assemblée générale de bpce mutuelle activité de la mutuelle

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assemblée générale de bpce mutuelle activité de la mutuelle
PRÉVENTION
S’initier aux
premiers secours
Pages 12 et 13
N° 225/881 - JUILLET 2016
GROUPE BPCE SPORTS
PROTECTION PRÉVENTION SANTÉ
Les 3e Olympiades
de Port Barcarès
Page 24
ASSEMBLÉE GÉNÉRALE
DE BPCE MUTUELLE
ACTIVITÉ DE LA MUTUELLE, COMPTES 2015,
ET… PERSPECTIVES D’AVENIR !
Pages 4 à 8
PRÉVENTION
S’initier aux
premiers secours
Pages 12 et 13
N° 225/881 - JUILLET 2016
GROUPE BPCE SPORTS
PROTECTION PRÉVENTION SANTÉ
Les 3e Olympiades
de Port Barcarès
Page 24
[ sommaire ]
LA REVUE | N° 225/881 | JUILLET 2016
ASSEMBLÉE GÉNÉRALE
DE BPCE MUTUELLE
ACTIVITÉ DE LA MUTUELLE, COMPTES 2015,
ET… PERSPECTIVES D’AVENIR !
Pages 4 à 8
LA REVUE
7 rue Léon Patoux
CS 51032
51686 Reims cedex 2
Tél. 03 26 77 66 00
Fax 03 26 85 04 31
4-8 | RÉSEAU | Assemblées générales
BPCE Mutuelle
ÉDITÉE PAR :
BPCE Mutuelle
7 rue Léon Patoux
CS 51032
51686 Reims cedex 2
Tél. 03 26 77 66 00
Fax 03 26 85 04 31
Internet : www.bpcemutuelle.fr
9 | RÉSEAU | Ensemble Protection Sociale
DIRECTEUR
DE LA PUBLICATION :
Hervé TILLARD
DIRECTEUR
DE LA RÉDACTION :
Eric LE LAY
SECRÉTAIRE
DE RÉDACTION :
Jacques RIVIÈRE
Assemblées générales ordinaire et extraordinaire
étaient au menu des élus de la mutuelle, le 9 juin à
Dijon.
L’assemblée générale mixte d’EPS et les comptes
2015 de l’association.
10 | RÉSEAU | Votre mutuelle
Concours Association Robert-Guérard : dernière
ligne droite pour participer ; une nouvelle procédure
pour la médiation ; « avis des sommes à payer » et
feuilles de soins : le bon destinataire…
12-19 | NOTRE SANTÉ | Prévention
> 10 000 vies par an pourraient être épargnées si une
personne sur cinq connaissait les gestes d’urgence.
D’où l’importance de la formation aux premiers
secours.
> Le dépistage de certains cancers passe par des
gestes simples et réguliers. Le repérage précoce permet un traitement efficace.
> Tous les lipides sont des nutriments et aucun n’est
inutile. Proscrire les matières grasses est une erreur
mais, bien sûr, il ne faut pas en abuser.
> Santé mentale : l’adolescence est une période de
grands bouleversements qui peut induire parfois une
souffrance morale intense.
14-15
PHOTOGRAPHIES :
THOMAS HAZEBROUCK
(FOCALE INFO) ; BSIP ; FNMF
(NATHANAËL MERGUI /
GÉRARD MONICO) ; MEDIA
FOR MEDICAL ; THINKSTOCK/
CIEM ; PAGES 24 À 27 : DR.
4-8
ILLUSTRATION :
Christine LESUEUR
ONT COLLABORÉ
À CE NUMÉRO :
Catherine CHAUSSERAY,
Isabelle COSTON, Delphine
DELARUE, Benoît SAINT-SEVER,
Léa VANDEPUTTE .
COMITÉ
DE RÉDACTION :
Hervé TILLARD,
Gérard HOCQUART,
Eric LE LAY,
Véronique ROCHETTE,
Jacques RIVIÈRE.
16-17
PUBLICITÉ :
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PETITES ANNONCES :
à adresser
7, rue Léon Patoux
CS 51032
51686 Reims cedex 2.
Tél. : 03 26 77 66 46
TIRAGE BIMESTRIEL :
64 000 exemplaires
CONCEPTION
ET RÉALISATION :
IPPAC - Tél. : 03 25 87 08 34
IMPRESSION :
SIB IMPRIMERIE
pour le compte
des Editions de l'Epargne,
ZI de la Liane, BP 343,
62205 Boulogne-sur-Mer
Tél. : 03 21 87 88 89
COMMISSION PARITAIRE
N° 1118 M 06701
ISSN : 0751-1809
ABONNEMENT : 6 €
Prix au numéro : 1,20 €
DÉPÔT LÉGAL : 2319.
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| N° 225/881 | JUILLET 2016
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11 | NOTRE SANTÉ | Forme
20 | NOTRE SANTÉ | Bien-être
Bien dormir n’est pas perdre son temps. C’est aussi
entretenir son capital santé… Pourtant, 45 % des
Français estiment qu’ils ne dorment pas assez…
Jeux thérapeutiques aux multiples vertus, les
« serious games » sont utilisés pour informer, prévenir, soigner, rééduquer.
[ édito ]
21-23 | SOCIÉTÉ | Pratique
> Rencontrer les autres, partager des connaissances…
pour réparer et redonner vie à des objets abîmés ou
défectueux, c’est la belle et utile idée des ateliers
solidaires.
> A l’heure du développement des moyens électroniques de paiement, la monnaie courante (pièces
et billets) vit peut-être ses dernières années.
21
Les mutuelles,
un modèle historique
qui a de l’avenir
Le 23 juin 2016, lors de son assemblée générale, la Mutualité Française a élu
pour 5 ans son nouveau président, Thierry Beaudet, qui succède à Etienne
Caniard. Ce moment fort du mouvement mutualiste a permis de rappeler
combien le modèle et les valeurs qu'il véhicule sont plus que jamais
d'actualité.
Dans cette période d’incertitude, de perte de repères, où la solidarité ne
semble plus jouer pleinement et où naissent de nouveaux besoins,
le nouveau président de la FNMF rappelle que « la Mutualité Française est un
mouvement ouvert sur l’ensemble des besoins des adhérents ». « Nous n’avons pas
de limites, a-t-il poursuivi, dès lors que l’émancipation de chaque personne et
l’amélioration de sa vie sont en jeu. » Les défis et les enjeux sont immenses,
mais les mutuelles ont toujours su être au rendez-vous.
Dans un monde où le marché fait loi, y compris en santé, Thierry Beaudet
demande aux pouvoirs publics comme à l’ensemble des acteurs de
la protection sociale de « cesser de raisonner comme si les mutuelles étaient
un accident de l’histoire, une faille au milieu du système de protection sociale,
et [de mesurer] pleinement qu’elles apportent des services qui leur sont propres
et qui sont indispensables ».
Ces constats et ces batailles à mener, nous pouvons les reprendre à notre
compte à BPCE Mutuelle.
22-23
24-27 | RÉSEAU | Groupe BPCE Sports
Les troisièmes Olympiades de l’association Groupe
BPCE Sports se tenaient cette année au Barcarès, près
de Perpignan : comptes rendus et résultats. Sans
oublier les autres challenges qui se sont disputés de
manière plus traditionnelle.
Notre assemblée générale de Dijon, le 9 juin dernier, est le reflet - à notre
échelle - des enjeux et des réflexions qui animent tout le mouvement
mutualiste. Ce moment de démocratie interne fut encore une fois un temps
privilégié pour partager, entre délégués et administrateurs, toute la richesse
des actions menées en un an. C'est aussi le moment d'évoquer tous les
chantiers en cours et ceux qui seront à ouvrir dans les prochains mois. Avec
un seul mot d'ordre : toujours mieux servir et protéger nos adhérents !
Je vous laisse découvrir au fil de ce numéro le compte rendu de nos travaux.
Je vous souhaite une bonne lecture et un très bel été.
28-29 | RÉSEAU | Loisirs
> Mots fléchés, lettrix, sudoku : c’est à vous de
jouer….
> Les vacances dans nos résidences c’est avec
Centpourcentvacances (www.centpourcentvacances.fr).
Hervé TILLARD
Président du conseil d’administration de BPCE Mutuelle
30-31 | RÉSEAU | Petites annonces
| N° 225/881 | JUILLET 2016
3
[
Réseau
]
Assemblées générAles de bPCe mutuelle
Une année pleine d'évolutions
En 2015, dans un contexte contraignant de mise en conformité réglementaire,
l'offre et la qualité de service de BPCE Mutuelle ont été sensiblement améliorées.
❝
En 2015,
deux enquêtes
menées auprès
des adhérents
démontrent une
amélioration
sensible de
la satisfaction
sur les critères
de qualité
de service.
❝
4
| n° 225/881 | juillet 2016
108
délégués de BPCE Mutuelle (sur
131) étaient présents ou représentés
à Dijon, pour participer à l'assemblée générale mixte de BPCE Mutuelle, le 9 juin.
Au 31 décembre 2015, BPCE mutuelle assurait la couverture frais et soins de santé d'une population de
131 072 personnes, pour un volume de cotisations
encaissées (nettes de taxes) de 75,7 M€.
Il faut tout de suite souligner combien l’année 2015 a
été une année pleine d’évolutions pour BPCE Mutuelle.
L’offre et la qualité de service ont été toutes deux améliorées significativement, ceci dans un contexte de mise
en conformité réglementaire particulièrement contraignant :
> d’une part, avec le travail de mise en conformité des
dispositifs de BPCE Mutuelle avec la réglementation
Solvabilité 2, commencé il y a plusieurs années, et
qui a continué durant toute l’année 2015 pour permettre à la mutuelle d’aborder plus sereinement
l’entrée en vigueur officielle de cette réglementation
au 1er janvier 2016 ;
> d’autre part, avec l’évolution de la réglementation
relative aux couvertures santé, qu’elles soient individuelles ou collectives. En effet, au 1er janvier 2016,
les entreprises adhérentes à BPCE Mutuelle devaient
avoir mis en conformité leur dispositif d’entreprise
et par conséquent leurs contrats d’assurances et les
notices d’information avec les décrets suivants :
• Le décret du 8 septembre 2014 sur le panier de soins
minimum (« complémentaire santé pour tous »).
• Le décret du 18 novembre 2014 et la circulaire du
30 janvier 2015 sur les contrats responsables.
En 2015, BPCE Mutuelle a donc accompagné la « bascule » de 94 % des personnes protégées dans des formules responsables.
Amélioration des garanties - Par ailleurs, les partenaires
sociaux des entreprises et le conseil d’administration
de BPCE Mutuelle ont souhaité réfléchir à une amélioration sensible des garanties au 1er janvier 2016 (CGN
Santé, majorité des contrats collectifs - hors CFF -,
ASV). Cette amélioration des garanties devait tenir
compte des besoins et souhaits des adhérents mais aussi
de l'obligation de mise en conformité afin de continuer
à bénéficier d'avantages sociaux et fiscaux, notamment
le bénéfice de la taxe sur les conventions d'assurance
au taux réduit de 7% (au lieu de 14%). Au-delà de
l'amélioration des garanties (pharmacie, médecine
douce, prothèses auditives, dentaire, chirurgie de l'œil),
cela a conduit à la mise en place, au 1er janvier 2016,
du réseau de soins Santéclair (pour plus de 90 % des
adhérents) qui vise à améliorer la qualité du service
rendu aux adhérents, à travers la diminution du reste
à charge, la sélection des professionnels de santé, et la
pratique de la télétransmission et du tiers payant.
Ces nouveautés ont été expliquées au cours de trois
réunions spécifiques à destination des entreprises, des
délégués représentant les adhérents au CGN Santé, des
délégués représentant les adhérents au contrat ASV.
relation clientèle - Malgré les nombreuses demandes
reçues en fin d'année concernant notamment les évolutions liées à la mise en place des contrats responsables,
le nombre d'appels entrants en 2015 a diminué par
rapport à 2014, passant de 110 250 à 107 649 appels.
La qualité du traitement des appels entrants s'est améliorée de 4 % par rapport à 2014, avec un taux d'appels
servis de 81 % en moyenne sur 2015. Il convient en
outre de noter que l'équipe recevant les appels traite
également les mails des adhérents dont les volumes
sont croissants.
Deux enquêtes ont été menées auprès des adhérents
(une première début 2015 et la seconde fin 2015) et
démontrent une amélioration sensible de la satisfaction
sur les critères de qualité de service (traitement des
appels et des courriers électroniques et papiers, délais
et qualité des réponses). La satisfaction des adhérents
[
l’ACCueil de
JeAn-Pierre derAmeCourt
]
La veille de l'assemblée générale, le traditionnel repas
officiel a rassemblé l'ensemble des élus de la CGP (dont
l'AG avait eu lieu l'après-midi même), de BPCE Mutuelle
et d'EPS. Ils ont été très chaleureusement accueillis par
Jean-Pierre Deramecourt, président du directoire de la
Caisse d'Epargne de Bourgogne Franche-Comté.
S'il n'a pas manqué de mettre en avant les mérites d'une
belle région et le rôle économique qu'y joue la Caisse
d'Epargne de Bourgogne Franche-Comté, Jean-Pierre
Deramecourt a également tenu à souligner l'importance
du rôle de BPCE Mutuelle et de la CGP au sein du groupe,
et à mettre en avant la qualité du travail réalisé dans le
cadre de ces structures par les partenaires sociaux, pour
le bien-être des collaborateurs.
actifs atteint fin 2015 un niveau de 81% (en augmentation de +6,2 % par rapport à 2014) et celle des
adhérents retraités atteint un niveau de 95 %.
n equilibRe des contRats
On constate une légère dégradation du ratio global
« sinistres sur primes » (le traditionnel S/P), à 92,5 %
en 2015 contre 91,4 % en 2014, bien que les cotisations
assises sur le Plafond Mensuel de la Sécurité Sociale
aient augmenté de 1,31 % au 1er janvier 2015. Les
prestations de santé servies enregistrent une hausse de
+3 %, corrélée à l'évolution de la consommation des
soins et biens médicaux en France (indice issu des
comptes nationaux de la santé). Les principaux postes
de prestations santé sont l'optique, le dentaire et l'hospitalisation.
n les mandats de l'assemblée
Après avoir approuvé les comptes annuels arrêtés au
31/12/2015 tels qu'ils lui ont été présentés, ainsi que
l'affectation du résultat, l'assemblée a ratifié la détermination des cotisations et prestations au 1er janvier
2016 pour l'ensemble des contrats gérés par BPCE
Mutuelle suite au mandat donné à cet effet au conseil
d'administration lors de l'assemblée générale 2015. De
même, l'assemblée a donné mandat au conseil d'administration pour déterminer (soit en montant, soit en
pourcentage) les cotisations mutualistes de l'année
2017.
