2011 RAPPORT d`AcTiviTé
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2011 RAPPORT d`AcTiviTé
2011 RAPPORT d’activité : au service de ses clients et de sa région l’ ESSENTIEL Depuis près de 200 ans, au plus proche de ses concitoyens, la Ca isse d’Epargne Ile-de-France accompagne les évolutions de la société. Solidement ancrée sur le territoire francilien, elle est à l’écout e de ses clients, sociétaires, collaborateurs et partenaires qui partagent à ses côtés, la vision d’une banque proche et en gagée. Avec une offre complète en bancassurance, la CEIDF réalise les projets des particuliers, des professionnels et de tous les acteurs économiques. Elle innove pour offrir des services et des produits ad aptés aux besoins de ses clients et améliorer en permanence leur satisfaction. Partenaire durable du déve loppement local, elle a poursuivi ses efforts en 2011 pour promouvoir une politique commerciale responsable, respectueuse de ses clients ; une politique capable de répondre à leurs projets d’épargne et de fin ancement. Au-delà de son rôle économique ma jeur, ses démarches en matière de mécénat, de philanthropie, d’action sociale renforce son engagement. 3 Le sommaire 3L’essentiel 6 7 8/9 10 11 12 13 Message des présidents Instances dirigeantes Chiffres clés 2011 La conjoncture économique en 2011 Les faits marquants 2011 Une banque coopérative au service de sa région Une banque du Groupe BPCE 1 4/19La banque des Particuliers, des Professionnels et des Associations de proximité 20/25La banque des décideurs en région 26/30 Une banque responsable et solidaire 31/38 Comptes annuels et consolidés 2010 et 2011 5 Message des présidents Le contexte de l’année 2012 a été particulièrement imprévisible, marqué par une crise économique persistante sur fond de dégradation des dettes souveraines et de crise de liquidité des banques. Bernard Comol En dépit de cette situation sans précédent, notre Caisse a enregistré en 2011 des niveaux d’activité jamais atteints : une croissance du résultat intrinsèque de 22,5 %. Les frais de gestion enregistrent une baisse significative de 7,9 % : avec des charges ainsi maîtrisées, le coefficient d’exploitation s’améliore de 3,5 points à 68,9 %. Le produit net bancaire consolidé s’est élevé à 1 016,9 M€ en progression, à périmètre comparable, de 2,7 % par rapport à l’exercice précédent. et toire Président du direc Ces résultats financiers sont le reflet de nos très belles performances commerciales et traduisent la dynamique vertueuse de notre stratégie commerciale. Notre nouveau positionnement, l’amélioration de la satisfaction client ainsi que notre organisation ont généré d’importants gains de productivité. Jean-Paul Fouc ault eil Président du cons ion at nt rie d’o et de surveillance 6 Banque responsable et acteur du développement durable, notre Caisse s’est attachée à promouvoir une politique capable de répondre aux besoins d’épargne et de financement ; nous avons affirmé notre vocation, celle d’offrir tous les produits et services bancaires et financiers à nos différents clients, au plus proche des besoins des territoires et de l’économie, grâce à notre forte présence en Ile-de-France. Notre Caisse a continué à être un acteur important de sa région, en participant au financement de grands projets franciliens, que ce soit pour de nouvelles infrastructures, le logement social ou la culture. Elle a également accompagné nos clients particuliers, en finançant leurs projets, notamment immobiliers. Nous avons actionné tous les leviers afin d’améliorer la qualité et la satisfaction client, avec une forte implication quotidienne du réseau et des fonctions support du siège, à tous les niveaux de l’entreprise. Nos fondamentaux sont sains et les principaux indicateurs financiers nous confirment que nous avons les moyens de consolider notre plan stratégique. Avec l’engagement de tous, nous pouvons améliorer nos parts de marché et réaliser notre ambition : devenir la banque de référence en Ile-de-France. instances dirigeantes directoire Bernard Comolet Président du directoire Jean-Pierre Deck Membre du directoire en charge du pôle Ressources Gilles Lebrun Membre du directoire en charge du pôle Banque de détail Pascale Parquet De gauche à droite : Pa scale Parquet, Jean-P ierre Deck, Bernard Comolet, Gilles Lebrun. Conseil d’orientation (au 31 décembre 2011) Membre du directoire en charge du pôle Finance et de surveill ance Président Jean-Paul Foucault SLE Hauts-de-Seine premier Vice-président Philippe Sueur SLE Val d’Oise Vice-président Pierre Jean Blard SLE Yvelines PRéSIDENT COMITé D’AUD IT Jean-Jacques Jégo u SLE Val-de-Marne représentantS des sle Patrick Béchet SLE Seine-St-Denis Laurent Béteille et Mi chel Bouillé SLE Essonne Jean-Claude Boutin SLE Paris Est Jean-Pierre Comte, SA d’HLM Logirep SLE Economie sociale François Content Au teuil insertion SLE PME-Professionne ls Guillaume Drancy SLE Hauts-de-Seine Bernard Guyot et Eli sabeth Boyer SLE Seine-et-Marne Jean-Claude Huart SLE Paris Ouest Franck Lavigne SLE Yvelines représentant des collec tivités loca les et établissements pu blics de coopér ation intercommunale soci étaires Pascal Savoldelli Conseil général du Val-d e-Marne représentant des sa lar iés sociétaires Jacques Magoutier représentant des sa lar iés Patrick Saurin censeurs Serge Abily, Jean-Lo uis Coolen, Alain Gournac, René e Mérin, Nicole Moreau, Jean -Max Pinon, Jean-Michel Schmidt , André Vanhollebeke, Patrick Wajsman censeur représentant BPCE Alain Bonnot représentant CE Bettina Larry 7 Chiffres clés 2011 En milliards d’euros 53,73 53,91 54,86 3mill,io6ns de clients 4colla7bo2rate6urs * Total du bilan CONSOLIDé 2009 2011 2010 20,08 23,61 26,21 4agen5ce8s Encours de crédit (hors BCP) 2009 2010 2011 35,79 32,73 34,71 2cent6res d’affaires 9auto6m4ates (GAB) Encours d’épargne bilan et dépôts à vue (yc pso et livret a) (hors BCP) 2009 2010 2011 ActivitéS AUX 31 DéCEMBRE Le total du bilan consolidé s’élève à 54,86 Mds €, en progression par rapport à 2010 de 946 M€. L’activité commerciale soutenue de 2010 et 2011 a garanti une progression sensiblement équivalente des encours de crédits de + 2,6 Mds € (+11 %) et des encours d’épargne bilan (hors Livret A centralisé) de + 2,2 Mds €. 8 * CDI inscrits au 31 /12 /2011 Répartition des encours de crédit 28,8 % Secteur Public Territorial 3,7 % Entreprises et PCA La répartition des encours de crédits par marché est très similaire à celle de 2010. A noter, une légère diminution des encours sur le marché du Secteur Public Territorial à 28,8 % contre 29,7 % en 2010. 67,5 % Particuliers et Professionnels Résultats consOlidés normes IFRS 2011 2010 2009 1 016,9 1 054,3 949,7 Résultat brut d’exploitation 314,4 291,8 212,7 Résultat net intrinsèque 178,8 145,9 94,2 26,6 136,6 3,2 (en millions d’euros) Produit net bancaire Résultat net (part du Groupe) Le résultat net consolidé de la CEIDF enregistre une forte diminution à 26,6 M€ contre 136,6 M€ l’année précédente du fait de la dépréciation sur titres BPCE SA comptabilisée au 31/12/2011 pour 152,1 M€. Retraité de cet élément exceptionnel, le résultat intrinsèque est en progression de 22,5 %. La baisse du PNB (- 37,4 M€) est due en grande partie à la diminution du taux de commission sur livret A de 0,9 % à 0,63 % et à la dotation à la provision épargne logement et au fait qu’aucun dividende BPCE n’a été perçu en 2011. Retraité de ces éléments, le PNB est en progression de 2,7 %. Structure financière consolidée au 31 décembre normes IFRS 2011 2010 2009 3 522,5 3 625,8 3 090,8 13,91 % 14,19 % 13,1 % (en millions d’euros) Capitaux propres (part du Groupe) Ratio de solvabilité La baisse des capitaux propres part du Groupe s’explique par la diminution du résultat net sur 2011 ainsi que par la baisse des plus et moins-values latentes sur titres du portefeuille financier enregistrées en capitaux propres. Par ailleurs, aucune augmentation de capital n’a été réalisée sur l’année 2011. Le ratio de solvabilité atteint 13,91 % (14,19 % en 2010) pour un seuil réglementaire à 8 %. 