année 1 - Ville de Nîmes

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année 1 - Ville de Nîmes
[mxn]
Responsables de la publication :
Christian Gaussen
Dominique Gutherz
Coordination :
Coordinateurs pédagogiques :
Patrick Perry
Augustin Pineau
Coordination générale :
Marion Brisson
Conception graphique :
Pablo Garcia & Renaud Leplat-Torti
Crédits photographiques :
Renaud Leplat-Torti & José Sales Albella
École Supérieure des Beaux-Arts
Montpellier-Nîmes
[EmiksEn]
Livret de l’étudiant
MONTPELLIER
130, rue Yehudi Menuhin
34000 Montpellier
04 99 58 32 85
[email protected]
NÎMES
Hôtel-Rivet 10 Grand’Rue
30000 Nîmes
04 66 76 70 22
[email protected]
Une rencontre
Cette libre conversation entre Christian
Gaussen et Dominique Gutherz qui ont
dirigé jusqu’alors les écoles supérieures
d’art de Montpellier et de Nîmes,
traduit des visions qui s’éclairent l’une
l’autre pour dessiner le visage d’une
nouvelle école d’art, entité autonome
regroupant les deux sites, dès la rentrée
2010-2011.
Face aux mutations en cours de
l’enseignement artistique supérieur
européen, ces nouveaux alliés affichent
détermination et ambition pour que
soient affirmées, ici et encore, la
singularité et la présence symbiotique
des artistes, chercheurs, professionnels,
théoriciens, au sein d’un projet
pédagogique commun.
Les étudiants vont se transformer,
apprendre à s’approprier savoirs et
connaissances ; ils font de la recherche,
sont ouverts au monde, cela engage
beaucoup de travail et de méthode. C’est
un choix d’ambition et de courage.
D. G.
C’est une quête de liberté dans la société
et, en même temps, c’est investir une
grande responsabilité. Nous incitons
les étudiants en art à travailler plus que
les autres.
C. G.
Il est important de mettre en relation
avec l’extérieur ce que sont réellement
les artistes d’aujourd’hui, que ce soit
en termes de travail, de compréhension
de leur production et de la lisibilité des
conditions d’émergence d’une œuvre.
Les artistes bénéficient d’un contexte et
de technologies qui permettent de faire
en temps réel cette démonstration.
Nous devons défendre l’autonomie
de la formation des artistes dans ses
capacités d’expression, de singularité,
de liberté, d’aventure, de méthodologie
et de recherche mais aussi ouvrir ses
lieux d’application.
Ces savoirs dans de nombreux registres
que traduit l’œuvre, partagée avec un
public, manifestent l’excellence des
artistes dans des domaines ouverts :
de l’entreprise aux collections privées
et publiques en passant par l’espace
urbain, les hôpitaux… De plus en plus
de propositions de ce type sont faites
aux artistes.
Dominique Gutherz
Marx disait : « Changez le monde ! »,
Rimbaud invitait à « changer la vie ! »,
« Changer le monde, changer la vie »,
n’est autre que notre vaste ambition !
La formation des artistes est devenue
très importante parce que les
champs d’application offerts par l’art
contemporain se sont considérablement
élargis, ce sont aujourd’hui les écoles
d’art qui assurent essentiellement cette
fonction…
Christian Gaussen
… Il en résulte une professionnalisation
ouverte, complexe, sur des terrains
multiples en fonction de la diversité des
engagements artistiques.
Si l’on choisit de former des artistes,
c’est notamment sur cette question
d’engagement.
Dans les écoles d’art, nous formons des
individus à être des « moteurs ».
5
plutôt des catalyseurs d’une dynamique
qui est la recherche, l’ouverture,
la création de nouvelles richesses et
de nouveaux rapports ontologiques,
sociaux et sémantiques.
L’école d’art n’est pas seulement un
lieu d’enseignement, mais aussi un lieu
de création et de production qui, en
conséquence, engage des temporalités
spécifiques liées aux différentes phases
du projet personnel de l’étudiant, de la
conception à la diffusion.
La durée des études doit tenir compte
de ces temps « d’infusion » qui sont
indispensables pour laisser venir à soi
les intuitions, les repentirs…
L’ h e u r i s t i q u e e s t a u c œ u r d e
l’enseignement en école d’art, au même
titre que les dispositifs analytique
et critique. Ce sont deux domaines
complémentaires.
Après ses études, l’étudiant a un rôle
moteur dans la société, une force de
proposition et d’adaptation, et même
une exemplarité.
L’œuvre d’art, dans le cadre d’une
commande publique, est en soi
exemplaire, retranchée de la vitesse,
du discours… un objet posé, un point
d’exclamation, qui devient interrogation.
Au fur et à mesure de la fréquentation
de ces formes, le public bâtit ses propres
modèles pour (re)découvrir ce qu’est
une œuvre et comprendre la nature
profonde de cet objet.
D. G.
L’artiste est un chercheur : son rapport au
monde est difficile à décrire. Ce qui me
fascine parmi les jeunes artistes est leur
faculté d’adaptation. L’enseignement
en école d’art les aide dans un travail
quotidien, il les prépare à des situations
complexes…
C. G.
…et à des lieux de décision, car les
artistes sont bel et bien des décideurs.
Les artistes font par nature de la recherche,
il faut sans doute l’affirmer davantage
dans nos processus d’enseignement,
la rendre plus méthodologique et
prospective.
Mais il faut veiller à ne pas réduire les
artistes à l’unique fonction d’enseignant ;
dans notre école ce sont avant tout des
artistes et théoriciens penseurs de la
relation au monde qui enseignent, et
nous y tenons.
D. G.
Il s’est produit une révolution dans les
écoles d’art en France avec les artistes
qui ont pris le «pouvoir» dans les années
70. Auparavant, les artistes refusaient
par principe d’enseigner : ils n’en avaient
pas le temps. L’enseignement était de
fait entre les mains de gens qui avaient,
d’une certaine façon, renoncé à l’art.
C. G.
Plus généralement, nous sommes sans
doute dans une société qui est conduite
vers une position de gestion plutôt que
vers une position de création ou de
recherche…
Nous ne souhaitons pas être des
gestionnaires de l’enseignement mais
D. G.
Par ailleurs, il reste à construire un
vrai maillage du territoire en France et
en Europe. Dans cet espace, Nîmes et
Montpellier ont un vrai rôle à jouer à
l’égard de la création.
6
petite République !
Les conflits naissent, existent mais
il sont partagés, ce qui rend ce lieu
intéressant et productif. De même,
les malentendus doivent y être levés
au profit de la pédagogie, de la vie
artistique et d’un débat fort.
Nous serions une forme résiduelle,
proto-historique, de l’université.
C. G.
Le travail de l’art est toujours
paradoxal.
L’école d’art ne manque pas d’inclure un
travail sur la singularité ; il s’établit un
rapport entre la singularité de l’étudiant
et l’altérité que requiert un projet en
relation avec le monde extérieur.
Sous cet aspect, on pourrait dire que
l’école d’art est le lieu historique et
complet des humanités…
D. G.
Réunies, nos deux écoles deviendront
plus fortes pour obtenir une lisibilité
européenne.
D. G.
… Il y a aussi l’artiste seul qui s’interroge
lui-même, sur lui-même…
La gratuité de son geste est importante.
Cela constitue la part fondamentale de
la recherche…
C. G.
Et nos meilleurs ambassadeurs se
révèlent être les artistes, nos anciens
étudiants, qui, au-delà des frontières,
témoignent de notre école.
Dans ce nouveau cadre, on pourrait
imaginer la multiplication à l’étranger
de plateformes, sortes de microambassades de notre structure, sous la
responsabilité des étudiants ; et leur
confier ainsi l’élargissement de nos
réseaux.
C. G.
… oui, je pense que la commande, le
travail d’application n’existent pas s’il
n’y a pas, au préalable, ce travail de
recherche.
D. G.
Comment justifier ce travail
d’introspection en école d’art ?
On ne peut pas dire que ce soit une
science exacte.
Quand l’artiste a perdu le prince et
l’église, il s’est trouvé seul, et sa
condition d’artiste moderne l’a mené à
s’intéresser à lui-même.
Aujourd’hui, le travail en collaboration
est de nouveau convoqué, même si la
part de singularité et d’introspection
subsiste…
D. G. x C. G.
Nous sommes prêts.…
C. G.
… L’école d’art offre cette possibilité.
C’est une forme de démocratie, une
7
Sommaire
Une école, deux sites
• présentation • une école au bord de la Méditerranée • les sites
• historique
• en chiffres Admission
• critères pour entrer en 1ère année
• épreuves du concours d’entrée en 1ère année • critères pour entrer en cours de cursus • inscriptions et réinscriptions
• droits d’inscription et autres frais Le cursus
13
15
17
22
23
27
27
28
28
28
• le cursus d’enseignement • le système ECTS 36
37
Calendrier académique 44
Glossaire
48
L’équipe pédagogique
• les professeurs • notices biographiques 55
56
Les contenus d’enseignement
• la phase programme
Introduction à la phase programme
— semestres 1 et 2 (année 1) — semestres 3 et 4 (année 2) — semestres 5 et 6 (année 3) 9
85
86
93
142
202
• la phase projet Introduction à la phase projet
— semestres 7 et 8 (année 4) — semestres 9 et 10 (année 5) — Les ateliers de recherche et de création (ARC)
– exposition – scénographie urbaine et commande publique
– communication dédiée — Actulab et les unités de recherche
— Les stages 261
262
267
322
356
356
358
361
363
366
• Les échanges internationaux
— la politique d’actions internationales — Erasmus
— accords et réseaux d’échanges internationaux 367
367
367
368
In situ… et ailleurs
• les bibliothèques-centres de documentation • les galeries Le Pré Carré et Hôtel Rivet
• les publications • les conférences, workshops et résidences d’artistes • les voyages d’études et visites d’expositions Organisation de l’établissement
• organigramme • services de l’école • règlement intérieur Vivre et étudier à Nîmes, à Montpellier
• sécurité sociale, mutuelles, assurances obligatoires
• bourses d’études
• aide sociale du crous
• logement, aide au logement
• restauration
• étudiants étrangers
• carte d’étudiant
• les transports
• activités culturelles 10
373
376
377
378
379
383
385
387
391
391
392
392
393
393
393
393
393
Cours périscolaires
399
Annexes
A. La charte des études et grilles ECTS 404
B. ARC exposition
• Bilans d’activité 2005 / 2009
• Perspectives 2009 / 2010
• Après le diplôme
• Enseignants et commissariat d’exposition
416
416
434
434
438
C. Enseignants et scénographie urbaine
445
D. Bilan d’activité des stages 450
E. Bilan d’activité des galeries Hôtel Rivet
et Le Pré Carré 456
F. Les publications de l’école
• Actulab
• Catalogues
— Catalogues d’expositions
— Catalogues d’expositions d’étudiants et diplômés
• Collection Hôtel Rivet
• Collection Bleu profond
• Journal Hôtel Rivet
460
460
461
461
463
464
466
467
G. Bilan d’activité des conférences, workshops
et résidences d’artistes
469
H. Bilan d’activité des voyages d’études 476
I. Principaux lieux et rendez-vous culturels
479
Plans
• Site de Montpellier
• Site de Nîmes
484
492
11
Une école,
deux sites
Présentation
original développé au sein d’une école
d’art multi-sites fusionnant les écoles de
Nîmes et de Montpellier.
La mise en œuvre de cette stratégie
volontaire souhaitée par les deux
collectivités a pour but d’accroître
significativement leur rayonnement,
leur lisibilité et leur attractivité dans les
domaines de compétences universitaires
et artistiques qui les rendent
complémentaires.
Cette fusion est la première phase d’une
mutualisation et d’une concentration
des moyens en matière d’enseignement
supérieur artistique dans l’espace
européen.
Ce « projet pilote » doit permettre
l’identification et la mise en cohérence
des spécificités et singularités à l’échelle
régionale. Il doit agir comme un
catalyseur pour amplifier son impact de
création en Europe.
L’ h a r m o n i s a t i o n e u r o p é e n n e d e
l’enseignement supérieur issue des
accords de Bologne, signés en 1999, a
transformé en profondeur les modalités
d’habilitation et de délivrance des
diplômes des écoles supérieures d’art
françaises.
Le maître mot de cette réforme est
l’autonomie qui implique la création
de structures compatibles avec cette
évolution qualitative : les Etablissements
Publics de Coopération Culturelle
(epcc), qui leur garantissent autonomie
financière, juridique et pédagogique.
Pôles d’excellence, nouvelle formule,
ils sont destinés au rayonnement
international de ces formations
supérieures.
La diffusion des pratiques, des artistesenseignants, des étudiants, mais
aussi des chercheurs soutient le volet
devenu indispensable de la mobiblité
des étudiants et des enseignants
au plan européen. De nouveaux
modèles pédagogiques naissent de
ces collaborations réciproques liant
écoles d’art, universités, grandes écoles,
institutions culturelles, musées et centre
d’art.
De nouveaux partenaires apparaissent
(écoles d’ingénieurs, Centre Hospitalier
Un i v e r s i t a i r e ( c h u ) , p é p i n i è r e s
d’entreprises, collectivités territoriales,
établissements et structures artistiques
et culturelles) et conventionnent des
projets, des commandes publiques,
des programmes de création, des
interventions dans l’espace urbain.
La région Languedoc-Roussillon voit
ainsi la création d’un programme
Ces deux villes métropoles du
Languedoc-Roussillon ont engagé
cette mutation, certaines du potentiel
culturel, artistique et de création dont
elles disposent. Montpellier et Nîmes
revitalisent ainsi le versant patrimonial
que leur offre un riche passé. Elles
ouvrent ainsi de nouvelles perspectives
de développement économique lié
aux domaines du tourisme et aux
engagements forts pris pour une qualité
de vie remarquable.
MxN est appelé à devenir un epcc dédié
à l’enseignement artistique supérieur de
dimension européenne et à vocation
professionnalisante. Ses principales
missions sont :
• la formation initiale et continue,
13
une école, deux sites
•la recherche scientifique et artistique,
• l’orientation et l’insertion
professionnelle,
• la participation à la construction de
l’Espace européen de l’enseignement
supérieur et de la recherche,
• la coopération internationale,
• la diffusion de la culture et de
l’information scientifique et artistique,
• le renforcement et développement
des partenariats (institutionnels et
entreprises).
Les focus définissent de nouveaux
axes de spécialisation permettant
l’identification et la lisibilité culturelle
et technique de chaque site :
• vidéo / cinéma, espace / sculpture à
Montpellier
• peinture et dessin / édition à Nîmes.
Les sites accueillent les étudiants
en fonction de leurs orientations
p e r s o n n e l l e s e n p h a s e Pro j e t ( 4
semestres, niveau master).
La circulation des étudiants et des
enseignants sur les deux sites est la règle
; elle ouvre à l’autonomie des étudiants
et favorise les échanges pédagogiques
dans l’espace européen.
Affiliées au système européen Licence,
Master, Doctorat (lmd), les cinq années
d’études en école d’art recouvrent deux
périodes.
Les 6 premiers semestres, phase
Programme, sanctionnés par le Diplôme
National d’Arts Plastiques (dnap).
Les 4 semestres suivants, phase Projet,
engagent l’étudiant dans le Diplôme
National Supérieur d’Expression Plastique
(dnsep) option Art, de niveau Master.
Ils sont agréés et reconnus par le
Ministère de la Culture et de la
Communication (Direction Générale
de la Création).
Du fait de l’harmonisation européenne
des enseignements supérieurs, les écoles
d’art appliquent désormais le Système
Européen de Transfert de Crédits (ects).
Trois Ateliers de Recherche et de
Création (ARC) fondent les relations
pédagogiques entre enseignants et
étudiants et permettent de questionner
de nouvelles sphères de connaissance :
• la scénographie urbaine / commande
publique
• l’exposition
• la communication dédiée.
Ces Ateliers de Recherche et Création
trouvent un prolongement au sein des
trois Unités de recherche du laboratoire
Actulab.
Un p r o g r a m m e d ’ e n s e i g n e m e n t
supérieur innovant déterminé par le
partage de problématiques :
un enseignement commun à Montpellier
et Nîmes, pour la phase programme,
de nouveaux modèles de gouvernance
administrative et pédagogique
fédèrent une seule et même équipe
pédagogique.
Ce livret à destination des étudiants
présente les informations essentielles,
pédagogiques, pratiques, quant
au fonctionnement de l’école et des
enseignements.
Bonne lecture et bienvenue, à
Montpellier, à Nîmes !
14
une école au bord de la mediterranee
Une école au
bord de la
Méditerranée
De vastes espaces naturels protégés, un
espace rural sauvegardé, un réseau de
villes «à taille humaine» garantissent
un mode de vie agréable. Dans sa
plaine littorale étendue, du Rhône aux
Pyrénées, se côtoient des villes au riche
patrimoine historique et culturel.
Du Pont du Gard à Narbonne, en
passant par Saint-Guillem-le-Désert
ou la cité d’Aigues Mortes, nombre
de ses ensembles architecturaux sont
classés au patrimoine mondial de
l’humanité de l’UNESCO.
La région dénombre pas moins de
47 musées, dont les principaux par
leur taille et leur rayonnement sont le
musée Fabre (Montpellier), totalement
rénové en 2007, et Carré d’art (Nîmes)
qui abrite collections et expositions
d’art contemporain.
Les festivals et expositions foisonnent,
notamment durant la saison estivale,
et constituent l’un des atouts majeurs
du territoire.
Les deux sites de l’école se trouvent
au cœur d’une région à la situation
géographique exceptionnelle, alliée à
une grande diversité culturelle.
Montpellier (la capitale régionale) et
Nîmes sont les villes les plus importantes
de la région Languedoc-Roussillon qui
comprend cinq départements : l’Aude,
le Gard, l’Hérault, la Lozère et les
Pyrénées Orientales. Sa population, au
recensement de 1999, est de 2 295 648
habitants, et elle connaît depuis une
forte croissance démographique.
Située sur la façade méditerranéenne
(220 km d’une côte rocheuse et sauvage
prolongeant 180 km de côte de sable
fin et de nombreux étangs littoraux),
la région est bordée de montagnes,
Pyrénées au sud, Massif central au
nord.
Le climat, de type méditerranéen,
est caractérisé par un ensoleillement
exceptionnel, même si des vents
v i o l e n t s ( M i s t r a l , Tr a m o n t a n e )
p rovo q u e n t p a r f o i s d e b r u s q u e s
variations climatiques. L’été est chaud
et sec, les pluies se produisent aux
demi-saisons et sont brèves et drues.
C’est la région la plus chaude de
France.
Son économie repose d’ailleurs sur le
facteur « soleil » avec deux secteurs
vitaux : le tourisme et l’agriculture (le
Languedoc-Roussillon abrite le plus
grand vignoble de France).
A la croisée des axes de communication
menant du nord au sud, de l’Europe et
de l’Italie à la péninsule ibérique, le
Languedoc-Roussillon est traversé par
de grandes voies historiques.
Il invite aujourd’hui à une double
dynamique d’intégration européenne
et de coopération avec le bassin
méditerranéen : voie de passage - de
niveau européen - et espace ouvert et
attractif, grâce à :
• sa fonction de plateforme
multimodale de communications
(maritimes, aériennes, ferroviaires,
fluviales et routières),
• son réseau de PME industrielles et
de services, d’un niveau technologique
15
une école, deux sites
élevé, résolument tournées vers les
marchés extérieurs,
• son important réseau de firmes
étrangères, implantées en LanguedocRoussillon, qui renforce l’ouverture
internationale de la région.
• son pôle universitaire et de recherche
ouvert à la coopération internationale.
d’établissements d’enseignement
supérieur et d’institutions artistiques
et culturelles français et étrangers.
Ce dynamisme lui vaut déjà une
reconnaissance méditerranéenne et
européenne.
Le pôle de Recherche et d’Enseignement
Supérieur « Université Montpellier Sud
de France » (PRES – RESC) représente
une concentration exceptionnelle
d’ é t u d i a n t s e t d e c h e r c h e u r s e t
d’organismes de recherche nationaux
et internationaux. Son ambition est,
entre autres, de créer les conditions
de coopération entre universités/
organismes de recherche et grandes
écoles, et de renforcer la compétitivité
du territoire riche de 5 universités
(Université Montpellier 1, Université
Montpellier 2, Université Paul Valery
Montpellier 3, Université de Perpignan
Via Domitia, Université de Nîmes).
L’ambition de MxN s’inscrit dans cette
dynamique d’ouverture à la fois locale et
globale, tout simplement en choisissant,
en premier lieu, d’intégrer la mobilité
au cœur même de son dispositif
d’enseignement qui se déroule sur un
double site, et en conduisant étudiants
et enseignants à une mobilité de fait.
L’établissement a engagé ce mouvement
par son adhésion à la Charte Erasmus
et le poursuit par le développement
d’une active politique de relations
internationales qui se traduit par
des échanges, des stages, des voyages
d’études et des séminaires de recherche
construits au sein d’un large réseau
16
les sites
Les Sites
Montpellier
Nîmes
17
École Supérieure des Beaux-Arts de Nîmes
une école, deux sites
Historique
la création des ateliers techniques :
photographie, sérigraphie, lithographie,
gravure, salle de cours…
L’agglomération se dote en 2001 d’un
bâtiment neuf, œuvre de l’architecte
Pierre Riboulet.
Elle peut ainsi avoir son entrée officielle
au 130, rue Yehudi Menuhin dans le
quartier des Beaux-Arts auquel elle a
donné son nom et qui fut rénové au
milieu des années 1980.
L’enseignement de l’art est inclus dans
le cadre de l’Université de Montpellier
dès le XIIe siècle.
En 1679, le peintre Jean de Troy
fonde officiellement l’Académie de
Peinture de Montpellier ; c’est à lui que
revient le mérite d’avoir structuré un
enseignement artistique de qualité.
Cent ans plus tard, en 1779, un groupe
d’amateurs éclairés crée une Académie
de dessin et réunit des collections. Ces
deux Académies, situées dans les locaux
du musée, boulevard de l’esplanade,
sont à l’origine de l’école.
Dans la première moitié du XIXe siècle,
François-Xavier Fabre (qui donne son
nom au musée), met en place des cours
de dessin, peinture et sculpture autour
de sa propre collection d’œuvres d’art
et de sa bibliothèque. Il en fait don à
la ville qui crée à partir de 1872, l’école
municipale des Beaux-Arts.
Par arrêté ministériel en date de
1882, elle devient école régionale
subventionnée par l’Etat, comme trois
autres écoles existant en France à cette
époque : Lyon, Toulouse et Marseille.
L’école enregistre alors des effectifs
importants : 434 élèves inscrits en 1890 ils viennent souvent enrichir leur propre
expérience professionnelle - tandis que
25 corps d’état sont représentés.
L’ a r t i s a n a t , l’ i n d u s t r i e e t e n f i n
l’enseignement deviendront les
débouchés principaux de l’école, la
filière des artistes peintres, ou architectes
restant minoritaires.
L’ancêtre de l’école d’art de Nîmes
est l’école gratuite de dessin créée en
1820. Destinée en priorité aux enfants
de négociants ou de fabricants qui se
destinent aux manufactures d’étoffe de
soie et à des enfants de maîtres maçons
ou d’autres ouvriers distingués par leur
habileté « dans les arts mécaniques
», elle était prévue pour environ 150
élèves. Souhaitée dès 1811 par le conseil
des prud’hommes, cette école est donc
née des besoins de son environnement
industriel. Le directeur de l’école de
dessin est également le directeur du
musée créé en 1823 dans la Maison
carrée qui est initialement un dépôt de
peintures, d’antiques et de moulages,
servant directement à l’enseignement :
c’est d’ailleurs là qu’a lieu l’exposition
de fin d’année des travaux d’élèves et
l’attribution des prix.
Au sein de cette école de dessin, le
cours de « dessin de fabrique » prend
rapidement de l’ampleur et donne
naissance à une Ecole de fabrication
distincte, l’Ecole de fabrication de tissus
d’art et de dessins industriels et décoratifs
dont le sort est plus directement lié
à l’industrie châlière et textile : elle
disparaîtra en 1906.
Après de multiples déménagements, une
nouvelle implantation en 1995 permet
22
historique
La rapide cœxistence de deux écoles
complémentaires est conforme à la
distinction entre « beaux arts » et « arts
et métiers ». Depuis sa restauration en 1987, il
accueille l’Ecole supérieure des beauxarts.
Les activités de l’école se répartissent à
Nîmes sur 3 lieux :
• le bâtiment principal de l’hôtel Rivet
abrite les bureaux administratifs, la
bibliothèque, les studios infographie
et vidéo, salles de cours et ateliers des
étudiants ;
• un atelier de construction et de
sculpture situé sur le Mont Duplan ;
• la maison du Poète, qui accueille les
ateliers dessin et l’atelier de pratiques
éditoriales.
L’Ecole de Dessin poursuivra son activité
sans grand changement : l’enseignement
demeure gratuit, il n’y a pas de concours
d’entrée, la liste des matières enseignées
demeure assez voisine de l’école
d’origine (dessin, ­d irectement issue
du renouveau déterminant intervenu
dans les années 1980 suite à la réforme
des écoles d’art de 1973, avec l’arrivée
successive de nombreux artistes (Alain
Clément, Claude Viallat, Vincent
Bioulès, Dominique Gutherz, Tony
Grand…).
Les deux sites accueillent l’école MxN
depuis 2010.
Installée dans le bâtiment patrimonial
de l’hôtel Rivet, l’école tire profit d’une
situation privilégiée, en plein cœur
historique de la ville. Elle s’inscrit
naturellement dans le patrimoine
artistique, culturel et architectural de la
ville.
Construit en 1786 pour David Rivet,
riche commerçant en soie, l’hôtel ne
s’organise pas autour d’une cour mais,
contrairement à la tradition locale,
épouse la forme d’un U.
Il a successivement servi d’hôpital, de
préfecture, d’école primaire de jeunes
filles.
En 1988, les façades, le vestibule
et l’escalier d’honneur sont inscrits
à l’Inventaire supplémentaire des
Monuments Historiques. Le sol du
vestibule est une création de l’artiste
Bernard Pagès.
L’hôtel Rivet a été classé monument
historique en 2005.
En chiffres
311 étudiants inscrits (2009/2010).
88 étudiants inscrits en 1ère année, 30
en 5ème année (2009/2010).
100% de réussite au DNAP et 100% de
réussite au DNSEP (2008/2009).
48 diplômés (DNAP), 29 diplômés
(DNSEP) pour l’année 2008/2009.
45 enseignants.
24 personnels administratif et
technique
8 500 m 2 dont 580 m 2 de galeries
d’exposition.
3,7 millions d’euros de budget.
23
Admission
Critères pour
entrer en 1ère
année
concernant le dossier sont disponibles
lors de l’inscription au concours).
• être titulaire du baccalauréat (ou
candidat à la session de l’année en
cours)
• être titulaire d’un titre équivalent au
baccalauréat, français ou étranger
• satisfaire aux épreuves du concours
d’entrée.
Les résultats seront communiqués par
voie d’affichage dans le hall des sites, par
internet et seront envoyés par courrier
aux candidats au cours de la semaine
suivant l’examen.
Les étudiants seront répartis sur les sites
en fonction de leur souhait, du nombre
de places disponibles sur chaque site, et
de leur classement.
Pour les étudiants non francophones,
le Test de Connaissance du Français
(TCF) est requis (niveau B2).
Le concours d’admission se déroulera
du 4 au 7 mai 2010 sur le site de
Montpellier.
De s d é ro g a t i o n s p o u r p ré s e n t e r
le concours d’entrée peuvent être
demandées
au directeur de l’établissement par des
candidats justifiant d’un niveau de fin
d’études secondaires, d’une maturité
et d’un engagement artistique pouvant
garantir leur capacité d’insertion.
Modalités d’inscription
Trois possibilités de retrait du dossier :
1. aux secrétariats pédagogiques
(Montpellier, Nîmes)
2. sur demande par courrier auprès des
secrétariats pédagogiques
3. en imprimant les documents sur
www.Nîmes.fr/index.php?id=330 et
www.esbama.fr
Epreuves du
concours d’entrée
en 1ère année
Documents à fournir : fiche de
renseignements à compléter, copie
de l’état civil du candidat, copie du
baccalauréat ou attestation de scolarité,
certificat de participation à la journée
d’appel de préparation à la défense,
droits d’inscription au concours d’entrée
fixés à 20 euros pour les étudiants
Nîmois et ceux de l’agglomération de
Montpellier et 40 euros pour tous les
autres candidats.
Il existe une session d’admission par an.
Elle comprend :
• une épreuve écrite de culture générale
• une épreuve plastique
• une épreuve de langue étrangère
(au choix : anglais, italien, espagnol,
allemand)
• un entretien avec un jury s’appuyant
sur la présentation d’un dossier de
travaux personnels (toutes les précisions
27
admission
Critères pour
entrer en cours
de cursus
Commission locale
d’équivalence
Elle aura lieu les 9, 10 et 11 juin 2010
sur le site de Nîmes.
Les dossiers seront transmis à la
commission d’équivalence nationale
pour examen des pièces justificatives.
(commission d’accès et
commission d’équivalence)
Les étudiants doivent passer un entretien
avec un jury d’enseignants et présenter
un dossier de travaux personnels. Cette
épreuve est obligatoire.
Inscriptions et
réinscriptions
Documents à fournir : formulaire
à compléter, droit d’inscription,
attestations de diplômes et de crédits
obtenus. Pour les candidats venant d’une
école d’art étrangère, les documents
doivent être traduits et certifiés.
Les étudiants reçoivent leur notification
pour s’inscrire ou se réinscrire.
Ils doivent signaler aux secrétariats de
l’école leurs décisions de désistement à
titre momentané (pour une année) ou
définitif (changement d’établissement
ou d’orientation).,
Tous les étudiants doivent régler leurs
frais d’inscription et la cotisation de
sécurité sociale au moment de la remise
de leur dossier d’inscription.
Pour les étudiants étrangers non
francophones, un certificat de TCF
(Test de Connaissance du Français) de
niveau B2 est requis (leur niveau de
maîtrise est apprécié également à l’oral
lors de l’entretien avec le jury).
Droits
d’inscription et
autres frais :
Commission d’accès
Etre titulaire d’un certificat ou d’un
diplôme d’arts plastiques ou d’arts
appliqués (BTS, DEUG, Licence,
Master), sanctionnant l’année
précédente du cursus des études.
Etre titulaire de la totalité des crédits
nécessaires pour rentrer dans l’année
choisie.
Tarifs 2010-2011 :
Frais d’inscription au concours d’entrée
et à la commission d’équivalence :
2 0 € ( ré s i d e n t s d e Nî m e s e t d e
l’agglomération de Montpellier)
40 € (autre origine géographique)
28
Criteres pour entrer en cours de cursus
Droit d’inscription annuel :
260 € (résidents de Nîmes et de
l’agglomération de Montpellier)
530 € (autre origine géographique)
Frais de dossier :
4 0 € ( ré s i d e n t s d e Nî m e s e t d e
l’agglomération de Montpellier)
70 € (autre origine géographique)
Caution prêt de livres en bibliothèque
( l o r s d e l a 1 ère i n s c r i p t i o n e n
bibliothèque) : 92 €
29
Le cursus
ATELIERS DE
RECHERCHE
ET DE CRÉATION
semestre 1 à 6
année 1 à 3
DNAP
exposition
scénographie urbaine
communication dédiée
ACTULAB
UNITÉ DE RECHERCHE
semestre 7 à 10
année 4 et 5
DNSEP
dessin / éditions
FOCUS
espace / sculpture
vidéo / cinéma
peinture
MxN en un coup d’oeil
33
L
.
Phase PROGRAMME (3 ans)
DNAP
Enseignement dispensé sur chaque site (similaire en contenu et volume)
semestre 1 semestre 2 semestre 3 semestre 4 semestre 5 semestre 6
Mobilité
des étudiants
12 sessions
de travail dont
4 sur l’autre
site
Mobilité
des enseignants
sur les deux
sites
(Pôles)
Épreuve de
présentation
des recherches
et création
artistique
Pratique et initiation
Problématique et méthodologie de la recherche
Techniques et mises en œuvre
Histoire, théorie des arts et langue étrangère
St
- Assistan
- Lieux de
de l’art
- Lieux de
des art vi
spectacle
- Édition
- Pédagog
- Médiatio
- Entrepri
34
.
M
.
DNAP
Phase PROJET (2 ans)
DNSEP
art
Projet personnel de l’étudiant (sites référents)
semestre 7 semestre 8 semestre 9 semestre 10
Soutenance
du Mémoire
Épreuve de
présentation
des recherches
et création
artistique
e de
ation
erches
tion
que
Méthodologie de la recherche
et mises en œuvre des recherches personnelles
Philosophie, histoire et théorie des arts
langue étrangère
Stages
- Assistant d’artistes
- Lieux de diffusion
de l’art
- Lieux de diffusion
des art vivants et du
spectacle
- Édition
- Pédagogie
- Médiation culturelle
- Entreprises
FOCUS
sites référents
ARC
ACTULAB
unités de recherche
- Exposition
- Montpellier :
espace - sculpture
vidéo - cinéma
Actu
- Scénographie urbaine
et commande publique
- Nîmes :
dessin - édition
peinture
- Communication dédiée
35
Pra/thex
O2DA
le cursus
Le cursus
d’enseignement
L’enseignement en semestre 4 se répartit
en 12 sessions de travail d’une semaine,
dont 4 devront être effectuées par
l’étudiant hors du site d’origine.
Réalisation par l’étudiant d’un
dossier “méthodologie et synthèse”
accompagnant les recherches et travaux
personnels,
Accrochages des travaux sous la
responsabilité du coordinateur lors des
bilans de fin de semestre 3 et 4.
Attribution de 30 crédits par semestre.
Chaque enseignant attribue les crédits
sous forme de contrôle continu hormis
les crédits d’engagement personnel
attribués collégialement par l’ensemble
des enseignants concernés.
L’obtention d’un minimum de 108
crédits est nécessaire pour le passage en
semestre 5 (voir modalité de rattrapage
des crédits dans la charte des études).
Le cursus en école d’art se déroule sur 3
et/ou 5 ans.
La phase programme correspond aux
semestres 1 à 6, validé par le Diplôme
National d’Arts Plastiques (dnap).
La phase projet correspond aux 4
semestres suivants, validé par le Diplôme
National Supérieur d’Expression
Plastique (dnsep).
Semestres 1 et 2 : phase
programme
L’enseignement en semestre 1 et 2
est organisé sur un planning de cours
hebdomadaire.
Deux bilans, en fin du semestre 1 et du
semestre 2.
Clôture de l’année par un dossier
“méthodologie et synthèse” présentant
les expériences et travaux de l’étudiant
accompagné d’un accrochage lors du
bilan de semestre 2.
Attribution de 30 crédits par semestre.
Chaque enseignant attribue les crédits
sous forme de contrôle continu hormis
les crédits d’engagement personnel
attribués collégialement par l’ensemble
des enseignants concernés.
L’obtention de 60 crédits est nécessaire
pour le passage en semestre 3.
Semestres 5 et 6 : phase
programme DNAP
Affirmation du travail personnel.
Choix de 2 modules de méthodologie,
techniques et mises en œuvre dès le début
du semestre 5.
Réalisation par l’étudiant d’un
dossier “méthodologie et synthèse”
accompagnant les recherches et travaux
personnels.
Attribution de 30 crédits d’enseignement
au semestre 5 et de 15 crédits au
semestre 6.
La présentation de l’étudiant à l’épreuve
du Diplôme National d’Arts Plastiques
(dnap) est subordonnée à l’obtention de
165 crédits et à une décision favorable
du directeur de l’établissement, sur
proposition de l’équipe pédagogique à
l’issue de la présentation des travaux et
Semestres 3 et 4 : phase
programme
L’enseignement en semestre 3 est
organisé sur un planning de cours
hebdomadaire.
36
le systeme ects
projets de recherches par l’étudiant lors
du bilan de fin de semestre 6.
Sauf cas exceptionnel, validé par le
conseil des études et le conseil
d’administration, le Diplôme National
d’Arts Plastiques (dnap) est passé sur le
site d’origine.
Cette épreuve donne lieu à l’attribution
de 15 crédits.
A son issue, l’étudiant a obtenu 180
crédits, il est alors titulaire du Diplôme
National d’Arts Plastiques (dnap).
La finalisation du dossier méthodologie
et synthèse est obligatoire avant la fin du
semestre 10.
L’accès aux deux épreuves du DNSEP
(soutenance du mémoire et présentation
des travaux de recherches et travaux
plastiques) est subordonnée à l ’obtention
de 270 crédits d’enseignement dont
les 30 crédits du bilan de fin de
semestre 9.
La soutenance du mémoire s’effectue
au début du semestre 10 et donne lieu
à un rapport écrit qui est communiqué
au jury de l’épreuve de présentation des
recherche et travaux plastiques.
En fin de semestre 10, l’ensemble du
jury de DNSEP assiste à la présentation
du travail plastique. A l’issue de cette
épreuve, il délibère sur l’attribution du
DNSEP en tenant compte du rapport
établi par le jury de soutenance du
mémoire.
Il délivre les crédits correspondant
au travail plastique (25 crédits) et au
mémoire (5 crédits).
A l’issue des épreuves, l’étudiant a
obtenu 300 crédits, il est alors titulaire
d u Di p l ô m e Na t i o n a l Su p é r i e u r
d’Expression Plastique (dnsep).
Semestres 7 et 8 : phase
projet
L’étudiant doit choisir 4 professeurs référents
(méthodologie de la recherche et mise en
œuvre des recherches personnelles).
Année de recherche et de séminaires.
Année de stage en milieu professionnel
et de mobilité (séjours à l’étranger).
Tout en poursuivant la réalisation de
son dossier “méthodologie et synthèse”
accompagnant ses recherches et travaux
personnels, l’étudiant doit commencer la
rédaction du mémoire dont la soutenance
aura lieu en fin de semestre 9.
Attribution de 30 crédits par semestre.
L’obtention d’un minimum de 228
crédits est nécessaire pour le passage en
semestre 9 (voir modalité de rattrapage
des crédits dans la charte des études).
Voir l’annexe A (la charte des
études)
Semestres 9 et 10 : phase
projet DNSEP
Le système ECTS
Les semestres 9 et 10 se développent
autour du projet personnel de
l’étudiant.
L’étudiant doit choisir 3 professeurs
référents (méthodologie de la
recherche).
La volonté de l’union européenne
de créer un espace ouvert en matière
d’éducation et de formation l’a conduite
à favoriser la coopération et les échanges
entre les établissements européens
37
le cursus
Comment l’ECTS a-t-il
évolué ?
d’enseignement supérieur et à œuvrer
vers une transparence et une lisibilité
pour les formations relevant de ces
établissements.
Dans cette perspective, le système ECTS
ou système européen de transfert des
crédits a été mis en place. Le système
ECTS est une méthodologie adoptée
par les établissements d’enseignement
supérieur permettant d’apporter une
intelligibilité internationale des cursus
d’études et du parcours de l’étudiant,
grâce à des outils communs, notamment
le programme des cours, le crédit, le
contrat d’études.
L’ECTS a été mis en place en 1989 dans
le cadre du programme ERASMUS.
Il fait désormais partie du programme
SOCRATES. L’ECTS est le seul système
de crédits qui ait été expérimenté et
utilisé avec succès en Europe. Mis en
œuvre à l’origine pour assurer le transfert
de crédits, l’ECTS a permis de faciliter
la reconnaissance académique des
périodes d’études réalisées à l’étranger
et de développer qualitativement la
mobilité des étudiants en Europe.
Depuis peu, l’ECTS évolue vers un
système d’accumulation de crédits
mis en oeuvre au plan institutionnel,
régional, national et européen. Tel est
l’un des objectifs clés de la Déclaration
de Bologne de juin 1999.
Qu’est-ce qu’un système
de crédits ?
Un système de crédits est une méthode
qui permet d’attribuer des crédits à
toutes les composantes d’un programme
d’études. La définition des crédits au
niveau de l’enseignement supérieur
peut se baser sur des paramètres, tels
que charge de travail de l’étudiant,
nombre d’heures de cours et objectifs
de formation.
Pourquoi instaurer
l’ECTS ?
L’ E C TS f a c i l i t e l a l e c t u re e t l a
comparaison des programmes d’études
pour tous les étudiants, tant locaux
qu’étrangers. Il facilite également
la mobilité et la reconnaissance
académique. L’ECTS aide les universités
et les écoles à organiser et à réviser leurs
programmes d’études. Le système peut
s’utiliser dans le cadre de programmes et
de modes d’enseignement diversifiés. Il
renforce l’attractivité de l’enseignement
supérieur européen pour les étudiants
d’autres continents.
Qu’est-ce que l’ECTS ?
Le système européen de transfert
et d’accumulation de crédits est un
système centré sur l’étudiant, fondé
sur la charge de travail à réaliser par
l’étudiant afin d’atteindre les objectifs
du programme qui se définissent en
termes de connaissances finales et de
compétences à acquérir.
38
le systeme ects
Quelles sont les
caractéristiques
essentielles de l’ECTS ?
passé en présence des étudiants et le
temps évalué du travail personnel que
devra fournir l’étudiant, (par exemple,
10 heures d’enseignement et 20 heures
de travail personnel de l’étudiant). Ces
données restent indicatives et laissent la
place à une petite marge d’interprétation
pour tenir compte de la variété des
situations d’enseignement.
L’ECTS repose sur la convention
selon laquelle le travail à fournir par
un étudiant à plein temps pendant
une année universitaire correspond à
60 crédits. La charge de travail d’un
étudiant inscrit dans un programme
d’études, d’une durée de 32 semaines
par an, la valeur d’un crédit représente
donc 25 à 30 heures de travail. La charge
de travail de l’étudiant se compose
du temps nécessaire pour participer
à toutes les activités éducatives, telles
que assister aux cours, participer
à des séminaires, étudier de manière
autonome et personnelle, se préparer
et se soumettre aux examens, préparer
des projets, etc. Les crédits ECTS ne
s’obtiennent qu’après l’achèvement
complet du travail à fournir et après
l’évaluation appropriée des résultats de la
formation. Ces résultats correspondent à
un ensemble de compétences définissant
ce que l’étudiant saura, comprendra ou
sera capable de faire après avoir achevé
son parcours de formation, quelle qu’en
soit la durée.
Des crédits sont attribués à toutes les
composantes d’un programme d’études
(modules, cours, travaux dirigés,
travaux pratiques, stages, projets, travail
personnel, etc.) en fonction de la quantité
de travail que chaque activité requiert
pour réussir ses objectifs propres par
rapport au travail total nécessaire pour
achever une année complète d’études
avec succès.
On distinguera – suivant les crédits – la
proportion du temps d’enseignement
Les crédits ECTS peuvent être regroupés
à l’intérieur d’Unités d’Enseignement.
Le système est composé de crédits
obligatoires et optionnels. Les résultats
de l’étudiant sont sanctionnés par une
note locale ou nationale. Un exemple
de bonne pratique consiste à ajouter
un grade ECTS, en particulier en cas
de transfert de crédits. L’échelle de
notation ECTS classe les performances
des étudiants reçus sur une base
statistique. C’est pourquoi les données
statistiques concernant les résultats des
étudiants sont une condition préalable
à l’application du système de notation
ECTS.
Les grades sont attribués aux étudiants
ayant réussi, selon l’échelle de réussite
suivante :
A – les 10 % meilleurs
B – les 25 % suivants
C – les 30 % suivants
D – les 25 % suivants
E – les 10 % restants
Une distinction est opérée entre les
grades FX et F, utilisés pour les étudiants
en situation d’échec. FX signifie : « échec
- un certain travail supplémentaire est
nécessaire pour réussir » et F « échec 39
le cursus
un travail considérable est nécessaire ».
L’indication des taux d’échec dans le
relevé des résultats est facultative.
une description standardisée de la
nature, du niveau du contexte, du
contenu et du statut des études suivies et
réussies par le diplômé. Le supplément
au diplôme assure la transparence et
facilite la reconnaissance académique
et professionnelle des qualifications
(diplômes, acquis universitaires,
certificats, etc.). Il a été conçu pour
permettre à un étudiant européen
de faire valoir son diplôme et ses
compétences auprès d’un employeur
ou d’un établissement d’enseignement
supérieur. Il est remis automatiquement,
gratuitement – et en France, en français –
à chaque étudiant et constitue donc une
sorte de carte d’identité du diplôme.
Les documents de
l’ECTS
• le livret de l’étudiant de
l’établissement, publié dans deux
langues sur internet et/ou sur support
papier. Cette brochure d’information/
catalogue de cours doit fournir
des informations destinées aux
étudiants étrangers accueillis dans
l’établissement.
• le contrat d’études comprend la liste
des cours à suivre. Il fait l’objet d’un
accord entre l’étudiant et le responsable
académique de l’établissement concerné.
En cas de transfert de crédits, le contrat
d’études doit faire l’objet d’un accord
entre l’étudiant et les deux établissements
concernés avant le départ de l’étudiant. Il
doit être actualisé immédiatement en cas
de changement de cours après l’arrivée
dans l’établissement d’accueil.
Voir l’annexe A (les grilles ECTS)
• le relevé de notes présente les résultats
de l’étudiant avec la liste des cours suivis,
les crédits obtenus, les notes locales et
les grades ECTS correspondants. En
cas de transfert de crédits, le relevé de
notes de l’étudiant sortant doit être émis
par l’établissement d’origine avant son
départ, et celui de l’étudiant entrant par
l’établissement d’accueil au terme de la
période d’études.
• le supplément au diplôme est
un document joint au diplôme de
l’enseignement supérieur, qui donne
40
Calendrier
académique
Année
2010/2011
30 mai-1 juin : bilan 1ère année, site de
Montpellier
1er octobre : accueil des étudiants
7-9 juin : comission locale d’équivalence
MxN
7-10 juin : DNSEP, site de Montpellier
et Nîmes
4 octobre : début des cours
14-17 juin : DNSEP
15-17 décembre : bilan 3ème année, site
de Montpellier et Nîmes
20-21 juin : bilan 2ème année, site de
Montpellier et Nîmes
18 décembre - 2 janvier : vacances de
Noël
20-21 juin : bilan 1 ère année, site de
Nîmes
5-6 janvier : bilan 5ème année, site de
Montpellier et Nîmes
22-23 juin : bilan 4ème année, site de
Montpellier et Nîmes
11-12 janvier : bilan 1ère année, site de
Montpellier
19-20 janvier : bilan 2ème année, site de
Montpellier et Nîmes
2 février : bilan 1 ère année, site de
Nîmes
3-4 février : bilan 4ème année, site de
Montpellier et Nîmes
26 février- 13mars : vacances d’hiver
11-13 avril : bilan 5ème année, site de
Montpellier
13-14 avril : bilan 5ème année, site de
Nîmes
18-19 avril : bilan 3ème année, site de
Montpellier
20-22 avril : bilan 3ème année, site de
Montpellier et Nîmes
23 avril - 8 mai : vacances de Pâques
10-13 mai : concours d’entrée MxN
23-27 mai : DNAP, site deMontpellier
et Nîmes
45
Glossaire
par rapport au tronc commun des
enseignements et préfigurent les enjeux
développés par les 3 unités de recherches
du laboratoire Actulab.
[mxn] MxN, Ecole Supérieure des
Beaux-Arts Montpellier-Nîmes.
Atelier
[mxn] MxN, Ecole Supérieure des
Beaux-Arts Montpellier-Nîmes, site de
Montpellier.
Dès le 1er semestre, l’étudiant dispose
d’un espace individuel ou collectif
d’atelier où il peut travailler aux
exercices proposés puis développer un
projet personnel.
[mxn] MxN, Ecole Supérieure des
Beaux-Arts Montpellier-Nîmes, site de
Nîmes.
Crédit d’enseignement
A chaque fin de semestre, 30 crédits
d’enseignement sont attribués lors des
bilans.
Actu
Ar t Contemporain et Territoires
Urbains : unité de recherche du
laboratoire Actulab.
Dnap
Actulab
Dnsep
Laboratoire de recherche, il est composé
de trois unités : Actu, Pra/Thex et
O2DA.
Diplôme national supérieur d’expression
plastique, obtenu en fin de semestre
10.
Arc / Atelier de Recherche et
création
Dossier méthodologie et
synthèse
Diplôme national d’arts plastiques,
obtenu en fin de semestre 6.
Chaque année, l’étudiant est amené
à rédiger un dossier écrit témoignant
des méthodes, de la documentation
(photographique, bibliographique…)
et de la mise en œuvre de ses recherches
(entre les semestres 7 et 9, ce dossier
accompagne les recherches plastiques et
se distingue du mémoire).
Ils réunissent un groupe d’enseignants
et d’étudiants pour travailler autour
de trois problématiques : l’exposition,
la scénographie urbaine / commande
publique, la communication dédiée.
Un dispositif pédagogique transversal
incluant théorie et pratique y est mis
en place en relation avec les projets
développés. Les étudiants doivent
y conduire une expérimentation
productive définie par des contenus
de recherche et un calendrier. Les arc
permettent d’introduire une singularité
ECTS (European Credit
Transfer System)
Un ensemble de 60 crédits doit être
49
glossaire
Pra/thex
obtenu chaque année. L’étudiant
titulaire du DNAP a obtenu 180 crédits,
l’étudiant titulaire du DNSEP a obtenu
300 crédits.
Pratique et Théorie de l’Exposition :
unité de recherche du laboratoire
Actulab.
Focus / sites référents
Pôle
En phase projet, Vidéo / Cinéma,
Espace / Sculpture, Peinture / Couleur,
Edition / Dessin sont développés plus
particulièrement sur l’un des sites ;
l’étudiant, en concertation avec l’équipe
pédagogique, choisit celui-ci en fonction
de son projet.
Photographie, Son, Performance et les
autres types de pratique artistique non
inclus dans les focus sont enseignés sur
les deux sites.
Aux semestres 5 et 6, l’étudiant doit
choisir deux pôles de méthodologie de la
recherche, techniques et mise en œuvre :
couleur-peinture, dessin-édition,
volume-espace, vidéo-photo.
Unité de recherche /
laboratoire
Trois unités de recherche constituent le
laboratoire Actulab :
Actu (Art contemporain et territoires
urbains), Pra/thex (Pratique et théorie
de l’exposition, O2DA (Ontologie et
déontologie de la diffusion de l’art).
L,M,D
Architecture des diplômes européens :
Licence, Master, Doctorat.
Mémoire
Séminaire
O2DA
Session de travail
Chaque semestre, un séminaire de
recherche est organisé par les unités de
recherche du laboratoire.
Le mémoire est soutenu devant un jury
à la fin du semestre 9, sa rédaction est
engagée au semestre 7.
On t o l o g i e e t Dé o n t o l o g i e d e l a
Diffusion de l’Art : unité de recherche
du laboratoire Actulab.
Au semestre 4, l’enseignement est
organisé en une douzaine de sessions
de travail d’une semaine, autour d’une
problématique ou d’une technique,
avec un ou plusieurs enseignants ou
intervenants.
Phase programme
Correspond aux semestres 1 à 6, elle se
conclut par l’obtention du Dnap.
Stage
Phase projet
E n s e m e s t r e 7 o u 8 , l’ é t u d i a n t
doit effectuer un stage en milieu
professionnel.
Correspond aux semestres 7 à 10, elle se
conclut par l’obtention du Dnsep.
50
glossaire
Workshop
Ce sont des temps pédagogiques réservés
à une formation spécifique autour
d’une problématique proposée par
un artiste-intervenant. Ils concernent
principalement les étudiants des
semestres 5 à 10.
51
L’équipe
pédagogique
Dessin / édition
Michel MARTIN
Yann MAZEAS
Federico VITALI
Daniel BOISSIERE
Gérard DEPRALON
Pierre JOSEPH
Christian LAUNE
Nadia LICHTIG
Clémentine MÉLOIS
Caroline MUHEIM
Augustin PINEAU
Jean-Marc SCANREIGH
Isabelle SIMONOU-VIALLAT
Culture générale
Hubert DUPRAT
Corine GIRIEUD
Nadia LICHTIG
Didier MALGOR
Patrick PERRY
Natacha PUGNET
Albert RANIERI
Yves REYNIER
Corinne RONDEAU
Claude SARTHOU
Adam THORPE
Caroline ZIOLKO
Peinture / couleur
Jean-Louis BEAUDONNET Jean-Marc Cérino
Pascal FANCONY
Serge PLAGNOL
Yves REYNIER
Anne-Marie SOULCIE
Carmelo ZAGARI
Coordinateurs 2010 / 2011
Site de Montpellier
Christian Laune / Michel Martin,
1ère année
Caroline Boucher / Sylvain Grout,
2ème année
Nadia Lichtig / Patrick Perry, 3ème année
Joëlle Gay, 4ème année
Didier Malgor, 5ème année
Espace / volume / sculpture
Caroline BOUCHER
Laetitia DELAFONTAINE
Jean-Claude GAGNIEUX
Dror ENDEWELD
Nadia LICHTIG
Joëlle GAY
Caroline MARGARITIS
Grégory NIEL
Annie TOLLETER
Arnaud VASSEUX
Michaël VIALA Site de Nîmes
Augustin Pineau, coordination générale
Isabelle Simonou-Viallat, 1ère année
Jean-Marc Scanreigh, 2ème année
Jean-Marc Cérino, 3ème année
Hubert Duprat, 4ème année
Maïder Fortuné, 5ème année
Vidéo / photo
Brigitte BAUER
Charles CAMBEROQUE
Maïder FORTUNÉ
Frédéric GLEYZE
Nicolas Grosmaire
Sylvain GROUT
Les coordinateurs sont élus chaque
année et pour chaque site.
55
l’equipe pedagogique
Docteur en esthétique en 2000 (thèse sur
« l’épaisseur de la peinture depuis 1945 »
avec félicitations du jury). Il a participé
à une centaine d’expositions collectives
et présenté son travail dans une
cinquantaine d’expositions personnelles
dans des lieux institutionnels ou privés
en France et ailleurs (Canada, Espagne,
Mexique, Norvège, Pérou, Pologne,
Portugal, rfa, usa...).
Brigitte Bauer
Née en Allemagne, Brigitte Bauer vit et
travaille en France depuis 1987.
Après le développement d’une culture
du paysage dans ses premières séries
(Montagne Sainte-Victoire, Ronds-Points)
et un questionnement de la notion
d’identité (D’Allemagne), ses recherches
s’orientent aujourd’hui davantage vers
le territoire autant réel que mental des
attitudes et postures humaines, que ce
soit dans l’espace urbain (Alexandrie,
Marseille) ou dans les espaces du loisir
(Big Game / Jeu de Forêt).
Brigitte Bauer est professeur de
p h o t o g r a p h i e d e p u i s 2 0 0 5 . So n
enseignement est pensé autour du
médium en tant que matériau de l’art
(tout en gardant un œil sur ses formes
autres) et aborde l’éventail le plus large
de ses pratiques et usages, ses modes
de production, de présentation et de
diffusion.
Enseigne de la 1ère à la 5ème année.
w w w. b r i g i t t e b a u e r. f r e t w w w.
documentsdartistes.org/bauer
Daniel Boissière
Graphiste de formation à l’École d’Arts
Visuels de Lausanne, Daniel Boissière
enseigne les Arts Graphiques depuis
1971.
Après avoir été en stage dans des
imprimeries prestigieuses telles que
l’imprimerie Dréger à Paris, l’Imprimerie
Nationale, les Imprimeries Réunies ou
encore l’Imprimerie Jenoux à Lausanne,
il crée en 1975 un atelier de design
graphique dédié à la communication
institutionnelle et privée.
Il réalise les affiches de différents
festivals montpelliérains, il coordonne
la conception et la création de l’affiche
officielle de la Coupe du Monde de
football de 1998, conçoit pour les
institutions en région de nombreux
catalogues, éditions, panneaux et
stabiles à destination tant du milieu
culturel que des associations consacrées
à l’aménagement ou à l’environnement.
Cette fibre écologique tient une place
prépondérante dans son engagement
esthétique et relationnel.
Les arts graphiques comme lieu d’étude,
de découverte, de diffusion et de
développement.
Si la réalisation d’un travail personnel
Jean-Louis Beaudonnet
Né en 1952, peintre, Jean-Louis
Beaudonnet enseigne la peinture depuis
janvier 1976 et l’histoire de l’art à
l’Université Paul Valéry de Montpellier
depuis janvier 1985. Il a été membre
du mouvement surréaliste « Phases »
de 1972 à 1984, élu à l’office régional
de la culture de 1982 à 1986, chargé
de mission par le Ministre de la culture
en 1982 pour établir un rapport sur les
mouvements d’éducation populaire.
Auteur en 1992 d’un livre « Le pastel,
art de la couleur » aux éditions Fleurus.
56
l’equipe pedagogique
en rapport direct avec la recherche d’un
étudiant est habituellement la voie
royale des déclinaisons techniques du
dessin par la gravure, de la photographie
et de la peinture par la sérigraphie ou la
lithographie, la contemporanéité des
technologies numériques a totalement
transformé, sous le terme générique
de médiatisation, le rapport à la
communication mais aussi aux processus
de création en ligne, aux objets de
création graphique augmentée.
Les formations ne s’arrêtent donc pas
aux murs d’une institution ni même à la
durée d’un cursus.
Les étudiants sollicitent aujourd’hui
une formation ouverte tant pour la
constitution d’une œuvre, que pour sa
diffusion (édition et micro-édition de
catalogues, livres, cd, dvd, objet ou en
ligne), et leur accompagnement dans la
vie active.
la présentation du projet d’exposition
Voisines).
Bien qu’étant celle d’un sculpteur, ma
pratique s’est nourrie d’un regard porté
sur les autres pratiques artistiques,
comme sur les activités humaines en
général, les conditions dans lesquelles
elles s’opèrent, ainsi que les formes
qu’elles génèrent.
Loin d’un enseignement exclusif de
la sculpture, j’aimerais amener les
étudiants à concevoir un médium non
seulement au travers de ses spécificités
techniques et historiques, mais aussi
par les rapports et les liens qu’il a tissés
avec les autres pratiques artistiques dans
l’histoire de la modernité et dont il se
nourrit.
Charles Camberoque
Charles Camberoque porte son
regard de photographe sur l’homme
et ses identités. Il réalise des images
à la recherche de l’universel dans le
particulier. Ses photos connaissent
partout un accueil chaleureux depuis
les villes chinoises jusqu’aux galeries
européennes : Château d’Eau à Toulouse,
Rencontres Photographiques d’Arles,
Centre Georges Pompidou à Paris,
Fondation Juan Miró ou Primavera
Fotografica de Barcelone.
Auteur de plusieurs livres et films vidéo,
il fait aussi depuis quelques années,
partager sa passion photographique aux
élèves de l’établissement. Camberoque
est un des rares photographes français
consacré par la publication prestigieuse
des Cahiers de la Photographie, qui a
édité, il y a quelques années, un numéro
autour de son œuvre.
Caroline Boucher
Caroline Boucher développe depuis
1996 un travail de sculpture : « ... ses
œuvres (…) s’appuient sur une organisation
dimensionnelle et situationnelle de l’objet.
Ses constructions autonomes puisent leur
économie de vie dans la perspective de
leur présentation, dessinent le lieu qui les
expose sous leurs angles de champ. Dans ses
expositions récentes, Caroline se distance
des “objets” usuels ou fabriqués et épure ses
sculptures. Un emballage détourné de ses
fonctions initiales induirait-il la forme de
l’objet qu’il protège? Le retour des blisters
vivants ou le téléformatage des objets du
commerce s’autogénère à la mesure des
espaces de stockage dont nous disposons....
» (extrait du texte d’Ingrid Luche pour
57
l’equipe pedagogique
dans leur articulation et leur relation avec
les nouveaux médias. Ils conçoivent des
propositions, dispositifs, installations où
ils questionnent le lieu comme espace
de représentation dans ses dimensions
projectives, fictionnelles et critiques.
Leur recherche les a conduit notamment
à bénéficier d’une bourse de recherche
de la direction de l’architecture (2004)
suivie d’une publication puca, à être
accueillis en résidence Frac Centre – qu’a
accompagné une exposition personnelle
(2008) –, ainsi qu’à la publication chez
Actes Sud d’un ouvrage théorique du
philosophe Patrice Maniglier (2010)
à partir de l’installation « Rosemary’s
place » réalisée à la galerie de l’école
supérieure des beaux-arts de Montpellier
(2007). Ils ont également exposé à la
fondation Avicenne / Glassbox à Paris
(2009), au centre d’art Iselp et au Garage
à Bruxelles (2008-2007), à la galerie
Volksystem à Toulouse (2005), à l’école
des Beaux Arts d’Aix-en-Provence et au
Art Museum of Estonia à Tallin (2004).
Ils interviennent dans l’établissement
depuis 2005, ils y enseignent depuis 2009,
et participent au projet de recherche « la
forme des idées » de l’Ecole nationale des
beaux-arts de Lyon et l’Ecole nationale
des beaux-arts de Nice, Villa Arson
depuis 2008.
Ils développent un enseignement qui
propose d’interroger des systèmes de
représentation et de mise en espace dans
une approche transversale des écritures
et des pratiques. Favoriser la recherche,
l’expérimentation et le questionnement
pour développer une méthodologie
et une autonomie de la démarche de
l’étudiant.
www.a-dn.net
Jean-Marc Cérino
Il développe un travail prenant en compte
la représentation de personnes rencontrées
dans diverses situations de vie, voire
de désocialisation. Si ses peintures –
portraits en pied sur un même fond blanc
– décontextualisent leur modèle, c’est
pour renvoyer chacun à un même fond, à
une même communauté. Un travail où la
recherche formelle ne se départit jamais
des thèmes abordés, où ceux-ci ne sont
jamais laissés orphelins d’une forme.
Jean-Marc Cérino enseigne la peinture
de la première à la cinquième année.
Son travail, comme c’est le cas pour
de nombreux peintres aujourd’hui,
recourt à des sources photographiques ;
de la première à la deuxième année, son
enseignement consiste à faire éprouver,
par leur confrontation à des prises
de vues photographiques, le corps, le
langage et la distance propre à toute
représentation picturale afin d’évaluer la
spécificité de ce médium mais également
sa complémentarité avec la photographie.
De la troisième à la cinquième année : suivi
des démarches individuelles et ouverture
sur l’extérieur par des propositions de
stages dans des structures professionnelles
et / ou institutionnelles, mais également
d’expériences d’expositions tant il
semble acquis que nombre d’œuvres
artistiques ne trouve leur forme finale
que dans la confrontation à leur espace
de présentation.
Laetitia Delafontaine
Laetitia Delafontaine travaille en duo
avec Grégory Niel depuis 2001. Ils
développent un travail d’expérimentation
sur l’espace, le lieu et sa représentation
58
l’equipe pedagogique
et artifice. Interrogeant l’histoire des
techniques, utilisant les matériaux à
contre-emploi, ses mises en œuvre
procèdent de contaminations
réciproques, celle du majeur par
le mineur ou de l’esthétique par le
décoratif. Son enseignement propose
notamment une réflexion sur l’usage
des médiums et sur la dimension
anthropologique et artisanale du faire,
touchant aux questions postmodernes
de la survivance, de l’actualisation et du
réemploi.
En outre, il organise l’exposition des
travaux d’étudiants en divers lieux, et
coordonne les collaborations régulières
avec le Frac Languedoc-Roussillon. Il
prépare les étudiants au dnsep aussi
bien par le suivi en atelier
Gérard Depralon
Gérard Depralon s’inscrit dans une
pratique essentiellement tournée vers
l’image. Images légendées, images
commentées, images décalées. Le dessin
est son objectif principal, mais il aborde
aussi la photographie quand celle-ci
peut s’inscrire de façon pertinente
dans ses recherches. La série, en cours,
« Ainsi Est-Il » témoigne de ces choix,
d’une démarche cohérente qui peut
avoir une finalité éditoriale comme en
témoignent des parutions régulières.
Gérard Depralon donne à certaines de
ses œuvres une dimension particulière
par l’emploi de la digigraphie, moyen
d’impression par lequel il expérimente
la notion de trait, la notion d’échelle et
la valeur chromatique.
Naturellement, sa pédagogie s’appuie sur
le vécu professionnel et sa connaissance
des milieux du dessin et de l’édition, avec
pour objectif d’entrer dans un champ
de possibilités qui tiendra compte des
aspirations de chaque étudiant et de ses
compétences.
Dror Endeweld
Après un dnsep obtenu aux Beaux-Arts
de Lyon, Dror Endeweld développe
des recherches personnelles combinant
langage plastique et langage écrit en se
référant principalement à l’art minimal
et à l’art conceptuel. Il participe ensuite
à la deuxième session de l’Institut des
Hautes Etudes en Arts Plastiques dirigé
par Pontus Hulten (Quand les artistes
font école). Cette session se termine
l’année suivante par une exposition Le
territoire de l’art. L’exposition réunissait
les œuvres d’artistes historiques et
de jeunes artistes : elle fut une étape
importante dans son évolution. Trois
ans plus tard, il est invité à une autre
exposition marquante de Pontus
Hulten : Devant le futur à Taejon, Corée
du Sud. Cette expérience lui permet de
réaliser sa première œuvre extérieure,
Hubert Duprat
Hubert Duprat est artiste et sculpteur.
Ses principales expositions personnelles
depuis 1985 se sont tenues dans des
lieux tels que la Villa Arson (Nice), le
Mamco (Genève), la Criée (Rennes),
le Musée Picasso (Antibes), le Cairn
(Digne-les-Bains), les Frac PoitouCharentes, Limousin… En 2008, ses
œuvres récentes ont été montrées au
ciap de Vassivière en Limousin et en
2009, au Frac Languedoc-Roussillon.
Duprat explore les frontières entre art
et science, entre formation naturelle
59
l’equipe pedagogique
un travail paradoxal au sol d’hexagones
en granit. Par la suite, il est amené à
créer plusieurs autres œuvres publiques
pérennes, notamment dans la lignée
directe du travail effectué à Lyon pour
lpa à Francfort-sur-Main et le Ministère
des affaires étrangères et à Lyon (Musée
des beaux-arts de Lyon), jouant sur
les ressemblances et les écarts entre les
langues ; à Roanne, à l’occasion de la
rénovation du Palais de justice, avec
une œuvre interactive et polymorphe.
Auparavant à la galerie Verney-Carron
et à l’iac de Villeurbanne, il réalise des
dispositifs modulaires qui, dans leur
assemblage, donnent à lire de courts
textes, dans le but de problématiser le
rapport entre forme et fond. En 2009,
il participe au concours international
(eacc) de Castelon en Espagne, invité
par Daniel Buren.
Dans l’ensemble de sa démarche,
le spectateur est placé au centre : il
interprète une œuvre ambivalente à
partir de son appréhension physique et
de sa compréhension (ce qui est perçu et
ce qui est lu).
Dro r En d e we l d e n s e i g n e d e p u i s
1996. Le rapport entre « le faire »
et « la pensée » est au centre de son
enseignement. Le débat contradictoire
est une méthode de travail pédagogique
privilégiée qui permet à l’étudiant de
s’éclairer et de prendre position. Il tente
de transmettre les valeurs d’un travail
engagé dans l’histoire de l’art en situant
ces références face à notre monde,
informé mais perplexe.
Pascal Fancony
Né en 1949, Pascal Fancony a commencé
ses études artistiques à l’Ecole nationale
des Arts Décoratifs de Nice pour ensuite
« monter » à Paris, à Reims, puis à SaintEtienne, avant de partir pour le Canada
où il découvre « l’Art américain ».
En 1972, après l’obtention de son
diplôme de peinture, son travail
témoigne d’influences de l’abstraction
américaine : Sam Francis, Rothko,
Barnett Newman…
Entre 1973 et 1977, ses préoccupations
e t s e s re n c o n t re s ( a r t i s t i q u e s e t
théoriques) le conduisent à rejoindre
le mouvement Support-Surface et à
se rapprocher de la revue Tel quel. Sa
pratique relève d’une déconstruction
de la peinture. Il participe activement
aux mouvements « critiques » de la
province, exposant entre 1973 et 1977
dans de nombreuses villes en France,
préférant les Maisons de la Culture, les
lieux alternatifs aux musées, soutenu
par des critiques d’art comme Jacques
Lepage, Jacques Soullilou ou Jean
Clair.
Après 1976, il s’engage dans un
processus critique vis-à-vis du retour
à l’ordre marchand, se replie sur un
travail théorique et analytique, étudie
à l’Université de Paris viii et devient
un auditeur assidu des séminaires de
Barthes, Deleuze, Lacan et Lyotard.
A partir de 1981, il opte pour un
travail de synthèse entre arts plastiques,
architecture et ville, et une « pratique
concrète et plus sociale » . Il rejoint des
groupes d’architectes et d’urbanistes
(dont Henri Lefebvre et Paul Virilio),
crée son agence de couleur et de
paysage : l’atelier Topos, puis dirige
60
l’equipe pedagogique
l’Agence d’Ingénierie urbaine aup qui
siège à Aix-en-Provence.
C’est dans ce cadre qu’il anime un
dispositif « Art et Territoire » à l’Ecole
d’art d’Aix-en-Provence, développant
des projets artistiques contextualisés,
mettant en synergie plusieurs écoles
d’art du Sud, financés par le réseau Age
d’or.
Depuis 2000, il se consacre exclusivement
à l’enseignement artistique et à son
travail de peinture, abordant la question
de la couleur comme une expérience
réelle et concrète, qui le conduit
à fréquenter Aurélie Nemours et
Gottfried Honneger. Il s’essaie à divers
écrits sur la couleur où sa pensée croise
la psychanalyse et la phénoménologie.
Dans le même temps, son enseignement
s’est resserré autour du projet de la
c o u l e u r, a v e c u n p r o g r a m m e
pragmatique et théorique reposant
sur des principes méthodologiques
analytiques et constructivistes,
inscrivant la création chromatique dans
ses relations à l’architecture, à l’espace
réel et à la lumière. Projet autant
esthétique qu’éthique, où il développe
un axe pédagogique qui trouve sa raison
dans une volonté de transmission des
concepts historiques des arts construits,
issus des mouvements artistiques et
architecturaux modernes pour guider
les étudiants vers les nouveaux courants
de l’abstraction ou de l’installation.
Le Fresnoy (Studio national des arts
contemporains) et oriente son intérêt
vers les arts visuels.
Ses œuvres (vidéos, photographies,
films, installations) sont autant de
mises en scène dessinant des fictions
de présences virtuelles étrangement
incarnées, à même l’espace d’exposition
et comme surgies de la matière qui les
construit. L’ensemble vise une image
mentale qui s’affranchit du récit pour
devenir le support d’une projection
active du regard, susceptible d’ouvrir le
chemin d’une anamnèse.
Elle est représentée par la galerie Martine
Aboucaya à Paris.
En 2009, son travail a été présenté dans
les expositions Elles@centrepompidou
(Paris), Dans la nuit, des images, (Grand
Palais, Paris), Myth of chilhood (cca
Majorque), Loop art fair (Barcelone),
Actual fears, (can, Suisse), Remote
Viewing: New Vidéo Art from Europe,
(Los angeles), Centre d’arte Santa
Monica, au festival Paris-Berlin-Madrid,
Haus der Kulturen der Welt (Berlin),
l’Edificio de tabacalera (Madrid)…
Plusieurs œuvres ont été acquises par le
Fonds National d’Art Contemporain,
le fmac, les Frac Alsace et HauteNo r m a n d i e , l e C e n t r e G e o r g e s
Pompidou et par des collections
privées.
Elle a obtenu diverses bourses et
résidences, Allocation de recherche du
Cnap, Villa Kujoyama, Fondation du
Japon, Résidence Hors les murs…
En 2009-2010, elle est pensionnaire en
résidence à la Villa Medicis à Rome.
www.maider-fortuné.fr
Maïder Fortuné
Née en 1973, Maïder Fortuné vit
et travaille à Paris. Après des études
littéraires et une formation théâtrale à
l’école de Jacques Lecoq, elle intègre
« L’image en mouvement
61
l’equipe pedagogique
/Renonce au leurre pour guetter la possibilité
de faire advenir un langage, de produire des
sensations susceptibles de se muer en pensées.
Pensées rapides, légères, furtives. Ou bien
pensées profondes, lourdes, enfouies, qui
appellent un souvenir diffus.
/Vise une image mentale, une vision
sidérante, un relent d’inquiétude.
Insouciante de nouveauté, désireuse
d’inouï.
/Construite en creux de manière à maintenir
un espace ouvert, non autoritaire, propre à
générer l’expérience active d’une anamnèse,
d’un retour sur et à soi qui vaut comme
appartenance, écho d’une intériorité
silencieuse.
/Dessaisie de l’assujettissement à un suivi
narratif, pose l’épreuve d’une traversée dans
la matière même de la durée.
/Travaille l’axe vertical de son épaisseur,
s’adonne au pouvoir de cette durée qui meut
les aspects et révèle les strates immanentes,
invisibles à l’œil nu. »
objets, des mécanismes…
Il est comme ces plantes sans racine
qui poussent dans tous les sens, dans
l’humour et la dérision, il n’a de cesse
d’appliquer L’épure* de Jeantaud :
• qui fait que tout véhicule retrouve
son axe de déplacement (tout droit),
si on ne le perturbe pas.
• aucune quête, ni sujet, sinon de
faire ce qu’il y a à faire pour susciter la
neurogamie.
Comme la musique est la première
liberté du silence, et qu’il adore
le silence et la liberté, il fait de
la «musique» d’imploration et
d’inflexion.
• comme il n’a ni quête, ni sujet et
bien des fois, il trouve ce qu’il ne
cherche pas, il cherche néanmoins ce
qu’il ne peut pas trouver.
• les rapports qu’il entretient avec
les rites, mythes et croyances font de
certaines de ses
actions, des actions «perforoclastes», il
joue de l’hymnographie et des langages
liturgiques et il aime à se définir peu
coprophage.
Jean-Claude Gagnieux
Un e f o r m a t i o n d e p ro t h é s i s t e
dentaire, la pratique de sports, puis
leurs enseignements,
l’amena dans ses choix artistiques aux
plaisirs de l’atelier et à une nécessité
de la mise en action.
Deux types de performances, il
développe :
celles sous forme d’hystérésis
performatives ;
celle agglutinante, tendue par ces
recherches sur «le geste» sonore,
musical et langagier.
Dans les performances de Jean-Claude
Gagnieux, il y a comme une joie et un
désespoir…, du son, des chants, des
*L’épure de Jeantaud consiste à donner des
angles différents aux deux roues avant, afin
que les quatre roues du véhicule aient le
même centre instantané de rotation et que
celui-ci se trouve sur l’axe des roues arrières,
qui sont toutes deux parallèles.
Son travail dans des disciplines : arts
martiaux, musiques traditionnelles
et ethniques, facture instrumental
traditionnelle et contemporaine et
leurs enseignements, parfois de façon
orthodoxe, lui permet une recherche de
définition-sens-objectif-raison d’être.
62
l’equipe pedagogique
Il entrevoit dans l’enseignement
artistique un enjeu proche de la
performance comme il l’envisage,
un jeu de transmission ou une
transmission parce qu’ il y a un jeu,
aventureux, en adéquation avec les
objectifs généraux de l’établissement et
qui permet de lutter contre la tocophobie
qui peut s’installer parfois.
le Festival International du Cinéma
Méditerranéen, etc.
Il est tout à tour membre du comité
de pilotage artistique des commandes
publiques pour le tramway de
Montpellier (1ère ligne, 1999), et membre
du comité de pilotage du futur centre
d’art contemporain de Montpellier sous
la présidence de Jacques Imbert, puis de
François Barré (2000).
En 1999, il rédige le projet d’extension
d e l a n o u v e l l e é c o l e s u p é r i e u re
de l’Agglomération et participe à
la définition du programme, suit
l’opération de sa conception à sa
réalisation.
Depuis 2000, il renforce les relations
internationales de l’Ecole supérieure
des beaux-ar ts de Montpellier
Agglomération ; il participe à différents
voyages et missions en Chine, Brésil,
Allemagne, Algérie, Grèce…
Il asssure le co-commissariat des
expositions de l’esbama avec Yann
Mazéas.
En 2009, il initie avec le professeur
Jean-François Rossi, responsable du
département hématologie/oncologie, la
commande publique du nouvel l’hôpital
St-Eloi de Montpellier.
Depuis 1981, il écrit pour des catalogues
d’artistes : Jean-Claude Galland, Fillip
Francis, Daniel Buren, Kate Blaker,
Nasser Bouzid, François Perraudin, Paul
Armand Gette, Jaques Fournel, Jean
Michel Petit, Arni Sigurdur Sigursson,
Grout et Mazéas.
Christian Gaussen
De 1977 à 1984, il enseigne la peinture
à l’Ecole des beaux-arts de Mâcon.
En 1983, est nommé directeur de l’Ecole
Régionale des Beaux arts de Mâcon.
1984, crée le Centre d’Art Contemporain
de Mâcon, développe une politique de
monstration, d’édition et de production
des oeuvres.
De 1989 à 1991, il est conseiller
artistique pour la galerie Georges
Verney-Carron à Villeurbane, et travaille
pour Art Entreprise sur des projets de
commandes publiques et privées.
En 1991, il est Commissaire des Ateliers
des ARCS dans le Lot, il invite PaulArmand Gette, Niele Toroni, Gérard
Collin-Thiebault, Gilles Grand, Eric
Poitevin, Orla Barry, Jean-Noël Buatois
et Joël Renard.
En 1991, il est nommé directeur de
l’Ecole des Beaux Arts de Montpellier
District. Depuis, il développe une
politique d’enseignement en relation
avec les grandes institutions de création
contemporain (Montpellier Danse,
Centre National Chorégraphique
Mathilde Monnier, Festival RadioFrance & Montpellier), les commandes
publiques liées au tramway mais aussi
la coupe du Monde de football ou
Joëlle Gay
Diplômée de l’école des Beaux-arts
de Montpellier et de l’Université
63
l’equipe pedagogique
Paul Valéry, elle enseigne la pratique
essentielle de la sculpture / volume.
De l’appellation sculpture à celui de
volume, installation, le sens s’étire.
L’histoire esthétique de la sculpture
nous emmène aujourd’hui à prendre en
compte l’architecture, le paysage, le lieu,
la localisation et la pseudo insignifiance
des choses dédaignées comme nouvelles
donnes du champ sculptural.
A ces possibles, il appartient d’apposer
une décision, de choisir la fêlure pour
que chemine le regard. C’est dans cet
espace « entre », de l’altérité rencontrée,
de sa résonance que Joëlle Gay situe
son travail d’artiste comme son choix
d’enseignante. Cette démarche accorde
une importance aux nuances de nos
relations avec les autres, à la vitalité
du rapport aux objets, aux matériaux,
aux espaces et à leurs extraordinaires
capacités d’agencements.
Pour que naisse un effet de réel instable
et troublant où l’œuvre échappe à la
technique, à la projection d’image et
à la réalité de la chose, l’implication
physique dans le rapport à l’art, est
pour elle, un passage nécessaire de l’état
volontaire du geste, du projet, à celui
inattendu de la nouveauté de soi-même.
Pour ce laisser faire, il est un temps
spécifique, inédit, non quantifiable
selon le poids de la norme, mais mesuré,
évalué avec l’autre à l’aune de la relation
qu’il nous appartient de défendre.
Ainsi, dans l’enseignement, il s’agit
d’accompagner chacun à habiter son
désir, comme expression « d’une logique
de la sensation » (G. Deleuze). C’est un
moment où « le monde s’éprouve » qui
est choisi comme moyen de la mise en
œuvre de l’espace créatif.
L’entrecroisement de divers lieux,
hétérotopies (de crise ?), Non-lieux (espaces
morcelés, sociaux) sont des endroits
de « l’expérience mixte, mitoyenne,
qui servent de miroir (utopie) » (M.
Foucault). Traiter ce stock de formes,
d’informations, d’objets a le pouvoir de
rendre visible ce qui est hors norme et
non réglementé.
Ces espaces innomés, improbables
supports plastiques, pratiques, donnent
un sens par ce travail au rôle de l’art et
par là même à celui d’une école d’art.
Ils en sont le cadre d’émergence, le
contrepoint capital et distancié d’un
système consumériste ; place est
faite à une opportunité de choix non
domestiqués.
Etre membre du collectif d’artistes dhs
pour Dehors séries depuis 2002 et de A
Tempo depuis 2009, donne corps à cette
utopie.
Corine Girieud
Née en 1974, Corine Girieud termine
son doctorat en histoire de l’art
contemporain à Paris IV-Sorbonne : La
Revue Art d’aujourd’hui (1949-1954) :
une vision sociale de l’art. Elle enseigne
à l’Université de Nîmes-Vauban dans
la licence Arts et Médiation culturelle
en suivi de projets culturels, ainsi qu’à
l’IUT de Corte (Haute-Corse), dans
la licence Techniques et Activités de
l’Image et du Son où elle dispense des
cours d’histoire de l’art et d’harmonies
chromatiques. Elle a également assuré
des charges de cours à l’Université PaulValéry de Montpellier pour la licence
Média, Communication, Culture.
Elle a rédigé une centaine de notices
64
l’equipe pedagogique
pour le dictionnaire du Béné zit
(éditions Gründ), a publié différents
articles dans la revue scientifique La
Revue des revues et a participé à des
colloques, séminaires et tables rondes
sur des questions touchant aux revues
d’art des années 50, leurs réseaux, leurs
réceptions, leurs rapports aux artistes,
etc.
Parallèlement à ses activités en histoire
de l’art, elle exerce la critique depuis
plus de dix ans qui a provoqué la
rencontre avec des artistes, engendrant,
naturellement, des projets communs
d’expositions et d’éditions. Son désir
de rendre son travail accessible à tous
lui fait rapidement comprendre l’intérêt
de l’édition sur l’Internet ; elle travaille
alors pour les Editions Réticulaires (dont
Chronic’art) à la fin des années 90. Elle
est aujourd’hui rédactrice du magazine
en ligne d’Annick Rivoire, Poptronics
et a créé son site corine-girieud.fr, qui
permet de présenter tant des projets
d’artistes que d’étudiants. Elle a
également collaboré à la vie de la revue
Cimaise et s’investit maintenant dans
le magazine franco-allemand Artline.
Son enseignement en histoire de l’art
bénéficie de cette diversité d’approches
qui fait se mêler les différents arts (arts
plastiques, vidéo, cinéma, littérature,
théâtre) ainsi que l’histoire à l’actualité
dans le but de privilégier une réception
singulière à chaque étudiant.
de production du secteur privé, lui
ont permis de s’approprier tout un
éventail de pratiques : machiniste,
assistant opérateur en prise de vue,
cadreur, monteur, réalisateur, chargé de
projet…
Scaphandrier professionnel spécialisé
en prise de vue sous-marine, il réalise
les cursus vidéo de formation de la
Fédération Française d’Etudes et de
Sports Sous-Marins (ffessm).
Depuis avril 2000, il assure les formations
en audiovisuel des étudiants, tout en
conservant une activité significative
dans le domaine du film (secteur privé).
Il est auteur d’œuvres audiovisuelles
depuis 2006.
Nicolas Grosmaire
Après des études supérieures en art
(Diplôme national supérieur en arts
plastiques), Nicolas Grosmaire a travaillé
pendant 5 ans en tant que décorateur
scénographe pour plusieurs compagnies
de théâtre (Les naufragés volontaires,
Sous le regard d’Ulysse, Kaleïdoscope…)
et en tant qu’intervenant spécialisé
en arts plastiques. Il a, durant cette
période, poursuivi sa pratique plastique,
participant à des expositions collectives
et réalisant des créations graphiques
(Société Solis, Restaurant Le Vintage,
Association Sous le regard d’Ulysse et
Kaleïdoscope, Société Rugby-Style, site
internet de l’unaid…)
Graphiste plasticien, il a par la suite
travaillé pour l’Agence d’Urbanisme et de
Développement de la Région Nîmoise,
ayant en charge la réalisation de logos,
maquettes, montages des études, et de la
mise en place de charte graphique.
Frédéric Gleyze
Il a débuté une carrière dans l’audiovisuel
en 1990, comme assistant d’une
journaliste reporter d’image. Vingt
années passées dans diverses structures
65
l’equipe pedagogique
Assistant spécialisé d’enseignement
artistique, il s’occupe du multimédia
et des éditions de l’établissement. Il
travaille également depuis 2003, au
Centre universitaire de formation et
de recherche Nîmes-Vauban en tant
que chargé d’enseignement vacataire
en Informatique et Multimédia sur
l’ensemble du pôle art et du pôle
informatique.
Son approche pédagogique reste
essentiellement basée sur la pratique et
la conscience du médium informatique
dans la réflexion artistique et
professionnelle.
Depuis quelques années, il assume
également un penchant pour la musique
qui s’est matérialisé notamment par
l’écriture et la réalisation, sous le nom
de Grout/Grout, d’un album pop de 13
chansons (Warm/Worms).
www.grout-mazeas.com
Dominique Gutherz
Né à Montpellier en 1946. Il apprend le
métier de verrier chez différents maîtres
et fait à 17 ans, une rencontre capitale
avec Jean Bazaine. Il fut pensionnaire de
l’Académie de France à Rome de 1975
à 1977, où il rencontra Balthus, alors
directeur de la Villa Médicis.
Il dirige l’école de Nîmes depuis 2002
où il a enseigné le dessin et la peinture
de 1983 à 2002.
Il vit et travaille à Meynes dans le
Gard.
« Dominique Gutherz a choisi d’explorer
cette dimension d’épiphanie, de présence,
d’en étudier les lois, d’y recueillir des
moments d’intensité, en bref de dessiner,
mais comme on noue des liens, comme on
Sylvain Grout
Né en 1971 à Bordeaux, Sylvain Grout
mène avec Yann Mazéas une carrière
artistique en binôme (Grout/Mazéas)
dans laquelle les emprunts au cinéma
sont prétexte à entretenir avec le
spectateur une relation fantasmée.
« Leur œuvre se développe selon une
stratégie de démontage des rouages de la
réalité de l’image. Si bien que la dimension
qu’ils travaillent remet en cause la césure
abstraite et en définitive sécurisante que
l’on établit encore trop souvent entre le réel
et le fictif.
Leur projet consiste à reconnaître cet
espace non plus comme une frontière
mais comme un territoire à réinvestir en
minant les antagonismes entre le vrai et
le faux, l’imaginaire et réel. C’est dans
le dépassement de cette symétrie qu’ils
peuvent déranger l’ordre établi de certaines
conventions culturelles et morales, quand
ils pervertissent l’opposition traditionnelle
entre le rationnel et le pulsionnel à travers
la figure récurrente du fantasme. »
pratique un échange. » Yves Bonnefoy
Pierre Joseph
Né en 1965, il est diplômé de l’Ecole
des Beaux-Arts de Grenoble.
Artiste, il a d’abord travaillé
solidairement avec Dominique
Gonzalez-Foerster, Bernard Joisten,
Philippe Parreno ou Philippe Perrin sur
des projets singuliers tels que Sibéria à
Grenoble, Ozone à Nevers et Cologne
ou encore Les Ateliers du Paradise à Nice
que Nicolas Bourriaud aura pris pour
origine de son Esthétique relationnelle.
66
l’equipe pedagogique
Il explore ensuite dans les années 90 le
champ du virtuel, les jeux de rôle, la
possibilité de réactivation des œuvres
d’art et des situations. Ces différents
dispositifs mettent alors souvent en jeu
l’idée de participation du spectateur.
Il introduit des figures de la culture
populaire, personnages de contes, de
films ou de bandes dessinées dans
l’univers de l’art contemporain. Ce sont
les “personnages à réactiver”.
En 1997, il participe à une résidence
de 3 mois au Japon au cours de laquelle
il réoriente radicalement sa pratique.
Il se concentre sur la transmission des
savoirs en endossant différentes postures
: celle de l’élève ou de l’apprenti dans
des œuvres vidéo, ou du maître de
chantier dans des workshops. Il s’agit
alors pour lui «d’abandonner le discours
du pouvoir lié à la maîtrise du savoir
(...) et de refuser la violence de toute
hiérarchie».
Il se soucie moins des savoirs imposés
ou officiels que de la gestion effective
et quotidienne de la culture, et analyse
comment la connaissance est reçue,
adaptée, travaillée ou oubliée.
Pour cela, il met en place certains
protocoles avec des groupes d’étudiants
(Beaux-arts, iufm…) dans lesquels
ceux-ci restituent de mémoire les
représentations acquises au cours de
l’expérience (plans, carte, représentations
du corps).
Ces différents matériaux fragiles et
faillibles (esquisses, dessins) seront
ensuite retraités par l’artiste afin d’en
saisir toute la légitimité et l’autorité
(Atlas, images restaurées, 2004).
Son enseignement se tourne vers ce
qui pourra faire la singularité d’une
génération et de ce qu’elle produit
empiriquement comme culture. L’acte
de création s’apparente alors à écrire ou
à gommer ce qui fait défaut ou échoue
dans l’ordre d’une transmission, jamais
intégrale. Les étudiants sont amenés à
repérer ces singularités, à les penser et à
exprimer leurs enjeux.
Christian Laune
Il est diplômé de l’Ecole des Beaux
Arts de Montpellier. Dès la fin de ses
études, en 1979, il fait partie de la
vague de « jeunes pionniers » engagés
pour la diffusion de l’art contemporain
en région.
Tour à tour directeur des galeries
Hélioparc/Théâtre des reflets à Font
Romeu, Carreton-Laune à Nîmes, Errata,
Christian Laune à Montpellier, il dirige
aujourd’hui et depuis 2000, la galerie
Chantiers Boîte Noire dans cette même
ville. Il est co-fondateur de 009-les
galeries d’art contemporain de Montpellier.
Cette structure rassemble 9 galeries
privées et associatives montpelliéraines,
elle organise et réalise le Salon du dessin
contemporain de Montpellier, depuis
2009.
Passionné de dessin, il considère ce
dernier comme un médium de
perception exceptionnel, un outil de
liberté et de réflexion, un laboratoire
aux registres formels infinis, comme
une dynamique nécessitant des essais
permanents dans un raffinement
de réglages et d’ajustements… De
cette position, la pratique du dessin
est proposée à l’étudiant comme un
instrument performant de connaissance
et de recherche. Le dessin place alors
67
l’equipe pedagogique
l’étudiant dans un rapport aigu à
l’actualité, à sa propre culture, il lui
donne les moyens de les questionner en
direct et dans le faire, avec l’efficacité
d’un médium de proximité.
Fort de son expérience professionnelle
de galeriste, il anime un atelier de
sensibilisation à l’environnement et au
marché de l’art contemporain, à partir
du travail des étudiants, de leurs projets
d’exposition et d’édition.
www.leschantiersboitenoire.com
(Inde) en 2008. Elle a enseigné à l’école
des Beaux-Arts de Valence en 2007 et à
Montpellier depuis janvier 2009.
L’enseignement de Nadia Lichtig se
conçoit à la fois comme transmission
et comme zone d’expériences. L’objectif
est de formuler un questionnement, par
exemple, comment aiguiser sa propre
compréhension de la contemporanéité, et
d’élaborer une pensée sur le médium,
l’histoire et la figure de l’artiste, sa place
et son rôle dans une œuvre. Il répond
aux éventuelles questions que pose la
vidéo comme art. Trilingue anglaisallemand-français, Nadia Lichtig est
également passionnée de langues. A
travers ses cours de vidéo, d’écritures
performatives, et de pratique de langue
étrangère, elle espère transmettre ses
connaissances et sa passion.
Nadia Lichtig
Née en 1973 en Allemagne, Nadia
Lichtig a fait ses études à Berlin, Lyon,
Los Angeles puis à l’Ecole nationale
supérieure des Beaux-arts de Paris où
elle a reçu son dnsep avec félicitations à
l’unanimité en 2001. Elle développe un
travail artistique protéiforme incluant
l’installation, la vidéo, la photographie et
le son. Ses projets explorent les relations
entre subjectivité et représentation,
enquêtant dans les régions floues entre
l’authentique et le scénarisé.
Elle invite régulièrement des collègues,
acteurs et étrangers à collaborer pour
produire des enquêtes au travers de
formes minutieusement composées.
Son travail est présenté sous forme
d’exposition, de concert et d’édition
(vinyle, livret) en son nom propre, sous
pseudonyme ou en nom de groupe
( Ec h o p a r K , Gh o s t t r a p, Na n a n a ,
Skrietch, Falseparklocation…). Nadia
Lichtig a été artiste invitée à la Silpakorn
University, Bangkok (Thaïlande) en
2006, puis à la Rachna Art School,
Bombay et la Srishti School of Art,
Design and New Technology, Bangalore
Didier Malgor
Docteur en littérature et civilisation
française de Paris-Sorbonne, il enseigne
l’histoire des idées dans l’établissement
et la sémiologie à l’Université des Pays
de l’Adour (uppa). Il est responsable de
l’unité de recherche Art Contemporain
et Territoires Urbains (actu) au sein
du laboratoire Actulab. Les travaux
de cette unité qui regroupe des artistes
et des enseignants-chercheurs venant
d’écoles supérieures d’art, du cnrs, et
d’universités françaises et étrangères
sont évalués par le comité scientifique
de la dap et du bureau de la recherche
et de l’innovation du Ministère de la
Culture qui a financé depuis 2002 trois
projets de recherche.
http ://actulab.free.fr
68
l’equipe pedagogique
Saint-Guilhem-le-Désert en liaison
a v e c l a C a i s s e d e s Mo n u m e n t s
Historiques (1995) ; reconstitution en
images de synthèse d’un quartier grec
au ivème siècle pour l’Ecole Française
d’Athènes (1996) ; cédérom du fonds
Médard en collaboration avec le cnrs
(1999) ; cédérom Terre des Troubadours
reconnu d’intérêt pédagogique par
l’éducation nationale (1997).
En parallèle, il coordonne le
développement d’outils tels que :
plate-forme d’enseignement à distance
Nota-Bene, 2001 ; logiciel bpao destiné
aux créateurs d’entreprise, validé par
l’Anvar, 2000 ; Mélusine, logiciel d’aide
à la création multimédia orienté objet.
Associé à la conception de nombreux
sites internet, en particulier dans
le domaine des entreprises de
haute technologie (Technopole de
Montpellier Agglomération, Apex,
Qualiflow, Ventura, etc) ou des arts
plastiques (DanielDezeuze.com,
Vasistas.org, CD5.org, etc.).
L’ e n s e i g n e m e n t p ro p o s é s e ve u t
pragmatique et ouvert sur les pratiques
artistiques contemporaines. Les
technologies numériques simulent,
complexifient, hybrident des pratiques
antérieures à leur apparition, tout
en usant d’un langage qui leur est
propre. Leur omniprésence permet de
les envisager à la fois comme instrument,
média ou milieu. Considérés comme des
outils, des logiciels et systèmes divers
sont utilisés dans l’élaboration de
projets. Au-delà de l’apprentissage des
modalités d’utilisation des programmes,
il s’agit de mener une réflexion, des
expérimentations et une production
plastique autour des questions relatives
Caroline Margaritis
Née en 1947 à Marseille, Caroline
Margaritis vit et travaille à Assas
(Hérault).
Depuis quelques années, elle oriente
sa recherche sur un art d’attitude, de
performances anonymes et questionne
en parallèle le rapport du son à l’image,
à l’espace. Elle finalise actuellement une
pièce sonore commencée en 2007.
Son enseignement fait appel à la
mémoire, aux perceptions et à l’épreuve
physique.
Elle questionne le couple perception/
interprétation, le malentendu, le point
de vue et l’économie. Corps devenu
support d’un choix, souvent critique
d’une situation, issu d’expériences qui
dépassent le paradoxe apparent d’une
absence de trace avec l’expression ou
le développement d’un projet d’élève.
Le lien avec son enseignement est
d’aiguiser la perception et le processus
émotion/réflexion/interprétation, de
pointer un détail ou cliché et le rendre
matière objet audible/visible au même
titre que les exemples fondamentaux.
Elle se situe comme intermédiaire dans
leur capacité à être attentif au travail
de l’autre, à ses modes de pensée, pour
découvrir ce qui est déjà là, en eux, à
se positionner et s’inventer riche des
autres, riche d’eux-mêmes.
Michel Martin
Après une formation artistique, il crée en
1994 Piximédia, entreprise spécialisée
dans la communication multimédia et
la co-dirige jusqu’en 2004.
Parmi les réalisations auxquelles il a
participé : bornes interactives de
69
l’equipe pedagogique
aux possibilités et aux limites de ces
appareils, « high-tech » ou « low tech ».
Il s’agit d’apprendre à regarder ce qui est
là pour acquérir une distance critique, à
confronter les réalisations, à cultiver les
interrogations, à se rendre autonome.
Clémentine Mélois
Née en 1980, diplômée de l’École
Nationale Supérieure des Beaux-Arts
de Paris en 2004, elle enseigne les
pratiques éditoriales à Nîmes depuis
2008. Elle a choisi le livre d’artiste et la
« Chose imprimée » comme médium de
prédilection.
L’atelier développera les pratiques
éditoriales dans leur contexte le plus
large, en faisant appel aux médiums
traditionnels (gravure, lithographie,
sérigraphie, gaufrage, monotype,
tampon en pomme de terre…) ainsi
qu’à l’impression numérique et à la
photocopie. Le suivi technique sera
accompagné d’une réflexion critique et
transversale sur la relation aux autres
médias ou encore sur le statut de l’œuvre
imprimée, afin de finaliser un travail
d’édition abouti, dans le sens du projet
artistique de chacun.
« Une ironie douce amère, parfois un peu
d’impertinence, des eaux dormantes qu’il
vaut mieux ne pas agiter, de la tendresse
et du mordant, un tout qu’il faut aborder
lentement et laisser imprégner. » Michel
Salsmann
www.vachezebree.fr
Yann Mazéas
Décors, actions, casses, installations,
vidéos, textes (gluants/baveux/percés
ou explosifs) sont les différents moyens
qu’utilisent Yann Mazéas et Sylvain
Grout pour penser et réaliser un fantasme
et une réalité commune. La violence,
l’emphase et la destruction, sont les
formes empruntées pour parvenir à
cette relation fantasmée ; le cinéma est
le champ de bataille principal. Ya n n M a z é a s e t S y l v a i n Gr o u t
entretiennent une position de voyou,
car c’est un moyen de communication
opérant qui permet des transbordements
formels tendus, sans stratégie
présupposée autre qu’une position
héroïque et symbolique.
« Bien que par nature espace de simulation,
l’école d’art est une plate-forme stimulante
où des expériences théoriques, pratiques
et techniques, rapprochent les étudiants
de la réalité spécifique de la création
contemporaine. En collaboration avec
d’autres enseignants, je mets en place des
hypothèses de travail qui amènent les
étudiants, à travers le médium vidéo et sa
diffusion, à envisager leurs responsabilités
dans l’école et dans leurs implications
futures ».
www.grout-mazeas.com
Caroline Muheim
L’enseignement du dessin est conçu
comme un acte de construction de
pensée, intimement lié à l’expérience
du vivant et à la clairvoyance – y
voir clair. Il est abordé comme une
épreuve, qui engage l’étudiant dans son
rapport à l’espace et au temps. Il précise
l’attention. L’observation immobile
devient progressivement une attention
à la mobilité du monde. Décider d’un
70
l’equipe pedagogique
point de vue et saisir le mouvement
pour créer l’écart.
Après des études en école d’art et
en université d’histoire de l’art et
a r c h é o l o g i e , e l l e e n t re p re n d u n
travail d’installation. À la recherche
de dialogues et mettant en doute la
singularité artistique, elle expose sous
des noms d’emprunt puis collabore
à des groupes d’artistes et des projets
collectifs dont panoplie, revue d’artistes
sur Internet, et on (galerie des grands
bains-douches de la Plaine à Marseille,
jardins publics à Aldébaran, Castries,
Carré Sainte-Anne à Montpellier.
Publications : éditions papier, audio et
vidéo).
Depuis 1995, elle suit l’enseignement
d’un maître d’art martial chinois
avec qui elle voyage dans le Sichuan
à la frontière tibétaine et dans les
grandes métropoles urbaines. Partant
de l’expérience du mouvement et de
l’immobilité, elle entreprend alors un
travail questionnant les qualités et les
temps d’observations.
« Ce que je vois » devient le moteur
du travail, plus particulièrement dans
l’écart entre photographies et peintures
et dans les textes descriptifs et souvent
litaniques restituant les déplacements.
Observer et nommer jusqu’à « Ce que
ça me regarde ».
crac de Sète, galerie Mire à Genève,
Musée de Kutné Hora en République
Tchèque, Ecole d’art de Toulon/ Tianjin
Chine, Fondation Zervos à Vezelay,
l’Atelier-galerie à Berlin, Abbaye de
Montmajour. Editions de CD audio.
Publication Esca. Collection Frac
Languedoc-Roussillon.
Grégory Niel
Il travaille en duo avec Laetitia
Delafontaine depuis 2001. Ils
développent un travail d’expérimentation
sur l’espace, le lieu et sa représentation
dans leur articulation et leur relation avec
les nouveaux médias. Ils conçoivent des
propositions, dispositifs, installations où
ils questionnent le lieu comme espace
de représentation dans ses dimensions
projectives, fictionnelles et critiques.
Leur recherche les a conduit notamment
à bénéficier d’une bourse de recherche
de la direction de l’architecture (2004)
suivie d’une publication puca, à être
accueillis en résidence Frac Centre – qu’a
accompagné une exposition personnelle
(2008) –, ainsi qu’à la publication chez
Actes Sud d’un ouvrage théorique du
philosophe Patrice Maniglier (2010)
à partir de l’installation « Rosemary’s
place » réalisée à la galerie de l’école
supérieure des beaux-arts de Montpellier
(2007). Ils ont également exposé à
la fondation Avicenne / Glassbox à
Paris (2009), au centre d’art Iselp et au
Garage à Bruxelles (2008-2007), à la
galerie Volksystem à Toulouse (2005), à
l’école des beaux-arts d’Aix-en-Provence
et au Art Museum of Estonia à Tallin
(2004).
Ils interviennent dans l’établissement,
sur le site de Montpellier depuis 2005, ils
y enseignent depuis 2009, et participent
au projet de recherche « la forme des
idées » de l’Ecole nationale des beauxarts de Lyon et l’Ecole nationale des
beaux-arts de Nice, Villa Arson depuis
2008.
Ils développent un enseignement qui
propose d’interroger des systèmes de
représentation et de mise en espace dans
71
l’equipe pedagogique
une approche transversale des écritures
et des pratiques. Favoriser la recherche,
l’expérimentation et le questionnement
pour développer une méthodologie
et une autonomie de la démarche de
l’étudiant.
www.a-dn.net
Hortus Artium Medievalium (Zagreb).
Il a réalisé le catalogue des sculptures
haut-médiévales et romanes de SaintGuilhem-le-Désert.
Augustin Pineau
Né en 1968 à Bordeaux, Augustin
Pineau est diplômé de l’esban en 1991
(dnsep).
Artiste, il développe depuis le début des
années quatre-vingt-dix un travail de
collages, d’assemblages et d’installations
à partir d’images imprimées, de jeux et
d’objets.
Son travail explore la notion d’image en
relation avec le langage et la mémoire.
Il collabore régulièrement à la revue
Venus d’ailleurs (venusdailleurs.fr).
Il a récemment publié Avoir la toupie dans
l’oursin, en collaboration avec Richard
Khaitzine et Pierre Manuel aux éditions
Méridianes ; Fake en collaboration avec
Yoan Gil aux éditions Venus d’ailleurs et
Attraction passionnée, Méthode forestière
en collaboration avec Rémi Leboissetier
aux éditions Art-Image.
Il a par ailleurs travaillé à de nombreux
projets de résidences d’artistes et
d’expositions notamment avec Diem
Perdidi (galeriedutableau.free.fr) et
Triangle-France (trianglearts.org).
Il enseigne le dessin en premier cycle
et accompagne la réalisation de projets
d’édition et d’exposition de travaux
d’étudiants en second cycle.
Il est en outre chargé de la coordination
générale sur le site de Nîmes.
http://augustin.pineau.free.fr
Patrick Perry
Né en 1963, Patrick Perry enseigne
l’histoire de l’art dans l’établissement
depuis 1999. L’enseignement et les
travaux de recherche sont orientés selon
deux principaux axes. Ils portent, d’une
part, sur les questions de la modernité
et de la postmodernité au xx e siècle.
Il a publié nombre d’articles et de
compte-rendus sur l’art contemporain
et a assuré le commissariat associé de
plusieurs expositions, de Marc Chagall
et le vitrail, 1992 à Bloody Mary, une
idée du cabinet de curiosités, 2004. Il est
également chargé de cours d’histoire de
l’art contemporain à l’université Paul
Valéry de Montpellier et co-fondateur
du site de création contemporaine
panoplie.org et de Panoplie.Prod.
Une partie des recherches porte d’autre
part sur l’art médiéval, particulièrement
dans le domaine de l’architecture et de
la sculpture monumentale de l’époque
romane. Après l’organisation de
l’ensemble des manifestations L’Europe
et la Bible à Clermont-Ferrand (colloque
international, expositions…, 1992),
il a participé à plusieurs colloques
et équipes de recherches sur l’art du
Moyen Âge et publie, par exemple,
dans le Congrès archéologique de France
(Société française d’archéologie),
Les Cahiers de Saint-Michel de Cuxa,
72
l’equipe pedagogique
récents : Méditerranée, Hôtel des Arts,
Toulon ; Diotima, avec un texte de
Jacques Serena, éditions area, Paris ;
Célébrations, avec une préface de
Christian Garcin, éditions ara, Paris ;
Les Veilleurs de la nuit, texte d’Alain
Restrat, éditions Centre d’art Villa
Tamaris, la Seyne-sur-Mer.
Serge Plagnol
A la suite d’études d’histoire de l’art
et d’arts plastiques à l’université de
Provence Aix-Marseille, il est titulaire
d’un deug histoire de l’art, d’une
Licence et d’un capes d’arts plastiques.
De 1975 à 1984, il enseigne dans divers
collèges (éducation nationale).
De 1984 à 1991, il enseigne la peinture
à l’école des beaux-arts de Toulon.
De 1991 à 2002, il est chargé
d’enseignement à l’école d’architecture
de Marseille Luminy et au département
d ’ a r t s p l a s t i q u e s Un i v e r s i t é d e
Provence.
A partir de 2002 , il enseigne la peinture
dans l’établissement sur le site de
Nîmes.
Ces divers enseignements ont toujours
privilégié une approche de la peinture
à la fois pratique et théorique, articulée
avec l’histoire de l’art et les questions
relatives à la peinture contemporaine.
L’approche de la peinture de Serge
Plagnol s’est toujours développée à partir
des héritages historiques issus du xxème
siècle, particulièrement les questions
sur la couleur et son rapport avec le
dessin et le geste. Aux croisements de la
peinture européenne et de l’abstraction
expressionniste américaine, sa peinture
allie un chromatisme riche avec une
épure du dessin. Elle entretient un
rapport d’évocation avec le figuré en
instaurant un «entre deux» de l’espace
pictural.
Sa peinture peut se nourrir de textes
littéraires et poétiques. Elle suscite
un dialogue avec d’autres cultures
artistiques, notamment avec l’histoire
et la pensée de la peinture chinoise.
Publications et catalogues d’expositions
Natacha Pugnet
Elle est membre de l’aica (Association
Internationale des Critiques d’Art),
agrégée d’arts plastiques et docteur en
sciences de l’art. Jusqu’en 2009, elle
était en poste à l’université de Provence
Aix-Marseille i, dans le département des
arts plastiques et des sciences de l’art,
et y a dispensé des cours de pratique
ainsi que d’histoire et théorie de l’art
contemporain. Elle intègre l’école
supérieure des Beaux-Arts en 2009.
Articulant pratique et théorie, ses cours
constituent un apport méthodologique
en matière d’analyse des démarches –
appliquée aussi bien à la pratique des
étudiants – et de rédaction du mémoire.
L’analyse de diverses formes d’écrits
choisis constitue une autre modalité
de l’articulation du pratique et du
théorique.
S’intéressant particulièrement aux
démarches qui mettent en question le
rôle, le statut et la figure de l’artiste,
aux attitudes et stratégies d’effacement
(abandon de la subjectivité, délégation,
appropriation), aux jeux du « Je » et
aux interrogations sur l’identité, elle a
publié divers articles sur ces questions.
L’effacement de l‘artiste, un paradoxe
de la création – Essai sur l’art des
années soixante et soixante-dix, est à
73
l’equipe pedagogique
Montpellier (Institut des étudiants
étrangers), et responsable au sein de
l’école de l’organisation des voyages
d’études collectifs (France, Etranger).
paraître aux éditions de La Lettre volée
en 2010. Son enseignement favorise
chez les étudiants une réflexion sur
les processus de “création” et sur la
place qu’y tient le “producteur”. Elle
a également consacré des textes à des
artistes contemporains, notamment
Mark Dion, Hubert Duprat, Oscar
Molina et Trevor Gould. L’intérêt qu’elle
porte aux écrits et entretiens d’artistes –
elle a publié en 2008 Figures d’artistes,
un livre d’entretien avec 13 artistes – se
manifeste dans son enseignement.
De la 1ère à la 5ème année, ses cours touchent
aux principaux questionnements suscités
par les pratiques contemporaine depuis
les dernières avant-gardes – relecture de
l’histoire de l’art, autoreprésentations
et mises en scène de soi, relation avec
le Musée, croisement des disciplines.
Les séminaires et cours alternent avec
le suivi en atelier et la préparation au
mémoire.
Yves Reynier
Né en 1946, son travail est lié à
l’assemblage, au collage et à l’installation
dans leur mise en relation avec l’espace
et le temps.
Il a réalisé de nombreuses expositions
personnelles et collectives en France et
à l’étranger (capc de Bordeaux, Centre
Pompidou, Musée de Saint Etienne,
Musée de Céret, Carré d’Art de Nîmes,
Musée Ludwig, Villa Médicis à Rome).
« Les œuvres d’Yves Reynier semblent
appartenir à un monde d’avant Babel. Un
monde multidimensionnel, où les langues,
loin de se fondre en une, se complètent et
s’enrichissent mutuellement par la variété
de leurs nuances et la différence de leurs
sonorités. Ici, tout n’est qu’échos, reflets,
mises en abyme. Le sens travaille l’ombre
et la lumière, l’énigme féconde les formes
comme les regards. On croit discerner une
allégorie, on décrypte une fable, on se
souvient d’un aphorisme. Les planches à
découper prennent des allures de divinités
cycladiques que l’on aurait parées et
maquillées pour d’étranges rites.
A ses fragments de toile peinte, l’artiste
associe peu à peu d’autres fragments,
extraits du monde des images ou provenant
de celui des matériaux bruts. Et, sans
s’écarter du format qu’il affectionne, en
gros celui de la feuille de papier, il élabore
d’étranges poèmes visuels où, de la vue au
toucher, il dit son goût pour le métissage
des cultures et la sensualité des choses.
Ainsi naissent des œuvres hybrides, mêlant
Albert Raniéri
Historien de l’art et universitaire de
formation, Albert Raniéri travaille à
l’origine sur le maniérisme toscan et la
scénographie baroque.
Après plusieurs séjours d’études et
de recherches à l’Institut allemand
d’histoire de l’art de Florence, et
une année aux usa, il oriente son
enseignement vers les arts appliqués et
le design d’environnement.
Il s’intéresse aussi aux relations entre art
et architecture, à des problématiques
relatives à l’idée de nature dans l’art,
ainsi qu’aux pratiques de l’exposition.
Conférencier, il est aussi chargé de
cours à l’Université Paul Valéry de
74
l’equipe pedagogique
de la peinture à des baguettes de mikado,
des reproductions de Giulio Romano à de
la fourrure, des tissus sacerdotaux à des
oiseaux morts. Ce faisant, l’artiste passe
de la planéité des travaux du début aux
trois dimensions de hauts-reliefs, jusqu’à
l’emploi direct d’objets comme support,
telles les planches à découper voire, plus
récemment, les planches de skate. Aussi,
par l’imbrication suave qui les caractérise,
ces œuvres font-elles plus penser à des
concrétions de matériaux hétérogènes qu’à
des assemblages classiques. Cependant, il
en émane une beauté singulière, fruit des
rencontres inattendues naguère chantées
par Isidore Ducasse, dont le spectateur
pourrait sans peine se délecter s’il n’était
insidieusement taraudé par les énigmes de
ces sphinx de papier. »
Extrait de Reliquaire du rêve, Guy
Tosatto, octobre 1999, Édition Actes
Sud/Carré d’Art.
Corinne Rondeau
Maître de conférences (nommée 2002), qualifiée
en 18e section à l’Université de Nîmes.
Docteur en Esthétique et sciences de
l’art.
Thèse soutenue le 28 mai 1998, intitulée
Titien, le devenir-peintre, Iconographie et
singularité. Université Paris iii SorbonneNouvelle. Mention très honorable,
félicitations à l’unanimité. Jury : MM.
Daniel Arasse, Maurice Brock, JeanLouis Leutrat, Jacques Rancière, Mme
Murielle Gagnebin.
Autres diplômes :
dea (champ lacanien) sous la direction de
Gérard Wajcman à Paris viii, Le désastre
du sujet, analyse de l’œuvre littéraire et
graphique de Pierre Klossowski. 1992.
Maîtrise (psychologie) Toulouse-leMirail, Secrète Image, analyse du secret
en littérature et processus de création à
partir de la nouvelle L’image dans le tapis
d’Henry James. 1990.
Avant 2002 :
Pigiste, 1991, La Marseillaise (Marseille),
pour les pages culturelles dans l’équipe
de Claudine Galéa.
Chargée de cours 1992-1998, Histoire
de l’art, histoire du cinéma, Sorbonne
Nouvelle-Paris iii.
Responsable du module, 1997,
Initiation à l’image fixe et mobile, iufm
Paris-Molitor.
ater 1998-1999, Esthétique, Sorbonne
Nouvelle-Paris iii.
Productrice déléguée 1999-2001 à
France-Culture pour Surpris par la nuit
(prod. Alain Veinstein).
Collaboratrice, 1999-2001 à FranceCulture pour Multipistes (prod. Arnaud
Laporte).
Membre de Jury des Ecoles des Beaux-
Farai un vers de dreit nien :
non er de mi ni d’autra gen,
non er d’amor ni de joven
ni de ren au,
qu’enans fo trobatz en durmen
sus un chivau.
Je ferai un vers de pur néant :
Il ne sera de moi ni des autres,
Ni d’amour ni de jeunesse,
Ni de rien d’autre,
Car d’abord il fut trouvé en dormant
Sur un cheval.
Comte de Poitiers
75
l’equipe pedagogique
arts pour le diplôme de 5 ème année
dnsep à Metz (2001), et Le Havre
(2002), Montpellier (2008).
Enseignant-intervenant en atelier pour
les 3 ème, 4 ème et 5 ème années à l’Ecole
supérieure des beaux-arts de Toulouse
(2001 & 2002).
formatage, la stéréotypie). Ecouter un
discours de savoir pour ses méthodes,
ses postulats, ses propositions est une
chose et repérer le grain du doute et la
fragilité de l’expérience vécue en sont
une autre. Il est plus intéressant de se
tenir plus loin là où tout est question.
La pratique personnelle, pensée comme
une forme d’engagement artistique
(civique et philosophique) s’incarne
dans la formule du collectif aux contours
inattendus.
L’accent est mis sur la place et le sens du
collectif d’artistes (dhs) comme modèle
d’échange au potentiel
« garant créatif ». Par « la vacance de
la personne », il permet d’exercer le
dynamitage de la parade et des figures
autoritaires de l’intimidation » (R.
Barthes). Le contexte urbain (lieux
signifiants, institutions culturelles,
galeries) et cinématographique (forme/
culture) est utilisé comme matériau
pour provoquer des unités discrètes de
perturbation.
C’est une autre façon de repenser la
peinture (référent inaugural) et sa
pratique dans la solitude de l’atelier
s a n s l’ e n f e r m e r d a n s s e s i m a g e s
culturelles ; se créent ainsi d’autres
« agencements » (nouvelles formes
d’ e x p re s s i o n s d e l a m u l t i p l i c i t é
des langages). L’image dans certains
contextes (sociaux, urbains, médias, etc.)
reprend de la vitalité ; sa force comme
médium peut être instrumentalisée, il est
nécessaire qu’elle soit questionnée dans
son rapport interactif au spectateur.
Claude Sarthou
Dans sa création de formes pertinentes,
a p p r o p r i é e s , l’ e n s e i g n e m e n t e s t
envisagé comme un temps pragmatique
d’exploration, de recherche et de
vérification des relations critiques à
l’image, au langage
(au savoir) et au réel. Cette ouverture
générale au monde peut donner
conscience du rôle essentiel de l’art
(moteur, révélateur permanents) pour
tenter de situer la création artistique
hors de ce qui admis. « Enseigner, c’est tirer jusqu’au bout…. »
F. Pluchard.
D’autre part, la méthode « maïeutique »
de confrontation directe à l’œuvre en
cours de réalisation, est privilégiée ;
elle est différente de la méthode
systématique ou du schéma directif
d’analyse nécessaires dans l’observation
de méthodes existantes ; elle donne une
ouverture d’esprit et une concentration
dans l’immédiat ; c’est un état réceptif,
a-critique qui est un trait d’union possible
entre le passé (l’histoire) et un présent
conscientisé de la mise en mouvement
et de l’action. Par ce processus, de
nouvelles solutions méthodologiques
peuvent advenir en restant au plus près
du geste créatif. Parce que « savoir ce
n’est pas comprendre … » (A. Borer)
et apprendre c’est désapprendre (le
76
l’equipe pedagogique
enseigner le dessin. Il y est responsable
des éditions.
www.scanreigh.com
Jean-Marc Scanreigh
Né en 1950 à Marrakech, il vit à Nîmes
depuis 2007.
Scanreigh débute à Strasbourg où il
expose au Musée d’art moderne en
1976. Son exposition aux «Ateliers
d’Aujourd’hui» au Centre Georges
Pompidou en 1980 et sa participation
la même année à l’exposition-bilan
« Ap r è s l e C l a c i s s i s m e » à Sa i n t Etienne clôturent sa période abstraite
minimaliste. La sculpture et la gravure
ont fait évoluer son ar t vers un
style figuratif en résonance avec le
renouveau pictural européen du début
des années 80. Il expose ses gravures
avec Gäfgen, Kaminski et Lüpertz en
1984 à Saint-Etienne. La période des
années 90 se caractérise par le collage
et le mélange des techniques sur toile
ou sur bois, ce dont rendent compte
trois expositions personnelles à Paris.
En 1998, se tient à Saint-Quentin-enYvelines une rétrospective de quinze
ans de peintures, sculptures, estampes
et livres d’artiste. Très impliqué dans
la création de revues et de livres
d’artistes, Scanreigh est amené à
collaborer avec de nombreux auteurs
pour des livres ou des placards. Cette
activité éditoriale lui vaut d’exposer
en 2000 à la Columbia University de
New York et à la librairie parisienne
Nicaise en 2004 et 2005. Scanreigh
a écrit ou co-écrit des préfaces et des
articles dont certains pour Art Press
(sur Willem, Henry Darger, Olivier
O. Olivier et sur les graphzines). Il
fait des conférences au sein des écoles
et pour le grand public. Après avoir
enseigné à Saint-Etienne et Besançon,
il rallie le site de Nîmes en 2003 pour y
Isabelle Simonou-Viallat
Isabelle Simonou-Viallat enseigne de la
1ère à la 5ème année.
Elle a fait ses études à l’école des beauxarts de Valence (de 1983 à 85) puis aux
beaux-arts de Nîmes (de 1985 à 1988).
En 1989, elle a participé à la première
cession de l’iheap : Institut des Hautes
Etudes en Arts Plastiques dirigé par
Pontus Hulten, à Paris.
Depuis 1988, elle déroule un travail de
peinture, et parallèlement une recherche
autour du dessin.
En 1992, elle a créé avec l’artiste Alun
Williams, l’Association « La Vigie-Art
contemporain », lieu d’exposition à
Nîmes qu’elle dirige depuis. Au travers
de celui-ci, elle organise trois expositions
par an, centrées sur le rapport de
l’œuvre et du lieu, et, ponctuellement
des expériences hors les murs (plus de
160 artistes montrés à ce jour).
Elle enseigne en 1 ère et 2 ème année la
pratique du dessin d’observation et
à partir de la 3 ème année, elle aborde
le dessin par une approche plus
expérimentale visant à s’adapter au
travail de chacun et à l’accompagner
dans ses préoccupations vers l’émergence
d’une recherche personnelle.
Le dessin est indispensable et
transversal à toutes les pratiques, il
viendra les nourrir dans leurs processus
d’élaboration tout au long du cursus.
77
l’equipe pedagogique
valeur. De cette marchandise dédaignée,
refusée... je chargerai mon modeste
bagage... ».
Anne-Marie Soulcié
Anne-Marie Soulcié est née à Béziers le
10 août 1948.
Chacun de nous s’est un jour demandé
de quel fardeau essentiel il chargerait
son épaule, s’il fallait prendre la route
définitivement. Nous assistons tous les
jours devant nos écrans lumineux à des
pérégrinations d’hommes qui doivent
tout laisser derrière eux et partir vers
un ailleurs incertain. Des ballots trop
chargés ou symboliques alourdissent du
poids de l’angoisse leur corps décharné.
A mon tour, dans ce monde, où
les guerres et cataclysmes divers ne
laissent que poussière et désolation, je
m’interroge.
Cette interrogation passe, je crois, dans
ma peinture qui invite ces voyageurs
à traverser, seuls ou en groupes, des
médinas silencieuses et mystérieuses. Ils
s’y arrêtent parfois pour confectionner
des objets avec les matériaux pauvres
trouvés sur le chemin de leurs errances.
Ceux-ci sont les creusets de leurs peines,
de leurs joies.
Après avoir pensé à sauver son corps de
la destruction, le désir de créer étant
toujours présent, l’artiste trouvera
toujours le débris, le déchet, qui
motivera sa propre vie.
Adam Thorpe
Né à Paris en 1956, de parents anglais,
il est poète, romancier, journaliste, et
auteur dramatique. Il a publié neuf
romans, cinq livres de poésie, des pièces
radiophoniques, documentaires et autres
pour la bbc, ainsi que de nombreux
articles pour la presse britannique
(notamment le Guardian). Ses romans
sont traduits en neuf langues.
Son travail d’écriture, très visuel, mêlant
souvent humour à froid, tourne autour des
fantômes du passé, du temps, de l’oubli,
des moments où la grande Histoire et les
petites histoires des gens se rejoignent.
Il vit depuis 1990 dans le Gard.
Annie Tolleter
Elle réalise des scénographies pour
le théâtre et la danse depuis 1985 et
collabore depuis 1988 avec Mathilde
Monnier, chorégraphe et directrice du
centre chorégraphique de Montpellier.
Ses dernières réalisations scéniques
sont : pavlova 3’23 au Centre National
Chorégraphique de Montpellier avec
Mathilde Monnier ; Surrogate-Cities,
opéra de Erreur ! Contact non défini
avec le philharmonique de Berlin dirigé
par Sir Simon Rattle, Arena Berlin ;
Gustavia, avec Maria Laribot au Centre
Georges Pompidou ; Tempo 76, théâtre
de la Ville de Paris ; 2008 Vallée, avec
Philippe Katerine à la cour d’honneur
du festival d’Avignon…
Elle intervient sur le site de Montpellier
Dans ses Carnets, Léonard de Vinci
notait : « voyant que je ne puis choisir
une matière de grande utilité ou
plaisante, parce que les hommes nés
avant moi ont pris pour eux tous les
thèmes utiles et nécessaires, je ferai
comme celui qui, par pauvreté, arrive
le dernier à la foire et, ne pouvant se
servir à sa guise, choisit toutes les choses
déjà refusées en raison de leur peu de
78
l’equipe pedagogique
depuis 1999, elle entretient des liens
étroits depuis 1997 avec le Centre
national chorégraphique et sa formation
« Exerce » de jeunes danseurs en
professionalisation.
Elle est membre du collectif dhs
pour « Dehors séries », atelier
d’expérimentation dans le milieu urbain.
Ce collectif est issu des rencontres de
l’école et du Centre chorégraphique.
Son enseignement est soutenu par les
valeurs incontournables d’échange
(travailler avec d’autres milieux, d’autres
partenaires) et le sens du collectif. S’il y
a une signature à revendiquer, c’est
celle invisible du lien contre la « pensée
faible ». Etre membre du collectif dhs
(Sarthou, Saytour, Gay, Sayet, Torne) et
de la compagnie de Mathilde Monnier,
active cette pensée dans sa pratique
artistique.
l’expérimentation, par les moyens de la
manipulation des matériaux choisis et
de l’observation dans la recherche, qui
est ici favorisé.
La sculpture s’envisage comme une
pratique ouverte aux autres disciplines
et des ateliers transversaux sont proposés
à partir du 3ème semestre jusqu’au terme
des études.
Les étudiants sont accompagnés dans
l’émergence d’un travail individuel,
dans la concrétisation de leurs réflexions
et dans l’élaboration de leur recherche.
Ils se confrontent aux choix qu’ils
opèrent dans la diversité des choses
disponibles et aux outils (même
réduits au minimum) qu’implique la
sculpture. Ils sont amenés à considérer
les problématiques soulevées par la
réalisation de leurs travaux à l’échelle du
contexte dans lequel ils veulent agir.
www.documentsdartistes.org/vasseux
Arnaux Vasseux
Artiste, sculpteur, Arnaud Vasseux est
né à Lyon en 1969 et vit à Marseille.
Il enseigne en premier et second cycle.
Il développe depuis 1990, une
pratique par le moyen de la sculpture,
essentiellement. La sculpture est
envisagée comme un médium temporel
et matériel où le processus de formation
détermine le sens de ce qui est donné à
voir. Quelque chose se fait et se construit
dans la durée et à échelle 1; au-delà des
intentions qui, pourtant, président aux
actes.
L’atelier souhaite encourager les
étudiants à faire l’expérience du
volume et à expérimenter les
nombreuses possibilités de réalisations
en trois dimensions. C’est le sens de
Michaël Viala
Michaël Viala est né en 1975 à Nîmes.
Artiste et scénographe, il est diplômé
de l’Ecole supérieure des beaux-arts de
Nîmes (dnsep) et titulaire d’un brevet
de technicien en génie civil.
Il enseigne le volume et l’espace en
prenant appui sur la réalité, pour en
déduire des règles et des systèmes qui
permettent de saisir et de mettre en
œuvre l’évidence des choses.
Il serait possible de dire que les œuvres de
Michaël Viala sont la sublimation de ses
passions personnelles, pour l’architecture
en général et plus précisément pour les
différentes techniques de construction.
Mais aussi pour le skateboard – ce
sport est sûrement l’un des rares qui
79
l’equipe pedagogique
se pratique dans l’espace urbain sans
aménagement spécifique. Le skateur
est en contact direct avec les accidents
qu’offrent les constructions (murs,
trottoirs...) et doit à chaque moment
en négocier les difficultés. Les notions
de parcours, de circulation et de
vitesse sont les thèmes de ses œuvres.
Les sculptures réalisées induisent des
itinéraires possibles et mettent de ce fait
l’imaginaire en mouvement.
