année 1 - Ville de Nîmes
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année 1 - Ville de Nîmes
[mxn] Responsables de la publication : Christian Gaussen Dominique Gutherz Coordination : Coordinateurs pédagogiques : Patrick Perry Augustin Pineau Coordination générale : Marion Brisson Conception graphique : Pablo Garcia & Renaud Leplat-Torti Crédits photographiques : Renaud Leplat-Torti & José Sales Albella École Supérieure des Beaux-Arts Montpellier-Nîmes [EmiksEn] Livret de l’étudiant MONTPELLIER 130, rue Yehudi Menuhin 34000 Montpellier 04 99 58 32 85 [email protected] NÎMES Hôtel-Rivet 10 Grand’Rue 30000 Nîmes 04 66 76 70 22 [email protected] Une rencontre Cette libre conversation entre Christian Gaussen et Dominique Gutherz qui ont dirigé jusqu’alors les écoles supérieures d’art de Montpellier et de Nîmes, traduit des visions qui s’éclairent l’une l’autre pour dessiner le visage d’une nouvelle école d’art, entité autonome regroupant les deux sites, dès la rentrée 2010-2011. Face aux mutations en cours de l’enseignement artistique supérieur européen, ces nouveaux alliés affichent détermination et ambition pour que soient affirmées, ici et encore, la singularité et la présence symbiotique des artistes, chercheurs, professionnels, théoriciens, au sein d’un projet pédagogique commun. Les étudiants vont se transformer, apprendre à s’approprier savoirs et connaissances ; ils font de la recherche, sont ouverts au monde, cela engage beaucoup de travail et de méthode. C’est un choix d’ambition et de courage. D. G. C’est une quête de liberté dans la société et, en même temps, c’est investir une grande responsabilité. Nous incitons les étudiants en art à travailler plus que les autres. C. G. Il est important de mettre en relation avec l’extérieur ce que sont réellement les artistes d’aujourd’hui, que ce soit en termes de travail, de compréhension de leur production et de la lisibilité des conditions d’émergence d’une œuvre. Les artistes bénéficient d’un contexte et de technologies qui permettent de faire en temps réel cette démonstration. Nous devons défendre l’autonomie de la formation des artistes dans ses capacités d’expression, de singularité, de liberté, d’aventure, de méthodologie et de recherche mais aussi ouvrir ses lieux d’application. Ces savoirs dans de nombreux registres que traduit l’œuvre, partagée avec un public, manifestent l’excellence des artistes dans des domaines ouverts : de l’entreprise aux collections privées et publiques en passant par l’espace urbain, les hôpitaux… De plus en plus de propositions de ce type sont faites aux artistes. Dominique Gutherz Marx disait : « Changez le monde ! », Rimbaud invitait à « changer la vie ! », « Changer le monde, changer la vie », n’est autre que notre vaste ambition ! La formation des artistes est devenue très importante parce que les champs d’application offerts par l’art contemporain se sont considérablement élargis, ce sont aujourd’hui les écoles d’art qui assurent essentiellement cette fonction… Christian Gaussen … Il en résulte une professionnalisation ouverte, complexe, sur des terrains multiples en fonction de la diversité des engagements artistiques. Si l’on choisit de former des artistes, c’est notamment sur cette question d’engagement. Dans les écoles d’art, nous formons des individus à être des « moteurs ». 5 plutôt des catalyseurs d’une dynamique qui est la recherche, l’ouverture, la création de nouvelles richesses et de nouveaux rapports ontologiques, sociaux et sémantiques. L’école d’art n’est pas seulement un lieu d’enseignement, mais aussi un lieu de création et de production qui, en conséquence, engage des temporalités spécifiques liées aux différentes phases du projet personnel de l’étudiant, de la conception à la diffusion. La durée des études doit tenir compte de ces temps « d’infusion » qui sont indispensables pour laisser venir à soi les intuitions, les repentirs… L’ h e u r i s t i q u e e s t a u c œ u r d e l’enseignement en école d’art, au même titre que les dispositifs analytique et critique. Ce sont deux domaines complémentaires. Après ses études, l’étudiant a un rôle moteur dans la société, une force de proposition et d’adaptation, et même une exemplarité. L’œuvre d’art, dans le cadre d’une commande publique, est en soi exemplaire, retranchée de la vitesse, du discours… un objet posé, un point d’exclamation, qui devient interrogation. Au fur et à mesure de la fréquentation de ces formes, le public bâtit ses propres modèles pour (re)découvrir ce qu’est une œuvre et comprendre la nature profonde de cet objet. D. G. L’artiste est un chercheur : son rapport au monde est difficile à décrire. Ce qui me fascine parmi les jeunes artistes est leur faculté d’adaptation. L’enseignement en école d’art les aide dans un travail quotidien, il les prépare à des situations complexes… C. G. …et à des lieux de décision, car les artistes sont bel et bien des décideurs. Les artistes font par nature de la recherche, il faut sans doute l’affirmer davantage dans nos processus d’enseignement, la rendre plus méthodologique et prospective. Mais il faut veiller à ne pas réduire les artistes à l’unique fonction d’enseignant ; dans notre école ce sont avant tout des artistes et théoriciens penseurs de la relation au monde qui enseignent, et nous y tenons. D. G. Il s’est produit une révolution dans les écoles d’art en France avec les artistes qui ont pris le «pouvoir» dans les années 70. Auparavant, les artistes refusaient par principe d’enseigner : ils n’en avaient pas le temps. L’enseignement était de fait entre les mains de gens qui avaient, d’une certaine façon, renoncé à l’art. C. G. Plus généralement, nous sommes sans doute dans une société qui est conduite vers une position de gestion plutôt que vers une position de création ou de recherche… Nous ne souhaitons pas être des gestionnaires de l’enseignement mais D. G. Par ailleurs, il reste à construire un vrai maillage du territoire en France et en Europe. Dans cet espace, Nîmes et Montpellier ont un vrai rôle à jouer à l’égard de la création. 6 petite République ! Les conflits naissent, existent mais il sont partagés, ce qui rend ce lieu intéressant et productif. De même, les malentendus doivent y être levés au profit de la pédagogie, de la vie artistique et d’un débat fort. Nous serions une forme résiduelle, proto-historique, de l’université. C. G. Le travail de l’art est toujours paradoxal. L’école d’art ne manque pas d’inclure un travail sur la singularité ; il s’établit un rapport entre la singularité de l’étudiant et l’altérité que requiert un projet en relation avec le monde extérieur. Sous cet aspect, on pourrait dire que l’école d’art est le lieu historique et complet des humanités… D. G. Réunies, nos deux écoles deviendront plus fortes pour obtenir une lisibilité européenne. D. G. … Il y a aussi l’artiste seul qui s’interroge lui-même, sur lui-même… La gratuité de son geste est importante. Cela constitue la part fondamentale de la recherche… C. G. Et nos meilleurs ambassadeurs se révèlent être les artistes, nos anciens étudiants, qui, au-delà des frontières, témoignent de notre école. Dans ce nouveau cadre, on pourrait imaginer la multiplication à l’étranger de plateformes, sortes de microambassades de notre structure, sous la responsabilité des étudiants ; et leur confier ainsi l’élargissement de nos réseaux. C. G. … oui, je pense que la commande, le travail d’application n’existent pas s’il n’y a pas, au préalable, ce travail de recherche. D. G. Comment justifier ce travail d’introspection en école d’art ? On ne peut pas dire que ce soit une science exacte. Quand l’artiste a perdu le prince et l’église, il s’est trouvé seul, et sa condition d’artiste moderne l’a mené à s’intéresser à lui-même. Aujourd’hui, le travail en collaboration est de nouveau convoqué, même si la part de singularité et d’introspection subsiste… D. G. x C. G. Nous sommes prêts.… C. G. … L’école d’art offre cette possibilité. C’est une forme de démocratie, une 7 Sommaire Une école, deux sites • présentation • une école au bord de la Méditerranée • les sites • historique • en chiffres Admission • critères pour entrer en 1ère année • épreuves du concours d’entrée en 1ère année • critères pour entrer en cours de cursus • inscriptions et réinscriptions • droits d’inscription et autres frais Le cursus 13 15 17 22 23 27 27 28 28 28 • le cursus d’enseignement • le système ECTS 36 37 Calendrier académique 44 Glossaire 48 L’équipe pédagogique • les professeurs • notices biographiques 55 56 Les contenus d’enseignement • la phase programme Introduction à la phase programme — semestres 1 et 2 (année 1) — semestres 3 et 4 (année 2) — semestres 5 et 6 (année 3) 9 85 86 93 142 202 • la phase projet Introduction à la phase projet — semestres 7 et 8 (année 4) — semestres 9 et 10 (année 5) — Les ateliers de recherche et de création (ARC) – exposition – scénographie urbaine et commande publique – communication dédiée — Actulab et les unités de recherche — Les stages 261 262 267 322 356 356 358 361 363 366 • Les échanges internationaux — la politique d’actions internationales — Erasmus — accords et réseaux d’échanges internationaux 367 367 367 368 In situ… et ailleurs • les bibliothèques-centres de documentation • les galeries Le Pré Carré et Hôtel Rivet • les publications • les conférences, workshops et résidences d’artistes • les voyages d’études et visites d’expositions Organisation de l’établissement • organigramme • services de l’école • règlement intérieur Vivre et étudier à Nîmes, à Montpellier • sécurité sociale, mutuelles, assurances obligatoires • bourses d’études • aide sociale du crous • logement, aide au logement • restauration • étudiants étrangers • carte d’étudiant • les transports • activités culturelles 10 373 376 377 378 379 383 385 387 391 391 392 392 393 393 393 393 393 Cours périscolaires 399 Annexes A. La charte des études et grilles ECTS 404 B. ARC exposition • Bilans d’activité 2005 / 2009 • Perspectives 2009 / 2010 • Après le diplôme • Enseignants et commissariat d’exposition 416 416 434 434 438 C. Enseignants et scénographie urbaine 445 D. Bilan d’activité des stages 450 E. Bilan d’activité des galeries Hôtel Rivet et Le Pré Carré 456 F. Les publications de l’école • Actulab • Catalogues — Catalogues d’expositions — Catalogues d’expositions d’étudiants et diplômés • Collection Hôtel Rivet • Collection Bleu profond • Journal Hôtel Rivet 460 460 461 461 463 464 466 467 G. Bilan d’activité des conférences, workshops et résidences d’artistes 469 H. Bilan d’activité des voyages d’études 476 I. Principaux lieux et rendez-vous culturels 479 Plans • Site de Montpellier • Site de Nîmes 484 492 11 Une école, deux sites Présentation original développé au sein d’une école d’art multi-sites fusionnant les écoles de Nîmes et de Montpellier. La mise en œuvre de cette stratégie volontaire souhaitée par les deux collectivités a pour but d’accroître significativement leur rayonnement, leur lisibilité et leur attractivité dans les domaines de compétences universitaires et artistiques qui les rendent complémentaires. Cette fusion est la première phase d’une mutualisation et d’une concentration des moyens en matière d’enseignement supérieur artistique dans l’espace européen. Ce « projet pilote » doit permettre l’identification et la mise en cohérence des spécificités et singularités à l’échelle régionale. Il doit agir comme un catalyseur pour amplifier son impact de création en Europe. L’ h a r m o n i s a t i o n e u r o p é e n n e d e l’enseignement supérieur issue des accords de Bologne, signés en 1999, a transformé en profondeur les modalités d’habilitation et de délivrance des diplômes des écoles supérieures d’art françaises. Le maître mot de cette réforme est l’autonomie qui implique la création de structures compatibles avec cette évolution qualitative : les Etablissements Publics de Coopération Culturelle (epcc), qui leur garantissent autonomie financière, juridique et pédagogique. Pôles d’excellence, nouvelle formule, ils sont destinés au rayonnement international de ces formations supérieures. La diffusion des pratiques, des artistesenseignants, des étudiants, mais aussi des chercheurs soutient le volet devenu indispensable de la mobiblité des étudiants et des enseignants au plan européen. De nouveaux modèles pédagogiques naissent de ces collaborations réciproques liant écoles d’art, universités, grandes écoles, institutions culturelles, musées et centre d’art. De nouveaux partenaires apparaissent (écoles d’ingénieurs, Centre Hospitalier Un i v e r s i t a i r e ( c h u ) , p é p i n i è r e s d’entreprises, collectivités territoriales, établissements et structures artistiques et culturelles) et conventionnent des projets, des commandes publiques, des programmes de création, des interventions dans l’espace urbain. La région Languedoc-Roussillon voit ainsi la création d’un programme Ces deux villes métropoles du Languedoc-Roussillon ont engagé cette mutation, certaines du potentiel culturel, artistique et de création dont elles disposent. Montpellier et Nîmes revitalisent ainsi le versant patrimonial que leur offre un riche passé. Elles ouvrent ainsi de nouvelles perspectives de développement économique lié aux domaines du tourisme et aux engagements forts pris pour une qualité de vie remarquable. MxN est appelé à devenir un epcc dédié à l’enseignement artistique supérieur de dimension européenne et à vocation professionnalisante. Ses principales missions sont : • la formation initiale et continue, 13 une école, deux sites •la recherche scientifique et artistique, • l’orientation et l’insertion professionnelle, • la participation à la construction de l’Espace européen de l’enseignement supérieur et de la recherche, • la coopération internationale, • la diffusion de la culture et de l’information scientifique et artistique, • le renforcement et développement des partenariats (institutionnels et entreprises). Les focus définissent de nouveaux axes de spécialisation permettant l’identification et la lisibilité culturelle et technique de chaque site : • vidéo / cinéma, espace / sculpture à Montpellier • peinture et dessin / édition à Nîmes. Les sites accueillent les étudiants en fonction de leurs orientations p e r s o n n e l l e s e n p h a s e Pro j e t ( 4 semestres, niveau master). La circulation des étudiants et des enseignants sur les deux sites est la règle ; elle ouvre à l’autonomie des étudiants et favorise les échanges pédagogiques dans l’espace européen. Affiliées au système européen Licence, Master, Doctorat (lmd), les cinq années d’études en école d’art recouvrent deux périodes. Les 6 premiers semestres, phase Programme, sanctionnés par le Diplôme National d’Arts Plastiques (dnap). Les 4 semestres suivants, phase Projet, engagent l’étudiant dans le Diplôme National Supérieur d’Expression Plastique (dnsep) option Art, de niveau Master. Ils sont agréés et reconnus par le Ministère de la Culture et de la Communication (Direction Générale de la Création). Du fait de l’harmonisation européenne des enseignements supérieurs, les écoles d’art appliquent désormais le Système Européen de Transfert de Crédits (ects). Trois Ateliers de Recherche et de Création (ARC) fondent les relations pédagogiques entre enseignants et étudiants et permettent de questionner de nouvelles sphères de connaissance : • la scénographie urbaine / commande publique • l’exposition • la communication dédiée. Ces Ateliers de Recherche et Création trouvent un prolongement au sein des trois Unités de recherche du laboratoire Actulab. Un p r o g r a m m e d ’ e n s e i g n e m e n t supérieur innovant déterminé par le partage de problématiques : un enseignement commun à Montpellier et Nîmes, pour la phase programme, de nouveaux modèles de gouvernance administrative et pédagogique fédèrent une seule et même équipe pédagogique. Ce livret à destination des étudiants présente les informations essentielles, pédagogiques, pratiques, quant au fonctionnement de l’école et des enseignements. Bonne lecture et bienvenue, à Montpellier, à Nîmes ! 14 une école au bord de la mediterranee Une école au bord de la Méditerranée De vastes espaces naturels protégés, un espace rural sauvegardé, un réseau de villes «à taille humaine» garantissent un mode de vie agréable. Dans sa plaine littorale étendue, du Rhône aux Pyrénées, se côtoient des villes au riche patrimoine historique et culturel. Du Pont du Gard à Narbonne, en passant par Saint-Guillem-le-Désert ou la cité d’Aigues Mortes, nombre de ses ensembles architecturaux sont classés au patrimoine mondial de l’humanité de l’UNESCO. La région dénombre pas moins de 47 musées, dont les principaux par leur taille et leur rayonnement sont le musée Fabre (Montpellier), totalement rénové en 2007, et Carré d’art (Nîmes) qui abrite collections et expositions d’art contemporain. Les festivals et expositions foisonnent, notamment durant la saison estivale, et constituent l’un des atouts majeurs du territoire. Les deux sites de l’école se trouvent au cœur d’une région à la situation géographique exceptionnelle, alliée à une grande diversité culturelle. Montpellier (la capitale régionale) et Nîmes sont les villes les plus importantes de la région Languedoc-Roussillon qui comprend cinq départements : l’Aude, le Gard, l’Hérault, la Lozère et les Pyrénées Orientales. Sa population, au recensement de 1999, est de 2 295 648 habitants, et elle connaît depuis une forte croissance démographique. Située sur la façade méditerranéenne (220 km d’une côte rocheuse et sauvage prolongeant 180 km de côte de sable fin et de nombreux étangs littoraux), la région est bordée de montagnes, Pyrénées au sud, Massif central au nord. Le climat, de type méditerranéen, est caractérisé par un ensoleillement exceptionnel, même si des vents v i o l e n t s ( M i s t r a l , Tr a m o n t a n e ) p rovo q u e n t p a r f o i s d e b r u s q u e s variations climatiques. L’été est chaud et sec, les pluies se produisent aux demi-saisons et sont brèves et drues. C’est la région la plus chaude de France. Son économie repose d’ailleurs sur le facteur « soleil » avec deux secteurs vitaux : le tourisme et l’agriculture (le Languedoc-Roussillon abrite le plus grand vignoble de France). A la croisée des axes de communication menant du nord au sud, de l’Europe et de l’Italie à la péninsule ibérique, le Languedoc-Roussillon est traversé par de grandes voies historiques. Il invite aujourd’hui à une double dynamique d’intégration européenne et de coopération avec le bassin méditerranéen : voie de passage - de niveau européen - et espace ouvert et attractif, grâce à : • sa fonction de plateforme multimodale de communications (maritimes, aériennes, ferroviaires, fluviales et routières), • son réseau de PME industrielles et de services, d’un niveau technologique 15 une école, deux sites élevé, résolument tournées vers les marchés extérieurs, • son important réseau de firmes étrangères, implantées en LanguedocRoussillon, qui renforce l’ouverture internationale de la région. • son pôle universitaire et de recherche ouvert à la coopération internationale. d’établissements d’enseignement supérieur et d’institutions artistiques et culturelles français et étrangers. Ce dynamisme lui vaut déjà une reconnaissance méditerranéenne et européenne. Le pôle de Recherche et d’Enseignement Supérieur « Université Montpellier Sud de France » (PRES – RESC) représente une concentration exceptionnelle d’ é t u d i a n t s e t d e c h e r c h e u r s e t d’organismes de recherche nationaux et internationaux. Son ambition est, entre autres, de créer les conditions de coopération entre universités/ organismes de recherche et grandes écoles, et de renforcer la compétitivité du territoire riche de 5 universités (Université Montpellier 1, Université Montpellier 2, Université Paul Valery Montpellier 3, Université de Perpignan Via Domitia, Université de Nîmes). L’ambition de MxN s’inscrit dans cette dynamique d’ouverture à la fois locale et globale, tout simplement en choisissant, en premier lieu, d’intégrer la mobilité au cœur même de son dispositif d’enseignement qui se déroule sur un double site, et en conduisant étudiants et enseignants à une mobilité de fait. L’établissement a engagé ce mouvement par son adhésion à la Charte Erasmus et le poursuit par le développement d’une active politique de relations internationales qui se traduit par des échanges, des stages, des voyages d’études et des séminaires de recherche construits au sein d’un large réseau 16 les sites Les Sites Montpellier Nîmes 17 École Supérieure des Beaux-Arts de Nîmes une école, deux sites Historique la création des ateliers techniques : photographie, sérigraphie, lithographie, gravure, salle de cours… L’agglomération se dote en 2001 d’un bâtiment neuf, œuvre de l’architecte Pierre Riboulet. Elle peut ainsi avoir son entrée officielle au 130, rue Yehudi Menuhin dans le quartier des Beaux-Arts auquel elle a donné son nom et qui fut rénové au milieu des années 1980. L’enseignement de l’art est inclus dans le cadre de l’Université de Montpellier dès le XIIe siècle. En 1679, le peintre Jean de Troy fonde officiellement l’Académie de Peinture de Montpellier ; c’est à lui que revient le mérite d’avoir structuré un enseignement artistique de qualité. Cent ans plus tard, en 1779, un groupe d’amateurs éclairés crée une Académie de dessin et réunit des collections. Ces deux Académies, situées dans les locaux du musée, boulevard de l’esplanade, sont à l’origine de l’école. Dans la première moitié du XIXe siècle, François-Xavier Fabre (qui donne son nom au musée), met en place des cours de dessin, peinture et sculpture autour de sa propre collection d’œuvres d’art et de sa bibliothèque. Il en fait don à la ville qui crée à partir de 1872, l’école municipale des Beaux-Arts. Par arrêté ministériel en date de 1882, elle devient école régionale subventionnée par l’Etat, comme trois autres écoles existant en France à cette époque : Lyon, Toulouse et Marseille. L’école enregistre alors des effectifs importants : 434 élèves inscrits en 1890 ils viennent souvent enrichir leur propre expérience professionnelle - tandis que 25 corps d’état sont représentés. L’ a r t i s a n a t , l’ i n d u s t r i e e t e n f i n l’enseignement deviendront les débouchés principaux de l’école, la filière des artistes peintres, ou architectes restant minoritaires. L’ancêtre de l’école d’art de Nîmes est l’école gratuite de dessin créée en 1820. Destinée en priorité aux enfants de négociants ou de fabricants qui se destinent aux manufactures d’étoffe de soie et à des enfants de maîtres maçons ou d’autres ouvriers distingués par leur habileté « dans les arts mécaniques », elle était prévue pour environ 150 élèves. Souhaitée dès 1811 par le conseil des prud’hommes, cette école est donc née des besoins de son environnement industriel. Le directeur de l’école de dessin est également le directeur du musée créé en 1823 dans la Maison carrée qui est initialement un dépôt de peintures, d’antiques et de moulages, servant directement à l’enseignement : c’est d’ailleurs là qu’a lieu l’exposition de fin d’année des travaux d’élèves et l’attribution des prix. Au sein de cette école de dessin, le cours de « dessin de fabrique » prend rapidement de l’ampleur et donne naissance à une Ecole de fabrication distincte, l’Ecole de fabrication de tissus d’art et de dessins industriels et décoratifs dont le sort est plus directement lié à l’industrie châlière et textile : elle disparaîtra en 1906. Après de multiples déménagements, une nouvelle implantation en 1995 permet 22 historique La rapide cœxistence de deux écoles complémentaires est conforme à la distinction entre « beaux arts » et « arts et métiers ». Depuis sa restauration en 1987, il accueille l’Ecole supérieure des beauxarts. Les activités de l’école se répartissent à Nîmes sur 3 lieux : • le bâtiment principal de l’hôtel Rivet abrite les bureaux administratifs, la bibliothèque, les studios infographie et vidéo, salles de cours et ateliers des étudiants ; • un atelier de construction et de sculpture situé sur le Mont Duplan ; • la maison du Poète, qui accueille les ateliers dessin et l’atelier de pratiques éditoriales. L’Ecole de Dessin poursuivra son activité sans grand changement : l’enseignement demeure gratuit, il n’y a pas de concours d’entrée, la liste des matières enseignées demeure assez voisine de l’école d’origine (dessin, d irectement issue du renouveau déterminant intervenu dans les années 1980 suite à la réforme des écoles d’art de 1973, avec l’arrivée successive de nombreux artistes (Alain Clément, Claude Viallat, Vincent Bioulès, Dominique Gutherz, Tony Grand…). Les deux sites accueillent l’école MxN depuis 2010. Installée dans le bâtiment patrimonial de l’hôtel Rivet, l’école tire profit d’une situation privilégiée, en plein cœur historique de la ville. Elle s’inscrit naturellement dans le patrimoine artistique, culturel et architectural de la ville. Construit en 1786 pour David Rivet, riche commerçant en soie, l’hôtel ne s’organise pas autour d’une cour mais, contrairement à la tradition locale, épouse la forme d’un U. Il a successivement servi d’hôpital, de préfecture, d’école primaire de jeunes filles. En 1988, les façades, le vestibule et l’escalier d’honneur sont inscrits à l’Inventaire supplémentaire des Monuments Historiques. Le sol du vestibule est une création de l’artiste Bernard Pagès. L’hôtel Rivet a été classé monument historique en 2005. En chiffres 311 étudiants inscrits (2009/2010). 88 étudiants inscrits en 1ère année, 30 en 5ème année (2009/2010). 100% de réussite au DNAP et 100% de réussite au DNSEP (2008/2009). 48 diplômés (DNAP), 29 diplômés (DNSEP) pour l’année 2008/2009. 45 enseignants. 24 personnels administratif et technique 8 500 m 2 dont 580 m 2 de galeries d’exposition. 3,7 millions d’euros de budget. 23 Admission Critères pour entrer en 1ère année concernant le dossier sont disponibles lors de l’inscription au concours). • être titulaire du baccalauréat (ou candidat à la session de l’année en cours) • être titulaire d’un titre équivalent au baccalauréat, français ou étranger • satisfaire aux épreuves du concours d’entrée. Les résultats seront communiqués par voie d’affichage dans le hall des sites, par internet et seront envoyés par courrier aux candidats au cours de la semaine suivant l’examen. Les étudiants seront répartis sur les sites en fonction de leur souhait, du nombre de places disponibles sur chaque site, et de leur classement. Pour les étudiants non francophones, le Test de Connaissance du Français (TCF) est requis (niveau B2). Le concours d’admission se déroulera du 4 au 7 mai 2010 sur le site de Montpellier. De s d é ro g a t i o n s p o u r p ré s e n t e r le concours d’entrée peuvent être demandées au directeur de l’établissement par des candidats justifiant d’un niveau de fin d’études secondaires, d’une maturité et d’un engagement artistique pouvant garantir leur capacité d’insertion. Modalités d’inscription Trois possibilités de retrait du dossier : 1. aux secrétariats pédagogiques (Montpellier, Nîmes) 2. sur demande par courrier auprès des secrétariats pédagogiques 3. en imprimant les documents sur www.Nîmes.fr/index.php?id=330 et www.esbama.fr Epreuves du concours d’entrée en 1ère année Documents à fournir : fiche de renseignements à compléter, copie de l’état civil du candidat, copie du baccalauréat ou attestation de scolarité, certificat de participation à la journée d’appel de préparation à la défense, droits d’inscription au concours d’entrée fixés à 20 euros pour les étudiants Nîmois et ceux de l’agglomération de Montpellier et 40 euros pour tous les autres candidats. Il existe une session d’admission par an. Elle comprend : • une épreuve écrite de culture générale • une épreuve plastique • une épreuve de langue étrangère (au choix : anglais, italien, espagnol, allemand) • un entretien avec un jury s’appuyant sur la présentation d’un dossier de travaux personnels (toutes les précisions 27 admission Critères pour entrer en cours de cursus Commission locale d’équivalence Elle aura lieu les 9, 10 et 11 juin 2010 sur le site de Nîmes. Les dossiers seront transmis à la commission d’équivalence nationale pour examen des pièces justificatives. (commission d’accès et commission d’équivalence) Les étudiants doivent passer un entretien avec un jury d’enseignants et présenter un dossier de travaux personnels. Cette épreuve est obligatoire. Inscriptions et réinscriptions Documents à fournir : formulaire à compléter, droit d’inscription, attestations de diplômes et de crédits obtenus. Pour les candidats venant d’une école d’art étrangère, les documents doivent être traduits et certifiés. Les étudiants reçoivent leur notification pour s’inscrire ou se réinscrire. Ils doivent signaler aux secrétariats de l’école leurs décisions de désistement à titre momentané (pour une année) ou définitif (changement d’établissement ou d’orientation)., Tous les étudiants doivent régler leurs frais d’inscription et la cotisation de sécurité sociale au moment de la remise de leur dossier d’inscription. Pour les étudiants étrangers non francophones, un certificat de TCF (Test de Connaissance du Français) de niveau B2 est requis (leur niveau de maîtrise est apprécié également à l’oral lors de l’entretien avec le jury). Droits d’inscription et autres frais : Commission d’accès Etre titulaire d’un certificat ou d’un diplôme d’arts plastiques ou d’arts appliqués (BTS, DEUG, Licence, Master), sanctionnant l’année précédente du cursus des études. Etre titulaire de la totalité des crédits nécessaires pour rentrer dans l’année choisie. Tarifs 2010-2011 : Frais d’inscription au concours d’entrée et à la commission d’équivalence : 2 0 € ( ré s i d e n t s d e Nî m e s e t d e l’agglomération de Montpellier) 40 € (autre origine géographique) 28 Criteres pour entrer en cours de cursus Droit d’inscription annuel : 260 € (résidents de Nîmes et de l’agglomération de Montpellier) 530 € (autre origine géographique) Frais de dossier : 4 0 € ( ré s i d e n t s d e Nî m e s e t d e l’agglomération de Montpellier) 70 € (autre origine géographique) Caution prêt de livres en bibliothèque ( l o r s d e l a 1 ère i n s c r i p t i o n e n bibliothèque) : 92 € 29 Le cursus ATELIERS DE RECHERCHE ET DE CRÉATION semestre 1 à 6 année 1 à 3 DNAP exposition scénographie urbaine communication dédiée ACTULAB UNITÉ DE RECHERCHE semestre 7 à 10 année 4 et 5 DNSEP dessin / éditions FOCUS espace / sculpture vidéo / cinéma peinture MxN en un coup d’oeil 33 L . Phase PROGRAMME (3 ans) DNAP Enseignement dispensé sur chaque site (similaire en contenu et volume) semestre 1 semestre 2 semestre 3 semestre 4 semestre 5 semestre 6 Mobilité des étudiants 12 sessions de travail dont 4 sur l’autre site Mobilité des enseignants sur les deux sites (Pôles) Épreuve de présentation des recherches et création artistique Pratique et initiation Problématique et méthodologie de la recherche Techniques et mises en œuvre Histoire, théorie des arts et langue étrangère St - Assistan - Lieux de de l’art - Lieux de des art vi spectacle - Édition - Pédagog - Médiatio - Entrepri 34 . M . DNAP Phase PROJET (2 ans) DNSEP art Projet personnel de l’étudiant (sites référents) semestre 7 semestre 8 semestre 9 semestre 10 Soutenance du Mémoire Épreuve de présentation des recherches et création artistique e de ation erches tion que Méthodologie de la recherche et mises en œuvre des recherches personnelles Philosophie, histoire et théorie des arts langue étrangère Stages - Assistant d’artistes - Lieux de diffusion de l’art - Lieux de diffusion des art vivants et du spectacle - Édition - Pédagogie - Médiation culturelle - Entreprises FOCUS sites référents ARC ACTULAB unités de recherche - Exposition - Montpellier : espace - sculpture vidéo - cinéma Actu - Scénographie urbaine et commande publique - Nîmes : dessin - édition peinture - Communication dédiée 35 Pra/thex O2DA le cursus Le cursus d’enseignement L’enseignement en semestre 4 se répartit en 12 sessions de travail d’une semaine, dont 4 devront être effectuées par l’étudiant hors du site d’origine. Réalisation par l’étudiant d’un dossier “méthodologie et synthèse” accompagnant les recherches et travaux personnels, Accrochages des travaux sous la responsabilité du coordinateur lors des bilans de fin de semestre 3 et 4. Attribution de 30 crédits par semestre. Chaque enseignant attribue les crédits sous forme de contrôle continu hormis les crédits d’engagement personnel attribués collégialement par l’ensemble des enseignants concernés. L’obtention d’un minimum de 108 crédits est nécessaire pour le passage en semestre 5 (voir modalité de rattrapage des crédits dans la charte des études). Le cursus en école d’art se déroule sur 3 et/ou 5 ans. La phase programme correspond aux semestres 1 à 6, validé par le Diplôme National d’Arts Plastiques (dnap). La phase projet correspond aux 4 semestres suivants, validé par le Diplôme National Supérieur d’Expression Plastique (dnsep). Semestres 1 et 2 : phase programme L’enseignement en semestre 1 et 2 est organisé sur un planning de cours hebdomadaire. Deux bilans, en fin du semestre 1 et du semestre 2. Clôture de l’année par un dossier “méthodologie et synthèse” présentant les expériences et travaux de l’étudiant accompagné d’un accrochage lors du bilan de semestre 2. Attribution de 30 crédits par semestre. Chaque enseignant attribue les crédits sous forme de contrôle continu hormis les crédits d’engagement personnel attribués collégialement par l’ensemble des enseignants concernés. L’obtention de 60 crédits est nécessaire pour le passage en semestre 3. Semestres 5 et 6 : phase programme DNAP Affirmation du travail personnel. Choix de 2 modules de méthodologie, techniques et mises en œuvre dès le début du semestre 5. Réalisation par l’étudiant d’un dossier “méthodologie et synthèse” accompagnant les recherches et travaux personnels. Attribution de 30 crédits d’enseignement au semestre 5 et de 15 crédits au semestre 6. La présentation de l’étudiant à l’épreuve du Diplôme National d’Arts Plastiques (dnap) est subordonnée à l’obtention de 165 crédits et à une décision favorable du directeur de l’établissement, sur proposition de l’équipe pédagogique à l’issue de la présentation des travaux et Semestres 3 et 4 : phase programme L’enseignement en semestre 3 est organisé sur un planning de cours hebdomadaire. 36 le systeme ects projets de recherches par l’étudiant lors du bilan de fin de semestre 6. Sauf cas exceptionnel, validé par le conseil des études et le conseil d’administration, le Diplôme National d’Arts Plastiques (dnap) est passé sur le site d’origine. Cette épreuve donne lieu à l’attribution de 15 crédits. A son issue, l’étudiant a obtenu 180 crédits, il est alors titulaire du Diplôme National d’Arts Plastiques (dnap). La finalisation du dossier méthodologie et synthèse est obligatoire avant la fin du semestre 10. L’accès aux deux épreuves du DNSEP (soutenance du mémoire et présentation des travaux de recherches et travaux plastiques) est subordonnée à l ’obtention de 270 crédits d’enseignement dont les 30 crédits du bilan de fin de semestre 9. La soutenance du mémoire s’effectue au début du semestre 10 et donne lieu à un rapport écrit qui est communiqué au jury de l’épreuve de présentation des recherche et travaux plastiques. En fin de semestre 10, l’ensemble du jury de DNSEP assiste à la présentation du travail plastique. A l’issue de cette épreuve, il délibère sur l’attribution du DNSEP en tenant compte du rapport établi par le jury de soutenance du mémoire. Il délivre les crédits correspondant au travail plastique (25 crédits) et au mémoire (5 crédits). A l’issue des épreuves, l’étudiant a obtenu 300 crédits, il est alors titulaire d u Di p l ô m e Na t i o n a l Su p é r i e u r d’Expression Plastique (dnsep). Semestres 7 et 8 : phase projet L’étudiant doit choisir 4 professeurs référents (méthodologie de la recherche et mise en œuvre des recherches personnelles). Année de recherche et de séminaires. Année de stage en milieu professionnel et de mobilité (séjours à l’étranger). Tout en poursuivant la réalisation de son dossier “méthodologie et synthèse” accompagnant ses recherches et travaux personnels, l’étudiant doit commencer la rédaction du mémoire dont la soutenance aura lieu en fin de semestre 9. Attribution de 30 crédits par semestre. L’obtention d’un minimum de 228 crédits est nécessaire pour le passage en semestre 9 (voir modalité de rattrapage des crédits dans la charte des études). Voir l’annexe A (la charte des études) Semestres 9 et 10 : phase projet DNSEP Le système ECTS Les semestres 9 et 10 se développent autour du projet personnel de l’étudiant. L’étudiant doit choisir 3 professeurs référents (méthodologie de la recherche). La volonté de l’union européenne de créer un espace ouvert en matière d’éducation et de formation l’a conduite à favoriser la coopération et les échanges entre les établissements européens 37 le cursus Comment l’ECTS a-t-il évolué ? d’enseignement supérieur et à œuvrer vers une transparence et une lisibilité pour les formations relevant de ces établissements. Dans cette perspective, le système ECTS ou système européen de transfert des crédits a été mis en place. Le système ECTS est une méthodologie adoptée par les établissements d’enseignement supérieur permettant d’apporter une intelligibilité internationale des cursus d’études et du parcours de l’étudiant, grâce à des outils communs, notamment le programme des cours, le crédit, le contrat d’études. L’ECTS a été mis en place en 1989 dans le cadre du programme ERASMUS. Il fait désormais partie du programme SOCRATES. L’ECTS est le seul système de crédits qui ait été expérimenté et utilisé avec succès en Europe. Mis en œuvre à l’origine pour assurer le transfert de crédits, l’ECTS a permis de faciliter la reconnaissance académique des périodes d’études réalisées à l’étranger et de développer qualitativement la mobilité des étudiants en Europe. Depuis peu, l’ECTS évolue vers un système d’accumulation de crédits mis en oeuvre au plan institutionnel, régional, national et européen. Tel est l’un des objectifs clés de la Déclaration de Bologne de juin 1999. Qu’est-ce qu’un système de crédits ? Un système de crédits est une méthode qui permet d’attribuer des crédits à toutes les composantes d’un programme d’études. La définition des crédits au niveau de l’enseignement supérieur peut se baser sur des paramètres, tels que charge de travail de l’étudiant, nombre d’heures de cours et objectifs de formation. Pourquoi instaurer l’ECTS ? L’ E C TS f a c i l i t e l a l e c t u re e t l a comparaison des programmes d’études pour tous les étudiants, tant locaux qu’étrangers. Il facilite également la mobilité et la reconnaissance académique. L’ECTS aide les universités et les écoles à organiser et à réviser leurs programmes d’études. Le système peut s’utiliser dans le cadre de programmes et de modes d’enseignement diversifiés. Il renforce l’attractivité de l’enseignement supérieur européen pour les étudiants d’autres continents. Qu’est-ce que l’ECTS ? Le système européen de transfert et d’accumulation de crédits est un système centré sur l’étudiant, fondé sur la charge de travail à réaliser par l’étudiant afin d’atteindre les objectifs du programme qui se définissent en termes de connaissances finales et de compétences à acquérir. 38 le systeme ects Quelles sont les caractéristiques essentielles de l’ECTS ? passé en présence des étudiants et le temps évalué du travail personnel que devra fournir l’étudiant, (par exemple, 10 heures d’enseignement et 20 heures de travail personnel de l’étudiant). Ces données restent indicatives et laissent la place à une petite marge d’interprétation pour tenir compte de la variété des situations d’enseignement. L’ECTS repose sur la convention selon laquelle le travail à fournir par un étudiant à plein temps pendant une année universitaire correspond à 60 crédits. La charge de travail d’un étudiant inscrit dans un programme d’études, d’une durée de 32 semaines par an, la valeur d’un crédit représente donc 25 à 30 heures de travail. La charge de travail de l’étudiant se compose du temps nécessaire pour participer à toutes les activités éducatives, telles que assister aux cours, participer à des séminaires, étudier de manière autonome et personnelle, se préparer et se soumettre aux examens, préparer des projets, etc. Les crédits ECTS ne s’obtiennent qu’après l’achèvement complet du travail à fournir et après l’évaluation appropriée des résultats de la formation. Ces résultats correspondent à un ensemble de compétences définissant ce que l’étudiant saura, comprendra ou sera capable de faire après avoir achevé son parcours de formation, quelle qu’en soit la durée. Des crédits sont attribués à toutes les composantes d’un programme d’études (modules, cours, travaux dirigés, travaux pratiques, stages, projets, travail personnel, etc.) en fonction de la quantité de travail que chaque activité requiert pour réussir ses objectifs propres par rapport au travail total nécessaire pour achever une année complète d’études avec succès. On distinguera – suivant les crédits – la proportion du temps d’enseignement Les crédits ECTS peuvent être regroupés à l’intérieur d’Unités d’Enseignement. Le système est composé de crédits obligatoires et optionnels. Les résultats de l’étudiant sont sanctionnés par une note locale ou nationale. Un exemple de bonne pratique consiste à ajouter un grade ECTS, en particulier en cas de transfert de crédits. L’échelle de notation ECTS classe les performances des étudiants reçus sur une base statistique. C’est pourquoi les données statistiques concernant les résultats des étudiants sont une condition préalable à l’application du système de notation ECTS. Les grades sont attribués aux étudiants ayant réussi, selon l’échelle de réussite suivante : A – les 10 % meilleurs B – les 25 % suivants C – les 30 % suivants D – les 25 % suivants E – les 10 % restants Une distinction est opérée entre les grades FX et F, utilisés pour les étudiants en situation d’échec. FX signifie : « échec - un certain travail supplémentaire est nécessaire pour réussir » et F « échec 39 le cursus un travail considérable est nécessaire ». L’indication des taux d’échec dans le relevé des résultats est facultative. une description standardisée de la nature, du niveau du contexte, du contenu et du statut des études suivies et réussies par le diplômé. Le supplément au diplôme assure la transparence et facilite la reconnaissance académique et professionnelle des qualifications (diplômes, acquis universitaires, certificats, etc.). Il a été conçu pour permettre à un étudiant européen de faire valoir son diplôme et ses compétences auprès d’un employeur ou d’un établissement d’enseignement supérieur. Il est remis automatiquement, gratuitement – et en France, en français – à chaque étudiant et constitue donc une sorte de carte d’identité du diplôme. Les documents de l’ECTS • le livret de l’étudiant de l’établissement, publié dans deux langues sur internet et/ou sur support papier. Cette brochure d’information/ catalogue de cours doit fournir des informations destinées aux étudiants étrangers accueillis dans l’établissement. • le contrat d’études comprend la liste des cours à suivre. Il fait l’objet d’un accord entre l’étudiant et le responsable académique de l’établissement concerné. En cas de transfert de crédits, le contrat d’études doit faire l’objet d’un accord entre l’étudiant et les deux établissements concernés avant le départ de l’étudiant. Il doit être actualisé immédiatement en cas de changement de cours après l’arrivée dans l’établissement d’accueil. Voir l’annexe A (les grilles ECTS) • le relevé de notes présente les résultats de l’étudiant avec la liste des cours suivis, les crédits obtenus, les notes locales et les grades ECTS correspondants. En cas de transfert de crédits, le relevé de notes de l’étudiant sortant doit être émis par l’établissement d’origine avant son départ, et celui de l’étudiant entrant par l’établissement d’accueil au terme de la période d’études. • le supplément au diplôme est un document joint au diplôme de l’enseignement supérieur, qui donne 40 Calendrier académique Année 2010/2011 30 mai-1 juin : bilan 1ère année, site de Montpellier 1er octobre : accueil des étudiants 7-9 juin : comission locale d’équivalence MxN 7-10 juin : DNSEP, site de Montpellier et Nîmes 4 octobre : début des cours 14-17 juin : DNSEP 15-17 décembre : bilan 3ème année, site de Montpellier et Nîmes 20-21 juin : bilan 2ème année, site de Montpellier et Nîmes 18 décembre - 2 janvier : vacances de Noël 20-21 juin : bilan 1 ère année, site de Nîmes 5-6 janvier : bilan 5ème année, site de Montpellier et Nîmes 22-23 juin : bilan 4ème année, site de Montpellier et Nîmes 11-12 janvier : bilan 1ère année, site de Montpellier 19-20 janvier : bilan 2ème année, site de Montpellier et Nîmes 2 février : bilan 1 ère année, site de Nîmes 3-4 février : bilan 4ème année, site de Montpellier et Nîmes 26 février- 13mars : vacances d’hiver 11-13 avril : bilan 5ème année, site de Montpellier 13-14 avril : bilan 5ème année, site de Nîmes 18-19 avril : bilan 3ème année, site de Montpellier 20-22 avril : bilan 3ème année, site de Montpellier et Nîmes 23 avril - 8 mai : vacances de Pâques 10-13 mai : concours d’entrée MxN 23-27 mai : DNAP, site deMontpellier et Nîmes 45 Glossaire par rapport au tronc commun des enseignements et préfigurent les enjeux développés par les 3 unités de recherches du laboratoire Actulab. [mxn] MxN, Ecole Supérieure des Beaux-Arts Montpellier-Nîmes. Atelier [mxn] MxN, Ecole Supérieure des Beaux-Arts Montpellier-Nîmes, site de Montpellier. Dès le 1er semestre, l’étudiant dispose d’un espace individuel ou collectif d’atelier où il peut travailler aux exercices proposés puis développer un projet personnel. [mxn] MxN, Ecole Supérieure des Beaux-Arts Montpellier-Nîmes, site de Nîmes. Crédit d’enseignement A chaque fin de semestre, 30 crédits d’enseignement sont attribués lors des bilans. Actu Ar t Contemporain et Territoires Urbains : unité de recherche du laboratoire Actulab. Dnap Actulab Dnsep Laboratoire de recherche, il est composé de trois unités : Actu, Pra/Thex et O2DA. Diplôme national supérieur d’expression plastique, obtenu en fin de semestre 10. Arc / Atelier de Recherche et création Dossier méthodologie et synthèse Diplôme national d’arts plastiques, obtenu en fin de semestre 6. Chaque année, l’étudiant est amené à rédiger un dossier écrit témoignant des méthodes, de la documentation (photographique, bibliographique…) et de la mise en œuvre de ses recherches (entre les semestres 7 et 9, ce dossier accompagne les recherches plastiques et se distingue du mémoire). Ils réunissent un groupe d’enseignants et d’étudiants pour travailler autour de trois problématiques : l’exposition, la scénographie urbaine / commande publique, la communication dédiée. Un dispositif pédagogique transversal incluant théorie et pratique y est mis en place en relation avec les projets développés. Les étudiants doivent y conduire une expérimentation productive définie par des contenus de recherche et un calendrier. Les arc permettent d’introduire une singularité ECTS (European Credit Transfer System) Un ensemble de 60 crédits doit être 49 glossaire Pra/thex obtenu chaque année. L’étudiant titulaire du DNAP a obtenu 180 crédits, l’étudiant titulaire du DNSEP a obtenu 300 crédits. Pratique et Théorie de l’Exposition : unité de recherche du laboratoire Actulab. Focus / sites référents Pôle En phase projet, Vidéo / Cinéma, Espace / Sculpture, Peinture / Couleur, Edition / Dessin sont développés plus particulièrement sur l’un des sites ; l’étudiant, en concertation avec l’équipe pédagogique, choisit celui-ci en fonction de son projet. Photographie, Son, Performance et les autres types de pratique artistique non inclus dans les focus sont enseignés sur les deux sites. Aux semestres 5 et 6, l’étudiant doit choisir deux pôles de méthodologie de la recherche, techniques et mise en œuvre : couleur-peinture, dessin-édition, volume-espace, vidéo-photo. Unité de recherche / laboratoire Trois unités de recherche constituent le laboratoire Actulab : Actu (Art contemporain et territoires urbains), Pra/thex (Pratique et théorie de l’exposition, O2DA (Ontologie et déontologie de la diffusion de l’art). L,M,D Architecture des diplômes européens : Licence, Master, Doctorat. Mémoire Séminaire O2DA Session de travail Chaque semestre, un séminaire de recherche est organisé par les unités de recherche du laboratoire. Le mémoire est soutenu devant un jury à la fin du semestre 9, sa rédaction est engagée au semestre 7. On t o l o g i e e t Dé o n t o l o g i e d e l a Diffusion de l’Art : unité de recherche du laboratoire Actulab. Au semestre 4, l’enseignement est organisé en une douzaine de sessions de travail d’une semaine, autour d’une problématique ou d’une technique, avec un ou plusieurs enseignants ou intervenants. Phase programme Correspond aux semestres 1 à 6, elle se conclut par l’obtention du Dnap. Stage Phase projet E n s e m e s t r e 7 o u 8 , l’ é t u d i a n t doit effectuer un stage en milieu professionnel. Correspond aux semestres 7 à 10, elle se conclut par l’obtention du Dnsep. 50 glossaire Workshop Ce sont des temps pédagogiques réservés à une formation spécifique autour d’une problématique proposée par un artiste-intervenant. Ils concernent principalement les étudiants des semestres 5 à 10. 51 L’équipe pédagogique Dessin / édition Michel MARTIN Yann MAZEAS Federico VITALI Daniel BOISSIERE Gérard DEPRALON Pierre JOSEPH Christian LAUNE Nadia LICHTIG Clémentine MÉLOIS Caroline MUHEIM Augustin PINEAU Jean-Marc SCANREIGH Isabelle SIMONOU-VIALLAT Culture générale Hubert DUPRAT Corine GIRIEUD Nadia LICHTIG Didier MALGOR Patrick PERRY Natacha PUGNET Albert RANIERI Yves REYNIER Corinne RONDEAU Claude SARTHOU Adam THORPE Caroline ZIOLKO Peinture / couleur Jean-Louis BEAUDONNET Jean-Marc Cérino Pascal FANCONY Serge PLAGNOL Yves REYNIER Anne-Marie SOULCIE Carmelo ZAGARI Coordinateurs 2010 / 2011 Site de Montpellier Christian Laune / Michel Martin, 1ère année Caroline Boucher / Sylvain Grout, 2ème année Nadia Lichtig / Patrick Perry, 3ème année Joëlle Gay, 4ème année Didier Malgor, 5ème année Espace / volume / sculpture Caroline BOUCHER Laetitia DELAFONTAINE Jean-Claude GAGNIEUX Dror ENDEWELD Nadia LICHTIG Joëlle GAY Caroline MARGARITIS Grégory NIEL Annie TOLLETER Arnaud VASSEUX Michaël VIALA Site de Nîmes Augustin Pineau, coordination générale Isabelle Simonou-Viallat, 1ère année Jean-Marc Scanreigh, 2ème année Jean-Marc Cérino, 3ème année Hubert Duprat, 4ème année Maïder Fortuné, 5ème année Vidéo / photo Brigitte BAUER Charles CAMBEROQUE Maïder FORTUNÉ Frédéric GLEYZE Nicolas Grosmaire Sylvain GROUT Les coordinateurs sont élus chaque année et pour chaque site. 55 l’equipe pedagogique Docteur en esthétique en 2000 (thèse sur « l’épaisseur de la peinture depuis 1945 » avec félicitations du jury). Il a participé à une centaine d’expositions collectives et présenté son travail dans une cinquantaine d’expositions personnelles dans des lieux institutionnels ou privés en France et ailleurs (Canada, Espagne, Mexique, Norvège, Pérou, Pologne, Portugal, rfa, usa...). Brigitte Bauer Née en Allemagne, Brigitte Bauer vit et travaille en France depuis 1987. Après le développement d’une culture du paysage dans ses premières séries (Montagne Sainte-Victoire, Ronds-Points) et un questionnement de la notion d’identité (D’Allemagne), ses recherches s’orientent aujourd’hui davantage vers le territoire autant réel que mental des attitudes et postures humaines, que ce soit dans l’espace urbain (Alexandrie, Marseille) ou dans les espaces du loisir (Big Game / Jeu de Forêt). Brigitte Bauer est professeur de p h o t o g r a p h i e d e p u i s 2 0 0 5 . So n enseignement est pensé autour du médium en tant que matériau de l’art (tout en gardant un œil sur ses formes autres) et aborde l’éventail le plus large de ses pratiques et usages, ses modes de production, de présentation et de diffusion. Enseigne de la 1ère à la 5ème année. w w w. b r i g i t t e b a u e r. f r e t w w w. documentsdartistes.org/bauer Daniel Boissière Graphiste de formation à l’École d’Arts Visuels de Lausanne, Daniel Boissière enseigne les Arts Graphiques depuis 1971. Après avoir été en stage dans des imprimeries prestigieuses telles que l’imprimerie Dréger à Paris, l’Imprimerie Nationale, les Imprimeries Réunies ou encore l’Imprimerie Jenoux à Lausanne, il crée en 1975 un atelier de design graphique dédié à la communication institutionnelle et privée. Il réalise les affiches de différents festivals montpelliérains, il coordonne la conception et la création de l’affiche officielle de la Coupe du Monde de football de 1998, conçoit pour les institutions en région de nombreux catalogues, éditions, panneaux et stabiles à destination tant du milieu culturel que des associations consacrées à l’aménagement ou à l’environnement. Cette fibre écologique tient une place prépondérante dans son engagement esthétique et relationnel. Les arts graphiques comme lieu d’étude, de découverte, de diffusion et de développement. Si la réalisation d’un travail personnel Jean-Louis Beaudonnet Né en 1952, peintre, Jean-Louis Beaudonnet enseigne la peinture depuis janvier 1976 et l’histoire de l’art à l’Université Paul Valéry de Montpellier depuis janvier 1985. Il a été membre du mouvement surréaliste « Phases » de 1972 à 1984, élu à l’office régional de la culture de 1982 à 1986, chargé de mission par le Ministre de la culture en 1982 pour établir un rapport sur les mouvements d’éducation populaire. Auteur en 1992 d’un livre « Le pastel, art de la couleur » aux éditions Fleurus. 56 l’equipe pedagogique en rapport direct avec la recherche d’un étudiant est habituellement la voie royale des déclinaisons techniques du dessin par la gravure, de la photographie et de la peinture par la sérigraphie ou la lithographie, la contemporanéité des technologies numériques a totalement transformé, sous le terme générique de médiatisation, le rapport à la communication mais aussi aux processus de création en ligne, aux objets de création graphique augmentée. Les formations ne s’arrêtent donc pas aux murs d’une institution ni même à la durée d’un cursus. Les étudiants sollicitent aujourd’hui une formation ouverte tant pour la constitution d’une œuvre, que pour sa diffusion (édition et micro-édition de catalogues, livres, cd, dvd, objet ou en ligne), et leur accompagnement dans la vie active. la présentation du projet d’exposition Voisines). Bien qu’étant celle d’un sculpteur, ma pratique s’est nourrie d’un regard porté sur les autres pratiques artistiques, comme sur les activités humaines en général, les conditions dans lesquelles elles s’opèrent, ainsi que les formes qu’elles génèrent. Loin d’un enseignement exclusif de la sculpture, j’aimerais amener les étudiants à concevoir un médium non seulement au travers de ses spécificités techniques et historiques, mais aussi par les rapports et les liens qu’il a tissés avec les autres pratiques artistiques dans l’histoire de la modernité et dont il se nourrit. Charles Camberoque Charles Camberoque porte son regard de photographe sur l’homme et ses identités. Il réalise des images à la recherche de l’universel dans le particulier. Ses photos connaissent partout un accueil chaleureux depuis les villes chinoises jusqu’aux galeries européennes : Château d’Eau à Toulouse, Rencontres Photographiques d’Arles, Centre Georges Pompidou à Paris, Fondation Juan Miró ou Primavera Fotografica de Barcelone. Auteur de plusieurs livres et films vidéo, il fait aussi depuis quelques années, partager sa passion photographique aux élèves de l’établissement. Camberoque est un des rares photographes français consacré par la publication prestigieuse des Cahiers de la Photographie, qui a édité, il y a quelques années, un numéro autour de son œuvre. Caroline Boucher Caroline Boucher développe depuis 1996 un travail de sculpture : « ... ses œuvres (…) s’appuient sur une organisation dimensionnelle et situationnelle de l’objet. Ses constructions autonomes puisent leur économie de vie dans la perspective de leur présentation, dessinent le lieu qui les expose sous leurs angles de champ. Dans ses expositions récentes, Caroline se distance des “objets” usuels ou fabriqués et épure ses sculptures. Un emballage détourné de ses fonctions initiales induirait-il la forme de l’objet qu’il protège? Le retour des blisters vivants ou le téléformatage des objets du commerce s’autogénère à la mesure des espaces de stockage dont nous disposons.... » (extrait du texte d’Ingrid Luche pour 57 l’equipe pedagogique dans leur articulation et leur relation avec les nouveaux médias. Ils conçoivent des propositions, dispositifs, installations où ils questionnent le lieu comme espace de représentation dans ses dimensions projectives, fictionnelles et critiques. Leur recherche les a conduit notamment à bénéficier d’une bourse de recherche de la direction de l’architecture (2004) suivie d’une publication puca, à être accueillis en résidence Frac Centre – qu’a accompagné une exposition personnelle (2008) –, ainsi qu’à la publication chez Actes Sud d’un ouvrage théorique du philosophe Patrice Maniglier (2010) à partir de l’installation « Rosemary’s place » réalisée à la galerie de l’école supérieure des beaux-arts de Montpellier (2007). Ils ont également exposé à la fondation Avicenne / Glassbox à Paris (2009), au centre d’art Iselp et au Garage à Bruxelles (2008-2007), à la galerie Volksystem à Toulouse (2005), à l’école des Beaux Arts d’Aix-en-Provence et au Art Museum of Estonia à Tallin (2004). Ils interviennent dans l’établissement depuis 2005, ils y enseignent depuis 2009, et participent au projet de recherche « la forme des idées » de l’Ecole nationale des beaux-arts de Lyon et l’Ecole nationale des beaux-arts de Nice, Villa Arson depuis 2008. Ils développent un enseignement qui propose d’interroger des systèmes de représentation et de mise en espace dans une approche transversale des écritures et des pratiques. Favoriser la recherche, l’expérimentation et le questionnement pour développer une méthodologie et une autonomie de la démarche de l’étudiant. www.a-dn.net Jean-Marc Cérino Il développe un travail prenant en compte la représentation de personnes rencontrées dans diverses situations de vie, voire de désocialisation. Si ses peintures – portraits en pied sur un même fond blanc – décontextualisent leur modèle, c’est pour renvoyer chacun à un même fond, à une même communauté. Un travail où la recherche formelle ne se départit jamais des thèmes abordés, où ceux-ci ne sont jamais laissés orphelins d’une forme. Jean-Marc Cérino enseigne la peinture de la première à la cinquième année. Son travail, comme c’est le cas pour de nombreux peintres aujourd’hui, recourt à des sources photographiques ; de la première à la deuxième année, son enseignement consiste à faire éprouver, par leur confrontation à des prises de vues photographiques, le corps, le langage et la distance propre à toute représentation picturale afin d’évaluer la spécificité de ce médium mais également sa complémentarité avec la photographie. De la troisième à la cinquième année : suivi des démarches individuelles et ouverture sur l’extérieur par des propositions de stages dans des structures professionnelles et / ou institutionnelles, mais également d’expériences d’expositions tant il semble acquis que nombre d’œuvres artistiques ne trouve leur forme finale que dans la confrontation à leur espace de présentation. Laetitia Delafontaine Laetitia Delafontaine travaille en duo avec Grégory Niel depuis 2001. Ils développent un travail d’expérimentation sur l’espace, le lieu et sa représentation 58 l’equipe pedagogique et artifice. Interrogeant l’histoire des techniques, utilisant les matériaux à contre-emploi, ses mises en œuvre procèdent de contaminations réciproques, celle du majeur par le mineur ou de l’esthétique par le décoratif. Son enseignement propose notamment une réflexion sur l’usage des médiums et sur la dimension anthropologique et artisanale du faire, touchant aux questions postmodernes de la survivance, de l’actualisation et du réemploi. En outre, il organise l’exposition des travaux d’étudiants en divers lieux, et coordonne les collaborations régulières avec le Frac Languedoc-Roussillon. Il prépare les étudiants au dnsep aussi bien par le suivi en atelier Gérard Depralon Gérard Depralon s’inscrit dans une pratique essentiellement tournée vers l’image. Images légendées, images commentées, images décalées. Le dessin est son objectif principal, mais il aborde aussi la photographie quand celle-ci peut s’inscrire de façon pertinente dans ses recherches. La série, en cours, « Ainsi Est-Il » témoigne de ces choix, d’une démarche cohérente qui peut avoir une finalité éditoriale comme en témoignent des parutions régulières. Gérard Depralon donne à certaines de ses œuvres une dimension particulière par l’emploi de la digigraphie, moyen d’impression par lequel il expérimente la notion de trait, la notion d’échelle et la valeur chromatique. Naturellement, sa pédagogie s’appuie sur le vécu professionnel et sa connaissance des milieux du dessin et de l’édition, avec pour objectif d’entrer dans un champ de possibilités qui tiendra compte des aspirations de chaque étudiant et de ses compétences. Dror Endeweld Après un dnsep obtenu aux Beaux-Arts de Lyon, Dror Endeweld développe des recherches personnelles combinant langage plastique et langage écrit en se référant principalement à l’art minimal et à l’art conceptuel. Il participe ensuite à la deuxième session de l’Institut des Hautes Etudes en Arts Plastiques dirigé par Pontus Hulten (Quand les artistes font école). Cette session se termine l’année suivante par une exposition Le territoire de l’art. L’exposition réunissait les œuvres d’artistes historiques et de jeunes artistes : elle fut une étape importante dans son évolution. Trois ans plus tard, il est invité à une autre exposition marquante de Pontus Hulten : Devant le futur à Taejon, Corée du Sud. Cette expérience lui permet de réaliser sa première œuvre extérieure, Hubert Duprat Hubert Duprat est artiste et sculpteur. Ses principales expositions personnelles depuis 1985 se sont tenues dans des lieux tels que la Villa Arson (Nice), le Mamco (Genève), la Criée (Rennes), le Musée Picasso (Antibes), le Cairn (Digne-les-Bains), les Frac PoitouCharentes, Limousin… En 2008, ses œuvres récentes ont été montrées au ciap de Vassivière en Limousin et en 2009, au Frac Languedoc-Roussillon. Duprat explore les frontières entre art et science, entre formation naturelle 59 l’equipe pedagogique un travail paradoxal au sol d’hexagones en granit. Par la suite, il est amené à créer plusieurs autres œuvres publiques pérennes, notamment dans la lignée directe du travail effectué à Lyon pour lpa à Francfort-sur-Main et le Ministère des affaires étrangères et à Lyon (Musée des beaux-arts de Lyon), jouant sur les ressemblances et les écarts entre les langues ; à Roanne, à l’occasion de la rénovation du Palais de justice, avec une œuvre interactive et polymorphe. Auparavant à la galerie Verney-Carron et à l’iac de Villeurbanne, il réalise des dispositifs modulaires qui, dans leur assemblage, donnent à lire de courts textes, dans le but de problématiser le rapport entre forme et fond. En 2009, il participe au concours international (eacc) de Castelon en Espagne, invité par Daniel Buren. Dans l’ensemble de sa démarche, le spectateur est placé au centre : il interprète une œuvre ambivalente à partir de son appréhension physique et de sa compréhension (ce qui est perçu et ce qui est lu). Dro r En d e we l d e n s e i g n e d e p u i s 1996. Le rapport entre « le faire » et « la pensée » est au centre de son enseignement. Le débat contradictoire est une méthode de travail pédagogique privilégiée qui permet à l’étudiant de s’éclairer et de prendre position. Il tente de transmettre les valeurs d’un travail engagé dans l’histoire de l’art en situant ces références face à notre monde, informé mais perplexe. Pascal Fancony Né en 1949, Pascal Fancony a commencé ses études artistiques à l’Ecole nationale des Arts Décoratifs de Nice pour ensuite « monter » à Paris, à Reims, puis à SaintEtienne, avant de partir pour le Canada où il découvre « l’Art américain ». En 1972, après l’obtention de son diplôme de peinture, son travail témoigne d’influences de l’abstraction américaine : Sam Francis, Rothko, Barnett Newman… Entre 1973 et 1977, ses préoccupations e t s e s re n c o n t re s ( a r t i s t i q u e s e t théoriques) le conduisent à rejoindre le mouvement Support-Surface et à se rapprocher de la revue Tel quel. Sa pratique relève d’une déconstruction de la peinture. Il participe activement aux mouvements « critiques » de la province, exposant entre 1973 et 1977 dans de nombreuses villes en France, préférant les Maisons de la Culture, les lieux alternatifs aux musées, soutenu par des critiques d’art comme Jacques Lepage, Jacques Soullilou ou Jean Clair. Après 1976, il s’engage dans un processus critique vis-à-vis du retour à l’ordre marchand, se replie sur un travail théorique et analytique, étudie à l’Université de Paris viii et devient un auditeur assidu des séminaires de Barthes, Deleuze, Lacan et Lyotard. A partir de 1981, il opte pour un travail de synthèse entre arts plastiques, architecture et ville, et une « pratique concrète et plus sociale » . Il rejoint des groupes d’architectes et d’urbanistes (dont Henri Lefebvre et Paul Virilio), crée son agence de couleur et de paysage : l’atelier Topos, puis dirige 60 l’equipe pedagogique l’Agence d’Ingénierie urbaine aup qui siège à Aix-en-Provence. C’est dans ce cadre qu’il anime un dispositif « Art et Territoire » à l’Ecole d’art d’Aix-en-Provence, développant des projets artistiques contextualisés, mettant en synergie plusieurs écoles d’art du Sud, financés par le réseau Age d’or. Depuis 2000, il se consacre exclusivement à l’enseignement artistique et à son travail de peinture, abordant la question de la couleur comme une expérience réelle et concrète, qui le conduit à fréquenter Aurélie Nemours et Gottfried Honneger. Il s’essaie à divers écrits sur la couleur où sa pensée croise la psychanalyse et la phénoménologie. Dans le même temps, son enseignement s’est resserré autour du projet de la c o u l e u r, a v e c u n p r o g r a m m e pragmatique et théorique reposant sur des principes méthodologiques analytiques et constructivistes, inscrivant la création chromatique dans ses relations à l’architecture, à l’espace réel et à la lumière. Projet autant esthétique qu’éthique, où il développe un axe pédagogique qui trouve sa raison dans une volonté de transmission des concepts historiques des arts construits, issus des mouvements artistiques et architecturaux modernes pour guider les étudiants vers les nouveaux courants de l’abstraction ou de l’installation. Le Fresnoy (Studio national des arts contemporains) et oriente son intérêt vers les arts visuels. Ses œuvres (vidéos, photographies, films, installations) sont autant de mises en scène dessinant des fictions de présences virtuelles étrangement incarnées, à même l’espace d’exposition et comme surgies de la matière qui les construit. L’ensemble vise une image mentale qui s’affranchit du récit pour devenir le support d’une projection active du regard, susceptible d’ouvrir le chemin d’une anamnèse. Elle est représentée par la galerie Martine Aboucaya à Paris. En 2009, son travail a été présenté dans les expositions Elles@centrepompidou (Paris), Dans la nuit, des images, (Grand Palais, Paris), Myth of chilhood (cca Majorque), Loop art fair (Barcelone), Actual fears, (can, Suisse), Remote Viewing: New Vidéo Art from Europe, (Los angeles), Centre d’arte Santa Monica, au festival Paris-Berlin-Madrid, Haus der Kulturen der Welt (Berlin), l’Edificio de tabacalera (Madrid)… Plusieurs œuvres ont été acquises par le Fonds National d’Art Contemporain, le fmac, les Frac Alsace et HauteNo r m a n d i e , l e C e n t r e G e o r g e s Pompidou et par des collections privées. Elle a obtenu diverses bourses et résidences, Allocation de recherche du Cnap, Villa Kujoyama, Fondation du Japon, Résidence Hors les murs… En 2009-2010, elle est pensionnaire en résidence à la Villa Medicis à Rome. www.maider-fortuné.fr Maïder Fortuné Née en 1973, Maïder Fortuné vit et travaille à Paris. Après des études littéraires et une formation théâtrale à l’école de Jacques Lecoq, elle intègre « L’image en mouvement 61 l’equipe pedagogique /Renonce au leurre pour guetter la possibilité de faire advenir un langage, de produire des sensations susceptibles de se muer en pensées. Pensées rapides, légères, furtives. Ou bien pensées profondes, lourdes, enfouies, qui appellent un souvenir diffus. /Vise une image mentale, une vision sidérante, un relent d’inquiétude. Insouciante de nouveauté, désireuse d’inouï. /Construite en creux de manière à maintenir un espace ouvert, non autoritaire, propre à générer l’expérience active d’une anamnèse, d’un retour sur et à soi qui vaut comme appartenance, écho d’une intériorité silencieuse. /Dessaisie de l’assujettissement à un suivi narratif, pose l’épreuve d’une traversée dans la matière même de la durée. /Travaille l’axe vertical de son épaisseur, s’adonne au pouvoir de cette durée qui meut les aspects et révèle les strates immanentes, invisibles à l’œil nu. » objets, des mécanismes… Il est comme ces plantes sans racine qui poussent dans tous les sens, dans l’humour et la dérision, il n’a de cesse d’appliquer L’épure* de Jeantaud : • qui fait que tout véhicule retrouve son axe de déplacement (tout droit), si on ne le perturbe pas. • aucune quête, ni sujet, sinon de faire ce qu’il y a à faire pour susciter la neurogamie. Comme la musique est la première liberté du silence, et qu’il adore le silence et la liberté, il fait de la «musique» d’imploration et d’inflexion. • comme il n’a ni quête, ni sujet et bien des fois, il trouve ce qu’il ne cherche pas, il cherche néanmoins ce qu’il ne peut pas trouver. • les rapports qu’il entretient avec les rites, mythes et croyances font de certaines de ses actions, des actions «perforoclastes», il joue de l’hymnographie et des langages liturgiques et il aime à se définir peu coprophage. Jean-Claude Gagnieux Un e f o r m a t i o n d e p ro t h é s i s t e dentaire, la pratique de sports, puis leurs enseignements, l’amena dans ses choix artistiques aux plaisirs de l’atelier et à une nécessité de la mise en action. Deux types de performances, il développe : celles sous forme d’hystérésis performatives ; celle agglutinante, tendue par ces recherches sur «le geste» sonore, musical et langagier. Dans les performances de Jean-Claude Gagnieux, il y a comme une joie et un désespoir…, du son, des chants, des *L’épure de Jeantaud consiste à donner des angles différents aux deux roues avant, afin que les quatre roues du véhicule aient le même centre instantané de rotation et que celui-ci se trouve sur l’axe des roues arrières, qui sont toutes deux parallèles. Son travail dans des disciplines : arts martiaux, musiques traditionnelles et ethniques, facture instrumental traditionnelle et contemporaine et leurs enseignements, parfois de façon orthodoxe, lui permet une recherche de définition-sens-objectif-raison d’être. 62 l’equipe pedagogique Il entrevoit dans l’enseignement artistique un enjeu proche de la performance comme il l’envisage, un jeu de transmission ou une transmission parce qu’ il y a un jeu, aventureux, en adéquation avec les objectifs généraux de l’établissement et qui permet de lutter contre la tocophobie qui peut s’installer parfois. le Festival International du Cinéma Méditerranéen, etc. Il est tout à tour membre du comité de pilotage artistique des commandes publiques pour le tramway de Montpellier (1ère ligne, 1999), et membre du comité de pilotage du futur centre d’art contemporain de Montpellier sous la présidence de Jacques Imbert, puis de François Barré (2000). En 1999, il rédige le projet d’extension d e l a n o u v e l l e é c o l e s u p é r i e u re de l’Agglomération et participe à la définition du programme, suit l’opération de sa conception à sa réalisation. Depuis 2000, il renforce les relations internationales de l’Ecole supérieure des beaux-ar ts de Montpellier Agglomération ; il participe à différents voyages et missions en Chine, Brésil, Allemagne, Algérie, Grèce… Il asssure le co-commissariat des expositions de l’esbama avec Yann Mazéas. En 2009, il initie avec le professeur Jean-François Rossi, responsable du département hématologie/oncologie, la commande publique du nouvel l’hôpital St-Eloi de Montpellier. Depuis 1981, il écrit pour des catalogues d’artistes : Jean-Claude Galland, Fillip Francis, Daniel Buren, Kate Blaker, Nasser Bouzid, François Perraudin, Paul Armand Gette, Jaques Fournel, Jean Michel Petit, Arni Sigurdur Sigursson, Grout et Mazéas. Christian Gaussen De 1977 à 1984, il enseigne la peinture à l’Ecole des beaux-arts de Mâcon. En 1983, est nommé directeur de l’Ecole Régionale des Beaux arts de Mâcon. 1984, crée le Centre d’Art Contemporain de Mâcon, développe une politique de monstration, d’édition et de production des oeuvres. De 1989 à 1991, il est conseiller artistique pour la galerie Georges Verney-Carron à Villeurbane, et travaille pour Art Entreprise sur des projets de commandes publiques et privées. En 1991, il est Commissaire des Ateliers des ARCS dans le Lot, il invite PaulArmand Gette, Niele Toroni, Gérard Collin-Thiebault, Gilles Grand, Eric Poitevin, Orla Barry, Jean-Noël Buatois et Joël Renard. En 1991, il est nommé directeur de l’Ecole des Beaux Arts de Montpellier District. Depuis, il développe une politique d’enseignement en relation avec les grandes institutions de création contemporain (Montpellier Danse, Centre National Chorégraphique Mathilde Monnier, Festival RadioFrance & Montpellier), les commandes publiques liées au tramway mais aussi la coupe du Monde de football ou Joëlle Gay Diplômée de l’école des Beaux-arts de Montpellier et de l’Université 63 l’equipe pedagogique Paul Valéry, elle enseigne la pratique essentielle de la sculpture / volume. De l’appellation sculpture à celui de volume, installation, le sens s’étire. L’histoire esthétique de la sculpture nous emmène aujourd’hui à prendre en compte l’architecture, le paysage, le lieu, la localisation et la pseudo insignifiance des choses dédaignées comme nouvelles donnes du champ sculptural. A ces possibles, il appartient d’apposer une décision, de choisir la fêlure pour que chemine le regard. C’est dans cet espace « entre », de l’altérité rencontrée, de sa résonance que Joëlle Gay situe son travail d’artiste comme son choix d’enseignante. Cette démarche accorde une importance aux nuances de nos relations avec les autres, à la vitalité du rapport aux objets, aux matériaux, aux espaces et à leurs extraordinaires capacités d’agencements. Pour que naisse un effet de réel instable et troublant où l’œuvre échappe à la technique, à la projection d’image et à la réalité de la chose, l’implication physique dans le rapport à l’art, est pour elle, un passage nécessaire de l’état volontaire du geste, du projet, à celui inattendu de la nouveauté de soi-même. Pour ce laisser faire, il est un temps spécifique, inédit, non quantifiable selon le poids de la norme, mais mesuré, évalué avec l’autre à l’aune de la relation qu’il nous appartient de défendre. Ainsi, dans l’enseignement, il s’agit d’accompagner chacun à habiter son désir, comme expression « d’une logique de la sensation » (G. Deleuze). C’est un moment où « le monde s’éprouve » qui est choisi comme moyen de la mise en œuvre de l’espace créatif. L’entrecroisement de divers lieux, hétérotopies (de crise ?), Non-lieux (espaces morcelés, sociaux) sont des endroits de « l’expérience mixte, mitoyenne, qui servent de miroir (utopie) » (M. Foucault). Traiter ce stock de formes, d’informations, d’objets a le pouvoir de rendre visible ce qui est hors norme et non réglementé. Ces espaces innomés, improbables supports plastiques, pratiques, donnent un sens par ce travail au rôle de l’art et par là même à celui d’une école d’art. Ils en sont le cadre d’émergence, le contrepoint capital et distancié d’un système consumériste ; place est faite à une opportunité de choix non domestiqués. Etre membre du collectif d’artistes dhs pour Dehors séries depuis 2002 et de A Tempo depuis 2009, donne corps à cette utopie. Corine Girieud Née en 1974, Corine Girieud termine son doctorat en histoire de l’art contemporain à Paris IV-Sorbonne : La Revue Art d’aujourd’hui (1949-1954) : une vision sociale de l’art. Elle enseigne à l’Université de Nîmes-Vauban dans la licence Arts et Médiation culturelle en suivi de projets culturels, ainsi qu’à l’IUT de Corte (Haute-Corse), dans la licence Techniques et Activités de l’Image et du Son où elle dispense des cours d’histoire de l’art et d’harmonies chromatiques. Elle a également assuré des charges de cours à l’Université PaulValéry de Montpellier pour la licence Média, Communication, Culture. Elle a rédigé une centaine de notices 64 l’equipe pedagogique pour le dictionnaire du Béné zit (éditions Gründ), a publié différents articles dans la revue scientifique La Revue des revues et a participé à des colloques, séminaires et tables rondes sur des questions touchant aux revues d’art des années 50, leurs réseaux, leurs réceptions, leurs rapports aux artistes, etc. Parallèlement à ses activités en histoire de l’art, elle exerce la critique depuis plus de dix ans qui a provoqué la rencontre avec des artistes, engendrant, naturellement, des projets communs d’expositions et d’éditions. Son désir de rendre son travail accessible à tous lui fait rapidement comprendre l’intérêt de l’édition sur l’Internet ; elle travaille alors pour les Editions Réticulaires (dont Chronic’art) à la fin des années 90. Elle est aujourd’hui rédactrice du magazine en ligne d’Annick Rivoire, Poptronics et a créé son site corine-girieud.fr, qui permet de présenter tant des projets d’artistes que d’étudiants. Elle a également collaboré à la vie de la revue Cimaise et s’investit maintenant dans le magazine franco-allemand Artline. Son enseignement en histoire de l’art bénéficie de cette diversité d’approches qui fait se mêler les différents arts (arts plastiques, vidéo, cinéma, littérature, théâtre) ainsi que l’histoire à l’actualité dans le but de privilégier une réception singulière à chaque étudiant. de production du secteur privé, lui ont permis de s’approprier tout un éventail de pratiques : machiniste, assistant opérateur en prise de vue, cadreur, monteur, réalisateur, chargé de projet… Scaphandrier professionnel spécialisé en prise de vue sous-marine, il réalise les cursus vidéo de formation de la Fédération Française d’Etudes et de Sports Sous-Marins (ffessm). Depuis avril 2000, il assure les formations en audiovisuel des étudiants, tout en conservant une activité significative dans le domaine du film (secteur privé). Il est auteur d’œuvres audiovisuelles depuis 2006. Nicolas Grosmaire Après des études supérieures en art (Diplôme national supérieur en arts plastiques), Nicolas Grosmaire a travaillé pendant 5 ans en tant que décorateur scénographe pour plusieurs compagnies de théâtre (Les naufragés volontaires, Sous le regard d’Ulysse, Kaleïdoscope…) et en tant qu’intervenant spécialisé en arts plastiques. Il a, durant cette période, poursuivi sa pratique plastique, participant à des expositions collectives et réalisant des créations graphiques (Société Solis, Restaurant Le Vintage, Association Sous le regard d’Ulysse et Kaleïdoscope, Société Rugby-Style, site internet de l’unaid…) Graphiste plasticien, il a par la suite travaillé pour l’Agence d’Urbanisme et de Développement de la Région Nîmoise, ayant en charge la réalisation de logos, maquettes, montages des études, et de la mise en place de charte graphique. Frédéric Gleyze Il a débuté une carrière dans l’audiovisuel en 1990, comme assistant d’une journaliste reporter d’image. Vingt années passées dans diverses structures 65 l’equipe pedagogique Assistant spécialisé d’enseignement artistique, il s’occupe du multimédia et des éditions de l’établissement. Il travaille également depuis 2003, au Centre universitaire de formation et de recherche Nîmes-Vauban en tant que chargé d’enseignement vacataire en Informatique et Multimédia sur l’ensemble du pôle art et du pôle informatique. Son approche pédagogique reste essentiellement basée sur la pratique et la conscience du médium informatique dans la réflexion artistique et professionnelle. Depuis quelques années, il assume également un penchant pour la musique qui s’est matérialisé notamment par l’écriture et la réalisation, sous le nom de Grout/Grout, d’un album pop de 13 chansons (Warm/Worms). www.grout-mazeas.com Dominique Gutherz Né à Montpellier en 1946. Il apprend le métier de verrier chez différents maîtres et fait à 17 ans, une rencontre capitale avec Jean Bazaine. Il fut pensionnaire de l’Académie de France à Rome de 1975 à 1977, où il rencontra Balthus, alors directeur de la Villa Médicis. Il dirige l’école de Nîmes depuis 2002 où il a enseigné le dessin et la peinture de 1983 à 2002. Il vit et travaille à Meynes dans le Gard. « Dominique Gutherz a choisi d’explorer cette dimension d’épiphanie, de présence, d’en étudier les lois, d’y recueillir des moments d’intensité, en bref de dessiner, mais comme on noue des liens, comme on Sylvain Grout Né en 1971 à Bordeaux, Sylvain Grout mène avec Yann Mazéas une carrière artistique en binôme (Grout/Mazéas) dans laquelle les emprunts au cinéma sont prétexte à entretenir avec le spectateur une relation fantasmée. « Leur œuvre se développe selon une stratégie de démontage des rouages de la réalité de l’image. Si bien que la dimension qu’ils travaillent remet en cause la césure abstraite et en définitive sécurisante que l’on établit encore trop souvent entre le réel et le fictif. Leur projet consiste à reconnaître cet espace non plus comme une frontière mais comme un territoire à réinvestir en minant les antagonismes entre le vrai et le faux, l’imaginaire et réel. C’est dans le dépassement de cette symétrie qu’ils peuvent déranger l’ordre établi de certaines conventions culturelles et morales, quand ils pervertissent l’opposition traditionnelle entre le rationnel et le pulsionnel à travers la figure récurrente du fantasme. » pratique un échange. » Yves Bonnefoy Pierre Joseph Né en 1965, il est diplômé de l’Ecole des Beaux-Arts de Grenoble. Artiste, il a d’abord travaillé solidairement avec Dominique Gonzalez-Foerster, Bernard Joisten, Philippe Parreno ou Philippe Perrin sur des projets singuliers tels que Sibéria à Grenoble, Ozone à Nevers et Cologne ou encore Les Ateliers du Paradise à Nice que Nicolas Bourriaud aura pris pour origine de son Esthétique relationnelle. 66 l’equipe pedagogique Il explore ensuite dans les années 90 le champ du virtuel, les jeux de rôle, la possibilité de réactivation des œuvres d’art et des situations. Ces différents dispositifs mettent alors souvent en jeu l’idée de participation du spectateur. Il introduit des figures de la culture populaire, personnages de contes, de films ou de bandes dessinées dans l’univers de l’art contemporain. Ce sont les “personnages à réactiver”. En 1997, il participe à une résidence de 3 mois au Japon au cours de laquelle il réoriente radicalement sa pratique. Il se concentre sur la transmission des savoirs en endossant différentes postures : celle de l’élève ou de l’apprenti dans des œuvres vidéo, ou du maître de chantier dans des workshops. Il s’agit alors pour lui «d’abandonner le discours du pouvoir lié à la maîtrise du savoir (...) et de refuser la violence de toute hiérarchie». Il se soucie moins des savoirs imposés ou officiels que de la gestion effective et quotidienne de la culture, et analyse comment la connaissance est reçue, adaptée, travaillée ou oubliée. Pour cela, il met en place certains protocoles avec des groupes d’étudiants (Beaux-arts, iufm…) dans lesquels ceux-ci restituent de mémoire les représentations acquises au cours de l’expérience (plans, carte, représentations du corps). Ces différents matériaux fragiles et faillibles (esquisses, dessins) seront ensuite retraités par l’artiste afin d’en saisir toute la légitimité et l’autorité (Atlas, images restaurées, 2004). Son enseignement se tourne vers ce qui pourra faire la singularité d’une génération et de ce qu’elle produit empiriquement comme culture. L’acte de création s’apparente alors à écrire ou à gommer ce qui fait défaut ou échoue dans l’ordre d’une transmission, jamais intégrale. Les étudiants sont amenés à repérer ces singularités, à les penser et à exprimer leurs enjeux. Christian Laune Il est diplômé de l’Ecole des Beaux Arts de Montpellier. Dès la fin de ses études, en 1979, il fait partie de la vague de « jeunes pionniers » engagés pour la diffusion de l’art contemporain en région. Tour à tour directeur des galeries Hélioparc/Théâtre des reflets à Font Romeu, Carreton-Laune à Nîmes, Errata, Christian Laune à Montpellier, il dirige aujourd’hui et depuis 2000, la galerie Chantiers Boîte Noire dans cette même ville. Il est co-fondateur de 009-les galeries d’art contemporain de Montpellier. Cette structure rassemble 9 galeries privées et associatives montpelliéraines, elle organise et réalise le Salon du dessin contemporain de Montpellier, depuis 2009. Passionné de dessin, il considère ce dernier comme un médium de perception exceptionnel, un outil de liberté et de réflexion, un laboratoire aux registres formels infinis, comme une dynamique nécessitant des essais permanents dans un raffinement de réglages et d’ajustements… De cette position, la pratique du dessin est proposée à l’étudiant comme un instrument performant de connaissance et de recherche. Le dessin place alors 67 l’equipe pedagogique l’étudiant dans un rapport aigu à l’actualité, à sa propre culture, il lui donne les moyens de les questionner en direct et dans le faire, avec l’efficacité d’un médium de proximité. Fort de son expérience professionnelle de galeriste, il anime un atelier de sensibilisation à l’environnement et au marché de l’art contemporain, à partir du travail des étudiants, de leurs projets d’exposition et d’édition. www.leschantiersboitenoire.com (Inde) en 2008. Elle a enseigné à l’école des Beaux-Arts de Valence en 2007 et à Montpellier depuis janvier 2009. L’enseignement de Nadia Lichtig se conçoit à la fois comme transmission et comme zone d’expériences. L’objectif est de formuler un questionnement, par exemple, comment aiguiser sa propre compréhension de la contemporanéité, et d’élaborer une pensée sur le médium, l’histoire et la figure de l’artiste, sa place et son rôle dans une œuvre. Il répond aux éventuelles questions que pose la vidéo comme art. Trilingue anglaisallemand-français, Nadia Lichtig est également passionnée de langues. A travers ses cours de vidéo, d’écritures performatives, et de pratique de langue étrangère, elle espère transmettre ses connaissances et sa passion. Nadia Lichtig Née en 1973 en Allemagne, Nadia Lichtig a fait ses études à Berlin, Lyon, Los Angeles puis à l’Ecole nationale supérieure des Beaux-arts de Paris où elle a reçu son dnsep avec félicitations à l’unanimité en 2001. Elle développe un travail artistique protéiforme incluant l’installation, la vidéo, la photographie et le son. Ses projets explorent les relations entre subjectivité et représentation, enquêtant dans les régions floues entre l’authentique et le scénarisé. Elle invite régulièrement des collègues, acteurs et étrangers à collaborer pour produire des enquêtes au travers de formes minutieusement composées. Son travail est présenté sous forme d’exposition, de concert et d’édition (vinyle, livret) en son nom propre, sous pseudonyme ou en nom de groupe ( Ec h o p a r K , Gh o s t t r a p, Na n a n a , Skrietch, Falseparklocation…). Nadia Lichtig a été artiste invitée à la Silpakorn University, Bangkok (Thaïlande) en 2006, puis à la Rachna Art School, Bombay et la Srishti School of Art, Design and New Technology, Bangalore Didier Malgor Docteur en littérature et civilisation française de Paris-Sorbonne, il enseigne l’histoire des idées dans l’établissement et la sémiologie à l’Université des Pays de l’Adour (uppa). Il est responsable de l’unité de recherche Art Contemporain et Territoires Urbains (actu) au sein du laboratoire Actulab. Les travaux de cette unité qui regroupe des artistes et des enseignants-chercheurs venant d’écoles supérieures d’art, du cnrs, et d’universités françaises et étrangères sont évalués par le comité scientifique de la dap et du bureau de la recherche et de l’innovation du Ministère de la Culture qui a financé depuis 2002 trois projets de recherche. http ://actulab.free.fr 68 l’equipe pedagogique Saint-Guilhem-le-Désert en liaison a v e c l a C a i s s e d e s Mo n u m e n t s Historiques (1995) ; reconstitution en images de synthèse d’un quartier grec au ivème siècle pour l’Ecole Française d’Athènes (1996) ; cédérom du fonds Médard en collaboration avec le cnrs (1999) ; cédérom Terre des Troubadours reconnu d’intérêt pédagogique par l’éducation nationale (1997). En parallèle, il coordonne le développement d’outils tels que : plate-forme d’enseignement à distance Nota-Bene, 2001 ; logiciel bpao destiné aux créateurs d’entreprise, validé par l’Anvar, 2000 ; Mélusine, logiciel d’aide à la création multimédia orienté objet. Associé à la conception de nombreux sites internet, en particulier dans le domaine des entreprises de haute technologie (Technopole de Montpellier Agglomération, Apex, Qualiflow, Ventura, etc) ou des arts plastiques (DanielDezeuze.com, Vasistas.org, CD5.org, etc.). L’ e n s e i g n e m e n t p ro p o s é s e ve u t pragmatique et ouvert sur les pratiques artistiques contemporaines. Les technologies numériques simulent, complexifient, hybrident des pratiques antérieures à leur apparition, tout en usant d’un langage qui leur est propre. Leur omniprésence permet de les envisager à la fois comme instrument, média ou milieu. Considérés comme des outils, des logiciels et systèmes divers sont utilisés dans l’élaboration de projets. Au-delà de l’apprentissage des modalités d’utilisation des programmes, il s’agit de mener une réflexion, des expérimentations et une production plastique autour des questions relatives Caroline Margaritis Née en 1947 à Marseille, Caroline Margaritis vit et travaille à Assas (Hérault). Depuis quelques années, elle oriente sa recherche sur un art d’attitude, de performances anonymes et questionne en parallèle le rapport du son à l’image, à l’espace. Elle finalise actuellement une pièce sonore commencée en 2007. Son enseignement fait appel à la mémoire, aux perceptions et à l’épreuve physique. Elle questionne le couple perception/ interprétation, le malentendu, le point de vue et l’économie. Corps devenu support d’un choix, souvent critique d’une situation, issu d’expériences qui dépassent le paradoxe apparent d’une absence de trace avec l’expression ou le développement d’un projet d’élève. Le lien avec son enseignement est d’aiguiser la perception et le processus émotion/réflexion/interprétation, de pointer un détail ou cliché et le rendre matière objet audible/visible au même titre que les exemples fondamentaux. Elle se situe comme intermédiaire dans leur capacité à être attentif au travail de l’autre, à ses modes de pensée, pour découvrir ce qui est déjà là, en eux, à se positionner et s’inventer riche des autres, riche d’eux-mêmes. Michel Martin Après une formation artistique, il crée en 1994 Piximédia, entreprise spécialisée dans la communication multimédia et la co-dirige jusqu’en 2004. Parmi les réalisations auxquelles il a participé : bornes interactives de 69 l’equipe pedagogique aux possibilités et aux limites de ces appareils, « high-tech » ou « low tech ». Il s’agit d’apprendre à regarder ce qui est là pour acquérir une distance critique, à confronter les réalisations, à cultiver les interrogations, à se rendre autonome. Clémentine Mélois Née en 1980, diplômée de l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris en 2004, elle enseigne les pratiques éditoriales à Nîmes depuis 2008. Elle a choisi le livre d’artiste et la « Chose imprimée » comme médium de prédilection. L’atelier développera les pratiques éditoriales dans leur contexte le plus large, en faisant appel aux médiums traditionnels (gravure, lithographie, sérigraphie, gaufrage, monotype, tampon en pomme de terre…) ainsi qu’à l’impression numérique et à la photocopie. Le suivi technique sera accompagné d’une réflexion critique et transversale sur la relation aux autres médias ou encore sur le statut de l’œuvre imprimée, afin de finaliser un travail d’édition abouti, dans le sens du projet artistique de chacun. « Une ironie douce amère, parfois un peu d’impertinence, des eaux dormantes qu’il vaut mieux ne pas agiter, de la tendresse et du mordant, un tout qu’il faut aborder lentement et laisser imprégner. » Michel Salsmann www.vachezebree.fr Yann Mazéas Décors, actions, casses, installations, vidéos, textes (gluants/baveux/percés ou explosifs) sont les différents moyens qu’utilisent Yann Mazéas et Sylvain Grout pour penser et réaliser un fantasme et une réalité commune. La violence, l’emphase et la destruction, sont les formes empruntées pour parvenir à cette relation fantasmée ; le cinéma est le champ de bataille principal. Ya n n M a z é a s e t S y l v a i n Gr o u t entretiennent une position de voyou, car c’est un moyen de communication opérant qui permet des transbordements formels tendus, sans stratégie présupposée autre qu’une position héroïque et symbolique. « Bien que par nature espace de simulation, l’école d’art est une plate-forme stimulante où des expériences théoriques, pratiques et techniques, rapprochent les étudiants de la réalité spécifique de la création contemporaine. En collaboration avec d’autres enseignants, je mets en place des hypothèses de travail qui amènent les étudiants, à travers le médium vidéo et sa diffusion, à envisager leurs responsabilités dans l’école et dans leurs implications futures ». www.grout-mazeas.com Caroline Muheim L’enseignement du dessin est conçu comme un acte de construction de pensée, intimement lié à l’expérience du vivant et à la clairvoyance – y voir clair. Il est abordé comme une épreuve, qui engage l’étudiant dans son rapport à l’espace et au temps. Il précise l’attention. L’observation immobile devient progressivement une attention à la mobilité du monde. Décider d’un 70 l’equipe pedagogique point de vue et saisir le mouvement pour créer l’écart. Après des études en école d’art et en université d’histoire de l’art et a r c h é o l o g i e , e l l e e n t re p re n d u n travail d’installation. À la recherche de dialogues et mettant en doute la singularité artistique, elle expose sous des noms d’emprunt puis collabore à des groupes d’artistes et des projets collectifs dont panoplie, revue d’artistes sur Internet, et on (galerie des grands bains-douches de la Plaine à Marseille, jardins publics à Aldébaran, Castries, Carré Sainte-Anne à Montpellier. Publications : éditions papier, audio et vidéo). Depuis 1995, elle suit l’enseignement d’un maître d’art martial chinois avec qui elle voyage dans le Sichuan à la frontière tibétaine et dans les grandes métropoles urbaines. Partant de l’expérience du mouvement et de l’immobilité, elle entreprend alors un travail questionnant les qualités et les temps d’observations. « Ce que je vois » devient le moteur du travail, plus particulièrement dans l’écart entre photographies et peintures et dans les textes descriptifs et souvent litaniques restituant les déplacements. Observer et nommer jusqu’à « Ce que ça me regarde ». crac de Sète, galerie Mire à Genève, Musée de Kutné Hora en République Tchèque, Ecole d’art de Toulon/ Tianjin Chine, Fondation Zervos à Vezelay, l’Atelier-galerie à Berlin, Abbaye de Montmajour. Editions de CD audio. Publication Esca. Collection Frac Languedoc-Roussillon. Grégory Niel Il travaille en duo avec Laetitia Delafontaine depuis 2001. Ils développent un travail d’expérimentation sur l’espace, le lieu et sa représentation dans leur articulation et leur relation avec les nouveaux médias. Ils conçoivent des propositions, dispositifs, installations où ils questionnent le lieu comme espace de représentation dans ses dimensions projectives, fictionnelles et critiques. Leur recherche les a conduit notamment à bénéficier d’une bourse de recherche de la direction de l’architecture (2004) suivie d’une publication puca, à être accueillis en résidence Frac Centre – qu’a accompagné une exposition personnelle (2008) –, ainsi qu’à la publication chez Actes Sud d’un ouvrage théorique du philosophe Patrice Maniglier (2010) à partir de l’installation « Rosemary’s place » réalisée à la galerie de l’école supérieure des beaux-arts de Montpellier (2007). Ils ont également exposé à la fondation Avicenne / Glassbox à Paris (2009), au centre d’art Iselp et au Garage à Bruxelles (2008-2007), à la galerie Volksystem à Toulouse (2005), à l’école des beaux-arts d’Aix-en-Provence et au Art Museum of Estonia à Tallin (2004). Ils interviennent dans l’établissement, sur le site de Montpellier depuis 2005, ils y enseignent depuis 2009, et participent au projet de recherche « la forme des idées » de l’Ecole nationale des beauxarts de Lyon et l’Ecole nationale des beaux-arts de Nice, Villa Arson depuis 2008. Ils développent un enseignement qui propose d’interroger des systèmes de représentation et de mise en espace dans 71 l’equipe pedagogique une approche transversale des écritures et des pratiques. Favoriser la recherche, l’expérimentation et le questionnement pour développer une méthodologie et une autonomie de la démarche de l’étudiant. www.a-dn.net Hortus Artium Medievalium (Zagreb). Il a réalisé le catalogue des sculptures haut-médiévales et romanes de SaintGuilhem-le-Désert. Augustin Pineau Né en 1968 à Bordeaux, Augustin Pineau est diplômé de l’esban en 1991 (dnsep). Artiste, il développe depuis le début des années quatre-vingt-dix un travail de collages, d’assemblages et d’installations à partir d’images imprimées, de jeux et d’objets. Son travail explore la notion d’image en relation avec le langage et la mémoire. Il collabore régulièrement à la revue Venus d’ailleurs (venusdailleurs.fr). Il a récemment publié Avoir la toupie dans l’oursin, en collaboration avec Richard Khaitzine et Pierre Manuel aux éditions Méridianes ; Fake en collaboration avec Yoan Gil aux éditions Venus d’ailleurs et Attraction passionnée, Méthode forestière en collaboration avec Rémi Leboissetier aux éditions Art-Image. Il a par ailleurs travaillé à de nombreux projets de résidences d’artistes et d’expositions notamment avec Diem Perdidi (galeriedutableau.free.fr) et Triangle-France (trianglearts.org). Il enseigne le dessin en premier cycle et accompagne la réalisation de projets d’édition et d’exposition de travaux d’étudiants en second cycle. Il est en outre chargé de la coordination générale sur le site de Nîmes. http://augustin.pineau.free.fr Patrick Perry Né en 1963, Patrick Perry enseigne l’histoire de l’art dans l’établissement depuis 1999. L’enseignement et les travaux de recherche sont orientés selon deux principaux axes. Ils portent, d’une part, sur les questions de la modernité et de la postmodernité au xx e siècle. Il a publié nombre d’articles et de compte-rendus sur l’art contemporain et a assuré le commissariat associé de plusieurs expositions, de Marc Chagall et le vitrail, 1992 à Bloody Mary, une idée du cabinet de curiosités, 2004. Il est également chargé de cours d’histoire de l’art contemporain à l’université Paul Valéry de Montpellier et co-fondateur du site de création contemporaine panoplie.org et de Panoplie.Prod. Une partie des recherches porte d’autre part sur l’art médiéval, particulièrement dans le domaine de l’architecture et de la sculpture monumentale de l’époque romane. Après l’organisation de l’ensemble des manifestations L’Europe et la Bible à Clermont-Ferrand (colloque international, expositions…, 1992), il a participé à plusieurs colloques et équipes de recherches sur l’art du Moyen Âge et publie, par exemple, dans le Congrès archéologique de France (Société française d’archéologie), Les Cahiers de Saint-Michel de Cuxa, 72 l’equipe pedagogique récents : Méditerranée, Hôtel des Arts, Toulon ; Diotima, avec un texte de Jacques Serena, éditions area, Paris ; Célébrations, avec une préface de Christian Garcin, éditions ara, Paris ; Les Veilleurs de la nuit, texte d’Alain Restrat, éditions Centre d’art Villa Tamaris, la Seyne-sur-Mer. Serge Plagnol A la suite d’études d’histoire de l’art et d’arts plastiques à l’université de Provence Aix-Marseille, il est titulaire d’un deug histoire de l’art, d’une Licence et d’un capes d’arts plastiques. De 1975 à 1984, il enseigne dans divers collèges (éducation nationale). De 1984 à 1991, il enseigne la peinture à l’école des beaux-arts de Toulon. De 1991 à 2002, il est chargé d’enseignement à l’école d’architecture de Marseille Luminy et au département d ’ a r t s p l a s t i q u e s Un i v e r s i t é d e Provence. A partir de 2002 , il enseigne la peinture dans l’établissement sur le site de Nîmes. Ces divers enseignements ont toujours privilégié une approche de la peinture à la fois pratique et théorique, articulée avec l’histoire de l’art et les questions relatives à la peinture contemporaine. L’approche de la peinture de Serge Plagnol s’est toujours développée à partir des héritages historiques issus du xxème siècle, particulièrement les questions sur la couleur et son rapport avec le dessin et le geste. Aux croisements de la peinture européenne et de l’abstraction expressionniste américaine, sa peinture allie un chromatisme riche avec une épure du dessin. Elle entretient un rapport d’évocation avec le figuré en instaurant un «entre deux» de l’espace pictural. Sa peinture peut se nourrir de textes littéraires et poétiques. Elle suscite un dialogue avec d’autres cultures artistiques, notamment avec l’histoire et la pensée de la peinture chinoise. Publications et catalogues d’expositions Natacha Pugnet Elle est membre de l’aica (Association Internationale des Critiques d’Art), agrégée d’arts plastiques et docteur en sciences de l’art. Jusqu’en 2009, elle était en poste à l’université de Provence Aix-Marseille i, dans le département des arts plastiques et des sciences de l’art, et y a dispensé des cours de pratique ainsi que d’histoire et théorie de l’art contemporain. Elle intègre l’école supérieure des Beaux-Arts en 2009. Articulant pratique et théorie, ses cours constituent un apport méthodologique en matière d’analyse des démarches – appliquée aussi bien à la pratique des étudiants – et de rédaction du mémoire. L’analyse de diverses formes d’écrits choisis constitue une autre modalité de l’articulation du pratique et du théorique. S’intéressant particulièrement aux démarches qui mettent en question le rôle, le statut et la figure de l’artiste, aux attitudes et stratégies d’effacement (abandon de la subjectivité, délégation, appropriation), aux jeux du « Je » et aux interrogations sur l’identité, elle a publié divers articles sur ces questions. L’effacement de l‘artiste, un paradoxe de la création – Essai sur l’art des années soixante et soixante-dix, est à 73 l’equipe pedagogique Montpellier (Institut des étudiants étrangers), et responsable au sein de l’école de l’organisation des voyages d’études collectifs (France, Etranger). paraître aux éditions de La Lettre volée en 2010. Son enseignement favorise chez les étudiants une réflexion sur les processus de “création” et sur la place qu’y tient le “producteur”. Elle a également consacré des textes à des artistes contemporains, notamment Mark Dion, Hubert Duprat, Oscar Molina et Trevor Gould. L’intérêt qu’elle porte aux écrits et entretiens d’artistes – elle a publié en 2008 Figures d’artistes, un livre d’entretien avec 13 artistes – se manifeste dans son enseignement. De la 1ère à la 5ème année, ses cours touchent aux principaux questionnements suscités par les pratiques contemporaine depuis les dernières avant-gardes – relecture de l’histoire de l’art, autoreprésentations et mises en scène de soi, relation avec le Musée, croisement des disciplines. Les séminaires et cours alternent avec le suivi en atelier et la préparation au mémoire. Yves Reynier Né en 1946, son travail est lié à l’assemblage, au collage et à l’installation dans leur mise en relation avec l’espace et le temps. Il a réalisé de nombreuses expositions personnelles et collectives en France et à l’étranger (capc de Bordeaux, Centre Pompidou, Musée de Saint Etienne, Musée de Céret, Carré d’Art de Nîmes, Musée Ludwig, Villa Médicis à Rome). « Les œuvres d’Yves Reynier semblent appartenir à un monde d’avant Babel. Un monde multidimensionnel, où les langues, loin de se fondre en une, se complètent et s’enrichissent mutuellement par la variété de leurs nuances et la différence de leurs sonorités. Ici, tout n’est qu’échos, reflets, mises en abyme. Le sens travaille l’ombre et la lumière, l’énigme féconde les formes comme les regards. On croit discerner une allégorie, on décrypte une fable, on se souvient d’un aphorisme. Les planches à découper prennent des allures de divinités cycladiques que l’on aurait parées et maquillées pour d’étranges rites. A ses fragments de toile peinte, l’artiste associe peu à peu d’autres fragments, extraits du monde des images ou provenant de celui des matériaux bruts. Et, sans s’écarter du format qu’il affectionne, en gros celui de la feuille de papier, il élabore d’étranges poèmes visuels où, de la vue au toucher, il dit son goût pour le métissage des cultures et la sensualité des choses. Ainsi naissent des œuvres hybrides, mêlant Albert Raniéri Historien de l’art et universitaire de formation, Albert Raniéri travaille à l’origine sur le maniérisme toscan et la scénographie baroque. Après plusieurs séjours d’études et de recherches à l’Institut allemand d’histoire de l’art de Florence, et une année aux usa, il oriente son enseignement vers les arts appliqués et le design d’environnement. Il s’intéresse aussi aux relations entre art et architecture, à des problématiques relatives à l’idée de nature dans l’art, ainsi qu’aux pratiques de l’exposition. Conférencier, il est aussi chargé de cours à l’Université Paul Valéry de 74 l’equipe pedagogique de la peinture à des baguettes de mikado, des reproductions de Giulio Romano à de la fourrure, des tissus sacerdotaux à des oiseaux morts. Ce faisant, l’artiste passe de la planéité des travaux du début aux trois dimensions de hauts-reliefs, jusqu’à l’emploi direct d’objets comme support, telles les planches à découper voire, plus récemment, les planches de skate. Aussi, par l’imbrication suave qui les caractérise, ces œuvres font-elles plus penser à des concrétions de matériaux hétérogènes qu’à des assemblages classiques. Cependant, il en émane une beauté singulière, fruit des rencontres inattendues naguère chantées par Isidore Ducasse, dont le spectateur pourrait sans peine se délecter s’il n’était insidieusement taraudé par les énigmes de ces sphinx de papier. » Extrait de Reliquaire du rêve, Guy Tosatto, octobre 1999, Édition Actes Sud/Carré d’Art. Corinne Rondeau Maître de conférences (nommée 2002), qualifiée en 18e section à l’Université de Nîmes. Docteur en Esthétique et sciences de l’art. Thèse soutenue le 28 mai 1998, intitulée Titien, le devenir-peintre, Iconographie et singularité. Université Paris iii SorbonneNouvelle. Mention très honorable, félicitations à l’unanimité. Jury : MM. Daniel Arasse, Maurice Brock, JeanLouis Leutrat, Jacques Rancière, Mme Murielle Gagnebin. Autres diplômes : dea (champ lacanien) sous la direction de Gérard Wajcman à Paris viii, Le désastre du sujet, analyse de l’œuvre littéraire et graphique de Pierre Klossowski. 1992. Maîtrise (psychologie) Toulouse-leMirail, Secrète Image, analyse du secret en littérature et processus de création à partir de la nouvelle L’image dans le tapis d’Henry James. 1990. Avant 2002 : Pigiste, 1991, La Marseillaise (Marseille), pour les pages culturelles dans l’équipe de Claudine Galéa. Chargée de cours 1992-1998, Histoire de l’art, histoire du cinéma, Sorbonne Nouvelle-Paris iii. Responsable du module, 1997, Initiation à l’image fixe et mobile, iufm Paris-Molitor. ater 1998-1999, Esthétique, Sorbonne Nouvelle-Paris iii. Productrice déléguée 1999-2001 à France-Culture pour Surpris par la nuit (prod. Alain Veinstein). Collaboratrice, 1999-2001 à FranceCulture pour Multipistes (prod. Arnaud Laporte). Membre de Jury des Ecoles des Beaux- Farai un vers de dreit nien : non er de mi ni d’autra gen, non er d’amor ni de joven ni de ren au, qu’enans fo trobatz en durmen sus un chivau. Je ferai un vers de pur néant : Il ne sera de moi ni des autres, Ni d’amour ni de jeunesse, Ni de rien d’autre, Car d’abord il fut trouvé en dormant Sur un cheval. Comte de Poitiers 75 l’equipe pedagogique arts pour le diplôme de 5 ème année dnsep à Metz (2001), et Le Havre (2002), Montpellier (2008). Enseignant-intervenant en atelier pour les 3 ème, 4 ème et 5 ème années à l’Ecole supérieure des beaux-arts de Toulouse (2001 & 2002). formatage, la stéréotypie). Ecouter un discours de savoir pour ses méthodes, ses postulats, ses propositions est une chose et repérer le grain du doute et la fragilité de l’expérience vécue en sont une autre. Il est plus intéressant de se tenir plus loin là où tout est question. La pratique personnelle, pensée comme une forme d’engagement artistique (civique et philosophique) s’incarne dans la formule du collectif aux contours inattendus. L’accent est mis sur la place et le sens du collectif d’artistes (dhs) comme modèle d’échange au potentiel « garant créatif ». Par « la vacance de la personne », il permet d’exercer le dynamitage de la parade et des figures autoritaires de l’intimidation » (R. Barthes). Le contexte urbain (lieux signifiants, institutions culturelles, galeries) et cinématographique (forme/ culture) est utilisé comme matériau pour provoquer des unités discrètes de perturbation. C’est une autre façon de repenser la peinture (référent inaugural) et sa pratique dans la solitude de l’atelier s a n s l’ e n f e r m e r d a n s s e s i m a g e s culturelles ; se créent ainsi d’autres « agencements » (nouvelles formes d’ e x p re s s i o n s d e l a m u l t i p l i c i t é des langages). L’image dans certains contextes (sociaux, urbains, médias, etc.) reprend de la vitalité ; sa force comme médium peut être instrumentalisée, il est nécessaire qu’elle soit questionnée dans son rapport interactif au spectateur. Claude Sarthou Dans sa création de formes pertinentes, a p p r o p r i é e s , l’ e n s e i g n e m e n t e s t envisagé comme un temps pragmatique d’exploration, de recherche et de vérification des relations critiques à l’image, au langage (au savoir) et au réel. Cette ouverture générale au monde peut donner conscience du rôle essentiel de l’art (moteur, révélateur permanents) pour tenter de situer la création artistique hors de ce qui admis. « Enseigner, c’est tirer jusqu’au bout…. » F. Pluchard. D’autre part, la méthode « maïeutique » de confrontation directe à l’œuvre en cours de réalisation, est privilégiée ; elle est différente de la méthode systématique ou du schéma directif d’analyse nécessaires dans l’observation de méthodes existantes ; elle donne une ouverture d’esprit et une concentration dans l’immédiat ; c’est un état réceptif, a-critique qui est un trait d’union possible entre le passé (l’histoire) et un présent conscientisé de la mise en mouvement et de l’action. Par ce processus, de nouvelles solutions méthodologiques peuvent advenir en restant au plus près du geste créatif. Parce que « savoir ce n’est pas comprendre … » (A. Borer) et apprendre c’est désapprendre (le 76 l’equipe pedagogique enseigner le dessin. Il y est responsable des éditions. www.scanreigh.com Jean-Marc Scanreigh Né en 1950 à Marrakech, il vit à Nîmes depuis 2007. Scanreigh débute à Strasbourg où il expose au Musée d’art moderne en 1976. Son exposition aux «Ateliers d’Aujourd’hui» au Centre Georges Pompidou en 1980 et sa participation la même année à l’exposition-bilan « Ap r è s l e C l a c i s s i s m e » à Sa i n t Etienne clôturent sa période abstraite minimaliste. La sculpture et la gravure ont fait évoluer son ar t vers un style figuratif en résonance avec le renouveau pictural européen du début des années 80. Il expose ses gravures avec Gäfgen, Kaminski et Lüpertz en 1984 à Saint-Etienne. La période des années 90 se caractérise par le collage et le mélange des techniques sur toile ou sur bois, ce dont rendent compte trois expositions personnelles à Paris. En 1998, se tient à Saint-Quentin-enYvelines une rétrospective de quinze ans de peintures, sculptures, estampes et livres d’artiste. Très impliqué dans la création de revues et de livres d’artistes, Scanreigh est amené à collaborer avec de nombreux auteurs pour des livres ou des placards. Cette activité éditoriale lui vaut d’exposer en 2000 à la Columbia University de New York et à la librairie parisienne Nicaise en 2004 et 2005. Scanreigh a écrit ou co-écrit des préfaces et des articles dont certains pour Art Press (sur Willem, Henry Darger, Olivier O. Olivier et sur les graphzines). Il fait des conférences au sein des écoles et pour le grand public. Après avoir enseigné à Saint-Etienne et Besançon, il rallie le site de Nîmes en 2003 pour y Isabelle Simonou-Viallat Isabelle Simonou-Viallat enseigne de la 1ère à la 5ème année. Elle a fait ses études à l’école des beauxarts de Valence (de 1983 à 85) puis aux beaux-arts de Nîmes (de 1985 à 1988). En 1989, elle a participé à la première cession de l’iheap : Institut des Hautes Etudes en Arts Plastiques dirigé par Pontus Hulten, à Paris. Depuis 1988, elle déroule un travail de peinture, et parallèlement une recherche autour du dessin. En 1992, elle a créé avec l’artiste Alun Williams, l’Association « La Vigie-Art contemporain », lieu d’exposition à Nîmes qu’elle dirige depuis. Au travers de celui-ci, elle organise trois expositions par an, centrées sur le rapport de l’œuvre et du lieu, et, ponctuellement des expériences hors les murs (plus de 160 artistes montrés à ce jour). Elle enseigne en 1 ère et 2 ème année la pratique du dessin d’observation et à partir de la 3 ème année, elle aborde le dessin par une approche plus expérimentale visant à s’adapter au travail de chacun et à l’accompagner dans ses préoccupations vers l’émergence d’une recherche personnelle. Le dessin est indispensable et transversal à toutes les pratiques, il viendra les nourrir dans leurs processus d’élaboration tout au long du cursus. 