9 la conjoncture économique en 2011 2011, une année de chocs multiples Des chocs économiques majeurs se sont multipliés au cours de 2011, qu’ils soient d’origine naturelle (séisme japonais), politique (printemps arabe) ou financière (fragilisation du secteur bancaire via la crise de la dette européenne, baisse des bourses). Cependant, le plus marquant restera probablement celui de l’intensification de la crise des dettes souveraines européennes, avec la contagion des primes de risque à l’Espagne et à l’Italie, voire à la France. Le risque de fragmentation de la zone euro s’est renforcé, du fait de la menace désormais avérée de la sortie brutale d’un pays comme la Grèce. Deux périodes doivent pourtant être distinguées. Avant le 1er août 2011, l’inquiétude portait davantage sur le risque inflationniste, lié à la montée des prix du pétrole. Durant cette période, il subsistait encore l’espoir que la reprise économique, amorcée en 2009, puisse se prolonger. Après le 1er août, le risque ultime est progressivement redevenu en Europe celui de la déflation et de l’émergence d’un processus de rationnement du crédit. Le climat de défiance généralisée a fini par gagner l’économie réelle. L’Europe est entrée en légère récession au 4e trimestre, tandis que l’économie américaine paradoxalement rebondissait. Par ailleurs, le commerce mondial a stagné depuis le printemps. En conséquence, le développement des pays émergents a été ralenti. 10 La croissance mondiale a ainsi décéléré en 2011 vers 3,6 %, contre 4,9 % en 2010 et une moyenne annuelle de 3,3 % de 1973 à 2007. En France, malgré une contraction aux 2e et 4e trimestres, la progression du PIB a été de 1,6 % en 2011, contre 1,4 % en 2010 et -2,6 % en 2009, année de la plus forte récession d’après-guerre. Ce niveau positif est dû à l’acquis exceptionnel de croissance, obtenu au 1er trimestre (0,9 %), et au rebond technique du 3e trimestre (0,4 %). Le redressement de l’investissement productif et l’arrêt du déstockage des entreprises ont expliqué cette performance sur la première partie de l’année, avant de se tasser. La consommation a très faiblement tiré l’activité, face notamment à la réduction d’environ 1,4 point de PIB du déficit structurel des administrations publiques. Le taux d’épargne des ménages a nettement augmenté à 16,6 %, dans un climat de confiance dégradé. Après une hausse régulière depuis 2010, un mouvement de repli de l’emploi salarié marchand s’est engagé, à partir de l’été 2011, avec le recul du travail temporaire. Le taux de chômage métropolitain a atteint 9,4 % en fin d’année, contre 9,1 % au 2e trimestre 2011. En outre, compte tenu de la hausse des prix énergétiques, l’inflation moyenne a atteint 2,1 % en 2011, contre 1,5 % en 2010. Les marchés financiers ont également connu deux périodes distinctes. Ils ont d’abord plutôt bien résisté, avant de pâtir de la réapparition de l’aversion au risque extrême de déflation et de connaître une très forte volatilité. Le CAC 40 a perdu environ 17 % en 2011 et plus de 30 % entre début juillet et le point bas du 22 septembre, à moins de 2 800 points. De même, les taux longs ont d’abord connu une phase de hausse jusqu’en avril. Puis, surtout à partir de l’été, les rendements publics de bonne signature se sont très rapidement repliés. Les obligations américaines et allemandes, voire françaises jusqu’à la mi-octobre, ont donc joué, tout comme l’or ou le Franc suisse, le rôle de valeur refuge. La contrepartie a été la flambée des primes de risque sur les emprunts des Etats jugés impécunieux, qu’ils soient a priori solvables ou non. Face au risque de perte du triple A (dégradation effective par S&P en janvier 2012), la contagion a même gagné la France à partir d’octobre mais de manière encore très modérée. L’OAT 10 ans a fini l’année vers 3,1 %, après avoir atteint 3,7 % le 25 novembre. En opposition avec l’attitude accommodante de la Réserve fédérale américaine, la BCE a d’abord durci deux fois de suite son principal taux directeur de 25 points de base, en avril, puis en juillet, pour aboutir à 1,5 %. Après l’été, la politique monétaire a été largement assouplie avec deux baisses de son principal taux directeur, pour retrouver son plancher historique de 1 %. De même, la BCE n’a pas cessé d’exercer une stratégie implicite progressivement plus poussée de "prêteur en dernier ressort", pour sauver l’intégrité de la zone euro, chaque fois que le risque de fragmentation menaçait de devenir une réalité. Son action a surtout consisté à apporter de la liquidité à faible coût aux banques, pour compenser l’assèchement du marché interbancaire. Elle s’est aussi engagée dans un soutien significatif aux dettes européennes. Faits marquants 2011 sa région acteur du développement de atiques ment de projets emblém La CEIDF participe au finance e es du tramway, le nouveau sièg franciliens : les nouvelles ram situé ées arm des s ajor s-m état des du Ministère de la Défense et is e le site qui abritera le futur Pala à Balard (Paris XV ), ou encore le s dan re ciai judi ce ices de la poli de Justice de Paris et les serv is XVIIe ). (Par es noll atig hy-B Clic quartier urel, la CEIDF s’est engagée cult Attentive au développement t sur le Grand Paris culturel, don auprès de la mission d’études nce -Fra -de l’Ile de nnement la mission est d’accroître le rayo de. mon dans le Banque préférée des français e banques les La CEIDF arrive en 2 place des i l’effort porté moins chères*, couronnant ains la tarification à et re l’off au positionnement de des services. boursière, les En cette période d’incertitude in d’intérêt pour rega particuliers ont manifesté un e classique et argn l’ép , les placements plus sûrs le volume des et ale glob ecte coll l’immobilier : la par rapport à 2010. crédits sont en nette croissance la CEIDF a els, Sur le marché des professionn merciale, com que ami dyn engagé une nouvelle conseillers, des tion ilisa mob de ns avec des opératio imité. prox de ts pour rencontrer des commerçan Banque innovante de recrutement, la CEIDF Innovante dans son processus job dating, en avril de a organisé deux opérations ent du recrutement plém com en 1, et en septembre 201 traditionnel. ce est un nouveau concept Lancée par la CEIDF, l'e-agen gérer leurs comptes de x destiné aux clients désireu timédia complet mul ès acc un à distance grâce à bénéfice d’une relation le ant serv con en tout et sécurisé, avec un conseiller. ux process, comme De nouveaux outils et de nouvea ue, ont permis à la CEIDF ériq num rise par exemple l’entrep vité significatifs. de générer des gains de producti * Classement réalisé par Mieux Vivre Votre Argent - CLCV fév. 2012 11 Une banque coopérative au service de sa région La région ILE-de-france 9 4 6 12 7 8 3 5 Au service des particuliers, des professionnels et de tous les décideurs en région, nous nous attachons à servir nos clients au mieux de leurs intérêts en leur apportant des services innovants, des conseils avisés et une relation de qualité dans la durée. Les 11 SLE de la Caisse d’Epargne ILE-de-france et leur président* 1 - SLE PARIS OUEST Jean-Claude Huart 2 - SLE PARIS EST Jean-Claude Boutin 3 - SLE SEINE-ET-MARNE Jean-Louis Videau 4 - SLE YVELINES Pierre Jean Blard 5 - SLE ESSONNE Laurent Béteille 6 - SLE HAUTS-DE-SEINE Jean-Paul Foucault 7 - SLE SEINE-ST-DENIS Patrick Béchet 8 - SLE VAL-DE-MARNE Jean-Jacques Jégou 9 - SLE VAL D’OISE Philippe Sueur 10 - SLE ECONOMIE SOCIALE Yves Laffoucrière 11 - SLE PME-PROFESSIONNELS 12 la banque nouvelle définition Daniel De Beaurepaire * Au 31 décembre 2011 des liens de proximité La Caisse d’Epargne Ile-de-France est une banque coopérative au service de sa région : les décisions y sont prises au plus près du terrain. 