La Coop fond pour renaître avec bureaux et appartements
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La Coop fond pour renaître avec bureaux et appartements
région Vendredi 31 janvier 2014 veveyse IMMOBILIER CHÂTEL-ST-DENIS COURT La Coop fond pour renaître avec bureaux et appartements La Coop de Châtel-St-Denis va être démolie et un tout nouveau centre sortira de terre à sa place. Le but est d’élargir l’offre du magasin dans cette région en plein boom. L a Coop de Châtel-St-Denis telle que les Veveysans la connaissent n’existera bientôt plus. Elle sera détruite pour qu’un tout nouveau centre puisse voir le jour. Les gabarits posés mardi passé annoncent la couleur. Le bâtiment prendra la place de l’entier du parking existant, soit 600 m2 de plus que le magasin actuel, et s’élèvera sur trois étages. Ces derniers accueilleront des bureaux, et 36 appartements destinés à la location. Un parking souterrain remplacera celui à ciel ouvert. «On étouffe, c’est devenu trop petit», explique Jean-Marc Chapuis, directeur de l’immobilier Coop. Les possibilités d’agrandissement étaient limitées, d’où la décision de refaire l’entier de l’immeuble. «On avait déjà eu recourt aux solutions de raccommodage, enchaîne-t-il. Il était temps de prendre le taureau par les cornes.» Aucune date n’a encore été articulée. «Je pense que les travaux pourront commencer au printemps 2015», estime-t-il. Des innovations sont possibles «C’est une région en plein développement, beaucoup de gens s’y installent, confie Sissigno Murgia, directeur de la Coop suisse romande. Moi-même j’habite aux Paccots depuis trois ans.» Le but est évidemment d’étoffer l’offre des produits. «On aimerait faire la part belle aux denrées fraîches. Mais également pouvoir disposer d’une poissonnerie et d’une oucherie, 3 Le Messager FRIBOURGI NOUVEAUX CONTRÔLES DE LA TUBERCULOSE BOVINE Divers cas de tuberculose bovine ont été détectés en Suisse romande l’an passé. L’Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV) a ainsi défini sa stratégie 2014 de lutte contre cette maladie. Dans le canton de Fribourg, de nouveaux contrôles de troupeaux seront effectués en février, conduits par le Service de la sécurité alimentaire. Les opérations seront réparties en deux groupes avec d’une part, la répétition des tests dans les exploitations déjà concernées en 2013. Toutes les bêtes âgées de plus de six semaines seront soumises aux examens. Pour la seconde partie, des bovins individuels ayant eu contact avec un animal issu d’une ferme infectée en 2013 seront recherchés dans les étables définies et dépistées. Pour rappel, la tuberculose active en Suisse romande n’est pas la même que celle qui sévit actuellement en Suisse orientale. Comm. SUISSEI Le nouveau centre Coop sera couronné de deux étages d’appartements voire d’un rayon fleurs digne de ce nom.» Le centre pourrait même être au top de la modernité, avec un système de «selfcheckout» (scannage des produits par le client) ou de file unique aux caisses. «Ce sont des questions auxquelles nous devons encore répondre, reprend l’habitant de la petite station. Mais pourquoi pas?» Durant les travaux, qui devraient durer deux ans, l’entier du personnel sera conservé, comme pour la suite. Il sera même doublé pour le nouveau centre. En attendant, un magasin provisoire sera mis sur pied, avec un système de containers. «Nous tâcherons de le rendre le plus pratique possible, souligne Sissigno Murgia. Un vaste choix de produits y sera, mais si cela ne devait pas suffire, la Coop d’Oron n’est qu’à quelques kilomètres.» En vivant si proche de l’établissement, le directeur suisse romand a été sensible aux besoins de la Coop châteloise. «Je vais tous les jours acheter mon pain, je vois donc le potentiel. Nous avons été un peu chatouillés par la Migros, nous devons donc mieux nous positionner.» Valérie Blom RESTAURATION BOSSONNENS ATELIER D’ARCHITECTURE A3 SA La nouvelle Coop en chiffres Total de surface: 2200 m2 Surface consacrée au restaurant (Le Milord): 100 m2 Places de parking: 130 Nombre d’appartements: 36 Taille des appartements: de 2 à 5 pièces, avec balcon BONNES FIXATIONS POUR ÉVITER TOUTE BLESSURE Le Bureau de prévention des accidents (bpa) a relevé que, si les blessures à la tête durant les sports d’hiver sont plus lourdes, celles aux genoux sont autrement plus fréquentes. Afin de pouvoir les éviter, une attention toute particulière doit être portée sur les fixations de skis. Conçues pour protéger tibia et cheville, elles doivent pour cela être réglées correctement. Pour assurer le genou, le bpa milite pour les fixations mécatroniques. Elles traitent des signaux électroniques (vitesse du skieur, etc.) et veillent à ce que la chaussure se sépare du ski en un temps opportun et de façon appropriée en cas de surcharge du genou. La balle est désormais dans le camp de l’industrie, qui doit faire progresser le développement de ces fixations dites «intelligentes». Comm. FANFARE LE CRÊT Eric Madenspacher est de retour Jeunesse à la baguette L’ancien chef de la