Anne-SophieLapix - Christophe Berliocchi

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Anne-SophieLapix - Christophe Berliocchi
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FOCUS
nifique!
ILS PARLENT DE LA RÉGION (3/4)
Anne-Sophie Lapix
Saint-Jean-de-Luz, son oxygène
La journaliste luzienne passe le mois de juillet chez elle sur la Côte basque
avant d’attaquer la troisième saison de « C à vous » en septembre
A
Textes Christophe Berliocchi / Photo Franck Laharrague
Anne-Sophie Lapix arrive en tenue estivale – short crème, tee-shirt anthracite,
semelles compensées et lunettes de soleil
– à notre rendez-vous fixé à Ostalamer,
quartier Acotz à la sortie de Saint-Jeande-Luz. « Désolée, sourit-elle, l’été, je ne
quitte jamais ma ville. Ah si, je fais
quelques exceptions en allant à Guéthary,
mais jamais plus loin ! »
Comme chaque mois de juillet, AnneSophie Lapix a pris ses quartiers estivaux
dans la maison familiale de la cité
luzienne. Avec ses deux fils, nés d’une
première union. Son mari, Arthur
Sadoun, patron de Publicis, qu’elle a
épousé en secondes noces en 2010, n’est
jamais loin. Cette respiration, cette oxygénation est « indispensable » à la jour-
2 I le mag
naliste, qui réalise une carrière sans
fausse note à la télévision depuis ses
débuts à LCI en 1999 jusqu’à la présentation de « C à vous » sur France 5. « Ma
vie est à Paris depuis vingt ans, dit-elle.
Mais Saint-Jean-de-Luz, ce sont mes
racines, c’est la ville où je suis née ; j’y
suis extrêmement attachée. »
Confortablement installée dans un fauteuil moelleux de la terrasse panoramique dominant la baie de Lafitenia,
avec la Rhune à l’ouest et l’Espagne au
sud, Anne-Sophie Lapix la joue naturelle.
La starisation, ce n’est pas le genre de la
maison.
« L’humilité est l’une de ses forces, elle
n’a pas la grosse tête. Et surtout, c’est
une vraie bosseuse, il faut voir le travail
qu’elle abat chaque jour pour préparer
ce rendez-vous qui n’a rien d’une sinécure », confie son ami Christian Duplaissy,
le boss d’Ostalamer, qui fait partie des
chroniqueurs de « C à vous ».
Du piment sur le plateau
L’émission qu’elle anime sur France 5
bat des records d’audience en access
prime time et est l’un des talk-shows préférés des Français (1). « Le résultat de ce
sondage fait vraiment plaisir, sourit la
Luzienne. C’est surtout une belle récompense pour toute l’équipe, qui a été
renouvelée l’an passé avec les arrivées
de Pierre Lescure et d’Anne-Élisabeth
Lemoine. Une quotidienne, c’est une
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La présentatrice de France 5
revient chaque été dans la maison
familiale de Saint-Jean-de-Luz,
pour respirer
Animer un débat, ce n’est pas mon truc, je préfère
l’interview en face à face avec un invité
usine à gaz, avec de grosses montées
d’adrénaline avant l’émission, et pendant ! Sur le plateau, il y a du piment,
quand je pose une question à Christian
[NDLR : elle le regarde], je ne sais jamais
trop ce qu’il va me répondre ! [rire] Heureusement, l’état d’esprit de l’équipe est
excellent, il y a une vraie complicité entre
nous, personne ne se tire dans les pattes. »
Anne-Sophie Lapix ne vise personne,
mais n’est pas malheureuse que son autre
émission, « Mots croisés » (sur France 2),
où elle a remplacé Yves Calvi, s’arrête à
la rentrée. « Je n’étais pas dans mon élément, dit-elle, animer un débat, ce n’est
pas mon truc, je préfère l’interview en
face à face avec un invité. En plus, chez
nous, il est reçu dans un loft autour de
bons petits plats et d’excellents vins, ça
met tout de suite à l’aise. »
De Johnny Hallyday à Lady Gaga en passant par Helmut Berger (« Un souvenir
épique, car il ne comprenait rien à ce
qu’on lui demandait ! ») ou Jean Rochefort, dernier invité de la saison, tout le
gratin est venu à la table d’Anne-Sophie.