80 % du capital et 100 % des droits de vote sont détenus par nos clients sociétaires à travers 11 sociétés locales d’épargne (SLE). Chacun de nos clients peut devenir sociétaire en acquérant des parts sociales ; chaque sociétaire a droit à une voix. L’assemblée générale annuelle des sociétaires de chaque SLE est une occasion privilégiée de dialogue entre les sociétaires, les administrateurs qu’ils ont élus et les collaborateurs de la Caisse d’Epargne. La Fédération Nationale des Caisses d’Epargne est l’instance de réflexion, d’expression et de représentation des Caisses d’Epargne et de leurs sociétaires. Elle anime et coordonne la relation avec les sociétaires, organise la formation de leurs représentants élus, définit et promeut les actions de responsabilité sociétale des Caisses d’Epargne. une banque engagée Nous soutenons et finançons de nombreuses initiatives qui contribuent à la vitalité, à la qualité de vie et à la solidarité dans notre région. Les administrateurs élus des SLE sont d’excellents connaisseurs des réalités des territoires. Nous souhaitons engager le plus grand nombre d’entre eux à nos côtés. Une banque du groupe bpce 2e groupe bancaire en france Créé en 2009, le Groupe BPCE est au service de 36 millions de clients dont 8,1 millions sont sociétaires de leur banque. Il emploie 117 000 collaborateurs et contribue à 20 % du financement de l’économie française. Le Groupe BPCE exerce tous les métiers de la banque et de l’assurance en s’appuyant sur : • les réseaux coopératifs des 19 Banques Populaires et des 17 Caisses d’Epargne, • des filiales dont le Crédit Foncier, la Banque Palatine, BPCE International et Outre-mer et Natixis, la banque de financement, de gestion d’actifs et de services financiers spécialisés du Groupe BPCE dont il est la structure cotée. L’organe central BPCE détermine la stratégie, assure le contrôle et l’animation du groupe. Tous les établissements de crédit affiliés à BPCE partagent un système de garantie et de solidarité. L’ambition du Groupe BPCE : être le groupe bancaire qui conseille, accompagne et sert le mieux ses clients dans la durée et devenir ainsi le groupe des banques préférées des Français et de leurs entreprises. organigramme simplifié du groupe BPCE Groupe BPCE 13 la banque des particuliers, des professionnels et des associations de proximité Permettre à chacun de ch oisir les services dont il a vraim ent besoin, rémunérer les comptes co urants, être joignable aisément, ap porter une qualité de service qu i réponde vraiment aux attentes de nos clients et la mesurer régulièreme nt : c’est notre pratique de la banque nouvelle définition. 14 Épargne La crise a incité les clients à se tourner vers une épargne sûre et immédiatement disponible. Dans ce contexte, la collecte globale s’est élevée à 537 M€, en nette progression par rapport à 2010. L’épargne liquide (379 M€ après une décollecte de 263 M€ en 2010) redevient positive, grâce au niveau de versement sur Livret Grand Format (308 M€) et sur le Livret B (107 M€) même si pour ce dernier le niveau de collecte ne représente que 50 % de la réalisation 2010. Le Livret A redevient positif en 2011 avec 58 M€ après deux ans de décollecte, grâce au relèvement du taux, passé de 1,75 % en 2010 puis à 2 % en février 2011 et enfin à 2,25 % en août dernier. Quadreto a continué à séduire nos clients davantage que les PEL, avec une collecte de 367 M€, en progression de 24 % par rapport à 2010. En dépit de ces bonnes performances, l’épargne logement affiche une décollecte de 58 M€. En matière d’épargne, Solution Libre Retraite a été commercialisée en juin 2011, avec des résultats en demi-teinte. Pour favoriser une meilleure accessibilité de ce produit, les versements réguliers sont passés de 100 à 50 € par an. L’assurance-vie reste toujours boudée en raison du contexte de crise. Avec une réalisation de 53 % en assurancevie inférieure à l’objectif fixé, nous avons cependant obtenu le meilleur résultat du Groupe pour 2011 car nous avons su maintenir la collecte y compris via la Gestion Privée. La défiance des clients vis-à-vis de la Bourse se traduit par une décollecte de 212 M€ pour les OPCVM réseau. Une des mises en marché de l’année 2012 est le Livret 10/12 qui permet aux parents de préparer une première épargne pour leur enfant. Assurance des biens et des personnes En 2011, la Caisse d’Epargne Ile-deFrance a réalisé près de 60 000 ventes d’assurances IARD, soit une évolution de 20 % par rapport à l’année précédente. L’activité a progressé à l’exception du produit Garantie Santé. A noter que les ventes de Protection Juridique ont doublé par rapport à l’année passée. 2011 fut l’année des lancements de nouveaux produits : "Assur’Toit" pour l’assurance habitation et la nouvelle Garantie des Accidents de la Vie. Ceux-ci ont contribué au dynamisme des ventes (évolution de + 20 % de la production MRH sur l’année passée et de + 76 % de la production GAV sur les 2 dernières années). A noter que nos ventes GAV ont représenté 20 % de la production nationale annuelle. L’offre Sécur’Média a également été mise en marché en début d’année. Celle-ci protège l’équipement multimédia portable, de plus en plus présent dans la vie quotidienne de nos clients. Plus de 5 000 contrats ont été commercialisés courant 2011. Une nouvelle étape a été franchie dans le multicanal avec le lancement des devis en ligne, avec obtention d'une réponse immédiate. 537 ME de collecte glob ale 60 000 ventes d'assura nces IARD L’objectif 2012 en assurance non-vie est ambitieux avec une progression attendue de plus de 30 % par rapport à nos réalisations 2011. Le Livret 10-12 Ce no uvea u liv re t d’ép ar gn e, accessible dès 10 ans, permet au x pa rent s de pr ép ar er un e première épargn e pour les projet s d'avenir de leur enfant. Le Livr et 10 /12 peut être ouvert avec un versement min imum de 10 E , avec un encour s limité à 1 400 E et une rémunér ation de 4 %* br ut. Le livret peut être géré via Internet . Lo rs qu e l'e nf an t at te in t so n douzième annive rsaire, le compt e est automatique ment transform é en Livret Jeune. *Taux en vigue ur au 31 mars 20 12 15 15 C’est tout l’enjeu du projet "Ambition Banquier Assureur", initié en 2011 et qui continue à se déployer en 2012 avec comme axe central le plan de montée en compétence des collaborateurs. En 2012 seront lancées des offres orientées "famille" avec la déclinaison de formules spécifiques pour nos produits Sécur’Média et Assurance sur Compte. L’offre Santé devrait également être revue afin d’être plus attractive. bancarisation 175 000 cartes bancaire s commercialisée s La Caisse d’Epargne Ile-de-France a mis en marché en début d’année les Bouquets Liberté, une nouvelle offre personnalisable de services bancaires destinée à nos clients particuliers. La production brute a dépassé le plan de marche annuel avec 160 000 ventes de Bouquets Liberté. La CEIDF a commercialisé 175 000 cartes bancaires dont 63 000 Izicartes. Le parc de cartes débit/crédit a évolué de 85 % par rapport à l’année précédente. Sur nos 3,5 millions de clients particuliers, 23 % détiennent une carte de paiement, 22 % un forfait et 16 % une carte de retrait. Courant 2011, nos clients ont pu choisir de nouveaux visuels carte : visuels "Haute Mon banquier en ligne S’inscrivant da ns la tendance du moment, l'e -a gence, 10 0 % en ligne, a été lanc ée en novembr e : M onBanquieren Ligne. Ce nouve au co nc ep t d’ag en ce es t destiné aux cl ient s désireux de gérer leur s co mptes à dist an ce sans avoir à se déplacer, avec un accès multim édia complet et sécurisé. Comm e dans une agen ce traditionnelle, po ur chaque clien t, un conseiller de clientèle assure une gestion co mplète et un su ivi personnalisé. 16 Couture" signée Christian Lacroix, visuels musique… A noter que le Groupe s’est désengagé du porte-monnaie électronique Monéo. 