77 l’equipe pedagogique valeur. De cette marchandise dédaignée, refusée... je chargerai mon modeste bagage... ». Anne-Marie Soulcié Anne-Marie Soulcié est née à Béziers le 10 août 1948. Chacun de nous s’est un jour demandé de quel fardeau essentiel il chargerait son épaule, s’il fallait prendre la route définitivement. Nous assistons tous les jours devant nos écrans lumineux à des pérégrinations d’hommes qui doivent tout laisser derrière eux et partir vers un ailleurs incertain. Des ballots trop chargés ou symboliques alourdissent du poids de l’angoisse leur corps décharné. A mon tour, dans ce monde, où les guerres et cataclysmes divers ne laissent que poussière et désolation, je m’interroge. Cette interrogation passe, je crois, dans ma peinture qui invite ces voyageurs à traverser, seuls ou en groupes, des médinas silencieuses et mystérieuses. Ils s’y arrêtent parfois pour confectionner des objets avec les matériaux pauvres trouvés sur le chemin de leurs errances. Ceux-ci sont les creusets de leurs peines, de leurs joies. Après avoir pensé à sauver son corps de la destruction, le désir de créer étant toujours présent, l’artiste trouvera toujours le débris, le déchet, qui motivera sa propre vie. Adam Thorpe Né à Paris en 1956, de parents anglais, il est poète, romancier, journaliste, et auteur dramatique. Il a publié neuf romans, cinq livres de poésie, des pièces radiophoniques, documentaires et autres pour la bbc, ainsi que de nombreux articles pour la presse britannique (notamment le Guardian). Ses romans sont traduits en neuf langues. Son travail d’écriture, très visuel, mêlant souvent humour à froid, tourne autour des fantômes du passé, du temps, de l’oubli, des moments où la grande Histoire et les petites histoires des gens se rejoignent. Il vit depuis 1990 dans le Gard. Annie Tolleter Elle réalise des scénographies pour le théâtre et la danse depuis 1985 et collabore depuis 1988 avec Mathilde Monnier, chorégraphe et directrice du centre chorégraphique de Montpellier. Ses dernières réalisations scéniques sont : pavlova 3’23 au Centre National Chorégraphique de Montpellier avec Mathilde Monnier ; Surrogate-Cities, opéra de Erreur ! Contact non défini avec le philharmonique de Berlin dirigé par Sir Simon Rattle, Arena Berlin ; Gustavia, avec Maria Laribot au Centre Georges Pompidou ; Tempo 76, théâtre de la Ville de Paris ; 2008 Vallée, avec Philippe Katerine à la cour d’honneur du festival d’Avignon… Elle intervient sur le site de Montpellier Dans ses Carnets, Léonard de Vinci notait : « voyant que je ne puis choisir une matière de grande utilité ou plaisante, parce que les hommes nés avant moi ont pris pour eux tous les thèmes utiles et nécessaires, je ferai comme celui qui, par pauvreté, arrive le dernier à la foire et, ne pouvant se servir à sa guise, choisit toutes les choses déjà refusées en raison de leur peu de 78 l’equipe pedagogique depuis 1999, elle entretient des liens étroits depuis 1997 avec le Centre national chorégraphique et sa formation « Exerce » de jeunes danseurs en professionalisation. Elle est membre du collectif dhs pour « Dehors séries », atelier d’expérimentation dans le milieu urbain. Ce collectif est issu des rencontres de l’école et du Centre chorégraphique. Son enseignement est soutenu par les valeurs incontournables d’échange (travailler avec d’autres milieux, d’autres partenaires) et le sens du collectif. S’il y a une signature à revendiquer, c’est celle invisible du lien contre la « pensée faible ». Etre membre du collectif dhs (Sarthou, Saytour, Gay, Sayet, Torne) et de la compagnie de Mathilde Monnier, active cette pensée dans sa pratique artistique. l’expérimentation, par les moyens de la manipulation des matériaux choisis et de l’observation dans la recherche, qui est ici favorisé. La sculpture s’envisage comme une pratique ouverte aux autres disciplines et des ateliers transversaux sont proposés à partir du 3ème semestre jusqu’au terme des études. Les étudiants sont accompagnés dans l’émergence d’un travail individuel, dans la concrétisation de leurs réflexions et dans l’élaboration de leur recherche. Ils se confrontent aux choix qu’ils opèrent dans la diversité des choses disponibles et aux outils (même réduits au minimum) qu’implique la sculpture. Ils sont amenés à considérer les problématiques soulevées par la réalisation de leurs travaux à l’échelle du contexte dans lequel ils veulent agir. www.documentsdartistes.org/vasseux Arnaux Vasseux Artiste, sculpteur, Arnaud Vasseux est né à Lyon en 1969 et vit à Marseille. Il enseigne en premier et second cycle. Il développe depuis 1990, une pratique par le moyen de la sculpture, essentiellement. La sculpture est envisagée comme un médium temporel et matériel où le processus de formation détermine le sens de ce qui est donné à voir. Quelque chose se fait et se construit dans la durée et à échelle 1; au-delà des intentions qui, pourtant, président aux actes. L’atelier souhaite encourager les étudiants à faire l’expérience du volume et à expérimenter les nombreuses possibilités de réalisations en trois dimensions. C’est le sens de Michaël Viala Michaël Viala est né en 1975 à Nîmes. Artiste et scénographe, il est diplômé de l’Ecole supérieure des beaux-arts de Nîmes (dnsep) et titulaire d’un brevet de technicien en génie civil. Il enseigne le volume et l’espace en prenant appui sur la réalité, pour en déduire des règles et des systèmes qui permettent de saisir et de mettre en œuvre l’évidence des choses. Il serait possible de dire que les œuvres de Michaël Viala sont la sublimation de ses passions personnelles, pour l’architecture en général et plus précisément pour les différentes techniques de construction. Mais aussi pour le skateboard – ce sport est sûrement l’un des rares qui 79 l’equipe pedagogique se pratique dans l’espace urbain sans aménagement spécifique. Le skateur est en contact direct avec les accidents qu’offrent les constructions (murs, trottoirs...) et doit à chaque moment en négocier les difficultés. Les notions de parcours, de circulation et de vitesse sont les thèmes de ses œuvres. Les sculptures réalisées induisent des itinéraires possibles et mettent de ce fait l’imaginaire en mouvement. Il expose régulièrement son travail depuis 1998 (galerie Jean Brolly, Paris ; Musée d’art contemporain de Sérignan ; Musée Matisse, Le Cateaux-Cambrésis ; Galerie Vasistas, Montpellier ; La Vigie, Nîmes ; La Vitrine, galerie de l’ensapc, Paris ; Carré Sainte-Anne, Montpellier...). Depuis 2006, il est scénographe pour la compagnie de théâtre Interstices, basée à Montpellier. des années 90, il développe un atelier de cinéma image par image aux BeauxArts de Montpellier. Remarqué pour ses cartoons crétins et déjantés, il part chez Disney us à Los Angeles où il développe une nouvelle série de 13 films pour abc pendant un an. De retour en Europe, il réalise et assure la direction artistique de différents magazines cinéma pour la chaîne arte (animag et court circuit) puis des sujets pour le Mensomadaire de Canal+. Il crée des habillages animés pour des émissions tv et enseigne le storyboard à l’Ecole du film d’animation de La Poudrière à Valence. Carmelo Zagari Né à Firminy (Loire), Carmelo Zagari vit et travaille à Crespian dans le Gard. Formation : gravure taille-douce et lithographie, atelier Claude Weisbuch. Ecole régionale des beauxarts de Saint-Etienne. Professeur de sculpture et nouveaux matériaux dans le département Art de l’Ecole régionale des beaux-arts de Valence de 1990 à 2002. Il enseigne la peinture sur le site de Montpellier depuis 2002. Carmelo Zagari est un artiste polyvalent, graveur taille-doucier, lithographe, sculpteur, créateur de vitraux, dessinateur, peintre. Son parcours personnel est fait de rencontres fortes tel que Bernard Lamarche-Vadel, Thierry Raspail, Jan Hoet, Dora et Mario Pieroni de Zérynthia Rome... Il a exposé en Europe et dans le monde, Musée d’Art Contemporain, Lyon / Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris / Marta Herford Museum, Allemagne / Musée de Guangzhou, Chine / Stedelijk Museum Voor Actuele Federico Vitali Après des études aux Beaux-Arts et un dnsep mention art où il présente ses premiers courts métrages en 1983, Federico Vitali fait ses débuts dans la production professionnelle de films d’animation aux côtés de Paul Grimault puis de Jean-François Laguionie et René Laloux aux côtés de qui il réalise des courts métrages et anime des séries pour la tv. Il écrit et réalise des collections de cartoons pour les programmes courts de Canal+ depuis 1990 et reçoit son premier grand prix au Festival du Cinéma d’Animation d’Annecy en 95 pour la série LAVA LAVA ! Il s’installe à Londres et travaille dans divers studios à la réalisation de films d’animation publicitaires pendant 5 ans. Au début 80 l’equipe pedagogique Kunst de Gent, Belgique / Lawndale Art & Performance Center, Houston, Texas / La Havane, Cuba / Nijmengen, Pays Bas... Il a réalisé de nombreuses commandes publiques, l’ensemble des vitraux de la chapelle des mineurs de Faymoreau / Le « Jardin métaphysique» de bronze et de verre au chu SaintÉloi Hématologie de Montpellier / Le tryptique de l’église de Vassieux en Vercors / «Enfant et Goliath» sculpture en bronze à Firminy site Le Corbusier... Il a réalisé les images de «Ouroboros» de Louis Calaferte, «Obliques et raccourcis « de Didier Arnaudet aux éditions Tarabuste, «Madame Deshoulières», livre en écho du cd Isabelle Huppert, Jean-Louis Murat, Éditions des Cahiers intempestifs… forme plus étourdissante, plus imprévisible de relation au monde... » Extrait d’un texte de Didier Arnaudet, novembre 2009. Caroline C. Ziolko Caroline C. Ziolko a été chargée de cours en licence et maîtrise dans des universités canadiennes après une formation spécialisée en création et recherche en art et design urbain. L’obtention du diplôme de l’Institut de l’Environnement, à Paris, et une maîtrise de l’université de Montréal, au Canada, et d’un DEA au Laboratoire de Graphique de l’EHESS à Paris, ont orienté ses activités vers la sémiologie de l’image et l’étude de l’interaction des systèmes de signes en art et communication. Elle est aujourd’hui professeur titulaire en art et sciences sociales à l’école supérieure des beauxarts de Montpellier, et intervient dans des colloques internationaux principalement sur le thème de l’image et de l’imaginaire médiatique. Sa production photographique, d’une part, documentaire de type Street Photography et, d’autre part, plasticienne est représentée en dépôt au Département des Estampes et de la photographie à la BNF, à Paris. « Carmelo Zagari s’accorde la possibilité de faire un monde à la mesure de son attente et de son audace, de transposer le quotidien sur un autre registre, à la fois plus instable et plus rigoureux, d’entrer dans la dimension imaginaire de l’existence, de passer de l’autre côté du miroir et d’en revenir. Il canalise des rencontres, des paroles, des émotions et des atmosphères pour en faire des images, des propositions et des situations cascadantes et troublantes. Son œuvre se propose d’abord comme un travail d’attitude, c’est-à-dire comme un acte d’inscription qui implique des gestes, des conduites et des idées. D’où l’urgence à réaliser, à exécuter et à prendre parti, l’urgence à peindre, à sculpter, à organiser pour échapper à l’illustration, à la ruse et à la séduction, l’urgence à répondre à la commande d’un lieu, d’un désir ou d’une histoire. D’où donc la monumentalité impérative de ces œuvres qui pousse à une 81 Les contenus d’enseignement La phase programme MxN : phase programme 85 les contenus d’enseignement La phase programme Passage dans l’année supérieure La réalisation d’un dossier « méthodologie et synthèse » présentant les expériences et travaux de l’étudiant, qui est évalué lors du bilan de fin de semestre 2, est obligatoire en 1ère année. Les bilans ont lieu sous forme de réunion pédagogique et d’un accrochage des travaux de l’ensemble des étudiants. Les crédits sont attribués par chaque enseignant sous forme de contrôle continu, hormis les crédits d’engagement personnel attribués collégialement par l’ensemble des enseignants concernés. L’obtention de 60 crédits est obligatoire pour le passage en semestre 3 (2 ème année) La non obtention des 60 crédits entraîne la proposition d’un redoublement ou d’une réorientation. En cas de redoublement, les crédits obtenus sont acquis et conservés l’année suivante, cependant une présence assidue et active lors de tous les enseignements est impérative. Le redoublement ne peut être proposé qu’une seule fois. Semestres 1 à 6 Introduction à la phase programme Po u r l a p h a s e p r o g r a m m e q u i correspond aux six premiers semestres d’étude, un programme commun est proposé par l’équipe pédagogique : l’enseignement dispensé sur les deux sites est généraliste et similaire en termes de progressivité, volume, contenu et répartition. Il concerne la totalité des pratiques habituellement dispensées en école d’art. Semestres 1 et 2 Généralités Une participation active et assidue à tous les enseignements est obligatoire. L’ e n s e i g n e m e n t e n s e m e s t re s 1 e t 2 est organisé sur un planning hebdomadaire. Les étudiants doivent apporter une attention particulière à l’ a c c o m p a g n e m e n t t h é o r i q u e e t iconographique autour de leurs recherches et travaux personnels (documentation, carnet de recherches, références théoriques, appareil critique…) 86 la phase programme : introduction 87 les contenus d’enseignement Semestres 3 et 4 de l’étudiant et de sa participation aux conférences, séminaires, workshop et sessions de travail du semestre 4… L’étudiant en 2 ème année doit obtenir impérativement entre 48 et 60 crédits et, lors de son passage en 3ème année, il comptabilise entre 108 et 120 crédits. En dessous de 120 crédits, le passage en semestre 5 (3ème année) se fait sous condition de rattrapage des crédits manquants avant le 20 septembre de l’année civile en cours, selon les modalités définies par chaque enseignant concerné en accord avec les coordinateurs des années 2 et 3. La non obtention d’un minimum de 108 crédits entraîne le redoublement qui ne peut être proposé qu’une seule fois. En cas de redoublement, les crédits obtenus sont acquis et conservés l’année suivante, cependant une présence assidue et active lors des enseignements est impérative. L’étudiant ayant obtenu 120 crédits est titulaire du Certificat d’Etudes d’Arts Plastiques (ceap) délivré par l’établissement et agréé par le Ministre chargé de la Culture. Généralités Une participation active et assidue à tous les enseignements est obligatoire. L’enseignement au semestre 3 est organisé sur un planning hebdomadaire. Les enseignements dispensés sur les deux sites sont généralistes et similaires dans leur répartition et leur volume. Le semestre 4 se répartit en 12 sessions de travail hebdomadaire organisées par un ou plusieurs enseignants, éventuellement adjoint d’un intervenant extérieur. Durant ces sessions, les cours d’histoire, théorie des arts et langue étrangère sont maintenus. Parmi ces 12 sessions, l’étudiant devra en choisir 4 hors de son site d’origine, en concertation avec les enseignants concernés et les coordinateurs de 2 ème année. Ces 4 semaines de mobilité seront mises à profit pour découvrir les spécificités de chaque site et seront évaluées lors du bilan de fin de semestre 4 par les enseignants concernés. Passage dans l’année supérieure La réalisation d’un dossier « méthodologie et synthèse » écrit, accompagnant les recherches et travaux personnels, est obligatoire en 2ème année. Les crédits sont attribués par chaque enseignant sous forme de contrôle continu avant l’accrochage des bilans de fin de semestre 3 et 4, hormis les crédits d’engagement personnel attribués collégialement par l’ensemble des enseignants concernés, en tenant compte du dossier « méthodologie et synthèse » 88 la phase programme : introduction 89 les contenus d’enseignement L’épreuve conduisant au DNAP ne peut être passé que deux fois. Semestres 5 et 6 Généralités Modalités de l’épreuve du DNAP L’évaluation du candidat lors de l’épreuve est effectuée à partir d’une présentation des travaux de recherche plastique et du dossier méthodologie et synthèse, selon les éléments d’appréciation développés sur la fiche individuelle de notation jointe en annexe. La durée de l’épreuve est au maximum de 30 minutes. Le jury comprend 3 membres, le président, un enseignant de culture générale et un enseignant de l’établissement, nommés par le ministère sur proposition du directeur de l’établissement. L’étudiant doit choisir 2 Pôles de méthodologie, techniques et mises en oeuvre dès le début du semestre 5. Une participation active et assidue dans les enseignements théoriques est impérative (histoire, théorie des arts et langue étrangère). En semestres 5 et 6, une mobilité des enseignants sera mise en œuvre entre les deux sites sur projet et/ou à l’intérieur des pôles. Sauf cas exceptionnel, validé par le conseil des études et le conseil d’administration, l’épreuve du Diplôme National d’Arts Plastiques (DNAP) est passée sur le site d’origine. La réalisation d’un dossier « méthodologie et synthèse » accompagnant les recherches et travaux personnels de l’étudiant est obligatoire en 3ème année. Ce dossier devra notamment contenir une trace des travaux et recherches depuis la deuxième année ainsi qu’une ébauche de la problématique de recherche personnelle que l’étudiant envisage de développer à partir de la quatrième année. Validation et résultats 15 crédits sont attribués au candidat lors de l’obtention du DNAP. Aucun autre crédit ne peut se substituer aux 15 crédits attachés à l’obtention du DNAP. A l’obtention du DNAP, l’étudiant a obtenu 180 crédits. La non présentation à l’examen ou la non obtention du diplôme entraîne une proposition de redoublement qui ne peut être proposé qu’une fois. En cas de redoublement, les crédits d’enseignements obtenus sont acquis et conservés l’année suivante (sous réserve du choix des mêmes pôles de méthodologie, techniques et mise en œuvre par l’étudiant), cependant une présence assidue et active lors des enseignements est impérative. La présentation à l’épreuve du Diplôme National d’Arts Plastiques (DNAP) L a p ré s e n t a t i o n d e l’ é t u d i a n t à l’épreuve du DNAP est subordonnée à une décision favorable du directeur de l’établissement, sur proposition de l’équipe pédagogique à l’issue de la présentation des travaux et projets de recherche par l’étudiant lors du bilan de fin de semestre 6. 90 PROBLÉMATIQUE ET MÉTHODOLOGIE DE LA RECHERCHE / TECHNIQUES ET MISES EN ŒUVRES HISTOIRE, THÉORIE DES ARTS ET LANGUE ÉTRANGÈRE MÉTHODOLOGIE TECHNIQUES ET MISES EN ŒUVRE 3°Année E.C.T.S (European Credit Transfer System) Semestre 10 février / Juin Semestre 9 octobre / Janvier Crédits élève Barême crédits Crédits élève Barême crédits Appréciations Crédits rattrappés la phase programme : introduction PÔLE DESSIN / ÉDITION PÔLE COULEUR / PEINTURE PÔLE ESPACE / VOLUME / SCULPTURE 8 16 PÔLE VIDÉO / PHOTO 1° semestre = 2 modules de 8 crédits chacun 2° semestre = 2 modules de 4 crédits chacun PÔLE CULTURE GÉNÉRALE HISTOIRE DES ARTS 7 9 THÉORIE DES ARTS ANGLAIS RECHERCHE PERSONNELLE ENGAGEMENT PERSONNEL. Dossier méthodologie et synthèse, projets, workshops, conférences, séminaires, expositions, préparation du diplôme. 5 OBTENTION DU DIPLÔME 15 TOTAL ÉLÈVE 0 TOTAL CRÉDITS / 60 0 0 30 91 30 60 les contenus d’enseignement Modalité d’accès au cycle Master L’admission en semestre 7 (4ème année) est subordonnée à : - l’obtention du Diplôme National d’Arts Plastiques (DNAP). - la décision favorable du directeur de l’établissement, sur proposition de l’équipe pédagogique à l’issue du bilan de fin de semestre 6, - l’admission sur un « site référent » en fonction de la spécificité de celui-ci et du projet de l’étudiant en concertation avec les enseignants concernés, Pour la phase Projet, l’enseignement s’articule autour du développement de la problématique personnelle de l’étudiant et de la rédaction du mémoire de fin d’études. Les deux sites de l’établissement se distinguent de deux façons : 1 – Ils ont fonction de « site référent » pour les Focus (voir graphique). 2 – Ils sont por teurs de projets d é ve l o p p é s d a n s d e s At e l i e r s d e Recherche et Création autour des questions relatives à l’Exposition, la Scénographie urbaine / Commande publique et la Communication dédiée qui concernent la totalité des étudiants de la phase projet. 3 – Ils développent des unités de recherche complémentaires au sein du laboratoire de recherche Actulab. 92 la phase programme : semestre 1 ANNÉE 1 Le processus de travail engagé par l’étudiant sollicite à la fois le sens de l’improvisation et de la rigueur ; dans la pratique puis dans la lecture et la perception des signes mis à jour. La réflexion porte sur ce que met en œuvre l’action de dessiner comme déplacement du regard et de la pensée, leur organisation. Le cours est essentiellement pratique. Les exercices interpellent les représentations quotidiennes et l’iconographie médiatique, ce qui nous entoure, les « already made ». L’étudiant doit produire un ensemble de dessins issus d’une stratification d’actions et de décisions. L’attention est portée sur la mise en œuvre d’un chantier personnel sollicitant d’une part, les fondamentaux du dessin (construction, composition, outils, supports, expression, observation, imagination) d’autre part, le rapport au collectif, à la culture de l’étudiant, à sa faculté d’engagement envers l’histoire de l’art et l’actualité. SEMESTRE 1 • Montpellier Compte tenu de l’effectif sur ce site, les étudiants de 1ère année sont répartis en deux groupes : image et espace, dont les enseignements font l’objet d’une permutation semestrielle. P R AT I Q U E E T I N I T I AT I O N Pratique dessin / édition Christian Laune Dessin Action Travail en atelier Objectifs L’objectif est de favoriser l’émergence d’une méthode de travail personnelle. Le dessin action, c’est percevoir et expérimenter le dessin comme un outil qui ouvre un espace ludique et cognitif de perception, d’imagination, de décision et de manipulation, avec efficacité et économie de moyens. Evaluation Su i v i h e b d o m a d a i re e n c o n t rô l e continu, accrochage et présentation collectifs, évaluation en fin de semestre de l’ensemble de la recherche réalisée. Bibliographie Contenu et méthode d’enseignement Bois Yves-Alain, Cowart Jack, PaCquement Alfred, Ellsworth Kelly, Les années françaises, Galerie nationale du Jeu de Paume, Paris, 1992. Conte Richard, Le dessin hors papier, coll. Arts et monde contemporain, cérap, Publication de la Sorbonne, Paris, 2009. C’est une éducation des sens, les étudiants sont invités à se déplacer dans un environnement très ouvert où le dessin est le point d’appui d’une dynamique libérant la curiosité, la découverte, l’expérimentation. 93 les contenus d’enseignement Nancy Jean-Luc, Pagliano Eric, Ramond Sylvie, Le Plaisir au dessin, Musée des Beaux-Arts, Lyon, Hazan, Paris, 2007. Michaud Philippe-Alain, Comme le rêve le dessin, Musée du Louvre, Centre Georges Pompidou, Paris, 2005. pour internet en flash. A partir de ces « lieux communs », des digressions et compléments sont organisés : • éléments de culture informatique : autour de notions, personnages clés, histoire des technologies. • présentations d’œuvres et travaux en lien avec l’outil numérique, comme amorces de questionnements possibles. Michel Martin Méthode d’enseignement : In i t i a t i o n a u t r a i t e m e n t numérique de l’image • démonstration suivie d’exercices d’applications courts (de quelques minutes à quelques heures). • projets personnels dirigés (ayant cours sur plusieurs séances) à partir d’une proposition donnée (exemples d’intitulés : « Réalisez un site internet portrait », « Les Ménines V2.0 », « Créez un espace vital numérique »). Exercices et travaux dirigés Objectifs Acquisition des savoir-faire, méthodes et connaissances fondamentales nécessaires aux étudiants face à l’écran informatique. Apprendre à connaître et apprivoiser, voire détourner la machine et ses logiciels au service d’un projet. L’objectif est de permettre à l’étudiant de commander à la machine en ayant connaissance des systèmes et logiques sous-jacentes. Evaluation Contrôle continu. Assiduité, participation aux cours. Qualités plastiques, qualités techniques, originalité des productions. Contenu et méthode d’enseignement Contenu : Bibliographie Bey Hakim, TAZ : Zone autonome temporaire, Eclat, Paris, 1997. B ureaud A n n i c k , M agnan Nathalie, Connexions art réseaux média, ensba, Paris, 2002. Collectif, Jouable Art, jeu et interactivité, Haute Ecole d’Arts Appliqués, Genève, 2004. Girard Jean-Yves, La machine de Turing, Seuil, Paris, 1995. Manovich Lev, Le langage des nouveaux médias, Les presses du réel, Dijon, 2002. Sont successivement abordés, en mettant l’accent sur les continuités et discontinuités avec les outils analogiques : • la gestion de l’espace de travail à l’aide du système d’exploitation • la création d’image pour l’écran à l’aide de photoshop/gimp • les bases de la mise en page html avec dreamweaver/nvu • les bases de la création de contenus 94 la phase programme : semestre 1 Maeda John, Design by numbers, MIT Press, Cambridge, 1999. Parrochia Daniel, Philosophie des réseaux, puf, Paris, 1993. Paul Christiane, L’art numérique, Thames & Hudson, Londres, 2004. Evaluation Contrôle continu. Assiduité, investissement, capacité d’analyse. Accrochage des travaux suivis d’une présentation critique et collective. Bibliographie Borel France, Le modèle ou l’artiste séduit, Skira, Genève, 1990. Nancy Jean-Luc, Le plaisir au dessin, Hazan, Paris / Musée des Beaux Arts, Lyon, 2007. Collection « Partis pris », Musée du Louvre, département d’arts graphiques, rmn, Paris. Caroline Muheim Épreuves Travail en atelier Objectifs Partager une expérience de dessin qui soit à la fois singulière et intensive dans le temps. Aborder le rapport au Modèle comme une expérience vivante de l’immobilité. Anne-Marie Soulcié Pratique du dessin comme moyen de recherche et de compréhension Contenu et méthode d’enseignement L’enseignement du dessin est abordé comme une épreuve singulière et collective qui engage l’étudiant dans une relation physique à l’observation du modèle, questionnant le geste, l’attitude, la posture ou la pose, dans leurs rapports à l’espace et au temps. Toutes les séances sont bâties comme de micro-évènements, qui débutent toujours par un travail d’observation et d’expérimentation ainsi que par des exercices physiques et de concentration. Les séances se terminent par une analyse collective des travaux. Chaque séquence de travail est l’occasion d’expérimenter une durée, un espace, un geste, une technique. Certaines séances peuvent être abordées avec modèles vivants. Travail en atelier Objectifs Par une pratique régulière du dessin, l’étudiant devra, en fin d’année, maîtriser la diversité des outils, des supports et des moyens graphiques. L’objectif est de rendre l’étudiant autonome en évitant tout clivage avec les autres disciplines. Contenu et méthode d’enseignement Le lien avec les autres cours permet de donner du sens aux recherches de chacun. Pendant la durée du cours, diverses étapes d’un processus sont désignées pour aller vers une élaboration cohérente de la recherche. Une place importante est donnée au dessin préparatoire permettant de mieux 95 les contenus d’enseignement Pratique peinture / couleur définir les buts. Chaque projet, à la fin, sera commenté par l’étudiant. Il est également incité à une utilisation régulière de la bibliothèque. Jean-Louis Beaudonnet Evaluation Théorie et pratique de la couleur Peinture-perception et imagination de la couleur Suivi hebdomadaire en contrôle continu. Accrochage des travaux suivis d’une présentation critique et collective. Travail en atelier Objectifs Bibliographie Berger John, Albrecht Dürer, Taschen, Londres, 1994. Delacroix. Aquarelles et Lavis, rmn, Editions du Laquet, Cambes, 1999. Dix Otto, Metropolis, Fondation Maeght, Saint-Paul, 1998. Franta, Somogy, Paris, 2007. Kitaj, Painting, Drawing, Pastels, Smithsonian Institution, Thames & Hudson, New York, 1983. Matta, Les classiques du xxe siècle, Centre Georges Pompidou, Paris, 1985. Matisse, Donation Jean Matisse, Bibliothèque Nationale, Paris, 1981. Dubuffet, catalogue d’exposition, Galeries Nationales du Grand Palais, Paris, 1973. Fontana, Palazzo Reale, Milan, Initiative Culturelle. Jasper Johns, Centre Georges Pompidou, Paris, 1978. Klee, La vie et l’œuvre, Hazan, Paris. Martin Disler, Museum Folkwang Essen, arc/Musée d’Art moderne de la ville de Paris, 1985. Vassily Kandinsky, rétrospective, Fondation Maeght, Saint-Paul, 2001. L’œuvre de Jean Robert Ipoustéguy, Cercle d’art, Paris. Acquisition d’une connaissance par la pratique du phénomène couleur et de ses applications dans la peinture. Contenu et méthode d’enseignement • approfondissement des modalités sensibles de la couleur : voir, discerner, dissocier, interpréter et re-transposer. Comment la couleur se forme-t-elle et réagit-elle à la matière ? Étude des synthèses : additive, soustractive et partitive. La couleur et la lumière, les contrastes de couleurs. L’utilisation de la peinture (aquarelle, acrylique et éventuellement huile) et apprentissage de ses techniques d’utilisation : empâtement, glacis, lavis… • apprentissage des savoir-faire visant la maîtrise des outils et l’utilisation de la couleur dans une pratique de la peinture. Evaluation Contrôle continu et bilan de fin de semestre. 96 la phase programme : semestre 1 C’est une mise en avant des uns et des autres qui peut permettre de générer l’intuition et le devenir d’un futur travail personnel. Introduire les gestes et le langage dessinpeinture de l’accompagnement recherche. Être à l’écoute et en réaction constante. Bibliographie Bouleau Charles, Synthèses, une chromatique pour notre temps, Jacques Fréal, Paris, 1974. Gerritsen Frans, Présence de la couleur, Dessain et Tolra, Paris, 1974. Itten Johannes, Art de la couleur, Dessain et Tolra, Paris, 1961. Küppers Harald, La couleur, Dessain et Tolra, Paris, 1975. Marx Ellen, Couleur optique, Dessain et Tolra, Paris, 1983. Tata Elisabeth, Les nouvelles techniques de la peinture, Sylvie Messinger, Paris, 1987. Evaluation Contrôle continu et bilan semestriel, sur la qualité personnelle d’ouverture et du rapport action-position de l’étudiant. Qualité des solutions plastiques proposées. Bibliographie Travail en bibliothèque propre à chaque étudiant. Catalogues et monographies : de Mark Rothko à Abramovic et Ulay, de Robert Morris à Robert Irwin / Fluxus, Robert Filliou. Willem de Kooning, Roman Opalka, Erik Dietman… Collectif, La couleur seule : l’expérience du monochrome, mac, Lyon, cnap, Paris, 1988. Robert Filliou, Catalogue raisonné des éditions et multiples, Les presses du réel, Dijon, 2003. Granath Olle, Erik Dietman, Moderna Museet Stockholm, Atlantis, Stockholm, 1987. Robert Morris, coll. Contemporains/ Monographies, Centre Georges Pompidou, Paris, 1995. Rothko M a r k , C age Jo h n , Rosenthal Mark, Musée d’art moderne de la ville de Paris, Paris Musées, 1999. TillmanPierre, RobertFilliou.Nationalité poète, Les presses du réel, Dijon, 2007. Carmelo Zagari Peinture / Faire sens «Je le dis, je le fais, je le vois» Travail en atelier, gestes formels actionpeinture, entretien individuel Objectifs Ouvrir, initier et transposer, en partant de l’idée que le médium peinture peut permettre d’actionner et de générer l’énoncé premier d’une position artistique. Dépasser en le provoquant, ce médium, pour mieux en comprendre l’outil. Contenu et méthode d’enseignement La session de travail en atelier permet une action dynamique et concentrée pour développer un désir de rencontre avec la peinture. Échanger les points de vue, parler déjà de qu’est ce qu’une position artistique, le lien Art est celui de l’ouverture, prendre dès à présent ce risque. 97 les contenus d’enseignement Pratique vidéo / photo S adoul G e o r g e s , H i s t o i re d u cinéma mondial des origines à nos jours, Flammarion, Paris, 1961. Caroline Boucher, Carmelo Zagari et Yann Mazéas Filmographie Griffith D.W., Naissance d’une nation, 1915, Warner, 2006. Eisenstein S., Octobre, 1927. Godard, Lelouch, Marker, Resnais, Varda, Loin du Vietnam, 1967. Wiseman F., Welfare, 1975. McQueen S., Hunger, 2008. Zhangke J., Still life, 2007. Le cinéma dans son contexte politique et historique Cours magistral, entretien collectif Objectifs Développer une méthode critique en analysant différentes postures de cinéastes. Ces postures seront envisagées comme autant de réponses à un contexte particulier, elles permettront de mesurer à chaque fois les exigences inhérentes à la pratique cinématographique d’une époque. D’autres pistes de travail : du cinéma art documentaire à une brève histoire du cinéma d’anticipation… Mélies, L’affaire Dreyfus, divers courtsmétrages / Alexandre Miedvedkine, le Ciné Train, Le Bonheur / le Groupe Medvedkine, l’ensemble des films / Chris Marker, Sans Soleil, A.K., Le Bonheur, La Jetée, le Fond de l’air est rouge / Robert Flaherty, Nanook l’esquimau, l’Homme d’Aran/ Jean Rouch, Les Maîtres fous, Moi un noir / Jean Painlevé, Hyas et sténorinques / J.-L. Godard, Alphaville / Nanni Moretti, Palombella Rossa, Caro diaro, El Caimano / Akira Kurosawa, Ran / Takeshi Kitano, Le voyage de Kikujiro / Andrei Tarkovski, Stalker / Stanley Kubrik, Doctor Strangelove/ Georges Andrew Roméro, La Nuit des morts vivants / Pier Paolo Pasolini / Fritz Lang, Métropolis, M le maudit / Robert Kramer, Route One USA. Contenu et méthode d’enseignement Ce cours est articulé autour des questions liées au documentaire, à travers des œuvres très singulières, tant par leur contenu que par leur forme. A par tir des questions éthiques, politiques et contextuelles, il s’agira d’aborder l’analyse en s’attachant tant à la construction qu’à la dimension plastique des films. Evaluation Contrôle continu. Assiduité au cours, participation aux discussions et devoir sur table. Bibliographie Gauthier Guy, Le documentaire, un autre cinéma, Armand Colin Cinéma, Paris, 2007. 98 la phase programme : semestre 1 Histoire, théorie des arts et langue étrangère VALLIER Dora, L’Art abstrait, Hachette (collection Pluriel), Paris, 1998. *Des films (fictions et documentaires) et des articles de presse seront également proposés au fil des cours. Corine Girieud Où il est question de poser des bases Didier Malgor Appréhender une chronologie de la période contemporaine (XIXème, XXème et XXIème siècles). Cours magistral Analyses de textes littéraires, philosophiques et d’œuvres plastiques Objectifs Codes et systèmes de représentation Cours magistraux, travaux dirigés. Objectifs Contenu et méthode d’enseignement Capacité à voir une image comme une construction, un complexe de signes, prise dans des problématiques d’une époque et d’une histoire. Élaborer une réflexion sur les notions de présentation, de représentation et d’évènement. Repérer et rendre compte par oral et par écrit, de systèmes de sens et de valeurs à l’œuvre dans les productions artistiques. Les cours chronologiques permettent de fixer une évolution des formes. Il faut cependant mettre en garde contre la succession des «ismes» systématique qui jalonnent certaines histoires de l’art. Un questionnement que vient appuyer la diversité des sources (cinéma, chansons, textes) et un discours ouvert aux réflexions des étudiants. Contenu et méthode d’enseignement Evaluation Dossier et exposé autour d’une œuvre privilégiant une approche singulière de l’étudiant. Carnet de bord de l’étudiant. Face à une lecture contemporaine de l’art tendant à privilégier flux, circulation de signes, lignes de fuites, aléatoire, traversée des disciplines…, tenter de lire dans des œuvres contemporaines avec l’aide de textes critiques et théoriques, la participation de l’art à des systèmes de valeur plus généraux. Bibliographie DAGEN Philippe, L’Art français : le XXème siècle, Flammarion, Paris, 2006. DAIX Pierre, Pour une histoire culturelle de l’art moderne (tomes 1 & 2), Editions Odile Jacob, Paris, 1998. GOMBRICH Ernst, Histoire de l’art, Phaidon, Paris, 2006. Evaluation Présentation orale d’une mise en rapport argumentée d’un texte littéraire ou théorique et d’une production plastique. 99 les contenus d’enseignement Bibliographie Bibliographie Baudrillard Jean, Mots de passe, Montparnasse, Paris, 2000. D eleuze G i l l e s , Ab é c é d a i r e , Montparnasse, Paris, 1996. Robbe- Grillet Alain, Pour un nouveau roman, Minuit, Paris, 1963. Rosset Clément, Le Réel et son double : Traité sur l’illusion, Gallimard, Paris, 1976. Rosset Clément, Le Réel : Traité de l’idiotie, Minuit, Paris, 1977. Déplacement et prise de conscience. Découvrir, comprendre, rechercher, lire. BLISTENE Bernard, LEGRAND Véronique, Poésure et Peintrie, d’un art, l’autre, Musées de Marseille, RMN, 1993. L E RO I - G O U R H A N Emmanuel, Technique et language, Albin Michel, Paris, 1974. MERLEAU PONT Y Maurice, La Phénoménologie de la perception, coll. Tel, Gallimard, Paris, 1976. PLATON, La République, Livre VII (« Le récit de l’allégorie de la Caverne »), traduction de Robert Baccou, GarnierFlammarion, Paris, 1987, p. 273-276. VALLIER Dora, L’art abstrait, coll. Pluriel, Hachette Littérature, Paris, 1998. C. Brancusi, Arman, César, T. Cragg, R. Long, J. Turrel, A-V. Janssens, J. Tinguely, « Broken music », Fluxus, performance, J. Cage, J. Scelsi, G. Ligeti… Contenu et méthode d’enseignement Patrick Perry Caroline Margaritis De là… àlà ! Travail en bibliothèque, entretien individuel Objectifs Travaux dirigés en bibliothèque : recherches documentaires nourrissant les propositions des étudiants et développant leurs connaissances. Multisupports, ces recherches sont élaborées en collaboration avec la documentaliste. Citations et lectures d’extraits d’ouvrages accompagnent les séances. Un carnet de bord témoignant de la documentation et des interrogations est exigé. Pour fixer les idées vagues que l’on a du goût (et de l’histoire) Cours magistral Objectifs Approche générale de l’histoire de l’art : la question de la périodisation. Contenu et méthode d’enseignement Evaluation Le principe de chronologie est évidemment central dans l’histoire de l’art (des arts) envisagée comme science historique. Outre le savoir historique Contrôle continu et bilan semestriel. Assiduité et participation active, qualité des recherches et des prises de notes. 100 la phase programme : semestre 1 Langue étrangère p u r, u n e p e rc e p t i o n historicisée, généalogique, des œuvres et des faits fixe des repères pour chacun ; elle permet de situer et de se situer en référence à des œuvres clefs, d’évoluer ainsi en fonction d’un substrat stable, de rencontrer les modèles, afin même de s’en détacher. Dans un souci de mise à niveau de tous les étudiants et dans une perspective de vérification du savoir, on veillera donc particulièrement à l’acquisition de bases indispensables dans le domaine de la périodisation. Nadia Lichtig Pratique de la langue anglaise Cours magistral et entretien individuel Objectifs Évaluation et acquisition d’un niveau de pratique de la langue permettant une bonne compréhension générale a i n s i q u’ u n e c o n n a i s s a n c e d e l a terminologie nécessaire pour participer aux conférences et aux évènements artistiques en anglais. Evaluation Dossiers écrits (notices d’œuvres, bibliographies…) et devoir sur table. Carnet de bord de l’étudiant. Contenu et méthode d’enseignement Bibliographie A l’entrée des semestres 1, 3, 5, chaque étudiant doit passer un bilan. Ce bilan comprend un test qui permet d’évaluer les progrès de l’étudiant et un entretien individuel de 15 mn avec l’enseignant en langue. Lors de son entrée en première année, l’étudiant – à la suite du test et de l’entretien individuel – se fixe un objectif à mener durant ses trois premières années : celui d’obtenir le diplôme de Cambridge du British Council au niveau déterminé par l’enseignant, Preliminary English Test, First Certificate in English ou Certificate in Avanced English (voir le site www.britishcouncil.org). Dagen Philippe, Hamon Françoise (dir.), Époque contemporaine xixe-xxe siècles, coll. Histoire de l’art, Flammarion, Paris, 1995. Heck Christian (dir.), Moyen âge. Chrétienté et Islam, coll. Histoire de l’art, Flammarion, Paris, 1996. Mignot Claude, Rabreau Daniel (dir.), Temps modernes xve-xviiie siècles, coll. Histoire de l’art, Flammarion, Paris, 1996. Schnapp Alain (dir.), Préhistoire et Antiquité, coll. Histoire de l’art, Flammarion, Paris, 1996. Evaluation Réalisation d’un test de langue, contrôle continu, participation aux cours. 101 les contenus d’enseignement Bibliographie BOURRIAUD Nicolas, Radicant : pour une esthétique de la globalisation, Denoël, Paris, 2009. MARTIN Danièle, Mots outils, mots utiles anglais : les incontournables de la langue anglaise, Ellipses Marketing, 2009. QUINE Willard Van Orman, Le mot et la chose, Flammarion, Paris, 1999. www.guardian.co.uk www.bbc.co.uk www.nytimes.com lettre de candidature, un exposé, un mémoire…) • ateliers et suivis individuels pratiques, conversation de base ou langage plus technique. Reprise de certains cours et explications spécifiques à la demande de l’étudiant. • orientation vers des lectures adaptées, des cours ou ateliers extérieurs spécifiques dans certains cas. • s u i v i p r a t i q u e p a r g ro u p e , o u individuel, pour faciliter l’intégration dans la ville et dans l’école. Caroline Ziolko Evaluation Evaluation globale par les enseignants lors des bilans en fonction de l’amélioration des compétences à l’écrit comme à l’oral. Atelier communication pour étudiants non francophones E n t re t i e n i n d i v i d u e l e t s u i v i personnalisé (expression orale, écrite et mise à niveau en culture générale) Pré-requis Bibliographie Documentation au cas par cas pour une mise à niveau rapide et efficace. Pr ov e n a n c e d’ u n t e r r i t o i r e n o n francophone ou besoin de mise à niveau. Objectifs • faciliter l’adaptation dans l’école des étudiants non francophones • suivre l’évolution et la progression de l’insertion culturelle et personnelle Contenu et méthode d’enseignement Sur l’année et/ou sur le séjour, ou le cursus si nécessaire : • suivi systématique régulier en début d’année, puis selon la demande et ou les besoins ponctuels de chaque étudiant (aide pour rédiger une 102 la phase programme : semestre 1 ANNÉE 1 Bibliographie Duve (de) Thierry, Voici, 100 ans d’art contemporain, Flammarion, Paris, 2002. F lorio E m m a n u e l , G u i d e de la couleur imprimée, Atelier Pe r r o u s s e a u x , R e i l l a n e , 2 0 0 1 . Frutiger Adrian, Des signes et des Hommes, Delta et Spes, Lausanne, 1983. G autier Da m i e n , Typographie quide pratique, Pyramyd, Paris, 2001. Itten Johannes, L’art de la couleur, D e s s a i n e t To l r a , Pa r i s , 2 0 0 4 . Lendrevie Jacques et Baynast (de) Arnaud, PUBLICITOR, Théorie et pratique de la communication, Dalloz, Paris, 2005. Maeda John, Maeda et Maeda, Thames & Hudson, Londres, 2004. Lexique des règles typographiques en usage à l’imprimerie nationale, Imprimerie nationale, Paris, 1993. NewArk Quentin, Guide complet du design graphique, coll. Bloc Notes Publishing, Pyramyd, Paris, 2003. Niemetzky Gérard, Gestion de la couleur « calibration profils ICC », Eyrolles, Paris, 2004. Perrousseaux Yves, Manuel de la typographie française élémentaire, Atelier Perrousseaux, Reillane, 1998. Peyré Yves, Peinture et poésies, Le dialogue par le livre, Gallimard, Paris, 2001. Rush Michæl, Les nouveaux médias dans l’art, coll. Univers des Arts, Thames & Hudson, Londres, 2000. Wildbur Peter, Burke Michael, Le graphisme d’information, Thames & Hudson, Londres, 2000. SEMESTRE 1 • Nîmes P R AT I Q U E E T I N I T I AT I O N Pratique dessin / édition Nicolas Grosmaire Formation Multimédia / PAO Travail en atelier Objectifs Les objectifs sont la formation et la post-production de travaux, dédiées au multimédia et à la pao et de conduire des ateliers spécifiques avec l’intervention éventuelle de professionnels extérieurs afin d’approfondir certaines compétences. C’est un lieu d’échanges, où chacun peut à la fois se former et se perfectionner aux techniques du multimédia et de l’infographie. L’atelier est une composante des pôles dessin/édition et photographie/vidéo. Contenu et méthode d’enseignement Initiation à l’outil informatique : méthodologie et pratique (pack Office, OpenOffice…). Evaluation La méthode et les critères d’évaluation sont définis avec le responsable pédagogique référent suivant le type de travail ou de formation organisés durant le semestre. Revues Étapes Graphiques, Art Computeur, M.A.D., Bloc notes publishing 103 les contenus d’enseignement Clémentine Mélois Titus-Carmel Gérard, La Leçon du miroir, L’échoppe, Paris, 1992. Pratiques éditoriales : taille-douce et mise en page Augustin Pineau, Jean-Marc Scanreigh Travail en atelier Objectifs Initiation aux techniques de la gravure en taille douce, eau-forte et aquatinte, ainsi qu’aux enjeux de la mise en page et de l’impression en multiple. Maîtrise de l’outillage, apprentissage des règles du travail collectif en atelier. Le dessin et l’écrit / le dessin et le temps Travail en atelier collectif et travail individuel à l’extérieur Objectifs Acquérir les fondamentaux du dessin Aborder les problématiques contemporaines du dessin Contenu et méthode d’enseignement Pr é s e n t a t i o n d e s t e c h n i q u e s d e l’estampe, historique, réflexion sur les notions de multiple et d’édition, sur le choix des différents médiums. Chaque étudiant expérimentera les étapes des techniques de l’eau-forte et de l’aquatinte sur plusieurs plaques de métal pensées en série, afin de réaliser une édition reliée à partir des épreuves imprimées en multiple. Contenu et méthode d’enseignement Le dessin et l’écrit / le dessin et le temps. Autour de ces deux axes les étudiants expérimentent : • le dessin et ses relations avec le langage, le texte, la typographie, le rapport mot / image… • le dessin et ses relations avec la l i t t é r a t u re , l e c i n é m a , l a b a n d e dessinée, la narration… Présentation théorique, historique et critique du sujet par les enseignants. To u s l e s 1 5 j o u r s , l e s é t u d i a n t s réalisent sur place et à l’extérieur deux exercices. Ces deux exercices complémentaires leur permettent de se confronter à des temporalités différentes dans la prise en charge de leurs réalisations. Evaluation Contrôle continu : assiduité et engagement, qualité des réalisations. Bibliographie Hourst Michel, WyckaertFenck Sabine et Catafal Jordi, La Gravure, Gründ, Paris, 2004. Mourlot Fernand, Gravés dans ma mémoire, Laffont, Paris, 1979. RILKE Rainer Maria, Balthus, Lettres à un jeune peintre, Rivages, Paris, 2002. Rilke Rainer Maria, Lettres à un jeune poète, coll. Folio, Gallimard, Paris, 2006. Evaluation Contrôle continu : bilans collectifs hebdomadaires, analyse critique autour 104 la phase programme : semestre 1 de l’ensemble des travaux, constats, intentions, hypothèses. Mise en évidence des prolongements possibles à partir de l’expérience de l’étudiant vers des perspectives inédites. Le dessin et le temps Berona D. A., Le roman graphique, des origines aux années 1950, La Martinière, Paris, 2009. collectif, Du praxinoscope au cellulo, un demi-siècle de cinéma d’animation en France, Scope, Paris, 2007. collectif, Peinture, cinéma, peinture, Hazan, Paris, 1989. Lynch David, The air is on the fire, Fondation Cartier, Paris, 2007. Prat Jean-Louis, A la rencontre de Jacques Prévert, Fondation Maeght, Saint-Paul de Vence, 1987. Rosenberg D., Vraoum ! Trésors de la bande dessinée et art contemporain, Fage, Lyon, 2009. Au fil du trait – de Matisse à Basquiat, Centre Georges Pompidou, cnac, Paris, 1998. Bibliographie Ouvrages généraux collectif, Vitamine D : nouvelles perspectives du dessin, Phaïdon, Londres, 2006. L eymarie J e a n , M onnier Geneviève, Rose Bernice, Histoires d’un art : le dessin, Skira, Lausanne, 1979. Le dessin et l’écrit Blistène Bernard, Legrand Véronique, Poésure et Peintrie, d’un art l’autre, Musées de Marseille et rmn, Paris, 1993. Dupuy Jean, A la bonne heure, Sémiose, Paris, 2008. Labelle-Rojou Arnaud, Jacques Villéglé, Alphabet sociopolitique, Vers les arts, catalogue du musée Sainte-Croix, Poitiers, 2003. Lebel Jean-Jacques, Prevost MarieLaure, Du chaos dans le pinceau… Victor Hugo, dessins, Paris-musées, Paris, 2000. Luca Ghérasim, La voici la voix silencieuse, José Corti, Paris, 1996. Magritte René, Les Mots et les images, choix d’écrits, Labor, Bruxelles, 2000. Thévoz Michel, Ecriture en délire, 5 Continents, Milan, 2004. « L’Art et les Mots », dans Artstudio, n° 15, hiver 1989. Isabelle Simonou-Viallat Dessin d’observation. Compréhension du corps Travail en atelier Objectifs Acquérir un sens de la mise en page et des proportions, une conscience et connaissance du sujet traité ainsi qu’une connaissance et utilisation intelligente des outils du dessin et de leurs possibilités élargies. Apprendre à maîtriser sa main tout en la libérant, et à mémoriser un sujet ou une scène ; savoir s’auto-corriger. Contenu et méthode d’enseignement Les principes et conseils sont assimilés après d’inlassables tentatives qui 105 les contenus d’enseignement permettent aux étudiants d’aller plus loin dans la finesse et la complexité du dessin et de la représentation : Dessin d’observation d’après modèle vivant, dessin de mémoire. Dessin d’anatomie. Travail du noir et du blanc. Au travers d’exercices rapides : • apprendre à utiliser tout le potentiel des outils, de la main, de la feuille. • développer la dextérité de la main, la mémoire visuelle et prendre conscience des différences de qualité de trait et de dessin. • série d’expériences ludiques et expérimentales apportant un non contrôle de la main, afin d’apprendre à regarder ce qui se passe sur la feuille et à composer. Au travers de poses longues : allant de 1 h à 2 h obligeant à une exigence de mise en place et à une qualité de dessin plus poussée. Au travers de séances d’anatomie : qui par une bonne compréhension du corps humain guideront et animeront l’ e x p re s s i o n d u m o u v e m e n t , d e l’articulation, du geste et de la pose. Chaque séance se conclut par : • un échange de critiques et de discussions à partir des dessins produits. • une mise en relation entre le travail des étudiants et les œuvres du patrimoine mondial. des différents défauts de proportion et de mise en page ainsi que de la qualité de son regard critique. Bibliographie Cette liste est non exhaustive et sera complétée et affinée au gré des échanges avec les étudiants, des questions rencontrées et de l’actualité : Adami Valerio, Dessiner, La gomme et le crayon, Galilée, Paris, 2002. Ardenne Paul, L’image corps – Figure de l’humain dans l’art du xxe siècle, Editions du Regard, Paris, 2001. Boubli, L’atelier du dessin Italien à la Renaissance – Variantes et variations, cnrs, Paris, 2003. Brusatin Manlio, Histoire de la ligne, coll. Champs Arts, Flammarion, Paris, 2009. Comar Philippe, Une leçon d’anatomie – figure du corps à l’école des Beaux-Arts, énsba, Paris, 2009. Goetz Adrien, Ingres, collages, Le Passage, Paris, 2005. Gombrich Ernst, Histoire de l’art, Folio Essai, Gallimard, Paris, 2001. Guegan Stéphane, Ingres érotique, Flammarion, Paris, 2006. Johannides Paul, Raphaël et son temps, rmn, Paris. Moreaux Arnault, Anatomie artistique de l’homme, Maloine, Paris, 2005. Rifkin Benjamin A., Ackerman Michael J., Folkenberg Judith, L’anatomie humaine – Cinq siècles de sciences et d’art, La Martinière, Paris, 2006. Sale, Dessins de Jean-François Millet, Les Cinq Continents, Milan, 2006. Vinci (de) Leonard, Dessins et manuscrits, rmn, Paris, 2003. Evaluation Le système de notation se base sur le travail fourni tout au long du semestre et sur une prise en compte de la présence, de l’assiduité de l’étudiant et de la qualité de sa participation. Capacité à s’auto-évaluer et à prendre conscience 106 la phase programme : semestre 1 Vinci (de) Leonard, Anatomie de l’homme, Seuil, Paris, 1992. Vinci (de) Leonard, Carnets, coll. Tel, Gallimard, Paris, 1987. Le dessin pourquoi ?, Colloque Ecole des Beaux-Arts de Marseille, La Différence, 1991. Savoir-Faire, la variante dans le dessin italien au xvie siècle, rmn, Paris, 2003. • À partir de cours et d’exercices précis, les étudiants sont appelés à réaliser des collages, des montages, maquettes et reliefs. En parallèle, il leur est demandé d’effectuer des dossiers sur ces sujets. Evaluation Les étudiants sont notés à partir de la qualité de leurs réalisations et de leurs dossiers théoriques. Pratique espace / volume / sculpture Bibliographie Paris-Moscou, 1900–1930, Centre Georges Pompidou / Gallimard, Paris, 1991. Conio Gérard, Le Constructivisme russe, t. I : Les Arts Plastiques, L’Âge d’Homme, Lausanne, 2003. K han - M agomedov S e l i m Omarovitch, Alexandre Rodtchenko : Œuvre Complet, Philippe Sers, Paris, 1987. Malévitch Kazimir, Écrits sur l’art, t.I, II, III, IV, L’Âge d’Homme, Lausanne, 1993. Malévitch Kazimir, La Paresse comme vérité effective de l’homme, trad. Régis Gayraud, Allia, Paris, 1995. Malévitch Kazimir, Dieu n’est pas détrôné, l’art l’église, la fabrique, Edition L’Âge d’Homme, 2003. MarcadÉ Jean-Claude, Malévitch, Casterman, Paris, 1990. vVedenski Alexandre, Œuvres complètes, Préface par Boris Lejeune, La Différence, Paris, 2002. Dror Endeweld Du plan au volume Travail en atelier Objectifs Ac q u é r i r d e s c o m p é t e n c e s d a n s le domaine de la manipulation des matériaux, carton, bois ; apprendre à coller, couper, scier, clouer ainsi qu’acquérir des connaissances dans l’histoire de la sculpture moderne et son évolution au début du xxe siècle. Contenu et méthode d’enseignement • Les expériences des avantgardes russes, constructivisme, suprématisme, dans le domaine du collage, photomontage, sculpture et les liens qu’elles entretiennent avec la peinture et la photographie de la même époque. • Les connexions entre les avantgardes russes et leurs équivalents en Allemagne, aux Pays-Bas et en France. • La définition d’un art nouveau avec ses utopies et ses déceptions. 107 les contenus d’enseignement Jean-Claude Gagnieux Bibliographie collectif, Art Action 1958-98, Inter-Edition, Paris, 2001. Eliade Mircea, Le Chamanisme, Payot, Paris, 1968. Goldberg RoseLee, Performance : l’art en action, Thames & Hudson, Londres, 1999. Goldberg RoseLee, La Performance, du futurisme à nos jours, Thames & Hudson, Londres, 2001. Lista Giovanni, La Scène moderne, Actes Sud, Arles, 1987. Lohisse Jean, La Communication tribale, Éditions Paris, 1974. Pluchart Francois, L’Art corporel, Limage 2, Paris, 1983. Performances – son Enseignement à glissières Objectifs Saisir les enjeux et intérêts du champ performatif. Contenu et méthode d’enseignement Saisir par tuilage les enjeux de la voix, du geste, du son, de l’écrit et de l’objetinstrument. Faire en sorte que l’action s’impose avec intérêt et pertinence, via des ateliers d’écritures, de phonation, de technique d’accrochage sonore, de gesticulations maîtrisées et de construction. Permettre d’avoir une vision de l’histoire et des enjeux divers de la musique, du son et de la performance : par le visionnage, l’écoute et la lecture des expériences de plasticiens, mais aussi de chorégraphes, musiciens, chercheurs en anthropologie, ethnologie, musicologie, poésie et contes. Au travers d’exercices protéiformes, chacun a le choix du moyen (et ruse) plastique et doit répondre à des sujets ou thèmes de travail. Arnaud Vasseux Du projet au concret Travail en atelier. Cours pratique et théorique Objectifs Se f a m i l i a r i s e r a v e c l e s a t e l i e r s techniques. Comprendre et repérer le sens qui émerge du choix d’un matériau ou de plusieurs matériaux et des manières de les assembler. Expérimenter des gestes et des matériaux et éprouver des techniques d’assemblage. Se constituer un champ de référence à partir de ses expérimentations et développer sa capacité d’analyse. Evaluation Sur les réponses, adaptations, aménagements et mise en œuvres particulières de l’étudiant ; tenue d’un carnet sonore et de recherche, liens créés avec les autres disciplines. L’étudiant devra par l’ambition mesurée de ses recherches faire montre d’assez d’élan pour continuer son investissement. 108 la phase programme : semestre 1 Contenu et méthode d’enseignement Bibliographie Krauss Rosalind, Passages : une histoire de la sculpture de Rodin à Smithson, Macula, Paris, 1997. Meredieu (de) Florence, Histoire matérielle et immatérielle de l’art moderne, Larousse, Paris, 2004. La première proposition se déroule sur la durée du semestre. Elle permet à chaque étudiant de développer sa réponse plastique à une autre échelle que celle de l’objet. On passe de l’esquisse à la réalisation, du dessin (du plan) au volume, de la représentation et de l’imagination au concret. La conception d’éléments en volume s’appuie sur un ensemble constitué de croquis et de maquettes rapides ou élaborées. Les étudiants expérimentent des modes d’assemblage et éprouvent les propriétés de différents matériaux (poids, résistance, malléabilité, densité, surface) ainsi que leurs qualités expressives. Dans le cas de propositions par groupe, les différents éléments sont assemblés collectivement pour former un seul objet par groupe. Le développement de ces approches s’accompagne de la recherche de documentation en bibliothèque en rapport avec la proposition de chaque étudiant ou groupe d’étudiants. Chaque étudiant présente, en fin de semestre, sa réalisation finale et tous les documents liés à l’évolution de sa réponse sous forme d’un dossier dont la conception et l’organisation sont libres. Pratique peinture / couleur Jean-Marc Cérino Le document photographique comme motif à part entière Travail en atelier, entretien et débat collectif, suivi de projet Objectifs Depuis l’apparition de la photographie, celle-ci est devenue une source de documentation à part entière dans grand nombre de démarches picturales. Par des exercices sur papier, commencer à en éprouver les relations. Contenu et méthode d’enseignement Se servir de photographies comme documents de référence pour des peintures – et non le réel immédiat – c’est utiliser la photographie comme objet de perte : avoir conscience qu’elle n’est pas la réalité mais une représentation, et accepter néanmoins qu’elle vienne s’intercaler entre soi et le réel. Dans le contexte iconographique dominant, le “regard culturel” de l’époque, où l’image photographique tend à devenir ce que l’homme moderne voit, utiliser Evaluation Participation. Qualité des approches en 2 et 3 dimensions. Présentation d’un exposé oral sur le travail d’un artiste. Pré s e n t a t i o n d e s ré a l i s a t i o n s e t d’une documentation regroupant les différentes étapes. 109 les contenus d’enseignement Pascal Fancony la photographie comme point de départ à un travail pictural en serait le premier paradoxe. En partant d’une prise de vue photographique (document de presse), réaliser différents types d’exercices à l’encre sur papier en vue d’une écriture ”picturale” impliquant des choix de distanciation par rapport au document source. Opter également pour un travail permettant de percevoir le dessin comme une préoccupation continue et sa place prépondérante dans toute démarche picturale. Si chaque médium a un langage propre, le dessin est celui qui, par ses qualités intrinsèques (immédiateté, économie de moyen…), est à même de faire comprendre, éprouver ce lien entre représentation et vision. “Vision” qui devient un moteur de distanciation indispensable dans cette relation : peinture et documents photographiques. Théorie et pratique de la couleur 1 Cours théorique et pratique Objectifs Acquisition des fondamentaux sur les systèmes de couleurs. Apprendre à voir, lire, nommer la couleur. Contenu et méthode d’enseignement Les couleurs non-chromatiques et les échelles de luminosité. Les théories de l’ombre et de l’obscurité dans l’art de la peinture. Étude des vocabulaires et de textes théoriques et poétiques. La méthode est analytique. La théorie • Étude des concepts : clair obscur et obscurité. La question du visible et des couleurs de l’ombre. L’ombre chez Léonard De Vinci, Caravage, Rembrandt, Georges de La Tour. • Étude du noir, du gris, du blanc comme couleur chez Édouard Manet, Henri Matisse, Aurélie Nemours, Ad Reinhardt, Garcia Rossi, Pierre Soulages et Sean Scully. • Étude de textes d’artistes et d’auteurs (collection l’Echoppe). Evaluation Contrôle continu en atelier collectif et évaluation individuelle en fin de semestre. Assiduité, compréhension des enjeux et qualité des réalisations. Bibliographie Barthes Roland, La Chambre claire : note sur la photographie, Gallimard, Paris, 1980. Benjamin Walter, L’Œuvre d’art à l’époque de sa reproductibilité technique, Allia, Paris, 2003. La pratique Sujet type : • Ét u d e a n a l y t i q u e d’ é c h e l l e s d e luminosité / saturation et échelle de valeurs. 110 la phase programme : semestre 1 Serge Plagnol • Couleur et espace mural : échelles de couleurs, composition et structures géométriques, expression de l’espace. • Atelier d’écriture, production d’un texte personnel présentant les idées principales autour des lectures et du travail. Peinture et réalité, observer, figurer, transcrire Travail en atelier Objectifs Une expérience et un questionnement s u r l a c a p a c i t é d e l a p e i n t u re à rendre compte de la représentation. Interrogation sur le figuré dans la peinture aujourd’hui. Que peindre en regard des grands sujets classiques de l’histoire de la peinture ? L’ a c t e d e p e i n d re c o m m e « f a i re apparaître» du réel. Evaluation Contrôle continu. Participation active aux écritures de textes au sein du cours Travail pratique et expérience de l’espace lors de l’accrochage mural. Dossier : photographies, schéma de lecture, notes. Bibliographie Contenu et méthode d’enseignement Alekan Henri, Ombres et Lumières, eds Collection, 1996. Arasse Daniel, On n’y voit rien, Folio, coll. essais, Gallimard, Paris, 2003. CLAIR Jean (dir.), La Mélancolie, rmn, Paris, 2006. Encrevé Pierre, L’Outrenoir, Galilée, Paris, 2009. Encrevé Pierre, Les Soulages du Musée Fabre, Gallimard, Paris, 2008. Itten Johaness, Art de la couleur, Dessain et Tolra, Paris, 2004. Milner Max, L’Envers du visible, Seuil, Paris, 2005. Pontalis Jean-Bertrand, La Traversée des Ombres, Gallimard, Paris, 2005. Tanizaki, Éloge de l’ombre, pof, 2001. Travail pictural à partir de sujets et de thématiques ; travail d’observation à partir d’objets, de modèles vivants. Cette situation de la peinture comme moyen de «faire apparaître», va interroger l’étudiant sur la représentation ellemême, ses codes, ses valeurs selon les époques historiques et aujourd’hui même dans le champ actuel de la pratique de la peinture. Les étudiants travaillent avec l’enseignant dans un atelier collectif. Evaluation Chaque fin de séquence de travail, un commentaire et accrochage des travaux dans l’atelier est effectué. Il est conseillé aux étudiants de développer eux-mêmes leurs paroles critiques sur leurs travaux. Une évaluation globale est réalisée à la fin du semestre dans l’atelier sous forme d’accrochage-dossier par chaque étudiant. 111 les contenus d’enseignement L a s z l o Mo h o l y - Na g y, Ma n R a y, Weegee, August Sander, Walker Evans, Robert Frank, William Eggleston, Lee Friedlander, Bernd et Hilla Becher, Larr y Clark, Nan Goldin, Cindy Sherman, Jeff Wall. Bibliographie Comar Philippe (dir), Images du corps, ensba, Paris, 2008. Didi-Huberman Georges, L’image ouverte, Gallimard, Paris, 2007. Sylvester David, Charbonnier Georges, Giacometti entretiens, André Dimanche / EDS, 2007. Le Nu au xxe siècle, Fondation Maeght, Saint-Paul-de-Vence, 2000. Evaluation Contrôle continu, participation active, dossier de recherche sur un artiste, devoir sur table. Pratique vidéo / photo Bibliographie (commune aux semestres 1 et 2) Aubenas Sylvie, Biroleau Anne, Portraits-Visages, 1853-2003, Bibliothèque Nationale de France, Gallimard, Paris, 2003. Baqué Dominique, La Photographie Plasticienne, Editions du Regard, Paris, 2009. Baqué Dominique, Denoyelle Françoise, Les Documents de la modernité, Jacqueline Chambon, Nîmes, 1993. Barthes Roland, La Chambre claire, note sur la photographie, Gallimard, Paris, 1989. Benjamin Walter, L’Œuvre d’art à l’époque de sa reproductibilité technique, Allia, Paris, 2003. C O L L E C T I F, L e 3 è m e Œ i l - L a Photographie et l’Occulte, Maison Eu ro p é e n n e d e l a Ph o t o g r a p h i e et Metropolitan Museum for Art, Gallimard, Paris, 2004. Frizot Michel, Photomontages, Centre National de la Photographie, 2001. Frizot Michel (dir.), Nouvelle Histoire de la Photographie, Bordas, Paris, 1994. Krauss Rosalind, Explosante Fixe – Photographie et Surréalisme, Hazan, Paris, 2002. Brigitte Bauer Histoire et théorie de la photographie Cours magistral Objectifs • Acquisition d’une connaissance générale des grands mouvements et thématiques en photographie et de leur situation dans le contexte artistique de leur époque. • Développement des capacités de compréhension, d’analyse et de synthèse, à travers l’étude de textes théoriques. Contenu et méthode d’enseignement De la Camera Obscura à la photographie contemporaine, une approche chronologique en alternance avec la présentation des thématiques qui parcourent toute l’histoire du médium : portrait et autoportrait, paysage et territoire, nature morte et objets, la représentation du corps. Quelques repères : Daguerre, Talbot, Bayard, Muybridge, Eugène Atget, Stieglitz, 112 la phase programme : semestre 1 Lemagny Jean-Claude et Sayag Alain, L’Invention d’un Art, Centre Georges Pompidou, Adam Biro, Paris, 1989. Moholy-Nagy Laszlo, Peinture, Photographie, Film, Gallimard, 1950. Recht Roland, La Lettre de Humboldt, Christian Bourgois, Paris, 1989. et à préciser son choix. Les sujets proposés aborderont les différents constituants de l’image : les questions de cadre, de point de vue, de mouvement, de durée, de rythme, le rapport son/image… Ils se concentrent dans un premier temps sur la question du plan (plan fixe et plan en mouvement – travelling, panoramique, zoom… –) celle de la durée, et dans un deuxième temps sur l’organisation de ces plans en montage (montage réalisé au tournage, tournémonté). Par l’intermédiaire de ces exercices simples, l’étudiant se familiarise avec le matériel, afin d’en avoir un usage autonome. Il est amené à articuler des questions de sens aux choix techniques qu‘il utilise. La présentation de son travail devant les autres élèves l’amène à formaliser oralement son approche. Maïder Fortuné Initiation à la vidéo Travail en atelier Objectifs Il s’agit d’écarter en premier lieu l’idée que l’image vidéo est une duplication enregistrée du réel. De souligner la spécificité du médium vidéo et l’idée que toute image est une construction personnelle qui résulte d’un certain nombre de choix. Evaluation Contenu et méthode d’enseignement Contrôle continu, participation active, débat collectif, développement de l’autonomie. Le cours est divisé en deux temps : un temps de réalisation et de discussion autour des projets, et un temps de visionnage d’œuvres relatives aux sujets abordés : des débuts du cinéma (le muet et le plan théâtre) à l’âge d’or hollywoodien, le cinéma structuraliste et expérimental, le vidéoart (des années 70 jusqu’à nos jours), le cinéma contemporain, l’installation vidéographique. Chacune de ces œuvres est choisie de manière à susciter des questions formelles précises qui sont analysées dans des discussions de groupe et aide l’étudiant à saisir les enjeux de chacune Bibliographie B A Z I N A n d r é , Q u’ e s t - c e q u e l e cinéma ?, coll. 7 ème art, Cerf, Paris, 2006. BELLOUR Raymond, L’entre-images. coll. Essais, La Différence, Paris, 2002. B R E S S O N Ro b e r t , No t e s s u r l e cinématographe. coll. Folio, Gallimard, Paris, 1995. DIEBOLD Christian, Martin RUSH Michel, Les nouveaux media dans l’art. coll. L’univers de l’art, Thames & Hudson, Londres, 2005. 113 les contenus d’enseignement Frédéric Gleyze PARFAIT Françoise, La vidéo, un art contemporain, Editions du Regard, Paris, 2007. TARKOVSKI Andrei, Le temps scellé, coll. Petite Bibliothèque, Cahiers du Cinéma, 2004. « Qu’est-ce que le cinéma ? », in Trafic, n° 50, pol, été 2004. Formation aux techniques de l’audiovisuel : la vidéo Travail en atelier, suivi de projet Objectifs Assurer la formation technique des étudiants dans le cadre de la conception d’œuvres audiovisuelles : écriture, prise de vue, montage et diffusion. Conduire des ateliers spécifiques avec l’intervention éventuelle de professionnels extérieurs afin d’approfondir certaines compétences. Quelques noms… Chantal Ackerman, Eija-Liisa Athila , Bas jan Ader, Michelangelo Antonioni, Matthew Barney, Sadie Benning, Ingmar Bergman, Robert Bresson, John Cassavettes, Alain Cavalier, David Claerbout, Tacita Dean, Guy Debord, Raymond Depardon, Arnaud Despallières, Peter Downsborough, Carl Theodor Dreyer, Marguerite Duras, Sergueï M. Eisenstein, Jean Eustache, Peter Fischli et David Weiss, Hollis Frampton, Robert Frank, Philippe Garrel, Jean-Luc Godard, Mickael Haneke, Gary Hill, Alfred Hitchcock, Pierre Huyghe, Buster Keaton, Van der Keuken, Kiarostami, Stanley Kubrick, Robert Kramer, Thierry Kuntzel, Fritz Lang, Mark Lewis, Sharon Lockart, David Lynch, Paul McCarthy/Mike Kelley, Chris Marker, Frères Maysles, Jonas Mekas, Aernout Mink, Valérie Mréjen, F. W. Murnau, Yasujiro Ozu, Pier Paolo Pasolini, Serguei Paradjanov, Artavazd Pelechian, Georges Perec, Jean-Daniel Pollet, Gus van Sant, Michael Snow, Alain Resnais, Jean Rouch, Andrei Tarkovski, Jacques Tati, Jacques Tourneur, Tsaï ming lian, Salla Tykka, Agnès Varda, Bill Viola, Watkins, Orson Welles, Wiseman, Wood et Harrison, Jia Zhang-Ke… Contenu et méthode d’enseignement Utilisation d’un caméscope / généralité en vidéo / focale / profondeur de champ / point de vue / échelle de plan / règle de composition de l’image… Chaque point traité fait l’objet d’un exercice pratique. Evaluation La méthode et les critères d’évaluation sont définis avec le responsable pédagogique référent suivant le type de travail ou de formation organisés durant le semestre. 114 la phase programme : semestre 1 Histoire, théorie des arts et langue étrangère Bibliographie A rasse Daniel, Le détail. Pour une histoire rapprochée de la peinture, Flammarion, Paris, 1992. Arasse Daniel, On n’y voit rien – descriptions, Denoël, Paris, 2000. Aumont Jacques, L’image, Nathan, Paris, 1990. Clair Jean, Méduse, Gallimard, Paris, 1989. Deleuze Gilles, Francis Bacon. Logique de la sensation, La Différence, Paris, 1981. Didi-Huberman Georges, La Ressemblance par contact. Archéologie, anachronisme et modernité de l’empreinte, Minuit, Paris, 2008. Duve (de) Thierry, Résonances du readymade. Duchamp entre avant-garde et tradition, Jacqueline Chambon, Nîmes, 1989. Duve (de) Thierry, Cousus de fil d’or. Beuys, Duchamp, Klein, Warhol, Art édition, Villeurbanne, 1990. Fréchuret Maurice, La Machine à peindre, Jacqueline Chambon, Nîmes, 1994. Heinich Nathalie, Du peintre à l’artiste. Artisans et académiciens à l’âge classique, Minuit, Paris, 1993. Huitorel Jean-Marc, Les Règles du jeu. Le peintre et la contrainte, Fonds régional d’art contemporain BasseNormandie, Caen, 1999. Krauss Rosalind, Passages. Une histoire de la sculpture de Rodin à Smithson, Macula, Paris, 1997. Leroi-Gourhan André, L’Homme et la matière, Albin Michel, Paris, 1971. Parfait Françoise, Vidéo : un art contemporain, Editions du Regard, Paris, 2001. Natacha Pugnet Méthodologie d’analyse des œuvres 1 Cours magistral Objectifs Familiariser les étudiants avec les diverses formes d’art. Leur apprendre à regarder et à voir. Interroger les enjeux historiques, théoriques et symboliques dont l’œuvre est porteuse. Leur donner les outils nécessaires afin de produire une analyse claire et construite. Contenu et méthode d’enseignement De l’iconique au plastique, de la mimesis à l’abstraction. De la surdétermination du processus de production au non faire. Matière/matériau/objet. Référence et citation. Photographie et mise en scène… Les œuvres seront choisies sans exclusive de période, de tendance, de médium ou de style. Les cours sont dialogués, et la discussion collective est favorisée. Evaluation Chaque étudiant devra produire une analyse d’œuvre écrite. Pertinence, clarté d’exposition, rigueur de la démonstration. Caractère personnel de l’analyse. 115 les contenus d’enseignement Albert Raniéri Borromini, En perspective, ensba, Paris, 2003. Chastel André, Le Sac de Rome, 1527, Gallimard, Paris, 1984. C hastel André, L’Ar t italien, Flammarion, Paris, 1990. Chastel André, Fables, formes, figures, 2 vol., coll. Champs, Flammarion, Paris, 1991. Didi-Huberman Georges, Ouvrir Vénus, Gallimard, Paris, 1999. D idi - H uberman G e o r g e s , Fra Angelico, Flammarion, Paris, 2009. D’Ors Eugenio, Du Baroque, Gallimard, Paris, 2000. Falguières Patricia, La Chambre des merveilles, Bayard, Paris, 2003. Falguières Patricia, Le Maniérisme, Gallimard, Paris, 2004. Gombrich Ernst H., L’art et l’illusion : psychologie de la représentation picturale, Phaidon, Paris, 2002. Haskell Francis, La norme et le caprice, Flammarion, Paris, 1999. Longhi Roberto, Le Caravage, Editions du Regard, Paris, 2004. Marin Louis, Le pouvoir des images, Seuil, Paris, 1993. Marin Louis, Opacité de la peinture, Flammarion, Paris, 2008. Morel Philippe, Les grotesques, les figures de l’imaginaire dans la peinture italienne de la fin de la Renaissance, Flammarion, Paris, 1997. Morel Philippe, Les grottes maniéristes en Italie au xvi e siècle, Macula, Paris, 1998. Panofsky Erwin, Idea, Gallimard, Paris, 1996. Panofsky Erwin, Essai d’iconologie, Gallimard, Paris, 2001. Histoire et théorie de l’art en Italie de la Renaissance au Baroque Cours magistral Objectifs Sensibilisation à l’analyse des œuvres et du contexte. Contenu et méthode d’enseignement L’ar t en Italie. Pré-Renaissance, Renaissance, Maniérisme, Baroque. Peinture, sculpture, architecture et scénographie. Cours magistral, commentaires d’œuvres et de textes significatifs. Evaluation Devoir sur table. Dossier, iconographie et textes, en relation avec le contenu du cours. Une approche personnelle, de la part de l’étudiant, sera privilégiée. Participation au bilan final sur le travail plastique. Bibliographie A rasse Daniel, La Renaissance maniériste, Gallimard, Paris, 1997. Arasse Daniel, Le Sujet dans le tableau, Flammarion, Paris, 1997. Arasse Daniel, On n’y voit rien, Folio, Gallimard, Paris, 2000. Arasse Daniel, Le Détail, Flammarion, Paris, 2005. B axandall Michael, L’œil du Quattrocento, Gallimard, Paris, 1985. Baxandall Michael, Formes de l’intention, sur l’explication historique des tableaux, Jacqueline Chambon, Nîmes, 1991. 116 la phase programme : semestre 1 Pommier Edouard, Comment l’art devient l’art dans Italie de la Renaissance, Gallimard, Paris, 2007. Pontorno, (dossier), Macula, Paris,1984. Tapié Victor-Lucien, Baroque et classicisme, Poche, Paris, 2005. Vasari Giorgio, La Vie des meilleurs peintres, sculpteurs et architectes, 2 vol., Actes Sud, Arles, 2005. Warburg Aby, Essais Florentins, Klincksieck, Paris, 1990. Wittkower Rudolf, Bernin : le sculpteur du baroque romain, Phaidon, Paris, 2005. Wittkower Rudolf et Margot, Les enfants de Saturne, psychologie et comportement des artistes de l’Antiquité à la révolution française, Macula, Paris, 2000. Wolfflin Heinrich, Réflexions sur l’histoire de l’art, Flammarion, Paris, 2008. Wolfflin Heinrich, Principes fondamentaux de l’histoire de l’art, Gérard Monfort, Brionne, 2006. Wolfflin Heinrich, Renaissance et Baroque, Poche, Paris, 1967. Contenu et méthode d’enseignement Acquisition et développement du vocabulaire, des structures verbales, syntaxiques et idiomatiques de la langue, orale et écrite, de la prononciation. Travail en relation avec des jeux de rôle, des textes choisis sur l’art, des ateliers d’écriture (poèmes et dialogues). Evaluation Participation active, travail écrit par niveau. Bibliographie Banksy, Banksy, Wall and Piece, Rider, Londres, 2007. Lack Jessica, Wilson Simon, The Tate Guide to Modern Art Terms, Londres, 2008. Tate Etc, revue, Tate Modern / Tate Britain. Paolozzi Eduardo, Lost Magic Kingdoms, Londres, 1985. Spalding Frances, British Art Since 1900, Londres, 1988. Wilton Andrew, Five Centuries of British Painting, Londres, 2001. Langue étrangère Adam Thorpe Anglais Cours magistral Objectifs Améliorer le niveau de la langue anglaise orale et écrite de chaque étudiant. Ouverture vers la culture anglo-saxonne, notamment à travers l’étude de l’art britannique. 117 les contenus d’enseignement ANNÉE 1 Qualités plastiques, qualités techniques, originalité des productions. SEMESTRE 2 • Montpellier Bibliographie Abbott Edwin A., Flatland, Denoël, Paris, 1998. Baltrusaitis Jurgis, Les perspectives dépravées, tome 2 : Anamorphoses, Flammarion, Paris, 1955. Calvat Gérard, Perspectives coniques et axonométriques pas à pas, Eyrolles, Paris, 2000. Comar Philippe, La perspective en jeu, Gallimard, Paris, 1992. Damish Hubert, L’origine de la perspective, Flammarion, Paris, 1987. Panofsky Erwin, La Perspective comme forme symbolique et autres essais, Minuit, Paris, 1973. P R AT I Q U E E T I N I T I AT I O N Pratique dessin / édition Michel Martin Initiation au dessin 3D Exercices et travaux dirigés Objectifs Appréhender la représentation dans l’espace, en plan et en perspective, à l’aide de logiciels 3D. Pratique espace / volume / sculpture Contenu et méthode d’enseignement Caroline Boucher Découverte des principaux outils et principales méthodes de travail présents dans les programmes 3D en général, et en particulier à travers l’utilisation d’art of illusion et blender. Des démonstrations suivies d’exercices abordent un à un les procédés les plus couramment utilisés dans ces logiciels, dans un ordre croissant de complexité. Doté de ce bagage, les étudiants sont invités à construire, sur plusieurs séances, un projet personnel à partir d’une proposition donnée. Le passage du dessin à la réalisation Projection et analyse d’œuvres de la sculpture et de l’installation du xxème siècle et travail à l’atelier Objectifs Expérimenter les différents choix qui se posent lors du passage à la réalisation. Contenu et méthode d’enseignement Ce cours de sculpture se déroule en deux temps : • dans un premier temps, sont proposés Evaluation Contrôle continu. Assiduité, participation aux cours. 118 la phase programme : semestre 2 différents exercices de dessin, étayés par un regard sur des problématiques particulières de la sculpture et de l’installation. La feuille est considérée comme un espace en soi, un espace physique et mental dans lequel on peut se projeter régi par ses propriétés internes. • dans un deuxième temps, certains dessins sont questionnés à nouveau pour trouver une destination en volume. Un second travail est alors mis en place, il concerne les choix des matériaux, du contexte et des spécificités de la réalisation dans l’espace réel. Contenu et méthode d’enseignement Expérimentations comme moyen de recherche et de compréhension. Développer des éléments de perceptions. Ces temps collectifs et individuels commencent aussi par des exercices de mémoire. Etudes de notions du domaine de la sculpture et de ses correspondances dans le champ musical. Exercices faisant intervenir l’accumulation, la répétition, la juxtaposition, l’intervalle…, possibilité d’une interprétation sonore à chacune des propositions d’étude. Réalisations des projets sous forme de maquettes. Importance accordée à l’évolution des esquisses, reflet de l’évolution de la pensée de l’étudiant ; affirmer une plus grande exigence sur la qualité, la précision et la pertinence des travaux. Des séquences régulières en bibliothèque nourrissent les recherches sur le sujet en cours, développent les connaissances. Elles ont lieu en collaboration avec la documentaliste Martine Morel. Citations et lectures d’extraits d’ouvrages accompagnent les séances. Tenue d’un carnet de bord. Evaluation Discussions collectives autour des travaux au cours de leur élaboration. Un accrochage des travaux en dessin et en volume a lieu en fin de semestre. Bibliographie Krauss Rosalind, Passages, une histoire de la sculpture de Rodin à Smithson, Macula, Paris, 1997. Caroline Margaritis Volume, sculpture, expérimentation de l’espace Evaluation Passer d’une étape hasardeuse à une intention. Prendre la mesure du temps nécessaire à la réflexion, différent de celui de la fabrication. Bibliographie Examen des prises de notes, correction individuelle et collective, assiduité, bilan semestriel. Travail en atelier, entretien individuel Objectifs Voir semestre 1. 119 les contenus d’enseignement Michaël Viala • expérimentations, tests, • dessins, plans (afin de pouvoir communiquer le projet) • réalisation • présentation Système / Contexte Travail en atelier Objectifs Développer une approche objective du volume et de l’espace. Apprendre à concevoir un projet et à trouver les moyens pour le mettre en œuvre. Acquérir les bases de présentation et de mise en espace d’un travail. Cours en atelier et suivi individualisé. Travail avec les techniciens de l’atelier volume. Evaluation Les étudiants sont évalués en contrôle continu. Critères d’évaluation : • la participation au cours : expérimentations, travaux en ateliers • la recherche plastique et la présentation des réalisations • la qualité des références théoriques. Contenu et méthode d’enseignement 1/ Système, définir les règles du jeu. Les règles constituent pour certains artistes une méthode de travail. Les règles de création peuvent être rigides, closes (suivant un système contraignant) ou à l’opposé complètement aléatoires, ouvertes et sans limite. Un système est un ensemble cohérent de notions, un ensemble de procédés utilisés en vue de produire un résultat. A partir de cette notion : conception, réalisation et mise en espace d’ un volume. 2/ Fragment / détail L’exercice consiste à générer un volume ou une intervention in situ en prenant appui sur la réalité. Choisir un fragment ou un détail de l’architecture de l’école et l’analyser (fonction technique, forme, matériau, couleur, texture, structure...). A partir de ces données, les possibilités pour concevoir le travail sont multiples (reproduction, contrefaçon, changement d’échelle, détournement, multiplication…) Ces exercices sont accompagnés d’une méthode de travail par étapes : • recherches, croquis et repérages Bibliographie Rowell Margit, Qu’est-ce que la sculpture moderne ?, Centre Georges Pompidou, Paris, 1986. Krauss Rosalind, Passages, une histoire de la sculpture de Rodin à Smithson, Macula, Paris, 1997. Lemoine Serge, Art concret, rmn, Paris, 2000. 120 la phase programme : semestre 2 Pratique vidéo / photo S adoul G e o r g e s , Hi s t o i re d u cinéma mondial des origines à nos jours, Flammarion, Paris, 1961. Caroline Boucher, Carmelo Zagari et Yann Mazéas Filmographie Griffith D.W., Naissance d’une nation, 1915, Warner, 2006. Eisenstein S., Octobre, 1927. Godard, Lelouch, Marker, Resnais, Varda, Loin du Vietnam, 1967. Wiseman F., Welfare, 1975. McQueen S., Hunger, 2008. Zhangke J., Still life, 2007. Le cinéma dans son contexte politique et historique Cours magistral, entretien collectif Objectifs Développer une méthode critique en analysant différentes postures de cinéastes. Ces postures seront envisagées comme autant de réponses à un contexte particulier, elles permettront de mesurer à chaque fois les exigences inhérentes à la pratique cinématographique d’une époque. D’autres pistes de travail : du cinéma art documentaire à une brève histoire du cinéma d’anticipation… Mélies, L’affaire Dreyfus, divers courts-métrages / Alexandre Miedvedkine, le Ciné Train, Le Bonheur / le Groupe Medvedkine, l’ensemble des films / Chris Marker, Sans Soleil, A.K., Le Bonheur, La Jetée, le Fond de l’air est rouge / Robert F laherty, Nanook l’esquimau, l’ Ho m m e d’ Ara n/ Je a n Rouch , Les Maîtres fous, Moi un noir / Jean Painlevé, Hyas et sténorinques / J . - L . G odard , Al p h a v i l l e / N a n n i M oretti , Pa l o m b e l l a Rossa, Caro diaro, El Caimano / Akira Kurosawa, Ran / Takeshi Kitano, Le voyage de Kikujiro / Andrei Tarkovski, Stalker / Stanley Kubrik, Doctor Strangelove/ Georges Andrew Roméro, La Nuit des morts vivants / Pier Paolo Pasolini / Fritz L ang, Métropolis, M le maudit / Robert Kramer, Route One USA. Contenu et méthode d’enseignement Ce cours est articulé autour des questions liées au documentaire, à travers des œuvres très singulières, tant par leur contenu que par leur forme. A partir des questions éthiques, politiques et contextuelles, il s’agira d’aborder l’analyse en s’attachant tant à la construction qu’à la dimension plastique des films. Evaluation Contrôle continu. Assiduité au cours, participation aux discussions et devoir sur table. Bibliographie Gauthier Guy, Le documentaire, un autre cinéma, Armand Colin Cinéma, Paris, 2007. 121 les contenus d’enseignement Histoire, théorie des arts et langue étrangère Centre Georges Pompidou - Flammarion, Paris, 1996. *Des films (fictions et documentaires) et des articles de presse seront également proposés au fil des cours. Corine Girieud Où il est question de renforcer ces bases Didier Malgor Etre attentif à l’actualité pour mieux revenir sur des notions d’histoire de l’art (et inversement). Cours magistral An a l y s e s d e t e x t e s l i t t é ra i re s , philosophiques et d’œuvres plastiques Objectifs Codes et systèmes de représentation Cours magistraux, travaux dirigés. Objectifs Contenu et méthode d’enseignement Capacité à voir une image comme une construction, un complexe de signes, prise dans des problématiques d’une époque et d’une histoire. Elaborer une réflexion sur les notions de présentation, de représentation et d’évènement. Repérer et rendre compte par oral et par écrit, de systèmes de sens et de valeurs à l’œuvre dans les productions artistiques. Des focus sur l’actualité artistique et culturelle sont proposés qui permettent de renforcer les notions vues au semestre 1 en tissant des correspondances, filiations et oppositions entre questionnements actuels et passés. Evaluation Devoirs sur table. Carnet de bord de l’étudiant. Contenu et méthode d’enseignement Bibliographie Face à une lecture contemporaine de l’art tendant à privilégier flux, circulation de signes, lignes de fuites, aléatoire, traversée des disciplines…, tenter de lire dans des œuvres contemporaines avec l’aide de textes critiques et théoriques, la participation de l’art à des systèmes de valeur plus généraux. MONNIER Gérard, L’ Ar t e t s e s institutions en France, de la Révolution à nos jours, Folio Gallimard, Paris, 1995. ORY Pascal, L’Aventure culturelle française, 1945-1989, Flammarion, Paris, 1989. Catalogues d’exposition Aux origines de l’abstraction, Musée d’Orsay-RMN, Paris, 2003. Face à l’Histoire. L’artiste moderne devant l’événement historique, 1933/1996, Evaluation Présentation orale d’une mise en rapport argumentée d’un texte littéraire ou théorique et d’une production plastique. 122 la phase programme : semestre 2 Bibliographie Evaluation Baudrillard Jean, Mots de passe, Montparnasse, Paris, 2000. D eleuze G i l l e s , Ab é c é d a i r e , Montparnasse, Paris, 1996. Robbe- Grillet Alain, Pour un nouveau roman, Minuit, Paris, 1963. Rosset Clément, Le Réel et son double : Traité sur l’illusion, Gallimard, Paris, 1976. Rosset Clément, Le Réel : Traité de l’idiotie, Minuit, Paris, 1977. Dossiers écrits (monographie, commissariat d’exposition virtuelle…). Carnet de bord de l’étudiant. Dossier méthodologie et synthèse de l’étudiant. Bibliographie A rdenne P a u l , A r t . L’ â g e contemporain. Une histoire des arts plastiques à la fin du xxe siècle, Editions du Regard, Paris, 1997. BOURRIAUD Nicolas, Esthétique relationnelle, Les Presses du réel, Dijon, 1999. BOURRIAUD Nicolas, Postproduction, Les Presses du réel, Dijon, 2004. MOISDON Stéphanie, Stéphanie Moisdon, Les Presses du réel, JRP/ Ringier, Dijon, Zürich, 2007. OBRIST Hans Ulrich, Conversations, Manuella éditions, Paris, 2008. TRONCY Eric, Le Colonel Moutarde dans la bibliothèque avec le chandelier (textes 1988-1998), Les Presses du réel, Dijon, 2001. TRONCY Eric, Le Docteur Olive dans la cuisine avec le revolver (monographies et entretiens 1988-2002), Les Presses du réel, Dijon, 2002. W E T T E RWA L D El i s a b e t h , Ru e sauvage, Les Presses du réel, Dijon, 2003. Patrick Perry Des questions d’art contemporain Cours magistral Objectifs Initiation à l’histoire de l’art contemporain. Contenu et méthode d’enseignement Afin que chacun puisse vérifier vite la pertinence de l’orientation de ses études, afin de l’encourager à s’immerger rapidement dans le domaine de la création contemporaine et pour aiguiser sa curiosité, l’accent sera mis sur quelques exemples d’histoire de l’art récent, en particulier des années 1990. Le cours envisage donc de présenter quelques monographies d’artistes et des analyses comparatives, de susciter ainsi réflexions, débats et problèmes… Il s’agit enfin de mettre en relation ces pratiques contemporaines avec les méthodes d’une l’histoire de l’art scientifique. 123 les contenus d’enseignement Caroline Ziolko Evaluation • Un devoir sur table en fin de session, • une synthèse tapuscrite des réflexions recherches documentaires personnelles • une présence et participation active aux cours. Signes, formes, représentations Cours magistral Objectifs • Découvrir, comprendre, analyser la création artistique du xxe siècle à nos jours, à travers l’actualité des expositions, salons et manifestations artistiques nationales et internationales ; • apprendre à décrypter et commenter une œuvre selon une approche sémiologique intégrant une considération multidisciplinaire (sociologie, histoire, anthropologie et technologie) du contexte de production ; • développer des compétences pratiques en matière d’expression écrite et de recherche d’informations en fonction d’une problématique personnelle ou d’un projet. Bibliographie BLISTENE Bernard, « Une histoire de l’art du xxe siècle », in Beaux-Arts magazine, Centre Georges Pompidou, Paris, 2005. CHALUMEAU Jean-Luc, Les théories de l’art, Vuibert, Paris, 1997. DEBRAY R., Vie et mort de l’image, Folio Essai, Gallimard, Paris, 1992. F O Z Z A J . - C . , G A R AT A . - M . , PARFAIT F., Petite fabrique de l’image, Magnard, Paris, 1983. GUILLAUME P., La psychologie de la forme, coll. Champs Flammarion, Paris, 1979. HEINICH Nathalie, La sociologie de l’art, La Découverte, Repères, Paris, 2001. HUYGHE René, Les puissances de l’image, Flammarion, Paris, 1965. LEBRETON D., Anthropologie du corps et modernité, Sociologie d’aujourd’hui, puf, Paris, 1990. Et divers catalogues et articles sur les expositions mentionnées en cours. Contenu et méthode d’enseignement • Cours magistral à partir d’une filmographie retraçant la pratique et la démarche d’artistes internationaux représentatifs du xxe siècle, commentaires et débats sur les thèmes abordés. • Réalisation d’une recherche documentaire individuelle, exposant une problématique personnelle tirée des informations collectées en cours et en bibliothèque. Rédaction d’un texte critique de 20 000 signes minimum, argumenté et documenté, faisant la synthèse de ces réflexions et recherches. 124 la phase programme : semestre 2 Langue étrangère Bibliographie BOURRIAUD Nicolas, Radicant : pour une esthétique de la globalisation, Denoël, Paris, 2009. MARTIN Danièle, Mots outils, mots utiles anglais : les incontournables de la langue anglaise, Ellipses Marketing, 2009. QUINE Willard Van Orman, Le mot et la chose, Flammarion, Paris, 1999. www.guardian.co.uk www.bbc.co.uk www.nytimes.com Nadia Lichtig Pratique de la langue anglaise Cours magistral et entretien individuel Objectifs Evaluation et acquisition d’un niveau de pratique de la langue permettant une bonne compréhension générale a i n s i q u’ u n e c o n n a i s s a n c e d e l a terminologie nécessaire pour participer aux conférences et aux évènements artistiques en anglais. Caroline Ziolko Contenu et méthode d’enseignement Atelier communication pour étudiants non francophones A l’entrée des semestres 1, 3, 5, chaque étudiant doit passer un bilan. Ce bilan comprend un test qui permet d’évaluer les progrès de l’étudiant et un entretien individuel de 15 mn avec l’enseignant en langue. Lors de son entrée en première année, l’étudiant – à la suite du test et de l’entretien individuel – se fixe un objectif à mener durant ses trois premières années : celui d’obtenir le diplôme de Cambridge du British Council au niveau déterminé par l’enseignant, Preliminary English Test, First Certificate in English ou Certificate in Avanced English (voir le site www.britishcouncil.org). Entretien individuel et suivi personnalisé (expression orale, écrite et mise à niveau en culture générale) Pré-requis Pr ov e n a n c e d’ u n t e r r i t o i r e n o n francophone ou besoin de mise à niveau. Objectifs • faciliter l’adaptation dans l’école des étudiants non francophones • suivre l’évolution et la progression de l’insertion culturelle et personnelle Contenu et méthode d’enseignement Evaluation Sur l’année et/ou sur le séjour, ou le cursus si nécessaire : • suivi systématique régulier en début d’année, puis selon la demande et ou les besoins ponctuels de chaque Réalisation d’un test de langue, contrôle continu, participation aux cours. 125 les contenus d’enseignement étudiant (aide pour rédiger une lettre de candidature, un exposé, un mémoire…) • ateliers et suivis individuels pratiques, conversation de base ou langage plus technique. Reprise de certains cours et explications spécifiques à la demande de l’étudiant. • orientation vers des lectures adaptées, des cours ou ateliers extérieurs spécifiques dans certains cas. • s u i v i p r a t i q u e p a r g ro u p e , o u individuel, pour faciliter l’intégration dans la ville et dans l’école. ANNÉE 1 SEMESTRE 2 • Nîmes P R AT I Q U E E T I N I T I AT I O N Pratique dessin / édition Nicolas Grosmaire Formation Multimédia / PAO Evaluation Travail en atelier Objectifs Evaluation globale par les enseignants lors des bilans en fonction de l’amélioration des compétences à l’écrit comme à l’oral. Les objectifs sont la formation et la post-production de travaux, dédiées au multimédia et à la pao et de conduire des ateliers spécifiques avec l’intervention éventuelle de professionnels extérieurs afin d’approfondir certaines compétences. C’est un lieu d’échanges, où chacun peut à la fois se former et se perfectionner aux techniques du multimédia et de l’infographie. L’atelier est une composante des pôles dessin / édition et photographie / vidéo. Bibliographie Documentation au cas par cas pour une mise à niveau rapide et efficace. Contenu et méthode d’enseignement Initiation à l’image numérique : méthodologie et pratique (découverte de Adobe Photoshop). Initiation au dessin vectoriel : méthodologie et pratique (découverte de Adobe Illustrator). Méthode de saisie et conception de 126 la phase programme : semestre 2 documents (principe et méthodologie universitaire). dans l’art, coll. Univers des Arts, Thames & Hudson, Londres, 2000. Wildbur Peter, Burke Michael, Le graphisme d’information, Thames & Hudson, Londres, 2000. Evaluation La méthode et les critères d’évaluation sont définis avec le responsable pédagogique référent suivant le type de travail ou de formation organisés durant le semestre. Revues Étapes Graphiques, Art Computeur, M.A.D., Bloc notes publishing Bibliographie Duve (de) Thierry, Voici, 100 ans d’art contemporain, Flammarion, Paris, 2002. Florio Emmanuel, Guide de la couleur imprimée, Atelier Perrousseaux, Reillane, 2001. Frutiger Adrian, Des signes et des Hommes, Delta et Spes, Lausanne, 1983. Gautier Damien, Typographie guide pratique, Pyramyd, Paris, 2001. Itten Johannes, L’art de la couleur, Dessain et Tolra, Paris, 2004. Lendrevie Jacques et Baynast Arnaud de, PUBLICITOR, Théorie et pratique de la communication, Dalloz, Paris, 2005. Maeda John, Maeda et Maeda, Thames & Hudson, Londres, 2004.Lexique des règles typographiques en usage à l’imprimerie nationale, Imprimerie nationale, Paris, 1993. NewArk Quentin, Guide complet du design graphique, coll. Bloc Notes Publishing, Pyramyd, Paris, 2003.Niemetzky Gérard, Gestion de la couleur « calibration profils ICC », Eyrolles, Paris, 2004. Perrousseaux Yves, Manuel de la typographie française élémentaire, Atelier Perrousseaux, Reillane, 1998. Peyré Yves, Peinture et poésies, Le dialogue par le livre, Gallimard, Paris, 2001. Rush Michæl, Les nouveaux médias Clémentine Mélois Pratiques éditoriales : folioscope Travail en atelier, suivi de projet Objectifs A travers la réalisation d’un folioscope, l’enjeu est une réflexion sur les notions de mise en page, de composition, sur les exigences et les « règles » liées à un projet d’édition. Contenu et méthode d’enseignement Réalisation d’un folioscope ou flip book (dessin, impression et reliure), à partir du principe de la persistance rétinienne. Réflexion sur les notions de mise en page et de multiple et sur les différents enjeux à prendre en considération avant d’aborder un travail d’édition. Evaluation Contrôle continu : assiduité et engagement, qualité des réalisations. Bibliographie FLBLB, revue. Gerling Volker, Daumenkinos. M o ë glin - D elcroix A n n e , 127 les contenus d’enseignement Esthétique du livre d’artiste, Jean-Michel Place / bnf, Paris, 1997. Pollard Matt, Thumb cinema. Sénac Jean-Vincent, flips-books. Evaluation Bilans collectifs hebdomadaires, analyse critique autour de l’ensemble des travaux, constats, intentions, hypothèses. Mise en évidence des prolongements possibles à partir de l’expérience de l’étudiant vers des perspectives inédites. L’étudiant doit effectuer un choix pertinent dans l’ensemble de ses travaux pour un accrochage collectif de fin d’année. Augustin Pineau, Jean-Marc Scanreigh Le dessin et l’objet / le dessin et l’espace Travail en atelier collectif et travail individuel à l’extérieur Objectifs Bibliographie Ouvrages généraux Hoptman Laura, Drawing now, moma, New York, 2002. Kovats Tania, The drawing book, Black Dog, Londres, 2007. Développer la diversité des moyens graphiques dans une perspective contemporaine de la pratique du dessin. Le dessin et l’objet Contenu et méthode d’enseignement Aragon Louis, Les collages, Hermann, Paris, 1993. Cachin-Nora Françoise, Raoul Haussmann, Autour de l’esprit de notre temps, Musée national d’art moderne, Paris, 1974. Semin Didier, Dabin Véronique, Martial Raysse, Carré d’art, Nîmes, Galerie Nationale du Jeu de Paume, Paris, 1993. Hausmann Raoul, Musée de SaintEtienne, Saint-Etienne, 1994. Izquierdo Brichs Victoria, Mestres Del Collage, de Picasso a Rauschenberg, Fondation Joan Miró, Barcelone, 2005. Kolar Jiri, Objets et collages, Museo National Centro de Arte Reina Sofia, Madrid, 1996. Le dessin et l’objet / le dessin et l’espace. Autour de ces deux axes les étudiants expérimentent : • le dessin et ses relations avec le réel, l’observation, la notation… • le dessin et ses relations avec l’architecture, le volume, la lumière et la notion d’échelle. Présentation théorique, historique et critique du sujet par les enseignants. Tous les 15 jours, les étudiants réalisent sur place et à l’extérieur deux exercices. Ces deux exercices complémentaires leur permettent de se confronter à des temporalités différentes dans la prise en charge de leurs réalisations. Le dessin et l’espace Alvard Julien, Jean Dupuy, en 4 ème 128 la phase programme : semestre 2 vitesse, Sémiose, Paris, 2008. Barral J., Dessin, Dessein, Design, Presse universitaire de Saint-Etienne, 2007. Brion Marcel, L’Art fantastique, Albin Michel, Paris, 1989. collectif, Dessins de sculpteur 1, L’Échelle de Jacob, Dijon, 2008. Gille Vincent, Trajectoire du rêve, du romantisme au surréalisme, Paris-musées, Paris, 2003. Kasper Ulrike, Ecrire sur l’eau, l’esthétique de John Cage, Hermann, Paris, 2005. Stoichita V. I., Brève histoire de l’ombre, Droz, Paris, 2000. Tapié Alain et Zwingenberger Jeanette, L’Homme-paysage, visions artistiques du paysage anthropomorphe entre le xvie et le xxie siècle, Catalogue d’exposition au Palais des Beaux-arts de Lille, Somogy, Paris, 2006. Dessins de sculpteurs, 1850-1950, rmn, Paris, 1994. Matta, dessins 1937-1989, Carré d’art, Nîmes, 1990. Sons et Lumières, Centre Georges Pompidou, Paris, 2004. Travail du traitement du volume par l’ombre et la lumière. Contenu et méthode d’enseignement Inciter les étudiants à choisir de façon exigeante leur place et angle de vue par rapport aux différentes poses proposées. Séries d’expériences ayant pour but d’explorer les différentes possibilités de composition, de cadrage, d’angle de vue. Travail du raccourci et de la perspective. Exercices d’habileté manuelle. Dessins préparatoires faisant apparaître la structure osseuse : quand l’étudiant met en relation par le dessin les parties intérieures et extérieures du corps, il fait en fait deux exercices : d’une part, il représente la complexité d e s s t r u c t u re s i n t e r n e s , d’ a u t re part, il développe un langage visuel afin de transmettre ses observations et sa compréhension des choses. Dessin d’observation sur des temps plus longs pour une plus grande précision du détail, avec correction individuelle de chaque dessin confronté avec la pose tenue dans le même temps par le modèle. Mise en volume, travail de l’ombre, de la lumière et des reflets tant par le trait que par la surface, mise en place du clair obscur et du traitement du fond pour mettre en valeur les lumières. Tester et inventer des crayonnés afin de développer le côté personnel et créatif. Mise en abîme du travail par des discussions critiques et aller-retour entre les productions du jour et des œuvres du patrimoine mondial. Isabelle Simonou-Viallat Dessiner / Composer Travail en atelier Objectifs Faire la différence entre dessiner quelque chose et faire un dessin, gagner autant en justesse qu’en qualité de trait. Composer, faire une mise en page, découvrir différents cadrages, recouper, recomposer. Prise en compte du détail. 129 les contenus d’enseignement Pratique espace / volume / sculpture Evaluation L’évaluation se fait tout au long du semestre sur l’assiduité, l’investissement fourni, l’exigence dans le travail et sur l’évolution des résultats plastiques. Prise en compte des qualités critiques et autocritiques. Dror Endeweld Du plan au volume. Du volume à l’espace Bibliographie Travail en atelier Objectifs Butor Michel, La Chasse au trésor de Jean Le Gac, rmn, Paris, 2007. Lemoine Serge, L’art moderne et contemporain, Larousse, Paris, 2006. Pasquinelli Barbara, Le geste et l’expression. Repères iconographiques, Guide des Arts, Hazan, Paris, 2006. Pignon-Ernest Ernest, Extases, Gallimard, Paris, 2008. P rat Jean-Louis, D aix Pierre, L e n u a u x x e s i è c l e , Fo n d a t i o n M a e g h t , M a e g h t , Pa r i s , 2 0 0 0 . Simblet Sarah, Anatomie pour l’artiste, Dessain et Tolra, Larousse, Paris, 2006. Spies Werner, Troncy Eric, Robert Longo, Flammarion, Paris, 2009. Titus-Carmel Gérard, Ecrits sur l’art et textes divers, Le Temps qu’il fait, Cognac, 2003. V igarello G e o r g e s , Hi s t o i re du corps I – De la Renaissance aux Lumières, Seuil, Paris, 2005. Ac q u é r i r d e s c o m p é t e n c e s d a n s le domaine de la manipulation des matériaux comme le métal, le verre, et autres assemblages divers, apprendre à souder, river, coller, couper et poursuivre le travail de construction en bois. Développer un regard critique et questionner le rapport entre forme et fond. Contenu et méthode d’enseignement • Le réel et la représentation dans l a s c u l p t u re m o d e r n e . L’ a n a l y s e des expériences des avant-gardes, constructiviste, suprématiste, les Architectons de K. Malevitch, le Bauhaus, l’ Un i s m e , p l u s p a r t i c u l i è re m e n t les œuvres de K. Kobro, J. Arp, C. Brancusi, K. Schwitters, A. Calder dans le domaine de la sculpture et expériences spatiales. • Utiliser le savoir technique acquis pour réaliser des volumes. Articuler les différents composants plastiques de la sculpture : la sculpture et son socle, la matière, le plein et le vide, le négatif et le positif, la symétrie et l’équilibre asymétrique, la composition spatiale. • Expérimenter l’accrochage au mur et la disposition dans un espace donné. Catalogues Collectif, De Vasari à Boucher, Musée des beaux-arts de Nîmes, Actes Sud, Arles, 1998. Collectif, Le dessin fauve de 1900 à 1908, Musée de Marseille, coll. Diffusion, Seuil, Paris, 2002. Mondzain Marie-José, CuecoDessins, Cercle d’Art, Paris, 1998. 130 la phase programme : semestre 2 maîtrisées et de construction. Permettre d’avoir une vision de l’histoire et des enjeux divers de la musique, du son et de la performance : par le visionnage, l’écoute et la lecture des expériences de plasticiens, mais aussi de chorégraphes, musiciens, chercheurs en anthropologie, ethnologie, musicologie, poésie et contes. Au travers d’exercices protéiformes, chacun a le choix du moyen (et ruse) plastique et doit répondre à des sujets ou thèmes de travail. Evaluation Qualité des réalisations et des dossiers théoriques. Bibliographie B ailly Je a n - C h r i s t o p h e , Ku r t Schwitters, Hazan, Paris, 1993. Hulten Pontus, Dumitresco Natalia, Istrati Alexandre, Brancusi, FIammarion, Paris, 1986. Martin Jean Hubert, Malevitch : Architectones, Peintures et Dessins, Centre Georges Pompidou, Paris, 1980. Rowell Margit, Qu’est-ce que la sculpture moderne ?, Centre Georges Pompidou, Paris, 1986. Strzeminski Wladyslaw, L’espace uniste, coll. Slavica, L’âge d’homme, Lausanne, 1977. El Lissitzky 1890-1941, architecte, peintre, photographe, typographe, Paris-Musées, Paris, 1991. Evaluation Sur les réponses, adaptations, aménagements et mise en œuvres particulières de l’étudiant ; tenue d’un carnet sonore et de recherche, liens créés avec les autres disciplines. L’étudiant devra par l’ambition mesurée de ses recherches faire montre d’assez d’élan pour continuer son investissement. Bibliographie Jean-Claude Gagnieux Aucher Marie-Louise, L’Homme sonore, spadem, 1970. Bosseur Jean-Yves, Musique et arts plastiques, Minerve, Paris, 1998. Chopin Henri, Poésie sonore, coll. Trajectoires, J. M. Place, Paris, 1997. Cage John, Silence, Denoël, Paris, 2004. Deshays Daniel, Pour une écriture du son, Klincksieck, Paris, 2006. Holstein Jean-Paul, Le Solfège, puf, Paris, 1987. Leroy Yveline, L’Univers sonore animal, Gauthier-Villars, Paris, 1979. Nyman Michael, Experimental music, Allia, Paris, 2005. Quignard Pascal, La Haine de la musique, Gallimard, Paris, 1997. Performances – son Enseignement à glissières Objectifs Saisir les enjeux et intérêts du champ performatif. Contenu et méthode d’enseignement Saisir par tuilage les enjeux de la voix, du geste, du son, de l’écrit et de l’objetinstrument. Faire en sorte que l’action s’impose avec intérêt et pertinence, via des ateliers d’écritures, de phonation, de technique d’accrochage sonore, de gesticulations 131 les contenus d’enseignement Russolo Luigi, L’Art des bruits, Allia, Paris, 2003. Contenu et méthode d’enseignement Sonothèque Considérer l’objet dans toutes ses dimensions (sociales, esthétiques, économiques, techniques). L’étudiant choisit son ou ses matériaux et apprend à les confronter à son projet pour le réinterroger et en considérer le sens. On encourage l’étudiant à manipuler une variété de matériau. Par exemple : dur / mou / instable ou matériau récupéré ou inhabituel, matériau organique et périssable. Présentation de documents sur les pratiques actuelles (sculpture et champs voisins). Études d’œuvres d’artistes en relation avec les propositions (ex : l’objet, gravité et équilibre, la ligne dans l’espace). De Guillaume de Machaut (Charles Ives, Eric Satie, Spike Jones, Olivier Messien) à Charlemagne Palestine, Don Cherry, Ivor Cutler, Charlie Parker, Laurie Anderson, Velvet Underground, Thelonious Monk, Pierre Bastien, Pierre Boulez, Brian Eno, John Cage, Sun Ra, Claude Debussy, Francisco Lopez, Ghédalia Tazartès, Galas Diamandas, Frédéric Le Junter, Panhuysen Paul… Arnaud Vasseux L’objet et la sculpture ? Travail en atelier. Cours pratique et théorique Objectifs Méthode d’enseignement S’approprier une proposition pour affirmer ses choix et développer sa capacité d’analyse. Découvrir des moyens d’intervenir sur et avec un matériau. Reconnaître le sens de ses choix plastiques en regard de ses contemporains. Être attentif à ses gestes autant dans la technique apprise que la technique trouvée. Faire l’expérience de présentations collectives qui vise à se confronter à un espace critique. Apprendre à s’exprimer sur ce qui est fait et vu. Élargir son champ de référence esthétique à partir de ses expérimentations. À partir d’une proposition de recherche donnée, les étudiants affirment des choix dans la réalisation d’un travail tridimensionnel qui fera l’objet d’une présentation dans l’espace de l’atelier face au groupe. Accompagnement technique. Dé b a t c o l l e c t i f t o u t a u l o n g d e l’élaboration des réponses. Ac c r o c h a g e e t p r é s e n t a t i o n d e s réalisations accompagnées des supports d’ é l a b o r a t i o n : d e s s i n s , i m a g e s , photographies, documents, notes. Evaluation Participation active. Qualité et évolution des travaux réalisés. Présentation des travaux : documents d’élaboration, accrochage et disposition dans l’espace. Exposé. 132 la phase programme : semestre 2 Pratique peinture / couleur Bibliographie Essais BARTHES Roland, Mythologies, Seuil, Paris, 1957. BAUDRILLARD Jean, Le Système des objets, coll. Les Essais, Gallimard, Paris, 1968. Danto Arthur, La Transfiguration du banal, Seuil, Paris, 1989. KRAUSS Rosalind, Passages : une histoire de la sculpture de Rodin à Smithson, Paris, Macula, 1997. MÈREDIEU (de) Florence, Histoire matérielle et immatérielle de l’art moderne, Larousse, Paris, 2004. POIRIER Jean, « L’homme, l’objet et la chose » in Histoire des mœurs, coll. Folio Histoire, Gallimard, 2002. RESTANY Pierre, Les objets plus, La Différence, Paris, 1990. Jean-Marc Cérino Affirmation et spécificité de la peinture Travail en atelier, entretien et débat collectif, suivi de projet Objectifs Quel que soit son itinéraire, il est important pour l’étudiant que sa rencontre avec la peinture soit une prise de conscience et une expérience d’un rapport au monde et au réel ayant pouvoir de produire de la complexité. Contenu et méthode d’enseignement Littérature Chaque étudiant devra élaborer un ensemble de peintures en relation avec un document photographique afin d’éprouver la singularité de l’image picturale. Mais également de constater de quelle manière, par ses choix (picturaux), ces peintures se trouvent marquées par la photographie. Rien de commun, par exemple, entre les peintures de Richter, Hucleux, Warhol ou Bacon, si ce n’est qu’en chacune d’elles reste quelque chose de la photographie, une particularité propre de la photographie, de cette alliance avec le photographique qui est partie intégrante de leur constitution. Elles ne sont ce qu’elles sont que parce que cette rencontre a eu lieu. Mais elles sont également toutes singulières, n’en ayant pas gardé la même chose. Ce sera également le moyen d’évaluer PEREC Georges, Les choses, Pocket, Paris, 2006. PONGE Francis, Le parti-pris des choses, coll. Poésie, Gallimard, Paris, 1999. Catalogues d’expositions L’ivresse du réel, Carré d’Art, Nîmes, 1993. Trucs et trocs, leçon de choses, Musée d’art moderne de la Ville de Paris, arc, Paris, 1983. Unmonumental, The object in the 21 st century, Phaidon, Londres, 2007. Collins Judith, Sculpture today, Phaïdon, Londres, 2007. 133 les contenus d’enseignement la spécificité de la peinture par rapport au dessin, et leur complémentarité dans une démarche artistique. Enseignement devant générer des questions tant formelles que sémantiques, comme fondation essentielle de la pensée. Contenu et méthode d’enseignement La théorie : • Historique des systèmes : couleurs, matière et lumière. • L’Art et les Sciences de la couleur : Ne wton, Gœthe, Itten, Oswald, Kuppers et leurs influences sur l’art et la peinture en particulier. • Les systèmes chromatiques et spectraux dans les pratiques de l’abstraction au xxe siècle en Europe et en Amérique : art géométrique, art du monochrome, art concret, art minimaliste, abstraction radicale… • Lectures de textes théoriques et d’écrits d’artistes. • Apprentissage des outils de lectures d’une œuvre : méthode formelle, sémiologique, déconstructiviste… Evaluation Contrôle continu en atelier collectif et évaluation individuelle en fin de semestre. Assiduité, compréhension des enjeux et qualité des réalisations. Bibliographie Krauss Rosalind, Le Photographique, pour une théorie des écarts, Macula, Paris, 1990. Pascal Fancony La pratique : Di s t i n c t i o n e n t r e c o u l e u r s n o n chromatiques et chromatiques. • La couleur comme sujet de la peinture. • Le tableau et son développement dans l’espace réel et concret. • La composition, la géométrie, l’espace mural. • Atelier d’écriture et d’analyse de l’œuvre. • Initiation aux techniques de représentation de l’espace : perspective, axonométrie, dessin de projet. Objectifs Evaluation Théorie et pratique de la couleur 2 Couleurs chromatiques et lumière, dessin de projet et systèmes de représentation Cours théorique et pratique Pré-requis Contrôle continu. Présentation d’une ou plusieurs peintures et / ou installations. Rédaction d’un texte d’analyse sur le travail. Acquisition des fondamentaux sur les systèmes chromatiques lumièrecouleur-matière. Apprentissage du voir, lire, nommer, décrire. 