SESSIONS ORALES ORAL SESSIONS
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SESSIONS ORALES ORAL SESSIONS Jeudi 2 décembre Thursday December 2 Programme sessions orales Jeudi 2 décembre Jeudi 2 décembre Thursday December 2 Heure Réf Session Salle 09:00-10:30 1SR UN GERME ET SA PRÉVENTION : LES INFECTIONS À PNEUMOCOQUE EN 2011 : SESSION 1 BORDEAUX 11:00-12:30 2SR UN GERME ET SA PRÉVENTION : LES INFECTIONS À PNEUMOCOQUE EN 2011 : SESSION 2 BORDEAUX 09:00-10:30 3O INFECTIONS EXPÉRIMENTALES (URINAIRES ET OSSEUSES) I 09:00-10:30 4O INFECTIONS COMMUNAUTAIRES : SÉMIOLOGIE CLINIQUE ET PARACLINIQUE 342A 09:00-10:30 5O AEROMONAS, BURKHOLDERIA, PSEUDOMONAS : ÉPIDÉMIOLOGIE ET RÉSISTANCE 342B 09:00-10:30 6O ENTÉROBACTÉRIES BLSE : ÉPIDÉMIOLOGIE 343 09:00-10:30 7S LES ANTIBIOTIQUES BACTÉRIOSTATIQUES FONT-ILS AUSSI BIEN QUE LES ANTIBIOTIQUES BACTÉRICIDES ? 351 09:00-10:30 09:00-10:30 8O MÉCANISME DE RÉSISTANCE ET ASSOCIATION DE MÉCANISMES DE RÉSISTANCE 9FMC INFECTIONS À ANAÉROBIES 09:00-10:30 10O NOUVELLES MÉTHODES DIAGNOSTIQUES ET DE DÉTECTION DE LA RÉSISTANCE CHEZ MYCOBACTERIUM TUBERCULOSIS 11:00-12:30 11S ANTIBIOTHÉRAPIE ET EXACERBATION DE BRONCHO-PNEUMOPATHIES CHRONIQUES : UNE QUESTION D'ACTUALITÉ 11:00-12:30 12S UTILISATION DES NOUVELLES TECHNOLOGIES EN VIROLOGIE MÉDICALE EN 2010 : MYTHE OU RÉALITÉ DE DEMAIN ? 341 352A 352B 353 HAVANE 341 11:00-12:30 13S PNEUMOCYSTIS ET PNEUMOCYSTOSES : QUOI DE NEUF EN 2010 342A 11:00-12:30 14O OUTILS MOLÉCULAIRES EN VIROLOGIE : DU DIAGNOSTIC À LA PHYSIOPATHOLOGIE 342B 11:00-12:30 15O DIAGNOSTIC DES INFECTIONS À CLOSTRIDIUM DIFFICILE 11:00-12:30 16S LES MODÈLES PRÉDICTIFS DE L’ÉVOLUTION DES MALADIES INFECTIEUSES ET LA RÉALITÉ 343 351 11:00-12:30 17SEP HELICOBACTER PYLORI : DIAGNOSTIC RAPIDE ET RÉSISTANCE AUX ANTIBIOTIQUES 352A 11:00-12:30 18FMC L'ANTIBIOGRAMME POUR TOUS ? 352B 11:00-12:30 12:30-14:00 19O INFECTIONS COMMUNAUTAIRES 20SS INFECTIONS COMPLIQUÉES À GRAM POSITIF 14:00-15:30 21O GRIPPE SAISONNIÈRE ET PANDÉMIQUE, DONNÉES RÉCENTES 353 342A HAVANE 14:00-15:30 22O INFECTIONS EXPÉRIMENTALES II 14:00-15:30 23S LES BÉTA-LACTAMASES ÉMERGENTES ; ENTÉROBACTÉRIES 342A 14:00-15:30 24S AÉROSOLS D’ANTIBIOTIQUES ET PNEUMONIES ACQUISES SOUS VENTILATION MÉCANIQUE 342B 14:00-15:30 25O DIAGNOSTIC ET PRISE EN CHARGE DES INFECTIONS EN MYCOLOGIE ET PARASITOLOGIE 343 14:00-15:30 26S L’ANNÉE EN INFECTIOLOGIE ET MICROBIOLOGIE 351 14:00-15:30 27S MESURES ÉLECTRONIQUES/AUTOMATIQUES DES CONTACTS INTER HUMAINS : APPLICATION À LA DIFFUSION DES AGENTS INFECTIEUX 14:00-15:30 14:00-15:30 16:00-17:30 28FMC INFECTIONS SÉVÈRES EN PÉDIATRIE 29O INFECTIONS VIRALES: ÉPIDÉMIOLOGIE, ANTIVIRAUX 30SEP LA MULTIRÉSISTANCE AUX ANTIBIOTIQUES EST PARTOUT ! 16:00-17:30 31O STAPHYLOCOQUES : PORTAGE, ÉPIDÉMIOLOGIE, DIAGNOSTIC 16:00-17:30 32O OPTIMISATION DES TRAITEMENTS ANTI-INFECTIEUX 16:00-17:30 16:00-17:30 33O PHYSIOPATHOLOGIE DES INFECTIONS BACTÉRIENNES 34SEP EVALUATION ÉT ENREGISTREMENT: QUOI DE NEUF CETTE ANNÉE 341 352A 352B 353 BORDEAUX HAVANE 341 342A 342B 16:00-17:30 35O IST : IMPORTANCE DE SUIVRE LES TENDANCES 343 16:00-17:30 36S VIRUS ÉMERGENTS 351 16:00-17:30 37SEP INFECTIONS FONGIQUES LIÉES AUX SOINS 352A 16:00-17:30 38FMC CONDUITE À TENIR DEVANT DES CAS GROUPÉS DE TUBERCULOSE CHEZ LE PERSONNEL SOIGNANT DANS UNE UNITÉ DE SOINS 352B 16:00-17:30 39SEP EVOLUTION DES SCHÉMAS THÉRAPEUTIQUES EN INFECTION OSTÉ-OARTICULAIRE 353 jeudi Thursday 2 décembre December 09:00 10:30 SALLE Room BORDEAUX SEMINAIRE RICAI Seminaire Ricai 1SR Programme sessions orales Jeudi 2 décembre UN GERME ET SA PRÉVENTION : LES INFECTIONS À PNEUMOCOQUE EN 2011 : SESSION 1 A MICROORGANISM AND ITS PREVENTION: PNEUMOCOCCAL INFECTIONS IN 2011: SESSION 1 Présidents/Chairpersons : C. CHIDIAC, D. FEDSON 1 Physiopathologie des infections à pneumocoque 09:00 M. Oggioni University of Siena, Siena, Italie 2 Caractéristiques de l’immunité anti-pneumococcique 09:20 D. Fedson Cergy Haut, France 3 Infection sévère à Pneumocoque ; facteurs génétiques prédisposants 09:40 J.P. Bedos CH de Versailles, France 4 Facteurs prédisposants à l’infection pneumococcique – Fardeau de la maladie 10:00 C. Chidiac Service maladies infectieuses, Hôpital de la Croix Rousse, Lyon, France jeudi Thursday 2 décembre December 11:00 12:30 SALLE Room BORDEAUX SEMINAIRE RICAI Seminaire Ricai 2SR UN GERME ET SA PRÉVENTION : LES INFECTIONS À PNEUMOCOQUE EN 2011 : SESSION 2 A MICROORGANISM AND ITS PREVENTION: PNEUMOCOCCAL INFECTIONS IN 2011: SESSION 2 Présidents/Chairpersons : E. VARON, J.P. BEDOS 5 Les infections nosocomiales à pneumocoque existent-elles ? 11:00 B. Coignard Institut de Veille Sanitaire, Saint Maurice, France 6 Epidémiologie : évolution des résistances, de la distribution des sérotypes 11:20 E. Varon Microbiologie, AP-HP, Hôpital Européen Georges Pompidou, Paris, France 7 Vaccins anti-pneumococciques : attentes et progrès 11:40 B. Fritzel Pfizer, Paris La Défense, France RICAI, 2010 – Paris, France 3 Programme sessions orales Jeudi 2 décembre 3O SESSION LIBRE SALLE Oral Papers Room 09:00 10:30 341 jeudi Thursday 2 décembre December INFECTIONS EXPÉRIMENTALES (URINAIRES ET OSSEUSES) I EXPERIMENTAL URINARY AND BONE INFECTIONS I Présidents/Chairpersons : V. JOLY, M. ETIENNE 8 Activité de la céfoxitine et des carbapénèmes in vitro et dans un modèle murin de pyélonéphrite expérimentale à Escherichia 09:00 coli produisant ou non une béta-lactamase à spectre étendu (BLSE) de type CTX-M-15 2 2 1 1 2 2 2 R. Lepeule , E. Ruppé , P. Le , L. Massias , F. Chau , A. Lefort , B. Fantin 1 2 Service de Pharmacie, AP-HP, Hôpital Bichat EA3964, Université Paris Diderot, Paris, France 9 Surévaluation in vitro de l'efficacité de la ciprofloxacine dans le traitement d'une infection urinaire sur cathéter à Pseudomonas 09:15 aeruginosa chez le lapin 3-2 2 2-1 3-2 M. Etienne , E. Okiemy , M. Pestel-Caron , F. Caron 1 2 3 Bactériologie Groupe de Recherche sur les micro-organismes et les Anti-microbiens (GRAM EA2656) Maladies infectieuses et tropicales, CHU de Rouen, Rouen, France 10 An acute methicillin-resistant Staphylococcus aureus (MRSA) osteomyelitis model in rabbit: contribution to antibiotic studies 09:30 A. Gaudin2-1, G. Amador2-1, V. Le Mabecque2, A.F. Miegeville2, G. Potel2-1, P. Weiss3, J. Caillon2-1, A. Hamel2-1, C. Jacqueline2-1 1 2 3 CHRU EA 3826 INSERM UMRS 791, Nantes, France 11 In vivo contribution of a filling biomaterial loaded with vancomycin in an acute MRSA osteomyelitis model : Time-dependent 09:45 efficacy study about a new drug delivery system 2-1 3 2 2 2-1 3 3 2-1 G. Amador , H. Gautier , V. Le Mabecque , A.F. Miegeville , G. Potel , J.M. Bouler , P. Weiss , J. Caillon , C. Jacqueline 1 2 2-1 3 CHRU EA 3826 INSERM UMRS 791, Nantes, France 12 In vivo assessment of activity of calcium-deficient apatite linezolid drug delivery system versus systemic administration of 10:00 linezolid in a rabbit osteomyelitis experimental model due to MRSA 2-1 2-1 3 2 2 2-1 3 3 2-1 2-1 A. Gaudin , G. Amador , H. Gautier , V. Le Mabecque , A.F. Miegeville , G. Potel , J.M. Bouler , P. Weiss , J. Caillon , C. Jacqueline 1 2 3 CHRU EA 3826 INSERM UMRS 791, Nantes, France 4O SESSION LIBRE SALLE Oral Papers Room 342A 09:00 10:30 jeudi Thursday 2 décembre December INFECTIONS COMMUNAUTAIRES : SÉMIOLOGIE CLINIQUE ET PARACLINIQUE COMMUNITY-ACQUIRED INFECTIONS: CLINICAL AND PARACLINICAL SEMIOLOGY Présidents/Chairpersons : F. ADER, D. DECRE 13 La procalcitonine permet de rationaliser l'antibiothérapie dans les infections respiratoires basses de l'adulte hospitalisé 09:00 G. Guillaumou3, B. Barry3, F. Josse3, A. Barrans1, B. Lamy1, L. Giraudon2, C. Seignalet3 1 2 3 Laboratoire de Biologie Pharmacie Pôle de Médecine, Centre Hospitalier du Bassin de Thau, Sète, France 14 Fréquence de la sémiologie respiratoire au cours des bactériémies à porte d'entrée urinaire 09:15 K. Carles2, F. De Salvador2, L. Landraud1, E. Cua2, J. Levraut3, P.M. Roger2 1 2 3 Bactériologie Infectiologie Service d'Accueil des Urgences, Centre Hospitalier Universitaire, Nice, France 15 Listériose ostéo-articulaire : une série de 45 cas consécutifs 09:30 C. Charlier2-3-4, A. Leclercq3, B. Cazenave3, N. Desplaces1, A. Le Monnier3, M. Lecuit2-3-4 1 2 Laboratoire de biologie médicale, GH Diaconesses Croix Saint Simon Maladies Infectieuses et Tropicales, Hôpital Necker Enfants 3 4 Malades Centre National de Référence Listeria, Institut Pasteur Université Paris Descartes, Paris, France 4 RICAI, 2010 – Paris, France 16 Infections à Nocardia au CHRU de Montpellier de 2000 à 2010 : caractéristiques clinico-microbiologiques de 51 cas 09:45 P. Gomis5-3, V. Rodríguez-Nava1, H. Marchandin3-6, S. Boutruche3, H. Jean-Pierre3-6, D. Terru3, R. Chiron2, P. Boiron1, S. Godreuil5-3-4 1 2 Observatoire Français des Nocardioses, UMR CNRS 5557, Faculté de Pharmacie, Lyon Service de Pneumologie, Hôpital Arnaud de 3 4 Programme sessions orales Jeudi 2 décembre Villeneuve, CHRU de Montpellier, Centre de Ressources et de Compétences pour la Mucoviscidose Département de Bactériologie5 Virologie, CHRU Montpellier Centre IRD de Montpellier, GEMI, UMR CNRS-IRD 2724 Université Montpellier 1, EA 4205, 6 « Transmission, Pathogenèse et Prévention de l'Infection par le VIH » Laboratoire de Bactériologie-Virologie, Université Montpellier 1, EA3755, Faculté de Pharmacie, Montpellier, France 17 Intérêt de l'endoscopie digestive basse (EDB) au décours d'une bactériémie à germe d'origine digestive (BGOD) 10:00 S. Diamantis3, E. Farfour3, A.L. Pelletier2, P.L. Woerther1, T. Vallot2, C. Rioux3 1 2 3 Laboratoire de bactériologie Service d'hépato-gastroentérologie Services des maladies infectieuses et tropicales, Hôpital Bichat- Claude Bernard, AP-HP, Paris, France 18 Infections invasives communautaires à Klebsiella pneumoniae : facteurs de virulence 10:15 D. Decré2-1, C. Verdet4, A. Emirian1, D. Geneste1, F. Laurent1, J.C. Petit1, S. Brisse5, E. Maury3, G. Arlet4-1 1 2 3 Bactériologie, ER8, Faculté de Médecine Saint-Antoine, UPMC Bactériologie Réanimation Médicale, Hôpital Saint-Antoine, 4 5 AP-HP Bactériologie, Hôpital Tenon, AP-HP Génotypage des Pathogènes et Santé Publique, Institut Pasteur, Paris, France jeudi Thursday 2 09:00 10:30 décembre December 342B SALLE Room 5O SESSION LIBRE Oral Papers AEROMONAS, BURKHOLDERIA, PSEUDOMONAS : ÉPIDÉMIOLOGIE ET RÉSISTANCE AEROMONAS, BURKHOLDERIA, PSEUDOMONAS: EPIDEMIOLOGY AND RESISTANCE Présidents/Chairpersons : P. CHAVANET, J.C. LUCET 19 Aeromonas spp. résistant aux céphalosporines de 3è génération : mécanismes de résistance et signification clinique 09:00 Y. Berrouanne1, J. Dellamonica4, B. Goubaux3, F. Girard-Pipau2, T. Fosse2-1 1 2 3 4 Hygiène Hospitalière Laboratoire de Bactériologie Pôle Anesthésie-Réanimation Réanimation médicale, CHU de Nice, Nice, France 20 Analyse comparée par MLST de Burkholderia complexe cepacia isolés de patients atteints de mucoviscidose et de 09:15 l'environnement 1-2 1-2 4 2 2 2 4 3 2 G. Héry-Arnaud , M.L. Abalain , C. Segonds , S. Gouriou , F. Deniel , L. Castrec , G. Chabanon , G. Rault , G. Barbier , C. Payan 1 2 1-2 3 Bactériologie, CHRU de Brest EA 3882 (LUBEM)-IFR 148, Université de Bretagne Occidentale, Brest CRCM mixte, Centre de 4 Perharidy, Roscoff Observatoire National B. cepacia, CHU de Toulouse, Toulouse, France 21 Épidémiologie moléculaire des souches de P.aeruginosa multi-résistantes dans un hôpital universitaire français 09:30 P. Cholley2-4, H. Gbaguidi-Haore2-4, X. Bertrand2-4-1, M. Thouverez2-4, P. Plésiat1-3, D. Hocquet1-3, D. Talon2-4-1 1 2 3 4 Centre National de Référence chez P. aeruginosa service d'Hygiène Hospitalière service de Bactériologie, CHU Besançon UMR 6249 Chrono-environnement, Université de Franche-Comté, Besançon, France 22 Détection précoce de Pseudomonas aeruginosa chez les patients atteints de mucoviscidose : la sérologie a-t-elle un intérêt ? 09:45 D. Fournier2, G. Couetdic2, M.L. Dalphin1, B. Richaud-Thiriez1, P. Plésiat2 1 2 Centre de Ressources et de Compétences de la Mucoviscidose (CRCM) Laboratoire de Bactériologie, Centre Hospitalier Universitaire, Besançon, France 23 Émergence de souches de Pseudomonas aeruginosa (PA) toto-résistantes (R) dans un service de réanimation médicale : 10:00 épidémies successives de souches productrices de GES-9 et VIM-2 2 4 4 4 3 1 2 2 L. Armand-Lefèvre , S. Nguyen , I. Lolom , M. Maison , M. Wolff , P. Plésiat , A. Andremont , R. Ruimy , J.C. Lucet 1 2 3 4 4 CNR Pseudomonas, Hôpital Jean Minjoz, EA 3186, Besançon Laboratoire de Bactériologie Réanimation médicale UHLIN, CHU Bichat-Claude Bernard, Paris, France RICAI, 2010 – Paris, France 5 24 Diversité génétique des souches multi-résistantes de Pseudomonas aeruginosa isolées des hôpitaux de l'Est de la France 10:15 P. Cholley2-4, M. Thouverez2-4, D. Hocquet1-3, N. Van Der Mee-Marquet5, D. Talon2-4-1, X. Bertrand2-4-1 1 2 3 4 Centre National de Référence chez P. aeruginosa Service d'Hygiène Hospitalière Service de Bactériologie, CHU Besançon UMR 6249 Programme sessions orales Jeudi 2 décembre 5 Chrono-environnement, Université de Franche-Comté, Besançon Service de bactériologie et Hygiène Hospitalière, CHU Tours, Tours, France 6O SESSION LIBRE SALLE Oral Papers Room 09:00 10:30 343 jeudi Thursday 2 décembre December ENTÉROBACTÉRIES BLSE : ÉPIDÉMIOLOGIE EPIDEMIOLOGY OF ESBL ENTEROBACTERIACEAE Présidents/Chairpersons : J. ROBERT, C. QUENTIN 25 Prédiction clinique du portage d'enterobactéries porteuses de ß-lactamases à spectre élargi à l'admission dans les services de 09:00 médecine 4-2 4-2 3 4-1 4 3 4-2 4-1 E. Ruppé , A. Pitsch , F. Tubach , V. De Lastours , F. Chau , B. Pasquet , A. Andremont , B. Fantin 1 2 3 Service de Médecine Interne, Hôpital Beaujon, AP-HP, Clichy CNR associé "Résistance dans les Flores Commensales" Unité de 4 Recherche Clinique Paris Nord, Hôpital Bichat Claude Bernard, AP-HP EA3964, Université Paris 7 Diderot Site Bichat, Paris, France 26 Case-control study to determine risk factors for clinical samples positive for CTX-M-producing Escherichia coli in inpatients in 09:15 10 hospitals of Assistance Publique-Hôpitaux de Paris 1 5 3 4 3 1 1 6 5 M.H. Nicolas-Chanoine , C. Vincent , V. Jarlier , G. Arlet , L. Drieux , V. Leflon-Guibout , E. Marcon , S. Brisse , F. Mentré , The Study 2 Group Coli Beta 1 2 3 4 5 Microbiologie, Hôpital Beaujon, Clichy AP-HP Microbiologie, Hôpital Pitié-Salpêtrière Microbiologie, Hôpital Tenon Biostatistique, 6 Inserm U738 Plate-forme Génotypage des Pathogènes et Santé Publique, Institut Pasteur, Paris, France 27 Facteurs de risque et mortalité associée aux bactériémies à Enterobacteriaceae produisant une β-lactamase à spectre étendu 09:30 C. Baudel2, D. Decré1, D. Nesa2, F. Barbut2, G. Birgand2 1 2 Service de Microbiologie Unité d'Hygiène et de Lutte contre les Infections Nosocomiales, UHLIN, Hôpital Saint Antoine, Paris, France 28 Bactériémies communautaires à bacilles à Gram négatif (BGN) : prévalence et facteurs de risque associés à la résistance 09:45 M. Shoai Tehrani3, S. Cau2, N. Day4, T. Nahn1, C. Visseaux8, E. Carbonnelle4, V. Cattoir1, S. Covec2, V. Fihman6, H. Jacquier5, 3 9 8 7 F. Jauréguy , A. Le Monnier , J. Tankovic , J.R. Zahar 1 2 3 CHU Côte de Nacre, Caen CHU Hôtel Dieu, Nantes Groupe de Microbiologie Clinique : Laboratoires de Microbiologie, CHU 4 5 Avicenne Groupe de Microbiologie Clinique : Laboratoires de Microbiologie, Hôpital Européen Georges Pompidou Groupe de 6 Microbiologie Clinique : Laboratoires de Microbiologie, Hôpital Lariboisière Groupe de Microbiologie Clinique : Laboratoires de 7 Microbiologie, Hôpital Louis Mourier Groupe de Microbiologie Clinique : Laboratoires de Microbiologie, Hôpital Necker-Enfants8 9 Malades Groupe de Microbiologie Clinique : Laboratoires de Microbiologie, Hôpital Saint Antoine, Paris CH A. Mignot, Versailles, France 29 Impact de deux politiques différentes dans la maîtrise de la diffusion des entérobactéries à β-lactamase à spectre étendu 10:00 C. Dupont1, N. Fortineau1, F. Laisney1, P. Nordmann1, J.R. Zahar2 1 2 Microbiologie-Hygiène, Hôpital de Bicêtre, Le Kremlin-Bicêtre Microbiologie-Hygiène, Hôpital Necker, Paris, France 30 Évaluation de la contamination environnementale liée aux différentes espèces d'entérobactéries sécrétrices de β-lactamase à 10:15 spectre élargi 3-2 4 4 2 2 1 3-2 3-2 H. Guet-Revillet , A. Le Monnier , N. Breton , I. Alaabouche , C. Bureau , A.T. Kouatchet , X. Nassif , J.R. Zahar 1 2 3 Service de réanimation, CHU d'Angers, Angers Service de Microbiologie, Hôpital Necker-Enfants-Malades, AP-HP Université Paris 4 Descartes, Paris Service de Microbiologie, Centre Hospitalier, Versailles, France 6 RICAI, 2010 – Paris, France jeudi Thursday 2 09:00 10:30 décembre December 351 SALLE Room SYMPOSIUM Symposium 7S Programme sessions orales Jeudi 2 décembre LES ANTIBIOTIQUES BACTÉRIOSTATIQUES FONT-ILS AUSSI BIEN QUE LES ANTIBIOTIQUES BACTÉRICIDES ? ARE BACTERIOSTATIC ANTIBIOTICS AS EFFECTIVE AS BACTERICIDAL ANTIBIOTICS? Présidents/Chairpersons : B. FANTIN, J.L. MAINARDI 31 Les antibiotiques bactériostatiques : le sont-ils vraiment ? 09:00 L. Gutmann Service de microbiologie, Hôpital Européen Georges Pompidou, Paris, France 32 Antibiotiques bactériostatiques dans l’endocardite ? Modèles animaux et utilisation en clinique 09:20 B. Fantin Service de Médecine Interne, Hôpital Beaujon, et EA 3964 « Emergence de la résistance bactérienne in vivo », Faculté de Médecine, Université Paris Diderot, Paris, France 33 Infection osseuse : cide ? Statique ? Pour qui et quand ? 09:40 V. Zeller Centre de références des infections ostéo-articulaires complexes, GH Diaconnesses Croix Saint Simon, Paris, France 34 Place des antibiotiques non bactéricides en 2010 10:00 R. Gauzit Service de réanimation, Hôtel Dieu, Paris, France jeudi Thursday 2 09:00 10:30 décembre December SALLE Room 352A SESSION LIBRE Oral Papers 8O MÉCANISME DE RÉSISTANCE ET ASSOCIATION DE MÉCANISMES DE RÉSISTANCE RESISTANCE MECHANISM AND COMBINATION OF RESISTANCE MECHANISMS Président/Chairperson : P. NORDMANN, C. POYART 35 Analyse de la multirésistance de souches d'origine clinique d'Aeromonas hydrophila 09:00 M. Hernould1, C. Harf-Monteil2, C. Quentin1, C. Arpin1 1 2 CNRS UMR 5234, Université Bordeaux 2, Bordeaux UPRES-EA 3432, Hôpital de Strasbourg, Strasbourg, France 36 Étude de l'impact des mutations de la sous-unité B de l'ADN gyrase de M. tuberculosis sur la sensibilité aux quinolones 09:15 A. Pantel3, F. Brossier2-1-3, S. Bastian2, N. Veziris2-1-3, D. Reitter3, V. Jarlier2-1-3, A. Aubry2-1-3 1 2 Laboratoire de bactériologie, APHP - Groupe Hospitalier Pité-Salpêtrière CNR des Mycobactéries et de la Résistance des 3 Mycobactéries aux Antituberculeux ER5/EA1541, UPMC, Paris, France 37 Sélection in vivo chez Escherichia coli, par des cures répétées d'ofloxacine, de deux mutations rares dans les gènes gyrA et 09:30 parC conférant des phénotypes de résistance inhabituels et trompeurs 2 1 3 M. Smati , J.P. Emond , G. Arlet , J. Tankovic 1 2 2 3 Microbiologie, Centre Hospitalier, Compiègne Bactériologie-Virologie, CHU Saint-Antoine Bactériologie, Hôpital Tenon, Paris, France 38 Rapid emergence of linezolid-resistant Staphylococcus aureus during treatment of pulmonary infection in a cystic fibrosis adult 09:45 patient A. Tazi 1-3-4 2 2 1 3-4 1-3-4 , N. Dufeu , J. Chapron , G. Touak , M. Longo , P.C. Morand 1 , C. Poyart 1-3-4 2 Service de Bactériologie, Centre National de Référence des Streptocoques Service de Pneumologie, Centre de Ressources et de 3 Compétence de la Mucoviscidose Adulte, Assistance Publique-Hôpitaux de Paris, Hôpital Cochin INSERM U1016, CNRS UMR 8104, 4 Institut Cochin Université Paris Descartes, Faculté de Médecine, Paris, France RICAI, 2010 – Paris, France 7 39 Caractérisation moléculaire de souches cliniques de staphylocoque à coagulase négative résistantes au linézolide dans une 10:00 unité de soins intensifs 4 1 2 4 5 4 1-3 L. Mihaila , G. Defrance , F. Garnier , C. Pirin , P. Ichai , E. Dussaix , F. Doucet-Populaire , N. Bourgeois-Nicolaos Programme sessions orales Jeudi 2 décembre 1 1-3 2 3 Laboratoire de Bactériologie-Hygiène, Hôpital Antoine Béclère, Clamart Service de microbiologie, Hôpital Dupuytren, Limoges EA4065, 4 5 UFR des Sciences Pharmaceutiques et Biologiques Université Paris Descartes, Paris Laboratoire de Bactériologie Réanimation hépatique, Hôpital Paul Brousse, Villejuif, France 9FMC ATELIERS FMC SALLE Cme Workshop Room 09:00 10:30 352B jeudi Thursday 2 décembre 2 décembre December INFECTIONS À ANAÉROBIES ANAEROBIC INFECTIONS Animateurs/Moderators : H. MARCHANDIN, L. DUBREUIL, E. SENNEVILLE Objectifs : - Mise à jour des connaissances sur l'état des résistances chez les bactéries anaérobies - Les nouveautés taxonomiques - L'antibiothérapie des infections ostéo-articulaires à bactéries anaérobies y compris le pied diabétique Niveau requis des participants : - Connaissance de base sur les bactéries anaérobies et leur rôle en pathologie humaine - Connaissance des principaux antibiotiques anti-anaérobies Auditoire : Médecins cliniciens et biologistes impliqués dans la prise de ce type de pathologie 10O SESSION LIBRE SALLE Oral Papers Room 09:00 10:30 353 jeudi Thursday December NOUVELLES MÉTHODES DIAGNOSTIQUES ET DE DÉTECTION DE LA RÉSISTANCE CHEZ MYCOBACTERIUM TUBERCULOSIS NEW DIAGNOSTIC METHODS AND DETECTION OF RESISTANCE IN MYCOBACTERIUM TUBERCULOSIS Présidents/Chairpersons : V. JARLIER, F. DOUCET-POPULAIRE 40 Comparaison des performances de 2 tests de chromatographie dans le cadre du diagnostic rapide de la tuberculose 09:00 M. Fabre1, T. Gaillard3, A. Mérens2, R. Vong1, F. Méchai2, C. Soler1 1 2 3 Biologie, HIA Percy, Clamart Biologie, HIA Bégin, Saint-Mandé Biologie, HIA Sainte-Anne, Toulon, France 41 Évaluation d'un Microscope à fluorescence avec source lumineuse LED (module FLUO-RAL) pour le diagnostic de la 09:15 tuberculose 2 2 2 1 1 2 N. Veziris , C. Wichlacz , M. Rigoreau , S. Sorhouet , R. Dagiral , V. Jarlier 1 2 Recherche et Développement Réactifs RAL, Site Montesquieu, Martillac Centre National de référence des Mycobactéries, CHU Pitié- Salpêtrère, Paris, France ® ® 42 Comparaison de la méthode Xpert MTB/RIF avec la méthode en PCR en temps réel TaqMan ABI Prism SDS 7500 pour détecter 09:30 les mycobactéries du complexe tuberculosis (MCT) dans les prélèvements pulmonaires et extrapulmonaires N. Lemaitre, S. Armand, P. Vanhuls, G. Delcroix, R. Courcol Laboratoire de Bactériologie-Hygiène, CHRU de Lille, Lille, France ® 43 Apport du test Xpert MTB/RIF sur les prélèvements à examen direct positif dans la prise en charge de la tuberculose maladie 1 09:45 C. Guillet-Caruba , N. Bourgeois-Nicolaos1-4, C. Duport2, V. Martinez3, J.W. Decousser1-2, F. Doucet-Populaire1-4 1 2 3 4 Bactériologie-Hygiène EOH Médecine interne, Hôpital Antoine-Béclère, Clamart EA4065, Université Paris Descartes, Paris, France 8 RICAI, 2010 – Paris, France 44 Antibiogramme antituberculeux en trois dimensions avec le système MGIT/TB eXIST 10:00 E. Cambau1-3, N. Veziris1-2, V. Jarlier1-2 1 2 Centre national de référence des mycobactéries et résistance des mycobactéries aux antibiotiques, AP-HP Bactériologie-Hygiène, AP-HP, Groupe Hospitalier Pitié-Salpêtrière Microbiologie, AP-HP, Hôpital Saint Louis, Paris, France jeudi Thursday 2 décembre December 11:00 12:30 SALLE Room HAVANE SYMPOSIUM Symposium 11S ANTIBIOTHÉRAPIE ET EXACERBATION DE BRONCHO-PNEUMOPATHIES CHRONIQUES : UNE QUESTION D'ACTUALITÉ ANTIBIOTIC THERAPY AND EXACERBATION OF COPD: A TOPICAL QUESTION Organisé par SANOFI-AVENTIS Mini-state of the Art : Inflammation, bactéries, déclin de la fonction respiratoire : rôle et place des antibiotiques Recommandations sur l'antibiothérapie par voie générale dans les exacerbations de BPCO - la dyspnée, critère de sévérité de la BPCO - les messages-clés de la mise au point 2010 Des recommandations à la pratique de ville Le programme définitif sera communiqué sur place jeudi Thursday 2 décembre December 11:00 12:30 SALLE Room 341 SYMPOSIUM Symposium 12S UTILISATION DES NOUVELLES TECHNOLOGIES EN VIROLOGIE MÉDICALE EN 2010 : MYTHE OU RÉALITÉ DE DEMAIN ? USE OF NEW TECHNOLOGIES IN MEDICAL VIROLOGY IN 2010: MYTH OR TOMORROW'S REALITY? Avec le soutien d'ABBOTT MOLECULAR Présidents/Chairpersons : L. ANDREOLETTI, M. WOLFF 45 Utilisation des nouvelles technologies des biopuces de haute densité pour la détection et le typage de virus émergents 11:00 J. Telles, M. Méssaoudi, G. Vernet Laboratoire des Pathogènes Emergents, Fondation Mérieux, Lyon, France 46 Détection, identification génotypique et semiquantification des pathogènes viraux par spectrométrie de masse couplée à la PCR 11:20 (PLEX-ID system) dans les prélèvements humains S. Schaffer Business Development Manager Clinical Diagnostics, Abbott, Allemagne 47 Utilisation des systèmes de RT-PCR multiplex dans le diagnostic des pneumopathies aiguës communautaires 11:40 B. Pozzetto CHU de Saint-Etienne, Saint-Etienne, France 48 Impact des nouvelles techniques virologiques sur la prise en charge des infections du système nerveux central en réanimation 12:00 médicale M. Wolff Service de réanimation, Hôpital Bichat-Claude Bernard, Paris, France RICAI, 2010 – Paris, France 9 Programme sessions orales Jeudi 2 décembre 3 Programme sessions orales Jeudi 2 décembre 13S SYMPOSIUM SALLE Symposium Room 11:00 12:30 342A jeudi Thursday 2 décembre December PNEUMOCYSTIS ET PNEUMOCYSTOSES : QUOI DE NEUF EN 2010 PNEUMOCYSTIS AND PNEUMOCYSTOSIS: 2010 UPDATE Présidents/Chairpersons : A. KOUATCHET, E. DEI CAS 49 Aspect épidémiologique de l’infection et de la colonisation à Pneumocystis 11:00 M. Chabé2-4, I. Durand-Joly1, E. Fréalle2-3, L. Delhaes2-3, E. Dei-Cas2-3 1 2 Service d'Hygiène Hospitalière, CH Dunkerque, Dunkerque BDPEE-Centre d’Infection et d’Immunité de Lille, Institut Pasteur de Lille, 3 Inserm U1019, CNRS UMR 8204, Université Lille-Nord de Franc Service de Parasitologie-Mycologie, Faculté de Médicine, Université 4 Lille-Nord-de-France, Centre de Biologie et Pathologie, CHRU Laboratoire de Parasitologie-Mycologie, Faculté de Pharmacie, Université Lille-Nord-de-France, Lille, France 50 Formes cliniques selon le terrain sous-jacent 11:20 E. Azoulay Hôpital Saint-Louis, Paris, France 51 Outils du diagnostic de Pneumocystis 11:40 P. Roux Hôpital Saint-Antoine, UPMC, Paris, France 52 Pneumocystoses nosocomiales : mythe ou réalité 12:00 A. Totet1, C. Damiani1, S. Le Gal2, G. Nevez2 1 2 Laboratoire de Parasitologie et Mycologie CHU et Université de Picardie Jules Verne, Amiens Laboratoire de Parasitologie et Mycologie, CHU et LUBEM-EA 3882, Faculté de Médecine, Université de Bretagne Occidentale, Brest, France 14O SESSION LIBRE SALLE Oral Papers Room 11:00 12:30 342B jeudi Thursday 2 décembre December OUTILS MOLÉCULAIRES EN VIROLOGIE : DU DIAGNOSTIC À LA PHYSIOPATHOLOGIE MOLECULAR TOOLS IN VIROLOGY: FROM DIAGNOSIS TO PHYSIOPATHOLOGY Présidents/Chairpersons : P. POTHIER, J. LE GOFF 53 Détection rapide des infections virales respiratoires simples et multiples par RT-PCR multiplex et révélation sur biopuces de 11:00 basse densité chez des patients consultant pour un syndrome grippal au CHU de Reims en octobre 2009 2-5 F. Renois , D. Talmud 2-5-3 2-5 2-5 1 4 2-5 , A. Huguenin , L. Moutte , C. Strady , J. Cousson , N. Lévêque , L. Andréoletti 1 2 2-5 3 Département des Maladies Infectieuses Laboratoire de Virologie Médicale et Moléculaire Service de Pédiatrie A, American Memorial 4 5 Hospital Unité de réanimation polyvalente, Centre Hospitalier Universitaire EA-4303/IFR53, Faculté de Médecine, Reims, France 54 Détection et différenciation rapides de 22 pathogènes respiratoires par le test SmartFinder 11:15 J. Legoff, J. Cherot, C. Scieux, F. Simon Microbiologie, APHP, Hôpital Saint-Louis, Paris, France 55 High prevalence of non-influenza respiratory viral infections in the early weeks of H1N1v epidemic in France 11:30 N. Schnepf4-6, M. Resche-Rigon1, A. Chaillon6, A. Scemla3, G. Gras5, O. Semoun1, P. Taboulet2, J.M. Molina3, F. Simon4, A. Goudeau6, J. Legoff 4 1 2 3 4 Biostatistics Department Emergency Department Infectious Diseases department Microbiology Department, Saint-Louis hospital, 5 6 APHP, Paris Infectious Diseases department Microbiology Department, Bretonneau hospital, CHRU, Tours, France 10 RICAI, 2010 – Paris, France 56 Virémie à virus herpes simplex en milieu de réanimation 11:45 B. Belefquih1, J.P. Mira2, A. Rabbat3, G. Offenstadt4, F. Rozenberg1 1 2 3 Laboratoire de virologie, Hôpital Cochin Service de réanimation médicale, Hôpital cochin Service de réanimation médicale, Hôpital Hôtel Dieu Service de réanimation médicale, Hôpital Saint Antoine, Paris, France 57 Quantification des Herpesvirus -6 et -7 dans différentes fractions sanguines de donneurs de sang 12:00 B. Géraudie4-2, M. Charrier4-2, D. Heurte4-2, M. Desmonet4-2, M.A. Bartoletti4-2, P. Bonnafous4-2, C. Penasse1, H. Agut4-2, A. Gautheret-Dejean 4-2-3 1 2 3 Site Pitié-Salpêtrière, Etablissement français du sang Service de Virologie, Groupe Hospitalier Pitié-Salpêtrière, APHP Laboratoire de 4 Microbiologie, Université Paris Descartes, Faculté des Sciences Pharmaceutiques ER1 DETIV, UPMPC Université Paris 6, Paris, France 58 Détection et génotypage des papillomavirus humains (HPV) : les contrôles de qualité externes du Centre National de Référence 12:15 des HPV M. Favre, V. Fihman, L. Arowas, C. Pons, P. Cassonnet, I. Heard Centre National de Référence des HPV, Institut Pasteur, Paris, France jeudi Thursday 2 11:00 12:30 décembre December 343 SALLE Room SESSION LIBRE Oral Papers 15O DIAGNOSTIC DES INFECTIONS À CLOSTRIDIUM DIFFICILE DIAGNOSIS OF CLOSTRIDIUM DIFFICILE INFECTIONS Présidents/Chairpersons : M.H. NICOLAS-CHANOINE, C. ECKERT 59 Méthodes et stratégies utilisées en France pour le diagnostic d'une infection digestive à Clostridium difficile 11:00 C. Eckert1, B. Coignard2, D. Rahib2, F. Barbut1 1 2 Laboratoire C. difficile associé au CNR des Anaérobies, Paris Institut de veille sanitaire, Saint-Maurice, France 60 Évaluation d'une technique d'amplification isothermique pour la détection dans les selles des souches toxinogènes de 11:15 C. difficile 1-2 1 1 2 2 1 F. Barbut , L. Barrault , S. Wadel , B. Burghoffer , C. Eckert , J.C. Petit , V. Lalande 1 1-2 2 Service de Microbiologie, Hôpital Saint-Antoine, Assistance Publique-Hôpitaux de Paris Laboratoire National de Référence de Clostridium difficile, Université Pierre et Marie Curie, Paris, France 61 Diagnostic des infections par Clostridium difficile : performances analytiques et pronostiques du test VIDAS CDAB 11:30 N. Zwierz1, N. Maatoui1, B. Couzon1, B. Pangon1, J.R. Zahar2, A. Le Monnier1 1 2 Laboratoire de Microbiologie, Centre Hospitalier de Versailles, Le Chesnay Service de Microbiologie-Hygiène, Hôpital Necker-Enfants Malades, AP-HP, Paris, France 62 Clostridium difficile chez l’enfant : la colonisation du nourrisson par l’entéropathogène C. difficile est associée à des 11:45 changements dans la composition du microbiote intestinal dominant 2-1 3 3 3 3 C. Rousseau , F. Levenez , C. Fouqueray , J. Doré , P. Lepage , A. Collignon 1 2-1 2 Microbiologie, CHU Jean Verdier, AP-HP, Bondy EA 4043, Ecosystème Microbien Digestif et Santé, Université Paris Sud, Châtenay3 Malabry UMR1319-MICALIS, INRA, Jouy-en-Josas, France 63 Détection des C.difficile toxinogènes dans les selles et les coprocultures en pédiatrie par LAMP 12:00 M. Delsarte, C. Teston, L. Cavalié, M.F. Prère CHU, Laboratoire de Bactériologie-Hygiène, Toulouse, France RICAI, 2010 – Paris, France 11 Programme sessions orales Jeudi 2 décembre 4 64 Impact managérial, diagnostique et économique de la mise en place d'un test moléculaire à réponse rapide et à coût notable 12:15 pour le diagnostic des diarrhées à Clostridium difficile Programme sessions orales Jeudi 2 décembre E. Marcon, N. Claudel, C. Layme, P. Féron, S. Bialek-Davenet, V. Leflon-Guibout, L. Noussair, F. Bert, M.H. Nicolas-Chanoine Microbiologie, Hôpital Beaujon, Clichy, France 16S SYMPOSIUM SALLE Symposium Room 351 11:00 12:30 jeudi Thursday 2 décembre December LES MODÈLES PRÉDICTIFS DE L’ÉVOLUTION DES MALADIES INFECTIEUSES ET LA RÉALITÉ PREDICTIVE MODELS OF THE OUTCOME OF INFECTIOUS DISEASES AND REALITY Présidents/Chairpersons : J.C. LUCET, C. LEPORT 65 La grippe et le chikungunya 11:00 A. Flahault EHESP, Rennes – Sorbonne Paris Cité, Paris, France 66 Antibiorésistance 11:20 L. Opatowski2, L. Temime1, P.Y. Boëlle1, D. Guillemot1 1 Unité de Pharmacoépidémiologie et Maladies Infectieuses, Institut Pasteur / INSERM U 657, Université de Versailles–Saint-Quentin, 2 Paris, France Department of Infectious Disease Epidemiology, MRC Centre for Outbreak Analysis and Modelling, Londres, RoyaumeUni 67 Encéphalopathie spongiforme bovine 11:40 P. Boelle Hôpital Saint-Antoine, AP-HP, Paris, France 68 Décisions de politique vaccinale 12:00 D. Lévy-Bruhl Département des maladies infectieuses, Institut de Veille Sanitaire, Saint Maurice, France 17SEP SESSION EN PARTENARIAT SALLE Joint Session Room 352A 11:00 12:30 jeudi Thursday 2 décembre December HELICOBACTER PYLORI : DIAGNOSTIC RAPIDE ET RÉSISTANCE AUX ANTIBIOTIQUES HELICOBACTER PYLORI : RAPID DIAGNOSIS AND RESISTANCE TO ANTIBIOTICS En partenariat avec le GEFH Présidents/Chairpersons : J. RAYMOND, H. DE REUSE 69 Les taux de résistance aux antibiotiques sont-ils trop élevés pour continuer le traitement empirique ? 11:00 F. Megraud1, J. Raymond2 1 2 INSERM U853, Université Victor Segalen Bordeaux 2, Bordeaux Hôpital Cochin, Paris, France 70 Quelles alternatives à l’antibiogramme ? La PCR en temps réel 11:20 C. Burucoa Laboratoire de Bactériologie-Hygiène, CHU de Poitiers, EA 4331 LITEC, Université de Poitiers, Poitiers, France 71 Quelles alternatives à l’antibiogramme ? Détection de la résistance aux fluoroquinolones : GenoType® HelicoDR 11:40 E. Cambau Hôpital Saint-Louis, Paris, France 12 RICAI, 2010 – Paris, France 72 Quelles alternatives à l’antibiogramme ? DPO multiplex PCR 12:00 P. Lehours jeudi Thursday 2 11:00 12:30 décembre December SALLE Room 352B ATELIERS FMC Cme Workshop 18FMC L'ANTIBIOGRAMME POUR TOUS ? ANTIBIOTIC SUSCEPTIBILITY TESTING FOR ALL? Animateurs/Moderators : L. DUBREUIL, C.J. SOUSSY Intervenants : J-D. Cavallo, P. Weber, C. Quentin, E. Varon, T. Lambert Objectifs : Cette session s'adresse à tous ceux qui veulent consolider ou approfondir leurs connaissances à partir de cas simples ou d'interprétation délicate quotidiennement rencontrés au laboratoire de biologie médicale Niveau requis des participants : Formation de base ou approfondie en bactériologie médicale Auditoire : Internes, assistants, PH, techniciens de laboratoire, toute autre personne souhaitant connaître les bases de la lecture interprétative de l'antibiogramme ou en ayant déjà une expérience jeudi Thursday 2 11:00 12:30 décembre December SALLE Room 353 SESSION LIBRE Oral Papers 19O INFECTIONS COMMUNAUTAIRES COMMUNITY-ACQUIRED INFECTIONS Présidents/Chairpersons : J.M. DECAZES, T. DOCO-LECOMPTE 73 Morbi-mortalité des bactériémies communautaires : étude de cohorte prospective 11:00 P.M. Roger2, E. Cua2, F. De Salvador2, A. Gaudard1, C. Pulcini2, E. Bernard2 1 2 Bactériologie Infectiologie, Centre Hospitalier Universitaire, Nice, France 74 Évolution des sérotypes vaccinaux (PCV-7, PCV-13) de souches de Streptococcus pneumoniae (SP) isolées au cours 11:15 d'infections respiratoires chez l'adulte en France métropolitaine H.B. Drugeon, A. Michaud-Nerard et le Réseau de Laboratoires participants Faculté de Médecine, Nantes, France 75 Observatoire Méningites bactériennes du Collège de Bactériologie, Virologie, Hygiène (COL-BVH) : bilan de 18 années 11:30 d'utilisation 1 2 1 H. Chardon , R. Sanchez , E. Jardel , Réseau COL-BVH 1 1 2 Service de diagnostic des maladies infectieuses, Centre Hospitalier du Pays d'AIx, Aix-en-Provence Service de bactériologie, Centre Hospitalier, Périgueux, France RICAI, 2010 – Paris, France 13 Programme sessions orales Jeudi 2 décembre Laboratoire de bactériologie, CHU Pellegrin, Bordeaux, France 76 Efficacité de l'association rifampicine-moxifloxacine-métronidazole chez 28 patients consécutifs porteurs d'hidrosadénite 11:45 suppurée Programme sessions orales Jeudi 2 décembre O. Join-Lambert S. Poirée 10-3-7 , H. Coignard 10-5 , V. Jullien 10-4 , J.P. Jais 10-6 10-1 , H. Guet-Revillet 10-2 , S. Fraitag 10-3-7 9 9 9 8 , F. Ribadeau-Dumas , A.S. Le Guern , S. Behillil , A. Leflèche , 9 10-4 , P.H. Consigny , O. Lortholary , X. Nassif 10-3-7 , A. Nassif 1 9-10-4 2 Département de Biostatistiques et d'Informatique Médicale, AP-HP, Hôpital Necker-Enfants malades Laboratoire d'Anatomopathologie, 3 4 5 AP-HP, Hôpital Necker-Enfants Malades Laboratoire de Microbiologie Service de Maladie Infectieuses et Tropicales Service de 6 7 Radiologie Adulte, AP-HP, Hôpital Necker-Enfants malades Service de Pharmacologie, AP-HP, Hôpital Saint-Vincent de Paul UMR 8 9 10 1002, INSERM Cellule d'intervention biologique d'urgence Centre Médical, Institut Pasteur Université Paris Descartes, Paris, France 77 Infections compliquées de la peau et des tissus mous (IcPTM) traitées par daptomycine dans le Registre européen EU-CORE 12:00 (European Cubicin® Outcomes Registry and Experience) 3 5 4 10 7 6 8 1 9 2 L. Legout , F. Saliba , C. Floriot , A. Cogo , Z. Dailiana , P. Gargalianos-Kakolyris , T. Quast , V. Prisco , A. Segado , C. Lacoboni , 11 11 11 P. Dohmen , M. Heep , H.J. Thurston , R.L. Chaves 1 11 2 3 4 5 Bad Oeynhausen, Allemagne Hospital, Madrid, Espagne CHG Tourcoing, Tourcoing CHI de la Haute Saône, Vesoul Hôpital Paul 6 7 8 9 10 11 Brousse, Villejuif, France Athènes Larissa, Grèce Cefalu Mercato San Severino Hospital, Vicenza, Italie Novartis Pharma AG, Bâle, Suisse 78 Le zona chez les plus de 50 ans : étude des modalités de prise en charge en médecine générale en 2007-2008 et évaluation de la 12:15 fréquence des douleurs post-zostériennes 9 2 7 4 3 6 8 5 C. Rabaud , O. Rogeaux , O. Launay , C. Strady , C. Mann , T. Hanslik , O. Chassany , D. Bouhassira , J. Gaillat 1 2 3 4 1 5 6 CHG d'Annecy CHG de Chambéry CHU de Montpellier CHU de Reims Hôpital Ambroise Paré, Boulogne Billancourt Université de 7 8 9 Versailles Université Paris Descartes, . Hôpital Saint-Louis, Paris CHU de Nancy, Vandoeuvre-les-Nancy, France SYMPOSIUM SATELLITE 20SS SALLE Room Satellite Symposium 342A 12:30 14:00 jeudi Thursday 2 décembre December INFECTIONS COMPLIQUÉES À GRAM POSITIF COMPLICATED GRAM-POSITIVE INFECTIONS Organisé par NOVARTIS Présidents/Chairpersons : C. CHIDIAC, B. GACHOT 79 Bactériémie à Gram positif sur matériel vasculaire 12:30 E. Senneville CH de Tourcoing, Tourcoing, France 80 Bactériémie chez le patient transplanté 13:00 P. Ichai Hôpital Paul Brousse, Villejuif, France 81 Expérience de la prise en charge des infections compliquées à Gram positif 13:30 B. Calvet Centre Hospitalier Universitaire Arnaud de Villeneuve, Montpellier, France 14 RICAI, 2010 – Paris, France 2 14:00 15:30 décembre December HAVANE SALLE Room 21O SESSION LIBRE Oral Papers GRIPPE SAISONNIÈRE ET PANDÉMIQUE, DONNÉES RÉCENTES PANDEMIC AND SEASONAL FLU, RECENT DATA Présidents/Chairpersons : C. LEPORT, J.C. DESENCLOS 82 Formes cliniques de grippe A(H1N1)2009 chez l'enfant et l'adulte : données de la cohorte FluCo 14:00 F. Valour1, D. Ploin3, B. Cohen4-5-8, C. Mayaud7, C. Chidiac1, F. Carrat5, M. Leruez6, J.C. Desendos8, C. Leport4, E. Javouhey2, et le groupe d’étude FluCo 1 2 3 4 Maladies infectieuses et tropicales Réanimation pédiatrique Urgences pédiatriques, Hospices Civils de Lyon, Lyon Laboratoire de 5 6 recherche en pathologie infectieuse U738 INSERM - Paris 7 U707 INSERM Faculté de médecine Saint Antoine - Paris 6 Laboratoire de 7 8 virologie - Hôpital Necker Pneumologie - Hôpital Tenon, Assistance Publique - Hôpitaux de Paris, Paris InVS, Saint-Maurice, France 83 Emergence of cross-resistance to oseltamivir and zanamivir in pandemic Influenza A(H1N1) 2009 virus 14:15 J. Legoff7-2, D. Rousset6-4, G. Abou-Jaoudé6-4, A. Scemla1, P. Ribaud3, S. Mercier-Delarue2, V. Caro5, V. Enouf6-4, F. Simon7-2, 1 J.M. Molina , S. Van Der Werf 6-4 1 2 3 4 5 Infectious disease department Microbiologie Service d'Hématologie-Greffe, APHP Hôpital Saint Louis URA3015, CNRS Plateforme 6 de génotypage des pathogènes et santé publique Unité de Génétique Moléculaire des Virus à ARN, CNR du virus influenzae (Région7 Nord), Institut Pasteur Inserm U941, Université Paris Diderot Paris 7, Paris, France 84 Déterminants de la réponse clinique et virologique à l'oseltamivir et au zanamivir chez les patients traités pour une grippe A 14:30 lors de l'hiver 2008-2009 11 C. Charlois-Ou , Q. Dornic 1-2 10-7 , T. Blanchon 7-4-10 B. Lina , F. Mentré , C. Leport 12-6 1-2 9 8 , M. Bouscambert-Duchamp , A. Mosnier , V. Enouf , S. Van Der Werf 8-13 5-7 , X. Duval , 11-7-3 1 2 Centre National de Référence des virus influenzae (Région-Sud), Hospices civils de Lyon, Bron VirPatH, CNRS FRE 3011, Université 3 4 Lyon 1, Lyon Unité de Coordination des Risques Epidémiques et Biologiques, AP-HP Unité de Biostatistiques, APHP, Hôpital 5 6 7 8 Bichat Inserm CIC 007 Inserm U707 Inserm U738 Unité de Génétique Moléculaire des Virus à ARN, Centre National de Référence 9 10 des virus influenzae (Région Nord), Institut Pasteur Coordination nationale, Réseau des GROG Université Paris 7 UFR de Médecine 11 site Bichat Laboratoire de Recherche en Pathologie Infectieuse, Université Paris Diderot Paris 7, UFR de Médecine,site 12 13 Bichat UMR707, UPMC Université Paris 6 URA3015 CNRS, Paris, France 85 Évolution des couvertures vaccinales du personnel hospitalier contre la grippe saisonnière et contre la grippe A(H1N1) dans les 14:45 hôpitaux de l'AP-HP durant la période hivernale 2009-2010 1 2 1 1 1 E. Nguyen , E. Causse , C. Monteil , E. Maupu , S. Fournier 1 2 Direction de la Politique Médicale Service central de santé au travail, Assistance Publique-Hôpitaux de Paris, Paris, France 86 Vaccination contre la grippe pandémique A(H1N1) 2009 : perception et attitude du personnel des hôpitaux de Lyon 15:00 F. Valour3, A. Bergeret4-7, A. Boibieux3, D. Floret6-7, B. Lina2-7, D. Peyramond3-7, O. Robert5, P. Vanhems1-7, C. Chidiac3-7 1 2 3 Epidémiologie et santé publique Laboratoire de virologie - Groupement Hospitalier Est Maladies infectieuses et tropicales - Hôpital de 4 5 la Croix-Rousse Maladies professionnelles et médecine du travail - Centre Hospitalier Lyon Sud Maladies professionnelles et médecine 6 du travail - Groupement Hospitalier Est Urgences et réanimation pédiatriques - Groupement Hospitalier Est, Hospices Civils de 7 Lyon Université Claude Bernard Lyon 1, Lyon, France 87 Cohorte des cas de grippe H1N1v hospitalisés dans un service référent 15:15 A. Dinh, A. Tournier, J. Salomon, A.C. Crémieux, C. Perronne Maladies Infectieuses, CHU R. Poincaré, Garches, France RICAI, 2010 – Paris, France 15 Programme sessions orales Jeudi 2 décembre jeudi Thursday Programme sessions orales Jeudi 2 décembre 22O SESSION LIBRE SALLE Oral Papers Room 14:00 15:30 341 jeudi Thursday 2 décembre December INFECTIONS EXPÉRIMENTALES II EXPERIMENTAL INFECTIONS II Présidents/Chairpersons : B. FANTIN, F. ADER 88 Diffusion of ofloxacin in the endocarditis vegetation assessed with synchrotron radiation UV fluorescence microspectroscopy 14:00 E. Batard1, F. Jamme3, S. Villette2, E. Montassier1, J. Caillon1, G. Potel1 1 2 EA3826 Thérapeutiques cliniques et expérimentales des infections, Université de Nantes, Nantes Centre de Biophysique Moléculaire 3 UPR 4301, CNRS, Orléans DISCO beamline, Synchrotron Soleil, Saint-Aubin, France 89 Effect of vancomycin on the endocarditis vegetation bacterial masses assessed with infrared microspectroscopy 14:15 E. Batard1, F. Jamme2, E. Montassier1, J. Caillon1, P. Dumas2 1 2 EA3826 Thérapeutiques cliniques et expérimentales des infections, Université de Nantes, Nantes Ligne SMIS, Synchrotron Soleil, Saint-Aubin, France 90 ED50 determination of CXA-101 alone and in combination with Tazobactam (TAZ) for treating experimental peritonitis in mice 14:30 due to ESBL-producing Klebsiella pneumoniae (KP) strains: Comparison with Ceftazidime (CAZ) and Piperacillin/Tazobactam (TZP) C. Jacqueline, C. Desessard, E. Batard, A.F. Miegeville, G. Potel, J. Caillon UFR Médecine, UPRES EA 3826, Nantes, France 91 Comparative efficacies of daptomycin and vancomycin for treatment of Clostridium difficile-associated colitis in hamsters 14:45 A. Le Monnier3-2, I. Poilane1, N. Maatoui3, S. Hoys2, S. Pechine2, A. Collignon1-2 1 2 Laboratoire de Microbiologie, Hôpital Jean Verdier, Assistance Publique-Hôpitaux de Paris, Bondy EA 4043, Ecosystème digestif et 3 Santé, Université Paris Sud, Châtenay Malabry Laboratoire de Microbiologie, Centre Hospitalier de Versailles, Le Chesnay, France 92 Assessment of the in vivo activity of CXA-101 in a murine model of Pseudomonas aeruginosa pneumonia: Comparison with 15:00 Ceftazidime and Piperacillin-Tazobactam C. Jacqueline, C. Desessard, A. Roquilly, V. Le Mabecque, D. Boutoille, G. Potel, K. Asehnoune, J. Caillon UFR Médecine, UPRES EA 3826, Nantes, France 93 Analyse de l'effet protecteur de la moxifloxacine sur l'hypomyélinisation cérébrale secondaire à une septicemie à Escherichia 15:15 coli chez le rat nouveau-né 3-2 2 2 2 1-3 1-3 2 N. Le Saché , J. Pansiot , H. Pham , C. Charriaut Marlangue , P. Bidet , E. Bingen , O. Baud , S. Bonacorsi 1 2 1-3 3 Microbiologie, Hôpital Robert Debré Equipe Avenir R05230HS, Inserm U 676 EA 3105, Université Paris Diderot - Paris 7, Paris, France 23S SYMPOSIUM SALLE Symposium Room 342A 14:00 15:30 jeudi Thursday 2 décembre December LES BÉTA-LACTAMASES ÉMERGENTES ; ENTÉROBACTÉRIES EMERGING ß-LACTAMASES; ENTEROBACTERIA Présidents/Chairpersons : P. NORDMANN, J.C GALAN 94 AmpC plasmidiques et AmpC chromosomiques de spectre étendu 14:00 G. Arlet Hôpital Tenon, Paris, France 16 RICAI, 2010 – Paris, France 95 ESBLs, what’s new ? 