Vive le Roi 21 - Vive Le Roi 770

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Vive le Roi 21 - Vive Le Roi 770
‫ב’’ה‬
La Newsletter qui rapproche la délivrance véritable et complète
Au sommaire du « Vive le Roi » n°21 :
Editorial : « Machia’h peut-il venir ici et maintenant ? »
Dvar Mal’hout : Bealotekha (pour la France) et Chela’h 5751 (pour Israël)
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Récit : « Mizmor pour un penthouse »
(tiré du livre « Etincelles de la Guéoula » de Rav Yossef Haddad)
Igueroth Kodech du Rabbi, roi Machia’h Chlita
1
l Editorial
Machia’h peut-il venir
ici et maintenant ?
C’est la question que l’on se pose tous les jours. On voit toute sorte
de Juifs, Hassidim, Séfarades, Lituaniens etc. et tous, avec une foi
inébranlable, qui prient pendant des heures et d’autres qui
étudient aussi pendant des heures, mais juste après tout cela, on
dirait que ça y est, c’est fini, on tire un trait sur ce qui a eu lieu ce
matin, à présent, on entre dans le business de plain pied, un autre
monde s’ouvre devant nous qui n’a plus rien à voir avec le monde
si religieux du matin.
Et pourtant, nous avons tous cet espoir que s’affiche sur nos écrans
d’ordinateur la nouvelle que le roi Machia’h est arrivé, et qu’il nous attend
dans le Beit HaMikdach pour la cérémonie de l’inauguration du troisième
Temple. Que ce soit sur un site d’infos, une chaîne de télé, à la radio, on attend
tous la grande interruption des émissions pour voir la retransmission en
« live » du grand combat spectaculaire du Léviathan contre le Grand Buffle.
Chacun va se ruer vers la fenêtre, regardera dans le ciel, pointera du doigt et
dira : « C’est mon D.ieu, je veux le glorifier ! (Bechala’h 15.2) »
Sortons, maintenant, sortons de l’exil, ouvrons les yeux, le Rabbi de
Loubavitch est le roi Messie, le Mele’h HaMachia’h, et il règne déjà sur toute la
terre et les nations du monde.
Il nous suffit de voir ce que dit la prophétie du roi David dans le psaume
126.1 : « Nous étions comme des rêveurs », c’est ce que l’on vit aujourd’hui,
nous vivons dans un rêve, la réalité est devenue ce que le Rabbi MHM a
2
surnommé : « La Galout Pnimite, l’ exil interieur », et il faut nous réveiller
maintenant. Le Rabbi MHM s’occupe et répond à chaque Juif que ce soit dans
les Igueroth Kodech, dans les rêves (puisqu’on en parle), dans les danses, dans
la réalité, au 770, à la Choule, à la maison, le Rabbi MHM est en totale
connexion avec nous, son peuple.
Et nous, comment passe t-on de la Galout à l’état de délivrance ? Tout
simplement en quittant cet état de léthargie nostalgique (dans lequel le monde
baigne) et en entrant dans la plus grande Sim’ha, la joie, les rires et les
sourires, les chants, les danses et tout ce qui met dans la joie, c’est cela, la
Guéoula, c’est une grande Sim’ha, comme un mariage, mais en plus grand ! Il
s’agit du Mariage entre D.ieu et Israël…
Nous allons accueillir, faire entrer chez nous la délivrance, préparer notre
maison pour l’arrivée du Rabbi, roi Machia’h et de son épouse, la Rabbanite,
la reine. Vive le Roi Machia’h, qu’il vienne tout de suite, même si l’on est
surpris… Ye’hi, Ye’hi, Ye’hi !!!
***
3
Dvar Malkhout
RÉSUMÉ DU DISCOURS
DU RABBI ROI MACHIA’H
CHABBAT BEALOTEKHA 5751
(France)
Tout enseignement de Torah vient aider le Juif à servir D.ieu. Et plus
particulièrement concernant le service du Sanctuaire, qui se retrouve dans le
travail de chaque Juif, comme il est dit : « Et ils Me feront un Sanctuaire, et Je
résiderai parmi eux (1) », « à l’intérieur de chaque Juif (2) » et plus
précisément au sujet de l’allumage de la Ménorah, du Candélabre, dans le
Sanctuaire ; ce qui exprime le but et le contenu du travail du Juif qui sert
D.ieu.