L’assemblée a également approuvé la dotation exceptionnelle dans les comptes clos au 31/12/2015 de la
provision pour ristourne d’un montant de 500 000 €.
Cette provision pour ristourne est d’ailleurs une spécificité tout à fait remarquable de BPCE Mutuelle, qui
est la seule, dans la sphère mutualiste, à disposer d'un
système de solidarité intergénérationnelle au bénéfice
de ses adhérents retraités aux revenus les plus faibles.
Par ailleurs, l'assemblée générale a ratifié la cooptation
par le conseil d'administration de Mme Sylvie Grados
en remplacement de M. Jean-Philippe de Bortoli, dont
elle achève le mandat.
modifications
des statuts et
règlements
L'assemblée générale
extraordinaire a
décidé de la
modification des
dispositions des
articles 1 et 3 des
statuts de la mutuelle
à compter du
1er janvier 2017,
suite à une demande
d'extension
d'agrément pour les
opérations de la
branche 21 (nuptialiténatalité), et sous
réserve de l'obtention
dudit agrément.
Elle a également
adopté les
modifications des
règlements intérieur
et mutualiste qui lui
ont été présentées,
notamment pour des
mises à jour
réglementaires.
| n° 225/881 | juillet 2016
5
Réseau
l'intervention d'Hervé tillArd
Un plan de charge ambitieux
Si 2015 a été une année riche
d'évolutions, le millésime 2016 affiche
également bien des ambitions au service
des adhérents de BPCE Mutuelle.
L
'
année 2015 a été riche et pleine d'évolutions
pour BPCE Mutuelle, probablement même plus
que les années passées.
L'actualité réglementaire a été intense : panier de soins,
contrats responsables, fiscalité, débat sur le tiers payant
généralisé…, sans compter l'ANI qui constitue un choc
réel pour les mutuelles essentiellement orientées vers
des contrats individuels, de même que Solvabilité 2 qui
cadre nos fonctionnements comme jamais auparavant.
Malgré l'investissement que cela demande à tous, fautil s'en plaindre puisqu'il est prévu que ce soit au bénéfice de l'adhérent ?
n bond en avant
En 2015, l'offre de services apportée par BPCE Mutuelle
à ses adhérents (hors les contrats spécifiques du CFF)
a fait un bond en avant grâce à :
•l'amélioration des prestations dès le 1er janvier 2016
pour 80 % des adhérents, qu'ils soient au titre d'un
contrat groupe ou d'un contrat individuel,
•la mise en place du réseau Santéclair qui permet, en
contrepartie de l'acceptation du recours à un professionnel du réseau, une baisse significative du budget
santé de chacun d'entre-nous. Le réseau Santéclair
offre en effet de multiples avantages :
- baisse du reste à charge du fait de la puissance
d'achat et de négociation de la plateforme,
- garantie de qualité de la fourniture du service par
le réseau de soins,
- suppression de l’envoi de la feuille de soins à la
CPAM et du délai de traitement qui en découle,
- généralisation du tiers payant sur la dépense
correspondant à la garantie complémentaire.
Et si je ne devais citer qu’un exemple, ce serait celui-ci :
quand un adhérent fait analyser un devis pour des travaux
dentaires, d’un montant de 3 600 € avec un reste à charge
de 1 342 € et que, s’il passe par un professionnel de santé
partenaire du réseau Santéclair, son reste à charge devient
nul, je suis satisfait, heureux, pour lui et pour la collectivité qui est aussi en mesure d'en bénéficier.
6
| n° 225/881 | juillet 2016
❝
Nous avons
collectivement
choisi d’œuvrer
pour ne pas
pénaliser
les adhérents.
❝
En 2015, nous avons ainsi anticipé la « bascule » de
94 % des personnes protégées dans des formules de
« contrat responsable ».
Nous aurions pu nous en contenter. Bon nombre de
complémentaires santé ne se sont pas donné cette peine,
notamment sur les formules individuelles et ont ainsi
laissé les adhérents s’acquitter d’une augmentation de
la taxe sur les conventions d’assurance (TCA) de 7 %.
Cela n’a pas été le choix de votre conseil d’administration, et nous avons collectivement choisi d’œuvrer pour
ne pas pénaliser les adhérents, sur l'essentiel des contrats.
Ces avancées importantes en termes de prestations et
ces gains non moins importants en termes de restes à
charge n'ont pas toujours été accueillis comme nous
pouvions l'espérer de la part d'adhérents retraités au
contrat ASV. En effet, certains n'ont vu dans notre
démarche collective que l'augmentation de cotisation
liée à ces améliorations, améliorations pourtant demandées régulièrement depuis plusieurs années par ces
mêmes adhérents.
Aujourd'hui, après avoir participé à 17 assemblées
régionales de retraités entre mars et mai 2016, nous
avons pour l'essentiel convaincu - nous le pensons - de
la qualité de nos offres, du bien fondé de nos démarches
et de notre écoute vis-à-vis de nos chers retraités.
n RétabliR ceRtaines véRités
Il me faut revenir sur des attaques dont le monde
mutualiste et BPCE Mutuelle sont régulièrement la cible
pour rétablir certaines vérités :
•LaquestiondelatailledeBPCEMutuelle,nousne
nous la posons pas directement. Nous avons une solvabilité qui est enviée, une rentabilité suffisante que nous
surveillons, une capacité à autofinancer nos investissements. Pendant que d'autres négocient des places ou des
positionnements, les administrateurs de BPCE Mutuelle
travaillent sur des améliorations à prévoir pour le bien
collectif. Notre objectif n'est pas de participer à des
regroupements mais d'accueillir de nouvelles entreprises
et de nouveaux adhérents du groupe.
n effoRts de solidaRité
N'oublions pas non plus tous les efforts solidaires fait
par BPCE Mutuelle, à partir de sa capacité bénéficiaire,
à l'égard de ses adhérents retraités (et qui vont dans le
sens de la solidarité des actifs au bénéfice des retraités) :
le caractère viager de la garantie ASV (or, les dépenses
de santé augmentent avec l'âge) ; le fonds de solidarité
et la provision pour ristourne, dispositif unique dans
le monde des complémentaires santé qui permet une
baisse du montant de la cotisation pour 15 % des
retraités ; 2 mois d'adhésion gratuite pour les nouveaux
adhérents retraités en ASV.
De même, de nouveaux désengagements de la Sécurité
sociale sont toujours possibles et représentent une
incertitude supplémentaire.
n les appels d'offRes
Même si nous n'avons pas été retenus en 2015 (mais
nous avons été confrontés à de très gros assureurs),
nos offres ont été reconnues sérieuses, de qualité et
cohérentes en termes de tarification.
Très globalement, nous avons le sentiment que la notion
de groupe n'existe pas suffisamment, nous qui n'hésitons
pas à jouer la carte du groupe pour nos placements,
par exemple.
Cependant, il est clair que si la réponse est technique,
elle est aussi, et parfois surtout, politique. Donc nous
avons tous un rôle à jouer pour réussir (membres de
conseils d'administration, délégués…).
n la Relance de la dépendance
BPCE Mutuelle a choisi Mutex pour son offre dépendance. Il y a eu un réel intérêt parmi les adhérents
lorsque l'offre a été lancée. Mais n'étant pas porteur du
risque au sens assurantiel, nous ne pouvions être, au
sens de la réglementation, qu'intermédiaire, sans aller
jusqu'à la vente. Aussi, nous avons constaté une grande
déperdition entre les contacts reçus et l'acte final de
souscription du contrat. Nous avons donc rencontré
Mutex et nous travaillons actuellement à un dispositif
permettant de répondre à cette problématique.
n l’offRe santé aux RetRaités
Nous allons nous y (re)pencher. Tout d'abord, il faudra
étudier la mise en place de notre tarification à l'âge en
supprimant les paliers de 5 ans. L'idée est de répartir
l'augmentation chaque année et ainsi la rendre plus
indolore. C'est une demande de plus en plus pressante
de nombreux adhérents au contrat ASV et plusieurs
mutuelles ont déjà mis en place ce dispositif.
Nous devrons également être attentifs au dispositif de
labellisation d'offres référencées pour les retraités, prévu
par les pouvoirs publics, pour savoir si nous nous
engageons dans une procédure de labellisation.
BPCE Mutuelle
souhaite
pouvoir
proposer à
ses adhérents
une offre
performante
de services
d’assistance.
n autRes pRojets 2016-2017
n equilibRes techniques
la refonte du site internet - Notre site n'a pas démérité
mais il a vieilli. Aujourd'hui, il doit être revu pour
s'adapter au terminal de lecture utilisé (ordinateur,
tablette, smartphone) avec une ergonomie adaptée à
la navigation et l'utilisation des fonctionnalités offertes
par le site.
l'offre de services d'assistance - BPCE Mutuelle souhaite pouvoir proposer à ses adhérents une offre performante de services d'assistance. Il s'agit d'être au
niveau de ce que proposent nos concurrents dans les
appels d'offres, et de faire bénéficier nos adhérents
actuels d'une offre enrichie.
le suivi de notre partenariat avec santéclair - Une
offre complémentaire pourrait nous être proposée en
matière de chirurgie orthopédique.
Appréciés à travers le ratio sinistres/primes, ils doivent
rester strictement inférieurs à 100 %. Nous visons 95 %.
On nous encourageait à prévoir 85 %, ce qui reviendrait
à augmenter les cotisations très significativement. Nous
n'y sommes pas favorables, mais cela doit inciter à la
vigilance, au suivi rigoureux.
Vous le constatez, le plan de charge de BPCE Mutuelle
est ambitieux. Mais il est établi pour offrir toujours
davantage de service(s) et de qualité aux adhérents de
la mutuelle.
Les résultats 2015 ont d'ailleurs permis de renforcer
ce fonds de solidarité, avec une dotation significative
de 500.000 €. C’est donc une preuve supplémentaire,
s’il en fallait encore une, de l’attention et de la solidarité que manifeste BPCE Mutuelle à l’égard de ses
retraités - et notamment des plus fragiles sur le plan
financier.
De plus, nous ne « facturons » pas le véritable coût de
gestion sur les contrats ASV. Encore une preuve de
l'exercice de la solidarité intergénérationnelle au sein
de notre mutuelle.
❝
❝
Pour autant, la question des alliances, nous nous la
posons en contractant avec des spécialistes reconnus
dans leurs domaines : Mutac, Mutex, Santéclair, afin
d'apporter de nouveaux services à nos adhérents
•La question des fonds propres des mutuelles, prétendus trop abondants.
Eh bien oui, nous avons des fonds propres. Oui, ils sont
suffisants et sont les garants de notre autonomie et du
respect de la réglementation, notamment de
Solvabilité 2. N'en soyons pas honteux. Car, si nous ne
les avions pas :
- depuis que la profession mutualiste paye l’impôt
sur les sociétés, pour obtenir 100 € de fonds propres,
il faut réaliser 140 € de résultats. Il aurait donc fallu
augmenter les cotisations.
- devrions-nous aller, comme cet important concurrent, bien connu en France, sur des places financières
internationales pour assurer le placement de TSR,
c'est-à-dire d'émission de dette subordonnée à valeur
de fonds propres, d'une durée de 10 ans, au rendement promis au souscripteur de 5,75 %, qu'il faudra
bien rembourser, ou pire faire rembourser par ses
adhérents individuels ?
- aurions-nous eu les moyens d'autofinancer rapidement notre siège, de payer nos nouveaux systèmes
d'information sans nous endetter, d'avoir une vue
pérenne pour nos adhérents et les salariés au service
de nos objectifs ?
Comme nous sommes dans une situation suffisante en
fonds propres et en marge de solvabilité, oui, nous
pouvons piloter différemment notre mutuelle, dans le
sens des intérêts de l'adhérent.
| n° 225/881 | juillet 2016
7
Réseau
les ComPtes 2015
Une stratégie responsable
E
ric Le Lay, directeur général de BPCE Mutuelle,
a présenté les comptes 2015 de la mutuelle à
l’occasion de cette assemblée générale dijonnaise.
Le résultat net comptable s’élève à 2,7 millions d’euros,
en baisse de 1,4 M€. Une baisse qui s’explique par
plusieurs facteurs :
•d’une part, par la volonté stratégique de diminuer
les résultats des contrats. En effet, sur 100 € de
cotisation affectés au risque, nous remboursons 90 €,
quand d’autres mutuelles ne remboursent que 85 €.
Il faut savoir que les consultants qui sont intervenus
sur le plan stratégique nous recommandaient de ne
rembourser que 85 €. Nous ne sommes pas dans cette
logique qui consiste à rechercher davantage de profitabilité au niveau des résultats techniques des
contrats,
•d’autre part, par un effort de provisionnement réalisé
dans le domaine de l’assurance des prêts, en accord
avec la CNP qui en est l’assureur,
•une baisse du résultat financier (200 000 €) ainsi
qu’une dotation de 500 000 € à la provision pour
ristourne destinée aux retraités aux revenus les plus
modestes, doivent également être pris en compte
dans la définition de ce résultat net comptable.
Le total de bilan de la mutuelle atteint 154,2 millions
d’euros, en progression de 3,1 millions par rapport à
2014.
La marge de solvabilité, en Solvabilité 1, est de 1 097 %
avec réassurance, contre 1 049 % en 2014. Si la mutuelle
n'était pas réassurée, cette marge de solvabilité tomberait à 632 %.