134 la phase programme : semestre 2 Bibliographie Catalogues Anker Valentina, Max Bill ou la recherche d’un art logique, L’âge d’homme, Lausanne, 1990. Ballas Guila, La couleur dans la peinture moderne, Adetta, 1997. Barbara Rose, Le monochrome, Le Regard, Paris, 2004. Brion-Guerry Liliane, Cézanne et l’expression de l’espace, Albin Michel, Paris, 1978. Cage John, La couleur dans l’art, coll. l’univers de l’art, Thames & Hudson, London, 2009. Gœthe, Traité des Couleurs, Triades, Laboissière-en-Thelle, 2000. Itten Johannes, Art de la couleur, Bordas, Paris, 1986. KUppers Harald, Couleur - origine, méthodologie, application, Office du livre / Dessain et Tolra, Paris, 1975. Léger Fernard, Fonctions de la peinture, coll. Essais, Gallimard, Paris, 1997. Marx Ellen, Les contrastes des couleurs, Dessain et Tolra, Paris, 1973. Maurice Elie, Couleurs et théories, Globalia Diffusion, 2009. Passeron René, L’œuvre picturale et les fonctions de l’apparence, Vrin, Paris, 1986. Riout Denys, La peinture monochrome. Histoire et archéologie d’un genre, Jacqueline Chambon, Nîmes, 1996. Roque Georges, Qu’est-ce que l’art abstrait ?, coll. Folio Essais, Gallimard, 2003. Roque Georges, Art et science de la couleur, coll. Rayon Art, Jacqueline Chambon, Nîmes, 1998. Schneider Pierre, Petite histoire de l’infini en peinture, Hazan, Paris, 2009. Vallier Dora, L’art abstrait, coll. Pluriel, Hachette Littérature, Paris, 1998. Aux origines de l’abstraction, Musée d’Orsay, Paris, 2005. L’abstraction américaine, Musée Fabre, Montpellier, 1999. Repartir à zéro, Musée des Beaux-Arts de Lyon, Lyon, 2008. Art Concret, Espace de l’art concret, Mouans-Sartoux, 2000. Tornay Serge, Voir et nommer les couleurs, Publications du Laboratoire d’ethnologie et de sociologie comparative, Université de Paris X, 1978. Monographies Les artistes phares du xxe siècle des divers mouvements modernes : Suprématisme, Constructivisme, Bauhaus, De Stijl, Art concret, Expressionnisme abstrait, Minimalisme, Nouvelle Radicalité. Et les artistes suivants : Paul Klee (La pensée créative ; Histoire naturelle infinie), Delaunay, Mondrian, Poliakoff, Léger, Lohse Lesen, Albert Ayme, Julio le Parc, Agam. Œuvres et écrits de Marc Rothko, Barnett Newman, James Bishop, Marc Devade. 135 les contenus d’enseignement Serge Plagnol Evaluation Corrections à chaque fin de séquence de travail dans l’atelier collectif et évaluation à la fin du semestre sous forme d’accrochage. Une exigence particulière sera demandée à chaque étudiant sur la qualité et la réflexion autour de l’accrochage de ses travaux ; prémisse à un travail sur l’inscription de la peinture dans un lieu. Figurer, révéler Travail en atelier Pré-requis Maîtrise des acquis picturaux du premier semestre. Objectifs Mises en place élaborées des figures dans l’espace pictural. Le «comment peindre» va s’articuler avec le «quoi peindre». Cette articulation entre le «comment» et le «quoi peindre» est essentielle car elle entraîne l’étudiant vers une réflexion pratique et théorique sur la construction, déconstruction et re-création de l’espace figural de la peinture. Quelle figure dans quel espace pour la peinture aujourd’hui ? Cela amène vers le questionnement de la notion de tableau dans son acceptation classique ou au contraire son dépassement et sa transgression. L’étudiant commence à mettre en place une pensée de la peinture dans sa relation avec l’histoire de sa pratique et ses inscriptions historiques successives. Bibliographie Didi-Huberman Georges, Fra Angelico, Dissemblance et figuration, coll. Champs, Flammarion, Paris, 1995. Catalogues et monographies essentiellement autour du cubisme : Dupuis Labbé Dominique, Les Demoiselles d’Avignon, Bartillat, Paris, 2007. Francastel Pierre, Peinture et Société, naissance et destruction d’un espace plastique de la renaissance au cubisme, Denoël-Gonthier, Paris, 1984. Golding John, Le Cubisme, Julliard, Paris, 1965. Catalogues d’expositions. Contenu et méthode d’enseignement Mise en place par l’étudiant d’éléments f i g u r a t i f s à t r a n s c r i re e n e s p a c e pictural. Les éléments choisis doivent conduire à une prise de conscience de sa singularité ; l’étudiant investit son champ iconographique personnel. La maîtrise des éléments formels : dessin, couleur, composition doivent tendre vers une résolution personnelle de l’espace pictural. 136 la phase programme : semestre 2 Pratique vidéo / photo Maïder Fortuné Brigitte Bauer Travail en atelier Objectifs Réalisation vidéo Acquisition d’un savoir-faire pratique : apprendre à connaître les outils et prendre conscience des interactions entre technique et esthétique – l’évolution des techniques conditionnant toujours le regard. Une fois familiarisé avec le matériel, l’étudiant va réaliser des sujets plus élaborés au travers desquels il doit envisager une écriture personnelle, faire acte de discernement sur les choix techniques et leur justification quant au sens du plan. Il devra maîtriser les outils techniques de prise de vue et de montage de manière à pouvoir travailler de manière autonome en deuxième année. Contenu et méthode d’enseignement Contenu et méthode d’enseignement Photographie : technique et application Travail en laboratoire et sur le terrain Objectifs • L’origine de la photographie dans son application pratique : réalisation de photogrammes et prises de vues au sténopé. Utilisation d’appareils de différentes époques : chambre en bois, Kodak Brownie, Agfaclack, Lubitel, compacts numériques. Ces exercices sont prétextes à l’exploitation des possibilités offertes par le médium photographie : cadrage, angle, distance, profondeur de champ, vitesse… • Réalisation de deux dossiers (photographies accompagnées d’un texte de présentation) : Portrait / Autoportrait et Temps / Mouvement Pour nourrir ce travail, des œuvres d’artistes et de cinéastes sont analysées dans leur contexte historique et théorique. Ces analyses amènent l’étudiant à interroger ses recherches dans la perspective plus large de l’histoire de l’art, à se confronter à des démarches singulières et à comprendre les affinités qu’il peut avoir avec certaines d’entre elles et ainsi à mieux cerner son désir de création. Sont abordées les questions du montage, du traitement de la durée, du rythme, etc… Chaque étudiant devra choisir une œuvre vidéographique, cinématographique qu’il présentera à l’ensemble du groupe sous la forme d’un exposé. Evaluation Contrôle continu Participation active, qualité des travaux rendus. Les sujets donnés sont envisagés comme des cadres qui portent une grande souplesse d’interprétation de façon à être traités par l’étudiant de manière personnelle : ils sont pensés Bibliographie Voir semestre 1. 137 les contenus d’enseignement comme le moteur du dessin d’une singularité d’univers. Ils constituent des « expériences ». L’étudiant est incité à développer son savoir technique, à comprendre les enjeux théoriques des différents procédés de traitement informatique de l’image, à en faire l’expérience réfléchie dans ses propres réalisations. La réalisation des sujets est individuelle, elle s’étend sur un semestre. L’étudiant est aussi initié aux logiciels de montage et de traitement de l’image. Des entretiens individuels ont lieu au cours de l’élaboration du projet et la présentation finale se fait devant le groupe, afin d’exposer aux autres les motivations théoriques et formelles du film, de discuter ensemble des divers processus de travail enfin d’aborder des questions de méthode. PAÏNI Dominique, Le temps exposé : le cinéma de la salle au musée. coll. Essais, Cahiers du cinéma, 2007. TARKOVSKI Andrei, « Le temps scellé » in Cahiers du Cinéma, coll. Petite bibliothèque des Cahiers du cinéma, 2004. Frédéric Gleyze Formation aux techniques de l’audiovisuel : la vidéo Travail en atelier, suivi de projet Objectifs Assurer la formation des étudiants dans le cadre de la conception d’œuvres audiovisuelles : écriture, prise de vue, montage et diffusion. Conduire des ateliers spécifiques avec l’intervention éventuelle de professionnels extérieurs afin d’approfondir certaines compétences. Evaluation Participation active, qualité des travaux réalisés, aptitude à envisager son travail de manière plus théorique et critique. Contenu et méthode d’enseignement Bibliographie La prise de son / les éclairages en vidéo / conception d’une séquence (raccord dans le mouvement, raccord lumière, continuité narrative, transition…). ANTONIONI Michelangelo, Ecrits, Images Modernes, Paris, 2003. CHION Michel. Ecrire un scénario. coll. Essais, Cahiers du cinéma, 2007. COLPI Henri, HUREAU Nathalie. Lettres à un jeune monteur. coll. Carré ciné, Séguier, Paris, 2006. DELEUZE Gilles. Cinéma, tome 1. L’image-mouvement. Minuit, Paris, 1983. DELEUZE Gilles. Cinéma, tome 2. L’image-temps. Minuit, Paris, 1985. MICHAUD Philippe-Alain, Sketches. Histoire de l’art, cinéma, Kargo, 2006. Evaluation La méthode et les critères d’évaluation sont définis avec le responsable pédagogique référent suivant le type de travail ou de formation organisés durant le semestre. 138 la phase programme : semestre 2 Histoire, théorie des arts et langue étrangère Aumont Jacques, L’image, Nathan, Paris, 1990. Clair Jean, Méduse, Gallimard, Paris, 1989. Deleuze Gilles, Francis Bacon. Logique de la sensation, La Différence, Paris, 1981. Didi-Huberman Georges, La Ressemblance par contact. Archéologie, anachronisme et modernité de l’empreinte, Minuit, Paris, 2008. Duve (de) Thierry, Résonances du readymade. Duchamp entre avant-garde et tradition, Jacqueline Chambon, Nîmes, 1989. Duve (de) Thierry, Cousus de fil d’or. Beuys, Duchamp, Klein, Warhol, Art édition, Villeurbanne, 1990. Fréchuret Maurice, La Machine à peindre, Jacqueline Chambon, Nîmes, 1994. Heinich Nathalie, Du peintre à l’artiste. Artisans et académiciens à l’âge classique, Minuit, Paris, 1993. Huitorel Jean-Marc, Les Règles du jeu. Le peintre et la contrainte, Fonds régional d’art contemporain BasseNormandie, Caen, 1999. Krauss Rosalind, Passages. Une histoire de la sculpture de Rodin à Smithson, Macula, Paris, 1997. Leroi-Gourhan André, L’Homme et la matière, Albin Michel, Paris, 1971. Parfait Françoise, Vidéo : un art contemporain, Editions du Regard, Paris, 2001. Natacha Pugnet Méthodologie d’analyse des œuvres 2 / Histoire de l’art contemporain Cours magistral Objectifs Apprendre à confronter différents points de vue, à envisager l’analyse de manière dialectique. Etre capable de situer une production au sein d’une pratique, une pratique au sein d’une époque. Contenu et méthode d’enseignement Représentations de l’espace et i n s t a l l a t i o n . No t i o n s d ’ œ u v r e lieu et de dispositif. Restitution des œuvres performatives et éphémères. Phénoménologie et expérience de l’œuvre. Haptique/optique. Les cours sont dialogués, et la discussion collective est favorisée. Evaluation Chaque étudiant devra produire une analyse d’œuvre écrite. Pertinence, clarté d’exposition, rigueur de la démonstration. Caractère personnel de l’analyse. Bibliographie Arasse Daniel, Le détail. Pour une histoire rapprochée de la peinture, Flammarion, Paris, 1992. Arasse Daniel, On n’y voit rien – descriptions, Denoël, Paris, 2000. 139 les contenus d’enseignement Albert Raniéri Cachin Françoise, Manet : « J’ai fait ce que j’ai vu », Gallimard, Paris, 1990. Cuzin Jean-Pierre, Ingres, Place des Victoires, Paris, 2006. Daix Pierre, Pour une histoire culturelle de la peinture moderne, de David à Cézanne, Odile Jacob, Paris, 1998. Damisch Hubert, La peinture en écharpe : Delacroix, la photographie, Klincksiek, Paris, 2007. Darragon Eric, Manet, 1527, Citadelles et Mazenod, Paris, 1991. Delacroix Eugène, Le voyage au Maroc, ima, Flammarion, Paris, 1995. Foucart Bruno, Courbet, Tout l’Art, Flammarion, Paris, 1997. Foucault Michel, La peinture de Manet, Seuil, Paris, 2004. Fried Michael, La place du spectateur. Esthétique et origines de la peinture moderne, Gallimard, Paris, 1990. Fried Michael, Le réalisme de Courbet, Esthétique et origines de la peinture moderne, ii, Gallimard, Paris, 1993. G uégan St é p h a n e , Ingres : ce révolutionnaire-là, Gallimard, Paris, 2006. Heinich Nathalie, Du peintre à l’artiste. Artisans et académiciens à l’âge classique, Minuit, Paris, 1993. Jouffroy Alain, Aimer David, Terrain vague, Paris, 1989. Lebensztejn Jean-Claude, L’art de la tache, Editions du Limon, Paris, 1990. Le Bris Michel, Journal du romantisme, Skira, Lausanne, 1981. Lemoine Serge, Gustave Courbet / Brice Marden, Argol, Paris, 2006. Lemoine Serge, Edouard Manet / Bertrand Lavier, Argol, Paris, 2008. Leymarie Jean, La peinture française Histoire et théorie de l’art en Europe au xixe siècle Cours magistral Objectifs Analyser les œuvres dans leur contexte, articuler et hiérarchiser des savoirs, argumentation et sens critique. Contenu et méthode d’enseignement Le contexte français, pour des raisons de temps et d’importance historique, sera privilégié. L’art au xixe siècle : peinture, architecture, muséologie. Aspect de la critique d’art et évolution des goûts. Peinture, architecture, muséologie. De Winckelmann à Benjamin, de David à l’impressionnisme, du Musée Napoléon au Crystal Palace. Evaluation Devoir sur table. Dossier, iconographie et textes, en relation avec le contenu du cours. Une approche personnelle, de la part de l’étudiant, sera privilégiée. Participation au bilan final sur le travail plastique. Bibliographie Bataille Georges, Manet, Skira, Lausanne, 1955. B elting Hans, Le chef-d’œuvre invisible, Jacqueline Chambon, Paris, 2003. Bordes Philippe, Le Serment du jeu de Paume de Jacques Louis David, le peintre, son milieu et son temps, rmn, Paris, 1991. 140 la phase programme : semestre 2 au xixe siècle, Skira, Lausanne, 1946. Michel Régis, David : l’Art et la politique, Gallimard, Paris, 2003. Michel Régis, Géricault : l’invention du réel, Gallimard, Paris, 1992. Ragon Michel, Gustave Courbet, peintre de la liberté, Fayard, Paris, 2004. Roque Georges, Art et science de la couleur, Chevreul et les peintres, de Delacroix à l’abstraction, Gallimard, Paris, 2009. Salmon Dimitri, Ingres et les modernes, Somogy, Paris, 2009. Schaeffer Jean-Marie, L’art de l’âge moderne, l’esthétique et la philosophie de l’art du xviiie siècle à nos jours, Gallimard, Paris, 1992. Schapiro Meyer, Style, artiste et société, Gallimard, Paris, 1982. Starobinski Jean, Les emblèmes de la raison, Flammarion, Paris, 1979. Vauday Patrick, La décolonisation du tableau : art et politique au xixe siècle, Seuil, Paris, 2006. orale et écrite ; et de la prononciation, en relation avec les jeux de rôle, des textes choisis sur l’art, des ateliers d’écriture (poèmes et dialogues). Analyse et réflexion sur des exemples de l’art britannique : étude du vocabulaire spécialisé (ex. background, brushstroke, blocks of colour). Evaluation Participation active, travail écrit par niveau. Bibliographie Banksy, Banksy, Wall and Piece, Rider, Londres, 2007. Lack Jessica, Wilson Simon, The Tate Guide to Modern Art Terms, Tate, Londres, 2009. Tate Etc, Tate Modern / Tate Britain. Paolozzi Eduardo, Lost Magic Kingdoms, Londres, 1985. Spalding Frances, British Art Since 1900, Londres, 1988. Wilton Andrew, Five Centuries of British Painting, Londres, 2001. Adam Thorpe Anglais Cours magistral Objectifs Améliorer le niveau de la langue anglaise orale et écrite, de chaque étudiant. Ouverture vers la culture anglo-saxonne, surtout à travers l’art britannique. Contenu et méthode d’enseignement Acquisitions et développement du vocabulaire ; des structures verbales, syntaxiques et idiomatiques de la langue, 141 les contenus d’enseignement ANNÉE 2 Bibliographie Cramer P., Morandi, l’œuvre gravé, 1980-1984, P. Cramer, Genève, 1986. Fiches : L’atelier de gravure/fiches techniques. SEMESTRE 3 • Montpellier Projections de vidéos M éthodologie , techniques et mises en œ uvre Colomier H., Anatomie de la couleur (16 mn) L’atelier Mourlot, une vie de couleur (30 mn) L’estampe (12 mn) Entretien sur la taille-douce (58 mn). Dessin / édition Daniel Boissière Michel Martin Sensibilisation à la gravure et à la sérigraphie Images numériques programmées Travail en atelier Objectifs Travaux dirigés Pré-requis Apprentissage de la gravure (taille douce) et de la sérigraphie. Acquisition de la technique nécessaire pour arriver à une autonomie en fin de deuxième année, autour de projets personnels ou collectifs. Savoir utiliser le système d’exploitation, les logiciels photoshop ou gimp, posséder des notions de base en flash et html. Contenu et méthode d’enseignement Découvrir et expérimenter quelques possibilités spécifiques aux langages du numérique. Objectifs Analyses d’estampes éditées. Interprétation des projets en fonction du choix technique. Connaissance des outils et des matériaux pour la mise en œuvre. Démonstrations et pratiques exercées par le professeur, le technicien, ou un artiste invité. Contenu et méthode d’enseignement Lev Manovich dans The Langage of New Media définit une série de propriétés spécifiques au numérique telles que la modularité, l’automaticité, la variabilité. A partir d’exemples concrets d’applications et de procédés permettant de reproduire ces propriétés en html ou dans flash, les étudiants sont amenés à Evaluation Contrôle continu. Qualité des productions. 142 la phase programme : semestre 3 expérimenter par eux-mêmes, d’abord sous la forme d’exercices puis de projets personnels, la mise en jeu de ces diverses caractéristiques. expérience personnelle et collective du déplacement, les notions de traversée, de durée, d’étendue ou de frontière, dans leurs rapports au paysage aussi bien géographique et plastique, que politique ou sociologique. Prendre note de ce que l’on observe pour garder la mémoire des traversées, conserver ces premiers signes comme autant de choix et d’écritures potentielles. Le travail se poursuit en atelier, pour explorer différents champs d’expérimentations. Le dessin devient restitution, posture, geste, projet, outil critique, expérience de l’espace et de la durée. Il devient un outil de singularité, un mode de pensée critique et d’écriture personnelle. Pour chacune des phases de travail, les expérimentations des supports, des techniques et des outils sont accompagnées d’analyses théorique et iconographiques. Méthode d’enseignement : Démonstrations et exercices. Projets personnels dirigés (sur plusieurs séances) à partir d’une proposition donnée. Evaluation Contrôle continu. Assiduité, participation aux cours. Qualités plastiques, qualités techniques, originalité des productions. Bibliographie Lima Manuel, www.visualcomplexity. com, 2005. Manovich Lev, Le Langage des nouveaux médias, Les Presses du réel, Dijon, 2010. Evaluation Caroline Muheim Assiduité. Investissement, capacité à progresser dans les apprentissages, capacité d’analyse. Qualité et pertinence des réalisations. Accrochages suivis d’une présentation critique et collective des travaux. Document d’analyse et de synthèse à réaliser en fin de semestre. Résistance aux efforts alternés Travail en atelier Objectifs Envisager le dessin comme une épreuve, l’amener à devenir un outil réactif d’écriture et de pensée. Dessiner pour y voir clair. Bibliographie Davila Thierry, Marcher créer, Editions du Regard, Paris, 2007. Cartes et figures de la terre, Centre Georges Pompidou, Paris, 1980. D’un regard l’autre, Musée du Quai Branly, Paris, 2006. Contenu et méthode d’enseignement Les premières obser vations sont menées à partir de marches en zones urbaines ou périurbaines. Il s’agit d’éprouver et reconnaître, par une 143 les contenus d’enseignement Anne-Marie Soulcié Pe i n t u r e / c o u l e u r Le livre Carmelo Zagari Travail en atelier Objectifs Peinture / Faire Face Peinture /Déplacement Par une pratique régulière du dessin, l’étudiant devra, en fin d’année, maîtriser la diversité des outils, des supports et des moyens graphiques. L’objectif est de rendre l’étudiant autonome en évitant tout clivage avec les autres disciplines. Travail en atelier et entretien individuel Objectifs Initier – faire – transposer – voir – percevoir… Faire de sa fragilité une force (et son contraire), un outil pour peindre bien en face. Désigner Art. Voir est ici l’initiation du sensible vers le mot percevoir. Apporter une dimension historique et contemporaine en provoquant les codes de l’usage de ce médium, sociologie basique, esthétique, idées reçues à questionner… Contenu et méthode d’enseignement Mettant en œuvre les acquis pratiques de la première année, les étudiants réaliseront des suites d’images d’après un choix de textes donnés. L’ensemble trouvera son aboutissement dans une maquette de livre. Contenu et méthode d’enseignement Evaluation Contrôle continu. Accrochage des travaux suivis d’une analyse critique et d’un débat collectif. Atelier collectif. En acte pictural ou en Action-Peinture pour comprendre en admettant que l’outil premier est la posture de chacun (esthétique et sens) et que la notion d’engagement (ouverturesens-contenu) peut permettre d’utiliser alors le médium au même titre qu’un autre. Un dépassement qui engage une démarche de recherche tout en se servant bien de la peinture. Faire un trio : Sens - Transposition - Peinture. Et établir le plus fortement possible la relation d’auto-commande et de la relation à l’espace social, esthétique et idéal que les travaux peuvent questionner. Bibliographie Ecriture dans la Peinture, Villa Arson, Centre national des arts plastiques, 1984. Henri Michaux, Galerie Le Point Cardinal, Paris, 1967. JUNGMANN Jean-Claude, L’ivre de pierre n°1, coll. « L’ivre de Pierres », Aerolande, Paris, 1977. Peyré Yve s , Peinture et Poésie, Gallimard, Paris, 2001. La revue Arts et Métiers du Livre, Centre National des Arts Plastiques. Evaluation Contrôle continu et bilan semestriel, sur leur capacité d’ouverture lucide et 144 la phase programme : semestre 3 de réactivité impliquée, de l’approche émotionnelle et esthétique de leur travaux. Qualité des solutions plastiques proposées. Espace / volume / sculpture on est capable de refaire et de mémoriser - que l’on apprend, en somme - ce cours proposera de réaliser des projets en volume tout en s’appuyant sur des problématiques découvertes dans des œuvres d’artistes majeurs du début du siècle jusqu’à nos jours. Par un travail complet de description de plusieurs pièces d’un même artiste, les étudiants sont invités à observer, détailler, analyser, déconstruire et interpréter différents gestes. Les œuvres sont volontairement choisies pour leur caractère protéiforme et leur capacité à questionner un médium. Elles ne sont pas liées exclusivement à la pratique de la sculpture mais interrogent les formes mêmes et les supports qu’elles empruntent. En partant de problématiques repérées ailleurs et selon cette méthode descriptive, les étudiants seront amenés à s’approprier ces problématiques pour les mettre en œuvre dans des réalisations personnelles. Caroline Boucher Evaluation Bibliographie Ann Hamilton, Pistoletto, Mario Merz, catalogues Musée d’art contemporain de Lyon. Martin Jean-Hubert, Magiciens de la terre, Centre Georges Pompidou, Paris, 1992. Chambre d’amis, SMAK, Gand, 1986. Actions-Performances / du modulor de Le Corbusier à Xénakis / Photographie / So n / V i d é o / A r c h i t e c t u r e / Sculpture… Le catalogue raisonné de la collection du Musée d’art contemporain, Lyon, co-édition 5 continents, Milan, 2009. L’ e x p é r i e n c e description par Contrôle continu ; un travail d’accrochage en fin de semestre clôture le cours par une prise en compte des questions de l’exposition. Qualité des réalisations. la Travail théorique et expérimentation pratique Objectifs Bibliographie Falström Ovind, Essais choisis, Les Presses du réel, Dijon, 2002. G onzales - F o E rster D o m i n i q u e , H uygue P i e r r e , Parreno Philippe, arc, Musée d’art moderne de la ville de Paris, 1998. M arcel D i d i e r, c a t a l o g u e e n c o - é d i t i o n a v e c l e C e n t r e d’ a r t Interroger des problématiques liées à un médium et les questionner dans la pratique. Contenu et méthode d’enseignement En partant du postulat que décrire c’est déconstruire, et qu’en déconstruisant, 145 les contenus d’enseignement contemporain de Vassivières, Villa Arson, Chapelle Saint-Jacques et les Abattoirs, 2001. O’Doherty Brian, Inside the white cube, l’espace de la galerie et son idéologie, jrp Ringier, Zürich, 2008. S chimmel Pa u l , Charles R ay, catalogue, Scalo, moca 1999. Trouvé Tatiana, Aujourd’hui, hier, ou il y a longtemps, capc, Musée d’art contemporain de Bordeaux, 2003. L’art de l’exposition, une documentation sur trente expositions exemplaires du xxe siècle, éditions du Regard, Paris, 1998. Bruce Nauman, Image/texte 1966-1996, Centre Georges Pompidou, Paris, 1997. Robert Morris, monographie, Centre Georges Pompidou, Paris, 1995. ou s’en servent. Il s’agit de regarder l’évolution des différents systèmes qui ont été utilisés pour répondre à la figuration ou la représentation de la tridimensionnalité sur une surface bidimensionnelle et leur mise en relation avec leur contexte. Le cours s’articule à partir de cours t h é o r i q u e s a u t o u r d’ a n a l y s e s d e perspectives employées dans un choix d’œuvres (en relation avec le cours Perspective et modes de représentation 1B de Grégory Niel ), et de discussions. Evaluation Participation orale active. Implication dans les discussions, capacité d’analyse. Bibliographie Damisch Hubert, L’origine de la perspective, coll. Champs, Flammarion, Paris, 1997. Hockney David, Savoirs secrets : les techniques perdues des maîtres anciens, Seuil, Paris, 2006. Panofsky Erwin, La perspective comme forme symbolique, Minuit, Paris, 1997. Vinciguerra Lucien, Archéologie de la perspective, puf, Paris, 2007. Laetitia Delafontaine Perspectives et systèmes de représentation 1A Cours magistral Objectifs Voir et donner à voir : évolution des différents systèmes de représentation de l’espace. Contenu et méthode d’enseignement Regard sur les différentes représentations de l’espace ou perspectives à partir d’œuvres de référence. Bien que tout individu voit spontanément, un très petit nombre d’individus donnent à voir. Les hommes ont élaboré des méthodes pour mettre en perspective, aussi variées que les sociétés qui s’en sont servies 146 la phase programme : semestre 3 Joëlle Gay travail critique au plus près du geste et de l’invention. La première séance est souvent d’ordre théorique portant d’une part, sur la philosophie du cours et d’autre part, sur l’organisation dans le temps des différentes étapes de travail. La première phase de travail s’effectue par le dessin comme façon de mettre en mouvement sa pensée et son champ de recherche. S’ensuit un travail d’apprentissage et d’expérimentation rigoureux qui permet la réalisation de plusieurs pièces. Au moment du bilan, un travail collectif est mené avec les étudiants sur l’installation des pièces, regroupées selon un dispositif précis, elles restituent un tout nouveau point de vue sur le travail effectué. De l’expérience à l’épreuve du geste et de la pensée Cours magistral et travail en atelier Objectifs Maîtriser les différentes pratiques de la sculpture / volume et de ses outils conceptuels. Expérimenter avec rigueur les différentes techniques et leurs combinaisons afin d’en jouer et de s’en libérer. Développer l’observation, l’attention, l e s e n s c r i t i q u e , l’ e n d u r a n c e e t l’autonomie. Définir avec chaque étudiant l’amorce d’un processus de travail. Concevoir et réaliser collectivement une installation à partir de l’ensemble des pièces réalisées. Evaluation Contrôle continu, bilan semestriel. Investissement de l’étudiant, capacité d’écoute et d’analyse. Qualité et pertinence des réalisations. Précision et application dans la mise en œuvre des diverses techniques. Capacité à relancer le travail. Engagements individuel et collectif. Contenu et méthode d’enseignement Cours d’initiation au vocabulaire primordial et historique de la sculpture : modelage en terre, modelage en plâtre sur armature, moulage à creux perdu, coffrage, taille, pratique de l’assemblage… Atelier pratique et travail critique s’articulent autour d’un objet de connaissance métaphorique qui s’actualise chaque année. Cet objet de connaissance est souvent issu de la préoccupation du champ de l’art contemporain, il permet à l’étudiant de s’émanciper des contraintes des mécanismes techniques et l’autorise à entrer dans le sens, dans l’exigence de ce qui est produit. Cette méthode sert un Bibliographie Livres techniques, référents permanents : Belleau Mimi L., Beauchamp Robert, Moulage, modelage, céramique, St-Martin, Anjou, 1993. Clérin Philippe, La sculpture, toutes les techniques, Dessain et Tolra, Paris, 1989. Midgley Barry, Le guide complet de la sculpture, Ulisse, Paris, 1992. 147 les contenus d’enseignement en relation avec le géométral. Choix des points de vue. Mise en relation avec les outils de conception en 3D. Mise en pratique à partir d’exercices cour ts en relation avec le cours Perspective et systèmes de représentation 1A de Laetitia Delafontaine. Culture générale, choix variable en fonction de l’objet référent : Cauquelin Anne, Le site et le paysage, Quadrige, Paris, 2002. D idi - H uberman G e o r g e s , L’empreinte, Centre Georges Pompidou, Paris, 1997. Didi-Huberman Georges, La demeure, la souche, Minuit, Paris, 1999. Didi-Huberman Georges, Gestes d’air et de pierres, Minuit, Paris, 2005. Evaluation Contrôle continu, bilan semestriel. Assiduité, implication, participation orale, méthodologie, capacité d’analyse. Monographie d’artistes, choix variable en fonction de l’objet référent : Bibliographie Bonbon Bernard S., Perspective scientifique et artistique, Eyrolles, Paris, 1990. Carl André, Louise Bourgeois, Constantin Brancusi, Erik Dietman, Jimmie Durham, Fischli and Weiss, Toni Grand, Didier Marcel, Richard Serra, David Smith… Vidéo / photo Charles Camberoque Grégory Niel Photographies Perspectives et systèmes de représentation 1B Cours magistral et studio Objectifs Apprentissage de la photographie. Acquérir la technique nécessaire pour une entière autonomie en fin de 2ème année. Apprendre à voir, à regarder. Savoir comment résoudre les problèmes de base pour utiliser la photo de manière utile et créative. L’accent est mis sur les capacités des étudiants à aborder et maîtriser le médium photographique qui, en début de scolarité, est nouveau pour eux. La photographie étant une façon d’interpréter et de percevoir le monde, elle nous permet aussi de mieux saisir les capacités d’adaptation et la personnalité de chacun des élèves. Cours magistral et travail en atelier Objectifs Maîtrise des différents codes conventionnels de représentation graphique de l’espace et du volume. Contenu et méthode d’enseignement Présentation des différents systèmes de représentation graphique de l’espace : géométral, perspectives (centrale, à point de fuite, parallèles…), principe de projection. Méthode de construction de dessins perspectifs et d’épures, mise 148 la phase programme : semestre 3 et projection cinématographique / vidéographique. Mises en perspective des films avec l’histoire des idées, des découvertes techniques et scientifiques, des inventions liées au cinématographe (le son, la couleur, le noir et blanc, les optiques, les formats…) et leurs implications dans la mise en scène et la conception des films. • Evolution du vocabulaire cinématographique et des codes induits. • Etude et analyse du vocabulaire cinématographique au travers d’un choix de cinéastes et de leurs œuvres. • Une histoire, volontairement non exhaustive, du cinéma est proposée aux étudiants. Des extraits de films, de documentaires et d’émissions tv leur sont projetés. Un travail d’analyse à partir des notions de séquence et de plans leur permet de préciser les principales notions d’un vocabulaire spécifiquement cinématographique : l’échelle des plans, le cadrage, le horschamp, la profondeur de champ, la bande son, les rapports son-image... • La notion de récit (adaptation, littérature et cinéma, scénario et storyboard) • La fiction et le documentaire. Le vocabulaire spécifique au cinéma image par image. Contenu et méthode d’enseignement Réflexions sur la prise de vue. L’éclairage. La prise de vue en studio. Le choix et la mise en valeur des créations des étudiants pour leur archivage. Le numérique et l’argentique. Evaluation Contrôle continu, compréhension et application des techniques. Bibliographie L’ e n s e m b l e d e l a c o l l e c t i o n « Photopoche ». Sylvain Grout, Federico Vitali Initiation aux champs de l’image en mouvement (histoire/grammaire/analyse/ technique) Cours magistral Objectifs Connaissance de la grammaire cinématographique, initiation à l’histoire du cinéma et ses techniques. Contenu et méthode d’enseignement Evaluation Contrôle continu : débats et commentaires, qualité des décryptages et analyses des documents soumis aux étudiants. Appréciation de l’acuité et du discernement. Qualité des interventions et des questions. • Projections de films de courts et longs métrages, démontages et analyses de séquences choisies. • Histoire choisie du cinéma et des images en mouvement (prise de vue réelle et animation). • Histoire des dispositifs de captation 149 les contenus d’enseignement 2003. V illain Dominique, L’œil à la caméra, le cadrage au cinéma, Cahiers du cinéma, Paris, 2001. Virilio Paul, Logique de la perception, Éditions de l’Étoile, Paris, 1984. Virilio Paul, La Machine de vision, Galilée, Paris, 1988. Bibliographie Barthes Roland, La Chambre claire, Cahiers du cinéma, Paris, 1980. Bonitzer Pascal, Le Champ aveugle, Cahiers du cinéma, Paris, 1999. BOURDIEU Pierre, Sur la télévision, Raison d’Agir, Paris, 2005. B R E S S O N Ro b e r t , No t e s s u r l e cinématographe, nrf, Paris, 1975. CHION Michel, La Toile trouée, Cahiers du Cinéma, Paris, 1993. Daney Serge, Devant la recrudescence des vols de sacs à main, Aléas, Lyon, 2002. Daney Serge, Le Salaire du zappeur, P.O.L., Paris, 1993. Deleuze Gilles, Logique du Sens, Minuit, Paris, 1969. Deleuze Gilles, L’Image Mouvement, Minuit, Paris, 1983. Deleuze Gilles, L’Image Temps, Minuit, Paris, 1985. Godard-Jousse, Entretiens avec Jean-Luc Godard, CD Audio, Signature, 2005. G O D A R D Jean-Luc, Godard par Godard, Coll.Champs, Flammarion, Paris, 2007. GODARD Jean-Luc, Histoire(s) du cinéma, Séries de films de 1988 à 1998. Jost François, Introduction à l’analyse de la télévision, Ellipses, Paris, 2007. METZ Christian, Essais sur la signification au cinéma, Klincksieck, Paris, 2003. N oguez Dominique, Eloge du cinéma expérimental, Centre Georges Pompidou, Paris, 1979. Tarkovski Andrëi, Le Temps scellé, Cahiers du cinéma, Paris, 2004. T ruffaut François, Entretiens Hitchcock-Truffaut, Gallimard, Paris, Filmographie Le plan séquence 1-The Rope, Hitchcock, 1948. 2-Manhattan, Allen, 1979. 3-La Soif du mal, Welles, 1958. 4-Snake eyes, De Palma, 1998. 5-Peeping Tom, Powels, 1960. 6-Rear Window, Hitchcock, 1954. 7-Tango, Zbignew Rybczynski, 1981. 8-The Fly, Cronenberg, 1986. Le travelling 9-Citizen Kane, Welles, 1941. 10-JLG/JLG, JLG, 1995. 11-Down by law, Jarmush, 1986. 12-Journal intime, Moretti, 1994. 13-Les baisers de secours, Garrel, 1989. 14-Sauve qui peut la vie, godard, 1979. 15-A nos amours, Pialat, 1983. 16-Le dernier des hommes, Murnau, 1924. 17-Documentaire de Chris Marker sur Tarkovski tournant la dernière scène du sacrifice. 18-Frenzy, Hitchcock, 1972. Le gros plan 19-La passion de Jeanne d’Arc, Dreyer, 1927. 20-Gloria, Cassavetes, 1980. 150 la phase programme : semestre 3 21-Libera me, Cavalier, 1993. 22-Il était une fois dans l’Ouest, Leone, 1969. 23-Apocalypse now, Coppola, 1979. Le remake 43-L’homme qui en savait trop, v. 1934, Hitchcock. 44-L’homme qui en savait trop, v. 1955, Hitchcock. 45-Sorcerer, Friedkin, 1977. 46-Le Salaire de la peur, Clouzot, 1953. 4 7 - L e s Po s s i b i l i t é s d u d i a l o g u e , Svankmajer, 1982. 48-La Jetée, Marker Chris, 1962. 49-Rejected, Hertzfeldt Don, 2000. Hitchcock 23-Entretien avec Hitchcock, A. S. Labarthe 24-Psycho, 1960. 25-L’ombre d’un doute, 1943. 26-L’inconnu du Nord Express, 1951. 27-Vertigo, 1958. Le ralenti Deux longs métrages en regard (travail comparatif ) 28-The Killer, Woo, 1995. 29-The Big Lebowski, Coen, 1998. 29bis- La Horde sauvage, Peckimpah, 1969. 30-Strange invaders, Barker, 2002. 50-Lost in La Mancha, Fulton, Pepe, 2003. Documentaire. 51-Living in Oblivion, Dicillo, 1995. Fiction. Long-métrage 31-Bowling for Columbine, Moore, 2002. 32-If…, Anderson, 1968. 33-Retour sur le ralenti, Godard parlant de Kubrick 34-Ambition, Hartley, 1991. 35-Pink panther strikes again, Edwards, 1976. 36-Billy’s baloon, Hertzfeldt, 1998. 37-Big business, Laurel & Hardy, 1929. 38-One week, Keaton, 1920. Histoire, théorie des arts et langue étrangère Caroline Margaritis Initiation au dossier méthodologie et synthèse Travaux dirigés, entretien individuel Objectifs Préparer le dossier méthodologie et synthèse. Elargir ses connaissances, former son point de vue et confirmer sa capacité à utiliser les sources documentaires multi-supports de la bibliothèque. Le montage 39-Des montages 40-La Classe américaine 4 1 - Phoenix tapes - Bedrooms #5, Girardet & Mûller 42-Le bon, la brute et le truand, Leone, 1966. 151 les contenus d’enseignement à l’Antiquité… Pourront ainsi être abordées, par exemple, les questions de l’ut pictura poesis, de la théâtralité, de la narration, du portrait et du nu, de la violence… En parallèle, le cours envisage également des questions d’historiographie : qu’est-ce que l’histoire de l’art ? un historien d’art ? un critique d’art ? des Vies de Vasari aux textes critiques contemporains. Contenu et méthode d’enseignement Informations ponctuelles sur les expositions et évènements en cours, recherches sur les artistes invités par l’Ecole et séquences préparatoires aux sessions de travail du 2 ème semestre. Visionnage d’exemples sur documents audiovisuels en bibliothèque ou sur le site du bulletin signalétique de l’Esnba. Prise de notes, recherche écrite. Evaluation Evaluation Contrôle continu : dossiers écrits. Contrôle continu, bilan semestriel. Assiduité, qualité des prises de notes et de l’élaboration du dossier. Bibliographie Bazin Germain, Histoire de l’histoire de l’art de Vasari à nos jours, Albin Michel, Paris, 1986. BESSON Christian, Abductions. L’œuvre et son interprétant, mamco, Genève, 2006. Harrison Charles et Wood Paul, Art en théorie (une anthologie), Hazan, Paris, 1997. MICHAUD Eric, Histoire de l’art. Une discipline à ses frontières, Hazan, Paris, 2004. RECHT Roland, SENECHAL Philippe, BARBILLON Claire, MARTIN François-René, Histoire de l’histoire de l’art en France au xixe siècle, La Documentation française, Paris, 2008. Zerner Henri, Écrire l’histoire de l’art. Figures d’une discipline, Gallimard, Paris, 1997. Bibliographie Le travail d’initiation à la méthodologie d e l a r e c h e r c h e s’ e f f e c t u a n t e n bibliothèque, l’ensemble des ressources documentaires est potentiellement utilisé pendant ce cours. Patrick Perry Dépasser l’événementiel Cours magistral et visites d’expositions et de collections Objectifs Percevoir la continuité des questions de l’art. Contenu et méthode d’enseignement Un e a p p ro c h e t r a n s ve r s a l e d e sproblématiques artistiques, selon une méthode « régressive », en remontant le cours de l’histoire : de l’art d’aujourd’hui aux Temps modernes, au Moyen Âge, 152 la phase programme : semestre 3 Caroline Ziolko • la conception / réalisation d’un projet d’images composites (photo/ infographie/ peinture) L’accrochage finalise ces travaux pratiques en fin de session : 1 grand tirage et 5 tirages A3 minimum avec un carnet de projet retraçant la démarche et l’intention de l’étudiant • présence et participation active aux cours et suivi de projet. Art et langages visuels Images-art-communication Cours magistral et suivi de projet Objectifs • découvrir et expérimenter divers aspects de la problématique de l’image composite et de la photographie créative, en art contemporain et communication, à partir de l’étude critique d’exemples pertinents. • concevoir, réaliser, analyser et argumenter un projet personnel autonome et cohérent – photo créative ou/et image composite (photo, infographie, peinture) – en un semestre et à partir d’une synthèse des acquis du cursus et en application du cours. Bibliographie Bibliographie personnalisée et ciblée, communiquée au cours du semestre lors du suivi des projets. Art / Photographie numérique, L’image réinventée, Ecole d’ar t d’Aix-enProvence, Cyprès, 1995. BAQUE Dominique, La photographie plasticienne, Editions du Regard, Paris, 1998. Chine, le corps partout ? Marseille, Musées de Marseille, 2004. GERVEREAU Laurent, Histoire du visuel au xxe siècle, Seuil, coll. Points, Paris, 2003. HOLLIS Richard, Le graphisme au xxe siècle, Thames & Hudson, Paris, 1997. ISHAGPOUR Youssef, Rauschenberg, Le monde comme images de reproduction, Farrago, Tours, 2003. KRAUSS Rosalind, « Rauschenberg et l’image matérialisée », dans L’originalité de l’avant-garde et autres mythes modernistes, Macula, Paris, 1993. M O L E S A b r a h a m , L’ i m a g e communication fonctionnelle, Casterman, Paris, 1981. MOLES Abraham, Art et ordinateur, Blusson, Paris, 1990. Robert Rauschenberg Combines, Centre Contenu et méthode d’enseignement • Cours magistral : présentations des outils, approches et méthodes de travail pour la création d’images composites, partant d’une filmographie d’artistes contemporains (exemples internationaux) • suivi de projets individuels : alternance théorie / pratique plastique personnelle avec un projet personnel prédéfini. Exposé argumenté du travail et des recherches en cours. Commentaires et orientations pédagogiques au cas par cas – pistes bibliographiques, exemples et références personnalisées. Evaluation • un devoir sur table, en fin de session, permet de vérifier l’adéquation des acquis théoriques et de la réflexion personnelle engagée dans chaque projet 153 les contenus d’enseignement Georges Pompidou, Paris, 2006. Rauschenberg photographe, Centre Georges Pompidou, Paris, 1981. RUSH Michael, Les nouveaux Médias dans l’art, Thames & Hudson, Paris, 2000. Evaluation Réalisation d’un test de langue, contrôle continu, participation aux cours. Bibliographie BOURRIAUD Nicolas, Radicant : pour une esthétique de la globalisation, Denoël, Paris, 2009. MARTIN Danièle, Mots outils, mots utiles anglais : les incontournables de la langue anglaise, Ellipses Marketing, 2009. QUINE Willard Van Orman, Le mot et la chose, Flammarion, Paris, 1999. www.guardian.co.uk www.bbc.co.uk www.nytimes.com Nadia Lichtig Pratique de la langue anglaise Cours magistral et entretien individuel Objectifs Evaluation et acquisition d’un niveau de pratique de la langue permettant une bonne compréhension générale a i n s i q u’ u n e c o n n a i s s a n c e d e l a terminologie nécessaire pour participer aux conférences et aux évènements artistiques en anglais. Caroline Ziolko Atelier communication pour étudiants non francophones Contenu et méthode d’enseignement Entretien individuel et suivi personnalisé (expression orale, écrite et mise à niveau en culture générale) Pré-requis A l’entrée des semestres 1, 3, 5, chaque étudiant doit passer un bilan. Ce bilan comprend un test qui permet d’évaluer les progrès de l’étudiant et un entretien individuel de 15 mn avec l’enseignant en langue. Lors de son entrée en première année, l’étudiant – à la suite du test et de l’entretien individuel – se fixe un objectif à mener durant ses trois premières années : celui d’obtenir le diplôme de Cambridge du British Council au niveau déterminé par l’enseignant, Preliminary English Test, First Certificate in English ou Certificate in Avanced English (voir le site www.britishcouncil.org). Pr ov e n a n c e d’ u n t e r r i t o i r e n o n francophone ou besoin de mise à niveau. Objectifs • faciliter l’adaptation dans l’école des étudiants non francophones • suivre l’évolution et la progression de l’insertion culturelle et personnelle Contenu et méthode d’enseignement Sur l’année et/ou sur le séjour, ou le cursus si nécessaire : 154 la phase programme : semestre 3 • suivi systématique régulier en début d’année, puis selon la demande et ou les besoins ponctuels de chaque étudiant (aide pour rédiger une lettre de candidature, un exposé, un mémoire…) • ateliers et suivis individuels pratiques, conversation de base ou langage plus technique. Reprise de certains cours et explications spécifiques à la demande de l’étudiant. • orientation vers des lectures adaptées, des cours ou ateliers extérieurs spécifiques dans certains cas. • s u i v i p r a t i q u e p a r g ro u p e , o u individuel, pour faciliter l’intégration dans la ville et dans l’école. Evaluation Evaluation globale par les enseignants lors des bilans en fonction de l’amélioration des compétences à l’écrit comme à l’oral. Bibliographie Documentation au cas par cas pour une mise à niveau rapide et efficace. 155 les contenus d’enseignement Objectifs ANNÉE 2 Réalisation d’une sérigraphie monochrome puis polychrome, maîtrise de l’outillage, création de typons. Réflexion sur les notions de mise en page, de composition, sur les exigences et les « règles » liées à un projet d’édition. SEMESTRE 3 • Nîmes M éthodologie , techniques et mises en œ uvre Contenu et méthode d’enseignement Dessin / édition Initiation à la pratique de la sérigraphie : fabrication d’un typon dessiné ou imprimé, maniement des outils, insolation, impression, puis passage à la polychromie avec calage des couches de couleur. Historique de la technique, réflexion sur les notions de mise en page et de multiple, le choix du médium et sur les différents enjeux à prendre en considération avant d’aborder un travail d’édition ; discussions autour des productions existantes. Nicolas Grosmaire Formation Multimédia / PAO Travail en atelier Contenu et méthode d’enseignement Découverte de la pratique et de la conception informatisée. Découverte des logiciels professionnels du print et de la PAO. Découverte de l’image numérique (de sa conception à sa finalisation). Par ticipation à la conception et à la réalisation de publications. Travail transversal avec le médium vidéo. Travail à thème sur le graphisme. Evaluation Contrôle continu : assiduité et engagement, qualité des réalisations. Bibliographie Cueco Henri, Le journal d’une pomme de terre, Stock, Paris, 2001. Grushkin Paul, King Dennis, L’art du rock, 1800 affiches du punk à nos jours, Panama, Paris, 2005. M o ë glin - D elcroix A n n e , Esthétique du livre d’artiste, J. M. Place, Paris, 1997. P onge Francis, Méthodes, coll. Po c h e , G a l l i m a rd , Pa r i s , 1 9 8 8 . Ponge Francis, Le parti-pris des c h o s e s , G a l l i m a r d , Pa r i s , 1 9 8 9 . Clémentine Mélois Pratiques éditoriales : sérigraphie Travail en atelier, suivi de projet, entretien individuel Pré-requis Maîtrise des notions de mise en page et de composition. 156 la phase programme : semestre 3 Van Gogh Vincent et Théo, Lettres à Théo, Gallimard, Paris, 2006. Evaluation Contrôle continu et bilan semestriel. Pr i s e d e p a ro l e i n d i v i d u e l l e d e s étudiants. Pertinence de la relation entre les réponses plastiques de l’étudiant, le corpus d’œuvres choisies par lui dans les musées et les notions de citation et de détournement… Confrontation des expérimentations plastiques individuelles au sein du groupe afin de favoriser la circulation des idées et la différenciation du travail de chaque étudiant. Augustin Pineau, Jean-Marc Scanreigh Dessin, citations et détournements, le rapport à l’histoire Travail en atelier et suivi de projet Objectifs Développer un regard critique et une pratique en relation avec l’histoire de l’art et des idées. Positionner la pratique du dessin dans un contexte culturel et artistique contemporain en rapport direct avec les œuvres visibles dans les collections publiques. Bibliographie Arnault Pierre, Picabia contre le retour à l’ordre, Musée de Grenoble, Grenoble, 1998. Baldassari Anne, Bernadac Marie-Laure, Picasso et les maîtres, rmn, Paris, 2008. Collectif, Jacques Prévert, Collages, Maeght, 1995. Collectif, Georges Hugnet, collages, Léo Scheer, Paris, 2003. Cornell Joseph, Shadowplay in eterniday, Thames and Hudson, Paris, 2003. Debord Guy-Ernest, Wolman Gil J., « Mode d’emploi du détournement » dans Les Lèvres nues, n°8, mai 1956, Allia, Paris, 1998. Decron Benoit, Gérasim Luca, Cahiers de l’Abbaye Sainte-Croix, 2008. Kosinski Dorothy , Dialogues, Duchamp, Cornell, Johns, Rauschenberg, Dallas Museum of Art, 2005. Marcel Mariën, Rétrospective des rétrospectives, Isy Brachot, 1990. Martin Jean-Hubert, Une image peut en cacher une autre, rmn, Paris, 2008. Contenu et méthode d’enseignement A partir d’une visite de l’ensemble des musées de Nîmes et de Montpellier et de l’analyse critique des œuvres visibles dans les collections, les étudiants devront développer une série de travaux en mettant en évidence les notions de citation, détournement, parodie, simulacre, hommage. Cette thématique ouverte permet aux étudiants de faire des choix, tant du point de vue de la mise en relation de leur pratique avec un contexte historique déterminé que du point de vue d’une approche critique et distanciée vis-à-vis de ce contexte spécifique et de leurs propres propositions. 157 les contenus d’enseignement Meyer-Buser Susanne, Orchard Karin, Merz, In the beginning was Merzfrom Kurt Schwitters to the present day, Hatje Cantz, 2000. Michaud Philippe-Alain, Comme le rêve, le dessin, Louvre et Centre Georges Pompidou, Paris, 2005. N aumann Francis M., Marcel Duchamp, l’art à l’ère de la reproduction mécanisée, Hazan, Paris, 1999. Picasso/Ingres, Musée Picasso, Paris, 2004. Travail de croquis et de recherche d’après l’espace de l’atelier et des espaces extérieurs, bâtiments, paysages, mise en place de la perspective ; Rapprochement de l’angle de vue : Et u d e s e t d e s s i n s d e p o r t r a i t s , recherches de détails, exercices divers en vue d’une plus grande pertinence dans la traduction du sujet. Recherche de composition et de mise en valeur d’un détail. Travail sur grand format. Exercices utilisant les diverses connaissances acquises des outils, des techniques et des différentes étapes de la représentation (analyse graphique des volumes, clair-obscur, mise en espace, cadrage, mélange de techniques, de la couleur, du noir et blanc), afin de donner une âme au dessin produit et créer ainsi des univers et ambiances différents. En filigrane, travail récurrent et inlassable de représentation du modèle, de sa structure osseuse, de la compréhension de sa structure interne aboutissant à la structure externe. Discussions, analyses et mises en contexte des productions du jour. Isabelle Simonou-Viallat Dessiner / Transmettre Travail en atelier Objectifs Dépasser les contraintes techniques afin de développer de plus en plus librement un travail créatif. Donner de la personnalité à son dessin : • savoir agrandir son champ de vision et prendre conscience de l’espace qui entoure le sujet tout en le traduisant justement. • savoir sélectionner un détail et le retransmettre avec justesse et sensibilité. Parvenir à créer une atmosphère, utiliser la couleur à bon escient et être à même d’inscrire son travail dans le contexte artistique. Evaluation Contrôle continu hebdomadaire, les dessins produits sont corrigés à chaque cours. So n t é g a l e m e n t p r i s e n c o m p t e l’assiduité, l’évolution des qualités graphiques et l’exigence dans le travail. Prise en compte des qualités critiques et autocritiques. En fin de semestre, évaluations lors des bilans collectifs. Contenu et méthode d’enseignement Elargissement de l’angle de vue : Croquis et dessins d’obser vation du modèle sorti du socle mis en situation dans l’espace. 158 la phase programme : semestre 3 Pe i n t u r e / c o u l e u r Bibliographie Damisch Hubert, L’origine de la perspective, Flammarion, Paris, 1987. Dürer Albrecht, Aquarelles et dessins, Bibliothèque de l’image-édition, 1995. Franz & Growe, Seurat, Dessins, Hermann, Paris, 2005. Genet Jean, L’atelier d’Alberto Giacometti, L’Arbalète, 2007. Gombrowicz Witold, Cosmos, Folio, Gallimard, Paris, 1973. Micklewright, Le dessin, maîtriser son langage, Eyrolles, Paris, 2006. Munier Roger, Le contour, l’éclat, La Différence, Paris, 1977. Panofsky Erwin, La perspective comme forme symbolique, Minuit, Paris, 1975. Picasso, la passion du dessin, rmn, Paris, 2005. Raymond Jean-Louis, Kern Pascal, Pouvreau Paul, Le poids du corpsActes du cycles de conférences, Ecole Régionale des Beaux-Arts, Le Mans, 1995. Rodin Auguste, Dessins et Aquarelles, Hazan, Paris, 2006. Starcky E., Le Cabinet de dessin : Rembrandt-Les figures, Flammarion, Paris, 1999. Toth, Landscape of Rembrandt. Valery Paul, Degas, Danse, Dessin, Gallimard, Paris, 1938. Vigne Georges, Dessin d’Ingres, Gallimard, Paris, 1995. Jean-Marc Cérino Peinture et temporalité Travail en atelier et suivi de projet Objectifs Le pictural, malgré son statut d’image fixe – lié à l’apparition du cinéma – n’a jamais rejeté la temporalité. Ce sont ces possibilités d’exprimer des temporalités distinctes qui seront expérimentées. Contenu et méthode d’enseignement A travers le thème du “paysage urbain”, l’étudiant sera amené à faire l’expérience de la déambulation, afin de faire le choix d’un lieu, sur lequel il devra prélever, par des photographies, une image (choix de point de vue, cadrage…). Par un ensemble de peintures il recherchera les expressions plastiques plus à même de rendre compte de diverses temporalités face à ce site : “Le face à face” ou le temps d’un instant, “Ça se déplace” ou la perception de la vitesse, “Je me déplace” ou le pliage de l’espace par le temps, “Face au temps” ou le temps du souvenir, “L’intemporalité” ou un suspend du temps. Les oeuvres de Giacomo Balla, Luigi Russolo, Alexandra Exter, Gerhard Richter, Marc Desgrandchamps, Florence Reymond sont entre autre conseillées. Propositions devant permettre également à l’étudiant de chercher par lui-même les formes plastiques les plus à même de rendre compte de ces différentes temporalités et d’éprouver la force de suggestion de la peinture comme la diversité de ces possibles. 159 les contenus d’enseignement Acquisition d’outils, méthode et expérience concrète du projet réel et construit. Evaluation Contrôle continu et bilan semestriel suite à un accrochage. Les critères d’évaluation reposeront sur la compréhension des enjeux proposés et sur l’originalité, la pertinence et la qualité des propositions. Contenu et méthode d’enseignement La théorie : Panorama historique et analytique de l’art dans sa relation à l’espace, à la lumière, au mouvement, à l’architecture. La couleur comme forme et comme agent de construction de l’espace. Lecture de textes d’artistes : Malevitch, Bauhaus, De Stijl, Newman, Kelly et autres Artistes concrets, Buren, etc. La pratique : Le tableau et ses éléments, sa déconstruction, son développement spatial comme forme et construction avec l’architecture ou le site. La couleur comme forme et structuration des plans et de l’espace. Découverte de nouveaux matériaux Dessins de projet en 3D. La méthode : Expérience de l’installation et d’un accrochage collectif avec partenaire externe. Progression selon une décomposition analytique de la conception : croquis, dessin de représentation, maquette, descriptif des matériaux, évaluation, réalisation (processus en référence aux contraintes de la commande publique). Bibliographie Catalogues monographiques : Giacomo Balla, Carlo Carrà, Luigi Russolo, Alexandra Exter, Gerhard Richter, Marc Desgrandchamps, Florence Reymond… Auster Paul, Trilogie new-yorkaise, Actes Sud, Arles, 1991. Bailly Jean-Christophe, Pandora, Christian Bourgois, Paris, 1991. Bergson Henri, Matière et mémoire, puf, Paris, 2008. Rancière Jacques, Le maître ignorant, 10/18, Paris, 2004. Pascal Fancony Théorie et Pratique de la Couleur 3 Couleur, espace tridimensionnel, muralité, dessin de projet et systèmes de représentation 3D Cours théorique et travail en atelier Objectifs Expression et matérialité de l’espace pictural, des formes, matières, matériaux et de la lumière. De l’objet-tableau à l’installation : a p p re n t i s s a g e d e s o p é r a t e u r s d e l’installation. Recherche de nouveaux matériaux et de supports de la couleur. Evaluation Contrôle continu. Engagement dans le processus. Production d’un texte écrit. Dossier méthodologique. 160 la phase programme : semestre 3 Roque Georges, Art et sciences de la couleur, Jacqueline Chambon, Nîmes, 1998. Rose Barbara, Le Monochrome, Editions du Regard, Paris, 2004. Taraboukine Nikolaï, Le dernier tableau, Champ Libre, Paris, 1972. Valéry Paul, Introduction à la méthode de Léonard de Vinci, Gallimard, Paris, 1992. Bibliographie Brion-Guerry Liliane, Cézanne et l’expression de l’espace, Albin Michel, Paris, 1978. Cage John, Couleur et culture, Thames & Hudson, Londres, 1993. Chassey (de) Eric, La peinture efficace, Gallimard, Paris, 2001. Didi-Huberman Georges, Ce que nous voyons, ce qui nous regarde, Minuit, Paris, 1992. Fried Michael, Contre la théâtralité, Gallimard, Paris, 2007. Kuppers Harald, Couleur, origine, méthodologie, application, Dessain et Tolra, Paris, 1975. Léger Fernand, Fonctions de la peinture, Gallimard, Paris, 1997. L e M oigne J e a n - L o u i s , L a modélisation des systèmes complexes, Dunod, Paris, 1999. Lemoine Serge, Art moderne et art contemporain, Larousse, Paris, 2007. Lyotard J e a n - F r a n ç o i s , L a phénoménologie, puf, Paris, 2004. Lyotard Jean-François, La condition post-moderne, Minuit, Paris, 1979. Lyotard Jean-François, Que peindre ?, Hermann, Paris, 2008 Malévitch Kazimir, De Cézanne au suprématisme, L’âge d’homme, Lausanne, 1974. Pleynet Marcelin, Les Etats-Unis de la peinture, Seuil, Paris, 1986. Pleynet Marcelin, L’enseignement de la peinture, coll. Tel Quel, Seuil, Paris, 1971. Riout Denys, La peinture monochrome. Histoire et archéologie d’un genre, Jacqueline Chambon, Nîmes, 1996. Roque Georges, Qu’est-ce que l’art abstrait ?, Gallimard, Paris, 2003. Catalogues Le Bauhaus, les mouvements constructivistes, les courants géométriques, l’art cinétique, le minimalisme, l’art concret, SupportSurface. Barro David, Antes de ayer y pasado manana, Musée d’art contemporain, La Corrona, Espagne. Ils ont regardé Matisse, Gourcuff Gradenigo, 2009. Les dessins et installations de Fabrizio Plessi, Christo, etc. Les dessins d’architecture de l’école des Beaux-Arts, Arthaud. Revues sur l’actualité de l’art, de l’architecture et du design. Monographies Malévitch, Matisse, Y. Klein, El L i s s i t z k y, Fe r n a n d L é g e r, Se r g e Poliakoff, Mondrian, Van Dœsburg, Gorin, F. Stella, B. Newman, K. Noland, M. Rothko, E. Kelly, Donald Judd, S. Hantaï, C. Viallat, M. Devade, Soto, Agam, Cruz Diez, Julio le Parc, Lucio Fontana, G. Richter, D. Buren, A. Nemours, G. Honneger, Palatino, Varini, et divers artistes contemporains. Œuvres et écrits de Marc Rothko, Barnett Newman, James Bishop, Marc 161 les contenus d’enseignement Devade, Donald Judd. Architectes : Boullé, Le Corbusier, Prouvé, Mies van der Rohe, Peter Eisenman, Bernard Tschumi, F. O. Gehry, Daniel Libeskind, Jean Nouvel, etc… d’Espace ouvert : Open, le Tableau Fenêtre, le All Over, la mise en cause du tableau (Support-Surface) ou au contraire la réhabilitation et l’affirmation du tableau comme permanence symbolique de l’acte de peinture. Serge Plagnol Contenu et méthode d’enseignement «Peindre à partir de» : l’étudiant choisit des œuvres qu’il va analyser, interpréter, commenter par sa propre pratique picturale. Parallèlement, le «Comment Peindre» devient de plus en plus élaboré par l’étudiant, ce qui lui permet d’inventer son propre espace pictural. Les objets picturaux deviennent des propositions et des partis-pris singuliers : choix signifiants de moyens techniques employés qui induisent des positions de plus en plus personnelles de la part de l’étudiant. Supports, matières, pigments, formats vont, par les choix effectués, entraîner une véritable réflexion sur la picturalité. Le travail s’effectue en atelier collectif avec l’enseignant et dans les ateliers des étudiants. Du figural Travail en atelier Pré-requis Acquisition d’une maîtrise technique personnelle et d’une expérimentation sur la question du «Comment» peindre articulé sur la réflexion autour de l’inscription historique et actuelle de la peinture et de la notion de tableau. Objectifs Au-delà de la question de la représentation d’une réalité par la peinture va se développer la question de l’espace pictural lui-même et ses relations avec un «figural» ; cet «entre-deux» où la peinture n’est pas qu’un simple espace de représentation «figuratif» (image) mais devient un espace entre forme et informe, figure et non figure, vide et plein, présence et absence, apparition et disparition, espace allusif et «poétique», visible et invisible. Cette interrogation renvoie aux grandes figures de la peinture de la modernité du xxe siècle en peinture et à leurs contradictions : abstractions/figurations, le surréalisme, l’expressionnisme, et des exemples historiques comme Francis Bacon, William De Kooning, Mark Rothko, Robert Motherwell, etc… Étude de ces notions de Figure-Espace, Evaluation Commentaires et analyses critiques à l’issue de chaque séquence d’atelier collectif ainsi que des entretiens réguliers dans les ateliers de chaque étudiant. Evaluation globale en fin de semestre par un accrochage élaboré dans les ateliers. 162 la phase programme : semestre 3 Espace / volume / sculpture Bibliographie D eleuze Gilles, Logique de la sensation, texte sur Francis Bacon, La Différence, Paris, 1981. Sollers Philippe, La Guerre du goût et Eloge de L’infini, Gallimard, Paris, 1994 [sur Bacon, De Kooning, Cy Twombly]. Barthes Roland, « Cy Twombly » in Cinquante années de dessins, Gallimard / Centre Georges Pompidou, Paris, 2004. Rothko, Paris-Musées, 1999. De Kooning, Centre Georges Pompidou, Paris, 1984. Valérie Favre, Carré d’Art, Nîmes, 2009. Gérard Gasiorowski, Carré d’art, Nîmes, 2010. Baselitz, musée d’art moderne de la Ville de Paris, Paris, 1997. Fragments Figures, CAPC, Bordeaux, 1982. Le Chemin de peinture, Musée d’art contemporain de Nice, 2008. Le visage qui s’efface, de Giacommetti à Baselitz, Hôtel des Arts, Toulon, 20082009. Dror Endeweld Du plan au volume Objets spécifiques, sites spécifiques Travail en atelier Objectifs • Concevoir et réaliser des volumes autonomes à caractère perceptuel et de dimension physique, comprendre le rapport qu’entretient l’espace intérieur du volume avec l’espace extérieur. • Réaliser des installations, des œuvres ”in situ”. • Comprendre l’opposition fondamentale entre une conception autonome de l’œuvre et une conception d’interdépendance de l’œuvre dans un contexte. Contenu et méthode d’enseignement • Le Minimal art (l’objet, ni peinture ni sculpture), son idéologie générale liée à la phénoménologie et les différentes conceptions des artistes, D. Judd, C. André, D. Flavin, S. Lewitt. Relier ces approches à leurs références historiques et démontrer l’évolution contradictoire vers l’art conceptuel. • L’œuvre “in situ“ depuis ses origines, l’Art total, l’œuvre dans l’atelier des artistes C. Brancusi, K. Schwitters, jusqu’aux travaux dans l’espace urbain de D. Buren et ses inter ventions éphémères dans les musées. • A partir de cours magistraux, de 163 les contenus d’enseignement conférences et selon des thématiques précises, les étudiants sont appelés à réaliser des installations. En parallèle, il leur est demandé d’effectuer des recherches personnelles s u r c e s s u j e t s , d’ a n a l y s e r e t d e s’approprier les textes et références liés à ces problématiques. Donald Judd couleur, Musée d’art moderne et d’art contemporain de Nice, 2000. Carl André, Musée Cantini, Marseille, 1997. Frank Stella 1970-1987, Centre Georges Pompidou, Paris, 1988. Evaluation Jean-Claude Gagnieux Contrôle continu et bilan semestriel. Les étudiants sont évalués à partir des accrochages et analyses de leurs travaux. La voix Enseignement à glissières Objectifs Saisir les divers niveaux et enjeux de l’utilisation de la voix comme matériaux dans l’émission, la captation et la diffusion. Bibliographie Asher Michael, Writings 1973-1983 on Works 1969-1979, écrit avec l’historien de l’art Benjamin Buchloh, The Press of the Nova Scotia College of Art and Design, 1983. Berger Maurice, Labyrinths, Robert Morris, Minimalism and the Sixties, Harper & Row, New York, 1989. Gintz Claude, Regards sur l’art américain des années soixante, Territoires, Paris, 1979. Judd Donald, Ecrits 1963-1990, Daniel Lelong éditeur, Paris, 1991. Mollet-Viéville Ghislain, Art minimal et conceptuel, Genève, Skira, 1995. Specific & general works, Lawrence Weiner, Le nouveau musée / iac, Villeurbanne, 1993. Contenu et méthode d’enseignement Séances d’écoute, d’écriture, de lecture individuelle et collective. Le visionnage, l’écoute et la lecture des expériences de plasticiens, mais aussi de chorégraphes, musiciens, chercheurs en anthropologie, ethnologues, musicologues, poètes et conteurs. Chacun, au travers d’exercices protéiformes, qui laissent à chacun le choix du moyen (et ruse) plastique, doit répondre à des sujets ou thèmes de travail. Evaluation Contrôle continu. Sur les réponses, adaptations, aménagements et mise en œuvres particulières de l’étudiant et les liens qu’il crée avec les autres disciplines ; le suivi, la présence et la tenue d’un carnet sonore et de recherche. Catalogues d’exposition Dan Flavin, 1961-1996, Dia Art Foundation, New York, 2004. De la surface au plan, Art minimal II, capc, Bordeaux, 1986. De la ligne au parallélépipède, Art minimal I, capc, Bordeaux, 1985. 164 la phase programme : semestre 3 Ravel Maurice, L’enfant et les sortilèges, Volume 65, 1999. Wells Orson, La Guerre des mondes, decca, 2005. Les Voix du monde, une anthologie des expressions vocales, 3 vol., coll. cnrs, Musée de l’Homme, 1996. Bibliographie Beckett Samuel, La Dernière bande, Minuit, Paris, 1992. Brisset Jean-Pierre, La Grande nouvelle, Mille et une nuits, Paris, 2004. Demarcq Jacques, Les Zozios, Nous, Caen, 2008. Heidsieck Bernard, Bobillot Jean-Pierre, Poésie action, J. M. Place, Paris, 1996. Magris Claudio, La Voix, DescartesCie, 2002. Rousseau Jean-Jacques, Essai sur l’origine des langues, Flammarion, Paris, 1993. Voices, catalogue, Le Fresnoy, 1998-99. La Voix, Image documentaire, 55/56. Arnaud Vasseux Espace et lieu Travail en atelier. Cours pratique et théorique Objectifs Autonomiser sa recherche et synthétiser ses acquis. Aiguiser son sens de l’observation : comprendre et tirer parti d’un lieu extérieur à l’atelier. Confronter l’histoire, les histoires et sa propre expérience. Faire l’usage de techniques (gestes) en dehors de l’atelier (prélèvement / appropriation, détournement, moulage, relevés, mesures et enquêtes) et utiliser un large éventail de matériaux. Concevoir et réaliser dans le va-et-vient entre deux lieux, dans le déplacement (réalité et souvenir de l’expérience subjective). Capacité de projection (capacité à produire des traces : dessins, photos, textes). Choisir ses références en regard de ses réalisations. Sonothèque voix Aperghis George, L’origine des espèces, MFA-Radio France, 1995. Artaud Antonin, Pour en finir avec le jugement de Dieu, UbuWeb / PennSound Archive, 1947. B arras V i n c e n t , D emierre Jacques, Homard et autres pieces, MWO 03. Berio Luciano, Sequenza et circles, Wergo, 1967. Glass Philipp, Einstein on the beach, Dunvagen Music Publishers, 1976. Luigi Nono, Voices of protest, Mode, 2000. MessiAen Olivier, Harawi, Dapheneo, 2008. Poulenc Francis, Cocteau Jean, La Voix humaine, Doriane Films, 2009. Schœnberg Arnold, Pierrot lunaire, Deutsche Grammophon, 1998. Stockhausen Karlheinz, Stimming, Diapason d’or, 1989. Contenu et méthode d’enseignement La question du lieu et de l’espace est abordée en collaboration avec les ateliers vidéo, photographie et peinture. 165 les contenus d’enseignement Le cours débute par une présentation de différentes approches artistiques, notamment contemporaines, qui considère la question du lieu. Qu’est-ce qu’un lieu ? La question permet d’appréhender d’autres termes et espaces : site, terrain, territoire, milieu et paysage. Mais aussi, comment appréhender un espace spécifique ? Le cours vise à interroger le monde qui nous entoure à partir de la perception que nous avons de l’espace et, notamment, à partir des espaces dont nous avons une connaissance particulière. Il s’agit donc d’être le plus attentif possible à sa perception. Plus concrètement, il s’agit de trouver les moyens plastiques pour « ramener » du lieu, du dehors dans un objet tridimensionnel. Comment révéler un point de vue et une manière de s’approprier un lieu à travers la manipulation de formes, d’objets et/ou de matériaux ? Comment rendre compte de la singularité d’une expérience ? Comment élaborer son propre langage plastique ? Discussions collectives : à partir de la notion de lieu et des expériences de chacun, on aborde des thématiques voisines (histoire et géographie, économie et perception) qui traversent l’histoire de l’art et l’histoire des idées. Evaluation Contrôle continu. Engagement dans le projet et la réalisation (production). Assiduité. Qualité de la réalisation et de sa présentation. Qualité des documents d’approche (esquisses et notes) et du cheminement par la présentation d’un dossier en fin de semestre. Bibliographie Essais ARDENNE Paul, Un art contextuel, coll. Champs, Flammarion, Paris, 2004. BACHELARD Gaston, La poétique de l’espace, puf, Paris, 1970. BAQUE Dominique, Histoires d’ailleurs, Editions du Regard, Paris, 2006. CERTEAU (de) Michel, « Marches dans la ville », dans L’invention du quotidien, vol. 1 chap. 7, Gallimard, Paris, 1990. CERTEAU (de) Michel, « Le quartier », dans L’invention du quotidien, vol. 2 chap. 1, Gallimard, Paris, 2006. C H A R B O N N E A U A n n e - Ma r i e , Œuvre et lieu : essais et documents, Flammarion, Paris, 2002. DAVIL A Thierr y, Marcher, créer, Editions du Regard, Paris, 2002. KRAUSS Rosalind, Passages : une histoire de la sculpture de Rodin à Smithson. Macula, Paris, 1997. PEREC Georges, L’infra-ordinaire, Seuil, Paris, 1995. Méthode d’enseignement Réalisations en volume à partir d’un site extérieur à l’atelier. Présentation des documents d’élaboration (photos, vidéos, dessins, plans, notes, archives…) et entretiens individuels et débats collectifs sur les caractéristiques des lieux choisis par chaque étudiant. Production de maquettes ou d’étapes en trois dimensions en fonction des approches individuelles. Recherche de documentation, rédaction de notes et de textes en rapport avec les esquisses et réalisations. 166 la phase programme : semestre 3 PEREC Georges, Espèces d’espaces, Galilée, Paris, 2000. POINSOT Jean-Marc, Quand l’œuvre a lieu, coll. mamco, Les Presses du réel, Dijon, 2008. SANSOT Pierre, Poétique de la ville, Payot, Paris, 2004. TIBERGHIEN Gilles, Nature, art, paysage, Actes Sud, Arles, 2001. TUAN Yi-Fu, PEREZ Céline, Espace et lieu : la perspective de l’expérience, Infolio, Paris, 2006. Ratages / Lieu-Paysage-Territoire. Présentation et analyse de l’œuvre d’artistes contemporains qui utilisent essentiellement la photographie comme médium : Robert Adams, Valérie Belin, Antoine d’Agata, Thomas Demand, Rineke Djikstra, Joan Fontcuberta, Andreas Gursky, Roni Horn, Valérie Jouve, Boris Michailov, Vik Muniz, Wolfgang Tillmans, Jeff Wall (liste non exhaustive). Etude de textes théoriques : Dominique Baqué, Clément Chéroux, Jean-François Chevrier, Michel Poivert (liste non exhaustive). Catalogues d’expositions Cartes et figures de la terre, Centre Georges Pompidou, Paris, 1980. DEAN Tacita, MILLAR Jeremy, Lieu, coll. Question d’art, Thames & Hudson, Paris, 2005. Evaluation Contrôle continu. Assiduité, participation active, qualité du dossier de recherche. Bibliographie Vidéo / photo Adams Robert, Essai sur le beau en photographie, Fanlac, 1996. Baqué Dominique, La photographie plasticienne, Editions du Regard, Paris, 2004. Baldner Jean-Marie, Les pratiques pauvres, du sténopé au téléphone mobile, Isthme, 2005. B laser J e a n - C h r i s t o p h e , R e Generation, Aperture Foundation, New York, 2006. Chéroux Clément, Fautographie, petite histoire de l’erreur p h o t o g r a p h i q u e , Ye l l o w N o w, Crisnée, Belgique, 2002. C hevrier J e a n - F r a n ç o i s , L ingwood J a m e s , A n o t h e r Objectivity, Institute for Contemporary Art, Londres, Idea Books, Milan, 1988. Brigitte Bauer La photographie contemporaine, formes et usages Cours magistral Objectifs Appréhender les principaux courants et pratiques de la photographie contemporaine et les liens toujours réinterrogés entre ce médium et d’autres formes d’art. Contenu et méthode d’enseignement Cours thématiques : La Photographie Pa u v r e / V i l l e e t A t t i t u d e s / Photographie et Vérité / Accidents et 167 les contenus d’enseignement Fontcuberta Joan, Le Baiser de Judas – Photographie et Vérité, Actes Sud, Arles, 2005. G unthert A n d ré , P oivert Michel, L’Art de la Photographie, Citadelles & Mazenod, Paris, 2007. Lelu Thomas, Manuel de la photo ratée, Al Dante, Paris, 2002. Poivert Michel, La photographie contemporaine, Flammarion, Paris, 2004. Wall Jeff, Essais et Entretiens, ensba, Paris, 2001. Exercer son regard dans l’analyse de ses composantes, ses qualités proprement plastiques dans la perspective d’une réalisation qui vise à souligner la porosité des genres (documentaire, fiction, animation, essai filmique, installation vidéo, etc.). Privilégier l’exercice du regard ; l’étudiant est amené à observer avec précision le monde qui l’entoure, à l’appréhender dans ses détails, et à partir d’une observation fine, à dégager les enjeux tant plastiques que politiques et théoriques de l’environnement qu’il aura choisi d’étudier. Des œuvres sont choisies, œuvres qui présentent des approches très diverses du documentaire (cinéma direct, documentaire expérimental, journal filmé), de la fiction cinématographique au film d’auteur, à l’installation vidéographique… Elles sont analysées et débattues en groupe. Maïder Fortuné L’expérience du regard Travail en atelier Objectifs L’étudiant étant encore jeune dans son appréhension du médium et de ses enjeux, il lui est encore difficile de développer une écriture personnelle ex-nihilo. C’est pourquoi une notion lui sera soumise, sur laquelle il pourra appuyer sa recherche. La notion proposée vise avant tout à circonscrire un champ d’observation, à poser un espace d’étude concret et précis, propre à faciliter le travail d’analyse souhaité, l’exercice du regard. Evaluation Contrôle continu. Assiduité, participation, aptitude à l’analyse de son travail et de celui des autres, ouverture et curiosité. Maîtrise des outils techniques de production. Bibliographie AMIEL Vincent, Le corps au cinéma, puf, Paris, 1998. ANTONIONI Michelangelo, Ecrits, Images Modernes, Paris, 2003. B A Z I N A n d r é , Q u’ e s t - c e q u e l e c i n é m a ? , c o l l . 7 ème a r t , C e r f , 2006. BELLOUR Raymond, L’entre-images. coll. Essais, La Différence, Paris, 2002. Contenu et méthode d’enseignement Réfléchir sur la notion de « lieu » : lieu géographique (le milieu qui l’habite, sa situation politique, son / ses histoire(s)), lieu de mémoire, lieu du corps (le corps comme paysage), lieu du quotidien (et ses natures mortes). 168 la phase programme : semestre 3 Frédéric Gleyze B R E S S O N Ro b e r t , No t e s s u r l e cinématographe. coll. Folio, Gallimard, Paris, 1995. CHION Michel, Ecrire un scénario, coll. Essais, Cahiers du cinéma, 2007. CHION Michel, Le son au cinéma, Editions de l’Etoile / Cahiers du Cinéma, coll. Essais, Paris, 1991. CHION Michel, L’audio vision, NathanUniversité, série “Cinéma et Image”, Paris, Armand-Colin, Paris, 2005. COLPI Henri, HUREAU Nathalie, Lettres à un jeune monteur, coll. Carré ciné, Séguier, Paris, 2006. DELEUZE Gilles, Cinéma, tome 1. L’image-mouvement. Minuit, Paris, 1983. DELEUZE Gilles, Cinéma, tome 2. L’image-temps. Minuit, Paris, 1985. DIEBOLD Christian-Martin, RUSH Michel, Les nouveaux médias dans l’art, coll. L’univers de l’art, Thames & Hudson, Londres, 2005. FUTURE CINEMA, catalogue exposition, zkm, mit Press, 2002-2003. K U N T Z E L T h i e r r y, Ti t l e T K , Anarchive, Nantes, 2006. MICHAUD Philippe-Alain, Sketches. Histoire de l’art, cinéma, Kargo, 2006. PAÏNI Dominique, Le temps exposé : le cinéma de la salle au musée, coll. Essais, Cahiers du cinéma, 2007. PARFAIT Françoise, La vidéo, un art contemporain, Editions du Regard, Paris, 2007. TARKOVSKI Andrei, « Le temps scellé » in Cahiers du Cinéma, coll. Petite bibliothèque des Cahiers du cinéma, 2004. Formation aux techniques de l’audiovisuel : la vidéo Travail en atelier, suivi de projet Objectifs Assurer la formation des étudiants dans le cadre de la conception d’œuvres audiovisuelles : écriture, prise de vue, montage et diffusion. Conduire des ateliers spécifiques avec l’intervention éventuelle de professionnels extérieurs afin d’approfondir certaines compétences. Contenu et méthode d’enseignement Les différentes étapes inhérentes à l’élaboration d’un film (écriture d’un synopsis, d’un scénario, réalisation d’un story board, repérage, organisation du tournage, tournage…). Ce travail est mené de manière collective. Découverte des techniques propres au film d’animation. Evaluation La méthode et les critères d’évaluation sont définis avec le responsable pédagogique référent suivant le type de travail ou de formation organisés durant le semestre. 169 les contenus d’enseignement Histoire, théorie des arts et langue étrangère Bibliographie Bailly Jean-Christophe, L’instant et son ombre, Seuil, Paris, 2008. Benjamin Walter, « L’œuvre d’art à l’ère de sa reproductibilité technique », in Essais II 1935-1940, Denoël/ Gonthier, Paris, 1971. Buchloh Benjamin (dir.), Langage et modernité, le Nouveau musée, Villeurbanne, 1991. Butor Michel, Les mots dans la peinture, Skira, Genève, 1969. D eleuze Gi l l e s , D i f f é re n c e e t répétition, Presses Universitaires de France, Paris, 1968. Didi-Huberman Georges, Ce que nous voyons, ce qui nous regarde, Minuit, Paris, 1992. Foucault Michel, Arasse Daniel, Brunon Bernard sur les Ménines. Greenberg Clement, Art et culture. Essais critiques, Macula, Paris, 1988. Hahn Otto, Avant-garde : théorie et provocation, Nîmes, Jacqueline Chambon, 1992. Mondzain Marie-José, L’image peut-elle tuer ?, Bayard, Paris, 2002. Pleynet Marcelin, Art et littérature, Seuil, Paris, 1977. Ponge Francis, L’atelier contemporain, Skira, Milan, 1969. Restany Pierre, Le nouveau réalisme, Union générale d’édition, Paris, 1978. R iout D e n y s , L a p e i n t u r e monochrome. Histoire et archéologie d’un genre, Jacqueline Chambon, Nîmes, 1996. Robbe- Grillet Alain, Pour un nouveau roman, nrf, Gallimard, Paris, 1963. Soulillou Jacques, Le décoratif, Klincksieck, Paris, 1990. Natacha Pugnet Histoire de l’art contemporain / Analyse comparée des œuvres Cours magistral Objectifs Appréhender les continuités et les ruptures, les affinités et les différences entre des pensées plastiques éloignées dans le temps. Apprendre à utiliser les connaissances ainsi que les méthodes d’analyse critique en vue de la rédaction du futur mémoire. Contenu et méthode d’enseignement Les réalisations analysées tourneront autour d’une même problématique ou thématique (peinture-objet, monochromie, peinture sans pinceau, formes de la répétition, aléatoire, le vide, l’animal, etc.). Les œuvres seront choisies sans exclusive de période, de médium ou de style. Le cours est dialogué et la participation active au cours est favorisée. Evaluation Chaque étudiant devra produire une analyse comparative écrite. L’œuvre peut être mise en relation avec la pratique de l’étudiant. Pertinence de l’analyse, capacité à porter un regard critique, rigueur et clarté de l’exposé. 170 la phase programme : semestre 3 Ouvrages de la collection « Iconotexte », Marseille, Bernard Muntaner. Conio Gerard, Le constructivisme russe, L’Age d’homme, Lausanne, 1987. Dachy Marc, Archives Dada, chroniques, Hazan, Paris, 2005. Daix Pierre, Pour une histoire culturelle de l’art moderne, xxe siècle, Odile Jacob, Paris, 2000. Daix Pierre, Journal du Cubisme, Skira, Milan, 1991. Duve (de) Thierry, Nominalisme pictural, Marcel Duchamp, la peinture et la modernité, Minuit, Paris, 1989. Duve (de) Thierry, Au nom de l’art, Minuit, Paris, 1989. Droste Magdalena, Bauhaus 19191933, Paris, ima, Taschen, Cologne, 2006. Guilbaut Serge, Comment New York vola l’idée de l’art moderne, Jacqueline Chambon, Nîmes, 1988. Haskell Francis, La norme et le caprice, Flammarion, Paris, 1986. Hergott Fabrice, Giorgio de Chirico : la fabrique des rêves, Paris-Musées, Paris, 2009. Hulten Pontus, Futurismo e Futurismi, Venise, Palazzo Grassi, Bompiani, Milan, 1986. Lemoine Serge, Kurt Schwitters, Paris, Centre Georges Pompidou, mnam, Paris, 1994. Lemoine Serge, Art concret, MouansSartoux, Espace de l’Art concret, rmn, Paris, 2000. Lista Giovanni, Futurisme : manifestes, documents, proclamations, L’Age d’homme, Lausanne, 1973. Marcade Jean-Claude, L’avant-garde russe, Flammarion, Paris, 1995. Richard Lionel, Comprendre le Bauhaus, un enseignement d’avant-garde sous la république de Weimar, Infolio, Paris, 2009. Albert Raniéri Aspects des avant-gardes européennes : 1900-1930 Cours magistral Objectifs Mise en perspective du travail de l’étudiant en relation avec les pratiques historiques et modernes. Elaborer une argumentation critique relative aux pratiques étudiées en cours. Contenu et méthode d’enseignement Tous les « ismes » et le Bauhaus. Arts plastiques, architecture, scénographie, esthétique industrielle, nouvelle typographie. Evaluation Suivi du dossier de méthodologie et synthèse qui accompagne les recherches et le travail personnel de l’étudiant. Pertinence des écrits personnels, de l’iconographie et de la bibliographie retenue. Un écrit sur table. Remise d’un dossier critique privilégiant une technique ou une thématique traitée transversalement, en relation avec le cours. L’étudiant peut choisir des œuvres et (ou) des écrits. Bibliographie Baldassari Anne, Bacon Picasso : la vie des images, Flammarion, Paris, 2005. Chatelain Roger, La typographie suisse : du Bauhaus à Paris, ppur, 2008. 171 les contenus d’enseignement Roussier Claire, Oskar Schlemmer, Centre National de la Danse, Paris, 2002. Rubin William, Picasso et Braque, l’invention du cubisme, Flammarion, Paris, 1990. Spies Werner, Max Ernst, Paris, Centre Georges Pompidou, mnam, Paris, 1994. Langue étrangère Catalogues d’exposition. Ouvrages collectifs Améliorer le niveau de la langue anglaise orale et écrite, de chaque étudiant. Ouverture vers la culture anglo-saxonne, surtout à travers l’art britannique, mais aussi la littérature, la musique… Adam Thorpe Anglais Cours magistral Objectifs Aux origines de l’abstraction, 1800-1914, rmn, Paris, 2003. Dada, Centre Georges Pompidou, Paris, 2005. La révolution surréaliste, Centre Georges Pompidou, Paris, 2002. Picasso et les maîtres, rmn, Paris, 2008. Paris-Moscou, 1900-1930, Gallimard, Centre Georges Pompidou, Paris, 1991. Paris-New York, 1908-1998, Gallimard, Centre Georges Pompidou, Paris, 1991. Paris-Paris, 1937-1957, Gallimard, Centre Georges Pompidou, Paris, 1992. Paris-Berlin, 1900-1933, Gallimard, Centre Georges Pompidou, Paris, 1992. Poésure et Peintrie, d’un art à l’autre, Marseille, rmn, 1993. Le Futurisme à Paris : une avant-garde explosive, Centre Georges Pompidou, Paris, 2008. Contenu et méthode d’enseignement Encouragement et approfondissement de l’oral. Acquisitions et développement : du vocabulaire, des structures verbales, syntaxiques et idiomatiques de la langue, orale et écrite et de la prononciation, en relation avec des jeux de rôle, des séances de conversation, des textes choisis sur l’art, des ateliers d’écriture (poèmes et dialogues). Cours magistraux sur l’histoire de l’art britannique. Débats informels autour de l’art contemporain et de l’histoire de l’art. Evaluation Participation active, travail écrit par niveau. Bibliographie Arnheim Rudolf, Visual Thinking, University of California Press, 1969. Bell Susan, The Artful Edit, W. W. Norton, New York, 2007. Daniels Alfred, Art of the Garden : The Garden in British Art, 1800 to the Present Day, Tate Publishing, 2004. 172 la phase programme : semestre 3 Leech Geoffrey, A Linguistic Guide to English Poetry, Longman, 1988. M athieso N El e a n o r, Tàpies Xavier, Street Art and the War on Terror, Kerero Books, Londres, 2007. Rosenthal Michael, Constable, Thames & Hudson, Londres, 1987. Vaughan William, British Painting : the Golden Age, Thames & Hudson, Londres, 1999. The Norton Anthology of Modern Poetry, Ellmann/O’Clair, New York, 1973. Des catalogues/guides d’expositions divers (ex ‘Sensation’, ‘William Blake’, ‘J. M. Waterhouse’ etc). Articles du jour des journaux anglais (ex. The Guardian). 173 les contenus d’enseignement ANNÉE 2 Bibliographie Cramer P., Morandi, l’œuvre gravé, 1980-1984, P. Cramer, Genève, 1986. Fiches : L’atelier de gravure/fiches techniques. SEMESTRE 4 • Montpellier Projections de vidéos M éthodologie , techniques et mises en œ uvre Colomier H., Anatomie de la couleur (16 mn) L’atelier Mourlot, une vie de couleur (30 mn) L’estampe (12 mn) Entretien sur la taille-douce (58 mn). Dessin / édition Daniel Boissière Pierre Joseph Sensibilisation à la gravure et à la sérigraphie Agenda secret de notre ignorance Travail en atelier Objectifs Travail en atelier Objectifs Apprentissage de la gravure (taille douce) et de la sérigraphie. Acquisition de la technique nécessaire pour arriver à une autonomie en fin de deuxième année, autour de projets personnels ou collectifs. Approche et évaluation de la part subjective ou irrationnelle de toute connaissance. Contenu et méthode d’enseignement Contenu et méthode d’enseignement Indexation des connaissances de chacun au regard des savoirs fondamentaux. Qu’avez-vous appris, que savez-vous ? Exercices ludiques, travaux et dessins de mémoire. Mises à plat des réalisations et comparaisons en groupe. Collecte et production d’un matériel imaginaire. Analyses d’estampes éditées. Interprétation des projets en fonction du choix technique. Connaissance des outils et des matériaux pour la mise en œuvre. Démonstrations et pratiques exercées par le professeur, le technicien, ou un artiste invité. Evaluation Production et participation, pertinence de la réflexion. Evaluation Contrôle continu sur la session de travail. Qualité des productions. 174 la phase programme : semestre 4 industriel, de recherche ou public. La densité temporelle et pédagogique du modèle « workshop », dirigé par une équipe d’enseignants de compétences et de sensibilités différentes est nécessaire pour favoriser les réponses plastiques rapides, la recherche de solutions pertinentes, l’esprit critique. La conception / réalisation collective d’une exposition clôturera la session. Bibliographie Laborit Henri, Éloge de la fuite, coll. « La vie selon… », Robert Laffont, Paris, 1976. R anci è re Ja c q u e s , L e Ma î t re ignorant : cinq leçons sur l’émancipation intellectuelle, Fayard, Paris, 1987. Christian Laune Evaluation Dessin prototype Suivi en contrôle continu, accrochages et corrections collectives réguliers, présentation des projets finalisés en fin de session. Analyse critique des options choisies pour l’exposition. Travail en atelier Objectifs Le dessin prototype va permettre à l’étudiant de gagner en autonomie, de concevoir sa pratique du dessin comme l’anticipation d’un projet subordonné à un autre support ou bien comme un moyen d’expression privilégié, dans une perspective publique. Bibliographie Alizart Mark, Fresh Théorie II, Collectif, Black album, Léo Scheer, Paris, 2005. Alizart Mark, Fresh Théorie III, Collectif, Léo Scheer, Paris, 2006. Conte Richard, Le Dessin hors papier, coll. arts et monde contemporain, cérap, Publication de la Sorbonne, Paris, 2009. K lü ser B e r n d , H egewisch Katharina, L’Art de l’exposition, Editions du Regard, Paris, 1998. Contenu et méthode d’enseignement Les acquis des semestres 1 à 3 permettent l’émergence d’un projet personnel global. Le dessin est maintenant un médium de proximité aux processus de formation visibles qui vont aider l’étudiant à concevoir, à anticiper, à expliquer, également à exprimer sa pensée et sa sensibilité. Dans le cadre d’une session de travail, l’étudiant devra penser un projet complet, se positionner, trouver les ressources tant théoriques, plastiques que techniques pour le réaliser. La nature du projet sera commune à tous les étudiants, soit provoquée par un sujet (la collection…), soit en relation directe avec un environnement 175 les contenus d’enseignement Michel Martin (coordinateur du projet) et Laetitia Delafontaine, Joëlle Gay, Christian Laune, Caroline Muheim, Grégory Niel Bibliographie H ilaire No r b e r t , L’ a r t i s t e e t l’entrepreneur, Cité du design, irdd, 2008. Huitorel Jean-Marc, Art et économie, Cercle d’art, Paris, 2008. Huygue Pierre-Damien, Art et industrie, Philosophie du Bauhaus, Circé, 1999. Toma Yann, Les Entreprises critiques, Art&Flux–cerap, 2008. Cap Omega / Cap Alpha Suivi de projet Objectifs Mise en place d’une passerelle de travail entre l’école et les pépinières d’entreprises innovantes Cap Omega et Cap Alpha, à Montpellier, qui va permettre un échange de compétences. Caroline Muheim Chantiers Travail en atelier Objectifs Contenu et méthode d’enseignement Pr a t i q u e e t m a î t r i s e d u d e s s i n comme un moyen de recherche et de compréhension. Consolidation des acquis fondamentaux. Élaboration de méthodes de travail. Après une phase préalable de présentation et de choix mutuels des entreprises et des étudiants, ces derniers sont invités à concevoir et construire un projet. En lien à la fois avec l’entreprise investie et la thématique choisie chaque année, ce projet se fondera sur l’observation concrète de l’entreprise à partir du point de vue et de la posture de l’étudiant. Il donnera lieu a minima à l’élaboration d’une maquette. Méthode d’enseignement : entretiens et suivi des projets pendant la session de travail. Contenu et méthode d’enseignement Les recherches engagées au premier semestre permettent d’affronter de plus vastes chantiers, à réaliser en groupe ou individuellement. Si le dessin joue un rôle fondateur et essentiel dans le démarrage des projets, il ne préjuge en rien de la forme finale qui en résultera : dessin, mais aussi travail dans l’espace, photographie, son ou écriture. Chacune des phases d’exploration est accompagnée d’analyses critiques et iconographiques. Evaluation Contrôle continu, bilan collégial. Assiduité. Qualités plastiques, originalité et potentiel des projets. Capacité de remise en cause et de transformation des projets. 176 la phase programme : semestre 4 Ac c o m p a g n e r l’ a p p re n t i s s a g e d e la peinture d’une pédagogie ouverte devant permettre aux étudiants de prendre conscience que tout geste de représentation est également le choix d’une position, d’une attitude “face”. Session de travail devant permettre à chacun de toucher à une écriture personnelle en vue de sa future orientation en semestre 5. Evaluation Participation et investissement. Qualité et pertinence des réalisations. • Accrochages suivis d’une présentation critique et collective des travaux. • Document d’analyse et de synthèse à réaliser en fin de semestre. • Évaluation individuelle sur travaux en fin de semestre. Bibliographie Evaluation Comme le rêve le dessin. Dessins italiens des xvie et xviie siècles, dessins contemporains du centre Georges Pompidou, Louvre, Centre Georges Pompidou, Paris, 2005. Les Carnets des Cabinets d’art graphique du Centre Georges Pompidou, Centre Georges Pompidou, Paris. Évaluation de chaque étudiant en fin de session. Les critères d’évaluation reposeront sur l’originalité, la pertinence et la qualité des propositions. Bibliographie Abstractions provisoires, Musée d’art moderne de Saint-Étienne, 1997. Painting people, Thames & Hudson, Londres, 2006. De Cage, Cunningham à Jean-Luc Mylayne. Lamarche-Vadel Bernard, JeanLuc Mylayne, Paris Musées / Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris, 1995. Jean-Luc Mylayne, mac de Lyon, édition 5 continents, 2009. Three films by Merce Cunningham, r é a l i s é s p a r E l l i o t C aplan e t Merce Cunningham, avec la collaboration de John Cage et Pat Richter (musique) et la voix de Robert Redford, Éditions A voir, 2003 (dvd). Pe i n t u r e / c o u l e u r Carmelo Zagari, Jean-Marc Cérino Peinture et attitude Travail en atelier et entretien individuel Objectifs Permettre la prise de conscience nette que tout geste pictural est également une prise de position et d’attitude. Contenu et méthode d’enseignement En atelier collectif, propositions de thèmes afin d’expérimenter diverses attitudes face à la peinture : la peinture comme exploration, comme univers, comme vision, comme constat, comme inventaire, comme rituel, comme revendication… 177 les contenus d’enseignement Espace / volume / sculpture Anne-Marie Soulcié Le livre Travail en atelier Objectifs Laetitia Delafontaine, Michel Martin, Grégory Niel Par une pratique régulière du dessin, l’étudiant devra, en fin d’année, maîtriser la diversité des outils, des supports et des moyens graphiques. L’objectif est de rendre l’étudiant autonome en évitant tout clivage avec les autres disciplines. Perspectives et systèmes de représentation 2 Travail en atelier et suivi de projet Pré-requis Participation aux cours perspectives et systèmes de représentation 1A (Laetitia Delafontaine) et 1B (Grégory Niel). Contenu et méthode d’enseignement Mettant en œuvre les acquis pratiques des semestres précédents, les étudiants réaliseront des suites d’images d’après un choix de textes donnés. L’ensemble trouvera son aboutissement dans une maquette de livre. Objectifs Maîtrise des différents codes conventionnels de représentation graphique de l’espace et du volume : acquisition, analyse et critique. Mise en relation avec les outils de conception en 3D. Approche du volume et de l’espace. Evaluation Contrôle continu. Accrochage des travaux suivis d’une présentation critique et collective. Contenu et méthode d’enseignement Bibliographie Mise en pratique des connaissances acquises au semestre précédent (semestre 3) des cours perspectives et systèmes de représentation 1A et 1B. A partir du choix par l’étudiant d’une représentation en deux dimensions (peinture, photographie, cinéma…), il est demandé à celui-ci de recomposer l’espace proposé dans l’image au moyen des différents codes conventionnels de représentation graphique : géométral (plan, coupe, élévation), croquis, p e r s p e c t i ve s a f i n d e ré a l i s e r u n environnement 3D de cet espace. A partir de cette reconstitution en trois GOULD Cecil, Parmesan, Abbeville, 1994. Hess Thomas B., Willem de Kooning, George Braziller, New York, 1959. Beckmann, Centre Georges Pompidou, Paris, 2002. Picasso, Linogravures, Cercle d’Art, Paris, 1962. Toulouse-Lautrec, au Musée d’Albi et dans les collections suisses, Fondation Gianada, 1987. Les chefs-d’œuvres absolus de la peinture, Rijksmuseum. Office du Livre. Fribourg. 178 la phase programme : semestre 4 dimensions de l’espace représenté et des différentes problématiques qu’il aura rencontré dans cette analyse, l’étudiant choisira un point spécifique et référent pour développer un projet personnel qu’il réalisera. Il s’agit de développer l’analyse et le point de vue critique de l’étudiant afin de pouvoir élaborer une proposition personnelle et construite. Contenu et méthode d’enseignement La session de travail est une sorte de temps performant, de cadre serré, expérimental où l’étudiant a le temps et les moyens de rester concentré sur une préoccupation. Cet approfondissement rend souvent possible l’émergence d’aspects plus singuliers du travail. Il se développe souvent à partir d’alibis, pièces réalisées antérieurement, et qui comportent assez de vitalité pour être questionnées durant la session ; dans un autre scénario, celle-ci peut s’ouvrir sur des questions, des suggestions de mise en situation de pièces, elle peut s’appuyer sur une référence/support (texte, pièce plastique)… S’amorce alors un travail intense d’échange individuel et collectif sur « comment » poursuivre. Plusieurs paramètres sont interrogés : pertinence des matériaux et de leur mise en œuvre, échelle, justesse, actualité de la proposition, autonomie et question de la qualité de présence de la pièce, le point de vue, le cadre, le contexte. La question est de savoir « qu’est-ce qui fait pièce et qu’est-ce qui fait œuvre ? » En parallèle, un travail d’étude est mené en bibliothèque afin de nourrir la recherche. Des débats collectifs sont organisés autour des dispositifs de monstration. Evaluation Contrôle continu. Présentation orale et accrochage des réalisations. Méthodologie, capacité d’analyse, qualité plastique. Bibliographie Arasse Daniel, On n’y voit rien – descriptions, coll. Folio Essais, Denoël, Paris, 2000. Hall Edward T., La Dimension cachée, coll. Points, Seuil, Paris, 1971. KRAUSS Rosalind, Passages : une histoire de la sculpture de Rodin à Smithson. Macula, Paris, 1997. Joëlle Gay Volume / installation Travail en atelier, entretien individuel Objectifs Mise en œuvre d’un travail plus personnel. Créer un champ de recherche prospectif. Réflexion sur les processus de travail. Lecture critique dans l’aller-retour « je fais / je montre » des pièces en cours. Evaluation Engagement individuel et collectif. Prise de conscience de l’étudiant des nouveaux enjeux du travail. Capacité de mise en place d’un processus de travail spécifique. Pertinence, résonance plastique des pièces. 179 les contenus d’enseignement Bibliographie Evaluation Ardenne Paul, Un art contextuel, Flammarion, Paris, 2002. Rancière Jacques, Le spectateur émancipé, La Fabrique, Paris, 2008. Pertinence et qualité des propositions et des recherches tout au long de la session de travail. Bibliographie Monographies d’artistes très diversifiées orientées à partir des propositions plastiques des étudiants : S. Dubosc, R. Graham, M. Kelley, S. Sze, T. Trouvé… L’écoute de M. Feldman, G. Ligeti, A. Beeke, I. Xénakis, J. Cage, La Monte Young… s’ajoute aux ouvrages consultés en semestre 3 et à : Acconci Vito, Phaidon, Londres, 2002. Abramovic Marina, Sur la voie, Centre Georges Pompidou, Paris, 1990. Beckett Samuel, Quadrat I et II, vhs. Bosseur Jean-Yves, Le sonore et le visuel, Dis Voir, Paris, 1992. Davila Thierry, Marcher, créer, éditions du Regard, Paris, 2002. Fuchs Rudi, Gilbert and George, coll. L’Œuvre en images, Gallimard, Paris, 2007. Goldberg RoseLee, Performance : l’art en action, Thames & Hudson, Londres, 1999. Heidseick Bernard, Canal Street, Al Dante/Niok, 2001. LabelLE-Rojoux Arnaud, L’art Parodic : essai excentrique, Les petits essais, Java, Paris, 1996. Broken Music, Grenoble, 1989. Poésure et peintrie, Centre de la vieille Charité, Marseille, Réunion des musées nationaux/Musées de Marseille, 1993. Voice off, 1998-1999, installation vidéo, couleur, sonore, production Le Fresnoy, Studio national des arts contemporains, Tourcoing, 1999. Caroline Margaritis Volume / Espace Travaux en atelier et entretien individuel Objectifs Savoir se positionner et saisir, sur un temps court et intense. Etablir des champs d’investigation, des passerelles dans le domaine de l’architecture, de la performance et du son. En connaître l’alphabet. Contenu et méthode d’enseignement Expérimenter un langage autour de la performance pour mettre en valeur des éléments d’architecture, la matière du son, le questionnement de l’espace avec le corps et / ou la voix devenus média. Etude, déclinaison et interprétation collective, confrontation, constat de l’importance des paramètres sur le volume sonore. Inclure le contradictoire dans les recherches. Les solutions proposées font l’objet de discussions et constituent un terrain pour de nouvelles pistes à creuser… 180 la phase programme : semestre 4 Sylvain Grout, Federico Vitali Vidéo / photo Charles Camberoque Initiation aux champs de l’image en mouvement Photographies Cours magistral et travail en studio Objectifs (techniques et mises en œuvres) Travail en atelier et suivi de projet Pré-requis Apprentissage de la photographie. Acquérir la technique nécessaire pour une entière autonomie en fin de semestre 4. Apprendre à voir, à regarder. Savoir résoudre les problèmes de base pour utiliser la photo de manière utile et créative. L’accent est mis sur les capacités des étudiants à aborder et maîtriser le médium photographique qui, en début de scolarité, est nouveau pour eux. La photographie étant une façon d’interpréter et de percevoir le monde, elle nous permet aussi de mieux saisir les capacités d’adaptation et la personnalité de chacun des étudiants. Maîtrise des acquis du semestre 3 (Grammaire cinématographique, histoire du cinéma et ses techniques). Objectifs • Sensibilisation aux outils de réalisation. • Mise en œuvre d’une production vidéo (composite ou en images tournées) à partir d’un objet non filmique (bandeson, texte, story board) • Recherche d’une logique adaptée au récit filmique. Contenu et méthode d’enseignement Contenu et méthode d’enseignement Conception et mise en œuvre d’un exercice de réalisation à partir des notions de mise en scène abordées au premier semestre et prétexte à la manipulation des différents outils (caméras HD, banc de montage virtuel, effets spéciaux dédiés, compositing, incrustations et animation, mixage son, étalonnage et conformation des films vidéos). Les étudiants travailleront à partir d’un objet commun (de nature sonore, ou purement littéraire) de court format. Ils devront l’analyser, le découper et fournir un travail d’adaptation afin de réaliser un film court d’une minute environ. Réflexions sur la prise de vue. L’éclairage. La prise de vue en studio. Le choix et la mise en valeur des créations des étudiants pour leur archivage. Le numérique et l’argentique. Evaluation Contrôle continu, compréhension et application des techniques. Bibliographie L’ e n s e m b l e d e l a c o l l e c t i o n « Photopoche ». 181 les contenus d’enseignement Ils seront invités à utiliser un champ iconographique et iconoclaste le plus composite possible (mélanges des sources : scanner, appareil photo numérique, tournages, animations, etc.) afin d’expérimenter les outils de mise en œuvre adéquats. Il s’agira de confronter les étudiants à des champs d’images très différents les uns des autres et d’en assurer la cohérence, d’en maîtriser la logique dans un seul et même objet filmique. Deleuze Gilles, L’Image Mouvement, Minuit, Paris, 1983. Deleuze Gilles, L’Image Temps, Minuit, Paris, 1985. Godard-Jousse, Entretiens avec Jean-Luc Godard, CD Audio, Signature, 2005. G O D A R D Jean-Luc, Godard par Godard, Coll.Champs, Flammarion, Paris, 2007. GODARD Jean-Luc, Histoire(s) du cinéma, Séries de films de 1988 à 1998. Jost François, Introduction à l’analyse de la télévision, Ellipses, Paris, 2007. METZ Christian, Essais sur la signification au cinéma, Klincksieck, Paris, 2003. N oguez Dominique, Eloge du cinéma expérimental, Centre Georges Pompidou, Paris, 1979. Tarkovski Andrëi, Le Temps scellé, Cahiers du cinéma, Paris, 2004. T ruffaut François, Entretiens Hitchcock-Truffaut, Gallimard, Paris, 2003. V illain Dominique, L’œil à la caméra, le cadrage au cinéma, Cahiers du cinéma, Paris, 2001. Virilio Paul, Logique de la perception, Éditions de l’Étoile, Paris, 1984. Virilio Paul, La Machine de vision, Galilée, Paris, 1988. Evaluation Contrôle des connaissances au cours des réalisations : Intégration et mise en pratique des outils et des connaissances du semestre précédent. Evaluation de la capacité à les utiliser ou à les détourner. Evaluation des méthodes de recherche et documentation. Qualités des montages. Capacité à produire du sens à partir du vocabulaire filmique. Projection finale. Bibliographie Barthes Roland, La Chambre claire, Cahiers du cinéma, Paris, 1980. Bonitzer Pascal, Le Champ aveugle, Cahiers du cinéma, Paris, 1999. BOURDIEU Pierre, Sur la télévision, Raison d’Agir, Paris, 2005. B R E S S O N Ro b e r t , No t e s s u r l e cinématographe, nrf, Paris, 1975. CHION Michel, La Toile trouée, Cahiers du Cinéma, Paris, 1993. Daney Serge, Devant la recrudescence des vols de sacs à main, Aléas, Lyon, 2002. Daney Serge, Le Salaire du zappeur, P.O.L., Paris, 1993. Deleuze Gilles, Logique du Sens, Minuit, Paris, 1969. Filmographie Le plan séquence 1-The Rope, Hitchcock, 1948. 2-Manhattan, Allen, 1979. 3-La Soif du mal, Welles, 1958. 4-Snake eyes, De Palma, 1998. 5-Peeping Tom, Powels, 1960. 6-Rear Window , H itchcock , 1954. 182 la phase programme : semestre 4 7-Tango, Zbignew Rybczynski, 1981. 8-The Fly, Cronenberg, 1986. 31-Strange invaders, Barker, 2002. Le travelling 32-Bowling for Columbine, Moore, 2002. 33-If…, Anderson, 1968. 34-Retour sur le ralenti, Godard parlant de Kubrick 35-Ambition, Hartley, 1991. 36-Pink panther strikes again, Edwards, 1976. 37-Billy’s baloon, Hertzfeldt, 1998. 38-Big business, Laurel & Hardy, 1929. 39-One week, Keaton, 1920. Long-métrage 9-Citizen Kane, Welles, 1941. 10-JLG/JLG, JLG, 1995. 11-Down by law, Jarmush, 1986. 12-Journal intime, Moretti, 1994. 13-Les baisers de secours, Garrel, 1989. 14-Sauve qui peut la vie, godard, 1979. 15-A nos amours, Pialat, 1983. 16-Le dernier des hommes, Murnau, 1924. 17-Documentaire de Chris Marker sur Tarkovski tournant la dernière scène du sacrifice. 18-Frenzy, Hitchcock, 1972. Le montage 40-Des montages 41-La Classe américaine 4 2 - Phoenix tapes - Bedrooms #5, Girardet & Mûller 43-Le bon, la brute et le truand, Leone, 1966. Le gros plan 19-La passion de Jeanne d’Arc, Dreyer, 1927. 20-Gloria, Cassavetes, 1980. 21-Libera me, Cavalier, 1993. 22-Il était une fois dans l’Ouest, Leone, 1969. 23-Apocalypse now, Coppola, 1979. Le remake 44-L’homme qui en savait trop—v. 1934, Hitchcock 45-L’homme qui en savait trop—v. 1955, Hitchcock 46-Sorcerer, Friedkin, 1977. 47-Le Salaire de la peur, Clouzot, 1953. 4 8 - L e s Po s s i b i l i t é s d u d i a l o g u e , Svankmajer, 1982. 49-La Jetée, Marker Chris, 1962. 50-Rejected, Hertzfeldt Don, 2000. Hitchcock 24-Entretien avec Hitchcock, A. S. Labarthe 25-Psycho, 1960. 26-L’ombre d’un doute, 1943. 27-L’inconnu du Nord Express, 1951. 28-Vertigo, 1958. Le ralenti 29-The Killer, Woo, 1995. 30-The Big Lebowski, Coen, 1998. 30bis- La Horde sauvage, Peckimpah, 1969. 183 les contenus d’enseignement to where you live today but also more generally to memories or projections into the future. Therefore the things described can be tiny events, nonevents, invented situations, etc. The stylistic form can be sentences, notes of thoughts (prose), or gathered words, invented words (poetry). In order to enter into the rhythm of writing you could start your sentences with “I see…”. You should produce a certain amount of text, about 3 pages at least. Deux longs métrages en regard (travail comparatif ) 51-Lost in La Mancha, Fulton, Pepe, 2003. Documentaire. 52-Living in Oblivion, Dicillo, 1995. Fiction. Nadia Lichtig Transformed Trajectories Cours donné en anglais Travail en atelier Objectifs Second step From this collection of written unities you will choose an extract that you’ll share and read to your group. Together you will choose either to use one of the participants extract or use several ones in order to create a text, that you will translate into a visual, performative language, performed within a determined time and space : about 5 min within a square of about 5m x 5m. You can use all kind of accessories (drawings, costumes, objects, etc.). The conception of the idea as well as the vidéo shoot will be necessarily teamwork, done outdoors or indoors. Diversification et développement d e l a m a î t r i s e d e l’ a n g l a i s , d e s modes d’analyse, de conception et de production artistique. Exercices transversaux ayant pour but de laisser progressivement la place à la recherche personnelle. Mots-clés : Transformation, Traduction, Expérimentation. Contenu et méthode d’enseignement We’ll create an approximately 5 minutes long sequence of filmed performance within which a certain event, ambiance or situation will be described. While elaborating this exercise we’ll communicate exclusively in English, appropriating ourselves a language without being preoccupied by speaking it « perfectly » or without accent. Third step We will reflect about how presenting the elaborated work in the context of an exhibition. Evaluation First step Co-présence et travail continu. Everybody will collect a certain amount of written unities where she/he describes things seen on her/his way from art school to home. Note that “home” is a rather abstract idea, it can relate directly Bibliographie BOURRIAUD Nicolas, Radicant : Pour une esthétique de la globalisation, Denoël, 2009. 184 la phase programme : semestre 4 MARTIN Danièle, Mots outils, mots utiles anglais : les incontournables de la langue anglaise, Ellipses Marketing, 2009. Enfin, on tâchera, par l’organisation de visites ou de voyages d’études, de donner goût à la rencontre physique avec les œuvres mémorisées afin que ces dernières n’abandonnent leur place à des images ou des traces fantasmées. Le cours se veut aussi une incitation à aller voir et interroger sur place. Histoire, théorie des arts et langue étrangère Evaluation Dossiers écrits. Patrick Perry Bibliographie BELTING Hans, L’Histoire de l’art est-elle finie ?, Jacqueline Chambon, Nîmes, 1987. Galard Jean (dir.), Ruptures. De la discontinuité dans la vie artistique, Louvre / École nationale supérieure des beauxarts, Paris, 2002. Harrison Charles, Wood Paul, Art en théorie (une anthologie), Hazan, Paris, 1997. Recht Roland, L’Objet de l’histoire de l’art, Collège de France / Fayard, Paris, 2003. « Les époques, les modes, les morales, les passions » Cours magistral et visites d’expositions et de collections Objectifs Analyser la continuité des questions de l’art. Contenu et méthode d’enseignement Le cours est un prolongement de celui du semestre 3, en partant de l’actualité artistique la plus récente pour envisager encore des problématiques généalogiques selon une méthode « régressive » : en remontant le cours de l’histoire, de l’art d’aujourd’hui aux Temps modernes, au Moyen Âge, à l’Antiquité… Les rapports entre l’art médiéval et la modernité (Matisse, Picabia et l’art roman, la « tradition française » dans les années 1950, Beuys et le Moyen Âge, less is more et saint Bernard…) seront particulièrement analysés. On sera encore attentif à des questions d’historiographie et de réception de l’art ; des textes critiques seront lus et étudiés, d’autres devront être produits. Caroline Ziolko Art et langages visuels Images-art-communication Cours magistral et suivi de projet Objectifs • découvrir et expérimenter divers aspects de la problématique de l’image composite et de la photographie créative, en art contemporain et communication, à partir de l’étude critique d’exemples pertinents. • concevoir, réaliser, analyser et 185 les contenus d’enseignement argumenter un projet personnel autonome et cohérent – photo créative ou / et image composite (photo, infographie, peinture) – en un semestre et à partir d’une synthèse des acquis du cursus et en application du cours. Bibliographie Bibliographie personnalisée et ciblée, communiquée au cours du semestre lors du suivi des projets. Art / Photographie numérique, L’image réinventée, Ecole d’art d’Aix-en-Provence, Cyprès, 1995. BAQUE Dominique, La photographie plasticienne, Editions du Regard, Paris, 1998. Chine, le corps partout ?, Marseille, Musées de Marseille, 2004. GERVEREAU Laurent, Histoire du visuel au xxe siècle, Seuil, coll. Points, Paris, 2003. HOLLIS Richard, Le graphisme au xxe siècle, Thames & Hudson, Paris, 1997. ISHAGPOUR Youssef, Rauschenberg, Le monde comme images de reproduction, Farrago, Tours, 2003. KRAUSS Rosalind, « Rauschenberg et l’image matérialisée », dans L’originalité de l’avant-garde et autres mythes modernistes, Macula, Paris, 1993. M O L E S A b r a h a m , L’ i m a g e communication fonctionnelle, Casterman, Paris, 1981. MOLES Abraham, Art et ordinateur, Blusson, Paris, 1990. Robert Rauschenberg Combines, Centre Georges Pompidou, Paris, 2006. Rauschenberg photographe, Centre Georges Pompidou, Paris, 1981. RUSH Michael, Les nouveaux Médias dans l’art, Thames & Hudson, Paris, 2000. Contenu et méthode d’enseignement • Cours magistral : présentations des outils, approches et méthodes de travail pour la création d’images composites, partant d’une filmographie d’artistes contemporains (exemples internationaux) • suivi de projets individuels : alternance théorie / pratique plastique personnelle avec un projet personnel prédéfini. Exposé argumenté du travail et des recherches en cours. Commentaires et orientations pédagogiques au cas par cas – pistes bibliographiques, exemples et références personnalisées. Evaluation • un devoir sur table, en fin de session, permet de vérifier l’adéquation des acquis théoriques et de la réflexion personnelle engagée dans chaque projet • la conception / réalisation d’un projet d’images composites (photo/ infographie/ peinture) L’accrochage finalise ces travaux pratiques en fin de session : 1 grand tirage et 5 tirages A3 minimum avec un carnet de projet retraçant la démarche et l’intention de l’étudiant • présence et participation active aux cours et suivi de projet. 186 la phase programme : semestre 4 Langue étrangère Bibliographie BOURRIAUD Nicolas, Radicant : pour une esthétique de la globalisation, Denoël, Paris, 2009. MARTIN Danièle, Mots outils, mots utiles anglais : les incontournables de la langue anglaise, Ellipses Marketing, 2009. QUINE Willard Van Orman, Le mot et la chose, Flammarion, Paris, 1999. www.guardian.co.uk www.bbc.co.uk www.nytimes.com Nadia Lichtig Pratique de la langue anglaise Cours magistral et entretien individuel Objectifs Evaluation et acquisition d’un niveau de pratique de la langue permettant une bonne compréhension générale a i n s i q u’ u n e c o n n a i s s a n c e d e l a terminologie nécessaire pour participer aux conférences et aux évènements artistiques en anglais. Caroline Ziolko Contenu et méthode d’enseignement Atelier communication pour étudiants non francophones A l’entrée des semestres 1, 3, 5, chaque étudiant doit passer un bilan. Ce bilan comprend un test qui permet d’évaluer les progrès de l’étudiant et un entretien individuel de 15 mn avec l’enseignant en langue. Lors de son entrée en première année, l’étudiant – à la suite du test et de l’entretien individuel – se fixe un objectif à mener durant ses trois premières années : celui d’obtenir le diplôme de Cambridge du British Council au niveau déterminé par l’enseignant, Preliminary English Test, First Certificate in English ou Certificate in Avanced English (voir le site www.britishcouncil.org). Entretien individuel et suivi personnalisé (expression orale, écrite et mise à niveau en culture générale) Pré-requis Pr ov e n a n c e d’ u n t e r r i t o i r e n o n francophone ou besoin de mise à niveau. Objectifs • faciliter l’adaptation dans l’école des étudiants non francophones • suivre l’évolution et la progression de l’insertion culturelle et personnelle Contenu et méthode d’enseignement Evaluation Sur l’année et/ou sur le séjour, ou le cursus si nécessaire : • suivi systématique régulier en début d’année, puis selon la demande et ou les besoins ponctuels de chaque étudiant (aide pour rédiger une Réalisation d’un test de langue, contrôle continu, participation aux cours. 