La flamme qui s’élève d’elle-même
Au sujet de « Bealotékha », Rachi donne l’interprétation suivante : « Puisque
la flamme montera au moment de l’allumage ; l’Ecriture emploie un terme
d’élévation, car il faudra la maintenir allumée jusqu’à ce que la flamme monte
d’elle-même ».
« Au moment où tu allumeras les lumières », ceci exprime l’ensemble du
travail du Juif qui est de servir son Créateur (3). Il s’agit de l’allumage de « La
bougie de D.ieu, qui est l’âme de l’homme (4) » par le feu de « La bougie de la
Mitsva et l’Enseignement de lumière (5) », il fera briller par sa propre lumière,
et illuminera toute son existence, son corps et sa part dans le monde, « tous
4
tes actes seront au nom du Ciel », et « en toutes tes voies connais-Le (6) ». Il
éclairera aussi pour les gens alentours jusqu’à éclairer le monde entier et ainsi
relier le monde avec son Créateur pour faire du monde une demeure pour Lui,
qu’Il soit béni, une lumière qui brûle et éclaire d’une lumière divine.
Une marche vers le haut
« La flamme » : avant que la bougie ne soit allumée, il y a la lampe*, le
récipient, l’huile et la mèche (7), mais tout cela n’éclaire point. Le travail du
Juif est donc d’allumer cette lampe, qui fera monter une flamme, une lampe
qui éclaire et resplendit aux alentours, non pas une petite lumière, mais bien
une pleine flamme.
« Qui monte » : le travail du Juif est d’éclairer comme une flamme, d’une telle
façon, qu’il imprime un mouvement permanent de marche en avant, combiné
à un mouvement d’élévation. De plus, il possède déjà la qualité de la marche
en avant, qui est au-dessus de la simple station sur place. Mais sa marche en
avant se fera dans un mouvement de montée vers le haut. Car il existe une
marche qui se fait en longueur et en largeur, ce qui permet au « marcheur » de
rester sur le même terrain, le même type de travail. Que signifie alors, la
marche « vers le haut » ? Qu’il s’élève vers un niveau totalement au-dessus de
ce terrain dont il avait l’habitude auparavant, comme une flamme qui a pour
nature d’éclairer d’elle-même, sans aucune intervention extérieure.
L’élévation de la matière
La nature, pour sa part, n’a aucun rapport avec la Kedoucha, la Sainteté, et
pour qu’un objet matériel devienne Kadoch, saint, il faut accéder au pouvoir
du Saint béni soit-Il, qui est capable de relier les contraires. Or, ceci a été
donné en gage aux enfants d’Israël, lors du don de la Torah, alors qu’a été
annulé le décret de séparation entre les mondes supérieurs et les mondes
inférieurs (8).
Le Saint béni soit-Il a donné au Juif, la force qui fait qu’en accomplissant une
Mitsva, avec un objet matériel, l’objet matériel devient un objet de sainteté qui
« monte de lui-même », qui n’a (si l’on peut s’exprimer ainsi), plus besoin ni
de la force d’en-Haut, ni de la force de l’homme afin d’y faire pénétrer la
Kedoucha.
Comme l’exemple le plus simple des bougies, qui ont besoin d’un homme pour
les allumer car aucun des éléments, ni le récipient, ni la mèche et ni l’huile ne
peuvent s’allumer seul. Mais après qu’on les ait allumé de la bonne manière,
elles vont brûler d’elles-mêmes et l’huile et la mèche deviennent alors une
source de lumière.
L’exemple de l’enfant
On peut le constater au sujet d’un enfant appliquant l’enseignement :« la
flamme montera d’elle-même », enseignement qui appartient aussi à tous les
enfants Juifs, même aux tout petits.
Alors que l’on a posé dans sa chambre un ‘Houmach, le Pentateuque, un
Sidour, son livre de prière et une boîte de Tseddaka avec laquelle il pratique la
charité (9). Ces objets et livres doivent être fixés d’une telle manière que l’on
aura plus besoin de la personne qui les a fixés, ni même de l’enfant qui se
souvient et se sert de ce ‘Houmach etc. Mais lorsqu’il entrera dans sa chambre,
le ‘Houmach, lui-même, montera comme cette flamme, le réveillera afin qu’il
l’utilise et étudie dedans, et de même pour le Sidour et la boîte de Tseddaka
5
posée d’une telle façon, qu’elle appellera l’enfant à y introduire une pièce de
charité.