14:25 J.C. Galan 96 Carbapénèmases : une histoire d’évolution rapide 14:50 P. Nordmann Département de Bactériologie, Hôpital de Bicêtre, Le Kremlin Bicêtre, France jeudi Thursday 2 14:00 15:30 décembre December SALLE Room 342B 24S SYMPOSIUM Symposium AÉROSOLS D’ANTIBIOTIQUES ET PNEUMONIES ACQUISES SOUS VENTILATION MÉCANIQUE ANTIBIOTIC AEROSOLS AND PNEUMONIA ACQUIRED DURING MECHANICAL VENTILATION Présidents/Chairpersons : J.J. ROUBY, M. WOLFF 97 Le pré-requis technique : comment améliorer la délivrance des antibiotiques ? 14:00 P. Dequin CHRU de Tours, Tours, France 98 Apport des modèles animaux 14:25 J. Rouby Hôpital Pitié-Salpêtrière, Paris, France 99 Données cliniques 14:50 C. Luyt Hôpital Pitié-Salpêtrière, Paris, France jeudi Thursday 2 14:00 15:30 décembre December SALLE Room 343 25O SESSION LIBRE Oral Papers DIAGNOSTIC ET PRISE EN CHARGE DES INFECTIONS EN MYCOLOGIE ET PARASITOLOGIE DIAGNOSIS AND MANAGEMENT OF INFECTIONS IN MYCOLOGY AND PARASITOLOGY Présidents/Chairpersons : M. THELLIER, O. LORTHOLARY 100 Histoplasmose à Histoplasma capsulatum var. capsulatum au cours du SIDA en France métropolitaine : quels changements à 14:00 l'ère des multithérapies anti-rétrovirales ? 4-3 4 1 2 4-2 V. Peigne , F. Dromer , O. Lidove , C. Elie , O. Lortholary 1 2 3 4 Médecine Interne, CHU Bichat Maladies Infectieuses et Tropicales, CHU Necker Réanimation Médicale, HEGP Unité de Mycologie Moléculaire, Institut Pasteur, Paris, France 101 Candida albicans may not be a normal intestinal commensal of humans 14:15 C. Angebault5-3, F. Djossou1, S. Abelanet5, F. Catzeflis2, J.L. Berreti4, M. Ben Soltana4, M. Renard6, R. Bettinger6, A. Andremont3, C. 4 5-4 D'Enfert , M.E. Bougnoux 1 2 3 4 Centre Hospitalier André Rosemon, Cayenne Institut des Sciences de l'Evolution, Montpellier Hôpital Bichat-Claude-Bernard Hôpital 5 6 Necker-Enfants-Malades Unité Biologie et Pathogénicité Fongiques, Institut Pasteur, Paris Dispensaire de Trois-Sauts, Trois-Sauts, France RICAI, 2010 – Paris, France 17 Programme sessions orales Jeudi 2 décembre Servicio de Microbiologia, Hospital Ramon y Cajal, Madrid, Espagne 102 Spondylodiscites à Candida spp. : à propos de 27 observations 14:30 C. Richaud1, X. Panhart3, D. Petrover2, B. Fantin1, A. Lefort1 1 2 3 Programme sessions orales Jeudi 2 décembre Médecine Interne Radiologie, Hôpital Beaujon, Clichy U738, Inserm, Paris, France 103 Expérience d'utilisation d'une PCR en temps réel dans le diagnostic du paludisme d'importation, étude sur 220 prélèvements 14:45 M.P. Otto, B. Foucher, B. Chevalier, P. Gérôme Biologie, HIA Desgenettes, Lyon, France 104 Chimiorésistance du paludisme d'importation : audit clinique du circuit d'information du CHU de Bordeaux vers le Centre 15:00 National de Référence du Paludisme Sud - mai 2010 2 2 2 2 1 2 M.M. Mechain , M.T. Trouvay , T.P. Pistone , M.C.C. Receveur , V.F.F. Fuster-Dumas , D.M. Malvy 1 2 Laboratoire d'Hématologie Unité Santé-Voyages, Service de Médecine Interne et des Maladies Tropicales, Hôpital Saint-André - CHU, Bordeaux, France 105 Evaluation of the performance of five commercialized immunoenzymatic assays for the detection of Taenia solium antibodies 15:15 and for the diagnosis of neurocysticercosis 3 3 4 1 3 1 J.F. Carod , M. Rakotondrazaka , M. Randrianarisona , J. Razafimahefa , R.M. Ramahefarisoa , L.M. Andriantseheno , C.E. Ramarokoto 2 1 2 3 4 Neurologie, CHU Befelatanana Epidémiologie Laboratoire de Parasitologie, Institut Pasteur de Madagascar Hôpital Cenhosoa, Service de Radiologie - Scanner, Antananarivo, Madagascar 26S SYMPOSIUM SALLE Symposium Room 351 14:00 15:30 jeudi Thursday 2 décembre December L’ANNÉE EN INFECTIOLOGIE ET MICROBIOLOGIE THE YEAR IN INFECTIOLOGY AND MICROBIOLOGY Présidents/Chairpersons : F. LUCHT, F. VANDENESCH 106 Actualités en microbiologie 14:00 F. Vandenesch Centre de Biologie et de Pathologie Est, Bron, France 107 Infections à S. aureus 14:20 T. Ferry Service de maladies infectieuses et tropicales, Hospices civils de Lyon, Hôpital de la Croix-Rousse, Lyon, France 108 Les recommandations actuelles pour le traitement des infections ostéo-articulaires sont-elles optimales ? , Non 14:40 E. Senneville CH de Tourcoing, Tourcoing, France 109 Les recommandations actuelles pour le traitement des infections ostéo-articulaires sont-elles optimales ? , Oui 15:00 M. Dupon Hôpital Pellegrin, Bordeaux, France 110 Mucoviscidose 15:20 A. Bonnel CH de Versailles, Versailles, France 18 RICAI, 2010 – Paris, France jeudi Thursday 2 décembre December 14:00 15:30 SALLE Room 352A 27S SYMPOSIUM Symposium Programme sessions orales Jeudi 2 décembre MESURES ÉLECTRONIQUES/AUTOMATIQUES DES CONTACTS INTER HUMAINS : APPLICATION À LA DIFFUSION DES AGENTS INFECTIEUX ELECTRONIC/AUTOMATIC MEASUREMENTS OF HUMAN CONTACTS: APPLICATION TO THE SPREAD OF INFECTIOUS AGENTS Présidents/Chairpersons : J.R. ZAHAR, P. VANHEMS 111 Nouvelles technologies de la communication et investigation du potentiel épidémique des bactéries multi-résistantes 14:00 D. Guillemot Institut Pasteur, Paris, France 112 Mesurer les contacts entre soignant et patient : le cas de la tuberculose 14:25 J. Lucet UHLIN GH Bichat - Claude Bernard, Paris, France 113 Utilisation de capteurs électroniques individuels afin de modéliser la diffusion du virus grippal dans une communauté 14:50 J. Stehlé5, N. Voirin1-3, A. Barrat5-6, C. Cattuto6, L. Isella6, J.F. Pinton2, M. Quaggiotto6, W. Van den Broeck6, C. Régis3, B. Lina4, P. Vanhems 1-3 1 2 Hospices Civils de Lyon, Hôpital Edouard Herriot, Service d’Hygiène, Epidémiologie et Prévention Laboratoire de Physique de l’Ecole 3 Normale Supérieure de Lyon, CNRS UMR 5672 Université de Lyon; Université Lyon 1; CNRS UMR 5558, Laboratoire de Biométrie et de 4 Biologie Evolutive, Equipe Epidémiologie et Santé Publique VIRPATH, CNRS FRE 3011, UCBL, Université de Lyon, Faculté de 5 6 Médecine RTH Laennec, 69372, Lyon Centre de Physique Théorique de Marseille, CNRS UMR 6207, Marseille, France Complex Networks and Systems Group, Institute for Scientific Interchange (ISI) Foundation, Torino, Italie jeudi Thursday 2 décembre December 14:00 15:30 SALLE Room 352B ATELIERS FMC Cme Workshop 28FMC INFECTIONS SÉVÈRES EN PÉDIATRIE SEVERE PAEDIATRIC INFECTIONS Animateurs/Moderators : R. COHEN, E. GRIMPREL, J. RAYMOND Objectifs : Traitement des infections sévères en pédiatrie : 3 cas cliniques argumentés Niveau requis des participants : Moyen Auditoire : Pédiatres et bactériologistes s’intéressant à la pédiatrie RICAI, 2010 – Paris, France 19 Programme sessions orales Jeudi 2 décembre 29O SESSION LIBRE SALLE Oral Papers Room 14:00 15:30 353 2 jeudi Thursday décembre December INFECTIONS VIRALES: ÉPIDÉMIOLOGIE, ANTIVIRAUX VIRAL INFECTIONS: EPIDEMIOLOGY, ANTIVIRAL AGENTS Présidents/Chairpersons : S. PILLET, H. AGUT 114 Caractéristiques cliniques et moléculaires des infections à rotavirus chez l'enfant aux urgences pédiatriques en France, 14:00 2006-2010 4-3 4 14 14 1 1 11 11 8 8 A. de Rougemont , J. Kaplon , S. Pillet , O. Mory , A. Gagneur , A. Minoui-Tran , J.F. Meritet , P. Lebon , C. Mollat , M. Coste-Burel , 10 10 7 7 2 2 9 9 6 M. Lorrot , E. Bingen , V. Foulongne , M. Rodière , Y. Gillet , B. Lina , C. Nguyen-Bourgain , A. Garbarg-Chenon , S. Alain , J. 6 12 12 5 5 5 13 3 3 11 4-3 Languepin , G. Agius , D. Oriot , F. Dubos , M. Lazrek , D. Hober , R. Colimon , S. Aho , F. Huet , D. Gendrel , P. Pothier 1 2 3 4 5 CHU de Brest, Brest Hôpital Femme-Mère-Enfant, Hospices Civils de Lyon, Bron CHU de Dijon CNR des virus entériques, Dijon CHU 6 7 8 9 de Lille, Lille CHU de Limoges, Limoges CHU de Montpellier, Montpellier CHU de Nantes, Nantes Hôpital Armand-Trousseau, 10 11 12 13 14 APHP Hôpital Robert-Debré Hôpital Saint-Vincent-de-Paul, APHP, Paris CHU de Poitiers, Poitiers CHU de Rennes, Rennes CHU de Saint-Etienne, Saint-Etienne, France 115 Analyse qualitative et quantitative de l'interaction entre des variants successifs de norovirus GII.4 et les antigènes tissulaires 14:15 de groupe sanguin humains A, B, H et Lewis A. de Rougemont G. Belliot 5-3-6 8-7 1-2 5 1 4 5-3-6 , N. Ruvoen-Clouet , B. Simon , M. Estienney , M. Elie-Caille , S. Aho , P. Pothier 8 1-2 , J. Le Pendu , W. Boireau , 5 1 2 3 4 Institut FEMTO-ST Université de Franche-Comté, Besançon Laboratoire de virologie Service d'hygiène hospitalière, CHU de 5 6 7 8 Dijon CNR des virus entériques Université de Bourgogne, Dijon Ecole National Vétérinaire INSERM U892, Nantes, France 116 Étude de la séroprévalence de la rubéole chez les femmes enceintes, à Kolofata, Cameroun, en 2009 14:30 M. Guillet2, F. Taieb3, E.M. Einterz1, L. Grangeot-Keros2, C. Vauloup-Fellous2 1 2 Hôpital de District de Kolofata et District de Santé de Kolofata, Kolofata, Cameroun Laboratoire de Microbiologie, Hôpital Antoine 3 Béclère, Clamart Département de Maladies Infectieuses et Tropicales, Hôpital Saint Louis, Paris, France 117 Caractérisation d'une duplication du domaine V3 de la région NS5A du virus de l'hépatite C de génotype 1b par l'analyse des 14:45 quasi-espèces chez huit patients 1-2 1-2 5 1-2 3 1-2 E. Bouthry , F. Lunel-Fabiani , C. Gaudy-Graffin , A. Pivert , C. Payan , H. Le Guillou-Guillemette , et l'anrs Ac11 VNC Group 1 2 4 3 Département des agents infectieux-UF de Virologie, CHU d'Angers HIFIH UPRES EA 3859, Université d'Angers, Angers Département 4 5 de Microbiologie, EA3882, CHU Morvan, Brest ANRS, Paris INSERM ERI 19 et CHRU de Tours, Université François Rabelais, Tours, France 118 Signatures moléculaires des glycoprotéines d'enveloppe du virus de l'hépatite C de génotype 1 et résistance au traitement 15:00 antiviral 2-5 2-5 1 4 2-5 4 2-5-4 R. Moenne-Loccoz , A. Velay , J. Murray , F. Habersetzer , P. Carolla , M. Doffoel , T.F. Baumert , J.P. Gut 2-5-3 2-5-3 , F. Stoll-Keller , 2-5-3 E. Schvoerer 1 University of New South Wales, School of Mathematics and Statisitics and National Center in HIV Epidemiology and Clinical Research, 2 3 4 Sydney, Australie Inserm U748, F-67000 Strasbourg Hôpitaux Universitaires de Strasbourg, Laboratoire de Virologie Hôpitaux 5 Universitaires de Strasbourg, Pôle Hépato-digestif Université de Strasbourg, Strasbourg, France 119 Identification of an inhibitor of Flavivirus protease with antiviral activity 15:15 V. Monteil2, D. Rolland2-1, F. Berrée3, I. Leparc-Goffart2, S. Plumet2, M. Bessaud2, B. Carboni3, H. Tolou2 1 2 3 Laboratoire de Recherche et Développement, BioMérieux, Lyon Virologie, IRBA-Antenne de Marseille-IMTSSA, Marseille Ingénierie Chimique et Molécules pour le vivant, UMR 6226 Sciences Chimiques de Rennes, Rennes, France 20 RICAI, 2010 – Paris, France jeudi Thursday 2 16:00 17:30 décembre December BORDEAUX SALLE Room SESSION EN PARTENARIAT Joint Session 30SEP Programme sessions orales Jeudi 2 décembre LA MULTIRÉSISTANCE AUX ANTIBIOTIQUES EST PARTOUT ! MULTIPLE ANTIBIOTIC RESISTANCE IS EVERYWHERE! En partenariat avec l’ONERBA Présidents/Chairpersons : P. NORDMANN, J. CARLET 120 Utilisation des phénotypes de résistance pour une meilleure définition des bactéries multirésistantes (BMR) ? 16:00 V. Jarlier Hôpital Pitié-Salpêtrière, Paris, France 121 La multirésistance bactérienne aux antibiotiques dans les réseaux de l'ONERBA : pathogènes humains 16:20 J. Robert UPMC - Site Pitié-Salpêtrière, Paris, France 122 La multirésistance bactérienne aux antibiotiques dans les réseaux de l'ONERBA : pathogènes animaux 16:40 J.Y. Madec ANSES, Lyon, France 123 Résistance croisée-résistance associée : mécanismes moléculaires et génétiques chez les bacilles à Gram négatif 17:00 P. Nordmann Département de bactériologie, Hôpital de Bicêtre, Le Kremlin Bicêtre, France 124 Recommandations relatives aux mesures à mettre en œuvre pour prévenir l’émergence des entérobactéries BLSE et lutter 17:20 contre leur dissémination C. Rabaud CHU de Nancy, Vandoeuvre-les-Nancy, France jeudi Thursday 2 16:00 17:30 décembre December HAVANE SALLE Room SESSION LIBRE Oral Papers 31O STAPHYLOCOQUES : PORTAGE, ÉPIDÉMIOLOGIE, DIAGNOSTIC STAPHYLOCOCCI: CARRIAGE, EPIDEMIOLOGY, DIAGNOSIS Présidents/Chairpersons : J.C. LUCET, F. VANDENESCH 125 Étude de la diversité intra-individuelle du portage nasal de Staphylococcus aureus de trois populations humaines 16:00 R. Ruimy2-3, C. Angebault2-3, A. El Miniai2, L. Armand-Lefevre2-3, F. Barbier2-3, Y. Mesli2-1, A. Maiga2-4, R. Cocojaru2-5, A. Andremont2-3 1 2 Hôpital Damerdji Tidjani, Tlemcen, Algérie Service de Microbiologie, CNR de la résistance aux antibiotiques (Laboratoire associé), 3 Hôpital Bichat-Claude Bernard (Assistance Publique-Hôpitaux de Paris) EA 3964, Université Denis Diderot (Site Bichat), Paris, 4 5 France Hôpital du Point G, Bamako, Mali Hôpital des Urgences, Chisinau, Moldavie 126 Portage de Staphylococcus aureus dans une population de patients hémodialysés et dialysés péritonéaux : intérêt de sites 16:15 multiples de prélèvement 2 2 1 3 2 2 3 2 E. Couvé-Deacon , N. Hidri , B. Champtiaux-Dechamp , V. Allot , O. Barraud , F. Garnier , M. Essig , M.C. Ploy 1 2 3 ALURAD Bactériologie-Virologie-Hygiène Service de Néphrologie, CHU Limoges, Limoges, France RICAI, 2010 – Paris, France 21 127 Apport des nouveaux tests immunochromatographiques pour la détection rapide de S. aureus et de la résistance à la méticilline 16:30 : étude prospective du test Clearview ® Exact PBP2a et évaluation des tests BinaxNow ® Staphylococcus aureus et BinaxNow ® PBP2a Programme sessions orales Jeudi 2 décembre 3 2 3 2-1 3-1 2-1 2-1 2-1 C. Tellini , A. Marrocco , V. Blanc-Pattin , A.M. Freydière , J.P. Rasigade , O. Dauwalder , M.E. Reverdy , F. Vandenesch , G. 2-1 3 3-1 Lina , S. Tigaud , F. Laurent 1 2 Centre National de Référence des Staphylocoques - Inserm U851 Laboratoire de Bactériologie - Groupement Hospitalier 3 Est Laboratoire de Bactériologie - Groupement Hospitalier Nord, Lyon, France 128 Sérodiagnostic des pathologies associées à la leucocidine de Panton-Valentine et à la toxine du choc toxique staphylococcique 16:45 J.P. Rasigade2-1, S. Trouillet1, O. Dumitrescu2, A. Tristan2, O. Dauwalder2, M. Bes2, C. Roure-Sobas1, J. Etienne2, F. Vandenesch2, S. 1 2 2-1 Tigaud , G. Lina , F. Laurent 1 2 Laboratoire de Bactériologie - Groupement Hospitalier Nord, Hospices Civils de Lyon Centre National de Référence des Staphylocoques - Inserm U851, Université Lyon-Est, Lyon, France 129 Diagnostic des chocs toxiques : apport de l'examen des répertoires «Vbeta» des lymphocytes T 17:00 O. Dauwalder5-6-4, C. Badiou4, T. Ferry2-6-4, D. Thomas4, Y. Gillet3, M. Bes6-4, G. Monneret1, F. Vandenesch5-6-4, J. Etienne5-6-4, G. Lina5-6-4 1 2 Laboratoire d'immunologie, Hôpital Edouard Herriot - Hospices Civils de Lyon Service d'infectiologie - Hôpital de la Croix 3 4 5 Rousse Urgences pédiatriques - Hôpital Femme Mère Enfant, Hospices Civils de Lyon INSERM U851, IFR128, Lyon Centre de 6 Biologie et de Pathologie Est - Laboratoire de Bactériologie, Hospices Civils de Lyon Centre National de Référence des Staphylocoques, Université de Lyon, Lyon-Bron, France 130 High prevalence of the arginine catabolic mobile element in methicillin-resistant strains of Staphylococcus epidermidis 17:15 colonizing community subjects F. Barbier 2-1-4 2-4 5 3 3 5 5 2-4 2 1-4 , D. Lebeaux , D. Hernandez , A.S. Delannoy , V. Caro , P. François , J. Schrenzel , E. Ruppé , K. Gaillard , M. Wolff , 3 2-4 2-4 S. Brisse , A. Adremont , R. Ruimy 1 2 Service de Réanimation Médicale Service Microbiologie, CNR de la résistance aux antibiotiques (Laboratoire associé), Hôpital Bichat3 4 Claude Bernard (Assistance Publique-Hôpitaux de Paris) Genotyping of Pathogens and Public Health, Institut Pasteur EA 3964, 5 Université Denis Diderot (Site Bichat), Paris, France Unité de Génomique, Hôpitaux Universitaires de Genève, Genève, Suisse 32O SESSION LIBRE SALLE Oral Papers Room 341 16:00 17:30 jeudi Thursday 2 décembre December OPTIMISATION DES TRAITEMENTS ANTI-INFECTIEUX OPTIMISATION OF ANTI-INFECTIVE TREATMENTS Présidents/Chairpersons : G. PEYTAVIN, P. CHAVANET 131 Conséquences pharmacodynamiques (PK/PD) des CMI basses de la daptomycine vis-à-vis de souches de staphylocoques 16:00 isolées d'infections ostéo-articulaires (IOA). Comparaison à la vancomycine et à la teicoplanine 1 1 2 1 1 F. Jehl , F. Schramm , J. Gaudias , S. Lefevre , B. Jaulhac , P. Riegel 1 1 2 Laboratoire de Bactériologie Orthopédie-Centre de chirurgie orthopédique de la main, Hôpitaux Universitaires de Strasbourg, Strasbourg, France 132 PK/PD de l'imipénème : importance du suivi thérapeutique des concentrations résiduelles 16:15 J. Lemachatti1, O. Martinet2, F. Ganster2, B. Jaulhac1, F. Jehl1 1 2 Laboratoire de Bactériologie Réanimation médicale, Hôpitaux Universitaires de Strasbourg, Strasbourg, France 133 Monitorage des aminosides en réanimation 16:30 D. Commandeur1, A. Le Noel1, M.L. Buguet Brown1, I. Drouillard2 1 2 Fédération d'Ansthésie-Réanimation-Urgences Fédération des Laboratoires, Hôpital d'Instruction des Armées Clermont-Tonnerre, Brest, France 22 RICAI, 2010 – Paris, France 134 Aminoglycosides peak levels in acute leukemia patients 16:45 J. Mareville1, J. Gay1, E. Cliquennois1, C. Herbaux1, F. Pasquier1, D. Allorge1, N. Blondiaux1, C. Berthon1, S. Alfandari1-2 1 2 Programme sessions orales Jeudi 2 décembre CHRU, Lille CH, Tourcoing, France 135 Suivi thérapeutique pharmacologique du voriconazole, une stratégie nécessaire pour plus de 75 % des patients traités 17:00 J. Coleou, C. Jansen, F. Lemaitre, C. Fernandez Pharmacie, Hôpital Pitié-Salpêtrière, Paris, France 136 Voriconazole (VRZ) et suivi thérapeutique (ST) : enquête des pratiques à l'Hôpital Saint-Louis 17:15 M. Tournoud2, H. Boucher1, E. Salomon1, M. Lafaurie3, H. Sauvageon-Martre1, S. Touratier2 1 2 3 Laboratoire de Pharmacologie Pharmacie Référent anti-infectieux, Hôpital Saint-Louis, Paris, France jeudi Thursday 2 16:00 17:30 décembre December 342A SALLE Room 33O SESSION LIBRE Oral Papers PHYSIOPATHOLOGIE DES INFECTIONS BACTÉRIENNES PHYSIOPATHOLOGY OF BACTERIAL INFECTIONS Présidents/Chairpersons : C. POYART, X. NASSIF 137 In vitro assessment of the pathogenicity of Escherichia coli clinical isolates from prosthetic joint infections 16:00 L. Crémet1-2, N. Caroff2, C. Jacqueline2, S. Dauvergne2, A. Reynaud1-2, P. Bémer1, D. Lepelletier1-2, S. Corvec1-2 1 2 Service de Bactériologie-Hygiène, CHU de Nantes EA3826 Thérapeutiques cliniques et expérimentales des infections, UFR de Médecine, Université de Nantes, Nantes, France 138 Analyse fonctionnelle par approche transcriptomique du plasmide pS88 impliqué dans la pathogénicité du clone hautement 16:15 virulent de Escherichia coli O45:K1:H7 1-2 1-2 1-2 C. Lemaître , P. Bidet , E. Bingen , S. Bonacorsi 1 1-2 2 Service de Microbiologie, Hôpital Robert Debré EA 3105, Université Denis Diderot, Paris, France 139 Activation of the NLRC4 inflammasome renders Listeria monocytogenes less immunogenic and leads to less protective 16:30 immunity 2-4 2 2 1 2-3 S. Pereyre , J.D. Sauer , K. Archer , P. Lauer , D.A. Portnoy 1 2 3 Aduro Bio Tech Department of Molecular and Cell Biology School of Public Health, University of California Berkeley, Berkeley, États4 Unis Laboratoire de Bactériologie EA 3671, Université de Bordeaux, Bordeaux, France 140 The surface protein HvgA mediates group B Streptococcus hypervirulence and meningeal tropism in neonates 16:45 A. Tazi5-4-2, O. Disson6-3, S. Bellais5-4, A. Bouaboud5-4, N. Dmytruk2, S. Dramsi7, M.Y. Mistou7, H. Khun8, C. Mechler1, I. Tardieux5-4, P. 7 Trieu-Cuot , M. Lecuit 6-3-9 5-4-2-7 , C. Poyart 1 2 Service d'Anatomie Pathologique, Hôpital Louis Mourier, Colombes Service de Bacteìriologie, Centre National de Reìfeìrence des 3 4 5 Streptocoques, Hôpital Cochin, Assistance Publique-Hôpitaux de Paris INSERM Avenir U604 INSERM, U567 Institut Cochin, 6 7 Université Paris Descartes, CNRS (UMR 8104) Institut Pasteur, Groupe Micro-organismes et BarrieÌres de l'Hôte Institut Pasteur, Unité 8 de Biologie des Bactéries Pathogènes à Gram Positif, URA CNRS 2172 Unité d'Histotechnologie et Pathologie, Institut 9 Pasteur Université Paris Descartes, Assistance Publique-Hôpitaux de Paris, Service des Maladies Infectieuses et Tropicales, Hôpital Necker-Enfants Malades, Paris, France 141 Staphylococcus aureus bypasses type II FAS inhibitors by directly incorporating exogenous fatty acids 17:00 S. Brinster2-5, G. Lamberet1, C. Poyart2-5-3-4, A. Gruss1, P. Trieu-Cuot3 1 2 3 4 INRA, Jouy-en-Josas INSERM U1016, Cochin Institute Pasteur Institute National Reference Center for Streptococci, University 5 Hospital Cochin-APHP University Paris Descartes, Paris, France RICAI, 2010 – Paris, France 23 142 Effet des peptides antimicrobiens sur la cytotoxicité de la leucocidine de Panton Valentine de Staphylococcus aureus 17:15 E. Martin1, A. Serier2, C. Badiou2, F. Vandenesch1-2, J. Etienne1-2, G. Lina1-2, O. Dumitrescu1-2 1 2 Programme sessions orales Jeudi 2 décembre Centre National de Référence des Staphylocoques, Centre de Biologie et Pathologie Est, Hospices Civils de Lyon Inserm U851, Equipe Pathogénie des Staphylocoques, Université de Lyon, Lyon, France 34SEP SESSION EN PARTENARIAT SALLE Joint Session Room 16:00 17:30 342B jeudi Thursday 2 décembre 2 décembre December EVALUATION ÉT ENREGISTREMENT: QUOI DE NEUF CETTE ANNÉE EVALUATION AND RECORDING: WHAT'S NEW THIS YEAR En partenariat avec l’AFSSAPS Présidents/Chairpersons : J.M. DECAZES, L. DUBREUIL 143 Vaccins : actualités 16:00 R. Cohen Service de Microbiologie, ACTIV, Saint-Maur-des-Fossés, France 144 Pharmacovigilance des anti-infectieux et des vaccins : bilan 16:20 C. Kreft-Jais AFSSAPS, Saint Denis, France 145 Les procédures de l'octroi d'AMM des génériques : quelle garantie d'efficacité ? 16:40 R. Gauzit Hôtel Dieu, Paris, France 146 Antiviraux et hépatites ; actualités 17:00 D. Vittecoq Unité des Maladie Infectieuses, Hôpital Paul Brousse, Villejuif, France 35O SESSION LIBRE SALLE Oral Papers Room 343 16:00 17:30 jeudi Thursday December IST : IMPORTANCE DE SUIVRE LES TENDANCES STI: IMPORTANCE OF FOLLOWING TRENDS Présidents/Chairpersons : P. SEDNAOUI, C. BEBEAR 147 Dépistage combiné de Chlamydia trachomatis et Neisseria gonorrhoeae chez des jeunes femmes asymptomatiques dans un 16:00 CDAG parisien 2 1 2 1 1 1 3 2 P. Sednaoui , F. Castano , A. Petrakos , C. Walfard , M. Minani , I. Faure , J.M. Bohbot , N. Nassar , L. Monfort 1 2 2 3 CDAG Laboratoire Policlinique, Institut Alfred Fournier, Paris, France 148 Recrudescence des gonococcies : Évaluation de la recherche systématique de gonocoques sur 2 500 échantillons uro-génitaux 16:15 à l'aide du coffret Abbott RealTime Chlamydia trachomatis/Neisseria gonorrhoeae T. Gueudet, C. Rieder Monsch, J.M. Rousée Bactériologie, Laboratoire Schuh BIO67, Strasbourg, France 24 RICAI, 2010 – Paris, France 149 Les infections sexuellement transmissibles en France : forte progression des infections à gonocoque 16:30 A. Gallay5, A. Bouyssous5, F. Lassau3, L. Monfort2, V. Goulet5, N. Nassar2, G. Kreplak1, N. Dupin4, C. Semaille5, P. Sednaoui2 1 2 3 4 Centre biologique du Chemin Vert Centre national de référence des goncoques, Institut Alfred Fournier Hôpital Saint-Louis Hôpital 5 Programme sessions orales Jeudi 2 décembre Tarnier-Cochin, Paris Institut de veille sanitaire, Saint-Maurice, France 150 Très faible circulation de Neisseria gonorrhoeae chez des sujets à risque en Lorraine 16:45 C. Acker2, E. Baticle2, P. Muller1, P. Lemarié3, C. Aumont2, F. Truchetet1, J. Pouaha1, Y. Rio2, C. Delamare2 1 2 CIDDIST (Centre d'Information, de Dépistage et de Diagnostic des IST Infections Sexuellement Transmissibles) Laboratoire de 3 Microbiologie Service de Gynécologie-Obstétrique, CHR Metz-Thionville, Metz, France 151 Évolution de la sensibilité de Neisseria gonorrhoeae aux antibiotiques en France entre 2001 et 2009. 17:00 Émergence des premières souches de sensibilité diminuée au céfixime en 2008 1 2 1 P. Sednaoui , A. Gallay , N. Nassar , L. Monfort 1 1 2 CNR des gonocoques, Institut Alfred Fournier, Paris InVS, Institut de Veille Sanitaire, Saint-Maurice, France 152 Neisseria gonorrhoeae : sensibilité aux antibiotiques et caractérisation du support génétique de la résistance aux quinolones 17:15 A. Ferjani, M. Marzouk, I. Ben Kahla, N. Hannachi, J. Boukadida Laboratoire de Microbiologie et d'Immunologie UR02SP13, CHU Farhat Hached, Sousse, Tunisie jeudi Thursday 2 16:00 17:30 décembre December SALLE Room 351 SYMPOSIUM Symposium 36S VIRUS ÉMERGENTS EMERGING VIRUSES Présidents/Chairpersons : M. LECUIT, N. TORDO 153 Pathophysiology of chikungunya virus infection 16:00 T. Couderc5-2, C. Schilte4-3, F. Chrétien6, O. Disson5-2, M. Albert4-3, M. Lecuit5-2-1 1 2 Centre d’Infectiologie Necker-Pasteur, Hôpital Necker-Enfants malades, AP-HP, Université Paris Descartes INSERM, Équipe avenir 3 4 5 U604 INSERM, U818 Institut Pasteur, Immunobiologie des cellules dendritiques Institut Pasteur, Microorganismes et barrières de 6 l’hôte Institut Pasteur, Unité Cellules souches et développement, Paris, France 154 Entérovirus recombinants 16:20 B. Blondel Institut Pasteur, Paris, France 155 Détection de nouveaux virus 16:40 M. Eloit Institut Pasteur et ENVA Alfort, Paris, France 156 Virus de classe 4 17:00 N. Tordo Institut Pasteur, Lyon, France RICAI, 2010 – Paris, France 25 Programme sessions orales Jeudi 2 décembre 37SEP SESSION EN PARTENARIAT SALLE Joint Session Room 352A 16:00 17:30 jeudi Thursday 2 décembre 2 décembre December INFECTIONS FONGIQUES LIÉES AUX SOINS HEALTHCARE-RELATED FUNGAL INFECTIONS En partenariat avec la SFMM Présidents/Chairpersons : M.E. BOUGNOUX, O. LORTHOLARY 157 Outils de typage moléculaire pour l'investigation d'épidémies d'infections à Candida 16:00 S. Bretagne Centre Hospitalier Chenevier-Mondor, Créteil, et CNR Mycoses et Antifongiques, Institut Pasteur, Paris, France 158 L'aspergillose invasive est-elle toujours nosocomiale ? 16:20 B. Coignard Institut de Veille Sanitaire, Saint-Maurice, France 159 Les zygomycoses peuvent aussi être nosocomiales 16:40 B. Rammaert Institut Pasteur, Paris, France 160 Prévention des infections nosocomiales fongiques 17:00 J. Gangneux Laboratoire de Parasitologie-Mycologie, CHU de Rennes, Rennes, France 38FMC ATELIERS FMC SALLE Cme Workshop Room 352B 16:00 17:30 jeudi Thursday December CONDUITE À TENIR DEVANT DES CAS GROUPÉS DE TUBERCULOSE CHEZ LE PERSONNEL SOIGNANT DANS UNE UNITÉ DE SOINS RECOMMENDED MANAGEMENT OF CLUSTERED TUBERCULOSIS CASES IN THE NURSING STAFF OF A HEALTHCARE UNIT. Animateurs/Moderators : G. BEAUCAIRE, C. CHIDIAC Objectifs : Les difficultés diagnostiques, les techniques du diagnostic biologique, les mesures d’isolement, les indications de la vaccination 39SEP SESSION EN PARTENARIAT SALLE Joint Session Room 353 16:00 17:30 jeudi Thursday 2 décembre December EVOLUTION DES SCHÉMAS THÉRAPEUTIQUES EN INFECTION OSTÉ-OARTICULAIRE CHANGES IN TREATMENT REGIMENS FOR OSTEOARTICULAR INFECTIONS En partenariat avec le groupe TIRESIAS Présidents/Chairpersons : A. LORTAT-JACOB, P. DELLAMONICA 161 Diagnostic rapide des infections ostéo-articulaires 16:00 M. Rottman Laboratoire de Microbiologie, Hôpital Raymond Poincaré, Garches, France 26 RICAI, 2010 – Paris, France 162 Nouvelles molécules et données nouvelles sur la durée de traitement 16:15 A. Dinh Programme sessions orales Jeudi 2 décembre SPILF, Garches, France 163 Etat de surface et antibiothérapie locale 16:30 T. Bauer Service de Chirurgie Orthopédique et Traumatologique, Hôpital Ambroise-Paré, Boulogne, France 164 Stratégies nouvelles 16:45 S. Marmor Hôpital Croix Saint Simon, Paris, France 165 Définition du parcours de soins des infections ostéo-articulaires 17:00 A. Lortat-Jacob Hôpital Ambroise-Paré, Boulogne Billancourt, France RICAI, 2010 – Paris, France 27 SESSIONS ORALES ORAL SESSIONS Vendredi 3 décembre Friday December 3 Programme sessions orales Vendredi 3 décembre Vendredi 3 décembre Friday December 3 Heure Réf Session 09:00-09:30 40C MALADIE DE GUILLAIN-BARRÉ ET MICROORGANISMES HAVANE 09:30-10:00 41D PRIX ACAI HAVANE 10:00-10:30 42C FLORILÈGE DES AVIS DU HAUT CONSEIL DE SANTÉ PUBLIQUE HAVANE 09:00-10:30 43O INFECTIONS NOSOCOMIALES ET ASSOCIÉES AUX SOINS I 09:00-10:30 44S L'EXAMEN DIRECT EN MICROBIOLOGIE : EST-IL CADUQUE EN 2011 09:00-10:30 45SEP VACCINER L’ADULTE POUR PROTÉGER L’ENFANT OU L’INVERSE Salle 341 342A 342B 09:00-10:30 46O NOUVELLES BÊTA-LACTAMASES ET CARBAPÉNÈMASES 343 09:00-10:30 47S VIH : PAR DELÀ LE PLASMA 351 09:00-10:30 48S LA PK/PD DES ANTIFONGIQUES ET DES ANTIVIRAUX 09:00-10:30 49FMC DIAGNOSTIC, PRÉVENTION ET TRAITEMENT DES ENTÉROBACTÉRIES BLSE 11:00-12:30 50SEP ANTIBIOGRAMME ET ACCRÉDITATION 352A 352B BORDEAUX 11:00-12:30 51S LES VACCINATIONS ANTI-INFECTIEUSES EN 2010 11:00-12:30 52O INFECTIONS NOSOCOMIALES ET ASSOCIÉES AUX SOINS II 11:00-12:30 53S INHIBITEURS DE LA NEURAMINIDASE : LEÇONS DE LA PANDÉMIE ET NOUVELLES INTERROGATIONS 342A 11:00-12:30 54S TOUT CE QUE VOUS AVEZ TOUJOURS VOULU SAVOIR… STRUCTURE 3D ET CINÉTIQUE MOLÉCULAIRE 342B 11:00-12:30 55S INFECTIONS COMPLIQUANT LES BIOTHÉRAPIES AVEC APPROCHE MULTI-DISCIPLINAIRE 342A 341 343 11:00-12:30 56SEP INFECTIONS ASSOCIÉES AUX SOINS ET GREFFES 352A 11:00-12:30 57FMC INFECTIONS À VIH : CAS CLINIQUES 352B 13:00-14:30 58PL TOUTES LES QUESTIONS QUE VOUS VOULEZ POSER SUR LA DENGUE, LES MOUSTIQUES… 14:30-16:00 59S ANTIBIOTHÉRAPIE : À QUEL POINT ÊTES-VOUS "BI" ? 14:30-16:00 60O INFECTIONS CHEZ L'ENFANT 14:30-16:00 61SEP VIH : LES NOUVELLES STRATÉGIES DE PRÉVENTION 14:30-16:00 62O RÉGULATION ET EXPRESSION DE LA RÉSISTANCE AUX ANTIBIOIQUES 14:30-16:00 63O BACTÉRIES ZOONOTIQUES ET RÉSISTANCE AUX ANTIBIOTIQUES 14:30-16:00 14:30-16:00 14:30-16:00 64TR TABLE RONDE : LE POINT SUR LA GRIPPE A H1N1 65S EPIDÉMIOLOGIE BACTÉRIENNE ET VIRALE ET MIGRATION DES POPULATIONS 66FMC LA QUALITÉ EN MICROBIOLOGIE MÉDICALE À L'ÈRE DE L'ACCRÉDITATION BORDEAUX HAVANE 341 342A 342B 343 351 352A 352B Friday 3 09:00 09:30 décembre December SALLE 40C CONFERENCE HAVANE Room Expert Lecture MALADIE DE GUILLAIN-BARRÉ ET MICROORGANISMES GUILLAIN-BARRE DISEASE AND MICRO-ORGANISMS Président/Chairperson : C. PERRONNE Orateur/Speaker : J.L. GAILLARD vendredi Friday 3 09:30 10:00 décembre December SALLE 41D REMISE DE PRIX HAVANE Room Awards Reception PRIX ACAI ACAI AWARDS vendredi Friday 3 10:00 10:30 décembre December SALLE 42C CONFERENCE HAVANE Room Expert Lecture FLORILÈGE DES AVIS DU HAUT CONSEIL DE SANTÉ PUBLIQUE ANTHOLOGY OF OPINIONS FROM THE FRENCH COUNCIL FOR PUBLIC HEALTH Président/Chairperson : B. ROUVEIX Orateur/Speaker : C. PERRONNE vendredi Friday 3 09:00 10:30 décembre December SALLE 43O SESSION LIBRE 341 Room Oral Papers INFECTIONS NOSOCOMIALES ET ASSOCIÉES AUX SOINS I HEALTHCARE-RELATED NOSOCOMIAL INFECTIONS I Présidents/Chairpersons : B. COIGNARD, J. CAILLON 166 Deep brain stimulation hardware-related infection : An emerging infectious disease 09:00 F. Fily3, C. Haegelen4, P. Tattevin3, S. Buffet-Bataillon2, M. Revest3, A. Cady1, H. Leroy3, P.Y. Donnio1-2, C. Arvieux3, C. Michelet3 1 2 3 4 Bacteriology Infection Control Infectious Diseases and ICU Neurosurgery, Pontchaillou University Hospital, Rennes, France 167 Relationship between prevalence of device-associated infections and alcohol-based hand rub consumption: A multilevel 09:15 approach 1-2 1-2 3 1-2 1-2 C. Slekovec , H. Gbaguidi-Haore , B. Coignard , X. Bertrand , D. Talon 1 2 3 Service d'Hygiène Hospitalière, CHU de Besançon UMR 6249 Chrono-environnement, Université de Franche-Comté, Besançon Institut de Veille Sanitaire, Saint Maurice, France 168 Épidémiologie des bactéries multirésistantes à Gram négatif isolées chez des patients âgés d'au moins 65 ans vivant en maison 09:30 de retraite dans le Grand Ouest de la France 2 2-1 2 2-1 2 2-1 2-1 S. Thibaut , J. Caillon , N. Foucher , F. Ollivier , G. Grandjean , G. Potel , F. Ballereau , et les Laboratoires d'analyses médicales du Réseau Medqual 2 1 2 UFR Médecine, EA3826 Centre d'Information pour le bon usage des produits de santé, Medqual, Nantes, France RICAI, 2010 – Paris, France 31 Programme sessions orales Vendredi 3 décembre vendredi 169 Culture positive des liquides de drainage après une chirurgie ostéo-articulaire septique : un facteur prédictif de mauvaise 09:45 évolution 2 2 2 1 1 A. Aubry , V. Valarché , V. Jarlier , Y. Catonné , E. Fourniols , Groupe Pios Programme sessions orales Vendredi 3 décembre 1 2 2-1-3-4-5 3 4 5 Chirurgie orthopédique Laboratoire de bactériologie Maladies infectieuses et tropicales Pharmacie Rhumatologie, APHP - Groupe hospitalier Pitié-Salpêtrière, Paris, France 170 Caractéristiques épidémiologiques et microbiologiques des infections à Clostridium difficile en France – Étude ICD-Raisin 2009 10:00 B. Coignard2, C. Eckert1, M. Hébert2, D. Rahib2, C. Tessier1, A. Lemire1, B. Burghoffer1, D. Noel2, F. Barbut1 1 2 Laboratoire C. difficile associé au CNR Anaérobies, Université Pierre et Marie Curie, Paris Département Maladies Infectieuses, Institut de veille sanitaire, Saint-Maurice, France 171 Argumentation moléculaire d'une définition clinique des cas groupés d'infections à Clostridium difficile en situation endémique 10:15 A. Lotthé1-3, J. Peyric1, H. Marchandin3-2, H. Jean Pierre2, E. Jumas-Bilak1-3, S. Parer1-3 1 2 3 Département d'Hygiène Hospitalière Laboratoire de Bactériologie, Centre Hospitalier Universitaire EA 3755 Faculté de Pharmacie, Université Montpellier I, Montpellier, France 44S SYMPOSIUM SALLE Symposium Room 342A 09:00 10:30 vendredi Friday 3 décembre 3 décembre December L'EXAMEN DIRECT EN MICROBIOLOGIE : EST-IL CADUQUE EN 2011 IS DIRECT EXAMINATION IN MICROBIOLOGY OBSOLETE IN 2011 Présidents/Chairpersons : F. LAURENT, P. DELLAMONICA 172 Les espérances du clinicien 09:00 M. Wolff Service de réanimation, Hôpital Bichat-Claude Bernard, Paris, France 173 Les possibilités du microbiologiste : avantages, inconvénients, limites 09:25 M.L. Joly-Guillou CHU d'Angers, Angers, France 174 Les alternatives à l’examen direct 09:50 E. Cambau Hopital Saint-Louis, Paris, France 45SEP SESSION EN PARTENARIAT SALLE Joint Session Room 342B 09:00 10:30 vendredi Friday December VACCINER L’ADULTE POUR PROTÉGER L’ENFANT OU L’INVERSE VACCINATING ADULTS TO PROTECT CHILDREN OR VICE VERSA En partenariat avec le GPIP Présidents/Chairpersons : R. COHEN, J. RAYMOND 175 Grippe 09:00 D. Floret Université Claude Bernard Lyon1-Hôpital Femme-Mère-Enfant, Bron, France 176 Hépatite A 09:15 D. Gendrel Service de pédiatrie, Hôpital Saint Vincent de Paul, Paris, France 32 RICAI, 2010 – Paris, France 177 Hépatite B 09:30 J. Gaudelus Programme sessions orales Vendredi 3 décembre Service de pédiatrie, Hôpital Jean Verdier, Bondy, France 178 Coqueluche 09:45 E. Grimprel Service de pédiatrie, Hôpital Trousseau, Paris, France 179 Méningocoque 10:00 H. Haas CHU de Nice - Hôpital de L'archet 2, Nice, France vendredi Friday 3 09:00 10:30 décembre December SALLE 46O SESSION LIBRE 343 Room Oral Papers NOUVELLES BÊTA-LACTAMASES ET CARBAPÉNÈMASES NEW BETALACTAMASES AND CARBAPENEMASES Présidents/Chairpersons : P. NORDMANN, G. ARLET 180 Augmentation du nombre d'épisodes d'infection ou colonisation à entérobactéries productrices de carbapénèmase en France. 09:00 Bilan des signalements, Raisin, 2004-2010 8 8 5 3 7 1 4 8 8 2 S. Vaux , J.M. Thiolet , A. Carbonne , C. Bernet , H. Sénéchal , A.G. Venier , L. Simon , I. Poujol , S. Alleaume , P. Nordmann , 6 8 V. Jarlier , B. Coignard 1 2 3 4 5 CClin Sud-Ouest, Bordeaux INSERM UMR-S 914, CHU de Bicêtre, Le Kremlin-Bicêtre CClin Sud-Est, Lyon CClin Est, Nancy CClin 6 7 8 Paris-Nord Laboratoire de bactériologie-virologie-hygiène, CHU Pitié-Salpêtrière, Paris CClin Ouest, Rennes Département Maladies Infectieuses, Institut de veille sanitaire, Saint-Maurice, France 181 Importation d'une souche de Escherichia coli productrice de la carbapénèmase NDM-1-en France 09:15 L. Poirel1-2, C. Hombrouck-Alet1, C. Freneaux1, S. Bernabeu1, P. Nordmann1 1 2 Bacteriologie-Virologie, Hôpital de Bicetre INSERM U914, Le Kremlin-Bicêtre, France 182 Identification de la nouvelle métallo-β-lactamase NDM-1 et de la β-lactamase à spectre étendu VEB-6 dans une souche de 09:30 Proteus mirabilis 1 2 2 1 3 W. Sougakoff , J. Heisch , D. Decré , J. Podgorski , I. Podglajen , G. Arlet 1 2 2 3 Bactériologie, GH Pitié-Salpêtrière-UPMC Bactériologie, GH STARTT-UPMC Bactériologie, HEGP, Paris, France 183 PER-7, une nouvelle β-lactamase à spectre étendu chez Acinetobacter baumannii 09:45 A. Potron1-3-2, R. Bonnin1-2, L. Poirel1-2, R. Neri2, H. Lecuyer3, P. Nordmann1-2 1 2 3 Service de Bactériologie-Virologie, Hôpital de Bicêtre INSERM U914, Le Kremlin-Bicêtre Laboratoire de Bactériologie, Hôpital Necker- Enfants-Malades, Paris, France 184 Identification d'une nouvelle métallo β-lactamase de type IMP chez Pseudomonas aeruginosa 10:00 K. Jeannot, M. Robert-Nicoud, B. Dehecq, P. Cholley, P. Plésiat Laboratoire associé, CNR, Besançon, France 185 GES-14, ß-lactamase impliquée dans la résistance à toutes les ß-lactamines, y compris les carbapénèmes, chez Acinetobacter 10:15 baumannii 1 1 2 1 1 2 R. Bonnin , L. Poirel , H. Lecuyer , A. Potron , P. Mugnier , J.R. Zahar , P. Nordmann 1 1 2 Service de Bactériologie-Virologie, INSERM U914, Hôpital de Bicêtre, Le Kremlin-Bicêtre Service de Bactériologie, Hôpital Necker, Paris, France RICAI, 2010 – Paris, France 33 Programme sessions orales Vendredi 3 décembre 47S SYMPOSIUM SALLE Symposium Room 351 09:00 10:30 vendredi Friday 3 décembre 3 décembre December VIH : PAR DELÀ LE PLASMA VIH: BEYOND PLASMA Avec le soutien de TIBOTEC Président/Chairperson : D. DESCAMPS, C. KATLAMA 186 La charge virale ultra-sensible, quelle valeur ajoutée ? 09:00 V. Calvez Département de virologie et maladies infectieuses, Hôpital Pitié-Salpêtrière, Paris, France 187 Le réservoir viral : quantification et signification 09:20 C. Rouzioux Virologie, Hôpital Necker, Paris, France 188 Comment atteindre le réservoir ? L’approche immunologique 09:40 A. Guihot Laboratoire d’immunologie cellulaire et tissulaire, Hôpital Pitié-Salpêtrière, Paris, France 189 Comment atteindre le réservoir ? L’approche virologique 10:00 A. Cheret Centre Hospitalier, Toulon, France 48S SYMPOSIUM SALLE Symposium Room 352A 09:00 10:30 vendredi Friday December LA PK/PD DES ANTIFONGIQUES ET DES ANTIVIRAUX PK/PD OF ANTIFUNGAL AND ANTIVIRAL AGENTS Présidents/Chairpersons : F. JEHL, B. FANTIN 190 La PK/PD des antirétroviraux : état des lieux 09:00 G. Peytavin Hôpital Bichat Claude Bernard, Paris, France 191 Quelles applications en clinique de la PK/PD des antirétroviraux ? 09:20 Y. Yazdanpanah Service Universitaire des Maladies infectieuses et du voyageur, Centre Hospitalier, Tourcoing, France 192 La PK/PD des antifongiques : état des lieux 09:40 M. Tod Service Pharmacie - Toxicologie, Hôpital Cochin, Paris, France 193 Quelles applications en clinique de la PK/PD des antifongiques ? 10:00 V. Jullien Service de pharmacologie clinique, Hôpital St Vincent de Paul, Paris, France 34 RICAI, 2010 – Paris, France Friday 3 09:00 10:30 décembre December SALLE Room ATELIERS FMC 352B Cme Workshop 49FMC DIAGNOSTIC, PRÉVENTION ET TRAITEMENT DES ENTÉROBACTÉRIES BLSE DIAGNOSIS, PREVENTION AND TREATMENT OF ESBL ENTEROBACTERIACEAE Animateurs/Moderators : J. ROBERT, C. RABAUD, F. CARON Objectifs de l'enseignement : actualisation des connaissances relatives aux entérobactéries productrices de BLSE : diagnostic au laboratoire, lecture interprétative de l'antibiogramme, stratégies de dépistage et de prévention, bon usage des antibiotiques. Niveau pré-requis des participants : connaissance de base en bactériologie, hygiène et infectiologie. Auditoire : microbiologistes, hygiénistes et cliniciens vendredi Friday 3 décembre December 11:00 12:30 SALLE Room BORDEAUX SESSION EN PARTENARIAT Joint Session 50SEP ANTIBIOGRAMME ET ACCRÉDITATION ANTIBIOTIC SUSCEPTIBILITY TEST AND ACCREDITATION En partenariat avec la CA SFM Présidents/Chairpersons : R. LECLERCQ, B. CHEVALIER 11:00 Introduction C.J. Soussy 194 L'accréditation en microbiologie 11:05 R. Courcol CHU de Lille, Lille, France 195 Maîtrise de la qualité de l'antibiogramme et norme ISO 15 189 11:10 P. Laudat, P.h. Wattelet Laboratoire de Bactériologie et Hygiène, CHU de Tours et Laboratoire ARNAUD, Microbiologie, Tours, France 196 L'expérience suisse 11:25 J. Bille Laboratoire de bactériologie médicale, Institut de Microbiologie, Centre Hospitalier Universitaire Vaudois, Lausanne, Suisse 197 L'expérience du laboratoire de microbiologie de l'Universitair Ziekenhuis 11:40 D. Pierard Universitair Ziekenhuis, Bruxelles, Belgique 12:00 Table Ronde Avec les modérateurs, les orateurs et Monsieur Benoît Carpentier, Section Santé Humaine, COFRAC 12:25 Conclusion L. Dubreuil RICAI, 2010 – Paris, France 35 Programme sessions orales Vendredi 3 décembre vendredi Programme sessions orales Vendredi 3 décembre 51S SYMPOSIUM SALLE Symposium Room 11:00 12:30 342A vendredi Friday 3 décembre December LES VACCINATIONS ANTI-INFECTIEUSES EN 2010 ANTI-INFECTIOUS VACCINATION IN 2010 Présidents/Chairpersons : E. CAUMES, H. AGUT 198 Rôle et usage des adjuvants en vaccinologie anti-infectieuse 11:00 B. Autran Université Pierre et Marie Curie, Hôpital Pitié-Salpêtrière, Inserm U 945, Paris, France 199 Vaccination contre l’hépatite B : la fin du tunnel ? 11:20 L. Piroth CHU de Dijon, Dijon, France 200 Actualités des vaccinations antibactériennes en pédiatrie 11:40 E. Grimprel Hôpital Trousseau, Paris, France 201 Développement vaccinal : méthodologie des essais cliniques 12:00 O. Launay Université Paris Descartes, Faculté de médecine-Inserm-Assistance-Publique Hôpitaux de Paris, Hôpital Cochin, Paris, France 52O SESSION LIBRE SALLE Oral Papers Room 11:00 12:30 341 vendredi Friday 3 décembre December INFECTIONS NOSOCOMIALES ET ASSOCIÉES AUX SOINS II HEALTHCARE-RELATED NOSOCOMIAL INFECTIONS II Présidents/Chairpersons : L. ARMAND-LEFEVRE, V. ZELLER 202 Impact des infections nosocomiales sur la mortalité et la durée de séjour en réanimation médicale adulte 11:00 D. Heranney6-9, M. Velten9, S. Boussat3, R. Oubaassine7, P. Jarno5, F. L'hériteau4, A. Savey2, A.G. Venier1, F. Schneider8, T. Lavigne6-8 1 2 3 4 5 6 CCLIN Sud-Ouest, Bordeaux CCLIN Sud-Est, Lyon CCLIN Est, Nancy CCLIN Paris-Nord, Paris CCLIN Ouest, Rennes Equipe 7 8 9 opérationnelle d'Hygiène Pharmacie Réanimation médicale Hautepierre, Hôpitaux Universitaires de Strasbourg Faculté de Médecine, Laboratoire d'Epidémiologie et de Santé publique, Strasbourg, France 203 Émergence de bacilles à Gram négatif (BGN) résistants à l'imipénème dans la flore intestinale de patients hospitalisés en 11:15 réanimation 2-7 2 4-7 2-7 2 2-7 3 6 7 L. Armand-Lefevre , E. Hamelet , F. Barbier , C. Angebault , G. Defrance , E. Ruppé , R. Bronchard , A. Nucci , R. Lepeule , J.C. 5 1 Lucet , P. Plésiat , A. Andremont 2-7 1 2 Hôpital Jean Minjoz - EA 3186, CNR Pseudomonas, Besançon Laboratoire de Bactériologie, CNR Résistances dans les flores 3 4 5 6 commensales Réanimation chirurgicale Réanimation médicale UHLIN, CHU Bichat-Claude Bernard CNR Résistances bactériennes, 7 Institut Pasteur EA 3964, Université Paris 7, Paris, France 204 Impact des précautions complémentaires et des consommations d’antibiotiques sur le taux d’incidence des cas acquis 11:30 d’Acinetobacter baumannii : une étude sur dix ans 1 1-2 1-2 1-2 A. Lefebvre , H. Gbaguidi-Haore , X. Bertrand , M. Thouverez , D. Talon 1 1-2 2 Service d'Hygiène Hospitalière, CHU de Besançon UMR CNRS 6249 Chrono-environnement, Université de Franche-Comté, Besançon, France 36 RICAI, 2010 – Paris, France 205 Good use of antibiotics in hospitals: A network of surveillance of antimicrobial consumption and antimicrobial resistance in a 11:45 region of Western France 1-2 1 1 2 2 2 F. Ollivier , N. Foucher , S. Thibaut , J. Caillon , G. Potel , E. Batard , F. Ballereau 1-2 2 Medqual, CHU EA 3826, Faculty of Medicine, Nantes, France 206 Enquête rétrospective et étude de coûts sur des cas groupés de bactériémies liées aux cathéters en néonatologie 12:00 D. Lecointe4, L. Dépres4, S. Bourgeois4, C. Théodora4, I. De Oliveira2, P. Cormier1, M. Granier2, C. Dupont3 1 2 3 4 Bactériologie Clinique Service de Médecine et Réanimation Néonatale Service de Pharmacie - Stérilisation UF d'Hygiène Hospitalière et Lutte contre les Infections Nosocomiales, CH Sud-Francilien, Corbeil-Essonnes, France 207 Infections aiguës et chroniques de prothèses de hanche et de genou : des pathologies et des germes différents 12:15 V. Zeller, L. Lhotellier, P. Leclerc, P. Leonard, S. Marmor, W. Graff, F. Ducroquet, J.M. Ziza, P. Mamoudy, N. Desplaces Centre de Référence des Infections Ostéo-Articulaires Complexes, GH Diaconnesses Croix Saint Simon, Paris, France vendredi Friday 3 décembre December 11:00 12:30 SALLE Room 342A SYMPOSIUM Symposium 53S INHIBITEURS DE LA NEURAMINIDASE : LEÇONS DE LA PANDÉMIE ET NOUVELLES INTERROGATIONS NEURAMINIDASE INHIBITORS: LESSONS LEARNED FROM THE PANDEMIC AND NEW QUESTIONS Avec le soutien de ROCHE Présidents/Chairpersons : C. CHIDIAC, R. COHEN 208 Des premières AMM à la préparation à la pandémie 11:00 X. Duval Centre d'investigation clinique, GHU Bichat-Claude Bernard, Paris, France 209 Leçons de la pandémie 11:20 C. Chidiac Service maladies infectieuses, Hôpital de la Croix Rousse, Lyon, France 210 Virus grippaux ; évolutions antigéniques et résistances 11:40 B. Lina Groupement hospitalier Est, Centre de biologie et pathologie, institut de microbiologie, Bron, France 211 Quelles perspectives pour l’usage futur des inhibiteurs de la neuraminidase ? 