Il expose régulièrement son travail
depuis 1998 (galerie Jean Brolly, Paris ;
Musée d’art contemporain de Sérignan ;
Musée Matisse, Le Cateaux-Cambrésis ;
Galerie Vasistas, Montpellier ; La
Vigie, Nîmes ; La Vitrine, galerie de
l’ensapc, Paris ; Carré Sainte-Anne,
Montpellier...). Depuis 2006, il est
scénographe pour la compagnie de
théâtre Interstices, basée à Montpellier.
des années 90, il développe un atelier
de cinéma image par image aux BeauxArts de Montpellier. Remarqué pour ses
cartoons crétins et déjantés, il part chez
Disney us à Los Angeles où il développe
une nouvelle série de 13 films pour abc
pendant un an. De retour en Europe, il
réalise et assure la direction artistique
de différents magazines cinéma pour la
chaîne arte (animag et court circuit)
puis des sujets pour le Mensomadaire
de Canal+. Il crée des habillages animés
pour des émissions tv et enseigne le
storyboard à l’Ecole du film d’animation
de La Poudrière à Valence.
Carmelo Zagari
Né à Firminy (Loire), Carmelo Zagari
vit et travaille à Crespian dans le Gard.
Formation : gravure taille-douce
et lithographie, atelier Claude
Weisbuch. Ecole régionale des beauxarts de Saint-Etienne.
Professeur de sculpture et nouveaux
matériaux dans le département Art de
l’Ecole régionale des beaux-arts de Valence
de 1990 à 2002. Il enseigne la peinture
sur le site de Montpellier depuis 2002.
Carmelo Zagari est un artiste polyvalent,
graveur taille-doucier, lithographe,
sculpteur, créateur de vitraux, dessinateur,
peintre. Son parcours personnel est fait
de rencontres fortes tel que Bernard
Lamarche-Vadel, Thierry Raspail, Jan
Hoet, Dora et Mario Pieroni de Zérynthia
Rome... Il a exposé en Europe et dans le
monde, Musée d’Art Contemporain,
Lyon / Musée d’Art Moderne de la Ville
de Paris / Marta Herford Museum,
Allemagne / Musée de Guangzhou,
Chine / Stedelijk Museum Voor Actuele
Federico Vitali
Après des études aux Beaux-Arts et
un dnsep mention art où il présente
ses premiers courts métrages en 1983,
Federico Vitali fait ses débuts dans la
production professionnelle de films
d’animation aux côtés de Paul Grimault
puis de Jean-François Laguionie et René
Laloux aux côtés de qui il réalise des
courts métrages et anime des séries pour
la tv. Il écrit et réalise des collections de
cartoons pour les programmes courts
de Canal+ depuis 1990 et reçoit son
premier grand prix au Festival du
Cinéma d’Animation d’Annecy en 95
pour la série LAVA LAVA ! Il s’installe à
Londres et travaille dans divers studios
à la réalisation de films d’animation
publicitaires pendant 5 ans. Au début
80
l’equipe pedagogique
Kunst de Gent, Belgique / Lawndale
Art & Performance Center, Houston,
Texas / La Havane, Cuba / Nijmengen,
Pays Bas... Il a réalisé de nombreuses
commandes publiques, l’ensemble
des vitraux de la chapelle des mineurs
de Faymoreau / Le « Jardin métaphysique»
de bronze et de verre au chu SaintÉloi Hématologie de Montpellier /
Le tryptique de l’église de Vassieux en
Vercors / «Enfant et Goliath» sculpture
en bronze à Firminy site Le Corbusier...
Il a réalisé les images de «Ouroboros» de
Louis Calaferte, «Obliques et raccourcis
« de Didier Arnaudet aux éditions
Tarabuste, «Madame Deshoulières»,
livre en écho du cd Isabelle Huppert,
Jean-Louis Murat, Éditions des Cahiers
intempestifs…
forme plus étourdissante, plus imprévisible
de relation au monde... »
Extrait d’un texte de Didier Arnaudet,
novembre 2009.
Caroline C. Ziolko
Caroline C. Ziolko a été chargée de cours
en licence et maîtrise dans des universités
canadiennes après une formation
spécialisée en création et recherche en art
et design urbain. L’obtention du diplôme
de l’Institut de l’Environnement, à
Paris, et une maîtrise de l’université de
Montréal, au Canada, et d’un
DEA au Laboratoire de Graphique de
l’EHESS à Paris, ont orienté ses activités
vers la sémiologie de l’image et l’étude de
l’interaction des systèmes de signes en art
et communication. Elle est aujourd’hui
professeur titulaire en art et sciences
sociales à l’école supérieure des beauxarts de Montpellier, et intervient dans des
colloques internationaux principalement
sur le thème de l’image et de l’imaginaire
médiatique.
Sa production photographique, d’une
part, documentaire de type Street
Photography et, d’autre part, plasticienne
est représentée en dépôt au Département
des Estampes et de la photographie à la
BNF, à Paris.
« Carmelo Zagari s’accorde la possibilité
de faire un monde à la mesure de son
attente et de son audace, de transposer le
quotidien sur un autre registre, à la fois plus
instable et plus rigoureux, d’entrer dans la
dimension imaginaire de l’existence, de
passer de l’autre côté du miroir et d’en
revenir. Il canalise des rencontres, des
paroles, des émotions et des atmosphères
pour en faire des images, des propositions
et des situations cascadantes et troublantes.
Son œuvre se propose d’abord comme un
travail d’attitude, c’est-à-dire comme un
acte d’inscription qui implique des gestes,
des conduites et des idées. D’où l’urgence
à réaliser, à exécuter et à prendre parti,
l’urgence à peindre, à sculpter, à organiser
pour échapper à l’illustration, à la ruse et
à la séduction, l’urgence à répondre à la
commande d’un lieu, d’un désir ou d’une
histoire. D’où donc la monumentalité
impérative de ces œuvres qui pousse à une
81
Les contenus
d’enseignement
La phase programme
MxN : phase programme
85
les contenus d’enseignement
La phase
programme
Passage dans l’année supérieure
La réalisation d’un dossier
« méthodologie et synthèse » présentant
les expériences et travaux de l’étudiant,
qui est évalué lors du bilan de fin de
semestre 2, est obligatoire en 1ère année.
Les bilans ont lieu sous forme de réunion
pédagogique et d’un accrochage des
travaux de l’ensemble des étudiants.
Les crédits sont attribués par chaque
enseignant sous forme de contrôle
continu, hormis les crédits d’engagement
personnel attribués collégialement par
l’ensemble des enseignants concernés.
L’obtention de 60 crédits est obligatoire
pour le passage en semestre 3 (2 ème
année)
La non obtention des 60 crédits entraîne
la proposition d’un redoublement ou
d’une réorientation.
En cas de redoublement, les crédits
obtenus sont acquis et conservés l’année
suivante, cependant une présence assidue
et active lors de tous les enseignements
est impérative.
Le redoublement ne peut être proposé
qu’une seule fois.
Semestres 1 à 6
Introduction à la phase
programme
Po u r l a p h a s e p r o g r a m m e q u i
correspond aux six premiers semestres
d’étude, un programme commun est
proposé par l’équipe pédagogique :
l’enseignement dispensé sur les deux
sites est généraliste et similaire en termes
de progressivité, volume, contenu et
répartition. Il concerne la totalité des
pratiques habituellement dispensées en
école d’art.
Semestres 1 et 2
Généralités
Une participation active et assidue à
tous les enseignements est obligatoire.
L’ e n s e i g n e m e n t e n s e m e s t re s 1 e t
2 est organisé sur un planning
hebdomadaire.
Les étudiants doivent apporter
une attention particulière à
l’ a c c o m p a g n e m e n t t h é o r i q u e e t
iconographique autour de leurs
recherches et travaux personnels
(documentation, carnet de recherches,
références théoriques, appareil
critique…)
86
la phase programme : introduction
87
les contenus d’enseignement
Semestres 3 et 4
de l’étudiant et de sa participation aux
conférences, séminaires, workshop et
sessions de travail du semestre 4…
L’étudiant en 2 ème année doit obtenir
impérativement entre 48 et 60 crédits
et, lors de son passage en 3ème année, il
comptabilise entre 108 et 120 crédits.
En dessous de 120 crédits, le passage
en semestre 5 (3ème année) se fait sous
condition de rattrapage des crédits
manquants avant le 20 septembre de
l’année civile en cours, selon les modalités
définies par chaque enseignant concerné
en accord avec les coordinateurs des
années 2 et 3.
La non obtention d’un minimum de
108 crédits entraîne le redoublement
qui ne peut être proposé qu’une seule
fois.
En cas de redoublement, les crédits
obtenus sont acquis et conservés l’année
suivante, cependant une présence
assidue et active lors des enseignements
est impérative.
L’étudiant ayant obtenu 120 crédits
est titulaire du Certificat d’Etudes
d’Arts Plastiques (ceap) délivré par
l’établissement et agréé par le Ministre
chargé de la Culture.
Généralités
Une participation active et assidue à
tous les enseignements est obligatoire.
L’enseignement au semestre 3 est organisé
sur un planning hebdomadaire.
Les enseignements dispensés sur les
deux sites sont généralistes et similaires
dans leur répartition et leur volume.
Le semestre 4 se répartit en 12 sessions
de travail hebdomadaire organisées
par un ou plusieurs enseignants,
éventuellement adjoint d’un intervenant
extérieur.
Durant ces sessions, les cours d’histoire,
théorie des arts et langue étrangère sont
maintenus.
Parmi ces 12 sessions, l’étudiant devra
en choisir 4 hors de son site d’origine,
en concertation avec les enseignants
concernés et les coordinateurs de 2 ème
année.
Ces 4 semaines de mobilité seront mises
à profit pour découvrir les spécificités
de chaque site et seront évaluées lors
du bilan de fin de semestre 4 par les
enseignants concernés.
Passage dans l’année supérieure
La réalisation d’un dossier « méthodologie
et synthèse » écrit, accompagnant les
recherches et travaux personnels, est
obligatoire en 2ème année.
Les crédits sont attribués par chaque
enseignant sous forme de contrôle
continu avant l’accrochage des bilans de
fin de semestre 3 et 4, hormis les crédits
d’engagement personnel attribués
collégialement par l’ensemble des
enseignants concernés, en tenant compte
du dossier « méthodologie et synthèse »
88
la phase programme : introduction
89
les contenus d’enseignement
L’épreuve conduisant au DNAP ne peut
être passé que deux fois.
Semestres 5 et 6
Généralités
Modalités de l’épreuve du DNAP L’évaluation du candidat lors de l’épreuve
est effectuée à partir d’une présentation
des travaux de recherche plastique et du
dossier méthodologie et synthèse, selon
les éléments d’appréciation développés
sur la fiche individuelle de notation
jointe en annexe.
La durée de l’épreuve est au maximum
de 30 minutes.
Le jury comprend 3 membres,
le président, un enseignant de
culture générale et un enseignant
de l’établissement, nommés par le
ministère sur proposition du directeur
de l’établissement.
L’étudiant doit choisir 2 Pôles de
méthodologie, techniques et mises en oeuvre
dès le début du semestre 5.
Une participation active et assidue
dans les enseignements théoriques est
impérative (histoire, théorie des arts et
langue étrangère).
En semestres 5 et 6, une mobilité des
enseignants sera mise en œuvre entre les
deux sites sur projet et/ou à l’intérieur
des pôles.
Sauf cas exceptionnel, validé par le conseil
des études et le conseil d’administration,
l’épreuve du Diplôme National d’Arts
Plastiques (DNAP) est passée sur le site
d’origine.
La réalisation d’un dossier « méthodologie
et synthèse » accompagnant les recherches
et travaux personnels de l’étudiant est
obligatoire en 3ème année.
Ce dossier devra notamment contenir
une trace des travaux et recherches depuis
la deuxième année ainsi qu’une ébauche
de la problématique de recherche
personnelle que l’étudiant envisage de
développer à partir de la quatrième
année.
Validation et résultats 15 crédits sont attribués au candidat
lors de l’obtention du DNAP.
Aucun autre crédit ne peut se substituer
aux 15 crédits attachés à l’obtention du
DNAP.
A l’obtention du DNAP, l’étudiant a
obtenu 180 crédits.
La non présentation à l’examen ou la
non obtention du diplôme entraîne une
proposition de redoublement qui ne
peut être proposé qu’une fois.
En cas de redoublement, les crédits
d’enseignements obtenus sont acquis
et conservés l’année suivante (sous
réserve du choix des mêmes pôles de
méthodologie, techniques et mise
en œuvre par l’étudiant), cependant
une présence assidue et active lors des
enseignements est impérative.
La présentation à l’épreuve
du Diplôme National d’Arts
Plastiques (DNAP)
L a p ré s e n t a t i o n d e l’ é t u d i a n t à
l’épreuve du DNAP est subordonnée
à une décision favorable du directeur
de l’établissement, sur proposition de
l’équipe pédagogique à l’issue de la
présentation des travaux et projets de
recherche par l’étudiant lors du bilan de
fin de semestre 6.
90
PROBLÉMATIQUE ET MÉTHODOLOGIE DE LA
RECHERCHE / TECHNIQUES ET MISES EN
ŒUVRES
HISTOIRE,
THÉORIE DES
ARTS ET
LANGUE
ÉTRANGÈRE
MÉTHODOLOGIE
TECHNIQUES ET MISES EN ŒUVRE
3°Année
E.C.T.S
(European Credit Transfer System)
Semestre 10
février / Juin
Semestre 9
octobre / Janvier
Crédits
élève
Barême
crédits
Crédits
élève
Barême
crédits
Appréciations
Crédits rattrappés
la phase programme : introduction
PÔLE DESSIN / ÉDITION
PÔLE COULEUR / PEINTURE
PÔLE ESPACE / VOLUME / SCULPTURE
8
16
PÔLE VIDÉO / PHOTO
1° semestre = 2 modules de 8 crédits chacun
2° semestre = 2 modules de 4 crédits chacun
PÔLE CULTURE GÉNÉRALE
HISTOIRE DES ARTS
7
9
THÉORIE DES ARTS
ANGLAIS
RECHERCHE
PERSONNELLE
ENGAGEMENT PERSONNEL. Dossier
méthodologie et synthèse, projets,
workshops, conférences, séminaires,
expositions, préparation du diplôme.
5
OBTENTION DU
DIPLÔME
15
TOTAL ÉLÈVE
0
TOTAL CRÉDITS / 60
0
0
30
91
30
60
les contenus d’enseignement
Modalité d’accès au cycle Master L’admission en semestre 7 (4ème année)
est subordonnée à :
- l’obtention du Diplôme National
d’Arts Plastiques (DNAP).
- la décision favorable du directeur
de l’établissement, sur proposition de
l’équipe pédagogique à l’issue du bilan
de fin de semestre 6,
- l’admission sur un « site référent » en
fonction de la spécificité de celui-ci et
du projet de l’étudiant en concertation
avec les enseignants concernés,
Pour la phase Projet, l’enseignement
s’articule autour du développement
de la problématique personnelle de
l’étudiant et de la rédaction du mémoire
de fin d’études.
Les deux sites de l’établissement se
distinguent de deux façons :
1 – Ils ont fonction de « site référent »
pour les Focus (voir graphique).
2 – Ils sont por teurs de projets
d é ve l o p p é s d a n s d e s At e l i e r s d e
Recherche et Création autour des
questions relatives à l’Exposition, la
Scénographie urbaine / Commande
publique et la Communication dédiée
qui concernent la totalité des étudiants
de la phase projet.
3 – Ils développent des unités de
recherche complémentaires au sein du
laboratoire de recherche Actulab.
92
la phase programme : semestre 1
ANNÉE 1
Le processus de travail engagé par
l’étudiant sollicite à la fois le sens
de l’improvisation et de la rigueur ;
dans la pratique puis dans la lecture
et la perception des signes mis à jour.
La réflexion porte sur ce que met en
œuvre l’action de dessiner comme
déplacement du regard et de la pensée,
leur organisation.
Le cours est essentiellement
pratique. Les exercices interpellent
les représentations quotidiennes et
l’iconographie médiatique, ce qui nous
entoure, les « already made ». L’étudiant
doit produire un ensemble de dessins
issus d’une stratification d’actions et de
décisions.
L’attention est portée sur la mise en
œuvre d’un chantier personnel sollicitant
d’une part, les fondamentaux du dessin
(construction, composition, outils,
supports, expression, observation,
imagination) d’autre part, le rapport au
collectif, à la culture de l’étudiant, à sa
faculté d’engagement envers l’histoire
de l’art et l’actualité.
SEMESTRE 1 •
Montpellier
Compte tenu de l’effectif sur ce site, les
étudiants de 1ère année sont répartis en
deux groupes : image et espace, dont
les enseignements font l’objet d’une
permutation semestrielle.
P R AT I Q U E E T
I N I T I AT I O N
Pratique dessin /
édition
Christian Laune
Dessin Action
Travail en atelier
Objectifs
L’objectif est de favoriser l’émergence
d’une méthode de travail personnelle.
Le dessin action, c’est percevoir et
expérimenter le dessin comme un
outil qui ouvre un espace ludique et
cognitif de perception, d’imagination,
de décision et de manipulation, avec
efficacité et économie de moyens.
Evaluation
Su i v i h e b d o m a d a i re e n c o n t rô l e
continu, accrochage et présentation
collectifs, évaluation en fin de
semestre de l’ensemble de la recherche
réalisée.
Bibliographie
Contenu et méthode
d’enseignement
Bois Yves-Alain, Cowart Jack,
PaCquement Alfred, Ellsworth Kelly,
Les années françaises, Galerie nationale du
Jeu de Paume, Paris, 1992.
Conte Richard, Le dessin hors papier,
coll. Arts et monde contemporain, cérap,
Publication de la Sorbonne, Paris, 2009.
C’est une éducation des sens, les étudiants sont
invités à se déplacer dans un environnement
très ouvert où le dessin est le point d’appui
d’une dynamique libérant la curiosité, la
découverte, l’expérimentation.
93
les contenus d’enseignement
Nancy Jean-Luc, Pagliano Eric,
Ramond Sylvie, Le Plaisir au dessin,
Musée des Beaux-Arts, Lyon, Hazan,
Paris, 2007.
Michaud Philippe-Alain, Comme le
rêve le dessin, Musée du Louvre, Centre
Georges Pompidou, Paris, 2005.
pour internet en flash.
A partir de ces « lieux communs »,
des digressions et compléments sont
organisés :
• éléments de culture informatique :
autour de notions, personnages clés,
histoire des technologies.
• présentations d’œuvres et travaux en
lien avec l’outil numérique, comme
amorces de questionnements possibles.
Michel Martin
Méthode d’enseignement :
In i t i a t i o n a u t r a i t e m e n t
numérique de l’image
• démonstration suivie d’exercices
d’applications courts (de quelques
minutes à quelques heures).
• projets personnels dirigés (ayant
cours sur plusieurs séances) à partir
d’une proposition donnée (exemples
d’intitulés : « Réalisez un site internet
portrait », « Les Ménines V2.0 », « Créez
un espace vital numérique »).
Exercices et travaux dirigés
Objectifs
Acquisition des savoir-faire, méthodes
et connaissances fondamentales
nécessaires aux étudiants face à l’écran
informatique.
Apprendre à connaître et apprivoiser,
voire détourner la machine et ses
logiciels au service d’un projet.
L’objectif est de permettre à l’étudiant
de commander à la machine en ayant
connaissance des systèmes et logiques
sous-jacentes.
Evaluation
Contrôle continu.
Assiduité, participation aux cours.
Qualités plastiques, qualités techniques,
originalité des productions.
Contenu et méthode
d’enseignement
Contenu :
Bibliographie
Bey Hakim, TAZ : Zone autonome
temporaire, Eclat, Paris, 1997.
B ureaud A n n i c k , M agnan
Nathalie, Connexions art réseaux média,
ensba, Paris, 2002.
Collectif, Jouable Art, jeu et
interactivité, Haute Ecole d’Arts
Appliqués, Genève, 2004.
Girard Jean-Yves, La machine de
Turing, Seuil, Paris, 1995.
Manovich Lev, Le langage des
nouveaux médias, Les presses du réel,
Dijon, 2002.
Sont successivement abordés, en
mettant l’accent sur les continuités
et discontinuités avec les outils
analogiques :
• la gestion de l’espace de travail à l’aide
du système d’exploitation
• la création d’image pour l’écran à l’aide
de photoshop/gimp
• les bases de la mise en page html avec
dreamweaver/nvu
• les bases de la création de contenus
94
la phase programme : semestre 1
Maeda John, Design by numbers, MIT
Press, Cambridge, 1999.
Parrochia Daniel, Philosophie des
réseaux, puf, Paris, 1993.
Paul Christiane, L’art numérique,
Thames & Hudson, Londres, 2004.
Evaluation
Contrôle continu. Assiduité,
investissement, capacité d’analyse.
Accrochage des travaux suivis d’une
présentation critique et collective.
Bibliographie
Borel France, Le modèle ou l’artiste
séduit, Skira, Genève, 1990.
Nancy Jean-Luc, Le plaisir au dessin,
Hazan, Paris / Musée des Beaux Arts,
Lyon, 2007.
Collection « Partis pris », Musée du
Louvre, département d’arts graphiques,
rmn, Paris.
Caroline Muheim
Épreuves
Travail en atelier
Objectifs
Partager une expérience de dessin qui
soit à la fois singulière et intensive dans
le temps.
Aborder le rapport au Modèle comme
une expérience vivante de l’immobilité.
Anne-Marie Soulcié
Pratique du dessin comme
moyen de recherche et de
compréhension
Contenu et méthode
d’enseignement
L’enseignement du dessin est abordé
comme une épreuve singulière et
collective qui engage l’étudiant dans
une relation physique à l’observation
du modèle, questionnant le geste,
l’attitude, la posture ou la pose, dans
leurs rapports à l’espace et au temps.
Toutes les séances sont bâties comme
de micro-évènements, qui débutent
toujours par un travail d’observation
et d’expérimentation ainsi que par des
exercices physiques et de concentration.
Les séances se terminent par une analyse
collective des travaux.
Chaque séquence de travail est l’occasion
d’expérimenter une durée, un espace,
un geste, une technique.
Certaines séances peuvent être abordées
avec modèles vivants.
Travail en atelier
Objectifs
Par une pratique régulière du dessin,
l’étudiant devra, en fin d’année, maîtriser
la diversité des outils, des supports et
des moyens graphiques. L’objectif est de
rendre l’étudiant autonome en évitant
tout clivage avec les autres disciplines.
Contenu et méthode
d’enseignement
Le lien avec les autres cours permet
de donner du sens aux recherches de
chacun. Pendant la durée du cours,
diverses étapes d’un processus sont
désignées pour aller vers une élaboration
cohérente de la recherche. Une place
importante est donnée au dessin
préparatoire permettant de mieux
95
les contenus d’enseignement
Pratique peinture /
couleur
définir les buts. Chaque projet, à la fin,
sera commenté par l’étudiant.
Il est également incité à une utilisation
régulière de la bibliothèque.
Jean-Louis Beaudonnet
Evaluation
Théorie et pratique de la
couleur
Peinture-perception et
imagination de la couleur
Suivi hebdomadaire en contrôle
continu.
Accrochage des travaux suivis d’une
présentation critique et collective.
Travail en atelier
Objectifs
Bibliographie
Berger John, Albrecht Dürer, Taschen,
Londres, 1994.
Delacroix. Aquarelles et Lavis, rmn,
Editions du Laquet, Cambes, 1999.
Dix Otto, Metropolis, Fondation Maeght,
Saint-Paul, 1998.
Franta, Somogy, Paris, 2007.
Kitaj, Painting, Drawing, Pastels,
Smithsonian Institution, Thames &
Hudson, New York, 1983.
Matta, Les classiques du xxe siècle, Centre
Georges Pompidou, Paris, 1985.
Matisse, Donation Jean Matisse,
Bibliothèque Nationale, Paris, 1981.
Dubuffet, catalogue d’exposition, Galeries
Nationales du Grand Palais, Paris, 1973.
Fontana, Palazzo Reale, Milan, Initiative
Culturelle.
Jasper Johns, Centre Georges Pompidou,
Paris, 1978.
Klee, La vie et l’œuvre, Hazan, Paris.
Martin Disler, Museum Folkwang Essen,
arc/Musée d’Art moderne de la ville de
Paris, 1985.
Vassily Kandinsky, rétrospective, Fondation
Maeght, Saint-Paul, 2001.
L’œuvre de Jean Robert Ipoustéguy, Cercle
d’art, Paris.
Acquisition d’une connaissance par la
pratique du phénomène couleur et de
ses applications dans la peinture.
Contenu et méthode
d’enseignement
• approfondissement des modalités
sensibles de la couleur : voir, discerner,
dissocier, interpréter et re-transposer.
Comment la couleur se forme-t-elle
et réagit-elle à la matière ? Étude des
synthèses : additive, soustractive et
partitive. La couleur et la lumière, les
contrastes de couleurs. L’utilisation
de la peinture (aquarelle, acrylique et
éventuellement huile) et apprentissage
de ses techniques d’utilisation :
empâtement, glacis, lavis…
• apprentissage des savoir-faire visant
la maîtrise des outils et l’utilisation
de la couleur dans une pratique de la
peinture.
Evaluation
Contrôle continu et bilan de fin de
semestre.
96
la phase programme : semestre 1
C’est une mise en avant des uns et des
autres qui peut permettre de générer
l’intuition et le devenir d’un futur travail
personnel.
Introduire les gestes et le langage dessinpeinture de l’accompagnement recherche.
Être à l’écoute et en réaction constante.
Bibliographie
Bouleau Charles, Synthèses, une
chromatique pour notre temps, Jacques
Fréal, Paris, 1974.
Gerritsen Frans, Présence de la
couleur, Dessain et Tolra, Paris, 1974.
Itten Johannes, Art de la couleur,
Dessain et Tolra, Paris, 1961.
Küppers Harald, La couleur, Dessain
et Tolra, Paris, 1975.
Marx Ellen, Couleur optique, Dessain
et Tolra, Paris, 1983.
Tata Elisabeth, Les nouvelles techniques
de la peinture, Sylvie Messinger, Paris,
1987.
Evaluation
Contrôle continu et bilan semestriel, sur
la qualité personnelle d’ouverture et du
rapport action-position de l’étudiant.
Qualité des solutions plastiques
proposées.
Bibliographie
Travail en bibliothèque propre à chaque
étudiant.
Catalogues et monographies : de Mark
Rothko à Abramovic et Ulay, de Robert
Morris à Robert Irwin / Fluxus, Robert
Filliou. Willem de Kooning, Roman
Opalka, Erik Dietman…
Collectif, La couleur seule : l’expérience
du monochrome, mac, Lyon, cnap, Paris,
1988.
Robert Filliou, Catalogue raisonné des
éditions et multiples, Les presses du réel,
Dijon, 2003.
Granath Olle, Erik Dietman, Moderna
Museet Stockholm, Atlantis, Stockholm,
1987.
Robert Morris, coll. Contemporains/
Monographies, Centre Georges Pompidou,
Paris, 1995.
Rothko M a r k , C age Jo h n ,
Rosenthal Mark, Musée d’art
moderne de la ville de Paris, Paris
Musées, 1999.
TillmanPierre, RobertFilliou.Nationalité
poète, Les presses du réel, Dijon, 2007.
Carmelo Zagari
Peinture / Faire sens «Je le dis, je le fais, je le vois»
Travail en atelier, gestes formels actionpeinture, entretien individuel
Objectifs
Ouvrir, initier et transposer, en partant
de l’idée que le médium peinture peut
permettre d’actionner et de générer l’énoncé
premier d’une position artistique. Dépasser
en le provoquant, ce médium, pour mieux
en comprendre l’outil.
Contenu et méthode
d’enseignement
La session de travail en atelier permet une
action dynamique et concentrée pour
développer un désir de rencontre avec la
peinture.
Échanger les points de vue, parler déjà de
qu’est ce qu’une position artistique, le lien
Art est celui de l’ouverture, prendre dès à
présent ce risque.
97
les contenus d’enseignement
Pratique vidéo /
photo
S adoul G e o r g e s , H i s t o i re d u
cinéma mondial des origines à nos jours,
Flammarion, Paris, 1961.
Caroline Boucher, Carmelo
Zagari et Yann Mazéas
Filmographie
Griffith D.W., Naissance d’une
nation, 1915, Warner, 2006.
Eisenstein S., Octobre, 1927.
Godard, Lelouch, Marker,
Resnais, Varda, Loin du Vietnam,
1967.
Wiseman F., Welfare, 1975.
McQueen S., Hunger, 2008.
Zhangke J., Still life, 2007.
Le cinéma dans son contexte
politique et historique
Cours magistral, entretien collectif
Objectifs
Développer une méthode critique
en analysant différentes postures de
cinéastes. Ces postures seront envisagées
comme autant de réponses à un contexte
particulier, elles permettront de mesurer
à chaque fois les exigences inhérentes à
la pratique cinématographique d’une
époque.
D’autres pistes de travail : du cinéma art
documentaire à une brève histoire du
cinéma d’anticipation…
Mélies, L’affaire Dreyfus, divers courtsmétrages / Alexandre Miedvedkine,
le Ciné Train, Le Bonheur / le Groupe
Medvedkine, l’ensemble des films /
Chris Marker, Sans Soleil, A.K., Le
Bonheur, La Jetée, le Fond de l’air est
rouge / Robert Flaherty, Nanook
l’esquimau, l’Homme d’Aran/ Jean
Rouch, Les Maîtres fous, Moi un noir
/ Jean Painlevé, Hyas et sténorinques
/ J.-L. Godard, Alphaville / Nanni
Moretti, Palombella Rossa, Caro
diaro, El Caimano / Akira Kurosawa,
Ran / Takeshi Kitano, Le voyage de
Kikujiro / Andrei Tarkovski, Stalker
/ Stanley Kubrik, Doctor Strangelove/
Georges Andrew Roméro, La Nuit
des morts vivants / Pier Paolo Pasolini
/ Fritz Lang, Métropolis, M le maudit /
Robert Kramer, Route One USA.
Contenu et méthode
d’enseignement
Ce cours est articulé autour des questions
liées au documentaire, à travers des
œuvres très singulières, tant par leur
contenu que par leur forme.
A par tir des questions éthiques,
politiques et contextuelles, il s’agira
d’aborder l’analyse en s’attachant tant
à la construction qu’à la dimension
plastique des films.
Evaluation
Contrôle continu. Assiduité au cours,
participation aux discussions et devoir
sur table.
Bibliographie
Gauthier Guy, Le documentaire, un
autre cinéma, Armand Colin Cinéma,
Paris, 2007.
98
la phase programme : semestre 1
Histoire, théorie
des arts et langue
étrangère
VALLIER Dora, L’Art abstrait, Hachette
(collection Pluriel), Paris, 1998.
*Des films (fictions et documentaires) et
des articles de presse seront également
proposés au fil des cours.
Corine Girieud
Où il est question de poser des
bases
Didier Malgor
Appréhender une chronologie de la
période contemporaine (XIXème,
XXème et XXIème siècles).
Cours magistral
Analyses de textes littéraires,
philosophiques et d’œuvres plastiques
Objectifs
Codes et systèmes de
représentation
Cours magistraux, travaux dirigés.
Objectifs
Contenu et méthode
d’enseignement
Capacité à voir une image comme une
construction, un complexe de signes,
prise dans des problématiques d’une
époque et d’une histoire.
Élaborer une réflexion sur les notions
de présentation, de représentation et
d’évènement. Repérer et rendre compte
par oral et par écrit, de systèmes de
sens et de valeurs à l’œuvre dans les
productions artistiques.
Les cours chronologiques permettent
de fixer une évolution des formes. Il
faut cependant mettre en garde contre
la succession des «ismes» systématique
qui jalonnent certaines histoires de
l’art. Un questionnement que vient
appuyer la diversité des sources (cinéma,
chansons, textes) et un discours ouvert
aux réflexions des étudiants.
Contenu et méthode
d’enseignement
Evaluation
Dossier et exposé autour d’une œuvre
privilégiant une approche singulière de
l’étudiant.
Carnet de bord de l’étudiant.
Face à une lecture contemporaine de l’art
tendant à privilégier flux, circulation
de signes, lignes de fuites, aléatoire,
traversée des disciplines…, tenter de lire
dans des œuvres contemporaines avec
l’aide de textes critiques et théoriques,
la participation de l’art à des systèmes
de valeur plus généraux.
Bibliographie
DAGEN Philippe, L’Art français : le
XXème siècle, Flammarion, Paris, 2006.
DAIX Pierre, Pour une histoire culturelle
de l’art moderne (tomes 1 & 2), Editions
Odile Jacob, Paris, 1998.
GOMBRICH Ernst, Histoire de l’art,
Phaidon, Paris, 2006.
Evaluation
Présentation orale d’une mise en rapport
argumentée d’un texte littéraire ou
théorique et d’une production plastique.
99
les contenus d’enseignement
Bibliographie
Bibliographie
Baudrillard Jean, Mots de passe,
Montparnasse, Paris, 2000.
D eleuze G i l l e s , Ab é c é d a i r e ,
Montparnasse, Paris, 1996.
Robbe- Grillet Alain, Pour un
nouveau roman, Minuit, Paris, 1963.
Rosset Clément, Le Réel et son double :
Traité sur l’illusion, Gallimard, Paris,
1976.
Rosset Clément, Le Réel : Traité de
l’idiotie, Minuit, Paris, 1977.
Déplacement et prise de conscience.
Découvrir, comprendre, rechercher, lire.
BLISTENE Bernard, LEGRAND
Véronique, Poésure et Peintrie, d’un art,
l’autre, Musées de Marseille, RMN,
1993.
L E RO I - G O U R H A N Emmanuel,
Technique et language, Albin Michel,
Paris, 1974.
MERLEAU PONT Y Maurice, La
Phénoménologie de la perception, coll.
Tel, Gallimard, Paris, 1976.
PLATON, La République, Livre VII
(« Le récit de l’allégorie de la Caverne »),
traduction de Robert Baccou, GarnierFlammarion, Paris, 1987, p. 273-276.
VALLIER Dora, L’art abstrait, coll.
Pluriel, Hachette Littérature, Paris,
1998.
C. Brancusi, Arman, César, T. Cragg,
R. Long, J. Turrel, A-V. Janssens, J.
Tinguely, « Broken music », Fluxus,
performance, J. Cage, J. Scelsi, G.
Ligeti…
Contenu et méthode
d’enseignement
Patrick Perry
Caroline Margaritis
De là… àlà !
Travail en bibliothèque, entretien
individuel
Objectifs
Travaux dirigés en bibliothèque :
recherches documentaires nourrissant
les propositions des étudiants et
développant leurs connaissances. Multisupports, ces recherches sont élaborées
en collaboration avec la documentaliste.
Citations et lectures d’extraits d’ouvrages
accompagnent les séances.
Un carnet de bord témoignant de la
documentation et des interrogations
est exigé.
Pour fixer les idées vagues
que l’on a du goût (et de
l’histoire)
Cours magistral
Objectifs
Approche générale de l’histoire de l’art :
la question de la périodisation.
Contenu et méthode
d’enseignement
Evaluation
Le principe de chronologie est
évidemment central dans l’histoire de
l’art (des arts) envisagée comme science
historique. Outre le savoir historique
Contrôle continu et bilan semestriel.
Assiduité et participation active, qualité
des recherches et des prises de notes.
100
la phase programme : semestre 1
Langue étrangère
p u r, u n e p e rc e p t i o n historicisée,
généalogique, des œuvres et des faits fixe
des repères pour chacun ; elle permet de
situer et de se situer en référence à des
œuvres clefs, d’évoluer ainsi en fonction
d’un substrat stable, de rencontrer les
modèles, afin même de s’en détacher.
Dans un souci de mise à niveau de tous
les étudiants et dans une perspective de
vérification du savoir, on veillera donc
particulièrement à l’acquisition de bases
indispensables dans le domaine de la
périodisation.
Nadia Lichtig
Pratique de la langue anglaise
Cours magistral et entretien
individuel
Objectifs
Évaluation et acquisition d’un niveau
de pratique de la langue permettant
une bonne compréhension générale
a i n s i q u’ u n e c o n n a i s s a n c e d e l a
terminologie nécessaire pour participer
aux conférences et aux évènements
artistiques en anglais.
Evaluation
Dossiers écrits (notices d’œuvres,
bibliographies…) et devoir sur table.
Carnet de bord de l’étudiant.
Contenu et méthode
d’enseignement
Bibliographie
A l’entrée des semestres 1, 3, 5, chaque
étudiant doit passer un bilan. Ce
bilan comprend un test qui permet
d’évaluer les progrès de l’étudiant et
un entretien individuel de 15 mn avec
l’enseignant en langue. Lors de son
entrée en première année, l’étudiant
– à la suite du test et de l’entretien
individuel – se fixe un objectif à mener
durant ses trois premières années : celui
d’obtenir le diplôme de Cambridge du
British Council au niveau déterminé
par l’enseignant, Preliminary English
Test, First Certificate in English ou
Certificate in Avanced English (voir le
site www.britishcouncil.org).
Dagen Philippe, Hamon Françoise
(dir.), Époque contemporaine xixe-xxe siècles,
coll. Histoire de l’art, Flammarion,
Paris, 1995.
Heck Christian (dir.), Moyen âge.
Chrétienté et Islam, coll. Histoire de l’art,
Flammarion, Paris, 1996.
Mignot Claude, Rabreau Daniel
(dir.), Temps modernes xve-xviiie siècles,
coll. Histoire de l’art, Flammarion,
Paris, 1996.
Schnapp Alain (dir.), Préhistoire
et Antiquité, coll. Histoire de l’art,
Flammarion, Paris, 1996.
Evaluation
Réalisation d’un test de langue, contrôle
continu, participation aux cours.
101
les contenus d’enseignement
Bibliographie
BOURRIAUD Nicolas, Radicant : pour
une esthétique de la globalisation, Denoël,
Paris, 2009.
MARTIN Danièle, Mots outils, mots
utiles anglais : les incontournables de la
langue anglaise, Ellipses Marketing,
2009.
QUINE Willard Van Orman, Le mot et
la chose, Flammarion, Paris, 1999.
www.guardian.co.uk
www.bbc.co.uk
www.nytimes.com
lettre de candidature, un exposé, un
mémoire…)
• ateliers et suivis individuels pratiques,
conversation de base ou langage plus
technique. Reprise de certains cours et
explications spécifiques à la demande
de l’étudiant.
• orientation vers des lectures adaptées,
des cours ou ateliers extérieurs
spécifiques dans certains cas.
• s u i v i p r a t i q u e p a r g ro u p e , o u
individuel, pour faciliter l’intégration
dans la ville et dans l’école.
Caroline Ziolko
Evaluation
Evaluation globale par les enseignants
lors des bilans en fonction de
l’amélioration des compétences à l’écrit
comme à l’oral.
Atelier communication pour
étudiants non francophones
E n t re t i e n i n d i v i d u e l e t s u i v i
personnalisé (expression orale, écrite et
mise à niveau en culture générale)
Pré-requis
Bibliographie
Documentation au cas par cas pour une
mise à niveau rapide et efficace.
Pr ov e n a n c e d’ u n t e r r i t o i r e n o n
francophone ou besoin de mise à
niveau.
Objectifs
• faciliter l’adaptation dans l’école des
étudiants non francophones
• suivre l’évolution et la progression de
l’insertion culturelle et personnelle
Contenu et méthode
d’enseignement
Sur l’année et/ou sur le séjour, ou le
cursus si nécessaire :
• suivi systématique régulier en début
d’année, puis selon la demande et
ou les besoins ponctuels de chaque
étudiant (aide pour rédiger une
102
la phase programme : semestre 1
ANNÉE 1
Bibliographie
Duve (de) Thierry, Voici, 100 ans d’art
contemporain, Flammarion, Paris, 2002.
F lorio E m m a n u e l , G u i d e
de la couleur imprimée, Atelier
Pe r r o u s s e a u x , R e i l l a n e , 2 0 0 1 .
Frutiger Adrian, Des signes et des
Hommes, Delta et Spes, Lausanne, 1983.
G autier Da m i e n , Typographie
quide pratique, Pyramyd, Paris, 2001.
Itten Johannes, L’art de la couleur,
D e s s a i n e t To l r a , Pa r i s , 2 0 0 4 .
Lendrevie Jacques et Baynast
(de) Arnaud, PUBLICITOR, Théorie et
pratique de la communication, Dalloz,
Paris, 2005.
Maeda John, Maeda et Maeda,
Thames & Hudson, Londres, 2004.
Lexique des règles typographiques en usage
à l’imprimerie nationale, Imprimerie
nationale, Paris, 1993.
NewArk Quentin, Guide complet
du design graphique, coll. Bloc Notes
Publishing, Pyramyd, Paris, 2003.
Niemetzky Gérard, Gestion de
la couleur « calibration profils ICC »,
Eyrolles, Paris, 2004.
Perrousseaux Yves, Manuel de la
typographie française élémentaire, Atelier
Perrousseaux, Reillane, 1998. Peyré
Yves, Peinture et poésies, Le dialogue par le
livre, Gallimard, Paris, 2001.
Rush Michæl, Les nouveaux médias
dans l’art, coll. Univers des Arts, Thames
& Hudson, Londres, 2000. Wildbur
Peter, Burke Michael, Le graphisme
d’information, Thames & Hudson,
Londres, 2000.
SEMESTRE 1 • Nîmes
P R AT I Q U E E T
I N I T I AT I O N
Pratique dessin /
édition
Nicolas Grosmaire
Formation Multimédia / PAO
Travail en atelier
Objectifs
Les objectifs sont la formation et la
post-production de travaux, dédiées au
multimédia et à la pao et de conduire des
ateliers spécifiques avec l’intervention
éventuelle de professionnels extérieurs afin
d’approfondir certaines compétences.
C’est un lieu d’échanges, où chacun peut
à la fois se former et se perfectionner
aux techniques du multimédia et de
l’infographie.
L’atelier est une composante des pôles
dessin/édition et photographie/vidéo.
Contenu et méthode
d’enseignement
Initiation à l’outil informatique :
méthodologie et pratique (pack Office,
OpenOffice…).
Evaluation
La méthode et les critères d’évaluation
sont définis avec le responsable
pédagogique référent suivant le type
de travail ou de formation organisés
durant le semestre.
Revues
Étapes Graphiques, Art Computeur,
M.A.D., Bloc notes publishing
103
les contenus d’enseignement
Clémentine Mélois
Titus-Carmel Gérard, La Leçon du
miroir, L’échoppe, Paris, 1992.
Pratiques éditoriales :
taille-douce et mise en page
Augustin Pineau, Jean-Marc
Scanreigh
Travail en atelier
Objectifs
Initiation aux techniques de la gravure
en taille douce, eau-forte et aquatinte,
ainsi qu’aux enjeux de la mise en page
et de l’impression en multiple. Maîtrise
de l’outillage, apprentissage des règles
du travail collectif en atelier.
Le dessin et l’écrit / le dessin
et le temps
Travail en atelier collectif et travail
individuel à l’extérieur
Objectifs
Acquérir les fondamentaux du dessin
Aborder les problématiques
contemporaines du dessin
Contenu et méthode
d’enseignement
Pr é s e n t a t i o n d e s t e c h n i q u e s d e
l’estampe, historique, réflexion sur les
notions de multiple et d’édition, sur le
choix des différents médiums.
Chaque étudiant expérimentera les
étapes des techniques de l’eau-forte et
de l’aquatinte sur plusieurs plaques de
métal pensées en série, afin de réaliser
une édition reliée à partir des épreuves
imprimées en multiple.
Contenu et méthode
d’enseignement
Le dessin et l’écrit / le dessin et le
temps.
Autour de ces deux axes les étudiants
expérimentent :
• le dessin et ses relations avec le
langage, le texte, la typographie, le
rapport mot / image…
• le dessin et ses relations avec la
l i t t é r a t u re , l e c i n é m a , l a b a n d e
dessinée, la narration…
Présentation théorique, historique et
critique du sujet par les enseignants.
To u s l e s 1 5 j o u r s , l e s é t u d i a n t s
réalisent sur place et à l’extérieur deux
exercices.
Ces deux exercices complémentaires
leur permettent de se confronter à des
temporalités différentes dans la prise
en charge de leurs réalisations.
Evaluation
Contrôle continu : assiduité et
engagement, qualité des réalisations.
Bibliographie
Hourst Michel, WyckaertFenck Sabine et Catafal Jordi, La
Gravure, Gründ, Paris, 2004.
Mourlot Fernand, Gravés dans ma
mémoire, Laffont, Paris, 1979.
RILKE Rainer Maria, Balthus,
Lettres à un jeune peintre, Rivages, Paris,
2002.
Rilke Rainer Maria, Lettres à un jeune
poète, coll. Folio, Gallimard, Paris, 2006.
Evaluation
Contrôle continu : bilans collectifs
hebdomadaires, analyse critique autour
104
la phase programme : semestre 1
de l’ensemble des travaux, constats,
intentions, hypothèses.
Mise en évidence des prolongements
possibles à partir de l’expérience
de l’étudiant vers des perspectives
inédites.
Le dessin et le temps
Berona D. A., Le roman graphique, des
origines aux années 1950, La Martinière,
Paris, 2009.
collectif, Du praxinoscope au cellulo,
un demi-siècle de cinéma d’animation en
France, Scope, Paris, 2007.
collectif, Peinture, cinéma, peinture,
Hazan, Paris, 1989.
Lynch David, The air is on the fire,
Fondation Cartier, Paris, 2007.
Prat Jean-Louis, A la rencontre de
Jacques Prévert, Fondation Maeght,
Saint-Paul de Vence, 1987.
Rosenberg D., Vraoum ! Trésors de la
bande dessinée et art contemporain, Fage,
Lyon, 2009.
Au fil du trait – de Matisse à Basquiat,
Centre Georges Pompidou, cnac, Paris,
1998.
Bibliographie
Ouvrages généraux collectif, Vitamine D : nouvelles
perspectives du dessin, Phaïdon, Londres,
2006.
L eymarie J e a n , M onnier
Geneviève, Rose Bernice, Histoires
d’un art : le dessin, Skira, Lausanne,
1979.
Le dessin et l’écrit
Blistène Bernard, Legrand
Véronique, Poésure et Peintrie, d’un art
l’autre, Musées de Marseille et rmn,
Paris, 1993.
Dupuy Jean, A la bonne heure, Sémiose,
Paris, 2008.
Labelle-Rojou Arnaud, Jacques
Villéglé, Alphabet sociopolitique, Vers les
arts, catalogue du musée Sainte-Croix,
Poitiers, 2003.
Lebel Jean-Jacques, Prevost MarieLaure, Du chaos dans le pinceau… Victor
Hugo, dessins, Paris-musées, Paris, 2000.
Luca Ghérasim, La voici la voix
silencieuse, José Corti, Paris, 1996.
Magritte René, Les Mots et les images,
choix d’écrits, Labor, Bruxelles, 2000.
Thévoz Michel, Ecriture en délire, 5
Continents, Milan, 2004.
« L’Art et les Mots », dans Artstudio, n°
15, hiver 1989.
Isabelle Simonou-Viallat
Dessin d’observation.
Compréhension du corps
Travail en atelier
Objectifs
Acquérir un sens de la mise en page
et des proportions, une conscience et
connaissance du sujet traité ainsi qu’une
connaissance et utilisation intelligente
des outils du dessin et de leurs possibilités
élargies. Apprendre à maîtriser sa main
tout en la libérant, et à mémoriser un
sujet ou une scène ; savoir s’auto-corriger.
Contenu et méthode
d’enseignement
Les principes et conseils sont assimilés
après d’inlassables tentatives qui
105
les contenus d’enseignement
permettent aux étudiants d’aller plus loin
dans la finesse et la complexité du dessin
et de la représentation :
Dessin d’observation d’après modèle
vivant, dessin de mémoire.
Dessin d’anatomie.
Travail du noir et du blanc.
Au travers d’exercices rapides :
• apprendre à utiliser tout le potentiel des
outils, de la main, de la feuille.
• développer la dextérité de la main, la
mémoire visuelle et prendre conscience
des différences de qualité de trait et de
dessin.
• série d’expériences ludiques et
expérimentales apportant un non
contrôle de la main, afin d’apprendre à
regarder ce qui se passe sur la feuille et à
composer.
Au travers de poses longues : allant de 1
h à 2 h obligeant à une exigence de mise
en place et à une qualité de dessin plus
poussée.
Au travers de séances d’anatomie :
qui par une bonne compréhension du
corps humain guideront et animeront
l’ e x p re s s i o n d u m o u v e m e n t , d e
l’articulation, du geste et de la pose.
Chaque séance se conclut par :
• un échange de critiques et de discussions
à partir des dessins produits.
• une mise en relation entre le travail des
étudiants et les œuvres du patrimoine
mondial.
des différents défauts de proportion et
de mise en page ainsi que de la qualité
de son regard critique.
Bibliographie
Cette liste est non exhaustive et sera
complétée et affinée au gré des échanges
avec les étudiants, des questions
rencontrées et de l’actualité :
Adami Valerio, Dessiner, La gomme et le
crayon, Galilée, Paris, 2002.
Ardenne Paul, L’image corps – Figure de
l’humain dans l’art du xxe siècle, Editions du
Regard, Paris, 2001.
Boubli, L’atelier du dessin Italien à la
Renaissance – Variantes et variations, cnrs,
Paris, 2003.
Brusatin Manlio, Histoire de la ligne,
coll. Champs Arts, Flammarion, Paris,
2009.
Comar Philippe, Une leçon d’anatomie
– figure du corps à l’école des Beaux-Arts,
énsba, Paris, 2009.
Goetz Adrien, Ingres, collages, Le Passage,
Paris, 2005.
Gombrich Ernst, Histoire de l’art, Folio
Essai, Gallimard, Paris, 2001.
Guegan Stéphane, Ingres érotique,
Flammarion, Paris, 2006.
Johannides Paul, Raphaël et son temps,
rmn, Paris.
Moreaux Arnault, Anatomie artistique
de l’homme, Maloine, Paris, 2005.
Rifkin Benjamin A., Ackerman
Michael J., Folkenberg Judith,
L’anatomie humaine – Cinq siècles de sciences
et d’art, La Martinière, Paris, 2006.
Sale, Dessins de Jean-François Millet, Les
Cinq Continents, Milan, 2006.
Vinci (de) Leonard, Dessins et manuscrits,
rmn, Paris, 2003.
Evaluation
Le système de notation se base sur le
travail fourni tout au long du semestre et
sur une prise en compte de la présence,
de l’assiduité de l’étudiant et de la
qualité de sa participation. Capacité à
s’auto-évaluer et à prendre conscience
106
la phase programme : semestre 1
Vinci (de) Leonard, Anatomie de
l’homme, Seuil, Paris, 1992.
Vinci (de) Leonard, Carnets, coll. Tel,
Gallimard, Paris, 1987.
Le dessin pourquoi ?, Colloque Ecole des
Beaux-Arts de Marseille, La Différence,
1991.
Savoir-Faire, la variante dans le dessin
italien au xvie siècle, rmn, Paris, 2003.
• À partir de cours et d’exercices précis,
les étudiants sont appelés à réaliser des
collages, des montages, maquettes et
reliefs. En parallèle, il leur est demandé
d’effectuer des dossiers sur ces sujets.
Evaluation
Les étudiants sont notés à partir de la
qualité de leurs réalisations et de leurs
dossiers théoriques.
Pratique espace /
volume / sculpture
Bibliographie
Paris-Moscou, 1900–1930, Centre
Georges Pompidou / Gallimard, Paris,
1991.
Conio Gérard, Le Constructivisme
russe, t. I : Les Arts Plastiques, L’Âge
d’Homme, Lausanne, 2003.
K han - M agomedov S e l i m
Omarovitch, Alexandre Rodtchenko :
Œuvre Complet, Philippe Sers, Paris,
1987.
Malévitch Kazimir, Écrits sur
l’art, t.I, II, III, IV, L’Âge d’Homme,
Lausanne, 1993.
Malévitch Kazimir, La Paresse
comme vérité effective de l’homme, trad.
Régis Gayraud, Allia, Paris, 1995.
Malévitch Kazimir, Dieu n’est pas
détrôné, l’art l’église, la fabrique, Edition
L’Âge d’Homme, 2003.
MarcadÉ Jean-Claude, Malévitch,
Casterman, Paris, 1990.
vVedenski Alexandre, Œuvres
complètes, Préface par Boris Lejeune, La
Différence, Paris, 2002.
Dror Endeweld
Du plan au volume
Travail en atelier
Objectifs
Ac q u é r i r d e s c o m p é t e n c e s d a n s
le domaine de la manipulation des
matériaux, carton, bois ; apprendre
à coller, couper, scier, clouer ainsi
qu’acquérir des connaissances dans
l’histoire de la sculpture moderne et son
évolution au début du xxe siècle.
Contenu et méthode
d’enseignement
• Les expériences des avantgardes russes, constructivisme,
suprématisme, dans le domaine du
collage, photomontage, sculpture et
les liens qu’elles entretiennent avec
la peinture et la photographie de la
même époque.
• Les connexions entre les avantgardes russes et leurs équivalents en
Allemagne, aux Pays-Bas et en France.
• La définition d’un art nouveau avec
ses utopies et ses déceptions.
107
les contenus d’enseignement
Jean-Claude Gagnieux
Bibliographie
collectif, Art Action 1958-98,
Inter-Edition, Paris, 2001.
Eliade Mircea, Le Chamanisme,
Payot, Paris, 1968.
Goldberg RoseLee, Performance :
l’art en action, Thames & Hudson,
Londres, 1999.
Goldberg RoseLee, La Performance,
du futurisme à nos jours, Thames &
Hudson, Londres, 2001.
Lista Giovanni, La Scène moderne,
Actes Sud, Arles, 1987.
Lohisse Jean, La Communication
tribale, Éditions Paris, 1974.
Pluchart Francois, L’Art corporel,
Limage 2, Paris, 1983.
Performances – son
Enseignement à glissières
Objectifs
Saisir les enjeux et intérêts du champ
performatif.
Contenu et méthode
d’enseignement
Saisir par tuilage les enjeux de la voix,
du geste, du son, de l’écrit et de l’objetinstrument.
Faire en sorte que l’action s’impose avec
intérêt et pertinence, via des ateliers
d’écritures, de phonation, de technique
d’accrochage sonore, de gesticulations
maîtrisées et de construction. Permettre
d’avoir une vision de l’histoire et des
enjeux divers de la musique, du son et
de la performance : par le visionnage,
l’écoute et la lecture des expériences de
plasticiens, mais aussi de chorégraphes,
musiciens, chercheurs en anthropologie,
ethnologie, musicologie, poésie et
contes.
Au travers d’exercices protéiformes,
chacun a le choix du moyen (et ruse)
plastique et doit répondre à des sujets
ou thèmes de travail.
Arnaud Vasseux
Du projet au concret
Travail en atelier. Cours pratique et
théorique
Objectifs
Se f a m i l i a r i s e r a v e c l e s a t e l i e r s
techniques.
Comprendre et repérer le sens qui
émerge du choix d’un matériau ou de
plusieurs matériaux et des manières de
les assembler.
Expérimenter des gestes et des
matériaux et éprouver des techniques
d’assemblage.
Se constituer un champ de référence
à partir de ses expérimentations et
développer sa capacité d’analyse.
Evaluation
Sur les réponses, adaptations,
aménagements et mise en œuvres
particulières de l’étudiant ; tenue d’un
carnet sonore et de recherche, liens créés
avec les autres disciplines. L’étudiant
devra par l’ambition mesurée de ses
recherches faire montre d’assez d’élan
pour continuer son investissement.
108
la phase programme : semestre 1
Contenu et méthode
d’enseignement
Bibliographie
Krauss Rosalind, Passages : une histoire
de la sculpture de Rodin à Smithson,
Macula, Paris, 1997.
Meredieu (de) Florence, Histoire
matérielle et immatérielle de l’art moderne,
Larousse, Paris, 2004.
La première proposition se déroule
sur la durée du semestre. Elle permet
à chaque étudiant de développer sa
réponse plastique à une autre échelle
que celle de l’objet.
On passe de l’esquisse à la réalisation,
du dessin (du plan) au volume, de la
représentation et de l’imagination au
concret. La conception d’éléments
en volume s’appuie sur un ensemble
constitué de croquis et de maquettes
rapides ou élaborées.
Les étudiants expérimentent des modes
d’assemblage et éprouvent les propriétés
de différents matériaux (poids,
résistance, malléabilité, densité, surface)
ainsi que leurs qualités expressives.
Dans le cas de propositions par groupe,
les différents éléments sont assemblés
collectivement pour former un seul
objet par groupe.
Le développement de ces approches
s’accompagne de la recherche de
documentation en bibliothèque en
rapport avec la proposition de chaque
étudiant ou groupe d’étudiants.
Chaque étudiant présente, en fin de
semestre, sa réalisation finale et tous
les documents liés à l’évolution de sa
réponse sous forme d’un dossier dont la
conception et l’organisation sont libres.
Pratique peinture /
couleur
Jean-Marc Cérino
Le document photographique
comme motif à part entière
Travail en atelier, entretien et débat
collectif, suivi de projet
Objectifs
Depuis l’apparition de la photographie,
celle-ci est devenue une source de
documentation à part entière dans
grand nombre de démarches picturales.
Par des exercices sur papier, commencer
à en éprouver les relations.
Contenu et méthode
d’enseignement
Se servir de photographies comme
documents de référence pour des
peintures – et non le réel immédiat – c’est
utiliser la photographie comme objet de
perte : avoir conscience qu’elle n’est
pas la réalité mais une représentation,
et accepter néanmoins qu’elle vienne
s’intercaler entre soi et le réel. Dans le
contexte iconographique dominant,
le “regard culturel” de l’époque, où
l’image photographique tend à devenir
ce que l’homme moderne voit, utiliser
Evaluation
Participation. Qualité des approches en
2 et 3 dimensions.
Présentation d’un exposé oral sur le
travail d’un artiste.
Pré s e n t a t i o n d e s ré a l i s a t i o n s e t
d’une documentation regroupant les
différentes étapes.
109
les contenus d’enseignement
Pascal Fancony
la photographie comme point de départ
à un travail pictural en serait le premier
paradoxe.
En partant d’une prise de vue
photographique (document de presse),
réaliser différents types d’exercices à
l’encre sur papier en vue d’une écriture
”picturale” impliquant des choix de
distanciation par rapport au document
source.
Opter également pour un travail
permettant de percevoir le dessin
comme une préoccupation continue
et sa place prépondérante dans toute
démarche picturale.
Si chaque médium a un langage
propre, le dessin est celui qui, par ses
qualités intrinsèques (immédiateté,
économie de moyen…), est à même
de faire comprendre, éprouver ce
lien entre représentation et vision.
“Vision” qui devient un moteur de
distanciation indispensable dans
cette relation : peinture et documents
photographiques.
Théorie et pratique de la
couleur 1
Cours théorique et pratique
Objectifs
Acquisition des fondamentaux sur les
systèmes de couleurs.
Apprendre à voir, lire, nommer la
couleur.
Contenu et méthode
d’enseignement
Les couleurs non-chromatiques et les
échelles de luminosité.
Les théories de l’ombre et de l’obscurité
dans l’art de la peinture.
Étude des vocabulaires et de textes
théoriques et poétiques.
La méthode est analytique.
La théorie
• Étude des concepts : clair obscur et
obscurité.
La question du visible et des couleurs de
l’ombre.
L’ombre chez Léonard De Vinci, Caravage,
Rembrandt, Georges de La Tour.
• Étude du noir, du gris, du blanc
comme couleur chez Édouard Manet,
Henri Matisse, Aurélie Nemours, Ad
Reinhardt, Garcia Rossi, Pierre Soulages
et Sean Scully.
• Étude de textes d’artistes et d’auteurs
(collection l’Echoppe).
Evaluation
Contrôle continu en atelier collectif
et évaluation individuelle en fin de
semestre.
Assiduité, compréhension des enjeux et
qualité des réalisations.
Bibliographie
Barthes Roland, La Chambre claire :
note sur la photographie, Gallimard, Paris,
1980.
Benjamin Walter, L’Œuvre d’art à
l’époque de sa reproductibilité technique,
Allia, Paris, 2003.
La pratique
Sujet type :
• Ét u d e a n a l y t i q u e d’ é c h e l l e s d e
luminosité / saturation et échelle de
valeurs.
110
la phase programme : semestre 1
Serge Plagnol
• Couleur et espace mural : échelles
de couleurs, composition et structures
géométriques, expression de l’espace. • Atelier d’écriture, production d’un
texte personnel présentant les idées
principales autour des lectures et du
travail.
Peinture et réalité, observer,
figurer, transcrire
Travail en atelier
Objectifs
Une expérience et un questionnement
s u r l a c a p a c i t é d e l a p e i n t u re à
rendre compte de la représentation.
Interrogation sur le figuré dans la
peinture aujourd’hui. Que peindre en
regard des grands sujets classiques de
l’histoire de la peinture ?
L’ a c t e d e p e i n d re c o m m e « f a i re
apparaître» du réel.
Evaluation
Contrôle continu. Participation active
aux écritures de textes au sein du cours
Travail pratique et expérience de l’espace
lors de l’accrochage mural.
Dossier : photographies, schéma de
lecture, notes.
Bibliographie
Contenu et méthode
d’enseignement
Alekan Henri, Ombres et Lumières,
eds Collection, 1996.
Arasse Daniel, On n’y voit rien, Folio,
coll. essais, Gallimard, Paris, 2003.
CLAIR Jean (dir.), La Mélancolie, rmn,
Paris, 2006.
Encrevé Pierre, L’Outrenoir, Galilée,
Paris, 2009.
Encrevé Pierre, Les Soulages du Musée
Fabre, Gallimard, Paris, 2008.
Itten Johaness, Art de la couleur,
Dessain et Tolra, Paris, 2004.
Milner Max, L’Envers du visible, Seuil,
Paris, 2005.
Pontalis Jean-Bertrand, La Traversée
des Ombres, Gallimard, Paris, 2005.
Tanizaki, Éloge de l’ombre, pof,
2001.
Travail pictural à partir de sujets et
de thématiques ; travail d’observation
à partir d’objets, de modèles vivants.
Cette situation de la peinture comme
moyen de «faire apparaître», va interroger
l’étudiant sur la représentation ellemême, ses codes, ses valeurs selon les
époques historiques et aujourd’hui
même dans le champ actuel de la
pratique de la peinture.
Les étudiants travaillent avec l’enseignant
dans un atelier collectif.
Evaluation
Chaque fin de séquence de travail, un
commentaire et accrochage des travaux
dans l’atelier est effectué.
Il est conseillé aux étudiants de développer
eux-mêmes leurs paroles critiques sur leurs
travaux.
Une évaluation globale est réalisée à la
fin du semestre dans l’atelier sous forme
d’accrochage-dossier par chaque étudiant.
111
les contenus d’enseignement
L a s z l o Mo h o l y - Na g y, Ma n R a y,
Weegee, August Sander, Walker Evans,
Robert Frank, William Eggleston, Lee
Friedlander, Bernd et Hilla Becher,
Larr y Clark, Nan Goldin, Cindy
Sherman, Jeff Wall.
Bibliographie
Comar Philippe (dir), Images du corps,
ensba, Paris, 2008.
Didi-Huberman Georges, L’image
ouverte, Gallimard, Paris, 2007.
Sylvester David, Charbonnier
Georges, Giacometti entretiens, André
Dimanche / EDS, 2007.
Le Nu au xxe siècle, Fondation Maeght,
Saint-Paul-de-Vence, 2000.
Evaluation
Contrôle continu, participation active,
dossier de recherche sur un artiste,
devoir sur table.
Pratique vidéo /
photo
Bibliographie (commune aux
semestres 1 et 2)
Aubenas Sylvie, Biroleau Anne,
Portraits-Visages, 1853-2003, Bibliothèque
Nationale de France, Gallimard, Paris,
2003.
Baqué Dominique, La Photographie
Plasticienne, Editions du Regard, Paris,
2009.
Baqué Dominique, Denoyelle
Françoise, Les Documents de la modernité,
Jacqueline Chambon, Nîmes, 1993.
Barthes Roland, La Chambre claire,
note sur la photographie, Gallimard, Paris,
1989.
Benjamin Walter, L’Œuvre d’art à
l’époque de sa reproductibilité technique,
Allia, Paris, 2003.
C O L L E C T I F, L e 3 è m e Œ i l - L a
Photographie et l’Occulte, Maison
Eu ro p é e n n e d e l a Ph o t o g r a p h i e
et Metropolitan Museum for Art,
Gallimard, Paris, 2004.
Frizot Michel, Photomontages, Centre
National de la Photographie, 2001.
Frizot Michel (dir.), Nouvelle Histoire
de la Photographie, Bordas, Paris, 1994.
Krauss Rosalind, Explosante Fixe –
Photographie et Surréalisme, Hazan, Paris,
2002.
Brigitte Bauer
Histoire et théorie de la
photographie
Cours magistral
Objectifs
• Acquisition d’une connaissance générale
des grands mouvements et thématiques
en photographie et de leur situation dans
le contexte artistique de leur époque.
• Développement des capacités de
compréhension, d’analyse et de synthèse,
à travers l’étude de textes théoriques.
Contenu et méthode
d’enseignement
De la Camera Obscura à la photographie
contemporaine, une approche
chronologique en alternance avec
la présentation des thématiques qui
parcourent toute l’histoire du médium :
portrait et autoportrait, paysage et
territoire, nature morte et objets, la
représentation du corps. Quelques
repères : Daguerre, Talbot, Bayard,
Muybridge, Eugène Atget, Stieglitz,
112
la phase programme : semestre 1
Lemagny Jean-Claude et Sayag
Alain, L’Invention d’un Art, Centre
Georges Pompidou, Adam Biro, Paris,
1989.
Moholy-Nagy Laszlo, Peinture,
Photographie, Film, Gallimard, 1950.
Recht Roland, La Lettre de Humboldt,
Christian Bourgois, Paris, 1989.
et à préciser son choix.
Les sujets proposés aborderont les
différents constituants de l’image : les
questions de cadre, de point de vue, de
mouvement, de durée, de rythme, le
rapport son/image…
Ils se concentrent dans un premier
temps sur la question du plan (plan
fixe et plan en mouvement – travelling,
panoramique, zoom… –) celle de la
durée, et dans un deuxième temps sur
l’organisation de ces plans en montage
(montage réalisé au tournage, tournémonté).
Par l’intermédiaire de ces exercices
simples, l’étudiant se familiarise avec
le matériel, afin d’en avoir un usage
autonome. Il est amené à articuler des
questions de sens aux choix techniques
qu‘il utilise. La présentation de son
travail devant les autres élèves l’amène à
formaliser oralement son approche.
Maïder Fortuné
Initiation à la vidéo
Travail en atelier
Objectifs
Il s’agit d’écarter en premier lieu l’idée
que l’image vidéo est une duplication
enregistrée du réel. De souligner la
spécificité du médium vidéo et l’idée
que toute image est une construction
personnelle qui résulte d’un certain
nombre de choix.
Evaluation
Contenu et méthode
d’enseignement
Contrôle continu, participation active,
débat collectif, développement de
l’autonomie.
Le cours est divisé en deux temps :
un temps de réalisation et de
discussion autour des projets, et un
temps de visionnage d’œuvres relatives
aux sujets abordés : des débuts du
cinéma (le muet et le plan théâtre)
à l’âge d’or hollywoodien, le cinéma
structuraliste et expérimental, le vidéoart (des années 70 jusqu’à nos jours),
le cinéma contemporain, l’installation
vidéographique.
Chacune de ces œuvres est choisie
de manière à susciter des questions
formelles précises qui sont analysées
dans des discussions de groupe et aide
l’étudiant à saisir les enjeux de chacune
Bibliographie
B A Z I N A n d r é , Q u’ e s t - c e q u e l e
cinéma ?, coll. 7 ème art, Cerf, Paris,
2006.
BELLOUR Raymond, L’entre-images.
coll. Essais, La Différence, Paris,
2002.
B R E S S O N Ro b e r t , No t e s s u r l e
cinématographe. coll. Folio, Gallimard,
Paris, 1995.
DIEBOLD Christian, Martin RUSH
Michel, Les nouveaux media dans l’art.
coll. L’univers de l’art, Thames &
Hudson, Londres, 2005.
113
les contenus d’enseignement
Frédéric Gleyze
PARFAIT Françoise, La vidéo, un art
contemporain, Editions du Regard,
Paris, 2007.
TARKOVSKI Andrei, Le temps scellé,
coll. Petite Bibliothèque, Cahiers du
Cinéma, 2004.
« Qu’est-ce que le cinéma ? », in Trafic,
n° 50, pol, été 2004.
Formation aux techniques de
l’audiovisuel : la vidéo
Travail en atelier, suivi de projet
Objectifs
Assurer la formation technique des
étudiants dans le cadre de la conception
d’œuvres audiovisuelles : écriture,
prise de vue, montage et diffusion.
Conduire des ateliers spécifiques
avec l’intervention éventuelle
de professionnels extérieurs afin
d’approfondir certaines compétences.
Quelques noms…
Chantal Ackerman, Eija-Liisa Athila ,
Bas jan Ader, Michelangelo Antonioni,
Matthew Barney, Sadie Benning,
Ingmar Bergman, Robert Bresson,
John Cassavettes, Alain Cavalier, David
Claerbout, Tacita Dean, Guy Debord,
Raymond Depardon, Arnaud
Despallières, Peter Downsborough, Carl
Theodor Dreyer, Marguerite Duras,
Sergueï M. Eisenstein, Jean Eustache,
Peter Fischli et David Weiss, Hollis
Frampton, Robert Frank, Philippe
Garrel, Jean-Luc Godard, Mickael
Haneke, Gary Hill, Alfred Hitchcock,
Pierre Huyghe, Buster Keaton, Van der
Keuken, Kiarostami, Stanley Kubrick,
Robert Kramer, Thierry Kuntzel, Fritz
Lang, Mark Lewis, Sharon Lockart, David
Lynch, Paul McCarthy/Mike Kelley,
Chris Marker, Frères Maysles, Jonas
Mekas, Aernout Mink, Valérie Mréjen,
F. W. Murnau, Yasujiro Ozu, Pier Paolo
Pasolini, Serguei Paradjanov, Artavazd
Pelechian, Georges Perec, Jean-Daniel
Pollet, Gus van Sant, Michael Snow, Alain
Resnais, Jean Rouch, Andrei Tarkovski,
Jacques Tati, Jacques Tourneur, Tsaï
ming lian, Salla Tykka, Agnès Varda, Bill
Viola, Watkins, Orson Welles, Wiseman,
Wood et Harrison, Jia Zhang-Ke…
Contenu et méthode
d’enseignement
Utilisation d’un caméscope / généralité
en vidéo / focale / profondeur de champ
/ point de vue / échelle de plan / règle
de composition de l’image…
Chaque point traité fait l’objet d’un
exercice pratique.
Evaluation
La méthode et les critères d’évaluation
sont définis avec le responsable
pédagogique référent suivant le type
de travail ou de formation organisés
durant le semestre.
114
la phase programme : semestre 1
Histoire, théorie
des arts et langue
étrangère
Bibliographie
A rasse Daniel, Le détail. Pour
une histoire rapprochée de la peinture,
Flammarion, Paris, 1992.
Arasse Daniel, On n’y voit rien –
descriptions, Denoël, Paris, 2000.
Aumont Jacques, L’image, Nathan,
Paris, 1990.
Clair Jean, Méduse, Gallimard, Paris,
1989.
Deleuze Gilles, Francis Bacon.
Logique de la sensation, La Différence,
Paris, 1981.
Didi-Huberman Georges, La
Ressemblance par contact. Archéologie,
anachronisme et modernité de l’empreinte,
Minuit, Paris, 2008.
Duve (de) Thierry, Résonances du
readymade. Duchamp entre avant-garde et
tradition, Jacqueline Chambon, Nîmes,
1989.
Duve (de) Thierry, Cousus de fil d’or.
Beuys, Duchamp, Klein, Warhol, Art
édition, Villeurbanne, 1990.
Fréchuret Maurice, La Machine à
peindre, Jacqueline Chambon, Nîmes,
1994.
Heinich Nathalie, Du peintre à
l’artiste. Artisans et académiciens à l’âge
classique, Minuit, Paris, 1993.
Huitorel Jean-Marc, Les Règles du
jeu. Le peintre et la contrainte, Fonds
régional d’art contemporain BasseNormandie, Caen, 1999.
Krauss Rosalind, Passages. Une histoire
de la sculpture de Rodin à Smithson,
Macula, Paris, 1997.
Leroi-Gourhan André, L’Homme
et la matière, Albin Michel, Paris, 1971.
Parfait Françoise, Vidéo : un art
contemporain, Editions du Regard, Paris,
2001.
Natacha Pugnet
Méthodologie d’analyse des
œuvres 1
Cours magistral
Objectifs
Familiariser les étudiants avec les
diverses formes d’art. Leur apprendre à
regarder et à voir. Interroger les enjeux
historiques, théoriques et symboliques
dont l’œuvre est porteuse. Leur donner
les outils nécessaires afin de produire
une analyse claire et construite.
Contenu et méthode
d’enseignement
De l’iconique au plastique, de la mimesis
à l’abstraction. De la surdétermination
du processus de production au non
faire. Matière/matériau/objet. Référence
et citation. Photographie et mise en
scène…
Les œuvres seront choisies sans exclusive
de période, de tendance, de médium ou
de style.
Les cours sont dialogués, et la discussion
collective est favorisée.
Evaluation
Chaque étudiant devra produire une
analyse d’œuvre écrite. Pertinence,
clarté d’exposition, rigueur de la
démonstration. Caractère personnel de
l’analyse.
115
les contenus d’enseignement
Albert Raniéri
Borromini, En perspective, ensba,
Paris, 2003.
Chastel André, Le Sac de Rome, 1527,
Gallimard, Paris, 1984.
C hastel André, L’Ar t italien,
Flammarion, Paris, 1990.
Chastel André, Fables, formes, figures,
2 vol., coll. Champs, Flammarion, Paris,
1991.
Didi-Huberman Georges, Ouvrir
Vénus, Gallimard, Paris, 1999.
D idi - H uberman G e o r g e s ,
Fra Angelico, Flammarion, Paris,
2009.
D’Ors Eugenio, Du Baroque, Gallimard,
Paris, 2000.
Falguières Patricia, La Chambre des
merveilles, Bayard, Paris, 2003.
Falguières Patricia, Le Maniérisme,
Gallimard, Paris, 2004.
Gombrich Ernst H., L’art et l’illusion :
psychologie de la représentation picturale,
Phaidon, Paris, 2002.
Haskell Francis, La norme et le caprice,
Flammarion, Paris, 1999.
Longhi Roberto, Le Caravage, Editions
du Regard, Paris, 2004.
Marin Louis, Le pouvoir des images,
Seuil, Paris, 1993.
Marin Louis, Opacité de la peinture,
Flammarion, Paris, 2008.
Morel Philippe, Les grotesques, les figures
de l’imaginaire dans la peinture italienne
de la fin de la Renaissance, Flammarion,
Paris, 1997.
Morel Philippe, Les grottes maniéristes
en Italie au xvi e siècle, Macula, Paris,
1998.
Panofsky Erwin, Idea, Gallimard,
Paris, 1996.
Panofsky Erwin, Essai d’iconologie,
Gallimard, Paris, 2001.
Histoire et théorie de l’art en
Italie de la Renaissance au
Baroque
Cours magistral
Objectifs
Sensibilisation à l’analyse des œuvres et
du contexte.
Contenu et méthode
d’enseignement
L’ar t en Italie. Pré-Renaissance,
Renaissance, Maniérisme, Baroque.
Peinture, sculpture, architecture
et scénographie. Cours magistral,
commentaires d’œuvres et de textes
significatifs.
Evaluation
Devoir sur table. Dossier, iconographie et
textes, en relation avec le contenu du cours.
Une approche personnelle, de la part de
l’étudiant, sera privilégiée. Participation au
bilan final sur le travail plastique.
Bibliographie
A rasse Daniel, La Renaissance
maniériste, Gallimard, Paris, 1997.
Arasse Daniel, Le Sujet dans le tableau,
Flammarion, Paris, 1997.
Arasse Daniel, On n’y voit rien, Folio,
Gallimard, Paris, 2000.
Arasse Daniel, Le Détail, Flammarion,
Paris, 2005.
B axandall Michael, L’œil du
Quattrocento, Gallimard, Paris, 1985.
Baxandall Michael, Formes de
l’intention, sur l’explication historique des
tableaux, Jacqueline Chambon, Nîmes,
1991.
116
la phase programme : semestre 1
Pommier Edouard, Comment l’art
devient l’art dans Italie de la Renaissance,
Gallimard, Paris, 2007.
Pontorno, (dossier), Macula,
Paris,1984.
Tapié Victor-Lucien, Baroque et
classicisme, Poche, Paris, 2005.
Vasari Giorgio, La Vie des meilleurs
peintres, sculpteurs et architectes, 2 vol.,
Actes Sud, Arles, 2005.
Warburg Aby, Essais Florentins,
Klincksieck, Paris, 1990.
Wittkower Rudolf, Bernin : le
sculpteur du baroque romain, Phaidon,
Paris, 2005.
Wittkower Rudolf et Margot,
Les enfants de Saturne, psychologie et
comportement des artistes de l’Antiquité à la
révolution française, Macula, Paris, 2000.
Wolfflin Heinrich, Réflexions sur
l’histoire de l’art, Flammarion, Paris,
2008.
Wolfflin Heinrich, Principes
fondamentaux de l’histoire de l’art, Gérard
Monfort, Brionne, 2006.
Wolfflin Heinrich, Renaissance et
Baroque, Poche, Paris, 1967.
Contenu et méthode
d’enseignement
Acquisition et développement du
vocabulaire, des structures verbales,
syntaxiques et idiomatiques de la langue,
orale et écrite, de la prononciation.
Travail en relation avec des jeux de rôle,
des textes choisis sur l’art, des ateliers
d’écriture (poèmes et dialogues).
Evaluation
Participation active, travail écrit par
niveau.
Bibliographie
Banksy, Banksy, Wall and Piece, Rider,
Londres, 2007.
Lack Jessica, Wilson Simon, The
Tate Guide to Modern Art Terms, Londres,
2008.
Tate Etc, revue, Tate Modern / Tate
Britain.
Paolozzi Eduardo, Lost Magic
Kingdoms, Londres, 1985.
Spalding Frances, British Art Since
1900, Londres, 1988.
Wilton Andrew, Five Centuries of
British Painting, Londres, 2001.
Langue étrangère
Adam Thorpe
Anglais
Cours magistral
Objectifs
Améliorer le niveau de la langue anglaise
orale et écrite de chaque étudiant.
Ouverture vers la culture anglo-saxonne,
notamment à travers l’étude de l’art
britannique.
117
les contenus d’enseignement
ANNÉE 1
Qualités plastiques, qualités techniques,
originalité des productions.
SEMESTRE 2 •
Montpellier
Bibliographie
Abbott Edwin A., Flatland, Denoël,
Paris, 1998.
Baltrusaitis Jurgis, Les perspectives
dépravées, tome 2 : Anamorphoses,
Flammarion, Paris, 1955.
Calvat Gérard, Perspectives coniques
et axonométriques pas à pas, Eyrolles,
Paris, 2000.
Comar Philippe, La perspective en jeu,
Gallimard, Paris, 1992.
Damish Hubert, L’origine de la
perspective, Flammarion, Paris, 1987.
Panofsky Erwin, La Perspective
comme forme symbolique et autres essais,
Minuit, Paris, 1973.
P R AT I Q U E E T
I N I T I AT I O N
Pratique dessin /
édition
Michel Martin
Initiation au dessin 3D
Exercices et travaux dirigés
Objectifs
Appréhender la représentation dans
l’espace, en plan et en perspective, à
l’aide de logiciels 3D.
Pratique espace /
volume / sculpture
Contenu et méthode
d’enseignement
Caroline Boucher
Découverte des principaux outils et
principales méthodes de travail présents
dans les programmes 3D en général, et
en particulier à travers l’utilisation d’art
of illusion et blender.
Des démonstrations suivies d’exercices
abordent un à un les procédés les plus
couramment utilisés dans ces logiciels,
dans un ordre croissant de complexité.
Doté de ce bagage, les étudiants sont
invités à construire, sur plusieurs
séances, un projet personnel à partir
d’une proposition donnée.
Le passage du dessin à la
réalisation
Projection et analyse d’œuvres de la
sculpture et de l’installation du xxème
siècle et travail à l’atelier
Objectifs Expérimenter les différents choix qui se
posent lors du passage à la réalisation.
Contenu et méthode
d’enseignement Ce cours de sculpture se déroule en
deux temps :
• dans un premier temps, sont proposés
Evaluation
Contrôle continu.
Assiduité, participation aux cours.
118
la phase programme : semestre 2
différents exercices de dessin, étayés
par un regard sur des problématiques
particulières de la sculpture et de
l’installation.
La feuille est considérée comme un
espace en soi, un espace physique et
mental dans lequel on peut se projeter
régi par ses propriétés internes.
• dans un deuxième temps, certains
dessins sont questionnés à nouveau pour
trouver une destination en volume.
Un second travail est alors mis en place,
il concerne les choix des matériaux,
du contexte et des spécificités de la
réalisation dans l’espace réel.
Contenu et méthode
d’enseignement
Expérimentations comme moyen
de recherche et de compréhension.
Développer des éléments de perceptions.
Ces temps collectifs et individuels
commencent aussi par des exercices de
mémoire.
Etudes de notions du domaine de la
sculpture et de ses correspondances
dans le champ musical. Exercices faisant
intervenir l’accumulation, la répétition,
la juxtaposition, l’intervalle…,
possibilité d’une interprétation sonore à
chacune des propositions d’étude.
Réalisations des projets sous forme de
maquettes.
Importance accordée à l’évolution
des esquisses, reflet de l’évolution de
la pensée de l’étudiant ; affirmer une
plus grande exigence sur la qualité, la
précision et la pertinence des travaux.
Des séquences régulières en bibliothèque
nourrissent les recherches sur le sujet en
cours, développent les connaissances.
Elles ont lieu en collaboration avec la
documentaliste Martine Morel.
Citations et lectures d’extraits d’ouvrages
accompagnent les séances.
Tenue d’un carnet de bord.
Evaluation
Discussions collectives autour des
travaux au cours de leur élaboration.
Un accrochage des travaux en dessin et
en volume a lieu en fin de semestre.
Bibliographie
Krauss Rosalind, Passages, une histoire
de la sculpture de Rodin à Smithson,
Macula, Paris, 1997.
Caroline Margaritis
Volume, sculpture,
expérimentation de l’espace
Evaluation
Passer d’une étape hasardeuse à une
intention. Prendre la mesure du temps
nécessaire à la réflexion, différent de
celui de la fabrication.
Bibliographie
Examen des prises de notes, correction
individuelle et collective, assiduité,
bilan semestriel.
Travail en atelier, entretien individuel
Objectifs
Voir semestre 1.
119
les contenus d’enseignement
Michaël Viala
• expérimentations, tests,
• dessins, plans (afin de pouvoir
communiquer le projet)
• réalisation
• présentation
Système / Contexte
Travail en atelier
Objectifs
Développer une approche objective
du volume et de l’espace. Apprendre
à concevoir un projet et à trouver
les moyens pour le mettre en œuvre.
Acquérir les bases de présentation et de
mise en espace d’un travail.
Cours en atelier et suivi individualisé.
Travail avec les techniciens de l’atelier
volume.
Evaluation
Les étudiants sont évalués en contrôle
continu.
Critères d’évaluation :
• la participation au cours :
expérimentations, travaux en ateliers
• la recherche plastique et la présentation
des réalisations
• la qualité des références théoriques.
Contenu et méthode
d’enseignement
1/ Système, définir les règles du jeu.
Les règles constituent pour certains
artistes une méthode de travail.
Les règles de création peuvent être rigides,
closes (suivant un système contraignant)
ou à l’opposé complètement aléatoires,
ouvertes et sans limite.
Un système est un ensemble cohérent
de notions, un ensemble de procédés
utilisés en vue de produire un résultat.
A partir de cette notion : conception,
réalisation et mise en espace d’ un
volume.
2/ Fragment / détail
L’exercice consiste à générer un volume
ou une intervention in situ en prenant
appui sur la réalité. Choisir un fragment
ou un détail de l’architecture de l’école
et l’analyser (fonction technique,
forme, matériau, couleur, texture,
structure...). A partir de ces données, les
possibilités pour concevoir le travail sont
multiples (reproduction, contrefaçon,
changement d’échelle, détournement,
multiplication…)
Ces exercices sont accompagnés d’une
méthode de travail par étapes :
• recherches, croquis et repérages
Bibliographie
Rowell Margit, Qu’est-ce que la
sculpture moderne ?, Centre Georges
Pompidou, Paris, 1986.
Krauss Rosalind, Passages, une histoire
de la sculpture de Rodin à Smithson,
Macula, Paris, 1997.
Lemoine Serge, Art concret, rmn,
Paris, 2000.
120
la phase programme : semestre 2
Pratique vidéo /
photo
S adoul G e o r g e s , Hi s t o i re d u
cinéma mondial des origines à nos jours,
Flammarion, Paris, 1961.
Caroline Boucher, Carmelo
Zagari et Yann Mazéas
Filmographie
Griffith D.W., Naissance d’une nation,
1915, Warner, 2006.
Eisenstein S., Octobre, 1927.
Godard, Lelouch, Marker,
Resnais, Varda, Loin du Vietnam,
1967.
Wiseman F., Welfare, 1975.
McQueen S., Hunger, 2008.
Zhangke J., Still life, 2007.
Le cinéma dans son contexte
politique et historique
Cours magistral, entretien collectif
Objectifs
Développer une méthode critique en
analysant différentes postures de
cinéastes. Ces postures seront envisagées
comme autant de réponses à un contexte
particulier, elles permettront de mesurer
à chaque fois les exigences inhérentes à
la pratique cinématographique d’une
époque.
D’autres pistes de travail : du cinéma art
documentaire à une brève histoire du
cinéma d’anticipation…
Mélies, L’affaire Dreyfus, divers
courts-métrages / Alexandre
Miedvedkine, le Ciné Train, Le
Bonheur / le Groupe Medvedkine,
l’ensemble des films / Chris Marker,
Sans Soleil, A.K., Le Bonheur, La Jetée,
le Fond de l’air est rouge / Robert
F laherty, Nanook l’esquimau,
l’ Ho m m e d’ Ara n/ Je a n Rouch ,
Les Maîtres fous, Moi un noir / Jean
Painlevé, Hyas et sténorinques
/ J . - L . G odard , Al p h a v i l l e /
N a n n i M oretti , Pa l o m b e l l a
Rossa, Caro diaro, El Caimano /
Akira Kurosawa, Ran / Takeshi
Kitano, Le voyage de Kikujiro /
Andrei Tarkovski, Stalker / Stanley
Kubrik, Doctor Strangelove/ Georges
Andrew Roméro, La Nuit des morts
vivants / Pier Paolo Pasolini / Fritz
L ang, Métropolis, M le maudit /
Robert Kramer, Route One USA.
Contenu et méthode
d’enseignement
Ce cours est articulé autour des questions
liées au documentaire, à travers des œuvres
très singulières, tant par leur contenu que
par leur forme.
A partir des questions éthiques,
politiques et contextuelles, il s’agira
d’aborder l’analyse en s’attachant tant à la
construction qu’à la dimension plastique
des films.
Evaluation
Contrôle continu. Assiduité au cours,
participation aux discussions et devoir
sur table.
Bibliographie
Gauthier Guy, Le documentaire, un
autre cinéma, Armand Colin Cinéma,
Paris, 2007.
121
les contenus d’enseignement
Histoire, théorie
des arts et langue
étrangère
Centre Georges Pompidou - Flammarion,
Paris, 1996.
*Des films (fictions et documentaires) et
des articles de presse seront également
proposés au fil des cours.
Corine Girieud
Où il est question de renforcer
ces bases
Didier Malgor
Etre attentif à l’actualité pour mieux
revenir sur des notions d’histoire de l’art
(et inversement).
Cours magistral
An a l y s e s d e t e x t e s l i t t é ra i re s ,
philosophiques et d’œuvres plastiques
Objectifs
Codes et systèmes de
représentation
Cours magistraux, travaux dirigés.
Objectifs
Contenu et méthode
d’enseignement
Capacité à voir une image comme une
construction, un complexe de signes,
prise dans des problématiques d’une
époque et d’une histoire.
Elaborer une réflexion sur les notions
de présentation, de représentation et
d’évènement. Repérer et rendre compte
par oral et par écrit, de systèmes de
sens et de valeurs à l’œuvre dans les
productions artistiques.
Des focus sur l’actualité artistique et
culturelle sont proposés qui permettent
de renforcer les notions vues au semestre 1
en tissant des correspondances, filiations
et oppositions entre questionnements
actuels et passés.
Evaluation
Devoirs sur table.
Carnet de bord de l’étudiant.
Contenu et méthode
d’enseignement
Bibliographie
Face à une lecture contemporaine de l’art
tendant à privilégier flux, circulation
de signes, lignes de fuites, aléatoire,
traversée des disciplines…, tenter de lire
dans des œuvres contemporaines avec
l’aide de textes critiques et théoriques,
la participation de l’art à des systèmes
de valeur plus généraux.
MONNIER Gérard, L’ Ar t e t s e s
institutions en France, de la Révolution à
nos jours, Folio Gallimard, Paris, 1995.
ORY Pascal, L’Aventure culturelle
française, 1945-1989, Flammarion,
Paris, 1989.
Catalogues d’exposition
Aux origines de l’abstraction, Musée
d’Orsay-RMN, Paris, 2003.
Face à l’Histoire. L’artiste moderne devant
l’événement historique, 1933/1996,
Evaluation
Présentation orale d’une mise en rapport
argumentée d’un texte littéraire ou
théorique et d’une production plastique.
122
la phase programme : semestre 2
Bibliographie
Evaluation
Baudrillard Jean, Mots de passe,
Montparnasse, Paris, 2000.
D eleuze G i l l e s , Ab é c é d a i r e ,
Montparnasse, Paris, 1996.
Robbe- Grillet Alain, Pour un
nouveau roman, Minuit, Paris, 1963.
Rosset Clément, Le Réel et son double :
Traité sur l’illusion, Gallimard, Paris,
1976.
Rosset Clément, Le Réel : Traité de
l’idiotie, Minuit, Paris, 1977.
Dossiers écrits (monographie,
commissariat d’exposition virtuelle…).
Carnet de bord de l’étudiant.
Dossier méthodologie et synthèse de
l’étudiant.
Bibliographie
A rdenne P a u l , A r t . L’ â g e
contemporain. Une histoire des arts
plastiques à la fin du xxe siècle, Editions
du Regard, Paris, 1997.
BOURRIAUD Nicolas, Esthétique
relationnelle, Les Presses du réel, Dijon,
1999.
BOURRIAUD Nicolas, Postproduction,
Les Presses du réel, Dijon, 2004.
MOISDON Stéphanie, Stéphanie
Moisdon, Les Presses du réel, JRP/
Ringier, Dijon, Zürich, 2007.
OBRIST Hans Ulrich, Conversations,
Manuella éditions, Paris, 2008.
TRONCY Eric, Le Colonel Moutarde
dans la bibliothèque avec le chandelier
(textes 1988-1998), Les Presses du réel,
Dijon, 2001.
TRONCY Eric, Le Docteur Olive dans
la cuisine avec le revolver (monographies
et entretiens 1988-2002), Les Presses du
réel, Dijon, 2002.
W E T T E RWA L D El i s a b e t h , Ru e
sauvage, Les Presses du réel, Dijon,
2003.
Patrick Perry
Des questions d’art
contemporain
Cours magistral
Objectifs
Initiation à l’histoire de l’art
contemporain.
Contenu et méthode
d’enseignement
Afin que chacun puisse vérifier vite
la pertinence de l’orientation de
ses études, afin de l’encourager à
s’immerger rapidement dans le domaine
de la création contemporaine et pour
aiguiser sa curiosité, l’accent sera mis
sur quelques exemples d’histoire de l’art
récent, en particulier des années 1990.
Le cours envisage donc de présenter
quelques monographies d’artistes et
des analyses comparatives, de susciter
ainsi réflexions, débats et problèmes…
Il s’agit enfin de mettre en relation
ces pratiques contemporaines avec
les méthodes d’une l’histoire de l’art
scientifique.
123
les contenus d’enseignement
Caroline Ziolko
Evaluation
• Un devoir sur table en fin de session,
• une synthèse tapuscrite des réflexions
recherches documentaires personnelles
• une présence et participation active
aux cours.
Signes, formes,
représentations
Cours magistral
Objectifs
• Découvrir, comprendre, analyser la
création artistique du xxe siècle à nos
jours, à travers l’actualité des expositions,
salons et manifestations artistiques
nationales et internationales ;
• apprendre à décrypter et commenter
une œuvre selon une approche
sémiologique intégrant une considération
multidisciplinaire (sociologie, histoire,
anthropologie et technologie) du
contexte de production ;
• développer des compétences pratiques
en matière d’expression écrite et de
recherche d’informations en fonction
d’une problématique personnelle ou
d’un projet.
Bibliographie
BLISTENE Bernard, « Une histoire
de l’art du xxe siècle », in Beaux-Arts
magazine, Centre Georges Pompidou,
Paris, 2005.
CHALUMEAU Jean-Luc, Les théories
de l’art, Vuibert, Paris, 1997.
DEBRAY R., Vie et mort de l’image,
Folio Essai, Gallimard, Paris, 1992.
F O Z Z A J . - C . , G A R AT A . - M . ,
PARFAIT F., Petite fabrique de l’image,
Magnard, Paris, 1983.
GUILLAUME P., La psychologie de la
forme, coll. Champs Flammarion, Paris,
1979.
HEINICH Nathalie, La sociologie de
l’art, La Découverte, Repères, Paris,
2001.
HUYGHE René, Les puissances de
l’image, Flammarion, Paris, 1965.
LEBRETON D., Anthropologie du corps
et modernité, Sociologie d’aujourd’hui,
puf, Paris, 1990.
Et divers catalogues et articles sur les
expositions mentionnées en cours.
Contenu et méthode
d’enseignement
• Cours magistral à partir d’une
filmographie retraçant la pratique et
la démarche d’artistes internationaux
représentatifs du xxe siècle, commentaires
et débats sur les thèmes abordés.
• Réalisation d’une recherche
documentaire individuelle, exposant
une problématique personnelle tirée
des informations collectées en cours et
en bibliothèque. Rédaction d’un texte
critique de 20 000 signes minimum,
argumenté et documenté, faisant la
synthèse de ces réflexions et recherches.
124
la phase programme : semestre 2
Langue étrangère
Bibliographie
BOURRIAUD Nicolas, Radicant : pour
une esthétique de la globalisation, Denoël,
Paris, 2009.
MARTIN Danièle, Mots outils, mots
utiles anglais : les incontournables de la
langue anglaise, Ellipses Marketing,
2009.
QUINE Willard Van Orman, Le mot et
la chose, Flammarion, Paris, 1999.
www.guardian.co.uk
www.bbc.co.uk
www.nytimes.com
Nadia Lichtig
Pratique de la langue anglaise
Cours magistral et entretien
individuel
Objectifs
Evaluation et acquisition d’un niveau
de pratique de la langue permettant
une bonne compréhension générale
a i n s i q u’ u n e c o n n a i s s a n c e d e l a
terminologie nécessaire pour participer
aux conférences et aux évènements
artistiques en anglais.
Caroline Ziolko
Contenu et méthode
d’enseignement
Atelier communication pour
étudiants non francophones
A l’entrée des semestres 1, 3, 5, chaque
étudiant doit passer un bilan. Ce
bilan comprend un test qui permet
d’évaluer les progrès de l’étudiant et
un entretien individuel de 15 mn avec
l’enseignant en langue. Lors de son
entrée en première année, l’étudiant
– à la suite du test et de l’entretien
individuel – se fixe un objectif à mener
durant ses trois premières années : celui
d’obtenir le diplôme de Cambridge du
British Council au niveau déterminé
par l’enseignant, Preliminary English
Test, First Certificate in English ou
Certificate in Avanced English (voir le
site www.britishcouncil.org).
Entretien individuel et suivi
personnalisé (expression orale, écrite
et mise à niveau en culture générale)
Pré-requis
Pr ov e n a n c e d’ u n t e r r i t o i r e n o n
francophone ou besoin de mise à
niveau.
Objectifs
• faciliter l’adaptation dans l’école des
étudiants non francophones
• suivre l’évolution et la progression de
l’insertion culturelle et personnelle
Contenu et méthode
d’enseignement
Evaluation
Sur l’année et/ou sur le séjour, ou le
cursus si nécessaire :
• suivi systématique régulier en début
d’année, puis selon la demande et
ou les besoins ponctuels de chaque
Réalisation d’un test de langue, contrôle
continu, participation aux cours.
125
les contenus d’enseignement
étudiant (aide pour rédiger une
lettre de candidature, un exposé, un
mémoire…)
• ateliers et suivis individuels pratiques,
conversation de base ou langage plus
technique. Reprise de certains cours et
explications spécifiques à la demande
de l’étudiant.
• orientation vers des lectures adaptées,
des cours ou ateliers extérieurs
spécifiques dans certains cas.
• s u i v i p r a t i q u e p a r g ro u p e , o u
individuel, pour faciliter l’intégration
dans la ville et dans l’école.
ANNÉE 1
SEMESTRE 2 • Nîmes
P R AT I Q U E E T
I N I T I AT I O N
Pratique dessin /
édition
Nicolas Grosmaire
Formation Multimédia / PAO
Evaluation
Travail en atelier
Objectifs
Evaluation globale par les enseignants
lors des bilans en fonction de
l’amélioration des compétences à l’écrit
comme à l’oral.
Les objectifs sont la formation et la
post-production de travaux, dédiées au
multimédia et à la pao et de conduire des
ateliers spécifiques avec l’intervention
éventuelle de professionnels
extérieurs afin d’approfondir certaines
compétences.
C’est un lieu d’échanges, où chacun peut
à la fois se former et se perfectionner
aux techniques du multimédia et de
l’infographie.
L’atelier est une composante des pôles
dessin / édition et photographie /
vidéo.
Bibliographie
Documentation au cas par cas pour une
mise à niveau rapide et efficace.
Contenu et méthode
d’enseignement
Initiation à l’image numérique :
méthodologie et pratique (découverte
de Adobe Photoshop).
Initiation au dessin vectoriel :
méthodologie et pratique (découverte
de Adobe Illustrator).
Méthode de saisie et conception de
126
la phase programme : semestre 2
documents (principe et méthodologie
universitaire).
dans l’art, coll. Univers des Arts, Thames
& Hudson, Londres, 2000.
Wildbur Peter, Burke Michael,
Le graphisme d’information, Thames &
Hudson, Londres, 2000.
Evaluation
La méthode et les critères d’évaluation
sont définis avec le responsable
pédagogique référent suivant le type
de travail ou de formation organisés
durant le semestre.
Revues
Étapes Graphiques, Art Computeur,
M.A.D., Bloc notes publishing
Bibliographie
Duve (de) Thierry, Voici, 100 ans d’art
contemporain, Flammarion, Paris, 2002.
Florio Emmanuel, Guide de la couleur
imprimée, Atelier Perrousseaux, Reillane,
2001.
Frutiger Adrian, Des signes et des
Hommes, Delta et Spes, Lausanne, 1983.
Gautier Damien, Typographie guide
pratique, Pyramyd, Paris, 2001.
Itten Johannes, L’art de la couleur,
Dessain et Tolra, Paris, 2004.
Lendrevie Jacques et Baynast
Arnaud de, PUBLICITOR, Théorie et
pratique de la communication, Dalloz, Paris,
2005.
Maeda John, Maeda et Maeda, Thames
& Hudson, Londres, 2004.Lexique des
règles typographiques en usage à l’imprimerie
nationale, Imprimerie nationale, Paris,
1993.
NewArk Quentin, Guide complet du
design graphique, coll. Bloc Notes Publishing,
Pyramyd, Paris, 2003.Niemetzky
Gérard, Gestion de la couleur « calibration
profils ICC », Eyrolles, Paris, 2004.
Perrousseaux Yves, Manuel de la
typographie française élémentaire, Atelier
Perrousseaux, Reillane, 1998.
Peyré Yves, Peinture et poésies, Le dialogue
par le livre, Gallimard, Paris, 2001.
Rush Michæl, Les nouveaux médias
Clémentine Mélois Pratiques éditoriales :
folioscope
Travail en atelier, suivi de projet
Objectifs
A travers la réalisation d’un folioscope,
l’enjeu est une réflexion sur les notions
de mise en page, de composition, sur
les exigences et les « règles » liées à un
projet d’édition.
Contenu et méthode
d’enseignement
Réalisation d’un folioscope ou flip book
(dessin, impression et reliure), à partir
du principe de la persistance rétinienne.
Réflexion sur les notions de mise en
page et de multiple et sur les différents
enjeux à prendre en considération avant
d’aborder un travail d’édition.
Evaluation
Contrôle continu : assiduité et
engagement, qualité des réalisations.
Bibliographie
FLBLB, revue.
Gerling Volker, Daumenkinos.
M o ë glin - D elcroix A n n e ,
127
les contenus d’enseignement
Esthétique du livre d’artiste, Jean-Michel
Place / bnf, Paris, 1997.
Pollard Matt, Thumb cinema.
Sénac Jean-Vincent, flips-books.
Evaluation
Bilans collectifs hebdomadaires,
analyse critique autour de l’ensemble
des travaux, constats, intentions,
hypothèses.
Mise en évidence des prolongements
possibles à partir de l’expérience de
l’étudiant vers des perspectives inédites.
L’étudiant doit effectuer un choix
pertinent dans l’ensemble de ses travaux
pour un accrochage collectif de fin
d’année.
Augustin Pineau, Jean-Marc
Scanreigh
Le dessin et l’objet / le dessin
et l’espace
Travail en atelier collectif et travail
individuel à l’extérieur
Objectifs
Bibliographie
Ouvrages généraux Hoptman Laura, Drawing now,
moma, New York, 2002.
Kovats Tania, The drawing book,
Black Dog, Londres, 2007.
Développer la diversité des moyens
graphiques dans une perspective
contemporaine de la pratique du
dessin.
Le dessin et l’objet Contenu et méthode
d’enseignement
Aragon Louis, Les collages, Hermann,
Paris, 1993.
Cachin-Nora Françoise, Raoul
Haussmann, Autour de l’esprit de notre
temps, Musée national d’art moderne,
Paris, 1974.
Semin Didier, Dabin Véronique,
Martial Raysse, Carré d’art, Nîmes,
Galerie Nationale du Jeu de Paume,
Paris, 1993.
Hausmann Raoul, Musée de SaintEtienne, Saint-Etienne, 1994.
Izquierdo Brichs Victoria, Mestres
Del Collage, de Picasso a Rauschenberg,
Fondation Joan Miró, Barcelone, 2005.
Kolar Jiri, Objets et collages, Museo
National Centro de Arte Reina Sofia,
Madrid, 1996.
Le dessin et l’objet / le dessin et
l’espace.
Autour de ces deux axes les étudiants
expérimentent :
• le dessin et ses relations avec le réel,
l’observation, la notation…
• le dessin et ses relations avec
l’architecture, le volume, la lumière et
la notion d’échelle.
Présentation théorique, historique et
critique du sujet par les enseignants.
Tous les 15 jours, les étudiants réalisent
sur place et à l’extérieur deux exercices.
Ces deux exercices complémentaires
leur permettent de se confronter à des
temporalités différentes dans la prise en
charge de leurs réalisations.
Le dessin et l’espace Alvard Julien, Jean Dupuy, en 4 ème
128
la phase programme : semestre 2
vitesse, Sémiose, Paris, 2008.
Barral J., Dessin, Dessein, Design,
Presse universitaire de Saint-Etienne,
2007.
Brion Marcel, L’Art fantastique, Albin
Michel, Paris, 1989.
collectif, Dessins de sculpteur 1,
L’Échelle de Jacob, Dijon, 2008.
Gille Vincent, Trajectoire du rêve, du
romantisme au surréalisme, Paris-musées,
Paris, 2003.
Kasper Ulrike, Ecrire sur l’eau,
l’esthétique de John Cage, Hermann,
Paris, 2005.
Stoichita V. I., Brève histoire de
l’ombre, Droz, Paris, 2000.
Tapié Alain et Zwingenberger
Jeanette, L’Homme-paysage, visions
artistiques du paysage anthropomorphe
entre le xvie et le xxie siècle, Catalogue
d’exposition au Palais des Beaux-arts de
Lille, Somogy, Paris, 2006.
Dessins de sculpteurs, 1850-1950, rmn,
Paris, 1994.
Matta, dessins 1937-1989, Carré d’art,
Nîmes, 1990.
Sons et Lumières, Centre Georges
Pompidou, Paris, 2004.
Travail du traitement du volume par
l’ombre et la lumière.
Contenu et méthode
d’enseignement
Inciter les étudiants à choisir de façon
exigeante leur place et angle de vue par
rapport aux différentes poses proposées.
Séries d’expériences ayant pour but
d’explorer les différentes possibilités de
composition, de cadrage, d’angle de vue.
Travail du raccourci et de la perspective.
Exercices d’habileté manuelle.
Dessins préparatoires faisant apparaître
la structure osseuse : quand l’étudiant
met en relation par le dessin les
parties intérieures et extérieures du
corps, il fait en fait deux exercices :
d’une part, il représente la complexité
d e s s t r u c t u re s i n t e r n e s , d’ a u t re
part, il développe un langage visuel
afin de transmettre ses observations
et sa compréhension des choses.
Dessin d’observation sur des temps plus
longs pour une plus grande précision
du détail, avec correction individuelle
de chaque dessin confronté avec la pose
tenue dans le même temps par le modèle.
Mise en volume, travail de l’ombre, de
la lumière et des reflets tant par le trait
que par la surface, mise en place du
clair obscur et du traitement du fond
pour mettre en valeur les lumières.
Tester et inventer des crayonnés afin de
développer le côté personnel et créatif.
Mise en abîme du travail par des
discussions critiques et aller-retour
entre les productions du jour et des
œuvres du patrimoine mondial.
Isabelle Simonou-Viallat
Dessiner / Composer
Travail en atelier
Objectifs
Faire la différence entre dessiner quelque
chose et faire un dessin, gagner autant en
justesse qu’en qualité de trait. Composer,
faire une mise en page, découvrir
différents cadrages, recouper, recomposer.
Prise en compte du détail.
129
les contenus d’enseignement
Pratique espace /
volume / sculpture
Evaluation
L’évaluation se fait tout au long du
semestre sur l’assiduité, l’investissement
fourni, l’exigence dans le travail et sur
l’évolution des résultats plastiques.
Prise en compte des qualités critiques et
autocritiques.
Dror Endeweld
Du plan au volume.
Du volume à l’espace
Bibliographie
Travail en atelier
Objectifs
Butor Michel, La Chasse au trésor de
Jean Le Gac, rmn, Paris, 2007.
Lemoine Serge, L’art moderne et
contemporain, Larousse, Paris, 2006.
Pasquinelli Barbara, Le geste et
l’expression. Repères iconographiques,
Guide des Arts, Hazan, Paris, 2006.
Pignon-Ernest Ernest, Extases,
Gallimard, Paris, 2008.
P rat Jean-Louis, D aix Pierre,
L e n u a u x x e s i è c l e , Fo n d a t i o n
M a e g h t , M a e g h t , Pa r i s , 2 0 0 0 .
Simblet Sarah, Anatomie pour l’artiste,
Dessain et Tolra, Larousse, Paris, 2006.
Spies Werner, Troncy Eric, Robert
Longo, Flammarion, Paris, 2009.
Titus-Carmel Gérard, Ecrits sur
l’art et textes divers, Le Temps qu’il fait,
Cognac, 2003.
V igarello G e o r g e s , Hi s t o i re
du corps I – De la Renaissance
aux Lumières, Seuil, Paris, 2005.
Ac q u é r i r d e s c o m p é t e n c e s d a n s
le domaine de la manipulation des
matériaux comme le métal, le verre, et
autres assemblages divers, apprendre à
souder, river, coller, couper et poursuivre
le travail de construction en bois.
Développer un regard critique et
questionner le rapport entre forme et
fond.
Contenu et méthode
d’enseignement
• Le réel et la représentation dans
l a s c u l p t u re m o d e r n e . L’ a n a l y s e
des expériences des avant-gardes,
constructiviste, suprématiste, les
Architectons de K. Malevitch, le Bauhaus,
l’ Un i s m e , p l u s p a r t i c u l i è re m e n t
les œuvres de K. Kobro, J. Arp, C.
Brancusi, K. Schwitters, A. Calder dans
le domaine de la sculpture et expériences
spatiales.
• Utiliser le savoir technique acquis
pour réaliser des volumes. Articuler les
différents composants plastiques de la
sculpture : la sculpture et son socle, la
matière, le plein et le vide, le négatif
et le positif, la symétrie et l’équilibre
asymétrique, la composition spatiale.
• Expérimenter l’accrochage au mur et
la disposition dans un espace donné.
Catalogues
Collectif, De Vasari à Boucher,
Musée des beaux-arts de Nîmes, Actes
Sud, Arles, 1998.
Collectif, Le dessin fauve de 1900
à 1908, Musée de Marseille, coll.
Diffusion, Seuil, Paris, 2002.
Mondzain Marie-José, CuecoDessins, Cercle d’Art, Paris, 1998.
130
la phase programme : semestre 2
maîtrisées et de construction. Permettre
d’avoir une vision de l’histoire et des
enjeux divers de la musique, du son et
de la performance : par le visionnage,
l’écoute et la lecture des expériences de
plasticiens, mais aussi de chorégraphes,
musiciens, chercheurs en anthropologie,
ethnologie, musicologie, poésie et
contes.
Au travers d’exercices protéiformes,
chacun a le choix du moyen (et ruse)
plastique et doit répondre à des sujets
ou thèmes de travail.
Evaluation
Qualité des réalisations et des dossiers
théoriques.
Bibliographie
B ailly Je a n - C h r i s t o p h e , Ku r t
Schwitters, Hazan, Paris, 1993.
Hulten Pontus, Dumitresco
Natalia, Istrati Alexandre, Brancusi,
FIammarion, Paris, 1986.
Martin Jean Hubert, Malevitch :
Architectones, Peintures et Dessins, Centre
Georges Pompidou, Paris, 1980.
Rowell Margit, Qu’est-ce que la
sculpture moderne ?, Centre Georges
Pompidou, Paris, 1986.
Strzeminski Wladyslaw, L’espace
uniste, coll. Slavica, L’âge d’homme,
Lausanne, 1977.
El Lissitzky 1890-1941, architecte, peintre,
photographe, typographe, Paris-Musées,
Paris, 1991.
Evaluation
Sur les réponses, adaptations,
aménagements et mise en œuvres
particulières de l’étudiant ; tenue d’un
carnet sonore et de recherche, liens créés
avec les autres disciplines. L’étudiant
devra par l’ambition mesurée de ses
recherches faire montre d’assez d’élan
pour continuer son investissement.
Bibliographie
Jean-Claude Gagnieux
Aucher Marie-Louise, L’Homme sonore,
spadem, 1970.
Bosseur Jean-Yves, Musique et arts
plastiques, Minerve, Paris, 1998.
Chopin Henri, Poésie sonore, coll.
Trajectoires, J. M. Place, Paris, 1997.
Cage John, Silence, Denoël, Paris, 2004.
Deshays Daniel, Pour une écriture du
son, Klincksieck, Paris, 2006.
Holstein Jean-Paul, Le Solfège, puf,
Paris, 1987.
Leroy Yveline, L’Univers sonore animal,
Gauthier-Villars, Paris, 1979.
Nyman Michael, Experimental music,
Allia, Paris, 2005.
Quignard Pascal, La Haine de la
musique, Gallimard, Paris, 1997.
Performances – son
Enseignement à glissières
Objectifs
Saisir les enjeux et intérêts du champ
performatif.
Contenu et méthode
d’enseignement
Saisir par tuilage les enjeux de la voix,
du geste, du son, de l’écrit et de l’objetinstrument.
Faire en sorte que l’action s’impose avec
intérêt et pertinence, via des ateliers
d’écritures, de phonation, de technique
d’accrochage sonore, de gesticulations
131
les contenus d’enseignement
Russolo Luigi, L’Art des bruits, Allia,
Paris, 2003.
Contenu et méthode
d’enseignement
Sonothèque
Considérer l’objet dans toutes ses
dimensions (sociales, esthétiques,
économiques, techniques).
L’étudiant choisit son ou ses matériaux
et apprend à les confronter à son projet
pour le réinterroger et en considérer le
sens.
On encourage l’étudiant à manipuler
une variété de matériau. Par exemple :
dur / mou / instable ou matériau
récupéré ou inhabituel, matériau
organique et périssable.
Présentation de documents sur les
pratiques actuelles (sculpture et champs
voisins).
Études d’œuvres d’artistes en relation
avec les propositions (ex : l’objet, gravité
et équilibre, la ligne dans l’espace).
De Guillaume de Machaut (Charles
Ives, Eric Satie, Spike Jones, Olivier
Messien) à Charlemagne Palestine, Don
Cherry, Ivor Cutler, Charlie Parker,
Laurie Anderson, Velvet Underground,
Thelonious Monk, Pierre Bastien, Pierre
Boulez, Brian Eno, John Cage, Sun
Ra, Claude Debussy, Francisco Lopez,
Ghédalia Tazartès, Galas Diamandas,
Frédéric Le Junter, Panhuysen Paul…
Arnaud Vasseux
L’objet et la sculpture ?
Travail en atelier. Cours pratique et
théorique
Objectifs
Méthode d’enseignement
S’approprier une proposition pour
affirmer ses choix et développer sa
capacité d’analyse.
Découvrir des moyens d’intervenir sur
et avec un matériau.
Reconnaître le sens de ses choix plastiques
en regard de ses contemporains.
Être attentif à ses gestes autant dans
la technique apprise que la technique
trouvée.
Faire l’expérience de présentations
collectives qui vise à se confronter à un
espace critique.
Apprendre à s’exprimer sur ce qui est
fait et vu.
Élargir son champ de référence esthétique
à partir de ses expérimentations.
À partir d’une proposition de recherche
donnée, les étudiants affirment des
choix dans la réalisation d’un travail
tridimensionnel qui fera l’objet d’une
présentation dans l’espace de l’atelier
face au groupe.
Accompagnement technique.
Dé b a t c o l l e c t i f t o u t a u l o n g d e
l’élaboration des réponses.
Ac c r o c h a g e e t p r é s e n t a t i o n d e s
réalisations accompagnées des supports
d’ é l a b o r a t i o n : d e s s i n s , i m a g e s ,
photographies, documents, notes.
Evaluation
Participation active. Qualité et évolution
des travaux réalisés.
Présentation des travaux : documents
d’élaboration, accrochage et disposition
dans l’espace. Exposé.
132
la phase programme : semestre 2
Pratique peinture /
couleur
Bibliographie
Essais
BARTHES Roland, Mythologies, Seuil,
Paris, 1957.
BAUDRILLARD Jean, Le Système des
objets, coll. Les Essais, Gallimard, Paris,
1968.
Danto Arthur, La Transfiguration du
banal, Seuil, Paris, 1989.
KRAUSS Rosalind, Passages : une histoire
de la sculpture de Rodin à Smithson, Paris,
Macula, 1997.
MÈREDIEU (de) Florence, Histoire
matérielle et immatérielle de l’art moderne,
Larousse, Paris, 2004.
POIRIER Jean, « L’homme, l’objet et la
chose » in Histoire des mœurs, coll. Folio
Histoire, Gallimard, 2002.
RESTANY Pierre, Les objets plus, La
Différence, Paris, 1990.
Jean-Marc Cérino
Affirmation et spécificité de la
peinture
Travail en atelier, entretien et débat
collectif, suivi de projet
Objectifs
Quel que soit son itinéraire, il est
important pour l’étudiant que sa
rencontre avec la peinture soit une
prise de conscience et une expérience
d’un rapport au monde et au réel ayant
pouvoir de produire de la complexité.
Contenu et méthode
d’enseignement
Littérature
Chaque étudiant devra élaborer un
ensemble de peintures en relation avec
un document photographique afin
d’éprouver la singularité de l’image
picturale. Mais également de constater
de quelle manière, par ses choix
(picturaux), ces peintures se trouvent
marquées par la photographie.
Rien de commun, par exemple, entre
les peintures de Richter, Hucleux,
Warhol ou Bacon, si ce n’est qu’en
chacune d’elles reste quelque chose de la
photographie, une particularité propre
de la photographie, de cette alliance
avec le photographique qui est partie
intégrante de leur constitution.
Elles ne sont ce qu’elles sont que parce
que cette rencontre a eu lieu. Mais elles
sont également toutes singulières, n’en
ayant pas gardé la même chose.
Ce sera également le moyen d’évaluer
PEREC Georges, Les choses, Pocket,
Paris, 2006.
PONGE Francis, Le parti-pris des choses,
coll. Poésie, Gallimard, Paris, 1999.
Catalogues d’expositions
L’ivresse du réel, Carré d’Art, Nîmes,
1993.
Trucs et trocs, leçon de choses, Musée d’art
moderne de la Ville de Paris, arc, Paris,
1983.
Unmonumental, The object in the 21 st
century, Phaidon, Londres, 2007.
Collins Judith, Sculpture today,
Phaïdon, Londres, 2007.
133
les contenus d’enseignement
la spécificité de la peinture par rapport
au dessin, et leur complémentarité dans
une démarche artistique.
Enseignement devant générer
des questions tant formelles que
sémantiques, comme fondation
essentielle de la pensée.
Contenu et méthode
d’enseignement
La théorie :
• Historique des systèmes : couleurs,
matière et lumière.
• L’Art et les Sciences de la couleur :
Ne wton, Gœthe, Itten, Oswald,
Kuppers et leurs influences sur l’art et la
peinture en particulier.
• Les systèmes chromatiques et spectraux
dans les pratiques de l’abstraction au xxe
siècle en Europe et en Amérique : art
géométrique, art du monochrome, art
concret, art minimaliste, abstraction
radicale…
• Lectures de textes théoriques et d’écrits
d’artistes.
• Apprentissage des outils de lectures
d’une œuvre : méthode formelle,
sémiologique, déconstructiviste…
Evaluation
Contrôle continu en atelier collectif
et évaluation individuelle en fin de
semestre.
Assiduité, compréhension des enjeux et
qualité des réalisations.
Bibliographie
Krauss Rosalind, Le Photographique,
pour une théorie des écarts, Macula, Paris,
1990.
Pascal Fancony
La pratique :
Di s t i n c t i o n e n t r e c o u l e u r s n o n
chromatiques et chromatiques.
• La couleur comme sujet de la
peinture.
• Le tableau et son développement dans
l’espace réel et concret.
• La composition, la géométrie, l’espace
mural. • Atelier d’écriture et d’analyse de
l’œuvre.
• Initiation aux techniques de
représentation de l’espace : perspective,
axonométrie, dessin de projet.
Objectifs
Evaluation
Théorie et pratique de la
couleur 2
Couleurs chromatiques et lumière,
dessin de projet et systèmes de
représentation
Cours théorique et pratique
Pré-requis
Contrôle continu. Présentation d’une ou
plusieurs peintures et / ou installations.
Rédaction d’un texte d’analyse sur le
travail.
Acquisition des fondamentaux sur
les systèmes chromatiques lumièrecouleur-matière.
Apprentissage du voir, lire, nommer,
décrire.
134
la phase programme : semestre 2
Bibliographie
Catalogues
Anker Valentina, Max Bill ou la
recherche d’un art logique, L’âge d’homme,
Lausanne, 1990.
Ballas Guila, La couleur dans la peinture
moderne, Adetta, 1997.
Barbara Rose, Le monochrome, Le
Regard, Paris, 2004.
Brion-Guerry Liliane, Cézanne et
l’expression de l’espace, Albin Michel, Paris,
1978.
Cage John, La couleur dans l’art, coll.
l’univers de l’art, Thames & Hudson,
London, 2009.
Gœthe, Traité des Couleurs, Triades,
Laboissière-en-Thelle, 2000.
Itten Johannes, Art de la couleur,
Bordas, Paris, 1986.
KUppers Harald, Couleur - origine,
méthodologie, application, Office du livre /
Dessain et Tolra, Paris, 1975.
Léger Fernard, Fonctions de la peinture,
coll. Essais, Gallimard, Paris, 1997.
Marx Ellen, Les contrastes des couleurs,
Dessain et Tolra, Paris, 1973.
Maurice Elie, Couleurs et théories,
Globalia Diffusion, 2009.
Passeron René, L’œuvre picturale et les
fonctions de l’apparence, Vrin, Paris, 1986.
Riout Denys, La peinture monochrome.
Histoire et archéologie d’un genre, Jacqueline
Chambon, Nîmes, 1996.
Roque Georges, Qu’est-ce que l’art
abstrait ?, coll. Folio Essais, Gallimard,
2003.
Roque Georges, Art et science de la
couleur, coll. Rayon Art, Jacqueline
Chambon, Nîmes, 1998.
Schneider Pierre, Petite histoire de
l’infini en peinture, Hazan, Paris, 2009.
Vallier Dora, L’art abstrait, coll.
Pluriel, Hachette Littérature, Paris, 1998.
Aux origines de l’abstraction, Musée
d’Orsay, Paris, 2005.
L’abstraction américaine, Musée Fabre,
Montpellier, 1999.
Repartir à zéro, Musée des Beaux-Arts de
Lyon, Lyon, 2008.
Art Concret, Espace de l’art concret,
Mouans-Sartoux, 2000.
Tornay Serge, Voir et nommer les
couleurs, Publications du Laboratoire
d’ethnologie et de sociologie
comparative, Université de Paris X,
1978.
Monographies
Les artistes phares du xxe siècle des divers
mouvements modernes : Suprématisme,
Constructivisme, Bauhaus, De Stijl,
Art concret, Expressionnisme abstrait,
Minimalisme, Nouvelle Radicalité.
Et les artistes suivants : Paul Klee (La
pensée créative ; Histoire naturelle
infinie),
Delaunay, Mondrian, Poliakoff, Léger,
Lohse Lesen, Albert Ayme, Julio le Parc,
Agam.
Œuvres et écrits de Marc Rothko,
Barnett Newman, James Bishop, Marc
Devade.
135
les contenus d’enseignement
Serge Plagnol
Evaluation
Corrections à chaque fin de séquence
de travail dans l’atelier collectif et
évaluation à la fin du semestre sous
forme d’accrochage. Une exigence
particulière sera demandée à chaque
étudiant sur la qualité et la réflexion
autour de l’accrochage de ses travaux ;
prémisse à un travail sur l’inscription de
la peinture dans un lieu.
Figurer, révéler
Travail en atelier
Pré-requis
Maîtrise des acquis picturaux du premier
semestre.
Objectifs
Mises en place élaborées des figures dans
l’espace pictural. Le «comment peindre»
va s’articuler avec le «quoi peindre».
Cette articulation entre le «comment» et
le «quoi peindre» est essentielle car elle
entraîne l’étudiant vers une réflexion
pratique et théorique sur la construction,
déconstruction et re-création de l’espace
figural de la peinture.
Quelle figure dans quel espace pour
la peinture aujourd’hui ? Cela amène
vers le questionnement de la notion de
tableau dans son acceptation classique
ou au contraire son dépassement et sa
transgression. L’étudiant commence à
mettre en place une pensée de la peinture
dans sa relation avec l’histoire de sa
pratique et ses inscriptions historiques
successives.
Bibliographie
Didi-Huberman Georges, Fra
Angelico, Dissemblance et figuration, coll.
Champs, Flammarion, Paris, 1995.
Catalogues et monographies
essentiellement autour du cubisme :
Dupuis Labbé Dominique, Les
Demoiselles d’Avignon, Bartillat, Paris,
2007.
Francastel Pierre, Peinture et
Société, naissance et destruction d’un espace
plastique de la renaissance au cubisme,
Denoël-Gonthier, Paris, 1984.
Golding John, Le Cubisme, Julliard,
Paris, 1965.
Catalogues d’expositions.
Contenu et méthode
d’enseignement
Mise en place par l’étudiant d’éléments
f i g u r a t i f s à t r a n s c r i re e n e s p a c e
pictural. Les éléments choisis doivent
conduire à une prise de conscience de
sa singularité ; l’étudiant investit son
champ iconographique personnel. La
maîtrise des éléments formels : dessin,
couleur, composition doivent tendre
vers une résolution personnelle de
l’espace pictural.
136
la phase programme : semestre 2
Pratique vidéo /
photo
Maïder Fortuné
Brigitte Bauer
Travail en atelier
Objectifs
Réalisation vidéo
Acquisition d’un savoir-faire pratique :
apprendre à connaître les outils et
prendre conscience des interactions entre
technique et esthétique – l’évolution
des techniques conditionnant toujours
le regard.
Une fois familiarisé avec le matériel,
l’étudiant va réaliser des sujets plus
élaborés au travers desquels il doit
envisager une écriture personnelle,
faire acte de discernement sur les choix
techniques et leur justification quant
au sens du plan. Il devra maîtriser les
outils techniques de prise de vue et de
montage de manière à pouvoir travailler
de manière autonome en deuxième
année.
Contenu et méthode
d’enseignement Contenu et méthode
d’enseignement
Photographie : technique et
application
Travail en laboratoire et sur le terrain
Objectifs • L’origine de la photographie dans
son application pratique : réalisation
de photogrammes et prises de vues
au sténopé. Utilisation d’appareils de
différentes époques : chambre en bois,
Kodak Brownie, Agfaclack, Lubitel,
compacts numériques. Ces exercices sont
prétextes à l’exploitation des possibilités
offertes par le médium photographie :
cadrage, angle, distance, profondeur de
champ, vitesse…
• Réalisation de deux dossiers
(photographies accompagnées d’un
texte de présentation) : Portrait /
Autoportrait et Temps / Mouvement
Pour nourrir ce travail, des œuvres
d’artistes et de cinéastes sont analysées
dans leur contexte historique et
théorique. Ces analyses amènent
l’étudiant à interroger ses recherches
dans la perspective plus large de l’histoire
de l’art, à se confronter à des démarches
singulières et à comprendre les affinités
qu’il peut avoir avec certaines d’entre
elles et ainsi à mieux cerner son désir de
création. Sont abordées les questions du
montage, du traitement de la durée, du
rythme, etc…
Chaque étudiant devra choisir une œuvre
vidéographique, cinématographique
qu’il présentera à l’ensemble du groupe
sous la forme d’un exposé.
Evaluation
Contrôle continu
Participation active, qualité des travaux
rendus.
Les sujets donnés sont envisagés
comme des cadres qui portent une
grande souplesse d’interprétation de
façon à être traités par l’étudiant de
manière personnelle : ils sont pensés
Bibliographie
Voir semestre 1.
137
les contenus d’enseignement
comme le moteur du dessin d’une
singularité d’univers. Ils constituent des
« expériences ».
L’étudiant est incité à développer
son savoir technique, à comprendre
les enjeux théoriques des différents
procédés de traitement informatique de
l’image, à en faire l’expérience réfléchie
dans ses propres réalisations.
La réalisation des sujets est individuelle,
elle s’étend sur un semestre. L’étudiant
est aussi initié aux logiciels de montage
et de traitement de l’image.
Des entretiens individuels ont lieu au
cours de l’élaboration du projet et la
présentation finale se fait devant le
groupe, afin d’exposer aux autres les
motivations théoriques et formelles du
film, de discuter ensemble des divers
processus de travail enfin d’aborder des
questions de méthode.
PAÏNI Dominique, Le temps exposé : le
cinéma de la salle au musée. coll. Essais,
Cahiers du cinéma, 2007.
TARKOVSKI Andrei, « Le temps scellé
» in Cahiers du Cinéma, coll. Petite
bibliothèque des Cahiers du cinéma,
2004.