Le rôle d’Aharon, le Grand-prêtre
Et l’on comprendra aussi pourquoi cet ordre : « Lorsque tu feras monter les
lampes » a été dit à Aharon, le Grand-prêtre (10). Alors que le rôle d’Aharon a
été décrit dans la Michna (11), il aimait les créatures et les rapprochait de la
Torah. Il possède de l’amour même pour ceux qui sont « éloignés de la Torah
d’Hachem et de son service, ainsi ils ont été appelés ‘Créatures dans le
monde’ (12) ». Il les rapproche de la Torah, il rapproche les « créatures », qui
sont du niveau le plus bas, de la Torah qui est du niveau le plus élevé, et les
rapproche d’une telle façon, qu’ils deviennent « une flamme qui s’élève d’ellemême ».
Notre génération
Nous pouvons enfin constater le point central des dernières générations qui
sont le talon, et même le « talon du talon » du Machia’h, et plus
particulièrement la génération actuelle, la dernière génération de la Galout, de
l’exil :
S’agit-il d’une « génération méritante (13) » ? et plus précisément dans le
talon du talon du Machia’h, comme il est décrit à la conclusion du traité Sotta,
et les qualités de cette génération ne viennent qu’en continuation des
générations précédentes, et nous recevons toutes les forces et le travail de
Torah et de Mitsvot des générations précédentes. Au point que l’allumage des
lampes de cette génération ne vient qu’en résultat du travail et des directives
reçues par la génération précédentes. Et pourtant nous avons la force,
d’arriver au niveau de cette « flamme qui monte d’elle-même ».
Et c’est justement le talon qui se trouve dans le pied, car c’est la dernière
génération qui possède la force de « s’élever d’elle-même » et ainsi, de faire
monter toutes les générations précédentes, par le fait que la dernière
génération de la Galout, devient la première de la Guéoula, la délivrance de
tous les enfants d’Israël, de toutes les générations.
Pour la simple raison que le berger, le « Aharon HaCohen » de notre
génération n’est autre que mon beau-père, le saint Rabbi, prince de notre
génération qui a déjà montré de manière claire, son amour pour tous les
enfants d’Israël, y compris les créatures les plus simples, et il les rapproche de
la Torah par ses nombreuses actions, la propagation de la Torah, du Judaïsme
et la diffusion des sources vers l’extérieur.
Notre rôle, dans l’immédiat
Par l’intervention de son appel pressant, « Une Techouva (repentance)
immédiate entraîne une Guéoula (délivrance) immédiate (14) », suivie de
l’annonce qu’il ne reste « qu’à faire briller les boutons de l’uniforme (15) »,
elle-même suivie de l’annonce que ceci a déjà été accompli. Et qu’il ne reste
finalement qu’à « se tenir tous prêts » afin d’aller à la rencontre de notre juste
Machia’h, lors de la délivrance véritable et complète.
Ainsi, tout ceci, devrait rajouter et intensifier la force, la vitalité et la joie afin
de terminer le travail de se préparer soi-même à la délivrance et d’éclairer
depuis son environnement jusqu’au monde entier.
Et immédiatement véritablement, Mamach, nous allons tous en Terre Sainte,
à Jérusalem, ville sainte, sur la montagne Sainte, dans le troisième Temple
6
Saint et dans le Saint des saints, avec « nos jeunes et nos vieux… nos fils et nos
filles (16) ».
1- Trouma 25.8
2- voir Réchit Ho’hma, Chaar Ahava ch.6
3- fin Kiddouchin
4- Prov. 20.27
5- Prov. 6.23
6- Avot 2.12, Prov. 3.6
7- voir Likoutei Torah Bealotékha, 33.3
8- Tan’houma Vaéra 15, voir Likoutei Si’hot vol. 3
9- voir Likoutei Si’hot vol.26 p.420
10- Torah Or, Bérechit 4.1
11- Avot 1.12
12- Tanya Ch.32
13- Yebamot 39b
14- Igueroth Hakodech du Rabbi Rayats vol.5 p.361
15- Discours du Rayats Sim’hat Torah 5689
16- Bo 10.9
RÉSUMÉ DU DISCOURS
DU RABBI ROI MACHIA’H
CHABBAT CHELA’H 5751
(Israël)
http://www.image-in.co.il/ART/Gabb/
Pourquoi envoyer des explorateurs ?