187 les contenus d’enseignement lettre de candidature, un exposé, un mémoire…) • ateliers et suivis individuels pratiques, conversation de base ou langage plus technique. Reprise de certains cours et explications spécifiques à la demande de l’étudiant. • orientation vers des lectures adaptées, des cours ou ateliers extérieurs spécifiques dans certains cas. • s u i v i p r a t i q u e p a r g ro u p e , o u individuel, pour faciliter l’intégration dans la ville et dans l’école. Evaluation Evaluation globale par les enseignants lors des bilans en fonction de l’amélioration des compétences à l’écrit comme à l’oral. Bibliographie Documentation au cas par cas pour une mise à niveau rapide et efficace. 188 la phase programme : semestre 4 ANNÉE 2 Objectifs Réalisation d’un travail d’édition sérigraphié abouti en lien avec les enseignants de dessin. Réflexion sur les notions de mise en page, de composition, sur les exigences et les « règles » liées à un projet d’édition. SEMESTRE 4 • Nîmes M éthodologie , techniques et mises en œ uvre Contenu et méthode d’enseignement Dessin / édition Réalisation d’un travail d’édition abouti en atelier sous forme de leporello sérigraphié, en lien avec les enseignants de dessin. Réflexion sur les notions de mise en page et de multiple et sur les différents enjeux à prendre en considération avant d’aborder un travail d’édition ; débats autour des productions existantes. Nicolas Grosmaire Formation Multimédia / PAO Travail en atelier Contenu et méthode d’enseignement Découverte de la pratique et de la conception informatisée. Découverte des logiciels professionnels du print et de la PAO. Découverte de l’image numérique (de sa conception à sa finalisation). Par ticipation à la conception et à la réalisation de publications . Travail transversal avec le médium vidéo. Travail à thème sur le graphisme. Evaluation Contrôle continu : assiduité et engagement, qualité des réalisations. Bibliographie Cueco Henri, Le journal d’une pomme de terre, Stock, Paris, 2001. Grushkin Paul, King Dennis, L’art du rock, 1800 affiches du punk à nos jours, Panama, Paris, 2005. M o ë glin - D elcroix A n n e , Esthétique du livre d’artiste, J. M. Place, Paris, 1997. P onge Francis, Méthodes, coll. Po c h e , G a l l i m a rd , Pa r i s , 1 9 8 8 . Ponge Francis, Le parti-pris des c h o s e s , G a l l i m a r d , Pa r i s , 1 9 8 9 . Van Gogh Vincent et Théo, Lettres à Théo, Gallimard, Paris, 2006. Clémentine Mélois Pratiques éditoriales : dessinsérigraphie Travail en atelier, suivi de projet, entretien individuel Pré-requis Pratique de la sérigraphie, notions de mise en page et de composition, respect des règles de travail collectif en atelier. 189 les contenus d’enseignement Augustin Pineau, Jean-Marc Scanreigh groupe afin de favoriser la circulation des idées et la différenciation du travail de chaque étudiant. Le dessin émancipé de la feuille de papier Bibliographie Chastel André, La Grotesque, Le Promeneur, Paris, 1988. COLLECTIF, Joseph Cornell / Marcel Duchamp… in resonance, Cantz, Philadelphia Museum of art, 1998. Conte Richard, Dessin hors papier, Éditions de la Sorbonne, Paris, 2009. Ganz Nicholas, Planète graffiti, Pyramyd, Paris, 2009. Le Bon Laurent, Dada, Centre Georges Pompidou, Paris, 2005. Lista Giovanni, Dada, libertins et libertaires, L’insolite, 2005. Morel Philippe, Les Grotesques, les figures de l’imaginaire dans la peinture italienne de la fin de la renaissance, coll. Idées et recherches, Flammarion, Paris, 1997. Taylor Brandon, Collage, l’invention des avant-gardes, Hazan, Paris, 2005. Walde Claudia, Sticker city, Pyramyd, Paris, 2009. Travail en atelier et suivi de projet Objectifs Questionner la relation entre le dessin et ses différents supports. Conquérir de nouveaux supports et de nouveaux espaces physiques et théoriques pour le dessin. Contenu et méthode d’enseignement • Le dessin à l’épreuve de l’espace de l’atelier, le rapport à l’architecture, le travail in situ… • La conquête de nouveaux supports, dessin d’animation, dessin et photographie, dessin, collage et assemblage… Ces projets permettent aux étudiants de faire l’expérience de la transversalité possible entre les différentes pratiques et les enjeux du dessin aujourd’hui. Ils permettent aussi une réflexion sur les notions de support, de format et de dépassement des limites habituelles de ce médium. Isabelle Simonou-Viallat Dessin : de pages en pages… Evaluation Travail en atelier et entretien individuel Objectifs Bilan collectif de l’atelier dessin à la fin de la session de travail. Pr i s e d e p a ro l e i n d i v i d u e l l e d e s étudiants. Analyse de la cohérence entre la mise en œuvre et la mise en espace des travaux réalisés. Confrontation des expérimentations plastiques individuelles au sein du Emmener l’étudiant à opérer des choix dans ses préoccupations plastiques afin de le diriger vers une pratique plus personnelle du dessin. Développer la créativité, et la rigueur, par le biais d’un sujet de départ commun 190 la phase programme : semestre 4 à tous les étudiants et transversal avec le cours de pratiques éditoriales (Clémentine Mélois), tout en respectant les contraintes imposées. Bibliographie A cette liste se rajoutent, au cours de l’année, des livres en lien direct avec l’évolution du travail de chacun, ou en relation avec l’actualité. Apollinaire Guillaume, coll. Poésie, Gallimard, Paris, 2002. Baxter Glen, Le monde de Glen Baxter, Hœbeke, Paris, 2009. Damisch Hubert, Fenêtre jaune cadmium ou les dessous de la peinture, coll. Fictions & Cie, Seuil, Paris, 1984. Darricau Stéphane, Le livre en pages, Pyramid, 2006. Darricau Stéphane, Le livre en lettres, Pyramid, 2005. Dermody et Breathnach, Néo Retro, Thames & Hudson, Londres, 2009. Fishel Catharine, The power of paper in graphic design, Ginko press, usa, 2002. Garth Lewis, 2000 accords de couleurs, Eyrolles, Paris, 2009. Matisse Henri, Jazz, Piper-Bücherei, 1957. Picabia Francis, Poèmes et dessins de la fille née sans mère, Allia, Paris, 1998. Wigan Mark, Pensée Visuelle, Pyramyd, Paris, 2008. Victor Hugo – Dessins Visionnaires, Fondation de l’Hermitage, Coédition 5 continents, Milan, 2008. Contenu et méthode d’enseignement Ce quatrième semestre se trouve concentré sur une semaine, permettant le développement d’un travail plus poussé donnant l’occasion à l’étudiant d’affirmer des choix personnels et des partis pris de représentation. Ce projet se fait en collaboration avec le cours de pratiques éditoriales. Au travers de la création d’un livre, d’un type prédéfini, l’étudiant élabore toutes les étapes, de la maquette (mise en page, dessin, couleur, cohérence de l’ensemble), à la réalisation finale en sérigraphie (maîtrise des techniques), tout en veillant particulièrement à la qualité de son exécution. Cette initiative fait chaque année l’objet d’une présentation au Salon du livre d’artiste à Carré d’Art (Nîmes), ce qui engage l’étudiant à un suivi de sa production jusqu’à la présentation au public. Des analyses critiques, débats collectifs, permettent d’avancer le projet en intelligence. Evaluation Assiduité et engagement dans le projet. Qualité et originalité des productions. Bilan des travaux en fin de session de travail. 191 les contenus d’enseignement Espace / volume / sculpture Evaluation Les étudiants sont évalués en fonction de la pertinence de leurs projets et réalisations, dossiers écrits et présentation orale. D r o r E n d e w e l d , Pa s c a l Fancony Bibliographie Transversalité entre couleur et volume Cage John, Couleur & culture, Thames & Hudson, 1993. Chassey (de) Éric, La peinture efficace, Gallimard, Paris, 2001. Didi-Huberman Georges, Ce que nous voyons, ce qui nous regarde, Minuit, Paris, 1992. Didi-Huberman Georges, L’homme qui marchait dans la couleur, Minuit, Paris, 2001. Graham Dan, Ma position, Ecrits sur mes œuvres, Les Presses du réel, Dijon, 1992. Lemoine Serge, Art moderne et art contemporain, Gallimard, Paris, 2001. Newman Barnett, Écrits, lettres, entretiens, Macula, Paris, 2008. Pleynet Marcelin, Les États-Unis de la peinture, Seuil, Paris, 1986. Pleynet Marcelin, L’enseignement de la peinture, Seuil, Paris, 1971. Steiner Georges, Réelles presences, Gallimard, Paris, 1994. Couleur, Lumière, Espace, Volume, Architecture Travail en atelier et projet extérieur Objectifs • Développer un acte de création dans une transmission avec l’histoire critique de nos pratiques. • Aborder les éléments plastiques pour construire un dispositif en dialogue avec une œuvre dans l’espace du musée. Contenu et méthode d’enseignement Projet en relation avec l’histoire de l’art concret et minimal, l’architecture moderne et contemporaine. Processus contextualisé par un dialogue avec les œuvres d’une collection muséographique : Carré d’art (Nîmes) et Espace de l’art concret (MouansSartoux). Regarder, lire, interpréter et finalement créer un travail en dialogue avec une œuvre choisie dans une des deux collections et en rapport au lieu et à son architecture. Processus méthodologique analytique et constructiviste. Résidence et exposition au sein du musée. Suivi théorique et médiation publique. Catalogues Barro David, Antes de ayer y pasado manana, Musée d’art contemporain, La Corrona, Espagne. Buren Daniel, Points de vue, Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris, 1983. B uren D a n i e l , E n t r e v u e . Conversations avec Anne Baldassari, Mu sée des Ar t s Déco rati fs / Flammarion, Paris, 1987. 192 la phase programme : semestre 4 Rose Ba r b a r a , L e Mo n o c h ro m e , Editions du Regard, Paris, 2004. Ils ont regardé Matisse, Gourcuff Gradenico, 2009. Sons et Lumières, Beaubourg, Electra, Paris, 2006. notions d’exposition, de formats et de participation sont évoquées à partir des expériences révélées par les avantgardes. La durée de la session de travail est mise à profit pour provoquer une succession d’événements plastiques où la dynamique permet de faire évoluer chaque proposition. La recherche personnelle doit trouver ses prolongements dans des réalisations en volume qui considèrent l’espace où elles se présentent. Présentation d’une documentation précise et projections de films et vidéos autour de la danse, de la musique et des arts plastiques. Arnaud Vasseux, Jean-Claude Gagneux Entraînement Travail en atelier. Cours pratique et théorique Objectifs Autonomiser sa recherche et synthétiser ses acquis. Diversifier les supports d’approches : maquettes, dessins, photos... Tester et analyser les rapports de ses travaux avec l’espace où ils se montrent. Améliorer son discernement et son sens de l’analyse de ses travaux comme de ceux des autres. Identifier un champ de références en regard de ses réalisations et de sa réflexion. Méthode d’enseignement Accompagnement théorique et technique. Débats collectifs et entretiens individuels tout au long des réalisations. Présentation des réalisations dans un accrochage collectif en fin de session. Evaluation Assiduité et participation active. Engagement dans la pratique et la production. Qualité et quantité des différentes réalisations et, le cas échéant, des supports d’élaboration : photographies, vidéos, sons, dessins, documents, notes et textes. Présentation des travaux réalisés. Contenu et méthode d’enseignement La réalisation et la production de volumes et installations en cumulant les acquis des semestres précédents. Le cours propose de mettre en question la génération et la production de sculptures et de dispositifs et d’interroger la place du spectateur. L’atelier privilégie un questionnement sur l’auto-apprentissage et les processus de création au sein d’une pluralité de pratiques artistiques, pédagogiques et scientifiques. Les Bibliographie AGAMBEN Giorgio, Qu’est-ce qu’un dispositif ?, Rivages poche, Paris, 2007. CHARMATZ Boris, LAUNAY Isabelle, Entretenir, Centre National de la danse, Paris, 2003. 193 les contenus d’enseignement CHARMATZ Boris, Je suis une école, Les Prairies ordinaires, Paris, 2009. DUCHAMP Marcel, Le processus créatif, L’échoppe, Paris, 1987. FILLIOU Robert, Enseigner et apprendre, arts vivants, Archives Lebeer Hossmann, 1998. GOULD Glenn, Entretiens avec Jonathan Cott, Pocket, Paris, 1990. KAPROW Allan, L’art et la vie confondus, Centre Georges Pompidou, Paris, 1996. KRAUSS Rosalind, L’originalité de l’avant-garde et autres mythes modernistes, Macula, Paris, 1993. RANCIÈRE Jacques, Le maître ignorant, 10/18, Paris, 1987. TIT Tom, La science amusante, Larousse, Paris, 2002. comme rituel, comme revendication… Ac c o m p a g n e r l’ a p p re n t i s s a g e d e la peinture d’une pédagogie ouverte devant permettre aux étudiants de prendre conscience que tout geste de représentation est également le choix d’une position, d’une attitude “face”. Session de travail devant permettre à chacun de toucher à une écriture personnelle en vue de sa future orientation en semestre 5. Evaluation Évaluation de chaque étudiant en fin de session. Les critères d’évaluation reposeront sur l’originalité, la pertinence et la qualité des propositions. Bibliographie Buchner Georg, Lenz, Christian Bourgois, Paris, 1985. Deleuze Gilles, Logique de la sensation, Seuil, Paris, 2002. Catalogues collectifs : Abstractions provisoires, Musée d’Art Moderne de Saint-Étienne, SaintEtienne, 1997. Painting people, Thames & Hudson, Londres, 2006. De Cage, Cunningham à Jean-Luc Moulène. Pe i n t u r e / c o u l e u r Jean-Marc Cérino, Carmelo Zagari Peinture et attitude Travail en atelier et entretien individuel Objectifs Permettre la prise de conscience nette que tout geste pictural est également une prise de position et d’attitude. Contenu et méthode d’enseignement En atelier collectif, propositions de thèmes afin d’expérimenter diverses attitudes face à la peinture : la peinture comme exploration, comme univers, comme vision, comme constat, comme inventaire, 194 la phase programme : semestre 4 Serge Plagnol Bibliographie Cheng François, Shitao ou la saveur du monde, Phébus, Paris, 2002. Cheng François, Vide et Plein : le langage pictural chinois, Seuil, Paris, 1979. Juliet Charles, Shitao et Cézanne, une même expérience spritituelle, L’Echoppe, Paris, 2003. Jullien François, Le Nu impossible, coll. Points Essais, Seuil, Paris, 2005. Jullien François, La Grande image n’a pas de forme ou du non objet en peinture, coll. Points Essais, Seuil, Paris, 2009. Jullien François Les Transformations silencieuses, Grasset, Paris, 2009. Catalogues, monographies : Motherwell, Miró, Sam Francis, Zao Wou Ki, Cy Twombly, Michaux, Degottex, Wols. A l’origine de la peinture Dialogue entre la peinture chinoise et la peinture occidentale Cours magistral, travail en atelier Objectifs Réflexions, confrontations, dialogues à partir des conceptions traditionnelles de la peinture chinoise et celles de l’Occident. Elaborer des objets picturaux qui prendraient en compte ces spécificités de la peinture chinoise historique pour les intégrer, les détourner, les citer dans un jeu plastique, pictural comme un dialogue avec le travail personnel de l’étudiant. Contenu et méthode d’enseignement Travail sur des notions picturales qui seraient constitutives de la peinture chinoise : «le vide et le plein» ; le décentrement de l’espace ; l’expression du paysage, le Yin et le Yang ; les techniques propres à la peinture chinoise (encres et supports papier) ; l’unique “coup de pinceau”. Autant de notions à s’approprier pour les intégrer aux propositions plastiques et picturales de l’étudiant. Possibilité d’expérimenter ces notions avec un intervenant spécialiste, associé dans ce projet. Vidéo / photo Evaluation Contenu et méthode d’enseignement Brigitte Bauer Les confins de la ville Travail en atelier Objectifs Affirmer les connaissances techniques des différents outils de prise de vue et de traitement de l’image argentique et numérique. Prendre conscience de l’importance du choix de l’outil par rapport à un projet. A chaque fin de séquence journalière, commentaire et discussion critique sur le travail plastique réalisé. A la fin de la session de travail, exposition des travaux réalisés par les étudiants et évaluation de la participation à ce dialogue pictural. Choisir et s’approprier un territoire qui sera le lieu privilégié d’une pratique photographique où l’on interrogera les liens entre le réel et ses représentations possibles, du mode documentaire à 195 les contenus d’enseignement l’élaboration d’une fiction. Prises de vues en extérieur, suivi de travaux pratiques en laboratoire et salle informatique. Présentation du travail en cours devant la classe, avec la participation active de tout le groupe : prise de parole, prise de position, analyse critique. production…, tout en se montrant très attentif aux croisements des genres, aux rapprochements de traditions esthétiques d’autres formes d’art comme la peinture, le théâtre et la littérature. Contenu et méthode d’enseignement Qu’est-ce qu’un récit ? Comment aborder une narration qui déjouerait l’assujettissement au linéaire, jusqu’où peut-on diffracter un récit, comment explorer de nouvelles possibilités d’écriture ? Dans cette recherche, seront précisés les questions posées par le montage, les rapports du son et de l’image, et aussi pour certains projets, les questions relatives à l’installation d’un film (souligner le fait que l’installation se pense à l’écriture). Evaluation Assiduité, participation active. Qualité des propositions, des réalisations, analyse critique. Bibliographie Augé Marc, Lieux et non-lieux, Seuil, Paris, 1992. C hevrier Je a n - Fr a n ç o i s , De s Territoires en revue, ensba, Paris. Jouve Valérie, Grand Littoral, 2004 (film). LUGON Olivier, Le style documentaire, Macula, Paris, 2001. Perec Georges, Tentative d’épuisement d’un lieu parisien, Christian Bourgois, Paris, 1982. Evaluation Assiduité, participation active, aptitude à l’analyse de son travail et de celui des autres, ouverture et curiosité. Maîtrise des outils techniques de production. Maïder Fortuné Bibliographie Voir les semestres précédents et : BAECQUE (de) Antoine, Lucantonio Gabrielle, Nouveaux cinémas, nouvelle critique, années 60, coll. Petite anthologie des Cahiers du Cinéma, Cahiers du cinéma, vol. 8, Paris, 2001. BRENEZ Nicole. De la figure en général au corps en particulier. L’invention figurative au cinéma. Editions de Boeck, Paris, 1998. BRENEZ Nicole, Les cinémas d’avant garde, Cahiers du cinéma, 2007. Le lieu / (dé)construire la narration Travail en atelier Objectifs Il s’agira de poursuivre la recherche qu’aura nourri un premier temps d’observation, dans une période dévolue à l’écriture d’une narration. L’accent est porté sur les éléments de base de la construction d’un film : mise en scène, direction d’acteurs, montage, 196 la phase programme : semestre 4 Histoire, théorie des arts et langue étrangère GODARD Jean-Luc, Histoire(s) du cinéma, Gallimard, Paris, 1998. Frédéric Gleyze Natacha Pugnet Formation aux techniques de l’audiovisuel : la vidéo Histoire de l’art contemporain / L’œuvre et ses textes Travail en atelier, suivi de projet Objectifs Cours magistral Objectifs Assurer la formation des étudiants dans le cadre de la conception d’œuvres audiovisuelles : écriture, prise de vue, montage et diffusion. Conduire des ateliers spécifiques avec l’intervention éventuelle de professionnels extérieurs afin d’approfondir certaines compétences. Conduire les étudiants à être capables d’articuler texte et image, à saisir les partis pris et les enjeux de différents types de discours sur l’œuvre. Développer leur sens critique. Le cours regroupé en une semaine ira en ce sens, fondé sur une relation entre pratique et théorie, en collaboration étroite avec un enseignant de pratique. La dimension méthodologique de ce cours devra aider les étudiants dans la réflexion et l’écriture de leur futur mémoire. Contenu et méthode d’enseignement Initiation aux techniques de montage. Gestion des différentes sources / numérisation / montage cut / notion d’enchaînement / rythme… Utilisation de logiciels « grand public » type I-movie ou Adobe Première (découverte des interfaces). Workshop film d’animation en relation avec un intervenant extérieur. Contenu et méthode d’enseignement Aux analyses d’œuvres s’ajouteront celles de textes portant sur des tendances, groupes, artistes ou œuvres individuelles. Les textes pourront selon les cas être choisis dans les champs critique, philosophique, sociologique, poétique / littéraire ou dans des catalogues d’exposition et des revues. Le cours en binôme proposera d’envisager une même question depuis deux points de vue simultanés, pratique et théorique. Un va-et-vient entre production et problématisation / conceptualisation Evaluation La méthode et les critères d’évaluation sont définis avec le responsable pédagogique référent suivant le type de travail ou de formation organisés durant le semestre. 197 les contenus d’enseignement sera rendu aisé par la concentration temporelle de ce cours. Ponge Francis, L’atelier contemporain, Skira, Milan, 1969. Restany Pierre, Le nouveau réalisme, Union générale d’édition, Paris, 1978. Riout Denys, La peinture monochrome. Histoire et archéologie d’un genre, Jacqueline Chambon, Nîmes, 1996. Robbe- Grillet Alain, Pour un nouveau roman, nrf, Gallimard, Paris, 1963. Soulillou Jacques, Le décoratif, Klincksieck, Paris, 1990. Ouvrages de la collection « Iconotexte », Bernard Muntaner, Marseille. Evaluation Chaque étudiant devra produire un texte critique écrit sur une œuvre, sur un ensemble d’œuvres ou sur une exposition. Pe r t i n e n c e d e s ré f é re n c e s e t d e l’argumentation. Qualité d’écriture et investissement personnel. Bibliographie Bailly Jean-Christophe, L’instant et son ombre, Seuil, Paris, 2008. Benjamin Walter, « L’œuvre d’art à l’ère de sa reproductibilité technique », in Essais II 1935-1940, Denoël/ Gonthier, Paris, 1971. Buchloh Benjamin (sous la dir.), Langage et modernité, le Nouveau musée, Villeurbanne, 1991. Butor Michel, Les mots dans la peinture, Skira, Milan, 1969. D eleuze Gi l l e s , D i f f é re n c e e t répétition, Presses Universitaires de France, Paris, 1968. D idi - H uberman Georges, Ce que nous voyons, ce qui nous regarde, Minuit, Paris, 1992. F oucault M i c h e l , A rasse Daniel, Brunon Bernard sur les Ménines. Greenberg Clement, Art et culture. Essais critiques, Macula, Paris, 1988. Hahn Otto, Avant-garde : théorie et provocation, Nîmes, Jacqueline Chambon, Paris, 1992. Mondzain Marie-José, L’image peut-elle tuer ?, Bayard, Paris, 2002. Pleynet Marcelin, Art et littérature, Seuil, Paris, 1977. Albert Raniéri 1. Figurations et abstractions 2. Espèces d’espaces Cours magistral Objectifs Apprentissage de l’autonomie nécessaire à l’étudiant en vue de la 3 ème année, par l’acquisition des connaissances permettant d’analyser et de conduire une réflexion critique quels que soient les champs artistiques considérés. Contenu et méthode d’enseignement 1. La question des statuts de la représentation sera envisagée autour de la peinture abstraite américaine et des mouvements suivants : le Pop Art, le Nouveau Réalisme et la Figuration Narrative. 2. Espèces d’espaces questionne les relations à l’espace d’exposition ou à « l’in-situ et au lieu », du constr uctivisme à l’ar t minimal. 198 la phase programme : semestre 4 Champs concernés : arts plastiques, architecture, son, lumière et corps. efficace : une histoire de l’abstraction aux Etats-Unis, 1910-1960, Gallimard, Paris, 2001. D eleuze Gi l l e s , D i f f é re n c e e t répétition, puf, Paris, 1968. Deleuze Gilles, Francis Bacon, logique de la sensation, La Différence, Paris, 1981. Francblin Catherine, Les Nouveaux Réalistes, Éditions du Regard, Paris, 1997. FrÉchuret Maurice, Le mou et ses formes, ensba, Paris, 1993. FrÉchuret Maurice, La machine à peindre, Jacqueline Chambon, Nîmes, 1994. FRÉchuret Maurice, Les années 70, l’art en cause, rmn, 2002. Guilbaut Serge, Comment New York vola l’idée de l’art moderne, Jacqueline Chambon, Nîmes, 1988. Judd Donald, Ecrits 1963-1990, Daniel Lelong, Paris, 1991. Krauss Rosalind, “Qui a peur du Pollock de Greenberg ?”, dans Cahiers du mnam, n°45-46, 1993. Livingstone Marco, Le Pop Art, Hazan, Paris, 1990. Lyotard Jean-François, Que peindre ?, Hermann, Paris, 2008. Millet Catherine, L’art contemporain en France, Flammarion, Paris, 1987. Raspail Thierry, La couleur seule, catalogue exposition, mac, Lyon, 1988. Restany Pierre, Le nouveau réalisme, sur l’autre face de l’art, Jacqueline Chambon, Nîmes, 2000. Richter Gerhard, Textes, Les Presses du réel, Dijon, 1999. Riout Denys, La peinture monochrome, histoire et archéologie d’un genre, Jacqueline Chambon, Nîmes, 1996. Evaluation Un écrit sur table. Remise d’un dossier de recherches sur des textes critiques relatifs aux artistes et aux problématiques considérés. Les choix des textes seront illustrés par des œuvres choisies librement par l’étudiant. Ces œuvres feront aussi l’objet d’une analyse personnelle en citation avec argumentaire des textes choisis. Suivi du dossier de méthodologie et synthèse qui accompagne les recherches et le travail personnel de l’étudiant. Pertinence des écrits personnels, du plan, de l’iconographie et de la bibliographie. Visites d’atelier. Bibliographie Arasse Daniel, Anselm Kiefer, Éditions du Regard, Paris, 2001. Belting Hans, Image et culte, Éditions du Cerf, Paris, 1998. Belting Hans, La vraie image, croire aux images ?, Gallimard, Paris, 2007. Belting Hans, Pour une anthropologie des images, Gallimard, Paris, 2004. Briot Marie-Odile, Nécessité de la peinture : de la liberté de l’art moderne, Abstraction/Figuration, Cercle d’art, Paris, 1994. Chalumeau Jean-Luc, Histoire c r i t i q u e d e l ’ a r t c o n t e m p o ra i n , Klincksieck, Paris, 1994. Chalumeau Jean-Luc, La nouvelle figuration, Cercle d’art, Paris, 2004. Chalumeau Jean-Luc, Gérald Gassiot Talabot, La figuration narrative, Jacqueline Chambon, Nîmes, 2003. Chassey (de) Éric, La peinture 199 les contenus d’enseignement Roque Georges, Qu’est-ce que l’art abstrait ? Une histoire de l’abstraction en peinture, 1860-1960, Gallimard, Paris, 2003. Sandler Irving, Le triomphe de l’art américain, 3 tomes, Carré, Paris, 1990. Contenu et méthode d’enseignement Encouragement et approfondissement de l’oral. Acquisitions et développement : du vocabulaire, des structures verbales, syntaxiques et idiomatiques de la langue, orale et écrite et de la prononciation, en relation avec des jeux de rôle, des séances de conversation, des textes choisis sur l’art, des ateliers d’écriture (poèmes et dialogues). Cours magistraux sur l’histoire de l’art britannique. Débats informels autour de l’art contemporain et de l’histoire de l’art. Approfondissement du langage spécialisé de l’art. Projet : travail sur l’édition d’un recueil de poèmes écrits par les élèves (en anglais), illustré par des références aux artistes britanniques étudiés. Catalogues d’expositions Andy Warhol, Rétrospective, mnam, Paris, 1990. Figuration narrative, Paris 1960-1972, rmn, Paris, 2008. L’air du temps : figuration libre en France, Direction des musées de Nice, Nice, 1982. Les années Pop, C e n t re G e o r g e s Pompidou, Paris, 2001. Le grand monde d’Andy Warhol, rmn, Paris, 2009. Le Nouveau Réalisme, rmn, Paris, 2007. Los Angeles. Naissance d’une capitale artistique, Centre Georges Pompidou, Paris, 2006. Robert Rauschenberg, Combines, Centre Georges Pompidou, Paris, 2006. Yves Klein, Centre Georges Pompidou, Paris, 2006. Evaluation Participation active, travail écrit par niveau. Bibliographie Arnheim Rudolf, Visual Thinking, University of California Press, 1969. Bell Susan, The Artful Edit, W. W. Norton, New York, 2007. Daniels Alfred, Art of the Garden : The Garden in British Art, 1800 to the Present Day, Tate Publishing, Londres, 2004. Leech Geoffrey, A Linguistic Guide to English Poetry, Longman, 1988. M athieso N El e a n o r, Tàpies Xavier, Street Art and the War on Terror, Kerero Books, Londres, 2007. Rosenthal Michael, Constable, Thames & Hudson, Londres, 1987. Langue étrangère Adam Thorpe Anglais Cours magistral et discussions de groupe Objectifs Améliorer le niveau de la langue anglaise orale et écrite, de chaque étudiant. Ouverture vers la culture anglo-saxonne, surtout à travers l’art britannique. 200 la phase programme : semestre 4 Vaughan William, British Painting : the Golden Age, Thames & Hudson, Londres, 1999. The Norton Anthology of Modern Poetry, Ellmann/O’Clair, New York, 1973. Des catalogues/guides d’expositions divers (ex ‘Sensation’, ‘William Blake’, ‘J. M. Waterhouse’ etc). Articles du jour des journaux anglais (ex. The Guardian). 201 les contenus d’enseignement ANNÉE 3 Evaluation Contrôle continu et bilan semestriel. Compréhension des sujets, pertinence des solutions proposées, qualité plastique et maîtrise technique des réalisations, richesse et originalité des gammes chromatiques, relation avec la création contemporaine. SEMESTRE 5 • Montpellier Nîmes P roblématiques et M éthodologie de la recherche , techniques et mises en œ uvre Bibliographie Catafal Jordi, Oliva Clara [trad. par Michel Hourst et Sabine WyckaertFetick], La gravure : les techniques et les procédés de reproduction en relief et en creux, Gründ, Paris, 2004. Donjean A. Initiation à la gravure : eau-forte, pointe sèche, aquatinte et burin, Bornemann, Paris, 1976. Goetz Henri, Gravure au carborundum, Mæght, Paris, 1974. Jebourg-Rigal Nicole, Cours de gravure : le matériel, les techniques de gravure, les différents procédés d’impression, la conservation des estampes, De Vecchi, Paris, 1997. L a l a n n e M a x i m e , Tr a i t é d e la gravure à l’eau-forte, Émotion primitive, Paris, 2007. Melot Michel, GRIFFITHS Antony, FIELS Richard S., L’estampe : histoire d’un art, Skira, Genève, 1981 [suivi d’un Dictionnaire des termes techniques par André Béguin]. PRodari Florian (dir.), Anatomie de la couleur : l’invention de l’estampe en couleurs, Bibliothèque Nationale de France, Paris, Musée Olympique Lausanne, Lausanne, 1996. Sousa (de) Jörge, L’estampe de la gravure à l’impression, Fleurus Idées, Paris, 1984. Pô l e d e s s i n / é d i t i o n Jean-Louis Beaudonnet Te c h n i q u e d ’ i m p r e s s i o n (gravure) Travail en atelier et suivi de projet Objectifs Acquérir une connaissance des techniques de gravure (eau-forte, pointe sèche). Mettre en pratique ces techniques dans des réalisations prenant en compte l’art contemporain. Contenu et méthode d’enseignement L’ a p p r e n t i s s a g e d e s t e c h n i q u e s d’impressions impliquant l’acquisition d’un ensemble de gestes et connaissances spécifiques, il nécessite tout au moins au début, un suivi constant de l’enseignant en fonction de chaque mode d’impression requis. Les productions sont réalisées à partir des projets personnels de l’étudiant. 202 la phase programme : semestre 5 Daniel Boissière Composition et mise en page, Pyramyd, Paris, 2008. Arts graphiques édition (gravure / sérigraphie) Gérard Depralon Travail en atelier et entretien individuel Objectifs Image, écrit, séquentialité Travail en atelier et entretien individuel Objectifs Former les étudiants à une réflexion concernant leurs dossiers et à leur réalisation en respectant les contraintes imposées par la chaîne graphique. Ouvrir, par la connaissance de la narration en bande dessinée entre autres, à un processus d’expression liant image et texte construit sous forme séquentielle. Contenu et méthode d’enseignement Analyses et critiques de documents existants. Organigramme de la chaîne graphique : de la création à la fourniture du support numérique à l’imprimeur. Des visites sont prévues dans des ateliers de PAO, des imprimeries offset, des imprimeries numériques et ateliers de reliures industrielles. L’atelier d’ar t graphique-édition se déroule en parallèle avec le cours « Snark, écriture » de Didier Malgor, Caroline Muheim, Claude Sarthou. Contenu et méthode Contrôle continu et bilan semestriel. Qualité des productions et des analyses. Expliciter les objectifs en s’appuyant sur des exemples choisis dans l’histoire de la bande dessinée et dans l’histoire de l’art. Etablir des points de référence qui seront discutés et constitueront le socle de projets personnels. Les deux composantes image et texte feront l’objet d’une étude distincte portant sur leur capacité à produire une forme d’expression séquentielle. Les choix techniques individuels seront envisagés dans un esprit d’ouverture : forme d’écriture classique ou expérimentale, image dessinée, peinte, photographique ou mixte. Travail en groupe. Bibliographie Evaluation Evaluation Bernard Yves, Apprivoiser la chaîne graphique, Les Éditions d’Organisation, Paris, 1993. Foster John, New Masters of Poster Design, Rockport Publishers Inc., Londres, 2008. Typographie guide pratique, Pyramyd, Paris, 1998. Contrôle continu et bilan semestriel. Implication, capacité d’analyse et qualité de la recherche personnelle. Bibliographie Blonde Didier, Au nom de l’inconnu, Régine Desforges, Paris, 1988. 203 les contenus d’enseignement Coché Frédéric, Vie et mort du héros triomphant, Frémok, Montreuil, 2007. Francblin Catherine, Jean Le Gac, Gallimard, Paris, 2001. Peteers Benoît, Ecrire l’image, un itinéraire, Editions de l’Impression, Bruxelles, 2009. Art et L angage, Catalogue, Centre d’histoire de l’art contemporain, Rennes, 1988. Développement du projet DNAP de l’étudiant. Contenu et méthode d’enseignement Il s’agit de réinventer, de s’approprier des gestes, des actes et des rituels issus du quotidien, du monde en-dehors des arts plastiques, d’apprendre quelque chose qu’on ne sait pas faire. Le titre du cours Quinzinzinzili est celui d’un livre de science-fiction de Régis Messac écrit en 1935, réédité chez l’Arbre Vengeur. Dans ce roman, une guerre provoque la disparition de l’espèce humaine, mais quelque part un petit groupe a échappé à l’extermination et l’histoire repart de zéro... Réfugiés dans une grotte en Lozère, les fugitifs, un homme, une fillette et une poignée de garçons à peine pubères se retrouvent rapidement à l’état de nature. Ils réinventent alors la guerre, la géométrie ou l’amour et finissent par se forger un dieu étrange et puéril : Quinzinzinzili. Nicolas Grosmaire Formation Multimédia / PAO Travail en atelier, entretien individuel, suivi de projet Contenu et méthode d’enseignement Suivi et formation spécifique individualisés, en vue de la préparation au DNAP. Le support numérique : objet et finalité. Le support papier : objet et finalité. Le web : objet et finalité. Evaluation C o n t rô l e c o n t i n u . C o - p ré s e n c e , par ticipation active, capacité de l’étudiant à questionner les propositions. Qualité des productions. Pierre Joseph, Nadia Lichtig Quinzinzinzili i Bibliographie Travail en atelier Objectifs Certeau (de) Michel, L’Invention du quotidien, t. 1 : Art de faire, coll. Folio Essais, Gallimard, Paris, 2002. Itard Jean, L’Enfant sauvage, ebook sur le site « http://www.arbredor.com/ titres/sauvage.html ». Lévi-Strauss Claude, La Pensée sauvage, Plon, Paris, 1962. M essac Ré g i s , Qu i n z i n z i n z i l i , Diversification et développement des modes d’analyse, de conception et de production artistique. Approfondissement des thématiques spécifiques liées aux travaux des étudiants. Acquisition d’informations de première main dans la perspective d’une production personnelle. 204 la phase programme : semestre 5 L’ A r b r e Ve n g e u r, P a r i s , 2 0 0 7 (réédition). Bibliographie Oublier l’exposition, Art press special, n°21, 2000. Caillet Elisabeth, Perret Catherine, L’art contemporain et son exposition, coll. Patrimoine et société, L’Harmattan, Paris, 2007. Christian Laune Suivi des pratiques personnelles Entretien individuel Objectifs Michel Martin Poursuivre et concrétiser les recherches engagées au semestre 4. Optimiser les connexions et les options de l’étudiant pour lui permettre d’apprécier les enjeux mis en œuvre, de s’engager dans un projet personnel. Programmation Exercices et projets personnels Objectifs Savoir comprendre, reproduire et construire le code d’un programme informatique, considéré comme un potentiel. Contenu et méthode d’enseignement Contenu et méthode d’enseignement L’entretien est un moment de « vérité » mené avec pragmatisme à partir de l’analyse des travaux réalisés par l’étudiant. L’approche est détaillée, elle appréhende les questions périphériques posées par la pratique de l’étudiant. S’ensuit la mise au point d’une méthodologie de mise en œuvre adaptée à la situation et aux spécificités plastiques, historiques, théoriques de son travail. A travers l’obser vation de courts programmes existants, dans le logiciel processing, et la modification de leur paramétrage, les étudiants acquièrent la capacité à lire un programme simple. La pratique de l’hybridation de codes donnés conduit petit à petit l’étudiant à envisager l’écriture de programmes de plus en plus longs. En puisant dans la banque de codes mise à disposition, chacun est ensuite invité à proposer un projet personnel permettant la mise en application du cours. Démonstrations suivies d’exercices. Suivi des projets personnels des étudiants. Evaluation Entretiens individuels. Bilan sous forme d’accrochage et de mini-conférences en fin de semestre. Evaluation Contrôle continu. 205 les contenus d’enseignement Assiduité, participation active. Qualités plastiques et techniques, originalité des productions. la photocopie. Le suivi technique sera accompagné d’une réflexion critique et transversale sur la relation aux autres médias et sur le statut de l’œuvre imprimée. Le pôle dessin-édition est un espace privilégié (logistique, suivi technique et critique) où peuvent se réaliser des projets collectifs ou individuels (estampes, livres d’artiste, pratiques métissées), qu’ils soient permanents ou ponctuels, voire pluridisciplinaires. Bibliographie Maeda John, Design By Numbers, MIT Press, Cambridge, 1999. Reas Casey, Processing: A Programming Handbook for Visual Designers and Artists, MIT Press, Cambridge, 2007. Evaluation Clémentine Mélois Contrôle continu. Assiduité, engagement, qualité des réalisations. Pratiques éditoriales Travail en atelier, suivi de projet, entretien individuel Objectifs Bibliographie Benjamin Walter, L’œuvre d’art à l’époque de sa reproductibilité technique, Gallimard, Paris, 1939. B reton A n d r é , S oupault Philippe, Les Champs magnétiques, Gallimard, Paris, 1968. CarriÓn Ulises, Quant aux livres, Héros-limite, Genève, 2008. Jarry Alfred, Gestes et opinions du d o c t e u r Fa u s t r o l l , p a t a p h y s i c i e n , Cartouche, Paris, 2004. M o ë glin - D elcroix A n n e , Esthétique du livre d’artiste, Le mot et le reste, Marseille, 2006. Nagiscarde Sophie, L’Art du tampon, catalogue d’exposition, Musée de la Poste, Paris, 1995. L’enjeu est de finaliser un travail d’édition abouti et respectant le sens du projet artistique de chacun en regard des tendances contemporaines tout autant que des œuvres ”historiques”, en tenant compte des contraintes éditoriales (le multiple, l’impression et une réflexion sur les exigences des « règles » liées au projet dont le coût, et aux modes de diffusion). Contenu et méthode d’enseignement Suivi individuel des projets en vue du DNAP, travail en atelier. L’atelier développera les pratiques éditoriales dans leur contexte le plus large, en faisant appel aux médiums traditionnels (gravure, lithographie, pochoir, sérigraphie, typographie, offset, gaufrage, monotype, “tampographie” et même la pomme de terre…), l’impression numérique et 206 la phase programme : semestre 5 Caroline Muheim bibliographiques et iconographiques en lien avec le travail à rendre en fin de semestre. Chantiers 2 Travail en atelier et entretien individuel Objectifs Bibliographie Comme le rêve le dessin. Dessins italiens des xvie et xviie siècles, dessins contemporains du centre Georges Pompidou, Louvre, Centre Georges Pompidou, Paris, 2005. Les Carnets des Cabinets d’art graphique du Centre Georges Pompidou, Centre Georges Pompidou, Paris. Les éditions de la villa Saint Clair. Roven, revue critique sur le dessin c o n t e m p o r a i n é d i t é e p a r Rov e n éditions. Favoriser les méthodes de travail de l’étudiant, en l’accompagnant dans l’élaboration de ses projets, à travers leurs aspects théoriques, plastiques et techniques. Contenu et méthode d’enseignement L’accent est mis sur les méthodes de travail et de recherche. Les propositions en atelier sont comprises comme des explorations et sont abordées à la manière de « starting-blocks » permettant d’amorcer un travail en autonomie. Le dessin joue un rôle essentiel dans le démarrage du projet, mais il ne préjuge en rien de la forme finale qui en résultera : dessin, mais aussi travail dans l’espace, photographie, son, écriture. Le travail peut alors se poursuivre en collaboration avec d’autres enseignants de l’école ou en partenariat avec des structures extérieures à l’école. Par des accrochages collectifs réguliers, les étudiants sont amenés à se confronter au groupe, à différents types d’espace et sont amenés à formuler une pensée critique ancrée dans le contexte artistique. Augustin Pineau, Jean-Marc Scanreigh Dessin, projet et / ou finalité ? Travail en groupe, suivi de projets, entretien individuel Objectifs Discerner les différentes fonctions du dessin au sein de la problématique de recherche personnelle émergente de l’étudiant : • le dessin comme finalité, en tant que pratique centrale. • le dessin comme projet, en relation avec les autres médias. Evaluation Contenu et méthode d’enseignement Participation et investissement. Qualité et pertinence des réalisations. Évaluation individuelle sur travaux en fin de semestre. Document regroupant les références En fonction de l’état du développement de la recherche personnelle de chaque étudiant, favoriser la complémentarité de ces deux approches (finalité ou 207 les contenus d’enseignement projet) du dessin en rapport avec la problématique générale de son travail. Travail en groupe autour de projets en relation avec l’ensemble du pôle dessin / édition : édition, exposition, dessin d’animation. Suivi des projets d’édition (collection Hôtel Rivet). Thames & Hudson, Londres, 1996. Georges Seurat, Dessins, Hermann, Paris, 2005. Jean-Michel Basquiat, Flammarion, Paris, 2005. Quintet, Musée d’art contemporain de Lyon, Glénat, Paris, 2009. Saul Steinberg, Institut Valencia d’Art Modern, 2002. Evaluation Revues consacrées au dessin contemporain Contrôle continu. Accrochage et présentation en fin de semestre. Capacité de l’étudiant à définir clairement son projet. Qualité de la présentation du travail plastique. Roven, Roven éditions, Dijon. Cahiers dessinés, Buchet-Chastel, Paris. Cahiers de dessins contemporains, coll. Dans la marge, Arts Factory, galerie nomade. Art on paper. Frédéric Magazine. TOC, revue de dessin. Bibliographie Danchin Laurent, Le Dessin à l’ère des nouveaux médias, Le Livre d’art, Paris, 2009. Kort Pamela, Hollein Max, RodinBeuys. La première confrontation complète des dessins et des sculptures de deux artistes majeurs du xixe et du xxe siècle, Richter Verlag, Düsseldorf, 2005. MacGregor John M., Henry Darger, Delano Greenidge, New York, 2002. Nancy Jean-Luc, Le plaisir au dessin, Hazan, Paris, 2007. Pagliano Éric, Desseins italiens, Somogy, Paris, 2008. Rosenberg Pierre, Du Dessin au tableau, Flammarion, Paris, 2001 Rosenberg Pierre, Questions de style, dessins du xviie au xixe siècles, Musée Denon, Le Bec en l’air, 2008. Storr Robert, Eye Infection, Richter Verlag, Düsseldorf, 2002. Armpit of the Mole, Fundacio Trenta Quilometres Per Segon, Barcelone, 2005. David Hockney, A Drawing Retrospective, Si t e s w e b c o n s a c ré s a u d e s s i n contemporain francois-matton.over-blog.com caricaturesetcaricature.com drawingcenter.org cartoonmuseum.ch Isabelle Simonou-Viallat Dessin i : du support à l’outil Travail en atelier et entretien individuel Pré-requis Capacité à s’approprier de façon personnelle la pratique du dessin, tout en respectant les contraintes imposées. Savoir composer une édition : mise en page, dessin, couleur, cohérence de l’ensemble. 208 la phase programme : semestre 5 des textes et le développement de la pensée. Objectifs Arriver à une circulation et une continuité entre le travail personnel mené par l’étudiant dans son atelier et celui réalisé dans l’atelier de dessin. Le cours de dessin doit venir comme un lieu de ressourcement, de recherches, d’entretiens techniques et de découvertes. Evaluation Contrôle continu. Bilans collectifs en fin de semestre. Présence et engagement, cohérence de la recherche, qualité des réalisations, de la mise en espace et du dossier méthodologie et synthèse. Contenu et méthode d’enseignement Bibliographie A cette liste se rajoutent au cours de l’année au cas par cas, des livres en lien direct avec l’évolution du travail de chacun, ou en relation avec l’actualité. Artaud Antonin, L’ombilic des limbes, NRF, Gallimard, Paris, 1925. Baudrillard Jean, Le système des objets, Denoël-Gonthier, Paris, 1968. Courtine Jean-Jacques, Histoire du corps II. Les mutations du regard. Le xxe siècle, Seuil, Paris, 2006. Eco Umberto, L’œuvre ouverte, coll. Points, Seuil, Paris, 1979. Lascault Gilbert, Christian Jaccard, L’événement et sa trace, Adam Biro, Paris, 2003. Leroi-Gourhan André, L’homme et la matière, Albin Michel, Paris, 1971. MÈredieu (de) Florence, Histoire matérielle et immatérielle de l’Art Moderne, coll. Cultures, Bordas, 1994. Pagoraro Sylvia, Lucio Fontana, E la sua eredita, Skira, Milan, 2005. Tremlett David, Wall Drawings, Catalogue Carré D’art, Nîmes, 1995. Tuttle Richard, from 210 Collage Drawings, California Institute of Technology, 1981. Philippe Favier, Les Cahiers intempestifs, 1987. A la demande, un va-et-vient se fera entre les deux ateliers : celui de l’étudiant et celui de dessin. Les cours deviendront un espace plus libre où les étudiants pourront travailler un dessin plus personnel. En parallèle : un suivi du mémoire en vue du diplôme. Les séances permettront successivement et au cours de l’année de se concentrer sur les différents éléments composant une œuvre : • le matériau/support et comment il peut conditionner, impliquer un résultat, un sujet. • l’outil exploré, réinventé, approprié à la demande de chacun et les gestes qu’il implique. • le dessin deviendra plus créatif et s’ a d a p t e r a a u x p r é o c c u p a t i o n s personnelles de l’étudiant pouvant aller vers la couleur, le volume, le travail de l’espace… • les cours de nus de 1ère et 2ème années sont ouverts aux étudiants qui souhaitent entretenir et perfectionner leur pratique du dessin d’observation. • un suivi constant et régulier du dossier méthodologie et synthése permet de travailler la clarté de la composition et de la mise en page autant que la qualité 209 les contenus d’enseignement Au-delà de l’image – Les techniques du dessin révélées par la science, Musée des Beaux-arts de Rennes, 2006. Au fil du trait de Matisse à Basquiat, Catalogue des œuvres sur papier du Centre Georges Pompidou présentées au Carré d’Art à Nîmes, 1998. Collection Ar t Graphique, les C o l l e c t i o n s d u C e n t re Ge o r g e s Pompidou, Centre Georges Pompidou, Paris, 2008. Drawings from the Modern – Anthology, catalogue exposition, Museum of Modern Art, New York, 2005. Invention et transgression le dessin au xxe siècle, Centre Georges Pompidou, Paris, 2007. Vitamine D, Nouvelles Perspectives en dessin, Phaidon, Londres, 2007. Contenu et méthode d’enseignement Entretiens individuels tout au long du semestre afin d’accompagner l’étudiant dans l’orientation et la poursuite de ses recherches en vue de lui permettre d’acquérir une plus grande autonomie et un engagement réel dans sa pratique et sa recherche. Favoriser la justesse entre le projet et les moyens mis en œuvre ; aider à la mise en perspective des propositions avec des pratiques et des créations actuelles et permettre l’acquisition de connaissances en lien avec cette recherche. Il est important que les références ne soient pas exclusivement celles de la pratique exercée. Evaluation Contrôle continu. Bilan semestriel, accrochage. Capacité à proposer un projet personnel juste et cohérent. La liste de catalogues d’artistes est un point de départ qui ouvrira sur d’autres questions et renverra, ainsi que les travaux produits en cours d’année, vers d’autres livres, d’autres angles d’approches. Bibliographie Une bibliographie individuelle est proposée aux étudiants en relation avec leurs recherches. Pô l e p e i n t u r e / couleur Agamben Giorgio, Qu’est-ce que le contemporain ?, Rivages poche, Paris, 2008. Mondzain Marie-José, Le commerce des regards, Seuil, Paris, 2003. Michon Pierre, Vies minuscules, Folio, Gallimard, Paris, 1984. Stiegler Bernard, De la misère s y m b o l i q u e : t o m e 1 . L’ é p o q u e hyperindustrielle, Galilée, Paris, 2004. Jean-Marc Cérino L’émergence d’un projet Entretien individuel Suivi de projet Objectifs Permettre d’élaborer une démarche picturale personnelle en lien avec le deuxième pôle choisi par l’étudiant. 210 la phase programme : semestre 5 Pascal Fancony Bibliographie Barthes Roland, Éléments de sémiologie, coll. Médiations, Gonthier, Paris, 1970. Didi-Huberman Georges, Ce que nous voyons, ce qui nous regarde, Minuit, Paris, 1992. Eco Umberto, L’Œuvre ouverte, coll. Points, Seuil, Paris, 1971. Eco Umberto, La Structure absente, coll. Essais, Mercure de France, 1984. Foucault Michel, Les Mots et les choses, coll. Tel, Gallimard, Paris, 1990. Foucault Michel, Ceci n’est pas une pipe, Fata Morgana, 1973. Goodman Nelson, Manières de faire des mondes, coll. Folio Essais, Gallimard, Paris, 2006. Goodman Nelson, Langages de l’art, coll. Pluriel, Hachette, Paris, 2005. Kristeva Julia La Révolution du langage poétique, coll. Points Essais, Seuil, Paris, 1985. Kristeva Julia Recherches pour une sémanalyse, Seuil, Paris, 1969. Pleynet Marcelin, Les Etats-Unis de la peinture, Seuil, Paris, 1986. Pleynet Marcelin, L’enseignement de la peinture, coll. Tel Quel, Seuil, Paris, 1971. Steiner Georges, Réelles presences, Gallimard, Paris, 1994. S teiner Georges, Nostalgie de l’absolu, 10/18, Paris, 2003. Taraboukine Nikolaï, Le dernier tableau, Champ Libre, Paris, 1972. Art Couleur Lumière Installation 1 Entretien individuel, suivi de projet, atelier d’écriture Pré-requis Bonnes connaissances de l’histoire des arts modernes. Objectifs Approfondir la question de l’installation chromatique et de la lumière. Apport d’outils conceptuels et critiques pour l’analyse et le positionnement personnel. Implication de l’étudiant dans un processus de recherche interdisciplinaire : art / sémiologie / sciences / société… Contenu et méthode d’enseignement • Découverte des nouvelles matériologies des couleurs. • Cours technique sur la lumière et les ombres colorées. • Projet : « Voir, Lire, puis Créer et Exposer en Vis-à-Vis » avec les œuvres d’une collection muséographique. • Projet : couleur-langages, système, code, symbolique et correspondances peinture, musique, poésie. Evaluation L’étudiant est évalué sur son engagement et sa production d’un projet. Production d’écrits. Participation et réalisation des projets dans l’esprit et la méthode. Catalogues monographiques Daniel Buren, Christian Boltanski, Olafur Eliasson, James Turrell, Dan Flavin, Fabrizzio Plessi, etc. 211 les contenus d’enseignement Serge Plagnol recherche entre peinture et littératurepoésie. La peinture, croisements et relations avec les autres arts Evaluation Contrôle continu et bilan semestriel. Cours magistral, suivi de projet et entretien individuel Objectifs Bibliographie Livres d’artistes réalisés avec des écrivains et poètes. Texte de Barthes Roland dans le catalogue Cy Twombly, Gallimard, Centre Georges Pompidou, Paris, 2004. Boulez Pierre, Paul Klee et la musique, La Différence, Paris. Butor Michel, Les Mots dans la peinture, coll. Champs, Skira, Milan, 1994. Kirili Alain, Statuaire, Denoël, Paris, 1986. Kirili Alain, Sculpture and Jazz, Stock, Paris, 1996. L’œuvre dessinée et poétique de Henri Michaux. Poésure et Peintrie, d’un art à l’autre, Marseille, rmn, 1993. Cahiers du cipm (Centre International de Poésie), Marseille. Derrière le Miroir, Revue de la galerie Maeght, Paris. La sculpture de peintres, Fondation Maeght, Paris, 1997. Picasso sculpteur, Centre Georges Pompidou, Paris, 2000. L’étudiant intègre les expériences liées à la pratique picturale dans un projet personnel. Cette maîtrise de la peinture et les acquis culturels et conceptuels qui la soutiennent permettent de faire dialoguer cette pratique picturale avec d’autres champs de l’art, d’autres médias. Des expériences de «passage» entre peinture et volume-sculpture peuvent s’élaborer. L’image (photographie et vidéo) peut venir interroger l’espace pictural. Le rapport dessin / peinture vient dynamiser le processus de création. Contenu et méthode d’enseignement Dans sa pratique personnelle, l’étudiant peut s’approprier, mettre en relation formelle le choix de la peinture avec ces autres médias ; cela se fait dans une perspective contemporaine. Le «mixage» possible des langages visuels peut s’inventer à partir de la peinture. L’atelier du peintre est traversé par des images, des sons, des mots, des paroles qui deviennent autant de matières, matériaux à utiliser. Les rappor ts peinture-sonoritésmusique, peinture-images, peinturesculpture développent un espace nouveau, un au-delà… Un rapport particulier peut s’établir dans cette Yves Reynier Apprendre à voir et à regarder Travail en atelier et entretien individuel Objectifs 212 la phase programme : semestre 5 Apprendre à l’étudiant à lire une image et savoir déplacer son regard (par exemple sur un tableau) afin de l’analyser ; apprendre à décrypter le sens d’une œuvre. Pompidou / Musée National d’Art Moderne, Paris, 1985. Contenu et méthode d’enseignement Dessin-peinture Anne-Marie Soulcié Travail en atelier Objectifs I l s’ a g i t d’ e n r i c h i r l e s a v o i r d e l’étudiant, ses aptitudes à analyser les images (cinématographiques, picturales, artistiques et autres) et les compositions musicales. C o n ve r s a t i o n e t d é b a t c o l l e c t i f, pratique autour d’une personnalité choisie dans l’histoire de l’art ou dans la littérature. L’ a p p ro c h e s e f e r a p a r l e d e s s i n ou la couleur autant que par des approfondissements théoriques. Comment le dessin s’efface et se renforce dans sa relation à la couleur. Contenu et méthode d’enseignement Le sens trouvé, les années précédentes, pour chaque étudiant, dans ses expériences, sera rappelé et ces traces pourront servir de socle aux recherches à venir. Rappeler à chacun, qu’il ne part pas de rien. Le lien forgé par le dessin, en relation avec les autres cours, rappelé et actualisé, est fondateur de l’autonomie tant espérée. La pratique du dessin préparatoire, à toute amorce de projet, aura sa permanence et évitera un démarrage trop prompt. Faire le tour de tous les possibles est impératif. Evaluation Des entretiens individuels et débats collectifs ont lieu régulièrement sur les aspects développés durant l’enseignement. Bilan semestriel. Bibliographie Boulez Pierre, Paul Klee, le pays fertile, Gallimard, Paris, 1989. Hoffmann E. T. A., (A propos de Jacques Callot), Contes d’Hoffmann, Livre de poche, Paris, 1969. Klee Paul, Journal, coll. Les Cahiers Rouges, Grasset, Paris, 2009. Roy Claude, Paul Klee aux sources de la peinture, Le Club français du livre, Paris, 1974. T hévenin Pa u l e , D errida Jacques, Artaud Antonin, dessins et portraits, Gallimard, Paris, 1986. Klee et la musique, Centre Georges Evaluation Un contrôle continu, dans le cadre du cours de dessin, permettra l’évaluation de l’assiduité, de l’engagement, des qualités plastiques et de la pertinence du projet engagé. Des documents rassemblant des croquis, des références bibliographiques et iconographiques, feront la preuve de la curiosité de l’étudiant. La présentation, en fin de semestre, sous forme d’un accrochage, prenant en 213 les contenus d’enseignement compte l’espace du lieu, sera le témoin de la permanence de cet engagement. les divers médias / image-peinture et frontalité… Participer à l’éveil de son analyse critique/analytique. Notions d’espaces, sociologie et esthétique y sont inclus. L’accompagner vers son DNAP, en ouverture lucide. Bibliographie Bonnet Gérard, Erik Dietman, Editions du Regard, Paris, 1997. Falk Hans, Hans Falk, ABC Verlag, Zurich, 1974. Hunter Sam, Larry Rivers, Abrams, New York, 1971. Raine Kathleen, William Blake, Chêne, Paris, 1975. Baruchello, Erro, Fahlstrom, Liebig, Let’s mix all feelings together, Musée d’Art Moderne de la ville de Paris, Bucholz, Paris, 1975. Claes Oldenburg, Arts Council of Great Britain, Londres, 1970. Jim Dine, Repères, Cahiers d’ar t contemporain n°4, Galerie Maeght, Paris, 1983. Malévitch, Architectones, peintures et dessins, Centre Georges Pompidou, Paris, 1980. Contenu et méthode d’enseignement En atelier et entretien individuel, c’est avant tout être à l’écoute et garder le plus proche possible le cadre établi par l’étudiant. Puis en partager l’évolution en l’accompagnant en écho en lui évitant certains pièges formels (agir en rencontre - dialogue - réaction). L e b u t e s t q u’ i l d é v e l o p p e s o n projet et qu’il puisse donner à voir un ensemble cohérent, qu’il établisse un travail de recherche constant en archivant et en développant ses notes et diverses approches plastiques. L’aider à dépasser le cadre institutionnel tout en le stabilisant avec l’apprentissage de son développement artistique. Fa i r e u n p a r a l l è l e d e s i t u a t i o n avec l’évolution de la société contemporaine. Relation au monde... Carmelo Zagari Faire geste Peinture et notion d’espacedéplacement, charges picturales et frontalité en perception Travail en atelier, entretien individuel et cours magistral Objectifs Evaluation Contrôle continu et bilan semestriel. Evolution et amplitude que donne l’étudiant à sa recherche, son intuition et son geste artistique. Qualité plastique des travaux. Stimuler l’étudiant à affirmer la charge émotionnelle, intellectuelle et esthétique de son travail. L’engager en conscience dans sa position personnelle et artistique. L’aider techniquement à développer Bibliographie Toutes directions confondues : de Jacques Rancière à Keisuke Kinoshita 214 la phase programme : semestre 5 de Joseph Beuys à Dan Graham, de Wim Delvoye à Jimmie Durham. Graham Dan, Rock/Music Textes, Les Presses du réel, Dijon, 1999. L amarche - Vadel B e r n a r d , Joseph Beuys. Is it about a bicycle?, Marval / Paris, Galerie Beaubourg / Paris, Sarenco-Strazzer / Vérone, 1985. Mulvey Laura, Jimmie Durham, Phaidon, Londres, 1995. Jimmie Durham, Musée d’Art Moderne de la ville de Paris, Paris Musées, 2009. Rancière Jacques, L’inconscient esthétique, La Fabrique, Paris, 2001. Rancière Jacques, L’Espace des mots : de Mallarmé à Broodthaers, Musée des beaux-arts de Nantes, 2005. Rancière Jacques, Et tant pis pour les gens fatigués. Entretiens, Amsterdam, 2009. différentes de représentation de l’espace (depuis les codes conventionnels de la perspective jusqu’aux pratiques de la géométrie moderne) et de les mettre en relation avec des œuvres artistiques afin de développer chez l’étudiant des outils critiques et créatifs de conception. A partir d’une œuvre plastique, littéraire, cinématographique… présentée et analysée, il est demandé aux étudiants de répondre, par les moyens de leur choix (peinture, sculpture, vidéo, installation…) à une problématique posée afin d’appréhender la question du lieu dans ses différentes dimensions. Proposer des axes de réflexion et d’ouverture afin d’étendre la démarche personnelle de chaque étudiant et de favoriser son autonomie. Le travail se fait en cours collectif par séquences sur les deux semestres, à partir d’ateliers puis en suivi de projets individuels. Il s’organise à partir de débats en groupe sur des questions soulevées. Il est suivi de la réalisation d’un projet personnel. Pô l e e s p a c e / volume / sculpture Laetitia Delafontaine, Grégory Niel Evaluation Assiduité, contrôle continu et bilan semestriel. Méthodologie, capacité de formulation de sa méthode, capacité d’analyse, qualité et pertinence du projet. Image lieu 1 Travail en atelier, entretien individuel, suivi de projet Objectifs Bibliographie Appréhender la tridimensionnalité en interrogeant les pratiques actuelles de représentation. Varie suivant l’œuvre choisie. L évi - S trauss C l a u d e , Tr i s t e s tropiques, coll. Terre Humaine, Plon, Paris, 1994. O’Doherty Brian, Inside the white cube, Presses du réel, Dijon, 2009. Latour Bruno, Hermant Émilie, Contenu et méthode d’enseignement Il s’agit d’interroger les pratiques 215 les contenus d’enseignement Paris, Ville invisible, Les Empêcheurs de Penser en rond / La Découverte, Paris, 1998. R ouillard D o m i n i q u e , Superarchitecture, le futur de l’architecture 1950-1970, Editions de la Villette, Paris, 2004. de recherches personnelles et de références. Evaluation Les étudiants sont évalués tout au long du semestre en fonction de la qualité de leurs réalisations, recherches, références culturelles et de leur présentation (oral et accrochage). Dror Endeweld Bibliographie Kosuth Joseph, Investigations sur l’art et problématiques depuis 1965, ARC 2, Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris, 1974. Art & Language, Galerie nationale du Jeu de Paume, Paris, 1994. Bâtissons une cathédrale, entretiens : Beuys, Kounellis, Kiefer, Cucchi, L’Arche, Paris, 1988. « Joseph Beuys » in Artstudio n° 4, printemps 1987. Joseph Beuys, Centre Georges Pompidou, Paris, 1994. L’art comme l’art ou l’art comme la vie Travail en atelier Pré-requis Acquis sur la peinture et la sculpture dans les diverses formes historiques des mouvements modernes. Objectifs Favoriser le développement d’un travail personnel chez l’étudiant en analysant une controverse majeure de l’art contemporain ; favoriser le débat et par conséquent développer l’esprit critique. Jean-Claude Gagnieux Contenu et méthode d’enseignement Gestes et rites Enseignement à glissières Objectifs Les artistes majeurs du xxe siècle, leurs pratiques artistiques et leurs différentes attitudes vis-à-vis de la vie sociale, politique, économique. La conception d’Ad Reinhardt face à celle de Joseph Beuys. A partir de discussions de cours et de conférences, les étudiants sont appelés à réaliser des installations impliquant des médiums très variés qui témoignent de l’élargissement du territoire de l’art. Tous ces travaux sont accompagnés Saisir les enjeux des jeux des gestes et mise en rites. Contenu et méthode d’enseignement Saisir par tuilage les enjeux des gestes et rites par la voix, le geste, le son, l’écrit et l’objet-instrument. Des ateliers d’écriture, de gesticulation maîtrisée. Disséquer le quotidien, 216 la phase programme : semestre 5 répéter, défaire, diluer ou enrichir les gestes et leurs égrenages. Joseph Beuys, Roman Signer, William Wegman, Peter Fischli et David Weiss, Marina Abramovic, Panamarenko… Evaluation Sur les réponses, adaptations, aménagements et mises en œuvres particulières de l’étudiant ; le suivi, la présence et les liens qu’il crée avec les autres disciplines. Joëlle Gay, Claude Sarthou, Annie Tolleter Espace scénique, espace urbain Bibliographie Tra v a i l e n a t e l i e r, e n t r e t i e n individuel Objectifs Banes Sally, Terpsichore en baskets, Chiron / Centre National de la Danse, Paris, 2002. collectif, Art et cognition, Cyprès / École d’art d’Aix-en-Provence, 1994. Décoret-Ahiha Anne, Les Danses exotiques en France (1880-1940), Centre national de la danse, Paris, 2004. Flusser Vilem, Les Gestes, HCd’Arts, Paris, 1999. Formis Barbara (dir.), Gestes à l’œuvre, esbaco, 2008. Leroi-Gourhan André, Le Geste et La Parole, Albin Michel, Paris, 1974. Kantor Tadeusz, Entretiens, Préface de Brunella Eruli, Carré, Paris, 1996. Von Kleist Heinrich, Sur le théâtre de marionnettes, Mille et une nuits, Paris, 1993. Consolidation des acquis fondamentaux (vocabulaire du champ spécifique du volume, de l’installation et de ses outils conceptuels). Découverte d’un périmètre de recherche et d’engagement lié à la question de la scénographie. Constitution d’un corpus (textes, images, vidéos...) à visée référentielle et interprétative. Pertinence et cohérence en perspective du dossier méthodologie et synthése. Développer la capacité d’endurance, de concentration, d’écoute dans la relation critique. Contenu et méthode d’enseignement Filmographie Jean Rouch, Stéphane Breton, Hugo Zemp, Les premier pas du cinéma. Le son, le chanteur de jazz, Merce Cunningham, Philippe Decouflé, Angelin Preljocaj, Pina Bausch, JeanClaude Gallota, Thierr y de Mey, Anne Theresa de Keersmaker, Waine McGregor, Blanca Li, Doug Elkins, Jan Fabre, Jérome Bel, Le Cirque de Calder, I like America and America likes me de L’atelier « espace scénique, espace urbain » est un périmètre et un temps de recherche où les pratiques interrogent simultanément la localisation du lieu scénique (où ?), ce qui le décrète, ce qui le définit, son vocabulaire, son habitabilité, s’il y a corps : les états de corps, la posture et la mise en espace de l’ensemble. Quel que soit le support choisi au départ, il est question surtout 217 les contenus d’enseignement de construire (processus, méthodes, travail de médium, critique référencée de l’activité artistique), la mise en tension du faire et de l’événement et d’élaborer un corpus. Chaque année, un objet de connaissance métaphorique sert d’appui pour relancer, questionner le travail. Attelage pédagogique, collégial et pluridisciplinaire, incluant d’autres enseignants et intervenants. Activation d’une dynamique de transversalité (inter années, structurels…) Parallèlement lieu de pratique, de réflexion, de discussion qui permet la construction d’une méthode d’enseignement. Atelier pratique et travail critique au plus près du geste et de l’invention. Montrer, nommer, classer permettent de mettre en place une méthodologie de la recherche et de l’appareil critique. LABELLE-ROJOUX Arnaud, L’art en scène, Les éditeurs évidents, 1992. LABELLE-ROJOUX Arnaud, L’acte pour l’art, Al Dante, 1999. P E R E C Georges, Penser, classer, Hachette, Paris, 1998. RANCIERE Jacques, Le spectateur émancipé, La Fabrique, 2008. REGY Claude, Espaces perdus, Les Solitaires intempestifs, 1998. Arnaud Vasseux Autonomie et pratiques Suivi de projet, entretien individuel, travail en atelier Objectifs Développer une recherche personnelle en s’appuyant sur les connaissances acquises précédemment. Apprendre à se situer, à prendre position. Reconnaître son champs de réflexion. Poursuivre et élargir l’acquisition de connaissances en relation (de près ou de loin) avec sa recherche personnelle (conférences, rencontres d’intervenants, documentations, projections de films). Développer son intérêt pour d’autres champs de connaissances artistiques ou liés aux pratiques artistiques afin d’améliorer sa capacité critique et auto critique. Evaluation Contrôle continu et bilan semestriel. Assiduité et participation active. Pertinences des réponses qualitatives et quantitatives aux propositions. Mise en forme des prises de notes (qualité, pertinence). Bibliographie ARDENNE Paul, Un art contextuel, Flammarion, Paris, 2004. AUGE Marc, Non-lieux, Seuil, Paris, 1992. BOURRIAUD Nicolas, Esthétique relationnelle, Les Presses du réel, Dijon, 2003. BROOK Peter, L’espace vide, Seuil, Paris, 2001. Contenu et méthode d’enseignement Le travail plastique est considéré comme un langage à part entière. L’étudiant est amené à réfléchir aux conditions et méthodes de réalisations tridimensionnelles. 218 la phase programme : semestre 5 Il doit acquérir les moyens de mettre à distance le travail en cours d’élaboration. À ce stade des études et en vue du DNAP, on encourage et multiplie les expériences d’accrochage et de présentation et notamment à l’extérieur de l’école en collaboration avec des structures professionnelles. L’étudiant approfondit, par la pratique régulière, ses connaissances techniques et il vérifie, en formulant des hypothèses, la cohérence de sa recherche. Proposition d’un projet mené en séances d’atelier transversaux (photo, vidéo et volume / espace). Rendez-vous réguliers chaque semaine jusqu’à l’aboutissement du projet en semestre 6. Proposition d’ateliers dirigés par des intervenants extérieurs, choisis et accompagnés par le pôle volume / sculpture. Visites d’expositions et réalisations d’expériences d’exposition en partenariat avec des structures artistiques institutionnelles (Musées, Frac, lieux patrimoniaux) ou autres (parcs de communes, galeries associatives). Entretiens individuels et débats collectifs à différents moments de la recherche. (disposition et exposé de sa recherche). Bibliographie Une bibliographie adaptée à la recherche de chacun est proposée tout au long du suivi du travail. BONAN Ronald, Premières leçons sur l’esthétique de Merleau-Ponty, puf, Paris, 1997. CHARMATZ Boris, Je suis une école, Les Prairies ordinaires, Paris, 2009. DEWEY John, L’art comme expérience, Farrago/université de Pau, 2005. DUCHAMP Marcel, Le processus créatif, l’Echoppe, Paris, 1987. F IL LI O U Robert, Enseigner et apprendre, arts vivants, Archives Lebeer Hossmann, Paris, 1998. K A P ROW A l l a n , L’ a r t e t l a v i e confondus, Centre Georges Pompidou, Paris, 1996. KRAUSS Rosalind, L’originalité de l’avant-garde et autres mythes modernistes, Macula, Paris, 1993. KRAUSS Rosalind, Passages : une histoire de la sculpture de Rodin à Smithson, Macula, Paris, 1997. RANCIÈRE Jacques, Le maître ignorant, 10/18, Paris, 1987. ROSSET Clément, Le réel et son double, Folio, Paris, 1984. ROSSET Clément, L’objet singulier, Minuit, Paris, 1979. ZASK Joëlle, Art et démocratie, puf, Paris, 2003. Evaluation Engagement dans sa pratique et sa recherche. Qualité des réalisations tout au long du semestre. Cohérence de la recherche avec les moyens mis en œuvre. Qualité des documents d’approches et de réflexion (esquisses et notes). Pa r t i c i p a t i o n a u x e x p é r i e n c e s d’exposition et présentation des travaux 219 les contenus d’enseignement Pô l e v i d é o / p h o t o Crary Jonathan, Techniques of the Observer, The MIT Press, Cambridge, 1992. Sontag Susan, Devant la douleur des autres, Christian Bourgois, Paris, 2003. Tamisier Marc, Sur la photographie contemporaine, L’Harmattan, Paris, 2007. Inframince n° 1 à 5, ensp, Arles. Vitamine Ph : nouvelles perspectives en photographie, Phaidon, Londres, 2007. Brigitte Bauer Champs de références Cours magistral et suivi de projet Objectifs Développement, théorisation et mise en perspective du travail personnel. Les thématiques précises sont déterminées en début d’année, en fonction des projets de chacun. Charles Camberoque Contenu et méthode d’enseignement Photographie Entretien individuel et studio Objectifs Les multiples faces de la photographie contemporaine, entre pratiques traditionnelles, nouvelles, marginales ; croisements avec d’autres disciplines, et questionnement de l’actualité à travers la presse spécialisée, des comptes rendus d’expositions et/ou visites d’expositions en groupe. La participation active de chaque étudiant est primordiale dans ce cours où la découverte compte autant que le questionnement et les échanges de points de vues. Poursuivre et améliorer sa formation technique commencée en 2ème année. Assurer pour ses photos des tirages numériques de façon satisfaisante. Être capable d’argumenter ses choix et d’utiliser de façon autonome les appareils de l’école. Acquérir des références qui permettent de situer son travail dans la perspective de l’histoire de la photographie et l’histoire de l’art. Être capable d’analyser et de présenter son propre travail photographique de la façon la plus claire et lucide qu’il soit. Evaluation Contrôle continu et bilan semestriel. Qualité des échanges et des propositions, engagement, qualité des recherches et réalisations. Contenu et méthode d’enseignement Un travail photographique personnel est demandé. Il doit être le fruit d’une réflexion et d’une argumentation de l’étudiant Cet axe de ce travail, autour d’un artiste, doit être choisi et défini au préalable pour obtenir une validation. Bibliographie A rdenne Paul, L’Image Corps, Éditions du Regard, Paris, 1989. Bailly Jean-Christophe, L’instant et son ombre, Seuil, Paris, 2008. Campany David, Art et Photographie, Phaidon, Londres, 2007. 220 la phase programme : semestre 5 l’étudiant d’une manière inédite, sur des temps forts d’une semaine. Elle sera nourrie par la visite régulière d’expositions dédiées à l’image en mouvement ainsi que par un voyage dans un festival international. Evaluation Contrôle continu. Qualité des travaux photographiques et pertinence de l’analyse. Bibliographie Baqué Dominique, La photographie plasticienne, Éditions du Regard, Paris, 2004. Depardon Raymond, Errances, coll. Points, Seuil, Paris, 2004. Freund Gisèle, Photographie et société, Seuil, Paris, 1974. Mora Gilles, Petit lexique de la photographie, Abbeville, Paris, 1998. Lecture de l’ensemble de la collection Photopoche et des Cahiers de la Photographie. Contenu et méthode d’enseignement Il permet à l’étudiant de développer l’écriture préparatoire à son projet de film. Cette phase de recherche alterne des entretiens individuels et des ateliers avec des artistes et des cinéastes invités qui élargissent le champ d’expérimentation et fortifient les bases d’écritures des projets. Les entretiens individuels réguliers permettent d’accompagner les étudiants dans l’élaboration de leur recherche personnelle, d’en dégager avec eux les portées et enjeux, de préciser les questions de mise en forme que leurs images appellent. Ils aident l’étudiant à voir et analyser les images qu’il réalise, à éclaircir et à formuler sa recherche, enfin à lui faire pressentir, par la mise à l’épreuve d’un regard extérieur, les manques et les points forts de son travail. Maïder Fortuné Le lieu / (dé)construire la narration Travail en atelier et entretien individuel Objectifs Les deux années précédentes ont permis à l’étudiant de se confronter à la diversité de la pratique de la vidéo et de dessiner une esquisse de recherche personnelle. La troisième année constitue la mise en place de cette recherche, dans une plus grande autonomie. Les consignes disparaissent pour laisser place à un projet entièrement personnel. Cette année est aussi consacrée à des conférences d’intervenants extérieurs (critiques, commissaires d’exposition, réalisateurs), ainsi qu’à des workshops, des temps d’expériences qui provoquent A ces entretiens individuels, s’ajoutent des séances collectives lors desquelles un ou deux étudiants présentent leur travail (story-board, esquisses, rushs, dépendant du type de projet…) aux autres. Ceci permet une expérience de rencontre, une familiarisation avec la formulation publique de sa recherche (expérience qu’il devra développer pour son diplôme et par la suite). 221 les contenus d’enseignement A l’intérieur du groupe, ces présentations fonctionnent comme autant de miroirs pour le reste des étudiants, elles créent une émulation dans l’échange, le regroupement ou la divergence des interrogations et des réflexions. Nous continuons aussi à voir en groupe des films et des vidéos dont l’analyse est à présent plus aiguë, les œuvres sont à présent le moyen de nourrir le désir de l’étudiant, de l’éclairer dans des moments de flottements, de le confronter à la singularité de son approche, à envisager la similitude de certains de ces enjeux avec ceux d’œuvres anciennes ou plus contemporaines. Ces temps de groupe sont essentiels car les étudiants y échangent sur leur travail, développent leur sens critique en réfléchissant mutuellement sur leurs œuvres. A la fin du semestre, les étudiants ont formulé leurs projets personnels sous forme d’un scénario et d’un dossier de production complet qui sont évalués permettant sa réalisation et finalisation au semestre suivant. BRENEZ Nicole, De la figure en général au corps en particulier. L’invention figurative au cinema, Editions de Boeck, Paris, 1998. BRENEZ Nicole, Les cinémas d’avant garde, Cahiers du cinéma, 2007. GODARD Jean-Luc, Histoire(s) du cinéma, Gallimard, Paris, 1998. Frédéric Gleyze Formation aux techniques de l’audiovisuel Travail en atelier, entretien individuel, suivi de projet, organisation de workshops Objectifs et contenu Assurer la formation des étudiants dans le cadre de la conception d’œuvres audiovisuelles : écriture, prise de vue, montage et diffusion. Conduire des ateliers spécifiques avec l’intervention éventuelle de professionnels extérieurs afin d’approfondir certaines compétences. Evaluation Contrôle continu et bilan semestriel. Assiduité, participation active, curiosité, d é v e l o p p e m e n t d’ u n e re c h e r c h e autonome, capacité à s’interroger sur le travail, à en exposer les enjeux. Perfectionnement en post-production avec la découverte de logiciels professionnels comme Final Cut Pro ou Avid. Approfondissement des connaissances en matière de création de DVD et diffusion. Bibliographie Voir les semestres précédents et : BAECQUE (de) Antoine, Lucantonio Gabrielle, Nouveaux cinémas, nouvelle critique, années 60, coll. Petite anthologie des Cahiers du Cinéma, Cahiers du cinéma, vol. 8, Paris, 2001. 222 la phase programme : semestre 5 Sylvain Grout, Yann Mazéas et Federico Vitali de codifications cinématographiques classiques afin de mieux les comprendre et de les utiliser pour leur propres recherches, mais aussi d’éviter, d’emblée, l’utilisation de prétextes expérimentaux liés aux contraintes de base. Enfin, une commande extérieure à l’Ecole pourra être le support des mêmes méthodes. Participation d’intervenants extérieurs (artistes, professionnels, chercheurs). Méthodologies et techniques de réalisation vidéo/ animation Travail en atelier, entretien individuel, suivi de projet Pré-requis Approche des outils et des logiciels de tournage et de montage abordés en semestres 3 et 4. Filmographie des semestres 1, 2, 3, 4. Evaluation Contrôle continu et bilan semestriel. Validations étapes par étapes de la mise en œuvre. Ap p ré c i a t i o n s d e l a q u a l i t é d e s recherches, documentations et autres choix servant à étayer les projets. Validation des savoirs techniques via la réalisation / fabrication des films. Objectifs • Maîtrise des outils logiciels de montage, animation, compositing. • Méthodologies appliquées aux projets vidéo/animation. • Réalisation d’un film (possibilité de commandes extérieures). Bibliographie Barthes Roland, La Chambre claire, Cahiers du cinéma, Paris, 1980. Bonitzer Pascal, Le Champ aveugle, Cahiers du cinéma, Paris, 1999. BOURDIEU Pierre, Sur la télévision, Raison d’Agir, Paris, 2005. B R E S S O N Ro b e r t , No t e s s u r l e cinématographe, nrf, Paris, 1975. CHION Michel, La Toile trouée, Cahiers du Cinéma, Paris, 1993. Daney Serge, Devant la recrudescence des vols de sacs à main, Aléas, Lyon, 2002. Daney Serge, Le Salaire du zappeur, P.O.L., Paris, 1993. Deleuze Gilles, Logique du Sens, Minuit, Paris, 1969. Deleuze Gilles, L’Image Mouvement, Minuit, Paris, 1983. Contenu et méthode d’enseignement • Mise en place de propositions et de projets audiovisuels avec les étudiants. • Détermination des axes de travail et des recoupements/croisements induits par leurs pratiques dans l’école selon les cas. • Choix des techniques à mettre en œuvre et des modes de diffusion. • Ateliers de travaux pratiques sur les outils logiciels requis pour le projet. • Suivi des projets et méthodes de travail. • Finalisation et diffusion. Chaque étudiant est invité à proposer un projet vidéo et/ou d’animation relativement court. Ce projet devra être un documentaire ou une fiction. Il s’agira de contraindre les étudiants à un champ 223 les contenus d’enseignement Histoire, théorie des arts et langue étrangère Deleuze Gilles, L’Image Temps, Minuit, Paris, 1985. Godard-Jousse, Entretiens avec Jean-Luc Godard, CD Audio, Signature, 2005. G O D A R D Jean-Luc, Godard par Godard, Coll.Champs, Flammarion, Paris, 2007. GODARD Jean-Luc, Histoire(s) du cinéma, Séries de films de 1988 à 1998. Jost François, Introduction à l’analyse de la télévision, Ellipses, Paris, 2007. METZ Christian, Essais sur la signification au cinéma, Klincksieck, Paris, 2003. N oguez Dominique, Eloge du cinéma expérimental, Centre Georges Pompidou, Paris, 1979. Tarkovski Andrëi, Le Temps scellé, Cahiers du cinéma, Paris, 2004. T ruffaut François, Entretiens Hitchcock-Truffaut, Gallimard, Paris, 2003. V illain Dominique, L’œil à la caméra, le cadrage au cinéma, Cahiers du cinéma, Paris, 2001. Virilio Paul, Logique de la perception, Éditions de l’Étoile, Paris, 1984. Virilio Paul, La Machine de vision, Galilée, Paris, 1988. Hubert Duprat Art, Science et Cie I Cours magistral, travail en atelier, entretien individuel et débat collectif Objectifs Ouvrir l’étudiant à la « sédimentation » culturelle et à la variété des savoirs. Offrir à l’étudiant des références et des méthodologies susceptibles d’élargir le champ de l’art. Contenu et méthode d’enseignement Cours magistral Aperçu historique sur les cabinets de curiosités en relation avec l’invention des musées d’art. Etude des Mirabilia/ Naturalia comme introduction aux notions d’archéologie, de géologie, d’astronomie, de zoologie, etc. Travail en atelier Apport bibliographique individualisé à partir de la pratique de chaque étudiant et questionnement sur le mode de fabrication et de présentation des travaux. Evaluation Contrôle continu en atelier lors d’entretien individuel, et évaluation de chaque étudiant en fin de semestre. Outre la participation active des étudiants, les critères d’évaluation 224 la phase programme : semestre 5 reposent sur la compréhension des enjeux et l’utilisation des acquis. de départ l’actualité artistique incitent les étudiants à se constituer leur propre culture. Bibliographie Evaluation Bredekamp Horst, La nostalgie de l’antique, Statues, Machines et cabinets de curiosités, Wagenbach, Berlin, 1993, pour l’édition française, Diderot, Paris, 1996. Falguières Patricia, Les chambres des merveilles, Bayard, Paris, 2003. Lugli Adalgisa, Naturalia et Mirabila, Mazotta, Milan, 1990, pour l’édition française, Adam Biro, Paris, 1998. Schnapper Antoine, Le géant, la licorne, la tulipe, Flammarion, Paris, 1988. Pratique régulière de l’écriture et participation active aux tours de tables. Carnet de bord de l’étudiant. Bibliographie ARASSE Daniel, On n’y voit rien, Folio Essai, Paris, 2003. CLAIR Jean, Sur Marcel Duchamp et la fin de l’art, Gallimard, Paris, 2000. DAGEN Philippe, La Haine de l’art, Grasset, Paris, 1997. DE DUVE Thierry, Résonnance du ready-made, Hachette (collection Pluriel), Paris, 2006. HEINICH Nathalie, L’Art contemporain exposé aux rejets, Etudes de cas, Editions Jacqueline Chambon, Nîmes, 1998. LEGER Fernand, Fonctions de la peinture, Gallimard, Paris, 1997. MICHAUD Yves, L’Art à l’état gazeux, Hachette (collection Pluriel), Paris, 2008. ROQUE Georges, Qu’est-ce que l’art abstrait ?, Folio, Paris, 2007. *Des films (fictions et documentaires) et des articles de presse seront également proposés au fil des cours. Corine Girieud Où il est question de s’approprier l’histoire de l’art Cours magistraux, travaux dirigés et suivis individuels. Objectifs Rendre l’étudiant plus autonome dans sa réflexion sur la création. Contenu et méthode d’enseignement Une vision transversale de l’histoire de l’art est proposée par le biais de figures majeures de l’histoire de l’art et de thèmes dont certains sont communs à ceux étudiés avec Patrick Perry afin que l’étudiant vérifie par l’expérience les richesses et diversités de points de vue que génèrent les œuvres. Par ailleurs, un tour de tables puis des ateliers d’écriture prenant comme point Didier Malgor Repères spatiaux et idéologie du 15ème au 19ème siècle Cours magistral Analyses de textes littéraires, philosophiques et d’œuvres plastiques. 225 les contenus d’enseignement Patrick Perry Pré-requis Capacité à analyser et à mettre en perspective des organisations d’espaces. Moderne ? Cours magistral, travaux dirigés et suivi individuel Objectifs Objectifs Montrer que l’organisation spatiale est idéologique, que paysages, villes, espaces privés et publics présentent les symptômes de systèmes de valeurs et de contrôle. La (les) question(s) de la modernité. Contenu et méthode d’enseignement Une histoire de l’art du xx e siècle à travers les avant-gardes modernistes. Le cours sera particulièrement attentif à l’histoire de la peinture, depuis le début du siècle jusqu’aux « crises » de la modernité, envisageant par exemple la question du monochrome ou les textes de Clement Greenberg et Michael Fried… Pa r a i l l e u r s , l e s é t u d i a n t s s o n t accompagnés pour réaliser un schéma d’histoire de l’art — à la manière de El Lissitzky, Les Ismes de l’art ; Herbert Read L’Art moderne ; les catalogues Les Réalismes, Tableaux abstraits, etc.) — schéma incluant les problématiques d e l e u r p r o p r e p r a t i q u e q u’ i l s commenceront à nommer. Contenu et méthode d’enseignement Ce cours complète les cours de vidéo et cinéma des semestres 3 et 4. Le visionnage de films, de documentaires, d’entretiens, vise à ce que les étudiants comprennent une syntaxe cinématographique, maîtrisent les éléments syntaxiques : plans, cadres, etc. puis réalisent un film court. Le cours met en perspective cette grammaire en utilisant textes théoriques, historiques et littéraires. Evaluation Entretiens et travail écrit. Bibliographie B reton A n d ré , M a n i f e s t e s d u surréalisme, Gallimard, Paris, 1924. Eco Umberto, Lector in fabula, réed. lgf, Paris, 1999. Genette Gérard, Figures 1 et 2, Seuil, Paris, 1969, 1972. Hamon Philippe, La description littéraire, Nathan, Paris, 1992. Robbe- Grillet Alain, Pour un nouveau roman, Minuit, Paris, 1963. Evaluation Dossier écrit : un schéma généalogique d’histoire de l’art incluant le travail de l’étudiant. Entretiens oraux. Bibliographie Duve (de) Thierry, Clement Greenberg entre les lignes, Dis voir, Paris, 1996. FRIED Michael, La place du spectateur. Esthétique et origines de la peinture moderne, I, Gallimard, Paris, 1990. 226 la phase programme : semestre 5 FRIED Michael, Le réalisme de Courbet, Esthétique et origines de la peinture moderne, II, Gallimard, Paris, 1993. FRIED Michael, Le modernisme de Manet. Esthétique et origines de la peinture moderne, III, Gallimard, Paris, 2000. G U E R I N M i c h e l , Ni h i l i s m e e t modernité. Essai sur la sensibilité des époques modernes de Diderot à Duchamp, Jacqueline Chambon, Nîmes, 2003. Krauss Rosalind, L’originalité de l’avant-garde et autres mythes modernistes, Macula, Paris, 1993. R iout D e n y s , L a p e i n t u r e monochrome. Histoire et archéologie d’un genre, Jacqueline Chambon, Nîmes, 1996. RIOUT Denys, Qu’est-ce que l’art moderne ?, Gallimard, Paris, 2000. Contenu et méthode d’enseignement Autoportrait / autofiction / mise en scène de soi / performance Les cours se feront sous forme de séminaires portant sur quelques paradigmes majeurs de la création contemporaine. Ils seront éclairés et nourris par des pratiques appartenant à d’autres champs de la culture. Les thématiques et problématiques abordées seront également fonction des questionnements individuels des étudiants. Evaluation Un travail écrit portant sur l’une des problématiques abordées en cours sera demandé. Qualité des échanges, capacité de l’étudiant à problématiser, à organiser sa pensée et à choisir les références les plus pertinentes. Natacha Pugnet Pratiques contemporaines et initiation à la méthodologie du mémoire Bibliographie Barthes Roland, Roland Barthes par Roland Barthes, coll. Écrivains de toujours, Seuil, Paris, 1975. Bourriaud Nicolas, Formes de vie. L’art moderne et l’invention de soi, Denoël, Paris, 1999. collectif, Autobiographie, Thames & Hudson, Londres, 2004. Domecq Jean-Philippe, Artistes sans art ?, Esprit, Paris, 1994. Foucault Michel, Le corps utopique, les hétérotopies, Nouvelles éditions Lignes, Fécamp, 2009. Gintz Claude, Regards sur l’art américain des années soixante. Anthologie critique, Territoires, Paris, 1979. Harrison Charles, Wood Paul, Cours magistral, entretien individuel, séminaires, accompagnement théorique et méthodologique du mémoire. Objectifs Apprendre aux étudiants à problématiser, à développer une analyse critique de leur pratique. Les amener à faire une utilisation pertinente et rigoureuse des références culturelles en relation avec leur démarche. Les accompagner dans l’élaboration de leur futur mémoire. 227 les contenus d’enseignement Art en théorie 1900-1990, Hazan, Paris, 1997. L ejeune P h i l i p p e , L e p a c t e autobiographique, Seuil, Paris, 1975. Levé Édouard, Autoportrait, pol, Paris, 2005. Lebovici Elisabeth (dir.), L’intime, ensba, Paris, 1998. Poinsot Jean-Marc, Quand l’œuvre a lieu. L’art exposé et ses récits autorisés, Genève, mamco / Villeurbanne, Art Edition / Institut d’art contemporain, 1999. Robbe-Grillet Alain, La maison de rendez-vous, Minuit, Paris, 1957. Capacité à argumenter, ouverture d’esprit, pertinence des choix plastiques et théoriques, orientations bibliographiques. Bibliographie Ardenne Paul, Un art contextuel, Flammarion, Paris, 2002. Argan Giulio Carlo, Projet et destin : art, architecture, urbanisme, Ed. de la Passion, 1993. Argan Giulio Carlo, L’histoire de l’art et la ville : crise, culture, design, Ed. de la Passion, 1993. Augé Marc, Non lieux. Introduction à une anthropologie de la surmodernité, Seuil, Paris, 1992. Augé Marc, Pour une anthropologie des mondes contemporains, Flammarion, Paris, 1992. Benevolo Leonardo, Histoire de la ville, Parenthèses, 1995. Benjamin Walter, Paris, capitale du xixe siècle, Allia, Paris, 2003. Buci-Glucksman Christine, L’œil cartographique de l’art, Galilée, Paris, 1996. Buren Daniel, Les écrits, capc, Bordeaux, 1991. Calvino Italo, Les villes invisibles, Seuil, 1996. Chalumeau Jean-Luc, La Ville dans l’art, Cercle d’art, Paris, 2000. Choay Françoise, Le sens de la ville, Seuil, Paris, 1972. Choay Françoise, Pour une anthropologie de l’espace, Seuil, Paris, 2006. Conrad Ulrich, Programmes et manifestes de l’architecture du xxe siècle, Hazan, Paris,1998. Damisch Hubert, Skyline, Seuil, Paris, 1998. Albert Raniéri Art et Architecture Cours magistral Objectifs Mi s e e n a p p l i c a t i o n d e s a c q u i s précédents. Autonomie des projets plastiques. Capacité à écrire et à argumenter. Références culturelles, esthétiques, plastiques. Contenu et méthode d’enseignement La ville des artistes, la ville des architectes. Réalité et utopie. L’idée de la ville dans l’art et l’architecture. De la Renaissance aux utopies contemporaines. Arts Plastiques, architecture, commandes publiques. Evaluation Un écrit sur table. Visites d’atelier. Accompagnement théorique. Dossier méthodologie et synthèse en relation avec le travail plastique de l’étudiant. 228 la phase programme : semestre 5 Davis Mike, City of quartz : Los Angeles, capitale du futur, La Découverte, Paris, 2006. Faux Monique, L’art renouvelle la ville : urbanisme et art contemporain, Musée national des monuments français, Paris, 1995. Foucault Michel, Surveiller et punir, Gallimard, Paris, 1991. Judd Donald, Ecrits. 1963- 1990, Galerie Lelong, Paris, 1991. Klanten Robert, Villes imaginaires et constructions fictives : quand l’art s’empare de l’architecture, Thames & Hudson, Londres, 2009. Les Cahiers du Musée national d’art moderne, n° 39, Art et Architecture, printemps 1992. Lyotard Jean-François, La condition post-moderne, Minuit, Paris, 1979. Lamarche-Vadel Gaetane, De ville en ville, l’art au présent, Ed. de l’Aube, 2001. Pacquement Alfred, Richard Serra, catalogue exposition, Centre Georges Pompidou, mnam, Paris, 1973. Marin Louis, Utopiques, jeux d’espaces, Minuit, Paris, 1973. Ragon Michel, L’homme et les villes, Albin Michel, Paris, 2000. Sansot Pierre, Poétique de la ville, Payot, Paris, 2004. Serra Richard, Ecrits et entretiens. 1970- 1989, Galerie Lelong, Paris, 1990. Sitte Camillo, L’Art de bâtir les villes, Seuil, Paris, 1996. Stalker, A travers les territoires actuels, Jean-Michel Place, Paris, 2000. Stalker, Exposition, capc, Fage, Bordeaux, 2005. Vercelloni Virgilio, La Cité idéale en Occident, Ed. du Félin, 1996. Virilio Paul, Curval Philippe, Yann Kersalé, Hazan, Paris, 1994. Wodiczko Krzysztof, Art public, art critique, textes, propos et documents, coll. Ecrits d’artistes, ensba, Paris, 1995. Langue étrangère Nadia Lichtig Pratique de la langue anglaise C o u r s m a g i s t ra l e t e n t r e t i e n individuel Objectifs Evaluation et acquisition d’un niveau de pratique de la langue permettant une bonne compréhension générale a i n s i q u’ u n e c o n n a i s s a n c e d e l a terminologie nécessaire pour participer aux conférences et aux évènements artistiques en anglais. Contenu et méthode d’enseignement A l’entrée des semestres 1, 3, 5, chaque étudiant doit passer un bilan. Ce bilan comprend un test qui permet d’évaluer les progrès de l’étudiant et un entretien individuel de 15 mn avec l’enseignant en langue. Lors de son entrée en première année, l’étudiant – à la suite du test et de l’entretien individuel – se fixe un objectif à mener durant ses trois premières années : celui d’obtenir le diplôme de Cambridge du British Council au niveau déterminé par l’enseignant, Preliminary English Test, First Certificate in English ou 229 les contenus d’enseignement Certificate in Avanced English (voir le site www.britishcouncil.org). Evaluation Assiduité ; un rapport écrit de l’entretien sera rendu. Evaluation Réalisation d’un test de langue, contrôle continu, participation aux cours. Bibliographie A rnheim Ru d o l f , Tow a rd s a Psycholog y of Art : Collected essays, London, 2010. Boullata Kamal, Belonging and Globalisation : Critical Essays in Contemporary Art and Culture, London, 2008. G reenberg Clement, Art and Culture : Critical Essays, Boston, 2002. Sylvester David, About Modern Art : Critical Essays 1948-2000, London, 2002. Bibliographie BOURRIAUD Nicolas, Radicant : pour une esthétique de la globalisation, Denoël, Paris, 2009. MARTIN Danièle, Mots outils, mots utiles anglais : les incontournables de la langue anglaise, Ellipses Marketing, 2009. QUINE Willard Van Orman, Le mot et la chose, Flammarion, Paris, 1999. www.guardian.co.uk www.bbc.co.uk www.nytimes.com Caroline Ziolko Adam Thorpe Atelier communication pour étudiants non francophones Anglais En t re t i e n i n d i v i d u e l e t s u i v i personnalisé (expression orale, écrite et mise à niveau en culture générale) Pré-requis Travail en atelier Objectifs Améliorer la langue anglaise orale, selon le niveau de chaque étudiant. Pr ov e n a n c e d’ u n t e r r i t o i r e n o n francophone ou besoin de mise à niveau. Contenu et méthode d’enseignement Entretien individuel dans l’atelier de chaque étudiant. Tr a v a i l s u r l a p r o n o n c i a t i o n e t vocabulaire spécialisé, dans le but de faire parler les étudiants de leur travail artistique en anglais, sans complexe. Trace du vocabulaire utilisé fournie par le professeur après chaque entretien. Objectifs • faciliter l’adaptation dans l’école des étudiants non francophones • suivre l’évolution et la progression de l’insertion culturelle et personnelle Contenu et méthode d’enseignement Sur l’année et/ou sur le séjour, ou le cursus si nécessaire : 230 la phase programme : semestre 5 • suivi systématique régulier en début d’année, puis selon la demande et ou les besoins ponctuels de chaque étudiant (aide pour rédiger une lettre de candidature, un exposé, un mémoire…) • ateliers et suivis individuels pratiques, conversation de base ou langage plus technique. Reprise de certains cours et explications spécifiques à la demande de l’étudiant. • orientation vers des lectures adaptées, des cours ou ateliers extérieurs spécifiques dans certains cas. • s u i v i p r a t i q u e p a r g ro u p e , o u individuel, pour faciliter l’intégration dans la ville et dans l’école. Evaluation Amélioration des compétences à l’écrit comme à l’oral : dossier écrit et entretien individuel. Bibliographie Documentation au cas par cas pour une mise à niveau rapide et efficace. 231 les contenus d’enseignement ANNÉE 3 Evaluation Contrôle continu et évaluation en fin de semestre. Les critères d’évaluation étant la compréhension des sujets, la pertinence des solutions proposées, la qualité plastique et la maîtrise technique des réalisations, la richesse et l’originalité des gammes chromatiques, la relation avec la création contemporaine. SEMESTRE 6 • Montpellier Nîmes P roblématique et méthodologie de la recherche , tehniques et mises en œ uvre Bibliographie Catafal Jordi, Oliva Clara [trad. par Michel Hourst et Sabine WyckaertFetick], La gravure : les techniques et les procédés de reproduction en relief et en creux, Gründ, Paris, 2004. Donjean A. Initiation à la gravure : eau-forte, pointe sèche, aquatinte et burin, Bornemann, Paris, 1976. Goetz Henri, Gravure au carborundum, Mæght, Paris, 1974. Jebourg-Rigal Nicole, Cours de gravure : le matériel, les techniques de gravure, les différents procédés d’impression, la conservation des estampes, De Vecchi, Paris, 1997. Lalanne Maxime, Traité de la gravure à l’eau-forte, Émotion primitive, Paris, 2007. Melot Michel, GRIFFITHS Antony, FIELS Richard S., L’estampe : histoire d’un art, Skira, Genève, 1981 [suivi d’un Dictionnaire des termes techniques par André Béguin]. PRodari Florian (dir.), Anatomie de la couleur : l’invention de l’estampe en couleurs, Bibliothèque Nationale de France, Paris, Musée Olympique Lausanne, Lausanne, 1996. Sousa (de) Jörge, L’estampe de la gravure à l’impression, Fleurus Idées, Paris, 1984. Pô l e d e s s i n / é d i t i o n Jean-Louis Beaudonnet Technique d’impression (gravure) Travail en atelier et suivi de projet Objectifs Acquérir une connaissance des techniques de gravure (eau-forte, pointe sèche). Mettre en pratique ces techniques dans des réalisations prenant en compte l’art contemporain. Contenu et méthode d’enseignement L’ a p p r e n t i s s a g e d e s t e c h n i q u e s d’impressions impliquant l’acquisition d’un ensemble de gestes et connaissances spécifiques, il nécessite tout au moins au début, un suivi constant de l’enseignant en fonction de chaque mode d’impression requis. Les réalisations sont réalisées à partir des projets personnels de l’étudiant. 232 la phase programme : semestre 6 Daniel Boissière Composition et mise en page, Pyramyd, Paris, 2008. Arts graphiques édition (gravure / sérigraphie) Gérard Depralon Travail en atelier et entretien individuel Objectifs Image, écrit, séquentialité Travail en atelier et entretien individuel Objectifs Former les étudiants à une réflexion concernant leurs dossiers et à leur réalisation en respectant les contraintes imposées par la chaîne graphique. Application des acquis du semestre 5 et finalisation. Contenu et méthode d’enseignement Contenu et méthode d’enseignement Analyses et critiques de documents existants. Organigramme de la chaîne graphique : de la création à la fourniture du support numérique à l’imprimeur. Des visites sont prévues dans des ateliers de PAO, des imprimeries offset, des imprimeries numériques et ateliers de reliures industrielles. L’atelier d’ar t graphique-édition se déroule en parallèle avec le cours « Snark, écriture » de Didier Malgor, Caroline Muheim, Claude Sarthou. L’accompagnement des projets individuels ébauchés au semestre 5 se fera par petits groupes. Il visera à faire émerger des réalisations personnelles abouties. Des prolongements au sein du pôle dessin - édition seront encouragés sur des critères d’originalité et de possibilités avec les méthodes d’impression, plus particulièrement la digigraphie. Evaluation Evaluation en continu sur des critères d’implication, de capacité d’analyse et de qualité de la recherche personnelle. Evaluation Contrôle continu et bilan semestriel. Qualité des productions et des analyses. Bibliographie Coché Frédéric, Hortus sanitatis, Frémok, Montreuil, 2008. collectif, Overwritting, Éditions de la 5ème couche, Montreuil, 2010. Ponge Francis, Le parti pris des choses, Gallimard, Paris, 1967. Artecontexto, revue n° 10, Artehoy, Madrid, 2006. Bazooka, un regard moderne, catalogue, Seuil, Paris, 2005. Bibliographie Bernard Yves, Apprivoiser la chaîne graphique, Les Éditions d’Organisation, Paris, 1993. Foster John, New Masters of Poster Design, Rockport Publishers Inc., Londres, 2008. Typographie guide pratique, Pyramyd, Paris, 1998. 233 les contenus d’enseignement Gilles Barbier, Carré d’Art, Nîmes, 2006. le temps. Il s’agit avant tout de créer des déplacements, et de se poser cette question : comment des gestes anodins peuvent revêtir au final une dimension artistique ? Nicolas Grosmaire Evaluation Formation Multimédia / PAO C o n t rô l e c o n t i n u . C o - p ré s e n c e , par ticipation active, capacité de l’étudiant à questionner les propositions. Qualité des productions. Travail en atelier, entretien individuel, suivi de projet Contenu et méthode d’enseignement Bibliographie Suivi et formation spécifique individualisés, en vue de la préparation au DNAP. Le support numérique : objet et finalité Le support papier : objet et finalité Le web : objet et finalité Certeau (de) Michel, L’Invention du quotidien, t. 1 : Art de faire, coll. Folio Essais, Gallimard, 2002. Itard Jean, L’Enfant sauvage, ebook sur le site « http://www.arbredor.com/ titres/sauvage.html ». Lévi-Strauss Claude, La Pensée sauvage, Plon, Paris, 1962. Messac Régis, Quinzinzinzili, L’Arbre Vengeur, 2007 (réédition). Pierre Joseph, Nadia Lichtig Quinzinzinzili ii Travail en atelier Objectifs Christian Laune Diversification et développement des modes d’analyse, de conception et de production artistique. Approfondissement des thématiques spécifiques liées aux travaux des étudiants. Acquisition d’informations de première main dans la perspective d’une production personnelle. Développement du projet DNAP de l’étudiant. Suivi des pratiques personnelles Entretien individuel Objectifs Déterminer avec l’étudiant les différentes options d’accrochage, les références, choix de pièces et les modalités de présentation du travail dans la perspective du DNAP. Contenu et méthode d’enseignement Contenu et méthode d’enseignement Nous traduisons le savoir acquis au semestre 5 formellement et lui donnons une présence dans l’espace et/ou dans Les étudiants sont invités à préciser et à détailler leur projet afin d’en vérifier la faisabilité et d’en maîtriser tous les 234 la phase programme : semestre 6 paramètres en vue de préparation au DNAP. La pertinence du travail, l’engagement de l’étudiant, et la préparation de la soutenance orale sont traités régulièrement, individuellement et de façon collective. la définition des objectifs, des choix graphiques et techniques, à la réalisation et au référencement du site. Evaluation Contrôle continu. Persévérance. Qualités plastiques et techniques du site. Adéquation du résultat final aux objectifs. Evaluation Contrôle continu. Accrochages de la production et soutenance orale, capacité de l’étudiant à inscrire son questionnement dans la réalité de l’espace social et les problématiques actuelles. Clémentine Mélois Pratiques éditoriales Travail en atelier, suivi de projet, entretien individuel Objectifs Bibliographie Oublier l’exposition, Art press special, n°21, 2000. C aillet E l i s a b e t h , P erret Catherine, L’art contemporain et son exposition, coll. Patrimoine et société, L’Harmattan, Paris, 2007. L’enjeu est de finaliser un travail d’édition abouti et respectant le sens du projet artistique de chacun en regard des tendances contemporaines tout autant que des œuvres ”historiques”, en tenant compte des contraintes éditoriales (le multiple, l’impression et une réflexion sur les exigences des « règles » liées au projet (coût) et aux modes de diffusion). Michel Martin Médiatisation des travaux sur le web Contenu et méthode d’enseignement Travail en atelier Objectifs Suivi individuel des projets en vue du DNAP, travail en atelier. L’atelier développera les pratiques éditoriales dans leur contexte le plus large, en faisant appel aux médiums traditionnels (gravure, lithographie, pochoir, sérigraphie, typographie, offset, gaufrage, monotype,“tampographie” et même la pomme de terre…), l’impression numérique et la photocopie. Le suivi technique sera accompagné Aider l’étudiant souhaitant créer son site web à acquérir l’autonomie nécessaire : distance par rapport à son travail, formulation et formalisation de cet objet de communication. Contenu et méthode d’enseignement Su i v i p e r s o n n a l i s é d e s p r o j e t s , accompagnement critique : aide à 235 les contenus d’enseignement Caroline Muheim d’une réflexion critique et transversale sur la relation aux autres médias et sur le statut de l’œuvre imprimée. Le pôle dessin-édition est un espace privilégié (logistique, suivi technique et critique) où peuvent se réaliser des projets collectifs ou individuels (estampes, livres d’artiste, pratiques métissées), qu’ils soient permanents ou ponctuels, voire pluridisciplinaires. Le dessin comme projet Travail en atelier et entretien individuel Objectifs Suivi des projets personnels de recherche dans leurs aspects théoriques, plastiques et techniques. Contenu et méthode d’enseignement Evaluation Les cours peuvent être abordés sous forme de sessions de travail intensives en atelier ; ils permettent de poursuivre et de développer le travail du dessin à travers une expérimentation liée aux recherches propres à chaque étudiant. Ils sont suivis d’entretiens individuels réguliers permettant de poser les problèmes spécifiques aux parcours de chaque étudiant et d’identifier avec lui les enjeux du travail : choix de mises en forme et de réalisation, argumentaire, références iconographiques et bibliographiques. Contrôle continu. L’étudiant sera évalué sur son assiduité et son engagement ainsi que sur la qualité de sa réalisation. Bibliographie Benjamin Walter, L’œuvre d’art à l’époque de sa reproductibilité technique, Gallimard, Paris, 1939. B reton A n d r é , S oupault Philippe, Les Champs magnétiques, Gallimard, Paris, 1968. CarriÓn Ulises, Quant aux livres, Héros-limite, Genève, 2008. Jarry Alfred, Gestes et opinions du d o c t e u r Fa u s t r o l l , p a t a p h y s i c i e n , Cartouche, Paris, 2004. M o ë glin - D elcroix A n n e , Esthétique du livre d’artiste, Le mot et le reste, Marseille, 2006. N agiscarde Sophie, L’Art du tampon, catalogue d’exposition, Musée de la Poste, Paris, 1995. Evaluation Contrôle continu et bilan semestriel. Participation active et qualité des productions. Capacité d’analyse. Présentation publique des travaux. Accrochages des travaux en fin de semestre. Bibliographie Comme le rêve le dessin. Dessins italiens des xvie et xviie siècles, dessins contemporains du centre Georges Pompidou. Centre Pompidou, Louvre, 2005. Les Carnets des Cabinets d’art graphique du Centre Georges Pompidou, Paris. 236 la phase programme : semestre 6 Les éditions de la villa Saint Clair. Roven. Revue critique sur le dessin contemporain, n° 1 et 2, 2009-2010, Roven éditions, Dijon. des dessins et des sculptures de deux artistes majeurs du xixe et du xxe siècle, Richter Verlag, Düsseldorf, 2005. M ac G regor Jo h n M . , He n r y Darger, Delano Greenidge, New York, 2002. Nancy Jean-Luc, Le plaisir au dessin, Hazan, Paris, 2007. Pagliano Éric, Desseins italiens, Somogy, Paris, 2008. Rosenberg Pierre, Du Dessin au tableau, Flammarion, Paris, 2001 Rosenberg Pierre, Questions de style, dessins du xviie au xixe siècles, Musée Denon, Le Bec en l’air, 2008. Storr Robert, Eye Infection, Richter Verlag, Düsseldorf, 2002. Armpit of the Mole, Fundacio Trenta Quilometres Per Segon, Barcelone, 2005. David Hockney, A Drawing Retrospective, Thames & Hudson, Londres, 1996. Georges Seurat, Dessins, Hermann, Paris, 2005. Jean-Michel Basquiat, Flammarion, Paris, 2005. Quintet, Musée d’art contemporain de Lyon, Glénat, Paris, 2009. Saul Steinberg, Institut Valencia d’Art Modern, 2002. Augustin Pineau, Jean-Marc Scanreigh Dessin, projet et / ou finalité ? Suivi de projets et entretien individuel Objectifs Articulation de la pratique du dessin avec la mise en œuvre et la mise en forme des recherches personnelles. Contenu et méthode d’enseignement Expérimentations en atelier et accrochages. Mettre l’étudiant en situation de choix et d’autonomie. Evaluation Contrôle continu. Entretiens individuels dont l’objectif et de mettre en évidence : • les intentions signifiées • les problématiques initiales • leurs réponses plastiques • la cohérence des moyens développés • l’articulation avec les autres média. Revues consacrées au dessin contemporain Roven, Roven éditions, Dijon. Cahiers dessinés, Buchet-Chastel, Paris. Cahiers de dessins contemporains, coll. Dans la marge, Arts Factory, galerie nomade. Art on paper. Frédéric Magazine. TOC, revue de dessin. Bibliographie Danchin Laurent, Le Dessin à l’ère des nouveaux médias, Le Livre d’art, Paris, 2009. Kort Pamela, Hollein Max, RodinBeuys. La première confrontation complète 237 les contenus d’enseignement • le signe • réalisation de carnets, sur mesure et à la demande avec des matériaux et formats spécifiques à chacun, afin de développer une recherche parallèle par le croquis, le dessin, la prise de notes constante, permettant une mise en place en amont de champs plastiques qui impliqueront et détermineront un résultat ou une démarche graphique. En vue d’une préparation au diplôme : • mise en place de « Rencontres critiques », consistant à présenter son travail à l’ensemble du groupe et à s’ouvrir aux différentes questions, réflexions ou critiques suscitées par chacun. Cette démarche consiste aussi à travailler les questions de l’accrochage et de la prise en compte du regardeur. • un suivi régulier des productions de chacun et des recherches personnelles, implique un échange constant basé sur la mise en questionnement du travail permettant ainsi d’affiner la spécificité des projets. Les séances de modèle vivant (1ère et 2 ème années) sont ouvertes à ceux qui souhaitent continuer à entretenir leur technique. Sites web consacrés au dessin contemporain francois-matton.over-blog.com caricaturesetcaricature.com drawingcenter.org cartoonmuseum.ch Isabelle Simonou-Viallat Dessin ii : du geste à la trace, de la trace au signe Travail en atelier et entretien individuel Pré-requis Capacité à utiliser et intégrer la notion de dessin dans sa pratique personnelle quelle qu’elle soit : couleur, volume, dessin, travail de l’espace, photo, vidéo… Capacité à mettre en mot et en page sa recherche et production. Objectifs Ac c o m p a g n e r l e s é t u d i a n t s ve r s une autonomie dans leur recherche et un questionnement des champs définis. Par la pratique et le dialogue, créer des remises en question et des passerelles avec les productions contemporaines et historiques. Créer un incessant besoin de curiosité nécessaire afin d’alimenter le travail et de lui permettre de s’affirmer. Evaluation Contrôle continu basé sur la participation active, l’autonomie, la qualité des réalisations, le rapport à l’accrochage et la qualité du dossier méthodologie et synthèse. Bilan de fin de semestre. Contenu et méthode d’enseignement Dans la suite des expériences amorcées au semestre 5 : • réflexions sur le geste, ce qui l’implique • la trace, comme résultante du geste Bibliographie A cette liste se rajoute au cours de l’année au cas par cas, des livres en lien direct avec l’évolution du travail de 238 la phase programme : semestre 6 chacun, ou en relation avec l’actualité. Barthes Roland, L’Empire des signes, coll. Champs, Flammarion, Paris, 1970. Cinquante années de dessin – Cy Twombly, Catalogue Centre Pompidou/ Gallimard, Paris, 2004. Cy Twombly - paintings, works on paper, sculptur, Prestel-Verlag, Munich, 1987. Eizykman, Dessiner dans la marge, L’Harmattan, Paris, 2004. Henri Michaux - Frottages, Galerie Bartsch, Munich. Henri Michaux - Œuvres choisies 192784, Musée Catini, rmn, Paris, 1993. Jean Georges, Langage des signes, L’écriture et son double, coll. Découvertes, Gallimard, Paris, 1989. L’Ecriture Griffée, Musée d’art moderne de Saint-Étienne, 1993. M ichaux He n r i , Em e r g e n c e s Résurgences, Skira, Genève, 1972. Millet Catherine, L’art contemporain en France, Flammarion, Paris, 1987. Poli Francesco, L’art contemporain de l’informel aux recherches actuelles, Gründ, Paris, 2008. Rilke Rainer Maria & BaLthus, Lettre à un jeune peintre, Rivages, Paris, 2001. Robert Morris’s Blind time drawings, Publication Steidl / Centro per l’Arte Contemporanea Luigi Pacci, Prato, 2005. s’efface et se renforce dans sa relation à la couleur. Contenu et méthode d’enseignement La recherche personnelle de l’étudiant va indéniablement vers une plus grande autonomie. La curiosité, menant vers d’autres aventures, s’ouvrira vers toute information dans les domaines du dessin, bien sûr, mais aussi vers la peinture, le volume, la photographie, et toute technique mixte. Méthode et synthèse soutiennent les propositions plastiques, pour que chacun arrive à une cohérence et une maîtrise de la démonstration. Evaluation Contrôle continu et, en fin de semestre, l’étudiant se confrontera au groupe, par une présentation de sa recherche. Affirmation personnelle, élaboration d’une pensée critique, références bibliographiques et iconographiques. Bibliographie Boulez Pierre, Le pays fertile, Paul Klee, Gallimard, Paris, 1989. Goude Jean-Paul, Tout Goude, La Martinière, Paris, 2005. Kallir Jane, Egon Schiele : Drawings and Watercolours, Thames & Hudson, Londres, 2003. Eduardo Paolozzi, Sculpture, Drawings, Collages and Graphics, Laing Art Gallery, Arts Council of Great Britain, NewCastle, 1976. Kandinsky, Rétrospective, Fondation Maeght, Saint-Paul de Vence, 2001. Kandinsky à Munich, Galerie des beauxarts, Bordeaux, 1976. Anne-Marie Soulcié Dessin-peinture Travail en atelier Objectifs Percevoir et analyser comment le dessin 239 les contenus d’enseignement Lichtenstein, Dessin sans bande, cnac / Centre Beaubourg, Paris, 1975. Markus Lüpertz, Repères, Cahiers d’art contemporain n° 56, Paris. Richard Lindner, Musées Nationaux, Paris, 1974. Bibliographie Une bibliographie individuelle est proposée aux étudiants en relation avec leurs recherches. Mondzain Marie-José, L’image peut-elle tuer, Bayard Centurion, Paris, 2010. Nancy Jean-Luc, Le plaisir au dessin, Hazan, Paris, 2007. Stiegler Bernard, De la misère symbolique : tome 2, La catastrophe du sensible, Galilée, Paris, 2005. Pô l e p e i n t u r e / couleur Jean-Marc Cérino La concrétisation d’un projet Pascal Fancony Objectifs Peinture Couleur Lumière Installation 2 Entretien individuel et suivi de projet Concrétisation des expériences menées en vue du diplôme. Entretien individuel, travail en atelier et suivi de projet Objectifs Contenu et méthode d’enseignement Ac c o m p a g n e r l’ é t u d i a n t d a n s l e développement de ses recherches personnelles. Appor t d’éléments théoriques et critiques. Maîtrise de l’expression orale. Proposer des expériences d’accrochage et d’exposition du travail devant favoriser l’appréciation de la justesse des propositions, mais également la capacité critique de chacun. Accompagner chaque étudiant dans sa présentation orale, l’énonciation de son projet et l’analyse qui l’accompagne. En vue du diplôme de fin d’année, suivi du dossier méthodologie et synthèse et réflexions sur la mise en forme et la présentation du travail. Contenu et méthode d’enseignement Le contenu est relatif aux pratiques personnelles. Le cours a pour contenu la traversée de textes d’auteurs ou d’artistes voisins du travail de l’étudiant afin d’alimenter sa production théorique en vue du DNAP. Evaluation Contrôle continu et bilan semestriel. Qualités plastiques du travail et capacités à le présenter. Evaluation Contrôle continu et bilan semestriel. Assiduité, cohérence entre les intentions énoncées et les travaux réalisés. 