12:00 P. Dellamonica Service infectiologie, Hôpital de l'Archet 1, Nice, France vendredi Friday 3 décembre December 11:00 12:30 SALLE Room 342B SYMPOSIUM Symposium 54S TOUT CE QUE VOUS AVEZ TOUJOURS VOULU SAVOIR… STRUCTURE 3D ET CINÉTIQUE MOLÉCULAIRE EVERYTHING YOU HAVE ALWAYS WANTED TO KNOW ABOUT… 3D STRUCTURE AND MOLECULAR KINETICS Présidents/Chairpersons : W. SOUGAKOFF, L. GUTMANN 212 Bio-cristallographie des protéines et compréhension des mécanismes de résistance aux antibiotiques 11:00 C. Mayer Institut Pasteur, Unité de Dynamique Structurale des Macromolécules, Paris, France RICAI, 2010 – Paris, France 37 Programme sessions orales Vendredi 3 décembre 1 213 Activité des antibiotiques : tout est une question de cinétique 11:20 J. Frère Programme sessions orales Vendredi 3 décembre CIP/Enzymology, Université de Liège, Institute of Chemistry, Liège, Belgique 214 Adaptation des bêta-lactamases de classe A à l’hydrolyse des substrats les plus encombrants (BLSE) 11:40 R. Bonnet Université d'Auvergne, Faculté de Médecine, Clermont-Ferrand, France 215 Adaptation des bêta-lactamases de classe A à l’hydrolyse des substrats de petites tailles (carbapénèmases) 12:00 W. Sougakoff AERP-Bactériologie, Faculté de médecine, Hôpital Pitié-Salpêtrière, Paris, France 55S SYMPOSIUM SALLE Symposium Room 11:00 12:30 343 vendredi Friday 3 décembre December INFECTIONS COMPLIQUANT LES BIOTHÉRAPIES AVEC APPROCHE MULTI-DISCIPLINAIRE INFECTIONS COMPLICATING BIOTHERAPIES WITH MULTIDISCIPLINARY APPROACH Présidents/Chairpersons : D. SALMON-CERON, P. POTHIER 216 Biothérapies à risque 11:00 X. Mariette Hôpital de Bicètre, Le Kremlin-Bicêtre, France 217 Légionelloses et anti-TNF en France 11:20 F. Lanternier Service des maladies infectieuses et tropicales, Hôpital Necker-Enfants Malades, Université Paris V, Paris, France 218 Zonas et biothérapies : données de l’observatoire prospectif national français ratio 11:40 G. Serac3, T. Tubach2, O. Lortholary6, D. Salmon4, X. Mariette1, M. Lemann7, P. Ravaud2, O. Chosidow5, pour le groupe RATIO 1 2 3 Service de rhumatologie, Hôpital de Bicêtre, Le Kremlin-Bicêtre Service d’épidémiologie, biostatistique et recherche clinique Service de 4 5 6 dermatologie, Hôpital Bichat Service de médecine interne, Hôpital Cochin Service de dermatologie, Hôpital Henri Mondor Service de 7 maladies infectieuses et tropicales, Hôpital Necker Service de gastro-entérologie, Hôpital Saint-Louis, Paris, France 219 Infections fongiques et biothérapies 12:00 O. Lortholary Service des maladies infectieuses, Hôpital Necker-Enfants Malades et Institut Pasteur, Paris, France 56SEP SESSION EN PARTENARIAT SALLE Joint Session Room 352A 11:00 12:30 vendredi Friday 3 décembre December INFECTIONS ASSOCIÉES AUX SOINS ET GREFFES HEALTHCARE AND TRANSPLANT-RELATED INFECTIONS En partenariat avec la SFHH Présidents/Chairpersons : O. KEITA-PERSE, D. LEPELLETIER 220 Epidémiologie et stratégie de prévention pour la période post-opératoire 11:00 F. Parquin Spécialité réanimation médicale, pneumologie, Hôpital Foch, unité de soins intensifs respiratoires, Suresnes, France 38 RICAI, 2010 – Paris, France 221 Risques tardifs liés au traitement : stratégie de prévention, comment gérer les greffés à distance ? 11:25 J. Zahar 222 Gestion de l’antibiothérapie après greffe d’organe solide 11:50 K. Faure Centre Hospitalier Gustave Dron, Tourcoing, France vendredi Friday 3 11:00 12:30 décembre December SALLE Room 352B ATELIERS FMC Cme Workshop 57FMC INFECTIONS À VIH : CAS CLINIQUES HIV INFECTIONS: CLINICAL CASES Animateurs : S. Dominguez, Hôpital Henri Mondor, Créteil Y. Yazdanpanah, Hôpital de Tourcoing, France Panel d’expert C. Lascoux-Combe, Hôpital Saint-Louis, Paris, France JP. Viard, Hôpital Hôtel Dieu, Paris, France C. Delaugerre, Hôpital Saint-Louis, Paris, France G. Peytavin, Hôpital Bichat, Paris, France Intervenants : 1. Gestion de switch 2. Co-infection VIH/VHC 3. Virémie persistante Sophie Seang,Hôpital Pitié-Salpêtrière Jean-Marc Chapplain, CentreHospitalierRennes Hugues Melliez,Centre Hospitalier de Tourcoing Objectifs : Formation post-universitaire Auditoire et niveau requis des participants : Médecins spécialisés dans la prise en charge VIH vendredi Friday 3 décembre December 13:00 14:30 SALLE Room BORDEAUX PLENIERE Plenary 58PL TOUTES LES QUESTIONS QUE VOUS VOULEZ POSER SUR LA DENGUE, LES MOUSTIQUES… ALL THE QUESTIONS THAT YOU WOULD LIKE TO ASK ABOUT DENGUE, MOSQUITOES ETC Président: P. DELLAMONICA Experts: G. BEAUCAIRE, P. DELAUNAY, P. DESPRES, C. LEPORT, C. PERRONNE, Y. SOUARES RICAI, 2010 – Paris, France 39 Programme sessions orales Vendredi 3 décembre Service de microbiologie, CHU Necker-Enfants-Malades, Paris, France Programme sessions orales Vendredi 3 décembre 59S SYMPOSIUM SALLE Symposium Room 14:30 16:00 HAVANE vendredi Friday 3 décembre December ANTIBIOTHÉRAPIE : À QUEL POINT ÊTES-VOUS "BI" ? WHERE ARE YOU WITH ANTIBIOTIC THERAPY? Présidents/Chairpersons : F. CARON, B. FANTIN 223 Devant une infection à staphylocoque ? 14:30 B. Fantin Service de Médecine Interne, Hôpital Beaujon, Clichy, et EA3964 « Emergence de la résistance bactérienne in vivo », Faculté de Médecine, Université Paris Diderot, Paris, France 224 Devant un pyo ? 14:50 P. Chavanet Service des maladies infectieuses et tropicales, Hôpital du Bocage, Dijon, France 225 Devant un entérobactérie ? 15:10 F. Caron Service des maladies infectueuses et tropicales, Hôpital Charles Nicolle, Rouen, France 226 Devant une levure ? 15:30 O. Lortholary Service de maladies infectieuses, Hôpital Necker-Enfants Malades et Institut Pasteur, Paris, France 60O SESSION LIBRE SALLE Oral Papers Room 14:30 16:00 341 vendredi Friday 3 décembre December INFECTIONS CHEZ L'ENFANT INFECTIONS IN THE CHILD Présidents/Chairpersons : D. GENDREL, F. DUBOS 227 Impact du vaccin pneumococcique conjugué (PCV) sur le portage nasopharyngé de Streptococcus pneumoniae, Haemophilus 14:30 influenzae, Moraxella catarrhalis et Staphylococcus aureus chez les enfants présentant une otite moyenne aiguë 5 4 1 5 5 3 5 3 3 5 5 R. Cohen , E. Bingen , F. Thollot , F. Corrard , M. Koskas , E. Bonnet , A. Lécuyer , B. Fritzell , C. Coudy , M. Boucherat , C. Levy , E. Varon 2 1 2 3 AFPA, Essey-les-Nancy Hôpital Européen Georges Pompidou (AP-HP), Centre National de Référence des Pneumocoques Laboratoire 4 5 Pfizer, Paris Université Denis-Diderot, Hôpital Robert Debré (AP-HP), Paris 7 ACTIV, Saint Maur, France 228 Pneumonies et empyèmes, épidémiologie avant l'introduction du vaccin pneumococcique conjugué 13 valent (PCV13) en 14:45 France 1-3 8-3 7-3 2-3 6 3-7 8 6 3-4 S. Biscardi , C. Levy , F. Angoulvant , P. Minodier , E. Bonnet , E. Bingen , E. Martin , B. Fritzell , E. Varon , R. Cohen 3-5 E. Grimprel , P. Pneumonia Study Group 1 8-1-3 , 3 2 3 4 5 6 CHI Créteil, Créteil Hôpital Nord, Marseille GPIP CNRP, Hôpital Européen Georges Pompidou Hôpital Trousseau Laboratoire Pfizer, 7 8 Paris Université Denis Diderot, Hôpital Robert Debré, Paris 7 ACTIV, Saint Maur, France 229 Performance du test de détection rapide de streptocoque du groupe A (TDR) chez les enfants ayant une angine et chez les 15:00 témoins 4 4 3 1 4 4 3 2 4 3 A. Wollner , C. Levy , P. Bidet , F. Thollot , F. De La Rocque , E. Martin , P. Mariani , M. Chalumeau , M. Boucherat , E. Bingen , R. Cohen 4 1 2 3 4 AFPA, Essey-les-Nancy Hôpital Necker (AP-HP), Paris Université Denis-Diderot, Hôpital Robert Debré (AP-HP), Paris 7 ACTIV, Saint Maur, France 40 RICAI, 2010 – Paris, France 230 Large viral screening of respiratory tract infections in infants hospitalized for bronchiolitis reveals that no viral combination is 15:15 associated with the severity of the disease D. Talmud 2-4-3 2-4 2-4 2-4 2-4 3 1 , A. Huguenin , L. Moutte , N. Lévêque , F. Renois , M. Abély , F. Carrat , L. Andréoletti 2-4 2 Service de Santé Publique, Hôpital Saint Antoine, AP-HP, Université Pierre et Marie Curie, INSERM U707, Paris Laboratoire de 3 4 Virologie Service de Pédiatrie A, American Memorial Hospital, CHU de Reims EA 4303, Faculté de Médecine de Reims, Reims, France 231 Les infections infantiles saisonnières à virus respiratoire syncytial : dix années d'expérience de gestion et de suivi en incidence 15:30 au CHU d'Amiens 5 5 5 4 5 5 1 3 2 5 C.C. Adjidé , A.C. Devos , M. Grésanleux , C. Ségard , L. Trouillet , J. Merlin , J.C. Pautard , D.D. Djeddi , J.L. Schmit , O. Ganry 1 2 3 Cardio-pneumologie pédiatrique CLIN, service de pathologie infectieuse et médecine du voyage Pédiatrie médicale – Médecine de 4 5 l'adolescent Service de virologie Unité d'hygiène et épidémiologie hospitalière, Service d'épidémiologie, hygiène et santé publique, CHU, Amiens, France 232 Rotavirus, adenovirus, norovirus and astrovirus infections and coinfections among hospitalized children in northern France 15:45 from January to December 2007 2 A. Tran , D. Talmud 4-6-5 1 3 4-6 2 4-6 , B. Lejeune , N. Jovenin , F. Renois , C. Payan , N. Lévêque , L. Andréoletti 4-6 1 Service de Santé Publique et d'Hygiène Hospitalière, Cellule Régionale d'Epidémiologie Nosocomiale (CRENO), CHU de 2 3 Brest Laboratoire de Virologie et EA 3882, CHU et UFR Médecine de Brest, Brest Institut Jean Godinot de Lutte contre le 4 5 6 Cancer Laboratoire de Virologie Service de Pédiatrie A, American Memorial Hospital, CHU de Reims EA 4303, Faculté de Médecine de Reims, Reims, France vendredi Friday 3 décembre December 14:30 16:00 SALLE Room 342A SESSION EN PARTENARIAT Joint Session 61SEP VIH : LES NOUVELLES STRATÉGIES DE PRÉVENTION NEW HIV PREVENTION STATEGIES En partenariat avec l'ANRS Présidents/Chairpersons : G. PIALOUX, S. MATHERON 233 La transmission sexuelle du VIH chez les patients ayant une charge virale indétectable 14:30 J. Ghosn Service de médecine interne, CHU de Bicêtre, Le Kremlin-Bicêtre, France 234 Quelle place pour les microbicides ? 15:00 L. Mandelbrot Hôpital Louis Mourier, Colombes, France 235 Prophylaxie pré-exposition de l’infection par le VIH 15:30 J. Molina Service des maladies infectieuses et tropicales, Hôpital Saint Louis, Université Paris Diderot Paris VII, Agence Nationale de Recherches sur le SIDA et les Hépatites Virales, Paris, France RICAI, 2010 – Paris, France 41 Programme sessions orales Vendredi 3 décembre 1 Programme sessions orales Vendredi 3 décembre 62O SESSION LIBRE SALLE Oral Papers Room 14:30 16:00 342B vendredi Friday 3 décembre December RÉGULATION ET EXPRESSION DE LA RÉSISTANCE AUX ANTIBIOIQUES REGULATION AND EXPRESSION OF ANTIBIOTIC RESISTANCE Présidents/Chairpersons : W. SOUGAKOFF, P. PLESIAT 236 Impact de mutations dans les gènes régulateurs de l'efflux sur la résistance croise aux β-lactamines, aux quinolones et au 14:30 chloramphnicol chez Klebsiella pneumoniae (Kp) S. Bialek-Davenet 1-2-3 1 1 , V. Leflon-Guibout , E. Marcon , M.H. Nicolas-Chanoine 1 1-2-3 2 3 Service de Microbiologie, AP-HP, Hôpital Beaujon, Clichy Faculté de Médecine D. Diderot U773, Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale, Université Paris 7, Paris, France 237 Étude des gènes régulateurs de la multirésistance bactérienne chez différentes souches cliniques d'Escherichia coli 14:45 productrices de β-lactamases à spectre étendu 3-2 1 3 3 3 J.P. Lavigne , A.V. Davin-Regli , C. Pfeiffer , L. Vidal-Navarro , A. Sotto , J.M. Pagès 1 1 2 3 UMR-MD1, Faculté de Médecine, Marseille Laboratoire de Bactériologie, CHU Caremeau Espri 26, INSERM, Nîmes, France 238 Reduced susceptibility to ertapenem in an Escherichia coli clinical isolate overexpressing AcrAB efflux system and extended15:00 spectrum AmpC (ESAC) β-lactamase 1 2 1 H. Guillon , D. Tande , F. Eb , H. Mammeri 1 1 2 Service de Bactériologie, CHU d'Amiens, Amiens Laboratoire de Bactériologie, CHU de Brest, Brest, France 239 Mutations associées à la surexpression du système d'efflux MexXY(OprM) dans les souches cliniques de Pseudomonas 15:15 aeruginosa 1 1 2 1 1 S. Guénard , C. Muller , L. Monlezun , J. Guerin , K. Jeannot , P. Plésiat 1 1 2 Laboratoire de Bactériologie, Faculté de Médecine, Besançon Laboratoire de cristallographie et RMN biologiques, Faculté de Pharmacie, Paris V, France 240 Un nouveau système à deux composants coordonne la multirésistance chez Pseudomonas aeruginosa 15:30 C. Muller, K. Jeannot, P. Plésiat Laboratoire de bactériologie, Faculté de médecine, Besançon, France 241 Influence du polymorphisme du promoteur du gène tet(M) sur le niveau d'expression de la résistance à la tétracycline chez 15:45 Streptococcus pneumoniae 2 1 2 1 4 3 P. Grohs , E. Varon , I. Podglajen , S. Grondin , P. Trieu Cuot , C. Poyart , L. Gutmann 1 2 3 2-1 4 CNRP service de Microbiologie, HEGP Service de Microbiologie, Hôpital Cochin Unité de biologie des bactéries à Gram positif, Institut Pasteur, Paris, France 63O SESSION LIBRE SALLE Oral Papers Room 14:30 16:00 343 vendredi Friday 3 décembre December BACTÉRIES ZOONOTIQUES ET RÉSISTANCE AUX ANTIBIOTIQUES ZOONOTIC BACTERIA AND ANTIBIOTIC RESISTANCE Présidents/Chairpersons : F. LAURENT, J.Y. MADEC 242 Résistance à la méticilline dans l'environnement intérieur des élevages de porcs : staphylocoques à coagulase négative versus 14:30 S. aureus 3 1 4 3 1 4 3 2 1 E. Jouy , S.A. Granier , H. Morvan , A. Le Roux , B. Félix , M.H. Bäyon-Auboyer , V. Tocqueville , C. Chauvin , A. Brisabois , I. Kempf 1 2 3 3 4 Anses - Unité CEB, Maisons-Alfort Anses - Unité EBEP Anses - Unité MB LDA 22, Ploufragan, France 42 RICAI, 2010 – Paris, France 243 Staphylococcus pseudintermedius: une porte ouverte pour l'usage de la vancomycine chez l'animal ? 14:45 M. Haenni, P. Châtre, J.Y. Madec Programme sessions orales Vendredi 3 décembre AVB, Anses, Lyon, France 244 Isolement d'un MRSA clone Géraldine d'une mammite bovine 15:00 M. Haenni1, L. Galofaro1, C. Ponsin1, M. Bes2, F. Laurent2, J.Y. Madec1 1 2 Anses Centre National de Référence des Staphylocoques, Lyon, France 245 Les CTX-M-15 bovines ne sont pas hébergées par le clone épidémique humain O25b:H4-ST131 15:15 J.Y. Madec, A. Gourguechon, E. Saras, M. Haenni AVB, Anses, Lyon, France 246 CMY-2 nouvellement détectées chez les salmonelles du secteur agro-alimentaire français 15:30 S.A. Granier, S. Fremy, J. Grout, C. Oudart, C. Piquet, C. Pires-Gomes, C. Danan, A. Brisabois Laboratoire de Sécurité des Aliments, ANSES, Maisons-Alfort, France 247 Prévalence et antibiorésistance de Campylobacter dans les produits de découpe de poulets 15:45 M. Chemaly, E. Houard, S. Rouxel, S. Quesne, I. Kempf Anses, laboratoire de Ploufragan, Ploufragan, France vendredi Friday 3 14:30 16:00 décembre December SALLE Room 351 TABLE RONDE Round Table 64TR TABLE RONDE : LE POINT SUR LA GRIPPE A H1N1 ROUND TABLE: UPDATE ON INFLUENZA A (H1N1) En partenariat avec l’IMMI Présidents/Chairpersons : J.F. DELFRAISSY, F. BRICAIRE 248 Transmission de la grippe : qu'avons-nous appris ? 14:30 F. Carrat INSERM UMR-S707, Paris, France 249 Nouvelles connaissances sur les vaccins anti-grippe à partir des études françaises menées par l'IMMI 14:50 B. Autran Université Pierre et Marie Curie, Hôpital Pitié-Salpêtrière, Inserm U 945, Paris, France 250 La pandémie grippale en Afrique sub-saharienne : premières données épidémiologiques dans les Villages du Millenium au Mali 15:10 X. De Lamballerie Unité des Virus Emergents, UMR190 UAM2 et IRD, Marseille, France 251 Pandémie H1N1 en France et au Canada : un point de vue de sciences humaines et sociales 15:30 L. Atlani-Duault3, J.P. Moatti2, C. Rousseau1 1 2 3 Canada INSERM, Marseille Laboratoire CNRS Ethnologie et sociologie comparative, Maison René-Ginouvès, Nanterre, France RICAI, 2010 – Paris, France 43 Programme sessions orales Vendredi 3 décembre 65S SYMPOSIUM SALLE Symposium Room 352A 14:30 16:00 vendredi Friday 3 décembre December EPIDÉMIOLOGIE BACTÉRIENNE ET VIRALE ET MIGRATION DES POPULATIONS BACTERIAL AND VIRAL EPIDEMIOLOGY AND MIGRATION OF POPULATIONS Présidents/Chairpersons : S. ALAIN, C. BURUCOA 252 Toxoplasmose 14:30 M.L. Dardé Université de Limoges, EA 3174 NeuroEpidémiologie Tropicale et Comparée / Centre National de Référence (CNR) Toxoplasmose / T. gondii Biological Resource Center (BRC), Centre Hospitalier-Universitaire Dupuytren, Limoges, France 253 HTLV-1 : épidémiologie moléculaire, variabilité génétique et migration humaine de populations infectées 14:50 A. Gessain, O. Cassar Unité EPVO, Institut Pasteur, Paris, France 254 Méningocoque 15:10 M. Taha Institut Pasteur, Paris, France 255 Analyse phylogéographique de la dissémination de deux entérovirus : echovirus 30 et entérovirus 71 15:30 J. Bailly2, C. Henquell1, A. Mirand1-2, C. Archimbaud1-2, H. Peigue-Lafeuille1-2 1 2 CHU de Clermont-Ferrand, Laboratoire de Virologie, Centre de Biologie Clermont Université, Université d’Auvergne, EA3843, Faculté de Médecine, Laboratoire de virologie, Clermont-Ferrand, France 66FMC ATELIERS FMC SALLE Cme Workshop Room 352B 14:30 16:00 vendredi Friday 3 décembre December LA QUALITÉ EN MICROBIOLOGIE MÉDICALE À L'ÈRE DE L'ACCRÉDITATION QUALITY IN MEDICAL MICROBIOLOGY AT THE TIME OF ACCREDITATION Animateurs/Moderators : G. LINA, J. IZOPET Intervenants : R. Courcol, B.Chevalier, M. Miedouge Objectifs : Cette session s’adresse à tous ceux qui veulent consolider leur connaissance en assurance qualitéen microbiologie à partir d’exemples simples. Niveau requis des participants : Tous niveaux Auditoire : Internes, assistants, biologistes, techniciens sensibilisés à la démarche d’accréditation. 44 RICAI, 2010 – Paris, France SESSIONS D’AFFICHES POSTER SESSIONS Jeudi 2 décembre Thursday December 2 Programme sessions d’affiches Jeudi 2 décembre Jeudi 2 décembre Thursday December 2 Heure Réf Session Salle 09:00-18:00 67A ACTIVITÉ IN VITRO DES ANTIBIOTIQUES HALL BORDEAUX 09:00-18:00 68A BON USAGE DES ANTI-INFECTIEUX HALL BORDEAUX 09:00-18:00 69A ENTÉROPATHOGÈNES HALL BORDEAUX 09:00-18:00 70A INFECTION À VIH ET DE L'IMMUNODÉPRIMÉ HALL BORDEAUX 09:00-18:00 71A INFECTIONS URINAIRES HALL BORDEAUX 09:00-18:00 72A MYCOBACTÉRIE HALL BORDEAUX 09:00-18:00 73A MYCO-PARASITOLOGIE HALL BORDEAUX 09:00-18:00 74A RÉSISTANCE AUX ANTIBIOTIQUES : BLSE HALL BORDEAUX 09:00-18:00 75A RISQUES INFECTIEUX HALL BORDEAUX 09:00-18:00 76A TECHNIQUES DE DÉTECTION : LEGIONELLE, MYCOBACTÉRIES, BORDETELLA, HELICOBACTER HALL BORDEAUX 09:00-18:00 77A TECHNIQUES DE DÉTECTION ET ÉPIDÉMIOLOGIE : DIVERS HALL BORDEAUX 09:00-18:00 78A UTILISATION DE LA SPECTROMÉTRIE DE MASSE EN BACTÉRIOLOGIE HALL BORDEAUX 09:00-18:00 79A VIROLOGIE: DE LA CLINIQUE À L'ÉPIDÉMIOLOGIE HALL BORDEAUX 2 09:00 18:00 décembre December 67A AFFICHE HALL BORDEAUX Poster ACTIVITÉ IN VITRO DES ANTIBIOTIQUES IN VITRO ACTIVITY OF ANTIBIOTICS 256 Évaluation de l'activité de deux fluoroquinolones sur des souches cliniques de Pseudomonas aeruginosa d'origine hospitalière 2 1 C. Cattoen , A. Charlet , M. Roussel-Delvallez 1 1 2 Bactériologie-Hygiène, CHRU, Lille Microbiologie, Centre hospitalier, Valenciennes, France 257 Faut-il étudier simultanément sur les souches de Pseudomonas aeruginosa la sensibilité in vitro des 3 carbapénèmes : imipénème, méropénème, doripénème ? P. Honderlick, P. Cahen, J. Gravisse Microbiologie, Hôpital Foch, Suresnes, France 258 Effet in vitro de 7 associations impliquant la colistine sur des souches de Pseudomonas aeruginosa multi-résistantes F. M'Zali, M. Maupeu, L. Thabet, C. Quentin CNRS-UMR 5234, Université Bordeaux 2, Bordeaux, France 259 Profil et évolution de la résistance aux antibiotiques des bactéries anaérobies étudiées en routine au CHU de Créteil de 1999 à 2009 A. Goubard, A. Kobal, L. Merabet, Z. Ould-Hocine, P. Legrand Bactériologie, CHU Albert Chenevier-Henri Mondor, Assistance Publique-Hôpitaux de Paris ; Université Paris 12, Créteil, France 260 Activité comparée de la daptomycine, de la vancomycine et de la teicoplanine sur des souches de staphylocoques isolées d'infections ostéo-articulaires 2 2 1 2 F. Schramm , F. Jehl , J. Gaudias , B. Jaulhac , P. Riegel 1 2 2 Centre de Chirurgie Orthopédique et de la Main Laboratoire de Bactériologie, CHU de Strasbourg, Strasbourg, France 261 Efficacy of daptomycin against Staphylococcus epidermidis in an in vitro-infected fibrin clot model: Comparison with vancomycin M. Briere, J. Caillon, C. Jacqueline, A. Miegeville, G. Potel, E. Batard EA3826, Faculté de médecine, Nantes, France 262 Activité in vitro du méropénème vis-à-vis de souches cliniques isolées au cours de chocs septiques d'origine digestive ou pulmonaire 2 3 1 3 C. Courtais , C. Lechiche , J.Y. Lefrant , A. Sotto , J.P. Lavigne 1 2 2 3 Département d'Anesthésie Réanimation Laboratoire de Bactériologie Service des Maladies Infectieuses et Tropicales, CHU Caremeau, Nîmes, France 263 Activité du mécillinam chez Escherichia coli L. Calmette, C. Verdet, G. Arlet Laboratoire de Bactériologie, AP-HP, Hôpital Tenon, Paris, France 264 Multicenter evaluation of a MicroScan dried overnight Panel for susceptility testing of Gram-negative bacteria with doripenem using EUCAST interpretive breakpoints 2 2 3 3 1 1 4 4 4 4 J. Hindler , M. Lewinski , J. Tjhio , P. Schreckenberger , S. Mirrett , L.B. Reller , M. Bacsafra , K. Burtner , G. Rensen , B. Zimmer , L. Mann 4 1 2 3 4 Duke University Medical Center, Durham UCLA Medical Center, Los Angeles Loyola University Medical Center, Maywood Siemens Healthcare Diagnostics Inc, West Sacramento, États-Unis RICAI, 2010 – Paris, France 47 Programme sessions d’affiches Jeudi 2 décembre jeudi Thursday 265 In vitro antimicrobial efficacy of calcium hydroxide, mineral trioxide aggregate and injectable bone substitutes on bacteria found in endodontic healthcare-associated infections 3-1 3 2 2-1 3 2-1 4 2-1 Programme sessions d’affiches Jeudi 2 décembre C. Dupas , M. Huttepain , A.F. Miegeville , G. Potel , P. Weiss , J. Caillon , M. Sixou , G. Amador 1 2 3 4 CHRU EA 3826 INSERM UMRS 791, Nantes LU46, Toulouse, France 68A AFFICHE 09:00 18:00 HALL BORDEAUX Poster jeudi Thursday 2 décembre December BON USAGE DES ANTI-INFECTIEUX RATIONAL USE OF ANTI-INFECTIVE AGENTS 266 Utilisation des fluoroquinolones dans 861 établissements de santé en 2008 : données du réseau national ATB-RAISIN 2-1 5 1 4 8 4 8 5 4 3 3 C. Dumartin , F. L'hériteau , M. Péfau , X. Bertrand , P. Jarno , S. Boussat , P. Angora , L. Lacavé , K. Saby , A. Savey , F. Nguyen , 10 6 7 9 9 5 2-1 9 S. Alfandari , B. Schlemmer , S. Touratier , B. Coignard , S. Maugat , A. Carbonne , A.M. Rogues , A.T.T. Raisin 1 2 3 4 5 CCLIN Sud-Ouest U657 Inserm, Université Bordeaux 2, Bordeaux CCLIN Sud-Est, Lyon CCLIN Est, Nancy CCLIN Paris6 7 8 9 Nord Comité de suivi du plan national antibiotiques Pharmacie, GH Saint-Louis, Paris CCLIN Ouest, Rennes InVS, Saint10 Maurice SPILF, Tourcoing, France 267 Enquête prospective sur la pratique de prescription (P) de la tazocilline® (TZP) à l'Hôpital Saint-Louis 1 1 1 2 M. Tournoud , C. Bouissou-Schurtz , S. Touratier , M. Lafaurie 1 2 Pharmacie Référent anti-infectieux, Hôpital Saint-Louis, Paris, France 268 Enquête "antibiothérapie un jour donné" au CHU de Rennes (2009) : mieux connaître les pratiques 4 4 4 3 3 6 M. Auffret , A. Bergamasco , F.X. Guillou , M. Le Paih , V. Jauffret , F. Fourcault , J.M. Chapplain 5-2 I. Cardiet , P. Tattevin 1 4-3-2 5 , S. Briand , C. Michelet 4-1-2 , 4-2 2 3 4 5 6 CLIN Commission Antibiothérapie Hygiène Maladies Infectieuses et Réanimation Médicale Pharmacie Pole Système Information Pilotage, CHU Pontchaillou, Rennes, France 269 Revue de pertinence des prescriptions d'imipénème dans un CHU : intérêt de l'index d'adéquation thérapeutique 6-2 6-3 3 6-4 1 6 6-1 5 5 6 D. Navas , D. Boutoille , J.P. Talarmin , C. Bretonnière , P. Bemer , G. Potel , J. Caillon , L. Moret , C. Paille , N. Asseray 1 2 3 4 5 Laboratoire de Bactériologie Pharmacie Hôtel-Dieu et HME Service de Maladies Infectieuses Service de Réanimation Médicale Unité 6 Qualité Risques et Evaluation, CHU de Nantes UPRES EA 3826. Thérapeutiques expérimentales et cliniques des infections, Faculté de Médecine, Nantes, France 270 État des lieux des prescriptions de fluoroquinolones (FQ) dans six services du Centre Hospitalier de Béthune (CHB) 2 N. Gauthier , S. Nguyen 1 1 2 Infectiologie Pharmacie, Centre Hospitalier Germon et Gauthier, Béthune, France 271 Politique de bon usage des antibiotiques : succès et piste de progrès en 2009 dans 246 établissements de santé du Sud-Ouest de la France 1-2 1 2 1-2 1-2 1-2 C. Dumartin , M. Pefau , B. Amadeo , A.G. Venier , A.M. Rogues , P. Parneix 1 2 CCLIN Sud Ouest U657 INSERM, Université Bordeaux 2, Bordeaux, France 272 Mesure de la réévaluation des antibiothérapies dans un centre hospitalier général 1 1 2 1 3 E. Piednoir , G.C. Borderan , L. Mignot , T. Six , I. Lelievre , F. Godde 1 2 3 4 4 Commission des Anti-Infectieux Laboratoire de bactériologie Pharmacie Réanimation, CH Avranches Granville, Granville, France 48 RICAI, 2010 – Paris, France 273 Consommation des antibiotiques rapportée via les bilans standardisés de lutte contre les infections nosocomiales et relation S. Henard , D. Rahib , L. Leon , B. Amadéo , C. Dumartin , P. Cavalié , B. Coignard 4 1 4 4 4 2 1 3 2 Programme sessions d’affiches Jeudi 2 décembre avec l'indicateur ICATB, 2006-2008 Centre de coordination de la lutte contre les infections nosocomiales du Sud-Ouest Université de Bordeaux 2, Inserm 657, 3 4 Bordeaux Agence Française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps), Paris Institut de veille sanitaire, Saint-Maurice, France 274 Suivi des prescriptions d'antibiotiques de première intention a l'hôpital Saint-André (C.H.U de Bordeaux) - Adéquation des prescriptions avec les recommandations B. Lahille, A. Bailly Minot, C. D'Artigue Lanta, A. Nardon, S. Lacassie, S. Pedeboscq, J.P. Pometan Pharmacie, Hôpital Saint-André, Bordeaux, France 275 Évaluation de la qualité des prescriptions de linézolide 2 2 2 2 B. Glaser , H. Chayé , F. Bergot , J. Grellet , A.M. Rogues 1 1 2 Hygiène hospitalière, CHU de Bordeaux, Groupe hospitalier Pellegrin Pharmacie, CHU de Bordeaux,Groupe hospitalier Pellegrin, Bordeaux, France 276 La réévaluation de l'antibiothérapie en EHPAD : comparaison de deux approches complémentaires 3-2 1 A.L. Richard , G.C. Borderan , E. Piednoir 1 1 2 3 Commission des Anti-infectieux, CH Avranches-Granville, Granville Pharmacie, Mortain Pharmacie, Hôpital Local, Villedieu les Poêles, France 277 Étude descriptive de l'utilisation des antibiotiques en obstétrique : du bloc obstétrical au post-partum 1 2 2 3 2 A.F. Georgel , S. Dubreucq , O. Ruault , C. Laurans , D. Therby , A. Vachée 1 2 1 3 Bactériologie Gynécologie-Obstétrique Hygiène et Infectiologie, CH de Roubaix, Roubaix, France 278 Perfusion continue d'amoxicilline : suivi thérapeutique pharmacologique ou pas ? 1 1-4 3 2 1-4 G. Deslandes , R. Bouquié , F. Floch , J.P. Talarmin , E. Dailly , P. Jolliet 1 1-4 2 3 Service de pharmacologie clinique Service des Maladies Infectieuses, CHU Hôtel Dieu Clinique cardiologique et des maladies 4 vasculaires, Institut du thorax EA 4275 Biostatistique, Recherche Clinique et Mesures Subjectives en Santé, Faculté de Médecine Pharmacie,, Université de Nantes, Nantes, France 279 Longueur de la chaîne alkyl et activité antibactérienne/cytotoxicité chez une famille de composés bis-thiazoliums-alkanes 2 1 2 2 2 1 M. Boisbrun , S. Fontanay , C. Giffart , B. Thomas , Y. Chapleur , C. Finance , R.E. Duval 1 1 2 GEVSM SUCRES, SRSMC, Nancy-Université, CNRS, Nancy, France 280 A new FTIR / UV-derivative method for antibiotic locks quantitation : Comparison to immunochemical and chromatographic reference methods G. Sayet, M. Ben Reguiga, M. Sinegre Service Pharmacie - Unité de Contrôles Pharmaceutiques, APHP-Hopital Beaujon, Clichy, France jeudi Thursday 2 09:00 18:00 décembre December HALL BORDEAUX AFFICHE Poster 69A ENTÉROPATHOGÈNES ENTEROPATHOGENS 281 Détection rapide des salmonelles directement à partir de prélèvements cliniques 1 2 2 1 K. Sparbier , U. Weller , C. Bogen , M. Kostrzewa , P. Mogabure 1 2 3 3 Bruker Daltonik GmbH, Brême Laboratoire Bogen, Cologne, Allemagne Bruker Daltonique, Wissembourg, France RICAI, 2010 – Paris, France 49 282 Intérêt de la PCR pour la détection de Shigella dans les selles en pédiatrie M.F. Prère, A. Fabre Programme sessions d’affiches Jeudi 2 décembre CHU, Laboratoire de bactériologie-hygiène, Toulouse, France 283 Apport de la recherche de l'antigène Campylobacter sur les selles de patients arrivant aux urgences d'un hôpital : étude préliminaire P. Honderlick, P. Cahen, J. Gravisse Microbiologie, Hôpital Foch, Suresnes, France 284 La résistance aux macrolides chez Campylobacter : avantage ou inconvénient ? 1 1 2 1 S. Zeitouni , M. Andraud , G. Ermel , N. Rose , I. Kempf 1 1 2 ANSES, UMB, Ploufragan Université de Rennes I, CNRS, UMR 6026, Rennes, France 285 Bactériémies récidivantes à Campylobacter jejuni chez un patient présentant une agammaglobulinémie congénitale avec sélection in vivo d'une résistance aux macrolides puis aux carbapénèmes 4 2 7 6 1 2 2 2 3-1 5 N. Liassine , V. Dubois , C. Van Delden , A. Perrier , E. Siffré , L. Coulange , M. Andres , C. Quentin , F. Mégraud , J.F. Balavoine , P. Lehours 3-1 1 2 3 CNR des Campylobacters et des Hélicobacters, CHU Pellegrin CNRS-UMR 5234 INSERM U853, Université Victor Segalen Bordeaux 4 5 6 2, Bordeaux, France Dianalabs Service d'Immunologie Clinique, Faculté de Médecine de Genève Service de Médecine Interne 7 Générale Service des Maladies Infectieuses, Hôpitaux Universitaires de Genève, Genève, Suisse 70A AFFICHE 09:00 18:00 HALL BORDEAUX Poster jeudi Thursday 2 décembre December INFECTION À VIH ET DE L'IMMUNODÉPRIMÉ HIV INFECTION AND IMMUNOCOMPROMISED PATIENTS 286 Profil épidémio-clinique de l'infection à VIH à Sidi-Bel-Abbés (Algérie) sur une période de deux ans N.F. Tabet-Derraz, S. Bestaoui, F. Bouanani Maladies Infectieuses, CHU Hassani AEK, Sidi-Bel-Abbés, Algérie 287 Effect of storage conditions on human immunodeficiency virus type 1 viral load measurements in plasma I. Mathlouthi, I. Fodha, S. Kacem, I. Aguir, N. Boujaafar, A. Trabelsi Laboratory of Microbiology, UR06/SP20 - CHU Sahloul, Sousse, Tunisie 288 Efficacité du cotrimoxazole dans le traitement curatif de la toxoplasmose cérébrale chez lez personnes vivant avec le VIH N. Mouffok, F.Z. Bensadoun, A. Kouiad Belkadi, F. Razik, A. Benabdellah Maladies Infectieuses, Oran, Algérie 289 HIV coinfection does not impede sustained virological response in patients with chronic hepatitis C when ribavirin is monitored 2-4 1-4 5 2-3 2-3 1-4 2 1-4 S. Piedoux , E. Monnet , L. Piroth , D. Montange , B. Royer , T. Thevenot , J.P. Kantelip , V. Di Martino , P. Muret 1 2 3 2-3 4 Hépatologie Pharmacologie Clinique, CHU Besançon UMR 645, INSERM EA UPRES 3186, Université de Franche-Comté, 5 Besançon Infectiologie, CHU Dijon, Dijon, France 290 Interactions attendues et inattendues entre antirétroviraux et tacrolimus : à propos d'un cas 1-4 1 2 3 1-4 R. Bouquié , G. Deslandes , E. Billaud , M. Hourmant , E. Dailly , P. Jolliet 1 2 1-4 3 Laboratoire de Pharmacologie Clinique Service de maladies infectieuses et tropicales Service de Néphrologie et d'Immunologie 4 Clinique, CHU de Nantes EA 4275 Biostatistique, Recherche Clinique et Mesures Subjectives en Santé, Université de Nantes, Ensemble Santé, Nantes, France 50 RICAI, 2010 – Paris, France 291 Facteurs viraux associées à la sévérité de la récidive virale C après transplantation hépatique chez les sujets co-infectés HIV-HCV 3-1 1 2 3-1 2 3-2 Programme sessions d’affiches Jeudi 2 décembre 3-2 A. Ismail , J.C. Duclos-Vallée , E. Dussaix , D. Samuel , A.M. Roque-Afonso 3 Centre Hépato-Biliaire Virologie, AP-HP, Hôpital Paul Brousse INSERM U785, Villejuif, France 292 Fréquence des récidives du zona et l'impact de ses complications sur la vie sociale des PVVIH F.Z. Bensadoun, A. Kouied Belkadi, N. Mouffok, F. Razik, A. Benabdellah Service des maladies infectieuses, CHU, Oran, Algérie 293 H1N1 influenza A vaccine : predicitive factors for vaccination in HIV patients (ICONE Group) 4 5 3 2 1 4 S. Baumard , D. Rey , T. May , L. Piroth , C. Penalba , C. Strady 1 2 3 4 5 CHG Charleville-Mézières, Charleville-Mézières CHU Dijon, Dijon CHU Nancy, Nancy CHU Reims, Reims CHRU Strasbourg, Strasbourg, France 294 Vaccination contre la grippe A(H1N1) chez les patients infectés par le VIH suivis au CHU de Rouen : modalités d'organisation, facteurs d'adhésion et retentissement immuno-virologique 2 2 2 2 2 1 A. Depatureaux , F. Borsa-Lebas , M. Etienne , S. Plumecocq , C. Chapuzet , J.C. Plantier , F. Caron 1 2 2 Laboratoire de Virologie Maladies infectieuses et tropicales, CHU Charles Nicolle, Rouen, France 295 Acquired immunodeficiency syndrome and perceived human immune virus infection in Nigerian gerontological sexology 1 1 K.O. Odor King , I.O. Olaseha Isaac , N.I. Nnenna Igwe 1 2 2 Health Promotion, University of Ibadan, Ibadan Early Childhood, Adeyemi College of Education Nigeria, Ondo, Nigeria 296 Septicémie et pneumopathie à Streptococcus equi zooepidemicus chez un patient sévèrement immunodéprimé 3 3 1 1 2 3 C. Charlois , A. Barrelet , R. Ruimy , L. Armand-Lefevre , D. Attias , V. Joly , P. Yéni 1 2 3 3 Bactériologie Cardiologie Maladies infectieuses et tropicales, Hôpital Bichat Claude Bernard, Paris, France 297 Mesure de la charge virale des herpesvirus HSV1, CMV, HHV6 et EBV dans 86 liquides broncho-alvéolaires (LBA) prélevés chez des patients transplantés pulmonaires 2-3 2 1 4 2-3 R. Germi , N. Beyls , S. Quetant , P. Bourgeois , J.M. Seigneurin , P. Morand 1 2-3 2 3 Département de Pneumologie Département des agents infectieux, Laboratoire de virologie, CHU de Grenoble Unit of Virus Host Cell 4 Interactions, UMI 3265 UJF-EMBL-CNRS, Grenoble Argene SA, Verniolle, France 298 A single center longitudinal monitoring of human cytomegalovirus infections in Tunisian kidney transplanted patients 4 4 3 1-2 4 1-2 I. Nahdi , H. Boukoum , S. Aloui , B.M. Imbert-Marcille , H. Skhiri , M. Aouni , C. Bressollette-Bodin 1 1-2 2 3 Department of Virology, University Hospital Center EA 4271, UFR pharmacy, University of Nantes, Nantes, France Department of 4 Nephrology, University Hospital Center of Fatouma Bourguiba, Monastir Laboratory of Contagious Diseases and substances Biologically Active, Faculty of Pharmacy, Monstir, Tunisie 299 Place du parvovirus B19 parmi les infections virales opportunistes du sujet transplanté de rein 5-7 R. Porignaux , D. Talmud 6 5-7-1 5-7 5 3 4 2 6 6 6 , F. Renois , V. Brodard , S. Daliphard , T. Tabary , C. Barbe , J. Lançon , O. Toupance , S. Lavaud , 5-7 P. Rieu , L. Andréoletti , N. Lévêque 5-7 1 2 Service de Pédiatrie A, American Memorial Hospital - Centre hospitalier universitaire de Reims Coordination de la Recherche 3 4 5 6 Clinique Laboratoire d'Hématologie Laboratoire d'Immunologie Laboratoire de virologie médicale et moléculaire Service de 7 Néphrologie, Centre hospitalier universitaire de Reims EA-4303/IFR53, Faculté de médecine de Reims, Reims, France 300 Infections à entérobactéries productrices de β-lactamase à spectre étendu en transplantation hépatique : rôle du portage rectal préopératoire 4 1 1 3 2 F. Bert , C. Paugam-Burtz , S. Janny , F. Durand , J. Belghiti , M.H. Nicolas-Chanoine 1 2 3 4 4 Anesthésie-Réanimation Chirurgie digestive Hépatologie Microbiologie, Hôpital Beaujon, Clichy, France RICAI, 2010 – Paris, France 51 301 Pneumonie nécrosante chez l'immunodéprimé : penser à Rothia dentocariosa 2 2 1 2 2 2 G. Dumas , A. Cambon , C. Soler , P. Imbert , F. Mechai , C. Rapp 1 2 Programme sessions d’affiches Jeudi 2 décembre Bactériologie-virologie-hygyène, HIA Percy, Clamart Maladies infectieuses et tropicales, HIA Bégin, Saint -Mandé, France 71A AFFICHE 09:00 18:00 HALL BORDEAUX Poster jeudi Thursday 2 décembre December INFECTIONS URINAIRES URINARY INFECTIONS 302 Évolution de la sensibilité de E. coli aux quinolones et aux céphalosporines de troisième génération dans les infections urinaires communautaires : études AFORCOPI-BIO 2009 et 2010 1 2 2 1 1 1 1 1 1 1 1 D. De Mouy , A. Mérens , J.D. Cavallo , J.P. Bouilloux , C. Noël , I. Naepels , J.P. Galinier , J. Pfeffer , D. Gontier , R. Fabre , N. Grillet , 1 1 1 1 1 G. Payro , N. Dinnat-Courtiols , J.P. Arzouni , M. Baynat , J.C. Roudier 1 2 Réseau AFORCOPI-BIO, Paris Hôpital d'instruction des Armées Bégin, Saint-Mandé, France 303 Épidémiologie des infections urinaires communautaires chez l'homme : étude Aforcopi-bio 2009 1 2 1 1 1 1 1 1 1 1 D. De Mouy , A. Mérens , N. Grillet , M. Baynat , D. Gontier , R. Fabre , J.P. Arzouni , G. Payro , N. Dinnat-Courtiols , I. Naepels , 1 2 J.L. Galinier , J.D. Cavallo 1 2 Réseau AFORCOPI-BIO, Paris Biologie Médicale, Hôpital d'Instruction des Armées Bégin, Saint-Mandé, France 304 Résultats biologiques des épreuves de Stamey effectuées chez des patients suspects de prostatites chroniques entre 2008 et 2009 2 2 2 2 P. Sednaoui , S. Thakar , L. Monfort , N. Nassar , J.M. Bohbot 1 1 2 Département MST et Andrologie Laboratoire de Biologie, lnstitut Alfred Fournier, Paris, France 305 Sensibilté aux antibiotiques des E. coli isolés d'infections urinaires communautaires à Elbeuf et son agglomération (Normandie) (Novembre 2009 - Octobre 2010) 1 2 1 1 1 1 R. Fabre , A. Merens , C. Tabone Ledan , G. Epifanoff , H. Pupin , D. Tardif , I. Ternois 1 1 2 Lebel Bio, Elbeuf HIA Bégin, Saint-Mandé, France 306 Cystites aiguës simples en médecine générale : bien moins de résistance que dans les autres séries d'infections urinaires communautaires 4-3 3-1 2 3-1 4-3 M. Etienne , N. Frebourg , E. Lefebvre , J.L. Pons , F. Caron 1 2 3 Bactériologie Département de médecine générale Groupe de Recherche sur les micro-organismes et les Anti-Microbiens (GRAM EA 4 2656) Infectiologie, CHU, Rouen, France 307 Infections urinaires et résistance aux antibiotiques : à partir de 65 ans ou plutôt… plus tôt ? Discordance entre épidémiologie et recommandations de bonnes pratiques 6 4 5 1 2 7 8 B. Lamy , J.P. Lavigne , E. Lecaillon , G. Khatib , A. Dao , G. Guillaumou , L. Giraudon , H. Jean-Pierre 1 2 3 3 Laboratoire de biologie, Centre hospitalier, Bagnols sur Cèze Laboratoire de biologie, CH, Béziers Laboratoire de Bactériologie, Hôpital 4 5 Arnaud de Villeneuve, Montpellier Laboratoire de Bactériologie, CHU Carémeau, Nîmes Laboratoire de microbiologie, CH Saint Jean, 6 7 8 Perpignan Laboratoire Médecine B Pharmacie, CH du Bassin de Thau, Sète, France 308 Un an de suivi de la non conformité des prélèvements d'ECBU reçu au laboratoire de microbiologie P. Honderlick, N. Boubaker, P. Cahen, J. Gravisse Microbiologie, Hôpital Foch, Suresnes, France 52 RICAI, 2010 – Paris, France 309 Place de l'antibiogramme dans la prescription des antibiotiques 6 3 2 4 1 1 3 1 4 4 A. Akpabie , H. Naga , A. Droulers , K. Giraud , J. Verdavainne , S. Etienne , S. Lakroun , V. Routon , T. Haine , S. Al Rifai , C. Duché 1 2 3 4 5 5 6 310 L'avenir de la prise en charge des infections urinaires communautaires passe-t-elle par la détermination des concentrations minimales inhibitrices ? J.M. Rousée, C. Rieder Monsch, T. Gueudet Bactériologie, Laboratoire Schuh BIO67, Strasbourg, France 311 Évolution des consommations antibiotiques suite à la diffusion d’un guide régional engagé de bon usage de l’antibiothérapie 3-5 6 5-4 1 2 5-4 3-5 C. Slekovec , N. Vernaz-Hagi , J. Leroy , J.P. Faller , D. Sekri , B. Hoen , D. Talon , X. Bertrand 1 3-5 2 service de Maladies Infectieuses et Réanimation, centre hospitalier de Belfort-Montbéliard, Belfort Agence Régionale de la 3 4 5 Santé service d'Hygiène Hospitalière service de Maladies Infectieuses, CHU Besançon UMR 6249 Chrono-environnement, Université 6 de Franche-Comté, Besançon, France département de Pharmacie, Hôpitaux Universitaires de Genève, Genève, Suisse 312 Évaluation de l'antibiothérapie et du risque d'échec thérapeutique dans les infections urinaires communautaires vues aux urgences : l'expérience du Centre Hospitalier de Dourdan O. Gallon , F. Cocu , O. Ould Beziou , C. Tahiri , A. Sarran , C. Jedrecy , S. Mien , P. Pina 1 3 4 4 2 1 1 4 2 3 1 3 Equipe Opérationnelle d'Hygiène Laboratoire polyvalent Service d'Accueil des Urgences Service de Pédiatrie, C.H. de Dourdan, Dourdan, France 313 Étude épidémiologique descriptive de l'évolution des germes responsables de bactériémie nosocomiale à porte d'entrée urinaire M. Hellot-Guersing, R. Girard Unité d'Hygiène et d'Epidémiologie, Centre Hospitalier Lyon Sud, Hospices Civils de Lyon, Pierre-Bénite, France jeudi Thursday 2 09:00 18:00 décembre December 72A AFFICHE HALL BORDEAUX Poster MYCOBACTÉRIE MYCOBACTERIA 314 Analyse de six cas de tuberculose multi-résistante 3 1 2 2 3 F. Méchaï , C. Soler , A. Mérens , C. Bigaillon , P. Imbert , C. Rapp 3 1 2 3 Service de biologie médicale, Hôpital d'instruction des armées Percy, Clamart Service de biologie médicale Service des maladies infectieuses et tropicales, Hôpital d'Instruction des Armées Bégin, Saint-Mandé, France 315 Émergence d'un nouveau variant importé «Harlem 3» du complexe Mycobacterium tuberculosis (MCTU) dans le Nord parisien 3-6 4-2 1 1 1 2 4 3-6 1-5 R. Ruimy , S. Diamantis , J. Zhang , S. Le Moullec , G. Refrégier , E. Bouvet , J.C. Lucet , A. Andremont , C. Sola 1 2 3 Infection Génétique Evolution des pathogènes Emergents, Université Paris Sud, Orsay Maladies Infectieuses et Tropicales Service 4 Microbiologie, CNR de la résistance aux antibiotiques (Laboratoire associé) UHLIN, Hôpital Bichat-Claude Bernard (Assistance 5 6 Publique-Hôpitaux de Paris) Unité de Génétique Mycobactérienne, Institut Pasteur EA3964, Université Denis Diderot (Site Bichat), Paris, France 316 Molecular epidemiology of M. tuberculosis and “M. canettii” in the Horn of Africa : Insight into the evolution of the MTBC 5 4 3 4 1 5-2 Y. Hauck , M. Fabre , J.L. Koeck , C. Soler , A. Jenkins , G. Vergnaud , C. Pourcel 1 5 2 3 Veterinary Tropical Diseases, University of Pretoria, Pretoria, Afrique du Sud DGA/MRIS, Bagneux Laboratoire de Biologie Clinique, 4 5 HIA Robert Picqué, Bordeaux Laboratoire de Biologie Clinique-HIA Percy, Clamart IGM, Université Paris-Sud, CNRS, Orsay, France RICAI, 2010 – Paris, France 53 Programme sessions d’affiches Jeudi 2 décembre Gérontologie 1 Gérontologie 2 Gérontologie 3 Gérontologie 4 Laboratoire Microbiologie - Hygiène, Hôpital Emile Roux, Limeil- Brévannes, France 317 Réseau intra-hospitalier d'alerte des cas de tuberculose bactériologiquement documentés : évaluation 2006-2009 5 4-6 2 3 2 3 2 5-6 1-6 N. Desmazes-Dufeu , D. Salmon , H. Blanchard , J.L. Marande , M.T. Baixench , P. Schmitt , J. Ratat , D. Dusser , C. Poyart , Programme sessions d’affiches Jeudi 2 décembre P.C. Morand 1-6 1 2 3 4 5 Bactériologie Equipe Opérationnelle d'Hygiène Médecine du Travail Médecine Interne Pneumologie, APHP, Hôpital 6 Cochin Université Paris Descartes, Paris, France 318 Revue de prescription des tests quantiféron-TB au CHU de Nantes en 2009 3 4 2 1 M. Briere , F. Naudin , M. Audrain , P. Bemer 1 2 3 4 Laboratoire Bactériologie-Hygiène Laboratoire d'Immunologie Maladies Infectieuses Pneumologie, CHU, Nantes, France 319 Intérêt et implication pratique du test quantiféron dans un service de maladies infectieuses A. Dinh, B. Heym, D. Le Du, J. Salomon, L. Bernard Maladies infectieuses, CHU R. Poincaré, Garches, France 320 Détection de l'ADN des mycobactéries du complexe tuberculosis par PCR : évaluation de quatre trousses commerciales S. Trombert-Paolantoni, V. Clairet, L. Maury Biologie Moléculaire Infectieuse, Laboratoire Cerba, Cergy Pontoise, France 73A AFFICHE 09:00 18:00 HALL BORDEAUX Poster jeudi Thursday 2 décembre December MYCO-PARASITOLOGIE MYCOPARASITOLOGY 321 Cryptococcomes cérébraux chez deux patients immunocompétents 3 3 3 3 2 1 F. Bouattour , B. Hammami , I. Maaloul , D. Lehiani , A. Ayadi , T. Boudawara , M. Ben Jemaa 1 2 3 3 Laboratoire d'anatomopathologie Laboratoire de parasitologie, CHU Habib Bourguiba Service des maladies infectieuses, CHU Hédi Chaker, Sfax, Tunisie 322 Pneumocystose pulmonaire chez deux nourrissons nés de parents consanguins 2 3 1 2 2 L. Parmeland , G. Labbé , S. Teyssedre , F. De Monbrison , S. Picot , A.L. Bienvenu 2 1 2 Service de Réanimation Pédiatrique, Unité de Surveillance Continue, Hôpital Femme Mère Enfant Service Paludisme, Parasites du 3 sang et Mycologie Médicale, Hôpital de la Croix-Rousse Service Pédiatrie, Pneumologie, Allergologie, Dermatologie, Hôpital Femme Mère Enfant, Hospices Civils de Lyon, Lyon, France 323 Mise au point d'une PCR quantitative en temps réel pour le diagnostic rapide de la pneumocystose E. Lebigot, M. Fines-Guyon, V. Cattoir, C. Duhamel Laboratoire de microbiologie, CHU Caen, Caen, France 324 Mucormycose rhino-orbitocérébrale : à propos de 11 cas 3 3 3 3 3 1 2 H. Hadj Kacem , B. Hammami , I. Maaloul , D. Lihiani , C. Marrekchi , T. Boudawara , A. Ayadi , M. Ben Jemaa 1 2 3 3 Laboratoire anatomopathologique Laboratoire de Parasitologie, CHU Habib Bourguiba Service des maladies infectieuses, CHU Hédi Chaker, Sfax, Tunisie 325 Trichomonadines et arbre respiratoire : une association méconnue : à propos d'un cas d'empyème pleural à Trichomonas tenax et revue de la littérature 1 3-4 2 1 3-4 M. Leterrier , F. Morio , B. Renard , A.S. Poirier , M. Miegeville , G. Chambreuil 1 2 1 3 Laboratoire de Biologie médicale-Unité de Microbiologie Réanimation, CHD de La Roche-sur-Yon, La Roche-Sur-Yon Laboratoire de 4 Parasitologie-Mycologie, CHU de Nantes Département de Parasitologie et Mycologie Médicale, EA1155-IICiMED, Université de Nantes, Nantes Atlantique Universités, Faculté de Pharmacie, Nantes, France 54 RICAI, 2010 – Paris, France 326 Spécificité et sensibilité du réactif PLATELIA Aspergillus IgG (BIO-RAD) avec protéines recombinantes M. Dautigny, S. Le Cam, O. Cornet, T.D. Ly 327 Détection d'un réservoir inédit de Mucorales dans l'environnement hospitalier 1 3 1-3 2 2 1 A. Lotthé , S. Romano , E. Jumas-Bilak , P. Rispail , C. Ravel , S. Parer 1 2 3 Département d'Hygiène Hospitalière Laboratoire de Mycologie Parasitologie, CHRU de Montpellier EA 3755 Faculté de Pharmacie, Université Montpellier I, Montpellier, France 328 Sécrétion locale d'anticorps anti-Candida au cours d'endophtalmie fongique 1 1 1 2 1 2 2 E. Borsali , L. Batellier , P. Goldschmidt , T. Gaujoux , C. Moens , L. Laroche , V. Borderie , C. Chaumeil 1 1 2 Laboratoire de Biologie - Microbiologie Ophtalmique Ophtalmologie V, CH National d'Ophtalmologie des Quinze-Vingts, Paris, France 329 Détermination directe de la sensibilité aux antifongiques à partir de flacons d'hémocultures positifs à Candida spp. par Sensititre® Yeastone® H. Ait-Youcef, P.L. massin, A. Zitouni, A. Simon, H. Rodriguez-Villalobos Microbiologie Médicale, Ciniques Universitaires Saint-Luc, Bruxelles, Belgique 330 Étude des mécanismes de résistance moléculaire de Candida parapsilosis aux échinocandines : rôle des gènes FKS 1-2 1 1 1 2 C. Reynaud , C. Dunyach-Remy , P. Drakulovski , S. Bertout , J. Reynes , M. Mallié 1 1 2 Laboratoire de Parasitologie et Mycologie Médicale Maladies Infectieuses et Tropicales, UMR 145, Montpellier, France 331 La surexpression des gènes FKS1 et FKS3 est-elle impliquée dans la diminution de la sensibilité à la caspofungine chez Candida albicans ? 