Nous devons analyser l’idée de l’envoi d’explorateurs d’une part dans la
Paracha de la semaine, et d’autre part dans la Aftara qui est la conclusion
de la lecture de la Paracha. Alors que nous savons que la Aftara doit être
reliée avec le sujet de la Paracha (1).
7
Or la Aftara nous rapporte le récit de l’envoi d’explorateurs par Yehochoua
(2) et nous pouvons remarquer les différences avec le récit de l’envoi des
explorateurs de Moché comme l’expliquent les commentateurs (3) :
L’initiative de Moché
Au sujet des explorateurs de Moché, il est dit : « Tu enverras pour toi ». Et
Rachi, en expliquant le sens simple du verset nous dit : « A ton sens, Moi,
Je ne t’en donne pas l’ordre, si tu veux, envoie-les ». Par contre, il est dit au
sujet des explorateurs de Yehochoua : « Il est évident que Yehochoua n’a
pas agit de son propre chef, et qu’Hachem (qu’Il soit béni), lui en a donné
l’ordre (4). Car il est clair qu’à la suite de la chute qui a suivi l’envoi des
premiers explorateur selon la volonté de Moché, que Yehochoua n’a
certainement pas pris d’initiative en ce sens mais a attendu d’en recevoir
l’ordre d’Hachem (qu’Il soit béni).
Au sujet de Moché, il est écrit « Tu enverras pour toi des hommes », des
hommes et non des explorateurs (5), et ils visiteront la terre de Canaan, et
il n’est pas écrit qu’ils espionneront la terre. Mais au sujet de Yehochoua il
est dit : « Des hommes, des explorateurs… afin d’espionner le pays », « ils
sont venus espionner tout le pays ».
Au sujet de Moché il est dit : « Chaque homme sera envoyé selon sa tribu
paternelle », douze explorateurs, alors qu’au sujet des explorateurs de
Yehochoua, il est dit : « Et Yehochoua envoya… deux hommes ».
Tous des princes
Les explorateurs de Moché furent des princes d’Israël, « Tous des princes
d’entre eux… Il étaient à la tête des enfants d’Israël, et voici leurs noms
etc. », et pour les explorateurs de Yehochoua, il est dit : « deux hommes »,
tout simplement, et l’Ecriture ne mentionne pas ni leurs noms, ni leurs
qualités (6).
Moché a envoyé ses explorateurs de façon publique que ce soit du côté des
Enfants d’Israël, ou du côté des habitants du Pays, ainsi, les explorateurs
n’ont pas prit la peine de se cacher, ni de se séparer (7), ils étaient tous
ensemble de la manière la plus exposée, au point que D.ieu a dû faire un
miracle pour qu’on ne les remarque pas. Par contre, les explorateurs de
Yehochoua étaient clairement décrits dans l’Ecriture comme des
« espions », que ce soit par rapport aux enfants d’Israël, comme il est dit :
« Ils revinrent vers Yehochoua… Et ils lui racontèrent… Et ils dirent à
Yehochoua (2.23-24) », ou que ce soit par rapport aux habitants du pays,
car ils ont dû se cacher afin qu’ils ne soient pas repérés par les habitants du
pays.
Ainsi, les explorateurs de Moché ont traversé tout le pays en long et en
large alors que ceux de Yehochoua, même s’ils avaient reçu l’ordre :
« Allez, visitez le pays et Jéricho (8) » (pas seulement Jéricho, mais aussi,
le pays), non seulement qu’ils ne sont entrés qu’à Jéricho, et non dans
aucune parcelle du pays, mais même Jéricho, ils n’ont pas pu visiter…
8
Une complémentarité des contraires
Et l’explication de tout cela est que l’actions des explorateurs de Moché et
celle des espions de Yehochoua, même si elles diffèrent l’une de l’autre,
elles se rajoutent l’une à l’autre pour le besoin d’un seul but : la conquête et
l’entrée dans le Pays.