240 la phase programme : semestre 6 travaux in situ pour une présentation lors du diplôme. Bibliographie Bougnoux Daniel, La crise de la représentation, La Découverte, Paris, 2006. Goux Jean-Joseph, Les iconoclastes, Seuil, Paris, 1976. Marin Louis, De la représentation, coll. Hautes Etudes, Gallimard, Le Seuil, Paris. N icolaïdis N i c o l a s , L a représentation, essai psychanalytique, Dunod, Paris, 1984. Pironneau Amélie, la peinture en France, 1968-2000, les années de crise, Archibooks, Paris, 2008. Schefer Jean-Louis, Scénographie d’un tableau, coll. Tel Quel, Seuil, Paris, 1969. Et en fonction des pratiques de chacun et des thématiques retenues. Evaluation Contrôle continu et bilan semestriel. Qualité des travaux, de leur présentation et de l’analyse critique. Bibliographie Une bibliographie spécifique sera fournie à l’étudiant en fonction de son projet personnel. Il sera accompagné dans la recherche de textes et documents relatifs aux questions d’accrochage, de présentation et d’exposition de la peinture dans l’histoire jusqu’à aujourd’hui. Ardenne Paul, capc -Musée 19731993, éditions du Regard, Paris, 1993. S zeemann H a r a l d , Ec r i re l e s expositions, La Lettre Volée, Bruxelles, 1996. Artempo where time becomes art, Palazzo Fortuny, Venise, 2007. L’art contemporain et son exposition, L’Harmattan, Paris, 2002. In Finitum, Palazzo Fortuny, Venise, 2009. Serge Plagnol Exposition Entretien individuel et suivi de projet Objectifs Formaliser les recherches précédentes en vue d’une présentation au diplôme (DNAP). Articuler les travaux qui se concrétise dans un accrochage / exposition ; réfléchir sur ses enjeux et ses partis-pris signifiants. Yves Reynier Mise en relation entre les arts (visuels et autres) Travail en atelier et entretien individuel Objectifs Contenu et méthode d’enseignement Travail sur la mise en forme et le choix des travaux montrés. Expériences d’accrochages au cours du semestre. Travail de sélection des œuvres. Permettre des possibilités d’inscrire des Développer l’esprit critique, analyser la part de l’imaginaire dans les œuvres. 241 les contenus d’enseignement Schwarz Arturo, Marcel Duchamp, la Mariée mise à nue, Georges Fall, 2009. Poésure et peintrie, Centre de la vieille Charité, Marseille, Réunion des musées nationaux/Musées de Marseille, 1993. Contenu et méthode d’enseignement Au cours du semestre 6, on s’attachera par exemple à étudier l’influence de la littérature, de la psychanalyse ou de la poésie sur un tableau classique comme Le Radeau de la méduse de Géricault quand on le compare avec un tableau moderne Les vacances de Hegel de Magritte ou avec le cycle Cremaster de Matthew Barney. Il s’agit donc d’analyser les œuvres, de les mettre en perspective afin d’établir des comparaisons productives et génératrices d’idées créatrices pour le travail individuel de chaque étudiant. Carmelo Zagari Désigner Passé-Présent-Futur Suivi de projet, travail en atelier et entretien individuel Objectifs Garder en charge et à niveau les intentions émises par l’étudiant, continuer à l’aider dans son développement structurel, dans tous les sens. Accélérer l’épanouissement et la transposition de son concept aussi bien formel qu’intellectuel. L’amener à une affirmation esthétique possible. Evaluation Suivi des lectures au cours d’entretiens réguliers avec les étudiants. Bilan semestriel. Bibliographie B reton A n d r é , M a n i f e s t e d u s u r r é a l i s m e , c o l l . Fo l i o E s s a i s , Flammarion, Paris, 1973. Breton André, Je vois, j’imagine, nrf, Gallimard, Paris, 1991. B reton A n d ré , An t h o l o g i e d e l’humour noir, Livre de Poche, Paris, 2005. Clair Jean, Sur Marcel Duchamp et la fin de l’art, Paris, Gallimard, 2000. Clair Jean, Roche Henry-Pierre, Marcel Duchamp, 4 vol., Centre Georges Pompidou, Paris, 1977. Hausmann Raoul, Courrier Dada, Allia, Paris, 2004. Hausmann Raoul, La sensorialité excentrique, Allia, Paris, 2005. Reverdy Pierre, Le gant de crin, Flaques de verre, Le jockey camouflé, etc. Contenu et méthode d’enseignement En atelier et en visite, suivi pédagogique. Accompagner, partager, écouter en dialogue l’évolution d’un étudiantartiste pour l’amener à trouver et développer son autonomie, ses propres recherches plastiques. Poser la question de sa lucidité face aux autres, c’est aussi se la poser à soi-même. Percevoir, c’est prendre le risque de s’exposer. C’est une méthode qui permet de responsabiliser «l’autre». L’accompagnement est ici partagé en complicité lucide. Evaluation Contrôle continu, sur sa notion de 242 la phase programme : semestre 6 responsabilité de chercheur, sur la qualité des pièces en cours, de son analyse critique, de sa démarche. Evaluation Contrôle continu : accrochage des travaux et suivi régulier de l’évolution des projets ; qualité de la production, de sa présentation et de l’analyse critique. Bibliographie Toutes directions confondues : de Platon à Brian O’Doherty, de Goya à Benjamin, de Calle à David Hammons. Benjamin Walter, « L’œuvre d’art à l’époque de sa reproductibilité technique » in Œuvres III, Gallimard, Paris, 2000. O ’ D O H E RT Y Br i a n , In s i d e t h e white cube, l’espace de la galerie et son idéologie, Ringier, Zürich, 2008. Bibliographie Brakhage Stan, Métaphores et vision, Centre Georges Pompidou, Paris, 1998. krauss Rosalind, L’originalité de l’avant-grade et autres mythes modernistes, Macula, Paris, 1994. Quand l’œuvre a lieu, l’art exposé et ses récits autorisés, coll. mamco, les Presses du réel, Dijon, 2008. Et catalogues d’expositions collectives et personnelles, entretiens et textes appropriés aux recherches personnelles de chaque étudiant. Pô l e e s p a c e / volume / sculpture Caroline Boucher Elaboration et mise en œuvre des projets Laetitia Delafontaine, Grégory Niel Entretien individuel et suivi de projet Objectifs Image lieu 2 Concrétiser les recherches esquissées précédemment et les confronter à une connaissance précise des œuvres avec lesquelles ces recherches entretiennent une relation. Travail en atelier, entretien individuel, suivi de projet Pré-requis Participation au cours Image lieu 1. Objectifs Contenu et méthode d’enseignement Expérimenter la tridimensionnalité en interrogeant les pratiques actuelles de représentation. Entretiens individuels au cours desquels il s’agit d’apporter à l’étudiant une connaissance des pratiques artistiques tant dans les champs de la sculpture qu’au travers d’autres médiums ainsi que d’aider à l’élaboration d’une méthodologie de mise en œuvre de ses projets. Contenu et méthode d’enseignement Il s’agit de passer à la réalisation du projet personnel développé par l’étudiant au semestre 5. De l’élaboration de l’idée 243 les contenus d’enseignement à la production. Choix et pertinence du propos et du médium. Aborder la relation au lieu et la mise en espace. La seconde partie se fait en suivi de projets individuels sur la réalisation du projet personnel. Contenu et méthode d’enseignement Ces dernières années, nombre de colloques, d’expositions, biennales ont été consacrés à la question de l’art dans l’espace public, l’art dans la ville ou bien Art et Architecture. De nombreuses commandes publiques et 1% artistiques ont également été réalisés. Le précurseur de cette tendance a été l’événement de Sculpture projects à Munster à la fin des années 1980. Il s’agit d’étudier les réalisations dans le domaine, depuis les créations de Constantin Brancusi à Tirgu-Jiu jusqu’à la récente réalisation de Peter Einseman à Berlin. Il serait opportun à cette occasion d’évoquer la tendance de personalités internationales de l’architecture intégrant une ambition artistique évidente dans leurs créations comme Frank O. Gehry ou Daniel Liebeskind. A partir de cours, de conférences et de projet précis, les étudiants sont appelés à réaliser des œuvres en dehors de leur atelier habituel. En parallèle, il est demandé aux étudiants d’effectuer des recherches personnelles sur cette problématique. Evaluation Contrôle continu, assiduité, accrochage. Méthodologie, capacité d’analyse, qualité et pertinence du projet. Bibliographie Varie suivant l’œuvre choisie. Latour Bruno, Hermant Émilie, Paris, Ville invisible, Les Empêcheurs de Penser en rond / La Découverte, Paris, 1998. L évi - S trauss C l a u d e , Tr i s t e s tropiques, coll. Terre Humaine, Plon, Paris, 1994. O’Doherty Brian, White Cube, Les Presses du réel, Dijon, 2009. R ouillard D o m i n i q u e , Superarchitecture, le futur de l’architecture 1950-1970, Editions de la Villette, Paris, 2004. Dror Endeweld Evaluation Les étudiants sont évalués tout au long du semestre en fonction de la qualité de leurs réalisations, recherches, références culturelles et de leur présentation (orale et accrochage). L’art et la ville Travail en atelier et à l’extérieur Objectifs Amener l’étudiant à réfléchir à des projets d’interventions dans l’espace public puis à les réaliser, soit par l’intermédiaire de maquette, soit à l’échelle réelle. Par cette pratique, l’étudiant est appelé à se questionner sur le rôle de l’artiste dans la société. Bibliographie Ardenne Paul, Un art contextuel, Flammarion, Paris, 2009. Buren Daniel, À force de descendre dans la rue, l’art peut-il enfin y monter ?, 244 la phase programme : semestre 6 Sens & Tonka, Paris, 2005. Bussmann Klaus, König Kasper, Matzner Florian (dir.), Sculpture, Projects in Münster 1997, Münster, Hatje, 1997. Cohen Jean-Louis, Frank Gehry, Architect, Harry N. Abrams, New York, 2005. Eisenman Peter, Diagram Diaries (Universe Architecture Series), Thames & Hudson, Londres, 1999. Foster Hal, Design & crime, Les Prairies ordinaires, Paris, 2008. Giulio-Carlo Argan, L’histoire de l’art et la Ville, Edition de la Passion, 1995. Libeskind Daniel, The Jewish Museum Berlin, Verlag der Kunst, Berlin, 1999. NuridsanY Michel, La commande publique, Ministère de la culture et la communication, Paris, 1992. teuber Dirck, Miniment, Micha Ullman, Hans-Thoma-Preis, BadenBaden, 2005. L’art et la ville, Skira, Genève, 1990. Contenu et méthode d’enseignement Suivi des projets, mise au point, et mise en œuvres des acquis et décisions, soutenance et mise à l’épreuve des ambitions de façon individuelle et collective. Evaluation Qualité et pertinence des actions proposées. Contrôle continu. Bibliographie A pulée , L’  n e d ’ o r o u l e s Métamorphoses, coll. Folio, Gallimard, Paris, 1958. D orfles Gillo, Mythes et rites d’aujourd’hui, Klinckseick, Paris, 1975. During Jean, Quelque chose se passe, Verdier, Lagrasse, 1994. Gombrowicz Witold, Contre les poètes, Complexe, Paris, 1988. Illich Ivan, La Convivialité, Seuil, Paris, 1973. Ponge Francis, Méthodes, coll. Folio, Gallimard, 1961. Jean-Claude Gagnieux Rites de passage Joëlle Gay, Claude Sarthou, Annie Tolleter Ce 6 ème semestre donnera à terme les moyens de définir sa pratique en vue d’une orientation soit en option art, soit vers des scènes connexes, avec les pré-acquisitions des techniques liées à la scène vivante. Espace scénique, espace urbain Enseignement à glissières Objectifs Tra v a i l e n a t e l i e r, e n t r e t i e n individuel Objectifs Consolidation des acquis fondamentaux (vocabulaire du champ spécifique du volume, de l’installation et de ses outils conceptuels) 245 les contenus d’enseignement Découverte d’un périmètre de recherche et d’engagement lié à la question de la scénographie. Constitution d’un corpus (textes, images, vidéos...) à visée référentielle et interprétative. Pertinence et cohérence en perspective du dossier méthodologie et synthése. Développer la capacité d’endurance, de concentration, d’écoute dans la relation critique. Atelier pratique et travail critique au plus près du geste et de l’invention. Montrer, nommer, classer permettent de mettre en place une méthodologie de la recherche et de l’appareil critique. Evaluation Contrôle continu et bilan semestriel. Assiduité et participation active. Pertinences des réponses qualitatives et quantitatives aux propositions. Mise en forme des prises de notes (qualité, pertinence). Contenu et méthode d’enseignement Bibliographie L’atelier « espace scénique, espace urbain » est un périmètre et un temps de recherche où les pratiques interrogent simultanément la localisation du lieu scénique (où ?), ce qui le décrète, ce qui le définit, son vocabulaire, son habitabilité, s’il y a corps : les états de corps, la posture et la mise en espace de l’ensemble. Quel que soit le support choisi au départ, il est question surtout de construire (processus, méthodes, travail de médium, critique référencée de l’activité artistique), la mise en tension du faire et de l’événement et d’élaborer un corpus. Chaque année, un objet de connaissance métaphorique sert d’appui pour relancer, questionner le travail. ARDENNE Paul, Un art contextuel, Flammarion, Paris, 2004. AUGE Marc, Non-lieux, Seuil, Paris, 1992. BOURRIAUD Nicolas, Esthétique relationnelle, Les Presses du réel, Dijon, 2003. BROOK Peter, L’espace vide, Seuil, Paris, 2001. LABELLE-ROJOUX Arnaud, L’art en scène, Les éditeurs évidents, 1992. LABELLE-ROJOUX Arnaud, L’acte pour l’art, Al Dante, Paris, 1999. PEREC Georges, Penser, classer, Hachette, Paris, 1998. RANCIERE Jacques, Le spectateur émancipé, La Fabrique, Paris, 2008. REGY Claude, Espaces perdus, Les Solitaires intempestifs, 1998. Attelage pédagogique, collégial et pluridisciplinaire, incluant d’autres enseignants et intervenants. Activation d’une dynamique de transversalité (inter années, structurels…) Parallèlement lieu de pratique, de réflexion, de discussion qui permet la construction d’une méthode d’enseignement. 246 la phase programme : semestre 6 Arnaud Vasseux Méthode d’enseignement Suivi et conseils dans l’orientation et la poursuite des recherches de chaque étudiant. Échanges et discussions en relation avec les différents pôles. Études, conversations et conférences concernant les pratiques actuelles et les lieux de l’art. Pr o p o s i t i o n d ’ u n o u p l u s i e u r s projets qui privilégient une approche transdisciplinaire (par exemple : les lieux de production et le travail, La reprise et le remix, l’architecture et le paysage). Proposition de plusieurs expériences d’exposition en partenariat avec des structures artistiques institutionnelles (musées, Frac, lieux patrimoniaux) ou autres (parcs de communes, galeries associatives). Expériences et recherches Suivi de projet, travail en atelier et à l’extérieur Objectifs Préparation du DNAP. Les étudiants doivent présenter, à l’issue du semestre 6, des travaux aboutis. Ils approfondissent un axe de recherche, un médium ; des dispositifs de présentation et des possibilités de développements. Ils apprennent à renforcer leurs exigences de réalisations (savoir reprendre). Ils multiplient les occasions de se confronter aux autres (étudiants, enseignants, intervenants). Chacun précise ses réflexions et la position qu’il souhaite prendre en regard des créations actuelles. Evaluation Contenu et méthode d’enseignement Engagement dans sa pratique (curiosité/ ouverture d’esprit). Cohérence et qualité de la recherche et de ses développements. Qualité des réalisations et des éléments de la recherche : dessins, images, documents, notes, textes. Pa r t i c i p a t i o n a u x e x p é r i e n c e s d’exposition en partenariat avec des structures professionnelles. Présentation (accrochage et disposition) des différentes réalisations. Contrôle continu et bilan semestriel. Affirmer et réévaluer une méthodologie dans sa recherche à partir des différentes propositions d’ateliers transdisciplinaires. Quel est l’espace réel et quelles sont les représentations que nous fabriquons dans le développement d’une recherche artistique ? La parole et le commentaire sont, le plus souvent possible, convoquées à partir des hypothèses de travail que l’étudiant explore. Comment investir un espace dans une présentation individuelle et/ou collective : plus globalement, c’est la question de l’installation et de l’adresse au spectateur qui sont réinterrogées dans les expériences d’exposition proposées. Bibliographie Un complément bibliographique sera fourni à chaque étudiant en relation avec sa problématique et son travail personnel. 247 les contenus d’enseignement collectif, L’art contemporain et son exposition 1 et 2, L’Harmattan, Paris, 2002. COMETTI Jean-Pierre, Art, modes d’emploi, Esquisse d’une philosophie de l’usage, La Lettre Volée, Bruxelles, 2000. CRIQUI Jean-Pierre, Un trou dans la vie, Desclée de Brouwer, 2002. DEWEY John, L’art comme expérience, Farrago/université de Pau, 2005. GINTZ Claude, Regards sur l’art américain des années 60, Territoires, 1979. FRECHURET Maurice, Le mou et ses formes, Paris, ensba, 1993. GLICENSTEIN Jérôme, L’art : une histoire d’expositions, puf, Paris, 2009. O ’ D O H E RT Y Br i a n , In s i d e t h e white cube, l’espace de la galerie et son idéologie. Ringier, Zürich, 2008. POINSOT Jean-Marc, Quand l’œuvre a lieu, coll. mamco, Les Presses du réel, Dijon, 2008. TIBERGHIEN Gilles, Nature, art, paysage, Actes Sud, Arles, 2001. Contenu et méthode d’enseignement • Suite à des bilans individuels sur les acquis et les besoins techniques de chacun, procurer aide et conseils pour la mise en forme et la présentation du travail personnel, que la photographie en soit le médium principal ou pas. Dans ce dernier cas, utilisation de la photographie comme document de travail : comment restituer par la photographie des œuvres éphémères ou créées in situ ? • Pré s e n t e r e t e x p é r i m e n t e r l e s différents modes de production et les supports de présentation du travail photographique : types de tirages et de papiers, la projection, l’accrochage, l’installation, l’édition. Evaluation Engagement personnel, qualité des réalisations. Contrôle continu, bilan semestriel. Bibliographie Presse spécialisée : Ar t Press, European Photography, Purpose, foam, Photos nouvelles, Études photographiques, etc. DIDI-HUBERMAN Georges, Images malgré tout, Minuit, Paris 2005. Pô l e v i d é o / p h o t o Brigitte Bauer Le contenu et la forme Cours technique, suivi de projet Objectifs Charles Camberoque Au g m e n t e r l e n i ve a u d’ e x i g e n c e technique en vue d’une présentation juste, soignée et pertinente du travail personnel. Photographie Entretien individuel et studio Objectifs Assurer pour ses photos des tirages numériques de façon satisfaisante. 248 la phase programme : semestre 6 Maïder Fortuné Être capable d’argumenter ses choix. Acquérir des références qui permettent de situer son travail dans la perspective de l’histoire de la photographie et l’histoire de l’art. Être capable d’analyser et de présenter son propre travail photographique de la façon la plus claire et lucide qu’il soit. Le lieu / (dé)construire la narration Travail en atelier et entretien individuel Objectifs La troisième année constitue la mise en place de la recherche personnelle, dans une plus grande autonomie. Les consignes disparaissent pour laisser place à un projet entièrement personnel. Cette année est aussi consacrée à des conférences d’intervenants extérieurs (critiques, commissaires d’exposition, réalisateurs), ainsi qu’à des workshops, des temps d’expériences qui provoquent l’étudiant d’une manière inédite, sur des temps forts d’une semaine. Elle sera nourrie par la visite régulière d’expositions dédiées à l’image en mouvement ainsi que par un voyage dans un festival international. Contenu et méthode d’enseignement Un travail photographique personnel est demandé qui doit être le fruit d’une réflexion et d’une argumentation de l’étudiant. Cet axe de travail, autour d’un artiste, doit être choisi et défini au préalable pour obtenir une validation. Evaluation Contrôle continu. Qualité des réalisations, du référencement et des analyses critiques. Bibliographie Contenu et méthode d’enseignement Baqué Dominique, La photographie plasticienne, Éditions du Regard, Paris, 2004. Depardon Raymond, Errances, coll. Points, Seuil, Paris, 2004. Freund Gisèle, Photographie et société, Seuil, Paris, 1974. Mora Gilles, Petit lexique de la photographie, Abbeville, Paris, 1998. Lecture de l’ensemble de la collection Photopoche et des Cahiers de la Photographie. Ce semestre est consacré à la réalisation et finalisation du projet de fin de cursus DNAP et à l’écriture du travail théorique. Ces deux travaux sont suivis par le corps enseignant et nourris par de nombreux intervenants qui guident l’étudiant dans toutes les phases du projet. Certains ateliers spécifiques servent à approfondir les étapes fondamentales de la réalisation du projet (direction d’acteur, découpage, organisation d’un tournage, montage image/son, etc) ainsi que la question de la monstration de cet objet. 249 les contenus d’enseignement Exemple Atelier de groupe : mise en espace de l’image. En préparation au diplôme, poser très vite la question de la monstration des vidéos ou, comment installer une image ? Aux côtés de la projection d’un film en salle, ou sur moniteur, certaines œuvres vidéographiques exigent un dispositif de monstration spécifique, qui se déploie dans un espace-temps singulier. Il s’agit de découvrir et d’appréhender les questions que posent l’installation d’une pièce vidéographique dans un espace de type muséal, de dégager la spécificité que de tels dispositifs proposent en terme d’expérience au spectateur. Le cours visera à sensibiliser l’étudiant à la découverte de dispositifs spécifiques, à la nécessité de penser en amont la question de ce dispositif (qui définit l’écriture du projet). Il sera rendu attentif aux rapports avec l’architecture des lieux d’exposition, mais aussi à la découverte de divers supports de projections, aux questions d’échelle, aux outils de programmation… BRENEZ Nicole. De la figure en général au corps en particulier. L’invention figurative au cinéma. Editions de Boeck, Paris, 1998. BRENEZ Nicole, Les cinémas d’avant garde, Cahiers du cinéma, 2007. GODARD Jean-Luc, Histoire(s) du cinéma, Gallimard, Paris, 1998. Frédéric Gleyze Formation aux techniques de l’audiovisuel Travail en atelier, entretien individuel, suivi de projet, organisation de workshops Objectifs et contenu Assurer la formation des étudiants dans le cadre de la conception d’œuvres audiovisuelles : écriture, prise de vue, montage et diffusion. Conduire des ateliers spécifiques avec l’intervention éventuelle de professionnels extérieurs afin d’approfondir certaines compétences. Suivi individualisé en vue de la préparation au DNAP. Evaluation Participation active, développement d’une recherche autonome, capacité à s’interroger sur le travail, à en exposer les enjeux. Contrôle continu et bilan semestriel. Sylvain Grout, Yann Mazéas et Federico Vitali Bibliographie Méthodologies et techniques de réalisation vidéo / animation Voir les semestres précédents et : BAECQUE (de) Antoine, Lucantonio Gabrielle, Nouveaux cinémas, nouvelle critique, années 60, coll. Petite anthologie des Cahiers du Cinéma, Cahiers du cinéma, vol. 8, Paris, 2001. Travail en atelier, entretien individuel, suivi de projet Pré-requis Approche des outils et des logiciels de 250 la phase programme : semestre 6 tournage et de montage abordés en semestres 3 et 4. Filmographie des semestres 1, 2, 3, 4. Evaluation Validations étapes par étapes de la mise en œuvre. Ap p ré c i a t i o n s d e l a q u a l i t é d e s recherches, documentations et autres choix servant à étayer les projets. Validation des savoirs techniques via la réalisation / fabrication des films. Objectifs • Maîtrise des outils logiciels de montage, animation, compositing. • Méthodologies appliquées aux projets vidéo/animation. • Réalisation d’un film (possibilité de commandes extérieures). Bibliographie Barthes Roland, La Chambre claire, Cahiers du cinéma, Paris, 1980. Bonitzer Pascal, Le Champ aveugle, Cahiers du cinéma, Paris, 1999. BOURDIEU Pierre, Sur la télévision, Raison d’Agir, Paris, 2005. B R E S S O N Ro b e r t , No t e s s u r l e cinématographe, nrf, Paris, 1975. CHION Michel, La Toile trouée, Cahiers du Cinéma, Paris, 1993. Daney Serge, Devant la recrudescence des vols de sacs à main, Aléas, Lyon, 2002. Daney Serge, Le Salaire du zappeur, pol, Paris, 1993. Deleuze Gilles, Logique du Sens, Minuit, Paris, 1969. Deleuze Gilles, L’Image Mouvement, Minuit, Paris, 1983. Deleuze Gilles, L’Image Temps, Minuit, Paris, 1985. Godard-Jousse, Entretiens avec Jean-Luc Godard, CD Audio, Signature, 2005. GODARD Jean-Luc, Godard par Godard, Coll.Champs, Flammarion, Paris, 2007. GODARD Jean-Luc, Histoire(s) du cinéma, Séries de films de 1988 à 1998. Jost François, Introduction à l’analyse de la télévision, Ellipses, Paris, 2007. METZ Christian, Essais sur la signification au cinéma, Klincksieck, Paris, 2003. Contenu et méthode d’enseignement • Mise en place de propositions et de projets audiovisuels avec les étudiants. • Détermination des axes de travail et des recoupements/croisements induits par leurs pratiques dans l’école selon les cas. • Choix des techniques à mettre en œuvre et des modes de diffusion. • Ateliers de travaux pratiques sur les outils logiciels requis pour le projet. • Suivi des projets et méthodes de travail. • Finalisation et diffusion. Chaque étudiant est invité à proposer un projet vidéo et/ou d’animation relativement court. Ce projet devra être un documentaire ou une fiction. Il s’agira de contraindre les étudiants à un champ de codifications cinématographiques classiques afin de mieux les comprendre et de les utiliser pour leur propres recherches, mais aussi d’éviter, d’emblée, l’utilisation de prétextes expérimentaux liés aux contraintes de base. Enfin, une commande extérieure à l’Ecole pourra être le support des mêmes méthodes. Participation d’intervenants extérieurs (artistes, professionnels, chercheurs). 251 les contenus d’enseignement N oguez Dominique, Eloge du cinéma expérimental, Centre Georges Pompidou, Paris, 1979. Tarkovski Andrëi, Le Temps scellé, Cahiers du cinéma, Paris, 2004. T ruffaut François, Entretiens Hitchcock-Truffaut, Gallimard, Paris, 2003. V illain Dominique, L’œil à la caméra, le cadrage au cinéma, Cahiers du cinéma, Paris, 2001. Virilio Paul, Logique de la perception, Éditions de l’Étoile, Paris, 1984. Virilio Paul, La Machine de vision, Galilée, Paris, 1988. notamment sur les travaux de Roger Caillois, Buckminster Fuller, Dimitri Mendeleïev, Bernard Palissy. Apport bibliographique individualisé à partir de la pratique de chaque étudiant et questionnement sur le mode de fabrication et de présentation des travaux. Evaluation Contrôle continu en atelier lors d’entretien individuel, et évaluation de chaque étudiant en fin de semestre. Outre la participation active des étudiants, les critères d’évaluation reposent sur la compréhension des enjeux et l’utilisation des acquis. Histoire, théorie des arts et langue étrangère Bibliographie Caillois Roger, Œuvres, coll. Quarto, Gallimard, Paris, 2008 (notamment : Ca s e s d’ u n é c h i q u i e r, C o h é re n c e s aventureuses, Méduse et Cie). Gould Stephen Jay, Le sourire du flamant rose, Science ouverte, Seuil, Paris, 1988. Palissy Bernard, Recette véritable, Macula, Paris, 1996. Semin Didier, Le peintre et son modèle déposé, mamco, Genève, 2001. Snyder Robert, Fuller Buckminster. Scénario pour une autobiographie, Images Modernes, Paris, 2004. Hubert Duprat Art, Science et Cie II Suivi de projet, entretien individuel, débat collectif et cours magistral Objectifs Ouvrir l’étudiant à la « sédimentation » culturelle et à la variété des savoirs. Offrir à l’étudiant des références et des méthodologies susceptibles d’élargir le champ de l’art. Contenu et méthode d’enseignement Analyses d’œuvres, d’ouvrages scientifiques, d’objets et inventions techniques permettant une lecture transversale des arts, des sciences et des techniques. Ces cours reposeront 252 la phase programme : semestre 6 Corine Girieud Pré-requis Capacité à analyser et à mettre en perspective des organisations d’espaces. Où il est question de s’ a p p ro p r i e r l’ a c t u a l i t é culturelle Objectifs Montrer que l’organisation spatiale est idéologique, que paysages, villes, espaces privés et publics présentent les symptômes de systèmes de valeurs et de contrôle. Cours magistraux, travaux dirigés et suivis individuels. Objectifs Renforcer l’autonomie de l’étudiant dans sa réflexion sur la création. Contenu et méthode d’enseignement Contenu et méthode d’enseignement Ce cours complète les cours de vidéo et cinéma des semestres 3 et 4. Le visionnage de films, de documentaires, d’entretiens, vise à ce que les étudiants comprennent une syntaxe cinématographique, maîtrisent les éléments syntaxiques : plans, cadres, etc. puis réalisent un film court. Le cours met en perspective cette grammaire en utilisant textes théoriques, historiques et littéraires. Des focus sur l’actualité artistique et culturelle sont proposés qui permettent d’élargir les champs de réflexions vers des thèmes, des artistes et les arts dans leur diversité. Comme au semestre 5, un tour de tables puis des ateliers d’écriture complètent les cours. Evaluation Pratique régulière de l’écriture et participation active aux tours de tables. Carnet de bord de l’étudiant. Evaluation Entretiens et devoir écrit. Contrôle continu. Bibliographie Bibliographie Voir semestre 5. B reton A n d ré , M a n i f e s t e s d u surréalisme, Gallimard, Paris, 1924. Eco Umberto, Lector in fabula, réed. lgf, Paris, 1999. Genette Gérard, Figures 1 et 2, Seuil, Paris, 1969, 1972. Hamon Philippe, La description littéraire, Nathan, Paris, 1992. Robbe- Grillet Alain, Pour un nouveau roman, Minuit, Paris, 1963. Didier Malgor Repères spatiaux et idéologie : la mutation des espaces urbains au 20ème siècle Cours magistral Analyses de textes littéraires, philosophiques et d’œuvres plastiques. 253 les contenus d’enseignement Patrick Perry mai 2004, Centre Georges Pompidou, Paris, 2005. VIDAL Jordi, Servitude & simulacre, Allia, Paris, 2007. « De l’eau, du gaz, des citations : des artistes » Cours magistral et suivi individuel Objectifs Natacha Pugnet La (les) question(s) de la postmodernité. Pratiques contemporaines / L’artiste face à son œuvre. Contenu et méthode d’enseignement Cours magistral, entretien individuel, séminaires, accompagnement théorique et méthodologique du futur mémoire. Objectifs Une histoire de l’art de la seconde moitié du xxe siècle. Nous proposerons une tentative de définition théorique du territoire de la postmodernité ; envisagerons les applications dans le domaine de l’architecture ; à travers l’art dans les années 1980 : un nouveau regard sur le passé, appropriations, éclectisme… Des monographies d’artistes approfondiront le sujet (Sherrie Levine, John Armleder…) et susciteront des analyses comparatives. Apprendre aux étudiants à problématiser, à développer une analyse critique de leur pratique. Les amener à faire une utilisation pertinente et rigoureuse des références culturelles en relation avec leur démarche. Les accompagner dans l’élaboration de leur futur mémoire. Contenu et méthode d’enseignement Evaluation Une réflexion à partir de diverses formes d’écrits et de propos d’artistes sera mise en relation avec les questions spécifiques liées au mémoire : comment concilier point de vue subjectif et mise à distance objective du travail ? Comment établir des liens avec d’autres pratiques ? Comment articuler notions et concepts avec l’analyse formelle ? Dossiers écrits. Entretiens individuels. Bibliographie Foster Hal, Design & crime, Les Prairies ordinaires, Paris, 2008. Jameson Frédéric, Le Postmodernisme ou la logique culturelle du capitalisme tardif, École nationale supérieure des beaux-arts de Paris, Paris, 2007. J imenez Marc, La Querelle de l’art contemporain, coll. Folio essais, Gallimard, Paris, 2005. « L’art moderne, rupture ou parenthèse dans l’histoire de l’art ? » in La Parenthèse du moderne. Actes du colloque 21-22 Evaluation Un dossier articulera la démarche personnelle à celle d’artistes confirmés. Qualité des échanges, capacité de l’étudiant à problématiser, à organiser sa pensée et à choisir les références les plus pertinentes. 254 la phase programme : semestre 6 des orientations personnelles en relation avec l’analyse critique de l’étudiant sur sa propre pratique théorique et plastique. Bibliographie Barthes Roland, Roland Barthes par Roland Barthes, coll. Ecrivains de toujours, Seuil, Paris, 1975. Bourriaud Nicolas, Formes de vie. L’art moderne et l’invention de soi, Denoël, Paris, 1999. collectif, Autobiographie, Thames & Hudson, Londres, 2004. Domecq Jean-Philippe, Artistes sans art ?, Esprit, Paris, 1994. Foucault Michel, Le corps utopique, les hétérotopies, Nouvelles éditions Lignes, Paris, 2009. Gintz Claude, Regards sur l’art américain des années soixante. Anthologie critique, Paris, Territoires, 1979. Harrison Charles, Wood Paul, Art en théorie 1900-1990, Hazan, Paris, 1997. L ejeune P h i l i p p e , L e p a c t e autobiographique, Seuil, Paris, 1975. Levé Édouard, Autoportrait, pol, Paris, 2005. Lebovici Elisabeth (dir.), L’intime, ensba, Paris, 1998. Poinsot Jean-Marc, Quand l’œuvre a lieu. L’art exposé et ses récits autorisés, mamco, Genève, Art Edition, Institut d’art contemporain, Villeurbanne, 1999. Robbe-Grillet Alain, La maison de rendez-vous, Minuit, Paris, 1957. Contenu et méthode d’enseignement L’artiste et la nature. De la Renaissance au Land Art et à l’Arte Povera. Evaluation Un écrit sur table relatif au cours. Visites d’atelier. Accompagnement théorique. Finalisation du dossier méthodologie et synthèse demandé au semestre 5, articulé à la démarche plastique de l’étudiant. Bibliographie Agamben Giorgio, Stanze, [trad. Yves Hersant], Rivages Poche, Paris, 1998. Arasse Daniel, « Du lieu au site, Les zones de l’art aujourd’hui » in Revue d’esthétique n° 39, J. M. Place, Paris, 2001. Berque Auguste, Les raisons du paysage, Hazan, Paris, 1996. Bouïsset Maïté, Arte Povera, Éditions du Regard, Paris, 1994. B run J e a n - Pa u l , N a t u r e , a r t contemporain et société, L’Harmattan, Paris, 2007. Cauquelin Anne, L’invention du paysage, Plon, Paris, 1983. Celant Germano, Arte Povera, Art Edition, Villeurbanne, 1989. Clément Gilles, Le Jardin planétaire, Albin Michel, Paris, 1999. Didi-Huberman Georges, L’homme qui marchait dans la couleur, Minuit, Paris, 2001. Garaut Colette, L’idée de nature dans Albert Raniéri L’idée de nature dans l’art Cours magistral Objectifs Capacité à s’approprier des connaissances et à les articuler à une problématique. Approfondissement des recherches et 255 les contenus d’enseignement l’art contemporain, Flammarion, Paris, 1993. Kastner Jeffrey, Land Art et art environnemental, Phaidon, Londres, 2004. Krauss Rosalind, L’originalité de l’avant-garde et autres mythes modernistes, Macula, Paris, 1993. Krauss Rosalind, Passages, une histoire de la sculpture de Rodin à Smithson, Macula, Paris, 1997. Lista Giovanni, Arte Povera, Art Edition, Villeurbanne, 1989. Norberg -Schulz Christian, L’art du lieu. Architecture et paysage, Le Moniteur, Paris, 1996. Penders Anne Françoise, En chemin le land-Art, vol. 1 : Partir, vol. 2 : Revenir, La Lettre volée, Bruxelles, 2000. Penone Giuseppe, Respirer l’ombre, ensba, Paris, 2000. Poinsot Jean-Marc, L’atelier sans murs, Art Editions, Villeurbanne, 1991. Poinsot Jean-Marc, Quand l’œuvre à lieu : l’art exposé et ses récits autorisés, mamco, iac, Genève-Villeurbanne, 1999. Rosenberg Harold, La dé-définition de l’art, Jacqueline Chambon, Nîmes, 1992. Semin Didier, L’arte Povera, Paris, Centre Georges Pompidou, mnam, Paris, 1992. Tiberghien Gilles. A, Land Art, Carré, 1993. Tiberghien Gilles. A, Notes sur la nature, la cabanne et quelques autres choses, esad, Strasbourg, 2000. Tiberghien Gilles. A, Land Art travelling, erba, Valence, 1996. Tiberghien Gilles. A, Nature, Art, Paysage, Actes Sud, Arles, 2001. Catalogues d’expositions Géographiques, frac Corse, Corte, 1997. GNS (Global Navigation System), Palais de Tokyo / Cercle d’Art, Paris, 2003. Joseph Beuys, Centre Georges Pompidou, mnam, Paris, 1994. Le jardin, art et lieu de mémoire, Vassivière, Edition de l’Imprimeur, Besançon, 1995. Le paysage et la question du sublime, Musée des Beaux-Arts, Valence, 1997. Qu’est-ce que la sculpture moderne ?, Centre Georges Pompidou, mnam, Paris, 1986. Robert Smithson rétrospective, le paysage entropique, 1960-1973, rmn, Paris, 1993. Robert Morris, Centre Georges Pompidou, mnam, Paris, 1995. Sculptures / Nature, capc, Bordeaux, 1978. Langue étrangère Nadia Lichtig Pratique de la langue anglaise C o u r s m a g i s t ra l e t e n t r e t i e n individuel Objectifs Evaluation et acquisition d’un niveau de pratique de la langue permettant une bonne compréhension générale a i n s i q u’ u n e c o n n a i s s a n c e d e l a terminologie nécessaire pour participer aux conférences et aux évènements artistiques en anglais. 256 la phase programme : semestre 6 Adam Thorpe Contenu et méthode d’enseignement A l’entrée des semestres 1, 3, 5, chaque étudiant doit passer un bilan. Ce bilan comprend un test qui permet d’évaluer les progrès de l’étudiant et un entretien individuel de 15 mn avec l’enseignant en langue. Lors de son entrée en première année, l’étudiant – à la suite du test et de l’entretien individuel – se fixe un objectif à mener durant ses trois premières années : celui d’obtenir le diplôme de Cambridge du British Council au niveau déterminé par l’enseignant, Preliminary English Test, First Certificate in English ou Certificate in Avanced English (voir le site www.britishcouncil.org). Anglais Travail en atelier Objectifs Améliorer la langue anglaise orale, selon le niveau de chaque étudiant, en leur donnant plus de confiance en eux. Contenu et méthode d’enseignement Entretien individuel d’une demi-heure dans l’atelier de l’étudiant concerné. Tr a v a i l s u r l a p r o n o n c i a t i o n e t vocabulaire spécialisé, dans le but de faire parler les étudiants de leur travail artistique en anglais, sans complexe. Trace du vocabulaire utilisé fournie par le professeur après chaque entretien. Evaluation Réalisation d’un test de langue, contrôle continu, participation aux cours. Evaluation Assiduité notée ; un rapport écrit de l’entretien sera rendu. Bibliographie BOURRIAUD Nicolas, Radicant : pour une esthétique de la globalisation, Denoël, Paris, 2009. MARTIN Danièle, Mots outils, mots utiles anglais : les incontournables de la langue anglaise, Ellipses Marketing, 2009. QUINE, Willard Van Orman, Le mot et la chose, Flammarion, Paris, 1999. www.guardian.co.uk www.bbc.co.uk www.nytimes.com Bibliographie A rnheim Ru d o l f , Tow a rd s a Psycholog y of Art : Collected essays, London, 2010. Boullata Kamal, Belonging and Globalisation : Critical Essays in Contemporary Art and Culture, London, 2008. Greenberg Clement, Art and Culture: Critical Essays, Boston, 2002. Sylvester David, About Modern Art: Critical Essays 1948-2000, London, 2002. 257 les contenus d’enseignement Caroline Ziolko Evaluation Amélioration des compétences à l’écrit comme à l’oral : dossier écrit et entretien individuel. Atelier communication pour étudiants non francophones E n t re t i e n i n d i v i d u e l e t s u i v i personnalisé (expression orale, écrite et mise à niveau en culture générale) Pré-requis Bibliographie Documentation au cas par cas pour une mise à niveau rapide et efficace. Pr ov e n a n c e d’ u n t e r r i t o i r e n o n francophone ou besoin de mise à niveau. Objectifs • faciliter l’adaptation dans l’école des étudiants non francophones • suivre l’évolution et la progression de l’insertion culturelle et personnelle Contenu et méthode d’enseignement Sur l’année et/ou sur le séjour, ou le cursus si nécessaire : • suivi systématique régulier en début d’année, puis selon la demande et ou les besoins ponctuels de chaque étudiant (aide pour rédiger une lettre de candidature, un exposé, un mémoire…) • ateliers et suivis individuels pratiques, conversation de base ou langage plus technique. Reprise de certains cours et explications spécifiques à la demande de l’étudiant. • orientation vers des lectures adaptées, des cours ou ateliers extérieurs spécifiques dans certains cas. • s u i v i p r a t i q u e p a r g ro u p e , o u individuel, pour faciliter l’intégration dans la ville et dans l’école. 258 Les contenus d’enseignement La phase projet n e a p hi b e ur ur peinatpuhriee nogr ai in e commco um nicmunic ati ati o o ion / idoenss/ idnessin édit édit s cé nogr vidéovi/dcéinoé/mcianéma s cé n n sitio sitio po po ex ex ace / sculpture esp acéee / sculpture edsp édi n ée édi nd ba p e i nt u re PHAS E PRO GR A M M E PHAS E PRO GR A M M E FOCUS (sites référents) ATELIER DE RECHERCHE ET DE CRÉATION LABORATOIRE DE RECHERCHE FOCUS (sites référents) ATELIER DE RECHERCHE ET DE CRÉATION LABORATOIRE DE RECHERCHE MxN : phase projet Les focus et les ARC 261 les contenus d’enseignement La phase projet L’étudiant doit réaliser un dossier « méthodologie et synthèse » accompagnant ses recherches et travaux personnels. Simultanément au développement de ses recherches et travaux personnels et du dossier qui les accompagne, l’étudiant doit commencer la rédaction du mémoire dont la soutenance aura lieu au semestre 9 de la 5ème année. Semestres 7 à 10 Introduction à la phase projet La phase projet se poursuit sur 4 semestres ; les enseignements sont abordés en fonction de différents focus sur les deux sites : à Montpellier, vidéo / cinéma et espace / sculpture, à Nîmes, édition / dessin et peinture. Les étudiants sont amenés à effectuer un stage professionnel. Ils doivent rédiger un mémoire soutenu en début de semestre 10. Trois Ateliers de Recherche et Création, exposition, scénographie urbaine / commande publique, communication dédiée, communs aux deux sites, développent des projets dont les enjeux trouvent un prolongement dans les unités de recherche du laboratoire Actulab. Passage dans l’année supérieure Lors du bilan de fin du semestre 8, l’étudiant doit présenter, outre ses recherches plastiques, un état des lieux de ses recherches concernant le mémoire : problématique, plan, bibliographie et iconographie. L’étudiant en 4 ème année doit obtenir entre 48 et 60 crédits. A la fin du semestre 8, l’étudiant doit avoir obtenu entre 228 et 240 crédits. La non obtention d’un minimum de 228 crédits entraîne le redoublement qui ne peut être proposé qu’une fois. En dessous de 240 crédits, le passage en semestre 9 (5ème année) se fait sous condition de rattrapage des crédits manquants avant le 20 septembre de l’année civile en cours selon les modalités définies par chaque enseignant concerné en accord avec les coordinateurs des années 4 et 5. L’étudiant ayant obtenu 240 crédits est titulaire du Certificat d’Etudes Supérieures d’Arts Plastiques (CESAP) délivré par l’établissement et agréé par le Ministre chargé de la Culture. En cas de redoublement, les crédits obtenus sont acquis et conservés l’année suivante, cependant une présence assidue et active lors des enseignements est impérative. Semestres 7 et 8 Généralités L’étudiant doit choisir 4 professeurs référents (méthodologie de la recherche et mise en œuvre de la recherche personnelle). Une participation active et assidue dans les enseignements théoriques est impérative (philosophie, histoire et théorie des arts, langue étrangère). L’étudiant doit réaliser un stage en milieu professionnel (centres d’art, Frac, musées, galeries, artistes, éditions, entreprises…) sous la responsabilité du coordinateur. 262 la phase proJET : introduction è s è É 263 è les contenus d’enseignement Semestres 9 et 10 - La durée des épreuves : La soutenance du mémoire a une durée de 20 minutes. La présentation des recherches et travaux plastiques a une durée de 40 minutes. Généralités Les semestres 9 et 10 se développent autour du projet personnel de l’étudiant, et de la préparation des deux épreuves du DNSEP : soutenance du mémoire et présentation des recherches et travaux plastiques. L’étudiant doit choisir 3 professeurs référents (qui peuvent être différents de ceux de 4ème année) parmi l’ensemble des enseignants concernés sur les deux sites (méthodologie de la recherche et mise en œuvre de la recherche personnelle). Une participation active et assidue dans les enseignements théoriques est impérative (philosophie, histoire et théorie des arts, langue étrangère). 30 crédits d’enseignement sont attribués au semestre 9. L’étudiant doit poursuivre la réalisation du dossier « méthodologie et synthèse » accompagnant ses recherches et travaux personnels. - La composition du jury de diplôme : Le jury de diplôme est composé de 5 membres : - Deux représentants de l’école choisis parmi les enseignants, dont l’un siège au jury de soutenance du mémoire. - Trois personnalités qualifiées choisies dans le domaine d’activité. Le jury est nommé par le directeur de l’établissement. Le président est choisi parmi les personnalités qualifiées. Le jury de soutenance du mémoire comprend l’un des représentants de l’école et l’une des trois personnalités qualifiées. Il est présidé par un docteur. Pour chacun des membres titulaires, un suppléant est désigné dans les mêmes conditions. La présentation aux épreuves du Diplôme National Supérieur d’Expressions Plastiques (DNSEP) - La soutenance du mémoire a lieu au début du semestre 10. Le mémoire doit être édité en 5 e xe m p l a i re s d o n t u n e n f o r m a t numérique et adressé aux membres du jury 1 mois avant la soutenance. Les épreuves : Le passage du diplôme national supérieur d’expression plastique est constitué de deux épreuves subordonnées à l’obtention des 30 crédits d’enseignement lors du bilan de fin de semestre 9. A l’issue de la soutenance du mémoire, le jury établit un rapport écrit, qui est communiqué aux autres membres. - la soutenance d’un mémoire ; - la présentation des recherches et travaux plastiques. - la présentation des recherches et travaux plastiques a lieu en fin de semestre 10. 264 la phase proJET : introduction 20 10 5 PRÉSENTATION DES RECHERCHES ET TRAVAUX PLASTIQUES 25 30 265 les contenus d’enseignement L’évaluation du candidat lors de l’épreuve est effectuée à partir d’une présentation des travaux de recherche et création artistiques et du dossier « méthodologie et synthèse », selon les éléments d’appréciation développés sur la fiche individuelle de notation jointe en annexe. L’étudiant ayant obtenu 300 crédits est titulaire du Diplôme National Supérieur d’Expression Plastique. Les délibérations En fin de semestre 10, l’ensemble du jury de DNSEP assiste à la présentation du travail plastique. A l’issue de cette épreuve, il délibère sur l’attribution du DNSEP en tenant compte du rapport établi par le jury de soutenance du mémoire. Il délivre les crédits correspondant au travail plastique (25 crédits) et au mémoire (5 crédits). Les épreuves du Diplôme National Supérieur d’Expression Plastique (dnsep) ne peuvent être présentées que deux fois. La non présentation ou la non obtention du diplôme entraîne une proposition de redoublement qui ne peut être proposée qu’une fois. En cas de redoublement, les crédits obtenus sont acquis et conservés l’année suivante, cependant une présence assidue et active lors des enseignements est impérative. A l’issue de ces épreuves, l’étudiant a obtenu 300 crédits. 266 la phase projet : semestre 7 ANNÉE 4 Une attitude d’ouver ture et d’expérimentation est particulièrement attendue lors de ce semestre de voyages, stages et participations à des manifestations extérieures. SEMESTRE 7 • Montpellier Nîmes Evaluation M éthodologie de la recherche et mises en œ uvre des recherches personnelles Contrôle continu et bilan semestriel. Bibliographie La bibliographie de ce cours est par définition ouverte et en évolution constante : des ouvrages spécifiques sont indiqués à chaque étudiant en accord avec son projet personnel. Presse spécialisée : Ar t Press, European Photography, Purpose, foam, Photos nouvelles, Études photographiques, etc. Brigitte Bauer Q u o i d e n e u f ? Re g a rd s croisés sur l’actualité de la photographie contemporaine Table ronde et travaux dirigés Objectifs Caroline Boucher, Joëlle Gay, Caroline Muheim Approfondir les connaissances de la photographie contemporaine et de ses interactions avec d’autres formes d’expression, élargir le champ des références et questionnements autour du projet personnel de chacun. Espace critique /pratique d’espace Projet extérieur, débat collectif, visite d’expositions Objectifs Contenu et méthode d’enseignement Donner aux étudiants un lieu et un temps d’expérimentation, de réflexion sur ce temps spécifique qu’est l’accrochage, le temps de l’exposition. Table ronde ouverte où chacun devra apporter des éléments : commentaires, discussion et analyse à partir de lectures (presse, livres, sites web, blogs), visites d’expositions ou autres recherches. Si l’actualité de la photographie dans l’art contemporain est au centre de cet atelier, nous serons attentifs aux liens toujours réinventés entre les pratiques actuelles et l’histoire du médium. Contenu et méthode d’enseignement L’enseignement est abordé sous forme de cours réguliers afin de concentrer les questionnements et les problèmes de mise en œuvre. I l s’ a g i t d ’ i n t e r r o g e r l a n o t i o n 267 les contenus d’enseignement Charles Camberoque d’exposition et la mise en espace dans des lieux spécifiques (dans l’école, hors école..) en tant qu’elle est pour l’œuvre le contexte précis où elle s’inscrit, ainsi que les caractéristiques propres au médium qu’elle engage. Chaque accrochage comme chaque projet extérieur est l’occasion de débat et de la construction d’une méthode critique. C’est aussi un temps moteur pour penser le déploiement du champ de recherche, et induire dans la conception des pièces à venir (leur inscription précise dans l’actualité de l’art). Les moments d’accrochages et de réflexion sur le travail personnel des étudiants sont ponctués par des invitations faites à des artistes, écrivains musiciens ou des théoriciens issus de la scène nationale et internationale. Ces invités sont conviés à partager un repas et à répondre à un entretien dûment préparé. Un troisième temps est proposé dans ce cours qui déplace la discussion sur le terrain même de l’exposition. Photographie Travail en atelier, suivi de projet, entretien individuel Objectifs Utiliser de façon autonome le matériel de l’école mis à la disposition de tous les étudiants. C o n f i r m e r, a f f i n e r, a s s u m e r, e t revendiquer la démarche déjà amorcée en 3ème année. Contenu et méthode d’enseignement Expérimenter de nouvelles directions. Tenter des expériences plastiques jusque-là peu pratiquées ou évitées par manque de temps. Prendre des risques par des propositions audacieuses. Evaluation L’étudiant devra faire la preuve d’un véritable projet photographique qui affirme une pratique où le fond et la forme s’accordent, grâce à une qualité de la technique à la hauteur des ambitions plastiques et philosophiques. Qualité des photographies. Evaluation Participation aux entretiens. Analyse critique et lucidité des enjeux. Bibliographie Fibicher Bernard (textes réunis par), L’art exposé, Musée Cantonal, Sion, 1995. Poinsot Jean-Marc, Quand l’œuvre a lieu : l’art exposé et ses récits autorisés, mamco, Genève, 1999. Szeemann Harald, Écrire les expositions, La lettre volée, Bruxelles, 1996. Traverses n° 3 automne, 1992. Traverses n° 4 hiver, 1992. Les cahiers du mnam, n° 29, hiver, 1992. Bibliographie Suivi de l’information sur l’actualité du monde en général. Baqué Dominique, La photographie plasticienne, Éditions du Regard, Paris, 2004. Lemagny Jean-Claude, Rouillé André, Histoire de la photographie, Bordas, Paris, 1993. 268 la phase projet : semestre 7 Jean-Marc Cérino Laetitia Delafontaine, Grégory Niel Prises de risques Entretien individuel et suivi de projet Objectifs La forme des idées Séminaire avec l’Ecole nationale des beaux-arts de Lyon et l’Ecole nationale supérieure d’art de Nice Objectifs Favoriser la mise en place d’une démarche singulière. Contenu et méthode d’enseignement L’objet de ce projet de recherches est d’expérimenter des formes de collaborations entre pratiques artistiques et pratiques théoriques qui rompent avec les pratiques du commentaire et de l’illustration, en contribuant à faire reconnaître à la fois le caractère d’authentique recherche des activités plastiques et la spécificité du type même de recherche qui se pratique dans les écoles d’art. Il s’effectue avec l’Ecole Nationale des Beaux-Arts de Lyon et l’Ecole Nationale Supérieure d’Art de Nice (Villa Arson) et le soutien du Ministère de la Culture. Le projet a commencé à l’automne 2009 et doit se poursuivre jusqu’en 2011. La diversité des approches picturales est favorisée : de la peinture figurative à la peinture abstraite, de la peinture comme constat du réel à celle comme jeu formel. Accompagner l’émergence de projets et expériences personnels dans une approche de laboratoire visant à favoriser les prises de risques vis-à-vis de la peinture. Evaluation Evaluation individuelle suite à un accrochage. Capacité à présenter son travail. Bibliographie Une bibliographie individuelle est proposée aux étudiants en relation avec leurs recherches. Nancy Jean-Luc, Au fond des images, Galilée, Paris, 2003. Nancy Jean-Luc, Corpus, Editionsié, 2000. Rancière Jacques, Le partage du sensible : Esthétique et politique, La Fabrique, Paris, 2000. Contenu et méthode d’enseignement Le thème choisi est celui de la localisation, précisément parce que ce thème présente les caractères d’une problématique transversale mettant en jeu des questions aussi bien artistiques que philosophiques, scientifiques, techniques, et même politiques et sociétales. La question de la représentation de l’espace reste – ou est redevenue – une question cruciale dans le contexte contemporain, marqué à la fois par différentes formes 269 les contenus d’enseignement Laetitia Delafontaine, Grégory Niel de « globalisation » et par différentes formes aussi de « virtualisation » de l’espace. C’est à explorer les nouveaux instruments dont la culture artistique et théorique contemporaine s’est dotée pour répondre à la question « Où ? » et la manière dont ils peuvent s’affecter les uns les autres que le séminaire de cette année est consacré. Les deux premières années auront pour ambition de mettre en place d’expérimenter une méthodologie pour un travail collaboratif de ce genre et des modes de fonctionnement pour un tel centre afin d’aboutir à relativement court terme à sa pérennisation, avec des perspectives de partenariat avec des départements universitaires français et étrangers, ainsi qu’avec des laboratoires de recherches technologiques et scientifiques. Cette expérimentation prendra la forme d’un séminaire sur toute l’année, associant, autour de la problématique définie à l’avance (et pouvant être reconduite l’année suivante), artistes, philosophes, chercheurs en sciences humaines et en sciences naturelles, et ingénieurs. Le séminaire s’accompagne de workshops organisés à l’Ecole Nationale des Beaux-Arts de Lyon et l’Ecole Nationale Supérieure d’Art de Nice. Sortir du métrique Cours magistral, entretien individuel, suivi de projet Objectifs Approfondir des nouvelles formes de représentation volumétrique et spatiale. Contenu et méthode d’enseignement Elargir la démarche personnelle des étudiants par des questions liées aux nouvelles pratiques de représentation de l’espace dans l’approche de la géométrie contemporaine. Comment ces nouvelles conceptions de l’espace modifientelles, entrent-elles en résonance avec les pratiques artistiques actuelles ? Confronter les notions de métrique à celles de connexion, voisinage, direction, trou, morceau, bord, ni intérieur–ni extérieur, raccordements… Confronter ses notions avec celle de lieu, de virtuel, de spatialisation, de mise en espace, de cartographie, de localisation. Elargir l’approche depuis la pratique artistique jusqu’à la méthodologie et l’analyse de la démarche des étudiants. Le cours fait appel à des intervenants extérieurs ; s’organisent des séances de discussions et le développement de projets personnels suivis par des entretiens individuels. Evaluation Pa r t i c i p a t i o n e t a c c r o c h a g e d e s productions de la recherche au Centre d’art de la Villa Arson. Evaluation Présence, participation, bilan, exposé oral. Implication dans les discussions, méthodologie et autonomie de Bibliographie www.laformedesidees.net 270 la phase projet : semestre 7 la démarche, formulation de la méthodologie et de l’exposé oral de son projet, capacité d’analyse, qualité et pertinence du projet. Evaluation Evaluation individuelle lors des visites d’ateliers, complétée par des exercices d’accrochage. Capacité de l’étudiant à présenter ses travaux dans les propositions d’accrochage et sur son aptitude à les commenter. Bibliographie Agamben Giorgio, Qu’est-ce qu’un dispositif ?, Rivages, Paris, 2007. During Elie, « Topologie de la hantise : un remake de Vertigo », in Fresh Theorie 2, Leo Scheer, Paris, 2006. Latour Bruno, Hermant Émilie, Paris, ville invisible, Les Empêcheurs de Penser en Rond / La Découverte, Paris, 1998. O’Doherty Brian, Inside the white cube, Presses du réel, Dijon, 2009. Bibliographie Angel Dominique, Petits farces de la vie quotidienne, Actes Sud, Arles, 1998. Beuys, Kounellis, Kiefer, Cucchi, Bâtissons une cathédrale. Entretien, L’Arche, Paris, 1988. Duve (de) Thierry, Faire école (ou la refaire), Presses du Réel, Dijon et mamco, Genève, 2008. Pugnet Natacha, Figures d’artistes, entretiens, Archibooks, Paris, 2008. Hubert Duprat Chercher / Trouver i Dror Endeweld Travail en atelier, entretien individuel, suivi de projet et débats collectifs Objectifs Héritage des années 1960 La Forme Fa v o r i s e r l’ é m e r g e n c e d’ u n e recherche singulière et guider son accompagnement théorique. Entretien individuel Objectifs L’étudiant est appelé à réfléchir au sujet de l’héritage artistique des années 1960, à intégrer cette réflexion dans sa démarche personnelle en tenant compte de ses propres préoccupations. Contenu et méthode d’enseignement A partir de lectures et de commentaires d’écrits d’artistes ou d’entretiens, une réflexion sera engagée sur la parole d’artiste comme accompagnement de l’œuvre. Présentation de la recherche de chaque étudiant devant l’ensemble de la classe, débat critique. Incitation à l’expérimentation. Rédaction d’un pré-mémoire. Contenu et méthode d’enseignement Un travail de réflexion sur l’héritage artistique et sa transmission est proposé. Une question apparaît : quel est le rôle des artistes actuels dans le maintien de la mémoire des artistes emblématiques 271 les contenus d’enseignement Pascal Fancony des années 1960 aujourd’hui disparus ? Que devient l’héritage de Judd, Flavin, Lewitt… ? Il ne s’agit pas de l’organisation d’une cérémonie, ici ou là, mais bien d’une mémoire vivante qui infiltrerait les œuvres actuelles. Comment les artistes actuels considèrent-ils ces œuvres, quelle place tiennent-elles dans leurs démarches ? L’art d’aujourd’hui aura-t-il la grandeur de sortir de préoccupations trop individualisées, afin de réellement s’occuper du sens. Travail à partir de discussion individuelle et de conférences. Pratique et théorie de la peinture et de l’installation 1 Entretien individuel et suivi de projet Objectifs Incitation à l’ouverture des pratiques vers des programmes d’installation ou d’accrochage dans des espaces architecturaux de haut caractère ou des sites originaux avec des publics spécifiques (école, hôpital, patrimoine architectural, etc.). Apport d’outils critiques pour l’analyse et le positionnement personnel. Implication de l’étudiant dans un processus de recherche interdisciplinaire : art / sémiologie / sciences / société… Evaluation Les étudiants sont évalués selon leur engagement, leur analyse et leur capacité à répondre aux problématiques proposées dans leurs travaux. Contenu et méthode d’enseignement Bibliographie Stage sur les nouvelles matériologies des couleurs et leurs applications. Projet « Voir, Lire, puis Créer et Exposer en Vis-à-Vis » avec les œuvres d’une collection muséographique : Carré d’Art (Nîmes) et Espace de l’Art Concret (Mouans-Sartoux), développant une problématique sur la notion de collection et d’exposition : de la scénographie au sens de l’accrochage. Eléments théoriques et conceptuels des pratiques, en particulier de la peinture à partir de textes d’auteur et/ou d’artistes pour un approfondissement de la question du langage des arts. Le projet vise aussi à favoriser chez l’étudiant un travail analytique de la représentation personnelle de Fried Michael, Contre la théâtralité : du minimalisme à la photographie contemporaine, NRF, Gallimard, Paris, 2007. Greenberg Clement, Art et culture, essais critiques, coll. Vues, Macula, Paris, 2000. Meyer James, Minimalism, Phaidon Press, Londres, 2000. Mollet-Viéville Ghislain, Art minimal et conceptuel, Skira, Genève, 1995. Parsy Paul-Hervé, Art minimal, coll. « Jalons », Centre Georges Pompidou, Paris, 1992. 272 la phase projet : semestre 7 son propre processus de création, au regard d’écrits philosophiques et psychanalytiques récents. Klincksieck, Paris, 1985. Marin Louis, De la représentation, coll. Hautes Etudes, Seuil, 1993. Nicolaïdis Nicolas, La représentation, essai psychanalytique, Dunod, Paris, 1984. Pironneau Amélie, La Peinture en France, 1968-2000, les années de crise, Archibooks, Paris, 2008. Pleynet Marcelin, Les Etats-Unis de la peinture, Seuil, Paris, 1986. Pleynet Marcelin, L’enseignement de la peinture, coll. Tel Quel, Seuil, Paris, 1971. Schneider Pierre, Petite histoire de l’infini en peinture, Hazan, Paris, 2001. Sibony Daniel, Création : essai sur l’art contemporain, Seuil, Paris, 2005. Steiner Georges, Réelles presences, Gallimard, Paris, 1994. Steiner Georges, Nostalgie de l’absolu, coll. 10 / 18, uge, Paris, 2003. Wittgenstein Ludwig, Remarques sur les couleurs, ter, Paris, 1984 Wittgenstein Ludwig, Recherches philosophiques, Gallimard, Paris, 2004. Wittgenstein Ludwig, Leçons et conversations esthétiques, Gallimard, Paris, 1971. Evaluation Engagement personnel et participation active au cours, Production d’écrit et participation à des actions de médiation. Bibliographie B arthes Ro l a n d , Él é m e n t s d e sémiologie, coll. Médiations, Gonthier, Paris, 1970. Barthes Roland, Degré zéro de l’écriture, coll. Points, Seuil, Paris, 1972. Bougnoux Daniel, La crise de la représentation, Éditions la Découverte, Paris, 2006. Didi-Huberman Georges, Ce que nous voyons, ce qui nous regarde, Minuit, Paris, 1992. Eco Umberto, L’Œuvre ouverte, coll. Points, Seuil, Paris, 1971. Eco Umberto, La structure absente, coll. Essais, Mercure de France, 1984. Foucault Michel, Les mots et les choses, coll. Tel, Gallimard, Paris, 1990. Foucault Michel, Ceci n’est pas une pipe, Fata Morgana, 1973. Goodman Nelson, Manières de faire des mondes, Folio, Gallimard, 2006. Goodman Nelson, Langages de l’art, Hachette, Pluriel, Paris, 2006. Kristeva Julia, La révolution du langage poétique, coll. Points Essais, Seuil, Paris, 1985. Lemoine Serge, Art moderne et contemporain, Larousse, Paris, 2006. Lyotard Jean-François, Que peindre ?, Hermann, 2008. Maldiney Jean, Art et existence, Maïder Fortuné Atelier vidéo Suivi de projet et entretien individuel Objectifs Il s’agit de faire rebondir l’étudiant sur l’évolution de sa recherche, sur une prise de conscience de ses apprentissages. Il s’agit de commencer à familiariser l’élève à la compréhension de l’essence de sa recherche par la question de 273 les contenus d’enseignement l’ o r g a n i s a t i o n d e p i è c e s e n u n e proposition cohérente. recherche et amorcer cette conscience synthétique sur son travail qui lui sera demandé en cinquième année. Sera privilégiée la participation des étudiants à des expositions, qui leur permettent de mettre en pratique une refléxion profonde sur la monstration de leurs œuvres. Contenu et méthode d’enseignement L’étudiant est désormais dans le d é v e l o p p e m e n t d’ u n e re c h e r c h e personnelle qui préfigure l’élaboration de son diplôme de 5ème année. Cette année transitoire est celle de l’ouverture, elle constitue pour lui par l’intermédiaire des stages et des workshops et aussi par celui de voyages et échanges avec d’autres écoles d’art, le moyen de se confronter à un ailleurs qui interroge sa pratique. Il est essentiel que ces temps d’ouverture soient analysés et qu’une synthèse de ces expériences soit matérialisée par des comptes rendus dans des entretiens individuels. En dehors de ces expériences, des œuvres vidéographiques ou cinématographiques seront choisies pour répondre à des questions précises des étudiants de manière plus individuelle ; les séances de projections concerneront tel ou tel procédé, des points techniques qui permettent à l’étudiant de résoudre des problèmes de formes, tant que des ouvertures pour le stimuler dans l’élaboration de son travail. Pour cela, la question de l’installation des pièces dans un espace, autrement dit celle du déploiement d’une proposition dans un lieu public est essentielle. La place du spectateur, son expérience de l’œuvre est aussi une question fondamentale. Les entretiens seront donc le moyen de développer le recul nécessaire à l’élève pour formaliser les enjeux de sa Evaluation Capacité de l’étudiant à mettre en forme les enjeux théoriques et plastiques de sa recherche, à discerner le lieu de son inscription dans le champ de l’art contemporain. Bibliographie Voir les semestres précédents et : BAECQUE (de) Antoine, Lucantonio Gabrielle, Nouveaux cinémas, nouvelle critique, années 60, coll. Petite anthologie des Cahiers du Cinéma, Cahiers du cinéma, vol. 8, Paris, 2001. BRENEZ Nicole. De la figure en général au corps en particulier. L’invention figurative au cinéma. Editions de Boeck, Paris, 1998. BRENEZ Nicole, Les cinémas d’avant garde, Cahiers du cinéma, 2007. GODARD Jean-Luc, Histoire(s) du cinéma, Gallimard, Paris, 1998. 274 la phase projet : semestre 7 Jean-Claude Gagnieux Gallimard, Paris, 1978. Leroi-Gourhan André, L’Homme et la matière, Albin Michel, Paris, 1971. Ribouillault Claude, Musique au fusil, Editions du Rouergue, Rodez, 1996. Revues Système D., 1930-1960. Accessoires-outilsinstruments-organologie Enseignement à glissières Objectifs Diversifier et enrichir sa pratique par des expériences annexées et ou confirmer ses préoccupations. Frédéric Gleyze Contenu et méthode d’enseignement Formation aux techniques de l’audiovisuel Construction et utilisation d’accessoiresoutils-instruments et recherche organologique. L’élaboration puis la mise en mouvement d’accessoires, doivent, avec le sensible et la réflexion, développer des outils réels aux services d’objectifs scéniques plastiques. Travail en atelier, entretien individuel, suivi de projet, organisation de workshops Objectifs et contenu Assurer la formation des étudiants dans le cadre de la conception d’œuvres audiovisuelles : écriture, prise de vue, montage et diffusion. Conduire des ateliers spécifiques avec l’intervention éventuelle de professionnels extérieurs afin d’approfondir certaines compétences. Su i v i e t f o r m a t i o n s p é c i f i q u e s , individualisés, perfectionnement, proposition de workshop, stages... Evaluation Qualité intrinsèque des «constructions». Participation aux ateliers de recherches et aux ateliers «radio», «scènes vivantes», expositions et pertinence des rendus. Bibliographie Coget Jacques, L’Homme le minéral et la musique, coll. Modal, Famdt, 1996. Coget Jacques, L’Homme l’animal et la musique, coll. Modal, Famdt, 1994. Collectif, L’Homme le végétal et la musique, coll. Modal, Famdt, 1996. Collectif, Instruments de fortune, Lutherie populaire, Famdt, 1996. Droit Roger-Pol, Dernières nouvelles des choses, Odile Jacob, Paris, 2003. Lamothe Marie-José, Velter André, Le Livre de l’outil, t. i et ii, 275 les contenus d’enseignement Joëlle Gay, Claude Sarthou, Annie Tolleter pluridisciplinaire, incluant d’autres enseignants et intervenants. Activation d’une dynamique de transversalité (inter années, structurels…) Parallèlement lieu de pratique, de réflexion, de discussion qui permet la construction d’une méthode d’enseignement. Atelier pratique et travail critique au plus près du geste et de l’invention. Montrer, nommer, classer permettent de mettre en place une méthodologie de la recherche et de l’appareil critique. Espace scénique, espace urbain Tr a v a i l e n a t e l i e r, e n t r e t i e n individuel Objectifs La quatrième année est le temps d’un champ plus ouvert d’expérimentation tendu par l’exigence de rendu précis par étapes de travail afin de constituer les éléments plastiques et conceptuels présentés au DNSEP. Elargir et consolider les champs de recherche. Mettre en place et activer régulièrement des passerelles entre les lieux de création, les lieux institutionnels privés et professionnels. Evaluation Contrôle continu et bilan semestriel. Assiduité et participation active. Engagement. Pertinences des réponses plastiques. Lucidité, maturité face aux résolutions formelles et conceptuelles. Bibliographie Contenu et méthode d’enseignement ARDENNE Paul, Un art contextuel, Flammarion, Paris, 2004. AUGE Marc, Non-lieux, Seuil, Paris, 1992. BOURRIAUD Nicolas, Esthétique relationnelle, Les Presses du réel, Dijon, 2003. BROOK Peter, L’espace vide, Seuil, Paris, 2001. LABELLE-ROJOUX Arnaud, L’art en scène, Les éditeurs évidents, 1992. LABELLE-ROJOUX Arnaud, L’acte pour l’art, Al Dante, 1999. PEREC Georges, Penser, classer, Hachette, Paris, 1998. RANCIÈRE Jacques, Le spectateur émancipé, La Fabrique, 2008. REGY Claude, Espaces perdus, Les Solitaires intempestifs, 1998. L’atelier « espace scénique, espace urbain » est un périmètre et un temps de recherche où les pratiques interrogent simultanément la localisation du lieu scénique (où ?), ce qui le décrète, ce qui le définit, son vocabulaire, son habitabilité, s’il y a corps : les états de corps, la posture et la mise en espace de l’ensemble. Quel que soit le support choisi au départ, il est question surtout de construire (processus, méthodes, travail de médium, critique référencée de l’activité artistique), la mise en tension du faire et de l’événement et d’élaborer un corpus. Chaque année, un objet de connaissance métaphorique sert d’appui pour relancer, questionner le travail. Attelage pédagogique, collégial et 276 la phase projet : semestre 7 Nicolas Grosmaire Bibliographie Duve (de) Thierry, Voici, 100 ans d’art contemporain, Flammarion, Paris, 2002. F lorio E m m a n u e l , G u i d e de la couleur imprimée, Atelier Pe r r o u s s e a u x , R e i l l a n e , 2 0 0 1 . Frutiger Adrian, Des signes et des Hommes, Delta et Spes, Lausanne, 1983. G autier Da m i e n , Ty p o g ra p h i e guide pratique, Pyramyd, Paris, 2001. Itten Johannes, L’art de la couleur, D e s s a i n e t To l r a , Pa r i s , 2 0 0 4 . Lendrevie Jacques, Baynast (de) Arnaud, PUBLICITOR, Théorie et pratique de la communication, Dalloz, Paris, 2005. Maeda John, Maeda et Maeda, Thames & Hudson, Londres, 2004. Lexique des règles typographiques en usage à l’imprimerie nationale, Imprimerie nationale, Paris, 1993. NewArk Quentin, Guide complet du design graphique, coll. Bloc Notes Publishing, Pyramyd, Paris, 2003. Niemetzky Gérard, Gestion de la couleur « calibration profils ICC », Eyrolles, Paris, 2004. Perrousseaux Yves, Manuel de la typographie française élémentaire, Atelier Perrousseaux, Reillane, 1998. Peyré Yves, Peinture et poésies, Le dialogue par le livre, Gallimard, Paris, 2001. Rush Michæl, Les nouveaux médias dans l’art, coll. Univers des Arts, Thames & Hudson, Londres, 2000. Wildbur Peter, Burke Michael, Le graphisme d’information, Thames & Hudson, Londres, 2000. Formation multimédia / PAO Travail en atelier, entretien individuel, suivi de projet Objectifs Les objectifs sont la formation et la post-production de travaux dédiées au multimédia et à la pao, la conduite d’ateliers spécifiques avec l’intervention éventuelle de professionnels extérieurs afin d’approfondir certaines compétences. C’est un lieu d’échanges, où chacun peut à la fois se former et se perfectionner aux techniques du multimédia et de l’infographie. Contenu et d’enseignement méthode Suivi de projet et formation spécifique individualisés, en vue de la préparation au dnsep, perfectionnement, proposition de workshop, proposition de publications, stages... Les rendez-vous de l’atelier • réalisation des documents de communication de l’établissement. • participation et production des publications Hôtel-Rivet. • réalisation de commandes extérieures et participation à des évènementiels. Evaluation La méthode et les critères d’évaluation sont définis avec le responsable pédagogique référent suivant le type de travail ou de formation organisés durant le semestre. 277 les contenus d’enseignement Revues Evaluation Étapes Graphiques Art Computeur M.A.D. Bloc notes publishing Suivi des projets durant les phases de réalisation. Conformité aux cahiers des charges et exigences techniques imposées s’il y a lieu (commandes extérieures). Evaluations qualitatives du médium et de la cohérence du travail (qualité des rendus, des contenus et de la diffusion). Intelligibilité et cohérence des contenus. Sylvain Grout, Yann Mazéas et Federico Vitali Projets vidéo/animation Travail en atelier, entretien individuel, suivi de projet Objectifs Bibliographie Barthes Roland, La Chambre claire, Cahiers du cinéma, Paris, 1980. Bonitzer Pascal, Le Champ aveugle, Cahiers du cinéma, Paris, 1999. BOURDIEU Pierre, Sur la télévision, Raison d’Agir, Paris, 2005. B R E S S O N Ro b e r t , No t e s s u r l e cinématographe, nrf, Paris, 1975. CHION Michel, La Toile trouée, Cahiers du Cinéma, Paris, 1993. Daney Serge, Devant la recrudescence des vols de sacs à main, Aléas, Lyon, 2002. Daney Serge, Le Salaire du zappeur, P.O.L., Paris, 1993. Deleuze Gilles, Logique du Sens, Minuit, Paris, 1969. Deleuze Gilles, L’Image Mouvement, Minuit, Paris, 1983. Deleuze Gilles, L’Image Temps, Minuit, Paris, 1985. Godard-Jousse, Entretiens avec Jean-Luc Godard, CD Audio, Signature, 2005. GODARD Jean-Luc, Godard par Godard, Coll.Champs, Flammarion, Paris, 2007. GODARD Jean-Luc, Histoire(s) du Professionnalisation des méthodes et mises en œuvre. Collaborations externes, artistiques, scientifiques, techniques (professionnelles et/ou institutionnelles). Connaissance des pratiques expérimentales (cinéma et vidéo). Contenu et méthode d’enseignement Suivi spécifique des projets vidéo/ animation/installations d’étudiants. Participation d’intervenants extérieurs (artistes, professionnels, chercheurs). Réalisations des projets en collaboration avec des entreprises ou organismes e x t e r n e s (prestations techniques, collaborations artistiques ou scientifiques, commandes publiques et institutionnelles, etc.). Analyse des pratiques expérimentales cinématographiques et vidéo (McLaren, Len Lye, Artavazd Pelechian, Oskar Fishinger, Zbigniew Rybczyński, Bill Morrisson, Pierre Huyghe, Steve Mc Queen, Rodney Graham, Aernout Mik, etc.). 278 la phase projet : semestre 7 cinéma, Séries de films de 1988 à 1998. Jost François, Introduction à l’analyse de la télévision, Ellipses, Paris, 2007. METZ Christian, Essais sur la signification au cinéma, Klincksieck, Paris, 2003. N oguez Dominique , Eloge du cinéma expérimental, Centre Georges Pompidou, Paris, 1979. Tarkovski Andrëi, Le Temps scellé, Cahiers du cinéma, Paris, 2004. Truffaut François, Entretiens Hitchcock-Truffaut, Gallimard, Paris, 2003. Villain Dominique, L’œil à la caméra, le cadrage au cinéma, Cahiers du cinéma, Paris, 2001. Virilio Paul, Logique de la perception, Éditions de l’Étoile, Paris, 1984. Virilio Paul, La Machine de vision, Galilée, Paris, 1988. collections publiques… On approchera ainsi l’ensemble des contraintes du genre mais l’on abordera aussi, d’un point de vue théorique, une histoire des expositions et des institutions depuis le xixe siècle. L’ensemble exige un sens de la collaboration et du partage de ces expériences, pratiques et théoriques. Evaluation Contrôle continu. Qualité des réflexions apportées au groupe de travail, pertinence des propositions, capacité à la mise en œuvre collective et à l’appropriation personnelle. Bibliographie Agamben Giorgio, Qu’est-ce qu’un dispositif ?, Petite Bibliothèque Rivages, Paris, 2007. Deitch Jeffrey, Post Human, FAE, Musée d’art contemporain Pully / Lausanne, 1992. Hegewisch Katharina, Klüser Bernard, « une documentation sur trente expositions exemplaires du xxe siècle », in L’art de l’exposition, Édition du Regard, Paris, 1998, p. 369-382. Lyotard J e a n - F r a n ç o i s , L e s Immatériaux, Centre Georges Pompidou, Paris, 1985. Mavridorakis Valérie, « The Atrocity Exhibition – écrite et réalisée par J. G. Ballard ou la fin tragique des années 60 », in 20/27 n° 2, Paris, 2008. NICKAS Robert, Collection Diary, jrp / Ringier, Zürich, 2004. NICKAS Robert, Theft is Vision, Les Presses du réel, Dijon, 2008. Pierre Joseph, Patrick Perry Prime Time Travaux dirigés collectifs Objectifs Approche des moyens requis à l’élaboration d’une exposition. Contenu et méthode d’enseignement Le cours entend proposer des réflexions et organiser des débats collectifs autour de l’organisation d’une exposition au sein d’une institution : problématique, lieu, œuvres… (ARC). Il se déroule sous forme de travaux dirigés permettant le déploiement des imaginaires, sous forme de visites de sites, de consultation des 279 les contenus d’enseignement Christian Laune la perspective de l’espace professionnel et social. Cartes sur table I Bibliographie Travail en atelier et entretien individuel Objectifs O’Doherty Brian, Inside the white Cube, L’espace de la galerie et son idéologie, JRP Ringier, Zurich, 2008 MOULIN Raymonde, Le Marché de l’art. Mondialisation et nouvelles technologies, coll. Champs, Flammarion, Paris, 2003. Approche, compréhension des mécanismes de production et de diffusion des pratiques plastiques contemporaines. Contenu et méthode d’enseignement Nadia Lichtig Dans une perspective de développement extra-scolaire, ce cours s’intéresse aux différents moyens utiles, voire indispensables à l’optimisation de la chaîne de production d’une œuvre plastique. Conception, production, diffusion, gestion. En fonction des affinités et des choix collatéraux, la mise en place de cellules de travail a pour objectif la mise en œuvre, la réalisation et la maîtrise concrète de projets ou l’optimisation de productions existantes. Tous les aspects sont abordés : édition, exposition, communication, production, budgétisation, rédaction de dossiers, commercialisation, relation presse, relation institutions, archivage… Exposés, discussions, travaux dirigés, questionnaires… Rendez-vous par petits groupes et individuels. Corrélations entre images et sons Travail d’atelier et hors les murs, suivi de projet, entretien individuel Objectifs L’exploration des relations entre l’image et le son dans les œuvres filmiques et plastiques. L’étudiant réalise un film ou une pièce sonore. Formalisation théorique et plastique du projet de chaque étudiant. Contenu et méthode d’enseignement Le cours est conçu comme un atelier critique où la réflexion et la réalisation se répondent. Le cadre du cours est l’occasion d’analyse d’œuvres ainsi que de séances d’enregistrement et de tournage collectif. Tout au long de l’année, des séances du vidéo-club prolongent l’enseignement. La présence aux séances du vidéo-club est fortement conseillée. No u s e x p é r i m e n t o n s d i f f é re n t e s approches de traitement du son et de Evaluation Réalisation régulière de points sur l’avancée des travaux. Capacité à développer son projet dans 280 la phase projet : semestre 7 l’image et soulevons les questions de leur mise en espace. Sont abordés le cinéma expérimental, la bande vidéo en tant que multiple, la vidéo projection et l’installation sonore. Au t r a v e r s d u s u i v i i n d i v i d u e l , accompagner la recherche et l’élaboration d’un travail plastique et d’une problématique personnelle qui puisse engager la dynamique d’une œuvre artistique à venir. Encourager une grande autonomie et une forte implication dans l’actualité des pratiques émergentes. Contenu et méthode d’enseignement Contrôle continu et bilan semestriel. Lors d’entretiens en atelier ou en département vidéo, analyser avec les étudiants les productions entreprises, en dégager les grands axes, les questions soulevées et les impasses potentielles. Envisager ensemble les possibilités de diffusion ou de monstration des œuvres, rechercher les options les plus intelligentes en fonction des problématiques affirmées. Dans le cas de productions vidéo, analyser point par point la faisabilité et la méthodologie des projets et engager ensemble un calendrier de production et de post-production. Bibliographie Evaluation Evaluation C hion Michel, L’Audio-Vision, Nathan, Paris, 1990. Chion Michel, La Musique au cinéma, Fayard, Paris, 1995. M ichaud Ph i l i p p e - A l a i n , Aby Warburg et l’image en mouvement, Macula, Paris, 1998. Nyman Michael, Experimental Music, Cage et au-delà, Allia, Paris, 2005. Contrôle continu et bilan semestriel. Présentation et analyse des travaux. Filmographie Personnalisée en regard des productions Altman Robert, Mash, 1970. Bresson Robert, Le Pick poket, 1959. Cassavetes John, Husband, 1970. Cassavetes John, Opening night, 1977. Cronenberg David, The Fly, 1986. Cronenberg David, Crash, 1996. Eisenstein Serguei, Octobre, 1927. Flaherty Robert, L’Homme d’Aran, 1934. Godard Jean-Luc, Masculin Féminin, 1966. Godard Jean-Luc, Pierrot le fou, 1965. Godard Jean-Luc, A bout de souffle, 1959. Yann Mazéas RDV Entretien individuel Objectifs Accompagner le travail personnel, vérifier la pertinence des propositions et amener les étudiants à entreprendre des productions complexes, particulièrement dans le domaine de l’image en mouvement. 281 les contenus d’enseignement Clémentine Mélois Hitchcock Alfred, Vertigo, 1958. Jarmush Jim, Down by law, 1986. Jarmush Jim, Dead Man, 1995. Kitano Takeshi, Hanabi, 1997. Kitano Takeshi, L’été de Kikujiro, 1999. Kubrik Stanley, Doctor Strangelove, 1968. Kubrik Stanley; The Shining, 1980. Lang Fritz, Docteur Mabuse, 1933. Lang Fritz, M le Maudit, 1931. Leone Sergio, Il était une fois dans l’Ouest, 1969. Marker Chris, Sans Soleil, 1983. Marker Chris, A.K, 1985. McQueen Steve, Hunger, 2008. Medvedkine Alexandre, Le Bonheur, 1934. Moretti Nanni, Palombella Rossa, 1989. Moretti Nanni, Caro diaro, 1993. Tarkovski Andréi, Stalker, 1979. Tarkovski Andréi, Andréi Roublev, 1966. Tarkovski Andréi, Nostalgia, 1983. Zhangke Jia, Dong, 2006. Zhangke Jia, Still life, 2006. Pratiques éditoriales Travail en atelier, suivi de projet, entretien individuel Pré-requis Connaissance des enjeux liés au travail d’édition, notions de mise en page et de composition. Objectifs Recherches et expérimentations autour des notions d’édition et de multiple, en lien avec le projet artistique de chaque étudiant ; transversalité entre les différentes pratiques et réflexion sur le choix des médiums et des modes de représentation. Contenu et méthode d’enseignement L’enseignement se fait en deux phases : au cours du travail en atelier, l’étudiant expérimentera l’ensemble de la chaîne graphique des pratiques éditoriales: taille-douce, sérigraphie, lithographie, offset, impression numérique, typographie, tampographie, choisissant le médium en fonction de ses affinités et de son projet artistique. Parallèlement à cet aspect pratique, un travail approfondi de réflexion critique et un suivi de projets seront entrepris au cours d’entretiens individuels, les pratiques artistiques étant très étroitement mêlées au savoir technique. Evaluation Contrôle continu. L’étudiant sera, en partie, évalué sur son assiduité et son 282 la phase projet : semestre 7 engagement tout autant que sur la qualité de sa réalisation. Evaluation Pertinence entre la problématique de recherche personnelle, sa mise en œuvre et sa mise en espace, tant au travers des accrochages et projets d’expositions, qu’au travers des projets d’éditions. Qualité des travaux et de leur articulation avec le dossier méthodologie et synthèse. Bibliographie Butor Michel, Essais sur le roman, coll. Tel, Gallimard, Paris, 1992. CarriÓn Ulises, Quant aux livres, Héros-Limite, Genève, 1997. Mallarmé Stéphane, Un coup de dés jamais n’abolira le hasard, Gallimard, Paris, 1993. M o ë glin - D elcroix A n n e , Esthétique du livre d’artiste, Le mot et le reste, Marseille, 2006. Bibliographie Un complément bibliographique sera fourni à chaque étudiant en relation avec sa problématique de recherche personnelle. Altaio Vicenç, Joan Brossa o la revolta poetica, Fondacio Joan Miró, Barcelone, 2001. Blistène Bernard, Legrand Véronique, Poésure et Peintrie, d’un art l’autre, Musées de Marseille et rmn, Paris, 1993. Breton André, Je vois, j’imagine, Gallimard, Paris, 1991. Caeckenbergh Van Patrick, Atlas des idéations, Carré d’art, Nîmes, 2005. Camillo Giulio, Le Théâtre de la mémoire, Allia, Paris, 2001. collectif, L’Ivresse du Réel, Carré d’art, Nîmes, 1993. collectif François Dufrêne ou estampage, Musée des beaux-arts de Brest, Brest, 2005. collectif, Robert Filliou, Génie sans talent, Hatje Cantz, Berlin, 2003. collectif, Raymond Hains et la pansémiotique, afp, Paris, 1989. Décimo Marc, L’esprit de la modernité révélé par quelques traits pataphysiques – ou Le Brisset facile, Presses du réel, Dijon, 2009. Dupuy Jean, Sans titre, sans œuvre, Augustin Pineau Les mots et les images, la part du réel i Entretien individuel et suivi de projet Objectifs Mettre en évidence le rapport entre le langage, l’image et le rapport à l’objet dans la problématique de recherche personnelle de l’étudiant. Contenu et méthode d’enseignement Suivi de la pratique personnelle de l’étudiant et mise en relation avec les pratiques actuelles qui se développent autour du rapport entre l’image, le mot et l’objet. Suivi des projets d’éditions (collection Hôtel Rivet). Projets d’expositions d’étudiants à l’extérieur de l’école (ARC) et en relation avec l’université de Nîmes VaubanMédiation Culturelle. Suivi du dossier méthodologie et synthèse. 283 les contenus d’enseignement Serge Plagnol Francesco Milani, 1995. Forest Philippe, Raymond Hains, Uns romans, Gallimard, Paris, 2004. H ausmann R a o u l , G iroux Michel, Je ne suis pas un photographe, Chêne, Paris, 1976. Hocke Gustav René, Labyrinthe de l’art fantastique, Denoël, Paris, 1977. Joris Pierre, Claude Pélieu, Collages, Voix-Richard Meier, Elne, 2002. Lascault Gilbert, Louis Pons, La Halle Saint-Pierre, Paris, 1996. Legrand Véronique, Charles Aurélie, L’Esprit Fluxus, Musée de Marseille, 1995. Leguillon Pierre, J’ai la mémoire qui planche, Raymond Hains, Centre Georges Pompidou, Paris, 2001. Lennep Van Jacques, Une Pierre en tête, Yellow Now, Crisnée, 2007. Magritte René, Les Mots et les images, choix d’écrits, Labor, Bruxelles, 2000. Marcus Greil, Lipstick Traces, une histoire secrète du vingtième siècle, coll. Folio, Gallimard, Paris, 2000. Yates A., L’Art de la mémoire, Frances, Gallimard, Paris, 2004. Carlos Pazos, Sintidekon, Museo universidad de Alicante, 2000. George Brecht, events, a heterospective, Museum Ludwig, Köln, 2006. Raymond Hains, macba, Barcelone, 1999. Peinture et actualité Entretien individuel et suivi de projet Objectifs Développement de la pratique personnelle de l’étudiant sur les bases de son Dnap, des enjeux plastiques qu’il propose et de sa mise en perspective pour les deux années à venir (4e et 5e années). La démarche de la 4 ème année doit s’ a p p u y e r e t s’ a r t i c u l e r s u r u n e connaissance vivante de la peinture dans son actualité, c’est-à-dire un début de confrontation avec les événements artistiques contemporains. Contenu et méthode d’enseignement L’étudiant va installer sa pratique au sein de l’école dans un atelier personnel qu’il spatialise d’une manière singulière. L e s c h o i x p l a s t i q u e s d o i ve n t s e développer de plus en plus précisément. La mise en espace doit s’affirmer par un choix personnel dans les conditions d’exposition. Seront privilégiées les visites d’ateliers d’artistes avec l’enseignant. Le lien intérieur (l’atelier à l’école) et extérieur (stages, visites d’ateliers) doit dynamiser la pratique personnelle de l’étudiant qui implique une inscription dans la vie artistique contemporaine. Evaluation Suivi de projet et entretien individuel en atelier et sur le lieu d’exposition. 284 la phase projet : semestre 7 Yves Reynier Bibliographie Une lecture (critique) des journaux, revues, catalogues d’expositions est nécessaire afin de confronter son propre travail avec l’actualité. Agata (d’) Antoine, Le désir du monde, entretiens avec Christine Delory Momberger, Téraèdre, Paris, 2008. Arasse Daniel, « Anselm Kiefer » in Cette obscure clarté qui tombe des étoiles, Les Presses du réel, Dijon, 1996. Barcelo Miguel, Carnets d’Afrique, Gallimard, Paris, 2003. Baselitz Georg, écrits in catalogue Baselitz, Paris-Musées, coéditions PM/ Les amis, Paris, 2001. Beckmann Max, Écrits, ensba, Paris, 2002. BioulÈs Vincent, Peindre entre les lignes, ensba, Paris, 1995. Buraglio Pierre, Écrits entre 1962 et 2007, ensba, Paris, 2008. De Kooning Willem, Écrits et propos, ensba, Paris, 1998. Dezeuze Daniel, Textes et notes, ensba, Paris, 1991. J uliet C h a r l e s , Rencontre avec Bram van Velde, Fata Morgana, SaintClément-de-Rivière, 1984. Anselm KIEFER au Louvre, éditions du Regard, Paris, 2007. Kirili Alain, Mémoire de Sculpteur, ensba, Paris, 2007. Marc Franz, Écrits et correspondances, ensba, Paris, 2007. Richter Gerhard, Textes, Les Presses du réel, Dijon, 1999. Rothko Mark, Écrits sur l’art, coll. Champs arts, Flammarion, Paris, 2007. Le temps de l’art des avantgardes i Travail en atelier, entretien individuel et suivi de projet Objectifs Eveiller l’esprit critique des étudiants sur l’actualité artistique en relation avec les avant-gardes. Contenu et méthode d’enseignement Il s’agit d’une mise en perspective des avant-gardes depuis la fin du xix ème depuis les incohérents, les zutistes, le courant du Chat Noir, jusqu’au Lettrisme et au Situationnisme, en passant par le Dadaïsme et le Surréalisme d’après 1940, etc. Interroger l’inscription de ces mouvements dans notre époque ; analyser ce qui a été retenu ou délaissé par le postmodernisme ou l’art contemporain. Evaluation Suivi de l’évolution des recherches de l’étudiant. Analyse et confrontation de ces idées avec son travail personnel et son rapport à l’art. Bibliographie Cendrars Blaise, Poésies Complètes 1912-1924 : Du Monde Entier - DixNeuf Poèmes Élastiques - La Guerre, Gallimard, Paris, 2006. Cravan Arthur, Œuvres : poèmes, articles, lettres, Ivréa, Paris, 1992. Debord Guy, Mémoires avec Asger Jorn, Internationale situationniste, Copenhague, 1958. 285 les contenus d’enseignement Debord Guy, Les Belles Lettres, Allia, Paris, 2004. Debord Guy, Œuvres, coll. Quarto, Gallimard, Paris, 2006. Jarry Alfred, Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, Paris. Jorn Asger, Fin de Copenhague, Allia, Paris, 2001. Marcus Greil, Lipstick traces, une histoire secrète du vingtième siècle, coll. Folio, Gallimard, Paris, 1998. Shatuk Roger, Les Primitifs de l’avantgarde - Henri Rousseau, Erik Satie, Alfred Jarry, Guillaume Apollinaire..., coll. Champs, Flammarion, Paris, 1997. Spies Werner, Max Ernst. Les Collages, inventaire et contradictions, Traduit de l’allemand par Eliane Kaufholz, Gallimard, Paris, 1984. Vaché Jacques, Lettres de guerre, Mille et une nuits, Paris, 2001. Au Luxembourg - Sonnets Dénaturés. Poèmes Nègres – Documentaires, coll. Poésie, Gallimard, Paris, 2006. Suivi de projets d’animation avec l’assistant vidéo. Su i v i d e p r o j e t s g r a p h i q u e s e n collaboration avec l’assistant d’infographie. Projets d’expositions d’étudiants à l’extérieur de l’école (ARC) et en relation avec l’université de Nîmes Vauban-Médiation Culturelle. Evaluation Qualité des réalisations. Autonomie et engagement de l’étudiant. Capacité à porter un projet à son terme. Bibliographie Collectif, En marge du livre, Centre de Lecture Publique, Bruxelles, 1995. Collectif, Biennale du livre d’artiste, coll. Pays-Paysage, Jean Vallon, 1989. Glasmeier Michael, Die Bücher der Künstler, ifa, Berlin, 1999. Malou Georges-Majerus, Livres illustrés et livres d’artiste, Bibliothèque nationale de Luxembourg, Luxembourg, 2002. Melot Michel, Histoire d’un art : L’Estampe, Skira, Genève, 1981. Melot Michel, Histoire d’un art : L’Illustration, Skira, Genève, 1984. Jean-Marc Scanreigh Éditer / publier Travail en atelier et en équipe Objectifs Monographies Barthes Roland, Calvino Italo, Saul Steinberg, Institut Valencia d’Art Modern, Valence, 2002. Cramer Patrick, Pablo Picasso - Les livres illustrés, Patrick Cramer, Genève, 1983. Draguet Michel, Magritte tout en papier, Hazan, Paris, 2006. Geelhaar Christian, Jasper Johns, Working Proofs, Petersburg Press, New York, 1976. Instaurer une culture de l’édition chez les étudiants. Contenu et méthode d’enseignement Mise en relation de la recherche des étudiants avec la production aussi bien historique que récente de l’édition, de la communication et du film d’animation. 286 la phase projet : semestre 7 N auman Fr a n c i s . M . , M a rc e l Duchamp - L’art à l’ère de la reproduction mécanisée, Hazan, Paris, 1999. O brist H a n s U l r i c h , Takehito Koganezawa, Verlag fur moderne Kunst, Nürnberg, 2003. Pleynet Marcelin, Butor Michel, Jasper Johns, Gravures - Dessins, Fondation Van Gogh, Arles, 1992. David Hockney, A Drawing Retrospective, Thames & Hudson, Londres, 1996. Georg Baselitz, Estampes, Cabinet des Estampes de Genève, Genève, 1985. Kiki Smith, Prints, Books & Things, moma, New-York, 2004. Raymond Pettibon, V-Boom, Kehrer, Heidelberg, 2007. Richard Hamilton, Prints 1939-1983, Hansjorg Mayer, Stuttgart, 1984. s’éparpiller et que leurs moments de travail soient intenses et productifs. Les aider à étayer leur travail par des croquis, plans, projets dessinés. Contenu et méthode d’enseignement Accompagner l’étudiant dans ses tentatives et expériences tant dans l’atelier qu’à l’extérieur de l’école (stages, expositions…) et lui permettre par des discussions régulières de stimuler son travail tout en le nourrissant en bibliothèque par un élargissement du champ des références. Des échanges constants sur le travail en évolution tant au niveau de son élaboration technique que sur la pertinence et la justesse des questionnements et de l’orientation des axes choisis. Des séances critiques, impliquant un accrochage du travail produit, et une présentation orale à l’ensemble des étudiants. L’ensemble se déroule comme un débat constructif permettant à chacun d’aiguiser son sens critique, de s’ouvrir à la discussion et de questionner la relation du travail à l’espace d’accrochage afin d’en offrir la plus juste perception. Inciter les étudiants par des discussions, des échanges autour de livres, à enrichir leur travail quel que soit le médium privilégié, par une recherche en dessin qui pourrait être autant préparatoire, qu’un axe à part entière du travail. Isabelle Simonou-Viallat Dessin : entretiens et discussions i Entretien individuel et suivi de projet Pré-requis Av o i r u n e p r a t i q u e p e r s o n n e l l e r i c h e e t ré f é re n c é e . Savoir enrichir et questionner son travail tant par des textes que par des croquis, esquisses... Savoir travailler l’accrochage et parler de son travail. Objectifs Emmener l’étudiant à gérer cette année entre l’extérieur (stages, workshop, projets d’expositions…) et leur atelier au sein de l’école, afin que leur production puisse se nourrir de tout cela sans Evaluation Constante en atelier et lors des bilans collectifs de fin de semestre. Prise en compte de l’assiduité et de la 287 les contenus d’enseignement qualité de l’engagement, de la pertinence du propos et des réalisations, et de la capacité à mettre son travail en valeur par un accrochage cohérent et pensé. contemporain, n° 1 et n° 2, 2009. Kunstforum International, Zeichnen Zur Zeit (dessiner le temps présent), n° 196, 2009. Kunstforum International, Making worlds (10 portraits d’artistes/dessinateurs), n°198, 2009. Bibliographie Cette bibliographie est non exhaustive, elle reste très générique, l’accompagnement des étudiants se faisant au cas par cas, les livres conseillés en cours d’année, sont en lien direct avec le travail de chacun ou liés à l’actualité du moment. Le focus sur des artistes se fera sur la façon dont le dessin peut être une partie ou un axe d’une démarche. En partant du travail de : Gerhard Richter, Claudio Parmigiani, Rebecca Horn, Giuseppe Penone, Richard Tuttle. Ardenne Paul, Art, Le présent, Editions du Regard, Paris, 2009. Brusatin Manlio, L’histoire de la ligne, Flammarion, Paris, 2002. Chassey (de) Eric (dir.), Ils ont regardé Matisse – Une réception abstraite 19481968, Catalogue du Musée Matisse, Courcuff Graden, 2009. Conte (dir.) Le dessin hors papier, Publications de la Sorbonne, Paris, 2009. Duplaix Sophie, Collection Art C o n t e m p o ra i n , C e n t r e G e o r g e s , Pompidou, cnac, Paris, 2008. Marcadé Bernard, « 53 œuvres qui (m’)ébranlèrent le monde », in Beaux-Arts Magazine, Paris, 2008. Poinsot Jean-Marc, Quand l’œuvre à lieu – l’art exposé et ses récits autorisés, Presses du Réel, Dijon, 2008. Vitamine 3-D - New perspectives in sculpture and installation, Phaidon, Londres, 2009. Vitamine D - Nouvelles perspectives en dessin, Phaidon, Londres, 2007. Vitamine P - Nouvelles perspectives en peinture, Phaidon, Londres, 2004. Vitamine PH - Nouvelles perspectives en photographie, Phaidon, Londres, 2007. Roven, Revue critique sur le dessin Arnaud Vasseux Autonomie et recherche Suivi de projet, entretien individuel Objectifs L’étudiant doit prendre conscience de l’étendue du champ qu’il investit et interroge, tant dans sa réflexion et son énoncé, que dans les actes qui constituent sa pratique. C’est l’autonomie de l’étudiant qui est visée tant dans sa pratique que dans sa capacité à nourrir (ouvrir et questionner), par ses expériences du dehors (le stage, par exemple), sa recherche. Contenu et méthode d’enseignement Les étudiants développent une pratique individuelle où leur personnalité et leurs choix s’affirment davantage. Ils démontrent leur capacité d’user de leurs connaissances dans la manipulation des matériaux et des moyens (techniques 288 la phase projet : semestre 7 répertoriées et/ou personnelles) en vue de réalisations tridimensionnelles exigeantes et abouties. Ils s’inquiètent de la spécificité des lieux et conditions de présentation de leurs travaux, et notamment à l’occasion d’expériences d’exposition hors les murs régulièrement proposées par l’atelier. Par exemple, au château d’Avignon (en collaboration avec Hubert Duprat, Caroline Boucher, Joëlle Gay, Nadia L i c h t i g , C l a u d e Sa r t h o u , A n n i e Tolleter). La parole et l’énoncé accompagnent la recherche personnelle, moins pour la soutenir que pour la mettre en mouvement. Bibliographie Un complément bibliographique sera fourni à chaque étudiant en relation avec sa problématique et son travail personnel. COMETTI Jean-Pierre, La force d’un malentendu. Essais sur l’art et la philosophie de l’art, Questions théoriques, 2009. COMETTI Jean-Pierre, Les définitions de l’art, La Lettre Volée, Bruxelles, 2004. DEWEY John, L’art comme expérience, Farrago/université de Pau, 2005. FOSTER Hal, Le retour du réel, situation actuelle de l’avant-garde, La Lettre Volée, Bruxelles, 2005. GLICENSTEIN Jérôme, L’art : une histoire d’expositions, PUF, Paris, 2009. MESCHONNIC Henri, Pour sortir du postmoderne, Hourvari, 2009. LEFEBVRE Henri, La production de l’espace, Anthropos, 2000. LEFEBVRE Henri, Espace et politique, Anthropos, 2000. LÉVI-STRAUSS Claude, ERIBON Didier, De près et de loin, Points poche, Odile Jacob, Paris, 1988. ROTH Philip, Parlons travail, Folio, Gallimard, Paris, 2004. VERNANT Jean-Pierre, L’univers, les dieux et les hommes, coll. Points, Seuil, Paris, 1999. Su i v i i n d i v i d u e l o u p a r g r o u p e d’étudiants du développement des recherches et des réflexions abordées. On questionne la méthodologie dans son articulation à la pratique et au champ de la recherche. Une attention particulière est portée sur les options de présentation expérimentées au cours des différentes occasions que l’atelier propose (ARC, workshops, expériences d’exposition). Conversations et discussions (individuelles et collectives). Evaluation Engagement et exigence dans sa recherche au sein de l’atelier. Aptitude à réinterroger ses procédures. Qualités des réalisations. Cohérence de la recherche avec les moyens mis en œuvre et les expériences vécues en dehors de l’école. 289 les contenus d’enseignement Carmelo Zagari l’emplacement, le lieu, l’espace idéal et autres doivent se créer ou s’inventer sans cesse. Pousser l’inventivité et la singularité unique que dégage chaque étudiant en analyse critique/analytique/ formelle, est de notre responsabilité… Instruire en perception l’étudiantartiste en l’accompagnant en témoin responsable, avec rigueur. Prendre place Peinture et esthétique des espaces à charges sensibles Travail en atelier, suivi de projet, cours magistraux Objectifs Donner à l’étudiant une nouvelle conscience de la place qu’il a acquise. C’est le vrai début de la responsabilité de son engagement artistique. Il doit prendre en charge sa recherche personnelle et la développer le plus loin possible vers sa position d’artiste. Il doit aussi dépasser le cadre de l’institution pour se servir de l’école comme d’un immense atelier de recherche et générer ensemble un cadre de confiance plus fort afin de profiter de cette année. Parler de l’entre-deux, visible-invisible, charges émotionnelles ou colorées… Dire en discrétion ou en force, le sens. Evaluation Sur le fond, l’amplitude de la démarche, l’éveil en progression de la conscience des contenus et des formes proposées. Bibliographie Samuel Beckett (le film), John Cage (4’33’’) / de Kippenberger à Broodtaers / de Bernard Lamarche-Vadel au regard... Kant. Antoine Jean-Philippe, Marcel Broodthaers - Moule, Muse, Méduse, Les Presses du réel, Dijon, 2008. Deleuze Gilles, La philosophie critique de Kant, coll. Quadrige, PUF, Paris, 2004. Face à Lamarche-Vadel, Inculte, Paris, 2009. Contenu et méthode d’enseignement Placement dans l’espace conceptuel/ narratif /émotionnel et autres, d’une œuvre et de son ensemble. Dialoguer-voir-percevoir et agir, en actionnant le déplacement des êtres, des idées et des formes structurelles afin de leur donner un statut, Art. Poser la question du temps et faire corps de choses difformes pour mieux en faire voir la beauté ou les enjeux. Épurer un regard déjà éduqué en le rendant encore plus responsable de la nouvelle mémoire qu’il est en train de créer. Laisser entendre, admettre que 290 la phase projet : semestre 7 Philosophie, histoire, théorie des arts et langue étrangère Didier Malgor Corine Girieud Cours magistral, entretien individuel, suivi de projet Pré-requis Après les crises de la modernité Où il est question d’entamer ses recherches Connaissance des avant-gardes du xixème et xx ème siècles et des problématiques artistiques contemporaines. Capacité à porter un regard critique sur le contexte culturel contemporain. Capacité à inscrire son questionnement dans les problématiques actuelles et à mettre en relation des questionnements artistiques et des questions historiques, scientifiques et géopolitiques. Cours magistraux, travaux dirigés et suivis individuels. Objectifs Acquérir une méthodologie de la recherche et renforcer ses acquis. Contenu et méthode d’enseignement La méthodologie de la recherche est au centre de ce semestre : cerner son sujet, entamer des recherches en bibliothèque, travailler la bibliographie, connaître et discerner les outils valables pour sa recherche (y compris sur l’Internet), etc. Objectifs Réalisation d’un document écrit, première étape en vue de la soutenance du mémoire en semestre 9, sur une problématique à la fois proche mais distincte du travail de l’étudiant. Evaluation Contenu et méthode d’enseignement Avancée des recherches. Entretiens individuels. La crise de la modernité (relativité des valeurs, fin de l’histoire, crise de la représentation) nous amène à chercher à la fois les signes d’une fin et d’une mutation. A travers des productions contemporaines (cinéma, littérature, philosophie et art), il s’agit de tenter de repérer des axes nouveaux, des problématiques, des utopies marquant une rupture avec la notion de fin. Cours magistral et correspondance électronique régulière. Bibliographie La bibliographie est propre à chaque étudiant mais une attention portée aux médias est demandée à tous. 291 les contenus d’enseignement Evaluation Evaluation Présentations régulières des recherches sous forme de conférences et remise d’un mémoire. Analyse et appréciation, lecture publique des textes produits. Bibliographie Bibliographie Beckett Samuel, Malone meurt, Minuit, Paris, 1951. Carroll Lewis, La Chasse au Snark, Robert Laffont, Paris, 1989. Deleuze Gilles, L’Epuisé, postface à Quad de Samuel Beckett, Minuit, Paris, 1982. Juliet Charles, Ces mots qui nourrissent et qui apaisent, POL, Paris, 2008. Laporte Roger, Lettre à personne, Léo Scheer, Paris, 2006. le Clézio Jean-Marie, La Forêt des paradoxes, discours prix Nobel, 2009. Agamben Giorgio, Qu’est-ce qu’un dispositif ?, Payot, Paris, 2007. Badiou Alain, Le Siècle, Seuil, Paris, 2005. Hamon Philippe, Expositions, Corti, Paris, 1989. Didier Malgor, Caroline Muheim, Claude Sarthou SNARK : écriture Travaux dirigés et suivi de projet Pré-requis Patrick Perry Une pratique ou un désir d’écriture. Hi s t o i re s e t g é o g r a p h i e s des scènes artistiques contemporaines Objectifs Nommer, décrire, titrer, commenter, questionner des œuvres plastiques. Supposant qu’une image échappe au concept philosophique et aux déterminations historiques, et qu’elle « ouvre » à l’expérience de l’altérité, tenter une approche poétique de l’œuvre par l’écriture. Cours magistral, travaux dirigés et entretien individuel Objectifs Se positionner à travers la connaissance de l’actualité de l’art contemporain. Contenu et méthode d’enseignement Contenu et méthode d’enseignement Le cours entend suivre et rendre visible l’actualité de l’art contemporain, français et international, en rapport avec le travail même des étudiants. Ceux-ci sont amenés à prendre position sur cette cartographie, afin d’alimenter leurs réflexions mais aussi de préparer le stage qu’ils doivent effectuer au cours L e c t u re d e t e x t e s l i t t é r a i re s , d e correspondances d’artistes et d’écrivains concernant la création. Écriture à partir de questions artistiques, d’un lexique particulier. 292 la phase projet : semestre 7 de l’année et d’amorcer le mémoire qui sera soutenu au semestre 9. Les problématiques générales abordées se voudront ainsi plus professionnelles, impliquant les étudiants dans une réflexion sur la vie et l’engagement de l’artiste au sein de la société, la connaissance du milieu artistique et de ses contraintes. Pourront être envisagées les questions de l’atelier, des mondes de l’art, de l’espace public, du désœuvrement, de l’intime et du quotidien… Objectifs Conduire les étudiants à produire un mémoire dans lequel la réflexion personnelle, la dimension analytique et les connaissances viendront étayer de manière rigoureuse leur propre démarche. Leur apprendre à nuancer leur pensée tout en affirmant leur singularité. Contenu et méthode d’enseignement L’artiste, envisagé depuis des points de vue sociologique, historique, philosophique et artistique. Discussions individuelles et collectives à partir de questions relatives aux notions, théories, conduites artistiques abordées dans le mémoire. Evaluation Dossiers écrits. Entretiens oraux. Bibliographie Evaluation Collectif, Où va l’histoire de l’art contemporain ?, Paris, L’Image / ENSBA, Paris, 1997. Duve (de) Thierry, Faire école (ou la refaire), Presses du Réel, Dijon et mamco, Genève, 2008. Quand les artistes font école. Vingt-quatre journées de l‘Institut des hautes études en arts plastiques, tome I 1988-1990, tome II 1991-1992, Paris, 2004. Actualité des publications et des revues d’art : Art Press, Beaux-Arts Magazine, Flash Art, Frieze, Frog, etc. Participation active aux séminaires. Qualité des échanges, ouver ture d’esprit, évolution jusqu’à la production du mémoire final. Bibliographie ARDENNE Paul, Un art contextuel – Création artistique en milieu urbain, en situation, d’intervention, de participation, Paris, Flammarion, 2002. COMMENT Bernard, Les panoramas du 19e siècle, Adam Biro, 1996. BOURRIAUD Nicolas, Esthétique relationnelle, Dijon, Les presses du réel, 1998. Eco Umberto, La guerre du faux, Grasset, 1985. Jauss Hans Robert, Pour une esthétique de la réception, Paris, Gallimard, 1978. M ichaud Yves, L’ar tiste et les commissaires. Quatre essais non pas sur l’art contemporain mais sur ceux qui s’en occupent, Nîmes, Jacqueline Chambon, 1989. Natacha Pugnet Encadrement du mémoire final Cours magistral, entretien individuel, séminaires, accompagnement théorique et méthodologique du mémoire. 293 les contenus d’enseignement Lugli Adalgisa, Naturalia et Mirabilia. Les cabinets de curiosités en Europe, Paris, Adam Biro, 2000. O ’ D oherty Br i a n , In s i d e t h e white cube, Zurich, JPR Ringier/Paris, Maison rouge, 2008 (pour la traduction française). Ogawa Yoko, Le musée du silence, Actes sud, 2003. Perec Georges, Un cabinet d’amateur, Seuil, 1994. Putman James, Le musée à l’œuvre, Thames & Hudson, 1996. Rutault Claude, Catamonologue, Mamco, 1999. Schaer Roland, L’invention des musées, Découverte Gallimard/ RMN, 2002. Zoos humains – De la Vénus hottentote aux reality-shows (collectif ), Paris, ed La Découverte, 2002. Catalogues des expositions au musée Bourdelle : Rutault, Fabro, Vermeiren, Pariente, Varini… Contenu et méthode d’enseignement A t r a ve r s u n p a rc o u r s é vo q u a n t quelques-unes des expositions ayant marqué l’histoire de l’art au xxe siècle, et une actualité plus récente, nous nous interrogerons sur les dispositifs impliqués, les fonctions accomplies et l’évolution de cette pratique. Un rappel historique sera fait. Evaluation Assiduité et participation, contrôle continu lors des entretiens et des visites d’atelier. Suivi régulier dans l’ é l a b o r a t i o n d u m é m o i re , s u i v i des dossiers iconographiques et théoriques. Capacité à réinvestir des acquis théoriques et plastiques et à les formuler avec pertinence en relation avec leur travail et leurs écrits personnels. Bibliographie Agamben Giorgio, Qu’est-ce que le contemporain ?, Poche, Paris, 2008. B adiou A l a i n , Pe t i t m a n u e l d’inesthétique, Seuil, Paris, 1998. Becker Howard, Les mondes de l’art, Flammarion, Paris, 1988. Becker Howard, Propos sur l’art, L’Harmattan, Paris, 1999. Danto Arthur, La transfiguration du banal. Une philosophie de l’art, Seuil, Paris, 1989. Danto Arthur, La transfiguration du banal. Une philosophie de l’art, Seuil, Paris, 1989. D eotte Je a n - L o u i s , Le musée, l’origine de l’esthétique, L’Harmattan, Paris, 1993. Didi-Huberman Georges, L’image Albert Raniéri L’art de l’exposition i C o u r s e t s é m i n a i re , e n t re t i e n individuel, suivi du mémoire Objectifs Contribution critique de la part de l’étudiant et réflexion documentée. Inciter l’étudiant à argumenter autour d’une pratique singulière et consolider une méthode de travail autonome. Rédaction du mémoire : problématique et argumentation. 