Eric LE Lay,
dirEctEur généraL
dE BPcE MutuELLE
ComPte de résultAt non teCHniQue (en euros)
RUBRIQUES
ACtif (en euros)
2015
2014
Résultat technique
3 419 329
5 575 447
Produits des placements
2 082 035
2 200 560
662 586
610 808
237 491
269 100
Charges des placements
Produit des placements transférés aux comptes techniques
Autres produits non techniques
9 519
0
420 581
444 213
Résultat exceptionnel
-14 219
-4 401
Impôts sur le résultat
1 475 728
2 362 817
Résultat de l’exercice
2 700 278
4 084 668
Autres charges non techniques
RUBRIQUES
31/12/2015
31/12/2014
Placements
Part des cessionnaires
et rétrocessionnaires
dans les provisions techniques
Créances
78 950 479
82 029 522
3 076 600
2 689 343
14 727 471
16 121 270
Autres actifs
56 120 083
49 088 265
Comptes de régularisation - Actif
Total de l’actif
Fonds propres
RUBRIQUES
Cotisations
Produits des placements nets
Autres produits techniques
Charges des prestations
Charges des autres provisions
techniques
Participation aux résultats
Frais d’acquisition et d’administration
8
2015
2014
Opérations
Cessions et Opérations
brutes totales rétrocessions
nettes
Opérations
nettes
75 656 360
33 293 254
42 363 106
44 004 165
31/12/2015
31/12/2014
103 882 106
101 163 702
Résultat de l’exercice
Provisions techniques brutes
2 700 279
23 902 194
4 084 668
23 276 999
Autres dettes
25 658 674
26 003 408
Comptes de régularisation - Passif
Total du passif
742 569
634 809
154 185 543
151 078 918
237 491
237 491
269 100
5 626 658
5 626 658
6 357 875
35 648 331
39 165 734
CHiffres signifiCAtifs (Compte de résultat)
-2 542 385
-5 310 529
En €
66 628 271
30 979 940
-2 542 385
82 812
82 812
1 461 283
6 948 162
6 948 162
3 538 083
Autres charges techniques
1 774 869
1 774 869
1 471 107
Charges de provision pour égalisation
2 896 137
2 896 137
4 730 015
Résultat technique
5 732 643
3 419 329
5 575 447
| n° 225/881 | juillet 2016
1 150 518
143 722 173
PAssif (en euros)
RUBRIQUES
ComPte de résultAt teCHniQue (en euros)
1 310 910
154 185 543
2 313 314
Cotisations appelées
2015
75 656 360
2014
73 443 838
Marge technique
8 925 264
9 574 673
Autres produits
5 626 658
6 357 875
Résultat d’exploitation
3 064 103
5 028 886
Résultat financier
1 419 449
1 774 394
Résultat net comptable
2 700 278
4 084 668
Assemblée générAle mixte d'ePs
Ensemble Protection Sociale
La qualité en ligne de mire
Pour répondre aux besoins de ses membres - la CGP et BPCE Mutuelle - dans le cadre de leurs activités,
EPS modernise ses outils et insiste sur la qualité des services rendus.
L
'
assemblée générale ordinaire d'Ensemble
Protection Sociale (association de moyens
comprenant deux membres qui ont la qualité
d'assureur : la CGP et BPCE Mutuelle), au cours de
laquelle ont été présentés les comptes 2015 de l'association, s'est tenue à Dijon le 9 juin dernier sous la
présidence de Philippe Donvito.
Au cours de l'année 2015, EPS a renforcé certains de
ses fondamentaux et atteint les objectifs qui lui avaient
été fixés par la CGP et BPCE Mutuelle :
•en termes d'efficacité de gestion, malgré un environnement en très forte évolution,
•en termes de mise en conformité réglementaire,
•en termes d'amélioration de l'offre et de la qualité
de service.
Pour contribuer à la qualité des offres de ses membres,
puisque c'est son rôle, EPS modernise ses outils. Après
le changement du progiciel CSC AiA Santé en juillet
2013, c'est au tour de la Retraite avec le déploiement
de l'outil métier retraite Kelia. Le terme des développements et des tests est prévu en fin d'année 2016 pour
une bascule fin janvier 2017.
L'année 2015 a également été marquée par une évolution du périmètre de compétence du service procédures vers les aspects qualité, et par la création d'un
service procédures et qualité. Il a pour rôle d'apporter
[
nouveAu Président
du Conseil d'AdministrAtion
]
A l'issue de l'assemblée générale, le conseil d'administration s'est réuni pour élire ses président et vice-président,
conformément à l'article 9.2 des statuts.
Patrick Moreau, membre de la délégation des employeurs,
a été élu président du conseil d'administration d'EPS pour
les deux prochaines années.
Philippe DONVITO, membre de l'« Autre délégation », a
été élu vice-président du conseil d'administration d'EPS,
pour les deux prochaines années.
Le bureau d'EPS est désormais composé comme suit :
Président : Patrick MOREAU,
Vice-président : Philippe DONVITO,
Membres : Jean-Pierre TAMIGI, en tant que vice-président
du conseil d'administration de la CGP ; Hervé TILLARD,
en tant que président du conseil d'administration de BPCE
Mutuelle ; François-Xavier JOLICARD et Camal KADRI, en
tant que vice-présidents du conseil d'administration de
BPCE Mutuelle ; Thierry DEBENEIX et Claudio KERNEL,
au titre de la délégation employeur.
dE gauchE à droitE :
aux différents services d'EPS des solutions d’analyse et
d’adaptation des processus métier contribuant à l’amélioration de la qualité du service rendu aux clients.
Patrick MorEau, PhiLiPPE
donvito, Eric LE Lay.
en ce qui concerne les comptes sociaux de la seule
association, le total de bilan s’élève à 13,8 M€.
Le compte de résultat fait apparaître un total de produits
d’exploitation de 21 M€, correspondant aux charges
de l’association totalement refacturées aux membres.
Le résultat de l’association est donc égal à zéro.
les comptes combinés de l’association résultent de
la prise en compte des comptes sociaux des membres
d’EPS (CGP et BPCE Mutuelle), une fois approuvés par
leurs assemblées respectives, avec cependant des
retraitements ou des intégrations spécifiques.
A ce sujet, il faut préciser que la convention de combinaison des comptes d'EPS et ses membres ayant été
résiliée au 31 décembre 2015, suite à la résolution n° 4
du conseil d'administration du 19 novembre 2015,
l'année 2015 est la dernière où les comptes auront été
combinés et présentés comme tels en assemblée générale.
[
ePs : fACiliter et déveloPPer
l'ACtivité de ses membres AdHérents
]
Créée en 2005, Ensemble Protection Sociale est une association à but non lucratif
régie par la loi du 1er juillet 1901 et les textes législatifs et réglementaires subséquents. Elle est constituée dans le but de faciliter et de développer l'activité de ses
membres adhérents,
- la Caisse Générale de Prévoyance des Caisses d'Epargne (CGP), institution de
prévoyance qui gère les retraites supplémentaires des Caisses d'Epargne et filiales,
et la prévoyance collective,
- et BPCE Mutuelle qui gère principalement la complémentaire santé.
| n° 225/881 | juillet 2016
9
réseAu
[
vo t r e mut uelle
Centre hospitAlier
Avis des sommes à payer
]
Il est encore temps
de participer !
Lorsque des soins de santé vous ont été dispensés dans un
établissement hospitalier, celui-ci vous adresse pour paiement un
« avis des sommes à payer » comprenant le détail des soins.
C'est sur la base de « l'avis des sommes à payer » que BPCE Mutuelle
peut effectuer le remboursement complémentaire prévu au
descriptif de garantie de votre contrat mutualiste. C'est donc bien
cet « avis des sommes à payer », et lui seul, que vous devez nous
adresser.
[
MédiAtion à bpCe Mutuelle
]
Une procédure désormais externalisée
La médiation est un mode de règlement amiable des conflits
survenant entre la mutuelle et ses adhérents. Après de nouvelles
dispositions parues en 2015 - qui font suite à la transposition d'une
directive européenne -, la médiation dite « à la consommation »
a largement évolué. BPCE Mutuelle a été obligée de revoir la
conformité de sa procédure. Le conseil d'administration a donc
décidé de confier la médiation de BPCE Mutuelle au service dédié
de la Fédération Nationale de la Mutualité Française (FNMF).
Rappelons que la saisine gratuite du médiateur ne peut s'exercer
qu'à l'issue des recours internes auprès du service concerné, dans
un premier temps, de la direction générale en second lieu,
et uniquement dans la mesure où un désaccord persiste.
Le médiateur peut être saisi par simple courrier adressé à :
Médiateur de la FNMF - Service médiation - 255 rue de Vaugirard 75719 PARIS Cedex 15.
Facture ou pas facture ?
Comment procéder pour obtenir le remboursement complémentaire de
soins pris en charge par la Sécurité sociale ?
Dans le cas où un professionnel de santé ne pratique pas le tiers payant*
et vous a fait régler l'intégralité des soins (radiologue, laboratoire
d'analyses, opticien, dentiste…), vous devez adresser à votre régime
d'assurance maladie l'ordonnance et la feuille de soins qui l'accompagne.
•Si vous bénéficiez de la télétransmission établie entre votre régime
d'assurance maladie et BPCE Mutuelle**, il est inutile de nous envoyer
votre facture : nous vous verserons directement la part mutualiste
après intervention de la Sécurité sociale.
•Si vous ne bénéficiez pas de la télétransmission, vous devez nous
adresser votre décompte de remboursement de Sécurité sociale.
Dans le cas où le professionnel de santé pratique le tiers payant (c'est-àdire qu'il ne vous fait pas payer la part prise en charge par la Sécurité
sociale), vous devez alors nous adresser la facture qu'il vous aura remise,
même si vous bénéficiez de la télétransmission, pour que nous puissions
vous rembourser la part complémentaire.
*Le tiers payant est le dispositif permettant à un patient - sous certaines conditions - de ne pas
faire l'avance des frais liés à des soins de santé le concernant, ces frais étant directement payés
au(x) professionnel(s) de santé par la Sécurité sociale et/ou sa mutuelle.
**Dans ce cas la mention « décompte transmis à votre mutuelle » figure sur votre décompte de
Sécurité sociale.
10
| n° 225/881 | juillet 2016
ConCours AssoCiAtion
robert-GuérArd
Le concours Association Robert-Guérard* touche
à sa fin, mais les candidatures pour y participer
peuvent encore être envoyées jusqu'au 31 août !
C'est bientôt, mais les retardataires sont encore tout à
fait dans les temps pour procéder - et ils auraient tort
de se priver.
Rappelons que l'association Robert-Guérard souhaite
contribuer à la réalisation d'actions menées en faveur
de l'enfance et/ou du handicap, à travers une
dotation financière remise aux lauréats.
Ce concours est ouvert aux salariés et/ou anciens
salariés retraités du Groupe BPCE, adhérents de
BPCE Mutuelle, et engagés en tant que membres
d'une association dans une action telle que celle
décrite ci-dessus.
n deux prix
Le concours est doté de deux prix : le prix RobertGuérard, d’un montant de 4 000 €, et le prix Coup
de cœur du jury d’un montant de 1 000 €.
Le concours se déroule jusqu’au 31 août 2016 sur les
territoires des entreprises adhérentes à BPCE
Mutuelle. La remise des prix aura lieu, comme l'an
dernier, au cours du quatrième trimestre 2016.
Chaque participant ne pourra présenter qu'une seule
action, qui devra être décrite dans le dossier de
candidature.
Ce dossier de candidature, annexé au règlement
du concours, est à télécharger sur le site
www.bpcemutuelle.fr.
Une fois dûment rempli, il devra être renvoyé, en
format électronique seulement, à l'adresse suivante :
[email protected],
avant le 31 août 2016 à minuit.
*Figure du Réseau des Caisses d'Epargne, Robert Guérard (1943-2004)
fut notamment président du directoire de la Caisse d'Epargne
de Lorraine Nord, et membre du Conseil de surveillance du Cencep
de 1983 à 1992.
[
Feuilles de soins
Le bon destinataire
Nous constatons une recrudescence d'erreur
de destination dans l'envoi des feuilles de soins
que certains adhérents adressent à…
BPCE Mutuelle, alors qu'une feuille de soins doit
toujours être transmise à votre Caisse Primaire
d'Assurance Maladie.
Si ces soins sont pris en charge par la Sécurité
sociale, la mutuelle jouera pleinement son rôle
de complémentaire santé et interviendra,
selon le barème figurant au descriptif de
garantie du contrat mutualiste, pour contribuer
au remboursement des frais engagés.
]
notre santé
fo rm e
Bien dormir
pour être en forme
Nous passons en moyenne un tiers de
notre vie à dormir et cette activité est
essentielle pour avoir de l’énergie,
conserver sa vigilance et surtout
rester en bonne santé. Pourtant, 45 %
des Français âgés de 25 à 45 ans
considèrent qu’ils dorment moins que ce
dont ils ont besoin.
L
es obligations familiales ou professionnelles, mais
aussi les mauvaises habitudes, comme le fait
d’avoir une alimentation déséquilibrée, ont une
influence sur le sommeil. Sa qualité et sa durée peuvent
en pâtir. Mais pour passer une bonne nuit dans les bras
de Morphée, encore faut-il comprendre le fonctionnement de son corps et les mécanismes du sommeil.
n Pourquoi a-t-on besoin de dormir ?
Tout comme la respiration ou la digestion, le sommeil
fait partie des fonctions vitales pour l’organisme. C’est
un moment de récupération pour le corps et le cerveau.
« Il permet une réparation tant au niveau cellulaire qu’au
niveau physiologique », précise le docteur Joëlle Adrien,
présidente de l’Institut national du sommeil et de la
vigilance (INSV). Il joue également un rôle dans le
maintien des fonctions d’apprentissage, de mémorisation et d’adaptation. « Pourtant, en France, 30 % de la
population ne dort pas assez pendant la semaine, observe
le docteur Adrien. Or cette dette de sommeil a un impact
sur la santé : elle favorise l’obésité, le diabète, l’hypertension et les troubles anxieux. »
n Comment le sommeil est-il structuré ?
Il existe deux types de sommeil : le sommeil lent, avec
une activité cérébrale ralentie, et le sommeil paradoxal,
avec une activité cérébrale intense. Le passage de l’un
à l’autre constitue un cycle de sommeil qui dure en
moyenne quatre-vingt-dix minutes. Au cours de la
nuit, quatre à cinq cycles se succèdent. « En première
partie de nuit, le sommeil lent est plus profond qu’en
deuxième partie, explique Joëlle Adrien. C’est pour
cette raison que les trois ou quatre premières heures de
sommeil sont les plus récupératrices. »
n Quelle est la bonne durée d’une nuit de sommeil ?
Les besoins de sommeil diffèrent d’une personne à une
autre. En moyenne, un adulte dort entre sept et huit
heures par nuit. « La durée idéale d’une nuit est celle qui
permet de se sentir en forme et de fonctionner normalement
au cours de la journée, indique le docteur Adrien. Il est
donc important de bien se connaître pour pouvoir respecter ce besoin ainsi que les horaires propices au sommeil.