Nous devons éclaircir le lien qui existe entre l’envoi des explorateurs et le
mois de Sivan, car l’envoi des explorateurs a eu lieu le 29 Sivan (9). De plus
on peut remarquer que la Paracha des explorateurs arrive à proximité de la
fin du mois de Sivan, le mois du don de la Torah.
En effet, il est connu que la purification du monde est accompli par le
travail d’Israël grâce à la Torah, comme le mentionnent la Kabbale et la
Hassidout (10) : « Par la Sagesse ils se purifieront », la sagesse de la Torah.
Et l’envoi des explorateurs à la fin du mois de Sivan arrive alors que l’on
sort du moment du don de la Torah pour se diriger vers le travail de
purification du monde qui se fait par la force de la Torah.
L’identité des espions
Et l’on peut mieux comprendre après cette explication pourquoi, selon les
commentaires de nos Sages, « les deux hommes » qu’envoya Yehochoua
étaient Calev et Pin’has :
Calev (hormis Yehochoua lui-même) est le seul qui est resté des
explorateurs de Moché, car « un autre esprit l’accompagnait (11) ». Mais
Pin’has qui était le fils d’Eléazar, fils d’Aharon le Cohen, de la tribu de Lévi,
pourquoi Yehochoua l’a t-il envoyé alors que la tribu de Lévi « ne font pas
la guerre comme le reste du peuple d’Israël (12) »
Alors que la Guémara Baba Batra 122a explique : « Dans le futur, la Terre
d’Israël sera divisée en treize parcelles pour toutes les tribus », la Tribu de
Lévi recevra donc une parcelle de la terre, comme il est dit : « Une porte
pour Lévi (13) ».
Nous héritons de la Terre d’Israël… Maintenant !
Et que pour nous, il en soit ainsi, de la manière la plus immédiate : en ce
jour, le jour du Chabbat Kodech, Parachat Chela’h, alors que se réalise la
nouvelle annoncée dans la Paracha de la semaine de la manière la plus
concrète : « Il leur a annoncé qu’ils entreraient dans le Pays », et comme le
dit la fin et la conclusion de la Aftara : « Hachem a donné toute la terre
dans nos mains, et même tous les habitants du pays tremblent devant
nous ».
Et même en ces derniers instants d’exil, nous nous tenons fermement sur
les frontières du Pays, que D.ieu a déjà donné en propriété aux enfants
d’Israël afin qu’ils n’en rendent, D.ieu préserve, aucune parcelle aux
nations du monde. Et tous les enfants d’Israël, viennent dans une terre
d’Israël complète, totalement parfaite : la terre des dix peuples qui sera
divisée pour les treize tribus, et dans la terre d’Israël-même, nous arrivons
à Jérusalem, ville sainte qui n’a pas été divisée en tribus (14), et dans le
troisième Temple, et là, nous ferons le sacrifice de remerciement pour être
sortis de la captivité de l’exil, et nous ferons les libations de vin dans tous
les instruments de chant, et plus particulièrement le nouveau chant, celui
de la délivrance qui n’est suivi d’aucun exil (15).
9
Et nous apprendrons « Une nouvelle Torah qui sortira de Moi (16) », du
niveau de « Un homme n’apprendra plus de son prochain… car tous Me
connaîtront (17). Et, de plus, et c’est le principal, que tout ceci arrive dans
la réalité la plus concrète Mamach, de la manière la plus immédiate
Mamach.
1 – Choul’han Arou’h Admour Hazaken OH, au début du paragraphe 284
2 – Yehochoua 2.1
3 - Alchei’h, Abravanel, Ora’h Haïm, le Beer Maïm ‘Haïm du frère du
Maharal de Prague, etc.