294 la phase projet : semestre 7 survivante, Minuit, Paris, 2002. Ducros Franc, Le poétique, le réel, Klincksieck, Paris, 1987. Foucault Michel, Les Mots et les choses, Gallimard, Paris, 1966. Glicenstein Jérôme, L’art, une histoire d’expositions, puf, Paris, 2009. Hamon Philippe, Expositions, José Corti, Paris, 1989. Harrison Charles, Wood Paul, Art en théorie, une anthologie, Hazan, Paris, 1997. Heinich Nathalie, Le triple jeu de l’art contemporain, Minuit, Paris, 1998. J imenez M a r c , L’ e s t h é t i q u e contemporaine, tendances et enjeux, Klincksieck, Paris, 2004. Malraux André, Le musée imaginaire, Gallimard, Paris, 1965. M ichaud Yve s , L’artiste et les commissaires, Jacqueline Chambon, Nîmes, 1989. Millet Catherine, Le critique d’art s’expose, Jacqueline Chambon, Nîmes, 1993. Monnier Gérard, Des beaux-arts aux arts plastiques, Editions de la Manufacture, Paris, 1991. M oulin R a y m o n d e , L’ a r t i s t e , l’institution et le marché, Flammarion, Paris, 1997. Nancy Jean-Luc, Au fond des images, Galilée, Paris, 2003. Pomian Krzystztof, Collectionneurs, amateurs et curieux, Paris Venise xvie – xviiie siècles, Gallimard, Paris, 1987. Stoïchita Victor, Brève histoire de l’ombre, Droz, Genève, 2000. Szeeman Harald, Ecrire les expositions, La Lettre volée, Bruxelles, 1996. Szeeman Harald, Méthodologie individuelle, jrp Ringier, Zürich, 2007. Catalogues d’expositions Ap e r t o 9 3 , B i e n n a l e d e Ve n i s e , Département des arts visuels de Venise, Grèce, 1993. Et tous ils changent le monde, Biennale de Lyon, rmn, 1993. Face à l’histoire, Centre Georges Pompidou, mnam, Paris, 1996. L’empreinte, Centre Georges Pompidou, mnam, Paris, 1996. L’informe, mode d’emploi, Centre Georges Pompidou, mnam, Paris, 1996. Les Magiciens de la Terre, Centre Georges Pompidou, mnam, Paris, 1989. Surfaces de réparations, frac Bourgogne, Dijon, 1994. Claude Sarthou Forme/sens/argumentaire Entretien individuel et suivi de projet Objectifs Choix d’une méthodologie qualitative la plus appropriée à l’approche d’objets artistiques hétérogènes et complexes. Constitution du mémoire (étapes). Contenu et méthode d’enseignement Priorité donnée à l’entretien pour trouver une méthode d’analyse en rapport avec la forme et le sens du travail personnel de l’étudiant à partir de schéma normatif d’analyse. Inventorier les ressources pour l’aspect formel (outils, matériaux…), pour le sens des objets artistiques (références convoquées dans la mise en relation avec le travail). De l’intention à l’hypothèse : 295 les contenus d’enseignement les éléments d’une problématique en rapport avec les exigences formelles du travail artistique ; construction d’énoncés. Etapes et structuration du mémoire. recherches concernant leurs projets personnels et en se documentant à partir de textes issus des médias internationaux. Ils sont incités à la conversation par le visionnage de documents audiovisuels. Discussions autour de travaux plastiques crées dans le groupe, favorisant l’apprentissage de nouveaux termes et les aidant à acquérir plus de liberté d’expression en anglais. Travail sur la création d’une « déclaration » d’artiste, d’un CV et de demandes de bourses, ainsi qu’une présentation orale ou écrite du travail personnel. Evaluation Suivi du travail /entretiens réguliers / mini-conférences : présentation des étapes de travail en lien avec la pratique régulière d’accrochage. Bibliographie Barthes Roland, Roland Barthes par Roland Barthes, coll. Ecrivains de toujours, Seuil, Paris, 1974. Barthes Roland, Fragments d’un discours amoureux, coll. Tel Quel, Seuil, Paris, 1977. Hamon Philippe, La description littéraire, Nathan, Paris, 1992. Rancière Jacques, Le spectateur émancipé, La Fabrique, Paris, 2008. Evaluation Réalisation d’un test de langue, contrôle continu, participation aux cours. Bibliographie BOURRIAUD Nicolas, Radicant : pour une esthétique de la globalisation, Denoël, Paris, 2009. MARTIN Danièle, Mots outils, mots utiles anglais : les incontournables de la langue anglaise, Ellipses Marketing, 2009. QUINE, Willard Van Orman, Le mot et la chose, Flammarion, Paris, 1999. www.guardian.co.uk www.bbc.co.uk www.nytimes.com Nadia Lichtig Pratique de la langue anglaise C o u r s m a g i s t ra l e t e n t r e t i e n individuel Objectifs Croiser la pratique de la langue anglaise avec le territoire de l’art à partir du projet personnel de l’étudiant. Analyse de textes, savoir parler et écrire sur son propre travail. Adam Thorpe Anglais Travail en atelier Objectifs Contenu et méthode d’enseignement Améliorer la langue anglaise orale, selon le niveau de chaque étudiant, en leur donnant plus de confiance en eux. Les étudiants sont invités à appliquer leurs connaissances en élargissant les 296 la phase projet : semestre 7 ressources, des contacts et des savoirs. • accompagner la recherche de stages en entreprises et dans le milieu artistique. • assurer le suivi des stages, demandes de bourses et des séjours à l’étranger. • proposer une liaison école-extérieur aux étudiants qui partent pour un mois ou une session. Contenu et méthode d’enseignement Entretien individuel d’une demi-heure dans l’atelier de l’étudiant concerné. Tr a v a i l s u r l a p r o n o n c i a t i o n e t vocabulaire spécialisé, dans le but de faire parler les étudiants de leur travail artistique en anglais, sans complexe. Trace du vocabulaire utilisé fournie par le professeur après chaque entretien. Contenu et méthode d’enseignement • Atelier et suivi individuel pratique, lors de la préparation, du montage du dossier personnel, de la rédaction du CV et des lettres de candidatures. Suivi personnalisé. • Liaison continue en cours de séjours par courriel et en liaison avec le corps enseignant des deux établissements. • Assistance pédagogique au retour pour la rédaction d’un compte-rendu ou mémoire de stage • Contact avec les institutions qui reçoivent les stagiaires et suivi des évaluations. Evaluation Assiduité notée ; un rapport écrit de l’entretien sera rendu. Bibliographie Arnheim Rudolf, Towards a Psychology of Art: Collected essays, University of California Press, 2010. Boullata Kamal, Belonging and Gl o b a l i s a t i o n : Cr i t i c a l Es s a y s i n Contemporary Art and Culture, Saqi Books, Londres, 2008. Greenberg Clement, Art and Culture: Critical Essays, Beacon Press, 1971. Sylvester David, About Modern Art : Critical Essays 1948-2000, Pimlico, Londres, 2002. Evaluation • En fonction des cas, par l’institution d’accueil ou le collège enseignant habituel. • Un compte-rendu de l’expérience et les travaux, réalisés à l’extérieur peuvent être intégrés au travail de l’année et évalués à ce titre. • Une autoévaluation de la part de l’étudiant sur le lieu, les acquis, l’adéquation avec ses attentes et l’intérêt général (humain et matériel du séjour). Caroline Ziolko Médiation, mobilité étudiante Entretien individuel Objectifs • faciliter l’ouverture culturelle sur l’extérieur et le milieu professionnel en développant l’autonomie et l’autogestion des Bibliographie Documentation au cas par cas sur le pays ou le secteur ciblé. 297 les contenus d’enseignement ANNÉE 4 SEMESTRE 8 Montpellier Nîmes de sa propre production. Apprendre à présenter et à défendre son travail. • Evaluation Engagement, qualité et présentation critique du travail personnel. M éthodologie de la recherche et mises en œ uvre des recherches personnelles Bibliographie T rierweiler D e n i s , L’ar t de l’exposition, Editions du Regard, Paris, 1998. « Les Grandes Expositions » in BeauxArts Magazine, hors-série. Ils se disent peintres, ils se disent photographes, Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris, 1980. La subversion des images, Centre Georges Pompidou, Paris, 2009. Brigitte Bauer Montrer le travail 1 Cours magistral et suivi de projet Objectifs Caroline Boucher, Joëlle Gay, Caroline Muheim L’objectif de ce cours est double : - Présenter des expositions-clé de l’histoire de la photographie, analyser leurs dispositifs. - Aider l’étudiant à clarifier les enjeux de son travail, en insistant sur la cohérence entre le contenu et la forme de son projet. Espace critique / pratique d’espace Projet extérieur, débat collectif, visite d’expositions Objectifs Donner aux étudiants un lieu et un temps d’expérimentation, de réflexion sur ce temps spécifique qu’est l’accrochage, le temps de l’exposition. Contenu et méthode d’enseignement Panorama de l’histoire des expositions, à travers quelques-unes des expositionsclé dans l’histoire du médium. Que signifie ex-poser ? Comment montre-t-on son travail ? Au-delà de l’apport technique, engager le dialogue à partir et autour du travail en cours, permettra également à l’étudiant de prendre du recul, de développer la distance critique nécessaire vis-à-vis Contenu et méthode d’enseignement L’enseignement est abordé sous forme de cours réguliers afin de concentrer les questionnements et les problèmes de mise en œuvre. I l s’ a g i t d ’ i n t e r r o g e r l a n o t i o n d’exposition et la mise en espace dans 298 la phase projet : semestre 8 Charles Camberoque des lieux spécifiques (dans l’école, hors école...) en tant qu’elle est pour l’œuvre le contexte précis où elle s’inscrit, ainsi que les caractéristiques propres au médium qu’elle engage. Chaque accrochage comme chaque projet extérieur est l’occasion de débat et de la construction d’une méthode critique. C’est aussi un temps moteur pour penser le déploiement du champ de recherche, et induire dans la conception des pièces à venir (leur inscription précise dans l’actualité de l’art). Les moments d’accrochages et de réflexion sur le travail personnel des étudiants sont ponctués par des invitations faites à des artistes, écrivains musiciens ou des théoriciens issus de la scène nationale et internationale. Ces invités sont conviés à partager un repas et à répondre à un entretien dûment préparé. Un troisième temps est proposé dans ce cours qui déplace la discussion sur le terrain même de l’exposition. Photographie Travail en atelier, suivi de projet, entretien individuel Objectifs Utiliser de façon autonome le matériel de l’école mis à la disposition de tous les étudiants. C o n f i r m e r, a f f i n e r, a s s u m e r, e t revendiquer la démarche déjà amorcée en 3ème année. Contenu et méthode d’enseignement Expérimenter de nouvelles directions. Tenter des expériences plastiques jusque-là peu pratiquées ou évitées par manque de temps. Prendre des risques par des propositions audacieuses. Evaluation L’étudiant devra faire la preuve d’un véritable projet photographique qui affirme une pratique où le fond et la forme s’accordent, grâce à une qualité de la technique à la hauteur des ambitions plastiques et philosophiques. Qualité des photographies. Evaluation Participation aux entretiens. Analyse critique et lucidité des enjeux. Bibliographie Voir semestre 7. Bibliographie Voir semestre 7. 299 les contenus d’enseignement Jean-Marc Cérino Laetitia Delafontaine, Grégory Niel Ouverture Entretien individuel et suivi de projet Objectifs La forme des idées Séminaire avec l’Ecole nationale des beaux-arts de Lyon et l’Ecole nationale supérieure d’art de Nice Objectifs L’étudiant doit sortir de l’atelier et se confronter au milieu de l’art. Contenu et méthode d’enseignement L’objet de ce projet de recherches est d’expérimenter des formes de collaborations entre pratiques artistiques et pratiques théoriques qui rompent avec les pratiques du commentaire et de l’illustration, en contribuant à faire reconnaître à la fois le caractère d’authentique recherche des activités plastiques et la spécificité du type même de recherche qui se pratique dans les écoles d’art. Il s’effectue avec l’Ecole Nationale des Beaux-Arts de Lyon et l’Ecole Nationale Supérieure d’Art de Nice (Villa Arson) et le soutien du Ministère de la Culture. Le projet a commencé à l’automne 2009 et doit se poursuivre jusqu’en 2011. Mise en place de relations avec des lieux d’exposition et des institutions afin de proposer à chacun des stages en milieu professionnel. Afin de se positionner dans une généalogie, mais également d’affiner et d’affirmer la spécificité de son propre projet, l’étudiant doit sortir de l’atelier. C’est aussi éviter l’écueil de l’enfermement sur et dans la seule pratique. L’atelier devant alors être un espace ouvert, rejetant toute position refuge ou “hors-jeu” de la peinture. Evaluation Bilan des échanges et analyse des répercussions sur le travail d’atelier. Contenu et méthode d’enseignement Bibliographie Le thème choisi est celui de la localisation, précisément parce que ce thème présente les caractères d’une problématique transversale mettant en jeu des questions aussi bien artistiques que philosophiques, scientifiques, techniques, et même politiques et sociétales. La question de la représentation de l’espace reste – ou est redevenue – une question cruciale dans le contexte contemporain, marqué à la fois par différentes formes Voir semestre 7. 300 la phase projet : semestre 8 Laetitia Delafontaine, Grégory Niel de « globalisation » et par différentes formes aussi de « virtualisation » de l’espace. C’est à explorer les nouveaux instruments dont la culture artistique et théorique contemporaine s’est dotée pour répondre à la question « Où ? » et la manière dont ils peuvent s’affecter les uns les autres que le séminaire de cette année est consacré. Les deux premières années auront pour ambition de mettre en place d’expérimenter une méthodologie pour un travail collaboratif de ce genre et des modes de fonctionnement pour un tel centre afin d’aboutir à relativement court terme à sa pérennisation, avec des perspectives de partenariat avec des départements universitaires français et étrangers, ainsi qu’avec des laboratoires de recherches technologiques et scientifiques. Cette expérimentation prendra la forme d’un séminaire sur toute l’année, associant, autour de la problématique définie à l’avance (et pouvant être reconduite l’année suivante), artistes, philosophes, chercheurs en sciences humaines et en sciences naturelles, et ingénieurs. Le séminaire s’accompagne de workshops organisés à l’Ecole Nationale des Beaux-Arts de Lyon et l’Ecole Nationale Supérieure d’Art de Nice. Le métrique en question, connexion et voisinage Cours magistral. Entretien individuel. Suivi de projet Objectifs Approfondir des nouvelles formes de représentation volumétrique et spatiale. Contenu et méthode d’enseignement Il s’agit de passer à la réalisation du projet personnel développé par l’étudiant au semestre 7. De l’élaboration de l’idée à la production. Choix et pertinence du propos et du médium. Relation au lieu et à la mise en espace. La seconde partie se fait en suivi de projets individuels sur la réalisation du projet personnel. Le suivi s’accompagne de conférence d’intervenants extérieurs avec discussions. Evaluation Présence, participation, exposé oral, accrochage, bilan. Implication dans les discussions, méthodologie et autonomie de la démarche, formulation de la méthodologie et de l’exposé oral de son projet, capacité d’analyse, qualité et pertinence du projet. Evaluation Pa r t i c i p a t i o n e t a c c r o c h a g e d e s productions de la recherche au Centre d’art de la Villa Arson. Bibliographie Agamben Giorgio, Qu’est-ce qu’un dispositif ?, Rivages, Paris, 2007. During Elie, « Topologie de la hantise : un remake de Vertigo », in Fresh Theorie 2, Leo Scheer, Paris, 2006. Bibliographie www.laformedesidees.net 301 les contenus d’enseignement Latour Bruno, Hermant Émilie, Paris, ville invisible, Les Empêcheurs de Penser en Rond / La Découverte, Paris, 1998. O’Doherty Brian, Inside the white cube, Les Presses du réel, Dijon, 2009. 2) Stage qui permet à l’étudiant de poursuivre et d’affiner les questions posées par sa recherche artistique. Evaluation Un r a p p o r t d e s t a g e p o u va n t prendre des formes variées : écrite, performative, filmique, orale, est produit par l’étudiant permettant sa validation. Rapport de stages dont on attend particulièrement une compréhension plus fine des enjeux contemporains liés à l’art et à son exposition. Bilan des échanges et des répercussions sur le travail d’atelier. Hubert Duprat Chercher / Trouver ii Entretien individuel, débats collectifs, suivi de projets et de stages Objectifs Permettre et favoriser l’émergence d’une recherche singulière et de son accompagnement théorique. Réalisation d’un stage en milieu professionnel. Bibliographie Voir semestre 7. Contenu et méthode d’enseignement Dror Endeweld Dans la mesure du possible, il est souhaitable que chaque étudiant puisse durant sa quatrième année faire un stage dans chacune de ces deux catégories : 1) Stage dans des lieux d’expositions durant lesquels l’étudiant participe à la vie de la structure, se familiarise avec son fonctionnement tant administratif que technique. Cette immersion dans le milieu professionnel permet à l’étudiant de sortir de l’atelier et de confronter ses méthodes de travail et son approche de l’exposition. Mais c’est aussi l’opportunité de travailler avec l’équipe du lieu d’exposition, avec les artistes et de mettre ainsi ses compétences au service d’un projet artistique qui ne lui appartient plus. Héritage des années 1970 L’antiforme Entretien individuel Objectifs L’étudiant est appelé à réfléchir au sujet de l’héritage artistique des années 1970, d’intégrer cette réflexion dans sa démarche personnelle en tenant compte de ses propres préoccupations. Contenu et méthode d’enseignement Un travail de réflexion sur l’héritage artistique et sa transmission est proposé. Il serait opportun de s’interroger sur le maintien de la mémoire des courants emblématiques des années 1970. Que devient l’héritage de l’Arte Povera, des 302 la phase projet : semestre 8 Pascal Fancony artistes tel que Boeti, Fabro, Merz et de l’Art Conceptuel ? Ces artistes avaient intégré les démarches de leurs prédécesseurs, Manzoni, Klein, Duchamp, Brancusi... Comment les artistes actuels se positionnent-ils face à cette histoire, en continuité ou en rupture ? Travail à partir d’entretiens individuels et de conférences. Pratique et théorie de la peinture et de l’installation 2 Entretien individuel et suivi de projet Objectifs Accompagner l’étudiant dans sa pratique et son développement, apporter des éléments théoriques et critiques, développer l’expression orale. Evaluation Contenu et méthode d’enseignement Les étudiants sont notés en fonction de leur engagement dans la recherche théorique et pratique. Traversée de textes d’auteurs ou d’artistes voisins du travail de l’étudiant afin d’alimenter sa réflexion théorique en vue de la problématisation de son projet et la réalisation de son mémoire. Bibliographie Buchloh Benjamin (dir.), Langage et Modernité, actes du colloque organisé par le Nouveau Musée de Villeurbanne, 1990. B uchloh B e n j a m i n , « D e l’esthétique d’administration à la critique institutionnelle » (aspects de l’Art conceptuel, 1962-1969), in Essais historiques II, Art édition, Lyon, 1992. Celant Germano (dir.), Identité italienne, l’art en Italie depuis 1959, Centre Georges Pompidou, Paris, 1981. Quand les attitudes deviennent formes, Live in your head, Kunsthalle Bern, Bern, 1969. Evaluation Qualité des travaux, des recherches et de leur présentation. Bibliographie Voir le semestre 7, en fonction des demandes qui apparaissent che z l’étudiant et : Bouveresse Jacques, La connaissance de l’écrivain, coll. Banc d’essais, Agone, 2008. Cavell Stanley, Qu’est-ce que la philosophie américaine ? Folio, Gallimard, Paris, 2009. Foster Hal, Le retour du réel, La Lettre volée, Bruxelles, 2005. Nef Frédéric, Traité d’ontologie pour les non philosophes, Gallimard, Paris, 2009. 303 les contenus d’enseignement Maïder Fortuné l’élaboration de son travail. Pour cela, la question de l’installation des pièces dans un espace, autrement dit celle du déploiement d’une proposition dans un lieu public est essentielle. La place du spectateur, son expérience de l’œuvre est aussi une question fondamentale. Les entretiens seront donc le moyen de développer le recul nécessaire à l’élève pour formaliser les enjeux de sa recherche et amorcer cette conscience synthétique sur son travail qui lui sera demandé en cinquième année. Sera privilégiée la participation des étudiants à des expositions, qui leur permettent de mettre en pratique une refléxion profonde sur la monstration de leurs œuvres. Atelier vidéo Suivi de projet et entretien individuel Objectifs Il s’agit de faire rebondir l’étudiant sur l’évolution de sa recherche, sur une prise de conscience de ses apprentissages. Il s’agit de commencer à familiariser l’élève à la compréhension de l’essence de sa recherche par la question de l’ o r g a n i s a t i o n d e p i è c e s e n u n e proposition cohérente. Contenu et méthode d’enseignement L’étudiant est désormais dans le d é v e l o p p e m e n t d’ u n e re c h e r c h e personnelle qui préfigure l’élaboration de son diplôme de 5ème année. Cette année transitoire est celle de l’ouverture, elle constitue pour lui par l’intermédiaire des stages et des workshops et aussi par celui de voyages et échanges avec d’autres écoles d’art, le moyen de se confronter à un ailleurs qui interroge sa pratique. Il est essentiel que ces temps d’ouverture soient analysés et qu’une synthèse de ces expériences soit matérialisée par des comptes rendus dans des entretiens individuels. En dehors de ces expériences, des œuvres vidéographiques ou cinématographiques seront choisies pour répondre à des questions précises des étudiants de manière plus individuelle ; les séances de projections concerneront tel ou tel procédé, des points techniques qui permettent à l’étudiant de résoudre des problèmes de formes, tant que des ouvertures pour le stimuler dans Evaluation Capacité de l’étudiant à mettre en forme les enjeux théoriques et plastiques de sa recherche, à discerner le lieu de son inscription dans le champ de l’art contemporain. Bibliographie Voir les semestres précédents. 304 la phase projet : semestre 8 Jean-Claude Gagnieux Piaget Jean, Où va l’éducation ?, Denoël/Gonthier, Paris, 1972. Szendy Peter, Membres fantômes des corps musiciens, Minuit, Paris, 2002. Wosien Maria-Gabrielle, La Danse sacrée, Seuil, Paris, 1974. Improviser dans la danse, Le Cratère, Alès, 1999. Geste musical, geste sonore et muet Enseignement à glissières Objectifs Diversifier et enrichir sa pratique par des expériences annexées et / ou confirmer ses préoccupations. Joëlle Gay, Claude Sarthou, Annie Tolleter Contenu et méthode d’enseignement L’action sera imposée avec l’intérêt et la pertinence des résultats du semestre précédent. Chacun, au travers de ses préoccupations, et altération de leur médium de prédilection, peut s’envisager passeur et pédagogue. Espace scénique, espace urbain Tra v a i l e n a t e l i e r, e n t r e t i e n individuel Objectifs La quatrième année est le temps d’un champ plus ouvert d’expérimentation tendu par l’exigence de rendu précis par étapes de travail afin de constituer les éléments plastiques et conceptuels présentés au DNSEP. Elargir et consolider les champs de recherche. Mettre en place et activer régulièrement des passerelles entre les lieux de création, les lieux institutionnels privés et professionnels. Evaluation Participation aux ateliers de recherches et aux ateliers «radio», «scènes vivantes», expositions et pertinence des rendus. Bibliographie Artaud Antonin, Le Théâtre et son double, Gallimard, Paris, 1992. Bachelard Gaston, L’intuition de l’instant, Poche, 1998. Charlot Bernard, La mystification pédagogique, Payot, Paris, 1976. Darwin Charles, L’Expression des émotions chez l’homme et les animaux, Rivages, Paris, 2001. During Jean, Musique et extase, Albin Michel, Paris, 1988. Gouthier Henri, Le théâtre et les arts à deux temps, Flammarion, Paris, 1989. Mendel Gérard, Pour décoloniser l’enfant, Payot, Paris, 1971. Contenu et méthode d’enseignement L’atelier « espace scénique, espace urbain » est un périmètre et un temps de recherche où les pratiques interrogent simultanément la localisation du lieu scénique (où ?), ce qui le décrète, ce qui le définit, son vocabulaire, son habitabilité, s’il y a corps : les états de corps, la posture et la mise en espace 305 les contenus d’enseignement de l’ensemble. Quel que soit le support choisi au départ, il est question surtout de construire (processus, méthodes, travail de médium, critique référencée de l’activité artistique), la mise en tension du faire et de l’événement et d’élaborer un corpus. Chaque année, un objet de connaissance métaphorique sert d’appui pour relancer, questionner le travail. BROOK Peter, L’espace vide, Seuil, Paris, 2001. LABELLE-ROJOUX Arnaud, L’art en scène, Les éditeurs évidents, 1992. LABELLE-ROJOUX Arnaud, L’acte pour l’art, Al Dante, Paris, 1999. PEREC Georges, Penser, classer, Hachette, Paris, 1998. RANCIÈRE Jacques, Le spectateur émancipé, La Fabrique, 2008. REGY Claude, Espaces perdus, Les Solitaires intempestifs, 1998. Attelage pédagogique, collégial et pluridisciplinaire, incluant d’autres enseignants et intervenants. Activation d’une dynamique de transversalité (inter années, structurels…) Parallèlement lieu de pratique, de réflexion, de discussion qui permet la construction d’une méthode d’enseignement. Atelier pratique et travail critique au plus près du geste et de l’invention. Montrer, nommer, classer permettent de mettre en place une méthodologie de la recherche et de l’appareil critique. Frédéric Gleyze Formation aux techniques de l’audiovisuel Travail en atelier, entretien individuel, suivi de projet, organisation de workshops Objectifs et contenu Assurer la formation des étudiants dans le cadre de la conception d’œuvres audiovisuelles : écriture, prise de vue, montage et diffusion. Conduire des ateliers spécifiques avec l’intervention éventuelle de professionnels extérieurs afin d’approfondir certaines compétences. Su i v i e t f o r m a t i o n s p é c i f i q u e s , individualisés, perfectionnement, proposition de workshop, stages... Evaluation Contrôle continu et bilan semestriel. Assiduité et participation active. Engagement. Pertinences des réponses plastiques. Lucidité, maturité face aux résolutions formelles et conceptuelles. Bibliographie ARDENNE Paul, Un art contextuel, Flammarion, Paris, 2004. AUGE Marc, Non-lieux, Seuil, Paris, 1992. BOURRIAUD Nicolas, Esthétique relationnelle, Les Presses du réel, Dijon, 2003. 306 la phase projet : semestre 8 Nicolas Grosmaire scientifiques, commandes publiques et institutionnelles, etc). Analyse des pratiques expérimentales cinématographiques et vidéo (McLaren, Len Lye, Artavazd Pelechian, Oskar Fishinger, Zbigniew Rybczyński, Bill Morrisson, Pierre Huyghe, Steve Mc Queen, Rodney Graham, Aernout Mik, etc). Formation multimédia / PAO Travail en atelier, entretien individuel, suivi de projet Contenu et méthode d’enseignement Suivi de projet et formation spécifique individualisés, en vue de la préparation au dnsep, perfectionnement, proposition de workshop, proposition de publications, stages... Evaluation Suivi des projets durant les phases de réalisation. Conformité aux cahiers des charges et exigences techniques imposées s’il y a lieu (commandes extérieures). Evaluations qualitatives du médium et de la cohérence du travail (qualité des rendus, des contenus et de la diffusion). Intelligibilité et cohérence des contenus. Sylvain Grout, Yann Mazéas et Federico Vitali Projets vidéo/animation Travail en atelier, entretien individuel, suivi de projet Objectifs Professionnalisation des méthodes et mises en œuvre. Collaborations externes, artistiques, scientifiques, techniques (professionnelles et/ou institutionnelles). Connaissance des pratiques expérimentales (cinéma et vidéo). Bibliographie Voir semestre 7. Pierre Joseph, Patrick Perry Prime Time Travaux dirigés collectifs Pré requis Contenu et méthode d’enseignement Suivi du cours Prime Time du semestre 7. Suivi spécifique des projets vidéo/ animation/installations d’étudiants. Participation d’intervenants extérieurs (artistes, professionnels, chercheurs). Réalisations des projets en collaboration avec des entreprises ou organismes externes (prestations techniques, collaborations artistiques ou Objectifs Approche des moyens requis à la mise en forme d’une exposition. 307 les contenus d’enseignement Szeemann Harald, When Attitudes become Form (Quand les attitudes deviennent forme), Berne, 1969. Troncy Eric, Coollustre, catalogue de trois expositions d’Éric Troncy dont Dramatically Different, Weather Everything et Coolustre, Les Presses du Réel, Dijon, 2003. Contenu et méthode d’enseignement Prolongement de celui du semestre 7, le cours entend encore proposer des réflexions et organiser des débats collectifs autour de l’organisation d’une exposition au sein d’une institution : problématique, lieu, œuvres… (ARC). Il sera envisagé désormais du point de vue de la réalisation du projet élaboré. Il se déroule sous forme de travaux dirigés, essentiellement sur le lieu choisi. Il sera alors question de choix, d’accrochage, de la réception hypothétique du spectateur, mais aussi de budget et d’économie… L’ensemble exige toujours un sens de la collaboration et du partage, pratiques et théoriques. L’exposition envisagée comme une forme. Christian Laune Cartes sur table II Travail en atelier et entretien individuel Objectifs Maîtrise des mécanismes de production et de diffusion des pratiques plastiques contemporaines. Contenu et méthode d’enseignement Evaluation Contrôle continu. Qualité des réflexions apportées au groupe de travail, pertinence des propositions, capacité à la mise en œuvre collective et à l’appropriation personnelle. Chaque étudiant mène à terme un projet personnel d’édition, d’exposition, de communication, de production, de commercialisation, d’archivage, de relation presse… Son sujet implique obligatoirement un environnement, un milieu, extérieur à l’école. Rendez-vous individuels et par petits groupes de réflexion. Bibliographie DERIEUX Florence (dir.), Harald Szeeman. Méthodologie individuelle, jrp / Ringier, Zürich, Le Magasin, Grenoble, 2008. Glicenstein Jérôme, L’art : une histoire d’expositions, coll. Ligne d’art, puf, Paris, 2009. NICKAS Robert, Vivre ou laisser mourir, Les Presses du Réel, Dijon, 2000. O’DOHERTY Brian, White Cube. L’espace de la galerie et son idéologie, jrp / Ringier, Zürich, 2008. Evaluation Présentation publique des projets sous forme de mini-conférences. Bonne maîtrise du sujet, bonne analyse des différentes hypothèses d’impact que le projet aurait sur l’environnement professionnel et public. 308 la phase projet : semestre 8 leur mise en espace. Sont abordés le cinéma expérimental, la bande vidéo en tant que multiple, la vidéo projection et l’installation sonore. Au t r a v e r s d u s u i v i i n d i v i d u e l , accompagner la recherche et l’élaboration d’un travail plastique et d’une problématique personnelle qui puisse engager la dynamique d’une œuvre artistique à venir. Encourager une grande autonomie et une forte implication dans l’actualité des pratiques émergentes. Bibliographie Blanc Alain, Pessin Alain (sous la dir.), « L’un et le multiple. Le contrôle de la rareté artistique » in L’art du terrain, Mélanges offerts à Howard S. Becker, L’Harmattan, Paris, 2004. Sagot-Duvauroux Dominique, Moureau Nathalie, Le marché de l’art contemporain, Collection Repères, La Découverte, Paris, 2006. Nadia Lichtig Evaluation Corrélations entre images et sons Contrôle continu et bilan semestriel. Travail d’atelier et hors les murs, suivi de projet, entretien individuel Objectifs Bibliographie Voir semestre 7. L’exploration des relations entre l’image et le son dans les œuvres filmiques et plastiques. L’étudiant réalise un film ou une pièce sonore. Formalisation théorique et plastique du projet de chaque étudiant. Yann Mazéas RDV Entretien individuel Objectifs Accompagner le travail personnel, vérifier la pertinence des propositions et amener les étudiants à entreprendre des productions complexes, particulièrement dans le domaine de l’image en mouvement. Contenu et méthode d’enseignement Le cours est conçu comme un atelier critique où la réflexion et la réalisation se répondent. Le cadre du cours est l’occasion d’analyse d’œuvres ainsi que de séances d’enregistrement et de tournage collectif. Tout au long de l’année, des séances du vidéo-club prolongent l’enseignement. La présence aux séances du vidéo-club est fortement conseillée. No u s e x p é r i m e n t o n s d i f f é re n t e s approches de traitement du son et de l’image et soulevons les questions de Contenu et méthode d’enseignement Lors d’entretiens en atelier ou en département vidéo, analyser avec les étudiants les productions entreprises, en dégager les grands axes, les questions soulevées et les impasses potentielles. Envisager ensemble les possibilités 309 les contenus d’enseignement de diffusion ou de monstration des œuvres, rechercher les options les plus intelligentes en fonction des problématiques affirmées. Dans le cas de productions vidéo, analyser point par point la faisabilité et la méthodologie des projets et engager ensemble un calendrier de production et de post-production. Contenu et méthode d’enseignement Suivi individuel des projets, travail en atelier, discussion autour des productions. L’atelier développera les pratiques éditoriales dans leur contexte le plus large, en faisant appel aux médias traditionnels (gravure, lithographie, pochoirs, sérigraphie, typographie, offset, gaufrage, monotype, “tampographie” et même la pomme de terre…), l’impression numérique et la photocopie. Le suivi technique sera accompagné d’une réflexion critique et transversale sur la relation aux autres médias et sur le statut de l’œuvre imprimée. Le pôle dessin-édition est un espace privilégié (logistique, suivi technique et critique) où peuvent se réaliser des projets collectifs ou individuels (estampes, livres d’artiste, pratiques métissées), qu’ils soient permanents ou ponctuels, voire pluridisciplinaires. Evaluation Contrôle continu et bilan semestriel. Présentation et analyse des travaux. Filmographie Voir semestre 7. Clémentine Mélois Pratiques éditoriales Travail en atelier, suivi de projet, entretien individuel Pré-requis Connaissance des enjeux liés au travail d’édition, notions de mise en page et de composition. Evaluation Contrôle continu. L’étudiant sera, en partie, évalué sur son assiduité et son engagement tout autant que sur la qualité de sa réalisation. Objectifs L’enjeu est de finaliser un travail d’édition abouti en respectant le sens du projet artistique de chacun en regard des tendances contemporaines tout autant que des œuvres “historiques” et en tenant compte des contraintes éditoriales (le multiple, l’impression et une réflexion sur les exigences des « règles » liées au projet (coût) et aux modes de diffusion). Bibliographie Voir semestre 7. 310 la phase projet : semestre 8 Augustin Pineau Serge Plagnol Les mots et les images, la part du réel ii Peinture et actualité Entretien individuel et suivi de projet Objectifs Entretien individuel et suivi de projet Objectifs Développement de la pratique personnelle de l’étudiant sur les bases de son Dnap, des enjeux plastiques qu’il propose et de sa mise en perspective pour les deux années à venir (4e et 5e années). La démarche de la 4 ème année doit s’ a p p u y e r e t s’ a r t i c u l e r s u r u n e connaissance vivante de la peinture dans son actualité, c’est-à-dire un début de confrontation avec les événements artistiques contemporains. Mettre en évidence le rapport entre le langage, l’image et le rapport à l’objet dans la problématique de recherche personnelle de l’étudiant. Contenu et méthode d’enseignement Suivi de la pratique personnelle de l’étudiant et mise en relation avec les pratiques actuelles qui se développent autour du rapport entre l’image, le mot et l’objet. Suivi des projets d’éditions (collection Hôtel Rivet). Projets d’expositions d’étudiants à l’extérieur de l’école (ARC) et en relation avec l’université de Nîmes Vauban-Médiation culturelle. Suivi du dossier méthodologie et synthèse. Contenu et méthode d’enseignement L’étudiant va installer sa pratique au sein de l’école dans un atelier personnel qu’il spatialise d’une manière singulière. L e s c h o i x p l a s t i q u e s d o i ve n t s e développer de plus en plus précisément. La mise en espace doit s’affirmer par un choix personnel dans les conditions d’exposition. Seront privilégiées les visites d’ateliers d’artistes avec l’enseignant. Le lien intérieur (l’atelier à l’école) et extérieur (stages, visites d’ateliers) doit dynamiser la pratique personnelle de l’étudiant qui implique une inscription dans la vie artistique contemporaine. Evaluation Pertinence entre la problématique de recherche personnelle, sa mise en œuvre et sa mise en espace, tant au travers des accrochages et projets d’expositions, qu’au travers des projets d’éditions. Qualité des travaux et de leur articulation avec le dossier méthodologie et synthèse. Evaluation Suivi de projet et entretien individuel en atelier et sur le lieu d’exposition. Bibliographie Voir semestre 7. Bibliographie Voir semestre 7. 311 les contenus d’enseignement Yves Reynier Jean-Marc Scanreigh Le temps de l’art des avantgardes ii Éditer / publier ii Travail en atelier et en équipe Objectifs Travail en atelier, entretien individuel et suivi de projet Objectifs Instaurer une culture de l’édition chez les étudiants. Eveiller l’esprit critique des étudiants sur l’actualité artistique en relation avec les avant-gardes. Contenu et méthode d’enseignement Mise en relation de la recherche des étudiants avec la production aussi bien historique que récente de l’édition, de la communication et du film d’animation. Suivi de projets d’animation avec l’assistant vidéo. Su i v i d e p r o j e t s g r a p h i q u e s e n collaboration avec l’assistant d’infographie. Projets d’expositions d’étudiants à l’extérieur de l’école (ARC) et en relation avec l’université de Nîmes Vauban-Médiation culturelle. Contenu et méthode d’enseignement Il s’agit d’une mise en perspective des avant-gardes depuis la fin du xix ème depuis les incohérents, les zutistes, le courant du Chat Noir, jusqu’au Lettrisme et au Situationnisme, en passant par le Dadaïsme et le Surréalisme d’après 1940, etc. Interroger l’inscription de ces mouvements dans notre époque ; analyser ce qui a été retenu ou délaissé p a r l e p o s t m o d e r n i s m e o u l’ a r t contemporain. Evaluation Qualité des réalisations. Autonomie et engagement de l’étudiant. Capacité à porter un projet à son terme. Evaluation Suivi de l’évolution des recherches de l’étudiant. Analyse et confrontation de ces idées avec son travail personnel et son rapport à l’art. Bibliographie Collectif, En marge du livre, Centre de Lecture Publique, Bruxelles, 1995. Collectif, Biennale du livre d’artiste, coll. Pays-Paysage, Jean Vallon, 1989. Glasmeier Michael, Die Bücher der Künstler, ifa, Berlin, 1999. Malou Georges-Majerus, Livres illustrés et livres d’artiste, Bibliothèque nationale de Luxembourg, Luxembourg, 2002. Bibliographie Voir semestre 7. 312 la phase projet : semestre 8 Melot Michel, Histoire d’un art : L’Estampe, Skira, Genève, 1981. Melot Michel, Histoire d’un art : L’Illustration, Skira, Genève, 1984. Isabelle Simonou-Viallat Monographies Entretien individuel et suivi de projet Pré-requis Dessin : entretiens et discussions ii Barthes Roland, Calvino Italo, Saul Steinberg, Institut Valencia d’Art Modern, Valence, 2002. Cramer Patrick, Pablo Picasso - Les livres illustrés, Patrick Cramer, Genève, 1983. Draguet Michel, Magritte tout en papier, Hazan, Paris, 2006. Geelhaar Christian, Jasper Johns, Working Proofs, Petersburg Press, NewYork, 1976. Nauman Francis M., Marcel Duchamp - L’art à l’ère de la reproduction mécanisée, Hazan, Paris, 1999. O brist H a n s U l r i c h , Takehito Koganezawa, Verlag fur moderne Kunst, Nürnberg, 2003. Pleynet Marcelin, Butor Michel, Jasper Johns, Gravures - Dessins, Fondation Van Gogh, Arles, 1992. David Hockney, A Drawing Retrospective, Thames & Hudson, Londres, 1996. Georg Baselitz, Estampes, Cabinet des Estampes de Genève, Genève, 1985. Kiki Smith, Prints, Books & Things, moma, New-York, 2004. Raymond Pettibon, V-Boom, Kehrer, Heidelberg, 2007. Richard Hamilton, Prints 1939-1983, Hansjorg Mayer, Stuttgart, 1984. Etre autonome. Savoir gérer les temps dans et hors l’école. Développer un travail étayé par des croquis, plans, projets dessinés. Savoir parler de son travail tout en l’argumentant et en le situant dans le contexte actuel. Objectifs Permettre à l’étudiant une autonomie dans sa pratique, tout en l’ouvrant aux tentatives et expériences, mais également dans sa capacité à questionner son propre travail et à le mettre en perspective dans le contexte de l’art. Le pousser à en parler de façon claire et explicite et à l’analyser ainsi que de questionner sa mise en espace... Contenu et méthode d’enseignement L’enseignement se fait au cas par cas essayant de coller au plus près de la demande et de la singularité de chacun. Il se fait essentiellement dans l’atelier de l’étudiant sous forme de rencontres i n d i v i d u e l l e s m e t t a n t a u c e n t re discussion et remise en question, lui permettant de mettre en mots son travail, mais également de le confronter à un autre regard, visant à l’aider, à le situer dans le réseau de significations et d’interprétations qui lui sont proposées, et ainsi à en préciser la spécificité. 313 les contenus d’enseignement Ces rencontres individuelles se poursuivent par les accrochagescritiques dans lesquels l’étudiant, lors d’une mise en espace faite à cette occasion, présente son travail aux autres tout en s’efforçant de structurer son propos, de formuler clairement ses intentions et de se positionner dans des choix de mise en espace. représentation à la présentation de la nature, Champ Vallon, 2009. Heartney E., Art & aujourd’hui, Phaidon, Londres, 2008. Kermarrec Joël, Le fil dans la toile, ensb-a, Paris, 1999. Kubin Alfred, Le travail du dessinateur, Allia, Paris, 2007. Morsillo Sandrine, Habiter la peinture, exposition, fiction, avec Jean Le Gac, Harmattan, Paris, 2004. Oliveira N., Oxley N., Petry M., Installations - L’art en situation, Thames & Hudson, Londres, 1997. Oliveira N., Oxley N., Petry M., Installations - L’empire des sens, Thames & Hudson, Londres, 2004. Penone Giuseppe, Respirer l’ombre, ensba, Paris, 2009. Pons Louis, Le dessin, l’objet et le reste, Fata Morgana, 2008. Richter Gerhard, Textes, Les Presses du réel, Dijon, 1999. Rothko M a r k , L a ré a l i t é d e l’artiste, Flammarion, Paris, 2007. I still believe in miracles I – Dessins sans papier, Catalogue du Musée d’ a r t Mo d e r n e , Pa r i s , 2 0 0 5 . I s t i l l b e l i e v e i n m i ra c l e s I I – Derrière l’horizon, Catalogue du Mu s é e d’ a r t Mo d e r n e , 2 0 0 5 . Landscape - Le paysage et le dessin contemporain, Editions Black Jack, 2008. Des rencontres se feront également a u t o u r d e d o c u m e n t s , d’ œ u v re s d’artistes prenant en compte dans leur travail la relation au lieu. Evaluation Tout au long de l’année et lors des bilans collectifs de fin de semestre : Sur la présence, l’engagement, la capacité à produire un travail cohérent et personnel, inscrit dans une recherche constante et exigeante et de le mettre en espace dans un accrochage. Bibliographie Cette bibliographie est non exhaustive, elle reste très générique, l’accompagnement des étudiants se faisant au cas par cas, les livres conseillés en cours d’année, sont en lien direct avec le travail de chacun ou liés à l’actualité du moment. Cage John, Le Silence, Denoël, Paris, 1970. C laudel Pa u l , L’ œ i l é c o u t e , Gallimard, Paris, 1990. Collectif, Le dessin hors papier, Publications de la Sorbonne, Paris, 2009. Dezeuze Daniel, Textes et Notes 19671988, ensb-a, Paris, 1991. Fel Loïc, L’Esthétique verte – de la La question de l’œuvre in situ sera abordée au travers des œuvres des artistes ci-dessous qui serviront de pivot vers d’autres artistes, d’autres questions, soulevées soit lors des d i s c u s s i o n s , s o i t p a r l’ a c t u a l i t é . Fr a n ç o i s e Pe t r o v i t c h , M a r i e 314 la phase projet : semestre 8 Lepetit, David Tremlett, Sol Lewitt. Pour ouvrir par des artistes qui abordent l’espace sous l’angle de l’installation : Ja m e s Tu r re l l , C l a u d e L é v ê q u e , Dominique Gonzalez-Fœrster. Ce semestre interroge le plan du mémoire à venir. Par des conversations et discussions (individuelles et collectives), l’étudiant analyse ses connaissances acquises au cours des années précédentes. Arnaud Vasseux Evaluation Engagement et exigence dans sa recherche au sein de l’atelier. Aptitude à réinterroger ses procédures. Qualités des réalisations. Cohérence de la recherche avec les moyens mis en œuvre et les expériences vécues en dehors de l’école. Interactions Suivi de projet et entretien individuel Objectifs L’autonomie et l’aptitude de l’étudiant à conduire sa recherche et à relancer ses expériences plastiques. Accumuler des connaissances dans les différents champs de connaissances pratiques et théoriques en regard de la réflexion menée. Préparation au mémoire. Bibliographie Un complément bibliographique sera fourni à chaque étudiant en relation avec sa problématique et son travail personnel. COMETTI Jean-Pierre, La force d’un malentendu. Essais sur l’art et la philosophie de l’art, Questions théoriques, 2009. COMETTI Jean-Pierre, Les définitions de l’art, La Lettre Volée, Bruxelles, 2004. DEWEY John, L’art comme expérience, Farrago/université de Pau, 2005. FOSTER Hal, Le retour du réel, situation actuelle de l’avant-garde, La Lettre Volée, Bruxelles, 2005. GLICENSTEIN Jérôme, L’art : une histoire d’expositions, PUF, Paris, 2009. MESCHONNIC Henri, Pour sortir du postmoderne, Hourvari, 2009. LEFEBVRE Henri, La production de l’espace, Anthropos, 2000. LEFEBVRE Henri, Espace et politique, Anthropos, 2000. LÉVI-STRAUSS Claude, ERIBON Didier, De près et de loin, Points poche, Odile Jacob, Paris, 1988. Contenu et méthode d’enseignement Les multiples expériences traversées sont perçues comme des occasions renouvelées d’interactions avec l’art dans ces manifestations les plus diverses, que ce soit en terme d’émetteur ou de producteur, qu’en terme de récepteur ou spectateur. Quelles connaissances, l’étudiant a-t-il accumulé et pour quel usage ? Chaque étudiant poursuit et améliore son degré d’exigence dans ses réalisations autant que dans leur présentation. Le mémoire est esquissé et son plan se précise au cours d’entretiens individuels. Suivi du développement des recherches de chaque étudiant ou groupe d’étudiant en fonction des réflexions abordées. 315 les contenus d’enseignement ROTH Philip, Parlons travail, Folio, Gallimard, Paris, 2004. VERNANT Jean-Pierre, L’univers, les dieux et les hommes, coll. Points, Seuil, Paris, 1999. de l’étudiant, donner un point de vue et bâtir des questions, des constatations. En intelligence et en intuition partagées. L’étudiant, prenant ou pas, se détermine ainsi. Evaluation Carmelo Zagari Placement Sur la qualité des propositions, la cohérence entre les intentions énoncées et les propositions plastiques. Investissement et mise en place de sa posture artistique et humaine, singularité... Bibliographie Toutes, en charge et en besoin : Pistoletto / Sol Lewitt / Mario Mertz / Catalogue Documenta de Jan Hoet / Biennales Lyon / Palais de Tokyo… Des actionistes viennois à Jean-Luc Nancy, de Gilles Deleuze à Carmelo Bene. Michelangelo Pistoletto, Continenti di tempo, Réunion des musées nationaux, Paris, 2000. Boutang Pierre-André, L’Abécédaire de Gilles Deleuze, entretiens avec Claire Parnet, Montparnasse, Paris, 2004. Travail en atelier et suivi de projet Objectifs Accroître l’amplitude du travail en cours en lui donnant une souplesse de langage et de sens. Chercher avec lui son autonomie. Arriver si possible si ce n’est déjà là, à lui faire percevoir la dualité constructive entre ce qui est, et ce qui est désigné, le démontrer. Confirmer l’action esthétique et sa charge formelle, sensible. Constituer un ensemble cohérent des recherches, prises de vues des ensembles, accrochages divers, et conscience des mémoires à garder ou à développer. Écritures d’accompagnement, éditions. Savoir posséder un mur et son espace environnant. Entrevoir le possible «faire œuvre». Contenu et méthode d’enseignement Sous forme de proposition en situation-contexte, lui donner à voir ou à transposer en projection formelle (maquette, dessin, couleur…) ou en dialogue analytique devant les œuvres 316 la phase projet : semestre 8 Philosophie, histoire, théorie des arts et langue étrangère Didier Malgor Corine Girieud Cours magistral, entretien individuel, suivi de projet Pré-requis Après les crises de la modernité Où il est question de poursuivre ses recherches Connaissance des avant-gardes du xixème et xx ème siècles et des problématiques artistiques contemporaines. Capacité à porter un regard critique sur le contexte culturel contemporain. Capacité à inscrire son questionnement dans les problématiques actuelles et à mettre en relation des questionnements artistiques et des questions historiques, scientifiques et géopolitiques. Cours magistraux, travaux dirigés et suivis individuels Objectifs Approfondir sa méthodologie d e re c h e r c h e e n f o n c t i o n d e s a problématique et renforcer ses acquis. Contenu et méthode d’enseignement La problématique étant fixée, il s’agit d’en dégager un plan ; ce point de méthodologie est au centre du cours. Il semble également nécessaire, parce que très enrichissant, d’organiser des tours de tables entre étudiants lors des TD afin que chacun énonce ses difficultés et avancées et profite (et fasse profiter) des expériences et interrogations de tous. Des approfondissements historiques et théoriques sont envisagés en fonction de l’évolution des questions soulevées et de l’actualité artistique et culturelle. Objectifs Réalisation d’un document écrit, première étape en vue de la soutenance du mémoire en semestre 9, sur une problématique à la fois proche mais distincte du travail de l’étudiant. Contenu et méthode d’enseignement La crise de la modernité (relativité des valeurs, fin de l’histoire, crise de la représentation) nous amène à chercher à la fois les signes d’une fin et d’une mutation. A travers des productions contemporaines (cinéma, littérature, philosophie et art), il s’agit de tenter de repérer des axes nouveaux, des problématiques, des utopies marquant une rupture avec la notion de fin. Cours magistral et correspondance électronique régulière. Evaluation Avancée des recherches et participation aux tours de tables. Entretiens individuels. Bibliographie La bibliographie est propre à chaque étudiant mais une attention portée aux médias est demandée à tous. 317 les contenus d’enseignement Evaluation Evaluation Présentations régulières des recherches sous forme de conférences et remise d’un mémoire. Analyse et appréciation, lecture publique des textes produits. Bibliographie Bibliographie Voir semestre 7. Agamben Giorgio, Qu’est-ce qu’un dispositif ?, Payot, Paris, 2007. Badiou Alain, Le Siècle, Seuil, Paris, 2005. Hamon Philippe, Expositions, Corti, Paris, 1989. Patrick Perry Méthodologie de la recherche 1 Travaux dirigés, suivi individuel Objectifs Didier Malgor, Caroline Muheim, Claude Sarthou Pré p a r a t i o n à l a s o u t e n a n c e d u mémoire. SNARK : écriture Contenu et méthode d’enseignement Travaux dirigés et suivi de projet Pré-requis Cours de méthodologie préparant à la réalisation du mémoire soutenu au semestre 9 de la 5 e année : la problématique du mémoire doit être précisée, un plan envisagé ; les outils bibliographiques avec lesquels l’étudiant engage son travail de recherche doivent être définis, une documentation, textuelle et iconographique, doit être amorcée… L’ensemble est sous-tendu par des réflexions sur les théories de l’art et la critique. Ces cours sont suivis d’entretiens individuels. Une pratique ou un désir d’écriture. Objectifs Nommer, décrire, titrer, commenter, questionner des œuvres plastiques. Supposant qu’une image échappe au concept philosophique et aux déterminations historiques, et qu’elle « ouvre » à l’expérience de l’altérité, tenter une approche poétique de l’œuvre par l’écriture. Contenu et d’enseignement méthode Evaluation État de la recherche du mémoire. Entretiens oraux. L e c t u re d e t e x t e s l i t t é r a i re s , d e correspondances d’artistes et d’écrivains concernant la création. Écriture à partir de questions artistiques, d’un lexique particulier. Natacha Pugnet 318 la phase projet : semestre 8 Préparation au mémoire L’art de l’exposition ii Cours magistral, entretien individuel, séminaires, accompagnement théorique et méthodologique du mémoire. Objectifs C o u r s e t s é m i n a i re , e n t re t i e n individuel, suivi du mémoire Objectifs Les amener à problématiser et à utiliser de manière rigoureuse leurs connaissances et expériences. Préciser l’objet réflexif qui constituera l’enjeu de leur mémoire. Contribution critique de la part de l’étudiant et réflexion documentée. Inciter l’étudiant à argumenter autour d’une pratique singulière et consolider une méthode de travail autonome. Rédaction du mémoire : problématique et argumentation. Contenu et méthode d’enseignement Contenu et méthode d’enseignement A t r a ve r s u n p a rc o u r s é vo q u a n t quelques-unes des expositions ayant marqué l’histoire de l’art au xxe siècle, et une actualité plus récente, nous nous interrogerons sur les dispositifs impliqués, les fonctions accomplies et l’évolution de cette pratique. Un rappel historique sera fait. Les cours seront articulés aux expositions temporaires ainsi qu’aux activités des étudiants dans ce domaine. Voir l’ARC exposition. Seront abordées différentes manières de rendre compte d’une exposition. Les étudiants sont conduits à participer activement au cours, à échanger, à argumenter et à adopter un point de vue personnel. Evaluation Assiduité et participation, contrôle continu lors des entretiens et des visites d’atelier. Suivi régulier dans l’élaboration du mémoire, suivi des dossiers iconographiques et théoriques. Capacité à réinvestir des acquis théoriques et plastiques et à les formuler avec pertinence en relation avec leur travail et leurs écrits personnels. Evaluation Un dossier (compte-rendu de stage, d’expérience liée à l’exposition ou à la médiation culturelle…) améliorable jusqu’en fin de semestre sera demandé. Capacité de l’étudiant à problématiser, à discerner les enjeux spécifiques de l’exposition choisie. Clarté d’expression et pertinence des références culturelles. Bibliographie Bibliographie Voir semestre 7. Albert Raniéri Claude Sarthou Voir semestre 7. 319 les contenus d’enseignement Forme/sens/argumentaire Pratique de la langue anglaise Entretien individuel et suivi de projet Objectifs C o u r s m a g i s t ra l e t e n t r e t i e n individuel Objectifs Choix d’une méthodologie qualitative la plus appropriée à l’approche d’objets artistiques hétérogènes et complexes. Constitution du mémoire (étapes). Croiser la pratique de la langue anglaise avec le territoire de l’art à partir du projet personnel de l’étudiant. Analyse de textes, savoir parler et écrire sur son propre travail. Contenu et méthode d’enseignement Contenu et méthode d’enseignement Priorité donnée à l’entretien pour trouver une méthode d’analyse en rapport avec la forme et le sens du travail personnel de l’étudiant à partir de schéma normatif d’analyse. Inventorier les ressources pour l’aspect formel (outils, matériaux…), pour le sens des objets artistiques (références convoquées dans la mise en relation avec le travail). De l’intention à l’hypothèse : les éléments d’une problématique en rapport avec les exigences formelles du travail artistique ; construction d’énoncés. Etapes et structuration du mémoire. Les étudiants sont invités à appliquer leurs connaissances en élargissant les recherches concernant leurs projets personnels et en se documentant à partir de textes issus des médias internationaux. Ils sont incités à la conversation par le visionnage de documents audiovisuels. Discussions autour de travaux plastiques crées dans le groupe, favorisant l’apprentissage de nouveaux termes et les aidant à acquérir plus de liberté d’expression en anglais. Travail sur la création d’une « déclaration » d’artiste, d’un CV et de demandes de bourses, ainsi qu’une présentation orale ou écrite du travail personnel. Evaluation Suivi du travail /entretiens réguliers / mini-conférences : présentation des étapes de travail en lien avec la pratique régulière d’accrochage. Bibliographie Evaluation Voir semestre 7. Réalisation d’un test de langue, contrôle continu, participation aux cours. Bibliographie Voir semestre 7. Nadia Lichtig Adam Thorpe 320 la phase projet : semestre 8 de bourses et des séjours à l’étranger. • proposer une liaison école-extérieur aux étudiants qui partent pour un mois ou une session. Anglais Travail en atelier Objectifs Améliorer la langue anglaise orale, selon le niveau de chaque étudiant, en leur donnant plus de confiance en eux. Contenu et méthode d’enseignement • Atelier et suivi individuel pratique, lors de la préparation, du montage du dossier personnel, de la rédaction du CV et des lettres de candidatures. Suivi personnalisé. • Liaison continue en cours de séjours par courriel et en liaison avec le corps enseignant des deux établissements. • Assistance pédagogique au retour pour la rédaction d’un compte-rendu ou mémoire de stage. • Contact avec les institutions qui reçoivent les stagiaires et suivi des évaluations. Contenu et méthode d’enseignement Entretien individuel d’une demi-heure dans l’atelier de l’étudiant concerné. Tr a v a i l s u r l a p r o n o n c i a t i o n e t vocabulaire spécialisé, dans le but de faire parler les étudiants de leur travail artistique en anglais, sans complexe. Trace du vocabulaire utilisé fournie par le professeur après chaque entretien. Evaluation Assiduité notée ; un rapport écrit de l’entretien sera rendu. Evaluation • En fonction des cas, par l’institution d’accueil ou le collège enseignant habituel. • Un compte-rendu de l’expérience et les travaux, réalisés à l’extérieur peuvent être intégrés au travail de l’année et évalués à ce titre. • Une autoévaluation de la part de l’étudiant sur le lieu, les acquis, l’adéquation avec ses attentes et l’intérêt général (humain et matériel du séjour). Bibliographie Voir semestre 7. Caroline Ziolko Médiation, étudiante mobilité Entretien individuel Objectifs • faciliter l’ouverture culturelle sur l’extérieur et le milieu professionnel en développant l’autonomie et l’autogestion des ressources, des contacts et des savoirs. • accompagner la recherche de stages en entreprises et dans le milieu artistique. • assurer le suivi des stages, demandes Bibliographie Documentation au cas par cas sur le pays ou le secteur ciblé. 321 les contenus d’enseignement ANNÉE 5 de sa propre production. Apprendre à présenter et à défendre son travail. SEMESTRES 9 et 10 • Montpellier Nîmes Evaluation Engagement, qualité et présentation critique du travail personnel. M éthodologie de la recherche et mise en forme du projet personnel Bibliographie Les Peintres de la Vie Moderne, Centre Georges Pompidou, Paris, 2007. Objectivités, Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris, 2009. Passages de l’Image, Centre Georges Pompidou, Paris, 1991. The Family of Man, Museum of Modern Art, New York, 2002. Brigitte Bauer Semestre 9 : Montrer le travail 2 Semestre 10 : « A la carte » Cours magistral et suivi de projet Objectifs Entretien individuel Objectifs L’objectif de ce cours est double : - Présenter des expositions-clé de l’histoire de la photographie, analyser leurs dispositifs. - Aider l’étudiant à clarifier les enjeux de son travail, en insistant sur la cohérence entre le contenu et la forme de son projet. Formaliser au maximum les démarches personnelles et compléter les lacunes techniques. Continuer à développer la présentation argumentée du travail personnel. Préparation au diplôme. Contenu et méthode d’enseignement Contenu et méthode d’enseignement Durant cette dernière phase avant le passage du diplôme de fin d’études, l’étudiant est capable de se situer dans le champ de l’art contemporain. Il est d’autant plus important qu’il continue à nourrir son travail et ses réflexions à la fois dans le dialogue avec l’enseignant que par des apports extérieurs. Si le suivi individuel est au cœur de la pédagogie des semestres 9 et 10, des rencontres régulières avec des personnalités du monde de l’art sont régulièrement organisés : critiques, historiens, Panorama de l’histoire des expositions, à travers quelques-unes des expositionsclé dans l’histoire du médium. Que signifie ex-poser ? Comment montre-t-on son travail ? Au-delà de l’apport technique, engager le dialogue à partir et autour du travail en cours, permettra également à l’étudiant de prendre du recul, de développer la distance critique nécessaire vis-à-vis 322 la phase projet : semestre 9 et 10 galeristes, responsables d’institutions. Ces rencontres permettent à l’étudiant de tester ses capacités de communiquer autour de l’origine, des enjeux de son travail de manière cohérente et pertinente. Présentation formelle et critique des réalisations. Réalisation pao : tracé d’un gabarit, réalisation d’une feuille de style. Contact avec des professionnels de l’impression. Ce cours est organisé en parallèle avec le cours « snark : écriture » de Didier Malgor, Caroline Muheim et Claude Sarthou (l’atelier de gravure sérigraphie est à la disposition des étudiants de 5e année). Bibliographie Evaluation Evaluation Contrôle continu. Qualité de la réalisation. La bibliographie de ce cours est individualisée et ouverte, en fonction de l’évolution des démarches individuelles. Bibliographie C ollectif, L exique des règles typographiques en usage à l’Imprimerie Nationale, Imprimerie Nationale, Paris, 2002. Perrousseaux Yves, Mise en pages et impression, notions élémentaires, Atelier Perrousseaux, Reillanne, 1996. Daniel Boissière Se m e s t re s 9 e t 1 0 : A r t s graphiques édition Travail en atelier Objectifs Valoriser le travail plastique et aider les étudiants à prendre du recul sur leur démarche artistique, la formalisation de leur dossier méthodologie et synthèse s’avèrant essentielle pour se présenter devant un jury et permettre de mettre en valeur son accrochage. Par ailleurs, ce dossier sera un outil incontournable facilitant les contacts post-diplômes. Caroline Boucher, Joëlle Gay, Caroline Muheim Semestres 9 et 10 : Espace critique /pratique d’espace Débat collectif, travail en atelier, suivi de projet, visite d’expositions. Objectifs Donner aux étudiants un lieu et un temps d’expérimentation, de réflexion sur ce temps spécifique qu’est l’accrochage, le temps de l’exposition. Contenu et méthode d’enseignement Poser le cadre du sens et de la cohérence. Recueillir les éléments iconographiques et textuels. Conception graphique : format, maquette, chemin de fer. 323 les contenus d’enseignement Poinsot Jean-Marc, Quand l’œuvre a lieu : l’art exposé et ses récits autorisés, mamco, Genève, 1999. S zeemann H a r a l d , Éc r i re l e s expositions, La lettre volée, Bruxelles, 1996. Traverses n° 3 automne, 1992. Traverses n° 4 hiver, 1992. Les cahiers du mnam, n° 29, hiver, 1992. Contenu et méthode d’enseignement L’enseignement est abordé sous forme de cours régulier afin de concentrer les questionnements et les problèmes de mise en œuvre. I l s’ a g i t d ’ i n t e r r o g e r l a n o t i o n d’exposition et la mise en espace dans des lieux spécifiques (dans l’école, hors école..) en tant qu’elle est pour l’œuvre le contexte précis où elle s’incrit, ainsi que les caractéristiques propres au médium qu’elle engage Chaque accrochage comme chaque projet extérieur est l’occasion de débat et de la construction d’une méthode critique. C’est aussi un temps moteur pour penser le déploiement du champ de recherche, et induire dans la conception des pièces à venir (leur inscription précise dans l’actualité de l’art Les moments d’accrochages et de réflexion sur le travail personnel des étudiants sont ponctués par des invitations faites à des artistes , écrivains musiciens ou des théoriciens issus de la scène nationale et internationale. Ces invités sont conviés à partager un repas et à répondre à un entretien dûment préparé. Un troisième temps est proposé dans ce cour qui déplace la discussion sur le terrain même de l’exposition : les divers lieux de la région. Charles Camberoque Semestres 9 et 10 : Création photographique Entretien individuel, travail en atelier, suivi de projet Objectifs Expression par la photographie. Trouver un véritable projet qui affirme une pratique où le fond et la forme s’accordent, grâce à une qualité de la technique à la hauteur des ambitions plastiques et philosophiques. Contenu et méthode d’enseignement Participation aux discussions. Analyse critique et lucidité des enjeux. Lors d’entretiens individuels, il s’agira de mettre en évidence la cohérence entre les intentions énoncées et le projet personnel de l’étudiant. Par ailleurs, il sera demandé à l’étudiant de positionner son travail dans les contextes historique, théorique, critique… Il sera ainsi amené à développer des capacités à l’analyse de son propre travail de façon lucide. Bibliographie Evaluation Evaluation Fibicher Bernard (textes réunis par), L’art exposé, Musée Cantonal, Sion, 1995. Bilan semestriel. Qualité des productions photographiques et de l’analyse critique, cohérence des références. 324 la phase projet : semestre 9 et 10 Capacité à proposer un projet personnel cohérent et original. Bibliographie Bourdieu Pierre, Un art moyen, Minuit, Paris, 2001. Lemagny Jean-Claude, L’ombre et le temps, Armand Colin, Paris, 2005. Sontag Susan, La photographie, Christian Bourgeois, Paris, 2003. Suivi de l’actualité des arts et des médias dans son ensemble. Bibliographie Une bibliographie individuelle est proposée aux étudiants en relation avec leurs recherches. Adorno Théodore W., Théorie esthétique, Klincksieck, Paris, 1995. M ondzain Ma r i e - Jo s é , Homo spectator, Bayard Centurion, Paris, 2007. Nancy Jean-Luc, L’intrus, Galilée, Paris, 2000. Rancière Jacques, Le destin des images, La Fabrique, Paris, 2003. Jean-Marc Cérino Semestre 9 : Affirmation de la démarche Entretien individuel et suivi de projet Objectifs Tr a v a i l s u r l a c o h é r e n c e e t l e développement du langage personnel étayé par une appropriation personnelle de l’histoire de l’art et l’acquisition d’une culture générale propre et affirmée. Semestre 10 : Présentation et exposition de la démarche Entretien individuel et suivi de projet Objectifs Permettre une bonne concrétisation et affirmation d’une démarche personnelle tant au niveau plastique que de son analyse et distance critique. Contenu et méthode d’enseignement Entretiens individuels tout au long du semestre afin d’accompagner l’étudiant au plus proche de l’orientation de ses recherches. Lui permettre d’acquérir l’autonomie la plus grande, garante de son engagement. Évaluer ensemble la justesse du projet, les moyens mis en œuvre et la distance critique appropriée. Aide au mémoire et conseils pour sa présentation en vue de sa soutenance. Contenu et méthode d’enseignement En vue du diplôme, accompagnement p o u r l a p ré s e n t a t i o n d u t r a v a i l plastique. Multiplier les expériences d’accrochage et d’exposition du travail permettant d’évaluer la justesse des propositions. Accompagner chacun dans la présentation orale de son travail et dans l’attitude adoptée, l’artiste étant le premier médiateur de son propre travail. Evaluation Contrôle individuel suite à un accrochage. 325 les contenus d’enseignement Evaluation Contrôle individuel suite à un accrochage. Qualités intrinsèques du travail et capacités à l’accompagner oralement comme par écrit. Le cours fait appel à des intervenants extérieurs ; s’organisent des séances de discussions et le développement de projets personnels suivis par des entretiens individuels. Bibliographie Evaluation Présence, participation, bilan, exposé oral. Implication dans les discussions, méthodologie et autonomie de la démarche, formulation de la méthodologie et de l’exposé oral de son projet, capacité d’analyse, qualité et pertinence du projet. Voir semestre 9. Laetitia Delafontaine, Grégory Niel Semestres 9 et 10 : Sortir du métrique Bibliographie Cours magistral, entretien individuel, suivi de projet Objectifs Agamben Giorgio, Qu’est-ce qu’un dispositif ?, Rivages, Paris, 2007. During Elie, « Topologie de la hantise : un remake de Vertigo », in Fresh Theorie 2, Leo Scheer, Paris, 2006. Latour Bruno, Hermant Émilie, Paris, ville invisible, Les Empêcheurs de Penser en Rond / La Découverte, Paris, 1998. O’Doherty Brian, Inside the white cube, Presses du réel, Dijon, 2009. Approfondir des nouvelles formes de représentation volumétrique et spatiale. Contenu et méthode d’enseignement Elargir la démarche personnelle des étudiants par des questions liées aux nouvelles pratiques de représentation de l’espace dans l’approche de la géométrie contemporaine. Comment ses nouvelles conceptions de l’espace modifientelles, entrent-elles en résonance avec les pratiques artistiques actuelles ? Confronter les notions de métrique à celles de connexion, voisinage, direction, trou, morceau, bord, ni intérieur–ni extérieur, raccordements… Confronter ses notions avec celle de lieu, de virtuel, de spatialisation, de mise en espace, de cartographie, de localisation. Elargir l’approche depuis la pratique artistique jusqu’à la méthodologie et l’analyse de la démarche des étudiants. 326 la phase projet : semestre 9 et 10 Laetitia Delafontaine, Grégory Niel et par différentes formes aussi de « virtualisation » de l’espace. C’est à explorer les nouveaux instruments dont la culture artistique et théorique contemporaine s’est dotée pour répondre à la question « Où ? » et la manière dont ils peuvent s’affecter les uns les autres que le séminaire de cette année est consacré. Les deux premières années auront pour ambition de mettre en place d’expérimenter une méthodologie pour un travail collaboratif de ce genre et des modes de fonctionnement pour un tel centre afin d’aboutir à relativement court terme à sa pérennisation, avec des perspectives de partenariat avec des départements universitaires français et étrangers, ainsi qu’avec des laboratoires de recherches technologiques et scientifiques. Cette expérimentation prendra la forme d’un séminaire sur toute l’année, associant, autour de la problématique définie à l’avance (et pouvant être reconduite l’année suivante), artistes, philosophes, chercheurs en sciences humaines et en sciences naturelles, et ingénieurs. Le séminaire s’accompagne de workshops organisés à l’Ecole nationale des beaux-arts de Lyon et l’Ecole nationale supérieure d’art de Nice. Semestres 9 et 10 : La forme des idées Séminaire avec l’Ecole nationale des beaux-arts de Lyon et l’Ecole nationale supérieure d’art de Nice Objectifs L’objet de ce projet de recherches est d’expérimenter des formes de collaborations entre pratiques artistiques et pratiques théoriques qui rompent avec les pratiques du commentaire et de l’illustration, en contribuant à faire reconnaître à la fois le caractère d’authentique recherche des activités plastiques et la spécificité du type même de recherche qui se pratique dans les écoles d’art. Il s’effectue avec l’Ecole nationale des beaux-arts de Lyon et l’Ecole nationale supérieure d’art de Nice (Villa Arson) et le soutien du Ministère de la Culture. Le projet a commencé à l’automne 2009 et doit se poursuivre jusqu’en 2011. Contenu et méthode d’enseignement L e t h è m e c h o i s i e s t c e l u i d e la localisation, précisément parce que ce thème présente les caractères d’une problématique transversale mettant en jeu des questions aussi bien artistiques que philosophiques, scientifiques, techniques, et même politiques et sociétales. La question de la représentation de l’espace reste – ou est redevenue – une question cruciale dans le contexte contemporain, marqué à la fois par différentes formes de « globalisation » Evaluation Pa r t i c i p a t i o n e t a c c r o c h a g e d e s productions de la recherche au Centre d’art de la Villa Arson. Bibliographie www.laformedesidees.net 327 les contenus d’enseignement Hubert Duprat Glicenstein Jérôme, L’art : une histoire d’expositions, coll. Ligne d’art, puf, Paris, 2009. Mouton Joseph, Sois artiste, Aubier, Paris, 1994. Soulillou Jacques, L’impunité de l’art, coll. La couleur des idées, Seuil, Paris, 1995. Semestres 9 et 10 : Parler / Montrer Travail en atelier, entretien individuel, suivi de projet et débats collectifs Objectifs Permettre à l’étudiant d’articuler sa pratique artistique et son analyse à la fois par ses propos (écrits et oraux) comme par les choix d’accrochage. Aider l’étudiant à réfléchir en quoi les choix d’accrochages peuvent déterminer en grande partie la perception et la compréhension de ses travaux. Travailler à faire apparaître les questions essentielles que posent sa recherche et l’aider à gérer le temps de sa présentation lors du diplôme. Dror Endeweld Semestre 9 : Les années 1980. La sculpture de Düsseldorf et la nouvelle sculpture anglaise Suivi de projet Objectifs L’étudiant est appelé à réfléchir et à se positionner face au sujet de l’héritage artistique des années 1980, d’intégrer cette réflexion dans sa démarche personnelle en tenant compte de ses propres préoccupations. Contenu et méthode d’enseignement Accompagnement à l’écriture du mémoire et à sa soutenance. Echanges critiques sur la justesse du projet et sur les moyens mis en œuvre. Multiplier les mises en espace. Contenu et méthode d’enseignement Un travail de réflexion sur les années 1980 et la transmission est proposé. Que retient-on aujourd’hui de la sculpture anglaise et de la sculpture de Düsseldorf ? La scène anglaise est caractérisée par une continuité dans une évolution remarquable avec Henri Moore et Antony Caro comme référence pour les jeunes générations. A l’école de Düsseldorf avec Beuys, Rilke, Bernd et Hilla Becher, Richter, Klaus Rinke, Num June Paik pour professeurs/ artistes, le passage des générations s’est parfaitement réalisé. Comment les jeunes étudiants se positionnent-ils Evaluation Capacité de l’étudiant à proposer un projet cohérent et original, passant par une mise en espace convaincante et un échange témoignant d’une véritable connaissance des enjeux soulevés tant dans le domaine de l’histoire de l’art que celui de la culture générale. Bibliographie Duve (de) Thierry, Cousus de fil d’or (Beuys, Warhol, Klein, Duchamp), Art Edition, Villeurbanne, 1990 328 la phase projet : semestre 9 et 10 vis-à-vis de ces exemples et comment perçoivent-ils ces relais ? Tr a v a i l à p a r t i r d e d i s c u s s i o n s individuelles et de conférences. années 1990, d’intégrer cette réflexion dans sa démarche personnelle en tenant compte de ses propres préoccupations. Contenu et méthode d’enseignement Evaluation Les étudiants sont évalués en fonction de la qualité de leurs recherches théoriques et pratiques. Un travail de réflexion sur les années 1990 est proposé. Des artistes tels Chen Zhen, Absalon ont œuvré en France, Félix González-Torres aux EtatsUnis, ils venaient d’ailleurs, et sont aujourd’hui disparus. Ils avaient intégré les valeurs esthétiques de l’Occident en maintenant leur identité. Ils marquent une étape dans ce que l’on va qualifier plus tard de ”globalisation”. En contrepoint, les expositions de JeanHubert Martin « Les Magiciens de la terre » et « Partage d’exotismes » proposent un autre regard sur la question. Comment les étudiants aujourd’hui se positionnent-ils face à ces mêmes problématiques ? Travail à partir de discussion individuelle et de conférences. Bibliographie DEACON Richard, Water Under the Bridge, Jannink, Les Presses du réel, Dijon, 2008. K L ingelh ö ller H a r a l d , Witch World, the sculpture of Harald Klingelhöller, Art Gallery of York University, Toronto, Yves Gavaert, Bruxelles, 1998. Lawrence James, Rachel Whiteread, Minneapolis, Minnesota, 2008. Medvedow Jill, Anish Kapoor : Past, Present, Future, Institute of contemporary art/ Boston, MIT Press, Londres, 2008. Reinhard Mucha, Gladbek, Centre Georges Pompidou, Paris, 1986. Wall Jeff, Kammerspiel de Dan Graham, Daled-Goldschmidt, Bruxelles, 1988. Dispositif sculpture, ARC, Musée d’art moderne de la ville de Paris, 1985-86. « La sculpture anglaise », Artstudio n° 10, automne 1998. Tony Cragg, Centre Georges Pompidou, Paris, 1996. Evaluation Les étudiants sont évalués en fonction de la qualité de leurs recherches théoriques et pratiques. Bibliographie Bourriaud Nicolas, Esthétique relationnelle, Les Presses du réel, Dijon, 1998. Fürstenberg von Adelina, Chen Zhen, Le Magasin, Centre national d’art contemporain, Grenoble. Martin Jean-Hubert, Magiciens de la terre, Centre Georges Pompidou, Paris, 1989. M artin Je a n - Hu b e r t , Par tages Semestre 10 : Les années 1990. La globalisation en art Suivi de projet Objectifs L’étudiant est appelé à se positionner face au sujet de l’héritage artistique des 329 les contenus d’enseignement d’exotisme, Biennale de Lyon. Sans Jérôme, Hanru Hou, Chen Zhen, « A Field of Energy », Serpentine Gallery, Londres, 2001. Spector Nancy, Felix GonzalesTorres, Guggenheim Museum, New York, 2007. Absalom, catalogue du musée de Tel Aviv, 1992. Chen Zhen, Les Entretiens, Les Presses du réel, Dijon, 2001. Et en semestre 10 : Accompagnement dans le processus d’analyse du projet de l’étudiant, dans la mesure d’une référence au dessin, à la peinture, à la sculpture ou à l’installation. Analyse des questions de l’espace pictural à l’espace réel, architectural, etc, et en particulier poser un regard spécifique sur les phénomènes de la couleur et des techniques de la lumière. Conseils pratiques sur l’exposition : scénographie et lecture de l’accrochage. Les entretiens portent essentiellement sur la production de textes afin d’alimenter un travail théorique en accord avec le développement de leurs pratiques. Création de situation de jeux d’échanges critiques et théoriques. Pascal Fancony Semestres 9 et 10 : Peinture, installation, exposition, épistémologie Suivi d’atelier et entretien individuel Objectifs Evaluation Accompagner l’étudiant dans la maîtrise de sa pratique. Apporter des éléments théoriques et critiques pour structurer l’expression écrite autour du mémoire. Mettre en référence le travail avec l’histoire des idées, de l’art et faire un suivi de l’actualité. Qualité des travaux et des recherches et de leur présentation. Bibliographie Repères philosophiques C avell St a n l e y, Q u’ e s t - c e q u e la philosophie américaine ?, Folio, Gallimard, Paris, 2006. Goodman Nelson, Manières de faire des mondes, Folio, Gallimard, 2006. Goodman Nelson, Langages de l’art, Hachette, Pluriel, Paris, 2006. Nef Frédéric, Traité d’ontologie pour les non philosophes, Folio, Gallimard, Paris, 2009. Wittgenstein Ludwig, Remarques sur les couleurs, ter, Paris, 1984 Wittgenstein Ludwig, Recherches philosophiques, Gallimard, Paris, 2004. Contenu et méthode d’enseignement • en liaison avec le projet de l’étudiant, dans la mesure d’une référence à la peinture ou à l’installation impliquant l’espace, la couleur et les techniques de la lumière. • les entretiens ont pour support des textes d’auteurs ou d’artistes afin d’alimenter la réflexion théorique en vue de la problématisation de la pratique et de l’écriture du mémoire de l’étudiant. 330 la phase projet : semestre 9 et 10 Maïder Fortuné Wittgenstein Ludwig, Leçons et conversations esthétiques, Gallimard, Paris, 1971. Semestres 9 et 10 : Atelier vidéo Repères psychanalytiques, littéraires sur le rapport à l’art Suivi d’atelier et entretien individuel Objectifs Bouveresse Jacques, La connaissance de l’écrivain, coll. Banc d’essais, Agone, 2008. Bougnoux Daniel, La crise de la représentation, La Découverte, Paris, 2006. Maldiney Jean, Art et existence, Klincksieck, Paris, 1985. N icolaïdis N i c o l a s , L a représentation, essai psychanalytique, Dunod, Paris, 1984. Sibony Daniel, Création : essai sur l’art contemporain, Seuil, Paris, 2005. À la fin de la cinquième année, l’élève doit être conscient de son inscription dans le champ de l’art contemporain. Il doit être capable d’articuler un discours autour de son travail plastique et d’en maîtriser la présentation. L’élève doit posséder les notions suivantes : spatialisation du son, positionnement du corps du spectateur à l’intérieur d’une installation vidéo, maîtrise de la durée, articulation d’un montage. L’optique de recherche, fondamentale dans ce cours, ira donc de pair avec une réflexion sur la présentation des œuvres. Repères théoriques et épistémologiques sur l’histoire de l’art Contenu et méthode d’enseignement Cavell Stanley, Qu’est-ce que la philosophie américaine ? Folio, Gallimard, Paris, 2009. Chassey (de) Éric, La peinture efficace, Gallimard, Paris, 2001. Foster Hal, Le retour du réel, La Lettre volée, Bruxelles, 2005. Lemoine Serge, Art moderne et contemporain, Larousse, Paris, 2006. Lyotard Jean-François, Que peindre ?, Hermann, Paris, 2008. Pironneau Amélie, La peinture en France, 1968-2000, les années de crise, Archibooks, Paris, 2008. Et en fonction des pratiques de chacun et des thématiques retenues. Suivi individuel : accompagner la prise de conscience de sa démarche par l’étudiant, répondre à ces questions techniques, aiguiser son sens critique, et la qualité de la formulation de son travail. Regard sur la rédaction du mémoire et entraînement oral au dnsep. Développement d’une réflexion sur l’installation des pièces présentées au diplôme. L’étudiant doit être conscient que la formulation de l’essence de sa recherche passe par la question de l’organisation de ses pièces en une proposition riche de sens. L’expérience de l’œuvre par le spectateur 331 les contenus d’enseignement Joëlle Gay, Claude Sarthou, Anne Tolleter sera considérée comme une question fondamentale. En complément du suivi individuel, seront organisées à intervalles très réguliers des rencontres avec des personnalités du monde de l’ar t (critiques, historiens, conservateurs, galeristes, artistes…) ainsi que des temps de groupe durant lesquelles nous visiterons des expositions proposant des images en mouvement pour affiner la mise en espace des œuvres ou encore assisterons à des projections de films qui proposent des démarches résolument contemporaines et novatrices. Semestres 9 et 10 : Espace scénique, espace urbain Tra v a i l e n a t e l i e r, e n t r e t i e n individuel Objectifs Réflexion critique et validation de la démarche dans le cadre du processus artistique. Temps d’aboutissement et de résolutions formelles des pièces à présenter. Evaluation Contenu et méthode d’enseignement Qualité des échanges et des propositions. Capacité de l’étudiant à articuler un discours personnel et précis autour de son travail plastique (enjeux théoriques et plastiques), à proposer une monstration pertinente, maîtrisée de ces œuvres qu’il saura inscrire et positionner dans le champ de l’art contemporain. L’atelier « espace scénique, espace urbain » est un périmètre et un temps de recherche où les pratiques interrogent simultanément la localisation du lieu scénique (où ?), ce qui le décrète, ce qui le définit, son vocabulaire, son habitabilité, s’il y a corps : les états de corps, la posture et la mise en espace de l’ensemble. Quel que soit le support choisi au départ, il est question surtout de construire (processus, méthodes, travail de médium, critique référencée de l’activité artistique), la mise en tension du faire et de l’événement et d’élaborer un corpus. Chaque année, un objet de connaissance métaphorique sert d’appui pour relancer, questionner le travail. Construction et réalisation des pièces en vue du DNSEP. Bibliographie Voir les semestres précédents et : BAECQUE (de) Antoine, Lucantonio Gabrielle, Nouveaux cinémas, nouvelle critique, années 60, coll. Petite anthologie des Cahiers du Cinéma, Cahiers du cinéma, vol. 8, Paris, 2001. BRENEZ Nicole, De la figure en général au corps en particulier. L’invention figurative au cinéma, Editions de Boeck, Paris, 1998. BRENEZ Nicole, Les cinémas d’avant garde, Cahiers du cinéma, Paris, 2007. GODARD Jean-Luc, Histoire(s) du cinéma, Gallimard, Paris, 1998. Attelage pédagogique, collégial et pluridisciplinaire, incluant d’autres enseignants et intervenants. Activation d’une dynamique 332 la phase projet : semestre 9 et 10 Corine Girieud de transversalité (inter années, structurels…) Parallèlement lieu de pratique, de réflexion, de discussion qui permet la construction d’une méthode d’enseignement. Atelier pratique et travail critique au plus près du geste et de l’invention. Montrer, nommer, classer permettent de mettre en place une méthodologie de la recherche et de l’appareil critique. Semestre 9 : Où il est question de rédiger son mémoire Cours magistraux, travaux dirigés et suivis individuels. Objectifs Acquérir une méthodologie de la rédaction et renforcer ses acquis. Contenu et méthode d’enseignement Evaluation Contrôle continu et bilan semestriel Assiduité et participation active. Engagement. Pertinences des réponses plastiques. Lucidité, maturité face aux résolutions formelles et conceptuelles. La méthodologie de la rédaction est largement abordée. Elle se fait notamment par l’étude de textes critiques et théoriques. Là encore, l’échange entre étudiants semble plus que nécessaire dans cette phase de travail pourtant propice à l’isolement. Des approfondissements historiques et théoriques sont envisagés en fonction de l’évolution des questions soulevées et de l’actualité artistique et culturelle. Bibliographie ARDENNE Paul, Un art contextuel, Flammarion, Paris, 2004. AUGE Marc, Non-lieux, Seuil, Paris, 1992. BOURRIAUD Nicolas, Esthétique relationnelle, Les Presses du réel, Dijon, 2003. BROOK Peter, L’espace vide, Seuil, Paris, 2001. LABELLE-ROJOUX Arnaud, L’art en scène, Les éditeurs évidents, 1992. LABELLE-ROJOUX Arnaud, L’acte pour l’art, Al Dante, Paris, 1999. PEREC Georges, Penser, classer, Hachette, Paris, 1998. RANCIERE Jacques, Le spectateur émancipé, La Fabrique, 2008. REGY Claude, Espaces perdus, Les Solitaires intempestifs, 1998. Evaluation Avancée de la rédaction du mémoire. Entretiens individuels. Bibliographie La bibliographie est propre à chaque étudiant mais une attention portée aux médias est demandée à tous. Semestre 10 : Où il est question de soutenir un mémoire Travaux dirigés et suivis individuels. Objectifs Préparer sa soutenance. 333 les contenus d’enseignement Nicolas Grosmaire Contenu et méthode d’enseignement Des approfondissements historiques et théoriques sont envisagés en fonction de l’évolution des questions soulevées dans les mémoires et de l’actualité artistique et culturelle. Semestres 9 et 10 : Formation multimédia / PAO Travail en atelier, entretien individuel, suivi de projet Contenu et méthode d’enseignement Evaluation Suivi de projet et formation spécifique individualisés, en vue de la préparation au dnsep, perfectionnement, proposition de workshop, proposition de publications, stages... Entretiens individuels Bibliographie La bibliographie est propre à chaque étudiant mais une attention portée aux médias est demandée à tous. Sylvain Grout, Yann Mazéas et Federico Vitali Frédéric Gleyze Semestres 9 et 10 : Formation aux techniques de l’audiovisuel Semestres 9 et 10 : Projets vidéo/animation Travail en atelier, entretien individuel, suivi de projet Objectifs Travail en atelier, entretien individuel, suivi de projet, organisation de workshops Objectifs Professionnalisation des méthodes et mises en œuvre. Collaborations externes, artistiques, scientifiques, techniques (professionnelles et/ou institutionnelles). Connaissance des pratiques expérimentales (cinéma et vidéo). Assurer la formation des étudiants dans le cadre de la conception d’œuvres audiovisuelles : écriture, prise de vue, montage et diffusion. Conduire des ateliers spécifiques avec l’intervention éventuelle de professionnels extérieurs afin d’approfondir certaines compétences. Su i v i e t f o r m a t i o n s p é c i f i q u e s , individualisés, perfectionnement, proposition de workshop, stages... Contenu et méthode d’enseignement Suivi spécifique des projets vidéo/ animation/installations d’étudiants. Participation d’intervenants extérieurs (artistes, professionnels, chercheurs). Réalisations des projets en collaboration avec des entreprises ou organismes externes (prestations techniques, 334 la phase projet : semestre 9 et 10 collaborations artistiques ou scientifiques, commandes publiques et institutionnelles, etc.). Analyse des pratiques expérimentales cinématographiques et vidéo (McLaren, Len Lye, Artavazd Pelechian, Oskar Fishinger, Zbigniew Rybczyński, Bill Morrisson, Pierre Huyghe, Steve Mc Queen, Rodney Graham, Aernout Mik, etc.). différents acteurs du monde de l’art. En perspective, la possibilité que les problématiques ainsi que les invitations puissent s’articuler avec le contenu des mémoires. Evaluation Présence, implication personnelle. Bibliographie Les magazines sur l’art contemporain : Art Press, Beaux-Arts Magazine, Flash Art, Frieze, Frog, etc. Becker Howard S., Les mondes de l’art, Flammarion, Paris, 1988. Bourriaud Nicolas, Esthétique relationnelle, Les Presses du Réel, Dijon, 2001. G offman E r v i n g , L e s r i t e s d’interactions, Minuit, Paris, 1974. Rancière Jacques, Le spectateur émancipé, La Fabrique, Paris, 2008. Evaluation Suivi des projets durant les phases de réalisation. Conformité aux cahiers des charges et exigences techniques imposées s’il y a lieu (commandes extérieures). Evaluations qualitatives du médium et de la cohérence du travail (qualité des rendus, des contenus et de la diffusion). Intelligibilité et cohérence des contenus. Bibliographie Nadia Lichtig Voir semestre 7. Semestres 9 et 10 : Corrélations entre images et sons Pierre Joseph Travail d’atelier et hors les murs, suivi de projet, entretien individuel Objectifs Semestres 9 et 10 : Produits d’entretiens L’exploration des relations entre l’image et le son dans les œuvres filmiques et plastiques. L’étudiant réalise un film ou une pièce sonore. Formalisation théorique et plastique du projet de chaque étudiant. Entretiens collectifs, interviews Objectifs Perception des réalités sociales de l’art. Contenu et méthode d’enseignement Mise en place d’affinités et de choix collatéraux. Rencontres sous forme d’échanges téléphoniques avec 335 les contenus d’enseignement Nadia Lichtig Contenu et méthode d’enseignement Le cours est conçu comme un atelier critique où la réflexion et la réalisation se répondent. Le cadre du cours est l’occasion d’analyse d’œuvres ainsi que de séances d’enregistrement et de tournage collectif. Tout au long de l’année, des séances du vidéo-club prolongent l’enseignement. La présence aux séances du vidéo-club est fortement conseillée. No u s e x p é r i m e n t o n s d i f f é re n t e s approches de traitement du son et de l’image et soulevons les questions de leur mise en espace. Sont abordés le cinéma expérimental, la bande vidéo en tant que multiple, la vidéo projection et l’installation sonore. Au t r a v e r s d u s u i v i i n d i v i d u e l , accompagner la recherche et l’élaboration d’un travail plastique et d’une problématique personnelle qui puisse engager la dynamique d’une œuvre artistique à venir. Encourager une grande autonomie et une forte implication dans l’actualité des pratiques émergentes. Semestres 9 et 10 : Pratique de la langue anglaise C o u r s m a g i s t ra l e t e n t r e t i e n individuel Objectifs Croiser la pratique de la langue anglaise avec le territoire de l’art à partir du projet personnel de l’étudiant. Analyse de textes, savoir parler et écrire sur son propre travail. Contenu et méthode d’enseignement Les étudiants sont invités à appliquer leurs connaissances en élargissant les recherches concernant leurs projets personnels et en se documentant à partir de textes issus des médias internationaux. Ils sont incités à la conversation par le visionnage de documents audiovisuels. Discussions autour de travaux plastiques crées dans le groupe, favorisant l’apprentissage de nouveaux termes et les aidant à acquérir plus de liberté d’expression en anglais. Travail sur la création d’une « déclaration » d’artiste, d’un CV et de demandes de bourses, ainsi qu’une présentation orale ou écrite du travail personnel. Evaluation Contrôle continu et bilan semestriel. Bibliographie C hion Michel, L’Audio-Vision, Nathan, Paris, 1990. Chion Michel, La Musique au cinéma, Fayard, Paris, 1995. M ichaud Ph i l i p p e - A l a i n , Aby Warburg et l’image en mouvement, Macula, Paris, 1998. Nyman Michael, Experimental Music, Cage et au-delà, Allia, Paris, 2005. Evaluation Réalisation d’un test de langue, contrôle continu, participation aux cours. Bibliographie BOURRIAUD Nicolas, Radicant : pour une esthétique de la globalisation, Denoël, Paris, 2009. 336 la phase projet : semestre 9 et 10 MARTIN Danièle, Mots outils, mots utiles anglais : les incontournables de la langue anglaise, Ellipses Marketing, 2009. QUINE Willard Van Orman, Le mot et la chose, Flammarion, Paris, 1999. www.guardian.co.uk www.bbc.co.uk www.nytimes.com Bibliographie Voir semestre 7. Yann Mazéas Semestres 9 et 10 : RDV Entretien individuel Objectifs Accompagner le travail personnel, vérifier la pertinence des propositions et amener les étudiants à entreprendre des productions complexes, particulièrement dans le domaine de l’image en mouvement. Didier Malgor, Caroline Muheim, Claude Sarthou Semestres 9 et 10 : SNARK : écriture Contenu et méthode d’enseignement Travaux dirigés et suivi de projet Pré-requis Lors d’entretiens en atelier ou en département vidéo, analyser avec les étudiants les productions entreprises, en dégager les grands axes, les questions soulevées et les impasses potentielles. Envisager ensemble les possibilités de diffusion ou de monstration des œuvres, rechercher les options les plus intelligentes en fonction des problématiques affirmées. Dans le cas de productions vidéo, analyser point par point la faisabilité et la méthodologie des projets et engager ensemble un calendrier de production et de post-production. Une pratique ou un désir d’écriture. Objectifs Nommer, décrire, titrer, commenter, questionner des œuvres plastiques. Supposant qu’une image échappe au concept philosophique et aux déterminations historiques, et qu’elle « ouvre » à l’expérience de l’altérité, tenter une approche poétique de l’œuvre par l’écriture. Contenu et méthode d’enseignement L e c t u re d e t e x t e s l i t t é r a i re s , d e correspondances d’artistes et d’écrivains concernant la création. Écriture à partir de questions artistiques, d’un lexique particulier. Evaluation Contrôle continu et bilan semestriel. Présentation et analyse des travaux. Filmographie Evaluation Voir semestre 7. Analyse et appréciation, lecture publique des textes produits. 337 les contenus d’enseignement Clémentine Mélois Le pôle dessin-édition est un espace privilégié (logistique, suivi technique et critique) où peuvent se réaliser des projets collectifs ou individuels (estampes, livres d’artiste, pratiques métissées), qu’ils soient permanents ou ponctuels, voire pluridisciplinaires. Semestres 9 et 10 : Pratiques éditoriales Travail en atelier, suivi de projet, entretien individuel Pré-requis Connaissance des enjeux liés au travail d’édition, notions de mise en page et de composition, règles du travail collectif en atelier. Evaluation Contrôle continu. L’étudiant sera, en partie, évalué sur son assiduité et son engagement tout autant que sur la qualité de sa réalisation. Objectifs L’enjeu est de finaliser un travail d’édition abouti en respectant le sens du projet artistique de chacun en regard des tendances contemporaines tout autant que des œuvres ”historiques” et en tenant compte des contraintes éditoriales (le multiple, l’impression et une réflexion sur les exigences des « règles » liées au projet (coût) et aux modes de diffusion). Bibliographie Benjamin Walter, L’Œuvre d’art à l ’ é p o q u e d e s a re p r o d u c t i b i l i t é technique, Allia, Paris, 2005. Butor Michel, Essais sur le roman, coll. Tel, Gallimard, Paris, 1992. CarriÓn Ulises, Quant aux livres, Héros-Limite, Genève, 1997. C ueco Henri, Le Journal d’une pomme de terre, Stock, Paris, 2000. Grushkin Paul, King Dennis, L’Art du Rock, 1800 affiches du punk à nos jours, Panama, Paris, 2005. Hourst Michel, WyckaertFenck Sabine, Catafal Jordi, La Gravure, Grund, Paris, 2004. J arry Alfred, Gestes et opinions du docteur Faustroll, pataphysicien, Gallimard, Paris, 2005. M o ë glin - D elcroix A n n e , Esthétique du livre d’artiste, Le mot et le reste, Marseille, 2006. Mourlot Fernand, Gravés dans ma mémoire, Robert Laffont, Paris, 1979. N agiscarde Sophie, L’Ar t du t a m p o n , c a t a l o g u e d’ e x p o s i t i o n , Musée de la Poste, Paris, 1995. Contenu et méthode d’enseignement Suivi individuel des projets, travail en atelier, discussion autour des productions. L’atelier développera les pratiques éditoriales dans leur contexte le plus large, en faisant appel aux médias traditionnels (gravure, lithographie, pochoirs, sérigraphie, typographie, offset, gaufrage, monotype, “tampographie” et même la pomme de terre…), l’impression numérique et la photocopie. Le suivi technique sera accompagné d’une réflexion critique et transversale sur la relation aux autres médias et sur le statut de l’œuvre imprimée. 338 la phase projet : semestre 9 et 10 Ponge Francis, Méthodes, coll.Folio, Gallimard, Paris, 1988. Rilke Rainer Maria, Lettres à un jeune poète, coll. Les cahiers rouges, Grasset, Paris, 1937. Rilke Rainer Maria, Balthus, Lettres à un jeune peintre, Editions de l’Aire, Vevey, 1996. Titus Carmel Gérard, La Leçon du miroir, L’Echoppe, 1992. FLBLB, Revues. Pollard Matt, « thumb cinema ». Sénac Jean-Vincent, « flips-books ». Evaluation Accrochage en fin de semestre. Qualité des productions et de leur présentation. Bibliographie Les revues d’actualité de l’art contemporain. Vasari Giorgio, Vie des peintres, tomes 1 et 2, Les Belles Lettres, Paris, 2000. Winckelmann Johann Joachim, De la description, Macula, Paris, 2006. Patrick Perry Caroline Muheim Semestre 9 : Méthodologie de la recherche 2 Semestres 9 et 10 : De la description Travaux dirigés, entretien individuel Objectifs Entretien individuel et suivi de projet Objectifs Pré p a r a t i o n à l a s o u t e n a n c e d u mémoire. Affiner l’analyse critique et la réalisation des travaux personnels. Contenu et méthode d’enseignement Contenu et méthode d’enseignement Suivis individuels de l’avancement du mémoire des étudiants. Attention à la méthode de travail, à la rigueur de la rédaction et du contenu, à la pertinence du mémoire en regard de la production plastique. Le mémoire devra témoigner de la réelle maîtrise d’une question théorique, de la capacité à la formuler par écrit, à la présenter et à l’argumenter lors de la soutenance orale. Entretiens individuels pendant lesquels l’accent sera mis sur la description la plus précise et la plus rigoureuse possible des objets artistiques en présence dans le travail de l’étudiant, ainsi que dans la construction de ses repères et de ses références : choix de réalisations et de mise en forme, choix des matériaux et des techniques d’assemblages, choix d’exposition et de mise en espace, références et constructions de ce qui constitue la pensée. Evaluation Rédaction du mémoire avant soutenance. Entretiens oraux. 339 les contenus d’enseignement Augustin Pineau Écrits d’artistes Beuys Joseph, Par la présente, je n’appartiens plus à l’art, L’Arche, Paris, 1988. Brecht Georges, L’Imagerie du hasard, Les Presses du réel, Dijon, 2002. Broodthaers Marcel, L’Angelus de Daumier, 1e et 2e parties, Catalogue, Musée national d’art moderne de Paris, 1975. Carassou Michel, Jacques Vaché et le groupe de Nantes, Jean-Michel Place, Paris, 1986. Debord Guy, Œuvres, Gallimard, Paris, 2006. Debord Guy, Jorn Asger, Mémoires, Allia, Paris, 2004. Debord Guy, Jorn Asger, Fin de Copenhague, Allia, Paris, 2001. Dreyfus Charles, Être à part, à paraître, Dilecta, Paris, 2008. D uchamp M a r c e l , N o t e s , Flammarion, Paris, 1999. Duchamp Marcel, Duchamp du signe, Flammarion, Paris, 1997. Dufrêne François, Tombeau de Pierre Larousse, Presses du réel, Dijon, 2002. Dufrêne François, Archi Made, ensba, Paris, 2005. Dupuy Jean, Anagrammes #2, frac Bourgogne, Dijon, 2002. Dupuy Jean, Anagram bookshop, Emily Harvey Gallery, New York, 2003. Duval Bruno, Dalligand Daniel, Sunder Richard, La pansémiotique, afp, Paris, 1990. Feuillie Nicolas, Fluxus Dixit, une anthologie, Presses du réel, Dijon, 2002. Filliou Robert, L’histoire chuchotée de l’art, Clémence Hiver, Sauve, 1995. Hains Raymond, Dachy Marc, Langue de cheval et facteur temps, Actes sud, Arles, 1998. Semestres 9 et 10 : L’espace du dedans et les figures du dehors Entretien individuel et suivi des projets Objectifs Amener l’étudiant à passer de « l’espace du dedans », la recherche personnelle et le travail d’atelier, aux « figures du dehors », l’inscription de sa pratique dans le monde contemporain envisagé dans sa diversité et sa complexité. Contenu et méthode d’enseignement Mise en relation de la problématique de recherche personnelle de l’étudiant avec les « paroles d’artistes », à travers les écrits et revues d’artistes depuis le début du xxe siècle. Pro j e t s d’ e x p o s i t i o n s c o l l e c t i ve s d’étudiants, réflexion sur les questions relatives à la mise en espace (ARC), espace éditorial et espace d’exposition. Evaluation Pertinence et qualité du projet de l’étudiant. Qualité des travaux et de leur articulation avec le dossier méthodologie et synthèse. Bibliographie Un complément bibliographique sera fourni à chaque étudiant en relation avec sa problématique de recherche personnelle. 340 la phase projet : semestre 9 et 10 Harrison Charles, Wood Paul, Art en théorie, Hazan, Paris, 1997. Hausmann Raoul, Sensorialité excentrique, Presses du réel, Dijon, 2002. Hausmann Raoul, Courrier Dada, Allia, Paris, 2004. Higgins Dick, Postface – Un journal critique de l’avant-garde, Presses du réel, Dijon, 2006. Huelsenbeck Richard, En avant Dada, Presses du réel, Dijon, 2000. Magritte René, Écrits complets, édition établie et annotée par André Blavier, Flammarion, Paris, 1979. Michaux Henri, L’Espace du dedans, pages choisis, Gallimard poésie, 1998. N aumann F r a n c i s , O balk Hector (dir.), Affectionately, Marcel, correspondance de Marcel Duchamp, Ludion, Amsterdam, 2000. Oldenbourg Serge III, La vie est toujours plus forte, Al Dante, Paris, 2004. Pelieu Claude, Jukes Boxes, 10/18, Paris, 1972. Pelieu Claude, Fusion, Voix-Richard Meier, Elne, 2001. Pelieu Claude, 23, Cactus, Caen, 1992. Picabia Francis, Ecrits critiques, Mémoire du livre, 2005. Pons Louis, Louis Pons par Louis Pons, Cercle d’Art, Paris, 1998. Ribemont-Dessaignes Georges, Dada, Champ libre, Paris, 1974. Rumney Ralph, Le Consul, Allia, Paris, 1999. Satie Erik, Ecrits, Gérard Lebovici, Paris, 1990. Schwitters Kurt, Merz, Gérard Lebovici, Paris, 1990. Snyder Gary, L’Arrière-pays, suivi d’Amérique : Ile tortue, P. J. Oswald, Honfleur, 1977. Suquet Jean, Epanouissement ABC, L’échoppe, Paris, 2001. Vaché Jacques, Lettres de guerre, Mille et une nuits, Paris, 2001. Villeglé Jacques, Le Lacéré anonyme, Les Presses du réel, Dijon, 2008. Villeglé Jacques, La traversée Urbi & Orbi, Luna-Park, Paris, 2005. White Kenneth, La Figure du dehors, Grasset, Paris, 1982. Wolman Gil Joseph, Défense de mourir, Allia, Paris, 2001. Revues d’artistes (avant-gardes historiques) Cravan Arthur, Maintenant, 19121915, Fac-similé Jean-Michel Place, 1977, Seuil, Paris, 1997. Mariën Marcel, Les Lèvres nues, Facsimilé Allia, Paris, 1998. Picabia Francis, 391, Fac-similé Losfeld, Paris,1975. Dada, Zurich-Paris, 1916-1922, Facsimilé Jean-Michel Place, Paris, 1981. Le Grand Jeu, 1928-1930, Fac-similé Jean-Michel Place, Paris, 1977. La Révolution surréaliste, 1924-1929, Fac-similé Jean-Michel Place, Paris, 1991. Le Surréalisme révolutionnaire, 1948, Fac-similé Didier de Villez, Bruxelles, 1999. 341 les contenus d’enseignement Serge Plagnol Arasse Daniel, « Anselm Kiefer » in Cette obscure clarté qui tombe des étoiles, Les Presses du réel, Dijon, 1996. Barcelo Miquel, Carnets d’Afrique, Gallimard, Paris, 2003. Baselitz Georg, écrits in catalogue Baselitz, Paris-Musées, coéditions PM/ Les amis, Paris, 2001. Beckmann Max, Écrits, ensba, Paris, 2002. BioulÈs Vincent, Peindre entre les lignes, ensba, Paris, 1995. Buraglio Pierre, Écrits entre 1962 et 2007, ensba, Paris, 2008. De Kooning Willem, Écrits et propos, ensba, Paris, 1998. Dezeuze Daniel, Textes et notes, ensba, Paris, 1991. J uliet C h a r l e s , Rencontre avec Bram van Velde, Fata Morgana, SaintClément-de-Rivière, 1984. Anselm KIEFER au Louvre, éditions du Regard, Paris, 2007. Kirili Alain, Mémoire de Sculpteur, ensba, Paris, 2007. Marc Franz, Écrits et correspondances, ensba, Paris, 2007. Richter Gerhard, Textes, Les Presses du réel, Dijon, 1999. Rothko Mark, Écrits sur l’art, coll. Champs arts, Flammarion, Paris, 2007. Semestres 9 et 10 : Peindre, choisir, montrer Entretien individuel et suivi de projet Objectifs Constitution de l’ensemble cohérent des œuvres de l’étudiant en vue de l’accrochage pour le dnsep. Contenu et méthode d’enseignement Continuation du travail personnel, inscription dans la réalité des enjeux c o n t e m p o r a i n s d e l’ a r t e t d e l a peinture (développement de la 4 ème année), choix, synthèse, de la création en atelier vers l’exposition en vue de la présentation au diplôme. L’enseignant avec l’étudiant seront attentifs aux modes de mises en espace, de présentations, voire de «scénographies», de mises en scène, d’accrochages des œuvres. La méthode de l’expérimentation de sélections et d’accrochages des travaux tout au long de l’année est nécessaire. Evaluation Qualité des propositions et de leur présentation. Bibliographie Une lecture critique des journaux, revues, catalogues d’expositions est nécessaire afin de confronter son propre travail avec l’actualité. Agata (d’) Antoine, Le désir du monde, entretiens avec Christine Delory Momberger, Téraèdre, Paris, 2008. 342 la phase projet : semestre 9 et 10 Natacha Pugnet Barthes Roland, Le bruissement de la langue, Essais critiques iv, Seuil, Paris, 1984. Baudrillard Jean, Simulacres et simulation, Galilée, Paris, 1981. Bourriaud Nicolas, Postproduction, Les Presses du réel, Dijon, 2003. Danto Arthur, La transfiguration du banal, Seuil, Paris, 1989. Foster Hal, Le retour du réel – situation actuelle de l’avant-garde, La Lettre volée, Bruxelles, 2005. Foucault Michel, «Qu’est-ce qu’un auteur ?», in Bulletin de la Société française de Philosophie, 22 février 1969. Heinich Nathalie, Être artiste, Klincksieck, Paris, 1996. Jouannais Jean-Yves, Artistes sans œuvre – I would prefer not to, Verticales, Paris, 1997. Krauss Rosalind, L’originalité de l’avant-garde et autres mythes modernistes, Macula, Paris, 1993. Kris Ernst, KURZ Otto, L’image de l’artiste. Légende, mythe et magie. Un essai historique, Rivages, Marseille, 1987. Levé Édouard, Œuvres, POL, Paris, 2002. Lyotard J e a n - F r a n ç o i s , L e postmodernisme expliqué aux enfants, Galilée, Paris, 1988. Nesbit Molly, « Qu’est-ce qu’était un auteur? » in Les Cahiers du Musée national d’art moderne, n° 36, été 1991. Roque Georges (dir.), Majeur ou mineur ? Les hiérarchies en art, Jacqueline Chambon, Nîmes, 2000. Semestre 9 : Pratiques référentielles et citationnelles Rédaction du mémoire Cours magistral, entretien individuel, séminaires, accompagnement théorique et méthodologique du mémoire. Objectifs Conduire les étudiants à produire un mémoire dans lequel la réflexion personnelle, la dimension analytique et les connaissances viendront étayer de manière rigoureuse leur propre démarche. Leur apprendre à nuancer leur pensée tout en affirmant leur singularité. Contenu et méthode d’enseignement Se r o n t n o t a m m e n t a b o rd é e s l e s questions de la posture de l’artiste et de l’attitude citationnelle comme relecture des avant-gardes et celle du postmodernisme. Ces réflexions seront étayées par divers écrits et entretiens d’artistes et également articulées aux pratiques des étudiants. Evaluation Participation active aux séminaires. Qualité des échanges, ouver ture d’esprit, évolution jusqu’à la production du mémoire final. Bibliographie Agamben Giorgio, Qu’est-ce que le contemporain ?, Payot et Rivages, Paris, 2008. Aspects de l’art du xxe siècle. L’œuvre reproduite, Abbaye Saint-André, Centre d’art, Meymac, 1991. 343 les contenus d’enseignement Natacha Pugnet Bourriaud Nicolas, Esthétique relationnelle, Les Presses du réel, Dijon, 1998. collectif, Zoos humains – De la Vénus hottentote aux reality-shows, Paris, La Découverte, 2002. Comment Bernard, Les panoramas du xixe siècle, Adam Biro, Paris, 1993. Eco Umberto, La guerre du faux, Grasset, Paris, 1985. Jauss Hans Robert, Pour une esthétique de la réception, Paris, Gallimard, 1978. Lugli Adalgisa, Naturalia et Mirabilia. Les cabinets de curiosités en Europe, Adam Biro, Paris, 2000. M ichaud Yve s , L’artiste et les commissaires. Quatre essais non pas sur l’art contemporain mais sur ceux qui s’en occupent, Jacqueline Chambon, Nîmes, 1989. O’Doherty Brian, Inside the white cube, JPR Ringier / Maison rouge, Zürich, Paris, 2008 (pour la traduction française). Ogawa Yoko, Le musée du silence, Actes sud, Arles, 2003. Perec Georges, Un cabinet d’amateur, Seuil, Paris, 1994. Putman James, Le musée à l’œuvre, Thames & Hudson, Londres, 1996. Rutault Claude, Catamonologue, Mamco, Genève, 1999. Schaer Roland, L’invention des musées, coll. Découvertes, Gallimard/ rmn, Paris, 2002. Catalogues des expositions au musée Bourdelle : Rutault, Fabro, Vermeiren, Pariente, Varini… Semestre 10 : Autour de l’exposition Cours et séminaires alternant avec le suivi de la pratique, entretien individuel Objectifs Conduire les étudiants à réfléchir sur les présupposés, sur l’idéologie et sur les enjeux de l’exposition. Les former à rendre compte d’une expérience, d’un projet lié à l’exposition. Réfléchir à l’exposition de leur propre travail. Contenu et méthode d’enseignement À partir d’expositions historiques et d’exemples contemporains précis, seront abordées les principales questions relatives à l’exposition. Cabinets de curiosités/musée/expositions universelles/zoos humains. L’absence d’objet/ le dispositif/l’expérience de l’œuvre, etc. Evaluation Un compte-rendu d’exposition écrit sera demandé. Capacité de l’étudiant à problématiser, à discerner les enjeux spécifiques de l’exposition choisie. Clarté d’expression et pertinence des références culturelles. Bibliographie Ardenne Paul, Un art contextuel – Création artistique en milieu urbain, en situation, d’intervention, de participation, Paris, Flammarion, 2002. 344 la phase projet : semestre 9 et 10 Albert Raniéri Collectif, L’art contemporain et son exposition, tome I, L’Harmattan, Paris, 2003 ; tome II, 2007. Danto Arthur, L’art contemporain et la clôture de l’histoire, Paris, Seuil, 1998. Duve (de) Thierry, Voici, 100 ans d’art contemporain, Ludio, Bruxelles, 2000. FrÉchuret Maurice, Les années 70, l’art en cause, capc, Bordeaux, 2002. Foucault Michel, L’Archéologie du savoir, Gallimard, Paris, 1969. Gautherot Frank, Compilation : une expérience de l’exposition, Les Presses du réel, Dijon, 1999. Goodman Nelson, Manière de faire des mondes, Jacqueline Chambon, Nîmes, 1992. Hahn Otto, « Harald Szeeman », interview in Art Press, n° 11, mai 1974. Heinich Nathalie, L’art à l’épreuve de ses médiations, Les Impressions nouvelles, Bruxelles, 2009. Jimenez Marc, La Querelle de l’art contemporain, Gallimard, Paris, 2005. Pagé Su z a n n e , Passions privées. Collections particulières d’art moderne et contemporain en France, Paris Musées, Paris, 1995. Putman James, Le Musée à l’œuvre. Le musée comme médium dans l’art contemporain, Thames & Hudson, Londres, 2002. Quemin Alain, L’art contemporain international entre les institutions et le marché, Jacqueline Chambon, Nîmes, 1993. Vollerin Alain, Histoire des biennales d’art contemporain de Lyon, Mémoire des arts, Lyon, 2005. Semestres 9 et 10 : L’art de l’exposition iii et iv Cours magistral, entretien individuel, suivi du mémoire Objectifs Définition et mise en place du projet de l’étudiant dans la perspective du diplôme. Contenu et méthode d’enseignement Formes et statuts de l’exposition. Collections permanentes. Expositions t e m p o r a i r e s . Su i v i d e s p r o j e t s . Travail sur l’autonomie d’analyse et d’argumentation de l’étudiant. Capacité à réinvestir des connaissances théoriques et des expériences plastiques. Maîtrise des éléments formels, critiques et techniques dans l’élaboration du projet, et la finalisation du mémoire. Méthodologie et synthèse. Evaluation Evaluation continue. Engagement et pertinence de l’étudiant, sur les plans pratiques et théoriques. Accrochage des travaux. Bibliographie Ardenne Paul, L’Art dans son moment politique, La Lettre volée, Bruxelles, 2001. B irnbaum D a n i e l , M acel Christine, Airs de Paris, Centre Georges Pompidou, mnam, Paris, 2007. Bourdieu Pierre, L’Amour de l’art, Minuit, Paris, 1969. Bourriaud Nicolas, Esthétique relationnelle, Les Presses du réel, Dijon, 1998. 345 les contenus d’enseignement Catalogues d’expositions Evaluation Artempo where time becomes art, Palazzo Fortuny, Venise, 2007. Accademia qui es-tu ?, Chapelle de l’ensba, Paris, 2008. In Finitum, Palazzo Fortuny, Venise, 2009. Partages d’exotisme, Biennale de Lyon, rmn, Paris, 2000. Posséder et détruire, Musée du Louvre, rmn, Paris, 2000. Suivi de l’évolution et des recherches de l’étudiant. Bibliographie Balthus, Centre Georges Pompidou, Paris, 1983. Hans Bellmer, J. P. Faur, Paris, 1999. Brossa Joan, Revolta poetica, KRTU, Barcelone, 2003. Burroughs William S., Le festin nu, Gallimard, Paris, 2002. Cage John, Silence, Denoël, Paris, 2004. Cornell Joseph, Navigating The Imagination, Peabody Essex Museum, Yale University Press, 2007. Duchamp Marcel, Etant donnés, Manual of instruction, Approximations démontables, Musée de Philadelphie, 1987. Elliot T.S., La Terre vaine, Points, Paris, 2006. Freud Sigmund, Le mot d’esprit et sa relation à l’inconscient, coll. Folio, Gallimard, 1992. Robert Filliou, catalogue musée d’art moderne de la ville de Paris, 1977. Luca Ghérasim, Œuvres, José Corti, Paris. Ginsberg Allen, Howl et autres poèmes, Christian Bourgois, Paris, 2005. H arnoncourt ( d ’ ) A n n e , « Joseph Cornell / Marcel Duchamp » in Resonance, Cantz Verlag, Berlin, 1998. Jung Carl Gustav, Psychologie et alchimie, 1946, rééd. Buchet-Chastel, Paris, 2004. Kolar Jiri, Dictionnaire des Méthodes, Revue K, Paris, 1991. Marien Marcel, Les lèvres nues (revue) 1954-58, Allia, Paris, 1995. Yves Reynier Semestres 9 et 10 : Le temps de l’art Travail en atelier, entretien individuel et suivi de projet Objectifs Dans la perspective du diplôme, aider l’étudiant à finaliser son travail personnel. Suivi des projets. Travail sur l’autonomie d’analyse et d’argumentation de l’étudiant. Contenu et méthode d’enseignement Préciser l’inscription du travail personnel dans les mouvements ar tistiques contemporains. Pour citer René Char, « l’essentiel est sans cesse menacé par l’insignifiant », « il faut, malgré l’apparence, beaucoup de souffle pour remplir une vie », « la démocratie n’est pas de ce monde », « bien que le jeu d’autrui m’importe et ses inombrables considérants ». 