Frédéric Gleyze
Formation aux techniques de
l’audiovisuel : la vidéo
Travail en atelier, suivi de projet
Objectifs
Assurer la formation des étudiants dans
le cadre de la conception d’œuvres
audiovisuelles : écriture, prise de vue,
montage et diffusion. Conduire des
ateliers spécifiques avec l’intervention
éventuelle de professionnels
extérieurs afin d’approfondir certaines
compétences.
Evaluation
Participation active, qualité des travaux
réalisés, aptitude à envisager son travail
de manière plus théorique et critique.
Contenu et méthode
d’enseignement
Bibliographie
La prise de son / les éclairages en vidéo
/ conception d’une séquence (raccord
dans le mouvement, raccord lumière,
continuité narrative, transition…).
ANTONIONI Michelangelo, Ecrits,
Images Modernes, Paris, 2003.
CHION Michel. Ecrire un scénario.
coll. Essais, Cahiers du cinéma, 2007.
COLPI Henri, HUREAU Nathalie.
Lettres à un jeune monteur. coll. Carré
ciné, Séguier, Paris, 2006.
DELEUZE Gilles. Cinéma, tome 1.
L’image-mouvement. Minuit, Paris,
1983.
DELEUZE Gilles. Cinéma, tome 2.
L’image-temps. Minuit, Paris, 1985.
MICHAUD Philippe-Alain, Sketches.
Histoire de l’art, cinéma, Kargo, 2006.
Evaluation
La méthode et les critères d’évaluation
sont définis avec le responsable
pédagogique référent suivant le type
de travail ou de formation organisés
durant le semestre.
138
la phase programme : semestre 2
Histoire, théorie
des arts et langue
étrangère
Aumont Jacques, L’image, Nathan,
Paris, 1990.
Clair Jean, Méduse, Gallimard, Paris,
1989.
Deleuze Gilles, Francis Bacon.
Logique de la sensation, La Différence,
Paris, 1981.
Didi-Huberman Georges, La
Ressemblance par contact. Archéologie,
anachronisme et modernité de l’empreinte,
Minuit, Paris, 2008.
Duve (de) Thierry, Résonances du
readymade. Duchamp entre avant-garde et
tradition, Jacqueline Chambon, Nîmes,
1989.
Duve (de) Thierry, Cousus de fil d’or.
Beuys, Duchamp, Klein, Warhol, Art
édition, Villeurbanne, 1990.
Fréchuret Maurice, La Machine à
peindre, Jacqueline Chambon, Nîmes,
1994.
Heinich Nathalie, Du peintre à
l’artiste. Artisans et académiciens à l’âge
classique, Minuit, Paris, 1993.
Huitorel Jean-Marc, Les Règles du
jeu. Le peintre et la contrainte, Fonds
régional d’art contemporain BasseNormandie, Caen, 1999.
Krauss Rosalind, Passages. Une histoire
de la sculpture de Rodin à Smithson,
Macula, Paris, 1997.
Leroi-Gourhan André, L’Homme
et la matière, Albin Michel, Paris, 1971.
Parfait Françoise, Vidéo : un art
contemporain, Editions du Regard, Paris,
2001.
Natacha Pugnet
Méthodologie d’analyse des
œuvres 2 / Histoire de l’art
contemporain
Cours magistral
Objectifs
Apprendre à confronter différents points
de vue, à envisager l’analyse de manière
dialectique. Etre capable de situer une
production au sein d’une pratique, une
pratique au sein d’une époque.
Contenu et méthode
d’enseignement
Représentations de l’espace et
i n s t a l l a t i o n . No t i o n s d ’ œ u v r e lieu et de dispositif. Restitution des
œuvres performatives et éphémères.
Phénoménologie et expérience de
l’œuvre. Haptique/optique.
Les cours sont dialogués, et la discussion
collective est favorisée.
Evaluation
Chaque étudiant devra produire une
analyse d’œuvre écrite. Pertinence, clarté
d’exposition, rigueur de la démonstration.
Caractère personnel de l’analyse.
Bibliographie
Arasse Daniel, Le détail. Pour une
histoire rapprochée de la peinture,
Flammarion, Paris, 1992.
Arasse Daniel, On n’y voit rien –
descriptions, Denoël, Paris, 2000.
139
les contenus d’enseignement
Albert Raniéri
Cachin Françoise, Manet : « J’ai fait
ce que j’ai vu », Gallimard, Paris, 1990.
Cuzin Jean-Pierre, Ingres, Place des
Victoires, Paris, 2006.
Daix Pierre, Pour une histoire culturelle
de la peinture moderne, de David à
Cézanne, Odile Jacob, Paris, 1998.
Damisch Hubert, La peinture en
écharpe : Delacroix, la photographie,
Klincksiek, Paris, 2007.
Darragon Eric, Manet, 1527,
Citadelles et Mazenod, Paris, 1991.
Delacroix Eugène, Le voyage au
Maroc, ima, Flammarion, Paris, 1995.
Foucart Bruno, Courbet, Tout l’Art,
Flammarion, Paris, 1997.
Foucault Michel, La peinture de
Manet, Seuil, Paris, 2004.
Fried Michael, La place du spectateur.
Esthétique et origines de la peinture
moderne, Gallimard, Paris, 1990.
Fried Michael, Le réalisme de Courbet,
Esthétique et origines de la peinture
moderne, ii, Gallimard, Paris, 1993.
G uégan St é p h a n e , Ingres : ce
révolutionnaire-là, Gallimard, Paris,
2006.
Heinich Nathalie, Du peintre à
l’artiste. Artisans et académiciens à l’âge
classique, Minuit, Paris, 1993.
Jouffroy Alain, Aimer David,
Terrain vague, Paris, 1989.
Lebensztejn Jean-Claude, L’art
de la tache, Editions du Limon, Paris,
1990.
Le Bris Michel, Journal du romantisme,
Skira, Lausanne, 1981.
Lemoine Serge, Gustave Courbet /
Brice Marden, Argol, Paris, 2006.
Lemoine Serge, Edouard Manet /
Bertrand Lavier, Argol, Paris, 2008.
Leymarie Jean, La peinture française
Histoire et théorie de l’art en
Europe au xixe siècle
Cours magistral
Objectifs
Analyser les œuvres dans leur contexte,
articuler et hiérarchiser des savoirs,
argumentation et sens critique.
Contenu et méthode
d’enseignement
Le contexte français, pour des raisons de
temps et d’importance historique, sera
privilégié. L’art au xixe siècle : peinture,
architecture, muséologie. Aspect de la
critique d’art et évolution des goûts.
Peinture, architecture, muséologie. De
Winckelmann à Benjamin, de David à
l’impressionnisme, du Musée Napoléon
au Crystal Palace.
Evaluation
Devoir sur table. Dossier, iconographie
et textes, en relation avec le contenu du
cours. Une approche personnelle, de
la part de l’étudiant, sera privilégiée.
Participation au bilan final sur le travail
plastique.
Bibliographie
Bataille Georges, Manet, Skira,
Lausanne, 1955.
B elting Hans, Le chef-d’œuvre
invisible, Jacqueline Chambon, Paris,
2003.
Bordes Philippe, Le Serment du jeu
de Paume de Jacques Louis David, le
peintre, son milieu et son temps, rmn,
Paris, 1991.
140
la phase programme : semestre 2
au xixe siècle, Skira, Lausanne, 1946.
Michel Régis, David : l’Art et la
politique, Gallimard, Paris, 2003.
Michel Régis, Géricault : l’invention
du réel, Gallimard, Paris, 1992.
Ragon Michel, Gustave Courbet,
peintre de la liberté, Fayard, Paris, 2004.
Roque Georges, Art et science de
la couleur, Chevreul et les peintres, de
Delacroix à l’abstraction, Gallimard,
Paris, 2009.
Salmon Dimitri, Ingres et les modernes,
Somogy, Paris, 2009.
Schaeffer Jean-Marie, L’art de l’âge
moderne, l’esthétique et la philosophie
de l’art du xviiie siècle à nos jours,
Gallimard, Paris, 1992.
Schapiro Meyer, Style, artiste et
société, Gallimard, Paris, 1982.
Starobinski Jean, Les emblèmes de la
raison, Flammarion, Paris, 1979.
Vauday Patrick, La décolonisation du
tableau : art et politique au xixe siècle,
Seuil, Paris, 2006.
orale et écrite ; et de la prononciation, en
relation avec les jeux de rôle, des textes
choisis sur l’art, des ateliers d’écriture
(poèmes et dialogues).
Analyse et réflexion sur des exemples de
l’art britannique : étude du vocabulaire
spécialisé (ex. background, brushstroke,
blocks of colour).
Evaluation
Participation active, travail écrit par
niveau.
Bibliographie
Banksy, Banksy, Wall and Piece, Rider,
Londres, 2007.
Lack Jessica, Wilson Simon, The
Tate Guide to Modern Art Terms, Tate,
Londres, 2009.
Tate Etc, Tate Modern / Tate Britain.
Paolozzi Eduardo, Lost Magic
Kingdoms, Londres, 1985.
Spalding Frances, British Art Since
1900, Londres, 1988.
Wilton Andrew, Five Centuries of
British Painting, Londres, 2001.
Adam Thorpe
Anglais
Cours magistral
Objectifs
Améliorer le niveau de la langue anglaise
orale et écrite, de chaque étudiant.
Ouverture vers la culture anglo-saxonne,
surtout à travers l’art britannique.
Contenu et méthode
d’enseignement
Acquisitions et développement du
vocabulaire ; des structures verbales,
syntaxiques et idiomatiques de la langue,
141
les contenus d’enseignement
ANNÉE 2
Bibliographie
Cramer P., Morandi, l’œuvre gravé,
1980-1984, P. Cramer, Genève, 1986.
Fiches : L’atelier de gravure/fiches
techniques.
SEMESTRE 3 •
Montpellier
Projections de vidéos
M éthodologie ,
techniques et
mises en œ uvre
Colomier H., Anatomie de la couleur
(16 mn)
L’atelier Mourlot, une vie de couleur
(30 mn)
L’estampe (12 mn)
Entretien sur la taille-douce (58 mn).
Dessin / édition
Daniel Boissière
Michel Martin
Sensibilisation à la gravure et
à la sérigraphie
Images numériques
programmées
Travail en atelier
Objectifs
Travaux dirigés
Pré-requis
Apprentissage de la gravure (taille
douce) et de la sérigraphie. Acquisition
de la technique nécessaire pour arriver
à une autonomie en fin de deuxième
année, autour de projets personnels ou
collectifs.
Savoir utiliser le système d’exploitation,
les logiciels photoshop ou gimp, posséder
des notions de base en flash et html.
Contenu et méthode
d’enseignement Découvrir et expérimenter quelques
possibilités spécifiques aux langages du
numérique.
Objectifs
Analyses d’estampes éditées.
Interprétation des projets en fonction
du choix technique.
Connaissance des outils et des matériaux
pour la mise en œuvre.
Démonstrations et pratiques exercées
par le professeur, le technicien, ou un
artiste invité.
Contenu et méthode
d’enseignement
Lev Manovich dans The Langage of New
Media définit une série de propriétés
spécifiques au numérique telles que
la modularité, l’automaticité, la
variabilité.
A partir d’exemples concrets
d’applications et de procédés permettant
de reproduire ces propriétés en html ou
dans flash, les étudiants sont amenés à
Evaluation
Contrôle continu. Qualité des
productions.
142
la phase programme : semestre 3
expérimenter par eux-mêmes, d’abord
sous la forme d’exercices puis de projets
personnels, la mise en jeu de ces diverses
caractéristiques.
expérience personnelle et collective du
déplacement, les notions de traversée,
de durée, d’étendue ou de frontière,
dans leurs rapports au paysage aussi bien
géographique et plastique, que politique
ou sociologique.
Prendre note de ce que l’on observe
pour garder la mémoire des traversées,
conserver ces premiers signes comme
autant de choix et d’écritures
potentielles.
Le travail se poursuit en atelier,
pour explorer différents champs
d’expérimentations. Le dessin devient
restitution, posture, geste, projet, outil
critique, expérience de l’espace et de la
durée. Il devient un outil de singularité,
un mode de pensée critique et d’écriture
personnelle.
Pour chacune des phases de travail,
les expérimentations des supports,
des techniques et des outils sont
accompagnées d’analyses théorique et
iconographiques.
Méthode d’enseignement :
Démonstrations et exercices.
Projets personnels dirigés (sur plusieurs
séances) à partir d’une proposition
donnée.
Evaluation
Contrôle continu.
Assiduité, participation aux cours.
Qualités plastiques, qualités techniques,
originalité des productions.
Bibliographie
Lima Manuel, www.visualcomplexity.
com, 2005.
Manovich Lev, Le Langage des
nouveaux médias, Les Presses du réel,
Dijon, 2010.
Evaluation
Caroline Muheim
Assiduité. Investissement, capacité
à progresser dans les apprentissages,
capacité d’analyse.
Qualité et pertinence des réalisations.
Accrochages suivis d’une présentation
critique et collective des travaux.
Document d’analyse et de synthèse à
réaliser en fin de semestre.
Résistance aux efforts alternés
Travail en atelier
Objectifs
Envisager le dessin comme une épreuve,
l’amener à devenir un outil réactif
d’écriture et de pensée. Dessiner pour
y voir clair.
Bibliographie
Davila Thierry, Marcher créer, Editions
du Regard, Paris, 2007.
Cartes et figures de la terre, Centre
Georges Pompidou, Paris, 1980.
D’un regard l’autre, Musée du Quai
Branly, Paris, 2006.
Contenu et méthode
d’enseignement
Les premières obser vations sont
menées à partir de marches en zones
urbaines ou périurbaines. Il s’agit
d’éprouver et reconnaître, par une
143
les contenus d’enseignement
Anne-Marie Soulcié
Pe i n t u r e / c o u l e u r
Le livre
Carmelo Zagari
Travail en atelier
Objectifs
Peinture / Faire Face
Peinture /Déplacement
Par une pratique régulière du dessin,
l’étudiant devra, en fin d’année, maîtriser
la diversité des outils, des supports et
des moyens graphiques. L’objectif est de
rendre l’étudiant autonome en évitant
tout clivage avec les autres disciplines.
Travail en atelier et entretien
individuel
Objectifs
Initier – faire – transposer – voir –
percevoir… Faire de sa fragilité une
force (et son contraire), un outil pour
peindre bien en face. Désigner Art.
Voir est ici l’initiation du sensible
vers le mot percevoir. Apporter une
dimension historique et contemporaine
en provoquant les codes de l’usage de ce
médium, sociologie basique, esthétique,
idées reçues à questionner…
Contenu et méthode
d’enseignement
Mettant en œuvre les acquis pratiques
de la première année, les étudiants
réaliseront des suites d’images d’après
un choix de textes donnés. L’ensemble
trouvera son aboutissement dans une
maquette de livre.
Contenu et méthode
d’enseignement
Evaluation
Contrôle continu.
Accrochage des travaux suivis d’une
analyse critique et d’un débat collectif.
Atelier collectif. En acte pictural ou
en Action-Peinture pour comprendre
en admettant que l’outil premier est la
posture de chacun (esthétique et sens) et
que la notion d’engagement (ouverturesens-contenu) peut permettre d’utiliser
alors le médium au même titre qu’un
autre. Un dépassement qui engage une
démarche de recherche tout en se servant
bien de la peinture. Faire un trio : Sens
- Transposition - Peinture. Et établir
le plus fortement possible la relation
d’auto-commande et de la relation à
l’espace social, esthétique et idéal que
les travaux peuvent questionner.
Bibliographie
Ecriture dans la Peinture, Villa Arson,
Centre national des arts plastiques,
1984.
Henri Michaux, Galerie Le Point
Cardinal, Paris, 1967.
JUNGMANN Jean-Claude, L’ivre de
pierre n°1, coll. « L’ivre de Pierres »,
Aerolande, Paris, 1977.
Peyré Yve s , Peinture et Poésie,
Gallimard, Paris, 2001.
La revue Arts et Métiers du Livre, Centre
National des Arts Plastiques.
Evaluation
Contrôle continu et bilan semestriel,
sur leur capacité d’ouverture lucide et
144
la phase programme : semestre 3
de réactivité impliquée, de l’approche
émotionnelle et esthétique de leur
travaux. Qualité des solutions plastiques
proposées.
Espace / volume /
sculpture
on est capable de refaire et de mémoriser
- que l’on apprend, en somme - ce
cours proposera de réaliser des projets
en volume tout en s’appuyant sur des
problématiques découvertes dans des
œuvres d’artistes majeurs du début
du siècle jusqu’à nos jours. Par un
travail complet de description de
plusieurs pièces d’un même artiste,
les étudiants sont invités à observer,
détailler, analyser, déconstruire et
interpréter différents gestes. Les œuvres
sont volontairement choisies pour leur
caractère protéiforme et leur capacité à
questionner un médium.
Elles ne sont pas liées exclusivement à la
pratique de la sculpture mais interrogent
les formes mêmes et les supports qu’elles
empruntent.
En partant de problématiques repérées
ailleurs et selon cette méthode
descriptive, les étudiants seront amenés
à s’approprier ces problématiques pour
les mettre en œuvre dans des réalisations
personnelles.
Caroline Boucher
Evaluation
Bibliographie
Ann Hamilton, Pistoletto, Mario Merz,
catalogues Musée d’art contemporain
de Lyon.
Martin Jean-Hubert, Magiciens de la
terre, Centre Georges Pompidou, Paris,
1992.
Chambre d’amis, SMAK, Gand, 1986. Actions-Performances / du modulor de
Le Corbusier à Xénakis / Photographie
/ So n / V i d é o / A r c h i t e c t u r e /
Sculpture…
Le catalogue raisonné de la collection
du Musée d’art contemporain, Lyon,
co-édition 5 continents, Milan, 2009. L’ e x p é r i e n c e
description
par
Contrôle continu ; un travail
d’accrochage en fin de semestre clôture
le cours par une prise en compte des
questions de l’exposition. Qualité des
réalisations.
la
Travail théorique et expérimentation
pratique
Objectifs
Bibliographie
Falström Ovind, Essais choisis, Les
Presses du réel, Dijon, 2002.
G onzales - F o E rster
D o m i n i q u e , H uygue P i e r r e ,
Parreno Philippe, arc, Musée d’art
moderne de la ville de Paris, 1998.
M arcel D i d i e r, c a t a l o g u e e n
c o - é d i t i o n a v e c l e C e n t r e d’ a r t
Interroger des problématiques liées à
un médium et les questionner dans la
pratique.
Contenu et méthode
d’enseignement
En partant du postulat que décrire c’est
déconstruire, et qu’en déconstruisant,
145
les contenus d’enseignement
contemporain de Vassivières, Villa
Arson, Chapelle Saint-Jacques et les
Abattoirs, 2001.
O’Doherty Brian, Inside the white
cube, l’espace de la galerie et son idéologie,
jrp Ringier, Zürich, 2008.
S chimmel Pa u l , Charles R ay,
catalogue, Scalo, moca 1999.
Trouvé Tatiana, Aujourd’hui, hier,
ou il y a longtemps, capc, Musée d’art
contemporain de Bordeaux, 2003.
L’art de l’exposition, une documentation
sur trente expositions exemplaires du xxe
siècle, éditions du Regard, Paris, 1998.
Bruce Nauman, Image/texte 1966-1996,
Centre Georges Pompidou, Paris,
1997.
Robert Morris, monographie, Centre
Georges Pompidou, Paris, 1995.
ou s’en servent. Il s’agit de regarder
l’évolution des différents systèmes
qui ont été utilisés pour répondre à
la figuration ou la représentation de
la tridimensionnalité sur une surface
bidimensionnelle et leur mise en relation
avec leur contexte.
Le cours s’articule à partir de cours
t h é o r i q u e s a u t o u r d’ a n a l y s e s d e
perspectives employées dans un choix
d’œuvres (en relation avec le cours
Perspective et modes de représentation
1B de Grégory Niel ), et de discussions.
Evaluation
Participation orale active.
Implication dans les discussions,
capacité d’analyse.
Bibliographie
Damisch Hubert, L’origine de la
perspective, coll. Champs, Flammarion,
Paris, 1997.
Hockney David, Savoirs secrets : les
techniques perdues des maîtres anciens,
Seuil, Paris, 2006.
Panofsky Erwin, La perspective
comme forme symbolique, Minuit, Paris,
1997.
Vinciguerra Lucien, Archéologie de
la perspective, puf, Paris, 2007.
Laetitia Delafontaine
Perspectives et systèmes de
représentation 1A
Cours magistral
Objectifs
Voir et donner à voir : évolution des
différents systèmes de représentation de
l’espace.
Contenu et méthode
d’enseignement
Regard sur les différentes représentations
de l’espace ou perspectives à partir
d’œuvres de référence. Bien que tout
individu voit spontanément, un très
petit nombre d’individus donnent à voir.
Les hommes ont élaboré des méthodes
pour mettre en perspective, aussi variées
que les sociétés qui s’en sont servies
146
la phase programme : semestre 3
Joëlle Gay
travail critique au plus près du geste et
de l’invention.
La première séance est souvent d’ordre
théorique portant d’une part, sur la
philosophie du cours et d’autre part,
sur l’organisation dans le temps des
différentes étapes de travail.
La première phase de travail s’effectue
par le dessin comme façon de mettre en
mouvement sa pensée et son champ de
recherche.
S’ensuit un travail d’apprentissage et
d’expérimentation rigoureux qui permet
la réalisation de plusieurs pièces.
Au moment du bilan, un travail
collectif est mené avec les étudiants
sur l’installation des pièces, regroupées
selon un dispositif précis, elles restituent
un tout nouveau point de vue sur le
travail effectué.
De l’expérience à l’épreuve du
geste et de la pensée
Cours magistral et
travail en atelier
Objectifs
Maîtriser les différentes pratiques de
la sculpture / volume et de ses outils
conceptuels.
Expérimenter avec rigueur les différentes
techniques et leurs combinaisons afin
d’en jouer et de s’en libérer.
Développer l’observation, l’attention,
l e s e n s c r i t i q u e , l’ e n d u r a n c e e t
l’autonomie.
Définir avec chaque étudiant l’amorce
d’un processus de travail.
Concevoir et réaliser collectivement une
installation à partir de l’ensemble des
pièces réalisées.
Evaluation
Contrôle continu, bilan semestriel.
Investissement de l’étudiant, capacité
d’écoute et d’analyse. Qualité et
pertinence des réalisations. Précision et
application dans la mise en œuvre des
diverses techniques. Capacité à relancer
le travail. Engagements individuel et
collectif.
Contenu et méthode
d’enseignement
Cours d’initiation au vocabulaire
primordial et historique de la sculpture :
modelage en terre, modelage en
plâtre sur armature, moulage à creux
perdu, coffrage, taille, pratique de
l’assemblage…
Atelier pratique et travail critique
s’articulent autour d’un objet de
connaissance métaphorique qui
s’actualise chaque année. Cet objet
de connaissance est souvent issu de
la préoccupation du champ de l’art
contemporain, il permet à l’étudiant
de s’émanciper des contraintes des
mécanismes techniques et l’autorise à
entrer dans le sens, dans l’exigence de ce
qui est produit. Cette méthode sert un
Bibliographie
Livres techniques, référents
permanents :
Belleau Mimi L., Beauchamp
Robert, Moulage, modelage, céramique,
St-Martin, Anjou, 1993.
Clérin Philippe, La sculpture, toutes
les techniques, Dessain et Tolra, Paris,
1989.
Midgley Barry, Le guide complet de la
sculpture, Ulisse, Paris, 1992.
147
les contenus d’enseignement
en relation avec le géométral. Choix des
points de vue. Mise en relation avec les
outils de conception en 3D.
Mise en pratique à partir d’exercices
cour ts en relation avec le cours
Perspective et systèmes de représentation
1A de Laetitia Delafontaine.
Culture générale, choix variable
en fonction de l’objet référent :
Cauquelin Anne, Le site et le paysage,
Quadrige, Paris, 2002.
D idi - H uberman G e o r g e s ,
L’empreinte, Centre Georges Pompidou,
Paris, 1997.
Didi-Huberman Georges, La
demeure, la souche, Minuit, Paris, 1999.
Didi-Huberman Georges, Gestes
d’air et de pierres, Minuit, Paris, 2005.
Evaluation
Contrôle continu, bilan semestriel.
Assiduité, implication, participation
orale, méthodologie, capacité d’analyse.
Monographie d’artistes, choix
variable en fonction de l’objet
référent :
Bibliographie
Bonbon Bernard S., Perspective
scientifique et artistique, Eyrolles, Paris,
1990.
Carl André, Louise Bourgeois,
Constantin Brancusi, Erik Dietman,
Jimmie Durham, Fischli and Weiss,
Toni Grand, Didier Marcel, Richard
Serra, David Smith…
Vidéo / photo
Charles Camberoque
Grégory Niel
Photographies
Perspectives et systèmes de
représentation 1B
Cours magistral et studio
Objectifs
Apprentissage de la photographie.
Acquérir la technique nécessaire pour une
entière autonomie en fin de 2ème année.
Apprendre à voir, à regarder.
Savoir comment résoudre les problèmes
de base pour utiliser la photo de manière
utile et créative.
L’accent est mis sur les capacités des
étudiants à aborder et maîtriser le médium
photographique qui, en début de scolarité,
est nouveau pour eux. La photographie
étant une façon d’interpréter et de
percevoir le monde, elle nous permet aussi
de mieux saisir les capacités d’adaptation
et la personnalité de chacun des élèves.
Cours magistral et
travail en atelier
Objectifs
Maîtrise des différents codes
conventionnels de représentation
graphique de l’espace et du volume.
Contenu et méthode
d’enseignement
Présentation des différents systèmes de
représentation graphique de l’espace :
géométral, perspectives (centrale, à
point de fuite, parallèles…), principe
de projection. Méthode de construction
de dessins perspectifs et d’épures, mise
148
la phase programme : semestre 3
et projection cinématographique /
vidéographique. Mises en perspective
des films avec l’histoire des idées, des
découvertes techniques et scientifiques,
des inventions liées au cinématographe
(le son, la couleur, le noir et blanc,
les optiques, les formats…) et leurs
implications dans la mise en scène et la
conception des films.
• Evolution du vocabulaire
cinématographique et des codes
induits.
• Etude et analyse du vocabulaire
cinématographique au travers d’un
choix de cinéastes et de leurs œuvres.
• Une histoire, volontairement non
exhaustive, du cinéma est proposée
aux étudiants. Des extraits de films,
de documentaires et d’émissions tv
leur sont projetés. Un travail d’analyse
à partir des notions de séquence et
de plans leur permet de préciser les
principales notions d’un vocabulaire
spécifiquement cinématographique :
l’échelle des plans, le cadrage, le horschamp, la profondeur de champ, la
bande son, les rapports son-image...
• La notion de récit (adaptation,
littérature et cinéma, scénario et storyboard)
• La fiction et le documentaire. Le
vocabulaire spécifique au cinéma image
par image.
Contenu et méthode
d’enseignement
Réflexions sur la prise de vue.
L’éclairage.
La prise de vue en studio.
Le choix et la mise en valeur des créations
des étudiants pour leur archivage.
Le numérique et l’argentique.
Evaluation
Contrôle continu, compréhension et
application des techniques.
Bibliographie
L’ e n s e m b l e d e l a c o l l e c t i o n
« Photopoche ».
Sylvain Grout, Federico
Vitali
Initiation aux champs de
l’image en mouvement
(histoire/grammaire/analyse/
technique)
Cours magistral
Objectifs
Connaissance de la grammaire
cinématographique, initiation à
l’histoire du cinéma et ses techniques.
Contenu et méthode
d’enseignement
Evaluation
Contrôle continu : débats et
commentaires, qualité des décryptages
et analyses des documents soumis aux
étudiants. Appréciation de l’acuité et du
discernement. Qualité des interventions
et des questions.
• Projections de films de courts et longs
métrages, démontages et analyses de
séquences choisies.
• Histoire choisie du cinéma et des
images en mouvement (prise de vue
réelle et animation).
• Histoire des dispositifs de captation
149
les contenus d’enseignement
2003.
V illain Dominique, L’œil à la
caméra, le cadrage au cinéma, Cahiers
du cinéma, Paris, 2001.
Virilio Paul, Logique de la perception,
Éditions de l’Étoile, Paris, 1984.
Virilio Paul, La Machine de vision,
Galilée, Paris, 1988.
Bibliographie
Barthes Roland, La Chambre claire,
Cahiers du cinéma, Paris, 1980.
Bonitzer Pascal, Le Champ aveugle,
Cahiers du cinéma, Paris, 1999.
BOURDIEU Pierre, Sur la télévision,
Raison d’Agir, Paris, 2005.
B R E S S O N Ro b e r t , No t e s s u r l e
cinématographe, nrf, Paris, 1975.
CHION Michel, La Toile trouée,
Cahiers du Cinéma, Paris, 1993.
Daney Serge, Devant la recrudescence
des vols de sacs à main, Aléas, Lyon,
2002.
Daney Serge, Le Salaire du zappeur,
P.O.L., Paris, 1993.
Deleuze Gilles, Logique du Sens,
Minuit, Paris, 1969.
Deleuze Gilles, L’Image Mouvement,
Minuit, Paris, 1983.
Deleuze Gilles, L’Image Temps,
Minuit, Paris, 1985.
Godard-Jousse, Entretiens avec
Jean-Luc Godard, CD Audio, Signature,
2005.
G O D A R D Jean-Luc, Godard par
Godard, Coll.Champs, Flammarion,
Paris, 2007.
GODARD Jean-Luc, Histoire(s) du
cinéma, Séries de films de 1988 à 1998.
Jost François, Introduction à l’analyse
de la télévision, Ellipses, Paris, 2007.
METZ Christian, Essais sur la
signification au cinéma, Klincksieck,
Paris, 2003.
N oguez Dominique, Eloge du
cinéma expérimental, Centre Georges
Pompidou, Paris, 1979.
Tarkovski Andrëi, Le Temps scellé,
Cahiers du cinéma, Paris, 2004.
T ruffaut François, Entretiens
Hitchcock-Truffaut, Gallimard, Paris,
Filmographie
Le plan séquence
1-The Rope, Hitchcock, 1948.
2-Manhattan, Allen, 1979.
3-La Soif du mal, Welles, 1958.
4-Snake eyes, De Palma, 1998.
5-Peeping Tom, Powels, 1960.
6-Rear Window, Hitchcock, 1954.
7-Tango, Zbignew Rybczynski,
1981.
8-The Fly, Cronenberg, 1986.
Le travelling
9-Citizen Kane, Welles, 1941.
10-JLG/JLG, JLG, 1995.
11-Down by law, Jarmush, 1986.
12-Journal intime, Moretti, 1994.
13-Les baisers de secours, Garrel,
1989.
14-Sauve qui peut la vie, godard,
1979.
15-A nos amours, Pialat, 1983.
16-Le dernier des hommes, Murnau,
1924.
17-Documentaire de Chris Marker
sur Tarkovski tournant la dernière
scène du sacrifice.
18-Frenzy, Hitchcock, 1972.
Le gros plan
19-La passion de Jeanne d’Arc, Dreyer,
1927.
20-Gloria, Cassavetes, 1980.
150
la phase programme : semestre 3
21-Libera me, Cavalier, 1993.
22-Il était une fois dans l’Ouest, Leone,
1969.
23-Apocalypse now, Coppola, 1979.
Le remake
43-L’homme qui en savait trop, v. 1934,
Hitchcock.
44-L’homme qui en savait trop, v. 1955,
Hitchcock.
45-Sorcerer, Friedkin, 1977.
46-Le Salaire de la peur, Clouzot,
1953.
4 7 - L e s Po s s i b i l i t é s d u d i a l o g u e ,
Svankmajer, 1982.
48-La Jetée, Marker Chris, 1962.
49-Rejected, Hertzfeldt Don,
2000.
Hitchcock
23-Entretien avec Hitchcock, A. S.
Labarthe
24-Psycho, 1960.
25-L’ombre d’un doute, 1943.
26-L’inconnu du Nord Express, 1951.
27-Vertigo, 1958.
Le ralenti
Deux longs métrages en regard
(travail comparatif )
28-The Killer, Woo, 1995.
29-The Big Lebowski, Coen, 1998.
29bis- La Horde sauvage, Peckimpah,
1969.
30-Strange invaders, Barker, 2002.
50-Lost in La Mancha, Fulton,
Pepe, 2003. Documentaire.
51-Living in Oblivion, Dicillo, 1995.
Fiction.
Long-métrage
31-Bowling for Columbine, Moore,
2002.
32-If…, Anderson, 1968.
33-Retour sur le ralenti, Godard
parlant de Kubrick
34-Ambition, Hartley, 1991.
35-Pink panther strikes again,
Edwards, 1976.
36-Billy’s baloon, Hertzfeldt,
1998.
37-Big business, Laurel & Hardy,
1929.
38-One week, Keaton, 1920.
Histoire, théorie
des arts et langue
étrangère
Caroline Margaritis
Initiation au dossier
méthodologie et synthèse
Travaux dirigés, entretien individuel
Objectifs
Préparer le dossier méthodologie et
synthèse.
Elargir ses connaissances, former son
point de vue et confirmer sa capacité
à utiliser les sources documentaires
multi-supports de la bibliothèque.
Le montage
39-Des montages
40-La Classe américaine
4 1 - Phoenix tapes - Bedrooms #5,
Girardet & Mûller
42-Le bon, la brute et le truand, Leone,
1966.
151
les contenus d’enseignement
à l’Antiquité… Pourront ainsi être
abordées, par exemple, les questions de
l’ut pictura poesis, de la théâtralité, de
la narration, du portrait et du nu, de la
violence…
En parallèle, le cours envisage également
des questions d’historiographie :
qu’est-ce que l’histoire de l’art ? un
historien d’art ? un critique d’art ?
des Vies de Vasari aux textes critiques
contemporains.
Contenu et méthode
d’enseignement
Informations ponctuelles sur les
expositions et évènements en cours,
recherches sur les artistes invités par
l’Ecole et séquences préparatoires aux
sessions de travail du 2 ème semestre.
Visionnage d’exemples sur documents
audiovisuels en bibliothèque ou sur le
site du bulletin signalétique de l’Esnba.
Prise de notes, recherche écrite.
Evaluation
Evaluation
Contrôle continu : dossiers écrits.
Contrôle continu, bilan semestriel.
Assiduité, qualité des prises de notes et
de l’élaboration du dossier.
Bibliographie
Bazin Germain, Histoire de l’histoire de
l’art de Vasari à nos jours, Albin Michel,
Paris, 1986.
BESSON Christian, Abductions. L’œuvre
et son interprétant, mamco, Genève,
2006.
Harrison Charles et Wood Paul,
Art en théorie (une anthologie), Hazan,
Paris, 1997.
MICHAUD Eric, Histoire de l’art. Une
discipline à ses frontières, Hazan, Paris,
2004.
RECHT Roland, SENECHAL
Philippe, BARBILLON Claire,
MARTIN François-René, Histoire de
l’histoire de l’art en France au xixe siècle,
La Documentation française, Paris,
2008.
Zerner Henri, Écrire l’histoire de l’art.
Figures d’une discipline, Gallimard, Paris,
1997.
Bibliographie
Le travail d’initiation à la méthodologie
d e l a r e c h e r c h e s’ e f f e c t u a n t e n
bibliothèque, l’ensemble des ressources
documentaires est potentiellement
utilisé pendant ce cours.
Patrick Perry
Dépasser l’événementiel
Cours magistral et visites
d’expositions et de collections
Objectifs
Percevoir la continuité des questions
de l’art.
Contenu et méthode
d’enseignement
Un e a p p ro c h e t r a n s ve r s a l e d e
sproblématiques artistiques, selon une
méthode « régressive », en remontant le
cours de l’histoire : de l’art d’aujourd’hui
aux Temps modernes, au Moyen Âge,
152
la phase programme : semestre 3
Caroline Ziolko
• la conception / réalisation d’un
projet d’images composites (photo/
infographie/ peinture)
L’accrochage finalise ces travaux
pratiques en fin de session : 1 grand
tirage et 5 tirages A3 minimum avec un
carnet de projet retraçant la démarche
et l’intention de l’étudiant
• présence et participation active aux
cours et suivi de projet.
Art et langages visuels
Images-art-communication
Cours magistral et suivi de projet
Objectifs
• découvrir et expérimenter divers
aspects de la problématique de l’image
composite et de la photographie créative,
en art contemporain et communication,
à partir de l’étude critique d’exemples
pertinents.
• concevoir, réaliser, analyser et
argumenter un projet personnel
autonome et cohérent – photo créative
ou/et image composite (photo,
infographie, peinture) – en un semestre
et à partir d’une synthèse des acquis du
cursus et en application du cours.
Bibliographie
Bibliographie personnalisée et ciblée,
communiquée au cours du semestre lors
du suivi des projets.
Art / Photographie numérique, L’image
réinventée, Ecole d’ar t d’Aix-enProvence, Cyprès, 1995.
BAQUE Dominique, La photographie
plasticienne, Editions du Regard, Paris,
1998.
Chine, le corps partout ? Marseille, Musées
de Marseille, 2004.
GERVEREAU Laurent, Histoire du
visuel au xxe siècle, Seuil, coll. Points,
Paris, 2003.
HOLLIS Richard, Le graphisme au xxe
siècle, Thames & Hudson, Paris, 1997.
ISHAGPOUR Youssef, Rauschenberg,
Le monde comme images de reproduction,
Farrago, Tours, 2003.
KRAUSS Rosalind, « Rauschenberg et
l’image matérialisée », dans L’originalité
de l’avant-garde et autres mythes
modernistes, Macula, Paris, 1993.
M O L E S A b r a h a m , L’ i m a g e
communication fonctionnelle, Casterman,
Paris, 1981.
MOLES Abraham, Art et ordinateur,
Blusson, Paris, 1990.
Robert Rauschenberg Combines, Centre
Contenu et méthode
d’enseignement
• Cours magistral : présentations
des outils, approches et méthodes
de travail pour la création d’images
composites, partant d’une filmographie
d’artistes contemporains (exemples
internationaux)
• suivi de projets individuels : alternance
théorie / pratique plastique personnelle
avec un projet personnel prédéfini.
Exposé argumenté du travail et des
recherches en cours. Commentaires et
orientations pédagogiques au cas par
cas – pistes bibliographiques, exemples
et références personnalisées.
Evaluation
• un devoir sur table, en fin de session,
permet de vérifier l’adéquation des
acquis théoriques et de la réflexion
personnelle engagée dans chaque projet
153
les contenus d’enseignement
Georges Pompidou, Paris, 2006.
Rauschenberg photographe, Centre
Georges Pompidou, Paris, 1981.
RUSH Michael, Les nouveaux Médias
dans l’art, Thames & Hudson, Paris,
2000.
Evaluation
Réalisation d’un test de langue, contrôle
continu, participation aux cours.
Bibliographie
BOURRIAUD Nicolas, Radicant : pour
une esthétique de la globalisation, Denoël,
Paris, 2009.
MARTIN Danièle, Mots outils, mots
utiles anglais : les incontournables de la
langue anglaise, Ellipses Marketing,
2009.
QUINE Willard Van Orman, Le mot et
la chose, Flammarion, Paris, 1999.
www.guardian.co.uk
www.bbc.co.uk
www.nytimes.com
Nadia Lichtig
Pratique de la langue anglaise
Cours magistral et entretien
individuel
Objectifs
Evaluation et acquisition d’un niveau
de pratique de la langue permettant
une bonne compréhension générale
a i n s i q u’ u n e c o n n a i s s a n c e d e l a
terminologie nécessaire pour participer
aux conférences et aux évènements
artistiques en anglais.
Caroline Ziolko
Atelier communication pour
étudiants non francophones
Contenu et méthode
d’enseignement
Entretien individuel et suivi
personnalisé (expression orale, écrite
et mise à niveau en culture générale)
Pré-requis
A l’entrée des semestres 1, 3, 5, chaque
étudiant doit passer un bilan. Ce
bilan comprend un test qui permet
d’évaluer les progrès de l’étudiant et
un entretien individuel de 15 mn avec
l’enseignant en langue. Lors de son
entrée en première année, l’étudiant
– à la suite du test et de l’entretien
individuel – se fixe un objectif à mener
durant ses trois premières années : celui
d’obtenir le diplôme de Cambridge du
British Council au niveau déterminé
par l’enseignant, Preliminary English
Test, First Certificate in English ou
Certificate in Avanced English (voir le
site www.britishcouncil.org).
Pr ov e n a n c e d’ u n t e r r i t o i r e n o n
francophone ou besoin de mise à
niveau.
Objectifs
• faciliter l’adaptation dans l’école des
étudiants non francophones
• suivre l’évolution et la progression de
l’insertion culturelle et personnelle
Contenu et méthode
d’enseignement
Sur l’année et/ou sur le séjour, ou le
cursus si nécessaire :
154
la phase programme : semestre 3
• suivi systématique régulier en début
d’année, puis selon la demande et
ou les besoins ponctuels de chaque
étudiant (aide pour rédiger une
lettre de candidature, un exposé, un
mémoire…)
• ateliers et suivis individuels pratiques,
conversation de base ou langage plus
technique. Reprise de certains cours et
explications spécifiques à la demande
de l’étudiant.
• orientation vers des lectures adaptées,
des cours ou ateliers extérieurs
spécifiques dans certains cas.
• s u i v i p r a t i q u e p a r g ro u p e , o u
individuel, pour faciliter l’intégration
dans la ville et dans l’école.
Evaluation
Evaluation globale par les enseignants
lors des bilans en fonction de
l’amélioration des compétences à l’écrit
comme à l’oral.
Bibliographie
Documentation au cas par cas pour une
mise à niveau rapide et efficace.
155
les contenus d’enseignement
Objectifs
ANNÉE 2
Réalisation d’une sérigraphie
monochrome puis polychrome,
maîtrise de l’outillage, création de
typons. Réflexion sur les notions de
mise en page, de composition, sur les
exigences et les « règles » liées à un
projet d’édition.
SEMESTRE 3 • Nîmes
M éthodologie ,
techniques et
mises en œ uvre
Contenu et méthode
d’enseignement
Dessin / édition
Initiation à la pratique de la
sérigraphie : fabrication d’un typon
dessiné ou imprimé, maniement
des outils, insolation, impression,
puis passage à la polychromie
avec calage des couches de couleur.
Historique de la technique, réflexion
sur les notions de mise en page et
de multiple, le choix du médium et
sur les différents enjeux à prendre
en considération avant d’aborder un
travail d’édition ; discussions autour des
productions existantes.
Nicolas Grosmaire
Formation Multimédia / PAO
Travail en atelier
Contenu et méthode
d’enseignement
Découverte de la pratique et de la
conception informatisée.
Découverte des logiciels
professionnels du print et de la PAO.
Découverte de l’image numérique
(de sa conception à sa finalisation).
Par ticipation à la conception et
à la réalisation de publications.
Travail transversal avec le médium vidéo.
Travail à thème sur le graphisme.
Evaluation
Contrôle continu : assiduité et
engagement, qualité des réalisations.
Bibliographie
Cueco Henri, Le journal d’une
pomme de terre, Stock, Paris, 2001.
Grushkin Paul, King Dennis,
L’art du rock, 1800 affiches du punk
à nos jours, Panama, Paris, 2005.
M o ë glin - D elcroix A n n e ,
Esthétique du livre d’artiste, J. M. Place,
Paris, 1997.
P onge Francis, Méthodes, coll.
Po c h e , G a l l i m a rd , Pa r i s , 1 9 8 8 .
Ponge Francis, Le parti-pris des
c h o s e s , G a l l i m a r d , Pa r i s , 1 9 8 9 .
Clémentine Mélois
Pratiques éditoriales :
sérigraphie
Travail en atelier, suivi de projet,
entretien individuel
Pré-requis
Maîtrise des notions de mise en page et
de composition.
156
la phase programme : semestre 3
Van Gogh Vincent et Théo, Lettres à
Théo, Gallimard, Paris, 2006.
Evaluation
Contrôle continu et bilan semestriel.
Pr i s e d e p a ro l e i n d i v i d u e l l e d e s
étudiants.
Pertinence de la relation entre les
réponses plastiques de l’étudiant, le
corpus d’œuvres choisies par lui dans
les musées et les notions de citation et
de détournement…
Confrontation des expérimentations
plastiques individuelles au sein du
groupe afin de favoriser la circulation
des idées et la différenciation du travail
de chaque étudiant.
Augustin Pineau, Jean-Marc
Scanreigh
Dessin, citations et
détournements, le rapport à
l’histoire
Travail en atelier et suivi de projet
Objectifs
Développer un regard critique et une
pratique en relation avec l’histoire de
l’art et des idées.
Positionner la pratique du dessin
dans un contexte culturel et artistique
contemporain en rapport direct avec
les œuvres visibles dans les collections
publiques.
Bibliographie
Arnault Pierre, Picabia contre le
retour à l’ordre, Musée de Grenoble,
Grenoble, 1998.
Baldassari Anne, Bernadac
Marie-Laure, Picasso et les maîtres, rmn,
Paris, 2008.
Collectif, Jacques Prévert, Collages,
Maeght, 1995.
Collectif, Georges Hugnet, collages,
Léo Scheer, Paris, 2003.
Cornell Joseph, Shadowplay in
eterniday, Thames and Hudson, Paris,
2003.
Debord Guy-Ernest, Wolman Gil
J., « Mode d’emploi du détournement »
dans Les Lèvres nues, n°8, mai 1956,
Allia, Paris, 1998.
Decron Benoit, Gérasim Luca,
Cahiers de l’Abbaye Sainte-Croix, 2008.
Kosinski Dorothy , Dialogues,
Duchamp, Cornell, Johns, Rauschenberg,
Dallas Museum of Art, 2005.
Marcel Mariën, Rétrospective des
rétrospectives, Isy Brachot, 1990.
Martin Jean-Hubert, Une image peut
en cacher une autre, rmn, Paris, 2008.
Contenu et méthode
d’enseignement
A partir d’une visite de l’ensemble des
musées de Nîmes et de Montpellier et
de l’analyse critique des œuvres visibles
dans les collections, les étudiants
devront développer une série de travaux
en mettant en évidence les notions
de citation, détournement, parodie,
simulacre, hommage.
Cette thématique ouverte permet aux
étudiants de faire des choix, tant du
point de vue de la mise en relation de
leur pratique avec un contexte historique
déterminé que du point de vue d’une
approche critique et distanciée vis-à-vis
de ce contexte spécifique et de leurs
propres propositions.
157
les contenus d’enseignement
Meyer-Buser Susanne, Orchard
Karin, Merz, In the beginning was Merzfrom Kurt Schwitters to the present day,
Hatje Cantz, 2000.
Michaud Philippe-Alain, Comme le
rêve, le dessin, Louvre et Centre Georges
Pompidou, Paris, 2005.
N aumann Francis M., Marcel
Duchamp, l’art à l’ère de la reproduction
mécanisée, Hazan, Paris, 1999.
Picasso/Ingres, Musée Picasso, Paris,
2004.
Travail de croquis et de recherche
d’après l’espace de l’atelier et des
espaces extérieurs, bâtiments, paysages,
mise en place de la perspective ;
Rapprochement de l’angle de vue :
Et u d e s e t d e s s i n s d e p o r t r a i t s ,
recherches de détails, exercices divers en
vue d’une plus grande pertinence dans
la traduction du sujet. Recherche de
composition et de mise en valeur d’un
détail. Travail sur grand format.
Exercices utilisant les diverses
connaissances acquises des outils, des
techniques et des différentes étapes de
la représentation (analyse graphique des
volumes, clair-obscur, mise en espace,
cadrage, mélange de techniques, de la
couleur, du noir et blanc), afin de donner
une âme au dessin produit et créer ainsi
des univers et ambiances différents.
En filigrane, travail récurrent et inlassable
de représentation du modèle, de sa
structure osseuse, de la compréhension
de sa structure interne aboutissant à la
structure externe.
Discussions, analyses et mises en
contexte des productions du jour.
Isabelle Simonou-Viallat
Dessiner / Transmettre
Travail en atelier
Objectifs
Dépasser les contraintes techniques
afin de développer de plus en
plus librement un travail créatif.
Donner de la personnalité à son
dessin :
• savoir agrandir son champ de vision
et prendre conscience de l’espace qui
entoure le sujet tout en le traduisant
justement.
• savoir sélectionner un détail et le
retransmettre avec justesse et sensibilité.
Parvenir à créer une atmosphère, utiliser
la couleur à bon escient et être à même
d’inscrire son travail dans le contexte
artistique.
Evaluation
Contrôle continu hebdomadaire,
les dessins produits sont
corrigés à chaque cours.
So n t é g a l e m e n t p r i s e n c o m p t e
l’assiduité, l’évolution des qualités
graphiques et l’exigence dans le travail.
Prise en compte des qualités critiques et
autocritiques.
En fin de semestre, évaluations lors des
bilans collectifs.
Contenu et méthode
d’enseignement
Elargissement de l’angle de vue :
Croquis et dessins d’obser vation
du modèle sorti du socle mis
en situation dans l’espace.
158
la phase programme : semestre 3
Pe i n t u r e / c o u l e u r
Bibliographie
Damisch Hubert, L’origine de la
perspective, Flammarion, Paris, 1987.
Dürer Albrecht, Aquarelles et dessins,
Bibliothèque de l’image-édition, 1995.
Franz & Growe, Seurat, Dessins,
Hermann, Paris, 2005.
Genet Jean, L’atelier d’Alberto
Giacometti, L’Arbalète, 2007.
Gombrowicz Witold, Cosmos,
Folio, Gallimard, Paris, 1973.
Micklewright, Le dessin, maîtriser
son langage, Eyrolles, Paris, 2006.
Munier Roger, Le contour, l’éclat, La
Différence, Paris, 1977.
Panofsky Erwin, La perspective
comme forme symbolique, Minuit, Paris,
1975.
Picasso, la passion du dessin, rmn, Paris,
2005.
Raymond Jean-Louis, Kern Pascal,
Pouvreau Paul, Le poids du corpsActes du cycles de conférences, Ecole
Régionale des Beaux-Arts, Le Mans,
1995.
Rodin Auguste, Dessins et Aquarelles,
Hazan, Paris, 2006.
Starcky E., Le Cabinet de dessin :
Rembrandt-Les figures, Flammarion,
Paris, 1999.
Toth, Landscape of Rembrandt.
Valery Paul, Degas, Danse, Dessin,
Gallimard, Paris, 1938.
Vigne Georges, Dessin d’Ingres,
Gallimard, Paris, 1995.
Jean-Marc Cérino
Peinture et temporalité
Travail en atelier et suivi de projet
Objectifs
Le pictural, malgré son statut d’image
fixe – lié à l’apparition du cinéma – n’a
jamais rejeté la temporalité. Ce sont ces
possibilités d’exprimer des temporalités
distinctes qui seront expérimentées.
Contenu et méthode
d’enseignement
A travers le thème du “paysage urbain”,
l’étudiant sera amené à faire l’expérience
de la déambulation, afin de faire le choix
d’un lieu, sur lequel il devra prélever, par
des photographies, une image (choix de
point de vue, cadrage…).
Par un ensemble de peintures il
recherchera les expressions plastiques plus
à même de rendre compte de diverses
temporalités face à ce site : “Le face à
face” ou le temps d’un instant, “Ça se
déplace” ou la perception de la vitesse, “Je
me déplace” ou le pliage de l’espace par le
temps, “Face au temps” ou le temps du
souvenir, “L’intemporalité” ou un suspend
du temps. Les oeuvres de Giacomo Balla,
Luigi Russolo, Alexandra Exter, Gerhard
Richter, Marc Desgrandchamps, Florence
Reymond sont entre autre conseillées.
Propositions devant permettre également
à l’étudiant de chercher par lui-même
les formes plastiques les plus à même
de rendre compte de ces différentes
temporalités et d’éprouver la force de
suggestion de la peinture comme la
diversité de ces possibles.
159
les contenus d’enseignement
Acquisition d’outils, méthode et
expérience concrète du projet réel et
construit.
Evaluation
Contrôle continu et bilan semestriel
suite à un accrochage.
Les critères d’évaluation reposeront sur
la compréhension des enjeux proposés
et sur l’originalité, la pertinence et la
qualité des propositions.
Contenu et méthode
d’enseignement
La théorie :
Panorama historique et analytique
de l’art dans sa relation à l’espace,
à la lumière, au mouvement, à
l’architecture.
La couleur comme forme et comme
agent de construction de l’espace.
Lecture de textes d’artistes : Malevitch,
Bauhaus, De Stijl, Newman, Kelly et
autres Artistes concrets, Buren, etc.
La pratique :
Le tableau et ses éléments, sa
déconstruction, son développement
spatial comme forme et construction
avec l’architecture ou le site.
La couleur comme forme et structuration
des plans et de l’espace.
Découverte de nouveaux matériaux
Dessins de projet en 3D.
La méthode :
Expérience de l’installation et d’un
accrochage collectif avec partenaire
externe.
Progression selon une décomposition
analytique de la conception : croquis,
dessin de représentation, maquette,
descriptif des matériaux, évaluation,
réalisation (processus en référence aux
contraintes de la commande publique).
Bibliographie
Catalogues monographiques : Giacomo
Balla, Carlo Carrà, Luigi Russolo,
Alexandra Exter, Gerhard Richter,
Marc Desgrandchamps, Florence
Reymond…
Auster Paul, Trilogie new-yorkaise,
Actes Sud, Arles, 1991.
Bailly Jean-Christophe, Pandora,
Christian Bourgois, Paris, 1991.
Bergson Henri, Matière et mémoire,
puf, Paris, 2008.
Rancière Jacques, Le maître ignorant,
10/18, Paris, 2004.
Pascal Fancony
Théorie et Pratique de la
Couleur 3
Couleur, espace tridimensionnel,
muralité, dessin de projet et
systèmes de représentation 3D
Cours théorique et travail en atelier
Objectifs
Expression et matérialité de l’espace
pictural, des formes, matières, matériaux
et de la lumière.
De l’objet-tableau à l’installation :
a p p re n t i s s a g e d e s o p é r a t e u r s d e
l’installation.
Recherche de nouveaux matériaux et de
supports de la couleur.
Evaluation
Contrôle continu.
Engagement dans le processus. Production
d’un texte écrit. Dossier méthodologique.
160
la phase programme : semestre 3
Roque Georges, Art et sciences de la
couleur, Jacqueline Chambon, Nîmes,
1998.
Rose Barbara, Le Monochrome, Editions
du Regard, Paris, 2004.
Taraboukine Nikolaï, Le dernier
tableau, Champ Libre, Paris, 1972.
Valéry Paul, Introduction à la méthode
de Léonard de Vinci, Gallimard, Paris,
1992.
Bibliographie
Brion-Guerry Liliane, Cézanne
et l’expression de l’espace, Albin Michel,
Paris, 1978.
Cage John, Couleur et culture, Thames
& Hudson, Londres, 1993.
Chassey (de) Eric, La peinture efficace,
Gallimard, Paris, 2001.
Didi-Huberman Georges, Ce que
nous voyons, ce qui nous regarde, Minuit,
Paris, 1992.
Fried Michael, Contre la théâtralité,
Gallimard, Paris, 2007.
Kuppers Harald, Couleur, origine,
méthodologie, application, Dessain et
Tolra, Paris, 1975.
Léger Fernand, Fonctions de la
peinture, Gallimard, Paris, 1997.
L e M oigne J e a n - L o u i s , L a
modélisation des systèmes complexes,
Dunod, Paris, 1999.
Lemoine Serge, Art moderne et art
contemporain, Larousse, Paris, 2007.
Lyotard J e a n - F r a n ç o i s , L a
phénoménologie, puf, Paris, 2004.
Lyotard Jean-François, La condition
post-moderne, Minuit, Paris, 1979.
Lyotard Jean-François, Que peindre ?,
Hermann, Paris, 2008
Malévitch Kazimir, De Cézanne au
suprématisme, L’âge d’homme, Lausanne,
1974.
Pleynet Marcelin, Les Etats-Unis de
la peinture, Seuil, Paris, 1986.
Pleynet Marcelin, L’enseignement de
la peinture, coll. Tel Quel, Seuil, Paris,
1971.
Riout Denys, La peinture monochrome.
Histoire et archéologie d’un genre,
Jacqueline Chambon, Nîmes, 1996.
Roque Georges, Qu’est-ce que l’art
abstrait ?, Gallimard, Paris, 2003.
Catalogues
Le Bauhaus, les mouvements
constructivistes, les courants
géométriques, l’art cinétique,
le minimalisme, l’art concret, SupportSurface.
Barro David, Antes de ayer y pasado
manana, Musée d’art contemporain, La
Corrona, Espagne.
Ils ont regardé Matisse, Gourcuff
Gradenigo, 2009.
Les dessins et installations de Fabrizio
Plessi, Christo, etc.
Les dessins d’architecture de l’école des
Beaux-Arts, Arthaud.
Revues sur l’actualité de l’art, de
l’architecture et du design.
Monographies
Malévitch, Matisse, Y. Klein, El
L i s s i t z k y, Fe r n a n d L é g e r, Se r g e
Poliakoff, Mondrian, Van Dœsburg,
Gorin, F. Stella, B. Newman, K.
Noland, M. Rothko, E. Kelly, Donald
Judd, S. Hantaï, C. Viallat, M. Devade,
Soto, Agam, Cruz Diez, Julio le Parc,
Lucio Fontana, G. Richter, D. Buren,
A. Nemours, G. Honneger, Palatino,
Varini, et divers artistes contemporains.
Œuvres et écrits de Marc Rothko,
Barnett Newman, James Bishop, Marc
161
les contenus d’enseignement
Devade, Donald Judd.
Architectes : Boullé, Le Corbusier,
Prouvé, Mies van der Rohe, Peter
Eisenman, Bernard Tschumi, F. O.
Gehry, Daniel Libeskind, Jean Nouvel,
etc…
d’Espace ouvert : Open, le Tableau Fenêtre,
le All Over, la mise en cause du tableau
(Support-Surface) ou au contraire la
réhabilitation et l’affirmation du tableau
comme permanence symbolique de
l’acte de peinture.
Serge Plagnol
Contenu et méthode
d’enseignement
«Peindre à partir de» : l’étudiant choisit
des œuvres qu’il va analyser, interpréter,
commenter par sa propre pratique
picturale.
Parallèlement, le «Comment Peindre»
devient de plus en plus élaboré par
l’étudiant, ce qui lui permet d’inventer
son propre espace pictural. Les objets
picturaux deviennent des propositions
et des partis-pris singuliers : choix
signifiants de moyens techniques
employés qui induisent des positions de
plus en plus personnelles de la part de
l’étudiant. Supports, matières, pigments,
formats vont, par les choix effectués,
entraîner une véritable réflexion sur la
picturalité.
Le travail s’effectue en atelier collectif
avec l’enseignant et dans les ateliers des
étudiants.
Du figural
Travail en atelier
Pré-requis
Acquisition d’une maîtrise technique
personnelle et d’une expérimentation
sur la question du «Comment» peindre
articulé sur la réflexion autour de
l’inscription historique et actuelle de la
peinture et de la notion de tableau.
Objectifs
Au-delà de la question de la
représentation d’une réalité par la
peinture va se développer la question de
l’espace pictural lui-même et ses relations
avec un «figural» ; cet «entre-deux» où la
peinture n’est pas qu’un simple espace
de représentation «figuratif» (image)
mais devient un espace entre forme et
informe, figure et non figure, vide et
plein, présence et absence, apparition et
disparition, espace allusif et «poétique»,
visible et invisible. Cette interrogation
renvoie aux grandes figures de la
peinture de la modernité du xxe siècle
en peinture et à leurs contradictions :
abstractions/figurations, le surréalisme,
l’expressionnisme, et des exemples
historiques comme Francis Bacon,
William De Kooning, Mark Rothko,
Robert Motherwell, etc…
Étude de ces notions de Figure-Espace,
Evaluation
Commentaires et analyses critiques
à l’issue de chaque séquence d’atelier
collectif ainsi que des entretiens
réguliers dans les ateliers de chaque
étudiant. Evaluation globale en fin de
semestre par un accrochage élaboré dans
les ateliers.
162
la phase programme : semestre 3
Espace / volume /
sculpture
Bibliographie
D eleuze Gilles, Logique de la
sensation, texte sur Francis Bacon, La
Différence, Paris, 1981.
Sollers Philippe, La Guerre du goût
et Eloge de L’infini, Gallimard, Paris,
1994 [sur Bacon, De Kooning, Cy
Twombly].
Barthes Roland, « Cy Twombly » in
Cinquante années de dessins, Gallimard
/ Centre Georges Pompidou, Paris,
2004.
Rothko, Paris-Musées, 1999.
De Kooning, Centre Georges Pompidou,
Paris, 1984.
Valérie Favre, Carré d’Art, Nîmes,
2009.
Gérard Gasiorowski, Carré d’art, Nîmes,
2010.
Baselitz, musée d’art moderne de la Ville
de Paris, Paris, 1997.
Fragments Figures, CAPC, Bordeaux,
1982.
Le Chemin de peinture, Musée d’art
contemporain de Nice, 2008.
Le visage qui s’efface, de Giacommetti à
Baselitz, Hôtel des Arts, Toulon, 20082009.
Dror Endeweld
Du plan au volume
Objets spécifiques, sites
spécifiques
Travail en atelier
Objectifs
• Concevoir et réaliser des volumes
autonomes à caractère perceptuel et de
dimension physique, comprendre le
rapport qu’entretient l’espace intérieur
du volume avec l’espace extérieur.
• Réaliser des installations, des œuvres
”in situ”.
• Comprendre l’opposition
fondamentale entre une conception
autonome de l’œuvre et une conception
d’interdépendance de l’œuvre dans un
contexte.
Contenu et méthode
d’enseignement
• Le Minimal art (l’objet, ni peinture ni
sculpture), son idéologie générale liée
à la phénoménologie et les différentes
conceptions des artistes, D. Judd, C.
André, D. Flavin, S. Lewitt. Relier ces
approches à leurs références historiques
et démontrer l’évolution contradictoire
vers l’art conceptuel.
• L’œuvre “in situ“ depuis ses origines,
l’Art total, l’œuvre dans l’atelier des
artistes C. Brancusi, K. Schwitters,
jusqu’aux travaux dans l’espace urbain
de D. Buren et ses inter ventions
éphémères dans les musées.
• A partir de cours magistraux, de
163
les contenus d’enseignement
conférences et selon des thématiques
précises, les étudiants sont appelés à
réaliser des installations.
En parallèle, il leur est demandé
d’effectuer des recherches personnelles
s u r c e s s u j e t s , d’ a n a l y s e r e t d e
s’approprier les textes et références liés
à ces problématiques.
Donald Judd couleur, Musée d’art
moderne et d’art contemporain de
Nice, 2000.
Carl André, Musée Cantini, Marseille,
1997.
Frank Stella 1970-1987, Centre Georges
Pompidou, Paris, 1988.
Evaluation
Jean-Claude Gagnieux
Contrôle continu et bilan semestriel.
Les étudiants sont évalués à partir
des accrochages et analyses de leurs
travaux.
La voix
Enseignement à glissières
Objectifs
Saisir les divers niveaux et enjeux de
l’utilisation de la voix comme matériaux
dans l’émission, la captation et la diffusion.
Bibliographie
Asher Michael, Writings 1973-1983 on
Works 1969-1979, écrit avec l’historien
de l’art Benjamin Buchloh, The
Press of the Nova Scotia College of Art
and Design, 1983.
Berger Maurice, Labyrinths, Robert
Morris, Minimalism and the Sixties,
Harper & Row, New York, 1989.
Gintz Claude, Regards sur l’art
américain des années soixante, Territoires,
Paris, 1979.
Judd Donald, Ecrits 1963-1990,
Daniel Lelong éditeur, Paris, 1991.
Mollet-Viéville Ghislain, Art
minimal et conceptuel, Genève, Skira, 1995.
Specific & general works, Lawrence
Weiner, Le nouveau musée / iac,
Villeurbanne, 1993.
Contenu et méthode
d’enseignement
Séances d’écoute, d’écriture, de lecture
individuelle et collective.
Le visionnage, l’écoute et la lecture des
expériences de plasticiens, mais aussi
de chorégraphes, musiciens, chercheurs
en anthropologie, ethnologues,
musicologues, poètes et conteurs.
Chacun, au travers d’exercices
protéiformes, qui laissent à chacun le
choix du moyen (et ruse) plastique,
doit répondre à des sujets ou thèmes de
travail.
Evaluation
Contrôle continu. Sur les réponses,
adaptations, aménagements et mise en
œuvres particulières de l’étudiant et les
liens qu’il crée avec les autres disciplines ;
le suivi, la présence et la tenue d’un
carnet sonore et de recherche.
Catalogues d’exposition Dan Flavin, 1961-1996, Dia Art
Foundation, New York, 2004.
De la surface au plan, Art minimal II,
capc, Bordeaux, 1986.
De la ligne au parallélépipède, Art minimal
I, capc, Bordeaux, 1985.
164
la phase programme : semestre 3
Ravel Maurice, L’enfant et les sortilèges,
Volume 65, 1999.
Wells Orson, La Guerre des mondes,
decca, 2005.
Les Voix du monde, une anthologie des
expressions vocales, 3 vol., coll. cnrs,
Musée de l’Homme, 1996.
Bibliographie
Beckett Samuel, La Dernière bande,
Minuit, Paris, 1992.
Brisset Jean-Pierre, La Grande
nouvelle, Mille et une nuits, Paris,
2004.
Demarcq Jacques, Les Zozios, Nous,
Caen, 2008.
Heidsieck Bernard, Bobillot
Jean-Pierre, Poésie action, J. M. Place,
Paris, 1996.
Magris Claudio, La Voix, DescartesCie, 2002.
Rousseau Jean-Jacques, Essai sur
l’origine des langues, Flammarion, Paris,
1993.
Voices, catalogue, Le Fresnoy, 1998-99.
La Voix, Image documentaire, 55/56.
Arnaud Vasseux
Espace et lieu
Travail en atelier. Cours pratique et
théorique
Objectifs
Autonomiser sa recherche et synthétiser
ses acquis.
Aiguiser son sens de l’observation :
comprendre et tirer parti d’un lieu
extérieur à l’atelier.
Confronter l’histoire, les histoires et sa
propre expérience.
Faire l’usage de techniques (gestes)
en dehors de l’atelier (prélèvement /
appropriation, détournement, moulage,
relevés, mesures et enquêtes) et utiliser
un large éventail de matériaux.
Concevoir et réaliser dans le va-et-vient
entre deux lieux, dans le déplacement
(réalité et souvenir de l’expérience
subjective). Capacité de projection
(capacité à produire des traces : dessins,
photos, textes).
Choisir ses références en regard de ses
réalisations.
Sonothèque voix
Aperghis George, L’origine des espèces,
MFA-Radio France, 1995.
Artaud Antonin, Pour en finir avec le
jugement de Dieu, UbuWeb / PennSound
Archive, 1947.
B arras V i n c e n t , D emierre
Jacques, Homard et autres pieces, MWO
03.
Berio Luciano, Sequenza et circles,
Wergo, 1967.
Glass Philipp, Einstein on the beach,
Dunvagen Music Publishers, 1976.
Luigi Nono, Voices of protest, Mode,
2000.
MessiAen Olivier, Harawi, Dapheneo,
2008.
Poulenc Francis, Cocteau Jean,
La Voix humaine, Doriane Films, 2009.
Schœnberg Arnold, Pierrot lunaire,
Deutsche Grammophon, 1998.
Stockhausen Karlheinz, Stimming,
Diapason d’or, 1989.
Contenu et méthode
d’enseignement
La question du lieu et de l’espace est
abordée en collaboration avec les ateliers
vidéo, photographie et peinture.
165
les contenus d’enseignement
Le cours débute par une présentation
de différentes approches artistiques,
notamment contemporaines, qui
considère la question du lieu.
Qu’est-ce qu’un lieu ? La question permet
d’appréhender d’autres termes et espaces :
site, terrain, territoire, milieu et paysage.
Mais aussi, comment appréhender
un espace spécifique ? Le cours vise à
interroger le monde qui nous entoure à
partir de la perception que nous avons
de l’espace et, notamment, à partir des
espaces dont nous avons une connaissance
particulière. Il s’agit donc d’être le plus
attentif possible à sa perception.
Plus concrètement, il s’agit de trouver
les moyens plastiques pour « ramener »
du lieu, du dehors dans un objet
tridimensionnel.
Comment révéler un point de vue et une
manière de s’approprier un lieu à travers
la manipulation de formes, d’objets et/ou
de matériaux ?
Comment rendre compte de la singularité
d’une expérience ? Comment élaborer son
propre langage plastique ?
Discussions collectives : à partir de la
notion de lieu et des expériences de
chacun, on aborde des thématiques
voisines (histoire et géographie,
économie et perception) qui traversent
l’histoire de l’art et l’histoire des idées.
Evaluation
Contrôle continu. Engagement dans
le projet et la réalisation (production).
Assiduité.
Qualité de la réalisation et de sa
présentation. Qualité des documents
d’approche (esquisses et notes) et du
cheminement par la présentation d’un
dossier en fin de semestre.
Bibliographie
Essais
ARDENNE Paul, Un art contextuel,
coll. Champs, Flammarion, Paris,
2004.
BACHELARD Gaston, La poétique de
l’espace, puf, Paris, 1970.
BAQUE Dominique, Histoires d’ailleurs,
Editions du Regard, Paris, 2006.
CERTEAU (de) Michel, « Marches dans
la ville », dans L’invention du quotidien,
vol. 1 chap. 7, Gallimard, Paris, 1990.
CERTEAU (de) Michel, « Le quartier »,
dans L’invention du quotidien, vol. 2
chap. 1, Gallimard, Paris, 2006.
C H A R B O N N E A U A n n e - Ma r i e ,
Œuvre et lieu : essais et documents,
Flammarion, Paris, 2002.
DAVIL A Thierr y, Marcher, créer,
Editions du Regard, Paris, 2002.
KRAUSS Rosalind, Passages : une histoire
de la sculpture de Rodin à Smithson.
Macula, Paris, 1997.
PEREC Georges, L’infra-ordinaire,
Seuil, Paris, 1995.
Méthode d’enseignement
Réalisations en volume à partir d’un site
extérieur à l’atelier.
Présentation des documents
d’élaboration (photos, vidéos, dessins,
plans, notes, archives…) et entretiens
individuels et débats collectifs sur les
caractéristiques des lieux choisis par
chaque étudiant.
Production de maquettes ou d’étapes
en trois dimensions en fonction des
approches individuelles.
Recherche de documentation, rédaction
de notes et de textes en rapport avec les
esquisses et réalisations.
166
la phase programme : semestre 3
PEREC Georges, Espèces d’espaces,
Galilée, Paris, 2000.
POINSOT Jean-Marc, Quand l’œuvre
a lieu, coll. mamco, Les Presses du réel,
Dijon, 2008.
SANSOT Pierre, Poétique de la ville,
Payot, Paris, 2004.
TIBERGHIEN Gilles, Nature, art,
paysage, Actes Sud, Arles, 2001.
TUAN Yi-Fu, PEREZ Céline, Espace et
lieu : la perspective de l’expérience, Infolio,
Paris, 2006.
Ratages / Lieu-Paysage-Territoire.
Présentation et analyse de l’œuvre
d’artistes contemporains qui utilisent
essentiellement la photographie comme
médium : Robert Adams, Valérie Belin,
Antoine d’Agata, Thomas Demand,
Rineke Djikstra, Joan Fontcuberta,
Andreas Gursky, Roni Horn, Valérie
Jouve, Boris Michailov, Vik Muniz,
Wolfgang Tillmans, Jeff Wall (liste non
exhaustive).
Etude de textes théoriques : Dominique
Baqué, Clément Chéroux, Jean-François
Chevrier, Michel Poivert (liste non
exhaustive).
Catalogues d’expositions
Cartes et figures de la terre, Centre
Georges Pompidou, Paris, 1980.
DEAN Tacita, MILLAR Jeremy, Lieu,
coll. Question d’art, Thames & Hudson,
Paris, 2005.
Evaluation
Contrôle continu. Assiduité,
participation active, qualité du dossier
de recherche.
Bibliographie
Vidéo / photo
Adams Robert, Essai sur le beau en
photographie, Fanlac, 1996.
Baqué Dominique, La photographie
plasticienne, Editions du Regard, Paris,
2004.
Baldner Jean-Marie, Les pratiques
pauvres, du sténopé au téléphone mobile,
Isthme, 2005.
B laser J e a n - C h r i s t o p h e , R e Generation, Aperture Foundation, New
York, 2006.
Chéroux Clément, Fautographie,
petite histoire de l’erreur
p h o t o g r a p h i q u e , Ye l l o w N o w,
Crisnée, Belgique, 2002.
C hevrier J e a n - F r a n ç o i s ,
L ingwood J a m e s , A n o t h e r
Objectivity, Institute for Contemporary
Art, Londres, Idea Books, Milan,
1988.
Brigitte Bauer
La photographie
contemporaine, formes et
usages
Cours magistral
Objectifs
Appréhender les principaux courants
et pratiques de la photographie
contemporaine et les liens toujours réinterrogés entre ce médium et d’autres
formes d’art.
Contenu et méthode
d’enseignement Cours thématiques : La Photographie
Pa u v r e / V i l l e e t A t t i t u d e s /
Photographie et Vérité / Accidents et
167
les contenus d’enseignement
Fontcuberta Joan, Le Baiser de
Judas – Photographie et Vérité, Actes
Sud, Arles, 2005.
G unthert A n d ré , P oivert
Michel, L’Art de la Photographie,
Citadelles & Mazenod, Paris, 2007.
Lelu Thomas, Manuel de la photo
ratée, Al Dante, Paris, 2002.
Poivert Michel, La photographie
contemporaine, Flammarion, Paris,
2004.
Wall Jeff, Essais et Entretiens, ensba,
Paris, 2001.
Exercer son regard dans l’analyse de ses
composantes, ses qualités proprement
plastiques dans la perspective d’une
réalisation qui vise à souligner la
porosité des genres (documentaire,
fiction, animation, essai filmique,
installation vidéo, etc.).
Privilégier l’exercice du regard ;
l’étudiant est amené à observer avec
précision le monde qui l’entoure, à
l’appréhender dans ses détails, et à
partir d’une observation fine, à dégager
les enjeux tant plastiques que politiques
et théoriques de l’environnement qu’il
aura choisi d’étudier.
Des œuvres sont choisies, œuvres qui
présentent des approches très diverses
du documentaire (cinéma direct,
documentaire expérimental, journal
filmé), de la fiction cinématographique
au film d’auteur, à l’installation
vidéographique… Elles sont analysées
et débattues en groupe.
Maïder Fortuné
L’expérience du regard
Travail en atelier
Objectifs
L’étudiant étant encore jeune dans
son appréhension du médium et de
ses enjeux, il lui est encore difficile de
développer une écriture personnelle
ex-nihilo. C’est pourquoi une notion
lui sera soumise, sur laquelle il pourra
appuyer sa recherche. La notion
proposée vise avant tout à circonscrire
un champ d’observation, à poser un
espace d’étude concret et précis, propre
à faciliter le travail d’analyse souhaité,
l’exercice du regard.
Evaluation
Contrôle continu. Assiduité,
participation, aptitude à l’analyse
de son travail et de celui des autres,
ouverture et curiosité. Maîtrise des
outils techniques de production.
Bibliographie
AMIEL Vincent, Le corps au cinéma,
puf, Paris, 1998.
ANTONIONI Michelangelo, Ecrits,
Images Modernes, Paris, 2003.
B A Z I N A n d r é , Q u’ e s t - c e q u e l e
c i n é m a ? , c o l l . 7 ème a r t , C e r f ,
2006.
BELLOUR Raymond, L’entre-images.
coll. Essais, La Différence, Paris,
2002.
Contenu et méthode
d’enseignement
Réfléchir sur la notion de « lieu » : lieu
géographique (le milieu qui l’habite, sa
situation politique, son / ses histoire(s)),
lieu de mémoire, lieu du corps (le corps
comme paysage), lieu du quotidien (et
ses natures mortes).
168
la phase programme : semestre 3
Frédéric Gleyze
B R E S S O N Ro b e r t , No t e s s u r l e
cinématographe. coll. Folio, Gallimard,
Paris, 1995.
CHION Michel, Ecrire un scénario,
coll. Essais, Cahiers du cinéma, 2007.
CHION Michel, Le son au cinéma,
Editions de l’Etoile / Cahiers du
Cinéma, coll. Essais, Paris, 1991.
CHION Michel, L’audio vision, NathanUniversité, série “Cinéma et Image”,
Paris, Armand-Colin, Paris, 2005.
COLPI Henri, HUREAU Nathalie,
Lettres à un jeune monteur, coll. Carré
ciné, Séguier, Paris, 2006.
DELEUZE Gilles, Cinéma, tome 1.
L’image-mouvement. Minuit, Paris,
1983.
DELEUZE Gilles, Cinéma, tome 2.
L’image-temps. Minuit, Paris, 1985.
DIEBOLD Christian-Martin, RUSH
Michel, Les nouveaux médias dans
l’art, coll. L’univers de l’art, Thames &
Hudson, Londres, 2005.
FUTURE CINEMA, catalogue
exposition, zkm, mit Press, 2002-2003.
K U N T Z E L T h i e r r y, Ti t l e T K ,
Anarchive, Nantes, 2006.
MICHAUD Philippe-Alain, Sketches.
Histoire de l’art, cinéma, Kargo, 2006.
PAÏNI Dominique, Le temps exposé : le
cinéma de la salle au musée, coll. Essais,
Cahiers du cinéma, 2007.
PARFAIT Françoise, La vidéo, un art
contemporain, Editions du Regard,
Paris, 2007.
TARKOVSKI Andrei, « Le temps
scellé » in Cahiers du Cinéma, coll.
Petite bibliothèque des Cahiers du
cinéma, 2004.
Formation aux techniques de
l’audiovisuel : la vidéo
Travail en atelier, suivi de projet
Objectifs
Assurer la formation des étudiants dans
le cadre de la conception d’œuvres
audiovisuelles : écriture, prise de vue,
montage et diffusion. Conduire des
ateliers spécifiques avec l’intervention
éventuelle de professionnels
extérieurs afin d’approfondir certaines
compétences.
Contenu et méthode
d’enseignement
Les différentes étapes inhérentes à
l’élaboration d’un film (écriture d’un
synopsis, d’un scénario, réalisation d’un
story board, repérage, organisation du
tournage, tournage…). Ce travail est
mené de manière collective.
Découverte des techniques propres au
film d’animation.
Evaluation
La méthode et les critères d’évaluation
sont définis avec le responsable
pédagogique référent suivant le type
de travail ou de formation organisés
durant le semestre.
169
les contenus d’enseignement
Histoire, théorie
des arts et langue
étrangère
Bibliographie
Bailly Jean-Christophe, L’instant et
son ombre, Seuil, Paris, 2008.
Benjamin Walter, « L’œuvre d’art à
l’ère de sa reproductibilité technique »,
in Essais II 1935-1940, Denoël/
Gonthier, Paris, 1971.
Buchloh Benjamin (dir.), Langage
et modernité, le Nouveau musée,
Villeurbanne, 1991.
Butor Michel, Les mots dans la
peinture, Skira, Genève, 1969.
D eleuze Gi l l e s , D i f f é re n c e e t
répétition, Presses Universitaires de
France, Paris, 1968.
Didi-Huberman Georges, Ce que
nous voyons, ce qui nous regarde, Minuit,
Paris, 1992.
Foucault Michel, Arasse Daniel,
Brunon Bernard sur les Ménines.
Greenberg Clement, Art et culture.
Essais critiques, Macula, Paris, 1988.
Hahn Otto, Avant-garde : théorie
et provocation, Nîmes, Jacqueline
Chambon, 1992.
Mondzain Marie-José, L’image
peut-elle tuer ?, Bayard, Paris, 2002.
Pleynet Marcelin, Art et littérature,
Seuil, Paris, 1977.
Ponge Francis, L’atelier contemporain,
Skira, Milan, 1969.
Restany Pierre, Le nouveau réalisme,
Union générale d’édition, Paris, 1978.
R iout D e n y s , L a p e i n t u r e
monochrome. Histoire et archéologie d’un
genre, Jacqueline Chambon, Nîmes,
1996.
Robbe- Grillet Alain, Pour un
nouveau roman, nrf, Gallimard, Paris,
1963.
Soulillou Jacques, Le décoratif,
Klincksieck, Paris, 1990.
Natacha Pugnet
Histoire de l’art
contemporain / Analyse
comparée des œuvres
Cours magistral
Objectifs
Appréhender les continuités et les
ruptures, les affinités et les différences
entre des pensées plastiques éloignées
dans le temps. Apprendre à utiliser les
connaissances ainsi que les méthodes
d’analyse critique en vue de la rédaction
du futur mémoire.
Contenu et méthode
d’enseignement
Les réalisations analysées tourneront
autour d’une même problématique
ou thématique (peinture-objet,
monochromie, peinture sans pinceau,
formes de la répétition, aléatoire, le
vide, l’animal, etc.). Les œuvres seront
choisies sans exclusive de période, de
médium ou de style.
Le cours est dialogué et la participation
active au cours est favorisée.
Evaluation
Chaque étudiant devra produire une
analyse comparative écrite. L’œuvre peut
être mise en relation avec la pratique
de l’étudiant. Pertinence de l’analyse,
capacité à porter un regard critique,
rigueur et clarté de l’exposé.
170
la phase programme : semestre 3
Ouvrages de la collection « Iconotexte »,
Marseille, Bernard Muntaner.
Conio Gerard, Le constructivisme russe,
L’Age d’homme, Lausanne, 1987.
Dachy Marc, Archives Dada, chroniques,
Hazan, Paris, 2005.
Daix Pierre, Pour une histoire culturelle de
l’art moderne, xxe siècle, Odile Jacob, Paris,
2000.
Daix Pierre, Journal du Cubisme, Skira,
Milan, 1991.
Duve (de) Thierry, Nominalisme pictural,
Marcel Duchamp, la peinture et la modernité,
Minuit, Paris, 1989.
Duve (de) Thierry, Au nom de l’art,
Minuit, Paris, 1989.
Droste Magdalena, Bauhaus 19191933, Paris, ima, Taschen, Cologne, 2006.
Guilbaut Serge, Comment New York
vola l’idée de l’art moderne, Jacqueline
Chambon, Nîmes, 1988.
Haskell Francis, La norme et le caprice,
Flammarion, Paris, 1986.
Hergott Fabrice, Giorgio de Chirico :
la fabrique des rêves, Paris-Musées, Paris,
2009.
Hulten Pontus, Futurismo e Futurismi,
Venise, Palazzo Grassi, Bompiani, Milan,
1986.
Lemoine Serge, Kurt Schwitters, Paris,
Centre Georges Pompidou, mnam, Paris,
1994.
Lemoine Serge, Art concret, MouansSartoux, Espace de l’Art concret, rmn,
Paris, 2000.
Lista Giovanni, Futurisme : manifestes,
documents, proclamations, L’Age d’homme,
Lausanne, 1973.
Marcade Jean-Claude, L’avant-garde
russe, Flammarion, Paris, 1995.
Richard Lionel, Comprendre le
Bauhaus, un enseignement d’avant-garde
sous la république de Weimar, Infolio, Paris,
2009.
Albert Raniéri
Aspects des avant-gardes
européennes : 1900-1930
Cours magistral
Objectifs
Mise en perspective du travail de
l’étudiant en relation avec les pratiques
historiques et modernes. Elaborer une
argumentation critique relative aux
pratiques étudiées en cours.
Contenu et méthode
d’enseignement
Tous les « ismes » et le Bauhaus. Arts
plastiques, architecture, scénographie,
esthétique industrielle, nouvelle
typographie.
Evaluation
Suivi du dossier de méthodologie et
synthèse qui accompagne les recherches
et le travail personnel de l’étudiant.
Pertinence des écrits personnels, de
l’iconographie et de la bibliographie
retenue.
Un écrit sur table. Remise d’un dossier
critique privilégiant une technique ou
une thématique traitée transversalement,
en relation avec le cours. L’étudiant peut
choisir des œuvres et (ou) des écrits.
Bibliographie
Baldassari Anne, Bacon Picasso : la
vie des images, Flammarion, Paris, 2005.
Chatelain Roger, La typographie
suisse : du Bauhaus à Paris, ppur, 2008.
171
les contenus d’enseignement
Roussier Claire, Oskar Schlemmer,
Centre National de la Danse, Paris, 2002.
Rubin William, Picasso et Braque,
l’invention du cubisme, Flammarion, Paris,
1990.
Spies Werner, Max Ernst, Paris, Centre
Georges Pompidou, mnam, Paris, 1994.
Langue étrangère
Catalogues d’exposition.
Ouvrages collectifs Améliorer le niveau de la langue anglaise
orale et écrite, de chaque étudiant.
Ouverture vers la culture anglo-saxonne,
surtout à travers l’art britannique, mais
aussi la littérature, la musique…
Adam Thorpe
Anglais
Cours magistral
Objectifs
Aux origines de l’abstraction, 1800-1914,
rmn, Paris, 2003.
Dada, Centre Georges Pompidou, Paris,
2005.
La révolution surréaliste, Centre Georges
Pompidou, Paris, 2002.
Picasso et les maîtres, rmn, Paris, 2008.
Paris-Moscou, 1900-1930, Gallimard,
Centre Georges Pompidou, Paris,
1991.
Paris-New York, 1908-1998, Gallimard,
Centre Georges Pompidou, Paris,
1991.
Paris-Paris, 1937-1957, Gallimard,
Centre Georges Pompidou, Paris,
1992.
Paris-Berlin, 1900-1933, Gallimard,
Centre Georges Pompidou, Paris,
1992.
Poésure et Peintrie, d’un art à l’autre,
Marseille, rmn, 1993.
Le Futurisme à Paris : une avant-garde
explosive, Centre Georges Pompidou,
Paris, 2008.
Contenu et méthode
d’enseignement
Encouragement et approfondissement de
l’oral. Acquisitions et développement :
du vocabulaire, des structures verbales,
syntaxiques et idiomatiques de la langue,
orale et écrite et de la prononciation,
en relation avec des jeux de rôle, des
séances de conversation, des textes
choisis sur l’art, des ateliers d’écriture
(poèmes et dialogues).
Cours magistraux sur l’histoire de l’art
britannique.
Débats informels autour de l’art
contemporain et de l’histoire de l’art.
Evaluation
Participation active, travail écrit par
niveau.
Bibliographie
Arnheim Rudolf, Visual Thinking,
University of California Press, 1969.
Bell Susan, The Artful Edit, W. W.
Norton, New York, 2007.
Daniels Alfred, Art of the Garden :
The Garden in British Art, 1800 to the
Present Day, Tate Publishing, 2004.
172
la phase programme : semestre 3
Leech Geoffrey, A Linguistic Guide to
English Poetry, Longman, 1988.
M athieso N El e a n o r, Tàpies
Xavier, Street Art and the War on Terror,
Kerero Books, Londres, 2007.
Rosenthal Michael, Constable,
Thames & Hudson, Londres, 1987.
Vaughan William, British Painting :
the Golden Age, Thames & Hudson,
Londres, 1999.
The Norton Anthology of Modern Poetry,
Ellmann/O’Clair, New York, 1973.
Des catalogues/guides d’expositions
divers (ex ‘Sensation’, ‘William Blake’,
‘J. M. Waterhouse’ etc).
Articles du jour des journaux anglais
(ex. The Guardian).
173
les contenus d’enseignement
ANNÉE 2
Bibliographie
Cramer P., Morandi, l’œuvre gravé,
1980-1984, P. Cramer, Genève, 1986.
Fiches : L’atelier de gravure/fiches
techniques.
SEMESTRE 4 •
Montpellier
Projections de vidéos
M éthodologie ,
techniques et
mises en œ uvre
Colomier H., Anatomie de la couleur
(16 mn)
L’atelier Mourlot, une vie de couleur
(30 mn)
L’estampe (12 mn)
Entretien sur la taille-douce (58 mn).
Dessin / édition
Daniel Boissière
Pierre Joseph
Sensibilisation à la gravure et
à la sérigraphie
Agenda secret de notre
ignorance
Travail en atelier
Objectifs
Travail en atelier
Objectifs
Apprentissage de la gravure (taille
douce) et de la sérigraphie. Acquisition
de la technique nécessaire pour arriver
à une autonomie en fin de deuxième
année, autour de projets personnels ou
collectifs.
Approche et évaluation de la part
subjective ou irrationnelle de toute
connaissance.
Contenu et méthode
d’enseignement
Contenu et méthode
d’enseignement Indexation des connaissances de chacun
au regard des savoirs fondamentaux.
Qu’avez-vous appris, que savez-vous ?
Exercices ludiques, travaux et dessins de
mémoire. Mises à plat des réalisations
et comparaisons en groupe. Collecte et
production d’un matériel imaginaire.
Analyses d’estampes éditées.
Interprétation des projets en fonction
du choix technique.
Connaissance des outils et des matériaux
pour la mise en œuvre.
Démonstrations et pratiques exercées
par le professeur, le technicien, ou un
artiste invité.
Evaluation
Production et participation, pertinence
de la réflexion.
Evaluation
Contrôle continu sur la session de
travail. Qualité des productions.
174
la phase programme : semestre 4
industriel, de recherche ou public.
La densité temporelle et pédagogique
du modèle « workshop », dirigé par une
équipe d’enseignants de compétences et
de sensibilités différentes est nécessaire
pour favoriser les réponses plastiques
rapides, la recherche de solutions
pertinentes, l’esprit critique.
La conception / réalisation collective
d’une exposition clôturera la session.
Bibliographie
Laborit Henri, Éloge de la fuite, coll.
« La vie selon… », Robert Laffont, Paris,
1976.
R anci è re Ja c q u e s , L e Ma î t re
ignorant : cinq leçons sur l’émancipation
intellectuelle, Fayard, Paris, 1987.
Christian Laune Evaluation
Dessin prototype
Suivi en contrôle continu, accrochages
et corrections collectives réguliers,
présentation des projets finalisés en fin
de session. Analyse critique des options
choisies pour l’exposition.
Travail en atelier
Objectifs
Le dessin prototype va permettre à
l’étudiant de gagner en autonomie, de
concevoir sa pratique du dessin comme
l’anticipation d’un projet subordonné
à un autre support ou bien comme un
moyen d’expression privilégié, dans une
perspective publique.
Bibliographie
Alizart Mark, Fresh Théorie II,
Collectif, Black album, Léo Scheer,
Paris, 2005.
Alizart Mark, Fresh Théorie III,
Collectif, Léo Scheer, Paris, 2006.
Conte Richard, Le Dessin hors papier,
coll. arts et monde contemporain,
cérap, Publication de la Sorbonne,
Paris, 2009.
K lü ser B e r n d , H egewisch
Katharina, L’Art de l’exposition, Editions
du Regard, Paris, 1998.
Contenu et méthode
d’enseignement
Les acquis des semestres 1 à 3 permettent
l’émergence d’un projet personnel
global. Le dessin est maintenant un
médium de proximité aux processus
de formation visibles qui vont aider
l’étudiant à concevoir, à anticiper, à
expliquer, également à exprimer sa
pensée et sa sensibilité.
Dans le cadre d’une session de travail,
l’étudiant devra penser un projet
complet, se positionner, trouver les
ressources tant théoriques, plastiques
que techniques pour le réaliser.
La nature du projet sera commune
à tous les étudiants, soit provoquée
par un sujet (la collection…), soit en
relation directe avec un environnement
175
les contenus d’enseignement
Michel Martin (coordinateur
du projet) et Laetitia
Delafontaine, Joëlle Gay,
Christian Laune, Caroline
Muheim, Grégory Niel
Bibliographie
H ilaire No r b e r t , L’ a r t i s t e e t
l’entrepreneur, Cité du design, irdd,
2008.
Huitorel Jean-Marc, Art et économie,
Cercle d’art, Paris, 2008.
Huygue Pierre-Damien, Art et
industrie, Philosophie du Bauhaus,
Circé, 1999.
Toma Yann, Les Entreprises critiques,
Art&Flux–cerap, 2008.
Cap Omega / Cap Alpha
Suivi de projet
Objectifs
Mise en place d’une passerelle de
travail entre l’école et les pépinières
d’entreprises innovantes Cap Omega
et Cap Alpha, à Montpellier, qui va
permettre un échange de compétences.
Caroline Muheim
Chantiers
Travail en atelier
Objectifs
Contenu et méthode
d’enseignement
Pr a t i q u e e t m a î t r i s e d u d e s s i n
comme un moyen de recherche et de
compréhension.
Consolidation des acquis
fondamentaux. Élaboration de
méthodes de travail.
Après une phase préalable de
présentation et de choix mutuels des
entreprises et des étudiants, ces derniers
sont invités à concevoir et construire
un projet.
En lien à la fois avec l’entreprise investie
et la thématique choisie chaque année,
ce projet se fondera sur l’observation
concrète de l’entreprise à partir du point
de vue et de la posture de l’étudiant. Il
donnera lieu a minima à l’élaboration
d’une maquette.
Méthode d’enseignement : entretiens
et suivi des projets pendant la session
de travail.
Contenu et méthode
d’enseignement
Les recherches engagées au premier
semestre permettent d’affronter de plus
vastes chantiers, à réaliser en groupe
ou individuellement. Si le dessin joue
un rôle fondateur et essentiel dans le
démarrage des projets, il ne préjuge en
rien de la forme finale qui en résultera :
dessin, mais aussi travail dans l’espace,
photographie, son ou écriture.
Chacune des phases d’exploration est
accompagnée d’analyses critiques et
iconographiques.
Evaluation
Contrôle continu, bilan collégial.
Assiduité.
Qualités plastiques, originalité et
potentiel des projets.
Capacité de remise en cause et de
transformation des projets.
176
la phase programme : semestre 4
Ac c o m p a g n e r l’ a p p re n t i s s a g e d e
la peinture d’une pédagogie ouverte
devant permettre aux étudiants de
prendre conscience que tout geste de
représentation est également le choix
d’une position, d’une attitude “face”.
Session de travail devant permettre
à chacun de toucher à une écriture
personnelle en vue de sa future
orientation en semestre 5.
Evaluation
Participation et investissement.
Qualité et pertinence des réalisations.
• Accrochages suivis d’une présentation
critique et collective des travaux.
• Document d’analyse et de synthèse à
réaliser en fin de semestre.
• Évaluation individuelle sur travaux en
fin de semestre.
Bibliographie
Evaluation
Comme le rêve le dessin. Dessins italiens des
xvie et xviie siècles, dessins contemporains du
centre Georges Pompidou, Louvre, Centre
Georges Pompidou, Paris, 2005.
Les Carnets des Cabinets d’art graphique
du Centre Georges Pompidou, Centre
Georges Pompidou, Paris.
Évaluation de chaque étudiant en fin
de session.
Les critères d’évaluation reposeront sur
l’originalité, la pertinence et la qualité
des propositions.
Bibliographie
Abstractions provisoires, Musée d’art
moderne de Saint-Étienne, 1997.
Painting people, Thames & Hudson,
Londres, 2006.
De Cage, Cunningham à Jean-Luc
Mylayne. Lamarche-Vadel Bernard, JeanLuc Mylayne, Paris Musées / Musée d’Art
Moderne de la Ville de Paris, 1995.
Jean-Luc Mylayne, mac de Lyon, édition
5 continents, 2009. Three films by Merce Cunningham,
r é a l i s é s p a r E l l i o t C aplan e t
Merce Cunningham, avec la
collaboration de John Cage et Pat
Richter (musique) et la voix de
Robert Redford, Éditions A voir,
2003 (dvd).
Pe i n t u r e / c o u l e u r
Carmelo Zagari, Jean-Marc
Cérino
Peinture et attitude
Travail en atelier et entretien
individuel
Objectifs
Permettre la prise de conscience nette
que tout geste pictural est également
une prise de position et d’attitude.
Contenu et méthode
d’enseignement
En atelier collectif, propositions de thèmes
afin d’expérimenter diverses attitudes
face à la peinture : la peinture comme
exploration, comme univers, comme
vision, comme constat, comme inventaire,
comme rituel, comme revendication…
177
les contenus d’enseignement
Espace / volume /
sculpture
Anne-Marie Soulcié
Le livre
Travail en atelier
Objectifs
Laetitia Delafontaine, Michel
Martin, Grégory Niel
Par une pratique régulière du dessin,
l’étudiant devra, en fin d’année, maîtriser
la diversité des outils, des supports et
des moyens graphiques. L’objectif est de
rendre l’étudiant autonome en évitant
tout clivage avec les autres disciplines.
Perspectives et systèmes de
représentation 2
Travail en atelier et suivi de projet
Pré-requis
Participation aux cours perspectives et
systèmes de représentation 1A (Laetitia
Delafontaine) et 1B (Grégory Niel).
Contenu et méthode
d’enseignement
Mettant en œuvre les acquis pratiques
des semestres précédents, les étudiants
réaliseront des suites d’images d’après
un choix de textes donnés. L’ensemble
trouvera son aboutissement dans une
maquette de livre.
Objectifs
Maîtrise des différents codes
conventionnels de représentation
graphique de l’espace et du volume :
acquisition, analyse et critique. Mise en
relation avec les outils de conception
en 3D. Approche du volume et de
l’espace.
Evaluation
Contrôle continu.
Accrochage des travaux suivis d’une
présentation critique et collective.
Contenu et méthode
d’enseignement
Bibliographie
Mise en pratique des connaissances
acquises au semestre précédent
(semestre 3) des cours perspectives et
systèmes de représentation 1A et 1B.
A partir du choix par l’étudiant d’une
représentation en deux dimensions
(peinture, photographie, cinéma…), il
est demandé à celui-ci de recomposer
l’espace proposé dans l’image au moyen
des différents codes conventionnels de
représentation graphique : géométral
(plan, coupe, élévation), croquis,
p e r s p e c t i ve s a f i n d e ré a l i s e r u n
environnement 3D de cet espace. A
partir de cette reconstitution en trois
GOULD Cecil, Parmesan, Abbeville,
1994.
Hess Thomas B., Willem de Kooning,
George Braziller, New York, 1959.
Beckmann, Centre Georges Pompidou,
Paris, 2002.
Picasso, Linogravures, Cercle d’Art,
Paris, 1962.
Toulouse-Lautrec, au Musée d’Albi et dans
les collections suisses, Fondation Gianada,
1987.
Les chefs-d’œuvres absolus de la peinture,
Rijksmuseum. Office du Livre. Fribourg.
178
la phase programme : semestre 4
dimensions de l’espace représenté et des
différentes problématiques qu’il aura
rencontré dans cette analyse, l’étudiant
choisira un point spécifique et référent
pour développer un projet personnel
qu’il réalisera. Il s’agit de développer
l’analyse et le point de vue critique de
l’étudiant afin de pouvoir élaborer une
proposition personnelle et construite.
Contenu et méthode
d’enseignement
La session de travail est une sorte de
temps performant, de cadre serré,
expérimental où l’étudiant a le temps et
les moyens de rester concentré sur une
préoccupation. Cet approfondissement
rend souvent possible l’émergence
d’aspects plus singuliers du travail.
Il se développe souvent à partir d’alibis,
pièces réalisées antérieurement, et qui
comportent assez de vitalité pour être
questionnées durant la session ; dans
un autre scénario, celle-ci peut s’ouvrir
sur des questions, des suggestions de
mise en situation de pièces, elle peut
s’appuyer sur une référence/support
(texte, pièce plastique)… S’amorce alors
un travail intense d’échange individuel
et collectif sur « comment » poursuivre.
Plusieurs paramètres sont interrogés :
pertinence des matériaux et de leur mise
en œuvre, échelle, justesse, actualité de
la proposition, autonomie et question
de la qualité de présence de la pièce, le
point de vue, le cadre, le contexte.
La question est de savoir « qu’est-ce qui
fait pièce et qu’est-ce qui fait œuvre ? »
En parallèle, un travail d’étude est
mené en bibliothèque afin de nourrir
la recherche.
Des débats collectifs sont organisés
autour des dispositifs de monstration.
Evaluation
Contrôle continu. Présentation orale et
accrochage des réalisations.
Méthodologie, capacité d’analyse,
qualité plastique.
Bibliographie
Arasse Daniel, On n’y voit rien –
descriptions, coll. Folio Essais, Denoël,
Paris, 2000.
Hall Edward T., La Dimension cachée,
coll. Points, Seuil, Paris, 1971.
KRAUSS Rosalind, Passages : une histoire
de la sculpture de Rodin à Smithson.
Macula, Paris, 1997.
Joëlle Gay
Volume / installation
Travail en atelier, entretien
individuel
Objectifs
Mise en œuvre d’un travail plus
personnel. Créer un champ de recherche
prospectif.
Réflexion sur les processus de travail.
Lecture critique dans l’aller-retour « je
fais / je montre » des pièces en cours.
Evaluation
Engagement individuel et collectif.
Prise de conscience de l’étudiant des
nouveaux enjeux du travail.
Capacité de mise en place d’un processus
de travail spécifique.
Pertinence, résonance plastique des
pièces.
179
les contenus d’enseignement
Bibliographie
Evaluation
Ardenne Paul, Un art contextuel,
Flammarion, Paris, 2002.
Rancière Jacques, Le spectateur
émancipé, La Fabrique, Paris, 2008.
Pertinence et qualité des propositions et
des recherches tout au long de la session
de travail.
Bibliographie
Monographies d’artistes très
diversifiées orientées à partir des
propositions plastiques des étudiants :
S. Dubosc, R. Graham, M. Kelley,
S. Sze, T. Trouvé…
L’écoute de M. Feldman, G. Ligeti, A.
Beeke, I. Xénakis, J. Cage, La Monte
Young… s’ajoute aux ouvrages consultés
en semestre 3 et à :
Acconci Vito, Phaidon, Londres,
2002.
Abramovic Marina, Sur la voie,
Centre Georges Pompidou, Paris,
1990.
Beckett Samuel, Quadrat I et II,
vhs.
Bosseur Jean-Yves, Le sonore et le
visuel, Dis Voir, Paris, 1992.
Davila Thierry, Marcher, créer, éditions
du Regard, Paris, 2002.
Fuchs Rudi, Gilbert and George, coll.
L’Œuvre en images, Gallimard, Paris,
2007.
Goldberg RoseLee, Performance :
l’art en action, Thames & Hudson,
Londres, 1999.
Heidseick Bernard, Canal Street, Al
Dante/Niok, 2001.
LabelLE-Rojoux Arnaud, L’art
Parodic : essai excentrique, Les petits
essais, Java, Paris, 1996.
Broken Music, Grenoble, 1989.
Poésure et peintrie,
Centre de la vieille
Charité, Marseille, Réunion des musées
nationaux/Musées de Marseille, 1993.
Voice off, 1998-1999, installation vidéo,
couleur, sonore, production Le Fresnoy,
Studio national des arts contemporains,
Tourcoing, 1999.
Caroline Margaritis
Volume / Espace
Travaux en atelier et entretien
individuel
Objectifs
Savoir se positionner et saisir, sur un
temps court et intense. Etablir des
champs d’investigation, des passerelles
dans le domaine de l’architecture, de
la performance et du son. En connaître
l’alphabet.
Contenu et méthode
d’enseignement
Expérimenter un langage autour de la
performance pour mettre en valeur des
éléments d’architecture, la matière du
son, le questionnement de l’espace avec
le corps et / ou la voix devenus média.
Etude, déclinaison et interprétation
collective, confrontation, constat de
l’importance des paramètres sur le
volume sonore. Inclure le contradictoire
dans les recherches.
Les solutions proposées font l’objet de
discussions et constituent un terrain
pour de nouvelles pistes à creuser…
180
la phase programme : semestre 4
Sylvain Grout, Federico
Vitali
Vidéo / photo
Charles Camberoque
Initiation aux champs de
l’image en mouvement
Photographies
Cours magistral et travail en studio
Objectifs
(techniques et mises en œuvres)
Travail en atelier et suivi de projet
Pré-requis
Apprentissage de la photographie.
Acquérir la technique nécessaire pour
une entière autonomie en fin de semestre
4. Apprendre à voir, à regarder.
Savoir résoudre les problèmes de base
pour utiliser la photo de manière utile
et créative.
L’accent est mis sur les capacités
des étudiants à aborder et maîtriser
le médium photographique qui, en
début de scolarité, est nouveau pour
eux. La photographie étant une façon
d’interpréter et de percevoir le monde,
elle nous permet aussi de mieux saisir les
capacités d’adaptation et la personnalité
de chacun des étudiants.
Maîtrise des acquis du semestre 3
(Grammaire cinématographique,
histoire du cinéma et ses techniques).
Objectifs
• Sensibilisation aux outils de
réalisation.
• Mise en œuvre d’une production vidéo
(composite ou en images tournées) à
partir d’un objet non filmique (bandeson, texte, story board)
• Recherche d’une logique adaptée au
récit filmique.
Contenu et méthode
d’enseignement
Contenu et méthode
d’enseignement
Conception et mise en œuvre d’un
exercice de réalisation à partir des
notions de mise en scène abordées
au premier semestre et prétexte à la
manipulation des différents outils
(caméras HD, banc de montage virtuel,
effets spéciaux dédiés, compositing,
incrustations et animation, mixage son,
étalonnage et conformation des films
vidéos).
Les étudiants travailleront à partir d’un
objet commun (de nature sonore, ou
purement littéraire) de court format.
Ils devront l’analyser, le découper et
fournir un travail d’adaptation afin de
réaliser un film court d’une minute
environ.
Réflexions sur la prise de vue.
L’éclairage.
La prise de vue en studio.
Le choix et la mise en valeur des créations
des étudiants pour leur archivage.
Le numérique et l’argentique.
Evaluation
Contrôle continu, compréhension et
application des techniques.
Bibliographie
L’ e n s e m b l e d e l a c o l l e c t i o n
« Photopoche ».
181
les contenus d’enseignement
Ils seront invités à utiliser un champ
iconographique et iconoclaste le
plus composite possible (mélanges
des sources : scanner, appareil photo
numérique, tournages, animations, etc.)
afin d’expérimenter les outils de mise en
œuvre adéquats.
Il s’agira de confronter les étudiants
à des champs d’images très différents
les uns des autres et d’en assurer la
cohérence, d’en maîtriser la logique
dans un seul et même objet filmique.
Deleuze Gilles, L’Image Mouvement,
Minuit, Paris, 1983.
Deleuze Gilles, L’Image Temps,
Minuit, Paris, 1985.
Godard-Jousse, Entretiens avec
Jean-Luc Godard, CD Audio, Signature,
2005.
G O D A R D Jean-Luc, Godard par
Godard, Coll.Champs, Flammarion,
Paris, 2007.
GODARD Jean-Luc, Histoire(s) du
cinéma, Séries de films de 1988 à 1998.
Jost François, Introduction à l’analyse
de la télévision, Ellipses, Paris, 2007.
METZ Christian, Essais sur la
signification au cinéma, Klincksieck,
Paris, 2003.
N oguez Dominique, Eloge du
cinéma expérimental, Centre Georges
Pompidou, Paris, 1979.
Tarkovski Andrëi, Le Temps scellé,
Cahiers du cinéma, Paris, 2004.
T ruffaut François, Entretiens
Hitchcock-Truffaut, Gallimard, Paris,
2003.
V illain Dominique, L’œil à la
caméra, le cadrage au cinéma, Cahiers
du cinéma, Paris, 2001.
Virilio Paul, Logique de la perception,
Éditions de l’Étoile, Paris, 1984.
Virilio Paul, La Machine de vision,
Galilée, Paris, 1988.
Evaluation
Contrôle des connaissances au cours des
réalisations :
Intégration et mise en pratique des
outils et des connaissances du semestre
précédent. Evaluation de la capacité
à les utiliser ou à les détourner.
Evaluation des méthodes de recherche et
documentation. Qualités des montages.
Capacité à produire du sens à partir du
vocabulaire filmique. Projection finale.
Bibliographie
Barthes Roland, La Chambre claire,
Cahiers du cinéma, Paris, 1980.
Bonitzer Pascal, Le Champ aveugle,
Cahiers du cinéma, Paris, 1999.
BOURDIEU Pierre, Sur la télévision,
Raison d’Agir, Paris, 2005.
B R E S S O N Ro b e r t , No t e s s u r l e
cinématographe, nrf, Paris, 1975.
CHION Michel, La Toile trouée, Cahiers
du Cinéma, Paris, 1993.
Daney Serge, Devant la recrudescence
des vols de sacs à main, Aléas, Lyon, 2002.
Daney Serge, Le Salaire du zappeur,
P.O.L., Paris, 1993.
Deleuze Gilles, Logique du Sens,
Minuit, Paris, 1969.
Filmographie
Le plan séquence
1-The Rope, Hitchcock, 1948.
2-Manhattan, Allen, 1979.
3-La Soif du mal, Welles, 1958.
4-Snake eyes, De Palma, 1998.
5-Peeping Tom, Powels, 1960.
6-Rear Window , H itchcock ,
1954.
182
la phase programme : semestre 4
7-Tango, Zbignew Rybczynski, 1981.
8-The Fly, Cronenberg, 1986.
31-Strange invaders, Barker, 2002.
Le travelling
32-Bowling for Columbine, Moore,
2002.
33-If…, Anderson, 1968.
34-Retour sur le ralenti, Godard
parlant de Kubrick
35-Ambition, Hartley, 1991.
36-Pink panther strikes again,
Edwards, 1976.
37-Billy’s baloon, Hertzfeldt,
1998.
38-Big business, Laurel & Hardy,
1929.
39-One week, Keaton, 1920.
Long-métrage
9-Citizen Kane, Welles, 1941.
10-JLG/JLG, JLG, 1995.
11-Down by law, Jarmush, 1986.
12-Journal intime, Moretti, 1994.
13-Les baisers de secours, Garrel,
1989.
14-Sauve qui peut la vie, godard,
1979.
15-A nos amours, Pialat, 1983.
16-Le dernier des hommes, Murnau,
1924.
17-Documentaire de Chris Marker
sur Tarkovski tournant la dernière
scène du sacrifice.
18-Frenzy, Hitchcock, 1972.
Le montage
40-Des montages
41-La Classe américaine
4 2 - Phoenix tapes - Bedrooms #5,
Girardet & Mûller
43-Le bon, la brute et le truand, Leone,
1966.
Le gros plan
19-La passion de Jeanne d’Arc, Dreyer,
1927.
20-Gloria, Cassavetes, 1980.
21-Libera me, Cavalier, 1993.
22-Il était une fois dans l’Ouest, Leone,
1969.
23-Apocalypse now, Coppola, 1979.
Le remake
44-L’homme qui en savait trop—v. 1934,
Hitchcock
45-L’homme qui en savait trop—v. 1955,
Hitchcock
46-Sorcerer, Friedkin, 1977.
47-Le Salaire de la peur, Clouzot,
1953.
4 8 - L e s Po s s i b i l i t é s d u d i a l o g u e ,
Svankmajer, 1982.
49-La Jetée, Marker Chris, 1962.
50-Rejected, Hertzfeldt Don,
2000.
Hitchcock
24-Entretien avec Hitchcock, A. S.
Labarthe
25-Psycho, 1960.
26-L’ombre d’un doute, 1943.
27-L’inconnu du Nord Express, 1951.
28-Vertigo, 1958.
Le ralenti
29-The Killer, Woo, 1995.
30-The Big Lebowski, Coen, 1998.
30bis- La Horde sauvage, Peckimpah,
1969.
183
les contenus d’enseignement
to where you live today but also more
generally to memories or projections
into the future. Therefore the things
described can be tiny events, nonevents, invented situations, etc. The
stylistic form can be sentences, notes
of thoughts (prose), or gathered words,
invented words (poetry). In order to
enter into the rhythm of writing you
could start your sentences with “I
see…”. You should produce a certain
amount of text, about 3 pages at least.
Deux longs métrages en regard
(travail comparatif )
51-Lost in La Mancha, Fulton,
Pepe, 2003. Documentaire.
52-Living in Oblivion, Dicillo, 1995.
Fiction.
Nadia Lichtig
Transformed Trajectories
Cours donné en anglais
Travail en atelier
Objectifs
Second step
From this collection of written unities
you will choose an extract that you’ll
share and read to your group. Together
you will choose either to use one of the
participants extract or use several ones
in order to create a text, that you will
translate into a visual, performative
language, performed within a
determined time and space : about 5
min within a square of about 5m x
5m. You can use all kind of accessories
(drawings, costumes, objects, etc.).
The conception of the idea as well
as the vidéo shoot will be necessarily
teamwork, done outdoors or indoors.
Diversification et développement
d e l a m a î t r i s e d e l’ a n g l a i s , d e s
modes d’analyse, de conception et
de production artistique. Exercices
transversaux ayant pour but de laisser
progressivement la place à la recherche
personnelle. Mots-clés : Transformation,
Traduction, Expérimentation.
Contenu et méthode
d’enseignement
We’ll create an approximately 5 minutes
long sequence of filmed performance
within which a certain event, ambiance
or situation will be described.
While elaborating this exercise we’ll
communicate exclusively in English,
appropriating ourselves a language
without being preoccupied by speaking
it « perfectly » or without accent.
Third step
We will reflect about how presenting
the elaborated work in the context of
an exhibition.
Evaluation
First step
Co-présence et travail continu.
Everybody will collect a certain amount
of written unities where she/he describes
things seen on her/his way from art
school to home. Note that “home” is a
rather abstract idea, it can relate directly
Bibliographie
BOURRIAUD Nicolas, Radicant : Pour
une esthétique de la globalisation, Denoël,
2009.
184
la phase programme : semestre 4
MARTIN Danièle, Mots outils, mots
utiles anglais : les incontournables de la
langue anglaise, Ellipses Marketing,
2009.
Enfin, on tâchera, par l’organisation
de visites ou de voyages d’études, de
donner goût à la rencontre physique
avec les œuvres mémorisées afin que ces
dernières n’abandonnent leur place à
des images ou des traces fantasmées. Le
cours se veut aussi une incitation à aller
voir et interroger sur place.
Histoire, théorie
des arts et langue
étrangère
Evaluation
Dossiers écrits.
Patrick Perry
Bibliographie
BELTING Hans, L’Histoire de l’art
est-elle finie ?, Jacqueline Chambon,
Nîmes, 1987.
Galard Jean (dir.), Ruptures. De la
discontinuité dans la vie artistique, Louvre
/ École nationale supérieure des beauxarts, Paris, 2002.
Harrison Charles, Wood Paul,
Art en théorie (une anthologie), Hazan,
Paris, 1997.
Recht Roland, L’Objet de l’histoire de
l’art, Collège de France / Fayard, Paris,
2003.
« Les époques, les modes, les
morales, les passions »
Cours magistral et visites d’expositions
et de collections
Objectifs
Analyser la continuité des questions de
l’art.
Contenu et méthode
d’enseignement
Le cours est un prolongement de celui
du semestre 3, en partant de l’actualité
artistique la plus récente pour envisager
encore des problématiques généalogiques
selon une méthode « régressive » : en
remontant le cours de l’histoire, de l’art
d’aujourd’hui aux Temps modernes, au
Moyen Âge, à l’Antiquité…
Les rapports entre l’art médiéval et la
modernité (Matisse, Picabia et l’art
roman, la « tradition française » dans les
années 1950, Beuys et le Moyen Âge,
less is more et saint Bernard…) seront
particulièrement analysés.
On sera encore attentif à des questions
d’historiographie et de réception de
l’art ; des textes critiques seront lus et
étudiés, d’autres devront être produits.
Caroline Ziolko
Art et langages visuels
Images-art-communication
Cours magistral et suivi de projet
Objectifs
• découvrir et expérimenter divers
aspects de la problématique de l’image
composite et de la photographie créative,
en art contemporain et communication,
à partir de l’étude critique d’exemples
pertinents.
• concevoir, réaliser, analyser et
185
les contenus d’enseignement
argumenter un projet personnel
autonome et cohérent – photo créative
ou / et image composite (photo,
infographie, peinture) – en un semestre
et à partir d’une synthèse des acquis du
cursus et en application du cours.
Bibliographie
Bibliographie personnalisée et ciblée,
communiquée au cours du semestre lors
du suivi des projets.
Art / Photographie numérique, L’image
réinventée, Ecole d’art d’Aix-en-Provence,
Cyprès, 1995.
BAQUE Dominique, La photographie
plasticienne, Editions du Regard, Paris,
1998.
Chine, le corps partout ?, Marseille,
Musées de Marseille, 2004.
GERVEREAU Laurent, Histoire du
visuel au xxe siècle, Seuil, coll. Points,
Paris, 2003.
HOLLIS Richard, Le graphisme au xxe
siècle, Thames & Hudson, Paris, 1997.
ISHAGPOUR Youssef, Rauschenberg,
Le monde comme images de reproduction,
Farrago, Tours, 2003.
KRAUSS Rosalind, « Rauschenberg et
l’image matérialisée », dans L’originalité
de l’avant-garde et autres mythes
modernistes, Macula, Paris, 1993.
M O L E S A b r a h a m , L’ i m a g e
communication fonctionnelle, Casterman,
Paris, 1981.
MOLES Abraham, Art et ordinateur,
Blusson, Paris, 1990.
Robert Rauschenberg Combines, Centre
Georges Pompidou, Paris, 2006.
Rauschenberg photographe, Centre
Georges Pompidou, Paris, 1981.
RUSH Michael, Les nouveaux Médias
dans l’art, Thames & Hudson, Paris,
2000.
Contenu et méthode
d’enseignement
• Cours magistral : présentations des
outils, approches et méthodes de travail
pour la création d’images composites,
partant d’une filmographie d’artistes
contemporains (exemples internationaux)
• suivi de projets individuels : alternance
théorie / pratique plastique personnelle
avec un projet personnel prédéfini. Exposé
argumenté du travail et des recherches
en cours. Commentaires et orientations
pédagogiques au cas par cas – pistes
bibliographiques, exemples et références
personnalisées.
Evaluation
• un devoir sur table, en fin de session,
permet de vérifier l’adéquation des
acquis théoriques et de la réflexion
personnelle engagée dans chaque projet
• la conception / réalisation d’un
projet d’images composites (photo/
infographie/ peinture)
L’accrochage finalise ces travaux
pratiques en fin de session : 1 grand
tirage et 5 tirages A3 minimum avec un
carnet de projet retraçant la démarche
et l’intention de l’étudiant
• présence et participation active aux
cours et suivi de projet.
186
la phase programme : semestre 4
Langue étrangère
Bibliographie
BOURRIAUD Nicolas, Radicant : pour
une esthétique de la globalisation, Denoël,
Paris, 2009.
MARTIN Danièle, Mots outils, mots
utiles anglais : les incontournables de la
langue anglaise, Ellipses Marketing,
2009.
QUINE Willard Van Orman, Le mot et
la chose, Flammarion, Paris, 1999.
www.guardian.co.uk
www.bbc.co.uk
www.nytimes.com
Nadia Lichtig
Pratique de la langue anglaise
Cours magistral et entretien
individuel
Objectifs
Evaluation et acquisition d’un niveau
de pratique de la langue permettant
une bonne compréhension générale
a i n s i q u’ u n e c o n n a i s s a n c e d e l a
terminologie nécessaire pour participer
aux conférences et aux évènements
artistiques en anglais.
Caroline Ziolko
Contenu et méthode
d’enseignement
Atelier communication pour
étudiants non francophones
A l’entrée des semestres 1, 3, 5, chaque
étudiant doit passer un bilan. Ce
bilan comprend un test qui permet
d’évaluer les progrès de l’étudiant et
un entretien individuel de 15 mn avec
l’enseignant en langue. Lors de son
entrée en première année, l’étudiant
– à la suite du test et de l’entretien
individuel – se fixe un objectif à mener
durant ses trois premières années : celui
d’obtenir le diplôme de Cambridge du
British Council au niveau déterminé
par l’enseignant, Preliminary English
Test, First Certificate in English ou
Certificate in Avanced English (voir le
site www.britishcouncil.org).
Entretien individuel et suivi
personnalisé (expression orale, écrite
et mise à niveau en culture générale)
Pré-requis
Pr ov e n a n c e d’ u n t e r r i t o i r e n o n
francophone ou besoin de mise à
niveau.
Objectifs
• faciliter l’adaptation dans l’école des
étudiants non francophones
• suivre l’évolution et la progression de
l’insertion culturelle et personnelle
Contenu et méthode
d’enseignement
Evaluation
Sur l’année et/ou sur le séjour, ou le
cursus si nécessaire :
• suivi systématique régulier en début
d’année, puis selon la demande et
ou les besoins ponctuels de chaque
étudiant (aide pour rédiger une
Réalisation d’un test de langue, contrôle
continu, participation aux cours.
187
les contenus d’enseignement
lettre de candidature, un exposé, un
mémoire…)
• ateliers et suivis individuels pratiques,
conversation de base ou langage plus
technique. Reprise de certains cours et
explications spécifiques à la demande
de l’étudiant.
• orientation vers des lectures adaptées,
des cours ou ateliers extérieurs
spécifiques dans certains cas.
• s u i v i p r a t i q u e p a r g ro u p e , o u
individuel, pour faciliter l’intégration
dans la ville et dans l’école.
Evaluation
Evaluation globale par les enseignants
lors des bilans en fonction de
l’amélioration des compétences à l’écrit
comme à l’oral.
Bibliographie
Documentation au cas par cas pour une
mise à niveau rapide et efficace.
188
la phase programme : semestre 4
ANNÉE 2
Objectifs
Réalisation d’un travail d’édition
sérigraphié abouti en lien avec les
enseignants de dessin. Réflexion
sur les notions de mise en page, de
composition, sur les exigences et les
« règles » liées à un projet d’édition.
SEMESTRE 4 • Nîmes
M éthodologie ,
techniques et
mises en œ uvre
Contenu et méthode
d’enseignement
Dessin / édition
Réalisation d’un travail d’édition abouti
en atelier sous forme de leporello
sérigraphié, en lien avec les enseignants
de dessin.
Réflexion sur les notions de mise en
page et de multiple et sur les différents
enjeux à prendre en considération avant
d’aborder un travail d’édition ; débats
autour des productions existantes.
Nicolas Grosmaire
Formation Multimédia / PAO
Travail en atelier
Contenu et méthode
d’enseignement
Découverte de la pratique et de la
conception informatisée.
Découverte des logiciels
professionnels du print et de la PAO.
Découverte de l’image numérique
(de sa conception à sa finalisation).
Par ticipation à la conception et
à la réalisation de publications .
Travail transversal avec le médium vidéo.
Travail à thème sur le graphisme.
Evaluation
Contrôle continu : assiduité et
engagement, qualité des réalisations.
Bibliographie
Cueco Henri, Le journal d’une
pomme de terre, Stock, Paris, 2001.
Grushkin Paul, King Dennis,
L’art du rock, 1800 affiches du punk
à nos jours, Panama, Paris, 2005.
M o ë glin - D elcroix A n n e ,
Esthétique du livre d’artiste, J. M. Place,
Paris, 1997.
P onge Francis, Méthodes, coll.
Po c h e , G a l l i m a rd , Pa r i s , 1 9 8 8 .
Ponge Francis, Le parti-pris des
c h o s e s , G a l l i m a r d , Pa r i s , 1 9 8 9 .
Van Gogh Vincent et Théo, Lettres à
Théo, Gallimard, Paris, 2006.
Clémentine Mélois
Pratiques éditoriales : dessinsérigraphie
Travail en atelier, suivi de projet,
entretien individuel
Pré-requis
Pratique de la sérigraphie, notions de
mise en page et de composition, respect
des règles de travail collectif en atelier.
189
les contenus d’enseignement
Augustin Pineau, Jean-Marc
Scanreigh
groupe afin de favoriser la circulation
des idées et la différenciation du travail
de chaque étudiant.
Le dessin émancipé de la
feuille de papier
Bibliographie
Chastel André, La Grotesque, Le
Promeneur, Paris, 1988.
COLLECTIF, Joseph Cornell / Marcel
Duchamp… in resonance, Cantz,
Philadelphia Museum of art, 1998.
Conte Richard, Dessin hors papier,
Éditions de la Sorbonne, Paris, 2009.
Ganz Nicholas, Planète graffiti,
Pyramyd, Paris, 2009.
Le Bon Laurent, Dada, Centre
Georges Pompidou, Paris, 2005.
Lista Giovanni, Dada, libertins et
libertaires, L’insolite, 2005.
Morel Philippe, Les Grotesques, les
figures de l’imaginaire dans la peinture
italienne de la fin de la renaissance, coll.
Idées et recherches, Flammarion, Paris,
1997.
Taylor Brandon, Collage, l’invention
des avant-gardes, Hazan, Paris, 2005.
Walde Claudia, Sticker city, Pyramyd,
Paris, 2009.
Travail en atelier et suivi de projet
Objectifs
Questionner la relation entre le dessin
et ses différents supports.
Conquérir de nouveaux supports et
de nouveaux espaces physiques et
théoriques pour le dessin.
Contenu et méthode
d’enseignement
• Le dessin à l’épreuve de l’espace de
l’atelier, le rapport à l’architecture, le
travail in situ…
• La conquête de nouveaux supports,
dessin d’animation, dessin et
photographie, dessin, collage et
assemblage…
Ces projets permettent aux étudiants
de faire l’expérience de la transversalité
possible entre les différentes pratiques
et les enjeux du dessin aujourd’hui. Ils
permettent aussi une réflexion sur les
notions de support, de format et de
dépassement des limites habituelles de
ce médium.
Isabelle Simonou-Viallat
Dessin : de pages en pages…
Evaluation
Travail en atelier et entretien
individuel
Objectifs
Bilan collectif de l’atelier dessin à la fin
de la session de travail.
Pr i s e d e p a ro l e i n d i v i d u e l l e d e s
étudiants.
Analyse de la cohérence entre la mise en
œuvre et la mise en espace des travaux
réalisés.
Confrontation des expérimentations
plastiques individuelles au sein du
Emmener l’étudiant à opérer des choix
dans ses préoccupations plastiques afin
de le diriger vers une pratique plus
personnelle du dessin.
Développer la créativité, et la rigueur,
par le biais d’un sujet de départ commun
190
la phase programme : semestre 4
à tous les étudiants et transversal
avec le cours de pratiques éditoriales
(Clémentine Mélois), tout en respectant
les contraintes imposées.
Bibliographie
A cette liste se rajoutent, au cours de
l’année, des livres en lien direct avec
l’évolution du travail de chacun, ou en
relation avec l’actualité.
Apollinaire Guillaume, coll.
Poésie, Gallimard, Paris, 2002.
Baxter Glen, Le monde de Glen
Baxter, Hœbeke, Paris, 2009.
Damisch Hubert, Fenêtre jaune
cadmium ou les dessous de la peinture,
coll. Fictions & Cie, Seuil, Paris, 1984.
Darricau Stéphane, Le livre en pages,
Pyramid, 2006.
Darricau Stéphane, Le livre en lettres,
Pyramid, 2005.
Dermody et Breathnach, Néo
Retro, Thames & Hudson, Londres,
2009.
Fishel Catharine, The power of paper
in graphic design, Ginko press, usa,
2002.
Garth Lewis, 2000 accords de couleurs,
Eyrolles, Paris, 2009.
Matisse Henri, Jazz, Piper-Bücherei,
1957.
Picabia Francis, Poèmes et dessins de la
fille née sans mère, Allia, Paris, 1998.
Wigan Mark, Pensée Visuelle, Pyramyd,
Paris, 2008.
Victor Hugo – Dessins Visionnaires,
Fondation de l’Hermitage, Coédition 5
continents, Milan, 2008.
Contenu et méthode
d’enseignement
Ce quatrième semestre se trouve
concentré sur une semaine, permettant
le développement d’un travail plus
poussé donnant l’occasion à l’étudiant
d’affirmer des choix personnels et des
partis pris de représentation.
Ce projet se fait en collaboration avec
le cours de pratiques éditoriales.