Bien dormir est
En résumé, il faut savoir coopérer avec son horloge biologique. La période des vacances permet d’apprécier ses
besoins. Après une journée d’activité normale, il faut aller
se coucher dès que l’on a sommeil, puis noter l’heure de
son réveil spontané et renouveler l’expérience. »
indispensaBle pour
rester en Bonne
santé.
n Comment le sommeil évolue-t-il avec l’âge ?
La durée et la qualité du sommeil évoluent tout au long
de la vie. Un nouveau-né dort environ seize heures sur
vingt-quatre, un enfant de 10 ans, entre dix et onze
heures. Enfin, à l’âge adulte, la durée du sommeil se
stabilise entre sept et huit heures. La profondeur du
sommeil diminue aussi au fil des ans. « Un enfant a un
sommeil lent profond plus important en raison de la croissance et du besoin de renouvellement des cellules, souligne
Joëlle Adrien. A l’inverse, après 50 ans, le sommeil est plus
léger et les réveils au cours de la nuit sont plus fréquents. »
Léa VandePutte
[
Les bienfaits de La sieste
]
Avoir un « coup de mou » ou « piquer du nez » en début d’après-midi est tout à fait
normal, « c’est physiologique », assure le docteur Joëlle Adrien, présidente de l’Institut national du sommeil et de la vigilance (INSV). C’est donc le moment idéal pour
faire une sieste, mais attention, pas n’importe comment. « Elle doit être courte, entre
dix et quinze minutes, pour ne pas entrer dans une phase de sommeil profond et avoir du
mal à s’éveiller, prévient le médecin. Il faut s’installer confortablement. On peut s’allonger
sur son lit, mais il vaut mieux éviter que les conditions, lumineuses notamment, soient les
mêmes que lors du sommeil nocturne. Ceux qui n’arrivent pas à se réveiller doivent programmer leur réveil pour qu’il sonne au bout de quinze minutes. En revanche, les personnes
qui ont une dette de sommeil importante ou qui travaillent en horaires décalés peuvent faire
des siestes plus longues. » Une fois toutes ces conditions réunies, il ne reste plus qu’à
se détendre et à profiter des bienfaits de la sieste : elle réduit les effets négatifs du
manque de sommeil et permet d’être plus vigilant.
| n° 225/881 | juillet 2016
11
notre Santé
pr évent ion
Premiers secours :
bien réagir pour sauver des vies
Chaque année, moins de 7 % des Français effectuent une formation aux premiers secours.
Pourtant, 10 000 vies par an pourraient être épargnées si une personne sur cinq connaissait les gestes d’urgence.
Même si rien ne remplace un véritable apprentissage pratique, tour d’horizon des gestes qui sauvent.
❝
La personne
présente sur
les lieux d’un
accident doit
correctement
apprécier la
situation et
préparer
l’arrivée des
secours. Ce rôle,
qui peut être
difficile à tenir,
nécessite
quelques
connaissances
de base.
❝
12
| n° 225/881 | juillet 2016
Formation PSC1 (Prévention et SeCourS CiviqueS de niveau 1) délivré Par la ProteCtion Civile de PariS - Formation Sur l'utiliSation
d'un déFibrillateur/et aPPrentiSSage du maSSage Cardiaque Sur un mannequin.
A
la maison, au travail ou sur la route, chacun
peut être confronté à une situation d’urgence,
mais peu nombreux sont ceux qui savent pratiquer les gestes de premiers secours. La personne
présente sur les lieux d’un accident doit correctement
apprécier la situation et préparer l’arrivée des secours.
Ce rôle, qui peut être difficile à tenir, nécessite quelques
connaissances de base.
n Se protéger du Sur-accident
Le premier réflexe à avoir lorsque l’on arrive sur le lieu
d’un accident est d’évaluer les conditions de sécurité.
Avant de s’approcher, il est important de vérifier qu’il
n’existe pas de danger supplémentaire ou de risque
pour soi-même. Par exemple, lors d’un accident de la
circulation, allumez vos feux de détresse, garez votre
véhicule après le lieu de l’accident et mettez vos passagers à l’abri sur le bas-côté ou derrière les barrières
de sécurité ; puis, balisez la zone de l’accident avec
des triangles de signalisation et, si cela est possible,
coupez le contact du véhicule accidenté et serrez le
frein à main.
Une fois toutes ces précautions prises, vous pourrez
vous intéresser à la victime : présentez-vous et vérifiez
qu’elle est consciente et qu’elle respire.
n alerter leS SecourS
Si vous avez besoin d’aide, vous devez alerter les services
de secours et fournir des indications précises. Préparezvous à donner votre numéro de téléphone, à expliquer la
nature du problème et les risques éventuels et à indiquer
votre localisation précise (ville, rue, numéro, bâtiment,
étage), ainsi que le nombre de victimes et leur état.
Appelez ensuite l’un des numéros d’urgence : le 18 (les
sapeurs-pompiers, pour tout problème de secours), le
15 (le Samu, pour tout problème urgent de santé), le
17 (la police ou la gendarmerie, pour tout problème de
sécurité ou d’ordre public), le 112 (numéro d’appel
unique des urgences en Europe, recommandé aux
Français circulant à l’étranger) ou le 115 (le Samu social,
[
Comment se former
aUx premiers seCoUrs ?
]
La formation de base aux premiers secours, appelée Prévention et secours civiques de niveau 1 (PSC1), est dispensée par plusieurs organismes agréés : la Croix-Rouge,
les sapeurs-pompiers, la Protection civile, la Fédération
française de sauvetage et de secourisme, etc. Elle est
accessible à tous à partir de 10 ans. D’une durée de sept
heures environ, elle coûte entre 40 et 90 euros. La formation est organisée autour de cours théoriques, avec des
mises en situation et des cas concrets pour apprendre à
protéger et à alerter les secours, à savoir que faire si la
victime s’étouffe, saigne abondamment, est inconsciente,
ne respire plus ou se plaint d’un malaise ou d’un traumatisme. A l’issue de la formation, le moniteur évalue la
capacité à exécuter correctement les gestes nécessaires à
l’obtention du certificat. Chaque année, environ 100 000 personnes sont formées au PSC1.
pour toute personne présentant une détresse sociale).
Une fois que vous aurez répondu aux questions de
votre interlocuteur, ne raccrochez pas, attendez qu’il
vous y invite.
n Secourir : leS bonS geSteS
Une plaie simple. Avant toute chose, lavez-vous les
mains. Puis, lavez la plaie à l’eau et au savon, ou
utilisez un antiseptique, et appliquez un pansement
adhésif pour protéger. Si la plaie est située à proximité
de l’œil, de la bouche, des oreilles, du nez, du sexe ou
de l’anus, demandez conseil à votre médecin. Faites
de même si la blessure gonfle, devient chaude, rouge,
douloureuse dans les jours qui suivent ou encore si la
victime n’est pas protégée contre le tétanos.
Un saignement abondant. Allongez la victime et évitez, si possible, tout contact direct avec le sang.
Demandez-lui de comprimer elle-même sa blessure.
Sinon, comprimez la plaie avec vos mains protégées
par des gants jetables, un sac plastique ou un linge
jusqu’à l’arrivée des secours.
Une morsure, une piqûre. En cas de morsure, nettoyez
la plaie à l’eau et au savon et mettez un pansement
adhésif. Demandez un avis médical et faites examiner
l’animal responsable de la blessure par un vétérinaire
pour détecter une éventuelle présence du virus de la
rage. En cas de piqûre, appelez les secours si la victime
est allergique, si elle a été piquée plusieurs fois, notamment dans la bouche, ou si elle ne se sent pas bien.
Surveillez-la en attendant l’arrivée des secouristes.
Une brûlure simple. Refroidissez le plus tôt possible
la brûlure sous l’eau du robinet, jusqu’à ce que la douleur disparaisse. Ne percez pas la cloque, n’appliquez
ni pommade, ni antiseptique, ni corps gras, ni tout autre
produit. Protégez simplement la zone avec un pansement
stérile. Appelez les secours si la brûlure est profonde,
d’aspect noirâtre ou si elle présente une cloque importante, si elle est localisée près du visage, des mains ou
des articulations ou encore si la victime est un nourrisson ou un enfant.
Un étouffement. Si la victime ne peut plus parler, ni
respirer, ni tousser, penchez-la vers l’avant en soutenant
sa poitrine d’une main et donnez-lui, au maximum,
cinq claques dans le dos, entre les omoplates. Après
chaque claque, observez si le corps étranger a été rejeté
ou non. Si ce geste reste sans effet, réalisez des com-
Le sauveteur
secouriste
du travail
pressions abdominales. Pour cela, penchez la victime
vers l’avant. Tenez-vous derrière elle et placez l’un de
vos poings fermé entre le nombril et l’extrémité inférieure du sternum. Maintenez votre poing en place à
l’aide de votre autre main. Enfoncez fortement votre
poing vers vous et vers le haut. Recommencez ce geste
cinq fois au maximum et, si le problème persiste,
contactez les secours.
Un malaise. Si la victime est consciente, proposez-lui
de s’allonger, rassurez-la, puis demandez-lui depuis
combien de temps dure ce malaise et si elle prend des
médicaments, avant de prendre un avis médical. Si la
victime est inconsciente, vérifiez qu’elle respire, allongez-la sur le côté et appelez les secours.
Un malaise cardiaque. La victime se plaint d’une douleur à la poitrine et qui irradie dans le bras, l’épaule,
le cou, la mâchoire inférieure ou l’estomac ? Mettez-la
au repos dans une position confortable : allongée,
semi-assise ou assise. Même si la personne prétend que
ce n’est pas grave, posez-lui des questions sur son état
et alertez le Samu. Vérifiez régulièrement qu’elle est
consciente et respire normalement.
Le sauveteur
secouriste du travail
(SST) est un salarié de
l’entreprise dont le
rôle est de porter les
premiers secours à
toute victime d’un
accident du travail ou
d’un malaise, mais il
est aussi acteur de la
prévention dans son
entreprise. Pour cela,
il doit suivre une
formation initiale
d’une durée minimale
de douze heures, qui
lui permettra
d’obtenir un certificat
valable vingt-quatre
mois. Tous les deux
ans, le salarié devra
mettre à niveau ses
compétences en
réalisant un
« recyclage » d’une
durée de sept heures,
afin de valider de
nouveau son certificat.
Léa VandepUtte
[
opération de sensibiLisation
aUx gestes qUi saUVent
]
A la suite de l’opération de sensibilisation aux gestes qui
sauvent, mise en œuvre par le ministère de l’Intérieur après
les attentats du 13 novembre 2015, 8 061 sessions de
formation gratuite, dispensées partout sur le territoire,
ont permis d’initier 73 822 personnes aux gestes de premiers secours (février 2016). Lors de ces sessions, pendant
2 heures, les participants ont pu appréhender les bons
réflexes à adopter dans une situation exceptionnelle :
alerter les secours, faire un massage cardiaque, utiliser un
défibrillateur cardiaque, arrêter une hémorragie, ou encore
dégager et mettre en position d’attente une victime.
Pour aller plus loin dans cette démarche, les Sapeurs-Pompiers de France, la Croix-Rouge française et la Protection
Civile viennent de s’unir afin de déposer le projet de
« Grande Cause Nationale » ‘Adoptons les comportements
qui sauvent’, dont l’enjeu est de mettre le citoyen au cœur
de la prévention des risques et de l’action de secours.
| n° 225/881 | juillet 2016
13
notre santé
Pr évent ion
Cancer :
les gestes indispensables
Certains cancers, s’ils sont repérés à un stade précoce de leur développement, se traitent
très bien. Ne soyez pas négligent et mettez toutes les chances de votre côté : prendre soin de sa santé passe
par des gestes simples et par des dépistages réguliers.
L’autopaLpation des
seins permet de
repérer une
grosseur qui serait
nouveLLement
apparue.
14
| n° 225/881 | juillet 2016
n L’examen de La peau
Lorsqu’il est détecté à ses débuts, le mélanome, le
cancer de la peau le plus grave, se soigne. S’il n’est pas
décelé à temps, en revanche, il peut se développer très
vite, en quelques mois. Voilà pourquoi, d’une part,
l’auto-surveillance est un bon réflexe à prendre et,
d’autre part, il faut au moindre doute demander l’avis
de son médecin traitant ou d’un dermatologue.
Les personnes à la peau claire, aux cheveux blonds ou
roux et qui bronzent difficilement, celles qui comptent
beaucoup de taches de rousseur, qui ont de nombreux
grains de beauté (plus de quarante), irréguliers ou
d’un diamètre supérieur à 5 millimètres, celles qui ont
subi une forte exposition solaire ou encore celles qui
ont des antécédents familiaux de mélanome doivent
être particulièrement vigilantes et surveiller l’aspect
de leur peau. Comment s’y prendre ? « Pour faire la
différence entre un grain de beauté bénin et un mélanome,
il faut s’examiner régulièrement, afin de pouvoir repérer
tout changement suspect, recommande Frédéric De
Bels, responsable du département dépistage de l’Institut national du cancer (Inca), qui conseille aussi aux
personnes à risque de consulter tous les ans un dermatologue, car, dit-il, « le nombre de cancers de la peau
a triplé au cours des vingt dernières années, à cause des
expositions au soleil sans protection suffisante ou en
cabine UV ».
Lorsque l’on examine sa peau, le spécialiste préconise
de « se méfier de tout ce qui n’est pas habituel : apparence,
forme, couleur ». Tous les grains de beauté d’une même
personne doivent en effet avoir la même apparence. Il
propose de se référer à la règle ABCDE développée par
l’Institut national du cancer sur son site (E-cancer.fr) :
• A comme asymétrie (le grain de beauté n’est ni rond
ni ovale) ;
• B comme bords irréguliers (ses contours ne sont pas
nets) ;
• C comme couleur non homogène (il présente plusieurs
couleurs) ;
• D comme diamètre (son diamètre augmente) ;
• E comme évolution (on assiste à un rapide changement de taille, de forme, de couleur ou d’épaisseur).