2012 verra l’arrivée d'une nouvelle technologie qui offrira au client la possibilité de payer les petits achats de la vie quotidienne (inférieurs à 20 €) sans avoir à insérer sa carte dans le terminal ni à composer son code confidentiel. La CEIDF va proposer des offres et tarifications s’adressant aux familles. L’offre bancaire à destination des jeunes de moins de 18 ans sera également revue avec la mise en marché de "Solution 16/17" en remplacement du forfait "Satellis 16/17". Plusieurs nouveaux visuels cartes viendront enrichir la gamme existante : visuels BD pour le festival d’Angoulême, visuel Swarovski à l’occasion de la journée de la femme, visuels Jeux Olympiques… crédit immobilier Dans la continuité de l’année exceptionnelle de 2010, le marché de l’immobilier a été tonique en 2011, caractérisé par une hausse moyenne des prix dans l’hexagone de 6,5 % (après plus de 10 % en 2010), 8 % sur la région Ile-de-France, et même 12,6 % pour Paris intra-muros. La baisse des taux et l’annonce de l’arrêt au 31 décembre 2010 de plusieurs dispositifs sont les raisons de cette véritable frénésie immobilière qui se traduit par plus de 200 000 transactions en Ile-de-France, en croissance de 40 %. L’année 2011 a été marquée notamment par le lancement du PTZ+, qui a profité pleinement à la région Ile-de-France. Le dispositif a été efficace avec près de 300 000 bénéficiaires en 2011 contre 217 000 en 2010. Dans ce contexte, l’objectif de la CEIDF a été d’accroître et d'améliorer sa capacité de production, avec la refonte de ses processus opérationnels. De plus, la nouvelle Assurance Perte d’Emploi (APE) a remplacé l’ancienne offre en septembre 2011 : plus simple et avec un prix adapté, elle répond aux attentes des clients qui ne seront pas contraints de devoir revendre leur bien à de mauvaises conditions, lors d’une période de chômage. Elle a également simplifié sa gamme de "prêts étudiants" qui bénéficient d'une garantie d’Etat Oséo. Comme chaque année, la CEIDF a été présente sur les deux principaux salons de l’immobilier parisiens, qui ont généré chacun plus de 700 rendez-vous et environ 150 dossiers de prêts, soit plus de 40 M€ de financement. L’incertitude économique a eu inévitablement des répercussions sur la consommation des ménages. De nouvelles tendances apparaîssent : contracter un prêt personnel n'est pas uniquement pour combler un problème de trésorerie ou un achat plaisir. Ainsi, la CEIDF a réalisé 3,7 Mds € de financements en crédits immobiliers, soit une part de marché de 7,33 % en augmentation de 5 %. crédit consommation La situation économique s’est peu à peu durcie en 2011 et la CEIDF a été amenée à mettre en place plusieurs actions promotionnelles pour soutenir l’activité. Dans ce contexte, la CEIDF a financé 660 M€ et plus de 95 M€ en crédits renouvelables. Le multi-canal permet une vision 360° de l’activité crédit, avec internet comme canal majeur pour la distribution de crédit consommation. En cela, Izivente, le nouvel applicatif d’instruction du crédit consommation pour le Groupe des Caisses d’Epargne, sera lancé en pilote à la CEIDF courant mars 2012 avec un déploiement dans tout le réseau en juin 2012. Ces enjeux permettront la poursuite du développement des parts de marché sur 2012 tant en crédit amortissable qu’en crédit renouvelable. L’année 2011 a également été marquée par la Réforme du Code de la Consommation (RCC). Cette réforme concerne les personnes physiques et a un impact sur le découvert, le prêt personnel, le prêt immobilier travaux et le crédit renouvelable. Le process "LettreChèques" pour les rachats de créances a été mis en place afin de se conformer aux exigences réglementaires. En soutien aux différentes actions commerciales, la CEIDF a mis en marché une nouvelle offre "Défense de l’Epargne" pour éviter la clôture anticipée d’un contrat d’épargne et des décaissements ponctuels sur des livrets d’épargne. 3,7 Mds E de financements en crédits immobiliers CEIDF Banque Privée Depuis le 1er mars 2012, la "CEIDF Banque Privée" s’adresse à une clientèle privilégiée avec une approche patrim oniale complète et per sonnalisé e sur le long terme. Pou r cet te clientèle fortunée, une rela tion de qualité : un interloc uteur unique assure l’ensemble des ser vices. Les chargés d’affaires s’appuient sur un middle office apte à traiter rap idement toutes les opérations et sur un back-office dédié perme ttant d’accélérer l’ensemble des processus. 17 gestion privée En dépit d’un contexte de marché morose, marqué par le repli de la collecte des contrats d’assurance-vie, la Gestion Privée de la Caisse d’Epargne Ile-de-France a connu une activité très dynamique et poursuivi son développement. Placée au premier rang des Caisses d’Epargne, elle a enregistré des taux de croissance significatifs : la collecte brute s’est élevée à 907 M€ (en augmentation de 10,6 %) dont 733 M€ en assurance-vie (+6,2 %) et 103 M€ de souscriptions de valeurs mobilières (+15 %). De même, avec 9 000 nouveaux clients patrimoniaux, le portefeuille de clients a été porté à 23 000. L’offre de produits a été élargie avec un partenariat dans le cadre du dispositif Malraux ou de la Loi Girardin pour le domaine de l’immobilier ou encore avec des FCP de produits structurés spécifiques. Initiée en 2011, la "Banque Privée" est destinée à une clientèle disposant au minimum d’un million d’euros. Elle propose une offre complète de solutions bancaires et patrimoniales. Une dizaine de collaborateurs gère tous les clients de l’Ile-de-France. En 2012, le développement de la Banque Privée sera poursuivi, avec l’objectif de devenir un acteur reconnu de la gestion de fortune. Ce développement se réalisera notamment en synergie avec la BDR et le marché des professionnels pour conquérir la clientèle des dirigeants d’entreprise. Pour cela, la Banque Privée s’appuiera notamment sur le pôle Ingénierie patrimoniale qui vient d’être renforcé. professionnels 2011 confirme la progression des résultats commerciaux générant un accroissement de 13 % du PNB à 70 M€. Ce développement commercial s’est accompagné d’une maîtrise du risque de contrepartie et d’une augmentation des flux confiés par les entreprises déjà clientes. 18 Sur un marché concurrentiel et tendu, la Caisse d’Epargne Ile-de-France a accordé 353 M€ de nouveaux prêts professionnels à moyen et à long terme, soit + 5 % par rapport à 2010, démontrant son ancrage dans le tissu économique et local. La production d’engagements du service prescription franchise a atteint un montant de 78 M€ dépassant celui de 2010. Quant à l’agence parisienne exclusivement dédiée à la clientèle des artisans taxis, elle compte à fin 2011 près de 1 000 clients, satisfaits par le mode relationnel particulier-professionnel. Concernant le développement de notre fonds de commerce, ce sont 1 650 nouveaux clients actifs qui ont rejoint la CEIDF. L’activité a aussi été caractérisée par la signature de 3 950 forfaits. Depuis quelques années, la CEIDF a prouvé son dynamisme sur le marché des professionnels avec 26 000 clients actifs en relation. Elle va poursuivre son développement en 2012 avec des objectifs ambitieux : acquérir 2 600 nouveaux clients actifs et gagner 1 % de part de marché à horizon 2013. Pour ce faire, plusieurs axes commerciaux seront privilégiés : la conquête par prospection de nouveaux clients (artisans, professions libérales), la conquête en interne (clients uniquement gérés à titre particulier), le développement dans le domaine de la franchise, l’activation de nos clients en portefeuille. Associations de proximité En 2011, la bancarisation de la clientèle des associations de proximité s’est renforcée ; la Caisse d’Epargne Ile-de-France compte environ 20 000 associations clientes qui sont accompagnées sur l’ensemble de leurs besoins quotidiens. Grâce au forfait de compte Associatis Essentiel, elles bénéficient d’une protection juridique et d’un service d’assistance. Pour les associations aux besoins bancaires plus limités, un nouveau forfait adapté à leurs besoins a vu le jour en 2011 : Basic'Associatis. Les associations bénéficient d'interlocuteurs et de conseillers spécialisés pour gérer au mieux leurs excédents de trésorerie et privilégier les placements sûrs et à des taux intéressants ; à ce titre, le compte sur Livret Associatis, complémentaire du Livret A, a remporté un vrai succès. Comme il leur est difficile d’anticiper un arrêt ou une réduction de subvention, elles peuvent avoir recours à des financements spécifiques et ponctuels comme des autorisations de découvert ou des avances sur subventions. personnes protégées Fidèle à ses valeurs, la Caisse d’Epargne Ile-de-France s’est organisée pour accompagner les gérants professionnels et les tuteurs familiaux avec une offre dédiée : le forfait de services Satellis Autonomie et la carte Equilibra, carte bancaire sécurisée et sans code. Parmi les personnes protégées, sous tutelle, curatelle ou sauvegarde de justice, 30 000 clients conservent ainsi un peu d’autonomie tout en étant dans le respect de la mesure de protection. Pour faciliter le travail des gérants professionnels ou des tuteurs familiaux, un service de banque à distance, Webprotexion, a été mis en place en 2011. Enfin, le guide pratique destiné aux tuteurs familiaux a été mis à jour pour faciliter leurs démarches bancaires et administratives. Les encours de collecte des personnes protégées ont représenté environ 500 M€. A la rencontre des Pros Pour le marché des professionnels, la CEIDF a organisé en octobre une opération spéciale de prospection "A la rencontre des Pros", avec un double objectif : renforcer son image de banquier de proximité et convaincre ces prospects de devenir clients, en leur proposant des offres attractives conçues pour cette occa sion. La CEIDF a su mobiliser près de 500 collaborateurs regroupés en binômes, qui ont rendu visite à 2 700 commerces de leur quar tier en une seule matinée. 