1 1 1 2 C. Dunyach-Remy , S. Bertout , P. Drakulovski , J. Reynes , M. Mallié 1 1 2 Laboratoire de Parasitologie et Mycologie médicale, UMR 145 Maladies infectieuses et tropicales, UMR 145 "VIH/SIDA et maladies associées" - CHU, Montpellier, France 332 In vivo efficacy of flucytosine against Candida krusei despite apparent in vitro resistance: influence of pH 2-3 C. Lacroix , B. Dupont 1 1 2 3 Maladies Infectieuses, Hôpital Necker-Enfants Malades Mycologie-Parasitologie, Hôpital Saint Louis EA 3520, Université Paris 7, Paris, France 333 Caspofungine : pratiques de prescription au sein du Groupe hospitalier Pitié-salpêtrière M. Lepainteur, C. Jansen, M.H. Fievet, R. Farinotti Pharmacie, Groupe Hospitalier Pitié-Salpêtrière, Paris, France 334 Les parasites des coléoptères du bois ouvragé volent la "vedette" aux punaises des lits ! 1 1 1 1 1 2 1 J.M. Berenger , O. Bellon , N. Brieu , E. Lagier , L. Maulin , F. Pages , H. Chardon 1 2 Service de diagnostic biologique des maladies infectieuses, Centre Hospitalier du Pays d'Aix,, Aix-En-Provence Unité d'entomologie IRBA, institut de médecine tropicale du service de santé des armées,, Marseille, France 335 Cas groupés d'accès palustres au retour d'une mission en Côte d'Ivoire 1 2 3 3 2 1 A.P. Bellanger , J.F. Faucher , P. Robedat , A. Schmitt , B. Hoen , L. Millon 1 2 Laboratoire Parasitologie-Mycologie, CHU Jean Minjoz Service de Maladies infectieuses et tropicales, CHU Saint Jacques, 3 Besançon Service Médical Militaire, Régiment 13, Valdahon, France 336 The challenges and prospects of the use of artemisinin-based combination therapy for treating malaria among under-five children in Ibadan, Nigeria A.O. Osuolale Adekunle, K.O. Odor King Health Promotion, University of Ibadan, Ibadan, Nigeria RICAI, 2010 – Paris, France 55 Programme sessions d’affiches Jeudi 2 décembre Laboratoire Biomnis, Ivry-sur-Seine et Lyon, France 337 A propos d'une forme sévère d'infection à Plasmodium vivax chez une enfant de 10 ans d'origine pakistanaise : importance de la collaboration clinicien-biologiste 1 1 1 3 2 1 Programme sessions d’affiches Jeudi 2 décembre C. Lavisse , A.F. Georgel , S. Dekeyser , S. Nguyen , M. Sonna , O. Crepin , D. Descamps 1 2 1 3 Laboratoire Pédiatrie Unité d'infectiologie, Centre Hospitalier, Bethune, France 74A AFFICHE 09:00 18:00 HALL BORDEAUX Poster jeudi Thursday 2 décembre December RÉSISTANCE AUX ANTIBIOTIQUES : BLSE ANTIBIOTIC RESISTANCE : ESBL 338 Facteurs de virulence, de survie et β-lactamases à spectre étendu impliqués dans la dissémination d'une souche épidémique de Klebsiella pneumoniae 3-1 2-1 4 3-1 3-1 F. Robin , C. Hennequin , M. Gniadkowski , L. Gibold , R. Bonnet 1 2 Laboratoire de Bactériologie, CHU Clermont-Ferrand Laboratoire de Bactériologie, Clermont Université, Université d'Auvergne, Faculté 3 de Pharmacie Laboratoire de Bactériologie clinique, Clermont Université, Université d'Auvergne, JE2526, USC INRA 2526, Clermont4 Ferrand, France National Medicine Institute, Warsaw, Pologne 339 Les bactériémies à bacilles à Gram négatif: Épidémiologie et sensibilité aux antibiotiques E. Mehiri-Zghal, A. Ghariani, L. Essalah, N.L. Slim-Saidi Laboratoire de microbiologie, Hôpital Abderahman MAMI de pneumologie de l'Ariana, Tunis, Tunisie 340 Surveillance de la résistance des bactéries isolées d'hémocultures dans les hôpitaux non universitaires Français de 1996 à 2009 : données de l'Observatoire des résistances du COL-BVH 2 3 1 2 2 O. Gallon , B. Lamy , J.W. Decousser , P. Pina , COL BVH 1 2 Laboratoire de Bactériologie-Hygiène, Hôpital Antoine Béclère (APHP), Clamart Equipe Opérationnelle d'Hygiène, CH de Dourdan, 3 Dourdan Laboratoire de biologie polyvalente, CH du Bassin de Thau, Sète, France 341 First detection of TEM-116 extended-spectrum β-lactamase in a Providencia stuartii isolate from a Tunisian hospital 1 1 1 2 H. Lahlaoui , H. Chihi , S. Dahmen , M. Ben Moussa , O. Belhadj 1 1 2 Laboratoire de Biochimie et Technobiologie, faculté des sciences de Tunis, Manar Service de Bactériologie, Hôpital militaire de Tunis, Tunis, Tunisie 342 Portage digestif et infections urinaires communautaires à Escherichia Coli producteurs de b-Lactamases à spectre élargi 2-1 4 3 2-1 1 1 2-1 E. Ruppé , B. Lixandru , R. Cojocaru , C. Visseaux , A. El Miniai , T. Kesteman , L. Armand-Lefèvre , A. Andremont 2-1 1 Centre National de Référence Associé “Résistance dans les flores commensales”, Laboratoire de Bactériologie, Hôpital Bichat-Claude 2 3 Bernard, AP-HP EA3964, Université Paris 7 Diderot, Paris, France Centre National de Médecine Préventive, Chişinău, 4 Moldavie Centre National de Référence Associé “Résistance dans les flores commensales”, Laboratoire de Bactériologie, Institut Cantacuzino, Bucarest, Roumanie 343 Portage digestif d'entérobactéries productrices de β-lactamase à spectre étendu (EBLSE) au retour des tropiques 1 1 1 1 2 1 1 S. Diamantis , L. Armand-Lefevre , L. Feghoul , E. Ruppé , B. Coignard , J.C. Lucet , A. Andremont , S. Matheron 1 1 2 GH Bichat-Claude Bernard, Paris Institut de veille sanitaire, Saint-Maurice, France 344 Dramatic increase of extended spectrum â-lactamase (ESBL)-producing enterobacteria carriage rates upon hospitalization in a pediatric renutrition center (Niger) 2 2 1 1 3 2 2 2 P.L. Woerther , H.C. Hugede , S. Sayadi , A.C. Janssens , H. Jacquier , C. Angebault , E. Ruppé , L. Armand-Lefèvre , 1 1 N. De Reckeneire , A.L. Page , A. Andremont 1 2 2 3 Epicentre Bactériologie, Hôpital Bichat-Claude Bernard, Assistance Publique-Hôpitaux de Paris INSERM U722, Université Denis Diderot, Paris, France 56 RICAI, 2010 – Paris, France 345 Investigation moléculaire d'une épidémie d'infections urinaires à Serratia marcescens productrice de β-lactamases à spectre élargi dans le service d'urologie du CHU d'Annaba (Algérie) 3 2 1 1 3 2 Service de microbiologie, Faculté de médecine, Annaba, Algérie Bactériologie moléculaire, Institut Pasteur de Paris, Paris, 3 France Bactériologie moléculaire, Institut Pasteur du Maroc, Casablanca, Maroc 346 Prévalence et caractérisation des β-lactamases à spectre élargi chez Klebsiella, Enterobacter et Serratia dans le CHU d'Annaba en Algérie 1 3 1 3 2 1 S. Nedjai , A. Barguigua , N. Djahmi , L. Jamali , J.D. Perrier Gros Claude , M. Dekhil , M. Timinouni 1 3 2 3 Service de microbiologie,CHU, Annaba, Algérie Bactériologie moléculaire, Institut Pasteur de Paris, Paris, France Bactériologie moléculaire, Institut Pasteur du Maroc, Casablanca, Maroc 347 Susceptibility of extended-spectrum beta-lactamase-producing enterobacteriaceae to non-â-lactam antimicrobials 2 2 2 2 1 2 H. Naija , O. Bouallègue , S. Ketata , C. Chaouech , M. Jaidane , N. Boujaafar 1 2 Department of Urology Laboratory of Bacteriology and Virology, University Hospital of Sahloul, Sousse, Tunisie 348 Épidémiologie des souches d'Enterobacter cloacae productrices de BLSE dans un CHU 1 1 1 2 2 2-1 F. Ajmia , Y. Berrouanne , P. Veyres , F. La Louze , M. Blondiau , T. Fosse 1 2 Hygiène Hospitalière Laboratoire de Bactériologie, CHU Nice, Nice, France 349 A propos de 8953 entérobactéries productrices de β-lactamases à spectre étendu dans le réseau REUSSIR entre 1997 et 2007 J.M. Delarbre, A. Bailly, F. Bessis, M. Bietrix, P. Coumenges, H. De Montclos, A. Decoster, N. Degand, D. Descamps, B. Dubourdieu, F. Girard-Pipau, I. Hermes, D. Jan, H. Jean-Pierre, G. Julienne, E. Lecaillon, J. Maugein, A. Merens, A. Michel Nguyen, A. Morel, J.G. Paul, D. Pierrejean, J. Puyhardy, P. Rousselier, A. Samson, C. Varache, A. Verhaeghe, M. Villemain, J. Watine, H. Chardon Réseau REUSSIR, Centre Hospitalier du Pays d'Aix, Aix En Provence, France ème 350 10 ans de surveillance de la résistance aux céphalosporines de 3 génération chez les Escherichia coli commensaux isolés d'animaux de rente en France 1 1 3 2 1 1 1 A. Perrin-Guyomard , M. Bruneau , I. Kempf , S.A. Granier , P. Louapre , C. Poirier , M. Laurentie , P. Sanders 1 2 1 3 Laboratoire de Fougères Laboratoire de Maisons-Alfort Laboratoire de Ploufragan, Brest, Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses), France 351 Recherche de portage digestif d'Escherchia coli producteurs de BLSE chez les volailles en Tunisie B. Mnif, S. Ktari, M. Fourati, M. Chalgam, J. Ayeb, F. Mahjoubi, A. Hammami Microbiolgie, Hôpital Habib Bourguiba, Sfax, Tunisie 352 Characterization of CTX-M-type extended spectrum β-lactamases among Klebsiella pneumoniae from a Moroccan community 2-3 2 1 3 3 3 A. Barguigua , F. Bourjilat , K. Zerouali , A. Reguig , M. Talmi , F. El Otmani , M. Timinouni 1 2 2 Laboratoire de Microbiologie, CHU Ibn Rochd Laboratoire de bactériologie Moléculaire, Institut Pasteur du Maroc, 3 Casablanca Département de Biologie, Faculté des Sciences EL Jadida, El Jadida, Maroc RICAI, 2010 – Paris, France 57 Programme sessions d’affiches Jeudi 2 décembre 1 S. Nedjai , A. Barguigua , J.D. Perrier Gros Claude , M. Dekhil , M. Timinouni Programme sessions d’affiches Jeudi 2 décembre 75A AFFICHE 09:00 18:00 HALL BORDEAUX Poster 2 jeudi Thursday décembre December RISQUES INFECTIEUX INFECTION RISKS ® 353 Etude multicentrique, randomisée, comparative de l'immunogénicité et de la tolérance d'un vaccin Tdacp-IPV (REPEVAX ) et ® d'un vaccin tétanique (Vaccin Tétanique Pasteur ) chez des adultes sains âgés de 18 ans et plus 2-7 4-7 6-7 5-7 1 3 3 3 H. Laurichesse , F. Galtier , O. Launay , X. Duval , U. Zimmermann , B. Soubeyrand , D. Berthon , P. Richard , C. Sadorge 1 2 3 3 General Practice, Heilbronn, Allemagne Centre d'Investigation Clinique (CIC), CHU, Clermont-Ferrand Sanofi Pasteur MSD, 4 5 6 7 Lyon CIC, CHU, Montpellier CIC, Hôpital Bichat Claude Bernard CIC de Vaccinologie Cochin Pasteur, Hôpital Cochin Réseau national d'investigation clinique en vaccinologie (REIVAC), Paris, France 354 Quel est le taux de protection contre la rougeole des personnels des services exposés d'un centre hospitalier général ? 2 2 1 1 1 3 M. Lepainteur , C. Neulier , C. D'humières , S. Marque-Juillet , M. Harzic , M.L. Garbay-Dumeunier , J. Merrer 1 2 2 3 Microbiologie Prévention du risque infectieux Santé au travail, Centre hospitalier de Versailles, Le Chesnay, France 355 Manu-portage de Staphylococcus aureus résistants à la méthicilline chez des étudiants de l'université de Badji Mokhtar, Annaba 1 2 1 S. Amrouni , A. Djahoudi , I. Atailia , M. Touati 1 1 2 Département de Biochimie, Faculté des sciences Département de pharmacie, Faculté des médecine, Laboratoire de Microbiologie, Université Badji Mokhtar, Annaba, Algérie 356 Évaluation de l'impact d'une épidémie d'entérocoque résistant aux glycopeptides (ERG) et de Clostridium difficile 027 (CD) sur l'activité dans un centre hospitalier général (CHG) 2 6 1 7 5 7-8 S. Nguyen , X. Lenne , F. Dufossez , B. Dervaux , G. Beraud , Y. Yazdanpanah , D. Descamps 1 2 3 3-4 4 5 Département d'Information Médicale Infectiologie Laboratoire Président de CLIN, CH Béthune, Béthune Infectiologie, CHRU 6 7 8 Lille CRESGE, LEM-UMR 8179 Faculté de médecine, EA 2694, Lille Infectiologie, CH Tourcoing, Tourcoing, France 357 Surveillance des bactériémies et codage PMSI : ou comment valoriser financièrement l'activité d'un infectiologue au sein de son établissement 2 1 3 S. Nguyen , F. Dufossez , S. Dekeyser , D. Descamps 1 2 3-4 3 4 Département d'Information médicale Infectiologie Laboratoire Président de CLIN, CH Béthune, Béthune, France 358 Évaluation des pratiques professionnelles: audit clinique ciblé (ACC) sur la réévaluation des prescriptions antibiotiques (ATB) à 48-72h dans un service de néphrologie-hémodialyse-dialyse péritonéale d'un centre hospitalier général F. Beze , E. Faure , D. Descamps , E. Mac Namara , M. Nycz , F. Dufossez , S. Nguyen 4 5 4-6 5 3 1 6 2 1 3 2 4 5 Anesthésie Département d'Information Médicale Infectiologie Laboratoire Néphrologie Président de CLIN, CH Béthune, Béthune, France 359 Évaluation des pratiques professionnelles (EPP): audit clinique ciblé (ACC) sur la réévaluation des prescriptions antibiotiques (ATB) à 48-72h dans un service de gastro-entérologie (GE) d'un centre hospitalier général 5 5-6 3 3 1 2 A. Marceau , D. Descamps , C. Plane , B. Quesnel , M. Nycz , F. Dufossez , S. Nguyen 1 2 3 4 4 5 6 Anesthésie Département d'Information Médicale Gastro-entérologie Infectiologie Laboratoire Président de CLIN, CH Béthune, Béthune, France 360 Désinfection des endoscopes thermosensibles : bilan des pratiques dans les hôpitaux de l'Assistance Publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) 4 4 5 6 1 2 7 5 5 1 P. Mazabrard , M. Huang , H. Blanchard , G. Birgand , N. Bourlon , F. Espinasse , C. Guérin , M.J. Kosmann , B. Rouyer , D. Seytre , 3 4 S. Soing-Altrach , S. Fournier 1 2 3 4 EOH Hôpital Avicenne, Bobigny EOH Hôpital Ambroise Paré, Boulogne-Billancourt EOH Hôpital Henri Mondor, Créteil Direction de la 5 6 7 Politique Médicale, équipe opérationnelle d'hygiène (EOH) Siège, AP-HP EOH Hôpital Cochin EOH Hôpital Saint-Antoine, Paris EOH Hôpital Paul Brousse, Villejuif, France 58 RICAI, 2010 – Paris, France 361 Isolement de deux souches de Burkolderia pseudomallei chez deux patients immunodéprimés hospitalisés au CHU de Grenoble 1 1 1 2 2 2 3 1 5 4 B. Gestin , C. Recule , I. Pelloux , V. Hincky-Vitrat , J.P. Brion , S. Goutier , A. Bonadona , M. Maurin , F. Thibault , M.R. Mallaret , 1 2 3 4 Laboratoire de Bactériologie Service de Maladies infectieuses Service de Réanimation médicale Unité d'hygiène, CHU 5 Grenoble Département de Microbiologie, IRBA-CRSSA, Grenoble, France jeudi Thursday 2 09:00 18:00 décembre December 76A AFFICHE HALL BORDEAUX Poster TECHNIQUES DE DÉTECTION : LEGIONELLE, MYCOBACTÉRIES, BORDETELLA, HELICOBACTER METHODS FOR DETECTING: LEGIONELLA, MYCOBACTERIA, BORDETELLA, HELICOBACTER 362 Intérêt d'une méthode de spoligotypage pour sous-typer les souches Legionella pneumophila Paris 2 2 2 1 2 2 C. Ginevra , R. Arquilliere , H. Meugnier , O. Bastien , F. Vandenesch , J. Etienne , S. Jarraud 2 1 Laboratoire de Physiologie Cellulaire Végétale; Département Réponse et Dynamique Cellulaire; CEA Grenoble, CNRS (UMR 5168)2 INRA (UMR 1200)-CEA-Université J.Fourier, Grenoble CNR légionelles, HCL, Faculté de médecine Lyon Est, INSERM U851, Université Lyon1, Lyon, France 363 PCR en temps réel spécifique du sérogroupe 1 de Legionella pneumophila applicable aux prélèvements pathologiques 2 3-1 3 2 3 3 3 3 1 1 S. Jarraud , N. Mérault , C. Rusniok , N. Jacotin , L. Gomez-Valero , C. Cazalet , M. Marin , E. Brachet , J.L. Gaillard , J.L. Herrmann , 2 1 3 J. Etienne , C. Lawrence , C. Buchrieser 1 2 Laboratoire de Microbiologie, EA 3647, CHU Raymond Poincaré, Garches Centre National de Référence des légionelles, Hospices 3 Civils de Lyon / Université Lyon1, Lyon Biologie des bactéries intracellulaires, CNRS URA 2171, Institut Pasteur, Paris, France 364 Détection de M. tuberculosis et de la résistance à la rifampicine par Xpert® MTB/RIF 1 2 2 G. Belmehdi , H. Moukkes , Z. El Harrif-Heraud , J. Maugein 1 1 2 Laboratoire de Bactériologie, CHU, Bordeaux Laboratoire de microbiologie, Centre Hospitalier, Libourne, France ® 365 Évaluation du système Xpert MTB/RIF (Cepheid) pour la détection d'ADN de Mycobacterium tuberculosis dans des prélèvements cliniques 1 1 1 2 B. Heym , V. Friocourt , V. Sivadon-Tardy , M. Marmiesse , J.L. Gaillard 1 1 2 Service de Microbiologie-Hygiène, Hôpital Ambroise-Paré, Boulogne-Billancourt Cepheid Europe S.A., Vira-Solelh, Maurens-Scopont, France 366 Approches in vitro pour le positionnement du test Xpert® MTB/RIF dans la détection de Mycobacterium tuberculosis dans les prélèvements paucibacillaires L. Noussair, P. Lefèbvre, P. Féron, E. Marcon, V. Leflon-Guibout, M.H. Nicolas-Chanoine Microbiologie, Hôpital Beaujon, Clichy, France 367 Comparaison des performances analytiques du nouveau test Xpert MTB/RIF avec le test AMTD Gen-Probe C. Surcouf, M. Fabre, R. Vong, V. Foissaud, T. Samson, C. Soler Biologie, Hôpital d'Instruction des Armées Percy, Clamart, France 368 Validation du traitement des aspirations naso-pharyngées par digestion à la protéinase K en vue d'une PCR pour le diagnostic TM de la coqueluche à l'aide du kit Simplexa Bordetella pertussis/parapertussis de FOCUS Diagnostics (EUROBIO) M. Brun, Y. Benito, A. Schorgmeier, P. Tremeaux, F. Vandenesch, S. Boisset Laboratoire de Bactériologie, Centre de Biologie et de Pathologie Est, Hospices Civils de Lyon, Lyon, France RICAI, 2010 – Paris, France 59 Programme sessions d’affiches Jeudi 2 décembre J. Croizé 1 369 Évaluation de trousses de PCR en temps réel pour le diagnostic de coqueluche en routine 1-2 1 1 1 1 N. Bourgeois-Nicolaos , A. Le-Berre , A. Riviere , C. Guillet-Caruba , J.W. Decousser , F. Doucet-Populaire 1 1-2 2 Programme sessions d’affiches Jeudi 2 décembre Laboratoire de Bactériologie- Hygiène, Hôpital Antoine Béclère, Clamart EA4065, UFR des Sciences Pharmaceutiques et Biologiques Université Paris Descartes, Paris, France 370 Évaluation de 5 kits commerciaux de PCR en temps réel pour la détection du matériel génétique de Bordetella 4 3 3 1 2 2 1 P. Lanotte , C. Plouzeau-Jayle , C. Burucoa , C. Grélaud , S. Guillot , N. Guiso , F. Garnier 1 2 Laboratoire de Bactériologie-Virologie-Hygiène, CHU Dupuytren, Limoges Cdex Centre National de Référence de la Coqueluche et 3 4 autres Bordetelloses, Institut Pasteur, Paris Laboratoire de Bactériologie-Hygiène, CHU de Poitiers, Poitiers Service de BactériologieVirologie, Hôpital Bretonneau, CHRU de Tours, Tours, France 371 Etude collaborative entre les laboratoires de microbiologie du RENACOQ, des laboratoires d'analyses médicales et le CNR de la coqueluche et autres bordetelloses, afin d'évaluer la PCR en temps réel pour la détection du matériel génétique de Bordetella S. Guillot, N. Guiso Unité PTMMH, CNRS URA 3012, Centre National de Référence de la coqueluche et autres bordetelloses, Institut Pasteur, Paris, France 77A AFFICHE 09:00 18:00 HALL BORDEAUX Poster jeudi Thursday 2 décembre December TECHNIQUES DE DÉTECTION ET ÉPIDÉMIOLOGIE : DIVERS METHODS OF DETECTION AND EPIDEMIOLOGY: MISCELLANEOUS 372 Evaluation of national policies for antibiotic therapy and prevention of antimicrobial resistance in healthcare organisations : the situation in France V. Vernet-Garnier, A. Durocher, P. Dosquet, R. Le Moign Haute Autorité de Santé (HAS), Saint-Denis, France 373 Épidémiologie des hémocultures au Centre Hospitalier de Grasse : comparaison des germes isolés et des résistances aux antibiotiques selon le délai de prélèvement par rapport à la date d'hospitalisation 2-3 1 S. Leotard , N. Négrin 1 2 3 Hygiène, Pôle Santé Publique Laboratoire UF coordination bactériologie avec le pôle santé publique dans le cadre de l'infectiovigilance, Centre Hospitaltier de Grasse, Grasse, France 374 Les cocci à Gram positif anaérobies : identification et sensibilité aux antibiotiques à propos de 170 souches isolées au CHRU de Montpellier 1-2 2 1 1-2 1 H. Jean-Pierre , J. Ribot , L. Esquerre , A.L. Michon , A. Guzzi , E. Jumas-Bilak 1 2 2 Bactériologie, CHRU EA 3755, Faculté de Pharmacie, Montpellier, France 375 Épidémiologie de C. Difficile au CHR Dubos de Pontoise sur une période de 5 ans (2006 à 2010) M. Thibault, P. Martres, G. Blanchard, M. Kes-Youssef, L. Zon Bacteriologie-virologie-hygiène, CH René Dubos, Pontoise, France 376 Non-haemolytic Haemophilus haemolyticus misidentified as Haemophilus influenzae in bronchoalveolar lavage fluids from children with lower respiratory tract infections 2 3 1 1 1 4 2 I. Leroux-Roels , I. De Schutter , F. Crokaert , C. Heymans , J.M. Debruyne , J. Bouckaert , O. Soetens , D. Piérard 1 2 2 Belgian Reference Laboratory for Haemophilus influenzae, Hôpital Saint-Pierre Department of Microbiology and Infection 3 Control Department of Pediatrics; Pediatric Pulmonology, Cystic Fibrosis Clinic and Pediatric Infectious Diseases, Universitair Ziekenhuis 4 Brussel Structural Biology Brussels, Vrije Universiteit Brussel, Brussels, Belgique 60 RICAI, 2010 – Paris, France 377 Infections néonatales bactériennes à l'exception de celles dues à Streptococcus agalactiae et Escherichia coli 2-5 1 2 3 2 2-5 1-4 E. Haguenoer , L. Coutras , G. Baty , C. Follet , V. Morange , P. Lanotte , F. Perrotin , L. Mereghetti 1 2-5 2 3 4 Pédiatrie en Maternité - Hôpital Bretonneau, Centre Hospitalier Régional Universitaire INSERM U930, Faculté de Médecine, Université 5 François Rabelais de Tours EA3854 “Bactéries et risque materno-foetal”, Université François Rabelais de Tours, IFR136, Faculté de Médecine, Tours, France 378 Comparaison de 5 méthodes dont la rep-PCR automatisée [Diversilab®] pour le typage des entérocoques résistants à la vancomycine 2-1 3 2-1 3 2-1 3 2 N. Bourdon , A. Lemire , M. Fines-Guyon , B. Périchon , M. Auzou , P. Courvalin , V. Cattoir , R. Leclercq 1 2 2-1 3 Laboratoire associé entérocoques et résistances particulières des streptocoques Microbiologie, CHU Côte de Nacre, Caen Unité des Agents Antibactériens, Institut Pasteur, Paris, France 379 Performance of Moxifloxacin on Investigational Use Only MicroScan Dried MICroSTREP plus Panels H. Bains, S. Shinn, M. Evans, D. Nourse, H. Solanki, Q. Chen, J. Johnston, B. Zimmer Siemens Healthcare Diagnostics Inc., West Sacramento, États-Unis 380 Impact du temps de positivité (TTP) des hémocultures sur la prise en charge des bactériémies à Staphylococcus aureus dans un hôpital universitaire bruxellois E. Maillart, R. Karmali, C. Theunissen, Y. Miendje, S. Cherifi CHU Brugmann, Bruxelles, Belgique 381 Mise au point de PCR multiplex pour la détection de facteurs de virulence de Klebsiella pneumoniae D. Decré, C. Joly, C. Dallene, D. Geneste, N. Kassis-Chikhani, S. Vimont, J.C. Petit, G. Arlet Bactériologie, ER8, Faculté de Médecine Saint-Antoine, UMPC, Paris, France TM 382 ChromID CPS NEW agar: compatibility with identification and antimicrobial susceptibility products and rapid tests N. Desserrieres, N. Fanjat, S. Ghirardi, G. Zambardi BioMérieux, La Balme Les Grottes, France 383 Comparaison de trois réactifs de détection moléculaire des toxines A et/ou B pour le diagnostic des infections à Clostridium difficile 1 2 2 1 1 1 C. Viala , A. Le Monnier , N. Maataoui , C. Rousseau , P. Cruaud , A. Collignon , I. Poilane 1 1 2 Laboratoire de Microbiologie, CHU Jean Verdier-AP-HP, Bondy Laboratoire de Microbiologie, Centre Hospitalier A. Mignot, Le Chesnay, France 384 Évaluation d'un test de routine rapide pour évaluer l'action anti-biofilm des antibiotiques P. Mayer, J. Groelly, T. Bernardi BioFilm Control, Saint-Beauzire, France 385 Évaluation des performances du module iQ liquides biologiques pour la cytologie des liquides d'ascite au CHU de Nantes J. Caillon, F. Chantreau, J.J. Nass Laboratoire de Bactériologie, CHU, Nantes, France 386 Comparaison du typage moléculaire par MLVA et MLST d'une collection de 70 souches de E. coli isolées au CHU de Nantes 2 1 3 2-3 2-3 A. Paquin , N. Bourgeois , N. Caroff , A. Guillouzouic , A. Reynaud , S. Corvec 1 2 2-3 3 Plate forme Séquençage-Génotypage Service de Bactériologie-Hygiène, CHU de Nantes EA3826 Thérapeutiques cliniques et expérimentales des infections, Université de Nantes, Nantes, France RICAI, 2010 – Paris, France 61 Programme sessions d’affiches Jeudi 2 décembre Département de Gynécologie-Obstétrique - Hôpital Bretonneau Service de Bactériologie-Virologie - Hôpital Bretonneau Unité de Programme sessions d’affiches Jeudi 2 décembre 78A AFFICHE 09:00 18:00 HALL BORDEAUX Poster jeudi Thursday 2 décembre December UTILISATION DE LA SPECTROMÉTRIE DE MASSE EN BACTÉRIOLOGIE USE OF MASS SPECTROMETRY IN BACTERIOLOGY 387 Comparison of Phoenix® BD automated system and matrix-assisted laser desorption ionization time-of-flight (MALDI-TOF) mass spectrometer in routine clinical bacterial identification 2 2-1 2 2 2 2 2 P.A. Olivier , J.S. Goffinet , B. Abaada , H. Ait Youcef , A. Boeras , A. Simon , M. Delmée , H. Rodriguez-Villalobos 1 2 2 Microbiologie, Clinique Sud Lux, Hôpital Saint-Joseph, Arlon Microbiologie, Université Catholique de Louvain-Clin. Saint-Luc, Bruxelles, Belgique 388 Identification des staphylocoques par spectrométrie de masse de type MALDI-TOF avec et sans extraction protéique 2 2 1 2 A. Verroken , T.D. Huang , O. Denis , P. Bogaerts , Y. Glupczynski 2 1 2 Microbiologie, Erasme, Cliniques Universitaires de Bruxelles, Bruxelles Microbiologie, Cliniques Universitaires de Mont-Godinne, Yvoir, Belgique 389 Analyse directe des hémocultures positives en utilisant le profiling MALDI-TOF SM (MALDI Biotyper) et un protocole de préparation fondamentalement améliorée 1 1 3 2 T. Maier , B. Wegemann , P. Mogabure , S. Schubert , M. Kostrzewa 1 1 2 3 Bruker Daltonik GmbH, Brême Institut Max pettenkofer/ Université Ludwig-Maximilians, Munich, Allemagne Bruker Daltonique, Wissembourg, France 390 Differentiation of CfiA-negative and CfiA-positive Bacteroides fragilis isolates by MALDI-TOF MS I. Wybo, A. De Bel, O. Soetens, K. Vandoorslaer, I. Van Cauwenbergh, D. Piérard Department of Microbiology and Infection Control, Universitair Ziekenhuis Brussel, Brussels, Belgique 391 Identification of Prevotella species clinical isolates by MALDI-TOF mass spectrometry I. Wybo, A. De Bel, O. Soetens, K. Vandoorslaer, I. Van Cauwenbergh, D. Piérard Department of Microbiology and Infection Control, Universitair Ziekenhuis Brussel, Brussels, Belgique 392 Évaluation de la méthode MASTDISCS ID pour la détection phénotypique des β-lactamases à spectre étendu et/ou des céphalosporinases de type AmpC chez les entérobactéries : étude sur 92 souches 1-2 1 3 1 1 1 F. Janvier , C. Mac Nab , A. Mérens , R. Vong , T. Samson , C. Soler 1 2 3 Biologie Médicale, Hôpital d'Instruction des Armées Percy, Clamart Ecole du Val de Grâce, Paris Biologie Médicale, Hôpital d'Instruction des Armées Bégin, Saint-Mandé, France 393 Évaluation de la spectrométrie de masse de type MALDI-TOF pour l'identification des bacilles à Gram positif fréquemment isolés en microbiologie clinique O. Join-Lambert 11-8 , J. Léto 11-8 11-8 , E. Farfour 2 , J. Meyer 5 11-8 3 4 1 1 2 , A. Leflèche , A.S. Le Guern , C. Barberis , C. Vay , E. Bergeron , 5 6 6 6 9 10 7 V. Rodriguez-Nava , E. Badell-Ocando , N. Guiso , A. Leclercq , A. Le Monnier , M. Lecuit , A. Felten , S. Vimont , J. Raymond , H. Guet-Revillet 11-8 , B. Dauphin 11-8 , J.L. Beretti 11-8 , A. Ferroni 11-8 11-8 , X. Nassif 1 Laboratoire de Bactériologie Clinique, Faculté de Pharmacie et de Biochimie, Université de Buenos Aires, Buenos Aires, 2 3 4 5 Argentine Observatoire Français des Nocardioses, Lyon Cellule d'Intervention Biologique d'Urgence Centre Médical Centre National 6 7 de Référence des Corynébactéries toxinogènes Centre National de Référence des Listeria, Institut Pasteur Laboratoire de 8 9 Microbiologie, Hôpital Cochin, AP-HP Laboratoire de Microbiologie, Hôpital Necker-Enfants malades, AP-HP Laboratoire de 10 11 Microbiologie, Hôpital Saint-Louis, AP-HP Laboratoire de Microbiologie, Hôpital Tenon, AP-HP Université Paris Descartes, Paris, France 394 Rapid detection of “highly virulent” Group B Streptococcus ST-17 and emerging ST-1 clones by MALDI-TOF mass spectrometry 2-3 1 3 3 3 2-3 1 2-3 M.F. Lartigue , M. Kostrzewa , M. Salloum , E. Haguenoer , G. Héry-Arnaud , A.S. Domelier , S. Stumpf , R. Quentin 1 2 3 Bruker Daltonik GmbH, Leipzig, Allemagne Service de Bactériologie, CHU Trousseau EA3854, Faculté de Médecine, Université François Rabelais, Tours, France 62 RICAI, 2010 – Paris, France 395 Bactéries usuelles, mycobactéries, champignons, hémocultures : bilan des performances de l'identification en routine par spectrométrie de masse MALDI-TOF dans un laboratoire hospitalier 3-4 2 3 3 3 4 3-4 3-4 3-4 5 1 3-4 3-4 P. Berche , X. Nassif , A. Ferroni 3 1 2 3 Microbiologie clinique, Faculté de pharmacie, Lille Andromas SAS Laboratoire de Microbiologie, Hôpital Necker-Enfants malades 4 5 Assistance Publique-Hôpitaux de Paris Faculté de médecine, site Necker, Université Paris 5 Descartes, Paris Laboratoire de Bactériologie-Virologie, Faculté de Médecine, Vandoeuvre-Les-Nancy, France jeudi Thursday 2 09:00 18:00 décembre December 79A AFFICHE HALL BORDEAUX Poster VIROLOGIE: DE LA CLINIQUE À L'ÉPIDÉMIOLOGIE FROM CLINICAL VIROLOGY TO VIRAL EPIDEMIOLOGY 396 Gingivostomatite à Herpes simplex de type -1 et grossesse 1 1 3 1 1 1 1 2 2 3 B. Bloquel , Y. Mekki , C. Clamadieu , J.S. Casalegno , G. Billaud , E. Frobert , B. Lina , D. Combourieu , J. Massardier , O. Claris , 3 F. Plaisant , P. Gaucherand 2 1 2 Laboratoire de Virologie, Centre de Biologie et Pathologie Est - Groupement Hospitalier Est Service de Gynécologie3 Obstétrique Service de Réanimation – Néonatologie, Hôpital Femme, Mère, Enfant - Groupement Hospitalier Est, Lyon, France 397 Herpes simplex virus sepsis with prominent hepatitis as assessed by semi-quantitative multi-site PCR: a case report 5-2 5-3 4 3 5-1 3 A. Chaillon , C. Hommet , M. Jonas , K. Mondon , J.P. Cottier , B. Lioger , A. Goudeau 1 2 5-2 3 4 Groupement d'Imagerie Médicale Service de Bactériologie-Virologie Service de Médecine Interne Gériatrique Service de Réanimation 5 Médicale, Hôpital Bretonneau Faculté de Médecine, Université François Rabelais, Tours, France 398 Étude rétrospective de 20 patients présentant une PCR herpès positive dans le LCR 1 3 1 1 2 1 1 4 H. Le Guillou-Guillemette , V. Delbos , C. Bris , A. Pivert , P. Abgueguen , A. Ducancelle , E. Bouthry , C. Payan , F. Lunel-Fabiani 1 2 1 3 Département des Agents Infectieux - UF de Virologie Service des Maladies Infectieuses et Tropicales Unité de Prévention et de Lutte 4 contre les Infections Nosocomiales, CHU d'Angers, Angers Département de Microbiologie, EA3882, CHU Morvan, Brest, France 399 Rétinite nécrosante à virus varicelle zona : apport du monitoring de lacCharge virale dans les ponctions de chambre antérieure (humeur oculaire) 1 1 2 1 2 G. Billaud , E. Frobert , H. Janin , V. Escuret , P.L. Cornut , B. Lina 1 1 2 Laboratoire de Virologie, CBPE Service d'Ophtalmologie, HEH, Hospices Civils de Lyon, Lyon, France 400 Nouvelle mutation du gène UL54 conférant une résistance au ganciclovir et au cidofovir d'une souche de cytomégalovirus isolée chez un patient transplanté rénal 4-5 5 3 1 2 3 S. Hantz , S. Cotin , E. Borst , I. Garrigue , P. Merville , M. Messerle , S. Alain 1 2 4-5 3 4 Laboratoire de virologie Néphrologie, CHU, Bordeaux Department of virology, Hannover Medical School, Hanovre Laboratoire de 5 Bactériologie-Virologie, Centre National de Référence des Cytomégalovirus, CHU EA3175, Faculté de médecine, Limoges, France 401 Diversité des souches de cytomégalovirus humain 1-2 1 1 2 L. Mhiri , M. Gatet , S. Hantz , A. Slim , S. Alain 1 1 2 Service de Bactériologie-Virologie-Hygiène, Centre National de Référence du Cytomégalovirus, CHU, Limoges, France Service de Virologie, l'Hôpital Charles Nicolle, Tunis, Tunisie 402 Impact du diagnostic rapide par PCR en temps réel des méningites à entérovirus chez l'enfant 2 2 2 2 2 2 3 1 P. Mariani-Kurkdjian , P. Bidet , C. Doit , A. Carol , S. Bonacorsi , F. Majhoub-Messai , Y. Aujard , J.C. Mercier , E. Bingen 1 2 2 3 Service d'accueil des urgences pédiatriques Service de Microbiologie Service de Néonatologie, Université Denis Diderot, Hôpital Robert Debré (AP-HP), Paris 7, Paris, France RICAI, 2010 – Paris, France 63 Programme sessions d’affiches Jeudi 2 décembre E. Bille , B. Dauphin , J.L. Beretti , J. Leto , S. Suarez , J. Meyer , A. Lotz , M.E. Bougnoux , P. Descamps , F. Mory , L. Dubreuil , 403 Épidémiologie et caractéristiques de la grippe A(H1N1) à propos de 36 cas M. Soussi, A. Toumi, F. Ben Ramdhen, C. Loussaief, H. Ben Ibrahim, M. Chakroun Programme sessions d’affiches Jeudi 2 décembre Service des Maladies Infectieuses, EPS Fattouma-Bourguiba, Monastir, Tunisie 404 Infections respiratoires virales hivernales dans la communauté pédiatrique de Lyon : bilan de la saison 2009/2010 1 1 1 2 1 1 1 1 1 J.S. Casalegno , G. Billaud , F. Morfin , E. Javouhey , V. Escuret , E. Frobert , M. Bouscambert-Duchamp , Y. Mekki , M. Valette , 1 2 1 I. Schuffenecker , Y. Gillet , B. Lina , D. Floret 2 1 2 Laboratoire de Virologie, Centre de Biologie et Pathologie Est, Hospices civils de Lyon Service de Réanimation et d'Urgence pédiatriques, Hospices Civils de Lyon, Bron, France 405 Etiologie virales des bronchiolites dans la population pédiatrique en Tunisie, 2009-2010 2-1 2 1 1 1 1 2 A. Drira , R. Charfeddine , J.S. Casalegno , Y. Mekki , G. Billaud , M. Valette , M. Aouni , B. Lina 1 1 2 Laboratoire de virologie centre de biologie et Pathologie Est, Hospices civils de Lyon, Lyon, France Laboratoire des Maladies Transmissibles et Substances Biologiquement Actives LR99ES27, Monastir, Tunisie 406 Recrudescence des cas de rougeole diagnostiqués à Lyon de 2007 à 2010 1 2 4 1 1 3 2 1 1 1 E. Frobert , Y. Gillet , A. Boibieux , V. Escuret , J.S. Casalegno , F. Freymuth , D. Floret , B. Lina , G. Billaud , F. Morfin 1 2 Laboratoire de Virologie Est, CBPE Service de Réanimation et d'Urgences Pédiatriques, Hôpital Femme Mère Enfant, Hospices Civils 3 4 de Lyon, Bron CHU Caen, CNR Rougeole, Caen Service de Maladies Infectieuses et Tropicales, Hôpital Croix-Rousse, Hospices Civils de Lyon, Lyon, France 407 Prévalence des mutations dans le motif YMDD de la polymérase du virus de l'hépatite B (VHB) chez des patients non traités par la lamivudine en Tunisie 3 2 3 3 3 1 1 2 I. Mathlouthi , V. Thiers , A. Trabelsi , I. Fodha , N. Boujaafar , J. Savary , E. Dussaix , A. Roque Afonso 1 2 3 Laboratoire de Virologie, AP-HP Hôpital Paul Brousse INSERM U785, Villejuif, France Laboratoire de Microbiologie, UR06SP20, Sousse, Tunisie 408 Prévalence des mutants de l'antigène HBS chez des porteurs chroniques du virus de l'hépatite B en Tunisie 3 2 3 3 3 1 1 2 I. Mathlouthi , V. Thiers , A. Trabelsi , I. Fodha , N. Boujaafar , J. Savary , E. Dussaix , A. Roque Afonso 1 2 3 Laboratoire de Virologie, AP-HP, Hôpital Paul Brousse INSERM U785, Villejuif, France Laboratoire de microbiologie, UR06SP20, Sousse, Tunisie 409 Prévalence de l'infection par les virus de l'hépatite B (VHB) et de l'hépatite Delta (VHD) chez les femmes enceintes au Cameroun 2 3 1 1 1 1 2 4 A. Rameau , P. Abgueguen , J.G. Ndong , J. Birguel , J.J. Sobnangou , C. Aurenche , A. Ducancelle , J.M. Huraux , F. Lunel-Fabiani 1 2 2 3 Hôpital catholique de Tokombéré, Tokombéré, Cameroun Laboratoire de virologie Service de maladies infectieuses et tropicales, CHU 4 d'Angers, Angers Service de virologie, Hôpital Pitié Salpêtrière, Paris, France 410 Epidemiological and economic impact of the cross protection difference between the bivalent and the quadrivalent HPV vaccines in France 2 2 1 B. Tehard , A. Essoh , N. Demarteau 1 2 GlaxoSmithKline Biologicals, Rixensart, Belgique GlaxoSmithKline, Marly-Le-Roi, France 411 Les délivrances du vaccin Gardasil® dans la région Nord-Pas-de-Calais 1 1 1 1 2 T. Huleux , F. Ajana , P. Choisy , N. Viget , E. Benoit , Y. Yazdanpanah 1 1 2 Maladies Infectieuses et du Voyageur, Centre Hospitalier, Tourcoing Direction Régionale du Service médical, Caisse Régionale d'Assurance Maladie, Villeneuve d'Ascq, France 64 RICAI, 2010 – Paris, France SESSIONS D’AFFICHES POSTER SESSIONS Vendredi 3 décembre Friday December 3 Programme sessions d’affiches Vendredi 3 décembre Vendredi 3 décembre Friday December 3 Heure Réf Session Salle 09:00-16:00 80A DÉTECTION DE LA RÉSISTANCE À LA MÉTICILLINE ET AUTRES HALL BORDEAUX 09:00-16:00 81A DÉTECTION DES BLSE HALL BORDEAUX 09:00-16:00 82A DÉTECTION DES FACTEURS DE VIRULENCE HALL BORDEAUX 09:00-16:00 83A INFECTIOLOGIE PÉDIATRIQUE HALL BORDEAUX 09:00-16:00 84A INFECTIONS COMMUNAUTAIRES HALL BORDEAUX 09:00-16:00 85A INFECTIONS NOSOCOMIALES ET ASSOCIÉES AUX SOINS HALL BORDEAUX 09:00-16:00 86A RÉSISTANCE AUX ANTIBIOTIQUES : BÊTA-LACTAMASES ET FLUOROQUINOLONES HALL BORDEAUX 09:00-16:00 87A SURVEILLANCE : PNEUMOCOQUE ET AUTRES BACTÉRIES HALL BORDEAUX 09:00-16:00 88A TECHNIQUES ET INFECTIONS URO-GÉNITALES HALL BORDEAUX 09:00-16:00 89A VIROLOGIE : TECHNIQUES DIAGNOSTIQUES ET PHYSIOPATHOLOGIE HALL BORDEAUX Friday 3 09:00 16:00 décembre December 80A AFFICHE HALL BORDEAUX Poster DÉTECTION DE LA RÉSISTANCE À LA MÉTICILLINE ET AUTRES DETECTION OF RESISTANCE TO METHICILLIN AND OTHERS 412 Détermination de la sensibilité à l'oxacilline des Staphylococcus non aureus par la méthode de diffusion en gélose : céfoxitine et/ou moxalactam ? N. Brieu, O. Bellon, E. Lagier, L. Maulin, H. Chardon Service de diagnostic des maladies infectieuses, Centre Hospitalier du Pays d'Aix, Aix-en-Provence, France 413 Détection de la résistance à l'oxacilline chez les staphylocoques isolées d'hémocultures: performances respectives de la méthode des disques et de la plaque Microscan PC 30 (Siemens) 2 2 3 1 1-4 1-4 3 1 O. Gallon , P. Pina , A. Gravet , A. Riviere , N. Bourgeois-Nicolaos , F. Doucet-Populaire , J.M. Delarbre , J.W. Decousser 1 2 Laboratoire de Bactériologie- Hygiène, CHU Antoine Béclère, AP-HP, Clamart Pôle Biologie - Hygiène, CH Dourdan, 3 4 Dourdan Laboratoire de Microbiologie, Hôpital Emile Müller, Mulhouse EA4065, Université Paris Descartes, Paris, France 414 Performance des plaques Siemens Microscan Staph. Combo Panel (PC 30) pour la détection de la résistance à l'oxacilline chez Staphylococcus aureus (SA) P. Laudat, C. Jouannet, L. Chaubron, C. Poirier Microbiologie, Laboratoire Arnaud, Tours, France 415 Détection rapide sur isolement primaire de la résistance à la méticilline chez les souches de staphylococques à coagulase négative : première étude prospective multicentrique du test Clearview Exact PBP2a® 6-5 11 4 7 8 9 10 2 3 F. Laurent , C. Eloy , N. Lemaitre , J.M. Delarbre , E. Carbonnelle , F. Geoffroy , M. Archambaud , A. Lecoustumier , B. Pangon , H. Chardon 1 1 2 3 4 5 CHG Aix-en-Provence, Aix-en-Provence CHG Cahors, Cahors CHG Versailles, Le Chesnay CHU Lille, Lille Centre National de 6 7 8 9 Référence des Staphylococques Hospices Civils de Lyon, Lyon CHG Mulhouse, Mulhouse HEGP, AP-HP, Paris CHG Quimper, 10 11 Quimper CHU Toulouse, Toulouse CHG troyes, Troyes, France 416 Évaluation des performances des tests d'agglutination ELITex® Staph (ELITech Microbio) A. Deswarte, L. Aubailly, E. Mazars, C. Cattoen, F. Canis Laboratoire Microbiologie, CH Valenciennes, Valenciennes, France 417 Identification des staphylocoques résistants à la méticilline dans les hémocultures positives avec le test XPERT MRSA/SA BC J.L. Donay, E. Cambau Microbiologie, AP-HP, Hôpital Saint Louis, Paris, France 418 Apport du test GeneXpert MRSA-SA SSTI® pour le diagnostic rapide des infections ostéo-articulaires (IOA) à SARM et SASM 3 3 3 3-1 2 2 4 4 3 V. Blanc-Pattin , A. Bouaziz , C. Tellini , J.P. Rasigade , A.M. Freydiere , S. Boisset , B. Mallet , E. Chanard , S. Tigaud , F. Laurent 1 2 3-1 3 Centre National de Référence des Staphylocoques, Inserm U851 Laboratoire de Bactériologie, Groupement Hospitalier Est Laboratoire 4 de Bactériologie, Groupement Hospitalier Nord Laboratoire UNILAB (membre du réseau NOVESCIA), Lyon, France 419 Évaluation de la place de la détection en routine de la résistance à la méticilline par PCR temps réel (Xpert MRSA/SA – Cepheid) à partir d'hémocultures positives à Staphylococcus aureus (SA) 1 2 S. Dekeyser , S. Nguyen , D. Descamps 1 1 2 Laboratoire Unité d'infectiologie, Centre Hospitalier, Béthune, France 420 Détection rapide des infections sur prothèses ostéo-articulaires à staphylocoques et de la résistance à l'oxacilline par RT-PCR 2 1 1 1 1 A. Dubouix-Bourandy , N. Mehdi , R. Guinand , D. Benzaquen , A. De Ladoucette , J.M. Gandois 1 2 2 Chirurgie Orthopédique et Traumatologie Laboratoire, Clinique de L'Union, St Jean, France RICAI, 2010 – Paris, France 67 Programme sessions d’affiches Vendredi 3 décembre vendredi 421 Phénotype de résistance à l'érythromycine chez Staphylococcus aureus, epidermidis et saprophyticus N. Brieu, O. Bellon, E. Lagier, L. Maulin, H. Chardon Programme sessions d’affiches Vendredi 3 décembre Service de diagnostic des maladies infectieuses, Centre Hospitalier du Pays d'Aix, Aix-en-Provence, France 422 Daptomycine versus vancomycine : influence du milieu d'hémoculture pour le suivi des bactériémies à Staphylococcus aureus 1 2 2 3 1 P. Grohs , B. Fantin , A. Lefort , M. Wolff , L. Gutmann , J.L. Mainardi 1 2 1 3 Microbiologie, HEGP Médecine interne, Hôpital Beaujon Réanimation médicale, Hôpital Bichat, Paris, France 423 Émergence sous traitement de souches de Staphylococcus sp résistantes au linézolide 1 2 3 4 4 1 C. Koebel , L. Weiss , V. Rosner , P. Lutun , F. Schneider , B. Jaulhac , F. Jehl 1 2 3 1 4 Bactériologie CRCM-Pédiatrie Pneumologie Réanimation Médicale, Hôpitaux Universitaires de Strasbourg, Strasbourg, France 424 Genotypic resistance profiles of MRSA isolated in the Hospital Clínico Universitario in Valladolid (Spain) 1 1 1 1 1 1-2 F. Menegotto , S. González Cabrero , A. Cubero Ribas , M.P. Gutiérrez Rodriguez , V. De Santiago Montaña , A. Orduña Domingo , M.A. Bratos Pérez 1-2 1 2 Microbiología, Facultad de Medicina Unidad de Investigación, Hospital Clinico Universitario, Valladolid, Espagne 425 Presence of cassette chromosome recombinase genes ccrA4 and ccrB4 (SCCmec VI) in Spanish epidemic MRSA strains - spatype t067 (ST125-MRSA-IV/VI) 1 1 1 1 1 1-2 F. Menegotto , S. González Cabrero , A. Cubero Ribas , M.P. Gutiérrez Rodríguez , V. De Santiago Montaña , M.A. Bratos Pérez , 1-2 A. Orduña Domingo 1 2 Microbiología, Facultad de Medicina Microbiología, Hospital Clínico Universitario, Valladolid, Espagne 81A AFFICHE 09:00 16:00 HALL BORDEAUX Poster vendredi Friday 3 décembre December DÉTECTION DES BLSE DETECTION OF ESBL 426 Diagnostic microbiologique des mécanismes de résistance des entérobactéries aux carbapénèmes, à propos de deux cas importés (dont une métallo-β-lactamase de type NDM-1) 2 2 2 2 1 F. El Sayed , A. Debard , A. Carricajo , B. Pozzetto , P. Nordmann , A. Ros 2 1 2 Laboratoire de Bactériologie-Virologie-Parasitologie, Inserm U914, AP-HP, Le Kremlin-Bicêtre Laboratoire de Bactériologie-Virologie- Hygiène, CHU de Saint-Etienne, Saint-Etienne, France 427 Check-KPC ESBL method to detect ESBL carrying Salmonella S.A. Granier, M. Gousset, J. Grout, A. Brisabois Laboratoire de Sécurité des Aliments, ANSES, Maisons-Alfort, France 428 Non détection des β-lactamases à spectre étendu (BLSE) par le système expert AES TM du VITEK® 2 chez Enterobacter cloacae : le problème de la CMI pipéracilline/tazobactam 1-2 1 1 1 1-2 1-2 A.L. Michon , P. Gomis , M.N. Didelot , B. Compan , H. Marchandin , H. Jean-Pierre 1 2 Laboratoire de Bactériologie, CHRU EA3755, Université Montpellier 1, Montpellier, France 429 Évaluation d'une méthode phénotypique rapide de détection des entérobactéries productrices de β-lactamases à spectre étendu et/ou possédant une céphalosporinase hyperproduite : étude sur 200 souches génotypiquement identifiées A. Grillon, L. Brasme, T. Guillard, O. Bajolet, V. Duval, C. De Champs, V. Vernet-Garnier Bactériologie-Hygiène, CHU Robert Debré, Reims, France 68 RICAI, 2010 – Paris, France 430 Détection des bacilles à Gram négatif multirésistants : les milieux de dépistage sont-ils tous performants ? C. Darles, S. Pons, O. Beausset, C. Begue, P. Brisou, T. Gaillard 431 Évaluation en routine du test MASTDISCS ID AmpC-ESBL pour la détection simultanée des céphalosporinases hyperproduites et des β-lactamases à spectre élargi en comparaison des techniques phénotypiques classiques H. Lécuyer, E. Bille, N. Sekkal, H. Guet-Revillet, O. Join-Lambert, J.R. Zahar, X. Nassif, P. Berche, A. Ferroni Microbiologie, Hôpital Necker Enfants Malades, Paris, France 432 Dépistage du portage digestif des entérobactéries productrices de β-lactamase à spectre étendu (EbLSE) par ensemencement TM direct des écouvillons rectaux à l'aide de la méthode MASTDISCS 1 1 1 2 ID AmpC et bLSE 2 1 N. Lemaitre , N. Pastourel , C. Loiez , B. Grandbastien , N. Loukili , R. Dessein , R. Courcol 1 1 2 Laboratoire de Bactériologie-Hygiène Service de Gestion du Risque Infectieux et des Vigilances, CHRU Lille, Lille, France 433 Comparaison de 2 milieux sélectifs chromogéniques pour la détection du portage des BMR au niveau rectal E. Mazars, M. Six, F. Canis, C. Cattoen Pôle de Biologie-Hygiène, Centre hospitalier de Valenciennes, Valenciennes, France vendredi Friday 3 09:00 16:00 décembre December 82A AFFICHE HALL BORDEAUX Poster DÉTECTION DES FACTEURS DE VIRULENCE DETECTION OF VIRULENCE FACTORS 434 Vbeta-2-T-cells are expanded and still reactive during the acute phase of menstrual toxic shock syndrome J.P. Rasigade 3-1-4 , D. Thomas 3-1-4 2 2-4 , T. Perpoint , D. Peyramond , C. Chidiac 3-2-4 , J. Etienne 3-1-4 3-1-4 , F. Vandenesch , G. Lina 3-1-4 , 3-1-2-4 T. Ferry 1 2 Centre National de Référence des Staphylocoques Department of Infectious and Tropical Diseases, Croix-Rousse Hospital, Hospices 3 4 Civils de Lyon INSERM U851 Université Claude Bernard Lyon 1, Lyon, France 435 Bactériologie du disque intervertébral dans la discopathie dégénérative 1 1 2 1 J. Arndt , Y.P. Charles , Y. Hansmann , I. Bogorin , J.P. Steib 1 1 2 Service de Chirurgie du Rachis Service de Maladies Infectieuses et Tropicales et Médecine Interne, Hôpitaux Universitaires de Strasbourg, Strasbourg, France 436 Caractérisation des souches de Corynebacterium spp. et Micrococcus spp. isolées lors d'infections associées au cathéter central tunnélisé chez des patients traités par epoprostenol (Flolan®) pour une hypertension artérielle pulmonaire 1-3 1 2 2 1 1-2 2 N. Bourgeois-Nicolaos , S. Vanhaeren , D.S. O'Callaghan , O. Sitbon , C. Guillet-Caruba , J.W. Decousser , G. Simonneau , 2 M. Humbert , F. Doucet-Populaire 1-3 1 2 3 Laboratoire de Bactériologie-Hygiène Service de pneumologie, Hôpital Antoine Béclère, Clamart EA4065, UFR des Sciences Pharmaceutiques et Biologiques Université Paris Descartes, Paris, France 437 Y a-t-il vraiment un intérêt de la PCR en temps réel dans la surveillance d'une épidémie à ERV van B ? 