« C’est une surveillance simple, qui doit faire partie des
réflexes à prendre, insiste Frédéric De Bels. Et pour les
zones difficiles d’accès, comme la chevelure ou le dos, mieux
vaut demander de l’aide à son entourage. »
n L’autopaLpation des seins
n Le dépistage du cancer coLorectaL
Comme pour les cancers du sein ou de l’utérus qui,
lorsqu’ils sont traités à leurs débuts, se soignent bien,
Le dépistage précoce du
le dépistage précoce du cancer colorectal permet d’en
guérir neuf fois sur dix, grâce à la mise en place d’un
traitement qui laissera moins de séquelles. « Le nouveau
test de dépistage est plus simple, avec un seul prélèvement, et plus performant », précise Frédéric De Bels.
En cas de résultats positifs, des examens complémentaires pourront être menés, comme une coloscopie,
puis une biopsie, afin de déterminer s’il y a cancer ou
non. Le test immunologique, à réaliser chez soi, est
remis par le médecin traitant. Il est conseillé aux
hommes comme aux femmes, entre 50 et 74 ans, de
le pratiquer tous les deux ans.
Responsable de 17 700 décès par an, le cancer colorectal est le deuxième cancer le plus meurtrier en France,
derrière celui du poumon. C’est aussi le troisième le
plus fréquent, derrière celui de la prostate et du sein.
n et pour La prostate ?
L’Institut national du cancer ne recommande pas le
dépistage systématique du cancer de la prostate. Selon
Frédéric De Bels, « il faut que les personnes soient informées des bénéfices et des risques de ce que l’on prescrit.
Une discussion doit avoir lieu entre le médecin et le
patient ».
En ce qui concerne le cancer des testicules, il n’y a pas
de recommandations particulières : il faut juste se surveiller. L’autopalpation des testicules tous les trois ou
quatre mois permet d’alerter en cas d’apparition d’une
grosseur ou d’un changement inhabituel dans la consistance des tissus.
n dépister Le cancer du poumon ?
Le nombre de cancers de La peau a tripLé au cours des vingt
On parle de dépistage lorsqu’il n’y a aucun symptôme.
« Des examens par scanner spiralé sont en cours d’étude,
en ciblant les anciens gros fumeurs. La Haute Autorité
de santé doit rendre un avis sur l’intérêt ou non d’un
programme de dépistage, sur sa capacité à guérir et à
améliorer la survie, annonce Frédéric De Bels. Le cancer
du poumon est fréquent et tue beaucoup. Il y a une vraie
priorité dans la mise en place d’un programme de dépistage », conclut-il.
cancer coLorectaL
permet d'en guérir neuf
fois sur dix.
❝
Dès l’âge de
25 ans, on peut
pratiquer
l’autopalpation
des seins afin
de repérer
une grosseur
qui serait
nouvellement
apparue.
❝
Dès l’âge de 25 ans, on peut pratiquer l’autopalpation
des seins afin de repérer une grosseur qui serait nouvellement apparue. « Dès lors que l’on remarque des
choses inhabituelles, persistantes, ou un écoulement du
sein, par exemple, on doit consulter », affirme Frédéric
De Bels, avant de rappeler qu’« une fois par an le
médecin traitant ou le gynécologue doit procéder à une
palpation des seins ».
Dans le cadre du dépistage organisé du cancer du sein,
une mammographie est prise en charge à 100 % par
l’Assurance maladie tous les deux ans pour les femmes
entre 50 et 74 ans. Mais attention, « le bénéfice du
dépistage est dans la reproduction du geste. Il ne suffit
pas, en effet, de faire une mammo une fois, puis d’abandonner. Pour être efficace, le suivi doit être systématique
et répété, dans le respect des recommandations », avertit le spécialiste.
Un dépistage peut être préconisé plus précocement et
pris en charge à 100 % pour les femmes à risque élevé
(antécédents personnels). Quant à celles dont le risque
est très élevé - à l’instar de l’actrice Angelina Jolie, qui
présentait des prédispositions génétiques à l’apparition
de cancers -, elles subiront en outre des examens de
dépistage des cancers des ovaires et de l’utérus.
Concernant le cancer de l’utérus, Frédéric De Bels
rappelle aux femmes de 25 à 65 ans que « le frottis de
dépistage est nécessaire tous les trois ans ». Les médecins
remarquent souvent une baisse de la vigilance et de la
participation à cet examen à partir de 45 ans.
dernières années, à cause des expositions au soLeiL sans
protection suffisante ou en cabine uv.
Isabelle Coston
| n° 225/881 | juillet 2016
15
notre santé
pr évent ion
Y a-t-il de « bonnes » et
de « mauvaises » graisses ?
A l’approche des beaux jours, les régimes amaigrissants sont à la Une et la « chasse au gras »
est ouverte. Les matières grasses, ou lipides selon la terminologie scientifique, ont souvent mauvaise presse.
Accusés de faire prendre du poids et, pour certains d’entre eux, de nuire à la santé, ces nutriments participent
pourtant au bon fonctionnement de l’organisme. Alors, suffit-il de proscrire une part des lipides de son
alimentation ? Pas si simple.
Les acides gras
mono-insaturés
et Les poLy-insaturés
se trouvent en pLus
grande proportion
dans Les huiLes d’oLive,
d’arachide et de coLza…
16
| n° 225/881 | juillet 2016
L
es lipides sont une source importante d’énergie :
1 gramme équivaut à 9 kilocalories. Ils jouent
aussi un grand rôle dans la formation cellulaire,
la fabrication de nombreuses hormones et le transport
des vitamines liposolubles (A, D, E, K). Selon leur
formule chimique, les acides gras, les éléments constituant les lipides, sont à classer en plusieurs familles
qui se distinguent par leurs différentes propriétés. Un
seul aliment contient généralement plusieurs types
d’acides gras, en quantités variables.
Les acides gras saturés, que l’on trouve majoritairement
dans les graisses animales (produits laitiers, œufs,
viande, charcuterie, saindoux, etc.), mais aussi dans
certaines huiles végétales comme l’huile de coco ou de
palme, ont la caractéristique d’être à l’état solide à
température ambiante et d’avoir une bonne résistance
à la chaleur. Les mono-insaturés et les poly-insaturés,
eux, sont en plus grande proportion dans les huiles
d’olive, d’arachide et de colza, les oléagineux (amandes,
noix, noisettes…) et les poissons gras (maquereau,
sardine, thon, hareng…). Ils sont généralement liquides
à température ambiante et présentent une stabilité
relative lorsqu’ils sont chauffés.
n Les graisses saturées
montrées du doigt
Pendant des décennies, les graisses saturées ont été
accusées de bien des maux : prise de poids, aggravation
du risque cardiovasculaire, formation du « mauvais
cholestérol » dans le sang et sur les parois des artères…
Certains magazines continuent encore à véhiculer des
idées fausses et à conseiller à leurs lecteurs d’éliminer
les « mauvaises graisses », comme le beurre ou le
fromage, pour privilégier plutôt les margarines ou les
huiles végétales, qui, elles, contribueraient à augmenter le taux de bon cholestérol. Cette corrélation entre
[
se méfIer des aCIdes gras transformés
par l’IndustrIe agroalImentaIre
]
Un procédé industriel, l’hydrogénation, permet de faire passer des huiles végétales
de l’état liquide à l’état solide. Elles se conservent mieux et sont ainsi plus faciles
à utiliser et à stocker. Ces matières grasses hydrogénées agissent comme des
conservateurs et des stabilisateurs de la texture des aliments. On les retrouve dans
les viennoiseries et les biscuits de fabrication industrielle, les margarines, les plats
cuisinés… Consommés en excès, les acides gras transformés peuvent être néfastes
pour la santé, car ils augmentent le taux de mauvais cholestérol et font baisser celui
de bon cholestérol. C’est la raison pour laquelle l’Agence nationale de sécurité
sanitaire de l’alimentation (Anses) a fixé le seuil maximal de graisses hydrogénées
à 2 % de l’apport énergétique total, quels que soient l’âge et le sexe, pour les enfants
comme pour les adultes. Au-delà, elle met en garde contre « un risque accru de
maladies cardiovasculaires ». La mention de la présence de graisses hydrogénées
figure obligatoirement sur les emballages des produits.
Les poissons gras (comme Le thon) contiennent
des oméga 3 actifs.
n irrempLaçabLes oméga 3
L’organisme ne peut pas synthétiser tous les lipides.
Ces acides gras que le corps ne sait pas fabriquer, mais
qui sont indispensables au développement et au bon
fonctionnement du corps humain, sont dits « essentiels ».
Parmi eux, les oméga 3 : « Ils sont rares, la nature en est
[
supprImer les graIsses pour
maIgrIr ? une mauvaIse Idée
]
La proportion recommandée de lipides dans l’apport
énergétique total est de 35 à 40 %. A priori, la part totale
des lipides n’est pas à réduire, car la consommation des
Français est plutôt dans la norme. En diminuant les matières
grasses, la part de glucides augmentera et tout glucide
non utilisé sera stocké sous forme de lipide, sous l’action
de l’insuline, qui ne jouera alors plus son rôle dans l’utilisation des graisses. Il est donc pire de trop réduire la part
des lipides. Le meilleur moyen pour perdre du poids, c’est
encore de manger de tout, d’adapter la prise énergétique
à la dépense, autrement dit le nombre de calories ingérées
à l’activité physique, et, bien sûr, d’éviter les excès.
chiche, constate Philippe Legrand. Certains végétaux
renferment le précurseur des oméga 3, mais ce sont les
animaux, surtout les poissons, qui contiennent des oméga 3
actifs. » Le professeur en biochimie-nutrition insiste
donc sur la nécessité de consommer des poissons « gras »
comme le maquereau ou le saumon, particulièrement
riches en oméga 3. « En France, tout le monde est en
dessous des quantités requises », déplore-t-il, or ces acides
gras sont essentiels dans la construction des structures
du cerveau. Ils ont également un impact sur l’inflammation et, en réduisant l’agrégation plaquettaire, ils
participent à la prévention des maladies cardiovasculaires. Pour preuve, les Japonais, dont l’alimentation
est riche en poisson, donc en oméga 3, connaissent
nettement moins de problèmes cardiovasculaires.
Beaucoup se méfient de la présence de métaux lourds,
notamment de méthylmercure, dans la chair des
poissons. Certes, consommée à hautes doses, cette
substance est toxique pour le système nerveux,
mais après avoir évalué les risques liés à la consommation de poisson, l’Anses a considéré qu’il ne fallait
surtout pas se priver de cette source d’oméga 3, car
les bénéfices nutritionnels étaient infiniment supérieurs
aux risques. Autre avantage : les oméga 3 ont pour
effet très probable de retarder l’apparition des maladies
neurodégénératives telles qu’Alzheimer. « Ces effets
protecteurs ont été prouvés au cours d’études sur l’animal
seulement, mais ils sont très probablement similaires chez
l’homme », affirme Philippe Legrand.
La viande animale, elle aussi, peut contenir des oméga 3,
quand les bêtes ont été nourries à base d’aliments
comme le lin ou la luzerne.
❝
Les oméga 3
ont pour effet
très probable
de retarder
l’apparition
des maladies
neurodégénératives telles
qu’Alzheimer.
❝
consommation d’acides gras saturés et risque cardiovasculaire n’a pourtant jamais été pleinement démontrée.
Depuis quelques années, les scientifiques, qui relativisent
la prétendue nocivité de ces lipides, essaient d’ailleurs
de faire entendre raison au grand public.
D’après Philippe Legrand, professeur en biochimie et
nutrition à Agrocampus Ouest et à l’Institut national
de recherche agronomique (Inra) de Rennes, « tous les
lipides sont des nutriments, aucun n’est inutile ». Ce
spécialiste des lipides, expert à l’Agence nationale de
sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement
et du travail (Anses), étudie depuis de nombreuses
années les effets des acides gras saturés et insaturés
chez l’animal et chez l’homme. « Il ne faut pas avoir
peur des saturés, estime-t-il. Ce n’est d’ailleurs pas un
groupe homogène. Ce ne sont ni des toxiques ni des poisons. Le problème, c’est surtout l’excès de l’un d’entre eux :
l’acide palmitique, marqueur de surcharge alimentaire
générale par rapport à nos dépenses. » On doit craindre
tout autant un excès de glucides ou d’alcool, car les
glucides non dépensés sont stockés sous forme d’acides
gras saturés (acide palmitique) qui s’accumulent dans
les tissus et les artères.
n Le meiLLeur régime :
rester omnivore
D’un point de vue nutritionnel, il y a certes des acides
gras « essentiels » et des acides gras « non essentiels »,
des sources de nutriments plus intéressantes que
d’autres. En prévention, il faut bien entendu privilégier
les acides gras oméga 3, mais « il n’y a pas de mauvais
aliments, il n’y a que de sottes consommations, rappelle
le professeur Legrand. Dès que l’on suit un régime avec
éviction de groupes d’aliments, il y a prise de risque. Il
faut manger de tout pour être sûr de ne pas avoir de
carence. N’oublions jamais que l’homme est omnivore. »
Isabelle Coston
| n° 225/881 | juillet 2016
17
nOtrE Santé
pr évent ion
Santé mentale :
comment soutenir les jeunes
en souffrance ?
Bien que la majorité des jeunes se sente plutôt bien, l’adolescence reste une période de grands
bouleversements, qui peut induire une souffrance morale parfois intense. Isolement, idées noires,
angoisses, difficultés relationnelles : comment savoir si ces signes font partie des étapes normales de la transition
vers l’âge adulte ou s’ils révèlent de véritables troubles psychiques ? Le point avec Aude Caria, directrice du Psycom,
un organisme public d’information sur la santé mentale, partenaire de la Mutualité française.
S
Comment savoir
si Ce mal-être révèle
un trouble psyChique,
une dépression par
exemple, ou s’il témoigne
d’une simple Crise
d’adolesCenCe ?
elon l’Unicef, en 2014, 25 % des 15-25 ans ont
présenté des troubles psychiques d’intensité
variable. Et, d’après l’Organisation mondiale de
la santé (OMS), la dépression est la première cause
de maladie et le suicide la troisième cause de décès
chez les 10-19 ans. Comment expliquer de tels chiffres ?
Aude Caria. – Tout d’abord, oui, ces chiffres sont
inquiétants, et cette tendance a d’ailleurs été confirmée
par la dernière enquête de l’Institut national de la santé
et de la recherche médicale (Inserm) sur les jeunes de
13 à 18 ans, publiée en mars 2015. Celle-ci précise
que les tentatives de suicide semblent même être plus
fréquentes qu’auparavant et que la dépression touche
désormais 12,2 % des adolescents, alors que, selon
une précédente étude de l’INPES, ils étaient, en 2010,
8,5 % à être concernés. Evidemment, il faut être prudent lorsque l’on compare de tels chiffres, mais cela
confirme bien que les jeunes ne sont pas à l’abri des
problèmes de santé mentale. L’adolescence est une
période de changements et de doutes : il faut s’adapter à son nouveau corps, choisir une orientation professionnelle, découvrir sa sexualité, prendre son
autonomie… Cette étape de transition peut profondément fragiliser certains jeunes et favoriser les conduites
à risque comme la grande vitesse au volant, la mise
en danger ou la consommation de substances illicites.