23 000 clients patrimoniaux 26 000 clients professionnels actifs 19 la banque des décideurs en région Agir en partenaire informé des enjeux économiques et sociaux de la région Ile-de-France, décider rapid ement, mobiliser toutes les experti ses et les ressources du Groupe BP CE pour aider nos clients à réaliser leurs projets : c’est notre interprétation de la banque nouvelle définition. 20 secteur public local entreprises Malgré un contexte de crise, dont les effets se sont ressentis surtout sur le second semestre, la Caisse d’Epargne Ile-deFrance se positionne toujours comme le premier financeur de sa région. En 2011, la CEIDF a développé son activité en accompagnant des projets du secteur public et en finançant 1,4 Md€ aux collectivités territoriales en direct. Elle a financé plus de 300 M€ de projets d’aménagements et de Partenariats Publics Privés sur la région Ile-de-France. Depuis 25 ans, grâce à une dynamique de conquête importante et maîtrisée, la Caisse d’Epargne Ile-de-France est devenue un acteur reconnu auprès des entreprises franciliennes. Ainsi, au cours des 5 dernières années, 400 nouveaux comptes ont été ouverts en moyenne chaque année. Financeur des collectivités territoriales et des futures structures intercommunales, la CEIDF est également présente au tour de table des Entreprises Publiques Locales d’aménagements et participe aux projets de Partenariats Publics Privés. Toute une gamme de produits et services a été développée pour les clients du secteur public autour des nouvelles technologies Internet (services de paiement en ligne) ou de règlement (Carte d'achat public). Dans une logique de développement durable, nos solutions facilitent la vie en donnant de la valeur notamment grâce à la valorisation des Certificats d’Economie d’Energie. Forte de ses valeurs de banque mutualiste, la Caisse d’Epargne entend mieux servir les intérêts de ses clients et en premier lieu les collectivités locales du territoire. L’enjeu, aujourd’hui comme demain, impose d’être présent au plus près des clients et de leur proposer plusieurs formes d’accompagnement et de financement. La Caisse d’Epargne Ile-de-France poursuivra sa stratégie de développement avec l’ambition de continuer à proposer des produits financiers permettant aux projets des collectivités locales de voir le jour, que ce soit en maîtrise d’ouvrage public via l’économie mixte ou à travers différentes formules d’association avec le privé. Avec ses 14 centres d’affaires dédiés aux PME-PMI couvrant intégralement les 8 départements de sa région, un pôle Reprise-transmission et une direction adjointe dédiée aux grandes entreprises, la Caisse d’Epargne Ile-deFrance affirme sa volonté d’accompagner les entreprises de toutes tailles dans leur développement et dans une relation de proximité. Selon une étude TNS SOFRES parue en juin 2011, la CEIDF apparaît désormais régulièrement comme l’une des deux banques principales de ses clients. Par ailleurs, 25 % des entreprises du CAC 40 utilisent les services spécifiques et les solutions innovantes de la Caisse d’Epargne Ilede-France. 1,4 MdE de financement aux Collectivités territoriales 25 % des entreprise s du CAC 40 clien tes de la CEIDF Un crédit-bail po financer le tram ur way En 2011, la CEID F s’est associée au financemen t de 107 nouvel les rames de tramw ay pour les transports franc iliens grâce à un montage fin ancier innovant . Le Syndicat de s Transpor ts d’Ile-de-France (STIF) , la RATP , la Banque Euro péenne d’Investissemen t (BEI ) et différentes entit és de BPCE dont la Caisse d’Epargne Ile-de-France on t signé un contrat de cr édit-bail de 378 ME. Ce financement d’une durée de 33 ans permet tra la construction des 107 rames des lignes de tra mway T3, T5, T6, T7 et T8 da ns l’objectif de faciliter les liaisons de banlieue à ba nlieue. 21 21 Le nombre de nos clients actifs a ainsi augmenté en 2011 de 11 % et le niveau de nos flux confiés a progressé de 18 %. De même, notre encours de dépôts à vue a progressé de 50 %. Grâce à une bonne gestion du risque inscrite dans la durée, et malgré la crise, notre taux de provision s’est maintenu à un niveau très correct. Notre dynamique commerciale nous a ainsi permis de faire croître en 2011 le PNB de 45 %. 1,2 MdE de financement aux bailleurs so ciaux L’Observatoire et la transmissiBPCE on La cession trans mission des entreprises est un enjeu majeu r pour l’économie . L’Obser vatoire BPCE a été cons acré en 2011 à ce sujet de so ciété aux conséquences économiques importantes et en lien direct avec le cœur de métier du Groupe BPCE. Le 29 mars 2012, un colloqu e a été organisé afin de présenter à des chefs d’en treprises les résultats de cette enquête et évoquer sous forme de tables rondes le s facteurs clés de succès d’une reprise. Depuis 3 ans, le s experts du Pôle Transm ission ont financé la reprise de plus d’une centaine d’entreprises. 22 Nous continuerons notre dynamique de conquête et développerons nos relations avec nos clients afin d’être encore plus souvent leur banque principale. Notre offre de produits, de bon niveau, sera encore améliorée pour répondre aux demandes spécifiques de nos clients, en particulier au niveau international. Enfin, la CEIDF a décidé de systématiser les rendez-vous "approche globale" avec ses clients. Cette démarche proactive avec les décideurs des entreprises permettra de mieux les connaître et de mieux les accompagner en répondant à la volonté de nombreux clients de développer un véritable partenariat. logement social Notre accompagnement auprès des bailleurs sociaux reste dynamique et toujours en progression en matière de financements, ce qui représente 1,2 MdE pour l’année 2011. De même, notre encours de collecte affiche une hausse de plus de 10 % grâce à la création de nouveaux produits dont le compte à terme livret A et le compte sur livret HLM. Malgré la baisse des subventions, l’apparition de nouvelles taxes concernant les bailleurs sociaux (notamment la taxe sur le potentiel financier, au niveau national qui s’est élevé à 245 ME), associées à la pénurie de logements en Ile-de-France, l’activité 2011 aura été soutenue dans de nombreux domaines (gestion des flux, mise aux normes des échanges de données informatiques ETEBAC vers E-bics, norme SEPA). En véritable partenaire et opérateur du logement social, notre présence s'est intensifiée au sein des conseils d’administration (OPH, ESH, SEM et Coopératives). Notre activité s’est traduite dans l’accompagnement du financement de prêts réglementés (PLS/PLI/PSLA) et de financements libres (crédits relais, accompagnement sur le long terme, mise en place de cautions bancaires…). En 2011, une action spécifique a été menée sur la sécurisation des encours de nos clients via notre ingénierie financière dédiée. Nous proposons également en remplacement de la garantie de la collectivité locale, celle de la Compagnie Européenne de Garantie et de Cautions, issue de la filiale Natixis. La CEIDF souhaite pérenniser sa position de leader sur le secteur du logement social en diversifiant la collecte et en développant l’équipement bancaire à travers les flux. Elle souhaite également valoriser ses expertises dans le domaine du "green business" (Certificat d’Economie d’Energie, bilan énergétique) et développer la gestion dynamique du patrimoine avec "Foncier Expertise". Enfin, la Caisse d’Epargne Ile-de-France, premier banquier du logement social, continuera d’accompagner l’ensemble de