346 la phase projet : semestre 9 et 10 Picabia Francis, Lettres à Christine, Gérard Lebovici, Paris, 1988. Pound Ezra, Les Cantos, Flammarion, Paris, 1986. Revue Bizarre, numéro consacré à Hans Bellmer. Satie Erik, Écrits, Gérard Lebovici, Paris, 1977. Schwitters Kurt, Merz, Gérard Lebovici, Paris, 1990. T ilman P i e r r e , Ro b e r t Fi l l i o u nationalité poète, Les Presses du réel, Dijon, 2006. Z ü rn Un i c a , L’ Ho m m e - j a s m i n , Impressions d’une malade mentale, Gallimard, Paris, 1971. les éléments d’une problématique en rapport avec les exigences formelles du travail artistique ; construction d’énoncés. Etapes et structuration du mémoire. Evaluation Suivi du travail /entretiens réguliers / mini-conférences : présentation des étapes de travail en lien avec la pratique régulière d’accrochage. Bibliographie Barthes Roland, Roland Barthes par Roland Barthes, coll. Ecrivains de toujours, Seuil, Paris, 1974. Barthes Roland, Fragments d’un discours amoureux, coll. Tel Quel, Seuil, Paris, 1977. Hamon Philippe, La description littéraire, Macula, Paris, 1991. Rancière Jacques, Le spectateur émancipé, La Fabrique, Paris, 2008. Claude Sarthou Semestres 9 et 10 : Forme/ sens/argumentaire Entretien individuel et suivi de projet Objectifs Choix d’une méthodologie qualitative la mieux appropriée à l’approche d’objets artistiques hétérogènes et complexes. Constitution du mémoire (étapes). Jean-Marc Scanreigh Contenu et méthode d’enseignement Travail en atelier Objectifs Semestres 9 et 10 : Se situer, se projeter Priorité donnée à l’entretien pour trouver une méthode d’analyse en rapport avec la forme et le sens du travail personnel de l’étudiant à partir de schéma normatif d’analyse. Inventorier les ressources pour l’aspect formel (outils, matériaux…), pour le sens des objets artistiques (références convoquées dans la mise en relation avec le travail). De l’intention à l’hypothèse : Concrétiser avec l’étudiant une pratique de l’édition qui allie au mieux l’efficacité stratégique et l’authenticité de la démarche artistique afin de nouer des relations avec le monde de l’art. Contenu et méthode d’enseignement Toutes formes d’édition, papier ou numérique. 347 les contenus d’enseignement Favoriser le développement de réseaux entre jeunes créateurs. Consultation régulière des rubriques “art et culture” des sites www.laviedesidees.fr www.nonfiction.fr Evaluation Tester la pertinence et la qualité du projet de l’étudiant. Préfigurer les situations rencontrées lors de la soutenance du mémoire et le passage du DNSEP. Isabelle Simonou-Viallat Semestre 9 : Dessin : entretiens et discussions iii Bibliographie Entretien individuel et suivi de projet Pré-requis Incitation à personnaliser le parcours intellectuel de l’étudiant par un regard sur les particularismes, les singularités qui servent sa propre démarche : Collectif, Dali, Mass Culture, CaixaForum, Barcelone, 2004. Collectif, Ingres et les modernes, Musée Ingres, Somogy, Paris, 2009. Derrida Jacques, Dupin Jacques, Tadini Emilio, Institut du dessin, Skira, Genève, 1996. K ubin A l f r e d , L e Tr a v a i l d u dessinateur, Allia, Paris, 1999. Lacoue-Labarthe Philippe, Ecrits sur l’Art, Les Presses du réel, Dijon, 2009. Le-Tan Pierre, Épaves et débris sur la plage, Le Promeneur, Paris, 1993. Pajak Frédéric, J’entends des voix, Gallimard, Paris, 2006. Scanreigh Jean-Marc, Biver Françoise, « Zines et White cube » in Artpress, n° 26, HS-Bandes d’auteurs, 2005. Scanreigh Jean-Marc, Biver Françoise, « Henry Darger » in Artpres, n° 300, 2004. Ware Chris, The Acme Novelty DateBook, vol. I et II, Drawn et Quarterly, 2003 et 2007. Frédéric Magazine, Les éditions du 57, Dunkerque, 2007. Développer un travail cohérent, personnel, ouvert aux tentatives et expériences. Etre capable de questionner son propre travail et de le mettre en perspective dans le contexte de l’art. Savoir en parler, l’analyser et le présenter de façon claire et explicite. Objectifs Permettre aux étudiants d’affirmer leur positionnement dans le travail et la pertinence de leur recherche en vue du diplôme. Questionner et enrichir le travail, de plans, croquis, notes, textes, références... Arriver à une présentation claire et intelligente tant à l’oral que dans les partis pris d’accrochage et de prise en compte de l’espace. Contenu et méthode d’enseignement L’enseignement s’adapte aux orientations et productions de chacun des étudiants de façon à les accompagner dans leurs questionnements propres et leur permettre d’avancer en cohérence et en analyse constante de ce que leur travail met en jeu. 348 la phase projet : semestre 9 et 10 Sur le plan technique en dehors de réponses faites lors des échanges individuels, à la demande et selon les axes du travail, des séances de poses avec un modèle sont programmées. Le déroulement et le contenu de ces moments s’adaptent aux préoccupations d e l’ é t u d i a n t d e m a n d e u r. Ces séances peuvent venir comme : - un élément constitutif de la production, parfois indispensable à un travail lié à une certaine technicité. - un moment focalisé sur la technique permettant des temps de recul et de respiration parfois nécessaires pour réaborder plus clairement leur recherche personnelle. Sur le plan oral : l’échange régulier obligeant une mise en mots du travail, les pousse à exprimer clairement des idées. Lors de ces moments, des noms, références, zones de recherches sont évoqués afin que l’étudiant puisse les explorer, y réfléchir, se situer et enfin en rediscuter la séance suivante. Sur le plan de la mise en espace : des accrochages réguliers suivis d’une p ré s e n t a t i o n ( d e va n t u n g ro u p e d’étudiants) très formelle du travail (comme devant un jury) est faite de façon à permettre à l’étudiant de se familiariser avec une présentation publique claire et étoffée. Ces moments sont essentiels car ils offrent à chacun l’occasion de prendre conscience du travail de l’autre, de se retrouver constructivement autour de points communs ou de divergences. Sur le plan de l’écrit : par le suivi et l’accompagnement du mémoire afin d’en valider la pertinence de l’axe de recherche, la qualité des écrits, de la présentation, des œuvres choisies… Evaluation Tout an long de l’année par le suivi régulier et une fois par semestre lors des bilans collectifs. Sont pris en compte : • L’engagement et l’exigence dans la recherche. • La qualité et la particularité des réalisations. • La singularité du propos. • La pertinence de la démarche. • La capacité à mettre son travail en espace dans un accrochage. • L’engagement et l’exigence dans le travail du mémoire. Bibliographie Cette bibliographie est non exhaustive, elle est une armature de base, l’accompagnement des étudiants se faisant au cas par cas, les livres conseillés en cours d’année sont en lien direct avec le travail de chacun ou liés à l’actualité du moment. Arnaudet Didier, Des écrits, des artistes, Une anthologie, Le bleu du ciel, Bordeaux, 2006. Blanchot Maurice, Le livre à venir, coll. Idées, Gallimard, Paris, 1959. Buraglio Pierre, Ecrits entre 1962 et 2007, ensba, Paris, 2007. Duve (de) Thierry, Au nom de l’art, Minuit, Paris, 1989. Giacometti Albert, Ecrits, articles et mots, Hermann Sciences, Paris, 2007. Le Gac Jean, Et le peintre – Tout l’œuvre roman 1968-2003, Galilée, Paris, 2004. Maldiney Henri, Art et existence, Cerf, Paris, 2007. Morellet François, Mais comment taire mes commentaires, ensba, Paris, 1999. 349 les contenus d’enseignement Recht Roland, Point de fuite – Les images des images des images, ensba, Paris, 2009. Saura Antonio, Antonio Saura par lui-même, Les cinq continents, Genève, 2009. Soulages Pierre, Écrits et propos sur l’art, Hermann, Paris, 2009. ValÉry Paul, La création artistique, A r m a n d C o l i n , Pa r i s , 1 9 2 8 . Zola Émile, L’œuvre, Poche, Paris, 1992. Les artistes conseillés dans ce neuvième semestre orientent le regard sur la question du dessin et de l’écriture (préparation au mémoire). Quelques noms sont évoqués au départ et en appelleront d’autres au fil des discussions et des recherches : Henri Michaux, Jean Le Gac, Pierre Buraglio, Jan Voss, David Tremlett, Robert Barry. questionnée, argumentée et mise en perspective dans le schéma de la création. Contenu et méthode d’enseignement L’ é t u d i a n t d o i t ê t r e c a p a b l e d’articuler un discours cohérent en relation avec sa production plastique. Les problèmes liés à la technique doivent être résolus et le résultat de qualité ; La mise en espace doit être pensée et en adéquation avec le travail. Dans ce dernier semestre, les rencontres individuelles, successives et soutenues visent à consolider le travail dans sa spécificité, à affirmer les choix, à les argumenter et à les mettre en perspective dans le panorama des pratiques actuelles. Les accrochages critiques continuent mais de façon moins systématique, respectant le rythme de travail, les priorités et la temporalité de chacun. Le suivi du mémoire s’intensifie et vise à peaufiner les derniers détails, à ajuster les dernières données, à le préparer pour l’impression. Semestre 10 : Dessin : entretiens et discussions iv Entretien individuel et suivi de projet Pré-requis Avoir une démarche questionnée et un sens critique et auto-critique. Des réalisations de qualité tant dans leur pertinence que dans leur résolution plastique. Savoir mettre en mot sa pratique et sa recherche, ainsi que les mettre en page dans un tout cohérent et compréhensible. Savoir mettre son travail en espace par des accrochages justes et pensés. Evaluation Par le suivi régulier en atelier et durant les bilans collectifs sur : • La capacité de l’étudiant à travailler de façon autonome, • Les qualités et spécificités des productions, • C o h é re n c e d u d i s c o u r s e t d e s références, • Qualité des accrochages, • Qualité du mémoire. Objectifs Aboutir à la réussite du DNSEP : • par un mémoire cohérent, personnel, intéressant et documenté. • par une production plastique aboutie, 350 la phase projet : semestre 9 et 10 Adam Thorpe Bibliographie Cette bibliographie est non exhaustive, elle est une armature de base, l’accompagnement des étudiants se faisant au cas par cas, les livres conseillés en cours d’année, sont en lien direct avec le travail de chacun ou liés à l’actualité du moment. Les livres monographiques seront conseillés au plus près des questionnements et de la pratique de chacun au fur et à mesure de l’avancée du travail. Semestres 9 et 10 : Anglais Travail en atelier Objectifs Améliorer la langue anglaise orale, selon le niveau de chaque étudiant, en leur donnant plus de confiance en eux. Contenu et méthode d’enseignement Entretien individuel d’une demi-heure dans l’atelier de l’étudiant concerné. Tr a v a i l s u r l a p r o n o n c i a t i o n e t vocabulaire spécialisé, dans le but de faire parler les étudiants de leur travail artistique en anglais, sans complexe. Trace du vocabulaire utilisé fournie par le professeur après chaque entretien. Bacon Francis, Entretiens avec Michel Archimbaud, Gallimard, Paris, 1996. Bonn Sally, Les paupières coupées, La Lettre volée, Bruxelles, 2009. Champesme Marie-Thérèse, Notes et Conversations avec Peter Downsborough, Champesme, 2007. Chateau Dominique, L’art comptant pour un, Les Presses du réel, Dijon, 2009. Obrist Hans Ulrich, Conversations, volume 1, Manuella, Paris, 2008. Pane Gina, Lettre à un(e) inconnu(e), ensba, Paris, 2004. Parreno Philippe, Speech bubbles, Les Presses du réel, Dijon, 2001. Piffaretti Bernard, Si vous avez manqué la 1ère partie - Fortune critique, Ecrits et Entretiens, 1982-2007, Les Presses du réel, Dijon, 2008. Rondeau Corinne, Mezil Éric, Dommage(s), Actes Sud, Arles, 2009. Serra Richard, Écrits et Entretiens, 1970-1989, Daniel Lelong, Paris, 1990. Stech Fabian, J’ai parlé avec Lavier, Messager, Fleury, Hirshhorn…, Les Presses du Réel, Dijon, 2007. wall J e f f , C hevrier J e a n François, Jeff Wall – Essais et Entretiens, 1984-2001 , ensba, Paris, 2001. Evaluation Assiduité notée ; un rapport écrit de l’entretien sera rendu. Bibliographie Arnheim Rudolf, Towards a Psychology of Art: Collected essays, University of California Press, 2010. Boullata Kamal, Belonging and Gl o b a l i s a t i o n : Cr i t i c a l Es s a y s i n Contemporary Art and Culture, Kamal Boullata, Londres, 2008. Greenberg Clement, Art and Culture: Critical Essays, Beacon Press, Boston, 2002. Sylvester David, About Modern Art : Critical Essays 1948-2000, Pimlico, Londres, 2002. 351 les contenus d’enseignement Arnaud Vasseux résultats et pour permettre à l’étudiant de prendre davantage conscience de la vie après l’école. Semestre 9 : Réflexivité et mémoire Suivi du développement des recherches de chaque étudiant ou groupe d’étudiant en fonction des réflexions abordées. Ce semestre interroge le plan du mémoire à venir. Par des conversations et discussions (individuelles et collectives), l’étudiant analyse ses connaissances acquises au cours des années précédentes. Suivi de projet et entretien individuel Accompagnement et préparation du mémoire Objectifs La rédaction du mémoire est le principal objectif de ce semestre. L’ é t u d i a n t p r e n d p o s i t i o n e n connaissance de causes et affine ses propositions plastiques. Evaluation Engagement et exigence dans sa recherche au sein de l’atelier et en dehors. Qualité et intensité des réalisations. Prise de parole et conscience dans ses écrits et son discours des enjeux de sa pratique. Autonomie de la recherche. Contenu et méthode d’enseignement Ce premier semestre prépare à la rédaction et à la soutenance du mémoire. La réalisation d’un mémoire rend compte et synthétise l’état des réflexions issues de sa pratique et de son rapport aux connaissances acquises quel que soit leur support. On accompagne l’étudiant dans la réflexion qu’il engage par l’écrit et les différents axes de recherche qu’il souhaite approfondir. La connaissance et le choix des références artistiques contribuent à évaluer et à questionner le sens de sa production. Par des rendez-vous et entretiens réguliers, on prépare le passage du dnsep. L’étudiant doit prendre conscience de ses rythmes de production et de la temporalité spécifique à chacun de ses projets plastiques. On favorise les occasions de rencontres avec le dehors, pour continuer de nourrir sa recherche et d’en questionner les Semestre 10 : Affirmer sa pratique / Développer « sa » question Suivi de projet et entretien individuel Objectifs Présentation et exposition de travaux aboutis. Connaître et formuler une position. Préparation à la vie après l’école. Contenu et méthode d’enseignement Ce semestre vise la réussite au DNSEP. Plus que l’énoncé ou la construction d’un discours, l’étudiant prend la parole et communique régulièrement 352 la phase projet : semestre 9 et 10 ses réflexions et ce qui se joue dans sa pratique personnelle en regard des pratiques contemporaines. Les différents rendez-vous individuels ou collectifs doivent permettre d’approfondir sa recherche et de prendre de la distance pour faire évoluer son travail personnel. Chaque étudiant définit par ses réalisations et en connaissance de cause, une position au sein des productions artistiques actuelles. La connaissance et le choix des références artistiques contribuent à évaluer et questionner le sens de sa production. Dans la perspective du DNSEP et de rencontres renouvelées avec les publics, on encourage les étudiants à se saisir des occasions d’exposition et de présentation pour affiner et améliorer leur capacité à installer leurs travaux dans l’espace. Pierre Cabanne, Somogy, Paris, 1995. GOFFMAN Erving, La mise en scène de la vie quotidienne 1, La représentation de soi, Minuit, Paris, 1973. HUYGUE Pierre-Damien, Eloge de l’aspect, mix, Paris, 2006. LATOUR Bruno, Un monde pluriel mais commun, Entretiens avec François Ewald, L’Aube, La Tour d’Aigues, 2003. M E N D E L Gérard, L’acte est une aventure, La Découverte, Paris, 1998. Carmelo Zagari Semestre 9 : Voir Percevoir S’exposer Prendre l’espace et ses limites en charge esthétique Travail en atelier, suivi de projet, cours magistral Objectifs Evaluation Engagement et exigence dans sa recherche au sein de l’atelier et en dehors (cycles de conférence, séminaires, expériences d’exposition). Qualité et intensité des réalisations. Prise de parole et conscience dans ses écrits et son discours des enjeux de sa pratique. Autonomie de la recherche. Prendre position dans le monde contemporain, actionner un regard et un geste artistiques lucides. Préserver et soutenir une singularité. Mettre en avant contenu et formes plastiques les plus justes. Contenu et méthode d’enseignement Prendre cause du travail spécifique de l’étudiant tout en gardant une objectivité le renvoyer constamment sur le champ de son projet personnel au bon niveau, en lui proposant toujours la marge et le choix de son action, préserver ainsi la singularité de sa recherche et de son monde esthétique. L’alerter s’il le faut sur une situation d’impossibilité et de faisabilité afin qu’il ne perde pas de Bibliographie ARISTOTE, Poétique, Mille et une nuits, Paris,1997. C ollectif, Conversations avec Cézanne, Macula, Paris, 1978. DUCHAMP Marcel, Entretien avec Georges Charbonnier, André Dimanche, Marseille, 1994. DUCHAMP Marcel, Entretien avec 353 les contenus d’enseignement temps. L’informer de toutes situations, l’erreur faisant partie de sa recherche. Garder comme base plusieurs points… penser-rêver, faire-inventer, voir-percevoir, accepter-s’exposer... Porter à égalité un regard en échange de point de vue. En faire, en accord, un curieux de tout. la charge émotionnelle et la position d’un artiste en devenir. Afin de l’aider dans l’amplitude et les moyens à mettre en action. Pour qu’il arrive au plus juste de ce que doit désigner son travail artistique. Réalisation de son projet artistique. Evaluation Contenu et méthode d’enseignement Sur la démarche, la qualité des travaux, la connaissance générale, l’analyse critique. Le contenu ainsi que la méthodologie sont ici l’ensemble logique de tous les contenus énoncés par les 9 semestres. Le résumer serait, angoisse, doute, faire face, inventer, bâtir, avancer en lucidité. Prendre en responsabilité une nouvelle mémoire contemporaine, la sienne. Bibliographie Toutes, en charge et en besoin du chercheur-étudiant : L’accrochage d’une œuvre, Larry Bell / Dan Flavin / Joseph Kosuth / Sol Lewitt / Regards à Alain Renais / Robert Bresson (Mouchette et L’argent)… B ergson H e n r i , E s s a i s u r l a signification du comique, PUF, Paris, 2002. Michaux Henri, Œuvres complètes, tome I, Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, Paris, 1998. Catalogues monographiques, MAC Lyon de Larry Bell, Flavin, Kosuth, Lewitt, Ann Hamilton. Catalogue raisonné du Musée Art Contemporain, Lyon, co-édition 5 continents / Milan, 2009. Evaluation Démarche, qualité des travaux, culture générale, analyse critique, singularité. Bibliographie Toutes en charge de sens et de mémoire constante de l’artiste impliqué. Caroline Ziolko Se m e s t re 9 : Mé d i a t i o n , mobilité étudiante Entretien individuel Objectifs Semestre 10 : Parcours, murs et espaces libres • faciliter l’ouverture culturelle sur l’extérieur et le milieu professionnel en développant l’autonomie et l’autogestion des ressources, des contacts et des savoirs • proposer une liaison école-extérieur aux étudiants Travail en atelier, suivi de projet, cours magistral Objectifs Suivre en force et en sensibilité lucide, un parcours. Suivre en partage la vision, 354 la phase projet : semestre 9 et 10 Contenu et méthode d’enseignement • atelier et suivi individuel pratique, lors de la préparation, du montage du dossier personnel, de la rédaction du CV et des lettres de candidatures. Suivi personnalisé • liaison continue en cours de séjours par courriel et en liaison avec les deux institutions Evaluation • en fonction des cas, par l’institution d’accueil ou le collège enseignant habituel. • un compte-rendu de l’expérience et les travaux, réalisés à l’extérieur peuvent être intégrés au travail de l’année et évalués à ce titre. • une autoévaluation de la par t de l’étudiant sur le lieu, les acquis, l’adéquation avec ses attentes et l’intérêt général (humain et matériel du séjour). Bibliographie Documentation au cas par cas sur le pays ou le secteur ciblé. 355 les contenus d’enseignement Les Ateliers de Recherche et de Création Afin de proposer des expériences professionnalisantes et dynamiser la recherche, l’établissement en son sein, développe depuis plusieurs années une grande diversité d’actions liées à l’exposition. Précisée au cours de ces trois dernières années, cette offre a débouché sur la mise en place d’un Atelier de Recherche et Création et d’une unité au sein du laboratoire de recherche Actulab. Chaque année, des expositions de t r a va u x é t u d i a n t s e n c a d ré e s p a r différentes équipes pédagogiques ont lieu dans la région, mais également ailleurs en France et à l’étranger. Ces expositions permettent aux étudiants de se confronter à la présentation de leurs travaux de recherche personnelle dans des conditions d’exigence professionnelle ; elles favorisent également des rencontres avec un public plus large que celui de l’école. Pour ces trois dernières années : Musée Fabre, Frac Languedoc Roussillon à Montpellier, Carré d’Art, Nemausus, La Salamandre à Nîmes, Espace Louis Feuillade - Abric à Lunel, Médiathèque de Calvisson, Espace d’art contemporain de Saint-Restitut, Chapelle des Pénitents d’Aniane, Citadelle de Montdauphin, Galerie des Grands Bains Douches à Marseille, Musée d’Art moderne de Saint-Étienne, Château d’Avignon aux Saintes-maries de la Mer, Espace de l’Art Concret à Mouans-Sartoux, La Biennale Photographie et Architecture de Bruxelles, Académie bk à Belgrade. La majorité des étudiants participe également à des stages dans des lieux institutionnels : Musée, Centre d’art, Ils réunissent un groupe d’enseignants et d’étudiants pour travailler autour de trois problématiques : l’exposition, la scénographie urbaine / commande publique, la communication dédiée. Un dispositif pédagogique transversal incluant théorie et pratique y est mis en place en relation avec les projets développés. Les étudiants doivent y conduire une expérimentation productive définie par des contenus de recherche et un calendrier. Les arc permettent d’introduire une singularité par rapport au tronc commun des enseignements et préfigurent les enjeux développés par les 3 unités de recherches du laboratoire Actulab. L’exposition* Inscrit dans un paysage culturel ouvert, l’établissement présente des expositions sur ses deux sites, dans les galeries Hôtel Rivet et Le Pré Carré. Sa programmation alterne, d’une part, des expositions d’artistes, souvent en relation avec un workshop et une conférence, d’autre par t, des expositions de travaux d’étudiants et de récents diplômés. Pour les étudiants, la fréquentation des œuvres et la rencontre avec les artistes complètent le travail entrepris dans l’Atelier de Recherche et Création et l’unité de recherche sur les pratiques, les enjeux esthétiques et politiques de l’exposition. 356 les ateliers de recherche et creation (arc) : l’exposition Frac… Ils appréhendent ainsi les enjeux du montage d’exposition, à la fois sur les plans technique, administratif et conceptuel. Ces stages présentent le double avantage de les confronter d’une part, au travail professionnel de manipulation et d’accrochage des oeuvres, d’autre part, de s’imprégner de la scène artistique contemporaine en collaborant directement avec des artistes, des commissaires d’exposition ou des conservateurs de musée. prolongement au sein du laboratoire Actulab développe ses activités : en effet, en plus des conférences, des séminaires de recherche sont proposés aux étudiants. Au premier semestre 2009, s’est tenu un séminaire intitulé Je[ux] d’exposition, réunissant des artistes, des professeurs d’université et des commissaires d’exposition. Une deuxième session se tiendra au printemps 2010. Ces diverses actions accompagnent la mise en place et le développement de l’unité de recherche : pratique et théorie de l’exposition. Principaux lieux de stages récents : Musée des beaux-arts de Nîmes, Carré d’art-Musée d’art contemporain de Nîmes, Musée d’Art moderne de SaintÉtienne, Centre international d’art et du paysage de Vassivière, Centre d’art le LAIT, Château d’Avignon, Musée Réattu à Arles, ainsi que diverses galeries privées. * Voir l’annexe B (ARC exposition et unité de recherche : pratique et théorie de l’exposition : Bilans d’activité 2005 / 2009. Perspectives 2009 / 2010. Après le diplôme. Enseignants et commissariat d’exposition) et l’annexe E (bilan d’activité des galeries Hôtel Rivet et Le Pré Carré). Un partenariat avec le Frac LanguedocRoussillon permet également chaque année à un groupe d’étudiants de faire l’expérience du commissariat et de l’accompagnement d’exposition. Dernières expositions : “Objectif Lunel” à Lunel, “Air de Mende” à Mende, « temps réels » à Montpellier. Sous forme de cours mais également de conférences, des enseignants et des intervenants extérieurs abordent les différentes questions relatives à la mise en exposition de l’art contemporain. Fort de ce qui a été engagé depuis plusieurs années au sein de l’établissement, et qui en constitue d’ores et déjà une des spécificités, cet Atelier de Recherche et Création et son 357 les contenus d’enseignement Scénographie urbaine et commande publique Philippe Cazal, Chen Zhen, Toni Cragg, Éric Dietman, Ludger Gerdes, Alain Jacquet, Allan Mc Collum, François Morellet, Sarkis, Jacques Vieille, Pierre Joseph, Carmelo Zagari à Montpellier ; ces deux derniers artistes étant enseignants dans notre établissement. L’œuvre dans l’espace public Sortir des lieux d’exposition et des pratiques instituées engage de nouvelles expériences artistiques dans la cité. Sortir pour arpenter, comprendre et faire une lecture de l’espace public constitue le premier enjeu où chaque rencontre interroge la nature des espaces, des temporalités et des activités propres aux lieux. Dans tous les cas, il s’agit de réactiver la dimension critique et sensible et d’ouvrir des champs nouveaux, propices à l’invention et à d’autres formes de réalisation artistique. Dans ce contexte favorable, des expériences pédagogiques pilotées par l’école ont déjà abouti à la réalisation ou au suivi de commandes publiques, notamment : • L’œuvre de la station Hôtel de ville de la ligne 1 du tramway montpelliérain réalisée par des étudiants de 4ème et 5 ème année en 2000. • La même année, l’école assure le suivi de la commande publique d’Allan Mc Collum, Allégories, et réalise les miniatures de l’œuvre que l’artiste met en place, des multiples reproduisant les moulages des quatre sculptures du château Bonnier de la Mosson de Montpellier. • Le concours de la station de tramway du Corum dans le cadre de la mission Grand Cœur de Montpellier, en cours de réalisation par Betka Siruckova, étudiante de 4ème année en 2009-2010. • À l’occasion de la commande publique de Carmelo Zagari et Pierre Joseph à l’hôpital Saint Éloi chu de Montpellier, quatre étudiants ont été amenés à suivre et à assister l’élaboration des œuvres, cette année 2009-2010. Par l’Atelier de recherche et de création (Arc) Scénographie urbaine et commande publique et l’unité de recherche art contemporain et territoires urbains (Actu) au sein du laboratoire Actulab, et grâce aux moyens matériels, à ses équipes d’enseignants chercheurs et ses étudiants, MxN est un pôle de ressource et de réflexion pour des artistes engagés dans des interventions urbaines ou des commandes publiques. Le contexte urbain avec les nombreuses œuvres contemporaines dans l’espace public des deux villes de Nîmes et de Montpellier est sans doute un facteur déterminant de la mise en place de l’atelier de recherche et de création. Parmi les nombreuses interventions in situ réalisées ces dernières années, nous pouvons noter, celles de Martial Raysse, Peter Downsbrough, Philippe Favier, Bernard Pagès, Philippe Starck, Vassilakis Takis à Nîmes, celles de Daniel Buren, L’école a développé de nombreux projets autour des pratiques liées à la scénographie urbaine et à la commande publique. Depuis 1998, un partenariat privilégié 358 les ateliers de recherche et creation (arc) : scenographie ... avec le Centre Chorégraphique National L a n g u e d o c - Ro u s s i l l o n Ma t h i l d e Monnier (CCN-LR) à Montpellier génère une relation fluide et naturelle, faite d’échanges d’expériences, de compétences, de matériels et de lieux. Véritable laboratoire, ce partenariat est porteur d’expériences dans l’espace public ; un périmètre de recherche où les pratiques interrogent simultanément les gestes, les états de corps, la perception, la posture, le point de vue, les lieux, la mise en œuvre et la mise en espace, ainsi que la scénographie urbaine et la réalisation d’œuvres et de projets artistiques in situ. Ces projets ont permis la participation des étudiants aux ateliers expérimentaux proposés par le CCN-LR auprès de chorégraphes, performeurs et danseurs internationaux : Lluis Ayet, Trisha Brown, Louise Burns, Emmanuelle Huyn, Germana Sivéra, Rita Cioffi, David Moos, Thierry Baë, La Ribot, Laurent Pichaud, Muriel Piqué, Xavier L e roy, Ma rc To m k i n s , Ma t h i l d e Monnier. Impliquant des collaborations variées – par exemple de Guy Jourdan, enseignant à l’école nationale supérieure d’architecture de Montpellier – de nombreuses conceptions de dispositifs scéniques et interventions performatives dans le milieu urbain ont ainsi vu le jour, depuis des vitrines occupées jusqu’à l’aménagement d’espaces conséquents. Nombre d’étudiants ont tiré profit de cette relation dans l’expression de leur recherche artistique et sont aujourd’hui des professionnels qui œuvrent dans le milieu de la scénographie. Enfin, l’Atelier de Recherche et de Création a permis la création du collectif d’artistes DHS pour DeHors Série, constitué d’artistes, d’artistes – enseignants, de chorégraphes et d’anciens étudiants (Joëlle Gay, Claude Sarthou, Annie Tolleter, Patrick Saytour, Rachid Sayet, Cédric Torne…). De nombreuses expériences ont engagé des projets d’étudiants in situ, en liaison avec un contexte urbain ou paysagé spécifique. Parc municipal de la ville de Garons Un projet ambitieux qui comprend la réalisation d’une vingtaine de sculptures in-situ, durant l’été 2004, dans le parc de la ville de Garons, proche de Nîmes. Il est demandé aux étudiants de concevoir et de réaliser des projets dans l’ensemble du parc en relation étroite avec l’organisation spatiale de celui-ci et les habitudes de ses usagers. Une autre contrainte réside dans le fait que les interventions doivent s’adapter aux intempéries et à l’usure du temps. Cette expérience a donné lieu à une remarquable diversité de projets, qui tenait compte du parc, de la nature, dans un milieu urbain. Une publication réalisée par les étudiants a gardé une trace de l’expérience (journal Hôtel Rivet n°5). Gréoux-Les-Bains Les étudiants participent à deux expositions d’été dans les jardins de la ville de Gréoux-Les-Bains : en 2005 « Sculptures en herbe » et en 2006 « Histoires d’eaux, histoires d’art ». Au centre de ces projets se trouvent la relation entre les interventions et l’espace paysagé et 359 les contenus d’enseignement urbain ainsi que la prise en compte de l’histoire des jardins, de la diversité de leurs conceptions. Ces deux expériences ont donné lieu à des publications. En 2008, dans le cadre du festival « Des promenades » organisé par Mitia Fedotenko sur le site du Domaine du Mas Dieu à Montarnaud, le travail des étudiants est d’explorer, de questionner, de mettre en forme les différents aspects non illustratifs mais bien problématiques de la question du paysage. On sait que celui-ci n’est que fabrication, qu’il n’existe que parce qu’on le conçoit et le transforme. Quatre installations ont été conçues et réalisées à la mesure de ces questions. Symposium international de sculpture, Rishon LeZion, Israël La première étape a été de proposer aux étudiants de concevoir des projets spécifiques en vue de la réalisation d’une œuvre pendant le symposium international de sculpture sur pierre de Rishon LeZion, en Israël en mai 2006. Les étudiants ont été informés de la situation historique, géographique et culturelle très particulière du pays, des liens artistiques avec l’Occident (notamment des liens historiques avec l’école du Bauhaus) et de l’histoire d’une implantation complexe en Orient. Ayant mené une réflexion sur la pratique de la sculpture sur pierre aujourd’hui et ses rapports avec un langage contemporain pertinent, le projet de Sarah Dorp a été sélectionné pour participer au symposium à coté d’autres artistes. Son travail de sculpture a été réalisé sur place avec un assistant, et en contact avec les habitants. À l’issue du symposium, l’œuvre a été sélectionnée afin d’être intégrée dans la ville d’une manière pérenne. Par l’exigence artistique professionnelle, l’engagement, la solidité du concept préliminaire, l’assistance de l’organisation, la difficulté propre au matériau mis en œuvre a été largement dépassée. Depuis 2007, le château d’Avignon aux Saintes-Maries-de-la-mer accueille un projet spécifique de réalisations in situ dans ses jardins. Ce projet se développe chaque année en relation avec l’exposition estivale organisée par le Conseil général. Configuration du site et capacité de réponse à une commande sont des contraintes amenant les étudiants à se plonger dans des conditions professionnelles. De la conception à la scénographie, ils prennent en charge toutes les étapes d’un projet se confrontant d’une part aux œuvres d’artistes confirmés et d’autre part aux exigences spécifiques à la réalisation d’œuvres dans l’espace public. Voir l’annexe C : enseignants et scénographie urbaine Domaine du Mas Dieu, Montarnaud 360 les ateliers de recherche et creation (arc) : communication ... La communication dédiée Cet atelier conventionné est reconduit pour 2010/2011. Elle fait partie des nouveaux espaces de problématiques liées aux questions ontologique et déontologique sousjacentes à une extension des territoires de l’art contemporain. Elle propose une lecture critique et une dynamique des pratiques qui lient ou écartent les artistes de leur fonction d’engagement dans les domaines sociaux, politiques et économiques. Elle invite un très large panel de décideurs à une lecture des conditions propres à l‘émergence d’une création pour se saisir de façon pertinente de la qualité intrinsèque d’un artiste, d’une œuvre, lors de sa mise à disposition dans le champ urbain, social, relationnel, éducatif et économique. Elle ouvre un nouveau champ de médiation spéculative à haute valeur ajoutée, puisqu’elle peut donner en temps réel (grâce aux technologies de transfert), des informations ciblées. Un autre projet se développe en 2010 en lien avec le département oncologie/ hématologie du professeur JeanFrançois Rossi au chu Saint-Eloi de Montpellier. A sa demande, l’Ecole supérieure d’art propose la création d’une commande publique, soutenue par le Ministère de la Culture et la ville de Montpellier. Deux artistes enseignants de MxN (Carmelo Zagari et Pierre Joseph) réalisent trois œuvres d’art pour les patios du nouvel hôpital. Deux décisions ont été prises de façon synchrone à l’élaboration du projet de commande publique, pour accompagner la naissance et la vie des œuvres au cœur du chu : • L’une, pour informer complètement le public et le personnel des modalités de décisions qui ont abouti à ce partipris relationnel et artistique : réalisation d’une édition papier, photographique et vidéographique consacrée à offrir une meilleure connaissance des circonstances intellectuelles, émotionnelles qui ont présidé à la création des œuvres d’art ainsi qu’à permettre l’appréhension des conditions techniques de production des objets réalisés avec des entreprises pour le bronze, le verre, le néon ou les tirages numériques. • L’autre, en vue de créer une plateforme dédiée à la production d’images réalisées spécifiquement pour des patients confinés, en raison de leurs traitements, en chambres stériles. Cette entité est sous le contrôle du comité de pilotage créé par le chu, qui a La forme d’ateliers adaptés à diverses questions est déjà en usage au cœur même de MxN. Des étudiants et enseignants collaborent actuellement au sein des pépinières d’entreprises Cap Omega et Cap Alpha à Montpellier pour développer de nouvelles façons de produire des objets, logiciels, ou services en adoptant le croisement de points de vues, de méthodologies issus des deux univers (la création artistique et la recherche industrielle). Des questions de temporalité, de pertinence des propositions, de ciblage des protocoles sont en jeu. 361 les contenus d’enseignement pour mission de valider les propositions des étudiants par un jury composé de médecins, infirmiers, associations de patients, artistes, étudiants, professionnels des institutions qui collaborent à ce projet. L’intervention des équipes universitaires sur des questions de déontologie, d’art thérapie, permettra d’ouvrir des champs de recherche nombreux et maillés. Elle permettra aux étudiants des deux sphères de croiser à terme des recherches doctorales (projet en cours de conventionnement). La progressivité de ce nouveau dispositif est développée grâce à l’implication des étudiants à partir de la deuxième année de la phase programme dans le cadre des enseignements vidéo mais aussi méthodologie et sémiologie. 362 Actulab et les unites de recherches économique, social, géographique, etc. – favorisent-elles l’apparition de formes et de concepts inédits ? Comment la notion même d’exposition se voit-elle déplacée par les artistes dès lors que sont mis en cause les vecteurs traditionnels de monstration (supports et institutions) ? Comment l’histoire de la mise en vue permet-elle de repenser l’histoire de l’art ? ACTULAB Les unités de recherche Les problématiques de recherche prolongent les différents Ateliers de Recherche et de Création que propose l’Ecole : - la scénographie urbaine et commande publique - l’exposition - la communication dédiée En s’interrogeant sur les déterminations extérieures à la production, qu’elles se situent en amont (l’horizon d’attente, la contrainte), au moment même de sa réalisation (la réaction à un espace donné), ou encore en aval (les modalités de diffusion comme partie intégrante du processus de création), Actulab se donne pour objectif d’articuler les champs artistique et culturel avec les champs institutionnel et social. Les questions des pratiques, des enjeux esthétiques, politiques et déontologiques de la commande en territoire urbain, de l’exposition et de la diffusion artistique présente l’avantage et l’intérêt de la collaboration avec diverses institutions (musée, centre d’art, Frac…) ainsi qu’avec différents acteurs du monde de l’art (artistes, commissaire, conservateurs, critiques…). Actulab, le laboratoire de l’établissement se compose des trois unités de recherche suivantes : Art contemporain et territoires urbains (actu) : interface d’étude entre les décideurs politiques et économiques et les artistes sollicités pour des commandes publiques urbaines. Pratique et théorie de l’exposition (pra / thex) Ontologie et déontologie de la diffusion artistique (o2da) Outre qu’elles sont centrées sur les pratiques actuelles, ces orientations permettent d’aborder de manières d i ve r s e s e t c o m p l é m e n t a i re s l e s problématiques liées à la réception et à la diffusion de l’œuvre d’art. Comment, au croisement de l’espace public et des projets artistiques, un lieu suscite-t-il un imaginaire particulier, comment se constitue une mémoire commune ? Comment les circonstances de l’exposition et les impératifs de la destination – d’ordres politique, Des chercheurs des universités de Montpellier iii (Centre d’Études et de Recherches en Information et Communication / céric), Provence, Lyon, Tel-Aviv, Bristol, Essex, du laboratoire d’ethnologie (cnrs, Ivry), des écoles d’art de Caen et Toulon travaillent depuis 2002 au sein de l’unité de recherche Actu. 363 les contenus d’enseignement Des chercheurs de l’université de Provence et des enseignants des écoles d’art de Mulhouse et de Tours ont contribué au séminaire organisé en 2009 par la future unité de recherche Pra / Thex. Un second volet de ce séminaire réunissant des chercheurs et enseignants de l’université de Paris VII, l’université Paul Cézanne Aix-Marseille III, l’École de la communication audiovisuelle / Université Pompeu Fabra, Barcelone aura lieu en octobre 2010. Le projet développé au sein de l’arc communication dédiée en relation avec l’Université Montpellier i (chu Saint-Eloi) devrait à terme trouver prolongement au sein de l’unité de recherche O2DA. Montpellier, Esbama, association AODN, 2000, 225 pages, 20 x 14 cm. Des utopies psychédéliques aux cyberutopies : les univers virtuels, nouveaux « mondes de la vie quotidienne » ? Cédric Polère. Montpellier, Esbama, 2004, 37 pages, 22 x 12 cm. L’Art et la ville maritime : Montpellier / Marseille / Haïfa / Beyrouth / Tanger / Barcelone Sous la direction de Didier Malgor. Textes de Didier Malgor, Ilana Salama Ortar, Joëlle Zask, Cédric Polère, Mathias Poisson, Luc Pecquet, Alice Laguarda. Montpellier, Esbama, 2005, 163 pages, 21 x 24 cm. Des publications ont été éditées à partir de 1998, respectivement à la suite d’un colloque, d’une conférence, d’un séminaire et d’une exposition. En 2009 / 2010, les séminaires organisés par les unités de recherche travaillant, d’une part, sur l’art contemporain et les territoires urbains et, d’autre part, autour de la notion d’exposition donneront également lieu à publication. I l a n a S a l a m a O r t a r, L a p l a g e tranquille : voyages sur les côtes méditerranéennes Texte de Nissim Gal. Montpellier, Esbama, 2007, 56 pages, 21 x 15 cm. http://actulab.free.fr/ http://labetise.free.fr/ A paraître L’Art et la critique de l’art après Bouvard et Pécuchet : de la bêtise Actes du colloque Sous la direction de Didier Malgor. Textes de Christian Gaussen, Jacques Imbert, Didier Malgor, Pascal Convert, Luciano Fabro, Jean-Pierre Criqui, Pierre Citti, Jean-Yves Jouannais, Alain Vaillant, Michel Frizot, Milad Doueihi. Je(ux) d’exposition Sous la direction de Natacha Pugnet. Textes de Blanca Casas Brullet, Edouard Boyer, Fabien Faure, Joan Fontcuberta, Jérôme Glicenstein, Jean-Marc Huitorel, Elisabeth et Carine Krecké, Simone Menegoi, Natacha Pugnet, Caroline Renard, Nathalie Talec, ESBAN, 2010. 364 Actulab et les unites de recherches En cours de création : Site internet sur les thématiques : La ville banale, le lieu commun et la commémoration. 365 les contenus d’enseignement Ces différents types de stage soulèvent ainsi l’opportunité de travailler « avec » : avec l’équipe de la structure d’accueil, avec des artistes, avec des objectifs professionnels qui se conjuguent ainsi avec les compétences de l’étudiant. Elles sont mises au service d’un projet artistique ou culturel qui ne lui appartient plus. Les stages* Programmés aux semestres 7 et 8, les stages, de quelques semaines à plusieurs mois, en France ou à l’étranger, permettent aux étudiants d’élargir leur expérience au contact d’artistes, d’institutions culturelles (musées, centres d’art, Frac, galeries, associations…) ou d’entreprises. Débattus entre les étudiants et les enseignants, le choix des stages est largement déterminé par le projet personnel de l’étudiant. Ils ont plusieurs objectifs : Dans la mesure du possible, il est recommandé que chaque étudiant puisse durant sa quatrième année faire un stage dans chacune de ces catégories. Une convention de stage est établie entre l’école et les organismes d’accueil. Des bourses spécifiques mises en place par l’établissement peuvent être attribuées en fonction de la durée et du lieu du stage. • Permettre à l’étudiant de poursuivre et d’affiner ou d’affronter des questions posées par son projet de recherche personnelle, • Participer à la vie de la structure (lieux de création et de diffusion, de l’art, du spectacle ou de l’édition…) et se familiariser avec son fonctionnement tant artistique et technique qu’administratif. Cette immersion dans le milieu professionnel donne l’occasion à l’étudiant de sortir de son atelier et de confronter ses méthodes de travail à d’autres approches. Les stagiaires font l’objet d’un suivi régulier de la part de leurs professeurs, qui sont également en contact avec le ou les responsable(s) désigné(s) dans la structure d’accueil pour encadrer le stagiaire. À leur retour, un rapport produit par les étudiants permet la validation du stage ; ce rapport peut prendre des formes variées : écrite, performative, filmique, orale…. Organisée par le coordinateur de 4 e année après consultation de la structure d’accueil de l’étudiant stagiaire, la restitution a lieu en présence des enseignants concernés. • Mettre en relation la formation des étudiants avec les exigences de l’entreprise. Il s’agit alors de mener au sein de l’entreprise une expérience de créativité ; d’apporter un nouveau regard sur celle-ci en produisant un projet artistique au terme de quelques semaines de présence tout en respectant les contraintes définies par le contexte. * Voir en annexe D, la liste des stages. 366 les echanges internationaux Les échanges internationaux tutelle, et qui se déploient dans plusieurs domaines (formation, communication, recherche…). Ainsi, afin d’encourager les mobilités, l’établissement participe à plusieurs programmes d’échanges portés par la Communauté Européenne et autres organismes internationaux. Réalisées sous la forme de stages ou de voyages d’étude, ces mobilités sont également impulsées par des conventions intera d m i n i s t r a t i ve s n o u é e s a ve c d e s établissements d’enseignement supérieur en Europe et en Asie. En vue de développer ses formations, l’Ecole d’art travaille également à la mise en place de partenariats renforcés avec des établissements associés et adhère à des réseaux de développement culturel nationaux et internationaux (ELIA, Art Accord France, L’Age d’Or), contribuant, par ces actions, à construire l’enseignement supérieur européen de demain. Le programme d’actions internationales Située au cœur de l’arc méditerranéen, MxN jouit d’une situation géographique et d’un patrimoine exceptionnels qui lui confèrent une ouverture à la fois naturelle et en liaison étroite avec les pays méditerranéens mais aussi avec l’Europe toute entière et au-delà. Fort de ces atouts, l’établissement mène, déjà, une politique volontariste en faveur du développement des relations internationales, avec, notamment, l’obtention de la charte Erasmus 2007-2013 et, en 2009, la création d’un poste d’assistant aux relations internationales. Portée conjointement par la direction et les équipes pédagogiques, la stratégie internationale de l’établissement privilégie trois axes : • le développement des mobilités étudiantes et enseignantes •la participation à la construction d’un espace européen de l’enseignement supérieur artistique •la reconnaissance de l’établissement et son inscription dans une dynamique m é d i t e r r a n é e n n e , e u ro p é e n n e e t mondiale. Cette stratégie se décline en actions très diverses (partenariats, enseignement obligatoire de l’anglais, voyages d’études…) en conformité avec les recommandations du ministère de Erasmus Titulaires de la charte Erasmus 20072013, les deux écoles fondatrices de MxN sont habilitées, par la communauté européenne, à encadrer des mobilités e n p rove n a n c e o u à d e s t i n a t i o n d’établissements d’enseignement supérieur de l’espace européen ayant, comme elles, reçu cet agrément. Grâce à ce programme, il est offert la possibilité aux étudiants de quatrième année d’effectuer un séjour d’étude « diplômant » dans l’un des nombreux établissements dont elles sont partenaires. Choisis pour la qualité et 367 les contenus d’enseignement la complémentarité des enseignements qu’ils dispensent, ces établissements leur sont associés par un accord bilatéral qui définit la durée du partenariat et le nombre de participants. Avant leur départ, les étudiants sont tenus de choisir un certain nombre d’unités pédagogiques. Lors de leur mobilité, ils devront se soumettre aux procédures de contrôle en vigueur dans l’établissement d’accueil. La période d’étude passée à l’étranger sera ensuite reconnue grâce au Système Européen de Transfert de Crédits (ects) adopté par l’ensemble des établissements d’enseignement supérieur européens. En parallèle, les étudiants venant des établissements associés sont accueillis dans un cadre chaleureux et à dimension humaine. Dès leur arrivée, ils bénéficient d’un accompagnement et d’un suivi personnalisé qui leur permet de mener leurs activités dans les meilleures conditions possibles. Destinées en priorité aux étudiants, ces mobilités sont également proposées aux enseignants et au personnel administratif de l’école, dans le but d’améliorer la connaissance réciproque des établissements et d’intensifier les coopérations. Dans un avenir proche, l’établissement souhaite inscrire son action dans des programmes d’échanges plus larges tels que Erasmus Mundus et Erasmus Tempus. Accords bilatéraux signés dans le cadre de la charte Erasmus 20072013 : Kunstakademie Münster, Münster, Allemagne (2008-2013). Academy of Fine Arts, Varsovie, Pologne (2008-2013). University College of Art and Design, Bruxelles, Belgique (2008-2013) Académie des Beaux-Arts de la Ville de Tournai, Tournai, Belgique (20082013). Accademia di Belle Arti di Urbino, Urbino, Italie (2009-2010). Ecole Nationale Supérieure des Arts Visuels La Cambre, Bruxelles, Belgique (2009-2010). Academy of Fine Arts of Dresden, Dresde, Allemagne (2009-2013). Accords signés avec des établissements partenaires hors programme Erasmus : Faculty of Fine Arts, Belgrade, Serbie Gerrit Rietveld Academie, Amsterdam, Pays-Bas Luxun Academy of Fine Arts, Shenyang, Chine Réseaux auxquels adhère actuellement l’institution : Réseau ELIA (European League of Institutes of the Arts). Réseau Art Accord France Réseau l’Age d’Or, Réseau des Ecoles d’Art du Sud de la France. 368 In situ… et ailleurs Les bibliothèquescentres de documentation A Montpellier : Le fonds : Plus de 10 000 livres et catalogues : - histoire de l’art et des civilisations ; - artistes, mouvements et tendances du xxe et xxie siècles ; - catalogues de collections et d’expositions collectives ; - urbanisme, environnement, architecture, design ; - communication visuelle et audiovisuelle, nouvelles technologies ; - photographie, cinéma, vidéo ; - musique, son, danse, arts du spectacle - critique d’art, esthétique, philosophie, sciences humaines et sociales, littérature ; Lieux de ressources et véritables outils pédagogiques, les bibliothèques, à travers leurs collections et services, contribuent aux objectifs de formation des étudiants. Couvrant tous les domaines enseignés, spécialisées en art contemporain, elles doivent leur permettre d’acquérir une bonne connaissance de l’art, de son histoire et des problématiques qui lui sont liées. Les bibliothèques ont pour mission de rendre compte de l’évolution des pratiques artistiques, de la théorie et de la critique, de l’histoire des idées ; elles sont attentives aux problématiques nouvelles qui apparaissent dans les domaines artistiques, en philosophie, sciences humaines et sociales, ainsi qu’aux découvertes scientifiques et technologiques. Ce sont des centres de ressources au cœur des écoles. La fréquence et la qualité des échanges entre les bibliothécaires, les enseignants et les étudiants lors des bilans ou à l’occasion d’entretiens individuels, permettent de construire des outils de travail répondant au mieux aux attentes des étudiants. Les bibliothèques ont également pour objectif de former les étudiants à la recherche documentaire, de les aider à orienter et développer cette recherche. Près de 1 000 supports audio-visuels : - vidéos et cédéroms de création, films d’artistes ; - cinéma documentaire, de fiction et expérimental ; - films sur l’art et les artistes, la danse, la photographie, etc. ; - son, poésie sonore, musique expérimentale ; Acquisition en 2009 de la collection pointligneplan : 68 films de 34 artistes. 40 abonnements à des revues françaises et étrangères, la presse quotidienne et mensuelle. Collection complète de la revue Les Chroniques de l’art vivant (1968-1974). Le catalogue de la bibliothèque est informatisé : 2 postes de consultation. 373 in situ... et ailleurs A Nîmes : Services : 5 postes informatiques affectés au traitement de texte, à la recherche sur Internet, donnant accès à des bases de données, dont celle de l’ensba de Paris qui héberge le Bulletin Signalétique des Arts Plastiques (dépouillement collectif des périodiques d’art contemporain) à l’Encyclopædia Universalis, et permettant de visionner et écouter des supports numériques. Un moniteur tv avec un magnétoscope vhs et un lecteur dvd. Collections : L a b i b l i o t h è q u e d e Nî m e s o f f re environ 6 600 livres et catalogues, 25 abonnements, 350 vidéos. L’art contemporain y prédomine mais une grande place est également accordée à la culture générale et aux autres périodes de l’histoire de l’art. Services offerts : Consultation sur place libre pour tous publics et prêt de documents pour les lecteurs autorisés uniquement. Photocopies, impressions, numérisation, visionnage de vidéocassettes et de DVD, accès Internet, outils de bureautique. Initiation à la recherche documentaire en début d’année pour de petits groupes d’étudiants de 1ère année, et tout au long de l’année, individuellement. Accueil de groupes de 1 ère et de 2 ème années trois demi-journées par semaine, en collaboration avec un enseignant. Le prêt est réservé aux étudiants et enseignants de l’école. Une convention permet l’inscription des étudiants de l’école à la Bibliothèque de l’Université de Nîmes et celle des étudiants de l’université à la bibliothèque de l’école. Contact : M a r t i n e Mo r e l , b i b l i o t h é c a i r e documentaliste Tél : 04 99 58 32 90 [email protected] Collaborations pédagogiques : Sélections thématiques en fonction des cours, des ARC, de l’actualité de l’école. Exposition de travaux d’édition des étudiants. Boîte à suggestions de lectures. Table d’échanges de livres. Horaires : Du lundi au jeudi : 9h -13h et 14h -18h. Fermeture le vendredi. Accueil du public extérieur le mardi de 9h à 13h et de 14h à 18h. Fe r m e t u re p e n d a n t l e s va c a n c e s scolaires. Réseaux : La bibliothèque participe au catalogue collectif et à la conservation partagée des périodiques nîmois, au Bulletin signalétique des arts plastiques et à la plateforme de discussion des bibliothécaires et documentalistes des écoles d’art. 374 les bibliotheques-centres de documentation Catalogue en ligne : Le catalogue informatisé est accessible à l’adresse : http://extranet.Nîmes.fr/pmbeba/opac_ css/ Il permet de localiser les documents, de les réserver, de faire des suggestions d’achat, d’avoir accès à un compte lecteur, de consulter des sélections thématiques. Contact : Isabelle Quaglia, bibliothécaire Tél : 04 66 76 71 74 Fax : 04 66 76 74 06 isabelle.quaglia@ville-Nîmes.fr Horaires : Lundi, mardi, jeudi, vendredi : 9h13h/14h-17h. 375 in situ... et ailleurs Les galeries d’expositions Le Pré Carré et Hôtel Rivet* Les œuvres sont souvent produites sur place ; les artistes sont assistés par des étudiants, accompagnés par techniciens et enseignants. Ces étudiants collaborent aussi à la mise en place de l’exposition. Par la suite, ils sont engagés à en assumer la médiation. En amont de l’exposition, les artistes, au cours d’une conférence ou d’une table ronde, avec un ou plusieurs théoriciens, critiques, journalistes, présentent leur travail et débattent avec les étudiants. Ces échanges donnent lieu à publications ; à la fois outils de recherche artistique et théorique et outils d’expérimentation graphique pour les étudiants. Par ailleurs, l’Espace des Éphémères et l’Espace B14 sont des lieux dédiés aux projets d’expositions des étudiants. Le commissariat, l’accrochage, la communication sont pris en main par ces derniers. Après avoir dégagé un axe commun de réflexion, les « commissaires » présentent leurs hypothèses de travail aux autres étudiants qui peuvent travailler autour d’un projet spécifique ou proposer des réalisations déjà amorcées. Un protocole de rencontre privilégié avec des professionnels invités est organisé, à l’occasion de chaque exposition ; il permet aux « commissaires » et aux autres étudiants de discuter de leurs intentions et des recherches présentées. Enfin, les étudiants concernés doivent construire, avec l’équipe pédagogique, un regard critique sur l’expérience menée. L’exposition est l’un des enjeux fort de l’enseignement en école d’art. MxN est particulièrement sensible à ces questions, mises en jeu au sein d’un Atelier de Recherche et Création et de l’unité de recherche Pratique et théorie de l’exposition du laboratoire Actulab. L’ e x p o s i t i o n e s t a u s s i a u c e n t re des préoccupations pédagogiques de l’établissement par le biais d’une programmation, constituée principalement autour de deux axes : les expositions d’artistes dans les galeries Le Pré Carré et Hôtel Rivet et les expositions dont les étudiants sont commissaires dans l’Espace des Ephémères et l’Espace B14. Ces événements ont lieu en moyenne 4 à 5 fois par an sur chaque site ; ils sont l’occasion d’ouvrir l’école au public et de rassembler les partenaires culturels, les étudiants et les enseignants autour de productions inédites. Les galeries Le Pré Carré et Hôtel Rivet sont des lieux où toutes les interrogations et pratiques de l’exposition sont en œuvre ; les étudiants en sont les acteurs et les spectateurs privilégiés. A chaque invitation, les artistes prennent en compte le statut particulier de ces espaces et articulent leurs propositions en fonction de ceux-ci. * Voir en annexe E : le bilan d’activités des galeries Le Pré Carré et Hôtel Rivet. 376 les publications Les publications* Catalogues Ils rendent compte des expositions organisées dans les galeries de l’école, souvent monographiques pour les artistes invités ou collectives en ce qui concerne les étudiants et les diplômés. Un certain nombre de ces publications sont réalisées au sein de l’atelier infographie par des étudiants, en collaboration avec les enseignants du pôle édition, ou sous forme de stages et workshops en relation avec des professionnels de l’édition. L’ é d i t i o n , p é d a g o g i e e t recherche, image publique et sociale. L’activité éditoriale a des ver tus pédagogiques puissantes : - Elle contribue aux échanges intellectuels et artistiques à l’intérieur de l’école, entre les écoles et au-delà. - La pertinence des productions alimente de manière crédible la communication de l’établissement, notamment envers le monde étudiant, et contribue de ce fait à sa visibilité et son attractivité. La réflexion et la pratique de l’édition dans une école d’art sont d’autant plus importantes que l’édition traditionnelle e s t c o n f r o n t é e a u j o u rd ’ h u i a u x visualisations de l’écrit toujours plus plastiques induites par la révolution numérique. Nos éditions se développent autour de plusieurs axes : Collection Hôtel Rivet Initiée en 2003 par Jean-Marc Scanreigh, assisté par Nicolas Grosmaire, cette collection s’attache à des thèmes, des auteurs ou des événements ; elle vise à fixer librement sur le plan théorique ou plastique divers moments de la vie de l’école en valorisant les démarches créatives d’enseignants, de personnalités invitées ou d’étudiants. Collection Bleu profond Cette collection est née en 1994 avec la première publication d’un album de photographies prises par les étudiants sur l’espace de Montpellier, sous la direction de Charles Camberoque. Depuis, deux autres albums ont été édités, en 2000 et 2008. La photographie, cette façon de voir et d’interpréter le monde, est ici un prétexte à l’exploration d’un territoire auquel l’étudiant se confronte. Point de départ de regards naissants, les jeunes artistes peuvent ainsi saisir leur personnalité, leur capacité d’adaptation, tout en poursuivant leur voie singulière de création. Actulab Les travaux du laboratoire de recherche Actulab génèrent des rencontres, des débats et des publications. Ces dernières ont été éditées à partir de 1998, sous la direction de Didier Malgor, respectivement à la suite d’un colloque, d’une conférence, d’un séminaire et d’une exposition. En 2009 / 2010, les séminaires organisés par les unités de recherche Actu, art contemporain et territoires urbains et Pra/thex, pratique et théorie de l’exposition, donneront également lieu à publication. 377 in situ... et ailleurs Les conférences, work s h o p s et ré s i d e n c e s d’ar t i s t e s * Journal Hôtel Rivet Le journal remplit une double fonction. Il vise à promouvoir une culture de l’imprimé auprès des étudiants en les impliquant sur le plan créatif et technique aux divers stades de la chaîne graphique. Ce faisant, le fruit de la pédagogie s’intègre à la communication de l’établissement et contribue à valoriser son image. Conférences * Voir en annexe F, la liste des publications de l’école. Corinne Rondeau, universitaire et critique Une conférence mensuelle sur le site de Nîmes. « J’écris autrement que je ne parle, je parle autrement que je ne pense, je pense autrement que je ne devrais penser… » Kafka Thématique : Politique(s) et actualité des expositions. L’enjeu de l’exposition est moins celui de la forme et celui du contenu que celui d’une contextualisation. Dans ces circonstances, l’exposition renoue avec sa définition littéraire. Plus encore, l’exposition procède davantage de l’implication d’une organisation culturelle (interaction entre spectateurs, œuvres, conservateurs, curateurs, critiques, galeries et musées). En d’autres termes, la question de l’art contemporain est celle de l’exposition comme manière d’exposer, moins l’art qu’une politique de l’art, c’est-à-dire un enjeu organisationnel. Toutes les expositions abordées seront mises en tension avec l’histoire de l’art (formes, discours, mouvements). 378 les voyages d’etudes et visites d’expositions Les voyages d’étude* outre ces conférences régulières de Corinne Rondeau, une quinzaine de conférences et une vingtaine de workshops ont lieu chaque année, faisant intervenir divers artistes, théoriciens et professionnels de l’art. par ailleurs, deux studios sont équipés pour recevoir des artistes en résidence, sur le site de nîmes. Les voyages d’étude s’adressent à tous les étudiants, favorisant ainsi la transversalité entre les différents niveaux et les deux sites de l’établissement. Les destinations sont à fort potentiel culturel, dans l’ensemble des champs artistiques ; l’idée étant de sensibiliser les étudiants autant au patrimoine historique d’une cité qu’à ses créations contemporaines, ses biennales et foires internationales d’art contemporain… * Voir l’annexe G (bilan d’activités des conférences et workshops depuis 2003) Par leurs prises de notes, dessin, photo ou vidéo…, les étudiants réinvestissent ces voyages dans leurs expériences personnelles. Il est alors question de se réapproprier une expérience vécue et de la réactiver sous forme de productions artistiques et d’analyses historique et critique. * Voir en annexe X la liste des voyages d’étude de l’école. 379 Organisation de l’établissement Organigramme Relations internationales : Lola WOHLFAHRT [email protected] Direction Christian GAUSSEN [email protected] Dominique GUTHERZ [email protected] Équipe compatibilité / finances : Isabelle SUAU [email protected] Elisabeth VINCENS [email protected] Corinne NUCCIO [email protected] Responsables administratifs Noëlle DUMONT [email protected] Maria DOS SANTOS [email protected] Coordination générale Nîmes : Augustin PINEAU [email protected] Bibliothèques Centres de documentation Isabelle QUAGLIA [email protected] Martine MOREL [email protected] Enseignants Brigitte BAUER, [email protected] Jean-Louis BEAUDONNET, [email protected] Daniel BOISSIÈRE Caroline BOUCHER, [email protected] Charles CAMBEROQUE, http://www.camberoque.net Jean-Marc CÉRINO, [email protected] Laetitia DELAFONTAINE, Gérard DEPRALON Hubert DUPRAT, [email protected] Dror ENDEWELD Véronique FABRE, [email protected] Pascal FANCONY, [email protected] Maïder FORTUNÉ, [email protected] Jean-Claude GAGNIEUX Joëlle GAY Equipe administrative Pédagogie administrative : Fanny DUCROS [email protected] Elisabeth VERGNETTES [email protected] Secrétariat de l’École et Cours adultes, cours enfants : Ghania BENDAHMANE [email protected] Accueil, assistant de bibliothèque : Géraldine SIEDEL 383 organisation de l’etablissement Corine GIRIEUD Frédéric GLEYZE, [email protected] Aglaé GOURDOUZE, [email protected] Nicolas GROSMAIRE, [email protected] Sylvain GROUT, [email protected] Pierre JOSEPH, [email protected] Christian LAUNE, [email protected] Nadia LICHTIG, http://nadia.lichtig.free.fr [email protected] Didier MALGOR Caroline MARGARITIS Michel MARTIN Yann MAZÉAS, [email protected] Clémentine MÉLOIS, [email protected] Caroline MUHEIM, [email protected] Grégory NIEL, Patrick PERRY, [email protected] Augustin PINEAU, [email protected] Natacha PUGNET Serge PLAGNOL, [email protected] Albert RANIERI Yves REYNIER Corinne RONDEAU, [email protected] Claude SARTHOU, [email protected] Jean-Marc SCANREIGH, [email protected] Isabelle SIMONOU-VIALLAT, [email protected] Anne-Marie SOULCIÉ Adam THORPE, [email protected] Annie TOLLETER Arnaud VASSEUX, [email protected] Michaël VIALA Federico VITALI, [email protected] Carmelo ZAGARI, [email protected] Caroline ZIOLKO, [email protected] Equipe technique André DEVEZEAUD bois / métal, Montpellier Thierry GUIGNARD coordination technique et technologique, Montpellier Gérard LAUZE édition, Nîmes Fabrice LALIBERTÉ arts graphiques / éditions, Montpellier Christian MARQUANT vidéo / son, Montpellier Gérard MONTESINOS bois / métal, Nîmes Rémi REYMOND bois / métal, Montpellier Serge ROUBY entretien, transports, Montpellier José SALES photographie / PAO, Montpellier Michel SERRON photographie, Nîmes Fabrice VILLARET gardien régisseur, Nîmes 384 services de l’ecole Services de l’école (équipements) Plâtre, terre, résine, mousse… Site de Montpellier Moulages (plâtre), modelage (terre), traitement de la résine, de la mousse polyuréthane. Traitement de divers autres matériaux (machine pour la pâte à papier) etc. Les locaux Couture Machine professionnelle. Ils comprennent trois ateliers collectifs de 200m2 chacun, et d’un atelier de dessin. La direction, l’administration, la salle des professeurs sont également situés dans cet ensemble. Un ancien bâtiment est également aménagé : un atelier de 300 m2 est à destination de la première année ; 3 espaces informatiques (PAO, TD, Vidéo/Son), un studio de prises de vues photographique et vidéo et les locaux des arts graphiques. Arts graphiques Technicien : Fabrice LALIBERTÉ Sérigraphie – gravure Table lumineuse, table de tirage, laboratoire d’insolation (lampe, châssis), bac de développement, thermo relieur ; presses à gravure, plaques chauffantes, bac à acide, boîte à résine, rouleaux, massicots. Photographie Les ateliers techniques Ateliers espace / volume / sculpture Techniciens : Rémi REYMOND André DEVEZEAUD Technicien : José SALES Equipements professionnels. Studio de prise de vue noir et blanc, laboratoire de développement. Fer Cellules numériques 3 espaces informatiques (PAO / Photo, TD, Vidéo / Son), un studio de prises de vues photographique et vidéo et les locaux des arts graphiques. Soudure : par point, brasage, Mig. Perçage : perceuses à colonne, scies. Pliage : presse, plieuse, cintreuse. Découpe : à plasma, cisaille. Fabrication de pièces : fraisage, tournage. PAO / Photo Cellule incluant des appareils de qualité professionnelle; plusieurs stations de travail et logiciels spécialisés au service du traitement de l’image numérique et une chaine d’impression conséquente, laser couleur pour l’édition et traceur jet d’encres pour les grands formats. Bois Outillage spécifique pour la sculpture. Découpe : scie à panneaux pour les grands formats de bois, scie circulaire, scie à rubans, scie à chantourner. Fabrique de châssis. Matériel de ponçage, tournage. Outillage divers, combiné 5 fonctions. 385 organisation de l’etablissement d’une galerie d’exposition de 280 m2. La direction, l’administration, la salle des professeurs sont également situés dans cet ensemble. 3 espaces informatiques (PAO, TD, Vidéo/Son), un studio de prises de vues photographique et vidéo et les locaux des arts graphiques. TD Cellule constituée d’une douzaine de stations de travail, permettant les travaux dirigés, enseignements et workshops. Vidéo / Son Technicien : Christian MARQUANT Stations informatiques pro spécialisées pour le traitement vidéo, sonore et cinéma d’animation. Ta b l e t t e s g r a p h i q u e s , m a t é r i e l s d’éclairage, de prises de son et de prises de vues, cabines de montage. Matériels de diffusion (Vidéoprojecteurs, Moniteurs, Ecrans LCD, lecteurs dvd, ampli/enceintes…) utilisé pour le montage des expositions dans la galerie, des expositions d’étudiants dans l’école et pour la présentation des diplômes. Les ateliers techniques Studio photographie Technicien photographie : Michel Serron Un équipement informatique de 8 postes permet le traitement de photos numériques. Laboratoire argentique noir et blanc équipé de 4 agrandisseurs. Initiation et perfectionnement au petit, moyen et grand format (jusqu’au 4 x 5 pouces). Libre accès bureautique, internet Pratiques éditoriales Un e s p a c e é q u i p é d e p l u s i e u r s ordinateurs est dédié aux étudiants pour des travaux de bureautique et pour la consultation sur internet. Il est mis à disposition en continu pendant les heures d’ouverture de l’école. Technicien : Gérard Lauze Un ensemble de plusieurs salles abrite la gravure, la lithographie, la sérigraphie, l’impression offset, la tampographie et la typographie. L’atelier de la rue de La Poudrière possède tout le matériel nécessaire au travail d’édition : grandes presses de gravure, table de sérigraphie, charnière à insoler, massicot, cisaille, encolleuse et une presse de lithographie. On peut ainsi y réaliser des livres d’artistes, fanzines, affiches, portfolios, estampes, cartes postales etc… en choisissant en fonction de ses besoins parmi la sérigraphie, la gravure petit et grand format (eau-forte, pointe sèche et aquatinte), le gaufrage, le monotype, la gravure sur bois, la typographie et la Site de Nîmes Les locaux Ré p a r t i s s u r p l u s i e u r s s i t e s , i l s comprennent des ateliers collectifs, entre l’Hôtel Rivet, la r ue de la Poudrière, les ateliers de volume du Mont Duplan, les locaux de l’école se développent sur une superficie de 4300m 2 trois ateliers collectifs de 200m2 chacun, d’un atelier de dessin, 386 services de l’ecole lithographie. Stations informatiques professionnelles, spécialisées pour le traitement vidéo, sonore et cinéma d’animation. Ta b l e t t e s g r a p h i q u e s , m a t é r i e l s d’éclairage, de prises de son et de prises de vues, cabines de montage. Matériels de diffusion (Vidéoprojecteurs, Moniteurs, Ecrans LCD, lecteurs dvd, ampli/enceintes…) utilisé pour le montage des projets d’expositions d’étudiants dans l’école et pour la présentation des diplômes. Atelier espace / volume / sculpture Technicien : Gérard Montesinos Atelier d’une superficie de 400m2.Tous les équipements nécessaires au travail du fer, du bois et du modelage, permettant de réaliser tous projets en volume. Studio de dessin Deux salles d’une superficie totale de 200m2 sont réservées au dessin et aux projets, dont l’une est équipée d’un mur de tableau noir de 15 x 2 m. pour l’expérimentation de dessins de grand format à la craie. PAO / Photographie numérique Grand atelier réservé à la peinture, contenant tous les équipements nécessaires aux pratiques picturales contemporaines. Cellule incluant des appareils de qualité professionnelle ; plusieurs stations de travail et logiciels spécialisés au service du traitement de l’image numérique et une chaine d’impression conséquente, laser couleur pour l’édition et traceur jet d’encres pour les grands formats. Les ateliers réservés aux étudiants Libre accès bureautique, internet Salle de peinture / couleur Salle de conférence Un e s p a c e é q u i p é d e p l u s i e u r s ordinateurs est dédié aux étudiants pour des travaux de bureautique et de PAO et pour la consultation sur internet. Il est mis à disposition en continu pendant les heures d’ouverture de l’école. Plateau technique Règlement intérieur A partir de la 2ème année, les étudiants disposent d’ateliers qu’ils occupent seul ou à plusieurs selon la nature des projets. 110 places, avec régie de vidéoprojection. Réservée aux cours magistraux et conférences. Le règlement intérieur sera révisé et validé lors de la constitution effective de l’epcc. L’inscription de l’étudiant vaut acceptation de celui-ci. Il contribue au bon fonctionnement de l’établissement. Les ateliers vidéo, infographie et photo numérique disposent d’un ensemble de trois salles reliées entres elles. Vidéo / Son Assistant d’enseignement : Frédéric Gleyze 387 Vivre et étudier à Montpellier, à Nîmes Sécurité sociale Assurances obligatoires Le suivi du dossier est assuré par le secrétariat : les fiches d’inscription ou de renouvellement d’inscription sont envoyées chaque année dans le dossier d’inscription annuel. Elles doivent être retournées à l’école avec le montant de la cotisation joint. Un exemplaire du volet d’immatriculation est restitué à l’étudiant. Il sert de carte de sécurité sociale dans l’attente de la réception d’une carte Vitale. Un certificat médical de non contagion et maladie invalidante est demandé chaque année aux étudiants au moment de l’inscription. Souscription obligatoire dès 16 ans et jusqu’à 28 ans à un régime sécurité sociale étudiant (gratuit jusqu’à 20 ans) : LMDE ou MEP, excepté si l’étudiant est soumis au régime dérogatoire de la sécurité sociale des parents. La nouvelle cotisation est fixée en juillet précédant la rentrée universitaire. Pour les étudiants de 28 ans et plus, ils doivent souscrire une couverture sociale auprès de la CPAM de Nîmes ou de Montpellier. www.ameli.fr Responsabilité civile. Assistance et rapatriement déplacements à l’étranger. Elles sont obligatoires pour couvrir tous les risques liés aux activités de l’établissement, pour bénéficier des prêts de matériel appartenant à l’école et lors des déplacements pédagogiques organisés à l’étranger. Elles peuvent être souscrites auprès des compagnies d’assurances habituelles. Les deux organismes MEP et LMDE proposent une couverture spéciale étudiante pour une somme modique. Bourses d’études Les demandes de bourses de l’enseignement supérieur sur critères sociaux doivent être faites auprès du CROUS -MONTPELLIER par Internet entre le 15 janvier et le 30 avril sur le site : www.crous-montpellier.fr Les étudiants en difficultés peuvent faire une demande de bourses exceptionnelles à la rentrée universitaire auprès du Ministère de la Culture qui attribue un fonds national d’aide d’urgence annuelle (FNAUA). Cette demande se fait au secrétariat de l’école sur formulaire spécial. Mutuelles Complément sécurité sociale : souscription auprès des Mutuelles habituelles (voire celles des parents) ou bien auprès de la mep ou lmde. www.lmde.com www.mep.fr 391 vivre et etudier a nimes, a montpellier Versement des bourses tél + 33 (0)4 67 41 50 00 Elles sont payables par trimestre et par virement sur compte chèque postal ou compte bancaire. Les étudiants boursiers sont exonérés des droits d’inscription à la Sécurité Sociale étudiante. Par ailleurs, à Nîmes, on pourra consulter le Bureau d’Information Jeunesse (bij) Place de l’Horloge à Nîmes, du lundi au vendredi de 10 h à 18 h tél + 33 (0)4 66 27 76 96 (standard + 33 (0)4 66 27 76 80). À Montpellier, on pourra consulter le CRIJ (Centre régional d’information jeunesse), 3 avenue Charles Flahault, 34090 Montpellier tél + 33 (0)4 67 04 36 66 www.crij-montpellier.com D’autre part, l’espace d’information « logement étudiant » a lieu chaque année au Corum, palais des Congrès, salon du Belvédère de juillet à octobre. Les étudiants et leurs familles peuvent contacter les agences de locations et propriétaires et accomplir toutes les formalités nécessaires (dossier de location, dossier de demande d’apl auprès de la Caisse d’Allocations Familiales, assurance…). Pa r a i l l e u r s , a u m o m e n t d e s inscriptions, le secrétariat adresse aux nouveaux étudiants (admis au concours et commissions) une liste actualisée des différents types d’hébergement disponibles sur la ville : résidences étudiantes avec leur site et mail, crous, autres types d’hébergement : familles d’accueil, Concorda logis. L’espace jeunesse de la Mairie de Montpellier, rue Maguelone propose un service d’informations aux étudiants : locations d’appartements, emplois, mises à disposition d’outils informatiques. On pourra encore consulter le site de la Caisse d’Allocations Familiales (CAF) : www.caf.fr Assistante sociale du crous Pour tout renseignement relatif aux bourses ou d’aide sociale : À Nîmes s’adresser à M me Oberlé, Antenne du Service Social crous Centre Universitaire, rue du Docteur Salan, 30000 Nîmes. Tél + 33 (0) 4 66 36 45 06 À Montpellier, les étudiants peuvent s’adresser au service d’assistance sociale du crous pour tout problème relevant de sa compétence. Tél + 33 (0) 4 67 41 50 27. Logement, aide au logement L’ é c o l e n e p re n d p a s e n c h a r g e l’hébergement des étudiants. Ceux-ci peuvent effectuer des réservations entre le 15 janvier et le 30 avril sur le site : www.crous-montpellier.fr crous (Centre régional des œuvres universitaires et scolaires) 2, rue Monteil 34033 Montpellier cedex 392 restauration Restauration Transports Les étudiants peuvent se rendre dans les différents restaurants universitaires de la ville, gérés par le crous de Montpellier et de Nîmes. A Nîmes : transport urbain assuré par le réseau tango, tél + 33 (0)820 22 30 30 (0,009 € TTC/mn) À Montpellier : le réseau de transport en commun de l’Agglomération dessert l’école via le tramway (lignes 1 et 2), et plusieurs lignes de bus. Des tarifs préférentiels sont accordés aux étudiants. Ils doivent se rendre dans les bureaux de la société des Transports de l’Agglomération de Montpellier (tam) et les Maisons d’Agglomération pour les formalités et l’achat des cartes de transport. Etudiants étrangers Pour les cartes de séjour : présentation obligatoire lors de l’inscription et fourniture de la copie. Mise à jour à la Préfecture du Gard, 10 avenue Feuchères, 30045 Nîmes cedex 9, tél + 33 (0)4 66 36 40 40 (délai d’obtention de 1 mois) ou à la préfecture de l’Hérault, Place des Martyrs de la Résistance, 34000 Montpellier, www.languedoc-roussillon.pref.gouv.fr Les étudiants étrangers hors programme erasmus doivent justifier de leur propre système de couverture sociale (carte européenne de santé) ; à défaut ils sont systématiquement affiliés à la Sécurité Sociale étudiante. Départemental : assurés par le réseau edgard, tél + 33 (0)810 33 42 73 ou Hérault Transport, www.heraulttransport.fr sncf : voir site www.sncf.com Des tarifs d’abonnements étudiants sont possibles. Aéroports : www.Nîmes-aeroport.fr www.montpellier.aeroport.fr Activités culturelles* Carte d’étudiant Elle est délivrée à l’étudiant une fois le dossier d’inscription à jour. Elle procure certains avantages dans les équipements culturels de Montpellier et de Nîmes ainsi que les entrées dans les musées nationaux. L’école a un partenariat avec le crous de Montpellier spécifiquement sur la carte « Pass culture ». Celle-ci donne droit à des tarifs privilégiés sur un grand nombre de 393 vivre et etudier a nimes, a montpellier spectacles et évènements culturels de la ville pendant l’année universitaire. Elle est vendue à tarif réduit par le crous en octobre avec une information sur la programmation culturelle de l’année universitaire. Voir l’annexe I : principaux lieux et rendez-vous culturels 394 Cours périscolaires, Nîmes Cours pour enfant de 7 à 12 ans Cours pour adulte : dessin, peinture Cet atelier propose aux enfants de 7/12 ans de s’ouvrir aux diverses techniques de dessins, peinture, volume et photo, dans un esprit de jeu et d’échanges. Les enfants seront amenés à développer leur créativité par l’expérimentation d’outils et la manipulation de matériaux. L’idée étant de susciter leur imaginaire, de stimuler leur potentiel de créativité et de les sensibiliser à la création contemporaine. L’année se clôturera par une exposition des travaux des élèves au mois de juin. Enseigne la peinture, le dessin et le volume. Approche des techniques dans des exercices variés à partir de l’imaginaire et de l’observation. Pratique régulière du modèle vivant. Aglaé Gourdouze, artiste Véronique Fabre, artiste Cours pour adulte : gravure Clémentine Mélois, artiste Les ateliers de cours du soir auront pour vocation une approche informelle de la gravure et de l’édition. Seront évoqués les différents procédés d’estampe traditionnelle et moderne. Afin de permettre à chacun de mettre en forme ses interrogations artistiques, des projets d’édition seront initiés collégialement. Cours pour adolescent de 13 à 15 ans Véronique Fabre, artiste Informations pour les cours post et péri-scolaires Enseigne la peinture, le dessin et le volume. Approche des techniques dans des exercices variés à partir de l’imaginaire et de l’observation. Ces cours sont ouverts à toute personne désirant exercer des activités artistiques. Les inscriptions commencent début juin et se termine la première semaine de septembre. Un communiqué de presse et le site internet de l’école, informent des modalités d e re t r a i t e t d é p ô t d e s d o s s i e r s d’inscription. Cours pour adulte : peinture G é r a rd D e p r a l o n , p l a s t i c i e n dessinateur L’enseignement de la peinture s’inscrira dans une réflexion d’ouverture avec le souci de transmettre des pratiques et des savoirs. Le cours s’appuiera sur la proposition de sujets diversifiés où l’on abordera la peinture acrylique, le collage, le modèle vivant, la nature morte, le livre d’artiste… Renseignements complémentaires : Hôtel-Rivet 10 Grand Rue, 30033 Nîmes Cedex 9 Tél. 04 66 76 74 66 Fax 04 66 76 74 06 ecole.beauxarts@ville-Nîmes.fr h t t p : / / w w w. N î m e s . f r / i n d e x . php?id=330 399 Annexes A. La charte des études et grilles ECTS 404 B. ARC exposition • Bilans d’activité 2005 / 2009 • Perspectives 2009 / 2010 • Après le diplôme • Enseignants et commissariat d’exposition 416 416 434 434 438 C. Enseignants et scénographie urbaine 445 D. Bilan d’activité des stages 450 E. Bilan d’activité des galeries Hôtel Rivet et Le Pré Carré 456 F. Les publications de l’école • Actulab • Catalogues — Catalogues d’expositions — Catalogues d’expositions d’étudiants et diplômés • Collection Hôtel Rivet • Collection Bleu profond • Journal Hôtel Rivet 460 460 461 461 463 464 466 467 G. Bilan d’activité des conférences, workshops et résidences d’artistes 469 H. Bilan d’activité des voyages d’études 476 I. Principaux lieux et rendez-vous culturels 479 403 ANNEXES A / La charte des études, les grilles ECTS La charte des études Pour la phase programme qui correspond aux six premiers semestres d’étude, un programme pédagogique commun est proposé par l’équipe pédagogique : l’enseignement dispensé sur les deux sites est généraliste et similaire en termes de progressivité, volume, contenu et répartition. Il concerne la totalité des pratiques habituellement dispensées en école d’art. semestres 1 et 2, phase programme Généralités Une participation active et assidue à tous les enseignements est obligatoire. L’enseignement en semestres 1et 2 est organisé sur un planning hebdomadaire. Les étudiants doivent apporter une attention particulière à l’ a c c o m p a g n e m e n t t h é o r i q u e e t iconographique autour de leurs recherches et travaux personnels (documentation, carnet de recherches, références théoriques, appareil critique…). Passage dans l’année supérieure La réalisation d’un dossier « méthodologie et synthèse » présentant les expériences et travaux de l’étudiant, qui est évalué lors du bilan de fin de semestre 2, est obligatoire en 1ère année. 404 A / La charte des études, les grilles ECTS Les bilans ont lieu sous forme de réunion pédagogique et d’un accrochage des travaux de l’ensemble des étudiants. Le semestre 4 se répartit en 12 sessions de travail hebdomadaire organisées par un ou plusieurs enseignants, éventuellement adjoint d’un intervenant extérieur. Durant ces sessions, les cours d’histoire, théorie des arts et langue étrangère sont maintenus. Parmi ces 12 sessions, l’étudiant devra en choisir 4 hors de son site d’origine, en concertation avec les enseignants concernés et les coordinateurs de 2 ème année. Ces 4 semaines de mobilité seront mises à profit pour découvrir les spécificités de chaque site et seront évaluées lors du bilan de fin de semestre 4 par les enseignants concernés. Les crédits sont attribués par chaque enseignant sous forme de contrôle continu, hormis les crédits d’engagement personnel attribués collégialement par l’ensemble des enseignants concernés. L’obtention de 60 crédits est obligatoire pour le passage en semestre 3 (2ème année). La non obtention des 60 crédits entraîne la proposition d’un redoublement ou d’une réorientation. En cas de redoublement, les crédits obtenus sont acquis et conservés l’année suivante, cependant une présence assidue et active lors de tous les enseignements est impérative. Passage dans l’année supérieure La réalisation d’un dossier « méthodologie et synthèse » écrit, accompagnant les recherches et travaux personnels, est obligatoire en 2ème année. Le redoublement ne peut être proposé qu’une seule fois. Les crédits sont attribués par chaque enseignant sous forme de contrôle continu avant l’accrochage des bilans de fin de semestre 3 et 4, hormis les crédits d’engagement personnel attribués collégialement par l’ensemble des enseignants concernés, en tenant compte du dossier « méthodologie et synthèse » de l’étudiant et de sa participation aux conférences, séminaires, workshop et sessions de travail du semestre 4… semestres 3 et 4, phase programme Généralités Une participation active et assidue à tous les enseignements est obligatoire. L’ e n s e i g n e m e n t a u s e m e s t r e 3 est organisé sur un planning hebdomadaire. L’étudiant en 2 ème année doit obtenir impérativement entre 48 et 60 crédits et, lors de son passage en 3ème année, il comptabilise entre 108 et 120 crédits. Les enseignements dispensés sur les deux sites sont généralistes et similaires dans leur répartition et leur volume. 405 ANNEXES En dessous de 120 crédits, le passage en semestre 5 (3ème année) se fait sous condition de rattrapage des crédits manquants avant le 20 septembre de l’année civile en cours, selon les modalités définies par chaque enseignant concerné en accord avec les coordinateurs des années 2 et 3. deux sites sur projet et/ou à l’intérieur des pôles. La non obtention d’un minimum de 108 crédits entraîne le redoublement qui ne peut être proposé qu’une seule fois. La réalisation d’un dossier « méthodologie et synthèse » accompagnant les recherches et travaux personnels de l’étudiant est obligatoire en 3ème année. Ce dossier devra notamment contenir une trace des travaux et recherches depuis la deuxième année ainsi qu’une ébauche de la problématique de recherche personnelle que l’étudiant envisage de développer à partir de la quatrième année. Sauf cas exceptionnel, validé par le conseil des études et le conseil d’administration, l’épreuve du Diplôme National d’Arts Plastiques (DNAP) est passée sur le site d’origine. En cas de redoublement, les crédits obtenus sont acquis et conservés l’année suivante, cependant une présence assidue et active lors des enseignements est impérative. L’étudiant ayant obtenu 120 crédits est titulaire du Certificat d’Études d’Arts Plastiques (ceap) délivré par l’établissement et agréé par le Ministre chargé de la Culture. L a p ré s e n t a t i o n à l ’ é p re u ve du Diplôme National d’Ar ts Plastiques (DNAP) L a p ré s e n t a t i o n d e l’ é t u d i a n t à l’épreuve du DNAP est subordonnée à une décision favorable du directeur de l’établissement, sur proposition de l’équipe pédagogique à l’issue de la présentation des travaux et projets de recherche par l’étudiant lors du bilan de fin de semestre 6. semestres 5 et 6, phase programme Généralités L’étudiant doit choisir 2 Pôles de méthodologie, techniques et mises en oeuvre dès le début du semestre 5. L’épreuve conduisant au DNAP ne peut être passée que deux fois. Une participation active et assidue dans les enseignements théoriques est impérative (histoire, théorie des arts et langue étrangère). Modalités de l’épreuve du DNAP L’évaluation du candidat lors de l’épreuve est effectuée à partir d’une présentation des travaux de recherche plastique et du dossier méthodologie et synthèse, selon En semestres 5 et 6, une mobilité des enseignants sera mise en œuvre entre les 406 A / La charte des études, les grilles ECTS les éléments d’appréciation développés sur la fiche individuelle de notation jointe en annexe. Modalité d’accès au cycle Master La durée de l’épreuve est au maximum de 30 minutes. - l’obtention du Diplôme National d’Arts Plastiques (DNAP). Le jury comprend 3 membres, le président, un enseignant de culture générale et un enseignant de l’établissement, nommés par le ministère sur proposition du directeur de l’établissement. - la décision favorable du directeur de l’établissement, sur proposition de l’équipe pédagogique à l’issue du bilan de fin de semestre 6, L’admission en semestre 7 (4ème année) est subordonnée à : - l’admission sur un « site référent » en fonction de la spécificité de celui-ci et du projet de l’étudiant en concertation avec les enseignants concernés, Validation et résultats 15 crédits sont attribués au candidat lors de l’obtention du DNAP. Pour la phase Projet, l’enseignement s’articule autour du développement de la problématique personnelle de l’étudiant et de la rédaction du mémoire de fin d’études. Aucun autre crédit ne peut se substituer aux 15 crédits attachés à l’obtention du DNAP. À l’obtention du DNAP, l’étudiant a obtenu 180 crédits. Les deux sites de l’établissement se distinguent de deux façons : La non présentation à l’examen ou la non obtention du diplôme entraîne une proposition de redoublement qui ne peut être proposé qu’une fois. 1 - Ils ont fonction de « site référent » pour les Focus (voir graphique). 2 – Ils sont por teurs de projets d é ve l o p p é s d a n s d e s At e l i e r s d e Recherche et Création autour des questions relatives à l’Exposition, la Scénographie urbaine / Commande publique et la Communication dédiée qui concernent la totalité des étudiants de la phase projet. 3 – Ils développent des unités de recherche complémentaires au sein du laboratoire de recherche Actulab. En cas de redoublement, les crédits d’enseignements obtenus sont acquis et conservés l’année suivante (sous réserve du choix des mêmes pôles de méthodologie, techniques et mise en œuvre par l’étudiant), cependant une présence assidue et active lors des enseignements est impérative. 407 ANNEXES semestres 7 et 8, phase projet L’étudiant en 4 ème année doit obtenir entre 48 et 60 crédits. A la fin du semestre 8, l’étudiant doit avoir obtenu entre 228 et 240 crédits. Généralités L’étudiant doit choisir 4 professeurs référents (méthodologie de la recherche et mise en œuvre de la recherche personnelle). La non obtention d’un minimum de 228 crédits entraîne le redoublement qui ne peut être proposé qu’une fois. En dessous de 240 crédits, le passage en semestre 9 (5ème année) se fait sous condition de rattrapage des crédits manquants avant le 20 septembre de l’année civile en cours selon les modalités définies par chaque enseignant concerné en accord avec les coordinateurs des années 4 et 5. Une participation active et assidue dans les enseignements théoriques est impérative (philosophie, histoire et théorie des arts, langue étrangère). L’étudiant doit réaliser un stage en milieu professionnel (centres d’art, Frac, musées, galeries, artistes, éditions, entreprises…) sous la responsabilité du coordinateur. L’étudiant ayant obtenu 240 crédits est titulaire du Certificat d’Études Supérieures d’Arts Plastiques (CESAP) délivré par l’établissement et agréé par le Ministre chargé de la Culture. L’étudiant doit réaliser un dossier « méthodologie et synthèse » accompagnant ses recherches et travaux personnels. En cas de redoublement, les crédits obtenus sont acquis et conservés l’année suivante, cependant une présence assidue et active lors des enseignements est impérative. Simultanément au développement de ses recherches et travaux personnels et du dossier qui les accompagne, l’étudiant doit commencer la rédaction du mémoire dont la soutenance aura lieu au semestre 9 de la 5ème année. semestres 9 et 10, phase projet Passage dans l’année supérieure Lors du bilan de fin du semestre 8, l’étudiant doit présenter, outre ses recherches plastiques, un état des lieux de ses recherches concernant le mémoire : problématique, plan, bibliographie et iconographie. Généralités Les semestres 9 et 10 se développent autour du projet personnel de l’étudiant, et de la préparation des deux épreuves : soutenance du mémoire et présentation des recherches et travaux plastiques. 408 A / La charte des études, les grilles ECTS L’étudiant doit choisir 3 professeurs référents (qui peuvent être différents de ceux de 4ème année) parmi l’ensemble des enseignants concernés sur les deux sites (méthodologie de la recherche et mise en œuvre de la recherche personnelle). La présentation des recherches et travaux plastiques a une durée de 40 minutes. - La composition du jury de diplôme : Le jury de diplôme est composé de 5 membres : - Deux représentants de l’école choisis parmi les enseignants, dont l’un siège au jury de soutenance du mémoire. - Trois personnalités qualifiées choisies dans le domaine d’activité. Une participation active et assidue dans les enseignements théoriques est impérative (philosophie, histoire et théorie des arts, langue étrangère). 22 crédits d’enseignement sont attribués au semestre 9 et 5 au semestre 10. Le jury est nommé par le directeur de l’établissement. Le président est choisi parmi les personnalités qualifiées. L’étudiant doit poursuivre la réalisation du dossier « méthodologie et synthèse » accompagnant ses recherches et travaux personnels. Le jury de soutenance du mémoire comprend l’un des représentants de l’école et l’une des trois personnalités qualifiées. Il est présidé par un docteur. Pour chacun des membres titulaires, un suppléant est désigné dans les mêmes conditions. La présentation aux épreuves du Diplôme National supérieur d’expressions Plastiques (DNSEP) - La soutenance du mémoire a lieu au début du semestre 10. Le mémoire doit être édité en 5 e xe m p l a i re s d o n t u n e n f o r m a t numérique et adressé aux membres du jury 1 mois avant la soutenance. Les épreuves : Le passage du diplôme national supérieur d’expression plastique est constitué de deux épreuves subordonnées à l’obtention des 30 crédits d’enseignement lors du bilan de fin de semestre 9. A l’issue de la soutenance du mémoire, le jury établit un rapport écrit, qui est communiqué aux autres membres. - la soutenance d’un mémoire ; - la présentation des recherches et travaux plastiques. - la présentation des recherches et travaux plastiques a lieu en fin de semestre 10. L’évaluation du candidat lors de l’épreuve est effectuée a` partir d’une présentation des travaux de recherche - La durée des épreuves : La soutenance du mémoire a une durée de 20 minutes. 409 ANNEXES Les grilles ECTS et création artistiques et du dossier « méthodologie et synthèse », selon les éléments d’appréciation développés sur la fiche individuelle de notation jointe en annexe. Les délibérations En fin de semestre 10, l’ensemble du jury de DNSEP assiste à la présentation du travail plastique. A l’issue de cette épreuve, il délibère sur l’attribution du DNSEP en tenant compte du rapport établi par le jury de soutenance du mémoire. Il délivre les crédits correspondant au travail plastique (25 crédits) et au mémoire (5 crédits). Les épreuves du Diplôme Nationale Supérieur d’Expression Plastique (dnsep) ne peuvent être présentées que deux fois. La non présentation ou la non obtention du diplôme entraîne une proposition de redoublement qui ne peut être proposé qu’une fois. En cas de redoublement, les crédits obtenus sont acquis et conservés l’année suivante, cependant une présence assidue et active lors des enseignements est impérative. A l’issue de ces épreuves, l’étudiant a obtenu 300 crédits. L’étudiant ayant obtenu 300 crédits est titulaire du Diplôme National Supérieur d’Expression Plastique. 410 A / La charte des études, les grilles ECTS 411 ANNEXES 412 PROBLÉMATIQUE ET MÉTHODOLOGIE DE LA RECHERCHE / TECHNIQUES ET MISES EN ŒUVRES HISTOIRE, THÉORIE DES ARTS ET LANGUE ÉTRANGÈRE MÉTHODOLOGIE TECHNIQUES ET MISES EN ŒUVRE 3°Année E.C.T.S (European Credit Transfer System) Semestre 10 février / Juin Semestre 9 octobre / Janvier Crédits élève Barême crédits Crédits élève Barême crédits Appréciations Crédits rattrappés A / La charte des études, les grilles ECTS PÔLE DESSIN / ÉDITION PÔLE COULEUR / PEINTURE PÔLE ESPACE / VOLUME / SCULPTURE 8 16 PÔLE VIDÉO / PHOTO 1° semestre = 2 modules de 8 crédits chacun 2° semestre = 2 modules de 4 crédits chacun PÔLE CULTURE GÉNÉRALE HISTOIRE DES ARTS 7 9 THÉORIE DES ARTS ANGLAIS RECHERCHE PERSONNELLE ENGAGEMENT PERSONNEL. Dossier méthodologie et synthèse, projets, workshops, conférences, séminaires, expositions, préparation du diplôme. 5 OBTENTION DU DIPLÔME 15 TOTAL ÉLÈVE 0 TOTAL CRÉDITS / 60 0 0 30 413 30 60 ANNEXES è s è É 414 è A / La charte des études, les grilles ECTS 20 10 5 PRÉSENTATION DES RECHERCHES ET TRAVAUX PLASTIQUES 25 30 415 ANNEXES B/ Atelier de Recherche et de Création : e xposition et u nité de re cherche : p ratique et t h éorie de l’ exposition Sommaire du bilan d’activités 2005/2007 Expositions d’étudiants À Montpellier • Galerie le Pré Carré et salle des éphémères • Au Pavillon du Musée Fabre • Au Fonds régional d’art contemporain Languedoc-Roussillon À Nîmes • Hôtel Rivet et Galerie des Arènes • Carré d’art - Mur Foster • Librairie le Parefeuille • Galerie du 4 Barbier • Bienvenue à Bord, Nemausus • Galerie «La Salamandre» • La Vigie Art Contemporain À l’extérieur • Musée d’Art Moderne de SaintÉtienne • Chapelle des Pénitents, Aniane (association La Cit) Commissariat d’exposition • Frac L. R. Stages Stages accrochage • Musée d’Art Moderne de SaintÉtienne Autres stages en milieu professionnel Autres stages Rencontres et déplacements Conférence à l’Hôtel Rivet Déplacements et voyages 416 B/ ARC : exposition et unité de recherche 00;00;00;0 Anke Schutter, Florence van Handenove, Alexandra Fleurial, Stéphane Despax, Aude Chevalier-Baumel, Pablo Garcia, Caroline Gauzy, Rébecca Schrek, Heidi Moriot, Laurence Léonard-Sytnic, Julie Cham, Lise Chevalier, Mélanie Iovino, Julien Garnier, Ian Ewens, Lauréline Déaux, Karine Secrétant, Caroline Bourdet, Dora Protoulis, Alexandre Nativel, Franklin Bault, Stravoula Chantzi, Jiaie Park, Maria Del Carmen Rizo, Marjorie Forgues, Camille Boissière, Adrien Décharne, Philippe Brière, Stéphane Kouchian, Michael Gimenez. mars 2006 Montpellier, salle des Ephémères Point point point Lise Castéran, Stéphane Despax, Guillaume Gomez, Ève Giamporcaro, Laurène Ceccotti, Audrey Colona, Adrien Décharne, Elisabeth de Marcy Chelin, Marie-Noëlle Dorville, Julie Dumont, Clara Fanise, Chloé Formosa, Alexandre Nativel, Émilie Plateau, Fanny Taverne. mars 2007 Montpellier, salle des Ephémères • François Méchain à Lauris • Marseille - Aix-en-Provence • Colloque “Baselitz” au Musée d’art moderne de Saint-Étienne • Belgrade « Académie BK » • Georges Rousse au musée Réattu Expositions d’étudiants À Montpellier Galerie le Pré Carré et salle des éphémères 7 et 4 – 8 Philippe Brière, Stravoula Chantzi, Lise Chevalier, Sophie Dubois, Stéphane Kouchian, Stéphane Despax, Pablo Garcia, Ian Ewens, Heidi Moriot, Delphine Paltrié, Mounia Kansoussi, Mélanie iovino, Laurence Léonard-Sytnic, Alexandre Nativel, Florence van Handenove. 30 novembre - 02 décembre 2005 Montpellier, salle des Ephémères Paysage Aurélie Dray, Rébecca Schrek, Stéphane Despax, Pablo Garcia, Ian Ewens, Heidi Moriot, Delphine Paltrié, Aude Chevalier-Baumel, Romain Laveille / Hubert Lanusse, Lauréline Déaux, Caroline Gauzy, Adrien Décharne, Reynald Garénaux. 30 novembre - 02 décembre 2005 Montpellier, salle des Ephémères Câlins du matin Vincent Ducarne, Michael Gimenez, Mounia Kansoussi, Laurence LéonardSytnic, Heidi Moriot. février 2006 Montpellier, salle des Ephémères Au Pavillon du Musée Fabre Pavillon de nuit David Coubes, Marie Ginestrière, Maël Oudin, Émilie Maraval, Alexandrie Bru, Franklin Bault, Sébastien Salvy, Adrien Décharne, Sophie Scarton, Hubert Lanusse, Thomas Costille, Anna Prat, Sarah Matry, Mounia Kansoussi, Philippe Brière, Thierry Piole, Julie Sapy, Camille Reverdiau, Xavier Lescat, Patrice Lanou, Delphine Sommer / Charlotte Lalande, Reynald Garénaux, 417 ANNEXES Leslie Colombier, Julia Chauvel, Alexandre Nativel, Timothy Cullen , Nyna Aby, Laurence Léonard-Sytnik, Flore César, Lauréline Déaux, Nadia Dubosq, Thierry Demey, Caroline Gauzy, Brice Grondin. 20 avril 2006 Montpellier, Pavillon du Musée Fabre Gaillard, A. Lynch, A. Néron-Bancel, B. Constantini, D. Charamel, S. Bonin, J. Ruel, A. Mihalache, S. Velleyen, S. Dorp, P. Chancel, G. Depralon, V. Brossard, S. Foulc, D. Vedrenne, S. Miramon, D. Saloni, E. Maillot, S. Velleyen, N. Bertho, A. Faucher, H. Agniel. Au Fonds régional d’ar t contemporain LanguedocRoussillon Galerie du 4 Barbier Du 7 novembre au 3 décembre : Aurélie Monchaty, Sébastien Scarponi Du 5 décembre au 28 décembre : Sarah Barthe, Xavier Martinez La plupart du temps, il s’est agi de «duo», chaque étudiant oeuvrant à une organisation et transformation de l’espace des volumes. Du 2 novembre au 6 novembre : Ombres et lumières, collages «in situ» - Laure Roubaud, Vanessa Piris Du 7 novembre au 11 novembre : Déstructuration de l’espace, déconstruction / construction - Maud Gilhodez, Julien Pelamourgues, Nan Wang Du 13 novembre au 20 novembre : La couleur comme déclaration - Audrey Guiraud, Ana Mihalache Du 21 novembre au 25 novembre : Blanc sur Blanc - Marie-Anne Bachichet, Sarah Velleyen Du 24 novembre au 4 déc : « Résister «, performance - Damien Charamel Le 21 mai : Sculpture-vidéo-vitrine - Laetitia Thevenot Librairie le parefeuille Bienvenue à Bord, Nemausus LOST Étudiants de 3ème année 17 janvier 2007 - 03 février 2007 Montpellier, Fond Régional d’Art Contemporain Languedoc-Roussillon À Nîmes Galerie de l’Hôtel Rivet et Galerie des Arènes Expositions collectives : Travaux d’hiver à l’Hôtel Rivet et à la Galerie des Arènes pour 23 étudiants de 3, 4 et 5èmes année. Carré d’art - Mur Foster Expositions collectives du “JOURNAL DESSIN” à la Librairie le Parefeuille d’Uzès. - P.G. Coste, A. Ver t, A. Louis, T. Dissantolo, J.S. Park, A. Cier, A. Dumont, L. Diabold, C. Voigt, S Du 23 janvier au 29 janvier : Couleur descriptive du lieu - Karine Martinaux Du 26 février au 4 mars : La chambre rouge, performance - Charlotte Aleman 418 B/ ARC : exposition et unité de recherche Du 26 février au 7 mars : Dessins et installation spatiale - Sylvain Gaillard Du 8 avril au 15 avril : Sculpture / espace - Sarah Dorp Du 14 mai au 24 mai : Installation - Léa Louis En Mai : Sans titre - Audrey Dumont, Jenny Balmefrezol saison 2006/2007 En cours de travaux / Travaux en cours 1 se déroulera du 24 au 29 janvier et pourra concerner un étudiant des Écoles pressenties suivantes : École des Beaux-Arts de Besançon, Bourges, Cergy, Genève, Marseille, Montpellier, Nantes, Nîmes, SaintÉtienne et du Fresnoy. Deux étudiants ont participé à l’exposition “En cours de travaux / Travaux en cours 2007” et un autre étudiant a participé comme assistant : Stéphanie Cortijo (exposante : 5 ème année), Pierre-Guilhem Coste (exposant : 5ème année), Jocelyn Monnier (assistant : 5ème année). Galerie La Salamandre 14 étudiants dans le cadre d’un ARC espace / lumière / volume. Pour chaque projet, les étudiants ont suivi un cahier des charges et ont assuré la réalisation et la communication (affichette et double page pour publication): - G. Farnoux, N. Wang, A. Vissouze, M. Gilhodez, S. Dorp (Volume) - Yoan Gourdon, Thierry Durand (Dispositif vidéo) - C. Avias, A. Faucher, J. Pelamourgues, A. Mihalache, S.Velleyen (Image) - S. Bonin, D. Charamel (Son) Chapelle des Pénitents, Aniane (association La Cit) Comment faire disparaître un corps Nicolas Daubanes, Michel Cheminel / Adrien Décharne, Reynald Garénaux, Marion Jaulin, Stéphane Kouchian, Marguerite Leudet, Sophie Valéro 22 mars - 13 avril 2008 Aniane, Chapelle des Pénitents, association La Cit À l’extérieur Commissariat d’exposition Musée d’Art Moderne de SaintÉtienne En cours de travaux / Travaux en cours 1 concerne l’accrochage, sur deux ou trois journées, de travaux d’étudiants d’écoles des Beaux-Arts dans les salles du Musée d’Art Moderne de SaintÉtienne Métropole, et cela lors d’une période de décrochage/accrochage. Cette action permet aux étudiants de se confronter à un espace institutionnel sans qu’un caractère officiel vienne en bloquer l’aspect expérimental. Pour la Frac L.R. Objectif Lunel : faire participer des étudiants en collaboration avec le Frac à un commissariat d’exposition, afin de leur faire appréhender tous les enjeux, comme les contraintes administratives et techniques du montage d’exposition. -Réalisation à la demande de la Mairie de Lunel d’une exposition collective 419 ANNEXES d’oeuvres du Frac L. R. : “Objectif Lunel”. Exposition dont une douzaine d’étudiants ont été les commissaires accrocheurs, ils ont déterminé la thématique, l’installation, le titre, les visuels, le texte d’accompagnement et les visites de cette exposition constituée d’une quinzaine d’œuvres déployées sur 400 mètres carrés, du 4 mai au 25 juin. Une expérience similaire a été réalisée deux ans plus tôt en partenariat avec la ville de Béziers à l’espace Paul Riquet. “Orlan”: Sarah Barthe (4ème année). Du 10 au 14 septembre : 1 étudiante en stage sur l’accrochage de l’exposition “Zeng Fanzhi”: Zhang Wei (3ème année). Du 10 au 14 septembre : 1 étudiante en stage sur l’accrochage de l’exposition “Hwang Young – Sung”: Jeong-Soon Park (5ème année). Stages Participation à la performance-défilé, pour le vernissage de l’exposition “Orlan” au Musée d’Art moderne de Saint-Étienne : Barthe Sarah Semaine chez le peintre Denis Castellas (Nice) : Boissard Maxime Stage en préparation chez le dessinateur Alex Barbier : Brunello Baptiste Stage aux Rencontres photographiques d’Arles: Maillot Ève Stage : création d’une fresque en collaboration avec les élèves et les enseignants de l’École primaire Li Passeroun (Sommières) : Martineau Karine Séjour dans l’atelier de Barcelo (Paris), Biennale de Venise : assistant de Sophie Calle : Martinez Xavier Stage au Journal des Arts, Paris : Michelet Étienne Semaine galeries, Paris : Park Jeong-Soon : Semaine au Musée du Louvre. Perez Mickael Autres stages en milieu professionnel (4ème année) Stages accrochage Musée d’Art Moderne de SaintÉtienne Du 16 au 19 janvier : 4 étudiants en stage sur le décrochage de l’exposition Zéro : Julie Boissy (5ème année), Mélanie Lesbats (5 ème année), Thomas Mestrallet (4 ème année), Yza Mouhib (5ème année). Du 1er au 9 février : 2 étudiants en stage sur l’accrochage des expositions Baselitz et “Badiola”: Maxime Boissard (4 ème année), Xavier Martinez (4ème année). Du 22 au 27 avril : 1 étudiant en stage sur le décrochage des expositions “Baselitz” et “Badiola”: Xavier Martinez (4ème année). Du 21 au 25 mai : 1 étudiante en stage sur l’accrochage de l’exposition “Orlan”: Laure Roubaud (4ème année). Du 23 au 25 mai : 1 étudiante participation à la performance/défilé, pour le vernissage de l’exposition 420 B/ ARC : exposition et unité de recherche Autres stages Marseille - Aix-en-Provence Le 20 décembre 2006, déplacement à Marseille (mac avec visite guidée de l’exposition-hommage à Roger Pailhas) et à Aix-en-Provence (Pavillon Vendôme / exposition Joan Fontcuberta, galerie d’Art du Conseil Général / visite commentée de l’exposition Il faut rendre à Cézanne, et visite du Pavillon Noir). Participation de 48 étudiants. Juin 2006 : Mise en relation de 2 étudiantes (Yza Mouhib et Julie Boissy) avec l’agent d’art allemande Eva Müller qui a passé commande de 2 vidéoclips à ces deux étudiantes. Du 28 juin au 3 juillet 2007 : Mise en relation de 3 étudiants (Damien Charamel, Julia Scalbert, Ève Maillot) avec le musée Réattu, Arles, pour un stage au musée avec Dieter Appelt, artiste allemand (mise en place de son exposition dans le cadre des Rencontres d’Arles). Colloque “Baselitz” au Musée d’Art Moderne de Saint-Étienne Du 8 au 9 mars 2006 : 12 étudiants de la 1 ère à la 5 ème année ont suivi le colloque Baselitz : retour et continuité du pictural du jeudi 8 mars au Musée d’Art Moderne de Saint-Étienne (intervenants : Éric Darragon, Pierre Sterckx, Cédric Loire, Philippe Roux), le 9 mars a été consacré à une visite de 3h du site Firminy Vert du Corbusier. Rencontres et déplacements Conférence à l’Hôtel Rivet Belgrade, Académie BK Commissaires d’expositions (conservateur, curateur, galeriste) : Bernard Ceysson Françoise Paviot … Institutionnels : Responsable de la Drac L. R. Responsable aux arts plastiques du Frac L. R. … Du 5 au 18 mai 2006, séjour à Belgrade de 5 étudiants de 3 ème année, dans le cadre du premier échange entre l’ESBAN et l’école d’art Académie BK. Georges Rousse au musée Réattu Le 27 octobre 2006, déplacement à Arles : Rencontre avec Georges Rousse, dans le cadre de son exposition au musée Réattu. Participation de 17 étudiants. Déplacements et voyages François Méchain à Lauris Le 6 novembre 2006, déplacement à Lauris (Var), pour une rencontre avec François Méchain (qui était alors en train d’installer une œuvre in situ, dans une propriété privée). Participation de 5 étudiants. 421 ANNEXES Sommaire du bilan d’activités 2007/2008 paysage de Vassivière • Centre d’art le LAIT, Albi • Les 20 ans de Nemausus • Aubais • Château d’Avignon • Foire Internationale d’Ar t Contemporain à Paris • Latitudes, Hôtel de ville de Paris • Musée Réattu, Arles • Citadelle de Montdauphin • Galeries privées Autres stages en milieu professionnel Expositions d’étudiants À Montpellier • Galerie le Pré Carré et salle des éphémères À Nîmes • Carré d’Art - Musée • Carré d’art - Mur Foster • Les 20 ans de Nemausus • Hôtel Rivet • Théâtre de Nîmes À l’extérieur • Espace d’art contemporaiN de SaintRestitut • Espace Louis Feuillade-Abric de Lunel • Médiathèque de Calvisson • Domaine Rouge Garance, St Hilaire de Rozilhan • Musée d’Art moderne de SaintÉtienne • Aubais • Château d’Avignon, Saintes Maries de al mer • Citadelle de Montdauphin À l’étranger • Biennale Photographie et Architecture, Bruxelles • Académie BK de Belgrade In t e r ve n t i o n s e t voy a g e s d’étude Interventions Voyages d’étude • Biennale de Venise • Biennale de Lyon •Florence, Sienne, Pise Expositions d’étudiants À Montpellier Galerie le Pré Carré et salle des éphémères 89/2001 Étudiants de 3ème - 4ème - 5ème années janvier 2008 Montpellier, salle des Ephémères Stop Dave Julie Chambert, Adrien Décharne, Je a n - B a p t i s t e D u r a n d , R e y n a l d Garénaux, Julien Garnier, Caroline Gauzy, Stéphane Kouchian, Marguerite Leudet, Milan Tutunovic avril 2008 Montpellier, salle des Ephémères Stages Stages accrochage • Musée des beaux-arts de Nîmes • Carré d’art Musée de Nîmes • Musée d’Art moderne de SaintÉtienne • Centre international d’art et du 422 B/ ARC : exposition et unité de recherche -Ève Maillot, Tino Disantolo, Amélie Coronado, Marin Esteban, Aurélie Louis, Hélène Agniel, Hubert Bauchu, Eléonore Perrin, Antoine Néron-Bancel, Julien Ruel, Dorothée Clauss. À Nîmes Carré d’Art – Musée Inter/Sections, dimanche 2 décembre 2007, de petits modules, plus ou moins éphémères et performatifs, dialoguant avec les oeuvres exposées de Chloé Piene et Jeppe Hein : -Hélène Agniel, Olivier Champey, Thierry Durand, Julien Pelamourgues, Ève Maillot, Amélie Coronado, Élodie Wysocki, Audrey Dumont, Karine Martineau. Théâtre de Nîmes Flower, concert/spectacle le 14 décembre 2007 au Théâtre de Nîmes. Partenariat avec le conservatoire de la ville de Nîmes pour la réalisation d’une soirée musique et vidéo : -Adrien Vert, Anaïck Lynch, Christine Voigt, Tino Disantolo, Pierre Chancel, Julien Ruel, Sandra Fernandez, David Saloni. Carré d’art - Mur Foster Novembre 2007 : Alexandre Giroux (diplômé 2006) Décembre 2007 : Maxime Boissard (5 ème année), Thierry DuranD (5 ème année), David Saloni (3ème année), À l’extérieur Espace d’art contemporain, SaintRestitut Les 20 ans de Nemausus 1 - Mise en couleur et en images, production de 32 bannières colorées (16 de 150 x 300 et 16 de 150 x 600) et de 5 montages photographiques projetés sur les verrières en grand, écran, les 16 et 17 novembre, par les étudiants de 2ème année : 2 - Projet de sculpture : le Nemaubile par Maud Gilhaudez (4ème année) et Julien Pelamourgues (4ème année), novembre 2007. 