Au travers de la création d’un livre,
d’un type prédéfini, l’étudiant élabore
toutes les étapes, de la maquette (mise
en page, dessin, couleur, cohérence de
l’ensemble), à la réalisation finale en
sérigraphie (maîtrise des techniques),
tout en veillant particulièrement à la
qualité de son exécution.
Cette initiative fait chaque année
l’objet d’une présentation au Salon du
livre d’artiste à Carré d’Art (Nîmes),
ce qui engage l’étudiant à un suivi de
sa production jusqu’à la présentation
au public.
Des analyses critiques, débats
collectifs, permettent d’avancer le
projet en intelligence.
Evaluation
Assiduité et engagement dans le projet.
Qualité et originalité des productions.
Bilan des travaux en fin de session de
travail.
191
les contenus d’enseignement
Espace / volume /
sculpture
Evaluation
Les étudiants sont évalués en fonction
de la pertinence de leurs projets
et réalisations, dossiers écrits et
présentation orale.
D r o r E n d e w e l d , Pa s c a l
Fancony
Bibliographie
Transversalité entre couleur
et volume
Cage John, Couleur & culture, Thames
& Hudson, 1993.
Chassey (de) Éric, La peinture efficace,
Gallimard, Paris, 2001.
Didi-Huberman Georges, Ce que
nous voyons, ce qui nous regarde, Minuit,
Paris, 1992.
Didi-Huberman Georges, L’homme
qui marchait dans la couleur, Minuit,
Paris, 2001.
Graham Dan, Ma position, Ecrits sur
mes œuvres, Les Presses du réel, Dijon,
1992.
Lemoine Serge, Art moderne et art
contemporain, Gallimard, Paris, 2001.
Newman Barnett, Écrits, lettres,
entretiens, Macula, Paris, 2008.
Pleynet Marcelin, Les États-Unis de
la peinture, Seuil, Paris, 1986.
Pleynet Marcelin, L’enseignement de
la peinture, Seuil, Paris, 1971.
Steiner Georges, Réelles presences,
Gallimard, Paris, 1994.
Couleur, Lumière, Espace,
Volume, Architecture
Travail en atelier et projet extérieur
Objectifs
• Développer un acte de création dans
une transmission avec l’histoire critique
de nos pratiques.
• Aborder les éléments plastiques pour
construire un dispositif en dialogue avec
une œuvre dans l’espace du musée.
Contenu et méthode
d’enseignement
Projet en relation avec l’histoire de
l’art concret et minimal, l’architecture
moderne et contemporaine.
Processus contextualisé par un dialogue
avec les œuvres d’une collection
muséographique : Carré d’art (Nîmes)
et Espace de l’art concret (MouansSartoux).
Regarder, lire, interpréter et finalement
créer un travail en dialogue avec une
œuvre choisie dans une des deux
collections et en rapport au lieu et à son
architecture.
Processus méthodologique analytique et
constructiviste.
Résidence et exposition au sein du
musée.
Suivi théorique et médiation publique.
Catalogues
Barro David, Antes de ayer y pasado
manana, Musée d’art contemporain,
La Corrona, Espagne.
Buren Daniel, Points de vue, Musée
d’Art Moderne de la Ville de Paris,
1983.
B uren D a n i e l , E n t r e v u e .
Conversations avec Anne Baldassari,
Mu sée des Ar t s Déco rati fs /
Flammarion, Paris, 1987.
192
la phase programme : semestre 4
Rose Ba r b a r a , L e Mo n o c h ro m e ,
Editions du Regard, Paris, 2004.
Ils ont regardé Matisse, Gourcuff
Gradenico, 2009.
Sons et Lumières, Beaubourg, Electra,
Paris, 2006.
notions d’exposition, de formats et de
participation sont évoquées à partir
des expériences révélées par les avantgardes. La durée de la session de travail
est mise à profit pour provoquer une
succession d’événements plastiques où
la dynamique permet de faire évoluer
chaque proposition.
La recherche personnelle doit trouver
ses prolongements dans des réalisations
en volume qui considèrent l’espace où
elles se présentent.
Présentation d’une documentation
précise et projections de films et vidéos
autour de la danse, de la musique et des
arts plastiques.
Arnaud Vasseux, Jean-Claude
Gagneux
Entraînement
Travail en atelier.
Cours pratique et théorique
Objectifs
Autonomiser sa recherche et synthétiser
ses acquis.
Diversifier les supports d’approches :
maquettes, dessins, photos...
Tester et analyser les rapports de ses
travaux avec l’espace où ils se montrent.
Améliorer son discernement et son sens
de l’analyse de ses travaux comme de
ceux des autres.
Identifier un champ de références
en regard de ses réalisations et de sa
réflexion.
Méthode d’enseignement
Accompagnement théorique et
technique.
Débats collectifs et entretiens
individuels tout au long des
réalisations.
Présentation des réalisations dans un
accrochage collectif en fin de session.
Evaluation
Assiduité et participation active.
Engagement dans la pratique et la
production.
Qualité et quantité des différentes
réalisations et, le cas échéant, des supports
d’élaboration : photographies, vidéos,
sons, dessins, documents, notes et textes.
Présentation des travaux réalisés.
Contenu et méthode
d’enseignement
La réalisation et la production de
volumes et installations en cumulant les
acquis des semestres précédents.
Le cours propose de mettre en question la
génération et la production de sculptures
et de dispositifs et d’interroger la place
du spectateur. L’atelier privilégie un
questionnement sur l’auto-apprentissage
et les processus de création au sein
d’une pluralité de pratiques artistiques,
pédagogiques et scientifiques. Les
Bibliographie
AGAMBEN Giorgio, Qu’est-ce qu’un
dispositif ?, Rivages poche, Paris, 2007.
CHARMATZ Boris, LAUNAY Isabelle,
Entretenir, Centre National de la danse,
Paris, 2003.
193
les contenus d’enseignement
CHARMATZ Boris, Je suis une école,
Les Prairies ordinaires, Paris, 2009.
DUCHAMP Marcel, Le processus créatif,
L’échoppe, Paris, 1987.
FILLIOU Robert, Enseigner et apprendre,
arts vivants, Archives Lebeer Hossmann,
1998.
GOULD Glenn, Entretiens avec Jonathan
Cott, Pocket, Paris, 1990.
KAPROW Allan, L’art et la vie confondus,
Centre Georges Pompidou, Paris,
1996.
KRAUSS Rosalind, L’originalité de
l’avant-garde et autres mythes modernistes,
Macula, Paris, 1993.
RANCIÈRE Jacques, Le maître ignorant,
10/18, Paris, 1987.
TIT Tom, La science amusante, Larousse,
Paris, 2002.
comme rituel, comme revendication…
Ac c o m p a g n e r l’ a p p re n t i s s a g e d e
la peinture d’une pédagogie ouverte
devant permettre aux étudiants de
prendre conscience que tout geste de
représentation est également le choix
d’une position, d’une attitude “face”.
Session de travail devant permettre
à chacun de toucher à une écriture
personnelle en vue de sa future
orientation en semestre 5.
Evaluation
Évaluation de chaque étudiant en fin
de session.
Les critères d’évaluation reposeront sur
l’originalité, la pertinence et la qualité
des propositions.
Bibliographie
Buchner Georg, Lenz, Christian
Bourgois, Paris, 1985.
Deleuze Gilles, Logique de la
sensation, Seuil, Paris, 2002.
Catalogues collectifs :
Abstractions provisoires, Musée d’Art
Moderne de Saint-Étienne, SaintEtienne, 1997.
Painting people, Thames & Hudson,
Londres, 2006.
De Cage, Cunningham à Jean-Luc
Moulène. Pe i n t u r e / c o u l e u r
Jean-Marc Cérino, Carmelo
Zagari
Peinture et attitude
Travail en atelier et entretien
individuel
Objectifs
Permettre la prise de conscience nette
que tout geste pictural est également
une prise de position et d’attitude.
Contenu et méthode
d’enseignement
En atelier collectif, propositions de thèmes
afin d’expérimenter diverses attitudes
face à la peinture : la peinture comme
exploration, comme univers, comme
vision, comme constat, comme inventaire,
194
la phase programme : semestre 4
Serge Plagnol
Bibliographie
Cheng François, Shitao ou la saveur du
monde, Phébus, Paris, 2002.
Cheng François, Vide et Plein : le langage
pictural chinois, Seuil, Paris, 1979.
Juliet Charles, Shitao et Cézanne, une
même expérience spritituelle, L’Echoppe,
Paris, 2003.
Jullien François, Le Nu impossible,
coll. Points Essais, Seuil, Paris, 2005.
Jullien François, La Grande image n’a
pas de forme ou du non objet en peinture,
coll. Points Essais, Seuil, Paris, 2009.
Jullien François Les Transformations
silencieuses, Grasset, Paris, 2009.
Catalogues, monographies : Motherwell,
Miró, Sam Francis, Zao Wou Ki, Cy
Twombly, Michaux, Degottex, Wols.
A l’origine de la peinture
Dialogue entre la peinture
chinoise et la peinture occidentale
Cours magistral, travail en atelier
Objectifs
Réflexions, confrontations, dialogues à
partir des conceptions traditionnelles
de la peinture chinoise et celles de
l’Occident. Elaborer des objets picturaux
qui prendraient en compte ces spécificités
de la peinture chinoise historique pour les
intégrer, les détourner, les citer dans un
jeu plastique, pictural comme un dialogue
avec le travail personnel de l’étudiant.
Contenu et méthode
d’enseignement
Travail sur des notions picturales qui
seraient constitutives de la peinture
chinoise : «le vide et le plein» ; le
décentrement de l’espace ; l’expression
du paysage, le Yin et le Yang ; les
techniques propres à la peinture
chinoise (encres et supports papier) ;
l’unique “coup de pinceau”. Autant de
notions à s’approprier pour les intégrer
aux propositions plastiques et picturales
de l’étudiant.
Possibilité d’expérimenter ces notions
avec un intervenant spécialiste, associé
dans ce projet.
Vidéo / photo
Evaluation
Contenu et méthode
d’enseignement Brigitte Bauer
Les confins de la ville
Travail en atelier
Objectifs
Affirmer les connaissances techniques
des différents outils de prise de vue et
de traitement de l’image argentique
et numérique. Prendre conscience de
l’importance du choix de l’outil par
rapport à un projet.
A chaque fin de séquence journalière,
commentaire et discussion critique sur
le travail plastique réalisé. A la fin de la
session de travail, exposition des travaux
réalisés par les étudiants et évaluation de
la participation à ce dialogue pictural.
Choisir et s’approprier un territoire qui
sera le lieu privilégié d’une pratique
photographique où l’on interrogera les
liens entre le réel et ses représentations
possibles, du mode documentaire à
195
les contenus d’enseignement
l’élaboration d’une fiction.
Prises de vues en extérieur, suivi de
travaux pratiques en laboratoire et salle
informatique.
Présentation du travail en cours devant
la classe, avec la participation active de
tout le groupe : prise de parole, prise de
position, analyse critique.
production…, tout en se montrant très
attentif aux croisements des genres, aux
rapprochements de traditions esthétiques
d’autres formes d’art comme la peinture,
le théâtre et la littérature.
Contenu et méthode
d’enseignement
Qu’est-ce qu’un récit ? Comment
aborder une narration qui déjouerait
l’assujettissement au linéaire, jusqu’où
peut-on diffracter un récit, comment
explorer de nouvelles possibilités
d’écriture ?
Dans cette recherche, seront précisés
les questions posées par le montage,
les rapports du son et de l’image, et
aussi pour certains projets, les questions
relatives à l’installation d’un film
(souligner le fait que l’installation se
pense à l’écriture).
Evaluation
Assiduité, participation active. Qualité
des propositions, des réalisations,
analyse critique.
Bibliographie
Augé Marc, Lieux et non-lieux, Seuil,
Paris, 1992.
C hevrier Je a n - Fr a n ç o i s , De s
Territoires en revue, ensba, Paris.
Jouve Valérie, Grand Littoral, 2004
(film).
LUGON Olivier, Le style documentaire,
Macula, Paris, 2001.
Perec Georges, Tentative d’épuisement
d’un lieu parisien, Christian Bourgois,
Paris, 1982.
Evaluation
Assiduité, participation active, aptitude
à l’analyse de son travail et de celui des
autres, ouverture et curiosité. Maîtrise
des outils techniques de production.
Maïder Fortuné
Bibliographie
Voir les semestres précédents et :
BAECQUE (de) Antoine,
Lucantonio Gabrielle, Nouveaux
cinémas, nouvelle critique, années 60,
coll. Petite anthologie des Cahiers du
Cinéma, Cahiers du cinéma, vol. 8,
Paris, 2001.
BRENEZ Nicole. De la figure en général
au corps en particulier. L’invention
figurative au cinéma. Editions de Boeck,
Paris, 1998.
BRENEZ Nicole, Les cinémas d’avant
garde, Cahiers du cinéma, 2007.
Le lieu / (dé)construire la
narration
Travail en atelier
Objectifs
Il s’agira de poursuivre la recherche
qu’aura nourri un premier temps
d’observation, dans une période dévolue
à l’écriture d’une narration.
L’accent est porté sur les éléments de
base de la construction d’un film : mise
en scène, direction d’acteurs, montage,
196
la phase programme : semestre 4
Histoire, théorie
des arts et langue
étrangère
GODARD Jean-Luc, Histoire(s) du
cinéma, Gallimard, Paris, 1998.
Frédéric Gleyze
Natacha Pugnet
Formation aux techniques de
l’audiovisuel : la vidéo
Histoire de l’art
contemporain /
L’œuvre et ses textes
Travail en atelier, suivi de projet
Objectifs
Cours magistral
Objectifs
Assurer la formation des étudiants dans
le cadre de la conception d’œuvres
audiovisuelles : écriture, prise de vue,
montage et diffusion. Conduire des
ateliers spécifiques avec l’intervention
éventuelle de professionnels
extérieurs afin d’approfondir certaines
compétences.
Conduire les étudiants à être capables
d’articuler texte et image, à saisir les
partis pris et les enjeux de différents types
de discours sur l’œuvre. Développer
leur sens critique.
Le cours regroupé en une semaine ira
en ce sens, fondé sur une relation entre
pratique et théorie, en collaboration
étroite avec un enseignant de pratique.
La dimension méthodologique de ce
cours devra aider les étudiants dans
la réflexion et l’écriture de leur futur
mémoire.
Contenu et méthode
d’enseignement
Initiation aux techniques de montage.
Gestion des différentes sources /
numérisation / montage cut / notion
d’enchaînement / rythme… Utilisation
de logiciels « grand public » type I-movie
ou Adobe Première (découverte des
interfaces).
Workshop film d’animation en relation
avec un intervenant extérieur.
Contenu et méthode
d’enseignement
Aux analyses d’œuvres s’ajouteront
celles de textes portant sur des
tendances, groupes, artistes ou œuvres
individuelles. Les textes pourront selon
les cas être choisis dans les champs
critique, philosophique, sociologique,
poétique / littéraire ou dans des
catalogues d’exposition et des revues.
Le cours en binôme proposera d’envisager
une même question depuis deux points
de vue simultanés, pratique et théorique.
Un va-et-vient entre production et
problématisation / conceptualisation
Evaluation
La méthode et les critères d’évaluation
sont définis avec le responsable
pédagogique référent suivant le type
de travail ou de formation organisés
durant le semestre.
197
les contenus d’enseignement
sera rendu aisé par la concentration
temporelle de ce cours.
Ponge Francis, L’atelier contemporain,
Skira, Milan, 1969.
Restany Pierre, Le nouveau réalisme,
Union générale d’édition, Paris, 1978.
Riout Denys, La peinture monochrome.
Histoire et archéologie d’un genre,
Jacqueline Chambon, Nîmes, 1996.
Robbe- Grillet Alain, Pour un
nouveau roman, nrf, Gallimard, Paris,
1963.
Soulillou Jacques, Le décoratif,
Klincksieck, Paris, 1990.
Ouvrages de la collection « Iconotexte »,
Bernard Muntaner, Marseille.
Evaluation
Chaque étudiant devra produire un
texte critique écrit sur une œuvre,
sur un ensemble d’œuvres ou sur une
exposition.
Pe r t i n e n c e d e s ré f é re n c e s e t d e
l’argumentation. Qualité d’écriture et
investissement personnel.
Bibliographie
Bailly Jean-Christophe, L’instant et
son ombre, Seuil, Paris, 2008.
Benjamin Walter, « L’œuvre d’art à
l’ère de sa reproductibilité technique »,
in Essais II 1935-1940, Denoël/
Gonthier, Paris, 1971.
Buchloh Benjamin (sous la dir.),
Langage et modernité, le Nouveau
musée, Villeurbanne, 1991.
Butor Michel, Les mots dans la
peinture, Skira, Milan, 1969.
D eleuze Gi l l e s , D i f f é re n c e e t
répétition, Presses Universitaires de
France, Paris, 1968.
D idi - H uberman Georges, Ce
que nous voyons, ce qui nous regarde,
Minuit, Paris, 1992.
F oucault M i c h e l , A rasse
Daniel, Brunon Bernard sur les
Ménines.
Greenberg Clement, Art et culture.
Essais critiques, Macula, Paris, 1988.
Hahn Otto, Avant-garde : théorie
et provocation, Nîmes, Jacqueline
Chambon, Paris, 1992.
Mondzain Marie-José, L’image
peut-elle tuer ?, Bayard, Paris, 2002.
Pleynet Marcelin, Art et littérature,
Seuil, Paris, 1977.
Albert Raniéri
1. Figurations et abstractions
2. Espèces d’espaces
Cours magistral
Objectifs
Apprentissage de l’autonomie nécessaire
à l’étudiant en vue de la 3 ème année,
par l’acquisition des connaissances
permettant d’analyser et de conduire
une réflexion critique quels que soient
les champs artistiques considérés.
Contenu et méthode
d’enseignement
1. La question des statuts de la
représentation sera envisagée autour
de la peinture abstraite américaine et
des mouvements suivants : le Pop Art,
le Nouveau Réalisme et la Figuration
Narrative.
2. Espèces d’espaces questionne les
relations à l’espace d’exposition
ou à « l’in-situ et au lieu », du
constr uctivisme à l’ar t minimal.
198
la phase programme : semestre 4
Champs concernés : arts plastiques,
architecture, son, lumière et corps.
efficace : une histoire de l’abstraction
aux Etats-Unis, 1910-1960, Gallimard,
Paris, 2001.
D eleuze Gi l l e s , D i f f é re n c e e t
répétition, puf, Paris, 1968.
Deleuze Gilles, Francis Bacon,
logique de la sensation, La Différence,
Paris, 1981.
Francblin Catherine, Les Nouveaux
Réalistes, Éditions du Regard, Paris,
1997.
FrÉchuret Maurice, Le mou et ses
formes, ensba, Paris, 1993.
FrÉchuret Maurice, La machine à
peindre, Jacqueline Chambon, Nîmes,
1994.
FRÉchuret Maurice, Les années 70,
l’art en cause, rmn, 2002.
Guilbaut Serge, Comment New York
vola l’idée de l’art moderne, Jacqueline
Chambon, Nîmes, 1988.
Judd Donald, Ecrits 1963-1990,
Daniel Lelong, Paris, 1991.
Krauss Rosalind, “Qui a peur du
Pollock de Greenberg ?”, dans Cahiers du
mnam, n°45-46, 1993.
Livingstone Marco, Le Pop Art,
Hazan, Paris, 1990.
Lyotard Jean-François, Que peindre ?,
Hermann, Paris, 2008.
Millet Catherine, L’art contemporain
en France, Flammarion, Paris, 1987.
Raspail Thierry, La couleur seule,
catalogue exposition, mac, Lyon, 1988.
Restany Pierre, Le nouveau réalisme,
sur l’autre face de l’art, Jacqueline
Chambon, Nîmes, 2000.
Richter Gerhard, Textes, Les Presses
du réel, Dijon, 1999.
Riout Denys, La peinture monochrome,
histoire et archéologie d’un genre,
Jacqueline Chambon, Nîmes, 1996.
Evaluation
Un écrit sur table. Remise d’un
dossier de recherches sur des textes
critiques relatifs aux artistes et aux
problématiques considérés. Les choix
des textes seront illustrés par des œuvres
choisies librement par l’étudiant.
Ces œuvres feront aussi l’objet d’une
analyse personnelle en citation avec
argumentaire des textes choisis. Suivi du
dossier de méthodologie et synthèse qui
accompagne les recherches et le travail
personnel de l’étudiant. Pertinence
des écrits personnels, du plan, de
l’iconographie et de la bibliographie.
Visites d’atelier.
Bibliographie
Arasse Daniel, Anselm Kiefer, Éditions
du Regard, Paris, 2001.
Belting Hans, Image et culte, Éditions
du Cerf, Paris, 1998.
Belting Hans, La vraie image, croire
aux images ?, Gallimard, Paris, 2007.
Belting Hans, Pour une anthropologie
des images, Gallimard, Paris, 2004.
Briot Marie-Odile, Nécessité de la
peinture : de la liberté de l’art moderne,
Abstraction/Figuration, Cercle d’art,
Paris, 1994.
Chalumeau Jean-Luc, Histoire
c r i t i q u e d e l ’ a r t c o n t e m p o ra i n ,
Klincksieck, Paris, 1994.
Chalumeau Jean-Luc, La nouvelle
figuration, Cercle d’art, Paris, 2004.
Chalumeau Jean-Luc, Gérald
Gassiot Talabot, La figuration narrative,
Jacqueline Chambon, Nîmes, 2003.
Chassey (de) Éric, La peinture
199
les contenus d’enseignement
Roque Georges, Qu’est-ce que l’art
abstrait ? Une histoire de l’abstraction en
peinture, 1860-1960, Gallimard, Paris,
2003.
Sandler Irving, Le triomphe de l’art
américain, 3 tomes, Carré, Paris, 1990.
Contenu et méthode
d’enseignement
Encouragement et approfondissement de
l’oral. Acquisitions et développement :
du vocabulaire, des structures verbales,
syntaxiques et idiomatiques de la langue,
orale et écrite et de la prononciation,
en relation avec des jeux de rôle, des
séances de conversation, des textes
choisis sur l’art, des ateliers d’écriture
(poèmes et dialogues).
Cours magistraux sur l’histoire de l’art
britannique.
Débats informels autour de l’art
contemporain et de l’histoire de l’art.
Approfondissement du langage
spécialisé de l’art.
Projet : travail sur l’édition d’un recueil
de poèmes écrits par les élèves (en
anglais), illustré par des références aux
artistes britanniques étudiés.
Catalogues d’expositions Andy Warhol, Rétrospective, mnam, Paris,
1990.
Figuration narrative, Paris 1960-1972,
rmn, Paris, 2008.
L’air du temps : figuration libre en France,
Direction des musées de Nice, Nice,
1982.
Les années Pop, C e n t re G e o r g e s
Pompidou, Paris, 2001.
Le grand monde d’Andy Warhol, rmn,
Paris, 2009.
Le Nouveau Réalisme, rmn, Paris, 2007.
Los Angeles. Naissance d’une capitale
artistique, Centre Georges Pompidou,
Paris, 2006.
Robert Rauschenberg, Combines, Centre
Georges Pompidou, Paris, 2006.
Yves Klein, Centre Georges Pompidou,
Paris, 2006.
Evaluation
Participation active, travail écrit par
niveau.
Bibliographie
Arnheim Rudolf, Visual Thinking,
University of California Press, 1969.
Bell Susan, The Artful Edit, W. W.
Norton, New York, 2007.
Daniels Alfred, Art of the Garden :
The Garden in British Art, 1800 to the
Present Day, Tate Publishing, Londres,
2004.
Leech Geoffrey, A Linguistic Guide to
English Poetry, Longman, 1988.
M athieso N El e a n o r, Tàpies
Xavier, Street Art and the War on Terror,
Kerero Books, Londres, 2007.
Rosenthal Michael, Constable,
Thames & Hudson, Londres, 1987.
Langue étrangère
Adam Thorpe
Anglais
Cours magistral et discussions de
groupe
Objectifs
Améliorer le niveau de la langue anglaise
orale et écrite, de chaque étudiant.
Ouverture vers la culture anglo-saxonne,
surtout à travers l’art britannique.
200
la phase programme : semestre 4
Vaughan William, British Painting :
the Golden Age, Thames & Hudson,
Londres, 1999.
The Norton Anthology of Modern Poetry,
Ellmann/O’Clair, New York, 1973.
Des catalogues/guides d’expositions
divers (ex ‘Sensation’, ‘William Blake’,
‘J. M. Waterhouse’ etc).
Articles du jour des journaux anglais
(ex. The Guardian).
201
les contenus d’enseignement
ANNÉE 3
Evaluation
Contrôle continu et bilan semestriel.
Compréhension des sujets, pertinence
des solutions proposées, qualité
plastique et maîtrise technique des
réalisations, richesse et originalité des
gammes chromatiques, relation avec la
création contemporaine.
SEMESTRE 5 •
Montpellier Nîmes
P roblématiques
et
M éthodologie
de la
recherche ,
techniques et
mises en œ uvre
Bibliographie
Catafal Jordi, Oliva Clara [trad.
par Michel Hourst et Sabine WyckaertFetick], La gravure : les techniques et
les procédés de reproduction en relief
et en creux, Gründ, Paris, 2004.
Donjean A. Initiation à la gravure :
eau-forte, pointe sèche, aquatinte et burin,
Bornemann, Paris, 1976.
Goetz Henri, Gravure au
carborundum, Mæght, Paris, 1974.
Jebourg-Rigal Nicole, Cours de
gravure : le matériel, les techniques
de gravure, les différents procédés
d’impression, la conservation des
estampes, De Vecchi, Paris, 1997.
L a l a n n e M a x i m e , Tr a i t é d e
la gravure à l’eau-forte, Émotion
primitive, Paris, 2007.
Melot Michel, GRIFFITHS Antony,
FIELS Richard S., L’estampe :
histoire d’un art, Skira, Genève, 1981
[suivi d’un Dictionnaire des termes
techniques par André Béguin].
PRodari Florian (dir.), Anatomie de
la couleur : l’invention de l’estampe
en couleurs, Bibliothèque Nationale
de France, Paris, Musée Olympique
Lausanne, Lausanne, 1996.
Sousa (de) Jörge, L’estampe de la
gravure à l’impression, Fleurus Idées,
Paris, 1984. Pô l e d e s s i n / é d i t i o n
Jean-Louis Beaudonnet
Te c h n i q u e d ’ i m p r e s s i o n
(gravure)
Travail en atelier et suivi de projet
Objectifs
Acquérir une connaissance des techniques
de gravure (eau-forte, pointe sèche).
Mettre en pratique ces techniques dans
des réalisations prenant en compte l’art
contemporain.
Contenu et méthode
d’enseignement
L’ a p p r e n t i s s a g e d e s t e c h n i q u e s
d’impressions impliquant l’acquisition
d’un ensemble de gestes et
connaissances spécifiques, il nécessite
tout au moins au début, un suivi
constant de l’enseignant en fonction de
chaque mode d’impression requis. Les
productions sont réalisées à partir des
projets personnels de l’étudiant.
202
la phase programme : semestre 5
Daniel Boissière
Composition et mise en page, Pyramyd,
Paris, 2008.
Arts graphiques édition
(gravure / sérigraphie)
Gérard Depralon
Travail en atelier et entretien
individuel
Objectifs
Image, écrit, séquentialité
Travail en atelier et entretien
individuel
Objectifs
Former les étudiants à une réflexion
concernant leurs dossiers et à leur
réalisation en respectant les contraintes
imposées par la chaîne graphique.
Ouvrir, par la connaissance de la
narration en bande dessinée entre
autres, à un processus d’expression liant
image et texte construit sous forme
séquentielle.
Contenu et méthode
d’enseignement Analyses et critiques de documents
existants.
Organigramme de la chaîne graphique :
de la création à la fourniture du support
numérique à l’imprimeur.
Des visites sont prévues dans des ateliers
de PAO, des imprimeries offset, des
imprimeries numériques et ateliers de
reliures industrielles.
L’atelier d’ar t graphique-édition
se déroule en parallèle avec le cours
« Snark, écriture » de Didier Malgor,
Caroline Muheim, Claude Sarthou.
Contenu et méthode Contrôle continu et bilan semestriel.
Qualité des productions et des analyses.
Expliciter les objectifs en s’appuyant
sur des exemples choisis dans l’histoire
de la bande dessinée et dans l’histoire
de l’art. Etablir des points de référence
qui seront discutés et constitueront le
socle de projets personnels. Les deux
composantes image et texte feront
l’objet d’une étude distincte portant
sur leur capacité à produire une forme
d’expression séquentielle. Les choix
techniques individuels seront envisagés
dans un esprit d’ouverture : forme
d’écriture classique ou expérimentale,
image dessinée, peinte, photographique
ou mixte. Travail en groupe.
Bibliographie
Evaluation
Evaluation
Bernard Yves, Apprivoiser la chaîne
graphique, Les Éditions d’Organisation,
Paris, 1993.
Foster John, New Masters of Poster
Design, Rockport Publishers Inc.,
Londres, 2008.
Typographie guide pratique, Pyramyd,
Paris, 1998.
Contrôle continu et bilan semestriel.
Implication, capacité d’analyse et
qualité de la recherche personnelle.
Bibliographie
Blonde Didier, Au nom de l’inconnu,
Régine Desforges, Paris, 1988.
203
les contenus d’enseignement
Coché Frédéric, Vie et mort du héros
triomphant, Frémok, Montreuil, 2007.
Francblin Catherine, Jean Le Gac,
Gallimard, Paris, 2001.
Peteers Benoît, Ecrire l’image, un
itinéraire, Editions de l’Impression,
Bruxelles, 2009.
Art et L angage, Catalogue,
Centre d’histoire de l’art contemporain,
Rennes, 1988.
Développement du projet DNAP de
l’étudiant.
Contenu et méthode
d’enseignement
Il s’agit de réinventer, de s’approprier
des gestes, des actes et des rituels issus
du quotidien, du monde en-dehors des
arts plastiques, d’apprendre quelque
chose qu’on ne sait pas faire.
Le titre du cours Quinzinzinzili est
celui d’un livre de science-fiction de
Régis Messac écrit en 1935, réédité
chez l’Arbre Vengeur. Dans ce roman,
une guerre provoque la disparition de
l’espèce humaine, mais quelque part un
petit groupe a échappé à l’extermination
et l’histoire repart de zéro... Réfugiés
dans une grotte en Lozère, les fugitifs,
un homme, une fillette et une poignée
de garçons à peine pubères se retrouvent
rapidement à l’état de nature. Ils
réinventent alors la guerre, la géométrie
ou l’amour et finissent par se forger un
dieu étrange et puéril : Quinzinzinzili.
Nicolas Grosmaire
Formation Multimédia / PAO
Travail en atelier, entretien
individuel, suivi de projet
Contenu et méthode
d’enseignement
Suivi et formation spécifique
individualisés, en vue de la préparation
au DNAP.
Le support numérique : objet et
finalité.
Le support papier : objet et finalité.
Le web : objet et finalité.
Evaluation
C o n t rô l e c o n t i n u . C o - p ré s e n c e ,
par ticipation active, capacité de
l’étudiant à questionner les propositions.
Qualité des productions.
Pierre Joseph, Nadia Lichtig
Quinzinzinzili i
Bibliographie
Travail en atelier
Objectifs
Certeau (de) Michel, L’Invention
du quotidien, t. 1 : Art de faire, coll.
Folio Essais, Gallimard, Paris, 2002.
Itard Jean, L’Enfant sauvage, ebook
sur le site « http://www.arbredor.com/
titres/sauvage.html ».
Lévi-Strauss Claude, La Pensée
sauvage, Plon, Paris, 1962.
M essac Ré g i s , Qu i n z i n z i n z i l i ,
Diversification et développement
des modes d’analyse, de conception
et de production artistique.
Approfondissement des thématiques
spécifiques liées aux travaux des
étudiants. Acquisition d’informations
de première main dans la perspective
d’une production personnelle.
204
la phase programme : semestre 5
L’ A r b r e Ve n g e u r, P a r i s , 2 0 0 7
(réédition).
Bibliographie
Oublier l’exposition, Art press special,
n°21, 2000.
Caillet Elisabeth, Perret
Catherine, L’art contemporain et son
exposition, coll. Patrimoine et société,
L’Harmattan, Paris, 2007.
Christian Laune
Suivi des pratiques
personnelles
Entretien individuel
Objectifs
Michel Martin
Poursuivre et concrétiser les recherches
engagées au semestre 4. Optimiser les
connexions et les options de l’étudiant
pour lui permettre d’apprécier les
enjeux mis en œuvre, de s’engager dans
un projet personnel.
Programmation
Exercices et projets personnels
Objectifs
Savoir comprendre, reproduire et
construire le code d’un programme
informatique, considéré comme un
potentiel.
Contenu et méthode
d’enseignement
Contenu et méthode
d’enseignement
L’entretien est un moment de « vérité »
mené avec pragmatisme à partir de
l’analyse des travaux réalisés par
l’étudiant.
L’approche est détaillée, elle appréhende
les questions périphériques posées par la
pratique de l’étudiant.
S’ensuit la mise au point d’une
méthodologie de mise en œuvre
adaptée à la situation et aux spécificités
plastiques, historiques, théoriques de
son travail.
A travers l’obser vation de courts
programmes existants, dans le logiciel
processing, et la modification de leur
paramétrage, les étudiants acquièrent la
capacité à lire un programme simple.
La pratique de l’hybridation de codes
donnés conduit petit à petit l’étudiant
à envisager l’écriture de programmes de
plus en plus longs.
En puisant dans la banque de codes
mise à disposition, chacun est ensuite
invité à proposer un projet personnel
permettant la mise en application du
cours.
Démonstrations suivies d’exercices.
Suivi des projets personnels des
étudiants.
Evaluation
Entretiens individuels.
Bilan sous forme d’accrochage et de
mini-conférences en fin de semestre.
Evaluation
Contrôle continu.
205
les contenus d’enseignement
Assiduité, participation active.
Qualités plastiques et techniques,
originalité des productions.
la photocopie. Le suivi technique sera
accompagné d’une réflexion critique et
transversale sur la relation aux autres
médias et sur le statut de l’œuvre
imprimée.
Le pôle dessin-édition est un espace
privilégié (logistique, suivi technique
et critique) où peuvent se réaliser
des projets collectifs ou individuels
(estampes, livres d’artiste, pratiques
métissées), qu’ils soient permanents ou
ponctuels, voire pluridisciplinaires.
Bibliographie
Maeda John, Design By Numbers,
MIT Press, Cambridge, 1999.
Reas Casey, Processing: A Programming
Handbook for Visual Designers and
Artists, MIT Press, Cambridge, 2007.
Evaluation
Clémentine Mélois
Contrôle continu. Assiduité,
engagement, qualité des réalisations.
Pratiques éditoriales
Travail en atelier, suivi de projet,
entretien individuel
Objectifs
Bibliographie
Benjamin Walter, L’œuvre d’art à
l’époque de sa reproductibilité technique,
Gallimard, Paris, 1939.
B reton A n d r é , S oupault
Philippe, Les Champs magnétiques,
Gallimard, Paris, 1968.
CarriÓn Ulises, Quant aux livres,
Héros-limite, Genève, 2008.
Jarry Alfred, Gestes et opinions du
d o c t e u r Fa u s t r o l l , p a t a p h y s i c i e n ,
Cartouche, Paris, 2004.
M o ë glin - D elcroix A n n e ,
Esthétique du livre d’artiste, Le mot et
le reste, Marseille, 2006.
Nagiscarde Sophie, L’Art du tampon,
catalogue d’exposition, Musée de la
Poste, Paris, 1995.
L’enjeu est de finaliser un travail
d’édition abouti et respectant le sens du
projet artistique de chacun en regard des
tendances contemporaines tout autant
que des œuvres ”historiques”, en tenant
compte des contraintes éditoriales (le
multiple, l’impression et une réflexion
sur les exigences des « règles » liées au
projet dont le coût, et aux modes de
diffusion).
Contenu et méthode
d’enseignement
Suivi individuel des projets en vue du
DNAP, travail en atelier.
L’atelier développera les pratiques
éditoriales dans leur contexte le plus
large, en faisant appel aux médiums
traditionnels (gravure, lithographie,
pochoir, sérigraphie, typographie,
offset, gaufrage, monotype,
“tampographie” et même la pomme
de terre…), l’impression numérique et
206
la phase programme : semestre 5
Caroline Muheim
bibliographiques et iconographiques
en lien avec le travail à rendre en fin de
semestre.
Chantiers 2
Travail en atelier et entretien
individuel
Objectifs
Bibliographie
Comme le rêve le dessin. Dessins italiens des
xvie et xviie siècles, dessins contemporains
du centre Georges Pompidou, Louvre,
Centre Georges Pompidou, Paris,
2005.
Les Carnets des Cabinets d’art graphique
du Centre Georges Pompidou, Centre
Georges Pompidou, Paris.
Les éditions de la villa Saint Clair.
Roven, revue critique sur le dessin
c o n t e m p o r a i n é d i t é e p a r Rov e n
éditions.
Favoriser les méthodes de travail de
l’étudiant, en l’accompagnant dans
l’élaboration de ses projets, à travers
leurs aspects théoriques, plastiques et
techniques.
Contenu et méthode
d’enseignement
L’accent est mis sur les méthodes de
travail et de recherche. Les propositions
en atelier sont comprises comme des
explorations et sont abordées à la
manière de « starting-blocks » permettant
d’amorcer un travail en autonomie.
Le dessin joue un rôle essentiel dans
le démarrage du projet, mais il ne
préjuge en rien de la forme finale qui en
résultera : dessin, mais aussi travail dans
l’espace, photographie, son, écriture.
Le travail peut alors se poursuivre en
collaboration avec d’autres enseignants
de l’école ou en partenariat avec des
structures extérieures à l’école.
Par des accrochages collectifs réguliers, les
étudiants sont amenés à se confronter au
groupe, à différents types d’espace et sont
amenés à formuler une pensée critique
ancrée dans le contexte artistique.
Augustin Pineau, Jean-Marc
Scanreigh
Dessin, projet et / ou
finalité ?
Travail en groupe, suivi de projets,
entretien individuel
Objectifs
Discerner les différentes fonctions du
dessin au sein de la problématique de
recherche personnelle émergente de
l’étudiant :
• le dessin comme finalité, en tant que
pratique centrale.
• le dessin comme projet, en relation
avec les autres médias.
Evaluation
Contenu et méthode
d’enseignement
Participation et investissement.
Qualité et pertinence des réalisations.
Évaluation individuelle sur travaux en
fin de semestre.
Document regroupant les références
En fonction de l’état du développement
de la recherche personnelle de chaque
étudiant, favoriser la complémentarité
de ces deux approches (finalité ou
207
les contenus d’enseignement
projet) du dessin en rapport avec la
problématique générale de son travail.
Travail en groupe autour de projets en
relation avec l’ensemble du pôle dessin /
édition : édition, exposition, dessin
d’animation.
Suivi des projets d’édition (collection
Hôtel Rivet).
Thames & Hudson, Londres, 1996.
Georges Seurat, Dessins, Hermann, Paris,
2005.
Jean-Michel Basquiat, Flammarion, Paris,
2005.
Quintet, Musée d’art contemporain de
Lyon, Glénat, Paris, 2009.
Saul Steinberg, Institut Valencia d’Art
Modern, 2002.
Evaluation
Revues consacrées au dessin
contemporain
Contrôle continu. Accrochage et
présentation en fin de semestre.
Capacité de l’étudiant à définir
clairement son projet.
Qualité de la présentation du travail
plastique.
Roven, Roven éditions, Dijon.
Cahiers dessinés, Buchet-Chastel, Paris.
Cahiers de dessins contemporains, coll.
Dans la marge, Arts Factory, galerie
nomade.
Art on paper.
Frédéric Magazine.
TOC, revue de dessin.
Bibliographie
Danchin Laurent, Le Dessin à l’ère
des nouveaux médias, Le Livre d’art,
Paris, 2009.
Kort Pamela, Hollein Max, RodinBeuys. La première confrontation complète
des dessins et des sculptures de deux artistes
majeurs du xixe et du xxe siècle, Richter
Verlag, Düsseldorf, 2005.
MacGregor John M., Henry Darger,
Delano Greenidge, New York, 2002.
Nancy Jean-Luc, Le plaisir au dessin,
Hazan, Paris, 2007.
Pagliano Éric, Desseins italiens,
Somogy, Paris, 2008.
Rosenberg Pierre, Du Dessin au
tableau, Flammarion, Paris, 2001
Rosenberg Pierre, Questions de
style, dessins du xviie au xixe siècles, Musée
Denon, Le Bec en l’air, 2008.
Storr Robert, Eye Infection, Richter
Verlag, Düsseldorf, 2002.
Armpit of the Mole, Fundacio Trenta
Quilometres Per Segon, Barcelone, 2005.
David Hockney, A Drawing Retrospective,
Si t e s w e b c o n s a c ré s a u d e s s i n
contemporain francois-matton.over-blog.com
caricaturesetcaricature.com
drawingcenter.org
cartoonmuseum.ch
Isabelle Simonou-Viallat
Dessin i : du support à l’outil
Travail en atelier et entretien
individuel
Pré-requis
Capacité à s’approprier de façon
personnelle la pratique du dessin, tout
en respectant les contraintes imposées.
Savoir composer une édition : mise
en page, dessin, couleur, cohérence de
l’ensemble.
208
la phase programme : semestre 5
des textes et le développement de la
pensée.
Objectifs
Arriver à une circulation et une
continuité entre le travail personnel
mené par l’étudiant dans son atelier et
celui réalisé dans l’atelier de dessin.
Le cours de dessin doit venir comme un
lieu de ressourcement, de recherches,
d’entretiens techniques et de
découvertes.
Evaluation
Contrôle continu.
Bilans collectifs en fin de semestre.
Présence et engagement, cohérence de
la recherche, qualité des réalisations,
de la mise en espace et du dossier
méthodologie et synthèse.
Contenu et méthode
d’enseignement
Bibliographie
A cette liste se rajoutent au cours de
l’année au cas par cas, des livres en lien
direct avec l’évolution du travail de
chacun, ou en relation avec l’actualité.
Artaud Antonin, L’ombilic des limbes,
NRF, Gallimard, Paris, 1925. Baudrillard Jean, Le système des
objets, Denoël-Gonthier, Paris, 1968.
Courtine Jean-Jacques, Histoire du
corps II. Les mutations du regard. Le xxe
siècle, Seuil, Paris, 2006.
Eco Umberto, L’œuvre ouverte, coll.
Points, Seuil, Paris, 1979.
Lascault Gilbert, Christian Jaccard,
L’événement et sa trace, Adam Biro, Paris,
2003.
Leroi-Gourhan André, L’homme et
la matière, Albin Michel, Paris, 1971.
MÈredieu (de) Florence, Histoire
matérielle et immatérielle de l’Art
Moderne, coll. Cultures, Bordas, 1994.
Pagoraro Sylvia, Lucio Fontana, E
la sua eredita, Skira, Milan, 2005.
Tremlett David, Wall Drawings,
Catalogue Carré D’art, Nîmes, 1995.
Tuttle Richard, from 210 Collage
Drawings, California Institute of
Technology, 1981.
Philippe Favier, Les Cahiers intempestifs,
1987.
A la demande, un va-et-vient se
fera entre les deux ateliers : celui de
l’étudiant et celui de dessin. Les cours
deviendront un espace plus libre où les
étudiants pourront travailler un dessin
plus personnel. En parallèle : un suivi
du mémoire en vue du diplôme.
Les séances permettront successivement
et au cours de l’année de se concentrer
sur les différents éléments composant
une œuvre :
• le matériau/support et comment
il peut conditionner, impliquer un
résultat, un sujet.
• l’outil exploré, réinventé, approprié à
la demande de chacun et les gestes qu’il
implique.
• le dessin deviendra plus créatif et
s’ a d a p t e r a a u x p r é o c c u p a t i o n s
personnelles de l’étudiant pouvant aller
vers la couleur, le volume, le travail de
l’espace…
• les cours de nus de 1ère et 2ème années
sont ouverts aux étudiants qui souhaitent
entretenir et perfectionner leur pratique
du dessin d’observation.
• un suivi constant et régulier du dossier
méthodologie et synthése permet de
travailler la clarté de la composition et
de la mise en page autant que la qualité
209
les contenus d’enseignement
Au-delà de l’image – Les techniques du
dessin révélées par la science, Musée des
Beaux-arts de Rennes, 2006.
Au fil du trait de Matisse à Basquiat,
Catalogue des œuvres sur papier du
Centre Georges Pompidou présentées
au Carré d’Art à Nîmes, 1998.
Collection Ar t Graphique, les
C o l l e c t i o n s d u C e n t re Ge o r g e s
Pompidou, Centre Georges Pompidou,
Paris, 2008.
Drawings from the Modern – Anthology,
catalogue exposition, Museum of
Modern Art, New York, 2005.
Invention et transgression le dessin au xxe
siècle, Centre Georges Pompidou, Paris,
2007.
Vitamine D, Nouvelles Perspectives en
dessin, Phaidon, Londres, 2007.
Contenu et méthode
d’enseignement
Entretiens individuels tout au long du
semestre afin d’accompagner l’étudiant dans
l’orientation et la poursuite de ses recherches
en vue de lui permettre d’acquérir une plus
grande autonomie et un engagement réel
dans sa pratique et sa recherche.
Favoriser la justesse entre le projet et les
moyens mis en œuvre ; aider à la mise
en perspective des propositions avec des
pratiques et des créations actuelles et
permettre l’acquisition de connaissances en
lien avec cette recherche. Il est important que
les références ne soient pas exclusivement
celles de la pratique exercée.
Evaluation
Contrôle continu. Bilan semestriel,
accrochage.
Capacité à proposer un projet personnel
juste et cohérent.
La liste de catalogues d’artistes est
un point de départ qui ouvrira sur
d’autres questions et renverra, ainsi que
les travaux produits en cours d’année,
vers d’autres livres, d’autres angles
d’approches.
Bibliographie
Une bibliographie individuelle est
proposée aux étudiants en relation avec
leurs recherches.
Pô l e p e i n t u r e /
couleur
Agamben Giorgio, Qu’est-ce que le
contemporain ?, Rivages poche, Paris,
2008.
Mondzain Marie-José, Le commerce
des regards, Seuil, Paris, 2003.
Michon Pierre, Vies minuscules,
Folio, Gallimard, Paris, 1984.
Stiegler Bernard, De la misère
s y m b o l i q u e : t o m e 1 . L’ é p o q u e
hyperindustrielle, Galilée, Paris, 2004.
Jean-Marc Cérino
L’émergence d’un projet
Entretien individuel
Suivi de projet
Objectifs
Permettre d’élaborer une démarche
picturale personnelle en lien avec le
deuxième pôle choisi par l’étudiant.
210
la phase programme : semestre 5
Pascal Fancony
Bibliographie
Barthes Roland, Éléments de sémiologie,
coll. Médiations, Gonthier, Paris, 1970.
Didi-Huberman Georges, Ce que
nous voyons, ce qui nous regarde, Minuit,
Paris, 1992.
Eco Umberto, L’Œuvre ouverte, coll.
Points, Seuil, Paris, 1971.
Eco Umberto, La Structure absente, coll.
Essais, Mercure de France, 1984.
Foucault Michel, Les Mots et les
choses, coll. Tel, Gallimard, Paris, 1990.
Foucault Michel, Ceci n’est pas une
pipe, Fata Morgana, 1973.
Goodman Nelson, Manières de faire
des mondes, coll. Folio Essais, Gallimard,
Paris, 2006.
Goodman Nelson, Langages de l’art,
coll. Pluriel, Hachette, Paris, 2005.
Kristeva Julia La Révolution du langage
poétique, coll. Points Essais, Seuil, Paris,
1985.
Kristeva Julia Recherches pour une
sémanalyse, Seuil, Paris, 1969.
Pleynet Marcelin, Les Etats-Unis de la
peinture, Seuil, Paris, 1986.
Pleynet Marcelin, L’enseignement de
la peinture, coll. Tel Quel, Seuil, Paris,
1971.
Steiner Georges, Réelles presences,
Gallimard, Paris, 1994.
S teiner Georges, Nostalgie de
l’absolu, 10/18, Paris, 2003.
Taraboukine Nikolaï, Le dernier
tableau, Champ Libre, Paris, 1972.
Art Couleur Lumière
Installation 1
Entretien individuel, suivi de projet,
atelier d’écriture Pré-requis
Bonnes connaissances de l’histoire des
arts modernes.
Objectifs
Approfondir la question de l’installation
chromatique et de la lumière.
Apport d’outils conceptuels et critiques
pour l’analyse et le positionnement
personnel.
Implication de l’étudiant dans un
processus de recherche interdisciplinaire :
art / sémiologie / sciences / société…
Contenu et méthode
d’enseignement
• Découverte des nouvelles matériologies
des couleurs.
• Cours technique sur la lumière et les
ombres colorées.
• Projet : « Voir, Lire, puis Créer et
Exposer en Vis-à-Vis » avec les œuvres
d’une collection muséographique.
• Projet : couleur-langages, système,
code, symbolique et correspondances
peinture, musique, poésie.
Evaluation
L’étudiant est évalué sur son engagement
et sa production d’un projet.
Production d’écrits.
Participation et réalisation des projets
dans l’esprit et la méthode.
Catalogues monographiques
Daniel Buren, Christian Boltanski,
Olafur Eliasson, James Turrell, Dan
Flavin, Fabrizzio Plessi, etc.
211
les contenus d’enseignement
Serge Plagnol
recherche entre peinture et littératurepoésie.
La peinture, croisements et
relations avec les autres arts
Evaluation
Contrôle continu et bilan semestriel.
Cours magistral, suivi de projet et
entretien individuel
Objectifs
Bibliographie
Livres d’artistes réalisés avec des
écrivains et poètes.
Texte de Barthes Roland dans le
catalogue Cy Twombly, Gallimard,
Centre Georges Pompidou, Paris,
2004.
Boulez Pierre, Paul Klee et la musique,
La Différence, Paris.
Butor Michel, Les Mots dans la peinture,
coll. Champs, Skira, Milan, 1994.
Kirili Alain, Statuaire, Denoël, Paris,
1986.
Kirili Alain, Sculpture and Jazz, Stock,
Paris, 1996.
L’œuvre dessinée et poétique de Henri
Michaux.
Poésure et Peintrie, d’un art à l’autre,
Marseille, rmn, 1993.
Cahiers du cipm (Centre International
de Poésie), Marseille.
Derrière le Miroir, Revue de la galerie
Maeght, Paris.
La sculpture de peintres, Fondation
Maeght, Paris, 1997.
Picasso sculpteur, Centre Georges
Pompidou, Paris, 2000.
L’étudiant intègre les expériences liées
à la pratique picturale dans un projet
personnel. Cette maîtrise de la peinture
et les acquis culturels et conceptuels
qui la soutiennent permettent de faire
dialoguer cette pratique picturale
avec d’autres champs de l’art, d’autres
médias.
Des expériences de «passage» entre
peinture et volume-sculpture peuvent
s’élaborer. L’image (photographie et
vidéo) peut venir interroger l’espace
pictural. Le rapport dessin / peinture
vient dynamiser le processus de
création.
Contenu et méthode
d’enseignement
Dans sa pratique personnelle, l’étudiant
peut s’approprier, mettre en relation
formelle le choix de la peinture avec
ces autres médias ; cela se fait dans
une perspective contemporaine. Le
«mixage» possible des langages visuels
peut s’inventer à partir de la peinture.
L’atelier du peintre est traversé par des
images, des sons, des mots, des paroles
qui deviennent autant de matières,
matériaux à utiliser.
Les rappor ts peinture-sonoritésmusique, peinture-images, peinturesculpture développent un espace
nouveau, un au-delà… Un rapport
particulier peut s’établir dans cette
Yves Reynier
Apprendre à voir et à regarder
Travail en atelier et entretien
individuel
Objectifs
212
la phase programme : semestre 5
Apprendre à l’étudiant à lire une
image et savoir déplacer son regard
(par exemple sur un tableau) afin de
l’analyser ; apprendre à décrypter le sens
d’une œuvre.
Pompidou / Musée National d’Art
Moderne, Paris, 1985.
Contenu et méthode
d’enseignement
Dessin-peinture
Anne-Marie Soulcié
Travail en atelier
Objectifs
I l s’ a g i t d’ e n r i c h i r l e s a v o i r d e
l’étudiant, ses aptitudes à analyser
les images (cinématographiques,
picturales, artistiques et autres) et les
compositions musicales.
C o n ve r s a t i o n e t d é b a t c o l l e c t i f,
pratique autour d’une personnalité
choisie dans l’histoire de l’art ou dans
la littérature.
L’ a p p ro c h e s e f e r a p a r l e d e s s i n
ou la couleur autant que par des
approfondissements théoriques.
Comment le dessin s’efface et se renforce
dans sa relation à la couleur.
Contenu et méthode
d’enseignement
Le sens trouvé, les années précédentes,
pour chaque étudiant, dans ses
expériences, sera rappelé et ces traces
pourront servir de socle aux recherches
à venir. Rappeler à chacun, qu’il ne
part pas de rien. Le lien forgé par le
dessin, en relation avec les autres cours,
rappelé et actualisé, est fondateur de
l’autonomie tant espérée.
La pratique du dessin préparatoire,
à toute amorce de projet, aura sa
permanence et évitera un démarrage
trop prompt. Faire le tour de tous les
possibles est impératif.
Evaluation
Des entretiens individuels et débats
collectifs ont lieu régulièrement
sur les aspects développés durant
l’enseignement. Bilan semestriel.
Bibliographie
Boulez Pierre, Paul Klee, le pays
fertile, Gallimard, Paris, 1989.
Hoffmann E. T. A., (A propos de
Jacques Callot), Contes d’Hoffmann,
Livre de poche, Paris, 1969.
Klee Paul, Journal, coll. Les Cahiers
Rouges, Grasset, Paris, 2009.
Roy Claude, Paul Klee aux sources de
la peinture, Le Club français du livre,
Paris, 1974.
T hévenin Pa u l e , D errida
Jacques, Artaud Antonin, dessins et
portraits, Gallimard, Paris, 1986.
Klee et la musique, Centre Georges
Evaluation
Un contrôle continu, dans le cadre du
cours de dessin, permettra l’évaluation
de l’assiduité, de l’engagement, des
qualités plastiques et de la pertinence
du projet engagé. Des documents
rassemblant des croquis, des références
bibliographiques et iconographiques,
feront la preuve de la curiosité de
l’étudiant.
La présentation, en fin de semestre,
sous forme d’un accrochage, prenant en
213
les contenus d’enseignement
compte l’espace du lieu, sera le témoin
de la permanence de cet engagement.
les divers médias / image-peinture et
frontalité…
Participer à l’éveil de son analyse
critique/analytique.
Notions d’espaces, sociologie et
esthétique y sont inclus. L’accompagner vers son DNAP, en
ouverture lucide. Bibliographie
Bonnet Gérard, Erik Dietman,
Editions du Regard, Paris, 1997.
Falk Hans, Hans Falk, ABC Verlag,
Zurich, 1974.
Hunter Sam, Larry Rivers, Abrams,
New York, 1971.
Raine Kathleen, William Blake,
Chêne, Paris, 1975.
Baruchello, Erro, Fahlstrom, Liebig, Let’s
mix all feelings together, Musée d’Art
Moderne de la ville de Paris, Bucholz,
Paris, 1975.
Claes Oldenburg, Arts Council of Great
Britain, Londres, 1970.
Jim Dine, Repères, Cahiers d’ar t
contemporain n°4, Galerie Maeght,
Paris, 1983.
Malévitch, Architectones, peintures et
dessins, Centre Georges Pompidou,
Paris, 1980.
Contenu et méthode
d’enseignement
En atelier et entretien individuel, c’est
avant tout être à l’écoute et garder le
plus proche possible le cadre établi par
l’étudiant. Puis en partager l’évolution
en l’accompagnant en écho en lui
évitant certains pièges formels (agir
en rencontre - dialogue - réaction).
L e b u t e s t q u’ i l d é v e l o p p e s o n
projet et qu’il puisse donner à voir
un ensemble cohérent, qu’il établisse
un travail de recherche constant en
archivant et en développant ses notes et
diverses approches plastiques. L’aider à
dépasser le cadre institutionnel tout en
le stabilisant avec l’apprentissage de son
développement artistique.
Fa i r e u n p a r a l l è l e d e s i t u a t i o n
avec l’évolution de la société
contemporaine. Relation au monde...
Carmelo Zagari
Faire geste
Peinture et notion d’espacedéplacement, charges picturales et
frontalité en perception
Travail en atelier, entretien individuel
et cours magistral
Objectifs
Evaluation
Contrôle continu et bilan semestriel.
Evolution et amplitude que donne
l’étudiant à sa recherche, son intuition
et son geste artistique. Qualité plastique
des travaux.
Stimuler l’étudiant à affirmer la charge
émotionnelle, intellectuelle et esthétique
de son travail.
L’engager en conscience dans sa position
personnelle et artistique.
L’aider techniquement à développer
Bibliographie
Toutes directions confondues : de
Jacques Rancière à Keisuke Kinoshita
214
la phase programme : semestre 5
de Joseph Beuys à Dan Graham, de
Wim Delvoye à Jimmie Durham.
Graham Dan, Rock/Music Textes,
Les Presses du réel, Dijon, 1999.
L amarche - Vadel B e r n a r d ,
Joseph Beuys. Is it about a bicycle?,
Marval / Paris, Galerie Beaubourg
/ Paris, Sarenco-Strazzer / Vérone,
1985.
Mulvey Laura, Jimmie Durham,
Phaidon, Londres, 1995.
Jimmie Durham, Musée d’Art Moderne
de la ville de Paris, Paris Musées, 2009.
Rancière Jacques, L’inconscient
esthétique, La Fabrique, Paris, 2001.
Rancière Jacques, L’Espace des mots :
de Mallarmé à Broodthaers, Musée des
beaux-arts de Nantes, 2005.
Rancière Jacques, Et tant pis pour
les gens fatigués. Entretiens, Amsterdam,
2009.
différentes de représentation de l’espace
(depuis les codes conventionnels de la
perspective jusqu’aux pratiques de la
géométrie moderne) et de les mettre en
relation avec des œuvres artistiques afin
de développer chez l’étudiant des outils
critiques et créatifs de conception. A
partir d’une œuvre plastique, littéraire,
cinématographique… présentée et
analysée, il est demandé aux étudiants
de répondre, par les moyens de leur
choix (peinture, sculpture, vidéo,
installation…) à une problématique
posée afin d’appréhender la question
du lieu dans ses différentes dimensions.
Proposer des axes de réflexion et
d’ouverture afin d’étendre la démarche
personnelle de chaque étudiant et de
favoriser son autonomie.
Le travail se fait en cours collectif par
séquences sur les deux semestres, à
partir d’ateliers puis en suivi de projets
individuels. Il s’organise à partir de
débats en groupe sur des questions
soulevées. Il est suivi de la réalisation
d’un projet personnel.
Pô l e e s p a c e /
volume / sculpture
Laetitia Delafontaine,
Grégory Niel
Evaluation
Assiduité, contrôle continu et bilan
semestriel.
Méthodologie, capacité de formulation
de sa méthode, capacité d’analyse,
qualité et pertinence du projet.
Image lieu 1
Travail en atelier, entretien individuel,
suivi de projet
Objectifs
Bibliographie
Appréhender la tridimensionnalité en
interrogeant les pratiques actuelles de
représentation.
Varie suivant l’œuvre choisie.
L évi - S trauss C l a u d e , Tr i s t e s
tropiques, coll. Terre Humaine, Plon,
Paris, 1994.
O’Doherty Brian, Inside the white
cube, Presses du réel, Dijon, 2009.
Latour Bruno, Hermant Émilie,
Contenu et méthode
d’enseignement
Il s’agit d’interroger les pratiques
215
les contenus d’enseignement
Paris, Ville invisible, Les Empêcheurs de
Penser en rond / La Découverte, Paris,
1998.
R ouillard D o m i n i q u e ,
Superarchitecture, le futur de l’architecture
1950-1970, Editions de la Villette,
Paris, 2004.
de recherches personnelles et de
références.
Evaluation
Les étudiants sont évalués tout au long
du semestre en fonction de la qualité de
leurs réalisations, recherches, références
culturelles et de leur présentation (oral
et accrochage).
Dror Endeweld
Bibliographie
Kosuth Joseph, Investigations sur
l’art et problématiques depuis 1965,
ARC 2, Musée d’Art Moderne de la
Ville de Paris, 1974.
Art & Language, Galerie nationale du
Jeu de Paume, Paris, 1994.
Bâtissons une cathédrale, entretiens :
Beuys, Kounellis, Kiefer,
Cucchi, L’Arche, Paris, 1988.
« Joseph Beuys » in Artstudio n° 4,
printemps 1987.
Joseph Beuys, Centre Georges Pompidou,
Paris, 1994.
L’art comme l’art ou l’art
comme la vie
Travail en atelier
Pré-requis Acquis sur la peinture et la sculpture
dans les diverses formes historiques des
mouvements modernes.
Objectifs
Favoriser le développement d’un
travail personnel chez l’étudiant en
analysant une controverse majeure de
l’art contemporain ; favoriser le débat
et par conséquent développer l’esprit
critique.
Jean-Claude Gagnieux
Contenu et méthode
d’enseignement
Gestes et rites
Enseignement à glissières
Objectifs
Les artistes majeurs du xxe siècle, leurs
pratiques artistiques et leurs différentes
attitudes vis-à-vis de la vie sociale,
politique, économique. La conception
d’Ad Reinhardt face à celle de Joseph
Beuys.
A partir de discussions de cours et de
conférences, les étudiants sont appelés
à réaliser des installations impliquant
des médiums très variés qui témoignent
de l’élargissement du territoire de l’art.
Tous ces travaux sont accompagnés
Saisir les enjeux des jeux des gestes et
mise en rites.
Contenu et méthode
d’enseignement
Saisir par tuilage les enjeux des gestes et
rites par la voix, le geste, le son, l’écrit et
l’objet-instrument.
Des ateliers d’écriture, de gesticulation
maîtrisée. Disséquer le quotidien,
216
la phase programme : semestre 5
répéter, défaire, diluer ou enrichir les
gestes et leurs égrenages.
Joseph Beuys, Roman Signer, William
Wegman, Peter Fischli et David Weiss,
Marina Abramovic, Panamarenko…
Evaluation
Sur les réponses, adaptations,
aménagements et mises en œuvres
particulières de l’étudiant ; le suivi, la
présence et les liens qu’il crée avec les
autres disciplines.
Joëlle Gay, Claude Sarthou,
Annie Tolleter
Espace scénique, espace
urbain
Bibliographie
Tra v a i l e n a t e l i e r, e n t r e t i e n
individuel
Objectifs Banes Sally, Terpsichore en baskets,
Chiron / Centre National de la Danse,
Paris, 2002.
collectif, Art et cognition, Cyprès /
École d’art d’Aix-en-Provence, 1994.
Décoret-Ahiha Anne, Les Danses
exotiques en France (1880-1940), Centre
national de la danse, Paris, 2004.
Flusser Vilem, Les Gestes, HCd’Arts, Paris, 1999.
Formis Barbara (dir.), Gestes à l’œuvre,
esbaco, 2008.
Leroi-Gourhan André, Le Geste
et La Parole, Albin Michel, Paris, 1974.
Kantor Tadeusz, Entretiens, Préface
de Brunella Eruli, Carré, Paris, 1996.
Von Kleist Heinrich, Sur le théâtre
de marionnettes, Mille et une nuits,
Paris, 1993.
Consolidation des acquis fondamentaux
(vocabulaire du champ spécifique du
volume, de l’installation et de ses outils
conceptuels).
Découverte d’un périmètre de recherche
et d’engagement lié à la question de la
scénographie.
Constitution d’un corpus (textes,
images, vidéos...) à visée référentielle et
interprétative.
Pertinence et cohérence en perspective
du dossier méthodologie et synthése.
Développer la capacité d’endurance, de
concentration, d’écoute dans la relation
critique.
Contenu et méthode
d’enseignement
Filmographie
Jean Rouch, Stéphane Breton, Hugo
Zemp, Les premier pas du cinéma.
Le son, le chanteur de jazz, Merce
Cunningham, Philippe Decouflé,
Angelin Preljocaj, Pina Bausch, JeanClaude Gallota, Thierr y de Mey,
Anne Theresa de Keersmaker, Waine
McGregor, Blanca Li, Doug Elkins, Jan
Fabre, Jérome Bel, Le Cirque de Calder,
I like America and America likes me de
L’atelier « espace scénique, espace
urbain » est un périmètre et un temps de
recherche où les pratiques interrogent
simultanément la localisation du lieu
scénique (où ?), ce qui le décrète, ce
qui le définit, son vocabulaire, son
habitabilité, s’il y a corps : les états de
corps, la posture et la mise en espace
de l’ensemble. Quel que soit le support
choisi au départ, il est question surtout
217
les contenus d’enseignement
de construire (processus, méthodes,
travail de médium, critique référencée
de l’activité artistique), la mise en
tension du faire et de l’événement et
d’élaborer un corpus.
Chaque année, un objet de connaissance
métaphorique sert d’appui pour relancer,
questionner le travail.
Attelage pédagogique, collégial et
pluridisciplinaire, incluant d’autres
enseignants et intervenants.
Activation d’une dynamique
de transversalité (inter années,
structurels…)
Parallèlement lieu de pratique, de
réflexion, de discussion qui permet
la construction d’une méthode
d’enseignement.
Atelier pratique et travail critique au
plus près du geste et de l’invention.
Montrer, nommer, classer permettent
de mettre en place une méthodologie de
la recherche et de l’appareil critique.
LABELLE-ROJOUX Arnaud, L’art en
scène, Les éditeurs évidents, 1992.
LABELLE-ROJOUX Arnaud, L’acte
pour l’art, Al Dante, 1999.
P E R E C Georges, Penser, classer,
Hachette, Paris, 1998.
RANCIERE Jacques, Le spectateur
émancipé, La Fabrique, 2008.
REGY Claude, Espaces perdus, Les
Solitaires intempestifs, 1998.
Arnaud Vasseux
Autonomie et pratiques
Suivi de projet, entretien individuel,
travail en atelier
Objectifs
Développer une recherche personnelle
en s’appuyant sur les connaissances
acquises précédemment.
Apprendre à se situer, à prendre position.
Reconnaître son champs de réflexion.
Poursuivre et élargir l’acquisition de
connaissances en relation (de près ou
de loin) avec sa recherche personnelle
(conférences, rencontres d’intervenants,
documentations, projections de films).
Développer son intérêt pour d’autres
champs de connaissances artistiques
ou liés aux pratiques artistiques afin
d’améliorer sa capacité critique et auto
critique.
Evaluation
Contrôle continu et bilan semestriel.
Assiduité et participation active.
Pertinences des réponses qualitatives et
quantitatives aux propositions.
Mise en forme des prises de notes
(qualité, pertinence).
Bibliographie
ARDENNE Paul, Un art contextuel,
Flammarion, Paris, 2004.
AUGE Marc, Non-lieux, Seuil, Paris,
1992.
BOURRIAUD Nicolas, Esthétique
relationnelle, Les Presses du réel, Dijon,
2003.
BROOK Peter, L’espace vide, Seuil,
Paris, 2001.
Contenu et méthode
d’enseignement
Le travail plastique est considéré comme
un langage à part entière.
L’étudiant est amené à réfléchir aux
conditions et méthodes de réalisations
tridimensionnelles.
218
la phase programme : semestre 5
Il doit acquérir les moyens de
mettre à distance le travail en cours
d’élaboration.
À ce stade des études et en vue du
DNAP, on encourage et multiplie
les expériences d’accrochage et de
présentation et notamment à l’extérieur
de l’école en collaboration avec des
structures professionnelles.
L’étudiant approfondit, par la pratique
régulière, ses connaissances techniques
et il vérifie, en formulant des hypothèses,
la cohérence de sa recherche.
Proposition d’un projet mené en séances
d’atelier transversaux (photo, vidéo et
volume / espace). Rendez-vous réguliers
chaque semaine jusqu’à l’aboutissement
du projet en semestre 6.
Proposition d’ateliers dirigés par des
intervenants extérieurs, choisis et
accompagnés par le pôle volume /
sculpture.
Visites d’expositions et réalisations
d’expériences d’exposition en
partenariat avec des structures artistiques
institutionnelles (Musées, Frac, lieux
patrimoniaux) ou autres (parcs de
communes, galeries associatives).
Entretiens individuels et débats collectifs
à différents moments de la recherche.
(disposition et exposé de sa recherche).
Bibliographie
Une bibliographie adaptée à la recherche
de chacun est proposée tout au long du
suivi du travail.
BONAN Ronald, Premières leçons sur
l’esthétique de Merleau-Ponty, puf, Paris,
1997.
CHARMATZ Boris, Je suis une école,
Les Prairies ordinaires, Paris, 2009.
DEWEY John, L’art comme expérience,
Farrago/université de Pau, 2005.
DUCHAMP Marcel, Le processus
créatif, l’Echoppe, Paris, 1987.
F IL LI O U Robert, Enseigner et
apprendre, arts vivants, Archives Lebeer
Hossmann, Paris, 1998.
K A P ROW A l l a n , L’ a r t e t l a v i e
confondus, Centre Georges Pompidou,
Paris, 1996.
KRAUSS Rosalind, L’originalité de
l’avant-garde et autres mythes modernistes,
Macula, Paris, 1993.
KRAUSS Rosalind, Passages : une histoire
de la sculpture de Rodin à Smithson,
Macula, Paris, 1997.
RANCIÈRE Jacques, Le maître ignorant,
10/18, Paris, 1987.
ROSSET Clément, Le réel et son double,
Folio, Paris, 1984.
ROSSET Clément, L’objet singulier,
Minuit, Paris, 1979.
ZASK Joëlle, Art et démocratie, puf,
Paris, 2003.
Evaluation
Engagement dans sa pratique et sa
recherche.
Qualité des réalisations tout au long du
semestre.
Cohérence de la recherche avec les
moyens mis en œuvre.
Qualité des documents d’approches et
de réflexion (esquisses et notes).
Pa r t i c i p a t i o n a u x e x p é r i e n c e s
d’exposition et présentation des travaux
219
les contenus d’enseignement
Pô l e v i d é o / p h o t o
Crary Jonathan, Techniques of the
Observer, The MIT Press, Cambridge,
1992.
Sontag Susan, Devant la douleur des
autres, Christian Bourgois, Paris, 2003.
Tamisier Marc, Sur la photographie
contemporaine, L’Harmattan, Paris, 2007.
Inframince n° 1 à 5, ensp, Arles.
Vitamine Ph : nouvelles perspectives en
photographie, Phaidon, Londres, 2007.
Brigitte Bauer
Champs de références
Cours magistral et suivi de projet
Objectifs
Développement, théorisation et mise
en perspective du travail personnel. Les
thématiques précises sont déterminées
en début d’année, en fonction des
projets de chacun.
Charles Camberoque
Contenu et méthode
d’enseignement Photographie
Entretien individuel et studio
Objectifs
Les multiples faces de la photographie
contemporaine, entre pratiques
traditionnelles, nouvelles, marginales ;
croisements avec d’autres disciplines, et
questionnement de l’actualité à travers
la presse spécialisée, des comptes rendus
d’expositions et/ou visites d’expositions
en groupe. La participation active de
chaque étudiant est primordiale dans ce
cours où la découverte compte autant
que le questionnement et les échanges
de points de vues.
Poursuivre et améliorer sa formation
technique commencée en 2ème année.
Assurer pour ses photos des tirages
numériques de façon satisfaisante.
Être capable d’argumenter ses choix
et d’utiliser de façon autonome les
appareils de l’école.
Acquérir des références qui permettent
de situer son travail dans la perspective
de l’histoire de la photographie et
l’histoire de l’art.
Être capable d’analyser et de présenter
son propre travail photographique de la
façon la plus claire et lucide qu’il soit.
Evaluation
Contrôle continu et bilan semestriel.
Qualité des échanges et des propositions,
engagement, qualité des recherches et
réalisations.
Contenu et méthode
d’enseignement
Un travail photographique personnel
est demandé. Il doit être le fruit d’une
réflexion et d’une argumentation de
l’étudiant
Cet axe de ce travail, autour d’un artiste,
doit être choisi et défini au préalable
pour obtenir une validation.
Bibliographie
A rdenne Paul, L’Image Corps,
Éditions du Regard, Paris, 1989.
Bailly Jean-Christophe, L’instant et
son ombre, Seuil, Paris, 2008.
Campany David, Art et Photographie,
Phaidon, Londres, 2007.
220
la phase programme : semestre 5
l’étudiant d’une manière inédite, sur
des temps forts d’une semaine.
Elle sera nourrie par la visite régulière
d’expositions dédiées à l’image en
mouvement ainsi que par un voyage
dans un festival international.
Evaluation
Contrôle continu. Qualité des travaux
photographiques et pertinence de
l’analyse.
Bibliographie
Baqué Dominique, La photographie
plasticienne, Éditions du Regard, Paris,
2004.
Depardon Raymond, Errances, coll.
Points, Seuil, Paris, 2004.
Freund Gisèle, Photographie et
société, Seuil, Paris, 1974.
Mora Gilles, Petit lexique de la
photographie, Abbeville, Paris, 1998.
Lecture de l’ensemble de la collection
Photopoche et des Cahiers de la
Photographie.
Contenu et méthode
d’enseignement
Il permet à l’étudiant de développer
l’écriture préparatoire à son projet de
film.
Cette phase de recherche alterne des
entretiens individuels et des ateliers avec
des artistes et des cinéastes invités qui
élargissent le champ d’expérimentation et
fortifient les bases d’écritures des projets.
Les entretiens individuels réguliers
permettent d’accompagner les étudiants
dans l’élaboration de leur recherche
personnelle, d’en dégager avec eux
les portées et enjeux, de préciser les
questions de mise en forme que leurs
images appellent.
Ils aident l’étudiant à voir et analyser
les images qu’il réalise, à éclaircir et à
formuler sa recherche, enfin à lui faire
pressentir, par la mise à l’épreuve d’un
regard extérieur, les manques et les
points forts de son travail.
Maïder Fortuné
Le lieu / (dé)construire la
narration
Travail en atelier et entretien
individuel
Objectifs
Les deux années précédentes ont permis
à l’étudiant de se confronter à la diversité
de la pratique de la vidéo et de dessiner
une esquisse de recherche personnelle.
La troisième année constitue la mise
en place de cette recherche, dans une
plus grande autonomie. Les consignes
disparaissent pour laisser place à un
projet entièrement personnel.
Cette année est aussi consacrée à des
conférences d’intervenants extérieurs
(critiques, commissaires d’exposition,
réalisateurs), ainsi qu’à des workshops,
des temps d’expériences qui provoquent
A ces entretiens individuels, s’ajoutent
des séances collectives lors desquelles
un ou deux étudiants présentent leur
travail (story-board, esquisses, rushs,
dépendant du type de projet…) aux
autres. Ceci permet une expérience de
rencontre, une familiarisation avec la
formulation publique de sa recherche
(expérience qu’il devra développer pour
son diplôme et par la suite).
221
les contenus d’enseignement
A l’intérieur du groupe, ces présentations
fonctionnent comme autant de miroirs
pour le reste des étudiants, elles créent
une émulation dans l’échange, le
regroupement ou la divergence des
interrogations et des réflexions.
Nous continuons aussi à voir en groupe
des films et des vidéos dont l’analyse est
à présent plus aiguë, les œuvres sont à
présent le moyen de nourrir le désir de
l’étudiant, de l’éclairer dans des moments
de flottements, de le confronter à la
singularité de son approche, à envisager
la similitude de certains de ces enjeux
avec ceux d’œuvres anciennes ou plus
contemporaines. Ces temps de groupe
sont essentiels car les étudiants y
échangent sur leur travail, développent
leur sens critique en réfléchissant
mutuellement sur leurs œuvres.
A la fin du semestre, les étudiants ont
formulé leurs projets personnels sous
forme d’un scénario et d’un dossier de
production complet qui sont évalués
permettant sa réalisation et finalisation
au semestre suivant.
BRENEZ Nicole, De la figure en général
au corps en particulier. L’invention
figurative au cinema, Editions de Boeck,
Paris, 1998.
BRENEZ Nicole, Les cinémas d’avant
garde, Cahiers du cinéma, 2007.
GODARD Jean-Luc, Histoire(s) du
cinéma, Gallimard, Paris, 1998.
Frédéric Gleyze
Formation aux techniques de
l’audiovisuel
Travail en atelier, entretien individuel,
suivi de projet, organisation de
workshops
Objectifs et contenu
Assurer la formation des étudiants dans
le cadre de la conception d’œuvres
audiovisuelles : écriture, prise de vue,
montage et diffusion. Conduire des
ateliers spécifiques avec l’intervention
éventuelle de professionnels
extérieurs afin d’approfondir certaines
compétences.
Evaluation
Contrôle continu et bilan semestriel.
Assiduité, participation active, curiosité,
d é v e l o p p e m e n t d’ u n e re c h e r c h e
autonome, capacité à s’interroger sur le
travail, à en exposer les enjeux.
Perfectionnement en post-production
avec la découverte de logiciels
professionnels comme Final Cut Pro
ou Avid. Approfondissement des
connaissances en matière de création de
DVD et diffusion.
Bibliographie
Voir les semestres précédents et :
BAECQUE (de) Antoine,
Lucantonio Gabrielle, Nouveaux
cinémas, nouvelle critique, années 60,
coll. Petite anthologie des Cahiers du
Cinéma, Cahiers du cinéma, vol. 8,
Paris, 2001.
222
la phase programme : semestre 5
Sylvain Grout, Yann Mazéas
et Federico Vitali
de codifications cinématographiques
classiques afin de mieux les comprendre
et de les utiliser pour leur propres
recherches, mais aussi d’éviter, d’emblée,
l’utilisation de prétextes expérimentaux
liés aux contraintes de base.
Enfin, une commande extérieure à
l’Ecole pourra être le support des mêmes
méthodes. Participation d’intervenants
extérieurs (artistes, professionnels,
chercheurs).
Méthodologies et techniques
de réalisation vidéo/
animation
Travail en atelier, entretien individuel,
suivi de projet
Pré-requis
Approche des outils et des logiciels de
tournage et de montage abordés en
semestres 3 et 4.
Filmographie des semestres 1, 2, 3, 4.
Evaluation
Contrôle continu et bilan semestriel.
Validations étapes par étapes de la mise
en œuvre.
Ap p ré c i a t i o n s d e l a q u a l i t é d e s
recherches, documentations et autres
choix servant à étayer les projets.
Validation des savoirs techniques via la
réalisation / fabrication des films.
Objectifs
• Maîtrise des outils logiciels de
montage, animation, compositing.
• Méthodologies appliquées aux projets
vidéo/animation.
• Réalisation d’un film (possibilité de
commandes extérieures).
Bibliographie
Barthes Roland, La Chambre claire,
Cahiers du cinéma, Paris, 1980.
Bonitzer Pascal, Le Champ aveugle,
Cahiers du cinéma, Paris, 1999.
BOURDIEU Pierre, Sur la télévision,
Raison d’Agir, Paris, 2005.
B R E S S O N Ro b e r t , No t e s s u r l e
cinématographe, nrf, Paris, 1975.
CHION Michel, La Toile trouée,
Cahiers du Cinéma, Paris, 1993.
Daney Serge, Devant la recrudescence
des vols de sacs à main, Aléas, Lyon,
2002.
Daney Serge, Le Salaire du zappeur,
P.O.L., Paris, 1993.
Deleuze Gilles, Logique du Sens,
Minuit, Paris, 1969.
Deleuze Gilles, L’Image Mouvement,
Minuit, Paris, 1983.
Contenu et méthode
d’enseignement
• Mise en place de propositions et de
projets audiovisuels avec les étudiants.
• Détermination des axes de travail et des
recoupements/croisements induits par
leurs pratiques dans l’école selon les cas.
• Choix des techniques à mettre en œuvre
et des modes de diffusion.
• Ateliers de travaux pratiques sur les
outils logiciels requis pour le projet.
• Suivi des projets et méthodes de
travail.
• Finalisation et diffusion.
Chaque étudiant est invité à proposer
un projet vidéo et/ou d’animation
relativement court. Ce projet devra être
un documentaire ou une fiction. Il s’agira
de contraindre les étudiants à un champ
223
les contenus d’enseignement
Histoire, théorie
des arts et langue
étrangère
Deleuze Gilles, L’Image Temps,
Minuit, Paris, 1985.
Godard-Jousse, Entretiens avec
Jean-Luc Godard, CD Audio, Signature,
2005.
G O D A R D Jean-Luc, Godard par
Godard, Coll.Champs, Flammarion,
Paris, 2007.
GODARD Jean-Luc, Histoire(s) du
cinéma, Séries de films de 1988 à 1998.
Jost François, Introduction à l’analyse
de la télévision, Ellipses, Paris, 2007.
METZ Christian, Essais sur la
signification au cinéma, Klincksieck,
Paris, 2003.
N oguez Dominique, Eloge du
cinéma expérimental, Centre Georges
Pompidou, Paris, 1979.
Tarkovski Andrëi, Le Temps scellé,
Cahiers du cinéma, Paris, 2004.
T ruffaut François, Entretiens
Hitchcock-Truffaut, Gallimard, Paris,
2003.
V illain Dominique, L’œil à la
caméra, le cadrage au cinéma, Cahiers
du cinéma, Paris, 2001.
Virilio Paul, Logique de la perception,
Éditions de l’Étoile, Paris, 1984.
Virilio Paul, La Machine de vision,
Galilée, Paris, 1988.
Hubert Duprat
Art, Science et Cie I
Cours magistral, travail en atelier,
entretien individuel et débat collectif
Objectifs
Ouvrir l’étudiant à la « sédimentation »
culturelle et à la variété des savoirs.
Offrir à l’étudiant des références et des
méthodologies susceptibles d’élargir le
champ de l’art.
Contenu et méthode
d’enseignement
Cours magistral
Aperçu historique sur les cabinets de
curiosités en relation avec l’invention
des musées d’art.
Etude des Mirabilia/ Naturalia comme
introduction aux notions d’archéologie,
de géologie, d’astronomie, de zoologie,
etc.
Travail en atelier
Apport bibliographique individualisé
à partir de la pratique de chaque
étudiant et questionnement sur le mode
de fabrication et de présentation des
travaux.
Evaluation
Contrôle continu en atelier lors
d’entretien individuel, et évaluation de
chaque étudiant en fin de semestre.
Outre la participation active des
étudiants, les critères d’évaluation
224
la phase programme : semestre 5
reposent sur la compréhension des
enjeux et l’utilisation des acquis.
de départ l’actualité artistique incitent
les étudiants à se constituer leur propre
culture.
Bibliographie
Evaluation
Bredekamp Horst, La nostalgie de
l’antique, Statues, Machines et cabinets
de curiosités, Wagenbach, Berlin, 1993,
pour l’édition française, Diderot, Paris,
1996.
Falguières Patricia, Les chambres
des merveilles, Bayard, Paris, 2003.
Lugli Adalgisa, Naturalia et Mirabila,
Mazotta, Milan, 1990, pour l’édition
française, Adam Biro, Paris, 1998.
Schnapper Antoine, Le géant, la
licorne, la tulipe, Flammarion, Paris,
1988.
Pratique régulière de l’écriture et
participation active aux tours de tables.
Carnet de bord de l’étudiant.
Bibliographie
ARASSE Daniel, On n’y voit rien, Folio
Essai, Paris, 2003.
CLAIR Jean, Sur Marcel Duchamp et la
fin de l’art, Gallimard, Paris, 2000.
DAGEN Philippe, La Haine de l’art,
Grasset, Paris, 1997.
DE DUVE Thierry, Résonnance du
ready-made, Hachette (collection
Pluriel), Paris, 2006.
HEINICH Nathalie, L’Art contemporain
exposé aux rejets, Etudes de cas, Editions
Jacqueline Chambon, Nîmes, 1998.
LEGER Fernand, Fonctions de la
peinture, Gallimard, Paris, 1997.
MICHAUD Yves, L’Art à l’état gazeux,
Hachette (collection Pluriel), Paris,
2008.
ROQUE Georges, Qu’est-ce que l’art
abstrait ?, Folio, Paris, 2007.
*Des films (fictions et documentaires) et
des articles de presse seront également
proposés au fil des cours.
Corine Girieud
Où il est question de
s’approprier l’histoire de l’art
Cours magistraux, travaux dirigés et
suivis individuels.
Objectifs
Rendre l’étudiant plus autonome dans
sa réflexion sur la création.
Contenu et méthode
d’enseignement
Une vision transversale de l’histoire de
l’art est proposée par le biais de figures
majeures de l’histoire de l’art et de
thèmes dont certains sont communs à
ceux étudiés avec Patrick Perry afin que
l’étudiant vérifie par l’expérience les
richesses et diversités de points de vue
que génèrent les œuvres.
Par ailleurs, un tour de tables puis des
ateliers d’écriture prenant comme point
Didier Malgor
Repères spatiaux et idéologie
du 15ème au 19ème siècle
Cours magistral
Analyses de textes littéraires,
philosophiques et d’œuvres plastiques.
225
les contenus d’enseignement
Patrick Perry
Pré-requis
Capacité à analyser et à mettre en
perspective des organisations d’espaces.
Moderne ?
Cours magistral, travaux dirigés et
suivi individuel
Objectifs
Objectifs
Montrer que l’organisation spatiale
est idéologique, que paysages, villes,
espaces privés et publics présentent les
symptômes de systèmes de valeurs et de
contrôle.
La (les) question(s) de la modernité.
Contenu et méthode
d’enseignement
Une histoire de l’art du xx e siècle à
travers les avant-gardes modernistes.
Le cours sera particulièrement attentif
à l’histoire de la peinture, depuis le
début du siècle jusqu’aux « crises » de la
modernité, envisageant par exemple la
question du monochrome ou les textes
de Clement Greenberg et Michael
Fried…
Pa r a i l l e u r s , l e s é t u d i a n t s s o n t
accompagnés pour réaliser un schéma
d’histoire de l’art — à la manière de
El Lissitzky, Les Ismes de l’art ; Herbert
Read L’Art moderne ; les catalogues Les
Réalismes, Tableaux abstraits, etc.) —
schéma incluant les problématiques
d e l e u r p r o p r e p r a t i q u e q u’ i l s
commenceront à nommer.
Contenu et méthode
d’enseignement
Ce cours complète les cours de vidéo
et cinéma des semestres 3 et 4. Le
visionnage de films, de documentaires,
d’entretiens, vise à ce que les
étudiants comprennent une syntaxe
cinématographique, maîtrisent les
éléments syntaxiques : plans, cadres, etc.
puis réalisent un film court. Le cours
met en perspective cette grammaire en
utilisant textes théoriques, historiques
et littéraires.
Evaluation
Entretiens et travail écrit.
Bibliographie
B reton A n d ré , M a n i f e s t e s d u
surréalisme, Gallimard, Paris, 1924.
Eco Umberto, Lector in fabula, réed.
lgf, Paris, 1999.
Genette Gérard, Figures 1 et 2,
Seuil, Paris, 1969, 1972.
Hamon Philippe, La description
littéraire, Nathan, Paris, 1992.
Robbe- Grillet Alain, Pour un
nouveau roman, Minuit, Paris, 1963.
Evaluation
Dossier écrit : un schéma généalogique
d’histoire de l’art incluant le travail de
l’étudiant.
Entretiens oraux.
Bibliographie
Duve (de) Thierry, Clement Greenberg
entre les lignes, Dis voir, Paris, 1996.
FRIED Michael, La place du spectateur.
Esthétique et origines de la peinture
moderne, I, Gallimard, Paris, 1990.
226
la phase programme : semestre 5
FRIED Michael, Le réalisme de Courbet,
Esthétique et origines de la peinture
moderne, II, Gallimard, Paris, 1993.
FRIED Michael, Le modernisme de
Manet. Esthétique et origines de la
peinture moderne, III, Gallimard, Paris,
2000.
G U E R I N M i c h e l , Ni h i l i s m e e t
modernité. Essai sur la sensibilité des
époques modernes de Diderot à Duchamp,
Jacqueline Chambon, Nîmes, 2003.
Krauss Rosalind, L’originalité de
l’avant-garde et autres mythes modernistes,
Macula, Paris, 1993.
R iout D e n y s , L a p e i n t u r e
monochrome. Histoire et archéologie d’un
genre, Jacqueline Chambon, Nîmes,
1996.
RIOUT Denys, Qu’est-ce que l’art
moderne ?, Gallimard, Paris, 2000.
Contenu et méthode
d’enseignement
Autoportrait / autofiction / mise en
scène de soi / performance
Les cours se feront sous forme
de séminaires portant sur quelques
paradigmes majeurs de la création
contemporaine. Ils seront éclairés et
nourris par des pratiques appartenant
à d’autres champs de la culture. Les
thématiques et problématiques
abordées seront également fonction
des questionnements individuels des
étudiants.
Evaluation
Un travail écrit portant sur l’une des
problématiques abordées en cours sera
demandé.
Qualité des échanges, capacité de
l’étudiant à problématiser, à organiser
sa pensée et à choisir les références les
plus pertinentes.
Natacha Pugnet
Pratiques contemporaines et
initiation à la méthodologie
du mémoire
Bibliographie
Barthes Roland, Roland Barthes
par Roland Barthes, coll. Écrivains de
toujours, Seuil, Paris, 1975.
Bourriaud Nicolas, Formes de
vie. L’art moderne et l’invention de soi,
Denoël, Paris, 1999.
collectif, Autobiographie, Thames
& Hudson, Londres, 2004.
Domecq Jean-Philippe, Artistes sans
art ?, Esprit, Paris, 1994.
Foucault Michel, Le corps utopique,
les hétérotopies, Nouvelles éditions
Lignes, Fécamp, 2009.
Gintz Claude, Regards sur l’art
américain des années soixante. Anthologie
critique, Territoires, Paris, 1979.
Harrison Charles, Wood Paul,
Cours magistral, entretien individuel,
séminaires, accompagnement théorique
et méthodologique du mémoire.
Objectifs
Apprendre aux étudiants à
problématiser, à développer une analyse
critique de leur pratique. Les amener
à faire une utilisation pertinente et
rigoureuse des références culturelles
en relation avec leur démarche. Les
accompagner dans l’élaboration de
leur futur mémoire.
227
les contenus d’enseignement
Art en théorie 1900-1990, Hazan, Paris,
1997.
L ejeune P h i l i p p e , L e p a c t e
autobiographique, Seuil, Paris, 1975.
Levé Édouard, Autoportrait, pol,
Paris, 2005.
Lebovici Elisabeth (dir.), L’intime,
ensba, Paris, 1998.
Poinsot Jean-Marc, Quand l’œuvre
a lieu. L’art exposé et ses récits autorisés,
Genève, mamco / Villeurbanne, Art
Edition / Institut d’art contemporain,
1999.
Robbe-Grillet Alain, La maison
de rendez-vous, Minuit, Paris, 1957.
Capacité à argumenter, ouverture
d’esprit, pertinence des choix
plastiques et théoriques, orientations
bibliographiques.
Bibliographie
Ardenne Paul, Un art contextuel,
Flammarion, Paris, 2002.
Argan Giulio Carlo, Projet et destin :
art, architecture, urbanisme, Ed. de la
Passion, 1993.
Argan Giulio Carlo, L’histoire de l’art
et la ville : crise, culture, design, Ed. de la
Passion, 1993.
Augé Marc, Non lieux. Introduction
à une anthropologie de la surmodernité,
Seuil, Paris, 1992.
Augé Marc, Pour une anthropologie
des mondes contemporains, Flammarion,
Paris, 1992.
Benevolo Leonardo, Histoire de la
ville, Parenthèses, 1995.
Benjamin Walter, Paris, capitale du
xixe siècle, Allia, Paris, 2003.
Buci-Glucksman Christine, L’œil
cartographique de l’art, Galilée, Paris,
1996.
Buren Daniel, Les écrits, capc,
Bordeaux, 1991.
Calvino Italo, Les villes invisibles,
Seuil, 1996.
Chalumeau Jean-Luc, La Ville dans
l’art, Cercle d’art, Paris, 2000.
Choay Françoise, Le sens de la ville,
Seuil, Paris, 1972.
Choay Françoise, Pour une anthropologie
de l’espace, Seuil, Paris, 2006.
Conrad Ulrich, Programmes et
manifestes de l’architecture du xxe siècle,
Hazan, Paris,1998.
Damisch Hubert, Skyline, Seuil,
Paris, 1998.
Albert Raniéri
Art et Architecture
Cours magistral
Objectifs
Mi s e e n a p p l i c a t i o n d e s a c q u i s
précédents. Autonomie des projets
plastiques. Capacité à écrire et à
argumenter. Références culturelles,
esthétiques, plastiques.
Contenu et méthode
d’enseignement
La ville des artistes, la ville des architectes.
Réalité et utopie. L’idée de la ville dans l’art
et l’architecture. De la Renaissance aux
utopies contemporaines. Arts Plastiques,
architecture, commandes publiques.
Evaluation
Un écrit sur table. Visites d’atelier.
Accompagnement théorique. Dossier
méthodologie et synthèse en relation
avec le travail plastique de l’étudiant.
228
la phase programme : semestre 5
Davis Mike, City of quartz : Los Angeles,
capitale du futur, La Découverte, Paris,
2006.
Faux Monique, L’art renouvelle la ville :
urbanisme et art contemporain, Musée
national des monuments français, Paris,
1995.
Foucault Michel, Surveiller et
punir, Gallimard, Paris, 1991.
Judd Donald, Ecrits. 1963­- 1990,
Galerie Lelong, Paris, 1991.
Klanten Robert, Villes imaginaires
et constructions fictives : quand l’art
s’empare de l’architecture, Thames &
Hudson, Londres, 2009.
Les Cahiers du Musée national d’art
moderne, n° 39, Art et Architecture,
printemps 1992.
Lyotard Jean-François, La condition
post-moderne, Minuit, Paris, 1979.
Lamarche-Vadel Gaetane, De
ville en ville, l’art au présent, Ed. de
l’Aube, 2001.
Pacquement Alfred, Richard Serra,
catalogue exposition, Centre Georges
Pompidou, mnam, Paris, 1973.
Marin Louis, Utopiques, jeux d’espaces,
Minuit, Paris, 1973.
Ragon Michel, L’homme et les villes,
Albin Michel, Paris, 2000.
Sansot Pierre, Poétique de la ville,
Payot, Paris, 2004.
Serra Richard, Ecrits et entretiens.
1970­- 1989, Galerie Lelong, Paris,
1990.
Sitte Camillo, L’Art de bâtir les villes,
Seuil, Paris, 1996.
Stalker, A travers les territoires
actuels, Jean-Michel Place, Paris, 2000.
Stalker, Exposition, capc, Fage,
Bordeaux, 2005.
Vercelloni Virgilio, La Cité idéale
en Occident, Ed. du Félin, 1996.
Virilio Paul, Curval Philippe,
Yann Kersalé, Hazan, Paris, 1994.
Wodiczko Krzysztof, Art public,
art critique, textes, propos et documents,
coll. Ecrits d’artistes, ensba, Paris,
1995.
Langue étrangère
Nadia Lichtig
Pratique de la langue anglaise
C o u r s m a g i s t ra l e t e n t r e t i e n
individuel
Objectifs
Evaluation et acquisition d’un niveau
de pratique de la langue permettant
une bonne compréhension générale
a i n s i q u’ u n e c o n n a i s s a n c e d e l a
terminologie nécessaire pour participer
aux conférences et aux évènements
artistiques en anglais.
Contenu et méthode
d’enseignement
A l’entrée des semestres 1, 3, 5,
chaque étudiant doit passer un bilan.
Ce bilan comprend un test qui permet
d’évaluer les progrès de l’étudiant et
un entretien individuel de 15 mn avec
l’enseignant en langue. Lors de son
entrée en première année, l’étudiant
– à la suite du test et de l’entretien
individuel – se fixe un objectif à mener
durant ses trois premières années : celui
d’obtenir le diplôme de Cambridge du
British Council au niveau déterminé
par l’enseignant, Preliminary English
Test, First Certificate in English ou
229
les contenus d’enseignement
Certificate in Avanced English (voir le
site www.britishcouncil.org).
Evaluation
Assiduité ; un rapport écrit de l’entretien
sera rendu.
Evaluation
Réalisation d’un test de langue, contrôle
continu, participation aux cours.
Bibliographie
A rnheim Ru d o l f , Tow a rd s a
Psycholog y of Art : Collected essays,
London, 2010.
Boullata Kamal, Belonging and
Globalisation : Critical Essays in
Contemporary Art and Culture, London,
2008.
G reenberg Clement, Art and
Culture : Critical Essays, Boston, 2002.
Sylvester David, About Modern Art
: Critical Essays 1948-2000, London,
2002.
Bibliographie
BOURRIAUD Nicolas, Radicant :
pour une esthétique de la globalisation,
Denoël, Paris, 2009.
MARTIN Danièle, Mots outils, mots utiles
anglais : les incontournables de la langue
anglaise, Ellipses Marketing, 2009.
QUINE Willard Van Orman, Le mot et
la chose, Flammarion, Paris, 1999.
www.guardian.co.uk
www.bbc.co.uk
www.nytimes.com
Caroline Ziolko
Adam Thorpe
Atelier communication pour
étudiants non francophones
Anglais
En t re t i e n i n d i v i d u e l e t s u i v i
personnalisé (expression orale, écrite et
mise à niveau en culture générale)
Pré-requis
Travail en atelier
Objectifs
Améliorer la langue anglaise orale, selon
le niveau de chaque étudiant.
Pr ov e n a n c e d’ u n t e r r i t o i r e n o n
francophone ou besoin de mise à
niveau.
Contenu et méthode
d’enseignement
Entretien individuel dans l’atelier de
chaque étudiant.
Tr a v a i l s u r l a p r o n o n c i a t i o n e t
vocabulaire spécialisé, dans le but de
faire parler les étudiants de leur travail
artistique en anglais, sans complexe.
Trace du vocabulaire utilisé fournie par
le professeur après chaque entretien.
Objectifs
• faciliter l’adaptation dans l’école des
étudiants non francophones
• suivre l’évolution et la progression de
l’insertion culturelle et personnelle
Contenu et méthode
d’enseignement
Sur l’année et/ou sur le séjour, ou le
cursus si nécessaire :
230
la phase programme : semestre 5
• suivi systématique régulier en début
d’année, puis selon la demande et
ou les besoins ponctuels de chaque
étudiant (aide pour rédiger une
lettre de candidature, un exposé, un
mémoire…)
• ateliers et suivis individuels pratiques,
conversation de base ou langage plus
technique. Reprise de certains cours et
explications spécifiques à la demande
de l’étudiant.
• orientation vers des lectures adaptées,
des cours ou ateliers extérieurs
spécifiques dans certains cas.
• s u i v i p r a t i q u e p a r g ro u p e , o u
individuel, pour faciliter l’intégration
dans la ville et dans l’école.
Evaluation
Amélioration des compétences à l’écrit
comme à l’oral : dossier écrit et entretien
individuel.
Bibliographie
Documentation au cas par cas pour une
mise à niveau rapide et efficace.
231
les contenus d’enseignement
ANNÉE 3
Evaluation
Contrôle continu et évaluation en fin
de semestre.
Les critères d’évaluation étant la
compréhension des sujets, la pertinence
des solutions proposées, la qualité
plastique et la maîtrise technique des
réalisations, la richesse et l’originalité
des gammes chromatiques, la relation
avec la création contemporaine.
SEMESTRE 6 •
Montpellier Nîmes
P roblématique
et
méthodologie
de la
recherche ,
tehniques et
mises en œ uvre
Bibliographie
Catafal Jordi, Oliva Clara [trad.
par Michel Hourst et Sabine WyckaertFetick], La gravure : les techniques et les
procédés de reproduction en relief et en
creux, Gründ, Paris, 2004.
Donjean A. Initiation à la gravure :
eau-forte, pointe sèche, aquatinte et burin,
Bornemann, Paris, 1976.
Goetz Henri, Gravure au carborundum,
Mæght, Paris, 1974.
Jebourg-Rigal Nicole, Cours de
gravure : le matériel, les techniques de
gravure, les différents procédés d’impression,
la conservation des estampes, De Vecchi,
Paris, 1997.
Lalanne Maxime, Traité de la gravure
à l’eau-forte, Émotion primitive, Paris,
2007.
Melot Michel, GRIFFITHS Antony,
FIELS Richard S., L’estampe : histoire
d’un art, Skira, Genève, 1981 [suivi d’un
Dictionnaire des termes techniques par
André Béguin].
PRodari Florian (dir.), Anatomie de la
couleur : l’invention de l’estampe en couleurs,
Bibliothèque Nationale de France, Paris,
Musée Olympique Lausanne, Lausanne,
1996.
Sousa (de) Jörge, L’estampe de la gravure
à l’impression, Fleurus Idées, Paris, 1984. Pô l e d e s s i n / é d i t i o n
Jean-Louis Beaudonnet
Technique d’impression
(gravure)
Travail en atelier et suivi de projet
Objectifs
Acquérir une connaissance des techniques
de gravure (eau-forte, pointe sèche).
Mettre en pratique ces techniques dans
des réalisations prenant en compte l’art
contemporain.
Contenu et méthode
d’enseignement
L’ a p p r e n t i s s a g e d e s t e c h n i q u e s
d’impressions impliquant l’acquisition
d’un ensemble de gestes et
connaissances spécifiques, il nécessite
tout au moins au début, un suivi
constant de l’enseignant en fonction de
chaque mode d’impression requis. Les
réalisations sont réalisées à partir des
projets personnels de l’étudiant.
232
la phase programme : semestre 6
Daniel Boissière
Composition et mise en page, Pyramyd,
Paris, 2008.
Arts graphiques édition
(gravure / sérigraphie)
Gérard Depralon
Travail en atelier et entretien
individuel
Objectifs
Image, écrit, séquentialité
Travail en atelier et entretien
individuel
Objectifs
Former les étudiants à une réflexion
concernant leurs dossiers et à leur
réalisation en respectant les contraintes
imposées par la chaîne graphique.
Application des acquis du semestre 5 et
finalisation.
Contenu et méthode
d’enseignement Contenu et
méthode d’enseignement
Analyses et critiques de documents
existants.
Organigramme de la chaîne graphique :
de la création à la fourniture du support
numérique à l’imprimeur.
Des visites sont prévues dans des ateliers
de PAO, des imprimeries offset, des
imprimeries numériques et ateliers de
reliures industrielles.
L’atelier d’ar t graphique-édition
se déroule en parallèle avec le cours
« Snark, écriture » de Didier Malgor,
Caroline Muheim, Claude Sarthou.
L’accompagnement des projets individuels
ébauchés au semestre 5 se fera par petits
groupes. Il visera à faire émerger des
réalisations personnelles abouties. Des
prolongements au sein du pôle dessin
- édition seront encouragés sur des
critères d’originalité et de possibilités
avec les méthodes d’impression, plus
particulièrement la digigraphie.
Evaluation
Evaluation en continu sur des critères
d’implication, de capacité d’analyse et
de qualité de la recherche personnelle.
Evaluation
Contrôle continu et bilan semestriel.
Qualité des productions et des analyses.
Bibliographie
Coché Frédéric, Hortus sanitatis,
Frémok, Montreuil, 2008.
collectif, Overwritting, Éditions
de la 5ème couche, Montreuil, 2010.
Ponge Francis, Le parti pris des
choses, Gallimard, Paris, 1967.
Artecontexto, revue n° 10, Artehoy,
Madrid, 2006.
Bazooka, un regard moderne, catalogue,
Seuil, Paris, 2005.
Bibliographie
Bernard Yves, Apprivoiser la chaîne
graphique, Les Éditions d’Organisation,
Paris, 1993.
Foster John, New Masters of Poster
Design, Rockport Publishers Inc.,
Londres, 2008.
Typographie guide pratique, Pyramyd,
Paris, 1998.
233
les contenus d’enseignement
Gilles Barbier, Carré d’Art, Nîmes,
2006.
le temps. Il s’agit avant tout de créer
des déplacements, et de se poser cette
question : comment des gestes anodins
peuvent revêtir au final une dimension
artistique ?
Nicolas Grosmaire
Evaluation
Formation Multimédia / PAO
C o n t rô l e c o n t i n u . C o - p ré s e n c e ,
par ticipation active, capacité de
l’étudiant à questionner les propositions.
Qualité des productions.
Travail en atelier, entretien
individuel, suivi de projet
Contenu et méthode
d’enseignement
Bibliographie
Suivi et formation spécifique
individualisés, en vue de la préparation
au DNAP.
Le support numérique : objet et finalité
Le support papier : objet et finalité
Le web : objet et finalité
Certeau (de) Michel, L’Invention du
quotidien, t. 1 : Art de faire, coll. Folio
Essais, Gallimard, 2002.
Itard Jean, L’Enfant sauvage, ebook
sur le site « http://www.arbredor.com/
titres/sauvage.html ».
Lévi-Strauss Claude, La Pensée
sauvage, Plon, Paris, 1962.
Messac Régis, Quinzinzinzili, L’Arbre
Vengeur, 2007 (réédition).
Pierre Joseph, Nadia Lichtig
Quinzinzinzili ii
Travail en atelier
Objectifs
Christian Laune
Diversification et développement
des modes d’analyse, de conception
et de production artistique.
Approfondissement des thématiques
spécifiques liées aux travaux des
étudiants. Acquisition d’informations
de première main dans la perspective
d’une production personnelle.
Développement du projet DNAP de
l’étudiant.
Suivi des pratiques
personnelles
Entretien individuel
Objectifs
Déterminer avec l’étudiant les
différentes options d’accrochage,
les références, choix de pièces et les
modalités de présentation du travail
dans la perspective du DNAP.
Contenu et méthode
d’enseignement
Contenu et méthode
d’enseignement
Nous traduisons le savoir acquis au
semestre 5 formellement et lui donnons
une présence dans l’espace et/ou dans
Les étudiants sont invités à préciser et
à détailler leur projet afin d’en vérifier
la faisabilité et d’en maîtriser tous les
234
la phase programme : semestre 6
paramètres en vue de préparation au
DNAP.
La pertinence du travail, l’engagement
de l’étudiant, et la préparation de
la soutenance orale sont traités
régulièrement, individuellement et de
façon collective.
la définition des objectifs, des choix
graphiques et techniques, à la réalisation
et au référencement du site.
Evaluation
Contrôle continu. Persévérance.
Qualités plastiques et techniques du site.
Adéquation du résultat final aux
objectifs.
Evaluation
Contrôle continu. Accrochages de
la production et soutenance orale,
capacité de l’étudiant à inscrire son
questionnement dans la réalité de
l’espace social et les problématiques
actuelles.
Clémentine Mélois
Pratiques éditoriales
Travail en atelier, suivi de projet,
entretien individuel
Objectifs
Bibliographie
Oublier l’exposition, Art press special,
n°21, 2000.
C aillet E l i s a b e t h , P erret
Catherine, L’art contemporain et son
exposition, coll. Patrimoine et société,
L’Harmattan, Paris, 2007.
L’enjeu est de finaliser un travail
d’édition abouti et respectant le sens
du projet artistique de chacun en regard
des tendances contemporaines tout
autant que des œuvres ”historiques”,
en tenant compte des contraintes
éditoriales (le multiple, l’impression
et une réflexion sur les exigences des
« règles » liées au projet (coût) et aux
modes de diffusion).
Michel Martin
Médiatisation des travaux
sur le web
Contenu et méthode
d’enseignement
Travail en atelier
Objectifs
Suivi individuel des projets en vue du
DNAP, travail en atelier.
L’atelier développera les pratiques
éditoriales dans leur contexte le plus
large, en faisant appel aux médiums
traditionnels (gravure, lithographie,
pochoir, sérigraphie, typographie, offset,
gaufrage, monotype,“tampographie”
et même la pomme de terre…),
l’impression numérique et la photocopie.
Le suivi technique sera accompagné
Aider l’étudiant souhaitant créer
son site web à acquérir l’autonomie
nécessaire : distance par rapport à son
travail, formulation et formalisation de
cet objet de communication.
Contenu et méthode
d’enseignement
Su i v i p e r s o n n a l i s é d e s p r o j e t s ,
accompagnement critique : aide à
235
les contenus d’enseignement
Caroline Muheim
d’une réflexion critique et transversale
sur la relation aux autres médias et sur
le statut de l’œuvre imprimée.
Le pôle dessin-édition est un espace
privilégié (logistique, suivi technique
et critique) où peuvent se réaliser
des projets collectifs ou individuels
(estampes, livres d’artiste, pratiques
métissées), qu’ils soient permanents ou
ponctuels, voire pluridisciplinaires.
Le dessin comme projet
Travail en atelier et entretien
individuel
Objectifs
Suivi des projets personnels de recherche
dans leurs aspects théoriques, plastiques
et techniques.
Contenu et méthode
d’enseignement
Evaluation
Les cours peuvent être abordés sous
forme de sessions de travail intensives
en atelier ; ils permettent de poursuivre
et de développer le travail du dessin à
travers une expérimentation liée aux
recherches propres à chaque étudiant.
Ils sont suivis d’entretiens individuels
réguliers permettant de poser les
problèmes spécifiques aux parcours de
chaque étudiant et d’identifier avec lui
les enjeux du travail : choix de mises en
forme et de réalisation, argumentaire,
références iconographiques et
bibliographiques.
Contrôle continu. L’étudiant sera évalué
sur son assiduité et son engagement
ainsi que sur la qualité de sa réalisation.
Bibliographie
Benjamin Walter, L’œuvre d’art à
l’époque de sa reproductibilité technique,
Gallimard, Paris, 1939.
B reton A n d r é , S oupault
Philippe, Les Champs magnétiques,
Gallimard, Paris, 1968.
CarriÓn Ulises, Quant aux livres,
Héros-limite, Genève, 2008.
Jarry Alfred, Gestes et opinions du
d o c t e u r Fa u s t r o l l , p a t a p h y s i c i e n ,
Cartouche, Paris, 2004.
M o ë glin - D elcroix A n n e ,
Esthétique du livre d’artiste, Le mot et le
reste, Marseille, 2006.
N agiscarde Sophie, L’Art du
tampon, catalogue d’exposition, Musée
de la Poste, Paris, 1995.
Evaluation
Contrôle continu et bilan semestriel.
Participation active et qualité des
productions. Capacité d’analyse.
Présentation publique des travaux.
Accrochages des travaux en fin de
semestre.
Bibliographie
Comme le rêve le dessin. Dessins italiens des
xvie et xviie siècles, dessins contemporains
du centre Georges Pompidou. Centre
Pompidou, Louvre, 2005.
Les Carnets des Cabinets d’art graphique
du Centre Georges Pompidou, Paris.
236
la phase programme : semestre 6
Les éditions de la villa Saint Clair.
Roven. Revue critique sur le dessin
contemporain, n° 1 et 2, 2009-2010,
Roven éditions, Dijon.
des dessins et des sculptures de deux artistes
majeurs du xixe et du xxe siècle, Richter
Verlag, Düsseldorf, 2005.
M ac G regor Jo h n M . , He n r y
Darger, Delano Greenidge, New York,
2002.
Nancy Jean-Luc, Le plaisir au dessin,
Hazan, Paris, 2007.
Pagliano Éric, Desseins italiens,
Somogy, Paris, 2008.
Rosenberg Pierre, Du Dessin au
tableau, Flammarion, Paris, 2001
Rosenberg Pierre, Questions de
style, dessins du xviie au xixe siècles, Musée
Denon, Le Bec en l’air, 2008.
Storr Robert, Eye Infection, Richter
Verlag, Düsseldorf, 2002.
Armpit of the Mole, Fundacio Trenta
Quilometres Per Segon, Barcelone,
2005.
David Hockney, A Drawing Retrospective,
Thames & Hudson, Londres, 1996.
Georges Seurat, Dessins, Hermann, Paris,
2005.
Jean-Michel Basquiat, Flammarion,
Paris, 2005.
Quintet, Musée d’art contemporain de
Lyon, Glénat, Paris, 2009.
Saul Steinberg, Institut Valencia d’Art
Modern, 2002.
Augustin Pineau, Jean-Marc
Scanreigh
Dessin, projet et / ou
finalité ?
Suivi de projets et entretien
individuel
Objectifs
Articulation de la pratique du dessin
avec la mise en œuvre et la mise en
forme des recherches personnelles.
Contenu et méthode
d’enseignement
Expérimentations en atelier et
accrochages.
Mettre l’étudiant en situation de choix
et d’autonomie.
Evaluation
Contrôle continu.
Entretiens individuels dont l’objectif et
de mettre en évidence :
• les intentions signifiées
• les problématiques initiales
• leurs réponses plastiques
• la cohérence des moyens développés
• l’articulation avec les autres média.
Revues consacrées au dessin
contemporain
Roven, Roven éditions, Dijon.
Cahiers dessinés, Buchet-Chastel, Paris.
Cahiers de dessins contemporains, coll.
Dans la marge, Arts Factory, galerie
nomade.
Art on paper.
Frédéric Magazine.
TOC, revue de dessin.
Bibliographie
Danchin Laurent, Le Dessin à l’ère
des nouveaux médias, Le Livre d’art,
Paris, 2009.
Kort Pamela, Hollein Max, RodinBeuys. La première confrontation complète
237
les contenus d’enseignement
• le signe
• réalisation de carnets, sur mesure
et à la demande avec des matériaux
et formats spécifiques à chacun, afin
de développer une recherche parallèle
par le croquis, le dessin, la prise de
notes constante, permettant une mise
en place en amont de champs plastiques
qui impliqueront et détermineront un
résultat ou une démarche graphique.
En vue d’une préparation au diplôme :
• mise en place de « Rencontres
critiques », consistant à présenter
son travail à l’ensemble du groupe et
à s’ouvrir aux différentes questions,
réflexions ou critiques suscitées par
chacun. Cette démarche consiste aussi
à travailler les questions de l’accrochage
et de la prise en compte du regardeur.
• un suivi régulier des productions de
chacun et des recherches personnelles,
implique un échange constant basé sur
la mise en questionnement du travail
permettant ainsi d’affiner la spécificité
des projets.
Les séances de modèle vivant (1ère et
2 ème années) sont ouvertes à ceux qui
souhaitent continuer à entretenir leur
technique.
Sites web consacrés au dessin
contemporain francois-matton.over-blog.com
caricaturesetcaricature.com
drawingcenter.org
cartoonmuseum.ch
Isabelle Simonou-Viallat
Dessin ii : du geste à la trace,
de la trace au signe
Travail en atelier et entretien
individuel
Pré-requis
Capacité à utiliser et intégrer la notion
de dessin dans sa pratique personnelle
quelle qu’elle soit : couleur, volume,
dessin, travail de l’espace, photo, vidéo…
Capacité à mettre en mot et en page sa
recherche et production.
Objectifs
Ac c o m p a g n e r l e s é t u d i a n t s ve r s
une autonomie dans leur recherche
et un questionnement des champs
définis. Par la pratique et le dialogue,
créer des remises en question et
des passerelles avec les productions
contemporaines et historiques.
Créer un incessant besoin de curiosité
nécessaire afin d’alimenter le travail et
de lui permettre de s’affirmer.
Evaluation
Contrôle continu basé sur la
participation active, l’autonomie, la
qualité des réalisations, le rapport à
l’accrochage et la qualité du dossier
méthodologie et synthèse.
Bilan de fin de semestre.
Contenu et méthode
d’enseignement
Dans la suite des expériences amorcées
au semestre 5 :
• réflexions sur le geste, ce qui
l’implique
• la trace, comme résultante du geste
Bibliographie
A cette liste se rajoute au cours de
l’année au cas par cas, des livres en lien
direct avec l’évolution du travail de
238
la phase programme : semestre 6
chacun, ou en relation avec l’actualité.
Barthes Roland, L’Empire des signes,
coll. Champs, Flammarion, Paris,
1970.
Cinquante années de dessin – Cy
Twombly, Catalogue Centre Pompidou/
Gallimard, Paris, 2004.
Cy Twombly - paintings, works on paper,
sculptur, Prestel-Verlag, Munich, 1987.
Eizykman, Dessiner dans la marge,
L’Harmattan, Paris, 2004.
Henri Michaux - Frottages, Galerie
Bartsch, Munich.
Henri Michaux - Œuvres choisies 192784, Musée Catini, rmn, Paris, 1993.
Jean Georges, Langage des signes,
L’écriture et son double, coll. Découvertes,
Gallimard, Paris, 1989.
L’Ecriture Griffée, Musée d’art moderne
de Saint-Étienne, 1993.
M ichaux He n r i , Em e r g e n c e s Résurgences, Skira, Genève, 1972.
Millet Catherine, L’art contemporain
en France, Flammarion, Paris, 1987.
Poli Francesco, L’art contemporain
de l’informel aux recherches actuelles,
Gründ, Paris, 2008.
Rilke Rainer Maria & BaLthus,
Lettre à un jeune peintre, Rivages, Paris,
2001.
Robert Morris’s Blind time drawings,
Publication Steidl / Centro per l’Arte
Contemporanea Luigi Pacci, Prato,
2005.
s’efface et se renforce dans sa relation à
la couleur.
Contenu et méthode
d’enseignement
La recherche personnelle de l’étudiant
va indéniablement vers une plus grande
autonomie. La curiosité, menant
vers d’autres aventures, s’ouvrira vers
toute information dans les domaines
du dessin, bien sûr, mais aussi vers la
peinture, le volume, la photographie, et
toute technique mixte.
Méthode et synthèse soutiennent les
propositions plastiques, pour que
chacun arrive à une cohérence et une
maîtrise de la démonstration.
Evaluation
Contrôle continu et, en fin de semestre,
l’étudiant se confrontera au groupe,
par une présentation de sa recherche.
Affirmation personnelle, élaboration
d’une pensée critique, références
bibliographiques et iconographiques.
Bibliographie
Boulez Pierre, Le pays fertile, Paul
Klee, Gallimard, Paris, 1989.
Goude Jean-Paul, Tout Goude, La
Martinière, Paris, 2005.
Kallir Jane, Egon Schiele : Drawings
and Watercolours, Thames & Hudson,
Londres, 2003.
Eduardo Paolozzi, Sculpture, Drawings,
Collages and Graphics, Laing Art
Gallery, Arts Council of Great Britain,
NewCastle, 1976.
Kandinsky, Rétrospective, Fondation
Maeght, Saint-Paul de Vence, 2001.
Kandinsky à Munich, Galerie des beauxarts, Bordeaux, 1976.
Anne-Marie Soulcié
Dessin-peinture
Travail en atelier
Objectifs
Percevoir et analyser comment le dessin
239
les contenus d’enseignement
Lichtenstein, Dessin sans bande, cnac /
Centre Beaubourg, Paris, 1975.
Markus Lüpertz, Repères, Cahiers d’art
contemporain n° 56, Paris.
Richard Lindner, Musées Nationaux,
Paris, 1974.
Bibliographie
Une bibliographie individuelle est
proposée aux étudiants en relation avec
leurs recherches.
Mondzain Marie-José, L’image
peut-elle tuer, Bayard Centurion, Paris,
2010.
Nancy Jean-Luc, Le plaisir au dessin,
Hazan, Paris, 2007.
Stiegler Bernard, De la misère
symbolique : tome 2, La catastrophe du
sensible, Galilée, Paris, 2005.
Pô l e p e i n t u r e /
couleur
Jean-Marc Cérino
La concrétisation d’un projet
Pascal Fancony
Objectifs
Peinture Couleur Lumière
Installation 2
Entretien individuel et suivi de projet
Concrétisation des expériences menées
en vue du diplôme.
Entretien individuel, travail en atelier
et suivi de projet
Objectifs
Contenu et méthode
d’enseignement
Ac c o m p a g n e r l’ é t u d i a n t d a n s l e
développement de ses recherches
personnelles.
Appor t d’éléments théoriques et
critiques.
Maîtrise de l’expression orale.
Proposer des expériences d’accrochage
et d’exposition du travail devant
favoriser l’appréciation de la justesse des
propositions, mais également la capacité
critique de chacun. Accompagner
chaque étudiant dans sa présentation
orale, l’énonciation de son projet et
l’analyse qui l’accompagne.
En vue du diplôme de fin d’année, suivi
du dossier méthodologie et synthèse
et réflexions sur la mise en forme et la
présentation du travail.
Contenu et méthode
d’enseignement
Le contenu est relatif aux pratiques
personnelles.
Le cours a pour contenu la traversée de
textes d’auteurs ou d’artistes voisins du
travail de l’étudiant afin d’alimenter sa
production théorique en vue du DNAP.
Evaluation
Contrôle continu et bilan semestriel.
Qualités plastiques du travail et capacités
à le présenter.
Evaluation
Contrôle continu et bilan semestriel.
Assiduité, cohérence entre les intentions
énoncées et les travaux réalisés.
240
la phase programme : semestre 6
travaux in situ pour une présentation
lors du diplôme.
Bibliographie
Bougnoux Daniel, La crise de la
représentation, La Découverte, Paris,
2006.
Goux Jean-Joseph, Les iconoclastes,
Seuil, Paris, 1976.
Marin Louis, De la représentation,
coll. Hautes Etudes, Gallimard, Le
Seuil, Paris.
N icolaïdis N i c o l a s , L a
représentation, essai psychanalytique,
Dunod, Paris, 1984.
Pironneau Amélie, la peinture en
France, 1968-2000, les années de crise,
Archibooks, Paris, 2008.
Schefer Jean-Louis, Scénographie
d’un tableau, coll. Tel Quel, Seuil, Paris,
1969.
Et en fonction des pratiques de chacun
et des thématiques retenues.
Evaluation
Contrôle continu et bilan semestriel.
Qualité des travaux, de leur présentation
et de l’analyse critique.
Bibliographie
Une bibliographie spécifique sera
fournie à l’étudiant en fonction de son
projet personnel. Il sera accompagné
dans la recherche de textes et documents
relatifs aux questions d’accrochage,
de présentation et d’exposition de
la peinture dans l’histoire jusqu’à
aujourd’hui.
Ardenne Paul, capc -Musée 19731993, éditions du Regard, Paris, 1993.
S zeemann H a r a l d , Ec r i re l e s
expositions, La Lettre Volée, Bruxelles,
1996. Artempo where time becomes art, Palazzo
Fortuny, Venise, 2007.
L’art contemporain et son exposition,
L’Harmattan, Paris, 2002.
In Finitum, Palazzo Fortuny, Venise,
2009. Serge Plagnol
Exposition
Entretien individuel et suivi de projet
Objectifs
Formaliser les recherches précédentes
en vue d’une présentation au diplôme
(DNAP). Articuler les travaux qui
se concrétise dans un accrochage /
exposition ; réfléchir sur ses enjeux et
ses partis-pris signifiants.
Yves Reynier
Mise en relation entre les arts
(visuels et autres)
Travail en atelier et entretien
individuel
Objectifs
Contenu et méthode
d’enseignement
Travail sur la mise en forme et le choix
des travaux montrés. Expériences
d’accrochages au cours du semestre.
Travail de sélection des œuvres.
Permettre des possibilités d’inscrire des
Développer l’esprit critique, analyser la
part de l’imaginaire dans les œuvres.
241
les contenus d’enseignement
Schwarz Arturo, Marcel Duchamp,
la Mariée mise à nue, Georges Fall,
2009.
Poésure et peintrie,
Centre de la vieille
Charité, Marseille, Réunion des musées
nationaux/Musées de Marseille, 1993.
Contenu et méthode
d’enseignement
Au cours du semestre 6, on s’attachera
par exemple à étudier l’influence de la
littérature, de la psychanalyse ou de la
poésie sur un tableau classique comme
Le Radeau de la méduse de Géricault
quand on le compare avec un tableau
moderne Les vacances de Hegel de
Magritte ou avec le cycle Cremaster de
Matthew Barney.
Il s’agit donc d’analyser les œuvres, de
les mettre en perspective afin d’établir
des comparaisons productives et
génératrices d’idées créatrices pour le
travail individuel de chaque étudiant.
Carmelo Zagari
Désigner Passé-Présent-Futur
Suivi de projet, travail en atelier et
entretien individuel
Objectifs
Garder en charge et à niveau les intentions
émises par l’étudiant, continuer à l’aider
dans son développement structurel,
dans tous les sens.
Accélérer l’épanouissement et la
transposition de son concept aussi bien
formel qu’intellectuel. L’amener à une
affirmation esthétique possible.
Evaluation
Suivi des lectures au cours d’entretiens
réguliers avec les étudiants.
Bilan semestriel.
Bibliographie
B reton A n d r é , M a n i f e s t e d u
s u r r é a l i s m e , c o l l . Fo l i o E s s a i s ,
Flammarion, Paris, 1973.
Breton André, Je vois, j’imagine,
nrf, Gallimard, Paris, 1991.
B reton A n d ré , An t h o l o g i e d e
l’humour noir, Livre de Poche, Paris,
2005.
Clair Jean, Sur Marcel Duchamp et la
fin de l’art, Paris, Gallimard, 2000.
Clair Jean, Roche Henry-Pierre,
Marcel Duchamp, 4 vol., Centre Georges
Pompidou, Paris, 1977.
Hausmann Raoul, Courrier Dada,
Allia, Paris, 2004.
Hausmann Raoul, La sensorialité
excentrique, Allia, Paris, 2005.
Reverdy Pierre, Le gant de crin,
Flaques de verre, Le jockey camouflé, etc.
Contenu et méthode
d’enseignement
En atelier et en visite, suivi
pédagogique.
Accompagner, partager, écouter en
dialogue l’évolution d’un étudiantartiste pour l’amener à trouver et
développer son autonomie, ses propres
recherches plastiques. Poser la question
de sa lucidité face aux autres, c’est aussi
se la poser à soi-même. Percevoir, c’est
prendre le risque de s’exposer. C’est une
méthode qui permet de responsabiliser
«l’autre». L’accompagnement est ici
partagé en complicité lucide.
Evaluation
Contrôle continu, sur sa notion de
242
la phase programme : semestre 6
responsabilité de chercheur, sur la
qualité des pièces en cours, de son
analyse critique, de sa démarche.
Evaluation
Contrôle continu : accrochage des
travaux et suivi régulier de l’évolution
des projets ; qualité de la production, de
sa présentation et de l’analyse critique.
Bibliographie
Toutes directions confondues : de
Platon à Brian O’Doherty, de Goya à
Benjamin, de Calle à David Hammons.
Benjamin Walter, « L’œuvre d’art à
l’époque de sa reproductibilité technique »
in Œuvres III, Gallimard, Paris, 2000.
O ’ D O H E RT Y Br i a n , In s i d e t h e
white cube, l’espace de la galerie et son
idéologie, Ringier, Zürich, 2008.
Bibliographie
Brakhage Stan, Métaphores et
vision, Centre Georges Pompidou,
Paris, 1998.
krauss Rosalind, L’originalité de
l’avant-grade et autres mythes modernistes,
Macula, Paris, 1994.
Quand l’œuvre a lieu, l’art exposé et ses
récits autorisés, coll. mamco, les Presses
du réel, Dijon, 2008.
Et catalogues d’expositions collectives
et personnelles, entretiens et textes
appropriés aux recherches personnelles
de chaque étudiant.
Pô l e e s p a c e /
volume / sculpture
Caroline Boucher
Elaboration et mise en œuvre
des projets
Laetitia Delafontaine,
Grégory Niel
Entretien individuel et suivi de projet
Objectifs
Image lieu 2
Concrétiser les recherches esquissées
précédemment et les confronter à une
connaissance précise des œuvres avec
lesquelles ces recherches entretiennent
une relation.
Travail en atelier, entretien individuel,
suivi de projet
Pré-requis
Participation au cours Image lieu 1.