ses partenaires, malgré la raréfaction des ressources et des intervenants bancaires sur les besoins de financements. Nous souhaitons élargir notre partenariat en proposant des services innovants : le paiement des loyers à partir de Smartphone, la mise en place de bornes de paiement et de TPE à disposition des locataires (siège de l’organisme, antennes...), le traitement des flux EDI, nouvelle offre "grands remettants", le paiement des loyers en espèces dans toutes les agences du réseau CEIDF, la commercialisation de la location longue durée et la prospective financière en direction des bailleurs. économie sociale La crise financière qui s’est amplifiée durant l’année 2011 a continué d’agir comme un accélérateur de la mutation de l’économie sociale, avec pour conséquence, la nécessité d’un rétablissement rapide des équilibres budgétaires des financeurs amplifiant ainsi la baisse des financements publics. Les secteurs dépendant en totalité de financements publics comme l’action sociale, le médico-social ou l’insertion ont particulièrement été sensibles à cette nécessité de rationalisation voire de restructuration. En dépit de ce contexte spécifique de montée des risques et de crise de liquidités, en véritable banquier et partenaire de l’économie sociale, la Caisse d’Epargne Ile-de-France continue d’accompagner sa clientèle dans le financement de ses investissements. 250 ME de collecte sur l'économie sociale Les hôpitaux publics confrontés, comme les collectivités locales, au désengagement ou à la disparition de prêteurs traditionnels ont ainsi pu mesurer l’engagement de notre établissement, à leurs côtés, pour fournir les ressources nécessaires à leurs programmes d’investissement. Fort de notre expertise dans le domaine de la santé, nous avons continué à mener une politique active de développement, auprès des principaux acteurs de ce secteur, sur toutes structures confondues : publiques, non lucratives ou privées. C’est au total plus de 250 ME qui auront été distribués sur l’ensemble des secteurs de l’économie sociale. Dans le domaine des placements, la baisse des rendements des OPCVM monétaires et l’aversion au risque qui a gagné les investisseurs au cours de l’année ont conduit la clientèle institutionnelle et associative à rechercher prioritairement des produits traditionnels de placements offrant une forte sécurité du capital et une grande lisibilité des rendements. Le programme "France Lo gement Socia l" Dans le cadre du programm e "France Logement Soc ial", le Groupe Caisse d’Epargne et la Banque Européenne d’Investissement (BEI), fina ncent les opérations de con struction relevant du Plan de Cohési on Sociale (PCS) ou du Pro gramme National de Rénovation Urb aine (PNRU), ainsi que les réhabilitations. L’obtention et la commercialisation de cet te enveloppe représentent pou r le Groupe des Caisses d’E pargne un enjeu majeur de différenci ation sur le marché du log ement social. 23 De nombreux investisseurs ont ainsi privilégié la qualité du bilan de la Caisse d’Epargne Ile-de-France pour la gestion de leur trésorerie excédentaire. Dans ces conditions, l’année 2011 a été marquée par une collecte exceptionnelle avec plus de 250 ME de collecte bilancielle dont plus de la moitié d’argent frais. Cette collecte a notamment trouvé sa source dans le fort mouvement de conquête de clientèle à trésorerie structurellement excédentaire. 600 ME d'encours suiv is le marché de l'I sur mmobilie Rénovation de des Francs-Boul’Ecole rgeois La CEIDF finance le projet de rénovation de l’Ecole des Francs-Bou rgeois, établissement parisien renommé, accu eillant près de 2 000 élèves et 120 professeurs su r les niveaux Primaire, Collège et Lycée. Ce projet de ré novation d’une surface totale de 8 000 m 2, comprenant la restauration de l’Hôtel de M ayenne, permet tra l’ouv er ture d’une filière d’en seignement supérieur dédiée au commerce international. Le budget global de cette rénovation, qui prendra fin en août 2012, s’élève à 24 ME . 24 r Pour répondre aux besoins spécifiques de la clientèle du secteur de l’économie sociale, la Caisse d’Epargne Ile-deFrance s’est dotée, depuis 2008, d’une direction spécialisée dédiée exclusivement aux institutions sans but lucratif et aux entreprises intervenant dans les secteurs de l’économie sociale. Notre organisation commerciale repose sur une approche segmentée de la clientèle autour de six entités : le pôle Santé, qui gère les grandes entreprises de la santé (entreprises commerciales, organismes non lucratifs et hôpitaux publics), le pôle Institutionnels qui gère les grands comptes de l’économie sociale et les investisseurs institutionnels et quatre centres d’affaires dédiés à l’Economie sociale situés à Paris, Saint-Quentinen-Yvelines, Cergy-Pontoise et Evry. Cette organisation, unique en France, a permis à la CEIDF de mieux accompagner la mutation des secteurs et le développement de l’activité de ses clients. Professionnels de l’immobilier En 2011, le marché du financement des professionnels de l’immobilier a réalisé une année exceptionnelle, comme pour l’ensemble de la profession : la production de crédits s'est nettement développée d'où une augmentation de 43 % du PNB qui s'élève à 10,9 ME. L’année 2011 s’est illustrée par un dynamisme de tous les opérateurs liés probablement à l’insécurité dynamique provoquée par les décisions d’ordre fiscales décidées en fin d’année (fin du bénéfice de l’article 2010 du CGI, taxation des plus-values, modification du dispositif Scellier). Sur l’ensemble du marché des professionnels de l’immobilier, les encours suivis ressortent de l’ordre de 600 ME en 2011. Banquier régional, impliqué dans le tissu local, la Caisse d’Epargne Ile-de-France poursuivra ses actions commerciales notamment en renforcant sa présence sur différents salons immobiliers, dans un contexte plus difficile. En effet, les différentes échéances de la fin du premier semestre ont traditionnellement un effet d’attentisme voire de ralentisseur sur l’économie et plus particulièrement sur l’immobilier, les différents acteurs préférant attendre les différentes réformes fiscales. Eu égard aux tensions prévisibles sur l’immobilier, au ralentissement de l’écoulement des stocks, le développement restera toutefois sélectif avec une maîtrise des risques. Proximité et intéractivité Le programme de communication relationnelle, "Décideurs en Région", a été lancé en janvier 2011. Ce dispositif d’information et d’échanges est destiné aux acteurs économiques locaux, clients et prospects de la BDR, par le biais d’un magazine bimestriel régionalisé et d’un site internet accessible également depuis des applications iPhone ou iPad. Chaque mois, près de 9 000 visiteurs consultent la page "Ile-de-France" du site et 8 000 de nos clients reçoivent régulièrement l’édition francilienne du magazine. www.decideursenregion.fr 28 Mds E de flux confiés par les clients BDR 25 Une banque responsable et solidaire Précurseur de la solidarité , la CEIDF joue un rôle majeur en ma tière de mécénat, de philanthrop ie, d’action sociale. Elle poursuit son engagement pour la société, soutient les personnes en difficulté et valorise la culture en faveur du plus grand no mbre sur tout le territoire franc ilien. 