Croix Blanche à Granges, Eric Madenspacher, œuvre depuis novembre au Restaurant de la Gare à Bossonnens. Après seulement trois mois, la différence d’affluence se ressent. L a salle du restaurant sent bon la pâte à pizza, ainsi que les diverses préparations du service de midi. Eric Madenspacher s’assied et explique les changements de sa cuisine, depuis qu’il a quitté la Croix Blanche à Granges. Depuis le 1er novembre, le chef œuvre en effet au Restaurant de la Gare, à Bossonnens. L’établissement a été repris par Monica Simoes, qui l’a immédiatement engagé. Trois mois seulement après l’ouverture, le bilan est déjà positif. Tout est fait maison «Le style se rapproche plus d’une brasserie chic que du semi-gastro», rapporte l’Attalensois. Il en profite pour proposer des plats traditionnels, tels que la blanquette de veau, ou la choucroute. «C’est très différent d’avant, car la clientèle les mange facilement. Je ne sais pas ce qui a changé, car je ne me suis pas tant éloigné de Granges», confie Eric Madenspacher. Le cuisinier alsacien avait obtenu un 14/20 au Gault & Millau et était référencé dans le Guide Michelin. «Aujourd’hui, ce n’est plus un objectif, dévoile-t-il. C’est Eric Madenspacher avec ses cuisiniers Alino Franz et Arnaud Josy proposent une cuisine VB traditionnelle qui fait la part belle aux saveurs d’abord que les gens prennent du plaisir.» Il a évidemment ramené quelques recettes de la Croix Blanche: la crème brûlée au foie gras, le risotto à la bisque de homard, ou le suprême de pintades farcies aux tomates séchées et à l’estragon. «Mais je souhaite que tout le monde puisse manger selon son budget et ses envies. C’est pourquoi nous avons aussi des pizzas.» Son plus? Tout est fait maison, de la pâte de la fameuse spécialité italienne à la vinaigrette, en passant par le beurre aux herbes. «Ce sont mes valeurs, et je tente d’ailleurs de les transmettre ici. C’est important de faire perdurer le traditionnel, et l’exaltation des goûts.» Eric Madenspacher célèbre ainsi cette cuisine faite de saveurs, et voit les surgelés comme le «mal du siècle». «Je ne me vois pas dire aux gens comment faire. Je comprends que ce n’est pas facile en travaillant à 100%. La solution serait de venir manger ici», rigole-t-il. Le chef crée moins de recettes qu’à ses débuts, mais tente justement de conserver le charme de celles qui sont déjà connues. «Le client apprécie de retrouver le piquant d’une bolognaise qu’il est venu déguster des mois auparavant.» Cette passion pour la cuisine, l’Alsacien l’a également pour les vins. «Je choisis moi-même ceux qui se trouvent à la carte. J’ai découvert de beaux bouquets, comme certains crus portugais. J’en ai bien sûr de ma région, mais également d’Espagne ou de la vallée du Rhône.» Les bouteilles suisses sont néanmoins en minorité. «Mais j’y travaille. Ce qui est important, c’est d’avoir des cépages autochtones. Un rioja doit être espagnol, et non pas planté en France par exemple.» Valérie Blom La fanfare La Lyre du Crêt donne son concert annuel demain à StMartin. Quant à l’école de musique, elle sera dirigée ce soir par la nouvelle directrice Auriane Michel. L ’école de musique et les tambours d’Edel-Lyre, ainsi que la fanfare du Crêt, se produisent respectivement en concert ce soir et demain, à St-Martin. L’ensemble réunissant une quarantaine de jeunes des fanfares du Crêt, La Joux et Vuisternens-devant-Romont sera d’ailleurs dirigé pour la première fois par Auriane Michel. «Je me suis déjà occupée auparavant de petits groupes, mais jamais de tous les enfants en même temps. Je sens que le stress monte gentiment», explique la nouvelle directrice, âgée de 22 ans. Pour la jeune diplômée de la Haute Ecole de musique, c’est aussi une façon de mettre le pied à l’étrier. «A moyen terme, mon but est de diriger une fanfare, comme mon père. Et j’envisage aussi l’enseignement, afin de vivre de la musique. J’ai, bien sûr, essayé de rejoindre Jean-Pierre (médaillon) et Jean-Charles Vial fêtent respectivement 35 et 40 ans de musique C. HAYMOZ un ensemble professionnel, mais, le tuba n’étant pas l’instrument le plus recherché, ce n’est pas évident.» Pour ce qui est de la fanfare La Lyre du Crêt, son répertoire est: «un peu édulcoré cette année, estime la présidente Sylviane Vuichard. Par exemple, nous n’avons pas préparé de pièce d’ouverture.» Un état de fait qui s’explique en raison du prochain Giron des musiques de la Veveyse. «Nous avons même avancé la date du concert, afin de pouvoir nous concentrer ensuite exclusivement aux aspects organisationnels», souligne Sylviane Vuichard. Parmi les différents morceaux interprétés, il y aura notamment Oh horses and Cowboys, du Fribourgeois Etienne Crausaz, ainsi que le solo de Geoffrey Papaux au cornet (sur Concorde) et le duo d’euphoniums de Fanny Duay et Robin Vial, sur Golden Euphoniums. Xavier Fernandez ■ Concert Jeunesse et Tambours jeunesse Edel-Lyre, ce soir à 20 h. Concert de la fanfare du Crêt, demain à 20 h. Plus d’infos sur www.edel-lyre.ch ou sur www.fanfare-lecret.ch.