1 1 1 1 1 2 2 M. Garcia , C. Plouzeau , B. Grignon , S. Thevenot , C. Huart , A. Elsendoorn , F. Roblot , C. Burucoa 1 1 2 Laboratoire de Bactériologie et d'Hygiène hospitalière Service de Médecine et Maladies infectieuses, CHU de Poitiers, Poitiers, France RICAI, 2010 – Paris, France 69 Programme sessions d’affiches Vendredi 3 décembre Laboratoire de bactériologie, HIA Sainte Anne, Toulon, France 438 Détection d'une insertion génétique par Optical maps dans les souches colonisantes de Staphylococcus aureus isolées des plaies du pied chez le diabétique 5 3 2 1 3 Programme sessions d’affiches Vendredi 3 décembre A. Sotto , G. Lina , G. Skorski , C.W. Dykes , J. Etienne , J.P. Lavigne 1 2 5-4 3 4 Opgen SA, Gaithersburg, États-Unis Phylogene SA, Bernis CNR Staphylocoques, INSERM, Lyon Laboratoire de Bactériologie, CHU 5 Caremeau Espri 26, INSERM, Nîmes, France 439 Évaluation des propriétés de surface de 2 souches d'Acinetobacter baumannii isolées chez un même patient 3-2 3-2 1 3 2 5 4 M. Kempf , M. Eveillard , H. Seifert , C. Lefrançois , F. Kowalczyk , S. Georgeault , G. Bastiat , M.L. Joly-Guillou 1 3-2 2 Institut de Microbiologie Médicale, immunologie et Hygiène, Université de Cologne, Cologne, Allemagne Laboratoire de Bactériologie, 3 4 CHU Angers Groupe d'Etude des Interactions Hôte-Pathogène (GEIHP, UPRES EA3142) Ingénierie de la vectorisation particulaire, 5 INSERM U646 Service Commun d'Imageries et d'Analyses Microscopiques, Université d'Angers, Angers, France 440 Étude comparative entre les facteurs de virulence de Escherichia coli responsables de colonisation et d'infections au Centre National de Greffe de Moelle Osseuse de Tunis M. Safi, R. Baaboura, H. Ksouri, A. Touati, A. Ben Hassen Service des laboratoires, Centre National de Greffe de Moelle Osseuse, Tunis, Tunisie 441 Dépistage des S. aureus sécréteurs de PVL en milieu hospitalier et communautaire 1 2-2 1 1 2 I. Zairi , H. Zribi , M. Zribi , A. Masmoudi , A. B Osman , C. Fendri 1 1 2 Microbiologie, Hôpital la Rabta Dermatologie, Hôpital la Rabta, Tunis, Tunisie 442 E. Coli O157 : identification incertaine et restreinte des E. coli shigatoxinogènes M.F. Prère Laboratoire de Bacteriologie -Hygiène, CHU Toulouse, Toulouse, France 443 Présence et organisation des gènes d'urovirulence chez les Escherichia coli responsables de pyélonéphrites M. Tarchouna, A. Ferjani, M. Marzouk, J. Boukadida Laboratoire de Microbiologie et Immunologie UR02SP13, CHU Farhat Hached, Sousse, Tunisie 83A AFFICHE 09:00 16:00 HALL BORDEAUX Poster vendredi Friday 3 décembre December INFECTIOLOGIE PÉDIATRIQUE PAEDIATRIC INFECTIOLOGY 444 Impact de la vaccination anti-rotavirus sur les infections nosocomiales. Résultats de l'étude IVANHOE 3-1 2 2 3 3 3 2 2 2 A. Gagneur , E. Nowak , T. Lemaitre , J.F. Ségura , N. Delaperriere , L. Abalea , E. Poulhazan , L. Auzanneau , F. Morvan , 4 3 5 C.H. Payan , N. Jay , E. Oger , Le Groupe d'investigateurs 1 3 2 3 4 5 Pédiatrie, CHUS, Sherbrooke, Canada INSERM CIC 0502 Pédiatrie Virology, Brest Pharmacologie, CHU, Rennes, France 445 Suivi épidémiologique des infections infantiles saisonnières à rotavirus dans un établissement de soins : Dix années d'expérience au CHU d'Amiens 4 4 4 3 4 4 2 1 5 4 C.C. Adjidé , A.C. Devos , M. Grésanleux , C. Ségard , L. Trouillet , J. Merlin , D.D. Djeddi , J.C. Pautard , J.L. Schmit , O. Ganry 1 2 3 4 Service de Cardio-pneumologie pédiatrique Service de Pédiatrie médicale – Médecine de l'adolescent Service de virologie Unité 5 d'hygiène et épidémiologie hospitalière, service d'épidémiologie, hygiène et santé publique, CHU Service de pathologie infectieuse et médecine du voyage, CLIN, CHU d’Amiens, Amiens, France 70 RICAI, 2010 – Paris, France 446 Évaluation en population générale des connaissances et de l'acceptabilité des parents vis-à-vis de la vaccination contre l'hépatite B dans le cadre du remboursement d'InfanrixHexa®, en France. Etude PopCorn, premier temps de mesure (T1) 1 4 6 6 3 2 5 2 3 4 Pédiatrie, Libéral, Aix-les-Bains Pédiatrie, Hôpital Jean Verdier, Bondy GlaxoSmithKline, Marly-le-Roi PMI, Direction des Familles et 5 6 de la Petite Enfance INSERM Kappa Santé, Paris, France 447 Arthrite aiguë à Bordetella holmesii chez un adolescent 2 4 1 3 D. Moissenet , A. Mérens , G. Leverger , N. Guiso , H. Vu-Thien 1 2 2 3 Service d'Onco-Hématologie, Hôpital Armand Trousseau Service de Microbiologie, Hôpital Armand-Trousseau CNR de la coqueluche 4 et autres bordetelloses, Institut Pasteur, Paris Laboratoire de Biologie, Hôpital des Armées Bégin, Saint Mandé, France 448 Bilan épidémiologique des arthrites septiques de l'enfant sur 18 mois : apport de la détection de Kingella kingae par PCR en temps réel 2 1 3 1 5 3 4 3 2 D. Moissenet , R. Vialle , C. Doit , A. Grand D'esnon , B. Ilharreborde , P. Bidet , M. Lorrot , E. Bingen , H. Vu-Thien , S. Bonacorsi 1 2 3 3 Service d'Orthopédie et de Chirurgie réparatrice de l'enfant Service de Microbiologie, Hôpital Armand-Trousseau Service de 4 5 Microbiologie Service de Pédiatrie Générale, Hôpital Robert Debré Service d'Orthopédie, Höpital Robert Debré, Paris, France 449 Antibioprophylaxie perpartum : comparaison des délais de réponse de deux milieux chromogènes et de la gélose au sang pour la détection du streptocoque B dans les prélèvements vaginaux de femmes en fin de grossesse 2 1 2 2 2 D.M. Poisson , M.L. Evrard , J. Guinard , C. Freneaux , A. Guigon , L. Bret 1 2 2 Maternité (Louis Mesnard) Microbiologie, CHR, Orléans, France 450 Antibioprophylaxie perpartum : quel impact aurait, dans un CHR français, l'application des recommandations américaines pour le dépistage du streptocoque B ? 1 2 1 2 2 D.M. Poisson , M.L. Evrard , M. Lanet , M.I. Vives , A. Ramos , L. Mesnard 1 2 2 Microbiologie (L. Bret-A. Guigon) Pôle Mère-Enfant (J. Bentata-I. Peteul), CHR, Orléans, France 451 Facteurs de risque de colonisation par K. pneumoniae BLSE en néonatalogie R. Pougnet 4-5-6 1 , L. Di Costanzo , R. Garlantézec 4-5-6 2 3-5-6 , J.D. Giroux , J. Sizun 4 1 , S. Jourdain , D. Tande , B. Lejeune 1 2 4-5-6 , R. Baron 4 3 Département de Bactériologie-virologie et de Parasitologie-mycologie, CHU Cavale Blanche Néonatalogie Pôle Femme-Mère-Enfant, 4 5 CHU Morvan Santé Publique et Hygiène Hospitalière, CHU MORVAN F29200, Falculté de médecine et de sciences de la 6 santé Université Européenne de Bretagne, Brest, France 452 Production de biofilm et sensibilité aux antibiotiques des souches de staphylocoques à coagulase négative responsables de bactériémies associées aux cathéters veineux centraux en réanimation néonatale 1 1 2 2 2 J.W. Decousser , S. Vanhaeren , C. Stoicka , F. Hassen , P. Boileau , F. Doucet-Populaire 1 2 1-3 3 Laboratoire de Bactériologie - Hygiène Service de Réanimation Néonatale, CHU Antoine Béclère, Clamart EA4065, Université Paris Descartes, Paris, France 453 Infection à Vibrio cholerae non-O1/nonO-139 chez un enfant brûlé, après immersion dans une mare en Normandie 2 3 2 1 H. Vu-Thien , M.L. Quilici , D. Moissenet , M. Granados , P. Marsol 1 1 2 3 Centre de Traitement des Grands Brûlés, Hôpital Armand Trousseau Service de Bactériologie, Hôpital Armand-Trousseau CNR des Vibrions et du Choléra, Institut Pasteur, Paris, France RICAI, 2010 – Paris, France 71 Programme sessions d’affiches Vendredi 3 décembre 5 F. Lert , F. Vié-Le-Sage , V. Dufour , S. Leproust , J. Martin , B. Téhard , G. Bréart , J. Gaudelus 1 Programme sessions d’affiches Vendredi 3 décembre 84A AFFICHE 09:00 16:00 HALL BORDEAUX Poster vendredi Friday 3 décembre December INFECTIONS COMMUNAUTAIRES COMMUNITY-ACQUIRED INFECTIONS 454 Investigations microbiologiques des encres de tatouage utilisées chez les tatoueurs professionnels 4 3-2 2 N. Kluger , P. Gomis , D. Terru , S. Godreuil 3-2-1 1 2 3 GEMI, UMR CNRS-IRD 2724, Centre IRD de Montpellier Département de Bactériologie-Virologie EA 4205 « Transmission, 4 Pathogenèse et Prévention de l'Infection par le VIH » Service de dermatologie, Hôpital Saint-Eloi, CHRU de Montpellier, Université de Montpellier I, Montpellier, France 455 Évaluation des pratiques de l'antibiothérapie des pneumonies communautaires à pneumocoque dans un service de réanimation 2 3 2 2 1 A. Le Bris-Tomczak , J.P. Bedos , C. Billon , F. Samdjee , A. Le Monnier 1 2 3 Microbiologie Pharmacie Réanimation, Centre Hospitalier de Versailles, Le Chesnay, France 456 La brucellose humaine en zone endémique à l'ouest algérien N.F. Tabet-Derraz, S. Bestaoui, F. Benlazar Maladies Infectieuses, CHU Hassani AEK, Sidi-Bel-Abbès, Algérie 457 Aspects épidémiologiques, cliniques et évolutifs de 173 cas de leptospirose M. Afiri, A. Amara-Khorba, D. Ait Kaid CHU, Tizi-Ouzou, Algérie 458 Tuberculose cérébro-méningée à propos de 43 cas 1 1 1 F.Z. Aissat , K. Aknouche , A. Amrane , S. Khaled 1 2 2 Maladies Infectieuses Microbiologie, EHS El Kettar, Alger, Algérie 459 Évident mais oublié ! A propos de l'échec d'un traitement antituberculeux 1 1 3 1 2 M.D. Kitzis , N. El Helali , C. Bulteau , L. Gutmann , N. Engrand 1 2 3 Laboratoire de Microbiologie Clinique, Fondation Hôpital St Joseph Service de Réanimation Unité de Neurochirurgie Pédiatrique, Fondation Ophtalmologique Adolphe de Rothschild, Paris, France 460 Ozène, vous avez dit ozène ? 1 2 5 3 3 4 1 L. Mendes Martins , M. Farny , S. Brisse , P.E. Fournier , D. Raoult , J.P. Mira , A. Le Coustumier 1 2 3 Service de biologie Service de pneumologie, Centre Hospitalier, Cahors Laboratoire de Microbiologie, CHU La Timone, 4 5 Marseille Département de biologie cellulaire, INSERM 567, variabilité de la réponse innée, CHU Cochin Centre d'Identification Moléculaire des Bactéries, Institut Pasteur, Paris, France 85A AFFICHE Poster HALL BORDEAUX 09:00 16:00 vendredi Friday 3 décembre December INFECTIONS NOSOCOMIALES ET ASSOCIÉES AUX SOINS HEALTHCARE-RELATED NOSOCOMIAL INFECTIONS 461 Morbi-mortalité des infections nosocomiales en infectiologie : épidémiologie descriptive d'une cohorte prospective P.M. Roger, F. De Salvador, C. Pulcini, E. Bernard, E. Cua Infectiologie, Centre Hospitalier Universitaire, Nice, France 72 RICAI, 2010 – Paris, France 462 Bactériémies sur cathéters à chambre implantable : bilan de 6 ans de surveillance aux hôpitaux du Leman 1 2 D. Fasquelle , J.Y. Dusseau , C. Cruypenninck 1 1 2 Programme sessions d’affiches Vendredi 3 décembre Biologie médicale Hygiène hospitalière, Hôpitaux du Leman, Thonon-les-Bains, France 463 Un mécanisme inhabituel de transmission nosocomiale de rougeole 2 5 2 1 5 3 6 4 3 H. Marini , G. Savoye , F. Lefebvre , F. Freymuth , S. Hervé , V. Lemée , C. Chapuzet , I. Rouget-Mejjad , C. Chefson-Girault , 2 6 5 2 2 M.P. Tavolacci , I. Gueit , E. Lerebours , M. Merle , P. Czernichow 1 2 Centre National de Référence de la Rougeole et des Paramyxoviridae respiratoires humains, CHU de Caen, Caen Département 3 4 5 d'Epidémiologie et de Santé Publique Département de Microbiologie Médecine du Travail et Pathologie Professionnelle Service 6 d'Hépato-Gastro-Entérologie Service de Maladies Infectieuses et Tropicales, CHU - Hôpitaux de Rouen, Rouen, France 464 Les pneumopathies associées aux soins : étude prospective à l'Hôpital d'Instruction des Armées Sainte-Anne à Toulon entre 2008 et 2010 1 2 1 1 2 S. Pons , G. Lacroix , T. Gaillard , C. Darles , P. Goutorbe , P. Brisou 1 1 2 Fédérations des laboratoires Service de Réanimation, Hôpital d'Instruction des Armées Sainte Anne, Toulon, France 465 Infections respiratoires à Corynebacterium spp. T. Nhan, G. Badiou, J.J. Parienti, I. Renouard, M. Auzou, R. Leclercq, V. Cattoir CHU Côte de Nacre, Caen, France 466 Pseudo-épidémie d'infections broncho-pulmonaires à Pseudomonas putida 3 3 1 1 4 2 C. Neulier , N. Breton , B. Pangon , A. Le Monnier , M. Henry-Lagarrigue , C. Dujon , J. Merrer 1 2 3 3 4 Microbiologie Pneumologie Prévention du risque infectieux Réanimation Polyvalente, Centre Hospitalier de Versailles, Le Chesnay, France 467 Épidémiologie des infections de site opératoire (ISO) sur prothèse totale de hanche (PTH) ou de genou (PTG) programmées de re 1 intention et de reprise A. Debreuve, S. Diallo, V. Vernet-Garnier, E. Dehoux, O. Bajolet Services de Bactériologie-Virologie-Hygiène et d'Orthopédie-Traumatologie, CHU de Reims, Reims, France 468 Infection ostéo-articulaire sur matériel prothétique : première description à Lactococcus garvieae au CHU de Nantes 2 2 2 2 1 1 3 2 2 G. Aubin , P. Bémer , A. Guillouzouic , L. Crémet , S. Touchais , N. Fraquet , D. Boutoille , A. Reynaud , D. Lepelletier , S. Corvec 1 2 2 3 Service d'Orthopédie Service de Bactériologie-Hygiène Service de Maladies infectieuses et tropicales, CHU de Nantes, Nantes, France 469 Investigation d'une épidémie de gastroentérites à norovirus dans un service de pneumologie 1 1 1 1 1 1 C. Couzigou , J.C. Nguyen , L. Perniceni , B. Vidal , N. El Helali , M.D. Kitzis , S. Salmeron 1 2 2 Equipe Opérationnelle d'Hygiène/Equipe Mobile de Microbiologie Clinique -Service de Microbiologie Service de Pneumologie, Groupe Hospitalier Paris Saint-Joseph, Paris, France 470 Réévaluation de la prescription d'anti-infectieux dans les bactériémies et fongémies au Centre Hospitalier de Valenciennes (CHV) 4 2 1 5 3 L. Aubailly , K. Hembert , D. Morchain , B. Lagraulet , X. Kyndt , C. Cattoen 1 2 3 4 4 5 Anesthésie-réanimation Infectiologie Médecine interne - Néphrologie Microbiologie Pharmacie, Centre hospitalier, Valenciennes, France 471 Bacterial contamination of organ graft preservation solution and infection after transplantation 2-3 1 2-3 2-3 M. Sauget , S. Verdy , C. Slekovec , X. Bertrand , D. Talon 1 2 2-3 3 Coordination régionale des greffes Service d'Hygiène Hospitalière, CHU Besançon UMR 6249 Chrono-environnement, Université de Franche-Comté, Besançon, France RICAI, 2010 – Paris, France 73 472 Surveillance des bactériémies : un outil pour améliorer la qualité des prescriptions antibiotiques et pour la lutte contre les infections nosocomiales 4 5 3 3 3 2 2 1 Programme sessions d’affiches Vendredi 3 décembre S. Nguyen , S. Dekeyser , C. Plane , B. Quesnel , M.C. Delabre , C. Ducrond , E. Beclin , F. Dufossez , D. Descamps 1 2 3 4 5 5-6 6 Département d'Information Médicale Equipe Opérationnelle d'Hygiène Gastro-Entérologie Infectiologie Laboratoire Président de CLIN, CH Béthune, Béthune, France 473 Facteurs de risque et surcoût liés aux infections urinaires nosocomiales en maternité dans un CHRU R. Pougnet 2-3-4 , R. Garlantezec 1 2-3-4 2 1 1 , S. Jourdain , G. Cholet , A. Moal , M. Collet 2 1-3-4 , B. Lejeune 2-3-4 3 4 obstétrique maternité Santé Publique et Hygiène Hospitalière, CHU Brest Faculté de médecine et sciences de la santé Université européenne de Bretagne, Brest, France 474 Péritonite à pneumocoque secondaire à une infection neuro-méningée sur dérivation lombo-péritonéale du liquide céphalorachidien (LCR) C. Chapuzet, M. Etienne, I. Gueit, F. Caron Maladies infectieuses et tropicales, CHU Charles Nicolle, Rouen, France 475 Épidémies de gastro-entérite à norovirus en établissements de santé : recrudescence ou meilleur diagnostic S. Ducki Unité d'Hygiène - RIPIN, CHU Grenoble, La Tronche, France 476 Impact de l'organisation des campagnes de vaccination antigrippale du personnel hospitalier dans les hôpitaux de l'AP-HP durant l'hiver 2009-2010 1 1 2 1 E. Nguyen , C. Monteil , E. Causse , E. Maupu , S. Fournier 1 1 2 Direction de la Politique Médicale Service central de santé au travail, Assistance Publique-Hôpitaux de Paris, Paris, France 477 Évaluation de la politique générale de la maîtrise de la transmission croisée dans les établissements de l'inter région Ouest 2 2 1 1 2 H. Sénéchal , N. Garreau , M. Eveillard , M.L. Joly Guillou , P. Jarno , M. Aupée 1 2 2 Microbiologie, CHU Angers, Angers CCLIN Ouest, CHU Rennes, Rennes, France 478 Intérêt de l'externalisation des examens de bactériologie pour la surveillance des bactéries multirésistantes (BMR) dans un centre de rééducation 3 3 2 1 1-2 J.P. Astruc , I. Banaigs , Y. Berrouanne , F. Girard-Pipau , T. Fosse 1 2 3 Bactériologie Hygiène Hospitalière, CHU Nice, Nice Rééducation, Centre HélioMarin, Vallauris, France 479 Résistance et hétérorésistance à la vancomycine chez les souches de Staphylococcus capitis responsables de sepsis tardif en réanimation néonatale 1-3 1 1 2 3 3 1 1-3 J.P. Rasigade , C. Tellini , O. Raulin , J.C. Picaud , J. Etienne , F. Vandenesch , S. Tigaud , F. Laurent 1 2 Laboratoire de Bactériologie Service de Néonatologie et Réanimation Néonatale - Groupement Hospitalier Nord, Hospices Civils de 3 Lyon Centre National de Référence des Staphylocoques - INSERM U851, Université Lyon-Est, Lyon, France 480 Bilan d'une détection précoce nasale et cutanée de SARM par PCR temps réel dans les services de chirurgie cardiaque, orthopédique et vasculaire du Groupe Hospitalier Paris Saint-Joseph (sous groupe de l'étude multicentrique européenne 9 pays 50 hôpitaux MOSAR WP4) 2 1 1 1 1 1 1 1 J. Fournier , C. Couzigou , A. Chalfine , B. Vidal , C. Gillard , L. Perniceni , A.L. Cornille , S. Vancraeynest , J.C. Nguyen Van 1 2 2 Equipe Opérationnelle d'Hygiène Laboratoire de Microbiologie Médicale, Groupe Hospitalier Paris Saint-Joseph, Paris, France 481 Colonisations/infections nosocomiales à Stenotrophomonas maltophilia en réanimation néonatale : enquête autour de trois cas 3 3 3 3 3 2 1 4 2 3 C. Plassart , J. Merlin , M.P. Hirsch , L. Trouillet , B. Tur , M. Biendo , G. Krim , M. Lefèvre , H. Mammeri , O. Ganry , C.C. Adjidé 1 2 3 3 Médecine Néonatale, Réanimation Pédiatrique Polyvalente Service de Bactériologie Unité d'Hygiène et d'Epidémiologie Hospitalière, 4 Service d'Epidémiologie, Hygiène et Santé Publique, CHU, Amiens Service de Biochimie, Microbiologie et Prélèvements, CH Laennec, Creil, France 74 RICAI, 2010 – Paris, France 482 Premier cas d'infection associée aux soins à Staphylococcus aureus méti-sensible (SASM) positif à la leucocidine de PantonValentine (Pvl) observé chez un personnel de laboratoire Programme sessions d’affiches Vendredi 3 décembre J.C. Navarrot, P. Leroy, P. Dubrous, B. Soullié, J.L. Koeck Fédération de Biologie clinique, HIA Robert Piqué, Villenave d'Ornon, France 483 Intérêt du dépistage de Pseudomonas aeruginosa dans les services de réanimation 1-2 1-2 1-2 1-2 C. Slekovec , P. Cholley , M. Thouverez , X. Bertrand , D. Talon 1 1-2 2 Service d'Hygiène Hospitalière, CHU Besançon UMR 6249 Chrono-environnement, Université de Franche-Comté, Besançon, France 484 Prévention du portage de Staphylococcus aureus résistant à la méticilline (SARM) chez les professionnels de santé au CHU de Cocody 4-5 1 1 2 3 4 G.C. Akoua-Koffi , C. Ndoumbé , B. Acho , E. Aka-Dangui , Y. Brouh , M. Dosso 1 2 3 4 Service d’hygiène hospitalière Service de Pneumo-Phtisiologie Service de Réanimation, CHU de Cocody Département de 5 Bactériologie-Virologie, Institut Pasteur, Abidjan Service de Bactériologie-Virologie, UFR Sciences Medicales, Bouaké, Côte d'Ivoire 485 Comparaison des performances du test Xpert C. difficile (Cepheid), du test immuno-enzymatique X/pect ToxineA/B (REMELOXOID) et de la culture pour la détection de C. difficile dans les selles P. Laudat, J. Aaffane, L. Chaubron, C. Jouannet Microbiologie, Laboratoire Arnaud, Tours, France 486 Daptomycine (DAP) dans le traitement de la bactériémie : expérience clinique en Europe 6 7 8 10 5 9 1 2 11 F. Camou , B. Mourvillier , P. Ichaï , A. Galloway , B. Galvan-Guijo , A. Gonzalez-Ruiz , A. Rogriguez , B. Almirante , T. Lejko-Zupanc , 4 3 12 12 V.J. Gonzalez-Ramallo , I. Lampreabe Gaztelu , M. Heep , H.J. Thurston , R.L. Chaves 1 2 12 3 4 Hospital Universitario Joan XXIII Hospital Universitario Vall d'Hebron, Barcelone De Cruces Hospital, Bizcaia Gregorio Marañon 5 6 7 8 Hospital La Paz Hospital, Madrid, Espagne Hôpital St André, Bordeaux CHU Bichat, Paris Hôpital Paul Brousse, Villejuif, 9 10 11 France Darent Valley Hospital, Kent Royal Victoria Infirmary, Newcastle Upon Tyne, Royaume-Uni University Medical Centre 12 Ljubljana, Ljubljana, Slovénie Novartis Pharma AG, Bâle, Suisse 487 Facteurs de risque d'acquisition et de mortalité des souches d'Escherichia coli productrices de CTX-M-15 et appartenant au clone O25b:H4-ST131 3 2 4 3 2-1 G. Mayoral , L. Vidal , C. Combescure , E. Lecaillon , A. Sotto , J.P. Lavigne 1 2 2 3 Service des maladies infectieuses et tropicales, CHU Caremeau Espri 26, INSERM, Nîmes Service de Biologie Polyvalente, CHG 4 Saint-Jean, Perpignan, France Département d'épidémiologie clinique, CHU Genève, Genève, Suisse 488 Évolution entre 2007 et 2009 de la résistance de Pseudomonas aeruginosa à la ciprofloxacine en fonction de la consommation des fluoroquinolones au CHU d'Angers 1 2 1 2 1 1 1 M. Kempf , F. Moal , L. Wagner , M.A. Clerc , J.P. Kowalczyk , M. Eveillard , M.L. Joly-Guillou 1 2 Laboratoire de Bactériologie Hygiène Pharmacie Centrale, CHU Angers, Angers, France 489 JNI 2010 : dépistage du portage nasal de Staphylococcus aureus chez les infectiologues S. Alfandari, D. Gaudin, R. Gauzit, C. Rabaud, J.P. Stahl SPILF, Paris, France 490 Infection bactérienne transmise par transfusion (IBTT) à Psychrobacter arenosus : premier cas décrit 1 1 2 1 1 1 1 6 4 5 3 2 C. Recule , B. Gestin , M. Maurin , I. Pelloux , J. Del Bano , S. Boisset , M.R. Mallaret , B. Lafeuillade , P. Pouzol , B. Pegourié , J.Y. Cahn , J. Croizé 1 2 3 4 Laboratoire de Bactériologie Service d'Oncologie Unité d'hémovigilance et de sécurité transfusionnelle Unité d'hygiène, CHU 5 6 Grenoble EFS Grenoble, Grenoble Laboratoire de Bactériologie, CHU Lyon, Lyon, France RICAI, 2010 – Paris, France 75 491 Évaluation de la qualité de la désinfection des endoscopes digestifs non autoclavables V. Dobremez , J. Shum , M.R. Mallaret , M.P. Brenier-Pinchart , P.h. Bichard , J. Croizé 1 1 4 4 4 2 3 3 2 4 Programme sessions d’affiches Vendredi 3 décembre Laboratoire de Bactériologie Microbiovigilance Laboratoire de Parasitologie Mycologie Unité d'Endoscopie Digestive Unité d'Hygiène Hospitalière, Chu Grenoble, France 492 Place du Pseudomonas aeruginosa dans les infections hospitalières et analyse des cas de résistance aux antibiotiques au CHU Tizi-Ouzou (Algérie) D. Haouchine, F. Younes, Y. Chennafi, N. Achir, M. Chergou, A. Ait-Ameur Microbiologie, Hopital Nedir Mohamed, Tizi-Ouzou, Algérie 493 Pseudomonas aeruginosa multirésistants : quelles solutions ? A. Dinh, J. Salomon, J.P. Bru, L. Bernard Maladies Infectieuses, CHU R. Poincaré, Garches, France 86A AFFICHE 09:00 16:00 HALL BORDEAUX Poster vendredi Friday 3 décembre December RÉSISTANCE AUX ANTIBIOTIQUES : BÊTA-LACTAMASES ET FLUOROQUINOLONES ANTIBIOTIC RESISTANCE: BETA-LACTAMASES AND FLUROQUINOLONES 494 Influence of a cephalosporin resistance plasmid on the adhesion properties and biofilm formation in E.coli 4 3 2 1 4 4 S. Oufrid , E. Mliji , H. Latrache , M. Mabrouki , F. El Otmani , M. Talmi , M. Timinouni 1 3 2 Team of industrial engineering. Faculty of Science and Technology Team of research: Microbiology and biochemistry applied to 3 agroalimentary, environment and health. Faculty of Science and Technology, Beni Mellal Laboratory of Molecular Bacteriology, Pasteur 4 Institute, Casablanca Department of Biology. Faculty of Science, University Chouaib Doukkali, El Jadida, Maroc 495 Expérimentation d'un transfert automatisé des données de laboratoires de biologie médicale de ville à des fins de surveillance épidémiologique, réseau Labville, InVS, 2005 - 2009 S. Maugat, S. Georges, J. Nicolau, H. Aubry-Damon, B. Coignard InVS, Saint Maurice, France 496 Acinetobacter baumannii : pouvoir pathogène et sensibilité aux antibiotiques dans le CHU de Monastir S. Berriri, Y. Kaadri, H. Ben Abdallah, M. Azlouk, S. Noomen, M. Mastouri Laboratoire de Microbiologie, CHU Fattouma Bourguiba de Monastir, Monastir, Tunisie 497 Bactéries multi-résistantes en milieu communautaire 3 2 2 1 2 3 2 A. Pages , V. Dubois , M. Pontet , D. Boraud , C. Andre , J.P. Joseph , C. Quentin 1 2 3 EXALAB CNRS-UMR 5234 Département de Médecine Générale, Université de Bordeaux 2, Bordeaux, France 498 Évolution de la sensibilité aux antibiotiques de Escherichia coli, Klebsiella pneumoniae, Pseudomonas aeruginosa et Acinetobacter baumannii dans un CHU de Beyrouth entre 2005 et 2009 E. Hamouche Laboratoire de Microbiologie, Université Saint-Joseph, Hôtel-Dieu de France, Beyrouth, Liban 499 Prevalence and diversity of qnr genes among Enterobacteriaceae isolates in a children hospital in Tunisia 3 3-2 3 3 N.H. Jlili , S. Rejiba , H. Smaoui , A. Kechrid , E. Cambau 1 1 2 3 EA3964, Faculté de Médecine Paris Diderot, Paris, France Département des Sciences Biologiques, Faculté des Sciences Laboratoire de Microbiologie, Hôpital d'Enfants, Tunis, Tunisie 76 RICAI, 2010 – Paris, France 500 Analyse de la multirésistance plasmidique chez des souches communautaires d'Escherichia coli uropathogènes collectées dans la ville d'El Jadida (Maroc) 2 2 1 1 2 Laboratoire de Bactériologie Moléculaire, Institut Pasteur du Maroc, Casablanca Département de Biologie, Université Chouaib Doukkali, El Jadida, Maroc 501 Résistance plasmidique aux quinolones chez Citrobacter freundii productrices de ß-lactamases à spectre étendu 3-1 2 2 2 3 1 L. Jamali , F. Ellakhdi , K. Zerouali , N. El Mdaghri , M. Bouchakour , S. Nadifi , M. Timinouni 1 3 2 Laboratoire de Génétique Médicale, Faculté de Médecine et de Pharmacie de Casablanca Laboratoire de Microbiologie, Hôpital Ibn 3 Rochd de Casablanca Laboratoire de Bactériologie Moléculaire, Institut Pasteur du Maroc, Casablanca, Maroc 502 Plasmid-mediated quinolones resistance déterminants in Escherichia coli strains isolated in community setting 4-2 4-1 4 3 3 2 L. Jamali , F. Bourjilate , B. Bouchrif , N. Dersi , H. Amarouch , S. Nadifi , M. Timinouni 1 4 2 Laboratory of Microbiology, Faculty of Science Ain Chock Laboratory of Medicale Genetics, Medicale College of 3 4 Casablanca Laboratory of Medicale Microbiology Laboratory of Molecular Bacteriology, Pasteur Institute of Morocco, Casablanca, Maroc 503 Caractérisation moléculaire de la résistance plasmidique aux quinolones chez des souches uropathogènes d'Escherichia coli collectées à l'hôpital universitaire Charles Nicolle de Tunis 2 1 1 1 S. Ferjani , V. Dubois , C. Arpin , C. Quentin , S. Ben Rejeb 2 1 2 CNRS-UMR 5234, Université de Bordeaux 2, Bordeaux, France Laboratoire Résistance aux Antimicrobiens, Faculté de Médecine de Tunis, Tunis, Tunisie 504 Characterization of sulphonamide resistance genes and class 1 integron gene cassettes in extended spectrum â-lactamases (ESBLs) producing Enterobacteriaceae isolates from different hospitals in Antananarivo, Madagascar 3-2 3 3 3 2 H.C. Rakotonirina , F. Randrianirina , E. Ratsima , V. Richard , G. Arlet , A. Talarmin 1 1 2 Institut Pasteur Guadeloupe, Guadeloupe Laboratoire de bactériologie, Faculté de Médecine Pierre et Marie Curie, site Saint-Antoine, 3 Paris, France Institut Pasteur Madagascar, Antananarivo, Madagascar 505 Prévalence des réplicons FII-like et des systémes d'addiction dans une collection de souches de Klebsiella pneumoniae productrices de ß-lactamases variées D. Decré, S. Heutebise, D. Geneste, C. Dallene, C. Verdet, N. Kassis-Chikhani, J. Heysch, J.C. Petit, G. Arlet Bactériologie, ER8, Faculté de Médecine Saint-Antoine, UPMC, Paris, France 506 ESBL-producing Proteus mirabilis isolates: a 3-year period misidentified clonal outbreak in a French Physical Medicine Department 1-3 1 2 1 2 L. Crémet , P. Bémer , J. Rome , J. Marraillac , B. Perrouin-Verbe , S. Corvec 1 1-3 2 3 Service de Bactériologie-Hygiène Service de Médecine physique et réadaptation neurologique, CHU de Nantes EA3826 Thérapeutiques cliniques et expérimentales des infections, UFR de Médecine, Université de Nantes, Nantes, France 507 Épidémiologie et caractérisation moléculaire de souches de Klebsiella pneumoniae résistantes aux céphalosporines de 3 e génération, hors BLSE, isolées entre 2007 et 2009, au CHU de Nantes 1 2 1 1 1-2 M. Illiaquer , N. Caroff , P. Bémer , M.E. Juvin , A. Reynaud , S. Corvec 1 1-2 2 Service de Bactériologie-Hygiène, CHU de Nantes EA3826 Thérapeutiques cliniques et expérimentales des infections, UFR de Médecine, Université de Nantes, Nantes, France 508 Prévalence des souches productrices de céphalosporinases plasmidiques chez les entérobactéries des groupes 1 et 2 en France en 2009 1 2 5-3 4-3 1 2-3 C. Verdet , S. Laouira , A. Mérens , A. Vachée , G. Arlet , J. Robert , Pour l'Onerba 1 3 2 Bactériologie, CHU Tenon - APHP Bactériologie-Hygiène, Faculté de Médecine Pierre et Marie Curie - Site Pitié3 4 Salpêtrière Observatoire National de l'Epidémiologie de la Résistance Bactérienne aux Antibiotiques, Paris Laboratoire de Biologie, 5 CH de Roubaix, Roubaix Microbiologie-Hygiène, HIA Bégin, Saint-Mandé, France RICAI, 2010 – Paris, France 77 Programme sessions d’affiches Vendredi 3 décembre 2-1 F. Haouzane , F. El Otmani , M. Talmi , M. Timinouni 509 Fréquence et diversité des mutants de Escherichia coli hyperproducteurs de céphalosporinase AmpC sélectionnés in vitro 1-2 2 2 1-2 1-2 1-2 A. Guillouzouic , N. Caroff , S. Dauvergne , L. Crémet , A. Reynaud , D. Lepelletier , S. Corvec 1 1-2 2 Programme sessions d’affiches Vendredi 3 décembre Service de Bactériologie-Hygiène, CHU de Nantes EA3826 Thérapeutiques cliniques et expérimentales des infections, Université de Nantes, Nantes, France 510 Céphalosporinases plasmidiques chez des souches de Escherichia coli non productrices de BLSE : la face émergée de l'iceberg ! 1 1-2 E. Blondel , J.L. Pons , S. Boyer 1 1-2 2 Bactériologie, CHU EA2656, IHURBM, Université, Rouen, France 511 Comparaison des caractéristiques microbiologiques d'isolats cliniques de Klebsiella oxytoca sauvages ou hyperproduisant l'enzyme OXY 1-2 1-2 1-2 1 1-2 1-2 S. Corvec , L. Crémet , A. Guillouzouic , O. Beaudoux , A. Reynaud , D. Lepelletier , N. Caroff 1 2 2 Service de Bactériologie-Hygiène, CHU de Nantes EA3826 Thérapeutiques cliniques et expérimentales des infections, UFR de Médecine, Université de Nantes, Nantes, France 512 ß-lactamases à spectre élargi et carbapénèmases chez Pseudomonas aeruginosa : bilan 2006-2010 du CNR B. Dehecq, P. Cholley, D. Hocquet, D. Fournier, K. Jeannot, X. Bertrand, P. Plésiat Laboratoire associé, CHU, CNR "Résistance aux antibiotiques", Besançon, France 513 Épidémie de Klebsiella pneumoniae exprimant la carbapénèmase OXA-48 en Ile-de-France 1 3 1 1 2 G. Cuzon , J. Ouanich , T. Naas , H. Ahmed Zaid , A. Montefiore , P. Nordmann 1 1 2 3 Service de Bactériologie-Virologie, CHU de Bicêtre, Le Kremlin-Bicêtre Service d'Anesthésie-Réanimation Service de Microbiologie- Hygiène, CHI de Villeneuve-St-Georges, Villeneuve-St-Georges, France 514 Spread of carbapenemases in enterobacterial strains from Italy 2 1 2-1 1 2-1 I. Frasson , C. Bergo , G. Palu , A. Cavallaro , S.N. Richter 1 2 Microbiology and Virology Unit, Azienda Ospedaliera of Padova Departement of Histology, Microbiology and Medical Biotechnologies, University of Padova, Padova, Italie 515 Two sequential outbreaks caused by carbapenem-resistant Acinetobacter baumannii isolates producing OXA-58 or OXA-72 oxacillinase in an intensive care unit in France 1 1 2-3 1 1 2-3 G. Barnaud , N. Zihoune , J.D. Ricard , M.C. Hippeaux , M. Eveillard , D. Dreyfuss , C. Branger 1 1-3 2 3 Service de Microbiologie-Hygiène Service de Réanimation Médicale, CHU Louis-Mourier, APHP, Colombes INSERM U722, Université Paris VII Denis Diderot, Paris, France 516 Etude des mécanismes génétiques de résistance aux fluoroquinolones chez les bactéries du genre Francisella 1 1-2 3 3 2 1-2 V. Sutera , B. Gestin , E. Valade , F. Thibault , D. Schneider , M. Maurin 1 2 3 Laboratoire de Bactériologie, CHU de Grenoble LAPM, CNRS UMR 5163, Université Joseph Fourier, Grenoble Laboratoire de bactériologie/UMR-MD1, Institut de Recherche Biomédicale des Armées / CRSSA, La Tronche, France 517 Dissemination of OXA-23 producing Acinetobacter baumannii in a University hospital in Tunisia 2 2 1 2 2 3 1 1 H. Chihi , H. Lahlaoui , E. Miro , A. Bourouis , S. Mahrouki , M. Ben Moussa , P. Coll , F. Navarro , O. Bel Hadj 1 2 2 3 HÖpital San Pau i San Creu, Barcelone, Espagne Faculté des Sciences Service de Bactériologie, Hôpital Militaire, Tunis, Tunisie 518 Imipenem resistance in Klebsiella pneumoniae is associated to a plasmid-mediated AmpC β-lactamase and the loss of an outer membrane protein 2-1 2 2 2 2 2 1 S. Dahmen , D. Bettaieb , H. Lahlaoui , K. Charfi , W. Mansour , N. Boujaafar , G. Arlet , O. Bouallègue-Godet 1 2 2 Laboratoire de Bactériologie, Faculté de Médecine Pierre et Marie Curie, Paris, France Laboratoire de Microbiologie, CHU Sahloul, Sousse, Tunisie 78 RICAI, 2010 – Paris, France Friday 3 09:00 16:00 décembre December 87A AFFICHE HALL BORDEAUX Poster SURVEILLANCE : PNEUMOCOQUE ET AUTRES BACTÉRIES MONITORING OF PNEUMOCOCCUS AND OTHER BACTERIA 519 Evidence of a clonal expansion of Streptococcus pneumoniae serotype 19A in adults as in children in Paris area assessed by ® the Diversilab System 3 3 3 3 1 2 O. Hurmic , N. Grall , M. Al Nakib , C. Poyart , M.C. Ploy , E. Varon , J. Raymond 1 3 2 3 Bactériologie, CHU Limoges, Limoges HEGP, Centre National de Reference des pneumocoques Bactériologie, Université Paris Descartes, Hôpital Cochin, Paris, France 520 Étude phénotypique et moléculaire de la résistance aux fluoroquinolones chez Streptococcus pneumoniae 2 2 2 2 1 2 M.E. Cariou , A. Cady , A. Gaschet , P. Gautier , D. Tande , P.Y. Donnio , ORP Bretagne 1 2 Laboratoire de Microbiologie, CHU Brest, Brest Laboratoire de Bactériologie-Virologie-Hygiène hospitalière, CHU Pontchaillou, Rennes, France 521 Observatoire Régional du Pneumocoque en région Centre : évolution de la résistance aux antibiotiques en 2009 12 15 3 10 1 9 4 6 13 E. Haguenoer , P. Amirault , M.N. Bachelier , L. Bret , B. Cattier , C. Chandesris , V. Chieux , G. Courouble , A.S. Domelier , 8 11 2 5 14 13 7 12 J.L. Graveron , P. Harriau , C. Hombrouk-Alet , M.J. Kourta , P. Laudat , M.F. Lartigue , A. Secher , A. Goudeau , P. Lanotte 1 2 3 12 4 Laboratoire, CH Robert Debré, Amboise Laboratoire, CH de Blois, Blois Laboratoire, CH Jacques Coeur, Bourges Laboratoire, 5 6 7 CH Fontenoy, Chartres Laboratoire, CH de Chateaudun, Chateaudun LABM Lescaroux, Chateauroux Laboratoire, CH Jousselin, 8 9 10 Dreux LABM Graveron, Fleury-Les-Aubrais Laboratoire, CH de Montargis, Montargis Laboratoire de Microbiologie, CHR d'Orléans, 11 12 13 Orléans LABM, Saint Amand Montrond Bacteriologie-Virologie, Hopital Bretonneau-CHRU de Tours Laboratoire de Bactériologie14 15 Hygiène hospitalière, Hôpital Trousseau- CHRU de Tours LABM Arnaud, Tours Laboratoire, CH de Vierzon, Vierzon, France 522 Résistance aux antibiotiques et sérotypie du pneumocoque de 1995 à 2009 dans l'Observatoire Régional du Pneumocoque Provence (ORPP) 1 1 1 2 15 11 2 7 4 6 N. Brieu , O. Bellon , E. Lagier , T. Bensaid , P. Brisou , P. Brunet , S. Camiade , N. Degand , M.C. De Barbentane , F. Duluc , 2 15 14 2 4 10 11 2 15 5 J.M. Ferryn , E. Garnotel , G. Imbert , M.F. Lacombe , H. Lefrand , A. Marabet , A. Michel , L. Monnier , M. Morillon , C. Payen , 8 13 14 9 3 12 3 2 A. Raout , P. Rousselier , D. Sansot , J.M. Schneider , P. Stolidi , A. Toro , L. Villeneuve , L. Zangoli , H. Chardon 1 2 3 1 4 5 CH pays d'aix, Aix-En-Provence LABM, Aix-En-Provence, Marseille, manosque CH Aubagne, Aubagne CH Avignon, Avignon CH 6 7 8 9 10 Brignoles, Brignoles CH Cavaillon, Cavaillon H. René de Sabran, Giens CH Hyères, Hyères CH La ciotat, La Ciotat Clinique 11 12 13 14 15 Clairval H. St Joseph, Marseille CH Martigues, Martigues CH Salon de Provence, Salon De Provence CH Toulon, Toulon Hopital inter-armée, Toulon, Marseille, France 523 Observatoire Régional du Pneumocoque en Lorraine : résultats 2009 4 7 15 2 3 5 6 12 13 14 V. Faul , E. Deville , P. Mathieu , M. Charras , D. Christmann , J. Puyhardy , M.C. Moulhade , M.P. Fos , C. Penn , M. Ursche , 1 9 10 10 11 C. Perrin , B. Duchaine , M. Foca , D. Deligne , G. Michel , T. Hadou 1 8 2 3 Laboratoire, Centre Hospitalier Jean Monnet, Epinal Laboratoire, Hôpital Marie-Madeleine, Forbach Laboratoire, Hôpital Alpha Santé, 4 5 6 7 Hayange Laboratoire Carnot-Saint Rémy, Lunéville Laboratoire, HIA Legouest Laboratoire, Hôpital Belle-Isle, Metz Laboratoire, 8 9 10 Hôpital Hôtel-Dieu, Mont St Martin Laboratoire de bactériologie,, CHU de Nancy, Nancy Neufchâteau Laboratoire, Centre Hospitalier, 11 12 13 Remiremont Laboratoire, Centre Hospitalier St Charles, Saint Dié Laboratoire, Centre Hospitalier, Sarrebourg Laboratoire, Centre 14 15 Hospitalier, St Avold Laboratoire, Hôpital Bel-air, Thionville Laboratoire, Centre Hospitalier, Verdun, France 524 Évolution de la résistance du pneumocoque aux antibiotiques en 2009 en Limousin. Résultats de l'Observatoire Régional du Pneumocoque 8 10 8 12 11 3 13 5 8 9 C. Grelaud , C. Aupetit , O. Barraud , F. Celerier , D. Chagnaud , P. Chambon , F. Colas , J. Darreye , F. Garnier , P.Y. Guillot , 8 7 9 8 10 4 14 1 2 15 N. Hidri , I. Lacherade , C. Lemaire , C. Martin , T. Menard , D. Merino , D. Pressac , C. Rebeyrotte , A. Sommabere , M. Trazit , 6 8 8 V. Vialette , F. Denis , M.C. Ploy 1 2 3 4 5 CH Bourganeuf, Bourganeuf CH Brive LABM Leymarie-Labro-Chambon, Brive LABM Merino-Bioreze, Brive La Gaillarde Les 6 7 8 9 laboratoires associés, Couzeix CH Gueret LABM Gueret, Gueret Bactériologie-Virologie-Hygiène, CHU Dupuytren LABM 10 11 12 13 Astralab LABM Biolyss, Limoges LABM Saint Junien, Saint Junien LABM Saint Yrieix, Saint Yrieix LABM Saint Yrieix la Perche, 14 15 Saint Yrieix La Perche CH Tulle, Tulle LABM Ussel, Ussel, France RICAI, 2010 – Paris, France 79 Programme sessions d’affiches Vendredi 3 décembre vendredi 525 Résultats 2009 de l'Observatoire Régional du Pneumocoque Alsace : stabilité de la sensibilité de Streptococcus pneumoniae aux bêta-lactamines 8 8 9 9 1 3 6 11 7 1 11 Programme sessions d’affiches Vendredi 3 décembre A.R. Peluso , G. Camdessoucens-Miehé , P. Barrand , A. Boulenc , D. De Briel , J.M. Delarbre , J.L. Flipo , I. Grawey , T. Gueudet , 2 9 7 5 11 7 5 6 10 4 A. Heidt , V. Herzig , F. Jehl , C. Lemble , I. Mahoudeau , V. Murbach , P. Pierrot , C. Rieder , M. Soller , F. Tytgat , A. Gravet 1 2 3 4 8 7 CH Colmar CH Haguenau CH Mulhouse CH Saverne CH Sélestat CH Wissembourg Laboratoire de Bactériologie, CHRU de 8 9 10 Strasbourg Centre Coordinateur ORP Alsace - Laboratoire de Microbiologie, Hôpital Emile Muller - Mulhouse LABM Colmar LABM 11 Mulhouse LABM Strasbourg, France 526 Activité in vitro des antibiotiques vis-a-vis de souches de Streptococcus pneumoniae (SP) isolées au cours d'infections respiratoires chez l'adulte en France métropolitaine en 2009/2010 : analyses globale et régionale H.B. Drugeon, A. Michaud-Nerard et le Réseau de Laboratoires Participants Faculté de Médecine, Nantes, France 527 Observatoire Régional du Pneumocoque en région Pays de la Loire : résistance de Streptococcus pneumoniae (Sp) aux antibiotiques en 2009 2-1 2-1 2 2 2 2 2 2 2 2 M. Kempf , F. Kowalczyk , P. Andorin , E. Bichier , G. Bonnaudet , G. Chambreuil , G. Cheviet , J.Y. Darreau , D. Jan , E. Jaouen , 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2-1 M.E. Juvin , R. Keddouci , M. Langeard , C. Le Brun , J.Y. Le Reste , B. Lureau , E. Mir , M. Mozas , C. Varache , M. Eveillard , 2-1 M.L. Joly-Guillou 1 2 Laboratoire de Bactériologie - Centre coordinateur, CHU Angers Observatoire Régional du Pneumocoque (ORP) Pays de la Loire, Pays de la Loire, Angers, France 528 Évolution de la résistance aux antibiotiques de Streptococcus pneumoniae en Champagne-Ardenne de 2001 à 2009 6 6 6 6 6 3 2 1 8 7 V. Vernet-Garnier , J. Madoux , L. Brasme , T. Guillard , V. Duval , C. Alba , C. Auvray , I. Baudinat , P. Bineau , J.M. Garnier , 4 5 9 C. Lafaurie , D. Simeon , M. Thouvenin , C. De Champs 1 6 2 3 4 5 Biologie, Chalons En Champagne Bactériologie, Charleville-Mézières Et Sedan Biologie, Chaumont Biologie, Epernay Biologie, 6 7 8 9 CH, Langres Bactériologie, CHU Robert Debré Bactériologie, LABM Gillard, Reims Biologie, Saint Dizier Microbiologie, CH, Troyes, France 529 Évolution de la résistance aux antibiotiques de Streptococcus pneumoniae (Sp) en Ile-de-France Est entre 2001 et 2009 1 1 3 2 M.C. Demachy , F. Faibis , E. Varon , Groupe des Microbiologistes de l'ORP Ile-de-France Est 1 2 3 Microbiologie, CH ORP IDF-EST, Meaux CNR des pneumocoques, HEGP, Paris, France 530 Poursuite de la diminution de la résistance aux antibiotiques de Streptococcus pneumoniae, résultats 2009 des Observatoires Régionaux du Pneumocoque (ORP) 1-2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 M. Kempf , R. Baraduc , H. Bonnabau , M. Brun , C. Burucoa , H. Chardon , J. Croizé , D. Demachy , P. Dupont , T. Fosse , L. Gibel , 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 B. Grignon , T. Hadou , F. Hamdad , J.L. Koeck , P. Lanotte , A. Péchinot , J. Raymond , A. Ros , M. Roussel-Delvallez , C. Segonds , 2 2 2 2 5 4 4 2 B. Soullié , D. Tandé , M. Vergnaud , V. Vernet-Garnier , A. Lepoutre , L. Gutmann , E. Varon , M.C. Ploy , A. Gravet 1 2 2-3 3 Laboratoire de Bactériologie, CHRU Angers Observatoires Régionaux du Pneumocoque, Limoges Laboratoire de Microbiologie, 4 5 Hôpital Emile Muller, Mulhouse CRNP, Paris InVS, Saint Maurice, France 531 Évolution des espèces bactériennes du genre Bordetella en fonction du type de vaccin coquelucheux et de la stratégie vaccinale S. Guillot, D. Brun, V. Bouchez, G. Dore, N. Hegerle, E. Njamkepo, A.S. Paris, N. Guiso Unité PTMMH, CNRS URA 3012, Centre National de Référence de la coqueluche et autres bordetelloses, Institut Pasteur, Paris, France 532 Epidemiology of group A streptococcal invasives infections: Report from the French National center for Streptococci (CNRStrep) (2006 -2010) 1-2-3 C. Plainvert 1-2 1-2 1-2 1 1-2-3 , A. Doloy , A. Ergani , G. Collobert , G. Touak , C. Poyart , A. Bouvet 1-2-3 , et l'ensemble des correspondants du 1 CNR-Strep 1 2 3 Centre National de Référence des Streptocoques Groupe Hospitalier Broca-Cochin-Hôtel Dieu, APHP Université Paris Descartes, Paris, France 80 RICAI, 2010 – Paris, France 533 Épidémiologie des infections invasives à streptocoque du groupe B (SGB) entre 2006 et 2009 en France. Bilan d'activité du Centre National de Référence des Streptocoques (CNR-Strep) 1-3-5 1-5 , M. Al Nakib , M. Longo et Correspondants CNR-Strep 1-3-5 1 2 2 1-5 4 , A. Billloet , P. Bidet , E. Bingen , J. Raymond , P. Trieu-Cuot , C. Poyart 1-3-5-4 , 1 1 2 3 Bactériologie, APHP, CNR-STREP Bactériologie, Laboratoire associé CNR-STREP, APHP, Hôpital Robert Debré Barrières et 4 Pathogènes, INSERM 1016 Unité de biologie des bactéries pathogènes à Gram positif, laboratoire associé CNR-STREP, Institut 5 Pasteur Université Paris Descartes, Paris, France 534 Syndromes staphylococciques d'exfoliation : données épidémiologiques et microbiologiques 2 3-1 V. Lamand , M. Bes , A. Tristan 1 3-2-1 3-2-1 , O. Dumitrescu 3-2 3-2-1 , M. Croze , F. Vandenesch , J. Etienne 3-2-1 , G. Lina 3-2-1 , O. Dauwalder 2 3-2-1 3 INSERM U851, IFR128, Lyon Centre de Biologie et de Pathologie Est - Laboratoire de Bactériologie, Hospices Civils de Lyon Centre National de Référence des Staphylocoques, Université de Lyon, Lyon-Bron, France vendredi Friday 3 09:00 16:00 décembre December 88A AFFICHE HALL BORDEAUX Poster TECHNIQUES ET INFECTIONS URO-GÉNITALES UROGENITAL TECHNIQUES AND INFECTIONS 535 Impact médico-économique du dépistage intrapartum du streptocoque du groupe B (SGB) par PCR en temps réel sur GeneXpert 4 3 4 2 5 N. El Helali , Y. Giovangrandi , M.D. Kitzis , M. Bobin , C. Berthelier , J. Fresson 1 1 2 3 Département d'Information Médicale, Maternité Régionale Universitaire, Nancy Département d'Information Médicale Gynécologie4 5 Obstétrique Microbiologie Service de Comptabilité Analytique, Hôpital Paris-Saint-Joseph, Paris, France 536 Comparaison de trois automates de cytologie urinaire : évaluation des caractéristiques analytiques et de la praticabilité 1 1 1 L. Decalonne , J.P.P. Emond , C. Espanel , C. Curel 2 1 2 Laboratoire, Centre Hospitalier de Compiègne, Compiègne I2a, Société I2A, Pérols, France 537 Nouveaux automates (URISED et ALFRED 60) au poste des examens cytobactériologiques urinaires (ECBU) et son accréditation en laboratoire hospitalier 1-2 1 1 J.P.P. Emond , L. Decalonne , C. Espanel , C. Curel 2 1 2 Laboratoire, Centre Hospitalier de Compiègne, Compiègne i2a, Société I2A, Pérols, France 538 Évaluation du score urinaire PCA3 dans les prostatites chroniques 1 1 1 3 3 2 V. Vlaeminck-Guillem , M. Bandel , C. Rodriguez-Lafrasse , L. Monfort , N. Nassar , J.M. Bohbot , P. Sednaoui 3 1 Unité Médicale d'Oncologie Moléculaire et Transfert, Service de Biochimie et Biologie Moléculaire, Centre Hospitalier Lyon Sud, 2 3 Lyon Département MST et Andrologie Laboratoire de Biologie, Institut Alfred Fournier, Paris, France ® 539 Diagnostic des infections urinaires : intérêt de la numération bactérienne obtenue avec l'automate de cytologie UF1000i ? 