26 vie coopérative club des sociétaires : 10 ans déjà Fidèle à ses valeurs d’ouverture, de proximité et de solidarité, la Caisse d’Epargne Ile-de-France, banque régionale coopérative, s’engage sur tout le territoire francilien, au plus près de ses clients . Plus de 590 000 d'entre eux ont choisi de devenir sociétaires en souscrivant des parts sociales des 11 Sociétés Locales d’Epargne (SLE) dont 9 départementales et 2 spécialisées. relation de proximité Temps fort de la Vie coopérative, les assemblées générales des SLE sont un véritable moment d’écoute et de partage entre notre Caisse et ses sociétaires ; elles permettent aux sociétaires de rencontrer les dirigeants de l’entreprise et d’aborder des thématiques clés, notamment afin de mieux comprendre le fonctionnement de la banque et son contexte. Autre temps fort, des Rencontres de Proximité Locales (RPL) ont été organisées, sur l’ensemble du territoire francilien, au cœur des SLE, pour apporter une information pédagogique de qualité aux sociétaires. Il s’agit de conférencesdébats, avec des intervenants experts de haut niveau qui apportent un éclairage sur l’évolution du contexte géopolitique, économique et financier. De même, l’Observatoire du sociétariat donne la parole à nos sociétaires et leur permet à la fois de réagir sur l’actualité et de tester de nouveaux produits et services. Cette démarche, propre à notre Caisse, permet d’avoir des échanges riches d’enseignement et de contribuer à l'amélioration continue de notre entreprise. Par ailleurs, les 4e Universités de la Vie coopérative se sont déroulées au Musée de l’Air et de l’Espace du Bourget, dont nous sommes mécène, et ont mobilisé l’ensemble des administrateurs de SLE. Enfin, en 2011, la soirée institutionnelle a été ouverte à nos sociétaires ainsi qu'à nos clients entreprise et gestion privée et s’est déroulée, dans le cadre de notre convention de mécénat, à la Comédie Française autour de la pièce "Un fil à la patte". * www.societaires-ceidf.fr Premier Club du réseau Caisse d’Epargne, le Club des Sociétaires de la CEIDF fêtera ses 10 ans en 2012. Il compte aujourd’hui plus de 80 000 membres représentant plus de 60 % du capital souscrit auprès des SLE. Preuve de l’intérêt qu’il suscite, l’utilisation de la carte a doublé. Le club permet aux sociétaires de faciliter leur quotidien en accédant à un grand nombre d’avantages, dans le domaine de la culture, des loisirs et de la vie pratique. Vitrine de la vie coopérative, le site Internet* avec notamment la web radio, est en constant développement pour coller au plus près des attentes de nos sociétaires. Il relaie les informations de la vie coopérative mais aussi toutes les offres du Club et a vu sa fréquentation quadrupler sur l’année ; autres dispositifs d’information diffusés aux membres du Club et aux partenaires, la newsletter et le magazine des sociétaires. 600 000 sociétaires : objectif 2012 La responsabilité sociétale d’entreprise (rse) La responsabilité sociétale d’entreprise est centrée sur le cœur des métiers des Caisses d’Epargne et dans le respect de son identité historique de banque de proximité, au service de tous les franciliens et des acteurs de son territoire. L'application m obile "Club des sociét aires" Pour renforcer une proximité moderne et inno vante avec nos sociétaires, no us proposerons courant 2012, un e application mobile gratuite du Club des Sociétaires. Ce tte application permet tra de co nsulter et de localiser l’intég ralité des of fre s Club. Les of fres Flash et les diverses invitat ions seront "poussées" pa r SMS. 27 27 au cœur des métiers bancaires 17 actions de mécénat sou tenues par la CEIDF David Grimal et les Dissonanc es Lorsqu’il crée Le s Dissonances, David Grimal se lance dans une aventure hu maine. Il organise plus ieurs fois par an des concer ts au bénéfice des sans-abri au cours d’une saison musical e baptisée "l’Autre Saison" , dont la CEIDF est le mécène. Ces concer ts, accessibles à to us, ont lieu à l’église St LeuSt Gilles au cœur de Paris. Les recettes sont reversées aux Margéniau x, association d’ai de aux sansabri, qui finance des actions de réinsertion en fa veur de cette population défa vorisée. 28 Dans une optique de conjuguer au mieux l’éthique de l’approche sociétale à l’efficacité du métier bancaire, plusieurs projets ont vu le jour au cours de l’année 2011. La Caisse d’Epargne Ile-de-France a été désignée comme pilote du chantier "Indicateurs RSE" au sein du Groupe BPCE, dont l’objectif a été de définir un socle d’indicateurs RSE communs à l’ensemble des entités et filiales du Groupe. Dans le même esprit, la CEIDF est l’une des Caisses d’Epargne pilote pour la mise en place, au niveau du Groupe, d’une approche harmonisée des bilans de gaz à effet de serre (Bilan Carbone® sectoriel), dont les travaux doivent s’achever en 2012. Enfin, l’accompagnement des acteurs du territoire dans la rénovation de l’habitat collectif sera poursuivi. Parmi les actions prioritaires pour 2012, la Caisse d’Epargne Ile-de-France souhaite sensibiliser les clientèles corporate à la RSE et les accompagner, notamment, dans la lutte contre le changement climatique. D'autres actions concernent également la mise en place d’un plan pour la prévention du stress et des risques psychosociaux et l’intégration de la démarche RSE dans le fonctionnement de l’entreprise coopérative. Initié en 2011, le projet "entreprise numérique" sera poursuivi afin de gagner en fiabilité et en délais dans le traitement des dossiers et de réduire la consommation de papier grâce à la numérisation. Améliorer la qualité de la relation client tout en répondant aux enjeux de la société : la Caisse d’Epargne Ile-de-France peut jouer pleinement son rôle de banquier responsable. la philanthropie Dès son origine, à l’initiative même de ses fondateurs, la Caisse d’Epargne Ile-deFrance continue à mener des actions de mécénat d’intérêt général avec, comme axe, favoriser l’accès à la culture auprès du plus grand nombre, en particulier des jeunes et favoriser l’accessibilité aux personnes en situation de handicap. Parmi les nouveaux projets en 2011, la CEIDF a soutenu Les Dissonances, le Musée de l’Air et de l’Espace, le Musée de la Grande Guerre. Les Dissonances est un collectif de 50 musiciens réunis autour du violoniste David Grimal. Cet orchestre atypique sans chef d’orchestre, réunissant des solistes de renommée internationale et des débutants, aborde les plus belles œuvres classiques et contemporaines pour des moments de découverte musicale auprès d’un large public. Le 21 juin 2011, la CEIDF est devenue le mécène du musée de l’Air et de l’Espace, premier musée aéronautique d’Europe. Pour les deux prochaines années, la CEIDF va financer le projet de rénovation et d’accessibilité aux personnes souffrant de handicap de ce musée qui accueille au Bourget plus de 250 000 visiteurs par an. Inauguré à Meaux le 11 novembre 2011, le musée de la Grande Guerre a bénéficié du soutien de la CEIDF avec la signature d’une convention de mécénat. Deux axes ont été privilégiés : la démarche pédagogique grâce à un support qui transmet l’histoire du conflit aux générations futures et l’accessibilité aux personnes handicapées par le financement de rampes, d’archives visuelles sous-titrées. Ces conventions de mécénat s’inscrivent dans le projet du Grand Paris culturel, dans lequel la CEIDF s’est engagée le 21 septembre dernier en signant un accord avec fonds de dotation. La CEIDF contribue à la réflexion du schéma directeur de la dimension culturelle du Grand Paris, dont l’ambition est de faire rayonner notre région en France et dans le monde. La CEIDF a réaffirmé ses engagements avec la Comédie-Française sur trois axes. Le premier axe est l’action culturelle et éducative dont la mission est d’initier le public scolaire au répertoire classique et contemporain. Le deuxième axe est l’accueil des élèves comédiens permettant à de jeunes élèves-comédiens, issus de grandes écoles nationales supérieures d’art dramatique françaises, de poursuivre leurs études par une année de formation au sein de la troupe. Le troisième axe est la gratuité des premiers lundis du mois pour les jeunes de moins de 28 ans : 1 000 jeunes en ont profité en 2011. Par ailleurs, la CEIDF a poursuivi son partenariat avec l’Orchestre de Paris, avec des accès à des concerts spécifiques à tarifs réduits pour les jeunes et les familles ou des concerts gratuits en mairie. Autre engagement renouvelé, celui avec la fondation Royaumont : un projet de sensibilisation à l’art et la culture de jeunes élèves (en classe de CM1/CM2) d’établissements en zone d’éducation prioritaire du Val d’Oise a été développé. Ateliers d’écriture, théâtre, danse, peinture et sculpture, sont des exemples de thématiques que les enfants ont pu découvrir. En 2011, ce projet a été étendu à d’autres communes de Seine St Denis. Plus de 100 enfants ont été concernés. La CEIDF a soutenu la 3e édition du Festival Jazz à toute heure, qui allie la découverte du Jazz et la randonnée dans la vallée de la Chevreuse ; 2 000 jeunes des écoles primaires et des collèges des Yvelines ont été accueillis lors d’une répétition suivie du concert. Ce festival, très médiatisé en raison de la présence du célèbre batteur Daniel Ceccarelli, est organisé sur cinq week-ends, avec une soirée spéciale Claude Nougaro. 