Les ados ont besoin de liberté, mais aussi d’écoute, de
soutien et parfois de soins. Il ne faut toutefois pas
tomber dans la dramatisation : il y a également une
très large majorité de jeunes qui vont bien. D’après
l’Inserm, 50 % d’entre eux ont confiance en l’avenir et
la plupart se sentent plutôt bien dans leurs relations
avec leurs parents.
n QUElS SOnt lES SignES d’alErtE
QUi dOivEnt COndUirE à COnSUltEr ?
Ce sont les mêmes que chez les adultes : isolement
social, repli sur soi, violence envers soi-même ou les
autres, idées noires, propos dévalorisants… Mais attention, la spécificité de l’adolescence, c’est qu’il s’agit
aussi d’un âge où les jeunes ont beaucoup de ressources.
Le malaise peut n’être que passager. Et c’est là toute la
difficulté : comment savoir si ce mal-être révèle un
trouble psychique, une dépression par exemple, ou s’il
témoigne d’une simple crise d’adolescence ? Je dirais
que l’essentiel, pour les parents, c’est de maintenir le
dialogue, de garder une écoute la plus grande possible
vis-à-vis des problèmes de l’enfant, en essayant de ne
pas avoir de jugement. Il faut instaurer une atmosphère
de bienveillance, même si l’on est très inquiet. Après,
si l’on voit que certains comportements perdurent,
18
| n° 225/881 | juillet 2016
[
PSYCOM ET PRIORITÉ SANTÉ
MUTUALISTE : UNE COLLABORATION
DE CONTENUS
]
Organisme public d’information, de communication et
de formation sur la santé mentale, le Psycom, financé à
la fois par l’agence régionale de santé (ARS) d’Ile-deFrance, le ministère de la Santé et la Fondation de France,
est partenaire de la Mutualité française depuis 2014.
« Nous avons décidé de travailler ensemble à la demande de
Priorité santé mutualiste (PSM, plateforme d’accompagnement et d’orientation santé de la Mutualité française,
NDLR), qui souhaitait développer une thématique santé
mentale et bien-être », précise Aude Caria, directrice du
Psycom. Concrètement, ce dispositif fournit une partie
du contenu rédactionnel du site de PSM et propose des
experts scientifiques chargés de valider les articles mis
en ligne dans la rubrique « Santé mentale ». Il met en
relation les équipes de Priorité santé mutualiste avec
des experts en santé mentale (professionnels ou patients)
pour la production de vidéos d’information, disponibles
sur le site de PSM. « Ce partenariat nous donne de la visibilité dans les réseaux mutualistes pour faire avancer notre
action, ajoute la directrice. Il garantit en outre à Priorité santé
mutualiste des contenus de bon niveau, conformes à leurs
exigences de qualité. »
Psycom : Psycom.org
Priorité santé mutualiste (PSM) : Prioritesantemutualiste.fr
Pour en savoir plus sur la santé mentale, consultez la rubrique
« Santé mentale et bien-être ». Code d'accès pour les adhérents
BPCE Mutuelle : 8900.
comme la consommation de cannabis ou d’alcool, un
décrochage scolaire, des difficultés relationnelles, des
discours incohérents, des idées étranges, des troubles
alimentaires ou du sommeil ou encore des scarifications,
il faut évidemment penser à consulter. C’est la répétition et l’accumulation de ces signes qui doivent alerter.
n a QUi PEUt-On S’adrESSEr ?
L’enquête de l’Inserm montre que les jeunes se tournent
d’abord vers l’entourage familial, leur mère en priorité.
Les adolescents ne doivent pas hésiter à se confier, que
ce soit à leurs parents ou à leurs amis. Il ne faut pas
qu’ils restent seuls avec leurs problèmes. Ensuite, les
familles peuvent s’adresser à leur médecin généraliste,
qui oriente vers un psychologue ou un psychiatre si
nécessaire. Il y a aussi de nombreuses ressources de
proximité spécialement dédiées aux ados et à leurs
parents : je pense aux maisons des adolescents (MDA)
et aux points accueil écoute jeunes (Paej). Ces structures, au sein desquelles travaillent des psychologues
et des éducateurs, aident à poser les problèmes et à
dédramatiser. Il y a également des lignes d’écoute
téléphonique et d’orientation comme le Fil santé jeunes
(Filsantejeunes.com, tél. 0 800 235 236), dont le site
propose notamment des espaces de discussion en ligne.
Cela offre une liberté d’expression aux jeunes qui ne
peuvent pas se confier chez eux. Enfin, il faut souligner
le rôle des associations d’entraide comme le Phare
enfants-parents (Phare.org, tél. 01 42 66 55 55), qui
œuvre à la prévention du suicide et du mal-être chez
les jeunes.
Propos recueillis
par Delphine DELARUE
Le décrochage scolaire
Un mal-être durable
La violence envers autrui
ou envers lui-même
(scarification, tentative de suicide…)
Avec l’entourage familial et/ou amical
Des propos dévalorisants
et/ou incohérents
L’isolement et la rupture
des liens familiaux
et/ou amicaux
Avec un professionnel : médecin traitant,
infirmière scolaire, assistant(e) social(e),
psychologue, psychiatre…
| n° 225/881 | juillet 2016
19
notre sAnté
bien-êt r e
Les « serious games » :
des jeux vidéo thérapeutiques
Ludiques, les « serious games » stimulent les sens, favorisent le mouvement ou encore encouragent
la mémorisation. Pour soigner et rééduquer, mais aussi informer et prévenir, ces jeux ont de multiples vertus.
Pour plus
d'infos :
sur Tsara,
Tsara-autisme.com ;
sur Az@game,
Azagame.fr ;
sur Voracy Fish,
Voracy.com ;
sur Ehpad'Panic,
Ehpad-panic.com.
Utilisation de la réalité
virtUelle dans le cadre
de thérapies cognitives à
l'ehpad de laval. en
l'occUrrence,
proposition de
promenade récréative à
vélo dans des Univers
variés. cette application
est destinée aUx
personnes âgées oU
atteinte d'alzheimer. les
patients se détendent,
réalisent Une activité
physiqUe et stimUlent
leUrs fonctions
cognitives via des jeUx
simples sans sitUation
d'échec.
A
musants et utiles, les serious games (ou « jeux
sérieux », en français) investissent de plus en
plus le domaine de la santé. Ils permettent de
pratiquer une activité physique et cognitive ou de
sensibiliser le joueur à une thématique. Que ce soit sur
console, sur ordinateur, sur Smartphone ou sur tablette,
ils sont attrayants de par leur forme, les interactions
qu’ils proposent, leurs règles et leurs objectifs ludiques.
La conception d'un tel jeu demande du temps : un an,
dans le cas de Tsara, dont plus de six mois pour élaborer les scénarios. Le CREAI s'est appuyé sur les
recommandations de la Haute Autorité de santé (HAS)
et de l'Agence nationale de l'évaluation et de la qualité des établissements et services sociaux et médicosociaux (ANESM), notamment.
n Apprendre tout en s’AmusAnt
Les « jeux sérieux » ont de multiples avantages. En
plus d'être des outils pédagogiques, ils peuvent permettre de surveiller l'évolution de la maladie et de
stimuler les patients. Ainsi, le CHU de Nice expérimente
Az@game, un jeu de bataille navale destiné aux personnes souffrant de la maladie d'Alzheimer. Pour
remporter la victoire, les patients doivent remettre des
chiffres dans l'ordre ou se souvenir des images vues
un peu plus tôt dans la partie. L'efficacité de ce type
de jeu dans la stimulation des capacités cognitives a
d'ailleurs été confirmée en 2013 par deux études. La
première, menée par des chercheurs de l'université de
l'Iowa et publiée dans la revue Plos One, a montré une
amélioration de 70 % de la capacité de concentration,
des progrès sur la vitesse de réaction, un élargissement
du champ visuel et une plus grande facilité à passer
d’une tâche à une autre. La seconde étude, publiée
dans la revue Nature par l'université de Californie, a
mis en avant une amélioration de l’attention, de la
mémoire à court terme et de la capacité à réaliser
plusieurs tâches en même temps.
Les serious games peuvent également favoriser l'activité
physique. Développé par le groupe Genious et l'Institut
du cerveau et de la moelle épinière (ICM), le jeu Voracy
Fish, par exemple, permet aux victimes d'un accident
vasculaire cérébral (AVC) de rééduquer leurs membres
supérieurs. Installés devant le capteur d'une console
de jeu, ils doivent bouger le bras pour déplacer un
poisson carnivore et l'aider à chasser ses proies.
Enfin, ce type de jeu est de plus en plus utilisé pour
former les professionnels, à l'image de Ehpad’Panic,
développé par le groupe Genious en partenariat avec
l'Institut national de recherche dédié au numérique
(INRIA) et le CHU de Nice. Le joueur y incarne un
infirmier ou un aide-soignant qui va devoir accompagner
deux patients turbulents au cours d'une journée. Le
soignant devra gérer des situations de crise tout en
préservant le bien-être du malade. Ce jeu de simulation
permet d'apprendre à réagir face à des situations
concrètes et de bénéficier de conseils adaptés.
« Dans un serious game, on applique des stratégies de
“gamification” pour accrocher le joueur et lui donner
envie de progresser dans le jeu », explique Alexandra
Struk, chef de projet du serious game Tsara. Cette
technique consiste à transposer les mécaniques du jeu
dans un domaine non ludique, pour résoudre, par
exemple, des problèmes de la vie réelle. Développé par
le Centre régional d’étude, d’actions et d’informations
(CREAI), Tsara est un jeu pédagogique qui a pour
objectif d’aider à comprendre l’autisme et à mieux le
prendre en charge. « Tsara permet de suivre le quotidien
d’Adam, un jeune autiste, et d’incarner les personnes qui
l’accompagnent, qu’elles soient parents, enseignants ou
amis, raconte la chef de projet. Au début de chaque
séquence, le joueur visionne un dessin animé qui présente
une situation problématique. Par exemple, Adam va chez
le dentiste, mais il est effrayé par le bruit de la fraise et
s'enfuit. Le joueur doit ensuite choisir, parmi plusieurs
possibilités, l'attitude la plus adaptée. Chaque réponse
rapporte plus ou moins de points, puis le joueur a accès
aux recommandations officielles et à des informations
complémentaires pour approfondir le sujet. »
n stimuler le corps et l’esprit
Benoît Saint-Sever
20
| n° 225/881 | juillet 2016
P rAt iQ U e
société
Ateliers solidaires : donner
une seconde vie aux objets
Réparer plutôt que jeter est un souhait qui anime de plus en plus de Français.
Les ateliers solidaires y répondent, tout en favorisant les rencontres et le partage des connaissances.
Dans les garages associatifs, les « cafés réparation » ou les « fablabs » (ateliers de fabrication),
les clients sont des adhérents qui ont en commun l’envie de consommer autrement.
F
n mutuAliser les outils
pour FAire BAisser les coÛts
Les petits objets que l’on pensait inutilisables retrouvent
une seconde vie, mais les plus gros, comme les voitures,
peuvent aussi se refaire une beauté à moindres frais.
Moyennant une cotisation annuelle, l’adhérent d’un
garage associatif a la possibilité d’entretenir son véhicule
[
LeS rePair CaFÉS
POUr CHanGer LeS MentaLitÉS
]
Créés à l’initiative de particuliers ou d’associations, ils sont
85 Repair Cafés, répartis partout en France, mais leur
nombre ne cesse de grossir. Le concept de « cafés réparations » a vu le jour en 2009 aux Pays-Bas et a essaimé dans
le monde entier. C’est aujourd’hui une fondation et une
marque déposée. Les Repair Cafés sont ouverts à tous. On
y trouve tout le matériel dont on peut avoir besoin pour
réparer ses vieux objets abîmés, mais, surtout, on peut y
bénéficier des conseils de réparateurs chevronnés bénévoles. « Ceux et celles qui possèdent encore ces connaissances
pratiques ne sont pas toujours appréciés à leur juste valeur dans
nos sociétés, ils en sont même souvent exclus malgré eux. Leur
expérience n’est pas ou presque pas mise à profit », est-il expliqué sur le site de la fondation.
Pour connaître le Repair Café le plus proche de chez soi : Repaircafe.org.
❝
en économisant sur la main-d’œuvre. A condition de
mettre les mains dans le cambouis, il y apprend à
changer un pneu, des bougies, à faire lui-même les
vidanges, pour un prix jusqu’à cinq fois moins élevé
que chez un garagiste. Le partage est le maître mot :
partage des connaissances, mais aussi des moyens.
Dans les ateliers solidaires, les outils sont mis en
commun et la convivialité fait partie de l’expérience.
Certains regardent, d’autres montrent leur savoir-faire,
on discute. Au-delà des objets, c’est aussi le lien social
qui reprend vie.
n diminuer les décHets
Derrière cette notion d’entraide, il y a aussi une volonté
militante. Si les ateliers collaboratifs sont bons pour
le moral et pour le porte-monnaie, ils le sont également
pour la planète, car les objets qui ont été réparés
n’iront pas à la poubelle. Les ateliers de réparation de
vélos, par exemple, sont de plus en plus nombreux
sur le territoire et comptent plus de 50 000 adhérents,
d’après L’Heureux Cyclage (Réseau national des ateliers
participatifs et solidaires d’autoréparation de vélos,
Heureux-cyclage.org). Pour entretenir et réparer sa
bicyclette, ces ateliers mettent à disposition des pièces
détachées, récupérées sur des deux-roues « en fin de
course ». Encourager la pratique du vélo, voilà encore
une idée verte.
Si les ateliers
collaboratifs
sont bons
pour le moral et
pour le portemonnaie, ils le
sont également
pour la planète,
car les objets qui
ont été réparés
n’iront pas
à la poubelle.