Objectifs
Contenu et méthode
d’enseignement
Expérimenter la tridimensionnalité en
interrogeant les pratiques actuelles de
représentation.
Entretiens individuels au cours desquels
il s’agit d’apporter à l’étudiant une
connaissance des pratiques artistiques
tant dans les champs de la sculpture
qu’au travers d’autres médiums ainsi
que d’aider à l’élaboration d’une
méthodologie de mise en œuvre de ses
projets.
Contenu et méthode
d’enseignement
Il s’agit de passer à la réalisation du projet
personnel développé par l’étudiant au
semestre 5. De l’élaboration de l’idée
243
les contenus d’enseignement
à la production. Choix et pertinence
du propos et du médium. Aborder la
relation au lieu et la mise en espace.
La seconde partie se fait en suivi de
projets individuels sur la réalisation du
projet personnel.
Contenu et méthode
d’enseignement
Ces dernières années, nombre de
colloques, d’expositions, biennales ont
été consacrés à la question de l’art dans
l’espace public, l’art dans la ville ou bien
Art et Architecture. De nombreuses
commandes publiques et 1% artistiques
ont également été réalisés. Le précurseur
de cette tendance a été l’événement de
Sculpture projects à Munster à la fin
des années 1980. Il s’agit d’étudier les
réalisations dans le domaine, depuis
les créations de Constantin Brancusi à
Tirgu-Jiu jusqu’à la récente réalisation
de Peter Einseman à Berlin. Il serait
opportun à cette occasion d’évoquer la
tendance de personalités internationales
de l’architecture intégrant une ambition
artistique évidente dans leurs créations
comme Frank O. Gehry ou Daniel
Liebeskind.
A partir de cours, de conférences et
de projet précis, les étudiants sont
appelés à réaliser des œuvres en dehors
de leur atelier habituel. En parallèle, il
est demandé aux étudiants d’effectuer
des recherches personnelles sur cette
problématique.
Evaluation
Contrôle continu, assiduité,
accrochage.
Méthodologie, capacité d’analyse,
qualité et pertinence du projet.
Bibliographie
Varie suivant l’œuvre choisie.
Latour Bruno, Hermant Émilie,
Paris, Ville invisible, Les Empêcheurs de
Penser en rond / La Découverte, Paris,
1998.
L évi - S trauss C l a u d e , Tr i s t e s
tropiques, coll. Terre Humaine, Plon,
Paris, 1994.
O’Doherty Brian, White Cube,
Les Presses du réel, Dijon, 2009.
R ouillard D o m i n i q u e ,
Superarchitecture, le futur de l’architecture
1950-1970, Editions de la Villette,
Paris, 2004.
Dror Endeweld
Evaluation
Les étudiants sont évalués tout au long
du semestre en fonction de la qualité de
leurs réalisations, recherches, références
culturelles et de leur présentation (orale
et accrochage).
L’art et la ville
Travail en atelier et à l’extérieur
Objectifs
Amener l’étudiant à réfléchir à des projets
d’interventions dans l’espace public puis
à les réaliser, soit par l’intermédiaire de
maquette, soit à l’échelle réelle. Par
cette pratique, l’étudiant est appelé à se
questionner sur le rôle de l’artiste dans
la société.
Bibliographie
Ardenne Paul, Un art contextuel,
Flammarion, Paris, 2009.
Buren Daniel, À force de descendre
dans la rue, l’art peut-il enfin y monter ?,
244
la phase programme : semestre 6
Sens & Tonka, Paris, 2005.
Bussmann Klaus, König Kasper,
Matzner Florian (dir.), Sculpture,
Projects in Münster 1997, Münster,
Hatje, 1997.
Cohen Jean-Louis, Frank Gehry,
Architect, Harry N. Abrams, New York,
2005.
Eisenman Peter, Diagram Diaries
(Universe Architecture Series), Thames &
Hudson, Londres, 1999.
Foster Hal, Design & crime, Les
Prairies ordinaires, Paris, 2008.
Giulio-Carlo Argan, L’histoire de
l’art et la Ville, Edition de la Passion,
1995.
Libeskind Daniel, The Jewish Museum
Berlin, Verlag der Kunst, Berlin, 1999.
NuridsanY Michel, La commande
publique, Ministère de la culture et la
communication, Paris, 1992.
teuber Dirck, Miniment, Micha
Ullman, Hans-Thoma-Preis, BadenBaden, 2005.
L’art et la ville, Skira, Genève, 1990.
Contenu et méthode
d’enseignement
Suivi des projets, mise au point, et
mise en œuvres des acquis et décisions,
soutenance et mise à l’épreuve
des ambitions de façon individuelle et
collective.
Evaluation
Qualité et pertinence des actions
proposées.
Contrôle continu.
Bibliographie
A pulée , L’ Â n e d ’ o r o u l e s
Métamorphoses, coll. Folio, Gallimard,
Paris, 1958.
D orfles Gillo, Mythes et rites
d’aujourd’hui, Klinckseick, Paris, 1975.
During Jean, Quelque chose se passe,
Verdier, Lagrasse, 1994.
Gombrowicz Witold, Contre les
poètes, Complexe, Paris, 1988.
Illich Ivan, La Convivialité, Seuil,
Paris, 1973.
Ponge Francis, Méthodes, coll. Folio,
Gallimard, 1961.
Jean-Claude Gagnieux
Rites de passage
Joëlle Gay, Claude Sarthou,
Annie Tolleter
Ce 6 ème semestre donnera à terme les
moyens de définir sa pratique en vue
d’une orientation soit en option art,
soit vers des scènes connexes, avec les
pré-acquisitions des techniques liées à la
scène vivante.
Espace scénique,
espace urbain
Enseignement à glissières
Objectifs
Tra v a i l e n a t e l i e r, e n t r e t i e n
individuel
Objectifs Consolidation des acquis fondamentaux
(vocabulaire du champ spécifique du
volume, de l’installation et de ses outils
conceptuels)
245
les contenus d’enseignement
Découverte d’un périmètre de recherche
et d’engagement lié à la question de la
scénographie.
Constitution d’un corpus (textes,
images, vidéos...) à visée référentielle et
interprétative.
Pertinence et cohérence en perspective
du dossier méthodologie et synthése.
Développer la capacité d’endurance, de
concentration, d’écoute dans la relation
critique.
Atelier pratique et travail critique au
plus près du geste et de l’invention.
Montrer, nommer, classer permettent
de mettre en place une méthodologie de
la recherche et de l’appareil critique.
Evaluation
Contrôle continu et bilan semestriel.
Assiduité et participation active.
Pertinences des réponses qualitatives et
quantitatives aux propositions.
Mise en forme des prises de notes
(qualité, pertinence).
Contenu et méthode
d’enseignement
Bibliographie
L’atelier « espace scénique, espace
urbain » est un périmètre et un temps de
recherche où les pratiques interrogent
simultanément la localisation du lieu
scénique (où ?), ce qui le décrète, ce
qui le définit, son vocabulaire, son
habitabilité, s’il y a corps : les états de
corps, la posture et la mise en espace
de l’ensemble. Quel que soit le support
choisi au départ, il est question surtout
de construire (processus, méthodes,
travail de médium, critique référencée
de l’activité artistique), la mise en
tension du faire et de l’événement et
d’élaborer un corpus.
Chaque année, un objet de connaissance
métaphorique sert d’appui pour relancer,
questionner le travail.
ARDENNE Paul, Un art contextuel,
Flammarion, Paris, 2004.
AUGE Marc, Non-lieux, Seuil, Paris,
1992.
BOURRIAUD Nicolas, Esthétique
relationnelle, Les Presses du réel, Dijon,
2003.
BROOK Peter, L’espace vide, Seuil,
Paris, 2001.
LABELLE-ROJOUX Arnaud, L’art en
scène, Les éditeurs évidents, 1992.
LABELLE-ROJOUX Arnaud, L’acte
pour l’art, Al Dante, Paris, 1999.
PEREC Georges, Penser, classer,
Hachette, Paris, 1998.
RANCIERE Jacques, Le spectateur
émancipé, La Fabrique, Paris, 2008.
REGY Claude, Espaces perdus, Les
Solitaires intempestifs, 1998.
Attelage pédagogique, collégial et
pluridisciplinaire, incluant d’autres
enseignants et intervenants.
Activation d’une dynamique
de transversalité (inter années,
structurels…)
Parallèlement lieu de pratique, de réflexion,
de discussion qui permet la construction
d’une méthode d’enseignement.
246
la phase programme : semestre 6
Arnaud Vasseux
Méthode d’enseignement
Suivi et conseils dans l’orientation et
la poursuite des recherches de chaque
étudiant.
Échanges et discussions en relation avec
les différents pôles.
Études, conversations et conférences
concernant les pratiques actuelles et les
lieux de l’art.
Pr o p o s i t i o n d ’ u n o u p l u s i e u r s
projets qui privilégient une approche
transdisciplinaire (par exemple : les
lieux de production et le travail, La
reprise et le remix, l’architecture et le
paysage).
Proposition de plusieurs expériences
d’exposition en partenariat avec des
structures artistiques institutionnelles
(musées, Frac, lieux patrimoniaux) ou
autres (parcs de communes, galeries
associatives).
Expériences et recherches
Suivi de projet, travail en atelier et à
l’extérieur
Objectifs
Préparation du DNAP.
Les étudiants doivent présenter, à l’issue
du semestre 6, des travaux aboutis.
Ils approfondissent un axe de
recherche, un médium ; des dispositifs
de présentation et des possibilités de
développements.
Ils apprennent à renforcer leurs exigences
de réalisations (savoir reprendre).
Ils multiplient les occasions de se
confronter aux autres (étudiants,
enseignants, intervenants).
Chacun précise ses réflexions et la
position qu’il souhaite prendre en regard
des créations actuelles.
Evaluation
Contenu et méthode
d’enseignement
Engagement dans sa pratique (curiosité/
ouverture d’esprit).
Cohérence et qualité de la recherche et
de ses développements.
Qualité des réalisations et des éléments
de la recherche : dessins, images,
documents, notes, textes.
Pa r t i c i p a t i o n a u x e x p é r i e n c e s
d’exposition en partenariat avec des
structures professionnelles.
Présentation (accrochage et disposition)
des différentes réalisations.
Contrôle continu et bilan semestriel.
Affirmer et réévaluer une méthodologie
dans sa recherche à partir des
différentes propositions d’ateliers transdisciplinaires.
Quel est l’espace réel et quelles sont les
représentations que nous fabriquons
dans le développement d’une recherche
artistique ? La parole et le commentaire
sont, le plus souvent possible,
convoquées à partir des hypothèses de
travail que l’étudiant explore.
Comment investir un espace dans
une présentation individuelle et/ou
collective : plus globalement, c’est la
question de l’installation et de l’adresse
au spectateur qui sont réinterrogées dans
les expériences d’exposition proposées.
Bibliographie
Un complément bibliographique sera
fourni à chaque étudiant en relation
avec sa problématique et son travail
personnel.
247
les contenus d’enseignement
collectif, L’art contemporain et son
exposition 1 et 2, L’Harmattan, Paris,
2002.
COMETTI Jean-Pierre, Art, modes
d’emploi, Esquisse d’une philosophie
de l’usage, La Lettre Volée, Bruxelles,
2000.
CRIQUI Jean-Pierre, Un trou dans la
vie, Desclée de Brouwer, 2002.
DEWEY John, L’art comme expérience,
Farrago/université de Pau, 2005.
GINTZ Claude, Regards sur l’art américain
des années 60, Territoires, 1979.
FRECHURET Maurice, Le mou et ses
formes, Paris, ensba, 1993.
GLICENSTEIN Jérôme, L’art : une
histoire d’expositions, puf, Paris, 2009.
O ’ D O H E RT Y Br i a n , In s i d e t h e
white cube, l’espace de la galerie et son
idéologie. Ringier, Zürich, 2008.
POINSOT Jean-Marc, Quand l’œuvre
a lieu, coll. mamco, Les Presses du réel,
Dijon, 2008.
TIBERGHIEN Gilles, Nature, art,
paysage, Actes Sud, Arles, 2001.
Contenu et méthode
d’enseignement • Suite à des bilans individuels sur les
acquis et les besoins techniques de
chacun, procurer aide et conseils pour
la mise en forme et la présentation du
travail personnel, que la photographie
en soit le médium principal ou pas.
Dans ce dernier cas, utilisation de la
photographie comme document de
travail : comment restituer par la
photographie des œuvres éphémères ou
créées in situ ?
• Pré s e n t e r e t e x p é r i m e n t e r l e s
différents modes de production et les
supports de présentation du travail
photographique : types de tirages et
de papiers, la projection, l’accrochage,
l’installation, l’édition.
Evaluation
Engagement personnel, qualité des
réalisations.
Contrôle continu, bilan semestriel.
Bibliographie
Presse spécialisée :
Ar t Press, European Photography,
Purpose, foam, Photos nouvelles, Études
photographiques, etc.
DIDI-HUBERMAN Georges, Images
malgré tout, Minuit, Paris 2005.
Pô l e v i d é o / p h o t o
Brigitte Bauer
Le contenu et la forme
Cours technique, suivi de projet
Objectifs Charles Camberoque
Au g m e n t e r l e n i ve a u d’ e x i g e n c e
technique en vue d’une présentation
juste, soignée et pertinente du travail
personnel.
Photographie
Entretien individuel et studio
Objectifs
Assurer pour ses photos des tirages
numériques de façon satisfaisante.
248
la phase programme : semestre 6
Maïder Fortuné
Être capable d’argumenter ses choix.
Acquérir des références qui permettent
de situer son travail dans la perspective
de l’histoire de la photographie et
l’histoire de l’art.
Être capable d’analyser et de présenter
son propre travail photographique de la
façon la plus claire et lucide qu’il soit.
Le lieu / (dé)construire la
narration
Travail en atelier et entretien
individuel
Objectifs
La troisième année constitue la mise
en place de la recherche personnelle,
dans une plus grande autonomie. Les
consignes disparaissent pour laisser place
à un projet entièrement personnel.
Cette année est aussi consacrée à des
conférences d’intervenants extérieurs
(critiques, commissaires d’exposition,
réalisateurs), ainsi qu’à des workshops,
des temps d’expériences qui provoquent
l’étudiant d’une manière inédite, sur
des temps forts d’une semaine.
Elle sera nourrie par la visite régulière
d’expositions dédiées à l’image en
mouvement ainsi que par un voyage
dans un festival international.
Contenu et méthode
d’enseignement
Un travail photographique personnel
est demandé qui doit être le fruit d’une
réflexion et d’une argumentation de
l’étudiant.
Cet axe de travail, autour d’un artiste,
doit être choisi et défini au préalable
pour obtenir une validation.
Evaluation
Contrôle continu. Qualité des
réalisations, du référencement et des
analyses critiques.
Bibliographie
Contenu et méthode
d’enseignement
Baqué Dominique, La photographie
plasticienne, Éditions du Regard, Paris,
2004.
Depardon Raymond, Errances, coll.
Points, Seuil, Paris, 2004.
Freund Gisèle, Photographie et
société, Seuil, Paris, 1974.
Mora Gilles, Petit lexique de la
photographie, Abbeville, Paris, 1998.
Lecture de l’ensemble de la collection
Photopoche et des Cahiers de la
Photographie.
Ce semestre est consacré à la réalisation
et finalisation du projet de fin de
cursus DNAP et à l’écriture du travail
théorique.
Ces deux travaux sont suivis par le corps
enseignant et nourris par de nombreux
intervenants qui guident l’étudiant dans
toutes les phases du projet.
Certains ateliers spécifiques servent à
approfondir les étapes fondamentales
de la réalisation du projet (direction
d’acteur, découpage, organisation d’un
tournage, montage image/son, etc) ainsi
que la question de la monstration de
cet objet.
249
les contenus d’enseignement
Exemple Atelier de groupe : mise en
espace de l’image.
En préparation au diplôme, poser très vite
la question de la monstration des vidéos
ou, comment installer une image ?
Aux côtés de la projection d’un film en
salle, ou sur moniteur, certaines œuvres
vidéographiques exigent un dispositif de
monstration spécifique, qui se déploie
dans un espace-temps singulier.
Il s’agit de découvrir et d’appréhender les
questions que posent l’installation d’une
pièce vidéographique dans un espace de
type muséal, de dégager la spécificité
que de tels dispositifs proposent en
terme d’expérience au spectateur.
Le cours visera à sensibiliser l’étudiant à
la découverte de dispositifs spécifiques,
à la nécessité de penser en amont la
question de ce dispositif (qui définit
l’écriture du projet). Il sera rendu
attentif aux rapports avec l’architecture
des lieux d’exposition, mais aussi à
la découverte de divers supports de
projections, aux questions d’échelle,
aux outils de programmation…
BRENEZ Nicole. De la figure en général
au corps en particulier. L’invention
figurative au cinéma. Editions de Boeck,
Paris, 1998.
BRENEZ Nicole, Les cinémas d’avant
garde, Cahiers du cinéma, 2007.
GODARD Jean-Luc, Histoire(s) du
cinéma, Gallimard, Paris, 1998.
Frédéric Gleyze
Formation aux techniques de
l’audiovisuel
Travail en atelier, entretien individuel,
suivi de projet, organisation de
workshops
Objectifs et contenu
Assurer la formation des étudiants dans
le cadre de la conception d’œuvres
audiovisuelles : écriture, prise de vue,
montage et diffusion. Conduire des
ateliers spécifiques avec l’intervention
éventuelle de professionnels
extérieurs afin d’approfondir certaines
compétences.
Suivi individualisé en vue de la
préparation au DNAP.
Evaluation
Participation active, développement
d’une recherche autonome, capacité à
s’interroger sur le travail, à en exposer
les enjeux.
Contrôle continu et bilan semestriel.
Sylvain Grout, Yann Mazéas
et Federico Vitali
Bibliographie
Méthodologies et techniques
de réalisation vidéo /
animation
Voir les semestres précédents et :
BAECQUE (de) Antoine,
Lucantonio Gabrielle, Nouveaux
cinémas, nouvelle critique, années 60,
coll. Petite anthologie des Cahiers du
Cinéma, Cahiers du cinéma, vol. 8,
Paris, 2001.
Travail en atelier, entretien individuel,
suivi de projet
Pré-requis
Approche des outils et des logiciels de
250
la phase programme : semestre 6
tournage et de montage abordés en
semestres 3 et 4.
Filmographie des semestres 1, 2, 3, 4.
Evaluation
Validations étapes par étapes de la mise
en œuvre.
Ap p ré c i a t i o n s d e l a q u a l i t é d e s
recherches, documentations et autres
choix servant à étayer les projets.
Validation des savoirs techniques via la
réalisation / fabrication des films.
Objectifs
• Maîtrise des outils logiciels de
montage, animation, compositing.
• Méthodologies appliquées aux projets
vidéo/animation.
• Réalisation d’un film (possibilité de
commandes extérieures).
Bibliographie
Barthes Roland, La Chambre claire,
Cahiers du cinéma, Paris, 1980.
Bonitzer Pascal, Le Champ aveugle,
Cahiers du cinéma, Paris, 1999.
BOURDIEU Pierre, Sur la télévision,
Raison d’Agir, Paris, 2005.
B R E S S O N Ro b e r t , No t e s s u r l e
cinématographe, nrf, Paris, 1975.
CHION Michel, La Toile trouée, Cahiers
du Cinéma, Paris, 1993.
Daney Serge, Devant la recrudescence des
vols de sacs à main, Aléas, Lyon, 2002.
Daney Serge, Le Salaire du zappeur,
pol, Paris, 1993.
Deleuze Gilles, Logique du Sens,
Minuit, Paris, 1969.
Deleuze Gilles, L’Image Mouvement,
Minuit, Paris, 1983.
Deleuze Gilles, L’Image Temps,
Minuit, Paris, 1985.
Godard-Jousse, Entretiens avec
Jean-Luc Godard, CD Audio, Signature,
2005.
GODARD Jean-Luc, Godard par Godard,
Coll.Champs, Flammarion, Paris, 2007.
GODARD Jean-Luc, Histoire(s) du
cinéma, Séries de films de 1988 à 1998.
Jost François, Introduction à l’analyse
de la télévision, Ellipses, Paris, 2007.
METZ Christian, Essais sur la
signification au cinéma, Klincksieck,
Paris, 2003.
Contenu et méthode
d’enseignement
• Mise en place de propositions et de
projets audiovisuels avec les étudiants.
• Détermination des axes de travail et
des recoupements/croisements induits
par leurs pratiques dans l’école selon
les cas.
• Choix des techniques à mettre en
œuvre et des modes de diffusion.
• Ateliers de travaux pratiques sur les
outils logiciels requis pour le projet.
• Suivi des projets et méthodes de
travail.
• Finalisation et diffusion.
Chaque étudiant est invité à proposer
un projet vidéo et/ou d’animation
relativement court. Ce projet devra être
un documentaire ou une fiction. Il s’agira
de contraindre les étudiants à un champ
de codifications cinématographiques
classiques afin de mieux les comprendre
et de les utiliser pour leur propres
recherches, mais aussi d’éviter, d’emblée,
l’utilisation de prétextes expérimentaux
liés aux contraintes de base.
Enfin, une commande extérieure à
l’Ecole pourra être le support des mêmes
méthodes. Participation d’intervenants
extérieurs (artistes, professionnels,
chercheurs).
251
les contenus d’enseignement
N oguez Dominique, Eloge du
cinéma expérimental, Centre Georges
Pompidou, Paris, 1979.
Tarkovski Andrëi, Le Temps scellé,
Cahiers du cinéma, Paris, 2004.
T ruffaut François, Entretiens
Hitchcock-Truffaut, Gallimard, Paris,
2003.
V illain Dominique, L’œil à la
caméra, le cadrage au cinéma, Cahiers
du cinéma, Paris, 2001.
Virilio Paul, Logique de la perception,
Éditions de l’Étoile, Paris, 1984.
Virilio Paul, La Machine de vision,
Galilée, Paris, 1988.
notamment sur les travaux de Roger
Caillois, Buckminster Fuller, Dimitri
Mendeleïev, Bernard Palissy.
Apport bibliographique individualisé
à partir de la pratique de chaque
étudiant et questionnement sur le mode
de fabrication et de présentation des
travaux.
Evaluation
Contrôle continu en atelier lors
d’entretien individuel, et évaluation de
chaque étudiant en fin de semestre.
Outre la participation active des
étudiants, les critères d’évaluation
reposent sur la compréhension des
enjeux et l’utilisation des acquis.
Histoire, théorie
des arts et langue
étrangère
Bibliographie
Caillois Roger, Œuvres, coll. Quarto,
Gallimard, Paris, 2008 (notamment :
Ca s e s d’ u n é c h i q u i e r, C o h é re n c e s
aventureuses, Méduse et Cie).
Gould Stephen Jay, Le sourire du
flamant rose, Science ouverte, Seuil,
Paris, 1988.
Palissy Bernard, Recette véritable,
Macula, Paris, 1996.
Semin Didier, Le peintre et son modèle
déposé, mamco, Genève, 2001.
Snyder Robert, Fuller Buckminster.
Scénario pour une autobiographie, Images
Modernes, Paris, 2004.
Hubert Duprat
Art, Science et Cie II
Suivi de projet, entretien individuel,
débat collectif et cours magistral
Objectifs
Ouvrir l’étudiant à la « sédimentation »
culturelle et à la variété des savoirs.
Offrir à l’étudiant des références et des
méthodologies susceptibles d’élargir le
champ de l’art.
Contenu et méthode
d’enseignement
Analyses d’œuvres, d’ouvrages
scientifiques, d’objets et inventions
techniques permettant une lecture
transversale des arts, des sciences et
des techniques. Ces cours reposeront
252
la phase programme : semestre 6
Corine Girieud
Pré-requis
Capacité à analyser et à mettre en
perspective des organisations d’espaces.
Où il est question de
s’ a p p ro p r i e r l’ a c t u a l i t é
culturelle
Objectifs
Montrer que l’organisation spatiale
est idéologique, que paysages, villes,
espaces privés et publics présentent les
symptômes de systèmes de valeurs et de
contrôle.
Cours magistraux, travaux dirigés et
suivis individuels.
Objectifs
Renforcer l’autonomie de l’étudiant
dans sa réflexion sur la création.
Contenu et méthode
d’enseignement
Contenu et méthode
d’enseignement
Ce cours complète les cours de vidéo
et cinéma des semestres 3 et 4. Le
visionnage de films, de documentaires,
d’entretiens, vise à ce que les
étudiants comprennent une syntaxe
cinématographique, maîtrisent les
éléments syntaxiques : plans, cadres, etc.
puis réalisent un film court. Le cours
met en perspective cette grammaire en
utilisant textes théoriques, historiques
et littéraires.
Des focus sur l’actualité artistique et
culturelle sont proposés qui permettent
d’élargir les champs de réflexions vers
des thèmes, des artistes et les arts dans
leur diversité.
Comme au semestre 5, un tour de tables
puis des ateliers d’écriture complètent
les cours.
Evaluation
Pratique régulière de l’écriture et
participation active aux tours de tables.
Carnet de bord de l’étudiant.
Evaluation
Entretiens et devoir écrit.
Contrôle continu.
Bibliographie
Bibliographie
Voir semestre 5.
B reton A n d ré , M a n i f e s t e s d u
surréalisme, Gallimard, Paris, 1924.
Eco Umberto, Lector in fabula, réed.
lgf, Paris, 1999.
Genette Gérard, Figures 1 et 2,
Seuil, Paris, 1969, 1972.
Hamon Philippe, La description
littéraire, Nathan, Paris, 1992.
Robbe- Grillet Alain, Pour un
nouveau roman, Minuit, Paris, 1963.
Didier Malgor
Repères spatiaux et idéologie :
la mutation des espaces
urbains au 20ème siècle
Cours magistral
Analyses de textes littéraires,
philosophiques et d’œuvres plastiques.
253
les contenus d’enseignement
Patrick Perry
mai 2004, Centre Georges Pompidou,
Paris, 2005.
VIDAL Jordi, Servitude & simulacre,
Allia, Paris, 2007.
« De l’eau, du gaz, des
citations : des artistes »
Cours magistral et suivi individuel
Objectifs
Natacha Pugnet
La (les) question(s) de la
postmodernité.
Pratiques contemporaines /
L’artiste face à son œuvre.
Contenu et méthode
d’enseignement
Cours magistral, entretien individuel,
séminaires, accompagnement théorique
et méthodologique du futur mémoire.
Objectifs
Une histoire de l’art de la seconde
moitié du xxe siècle. Nous proposerons
une tentative de définition théorique
du territoire de la postmodernité ;
envisagerons les applications dans le
domaine de l’architecture ; à travers
l’art dans les années 1980 : un nouveau
regard sur le passé, appropriations,
éclectisme… Des monographies
d’artistes approfondiront le sujet
(Sherrie Levine, John Armleder…) et
susciteront des analyses comparatives.
Apprendre aux étudiants à problématiser,
à développer une analyse critique de
leur pratique. Les amener à faire une
utilisation pertinente et rigoureuse des
références culturelles en relation avec
leur démarche. Les accompagner dans
l’élaboration de leur futur mémoire.
Contenu et méthode
d’enseignement
Evaluation
Une réflexion à partir de diverses
formes d’écrits et de propos d’artistes
sera mise en relation avec les questions
spécifiques liées au mémoire : comment
concilier point de vue subjectif et mise à
distance objective du travail ? Comment
établir des liens avec d’autres pratiques ?
Comment articuler notions et concepts
avec l’analyse formelle ?
Dossiers écrits.
Entretiens individuels.
Bibliographie
Foster Hal, Design & crime, Les
Prairies ordinaires, Paris, 2008.
Jameson Frédéric, Le Postmodernisme
ou la logique culturelle du capitalisme
tardif, École nationale supérieure des
beaux-arts de Paris, Paris, 2007.
J imenez Marc, La Querelle de
l’art contemporain, coll. Folio essais,
Gallimard, Paris, 2005.
« L’art moderne, rupture ou parenthèse
dans l’histoire de l’art ? » in La Parenthèse
du moderne. Actes du colloque 21-22
Evaluation
Un dossier articulera la démarche
personnelle à celle d’artistes confirmés.
Qualité des échanges, capacité de
l’étudiant à problématiser, à organiser
sa pensée et à choisir les références les
plus pertinentes.
254
la phase programme : semestre 6
des orientations personnelles en relation
avec l’analyse critique de l’étudiant
sur sa propre pratique théorique et
plastique.
Bibliographie
Barthes Roland, Roland Barthes
par Roland Barthes, coll. Ecrivains de
toujours, Seuil, Paris, 1975.
Bourriaud Nicolas, Formes de
vie. L’art moderne et l’invention de soi,
Denoël, Paris, 1999.
collectif, Autobiographie, Thames
& Hudson, Londres, 2004.
Domecq Jean-Philippe, Artistes sans
art ?, Esprit, Paris, 1994.
Foucault Michel, Le corps utopique,
les hétérotopies, Nouvelles éditions
Lignes, Paris, 2009.
Gintz Claude, Regards sur l’art
américain des années soixante. Anthologie
critique, Paris, Territoires, 1979.
Harrison Charles, Wood Paul,
Art en théorie 1900-1990, Hazan, Paris,
1997.
L ejeune P h i l i p p e , L e p a c t e
autobiographique, Seuil, Paris, 1975.
Levé Édouard, Autoportrait, pol,
Paris, 2005.
Lebovici Elisabeth (dir.), L’intime,
ensba, Paris, 1998.
Poinsot Jean-Marc, Quand l’œuvre
a lieu. L’art exposé et ses récits autorisés,
mamco, Genève, Art Edition, Institut
d’art contemporain, Villeurbanne, 1999.
Robbe-Grillet Alain, La maison de
rendez-vous, Minuit, Paris, 1957.
Contenu et méthode
d’enseignement
L’artiste et la nature. De la Renaissance
au Land Art et à l’Arte Povera.
Evaluation
Un écrit sur table relatif au cours. Visites
d’atelier. Accompagnement théorique.
Finalisation du dossier méthodologie
et synthèse demandé au semestre 5,
articulé à la démarche plastique de
l’étudiant.
Bibliographie
Agamben Giorgio, Stanze, [trad. Yves
Hersant], Rivages Poche, Paris, 1998.
Arasse Daniel, « Du lieu au site, Les
zones de l’art aujourd’hui » in Revue
d’esthétique n° 39, J. M. Place, Paris,
2001.
Berque Auguste, Les raisons du
paysage, Hazan, Paris, 1996.
Bouïsset Maïté, Arte Povera, Éditions
du Regard, Paris, 1994.
B run J e a n - Pa u l , N a t u r e , a r t
contemporain et société, L’Harmattan,
Paris, 2007.
Cauquelin Anne, L’invention du
paysage, Plon, Paris, 1983.
Celant Germano, Arte Povera, Art
Edition, Villeurbanne, 1989.
Clément Gilles, Le Jardin planétaire,
Albin Michel, Paris, 1999.
Didi-Huberman Georges, L’homme
qui marchait dans la couleur, Minuit,
Paris, 2001.
Garaut Colette, L’idée de nature dans
Albert Raniéri
L’idée de nature dans l’art
Cours magistral
Objectifs
Capacité à s’approprier des connaissances
et à les articuler à une problématique.
Approfondissement des recherches et
255
les contenus d’enseignement
l’art contemporain, Flammarion, Paris,
1993.
Kastner Jeffrey, Land Art et art
environnemental, Phaidon, Londres,
2004.
Krauss Rosalind, L’originalité de
l’avant-garde et autres mythes modernistes,
Macula, Paris, 1993.
Krauss Rosalind, Passages, une histoire
de la sculpture de Rodin à Smithson,
Macula, Paris, 1997.
Lista Giovanni, Arte Povera, Art
Edition, Villeurbanne, 1989.
Norberg -Schulz Christian,
L’art du lieu. Architecture et paysage, Le
Moniteur, Paris, 1996.
Penders Anne Françoise, En chemin
le land-Art, vol. 1 : Partir, vol. 2 : Revenir,
La Lettre volée, Bruxelles, 2000.
Penone Giuseppe, Respirer l’ombre,
ensba, Paris, 2000.
Poinsot Jean-Marc, L’atelier sans
murs, Art Editions, Villeurbanne,
1991.
Poinsot Jean-Marc, Quand l’œuvre
à lieu : l’art exposé et ses récits autorisés,
mamco, iac, Genève-Villeurbanne,
1999.
Rosenberg Harold, La dé-définition
de l’art, Jacqueline Chambon, Nîmes,
1992.
Semin Didier, L’arte Povera, Paris,
Centre Georges Pompidou, mnam,
Paris, 1992.
Tiberghien Gilles. A, Land Art,
Carré, 1993.
Tiberghien Gilles. A, Notes sur la
nature, la cabanne et quelques autres
choses, esad, Strasbourg, 2000.
Tiberghien Gilles. A, Land Art
travelling, erba, Valence, 1996.
Tiberghien Gilles. A, Nature, Art,
Paysage, Actes Sud, Arles, 2001.
Catalogues d’expositions Géographiques, frac Corse, Corte, 1997.
GNS (Global Navigation System), Palais
de Tokyo / Cercle d’Art, Paris, 2003.
Joseph Beuys, Centre Georges Pompidou,
mnam, Paris, 1994.
Le jardin, art et lieu de mémoire,
Vassivière, Edition de l’Imprimeur,
Besançon, 1995.
Le paysage et la question du sublime,
Musée des Beaux-Arts, Valence, 1997.
Qu’est-ce que la sculpture moderne ?,
Centre Georges Pompidou, mnam,
Paris, 1986.
Robert Smithson rétrospective, le paysage
entropique, 1960-1973, rmn, Paris,
1993.
Robert Morris, Centre Georges
Pompidou, mnam, Paris, 1995.
Sculptures / Nature, capc, Bordeaux,
1978.
Langue étrangère
Nadia Lichtig
Pratique de la langue anglaise
C o u r s m a g i s t ra l e t e n t r e t i e n
individuel
Objectifs
Evaluation et acquisition d’un niveau
de pratique de la langue permettant
une bonne compréhension générale
a i n s i q u’ u n e c o n n a i s s a n c e d e l a
terminologie nécessaire pour participer
aux conférences et aux évènements
artistiques en anglais.
256
la phase programme : semestre 6
Adam Thorpe
Contenu et méthode
d’enseignement
A l’entrée des semestres 1, 3, 5, chaque
étudiant doit passer un bilan. Ce
bilan comprend un test qui permet
d’évaluer les progrès de l’étudiant et
un entretien individuel de 15 mn avec
l’enseignant en langue. Lors de son
entrée en première année, l’étudiant
– à la suite du test et de l’entretien
individuel – se fixe un objectif à mener
durant ses trois premières années : celui
d’obtenir le diplôme de Cambridge du
British Council au niveau déterminé
par l’enseignant, Preliminary English
Test, First Certificate in English ou
Certificate in Avanced English (voir le
site www.britishcouncil.org).
Anglais
Travail en atelier
Objectifs
Améliorer la langue anglaise orale, selon
le niveau de chaque étudiant, en leur
donnant plus de confiance en eux.
Contenu et méthode
d’enseignement
Entretien individuel d’une demi-heure
dans l’atelier de l’étudiant concerné.
Tr a v a i l s u r l a p r o n o n c i a t i o n e t
vocabulaire spécialisé, dans le but de
faire parler les étudiants de leur travail
artistique en anglais, sans complexe.
Trace du vocabulaire utilisé fournie par
le professeur après chaque entretien.
Evaluation
Réalisation d’un test de langue, contrôle
continu, participation aux cours.
Evaluation
Assiduité notée ; un rapport écrit de
l’entretien sera rendu.
Bibliographie
BOURRIAUD Nicolas, Radicant :
pour une esthétique de la globalisation,
Denoël, Paris, 2009.
MARTIN Danièle, Mots outils, mots
utiles anglais : les incontournables de
la langue anglaise, Ellipses Marketing,
2009.
QUINE, Willard Van Orman, Le mot et
la chose, Flammarion, Paris, 1999.
www.guardian.co.uk
www.bbc.co.uk
www.nytimes.com
Bibliographie
A rnheim Ru d o l f , Tow a rd s a
Psycholog y of Art : Collected essays,
London, 2010.
Boullata Kamal, Belonging and
Globalisation : Critical Essays in
Contemporary Art and Culture, London,
2008.
Greenberg Clement, Art and
Culture: Critical Essays, Boston, 2002.
Sylvester David, About Modern
Art: Critical Essays 1948-2000, London,
2002.
257
les contenus d’enseignement
Caroline Ziolko
Evaluation
Amélioration des compétences à l’écrit
comme à l’oral : dossier écrit et entretien
individuel.
Atelier communication pour
étudiants non francophones
E n t re t i e n i n d i v i d u e l e t s u i v i
personnalisé (expression orale, écrite et
mise à niveau en culture générale)
Pré-requis
Bibliographie
Documentation au cas par cas pour une
mise à niveau rapide et efficace.
Pr ov e n a n c e d’ u n t e r r i t o i r e n o n
francophone ou besoin de mise à
niveau.
Objectifs
• faciliter l’adaptation dans l’école des
étudiants non francophones
• suivre l’évolution et la progression de
l’insertion culturelle et personnelle
Contenu et méthode
d’enseignement
Sur l’année et/ou sur le séjour, ou le
cursus si nécessaire :
• suivi systématique régulier en début
d’année, puis selon la demande et
ou les besoins ponctuels de chaque
étudiant (aide pour rédiger une
lettre de candidature, un exposé, un
mémoire…)
• ateliers et suivis individuels pratiques,
conversation de base ou langage plus
technique. Reprise de certains cours et
explications spécifiques à la demande
de l’étudiant.
• orientation vers des lectures adaptées,
des cours ou ateliers extérieurs
spécifiques dans certains cas.
• s u i v i p r a t i q u e p a r g ro u p e , o u
individuel, pour faciliter l’intégration
dans la ville et dans l’école.
258
Les contenus
d’enseignement
La phase projet
n
e
a p hi
b
e ur
ur
peinatpuhriee
nogr
ai
in
e
commco
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nicmunic
ati ati
o
o
ion / idoenss/ idnessin
édit édit
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PHAS
E PRO GR A M M
E
PHAS
E PRO GR A M M
E
FOCUS (sites référents)
ATELIER DE RECHERCHE
ET DE CRÉATION
LABORATOIRE DE RECHERCHE
FOCUS (sites référents)
ATELIER DE RECHERCHE
ET DE CRÉATION
LABORATOIRE DE RECHERCHE
MxN : phase projet
Les focus et les ARC
261
les contenus d’enseignement
La phase projet
L’étudiant doit réaliser un dossier
« méthodologie et synthèse » accompagnant
ses recherches et travaux personnels.
Simultanément au développement de
ses recherches et travaux personnels
et du dossier qui les accompagne,
l’étudiant doit commencer la rédaction
du mémoire dont la soutenance aura
lieu au semestre 9 de la 5ème année.
Semestres 7 à 10
Introduction à la phase
projet
La phase projet se poursuit sur 4
semestres ; les enseignements sont
abordés en fonction de différents focus
sur les deux sites : à Montpellier, vidéo /
cinéma et espace / sculpture, à Nîmes,
édition / dessin et peinture.
Les étudiants sont amenés à effectuer un
stage professionnel. Ils doivent rédiger un
mémoire soutenu en début de semestre 10.
Trois Ateliers de Recherche et Création,
exposition, scénographie urbaine /
commande publique, communication
dédiée, communs aux deux sites,
développent des projets dont les enjeux
trouvent un prolongement dans les
unités de recherche du laboratoire
Actulab.
Passage dans l’année supérieure
Lors du bilan de fin du semestre 8,
l’étudiant doit présenter, outre ses
recherches plastiques, un état des lieux de
ses recherches concernant le mémoire :
problématique, plan, bibliographie et
iconographie.
L’étudiant en 4 ème année doit obtenir
entre 48 et 60 crédits. A la fin du
semestre 8, l’étudiant doit avoir obtenu
entre 228 et 240 crédits.
La non obtention d’un minimum de
228 crédits entraîne le redoublement
qui ne peut être proposé qu’une fois. En dessous de 240 crédits, le passage
en semestre 9 (5ème année) se fait sous
condition de rattrapage des crédits
manquants avant le 20 septembre de
l’année civile en cours selon les modalités
définies par chaque enseignant concerné
en accord avec les coordinateurs des
années 4 et 5.
L’étudiant ayant obtenu 240 crédits
est titulaire du Certificat d’Etudes
Supérieures d’Arts Plastiques (CESAP)
délivré par l’établissement et agréé par
le Ministre chargé de la Culture.
En cas de redoublement, les crédits
obtenus sont acquis et conservés l’année
suivante, cependant une présence
assidue et active lors des enseignements
est impérative.
Semestres 7 et 8
Généralités
L’étudiant doit choisir 4 professeurs
référents (méthodologie de la recherche
et mise en œuvre de la recherche
personnelle).
Une participation active et assidue
dans les enseignements théoriques est
impérative (philosophie, histoire et
théorie des arts, langue étrangère).
L’étudiant doit réaliser un stage en
milieu professionnel (centres d’art,
Frac, musées, galeries, artistes, éditions,
entreprises…) sous la responsabilité du
coordinateur.
262
la phase proJET : introduction
è
s
è
É
263
è
les contenus d’enseignement
Semestres 9 et 10
- La durée des épreuves :
La soutenance du mémoire a une durée
de 20 minutes.
La présentation des recherches et travaux
plastiques a une durée de 40 minutes.
Généralités
Les semestres 9 et 10 se développent
autour du projet personnel de l’étudiant,
et de la préparation des deux épreuves
du DNSEP : soutenance du mémoire
et présentation des recherches et travaux
plastiques.
L’étudiant doit choisir 3 professeurs
référents (qui peuvent être différents de
ceux de 4ème année) parmi l’ensemble des
enseignants concernés sur les deux sites
(méthodologie de la recherche et mise en
œuvre de la recherche personnelle).
Une participation active et assidue
dans les enseignements théoriques est
impérative (philosophie, histoire et
théorie des arts, langue étrangère).
30 crédits d’enseignement sont attribués
au semestre 9.
L’étudiant doit poursuivre la réalisation
du dossier « méthodologie et synthèse »
accompagnant ses recherches et travaux
personnels.
- La composition du jury de diplôme :
Le jury de diplôme est composé de 5
membres :
- Deux représentants de l’école choisis
parmi les enseignants, dont l’un siège au
jury de soutenance du mémoire.
- Trois personnalités qualifiées choisies
dans le domaine d’activité.
Le jury est nommé par le directeur de
l’établissement. Le président est choisi
parmi les personnalités qualifiées.
Le jury de soutenance du mémoire
comprend l’un des représentants de
l’école et l’une des trois personnalités
qualifiées. Il est présidé par un docteur.
Pour chacun des membres titulaires, un
suppléant est désigné dans les mêmes
conditions.
La présentation aux épreuves
du Diplôme National Supérieur
d’Expressions Plastiques
(DNSEP)
- La soutenance du mémoire a lieu au
début du semestre 10.
Le mémoire doit être édité en 5
e xe m p l a i re s d o n t u n e n f o r m a t
numérique et adressé aux membres du
jury 1 mois avant la soutenance.
Les épreuves :
Le passage du diplôme national supérieur
d’expression plastique est constitué de
deux épreuves subordonnées à l’obtention
des 30 crédits d’enseignement lors du
bilan de fin de semestre 9.
A l’issue de la soutenance du mémoire,
le jury établit un rapport écrit, qui est
communiqué aux autres membres.
- la soutenance d’un mémoire ;
- la présentation des recherches et
travaux plastiques.
- la présentation des recherches et
travaux plastiques a lieu en fin de
semestre 10.
264
la phase proJET : introduction
20
10
5
PRÉSENTATION DES RECHERCHES
ET TRAVAUX PLASTIQUES
25
30
265
les contenus d’enseignement
L’évaluation du candidat lors de
l’épreuve est effectuée à partir d’une
présentation des travaux de recherche
et création artistiques et du dossier
« méthodologie et synthèse », selon les
éléments d’appréciation développés sur
la fiche individuelle de notation jointe
en annexe.
L’étudiant ayant obtenu 300 crédits est
titulaire du Diplôme National Supérieur
d’Expression Plastique.
Les délibérations
En fin de semestre 10, l’ensemble du
jury de DNSEP assiste à la présentation
du travail plastique. A l’issue de cette
épreuve, il délibère sur l’attribution du
DNSEP en tenant compte du rapport
établi par le jury de soutenance du
mémoire.
Il délivre les crédits correspondant
au travail plastique (25 crédits) et au
mémoire (5 crédits).
Les épreuves du Diplôme National
Supérieur d’Expression Plastique
(dnsep) ne peuvent être présentées que
deux fois.
La non présentation ou la non obtention
du diplôme entraîne une proposition de
redoublement qui ne peut être proposée
qu’une fois.
En cas de redoublement, les crédits
obtenus sont acquis et conservés l’année
suivante, cependant une présence
assidue et active lors des enseignements
est impérative.
A l’issue de ces épreuves, l’étudiant a
obtenu 300 crédits.
266
la phase projet : semestre 7
ANNÉE 4
Une attitude d’ouver ture et
d’expérimentation est particulièrement
attendue lors de ce semestre de
voyages, stages et participations à des
manifestations extérieures.
SEMESTRE 7 •
Montpellier Nîmes
Evaluation
M éthodologie
de la recherche
et mises en
œ uvre des
recherches
personnelles
Contrôle continu et bilan semestriel.
Bibliographie
La bibliographie de ce cours est par
définition ouverte et en évolution
constante : des ouvrages spécifiques
sont indiqués à chaque étudiant en
accord avec son projet personnel.
Presse spécialisée :
Ar t Press, European Photography,
Purpose, foam, Photos nouvelles, Études
photographiques, etc.
Brigitte Bauer
Q u o i d e n e u f ? Re g a rd s
croisés sur l’actualité de la
photographie contemporaine
Table ronde et travaux dirigés
Objectifs Caroline Boucher, Joëlle Gay,
Caroline Muheim
Approfondir les connaissances de la
photographie contemporaine et de
ses interactions avec d’autres formes
d’expression, élargir le champ des
références et questionnements autour
du projet personnel de chacun.
Espace critique /pratique
d’espace
Projet extérieur, débat collectif, visite
d’expositions
Objectifs
Contenu et méthode
d’enseignement Donner aux étudiants un lieu et un temps
d’expérimentation, de réflexion sur ce
temps spécifique qu’est l’accrochage, le
temps de l’exposition.
Table ronde ouverte où chacun devra
apporter des éléments : commentaires,
discussion et analyse à partir de lectures
(presse, livres, sites web, blogs), visites
d’expositions ou autres recherches.
Si l’actualité de la photographie dans
l’art contemporain est au centre de cet
atelier, nous serons attentifs aux liens
toujours réinventés entre les pratiques
actuelles et l’histoire du médium.
Contenu et méthode
d’enseignement
L’enseignement est abordé sous forme
de cours réguliers afin de concentrer les
questionnements et les problèmes de
mise en œuvre.
I l s’ a g i t d ’ i n t e r r o g e r l a n o t i o n
267
les contenus d’enseignement
Charles Camberoque
d’exposition et la mise en espace dans
des lieux spécifiques (dans l’école, hors
école..) en tant qu’elle est pour l’œuvre
le contexte précis où elle s’inscrit, ainsi
que les caractéristiques propres au
médium qu’elle engage.
Chaque accrochage comme chaque
projet extérieur est l’occasion de débat
et de la construction d’une méthode
critique. C’est aussi un temps moteur
pour penser le déploiement du champ de
recherche, et induire dans la conception
des pièces à venir (leur inscription
précise dans l’actualité de l’art).
Les moments d’accrochages et
de réflexion sur le travail personnel
des étudiants sont ponctués par des
invitations faites à des artistes, écrivains
musiciens ou des théoriciens issus de la
scène nationale et internationale. Ces
invités sont conviés à partager un repas
et à répondre à un entretien dûment
préparé. Un troisième temps est proposé
dans ce cours qui déplace la discussion
sur le terrain même de l’exposition.
Photographie
Travail en atelier, suivi de projet,
entretien individuel
Objectifs
Utiliser de façon autonome le matériel
de l’école mis à la disposition de tous
les étudiants.
C o n f i r m e r, a f f i n e r, a s s u m e r, e t
revendiquer la démarche déjà amorcée
en 3ème année.
Contenu et méthode
d’enseignement
Expérimenter de nouvelles directions.
Tenter des expériences plastiques
jusque-là peu pratiquées ou évitées par
manque de temps.
Prendre des risques par des propositions
audacieuses.
Evaluation
L’étudiant devra faire la preuve d’un
véritable projet photographique qui
affirme une pratique où le fond et la
forme s’accordent, grâce à une qualité de
la technique à la hauteur des ambitions
plastiques et philosophiques.
Qualité des photographies.
Evaluation
Participation aux entretiens.
Analyse critique et lucidité des enjeux.
Bibliographie
Fibicher Bernard (textes réunis par),
L’art exposé, Musée Cantonal, Sion,
1995.
Poinsot Jean-Marc, Quand l’œuvre
a lieu : l’art exposé et ses récits autorisés,
mamco, Genève, 1999.
Szeemann Harald, Écrire les expositions,
La lettre volée, Bruxelles, 1996.
Traverses n° 3 automne, 1992.
Traverses n° 4 hiver, 1992.
Les cahiers du mnam, n° 29, hiver, 1992.
Bibliographie
Suivi de l’information sur l’actualité du
monde en général.
Baqué Dominique, La photographie
plasticienne, Éditions du Regard, Paris,
2004.
Lemagny Jean-Claude, Rouillé
André, Histoire de la photographie,
Bordas, Paris, 1993.
268
la phase projet : semestre 7
Jean-Marc Cérino
Laetitia Delafontaine,
Grégory Niel
Prises de risques
Entretien individuel et suivi de projet
Objectifs
La forme des idées
Séminaire avec l’Ecole nationale des
beaux-arts de Lyon et l’Ecole nationale
supérieure d’art de Nice
Objectifs
Favoriser la mise en place d’une
démarche singulière.
Contenu et méthode
d’enseignement
L’objet de ce projet de recherches
est d’expérimenter des formes
de collaborations entre pratiques
artistiques et pratiques théoriques
qui rompent avec les pratiques du
commentaire et de l’illustration,
en contribuant à faire reconnaître
à la fois le caractère d’authentique
recherche des activités plastiques et la
spécificité du type même de recherche
qui se pratique dans les écoles d’art.
Il s’effectue avec l’Ecole Nationale
des Beaux-Arts de Lyon et l’Ecole
Nationale Supérieure d’Art de Nice
(Villa Arson) et le soutien du Ministère
de la Culture. Le projet a commencé à
l’automne 2009 et doit se poursuivre
jusqu’en 2011.
La diversité des approches picturales est
favorisée : de la peinture figurative à la
peinture abstraite, de la peinture
comme constat du réel à celle comme
jeu formel.
Accompagner l’émergence de projets et
expériences personnels dans une
approche de laboratoire visant à favoriser
les prises de risques vis-à-vis de la
peinture.
Evaluation
Evaluation individuelle suite à un
accrochage.
Capacité à présenter son travail.
Bibliographie
Une bibliographie individuelle est
proposée aux étudiants en relation avec
leurs recherches.
Nancy Jean-Luc, Au fond des images,
Galilée, Paris, 2003.
Nancy Jean-Luc, Corpus, Editionsié,
2000.
Rancière Jacques, Le partage du
sensible : Esthétique et politique, La
Fabrique, Paris, 2000.
Contenu et méthode
d’enseignement
Le thème choisi est celui de la
localisation, précisément parce que
ce thème présente les caractères
d’une problématique transversale
mettant en jeu des questions aussi
bien artistiques que philosophiques,
scientifiques, techniques, et même
politiques et sociétales. La question de
la représentation de l’espace reste – ou
est redevenue – une question cruciale
dans le contexte contemporain,
marqué à la fois par différentes formes
269
les contenus d’enseignement
Laetitia Delafontaine,
Grégory Niel
de « globalisation » et par différentes
formes aussi de « virtualisation » de
l’espace.
C’est à explorer les nouveaux
instruments dont la culture artistique
et théorique contemporaine s’est dotée
pour répondre à la question « Où ? » et
la manière dont ils peuvent s’affecter les
uns les autres que le séminaire de cette
année est consacré.
Les deux premières années auront
pour ambition de mettre en place
d’expérimenter une méthodologie pour
un travail collaboratif de ce genre et
des modes de fonctionnement pour un
tel centre afin d’aboutir à relativement
court terme à sa pérennisation, avec
des perspectives de partenariat avec des
départements universitaires français et
étrangers, ainsi qu’avec des laboratoires
de recherches technologiques et
scientifiques.
Cette expérimentation prendra la
forme d’un séminaire sur toute l’année,
associant, autour de la problématique
définie à l’avance (et pouvant être
reconduite l’année suivante), artistes,
philosophes, chercheurs en sciences
humaines et en sciences naturelles, et
ingénieurs. Le séminaire s’accompagne
de workshops organisés à l’Ecole
Nationale des Beaux-Arts de Lyon et
l’Ecole Nationale Supérieure d’Art de
Nice.
Sortir du métrique
Cours magistral, entretien individuel,
suivi de projet
Objectifs
Approfondir des nouvelles formes de
représentation volumétrique et spatiale.
Contenu et méthode
d’enseignement
Elargir la démarche personnelle des
étudiants par des questions liées aux
nouvelles pratiques de représentation de
l’espace dans l’approche de la géométrie
contemporaine. Comment ces nouvelles
conceptions de l’espace modifientelles, entrent-elles en résonance avec
les pratiques artistiques actuelles ?
Confronter les notions de métrique à
celles de connexion, voisinage, direction,
trou, morceau, bord, ni intérieur–ni
extérieur, raccordements… Confronter
ses notions avec celle de lieu, de virtuel,
de spatialisation, de mise en espace, de
cartographie, de localisation. Elargir
l’approche depuis la pratique artistique
jusqu’à la méthodologie et l’analyse de
la démarche des étudiants.
Le cours fait appel à des intervenants
extérieurs ; s’organisent des séances
de discussions et le développement
de projets personnels suivis par des
entretiens individuels.
Evaluation
Pa r t i c i p a t i o n e t a c c r o c h a g e d e s
productions de la recherche au Centre
d’art de la Villa Arson.
Evaluation
Présence, participation, bilan, exposé
oral.
Implication dans les discussions,
méthodologie et autonomie de
Bibliographie
www.laformedesidees.net
270
la phase projet : semestre 7
la démarche, formulation de la
méthodologie et de l’exposé oral de
son projet, capacité d’analyse, qualité et
pertinence du projet.
Evaluation
Evaluation individuelle lors des visites
d’ateliers, complétée par des exercices
d’accrochage.
Capacité de l’étudiant à présenter
ses travaux dans les propositions
d’accrochage et sur son aptitude à les
commenter.
Bibliographie
Agamben Giorgio, Qu’est-ce qu’un
dispositif ?, Rivages, Paris, 2007.
During Elie, « Topologie de la
hantise : un remake de Vertigo », in Fresh
Theorie 2, Leo Scheer, Paris, 2006.
Latour Bruno, Hermant Émilie,
Paris, ville invisible, Les Empêcheurs de
Penser en Rond / La Découverte, Paris,
1998.
O’Doherty Brian, Inside the white
cube, Presses du réel, Dijon, 2009.
Bibliographie
Angel Dominique, Petits farces de la
vie quotidienne, Actes Sud, Arles, 1998.
Beuys, Kounellis, Kiefer,
Cucchi, Bâtissons une cathédrale.
Entretien, L’Arche, Paris, 1988.
Duve (de) Thierry, Faire école (ou
la refaire), Presses du Réel, Dijon et
mamco, Genève, 2008.
Pugnet Natacha, Figures d’artistes,
entretiens, Archibooks, Paris, 2008.
Hubert Duprat
Chercher / Trouver i
Dror Endeweld
Travail en atelier, entretien individuel,
suivi de projet et débats collectifs
Objectifs
Héritage des années 1960
La Forme
Fa v o r i s e r l’ é m e r g e n c e d’ u n e
recherche singulière et guider son
accompagnement théorique.
Entretien individuel
Objectifs
L’étudiant est appelé à réfléchir au
sujet de l’héritage artistique des années
1960, à intégrer cette réflexion dans sa
démarche personnelle en tenant compte
de ses propres préoccupations.
Contenu et méthode
d’enseignement
A partir de lectures et de commentaires
d’écrits d’artistes ou d’entretiens, une
réflexion sera engagée sur la parole
d’artiste comme accompagnement de
l’œuvre. Présentation de la recherche de
chaque étudiant devant l’ensemble de la
classe, débat critique.
Incitation à l’expérimentation.
Rédaction d’un pré-mémoire.
Contenu et méthode
d’enseignement
Un travail de réflexion sur l’héritage
artistique et sa transmission est proposé.
Une question apparaît : quel est le rôle
des artistes actuels dans le maintien de
la mémoire des artistes emblématiques
271
les contenus d’enseignement
Pascal Fancony
des années 1960 aujourd’hui
disparus ? Que devient l’héritage de
Judd, Flavin, Lewitt… ? Il ne s’agit
pas de l’organisation d’une cérémonie,
ici ou là, mais bien d’une mémoire
vivante qui infiltrerait les œuvres
actuelles. Comment les artistes actuels
considèrent-ils ces œuvres, quelle place
tiennent-elles dans leurs démarches ?
L’art d’aujourd’hui aura-t-il la grandeur
de sortir de préoccupations trop
individualisées, afin de réellement
s’occuper du sens.
Travail à partir de discussion individuelle
et de conférences.
Pratique et théorie de la
peinture et de l’installation 1
Entretien individuel et suivi de projet
Objectifs
Incitation à l’ouverture des pratiques
vers des programmes d’installation
ou d’accrochage dans des espaces
architecturaux de haut caractère ou
des sites originaux avec des publics
spécifiques (école, hôpital, patrimoine
architectural, etc.).
Apport d’outils critiques pour l’analyse
et le positionnement personnel.
Implication de l’étudiant dans
un processus de recherche
interdisciplinaire : art / sémiologie /
sciences / société…
Evaluation
Les étudiants sont évalués selon leur
engagement, leur analyse et leur
capacité à répondre aux problématiques
proposées dans leurs travaux.
Contenu et méthode
d’enseignement
Bibliographie
Stage sur les nouvelles matériologies
des couleurs et leurs applications.
Projet « Voir, Lire, puis Créer et
Exposer en Vis-à-Vis » avec les œuvres
d’une collection muséographique :
Carré d’Art (Nîmes) et Espace de
l’Art Concret (Mouans-Sartoux),
développant une problématique sur la
notion de collection et d’exposition :
de la scénographie au sens de
l’accrochage.
Eléments théoriques et conceptuels des
pratiques, en particulier de la peinture
à partir de textes d’auteur et/ou
d’artistes pour un approfondissement
de la question du langage des arts.
Le projet vise aussi à favoriser chez
l’étudiant un travail analytique de
la représentation personnelle de
Fried Michael, Contre la théâtralité
: du minimalisme à la photographie
contemporaine, NRF, Gallimard, Paris,
2007.
Greenberg Clement, Art et culture,
essais critiques, coll. Vues, Macula,
Paris, 2000.
Meyer James, Minimalism, Phaidon
Press, Londres, 2000.
Mollet-Viéville Ghislain, Art
minimal et conceptuel, Skira, Genève,
1995.
Parsy Paul-Hervé, Art minimal, coll.
« Jalons », Centre Georges Pompidou,
Paris, 1992.
272
la phase projet : semestre 7
son propre processus de création,
au regard d’écrits philosophiques et
psychanalytiques récents.
Klincksieck, Paris, 1985.
Marin Louis, De la représentation,
coll. Hautes Etudes, Seuil, 1993.
Nicolaïdis Nicolas, La représentation,
essai psychanalytique, Dunod, Paris,
1984.
Pironneau Amélie, La Peinture en
France, 1968-2000, les années de crise,
Archibooks, Paris, 2008.
Pleynet Marcelin, Les Etats-Unis de
la peinture, Seuil, Paris, 1986.
Pleynet Marcelin, L’enseignement de
la peinture, coll. Tel Quel, Seuil, Paris,
1971.
Schneider Pierre, Petite histoire de
l’infini en peinture, Hazan, Paris, 2001.
Sibony Daniel, Création : essai sur l’art
contemporain, Seuil, Paris, 2005.
Steiner Georges, Réelles presences,
Gallimard, Paris, 1994.
Steiner Georges, Nostalgie de l’absolu,
coll. 10 / 18, uge, Paris, 2003.
Wittgenstein Ludwig, Remarques
sur les couleurs, ter, Paris, 1984
Wittgenstein Ludwig, Recherches
philosophiques, Gallimard, Paris, 2004.
Wittgenstein Ludwig, Leçons
et conversations esthétiques, Gallimard,
Paris, 1971.
Evaluation
Engagement personnel et participation
active au cours,
Production d’écrit et participation à des
actions de médiation.
Bibliographie
B arthes Ro l a n d , Él é m e n t s d e
sémiologie, coll. Médiations, Gonthier,
Paris, 1970.
Barthes Roland, Degré zéro de
l’écriture, coll. Points, Seuil, Paris, 1972.
Bougnoux Daniel, La crise de la
représentation, Éditions la Découverte,
Paris, 2006.
Didi-Huberman Georges, Ce que
nous voyons, ce qui nous regarde, Minuit,
Paris, 1992.
Eco Umberto, L’Œuvre ouverte, coll.
Points, Seuil, Paris, 1971.
Eco Umberto, La structure absente,
coll. Essais, Mercure de France, 1984.
Foucault Michel, Les mots et les
choses, coll. Tel, Gallimard, Paris, 1990.
Foucault Michel, Ceci n’est pas une
pipe, Fata Morgana, 1973.
Goodman Nelson, Manières de faire
des mondes, Folio, Gallimard, 2006.
Goodman Nelson, Langages de l’art,
Hachette, Pluriel, Paris, 2006.
Kristeva Julia, La révolution du
langage poétique, coll. Points Essais,
Seuil, Paris, 1985.
Lemoine Serge, Art moderne et
contemporain, Larousse, Paris, 2006.
Lyotard Jean-François, Que peindre ?,
Hermann, 2008.
Maldiney Jean, Art et existence,
Maïder Fortuné
Atelier vidéo
Suivi de projet et entretien individuel
Objectifs
Il s’agit de faire rebondir l’étudiant sur
l’évolution de sa recherche, sur une prise
de conscience de ses apprentissages.
Il s’agit de commencer à familiariser
l’élève à la compréhension de l’essence
de sa recherche par la question de
273
les contenus d’enseignement
l’ o r g a n i s a t i o n d e p i è c e s e n u n e
proposition cohérente.
recherche et amorcer cette conscience
synthétique sur son travail qui lui sera
demandé en cinquième année.
Sera privilégiée la participation des
étudiants à des expositions, qui leur
permettent de mettre en pratique une
refléxion profonde sur la monstration
de leurs œuvres.
Contenu et méthode
d’enseignement
L’étudiant est désormais dans le
d é v e l o p p e m e n t d’ u n e re c h e r c h e
personnelle qui préfigure l’élaboration
de son diplôme de 5ème année.
Cette année transitoire est celle de
l’ouverture, elle constitue pour lui
par l’intermédiaire des stages et des
workshops et aussi par celui de voyages
et échanges avec d’autres écoles d’art, le
moyen de se confronter à un ailleurs qui
interroge sa pratique.
Il est essentiel que ces temps d’ouverture
soient analysés et qu’une synthèse de ces
expériences soit matérialisée par des
comptes rendus dans des entretiens
individuels.
En dehors de ces expériences, des œuvres
vidéographiques ou cinématographiques
seront choisies pour répondre à des
questions précises des étudiants de
manière plus individuelle ; les séances
de projections concerneront tel ou tel
procédé, des points techniques qui
permettent à l’étudiant de résoudre
des problèmes de formes, tant que
des ouvertures pour le stimuler dans
l’élaboration de son travail.
Pour cela, la question de l’installation
des pièces dans un espace, autrement dit
celle du déploiement d’une proposition
dans un lieu public est essentielle. La
place du spectateur, son expérience
de l’œuvre est aussi une question
fondamentale.
Les entretiens seront donc le moyen
de développer le recul nécessaire à
l’élève pour formaliser les enjeux de sa
Evaluation
Capacité de l’étudiant à mettre en forme
les enjeux théoriques et plastiques de
sa recherche, à discerner le lieu de
son inscription dans le champ de l’art
contemporain.
Bibliographie
Voir les semestres précédents et :
BAECQUE (de) Antoine,
Lucantonio Gabrielle, Nouveaux
cinémas, nouvelle critique, années 60,
coll. Petite anthologie des Cahiers du
Cinéma, Cahiers du cinéma, vol. 8,
Paris, 2001.
BRENEZ Nicole. De la figure en général
au corps en particulier. L’invention
figurative au cinéma. Editions de Boeck,
Paris, 1998.
BRENEZ Nicole, Les cinémas d’avant
garde, Cahiers du cinéma, 2007.
GODARD Jean-Luc, Histoire(s) du
cinéma, Gallimard, Paris, 1998.
274
la phase projet : semestre 7
Jean-Claude Gagnieux
Gallimard, Paris, 1978.
Leroi-Gourhan André, L’Homme
et la matière, Albin Michel, Paris, 1971.
Ribouillault Claude, Musique
au fusil, Editions du Rouergue, Rodez,
1996.
Revues Système D., 1930-1960.
Accessoires-outilsinstruments-organologie
Enseignement à glissières
Objectifs
Diversifier et enrichir sa pratique par des
expériences annexées et ou confirmer
ses préoccupations.
Frédéric Gleyze
Contenu et méthode
d’enseignement
Formation aux techniques de
l’audiovisuel
Construction et utilisation d’accessoiresoutils-instruments et recherche
organologique.
L’élaboration puis la mise en mouvement
d’accessoires, doivent, avec le sensible
et la réflexion, développer des outils
réels aux services d’objectifs scéniques
plastiques.
Travail en atelier, entretien individuel,
suivi de projet, organisation de
workshops
Objectifs et contenu
Assurer la formation des étudiants dans
le cadre de la conception d’œuvres
audiovisuelles : écriture, prise de vue,
montage et diffusion. Conduire des
ateliers spécifiques avec l’intervention
éventuelle de professionnels
extérieurs afin d’approfondir certaines
compétences.
Su i v i e t f o r m a t i o n s p é c i f i q u e s ,
individualisés, perfectionnement,
proposition de workshop, stages...
Evaluation
Qualité intrinsèque des
«constructions».
Participation aux ateliers de recherches
et aux ateliers «radio», «scènes vivantes»,
expositions et pertinence des rendus.
Bibliographie
Coget Jacques, L’Homme le minéral et
la musique, coll. Modal, Famdt, 1996.
Coget Jacques, L’Homme l’animal et
la musique, coll. Modal, Famdt, 1994.
Collectif, L’Homme le végétal et la
musique, coll. Modal, Famdt, 1996.
Collectif, Instruments de fortune,
Lutherie populaire, Famdt, 1996.
Droit Roger-Pol, Dernières nouvelles
des choses, Odile Jacob, Paris, 2003.
Lamothe Marie-José, Velter
André, Le Livre de l’outil, t. i et ii,
275
les contenus d’enseignement
Joëlle Gay, Claude Sarthou,
Annie Tolleter
pluridisciplinaire, incluant d’autres
enseignants et intervenants.
Activation d’une dynamique
de transversalité (inter années,
structurels…)
Parallèlement lieu de pratique, de réflexion,
de discussion qui permet la construction
d’une méthode d’enseignement.
Atelier pratique et travail critique au plus
près du geste et de l’invention.
Montrer, nommer, classer permettent de
mettre en place une méthodologie de la
recherche et de l’appareil critique.
Espace scénique, espace
urbain
Tr a v a i l e n a t e l i e r, e n t r e t i e n
individuel
Objectifs
La quatrième année est le temps d’un
champ plus ouvert d’expérimentation
tendu par l’exigence de rendu précis
par étapes de travail afin de constituer
les éléments plastiques et conceptuels
présentés au DNSEP.
Elargir et consolider les champs de
recherche.
Mettre en place et activer régulièrement
des passerelles entre les lieux de création,
les lieux institutionnels privés et
professionnels.
Evaluation
Contrôle continu et bilan semestriel.
Assiduité et participation active.
Engagement.
Pertinences des réponses plastiques.
Lucidité, maturité face aux résolutions
formelles et conceptuelles.
Bibliographie
Contenu et méthode
d’enseignement
ARDENNE Paul, Un art contextuel,
Flammarion, Paris, 2004.
AUGE Marc, Non-lieux, Seuil, Paris,
1992.
BOURRIAUD Nicolas, Esthétique
relationnelle, Les Presses du réel, Dijon,
2003.
BROOK Peter, L’espace vide, Seuil,
Paris, 2001.
LABELLE-ROJOUX Arnaud, L’art en
scène, Les éditeurs évidents, 1992.
LABELLE-ROJOUX Arnaud, L’acte
pour l’art, Al Dante, 1999.
PEREC Georges, Penser, classer,
Hachette, Paris, 1998.
RANCIÈRE Jacques, Le spectateur
émancipé, La Fabrique, 2008.
REGY Claude, Espaces perdus, Les
Solitaires intempestifs, 1998.
L’atelier « espace scénique, espace
urbain » est un périmètre et un temps
de recherche où les pratiques interrogent
simultanément la localisation du lieu
scénique (où ?), ce qui le décrète, ce qui le
définit, son vocabulaire, son habitabilité,
s’il y a corps : les états de corps, la posture
et la mise en espace de l’ensemble. Quel
que soit le support choisi au départ, il est
question surtout de construire (processus,
méthodes, travail de médium, critique
référencée de l’activité artistique), la mise
en tension du faire et de l’événement et
d’élaborer un corpus.
Chaque année, un objet de connaissance
métaphorique sert d’appui pour relancer,
questionner le travail.
Attelage pédagogique, collégial et
276
la phase projet : semestre 7
Nicolas Grosmaire
Bibliographie
Duve (de) Thierry, Voici, 100 ans d’art
contemporain, Flammarion, Paris, 2002.
F lorio E m m a n u e l , G u i d e
de la couleur imprimée, Atelier
Pe r r o u s s e a u x , R e i l l a n e , 2 0 0 1 .
Frutiger Adrian, Des signes et des
Hommes, Delta et Spes, Lausanne, 1983.
G autier Da m i e n , Ty p o g ra p h i e
guide pratique, Pyramyd, Paris, 2001.
Itten Johannes, L’art de la couleur,
D e s s a i n e t To l r a , Pa r i s , 2 0 0 4 .
Lendrevie Jacques, Baynast
(de) Arnaud, PUBLICITOR, Théorie
et pratique de la communication, Dalloz,
Paris, 2005.
Maeda John, Maeda et Maeda,
Thames & Hudson, Londres, 2004.
Lexique des règles typographiques en usage
à l’imprimerie nationale, Imprimerie
nationale, Paris, 1993.
NewArk Quentin, Guide complet
du design graphique, coll. Bloc Notes
Publishing, Pyramyd, Paris, 2003.
Niemetzky Gérard, Gestion de
la couleur « calibration profils ICC »,
Eyrolles, Paris, 2004.
Perrousseaux Yves, Manuel de
la typographie française élémentaire,
Atelier Perrousseaux, Reillane, 1998.
Peyré Yves, Peinture et poésies, Le
dialogue par le livre, Gallimard, Paris,
2001.
Rush Michæl, Les nouveaux médias
dans l’art, coll. Univers des Arts,
Thames & Hudson, Londres, 2000.
Wildbur Peter, Burke Michael,
Le graphisme d’information, Thames
& Hudson, Londres, 2000.
­­­
Formation multimédia / PAO
Travail en atelier, entretien individuel,
suivi de projet
Objectifs
Les objectifs sont la formation et la
post-production de travaux dédiées
au multimédia et à la pao, la conduite
d’ateliers spécifiques avec l’intervention
éventuelle de professionnels extérieurs
afin d’approfondir certaines
compétences.
C’est un lieu d’échanges, où chacun peut
à la fois se former et se perfectionner
aux techniques du multimédia et de
l’infographie.
Contenu et
d’enseignement
méthode
Suivi de projet et formation spécifique
individualisés, en vue de la préparation
au dnsep, perfectionnement,
proposition de workshop, proposition
de publications, stages...
Les rendez-vous de l’atelier
• réalisation des documents de
communication de l’établissement.
• participation et production des
publications Hôtel-Rivet.
• réalisation de commandes extérieures
et participation à des évènementiels.
Evaluation
La méthode et les critères d’évaluation
sont définis avec le responsable
pédagogique référent suivant le type
de travail ou de formation organisés
durant le semestre.
277
les contenus d’enseignement
Revues
Evaluation
Étapes Graphiques
Art Computeur
M.A.D.
Bloc notes publishing
Suivi des projets durant les phases de
réalisation.
Conformité aux cahiers des charges et
exigences techniques imposées s’il y a
lieu (commandes extérieures).
Evaluations qualitatives du médium
et de la cohérence du travail (qualité
des rendus, des contenus et de la
diffusion).
Intelligibilité et cohérence des
contenus.
Sylvain Grout, Yann Mazéas
et Federico Vitali
Projets vidéo/animation
Travail en atelier, entretien individuel,
suivi de projet
Objectifs
Bibliographie
Barthes Roland, La Chambre claire,
Cahiers du cinéma, Paris, 1980.
Bonitzer Pascal, Le Champ aveugle,
Cahiers du cinéma, Paris, 1999.
BOURDIEU Pierre, Sur la télévision,
Raison d’Agir, Paris, 2005.
B R E S S O N Ro b e r t , No t e s s u r l e
cinématographe, nrf, Paris, 1975.
CHION Michel, La Toile trouée,
Cahiers du Cinéma, Paris, 1993.
Daney Serge, Devant la recrudescence
des vols de sacs à main, Aléas, Lyon,
2002.
Daney Serge, Le Salaire du zappeur,
P.O.L., Paris, 1993.
Deleuze Gilles, Logique du Sens,
Minuit, Paris, 1969.
Deleuze Gilles, L’Image Mouvement,
Minuit, Paris, 1983.
Deleuze Gilles, L’Image Temps,
Minuit, Paris, 1985.
Godard-Jousse, Entretiens avec
Jean-Luc Godard, CD Audio, Signature,
2005.
GODARD Jean-Luc, Godard par
Godard, Coll.Champs, Flammarion,
Paris, 2007.
GODARD Jean-Luc, Histoire(s) du
Professionnalisation des méthodes et
mises en œuvre.
Collaborations externes,
artistiques, scientifiques,
techniques (professionnelles et/ou
institutionnelles).
Connaissance des pratiques
expérimentales (cinéma et vidéo).
Contenu et méthode
d’enseignement
Suivi spécifique des projets vidéo/
animation/installations d’étudiants.
Participation d’intervenants extérieurs
(artistes, professionnels, chercheurs).
Réalisations des projets en collaboration
avec des entreprises ou organismes
e x t e r n e s (prestations techniques,
collaborations artistiques ou scientifiques,
commandes publiques et institutionnelles,
etc.).
Analyse des pratiques expérimentales
cinématographiques et vidéo (McLaren, Len
Lye, Artavazd Pelechian, Oskar Fishinger,
Zbigniew Rybczyński, Bill Morrisson,
Pierre Huyghe, Steve Mc Queen, Rodney
Graham, Aernout Mik, etc.).
278
la phase projet : semestre 7
cinéma, Séries de films de 1988 à 1998.
Jost François, Introduction à l’analyse
de la télévision, Ellipses, Paris, 2007.
METZ Christian, Essais sur la
signification au cinéma, Klincksieck,
Paris, 2003.
N oguez Dominique , Eloge du
cinéma expérimental, Centre Georges
Pompidou, Paris, 1979.
Tarkovski Andrëi, Le Temps scellé,
Cahiers du cinéma, Paris, 2004.
Truffaut François, Entretiens
Hitchcock-Truffaut, Gallimard, Paris,
2003.
Villain Dominique, L’œil à la caméra,
le cadrage au cinéma, Cahiers du cinéma,
Paris, 2001.
Virilio Paul, Logique de la perception,
Éditions de l’Étoile, Paris, 1984.
Virilio Paul, La Machine de vision,
Galilée, Paris, 1988.
collections publiques… On approchera
ainsi l’ensemble des contraintes du
genre mais l’on abordera aussi, d’un
point de vue théorique, une histoire des
expositions et des institutions depuis
le xixe siècle. L’ensemble exige un sens
de la collaboration et du partage de ces
expériences, pratiques et théoriques.
Evaluation
Contrôle continu.
Qualité des réflexions apportées au
groupe de travail, pertinence des
propositions, capacité à la mise en
œuvre collective et à l’appropriation
personnelle.
Bibliographie
Agamben Giorgio, Qu’est-ce qu’un
dispositif ?, Petite Bibliothèque Rivages,
Paris, 2007.
Deitch Jeffrey, Post Human, FAE,
Musée d’art contemporain Pully /
Lausanne, 1992.
Hegewisch Katharina, Klüser
Bernard, « une documentation sur
trente expositions exemplaires du xxe
siècle », in L’art de l’exposition, Édition
du Regard, Paris, 1998, p. 369-382.
Lyotard J e a n - F r a n ç o i s , L e s
Immatériaux, Centre Georges
Pompidou, Paris, 1985.
Mavridorakis Valérie, « The
Atrocity Exhibition – écrite et réalisée
par J. G. Ballard ou la fin tragique des
années 60 », in 20/27 n° 2, Paris, 2008.
NICKAS Robert, Collection Diary, jrp /
Ringier, Zürich, 2004.
NICKAS Robert, Theft is Vision, Les
Presses du réel, Dijon, 2008.
Pierre Joseph, Patrick Perry
Prime Time
Travaux dirigés collectifs
Objectifs
Approche des moyens requis à
l’élaboration d’une exposition.
Contenu et méthode
d’enseignement
Le cours entend proposer des réflexions
et organiser des débats collectifs autour
de l’organisation d’une exposition au
sein d’une institution : problématique,
lieu, œuvres… (ARC). Il se déroule sous
forme de travaux dirigés permettant le
déploiement des imaginaires, sous forme
de visites de sites, de consultation des
279
les contenus d’enseignement
Christian Laune
la perspective de l’espace professionnel
et social.
Cartes sur table I
Bibliographie
Travail en atelier et entretien
individuel
Objectifs
O’Doherty Brian, Inside the white
Cube, L’espace de la galerie et son idéologie,
JRP Ringier, Zurich, 2008
MOULIN Raymonde, Le Marché
de l’art. Mondialisation et nouvelles
technologies, coll. Champs, Flammarion,
Paris, 2003.
Approche, compréhension des
mécanismes de production et de
diffusion des pratiques plastiques
contemporaines.
Contenu et méthode
d’enseignement
Nadia Lichtig Dans une perspective de développement
extra-scolaire, ce cours s’intéresse
aux différents moyens utiles, voire
indispensables à l’optimisation de la
chaîne de production d’une œuvre
plastique.
Conception, production, diffusion,
gestion.
En fonction des affinités et des choix
collatéraux, la mise en place de cellules
de travail a pour objectif la mise en
œuvre, la réalisation et la maîtrise
concrète de projets ou l’optimisation de
productions existantes.
Tous les aspects sont abordés : édition,
exposition, communication, production,
budgétisation, rédaction de dossiers,
commercialisation, relation presse,
relation institutions, archivage…
Exposés, discussions, travaux dirigés,
questionnaires…
Rendez-vous par petits groupes et
individuels.
Corrélations entre images
et sons
Travail d’atelier et hors les murs, suivi
de projet, entretien individuel
Objectifs
L’exploration des relations entre l’image
et le son dans les œuvres filmiques et
plastiques. L’étudiant réalise un film ou
une pièce sonore.
Formalisation théorique et plastique du
projet de chaque étudiant.
Contenu et méthode
d’enseignement
Le cours est conçu comme un atelier
critique où la réflexion et la réalisation
se répondent. Le cadre du cours est
l’occasion d’analyse d’œuvres ainsi
que de séances d’enregistrement et
de tournage collectif. Tout au long
de l’année, des séances du vidéo-club
prolongent l’enseignement. La présence
aux séances du vidéo-club est fortement
conseillée.
No u s e x p é r i m e n t o n s d i f f é re n t e s
approches de traitement du son et de
Evaluation
Réalisation régulière de points sur
l’avancée des travaux.
Capacité à développer son projet dans
280
la phase projet : semestre 7
l’image et soulevons les questions de
leur mise en espace. Sont abordés le
cinéma expérimental, la bande vidéo en
tant que multiple, la vidéo projection et
l’installation sonore.
Au t r a v e r s d u s u i v i i n d i v i d u e l ,
accompagner la recherche et
l’élaboration d’un travail plastique et
d’une problématique personnelle qui
puisse engager la dynamique d’une
œuvre artistique à venir. Encourager
une grande autonomie et une forte
implication dans l’actualité des pratiques
émergentes.
Contenu et méthode
d’enseignement
Contrôle continu et bilan semestriel.
Lors d’entretiens en atelier ou en
département vidéo, analyser avec les
étudiants les productions entreprises,
en dégager les grands axes, les questions
soulevées et les impasses potentielles.
Envisager ensemble les possibilités
de diffusion ou de monstration des
œuvres, rechercher les options les
plus intelligentes en fonction des
problématiques affirmées.
Dans le cas de productions vidéo,
analyser point par point la faisabilité et
la méthodologie des projets et engager
ensemble un calendrier de production
et de post-production.
Bibliographie
Evaluation
Evaluation
C hion Michel, L’Audio-Vision,
Nathan, Paris, 1990.
Chion Michel, La Musique au cinéma,
Fayard, Paris, 1995.
M ichaud Ph i l i p p e - A l a i n , Aby
Warburg et l’image en mouvement,
Macula, Paris, 1998.
Nyman Michael, Experimental Music,
Cage et au-delà, Allia, Paris, 2005.
Contrôle continu et bilan semestriel.
Présentation et analyse des travaux.
Filmographie
Personnalisée en regard des
productions
Altman Robert, Mash, 1970.
Bresson Robert, Le Pick poket,
1959.
Cassavetes John, Husband, 1970.
Cassavetes John, Opening night,
1977.
Cronenberg David, The Fly, 1986.
Cronenberg David, Crash, 1996.
Eisenstein Serguei, Octobre, 1927.
Flaherty Robert, L’Homme d’Aran,
1934.
Godard Jean-Luc, Masculin Féminin,
1966.
Godard Jean-Luc, Pierrot le fou,
1965.
Godard Jean-Luc, A bout de souffle,
1959.
Yann Mazéas
RDV
Entretien individuel
Objectifs
Accompagner le travail personnel,
vérifier la pertinence des propositions
et amener les étudiants à entreprendre
des productions complexes,
particulièrement dans le domaine de
l’image en mouvement.
281
les contenus d’enseignement
Clémentine Mélois
Hitchcock Alfred, Vertigo, 1958.
Jarmush Jim, Down by law, 1986. Jarmush Jim, Dead Man, 1995.
Kitano Takeshi, Hanabi, 1997. Kitano Takeshi, L’été de Kikujiro,
1999.
Kubrik Stanley, Doctor Strangelove,
1968.
Kubrik Stanley; The Shining, 1980.
Lang Fritz, Docteur Mabuse, 1933. Lang Fritz, M le Maudit, 1931.
Leone Sergio, Il était une fois dans
l’Ouest, 1969.
Marker Chris, Sans Soleil, 1983. Marker Chris, A.K, 1985.
McQueen Steve, Hunger, 2008.
Medvedkine Alexandre, Le Bonheur,
1934.
Moretti Nanni, Palombella Rossa,
1989.
Moretti Nanni, Caro diaro, 1993.
Tarkovski Andréi, Stalker, 1979.
Tarkovski Andréi, Andréi Roublev,
1966.
Tarkovski Andréi, Nostalgia, 1983.
Zhangke Jia, Dong, 2006.
Zhangke Jia, Still life, 2006.
Pratiques éditoriales
Travail en atelier, suivi de projet,
entretien individuel
Pré-requis
Connaissance des enjeux liés au travail
d’édition, notions de mise en page et de
composition.
Objectifs
Recherches et expérimentations autour
des notions d’édition et de multiple,
en lien avec le projet artistique de
chaque étudiant ; transversalité entre
les différentes pratiques et réflexion sur
le choix des médiums et des modes de
représentation.
Contenu et méthode
d’enseignement
L’enseignement se fait en deux phases :
au cours du travail en atelier, l’étudiant
expérimentera l’ensemble de la chaîne
graphique des pratiques éditoriales:
taille-douce, sérigraphie, lithographie,
offset, impression numérique,
typographie, tampographie, choisissant
le médium en fonction de ses affinités
et de son projet artistique.
Parallèlement à cet aspect pratique,
un travail approfondi de réflexion
critique et un suivi de projets seront
entrepris au cours d’entretiens
individuels, les pratiques artistiques
étant très étroitement mêlées au savoir
technique.
Evaluation
Contrôle continu. L’étudiant sera, en
partie, évalué sur son assiduité et son
282
la phase projet : semestre 7
engagement tout autant que sur la
qualité de sa réalisation.
Evaluation
Pertinence entre la problématique de
recherche personnelle, sa mise en œuvre
et sa mise en espace, tant au travers des
accrochages et projets d’expositions,
qu’au travers des projets d’éditions.
Qualité des travaux et de leur
articulation avec le dossier méthodologie
et synthèse.
Bibliographie
Butor Michel, Essais sur le roman,
coll. Tel, Gallimard, Paris, 1992.
CarriÓn Ulises, Quant aux livres,
Héros-Limite, Genève, 1997.
Mallarmé Stéphane, Un coup de dés
jamais n’abolira le hasard, Gallimard,
Paris, 1993.
M o ë glin - D elcroix A n n e ,
Esthétique du livre d’artiste, Le mot et le
reste, Marseille, 2006.
Bibliographie
Un complément bibliographique sera
fourni à chaque étudiant en relation
avec sa problématique de recherche
personnelle.
Altaio Vicenç, Joan Brossa o la revolta
poetica, Fondacio Joan Miró, Barcelone,
2001.
Blistène Bernard, Legrand
Véronique, Poésure et Peintrie, d’un art
l’autre, Musées de Marseille et rmn,
Paris, 1993.
Breton André, Je vois, j’imagine,
Gallimard, Paris, 1991.
Caeckenbergh Van Patrick, Atlas
des idéations, Carré d’art, Nîmes, 2005.
Camillo Giulio, Le Théâtre de la
mémoire, Allia, Paris, 2001.
collectif, L’Ivresse du Réel, Carré
d’art, Nîmes, 1993.
collectif François Dufrêne ou
estampage, Musée des beaux-arts de
Brest, Brest, 2005.
collectif, Robert Filliou, Génie sans
talent, Hatje Cantz, Berlin, 2003.
collectif, Raymond Hains et la
pansémiotique, afp, Paris, 1989.
Décimo Marc, L’esprit de la modernité
révélé par quelques traits pataphysiques
– ou Le Brisset facile, Presses du réel,
Dijon, 2009.
Dupuy Jean, Sans titre, sans œuvre,
Augustin Pineau
Les mots et les images, la part
du réel i
Entretien individuel et suivi de projet
Objectifs
Mettre en évidence le rapport entre le
langage, l’image et le rapport à l’objet
dans la problématique de recherche
personnelle de l’étudiant.
Contenu et méthode
d’enseignement
Suivi de la pratique personnelle de
l’étudiant et mise en relation avec les
pratiques actuelles qui se développent
autour du rapport entre l’image, le mot et
l’objet.
Suivi des projets d’éditions (collection
Hôtel Rivet).
Projets d’expositions d’étudiants à
l’extérieur de l’école (ARC) et en relation
avec l’université de Nîmes VaubanMédiation Culturelle.
Suivi du dossier méthodologie et synthèse.
283
les contenus d’enseignement
Serge Plagnol
Francesco Milani, 1995.
Forest Philippe, Raymond Hains,
Uns romans, Gallimard, Paris, 2004.
H ausmann R a o u l , G iroux
Michel, Je ne suis pas un photographe,
Chêne, Paris, 1976.
Hocke Gustav René, Labyrinthe de
l’art fantastique, Denoël, Paris, 1977.
Joris Pierre, Claude Pélieu, Collages,
Voix-Richard Meier, Elne, 2002.
Lascault Gilbert, Louis Pons, La
Halle Saint-Pierre, Paris, 1996.
Legrand Véronique, Charles
Aurélie, L’Esprit Fluxus, Musée de
Marseille, 1995.
Leguillon Pierre, J’ai la mémoire
qui planche, Raymond Hains, Centre
Georges Pompidou, Paris, 2001.
Lennep Van Jacques, Une Pierre en
tête, Yellow Now, Crisnée, 2007.
Magritte René, Les Mots et les
images, choix d’écrits, Labor, Bruxelles,
2000.
Marcus Greil, Lipstick Traces, une
histoire secrète du vingtième siècle, coll.
Folio, Gallimard, Paris, 2000.
Yates A., L’Art de la mémoire, Frances,
Gallimard, Paris, 2004.
Carlos Pazos, Sintidekon, Museo
universidad de Alicante, 2000.
George Brecht, events, a heterospective,
Museum Ludwig, Köln, 2006.
Raymond Hains, macba, Barcelone,
1999.
Peinture et actualité
Entretien individuel et suivi de projet
Objectifs
Développement de la pratique
personnelle de l’étudiant sur les bases
de son Dnap, des enjeux plastiques qu’il
propose et de sa mise en perspective
pour les deux années à venir (4e et 5e
années).
La démarche de la 4 ème année doit
s’ a p p u y e r e t s’ a r t i c u l e r s u r u n e
connaissance vivante de la peinture
dans son actualité, c’est-à-dire un début
de confrontation avec les événements
artistiques contemporains.
Contenu et méthode
d’enseignement
L’étudiant va installer sa pratique au sein
de l’école dans un atelier personnel qu’il
spatialise d’une manière singulière.
L e s c h o i x p l a s t i q u e s d o i ve n t s e
développer de plus en plus précisément.
La mise en espace doit s’affirmer par
un choix personnel dans les conditions
d’exposition.
Seront privilégiées les visites d’ateliers
d’artistes avec l’enseignant.
Le lien intérieur (l’atelier à l’école) et
extérieur (stages, visites d’ateliers) doit
dynamiser la pratique personnelle de
l’étudiant qui implique une inscription
dans la vie artistique contemporaine.
Evaluation
Suivi de projet et entretien individuel
en atelier et sur le lieu d’exposition.
284
la phase projet : semestre 7
Yves Reynier Bibliographie
Une lecture (critique) des journaux,
revues, catalogues d’expositions est
nécessaire afin de confronter son propre
travail avec l’actualité.
Agata (d’) Antoine, Le désir du
monde, entretiens avec Christine Delory
Momberger, Téraèdre, Paris, 2008.
Arasse Daniel, « Anselm Kiefer » in
Cette obscure clarté qui tombe des étoiles,
Les Presses du réel, Dijon, 1996.
Barcelo Miguel, Carnets d’Afrique,
Gallimard, Paris, 2003.
Baselitz Georg, écrits in catalogue
Baselitz, Paris-Musées, coéditions PM/
Les amis, Paris, 2001.
Beckmann Max, Écrits, ensba,
Paris, 2002.
BioulÈs Vincent, Peindre entre les
lignes, ensba, Paris, 1995.
Buraglio Pierre, Écrits entre 1962 et
2007, ensba, Paris, 2008.
De Kooning Willem, Écrits et
propos, ensba, Paris, 1998.
Dezeuze Daniel, Textes et notes,
ensba, Paris, 1991.
J uliet C h a r l e s , Rencontre avec
Bram van Velde, Fata Morgana, SaintClément-de-Rivière, 1984.
Anselm KIEFER au Louvre, éditions du
Regard, Paris, 2007.
Kirili Alain, Mémoire de Sculpteur,
ensba, Paris, 2007.
Marc Franz, Écrits et correspondances,
ensba, Paris, 2007.
Richter Gerhard, Textes, Les Presses
du réel, Dijon, 1999.
Rothko Mark, Écrits sur l’art, coll.
Champs arts, Flammarion, Paris, 2007.
Le temps de l’art des avantgardes i
Travail en atelier, entretien individuel
et suivi de projet
Objectifs
Eveiller l’esprit critique des étudiants
sur l’actualité artistique en relation avec
les avant-gardes.
Contenu et méthode
d’enseignement
Il s’agit d’une mise en perspective des
avant-gardes depuis la fin du xix ème
depuis les incohérents, les zutistes, le
courant du Chat Noir, jusqu’au Lettrisme
et au Situationnisme, en passant par le
Dadaïsme et le Surréalisme d’après 1940,
etc.
Interroger l’inscription de ces mouvements
dans notre époque ; analyser ce qui a été
retenu ou délaissé par le postmodernisme
ou l’art contemporain.
Evaluation
Suivi de l’évolution des recherches de
l’étudiant.
Analyse et confrontation de ces idées avec
son travail personnel et son rapport à l’art.
Bibliographie
Cendrars Blaise, Poésies Complètes
1912-1924 : Du Monde Entier - DixNeuf Poèmes Élastiques - La Guerre,
Gallimard, Paris, 2006.
Cravan Arthur, Œuvres : poèmes,
articles, lettres, Ivréa, Paris, 1992.
Debord Guy, Mémoires avec Asger
Jorn, Internationale situationniste,
Copenhague, 1958.
285
les contenus d’enseignement
Debord Guy, Les Belles Lettres,
Allia, Paris, 2004.
Debord Guy, Œuvres, coll. Quarto,
Gallimard, Paris, 2006.
Jarry Alfred, Bibliothèque de la
Pléiade, Gallimard, Paris.
Jorn Asger, Fin de Copenhague, Allia,
Paris, 2001.
Marcus Greil, Lipstick traces, une
histoire secrète du vingtième siècle, coll.
Folio, Gallimard, Paris, 1998.
Shatuk Roger, Les Primitifs de l’avantgarde - Henri Rousseau, Erik Satie, Alfred
Jarry, Guillaume Apollinaire..., coll.
Champs, Flammarion, Paris, 1997.
Spies Werner, Max Ernst. Les Collages,
inventaire et contradictions, Traduit
de l’allemand par Eliane Kaufholz,
Gallimard, Paris, 1984.
Vaché Jacques, Lettres de guerre, Mille
et une nuits, Paris, 2001.
Au Luxembourg - Sonnets Dénaturés.
Poèmes Nègres – Documentaires, coll.
Poésie, Gallimard, Paris, 2006.
Suivi de projets d’animation avec
l’assistant vidéo.
Su i v i d e p r o j e t s g r a p h i q u e s e n
collaboration avec l’assistant
d’infographie.
Projets d’expositions d’étudiants
à l’extérieur de l’école (ARC) et en
relation avec l’université de Nîmes
Vauban-Médiation Culturelle.
Evaluation
Qualité des réalisations. Autonomie et
engagement de l’étudiant. Capacité à
porter un projet à son terme.
Bibliographie
Collectif, En marge du livre, Centre
de Lecture Publique, Bruxelles, 1995.
Collectif, Biennale du livre d’artiste,
coll. Pays-Paysage, Jean Vallon, 1989.
Glasmeier Michael, Die Bücher der
Künstler, ifa, Berlin, 1999.
Malou Georges-Majerus, Livres illustrés
et livres d’artiste, Bibliothèque nationale
de Luxembourg, Luxembourg, 2002.
Melot Michel, Histoire d’un art :
L’Estampe, Skira, Genève, 1981.
Melot Michel, Histoire d’un art :
L’Illustration, Skira, Genève, 1984.
Jean-Marc Scanreigh
Éditer / publier
Travail en atelier et en équipe
Objectifs
Monographies
Barthes Roland, Calvino Italo,
Saul Steinberg, Institut Valencia d’Art
Modern, Valence, 2002.
Cramer Patrick, Pablo Picasso - Les
livres illustrés, Patrick Cramer, Genève,
1983.
Draguet Michel, Magritte tout en
papier, Hazan, Paris, 2006.
Geelhaar Christian, Jasper Johns,
Working Proofs, Petersburg Press, New
York, 1976.
Instaurer une culture de l’édition chez
les étudiants.
Contenu et méthode
d’enseignement
Mise en relation de la recherche des
étudiants avec la production aussi bien
historique que récente de l’édition,
de la communication et du film
d’animation.
286
la phase projet : semestre 7
N auman Fr a n c i s . M . , M a rc e l
Duchamp - L’art à l’ère de la reproduction
mécanisée, Hazan, Paris, 1999.
O brist H a n s U l r i c h , Takehito
Koganezawa, Verlag fur moderne Kunst,
Nürnberg, 2003.
Pleynet Marcelin, Butor Michel,
Jasper Johns, Gravures - Dessins, Fondation
Van Gogh, Arles, 1992.
David Hockney, A Drawing Retrospective,
Thames & Hudson, Londres, 1996.
Georg Baselitz, Estampes, Cabinet des
Estampes de Genève, Genève, 1985.
Kiki Smith, Prints, Books & Things,
moma, New-York, 2004.
Raymond Pettibon, V-Boom, Kehrer,
Heidelberg, 2007.
Richard Hamilton, Prints 1939-1983,
Hansjorg Mayer, Stuttgart, 1984.
s’éparpiller et que leurs moments de
travail soient intenses et productifs.
Les aider à étayer leur travail par des
croquis, plans, projets dessinés.
Contenu et méthode
d’enseignement
Accompagner l’étudiant dans ses
tentatives et expériences tant dans
l’atelier qu’à l’extérieur de l’école (stages,
expositions…) et lui permettre par
des discussions régulières de stimuler
son travail tout en le nourrissant en
bibliothèque par un élargissement du
champ des références.
Des échanges constants sur le
travail en évolution tant au niveau
de son élaboration technique
que sur la pertinence et la justesse
des questionnements et de
l’orientation des axes choisis.
Des séances critiques, impliquant
un accrochage du travail produit, et
une présentation orale à l’ensemble
des étudiants. L’ensemble se déroule
comme un débat constructif
permettant à chacun d’aiguiser son
sens critique, de s’ouvrir à la discussion
et de questionner la relation du
travail à l’espace d’accrochage afin
d’en offrir la plus juste perception.
Inciter les étudiants par des discussions,
des échanges autour de livres, à enrichir
leur travail quel que soit le médium
privilégié, par une recherche en dessin
qui pourrait être autant préparatoire,
qu’un axe à part entière du travail.
Isabelle Simonou-Viallat
Dessin : entretiens et
discussions i
Entretien individuel et suivi de projet
Pré-requis
Av o i r
u n e
p r a t i q u e
p e r s o n n e l l e r i c h e e t ré f é re n c é e .
Savoir enrichir et questionner
son travail tant par des textes
que par des croquis, esquisses...
Savoir travailler l’accrochage et parler
de son travail.
Objectifs
Emmener l’étudiant à gérer cette année
entre l’extérieur (stages, workshop,
projets d’expositions…) et leur atelier au
sein de l’école, afin que leur production
puisse se nourrir de tout cela sans
Evaluation
Constante en atelier et lors des bilans
collectifs de fin de semestre.
Prise en compte de l’assiduité et de la
287
les contenus d’enseignement
qualité de l’engagement, de la pertinence
du propos et des réalisations, et de la
capacité à mettre son travail en valeur
par un accrochage cohérent et pensé.
contemporain, n° 1 et n° 2, 2009.
Kunstforum International, Zeichnen Zur
Zeit (dessiner le temps présent), n° 196,
2009.
Kunstforum International, Making worlds
(10 portraits d’artistes/dessinateurs),
n°198, 2009.
Bibliographie
Cette bibliographie est non
exhaustive, elle reste très générique,
l’accompagnement des étudiants se
faisant au cas par cas, les livres conseillés
en cours d’année, sont en lien direct avec
le travail de chacun ou liés à l’actualité
du moment.
Le focus sur des artistes se fera sur la
façon dont le dessin peut être une partie
ou un axe d’une démarche. En partant
du travail de : Gerhard Richter, Claudio
Parmigiani, Rebecca Horn, Giuseppe
Penone, Richard Tuttle.
Ardenne Paul, Art, Le présent,
Editions du Regard, Paris, 2009.
Brusatin Manlio, L’histoire de la
ligne, Flammarion, Paris, 2002.
Chassey (de) Eric (dir.), Ils ont regardé
Matisse – Une réception abstraite 19481968, Catalogue du Musée Matisse,
Courcuff Graden, 2009.
Conte (dir.) Le dessin hors papier,
Publications de la Sorbonne, Paris, 2009.
Duplaix Sophie, Collection Art
C o n t e m p o ra i n , C e n t r e G e o r g e s ,
Pompidou, cnac, Paris, 2008.
Marcadé Bernard, « 53 œuvres
qui (m’)ébranlèrent le monde », in
Beaux-Arts Magazine, Paris, 2008.
Poinsot Jean-Marc, Quand l’œuvre
à lieu – l’art exposé et ses récits autorisés,
Presses du Réel, Dijon, 2008.
Vitamine 3-D - New perspectives in sculpture
and installation, Phaidon, Londres, 2009.
Vitamine D - Nouvelles perspectives
en dessin, Phaidon, Londres, 2007.
Vitamine P - Nouvelles perspectives en
peinture, Phaidon, Londres, 2004.
Vitamine PH - Nouvelles perspectives en
photographie, Phaidon, Londres, 2007.
Roven, Revue critique sur le dessin
Arnaud Vasseux
Autonomie et recherche
Suivi de projet, entretien individuel
Objectifs
L’étudiant doit prendre conscience
de l’étendue du champ qu’il investit
et interroge, tant dans sa réflexion
et son énoncé, que dans les actes qui
constituent sa pratique.
C’est l’autonomie de l’étudiant qui
est visée tant dans sa pratique que
dans sa capacité à nourrir (ouvrir
et questionner), par ses expériences
du dehors (le stage, par exemple), sa
recherche.
Contenu et méthode
d’enseignement
Les étudiants développent une pratique
individuelle où leur personnalité et
leurs choix s’affirment davantage.
Ils démontrent leur capacité d’user de
leurs connaissances dans la manipulation
des matériaux et des moyens (techniques
288
la phase projet : semestre 7
répertoriées et/ou personnelles) en
vue de réalisations tridimensionnelles
exigeantes et abouties.
Ils s’inquiètent de la spécificité des lieux
et conditions de présentation de leurs
travaux, et notamment à l’occasion
d’expériences d’exposition hors les murs
régulièrement proposées par l’atelier.
Par exemple, au château d’Avignon
(en collaboration avec Hubert Duprat,
Caroline Boucher, Joëlle Gay, Nadia
L i c h t i g , C l a u d e Sa r t h o u , A n n i e
Tolleter).
La parole et l’énoncé accompagnent
la recherche personnelle, moins pour
la soutenir que pour la mettre en
mouvement.
Bibliographie
Un complément bibliographique sera
fourni à chaque étudiant en relation
avec sa problématique et son travail
personnel.
COMETTI Jean-Pierre, La force d’un
malentendu. Essais sur l’art et la philosophie
de l’art, Questions théoriques, 2009.
COMETTI Jean-Pierre, Les définitions
de l’art, La Lettre Volée, Bruxelles,
2004.
DEWEY John, L’art comme expérience,
Farrago/université de Pau, 2005.
FOSTER Hal, Le retour du réel, situation
actuelle de l’avant-garde, La Lettre Volée,
Bruxelles, 2005.
GLICENSTEIN Jérôme, L’art : une
histoire d’expositions, PUF, Paris, 2009.
MESCHONNIC Henri, Pour sortir du
postmoderne, Hourvari, 2009.
LEFEBVRE Henri, La production de
l’espace, Anthropos, 2000.
LEFEBVRE Henri, Espace et politique,
Anthropos, 2000.
LÉVI-STRAUSS Claude, ERIBON
Didier, De près et de loin, Points poche,
Odile Jacob, Paris, 1988.
ROTH Philip, Parlons travail, Folio,
Gallimard, Paris, 2004.
VERNANT Jean-Pierre, L’univers, les
dieux et les hommes, coll. Points, Seuil,
Paris, 1999.
Su i v i i n d i v i d u e l o u p a r g r o u p e
d’étudiants du développement des
recherches et des réflexions abordées.
On questionne la méthodologie dans
son articulation à la pratique et au
champ de la recherche. Une attention
particulière est portée sur les options
de présentation expérimentées au cours
des différentes occasions que l’atelier
propose (ARC, workshops, expériences
d’exposition).
Conversations et discussions
(individuelles et collectives).
Evaluation
Engagement et exigence dans sa
recherche au sein de l’atelier.
Aptitude à réinterroger ses procédures.
Qualités des réalisations.
Cohérence de la recherche avec les
moyens mis en œuvre et les expériences
vécues en dehors de l’école.
289
les contenus d’enseignement
Carmelo Zagari l’emplacement, le lieu, l’espace idéal
et autres doivent se créer ou s’inventer
sans cesse. Pousser l’inventivité et la
singularité unique que dégage chaque
étudiant en analyse critique/analytique/
formelle, est de notre responsabilité…
Instruire en perception l’étudiantartiste en l’accompagnant en témoin
responsable, avec rigueur.
Prendre place
Peinture et esthétique des espaces
à charges sensibles
Travail en atelier, suivi de projet,
cours magistraux
Objectifs
Donner à l’étudiant une nouvelle
conscience de la place qu’il a acquise.
C’est le vrai début de la responsabilité
de son engagement artistique. Il doit prendre en charge sa recherche
personnelle et la développer le plus
loin possible vers sa position d’artiste.
Il doit aussi dépasser le cadre de
l’institution pour se servir de l’école
comme d’un immense atelier de
recherche et générer ensemble un cadre
de confiance plus fort afin de profiter de
cette année.
Parler de l’entre-deux, visible-invisible,
charges émotionnelles ou colorées…
Dire en discrétion ou en force, le sens.
Evaluation
Sur le fond, l’amplitude de la démarche,
l’éveil en progression de la conscience
des contenus et des formes proposées.
Bibliographie
Samuel Beckett (le film), John Cage
(4’33’’) / de Kippenberger à Broodtaers /
de Bernard Lamarche-Vadel au regard...
Kant.
Antoine Jean-Philippe, Marcel
Broodthaers - Moule, Muse, Méduse, Les
Presses du réel, Dijon, 2008.
Deleuze Gilles, La philosophie
critique de Kant, coll. Quadrige, PUF,
Paris, 2004.
Face à Lamarche-Vadel, Inculte, Paris,
2009.
Contenu et méthode
d’enseignement
Placement dans l’espace conceptuel/
narratif /émotionnel et autres, d’une
œuvre et de son ensemble.
Dialoguer-voir-percevoir et agir, en
actionnant le déplacement des êtres,
des idées et des formes structurelles
afin de leur donner un statut, Art.
Poser la question du temps et faire
corps de choses difformes pour mieux
en faire voir la beauté ou les enjeux.
Épurer un regard déjà éduqué en le
rendant encore plus responsable de la
nouvelle mémoire qu’il est en train de
créer. Laisser entendre, admettre que
290
la phase projet : semestre 7
Philosophie, histoire,
théorie des arts et
langue étrangère
Didier Malgor Corine Girieud
Cours magistral, entretien individuel,
suivi de projet
Pré-requis
Après les crises de la
modernité
Où il est question d’entamer
ses recherches
Connaissance des avant-gardes du xixème
et xx ème siècles et des problématiques
artistiques contemporaines. Capacité à
porter un regard critique sur le contexte
culturel contemporain. Capacité à
inscrire son questionnement dans les
problématiques actuelles et à mettre
en relation des questionnements
artistiques et des questions historiques,
scientifiques et géopolitiques.
Cours magistraux, travaux dirigés et
suivis individuels.
Objectifs
Acquérir une méthodologie de la
recherche et renforcer ses acquis.
Contenu et méthode
d’enseignement
La méthodologie de la recherche est au
centre de ce semestre : cerner son sujet,
entamer des recherches en bibliothèque,
travailler la bibliographie, connaître
et discerner les outils valables pour sa
recherche (y compris sur l’Internet),
etc.
Objectifs
Réalisation d’un document écrit,
première étape en vue de la soutenance
du mémoire en semestre 9, sur une
problématique à la fois proche mais
distincte du travail de l’étudiant.
Evaluation
Contenu et méthode
d’enseignement
Avancée des recherches.
Entretiens individuels.
La crise de la modernité (relativité des
valeurs, fin de l’histoire, crise de la
représentation) nous amène à chercher
à la fois les signes d’une fin et d’une
mutation. A travers des productions
contemporaines (cinéma, littérature,
philosophie et art), il s’agit de tenter
de repérer des axes nouveaux, des
problématiques, des utopies marquant
une rupture avec la notion de fin.
Cours magistral et correspondance
électronique régulière.
Bibliographie
La bibliographie est propre à chaque
étudiant mais une attention portée aux
médias est demandée à tous.
291
les contenus d’enseignement
Evaluation
Evaluation
Présentations régulières des recherches
sous forme de conférences et remise
d’un mémoire.
Analyse et appréciation, lecture publique
des textes produits.
Bibliographie
Bibliographie
Beckett Samuel, Malone meurt,
Minuit, Paris, 1951.
Carroll Lewis, La Chasse au Snark,
Robert Laffont, Paris, 1989.
Deleuze Gilles, L’Epuisé, postface à
Quad de Samuel Beckett, Minuit, Paris,
1982.
Juliet Charles, Ces mots qui nourrissent
et qui apaisent, POL, Paris, 2008.
Laporte Roger, Lettre à personne, Léo
Scheer, Paris, 2006.
le Clézio Jean-Marie, La Forêt des
paradoxes, discours prix Nobel, 2009.
Agamben Giorgio, Qu’est-ce qu’un
dispositif ?, Payot, Paris, 2007.
Badiou Alain, Le Siècle, Seuil, Paris,
2005.
Hamon Philippe, Expositions, Corti,
Paris, 1989.
Didier Malgor, Caroline
Muheim, Claude Sarthou
SNARK : écriture
Travaux dirigés et suivi de projet
Pré-requis
Patrick Perry Une pratique ou un désir d’écriture.
Hi s t o i re s e t g é o g r a p h i e s
des scènes artistiques
contemporaines
Objectifs
Nommer, décrire, titrer, commenter,
questionner des œuvres plastiques.
Supposant qu’une image échappe
au concept philosophique et aux
déterminations historiques, et qu’elle
« ouvre » à l’expérience de l’altérité,
tenter une approche poétique de l’œuvre
par l’écriture.
Cours magistral, travaux dirigés et
entretien individuel
Objectifs
Se positionner à travers la connaissance
de l’actualité de l’art contemporain.
Contenu et méthode
d’enseignement
Contenu et méthode
d’enseignement
Le cours entend suivre et rendre visible
l’actualité de l’art contemporain,
français et international, en rapport
avec le travail même des étudiants.
Ceux-ci sont amenés à prendre position
sur cette cartographie, afin d’alimenter
leurs réflexions mais aussi de préparer
le stage qu’ils doivent effectuer au cours
L e c t u re d e t e x t e s l i t t é r a i re s , d e
correspondances d’artistes et d’écrivains
concernant la création. Écriture à partir
de questions artistiques, d’un lexique
particulier.
292
la phase projet : semestre 7
de l’année et d’amorcer le mémoire
qui sera soutenu au semestre 9. Les
problématiques générales abordées se
voudront ainsi plus professionnelles,
impliquant les étudiants dans une
réflexion sur la vie et l’engagement
de l’artiste au sein de la société, la
connaissance du milieu artistique
et de ses contraintes. Pourront être
envisagées les questions de l’atelier,
des mondes de l’art, de l’espace public,
du désœuvrement, de l’intime et du
quotidien…
Objectifs
Conduire les étudiants à produire un
mémoire dans lequel la réflexion
personnelle, la dimension analytique et
les connaissances viendront étayer de
manière rigoureuse leur propre démarche.
Leur apprendre à nuancer leur pensée
tout en affirmant leur singularité.
Contenu et méthode
d’enseignement
L’artiste, envisagé depuis des points
de vue sociologique, historique,
philosophique et artistique.
Discussions individuelles et collectives à
partir de questions relatives aux notions,
théories, conduites artistiques abordées
dans le mémoire.
Evaluation
Dossiers écrits.
Entretiens oraux.
Bibliographie
Evaluation
Collectif, Où va l’histoire de l’art
contemporain ?, Paris, L’Image / ENSBA,
Paris, 1997.
Duve (de) Thierry, Faire école (ou
la refaire), Presses du Réel, Dijon et
mamco, Genève, 2008.
Quand les artistes font école. Vingt-quatre
journées de l‘Institut des hautes études en
arts plastiques, tome I 1988-1990, tome
II 1991-1992, Paris, 2004.
Actualité des publications et des revues
d’art : Art Press, Beaux-Arts Magazine,
Flash Art, Frieze, Frog, etc.
Participation active aux séminaires.
Qualité des échanges, ouver ture
d’esprit, évolution jusqu’à la production
du mémoire final.
Bibliographie
ARDENNE Paul, Un art contextuel –
Création artistique en milieu urbain, en
situation, d’intervention, de participation,
Paris, Flammarion, 2002.
COMMENT Bernard, Les panoramas
du 19e siècle, Adam Biro, 1996.
BOURRIAUD Nicolas, Esthétique
relationnelle, Dijon, Les presses du réel, 1998.
Eco Umberto, La guerre du faux,
Grasset, 1985.
Jauss Hans Robert, Pour une esthétique
de la réception, Paris, Gallimard, 1978.
M ichaud Yves, L’ar tiste et les
commissaires. Quatre essais non pas sur
l’art contemporain mais sur ceux qui s’en
occupent, Nîmes, Jacqueline Chambon,
1989.
Natacha Pugnet
Encadrement du mémoire
final
Cours magistral, entretien individuel,
séminaires, accompagnement théorique
et méthodologique du mémoire.
293
les contenus d’enseignement
Lugli Adalgisa, Naturalia et Mirabilia.
Les cabinets de curiosités en Europe, Paris,
Adam Biro, 2000.
O ’ D oherty Br i a n , In s i d e t h e
white cube, Zurich, JPR Ringier/Paris,
Maison rouge, 2008 (pour la traduction
française).
Ogawa Yoko, Le musée du silence,
Actes sud, 2003.
Perec Georges, Un cabinet d’amateur,
Seuil, 1994.
Putman James, Le musée à l’œuvre,
Thames & Hudson, 1996.
Rutault Claude, Catamonologue,
Mamco, 1999.
Schaer Roland, L’invention des
musées, Découverte Gallimard/ RMN,
2002.
Zoos humains – De la Vénus hottentote
aux reality-shows (collectif ), Paris, ed La
Découverte, 2002.
Catalogues des expositions au musée
Bourdelle : Rutault, Fabro, Vermeiren,
Pariente, Varini…
Contenu et méthode
d’enseignement
A t r a ve r s u n p a rc o u r s é vo q u a n t
quelques-unes des expositions ayant
marqué l’histoire de l’art au xxe siècle,
et une actualité plus récente, nous
nous interrogerons sur les dispositifs
impliqués, les fonctions accomplies et
l’évolution de cette pratique. Un rappel
historique sera fait.
Evaluation
Assiduité et participation, contrôle
continu lors des entretiens et des
visites d’atelier. Suivi régulier dans
l’ é l a b o r a t i o n d u m é m o i re , s u i v i
des dossiers iconographiques et
théoriques. Capacité à réinvestir
des acquis théoriques et plastiques
et à les formuler avec pertinence en
relation avec leur travail et leurs écrits
personnels.
Bibliographie
Agamben Giorgio, Qu’est-ce que le
contemporain ?, Poche, Paris, 2008.
B adiou A l a i n , Pe t i t m a n u e l
d’inesthétique, Seuil, Paris, 1998.
Becker Howard, Les mondes de l’art,
Flammarion, Paris, 1988.
Becker Howard, Propos sur l’art,
L’Harmattan, Paris, 1999.
Danto Arthur, La transfiguration du
banal. Une philosophie de l’art, Seuil,
Paris, 1989.
Danto Arthur, La transfiguration du
banal. Une philosophie de l’art, Seuil,
Paris, 1989.
D eotte Je a n - L o u i s , Le musée,
l’origine de l’esthétique, L’Harmattan,
Paris, 1993.
Didi-Huberman Georges, L’image
Albert Raniéri
L’art de l’exposition i
C o u r s e t s é m i n a i re , e n t re t i e n
individuel, suivi du mémoire
Objectifs
Contribution critique de la part de
l’étudiant et réflexion documentée.
Inciter l’étudiant à argumenter autour
d’une pratique singulière et consolider
une méthode de travail autonome.
Rédaction du mémoire : problématique
et argumentation.
294
la phase projet : semestre 7
survivante, Minuit, Paris, 2002.
Ducros Franc, Le poétique, le réel,
Klincksieck, Paris, 1987.
Foucault Michel, Les Mots et les
choses, Gallimard, Paris, 1966.
Glicenstein Jérôme, L’art, une
histoire d’expositions, puf, Paris, 2009.
Hamon Philippe, Expositions, José
Corti, Paris, 1989.
Harrison Charles, Wood Paul,
Art en théorie, une anthologie, Hazan,
Paris, 1997.
Heinich Nathalie, Le triple jeu de l’art
contemporain, Minuit, Paris, 1998.
J imenez M a r c , L’ e s t h é t i q u e
contemporaine, tendances et enjeux,
Klincksieck, Paris, 2004.
Malraux André, Le musée imaginaire,
Gallimard, Paris, 1965.
M ichaud Yve s , L’artiste et les
commissaires, Jacqueline Chambon,
Nîmes, 1989.
Millet Catherine, Le critique d’art
s’expose, Jacqueline Chambon, Nîmes,
1993.
Monnier Gérard, Des beaux-arts
aux arts plastiques, Editions de la
Manufacture, Paris, 1991.
M oulin R a y m o n d e , L’ a r t i s t e ,
l’institution et le marché, Flammarion,
Paris, 1997.
Nancy Jean-Luc, Au fond des images,
Galilée, Paris, 2003.
Pomian Krzystztof, Collectionneurs,
amateurs et curieux, Paris Venise xvie –
xviiie siècles, Gallimard, Paris, 1987.
Stoïchita Victor, Brève histoire de
l’ombre, Droz, Genève, 2000.
Szeeman Harald, Ecrire les expositions,
La Lettre volée, Bruxelles, 1996.
Szeeman Harald, Méthodologie
individuelle, jrp Ringier, Zürich, 2007.
Catalogues d’expositions
Ap e r t o 9 3 , B i e n n a l e d e Ve n i s e ,
Département des arts visuels de Venise,
Grèce, 1993.
Et tous ils changent le monde, Biennale de
Lyon, rmn, 1993.
Face à l’histoire, Centre Georges
Pompidou, mnam, Paris, 1996.
L’empreinte, Centre Georges Pompidou,
mnam, Paris, 1996.
L’informe, mode d’emploi, Centre Georges
Pompidou, mnam, Paris, 1996.
Les Magiciens de la Terre, Centre Georges
Pompidou, mnam, Paris, 1989.
Surfaces de réparations, frac Bourgogne,
Dijon, 1994.
Claude Sarthou
Forme/sens/argumentaire
Entretien individuel et suivi de projet
Objectifs
Choix d’une méthodologie qualitative
la plus appropriée à l’approche d’objets
artistiques hétérogènes et complexes.
Constitution du mémoire (étapes).
Contenu et méthode
d’enseignement
Priorité donnée à l’entretien pour
trouver une méthode d’analyse en
rapport avec la forme et le sens du
travail personnel de l’étudiant à
partir de schéma normatif d’analyse.
Inventorier les ressources pour l’aspect
formel (outils, matériaux…), pour le
sens des objets artistiques (références
convoquées dans la mise en relation avec
le travail). De l’intention à l’hypothèse :
295
les contenus d’enseignement
les éléments d’une problématique en
rapport avec les exigences formelles
du travail artistique ; construction
d’énoncés. Etapes et structuration du
mémoire.
recherches concernant leurs projets
personnels et en se documentant
à partir de textes issus des médias
internationaux. Ils sont incités à la
conversation par le visionnage de
documents audiovisuels. Discussions
autour de travaux plastiques crées dans
le groupe, favorisant l’apprentissage
de nouveaux termes et les aidant à
acquérir plus de liberté d’expression
en anglais. Travail sur la création d’une
« déclaration » d’artiste, d’un CV et
de demandes de bourses, ainsi qu’une
présentation orale ou écrite du travail
personnel.
Evaluation
Suivi du travail /entretiens réguliers /
mini-conférences : présentation des
étapes de travail en lien avec la pratique
régulière d’accrochage.
Bibliographie
Barthes Roland, Roland Barthes
par Roland Barthes, coll. Ecrivains de
toujours, Seuil, Paris, 1974.
Barthes Roland, Fragments d’un
discours amoureux, coll. Tel Quel, Seuil,
Paris, 1977.
Hamon Philippe, La description
littéraire, Nathan, Paris, 1992.
Rancière Jacques, Le spectateur
émancipé, La Fabrique, Paris, 2008.
Evaluation
Réalisation d’un test de langue, contrôle
continu, participation aux cours.
Bibliographie
BOURRIAUD Nicolas, Radicant : pour
une esthétique de la globalisation, Denoël,
Paris, 2009.
MARTIN Danièle, Mots outils, mots utiles
anglais : les incontournables de la langue
anglaise, Ellipses Marketing, 2009.
QUINE, Willard Van Orman, Le mot et
la chose, Flammarion, Paris, 1999.
www.guardian.co.uk
www.bbc.co.uk
www.nytimes.com
Nadia Lichtig
Pratique de la langue anglaise
C o u r s m a g i s t ra l e t e n t r e t i e n
individuel
Objectifs
Croiser la pratique de la langue anglaise
avec le territoire de l’art à partir du
projet personnel de l’étudiant. Analyse
de textes, savoir parler et écrire sur son
propre travail.
Adam Thorpe
Anglais
Travail en atelier
Objectifs
Contenu et méthode
d’enseignement
Améliorer la langue anglaise orale, selon
le niveau de chaque étudiant, en leur
donnant plus de confiance en eux.
Les étudiants sont invités à appliquer
leurs connaissances en élargissant les
296
la phase projet : semestre 7
ressources, des contacts et des savoirs.
• accompagner la recherche de stages en
entreprises et dans le milieu artistique.
• assurer le suivi des stages, demandes
de bourses et des séjours à l’étranger.
• proposer une liaison école-extérieur
aux étudiants qui partent pour un mois
ou une session.
Contenu et méthode
d’enseignement
Entretien individuel d’une demi-heure
dans l’atelier de l’étudiant concerné.
Tr a v a i l s u r l a p r o n o n c i a t i o n e t
vocabulaire spécialisé, dans le but de
faire parler les étudiants de leur travail
artistique en anglais, sans complexe.
Trace du vocabulaire utilisé fournie par
le professeur après chaque entretien.
Contenu et méthode
d’enseignement
• Atelier et suivi individuel pratique,
lors de la préparation, du montage du
dossier personnel, de la rédaction du
CV et des lettres de candidatures. Suivi
personnalisé.
• Liaison continue en cours de séjours
par courriel et en liaison avec le corps
enseignant des deux établissements. • Assistance pédagogique au retour
pour la rédaction d’un compte-rendu
ou mémoire de stage
• Contact avec les institutions qui
reçoivent les stagiaires et suivi des
évaluations.
Evaluation
Assiduité notée ; un rapport écrit de
l’entretien sera rendu.
Bibliographie
Arnheim Rudolf, Towards a Psychology
of Art: Collected essays, University of
California Press, 2010.
Boullata Kamal, Belonging and
Gl o b a l i s a t i o n : Cr i t i c a l Es s a y s i n
Contemporary Art and Culture, Saqi
Books, Londres, 2008.
Greenberg Clement, Art and
Culture: Critical Essays, Beacon Press,
1971.
Sylvester David, About Modern
Art : Critical Essays 1948-2000, Pimlico,
Londres, 2002.
Evaluation
• En fonction des cas, par l’institution
d’accueil ou le collège enseignant
habituel.
• Un compte-rendu de l’expérience et
les travaux, réalisés à l’extérieur peuvent
être intégrés au travail de l’année et
évalués à ce titre.
• Une autoévaluation de la part de
l’étudiant sur le lieu, les acquis,
l’adéquation avec ses attentes et l’intérêt
général (humain et matériel du séjour).
Caroline Ziolko
Médiation, mobilité
étudiante
Entretien individuel
Objectifs
• faciliter l’ouverture culturelle sur
l’extérieur et le milieu professionnel en
développant
l’autonomie et l’autogestion des
Bibliographie
Documentation au cas par cas sur le
pays ou le secteur ciblé.
297
les contenus d’enseignement
ANNÉE 4
SEMESTRE 8
Montpellier Nîmes
de sa propre production. Apprendre à
présenter et à défendre son travail.
•
Evaluation
Engagement, qualité et présentation
critique du travail personnel.
M éthodologie
de la recherche
et mises en
œ uvre des
recherches
personnelles
Bibliographie
T rierweiler D e n i s , L’ar t de
l’exposition, Editions du Regard, Paris,
1998.
« Les Grandes Expositions » in BeauxArts Magazine, hors-série.
Ils se disent peintres, ils se disent
photographes, Musée d’Art Moderne de
la Ville de Paris, 1980.
La subversion des images, Centre Georges
Pompidou, Paris, 2009.
Brigitte Bauer
Montrer le travail 1
Cours magistral et suivi de projet
Objectifs Caroline Boucher, Joëlle Gay,
Caroline Muheim
L’objectif de ce cours est double :
- Présenter des expositions-clé de
l’histoire de la photographie, analyser
leurs dispositifs.
- Aider l’étudiant à clarifier les enjeux de
son travail, en insistant sur la cohérence
entre le contenu et la forme de son
projet.
Espace critique /
pratique d’espace
Projet extérieur, débat collectif, visite
d’expositions
Objectifs
Donner aux étudiants un lieu et un temps
d’expérimentation, de réflexion sur ce
temps spécifique qu’est l’accrochage, le
temps de l’exposition.
Contenu et méthode
d’enseignement Panorama de l’histoire des expositions,
à travers quelques-unes des expositionsclé dans l’histoire du médium.
Que signifie ex-poser ? Comment
montre-t-on son travail ? Au-delà de
l’apport technique, engager le dialogue
à partir et autour du travail en cours,
permettra également à l’étudiant de
prendre du recul, de développer la
distance critique nécessaire vis-à-vis
Contenu et méthode
d’enseignement
L’enseignement est abordé sous forme
de cours réguliers afin de concentrer les
questionnements et les problèmes de
mise en œuvre.
I l s’ a g i t d ’ i n t e r r o g e r l a n o t i o n
d’exposition et la mise en espace dans
298
la phase projet : semestre 8
Charles Camberoque
des lieux spécifiques (dans l’école, hors
école...) en tant qu’elle est pour l’œuvre
le contexte précis où elle s’inscrit, ainsi
que les caractéristiques propres au
médium qu’elle engage.
Chaque accrochage comme chaque
projet extérieur est l’occasion de débat
et de la construction d’une méthode
critique. C’est aussi un temps moteur
pour penser le déploiement du champ de
recherche, et induire dans la conception
des pièces à venir (leur inscription
précise dans l’actualité de l’art).
Les moments d’accrochages et
de réflexion sur le travail personnel
des étudiants sont ponctués par des
invitations faites à des artistes, écrivains
musiciens ou des théoriciens issus de la
scène nationale et internationale. Ces
invités sont conviés à partager un repas
et à répondre à un entretien dûment
préparé. Un troisième temps est proposé
dans ce cours qui déplace la discussion
sur le terrain même de l’exposition.
Photographie
Travail en atelier, suivi de projet,
entretien individuel
Objectifs
Utiliser de façon autonome le matériel
de l’école mis à la disposition de tous
les étudiants.