4 – Likoutei Torah, notre Paracha, 51.3
5 – Et il faut préciser qu’il n’est pas du tout mentionné le terme
« explorateurs » dans toute la Paracha, seuls les commentateurs du
Midrach en font mention ainsi que Rachi, voir à ce propos Likoutei Si’hot
vol. 33 p.78 etc., sous une autre tournure
6 – Contrairement aux commentateurs et Rachi qui ont dit : « c’était
Pin’has et Calev »
7 - comme le font habituellement les explorateurs et comme nous pouvons
le retrouver au sujet de Yossef qui a dit à ses frères : « vous êtes des
espions… vous êtes venus voir la nudité du pays », « car vous êtes entrés
par les dix portes de la ville » voir Miketz 42.9-12 et le commentaire de
Rachi
8 – Yehochoua 2.1
9 – Taanit 29a
10 – Voir Ets ‘Haïm, Tanya Iguereth Hakodech fin ch.28 au nom du saint
Zohar etc.
11 – Notre Paracha 14.24
12 – Rambam lois de la Chemita et du Jubilé Ch.13, loi 12
13 – Ye’hezkiel 48.31
14 - Meguila 26a
15 – Mekhilta, Bechala’h 15a
16 – Isaïe 51.4 – Vayikra Rabba Ch.13.3
17 – Jérémie 31.33
Ye’hi Adoneinou, Moreinou VeRabeinou,
Melekh HaMachia’h Leolam Vaèd !
Vive notre seigneur, notre maître,
notre Rabbi, Roi Machia’h pour l’éternité !
***
10
l Etincelles de Guéoula
Mizmor pour un penthouse
L’invitation qui parvint à Tovi et Hana de Bat Yam afin de
rencontrer les agents immobiliers d’une certaine agence était par
trop alléchante. En ce début du mois d’Elloul 1997, le couple
décida de se présenter au rendez-vous.
Au cours de l’entretien, après que la jeune femme responsable des ventes
eut cessé d’essayer de les convaincre d’acheter telle ou telle maison, la
conversation glissa sur des sujets plus centrés sur le Judaïsme. Tovi, quant à
lui, essaya d’orienter le sujet vers le Rabbi roi Machia’h, la Guéoula et les
réalisations des bénédictions du Rabbi. Au bout d’un moment, il s’avéra que
Tovi était le graphiste des pochettes des compact-disques du mari de la jeune
femme – un chanteur assez connu dans le milieu oriental.
La jeune femme se mit alors à raconter :
« Nous sommes confrontés depuis peu à un certain problème, révéla-t-elle.
Nous habitons actuellement dans un très beau penthouse à Bat Yam, mais
nous voulons déménager dans la maison que mon mari fait construire. Cette
construction nous a coûté beaucoup d’argent et nous avons même contracté
des dettes.
Le grand problème reste que nous n’arrivons pas à vendre ce penthouse,
même après avoir baissé son prix de manière appréciable. Quelques personnes
sont bien venues visiter la maison, et après avoir convenu que c’est vraiment
une belle maison, ils sont repartis comme ils sont venus. Le penthouse a été
mis en vente à un prix ridiculement bas, mais cela non plus n’a servi à rien. »
« Avez-vous pensé à écrire au Rabbi MHM ? » demanda Tovi.
11
Devant le regard étonné de la jeune femme, Tovi expliqua comment on
pouvait demander conseil au Rabbi MHM par le biais des Iguerot Kodech; il
demanda à la femme son nom et celui de son mari et promit de faire parvenir
leur demande.
Et en effet, à peine de retour chez lui, après avoir proclamé par trois fois :
« Ye’hi Adonénou Moreinou Vérabeinou, Mele’h HaMachia’h Léolam
Vaèd !!! » Tovi inséra la lettre dans un tome des Iguerot Kodech (tome 15) et
l’ouvrit à la page 376. Ce qui y était imprimé se passe de tout commentaire…La
lettre était datée du 2 Elloul:
« A propos de ce que l’on m’a écrit, que depuis leur entrée dans cette maison,
ils ont contracté des dettes, il est connu que même l’ordre dans la Torah
s’appelle aussi Torah ; et nous trouvons deux versets dans notre Torah qui se
suivent, à savoir, celui qui s’occupe d’immobilier est destiné à être
malheureux, mais aussi: tout homme qui n’a pas de terrain (c’est-à-dire qui
n’a pas construit sa propre maison) n’est pas appelé homme.
C’est pourquoi il ne faut pas prendre en considération la période où l’homme
est malheureux car en dépit d’une heure difficile, tout finira pour le mieux.