❝
aire réparer un mixeur, une imprimante ou un
jouet électrique défectueux revient souvent aussi
cher qu’en racheter un neuf. Qui ne s’est jamais
dit : « Mon grille-pain ne fonctionne plus, le retaper ne
doit pas être trop compliqué, mais je ne sais pas comment
m’y prendre » ? Effectuer de petites réparations sur les
objets du quotidien est un savoir-faire, une habitude
qui s’était perdue, la tendance étant plutôt au toutjetable, encouragée par les fabricants. Mais aujourd’hui,
pour lutter contre l’obsolescence programmée des
appareils, les associations ne sont pas à court d’idées et
des initiatives fleurissent un peu partout en France.
C’est le cas par exemple à Dijon, où l’association Coagul
organise des « cafés réparations », réunissant des bricoleurs bénévoles et des personnes qui souhaitent
remettre eux-mêmes en état des objets et apprendre
quelques rudiments de bricolage. Machines à café,
chaînes hi-fi ou ordinateurs reprennent ainsi du service
chez leurs propriétaires, ravis d’avoir fait des rencontres
instructives… et des économies.
Catherine CHaUSSeraY
| n° 225/881 | juillet 2016
21
soCiété
Pr at iq ue
Vers la fin
de la monnaie courante ?
Dans un monde empreint de dématérialisation, l'argent, dans sa version physique, échappe
de moins en moins au phénomène. A l'heure du développement des moyens électroniques de paiement,
la monnaie courante vit peut-être ses dernières années.
Les nouveaux modes de
paiements sans contact
ou par téLéphone
pourraient bien sonner
Le gLas de La monnaie
fiduciaire.
22
| n° 225/881 | juillet 2016
E
t si, demain, la monnaie sonnante et trébuchante*
de nos porte-monnaie ou du fond de nos poches
était purement et simplement retirée de la circulation ? L'hypothèse n'est pas une vue de l’esprit, tant
la dématérialisation de l’argent est aujourd’hui une
question prégnante. Certes, en France, on sait que
l’introduction du porte-monnaie électronique (Moneo),
destiné à régler des achats jusqu’à 30 €, a été un échec.
Mais c’est surtout parce que cette « exception française »
a été victime des nouveaux modes de paiements sans
contact ou par téléphone - ainsi, il faut bien l’avouer,
que d’un attachement un rien irrationnel (à l’opposé
d’un comportement e-rationnel sans doute ?) à ces
bouts de ferraille.
En Suède, par exemple, l’un des pays les plus avancés
dans le processus d’élimination de l’argent physique
(comme la plupart des pays nordiques), les troncs
d'église ont été remplacés par une application numérique, et les fidèles allant encore à la messe peuvent
verser leur obole dominicale par Smartphone interposé
via l'application Swish. Et cette même application est
acceptée par les sans-domicile fixe qui vendent le
journal Situation Stockholm dans la capitale suédoise !
Bref, au pays des Vikings et d’ABBA, 80 % des achats
sont effectués avec des moyens de paiements non
liquides. La Suède pourrait bien devenir, un jour, le
premier pays au monde sans pièces ni billets…
n Coûts et risques
« Le cash n’existera probablement plus dans dix ans. C’est
terriblement inefficace et cher. » A l'occasion du Forum
de Davos, en Suisse, en janvier dernier, John Cryan,
patron de la Deutsche Bank, n'a pas tergiversé pour
exprimer son opinion. Une opinion que semblent partager - sans forcément l'exprimer aussi nettement - bien
des banquiers. A plus forte raison à l'heure où l'argent
très matériel est accusé de bien des dérives. La suppression du billet de 500 euros - la plus grosse coupure
en circulation au sein de l'Union Européenne - par la
Banque Centrale Européenne en est un parfait exemple.
Il symbolise ce « liquide » qui favoriserait l'évasion
fiscale ou les activités criminelles, étant par ailleurs
directement accusé d'être le billet favori des fraudeurs,
trafiquants et terroristes de tout poil.
Au demeurant, l'argent liquide coûte cher et présente
des risques, que l'utilisateur de base n'a sans doute pas
encore bien perçus mais que les spécialistes identifient
clairement.
Tous les pays qui cherchent à le réduire ou à le supprimer évoquent la fraude : évasion fiscale, on vient d’y
faire allusion, mais encore travail au noir, pots-de-vin
et autres petits arrangements entre amis… Ce n’est pas
par hasard que la France a interdit depuis le 1er septembre 2015 de régler en liquide des montants supérieurs à 1 000 €, Michel Sapin, ministre des Finances,
soulignant que « la première volonté, c’est de faire
reculer le cash et l’anonymat dans l’économie française ».
Les espèces coûtent cher en ce sens qu'elles nécessitent
des locaux techniques sécurisés dans les agences bancaires, des distributeurs automatiques onéreux à
approvisionner et à entretenir (il y en a 57 000 en
France), des transporteurs de fonds… Sans compter
les risques de braquage que cela induit. A ce titre, en
réduisant le traitement de l'argent liquide, les banques…
suédoises ont vu le nombre d'attaques de leurs établissements passer de 110 en 2008 à… 7 en 2015.
Enfin, qui l’eut cru, espèces et chèques nuisent à l'environnement et présentent un bilan carbone désastreux !
Papier, encre, acheminement par camions… une étude
menée par la Fédération Bancaire Française en 2011
estimait à 22 grammes équivalent carbone un paiement
en espèces, 15 grammes un paiement par chèque, contre
3 grammes un paiement par carte bancaire.
n résistanCe française
Et les Français, dans tout ça ? Sont-ils prêts à franchir
le pas de la dématérialisation monétaire ? Rien n'est
moins sûr dans la mesure où nous utilisons toujours
des espèces pour régler près d'un achat sur deux. Parce
que c'est « pratique à utiliser », avancent 86 % des
consommateurs dans une enquête menée par l'Ifop
pour Brink's France. Pour les petits achats quotidiens,
93 % des personnes plébiscitent le paiement en espèces.
Il est vrai que sortir sa carte bancaire pour payer sa
baguette à la boulangerie - et pour autant que le commerçant l'accepte - suscite des regards désapprobateurs
et longs comme un jour sans pain. D'autres encore se
montrent suspicieux à l'égard des moyens de paiement
dématérialisés et des fraudes liées à l'usage des cartes
bancaires. Paradoxes et contradictions ? Le liquide tient
pour L'instant, La Loi bancaire obLige toujours Les banques à
mettre du « Liquide » à disposition de Leurs cLients.
pLus de La moitié
des cartes de crédit en
circuLation disposent
de La technoLogie
permettant Le paiement
« sans contact ».
toujours une place prépondérante dans les usages pour
effectuer des dons, des cadeaux, laisser un pourboire…
Enfin, certains vont jusqu'à voir dans la possible disparition des espèces une mesure carrément liberticide.
Faut-il ajouter, pour faire bonne mesure, que le cash
reste le seul moyen de paiement totalement gratuit
pour celui qui l'utilise - sans frais, sans commission - et
assure toujours une fonction sociale pour les populations
les plus fragiles (en dépit de l'exemple suédois cité plus
haut…) qui se retrouveraient encore plus marginalisées
dans une société sans espèces ? Bref, les Français
apprécient encore et toujours la facilité d'usage, la
pérennité et la sécurité (à leurs yeux) de l’argent liquide.
n et pourtant…
… Et pourtant, ce comportement, un rien gaulois, ne
va pas dans le sens de l'histoire et apparaît en outre
démenti par les faits. Selon la Fédération Bancaire
Française, seul un paiement sur deux s'effectue
aujourd'hui en monnaie fiduciaire tandis que les paiements électroniques (par carte bancaire, virement,
prélèvement…) progressent de 5 à 6 % par an depuis
2000. En 2014, les Français ont également effectué
6,5 % de paiements par carte supplémentaires par
rapport à 2013… Phénomène nouveau et sans doute
signe des temps, la grande distribution promeut désormais le paiement « sans contact » (plus de la moitié
des cartes de crédit en circulation disposent de cette
technologie), qui accélère évidemment le passage en
caisse et confirme bien que « le temps, c'est de l'argent ».
Pour toutes les raisons évoquées plus haut, Bercy
(ministère des Finances) travaille au recul de l'argent
liquide, sans se faire néanmoins trop d'illusions sur le
temps qu'il faudra pour y parvenir. Le chèque devait
disparaître il y a 40 ans : les Français en font toujours
37 par an et par personne, en moyenne. Et, pour l'instant, la loi bancaire oblige toujours les banques à mettre
du « liquide » à disposition de leurs clients.
Si les pays d’Europe du Nord sont sensiblement plus
avancés que la France en matière de dématérialisation
de la monnaie, le mouvement semble néanmoins
enclenché chez nous aussi. C'est sans doute seulement
une question de temps. Mais, après tout, on n'est pas…
aux pièces !
Le Digital
Money Index
C'est un baromètre qui
compare l'ensemble des
paiements dématérialisés
dans 90 pays. Au
palmarès 2015, publié par
Citigroup et l’Imperial
College de Londres, la
Finlande se classe à la
première place en la
matière, comme en 2014.
Elle est suivie par
Singapour, les Etats-Unis,
la Suède, Hong-Kong, la
Norvège, le RoyaumeUni, les Pays-Bas, le Japon
et la Suisse. La France
arrive au 23e rang (alors
qu'elle était 21e en 2014).
D'une manière générale,
l'étude relève une
progression des
paiements mobiles.
Ce baromètre souligne
par ailleurs que les
secteurs public et du
commerce de détail
pourraient économiser
plus de 300 milliards de
dollars en abandonnant
totalement la gestion des
espèces et des chèques.
Toutefois, on estime que
5 milliards de personnes
dans le monde ne sont
pas connectées à
Internet, ce qui constitue
un frein majeur au
développement des
paiements
dématérialisés.
*Pour l'anecdote, rappelons que cette expression nous vient du Moyen
Age. A l'époque, on faisait tinter (ou sonner) une pièce pour vérifier, au
son produit, qu'elle était bel et bien constituée d'or ou d'argent et non
de vil métal ; de même, cette pièce ne devait pas craindre l'épreuve du
trébuchet - cette petite balance à plateaux, très précise, notamment
utilisée par les orfèvres - qui permettait d'en vérifier le poids et d'en
déduire la nature du métal qui la composait.
| n° 225/881 | juillet 2016
23
p o rt b a rc a rès
Réseau
G roUp E b pc E spo rts
Les 3 Olympiades
de Port Barcarès
e
Il y a eu les Embiez, en 2012, et l’Alpe d’Huez,
en 2014. Retour au bord de l’eau pour
les 3e Olympiades de l'association
Groupe BPCE Sports, à Port Barcarès
(Pyrénées Orientales), du 10 au 13 juin.
1180
sportifs issus de 38 établissements du Groupe
BPCE se sont retrouvés à Port Barcarès
(Pyrénées Orientales) pour la troisième
édition des Olympiades, du 10 au 13 juin.
Au programme 6 disciplines : course à pied, cyclotourisme, foot,
karting, pétanque et tennis.
Ces Olympiades ont permis aux sportifs des entreprises représentées de se rencontrer, de faire connaissance, et de participer à cet
évènement dans un esprit de sportivité et de partage. La participation record dans toutes les disciplines confirme le succès de ces
3e Olympiades, qui n’auraient pu avoir lieu sans tous les partenaires
qui ont soutenu l’association Groupe BPCE Sports dans cette organisation d’ampleur : BPCE, Banque Populaire du Sud, Caisse
d'Epargne Languedoc-Roussillon, CIE Groupe BPCE, BPCE Mutuelle,
PIC COM, Léo Nicolet (OWL Studio), Villages Clubs du Soleil, toute
l'équipe des Portes du Roussillon, ainsi que les différentes structures
sportives locales qui ont mis leurs installations à disposition.
> Le super trophée Olympiades a récompensé la CE NFE devant
la CE IDF et la CE PAC.
> Sous les couleurs de BPCE Mutuelle, Christian Lugier a permis
à plus de 60 sportifs de bénéficier de massages de préparation
et de récupération.
24
| n° 225/881 | juillet 2016
[ A la mémoire de Marc Bonnin
Ces Olympiades ont été marquées par un terrible drame, le samedi,
avec le décès de Marc Bonnin de la Caisse d’Epargne Loire-Centre.
Marc participait à l’épreuve de cyclotourisme et a succombé à un
arrêt cardiaque. Malgré l’arrivée rapide des secours, il n’a pu être
réanimé. Passionné de vélo, Marc avait 61 ans et était retraité depuis
septembre 2015.
En concertation avec BPCE et la délégation Caisse d’Epargne Loire
Centre, Groupe BPCE Sports a décidé de poursuivre les Olympiades
comme l’aurait souhaité Marc. Une longue minute d’applaudissements,
chargée de tristesse et d’émotion, a été observée par tous les
participants le samedi soir. Le lendemain, tous les compétiteurs
portaient un brassard noir lors des épreuves et les collègues de Marc
ont participé à la course à pied en courant ensemble les 10 km. Ces
gestes très symboliques étaient destinés à Marc et à tous ses proches.
Ces Olympiades lui ont été dédiées.
]
CouRse à pied
FooTBaLL
Une épreuve dans le vent
18 équipes sur le terrain
Ce sont les 10 km de la Canétoise, au Canet-en-Roussillon, qui
ont servi de support à l’épreuve de course à pied, un format plus
court qu’habituellement mais qui a permis à un plus grand
nombre de coureurs de venir découvrir les challenges Groupe
BPCE Sports.
C’est un tournoi de foot exceptionnel qui s’est disputé, avec
18 équipes engagées.
Les matchs se sont déroulés au Canet-en-Roussillon sur des
terrains magnifiques avec déjeuner sportif pour les
350 footballeurs.
A partir des demi-finales les matchs ont été très serrés car tout le
monde espérait soulever le trophée. La Caisse d’Epargne NordFrance-Europe remporte ce challenge 2016 et défendra son titre
en 2017 chez le finaliste puisque la Caisse d’Epargne AquitainePoitou-Charentes organisera le prochain challenge.
Ainsi, 325 coureurs issus de 32 entreprises (nouveau record) se
sont élancés au bord de la Méditerranée sur 2 boucles de 5 km.
Le vent a eu raison des objectifs de temps mais le soleil radieux
et la beauté du parcours laisseront à chacun le meilleur souvenir.
résUltats
scratch femmes :
1) Léa Salah (CERA) ;
2) Fabienne Planel (CEIDF) ;
3) Delphine Quinio (CEIDF).
scratch hommes :
1) Pierre Magand (CERA) ;
2) Benoît Chalus (CEAPC) ;
3) Jean-Marie Binet (CEIDF).