C o n f i r m e r, a f f i n e r, a s s u m e r, e t
revendiquer la démarche déjà amorcée
en 3ème année.
Contenu et méthode
d’enseignement
Expérimenter de nouvelles directions.
Tenter des expériences plastiques
jusque-là peu pratiquées ou évitées par
manque de temps.
Prendre des risques par des propositions
audacieuses.
Evaluation
L’étudiant devra faire la preuve d’un
véritable projet photographique qui
affirme une pratique où le fond et la
forme s’accordent, grâce à une qualité de
la technique à la hauteur des ambitions
plastiques et philosophiques.
Qualité des photographies.
Evaluation
Participation aux entretiens.
Analyse critique et lucidité des enjeux.
Bibliographie
Voir semestre 7.
Bibliographie
Voir semestre 7.
299
les contenus d’enseignement
Jean-Marc Cérino
Laetitia Delafontaine,
Grégory Niel
Ouverture
Entretien individuel et suivi de projet
Objectifs
La forme des idées
Séminaire avec l’Ecole nationale des
beaux-arts de Lyon et l’Ecole nationale
supérieure d’art de Nice
Objectifs
L’étudiant doit sortir de l’atelier et se
confronter au milieu de l’art.
Contenu et méthode
d’enseignement
L’objet de ce projet de recherches
est d’expérimenter des formes
de collaborations entre pratiques
artistiques et pratiques théoriques
qui rompent avec les pratiques du
commentaire et de l’illustration,
en contribuant à faire reconnaître
à la fois le caractère d’authentique
recherche des activités plastiques et la
spécificité du type même de recherche
qui se pratique dans les écoles d’art.
Il s’effectue avec l’Ecole Nationale
des Beaux-Arts de Lyon et l’Ecole
Nationale Supérieure d’Art de Nice
(Villa Arson) et le soutien du Ministère
de la Culture. Le projet a commencé à
l’automne 2009 et doit se poursuivre
jusqu’en 2011.
Mise en place de relations avec des lieux
d’exposition et des institutions afin de
proposer à chacun des stages en milieu
professionnel.
Afin de se positionner dans une
généalogie, mais également d’affiner
et d’affirmer la spécificité de son
propre projet, l’étudiant doit sortir
de l’atelier. C’est aussi éviter l’écueil
de l’enfermement sur et dans la seule
pratique.
L’atelier devant alors être un espace
ouvert, rejetant toute position refuge ou
“hors-jeu” de la peinture.
Evaluation
Bilan des échanges et analyse des
répercussions sur le travail d’atelier.
Contenu et méthode
d’enseignement
Bibliographie
Le thème choisi est celui de la
localisation, précisément parce que
ce thème présente les caractères
d’une problématique transversale
mettant en jeu des questions aussi
bien artistiques que philosophiques,
scientifiques, techniques, et même
politiques et sociétales. La question de
la représentation de l’espace reste – ou
est redevenue – une question cruciale
dans le contexte contemporain,
marqué à la fois par différentes formes
Voir semestre 7.
300
la phase projet : semestre 8
Laetitia Delafontaine,
Grégory Niel
de « globalisation » et par différentes
formes aussi de « virtualisation » de
l’espace.
C’est à explorer les nouveaux
instruments dont la culture artistique
et théorique contemporaine s’est dotée
pour répondre à la question « Où ? » et
la manière dont ils peuvent s’affecter les
uns les autres que le séminaire de cette
année est consacré.
Les deux premières années auront
pour ambition de mettre en place
d’expérimenter une méthodologie pour
un travail collaboratif de ce genre et
des modes de fonctionnement pour un
tel centre afin d’aboutir à relativement
court terme à sa pérennisation, avec
des perspectives de partenariat avec des
départements universitaires français et
étrangers, ainsi qu’avec des laboratoires
de recherches technologiques et
scientifiques.
Cette expérimentation prendra la
forme d’un séminaire sur toute l’année,
associant, autour de la problématique
définie à l’avance (et pouvant être
reconduite l’année suivante), artistes,
philosophes, chercheurs en sciences
humaines et en sciences naturelles, et
ingénieurs. Le séminaire s’accompagne
de workshops organisés à l’Ecole
Nationale des Beaux-Arts de Lyon et
l’Ecole Nationale Supérieure d’Art de
Nice.
Le métrique en question,
connexion et voisinage
Cours magistral. Entretien individuel.
Suivi de projet
Objectifs
Approfondir des nouvelles formes de
représentation volumétrique et spatiale.
Contenu et méthode
d’enseignement
Il s’agit de passer à la réalisation du projet
personnel développé par l’étudiant au
semestre 7. De l’élaboration de l’idée à
la production. Choix et pertinence du
propos et du médium. Relation au lieu
et à la mise en espace.
La seconde partie se fait en suivi de
projets individuels sur la réalisation du
projet personnel. Le suivi s’accompagne
de conférence d’intervenants extérieurs
avec discussions.
Evaluation
Présence, participation, exposé oral,
accrochage, bilan.
Implication dans les discussions,
méthodologie et autonomie de
la démarche, formulation de la
méthodologie et de l’exposé oral de
son projet, capacité d’analyse, qualité et
pertinence du projet.
Evaluation
Pa r t i c i p a t i o n e t a c c r o c h a g e d e s
productions de la recherche au Centre
d’art de la Villa Arson.
Bibliographie
Agamben Giorgio, Qu’est-ce qu’un
dispositif ?, Rivages, Paris, 2007.
During Elie, « Topologie de la
hantise : un remake de Vertigo », in Fresh
Theorie 2, Leo Scheer, Paris, 2006.
Bibliographie
www.laformedesidees.net
301
les contenus d’enseignement
Latour Bruno, Hermant Émilie,
Paris, ville invisible, Les Empêcheurs de
Penser en Rond / La Découverte, Paris,
1998.
O’Doherty Brian, Inside the white
cube, Les Presses du réel, Dijon, 2009.
2) Stage qui permet à l’étudiant de
poursuivre et d’affiner les questions
posées par sa recherche artistique.
Evaluation
Un r a p p o r t d e s t a g e p o u va n t
prendre des formes variées : écrite,
performative, filmique, orale, est
produit par l’étudiant permettant sa
validation.
Rapport de stages dont on attend
particulièrement une compréhension
plus fine des enjeux contemporains
liés à l’art et à son exposition.
Bilan des échanges et des répercussions
sur le travail d’atelier.
Hubert Duprat
Chercher / Trouver ii
Entretien individuel, débats collectifs,
suivi de projets et de stages
Objectifs
Permettre et favoriser l’émergence
d’une recherche singulière et de son
accompagnement théorique.
Réalisation d’un stage en milieu
professionnel.
Bibliographie
Voir semestre 7.
Contenu et méthode
d’enseignement
Dror Endeweld Dans la mesure du possible, il est
souhaitable que chaque étudiant puisse
durant sa quatrième année faire un stage
dans chacune de ces deux catégories :
1) Stage dans des lieux d’expositions
durant lesquels l’étudiant participe à la
vie de la structure, se familiarise avec
son fonctionnement tant administratif
que technique.
Cette immersion dans le milieu
professionnel permet à l’étudiant de
sortir de l’atelier et de confronter ses
méthodes de travail et son approche de
l’exposition.
Mais c’est aussi l’opportunité de travailler
avec l’équipe du lieu d’exposition,
avec les artistes et de mettre ainsi ses
compétences au service d’un projet
artistique qui ne lui appartient plus.
Héritage des années 1970
L’antiforme
Entretien individuel
Objectifs
L’étudiant est appelé à réfléchir au
sujet de l’héritage artistique des années
1970, d’intégrer cette réflexion dans sa
démarche personnelle en tenant compte
de ses propres préoccupations.
Contenu et méthode
d’enseignement
Un travail de réflexion sur l’héritage
artistique et sa transmission est proposé.
Il serait opportun de s’interroger sur le
maintien de la mémoire des courants
emblématiques des années 1970. Que
devient l’héritage de l’Arte Povera, des
302
la phase projet : semestre 8
Pascal Fancony
artistes tel que Boeti, Fabro, Merz et
de l’Art Conceptuel ?
Ces artistes avaient intégré les démarches
de leurs prédécesseurs, Manzoni, Klein,
Duchamp, Brancusi... Comment les
artistes actuels se positionnent-ils face
à cette histoire, en continuité ou en
rupture ?
Travail à partir d’entretiens individuels
et de conférences.
Pratique et théorie de la
peinture et de l’installation 2
Entretien individuel et suivi de projet
Objectifs
Accompagner l’étudiant dans sa pratique
et son développement, apporter des
éléments théoriques et critiques,
développer l’expression orale.
Evaluation
Contenu et méthode
d’enseignement
Les étudiants sont notés en fonction
de leur engagement dans la recherche
théorique et pratique.
Traversée de textes d’auteurs ou d’artistes
voisins du travail de l’étudiant afin
d’alimenter sa réflexion théorique en
vue de la problématisation de son projet
et la réalisation de son mémoire.
Bibliographie
Buchloh Benjamin (dir.), Langage
et Modernité, actes du colloque organisé
par le Nouveau Musée de Villeurbanne,
1990.
B uchloh B e n j a m i n , « D e
l’esthétique d’administration à la
critique institutionnelle » (aspects de
l’Art conceptuel, 1962-1969), in Essais
historiques II, Art édition, Lyon, 1992.
Celant Germano (dir.), Identité
italienne, l’art en Italie depuis 1959,
Centre Georges Pompidou, Paris,
1981.
Quand les attitudes deviennent formes,
Live in your head, Kunsthalle Bern,
Bern, 1969.
Evaluation
Qualité des travaux, des recherches et
de leur présentation.
Bibliographie
Voir le semestre 7, en fonction des
demandes qui apparaissent che z
l’étudiant et :
Bouveresse Jacques, La connaissance
de l’écrivain, coll. Banc d’essais, Agone,
2008.
Cavell Stanley, Qu’est-ce que la
philosophie américaine ? Folio, Gallimard,
Paris, 2009.
Foster Hal, Le retour du réel, La
Lettre volée, Bruxelles, 2005.
Nef Frédéric, Traité d’ontologie pour les
non philosophes, Gallimard, Paris, 2009.
303
les contenus d’enseignement
Maïder Fortuné
l’élaboration de son travail.
Pour cela, la question de l’installation
des pièces dans un espace, autrement dit
celle du déploiement d’une proposition
dans un lieu public est essentielle. La
place du spectateur, son expérience
de l’œuvre est aussi une question
fondamentale.
Les entretiens seront donc le moyen
de développer le recul nécessaire à
l’élève pour formaliser les enjeux de sa
recherche et amorcer cette conscience
synthétique sur son travail qui lui sera
demandé en cinquième année.
Sera privilégiée la participation des
étudiants à des expositions, qui leur
permettent de mettre en pratique une
refléxion profonde sur la monstration
de leurs œuvres.
Atelier vidéo
Suivi de projet et entretien individuel
Objectifs
Il s’agit de faire rebondir l’étudiant sur
l’évolution de sa recherche, sur une prise
de conscience de ses apprentissages.
Il s’agit de commencer à familiariser
l’élève à la compréhension de l’essence
de sa recherche par la question de
l’ o r g a n i s a t i o n d e p i è c e s e n u n e
proposition cohérente.
Contenu et méthode
d’enseignement
L’étudiant est désormais dans le
d é v e l o p p e m e n t d’ u n e re c h e r c h e
personnelle qui préfigure l’élaboration
de son diplôme de 5ème année.
Cette année transitoire est celle de
l’ouverture, elle constitue pour lui
par l’intermédiaire des stages et des
workshops et aussi par celui de voyages
et échanges avec d’autres écoles d’art, le
moyen de se confronter à un ailleurs qui
interroge sa pratique.
Il est essentiel que ces temps d’ouverture
soient analysés et qu’une synthèse de ces
expériences soit matérialisée par des
comptes rendus dans des entretiens
individuels.
En dehors de ces expériences, des œuvres
vidéographiques ou cinématographiques
seront choisies pour répondre à des
questions précises des étudiants de
manière plus individuelle ; les séances
de projections concerneront tel ou tel
procédé, des points techniques qui
permettent à l’étudiant de résoudre
des problèmes de formes, tant que
des ouvertures pour le stimuler dans
Evaluation
Capacité de l’étudiant à mettre en forme
les enjeux théoriques et plastiques de
sa recherche, à discerner le lieu de
son inscription dans le champ de l’art
contemporain.
Bibliographie
Voir les semestres précédents.
304
la phase projet : semestre 8
Jean-Claude Gagnieux
Piaget Jean, Où va l’éducation ?,
Denoël/Gonthier, Paris, 1972.
Szendy Peter, Membres fantômes des
corps musiciens, Minuit, Paris, 2002.
Wosien Maria-Gabrielle, La Danse
sacrée, Seuil, Paris, 1974.
Improviser dans la danse, Le Cratère,
Alès, 1999.
Geste musical, geste sonore
et muet
Enseignement à glissières
Objectifs
Diversifier et enrichir sa pratique par des
expériences annexées et / ou confirmer
ses préoccupations.
Joëlle Gay, Claude Sarthou,
Annie Tolleter
Contenu et méthode
d’enseignement
L’action sera imposée avec l’intérêt et
la pertinence des résultats du semestre
précédent.
Chacun, au travers de ses préoccupations,
et altération de leur médium de
prédilection, peut s’envisager passeur et
pédagogue.
Espace scénique,
espace urbain
Tra v a i l e n a t e l i e r, e n t r e t i e n
individuel
Objectifs
La quatrième année est le temps d’un
champ plus ouvert d’expérimentation
tendu par l’exigence de rendu précis
par étapes de travail afin de constituer
les éléments plastiques et conceptuels
présentés au DNSEP.
Elargir et consolider les champs de
recherche.
Mettre en place et activer régulièrement
des passerelles entre les lieux de
création, les lieux institutionnels privés
et professionnels.
Evaluation
Participation aux ateliers de recherches
et aux ateliers «radio», «scènes vivantes»,
expositions et pertinence des rendus.
Bibliographie
Artaud Antonin, Le Théâtre et son
double, Gallimard, Paris, 1992.
Bachelard Gaston, L’intuition de
l’instant, Poche, 1998.
Charlot Bernard, La mystification
pédagogique, Payot, Paris, 1976.
Darwin Charles, L’Expression des
émotions chez l’homme et les animaux,
Rivages, Paris, 2001.
During Jean, Musique et extase, Albin
Michel, Paris, 1988.
Gouthier Henri, Le théâtre et les arts
à deux temps, Flammarion, Paris, 1989.
Mendel Gérard, Pour décoloniser
l’enfant, Payot, Paris, 1971.
Contenu et méthode
d’enseignement
L’atelier « espace scénique, espace
urbain » est un périmètre et un temps de
recherche où les pratiques interrogent
simultanément la localisation du lieu
scénique (où ?), ce qui le décrète, ce
qui le définit, son vocabulaire, son
habitabilité, s’il y a corps : les états de
corps, la posture et la mise en espace
305
les contenus d’enseignement
de l’ensemble. Quel que soit le support
choisi au départ, il est question surtout
de construire (processus, méthodes,
travail de médium, critique référencée
de l’activité artistique), la mise en
tension du faire et de l’événement et
d’élaborer un corpus.
Chaque année, un objet de connaissance
métaphorique sert d’appui pour relancer,
questionner le travail.
BROOK Peter, L’espace vide, Seuil,
Paris, 2001.
LABELLE-ROJOUX Arnaud, L’art en
scène, Les éditeurs évidents, 1992.
LABELLE-ROJOUX Arnaud, L’acte
pour l’art, Al Dante, Paris, 1999.
PEREC Georges, Penser, classer,
Hachette, Paris, 1998.
RANCIÈRE Jacques, Le spectateur
émancipé, La Fabrique, 2008.
REGY Claude, Espaces perdus, Les
Solitaires intempestifs, 1998.
Attelage pédagogique, collégial et
pluridisciplinaire, incluant d’autres
enseignants et intervenants.
Activation d’une dynamique
de transversalité (inter années,
structurels…)
Parallèlement lieu de pratique, de
réflexion, de discussion qui permet
la construction d’une méthode
d’enseignement.
Atelier pratique et travail critique au
plus près du geste et de l’invention.
Montrer, nommer, classer permettent
de mettre en place une méthodologie de
la recherche et de l’appareil critique.
Frédéric Gleyze
Formation aux techniques de
l’audiovisuel
Travail en atelier, entretien individuel,
suivi de projet, organisation de
workshops
Objectifs et contenu
Assurer la formation des étudiants dans
le cadre de la conception d’œuvres
audiovisuelles : écriture, prise de vue,
montage et diffusion. Conduire des
ateliers spécifiques avec l’intervention
éventuelle de professionnels
extérieurs afin d’approfondir certaines
compétences.
Su i v i e t f o r m a t i o n s p é c i f i q u e s ,
individualisés, perfectionnement,
proposition de workshop, stages...
Evaluation
Contrôle continu et bilan semestriel.
Assiduité et participation active.
Engagement.
Pertinences des réponses plastiques.
Lucidité, maturité face aux résolutions
formelles et conceptuelles.
Bibliographie
ARDENNE Paul, Un art contextuel,
Flammarion, Paris, 2004.
AUGE Marc, Non-lieux, Seuil, Paris, 1992.
BOURRIAUD Nicolas, Esthétique
relationnelle, Les Presses du réel, Dijon,
2003.
306
la phase projet : semestre 8
Nicolas Grosmaire
scientifiques, commandes publiques et
institutionnelles, etc).
Analyse des pratiques expérimentales
cinématographiques et vidéo (McLaren,
Len Lye, Artavazd Pelechian, Oskar
Fishinger, Zbigniew Rybczyński, Bill
Morrisson, Pierre Huyghe, Steve Mc
Queen, Rodney Graham, Aernout Mik,
etc).
Formation multimédia / PAO
Travail en atelier, entretien individuel,
suivi de projet
Contenu et méthode
d’enseignement
Suivi de projet et formation spécifique
individualisés, en vue de la préparation
au dnsep, perfectionnement,
proposition de workshop, proposition
de publications, stages...
Evaluation
Suivi des projets durant les phases de
réalisation.
Conformité aux cahiers des charges et
exigences techniques imposées s’il y a
lieu (commandes extérieures).
Evaluations qualitatives du médium
et de la cohérence du travail (qualité
des rendus, des contenus et de la
diffusion).
Intelligibilité et cohérence des
contenus.
Sylvain Grout, Yann Mazéas
et Federico Vitali
Projets vidéo/animation
Travail en atelier, entretien individuel,
suivi de projet
Objectifs
Professionnalisation des méthodes et
mises en œuvre.
Collaborations externes,
artistiques, scientifiques,
techniques (professionnelles et/ou
institutionnelles).
Connaissance des pratiques
expérimentales (cinéma et vidéo).
Bibliographie
Voir semestre 7.
Pierre Joseph, Patrick Perry
Prime Time
Travaux dirigés collectifs
Pré requis
Contenu et méthode
d’enseignement
Suivi du cours Prime Time du semestre 7.
Suivi spécifique des projets vidéo/
animation/installations d’étudiants.
Participation d’intervenants extérieurs
(artistes, professionnels, chercheurs).
Réalisations des projets en collaboration
avec des entreprises ou organismes
externes (prestations techniques,
collaborations artistiques ou
Objectifs
Approche des moyens requis à la mise
en forme d’une exposition.
307
les contenus d’enseignement
Szeemann Harald, When Attitudes
become Form (Quand les attitudes
deviennent forme), Berne, 1969.
Troncy Eric, Coollustre, catalogue
de trois expositions d’Éric Troncy
dont Dramatically Different, Weather
Everything et Coolustre, Les Presses du
Réel, Dijon, 2003.
Contenu et méthode
d’enseignement
Prolongement de celui du semestre
7, le cours entend encore proposer
des réflexions et organiser des débats
collectifs autour de l’organisation d’une
exposition au sein d’une institution :
problématique, lieu, œuvres… (ARC).
Il sera envisagé désormais du point de
vue de la réalisation du projet élaboré.
Il se déroule sous forme de travaux
dirigés, essentiellement sur le lieu
choisi. Il sera alors question de
choix, d’accrochage, de la réception
hypothétique du spectateur, mais aussi
de budget et d’économie… L’ensemble
exige toujours un sens de la collaboration
et du partage, pratiques et théoriques.
L’exposition envisagée comme une
forme.
Christian Laune
Cartes sur table II
Travail en atelier et entretien
individuel
Objectifs
Maîtrise des mécanismes de production
et de diffusion des pratiques plastiques
contemporaines.
Contenu et méthode
d’enseignement
Evaluation
Contrôle continu.
Qualité des réflexions apportées au
groupe de travail, pertinence des
propositions, capacité à la mise en
œuvre collective et à l’appropriation
personnelle.
Chaque étudiant mène à terme un
projet personnel d’édition, d’exposition,
de communication, de production,
de commercialisation, d’archivage, de
relation presse…
Son sujet implique obligatoirement un
environnement, un milieu, extérieur à
l’école.
Rendez-vous individuels et par petits
groupes de réflexion.
Bibliographie
DERIEUX Florence (dir.), Harald
Szeeman. Méthodologie individuelle, jrp /
Ringier, Zürich, Le Magasin, Grenoble,
2008.
Glicenstein Jérôme, L’art : une
histoire d’expositions, coll. Ligne d’art,
puf, Paris, 2009.
NICKAS Robert, Vivre ou laisser mourir,
Les Presses du Réel, Dijon, 2000.
O’DOHERTY Brian, White Cube.
L’espace de la galerie et son idéologie, jrp /
Ringier, Zürich, 2008.
Evaluation
Présentation publique des projets sous
forme de mini-conférences.
Bonne maîtrise du sujet, bonne analyse
des différentes hypothèses d’impact que
le projet aurait sur l’environnement
professionnel et public.
308
la phase projet : semestre 8
leur mise en espace. Sont abordés le
cinéma expérimental, la bande vidéo en
tant que multiple, la vidéo projection et
l’installation sonore.
Au t r a v e r s d u s u i v i i n d i v i d u e l ,
accompagner la recherche et
l’élaboration d’un travail plastique et
d’une problématique personnelle qui
puisse engager la dynamique d’une
œuvre artistique à venir. Encourager
une grande autonomie et une forte
implication dans l’actualité des pratiques
émergentes.
Bibliographie
Blanc Alain, Pessin Alain (sous la
dir.), « L’un et le multiple. Le contrôle
de la rareté artistique » in L’art du
terrain, Mélanges offerts à Howard S.
Becker, L’Harmattan, Paris, 2004.
Sagot-Duvauroux Dominique,
Moureau Nathalie, Le marché de
l’art contemporain, Collection Repères,
La Découverte, Paris, 2006.
Nadia Lichtig
Evaluation
Corrélations entre images
et sons
Contrôle continu et bilan semestriel.
Travail d’atelier et hors les murs, suivi
de projet, entretien individuel
Objectifs
Bibliographie
Voir semestre 7.
L’exploration des relations entre l’image
et le son dans les œuvres filmiques et
plastiques. L’étudiant réalise un film ou
une pièce sonore.
Formalisation théorique et plastique du
projet de chaque étudiant.
Yann Mazéas
RDV
Entretien individuel
Objectifs
Accompagner le travail personnel,
vérifier la pertinence des propositions
et amener les étudiants à entreprendre
des productions complexes,
particulièrement dans le domaine de
l’image en mouvement.
Contenu et méthode
d’enseignement
Le cours est conçu comme un atelier
critique où la réflexion et la réalisation
se répondent. Le cadre du cours est
l’occasion d’analyse d’œuvres ainsi
que de séances d’enregistrement et
de tournage collectif. Tout au long
de l’année, des séances du vidéo-club
prolongent l’enseignement. La présence
aux séances du vidéo-club est fortement
conseillée.
No u s e x p é r i m e n t o n s d i f f é re n t e s
approches de traitement du son et de
l’image et soulevons les questions de
Contenu et méthode
d’enseignement
Lors d’entretiens en atelier ou en
département vidéo, analyser avec les
étudiants les productions entreprises,
en dégager les grands axes, les questions
soulevées et les impasses potentielles.
Envisager ensemble les possibilités
309
les contenus d’enseignement
de diffusion ou de monstration des
œuvres, rechercher les options les
plus intelligentes en fonction des
problématiques affirmées.
Dans le cas de productions vidéo,
analyser point par point la faisabilité et
la méthodologie des projets et engager
ensemble un calendrier de production
et de post-production.
Contenu et méthode
d’enseignement
Suivi individuel des projets, travail
en atelier, discussion autour des
productions.
L’atelier développera les pratiques
éditoriales dans leur contexte le plus
large, en faisant appel aux médias
traditionnels (gravure, lithographie,
pochoirs, sérigraphie, typographie,
offset, gaufrage, monotype,
“tampographie” et même la pomme
de terre…), l’impression numérique et
la photocopie. Le suivi technique sera
accompagné d’une réflexion critique et
transversale sur la relation aux autres
médias et sur le statut de l’œuvre
imprimée.
Le pôle dessin-édition est un espace
privilégié (logistique, suivi technique
et critique) où peuvent se réaliser
des projets collectifs ou individuels
(estampes, livres d’artiste, pratiques
métissées), qu’ils soient permanents ou
ponctuels, voire pluridisciplinaires.
Evaluation
Contrôle continu et bilan semestriel.
Présentation et analyse des travaux.
Filmographie
Voir semestre 7.
Clémentine Mélois
Pratiques éditoriales
Travail en atelier, suivi de projet,
entretien individuel
Pré-requis
Connaissance des enjeux liés au travail
d’édition, notions de mise en page et de
composition.
Evaluation
Contrôle continu. L’étudiant sera, en
partie, évalué sur son assiduité et son
engagement tout autant que sur la
qualité de sa réalisation.
Objectifs
L’enjeu est de finaliser un travail
d’édition abouti en respectant le sens
du projet artistique de chacun en regard
des tendances contemporaines tout
autant que des œuvres “historiques”
et en tenant compte des contraintes
éditoriales (le multiple, l’impression
et une réflexion sur les exigences des
« règles » liées au projet (coût) et aux
modes de diffusion).
Bibliographie
Voir semestre 7.
310
la phase projet : semestre 8
Augustin Pineau
Serge Plagnol
Les mots et les images, la part
du réel ii
Peinture et actualité
Entretien individuel et suivi de projet
Objectifs
Entretien individuel et suivi de projet
Objectifs
Développement de la pratique
personnelle de l’étudiant sur les bases
de son Dnap, des enjeux plastiques qu’il
propose et de sa mise en perspective pour
les deux années à venir (4e et 5e années).
La démarche de la 4 ème année doit
s’ a p p u y e r e t s’ a r t i c u l e r s u r u n e
connaissance vivante de la peinture
dans son actualité, c’est-à-dire un début
de confrontation avec les événements
artistiques contemporains.
Mettre en évidence le rapport entre le
langage, l’image et le rapport à l’objet
dans la problématique de recherche
personnelle de l’étudiant.
Contenu et méthode
d’enseignement
Suivi de la pratique personnelle de
l’étudiant et mise en relation avec les
pratiques actuelles qui se développent
autour du rapport entre l’image, le mot
et l’objet.
Suivi des projets d’éditions (collection
Hôtel Rivet).
Projets d’expositions d’étudiants
à l’extérieur de l’école (ARC) et en
relation avec l’université de Nîmes
Vauban-Médiation culturelle.
Suivi du dossier méthodologie et
synthèse.
Contenu et méthode
d’enseignement
L’étudiant va installer sa pratique au sein
de l’école dans un atelier personnel qu’il
spatialise d’une manière singulière.
L e s c h o i x p l a s t i q u e s d o i ve n t s e
développer de plus en plus précisément.
La mise en espace doit s’affirmer par
un choix personnel dans les conditions
d’exposition.
Seront privilégiées les visites d’ateliers
d’artistes avec l’enseignant.
Le lien intérieur (l’atelier à l’école) et
extérieur (stages, visites d’ateliers) doit
dynamiser la pratique personnelle de
l’étudiant qui implique une inscription
dans la vie artistique contemporaine.
Evaluation
Pertinence entre la problématique de
recherche personnelle, sa mise en œuvre
et sa mise en espace, tant au travers des
accrochages et projets d’expositions,
qu’au travers des projets d’éditions.
Qualité des travaux et de leur
articulation avec le dossier méthodologie
et synthèse.
Evaluation
Suivi de projet et entretien individuel
en atelier et sur le lieu d’exposition.
Bibliographie
Voir semestre 7.
Bibliographie
Voir semestre 7.
311
les contenus d’enseignement
Yves Reynier Jean-Marc Scanreigh
Le temps de l’art des avantgardes ii
Éditer / publier ii
Travail en atelier et en équipe
Objectifs
Travail en atelier, entretien individuel
et suivi de projet
Objectifs
Instaurer une culture de l’édition chez
les étudiants.
Eveiller l’esprit critique des étudiants
sur l’actualité artistique en relation avec
les avant-gardes.
Contenu et méthode
d’enseignement
Mise en relation de la recherche des
étudiants avec la production aussi bien
historique que récente de l’édition,
de la communication et du film
d’animation.
Suivi de projets d’animation avec
l’assistant vidéo.
Su i v i d e p r o j e t s g r a p h i q u e s e n
collaboration avec l’assistant
d’infographie.
Projets d’expositions d’étudiants
à l’extérieur de l’école (ARC) et en
relation avec l’université de Nîmes
Vauban-Médiation culturelle.
Contenu et méthode
d’enseignement
Il s’agit d’une mise en perspective des
avant-gardes depuis la fin du xix ème
depuis les incohérents, les zutistes,
le courant du Chat Noir, jusqu’au
Lettrisme et au Situationnisme, en
passant par le Dadaïsme et le Surréalisme
d’après 1940, etc.
Interroger l’inscription de ces
mouvements dans notre époque ;
analyser ce qui a été retenu ou délaissé
p a r l e p o s t m o d e r n i s m e o u l’ a r t
contemporain.
Evaluation
Qualité des réalisations. Autonomie et
engagement de l’étudiant. Capacité à
porter un projet à son terme.
Evaluation
Suivi de l’évolution des recherches de
l’étudiant.
Analyse et confrontation de ces idées
avec son travail personnel et son rapport
à l’art.
Bibliographie
Collectif, En marge du livre, Centre
de Lecture Publique, Bruxelles, 1995.
Collectif, Biennale du livre d’artiste,
coll. Pays-Paysage, Jean Vallon, 1989.
Glasmeier Michael, Die Bücher der
Künstler, ifa, Berlin, 1999.
Malou Georges-Majerus, Livres
illustrés et livres d’artiste, Bibliothèque
nationale de Luxembourg, Luxembourg,
2002.
Bibliographie
Voir semestre 7.
312
la phase projet : semestre 8
Melot Michel, Histoire d’un art :
L’Estampe, Skira, Genève, 1981.
Melot Michel, Histoire d’un art :
L’Illustration, Skira, Genève, 1984.
Isabelle Simonou-Viallat
Monographies
Entretien individuel et suivi de projet
Pré-requis
Dessin : entretiens et
discussions ii
Barthes Roland, Calvino Italo,
Saul Steinberg, Institut Valencia d’Art
Modern, Valence, 2002.
Cramer Patrick, Pablo Picasso - Les
livres illustrés, Patrick Cramer, Genève,
1983.
Draguet Michel, Magritte tout en
papier, Hazan, Paris, 2006.
Geelhaar Christian, Jasper Johns,
Working Proofs, Petersburg Press, NewYork, 1976.
Nauman Francis M., Marcel Duchamp
- L’art à l’ère de la reproduction mécanisée,
Hazan, Paris, 1999.
O brist H a n s U l r i c h , Takehito
Koganezawa, Verlag fur moderne Kunst,
Nürnberg, 2003.
Pleynet Marcelin, Butor Michel,
Jasper Johns, Gravures - Dessins, Fondation
Van Gogh, Arles, 1992.
David Hockney, A Drawing Retrospective,
Thames & Hudson, Londres, 1996.
Georg Baselitz, Estampes, Cabinet des
Estampes de Genève, Genève, 1985.
Kiki Smith, Prints, Books & Things,
moma, New-York, 2004.
Raymond Pettibon, V-Boom, Kehrer,
Heidelberg, 2007.
Richard Hamilton, Prints 1939-1983,
Hansjorg Mayer, Stuttgart, 1984.
Etre autonome.
Savoir gérer les temps dans et hors
l’école.
Développer un travail étayé par des
croquis, plans, projets dessinés.
Savoir parler de son travail tout en
l’argumentant et en le situant dans le
contexte actuel.
Objectifs
Permettre à l’étudiant une autonomie
dans sa pratique, tout en l’ouvrant
aux tentatives et expériences, mais
également dans sa capacité à questionner
son propre travail et à le mettre en
perspective dans le contexte de l’art.
Le pousser à en parler de façon claire
et explicite et à l’analyser ainsi que de
questionner sa mise en espace...
Contenu et méthode
d’enseignement
L’enseignement se fait au cas par cas
essayant de coller au plus près de la
demande et de la singularité de chacun.
Il se fait essentiellement dans l’atelier
de l’étudiant sous forme de rencontres
i n d i v i d u e l l e s m e t t a n t a u c e n t re
discussion et remise en question, lui
permettant de mettre en mots son
travail, mais également de le confronter
à un autre regard, visant à l’aider, à le
situer dans le réseau de significations et
d’interprétations qui lui sont proposées,
et ainsi à en préciser la spécificité.
313
les contenus d’enseignement
Ces rencontres individuelles se
poursuivent par les accrochagescritiques dans lesquels l’étudiant,
lors d’une mise en espace faite à cette
occasion, présente son travail aux
autres tout en s’efforçant de structurer
son propos, de formuler clairement
ses intentions et de se positionner
dans des choix de mise en espace.
représentation à la présentation de la
nature, Champ Vallon, 2009.
Heartney E., Art & aujourd’hui,
Phaidon, Londres, 2008.
Kermarrec Joël, Le fil dans la toile,
ensb-a, Paris, 1999.
Kubin Alfred, Le travail du dessinateur,
Allia, Paris, 2007.
Morsillo Sandrine, Habiter la
peinture, exposition, fiction, avec Jean Le
Gac, Harmattan, Paris, 2004.
Oliveira N., Oxley N., Petry
M., Installations - L’art en situation,
Thames & Hudson, Londres, 1997.
Oliveira N., Oxley N., Petry
M., Installations - L’empire des sens,
Thames & Hudson, Londres, 2004.
Penone Giuseppe, Respirer l’ombre,
ensba, Paris, 2009.
Pons Louis, Le dessin, l’objet et le reste,
Fata Morgana, 2008.
Richter Gerhard, Textes, Les Presses
du réel, Dijon, 1999.
Rothko M a r k , L a ré a l i t é d e
l’artiste, Flammarion, Paris, 2007.
I still believe in miracles I – Dessins
sans papier, Catalogue du Musée
d’ a r t Mo d e r n e , Pa r i s , 2 0 0 5 .
I s t i l l b e l i e v e i n m i ra c l e s I I –
Derrière l’horizon, Catalogue du
Mu s é e d’ a r t Mo d e r n e , 2 0 0 5 .
Landscape - Le paysage et le dessin
contemporain, Editions Black Jack,
2008.
Des rencontres se feront également
a u t o u r d e d o c u m e n t s , d’ œ u v re s
d’artistes prenant en compte dans leur
travail la relation au lieu.
Evaluation
Tout au long de l’année et lors des
bilans collectifs de fin de semestre :
Sur la présence, l’engagement, la
capacité à produire un travail cohérent
et personnel, inscrit dans une recherche
constante et exigeante et de le mettre en
espace dans un accrochage.
Bibliographie
Cette bibliographie est non
exhaustive, elle reste très générique,
l’accompagnement des étudiants se
faisant au cas par cas, les livres
conseillés en cours d’année, sont en
lien direct avec le travail de chacun
ou liés à l’actualité du moment.
Cage John, Le Silence, Denoël, Paris,
1970.
C laudel Pa u l , L’ œ i l é c o u t e ,
Gallimard, Paris, 1990.
Collectif, Le dessin hors papier,
Publications de la Sorbonne, Paris,
2009.
Dezeuze Daniel, Textes et Notes 19671988, ensb-a, Paris, 1991.
Fel Loïc, L’Esthétique verte – de la
La question de l’œuvre in situ sera
abordée au travers des œuvres des
artistes ci-dessous qui serviront de
pivot vers d’autres artistes, d’autres
questions, soulevées soit lors des
d i s c u s s i o n s , s o i t p a r l’ a c t u a l i t é .
Fr a n ç o i s e Pe t r o v i t c h , M a r i e
314
la phase projet : semestre 8
Lepetit, David Tremlett, Sol Lewitt.
Pour ouvrir par des artistes qui abordent
l’espace sous l’angle de l’installation :
Ja m e s Tu r re l l , C l a u d e L é v ê q u e ,
Dominique Gonzalez-Fœrster.
Ce semestre interroge le plan du
mémoire à venir. Par des conversations
et discussions (individuelles et
collectives), l’étudiant analyse ses
connaissances acquises au cours des
années précédentes.
Arnaud Vasseux
Evaluation
Engagement et exigence dans sa
recherche au sein de l’atelier.
Aptitude à réinterroger ses procédures.
Qualités des réalisations.
Cohérence de la recherche avec les
moyens mis en œuvre et les expériences
vécues en dehors de l’école.
Interactions
Suivi de projet et entretien individuel
Objectifs
L’autonomie et l’aptitude de l’étudiant
à conduire sa recherche et à relancer ses
expériences plastiques.
Accumuler des connaissances dans les
différents champs de connaissances
pratiques et théoriques en regard de la
réflexion menée.
Préparation au mémoire.
Bibliographie
Un complément bibliographique sera
fourni à chaque étudiant en relation avec
sa problématique et son travail personnel.
COMETTI Jean-Pierre, La force d’un
malentendu. Essais sur l’art et la philosophie
de l’art, Questions théoriques, 2009.
COMETTI Jean-Pierre, Les définitions
de l’art, La Lettre Volée, Bruxelles,
2004.
DEWEY John, L’art comme expérience,
Farrago/université de Pau, 2005.
FOSTER Hal, Le retour du réel, situation
actuelle de l’avant-garde, La Lettre Volée,
Bruxelles, 2005.
GLICENSTEIN Jérôme, L’art : une
histoire d’expositions, PUF, Paris, 2009.
MESCHONNIC Henri, Pour sortir du
postmoderne, Hourvari, 2009.
LEFEBVRE Henri, La production de
l’espace, Anthropos, 2000.
LEFEBVRE Henri, Espace et politique,
Anthropos, 2000.
LÉVI-STRAUSS Claude, ERIBON
Didier, De près et de loin, Points poche,
Odile Jacob, Paris, 1988.
Contenu et méthode
d’enseignement
Les multiples expériences traversées
sont perçues comme des occasions
renouvelées d’interactions avec l’art
dans ces manifestations les plus diverses,
que ce soit en terme d’émetteur ou de
producteur, qu’en terme de récepteur
ou spectateur. Quelles connaissances,
l’étudiant a-t-il accumulé et pour quel
usage ?
Chaque étudiant poursuit et
améliore son degré d’exigence dans
ses réalisations autant que dans leur
présentation. Le mémoire est esquissé et
son plan se précise au cours d’entretiens
individuels.
Suivi du développement des recherches
de chaque étudiant ou groupe d’étudiant
en fonction des réflexions abordées.
315
les contenus d’enseignement
ROTH Philip, Parlons travail, Folio,
Gallimard, Paris, 2004.
VERNANT Jean-Pierre, L’univers, les
dieux et les hommes, coll. Points, Seuil,
Paris, 1999.
de l’étudiant, donner un point de vue et
bâtir des questions, des constatations.
En intelligence et en intuition partagées.
L’étudiant, prenant ou pas, se détermine
ainsi.
Evaluation
Carmelo Zagari
Placement
Sur la qualité des propositions, la
cohérence entre les intentions énoncées
et les propositions plastiques.
Investissement et mise en
place de sa posture artistique
et humaine, singularité...
Bibliographie
Toutes, en charge et en besoin :
Pistoletto / Sol Lewitt / Mario Mertz /
Catalogue Documenta de Jan Hoet /
Biennales Lyon / Palais de Tokyo…
Des actionistes viennois à Jean-Luc
Nancy, de Gilles Deleuze à Carmelo
Bene.
Michelangelo Pistoletto, Continenti di
tempo, Réunion des musées nationaux,
Paris, 2000.
Boutang Pierre-André, L’Abécédaire
de Gilles Deleuze, entretiens avec Claire
Parnet, Montparnasse, Paris, 2004.
Travail en atelier et suivi de projet
Objectifs
Accroître l’amplitude du travail en
cours en lui donnant une souplesse de
langage et de sens. Chercher avec lui son
autonomie. Arriver si possible si ce n’est
déjà là, à lui faire percevoir la dualité
constructive entre ce qui est, et ce qui
est désigné, le démontrer. Confirmer
l’action esthétique et sa charge formelle,
sensible.
Constituer un ensemble cohérent
des recherches, prises de vues des
ensembles, accrochages divers,
et conscience des mémoires à
garder ou à développer. Écritures
d’accompagnement, éditions. Savoir
posséder un mur et son espace
environnant. Entrevoir le possible «faire
œuvre».
Contenu et méthode
d’enseignement
Sous forme de proposition en
situation-contexte, lui donner à voir
ou à transposer en projection formelle
(maquette, dessin, couleur…) ou en
dialogue analytique devant les œuvres
316
la phase projet : semestre 8
Philosophie, histoire,
théorie des arts et
langue étrangère
Didier Malgor
Corine Girieud
Cours magistral, entretien individuel,
suivi de projet
Pré-requis
Après les crises de la
modernité
Où il est question de
poursuivre ses recherches
Connaissance des avant-gardes du xixème
et xx ème siècles et des problématiques
artistiques contemporaines. Capacité à
porter un regard critique sur le contexte
culturel contemporain. Capacité à
inscrire son questionnement dans les
problématiques actuelles et à mettre
en relation des questionnements
artistiques et des questions historiques,
scientifiques et géopolitiques.
Cours magistraux, travaux dirigés et
suivis individuels
Objectifs
Approfondir sa méthodologie
d e re c h e r c h e e n f o n c t i o n d e s a
problématique et renforcer ses acquis.
Contenu et méthode
d’enseignement
La problématique étant fixée, il s’agit
d’en dégager un plan ; ce point de
méthodologie est au centre du cours. Il
semble également nécessaire, parce que
très enrichissant, d’organiser des tours
de tables entre étudiants lors des TD
afin que chacun énonce ses difficultés et
avancées et profite (et fasse profiter) des
expériences et interrogations de tous.
Des approfondissements historiques et
théoriques sont envisagés en fonction
de l’évolution des questions soulevées
et de l’actualité artistique et culturelle.
Objectifs
Réalisation d’un document écrit,
première étape en vue de la soutenance
du mémoire en semestre 9, sur une
problématique à la fois proche mais
distincte du travail de l’étudiant.
Contenu et méthode
d’enseignement
La crise de la modernité (relativité des
valeurs, fin de l’histoire, crise de la
représentation) nous amène à chercher
à la fois les signes d’une fin et d’une
mutation. A travers des productions
contemporaines (cinéma, littérature,
philosophie et art), il s’agit de tenter
de repérer des axes nouveaux, des
problématiques, des utopies marquant
une rupture avec la notion de fin.
Cours magistral et correspondance
électronique régulière.
Evaluation
Avancée des recherches et participation
aux tours de tables.
Entretiens individuels.
Bibliographie
La bibliographie est propre à chaque
étudiant mais une attention portée aux
médias est demandée à tous.
317
les contenus d’enseignement
Evaluation
Evaluation
Présentations régulières des recherches
sous forme de conférences et remise
d’un mémoire.
Analyse et appréciation, lecture publique
des textes produits.
Bibliographie
Bibliographie
Voir semestre 7.
Agamben Giorgio, Qu’est-ce qu’un
dispositif ?, Payot, Paris, 2007.
Badiou Alain, Le Siècle, Seuil, Paris,
2005.
Hamon Philippe, Expositions, Corti,
Paris, 1989.
Patrick Perry
Méthodologie de la
recherche 1
Travaux dirigés, suivi individuel
Objectifs
Didier Malgor, Caroline
Muheim, Claude Sarthou
Pré p a r a t i o n à l a s o u t e n a n c e d u
mémoire.
SNARK : écriture
Contenu et méthode
d’enseignement
Travaux dirigés et suivi de projet
Pré-requis
Cours de méthodologie préparant à
la réalisation du mémoire soutenu
au semestre 9 de la 5 e année : la
problématique du mémoire doit être
précisée, un plan envisagé ; les outils
bibliographiques avec lesquels l’étudiant
engage son travail de recherche doivent
être définis, une documentation,
textuelle et iconographique, doit être
amorcée… L’ensemble est sous-tendu
par des réflexions sur les théories de
l’art et la critique. Ces cours sont suivis
d’entretiens individuels.
Une pratique ou un désir d’écriture.
Objectifs
Nommer, décrire, titrer, commenter,
questionner des œuvres plastiques.
Supposant qu’une image échappe
au concept philosophique et aux
déterminations historiques, et qu’elle
« ouvre » à l’expérience de l’altérité,
tenter une approche poétique de l’œuvre
par l’écriture.
Contenu et
d’enseignement
méthode
Evaluation
État de la recherche du mémoire.
Entretiens oraux.
L e c t u re d e t e x t e s l i t t é r a i re s , d e
correspondances d’artistes et d’écrivains
concernant la création. Écriture à partir
de questions artistiques, d’un lexique
particulier.
Natacha Pugnet
318
la phase projet : semestre 8
Préparation au mémoire
L’art de l’exposition ii
Cours magistral, entretien individuel,
séminaires, accompagnement
théorique et méthodologique du
mémoire.
Objectifs
C o u r s e t s é m i n a i re , e n t re t i e n
individuel, suivi du mémoire
Objectifs
Les amener à problématiser et à
utiliser de manière rigoureuse leurs
connaissances et expériences. Préciser
l’objet réflexif qui constituera l’enjeu de
leur mémoire.
Contribution critique de la part de
l’étudiant et réflexion documentée.
Inciter l’étudiant à argumenter autour
d’une pratique singulière et consolider
une méthode de travail autonome.
Rédaction du mémoire : problématique
et argumentation.
Contenu et méthode
d’enseignement
Contenu et méthode
d’enseignement
A t r a ve r s u n p a rc o u r s é vo q u a n t
quelques-unes des expositions ayant
marqué l’histoire de l’art au xxe siècle,
et une actualité plus récente, nous
nous interrogerons sur les dispositifs
impliqués, les fonctions accomplies et
l’évolution de cette pratique. Un rappel
historique sera fait.
Les cours seront articulés aux expositions
temporaires ainsi qu’aux activités des
étudiants dans ce domaine. Voir l’ARC
exposition.
Seront abordées différentes manières de
rendre compte d’une exposition.
Les étudiants sont conduits à participer
activement au cours, à échanger, à
argumenter et à adopter un point de
vue personnel.
Evaluation
Assiduité et participation, contrôle
continu lors des entretiens et des
visites d’atelier. Suivi régulier dans
l’élaboration du mémoire, suivi des
dossiers iconographiques et théoriques.
Capacité à réinvestir des acquis
théoriques et plastiques et à les formuler
avec pertinence en relation avec leur
travail et leurs écrits personnels.
Evaluation
Un dossier (compte-rendu de stage,
d’expérience liée à l’exposition ou à la
médiation culturelle…) améliorable
jusqu’en fin de semestre sera demandé.
Capacité de l’étudiant à problématiser,
à discerner les enjeux spécifiques de
l’exposition choisie. Clarté d’expression
et pertinence des références culturelles.
Bibliographie
Bibliographie
Voir semestre 7.
Albert Raniéri
Claude Sarthou
Voir semestre 7.
319
les contenus d’enseignement
Forme/sens/argumentaire
Pratique de la langue anglaise
Entretien individuel et suivi de projet
Objectifs
C o u r s m a g i s t ra l e t e n t r e t i e n
individuel
Objectifs
Choix d’une méthodologie qualitative
la plus appropriée à l’approche d’objets
artistiques hétérogènes et complexes.
Constitution du mémoire (étapes).
Croiser la pratique de la langue anglaise
avec le territoire de l’art à partir du
projet personnel de l’étudiant. Analyse
de textes, savoir parler et écrire sur son
propre travail.
Contenu et méthode
d’enseignement
Contenu et méthode
d’enseignement
Priorité donnée à l’entretien pour trouver
une méthode d’analyse en rapport avec
la forme et le sens du travail personnel
de l’étudiant à partir de schéma
normatif d’analyse. Inventorier les
ressources pour l’aspect formel (outils,
matériaux…), pour le sens des objets
artistiques (références convoquées dans
la mise en relation avec le travail). De
l’intention à l’hypothèse : les éléments
d’une problématique en rapport avec les
exigences formelles du travail artistique
; construction d’énoncés. Etapes et
structuration du mémoire.
Les étudiants sont invités à appliquer
leurs connaissances en élargissant les
recherches concernant leurs projets
personnels et en se documentant
à partir de textes issus des médias
internationaux. Ils sont incités à la
conversation par le visionnage de
documents audiovisuels. Discussions
autour de travaux plastiques crées dans
le groupe, favorisant l’apprentissage
de nouveaux termes et les aidant à
acquérir plus de liberté d’expression
en anglais. Travail sur la création d’une
« déclaration » d’artiste, d’un CV et
de demandes de bourses, ainsi qu’une
présentation orale ou écrite du travail
personnel.
Evaluation
Suivi du travail /entretiens réguliers /
mini-conférences : présentation des
étapes de travail en lien avec la pratique
régulière d’accrochage.
Bibliographie
Evaluation
Voir semestre 7.
Réalisation d’un test de langue, contrôle
continu, participation aux cours.
Bibliographie
Voir semestre 7.
Nadia Lichtig
Adam Thorpe
320
la phase projet : semestre 8
de bourses et des séjours à l’étranger.
• proposer une liaison école-extérieur
aux étudiants qui partent pour un mois
ou une session.
Anglais
Travail en atelier
Objectifs
Améliorer la langue anglaise orale, selon
le niveau de chaque étudiant, en leur
donnant plus de confiance en eux.
Contenu et méthode
d’enseignement
• Atelier et suivi individuel pratique,
lors de la préparation, du montage du
dossier personnel, de la rédaction du
CV et des lettres de candidatures. Suivi
personnalisé.
• Liaison continue en cours de séjours
par courriel et en liaison avec le corps
enseignant des deux établissements. • Assistance pédagogique au retour
pour la rédaction d’un compte-rendu
ou mémoire de stage.
• Contact avec les institutions qui
reçoivent les stagiaires et suivi des
évaluations.
Contenu et méthode
d’enseignement
Entretien individuel d’une demi-heure
dans l’atelier de l’étudiant concerné.
Tr a v a i l s u r l a p r o n o n c i a t i o n e t
vocabulaire spécialisé, dans le but de
faire parler les étudiants de leur travail
artistique en anglais, sans complexe.
Trace du vocabulaire utilisé fournie par
le professeur après chaque entretien.
Evaluation
Assiduité notée ; un rapport écrit de
l’entretien sera rendu.
Evaluation
• En fonction des cas, par l’institution
d’accueil ou le collège enseignant
habituel.
• Un compte-rendu de l’expérience et
les travaux, réalisés à l’extérieur peuvent
être intégrés au travail de l’année et
évalués à ce titre.
• Une autoévaluation de la part de
l’étudiant sur le lieu, les acquis,
l’adéquation avec ses attentes et l’intérêt
général (humain et matériel du séjour).
Bibliographie
Voir semestre 7.
Caroline Ziolko
Médiation,
étudiante
mobilité
Entretien individuel
Objectifs
• faciliter l’ouverture culturelle sur
l’extérieur et le milieu professionnel
en développant l’autonomie et
l’autogestion des ressources, des contacts
et des savoirs.
• accompagner la recherche de stages en
entreprises et dans le milieu artistique.
• assurer le suivi des stages, demandes
Bibliographie
Documentation au cas par cas sur le
pays ou le secteur ciblé.
321
les contenus d’enseignement
ANNÉE 5
de sa propre production. Apprendre à
présenter et à défendre son travail.
SEMESTRES 9 et 10 •
Montpellier Nîmes
Evaluation
Engagement, qualité et présentation
critique du travail personnel.
M éthodologie
de la recherche
et mise en
forme du projet
personnel
Bibliographie
Les Peintres de la Vie Moderne, Centre
Georges Pompidou, Paris, 2007.
Objectivités, Musée d’Art Moderne de la
Ville de Paris, 2009.
Passages de l’Image, Centre Georges
Pompidou, Paris, 1991.
The Family of Man, Museum of Modern
Art, New York, 2002.
Brigitte Bauer
Semestre 9 :
Montrer le travail 2
Semestre 10 : « A la carte »
Cours magistral et suivi de projet
Objectifs Entretien individuel
Objectifs L’objectif de ce cours est double :
- Présenter des expositions-clé de
l’histoire de la photographie, analyser
leurs dispositifs.
- Aider l’étudiant à clarifier les enjeux de
son travail, en insistant sur la cohérence
entre le contenu et la forme de son
projet.
Formaliser au maximum les démarches
personnelles et compléter les lacunes
techniques. Continuer à développer
la présentation argumentée du travail
personnel. Préparation au diplôme.
Contenu et méthode
d’enseignement Contenu et méthode
d’enseignement Durant cette dernière phase avant le
passage du diplôme de fin d’études,
l’étudiant est capable de se situer dans
le champ de l’art contemporain. Il est
d’autant plus important qu’il continue
à nourrir son travail et ses réflexions à
la fois dans le dialogue avec l’enseignant
que par des apports extérieurs. Si le suivi
individuel est au cœur de la pédagogie
des semestres 9 et 10, des rencontres
régulières avec des personnalités du
monde de l’art sont régulièrement
organisés : critiques, historiens,
Panorama de l’histoire des expositions,
à travers quelques-unes des expositionsclé dans l’histoire du médium.
Que signifie ex-poser ? Comment
montre-t-on son travail ? Au-delà de
l’apport technique, engager le dialogue
à partir et autour du travail en cours,
permettra également à l’étudiant de
prendre du recul, de développer la
distance critique nécessaire vis-à-vis
322
la phase projet : semestre 9 et 10
galeristes, responsables d’institutions.
Ces rencontres permettent à l’étudiant
de tester ses capacités de communiquer
autour de l’origine, des enjeux de
son travail de manière cohérente et
pertinente.
Présentation formelle et critique des
réalisations.
Réalisation pao : tracé d’un gabarit,
réalisation d’une feuille de style.
Contact avec des professionnels de
l’impression.
Ce cours est organisé en parallèle avec
le cours « snark : écriture » de Didier
Malgor, Caroline Muheim et Claude
Sarthou (l’atelier de gravure sérigraphie
est à la disposition des étudiants de 5e
année).
Bibliographie
Evaluation
Evaluation
Contrôle continu. Qualité de la
réalisation.
La bibliographie de ce cours est
individualisée et ouverte, en fonction de
l’évolution des démarches individuelles.
Bibliographie
C ollectif, L exique des règles
typographiques en usage à l’Imprimerie
Nationale, Imprimerie Nationale, Paris,
2002.
Perrousseaux Yves, Mise en pages
et impression, notions élémentaires, Atelier
Perrousseaux, Reillanne, 1996.
Daniel Boissière
Se m e s t re s 9 e t 1 0 : A r t s
graphiques édition
Travail en atelier
Objectifs Valoriser le travail plastique et aider les
étudiants à prendre du recul sur leur
démarche artistique, la formalisation
de leur dossier méthodologie et synthèse
s’avèrant essentielle pour se présenter
devant un jury et permettre de mettre
en valeur son accrochage.
Par ailleurs, ce dossier sera un outil
incontournable facilitant les contacts
post-diplômes.
Caroline Boucher, Joëlle Gay,
Caroline Muheim
Semestres 9 et 10 : Espace
critique /pratique d’espace
Débat collectif, travail en atelier, suivi
de projet, visite d’expositions.
Objectifs
Donner aux étudiants un lieu et un temps
d’expérimentation, de réflexion sur ce
temps spécifique qu’est l’accrochage, le
temps de l’exposition.
Contenu et méthode
d’enseignement Poser le cadre du sens et de la cohérence.
Recueillir les éléments iconographiques
et textuels.
Conception graphique : format,
maquette, chemin de fer.
323
les contenus d’enseignement
Poinsot Jean-Marc, Quand l’œuvre
a lieu : l’art exposé et ses récits autorisés,
mamco, Genève, 1999.
S zeemann H a r a l d , Éc r i re l e s
expositions, La lettre volée, Bruxelles,
1996.
Traverses n° 3 automne, 1992.
Traverses n° 4 hiver, 1992.
Les cahiers du mnam, n° 29, hiver, 1992.
Contenu et méthode
d’enseignement
L’enseignement est abordé sous forme
de cours régulier afin de concentrer les
questionnements et les problèmes de
mise en œuvre.
I l s’ a g i t d ’ i n t e r r o g e r l a n o t i o n
d’exposition et la mise en espace dans
des lieux spécifiques (dans l’école, hors
école..) en tant qu’elle est pour l’œuvre
le contexte précis où elle s’incrit, ainsi
que les caractéristiques propres au
médium qu’elle engage
Chaque accrochage comme chaque
projet extérieur est l’occasion de débat
et de la construction d’une méthode
critique. C’est aussi un temps moteur
pour penser le déploiement du champ de
recherche, et induire dans la conception
des pièces à venir (leur inscription
précise dans l’actualité de l’art
Les moments d’accrochages et
de réflexion sur le travail personnel
des étudiants sont ponctués par des
invitations faites à des artistes , écrivains
musiciens ou des théoriciens issus de la
scène nationale et internationale. Ces
invités sont conviés à partager un repas
et à répondre à un entretien dûment
préparé. Un troisième temps est proposé
dans ce cour qui déplace la discussion
sur le terrain même de l’exposition : les
divers lieux de la région.
Charles Camberoque
Semestres 9 et 10 : Création
photographique
Entretien individuel, travail en atelier,
suivi de projet
Objectifs
Expression par la photographie.
Trouver un véritable projet qui affirme
une pratique où le fond et la forme
s’accordent, grâce à une qualité de la
technique à la hauteur des ambitions
plastiques et philosophiques.
Contenu et méthode
d’enseignement
Participation aux discussions.
Analyse critique et lucidité des enjeux.
Lors d’entretiens individuels, il s’agira
de mettre en évidence la cohérence
entre les intentions énoncées et le projet
personnel de l’étudiant. Par ailleurs, il
sera demandé à l’étudiant de positionner
son travail dans les contextes historique,
théorique, critique… Il sera ainsi amené
à développer des capacités à l’analyse de
son propre travail de façon lucide.
Bibliographie
Evaluation
Evaluation
Fibicher Bernard (textes réunis par),
L’art exposé, Musée Cantonal, Sion,
1995.
Bilan semestriel. Qualité des productions
photographiques et de l’analyse critique,
cohérence des références.
324
la phase projet : semestre 9 et 10
Capacité à proposer un projet personnel
cohérent et original.
Bibliographie
Bourdieu Pierre, Un art moyen,
Minuit, Paris, 2001.
Lemagny Jean-Claude, L’ombre et le
temps, Armand Colin, Paris, 2005.
Sontag Susan, La photographie,
Christian Bourgeois, Paris, 2003.
Suivi de l’actualité des arts et des médias
dans son ensemble.
Bibliographie
Une bibliographie individuelle est
proposée aux étudiants en relation avec
leurs recherches.
Adorno Théodore W., Théorie
esthétique, Klincksieck, Paris, 1995.
M ondzain Ma r i e - Jo s é , Homo
spectator, Bayard Centurion, Paris,
2007.
Nancy Jean-Luc, L’intrus, Galilée,
Paris, 2000.
Rancière Jacques, Le destin des
images, La Fabrique, Paris, 2003.
Jean-Marc Cérino
Semestre 9 : Affirmation de la
démarche
Entretien individuel et suivi de projet
Objectifs
Tr a v a i l s u r l a c o h é r e n c e e t l e
développement du langage personnel
étayé par une appropriation personnelle
de l’histoire de l’art et l’acquisition d’une
culture générale propre et affirmée.
Semestre 10 : Présentation et
exposition de la démarche
Entretien individuel et suivi de projet
Objectifs
Permettre une bonne concrétisation et
affirmation d’une démarche personnelle
tant au niveau plastique que de son
analyse et distance critique.
Contenu et méthode
d’enseignement
Entretiens individuels tout au long du
semestre afin d’accompagner l’étudiant
au plus proche de l’orientation de ses
recherches.
Lui permettre d’acquérir l’autonomie
la plus grande, garante de son
engagement.
Évaluer ensemble la justesse du projet,
les moyens mis en œuvre et la distance
critique appropriée.
Aide au mémoire et conseils pour sa
présentation en vue de sa soutenance.
Contenu et méthode
d’enseignement
En vue du diplôme, accompagnement
p o u r l a p ré s e n t a t i o n d u t r a v a i l
plastique.
Multiplier les expériences d’accrochage
et d’exposition du travail permettant
d’évaluer la justesse des propositions.
Accompagner chacun dans la
présentation orale de son travail et
dans l’attitude adoptée, l’artiste étant
le premier médiateur de son propre
travail.
Evaluation
Contrôle individuel suite à un
accrochage.
325
les contenus d’enseignement
Evaluation
Contrôle individuel suite à un accrochage.
Qualités intrinsèques du travail et
capacités à l’accompagner oralement
comme par écrit.
Le cours fait appel à des intervenants
extérieurs ; s’organisent des séances
de discussions et le développement
de projets personnels suivis par des
entretiens individuels.
Bibliographie
Evaluation
Présence, participation, bilan, exposé
oral.
Implication dans les discussions,
méthodologie et autonomie de
la démarche, formulation de la
méthodologie et de l’exposé oral de
son projet, capacité d’analyse, qualité et
pertinence du projet.
Voir semestre 9.
Laetitia Delafontaine,
Grégory Niel
Semestres 9 et 10 :
Sortir du métrique
Bibliographie
Cours magistral, entretien individuel,
suivi de projet
Objectifs
Agamben Giorgio, Qu’est-ce qu’un
dispositif ?, Rivages, Paris, 2007.
During Elie, « Topologie de la
hantise : un remake de Vertigo », in Fresh
Theorie 2, Leo Scheer, Paris, 2006.
Latour Bruno, Hermant Émilie,
Paris, ville invisible, Les Empêcheurs de
Penser en Rond / La Découverte, Paris,
1998.
O’Doherty Brian, Inside the white
cube, Presses du réel, Dijon, 2009.
Approfondir des nouvelles formes de
représentation volumétrique et spatiale.
Contenu et méthode
d’enseignement
Elargir la démarche personnelle des
étudiants par des questions liées aux
nouvelles pratiques de représentation de
l’espace dans l’approche de la géométrie
contemporaine. Comment ses nouvelles
conceptions de l’espace modifientelles, entrent-elles en résonance avec
les pratiques artistiques actuelles ?
Confronter les notions de métrique à
celles de connexion, voisinage, direction,
trou, morceau, bord, ni intérieur–ni
extérieur, raccordements… Confronter
ses notions avec celle de lieu, de virtuel,
de spatialisation, de mise en espace, de
cartographie, de localisation. Elargir
l’approche depuis la pratique artistique
jusqu’à la méthodologie et l’analyse de
la démarche des étudiants.
326
la phase projet : semestre 9 et 10
Laetitia Delafontaine,
Grégory Niel
et par différentes formes aussi de
« virtualisation » de l’espace.
C’est à explorer les nouveaux
instruments dont la culture artistique
et théorique contemporaine s’est dotée
pour répondre à la question « Où ? » et
la manière dont ils peuvent s’affecter les
uns les autres que le séminaire de cette
année est consacré.
Les deux premières années auront
pour ambition de mettre en place
d’expérimenter une méthodologie pour
un travail collaboratif de ce genre et
des modes de fonctionnement pour un
tel centre afin d’aboutir à relativement
court terme à sa pérennisation, avec
des perspectives de partenariat avec des
départements universitaires français et
étrangers, ainsi qu’avec des laboratoires
de recherches technologiques et
scientifiques.
Cette expérimentation prendra la
forme d’un séminaire sur toute l’année,
associant, autour de la problématique
définie à l’avance (et pouvant être
reconduite l’année suivante), artistes,
philosophes, chercheurs en sciences
humaines et en sciences naturelles, et
ingénieurs. Le séminaire s’accompagne
de workshops organisés à l’Ecole
nationale des beaux-arts de Lyon et
l’Ecole nationale supérieure d’art de
Nice.
Semestres 9 et 10 : La forme
des idées
Séminaire avec l’Ecole nationale des
beaux-arts de Lyon et l’Ecole nationale
supérieure d’art de Nice
Objectifs
L’objet de ce projet de recherches
est d’expérimenter des formes de
collaborations entre pratiques artistiques
et pratiques théoriques qui rompent
avec les pratiques du commentaire
et de l’illustration, en contribuant à
faire reconnaître à la fois le caractère
d’authentique recherche des activités
plastiques et la spécificité du type même
de recherche qui se pratique dans les
écoles d’art. Il s’effectue avec l’Ecole
nationale des beaux-arts de Lyon et
l’Ecole nationale supérieure d’art de
Nice (Villa Arson) et le soutien du
Ministère de la Culture. Le projet a
commencé à l’automne 2009 et doit se
poursuivre jusqu’en 2011.
Contenu et méthode
d’enseignement
L e t h è m e c h o i s i e s t c e l u i d e la
localisation, précisément parce que ce
thème présente les caractères d’une
problématique transversale mettant en
jeu des questions aussi bien artistiques
que philosophiques, scientifiques,
techniques, et même politiques et
sociétales. La question de la représentation
de l’espace reste – ou est redevenue –
une question cruciale dans le contexte
contemporain, marqué à la fois par
différentes formes de « globalisation »
Evaluation
Pa r t i c i p a t i o n e t a c c r o c h a g e d e s
productions de la recherche au Centre
d’art de la Villa Arson.
Bibliographie
www.laformedesidees.net
327
les contenus d’enseignement
Hubert Duprat
Glicenstein Jérôme, L’art : une
histoire d’expositions, coll. Ligne d’art,
puf, Paris, 2009.
Mouton Joseph, Sois artiste, Aubier,
Paris, 1994.
Soulillou Jacques, L’impunité de
l’art, coll. La couleur des idées, Seuil,
Paris, 1995.
Semestres 9 et 10 :
Parler / Montrer
Travail en atelier, entretien individuel,
suivi de projet et débats collectifs
Objectifs
Permettre à l’étudiant d’articuler sa
pratique artistique et son analyse à la
fois par ses propos (écrits et oraux)
comme par les choix d’accrochage.
Aider l’étudiant à réfléchir en quoi les
choix d’accrochages peuvent déterminer
en grande partie la perception et la
compréhension de ses travaux.
Travailler à faire apparaître les questions
essentielles que posent sa recherche et
l’aider à gérer le temps de sa présentation
lors du diplôme.
Dror Endeweld Semestre 9 : Les années 1980.
La sculpture de Düsseldorf et
la nouvelle sculpture anglaise
Suivi de projet
Objectifs
L’étudiant est appelé à réfléchir et à se
positionner face au sujet de l’héritage
artistique des années 1980, d’intégrer
cette réflexion dans sa démarche
personnelle en tenant compte de ses
propres préoccupations.
Contenu et méthode
d’enseignement
Accompagnement à l’écriture du
mémoire et à sa soutenance.
Echanges critiques sur la justesse du
projet et sur les moyens mis en œuvre.
Multiplier les mises en espace.
Contenu et méthode
d’enseignement
Un travail de réflexion sur les années
1980 et la transmission est proposé.
Que retient-on aujourd’hui de la
sculpture anglaise et de la sculpture
de Düsseldorf ? La scène anglaise est
caractérisée par une continuité dans
une évolution remarquable avec Henri
Moore et Antony Caro comme référence
pour les jeunes générations. A l’école de
Düsseldorf avec Beuys, Rilke, Bernd
et Hilla Becher, Richter, Klaus Rinke,
Num June Paik pour professeurs/
artistes, le passage des générations
s’est parfaitement réalisé. Comment
les jeunes étudiants se positionnent-ils
Evaluation
Capacité de l’étudiant à proposer un
projet cohérent et original, passant par
une mise en espace convaincante et un
échange témoignant d’une véritable
connaissance des enjeux soulevés tant
dans le domaine de l’histoire de l’art
que celui de la culture générale.
Bibliographie
Duve (de) Thierry, Cousus de fil d’or
(Beuys, Warhol, Klein, Duchamp), Art
Edition, Villeurbanne, 1990
328
la phase projet : semestre 9 et 10
vis-à-vis de ces exemples et comment
perçoivent-ils ces relais ?
Tr a v a i l à p a r t i r d e d i s c u s s i o n s
individuelles et de conférences.
années 1990, d’intégrer cette réflexion
dans sa démarche personnelle en tenant
compte de ses propres préoccupations.
Contenu et méthode
d’enseignement
Evaluation
Les étudiants sont évalués en fonction de
la qualité de leurs recherches théoriques
et pratiques.
Un travail de réflexion sur les années
1990 est proposé. Des artistes tels Chen
Zhen, Absalon ont œuvré en France,
Félix González-Torres aux EtatsUnis, ils venaient d’ailleurs, et sont
aujourd’hui disparus. Ils avaient intégré
les valeurs esthétiques de l’Occident en
maintenant leur identité. Ils marquent
une étape dans ce que l’on va qualifier
plus tard de ”globalisation”.
En contrepoint, les expositions de JeanHubert Martin « Les Magiciens de la
terre » et « Partage d’exotismes » proposent
un autre regard sur la question.
Comment les étudiants aujourd’hui
se positionnent-ils face à ces mêmes
problématiques ?
Travail à partir de discussion individuelle
et de conférences.
Bibliographie
DEACON Richard, Water Under the
Bridge, Jannink, Les Presses du réel,
Dijon, 2008.
K L ingelh ö ller H a r a l d ,
Witch World, the sculpture of Harald
Klingelhöller, Art Gallery of York
University, Toronto, Yves Gavaert,
Bruxelles, 1998.
Lawrence James, Rachel Whiteread,
Minneapolis, Minnesota, 2008.
Medvedow Jill, Anish Kapoor :
Past, Present, Future, Institute of
contemporary art/ Boston, MIT Press,
Londres, 2008.
Reinhard Mucha, Gladbek, Centre
Georges Pompidou, Paris, 1986.
Wall Jeff, Kammerspiel de Dan Graham,
Daled-Goldschmidt, Bruxelles, 1988.
Dispositif sculpture, ARC, Musée d’art
moderne de la ville de Paris, 1985-86.
« La sculpture anglaise », Artstudio n° 10,
automne 1998.
Tony Cragg, Centre Georges Pompidou,
Paris, 1996.
Evaluation
Les étudiants sont évalués en fonction de
la qualité de leurs recherches théoriques
et pratiques.
Bibliographie
Bourriaud Nicolas, Esthétique
relationnelle, Les Presses du réel, Dijon,
1998.
Fürstenberg von Adelina, Chen
Zhen, Le Magasin, Centre national d’art
contemporain, Grenoble.
Martin Jean-Hubert, Magiciens de la
terre, Centre Georges Pompidou, Paris,
1989.
M artin Je a n - Hu b e r t , Par tages
Semestre 10 : Les années 1990.
La globalisation en art
Suivi de projet
Objectifs
L’étudiant est appelé à se positionner
face au sujet de l’héritage artistique des
329
les contenus d’enseignement
d’exotisme, Biennale de Lyon.
Sans Jérôme, Hanru Hou, Chen
Zhen, « A Field of Energy », Serpentine
Gallery, Londres, 2001.
Spector Nancy, Felix GonzalesTorres, Guggenheim Museum, New
York, 2007.
Absalom, catalogue du musée de Tel
Aviv, 1992.
Chen Zhen, Les Entretiens, Les Presses du
réel, Dijon, 2001.
Et en semestre 10 :
Accompagnement dans le processus
d’analyse du projet de l’étudiant, dans
la mesure d’une référence au dessin,
à la peinture, à la sculpture ou à
l’installation.
Analyse des questions de l’espace
pictural à l’espace réel, architectural,
etc, et en particulier poser un regard
spécifique sur les phénomènes de la
couleur et des techniques de la lumière.
Conseils pratiques sur l’exposition :
scénographie et lecture de l’accrochage.
Les entretiens portent essentiellement
sur la production de textes afin
d’alimenter un travail théorique en
accord avec le développement de leurs
pratiques.
Création de situation de jeux d’échanges
critiques et théoriques.
Pascal Fancony
Semestres 9 et 10 : Peinture,
installation, exposition,
épistémologie
Suivi d’atelier et entretien individuel
Objectifs
Evaluation
Accompagner l’étudiant dans la maîtrise
de sa pratique.
Apporter des éléments théoriques et
critiques pour structurer l’expression
écrite autour du mémoire.
Mettre en référence le travail avec
l’histoire des idées, de l’art et faire un
suivi de l’actualité.
Qualité des travaux et des recherches et
de leur présentation.
Bibliographie
Repères philosophiques
C avell St a n l e y, Q u’ e s t - c e q u e
la philosophie américaine ?, Folio,
Gallimard, Paris, 2006.
Goodman Nelson, Manières de
faire des mondes, Folio, Gallimard,
2006.
Goodman Nelson, Langages de
l’art, Hachette, Pluriel, Paris, 2006.
Nef Frédéric, Traité d’ontologie pour
les non philosophes, Folio, Gallimard,
Paris, 2009.
Wittgenstein Ludwig, Remarques
sur les couleurs, ter, Paris, 1984
Wittgenstein Ludwig, Recherches
philosophiques, Gallimard, Paris, 2004.
Contenu et méthode
d’enseignement
• en liaison avec le projet de l’étudiant,
dans la mesure d’une référence à la
peinture ou à l’installation impliquant
l’espace, la couleur et les techniques de
la lumière.
• les entretiens ont pour support des
textes d’auteurs ou d’artistes afin
d’alimenter la réflexion théorique en vue
de la problématisation de la pratique et
de l’écriture du mémoire de l’étudiant.
330
la phase projet : semestre 9 et 10
Maïder Fortuné
Wittgenstein Ludwig, Leçons
et conversations esthétiques, Gallimard,
Paris, 1971.
Semestres 9 et 10 : Atelier
vidéo
Repères psychanalytiques,
littéraires sur le rapport à l’art
Suivi d’atelier et entretien individuel
Objectifs
Bouveresse Jacques, La connaissance
de l’écrivain, coll. Banc d’essais, Agone,
2008.
Bougnoux Daniel, La crise de la
représentation, La Découverte, Paris,
2006.
Maldiney Jean, Art et existence,
Klincksieck, Paris, 1985.
N icolaïdis N i c o l a s , L a
représentation, essai psychanalytique,
Dunod, Paris, 1984.
Sibony Daniel, Création : essai sur l’art
contemporain, Seuil, Paris, 2005.
À la fin de la cinquième année, l’élève
doit être conscient de son inscription
dans le champ de l’art contemporain.
Il doit être capable d’articuler un
discours autour de son travail plastique
et d’en maîtriser la présentation. L’élève
doit posséder les notions suivantes :
spatialisation du son, positionnement
du corps du spectateur à l’intérieur
d’une installation vidéo, maîtrise de la
durée, articulation d’un montage.
L’optique de recherche, fondamentale
dans ce cours, ira donc de pair avec
une réflexion sur la présentation des
œuvres.
Repères théoriques et
épistémologiques sur l’histoire
de l’art
Contenu et méthode
d’enseignement
Cavell Stanley, Qu’est-ce que la
philosophie américaine ? Folio, Gallimard,
Paris, 2009.
Chassey (de) Éric, La peinture efficace,
Gallimard, Paris, 2001.
Foster Hal, Le retour du réel, La
Lettre volée, Bruxelles, 2005.
Lemoine Serge, Art moderne et
contemporain, Larousse, Paris, 2006.
Lyotard Jean-François, Que peindre ?,
Hermann, Paris, 2008.
Pironneau Amélie, La peinture en
France, 1968-2000, les années de crise,
Archibooks, Paris, 2008.
Et en fonction des pratiques de chacun
et des thématiques retenues.
Suivi individuel : accompagner la prise
de conscience de sa démarche par
l’étudiant, répondre à ces questions
techniques, aiguiser son sens critique,
et la qualité de la formulation de son
travail.
Regard sur la rédaction du mémoire et
entraînement oral au dnsep.
Développement d’une réflexion sur
l’installation des pièces présentées au
diplôme.
L’étudiant doit être conscient que la
formulation de l’essence de sa recherche
passe par la question de l’organisation
de ses pièces en une proposition riche
de sens.
L’expérience de l’œuvre par le spectateur
331
les contenus d’enseignement
Joëlle Gay, Claude Sarthou,
Anne Tolleter
sera considérée comme une question
fondamentale.
En complément du suivi individuel,
seront organisées à intervalles très
réguliers des rencontres avec des
personnalités du monde de l’ar t
(critiques, historiens, conservateurs,
galeristes, artistes…) ainsi que des
temps de groupe durant lesquelles nous
visiterons des expositions proposant des
images en mouvement pour affiner la
mise en espace des œuvres ou encore
assisterons à des projections de films qui
proposent des démarches résolument
contemporaines et novatrices.
Semestres 9 et 10 : Espace
scénique, espace urbain
Tra v a i l e n a t e l i e r, e n t r e t i e n
individuel
Objectifs
Réflexion critique et validation de la
démarche dans le cadre du processus
artistique.
Temps d’aboutissement et de résolutions
formelles des pièces à présenter.
Evaluation
Contenu et méthode
d’enseignement
Qualité des échanges et des
propositions.
Capacité de l’étudiant à articuler un
discours personnel et précis autour de
son travail plastique (enjeux théoriques et
plastiques), à proposer une monstration
pertinente, maîtrisée de ces œuvres qu’il
saura inscrire et positionner dans le
champ de l’art contemporain.
L’atelier « espace scénique, espace
urbain » est un périmètre et un temps de
recherche où les pratiques interrogent
simultanément la localisation du lieu
scénique (où ?), ce qui le décrète, ce
qui le définit, son vocabulaire, son
habitabilité, s’il y a corps : les états de
corps, la posture et la mise en espace
de l’ensemble. Quel que soit le support
choisi au départ, il est question surtout
de construire (processus, méthodes,
travail de médium, critique référencée
de l’activité artistique), la mise en
tension du faire et de l’événement et
d’élaborer un corpus.
Chaque année, un objet de connaissance
métaphorique sert d’appui pour relancer,
questionner le travail.
Construction et réalisation des pièces
en vue du DNSEP.
Bibliographie
Voir les semestres précédents et :
BAECQUE (de) Antoine,
Lucantonio Gabrielle, Nouveaux
cinémas, nouvelle critique, années 60,
coll. Petite anthologie des Cahiers du
Cinéma, Cahiers du cinéma, vol. 8,
Paris, 2001.
BRENEZ Nicole, De la figure en général
au corps en particulier. L’invention
figurative au cinéma, Editions de Boeck,
Paris, 1998.
BRENEZ Nicole, Les cinémas d’avant
garde, Cahiers du cinéma, Paris, 2007.
GODARD Jean-Luc, Histoire(s) du
cinéma, Gallimard, Paris, 1998.
Attelage pédagogique, collégial et
pluridisciplinaire, incluant d’autres
enseignants et intervenants.
Activation d’une dynamique
332
la phase projet : semestre 9 et 10
Corine Girieud
de transversalité (inter années,
structurels…)
Parallèlement lieu de pratique, de
réflexion, de discussion qui permet
la construction d’une méthode
d’enseignement.
Atelier pratique et travail critique au
plus près du geste et de l’invention.
Montrer, nommer, classer permettent
de mettre en place une méthodologie de
la recherche et de l’appareil critique.
Semestre 9 : Où il est question
de rédiger son mémoire
Cours magistraux, travaux dirigés et
suivis individuels.
Objectifs
Acquérir une méthodologie de la
rédaction et renforcer ses acquis.
Contenu et méthode
d’enseignement
Evaluation
Contrôle continu et bilan semestriel
Assiduité et participation active.
Engagement.
Pertinences des réponses plastiques.
Lucidité, maturité face aux résolutions
formelles et conceptuelles.
La méthodologie de la rédaction
est largement abordée. Elle se fait
notamment par l’étude de textes
critiques et théoriques. Là encore,
l’échange entre étudiants semble plus
que nécessaire dans cette phase de travail
pourtant propice à l’isolement.
Des approfondissements historiques et
théoriques sont envisagés en fonction
de l’évolution des questions soulevées et
de l’actualité artistique et culturelle.
Bibliographie
ARDENNE Paul, Un art contextuel,
Flammarion, Paris, 2004.
AUGE Marc, Non-lieux, Seuil, Paris,
1992.
BOURRIAUD Nicolas, Esthétique
relationnelle, Les Presses du réel, Dijon,
2003.
BROOK Peter, L’espace vide, Seuil,
Paris, 2001.
LABELLE-ROJOUX Arnaud, L’art en
scène, Les éditeurs évidents, 1992.
LABELLE-ROJOUX Arnaud, L’acte
pour l’art, Al Dante, Paris, 1999.
PEREC Georges, Penser, classer,
Hachette, Paris, 1998.
RANCIERE Jacques, Le spectateur
émancipé, La Fabrique, 2008.
REGY Claude, Espaces perdus, Les
Solitaires intempestifs, 1998.
Evaluation
Avancée de la rédaction du mémoire.
Entretiens individuels.
Bibliographie
La bibliographie est propre à chaque
étudiant mais une attention portée aux
médias est demandée à tous.
Semestre 10 : Où il est question
de soutenir un mémoire
Travaux dirigés et suivis individuels.
Objectifs
Préparer sa soutenance.
333
les contenus d’enseignement
Nicolas Grosmaire
Contenu et méthode
d’enseignement
Des approfondissements historiques et
théoriques sont envisagés en fonction de
l’évolution des questions soulevées dans
les mémoires et de l’actualité artistique
et culturelle.
Semestres 9 et 10 : Formation
multimédia / PAO
Travail en atelier, entretien individuel,
suivi de projet
Contenu et méthode
d’enseignement
Evaluation
Suivi de projet et formation spécifique
individualisés, en vue de la préparation
au dnsep, perfectionnement,
proposition de workshop, proposition
de publications, stages...
Entretiens individuels
Bibliographie
La bibliographie est propre à chaque
étudiant mais une attention portée aux
médias est demandée à tous.
Sylvain Grout, Yann Mazéas
et Federico Vitali
Frédéric Gleyze
Semestres 9 et 10 :
Formation aux techniques de
l’audiovisuel
Semestres 9 et 10 : Projets
vidéo/animation
Travail en atelier, entretien individuel,
suivi de projet
Objectifs
Travail en atelier, entretien individuel,
suivi de projet, organisation de
workshops
Objectifs
Professionnalisation des méthodes et
mises en œuvre.
Collaborations externes, artistiques,
scientifiques, techniques (professionnelles
et/ou institutionnelles).
Connaissance des pratiques
expérimentales (cinéma et vidéo).
Assurer la formation des étudiants dans
le cadre de la conception d’œuvres
audiovisuelles : écriture, prise de vue,
montage et diffusion. Conduire des
ateliers spécifiques avec l’intervention
éventuelle de professionnels
extérieurs afin d’approfondir certaines
compétences.
Su i v i e t f o r m a t i o n s p é c i f i q u e s ,
individualisés, perfectionnement,
proposition de workshop, stages...
Contenu et méthode
d’enseignement
Suivi spécifique des projets vidéo/
animation/installations d’étudiants.
Participation d’intervenants extérieurs
(artistes, professionnels, chercheurs).
Réalisations des projets en collaboration
avec des entreprises ou organismes
externes (prestations techniques,
334
la phase projet : semestre 9 et 10
collaborations artistiques ou
scientifiques, commandes publiques et
institutionnelles, etc.).
Analyse des pratiques expérimentales
cinématographiques et vidéo (McLaren,
Len Lye, Artavazd Pelechian, Oskar
Fishinger, Zbigniew Rybczyński, Bill
Morrisson, Pierre Huyghe, Steve Mc
Queen, Rodney Graham, Aernout Mik,
etc.).
différents acteurs du monde de l’art.
En perspective, la possibilité que les
problématiques ainsi que les invitations
puissent s’articuler avec le contenu des
mémoires.
Evaluation
Présence, implication personnelle.
Bibliographie
Les magazines sur l’art contemporain :
Art Press, Beaux-Arts Magazine, Flash
Art, Frieze, Frog, etc.
Becker Howard S., Les mondes de
l’art, Flammarion, Paris, 1988.
Bourriaud Nicolas, Esthétique
relationnelle, Les Presses du Réel, Dijon,
2001.
G offman E r v i n g , L e s r i t e s
d’interactions, Minuit, Paris, 1974.
Rancière Jacques, Le spectateur
émancipé, La Fabrique, Paris, 2008.
Evaluation
Suivi des projets durant les phases de
réalisation.
Conformité aux cahiers des charges et
exigences techniques imposées s’il y a
lieu (commandes extérieures).
Evaluations qualitatives du médium
et de la cohérence du travail (qualité
des rendus, des contenus et de la
diffusion).
Intelligibilité et cohérence des
contenus.
Bibliographie
Nadia Lichtig
Voir semestre 7.
Semestres 9 et 10 : Corrélations
entre images et sons
Pierre Joseph
Travail d’atelier et hors les murs, suivi
de projet, entretien individuel
Objectifs
Semestres 9 et 10 : Produits
d’entretiens
L’exploration des relations entre l’image
et le son dans les œuvres filmiques et
plastiques. L’étudiant réalise un film ou
une pièce sonore.
Formalisation théorique et plastique du
projet de chaque étudiant.
Entretiens collectifs, interviews
Objectifs
Perception des réalités sociales de l’art.
Contenu et méthode
d’enseignement
Mise en place d’affinités et de choix
collatéraux. Rencontres sous forme
d’échanges téléphoniques avec
335
les contenus d’enseignement
Nadia Lichtig
Contenu et méthode
d’enseignement
Le cours est conçu comme un atelier
critique où la réflexion et la réalisation se
répondent. Le cadre du cours est l’occasion
d’analyse d’œuvres ainsi que de séances
d’enregistrement et de tournage collectif.
Tout au long de l’année, des séances du
vidéo-club prolongent l’enseignement.
La présence aux séances du vidéo-club est
fortement conseillée.
No u s e x p é r i m e n t o n s d i f f é re n t e s
approches de traitement du son et de
l’image et soulevons les questions de
leur mise en espace. Sont abordés le
cinéma expérimental, la bande vidéo en
tant que multiple, la vidéo projection et
l’installation sonore.
Au t r a v e r s d u s u i v i i n d i v i d u e l ,
accompagner la recherche et
l’élaboration d’un travail plastique et
d’une problématique personnelle qui
puisse engager la dynamique d’une
œuvre artistique à venir. Encourager
une grande autonomie et une forte
implication dans l’actualité des pratiques
émergentes.
Semestres 9 et 10 : Pratique de
la langue anglaise
C o u r s m a g i s t ra l e t e n t r e t i e n
individuel
Objectifs
Croiser la pratique de la langue anglaise
avec le territoire de l’art à partir du
projet personnel de l’étudiant. Analyse
de textes, savoir parler et écrire sur son
propre travail.
Contenu et méthode
d’enseignement
Les étudiants sont invités à appliquer
leurs connaissances en élargissant les
recherches concernant leurs projets
personnels et en se documentant
à partir de textes issus des médias
internationaux. Ils sont incités à la
conversation par le visionnage de
documents audiovisuels. Discussions
autour de travaux plastiques crées dans
le groupe, favorisant l’apprentissage
de nouveaux termes et les aidant à
acquérir plus de liberté d’expression
en anglais. Travail sur la création d’une
« déclaration » d’artiste, d’un CV et
de demandes de bourses, ainsi qu’une
présentation orale ou écrite du travail
personnel.
Evaluation
Contrôle continu et bilan semestriel.
Bibliographie
C hion Michel, L’Audio-Vision,
Nathan, Paris, 1990.
Chion Michel, La Musique au cinéma,
Fayard, Paris, 1995.
M ichaud Ph i l i p p e - A l a i n , Aby
Warburg et l’image en mouvement,
Macula, Paris, 1998.
Nyman Michael, Experimental Music,
Cage et au-delà, Allia, Paris, 2005.
Evaluation
Réalisation d’un test de langue, contrôle
continu, participation aux cours.
Bibliographie
BOURRIAUD Nicolas, Radicant : pour
une esthétique de la globalisation, Denoël,
Paris, 2009.
336
la phase projet : semestre 9 et 10
MARTIN Danièle, Mots outils, mots
utiles anglais : les incontournables de la
langue anglaise, Ellipses Marketing,
2009.
QUINE Willard Van Orman, Le mot et
la chose, Flammarion, Paris, 1999.
www.guardian.co.uk
www.bbc.co.uk
www.nytimes.com
Bibliographie
Voir semestre 7.
Yann Mazéas
Semestres 9 et 10 : RDV
Entretien individuel
Objectifs
Accompagner le travail personnel,
vérifier la pertinence des propositions
et amener les étudiants à entreprendre
des productions complexes,
particulièrement dans le domaine de
l’image en mouvement.
Didier Malgor, Caroline
Muheim, Claude Sarthou
Semestres 9 et 10 :
SNARK : écriture
Contenu et méthode
d’enseignement
Travaux dirigés et suivi de projet
Pré-requis
Lors d’entretiens en atelier ou en
département vidéo, analyser avec les
étudiants les productions entreprises,
en dégager les grands axes, les questions
soulevées et les impasses potentielles.
Envisager ensemble les possibilités
de diffusion ou de monstration des
œuvres, rechercher les options les
plus intelligentes en fonction des
problématiques affirmées.
Dans le cas de productions vidéo,
analyser point par point la faisabilité et
la méthodologie des projets et engager
ensemble un calendrier de production
et de post-production.
Une pratique ou un désir d’écriture.
Objectifs
Nommer, décrire, titrer, commenter,
questionner des œuvres plastiques.
Supposant qu’une image échappe
au concept philosophique et aux
déterminations historiques, et qu’elle
« ouvre » à l’expérience de l’altérité,
tenter une approche poétique de l’œuvre
par l’écriture.
Contenu et méthode
d’enseignement
L e c t u re d e t e x t e s l i t t é r a i re s , d e
correspondances d’artistes et d’écrivains
concernant la création. Écriture à partir
de questions artistiques, d’un lexique
particulier.
Evaluation
Contrôle continu et bilan semestriel.
Présentation et analyse des travaux.
Filmographie
Evaluation
Voir semestre 7.
Analyse et appréciation, lecture publique
des textes produits.
337
les contenus d’enseignement
Clémentine Mélois
Le pôle dessin-édition est un espace
privilégié (logistique, suivi technique
et critique) où peuvent se réaliser
des projets collectifs ou individuels
(estampes, livres d’artiste, pratiques
métissées), qu’ils soient permanents ou
ponctuels, voire pluridisciplinaires.
Semestres 9 et 10 :
Pratiques éditoriales
Travail en atelier, suivi de projet,
entretien individuel
Pré-requis
Connaissance des enjeux liés au travail
d’édition, notions de mise en page et de
composition, règles du travail collectif
en atelier.
Evaluation
Contrôle continu. L’étudiant sera, en
partie, évalué sur son assiduité et son
engagement tout autant que sur la
qualité de sa réalisation.
Objectifs
L’enjeu est de finaliser un travail
d’édition abouti en respectant le sens
du projet artistique de chacun en regard
des tendances contemporaines tout
autant que des œuvres ”historiques”
et en tenant compte des contraintes
éditoriales (le multiple, l’impression
et une réflexion sur les exigences des
« règles » liées au projet (coût) et aux
modes de diffusion).
Bibliographie
Benjamin Walter, L’Œuvre d’art
à l ’ é p o q u e d e s a re p r o d u c t i b i l i t é
technique, Allia, Paris, 2005.
Butor Michel, Essais sur le roman,
coll. Tel, Gallimard, Paris, 1992.
CarriÓn Ulises, Quant aux livres,
Héros-Limite, Genève, 1997.
C ueco Henri, Le Journal d’une
pomme de terre, Stock, Paris, 2000.
Grushkin Paul, King Dennis,
L’Art du Rock, 1800 affiches du punk
à nos jours, Panama, Paris, 2005.
Hourst Michel, WyckaertFenck Sabine, Catafal Jordi,
La Gravure, Grund, Paris, 2004.
J arry Alfred, Gestes et opinions
du docteur Faustroll, pataphysicien,
Gallimard, Paris, 2005.
M o ë glin - D elcroix A n n e ,
Esthétique du livre d’artiste, Le mot
et le reste, Marseille, 2006.
Mourlot Fernand, Gravés dans
ma mémoire, Robert Laffont, Paris,
1979.
N agiscarde Sophie, L’Ar t du
t a m p o n , c a t a l o g u e d’ e x p o s i t i o n ,
Musée de la Poste, Paris, 1995.
Contenu et méthode
d’enseignement
Suivi individuel des projets, travail
en atelier, discussion autour des
productions.
L’atelier développera les pratiques
éditoriales dans leur contexte le plus
large, en faisant appel aux médias
traditionnels (gravure, lithographie,
pochoirs, sérigraphie, typographie, offset,
gaufrage, monotype, “tampographie” et
même la pomme de terre…), l’impression
numérique et la photocopie. Le suivi
technique sera accompagné d’une
réflexion critique et transversale sur la
relation aux autres médias et sur le statut
de l’œuvre imprimée.
338
la phase projet : semestre 9 et 10
Ponge Francis, Méthodes, coll.Folio,
Gallimard, Paris, 1988.
Rilke Rainer Maria, Lettres à un jeune
poète, coll. Les cahiers rouges, Grasset,
Paris, 1937.
Rilke Rainer Maria, Balthus,
Lettres à un jeune peintre, Editions de
l’Aire, Vevey, 1996.
Titus Carmel Gérard, La Leçon du
miroir, L’Echoppe, 1992.
FLBLB, Revues.
Pollard Matt, « thumb cinema ».
Sénac Jean-Vincent, « flips-books ».
Evaluation
Accrochage en fin de semestre. Qualité
des productions et de leur présentation.
Bibliographie
Les revues d’actualité de l’art
contemporain.
Vasari Giorgio, Vie des peintres, tomes
1 et 2, Les Belles Lettres, Paris, 2000.
Winckelmann Johann Joachim,
De la description, Macula, Paris, 2006.
Patrick Perry Caroline Muheim
Semestre 9 : Méthodologie de
la recherche 2
Semestres 9 et 10 :
De la description
Travaux dirigés, entretien individuel
Objectifs
Entretien individuel et suivi de projet
Objectifs
Pré p a r a t i o n à l a s o u t e n a n c e d u
mémoire.
Affiner l’analyse critique et la réalisation
des travaux personnels.
Contenu et méthode
d’enseignement
Contenu et méthode
d’enseignement
Suivis individuels de l’avancement du
mémoire des étudiants. Attention à la
méthode de travail, à la rigueur de la
rédaction et du contenu, à la pertinence
du mémoire en regard de la production
plastique. Le mémoire devra témoigner
de la réelle maîtrise d’une question
théorique, de la capacité à la formuler
par écrit, à la présenter et à l’argumenter
lors de la soutenance orale.
Entretiens individuels pendant lesquels
l’accent sera mis sur la description la
plus précise et la plus rigoureuse possible
des objets artistiques en présence dans
le travail de l’étudiant, ainsi que dans
la construction de ses repères et de ses
références : choix de réalisations et de
mise en forme, choix des matériaux et
des techniques d’assemblages, choix
d’exposition et de mise en espace,
références et constructions de ce qui
constitue la pensée.
Evaluation
Rédaction du mémoire avant
soutenance.
Entretiens oraux.
339
les contenus d’enseignement
Augustin Pineau Écrits d’artistes Beuys Joseph, Par la présente, je
n’appartiens plus à l’art, L’Arche, Paris,
1988.
Brecht Georges, L’Imagerie du hasard,
Les Presses du réel, Dijon, 2002.
Broodthaers Marcel, L’Angelus de
Daumier, 1e et 2e parties, Catalogue, Musée
national d’art moderne de Paris, 1975.
Carassou Michel, Jacques Vaché et
le groupe de Nantes, Jean-Michel Place,
Paris, 1986.
Debord Guy, Œuvres, Gallimard,
Paris, 2006.
Debord Guy, Jorn Asger, Mémoires,
Allia, Paris, 2004.
Debord Guy, Jorn Asger, Fin de
Copenhague, Allia, Paris, 2001.
Dreyfus Charles, Être à part, à
paraître, Dilecta, Paris, 2008.
D uchamp M a r c e l , N o t e s ,
Flammarion, Paris, 1999.
Duchamp Marcel, Duchamp du signe,
Flammarion, Paris, 1997.
Dufrêne François, Tombeau de Pierre
Larousse, Presses du réel, Dijon, 2002.
Dufrêne François, Archi Made,
ensba, Paris, 2005.
Dupuy Jean, Anagrammes #2, frac
Bourgogne, Dijon, 2002.
Dupuy Jean, Anagram bookshop, Emily
Harvey Gallery, New York, 2003.
Duval Bruno, Dalligand Daniel,
Sunder Richard, La pansémiotique,
afp, Paris, 1990.
Feuillie Nicolas, Fluxus Dixit, une
anthologie, Presses du réel, Dijon, 2002.
Filliou Robert, L’histoire chuchotée de
l’art, Clémence Hiver, Sauve, 1995.
Hains Raymond, Dachy Marc,
Langue de cheval et facteur temps, Actes
sud, Arles, 1998.
Semestres 9 et 10 : L’espace
du dedans et les figures du
dehors
Entretien individuel et suivi des
projets
Objectifs
Amener l’étudiant à passer de « l’espace
du dedans », la recherche personnelle
et le travail d’atelier, aux « figures du
dehors », l’inscription de sa pratique
dans le monde contemporain envisagé
dans sa diversité et sa complexité.
Contenu et méthode
d’enseignement
Mise en relation de la problématique de
recherche personnelle de l’étudiant avec
les « paroles d’artistes », à travers les
écrits et revues d’artistes depuis le début
du xxe siècle.
Pro j e t s d’ e x p o s i t i o n s c o l l e c t i ve s
d’étudiants, réflexion sur les questions
relatives à la mise en espace (ARC),
espace éditorial et espace d’exposition.
Evaluation
Pertinence et qualité du projet de
l’étudiant.
Qualité des travaux et de leur
articulation avec le dossier méthodologie
et synthèse.
Bibliographie
Un complément bibliographique sera
fourni à chaque étudiant en relation
avec sa problématique de recherche
personnelle.
340
la phase projet : semestre 9 et 10
Harrison Charles, Wood Paul,
Art en théorie, Hazan, Paris, 1997.
Hausmann Raoul, Sensorialité
excentrique, Presses du réel, Dijon,
2002.
Hausmann Raoul, Courrier Dada,
Allia, Paris, 2004.
Higgins Dick, Postface – Un journal
critique de l’avant-garde, Presses du réel,
Dijon, 2006.
Huelsenbeck Richard, En avant
Dada, Presses du réel, Dijon, 2000.
Magritte René, Écrits complets,
édition établie et annotée par André
Blavier, Flammarion, Paris, 1979.
Michaux Henri, L’Espace du dedans,
pages choisis, Gallimard poésie, 1998.
N aumann F r a n c i s , O balk
Hector (dir.), Affectionately, Marcel,
correspondance de Marcel Duchamp,
Ludion, Amsterdam, 2000.
Oldenbourg Serge III, La vie
est toujours plus forte, Al Dante, Paris,
2004.
Pelieu Claude, Jukes Boxes, 10/18,
Paris, 1972.
Pelieu Claude, Fusion, Voix-Richard
Meier, Elne, 2001.
Pelieu Claude, 23, Cactus, Caen,
1992.
Picabia Francis, Ecrits critiques,
Mémoire du livre, 2005.
Pons Louis, Louis Pons par Louis Pons,
Cercle d’Art, Paris, 1998.
Ribemont-Dessaignes Georges,
Dada, Champ libre, Paris, 1974.
Rumney Ralph, Le Consul, Allia,
Paris, 1999.
Satie Erik, Ecrits, Gérard Lebovici,
Paris, 1990.
Schwitters Kurt, Merz, Gérard
Lebovici, Paris, 1990.
Snyder Gary, L’Arrière-pays, suivi
d’Amérique : Ile tortue, P. J. Oswald,
Honfleur, 1977.
Suquet Jean, Epanouissement ABC,
L’échoppe, Paris, 2001.
Vaché Jacques, Lettres de guerre, Mille
et une nuits, Paris, 2001.
Villeglé Jacques, Le Lacéré anonyme,
Les Presses du réel, Dijon, 2008.
Villeglé Jacques, La traversée Urbi &
Orbi, Luna-Park, Paris, 2005.
White Kenneth, La Figure du dehors,
Grasset, Paris, 1982.
Wolman Gil Joseph, Défense de
mourir, Allia, Paris, 2001.
Revues d’artistes (avant-gardes
historiques) Cravan Arthur, Maintenant, 19121915, Fac-similé Jean-Michel Place,
1977, Seuil, Paris, 1997.
Mariën Marcel, Les Lèvres nues, Facsimilé Allia, Paris, 1998.
Picabia Francis, 391, Fac-similé
Losfeld, Paris,1975.
Dada, Zurich-Paris, 1916-1922, Facsimilé Jean-Michel Place, Paris, 1981.
Le Grand Jeu, 1928-1930, Fac-similé
Jean-Michel Place, Paris, 1977.
La Révolution surréaliste, 1924-1929,
Fac-similé Jean-Michel Place, Paris,
1991.
Le Surréalisme révolutionnaire, 1948,
Fac-similé Didier de Villez, Bruxelles,
1999.
341
les contenus d’enseignement
Serge Plagnol
Arasse Daniel, « Anselm Kiefer » in
Cette obscure clarté qui tombe des étoiles,
Les Presses du réel, Dijon, 1996.
Barcelo Miquel, Carnets d’Afrique,
Gallimard, Paris, 2003.
Baselitz Georg, écrits in catalogue
Baselitz, Paris-Musées, coéditions PM/
Les amis, Paris, 2001.
Beckmann Max, Écrits, ensba,
Paris, 2002.
BioulÈs Vincent, Peindre entre les
lignes, ensba, Paris, 1995.
Buraglio Pierre, Écrits entre 1962 et
2007, ensba, Paris, 2008.
De Kooning Willem, Écrits et
propos, ensba, Paris, 1998.
Dezeuze Daniel, Textes et notes,
ensba, Paris, 1991.
J uliet C h a r l e s , Rencontre avec
Bram van Velde, Fata Morgana, SaintClément-de-Rivière, 1984.
Anselm KIEFER au Louvre, éditions du
Regard, Paris, 2007.
Kirili Alain, Mémoire de Sculpteur,
ensba, Paris, 2007.
Marc Franz, Écrits et correspondances,
ensba, Paris, 2007.
Richter Gerhard, Textes, Les Presses
du réel, Dijon, 1999.
Rothko Mark, Écrits sur l’art, coll.
Champs arts, Flammarion, Paris, 2007.
Semestres 9 et 10 : Peindre,
choisir, montrer
Entretien individuel et suivi de projet
Objectifs
Constitution de l’ensemble cohérent
des œuvres de l’étudiant en vue de
l’accrochage pour le dnsep.
Contenu et méthode
d’enseignement
Continuation du travail personnel,
inscription dans la réalité des enjeux
c o n t e m p o r a i n s d e l’ a r t e t d e l a
peinture (développement de la 4 ème
année), choix, synthèse, de la création
en atelier vers l’exposition en vue de
la présentation au diplôme.
L’enseignant avec l’étudiant seront
attentifs aux modes de mises en
espace, de présentations, voire de
«scénographies», de mises en scène,
d’accrochages des œuvres.
La méthode de l’expérimentation
de sélections et d’accrochages des
travaux tout au long de l’année est
nécessaire.
Evaluation
Qualité des propositions et de leur
présentation.
Bibliographie
Une lecture critique des journaux,
revues, catalogues d’expositions est
nécessaire afin de confronter son propre
travail avec l’actualité.
Agata (d’) Antoine, Le désir du
monde, entretiens avec Christine Delory
Momberger, Téraèdre, Paris, 2008.
342
la phase projet : semestre 9 et 10
Natacha Pugnet
Barthes Roland, Le bruissement de
la langue, Essais critiques iv, Seuil, Paris,
1984.
Baudrillard Jean, Simulacres et
simulation, Galilée, Paris, 1981.
Bourriaud Nicolas, Postproduction,
Les Presses du réel, Dijon, 2003.
Danto Arthur, La transfiguration du
banal, Seuil, Paris, 1989.
Foster Hal, Le retour du réel – situation
actuelle de l’avant-garde, La Lettre volée,
Bruxelles, 2005.
Foucault Michel, «Qu’est-ce qu’un
auteur ?», in Bulletin de la Société française
de Philosophie, 22 février 1969.
Heinich Nathalie, Être artiste,
Klincksieck, Paris, 1996.
Jouannais Jean-Yves, Artistes sans
œuvre – I would prefer not to, Verticales,
Paris, 1997.
Krauss Rosalind, L’originalité de
l’avant-garde et autres mythes modernistes,
Macula, Paris, 1993.
Kris Ernst, KURZ Otto, L’image de
l’artiste. Légende, mythe et magie. Un essai
historique, Rivages, Marseille, 1987.
Levé Édouard, Œuvres, POL, Paris,
2002.
Lyotard J e a n - F r a n ç o i s , L e
postmodernisme expliqué aux enfants,
Galilée, Paris, 1988.
Nesbit Molly, « Qu’est-ce qu’était
un auteur? » in Les Cahiers du Musée
national d’art moderne, n° 36, été 1991.
Roque Georges (dir.), Majeur ou
mineur ? Les hiérarchies en art, Jacqueline
Chambon, Nîmes, 2000.
Semestre 9 : Pratiques
référentielles et citationnelles
Rédaction du mémoire
Cours magistral, entretien individuel,
séminaires, accompagnement théorique
et méthodologique du mémoire.
Objectifs
Conduire les étudiants à produire
un mémoire dans lequel la réflexion
personnelle, la dimension analytique et
les connaissances viendront étayer de
manière rigoureuse leur propre démarche.
Leur apprendre à nuancer leur pensée
tout en affirmant leur singularité.
Contenu et méthode
d’enseignement
Se r o n t n o t a m m e n t a b o rd é e s l e s
questions de la posture de l’artiste
et de l’attitude citationnelle comme
relecture des avant-gardes et celle du
postmodernisme. Ces réflexions seront
étayées par divers écrits et entretiens
d’artistes et également articulées aux
pratiques des étudiants.
Evaluation
Participation active aux séminaires.
Qualité des échanges, ouver ture
d’esprit, évolution jusqu’à la production
du mémoire final.
Bibliographie
Agamben Giorgio, Qu’est-ce que le
contemporain ?, Payot et Rivages, Paris,
2008.
Aspects de l’art du xxe siècle. L’œuvre reproduite, Abbaye Saint-André, Centre
d’art, Meymac, 1991.
343
les contenus d’enseignement
Natacha Pugnet
Bourriaud Nicolas, Esthétique
relationnelle, Les Presses du réel, Dijon,
1998.
collectif, Zoos humains – De la
Vénus hottentote aux reality-shows, Paris,
La Découverte, 2002.
Comment Bernard, Les panoramas
du xixe siècle, Adam Biro, Paris, 1993.
Eco Umberto, La guerre du faux,
Grasset, Paris, 1985.
Jauss Hans Robert, Pour une esthétique
de la réception, Paris, Gallimard, 1978.
Lugli Adalgisa, Naturalia et Mirabilia.
Les cabinets de curiosités en Europe, Adam
Biro, Paris, 2000.
M ichaud Yve s , L’artiste et les
commissaires. Quatre essais non pas sur
l’art contemporain mais sur ceux qui s’en
occupent, Jacqueline Chambon, Nîmes,
1989.
O’Doherty Brian, Inside the white
cube, JPR Ringier / Maison rouge,
Zürich, Paris, 2008 (pour la traduction
française).
Ogawa Yoko, Le musée du silence,
Actes sud, Arles, 2003.
Perec Georges, Un cabinet d’amateur,
Seuil, Paris, 1994.
Putman James, Le musée à l’œuvre,
Thames & Hudson, Londres, 1996.
Rutault Claude, Catamonologue,
Mamco, Genève, 1999.
Schaer Roland, L’invention des
musées, coll. Découvertes, Gallimard/
rmn, Paris, 2002.
Catalogues des expositions au musée
Bourdelle : Rutault, Fabro, Vermeiren,
Pariente, Varini…
Semestre 10 : Autour de
l’exposition
Cours et séminaires alternant avec
le suivi de la pratique, entretien
individuel
Objectifs
Conduire les étudiants à réfléchir sur
les présupposés, sur l’idéologie et sur les
enjeux de l’exposition.
Les former à rendre compte d’une
expérience, d’un projet lié à
l’exposition.
Réfléchir à l’exposition de leur propre
travail.
Contenu et méthode
d’enseignement
À partir d’expositions historiques et
d’exemples contemporains précis,
seront abordées les principales questions
relatives à l’exposition. Cabinets
de curiosités/musée/expositions
universelles/zoos humains. L’absence
d’objet/ le dispositif/l’expérience de
l’œuvre, etc.
Evaluation
Un compte-rendu d’exposition écrit
sera demandé.
Capacité de l’étudiant à problématiser,
à discerner les enjeux spécifiques de
l’exposition choisie. Clarté d’expression
et pertinence des références culturelles.
Bibliographie
Ardenne Paul, Un art contextuel –
Création artistique en milieu urbain, en
situation, d’intervention, de participation,
Paris, Flammarion, 2002.
344
la phase projet : semestre 9 et 10
Albert Raniéri
Collectif, L’art contemporain et son
exposition, tome I, L’Harmattan, Paris,
2003 ; tome II, 2007.
Danto Arthur, L’art contemporain et la
clôture de l’histoire, Paris, Seuil, 1998.
Duve (de) Thierry, Voici, 100 ans d’art
contemporain, Ludio, Bruxelles, 2000.
FrÉchuret Maurice, Les années 70,
l’art en cause, capc, Bordeaux, 2002.
Foucault Michel, L’Archéologie du
savoir, Gallimard, Paris, 1969.
Gautherot Frank, Compilation :
une expérience de l’exposition, Les Presses
du réel, Dijon, 1999.
Goodman Nelson, Manière de
faire des mondes, Jacqueline Chambon,
Nîmes, 1992.
Hahn Otto, « Harald Szeeman »,
interview in Art Press, n° 11, mai 1974.
Heinich Nathalie, L’art à l’épreuve de
ses médiations, Les Impressions nouvelles,
Bruxelles, 2009.
Jimenez Marc, La Querelle de l’art
contemporain, Gallimard, Paris, 2005.
Pagé Su z a n n e , Passions privées.
Collections particulières d’art moderne et
contemporain en France, Paris Musées,
Paris, 1995.
Putman James, Le Musée à l’œuvre.
Le musée comme médium dans l’art
contemporain, Thames & Hudson,
Londres, 2002.
Quemin Alain, L’art contemporain
international entre les institutions et le
marché, Jacqueline Chambon, Nîmes,
1993.
Vollerin Alain, Histoire des biennales
d’art contemporain de Lyon, Mémoire des
arts, Lyon, 2005.
Semestres 9 et 10 : L’art de
l’exposition iii et iv
Cours magistral, entretien individuel,
suivi du mémoire
Objectifs
Définition et mise en place du projet de
l’étudiant dans la perspective du diplôme.
Contenu et méthode
d’enseignement
Formes et statuts de l’exposition.
Collections permanentes. Expositions
t e m p o r a i r e s . Su i v i d e s p r o j e t s .
Travail sur l’autonomie d’analyse
et d’argumentation de l’étudiant.
Capacité à réinvestir des connaissances
théoriques et des expériences plastiques.
Maîtrise des éléments formels, critiques
et techniques dans l’élaboration du
projet, et la finalisation du mémoire.
Méthodologie et synthèse.
Evaluation
Evaluation continue. Engagement et
pertinence de l’étudiant, sur les plans
pratiques et théoriques. Accrochage des
travaux.
Bibliographie
Ardenne Paul, L’Art dans son moment
politique, La Lettre volée, Bruxelles, 2001.
B irnbaum D a n i e l , M acel
Christine, Airs de Paris, Centre Georges
Pompidou, mnam, Paris, 2007.
Bourdieu Pierre, L’Amour de l’art,
Minuit, Paris, 1969.
Bourriaud Nicolas, Esthétique
relationnelle, Les Presses du réel, Dijon,
1998.
345
les contenus d’enseignement
Catalogues d’expositions
Evaluation
Artempo where time becomes art, Palazzo
Fortuny, Venise, 2007.
Accademia qui es-tu ?, Chapelle de
l’ensba, Paris, 2008.
In Finitum, Palazzo Fortuny, Venise,
2009.
Partages d’exotisme, Biennale de Lyon,
rmn, Paris, 2000.
Posséder et détruire, Musée du Louvre,
rmn, Paris, 2000.
Suivi de l’évolution et des recherches de
l’étudiant.
Bibliographie
Balthus, Centre Georges Pompidou,
Paris, 1983.
Hans Bellmer, J. P. Faur, Paris, 1999.
Brossa Joan, Revolta poetica, KRTU,
Barcelone, 2003.
Burroughs William S., Le festin
nu, Gallimard, Paris, 2002.
Cage John, Silence, Denoël, Paris, 2004.
Cornell Joseph, Navigating The
Imagination, Peabody Essex Museum,
Yale University Press, 2007.
Duchamp Marcel, Etant donnés,
Manual of instruction, Approximations
démontables, Musée de Philadelphie,
1987.
Elliot T.S., La Terre vaine, Points,
Paris, 2006.
Freud Sigmund, Le mot d’esprit et
sa relation à l’inconscient, coll. Folio,
Gallimard, 1992.
Robert Filliou, catalogue musée d’art
moderne de la ville de Paris, 1977.
Luca Ghérasim, Œuvres, José Corti,
Paris.
Ginsberg Allen, Howl et autres poèmes,
Christian Bourgois, Paris, 2005.
H arnoncourt ( d ’ ) A n n e ,
« Joseph Cornell / Marcel Duchamp
» in Resonance, Cantz Verlag, Berlin,
1998.
Jung Carl Gustav, Psychologie et
alchimie, 1946, rééd. Buchet-Chastel,
Paris, 2004.
Kolar Jiri, Dictionnaire des Méthodes,
Revue K, Paris, 1991.
Marien Marcel, Les lèvres nues (revue)
1954-58, Allia, Paris, 1995.
Yves Reynier
Semestres 9 et 10 : Le temps
de l’art
Travail en atelier, entretien individuel
et suivi de projet
Objectifs
Dans la perspective du diplôme,
aider l’étudiant à finaliser son travail
personnel.
Suivi des projets.
Travail sur l’autonomie d’analyse et
d’argumentation de l’étudiant.
Contenu et méthode
d’enseignement
Préciser l’inscription du travail personnel
dans les mouvements ar tistiques
contemporains.
Pour citer René Char, « l’essentiel est
sans cesse menacé par l’insignifiant »,
« il faut, malgré l’apparence, beaucoup
de souffle pour remplir une vie », « la
démocratie n’est pas de ce monde »,
« bien que le jeu d’autrui m’importe et
ses inombrables considérants ».
346
la phase projet : semestre 9 et 10
Picabia Francis, Lettres à Christine,
Gérard Lebovici, Paris, 1988.
Pound Ezra, Les Cantos, Flammarion,
Paris, 1986.
Revue Bizarre, numéro consacré à Hans
Bellmer.
Satie Erik, Écrits, Gérard Lebovici,
Paris, 1977.
Schwitters Kurt, Merz, Gérard
Lebovici, Paris, 1990.
T ilman P i e r r e , Ro b e r t Fi l l i o u
nationalité poète, Les Presses du réel,
Dijon, 2006.
Z ü rn Un i c a , L’ Ho m m e - j a s m i n ,
Impressions d’une malade mentale,
Gallimard, Paris, 1971.
les éléments d’une problématique en
rapport avec les exigences formelles
du travail artistique ; construction
d’énoncés. Etapes et structuration du
mémoire.
Evaluation
Suivi du travail /entretiens réguliers /
mini-conférences : présentation des
étapes de travail en lien avec la pratique
régulière d’accrochage.
Bibliographie
Barthes Roland, Roland Barthes
par Roland Barthes, coll. Ecrivains de
toujours, Seuil, Paris, 1974.
Barthes Roland, Fragments d’un
discours amoureux, coll. Tel Quel, Seuil,
Paris, 1977.
Hamon Philippe, La description
littéraire, Macula, Paris, 1991.
Rancière Jacques, Le spectateur
émancipé, La Fabrique, Paris, 2008.
Claude Sarthou
Semestres 9 et 10 : Forme/
sens/argumentaire
Entretien individuel et suivi de projet
Objectifs
Choix d’une méthodologie qualitative la
mieux appropriée à l’approche d’objets
artistiques hétérogènes et complexes.
Constitution du mémoire (étapes).
Jean-Marc Scanreigh
Contenu et méthode
d’enseignement
Travail en atelier
Objectifs
Semestres 9 et 10 : Se situer, se
projeter
Priorité donnée à l’entretien pour
trouver une méthode d’analyse en
rapport avec la forme et le sens du
travail personnel de l’étudiant à
partir de schéma normatif d’analyse.
Inventorier les ressources pour l’aspect
formel (outils, matériaux…), pour le
sens des objets artistiques (références
convoquées dans la mise en relation avec
le travail). De l’intention à l’hypothèse :
Concrétiser avec l’étudiant une pratique
de l’édition qui allie au mieux l’efficacité
stratégique et l’authenticité de la
démarche artistique afin de nouer des
relations avec le monde de l’art.
Contenu et méthode
d’enseignement
Toutes formes d’édition, papier ou
numérique.
347
les contenus d’enseignement
Favoriser le développement de réseaux
entre jeunes créateurs.
Consultation régulière des rubriques
“art et culture” des sites
www.laviedesidees.fr
www.nonfiction.fr
Evaluation
Tester la pertinence et la qualité du
projet de l’étudiant.
Préfigurer les situations rencontrées
lors de la soutenance du mémoire et le
passage du DNSEP.
Isabelle Simonou-Viallat
Semestre 9 : Dessin : entretiens
et discussions iii
Bibliographie
Entretien individuel et suivi de projet
Pré-requis
Incitation à personnaliser le parcours
intellectuel de l’étudiant par un regard
sur les particularismes, les singularités
qui servent sa propre démarche :
Collectif, Dali, Mass Culture,
CaixaForum, Barcelone, 2004.
Collectif, Ingres et les modernes,
Musée Ingres, Somogy, Paris, 2009.
Derrida Jacques, Dupin Jacques,
Tadini Emilio, Institut du dessin,
Skira, Genève, 1996.
K ubin A l f r e d , L e Tr a v a i l d u
dessinateur, Allia, Paris, 1999.
Lacoue-Labarthe Philippe, Ecrits
sur l’Art, Les Presses du réel, Dijon,
2009.
Le-Tan Pierre, Épaves et débris sur la
plage, Le Promeneur, Paris, 1993.
Pajak Frédéric, J’entends des voix,
Gallimard, Paris, 2006.
Scanreigh Jean-Marc, Biver
Françoise, « Zines et White cube » in Artpress,
n° 26, HS-Bandes d’auteurs, 2005.
Scanreigh Jean-Marc, Biver
Françoise, « Henry Darger » in Artpres,
n° 300, 2004.
Ware Chris, The Acme Novelty DateBook, vol. I et II, Drawn et Quarterly,
2003 et 2007.
Frédéric Magazine, Les éditions du 57,
Dunkerque, 2007.
Développer un travail cohérent, personnel,
ouvert aux tentatives et expériences.
Etre capable de questionner son
propre travail et de le mettre en
perspective dans le contexte de l’art.
Savoir en parler, l’analyser et le présenter
de façon claire et explicite.
Objectifs
Permettre aux étudiants d’affirmer leur
positionnement dans le travail et la
pertinence de leur recherche en vue du
diplôme.
Questionner et enrichir le travail, de
plans, croquis, notes, textes, références...
Arriver à une présentation claire et
intelligente tant à l’oral que dans les
partis pris d’accrochage et de prise en
compte de l’espace.
Contenu et méthode
d’enseignement
L’enseignement s’adapte aux orientations
et productions de chacun des étudiants
de façon à les accompagner dans
leurs questionnements propres et leur
permettre d’avancer en cohérence et en
analyse constante de ce que leur travail
met en jeu.
348
la phase projet : semestre 9 et 10
Sur le plan technique en dehors
de réponses faites lors des échanges
individuels, à la demande et selon les
axes du travail, des séances de poses
avec un modèle sont programmées.
Le déroulement et le contenu de ces
moments s’adaptent aux préoccupations
d e l’ é t u d i a n t d e m a n d e u r.
Ces séances peuvent venir comme :
- un élément constitutif de la
production, parfois indispensable à un
travail lié à une certaine technicité.
- un moment focalisé sur la technique
permettant des temps de recul et de
respiration parfois nécessaires pour réaborder plus clairement leur recherche
personnelle.
Sur le plan oral : l’échange régulier
obligeant une mise en mots du travail,
les pousse à exprimer clairement des
idées. Lors de ces moments, des noms,
références, zones de recherches sont
évoqués afin que l’étudiant puisse les
explorer, y réfléchir, se situer et enfin en
rediscuter la séance suivante.
Sur le plan de la mise en espace :
des accrochages réguliers suivis d’une
p ré s e n t a t i o n ( d e va n t u n g ro u p e
d’étudiants) très formelle du travail
(comme devant un jury) est faite de façon
à permettre à l’étudiant de se familiariser
avec une présentation publique claire et
étoffée. Ces moments sont essentiels
car ils offrent à chacun l’occasion de
prendre conscience du travail de l’autre,
de se retrouver constructivement autour
de points communs ou de divergences.
Sur le plan de l’écrit : par le suivi et
l’accompagnement du mémoire afin
d’en valider la pertinence de l’axe de
recherche, la qualité des écrits, de la
présentation, des œuvres choisies…
Evaluation
Tout an long de l’année par le suivi
régulier et une fois par semestre lors des
bilans collectifs.
Sont pris en compte :
• L’engagement et l’exigence dans la
recherche.
• La qualité et la particularité des
réalisations.
• La singularité du propos.
• La pertinence de la démarche.
• La capacité à mettre son travail en
espace dans un accrochage.
• L’engagement et l’exigence dans le
travail du mémoire.
Bibliographie
Cette bibliographie est non exhaustive,
elle est une armature de base,
l’accompagnement des étudiants se
faisant au cas par cas, les livres conseillés
en cours d’année sont en lien direct avec
le travail de chacun ou liés à l’actualité
du moment.
Arnaudet Didier, Des écrits, des
artistes, Une anthologie, Le bleu du ciel,
Bordeaux, 2006.
Blanchot Maurice, Le livre à venir,
coll. Idées, Gallimard, Paris, 1959.
Buraglio Pierre, Ecrits entre 1962 et
2007, ensba, Paris, 2007.
Duve (de) Thierry, Au nom de l’art,
Minuit, Paris, 1989.
Giacometti Albert, Ecrits, articles et
mots, Hermann Sciences, Paris, 2007.
Le Gac Jean, Et le peintre – Tout l’œuvre
roman 1968-2003, Galilée, Paris, 2004.
Maldiney Henri, Art et existence,
Cerf, Paris, 2007.
Morellet François, Mais comment
taire mes commentaires, ensba, Paris,
1999.
349
les contenus d’enseignement
Recht Roland, Point de fuite – Les images
des images des images, ensba, Paris, 2009.
Saura Antonio, Antonio Saura par
lui-même, Les cinq continents, Genève,
2009.
Soulages Pierre, Écrits et propos sur
l’art, Hermann, Paris, 2009.
ValÉry Paul, La création artistique,
A r m a n d C o l i n , Pa r i s , 1 9 2 8 .
Zola Émile, L’œuvre, Poche, Paris, 1992.
Les artistes conseillés dans ce neuvième
semestre orientent le regard sur la
question du dessin et de l’écriture
(préparation au mémoire). Quelques
noms sont évoqués au départ et en
appelleront d’autres au fil des discussions
et des recherches : Henri Michaux,
Jean Le Gac, Pierre Buraglio, Jan Voss,
David Tremlett, Robert Barry.
questionnée, argumentée et mise
en perspective dans le schéma de la
création.
Contenu et méthode
d’enseignement
L’ é t u d i a n t d o i t ê t r e c a p a b l e
d’articuler un discours cohérent en
relation avec sa production plastique.
Les problèmes liés à la technique doivent
être résolus et le résultat de qualité ;
La mise en espace doit être pensée et en
adéquation avec le travail.
Dans ce dernier semestre, les rencontres
individuelles, successives et soutenues
visent à consolider le travail dans sa
spécificité, à affirmer les choix, à les
argumenter et à les mettre en perspective
dans le panorama des pratiques
actuelles.
Les accrochages critiques continuent
mais de façon moins systématique,
respectant le rythme de travail, les
priorités et la temporalité de chacun.
Le suivi du mémoire s’intensifie et vise
à peaufiner les derniers détails, à ajuster
les dernières données, à le préparer pour
l’impression.
Semestre 10 : Dessin :
entretiens et discussions iv
Entretien individuel et suivi de projet
Pré-requis
Avoir une démarche questionnée et un
sens critique et auto-critique.
Des réalisations de qualité tant dans
leur pertinence que dans leur résolution
plastique.
Savoir mettre en mot sa pratique
et sa recherche, ainsi que les mettre
en page dans un tout cohérent et
compréhensible.
Savoir mettre son travail en espace par
des accrochages justes et pensés.
Evaluation
Par le suivi régulier en atelier et durant
les bilans collectifs sur :
• La capacité de l’étudiant à travailler de
façon autonome,
• Les qualités et spécificités des
productions,
• C o h é re n c e d u d i s c o u r s e t d e s
références,
• Qualité des accrochages,
• Qualité du mémoire.
Objectifs
Aboutir à la réussite du DNSEP :
• par un mémoire cohérent, personnel,
intéressant et documenté.
• par une production plastique aboutie,
350
la phase projet : semestre 9 et 10
Adam Thorpe
Bibliographie
Cette bibliographie est non exhaustive,
elle est une armature de base,
l’accompagnement des étudiants se
faisant au cas par cas, les livres conseillés
en cours d’année, sont en lien direct avec
le travail de chacun ou liés à l’actualité
du moment. Les livres monographiques
seront conseillés au plus près des
questionnements et de la pratique de
chacun au fur et à mesure de l’avancée
du travail.
Semestres 9 et 10 : Anglais
Travail en atelier
Objectifs
Améliorer la langue anglaise orale, selon
le niveau de chaque étudiant, en leur
donnant plus de confiance en eux.
Contenu et méthode
d’enseignement
Entretien individuel d’une demi-heure
dans l’atelier de l’étudiant concerné.
Tr a v a i l s u r l a p r o n o n c i a t i o n e t
vocabulaire spécialisé, dans le but de
faire parler les étudiants de leur travail
artistique en anglais, sans complexe.
Trace du vocabulaire utilisé fournie par
le professeur après chaque entretien.
Bacon Francis, Entretiens avec Michel
Archimbaud, Gallimard, Paris, 1996.
Bonn Sally, Les paupières coupées, La
Lettre volée, Bruxelles, 2009.
Champesme Marie-Thérèse, Notes et
Conversations avec Peter Downsborough,
Champesme, 2007.
Chateau Dominique, L’art comptant
pour un, Les Presses du réel, Dijon, 2009.