3-2-1 O. Dauwalder 3 3 3-2 , A.M. Freydiere , P. Girardo , M.E. Reverdy , J. Etienne 1 3-2-1 , G. Lina 3-2-1 3-2-1 , F. Vandenesch 2 3 INSERM U851, IFR128 Centre National de Référence des Staphylocoques, Université de Lyon, Lyon Centre de Biologie et de Pathologie Est - Laboratoire de Bactériologie, Hospices Civils de Lyon, Lyon-Bron, France 540 Évaluation médicale de l'automate URISED pour le diagnostic d'infection urinaire sur tube borate combinée à l'utilisation du milieu URI4 et d'une bandelette urinaire : perspectives et enjeux M. Bernier, A. Lochet, V. Goix, S. Pesant, R. Fabre Unité de Bactériologie, Laboratoire Biopole, groupe LABSTER, Toulouse, France RICAI, 2010 – Paris, France 81 Programme sessions d’affiches Vendredi 3 décembre A. Tazi 541 Validation de l'automate URISED selon le LABGT14 du COFRAC pour l'accréditation de la cytologie urinaire selon la norme ISO 15189 2 2 1 2 2 Programme sessions d’affiches Vendredi 3 décembre M. Bernier , V. Goix , V. Malifarge , S. Pesant , A. Lochet , C. Curel 1 1 2 I2A, Montpellier Unité de Bactériologie, Laboratoire Biopole, groupe LABSTER, Toulouse, France ® 542 Évaluation de l'automate VERSANT kPCR (Siemens) et performance analytique de la trousse VERSANT CT/GC DNA 1.0 Assay pour le diagnostic des infections à Chlamydia trachomatis M. Dautigny, S. Merlin, C. Ronsin Laboratoire Biomnis, Ivry-sur-Seine et Lyon, France 543 Apport de l'utilisation systématique de la gélose Gardnerella dans le diagnostic microbiologique de la vaginose bactérienne P. Njomnang Soh, R. Fabre, M. Bernier Unité de Bactériologie, Laboratoire Biopole, groupe LABSTER, Toulouse, France 544 Intérêt de la PCR en temps réel GeneXpert (Cepheid) dans le dépistage de Streptococcus agalactiae chez les parturientes 1 1 1 1 2 2 3 1 L. Cavalie , F. Naghashian , M. Grare , C. Delmas , C. Assouline , A. Berrebi , C. Casper , N. Marty 1 2 3 Bactériologie-hygiène Gynécologie-Obstétrique Néonatologie, CHU, Toulouse, France TM 545 Évaluation du bouillon biphasique Granada 2 2 ® (bioMérieux ) pour la détection des streptocoques du groupe B 2 1 2 L. Dierge , V. Verbelen , G. Roussel , N. Hougardy , J. Mairesse 1 2 Laboratoire de biologie clinique, Cliniques du Sud-Luxembourg, Arlon Laboratoire de bactériologie, Clinique Saint-Pierre, Ottignies-Lln, Belgique 89A AFFICHE 09:00 16:00 HALL BORDEAUX Poster vendredi Friday 3 décembre December VIROLOGIE : TECHNIQUES DIAGNOSTIQUES ET PHYSIOPATHOLOGIE DIAGNOSTIC TECHNIQUES AND PHYSIOPATHOLOGY IN VIROLOGY 546 Mise au point d'une méthode de PCR duplex en temps réel pour la détection et le typage des virus Herpes simplex T. Guery, A. Caron, A. Goffard, S. Herwegh, A. Dewilde Laboratoire de Virologie, UPRES EA 3610, Institut de Microbiologie, CHRU-Université de Lille 2, Lille, France 547 Évaluation de la trousse EBV R-gène (Argene) : mesure de la charge virale EBV dans des prélèvements de sang total et dans les échantillons du panel européen QCMD 1 1 1-2 1-2 C. Brunet , L. Ovaguimian , S. Burrel , H. Agut , D. Boutolleau 1 1-2 2 Service de Virologie, Groupe Hospitalier Pitié-Salpêtrière, AP-HP ER1 DETIV, Université Pierre et Marie Curie, Paris 6, Paris, France 548 Etude de la charge virale et de transcrits du HHV-6 dans les populations leucocytaires sanguines de patients ayant différents types d'infection 6-3 2-1 7 6-3 2 8 4 6-3 A. Milovanovitch , S. Nguyen-Quoc , C. Bigaillon , P. Bonnafous , N. Dhédin , M. Stern , V. Descamps , H. Agut , A. Gautheret-Dejean 1 6-3-5 2 3 Laboratoire d'Immunologie cellulaire et tissulaire Service d'Hématologie clinique Service de Virologie, Groupe Hospitalier Pitié4 5 Salpêtrière, APHP Service de Dermatologie, Hôpital Bichat -Claude Bernard Laboratoire de Microbiologie, Université Paris Descartes, 6 7 Faculté des Sciences pharmaceutiques et biologiques ER1 DETIV, UPMPC Université Paris 06, Paris Laboratoire de Biologie médicale, 8 Hôpital d'Instruction des Armées Bégin, Saint-Mandé Service de Pneumologie, Hôpital Foch, Suresnes, France 82 RICAI, 2010 – Paris, France ® 549 Intérêt de l'utilisation d'un test unitaire rapide de RT-PCR en temps réel (Xpert EV Cepheid ) dans le diagnostic des méningites à enterovirus chez l'enfant admis aux urgences 1 2 1 2 2 1 1 1 Programme sessions d’affiches Vendredi 3 décembre C. Mengelle , E. Grouteau , F. Alzieu , I. Claudet , C. Maréchal , J. Izopet , J.M. Mansuy 2 Laboratoire de Virologie Urgences pédiatriques, CHU, Toulouse, France 550 Évaluation d'un test de diagnostic rapide permettant la détection spécifique du variant pandémique du virus Influenza A (A/H1N1v) à partir de prélèvements nasopharyngés 2-3 2-3 2-3 1 N. Lévêque , D. Talmud , F. Renois , C. Barbe , L. Andréoletti 1 2-3 2 3 Coordination de la Recherche Clinique Laboratoire de Virologie, CHU de Reims EA 4303, Faculté de Médecine de Reims, Reims, France 551 Comparaison des techniques Clart Pneumovir (Genomica) et RVP Fast (Abbott) pour la recherche des virus respiratoires, expérience française sur 114 prélèvements 1 1 1 1-2 C. Pannier-Stockman , C. Segard-Freychet , C. Roussel , G. Duverlie 1 2 Laboratoire de Virologie, CHU Laboratoire de Virologie, Faculté de Pharmacie, Amiens, France 552 Influence of pre-core and basal core promoter mutations in clinical outcomes of hepatitis B infections in Tunisian patients I. Fodha, M. Riani, I. Mathlouthi, S. Kacem, I. Aguir, N. Boujaafar, A. Trabelsi Laboratory of Microbiology, UR06/SP20 - CHU Sahloul, Sousse, Tunisie 553 Sensibilité relative de l'AgHBs et de la charge virale de l'hépatite B évaluée après séparation sur gradient de densité 1 1-2 1 M. Salmona , N. Désiré , V. Thibault 1 2 Virologie, GH Pitié-Salpêtrière ER1, UPMC Paris 6, Paris, France 554 Évaluation de la trousse BK Virus R-gène : mesure de la charge virale BKV dans les prélèvements biologiques et dans les échantillons du panel européen QCMD 1 1 1-2 1-2 F. Conan , C. Fovet , S. Burrel , H. Agut , D. Boutolleau 1-2 1 2 Service de Virologie, Groupe Hospitalier Pitié-Salpêtrière, AP-HP ER1 DETIV, Université Pierre et Marie Curie, Paris 6, Paris, France 555 Mise au point du séquençage de l'intégrase et de la V3loop sur le système TRUGENE de Siemens W. Berkani, J.L. Madras, A. Bisognani, M. Briere, G. Vigier Service Biochimie Immunologie Parasitologie, Centre Hospitalier de Gonesse, Gonesse, France 556 Quantification du rétrovirus endogène Multiple Sclerosis Associated Retrovirus (MSRV) dans la sclérose en plaques 1-3 6-4 3 6-4 2 5 5 1-3 R. Germi , C. Bernard , L. Grossi , I. Burgelin , H.L. Dougier , E. Lucarz , I. Stefas , P. Morand , H. Perron 1 6-4 2 3 Département des agents infectieux, Laboratoire de virologie, CHU Grenoble UMR-S823 UJF, Institut Albert Bonniot UVHCI, UMI 3265 4 5 6 UJF-EMBL-CNRS, Grenoble GeNeuro, Lyon ApoH Technologies, Montpellier, France GeNeuro, Plan-Les-Ouates, Suisse 557 Validation of a new automated chemiluminescent assay for serodiagnosis of human parvovirus B19 infection P. Huynen, F. Toussaint, P. Melin, M.P. Hayette, P. De Mol Microbiologie Médicale, Hôpital Universitaire de Liège, Liège, Belgique 558 Développement d'une PCR quantitative HPV16. Intérêt dans le diagnostic des lésions précancéreuses du col utérin 1 1 1 A. Maitte , H. Caillon , O. Barré , M. Coste-Burel 1 1-2 2 Laboratoire de Virologie, Centre Hospitalier Universitaire EA4271 : Immunovirology and Genetic Polymorphisms, Université de Nantes, Nantes, France 559 Enquête sur les pratiques de détection et de génotypage des HPV dans les laboratoires de microbiologie en France en 2009 V. Fihman, M. Favre, I. Heard Centre National de Référence des HPV, Institut Pasteur, Paris, France RICAI, 2010 – Paris, France 83 560 Présence de formes moléculaires distinctes du polyomavirus de Merkel au sein de prélèvements tumoraux et non tumoraux de patients atteints de carcinome de Merkel 4-8 8 3 5 2 7 1 1 6-8 6-8 Programme sessions d’affiches Vendredi 3 décembre H.C. Laude , B. Jonchère , E. Maubec , A. Carlotti , E. Marinho , B. Couturaud , M. Peter , X. Sastre-Garau , M.F. Avril , N. Dupin , F. Rozenberg 4-8 1 2 3 Département de biologie des tumeurs, Institut Curie, Pairs Hôpital Bichat, Service d'Anatomopathologie Hôpital Bichat, Service de 4 5 6 Dermatologie Hôpital Cochin, Laboratoire de Virologie Hôpital Cochin, Service d'Anatomopathologie Hôpital Cochin, Service de 7 8 Dermatologie, Assistance Publique des Hôpitaux de Paris Département de Chirurgie, Institut Curie EA 1833, Université René Descartes, Paris, France 84 RICAI, 2010 – Paris, France RÉSUMÉS SESSIONS INVITÉES Cette section contient les résumés des mini-conférences, sessions en partenariat et symposiums qui nous sont parvenus à la date de mise sous presse. ABSTRACTS INVITED SPEAKERS SESSIONS This section contains the abstract, received before publication, of the conferences, joint sessions, symposia. Pour consulter les résumés des sessions libres reportez-vous à la section commençant à la page 109 For free session abstracts please refer to the section starting page 109 2 décembre 2010 - 09:20 - 351 Antibiotiques bactériostatiques dans l’endocardite ? Modèles animaux et utilisation en clinique B. Fantin Service de Médecine Interne, Hôpital Beaujon, et EA 3964 « Emergence de la résistance bactérienne in vivo », Faculté de Médecine, Université Paris Diderot, Paris, France L’utilisation d’antibiotiques bactéricides dans l’endocardite a toujours été considérée comme un pré-requis pour obtenir une guérison clinique. Ceci repose essentiellement sur l’absence de cellules phagocytaires au sein de la végétation, la nécessité d’une clairance rapide de la bactériémie et la présence habituelle d’un fort inoculum bactérien, souvent en phase stationnaire au moins au centre de la végétation. L’usage d’antibiotiques bactériostatiques pourrait se justifier par la différence parfois ténue, et pouvant apparaître comme arbitraire ou purement théorique, entre bactéricidie (réduction d’au moins 99.9% de l’inoculum initial) et bactériostase (réduction de moins de 99.9%) après 24 h d’incubation in vitro. En d’autres termes, ne suffit-il pas d’augmenter la posologie pour augmenter les concentrations locales afin d’obtenir un effet bactéricide ? Pour répondre à cette question, il est difficile de comparer deux molécules différant à la fois par leur pharmacodynamie et par leur pharmacocinétique. La réponse peut être apportée par l’évaluation de l’activité in vivo d’une molécule contre des souches pour lesquelles elle démontre une activité bactériostatique ou bactéricide in vitro. L’exemple du synercid (quinupristine/dalfopristine) est démonstratif : en utilisant un couple isogénique de souches de Staphylococcus aureus sensibles au synercid, nous avons montré que si la souche est sensible à la quinupristine, le synercid est bactéricide in vitro et dans l’endocardite expérimentale et prévient l’émergence de la résistance à la rifampicine chez les animaux traités par l’association synercid/rifampicine ; à l’inverse, si la souche est résistante à la quinupristine, le synercid est bactériostatique in vitro et in vivo et n’empêche pas l’émergence de souches résistantes à la rifampicine en cas de traitement par l’association synercid-rifampicine (1, 2). L’autre façon de répondre à la question est d’évaluer l’activité in vivo de molécules ayant une activité bactériostatique in vitro sur la ou les souches considérées. La tigecycline est une glycylcycline ayant une activité in vitro sur les souches de Enterococcus faecalis et Enterococcus faecium, incluant les souches résistantes à la vancomycine et sur les souches de S. aureus, incluant les souches résistantes à la méticilline. Nous avons montré que pour 3 souches d’entérocoques sensibles (CMI=0.06 µg/ml) pour lesquelles la tigecylicne a une activité bactériostatique in vitro (concentrations : 0.06-2 µg/ml) l’activité de la molécule dans l’endocardite expérimentale était comparable à celle observée in vitro (3). L’effet essentiellement bactériostatique in vivo ne peut être expliqué par l’excellente diffusion de la molécule dans la végétation en autoradiographie ni par les concentrations et aires sous courbes obtenues chez le lapin, bien supérieures à celles obtenues chez l’homme. Des résultats comparables ont été obtenus dans l’endocardite du rat infecté avec différentes souches d’entérocoque et une souche de S. aureus, les posologies nécessaires pour obtenir un effet bactéricide chez le rat générant des aires-sous courbe supérieures à celles obtenues chez l’homme (4). Le linezolide est actif sur les souches d’entérocoques et de staphylocoques quels que soient leur phénotype de résistance aux autres antibiotiques, avec une activité bactériostatique in vitro. Dans le traitement prophylactique de l’endocardite du rat, 4 doses de linezolide (T>CMI = 48h) sont nécessaires pour prévenir efficacement l’infection, contre une seule dose (T>CMI=12h) pour l’amoxicilline (5). Dans le traitement curatif, le linezolide a montré une réduction de l’ordre de 2 log 10 CFU par gramme de végétation avec un traitement suboptimal (6). Les cas cliniques rapportés ne permettent pas de conclure. Dans l’endocardite expérimentale du lapin, le linezolide a une activité soit comparable à la vancomycine en cas de surdosage du linezolide (7) ou sous dosage de la vancomycine (8) soit inférieure à la vancomycine malgré des concentrations très élevées (9). Ces résultats sont confirmés par une étude avec simulation de la cinétique humaine montrant un effet bactériostatique après 5 jours de traitement pour 3 souches de S. aureus résistantes à la méticilline (10). Par ailleurs, les auteurs montrent que pour obtenir un effet comparable à la vancomycine en utilisant une perfusion continue (concentrations de vancomycine # 20-30 µg/ml), des concentrations sériques de linezolide de l’ordre de 60-70 µg/ml au sacrifice étaient nécessaires chez le lapin (10), soit une aire-sous courbe au moins 5 fois supérieure à celle obtenue habituellement chez l’homme. L’ensemble de ces données suggère que : i) pour une même molécule, il existe une bonne corrélation entre l’activité bactériostatique in vitro et in vivo ; ii) l’augmentation des posologies au-delà des concentrations admises chez l’homme ne suffit généralement pas à obtenir un effet bactéricide dans l’endocardite pour des antibiotiques démontrant un effet bactériostatique in vitro. Références 1. Fantin B, Leclercq R, Merlé Y, et al. Critical influence of resistance to straptogramin B-type antibiotics on activity of RP59500 (quinuprisitindalfopristin) in experimental endocarditis due to Staphylococcus aureus. Antimicrob Agents Chemother 1995; 39: 400-5. 2. Zarrouk V, Bozdogan B, Lelcercq R, et al. Activities of the combination of quinupristin-dalfopristin with rifampin in vitro and in experimental endocarditis due to Staphylococcus aureus strains with various phenotypes of resistance to macrolide-lincosamide-streptogramin antibiotics. Antimicrob Agents Chemother 2001; 45: 1244-8. 3. Lefort A, Lafaurie M, Massias L, et al. Activity and diffusion of tigecycline (GAR-936) in experimenatl enterococal endocarditis. Antimicrob Agents Chemother 2003; 47: 216-22. RICAI, 2010 – Paris, France 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. Murphy T, Deitez J, Petersen PJ, et al. Therapeutic efficacy of GAR-936, a novel glycylcyclin, in a rat model of experimental endocarditis. Antimicrob Agents Cheother 2000; 44: 3022-7. Moreillon P, Wilson WR, Leclercq R, Entenza JM. Single-dose oral maoxicillin or linezolid for prohylaxis of experimental endocarditis due to vancomycin-susceptible and vancomycin-resistant Enterococcus faecalis. Antimicrob Agents Chemother 2007; 51: 1661-5. Patel R, Rouse M, Piper KE, et al. Linezolid therapy of vancomycinresistant Enterococcus faecium experimental endocarditis. Antimicrob Agents Chemother 2001; 45: 621-3. Dailey CF, Dileto-Fang CL, Buchanan LV, et al. Efficacy of linezolid in treatment of experimental endocarditis caused by methicillin-resistant Staphylococcus aureus. Antimicrob Agents Chemother 2001; 45: 2304-8. Tattevin P, Basuino L, Bauer D, et al. Ceftobiprol is superior to vancomycin, daptomycin, and linezoli for treatment of experimental endocarditis in rabbits caused by methicillin-ressitant Staphylococcus aureus. Antimicrob Agents Chemother 2010; 54: 601-3. Chiang FY, Climo M. Efficacy of linezolid alone or in combination with vancomycin for treatment of experimental endocarditis due to methicillinresistant Staphylococcus aureus. Antimicrob Agents Chemother 2003; 47: 3002-4. Jacquline C, Batard E, Perez L, et al. In vivo efficacy of continuous infusion versus intermittent dosing of linezolid compared to vancomycin in a methicillin-resistant Staphylococus aureus rabbit endocarditis model. Antimicrob Agents Chemother 2002; 46: 3706-11. 33/7S 2 décembre 2010 - 09:40 - 351 Infection osseuse : cide ? Statique ? Pour qui et quand ? V. Zeller Centre de références des infections ostéo-articulaires complexes, GH Diaconnesses Croix Saint Simon, Paris, France L’activité bactéricide (BC) ou bactériostatique (BS) d’un antibiotique est une définition microbiologique déterminée in vitro dans des conditions standardisées ne correspondant pas aux situations cliniques in vivo. Cette activité antibactérienne BC ou BS dépend des conditions locales (milieu, température…), de l’inoculum bactérien, varie selon le couple antibiotiquebactérie et peut être variable dans une même population bactérienne selon les souches et les phases de croissance bactérienne (1, 2). Les infections osseuses regroupent des entités cliniques diverses plus ou moins complexes (3-6) : infections aiguës (ostéomyélite de l’enfant, spondylodiscite…) et chroniques (ostéites chroniques, ostéo-arthrites…), avec présence de matériel étranger (infections de prothèses, infections sur matériel d’ostéo-synthèse) ou non, avec des germes divers, des sites (os longs, rachis, articulation…) et extensions variés et survenant sur des terrains différents (adultes, enfants, patients immunodéprimés, drépanocytaires, avec des problèmes vasculaires..). Les exigences en matière de choix d’antibiotiques dépendront de ces différents paramètres. Les principaux critères de choix pour une antibiothérapie dans les infections osseuses sont (3) : - L’activité sur le(s) germes isolés. L’infection doit donc être documentée. - Une bonne diffusion tissulaire. Cela fait appel aux propriétés pharmacocinétiques de l’antibiotique, mais implique aussi l’utilisation de posologies élevées et de durées prolongées - Une tolérance satisfaisante du traitement par le patient, puisque le traitement est administré pour une durée prolongée et avec des posologies élevées. D’autres caractéristiques de l’antibiotique sont requises dans les infections chroniques et/ou survenant sur matériel étrangers (3, 4, 5) : - La diffusion dans le biofilm - Une activité sur les bactéries en phase stationnaire Donc finalement l’activité BC ou BS d’un antibiotique n’intervient pas de façon majeure dans le choix de la molécule. Et ce d’autant qu’on utilise presque toujours une association de 2 antibiotiques à la phase initiale du traitement (37). Cette association comprend en général un antibiotique bactéricide (cf cidessous). Antibiotiques recommandées/utilisés pour le traitement des infections osseuses Activité bactéricide Activité bactériostatique bétalactamines clindamycine glycopeptides linézolide fluoroquinolones daptomycine associé à rifampicine acide fusidique gentamicine minocycline Dans les modèles animaux (8-12) (essentiellement chez S. aureus), les résultats varient selon les études, mais les associations d’antibiotiques comprenant la rifampicine sont plus efficaces que les monothérapies, des durées de traitement de 28 jours sont plus efficaces que 14 jours. Parmi les monothérapies, la clindamycine (8, 9) est largement plus efficace que les autres antibiotiques. Par ailleurs, ces modèles ont montré qu’il n’y avait pas de corrélation entre les tests synergiques in vitro et les résultats in vivo (9). En conclusion, d’autres caractéristiques des antibiotiques que leur activité BC ou BS expliquent leur efficacité dans le traitement des infections osseuses. L’activité in situ des différents antibiotiques dans les conditions particulières de l’infection osseuse chronique n’est pas bien connue. Est-ce que tous les antibiotiques BC conservent leur activité sur l’ensemble des souches ? Est-ce que certains antibiotiques dits BS, mais utilisés à fortes doses, ne sont-ils pas 87 SESSIONS INVITÉES Invited speakers sessions 32/7S SESSIONS INVITÉES Invited speakers sessions BC ? Et puis la qualité de l’excision chirurgicale et l’ablation de tout le matériel étranger est un élément majeur pour le succès thérapeutique (4-6). En pratique, dans les infections chroniques localisées ou avec des germes peu virulents (S. epidermidis, P. acnes..) qui ne menacent pas le pronostic vital, l’activité BC n’est pas un critère de choix. Les antibiotiques BS sont utilisés avec succès. Par exemple la clindamycine associée à un autre antibiotique (rifampicine, acide fusidique, levofloxacine) est une molécule de choix pour le traitement de ces infections (13). Dans les infections aiguës, en particulier bactériémique, et/ou avec des germes virulents et une forte charge bactérienne, l’utilisation d’antibiotiques BC est pour l’instant privilégiée à la phase initiale du traitement, bien qu’aucune étude chez l’homme n’ait démontrée la supériorité d’une association d’antibiotique par rapport à une autre. L’utilisation d’antibiotiques BS peut s’envisager en relais. Mais certains antibiotiques BS ayant une activité antitoxinique (en particulier la clindamycine, mais aussi le linézolide) sont indiqués dans le traitement des chocs toxiniques staphylococciques ou streptococciques. façon à pouvoir détecter les séquences signatures présentes sur la totalité du génome. Les amorces ont été créées pour pouvoir amplifier la totalité des sous types Influenza, quelque soit le polymorphisme de séquence présent, notamment pour les gènes ultra-variables comme l’hemagglutinine et la neuraminidase. Les 8 segments des virus Influenza sont amplifiés en PCR multiplexes dans un seul run d’amplification. Marquage/clivage/hybridation : Les amplicons générés sont clivés par la DNAse I puis marqués par une molécule et révélés par la streptavidine/HRPE. Les étapes d’hybridation et de lavages sont effectuées sur une fluidique F450 (Affymetrix) puis les puces sont lues à l’aide d’un scanner haute performance Genechip Scanner 3000 7G (Affymetrix). Analyse des résultats : Une base de connaissance puce à été crée de façon à pouvoir analyser les milliers de données brutes générées par la puce. Une rendu de résultat est obtenu avec le type de la souche A, B ou C), le sous type de la souche dans l’hémagglutinine (H) et la neuraminidase (N) pour un type A, ainsi qu’une liste de mutation de résistance et de virulence dans les différents gènes. Références 1. Pankey et al. 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Comparative evaluation of tigecycline and vancomycin, with and without rifampicin, in the treatment of MR S. aureus experimental osteomyelitis in a rabbit model. J Antimicrob Chemother 2005. 12. Kandemir et al. Comparison of the efficacy of tigecycline and teicoplanine in an experimental MR S. aureus osteomyelitis model. J Chemother 2008. 13. Zeller et al. Continuous Clindamycin Infusion: an Innovative Approach to Treating Bone and Joint Infection. AAC 2010. Résultats : L’optimisation des PCR multiplexes, qui correspond au design des amorces et des conditions d’amplifications, a été très difficile à effectuer. Les amplifications doivent permettre d’amplifier de façon générique tous les segments d’Influenza indépendamment du type et du sous type de la souche. Les amorces ont été conçues en extrémités conservées des segments d’Influenza par rapport à un alignement de séquence incluant toutes les souches décrites dans Genebank. Les amplifications ont été validées sur un panel de souches virales Influenza comprenant la plupart des sous types existants (H1N1, H3N2, H9N2, H2N3, H3N8, H4N6, H5N2, H6N1, H7N3, H7N7, H8N4, H10N8, H11N6, H12N5, H15N8) ainsi que des souches de type B. Les représentants des sous-types H14, H16 et N9 n’étaient pas disponibles. Exceptées les souches humaines H1N1, H3N2 et de type B, toutes les souches virales utilisées ont une origine aviaire. Les RT-PCR multiplexes ont été effectuées et les gènes de la totalité des souches ont pu être amplifiés. Les amplicons ont ensuite été analysés sur la puce ADN Influenza. Les résultats ont montré des signaux très élevés sur la puce avec 14 souches sur 15 correctement sous typées dans H et dans N. Seule la souche H7N7 a incorrectement été identifiée H10N7. Ceci n’est pas le fait d’une mauvaise détection des H7 étant donné que la souche H7N3 a quand a elle correctement été sous typée. La détection des mutations de résistances aux antiviraux a été validée sur des souches issues de reverse-génétique. Ces souches arboraient les mutations suivantes dans la neuraminidase : H274Y, E119V, E119D, I222L, R292K, N294D. Certaines souches avaient la double mutation E119V + I222L. La puce a permis une identification correcte de toutes ces mutations, incluant aussi les doubles mutants. Les positions sauvages ont correctement été identifiées comme sauvages. Une fois validé que la puce soit capable de typer/sous typer et de détecter les mutations de résistances, nous avons évalué la technologie directement sur des échantillons cliniques caractérisés (frottis nasaux, lavages nasopharyngés). Les résultats ont montré des signaux très faibles sur la puce du fait d’un manque de sensibilité de l’amplification lié à une charge virale faible dans les échantillons cliniques. Des essais sont en cours pour augmenter les performances de la RT-PCR multiplexe, mais aussi augmenter les charges virales des échantillons cliniques en effectuant une étape de pré-culture. Conclusion : La puce ADN influenza que nous avons développé est un puissant outil de caractérisation du virus Influenza. Il permet en un seul test de déterminer le type et le sous type du virus, mais aussi d’identifier les possibles mutations de résistance et de virulence. L’utilisation d’une RT-PCR multiplexe universelle permet l’amplification de tous les segments d’Influenza quelque soit le sous type du virus. Certaines optimisations sont encore nécessaires, notamment pour augmenter la sensibilité de l’amplification à partir des échantillons cliniques. Cet outil est donc parfaitement adapté aux laboratoires de référence ou de surveillance du virus Influenza de part le monde, qui suivent l’épidémiologie et l’évolution des souches Influenza, notamment pour détecter l’émergence de nouvelles souches Influenza potentiellement pandémiques. 45/12S 2 décembre 2010 - 11:00 - 341 Utilisation des nouvelles technologies des biopuces de haute densité pour la détection et le typage de virus émergents J. Telles, M. Méssaoudi, G. Vernet Laboratoire des Pathogènes Emergents, Fondation Mérieux, Lyon, France Objet de l’étude : L’identification et la caractérisation des virus Influenza circulants sont des enjeux majeurs pour les autorités de santé, notamment pour prévenir l’apparition de pandémies grippales. Une pandémie grippale est une épidémie caractérisée par sa diffusion géographiquement très étendue ainsi que l’apparition d’un nouveau sous-type de virus résultant d’une modification génétique. Le virus possédant des caractéristiques nouvelles, est une menace pour la population qui possède une immunité faible voir nulle contre ce nouveau virus, ce qui peut entrainer un nombre important de cas graves ou de décès. Au 20ème siècle, on a dénombré trois pandémies grippales majeures qui ont tué selon l’OMS plusieurs dizaines de millions de personnes, et qui ont entrainé l’apparition de nouveaux sous types de virus Influenza (1). Le Laboratoire des Pathogènes Emergents de la Fondation Mérieux a mis a mis au point et développé une puce à ADN haute densité de type Affymetrix pour la caractérisation des virus Influenza. La puce ADN Influenza permet le typage des Influenza A, B et C, le sous typage des 16 hémagglutinines et 9 neuraminidase ainsi que l’identification de 42 mutations de résistance aux antiviraux et de virulence. La puce a été validé sur souches Influenza représentant la totalités des sous types ainsi que sur des souches reverse-génétiques des mutations de résistances. Méthodes : Design de la puce : Des alignements de séquences multiples ont été générés sur les différents gènes des représentants de chaque sous type d’influenza, représentant plus de 57000 séquences. Les positions signatures des types (A, B et C), des sous types (16H et 9N) ainsi que des différentes mutations de résistances et de virulences ont été sélectionnées . Toutes ces séquences signatures ont été converties dans un format spécifique, puis envoyées à Affymetrix (USA) pour la synthèse et la production des puces. La puce Influenza générée est une puce haute densité de format 5µ, contenant 528.000 sondes pour la détection des Influenza types A,B, C, des sous types parmi les 16H et les 9N, des 26 mutations de résistances aux antiviraux (gènes M2 et HA) et des mutations de virulences et d’adaptations (dans les gènes HA, PB1, PB2, NS1 et PA). Souches virales : Des souches représentant tous les sous types Influenza ainsi que des souches reverse-génétiques avec des mutations de résistances caractérisées ont été obtenus du laboratoire du Pr. B.Lina, Lyon. Les extractiosn des acides nucléiques sont effectués sur l’extracteur automatique NucliSENS EasyMAG. Amplification universelles: La totalité des gènes Influenza sont amplifiés, de 88 (1) Hilleman M (Aug 19 2002). "Realities and enigmas of human viral influenza: pathogenesis, epidemiology and control". Vaccine 20 (25–26): 3068–87 49/13S 2 décembre 2010 - 11:00 - 342A Aspect épidémiologique de l’infection et de la colonisation à Pneumocystis M. Chabé2-4, I. Durand-Joly1, E. Fréalle2-3, L. Delhaes2-3, E. Dei-Cas2-3 1 Service d'Hygiène Hospitalière, CH Dunkerque, Dunkerque 2BDPEE-Centre d’Infection et d’Immunité de Lille, Institut Pasteur de Lille, Inserm U1019, CNRS UMR 8204, Université Lille-Nord de Franc 3Service de ParasitologieMycologie, Faculté de Médicine, Université Lille-Nord-de-France, Centre de Biologie et Pathologie, CHRU 4Laboratoire de Parasitologie-Mycologie, Faculté de Pharmacie, Université Lille-Nord-de-France, Lille, France La pneumonie à Pneumocystis (PcP), i.e. pneumonite interstitielle sévère en général bilatérale et diffuse due à Pneumocystis jirovecii, se présente comme une infection cosmopolite touchant typiquement des sujets traversant des situations de profonde immunodépression. De nos jours, la pneumocystose reste l’infection indicatrice de SIDA la plus fréquente en Europe occidentale malgré l’utilisation de la chimioprophylaxie instaurée depuis les années 90 et des multithérapies antirétrovirales hautement actives (1). De plus, elle présente une importance non négligeable chez des patients VIH négatifs souffrant d’immunodéficience primaire ou secondaire (2). Chez ces patients immunodéprimés, l’incidence de la PcP varie de 10 à 40% avec un taux de mortalité pouvant atteindre 50% (3,4). Développées depuis les années 90, les techniques moléculaires de détection, RICAI, 2010 – Paris, France 1. 2. 3. Calderón E, Gutiérrez-Rivero S, Durand-Joly I, et al. Pneumocystis infection in humans: diagnosis and treatment. Expert Rev Anti Infect Ther 2010; 8: 683-701. Catherinot E, Lanternier F, Bougnoux ME, et al. Pneumocystis jirovecii Pneumonia. Infect Dis Clin North Am 2010; 24:107-38. Monnet X, Vidal-Petiot E, Osman D, et al. Critical care management and RICAI, 2010 – Paris, France 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. 11. 12. 13. 14. 15. 16. 17. 18. 19. 20. 21. 22. 23. outcome of severe Pneumocystis pneumonia in patients with and without HIV infection. Crit Care 2008; 12: R28. Su YS, Lu JJ, Perng CL, et al. Pneumocystis jirovecii pneumonia in patients with and without human immunodeficiency virus infection. J Microbiol Immunol Infect 2008; 41: 478-82. Peglow SL, Smulian AG, Linke MJ, et al. Serologic responses to Pneumocystis carinii antigens in health and disease. J Infect Dis 1990; 161: 296-306. Vargas SL, Hughes WT, Santolaya ME, et al. Search for primary infection by Pneumocystis carinii in a cohort of normal, healthy infants. Clin Infect Dis 2001; 32: 855-61. Chabé M, Nevez G, Totet A, et al. Transmission de Pneumocystis. J Mycol Med 2009 ; 19 : 276-84. Maskell NA, Waine DJ, Lindley A, et al. Asymptomatic carriage of Pneumocystis jiroveci in subjects undergoing bronchoscopy: a prospective study. Thorax 2003; 58: 594–7. Nevez G, Raccurt C, Vincent P, et al. Pulmonary colonization with Pneumocystis carinii in human immunodeficiency virus-negative patients: assessing risk with blood CD4+ T cell counts. Clin Infect Dis 1999; 29: 1331-2. Mekinian A, Queyrel V, Durand-Joly I, et al. 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Nevez2 1 Laboratoire de Parasitologie et Mycologie CHU et Université de Picardie Jules Verne, Amiens 2Laboratoire de Parasitologie et Mycologie, CHU et LUBEM-EA 3882, Faculté de Médecine, Université de Bretagne Occidentale, Brest, France Le genre Pneumocystis désigne un groupe de micromycètes atypiques largement répandus chez les mammifères mais présentant une étroite spécificité d’hôte. En raison de cette spécificité, l’hypothèse d’un réservoir animal pour Pneumocystis jirovecii (P. jirovecii), l’espèce spécifique de l’homme, peut être exclue. Les infections à P. jirovecii chez l’homme sont considérées comme des anthroponoses avec l’homme infecté comme le réservoir principal de P. jirovecii. Des cas groupés de pneumonies à Pneumocystis (PPC) sont survenus dans plusieurs centres hospitaliers français et européens, en particulier dans des unités de transplantation rénale. Cependant, le risque d’acquisition nosocomiale de P. jirovecii reste mal évalué. Ce résumé présente les principales connaissances sur la transmission de Pneumocystis entre deux hôtes de la même espèce chez les modèles murins et chez l’homme. L’acquisition de Pneumocystis par voie aérienne et la transmission inter individuelle du champignon par la même voie ont été mises en évidence chez les modèles murins dès le début des années 801. Le champignon est de surcroît hautement transmissible puisque un seul jour de contact entre une souris infectée et une souris susceptible est suffisant pour transmettre l’infection2. Plus récemment, il a été montré que Pneumocystis était détectable dans l’air exhalé de rats infectés, la charge fongique aérienne étant 89 SESSIONS INVITÉES Invited speakers sessions hautement sensibles, ont permis de mettre en évidence l’existence de porteurs de Pneumocystis. Ces patients colonisés par le micromycète sont habituellement définis par la positivité de la PCR Pneumocystis sur un prélèvement respiratoire, associée à un examen microscopique négatif et à l’absence de signes clinico-radiologiques de pneumocystose. Ainsi, P. jirovecii peut être retrouvé chez les sujets apparemment sains adultes et enfants (ces derniers développant dans plus de 90% des cas une primo-infection par P. jirovecii avant l’âge de 4 ans) (5,6). Les femmes enceintes, les patients sous corticoïdes, les sujets immunodéprimés, les patients atteints de maladies systémiques, ou bien encore ceux atteints de maladies pulmonaires chroniques comme la broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO) peuvent également être colonisés par le champignon (7-10). De façon intéressante, des évidences cliniques et expérimentales croissantes indiquent que Pneumocystis peut être un facteur de co-morbidité chez les patients atteints de BPCO (11-13). Malgré l'importance actuelle de cette maladie en santé publique, les microorganismes du genre Pneumocystis restent mal connus, l’absence d’un système de culture continue pour ces champignons retardant les recherches aussi bien fondamentales qu’appliquées. Nous nous proposons ici de présenter l’état des connaissances sur le réservoir des espèces de Pneumocystis et les mécanismes de transmission de ces microchampignons, ainsi que sur l'impact sanitaire de la circulation de ces pathogènes dans les populations humaines. La forte hétérogénéité génétique des isolats de Pneumocystis, corrélée avec l'espèce des mammifères hôtes, associée aux résultats d'expériences d'infection croisée ont montré l'existence d'une forte spécificité d'hôte (14). De plus, les récentes études sur la co-évolution des Pneumocystis et de leurs hôtes témoignent de l'adaptation très ancienne de ces parasites aux mammifères (15). Cette étroite spécificité parasitaire indique que les populations humaines représentent l’unique réservoir de P. jirovecii, seule espèce du genre identifiée à ce jour chez l’homme. Des évidences épidémiologiques et expérimentales ont également remis en cause l’idée très ancienne selon laquelle les pneumocystoses résultaient de la réactivation de formes latentes de Pneumocystis. Ainsi, à présent, il est généralement admis que la PcP résulterait plutôt d'infections de novo (16,17). La possibilité que ces infections de novo soient acquises à partir de sources environnementales ne peut être exclue formellement. En effet, l’ADN du champignon a été mis en évidence dans des filtrats d’air en milieu rural et dans l'eau ainsi que dans l'air d’animaleries hébergeant des animaux infectés et des chambres de patients atteints de PcP, mais aucun stade parasitaire de Pneumocystis n'a pour le moment été identifié dans l'environnement (7). L’idée d’une transmission inter-individuelle de P. jirovecii a été suspectée dès les années 1950, avec la description des premiers cas d'épidémies survenant chez des enfants prématurés ou malnutris (18). Plus récemment, des études combinant l’observation de cas groupés de PcP en milieu hospitalier, ou en milieu domestique, au génotypage de P. jirovecii sont venues renforcer cette idée (7). De l’ADN de Pneumocystis a également été détecté chez des sujets immunocompétents dans l’entourage étroit de patients VIH positifs ou négatifs atteints ou non de PcP (7). Dans le même sens, le rôle du personnel soignant dans la circulation de P. jirovecii à l’hôpital a été exploré (19, 20). Les modèles animaux ont quant à eux contribué de façon majeure à la connaissance des modes de transmission des espèces de Pneumocystis. Le modèle murin, en particulier, a permis d’établir que Pneumocystis peut être transmis par voie aérienne d'un hôte infecté à un hôte susceptible de la même espèce (7). Chez la souris, le partage d'une même cage pendant moins de 24 heures suffit pour que l’infection soit transmise (21). De plus, l’utilisation de ce modèle de transmission a permis de mettre en évidence que les hôtes immunocompétents, devenus porteurs transitoires du champignon après un contact étroit avec des hôtes immunodéprimés atteints de pneumocystose, peuvent transmettre l’infection aussi bien à de nouveaux hôtes immunodéprimés, qui développeront la maladie, qu’à d’autres hôtes immunocompétents (21, 22). Enfin, une souris immunocompétente préalablement infectée par voie respiratoire avec des souris immunocompétentes porteuses, est également capable de transmettre l’infection à un hôte susceptible (22). L’hypothèse d'une transmission trans-placentaire du champignon chez l’homme, longtemps suspectée, vient quant à elle d’être renforcée par une étude récente dans laquelle l’ADN de P. jirovecii a été détecté dans les poumons de fœtus et de placentas de femmes ayant subi des fausses couches (23). Dans leur ensemble, ces résultats suggèrent que le réservoir de Pneumocystis serait en fait un réservoir dynamique constitué par l'ensemble des membres des populations d'hôtes. Plus ou moins susceptibles à Pneumocystis en fonction de leur statut immunitaire, ils permettraient le développement parasitaire dans leurs poumons, la production de formes infectantes et la transmission de l'agent infectieux à des nouveaux hôtes. Les études récentes renforçant l’hypothèse d’une transmission nosocomiale de la pneumocystose sur le mode inter-humain strict ont bien entendu des implications dans la définition de mesures de prévention de cette infection (i.e. séparation géographique des patients atteints de PcP et/ou des sujets colonisés des patients susceptibles ; isolement de type gouttelettes ou respiratoire) car à l’heure actuelle, celle-ci n’est uniquement fondée que sur la chimioprophylaxie. Enfin, la colonisation par Pneumocystis chez des sujets nonimmunocompromis prend aujourd’hui une nouvelle dimension en santé publique et de nouvelles études sont nécessaires pour clarifier la signification clinique de ce portage et le rôle de ces sujets immunocompétents porteurs du champignon comme source d’infection communautaire ou nosocomiale. SESSIONS INVITÉES Invited speakers sessions proportionnelle à la charge fongique pulmonaire3. Chez l’homme, l’acquisition de P. jirovecii par voie aérienne est admise en raison du tropisme pulmonaire du microorganisme. L’observation d’un patient présentant une obstruction bronchique due à un carcinome et développant une PPC limitée aux territoires pulmonaires ventilés avec respect d’un territoire pulmonaire post-obstructif non ventilé plaide en faveur de ce mode d’acquisition4. La transmission interhumaine de P. jirovecii en milieu hospitalier a été évoquée dès la fin des années 60 devant la survenue de cas groupés de PPC. Au cours de la dernière décennie, les techniques moléculaires ont permis d’explorer des contages dans un contexte de cas groupés de PPC en milieu hospitalier. Les premiers travaux n’ont pas permis de soutenir l’hypothèse de transmission interhumaine de P. jirovecii en raison de l’absence d’identité génotypique entre les isolats des patients supposés sources et ceux retrouvés chez les patients nouvellement infectés. En revanche, l’analyse des rencontres entre patients transplantés rénaux concernés par les récents cas groupés de PPC ainsi que l’identité génotypique de P. jirovecii provenant de ces patients plaident en faveur d’une transmission interhumaine5-8. Il a également été montré que P. jirovecii était dispersé dans l’environnement aérien proche d’un patient développant une PPC et que la charge fongique diminuait avec la distance par rapport au patient jusqu’à devenir indétectable9. Des techniques de RT-PCR ont permis de montrer que le stade aérien de P. jirovecii était a priori viable et en conséquence potentiellement infectieux10. Par ailleurs, le développement des techniques de PCR dès les années 90 a permis de détecter de faibles charges fongiques chez des patients présentant un diagnostic alternatif à la PPC. Ces faibles charges de P. jirovecii ont été fréquemment considérées comme le reflet d’une colonisation pulmonaire. Cette colonisation a été principalement décrite chez des patients présentant différents niveaux d’immunodépression et/ou une maladie broncho-pulmonaire, ainsi que chez le personnel soignant en contact direct avec des patients développant une PPC11. La communauté génotypique de P. jirovecii impliqué dans le développement des colonisations et des PPC est en faveur de l’unicité du réservoir humain du champignon, constitué de patients présentant diverses formes de l’infection à P. jirovecii12,13. Cependant, le rôle des patients colonisés dans la dynamique de transmission du champignon reste incertain, alors que celui-ci a été établi chez le modèle souris14. Au total, ces données permettent d’évoquer les infections nosocomiales à P. jirovecii. Cependant, d’autres données d’importance épidémiologique telles que la durée d’incubation de la maladie ou de la colonisation précédant le développement de PPC, l’identité et la taille de la forme infectante, la charge infectante et la durée du contact permettant la transmission restent mal connues. L’analyse des cas groupés n’a pas permis d’identifier systématiquement le patient index ou patient source, ni la date de contamination des patients contacts. Ces inconnues représentent un obstacle pour admettre de façon formelle le caractère nosocomial de l’acquisition et de la transmission de P. jirovecii dans un contexte de cas groupés de PPC. Toutefois, une réflexion concernant des mesures de prévention de l’infection à P. jirovecii à l’hôpital ne peut être écartée. Références : 1. Hughes WT, Bartley DL and Smith BM. A natural source of infection due to Pneumocystis carinii. The Journal of Infectious Diseases 1983; 147: 595. 2. 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European journal of clinical microbiology & infectious diseases 2004; 23: 89-97. 