La remise des prix a été effectuée par Ghislain Printemps,
entraîneur de Bastia.
résUltats
1) CENFE, 2) CEAPC, 3) CELR, 4) CEBPL, 5) BP OCCITANE,
6) CELCA, 7) CEPAL, 8) BP OUEST, 9) CEPAC, 10) BPALC,
11) CEIDF, 12) CEMP, 13) CERA, 14) CEBFC, 15) CEN,
16) BPCE, 17) BPBFC, 18) CELC.
meilleur buteur : Laurent Grondin (CEAPC) avec 8 buts inscrits.
meilleure défense : CELR (1 but encaissé).
Vainqueurs par catégorie
Femmes
seniors : Léa Salah (CERA),
m 1 : Delphine Gatoux (CEIDF)
m 2 : Fabienne Planel (CEIDF)
m 3 : Hélène Mader (CELR)
Hommes
seniors : Pierre Magand
(CERA),
m 1 : Jean-Marie Binet (CEIDF),
m 2 : Christian Fayel (CEMP),
m 3 : Daniel Juin (CEAPC),
m 4 : Roger Cordier (CENFE).
Les trophées ont été remis par Pierre Chauvois (directeur général
de la Banque Populaire du Sud), Véronique Rochette (BPCE
Mutuelle) et Patrice Boschi-Laot (CIE Groupe BPCE).
Le Trophée BpCe mutuelle du fair-play a été attribué
à Jean-Marie Binet (CEIDF).
L’équipe de La CeNFe, vaiNqueur du tourNoi, eN CompagNie de ghisLaiN priNtemps,
eNtraîNeur de Bastia (à gauChe).
CyCLoTouRisme
Les jambes et les cœurs lourds
Il va sans dire que le challenge de cyclotourisme s'est déroulé
dans des conditions particulières, suite au décès de Marc Bonnin
(voir encadré)…
Six parcours de différentes distances étaient proposés pour cette
deuxième édition du challenge, avec des profils adaptés aux
niveaux de pratique et aux objectifs de chacun des participants.
En tout, 110 cyclistes ont pu profiter de la beauté et de la
diversité des paysages du pays catalan.
Le Trophée BpCe mutuelle du fair-play a été évidemment
décerné à toute la délégation CELC pour s’associer à la douleur
de la famille de Marc, ses proches et ses amis.
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Réseau
p o rt b a rc a rès
G roUp E b pc E spo rts
péTanque
Tennis
BPCE-IT fait le spectacle
Heureuses retrouvailles
Plus de 220 engagés représentaient 13 Caisses d’Epargne,
5 Banques Populaires, 2 informatiques (ITCE et BPCE-IT),
la Casden et Natixis. Un soleil de plomb et une vue sur la mer
ont offert un cadre magnifique pour ce challenge pétanque.
DoUblEttEs
Le samedi, 110 doublettes ont débuté à une heure bien
matinale (7h30) le tournoi pour respecter le timing serré de
ces Olympiades. Les demi-finales se sont jouées après le dîner,
vers 22h, et tout le monde a ainsi pu profiter du spectacle.
Sur le grand concours la Caisse d’Epargne Ile-de-France réalise
un rare doublé.
résultats
1) MARTINEZ/DUFOUR (CEIDF) ;
2) PELLADE/LE CHAPELLAIN (CEIDF) ;
3) TRINARI/ZAFIROPOULOS (BPCE-IT).
meilleur tireur : Joël DUFOUR (CEIDF).
meilleur pointeur : Patrick MARTINEZ (CEIDF).
meilleure féminine : Angélique CORBIOLI (CERA).
La Caisse d’Epargne Ile-de-France remporte le challenge
entreprise Doublettes
triplEttEs
Le dimanche, en demi-finale du tournoi de triplette, l’équipe
BPCE-IT gratifiait les spectateurs d’une « remontada »
mémorable alors qu’elle était menée 12-8, avant de marquer
5 points lors de la dernière mène. Rien n’est jamais fini en
pétanque ! La triplette BPCE-IT enchaînait ensuite en finale
pour offrir à la nouvelle entité informatique du Groupe BPCE
son premier titre de champion de France.
résultats
1) TRINARI/DAUBET/MICHEL (BPCE-IT) ;
2) FARAMIA/FROMENT/IAPICHINO (CELR) ;
3) LAFONT/GENDRON/ERDMANOWICZ (CELR).
meilleur tireur : Eric MICHEL (BPCE-IT).
meilleur pointeur : Denis FARAMIA (CELR).
La Caisse d’Epargne Languedoc-Roussillon remporte le challenge
entreprise Triplettes.
La famille du tennis a été heureuse de se retrouver. En effet
après un an sans challenge, le cadre idyllique de Port Barcarès,
sous le soleil et avec ces belles infrastructures, a accueilli plus de
100 collaborateurs.
en équipe, c’est la Caisse d’Epargne Provence Alpes Corse qui a
remporté le titre, parmi les 12 équipes engagées, devant la Caisse
d’Epargne Nord France Europe lors d’une rencontre acharnée et
très spectaculaire.
Chez les femmes, pas de surprise, la tête de série n° 1, Isabelle
BAZILE DEMAGNY, de la Banque Palatine, s’est imposée devant
Béatrice BERTOLINI, de CELR.
Chez les hommes en + de 35 ans, la logique a été également
respectée avec la victoire d’Alexandre BOUSARD, de CELCA,
devant Jérôme GUIGUE, de T2SOM BPCE.
Chez les hommes en + de 45 ans, belle performance de Laurent
NUYTENS, de la CEAPC, qui a su retourner la situation devant
Jean-Michel DUFOUR, de la CASDEN, dans un match très accroché.
Le trophée BpCe mutuelle du fair-play a été remis à Sébastien
MALOIGNE, qui a complété l’équipe de Natixis Assurances lors
des rencontres du dimanche, après une journée entière de karting
et un premier match à 8h30 malgré une longue soirée picarde...
KaRTing
La CEAPC s’illustre
Pour la première fois, le karting faisait partie des Olympiades
Groupe BPCE Sports. Le grand circuit du Roussillon (1 200 m,
piste assez rapide) accueillait donc les participants.
26 équipages étaient au rendez vous, représentant 13 entreprises,
avec la présence de nouveaux établissements sur ce challenge :
la Casden et la Banque Populaire des Alpes.
A noter que la Caisse d’Epargne Ile-de-France avait 6 karts engagés !
L’épreuve se disputait sur une durée de 8 heures par équipe de 3 à
5 pilotes.
Mention spéciale pour Bruno Lecerf, de la Caisse d’Epargne
Aquitaine-Poitou-Charentes, qui pilota un kart handisport pour
la première fois ! Il démontre que le kart est ouvert à tous !
résUltats
1) CEAPC 1, 2) CENFE 1, 3) CECAZ 2
Le trophée BpCe mutuelle du fair-play est décerné à la Caisse
d’Epargne de Bourgogne-Franche-Comté qui a su garder le
sourire malgré tous les incidents rencontrés sur son kart.
26
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G ro u p e B p C e S p o rt S
[
inTeRBanCaRio de goLF
Thérèse Chevrot à l'honneur
]
15 membres de l'association Groupe BPCE Sports ont participé à
l'Interbancario de golf, qui se déroulait du 25 au 28 mai en Italie, sur le
parcours très sélectif du Golf Club Ca’ della Nave, au nord de Venise, où
s'étaient donné rendez-vous quelque 120 équipes de 3 joueurs, venues de
11 pays différents. Trois équipes (sur cinq) de l'association se sont qualifiées
pour la finale et terminent respectivement 8e, 12e, et 15e sur 44.
A souligner la performance de Thérèse Chevrot (CE LR) qui remporte deux
titres : meilleur net et concours de précision.
Réseau
goLF
IT-CE roi des greens
L’association Groupe BPCE Sports avait pris en charge
l’organisation du challenge de Golf, à Soustons (Landes),
début juin. Pas moins de 300 golfeurs et golfeuses étaient
répartis sur les greens de Moliets, Souston, Hossegor et
Seignosse-le-Penon, qui font partie des plus beaux parcours
de France.
Pendant un week-end, les participants ont donc tapé la
petite balle blanche avec application et motivation jusqu'à
5 heures par jour.
résUltats
BasKeT
La CE NFE prend la main
C'est dans le magnifique complexe sportif où évolue traditionnellement le club
d'Aix-Maurienne, nouvellement promu en Pro B de basket, que la CE Rhône-Alpes
avait organisé (de main de maître) le 38e challenge de basket, du 6 au 8 juin à
Aix-les-Bains.
Ce challenge a vu la participation de 89 participants, formant ainsi 12 équipes
mixtes, réparties en 3 poules de 4. Il est à souligner que CE APC et BPCE, qui
possédait chacune 2 équipes composées uniquement de garçons, ont bien voulu
jouer et accepter le règlement prévu pour les équipes mixtes.
Après les matchs de poule du samedi, les matchs de classement et le tableau
final ont été disputés le dimanche.
La victoire finale est revenue à CE NFE (2e participation) sur le score de 28-26
face à CE LDA 1, vainqueur sortant.
résUltats : 1) CE NFE ; 2) CE LDA 1 ; 3) BPCE 1 ; 4) CE RA 1 ; 5 CE
APC 1 ; 6) CE RA 2 ; 7) CE MP ; 8) BPCE 2 ; 9) CE LCA 2 ; 10) ; CE LDA 2 ;
11) CE LCA 1 ; 12) CE APC 2.
Trophée BpCe mutuelle du fair-play : CE LDA 1
La quille d’honneur pour IDF Paris
Tous les spécialistes de bowling étaient descendus en ce jour de Pentecôte vers
la rade de Toulon pour participer au 41e challenge de Bowling de BPCE Sports,
du 13 au 15 mai.
Sous l'égide de Pierre Tillette, l'équipe organisatrice de la CE CAZ a innové cette
année en permettant aux bowlers qualifiés pour la petite finale de disputer celle-ci
comme la grande finale, c'est-à-dire en PETERSEN - les spécialistes évoqués
ci-dessus verront de quoi il s'agit !
Les parties ont été très disputées, une nouvelle fois dans une très bonne ambiance.
Le 42e challenge pourrait être organisé par la CEBFC.
grande finale peTeRsen - equipe :
1) : IDF Paris 1 (FRANDRY OlivierLEDRU Jean-Jacques) ; 2) ITCE 1
Orléans (CANTREL Alain-CANTREL
Yves) ; 3) IDF Paris 2 (BEGUIN
Sylvain-PLANNIER Pierre)
petite finale peTeRsen - equipe :
1) APC 1 (SURVILLE PatrickBRINGER Eric) ; 2) APC 2 (MATEO
Stéphane-BELABBAS Kamal) ;
3) ITCE 3 Orléans (MARTIN
Maribelle-VERNEAU Marc).
Finale Consolante - equipe :
1) BFC 4 (WETTSTEIN MaxAGUILAR Didier) ; 2) IDF/APC
paR équipe
dames - Brut : 1) CE IDF ; 2) CE APC ; 3) CFF
dames - net : 1) CE IDF ; 2) BP ALC ; 3) IT-CE
Hommes - Brut : 1) IT-CE ; 2) CE LR ; 3) BP Alpes
Hommes - net : 1) IT-CE ; 2) BP ALC ; 3) CE LR
enTRepRises
1) IT-CE ; 2) CE LR ; 3) CE APC
[
BowLing
résUltats
individueL
Hommes 1 - Brut : Martin Seidenbinder (CE LR)
Hommes 1 - net : Laurent Miceli (CE PAC)
Hommes 2 - Brut : Jean-Marc Laurent (IT-CE)
Hommes 2 - net : Michel Dardant (IT-CE)
Hommes 3 - Brut : Philippe Escande (CE LR)
Hommes 3 - net : Florent Guerlet (BP ALC)
dames 1 - Brut : Martine Cazottes (CE APC)
dames 1 - net : Karine Boulet (CE IDF)
dames 2 - Brut : Laurence Chomel de Varagnes
(CE PAC)
dames 2 - net : Francine Van Wonterghem (CE LC)
(CHEMLA Patrick-SAVIGNAC Hervé) ;
3) CECAZ 7 (LESCHER FlorenceGUERDER Bruno).
individuel dames : 1) ANGELI
Patricia (CECAZ 1) ; 2) DEVRIES
Christine (ITCE 2 Orléans) ;
3) DUSSICA CHEMLA (IDF 4).
individuel Hommes : 1) BOCHEREL
Pascal (BPO) ; 2) CANTREL Alain
(ITCE 1 Orléans) ; 3) FRANBRY
Olivier (IDF Paris 1).
Challenge entreprise : IDF Paris
Trophée du fair-play BpCe
mutuelle : Mariebelle MARTIN
(ITCE 3 Orléans).
BaLL-TRap
La CEPAL,
organisateur vainqueur
]
Le challenge de ball-trap, organisé par la CEPAL, s’est
déroulé les 21 et 22 mai, à Burdignes (Loire), sur le
stand du Ravoulet.
Au cours de ce week-end, les conditions de tir ont été
très variables. Le dimanche, pluie et vent très violent
ont obligé à faire la remise des prix dans le restaurant
du club.
résUltats
Classement scratch : 1) Philippe RAGON
(CEAPC), 166 ; 2) Franck BONIFACY (CEPAC),
154 ; 3) Jean-Louis ROBIN (CECAZ), 150.
Classement par équipe : 1) CECAZ (Hervé
BELLON, Jean-Louis ROBIN, Terry REBROND),
449 ; 2) CEAPC (Philippe RAGON, Vincent
DUSSOLIER, Jean-François JAULIN), 426 ;
3) CEPAC (Franck BONIFACY, Claude MAS,
Jean-Louis ROCHE), 413.
Le challenge entreprise a été remis à l’équipe CEPAL.
Le trophée BpCe mutuelle du fair-play a été remis
à Arnaud Laniray qui participait pour la première fois
au challenge et, malgré les difficultés du terrain de
tir et de la météo, a été au bout de la compétition.
La CECAZ devrait être le prochain organisateur du
challenge.
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27
Loi s i rs
Par Publijeux
28
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L O IS IRS
RÉSEAU
Les vacances
c’est bien aussi
en septembre !
Voyagez malin et profitez de la
rentrée scolaire pour partir. Soleil
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| N° 225/881 | JUILLET 2016
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