Que ce soit la volonté divine que l’achèvement de ces désirs soit aussi d’ordre
spirituel, comme il est écrit: “Mizmor (chant) pour l’inauguration de la
maison”… avec la bénédiction d’entendre de bonnes nouvelles dans tout ce
qui a été entrepris.”
Tovi téléphona à la jeune femme, lui lisant l’incroyable réponse, alors qu’il
était lui-même encore stupéfait de la précision de la réponse du Rabbi. La
femme demanda particulièrement des explications à propos de la dernière
partie de la réponse “Chant pour l’inauguration…” tout en expliquant: “Cela
fait déjà dix ans que nous habitons dans cette maison et on n’y a jamais fait de
‘Hanouccat HaBayit, peut-être cela fait-il aussi obstacle”. Tovi se proposa
immédiatement afin de les aider à organiser le plus rapidement possible leur
‘Hanouccat HaBayit , et quelques jours plus tard, la maison se remplissait de
‘Hassidim pour célébrer l’événement.
Quelques jours à peine s’écoulèrent que déjà la jeune femme téléphonait à
Tovi, d’une voix tremblante d’excitation : « c’est incroyable, s’exclama-t-elle,
dix jours seulement après la ‘Hanouccat HaBayit est arrivé chez nous un
homme qui voulait visiter la maison. Après en avoir fait le tour, il demanda
quel était notre prix. Mon mari lui dit de faire, lui, une proposition. Sa réponse
nous a époustouflés ! Le prix auquel il voulait l’acheter était supérieur au prix
originel de la vente ! »
Le contrat fut signé et le couple remercia bien évidemment le Rabbi Méle’h
HaMachia’h et fit même un don substantiel à l’une des institutions de ‘Habad.
Récit tire du livre “Etincelles de Guéoula” de Rav Yossef Haddad
***
12
l Iguerot Kodech
5983
Par la grâce de D.ieu,
11 Tévet 5718,
Brooklyn,
Au grand Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et se consacre aux besoins communautaires,
le Rav ‘Hananya Yom Tov Lippa (1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre de ce lundi. A quelqu’un comme vous, il est
sûrement inutile d’exprimer de la reconnaissance pour vos efforts et votre
intervention, concernant le Mikwé de Toronto. Puisse D.ieu faire que celui-ci
soit réalisé au plus vite et de la meilleure façon possible.
Comme je l’ai écrit à quelqu’un(2), ces jours-ci, l’Admour Hazaken, dans
Iguéret Ha Kodech, au chapitre 21, souligne la valeur de l’empressement, dans
la pratique de toutes les Mitsvot et en particulier de celle-ci, qui est, en outre,
une forme de Tsédaka et de bonne action, comme le précise Iguéret Ha
Kodech. Nos Sages en soulignent la grande importance, même s’il ne s’agit
que de gagner un seul jour, selon le traité Erouvin 63b.
Combien plus est-ce le cas en notre génération du talon du
Machia’h, alors que s’approche l’issue de notre exil, comme l’a
maintes fois précisé mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous
protégera. En effet, “ la pureté conduit…(3) prophète Elie ”,
annonciateur de la délivrance. L’effort des hommes suscite la
révélation de D.ieu et l’accomplissement de la promesse selon
laquelle : “ Je vous prendrai… Je vous aspergerai d’eaux pures…
Vous résiderez dans le calme… Vous serez Mon peuple et Je serai
votre D.ieu ”.
Avec mes respects et ma bénédiction,
Notes
(1) Le Rav H. Y. T. L. Deutsch, de Cleveland, Rabbi de Helmits. Voir, à son
sujet, la lettre n°5855.
(2) Voir la lettre n°5968.
(3) A la sainteté et la sainteté provoque la venue du..
***
13
Dire le psaume 20 pour la Refoua Chelema de :
Haïm Henri Ben Julia, Aharon Ben Rivka, Anna Bat Kemissa, Mercedès Sarah
Bat Fifine, Gabriel ben Mercedès-Sarah, Menou'ha Ra'hel Bat Sarah,
Fernande Bat Penina.
Prochainement ouverture du Site :
« Vive le Roi »
le site qui rapproche la Guéoula,
la délivrance véritable et complète…
14

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