4 289 Rêves de gosse, action pédagogique menée tout au long de l’année, permet à des enfants ordinaires et extraordinaires de travailler sur un projet commun, couronnée par des baptêmes de l’air offerts à des enfants défavorisés par la vie. Partenaire fondateur avec l’Essec d’Antropia, premier incubateur social, la CEIDF apporte son soutien en tant que banquier engagé et solidaire pour des projets d’entreprises à finalité sociale, innovants et économiquement viables. Une quarantaine de projets a bénéficié de l’accompagnement stratégique, de l’aide technique et du soutien financier d’Antropia depuis 2005, date de sa création. l'inclusion financière Banque solidaire, la Caisse d’Epargne Ile-de-France poursuit son engagement dans des actions en faveur de l’inclusion bancaire ; l’accès aux services financiers est facilité grâce à l’action conjointe de Parcours Confiance, Ile-de-France Active et Finances & Pédagogie. personnes formées par Finances & Pédagogie dont 930 jeunes Créatrices d'avenir : prix entreprenariat féminin Deux clientes de la CEIDF distinguées parmi les 300 dossiers reçus : Ndella Diakhaté, fondatrice de Net t’Bio, a favorisé l’in ser tion par l’emploi tout en adoptant une démarche environnem entale par l’utilisation de produits d’e ntretien écologiques. Ann e Charpy, pour son association Voisin Malin, a été récompensée pour l’innovation sociale fondée sur la prise d’auto nomie des habitants du qua rtier, qui se veulent por te-parole, médiateurs et accompagnateurs des per sonnes en grande difficulté. 29 Depuis 2008, l’association Parcours Confiance Ile-de-France accorde des microcrédits personnels et professionnels, pour des personnes qui n’ont pas toujours les garanties suffisantes pour obtenir un financement adapté à leurs besoins. Parcours Confiance Ile-de-France finance les projets des microcréateurs, assure l’accompagnement bancaire et participe au financement du projet. En 2011, Parcours Confiance Ile-de-France a étudié 502 dossiers et accordé 110 microcrédits personnels, qui ont représenté 194 000 E. Pour les microcrédits professionnels, Ile-de-France Active a financé plus de 1 000 entreprises en 2011 et mobilisé plus de 60 ME au service des entreprises franciliennes, créant ou sauvegardant 5 370 emplois. L’an dernier, Ile-deFrance Active a récompensé des projets d’entreprise portés par des femmes au travers son prix "Créatrices d’avenir". Finances et Pédagogie réalise des formations auprès de tout public, sur le thème de l’argent dans la vie. Plusieurs actions ont été menées par l’association dans des établissements éducatifs, tels que les Apprentis d’Auteuil, le CFA de Rambouillet spécialisé dans les Métiers du Cheval. Enfin, Finances et Pédagogie a assuré des formations auprès de personnes en grande difficulté, dans des centres pénitentiaires, d’hébergement, ou des associations de réinsertion. Finances et Pédagogie a apporté son expertise en matière d’éducation financière tout au long de l’année scolaire 20102011 au Championnat national des minientreprises, organisé par Entreprendre pour Apprendre. le sponsoring La Caisse d’Epargne Ile-de-France soutient de nombreuses activités dans le domaine du sport et de la culture et, avec en 2011, une nouvelle orientation vers la musique. le sport En 2011, la CEIDF a été sponsor de plusieurs courses à pied, pratique sportive préférée des français. Elle a été présente sur des manifestations locales comme la 30 Route des Quatre Châteaux ou le marathon des Yvelines. Elle a renouvelé son partenariat pour la 13e année consécutive avec le prestigieux Marathon de Paris, qui a accueilli plus de 31 000 participants ; autre course exclusivement féminine, La Parisienne, a également reçu son soutien. La course Odysséa a été parrainée une nouvelle fois par la CEIDF. Placée sous l’égide de Roselyne Bachelot, Ministre de la Santé et des Sports, cette course connaît un succès grandissant : grâce aux 22 000 participants, un chèque 280 000 E a été remis à l’institut Gustave Roussy afin de financer des programmes de recherche en faveur de la lutte contre le cancer du sein. La CEIDF continue à soutenir également des sports comme le football ou l’athlétisme. En partenariat avec la ligue de Paris Ile-de-France de football, la CEIDF a renouvelé la convention pour le Challenge du meilleur club de jeunes. Créé en 2002 pour récompenser le mérite et le fair-play des clubs engagés dans les championnats régionaux, ce challenge est un vrai label qui facilite les démarches des clubs lauréats auprès des collectivités locales. Pour la 6e année, la CEIDF a été partenaire du meeting national indoor du Val d’Oise d’Eaubonne. Les athlètes participent à cette compétition pour y décrocher leur qualification aux championnats du monde. la BD et la musique Partenaire historique du festival international de la Bande dessinée d’Angoulême, la CEIDF apporte son soutien au 9e art, la Bande Dessinée, pour mieux la faire connaître et favoriser la créativité des jeunes, notamment avec le concours de la BD scolaire. Toujours fidèle à la fête des Moissons de Provins, la CEIDF a renouvelé son partenariat pour la 41e édition de cette manifestation qui se déroule dans la vieille ville, à l’intérieur des remparts. Côté musique, le programme Esprit Musique a été lancé en 2011. Alors que la musique est en train de vivre un virage économique, la Caisse d’Epargne a choisi de la soutenir. L’ambition est de rendre accessible la musique classique, de faire découvrir de jeunes talents et de les accompagner pour qu’ils aillent plus loin. Le site internet espritmusique.fr permet aux internautes d’être informés de toutes ces actions dans l’univers de la musique. Le contenu est en partie rédigé par des bloggeurs qui font partager aux internautes leurs expériences musicales et leurs coups de coeur du moment. Le site internet comporte également une billetterie pour la prévente de grands concerts. Esprit Musique participe à la coproduction de concerts, comme ceux de l’Orchestre Symphonique Confluences sous la baguette de Philippe Fournier ou encore ceux du Centre culturel de Rencontre d’Ambronnay pour le Festival de musique ancienne. Esprit Musique c’est également un partenariat avec 9 salles de concert en Ile-de-France : Le Forum, le Triton, Petit Bain, La Maroquinerie, la Flèche d’Or, le Point Ephémère, Paul B, le Café de la Danse et EMB. La CEIDF apporte un soutien financier à ces salles reconnues pour leur professionnalisme, qui ont choisi de programmer des artistes prometteurs, de les sélectionner et de les présenter au Concours Jeunes Talents. Pour la 1re édition de ce concours Jeunes Talents 2011, une centaine d’artistes était en lice, répartis sur 13 territoires de votes. C’est le groupe de rock Birdy Hunt qui a été couronné Lauréat Régional Ile-deFrance et Lauréat National. Favori des internautes de sa région parmi les 19 groupes participants en Ile-de-France, Birdy Hunt a remporté une dotation ainsi qu’une tournée dans les salles partenaires en France. rapport financier extraits Sommaire 32 Bilan aux 31 décembre 20 11 34 Compte de résultat indivi duel des exercices 2011 et 2010 et 2010 31 bilan aux 31 décembre 2011 et 2010 caisse d’epargne ile-de-france comptes individuels Normes comptables françaises 32 33 compte de résultat individuel des exercices 2011 et 2010 Normes comptables françaises 34 rapport financier IFRS extraits Sommaire 36 Bilan consolidé aux 31 dé cembre 2011 et 2010 38 Compte de résultat IFRS des exercices 2011 et 2010 35 bilan consolidé aux 31 décembre 2011 et 2010 caisse d’epargne ile-de-france bilan consolidé ifrs 36 37 compte de résultat iFRS des exercices 2011 et 2010 38 26/28, rue Neuve Tolbiac – 75013 Paris – 01 58 06 72 38 - [email protected] Crédits photos : T. Mamberti - Fotolia - X Caisse d’Epargn e Ile-de-France 26/28, rue Neuve Tolbiac – 75013 Pa ris Tél. : 01 58 06 60 00 Banque coopérat ive - articles L. 51 2-85 et suivants du Co de Monétaire et Fin ancier Capital 1 157 868 380 euros 382 900 942 RCS Paris www.caisse-epa rgne.fr