66/16S 2 décembre 2010 - 11:20 - 351 Antibiorésistance L. Opatowski2, L. Temime1, P.Y. Boëlle1, D. Guillemot1 1 Unité de Pharmacoépidémiologie et Maladies Infectieuses, Institut Pasteur / INSERM U 657, Université de Versailles–Saint-Quentin, Paris, France 2Department of Infectious Disease Epidemiology, MRC Centre for Outbreak Analysis and Modelling, Londres, Royaume-Uni Unité de Pharmacoépidémiologie et Maladies Infectieuses, Institut Pasteur / INSERM U 657 / Université de Versailles–Saint-Quentin MRC Centre for Outbreak Analysis and Modelling, Department of Infectious Disease Epidemiology, Imperial College London, UK La diffusion de bactéries résistantes (BR) aux antibiotiques, dans la communauté comme a l’hôpital, combinée à une perspective très réduite de mise sur le marché de nouveaux antibiotiques1,2 font de la résistance bactérienne, un problème de santé publique majeur. En Europe, les infections par des BR représentent un coût important pour la société et serait à l’origine d’environ 25 000 morts chaque année3. Ces infections sont majoritairement dues a des bactéries a Gram négatif, comme Acinetobacter baumannii, les entérobacteries comme Escherichia coli ou Klebsiella pneumoniae résistant aux cephalosporines de 3eme generation, ainsi que des organismes Gram positif comme Staphylococcus aureus résistant a la méticilline, entérocoques résistants a la vancomycine et Streptococcus pneumococcus multi résistant. L’émergence et la diffusion de bactéries résistantes ont pour origine une combinaison de phénomènes se produisant à différentes échelles : microbiologique (évolution génétique des micro-organismes et acquisition de nouveaux mécanismes de résistance, fitness), individuelle (colonisation des écosystèmes individuels, compétition entre les souches, immunité naturelle ou acquise, sélection des pathogènes résistants), et enfin, populationnelle (transmission directe ou indirecte des pathogènes). Cette combinaison rend la diffusion des bactéries résistantes complexe et difficile à anticiper. Dans ce cadre, la modélisation mathématique et la simulation, qui permettent de formaliser les phénomènes ayant lieu à différentes échelles et de mettre en place des expériences « virtuelles » non-réalisables dans des conditions réelles, deviennent des outils de recherche essentiels. Combinée à l’investigation épidémiologique, la modélisation peut permettre une meilleure compréhension des phénomènes et mais aussi de faire des hypothèses prospectives. Pour ces raisons, les modèles dynamiques décrivant la diffusion de bactéries résistantes dans des populations se sont multipliés ces dernières années. Différentes méthodes de modélisation ont été utilisée (modèles déterministe ou stochastique, modèles compartimentaux, modèles agents..). Ces modèles ont permis d’étudier et d’anticiper la diffusion des bactéries résistantes aux antibiotiques du point de vue à la fois microscopique4 et populationnel5-8. Ils ont par exemple permis de mieux comprendre l’effet sélectif de exposition antibiotique sur les phénotypes résistants9-11, d’explorer le potentiel cout en fitness associé a l’acquisition de la résistance12-16 ou les conditions permettant d’expliquer les équilibres écologiques observés en population17 ou enfin d’anticiper l’impact de schémas d’usage des antibiotiques et vaccins sur l’évolution des taux de résistance18, 19, 20. Dans cette présentation nous commencerons par présenter le principe de la modélisation de du phénomène de la résistance bactérienne. Nous passerons ensuite en revue l’utilisation de ces modèles et montrerons leurs apports d’un point de vue cognitif, prédictif. Nous montrerons que les progrès réalisés dans ce domaine ont fournit un réel support pour la décision en santé publique. Nous montrerons également que les modèles sont devenus des outils indispensables pour mieux comprendre les phénomènes biologiques. Finalement, nous proposerons des directions de recherche pour le développement de ces modèles dans le futur. En particulier nous mettrons en avant la nécessité de formaliser les différents niveaux de complexité de la résistance dans un même modèle, y intégrant à la fois les spécificités liées aux populations étudiées et celles liées au pathogène (mécanismes de résistance, phénomènes de colonisation multiple …). Références 1. Ball P. Conclusions: the future of antimicrobial therapy - Augmentin and beyond. Int J Antimicrob Agents 2007;30:S139-41. 2. Taubes G. The bacteria fight back. Science 2008;321:356-61. 3. Morel CM, Mossialos E. Stoking the antibiotic pipeline. BMJ 2010;340:c2115. 4. Nikolaou M, Schilling AN, Vo G, Chang KT, Tam VH. Modeling of microbial population responses to time-periodic concentrations of antimicrobial agents. Ann Biomed Eng 2007;35:1458-70. 5. Levin BR. Minimizing potential resistance: a population dynamics view. Clin Infect Dis 2001;33:S161-9. 6. Lipsitch M. 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Burucoa Laboratoire de Bactériologie-Hygiène, CHU de Poitiers, EA 4331 LITEC, Université de Poitiers, Poitiers, France L’infection par H. pylori est fréquente. Les indications du diagnostic de cette infection et de son traitement sont nombreuses et bien codifiées par des recommandations de consensus. On estime que plus de 100 000 personnes sont diagnostiquées et traitées chaque année en France. La fréquence élevée des résistances aux antibiotiques recommandés impose maintenant l’abandon des traitements empiriques et le recours nécessaire à des traitements orientés par la détection des résistances. L’isolement et l’antibiogramme par culture de la bactérie à partir de biopsies gastriques est long et difficile et ne répond pas au large besoin de détection de la résistance de H. pylori (3). La PCR en temps réel par sa rapidité, sa possibilité d’automatisation et ses performances est une alternative aux méthodes qui impliquent la culture. La difficulté de l’isolement et de l’antibiogramme de H. pylori à partir de biopsies gastriques fait que cette technique n’est actuellement pratiquée que par un nombre très limité de laboratoires spécialisés. Cette situation n’était pas préjudiciable à la prise en charge thérapeutique des patients infectés tant que les résistances aux antibiotiques utilisés pour éradiquer l’infection étaient rares. Un traitement empirique associant deux antibiotiques choisis parmi la clarithromycine, le métronidazole et l’amoxicilline permettait une éradication dans 80% des cas et un traitement de deuxième ligne en cas d’échec permettait le succès thérapeutique. Malheureusement, depuis quelques années les résistances sont de plus en plus fréquentes et entraînent des échecs thérapeutiques dans plus de 40% des cas. On ne peut donc plus se permettre de traiter à l’aveugle sans connaître la sensibilité de la souche qui infecte le malade. Le délai prolongé et les difficultés de la culture ont motivé la mise au point de techniques de biologie moléculaire (PCR-RFLP, PCR temps réel, sondes) pour pouvoir apporter une réponse dans les 24h qui suivent la fibroscopie en recherchant directement à partir des biopsies les mutations responsables de la résistance. Ces techniques ont été surtout développées pour la recherche des mutations conférant la résistance à la clarithromycine puisqu’il n’existe pas de méthode fiable permettant la détermination de la sensibilité au métronidazole et que la résistance à l’amoxicilline est encore exceptionnelle. Ces techniques moléculaires de détermination de la sensibilité à la clarithromycine restent réservées à des laboratoires spécialisés, elles reposent sur des techniques « maisons » développées par ces équipes et nécessitent une maitrise technique qui limite leur diffusion dans les laboratoires non spécialisés. De plus, la non prise en compte de ces techniques récentes dans la nomenclature des actes de biologie et leur non remboursement freinent leur diffusion. Il y a donc urgence à proposer rapidement aux laboratoires d’analyses de biologie médicale non spécialisés une technique diagnostique simple et rapide de détection de H. pylori et de sa résistance à la clarithromycine. Seule une technologie entièrement automatisée d’extraction d’ADN et de RICAI, 2010 – Paris, France PCR temps réel peu répondre à ce besoin d’un diagnostic rapide et facile. La PCR temps réel qui mesure la fluorescence émise par une sonde spécifique du produit amplifié à chaque cycle d’amplification a permis de réduire le délai de réponse à 2 à 3 heures, a diminué les risques de contamination et a simplifié les manipulations. La majorité des techniques rapportées dans la littérature utilisent un appareil LightCycler (Roche) et nécessitent une étape d’analyse de la température de fusion du fragment d’ADN amplifié pour déterminer la mutation en cause (4-9). Cette analyse ne permet pas de faire la différence entre les deux mutations les plus fréquentes car leur température de fusion est trop proche. Cette étape supplémentaire est un frein à la diffusion de la technique Nous avons mis au point une technique multiplex utilisant des amorces scorpions qui permet dans un seul tube et en une seule étape de détecter les trois mutations qui confèrent la résistance à la clarithromycine (2). Nous avons montré les excellentes performances de ce test que nous utilisons en routine depuis 4 ans. Il a été utilisé depuis dans plusieurs études sur l’épidémiologie de la résistance de H. pylori (1, 10). Il faut maintenant que les industriels proposent rapidement un automate qui assure l’extraction à partir de la biopsie gastrique et la PCR temps réel en une seule étape. De tels automates sont déjà commercialisés (Genexpert, Cepheid et BD Max, Becton Dickinson) mais aucun kit n’est encore disponible pour H. pylori. Seul un système simple et automatisé pourra rendre enfin accessible la détection de H. pylori et de sa sensibilité à la clarithromycine afin d’orienter le traitement vers une plus grande efficacité. Enfin, la cotation à la nomenclature des actes de biologie et le remboursement de cette analyse doivent être rapidement anticipés par le ministère de la santé. Références 1. Ben Mansour, K., C. Burucoa, M. Zribi, et al. 2010. Primary resistance to clarithromycin, metronidazole and amoxicillin of Helicobacter pylori isolated from Tunisian patients with peptic ulcers and gastritis: a prospective multicentre study. Ann. Clin. Microbiol. Antimicrob. 13:22 2. Burucoa, C., M. Garnier, C. Silvain, and J.L. Fauchère. 2008. Quadruplex real-time PCR assay using allele-specific scorpion primers for detection of mutations conferring clarithromycin resistance to Helicobacter pylori. J. Clin. Microbiol. 46:2320-2326. 3. Burucoa, C. Helicobacter pylori in Bactériologie Médicale F. Denis, M.C. Ploy, C. Martin, E. Bingen, and R. Quentin. Masson 2007. 4. Chisholm, S. A., R. Owen, E. L. Teare, and S. Saverymuttu. 2001. PCR-based diagnosis of Helicobacter pylori infection and real-time determination of clarithromycin resistance directly from human gastric biopsy samples. J. Clin. Microbiol. 39:1217-1220. 5. Elviss, N. C., A. J. Lawson, and R. J. Owen. 2004. Application of 3'mismatched reverse primer PCR compared with real-time PCR and PCR-RFLP for the rapid detection of 23S rDNA mutations associated with clarithromycin resistance in Helicobacter pylori. Int. J. Antimicrob. Agents 23:349-355. 6. Gibson, J. R., N. A. Saunders, B. Burke, and R. J. Owen. 1999. Novel method for rapid determination of clarithromycin sensitivity in Helicobacter pylori. J. Clin. Microbiol. 37:3746-3748. 7. Lascols, C., D. Lamarque, J.M. Costa, C. Copie-Bergman, J.M. Le Glaunec, L. Deforges, C.J. Soussy, J.C. Petit, J.C. Delchier, and J. Tankovic. 2003. Fast and accurate quantitative detection of Helicobacter pylori and identification of clarithromycin resistance mutation in H. pylori isolates from gastric biopsy specimens by real-time PCR. J. Clin. Microbiol. 41:4573-4577. 8. Matsumura, M., Y. Hibika, K. Ogura, G. Togo, I. Tsukuda, K. Ushikawa, Y. Shiratori, and M. Omata. 2001. Rapid detection of mutations in the 23S rRNA gene of Helicobacter pylori that confers resistance to clarithromycin treatment to the bacterium. J. Clin. Microbiol. 39:691-695. 9. Oleastro, M., A. Menard, A. Santos, H. Lamouliate, L. Monteiro, P. Barthelemy, and F. Megraud. 2003. 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Dans la très grande majorité des cas, l’expression de ces beta-lactamases naturelles est inductible, et contrôlée par un régulateur transcriptionnel de type LysR, AmpR, dont l’activité est modulée par les produits du catabolisme du peptidoglycane (2). Dans environ 30% des cas, la régulation de ce système inductible est modifiée par des mutations conduisant à des phénotypes de résistance dits « hyperproducteurs », les souches n’étant plus « sensibles » qu’aux carbapénèmes et qu'aux céphalosporines dites de 4ème génération comme le céfépime et le cefpirome (2). Chez Escherichia coli, l'expression du gène ampC n'est pas sous le contrôle d'AmpR; son niveau d'expression est très faible, du fait de son contrôle par un promoteur faible et de la présence d'un atténuateur transcriptionnel. 91 SESSIONS INVITÉES Invited speakers sessions 8. SESSIONS INVITÉES Invited speakers sessions Dès 1988 sont apparues, aux Etats-Unis et en Europe, puis en Asie, des « céphalosporinases plasmidiques », essentiellement chez les entérobactéries dépourvues de ce mécanisme de résistance naturelle, telles Salmonella, Klebsiella pneumoniae, Klebsiella oxytoca, Proteus mirabilis mais également chez Escherichia coli (3-12). Certaines enzymes sont actuellement rapportées sur tous les continents comme le groupe CMY-2, qui a été décrits, en particulier chez des salmonelles isolées, chez l’homme mais également chez l'animal et dans l'alimentation (1-3,6,10). D’autres enzymes semblent cantonnées essentiellement à certains pays comme ACC-1 en Tunisie ou ACT-1 aux Etats-Unis (1,2) En France, ont été rapportées essentiellement les enzymes du groupe CMY-2 ainsi que DHA-1 et ACC-1 (5,7,13). Globalement, on peut estimer la prévalence de ce mécanisme de résistance comme inférieur ou proche de 1% chez ces entérobactéries (2, 8). Chez les espèces citées plus haut, le phénotype de résistance est le plus souvent celui d’une céphalosporinase hyperproduite avec une résistance au céfotaxime et à la ceftazidime, l’absence de synergie avec l’acide clavulanique et une sensibilité in vitro au céfépime, au cefpirome et aux carbapénèmes (1, 2). La très grande majorité de ces souches est également résistante à haut niveau à la céfoxitine, à l’exception de celles produisant l'enzyme de type ACC-1 (1, 2, 5). Les souches produisant ACT-1 et ou les enzymes du groupe DHA-1 ont un phénotype particulier, car l’expression de l’enzyme est inductible donnant donc en plus des images d’antagonisme sur l’antibiogramme par diffusion (1, 2, 13, 14). Une grande partie de ces enzymes transférables ou plasmidiques proviennent de progéniteurs connus comme le groupe CMY-2 (Citrobacter freundii), le groupe DHA-1 (Morganella morganii), ACC-1 (Hafnia alvei), ACT-1 et MIR-1 (Enterobacter sp.) et FOX-1 et MOX-1 (Aeromonas sp.) (1, 2, 15). Les structures génétiques impliquées dans la mobilisation de ces gènes sont l'ISEcp1 (groupes CMY-2 et ACC-1), l'ISCR1 au sein d'intégrons complexes (groupes DHA-1 et CMY-1) et également des séquences d'insertion provenant de certaines bactéries de l'environnement comme les Aeromonas, pour les groupes FOX-1 et MOX-1 (1, 2, 13, 16, 17). Les plasmides qui portent ces céphalosporinases plasmidiques sont des groupes incA/C, incI1, incK/B ou incB, et très rarement incF (18). L'évolution de ces enzymes, qu'elles soit chromosomiques ou plasmidiques s'est faite vers une extension du spectre de résistance. D'abord la première évolution s'est faite vers la résistance aux carbapénèmes par l'association soit de l'hyperproduction de céphalosporinase chromosomique, soit par production de céphalosporinases plasmidiques, l'une ou l'autre associée à une perte de perméabilité. Cela a été décrit aussi bien chez les Enterobacter mutants déréprimés, que chez les entérobactéries comme E. coli, K. pneumoniae, ou Salmonella productrices d'AmpC plasmidiques (1-3, 12, 19, 20). La deuxième évolution s'est faite vers une extension du spectre d'hydrolyse de ces enzymes vers le céfépime. Ces variants sont appelés céphalosporinases à spectre étendu, par analogie avec les BLSE, soit en anglais ESAC pour extendedspectrum ampC. Cette évolution a concerné aussi bien les enterobactéries naturellement productrices de céphalosporinase chromosomique comme Enterobacter cloacae, Enterobacter aerogenes, et Serratia marcescens que les céphalosporinases plasmidiques notamment au sein des groupes CMY-1 et CMY-2 (20-24),. Les événements génétiques impliquées dans cette extension ont toujours lieu dans les mêmes régions (24). Plus surprenant, des mutants similaires ont été observés chez des souches de E. coli surexprimant leur céphalosporinase chromosomique par modification de leur promoteur et présentant des modifications dans ces mêmes régions (25-27) et également chez Pseudomonas aeruginosa (28). Pour détecter ces céphalosporinases plasmidiques en routine ou pour savoir si la céphalosporinase est impliquée dans la résistance au céfépime ou aux carbapénèmes, il est possible de faire un antibiogramme sur Mueller-Hinton contenant de la cloxacilline à la concentration finale de 200 à 500 µg/ml; la cloxacilline inhibant les céphalosporinases, les diamètres observés autour des disques de céfotaxime ou de ceftazidime, voire de céfépime ou imipénème, sont supérieurs à ceux observés sur Mueller-Hinton sans cloxacilline. On peut également utiliser de l’acide boronique qui inhibe les céphalosporinases, qu’elles soient chromosomiques ou plasmidiques (28). Il faut savoir que l'acide boronique est également un inhibiteur des carbapénémases de classe A de type KPC. Quoiqu'il en soit, il est de plus en plus fréquent d'observé chez un même individu bactérien multirésistant, un cumul de plusieurs enzymes, BLSE, ampC plasmidiques, carbapénémases de classe A, B ou D, ce qui rend la détection phénotypique de ces enzymes très complexe. Références 1. Philippon A., Arlet G., Jacoby G.A. Plasmid-determined AmpC-type ßlactamases, Antimicrob. Agents Chemother. 2002; 46: 1-11. 2. Jacoby GA. AmpC beta-lactamases. Clin Microbiol Rev. 2009; 22:161-82 3. Bradford PA, Urban C, Mariano N, Projan SJ, Rahal JJ, Bush K. Imipenem resistance in Klebsiella pneumoniae is associated with the combination of ACT-1, a plasmid-mediated AmpC beta-lactamase, and the loss of an outer membrane protein. Antimicrob Agents Chemother. 1997; 41: 563-9. 4. Fey P.D., Safranek T.J., Rupp M.E., Dunne E.F., Ribot E., Iwen P.C., Bradford P.A., Angulo F.J., Hinrichs S.H. 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Diverses approches ont été proposées pour décrire les contacts sociaux entre personnes mais celles-ci reposent essentiellement sur des questionnaires auto-administrés et présentent des biais et un manque de représentativité. De nouvelles technologies sont maintenant disponibles qui permettent le suivi des interactions entre individus. Elles présentent l’avantage de fournir une mesure objective concernant un grand nombre d'individus pendant une longue période de temps, avec une haute résolution temporelle et spatiale. Il est donc maintenant possible de décrire les interactions individuelles de façon dynamique. Nous présentons des résultats descriptifs sur la fréquence et durées de contacts ainsi que des simulations de propagation d’agent infectieux sur les réseaux de contacts concernant 2 études réalisées 1) lors d’une conférence scientifique et 2) dans une école primaire. Méthode : Dans la 1ère étude, les participants au congrès annuel 2009 de la Société Française d’Hygiène Hospitalière ont été invités à porter des badges RFID. Les contacts entre 402 personnes volontaires parmi les 1200 participants ont été recueillis au cours des deux jours de la conférence. Dans la 2e étude, les contacts entre 233 enfants répartis dans 10 classes et 9 enseignants ont été collectés pendant 2 jours en octobre 2009. Toutes les données sont été collectées de manière anonyme. Les participants sont invités à porter le badge électronique sur la poitrine, de sorte que l'échange des signaux entre les badges s’effectue uniquement quand ils sont face à face dans un rayon de 2 mètres. Ce rayon a été défini pour refléter une situation proche pendant laquelle une infection peut être transmise. Le nombre de contacts, leur durée ainsi que l’évolution dans le temps ont été étudiés statistiquement. Pour chaque étude, la diffusion d’agents infectieux est simulée sur les réseaux de contacts construits à partir des données collectées. Résultats : Lors du congrès scientifique, 26 040 contacts d’une durée moyenne de 54 secondes ont été enregistrés. De nombreux contacts de courte durée ont été observés alors que peu de contacts d’une longue durée ont été enregistrés. Les simulations sur le réseau de contacts de la conférence montrent que l'extinction maladie survient aussi fréquemment que les épidémies qui sont plutôt explosives (taux d'attaque compris entre 42% et 77%). De plus les simulations montrent que, par rapport à une situation homogène, l'hétérogénéité de la fréquence et de la durée des contacts entre individus est associée à une plus faible propagation de la transmission. Dans l’école, 77 226 contacts ont été observés avec une moyenne de 160 contacts par personne et par jour. La durée moyenne d’un contact était de 33 secondes avec des durées très hétérogènes. L’étude des contacts a montré que les enfants du même âge interagissaient plus fréquemment entre eux. De même, les contacts entre enfants de différentes classes mais du même de même niveau scolaire étaient plus fréquents que les contacts entre enfants de classes de niveaux différents. Des simulations de propagation d’agents infectieux seront présentées. Conclusion : Ce travail met l'accent sur les effets d’une hétérogénéité des contacts sur la dynamique des maladies transmissibles. Ces résultats soulignent la nécessité d'inclure des informations détaillées sur la fréquence et la durée des contacts dans différents contextes et/ou populations pour mieux comprendre la diffusion des maladies infectieuses. Dans ce contexte, une infrastructure de collecte de données telle que celle qui a été utilisée semble être appropriée. Cependant, cette technologie doit être étendue à d'autres contextes où les individus sont en interaction étroite, tels que les lieux de travail ou les hôpitaux. L’étude des propriétés des réseaux de contacts paraît importante pour mieux aborder la prévention et le contrôle des infections connues ou émergentes, communautaires ou nosocomiales. Elles sont aussi nécessaires pour mieux construire les modèles qui aident aux décisions de santé publique. Références : 1. The SocioPatterns project [http://www.sociopatterns.org/] 2. Cattuto C, Van den Broeck W, Barrat A, Colizza V, Pinton JF, Vespignani A: Dynamics of Person-to-Person Interactions from Distributed RFID Sensor Networks. PloS One 2010, 5:e11596 3. J Stehlé, N Voirin, A Barrat, C Cattuto, V Colizza, L Isella, C Régis, J-F Pinton, N Khanafer, W Van den Broeck and P Vanhems. Infectious disease spread on a data-driven dynamic contact network. (soumis) 4. J Stehlé, N Voirin, A Barrat, C Cattuto, L Isella, JF Pinton, M Quaggiotto, W Van den Broeck, C Régis, B Lina and P Vanhems. High resolution measurements of face to face proximity of children in a primary school. (soumis) RICAI, 2010 – Paris, France 124/30SEP 2 décembre 2010 - 17:20 - BORDEAUX Recommandations relatives aux mesures à mettre en œuvre pour prévenir l’émergence des entérobactéries BLSE et lutter contre leur dissémination C. Rabaud CHU de Nancy, Vandoeuvre-les-Nancy, France Commission spécialisée Sécurité des patients, Infections nosocomiales et autres évènements indésirables liés aux soins et aux pratiques Dans la cadre de cette auto-saisine de la commission sécurité des patients du Haut Conseil de la Santé Publique, il a été acté qu’il convenait de concentrer les travaux du groupe sur la problématique de « l’émergence de E. coli BLSE de type CTX-M ». Lutter contre la sélection et la dissémination des entérobactéries BLSE Recommandations centrées sur E coli BLSE CTX-M ou « Que faire pour tenter de retarder le remplacement progressif des E coli ampiR par les E coli BLSE CTX-M ? Escherichia coli est une bactérie commensale du tube digestif (~108/g de fèces) qui est à l’origine de la plus fréquente des infections bactériennes recensée dans la communauté, l’infection urinaire. E. coli est devenue progressivement depuis le début des années 2000 l’espèce bactérienne la plus concernée par l’émergence de nouvelles bétalactamases à spectre étendu (BLSE), enzymes qui inactivent la plupart des bétalactamines : les CTX-M. En raison de l’abondance et du caractère ubiquitaire de E. coli, de la fréquence des infections nosocomiales et communautaires dans lesquelles cette espèce est impliquée, l’émergence des BLSE chez E. coli élargit les enjeux de la surveillance épidémiologique et de la prise en charge de ces infections, compliquant singulièrement la maîtrise de leur diffusion. Les entérobactéries BLSE sont aussi résistantes à d’autres familles d’antibiotiques, par la présence de gènes associés sur les mêmes plasmides ou de mutations chromosomiques associées. En France en 2008, globalement, les entérobactéries BLSE étaient souvent résistantes à la tobramycine (70 %), à la gentamicine (50 %), à l’amikacine (30 %), à la ciprofloxacine (75 %) et, en ce qui concerne E. coli, à la tobramycine (75 %), à la gentamicine (35 %) à l’amikacine (25 %) et à la ciprofloxacine (70 %). De ce fait, le traitement des infections documentées à E. coli BLSE, et des infections que l’on craint être à E. coli BLSE, tend à intensifier l’utilisation de carbapénèmes, considérées comme traitement de dernier recours (avec peutêtre les glycylcyclines). L’augmentation de l’utilisation des carbapénèmes expose en retour au risque d’émergence de résistance à ces antibiotiques et en particulier d’émergence d’entérobactéries productrices de carbapénémases, bétalactamases qui inactivent presque toutes les bétalactamines. Les carbapénèmases s’observent pour le moment surtout dans l’espèce K. pneumoniae mais toutes les entérobactéries sont susceptibles de devenir productrices car les gènes qui codent sont mobiles. Ces entérobactéries ne sont en général plus alors sensibles qu’à la colistine et les infections qu’elles causent sont grevées d’une mortalité élevée. Dans certains pays proches de la France, la proportion de souches résistantes aux carbapénèmes chez K. pneumoniae est déjà très élevée (Grèce, Turquie, Israël). Des épidémies de K. pneumoniae productrices de carbapénèmases sont apparues en France depuis 2004 et plus singulièrement depuis 2007 (trois épidémies pour la seule année 2007 à l’AP-HP). En Europe, la proportion de souches résistantes aux C3G chez E. coli et la proportion des souches résistantes aux carbapénèmes chez K. pneumoniae apparaissent corrélées. Dans l’état actuel du développement des antibiotiques par l’industrie, il est peu probable que nous disposions prochainement de nouvelles molécules efficaces sur E. coli BLSE et sur les autres entérobactéries multirésistantes. L’émergence de la multirésistance au sein de cette espèce nous confronte donc au risque d’impasse thérapeutique. Ainsi, la lutte contre l’émergence des E. coli BLSE est désormais non plus seulement un problème mais aussi un devoir de santé publique. La diffusion de E. coli BLSE est la conséquence de deux phénomènes : transmission croisée (diffusion) et pression de sélection des antibiothérapies (émergence et surtout augmentation de la densité de colonisation). - Transmission croisée de la bactérie elle-même, ou des gènes de BLSE que la bactérie héberge, en milieu hospitalier, dans les établissements médicosociaux (EHPAD) et dans le milieu familial ou les collectivités. - Pression de sélection par les antibiotiques utilisés en médecine humaine et vétérinaire. Rappelons ici que la résistance bactérienne est le principal effet indésirable des antibiotiques. Après transmission interhumaine (ou transmission à l’homme depuis le monde animal ou l’environnement), les souches de E. coli BLSE, ou les supports génétiques de la BLSE, s’implantent dans la flore digestive des « receveurs ». La souche résistante pourra alors être « sélectionnée », se multiplier en cas d’antibiothérapie active sur les autres microorganismes composant la flore digestive. L’accroissement de l’inoculum de cette souche de E. coli BLSE au sein de la flore digestive va accroître le risque d’infection à E coli BLSE chez la personne porteuse, mais également accroître le risque de dissémination de E coli BLSE à l’entourage. Afin de réduire la pression de sélection exercée par les antibiothérapies, il convient bien sûr de progresser dans le « bon usage » des antibiotiques, privilégiant l’utilisation de molécules exerçant le plus faible pouvoir sélectionnant sur les E. coli BLSE, mais aussi dans le « moindre usage ». Ceci est possible quand on sait que la consommation des antibiotiques est en France deux à trois fois plus élevée en ville, par habitant et par an, que celle 93 SESSIONS INVITÉES Invited speakers sessions 113/27S Utilisation de capteurs électroniques individuels afin de modéliser la diffusion du virus grippal dans une communauté J. Stehlé5, N. Voirin1-3, A. Barrat5-6, C. Cattuto6, L. Isella6, J.F. Pinton2, M. Quaggiotto6, W. Van den Broeck6, C. Régis3, B. Lina4, P. Vanhems1-3 1 Hospices Civils de Lyon, Hôpital Edouard Herriot, Service d’Hygiène, Epidémiologie et Prévention 2Laboratoire de Physique de l’Ecole Normale Supérieure de Lyon, CNRS UMR 5672 3Université de Lyon; Université Lyon 1; CNRS UMR 5558, Laboratoire de Biométrie et de Biologie Evolutive, Equipe Epidémiologie et Santé Publique 4VIRPATH, CNRS FRE 3011, UCBL, Université de Lyon, Faculté de Médecine RTH Laennec, 69372, Lyon 5Centre de Physique Théorique de Marseille, CNRS UMR 6207, Marseille, France 6Complex Networks and Systems Group, Institute for Scientific Interchange (ISI) Foundation, Torino, Italie SESSIONS INVITÉES Invited speakers sessions observée dans d’autres pays d’Europe. Suite à la campagne « les antibiotiques c’est pas automatique » une réduction significative des quantités d’antibiotiques prescrits a été obtenue, en pratique de ville sans que l’état de santé de la population n’ait eu à en souffrir ! Il convient désormais d’aller plus loin. Les prescriptions de C3G et de fluoroquinolones doivent tout particulièrement faire l’objet d’efforts tant en ville qu’à l’hôpital. Le champ est très large et il ne faut pas méconnaître les difficultés de mise en place de telles actions. Pour autant, il s’agit bien là d’une évolution indispensable. Pour lutter contre la transmission croisée (diffusion des souches BLSE et des gènes de résistance) les stratégies devront associer des mesures d’hygiène à l’hôpital (prévention de la transmission croisée ; prévention de la dissémination des bactéries elles-mêmes et de leurs gènes de résistance par le contrôle des excrétas), des mesures d’hygiène dans la communauté (prévention de la transmission croisée dans les collectivités : maisons de retraite, établissements scolaires…). Il faudra en particulier s’assurer du respect des mesures d’hygiène destinées à casser cette chaîne épidémiologique, et si nécessaire les intensifier, pas seulement à l’hôpital mais dans toutes les structures pouvant héberger les personnes colonisées ou infectées, de l’hôpital au domicile, en passant par les EHPAD… Tous les intervenants, soignants médicaux ou paramédicaux, salariés ou libéraux, entourage des patients et patients eux-mêmes, seront les acteurs de ces stratégies. Les stratégies à mettre en œuvre n’ont pas lieu de distinguer les différents types de E. coli BLSE (CTX-M, TEM, SHV,… ) et même de distinguer les deux principales espèces d’entérobactéries BLSE « commensales » (E. coli et K. pneumoniae) en raison de l’intrication des phénomènes épidémiques (diffusion des mêmes gènes BLSE dans et entre ces deux espèces) et du fait que les BLSE de type CTX-M dominent largement les autres types de BLSE (TEM, SHV, … ). Des stratégies centrées sur une espèce ou un type de BLSE risqueraient fort d’être inefficaces et seraient de plus difficiles à expliquer et à mettre en place. Au total, la diffusion des entérobactéries BLSE, y compris de E. coli BLSE, et les stratégies pour limiter cette diffusion, sont typiquement des problématiques de développement durable, au même titre que l’épargne des ressources en eau portable, impliquent bien sûr le monde médical mais plus largement toute la population. La diminution de la consommation des antibiotiques doit s’entendre à l’hôpital, dans la communauté, en ce qui concerne la médecine humaine mais aussi dans le monde animal. Des mesures environnementales sont aussi à envisager : contrôle des aliments, des effluents, etc. SYNTHESE DES RECOMMANDATIONS - INFORMATION – FORMATION 1/ Informer l’ensemble du monde médical de la diffusion épidémique de E. coli BLSE, qui expose, à terme, au risque d’impasse thérapeutique. 2 / Informer les microbiologistes de la diffusion épidémique de E. coli BLSE et de leurs gènes de résistance – Préciser que l’identification du mécanisme de résistance BLSE doit être suspecté et documenté lors de la mise en évidence d’un résistance aux céphalosporines de 3e génération (C3G) et que le résultat de cette recherche doit figurer dans le compte-rendu envoyé par le laboratoire. Apporter aux biologistes les moyens de participer, de manière fiable, aux enquêtes de surveillance. 3/ Faire prendre conscience à la population de l’émergence d’un péril sanitaire (nouveau péril fécal) qui découle de l’usage excessif des antibiotiques et de la diffusion épidémique de souches de E. coli BLSE (ou de leurs gènes de résistance) par suite d’un respect insuffisant des règles d’hygiène de base. - SURVEILLANCE 4/ Assurer, au niveau national, la surveillance épidémiologique des entérobactéries BLSE – suivre le taux de résistance de type BLSE en terme d’incidence et de prévalence au sein de l’espèce E. coli. - CONSIDERATIONS THERAPEUTIQUES – BON USAGE ET MOINDRE USAGE DES ANTIBIOTIQUES 5/ Evaluer la pression de sélection des schémas antibiotiques des infections courantes. Définir, rassembler et faire connaître les situations dans lesquelles il est recommandé de ne pas prescrire une antibiothérapie (sphère respiratoire, urinaire, …). Dans les situations où une antibiothérapie est indiquée, préciser son spectre optimal et sa durée. Maintenir les recommandations actuelles concernant le traitement probabiliste des infections urinaires – en rappelant que les carbapénèmes ne font pas partie du traitement probabiliste des infections urinaires. Réviser sans délai les recommandations relatives à la prise en charge des infections intra-abdominales et réviser celles relatives aux infections néonatales. En cas d’identification de E. coli BLSE, réserver l’usage des carbapénèmes à la prise en charge des infections sévères, en gardant à l’esprit que l’usage des carbapénèmes est une « fausse bonne solution » – solution efficace sur le plan thérapeutique à l’échelle individuelle mais solution à haut risque de favoriser le développement de carbapénémases (risque valant à l’échelon individuel et collectif). Evaluer de nouveaux schémas de traitement d'infections documentées à E. coli BLSE : céphamycines, C3G + inhibiteur de bétalactamases… - MESURES D’HYGIENE 6/ Appliquer les précautions complémentaires « contact » à tous les patients infectés ou colonisés. Points critiques : hygiène des mains et gestion des excrétas. Les mesures s’appliqueront dans les établissements de santé et en EHPAD (secteur médico-social). A domicile et dans les collectivités autres que les établissements de santé (établissements scolaires…), l’accent sera mis sur l’hygiène des mains et 94 l’hygiène générale autour de la toilette et de l’alimentation. 7/ En établissement de santé, rechercher une colonisation digestive à entérobactéries BLSE, chez les sujets contacts d’un cas – Ne pas tenter d’éradiquer un portage digestif de E. coli BLSE par un protocole de décolonisation. - RECHERCHE 8/ Mettre en place des études complémentaires destinées à améliorer les connaissances sur les facteurs de risque de colonisation à E.coli BLSE. 9/ Engager des travaux complémentaires sur les aspects vétérinaires et environnementaux. 10/ Etudier le rôle des effluents dans la diffusion de ce phénomène. GROUPE DE TRAVAIL CTINILS-CSSP Christian Rabaud : coordination Jean-Christophe Lucet CTINILS Marcelle Mounier InVS Sylvie Maugat Afssa Jean-Yves Madec Onerba Jérome Robert BMR-Raisin/AP-HP Vincent Jarlier Plan national pour préserver l’efficacité des antibiotiques : Anne Claude Crémieux SPILF Rémy Gauzit François Caron SFHH Hervé Blanchard CClin Anne Carbonne Xavier Bertrand Christophe de Champs (microbiologiste) Marie-Hélène Nicolas-Chanoine (microbiologiste) Roland Quentin (microbiologiste) Gaëtan Gavazzi (gériatre) Bertrand Souweine (réanimateur) Yannick Aujard (néonatologiste) GROUPE DE LECTURE Antoine Andremont, Serge Alfandari, Elisabeth Aslangul, Bruno Coignard, Didier Gruson, Olivia Keita Perse, Edouard Bingen, Alain Lepape, Alexandra Mailles, Patrice Nordmann 153/36S 2 décembre 2010 - 16:00 - 351 Pathophysiology of chikungunya virus infection T. Couderc5-2, C. Schilte4-3, F. Chrétien6, O. Disson5-2, M. Albert4-3, M. Lecuit5-2-1 1 Centre d’Infectiologie Necker-Pasteur, Hôpital Necker-Enfants malades, APHP, Université Paris Descartes 2INSERM, Équipe avenir U604 3INSERM, U818 4Institut Pasteur, Immunobiologie des cellules dendritiques 5Institut Pasteur, Microorganismes et barrières de l’hôte 6Institut Pasteur, Unité Cellules souches et développement, Paris, France CHIKV is now regarded as one of the arbovirus most likely to spread globally, given the worldwide distribution of its mosquito vector, including 12 European countries and the USA. Following the massive 2005-2006 outbreak in the India Ocean, including La Reunion Island, and in India, CHIKV was imported into Europe, and caused a small outbreak in Italy in 2007 and sporadic autochthonous cases in the French Riviera in 2010. CHIKV typically induces a mild disease in humans, characterized by fever, arthralgia, myalgia and rash. Cases of severe CHIKV infection involving the central nervous system have been described during La Réunion outbreak, particularly in elderly patients with underlying illness and in neonates born from viremic mother (Gérardin et al., 2008, PLoS Med.). The emergence of CHIKV in the Indian Ocean prompted us to investigate the pathophysiology of chikungunya and the basis of disease severity. We developed the first animal model for CHIKV infection (Couderc et al., 2008, PLoS Path.), and showed that mouse neonates are particularly susceptible to CHIKV and that neonatal disease severity is age-dependent. Moreover, adult mice with a partial or complete defect in type-I interferon signalling develop a mild or severe infection, respectively. In infected mice, CHIKV primarily targets muscle, joint and skin fibroblasts. To test the relevance for human of this experimental animal model, we investigated CHIKV cell and tissue tropisms in biopsy samples of CHIKV-infected human patients with acute CHIKV infection. We found a tissue and cell tropism similar to that observed in the mouse model, establishing that CHIKV-associated symptoms match viral tissue and cell tropisms and demonstrating that the fibroblast is the predominant target cell during acute CHIKV infection In severe infections in mice, CHIKV viremia is high and viral dissemination to the central nervous system is observed. CHIKV is not detected at the brain microvessel and parenchyma levels, but found in choroid plexus, ependymal and meningeal cells. In agreement with these findings, CHIKV is detected in the cerebrospinal fluid of patients with chikungunya and CNS symptoms. Thus, in contrast to American encephalitic alphaviruses, CHIKV does not appear to be genuinely encephalitogenic, but is associated with reversible CNS symptoms, in line with a virus that does not invade the brain parenchyma nor infect neurons. We have further studied the role of type 1 IFN in CHIKV pathogenesis (Schilte et al., 2010, J. Exp. Med.). In infected patients, viral load declines before the appearance of neutralizing antibodies, pointing to a critical role of innate immune responses in controlling CHIKV infection. Based on human cell and mouse in vivo experiments, we have shown that infected non-hematopoietic cells sense viral RNA in a Cardif-dependent manner and participate in the RICAI, 2010 – Paris, France References Schilte C, Couderc T, Chrétien F, Sourisseau M, Gangneux N, GuivelBenhassine F, Gruber A, Tschopp J, Higgs S, Michault A, ArenzanaSeisdedos F, Colonna M, Schwartz O, Lecuit M, Albert M. 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Epub 2010 Feb 1 Couderc T, Khandoudi N, Grandadam M, Visse C, Gangneux N, Bagot S, Prost JF, Lecuit M Prophylaxis and therapy of Chikungunya virus infection J Infect Dis. 2009 Aug 15;200(4):516-23 Couderc T, Chrétien F,Schilte C, Disson O, Brigitte M, Guivel-Benhassine F, Touret Y, Barau G, Prévost MC, Schuffenecker I, Desprès P, ArenzanaSeisdedos F, Michault A, Albert ML, Lecuit M A mouse model for Chikungunya infection: young age and inefficient type-I interferon signaling are risk factors for severe disease PLoS Pathog. 2008. 4(2): p. e29 Gérardin P, Barau G, Michault A, Bintner M, Randrianaivo H, Choker G, Lenglet Y, Touret Y, Bouveret A, Grivard P, Le Roux K, Blanc S, Schuffenecker I, Couderc T, Arenzana-Seisdedos F, Lecuit M, Robillard PY Multidisciplinary prospective study of mother-to-child chikungunya virus infections on the island of La Réunion PLoS Med. 2008. 5(3): p. e60 157/37SEP 2 décembre 2010 - 16:00 - 352A Outils de typage moléculaire pour l'investigation d'épidémies d'infections à Candida S. Bretagne Centre Hospitalier Chenevier-Mondor, Créteil, et CNR Mycoses et Antifongiques, Institut Pasteur, Paris, France La traçabilité des infections à Candida spp. dans le but d’élucider des contaminations groupées pour décider des mesures préventives éventuelles a bénéficié ces dernières années de nouvelles techniques de biologie moléculaire. Certaines techniques telles les champs pulsés ou la RAPD ne sont plus d’actualité. A l’inverse, deux méthodes émergent, toutes deux basées sur la PCR, la technique des marqueurs microsatellites et l’étude des SNP dans la technique dite MLST (Multi Locus Sequence Typing). Les microsatellites sont définis comme des répétitions en tandem de courts fragments d’ADN, de 2 à 6 nucléotides de long. La discrimination entre deux isolats se fait sur la longueur des fragments amplifiés. Deux amorces sont dessinées dans les parties flanquantes du microsatellite et l’une des amorces est marquée avec un fluorophore. Après l’amplification, les fragments d’ADN sont analysés lors de leur migration dans des capillaires de séquence capables de distinguer des différences de l’ordre d’une paire de base. Le marquage d’une des amorces permet d’attribuer une longueur au fragment analysé. Pour les levures diploïdes, telles Candida albicans et C. tropicalis, deux pics sont attendus pour les isolats hétérozygotes (1, 6). Pour les espèces haploïdes, telle C. glabrata, un seul pic est attendu (8, 11). Si des pics supplémentaires sont observés, la première explication réside dans la présence d’un mélange initial. Suivant les microsatellites, le nombre d’allèles à un locus donné est variable, mais souvent élevés. La plupart des publications font état d’un pouvoir discriminant proche de 1 (le maximum) quand 3 ou 4 loci sont considérés. Cette méthode est très reproductible mais présente quelques limitations dans le transfert des données entre laboratoires dues aux conditions de migrations très dépendantes du matériel utilisé (12). Cet inconvénient peut être résolu par l’emploi d’échelles alléliques (5, 10). L’autre méthode bien établie pour le génotypage des levures est la technique MLST. Celle-ci est basée sur l’amplification et le séquençage de plusieurs loci de gènes conservés au sein d’une espèce donnée, le plus souvent des gènes dits de “ménage”. Des bases de données sont déjà disponibles (http://www.mlst.net/) pour plusieurs espèces dont C. albicans (2, 3), C. tropicalis (13) et C. glabrata (7). Le principal avantage est le caractère non, ou peu, discutable, des données de séquences facilement comparables entre laboratoires. La comparaison entre les techniques MLST et microsatellites montrent pour C. albicans que 7 loci MLST ont un pouvoir discriminant comparable à l’analyse de 3 microsatellites (9). Pour l’étude des SNPs, d’autres méthodes sont possibles comme la technique HRM (High-Resolution Melting) (4). Des méthodes fiables, de haut débit, reproductibles et fournissant des RICAI, 2010 – Paris, France données facilement codifiables pour toute comparaison entre expériences et entre laboratoires sont désormais disponibles pour tout laboratoire ayant accès à un séquenceur. Ces techniques devraient être privilégiées pour l’exploration des contaminations croisées et des épidémies d’infections à levure dans un contexte hospitalier. Références Botterel, F., C. Desterke, C. Costa, and S. Bretagne. 2001. Analysis of microsatellite markers of Candida albicans used for rapid typing. J Clin Microbiol 39:4076-81. Bougnoux, M. E., D. M. Aanensen, S. Morand, M. Theraud, B. G. Spratt, and C. d'Enfert. 2004. Multilocus sequence typing of Candida albicans: strategies, data exchange and applications. Infect Genet Evol 4:243-52. Bougnoux, M. E., A. Tavanti, C. Bouchier, N. A. Gow, A. Magnier, A. 