3 - 3 lieux / 3 artistes : Audrey Guiraud (4ème année), Mélanie Lesbats (diplômée 2007), Ève Maillot (5ème année), mars 2008. On n’est pas loin, lithos, Espace d’art contemporain, Saint Restitut, du samedi 8 mars au dimanche 30 mars 2008. -Hélène Agniel, Maxime Boissard, Thibaud Brunet, Sonia Foulc, Sylvain Gaillard, Ève Maillot, Jeong-Son Park, Jean-Marc Plançon, Julia Scalbert, Laetitia Thévenot-Juillard, Élodie Wysocki Coordination : Myriam Ferchichi. Espace Louis Feuillade - Abric de Lunel Sans repentir, Espace Louis Feuillade Abric, Lunel, du 29 mars au 20 avril. -Hélène Agniel, Maxime Boissard, Thibaud Brunet, Amélie Coronado, Audrey Dumont, Thierry Durand, Sylvain Gaillard, Sandrine Gomez, Prisca Héraud, Anaik Lynch, Ève Maillot, Karine Martineau, Étienne Galerie de l’Hôtel Rivet Images d’une école, travaux d’étudiants de l’esban, Un choix de Michel Étienne, Pascal Trarieux et Claude Viallat, exposition du 6 mars au 28 mars : 423 ANNEXES Michelet, Jeong-Son Park, Mickaël Perez, Jean-Marc Plançon, Julien Ruel, Julia Scalbert, Adrien Vert, Christine Voight, Élodie Wysocki - Coordination : Myriam Ferchichi. village d’Aubais, du 29 septembre au 21 octobre 2007 ( h t t p : / / w w w. h d n i c k . c o m / expo/4automne07/index.htm). -Caroline Avias, Thierry Durand, Sarah Dorp, Audrey Guiraud, Karine Martineau, Margaux Saltel. Médiathèque de Calvisson Dessin du 2 au 30 mai 2008. -Dorothée Clauss, Antoine NéronBancel, Tino Disantolo, Julia Scalbert, Seyrane Diplomat, Maxime Boissard, Aurélie Louis. Château d’Avignon Exposition organisée par le Conseil Général des Bouches-du-Rhône, de juin à septembre 2008, sur le thème du repos : -Agnès Barruol et Hélène Dattler, commissaires de l’exposition, invitent Élodie Wysocki (étudiante en 5 ème année). Domaine Rouge Garance Le domaine viticole « Rouge Garance » à Saint-Hilaire d’Ozilhan met à disposition une trentaine de tonneaux afin d’être travaillés tant en peinture qu’en volume. L’ensemble de ces tonneaux est mis en situation sur le site du domaine et présenté lors d’un vernissage le 14 juin. -Coronado Amélie (3ème), Lynch Anaïck (3 ème ), Floyd-Sutcliffe Olivia (3 ème ), Diebold Laïs (3ème), Cheng Fan (3ème), Zhang Wei (3 ème ), Chancel Pierre (3 ème), Miramon Simon (3 ème), Yuan Cheng (3ème), Bertho Nils (3ème), Gomez Sandrine (3ème), Ruel Julien (4ème), Citadelle de Montdauphin Arsenal et Poudrière organisée par l’association Voyons Voir à la citadelle de Montdauphin (Hautes-Alpes), commissaires Guillaume Monsaigeon et Arnaud Vasseux. Exposition dans le cadre du tricentenaire de la mort de Vauban et du classement de la citadelle de Montdauphin parmi 14 sites en France au patrimoine mondial de l’UNESCO. (Bourse de production, résidence de 15 jours dans la citadelle, édition d’un catalogue) -Sarah Dorp (diplômée 2007), Thierry Durand (étudiants de 5ème année) La médiation de l’exposition est assurée par : Christine Voigt (3ème année) Tino Disantolo (3ème année) Musée d’Art moderne de SaintÉtienne En cours de travaux / Travaux en cours 7 au 21 avril (un étudiant des Écoles des Beaux-Arts d’Annecy, Bordeaux, Cergy, Clermont-Ferrand, Genève, Grenoble, Lyon, Montpellier, Nantes, Nîmes, SaintÉtienne et Valence). -Sarah Barthe À l’étranger Biennale Photographie et Architecture, Bruxelles À Aubais La couleur dans divers états de matière, 20 ans / 10 positions, exposition isacf 424 B/ ARC : exposition et unité de recherche La Cambre, Bruxelles. Corps de Ville -Biennale Photographie et Architecture du17 mars au 17 mai 2008 : -Hélène Agniel, Vincent Brossard, Pierre Chancel, Maud Gilhodez, Sandrine Gomez, Audrey Guiraud, Ève Maillot, Julien Pelamourgues, JeanMarc Plançon, Julia Scalbert. Musée d’art moderne de SaintÉtienne Du 10 au 14 septembre : 2 étudiantes en stage sur l’accrochage des expositions Zeng Fanzhi, Soonja Han et Hwang Young – Sung : -Zhang Wei (3ème année), Jeong-Soon Park (5ème année) Du 19 au 21 novembre : 2 étudiants en stage sur le décrochage de l’exposition Soonja Han : -Jeong-Soon Park (5ème année), Étienne Michelet (5ème année). Du 4 au 8 février : 4 étudiants en stage accrochage pour les expositions : Sean Scully, Melissa Tresse (3ème année) Françoise Pétrovitch, Sarah Barthe (5ème année). Francesco Gennari, Amélie Coronado (3ème année). Paolo Grassino, Simon Miramon (3ème année). Du 28 avril au 6 mai : 6 étudiants en stage sur l’accrochage de l’exposition MICRO-NARRATIVES, Tentation des petites réalités : Zhang Wei (3 ème année), Amélie C o r o n a d o ( 3 ème a n n é e ) , S i m o n Miramon (3ème année), Christine Voigt (3ème année), Julien Ruel (4ème année), Sylvain Gaillard (3ème année). Académie BK Échange avec l’Académie BK, Belgrade, Serbie, du 3 au 15 mai 2008. Exposition de Photographies. -Hélène Agniel, Claire Halama, Anaïck Lynch, Ève Maillot, Marion Salès. Stages Stages accrochage Musée des beaux-arts de Nîmes Du 12 au 14 novembre : 2 étudiants en stage sur le montage de l’exposition Tête à Tête : -Thomas Mestrallet (5ème année), Sarah Barthe (5ème année). Du 11 au 21 février : 4 étudiants en stage sur le montage de l’exposition Collections dévoilées : dons et acquisitions du Musée : -Pierre Chancel (3ème année), Nils Bertho (3 ème année), Olivia Floyd-Sutchiffe (3 ème année), Sandra Fernandez (3 ème année). Centre international d’art et du paysage de Vassivière Octobre novembre 2007 : 2 étudiantes pour le démontage de l’exposition Cyprien Gaillard et installation de l’exposition Koo Jeong-A : -Sonia Foulc (4 ème année), Myriam Frechichi (4ème année). Du 4 février au 23 février 2008 : 2 étudiants pour le démontage de l’expo Carré d’Art Musée, Nîmes Du 21 janvier au 11 février : 1 étudiant en stage sur le montage de l’exposition Wolf Vostell : -Olivier Champey (4ème année). 425 ANNEXES Koo Jeong-A et montage de l’expo collective “Entre livres” (Commissaire Carrie Pilto) : - Hélène Agniel (4 ème année), Adrien Vert (4ème année). Du 21 au 29 mai 2008 : 2 étudiants pour la préparation de l’exposition “Massive centrale” : - Bruno Costantini (4 ème année), Thomas Mestrallet (4ème année). Du 21 juin au 5 juillet 2008 : 2 étudiants pour la préparation de l’exposition Massive centrale : -Julia Scalbert (4ème année), Julien Ruel (4ème année). septembre 2008. Montage de deux œuvres de Fabien Lerat (suite à un workshop réalisé à Nîmes en 2007). - H é l è n e A g n i e l ( 4 ème a n n é e ) , Solène Boissy(2 ème année), Amélie Coronado(3 ème année), Ève Maillot (4ème année) et Karine Martineau(5ème année). Fo i r e I n t e r n a t i o n a l e d ’ A r t contemporain à Paris Assistante de l’artiste Krijn de Koning. Réalisation d’une oeuvre in situ (acrylique sur volume en bois) pour la Foire Internationale d’Art contemporain à Paris, octobre 2007 : -Karine Martineau (5ème année). Centre d’art le LAIT. Albi Assistanat d’artistes : Daniel Buren aux Moulins albigeois à Albi : -Victoria Solé (1ème année). Latitudes , Hôtel de ville de Paris Stage de scénographie et de montage avec l’artiste Christophe Cuzin. Mise en espace et accrochage des oeuvres lors de l’exposition « Latitudes », à l’hôtel de ville de Paris. 2 semaines en Décembre 2007. -Karine Martineau (5ème année) Les 20 ans de Nemausus Assistanat d’artistes : - Michael Viala : Claire Ritter, Victoria Solé (1ème année). - Romeyer : Audrey Guiraud (4 ème année). - Installation finale : Victoria Solé (1ème année). - Michel Duport et Erwan Ballan Musée Réattu, Arles Médiateur culturel durant l’exposition Christian Lacroix du 1er juillet au 15 septembre 2008 : - Damien Charamel (4 ème année), Maud Gilhodez (4 ème année), Julien Pelamourgues (4ème année). A Aubais Fin septembre : la réalisation des deux installations et aide à l’accrochage de l’exposition : La couleur dans divers états de matière, village d’Aubais. -Charlotte Bureau-gendre (2ème année), Pascale Hinault ( ème année) Citadelle de Montdauphin Médiation de l’exposition Arsenal et Poudrière organisée par l’association Voyons Voir à la citadelle de Montdauphin : -Christine Voigt (3 ème année), Tino Disantolo (3ème année). Château d’Avignon Exposition organisée par le Conseil Général des Bouches-du-Rhône, juin/ 426 B/ ARC : exposition et unité de recherche Galeries privées Nîmes). Galerie Pannetier, Nîmes. - Julien Pelamourgues (4 Mickaël Perez (4ème année). ème Voyages d’étude Chaque année, des voyages d’étude sont organisés afin de visiter de grandes expositions comme des musées étrangers. année), Galerie Zéro de Milan. - Julia Scalbert (4ème année). Biennale de Venise du 26 au 30 octobre 2007. Biennale de Lyon les 5 et 6 décembre 2007. Florence, Sienne, Pise du 25 au 29 mai 2008. A u t re s s t a g e s e n m i l i e u professionnel (4 ème année) : Coordination des expositions de Saint Restitut et de Lunel : - Myriam Ferchichi. Stage à la Librairie - Galerie La Palourde, Nîmes : - Aurélie Louis. Stage lors du festival off de photographie d’Arles du 30/06 au 15/07 2008 : - Ananda Vissouze. Sommaire du bilan d’activités 2008/2009 Expositions d’étudiants A Montpellier Interventions et voyages d’étude •Galerie le Pré Carré et salle des éphémères Interventions • Carré d’Art - Musée • Carré d’Art - Mur Foster • Carré d’Art - Hall d’accueil • Bienvenue à bord, Nemausus • Mobile homme théâtre • La Salamandre A Nîmes Chaque année sous formes de conférences des intervenants extérieurs questionnent des aspects particuliers de la mise en “exposition”. Jean-François Pinchon : (Responsable du Master Patrimoine, Université Paul Valéry - Montpellier iii) Corinne Rondeau “Politique (s) de l’exposition”, le vendredi 23 mai 2008. (Maître de conférence en esthétique et sciences de l’art au Centre Universitaire de Recherche et de Formation de À l’extérieur • La galerie des grands bains douches de la plaine, Marseille • Médiathèque de Calvisson • Musée d’art moderne de SaintÉtienne • Château d’Avignon, Saintes Maries 427 ANNEXES Colloques, Séminaires et voyages d’étude de la Mer • Saint-Dié • Espace de l’Art Concret, MouansSartoux. • Septième soirée Flare, Montpellier • Musée Départemental de l’Arles antique, Arles Colloques, Séminaires • Double jeu / Double je, l’artiste et ses figures • Festival International du Documentaire • Être plasticien aujourd’hui • Bernard Piffaretti et la figure de l’inachèvement À l’étranger • Académie bk, Belgrade, Serbie • F.I.C.A.M, Méknès, Maroc Commissariat d’exposition Voyages d’étude • Nice, Villa Noailles, Mouans-Sartoux • Gênes • Bâle • Frac Languedoc-Roussillon Stages Expositions d’étudiants Stages accrochage • Musée d’Art Moderne de Saint-Étienne • Centre international d’Art et du Paysage de Vassivière • Frac Limousin, Limoges • La Vigie Art Contemporain, Nîmes • Château d’Avignon, Saintes-Maries de la Mer • Steven Maas • Les rencontres d’Arles • Galeries privées • Saint-Dié • Rencontres artistes À Montpellier Galerie le Pré Carré et salle des éphémères Vers L’infini et au-delà Laurène Ceccotti, Anne Coudron, Adrien Décharne, Laurent Kobel, Nicolas Kozerawski, Ganaëlle Maury, Thierry Rivière, Alzbeta Siruckova, Gaëlle Scali. décembre 2008 Montpellier, salle des Ephémères Stages médiation • Château d’Avignon • Grand Palais Intrusions Mitch Buckhannon, Sarah Chapignac, Jean-Baptiste Durand, Sébastien Duranté, Noé Grenier, Nicolas Lebrun, Elizabeth de Marcy-Chelin, Mehdi Mellaoui, Chazz Mickael Mickael, Betka Siruckova. 428 B/ ARC : exposition et unité de recherche mars 2009 Montpellier, salle des Ephémères Mobile homme théâtre L’ivresse, du 23 au 28 février : -Julien Ruel (5ème année), Cédric Lopez (3 ème année), Maxime Gréselle (3 ème année), Simon Miramon (4ème année), Stéphanie Blanquet (3ème année), Cyndie Olivares (3ème année), Wei Zhang (4ème année), Jinhui Gao (4 ème année), Fan Cheng (4ème année), Solenne Boissy (3ème année), Claire Jourdain (3ème année), Anne-Sophie Biffano (3 ème année), Eléonore Perrin (3ème année). A Nîmes Carré d’Art – Musée Inter/Sections, dimanche 7 décembre 2008, de petits modules, plus ou moins éphémères et performatifs, dialoguant avec les oeuvres exposées de Thomas Huber : Sylvain Gaillard, Ève Maillot, Julien Ruel et plusieurs performances menées avec J-C. Gagnieux interprétées par des étudiants : Lecture en échos, Ballet de balais. La Salamandre In situ, au-delà d’une simple littéralité du sol..., 22-23 janvier 2009 : -Stéphanie Gate, Victoria Solé, Wei Miao (2ème année). Carré d’Art - Mur Foster Novembre 2008 : Jeong Soon Park (diplômée 2007). Décembre 2008 : Maud Gilhodez (5ème année), Audrey Guiraud (5ème année). À l’extérieur La galerie des grands bains douches de la plaine, Marseille Carré d’Art - Hall d’accueil Ni tu, ni vous…, du 5 au 22 mars la galerie des grands bains douches de la plaine et l’association Art-cade accueillent six jeunes artistes (3 de l’École des Beaux-Arts de Nîmes et 3 de l’École des Beaux-Arts d’Avignon) autour d’un projet d’exposition collectif, soutenu par le réseau âge d’or : -Damien Charamel, Sonia Foulc, Julien Pelamourgues (5ème année). Les vendredi 6 et samedi 7 mars 2009, des étudiants de l’École des BeauxArts participent au 9ème salon du Livre d’artistes. «Les tonalités de cette nouvelle édition se déclinent en un jeu de regards croisés : des auteurs et des artistes de notre région, avec un éclairage plus particulier sur une palette de jeunes créateurs, pour certains encore en devenir, à l’École des Beaux-Arts de Nîmes, en leur offrant un lieu d’échange sur leurs expériences, de dialogue à l’attention du public le plus large.» Médiathèque de Calvisson Dessin du 6 au 29 mai : -Julie Salburgo, Jinhui Gao, Fan Cheng, Vincent Brossard, Nils Bertho, Simon Miramond. Bienvenue à bord, Nemausus Brouiller les pistes, 27 février au 13 mars : Julien Pelamourgues (5ème année). Musée d’art moderne de SaintÉtienne 429 ANNEXES En cours de travaux / Travaux en cours 2009, du 28 avril au 6 mai. Exposition de dix étudiants des Écoles des BeauxArts d’Annecy, Clermont-Ferrand, Grenoble, Lyon, Marseille, Montpellier, Nice, Nîmes, Saint-Étienne et Valence. -Mikael Perez (5ème année). Wei Miao, Alicia Mico, Élèni Pratsi, Charlotte Caragliu, Audrey Guiraud. Septième soirée Flare, Montpellier Le 12 mai septième soirée Flare au Centre Rabelais, vidéos d’écoles d’art d’Europe esbama, Monptellier, ensad, Paris, Ecole nationale des beaux-arts de Lyon, Ecole supérieure d’art d’Aix-enProvence, esban, Nîmes, Amsterdam, Berlin, udk. Projection et discussion avec Dork Zabunyan enseignant de cinéma à l’université Lille 3 et auteur de «Gilles Deleuze. Voir, parler, penser au risque du cinéma» : - Marin Esteban (3ème année). Château d’Avignon Et bien ! Chantier maintenant, du 15 mai au 7 juin : -Hélène Agniel, Solenne Boissy, Vincent Brossard, Charlotte Caragliu, Damien Charamel, Bruno Costantini, Amélie Coronado, Seyrane Diplomat, Stéphanie Gaté, Audrey Guiraud, Sylvain Gaillard, Zhang Lu, Thomas Mestrallet, Claire Ritter, Julien Ruel, Margaux Szymkowicz. Musée départemental de l’Arles antiques Réalisation de dessins pour l’exposition Mark Dion, juin-octobre 2009 : -Bertho Nils, Vincent Brossard, Pierre Chancel, Sonia Foulc, Jinhui Gao, Na Li, Simon Miramond. Saint Dié En avril dernier Laurent Mulot fit un workshop à l’école, d’où quelques travaux réalisés dans ce cadre - Thomas Mestrallet (5 ème année), Zhang Lu (3ème année) furent exposés à Saint-Dié (Vosges) avec ceux de l’artiste. Cette exposition fut présentée à l’Espace des Arts Plastiques cepagrap dans le cadre du Festival International de Géographie (du 2 au 25 octobre). À l’étranger Akademie bk Échange avec l’Akademie bk, Belgrade, Serbie, du 2 au 14 mai 2009. Sweet nothings une exposition de 11 étudiants de l’école à l’Akademie bk : -Damien Charamel, Sonia Foulc, Hélène Agniel, Solenne Boissy, Amélie Coronado, Sylvain Gaillard, Lu Zhang, Lucie Clavreul, Laïs Diebold, Sandrine Gomez, Fan Cheng. Espace de l’Art Concret Dialogue entre une oeuvre historique et une création contemporaine à l’Espace de l’Art Concret de Mouans-sartoux du 27 au 30 avril. -Marjorie Accarier, Émilie Assémat, Élia Boccadifuoco, Bastien Dengerma, Amélie Jorda, Dong Kun Kim, Alice Lafont, Clémence Laporte, Jimi Lee, 430 B/ ARC : exposition et unité de recherche Commissariat d’exposition (4 ème année), Éléonore Perrin (3 ème année), Charlotte Caragliu (3ème année), Cyndie Olivares (3ème année). Du 11 au 15 mai : 2 étudiants en stage sur l’accrochage des expositions Braco Dimitrijevic et FRAGILE, Terres d’empathie : - Wei Zhang (4ème année), Fan Cheng (4ème année). Frac LR Air de Mende : faire participer des étudiants en collaboration avec le Frac LR à un commissariat d’exposition, afin de leur faire appréhender tous les enjeux, comme les contraintes administratives et techniques du montage d’exposition. Réalisation à la demande de la Ville de Mende d’une exposition collective d’oeuvres du Frac LR : “Air de Mende”. Exposition dont 6 étudiants ont été les commissaires : ils ont déterminé la thématique et le choix des oeuvres, mais ont réalisé également l’installation, la communication (carton, affiche) et les textes d’accompagnement : Exposition du 8 janvier au 7 février 2009 à la Maison Consulaire : Cristian Alexa, Julien Audebert, Michel Blazy, JeanMarc Bustamante, Denis Castellas, Rolf Julius, Eva Marisaldi, Roman Signer, David Wolle. -Hélène Agniel, Amélie Coronado, Sonia Foulc, Mikael Perez, Julia Scalbert, Margaux Szymkowicz. Centre International d’Art et du Paysage de Vassivière Du 26 janvier au 14 février : 3 étudiants en stage sur le démontage de l’exposition Massive centrale et l’accrochage de l’exposition Attebasile : -Amélie Coronado (4 me année), Laïs Diebold (4ème année), Yang Hao Ming (4ème année). Frac Limousin St a g e Fr a c L i m o u s i n , L i m o g e s , démontage de l’exposition Photopeintries épisode 2 : pharmacie et montage de l’exposition Le couloir des miroirs du 3 au 20 novembre 2008 : -Na Li (4ème année), David Saloni (4ème année). La Vigie Ar t Contemporain, Nîmes Montage et assistanat de l’exposition Rencontres n° 33, Florence Carbonne, M a r i o n Ja n n o t , M a r i e L e p e t i t , Alexandra Roussopoulos -Fan Cheng (4ème année), Jinhui Gao (4 ème année), Simon Miramon (4 ème année) Anne Laure Sigier (2ème année) Victoria Solé (2 ème année), Clémence Laporte (2ème année), Elia Boccadifuoco (2ème année), Elsa Langer (2ème année) novembre 2009. Montage «No limit n°3» Philippe Richard : Maud Gilhodez, Stages Stages accrochage Musée d’Art Moderne de SaintÉtienne Du 6 au 10 octobre : 6 étudiants en stage sur l’accrochage des expositions Antony Gormley et Jean-Michel Alberola : -Mélissa Tresse (4 ème année), Tino Disantolo (4ème année), Pierre Chancel 431 ANNEXES septembre 2009. Stages médiation Château d’Avignon Château d’Avignon Démontage de la sculpture de Fabien Lerat, Château d’Avignon, novembre 2008 : -Amélie Coronado (4ème année). Médiateur aux Journées du patrimoine, Château d’Avignon, Exposition Aire de repos : -Amélie Coronado (4ème année). Grand Palais Steven Maas Accrochage de l’exposition Steven Maas, Hôtel Rivet, Nîmes, janvier 2009 : -Sylvain Gaillard (4ème année). Stage de médiateur pour l’exposition La nuit des images, Grand Palais, Paris, du 16 au 30 décembre 2008 : -Pierre Chancel (4ème année). Festival d’Arles photographie A u t re s s t a g e s e n m i l i e u professionnel (4ème année) de la Stage installation aux Rencontres d’Arles de la photographie, été 2009 : -Sandrine Gomez (4ème année). Stage avec Stéphane Tanguy, Paris (graphiste, catalogues d’expositions) : -Claire Halama. Réalisation des visuels (carton, feuillet) de l’exposition Eh bien ! chantiez maintenant, Château d’Avignon : -Fiona McKerrell. Galeries privées Galerie Parker’s Box, Brooklyn, New York, USA : -Anaïck Lynch (4ème année). Galerie Aréa, Paris du 16 au 23 janvier 2009 : -Jinhui Gao (4ème année). Autres Réalisation du blog de l’école concernant les différents projets pédagogiques autour de l’Arc exposition et le suivi des projets des étudiants diplômés: http:// lencyclopartdie.blogspot.com : - Amélie Coronado (4ème année). Saint-Dié (Vosges) Accrochage exposition Laurent Mulot, Espace des Arts Plastiques CEPAGRAP : -Tino Disantolo (4ème année). Rencontres artistes Colloques, séminaires et voyages d’étude Stage avec Stéphane Bérard, Digne, mai 2009 : -Sylvain Gaillard (4ème année). Visite atelier de Gérard Traquandi, Aixen-Provence : -Jinhui Gao (4ème année), Na Li (4ème année), Wei Zhang (4èmeannée). Colloques et séminaires Double jeu / Double je, l’artiste et ses figures - Trois étudiants ont assisté au colloque 432 B/ ARC : exposition et unité de recherche à Marseille les 20 et 21 Novembre. étudiants. Fe s t i va l In t e rn a t i o n a l d u Documentaire - Vingt-septembre étudiants ont assisté au Festival International du Documentaire le mardi 17 mars à Marseille ainsi qu’à une visite du Frac PACA. Être plasticien aujourd’hui - Trois étudiantes ont assisté au colloque à Saint-Restitut les vendredi 27 et samedi 28 mars 2009 : Être plasticien aujourd’hui : -Eugénie Carpentier, Florine Corbara, Lucile Duban (1ère année). Bernard Piffaretti et la figure de l’inachèvement - Cinq étudiants de cinquième année (Sonia Foulc, Mickael Perez, Julien Ruel, Julie Salburgo, Julia Scalbert) ont assisté au séminaire : Bernard Piffaretti et la figure de l’inachèvement dans l’art contemporain le mercredi 8 avril au Musée d’art moderne de Saint-Étienne. Voyages d’étude Chaque année, des voyages d’étude sont organisés afin de visiter de grandes expositions comme des musées étrangers. Nice, Villa Noailles, Mouanssartoux, du 5 au 6 novembre 2008, 30 étudiants. Gênes, du 28 avril au 2 mai 2009, 30 étudiants. Bâle, du 9 au 14 juin 2009, 30 433 ANNEXES Perspectives 2009 / 2010 Sartoux, printemps, De la peinture à la Mise en espace de ses éléments forme / couleur. Une Expérience sur l’installation et l’exposition en dialogue avec la collection et l’architecture contemporaine, mai Carré d’Art - Musée - Mur Foster « Arts, Couleurs et Langages », Couleur / langages / code / système Parc de Caveirac, 26 mars - 26 avril Poursuite des actions d’exposition et de stage proposées ces trois dernières années. Espaces où auront lieu des expositions d’étudiants et/ou des expériences d’accrochages en milieu institutionnel : Musée d’art moderne de SaintÉtienne,Travaux en cours Mende, Pour suites 2, Diplômés Esban Artnîm, (ESBAN et ESBAMA) septembre (7 étudiants 4 ème et 5 ème année) 2009 Château d’Avignon, SaintesMaries de la Mer, 17 mai - 6 juin Meknès, festival vidéo CAC, Istre, Médiathèque de Cornillon-confoux, Médiathèque de Grans , L’ouest du nord au sud, novembre 2009, résidence ; mars, expositions (8 étudiants 4ème et 5ème année). Hôtel Rivet , Pour suites, Diplômés 2009, novembre. Théâtre de Nîmes , “Chroma”, janvier. École de La Placette, Nîmes, Installation et Exposition : De la peinture à la Mise en espace de ses éléments forme/ couleur, dialogue avec une architecture contemporaine. Temps réels, Frac LR, janvier-avril (25 étudiants). Lieux de production, 10 février - 5 mars Carré d’Art - Musée, «Vis-à-Vis » : lire, interpréter, créer, à partir d’une Collection puis installer une oeuvre en rapport, Mur Foster- Carré d’art février 2010, Accrochage dans le musée mars 2010 Vauban Université , médiation culturelle, mars Après le diplôme Aperçu non exhaustif des expositions, résidences et projets artistiques récents réalisés par les diplômés de MxN. Hélène Agniel Supervues, Galerie Lithos, Saint-Restitut, 2009 Jean-Adrien Arzilier Incipit, galerie St Ravy, Montpellier, 2010. «Résesau Hartmann», épicerie galerie EST/ OUEST, Arles, 2010. Le Réseau Curry, Galerie de l’École supérieure d’art, Aix en Provence, 2010 . Caroline Avias Ferme des Arts, Vaison-la-Romaine, 2009. Parlement européen, 14-17 décembre 2009. Espace de l’Art Concret, Mouans- 434 B/ ARC : exposition et unité de recherche Jenny Balmefrézol Résidence Munztrasse 10 Berlin, 2009. demain, musée de l’Élysée, Lausanne, 2009. Sarah Barthe Lise Casteran Journal, galerie Chantiers Boîte noire, Montpellier, 2009. Retouches, Espace29, Bordeaux, 2009. L’envers du Je, Baloard, Montpellier (Carbone 14 art contemporain, Master Conservation, gestion, diffusion des œuvres des xxe et xxie siècles, Université Paul Valéry, 2009). Bruno Costantini Elusive dream, Montreuil, 2009. Julien Crépieux Aline Biasutto Les Feuilles, Palais de Tokyo, Paris, 2009. L’anomalie d’Ararat, IrmaVe Lab, Reims, 2009. Flux Factory residency, New York (2009, 2010) It Has Happened, TPTP project space, Paris, 2009 Inside/Out, Aline Biasutto,Christina Zagmani, Espace Arendt & Medernach, Luxembourg, 2008 Anonymous Drawing #5, Blütenweiss Projektraum, Berlin, 2008 Competition, Swarovsky, crystal vision, 1x1x1 laboratoire de création, Canada, 2008 Competition, Paysages éphémères, 1x1x1 laboratoire de création, Canada, 2008. Jeremy Damien Galerie du tableau, Marseille, 2010. Marianne Daquet Zurcher galery, 2009. Galerie Picot-Le Roy, Morgat, 2009. Alice Deloule Espace des Blancs Manteaux, Paris, 2009. Sarah Dorp et Ève Maillot Julie Boissy En chantier, château d’Avignon, SaintesMaries-de-la-Mer, 2009. Galerie Roger Tator, Fête des lumières, Lyon, 2008. Audrey Dumont Joris Brantuas et Pascal Jolivel 6 ème parcours d’ateliers d’artistes, Montpellier, 2009. Galerie Carmen Sallent, Barcelone, 2009. Thierry Durand Thibault Brunet Biennale des Jeunes Créateurs d’Europe et de la Méditerranée, Carré Sainte-Anne, Montpellier, 2009 Still Life, Muséum d’histoire naturelle de Nîmes, 2009. Cédrick Eymenier et Cédric Pin T h i b a u l t B r u n e t e t Au d re y Guiraud ésope reste ici et se repose #01, Galerie Vasistas, Montpellier, 2008 reGENERATION 2 - photographes de 435 ANNEXES ésope reste ici et se repose #02, Lieu Commun, Toulouse, 2009. Double Bind / Arrêtez d’essayer de me comprendre, Villa Arson, Nice, (cur. Eric Mangion, Dean Inkster, Sébastien Pluot) cf, Galerie Art & Essai, Rennes, 2009 Robert Breer & Mark Geffriaud, Art Premiere, gb agency, Art 40 Basel Si l’on pouvait être un Peau-Rouge, gb agency, Paris The Object of the attack Part II, David Roberts Foundation, Londres FormContent, Londres Hypno Show, Kadist Art Foundation, Paris Là où les eaux se mêlent, chapitre 3, gb agency, Paris L’ i m a g e c a b ré e, 1 1 e Pr i x R i c a rd , Fondation d’entreprise Ricard, Paris Antidote 5, Galerie des Galeries, Paris Nord, Nord-Ouest, gb agency, Paris. Clifford Irving show, Ciné13, Paris Deux fois la même ville, Nevers The Happy Interval, Tulips and Roses, Vilnius Au pied de la lettre, Domaine de Chamarande, Chamarande Nous tournons en rond dans la nuit..., Musée Départemental, Château de Rochechouart Paris/Berlin, gb agency at Croy Nielsen, Berlin Paper Exhibition, Artists Space, New York, 2008 Polka Dot, Palais de Tokyo, Paris Expositions collectives. Clara Fanise Dessins périphériques, galerie Iconoscope, Montpellier, 2009. Sonia Foulc, Mika Perez, Julia Scalbert Ye s We Pa i n t , G a l e r i e Va s i s t a s , Montpellier, 2009 Lightcycles, Tribal-Act, Paris, 2010. Pablo Garcia Incipit, L’Atelier, Montpellier, 2010 Salon du dessin, contemporain, Carré Sainte-Anne (galerie Iconoscope), Montpellier, 2009 Parcours Contemporain, Fontenay-leComte, 2009 on.line, Angle Art Contemporain, SaintPaul-Trois-Châteaux, 2008 Un pingouin dans la forêt Lacandone, Aperto, Montpellier, 2008 Quoi de neuf ?, Cloître Saint-Louis, Avignon, 2008 Biennale des Jeunes Créateurs d’Europe et de la Méditerranée, Marseille, 2008 Biennale des Jeunes Créateurs d’Europe et de la Méditerranée, Bari, Italie, 2008. Mark Geffriaud 2 0 1 0 , EMBA , G a l e r i e M a n e t , Gennevilliers Zoo Galerie, Nantes Alchemy Box, Maison d’art Bernard Anthonioz, Nogent-sur-Marne Present is a thing of the past, now, GAMeC, Bergamo Che Cosa Sono Le Nuvole, Museion Museum of modern and contemporary art, Bolzano Alexandre Giroux «Résesau Hartmann», épicerie galerie EST/OUEST, Arles, 2010 Le Réseau Curry, Galerie de l’Ecole supérieure d’art, Aix en Provence, 2010 Incipit, L’Atelier, Montpellier, 2010 Biennale des Jeunes Créateurs d’Europe et de la Méditerranée, Carré Sainte-Anne, 436 B/ ARC : exposition et unité de recherche Montpellier, 2009 Salon du dessin, contemporain, Carré S a i n t e - A n n e ( g a l e r i e Va s i s t a s ) , Montpellier. 2009. Ce qui revient, Galerie AC/DC, Bordeaux (cur. François Aubart), 2008 Slick, FIAC (Galerie AC/DC), 2008. Miles Hall Lieu commun, Toulouse, 2009 Galerie Floralee, 2010. Guillaume Lemoine Galerie AL/MA, Montpellier, 2009 Evan Hughes Gallery, Sydney, Australie, 2009 Norton Blue, Queensland College of Art, Brisbane, Australie, 2008 The Julian Ashton School, Sydney, Australie, 2008. Aurélie Louis Médiathèque de Calvisson, 2010. Ève Maillot Intersections II, Carré d’art - Musée d’art contemporain de Nîmes, 2008 En chantier, château d’Avignon, SaintesMaries-de-la-Mer, 2009 Galerie AL/MA, Montpellier, 2010. Cédric Jolivet Punctum, chapelle Saint-Etienne d’Issensac, Brissac, 2009 Biennale des Jeunes Créateurs d’Europe et de la Méditerranée, Carré Sainte-Anne, Montpellier, 2009 Biennale des Jeunes Créateurs d’Europe et de la Méditerranée, Musée d’art contemporain de Skopje, Macédoine, 2009 Absence Entre Totalité, galerie AL/MA, Montpellier, 2008 Paradigmes, galerie AL/MA, Montpellier, 2008 Le Passage de l’Art, Marseille, 2010 Maison des Arts Georges Pompidou, Cajarc, 2010 Galerie Saint-Ravy, Montpellier, 2010. Xavier Martinez Galerie du Tableau, Marseille, 2008 Charge Utile, La dépendance, Renens, Suisse, 2010. Yza Mouhib L’écume des murs, Satellite Brindeau, Le Havre, 2009. Lucien Pelen How to change your life in a day, Galerie Aline Vidal, Paris, 2009 La galerie Aline Vidal s’expose à Izmir, centre culturel français d’Izmir, Turquie, 2009 Les nuages… là bas… les merveilleux nuages, autour des études de ciel d’Eugène Boudin. Hommage et digressions, musée André Malraux, Le Havre, 2009 Herman de Vries et Lucien Pelen, musée de Saintes, Saintes, 2009 La galerie Aline Vidal s’expose à Marseille, galerie des Bains douches, Marseille, 2009 Romain Laveille Galerie Philippe Pannetier, Nîmes, 2008. Hubert Lanusse / Romain Laveille The Drake Equation, Galerie AC/DC, Bordeaux, 2009 437 ANNEXES Voyage sentimental 3, Frac ProvenceAlpes-Côte d’Azur, Marseille, 2009. diplômés 2009, galerie le Pré Carré, Montpellier, 2009. Mika Perez JÉSUS CHRIST !, galerie Philippe Pannetier, Nîmes, 2009. Enseignement et commissariat d’exposition Christophe Sarlin Travaux en cours, Musée d’art moderne de Saint-Etienne, Saint-Etienne, 2009 54ème Salon de Montrouge, Montrouge, 2009. Si l’école développe une grande diversité d’actions pédagogiques en lien avec “l’exposition” c’est, entre autre chose, parce qu’un grand nombre de ses professeurs artistes et théoriciens ont été ou sont engagés, en marge de la réalisation de leur propre travail, dans l’organisation et le commissariat d’expositions dans diverses structures : musée, centre d’art, galerie..… Julia Scalbert Coup de pouce 2010, Galerie Lithos, Saint Restitut, 2010. Michael Viala Lieu Commun, Toulouse, 2009 Incipit, galerie St Ravy, Montpellier, 2010. Brigitte Bauer Hélène Agniel, Damien Charamel, Bruno Costantini, Sonia Foulc, Maud Gilhodez, Audrey Guiraud, Aurélie Louis, Thomas Mestrallet, Julien Pelamourgues, Mickael Perez, Julien Ruel, Julia Scalbert De 1991 à 1995, responsable de la régie générale des Rencontres Internationales de la Photographie, Arles. Commissariat d’expositions : Europa ouden ramer, Galerie Image, Aarhus, Danemark ; rétrospective Stanislas Ignacy Witkiewicz, Chapelle du Méjan, Arles ; Vingt ans / 10 positions, Biennale Photographie et Architecture, La Cambre, Bruxelles. Depuis 2005, secrétaire générale de Voies Off – Festival pour la jeune Photographie, Arles. POUR SUITE : exposition des diplômés 2009, Hôtel Rivet, Nîmes, 2009-2010. Sophie Bellot, Marie Élizabeth Demarcy-Chelin, Sophie Dubois, Julie Dumont-Morgenthaler, Julia Garbuzova, Julien Garnier, Loïc Marchand, Ganaëlle Maury, Émilie Plateau, Catalina Quezada, Thierry Rivière, Élodie Sabardeil, Christophe Sarlin, Gaëlle Scali Jean-Marc Cérino De 1989 à 2006, occupe diverses responsabilités au sein du Musée d’art moderne de Saint-Étienne Métropole ; est notamment à l’origine de l’action Travaux en cours / En cours de travaux Exit on Main Street : exposition des 438 B/ ARC : exposition et unité de recherche qui concerne l’accrochage de travaux d’étudiants d’Écoles d’Art dans les salles du musée. Au cours des six éditions, ont été concernés des étudiants des Écoles des beaux-arts d’Annecy, Besançon, Bordeaux, Bourges, Cergy, ClermontFerrand, Genève, Grenoble, Lyon, Marseille, Montpellier, Nantes, Nice, Nîmes, Saint-Étienne, Valence et du Fresnoy. Il continue de se charger de cette opération. Co-commissariat : La medida del mundo, Casa de Francia, México D. F., 2001 ; On.line, Angle art contemporain, Saint-Paul-TroisChâteaux, 2009. Local Line, Musée d’art moderne de Saint-Étienne Métropole, 2010. Forest, Jean-Luc Parant, Jan van de Pavert. Pascal Fancony A participé à plusieurs commissariats d’expositions et de responsabilités en galerie. Organisateur de la manifestation Art dans la rue à Saint-Etienne, 1972. Programmation en 1973 des 1 ères Rencontres d’Art Contemporain de La Rochelle (45 artistes invités). De 1974 à 1977, expose à la Galerie Le Flux de Perpignan, les artistes de SupportSurface, du Groupe BMPT et de l’Art sociologique, publications de textes théoriques d’artistes tels Marc Devade, Hervé Fischer. De 1977 à 1979, galerie Articules, lieu expérimental, à Avignon permet l’exposition Tony Grand et Claude Viallat au cddp d’Avignon, l’exposition Le dessin et le réel, Conseil culturel de la Ville d’Avignon et Festival d’Avignon. 2000, Au fil de l’eau, Hommage à Cézanne et la Sainte-Victoire, Aix-en-Provence. 2007/2008 : Président de l’Association pour les 20 ans de Nemausus de Jean Nouvel : programmation d’expositions d’art contemporain, labellisation du bâtiment au patrimoine du xxe siècle, cycle de conférence sur l’architecture et entretien avec Jean Nouvel. En 2010 : Hommage à Auguste Herbin, en partenariat avec Carré d’Art : exposition, groupe de recherche couleur/langage, et conférence de Serge Lemoine. Gérard Depralon A été fondateur et responsable de la Galerie Incognito qui montra à Uzès des artistes tels que Roland Topor, ErnestPignon-Ernest, ou, en collaboration avec la Galerie Lelong, Pierre Alechinsky. Hubert Duprat Crée la galerie du Progrès encore appelée Galerie du xx e ou Galerie du Commerce, à Lauret (34) et présente des expositions monographiques de Jean-François Gavoty, Nathalie Talec, Georg Ettl, Richard Fauguet, Denis Castellas, Jacques Bruel. Dans d’autres espaces de Lauret, des expositions monographiques de Dan Peterman, Stéphane Calais, Richard Fauguet. Crée une galerie d’exposition (qui sera par la suite baptisée la Galerie G. Dezeuze) à l’École des beaux-arts de Montpellier et présente des expositions monographiques de Pierre Savatier, John Armleder, Nathalie Talec, Fred Pierre Joseph Pierre Joseph a été commissaire de Rétrospective au Musée d’Ar t Contemporain de Lyon, dans le cadre de 00’s, L’histoire d’une décennie qui n’est pas encore nommée, Biennale 439 ANNEXES d’Art Contemporain de Lyon 2007. L’exposition présentait les œuvres de jeunes artistes français : Benoît Broisat, Etienne Chambaud, Collectif 1.O.3, Cyprien Gaillard, Mark Geffriaud, Fabien Giraud, Benoît Maire, Bruno Persat, Raphaël Siboni, Raphaël Zarka. Il a également organisé Atelier Lost, en 2007 et Temps réels, en 2010, deux expositions au Frac LanguedocRoussillon, avec des travaux des étudiants des Ecoles supérieures des Beaux-Arts de Montpellier et de Nîmes. Patrick Tosani, Stephen Maas, Pascal Convert, Jacques Villeglé, Ange Leccia, Richard Baquié, Ming, Sylvia Bossu, Jean-Marc Andrieu,… En 1987 il fonde avec Marthe Carreton la Galerie Carreton - Laune à Nîmes. Expositions de Jan Voss, Loïc le Groumellec, Vladimir Skoda, MiguelAngel Campano, Jose-Maria Sicilia, Jean Azémard, Philippe Cognée,… De 1989 à 1992, il crée et dirige à Montpellier dans une friche industrielle, la préfiguration d’un Centre d’art contemporain. Production d’expositions et programme multimédia. Charlemagne Palestine, Braco Dimitrijevic, Patrick Saytour, Fe s t i v a l Mo n t p e l l i e r D a n s e o f f, Guesh Patti , Antonio Muntadas… puis de 1995 à 1998 il fonde sur le site de l’ex centrale solaire Thémis à Targasonne (66), Le Théâtre des reflets, un laboratoire interdisciplinaire en Informatique, esthétique et optique, en fait un observatoire sur la communication et le langage dirigé par un informaticien Jean Sallantin, Bernard Salignon et des ar tistes plasticiens invités ponctuellement : Jean-Marc Ferrari, … Depuis 2003 il dirige la Galerie Chantiers Boîte Noire à Montpellier Sélection des expositions organisées : Charlotte Wallet, Aude du PasquierGr a l l , L a u re n t Mo r i c e a u , Pi e r re Joseph, Patrick Saytour, Alice #0, #1, #2, Lucien Pelen, Jean Laube, José Sales Albella, Tjeerd Alkema, Armelle Caron, Raphaelle Paupert-Borne, Abelkader Benchamma, Mark Willis, Eudes Menichetti, Andréa Loux, Christian Laune Fonde en 1980 à Montpellier la Galerie Errata qu’il dirige avec Marc Aurelle jusqu’en juin 1981. Expositions de Patrick Saytour, Robert Combas, Pierre Savatier, Noël Dolla, Bernard Pagès, Ben, … A l’initiative d’un échange entre artistes Montpellierains et Niçois, il organise durant l’été 1981, 8 sets à Nice une exposition de 16 jeunes artistes en deux volets dans 4 lieux niçois, dont chez Ben Vautier. Expositions de Robert Combas, Hervé di Rosa, Jean Laube, Marc Giloux, Joachim Mogarra, … De 1981 à 1989 il crée et dirige la Galerie Christian Laune à Montpellier. Expositions de Stéphane Bordarier, Jean Laube, Joachim Mogarra, Bernard Bazile, Martine Diemer, Tjeerd Alkema, Rolino Gaspari, Jose-Maria Sicilia, Francois Bouillon, Patrick Savatier, Patrick Raynaud, Francois Dezeuze, Georges Autard, Philippe Cognée, Gérard Gasiorowski, Vladimir Skoda, Jacques Fournel, Jean-Pierre Bertrand, José-Maria Sicilia, Patrick Saytour, Didier Mencoboni, Yves Reynier, 440 B/ ARC : exposition et unité de recherche Carmelo Zagari, Preview Berlin 2007 et 2008, TTY, Gilles Berquet, Hamid Maghraoui, Mirka Lugosi… Organisation et réalisation d’expositions hors les murs notamment au LAC à Sigean. Lucien Pelen, 2007, Hamid Maghraoui, 2009. Patrick Perr y, Carmelo Zagari et Christian Gaussen, juin 2008 Élise Florenty, Ceci tuera cela, Avril 2008 (catalogue) Comment faire disparaître un corps… collaboration avec Nora Martirosyan, Bastien Gallet et Sylvain Grout, La CIT, Aniane – mars 2008 Émilie Aussel, Closer, janvier 2008 (catalogue) G é r a l d Pe t i t - e n c o l l a b o r a t i o n avec Sylvain Grout - Janvier 2007 (catalogue) Exposition à venir en 2010 / 2011 : été 2010 - dans le cadre de l’événement «Casanova Forever» : Jean-Jacques Rousseau (tournage d’un moyenmétrage et exposition) - Abraham Poincheval - Nadia Lichtig - Melik Ohanian. Organisation Générale, exposition en cours : Alain Bublex, Au mépris du danger, 29 janvier-19 février 2010 (Commissaire Elsa Carnielli) Co-édition avec le Centre Culturel Suisse Paris. Caroline Margaritis Caroline Margaritis a participé à l’organisation d’expositions avec l’association ADDA de 1973 à 1977 à Marseille [Bernard Brunon, Dominique Gauthier, Richard Monnier, AnneMarie Pécheur, Jean-Baptiste Audat…] puis au début des années 1980 avec l’association Œuvres récentes avec JeanMarc Ferrari et François Lagarde. Par ailleurs, elle a collaboré avec Hubert Duprat pour le montage d’expositions dans la galerie G. Dezeuze à l’Ecole des Beaux-Arts de Montpellier. Yann Mazéas Commissaire avec Christian Gaussen des expositions de la galerie Le Pré Carré depuis 2007 : en charge des publications et de la régie générale des expositions. Professeur référent des expositions étudiantes. Clémentine Mélois En 2006, organise une exposition itinérante de livres d’artistes, de la Rochelle à Ouessant. Cette exposition regroupant le travail d’une vingtaine de jeunes artistes, a voyagé à bord d’un voilier et a été présentée quatre mois durant, de port en port, dans quinze lieux d’exposition à ciel ouvert. Commissariat d’exposition : Tania Mouraud, At the core, novembre 2009 (catalogue en cours de réalisation) Emmanuel Giraud, Devenir Gris, mars 2009 (catalogue en cours de réalisation) Rosa Barba, décembre 2008 Oh What a lovely War, collaboration avec Caroline Boucher, Pierre Joseph, Caroline Muheim A partir de 1992, se charge du commissariat et de l’organisation de 441 ANNEXES plusieurs expositions dont : Galatée, rencontre d’étudiants, d’universitaires et de jeunes artistes pour une exposition au Musée des Moulages à l’Université Paul Valéry de Montpellier, Le temps qu’il fait, série d’expositions itinérantes entre les écoles d’art de Angers, Avignon, Le Mans et Montpellier. Les curiosités du monde à Aldébaran, centre de création contemporaine (Jean Azémard, Gérad Colin-Thiébaut, daniel Dezeuze , Fabrice Hybert ainsi que des œuvres de la collection de Piet Moget). En 1998 participe à la création de Panoplie, revue de création contemporaine sur internet, qui invite des artistes tels que : Philippe Cazal, Christian Boltanski, Jeanne Susplugas, à travailler directement sur le site, comme nouveau lieu de création. Roussillon, dans un cadre pédagogique. A é t é a s s i s t a n t a u C e n t re d’ a r t contemporain du Creux de l’enfer, à Thiers, à la Fondation Maeght, SaintPaul de Vence. En 1998, participe à la création de la revue de création contemporaine sur internet panoplie.org, puis de la société Panoplie, questionnant ainsi de nouvelles manières d’accompagner les artistes et d’exposer pour de nouveaux médias : Anonymous (space invader), Christian Boltanski, Erik Bulot, Philippe Cazal, Enna Chaton, Grégory Chatonsky, Daniel Dezeuze, Reynald Drouhin, Christophe Fiat, Gilles Grand, Michel Jeannès, Bernard Joisten, Nik Kern, Olga Kisseleva, Lucas Mancione, Orlan, Andrée Puttman, Philippe Rahm… Participation de Panoplie au festival Imagina à Monaco en 1999 et 2000, au festival Montpellier danse 2000, à Vector Lounge au Centre Georges Pompidou en 2001, à la Biennale d’art contemporain de Lyon 2001. Patrick Perry A organisé plusieurs expositions à caractère historique, par exemple L’Europe et la Bible, un ensemble d’expositions de manuscrits médiévaux associé à un colloque international à l’université Blaise pascal Clermont II ou Marc Chagall, de pierre et de lumière, au Musée des Beaux-Arts de Clermont-Ferrand, des expositions d’art contemporain, par exemple Gérard Collin-Thiébaut, Ben, Louis Cane, à Clermont-Ferrand, Autant de mathématiques que de petites filles [Ava Carrère, Julien Crépieux, Mark Geffriaud] ou Bloody Mary, autour d’un cabinet de curiosité, à Aperto, Montpellier. Il prépare l’exposition Je t’aimerai désespérément pour 2011. A collaboré aux expositions Oh, what a lovely War ! à l’école des Beaux-Arts de Montpellier et Lost, au Frac Languedoc- Augustin Pineau Fonde en 1989 la galerie du Placard, dont il s’occupera avec Yves Reynier et Bruno Garrigues jusqu’en 1998. Dans des lieux volontairement exigus, à Nîmes et à Paris seront montrés entre autres Bernard Buttner, Lafcadio Mortimer, Frédéric Rebierre, Jacques Villéglé, Yves Reynier, les matons, François Schmitt, Ha Cha Youn, Alun Williams, Charles Dreyfus, Gilles Mahé (qui invitera à Saint-Briac dans 32 placards : Hains, Lavier, Gérard Collin-Thiébault, Anne et Patrick Poirier, Buren, Honegger, Hybert, Negro, Perpere, Salomone, Duprat, Villeglé, Moulène, Leroy, 442 B/ ARC : exposition et unité de recherche Hubault, Varini…). En 1999 et 2000, travaille avec Triangle-France, à Marseille, programme de résidence et expositions de jeunes artistes comme Sylvie Réno, Jochen Lempert, Yoan Gil, Nicolas Primat, Frédéric Clavere, Francesco Finizio, Joseph Dadoune, Michel Pelaton, Stéphanie Majoral… En 2001, s’occupe avec Bernard Plasse et Isabelle Rouquette de la galerie du tableau, à Marseille, 52 expositions dans 16 m 2 dont Clavere, Jaccard, Dietman, Réthoré, Limone, SaintClair, Audat, Ceccarelli, Domagala, Beopple, Viallat, Boutreux, Villéglé, Cartier, Stern, Flêchemuller, Giraud, Rizzo, Septier, Mohr, Le Floch, Laube, Lesteven, Reynier, Mercier, Raquin, Pelaton, Bellisen… Bucchanan, Bruno Peinado, Patrick Corillon, Pierrette Bloch, Peter Soriano, Max Charvolen, Stéphane Bordarier, Jean-Claude Gagnieux, Luc Bouzat, Jérome Glicestein, Tété Recarens, Frédérique Lucien, Phillipe Richard, Dominique Gautier, Rodolphe Huguet, Patrick Condouret, Jim Lamby, Mickaël Viala, Steven Maas, Éric Suchère, Patrice Pantin, Rainier Lericolais, Dominique de Beir... A monté également quelques expositions hors les murs : Château de Lacoste, Jardins de la Fontaine (Nîmes), Association Astérides (Baillargues), Usine Letellier (Montpellier), Tour du Roy René et bassin du Palais Longchamp (Marseille), Santa Colomer de Gramenet (Barcelone), Parc du Lycée agricole (Rodilhan)… Depuis 2005, organise une fois par an des expositions monographiques sur la base du travail In Situ : Stéphanie Majoral, Frédérique Lucien, François Schmitt, Philippe Richard, Olivier Soulerin, Patrick Condouret. Serge Plagnol Pa r t i c i p a t i o n à l’ é l a b o r a t i o n d’expositions organisées par Alin Avila autour de la création contemporaine en région Provence-Alpes-Côte d’Azur dans le cadre de la Maison de la culture de Créteil, puis dans le cadre du festival d’Avignon Midi et Demi. Participation aux choix et organisation de l’exposition s u r l e t h è m e : L a Mé d i t e r r a n é e l’Inspiratrice Maison des Comoni Le Revest-les-Eaux, 1991. Arnaud Vasseux A été assistant de montage dans l’équipe technique du service des expositions à l’école des beaux-arts de Paris de 1994 à 1996. Il a participé au montage d’une quinzaine d’expositions dont Rebecca Horn, Nam June Paik, Yoko Ono, Bernard Borgeaud, Fabrice Hybert, Honoré d’O, les 50 ans du journal Le Monde, Vincent Corpet, Antonio Muntadas, Anne Rochette, Claude Viallat, Réseaux d’Artistes, Transit. En 1995, il est invité à réaliser le plan de montage de la 4ème Biennale des Arts Plastiques du Ministère de la Culture. En 1996, il sera également assistant Isabelle Simonou-Viallat A créé en 1992 avec Alain Williams l’association La Vigie-Art Contemporain qu’elle dirige depuis, lieu axé en grande partie sur la relation entre l’œuvre et l’espace, invitant plusieurs artistes à se répondre : 62 expositions et 174 artistes montrés depuis sa création. A montré entre autres : Pierre Buraglio, Roderick 443 ANNEXES de montage pour la rétrospective Richard Baquié au capc – Musée d’art contemporain, Entrepôt Lainé de Bordeaux. De 2000 à 2003, il codirige l’association Où - lieu de diffusion pour l’art contemporain à Marseille où il assure la programmation, la régie et la communication d’une trentaine d’ e x p o s i t i o n s d o n t Je a n - Mi c h e l Hannecart, Fabienne Oudart, Silvia Hestnes, Gilles Gerbaud, Richard Müller, Frédéric Prat, Eric Pasquiou. En 2005, il programme l’exposition de Rainier Lericolais au sein de l’association S.M.P., (Sol Mur Plafond ; lieu d’exposition pour l’art contemporain à Marseille). Il sera en charge également de la diffusion et de la régie technique de l’exposition de Harald Thys & Jos de Gryter ainsi que du stand de l’association à Berlin (Berliner Liste). En 2008, il est co-commissaire de l’exposition Arsenal & poudrière à la place forte de Mont-Dauphin en partenariat avec le centre des monuments nationaux (10 artistes invités dont Dominique de Beir, Francis De Hita, Fabien Lerat, Frédéric Lormeau et Hendrik Sturm). 444 C/ Enseignants et scénographie urbaine / commande publique C/ Enseignants et scénographie urbaine / c o m m a n d e publique Si l’école développe une grande diversité d’actions pédagogiques en lien avec la scénographie urbaine et la commande publique, c’est, entre autres choses, parce qu’un grand nombre de ses professeurs, artistes et théoriciens, ont été ou sont confrontés, au sein de leur propre travail, à des réflexions et des réalisations dans le champ de ces problématiques. Brigitte BAUER L’intérêt pour l’espace urbain est au centre de son travail dans plusieurs séries de photographies et dans deux commandes publiques. La Ville et Le Jardin, 1998-2000 Rond-Points, 1996 - aujourd’hui Marseille, 2002-03, commande publique Ville de Marseille et Ministère de la Culture et de la Communication : carte blanche sur les mutations urbaines dans le cadre de « Euroméditerranée », « Fragments d’Intimité », 2005-07 Un Nouveau Paysage Familial, commande publique Surface Sensible, Nancy (pour Luxembourg capitale européenne de la culture 2007), enquête photographique sur l’habitat minier transfrontalier en Lorraine. AlexWest, 2009-10 (en cours). Le Jardin Territoire, 2010-11 (en cours). Dror ENDEWELD L’exposition marquante de Pontus Hulten Devant le futur à Taejon 1993, Corée du sud, à laquelle Dror Endeweld participe, lui offre la possibilité de réaliser sa première œuvre extérieure, un travail paradoxal au sol, fait d’hexagones en granit, évoquant une suite de chiffres digitaux. 445 ANNEXES Par la suite il est amené à créer plusieurs autres œuvres publiques pérennes. À Lyon en 1995 pour L.P.A (architecte Persillon) il réalise Innommable, innombrable..., à proximité du C.H.R.D, un travail dans la lignée directe du travail précédent. E n 2 0 0 5 à Fr a n c f o r t s u r M a i n (architectes Constantini & Regembal) au profit du Ministère des affaires étrangères, il achève une œuvre dans un complexe scolaire Français et en 2007 à Lyon, la mairie fait l’acquisition de son œuvre installée dans le jardin du Musée des beaux-arts suite à une exposition dans ce lieu, ces deux travaux jouent sur les ressemblances et les écarts entre les langues. En 2005 à Roanne à l’occasion de la rénovation du Palais de justice, Dror Endeweld exécute Par-delà la ligne une œuvre interactive et polymorphe, celle-ci ouvre et ferme l’espace de la cour à l’aide d’un système de portillons (architectes Lipsky/Rollet). Ouvrages : Catalogue « Devant, le futur », Livre « La ville, l’art, la voiture » Art Edition-Lyon Parc Auto, Texte de JeanLouis Maubant, « Guide de l’art dans les espaces publics du Territoire du Grand Lyon » 1978/ 2008, inclus un texte et un parcours d’œuvres dans la ville de Dror Endeweld. scénographies urbaines et aménagements d’espaces publics, dont de nombreuses restructurations d’espaces extérieurs dans les quartiers urbains de Marseille, Aix-en-Provence, Alès, Sisteron, Digne, Vitrolles, etc… Il a réalisé plusieurs Jardins et Parcs privés ou publics, et il a concouru sur plusieurs projets dont le Jardin des Peintres à l’Estaque (13), pour lequel il a obtenu le label d’honneur par la fondation Patrimonialis. Parallèlement, il a réalisé des études de scénographie paysagère, pour le compte de la drae, de la datar, des Parcs Nationaux ou des Monuments Historiques. Tous ces projets étaient dans le cadre d’appel d’offres ou de commandes publiques. Il a été consultant pour le compte de la datar (1994-1997) et membre délégué de la Fédération Française du Paysage - ifla, avec laquelle il participera au comité du Congrès International des Architectes - Paysagistes à Paris, en 1987. Membre expert, de la commission commande publique en région Paca de 1990 à 2000. Joëlle GAY Membre du collectif DHS (De Hors Séries) avec Claude Sarthou, Rachid Sayet, Patrick Saytour, Annie Tolleter, Cédric Torne. DHS est un atelier d’expériences et de contextes, qui produit des contacts inédits et des unités discrètes de perturbations dans la cité. DHS a réalisé de nombreuses actions depuis 2003, notamment dans le cadre du laboratoire de recherche Actulab, Pascal FANCONY A exercé, 1981 à 1997, le métier d’Architecte-Urbaniste et Paysagiste, et il était associé de l’agence aup Développement urbain, (Aix-enProvence). A ce titre, il a réalisé plusieurs 446 C/ Enseignants et scénographie urbaine / commande publique au Centre Chorégraphique National Languedoc-Roussillon, à Londres, au Carré Sainte-Anne de Montpellier, au Mac/Val, au Frac LanguedocRoussillon, à la galerie Cortex Athletico à Bordeaux, à la galerie Chantiers Boîte noire à Montpellier, et va prochainement intervenir avec le collectif Glassbox à Paris. Entre 1986 et 2000, Joëlle Gay est membre du collectif Clair de terre qui traite des questions ethnologiques, écologiques et environnementales sur la préservation des espaces avec des ethnographes, ethnologues, conservateurs de musée et exploitant agricoles. Enfin, elle suit les projets pédagogiques de commandes publiques, d’interventions urbaines et d’actions performatives au sein de l’école. 2010 Dendrochronologie [Captain Kirk], Ville d’Arcueil, groupe scolaire dit Monmousseau : sculpture en cours de réalisation (rendu en septembre 2010) : moulage d’un tronc de séquoia. 2008 Hollywood shade, Salon-de-Provence, collège Joseph d’Arbaud : texte en acier produisant 50m2 d’ombre à différentes dates anniversaires. 2007 America’s cut, Lycée Rosa Luxembourg, Canet-en-Roussillon : moulage en résine du sillage d’un bateau, 3 bassins de 50 m2. 2006 J’ai mâché des arbres, Médiathèque Croix-Rouge, Reims, juillet 2006 : texte en acier fiché dans un mur. GROUT/MAZEAS Pierre JOSEPH Depuis 2005, Grout/Mazéas ont réalisé plusieurs commandes privées, publiques et 1% artistiques. Ils travaillent en relation avec des équipes professionnelles d’envergure comme le «Le bureau des projets», agence de médiation artistique (projets réalisés avec Daniel Buren, Yona Friedman, Bernard Rüdiger, Jacques Vieille), «CHDProductions», atelier spécialisé dans la réalisations d’œuvre d’arts (projets réalisés avec François Roche, Jean-François Fouretout, Subodh Gupta, Adel Abdessemed, Melik Ohanian). Lors de grandes manifestations artistiques, ils ont proposé des œuvres complexes et sont souvent confrontés à des chantiers d’une grande précision technique, administrative et juridique. En phase avec les réflexions qu’il mène dans son travail sur la transmission et les échanges, Pierre Joseph a réalisé des œuvres d’art dans un contexte public, dans le cadre du 1% artistique, au restaurant de la Faculté de Médecine de Lyon, en 2009, et dans le cadre de la commande publique, deux œuvres pour la nouvelle unité d’hématologie de l’hôpital Saint Eloi, Montpellier, en 2009 / 2010. Par ailleurs, il est membre depuis 2007 du comité artistique de la région Languedoc-Roussillon pour la sélection et l’attribution des 1% artistique. Didier MALGOR Didier Malgor est directeur de l’unité de recherche Actu - Art contemporain et territoires urbains (http ://actulab. 447 ANNEXES Arnaud VASSEUX free.fr). Les travaux de ce laboratoire qui regroupe des artistes et des enseignantschercheurs venant d’écoles supérieures d’art, du cnrs, et d’universités françaises et étrangères sont évalués par le comité scientifique de la dap et du bureau de la recherche et de l’innovation du Ministère de la Culture qui a financé depuis 2002 trois projets de recherche. A ce titre, il a ainsi dirigé les publications L’Art et la ville maritime : Montpellier / Marseille / Haïfa / Beyrouth / Tanger / Barcelone, Textes de Didier Malgor, Ilana Salama Ortar, Joëlle Zask, Cédric Polère, Mathias Poisson, Luc Pecquet, Alice Laguarda, Montpellier, 2005, Ilana Salama Ortar, La plage tranquille : voyages sur les côtes méditerranéennes, Texte de Nissim Gal, Montpellier, 2007, Des utopies psychédéliques aux cyberutopies : les univers virtuels, nouveaux « mondes de la vie quotidienne » ?, Cédric Polère, Montpellier, 2004. Voir aussi http://actulab.free.fr/. Sa pratique se développe principalement dans le domaine de la sculpture en relation avec l’espace où elle apparaît et s’expose. Depuis 2005, les sculptures s’élaborent directement dans le lieu d’exposition et prennent position au sein de l’architecture et de l’espace compris et accepté dans sa durée comme un ensemble élargi au domaine de la physique, du poétique et du politique. Il a conçu plusieurs projets de 1% artistique : en 2006 pour la médiathèque de Bandol, en 2008 pour le collège de Tallard dans les Hautes-Alpes et en 2009 pour l’école maternelle Fiolle à Marseille. Il est également à l’origine d’une exposition organisée avec le philosophe et historien Guillaume Monsaingeon, en 2008 à la place forte de Mont-Dauphin (Hautes Alpes), qui mettait en relation une dizaine d’artistes avec l’architecture que Vauban a réalisé, en 1693, pour ce site militaire classé au patrimoine de l’Unesco. Claude SARTHOU Michaël VIALA A créé et mis en place la relation entre l’école et le Centre Chorégraphique National Languedoc-Roussillon Mathilde Monnier (écritures chorégraphiques / performance) qui a généré l’ARC Espace scénique, espace urbain avec Joëlle Gay (volume / installation) et Annie Tolleter (scénographie) depuis 1998. Patrick Saytour (artiste / metteur en scène) s’est joint à l’atelier en 2000. Création du collectif d’artistes DHS (pour DeHORSERIES) avec les mêmes acteurs et avec des artistes issus de l’école : CédricTorne (artiste / performeur), Rachid Sayet (artiste, performeur, danseur auprès de Mathilde Monnier). Michaël Viala développe depuis 1998 une réflexion sur l’espace urbain et l’architecture donnant lieu à de nombreuses réalisations, pour la plupart spécifiques et in situ. Il réalise également des scénographies, en particulier pour la compagnie Interstices, depuis 2006. 2009 Workshop, conférence L’évidence des choses, travail in situ et système, Ecole supérieure des Beaux Arts d’Aix-enProvence. 2006 Présélection à la commande publique Bacs à plantation boulevard du Jeu de 448 C/ Enseignants et scénographie urbaine / commande publique Paume, Montpellier. 2004 Intervenant, 1er séminaire sur les glisses urbaines, Marseille. 2001 1 er lauréat du concours R.T.E., mise en couleur des pylônes hautes tensions « Fougère », Tavel-Tricastin (architecte Ian Ritchie). 1999 1% artistique, école primaire Marguerite Long, Nîmes Scénographie Faux Bals II, Barbe bleue, L’opéra de l’homme amer, Théâtre de l’université Paul Valéry, Montpellier, Théâtre Antoine Vitez, Aix-en-Provence. Une saison en enfer, La Fonderie, le Mans. Bal perdu, une danse macabre, Ramdam, Sa i n t e - Foy - l è s - Lyo n , T h é â t re d e l’échangeur, Bagnolet. Woyzeck (Georg Büchner), Théâtre de l’Université Paul Valéry, Montpellier, Théâtre du Périscope, Nîmes. Les septembre jours de la création, Septembre vitraux de l’église de SaintLubin des Joncherets, monument historique. 2006 Triptyque, retable, peinture à l’huile sur toile 4m x 4m. Commande publique : Église Notre-Dame de l’Assomption de Vassieux-en-Vercors, ville compagnon de la libération. 2002 Jardin d’Ève, Commande pour un jardin public, sculptures en résine / acier inox, ville de Lyon (jardin Éric Ossart). 19 vitraux de la chapelle des mineurs de Faymoreau, Vendée, commande publique Minsitère de la Culture. 2001 Liberté au fond du miroir de ton âme, un rêve. Lève la tête et va toujours plus loin, Commande d’une peinture par la Communauté urbaine de Lille, Musée d’Art Moderne de Villeneuve d’Ascq. 1994 Enfant et Goliath, Sculpture en bronze / béton , rue de la Font-au-Loup, Site Le Corbusier, Firminy, OHLM, Ministère de l’Urbanisme. 1987 Le champ du geai, Place des droits de l’homme et du citoyen, ville de SaintChamond. Carmelo ZAGARI A réalisé de nombreuses commandes publiques, vitraux, peinture, sculpture pour l’espace urbain ou pour divers bâtiments (hôpital, église…). 2010 Jardin métaphysique, C o m m a n d e publique Ministère de la culture : création d’un ensemble de sculptures en bronze et en verre pour un espace patio, chu Saint-Eloi Hématologie, Montpellier. Tracés communs, Cré a t i o n d’ u n e œuvre en néon commune avec Pierre Joseph, chu Saint-Eloi Hématologie, Montpellier. 449 ANNEXES D/ Bilan d’activité des stages Assistant d’artiste (Atelier ou montage d’expositions) Atelier Van Lieshout, Rotterdam (2005 / 2006) Claudie Dadu, Sète (2005 / 2006) Angelin Prejlocaj, Aix (2005 / 2006) Max Charvolen, Nîmes (2005 / 2006) Melik Ohanian, Villeurbanne (2005 / 2006) Angela de Tinico, Pavillon brésilien, Biennale de Venise, (2006 / 2007) Rafaël Lain, Pavillon brésilien, Biennale de Venise, (2006 / 2007) Filip Francis, Bruxelles (2006 / 2007) Denis Castellas, Nice (2006 / 2007) Orlan, Saint Étienne (2006 / 2007) Alex Barbier, Saint-Claude (2006 / 2007) Fabien Giraud / Raphaël Siboni, Biennale de Lyon (2006 / 2007) Dieter Appelt, Rencontres internationales de la photographie, Arles (2006 / 2007) Sophie Calle, Pavillon français, Biennale de Venise (2006 / 2007) Miguel Barcelo, Paris (2006 / 2007) Miguel Barcelo, Palais des nations, Genève (2007 / 2008) Koo Jeong A, Vassivière (2007 / 2008) Sean Scully, Saint-Étienne (2007 / 2008) Mark Dion, Arles (2008 / 2009) Anton Gormley, Saint-Étienne (2008 / 2009) Jean-Michel Alberola, Saint-Étienne (2008 / 2009) Victor Man, Vassivière (2008 / 2009) Stéphane Bérard, Digne (2008 / 2009) Philippe Richard, Nîmes (2008 / 2009) Olivier Soulerin, Nîmes (2009 / 2010) Florence Carbone, Marie Lepetit, Nîmes (2009 / 2010) 450 D/ Bilan d’activité des stages Lieux de diffusion de l’art l’exposition Vidéo, un art, une histoire (2008 / 2009) Musée de l’ifan, Dakar, Sénégal, montage de l’exposition Vieux Nyang (2008 / 2009) Espace de l’Art Concret, MouansSartoux : montage d’exposition et médiation (2009 / 2010) Centre d’art contemporain Cimaise et Portique, Albi, montage d’exposition (2004 / 2005) ; montage de l’exposition Anatopie (2005 / 2006) Centre Régional d’art contemporain, Sète, montage d’exposition (2005 / 2006) Institut d’Art Contemporain, Villeurbanne, montage exposition vidéo (2005 / 2006) Centre d’art Georges Pompidou, Cajarc, médiation (2005 / 2006) Domaine de Kerguéhennec, Bignan montage d’exposition et médiation (2005 / 2006, 2006 / 2007) ; montage de l’exposition collection Porto : Museu Serralves (2009 / 2010) Centre d’art Le Creux de l’enfer, Thiers, montage d’exposition (2006 / 2007) Centre d’art contemporain du Tarn, Albi, montage de l’exposition Daniel Buren (2007 / 2008) Centre d’art de Saint Dié, Saint-Diédes-Vosges, montage de l’exposition Laurent Mulot, Middle of nowhere (2007 / 2008) Centre international d’Art et du Paysage, Vassivière : •montage d’exposition (2007 / 2008) •démontage de l’exposition Massive Centrale •montage de l’exposition Attebasile (2008 / 2009) •montage d’exposition (2009 / 2010) Musée d’art contemporain Les Abattoirs, Toulouse, médiation (2004 / 2005) Musée Gassendi, Digne-lesBains, restauration des œuvres de Joan Fontcuberta (2005 / 2006) communication (2006 / 2007) Musée d’Art Moderne, Saint-Etienne : •montage de l’exposition Yan Pei Ming (2005 / 2006) •démontage de l’exposition ZERO (2006 / 2007) •montage de l’exposition Baselitz (2006 / 2007) •montage de l’exposition Orlan (2006 / 2007) •montage de l’exposition Zeng Fanzhi, Soonja Han, Hwang Young-Sung •montage de l’exposition MicroNarratives, Tentation des petites réalités (2007 / 2008) •montage des expositions Antony Gormley, Jean-Michel Albérola, Braco Dimitrijevic, Fragile, terres d’empathie (2008 / 2009) Carré d’Art, Nîmes, démontage de l’exposition Vostell, montage accrochage temporaire et montage d’expositions (2007 / 2008, 2008 / 2009, 2009 / 2010) Musée Château, Annecy, cellule pédagogique (2007 / 2008) Musée des Beaux-Arts, Nîmes, montage de l’exposition Collection dévoilées (2007 / 2008) Musée Réattu, Arles, montage de l’exposition Christian Lacroix (2007 / 2008) Musée de l’Arles Antique, Arles montage d’exposition (2008 / 2009) Musée Fabre, Montpellier, montage de 451 ANNEXES Centre d’art contemporain La Villa du Parc, Annemasse, montage d’exposition (2008 / 2009) Fonds Régional d’Art Contemporain Languedoc-Roussillon, Montpellier, montage d’exposition, (2004 / 2005) ; montage d’exposition Nina Chidress / Lilian Bourgeat (2005 / 2006) Frac Ile de France, Le Plateau, Paris, médiation (2005 / 2006) Frac Bourgogne, Dijon, montage d’exposition (2005 / 2006) Frac des Pays de Loire, Carquefou, montage d’exposition (2005 / 2006) Frac Limousin, Limoges, montage de l’exposition Le couloir des miroirs (2008 / 2009) Galerie Claudine Papillon, Paris, montage d’exposition (2005 / 2006) Galerie Verney-Caron, Villeurbanne, mise en place d’une œuvre dans l’espace public (2005 / 2006) Galerie Art Concept, Paris, régie et montage (2005 / 2006) Galerie Iconoscope, Montpellier, montage de l’exposition BerdaguerPéjus, médiation (2005 / 2006) ; montage de l’exposition Harald Fernagu (2006 / 2007) ; montage de l’exposition Guillaume Pinard (2008 / 2009) G a l e r i e L a u r e n t G o d i n , Pa r i s , fonctionnement d’une galerie (2006 / 2007) Galerie Alma, Montpellier, montage de l’exposition Max Charvolen (2006 / 2007) ; gestion de la réserve (2007 / 2008) Galerie Zero, Milan, fonctionnement d’une galerie (2007 / 2008) Galerie Philippe Pannetier, Nîmes, fonctionnement d’une galerie (2007 / 2008) Galerie Aboucaya, Paris, assistant de galerie (2007 / 2008) Galerie Area, Paris, montage d’exposition et suivi d’édition (2008 / 2009) Galerie Parker’s Box, New York, assistant et montage d’exposition (2008 / 2009) Galerie Almine Rech, Paris, assistante de galerie (2008 / 2009) Chartreuse, Villeneuve–les–Avignon, montage d’exposition (2004 / 2005) Rencontres Internationales de la photographie, Arles : •médiation (2004 / 2005). •relation presse (2005 / 2006) •médiation de l’exposition Une rentrée en images (2007 / 2008) •médiation (2008 / 2009) La Capitainerie, La Grande-motte, montage de l’exposition Victor Vasarely (2005 / 2006) Biennale de l’Image en mouvement, Genève, montage d’exposition (2006 / 2007) Carré Sainte-Anne, Montpellier, montage de l’exposition Deux au carré (2006-2007) ; montage de l’exposition Plus d’histoires (2008 / 2009) Centre National des arts plastiques, Grand palais, Paris, montage de l’exposition La Force de l’art 02 (2008 / 2009) Grand Palais, Paris, médiation à la Galerie Nationale du Grand Palais (2008 / 2009) Château d’Avignon, Saintes-Maries-dela-Mer, montage d’exposition (2008 / 2009) Aldébaran - Art contemporain, Castries, montage d’expositions Jardins publics / jardins privés (2004 / 2005, 2005 / 2006, 2006 / 2007, 2007 / 2008, 2008 / 2009) 452 D/ Bilan d’activité des stages La Cit - Art Contemporain, Aniane, montage d’exposition (2005 / 2006) La Vigie - Art contemporain, Nîmes : •montage de l’exposition François Schmitt, (2005 / 2006) •montage de l’exposition Frédérique Lucien, (2006 / 2007) •montage de l’exposition Philippe Richard, (2007 / 2008) •montage de l’exposition Olivier Soulerin (2008 / 2009) •montage de l’exposition Rencontres n° 25 : Miguel Angel Molina, Max Charvolen, Olivier Soulerin (2006 / 2007) •montage de exposition Rencontres n°33 : Florence Carbonne, Marion Jannot, Marie Lepetit, Alexandra Roussopoulos (2008 / 2009) La Distillerie – Art contemporain, Fort-de-France, Martinique, montage d’exposition, médiation (2006 / 2007). construction de décors et mise en scène (2006 / 2007) Centre Chorégraphique national, Montpellier, Festival Sonorités (2007 / 2008) FAAAC - spectacle vivant, Varsovie, Pologne, théâtre, performance (2007 / 2008) Compagnie Malabars, Sommières, spectacle urbain (2007 / 2008) Festival Atout Fil, Vauvert, scénographie, mise en lumière (2007 / 2008) Société de production La Fabrique, Saint-Laurent-le-Minier, cinéma d’animation (2007 / 2008) Festival le Potager du Rock, Versailles, technique son (2008 / 2009) Théâtre de Nîmes, Nîmes, fabrication de costumes (2008 / 2009) Edition Laboratoire Le PAP, Montpellier, atelier d’infographie (2005 / 2006) Editions Passage Piéton, Paris, édition jeune public (2005 / 2006) Editions Fage, Lyon, suivi rédactionnel (2005 / 2006, 2007 / 2008) Entreprise Holinail Édition, Montpellier, PAO : maquette et conception (2005 / 2006) En t re p r i s e Si x p i e d s s o u s t e r re , Montpellier, image, infographie (2006 / 2007) Journal des Arts, Paris, assistant de rédaction (2006 / 2007) Le Hachoir Mécanique, Nîmes, édition bandes dessinées (2006 / 2007) Société Eoxia, Montpellier, web design (2007 / 2008, 2008 / 2009) Editions La Palourde- Jean-Yves Lacroix, Nîmes, réalisation et illustration d’un Lieux de difusion des arts vivants et du spectacle Théâtre du Capitole, Toulouse, atelier de costumes (2005 / 2006) Opéra, Montpellier, scénographie de Cosi fan Tutte (2005 / 2006) Compagnie 111, Toulouse, montage de spectacle (2005 / 2006) Atelier Aline Buffet, Cannes, création de costumes et organisation d’un défilé de mode (2005 / 2006) Théâtre des 13 vents, Montpellier, construction de décors (2005 / 2006, 2006 / 2007, 2007 / 2008) Les ateliers du sud, Baillargues, construction de décors (2006 / 2007) Société La Parisienne d’Images, Paris, 453 ANNEXES livre de Gérard Berreby (2007 / 2008) Société Au coin des artistes, Montpellier, infographie (2008 / 2009) Société Art et caractère, Lavaur, édition (2008 / 2009) École supérieure des beaux-ar ts, Marseille, atelier de céramique, (2008 / 2009) Collège Pierre Mendes-France, SaintAndré (66), enseignement vidéo et arts plastiques (2008 / 2009) Ecole élémentaire la placette, Nîmes, atelier pédagogique - initiation aux arts plastiques (2009 / 2010) Pédagogie École nationale supérieure d’art - Villa Arson, Nice, atelier son (2004 / 2005) ; montage d’exposition (2007 / 2008) Studio national des arts contemporains du Fresnoy, Tourcoing, atelier son (2005 / 2006) Lycée Jean Monnet, Montpellier, enseignement arts plastiques (2005 / 2006) Ecole Nationale Supérieure de danse, Marseille, module multimédia (2005 / 2006) Ec o l e Na t i o n a l e d’ A rc h i t e c t u re , Montpellier, assistant d’enseignement (2005 / 2006) École supérieure d’art, Aix-en-Provence, atelier Locus Sonus, création sonore (2006 / 2007) École supérieure d’art, Avignon, atelier multimédia avec Catherine Contour (2006 / 2007) Ecole Luxun, Shenyang, Chine, étude de la peinture chinoise (2006 / 2007, 2007 / 2008, 2008 / 2009, 2009 / 2010) Ecole primaire, Sommières, réalisation d’une fresque (2006 / 2007) Agglopolys, Blois, animation d’atelier scolaire (2007 / 2008) Mahatma Gandhi Institute, Moka, République de Maurice, enseignement d’arts plastiques (2007 / 2008) École des beaux-arts, Belgrade, Serbie, photographie (2008 / 2009) Mediation culturelle Centre hospitalier Tosquelles, SaintAlban-sur-Limagnole, atelier artistique en milieu hospitalier (2004 / 2005). Office Municipal du tourisme, La Grande-motte, médiation (2004 / 2005) Hôpital Principal, Dakar, Sénégal, atelier de peinture service Psychiatrie (2005 / 2006) Art et Créativité, Montpezat, atelier de peinture (2005 / 2006) Association Bayti (enfance et insertion), Essaouira, Maroc, atelier peinture (2005 / 2006) C.H.U. Arnaud de Villeneuve, Montpellier, atelier de création (2006 / 2007) Foyer Hubert Pascal, Nîmes, atelier artistique (2006 / 2007) L.V.L.A, (enfants sourds), SaintHyppolite du Fort, atelier de création (2008 / 2009) Entreprises Entreprise Georgia Pacific, Courbevoie, communication (2004 / 2005) Eu ro s p o r t , Is s y - l e s - Mo u l i n e a u x , montage vidéo (2005 / 2006) 454 D/ Bilan d’activité des stages Société ARCAY, Paris, sérigraphie (2005 / 2006) Société Otocollants 2000, Avignon, impression sur tissus (2005 / 2006) Société Telfrance, Paris, graphisme mensuel Plus belle la vie, (2006 / 2007) Symaps Méditerrannée, Montpellier, création graphique (2006 / 2007) News Pepper, Paris, relation presse (2006 / 2007) Mode in press, Paris, relation presse (2006 / 2007) Société Colophon, Grigny, imprimerie (2006 / 2007) G.M. Vidéo, Nîmes, réalisation et montage (2006 / 2007) André Servan Réalisation, Nyons, production, réalisation vidéo (2006 / 2007) Entreprise Comptalia.com, Mauguio, comptabilité (2006 / 2007) Ellice design, Montélimar, création audiovisuelle et multimédia (2006 / 2007) Les films du cygne, Paris, assistance de production (2007 / 2008) Voies Off, Arles, photo numérique (2007 / 2008) ; impression, numérisation (2009 / 2010) L’Atelier Fabien Seignobos, Nîmes, graphisme communication visuelle (2007 / 2008) Stéphane Tanguy Graphisme, Paris, création graphique ( 2008 / 2009) La Boîte Création Graphique et Communication, Nîmes création graphique (2008 / 2009) MCB Communication, Avignon, communication, graphisme (2008 / 2009) Agence Une Exception, Montpellier, communication, graphisme (2008 / 2009) Société Actif Signal, Paris, fabrication d’enseignes lumineuses (2005 / 2006) Pépinière d’entreprises Cap Oméga (société Lambdyne, société Predict Services, Société Script Games Studio, société SAS, société ITK, société Oktalogic), Montpellier, technologie et information (2007 / 2008, 2008 / 2009) Autres Atelier Lionel Jacob, Viviers, atelier d’ébénisterie (2006 / 2007) Société Les dieux vivants, Paris, atelier de design (2006 / 2007) Compagnie des taxi-Brousse, Paris, création graphique (2006 / 2007) Planète U.L.M, Gisy-les-Nobles, prise de vues aériennes (2006 / 2007) Wildbird society, Taïwan, photographie animalière (2006 / 2007) Démocratie et Courage, Fédération Léo Lagrange, Nîmes, médiation sociale (2007 / 2008) Maison des artistes, Paris, graphisme édition (2008 / 2009) ONISEP, Montpellier, réalisation d’un jeu éducatif en ligne, (2008 / 2009, 2009 / 2010). 455 ANNEXES E/ Bilan d’activité des galeries Hôtel Rivet et Le Pré Carré Côté cour Claude Caillol / Judith Bartolani, Frédéric Rebierre, François Schmitt, Johan Gilles, Isabelle Rouquette, Nîmes, Hôtel Rivet, 2003 Jacques Bruel / Frédéric Di Martino, Nîmes, Hôtel Rivet, 2003 Pierre Collin, Nîmes, Hôtel Rivet, 2003 Willem, Nîmes, Hôtel Rivet, 2003 Martine Franck, Nîmes, Hôtel Rivet, 2003 David Renaud, Nîmes, Hôtel Rivet, 2003 Jean-Jacques Ceccarelli, Nîmes, Hôtel Rivet, 2004 Lucien Coutaud, Nîmes, Hôtel Rivet, 2004 Raoul Hausmann, Nîmes, Hôtel Rivet, 2004 Le Cahier dessiné Dessins de la collection Frédéric Pajak, Nîmes, Hôtel Rivet, 2004 Trois collectionneurs Œuvres des collections Ducat, Mairet, Moser, Nîmes, Hôtel Rivet, 2004 Dominique Figarella, Montpellier, galerie Le Pré Carré, 2005 Dorris Haron Kasco, Asphalte, Montpellier, galerie Le Pré Carré, 2005 456 E/ Bilan d’activité des galeries Hôtel Rivet et Le Pré Carré Christian Bertin, Montpellier, galerie Le Pré Carré, 2005 Balthus, Les desseins de Balthus, Nîmes, Hôtel Rivet, 2006 Olivier Bar toleti, Tableaux clefs, Montpellier, galerie Le Pré Carré, 2005 Quintessence Carte blanche à la galerie parisienne RX, Nîmes, Hôtel Rivet, 2006 Olivier O. Olivier, Ombres et Lumières, Nîmes, Hôtel Rivet, 2005 Gérald Petit, Lately Things, Montpellier, galerie Le Pré Carré, 2007 Bosc, dessins de presse, Nîmes, Hôtel Rivet, 2005 Tatort Abdelkader Benchamma, Armelle Caron, Ute Lindner, Patrick Huber, Andreas Sachsenmaie, Montpellier, galerie Le Pré Carré, 2007 Aurélie Aura, Jérôme Bauduin, Les Matons, Florence Mirol, Michel Pellaton, Comic Strip, Nîmes, Hôtel Rivet, 2005 Laetitia Delafontaine / Grégory Niel, Rosemary’s place, Montpellier, galerie Le Pré Carré, 2007 Une image possible du monde Photographies de la collection MillotDurrenberger, Nîmes, Hôtel Rivet, 2005 Quasiment Royale Association 009 : Erwan Ballan, Patrice Pantin , Valérie Pavia , Maciek Stepinski, Abdelkader Benchama, Pierre Joseph , Lucien pelen, José Sales Albella, Patrick Saytour, Georges Boulard, Harald Fernagu, Péjus & Berdaguer, Didier Trenet, Pierre Bellemin, Didier casiglio, Emmanuelle Étienne, Agnès Fornells, Alain Lapierre, Patrick Sauze, Benoît Chaléas, Éva Guionnet, Fabien Boitard, Jean Denant, Xavier Escriba, Guillaume Abdi, Rémi Dall Aglio, Simon Feydieu, Noah Wiegand, Montpellier, galerie Le Pré carré, 2007 Miles Hall, A Gentleman from Maleny, Montpellier, galerie Le Pré Carré, 2007 Ariane Delacampagne, Flamencos, Nîmes, Hôtel Rivet, 2005 Alexandre Sa, Où sommes-nous ?, Montpellier, galerie Le Pré Carré, 2006 Pierre Neyrand, Cielo Drive, 59 Fantômes/seconde, Montpellier, galerie Le Pré Carré, 2006 Hommage à Mark Willis, Montpellier, galerie Le Pré Carré, 2006 Chauffe Marcel Gérard Collin-Thiébaut, Filip Francis, Bertrand Lavier, Montpellier, galerie Le Pré Carré, 2006 Ilana Salama Ortar, La Plage tranquille : le poste d’observation du sauveteur, Montpellier, galerie Le Pré carré, 2007 Pierre Alechinsky, 40 ans de lithographies avec Peter Bramsen, Nîmes, Hôtel Rivet, 2006 457 ANNEXES Alexandre Hollan, Nîmes, Hôtel Rivet, 2007 Claude Viallat, œuvres tauromachiques, Nîmes, Hôtel Rivet, 2008 Lucy Vines, Nîmes, Hôtel Rivet, 2007 Artistes-éditeurs éditions voix-Richard Meier, éditions Venus d’ailleurs, Nîmes, Hôtel Rivet, 2008 Jean Leyris, Nîmes, Hôtel Rivet, 2007 Émilie Aussel, Closer, Montpellier, galerie Le Pré Carré, 2008 Gé r a rd Ma c é , p h o t o g r a p h i e s d e l’écrivain, Nîmes, Hôtel Rivet, 2008 Yunnan : vers la Chine des confins Aurélia Ortiz, Clément Vial, François Lejault, Violaine Brard, Émilie Sermet, Jacques Defert, Laureline Déaux, Alexandre Nativel, Caroline Muheim, Marine Lanier, Nicolas Rostagni, Deng Qiyao, Deng Yuan Ye, Liu Xiao Yu, Li Shan Shan, Ruan Qi Hui, Zhang Hu, Wang Xu, Wu Da Wei, Franklin Huang, Xu Yang, Li Dejing, Li Ying, Lijiang Yang Yu Hua, He Xiu Dong, Chen Si Cai, Montpellier, galerie Le Pré Carré, 2008 Rosa Barba, Montpellier, galerie le Pré Carré, 2009 Emmanuel Giraud, Devenir gris, Montpellier, galerie Le Pré Carré, 2009 Sonorités 2009 Filip Francis, Bernard Heidsieck, Steve Reich, Kernel (trio électronique, Eryck Abecassis, Kasper T.Toeplitz,Wilfried Wendling), Montpellier, galerie Le Pré Carré, 2009 É l i s e Fl o r e n t y, C e c i t u e ra c e l a , Montpellier, galerie Le Pré Carré, 2008 Tania Mouraud, At the Core, Montpellier, galerie Le Pré Carré, 2009 Oh what a lovely War ! Jennifer Allora / Guillermo Calzadilla, Christophe Büchel, Tania Mouraud, Jean-Luc Mylaine, Claude Rutault, Jean-Michel Petit, Eric Poitevin, Pierre Joseph, (avec Christophe Sarlin, Marguerite Leudet, Anne Coudron). Montpellier, galerie Le Pré Carré, 2008 Guy de Malherbe, Nîmes, Hôtel Rivet, 2009 Roland Topor, 30 ans d’estampes à l’atelier Clot, Bramsen & Georges, Nîmes, Hôtel Rivet, 2009 Alain Bublex, Au mépris du danger, Montpellier, galerie Le Pré Carré, 2010 Sonorités 2008 Alvin Lucier , Christian Prigent, Vanda Benes, « T.S Høeg », Montpellier, galerie Le Pré Carré, 2008 Auguste Herbin, Un alphabet Plastique, Nîmes, Hôtel Rivet, 2010 Paula Rego, Printmaker, Nîmes, Hôtel Rivet, 2008 Claude Garache, Peintures, Nîmes, Hôtel Rivet, 2010 458 E/ Bilan d’activité des galeries Hôtel Rivet et Le Pré Carré Laurina Paperina, dans le cadre de Casanova forever, Nîmes, Hôtel Rivet, 2010 Édouard Boyer, Nîmes, Hôtel Rivet, 2011 459 ANNEXES F/ Les publications Actulab Les travaux du laboratoire de recherche Actulab génèrent des rencontres, des débats et des publications. Celles-ci ont été éditées à partir de 1998, respectivement à la suite d’un colloque, d’une conférence, d’un séminaire et d’une exposition. En 2009 / 2010, les séminaires organisés par les unités de recherche Actu, art contemporain et territoires urbains et Pra/thex, pratique et théorie de l’exposition, donneront également lieu à publication. L’Art et la critique de l’art après Bouvard et Pécuchet : de la bêtise Actes du colloque Sous la direction de Didier Malgor. Textes de Christian Gaussen, Jacques Imbert, Didier Malgor, Pascal Convert, Luciano Fabro, Jean-Pierre Criqui, Pierre Citti, Jean-Yves Jouannais, Alain Vaillant, Michel Frizot, Milad Doueihi Montpellier, Esbama, association AODN 2000 225 pages, 20 x 14 cm. Des utopies psychédéliques aux cyberutopies : les univers virtuels, nouveaux « mondes de la vie quotidienne » ? Cédric Polère Montpellier, Esbama 2004 37 pages, 22 x 12 cm. L’Art et la ville maritime : Montpellier / Marseille / Haïfa / Beyrouth / Tanger / Barcelone Sous la direction de Didier Malgor. Textes de Didier Malgor, Ilana Salama Ortar, Joëlle Zask, Cédric Polère, 460 F/ LES PUBLICATIONS Catalogues d’expositions Mathias Poisson, Luc Pecquet, Alice Laguarda Montpellier, Esbama 2005 163 pages, 21 x 24 cm. Willem Didier Ottinger, préface Dominique Tonneau-Ryckelynck, Nîmes, Esban / Gravelines, Musée du dessin et de l’estampe / Paris, Item éditions, 2003 56 pages,105 ill. , 24 x 17 cm. Ilana Salama Ortar, La Plage tranquille : voyages sur les côtes méditerranéennes Texte de Nissim Gal Montpellier, Esbama 2007 56 pages, 21 x 15 cm. Yves Caro : Comme il vous plaira. Un album Montpellier, Esbama 2002 20 x 20 cm. http://actulab.free.fr/ http://labetise.free.fr/ Jacques Fournel : Le Journal de mon ennui, décembre 2002-mai 2003 Montpellier, Esbama / Sète, Villa SaintClair 2003 426 pages, 22 x 16 cm. A paraître : Je(ux) d’exposition Sous la direction de Natacha Pugnet. Edouard Boyer, Blanc Casas Brulet, Fabien Faure, Joan Fontcuberta, Jérôme Glicentstein, Jean-Marc Huitorel, Carine Krecké, Elisabeth Krecké, Simone Menegoi, Caroline Renard, Nathalie Talec. Bertrand Grosol : Ori. Journal Du Sol Montpellier, La Réser ve Terrain, Esbama 2003 10 pages. Catalogues Sigurdur Arni Sigurdsson Texte de Bragi Olafsson Montpellier, Esbama / Sète, Villa SaintClair 2004 22 x 20 cm. Ils rendent compte des expositions organisées dans les galeries de l’école, souvent monographiques pour les artistes invités ou collectives en ce qui concerne les étudiants et les diplômés. Un certain nombre de ces publications sont réalisées au sein de l’atelier infographie par des étudiants, en collaboration avec les enseignants du pôle édition, ou sous forme de stages et workshop en relation avec des professionnels de l’édition. L’immaculée contraception : sculptures de Stephen Marsden Textes de Brice Matthieussent, Christian Gaussen Montpellier, Esbama 2005 23 x 20 cm. 461 ANNEXES Dominique Figarella Textes de Catherine Perret, Saul Ostrow, entretien entre Dominique Abensour et Dominique Figarella Quimper, le Quartier / Montpellier, Esbama 2005 87 pages, 30 x 21 cm. Pécoil, Pierre Joseph, Sylvain Grout, Christian Gaussen Montpellier, Esbama 2008 63 pages, 22 x 17 cm. Émilie Aussel : Closer Textes de Maxime Thieffine, Bastien Gallet Montpellier, Esbama 2009 72 pages, 22 x 17 cm. Jean-Michel Petit Textes de Christian Gaussen et Gérard Lapalus Montpellier, Esbama 2006 91 pages, 21 x 20 cm. Élise Florenty : Répliques = replicas. Textes de Élise Florenty et Paul Sztulman Montpellier, Esbama 2009 62 pages, 22 x 17 cm. Alain Lapierre : d’image en image en images Montpellier, Esbama, Frac LanguedocRoussillon, Association AODN / Nîmes, Centre universitaire de Formation et de Recherche 2007 24 x 21 cm. Opéra en sol mineur. Imprévus au jardin 2009 DVD dans un coffret Texte de Christian Gaussen ; film et textes de Laetitia Delafontaine / Gregory Niel, Vincent Ducarne, Mounia Kansoussi, Alain Lapierre, Heidi Moriot Saint-Gervais-sur-Marre 2010. Carmelo Zagari : la mort instinctive, peinture action in-situ Coffret de 3 DVD présentant les « peintures action » de Carmelo Zagari réalisées à l’Esbama en 2002. DVD 1 : peinture action « à l’aveugle » (30 mn 14) DVD 2 : peinture action « à la perche » (36 mn 57) DVD 3 : peinture action « instinctive » (53 mn 27) Montpellier, Esbama 2007 A paraître : Emmanuel Giraud, devenir gris 2010 Tania Mouraud, At the Core 2010 Gérald Petit : Anatomy of a rumor Entretien entre Pascal Beausse, Nicolas Exertier, Judicaël Lavrador, Vincent Alain Bublex 2010 462 F/ LES PUBLICATIONS Catalogues d’expositions d’étudiants et diplômés Sarlin, Gaelle Scali Textes de Christian Gaussen, JeanMarc Cérino, Leo Arcanzi, Pierre Tillet, Caroline Boucher, Claude Sarthou, Sandra Michel, Stéphane Corréard, Bastien Gallet Montpellier, Esbama 2009 14 dépliants de 8 pages dans une pochette cartonnée, 21 x 15 cm. 13 ½, Diplômés Dnsep, 2002 : Cathia Brajon, Léa Lopez, Claudine Walcker, Philippe Dufour-Loriol, Cyrille Maillot, Pascale Polge, Ahmed Refes, Benjamin Landois, Vincent Berthe de Pommery, Sébastien Vitré, Véronique Mar tin, Céline Martinez, Nicolas Fenouillat Textes de Georges Frêche et Christian Gaussen Montpellier, Esbama 2003 31 pages, 31 x 22 cm. Poursuites Diplômés Dnsep, 2009 : Hélène Agniel, Damien Charamel, Bruno Constantini, Sonia Foulc, Maud Ghilodez, Audrey Guiraud, Aurélie Louis, Thomas Mestrallet, Julien Pelamourgues, Mika Perez, Julien Ruel, Julia Scalbert Textes de Françoise Lonardoni Conception et réalisation par Stéphane Tanguy et les étudiants (5° année, 2009 / 2010) : Amélie Coronado, Seyrane Diplomat, Sylvain Gaillard, Julie Salburgo, Margaux Saltel, Mélissa Tresse Nîmes, Esban 2009 84 pages, 68 ill. , 22 x 21 cm. A Corps Galerie des Arènes et Hôtel Rivet 2006 20 p, 40 ill. , 24x13,5 cm. Ce qu’on nous donne à boire Espace du Hangar, Liège Nîmes, Esban 2007 14 pages + 1 dvd, 14 ill. , 15x12,5 cm. Travaux d’Hiver Galerie des Arènes et Hôtel Rivet Nîmes, Esban 2007 40 pages , 46 ill. , 24x13,5 cm. Vis à vis Un certain regard sur la collection du Carré d’art - musée d’art contemporain Vincent Brossard, Cheng Fan, Yang Haomin, Alice Lafont, Fabienne Minvielle, Eleni Pratsi, Zhao Qiong, Zhang Xiang. 2010 28 pages, 28 ill. , 15 x 21 cm. Exit on Main St. Diplômés Dnsep, 2009 : Sophie Bellot, Marie Elizabeth de Marcy Chelin, Sophie Dubois, Julie Dumont-Morgenthaler, Julia Garbuzova, Julien Garnier, Loïc Marchand, Ganaëlle Maury, Émilie Plateau, Catalina Quezada, Tieri Rivière, Élodie Sabardeil, Christophe 463 ANNEXES Collection Hôtel Rivet 4. Marcel Duchamp, humour paria Etienne Cornevin (collaboration étudiante : M. Schneider) Nîmes, Esban 2004 36 pages. ,1 ill. , 13 x 15 cm. Initiée par Jean-Marc Scanreigh, qui en coordonne les publications, assisté par Nicolas Grosmaire, cette collection s’attache à des thèmes, des auteurs ou des événements ; elle vise à fixer librement sur le plan théorique ou plastique divers moments de la vie de l’école en valorisant les démarches créatives d’enseignants, de personnalités invitées ou d’étudiants. Ces publications contribuent à valoriser dans l’école un esprit de communauté créative. 5. Dessiner le Champignon Essai de Didier Semin sur l’œuvre de Jean-Claude Silbermann Nîmes, Esban 2004 34 pages, 9 ill. , 1 photo 13 x 15 cm. 6. La Chaumière à surprises Yves Reynier Nîmes, Esban 2005 32 pages, 13 x 15 cm. 1. La Meilleure façon d’empiler les bonbons Collectif étudiant sur le dessin (B. Brunello, A. Monchaty, J. Francioli, J. A. Arzilier, P. Charrié, R. LeplatTorti, P. Gui) Nîmes, Esban 2004 56 pages, 54 ill., 21 x 15 cm. 7. Olivier O. Olivier, Ombres et Lumières Nîmes, Esban 2005 80 pages, 64 ill. , 13 x 15 cm. 2. Picasso, Remarques à effacer Jean-Marc Scanreigh (collaboration étudiante : M. Schneider), Nîmes, Esban 2004 28 pages, 1 ill. , 13 x 15 cm. 8. Cut cut cut Estelle Brun & Marjorie Calle, (création étudiante) Nîmes, Esban 2005 32 pages, 34 ill. , 21 x 15 cm. 3. Le Dessin, pourquoi Daniel Dezeuze Nîmes, Esban 2004 42 pages, 12 ill. ,13 x 15 cm. 9. Jindal Marjorie Calle & Pierre-Guilhem Coste (création étudiante) Nîmes, Esban 2005 24 pages, 26 ill. , 21 x 15 cm. 464 F/ LES PUBLICATIONS 10. Endimanchot Vincent Capes, (création étudiante) Nîmes, Esban 2005 28 pages, 10 ill. , 15 x 10,5 cm. 16. Dictions Etienne Michelet, (création étudiante) Nîmes, Esban 2006 34 pages, 7 ill. , 15 x 11 cm. 11. Les Arts de la chasse Christian Delacampagne Nîmes, Esban 2005 28 pages, 1 ill. , 13 x 15 cm. 17. Ainsi Est-il Dessins de Gérard Depralon Préface d’Yves Reynier Nîmes, Esban 2006 32 pages,18 ill. , 13 x 15 cm. 12. Quintessence Préface de Philippe Piguet, photographies de Jean-Pierre Loubat Catalogue de l’exposition d’artistes de la Galerie RX Nîmes, Esban 2005 44 pages, 30 ill. , 13 x 15 cm. 18. Le Monde Alexandre Giroux Livre d’artiste d’un étudiant diplômé Nîmes, Esban 2007 40 pages, 47 x 31 cm. 19. Soupe aux Faux chez Breton Anne Faucher (création étudiante) Nîmes, Esban 2007 48 pages, 49 ill. , 21 x 15 cm. 13. Étude pour un Portrait de Francis Bacon Conversation inédite avec l’artiste Pierre E.Richard Nîmes, Esban 2006 44 pages, 2 ill. , 13 x 15 cm. 20. Jean Leyris, sculptures Préface de Christian Delacampagne Nîmes, Esban 2007 76 pages, 45 ill. , 13 x 15 cm. 14.Sait Si bon Alain-Christophe Restrat Dessins de Céline Steinmetz (création étudiante) Nîmes, Esban 2006 32 pages, ill. , 21 x 15 cm. 21. Claude Viallat, Œuvres Tauromachiques Préface de Jacques Maigne Nîmes, Esban 2008 76 pages, 64 ill. , 29,5 x 21 cm. 15. Je Te tiens, tu me tiens Julien Loiret, (création étudiante) Nîmes, Esban 2006 28 pages, 9 ill. , 13 x 21 cm. 465 ANNEXES 22. L’Inconvenance du corps Essai de Daniel Dobbels sur l’œuvre de Jean-Marc Cérino Nîmes, Esban 2008 42 pages,10 ill. , 13 x 15 cm. Depuis, deux autres albums ont été édités, en 2000 et 2008. La photographie, cette façon de voir et d’interpréter le monde, est ici un prétexte. Prétexte à l’exploration d’un territoire grâce auquel l’étudiant se découvre face à lui-même. Point de départ pour confronter les regards naissants de jeunes artistes, permettant de mieux saisir leur personnalité, leur capacité d’adaptation, tout en les aidant à poursuivre la voie de la création. 23. Vrac(s) Compilation de travaux d’étudiants de l’Esban Nîmes, Esban 2009 80 pages, 74 ill. , 15 x 10 cm. 24. Guy de Malherbe Entretien avec Dominique Gutherz Nîmes, Esban 2009 30 pages, 10 ill. , 13 x 15 cm. Bleu profond Illustrations de Pierrick Brua, Mathieu Cabanes, Luc Castanié, Philippe Dufner, Delphine Durieux, François Foures, Mylène Garcia, Bertrand Grosol, Sylvain Grout, Jean-Paul Guarino, Yann Mazéas, Melik Ohanian, Frédéric Oulieu, Christian Pérez, LouisPhilippe Vivien Montpellier, Esbama 1994 40 pages, 35 x 25 cm. 25. Un miroir le long du chemin Photographies de Gérard Macé Préface de George Monti Nîmes, Esban 2009 80 pages, 34 ill. , 13 x 15 cm. 26. Peintures Claude Garache Testes de Georges Duby et John E. Jackson Nîmes, Esban 2010 48 pages, 13 ill., 13x15 cm. Bleu profond. Palavas-Montpellier Illustrations de Olof Bragadottir, Carine Caruana, Luc Castanié, Christine de Combarieu, Sophie Durand, Emmanuelle Étienne, David Falco, Zahir Itim, Jarek Jablonski, Nik Kern, Mathilde Losserand, Sandrine Mahéo, Fabrice Mourou, Polys Peslikas, Sébastien Pradels, Fanza Raoloson, Muriel Siri, Véronique Solsona, Frédéric Teissedre, Claire Vibarel Montpellier, Esbama 2000 60 pages, 35 x 25 cm. Collection Bleu profond Cette collection est née en 1994 avec la première publication d’un album de photographies prises par les étudiants sur l’espace de Montpellier, sous la direction de Charles Camberoque. 466 F/ LES PUBLICATIONS Bleu profond III : Montpellier entre les lignes Illustrations de Louise Deltrieux, Camille Hubert, Sophie Bastide, Lauréline Déaux, Arnaud Duranteau, Caroline Bourdet, Soo Fuhrmann, Lauraine Dufour, Aurélie Adam, Élise Vergari, Julie Barthel, Lionel Biermann, Xavier Lescat, Carine Schwartz, Philippe Brière, Maëlis Brabet, Benjamin Robbe, Marguerite Leudet, Mehdi Melhaoui, Anne Coudron, Émilie Delair, Sophie Valéro, Marion Jaulin, Mathilde Dufour, Claire Llinares, Nadia Yacobi, Jean-Baptiste Durand, Roméo Julien, Élodie Martins-Madureira, Renaud Seveau, Stéphane Lozza, Magali Salette, Ghislain Amar Montpellier, Esbama 2008 35 x 25 cm. N° 2 Les Cahiers dessinés Exposition des œuvres de la collection Pajak (collaboration étudiante : R. Leplat-Torti) Nîmes, Esban 2002 30 x 42 cm. N° 3 Photographies Travaux d’étudiants (collaboration étudiante : J. A. Arzilier, P. G. Coste et R. Leplat-Torti) Nîmes, Esban 2004 30 x 42 cm. N° 4 Trois Collections privées Exposition des œuvres des collections Ducat-Mairet-Moser (collaboration étudiante J.A. Arzilier, P. G. Coste et R. Leplat-Torti) Nîmes, Esban 2004 30 x 42 cm. Journal Hôtel Rivet Le journal remplit une double fonction. Il vise à promouvoir une culture de l’imprimé auprès des étudiants en les impliquant sur le plan créatif et technique aux divers stades de la chaîne graphique. Ce faisant, le fruit de la pédagogie s’intègre à la communication de l’établissement et contribue à forger son image. N° 5 Sculpture à Garons Exposition de l’atelier de sculpture de l’Esban (collaboration étudiante J. A. Arzilier et R. Leplat-Torti) Nîmes, Esban 2005 30 x 42 cm. N°6 Une Image possible du monde Exposition des œuvres de la collection Millot-Durrenberger ( c o l l a b o r a t i o n é t u d i a n t e Ma g a l i Toursel) Nîmes, Esban 2005 30 x 42 cm. N° 1 Dessins Manifeste en faveur du dessin Nîmes, Esban 2002 30 x 42 cm. 467 ANNEXES N°7 Flamencos Exposition des photographies d’Ariane Delacampagne Nîmes, Esban 2005 30 x 42 cm. N°8 Dessins La production graphique à l’Esban Nîmes, Esban 2007 30 x 42 cm. N°9 Fabien Lerat & Stephen Maas Exposition et workshop des artistes invités, (collaboration étudiante : H. Agniel) Nîmes, Esban 2009 30 x 42 cm. N°10 Lieux de production Atelier de recherche et création (collaboration étudiante : J. Espana) Nîmes, Esban 2010 30 x 42 cm. N°11 L’ouest du nord au sud Etudiants au CAC d’Istres, médiathèque de Grans et de Cornillon-Confoux (collaboration étudiante : S. Guichard, P. Hinault) Nîmes, Esban 2010 30 x 42 cm. 468 G/ Bilan d’activité des conférences et workshops depuis 2003 G/ Bilan d’activité des conférences et workshops depuis 2003 Bilan 2003-2008 2003 ARTAUD Evelyne • Peinture, héritage et modernité BRUEL Jacques-Yves • Débat coupure du monde BURAGLIO Pierre • Dessin : modes et techniques BALOIS Jean-Marc • La lumière en vidéo, en atelier CLOTTES Jean • Conférence sur les peintures pariétales de la grotte Chauvet C O L L I N P i e r r e • Pr o p o s i t i o n s plastiques à partir de l’espace urbain DI MARTINO Frédéric • Réalisation fresque murale avec étudiants GARDIES André • Conférence sur la photographie en relief GAVOTY François • Conférence sur les cadrans solaires GERGONNE Jean-Luc • Atelier sonore GIORDA Patrice • Conférence autour de sa pratique picturale JOUTY Sylvain • Conférence sur le paradis terrestre LEYDIER Richard • Conférence sur le travail de journaliste à Artpress MACÉ Gérard • Lecture-conférence sur la littérature et la photographie MARIN Thomas • Remise en route et formation pour l’utilisation de la presse offset NANCY Jean-Luc • Conférence sur Cézanne NZE Christian • Démonstration du procédé platine en photographie OTTINGER Didier • Intervention dans le cadre de l’exposition Willem 469 ANNEXES PASSAMAR Hervé • « L’Ecole de Nîmes » au xixe siècle RENAUD David • Workshop ROLLEY Jean-Pierre • Photographie en 3D TORRES David • Organisation et exposition des jeunes diplômés VILLEVIEILLE Jean • Initiation à la sérigraphie WILLEM Holtrop • Rencontre avec les étudiants autour de l’exposition Regarder le monde WATT Pierre • Conférence sur l’œuvre de Pierre Buraglio photographique OLALQUIAGA Céleste • Le royaume artificiel : article et modernité PAJAK Frédéric • Table ronde-cahier dessin. Rôle de l’édition dans la création contemporaine PALACIOS Bernard • Découverte cinéanimation PEYRE Yves • Le livre de dialogue S A L S M A N N Mi c h e l • St a g e d e sérigraphie SARRE Jean-Luc • Lecture de textes SEMIN Didier • Conférence SCHMIDT Pavel • Le cahier dessiné TILMAN Pierre • Conférence sur Robert Filliou RADEMAKERS Alex • Conférence sur l’un de ses courts métrages Tokyo. Cours d’analyse filmique 2e année ZERBONE Julien • Conférence sur la burlesque VARINI Felice • Workshop PIQUE Muriel (chorégraphe) • Stage. Travail sur la notion de mémoire des espaces et lieux de représentation MARTIROSYAN Nora • Workshop vidéo S H I M A BU K U RO Mi ch ih iro • Pr é s e n t a t i o n d e s o n œ u v r e d e photographie, installation, vidéo et débat RULLIER Jean-Jacques • Workshop dessin VIALA Michaël • Workshop volume BERTIN Christian • Stage pour le montage de son exposition BARTOLETTI Olivier • Workshop volume S I G U R D S S O N A r n i Si g u rd u r • Workshop peinture PIQUET GAUTHIER Mathias • Représentation théâtrale 2004 ARDENNE Paul • Conférence - choix des vidéos des étudiants BECANOVIC Cécillia • Conférence sur Orozco B E G H I N Fa b r i c e • Pe i n d re d e s histoires BIGLER Emmanuel • Rencontres photographiques CECCARELLI Jacques • Réalisation d’un livre d’artiste avec les étudiants CONIO Gérard • Utopie ou réalité DALL AGLIO Rémi • Réalisation d’une œuvre en volume DEPRALON Gérard • Atelier étude BD FRICH Arnaud • Photos méthodes GAUD Henri • Photos dif. Chambres GENEVRIER Marc • Photos dif. Acquisitions HAZE Yvon • Photos expos et tirages LEYDIER Richard • Fonction d’une revue MILLET Catherine • Conférence sur Salvador Dali NZE Christian • Technique alternative 470 G/ Bilan d’activité des conférences et workshops depuis 2003 KASCO Dorris Haron • Conférence sur son œuvre à la salle Rabelais CHATON Marie-France • Invitation dans le cadre de la préparation au diplôme pour les 3e année LANNEAU Guillaume, FROMENTEIL Gilles • Conférence sur le cadre législatif de l’activité professionnelle des artistes plasticiens POISSON Mathias • Workshop l’atelier et artistes de la galerie RX à Paris MAJASTRE Olivier • L’objet et l’art contemporain PALACIOS Bernard • Réalisation film d’animation PRIGENT Christian • Projet d’éditions RONDEAU Daniel • Conférence sur le roman Dans la marche du temps SARFIS Thierry • Réalisation d’une affiche : le problème de la narration visuelle et la symbolique des signes / intervention pour la réalisation du site internet de l’Esban SORNAGA Nicolas • Ecriture fiction cinéma EERDEN Van der • Workshop dessin BARTOLETTI Olivier • Conférence sur son œuvre LÉVÊQUE Claude • Présentation de son œuvre et de son exposition à Aniane NIEL Grégory, DELAFONTAINE Laëtitia • Workshop HALL Miles • Workshop peinture D U C H É N É Valérie • Workshop volume KASCO Dorris Haron • Workshop vidéo T R E N E T D i d i e r • Wo r k s h o p sérigraphie JOURDAN Guy • Architecture et espace scénique NEYRAND Pierre • Présentation de son œuvre et de son exposition. SIGURDSON Sigurdur Arni • Workshop peinture PETIT Jean-Michel • Workshop gravure MONNIER Mathilde • Conférence ABRAHAM Annie • Conférence 2005 BERAR Stéphane • Conférence GAUTIER BENZAQUEN S. • Soirée vidéo - choix des vidéos d’étudiants BONAFOUX Pascal • Conférence autoportrait BOUILLON François • Efficacité du dessin BRUGEROLLE (de) Marie • Visite guidée Baldessari et conférence CABON Olivier • Réalisation site internet expérimental CHEVALIER Jean-Marc • Projet d’éditions DELACAMPAGNE Ariane • Exposition Photo- Flamenco DUPUIS LABBÉ Dominique • Picasso, la passion du dessin FAUCHIER Serge • Peinture grande surface GARCIN Christian • Conférence autour du livre Piero l’équilibre (Piero della Francesca) GIROUD Michel • Dada et plus que dada KARAVAN Daniel • Sculpture et environnements des années 1960 à aujourd’hui LOUBAT Jean-Pierre • Réalisation de prises de vues photographiques de 471 ANNEXES NEMERT Guillaume • Conférence TOQUEBIOL Jean-Claude • Arts graphiques – PAO, inter ventions régulières de janvier à juin B RU G E RO L L E ( d e ) M a r i e • 4 conférences d’histoire de l’art RONDEAU Corinne • conférence JULIEN Jacques • Workshop volume P E T I T G é r a l d • Wo r k s h o p photographie HAHN Clarisse • Intervention dans la préparation au DNSEP FAUCHILLE Jean Nicolas • Intervention dans la préparation au DNAP AUZET Roland • Remise en état du studio « nouveaux supports » avec la Conservatoire National de Région. Wo r k s h o p a u t o u r d u t h è m e d e l’autoportrait PIGUET Philippe • Présentation de la galerie RX MICHEL Ariane • Projection de films et rencontre avec les étudiants BORDARIER Stéphane • La théorie de la couleur en peinture STRAUSS Michel • Workshop / Conférence Concours international d’affiche CABON Olivier • Intervention pour la réalisation du site internet FA B RO Je a n • Et u d e d e t e x t e s philosophiques et mythologiques ANTOINE Olivier • Conférence sur la profession rattachée à l’activité d’artiste DELACAMPAGNE Christian • Le théâtre de Balthus : fantasmes et mises en scène MICHAUD François • Sélection de vidéos des étudiants pour soirée vidéo ZABAT Olivier • Rencontre autour du film et de l’art vidéo MACE Gérard • Lecture-conférence exposition Alechinsky COUTURIER Francis • Formation atelier sérigraphie Bell Larry • Conférence sur son œuvre Kokene Djamel • Workshop Bismuth Julien • Conférence sur la caricature Raguenes Loïc • Conférence et débat sur son œuvre Fernagu Harald • Conférence sur son œuvre Marcel Didier • Conférence sur son œuvre Gal Nissim • Conférence sur l’œuvre d’Ilana Ortar D erieux F l o r e n c e • S é r i e d e 2006 CABON Olivier • Réalisation site internet CONIO Gérard • Malévitch et Lisitsky FAGELE Gilles • Métier d’éditeur d’art GRAND Philippe • Le métier d’éditeur d’art SIBONY Daniel • Essai sur l’art contemporain PATURANGE Christophe • Workshop Art / Lumière / Patrimoine ROQUE Gérard • La couleur en particulier dans l’œuvre de Bonnard RENIER Claire • Entre sculpture et architecture PRIGENT Christian • Projet d’édition avec les étudiants CHEVALLIER Jean-Marc • Projet d’édition avec les étudiants DEREUMEUX Éric • Exposition Artistes de la Galerie RX KREIENBUHL Stéphane (BELZERE)• 472 G/ Bilan d’activité des conférences et workshops depuis 2003 conférences d’histoire de l’art Laguarda Alice • Conférence sur architecture et postmodernité PETIT Gérald • Workshop et conférence autour de son exposition LAMARCHE-OVIZE Alexandre et Florentine • Workshop HARON KASCO Dorris • Workshop autour de son exposition AU S S E L É m i l i e • Wo r k s h o p e t conférence autour de son exposition MAGHRAOUI Hamid • Session de travail 1ère année SARTRE Caroline • Intervention dans la préparation du DNAP CARON Armelle • Session de travail 1ere année S I G U R D S S O N Si g u rd u r A r n i • Workshop peinture CONTOUR Catherine • Workshop chorégraphie ORTAR Ilana Salama • Workshop et conférence autour de son exposition FLORENTY Élise • Workshop et conférence autour de son exposition PETIT Jean-Michel • Workshop gravure BEAUSSE Pascal • Conférence-débat autour de l’exposition de Gérald Petit EXERTIER Nicolas • Conférence-débat autour de l’exposition de Gérald Petit PECOIL Vincent • Conférence-débat autour de l’exposition de Gérald Petit LAVRADOR Judicaël • Conférencedébat autour de l’exposition de Gérald Petit CEYSSON Bernard • Regards sur la création actuelle « C pour aujourd’hui ou pour demain » MULOT Laurent • Du territoire vers l’écran, du territoire vers l’exposition PAVIOT Françoise • Entretien sur la photographie DOBBELS Daniel • Atelier danse / dessin GUERRIN Rémi • Atelier du photographe ESPINASSIER • Claude Initiation à la pratique de la méthode Feldenkrais PALACIOS Bernard • Initiation à la technique du dessin animé PROVANSAL Mathieu • Questions structurales/Réponses architecturales LATREILLE Emmanuel • Regards sur la création actuelle « C pour aujourd’hui ou pour demain » GRAND Gilles • Sélection de films vidéos étudiants MANUEL Pierre • Bilan préparatoire 5e année LEBAILLY Joëlle • Bilan préparatoire 5e année AN Jiango • Atelier de calligraphie chinoise BAZZOLI François • Du sujet de la couleur dans la peinture de 1960 à nos jours dans l’abstraction LEROI Olivier • Présentation de ses œuvres BONNEFOY Yves • Lecture de ses poèmes GAL Nissim • Sur l’exposition d’I. S. Ortar DERIEUX Florence • Sur l’histoire des expositions et rencontres avec les étudiants LAGUARDA Alice • Sur son travail de recherche dans le cadre d’Actulab 2007 GUARINO Jean-Paul • Rencontre avec les étudiants de 5e année / préparation au DNSEP 473 ANNEXES CHILDRESS Nina • Conférence : présentation de son œuvre FILIP Francis • Workshop-rencontres (dans le cadre du contrat ERAMUS avec Sint Lukas, Belgique. THIEFFINE Maxime • A propos de l’exposition d’Émilie Aussel COLOMER Jordi • Conférence sur son œuvre JOUANAIS Philippe • Conférence art et guerre SZTULMANN Paul • Conférence d’histoire de l’art ORTAR Salama Ilana • Workshop et montage de son exposition « la plage tranquille » F L O R E N T Y É l i s e • Wo r k s h o p sculpture – installation AUSSEL Émilie • Workshop KASCO Dorris Haron • Workshop vidéo PETIT Jean-Michel • Workshop sérigraphie, gravure MAGRAHOUI Hamid • Workshop volume VITRE Sébastien • Workshop dessin LOUX Andréa • Workshop dessin ABRAHAM Annie • Performance sur le web LAMM Olivier • Suivi des travaux d’étudiant, performance sonore AUSSEL Émilie • Worshop BOITARD Fabien • Worshop peinture PA R A D E I S Florence • Worshop photographie GHESQUIÈRE Dominique • Intervention, préparation au DNAP NOTTELET Olivier • Worshop dessin FOURNEL Jacques • Intervention, préparation au DNSEP 2008 BORGEAUD Julie • Louis Soutter LOIRE Cédric • L’œuvre de Richard Serra et notamment des conséquences de Titled Arc FLOREN Charles • L’abstraction entre le pragmatisme et la phénoménologie : la philosophie à l’école de la peinture J O U V E Va l é r i e • Pr o j e c t i o n e t conférence sur le film Grand Littoral VILLEGLÉ Jacques • Présentation et projection du film Un mythe dans la ville LOUP Mireille • Photoshop SCHMITT François • La couleur dans l’espace-la couleur jaune AGATA (d’) Antoine • Photo-projet personnel REY Arnaud • Du sillon de notre conscience au délire TARTING Christian • John Cage SERENA Jacques • Ecriture/peinture ATHANASSAKIS Irini • L’action comme image FAVRE Valérie • Présentation de son travail et de son exposition à Carré d’Art CAPELIER Mathieu • Workshop peinture HIPPOLY TE Gaëlle • Workshop volume L AGUARDA Alice • Conférence architecture et commande publique MARTIROSYAN Nora • Organisation des soirées « Flare » en collaboration avec Languedoc-Roussillon cinéma MOURAU Tania • Conférence sur son œuvre et workshop PELEN Jean-Noël • Conférence/ rencontre dans le cadre de l’ARC scénique 474 G/ Bilan d’activité des conférences et workshops depuis 2003 POPA Mirela • Conférence/workshop dans le cadre de l’ARC « Espaces critiques » SAYTOUR Patrick • Conférence/ rencontre dans le cadre de l’ARC scénique M I N A R D C é c i l e • C o n f é re n c e / rencontre dans le cadre de l’ARC « Espaces critiques » URRÉA Valérie • Conférence/rencontre dans le cadre de l’ARC scénique LORAND Jean-René • Workshop technique vidéo SIGURDSON Sigurdur • Workshop peinture. Présentation de son projet d’exposition à la galerie Iconoscope C H I L D R E S S Ni n a • Wo r k s h o p peinture PINARD Christian • Conférence et visite de son exposition à Iconoscope POINCHEVAL Abraham • Workshop et conférence GIRAUD Emmanuel • Workshop, conférence et performance Le dîner funèbre de Grimod (relecture 2009) PARADEIS Florence • Workshop photographie TILLET Pierre • Conférence art et architecture VAN DE STEEG Nick • Workshop BENCHAMMA Kader • Workshop peinture ÉTIENNE Emmanuelle • Workshop volume KO K E N E D j a m e l • Wo r k s h o p sculpture ALBERTI • Intervention dans l’atelier scénique DU CHÉNÉ Valérie • Workshop peinture et conférence sur son œuvre LOUP Mireille • Photoshop F I R M A N D a n i e l • L’ a t e l i e r d e Brancusi WIZMAN Walter • Affiche Journée Méditerranéennes de l’Olivier 2009 AGATA Antoine (d’) • Photo : projets personnels SCHMITT François • La couleur dans l’Espace - La couleur jaune GIL Yoan • L’édition, livre d’artistes PÉRINO Thomas • Bois gravé MAAS Stephen • Camp (Site) PURVES Barry • Le film d’animation dans le cadre du 9e festival des Ecrans Britanniques AN Jiango • L’art intervient dans le paysage DECKER Simone • Artiste. Conférence PANTZER Christian • Architecte, conférence 2009 Chaton Enna • Workshop Fournel Jacques • Workshop Soulerin Olivier • Workshop Mijangos Julien • Workshop Mouraud Tania • Conférence Grenier Catherine • Conférence 2010 Alberto Jeanjacques Marie • Workshop Paradeis Florence • Workshop Benchamma Kader • Workshop Mijangos Julien • Workshop Bublex Alain • Workshop Caron Armelle • Préparation au diplôme Deregibus Monique • Préparation au diplôme Rousseau Jean-Jacques • Workshop / tournage Hriech Chourouk • Workshop 475 ANNEXES H/ Bilan des voyages depuis 2003 AnnéeS 2003-2004 Rome antique, baroque, contemporaine. 40 étudiants. Venise : Biennale d’architecture. 40 étudiants. AnnéeS 2004-2005 Sète le 13 décembre 2004 avec les 1ère année. Lyon – Genève les 15 et 16 décembre 2004. 50 étudiants de 3 ème, 4 ème, 5 ème année. Visite du musée d’art contemporain de Lyon et du mamco de Genève. Paris les 5, 6 et 7 avril 2005 pour 26 étudiants (2ème année). Visites : galeries d’art du xiiie, galeries du Marais et autour de Beaubourg, Palais de Tokyo, Centre Georges Pompidou, Palais royal, Musée du Louvre. Festival Vidéo Forme à ClermontFerrand les 17 et 18 mars 2005. 11 étudiants de 3ème, 4ème, 5ème année. Nice : Villa Arson. mamac. Vence : fondation Maeght. Mouans-Sarthoux : espace de l’art concret. 40 étudiants. Biennale de Lyon et musée des beauxarts. 40 étudiants. AnnéeS 2005-2006 Toulouse le 14 octobre 2005 (1ère, 2ème et 5ème année et deux enseignants). Visite de l’exposition « Printemps de septembre ». 476 H/ Bilan des voyages depuis 2003 Lyon le 16 décembre 2005. Bi e n n a l e d’ a r t c o n t e m p o r a i n . 7 professeurs ont accompagné un groupe d’étudiants inscrits sur l’ensemble du cursus. Visites des principaux sites : Le Rectangle, Musée d’art contemporain de Lyon, la Sucrière, l’Institut d’art contemporain de Villeurbanne. création (arc) son/vidéo pour les 3ème, 4ème et 5ème année. Venise, biennale d’art contemporain. 40 étudiants. Voyage organisé par Albert Raniéri. Saint-Etienne les 8 et 9 mars 2007 Colloque « Baselitz : retour et continuité du pictural » et visite du site Firminy Vert du Corbusier. 12 étudiants participants. Visite organisée par Jean-Marc Cérino. Barcelone : fondation Miró. Expo Douglas Gordon. macba : exposition Peter Friedl. Caixa Forum. mnac. Gaudi. Architectures contemporaines. 40 étudiants. Montpellier le 10 avril 2007 Visite du musée Fabre. 27 étudiants participants. Organisée par Augustin Pineau et Pascal Fancony. Années 2006-2007 Voyage collectif des préparatoires et 1ère année accompagnés d’enseignants à Nïmes le 14 décembre 2006 (visite des collections de Carré d’Art ) et à Marseille (musée d’art moderne). Turin du 22 au 24 juin 2007 Visites de musées, galeries, fondation Castello di Rivoli. 36 étudiants participants. Voyage organisé par Albert Raniéri. Vi s i t e d u C e n t re ré g i o n a l d’ a r t contemporain de Sète ( crac ), le 21 décembre, à l’occasion de l’exposition de Marie De Brugerolle. Rencontre avec des artistes américains : Larry Bell invité par l’école et Robert Wilhite. Kassel (Allemagne) du 20 au 24 juillet 2007 Voyage organisé par les écoles d’art de Marseille et d’Avignon. 7 étudiants de 1ère et 2ème année. Paris du 18 au 21 avril (2 ème année) Visites des expositions en cours, galeries, musées. Années 2008-2009 Barcelone les 27 et 28 novembre 2008 (2ème année) Visites : Musée national d’art de Catalogne, fondation Joan Miró, Pavillon de Ludwig Mies Van Der Rohe, Musée d’art contemporain de Barcelone. Galeries : Noguera Blanchard, Joan Prats, Toni Tapiès, ADN galerie, Estrany de la Mota, La Pedrera, Fondation Caixa. Années 2007-2008 Lyon les 22 et 23 novembre 2007 Biennale d’art contemporain pour les 2ème et 3ème années. Aniane le 11 décembre 2007 Voyage dans le cadre de l’atelier de 477 ANNEXES Le 27 mai 2009, déplacement des étudiants de 1ère année pour des visites de sites et musées à Sète, Sérignan, Narbonne, Sigean. Florence, Sienne, Lucca, Pise, San Gimignano, San Galgano. 46 étudiants. Voyage organisé par Albert Raniéri. Venise du 5 au 6 novembre 2008 Visites de : Giardini, musée de l’Accademia, Biennale de l’Arsenal, exposition Artempo au Palazzo Fortuny. 46 étudiants participants. Voyage organisé par Albert Raniéri. Gênes du 28 avril au 2 mai 2009 Visites de la cathédrale San Lorenzo, visite du Trésor, Eglise San Matteo, Eglise du Gesu, musée des sculptures San Agostino, Palais Spinola, visite du port en bateau, Palazzo Reale, Palazzo del Principe, Palazzo Rosso, Palazzo Tursi, Musée d’Art Asiatique Eduardo Chiossone, Palazzo Bianco, Musée Maritime Galata et visite du cimetière de Staglieno. 28 étudiants participants. Voyage organisé par Albert Raniéri. Bâle du 9 avril au 13 juin 2009 Visites de : la foire internationale Artbasel, le Kunstmuseum, Schaulager, la fondation Beyeler. 26 étudiants participants. Année 2010 Berlin Barcelone 478 I / Principaux lieux et rendez-vous culturels I / Principaux lieux et rendezvous culturels ART CONTEMPORAIN / INSTITUTIONS Frac Languedoc-Roussillon www.fraclr.org Liste non exhaustive Carré d’art, Nîmes www.carreartmusee.nimes.fr Centre régional d’art contemporain, Sète www.crac.lr.free.fr Musée international des arts modestes (MIAM), Sète www.miam.org Musée régional d’art contemporain, Sérignan www.myspace.com/museedeserignan Musée d’art moderne, Céret www.musee-ceret.com L.A.C., Sigean www.lac.narbonne.com MUSÉES Musée Fabre, Montpellier www.museefabre.montpellier-agglo. com Musée des Beaux-Arts de Nîmes http://www.nimes.fr/index.php?id=279 Musée archéologique de Nîmes http://www.nimes.fr/index.php?id=280 Museum d’histoire naturelle de Nîmes http://www.nimes.fr/index.php?id=284 479 ANNEXES Musée archéologique Lattara, Lattes http://museearcheo.montpellier-agglo. com Bienvenue à bord, Nîmes 2, cours Nemausus 30000 Nîmes 33 (0)4 66 84 95 77 Musée Pierre-André Benoît, Alès http://www.ville-ales.fr Galerie chapelle de la Salamandre, Nîmes 3 Place Salamandre, 30000 Nîmes 33 (0)4 66 76 23 90 GALERIES / ASSOCIATIONS Galerie Philippe Pannetier, Nîmes http://ppgalerie.over-blog.com Galerie Alma, Montpellier http://www.galeriealma.com PPCM, Nîmes http://www.galerie-esca.com Aperto, Montpellier http://aperto.free.fr Galerie 4 barbiers, Nîmes http://galerie.4barbier.free.fr Galerie ChantiersBoîteNoire, Montpellier http://www.leschantiersboitenoire.com La Vigie – Art contemporain, Nîmes http://lavigieartcontemporain.unblog. fr GM galerie, Montpellier http://www.gmgalerie.com PHOTOGRAPHIE Galerie Hambursin-Boisanté, Montpellier http://www.galeriehambursinboisante. com Pavillon populaire, Montpellier http://www.montpellier.fr/506-lesexpos-du-pavillon-populaire.htm G a l e r i e H é l è n e Tr i n t i g n a n t , Montpellier http://www.galerietrintignan.com NegPos, Nîmes http://negpos.fr Iconoscope, Montpellier http://www.iconoscope.fr Le lac gelé, Nîmes http://www.lelacgele.org Vasistas galerie - Art contemporain, Montpellier http://www.vasistas.org Visa pour l’Image, Perpignan www.visapourlimage.com 480 I / Principaux lieux et rendez-vous culturels MUSIQUE Théâtre d’O, Montpellier http://www.herault.fr/loisirs/culture/ spectacle/spectacle.html Festival radio France Montpellier www.festivalradiofrancemontpellier. com Théâtre de la Vignette, université PaulValéry, Montpellier http://theatre.univ-montp3.fr Opéra et orchestre national de Montpellier www.opera-montpellier.com www.orchestre-montpellier.com Théâtre de Nîmes http://www.theatredenimes.com Le Périscope, Nîmes http://theatre-periscope.fr musiques actuelles Théâtre Jacques Cœur, Lattes http://www.ville-lattes.fr/loisirs_ theatre.asp Salle Victoire 2, Montpellier http://www.victoire2.com Rockstore, Montpellier http://www.rockstore.fr DANSE Zénith sud, Montpellier http://www.enjoy-montpellier.com Centre Chorégraphique National, Montpellier www.mathildemonnier.com Festival international de la guitare, Montpellier http://www.internationalesdelaguitare. com Festival Montpellier Danse, Montpellier www.montpellierdanse.com THÉATRE CINÉMA Centre dramatique national de Montpellier Languedoc-Roussillon / Théâtre des 13 vents http://www.theatre-13vents.com Festival du cinéma méditerranéen, Montpellier www.cinemed.tm.fr Théâtre du Hangar, Montpellier http://www.theatreduhangar.com Cinéma Utopia, Montpellier h t t p : / / w w w. c i n e m a s - u t o p i a . o r g / montpellier Théâtre Jean Vilar, Montpellier http://theatrejeanvilar.montpellier.fr Cinéma Diagonal, Montpellier http://www.cinediagonal.com 481 ANNEXES Cinéma Sémaphore, Nîmes http://www.cinema-semaphore.fr Itinérances, Festival de cinéma d’Alès www.itinerances.org AUTRES Réseau des médiathèques de Montpellier http://mediatheque.montpellier-agglo. com Comédie du Livre, Montpellier h t t p : / / w w w. c o m e d i e d u l i v r e . montpellier.fr Trioletto, Montpelier (espace culturel étudiant) http://www.crous-montpellier.fr/ trioletto--une-salle-au-coeur-ducampus_183 Kawenga, Montpellier (espace multimédia) http://www.kawenga.org/accueil.php Réseau des médiathèques de Nîmes http://bibliotheque.nimes.fr Le Cratère. Scène nationale d’Alès www.lecratere.fr 482 Plans Site de Montpellier 485 486 487 488 489 490 Plans Site de Nîmes 493 494 495 496 497 498 499 500 501 502 503