Obrist Hans Ulrich, Conversations,
volume 1, Manuella, Paris, 2008.
Pane Gina, Lettre à un(e) inconnu(e),
ensba, Paris, 2004.
Parreno Philippe, Speech bubbles,
Les Presses du réel, Dijon, 2001.
Piffaretti Bernard, Si vous avez
manqué la 1ère partie - Fortune critique,
Ecrits et Entretiens, 1982-2007, Les
Presses du réel, Dijon, 2008.
Rondeau Corinne, Mezil Éric,
Dommage(s), Actes Sud, Arles, 2009.
Serra Richard, Écrits et Entretiens,
1970-1989, Daniel Lelong, Paris, 1990.
Stech Fabian, J’ai parlé avec Lavier,
Messager, Fleury, Hirshhorn…, Les
Presses du Réel, Dijon, 2007.
wall J e f f , C hevrier J e a n François, Jeff Wall – Essais et Entretiens,
1984-2001 , ensba, Paris, 2001.
Evaluation
Assiduité notée ; un rapport écrit de
l’entretien sera rendu.
Bibliographie
Arnheim Rudolf, Towards a Psychology
of Art: Collected essays, University of
California Press, 2010.
Boullata Kamal, Belonging and
Gl o b a l i s a t i o n : Cr i t i c a l Es s a y s i n
Contemporary Art and Culture, Kamal
Boullata, Londres, 2008.
Greenberg Clement, Art and
Culture: Critical Essays, Beacon Press,
Boston, 2002.
Sylvester David, About Modern
Art : Critical Essays 1948-2000, Pimlico,
Londres, 2002.
351
les contenus d’enseignement
Arnaud Vasseux
résultats et pour permettre à l’étudiant
de prendre davantage conscience de la
vie après l’école.
Semestre 9 : Réflexivité et
mémoire
Suivi du développement des recherches
de chaque étudiant ou groupe d’étudiant
en fonction des réflexions abordées.
Ce semestre interroge le plan du
mémoire à venir. Par des conversations
et discussions (individuelles et
collectives), l’étudiant analyse ses
connaissances acquises au cours des
années précédentes.
Suivi de projet et entretien individuel
Accompagnement et préparation du
mémoire
Objectifs
La rédaction du mémoire est le principal
objectif de ce semestre.
L’ é t u d i a n t p r e n d p o s i t i o n e n
connaissance de causes et affine ses
propositions plastiques.
Evaluation
Engagement et exigence dans sa
recherche au sein de l’atelier et en
dehors.
Qualité et intensité des réalisations.
Prise de parole et conscience dans ses
écrits et son discours des enjeux de sa
pratique.
Autonomie de la recherche.
Contenu et méthode
d’enseignement
Ce premier semestre prépare à la
rédaction et à la soutenance du
mémoire.
La réalisation d’un mémoire rend
compte et synthétise l’état des réflexions
issues de sa pratique et de son rapport
aux connaissances acquises quel que soit
leur support.
On accompagne l’étudiant dans la
réflexion qu’il engage par l’écrit et
les différents axes de recherche qu’il
souhaite approfondir. La connaissance
et le choix des références artistiques
contribuent à évaluer et à questionner
le sens de sa production.
Par des rendez-vous et entretiens
réguliers, on prépare le passage du
dnsep.
L’étudiant doit prendre conscience
de ses rythmes de production et de la
temporalité spécifique à chacun de ses
projets plastiques.
On favorise les occasions de rencontres
avec le dehors, pour continuer de nourrir
sa recherche et d’en questionner les
Semestre 10 : Affirmer sa
pratique / Développer « sa »
question
Suivi de projet et entretien individuel
Objectifs
Présentation et exposition de travaux
aboutis.
Connaître et formuler une position.
Préparation à la vie après l’école.
Contenu et méthode
d’enseignement
Ce semestre vise la réussite au DNSEP.
Plus que l’énoncé ou la construction
d’un discours, l’étudiant prend la
parole et communique régulièrement
352
la phase projet : semestre 9 et 10
ses réflexions et ce qui se joue dans
sa pratique personnelle en regard des
pratiques contemporaines.
Les différents rendez-vous individuels
ou collectifs doivent permettre
d’approfondir sa recherche et de prendre
de la distance pour faire évoluer son
travail personnel.
Chaque étudiant définit par ses
réalisations et en connaissance de cause,
une position au sein des productions
artistiques actuelles. La connaissance
et le choix des références artistiques
contribuent à évaluer et questionner le
sens de sa production.
Dans la perspective du DNSEP et de
rencontres renouvelées avec les publics,
on encourage les étudiants à se saisir des
occasions d’exposition et de présentation
pour affiner et améliorer leur capacité à
installer leurs travaux dans l’espace.
Pierre Cabanne, Somogy, Paris, 1995.
GOFFMAN Erving, La mise en scène de
la vie quotidienne 1, La représentation de
soi, Minuit, Paris, 1973.
HUYGUE Pierre-Damien, Eloge de
l’aspect, mix, Paris, 2006.
LATOUR Bruno, Un monde pluriel mais
commun, Entretiens avec François Ewald,
L’Aube, La Tour d’Aigues, 2003.
M E N D E L Gérard, L’acte est une
aventure, La Découverte, Paris, 1998.
Carmelo Zagari
Semestre 9 : Voir Percevoir
S’exposer
Prendre l’espace et ses limites en
charge esthétique
Travail en atelier, suivi de projet,
cours magistral
Objectifs
Evaluation
Engagement et exigence dans sa
recherche au sein de l’atelier et en
dehors (cycles de conférence, séminaires,
expériences d’exposition).
Qualité et intensité des réalisations.
Prise de parole et conscience dans ses
écrits et son discours des enjeux de sa
pratique.
Autonomie de la recherche.
Prendre position dans le monde
contemporain, actionner un regard et
un geste artistiques lucides.
Préserver et soutenir une singularité.
Mettre en avant contenu et formes
plastiques les plus justes.
Contenu et méthode
d’enseignement
Prendre cause du travail spécifique de
l’étudiant tout en gardant une objectivité
le renvoyer constamment sur le champ
de son projet personnel au bon niveau,
en lui proposant toujours la marge et
le choix de son action, préserver ainsi
la singularité de sa recherche et de son
monde esthétique. L’alerter s’il le faut
sur une situation d’impossibilité et de
faisabilité afin qu’il ne perde pas de
Bibliographie
ARISTOTE, Poétique, Mille et une
nuits, Paris,1997.
C ollectif, Conversations avec
Cézanne, Macula, Paris, 1978.
DUCHAMP Marcel, Entretien avec
Georges Charbonnier, André Dimanche,
Marseille, 1994.
DUCHAMP Marcel, Entretien avec
353
les contenus d’enseignement
temps. L’informer de toutes situations,
l’erreur faisant partie de sa recherche.
Garder comme base plusieurs points…
penser-rêver, faire-inventer, voir-percevoir,
accepter-s’exposer... Porter à égalité un
regard en échange de point de vue. En
faire, en accord, un curieux de tout.
la charge émotionnelle et la position
d’un artiste en devenir.
Afin de l’aider dans l’amplitude et
les moyens à mettre en action. Pour
qu’il arrive au plus juste de ce que doit
désigner son travail artistique.
Réalisation de son projet artistique.
Evaluation
Contenu et méthode
d’enseignement
Sur la démarche, la qualité des travaux,
la connaissance générale, l’analyse
critique.
Le contenu ainsi que la méthodologie
sont ici l’ensemble logique de tous les
contenus énoncés par les 9 semestres.
Le résumer serait, angoisse, doute, faire
face, inventer, bâtir, avancer en lucidité.
Prendre en responsabilité une nouvelle
mémoire contemporaine, la sienne.
Bibliographie
Toutes, en charge et en besoin du
chercheur-étudiant :
L’accrochage d’une œuvre, Larry Bell
/ Dan Flavin / Joseph Kosuth / Sol
Lewitt / Regards à Alain Renais / Robert
Bresson (Mouchette et L’argent)…
B ergson H e n r i , E s s a i s u r l a
signification du comique, PUF, Paris,
2002.
Michaux Henri, Œuvres complètes,
tome I, Bibliothèque de la Pléiade,
Gallimard, Paris, 1998.
Catalogues monographiques, MAC
Lyon de Larry Bell, Flavin, Kosuth,
Lewitt, Ann Hamilton.
Catalogue raisonné du Musée Art
Contemporain, Lyon, co-édition 5
continents / Milan, 2009.
Evaluation
Démarche, qualité des travaux, culture
générale, analyse critique, singularité.
Bibliographie
Toutes en charge de sens et de mémoire
constante de l’artiste impliqué.
Caroline Ziolko
Se m e s t re 9 : Mé d i a t i o n ,
mobilité étudiante
Entretien individuel
Objectifs
Semestre 10 : Parcours, murs
et espaces libres
• faciliter l’ouverture culturelle sur
l’extérieur et le milieu professionnel en
développant
l’autonomie et l’autogestion des
ressources, des contacts et des savoirs
• proposer une liaison école-extérieur
aux étudiants
Travail en atelier, suivi de projet,
cours magistral
Objectifs
Suivre en force et en sensibilité lucide,
un parcours. Suivre en partage la vision,
354
la phase projet : semestre 9 et 10
Contenu et méthode
d’enseignement
• atelier et suivi individuel pratique,
lors de la préparation, du montage du
dossier personnel, de la rédaction du
CV et des lettres de candidatures. Suivi
personnalisé
• liaison continue en cours de séjours
par courriel et en liaison avec les deux
institutions
Evaluation
• en fonction des cas, par l’institution
d’accueil ou le collège enseignant
habituel.
• un compte-rendu de l’expérience et
les travaux, réalisés à l’extérieur peuvent
être intégrés au travail de l’année et
évalués à ce titre.
• une autoévaluation de la par t
de l’étudiant sur le lieu, les acquis,
l’adéquation avec ses attentes et l’intérêt
général (humain et matériel du séjour).
Bibliographie
Documentation au cas par cas sur le
pays ou le secteur ciblé.
355
les contenus d’enseignement
Les Ateliers de
Recherche et de
Création
Afin de proposer des expériences
professionnalisantes et dynamiser la
recherche, l’établissement en son sein,
développe depuis plusieurs années
une grande diversité d’actions liées à
l’exposition.
Précisée au cours de ces trois dernières
années, cette offre a débouché sur la
mise en place d’un Atelier de Recherche
et Création et d’une unité au sein du
laboratoire de recherche Actulab.
Chaque année, des expositions de
t r a va u x é t u d i a n t s e n c a d ré e s p a r
différentes équipes pédagogiques ont
lieu dans la région, mais également
ailleurs en France et à l’étranger.
Ces expositions permettent aux
étudiants de se confronter à la
présentation de leurs travaux de
recherche personnelle dans des
conditions d’exigence professionnelle
; elles favorisent également des
rencontres avec un public plus large
que celui de l’école.
Pour ces trois dernières années :
Musée Fabre, Frac Languedoc Roussillon
à Montpellier, Carré d’Art, Nemausus,
La Salamandre à Nîmes, Espace Louis
Feuillade - Abric à Lunel, Médiathèque
de Calvisson, Espace d’art contemporain
de Saint-Restitut, Chapelle des Pénitents
d’Aniane, Citadelle de Montdauphin,
Galerie des Grands Bains Douches à
Marseille, Musée d’Art moderne de
Saint-Étienne, Château d’Avignon aux
Saintes-maries de la Mer, Espace de
l’Art Concret à Mouans-Sartoux, La
Biennale Photographie et Architecture de
Bruxelles, Académie bk à Belgrade.
La majorité des étudiants participe
également à des stages dans des lieux
institutionnels : Musée, Centre d’art,
Ils réunissent un groupe d’enseignants
et d’étudiants pour travailler autour de
trois problématiques : l’exposition, la
scénographie urbaine / commande
publique, la communication dédiée.
Un dispositif pédagogique transversal
incluant théorie et pratique y est mis
en place en relation avec les projets
développés. Les étudiants doivent
y conduire une expérimentation
productive définie par des contenus
de recherche et un calendrier. Les arc
permettent d’introduire une singularité
par rapport au tronc commun des
enseignements et préfigurent les enjeux
développés par les 3 unités de recherches
du laboratoire Actulab.
L’exposition*
Inscrit dans un paysage culturel ouvert,
l’établissement présente des expositions
sur ses deux sites, dans les galeries Hôtel
Rivet et Le Pré Carré. Sa programmation
alterne, d’une part, des expositions
d’artistes, souvent en relation avec un
workshop et une conférence, d’autre
par t, des expositions de travaux
d’étudiants et de récents diplômés.
Pour les étudiants, la fréquentation des
œuvres et la rencontre avec les artistes
complètent le travail entrepris dans
l’Atelier de Recherche et Création et
l’unité de recherche sur les pratiques,
les enjeux esthétiques et politiques de
l’exposition.
356
les ateliers de recherche et creation (arc) : l’exposition
Frac… Ils appréhendent ainsi les enjeux
du montage d’exposition, à la fois
sur les plans technique, administratif
et conceptuel. Ces stages présentent
le double avantage de les confronter
d’une part, au travail professionnel
de manipulation et d’accrochage des
oeuvres, d’autre part, de s’imprégner
de la scène artistique contemporaine
en collaborant directement avec des
artistes, des commissaires d’exposition
ou des conservateurs de musée.
prolongement au sein du laboratoire
Actulab développe ses activités : en
effet, en plus des conférences, des
séminaires de recherche sont proposés
aux étudiants. Au premier semestre
2009, s’est tenu un séminaire intitulé
Je[ux] d’exposition, réunissant des
artistes, des professeurs d’université
et des commissaires d’exposition.
Une deuxième session se tiendra au
printemps 2010.
Ces diverses actions accompagnent la
mise en place et le développement de
l’unité de recherche : pratique et théorie
de l’exposition.
Principaux lieux de stages récents :
Musée des beaux-arts de Nîmes, Carré
d’art-Musée d’art contemporain de
Nîmes, Musée d’Art moderne de SaintÉtienne, Centre international d’art et
du paysage de Vassivière, Centre d’art
le LAIT, Château d’Avignon, Musée
Réattu à Arles, ainsi que diverses galeries
privées.
* Voir l’annexe B (ARC exposition
et unité de recherche : pratique
et théorie de l’exposition : Bilans
d’activité 2005 / 2009. Perspectives
2009 / 2010. Après le diplôme.
Enseignants et commissariat
d’exposition) et l’annexe E (bilan
d’activité des galeries Hôtel Rivet
et Le Pré Carré).
Un partenariat avec le Frac LanguedocRoussillon permet également chaque
année à un groupe d’étudiants de
faire l’expérience du commissariat et
de l’accompagnement d’exposition.
Dernières expositions : “Objectif Lunel”
à Lunel, “Air de Mende” à Mende,
« temps réels » à Montpellier.
Sous forme de cours mais également
de conférences, des enseignants et des
intervenants extérieurs abordent les
différentes questions relatives à la mise
en exposition de l’art contemporain.
Fort de ce qui a été engagé depuis
plusieurs années au sein de
l’établissement, et qui en constitue
d’ores et déjà une des spécificités, cet
Atelier de Recherche et Création et son
357
les contenus d’enseignement
Scénographie urbaine et
commande publique
Philippe Cazal, Chen Zhen, Toni Cragg,
Éric Dietman, Ludger Gerdes, Alain
Jacquet, Allan Mc Collum, François
Morellet, Sarkis, Jacques Vieille, Pierre
Joseph, Carmelo Zagari à Montpellier ;
ces deux derniers artistes étant enseignants
dans notre établissement.
L’œuvre dans l’espace public
Sortir des lieux d’exposition et des
pratiques instituées engage de nouvelles
expériences artistiques dans la cité.
Sortir pour arpenter, comprendre et faire
une lecture de l’espace public constitue
le premier enjeu où chaque rencontre
interroge la nature des espaces, des
temporalités et des activités propres
aux lieux. Dans tous les cas, il s’agit de
réactiver la dimension critique et sensible
et d’ouvrir des champs nouveaux,
propices à l’invention et à d’autres
formes de réalisation artistique.
Dans ce contexte favorable, des
expériences pédagogiques pilotées par
l’école ont déjà abouti à la réalisation
ou au suivi de commandes publiques,
notamment :
• L’œuvre de la station Hôtel de ville de
la ligne 1 du tramway montpelliérain
réalisée par des étudiants de 4ème et 5 ème
année en 2000.
• La même année, l’école assure le suivi
de la commande publique d’Allan
Mc Collum, Allégories, et réalise les
miniatures de l’œuvre que l’artiste met
en place, des multiples reproduisant
les moulages des quatre sculptures
du château Bonnier de la Mosson de
Montpellier.
• Le concours de la station de tramway
du Corum dans le cadre de la mission
Grand Cœur de Montpellier, en cours
de réalisation par Betka Siruckova,
étudiante de 4ème année en 2009-2010.
• À l’occasion de la commande publique
de Carmelo Zagari et Pierre Joseph à
l’hôpital Saint Éloi chu de Montpellier,
quatre étudiants ont été amenés à suivre
et à assister l’élaboration des œuvres,
cette année 2009-2010.
Par l’Atelier de recherche et de création
(Arc) Scénographie urbaine et commande
publique et l’unité de recherche art
contemporain et territoires urbains
(Actu) au sein du laboratoire Actulab,
et grâce aux moyens matériels, à ses
équipes d’enseignants chercheurs et ses
étudiants, MxN est un pôle de ressource
et de réflexion pour des artistes engagés
dans des interventions urbaines ou des
commandes publiques.
Le contexte urbain avec les nombreuses
œuvres contemporaines dans l’espace
public des deux villes de Nîmes et de
Montpellier est sans doute un facteur
déterminant de la mise en place de
l’atelier de recherche et de création.
Parmi les nombreuses interventions in
situ réalisées ces dernières années, nous
pouvons noter, celles de Martial Raysse,
Peter Downsbrough, Philippe Favier,
Bernard Pagès, Philippe Starck, Vassilakis
Takis à Nîmes, celles de Daniel Buren,
L’école a développé de nombreux
projets autour des pratiques liées à la
scénographie urbaine et à la commande
publique.
Depuis 1998, un partenariat privilégié
358
les ateliers de recherche et creation (arc) : scenographie ...
avec le Centre Chorégraphique National
L a n g u e d o c - Ro u s s i l l o n Ma t h i l d e
Monnier (CCN-LR) à Montpellier
génère une relation fluide et naturelle,
faite d’échanges d’expériences, de
compétences, de matériels et de lieux.
Véritable laboratoire, ce partenariat
est porteur d’expériences dans l’espace
public ; un périmètre de recherche où les
pratiques interrogent simultanément les
gestes, les états de corps, la perception,
la posture, le point de vue, les lieux,
la mise en œuvre et la mise en espace,
ainsi que la scénographie urbaine et
la réalisation d’œuvres et de projets
artistiques in situ.
Ces projets ont permis la participation
des étudiants aux ateliers expérimentaux
proposés par le CCN-LR auprès de
chorégraphes, performeurs et danseurs
internationaux : Lluis Ayet, Trisha
Brown, Louise Burns, Emmanuelle
Huyn, Germana Sivéra, Rita Cioffi,
David Moos, Thierry Baë, La Ribot,
Laurent Pichaud, Muriel Piqué, Xavier
L e roy, Ma rc To m k i n s , Ma t h i l d e
Monnier.
Impliquant des collaborations variées
– par exemple de Guy Jourdan,
enseignant à l’école nationale supérieure
d’architecture de Montpellier – de
nombreuses conceptions de dispositifs
scéniques et interventions performatives
dans le milieu urbain ont ainsi vu le jour,
depuis des vitrines occupées jusqu’à
l’aménagement d’espaces conséquents.
Nombre d’étudiants ont tiré profit de
cette relation dans l’expression de leur
recherche artistique et sont aujourd’hui
des professionnels qui œuvrent dans le
milieu de la scénographie.
Enfin, l’Atelier de Recherche et
de Création a permis la création du
collectif d’artistes DHS pour DeHors
Série, constitué d’artistes, d’artistes
– enseignants, de chorégraphes et
d’anciens étudiants (Joëlle Gay, Claude
Sarthou, Annie Tolleter, Patrick Saytour,
Rachid Sayet, Cédric Torne…).
De nombreuses expériences ont engagé
des projets d’étudiants in situ, en liaison
avec un contexte urbain ou paysagé
spécifique.
Parc municipal de la ville de Garons
Un projet ambitieux qui comprend la
réalisation d’une vingtaine de sculptures
in-situ, durant l’été 2004, dans le
parc de la ville de Garons, proche de
Nîmes. Il est demandé aux étudiants
de concevoir et de réaliser des projets
dans l’ensemble du parc en relation
étroite avec l’organisation spatiale de
celui-ci et les habitudes de ses usagers.
Une autre contrainte réside dans le fait
que les interventions doivent s’adapter
aux intempéries et à l’usure du temps.
Cette expérience a donné lieu à une
remarquable diversité de projets, qui
tenait compte du parc, de la nature,
dans un milieu urbain. Une publication
réalisée par les étudiants a gardé une
trace de l’expérience (journal Hôtel
Rivet n°5).
Gréoux-Les-Bains
Les étudiants participent à deux
expositions d’été dans les jardins de la
ville de Gréoux-Les-Bains : en 2005
« Sculptures en herbe » et en 2006
« Histoires d’eaux, histoires d’art ».
Au centre de ces projets se trouvent la relation
entre les interventions et l’espace paysagé et
359
les contenus d’enseignement
urbain ainsi que la prise en compte de
l’histoire des jardins, de la diversité de leurs
conceptions. Ces deux expériences ont
donné lieu à des publications.
En 2008, dans le cadre du festival
« Des promenades » organisé par Mitia
Fedotenko sur le site du Domaine du
Mas Dieu à Montarnaud, le travail des
étudiants est d’explorer, de questionner,
de mettre en forme les différents aspects
non illustratifs mais bien problématiques
de la question du paysage. On sait que
celui-ci n’est que fabrication, qu’il
n’existe que parce qu’on le conçoit et
le transforme. Quatre installations ont
été conçues et réalisées à la mesure de
ces questions.
Symposium international de sculpture,
Rishon LeZion, Israël
La première étape a été de proposer
aux étudiants de concevoir des projets
spécifiques en vue de la réalisation
d’une œuvre pendant le symposium
international de sculpture sur pierre de
Rishon LeZion, en Israël en mai 2006.
Les étudiants ont été informés de la
situation historique, géographique et
culturelle très particulière du pays,
des liens artistiques avec l’Occident
(notamment des liens historiques avec
l’école du Bauhaus) et de l’histoire d’une
implantation complexe en Orient.
Ayant mené une réflexion sur la
pratique de la sculpture sur pierre
aujourd’hui et ses rapports avec un
langage contemporain pertinent, le
projet de Sarah Dorp a été sélectionné
pour participer au symposium à coté
d’autres artistes.
Son travail de sculpture a été réalisé sur
place avec un assistant, et en contact
avec les habitants.
À l’issue du symposium, l’œuvre a été
sélectionnée afin d’être intégrée dans la
ville d’une manière pérenne.
Par l’exigence artistique professionnelle,
l’engagement, la solidité du
concept préliminaire, l’assistance de
l’organisation, la difficulté propre au
matériau mis en œuvre a été largement
dépassée.
Depuis 2007, le château d’Avignon aux
Saintes-Maries-de-la-mer accueille
un projet spécifique de réalisations
in situ dans ses jardins. Ce projet se
développe chaque année en relation
avec l’exposition estivale organisée
par le Conseil général. Configuration
du site et capacité de réponse à une
commande sont des contraintes
amenant les étudiants à se plonger dans
des conditions professionnelles. De
la conception à la scénographie, ils
prennent en charge toutes les étapes
d’un projet se confrontant d’une part
aux œuvres d’artistes confirmés et
d’autre part aux exigences spécifiques
à la réalisation d’œuvres dans l’espace
public.
Voir l’annexe C : enseignants et
scénographie urbaine
Domaine du Mas Dieu, Montarnaud
360
les ateliers de recherche et creation (arc) : communication ...
La communication dédiée
Cet atelier conventionné est reconduit
pour 2010/2011.
Elle fait partie des nouveaux espaces
de problématiques liées aux questions
ontologique et déontologique sousjacentes à une extension des territoires
de l’art contemporain.
Elle propose une lecture critique et une
dynamique des pratiques qui lient ou
écartent les artistes de leur fonction
d’engagement dans les domaines
sociaux, politiques et économiques.
Elle invite un très large panel de
décideurs à une lecture des conditions
propres à l‘émergence d’une création
pour se saisir de façon pertinente de la
qualité intrinsèque d’un artiste, d’une
œuvre, lors de sa mise à disposition dans
le champ urbain, social, relationnel,
éducatif et économique.
Elle ouvre un nouveau champ de
médiation spéculative à haute valeur
ajoutée, puisqu’elle peut donner en
temps réel (grâce aux technologies de
transfert), des informations ciblées.
Un autre projet se développe en 2010
en lien avec le département oncologie/
hématologie du professeur JeanFrançois Rossi au chu Saint-Eloi de
Montpellier.
A sa demande, l’Ecole supérieure d’art
propose la création d’une commande
publique, soutenue par le Ministère de la
Culture et la ville de Montpellier. Deux
artistes enseignants de MxN (Carmelo
Zagari et Pierre Joseph) réalisent trois
œuvres d’art pour les patios du nouvel
hôpital.
Deux décisions ont été prises de façon
synchrone à l’élaboration du projet de
commande publique, pour accompagner
la naissance et la vie des œuvres au cœur
du chu :
• L’une, pour informer complètement
le public et le personnel des modalités
de décisions qui ont abouti à ce partipris relationnel et artistique : réalisation
d’une édition papier, photographique et
vidéographique consacrée à offrir une
meilleure connaissance des circonstances
intellectuelles, émotionnelles qui ont
présidé à la création des œuvres d’art
ainsi qu’à permettre l’appréhension des
conditions techniques de production
des objets réalisés avec des entreprises
pour le bronze, le verre, le néon ou les
tirages numériques.
• L’autre, en vue de créer une plateforme
dédiée à la production d’images réalisées
spécifiquement pour des patients
confinés, en raison de leurs traitements,
en chambres stériles.
Cette entité est sous le contrôle du
comité de pilotage créé par le chu, qui a
La forme d’ateliers adaptés à diverses
questions est déjà en usage au cœur
même de MxN.
Des étudiants et enseignants
collaborent actuellement au sein des
pépinières d’entreprises Cap Omega
et Cap Alpha à Montpellier pour
développer de nouvelles façons de
produire des objets, logiciels, ou
services en adoptant le croisement
de points de vues, de méthodologies
issus des deux univers (la création
artistique et la recherche industrielle).
Des questions de temporalité, de
pertinence des propositions, de ciblage
des protocoles sont en jeu.
361
les contenus d’enseignement
pour mission de valider les propositions
des étudiants par un jury composé
de médecins, infirmiers, associations
de patients, artistes, étudiants,
professionnels des institutions qui
collaborent à ce projet.
L’intervention des équipes universitaires
sur des questions de déontologie,
d’art thérapie, permettra d’ouvrir des
champs de recherche nombreux et
maillés. Elle permettra aux étudiants
des deux sphères de croiser à terme des
recherches doctorales (projet en cours
de conventionnement).
La progressivité de ce nouveau dispositif
est développée grâce à l’implication des
étudiants à partir de la deuxième année
de la phase programme dans le cadre
des enseignements vidéo mais aussi
méthodologie et sémiologie.
362
Actulab et les unites de recherches
économique, social, géographique, etc.
– favorisent-elles l’apparition de formes
et de concepts inédits ? Comment la
notion même d’exposition se voit-elle
déplacée par les artistes dès lors que sont
mis en cause les vecteurs traditionnels de
monstration (supports et institutions) ?
Comment l’histoire de la mise en vue
permet-elle de repenser l’histoire de
l’art ?
ACTULAB
Les unités de recherche
Les problématiques de recherche
prolongent les différents Ateliers de
Recherche et de Création que propose
l’Ecole :
- la scénographie urbaine et commande
publique
- l’exposition
- la communication dédiée
En s’interrogeant sur les déterminations
extérieures à la production, qu’elles se
situent en amont (l’horizon d’attente,
la contrainte), au moment même de
sa réalisation (la réaction à un espace
donné), ou encore en aval (les modalités
de diffusion comme partie intégrante
du processus de création), Actulab
se donne pour objectif d’articuler les
champs artistique et culturel avec les
champs institutionnel et social. Les
questions des pratiques, des enjeux
esthétiques, politiques et déontologiques
de la commande en territoire urbain, de
l’exposition et de la diffusion artistique
présente l’avantage et l’intérêt de la
collaboration avec diverses institutions
(musée, centre d’art, Frac…) ainsi
qu’avec différents acteurs du monde
de l’art (artistes, commissaire,
conservateurs, critiques…).
Actulab, le laboratoire de
l’établissement se compose des trois
unités de recherche suivantes :
Art contemporain et territoires
urbains (actu) : interface d’étude entre
les décideurs politiques et économiques
et les artistes sollicités pour des
commandes publiques urbaines.
Pratique et théorie de l’exposition
(pra / thex)
Ontologie et déontologie de la
diffusion artistique (o2da)
Outre qu’elles sont centrées sur les
pratiques actuelles, ces orientations
permettent d’aborder de manières
d i ve r s e s e t c o m p l é m e n t a i re s l e s
problématiques liées à la réception
et à la diffusion de l’œuvre d’art.
Comment, au croisement de l’espace
public et des projets artistiques, un lieu
suscite-t-il un imaginaire particulier,
comment se constitue une mémoire
commune ? Comment les circonstances
de l’exposition et les impératifs de
la destination – d’ordres politique,
Des chercheurs des universités de
Montpellier iii (Centre d’Études et
de Recherches en Information et
Communication / céric), Provence,
Lyon, Tel-Aviv, Bristol, Essex, du
laboratoire d’ethnologie (cnrs, Ivry),
des écoles d’art de Caen et Toulon
travaillent depuis 2002 au sein de l’unité
de recherche Actu.
363
les contenus d’enseignement
Des chercheurs de l’université de
Provence et des enseignants des écoles
d’art de Mulhouse et de Tours ont
contribué au séminaire organisé en
2009 par la future unité de recherche
Pra / Thex.
Un second volet de ce séminaire
réunissant des chercheurs et enseignants
de l’université de Paris VII, l’université
Paul Cézanne Aix-Marseille III, l’École
de la communication audiovisuelle /
Université Pompeu Fabra, Barcelone
aura lieu en octobre 2010.
Le projet développé au sein de l’arc
communication dédiée en relation
avec l’Université Montpellier i (chu
Saint-Eloi) devrait à terme trouver
prolongement au sein de l’unité de
recherche O2DA.
Montpellier, Esbama, association
AODN, 2000, 225 pages, 20 x 14 cm.
Des utopies psychédéliques aux cyberutopies : les univers virtuels, nouveaux
« mondes de la vie quotidienne » ?
Cédric Polère.
Montpellier, Esbama, 2004, 37 pages,
22 x 12 cm.
L’Art et la ville maritime : Montpellier /
Marseille / Haïfa / Beyrouth / Tanger /
Barcelone
Sous la direction de Didier Malgor.
Textes de Didier Malgor, Ilana Salama
Ortar, Joëlle Zask, Cédric Polère,
Mathias Poisson, Luc Pecquet, Alice
Laguarda.
Montpellier, Esbama, 2005, 163 pages,
21 x 24 cm.
Des publications ont été éditées à
partir de 1998, respectivement à la
suite d’un colloque, d’une conférence,
d’un séminaire et d’une exposition. En
2009 / 2010, les séminaires organisés
par les unités de recherche travaillant,
d’une part, sur l’art contemporain
et les territoires urbains et, d’autre
part, autour de la notion d’exposition
donneront également lieu à
publication.
I l a n a S a l a m a O r t a r, L a p l a g e
tranquille : voyages sur les côtes
méditerranéennes
Texte de Nissim Gal.
Montpellier, Esbama, 2007, 56 pages,
21 x 15 cm.
http://actulab.free.fr/
http://labetise.free.fr/
A paraître L’Art et la critique de l’art après
Bouvard et Pécuchet : de la bêtise
Actes du colloque
Sous la direction de Didier Malgor.
Textes de Christian Gaussen, Jacques
Imbert, Didier Malgor, Pascal Convert,
Luciano Fabro, Jean-Pierre Criqui,
Pierre Citti, Jean-Yves Jouannais, Alain
Vaillant, Michel Frizot, Milad Doueihi.
Je(ux) d’exposition
Sous la direction de Natacha Pugnet.
Textes de Blanca Casas Brullet, Edouard
Boyer, Fabien Faure, Joan Fontcuberta,
Jérôme Glicenstein, Jean-Marc Huitorel,
Elisabeth et Carine Krecké, Simone
Menegoi, Natacha Pugnet, Caroline
Renard, Nathalie Talec, ESBAN, 2010.
364
Actulab et les unites de recherches
En cours de création :
Site internet sur les thématiques :
La ville banale, le lieu commun et la
commémoration.
365
les contenus d’enseignement
Ces différents types de stage soulèvent
ainsi l’opportunité de travailler « avec » :
avec l’équipe de la structure d’accueil,
avec des artistes, avec des objectifs
professionnels qui se conjuguent ainsi
avec les compétences de l’étudiant.
Elles sont mises au service d’un projet
artistique ou culturel qui ne lui
appartient plus.
Les stages*
Programmés aux semestres 7 et 8,
les stages, de quelques semaines
à plusieurs mois, en France ou à
l’étranger, permettent aux étudiants
d’élargir leur expérience au contact
d’artistes, d’institutions culturelles
(musées, centres d’art, Frac, galeries,
associations…) ou d’entreprises.
Débattus entre les étudiants et les
enseignants, le choix des stages est
largement déterminé par le projet
personnel de l’étudiant. Ils ont plusieurs
objectifs :
Dans la mesure du possible, il est
recommandé que chaque étudiant puisse
durant sa quatrième année faire un stage
dans chacune de ces catégories.
Une convention de stage est établie entre
l’école et les organismes d’accueil. Des
bourses spécifiques mises en place par
l’établissement peuvent être attribuées
en fonction de la durée et du lieu du
stage.
• Permettre à l’étudiant de poursuivre
et d’affiner ou d’affronter des questions
posées par son projet de recherche
personnelle,
• Participer à la vie de la structure (lieux
de création et de diffusion, de l’art,
du spectacle ou de l’édition…) et se
familiariser avec son fonctionnement
tant artistique et technique
qu’administratif. Cette immersion dans
le milieu professionnel donne l’occasion
à l’étudiant de sortir de son atelier et
de confronter ses méthodes de travail à
d’autres approches.
Les stagiaires font l’objet d’un suivi
régulier de la part de leurs professeurs,
qui sont également en contact avec le
ou les responsable(s) désigné(s) dans
la structure d’accueil pour encadrer le
stagiaire.
À leur retour, un rapport produit par les
étudiants permet la validation du stage ;
ce rapport peut prendre des formes
variées : écrite, performative, filmique,
orale….
Organisée par le coordinateur de 4 e
année après consultation de la structure
d’accueil de l’étudiant stagiaire,
la restitution a lieu en présence des
enseignants concernés.
• Mettre en relation la formation
des étudiants avec les exigences de
l’entreprise. Il s’agit alors de mener
au sein de l’entreprise une expérience
de créativité ; d’apporter un nouveau
regard sur celle-ci en produisant un
projet artistique au terme de quelques
semaines de présence tout en respectant
les contraintes définies par le contexte.
* Voir en annexe D, la liste des
stages.
366
les echanges internationaux
Les échanges
internationaux
tutelle, et qui se déploient dans plusieurs
domaines (formation, communication,
recherche…).
Ainsi, afin d’encourager les mobilités,
l’établissement participe à plusieurs
programmes d’échanges portés par la
Communauté Européenne et autres
organismes internationaux. Réalisées
sous la forme de stages ou de voyages
d’étude, ces mobilités sont également
impulsées par des conventions intera d m i n i s t r a t i ve s n o u é e s a ve c d e s
établissements d’enseignement supérieur
en Europe et en Asie.
En vue de développer ses formations,
l’Ecole d’art travaille également à la
mise en place de partenariats renforcés
avec des établissements associés et
adhère à des réseaux de développement
culturel nationaux et internationaux
(ELIA, Art Accord France, L’Age d’Or),
contribuant, par ces actions, à construire
l’enseignement supérieur européen de
demain.
Le programme d’actions
internationales
Située au cœur de l’arc méditerranéen,
MxN jouit d’une situation
géographique et d’un patrimoine
exceptionnels qui lui confèrent une
ouverture à la fois naturelle et en liaison
étroite avec les pays méditerranéens
mais aussi avec l’Europe toute entière
et au-delà.
Fort de ces atouts, l’établissement
mène, déjà, une politique volontariste
en faveur du développement des
relations internationales, avec,
notamment, l’obtention de la charte
Erasmus 2007-2013 et, en 2009, la
création d’un poste d’assistant aux
relations internationales.
Portée conjointement par la direction
et les équipes pédagogiques, la stratégie
internationale de l’établissement
privilégie trois axes :
• le développement des mobilités
étudiantes et enseignantes
•la participation à la construction d’un
espace européen de l’enseignement
supérieur artistique
•la reconnaissance de l’établissement
et son inscription dans une dynamique
m é d i t e r r a n é e n n e , e u ro p é e n n e e t
mondiale.
Cette stratégie se décline en actions très
diverses (partenariats, enseignement
obligatoire de l’anglais, voyages
d’études…) en conformité avec les
recommandations du ministère de
Erasmus Titulaires de la charte Erasmus 20072013, les deux écoles fondatrices de
MxN sont habilitées, par la communauté
européenne, à encadrer des mobilités
e n p rove n a n c e o u à d e s t i n a t i o n
d’établissements d’enseignement
supérieur de l’espace européen ayant,
comme elles, reçu cet agrément.
Grâce à ce programme, il est offert la
possibilité aux étudiants de quatrième
année d’effectuer un séjour d’étude
« diplômant » dans l’un des nombreux
établissements dont elles sont
partenaires. Choisis pour la qualité et
367
les contenus d’enseignement
la complémentarité des enseignements
qu’ils dispensent, ces établissements
leur sont associés par un accord bilatéral
qui définit la durée du partenariat
et le nombre de participants. Avant
leur départ, les étudiants sont tenus
de choisir un certain nombre d’unités
pédagogiques. Lors de leur mobilité, ils
devront se soumettre aux procédures de
contrôle en vigueur dans l’établissement
d’accueil. La période d’étude passée à
l’étranger sera ensuite reconnue grâce
au Système Européen de Transfert de
Crédits (ects) adopté par l’ensemble
des établissements d’enseignement
supérieur européens.
En parallèle, les étudiants venant des
établissements associés sont accueillis
dans un cadre chaleureux et à dimension
humaine. Dès leur arrivée, ils bénéficient
d’un accompagnement et d’un suivi
personnalisé qui leur permet de mener
leurs activités dans les meilleures
conditions possibles.
Destinées en priorité aux étudiants,
ces mobilités sont également proposées
aux enseignants et au personnel
administratif de l’école, dans le but
d’améliorer la connaissance réciproque
des établissements et d’intensifier les
coopérations.
Dans un avenir proche, l’établissement
souhaite inscrire son action dans des
programmes d’échanges plus larges
tels que Erasmus Mundus et Erasmus
Tempus.
Accords bilatéraux signés dans le
cadre de la charte Erasmus 20072013 :
Kunstakademie Münster, Münster,
Allemagne (2008-2013).
Academy of Fine Arts, Varsovie, Pologne
(2008-2013).
University College of Art and Design,
Bruxelles, Belgique (2008-2013)
Académie des Beaux-Arts de la Ville
de Tournai, Tournai, Belgique (20082013).
Accademia di Belle Arti di Urbino,
Urbino, Italie (2009-2010).
Ecole Nationale Supérieure des Arts
Visuels La Cambre, Bruxelles, Belgique
(2009-2010).
Academy of Fine Arts of Dresden,
Dresde, Allemagne (2009-2013).
Accords signés avec des
établissements partenaires hors
programme Erasmus :
Faculty of Fine Arts, Belgrade, Serbie Gerrit Rietveld Academie, Amsterdam,
Pays-Bas
Luxun Academy of Fine Arts, Shenyang,
Chine
Réseaux auxquels adhère
actuellement l’institution :
Réseau ELIA (European League of
Institutes of the Arts).
Réseau Art Accord France
Réseau l’Age d’Or, Réseau des Ecoles
d’Art du Sud de la France.
368
In situ…
et ailleurs
Les
bibliothèquescentres de
documentation
A Montpellier :
Le fonds :
Plus de 10 000 livres et catalogues :
- histoire de l’art et des civilisations ;
- artistes, mouvements et tendances du
xxe et xxie siècles ;
- catalogues de collections et
d’expositions collectives ;
- urbanisme, environnement,
architecture, design ;
- communication visuelle et
audiovisuelle, nouvelles technologies ;
- photographie, cinéma, vidéo ;
- musique, son, danse, arts du spectacle
- critique d’art, esthétique, philosophie,
sciences humaines et sociales, littérature
;
Lieux de ressources et véritables outils
pédagogiques, les bibliothèques, à
travers leurs collections et services,
contribuent aux objectifs de formation
des étudiants.
Couvrant tous les domaines enseignés,
spécialisées en art contemporain, elles
doivent leur permettre d’acquérir une
bonne connaissance de l’art, de son
histoire et des problématiques qui lui
sont liées.
Les bibliothèques ont pour mission
de rendre compte de l’évolution des
pratiques artistiques, de la théorie et
de la critique, de l’histoire des idées ;
elles sont attentives aux problématiques
nouvelles qui apparaissent dans les
domaines artistiques, en philosophie,
sciences humaines et sociales, ainsi
qu’aux découvertes scientifiques et
technologiques.
Ce sont des centres de ressources au cœur
des écoles. La fréquence et la qualité
des échanges entre les bibliothécaires,
les enseignants et les étudiants lors
des bilans ou à l’occasion d’entretiens
individuels, permettent de construire
des outils de travail répondant au mieux
aux attentes des étudiants.
Les bibliothèques ont également pour
objectif de former les étudiants à la
recherche documentaire, de les aider à
orienter et développer cette recherche.
Près de 1 000 supports audio-visuels :
- vidéos et cédéroms de création, films
d’artistes ;
- cinéma documentaire, de fiction et
expérimental ;
- films sur l’art et les artistes, la danse, la
photographie, etc. ;
- son, poésie sonore, musique
expérimentale ;
Acquisition en 2009 de la collection
pointligneplan : 68 films de 34 artistes.
40 abonnements à des revues françaises
et étrangères, la presse quotidienne et
mensuelle.
Collection complète de la revue Les
Chroniques de l’art vivant (1968-1974).
Le catalogue de la bibliothèque est
informatisé : 2 postes de consultation.
373
in situ... et ailleurs
A Nîmes :
Services :
5 postes informatiques affectés au traitement
de texte, à la recherche sur Internet,
donnant accès à des bases de données, dont
celle de l’ensba de Paris qui héberge le
Bulletin Signalétique des Arts Plastiques
(dépouillement collectif des périodiques
d’art contemporain) à l’Encyclopædia
Universalis, et permettant de visionner et
écouter des supports numériques.
Un moniteur tv avec un magnétoscope
vhs et un lecteur dvd.
Collections :
L a b i b l i o t h è q u e d e Nî m e s o f f re
environ 6 600 livres et catalogues,
25 abonnements, 350 vidéos. L’art
contemporain y prédomine mais une
grande place est également accordée à la
culture générale et aux autres périodes
de l’histoire de l’art.
Services offerts :
Consultation sur place libre pour tous
publics et prêt de documents pour
les lecteurs autorisés uniquement.
Photocopies, impressions, numérisation,
visionnage de vidéocassettes et de DVD,
accès Internet, outils de bureautique.
Initiation à la recherche documentaire
en début d’année pour de petits groupes
d’étudiants de 1ère année, et tout au long
de l’année, individuellement.
Accueil de groupes de 1 ère et de 2 ème
années trois demi-journées par semaine,
en collaboration avec un enseignant.
Le prêt est réservé aux étudiants et
enseignants de l’école.
Une convention permet l’inscription
des étudiants de l’école à la Bibliothèque
de l’Université de Nîmes et celle des
étudiants de l’université à la bibliothèque
de l’école.
Contact :
M a r t i n e Mo r e l , b i b l i o t h é c a i r e documentaliste
Tél : 04 99 58 32 90
[email protected]
Collaborations pédagogiques :
Sélections thématiques en fonction
des cours, des ARC, de l’actualité de
l’école.
Exposition de travaux d’édition des
étudiants.
Boîte à suggestions de lectures.
Table d’échanges de livres.
Horaires :
Du lundi au jeudi : 9h -13h et 14h
-18h. Fermeture le vendredi.
Accueil du public extérieur le mardi de
9h à 13h et de 14h à 18h.
Fe r m e t u re p e n d a n t l e s va c a n c e s
scolaires.
Réseaux :
La bibliothèque participe au catalogue
collectif et à la conservation partagée
des périodiques nîmois, au Bulletin
signalétique des arts plastiques
et à la plateforme de discussion des
bibliothécaires et documentalistes des
écoles d’art.
374
les bibliotheques-centres de documentation
Catalogue en ligne :
Le catalogue informatisé est accessible
à l’adresse :
http://extranet.Nîmes.fr/pmbeba/opac_
css/
Il permet de localiser les documents,
de les réserver, de faire des suggestions
d’achat, d’avoir accès à un compte
lecteur, de consulter des sélections
thématiques.
Contact :
Isabelle Quaglia, bibliothécaire
Tél : 04 66 76 71 74
Fax : 04 66 76 74 06
isabelle.quaglia@ville-Nîmes.fr
Horaires :
Lundi, mardi, jeudi, vendredi : 9h13h/14h-17h.
375
in situ... et ailleurs
Les galeries
d’expositions
Le Pré Carré et
Hôtel Rivet*
Les œuvres sont souvent produites sur
place ; les artistes sont assistés par des
étudiants, accompagnés par techniciens
et enseignants.
Ces étudiants collaborent aussi à la mise
en place de l’exposition. Par la suite, ils
sont engagés à en assumer la médiation.
En amont de l’exposition, les artistes, au
cours d’une conférence ou d’une table
ronde, avec un ou plusieurs théoriciens,
critiques, journalistes, présentent leur
travail et débattent avec les étudiants.
Ces échanges donnent lieu à publications ;
à la fois outils de recherche artistique et
théorique et outils d’expérimentation
graphique pour les étudiants.
Par ailleurs, l’Espace des Éphémères
et l’Espace B14 sont des lieux dédiés
aux projets d’expositions des étudiants.
Le commissariat, l’accrochage, la
communication sont pris en main
par ces derniers. Après avoir dégagé
un axe commun de réflexion, les
« commissaires » présentent leurs
hypothèses de travail aux autres étudiants
qui peuvent travailler autour d’un projet
spécifique ou proposer des réalisations
déjà amorcées.
Un protocole de rencontre privilégié avec
des professionnels invités est organisé,
à l’occasion de chaque exposition ; il
permet aux « commissaires » et aux autres
étudiants de discuter de leurs intentions
et des recherches présentées. Enfin, les étudiants concernés doivent
construire, avec l’équipe pédagogique, un
regard critique sur l’expérience menée.
L’exposition est l’un des enjeux fort de
l’enseignement en école d’art.
MxN est particulièrement sensible à
ces questions, mises en jeu au sein d’un
Atelier de Recherche et Création et de
l’unité de recherche Pratique et théorie de
l’exposition du laboratoire Actulab.
L’ e x p o s i t i o n e s t a u s s i a u c e n t re
des préoccupations pédagogiques
de l’établissement par le biais
d’une programmation, constituée
principalement autour de deux axes : les
expositions d’artistes dans les galeries Le
Pré Carré et Hôtel Rivet et les expositions
dont les étudiants sont commissaires
dans l’Espace des Ephémères et l’Espace
B14.
Ces événements ont lieu en moyenne 4
à 5 fois par an sur chaque site ; ils sont
l’occasion d’ouvrir l’école au public et
de rassembler les partenaires culturels,
les étudiants et les enseignants autour de
productions inédites.
Les galeries Le Pré Carré et Hôtel Rivet
sont des lieux où toutes les interrogations
et pratiques de l’exposition sont
en œuvre ; les étudiants en sont les
acteurs et les spectateurs privilégiés. A
chaque invitation, les artistes prennent
en compte le statut particulier de ces
espaces et articulent leurs propositions
en fonction de ceux-ci.
* Voir en annexe E : le bilan
d’activités des galeries Le Pré
Carré et Hôtel Rivet.
376
les publications
Les publications*
Catalogues
Ils rendent compte des expositions
organisées dans les galeries de l’école,
souvent monographiques pour les
artistes invités ou collectives en ce qui
concerne les étudiants et les diplômés.
Un certain nombre de ces publications
sont réalisées au sein de l’atelier
infographie par des étudiants, en
collaboration avec les enseignants du
pôle édition, ou sous forme de stages
et workshops en relation avec des
professionnels de l’édition.
L’ é d i t i o n , p é d a g o g i e e t
recherche, image publique et
sociale.
L’activité éditoriale a des ver tus
pédagogiques puissantes :
- Elle contribue aux échanges
intellectuels et artistiques à l’intérieur
de l’école, entre les écoles et au-delà.
- La pertinence des productions alimente
de manière crédible la communication
de l’établissement, notamment envers le
monde étudiant, et contribue de ce fait
à sa visibilité et son attractivité.
La réflexion et la pratique de l’édition
dans une école d’art sont d’autant plus
importantes que l’édition traditionnelle
e s t c o n f r o n t é e a u j o u rd ’ h u i a u x
visualisations de l’écrit toujours plus
plastiques induites par la révolution
numérique.
Nos éditions se développent autour de
plusieurs axes :
Collection Hôtel Rivet
Initiée en 2003 par Jean-Marc Scanreigh,
assisté par Nicolas Grosmaire, cette
collection s’attache à des thèmes, des
auteurs ou des événements ; elle vise
à fixer librement sur le plan théorique
ou plastique divers moments de la vie
de l’école en valorisant les démarches
créatives d’enseignants, de personnalités
invitées ou d’étudiants.
Collection Bleu profond
Cette collection est née en 1994 avec
la première publication d’un album de
photographies prises par les étudiants
sur l’espace de Montpellier, sous la
direction de Charles Camberoque.
Depuis, deux autres albums ont été
édités, en 2000 et 2008.
La photographie, cette façon de voir
et d’interpréter le monde, est ici un
prétexte à l’exploration d’un territoire
auquel l’étudiant se confronte. Point
de départ de regards naissants, les
jeunes artistes peuvent ainsi saisir leur
personnalité, leur capacité d’adaptation,
tout en poursuivant leur voie singulière
de création.
Actulab
Les travaux du laboratoire de recherche
Actulab génèrent des rencontres, des
débats et des publications. Ces dernières
ont été éditées à partir de 1998,
sous la direction de Didier Malgor,
respectivement à la suite d’un colloque,
d’une conférence, d’un séminaire et
d’une exposition. En 2009 / 2010, les
séminaires organisés par les unités de
recherche Actu, art contemporain et
territoires urbains et Pra/thex, pratique
et théorie de l’exposition, donneront
également lieu à publication.
377
in situ... et ailleurs
Les conférences,
work s h o p s
et ré s i d e n c e s
d’ar t i s t e s *
Journal Hôtel Rivet
Le journal remplit une double fonction.
Il vise à promouvoir une culture de
l’imprimé auprès des étudiants en
les impliquant sur le plan créatif et
technique aux divers stades de la chaîne
graphique. Ce faisant, le fruit de la
pédagogie s’intègre à la communication
de l’établissement et contribue à
valoriser son image.
Conférences
* Voir en annexe F, la liste des
publications de l’école.
Corinne Rondeau, universitaire et
critique
Une conférence mensuelle sur le site de
Nîmes.
« J’écris autrement que je ne parle,
je parle autrement que je ne pense,
je pense autrement que je ne devrais
penser… » Kafka
Thématique : Politique(s) et actualité
des expositions.
L’enjeu de l’exposition est moins celui
de la forme et celui du contenu que
celui d’une contextualisation. Dans ces
circonstances, l’exposition renoue avec
sa définition littéraire.
Plus encore, l’exposition procède
davantage de l’implication d’une
organisation culturelle (interaction
entre spectateurs, œuvres, conservateurs,
curateurs, critiques, galeries et musées).
En d’autres termes, la question de l’art
contemporain est celle de l’exposition
comme manière d’exposer, moins l’art
qu’une politique de l’art, c’est-à-dire
un enjeu organisationnel. Toutes les
expositions abordées seront mises en
tension avec l’histoire de l’art (formes,
discours, mouvements).
378
les voyages d’etudes et visites d’expositions
Les voyages
d’étude*
outre ces conférences régulières de
Corinne Rondeau, une quinzaine
de conférences et une vingtaine de
workshops ont lieu chaque année, faisant
intervenir divers artistes, théoriciens et
professionnels de l’art.
par ailleurs, deux studios sont équipés
pour recevoir des artistes en résidence,
sur le site de nîmes.
Les voyages d’étude s’adressent à
tous les étudiants, favorisant ainsi la
transversalité entre les différents niveaux
et les deux sites de l’établissement.
Les destinations sont à fort potentiel
culturel, dans l’ensemble des champs
artistiques ; l’idée étant de sensibiliser
les étudiants autant au patrimoine
historique d’une cité qu’à ses créations
contemporaines, ses biennales et foires
internationales d’art contemporain…
* Voir l’annexe G (bilan d’activités
des conférences et workshops depuis
2003)
Par leurs prises de notes, dessin, photo
ou vidéo…, les étudiants réinvestissent
ces voyages dans leurs expériences
personnelles. Il est alors question de se
réapproprier une expérience vécue et de
la réactiver sous forme de productions
artistiques et d’analyses historique et
critique.
* Voir en annexe X la liste des
voyages d’étude de l’école.
379
Organisation
de
l’établissement
Organigramme
Relations internationales :
Lola WOHLFAHRT
[email protected]
Direction
Christian GAUSSEN
[email protected]
Dominique GUTHERZ
[email protected]
Équipe compatibilité / finances :
Isabelle SUAU
[email protected]
Elisabeth VINCENS
[email protected]
Corinne NUCCIO
[email protected]
Responsables administratifs
Noëlle DUMONT
[email protected]
Maria DOS SANTOS
[email protected]
Coordination générale
Nîmes : Augustin PINEAU
[email protected]
Bibliothèques
Centres de documentation
Isabelle QUAGLIA
[email protected]
Martine MOREL
[email protected]
Enseignants
Brigitte BAUER,
[email protected]
Jean-Louis BEAUDONNET,
[email protected]
Daniel BOISSIÈRE
Caroline BOUCHER,
[email protected]
Charles CAMBEROQUE,
http://www.camberoque.net
Jean-Marc CÉRINO, [email protected]
Laetitia DELAFONTAINE,
Gérard DEPRALON
Hubert DUPRAT,
[email protected]
Dror ENDEWELD
Véronique FABRE, [email protected]
Pascal FANCONY,
[email protected]
Maïder FORTUNÉ,
[email protected]
Jean-Claude GAGNIEUX
Joëlle GAY
Equipe administrative
Pédagogie administrative :
Fanny DUCROS
[email protected]
Elisabeth VERGNETTES
[email protected]
Secrétariat de l’École et Cours adultes,
cours enfants :
Ghania BENDAHMANE
[email protected]
Accueil, assistant de bibliothèque :
Géraldine SIEDEL
383
organisation de l’etablissement
Corine GIRIEUD
Frédéric GLEYZE, [email protected]
Aglaé GOURDOUZE, [email protected]
Nicolas GROSMAIRE,
[email protected]
Sylvain GROUT,
[email protected]
Pierre JOSEPH,
[email protected]
Christian LAUNE,
[email protected]
Nadia LICHTIG,
http://nadia.lichtig.free.fr
[email protected]
Didier MALGOR
Caroline MARGARITIS
Michel MARTIN
Yann MAZÉAS,
[email protected]
Clémentine MÉLOIS,
[email protected]
Caroline MUHEIM,
[email protected]
Grégory NIEL,
Patrick PERRY, [email protected]
Augustin PINEAU,
[email protected]
Natacha PUGNET
Serge PLAGNOL,
[email protected]
Albert RANIERI
Yves REYNIER
Corinne RONDEAU,
[email protected]
Claude SARTHOU,
[email protected]
Jean-Marc SCANREIGH,
[email protected]
Isabelle SIMONOU-VIALLAT,
[email protected]
Anne-Marie SOULCIÉ
Adam THORPE, [email protected]
Annie TOLLETER
Arnaud VASSEUX, [email protected]
Michaël VIALA
Federico VITALI, [email protected]
Carmelo ZAGARI,
[email protected]
Caroline ZIOLKO,
[email protected]
Equipe technique
André DEVEZEAUD
bois / métal, Montpellier
Thierry GUIGNARD
coordination technique et technologique,
Montpellier
Gérard LAUZE
édition, Nîmes
Fabrice LALIBERTÉ
arts graphiques / éditions, Montpellier
Christian MARQUANT
vidéo / son, Montpellier
Gérard MONTESINOS
bois / métal, Nîmes
Rémi REYMOND
bois / métal, Montpellier
Serge ROUBY
entretien, transports, Montpellier
José SALES
photographie / PAO, Montpellier
Michel SERRON
photographie, Nîmes
Fabrice VILLARET
gardien régisseur, Nîmes
384
services de l’ecole
Services de l’école
(équipements)
Plâtre, terre, résine, mousse…
Site de Montpellier
Moulages (plâtre), modelage (terre),
traitement de la résine, de la mousse
polyuréthane.
Traitement de divers autres matériaux
(machine pour la pâte à papier) etc.
Les locaux
Couture
Machine professionnelle.
Ils comprennent trois ateliers collectifs de
200m2 chacun, et d’un atelier de dessin.
La direction, l’administration, la salle des
professeurs sont également situés dans cet
ensemble.
Un ancien bâtiment est également
aménagé : un atelier de 300 m2 est à
destination de la première année
; 3 espaces informatiques (PAO, TD,
Vidéo/Son), un studio de prises de vues
photographique et vidéo et les locaux des
arts graphiques.
Arts graphiques Technicien : Fabrice LALIBERTÉ
Sérigraphie – gravure
Table lumineuse, table de tirage,
laboratoire d’insolation (lampe, châssis),
bac de développement, thermo relieur ;
presses à gravure, plaques chauffantes,
bac à acide, boîte à résine, rouleaux,
massicots.
Photographie
Les ateliers techniques
Ateliers espace / volume / sculpture
Techniciens : Rémi REYMOND André DEVEZEAUD Technicien : José SALES
Equipements professionnels. Studio de
prise de vue noir et blanc, laboratoire de
développement.
Fer
Cellules numériques
3 espaces informatiques (PAO / Photo,
TD, Vidéo / Son), un studio de prises
de vues photographique et vidéo et les
locaux des arts graphiques.
Soudure : par point, brasage, Mig.
Perçage : perceuses à colonne, scies.
Pliage : presse, plieuse, cintreuse.
Découpe : à plasma, cisaille.
Fabrication de pièces : fraisage,
tournage.
PAO / Photo
Cellule incluant des appareils de qualité
professionnelle; plusieurs stations de
travail et logiciels spécialisés au service
du traitement de l’image numérique et
une chaine d’impression conséquente,
laser couleur pour l’édition et traceur jet
d’encres pour les grands formats.
Bois
Outillage spécifique pour la sculpture.
Découpe : scie à panneaux pour les
grands formats de bois, scie circulaire,
scie à rubans, scie à chantourner.
Fabrique de châssis.
Matériel de ponçage, tournage.
Outillage divers, combiné 5 fonctions.
385
organisation de l’etablissement
d’une galerie d’exposition de 280 m2.
La direction, l’administration, la salle
des professeurs sont également situés
dans cet ensemble.
3 espaces informatiques (PAO, TD,
Vidéo/Son), un studio de prises de vues
photographique et vidéo et les locaux
des arts graphiques.
TD
Cellule constituée d’une douzaine de
stations de travail, permettant les travaux
dirigés, enseignements et workshops.
Vidéo / Son
Technicien : Christian MARQUANT
Stations informatiques pro spécialisées
pour le traitement vidéo, sonore et
cinéma d’animation.
Ta b l e t t e s g r a p h i q u e s , m a t é r i e l s
d’éclairage, de prises de son et de prises
de vues, cabines de montage.
Matériels de diffusion
(Vidéoprojecteurs, Moniteurs, Ecrans
LCD, lecteurs dvd, ampli/enceintes…)
utilisé pour le montage des expositions
dans la galerie, des expositions
d’étudiants dans l’école et pour la
présentation des diplômes.
Les ateliers techniques
Studio photographie
Technicien photographie : Michel
Serron
Un équipement informatique de 8
postes permet le traitement de photos
numériques. Laboratoire argentique
noir et blanc équipé de 4 agrandisseurs.
Initiation et perfectionnement au petit,
moyen et grand format (jusqu’au 4 x 5
pouces).
Libre accès bureautique, internet Pratiques éditoriales
Un e s p a c e é q u i p é d e p l u s i e u r s
ordinateurs est dédié aux étudiants
pour des travaux de bureautique et pour
la consultation sur internet. Il est mis
à disposition en continu pendant les
heures d’ouverture de l’école.
Technicien : Gérard Lauze
Un ensemble de plusieurs salles abrite la
gravure, la lithographie, la sérigraphie,
l’impression offset, la tampographie et
la typographie.
L’atelier de la rue de La Poudrière
possède tout le matériel nécessaire au
travail d’édition : grandes presses de
gravure, table de sérigraphie, charnière
à insoler, massicot, cisaille, encolleuse et
une presse de lithographie.
On peut ainsi y réaliser des livres
d’artistes, fanzines, affiches, portfolios,
estampes, cartes postales etc… en
choisissant en fonction de ses besoins
parmi la sérigraphie, la gravure petit et
grand format (eau-forte, pointe sèche
et aquatinte), le gaufrage, le monotype,
la gravure sur bois, la typographie et la
Site de Nîmes
Les locaux
Ré p a r t i s s u r p l u s i e u r s s i t e s , i l s
comprennent des ateliers collectifs,
entre l’Hôtel Rivet, la r ue de la
Poudrière, les ateliers de volume du
Mont Duplan, les locaux de l’école
se développent sur une superficie de
4300m 2 trois ateliers collectifs de
200m2 chacun, d’un atelier de dessin,
386
services de l’ecole
lithographie.
Stations informatiques professionnelles,
spécialisées pour le traitement vidéo,
sonore et cinéma d’animation.
Ta b l e t t e s g r a p h i q u e s , m a t é r i e l s
d’éclairage, de prises de son et de prises
de vues, cabines de montage.
Matériels de diffusion (Vidéoprojecteurs,
Moniteurs, Ecrans LCD, lecteurs
dvd, ampli/enceintes…) utilisé pour
le montage des projets d’expositions
d’étudiants dans l’école et pour la
présentation des diplômes.
Atelier espace / volume / sculpture
Technicien : Gérard Montesinos
Atelier d’une superficie de 400m2.Tous
les équipements nécessaires au travail du
fer, du bois et du modelage, permettant
de réaliser tous projets en volume.
Studio de dessin
Deux salles d’une superficie totale de
200m2 sont réservées au dessin et aux
projets, dont l’une est équipée d’un
mur de tableau noir de 15 x 2 m. pour
l’expérimentation de dessins de grand
format à la craie.
PAO / Photographie numérique
Grand atelier réservé à la peinture,
contenant tous les équipements
nécessaires aux pratiques picturales
contemporaines.
Cellule incluant des appareils de qualité
professionnelle ; plusieurs stations de
travail et logiciels spécialisés au service
du traitement de l’image numérique et
une chaine d’impression conséquente,
laser couleur pour l’édition et traceur jet
d’encres pour les grands formats.
Les ateliers réservés aux étudiants
Libre accès bureautique, internet Salle de peinture / couleur
Salle de conférence
Un e s p a c e é q u i p é d e p l u s i e u r s
ordinateurs est dédié aux étudiants pour
des travaux de bureautique et de PAO et
pour la consultation sur internet. Il est
mis à disposition en continu pendant
les heures d’ouverture de l’école.
Plateau technique
Règlement
intérieur
A partir de la 2ème année, les étudiants
disposent d’ateliers qu’ils occupent
seul ou à plusieurs selon la nature des
projets.
110 places, avec régie de vidéoprojection.
Réservée aux cours magistraux et
conférences.
Le règlement intérieur sera révisé et
validé lors de la constitution effective de
l’epcc. L’inscription de l’étudiant vaut
acceptation de celui-ci. Il contribue au
bon fonctionnement de l’établissement.
Les ateliers vidéo, infographie et photo
numérique disposent d’un ensemble de
trois salles reliées entres elles.
Vidéo / Son
Assistant d’enseignement : Frédéric
Gleyze
387
Vivre et étudier
à Montpellier,
à Nîmes
Sécurité sociale
Assurances
obligatoires
Le suivi du dossier est assuré par le
secrétariat : les fiches d’inscription ou
de renouvellement d’inscription sont
envoyées chaque année dans le dossier
d’inscription annuel. Elles doivent être
retournées à l’école avec le montant de
la cotisation joint. Un exemplaire du
volet d’immatriculation est restitué à
l’étudiant. Il sert de carte de sécurité
sociale dans l’attente de la réception
d’une carte Vitale.
Un certificat médical de non contagion
et maladie invalidante est demandé
chaque année aux étudiants au moment
de l’inscription.
Souscription obligatoire dès 16 ans
et jusqu’à 28 ans à un régime sécurité
sociale étudiant (gratuit jusqu’à 20 ans) :
LMDE ou MEP, excepté si l’étudiant
est soumis au régime dérogatoire de la
sécurité sociale des parents. La nouvelle
cotisation est fixée en juillet précédant
la rentrée universitaire.
Pour les étudiants de 28 ans et plus, ils
doivent souscrire une couverture sociale
auprès de la CPAM de Nîmes ou de
Montpellier.
www.ameli.fr
Responsabilité civile.
Assistance et rapatriement déplacements
à l’étranger.
Elles sont obligatoires pour couvrir
tous les risques liés aux activités de
l’établissement, pour bénéficier des
prêts de matériel appartenant à l’école
et lors des déplacements pédagogiques
organisés à l’étranger.
Elles peuvent être souscrites auprès des
compagnies d’assurances habituelles.
Les deux organismes MEP et LMDE
proposent une couverture spéciale
étudiante pour une somme modique.
Bourses d’études
Les demandes de bourses de
l’enseignement supérieur sur critères
sociaux doivent être faites auprès
du CROUS -MONTPELLIER par
Internet entre le 15 janvier et le 30 avril
sur le site : www.crous-montpellier.fr
Les étudiants en difficultés peuvent faire
une demande de bourses exceptionnelles
à la rentrée universitaire auprès du
Ministère de la Culture qui attribue un
fonds national d’aide d’urgence annuelle
(FNAUA). Cette demande se fait au
secrétariat de l’école sur formulaire
spécial.
Mutuelles
Complément sécurité sociale :
souscription auprès des Mutuelles
habituelles (voire celles des parents) ou
bien auprès de la mep ou lmde.
www.lmde.com
www.mep.fr
391
vivre et etudier a nimes, a montpellier
Versement des bourses
tél + 33 (0)4 67 41 50 00
Elles sont payables par trimestre et par
virement sur compte chèque postal ou
compte bancaire.
Les étudiants boursiers sont exonérés
des droits d’inscription à la Sécurité
Sociale étudiante.
Par ailleurs, à Nîmes, on pourra consulter
le Bureau d’Information Jeunesse (bij)
Place de l’Horloge à Nîmes,
du lundi au vendredi de 10 h à 18 h
tél + 33 (0)4 66 27 76 96
(standard + 33 (0)4 66 27 76 80).
À Montpellier, on pourra consulter le
CRIJ (Centre régional d’information
jeunesse), 3 avenue Charles Flahault,
34090 Montpellier
tél + 33 (0)4 67 04 36 66
www.crij-montpellier.com
D’autre part, l’espace d’information
« logement étudiant » a lieu chaque
année au Corum, palais des Congrès,
salon du Belvédère de juillet à octobre.
Les étudiants et leurs familles peuvent
contacter les agences de locations
et propriétaires et accomplir toutes
les formalités nécessaires (dossier de
location, dossier de demande d’apl
auprès de la Caisse d’Allocations
Familiales, assurance…).
Pa r a i l l e u r s , a u m o m e n t d e s
inscriptions, le secrétariat adresse aux
nouveaux étudiants (admis au concours
et commissions) une liste actualisée
des différents types d’hébergement
disponibles sur la ville : résidences
étudiantes avec leur site et mail, crous,
autres types d’hébergement : familles
d’accueil, Concorda logis.
L’espace jeunesse de la Mairie de
Montpellier, rue Maguelone propose un
service d’informations aux étudiants :
locations d’appartements, emplois, mises
à disposition d’outils informatiques.
On pourra encore consulter le site de la
Caisse d’Allocations Familiales (CAF) :
www.caf.fr
Assistante sociale
du crous Pour tout renseignement relatif aux
bourses ou d’aide sociale :
À Nîmes s’adresser à M me Oberlé,
Antenne du Service Social crous
Centre Universitaire, rue du Docteur
Salan, 30000 Nîmes.
Tél + 33 (0) 4 66 36 45 06
À Montpellier, les étudiants peuvent
s’adresser au service d’assistance sociale
du crous pour tout problème relevant
de sa compétence.
Tél + 33 (0) 4 67 41 50 27.
Logement,
aide au logement
L’ é c o l e n e p re n d p a s e n c h a r g e
l’hébergement des étudiants.
Ceux-ci peuvent effectuer des
réservations entre le 15 janvier et le 30
avril sur le site :
www.crous-montpellier.fr
crous (Centre régional des œuvres
universitaires et scolaires)
2, rue Monteil 34033 Montpellier cedex
392
restauration
Restauration
Transports Les étudiants peuvent se rendre dans les
différents restaurants universitaires de la
ville, gérés par le crous de Montpellier
et de Nîmes.
A Nîmes : transport urbain assuré par le
réseau tango, tél + 33 (0)820 22 30 30
(0,009 € TTC/mn)
À Montpellier : le réseau de transport
en commun de l’Agglomération dessert
l’école via le tramway (lignes 1 et 2),
et plusieurs lignes de bus. Des tarifs
préférentiels sont accordés aux étudiants.
Ils doivent se rendre dans les bureaux de la
société des Transports de l’Agglomération
de Montpellier (tam) et les Maisons
d’Agglomération pour les formalités et
l’achat des cartes de transport.
Etudiants
étrangers
Pour les cartes de séjour : présentation
obligatoire lors de l’inscription et
fourniture de la copie. Mise à jour
à la Préfecture du Gard, 10 avenue
Feuchères, 30045 Nîmes cedex 9,
tél + 33 (0)4 66 36 40 40 (délai
d’obtention de 1 mois) ou à la préfecture
de l’Hérault, Place des Martyrs de
la Résistance, 34000 Montpellier,
www.languedoc-roussillon.pref.gouv.fr
Les étudiants étrangers hors programme
erasmus doivent justifier de leur propre
système de couverture sociale (carte
européenne de santé) ; à défaut ils sont
systématiquement affiliés à la Sécurité
Sociale étudiante.
Départemental : assurés par le réseau
edgard, tél + 33 (0)810 33 42 73
ou Hérault Transport, www.heraulttransport.fr
sncf : voir site www.sncf.com
Des tarifs d’abonnements étudiants
sont possibles.
Aéroports :
www.Nîmes-aeroport.fr
www.montpellier.aeroport.fr
Activités
culturelles*
Carte d’étudiant Elle est délivrée à l’étudiant une fois le
dossier d’inscription à jour. Elle procure
certains avantages dans les équipements
culturels de Montpellier et de Nîmes
ainsi que les entrées dans les musées
nationaux.
L’école a un partenariat avec le crous
de Montpellier spécifiquement sur la
carte « Pass culture ».
Celle-ci donne droit à des tarifs
privilégiés sur un grand nombre de
393
vivre et etudier a nimes, a montpellier
spectacles et évènements culturels de la
ville pendant l’année universitaire. Elle
est vendue à tarif réduit par le crous
en octobre avec une information sur
la programmation culturelle de l’année
universitaire.
Voir l’annexe I : principaux lieux
et rendez-vous culturels
394
Cours
périscolaires,
Nîmes
Cours pour enfant
de 7 à 12 ans
Cours pour adulte :
dessin, peinture
Cet atelier propose aux enfants de 7/12
ans de s’ouvrir aux diverses techniques
de dessins, peinture, volume et photo,
dans un esprit de jeu et d’échanges. Les
enfants seront amenés à développer leur
créativité par l’expérimentation d’outils
et la manipulation de matériaux.
L’idée étant de susciter leur imaginaire,
de stimuler leur potentiel de créativité
et de les sensibiliser à la création
contemporaine.
L’année se clôturera par une exposition
des travaux des élèves au mois de juin.
Enseigne la peinture, le dessin et le
volume. Approche des techniques
dans des exercices variés à partir de
l’imaginaire et de l’observation. Pratique
régulière du modèle vivant.
Aglaé Gourdouze, artiste
Véronique Fabre, artiste
Cours pour adulte : gravure
Clémentine Mélois, artiste
Les ateliers de cours du soir auront pour
vocation une approche informelle de la
gravure et de l’édition. Seront évoqués
les différents procédés d’estampe
traditionnelle et moderne. Afin de
permettre à chacun de mettre en forme
ses interrogations artistiques, des projets
d’édition seront initiés collégialement.
Cours pour adolescent
de 13 à 15 ans
Véronique Fabre, artiste
Informations pour les cours
post et péri-scolaires
Enseigne la peinture, le dessin et le
volume. Approche des techniques
dans des exercices variés à partir de
l’imaginaire et de l’observation.
Ces cours sont ouverts à toute personne
désirant exercer des activités artistiques.
Les inscriptions commencent début
juin et se termine la première semaine
de septembre.
Un communiqué de presse et le site
internet de l’école, informent des
modalités
d e re t r a i t e t d é p ô t d e s d o s s i e r s
d’inscription.
Cours pour adulte : peinture
G é r a rd D e p r a l o n , p l a s t i c i e n
dessinateur
L’enseignement de la peinture s’inscrira
dans une réflexion d’ouverture avec
le souci de transmettre des pratiques
et des savoirs. Le cours s’appuiera sur
la proposition de sujets diversifiés où
l’on abordera la peinture acrylique,
le collage, le modèle vivant, la nature
morte, le livre d’artiste…
Renseignements complémentaires :
Hôtel-Rivet
10 Grand Rue, 30033 Nîmes Cedex 9
Tél. 04 66 76 74 66
Fax 04 66 76 74 06
ecole.beauxarts@ville-Nîmes.fr
h t t p : / / w w w. N î m e s . f r / i n d e x .
php?id=330
399
Annexes
A. La charte des études et grilles ECTS 404
B. ARC exposition
• Bilans d’activité 2005 / 2009
• Perspectives 2009 / 2010
• Après le diplôme
• Enseignants et commissariat d’exposition
416
416
434
434
438
C. Enseignants et scénographie urbaine
445
D. Bilan d’activité des stages 450
E. Bilan d’activité des galeries Hôtel Rivet
et Le Pré Carré 456
F. Les publications de l’école
• Actulab
• Catalogues
— Catalogues d’expositions
— Catalogues d’expositions d’étudiants et diplômés
• Collection Hôtel Rivet
• Collection Bleu profond
• Journal Hôtel Rivet
460
460
461
461
463
464
466
467
G. Bilan d’activité des conférences, workshops
et résidences d’artistes
469
H. Bilan d’activité des voyages d’études 476
I. Principaux lieux et rendez-vous culturels
479
403
ANNEXES
A / La charte des
études, les grilles
ECTS
La charte des
études
Pour la phase programme qui correspond
aux six premiers semestres d’étude, un
programme pédagogique commun est
proposé par l’équipe pédagogique :
l’enseignement dispensé sur les deux
sites est généraliste et similaire en termes
de progressivité, volume, contenu et
répartition. Il concerne la totalité des
pratiques habituellement dispensées en
école d’art.
semestres 1 et 2,
phase programme
Généralités
Une participation active et assidue à
tous les enseignements est obligatoire.
L’enseignement en semestres 1et 2 est
organisé sur un planning hebdomadaire.
Les étudiants doivent apporter
une attention particulière à
l’ a c c o m p a g n e m e n t t h é o r i q u e e t
iconographique autour de leurs
recherches et travaux personnels
(documentation, carnet de recherches,
références théoriques, appareil
critique…).
Passage dans l’année supérieure
La réalisation d’un dossier
« méthodologie et synthèse » présentant
les expériences et travaux de l’étudiant,
qui est évalué lors du bilan de fin de
semestre 2, est obligatoire en 1ère année.
404
A / La charte des études, les grilles ECTS
Les bilans ont lieu sous forme de réunion
pédagogique et d’un accrochage des
travaux de l’ensemble des étudiants.
Le semestre 4 se répartit en 12 sessions
de travail hebdomadaire organisées
par un ou plusieurs enseignants,
éventuellement adjoint d’un intervenant
extérieur.
Durant ces sessions, les cours d’histoire,
théorie des arts et langue étrangère sont
maintenus.
Parmi ces 12 sessions, l’étudiant devra
en choisir 4 hors de son site d’origine,
en concertation avec les enseignants
concernés et les coordinateurs de 2 ème
année.
Ces 4 semaines de mobilité seront mises
à profit pour découvrir les spécificités
de chaque site et seront évaluées lors
du bilan de fin de semestre 4 par les
enseignants concernés.
Les crédits sont attribués par chaque
enseignant sous forme de contrôle
continu, hormis les crédits d’engagement
personnel attribués collégialement par
l’ensemble des enseignants concernés.
L’obtention de 60 crédits est obligatoire
pour le passage en semestre 3 (2ème année).
La non obtention des 60 crédits entraîne
la proposition d’un redoublement ou
d’une réorientation.
En cas de redoublement, les crédits
obtenus sont acquis et conservés l’année
suivante, cependant une présence assidue
et active lors de tous les enseignements
est impérative.
Passage dans l’année supérieure
La réalisation d’un dossier « méthodologie
et synthèse » écrit, accompagnant les
recherches et travaux personnels, est
obligatoire en 2ème année.
Le redoublement ne peut être proposé
qu’une seule fois.
Les crédits sont attribués par chaque
enseignant sous forme de contrôle
continu avant l’accrochage des bilans de
fin de semestre 3 et 4, hormis les crédits
d’engagement personnel attribués
collégialement par l’ensemble des
enseignants concernés, en tenant compte
du dossier « méthodologie et synthèse »
de l’étudiant et de sa participation aux
conférences, séminaires, workshop et
sessions de travail du semestre 4…
semestres 3 et 4,
phase programme
Généralités
Une participation active et assidue à
tous les enseignements est obligatoire.
L’ e n s e i g n e m e n t a u s e m e s t r e 3
est organisé sur un planning
hebdomadaire.
L’étudiant en 2 ème année doit obtenir
impérativement entre 48 et 60 crédits
et, lors de son passage en 3ème année, il
comptabilise entre 108 et 120 crédits.
Les enseignements dispensés sur les
deux sites sont généralistes et similaires
dans leur répartition et leur volume.
405
ANNEXES
En dessous de 120 crédits, le passage
en semestre 5 (3ème année) se fait sous
condition de rattrapage des crédits
manquants avant le 20 septembre de
l’année civile en cours, selon les modalités
définies par chaque enseignant concerné
en accord avec les coordinateurs des
années 2 et 3.
deux sites sur projet et/ou à l’intérieur
des pôles.
La non obtention d’un minimum de
108 crédits entraîne le redoublement
qui ne peut être proposé qu’une seule
fois.
La réalisation d’un dossier
« méthodologie et synthèse »
accompagnant les recherches et travaux
personnels de l’étudiant est obligatoire
en 3ème année.
Ce dossier devra notamment contenir
une trace des travaux et recherches
depuis la deuxième année ainsi qu’une
ébauche de la problématique de
recherche personnelle que l’étudiant
envisage de développer à partir de la
quatrième année.
Sauf cas exceptionnel, validé par le
conseil des études et le conseil
d’administration, l’épreuve du Diplôme
National d’Arts Plastiques (DNAP) est
passée sur le site d’origine.
En cas de redoublement, les crédits
obtenus sont acquis et conservés l’année
suivante, cependant une présence
assidue et active lors des enseignements
est impérative.
L’étudiant ayant obtenu 120 crédits
est titulaire du Certificat d’Études
d’Arts Plastiques (ceap) délivré par
l’établissement et agréé par le Ministre
chargé de la Culture.
L a p ré s e n t a t i o n à l ’ é p re u ve
du Diplôme National d’Ar ts
Plastiques (DNAP)
L a p ré s e n t a t i o n d e l’ é t u d i a n t à
l’épreuve du DNAP est subordonnée
à une décision favorable du directeur
de l’établissement, sur proposition de
l’équipe pédagogique à l’issue de la
présentation des travaux et projets de
recherche par l’étudiant lors du bilan de
fin de semestre 6.
semestres 5 et 6,
phase programme
Généralités
L’étudiant doit choisir 2 Pôles de
méthodologie, techniques et mises en
oeuvre dès le début du semestre 5.
L’épreuve conduisant au DNAP ne peut
être passée que deux fois.
Une participation active et assidue
dans les enseignements théoriques est
impérative (histoire, théorie des arts et
langue étrangère).
Modalités de l’épreuve du DNAP L’évaluation du candidat lors de l’épreuve
est effectuée à partir d’une présentation
des travaux de recherche plastique et du
dossier méthodologie et synthèse, selon
En semestres 5 et 6, une mobilité des
enseignants sera mise en œuvre entre les
406
A / La charte des études, les grilles ECTS
les éléments d’appréciation développés
sur la fiche individuelle de notation
jointe en annexe.
Modalité d’accès au cycle Master La durée de l’épreuve est au maximum
de 30 minutes.
- l’obtention du Diplôme National
d’Arts Plastiques (DNAP).
Le jury comprend 3 membres,
le président, un enseignant de
culture générale et un enseignant
de l’établissement, nommés par le
ministère sur proposition du directeur
de l’établissement.
- la décision favorable du directeur
de l’établissement, sur proposition de
l’équipe pédagogique à l’issue du bilan
de fin de semestre 6,
L’admission en semestre 7 (4ème année)
est subordonnée à :
- l’admission sur un « site référent » en
fonction de la spécificité de celui-ci et
du projet de l’étudiant en concertation
avec les enseignants concernés,
Validation et résultats 15 crédits sont attribués au candidat
lors de l’obtention du DNAP.
Pour la phase Projet, l’enseignement
s’articule autour du développement
de la problématique personnelle de
l’étudiant et de la rédaction du mémoire
de fin d’études.
Aucun autre crédit ne peut se substituer aux
15 crédits attachés à l’obtention du DNAP.
À l’obtention du DNAP, l’étudiant a
obtenu 180 crédits.
Les deux sites de l’établissement se
distinguent de deux façons :
La non présentation à l’examen ou la
non obtention du diplôme entraîne une
proposition de redoublement qui ne
peut être proposé qu’une fois.
1 - Ils ont fonction de « site référent »
pour les Focus (voir graphique).
2 – Ils sont por teurs de projets
d é ve l o p p é s d a n s d e s At e l i e r s d e
Recherche et Création autour des
questions relatives à l’Exposition, la
Scénographie urbaine / Commande
publique et la Communication dédiée
qui concernent la totalité des étudiants
de la phase projet.
3 – Ils développent des unités de
recherche complémentaires au sein du
laboratoire de recherche Actulab.
En cas de redoublement, les crédits
d’enseignements obtenus sont acquis
et conservés l’année suivante (sous
réserve du choix des mêmes pôles de
méthodologie, techniques et mise
en œuvre par l’étudiant), cependant
une présence assidue et active lors des
enseignements est impérative.
407
ANNEXES
semestres 7 et 8,
phase projet
L’étudiant en 4 ème année doit obtenir
entre 48 et 60 crédits. A la fin du
semestre 8, l’étudiant doit avoir obtenu
entre 228 et 240 crédits.
Généralités
L’étudiant doit choisir 4 professeurs
référents (méthodologie de la recherche
et mise en œuvre de la recherche
personnelle).
La non obtention d’un minimum de
228 crédits entraîne le redoublement
qui ne peut être proposé qu’une fois. En dessous de 240 crédits, le passage
en semestre 9 (5ème année) se fait sous
condition de rattrapage des crédits
manquants avant le 20 septembre de
l’année civile en cours selon les modalités
définies par chaque enseignant concerné
en accord avec les coordinateurs des
années 4 et 5.
Une participation active et assidue
dans les enseignements théoriques est
impérative (philosophie, histoire et
théorie des arts, langue étrangère).
L’étudiant doit réaliser un stage en
milieu professionnel (centres d’art,
Frac, musées, galeries, artistes, éditions,
entreprises…) sous la responsabilité du
coordinateur.
L’étudiant ayant obtenu 240 crédits
est titulaire du Certificat d’Études
Supérieures d’Arts Plastiques (CESAP)
délivré par l’établissement et agréé par
le Ministre chargé de la Culture.
L’étudiant doit réaliser un dossier
« méthodologie et synthèse »
accompagnant ses recherches et travaux
personnels.
En cas de redoublement, les crédits
obtenus sont acquis et conservés l’année
suivante, cependant une présence
assidue et active lors des enseignements
est impérative.
Simultanément au développement de
ses recherches et travaux personnels
et du dossier qui les accompagne,
l’étudiant doit commencer la rédaction
du mémoire dont la soutenance aura
lieu au semestre 9 de la 5ème année.
semestres 9 et 10, phase
projet
Passage dans l’année supérieure
Lors du bilan de fin du semestre 8,
l’étudiant doit présenter, outre ses
recherches plastiques, un état des lieux de
ses recherches concernant le mémoire :
problématique, plan, bibliographie et
iconographie.
Généralités
Les semestres 9 et 10 se développent
autour du projet personnel de l’étudiant,
et de la préparation des deux épreuves :
soutenance du mémoire et présentation
des recherches et travaux plastiques.
408
A / La charte des études, les grilles ECTS
L’étudiant doit choisir 3 professeurs
référents (qui peuvent être différents de
ceux de 4ème année) parmi l’ensemble des
enseignants concernés sur les deux sites
(méthodologie de la recherche et mise
en œuvre de la recherche personnelle).
La présentation des recherches et travaux
plastiques a une durée de 40 minutes.
- La composition du jury de diplôme :
Le jury de diplôme est composé de 5
membres :
- Deux représentants de l’école choisis
parmi les enseignants, dont l’un siège au
jury de soutenance du mémoire.
- Trois personnalités qualifiées choisies
dans le domaine d’activité.
Une participation active et assidue
dans les enseignements théoriques est
impérative
(philosophie, histoire et théorie des arts,
langue étrangère).
22 crédits d’enseignement sont attribués
au semestre 9 et 5 au semestre 10.
Le jury est nommé par le directeur de
l’établissement. Le président est choisi
parmi les personnalités qualifiées.
L’étudiant doit poursuivre la réalisation
du dossier « méthodologie et synthèse »
accompagnant ses recherches et travaux
personnels.
Le jury de soutenance du mémoire
comprend l’un des représentants de
l’école et l’une des trois personnalités
qualifiées. Il est présidé par un docteur.
Pour chacun des membres titulaires, un
suppléant est désigné dans les mêmes
conditions.
La présentation aux épreuves
du Diplôme National supérieur
d’expressions Plastiques
(DNSEP)
- La soutenance du mémoire a lieu au
début du semestre 10.
Le mémoire doit être édité en 5
e xe m p l a i re s d o n t u n e n f o r m a t
numérique et adressé aux membres du
jury 1 mois avant la soutenance.
Les épreuves :
Le passage du diplôme national supérieur
d’expression plastique est constitué de
deux épreuves subordonnées à l’obtention
des 30 crédits d’enseignement lors du
bilan de fin de semestre 9.
A l’issue de la soutenance du mémoire,
le jury établit un rapport écrit, qui est
communiqué aux autres membres.
- la soutenance d’un mémoire ;
- la présentation des recherches et
travaux plastiques.
- la présentation des recherches et
travaux plastiques a lieu en fin de
semestre 10.
L’évaluation du candidat lors de
l’épreuve est effectuée a` partir d’une
présentation des travaux de recherche
- La durée des épreuves :
La soutenance du mémoire a une durée
de 20 minutes.
409
ANNEXES
Les grilles ECTS
et création artistiques et du dossier
« méthodologie et synthèse », selon les
éléments d’appréciation développés sur
la fiche individuelle de notation jointe
en annexe.
Les délibérations
En fin de semestre 10, l’ensemble du
jury de DNSEP assiste à la présentation
du travail plastique. A l’issue de cette
épreuve, il délibère sur l’attribution du
DNSEP en tenant compte du rapport
établi par le jury de soutenance du
mémoire.
Il délivre les crédits correspondant
au travail plastique (25 crédits) et au
mémoire (5 crédits).
Les épreuves du Diplôme Nationale
Supérieur d’Expression Plastique
(dnsep) ne peuvent être présentées que
deux fois.
La non présentation ou la non obtention
du diplôme entraîne une proposition de
redoublement qui ne peut être proposé
qu’une fois.
En cas de redoublement, les crédits
obtenus sont acquis et conservés l’année
suivante, cependant une présence
assidue et active lors des enseignements
est impérative.
A l’issue de ces épreuves, l’étudiant a
obtenu 300 crédits.
L’étudiant ayant obtenu 300 crédits est
titulaire du Diplôme National Supérieur
d’Expression Plastique.
410
A / La charte des études, les grilles ECTS
411
ANNEXES
412
PROBLÉMATIQUE ET MÉTHODOLOGIE DE LA
RECHERCHE / TECHNIQUES ET MISES EN
ŒUVRES
HISTOIRE,
THÉORIE DES
ARTS ET
LANGUE
ÉTRANGÈRE
MÉTHODOLOGIE
TECHNIQUES ET MISES EN ŒUVRE
3°Année
E.C.T.S
(European Credit Transfer System)
Semestre 10
février / Juin
Semestre 9
octobre / Janvier
Crédits
élève
Barême
crédits
Crédits
élève
Barême
crédits
Appréciations
Crédits rattrappés
A / La charte des études, les grilles ECTS
PÔLE DESSIN / ÉDITION
PÔLE COULEUR / PEINTURE
PÔLE ESPACE / VOLUME / SCULPTURE
8
16
PÔLE VIDÉO / PHOTO
1° semestre = 2 modules de 8 crédits chacun
2° semestre = 2 modules de 4 crédits chacun
PÔLE CULTURE GÉNÉRALE
HISTOIRE DES ARTS
7
9
THÉORIE DES ARTS
ANGLAIS
RECHERCHE
PERSONNELLE
ENGAGEMENT PERSONNEL. Dossier
méthodologie et synthèse, projets,
workshops, conférences, séminaires,
expositions, préparation du diplôme.
5
OBTENTION DU
DIPLÔME
15
TOTAL ÉLÈVE
0
TOTAL CRÉDITS / 60
0
0
30
413
30
60
ANNEXES
è
s
è
É
414
è
A / La charte des études, les grilles ECTS
20
10
5
PRÉSENTATION DES RECHERCHES
ET TRAVAUX PLASTIQUES
25
30
415
ANNEXES
B/ Atelier de
Recherche et
de Création :
e xposition et
u nité de
re cherche :
p ratique et
t h éorie de
l’ exposition
Sommaire du bilan
d’activités 2005/2007
Expositions d’étudiants
À Montpellier
• Galerie le Pré Carré et salle des
éphémères
• Au Pavillon du Musée Fabre
• Au Fonds régional d’art contemporain
Languedoc-Roussillon
À Nîmes
• Hôtel Rivet et Galerie des Arènes
• Carré d’art - Mur Foster
• Librairie le Parefeuille
• Galerie du 4 Barbier
• Bienvenue à Bord, Nemausus
• Galerie «La Salamandre»
• La Vigie Art Contemporain
À l’extérieur
• Musée d’Art Moderne de SaintÉtienne
• Chapelle des Pénitents, Aniane
(association La Cit)
Commissariat d’exposition
• Frac L. R.
Stages
Stages accrochage
• Musée d’Art Moderne de SaintÉtienne
Autres stages en milieu professionnel
Autres stages
Rencontres et déplacements
Conférence à l’Hôtel Rivet
Déplacements et voyages
416
B/ ARC : exposition et unité de recherche
00;00;00;0
Anke Schutter, Florence van Handenove,
Alexandra Fleurial, Stéphane Despax,
Aude Chevalier-Baumel, Pablo Garcia,
Caroline Gauzy, Rébecca Schrek, Heidi
Moriot, Laurence Léonard-Sytnic, Julie
Cham, Lise Chevalier, Mélanie Iovino,
Julien Garnier, Ian Ewens, Lauréline
Déaux, Karine Secrétant, Caroline
Bourdet, Dora Protoulis, Alexandre
Nativel, Franklin Bault, Stravoula
Chantzi, Jiaie Park, Maria Del Carmen
Rizo, Marjorie Forgues, Camille
Boissière, Adrien Décharne, Philippe
Brière, Stéphane Kouchian, Michael
Gimenez.
mars 2006
Montpellier, salle des Ephémères
Point point point
Lise Castéran, Stéphane Despax,
Guillaume Gomez, Ève Giamporcaro,
Laurène Ceccotti, Audrey Colona,
Adrien Décharne, Elisabeth de Marcy
Chelin, Marie-Noëlle Dorville, Julie
Dumont, Clara Fanise, Chloé Formosa,
Alexandre Nativel, Émilie Plateau,
Fanny Taverne.
mars 2007
Montpellier, salle des Ephémères
• François Méchain à Lauris
• Marseille - Aix-en-Provence
• Colloque “Baselitz” au Musée d’art
moderne de Saint-Étienne
• Belgrade « Académie BK »
• Georges Rousse au musée Réattu
Expositions d’étudiants
À Montpellier
Galerie le Pré Carré et salle des
éphémères
7 et 4 – 8
Philippe Brière, Stravoula Chantzi, Lise
Chevalier, Sophie Dubois, Stéphane
Kouchian, Stéphane Despax, Pablo Garcia,
Ian Ewens, Heidi Moriot, Delphine
Paltrié, Mounia Kansoussi, Mélanie iovino,
Laurence Léonard-Sytnic, Alexandre
Nativel, Florence van Handenove.
30 novembre - 02 décembre 2005
Montpellier, salle des Ephémères
Paysage
Aurélie Dray, Rébecca Schrek, Stéphane
Despax, Pablo Garcia, Ian Ewens,
Heidi Moriot, Delphine Paltrié, Aude
Chevalier-Baumel, Romain Laveille
/ Hubert Lanusse, Lauréline Déaux,
Caroline Gauzy, Adrien Décharne,
Reynald Garénaux.
30 novembre - 02 décembre 2005
Montpellier, salle des Ephémères
Câlins du matin
Vincent Ducarne, Michael Gimenez,
Mounia Kansoussi, Laurence LéonardSytnic, Heidi Moriot.
février 2006
Montpellier, salle des Ephémères
Au Pavillon du Musée Fabre
Pavillon de nuit
David Coubes, Marie Ginestrière, Maël
Oudin, Émilie Maraval, Alexandrie
Bru, Franklin Bault, Sébastien Salvy,
Adrien Décharne, Sophie Scarton,
Hubert Lanusse, Thomas Costille, Anna
Prat, Sarah Matry, Mounia Kansoussi,
Philippe Brière, Thierry Piole, Julie
Sapy, Camille Reverdiau, Xavier Lescat,
Patrice Lanou, Delphine Sommer /
Charlotte Lalande, Reynald Garénaux,
417
ANNEXES
Leslie Colombier, Julia Chauvel,
Alexandre Nativel, Timothy Cullen ,
Nyna Aby, Laurence Léonard-Sytnik,
Flore César, Lauréline Déaux, Nadia
Dubosq, Thierry Demey, Caroline
Gauzy, Brice Grondin.
20 avril 2006
Montpellier, Pavillon du Musée Fabre
Gaillard, A. Lynch, A. Néron-Bancel,
B. Constantini, D. Charamel, S. Bonin,
J. Ruel, A. Mihalache, S. Velleyen, S.
Dorp, P. Chancel, G. Depralon, V.
Brossard, S. Foulc, D. Vedrenne, S.
Miramon, D. Saloni, E. Maillot, S.
Velleyen, N. Bertho, A. Faucher, H.
Agniel.
Au Fonds régional d’ar t
contemporain LanguedocRoussillon
Galerie du 4 Barbier
Du 7 novembre au 3 décembre : Aurélie
Monchaty, Sébastien Scarponi
Du 5 décembre au 28 décembre : Sarah
Barthe, Xavier Martinez
La plupart du temps, il s’est agi de
«duo», chaque étudiant oeuvrant à une
organisation et transformation de
l’espace des volumes.
Du 2 novembre au 6 novembre : Ombres
et lumières, collages «in situ»
- Laure Roubaud, Vanessa Piris
Du 7 novembre au 11 novembre
: Déstructuration de l’espace,
déconstruction / construction
- Maud Gilhodez, Julien Pelamourgues,
Nan Wang
Du 13 novembre au 20 novembre : La
couleur comme déclaration
- Audrey Guiraud, Ana Mihalache
Du 21 novembre au 25 novembre :
Blanc sur Blanc
- Marie-Anne Bachichet, Sarah
Velleyen
Du 24 novembre au 4 déc : « Résister «,
performance
- Damien Charamel
Le 21 mai : Sculpture-vidéo-vitrine
- Laetitia Thevenot
Librairie le parefeuille
Bienvenue à Bord, Nemausus
LOST
Étudiants de 3ème année
17 janvier 2007 - 03 février 2007
Montpellier, Fond Régional d’Art
Contemporain Languedoc-Roussillon
À Nîmes
Galerie de l’Hôtel Rivet et Galerie
des Arènes
Expositions collectives : Travaux d’hiver
à l’Hôtel Rivet et à la Galerie des
Arènes pour 23 étudiants de 3, 4 et 5èmes
année.
Carré d’art - Mur Foster
Expositions collectives du “JOURNAL
DESSIN” à la Librairie le Parefeuille
d’Uzès.
- P.G. Coste, A. Ver t, A. Louis,
T. Dissantolo, J.S. Park, A. Cier, A.
Dumont, L. Diabold, C. Voigt, S
Du 23 janvier au 29 janvier : Couleur
descriptive du lieu
- Karine Martinaux
Du 26 février au 4 mars : La chambre
rouge, performance
- Charlotte Aleman
418
B/ ARC : exposition et unité de recherche
Du 26 février au 7 mars : Dessins et
installation spatiale
- Sylvain Gaillard
Du 8 avril au 15 avril : Sculpture /
espace
- Sarah Dorp
Du 14 mai au 24 mai : Installation
- Léa Louis
En Mai : Sans titre
- Audrey Dumont, Jenny Balmefrezol
saison 2006/2007 En cours de travaux
/ Travaux en cours 1 se déroulera du 24
au 29 janvier et pourra concerner un
étudiant des Écoles pressenties suivantes
: École des Beaux-Arts de Besançon,
Bourges, Cergy, Genève, Marseille,
Montpellier, Nantes, Nîmes, SaintÉtienne et du Fresnoy. Deux étudiants
ont participé à l’exposition “En cours
de travaux / Travaux en cours 2007” et
un autre étudiant a participé comme
assistant :
Stéphanie Cortijo (exposante : 5 ème
année), Pierre-Guilhem Coste (exposant
: 5ème année), Jocelyn Monnier (assistant
: 5ème année).
Galerie La Salamandre
14 étudiants dans le cadre d’un ARC
espace / lumière / volume. Pour chaque
projet, les étudiants ont suivi un cahier
des charges et ont assuré la réalisation et
la communication (affichette et double
page pour publication):
- G. Farnoux, N. Wang, A. Vissouze,
M. Gilhodez, S. Dorp (Volume)
- Yoan Gourdon, Thierry Durand
(Dispositif vidéo)
- C. Avias, A. Faucher, J. Pelamourgues,
A. Mihalache, S.Velleyen (Image)
- S. Bonin, D. Charamel (Son)
Chapelle des Pénitents, Aniane
(association La Cit)
Comment faire disparaître un corps
Nicolas Daubanes, Michel Cheminel /
Adrien Décharne, Reynald Garénaux,
Marion Jaulin, Stéphane Kouchian,
Marguerite Leudet, Sophie Valéro
22 mars - 13 avril 2008
Aniane, Chapelle des Pénitents,
association La Cit
À l’extérieur
Commissariat
d’exposition
Musée d’Art Moderne de SaintÉtienne
En cours de travaux / Travaux en cours 1
concerne l’accrochage, sur deux ou
trois journées, de travaux d’étudiants
d’écoles des Beaux-Arts dans les salles
du Musée d’Art Moderne de SaintÉtienne Métropole, et cela lors d’une
période de décrochage/accrochage.
Cette action permet aux étudiants de
se confronter à un espace institutionnel
sans qu’un caractère officiel vienne en
bloquer l’aspect expérimental. Pour la
Frac L.R.
Objectif Lunel : faire participer des
étudiants en collaboration avec le Frac
à un commissariat d’exposition, afin de
leur faire appréhender tous les enjeux,
comme les contraintes administratives
et techniques du montage d’exposition.
-Réalisation à la demande de la Mairie
de Lunel d’une exposition collective
419
ANNEXES
d’oeuvres du Frac L. R. : “Objectif
Lunel”. Exposition dont une douzaine
d’étudiants ont été les commissaires
accrocheurs, ils ont déterminé la
thématique, l’installation, le titre, les
visuels, le texte d’accompagnement et
les visites de cette exposition constituée
d’une quinzaine d’œuvres déployées sur
400 mètres carrés, du 4 mai au 25 juin.
Une expérience similaire a été réalisée
deux ans plus tôt en partenariat avec la
ville de Béziers à l’espace Paul Riquet.
“Orlan”:
Sarah Barthe (4ème année).
Du 10 au 14 septembre : 1 étudiante
en stage sur l’accrochage de l’exposition
“Zeng Fanzhi”:
Zhang Wei (3ème année).
Du 10 au 14 septembre : 1 étudiante
en stage sur l’accrochage de l’exposition
“Hwang Young – Sung”:
Jeong-Soon Park (5ème année).
Stages
Participation à la performance-défilé, pour
le vernissage de l’exposition “Orlan” au
Musée d’Art moderne de Saint-Étienne :
Barthe Sarah
Semaine chez le peintre Denis Castellas
(Nice) :
Boissard Maxime
Stage en préparation chez le dessinateur
Alex Barbier :
Brunello Baptiste
Stage aux Rencontres photographiques
d’Arles:
Maillot Ève
Stage : création d’une fresque en
collaboration avec les élèves et les
enseignants de l’École primaire Li
Passeroun (Sommières) :
Martineau Karine
Séjour dans l’atelier de Barcelo (Paris),
Biennale de Venise : assistant de Sophie
Calle :
Martinez Xavier
Stage au Journal des Arts, Paris :
Michelet Étienne
Semaine galeries, Paris :
Park Jeong-Soon :
Semaine au Musée du Louvre.
Perez Mickael
Autres stages en milieu
professionnel (4ème année)
Stages accrochage
Musée d’Art Moderne de SaintÉtienne
Du 16 au 19 janvier : 4 étudiants en
stage sur le décrochage de l’exposition
Zéro :
Julie Boissy (5ème année), Mélanie Lesbats
(5 ème année), Thomas Mestrallet (4 ème
année), Yza Mouhib (5ème année).
Du 1er au 9 février : 2 étudiants en stage
sur l’accrochage des expositions Baselitz
et “Badiola”:
Maxime Boissard (4 ème année), Xavier
Martinez (4ème année).
Du 22 au 27 avril : 1 étudiant en
stage sur le décrochage des expositions
“Baselitz” et “Badiola”:
Xavier Martinez (4ème année).
Du 21 au 25 mai : 1 étudiante en
stage sur l’accrochage de l’exposition
“Orlan”:
Laure Roubaud (4ème année).
Du 23 au 25 mai : 1 étudiante
participation à la performance/défilé,
pour le vernissage de l’exposition
420
B/ ARC : exposition et unité de recherche
Autres stages
Marseille - Aix-en-Provence
Le 20 décembre 2006, déplacement
à Marseille (mac avec visite guidée de
l’exposition-hommage à Roger Pailhas)
et à Aix-en-Provence (Pavillon Vendôme
/ exposition Joan Fontcuberta, galerie
d’Art du Conseil Général / visite
commentée de l’exposition Il faut rendre
à Cézanne, et visite du Pavillon Noir).
Participation de 48 étudiants.
Juin 2006 : Mise en relation de 2
étudiantes (Yza Mouhib et Julie Boissy)
avec l’agent d’art allemande Eva Müller
qui a passé commande de 2 vidéoclips à
ces deux étudiantes.
Du 28 juin au 3 juillet 2007 : Mise
en relation de 3 étudiants (Damien
Charamel, Julia Scalbert, Ève Maillot)
avec le musée Réattu, Arles, pour un
stage au musée avec Dieter Appelt,
artiste allemand (mise en place de son
exposition dans le cadre des Rencontres
d’Arles).
Colloque “Baselitz” au Musée
d’Art Moderne de Saint-Étienne
Du 8 au 9 mars 2006 : 12 étudiants
de la 1 ère à la 5 ème année ont suivi le
colloque Baselitz : retour et continuité du
pictural du jeudi 8 mars au Musée d’Art
Moderne de Saint-Étienne (intervenants
: Éric Darragon, Pierre Sterckx, Cédric
Loire, Philippe Roux), le 9 mars a été
consacré à une visite de 3h du site
Firminy Vert du Corbusier.
Rencontres et
déplacements
Conférence à l’Hôtel Rivet
Belgrade, Académie BK
Commissaires d’expositions
(conservateur, curateur, galeriste) :
Bernard Ceysson
Françoise Paviot …
Institutionnels :
Responsable de la Drac L. R.
Responsable aux arts plastiques du Frac
L. R. …
Du 5 au 18 mai 2006, séjour à Belgrade
de 5 étudiants de 3 ème année, dans
le cadre du premier échange entre
l’ESBAN et l’école d’art Académie BK.
Georges Rousse au musée Réattu
Le 27 octobre 2006, déplacement à
Arles : Rencontre avec Georges Rousse,
dans le cadre de son exposition au musée
Réattu. Participation de 17 étudiants.
Déplacements et voyages
François Méchain à Lauris
Le 6 novembre 2006, déplacement à
Lauris (Var), pour une rencontre avec
François Méchain (qui était alors en
train d’installer une œuvre in situ, dans
une propriété privée). Participation de
5 étudiants.
421
ANNEXES
Sommaire du bilan
d’activités 2007/2008
paysage de Vassivière
• Centre d’art le LAIT, Albi
• Les 20 ans de Nemausus
• Aubais
• Château d’Avignon
• Foire Internationale d’Ar t
Contemporain à Paris
• Latitudes, Hôtel de ville de Paris
• Musée Réattu, Arles
• Citadelle de Montdauphin
• Galeries privées
Autres stages en milieu professionnel
Expositions d’étudiants
À Montpellier
• Galerie le Pré Carré et salle des
éphémères
À Nîmes
• Carré d’Art - Musée
• Carré d’art - Mur Foster
• Les 20 ans de Nemausus
• Hôtel Rivet
• Théâtre de Nîmes
À l’extérieur
• Espace d’art contemporaiN de SaintRestitut
• Espace Louis Feuillade-Abric de
Lunel
• Médiathèque de Calvisson
• Domaine Rouge Garance, St Hilaire
de Rozilhan
• Musée d’Art moderne de SaintÉtienne
• Aubais
• Château d’Avignon, Saintes Maries
de al mer
• Citadelle de Montdauphin
À l’étranger
• Biennale Photographie et Architecture,
Bruxelles
• Académie BK de Belgrade
In t e r ve n t i o n s e t voy a g e s
d’étude
Interventions
Voyages d’étude
• Biennale de Venise
• Biennale de Lyon
•Florence, Sienne, Pise
Expositions d’étudiants
À Montpellier
Galerie le Pré Carré et salle des
éphémères
89/2001
Étudiants de 3ème - 4ème - 5ème années
janvier 2008
Montpellier, salle des Ephémères
Stop Dave
Julie Chambert, Adrien Décharne,
Je a n - B a p t i s t e D u r a n d , R e y n a l d
Garénaux, Julien Garnier, Caroline
Gauzy, Stéphane Kouchian, Marguerite
Leudet, Milan Tutunovic
avril 2008
Montpellier, salle des Ephémères
Stages
Stages accrochage
• Musée des beaux-arts de Nîmes
• Carré d’art Musée de Nîmes
• Musée d’Art moderne de SaintÉtienne
• Centre international d’art et du
422
B/ ARC : exposition et unité de recherche
-Ève Maillot, Tino Disantolo, Amélie
Coronado, Marin Esteban, Aurélie
Louis, Hélène Agniel, Hubert Bauchu,
Eléonore Perrin, Antoine Néron-Bancel,
Julien Ruel, Dorothée Clauss.
À Nîmes
Carré d’Art – Musée
Inter/Sections, dimanche 2 décembre
2007, de petits modules, plus ou moins
éphémères et performatifs, dialoguant
avec les oeuvres exposées de Chloé Piene
et Jeppe Hein :
-Hélène Agniel, Olivier Champey,
Thierry Durand, Julien Pelamourgues,
Ève Maillot, Amélie Coronado, Élodie
Wysocki, Audrey Dumont, Karine
Martineau.
Théâtre de Nîmes
Flower, concert/spectacle le 14 décembre
2007 au Théâtre de Nîmes. Partenariat
avec le conservatoire de la ville de Nîmes
pour la réalisation d’une soirée musique
et vidéo :
-Adrien Vert, Anaïck Lynch, Christine
Voigt, Tino Disantolo, Pierre Chancel,
Julien Ruel, Sandra Fernandez, David
Saloni.
Carré d’art - Mur Foster
Novembre 2007 : Alexandre Giroux
(diplômé 2006)
Décembre 2007 : Maxime Boissard
(5 ème année), Thierry DuranD (5 ème
année), David Saloni (3ème année),
À l’extérieur
Espace d’art contemporain, SaintRestitut
Les 20 ans de Nemausus
1 - Mise en couleur et en images,
production de 32 bannières colorées (16
de 150 x 300 et 16 de 150 x 600) et de
5 montages photographiques projetés
sur les verrières en grand, écran, les 16
et 17 novembre, par les étudiants de
2ème année :
2 - Projet de sculpture : le Nemaubile par
Maud Gilhaudez (4ème année) et Julien
Pelamourgues (4ème année), novembre
2007.
3 - 3 lieux / 3 artistes : Audrey Guiraud
(4ème année), Mélanie Lesbats (diplômée
2007), Ève Maillot (5ème année), mars
2008.
On n’est pas loin, lithos, Espace d’art
contemporain, Saint Restitut,
du samedi 8 mars au dimanche 30 mars
2008.
-Hélène Agniel, Maxime Boissard,
Thibaud Brunet, Sonia Foulc, Sylvain
Gaillard, Ève Maillot, Jeong-Son Park,
Jean-Marc Plançon, Julia Scalbert, Laetitia
Thévenot-Juillard, Élodie Wysocki Coordination : Myriam Ferchichi.
Espace Louis Feuillade - Abric de
Lunel
Sans repentir, Espace Louis Feuillade Abric, Lunel, du 29 mars au 20 avril.
-Hélène Agniel, Maxime Boissard,
Thibaud Brunet, Amélie Coronado,
Audrey Dumont, Thierry Durand,
Sylvain Gaillard, Sandrine Gomez,
Prisca Héraud, Anaik Lynch, Ève
Maillot, Karine Martineau, Étienne
Galerie de l’Hôtel Rivet
Images d’une école, travaux d’étudiants
de l’esban, Un choix de Michel Étienne,
Pascal Trarieux et Claude Viallat,
exposition du 6 mars au 28 mars :
423
ANNEXES
Michelet, Jeong-Son Park, Mickaël
Perez, Jean-Marc Plançon, Julien Ruel,
Julia Scalbert, Adrien Vert, Christine
Voight, Élodie Wysocki - Coordination :
Myriam Ferchichi.
village d’Aubais, du 29 septembre au 21
octobre 2007
( h t t p : / / w w w. h d n i c k . c o m /
expo/4automne07/index.htm).
-Caroline Avias, Thierry Durand,
Sarah Dorp, Audrey Guiraud, Karine
Martineau, Margaux Saltel.
Médiathèque de Calvisson
Dessin du 2 au 30 mai 2008.
-Dorothée Clauss, Antoine NéronBancel, Tino Disantolo, Julia Scalbert,
Seyrane Diplomat, Maxime Boissard,
Aurélie Louis.
Château d’Avignon
Exposition organisée par le Conseil
Général des Bouches-du-Rhône, de
juin à septembre 2008, sur le thème du
repos :
-Agnès Barruol et Hélène Dattler,
commissaires de l’exposition, invitent
Élodie Wysocki (étudiante en 5 ème
année).
Domaine Rouge Garance
Le domaine viticole « Rouge Garance »
à Saint-Hilaire d’Ozilhan met à
disposition une trentaine de tonneaux
afin d’être travaillés tant en peinture
qu’en volume. L’ensemble de ces
tonneaux est mis en situation sur le
site du domaine et présenté lors d’un
vernissage le 14 juin.
-Coronado Amélie (3ème), Lynch Anaïck
(3 ème ), Floyd-Sutcliffe Olivia (3 ème ),
Diebold Laïs (3ème), Cheng Fan (3ème),
Zhang Wei (3 ème ), Chancel Pierre
(3 ème), Miramon Simon (3 ème), Yuan
Cheng (3ème), Bertho Nils (3ème), Gomez
Sandrine (3ème), Ruel Julien (4ème),
Citadelle de Montdauphin
Arsenal et Poudrière organisée par
l’association Voyons Voir à la citadelle
de Montdauphin (Hautes-Alpes),
commissaires Guillaume Monsaigeon
et Arnaud Vasseux. Exposition dans le
cadre du tricentenaire de la mort de
Vauban et du classement de la citadelle
de Montdauphin parmi 14 sites en
France au patrimoine mondial de
l’UNESCO. (Bourse de production,
résidence de 15 jours dans la citadelle,
édition d’un catalogue)
-Sarah Dorp (diplômée 2007), Thierry
Durand (étudiants de 5ème année)
La médiation de l’exposition est assurée
par : Christine Voigt (3ème année) Tino
Disantolo (3ème année)
Musée d’Art moderne de SaintÉtienne
En cours de travaux / Travaux en cours
7 au 21 avril (un étudiant des Écoles des
Beaux-Arts d’Annecy, Bordeaux, Cergy,
Clermont-Ferrand, Genève, Grenoble,
Lyon, Montpellier, Nantes, Nîmes, SaintÉtienne et Valence).
-Sarah Barthe
À l’étranger
Biennale Photographie et
Architecture, Bruxelles
À Aubais
La couleur dans divers états de matière,
20 ans / 10 positions, exposition isacf
424
B/ ARC : exposition et unité de recherche
La Cambre, Bruxelles. Corps de Ville
-Biennale Photographie et Architecture
du17 mars au 17 mai 2008 :
-Hélène Agniel, Vincent Brossard,
Pierre Chancel, Maud Gilhodez,
Sandrine Gomez, Audrey Guiraud, Ève
Maillot, Julien Pelamourgues, JeanMarc Plançon, Julia Scalbert.
Musée d’art moderne de SaintÉtienne
Du 10 au 14 septembre : 2 étudiantes
en stage sur l’accrochage des expositions
Zeng Fanzhi, Soonja Han et Hwang
Young – Sung :
-Zhang Wei (3ème année), Jeong-Soon
Park (5ème année)
Du 19 au 21 novembre : 2 étudiants en
stage sur le décrochage de l’exposition
Soonja Han :
-Jeong-Soon Park (5ème année), Étienne
Michelet (5ème année).
Du 4 au 8 février : 4 étudiants en stage
accrochage pour les expositions :
Sean Scully, Melissa Tresse (3ème année)
Françoise Pétrovitch, Sarah Barthe (5ème
année).
Francesco Gennari, Amélie Coronado
(3ème année).
Paolo Grassino, Simon Miramon (3ème
année).
Du 28 avril au 6 mai : 6 étudiants en
stage sur l’accrochage de l’exposition
MICRO-NARRATIVES, Tentation des
petites réalités :
Zhang Wei (3 ème année), Amélie
C o r o n a d o ( 3 ème a n n é e ) , S i m o n
Miramon (3ème année), Christine Voigt
(3ème année), Julien Ruel (4ème année),
Sylvain Gaillard (3ème année).
Académie BK
Échange avec l’Académie BK, Belgrade,
Serbie, du 3 au 15 mai 2008.
Exposition de Photographies.
-Hélène Agniel, Claire Halama, Anaïck
Lynch, Ève Maillot, Marion Salès.
Stages
Stages accrochage
Musée des beaux-arts de Nîmes
Du 12 au 14 novembre : 2 étudiants
en stage sur le montage de l’exposition
Tête à Tête :
-Thomas Mestrallet (5ème année), Sarah
Barthe (5ème année).
Du 11 au 21 février : 4 étudiants en
stage sur le montage de l’exposition
Collections dévoilées : dons et acquisitions
du Musée :
-Pierre Chancel (3ème année), Nils Bertho
(3 ème année), Olivia Floyd-Sutchiffe
(3 ème année), Sandra Fernandez (3 ème
année).
Centre international d’art et du
paysage de Vassivière
Octobre novembre 2007 : 2 étudiantes
pour le démontage de l’exposition
Cyprien Gaillard et installation de
l’exposition Koo Jeong-A :
-Sonia Foulc (4 ème année), Myriam
Frechichi (4ème année).
Du 4 février au 23 février 2008 : 2
étudiants pour le démontage de l’expo
Carré d’Art Musée, Nîmes
Du 21 janvier au 11 février : 1 étudiant
en stage sur le montage de l’exposition
Wolf Vostell :
-Olivier Champey (4ème année).
425
ANNEXES
Koo Jeong-A et montage de l’expo
collective “Entre livres” (Commissaire
Carrie Pilto) :
- Hélène Agniel (4 ème année), Adrien
Vert (4ème année).
Du 21 au 29 mai 2008 : 2 étudiants
pour la préparation de l’exposition
“Massive centrale” :
- Bruno Costantini (4 ème année),
Thomas Mestrallet (4ème année).
Du 21 juin au 5 juillet 2008 : 2 étudiants
pour la préparation de l’exposition
Massive centrale :
-Julia Scalbert (4ème année), Julien Ruel
(4ème année).
septembre 2008. Montage de deux
œuvres de Fabien Lerat (suite à un
workshop réalisé à Nîmes en 2007).
- H é l è n e A g n i e l ( 4 ème a n n é e ) ,
Solène Boissy(2 ème année), Amélie
Coronado(3 ème année), Ève Maillot
(4ème année) et Karine Martineau(5ème
année).
Fo i r e I n t e r n a t i o n a l e d ’ A r t
contemporain à Paris
Assistante de l’artiste Krijn de Koning.
Réalisation d’une oeuvre in situ (acrylique
sur volume en bois) pour la Foire
Internationale d’Art contemporain à
Paris, octobre 2007 :
-Karine Martineau (5ème année).
Centre d’art le LAIT. Albi
Assistanat d’artistes : Daniel Buren aux
Moulins albigeois à Albi :
-Victoria Solé (1ème année).
Latitudes , Hôtel de ville de Paris
Stage de scénographie et de montage
avec l’artiste Christophe Cuzin. Mise en
espace et accrochage des oeuvres lors de
l’exposition « Latitudes », à l’hôtel de ville
de Paris. 2 semaines en Décembre 2007.
-Karine Martineau (5ème année)
Les 20 ans de Nemausus
Assistanat d’artistes :
- Michael Viala : Claire Ritter, Victoria
Solé (1ème année).
- Romeyer : Audrey Guiraud (4 ème
année).
- Installation finale : Victoria Solé (1ème
année).
- Michel Duport et Erwan Ballan
Musée Réattu, Arles
Médiateur culturel durant l’exposition
Christian Lacroix du 1er juillet au 15
septembre 2008 :
- Damien Charamel (4 ème année),
Maud Gilhodez (4 ème année), Julien
Pelamourgues (4ème année).
A Aubais
Fin septembre : la réalisation des deux
installations et aide à l’accrochage de
l’exposition : La couleur dans divers états
de matière, village d’Aubais.
-Charlotte Bureau-gendre (2ème année),
Pascale Hinault ( ème année)
Citadelle de Montdauphin
Médiation de l’exposition Arsenal et
Poudrière organisée par l’association Voyons
Voir à la citadelle de Montdauphin :
-Christine Voigt (3 ème année), Tino
Disantolo (3ème année).
Château d’Avignon
Exposition organisée par le Conseil
Général des Bouches-du-Rhône, juin/
426
B/ ARC : exposition et unité de recherche
Galeries privées
Nîmes).
Galerie Pannetier, Nîmes.
- Julien Pelamourgues (4
Mickaël Perez (4ème année).
ème
Voyages d’étude
Chaque année, des voyages d’étude
sont organisés afin de visiter de
grandes expositions comme des musées
étrangers.
année),
Galerie Zéro de Milan.
- Julia Scalbert (4ème année).
Biennale de Venise du 26 au 30 octobre
2007.
Biennale de Lyon les 5 et 6 décembre
2007.
Florence, Sienne, Pise du 25 au 29 mai
2008.
A u t re s s t a g e s e n m i l i e u
professionnel (4 ème année) :
Coordination des expositions de Saint
Restitut et de Lunel :
- Myriam Ferchichi.
Stage à la Librairie - Galerie La Palourde,
Nîmes :
- Aurélie Louis.
Stage lors du festival off de photographie
d’Arles du 30/06 au 15/07 2008 :
- Ananda Vissouze.
Sommaire du bilan
d’activités 2008/2009
Expositions d’étudiants
A Montpellier
Interventions et voyages
d’étude
•Galerie le Pré Carré et salle des
éphémères
Interventions
• Carré d’Art - Musée
• Carré d’Art - Mur Foster
• Carré d’Art - Hall d’accueil
• Bienvenue à bord, Nemausus
• Mobile homme théâtre
• La Salamandre
A Nîmes
Chaque année sous formes de
conférences des intervenants extérieurs
questionnent des aspects particuliers de
la mise en “exposition”.
Jean-François Pinchon :
(Responsable du Master Patrimoine,
Université Paul Valéry - Montpellier
iii)
Corinne Rondeau “Politique (s) de
l’exposition”, le vendredi 23 mai 2008.
(Maître de conférence en esthétique et
sciences de l’art au Centre Universitaire
de Recherche et de Formation de
À l’extérieur
• La galerie des grands bains douches de
la plaine, Marseille
• Médiathèque de Calvisson
• Musée d’art moderne de SaintÉtienne
• Château d’Avignon, Saintes Maries
427
ANNEXES
Colloques, Séminaires et
voyages d’étude
de la Mer
• Saint-Dié
• Espace de l’Art Concret, MouansSartoux.
• Septième soirée Flare, Montpellier
• Musée Départemental de l’Arles
antique, Arles
Colloques, Séminaires
• Double jeu / Double je, l’artiste et ses
figures
• Festival International du Documentaire
• Être plasticien aujourd’hui
• Bernard Piffaretti et la figure de
l’inachèvement
À l’étranger
• Académie bk, Belgrade, Serbie
• F.I.C.A.M, Méknès, Maroc
Commissariat
d’exposition
Voyages d’étude
• Nice, Villa Noailles, Mouans-Sartoux
• Gênes
• Bâle
• Frac Languedoc-Roussillon
Stages
Expositions d’étudiants
Stages accrochage
• Musée d’Art Moderne de Saint-Étienne
• Centre international d’Art et du
Paysage de Vassivière
• Frac Limousin, Limoges
• La Vigie Art Contemporain, Nîmes
• Château d’Avignon, Saintes-Maries
de la Mer
• Steven Maas
• Les rencontres d’Arles
• Galeries privées
• Saint-Dié
• Rencontres artistes
À Montpellier
Galerie le Pré Carré et salle des
éphémères
Vers L’infini et au-delà
Laurène Ceccotti, Anne Coudron,
Adrien Décharne, Laurent Kobel,
Nicolas Kozerawski, Ganaëlle Maury,
Thierry Rivière, Alzbeta Siruckova,
Gaëlle Scali.
décembre 2008
Montpellier, salle des Ephémères
Stages médiation
• Château d’Avignon
• Grand Palais
Intrusions
Mitch Buckhannon, Sarah Chapignac,
Jean-Baptiste Durand, Sébastien
Duranté, Noé Grenier, Nicolas Lebrun,
Elizabeth de Marcy-Chelin, Mehdi
Mellaoui, Chazz Mickael Mickael,
Betka Siruckova.
428
B/ ARC : exposition et unité de recherche
mars 2009
Montpellier, salle des Ephémères
Mobile homme théâtre
L’ivresse, du 23 au 28 février :
-Julien Ruel (5ème année), Cédric Lopez
(3 ème année), Maxime Gréselle (3 ème
année), Simon Miramon (4ème année),
Stéphanie Blanquet (3ème année), Cyndie
Olivares (3ème année), Wei Zhang (4ème
année), Jinhui Gao (4 ème année), Fan
Cheng (4ème année), Solenne Boissy (3ème
année), Claire Jourdain (3ème année),
Anne-Sophie Biffano (3 ème année),
Eléonore Perrin (3ème année).
A Nîmes
Carré d’Art – Musée
Inter/Sections, dimanche 7 décembre
2008, de petits modules, plus ou moins
éphémères et performatifs, dialoguant
avec les oeuvres exposées de Thomas
Huber :
Sylvain Gaillard, Ève Maillot, Julien
Ruel et plusieurs performances menées
avec J-C. Gagnieux interprétées par des
étudiants : Lecture en échos, Ballet de
balais.
La Salamandre
In situ, au-delà d’une simple littéralité du
sol..., 22-23 janvier 2009 :
-Stéphanie Gate, Victoria Solé, Wei
Miao (2ème année).
Carré d’Art - Mur Foster
Novembre 2008 : Jeong Soon Park
(diplômée 2007).
Décembre 2008 : Maud Gilhodez (5ème
année), Audrey Guiraud (5ème année).
À l’extérieur
La galerie des grands bains
douches de la plaine, Marseille
Carré d’Art - Hall d’accueil
Ni tu, ni vous…, du 5 au 22 mars
la galerie des grands bains douches
de la plaine et l’association Art-cade
accueillent six jeunes artistes (3 de
l’École des Beaux-Arts de Nîmes et 3
de l’École des Beaux-Arts d’Avignon)
autour d’un projet d’exposition collectif,
soutenu par le réseau âge d’or :
-Damien Charamel, Sonia Foulc, Julien
Pelamourgues (5ème année).
Les vendredi 6 et samedi 7 mars 2009,
des étudiants de l’École des BeauxArts participent au 9ème salon du Livre
d’artistes.
«Les tonalités de cette nouvelle édition se
déclinent en un jeu de regards croisés : des
auteurs et des artistes de notre région, avec
un éclairage plus particulier sur une palette
de jeunes créateurs, pour certains encore en
devenir, à l’École des Beaux-Arts de Nîmes,
en leur offrant un lieu d’échange sur leurs
expériences, de dialogue à l’attention du
public le plus large.»
Médiathèque de Calvisson
Dessin du 6 au 29 mai :
-Julie Salburgo, Jinhui Gao, Fan Cheng,
Vincent Brossard, Nils Bertho, Simon
Miramond.
Bienvenue à bord, Nemausus
Brouiller les pistes, 27 février au 13
mars :
Julien Pelamourgues (5ème année).