« Eh oui, je sais recevoir comme à la maison, plaisante la jolie Basque exilée à
Paris : la table est en forme de planche
de surf, il y a du linge basque et une
photo de la vague de Belharra au mur !
Ceci dit, le fond de l’émission est tout
de même plus important que la forme… »
À la rentrée, « C à vous » n’aura plus
Antoine de Caunes en face mais Maïtena
Biraben, qui présentera un « Grand Jour-
nal » relooké par Canal+. « Il y a une
grosse concurrence sur cette case horaire
et il est important de se renouveler,
confie l’ancienne journaliste de Canal.
Notre force, c’est d’être proche des téléspectateurs, de parler avec eux. Notre
public, plus âgé que sur Canal ou D8,
partage notre table avec nous. Cette
convivialité, nous devrons la garder.
Notre émission est tout sauf guindée »,
termine la plus basque des Parisiennes
ou inversement.
(1) « C à vous », 1er avec 23 % d’audience,
suivi par « Le Grand Journal » (20 %),
et d’« On n’est pas couchés » (19 %).
Sondage OpinionWay dans « TV Magazine »
du 5 juillet dernier.
www.sudouest.fr/lemag I 3
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Les coups de cœur d’Anne-Sophie Lapix
PHOTO J.-D. CHOPIN
Les restaurants
Ostalapia et Ostalamer
« Le midi, je privilégie la ferme Ostalapia, une table que j’ai fait
découvrir à mon mari la première fois que je l’ai amené ici, il en
est tombé amoureux ; et le soir, face à la plage de Lafitenia, ce
sera plutôt fruits de mer à Ostalamer. Christian Duplaissy, le
patron, est une vieille connaissance depuis La Tantina de Burgos… C’est un personnage ! Il a un tel charisme que je l’ai d’ailleurs recruté pour “C à vous” ! »
La ferme Ostalapia, à Ahetze, tél. 05 59 54 73 79.
Ostalamer, 160, route des Plages, à Saint-Jean-de-Luz,
tél. 05 59 85 84 71.
Guéthary
PHOTO LOÏC DEQUIER
« J’ai mon ami d’enfance qui habite toujours dans le petit port
des pêcheurs, qui a bien changé depuis notre jeunesse. L’été,
le Tout-Paris y descend [sourire]. Mais j’ai toujours plaisir à aller
manger au Bahia Beach, face à l’Océan, ou au Madrid, sur la
place centrale du village. »
Bahia Beach, chemin Barognenia, à Bidart, tél. 05 59 26 59 69.
Le Madrid, 563, avenue du Général-de-Gaulle, à Guéthary,
tél. 05 59 26 52 12.
Le Kaïku
La boulangerie
Ogi-Labea
« J’adore, tous les matins, j’effectue le déplacement depuis
chez moi pour aller chercher
mon pain ! Et après, s’il fait
beau, nous partons avec les
enfants à la Grande Plage en
croquant dans nos chocolatines… »
11 bis, avenue de Verdun,
à Saint-Jean-de-Luz,
tél. 05 59 51 18 49.
4 I le mag
Le Zoko
Moko
« Je connais Charles
Olascuaga depuis que je
suis toute petite, c’est un
patron qui sait mettre ses
chefs cuisiniers en avant,
il les fait progresser. J’aimais bien Paul Dubertrand, son premier chef.
Le restaurant a obtenu
une étoile méritée. Le
succès de son restaurant,
c’est avant tout sa patte. »
6, rue Mazarin,
à Saint-Jean-de-Luz,
tél. 05 59 08 01 23.
« Une table historique de la cité des Corsaires, j’y allais là aussi
avec mes parents, ce sont plein de souvenirs d’enfance. Un jeune
et super-couple [NDLR : Nicolas Borrombo et son épouse]
a repris le restaurant et a décroché l’étoile cette année. »
17, rue de la République, à Saint-Jean-de-Luz,
tél. 05 59 26 13 20.
PHOTO J.-D. CHOPIN
Le merlu basque,
spécialité
de l’Ostalamer