Musée d’art moderne de SaintÉtienne
429
ANNEXES
En cours de travaux / Travaux en cours
2009, du 28 avril au 6 mai. Exposition
de dix étudiants des Écoles des BeauxArts d’Annecy, Clermont-Ferrand,
Grenoble, Lyon, Marseille, Montpellier,
Nice, Nîmes, Saint-Étienne et Valence.
-Mikael Perez (5ème année).
Wei Miao, Alicia Mico, Élèni Pratsi,
Charlotte Caragliu, Audrey Guiraud.
Septième soirée Flare, Montpellier
Le 12 mai septième soirée Flare au
Centre Rabelais, vidéos d’écoles d’art
d’Europe esbama, Monptellier, ensad,
Paris, Ecole nationale des beaux-arts de
Lyon, Ecole supérieure d’art d’Aix-enProvence, esban, Nîmes, Amsterdam,
Berlin, udk.
Projection et discussion avec Dork
Zabunyan enseignant de cinéma à
l’université Lille 3 et auteur de «Gilles
Deleuze. Voir, parler, penser au risque
du cinéma» :
- Marin Esteban (3ème année).
Château d’Avignon
Et bien ! Chantier maintenant, du 15
mai au 7 juin :
-Hélène Agniel, Solenne Boissy,
Vincent Brossard, Charlotte Caragliu,
Damien Charamel, Bruno Costantini,
Amélie Coronado, Seyrane Diplomat,
Stéphanie Gaté, Audrey Guiraud,
Sylvain Gaillard, Zhang Lu, Thomas
Mestrallet, Claire Ritter, Julien Ruel,
Margaux Szymkowicz.
Musée départemental de l’Arles
antiques
Réalisation de dessins pour l’exposition
Mark Dion, juin-octobre 2009 :
-Bertho Nils, Vincent Brossard, Pierre
Chancel, Sonia Foulc, Jinhui Gao, Na
Li, Simon Miramond.
Saint Dié
En avril dernier Laurent Mulot fit
un workshop à l’école, d’où quelques
travaux réalisés dans ce cadre - Thomas
Mestrallet (5 ème année), Zhang Lu
(3ème année) furent exposés à Saint-Dié
(Vosges) avec ceux de l’artiste.
Cette exposition fut présentée à l’Espace
des Arts Plastiques cepagrap dans
le cadre du Festival International de
Géographie (du 2 au 25 octobre).
À l’étranger
Akademie bk
Échange avec l’Akademie bk, Belgrade,
Serbie, du 2 au 14 mai 2009.
Sweet nothings une exposition de 11
étudiants de l’école à l’Akademie bk :
-Damien Charamel, Sonia Foulc,
Hélène Agniel, Solenne Boissy, Amélie
Coronado, Sylvain Gaillard, Lu Zhang,
Lucie Clavreul, Laïs Diebold, Sandrine
Gomez, Fan Cheng.
Espace de l’Art Concret
Dialogue entre une oeuvre historique et
une création contemporaine à l’Espace
de l’Art Concret de Mouans-sartoux du
27 au 30 avril.
-Marjorie Accarier, Émilie Assémat,
Élia Boccadifuoco, Bastien Dengerma,
Amélie Jorda, Dong Kun Kim, Alice
Lafont, Clémence Laporte, Jimi Lee,
430
B/ ARC : exposition et unité de recherche
Commissariat
d’exposition
(4 ème année), Éléonore Perrin (3 ème
année), Charlotte Caragliu (3ème année),
Cyndie Olivares (3ème année).
Du 11 au 15 mai : 2 étudiants en
stage sur l’accrochage des expositions
Braco Dimitrijevic et FRAGILE, Terres
d’empathie :
- Wei Zhang (4ème année), Fan Cheng
(4ème année).
Frac LR
Air de Mende : faire participer des
étudiants en collaboration avec le Frac
LR à un commissariat d’exposition, afin
de leur faire appréhender tous les enjeux,
comme les contraintes administratives
et techniques du montage d’exposition.
Réalisation à la demande de la Ville
de Mende d’une exposition collective
d’oeuvres du Frac LR : “Air de Mende”.
Exposition dont 6 étudiants ont été
les commissaires : ils ont déterminé la
thématique et le choix des oeuvres, mais
ont réalisé également l’installation, la
communication (carton, affiche) et les
textes d’accompagnement :
Exposition du 8 janvier au 7 février 2009
à la Maison Consulaire : Cristian Alexa,
Julien Audebert, Michel Blazy, JeanMarc Bustamante, Denis Castellas, Rolf
Julius, Eva Marisaldi, Roman Signer,
David Wolle.
-Hélène Agniel, Amélie Coronado,
Sonia Foulc, Mikael Perez, Julia
Scalbert, Margaux Szymkowicz.
Centre International d’Art et du
Paysage de Vassivière
Du 26 janvier au 14 février : 3 étudiants
en stage sur le démontage de l’exposition
Massive centrale et l’accrochage de
l’exposition Attebasile :
-Amélie Coronado (4 me année), Laïs
Diebold (4ème année), Yang Hao Ming
(4ème année).
Frac Limousin
St a g e Fr a c L i m o u s i n , L i m o g e s ,
démontage de l’exposition Photopeintries
épisode 2 : pharmacie et montage de
l’exposition Le couloir des miroirs du 3
au 20 novembre 2008 :
-Na Li (4ème année), David Saloni (4ème
année).
La Vigie Ar t Contemporain,
Nîmes
Montage et assistanat de l’exposition
Rencontres n° 33, Florence Carbonne,
M a r i o n Ja n n o t , M a r i e L e p e t i t ,
Alexandra Roussopoulos
-Fan Cheng (4ème année), Jinhui Gao
(4 ème année), Simon Miramon (4 ème
année) Anne Laure Sigier (2ème année)
Victoria Solé (2 ème année), Clémence
Laporte (2ème année), Elia Boccadifuoco
(2ème année), Elsa Langer (2ème année)
novembre 2009. Montage «No limit
n°3» Philippe Richard : Maud Gilhodez,
Stages
Stages accrochage
Musée d’Art Moderne de SaintÉtienne
Du 6 au 10 octobre : 6 étudiants en stage
sur l’accrochage des expositions Antony
Gormley et Jean-Michel Alberola :
-Mélissa Tresse (4 ème année), Tino
Disantolo (4ème année), Pierre Chancel
431
ANNEXES
septembre 2009.
Stages médiation
Château d’Avignon
Château d’Avignon
Démontage de la sculpture de Fabien
Lerat, Château d’Avignon, novembre
2008 :
-Amélie Coronado (4ème année).
Médiateur aux Journées du patrimoine,
Château d’Avignon, Exposition Aire de
repos :
-Amélie Coronado (4ème année).
Grand Palais
Steven Maas
Accrochage de l’exposition Steven Maas,
Hôtel Rivet, Nîmes, janvier 2009 :
-Sylvain Gaillard (4ème année).
Stage de médiateur pour l’exposition La
nuit des images, Grand Palais, Paris, du
16 au 30 décembre 2008 :
-Pierre Chancel (4ème année).
Festival d’Arles
photographie
A u t re s s t a g e s e n m i l i e u
professionnel (4ème année)
de
la
Stage installation aux Rencontres d’Arles
de la photographie, été 2009 :
-Sandrine Gomez (4ème année).
Stage avec Stéphane Tanguy, Paris
(graphiste, catalogues d’expositions) :
-Claire Halama.
Réalisation des visuels (carton, feuillet)
de l’exposition Eh bien ! chantiez
maintenant, Château d’Avignon :
-Fiona McKerrell.
Galeries privées
Galerie Parker’s Box, Brooklyn, New
York, USA :
-Anaïck Lynch (4ème année).
Galerie Aréa, Paris du 16 au 23 janvier
2009 :
-Jinhui Gao (4ème année).
Autres
Réalisation du blog de l’école concernant
les différents projets pédagogiques
autour de l’Arc exposition et le suivi des
projets des étudiants diplômés: http://
lencyclopartdie.blogspot.com :
- Amélie Coronado (4ème année).
Saint-Dié (Vosges)
Accrochage exposition Laurent
Mulot, Espace des Arts Plastiques
CEPAGRAP :
-Tino Disantolo (4ème année).
Rencontres artistes
Colloques, séminaires et
voyages d’étude
Stage avec Stéphane Bérard, Digne, mai
2009 :
-Sylvain Gaillard (4ème année).
Visite atelier de Gérard Traquandi, Aixen-Provence :
-Jinhui Gao (4ème année), Na Li (4ème
année), Wei Zhang (4èmeannée).
Colloques et séminaires
Double jeu / Double je, l’artiste et
ses figures
- Trois étudiants ont assisté au colloque
432
B/ ARC : exposition et unité de recherche
à Marseille les 20 et 21 Novembre.
étudiants.
Fe s t i va l In t e rn a t i o n a l d u
Documentaire
- Vingt-septembre étudiants ont
assisté au Festival International du
Documentaire le mardi 17 mars à
Marseille ainsi qu’à une visite du Frac
PACA.
Être plasticien aujourd’hui
- Trois étudiantes ont assisté au colloque
à Saint-Restitut les vendredi 27 et
samedi 28 mars 2009 : Être plasticien
aujourd’hui :
-Eugénie Carpentier, Florine Corbara,
Lucile Duban (1ère année).
Bernard Piffaretti et la figure de
l’inachèvement
- Cinq étudiants de cinquième année
(Sonia Foulc, Mickael Perez, Julien
Ruel, Julie Salburgo, Julia Scalbert) ont
assisté au séminaire : Bernard Piffaretti
et la figure de l’inachèvement dans l’art
contemporain le mercredi 8 avril au
Musée d’art moderne de Saint-Étienne.
Voyages d’étude
Chaque année, des voyages d’étude
sont organisés afin de visiter de
grandes expositions comme des musées
étrangers.
Nice, Villa Noailles, Mouanssartoux, du 5 au 6 novembre 2008, 30
étudiants.
Gênes, du 28 avril au 2 mai 2009, 30
étudiants.
Bâle, du 9 au 14 juin 2009, 30
433
ANNEXES
Perspectives
2009 / 2010
Sartoux, printemps, De la peinture
à la Mise en espace de ses éléments
forme / couleur. Une Expérience sur
l’installation et l’exposition en dialogue
avec la collection et l’architecture
contemporaine, mai
Carré d’Art - Musée - Mur Foster « Arts, Couleurs et Langages », Couleur
/ langages / code / système
Parc de Caveirac, 26 mars - 26 avril
Poursuite des actions d’exposition et
de stage proposées ces trois dernières
années.
Espaces où auront lieu des expositions
d’étudiants et/ou des expériences
d’accrochages en milieu
institutionnel :
Musée d’art moderne de SaintÉtienne,Travaux en cours
Mende, Pour suites 2, Diplômés Esban
Artnîm, (ESBAN et ESBAMA)
septembre (7 étudiants 4 ème et 5 ème
année)
2009
Château d’Avignon, SaintesMaries de la Mer, 17 mai - 6 juin
Meknès, festival vidéo
CAC, Istre, Médiathèque de
Cornillon-confoux, Médiathèque
de Grans , L’ouest du nord au sud,
novembre 2009, résidence ; mars,
expositions (8 étudiants 4ème et 5ème
année).
Hôtel Rivet , Pour suites, Diplômés
2009, novembre.
Théâtre de Nîmes , “Chroma”,
janvier.
École de La Placette, Nîmes,
Installation et Exposition : De la peinture
à la Mise en espace de ses éléments forme/
couleur, dialogue avec une architecture
contemporaine.
Temps réels, Frac LR, janvier-avril (25
étudiants).
Lieux de production, 10 février - 5 mars
Carré d’Art - Musée, «Vis-à-Vis » : lire,
interpréter, créer, à partir d’une Collection
puis installer une oeuvre en rapport, Mur
Foster- Carré d’art février 2010, Accrochage
dans le musée mars 2010
Vauban Université , médiation
culturelle, mars
Après le diplôme
Aperçu non exhaustif des expositions,
résidences et projets artistiques récents
réalisés par les diplômés de MxN.
Hélène Agniel
Supervues, Galerie Lithos, Saint-Restitut,
2009
Jean-Adrien Arzilier
Incipit, galerie St Ravy, Montpellier, 2010.
«Résesau Hartmann», épicerie galerie EST/
OUEST, Arles, 2010.
Le Réseau Curry, Galerie de l’École
supérieure d’art, Aix en Provence, 2010
.
Caroline Avias
Ferme des Arts, Vaison-la-Romaine, 2009.
Parlement européen, 14-17 décembre
2009.
Espace de l’Art Concret, Mouans-
434
B/ ARC : exposition et unité de recherche
Jenny Balmefrézol
Résidence Munztrasse 10 Berlin, 2009.
demain, musée de l’Élysée, Lausanne,
2009.
Sarah Barthe
Lise Casteran
Journal, galerie Chantiers Boîte noire,
Montpellier, 2009.
Retouches, Espace29, Bordeaux, 2009.
L’envers du Je, Baloard, Montpellier
(Carbone 14 art contemporain, Master
Conservation, gestion, diffusion des
œuvres des xxe et xxie siècles, Université
Paul Valéry, 2009).
Bruno Costantini
Elusive dream, Montreuil, 2009.
Julien Crépieux
Aline Biasutto
Les Feuilles, Palais de Tokyo, Paris, 2009.
L’anomalie d’Ararat, IrmaVe Lab, Reims,
2009.
Flux Factory residency, New York
(2009, 2010)
It Has Happened, TPTP project space,
Paris, 2009
Inside/Out, Aline Biasutto,Christina
Zagmani, Espace Arendt & Medernach,
Luxembourg, 2008
Anonymous Drawing #5, Blütenweiss
Projektraum, Berlin, 2008
Competition, Swarovsky, crystal vision,
1x1x1 laboratoire de création, Canada,
2008
Competition, Paysages éphémères, 1x1x1
laboratoire de création, Canada, 2008.
Jeremy Damien
Galerie du tableau, Marseille, 2010.
Marianne Daquet
Zurcher galery, 2009.
Galerie Picot-Le Roy, Morgat, 2009.
Alice Deloule
Espace des Blancs Manteaux, Paris,
2009.
Sarah Dorp et Ève Maillot
Julie Boissy
En chantier, château d’Avignon, SaintesMaries-de-la-Mer, 2009.
Galerie Roger Tator, Fête des lumières,
Lyon, 2008.
Audrey Dumont
Joris Brantuas et Pascal Jolivel
6 ème parcours d’ateliers d’artistes,
Montpellier, 2009.
Galerie Carmen Sallent, Barcelone,
2009.
Thierry Durand
Thibault Brunet
Biennale des Jeunes Créateurs d’Europe et
de la Méditerranée, Carré Sainte-Anne,
Montpellier, 2009
Still Life, Muséum d’histoire naturelle de
Nîmes, 2009.
Cédrick Eymenier et Cédric Pin
T h i b a u l t B r u n e t e t Au d re y
Guiraud
ésope reste ici et se repose #01, Galerie
Vasistas, Montpellier, 2008
reGENERATION 2 - photographes de
435
ANNEXES
ésope reste ici et se repose #02, Lieu
Commun, Toulouse, 2009.
Double Bind / Arrêtez d’essayer de me
comprendre, Villa Arson, Nice, (cur. Eric
Mangion, Dean Inkster, Sébastien Pluot)
cf, Galerie Art & Essai, Rennes, 2009
Robert Breer & Mark Geffriaud, Art
Premiere, gb agency, Art 40 Basel
Si l’on pouvait être un Peau-Rouge, gb
agency, Paris
The Object of the attack Part II, David
Roberts Foundation, Londres
FormContent, Londres
Hypno Show, Kadist Art Foundation, Paris
Là où les eaux se mêlent, chapitre 3, gb
agency, Paris
L’ i m a g e c a b ré e, 1 1 e Pr i x R i c a rd ,
Fondation d’entreprise Ricard, Paris
Antidote 5, Galerie des Galeries, Paris
Nord, Nord-Ouest, gb agency, Paris.
Clifford Irving show, Ciné13, Paris
Deux fois la même ville, Nevers
The Happy Interval, Tulips and Roses,
Vilnius
Au pied de la lettre, Domaine de
Chamarande, Chamarande
Nous tournons en rond dans la nuit...,
Musée Départemental, Château de
Rochechouart
Paris/Berlin, gb agency at Croy Nielsen,
Berlin
Paper Exhibition, Artists Space, New
York, 2008
Polka Dot, Palais de Tokyo, Paris
Expositions collectives.
Clara Fanise
Dessins périphériques, galerie Iconoscope,
Montpellier, 2009.
Sonia Foulc, Mika Perez, Julia
Scalbert
Ye s We Pa i n t , G a l e r i e Va s i s t a s ,
Montpellier, 2009
Lightcycles, Tribal-Act, Paris, 2010.
Pablo Garcia
Incipit, L’Atelier, Montpellier, 2010
Salon du dessin, contemporain, Carré
Sainte-Anne (galerie Iconoscope),
Montpellier, 2009
Parcours Contemporain, Fontenay-leComte, 2009
on.line, Angle Art Contemporain, SaintPaul-Trois-Châteaux, 2008
Un pingouin dans la forêt Lacandone,
Aperto, Montpellier, 2008
Quoi de neuf ?, Cloître Saint-Louis,
Avignon, 2008
Biennale des Jeunes Créateurs d’Europe et
de la Méditerranée, Marseille, 2008
Biennale des Jeunes Créateurs d’Europe et
de la Méditerranée, Bari, Italie, 2008.
Mark Geffriaud
2 0 1 0 , EMBA , G a l e r i e M a n e t ,
Gennevilliers
Zoo Galerie, Nantes
Alchemy Box, Maison d’art Bernard
Anthonioz, Nogent-sur-Marne
Present is a thing of the past, now,
GAMeC, Bergamo
Che Cosa Sono Le Nuvole, Museion Museum of modern and contemporary
art, Bolzano
Alexandre Giroux
«Résesau Hartmann», épicerie galerie
EST/OUEST, Arles, 2010
Le Réseau Curry, Galerie de l’Ecole
supérieure d’art, Aix en Provence, 2010
Incipit, L’Atelier, Montpellier, 2010
Biennale des Jeunes Créateurs d’Europe et
de la Méditerranée, Carré Sainte-Anne,
436
B/ ARC : exposition et unité de recherche
Montpellier, 2009
Salon du dessin, contemporain, Carré
S a i n t e - A n n e ( g a l e r i e Va s i s t a s ) ,
Montpellier. 2009.
Ce qui revient, Galerie AC/DC,
Bordeaux (cur. François Aubart), 2008
Slick, FIAC (Galerie AC/DC), 2008.
Miles Hall
Lieu commun, Toulouse, 2009
Galerie Floralee, 2010.
Guillaume Lemoine
Galerie AL/MA, Montpellier, 2009
Evan Hughes Gallery, Sydney, Australie,
2009
Norton Blue, Queensland College of
Art, Brisbane, Australie, 2008
The Julian Ashton School, Sydney,
Australie, 2008.
Aurélie Louis
Médiathèque de Calvisson, 2010.
Ève Maillot
Intersections II, Carré d’art - Musée d’art
contemporain de Nîmes, 2008
En chantier, château d’Avignon, SaintesMaries-de-la-Mer, 2009
Galerie AL/MA, Montpellier, 2010.
Cédric Jolivet
Punctum, chapelle Saint-Etienne
d’Issensac, Brissac, 2009
Biennale des Jeunes Créateurs d’Europe et
de la Méditerranée, Carré Sainte-Anne,
Montpellier, 2009
Biennale des Jeunes Créateurs d’Europe
et de la Méditerranée, Musée d’art
contemporain de Skopje, Macédoine,
2009
Absence Entre Totalité, galerie AL/MA,
Montpellier, 2008
Paradigmes, galerie AL/MA, Montpellier,
2008
Le Passage de l’Art, Marseille, 2010
Maison des Arts Georges Pompidou,
Cajarc, 2010
Galerie Saint-Ravy, Montpellier, 2010.
Xavier Martinez
Galerie du Tableau, Marseille, 2008
Charge Utile, La dépendance, Renens,
Suisse, 2010.
Yza Mouhib
L’écume des murs, Satellite Brindeau, Le
Havre, 2009.
Lucien Pelen
How to change your life in a day, Galerie
Aline Vidal, Paris, 2009
La galerie Aline Vidal s’expose à Izmir,
centre culturel français d’Izmir, Turquie,
2009
Les nuages… là bas… les merveilleux
nuages, autour des études de ciel d’Eugène
Boudin. Hommage et digressions, musée
André Malraux, Le Havre, 2009
Herman de Vries et Lucien Pelen, musée
de Saintes, Saintes, 2009
La galerie Aline Vidal s’expose à Marseille,
galerie des Bains douches, Marseille,
2009
Romain Laveille
Galerie Philippe Pannetier, Nîmes,
2008.
Hubert Lanusse / Romain
Laveille
The Drake Equation, Galerie AC/DC,
Bordeaux, 2009
437
ANNEXES
Voyage sentimental 3, Frac ProvenceAlpes-Côte d’Azur, Marseille, 2009.
diplômés 2009, galerie le Pré Carré,
Montpellier, 2009.
Mika Perez
JÉSUS CHRIST !, galerie Philippe
Pannetier, Nîmes, 2009.
Enseignement
et commissariat
d’exposition
Christophe Sarlin
Travaux en cours, Musée d’art moderne
de Saint-Etienne, Saint-Etienne, 2009
54ème Salon de Montrouge, Montrouge,
2009.
Si l’école développe une grande
diversité d’actions pédagogiques en lien
avec “l’exposition” c’est, entre autre
chose, parce qu’un grand nombre de
ses professeurs artistes et théoriciens
ont été ou sont engagés, en marge de
la réalisation de leur propre travail,
dans l’organisation et le commissariat
d’expositions dans diverses structures :
musée, centre d’art, galerie..…
Julia Scalbert
Coup de pouce 2010, Galerie Lithos,
Saint Restitut, 2010.
Michael Viala
Lieu Commun, Toulouse, 2009
Incipit, galerie St Ravy, Montpellier,
2010.
Brigitte Bauer
Hélène Agniel, Damien Charamel,
Bruno Costantini, Sonia Foulc,
Maud Gilhodez, Audrey Guiraud,
Aurélie Louis, Thomas Mestrallet,
Julien Pelamourgues, Mickael
Perez, Julien Ruel, Julia Scalbert
De 1991 à 1995, responsable de la régie
générale des Rencontres Internationales
de la Photographie, Arles.
Commissariat d’expositions : Europa
ouden ramer, Galerie Image, Aarhus,
Danemark ; rétrospective
Stanislas Ignacy Witkiewicz, Chapelle du
Méjan, Arles ; Vingt ans / 10 positions,
Biennale Photographie et Architecture,
La Cambre, Bruxelles. Depuis 2005,
secrétaire générale de Voies Off – Festival
pour la jeune Photographie, Arles.
POUR SUITE : exposition des diplômés
2009, Hôtel Rivet, Nîmes, 2009-2010.
Sophie Bellot, Marie Élizabeth
Demarcy-Chelin, Sophie Dubois,
Julie Dumont-Morgenthaler,
Julia Garbuzova, Julien Garnier,
Loïc Marchand, Ganaëlle
Maury, Émilie Plateau, Catalina
Quezada, Thierry Rivière, Élodie
Sabardeil, Christophe Sarlin,
Gaëlle Scali
Jean-Marc Cérino
De 1989 à 2006, occupe diverses
responsabilités au sein du Musée d’art
moderne de Saint-Étienne Métropole
; est notamment à l’origine de l’action
Travaux en cours / En cours de travaux
Exit on Main Street : exposition des
438
B/ ARC : exposition et unité de recherche
qui concerne l’accrochage de travaux
d’étudiants d’Écoles d’Art dans les salles
du musée. Au cours des six éditions, ont
été concernés des étudiants des Écoles
des beaux-arts d’Annecy, Besançon,
Bordeaux, Bourges, Cergy, ClermontFerrand, Genève, Grenoble, Lyon,
Marseille, Montpellier, Nantes, Nice,
Nîmes, Saint-Étienne, Valence et du
Fresnoy. Il continue de se charger de
cette opération. Co-commissariat : La
medida del mundo, Casa de Francia,
México D. F., 2001 ; On.line, Angle
art contemporain, Saint-Paul-TroisChâteaux, 2009. Local Line, Musée d’art
moderne de Saint-Étienne Métropole,
2010.
Forest, Jean-Luc Parant, Jan van de
Pavert.
Pascal Fancony
A participé à plusieurs commissariats
d’expositions et de responsabilités en
galerie. Organisateur de la manifestation
Art dans la rue à Saint-Etienne, 1972.
Programmation en 1973 des 1 ères
Rencontres d’Art Contemporain de La
Rochelle (45 artistes invités). De 1974
à 1977, expose à la Galerie Le Flux
de Perpignan, les artistes de SupportSurface, du Groupe BMPT et de l’Art
sociologique, publications de textes
théoriques d’artistes tels Marc Devade,
Hervé Fischer. De 1977 à 1979, galerie
Articules, lieu expérimental, à Avignon
permet l’exposition Tony Grand et Claude
Viallat au cddp d’Avignon, l’exposition
Le dessin et le réel, Conseil culturel de la
Ville d’Avignon et Festival d’Avignon.
2000, Au fil de l’eau, Hommage à Cézanne
et la Sainte-Victoire, Aix-en-Provence.
2007/2008 : Président de l’Association
pour les 20 ans de Nemausus de Jean
Nouvel : programmation d’expositions
d’art contemporain, labellisation du
bâtiment au patrimoine du xxe siècle,
cycle de conférence sur l’architecture
et entretien avec Jean Nouvel. En 2010
: Hommage à Auguste Herbin, en
partenariat avec Carré d’Art : exposition,
groupe de recherche couleur/langage, et
conférence de Serge Lemoine.
Gérard Depralon
A été fondateur et responsable de la
Galerie Incognito qui montra à Uzès des
artistes tels que Roland Topor, ErnestPignon-Ernest, ou, en collaboration avec
la Galerie Lelong, Pierre Alechinsky.
Hubert Duprat
Crée la galerie du Progrès encore
appelée Galerie du xx e ou Galerie du
Commerce, à Lauret (34) et présente
des expositions monographiques de
Jean-François Gavoty, Nathalie Talec,
Georg Ettl, Richard Fauguet, Denis
Castellas, Jacques Bruel. Dans d’autres
espaces de Lauret, des expositions
monographiques de Dan Peterman,
Stéphane Calais, Richard Fauguet.
Crée une galerie d’exposition (qui
sera par la suite baptisée la Galerie G.
Dezeuze) à l’École des beaux-arts de
Montpellier et présente des expositions
monographiques de Pierre Savatier,
John Armleder, Nathalie Talec, Fred
Pierre Joseph
Pierre Joseph a été commissaire
de Rétrospective au Musée d’Ar t
Contemporain de Lyon, dans le cadre
de 00’s, L’histoire d’une décennie qui
n’est pas encore nommée, Biennale
439
ANNEXES
d’Art Contemporain de Lyon 2007.
L’exposition présentait les œuvres de
jeunes artistes français : Benoît Broisat,
Etienne Chambaud, Collectif 1.O.3,
Cyprien Gaillard, Mark Geffriaud,
Fabien Giraud, Benoît Maire, Bruno
Persat, Raphaël Siboni, Raphaël Zarka.
Il a également organisé Atelier Lost,
en 2007 et Temps réels, en 2010,
deux expositions au Frac LanguedocRoussillon, avec des travaux des étudiants
des Ecoles supérieures des Beaux-Arts
de Montpellier et de Nîmes.
Patrick Tosani, Stephen Maas, Pascal
Convert, Jacques Villeglé, Ange Leccia,
Richard Baquié, Ming, Sylvia Bossu,
Jean-Marc Andrieu,…
En 1987 il fonde avec Marthe
Carreton la Galerie Carreton - Laune
à Nîmes.
Expositions de Jan Voss, Loïc le
Groumellec, Vladimir Skoda, MiguelAngel Campano, Jose-Maria Sicilia,
Jean Azémard, Philippe Cognée,…
De 1989 à 1992, il crée et dirige
à Montpellier dans une friche
industrielle, la préfiguration
d’un Centre d’art contemporain.
Production d’expositions et programme
multimédia. Charlemagne Palestine,
Braco Dimitrijevic, Patrick Saytour,
Fe s t i v a l Mo n t p e l l i e r D a n s e o f f,
Guesh Patti , Antonio Muntadas…
puis de 1995 à 1998 il fonde sur le
site de l’ex centrale solaire Thémis
à Targasonne (66), Le Théâtre des
reflets, un laboratoire interdisciplinaire
en Informatique, esthétique et
optique, en fait un observatoire sur
la communication et le langage dirigé
par un informaticien Jean Sallantin,
Bernard Salignon et des ar tistes
plasticiens invités ponctuellement :
Jean-Marc Ferrari, …
Depuis 2003 il dirige la Galerie
Chantiers Boîte Noire à Montpellier
Sélection des expositions organisées :
Charlotte Wallet, Aude du PasquierGr a l l , L a u re n t Mo r i c e a u , Pi e r re
Joseph, Patrick Saytour, Alice #0, #1,
#2, Lucien Pelen, Jean Laube, José
Sales Albella, Tjeerd Alkema, Armelle
Caron, Raphaelle Paupert-Borne,
Abelkader Benchamma, Mark Willis,
Eudes Menichetti, Andréa Loux,
Christian Laune
Fonde en 1980 à Montpellier la Galerie
Errata qu’il dirige avec Marc Aurelle
jusqu’en juin 1981. Expositions de
Patrick Saytour, Robert Combas, Pierre
Savatier, Noël Dolla, Bernard Pagès,
Ben, …
A l’initiative d’un échange entre artistes
Montpellierains et Niçois, il organise
durant l’été 1981, 8 sets à Nice une
exposition de 16 jeunes artistes en deux
volets dans 4 lieux niçois, dont chez
Ben Vautier. Expositions de Robert
Combas, Hervé di Rosa, Jean Laube,
Marc Giloux, Joachim Mogarra, …
De 1981 à 1989 il crée et dirige la
Galerie Christian Laune à Montpellier.
Expositions de Stéphane Bordarier,
Jean Laube, Joachim Mogarra, Bernard
Bazile, Martine Diemer, Tjeerd Alkema,
Rolino Gaspari, Jose-Maria Sicilia,
Francois Bouillon, Patrick Savatier,
Patrick Raynaud, Francois Dezeuze,
Georges Autard, Philippe Cognée,
Gérard Gasiorowski, Vladimir Skoda,
Jacques Fournel, Jean-Pierre Bertrand,
José-Maria Sicilia, Patrick Saytour,
Didier Mencoboni, Yves Reynier,
440
B/ ARC : exposition et unité de recherche
Carmelo Zagari, Preview Berlin 2007
et 2008, TTY, Gilles Berquet, Hamid
Maghraoui, Mirka Lugosi…
Organisation et réalisation d’expositions
hors les murs notamment au LAC à
Sigean. Lucien Pelen, 2007, Hamid
Maghraoui, 2009.
Patrick Perr y, Carmelo Zagari et
Christian Gaussen, juin 2008
Élise Florenty, Ceci tuera cela, Avril
2008 (catalogue)
Comment faire disparaître un corps…
collaboration avec Nora Martirosyan,
Bastien Gallet et Sylvain Grout, La CIT,
Aniane – mars 2008
Émilie Aussel, Closer, janvier 2008
(catalogue)
G é r a l d Pe t i t - e n c o l l a b o r a t i o n
avec Sylvain Grout - Janvier 2007
(catalogue)
Exposition à venir en 2010 / 2011 :
été 2010 - dans le cadre de l’événement
«Casanova Forever» : Jean-Jacques
Rousseau (tournage d’un moyenmétrage et exposition)
- Abraham Poincheval
- Nadia Lichtig
- Melik Ohanian.
Organisation Générale, exposition en
cours :
Alain Bublex, Au mépris du danger, 29
janvier-19 février 2010 (Commissaire
Elsa Carnielli)
Co-édition avec le Centre Culturel
Suisse Paris.
Caroline Margaritis
Caroline Margaritis a participé à
l’organisation d’expositions avec
l’association ADDA de 1973 à 1977 à
Marseille [Bernard Brunon, Dominique
Gauthier, Richard Monnier, AnneMarie Pécheur, Jean-Baptiste Audat…]
puis au début des années 1980 avec
l’association Œuvres récentes avec JeanMarc Ferrari et François Lagarde. Par
ailleurs, elle a collaboré avec Hubert
Duprat pour le montage d’expositions
dans la galerie G. Dezeuze à l’Ecole des
Beaux-Arts de Montpellier.
Yann Mazéas
Commissaire avec Christian Gaussen
des expositions de la galerie Le Pré
Carré depuis 2007 : en charge des
publications et de la régie générale des
expositions.
Professeur référent des expositions
étudiantes.
Clémentine Mélois
En 2006, organise une exposition
itinérante de livres d’artistes, de la
Rochelle à Ouessant. Cette exposition
regroupant le travail d’une vingtaine
de jeunes artistes, a voyagé à bord d’un
voilier et a été présentée quatre mois
durant, de port en port, dans quinze
lieux d’exposition à ciel ouvert.
Commissariat d’exposition :
Tania Mouraud, At the core, novembre
2009 (catalogue en cours de
réalisation)
Emmanuel Giraud, Devenir Gris,
mars 2009 (catalogue en cours de
réalisation)
Rosa Barba, décembre 2008
Oh What a lovely War, collaboration
avec Caroline Boucher, Pierre Joseph,
Caroline Muheim
A partir de 1992, se charge du
commissariat et de l’organisation de
441
ANNEXES
plusieurs expositions dont : Galatée,
rencontre d’étudiants, d’universitaires
et de jeunes artistes pour une exposition
au Musée des Moulages à l’Université
Paul Valéry de Montpellier, Le temps
qu’il fait, série d’expositions itinérantes
entre les écoles d’art de Angers, Avignon,
Le Mans et Montpellier. Les curiosités du
monde à Aldébaran, centre de création
contemporaine (Jean Azémard, Gérad
Colin-Thiébaut, daniel Dezeuze , Fabrice Hybert ainsi que des œuvres de
la collection de Piet Moget). En 1998
participe à la création de Panoplie, revue
de création contemporaine sur internet,
qui invite des artistes tels que : Philippe
Cazal, Christian Boltanski, Jeanne
Susplugas, à travailler directement sur le
site, comme nouveau lieu de création.
Roussillon, dans un cadre pédagogique.
A é t é a s s i s t a n t a u C e n t re d’ a r t
contemporain du Creux de l’enfer, à
Thiers, à la Fondation Maeght, SaintPaul de Vence.
En 1998, participe à la création de la
revue de création contemporaine sur
internet panoplie.org, puis de la société
Panoplie, questionnant ainsi de nouvelles
manières d’accompagner les artistes et
d’exposer pour de nouveaux médias :
Anonymous (space invader), Christian
Boltanski, Erik Bulot, Philippe Cazal,
Enna Chaton, Grégory Chatonsky,
Daniel Dezeuze, Reynald Drouhin,
Christophe Fiat, Gilles Grand, Michel
Jeannès, Bernard Joisten, Nik Kern,
Olga Kisseleva, Lucas Mancione, Orlan,
Andrée Puttman, Philippe Rahm…
Participation de Panoplie au festival
Imagina à Monaco en 1999 et 2000, au
festival Montpellier danse 2000, à Vector
Lounge au Centre Georges Pompidou en
2001, à la Biennale d’art contemporain
de Lyon 2001.
Patrick Perry
A organisé plusieurs expositions à
caractère historique, par exemple L’Europe
et la Bible, un ensemble d’expositions
de manuscrits médiévaux associé à un
colloque international à l’université
Blaise pascal Clermont II ou Marc
Chagall, de pierre et de lumière, au Musée
des Beaux-Arts de Clermont-Ferrand,
des expositions d’art contemporain, par
exemple Gérard Collin-Thiébaut, Ben,
Louis Cane, à Clermont-Ferrand, Autant
de mathématiques que de petites filles
[Ava Carrère, Julien Crépieux, Mark
Geffriaud] ou Bloody Mary, autour
d’un cabinet de curiosité, à Aperto,
Montpellier.
Il prépare l’exposition Je t’aimerai
désespérément pour 2011.
A collaboré aux expositions Oh, what a
lovely War ! à l’école des Beaux-Arts de
Montpellier et Lost, au Frac Languedoc-
Augustin Pineau
Fonde en 1989 la galerie du Placard,
dont il s’occupera avec Yves Reynier et
Bruno Garrigues jusqu’en 1998. Dans
des lieux volontairement exigus, à Nîmes
et à Paris seront montrés entre autres
Bernard Buttner, Lafcadio Mortimer,
Frédéric Rebierre, Jacques Villéglé, Yves
Reynier, les matons, François Schmitt,
Ha Cha Youn, Alun Williams, Charles
Dreyfus, Gilles Mahé (qui invitera à
Saint-Briac dans 32 placards : Hains,
Lavier, Gérard Collin-Thiébault, Anne
et Patrick Poirier, Buren, Honegger,
Hybert, Negro, Perpere, Salomone,
Duprat, Villeglé, Moulène, Leroy,
442
B/ ARC : exposition et unité de recherche
Hubault, Varini…). En 1999 et
2000, travaille avec Triangle-France, à
Marseille, programme de résidence et
expositions de jeunes artistes comme
Sylvie Réno, Jochen Lempert, Yoan
Gil, Nicolas Primat, Frédéric Clavere,
Francesco Finizio, Joseph Dadoune,
Michel Pelaton, Stéphanie Majoral…
En 2001, s’occupe avec Bernard Plasse
et Isabelle Rouquette de la galerie du
tableau, à Marseille, 52 expositions
dans 16 m 2 dont Clavere, Jaccard,
Dietman, Réthoré, Limone, SaintClair, Audat, Ceccarelli, Domagala,
Beopple, Viallat, Boutreux, Villéglé,
Cartier, Stern, Flêchemuller, Giraud,
Rizzo, Septier, Mohr, Le Floch, Laube,
Lesteven, Reynier, Mercier, Raquin,
Pelaton, Bellisen…
Bucchanan, Bruno Peinado, Patrick
Corillon, Pierrette Bloch, Peter Soriano,
Max Charvolen, Stéphane Bordarier,
Jean-Claude Gagnieux, Luc Bouzat,
Jérome Glicestein, Tété Recarens,
Frédérique Lucien, Phillipe Richard,
Dominique Gautier, Rodolphe Huguet,
Patrick Condouret, Jim Lamby, Mickaël
Viala, Steven Maas, Éric Suchère, Patrice
Pantin, Rainier Lericolais, Dominique
de Beir... A monté également quelques
expositions hors les murs : Château de
Lacoste, Jardins de la Fontaine (Nîmes),
Association Astérides (Baillargues),
Usine Letellier (Montpellier), Tour
du Roy René et bassin du Palais
Longchamp (Marseille), Santa Colomer
de Gramenet (Barcelone), Parc du Lycée
agricole (Rodilhan)… Depuis 2005,
organise une fois par an des expositions
monographiques sur la base du travail
In Situ : Stéphanie Majoral, Frédérique
Lucien, François Schmitt, Philippe
Richard, Olivier Soulerin, Patrick
Condouret.
Serge Plagnol
Pa r t i c i p a t i o n à l’ é l a b o r a t i o n
d’expositions organisées par Alin Avila
autour de la création contemporaine
en région Provence-Alpes-Côte d’Azur
dans le cadre de la Maison de la culture
de Créteil, puis dans le cadre du festival
d’Avignon Midi et Demi. Participation
aux choix et organisation de l’exposition
s u r l e t h è m e : L a Mé d i t e r r a n é e
l’Inspiratrice Maison des Comoni Le
Revest-les-Eaux, 1991.
Arnaud Vasseux
A été assistant de montage dans l’équipe
technique du service des expositions à
l’école des beaux-arts de Paris de 1994
à 1996. Il a participé au montage d’une
quinzaine d’expositions dont Rebecca
Horn, Nam June Paik, Yoko Ono,
Bernard Borgeaud, Fabrice Hybert,
Honoré d’O, les 50 ans du journal
Le Monde, Vincent Corpet, Antonio
Muntadas, Anne Rochette, Claude
Viallat, Réseaux d’Artistes, Transit.
En 1995, il est invité à réaliser le plan
de montage de la 4ème Biennale des Arts
Plastiques du Ministère de la Culture.
En 1996, il sera également assistant
Isabelle Simonou-Viallat
A créé en 1992 avec Alain Williams
l’association La Vigie-Art Contemporain
qu’elle dirige depuis, lieu axé en grande
partie sur la relation entre l’œuvre et
l’espace, invitant plusieurs artistes à se
répondre : 62 expositions et 174 artistes
montrés depuis sa création. A montré
entre autres : Pierre Buraglio, Roderick
443
ANNEXES
de montage pour la rétrospective
Richard Baquié au capc – Musée d’art
contemporain, Entrepôt Lainé de
Bordeaux. De 2000 à 2003, il codirige
l’association Où - lieu de diffusion
pour l’art contemporain à Marseille
où il assure la programmation, la régie
et la communication d’une trentaine
d’ e x p o s i t i o n s d o n t Je a n - Mi c h e l
Hannecart, Fabienne Oudart, Silvia
Hestnes, Gilles Gerbaud, Richard
Müller, Frédéric Prat, Eric Pasquiou.
En 2005, il programme l’exposition de
Rainier Lericolais au sein de l’association
S.M.P., (Sol Mur Plafond ; lieu
d’exposition pour l’art contemporain à
Marseille). Il sera en charge également
de la diffusion et de la régie technique
de l’exposition de Harald Thys & Jos de
Gryter ainsi que du stand de l’association
à Berlin (Berliner Liste). En 2008,
il est co-commissaire de l’exposition
Arsenal & poudrière à la place forte de
Mont-Dauphin en partenariat avec le
centre des monuments nationaux (10
artistes invités dont Dominique de Beir,
Francis De Hita, Fabien Lerat, Frédéric
Lormeau et Hendrik Sturm).
444
C/ Enseignants et scénographie urbaine / commande publique
C/ Enseignants
et scénographie
urbaine /
c o m m a n d e
publique
Si l’école développe une grande
diversité d’actions pédagogiques en
lien avec la scénographie urbaine et la
commande publique, c’est, entre autres
choses, parce qu’un grand nombre de
ses professeurs, artistes et théoriciens,
ont été ou sont confrontés, au sein de
leur propre travail, à des réflexions et
des réalisations dans le champ de ces
problématiques.
Brigitte BAUER
L’intérêt pour l’espace urbain est au
centre de son travail dans plusieurs
séries de photographies et dans deux
commandes publiques.
La Ville et Le Jardin, 1998-2000
Rond-Points, 1996 - aujourd’hui
Marseille, 2002-03, commande publique
Ville de Marseille et Ministère de la
Culture et de la Communication : carte
blanche sur les mutations urbaines dans
le cadre de « Euroméditerranée »,
« Fragments d’Intimité », 2005-07
Un Nouveau Paysage Familial, commande
publique Surface Sensible, Nancy (pour
Luxembourg capitale européenne de la
culture 2007), enquête photographique
sur l’habitat minier transfrontalier en
Lorraine.
AlexWest, 2009-10 (en cours).
Le Jardin Territoire, 2010-11 (en cours).
Dror ENDEWELD
L’exposition marquante de Pontus
Hulten Devant le futur à Taejon 1993,
Corée du sud, à laquelle Dror Endeweld
participe, lui offre la possibilité de
réaliser sa première œuvre extérieure, un
travail paradoxal au sol, fait d’hexagones
en granit, évoquant une suite de chiffres
digitaux.
445
ANNEXES
Par la suite il est amené à créer plusieurs
autres œuvres publiques pérennes. À
Lyon en 1995 pour L.P.A (architecte
Persillon) il réalise Innommable,
innombrable..., à proximité du C.H.R.D,
un travail dans la lignée directe du
travail précédent.
E n 2 0 0 5 à Fr a n c f o r t s u r M a i n
(architectes Constantini & Regembal)
au profit du Ministère des affaires
étrangères, il achève une œuvre dans un
complexe scolaire Français et en 2007 à
Lyon, la mairie fait l’acquisition de son
œuvre installée dans le jardin du Musée
des beaux-arts suite à une exposition
dans ce lieu, ces deux travaux jouent sur
les ressemblances et les écarts entre les
langues. En 2005 à Roanne à l’occasion
de la rénovation du Palais de justice,
Dror Endeweld exécute Par-delà la ligne
une œuvre interactive et polymorphe,
celle-ci ouvre et ferme l’espace de la
cour à l’aide d’un système de portillons
(architectes Lipsky/Rollet).
Ouvrages :
Catalogue « Devant, le futur »,
Livre « La ville, l’art, la voiture » Art
Edition-Lyon Parc Auto, Texte de JeanLouis Maubant,
« Guide de l’art dans les espaces
publics du Territoire du Grand Lyon »
1978/ 2008, inclus un texte et un
parcours d’œuvres dans la ville de Dror
Endeweld.
scénographies urbaines et aménagements
d’espaces publics, dont de nombreuses
restructurations d’espaces extérieurs
dans les quartiers urbains de Marseille,
Aix-en-Provence, Alès, Sisteron, Digne,
Vitrolles, etc…
Il a réalisé plusieurs Jardins et Parcs
privés ou publics, et il a concouru sur
plusieurs projets dont le Jardin des
Peintres à l’Estaque (13), pour lequel
il a obtenu le label d’honneur par la
fondation Patrimonialis.
Parallèlement, il a réalisé des études
de scénographie paysagère, pour le
compte de la drae, de la datar, des
Parcs Nationaux ou des Monuments
Historiques.
Tous ces projets étaient dans le cadre
d’appel d’offres ou de commandes
publiques.
Il a été consultant pour le compte de la
datar (1994-1997) et membre délégué
de la Fédération Française du Paysage
- ifla, avec laquelle il participera au
comité du Congrès International des
Architectes - Paysagistes à Paris, en
1987.
Membre expert, de la commission
commande publique en région Paca de
1990 à 2000.
Joëlle GAY
Membre du collectif DHS (De Hors
Séries) avec Claude Sarthou, Rachid
Sayet, Patrick Saytour, Annie Tolleter,
Cédric Torne. DHS est un atelier
d’expériences et de contextes, qui
produit des contacts inédits et des unités
discrètes de perturbations dans la cité.
DHS a réalisé de nombreuses actions
depuis 2003, notamment dans le cadre
du laboratoire de recherche Actulab,
Pascal FANCONY
A exercé, 1981 à 1997, le métier
d’Architecte-Urbaniste et Paysagiste,
et il était associé de l’agence aup
Développement urbain, (Aix-enProvence).
A ce titre, il a réalisé plusieurs
446
C/ Enseignants et scénographie urbaine / commande publique
au Centre Chorégraphique National
Languedoc-Roussillon, à Londres, au
Carré Sainte-Anne de Montpellier,
au Mac/Val, au Frac LanguedocRoussillon, à la galerie Cortex Athletico
à Bordeaux, à la galerie Chantiers Boîte
noire à Montpellier, et va prochainement
intervenir avec le collectif Glassbox à
Paris.
Entre 1986 et 2000, Joëlle Gay est membre
du collectif Clair de terre qui traite des
questions ethnologiques, écologiques et
environnementales sur la préservation
des espaces avec des ethnographes,
ethnologues, conservateurs de musée et
exploitant agricoles.
Enfin, elle suit les projets pédagogiques de
commandes publiques, d’interventions
urbaines et d’actions performatives au
sein de l’école.
2010
Dendrochronologie [Captain Kirk],
Ville d’Arcueil, groupe scolaire dit
Monmousseau : sculpture en cours de
réalisation (rendu en septembre 2010) :
moulage d’un tronc de séquoia.
2008
Hollywood shade, Salon-de-Provence,
collège Joseph d’Arbaud : texte en acier
produisant 50m2 d’ombre à différentes
dates anniversaires.
2007
America’s cut, Lycée Rosa Luxembourg,
Canet-en-Roussillon : moulage en
résine du sillage d’un bateau, 3 bassins
de 50 m2.
2006
J’ai mâché des arbres, Médiathèque
Croix-Rouge, Reims, juillet 2006 : texte
en acier fiché dans un mur.
GROUT/MAZEAS
Pierre JOSEPH
Depuis 2005, Grout/Mazéas ont réalisé
plusieurs commandes privées, publiques
et 1% artistiques. Ils travaillent en
relation avec des équipes professionnelles
d’envergure comme le «Le bureau des
projets», agence de médiation artistique
(projets réalisés avec Daniel Buren, Yona
Friedman, Bernard Rüdiger, Jacques
Vieille), «CHDProductions», atelier
spécialisé dans la réalisations d’œuvre
d’arts (projets réalisés avec François
Roche, Jean-François Fouretout,
Subodh Gupta, Adel Abdessemed,
Melik Ohanian).
Lors de grandes manifestations
artistiques, ils ont proposé des œuvres
complexes et sont souvent confrontés
à des chantiers d’une grande précision
technique, administrative et juridique.
En phase avec les réflexions qu’il mène
dans son travail sur la transmission et
les échanges, Pierre Joseph a réalisé des
œuvres d’art dans un contexte public,
dans le cadre du 1% artistique, au
restaurant de la Faculté de Médecine
de Lyon, en 2009, et dans le cadre de
la commande publique, deux œuvres
pour la nouvelle unité d’hématologie
de l’hôpital Saint Eloi, Montpellier, en
2009 / 2010.
Par ailleurs, il est membre depuis
2007 du comité artistique de la région
Languedoc-Roussillon pour la sélection
et l’attribution des 1% artistique.
Didier MALGOR
Didier Malgor est directeur de l’unité
de recherche Actu - Art contemporain
et territoires urbains (http ://actulab.
447
ANNEXES
Arnaud VASSEUX
free.fr). Les travaux de ce laboratoire qui
regroupe des artistes et des enseignantschercheurs venant d’écoles supérieures
d’art, du cnrs, et d’universités françaises
et étrangères sont évalués par le comité
scientifique de la dap et du bureau
de la recherche et de l’innovation du
Ministère de la Culture qui a financé
depuis 2002 trois projets de recherche.
A ce titre, il a ainsi dirigé les publications
L’Art et la ville maritime : Montpellier /
Marseille / Haïfa / Beyrouth / Tanger /
Barcelone, Textes de Didier Malgor,
Ilana Salama Ortar, Joëlle Zask, Cédric
Polère, Mathias Poisson, Luc Pecquet,
Alice Laguarda, Montpellier, 2005,
Ilana Salama Ortar, La plage tranquille :
voyages sur les côtes méditerranéennes,
Texte de Nissim Gal, Montpellier, 2007,
Des utopies psychédéliques aux cyberutopies : les univers virtuels, nouveaux
« mondes de la vie quotidienne » ?, Cédric
Polère, Montpellier, 2004. Voir aussi
http://actulab.free.fr/.
Sa pratique se développe principalement
dans le domaine de la sculpture en
relation avec l’espace où elle apparaît
et s’expose. Depuis 2005, les sculptures
s’élaborent directement dans le lieu
d’exposition et prennent position au
sein de l’architecture et de l’espace
compris et accepté dans sa durée comme
un ensemble élargi au domaine de la
physique, du poétique et du politique.
Il a conçu plusieurs projets de 1%
artistique : en 2006 pour la médiathèque
de Bandol, en 2008 pour le collège de
Tallard dans les Hautes-Alpes et en
2009 pour l’école maternelle Fiolle à
Marseille. Il est également à l’origine
d’une exposition organisée avec le
philosophe et historien Guillaume
Monsaingeon, en 2008 à la place forte
de Mont-Dauphin (Hautes Alpes), qui
mettait en relation une dizaine d’artistes
avec l’architecture que Vauban a réalisé,
en 1693, pour ce site militaire classé au
patrimoine de l’Unesco.
Claude SARTHOU
Michaël VIALA
A créé et mis en place la relation entre
l’école et le Centre Chorégraphique
National Languedoc-Roussillon Mathilde
Monnier (écritures chorégraphiques
/ performance) qui a généré l’ARC
Espace scénique, espace urbain avec Joëlle
Gay (volume / installation) et Annie
Tolleter (scénographie) depuis 1998.
Patrick Saytour (artiste / metteur en
scène) s’est joint à l’atelier en 2000.
Création du collectif d’artistes DHS
(pour DeHORSERIES) avec les mêmes
acteurs et avec des artistes issus de l’école :
CédricTorne (artiste / performeur),
Rachid Sayet (artiste, performeur,
danseur auprès de Mathilde Monnier).
Michaël Viala développe depuis 1998
une réflexion sur l’espace urbain et
l’architecture donnant lieu à de
nombreuses réalisations, pour la plupart
spécifiques et in situ. Il réalise également
des scénographies, en particulier pour la
compagnie Interstices, depuis 2006.
2009
Workshop, conférence L’évidence des
choses, travail in situ et système, Ecole
supérieure des Beaux Arts d’Aix-enProvence.
2006
Présélection à la commande publique
Bacs à plantation boulevard du Jeu de
448
C/ Enseignants et scénographie urbaine / commande publique
Paume, Montpellier.
2004
Intervenant, 1er séminaire sur les glisses
urbaines, Marseille.
2001
1 er lauréat du concours R.T.E., mise
en couleur des pylônes hautes tensions
« Fougère », Tavel-Tricastin (architecte
Ian Ritchie).
1999
1% artistique, école primaire Marguerite
Long, Nîmes
Scénographie
Faux Bals II, Barbe bleue, L’opéra de
l’homme amer, Théâtre de l’université
Paul Valéry, Montpellier, Théâtre
Antoine Vitez, Aix-en-Provence.
Une saison en enfer, La Fonderie, le
Mans.
Bal perdu, une danse macabre, Ramdam,
Sa i n t e - Foy - l è s - Lyo n , T h é â t re d e
l’échangeur, Bagnolet.
Woyzeck (Georg Büchner), Théâtre de
l’Université Paul Valéry, Montpellier,
Théâtre du Périscope, Nîmes.
Les septembre jours de la création,
Septembre vitraux de l’église de SaintLubin des Joncherets, monument
historique.
2006
Triptyque, retable, peinture à l’huile sur
toile 4m x 4m. Commande publique :
Église Notre-Dame de l’Assomption de
Vassieux-en-Vercors, ville compagnon
de la libération.
2002
Jardin d’Ève, Commande pour un jardin
public, sculptures en résine / acier inox,
ville de Lyon (jardin Éric Ossart).
19 vitraux de la chapelle des mineurs
de Faymoreau, Vendée, commande
publique Minsitère de la Culture.
2001
Liberté au fond du miroir de ton âme,
un rêve. Lève la tête et va toujours plus
loin, Commande d’une peinture par la
Communauté urbaine de Lille, Musée
d’Art Moderne de Villeneuve d’Ascq.
1994
Enfant et Goliath, Sculpture en bronze /
béton , rue de la Font-au-Loup, Site Le
Corbusier, Firminy, OHLM, Ministère
de l’Urbanisme.
1987
Le champ du geai, Place des droits de
l’homme et du citoyen, ville de SaintChamond.
Carmelo ZAGARI
A réalisé de nombreuses commandes
publiques, vitraux, peinture, sculpture
pour l’espace urbain ou pour divers
bâtiments (hôpital, église…).
2010
Jardin métaphysique, C o m m a n d e
publique Ministère de la culture :
création d’un ensemble de sculptures
en bronze et en verre pour un espace
patio, chu Saint-Eloi Hématologie,
Montpellier.
Tracés communs, Cré a t i o n d’ u n e
œuvre en néon commune avec Pierre
Joseph, chu Saint-Eloi Hématologie,
Montpellier.
449
ANNEXES
D/ Bilan d’activité
des stages
Assistant d’artiste
(Atelier ou montage d’expositions)
Atelier Van Lieshout, Rotterdam (2005
/ 2006)
Claudie Dadu, Sète (2005 / 2006)
Angelin Prejlocaj, Aix (2005 / 2006)
Max Charvolen, Nîmes (2005 / 2006)
Melik Ohanian, Villeurbanne (2005 /
2006)
Angela de Tinico, Pavillon brésilien,
Biennale de Venise, (2006 / 2007)
Rafaël Lain, Pavillon brésilien, Biennale
de Venise, (2006 / 2007)
Filip Francis, Bruxelles (2006 / 2007)
Denis Castellas, Nice (2006 / 2007)
Orlan, Saint Étienne (2006 / 2007)
Alex Barbier, Saint-Claude (2006 /
2007)
Fabien Giraud / Raphaël Siboni,
Biennale de Lyon (2006 / 2007)
Dieter Appelt, Rencontres
internationales de la photographie,
Arles (2006 / 2007)
Sophie Calle, Pavillon français, Biennale
de Venise (2006 / 2007)
Miguel Barcelo, Paris (2006 / 2007)
Miguel Barcelo, Palais des nations,
Genève (2007 / 2008)
Koo Jeong A, Vassivière (2007 / 2008)
Sean Scully, Saint-Étienne (2007 /
2008)
Mark Dion, Arles (2008 / 2009)
Anton Gormley, Saint-Étienne (2008
/ 2009)
Jean-Michel Alberola, Saint-Étienne
(2008 / 2009)
Victor Man, Vassivière (2008 / 2009)
Stéphane Bérard, Digne (2008 / 2009)
Philippe Richard, Nîmes (2008 / 2009)
Olivier Soulerin, Nîmes (2009 / 2010)
Florence Carbone, Marie Lepetit,
Nîmes (2009 / 2010)
450
D/ Bilan d’activité des stages
Lieux de diffusion de
l’art
l’exposition Vidéo, un art, une histoire
(2008 / 2009)
Musée de l’ifan, Dakar, Sénégal,
montage de l’exposition Vieux Nyang
(2008 / 2009)
Espace de l’Art Concret, MouansSartoux : montage d’exposition et
médiation (2009 / 2010)
Centre d’art contemporain Cimaise et
Portique, Albi, montage d’exposition
(2004 / 2005) ; montage de l’exposition
Anatopie (2005 / 2006)
Centre Régional d’art contemporain,
Sète, montage d’exposition (2005 /
2006)
Institut d’Art Contemporain,
Villeurbanne, montage exposition vidéo
(2005 / 2006)
Centre d’art Georges Pompidou, Cajarc,
médiation (2005 / 2006)
Domaine de Kerguéhennec, Bignan
montage d’exposition et médiation
(2005 / 2006, 2006 / 2007) ; montage
de l’exposition collection Porto : Museu
Serralves (2009 / 2010)
Centre d’art Le Creux de l’enfer, Thiers,
montage d’exposition (2006 / 2007)
Centre d’art contemporain du Tarn,
Albi, montage de l’exposition Daniel
Buren (2007 / 2008)
Centre d’art de Saint Dié, Saint-Diédes-Vosges, montage de l’exposition
Laurent Mulot, Middle of nowhere
(2007 / 2008)
Centre international d’Art et du Paysage,
Vassivière :
•montage d’exposition (2007 / 2008)
•démontage de l’exposition Massive
Centrale
•montage de l’exposition Attebasile
(2008 / 2009)
•montage d’exposition (2009 / 2010)
Musée d’art contemporain Les Abattoirs,
Toulouse, médiation (2004 / 2005)
Musée Gassendi, Digne-lesBains, restauration des œuvres de
Joan Fontcuberta (2005 / 2006)
communication (2006 / 2007)
Musée d’Art Moderne, Saint-Etienne :
•montage de l’exposition Yan Pei Ming
(2005 / 2006)
•démontage de l’exposition ZERO
(2006 / 2007)
•montage de l’exposition Baselitz (2006
/ 2007) •montage de l’exposition Orlan (2006 /
2007) •montage de l’exposition Zeng Fanzhi,
Soonja Han, Hwang Young-Sung
•montage de l’exposition MicroNarratives, Tentation des petites réalités (2007 / 2008)
•montage des expositions Antony
Gormley, Jean-Michel Albérola, Braco
Dimitrijevic, Fragile, terres d’empathie
(2008 / 2009)
Carré d’Art, Nîmes, démontage de
l’exposition Vostell, montage accrochage
temporaire et montage d’expositions
(2007 / 2008, 2008 / 2009, 2009 /
2010)
Musée Château, Annecy, cellule
pédagogique (2007 / 2008)
Musée des Beaux-Arts, Nîmes, montage
de l’exposition Collection dévoilées (2007
/ 2008)
Musée Réattu, Arles, montage de
l’exposition Christian Lacroix (2007 /
2008)
Musée de l’Arles Antique, Arles montage
d’exposition (2008 / 2009)
Musée Fabre, Montpellier, montage de
451
ANNEXES
Centre d’art contemporain La Villa du
Parc, Annemasse, montage d’exposition
(2008 / 2009)
Fonds Régional d’Art Contemporain
Languedoc-Roussillon, Montpellier,
montage d’exposition, (2004 / 2005) ;
montage d’exposition Nina Chidress /
Lilian Bourgeat (2005 / 2006)
Frac Ile de France, Le Plateau, Paris,
médiation (2005 / 2006)
Frac Bourgogne, Dijon, montage
d’exposition (2005 / 2006)
Frac des Pays de Loire, Carquefou,
montage d’exposition (2005 / 2006)
Frac Limousin, Limoges, montage de
l’exposition Le couloir des miroirs (2008
/ 2009)
Galerie Claudine Papillon, Paris,
montage d’exposition (2005 / 2006)
Galerie Verney-Caron, Villeurbanne,
mise en place d’une œuvre dans l’espace
public (2005 / 2006)
Galerie Art Concept, Paris, régie et
montage (2005 / 2006)
Galerie Iconoscope, Montpellier,
montage de l’exposition BerdaguerPéjus, médiation (2005 / 2006) ;
montage de l’exposition Harald Fernagu
(2006 / 2007) ; montage de l’exposition
Guillaume Pinard (2008 / 2009)
G a l e r i e L a u r e n t G o d i n , Pa r i s ,
fonctionnement d’une galerie (2006 /
2007)
Galerie Alma, Montpellier, montage
de l’exposition Max Charvolen (2006
/ 2007) ; gestion de la réserve (2007 /
2008)
Galerie Zero, Milan, fonctionnement
d’une galerie (2007 / 2008)
Galerie Philippe Pannetier, Nîmes,
fonctionnement d’une galerie (2007 /
2008)
Galerie Aboucaya, Paris, assistant de
galerie (2007 / 2008)
Galerie Area, Paris, montage d’exposition
et suivi d’édition (2008 / 2009)
Galerie Parker’s Box, New York, assistant
et montage d’exposition (2008 / 2009)
Galerie Almine Rech, Paris, assistante
de galerie (2008 / 2009)
Chartreuse, Villeneuve–les–Avignon,
montage d’exposition (2004 / 2005)
Rencontres Internationales de la
photographie, Arles :
•médiation (2004 / 2005).
•relation presse (2005 / 2006)
•médiation de l’exposition Une rentrée
en images (2007 / 2008)
•médiation (2008 / 2009)
La Capitainerie, La Grande-motte,
montage de l’exposition Victor Vasarely
(2005 / 2006)
Biennale de l’Image en mouvement,
Genève, montage d’exposition (2006
/ 2007)
Carré Sainte-Anne, Montpellier,
montage de l’exposition Deux au carré
(2006-2007) ; montage de l’exposition
Plus d’histoires (2008 / 2009)
Centre National des arts plastiques,
Grand palais, Paris, montage de
l’exposition La Force de l’art 02 (2008
/ 2009)
Grand Palais, Paris, médiation à la
Galerie Nationale du Grand Palais
(2008 / 2009)
Château d’Avignon, Saintes-Maries-dela-Mer, montage d’exposition (2008 /
2009)
Aldébaran - Art contemporain, Castries,
montage d’expositions Jardins publics /
jardins privés (2004 / 2005, 2005 /
2006, 2006 / 2007, 2007 / 2008, 2008
/ 2009)
452
D/ Bilan d’activité des stages
La Cit - Art Contemporain, Aniane,
montage d’exposition (2005 / 2006)
La Vigie - Art contemporain, Nîmes :
•montage de l’exposition François
Schmitt, (2005 / 2006)
•montage de l’exposition Frédérique
Lucien, (2006 / 2007)
•montage de l’exposition Philippe
Richard, (2007 / 2008)
•montage de l’exposition Olivier
Soulerin (2008 / 2009)
•montage de l’exposition Rencontres
n° 25 : Miguel Angel Molina, Max
Charvolen, Olivier Soulerin (2006 /
2007)
•montage de exposition Rencontres
n°33 : Florence Carbonne, Marion
Jannot, Marie Lepetit, Alexandra
Roussopoulos (2008 / 2009)
La Distillerie – Art contemporain,
Fort-de-France, Martinique, montage
d’exposition, médiation (2006 / 2007).
construction de décors et mise en scène
(2006 / 2007)
Centre Chorégraphique national,
Montpellier, Festival Sonorités (2007 /
2008)
FAAAC - spectacle vivant, Varsovie,
Pologne, théâtre, performance (2007 /
2008)
Compagnie Malabars, Sommières,
spectacle urbain (2007 / 2008)
Festival Atout Fil, Vauvert, scénographie,
mise en lumière (2007 / 2008)
Société de production La Fabrique,
Saint-Laurent-le-Minier, cinéma
d’animation (2007 / 2008)
Festival le Potager du Rock, Versailles,
technique son (2008 / 2009)
Théâtre de Nîmes, Nîmes, fabrication
de costumes (2008 / 2009)
Edition
Laboratoire Le PAP, Montpellier, atelier
d’infographie (2005 / 2006)
Editions Passage Piéton, Paris, édition
jeune public (2005 / 2006)
Editions Fage, Lyon, suivi rédactionnel
(2005 / 2006, 2007 / 2008)
Entreprise Holinail Édition, Montpellier,
PAO : maquette et conception (2005 /
2006)
En t re p r i s e Si x p i e d s s o u s t e r re ,
Montpellier, image, infographie (2006
/ 2007)
Journal des Arts, Paris, assistant de
rédaction (2006 / 2007)
Le Hachoir Mécanique, Nîmes, édition
bandes dessinées (2006 / 2007)
Société Eoxia, Montpellier, web design
(2007 / 2008, 2008 / 2009)
Editions La Palourde- Jean-Yves Lacroix,
Nîmes, réalisation et illustration d’un
Lieux de difusion des arts
vivants et du spectacle
Théâtre du Capitole, Toulouse, atelier
de costumes (2005 / 2006)
Opéra, Montpellier, scénographie de
Cosi fan Tutte (2005 / 2006)
Compagnie 111, Toulouse, montage de
spectacle (2005 / 2006)
Atelier Aline Buffet, Cannes, création
de costumes et organisation d’un défilé
de mode (2005 / 2006)
Théâtre des 13 vents, Montpellier,
construction de décors (2005 / 2006,
2006 / 2007, 2007 / 2008)
Les ateliers du sud, Baillargues,
construction de décors (2006 / 2007)
Société La Parisienne d’Images, Paris,
453
ANNEXES
livre de Gérard Berreby (2007 / 2008)
Société Au coin des artistes, Montpellier,
infographie (2008 / 2009)
Société Art et caractère, Lavaur, édition
(2008 / 2009)
École supérieure des beaux-ar ts,
Marseille, atelier de céramique, (2008 /
2009)
Collège Pierre Mendes-France, SaintAndré (66), enseignement vidéo et arts
plastiques (2008 / 2009)
Ecole élémentaire la placette, Nîmes,
atelier pédagogique - initiation aux arts
plastiques (2009 / 2010)
Pédagogie
École nationale supérieure d’art - Villa
Arson, Nice, atelier son (2004 / 2005) ;
montage d’exposition (2007 / 2008)
Studio national des arts contemporains
du Fresnoy, Tourcoing, atelier son (2005
/ 2006)
Lycée Jean Monnet, Montpellier,
enseignement arts plastiques (2005 /
2006)
Ecole Nationale Supérieure de danse,
Marseille, module multimédia
(2005 / 2006)
Ec o l e Na t i o n a l e d’ A rc h i t e c t u re ,
Montpellier, assistant d’enseignement
(2005 / 2006)
École supérieure d’art, Aix-en-Provence,
atelier Locus Sonus, création sonore
(2006 / 2007)
École supérieure d’art, Avignon, atelier
multimédia avec Catherine Contour
(2006 / 2007)
Ecole Luxun, Shenyang, Chine, étude
de la peinture chinoise (2006 / 2007,
2007 / 2008, 2008 / 2009, 2009 /
2010)
Ecole primaire, Sommières, réalisation
d’une fresque (2006 / 2007)
Agglopolys, Blois, animation d’atelier
scolaire (2007 / 2008)
Mahatma Gandhi Institute, Moka,
République de Maurice, enseignement
d’arts plastiques (2007 / 2008)
École des beaux-arts, Belgrade, Serbie,
photographie (2008 / 2009)
Mediation culturelle
Centre hospitalier Tosquelles, SaintAlban-sur-Limagnole, atelier artistique
en milieu hospitalier (2004 / 2005).
Office Municipal du tourisme, La
Grande-motte, médiation (2004 /
2005)
Hôpital Principal, Dakar, Sénégal,
atelier de peinture service Psychiatrie
(2005 / 2006)
Art et Créativité, Montpezat, atelier de
peinture (2005 / 2006)
Association Bayti (enfance et insertion),
Essaouira, Maroc, atelier peinture (2005
/ 2006)
C.H.U. Arnaud de Villeneuve,
Montpellier, atelier de création (2006
/ 2007)
Foyer Hubert Pascal, Nîmes, atelier
artistique (2006 / 2007)
L.V.L.A, (enfants sourds), SaintHyppolite du Fort, atelier de création
(2008 / 2009)
Entreprises
Entreprise Georgia Pacific, Courbevoie,
communication (2004 / 2005)
Eu ro s p o r t , Is s y - l e s - Mo u l i n e a u x ,
montage vidéo (2005 / 2006)
454
D/ Bilan d’activité des stages
Société ARCAY, Paris, sérigraphie
(2005 / 2006)
Société Otocollants 2000, Avignon,
impression sur tissus (2005 / 2006)
Société Telfrance, Paris, graphisme
mensuel Plus belle la vie, (2006 / 2007)
Symaps Méditerrannée, Montpellier,
création graphique (2006 / 2007)
News Pepper, Paris, relation presse
(2006 / 2007)
Mode in press, Paris, relation presse
(2006 / 2007)
Société Colophon, Grigny, imprimerie
(2006 / 2007)
G.M. Vidéo, Nîmes, réalisation et
montage (2006 / 2007)
André Servan Réalisation, Nyons,
production, réalisation vidéo (2006 /
2007)
Entreprise Comptalia.com, Mauguio,
comptabilité (2006 / 2007)
Ellice design, Montélimar, création
audiovisuelle et multimédia (2006 /
2007)
Les films du cygne, Paris, assistance de
production (2007 / 2008)
Voies Off, Arles, photo numérique (2007
/ 2008) ; impression, numérisation
(2009 / 2010)
L’Atelier Fabien Seignobos, Nîmes,
graphisme communication visuelle
(2007 / 2008)
Stéphane Tanguy Graphisme, Paris,
création graphique ( 2008 / 2009)
La Boîte Création Graphique et
Communication, Nîmes création
graphique (2008 / 2009)
MCB Communication, Avignon,
communication, graphisme (2008 /
2009)
Agence Une Exception, Montpellier,
communication, graphisme (2008 / 2009)
Société Actif Signal, Paris, fabrication
d’enseignes lumineuses (2005 / 2006)
Pépinière d’entreprises Cap Oméga
(société Lambdyne, société Predict
Services, Société Script Games Studio,
société SAS, société ITK, société
Oktalogic), Montpellier, technologie
et information (2007 / 2008, 2008 /
2009)
Autres
Atelier Lionel Jacob, Viviers, atelier
d’ébénisterie (2006 / 2007)
Société Les dieux vivants, Paris, atelier
de design (2006 / 2007)
Compagnie des taxi-Brousse, Paris,
création graphique (2006 / 2007)
Planète U.L.M, Gisy-les-Nobles, prise
de vues aériennes (2006 / 2007)
Wildbird society, Taïwan, photographie
animalière (2006 / 2007)
Démocratie et Courage, Fédération Léo
Lagrange, Nîmes, médiation sociale
(2007 / 2008)
Maison des artistes, Paris, graphisme
édition (2008 / 2009)
ONISEP, Montpellier, réalisation d’un
jeu éducatif en ligne, (2008 / 2009,
2009 / 2010).
455
ANNEXES
E/ Bilan d’activité
des galeries
Hôtel Rivet et
Le Pré Carré
Côté cour
Claude Caillol / Judith Bartolani,
Frédéric Rebierre, François Schmitt,
Johan Gilles, Isabelle Rouquette, Nîmes,
Hôtel Rivet, 2003
Jacques Bruel / Frédéric Di Martino,
Nîmes, Hôtel Rivet, 2003
Pierre Collin, Nîmes, Hôtel Rivet,
2003
Willem, Nîmes, Hôtel Rivet, 2003
Martine Franck, Nîmes, Hôtel Rivet,
2003
David Renaud, Nîmes, Hôtel Rivet,
2003
Jean-Jacques Ceccarelli, Nîmes, Hôtel
Rivet, 2004
Lucien Coutaud, Nîmes, Hôtel Rivet,
2004
Raoul Hausmann, Nîmes, Hôtel Rivet,
2004
Le Cahier dessiné
Dessins de la collection Frédéric Pajak,
Nîmes, Hôtel Rivet, 2004
Trois collectionneurs
Œuvres des collections Ducat, Mairet,
Moser, Nîmes, Hôtel Rivet, 2004
Dominique Figarella, Montpellier,
galerie Le Pré Carré, 2005 Dorris Haron Kasco, Asphalte,
Montpellier, galerie Le Pré Carré, 2005 456
E/ Bilan d’activité des galeries Hôtel Rivet et Le Pré Carré
Christian Bertin, Montpellier, galerie
Le Pré Carré, 2005 Balthus, Les desseins de Balthus, Nîmes,
Hôtel Rivet, 2006
Olivier Bar toleti, Tableaux clefs,
Montpellier, galerie Le Pré Carré, 2005 Quintessence
Carte blanche à la galerie parisienne
RX, Nîmes, Hôtel Rivet, 2006
Olivier O. Olivier, Ombres et Lumières,
Nîmes, Hôtel Rivet, 2005
Gérald Petit, Lately Things, Montpellier,
galerie Le Pré Carré, 2007
Bosc, dessins de presse, Nîmes, Hôtel
Rivet, 2005
Tatort
Abdelkader Benchamma, Armelle
Caron, Ute Lindner, Patrick Huber,
Andreas Sachsenmaie, Montpellier,
galerie Le Pré Carré, 2007
Aurélie Aura, Jérôme Bauduin, Les
Matons, Florence Mirol, Michel
Pellaton, Comic Strip, Nîmes, Hôtel
Rivet, 2005
Laetitia Delafontaine / Grégory Niel,
Rosemary’s place, Montpellier, galerie Le
Pré Carré, 2007
Une image possible du monde
Photographies de la collection MillotDurrenberger, Nîmes, Hôtel Rivet,
2005
Quasiment Royale
Association 009 : Erwan Ballan, Patrice
Pantin , Valérie Pavia , Maciek Stepinski,
Abdelkader Benchama, Pierre Joseph ,
Lucien pelen, José Sales Albella, Patrick
Saytour, Georges Boulard, Harald
Fernagu, Péjus & Berdaguer, Didier
Trenet, Pierre Bellemin, Didier casiglio,
Emmanuelle Étienne, Agnès Fornells,
Alain Lapierre, Patrick Sauze, Benoît
Chaléas, Éva Guionnet, Fabien Boitard,
Jean Denant, Xavier Escriba, Guillaume
Abdi, Rémi Dall Aglio, Simon Feydieu,
Noah Wiegand, Montpellier, galerie Le
Pré carré, 2007
Miles Hall, A Gentleman from Maleny,
Montpellier, galerie Le Pré Carré, 2007
Ariane Delacampagne, Flamencos,
Nîmes, Hôtel Rivet, 2005
Alexandre Sa, Où sommes-nous ?,
Montpellier, galerie Le Pré Carré, 2006 Pierre Neyrand, Cielo Drive, 59
Fantômes/seconde, Montpellier, galerie
Le Pré Carré, 2006 Hommage à Mark Willis, Montpellier,
galerie Le Pré Carré, 2006 Chauffe Marcel
Gérard Collin-Thiébaut, Filip Francis,
Bertrand Lavier, Montpellier, galerie Le
Pré Carré, 2006 Ilana Salama Ortar, La Plage tranquille :
le poste d’observation du sauveteur,
Montpellier, galerie Le Pré carré, 2007
Pierre Alechinsky, 40 ans de lithographies avec
Peter Bramsen, Nîmes, Hôtel Rivet, 2006
457
ANNEXES
Alexandre Hollan, Nîmes, Hôtel Rivet,
2007
Claude Viallat, œuvres tauromachiques,
Nîmes, Hôtel Rivet, 2008
Lucy Vines, Nîmes, Hôtel Rivet, 2007
Artistes-éditeurs
éditions voix-Richard Meier, éditions
Venus d’ailleurs, Nîmes, Hôtel Rivet,
2008
Jean Leyris, Nîmes, Hôtel Rivet, 2007
Émilie Aussel, Closer, Montpellier,
galerie Le Pré Carré, 2008
Gé r a rd Ma c é , p h o t o g r a p h i e s d e
l’écrivain, Nîmes, Hôtel Rivet, 2008
Yunnan : vers la Chine des confins
Aurélia Ortiz, Clément Vial, François
Lejault, Violaine Brard, Émilie Sermet,
Jacques Defert, Laureline Déaux, Alexandre
Nativel, Caroline Muheim, Marine Lanier,
Nicolas Rostagni, Deng Qiyao, Deng
Yuan Ye, Liu Xiao Yu, Li Shan Shan, Ruan
Qi Hui, Zhang Hu, Wang Xu, Wu Da
Wei, Franklin Huang, Xu Yang, Li Dejing,
Li Ying, Lijiang Yang Yu Hua, He Xiu
Dong, Chen Si Cai, Montpellier, galerie Le
Pré Carré, 2008
Rosa Barba, Montpellier, galerie le Pré
Carré, 2009
Emmanuel Giraud, Devenir gris,
Montpellier, galerie Le Pré Carré, 2009
Sonorités 2009
Filip Francis, Bernard Heidsieck, Steve
Reich, Kernel (trio électronique, Eryck
Abecassis, Kasper T.Toeplitz,Wilfried
Wendling), Montpellier, galerie Le Pré
Carré, 2009
É l i s e Fl o r e n t y, C e c i t u e ra c e l a ,
Montpellier, galerie Le Pré Carré, 2008
Tania Mouraud, At the Core, Montpellier,
galerie Le Pré Carré, 2009
Oh what a lovely War !
Jennifer Allora / Guillermo Calzadilla,
Christophe Büchel, Tania Mouraud,
Jean-Luc Mylaine, Claude Rutault,
Jean-Michel Petit, Eric Poitevin,
Pierre Joseph, (avec Christophe Sarlin,
Marguerite Leudet, Anne Coudron).
Montpellier, galerie Le Pré Carré, 2008
Guy de Malherbe, Nîmes, Hôtel Rivet,
2009
Roland Topor, 30 ans d’estampes à
l’atelier Clot, Bramsen & Georges, Nîmes,
Hôtel Rivet, 2009
Alain Bublex, Au mépris du danger,
Montpellier, galerie Le Pré Carré, 2010
Sonorités 2008
Alvin Lucier , Christian Prigent, Vanda
Benes, « T.S Høeg », Montpellier, galerie
Le Pré Carré, 2008
Auguste Herbin, Un alphabet Plastique,
Nîmes, Hôtel Rivet, 2010
Paula Rego, Printmaker, Nîmes, Hôtel
Rivet, 2008
Claude Garache, Peintures, Nîmes,
Hôtel Rivet, 2010
458
E/ Bilan d’activité des galeries Hôtel Rivet et Le Pré Carré
Laurina Paperina, dans le cadre de
Casanova forever, Nîmes, Hôtel Rivet,
2010
Édouard Boyer, Nîmes, Hôtel Rivet,
2011
459
ANNEXES
F/ Les
publications
Actulab
Les travaux du laboratoire de recherche
Actulab génèrent des rencontres, des
débats et des publications.
Celles-ci ont été éditées à partir de 1998,
respectivement à la suite d’un colloque,
d’une conférence, d’un séminaire et
d’une exposition. En 2009 / 2010, les
séminaires organisés par les unités de
recherche Actu, art contemporain et
territoires urbains et Pra/thex, pratique
et théorie de l’exposition, donneront
également lieu à publication.
L’Art et la critique de l’art après Bouvard
et Pécuchet : de la bêtise
Actes du colloque
Sous la direction de Didier Malgor.
Textes de Christian Gaussen, Jacques
Imbert, Didier Malgor, Pascal Convert,
Luciano Fabro, Jean-Pierre Criqui,
Pierre Citti, Jean-Yves Jouannais, Alain
Vaillant, Michel Frizot, Milad Doueihi
Montpellier, Esbama, association
AODN
2000
225 pages, 20 x 14 cm.
Des utopies psychédéliques aux cyberutopies : les univers virtuels, nouveaux
« mondes de la vie quotidienne » ?
Cédric Polère
Montpellier, Esbama
2004
37 pages, 22 x 12 cm.
L’Art et la ville maritime : Montpellier /
Marseille / Haïfa / Beyrouth / Tanger /
Barcelone
Sous la direction de Didier Malgor.
Textes de Didier Malgor, Ilana Salama
Ortar, Joëlle Zask, Cédric Polère,
460
F/ LES PUBLICATIONS
Catalogues d’expositions
Mathias Poisson, Luc Pecquet, Alice
Laguarda
Montpellier, Esbama
2005
163 pages, 21 x 24 cm.
Willem
Didier Ottinger, préface Dominique
Tonneau-Ryckelynck,
Nîmes, Esban / Gravelines, Musée du
dessin et de l’estampe / Paris, Item
éditions, 2003
56 pages,105 ill. , 24 x 17 cm.
Ilana Salama Ortar, La Plage tranquille :
voyages sur les côtes méditerranéennes
Texte de Nissim Gal
Montpellier, Esbama
2007
56 pages, 21 x 15 cm.
Yves Caro : Comme il vous plaira. Un album
Montpellier, Esbama
2002
20 x 20 cm.
http://actulab.free.fr/
http://labetise.free.fr/
Jacques Fournel : Le Journal de mon
ennui, décembre 2002-mai 2003
Montpellier, Esbama / Sète, Villa SaintClair
2003
426 pages, 22 x 16 cm.
A paraître :
Je(ux) d’exposition
Sous la direction de Natacha Pugnet.
Edouard Boyer, Blanc Casas Brulet,
Fabien Faure, Joan Fontcuberta, Jérôme
Glicentstein, Jean-Marc Huitorel,
Carine Krecké, Elisabeth Krecké,
Simone Menegoi, Caroline Renard,
Nathalie Talec.
Bertrand Grosol : Ori. Journal Du Sol
Montpellier, La Réser ve Terrain,
Esbama
2003
10 pages.
Catalogues
Sigurdur Arni Sigurdsson
Texte de Bragi Olafsson
Montpellier, Esbama / Sète, Villa SaintClair
2004
22 x 20 cm.
Ils rendent compte des expositions
organisées dans les galeries de l’école,
souvent monographiques pour les
artistes invités ou collectives en ce qui
concerne les étudiants et les diplômés.
Un certain nombre de ces publications
sont réalisées au sein de l’atelier
infographie par des étudiants, en
collaboration avec les enseignants du
pôle édition, ou sous forme de stages
et workshop en relation avec des
professionnels de l’édition.
L’immaculée contraception : sculptures de
Stephen Marsden
Textes de Brice Matthieussent, Christian
Gaussen
Montpellier, Esbama
2005
23 x 20 cm.
461
ANNEXES
Dominique Figarella
Textes de Catherine Perret, Saul Ostrow,
entretien entre Dominique Abensour et
Dominique Figarella
Quimper, le Quartier / Montpellier,
Esbama
2005
87 pages, 30 x 21 cm.
Pécoil, Pierre Joseph, Sylvain Grout,
Christian Gaussen
Montpellier, Esbama
2008
63 pages, 22 x 17 cm.
Émilie Aussel : Closer
Textes de Maxime Thieffine, Bastien
Gallet
Montpellier, Esbama
2009
72 pages, 22 x 17 cm.
Jean-Michel Petit
Textes de Christian Gaussen et Gérard
Lapalus
Montpellier, Esbama
2006
91 pages, 21 x 20 cm.
Élise Florenty : Répliques = replicas.
Textes de Élise Florenty et Paul
Sztulman
Montpellier, Esbama
2009
62 pages, 22 x 17 cm.
Alain Lapierre : d’image en image en
images
Montpellier, Esbama, Frac LanguedocRoussillon, Association AODN / Nîmes,
Centre universitaire de Formation et de
Recherche
2007
24 x 21 cm.
Opéra en sol mineur. Imprévus au jardin
2009
DVD dans un coffret
Texte de Christian Gaussen ; film et textes
de Laetitia Delafontaine / Gregory Niel,
Vincent Ducarne, Mounia Kansoussi,
Alain Lapierre, Heidi Moriot
Saint-Gervais-sur-Marre
2010.
Carmelo Zagari : la mort instinctive,
peinture action in-situ
Coffret de 3 DVD présentant les
« peintures action » de Carmelo Zagari
réalisées à l’Esbama en 2002.
DVD 1 : peinture action « à l’aveugle »
(30 mn 14)
DVD 2 : peinture action « à la perche »
(36 mn 57)
DVD 3 : peinture action « instinctive »
(53 mn 27)
Montpellier, Esbama
2007
A paraître :
Emmanuel Giraud, devenir gris
2010
Tania Mouraud, At the Core
2010
Gérald Petit : Anatomy of a rumor
Entretien entre Pascal Beausse, Nicolas
Exertier, Judicaël Lavrador, Vincent
Alain Bublex
2010
462
F/ LES PUBLICATIONS
Catalogues d’expositions
d’étudiants et diplômés Sarlin, Gaelle Scali
Textes de Christian Gaussen, JeanMarc Cérino, Leo Arcanzi, Pierre Tillet,
Caroline Boucher, Claude Sarthou,
Sandra Michel, Stéphane Corréard,
Bastien Gallet
Montpellier, Esbama
2009
14 dépliants de 8 pages dans une
pochette cartonnée, 21 x 15 cm.
13 ½,
Diplômés Dnsep, 2002 : Cathia Brajon,
Léa Lopez, Claudine Walcker, Philippe
Dufour-Loriol, Cyrille Maillot, Pascale
Polge, Ahmed Refes, Benjamin Landois,
Vincent Berthe de Pommery, Sébastien
Vitré, Véronique Mar tin, Céline
Martinez, Nicolas Fenouillat
Textes de Georges Frêche et Christian
Gaussen
Montpellier, Esbama
2003
31 pages, 31 x 22 cm.
Poursuites
Diplômés Dnsep, 2009 : Hélène Agniel,
Damien Charamel, Bruno Constantini,
Sonia Foulc, Maud Ghilodez, Audrey
Guiraud, Aurélie Louis, Thomas
Mestrallet, Julien Pelamourgues, Mika
Perez, Julien Ruel, Julia Scalbert
Textes de Françoise Lonardoni
Conception et réalisation par Stéphane
Tanguy et les étudiants (5° année,
2009 / 2010) : Amélie Coronado,
Seyrane Diplomat, Sylvain Gaillard,
Julie Salburgo, Margaux Saltel, Mélissa
Tresse
Nîmes, Esban
2009
84 pages, 68 ill. , 22 x 21 cm.
A Corps
Galerie des Arènes et Hôtel Rivet
2006
20 p, 40 ill. , 24x13,5 cm.
Ce qu’on nous donne à boire
Espace du Hangar, Liège
Nîmes, Esban
2007
14 pages + 1 dvd, 14 ill. , 15x12,5 cm.
Travaux d’Hiver
Galerie des Arènes et Hôtel Rivet
Nîmes, Esban
2007
40 pages , 46 ill. , 24x13,5 cm.
Vis à vis
Un certain regard sur la collection du
Carré d’art - musée d’art contemporain
Vincent Brossard, Cheng Fan, Yang
Haomin, Alice Lafont, Fabienne
Minvielle, Eleni Pratsi, Zhao Qiong,
Zhang Xiang.
2010
28 pages, 28 ill. , 15 x 21 cm.
Exit on Main St.
Diplômés Dnsep, 2009 : Sophie Bellot,
Marie Elizabeth de Marcy Chelin, Sophie
Dubois, Julie Dumont-Morgenthaler,
Julia Garbuzova, Julien Garnier, Loïc
Marchand, Ganaëlle Maury, Émilie
Plateau, Catalina Quezada, Tieri
Rivière, Élodie Sabardeil, Christophe
463
ANNEXES
Collection Hôtel Rivet
4. Marcel Duchamp, humour paria
Etienne Cornevin (collaboration
étudiante : M. Schneider)
Nîmes, Esban
2004
36 pages. ,1 ill. , 13 x 15 cm.
Initiée par Jean-Marc Scanreigh,
qui en coordonne les publications,
assisté par Nicolas Grosmaire, cette
collection s’attache à des thèmes, des
auteurs ou des événements ; elle vise
à fixer librement sur le plan théorique
ou plastique divers moments de la vie
de l’école en valorisant les démarches
créatives d’enseignants, de personnalités
invitées ou d’étudiants.
Ces publications contribuent à valoriser
dans l’école un esprit de communauté
créative.
5. Dessiner le Champignon
Essai de Didier Semin sur l’œuvre de
Jean-Claude Silbermann
Nîmes, Esban
2004
34 pages, 9 ill. , 1 photo 13 x 15 cm.
6. La Chaumière à surprises
Yves Reynier
Nîmes, Esban
2005
32 pages, 13 x 15 cm.
1. La Meilleure façon d’empiler les
bonbons
Collectif étudiant sur le dessin
(B. Brunello, A. Monchaty, J. Francioli,
J. A. Arzilier, P. Charrié, R. LeplatTorti, P. Gui)
Nîmes, Esban
2004
56 pages, 54 ill., 21 x 15 cm.
7. Olivier O. Olivier, Ombres et
Lumières
Nîmes, Esban
2005
80 pages, 64 ill. , 13 x 15 cm.
2. Picasso, Remarques à effacer
Jean-Marc Scanreigh (collaboration
étudiante : M. Schneider),
Nîmes, Esban
2004
28 pages, 1 ill. , 13 x 15 cm.
8. Cut cut cut
Estelle Brun & Marjorie Calle, (création
étudiante)
Nîmes, Esban
2005
32 pages, 34 ill. , 21 x 15 cm.
3. Le Dessin, pourquoi
Daniel Dezeuze
Nîmes, Esban
2004
42 pages, 12 ill. ,13 x 15 cm.
9. Jindal
Marjorie Calle & Pierre-Guilhem Coste
(création étudiante)
Nîmes, Esban
2005
24 pages, 26 ill. , 21 x 15 cm.
464
F/ LES PUBLICATIONS
10. Endimanchot
Vincent Capes, (création étudiante)
Nîmes, Esban
2005
28 pages, 10 ill. , 15 x 10,5 cm.
16. Dictions
Etienne Michelet, (création étudiante)
Nîmes, Esban
2006
34 pages, 7 ill. , 15 x 11 cm.
11. Les Arts de la chasse
Christian Delacampagne
Nîmes, Esban
2005
28 pages, 1 ill. , 13 x 15 cm.
17. Ainsi Est-il
Dessins de Gérard Depralon
Préface d’Yves Reynier
Nîmes, Esban
2006
32 pages,18 ill. , 13 x 15 cm.
12. Quintessence
Préface de Philippe Piguet, photographies
de Jean-Pierre Loubat
Catalogue de l’exposition d’artistes de
la Galerie RX
Nîmes, Esban
2005
44 pages, 30 ill. , 13 x 15 cm.
18. Le Monde
Alexandre Giroux
Livre d’artiste d’un étudiant diplômé
Nîmes, Esban
2007
40 pages, 47 x 31 cm.
19. Soupe aux Faux chez Breton
Anne Faucher (création étudiante)
Nîmes, Esban
2007
48 pages, 49 ill. , 21 x 15 cm.
13. Étude pour un Portrait de Francis
Bacon
Conversation inédite avec l’artiste
Pierre E.Richard
Nîmes, Esban
2006
44 pages, 2 ill. , 13 x 15 cm.
20. Jean Leyris, sculptures
Préface de Christian Delacampagne
Nîmes, Esban
2007
76 pages, 45 ill. , 13 x 15 cm.
14.Sait Si bon
Alain-Christophe Restrat
Dessins de Céline Steinmetz (création
étudiante)
Nîmes, Esban
2006
32 pages, ill. , 21 x 15 cm.
21. Claude Viallat, Œuvres
Tauromachiques
Préface de Jacques Maigne
Nîmes, Esban
2008
76 pages, 64 ill. , 29,5 x 21 cm.
15. Je Te tiens, tu me tiens
Julien Loiret, (création étudiante)
Nîmes, Esban
2006
28 pages, 9 ill. , 13 x 21 cm.
465
ANNEXES
22. L’Inconvenance du corps
Essai de Daniel Dobbels sur l’œuvre de
Jean-Marc Cérino
Nîmes, Esban
2008
42 pages,10 ill. , 13 x 15 cm.
Depuis, deux autres albums ont été
édités, en 2000 et 2008.
La photographie, cette façon de voir
et d’interpréter le monde, est ici un
prétexte. Prétexte à l’exploration d’un
territoire grâce auquel l’étudiant se
découvre face à lui-même.
Point de départ pour confronter les
regards naissants de jeunes artistes,
permettant de mieux saisir leur
personnalité, leur capacité d’adaptation,
tout en les aidant à poursuivre la voie de
la création.
23. Vrac(s)
Compilation de travaux d’étudiants de
l’Esban
Nîmes, Esban
2009
80 pages, 74 ill. , 15 x 10 cm.
24. Guy de Malherbe
Entretien avec Dominique Gutherz
Nîmes, Esban
2009
30 pages, 10 ill. , 13 x 15 cm.
Bleu profond
Illustrations de Pierrick Brua, Mathieu
Cabanes, Luc Castanié, Philippe
Dufner, Delphine Durieux, François
Foures, Mylène Garcia, Bertrand
Grosol, Sylvain Grout, Jean-Paul
Guarino, Yann Mazéas, Melik Ohanian,
Frédéric Oulieu, Christian Pérez, LouisPhilippe Vivien
Montpellier, Esbama
1994
40 pages, 35 x 25 cm.
25. Un miroir le long du chemin
Photographies de Gérard Macé
Préface de George Monti
Nîmes, Esban
2009
80 pages, 34 ill. , 13 x 15 cm.
26. Peintures
Claude Garache
Testes de Georges Duby et John E.
Jackson
Nîmes, Esban
2010
48 pages, 13 ill., 13x15 cm.
Bleu profond. Palavas-Montpellier
Illustrations de Olof Bragadottir,
Carine Caruana, Luc Castanié,
Christine de Combarieu, Sophie
Durand, Emmanuelle Étienne, David
Falco, Zahir Itim, Jarek Jablonski, Nik
Kern, Mathilde Losserand, Sandrine
Mahéo, Fabrice Mourou, Polys Peslikas,
Sébastien Pradels, Fanza Raoloson,
Muriel Siri, Véronique Solsona, Frédéric
Teissedre, Claire Vibarel
Montpellier, Esbama
2000
60 pages, 35 x 25 cm.
Collection Bleu profond
Cette collection est née en 1994 avec
la première publication d’un album de
photographies prises par les étudiants
sur l’espace de Montpellier, sous la
direction de Charles Camberoque.
466
F/ LES PUBLICATIONS
Bleu profond III : Montpellier entre les
lignes
Illustrations de Louise Deltrieux,
Camille Hubert, Sophie Bastide,
Lauréline Déaux, Arnaud Duranteau,
Caroline Bourdet, Soo Fuhrmann,
Lauraine Dufour, Aurélie Adam, Élise
Vergari, Julie Barthel, Lionel Biermann,
Xavier Lescat, Carine Schwartz, Philippe
Brière, Maëlis Brabet, Benjamin Robbe,
Marguerite Leudet, Mehdi Melhaoui,
Anne Coudron, Émilie Delair, Sophie
Valéro, Marion Jaulin, Mathilde
Dufour, Claire Llinares, Nadia Yacobi,
Jean-Baptiste Durand, Roméo Julien,
Élodie Martins-Madureira, Renaud
Seveau, Stéphane Lozza, Magali Salette,
Ghislain Amar
Montpellier, Esbama
2008
35 x 25 cm.
N° 2 Les Cahiers dessinés
Exposition des œuvres de la collection
Pajak
(collaboration étudiante : R. Leplat-Torti)
Nîmes, Esban
2002
30 x 42 cm.
N° 3 Photographies
Travaux d’étudiants (collaboration
étudiante : J. A. Arzilier, P. G. Coste et
R. Leplat-Torti)
Nîmes, Esban
2004
30 x 42 cm.
N° 4 Trois Collections privées
Exposition des œuvres des collections
Ducat-Mairet-Moser
(collaboration étudiante J.A. Arzilier, P.
G. Coste et R. Leplat-Torti)
Nîmes, Esban
2004
30 x 42 cm.
Journal Hôtel Rivet
Le journal remplit une double fonction.
Il vise à promouvoir une culture de
l’imprimé auprès des étudiants en
les impliquant sur le plan créatif et
technique aux divers stades de la chaîne
graphique. Ce faisant, le fruit de la
pédagogie s’intègre à la communication
de l’établissement et contribue à forger
son image.
N° 5 Sculpture à Garons
Exposition de l’atelier de sculpture de
l’Esban
(collaboration étudiante J. A. Arzilier et
R. Leplat-Torti)
Nîmes, Esban
2005
30 x 42 cm.
N°6 Une Image possible du monde
Exposition des œuvres de la collection
Millot-Durrenberger
( c o l l a b o r a t i o n é t u d i a n t e Ma g a l i
Toursel)
Nîmes, Esban
2005
30 x 42 cm.
N° 1 Dessins
Manifeste en faveur du dessin
Nîmes, Esban
2002
30 x 42 cm.
467
ANNEXES
N°7 Flamencos
Exposition des photographies d’Ariane
Delacampagne
Nîmes, Esban
2005
30 x 42 cm.
N°8 Dessins
La production graphique à l’Esban
Nîmes, Esban
2007
30 x 42 cm.
N°9 Fabien Lerat & Stephen Maas
Exposition et workshop des artistes
invités,
(collaboration étudiante : H. Agniel)
Nîmes, Esban
2009
30 x 42 cm.
N°10 Lieux de production
Atelier de recherche et création
(collaboration étudiante : J. Espana)
Nîmes, Esban
2010
30 x 42 cm.
N°11 L’ouest du nord au sud
Etudiants au CAC d’Istres, médiathèque
de Grans et de Cornillon-Confoux
(collaboration étudiante : S. Guichard,
P. Hinault)
Nîmes, Esban
2010
30 x 42 cm.
468
G/ Bilan d’activité des conférences et workshops depuis 2003
G/ Bilan
d’activité des
conférences
et workshops
depuis 2003
Bilan 2003-2008
2003
ARTAUD Evelyne • Peinture, héritage
et modernité
BRUEL Jacques-Yves • Débat coupure
du monde
BURAGLIO Pierre • Dessin : modes et
techniques
BALOIS Jean-Marc • La lumière en
vidéo, en atelier
CLOTTES Jean • Conférence sur
les peintures pariétales de la grotte
Chauvet
C O L L I N P i e r r e • Pr o p o s i t i o n s
plastiques à partir de l’espace urbain
DI MARTINO Frédéric • Réalisation
fresque murale avec étudiants
GARDIES André • Conférence sur la
photographie en relief
GAVOTY François • Conférence sur les
cadrans solaires
GERGONNE Jean-Luc • Atelier
sonore
GIORDA Patrice • Conférence autour
de sa pratique picturale
JOUTY Sylvain • Conférence sur le
paradis terrestre
LEYDIER Richard • Conférence sur le
travail de journaliste à Artpress
MACÉ Gérard • Lecture-conférence sur
la littérature et la photographie
MARIN Thomas • Remise en route et
formation pour l’utilisation de la presse
offset
NANCY Jean-Luc • Conférence sur
Cézanne
NZE Christian • Démonstration du
procédé platine en photographie
OTTINGER Didier • Intervention
dans le cadre de l’exposition Willem
469
ANNEXES
PASSAMAR Hervé • « L’Ecole de
Nîmes » au xixe siècle
RENAUD David • Workshop
ROLLEY Jean-Pierre • Photographie
en 3D
TORRES David • Organisation et
exposition des jeunes diplômés
VILLEVIEILLE Jean • Initiation à la
sérigraphie
WILLEM Holtrop • Rencontre avec
les étudiants autour de l’exposition
Regarder le monde
WATT Pierre • Conférence sur l’œuvre
de Pierre Buraglio
photographique
OLALQUIAGA Céleste • Le royaume
artificiel : article et modernité
PAJAK Frédéric • Table ronde-cahier
dessin. Rôle de l’édition dans la création
contemporaine
PALACIOS Bernard • Découverte cinéanimation
PEYRE Yves • Le livre de dialogue
S A L S M A N N Mi c h e l • St a g e d e
sérigraphie
SARRE Jean-Luc • Lecture de textes
SEMIN Didier • Conférence
SCHMIDT Pavel • Le cahier dessiné
TILMAN Pierre • Conférence sur
Robert Filliou
RADEMAKERS Alex • Conférence sur
l’un de ses courts métrages Tokyo. Cours
d’analyse filmique 2e année
ZERBONE Julien • Conférence sur la
burlesque
VARINI Felice • Workshop
PIQUE Muriel (chorégraphe) • Stage.
Travail sur la notion de mémoire des
espaces et lieux de représentation
MARTIROSYAN Nora • Workshop
vidéo
S H I M A BU K U RO Mi ch ih iro •
Pr é s e n t a t i o n d e s o n œ u v r e d e
photographie, installation, vidéo et
débat
RULLIER Jean-Jacques • Workshop
dessin
VIALA Michaël • Workshop volume
BERTIN Christian • Stage pour le
montage de son exposition
BARTOLETTI Olivier • Workshop
volume
S I G U R D S S O N A r n i Si g u rd u r •
Workshop peinture
PIQUET GAUTHIER Mathias •
Représentation théâtrale
2004
ARDENNE Paul • Conférence - choix
des vidéos des étudiants
BECANOVIC Cécillia • Conférence
sur Orozco
B E G H I N Fa b r i c e • Pe i n d re d e s
histoires
BIGLER Emmanuel • Rencontres
photographiques
CECCARELLI Jacques • Réalisation
d’un livre d’artiste avec les étudiants
CONIO Gérard • Utopie ou réalité
DALL AGLIO Rémi • Réalisation
d’une œuvre en volume
DEPRALON Gérard • Atelier étude
BD
FRICH Arnaud • Photos méthodes
GAUD Henri • Photos dif. Chambres
GENEVRIER Marc • Photos dif.
Acquisitions
HAZE Yvon • Photos expos et tirages
LEYDIER Richard • Fonction d’une
revue
MILLET Catherine • Conférence sur
Salvador Dali
NZE Christian • Technique alternative
470
G/ Bilan d’activité des conférences et workshops depuis 2003
KASCO Dorris Haron • Conférence
sur son œuvre à la salle Rabelais
CHATON Marie-France • Invitation
dans le cadre de la préparation au
diplôme pour les 3e année
LANNEAU Guillaume,
FROMENTEIL Gilles • Conférence
sur le cadre législatif de l’activité
professionnelle des artistes plasticiens
POISSON Mathias • Workshop
l’atelier et artistes de la galerie RX à
Paris
MAJASTRE Olivier • L’objet et l’art
contemporain
PALACIOS Bernard • Réalisation film
d’animation
PRIGENT Christian • Projet
d’éditions
RONDEAU Daniel • Conférence sur le
roman Dans la marche du temps
SARFIS Thierry • Réalisation d’une
affiche : le problème de la narration
visuelle et la symbolique des signes /
intervention pour la réalisation du site
internet de l’Esban
SORNAGA Nicolas • Ecriture fiction
cinéma
EERDEN Van der • Workshop dessin
BARTOLETTI Olivier • Conférence
sur son œuvre
LÉVÊQUE Claude • Présentation
de son œuvre et de son exposition à
Aniane
NIEL Grégory, DELAFONTAINE
Laëtitia • Workshop
HALL Miles • Workshop peinture
D U C H É N É Valérie • Workshop
volume
KASCO Dorris Haron • Workshop
vidéo
T R E N E T D i d i e r • Wo r k s h o p
sérigraphie
JOURDAN Guy • Architecture et
espace scénique
NEYRAND Pierre • Présentation de
son œuvre et de son exposition.
SIGURDSON Sigurdur Arni •
Workshop peinture
PETIT Jean-Michel • Workshop
gravure
MONNIER Mathilde • Conférence
ABRAHAM Annie • Conférence
2005
BERAR Stéphane • Conférence
GAUTIER BENZAQUEN S. • Soirée
vidéo - choix des vidéos d’étudiants
BONAFOUX Pascal • Conférence
autoportrait
BOUILLON François • Efficacité du
dessin
BRUGEROLLE (de) Marie • Visite
guidée Baldessari et conférence
CABON Olivier • Réalisation site
internet expérimental
CHEVALIER Jean-Marc • Projet
d’éditions
DELACAMPAGNE Ariane • Exposition
Photo- Flamenco
DUPUIS LABBÉ Dominique • Picasso,
la passion du dessin
FAUCHIER Serge • Peinture grande
surface
GARCIN Christian • Conférence
autour du livre Piero l’équilibre (Piero
della Francesca)
GIROUD Michel • Dada et plus que
dada
KARAVAN Daniel • Sculpture et
environnements des années 1960 à
aujourd’hui
LOUBAT Jean-Pierre • Réalisation
de prises de vues photographiques de
471
ANNEXES
NEMERT Guillaume • Conférence
TOQUEBIOL Jean-Claude • Arts
graphiques – PAO, inter ventions
régulières de janvier à juin
B RU G E RO L L E ( d e ) M a r i e • 4
conférences d’histoire de l’art
RONDEAU Corinne • conférence
JULIEN Jacques • Workshop volume
P E T I T G é r a l d • Wo r k s h o p
photographie
HAHN Clarisse • Intervention dans la
préparation au DNSEP
FAUCHILLE Jean Nicolas •
Intervention dans la préparation au
DNAP
AUZET Roland • Remise en état du
studio « nouveaux supports » avec la
Conservatoire National de Région.
Wo r k s h o p a u t o u r d u t h è m e d e
l’autoportrait
PIGUET Philippe • Présentation de la
galerie RX
MICHEL Ariane • Projection de films
et rencontre avec les étudiants
BORDARIER Stéphane • La théorie de
la couleur en peinture
STRAUSS Michel • Workshop /
Conférence Concours international
d’affiche
CABON Olivier • Intervention pour la
réalisation du site internet
FA B RO Je a n • Et u d e d e t e x t e s
philosophiques et mythologiques
ANTOINE Olivier • Conférence sur la
profession rattachée à l’activité d’artiste
DELACAMPAGNE Christian • Le
théâtre de Balthus : fantasmes et mises
en scène
MICHAUD François • Sélection de
vidéos des étudiants pour soirée vidéo
ZABAT Olivier • Rencontre autour du
film et de l’art vidéo
MACE Gérard • Lecture-conférence
exposition Alechinsky
COUTURIER Francis • Formation
atelier sérigraphie
Bell Larry • Conférence sur son
œuvre
Kokene Djamel • Workshop
Bismuth Julien • Conférence sur la
caricature
Raguenes Loïc • Conférence et
débat sur son œuvre
Fernagu Harald • Conférence sur
son œuvre
Marcel Didier • Conférence sur son
œuvre
Gal Nissim • Conférence sur l’œuvre
d’Ilana Ortar
D erieux F l o r e n c e • S é r i e d e
2006
CABON Olivier • Réalisation site
internet
CONIO Gérard • Malévitch et Lisitsky
FAGELE Gilles • Métier d’éditeur d’art
GRAND Philippe • Le métier d’éditeur
d’art
SIBONY Daniel • Essai sur l’art
contemporain
PATURANGE Christophe • Workshop
Art / Lumière / Patrimoine
ROQUE Gérard • La couleur en
particulier dans l’œuvre de Bonnard
RENIER Claire • Entre sculpture et
architecture
PRIGENT Christian • Projet d’édition
avec les étudiants
CHEVALLIER Jean-Marc • Projet
d’édition avec les étudiants
DEREUMEUX Éric • Exposition
Artistes de la Galerie RX
KREIENBUHL Stéphane (BELZERE)•
472
G/ Bilan d’activité des conférences et workshops depuis 2003
conférences d’histoire de l’art
Laguarda Alice • Conférence sur
architecture et postmodernité
PETIT Gérald • Workshop et conférence
autour de son exposition
LAMARCHE-OVIZE Alexandre et
Florentine • Workshop
HARON KASCO Dorris • Workshop
autour de son exposition
AU S S E L É m i l i e • Wo r k s h o p e t
conférence autour de son exposition
MAGHRAOUI Hamid • Session de
travail 1ère année
SARTRE Caroline • Intervention dans
la préparation du DNAP
CARON Armelle • Session de travail
1ere année
S I G U R D S S O N Si g u rd u r A r n i •
Workshop peinture
CONTOUR Catherine • Workshop
chorégraphie
ORTAR Ilana Salama • Workshop et
conférence autour de son exposition
FLORENTY Élise • Workshop et
conférence autour de son exposition
PETIT Jean-Michel • Workshop
gravure
BEAUSSE Pascal • Conférence-débat
autour de l’exposition de Gérald Petit
EXERTIER Nicolas • Conférence-débat
autour de l’exposition de Gérald Petit
PECOIL Vincent • Conférence-débat
autour de l’exposition de Gérald Petit
LAVRADOR Judicaël • Conférencedébat autour de l’exposition de Gérald
Petit
CEYSSON Bernard • Regards sur la
création actuelle « C pour aujourd’hui
ou pour demain »
MULOT Laurent • Du territoire vers
l’écran, du territoire vers l’exposition
PAVIOT Françoise • Entretien sur la
photographie
DOBBELS Daniel • Atelier danse /
dessin
GUERRIN Rémi • Atelier du
photographe
ESPINASSIER • Claude Initiation à la
pratique de la méthode Feldenkrais
PALACIOS Bernard • Initiation à la
technique du dessin animé
PROVANSAL Mathieu • Questions
structurales/Réponses architecturales
LATREILLE Emmanuel • Regards sur
la création actuelle « C pour aujourd’hui
ou pour demain »
GRAND Gilles • Sélection de films
vidéos étudiants
MANUEL Pierre • Bilan préparatoire
5e année
LEBAILLY Joëlle • Bilan préparatoire
5e année
AN Jiango • Atelier de calligraphie
chinoise
BAZZOLI François • Du sujet de la
couleur dans la peinture de 1960 à nos
jours dans l’abstraction
LEROI Olivier • Présentation de ses
œuvres
BONNEFOY Yves • Lecture de ses
poèmes
GAL Nissim • Sur l’exposition d’I. S.
Ortar
DERIEUX Florence • Sur l’histoire
des expositions et rencontres avec les
étudiants
LAGUARDA Alice • Sur son travail de
recherche dans le cadre d’Actulab
2007
GUARINO Jean-Paul • Rencontre avec
les étudiants de 5e année / préparation
au DNSEP
473
ANNEXES
CHILDRESS Nina • Conférence :
présentation de son œuvre
FILIP Francis • Workshop-rencontres
(dans le cadre du contrat ERAMUS
avec Sint Lukas, Belgique.
THIEFFINE Maxime • A propos de
l’exposition d’Émilie Aussel
COLOMER Jordi • Conférence sur son
œuvre
JOUANAIS Philippe • Conférence art
et guerre
SZTULMANN Paul • Conférence
d’histoire de l’art
ORTAR Salama Ilana • Workshop et
montage de son exposition « la plage
tranquille »
F L O R E N T Y É l i s e • Wo r k s h o p
sculpture – installation
AUSSEL Émilie • Workshop
KASCO Dorris Haron • Workshop
vidéo
PETIT Jean-Michel • Workshop
sérigraphie, gravure
MAGRAHOUI Hamid • Workshop
volume
VITRE Sébastien • Workshop dessin
LOUX Andréa • Workshop dessin
ABRAHAM Annie • Performance sur
le web
LAMM Olivier • Suivi des travaux
d’étudiant, performance sonore
AUSSEL Émilie • Worshop
BOITARD Fabien • Worshop peinture
PA R A D E I S Florence • Worshop
photographie
GHESQUIÈRE Dominique •
Intervention, préparation au DNAP
NOTTELET Olivier • Worshop dessin
FOURNEL Jacques • Intervention,
préparation au DNSEP
2008
BORGEAUD Julie • Louis Soutter
LOIRE Cédric • L’œuvre de Richard
Serra et notamment des conséquences
de Titled Arc
FLOREN Charles • L’abstraction entre
le pragmatisme et la phénoménologie :
la philosophie à l’école de la peinture
J O U V E Va l é r i e • Pr o j e c t i o n e t
conférence sur le film Grand Littoral
VILLEGLÉ Jacques • Présentation et
projection du film Un mythe dans la
ville
LOUP Mireille • Photoshop
SCHMITT François • La couleur dans
l’espace-la couleur jaune
AGATA (d’) Antoine • Photo-projet
personnel
REY Arnaud • Du sillon de notre
conscience au délire
TARTING Christian • John Cage
SERENA Jacques • Ecriture/peinture
ATHANASSAKIS Irini • L’action
comme image
FAVRE Valérie • Présentation de son
travail et de son exposition à Carré
d’Art
CAPELIER Mathieu • Workshop
peinture
HIPPOLY TE Gaëlle • Workshop
volume
L AGUARDA Alice • Conférence
architecture et commande publique
MARTIROSYAN Nora • Organisation
des soirées « Flare » en collaboration
avec Languedoc-Roussillon cinéma
MOURAU Tania • Conférence sur son
œuvre et workshop
PELEN Jean-Noël • Conférence/
rencontre dans le cadre de l’ARC
scénique
474
G/ Bilan d’activité des conférences et workshops depuis 2003
POPA Mirela • Conférence/workshop
dans le cadre de l’ARC « Espaces
critiques »
SAYTOUR Patrick • Conférence/
rencontre dans le cadre de l’ARC scénique
M I N A R D C é c i l e • C o n f é re n c e /
rencontre dans le cadre de l’ARC
« Espaces critiques »
URRÉA Valérie • Conférence/rencontre
dans le cadre de l’ARC scénique
LORAND Jean-René • Workshop
technique vidéo
SIGURDSON Sigurdur • Workshop
peinture. Présentation de son projet
d’exposition à la galerie Iconoscope
C H I L D R E S S Ni n a • Wo r k s h o p
peinture
PINARD Christian • Conférence et
visite de son exposition à Iconoscope
POINCHEVAL Abraham • Workshop
et conférence
GIRAUD Emmanuel • Workshop,
conférence et performance Le dîner
funèbre de Grimod (relecture 2009)
PARADEIS Florence • Workshop
photographie
TILLET Pierre • Conférence art et
architecture
VAN DE STEEG Nick • Workshop
BENCHAMMA Kader • Workshop
peinture
ÉTIENNE Emmanuelle • Workshop
volume
KO K E N E D j a m e l • Wo r k s h o p
sculpture
ALBERTI • Intervention dans l’atelier
scénique
DU CHÉNÉ Valérie • Workshop
peinture et conférence sur son œuvre
LOUP Mireille • Photoshop
F I R M A N D a n i e l • L’ a t e l i e r d e
Brancusi
WIZMAN Walter • Affiche Journée
Méditerranéennes de l’Olivier 2009
AGATA Antoine (d’) • Photo : projets
personnels
SCHMITT François • La couleur dans
l’Espace - La couleur jaune
GIL Yoan • L’édition, livre d’artistes
PÉRINO Thomas • Bois gravé
MAAS Stephen • Camp (Site)
PURVES Barry • Le film d’animation
dans le cadre du 9e festival des Ecrans
Britanniques
AN Jiango • L’art intervient dans le
paysage
DECKER Simone • Artiste.
Conférence
PANTZER Christian • Architecte,
conférence
2009
Chaton Enna • Workshop
Fournel Jacques • Workshop
Soulerin Olivier • Workshop
Mijangos Julien • Workshop
Mouraud Tania • Conférence
Grenier Catherine • Conférence
2010
Alberto Jeanjacques Marie •
Workshop
Paradeis Florence • Workshop
Benchamma Kader • Workshop
Mijangos Julien • Workshop
Bublex Alain • Workshop
Caron Armelle • Préparation au diplôme
Deregibus Monique • Préparation
au diplôme
Rousseau Jean-Jacques • Workshop
/ tournage
Hriech Chourouk • Workshop
475
ANNEXES
H/ Bilan des
voyages depuis
2003
AnnéeS 2003-2004
Rome antique, baroque, contemporaine.
40 étudiants.
Venise : Biennale d’architecture. 40
étudiants.
AnnéeS 2004-2005
Sète le 13 décembre 2004 avec les 1ère
année.
Lyon – Genève les 15 et 16 décembre
2004. 50 étudiants de 3 ème, 4 ème, 5 ème
année.
Visite du musée d’art contemporain de
Lyon et du mamco de Genève.
Paris les 5, 6 et 7 avril 2005 pour 26
étudiants (2ème année).
Visites : galeries d’art du xiiie, galeries du
Marais et autour de Beaubourg, Palais
de Tokyo, Centre Georges Pompidou,
Palais royal, Musée du Louvre.
Festival Vidéo Forme à ClermontFerrand les 17 et 18 mars 2005. 11
étudiants de 3ème, 4ème, 5ème année.
Nice : Villa Arson. mamac. Vence :
fondation Maeght. Mouans-Sarthoux :
espace de l’art concret. 40 étudiants.
Biennale de Lyon et musée des beauxarts. 40 étudiants.
AnnéeS 2005-2006
Toulouse le 14 octobre 2005 (1ère, 2ème et
5ème année et deux enseignants).
Visite de l’exposition « Printemps de
septembre ».
476
H/ Bilan des voyages depuis 2003
Lyon le 16 décembre 2005.
Bi e n n a l e d’ a r t c o n t e m p o r a i n . 7
professeurs ont accompagné un groupe
d’étudiants inscrits sur l’ensemble du
cursus.
Visites des principaux sites : Le Rectangle,
Musée d’art contemporain de Lyon, la
Sucrière, l’Institut d’art contemporain de
Villeurbanne.
création (arc) son/vidéo pour les 3ème,
4ème et 5ème année.
Venise, biennale d’art contemporain. 40
étudiants. Voyage organisé par Albert
Raniéri. Saint-Etienne les 8 et 9 mars 2007
Colloque « Baselitz : retour et continuité
du pictural » et visite du site Firminy Vert
du Corbusier. 12 étudiants participants.
Visite organisée par Jean-Marc Cérino.
Barcelone : fondation Miró. Expo
Douglas Gordon. macba : exposition
Peter Friedl. Caixa Forum. mnac.
Gaudi. Architectures contemporaines.
40 étudiants.
Montpellier le 10 avril 2007
Visite du musée Fabre. 27 étudiants
participants. Organisée par Augustin
Pineau et Pascal Fancony.
Années 2006-2007
Voyage collectif des préparatoires et
1ère année accompagnés d’enseignants
à Nïmes le 14 décembre 2006 (visite
des collections de Carré d’Art ) et à
Marseille (musée d’art moderne).
Turin du 22 au 24 juin 2007
Visites de musées, galeries, fondation
Castello di Rivoli. 36 étudiants
participants. Voyage organisé par Albert
Raniéri.
Vi s i t e d u C e n t re ré g i o n a l d’ a r t
contemporain de Sète ( crac ), le 21
décembre, à l’occasion de l’exposition de
Marie De Brugerolle. Rencontre avec des
artistes américains : Larry Bell invité par
l’école et Robert Wilhite.
Kassel (Allemagne) du 20 au 24 juillet
2007
Voyage organisé par les écoles d’art de
Marseille et d’Avignon. 7 étudiants de
1ère et 2ème année.
Paris du 18 au 21 avril (2 ème année)
Visites des expositions en cours, galeries,
musées.
Années 2008-2009
Barcelone les 27 et 28 novembre 2008
(2ème année)
Visites : Musée national d’art de
Catalogne, fondation Joan Miró, Pavillon
de Ludwig Mies Van Der Rohe, Musée
d’art contemporain de Barcelone.
Galeries : Noguera Blanchard, Joan Prats,
Toni Tapiès, ADN galerie, Estrany de la
Mota, La Pedrera, Fondation Caixa.
Années 2007-2008
Lyon les 22 et 23 novembre 2007
Biennale d’art contemporain pour les
2ème et 3ème années.
Aniane le 11 décembre 2007
Voyage dans le cadre de l’atelier de
477
ANNEXES
Le 27 mai 2009, déplacement des
étudiants de 1ère année pour des visites
de sites et musées à Sète, Sérignan,
Narbonne, Sigean.
Florence, Sienne, Lucca, Pise, San
Gimignano, San Galgano. 46 étudiants.
Voyage organisé par Albert Raniéri.
Venise du 5 au 6 novembre 2008
Visites de : Giardini, musée de
l’Accademia, Biennale de l’Arsenal,
exposition Artempo au Palazzo Fortuny.
46 étudiants participants. Voyage
organisé par Albert Raniéri.
Gênes du 28 avril au 2 mai 2009
Visites de la cathédrale San Lorenzo,
visite du Trésor, Eglise San Matteo,
Eglise du Gesu, musée des sculptures
San Agostino, Palais Spinola, visite du
port en bateau, Palazzo Reale, Palazzo
del Principe, Palazzo Rosso, Palazzo
Tursi, Musée d’Art Asiatique Eduardo
Chiossone, Palazzo Bianco, Musée
Maritime Galata et visite du cimetière
de Staglieno. 28 étudiants participants.
Voyage organisé par Albert Raniéri.
Bâle du 9 avril au 13 juin 2009
Visites de : la foire internationale
Artbasel, le Kunstmuseum, Schaulager,
la fondation Beyeler.
26 étudiants participants.
Année 2010
Berlin
Barcelone
478
I / Principaux lieux et rendez-vous culturels
I / Principaux
lieux et rendezvous culturels
ART CONTEMPORAIN /
INSTITUTIONS
Frac Languedoc-Roussillon
www.fraclr.org
Liste non exhaustive
Carré d’art, Nîmes
www.carreartmusee.nimes.fr
Centre régional d’art contemporain,
Sète
www.crac.lr.free.fr
Musée international des arts modestes
(MIAM), Sète
www.miam.org
Musée régional d’art contemporain,
Sérignan
www.myspace.com/museedeserignan
Musée d’art moderne, Céret
www.musee-ceret.com
L.A.C., Sigean
www.lac.narbonne.com
MUSÉES
Musée Fabre, Montpellier
www.museefabre.montpellier-agglo.
com
Musée des Beaux-Arts de Nîmes
http://www.nimes.fr/index.php?id=279
Musée archéologique de Nîmes
http://www.nimes.fr/index.php?id=280
Museum d’histoire naturelle de Nîmes
http://www.nimes.fr/index.php?id=284
479
ANNEXES
Musée archéologique Lattara, Lattes
http://museearcheo.montpellier-agglo.
com
Bienvenue à bord, Nîmes
2, cours Nemausus
30000 Nîmes
33 (0)4 66 84 95 77
Musée Pierre-André Benoît, Alès
http://www.ville-ales.fr
Galerie chapelle de la Salamandre,
Nîmes
3 Place Salamandre, 30000 Nîmes
33 (0)4 66 76 23 90
GALERIES /
ASSOCIATIONS
Galerie Philippe Pannetier, Nîmes
http://ppgalerie.over-blog.com
Galerie Alma, Montpellier
http://www.galeriealma.com
PPCM, Nîmes
http://www.galerie-esca.com
Aperto, Montpellier
http://aperto.free.fr
Galerie 4 barbiers, Nîmes
http://galerie.4barbier.free.fr
Galerie ChantiersBoîteNoire,
Montpellier
http://www.leschantiersboitenoire.com
La Vigie – Art contemporain, Nîmes
http://lavigieartcontemporain.unblog.
fr
GM galerie, Montpellier
http://www.gmgalerie.com
PHOTOGRAPHIE
Galerie Hambursin-Boisanté,
Montpellier
http://www.galeriehambursinboisante.
com
Pavillon populaire, Montpellier
http://www.montpellier.fr/506-lesexpos-du-pavillon-populaire.htm
G a l e r i e H é l è n e Tr i n t i g n a n t ,
Montpellier
http://www.galerietrintignan.com
NegPos, Nîmes
http://negpos.fr
Iconoscope, Montpellier
http://www.iconoscope.fr
Le lac gelé, Nîmes
http://www.lelacgele.org
Vasistas galerie - Art contemporain,
Montpellier
http://www.vasistas.org
Visa pour l’Image, Perpignan
www.visapourlimage.com
480
I / Principaux lieux et rendez-vous culturels
MUSIQUE
Théâtre d’O, Montpellier
http://www.herault.fr/loisirs/culture/
spectacle/spectacle.html
Festival radio France Montpellier
www.festivalradiofrancemontpellier.
com
Théâtre de la Vignette, université PaulValéry, Montpellier
http://theatre.univ-montp3.fr
Opéra et orchestre national de
Montpellier
www.opera-montpellier.com
www.orchestre-montpellier.com
Théâtre de Nîmes
http://www.theatredenimes.com
Le Périscope, Nîmes
http://theatre-periscope.fr
musiques actuelles
Théâtre Jacques Cœur, Lattes
http://www.ville-lattes.fr/loisirs_
theatre.asp
Salle Victoire 2, Montpellier
http://www.victoire2.com
Rockstore, Montpellier
http://www.rockstore.fr
DANSE
Zénith sud, Montpellier
http://www.enjoy-montpellier.com
Centre Chorégraphique National,
Montpellier
www.mathildemonnier.com
Festival international de la guitare,
Montpellier
http://www.internationalesdelaguitare.
com
Festival Montpellier Danse,
Montpellier
www.montpellierdanse.com
THÉATRE
CINÉMA
Centre dramatique national de
Montpellier Languedoc-Roussillon /
Théâtre des 13 vents
http://www.theatre-13vents.com
Festival du cinéma méditerranéen,
Montpellier
www.cinemed.tm.fr
Théâtre du Hangar, Montpellier
http://www.theatreduhangar.com
Cinéma Utopia, Montpellier
h t t p : / / w w w. c i n e m a s - u t o p i a . o r g /
montpellier
Théâtre Jean Vilar, Montpellier
http://theatrejeanvilar.montpellier.fr
Cinéma Diagonal, Montpellier
http://www.cinediagonal.com
481
ANNEXES
Cinéma Sémaphore, Nîmes
http://www.cinema-semaphore.fr
Itinérances, Festival de cinéma d’Alès
www.itinerances.org
AUTRES
Réseau des médiathèques de
Montpellier
http://mediatheque.montpellier-agglo.
com
Comédie du Livre, Montpellier
h t t p : / / w w w. c o m e d i e d u l i v r e .
montpellier.fr
Trioletto, Montpelier (espace culturel
étudiant)
http://www.crous-montpellier.fr/
trioletto--une-salle-au-coeur-ducampus_183
Kawenga, Montpellier (espace
multimédia)
http://www.kawenga.org/accueil.php
Réseau des médiathèques de Nîmes
http://bibliotheque.nimes.fr
Le Cratère. Scène nationale d’Alès
www.lecratere.fr
482
Plans
Site de Montpellier
485
486
487
488
489
490
Plans
Site de Nîmes
493
494
495
496
497
498
499
500
501
502
503