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Rammaert Institut Pasteur, Paris, France Parmi les infections fongiques invasives, les zygomycoses sont celles dont le diagnostic et le traitement rapide représentent un enjeu vital immédiat. Le tropisme vasculaire de ces champignons filamenteux est une des raisons majeure de leur capacité à disséminer (1). Seuls quelques antifongiques sont sensibles in vitro. Le traitement de 1ère ligne repose sur les dérivés lipidiques de l’Amphotéricine B (2), le posaconazole pouvant être utilisé en 2nde ligne (3; 4). D’autres antifongiques, comme la caspofungine ou le voriconazole, n’ont pas d’activité in vitro (5). Le voriconazole, utilisé en prophylaxie des infections fongiques invasives en hématologie, augmenterait même la virulence de ces champignons (6-8). C’est justement dans ce secteur de soin que les zygomycètes sont responsables d’infections opportunistes (9). Il en va de même chez les patients lourdement immunodéprimés comme les transplantés d’organes solides ou de moelle (10-12). Chez les patients diabétiques, la prévalence des zygomycoses a augmenté en France de 9%/an entre 1997 et 2006 (13). Les zygomycètes sont présents dans l’environnement, et plus particulièrement dans les sols et matières en décomposition (14). Les patients se contaminent par voie inhalée, voie cutanée suite à une rupture de la barrière dermique, ou par ingestion (voie plus rare et qui nécessite un fort inoculum et une rupture de la barrière muqueuse digestive) (14). Leur durée d’incubation est inconnue, ce qui explique qu’un patient contaminé en dehors de l’hôpital puisse être infecté lors d’un traitement immunosuppresseur alors qu’il est hospitalisé. Les traumatismes, comme les accidents de la voie publique, sont aussi pourvoyeurs de zygomycoses quand les plaies ont été souillées par des matières organiques (15). Cependant, si l’on s’intéresse de près aux procédures de soins, qu’elles soient effectuées dans les hôpitaux ou en ambulatoire, il existe une risque fongique potentiel à utiliser du matériel non ou incomplètement stérilisé lors d’actes invasifs. Nous avons effectué une revue de la littérature pour permettre d’apporter des données plus précises sur cette entité méconnue que sont les zygomycoses associées aux soins et dont le poids en termes de santé publique est mal évalué. Tous les cas de zygomycoses de la littérature de janvier 1970 à décembre 95 SESSIONS INVITÉES Invited speakers sessions control of infection through their production of type I IFNs. Although the Cardif pathway contributes to the immune response, we also found evidence for a MyD88-dependent sensor in preventing viral dissemination. Moreover, we have shown that IFNAR expression is required in the periphery but not on hematopoietic cells, as IFNAR-/- WT bone marrow chimeras are capable of clearing the infection, whereas WT IFNAR-/- chimeras succumb. This study has thus defined an essential role for type I IFN acting directly on nonhematopoietic cells, for the control of CHIKV. Finally, we have used these mouse models to evaluate the preventive and curative effect on CHIKV infection of polyvalent human gamma globulins purified from pooled sera of convalescent donors (Couderc et al., 2009, J. Infect. Dis.). These polyvalent immunoglobulins exhibit a high neutralizing activity in vitro, and both a high prophylactic and therapeutic efficacy against CHIKV infection in vivo, including in the neonate. These results are in favour of the administration of anti-CHIKV immunoglobulins as a safe and efficacious way to prevent and treat human individuals at risk for severe CHIKV infection, such as the elderly and neonates. SESSIONS INVITÉES Invited speakers sessions 2008 ont été considérés, seuls ceux associés à une source de contamination identifiée ou suspectée en rapport avec une procédure de soin (dispositifs médicaux, chirurgie, procédures diagnostiques ou thérapeutiques) ambulatoires ou hospitalières et qui répondait à la définition de zygomycose de la classification de l’EORTC/MSG (16) ont été inclus. Au total, 169 cas de zygomycoses associées aux soins ont été retenus, d’âge moyen 42 ans ±16. Les enfants de moins de 15 ans représentaient 29% de la population. 61% étaient des hommes. Un traitement médical et/ou chirurgical était réalisé chez 78% d’entre eux. La mortalité globale était de 50%, dont 64% chez les nouveau-nés. Les comorbidités regroupaient : transplantés d’organe solide (n=40), cancers (n=21), nouveaux-nés (n=36), immunodepression liées soit à des traitements soit à des pathologies sous-jacentes (n=46) et absence de facteurs de risque identifiés (n=26). Un diabète était décrit chez 22% des patients. La plupart des patients étaient hospitalisés en chirurgie (41%) ou en unité de soins intensifs (33%) ; 12% bénéficiaient de soins en ambulatoire. Toutes les localisations ont été rapportées, avec en majorité des localisations cutanées (57%), atteignant principalement les nouveau-nés et les patients ayant eu une intervention chirurgicale. Les localisations digestives (12%) étaient plus représentées chez les prématurés et les patients non immunodéprimés admis en réanimation. Les atteintes pulmonaires (6%) et rhinocérébrales (4%) étaient moins fréquentes. Quelques localisations étaient plus anecdotiques comme des infections endovasculaires, osseuses ou ophtalmiques. Les principaux pathogènes en cause étaient Rhizopus spp. (43%), Mucor spp. (9%) et Lichtheimia corymbifer (8%). L’identification n’a pas été réalisée dans 28% des cas. En effet, les outils de biologie moléculaire n’ont été utilisés que dans 2 publications. Des cas sporadiques ont été décrits incriminant certaines procédures de soins telles que cathéters et drain (n=29), usage de sparadrap et bandages (n=11), extractions dentaires (n=6), dispositifs intravasculaires (n=6), dispositifs pour diabétiques (pompe à insuline, appareil de contrôle du glucose), dialyse péritonéale (n=5), injections (vitamines, corticoïdes), tests d’hypersensibilité cutanée, méchage nasal, biopsie lombaire. Les greffes d’organes, principalement foie (17) et rein (18), pourraient également être directement impliquées dans la survenue de zygomycoses. Plusieurs épidémies impliquant des bandages élastiques adhésifs (Elastoplast®), des abaisse-langues en bois, et des sacs de stomies ont été décrites (19). Chaque année quelques publications relatent des zygomycoses associées aux soins. En 2009-2010, 6 articles incriminaient des procédures de soins ou des dispositifs médicaux comme les cathéters intraveineux (20), plusieurs césariennes (21), une reconstruction ligamentaire par arthroscopie (22), une extraction dentaire (23), la pose d’une sonde oxygène maintenue avec du sparadrap (24) et l’ingestion de comprimés d’allopurinol et de préparations alimentaires contaminés dans un service d’hématologie (25). Aussi, les zygomycoses associées aux soins sont devenues une préoccupation chez les patients lourdement immunodéprimés dans les services de transplantation d’organes, d’hématologie et de néonatologie. Les localisations cutanées sont les plus communes. Les patients immunocompétents ne sont pas épargnés quand il s’agit de procédures chirurgicales. Les cas groupés de zygomycoses survenant dans un service hospitalier devraient désormais faire l’objet d’enquêtes spécifiques à la recherche d’une source de contamination. 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Guihot Laboratoire d’immunologie cellulaire et tissulaire, Hôpital Pitié-Salpêtrière, Paris, France Les cellules dans lesquelles l’ADN du virus VIH est intégré de façon définitive sont les lymphocytes T CD4, les monocytes circulants, les macrophages tissulaires, les cellules dendritiques et cellules de Langherans mais aussi -plus récemment démontré- les cellules souches hématopoïétiques médullaires CD34+ (Carter Nat Med 2010). La quasi-totalité du réservoir cellulaire à longue durée de vie du virus VIH sous la forme d’ADN intégré est représenté par un pool de cellules T CD4 non activées, de phénotype mémoire, de l’ordre de 1/104 cellules CD4 au repos (Finzi Nat Med 1999, Chun Nat 1997). Dans la muqueuse intestinale, les lymphocytes du GALT qui représentent plus de la moitié des lymphocytes de l’organisme, sont essentiellement de phénotype mémoire et constituent ainsi le réservoir cellulaire majoritaire du virus VIH, alors que la proportion de cellules infectées ne diffère pas par rapport au sang (Avettand-Fenoel AIDS 2008). Dans les ganglions la proportion de cellules CD4 latentes infectée est identique à celle du sang (Chun Nat Med 1997). L’ADN du VIH est préférentiellement intégré dans les cellules CD4 spécifiques du virus, probablement en rapport avec leur infection préférentielle lors du contact cellulaire rapproché avec la cellule présentatrice d’antigène infectée (Demoustier AIDS 2002). Le pool de cellules CD4 ayant intégré l’ADN VIH est variable suivant les individus, et semble dépendre à la fois de la durée de réplication du virus, mais aussi des réponses cellulaires CD8 spécifiques du VIH et dirigées contre les cellules CD4 infectées. En effet, la proportion de cellules infectées par l’ADN VIH intégré est plus basse chez les sujets avec un nadir de CD4 haut reflétant une courte durée d’exposition à la réplication virale, tout comme chez les sujets traités par antirétroviraux dans la première année après la primoinfection, et chez les sujets avec une numération CD4 haute (Chomont Nat Med 2009). Chez les sujets traités en primo-infection, ce réservoir ADN est très bas, permettant dans certains cas de stopper le traitement antirétroviral sans rebond de la charge virale après arrêt du traitement (Hocqueloux AIDS 2010). Le contrôle strict à très long terme de la réplication du virus par les antirétroviraux permet une diminution de la proportion des cellules infectées entre la troisième et la dixième année de traitement, en même temps que les réponses mémoires CD4 et effectrices polyfonctionnelles CD8 spécifiques du VIH sont restaurées (Guihot AIDS 2010). Chez les sujets elite controllers, le réservoir viral est extrêmement réduit, alors que les cellules CD8 spécifiques RICAI, 2010 – Paris, France 189/47S 3 décembre 2010 - 10:00 - 351 Comment atteindre le réservoir ? L’approche virologique A. Cheret Centre Hospitalier, Toulon, France Le réservoir VIH est défini essentiellement par les cellules/tissus infectées contenant du génome viral inductible et qui sont capables de produire du virus infectieux (1- Blankson 2-Chun) avec une cinétique de renouvellement plus lente. Le réservoir le mieux décrit à ce jour se trouve au niveau des lymphocytes T CD4+ en phase quiescente qui sont pour une part naïfs, mais surtout mémoire (mémoire centrale, et mémoire effectrice). (3-chun 4-Brenchley 5-Pierson) Les monocytes/macrophages sont également des réservoirs car elles répliquent le virus et participent à la dissémination du virus dans l’organisme même si le nombre de macrophages infectés est beaucoup plus faible. Les cellules folliculaires dendritiques folliculaires des organes lymphoïdes secondaires interviennent également en trappant le VIH et former un réservoir sans pour autant être elles-mêmes infectées (6-Keele) ; d’autres lignées cellulaires abritent également le VIH à long terme, que sont les progéniteurs hématopoïétiques, les mastocytes, les cellules « natural killer ». Ainsi, plusieurs travaux depuis ces dernières années ont déterminé le rôle primordial du tissu lymphoïde du tube digestif en tant que réservoir majeur. Le système nerveux central atteint très précocement dès le stade de primo-infection est également un réservoir et aussi un sanctuaire via l’infection des astrocytes et des macrophages et la microglie qui sont les principaux producteurs de virus (7-Smith 8- Price). Le tractus génital est également un autre compartiment réservoir ayant un rôle clef dans la transmission comme la glande mammaire. D’autres réservoirs anatomiques possibles ont été décrits telle la moelle osseuse, le thymus, le rein, les poumons et les ganglions lymphatiques. (9Lafeuillade) L’établissement du réservoir se fait tôt et rapidement au cours de la primoinfection, les traitements antirétroviraux utilisés jusqu’ici ne sont pas susceptible d’empêcher son établissement (10-Geeraert L). Aussi, la régression du niveau de réplication virale et de la taille du réservoir, mesurée par la quantification de l’ADN viral total, sous l’effet du traitement antirétroviral « classique » (trithérapie de nucléosidiques et IP ou INN) sont plus rapides chez les patients traités au stade de primo-infection par rapport aux patients traités en phase chronique, il en est de même de la restauration lymphocytaire, laquelle conditionne le risque de progression clinique (11Hocqueloux) . Chez des sujets inclus dans la cohort primo ANRS C06 Primo et traités précocement, le taux d’ADN-VIH chute en moyenne de 6 0,91log/106 PBMC à 12 mois de traitement (12 Ngo-Giang-Huong). Dans l’essai ANRS 100 Primstop, la décroissance du taux d’ADN-VIH en médiane est de -1.1 log/106 et de -1.5 log/106 PBMC chez les patients maintenant un contrôle immuno-virologique après arrêt de leur traitement (13-HOEN B). Dans l’essai ANRS 112 Interprim, on retrouve des résultats similaires à ceux de la cohorte ANRS CO6 PRIMO avec une diminution du taux d’ADN-VIH de -1,0 log à M24 et de -1.1 log à M72 (14-Adalid-Peralta). Dans la cohorte ANRS CO15 ALT de sujets asymptomatiques à long terme, le taux d’ADN-VIH est très bas puisque le taux médian est de 2.3 log /106 PBMC (15- Martinez). De même, chez les patients « HIV controllers », le taux médian est de 1,5 log/106 PBMC avec un maximum de 2.3 log/ 106 PBMC (16-Lambotte) C’est donc chez les sujets traités en primo-infection que l’on observe le pourcentage le plus élevé de sujets ayant des niveaux de réservoirs aussi bas que ceux observés chez des sujets »HIV controllers » (données issues de la cohorte ANRS CO6 Primo et ANRS CO19 Coverte). Plusieurs descriptions de cas de contrôle viral prolongé après intervention thérapeutique à ce stade de primo-infection ont été rapportés : (17-Kinloch-de loes 18- Hocqueloux). L. Hocqueloux a décrit le cas de 5 patients sur 32 traités précocement en primo-infection avec une moyenne de 77 mois de traitements. Ces5 patients présentent un contrôle immunovirologique de leur infection avec des taux d’ADN PBMC bas de 2 log/106 RICAI, 2010 – Paris, France PBMC, maintenus après arrêt. Ces patients ne présentaient pas les caractéristiques génétiques des « elites controllers » et des patients « long term non progressors ». Cela suggère un effet bénéfique d’un traitement précoce et il est possible qu’un traitement précoce modifie la fréquence et les proportions des différentes sous-populations lymphocytaires infectées. (19, 20 – Avettand-Fenoel). Intervenir tôt dans l’infection pourrait modifier la dynamique de l’établissement de certains réservoirs cellulaires ou tissulaires à très longue durée de vie, tout en limitant l’activation chronique délétère du système immunitaire et les capacités de réponses immunes spécifiques et non spécifiques. Dans la perspective du « hit hard », l’hypothèse selon laquelle les combinaisons antirétrovirales actuelles ne bloqueraient pas totalement la réplication virale incite à les intensifier tant en primo-infection qu’en phase chronique. Aussi le fait de bloquer l’étape d’intégration du génome viral conduit à penser que les inhibiteurs d’intégrase risquent de modifier, réduire les réservoirs, en particulier du fait de leur puissance antivirale particulièrement importante. McMahon et al(21) ont testé l’effet du raltégravir chez des patients avec une virémie inférieure à 50 cop/ml depuis au moins 12 mois. L’essai randomisé ACTG 5244a(22), enfin, également testé chez des patients avec une CV< 50 cop/ml depuis au moins 6 mois, des CD4 > 200/mm3 et une CV avant traitement > 100 000 cop/ml. Ces deux études n’ont montré aucun effet sur la réplication résiduelle. Reste à déterminer si le temps d’exposition au raltégravir a été suffisant et si leurs conclusions sont applicables à tous les patients. A contrario Murray, rapporte une charge virale plasmatique 70 % plus basse chez des patients naïfs recevant un traitement avec inhibiteurs d’intégrase, en comparaison avec ceux recevant une trithérapie standard lors de la seconde phase de décroissance virale. Sachant que cette seconde phase est le reflet de l’activation des cellules latentes infectées, ceci suggère un impact fort de cette molécule sur les réservoirs. (23- Murray) .Plus récemment BUZON j et al (24) ont comparés chez 69 sujets avec une charge virale indétectable sous HAART depuis un an l’intensification par ratlégravir pour 45 d’entre eux versus 24 poursuivant leur régime standard. Ils montrent un accroissement significatif des formes épisomales cDNA dans les lymphocytes T CD4 dans le groupe intensifié versus non intensifié avec pour conséquence une moindre activation immunitaire avec préservation du pool de CD4. L’action des inhibiteurs d’entrée est également une piste séduisante pour cibler le réservoir. Le virus VIH utilise préférentiellement ces récepteurs pendant la phase de primo-infection qui sont massivement exprimés au niveau du tube digestif. Il en résulte donc une perte importante et sélective de lymphocytes T CD4 CCR5+ qui apparait précocement au niveau des muqueuses et en particulier du tube digestif. Les données sur le système nerveux central des études d’intensification avec le Maraviroc ne sont pas en faveur d’un gain en termes de contrôle de réplication virale (25- Yilmaz). Cependant Diaz L rapporte dans un essai (26) pour 5 patients sur 6, l’emploi de Maraviroc en intensification sur 48 semaines n’a pas engendré une baisse supplémentaire de la virémie résiduelle mais a entrainé une réduction du réservoir de cellules latentes. Intensifier les traitements et particulièrement en primo-infection est donc une piste à développer ce que propose le protocole ANRS 047 OPTIPRIM en cours de recrutement. Aboutir également à une meilleure diffusion des antirétroviraux dans les différents réservoirs dont certains sont des sites sanctuaires est un prérequis nécessaire pour atteindre au mieux les réservoirs. Cela est particulièrement sensible pour le système nerveux central qui est un des compartiments les plus isolées de par sa structure anatomique du reste de l’organisme. La diffusion des molécules dans le système nerveux central est conditionnée par plusieurs facteurs (27-Bhaskaran K)). Le score de charter (28-S.Letendre) illustre la diffusion des antirétroviraux dans le système nerveux central. Les INTI, INNTI sont les molécules qui y diffusent le mieux. Les résultats fluctuent en fonction de l’inhibiteur de protéase. Pour les inhibiteurs d’intégrase et l’inhibiteur de fusion le score est le même à 3 sur 4, semblable à celui retrouvé pour le lopinavir. En ce qui concerne le compartiment génital, compartiment clef dans la transmission du virus le passage est extrêmement variable d’une molécule à une autre (29-Chan). Le Raltégravir présente une excellente diffusion dans le compartiment génital, (30-Bonora) alors que le Maraviroc présente une diffusion beaucoup plus modeste (31-K. Brown). Les espoirs sont donc tournés vers une délivrance optimisée dans les compartiments et le maintien des antirétroviraux à des taux thérapeutiques, notamment avec l’usage de nanoparticules. Cela a été réalisé avec le saquinavir avec des résultats prometteurs. Les nanoparticules ont également été couplé à la protéine tat avec pour conséquence une diffusion accrue dans un modèle animal. (32-V Labhasetwar, 33-SD Mahajan). Dans le même champ de recherche une équipe de l’université de Miami (34) a optimisé cette technique en « magnétisant »les nanoparticules d’azidothymidine 5’triphosphate. Cela permet le franchissement de la barrière hématoencéphalique sous l’action d’un champ magnétique externe en multipliant par 3 la perméabilité de cette dernière. Les limites actuelles des antirétroviraux, même les plus puissants sont leur incapacité atteindre les formes virales latentes contenues dans les lymphocytes T mémoires, responsables en partie de foyer de réplications cryptiques, du relargage d’ARN viral par ces réservoirs stables, avec une transmission clonale de l’infection (35-Chun). Aussi des stratégies spécifiques doivent être développées pour interférer avec la prolifération des lymphocytes mémoires dans le but de « purger » les réservoirs. La latence virale est un mécanisme très actif soumis à de nombreuses protéines cellulaires régulatrices. Une des premières approches a été celle de l’inhibition des HDAC1 qui empêchent dans leur forme active la transcription génomique en compactant les histones. Le premier agent utilisé a été l’acide valproïque qui malgré les espoirs fondés n’a pas montré de baisse significative du réservoir (36-Archin NM, 37-Sagot-Lerolle). D’autres inhibiteurs des histones désacétylases (HDAC) plus adaptées aux isoformes de l’enzyme sont régulièrement identifiées et en cours d’évaluation sur des modèles animaux (38-K Huber). D’autres facteurs cellulaires clefs sont requis pour la 97 SESSIONS INVITÉES Invited speakers sessions du VIH sont fréquentes et polyfonctionnelles (Deeks Immunity 2007, Guihot AIDS 2010), probablement favorisées par une présentation antigénique du VIH par un HLA particulier (Dalmasso PlosOne 2008). Chez les sujets asymptomatiques à long terme, la fréquence et l’avidité des cellules CD8 spécifiques de la protéine gag sont inversement corrélées à l’ADN intégré dans les PBMC, surtout chez les sujets présentant un génotype HLA B27 (Almeida JEM 2007). Il est classiquement admis que les CD4 mémoires suivent une voie de différentiation commune : centrales mémoires (CM), puis transitionnelles mémoires (TM), et enfin effectrices mémoires (EM). Les cellules CM surtout mais aussi les TM intègrent préférentiellement l’ADN VIH par rapport aux EM et aux cellules CD4 naïves qui représentent moins de 20% des cellules CD4 infectées chez des sujets dont la charge virale est contrôlée par les antirétroviraux (Chomont Nat Med 2009). La protection des CM de l’infection par le VIH par les CTL anti-VIH semble jouer un rôle clef dans l’établissement du réservoir puisque chez les sujets asymptomatiques à long terme possédant de puissantes réponses CD8 anti-VIH le réservoir majoritaire est contenu dans les TM et non dans les CM (Descours CROI 2009). Toutes ces données suggèrent que les réponses CD8 spécifiques du VIH dirigées contre les cellules CD4 infectées pourraient participer activement à l’établissent du réservoir définitif. Ainsi, une stratégie immunologique de diminution du réservoir principal dans les cellules CD4 à longue durée de vie aurait pour objectifs simultanés : 1) une activation spécifique ou non des CD4 infectées afin d’initier la réplication du virus dans ces cellules qui deviendraient une cible pour les CTL spécifiques du VIH, 2) l’obtention de réponses CTL anti-VIH puissantes, et 3) le blocage de la formation des particules virales infectantes ainsi que de la dissémination virale de cellule à cellule par traitement antirétroviral afin d’empêcher l’établissement d’un nouveau réservoir cellulaire. transcription, comme les facteurs NF-KB. Ce facteur est soumis à la régulation positive de la prostatine (dont la synthèse chimique est possible), via la voie de la protéine kinase C qui est la cible d’intenses recherches (39-SanchezDuffhues, 40-Reuse). In vitro plusieurs produits agonistes des protéines kinases ont montré leur efficacité comme par exemple le bryostatin-1 (41PEREZ). D’autres cibles de la transcription sont en cours d’études et ont montré leur capacité à induire la production virale mais agirait électivement sur des cellules réservoirs spécifiques nécessitant d’envisager leur emploi de façon combinée. La combinaison des différentes stratégies a donné lieu au concept de sock and kill, évalué à ce jour in vitro avec des inhibiteurs des HDA1C, des produits entravant la défense anti-oxydante mais dont la toxicité ne permet pas leur emploi dans des essais pilotes (42- A. Savarino). Une autre approche envisagée est celle de la « thérapie génique » via des vecteurs lentiviraux. Ces gènes coderaient pour des facteurs proapoptotiques, des toxines et s’exprimeraient dans les cellules comportant le gène rev du VIH (43Wang Z) ou bien induiraient l’expression de facteurs inhibiteurs de la transcription (shRNA) (44-ter Brake O). Nous sommes encore loin de l’utilisation de ces nouveaux outils chez les patients infectés. La limite des traitements actuels réside dans leur incapacité à atteindre les cellules infectées latentes. Développer des approches thérapeutiques pour cibler au mieux le réservoir à l’aide de nouvelles molécules, dans des essais pilotes devrait apporter des réponses et permettent d’optimiser le contrôle de l’infection. 1- SESSIONS INVITÉES Invited speakers sessions 2- 3- 4- 56- 7- 8910- 11- 12- 13- 14- 15- 16- 98 Blankson, J.N., D. Persaud, and R.F. Siliciano. 2002. The challenge of viral reservoirs in HIV-1 infection. Annu Rev Med 53:557-93 Chun T.W., Carruth L., Finzi D., DiGiuseppe J.A. Taylor H., Hermankova M., Chadwick., Margolick J., Quinn T., KUO Y., Brookmayer R., Zeiger M.A., Bartch-CrovoP. And Siliciano R. 1997. Quantification of latent reservoirs and total body viral load in HIV-1 infection. Nature 387:183188 Chun T.W., J.S. Justement, S. Moir, C.W. Hallahan, J. Maenza, J.I. Mullins, A.C. Collier, L. Corey, and A.S. Fauci. 2007. Decay of the HIV reservoir in Pateints Receiving Antiretroviral therapy for Extended Periods: implication for eradications of Virus. J Infect Dis 195:1762-4 Brenchley, J.M. B.J. Hill, D.R. AMBROZAK, D.A. Price, F.J. Guenaga, J.P. Casazza, J. Kuruppu, J. Yazdani, S.A. Migueles, M. Connors, M. Roeder, D.C. Douek, and R.A. KOUP. 2004. T-cell subsets that harbor human immunodeficiency virus (HIV)in vivo: implications for HIV pathogenesis. J Virol 78:1160-8 Pierson T.C., Y. Zhou, T.L. Kieffer, C.T. Ruff, C. Buck, and R.F. Siliciano. 2002. Molecular characterization of preintegration latency in human immunodeficiency virus type 1 infection. J Virol 76:8518-31 Keele B.F. L. Tazi,S. Gartner, Y. Liu, T.B. Burgon, J.D. Estes, T.C. Thacker, K.A. Crandall, J.C. Mc Arthur, and G.F. Burton. 2008. Chracterization of the follicular dentritic cell reservoir of human immunodeficiency virus type 1. Virol 82:5548-61 Smith TK, et al. 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Proviral HIV-1 DNA in subjects followed since primary HIV-1 infection who suppress plasma viral load after one year of highly active antiretroviral therapy AIDS 2001, 15:665-673 Hocqueloux L, Avettand-Fenoel V, Jacquot S, Prazuck T, Mélard A, Viard JP, Le Moal G, Rouzioux C and the ANRS Reservoirs Study Group. Better HIV-DNA depletion and CD4 restoration with HAART iniated at the time of primary infection than with HAART started during chronic HIV infection. Abstract 515 CROI 2009, Montréal Canada. Nicole Ngo-Giang-huong, Christiane Deveau, Isabelle Da silva and Christine Rouzioux for the French Primo cohort study group. Proviral HIV-1 DNA in subjects followed since primary HIV-1 infection who suppress plasma viral load after one year of highly active antiretroviral therapy AIDS 2001, 15:665-673 Hoen B, Fournier I, Lacabaratz C, Burgard M, Charreau I, Chaix ML, Molina JM, Livrozet JM, Venet A, Raffi F, Aboulker JP, Rouzioux C ; PRIMSTOP Study Group. - Structured treatment interruptions in primary HIV-1 infection: the ANRS 100 PRIMSTOP trial. J Acquir Immune Defic Syndr. 2005 Nov 1;40(3):307-16 Adalid-Peralta L, Godot V, Colin C, Krzysiek R, Tran T, Poignard P, Venet A, Hosmalin A, Lebon P, Rouzioux C, Chene G, Emilie D; Interprim ANRS 112 Study Group. : J Leukoc Biol. Stimulation of the primary anti-HIV antibody response by IFN-alpha in patients with acute HIV-1 infection. 2008 Apr; 83(4):1060-7. Epub 2008 Jan Martinez V, Costagliola D., Bonduelle O., N’go N., Schnuriger A., Theodorou I., Clauvel JP, Sicard D., Agut H., Debre P., Rouzioux C.and Autran B. Combination of HIV-1-specific CD4 Th1 cell responses and IgG2 antibodies is the best predictor for persistence of long-term non progression. J Infect Dis 2005, 191:2053-63. Lambotte O, Boufassa F, Madec Y, Nguyen A, Goujard C, Meyer L, Rouzioux C, Venet A, Delfraissy JF ; SEROCO-HEMOCO Study Group. HIV controllers: a homogeneous group of HIV-1-infected patients with 17- 18- 19- 20- 21- 22- 23- 24- 25- 26- 27- 28- 29- 30- 31- 3233- spontaneous control of viral replication. Clin Infect Dis. 2005 Oct 1;41(7):1053-6. Epub 2005 Aug 30. Erratum in: Clin Infect Dis lambotte O et al : CID 2005 ;41 :1053-1056 S Kinloch-de Loes, G Hardy, W Koh, Maasa-Chapman, s Yerly, AM geretti, H strauss, and MA Johnson Durable aviremia after Discontinuation of prolonged HAART Iniated at PHI 4 HIV persistence during Therapy, December, 2009 Abstract 66 Global Antiviral Journal Long-term immunovirologic control following antiretroviral therapy interruption in patients treated at the time of primary HIV-1 infection. Laurent Hocqueloux, Thierry Prazuck, Véronique Avettand-Fenoel, Alain Lafeuillade, Bernard Cardon, Jean-Paul Viard, Christine Rouzioux AIDS. 2010 Jun 19;24 (10) : 1598-601 Avettand-Fenoel V, Benjamin Descours, Laurent Hocqueloux, Thierry Prazuck, Assia Samri, Adeline Mélard, Catherine Blanc, Florine Oualid, Brigitte Autran, Christine Rouzioux Stability of HIV Reservoir Resting CD4 T Cell Subsets under effective HAART. Abstract CROI 2009. Avettand-Fenoel V, Benjamin Descours, Assia Samri, Adeline Mélard, Catherine Blanc, Florine Oualid, Laurent Hocqueloux, Thierry Prazuck, Christine Rouzioux, Brigitte Autran and the ALT ANRS CO15 Study Group. An Intermediate Subset of Effector-Memory CD4 T Cells is the Major Reservoir of HIV in Long Term Elite and Viremic Controllers. Abstract CROI 2009. McMahon D, Jones J, Wiegand A, Gange SJ, Kearney M, Palmer S, McNulty S, Metcalf JA, Acosta E, Rehm C, Coffin JM, Mellors JW, Maldarelli F. Short-course raltegravir intensification does not reduce persistent lowlevel viremia in patients with HIV-1 suppression during receipt of combination antiretroviral therapy. Clin Infect Dis. 2010 Mar 15;50 (6) : 912-9 Gandhi RT, Zheng L, Bosch RJ, Chan ES, Margolis DM, Read S, Kallungal B, Palmer S, Medvik K, Lederman MM, Alatrakchi N, Jacobson JM, Wiegand A, Kearney M, Coffin JM, Mellors JW, Eron JJ; AIDS Clinical Trials Group A5244 team. The effect of raltegravir intensification on low-level residual viremia in HIV-infected patients on antiretroviral therapy: a randomized controlled trial. PLoS Med. 2010 Aug 10;7 (8). Pii : e1000321 Murray JM. Emery S. Kelleher AD. LawM. Chen J.Hazuda DJ. Nguyen BY. Tepller H. Cooper DA. Antiretroviral therapy with the intégrase inhibitor raltégravir alters decay kinetics of HIV, significantly reducing the second phase. AIDS. 2007 Nov 12;21 (17) : 2315-21 Maria J Buzón, Marta Massanella, Josep M Llibre, Anna Esteve, Viktor Dahl, Maria C Puertas, Josep M Gatell, Pere Domingo, Roger Paredes, Mark Sharkey, Sarah Palmer, Mario Stevenson, Bonaventura Clotet., Julià Blanco & Javier Martinez-Picado HIV-1 replication and immune dynamics are affected by raltegravir intensification of HAART-suppressed subjects Yilmaz A, Verhofstede C, D’avolio A, Watson V, Hagberg L, Fuchs D, Svennerholm, Gisslen M. Treatment Intensification has no effect on the HIV-1 central nervous system infection in patients on suppressive antiretroviral therapy J Acquir immune Defic syndr. 2010 Sept P16 L.Diaz, C Gutiérrez, B Hernandez-Novoa, R Lorente, C page, A Vallejo, J Z, B Capuz, MJ Pérez-elias, a Moreno, d Pedrero and S Moreno Accelerated decay of the HIV-1 Latent reservoir with no measurable effect on residual viremia after intensification with a –antagonist. 4 HIV persistence during Therapy, December, 2009 Abstract 51 Global Antiviral Journal Bhaskaran K, Mussini C, Antinori A, Walker AS, Dorrucci M, Sabin C, Phillips A, Porter K, Cascade Collaboration Changes in the incidence and predictors of human immunodeficiency virus-associated dementia in the era of highly active antiretroviral therapy Ann Neurol.2008 Feb; 63 (2) : 213-21 Scott Letendre*1, R Ellis1, R Deutsch1, D Clifford2, C Marra3, A McCutchan1, S Morgello4, D Simpson4, R Heaton1, I Grant1, and the CHARTER Group 1Univ of California, San Diego, US; 2Washington Univ in St Louis, MO, US; 3Univ of Washington, Seattle, US; and 4Mt Sinai Sch of Med, New York, NY, USCorrelates of Time-to-Loss-of-Viral-Response in CSF and Plasma in the CHARTER Cohort CROI 2010 Abstract 430 Chan DJ, Ray JE. Quantification of antiretroviral drugs for HIV-1 in the male genital tract: current data, limitations and implications for laboratory analysis. J Pharm Pharmacol. 2007 Nov ; 59 (11) : 1451-62. Stefano Bonora, A D’Avolio, M Simiele, A Calcagno, L Baietto, M Chiesa, M Siccardi, D Gonzalez De Requena, M Sciandra, and G Di Perri Univ of Turin, Italy Steady-state Raltegravir Penetration in Seminal Plasma of Healthy Volunteers CROI 2010 Paper 609 Kevin Brown and al Antiretrovirals for prevention : Maraviroc exposure in the semen and rectal tissue of healthy male volunteers after single and multiple dosing CROI 2010 paper 85 V Labhasetwar Enhancing ARV delivery to sanctuary sites Global Antiviral Journal 4 HIV persistence during therapy Abstract 48 SD Mahajan, JL Reynolds, R Aalinkeel, BB Nair, DE Sykes, I Roy, H RICAI, 2010 – Paris, France 3536- 37- 38- 39- 4041- 42- 43- 44- 195/50SEP 3 décembre 2010 - 11:10 - BORDEAUX Maîtrise de la qualité de l'antibiogramme et norme ISO 15 189 P. Laudat, P.h. Wattelet Laboratoire de Bactériologie et Hygiène, CHU de Tours et Laboratoire ARNAUD, Microbiologie, Tours, France Le contexte réglementaire français a changé : Après publication de la Loi Hôpital, Patients, Santé et Territoires (Loi n°2009-879 du 12 juillet 2009), l’Ordonnance d’application est parue le 13 janvier 2010 (Ordonnance n°201049 relative à la biologie médicale) (1). Elle modifie ce qui a trait aux laboratoires de laboratoire de biologie médicale dans le Code de la Santé Publique. Notamment l’Article L6221-1 stipule « Un laboratoire de biologie médicale ne peut réaliser d’examen de biologie médicale sans accréditation ». Bien que le Code de Santé Publique ne mentionne pas le référentiel, l’accréditation sera délivrée par le COFRAC, selon la Norme NF EN ISO 15 189(2). Le contexte de la Microbiologie : Comme les autres disciplines la microbiologie est concernée dans toutes ces étapes, pré-analytiques, analytiques et post-analytiques. De plus la bactériologie médicale est assujettie à la nature même des bactéries recherchées (bactéries vivantes, potentiellement virulentes). Il est indispensable de prévoir au niveau analytique la validation des méthodes qu’elles soient manuelles ou automatisées. Pour comprendre les enjeux d’une telle démarche le biologiste pourra s’aider de documents validés par le COFRAC comme le Guide de validation des méthodes en biologie médicale (document LAB GTA 04-juin 2004, en cours de révision)(3). Méthodes de détermination de la sensibilité des bactéries aux antibiotiques ou antibiogramme: La sensibilité des bactéries aux antibiotiques peut être mesurée par diverse méthodes. La méthode de référence est la détermination de la concentration minimale inhibitrice (CMI).Les méthodes d’antibiogramme utilisées en routine, qu’elles soient automatisées ou non doivent être corrélées avec cette méthode. La détermination de la CMI peut être effectuée par microdilution en milieu liquide ou dilution en agar.Les deux techniques sont détaillées dans le document du Comité de l’Antibiogramme de la Société Française de Microbiologie (CA-SFM) (4). Cependant il a été récemment établi que la RICAI, 2010 – Paris, France méthode internationale de référence était la microdilution (Norme ISO 207761) pour les bactéries non exigeantes à croissance rapide. Cette méthode(5) est la méthode de référence contre laquelle toutes les autres méthodes de tests de sensibilité des bactéries non exigeantes doivent être comparées (Norme ISO 20776-2). Cette méthode est reprise dans les recommandations américaines du Clinical and Laboratory Standards Institute (CLSI) de l’European Committee on Antimicrobial Susceptibility Testing (EUCAST) (6)et du CA-SFM qui est appliqué à la situation locale (critères de sensibilité adaptés aux molécules commercialisées et aux doses en usage)(7). Les bactéries exigeantes requièrent des conditions particulières qui sont précisées dans le communiqué du CA-SFM. De plus certains tests doivent parfois être réalisés en supplément comme la détection de béta-lactamase par exemple. Contenu de la Norme NF EN ISO 15 189 : Pour un laboratoire il est important d’avoir confiance dans la validité des résultats analytiques qui sont rendus aux patients et aux cliniciens. Le respect de la Norme EN NF ISO 15 189 aide à assurer cette confiance. Mais que contient cette norme: - Les chapitres 1 à 3 ne contiennent pas d’exigences, ils ne font qu’introduire le propos. - Le chapitre 4 n’est que le socle du système de «pilotage» ou management, il donne des préconisations qui relèvent du simple bon sens, pour la plupart déjà présente dans le Guide de Bon Exécution des Analyses (GBEA). - Le chapitre 5 formalise des pratiques techniques qui sont déjà en place dans les laboratoires avec plus de rigueur dans la traçabilité et la validation des méthodes analytiques comme l’antibiogramme. L’incertitude de mesure, explicatifs : Nous avons utilisé plus haut le mot « confiance », car les manipulations qui sont réalisées au laboratoire donnent des résultats qui peuvent ne pas être absolument identiques, chacun sait qu’il y a une incertitude liée au caractère aléatoire des variations observées lorsqu’on répète une mesure, particulièrement en bactériologie ou l’un des acteurs est un organisme vivant. Les principaux facteurs qui contribuent à ces variations peuvent être résumés sur le diagramme de causes et effets d’Ishikawa connu aussi sous le nom d’arbre des causes. Les causes sont réparties dans les 5 catégories appelées 5M : 1-Matières : milieu de culture, réactifs, souches de contrôle, consommables par exemple. 2-Matériel : équipement, température des étuves, automate, logiciel, technologie, réglage, maintenance par exemple. 3-Méthode : mode opératoire, contrôle d’étalonnage, appareil ou méthode utilisés hors domaine de validité 4-Main d’œuvre : le personnel, compétence, formation, erreurs de manipulation ou de saisie, de lecture, de mesure, nettoyage inadapté ou insuffisant par exemple. 5-Milieu : l’environnement, la température ambiante, les vibrations, la propreté par exemple. Toutes ces causes ont un effet sur le résultat, il convient donc d’en assurer la maitrise par la qualité. Les préalables indispensables à la validation de méthode(ou fondamentaux) : Les pré-requis sont : -un système de management ou « pilotage » de la qualité, il convient : de s’engager à progresser, de définir des responsabilités, d’identifier les besoins patients et médecins et leurs attentes, de fixer des objectifs, de se doter d’outils (gestion des documents et des stocks, gestion des lots…), d’auditer le fonctionnement et d’améliorer en continu le système. -connaître les points critiques : qualité des milieux pour l’antibiogramme, températures et temps d’incubation, sélection des logiciels d’interprétation pour la conversion des résultats bruts… - du personnel formé et compétent : parcours d’habilitation, validation des compétences enregistrée, formations complémentaires - du matériel adapté : lecteur optique pour standard McFarland vérifié, pH mesuré des milieux, automate validé et marquage CE IVD par exemple -un suivi métrologique du matériel : le matériel doit être contrôlé, ajusté, étalonné, avoir une liste des appareils concernés et créer une fiche de vie par exemple -un environnement sous contrôle : séparation des zones de travail, pièces, PSM, système électrique régulé, climatisation si nécessaire. Décrire les méthodes et modes opératoires des antibiogrammes pratiqués : En effet il peut s’agir - de méthodes manuelles comme la diffusion en gélose : le CA-SFM publie chaque année des recommandations qui indiquent les conditions techniques de réalisation, les charges des disques à utiliser, les diamètres critiques, éventuellement les techniques complémentaires et les règles de lecture interprétatives. Les résultats sont rendus en catégorisation clinique et/ou en diamètre d’inhibition. La lecture peut être manuelle (mesure du diamètre avec outil adapté et vérifié) ou optique (maintenance) avec possibilité de conserver les images (traçabilité assurée). - de méthodes semi-automatisées : il existe 3 systèmes majeurs d’automates commercialisés utilisant des techniques en milieu liquide avec lecture spectrophotométrique ou turbidimétrique de micropuits contenant les concentrations des différents antibiotiques et un témoin de culture. Important, les concentrations doivent être en concordances avec les recommandations du CA-SFM ou à tout le moins de l’EUCAST(6). Les résultats produits sont des CMI (mg/L) et/ou des catégorisations cliniques. - le plus souvent dans un même laboratoire se pratiquent les deux méthodes avec de plus certains tests complémentaires comme : béta-lactamase, méthode de gradient en gélose par exemple. Toutes ces méthodes devront faire l’objet d’une validation adaptée : - validation complète s’il s’agit d’une méthode « maison » : milieux non commercialisés et validation de chaque lot de fabrication. - vérification pour les méthodes ou milieux ou réactifs commercialisés en tenant compte des recommandations des fournisseurs et vérification par le 99 SESSIONS INVITÉES Invited speakers sessions 34- Dong, PN Prasad, and SA Schwartz Enhancing the transversing efficiency and efficacy of the antiretroviral drug “saquinavir” using Nanotechnology : Implications for nanotherapeutics in neuro-AIDS Saiyed ZM, Gandhi NH, Nair Mp Department of immunology, College of medecine, Florida inetrnational University, Miami, FL, USA Magnetic nanoformulation of azidothymidine 5’-triphosphate for targeted delivery across the blood-brain barrier Int J Nanomedecine. 2010 Apr 7;5 : 157-66 Chun TW, et al. HIV-infected individuals receiving effective antiviral therapy for extended periods of time continually replenish their viral reservoir. J Clin Invest2005;115:3250-5 Archin NM, Cheema M, Parker D Wiegand A, Bosch RJ, Coffin JM, Cohen M, Margolis DM Antiretroviral intensification and valproic acid lack sustained effect on residual HIV-1 viremia or resting CD4+ cell infection. Plos One. 2010 Feb 23;5 (2) : e9390 AIDS. 2008 Jun 19;22 (10) : 1125-9. Prolonged valproic acid treatment does not reduce the size of latent HIV reservoir. Sagot-Lerolle N, Lamine A, Chaix ML, Boufassa F, Aboulker JP, Costagliola D, Goujard C, Pallier C, Delfraissy JF, Lambotte O; ANRS EP39 study. INSERM, U802, Bicêtre, France. K Huber, j Plaks, G Doyon, Z ambrose and N Sluis-Cremer Correlation between the isoformspecificity of HDAC inhibitors and their ability to reactivate latent HIV-12 infection. Global Antiviral Journal 4 HIV Persistence during Therapy Dec. 2009 abstract 71 Sanchez-Duffhues G, Vo MQ, Perez M, Calzado MA, Moreno S, Appendino G, Munoz E. Activation of latent HIV-1 expression by protein kinase C agonists. A novel therapeutic approach to eradicate HIV-1 reservoirs Reuse S. et aml. Synergistic activation of HIV-1 expression by deacetylase inhibitors and prostratin : implications for treatment of latent infection. Plos One. 2009 ; 4 (6) : e6093 Perez M, de Vinuesa AG, Sanchez-Duffhues G, Marquez N Bryostatin-1 synergizes with histone deacetylase inhibitors to reactivate HIV-1 from latency Cuur HIV Res. 2010 Sep 1;8(6):418-2ç A Savarino, R Sgarbanti, S Norelli, B chirullo, A Mai, E Garaci, AT Palamara Shick and kill research to combat HIV-1 latency Global Antiviral journal 4 HIv persistence during Therapy Abstract 70 Wang Z, Tang Z, Zhen Y, YU D, Spear M, Lyer SR, Bishop B, Wu Y Development of a nonintegrating Rev-dependent lentiviral vector carrying diphtheria toxin A chain and human TRAF6 to target HIV resrevoirs Gene ther 2010 Sep;17(9):1063-76. ter Brake O, ‘t Hooft K, Liu YP, Centlivre M, von Eije KJ, Berkhout B. Lentiviral vector design for multiple shRNA expression and durable HIV-1 inhibition Mol Ther. 2008 Mar; 16(3):557-64 SESSIONS INVITÉES Invited speakers sessions contrôle de qualité des performances annoncées. Validation des méthodes : Si le laboratoire (idéal): -utilise une méthode d’antibiogramme internationale, commercialisée, publiée, évaluée, validée -participe à des essais inter laboratoires organisés par un organisme indépendant -et peut montrer que ces propres résultats sont justes et fiables -a mis en place les fondamentaux (pré-requis ci-dessus énoncés) Alors le processus de validation se limitera à une simple vérification des performances pour un nouvel automate par exemple : -lors de la mise en œuvre par le laboratoire la technique sera réalisée quotidiennement avec une sélection des espèces les plus fréquentes et des phénotypes rencontrés en parallèle de sa technique en place dans le but de corréler les résultats et tester la spécificité de la réponse. Lors de l’introduction d’une nouvelle méthode ou modification: le CLSI conseille d’effectuer consécutivement le CIQ 20 ou 30 fois. Pour chaque combinaison antibiotique/bactérie, pas plus de 2/20 ou 3/30 ne doivent être en dehors des limites acceptables (test de répétabilité)(8). Ensuite les souches seront testées quotidiennement pendant 8 à 10 jours pour étudier la fidélité de la réponse (reproductibilité). Par contre si le laboratoire : - utilise une méthode complètement développée en interne ou une technique ou un automate en dehors de son champ d’application alors il faut prouver que la méthode en question est bien adaptée à l’emploi que l’on souhaite en faire Alors le travail de validation de méthode (conforme au document LAB GTA 04) est beaucoup plus complexe. - décrire la méthode avec précision, sans ambigüité, - représenter les différentes étapes de manière synthétiques, - à chaque étape noter les matières, réactifs et/ou appareillages critiques - expliciter les points à valider, - pour chacun d’entre eux, définir une stratégie de validation (manipulations, validation par la bibliographie comprise, résultats interlaboratoires si possible), - valider ensuite la méthode dans son ensemble, - préparer les manipulations à réaliser (en particulier dimensionner l’étendue des essais de répétabilité et de reproductibilité), - définir les critères d’acceptation, - réalisation des essais, - analyse des résultats, - enfin si tout s’est déroulé conformément aux attentes, la méthode est validée et le dossier de validation peut être rédigé. Les différents types de méthodes analytiques et les dossiers de validation associés : Méthodes quantitatives (vraies) : elles fournissent un résultat chiffré sur une échelle continue, dont les limites sont connues en relation directe avec l’activité recherchées (CMI par exemple). Leur dossier de validation devra porter sur : spécificité, justesse, sensibilité(limite de détection et quantification), contamination entre échantillons, fidélité (répétabilité et reproductibilité), linéarité, domaine d’analyse (limites hautes et basses), stabilité, robustesse, valeurs de référence (si possible), interférences, corrélation avec la méthode de référence. Méthodes qualitatives : elles fournissent une information de type présence/absence (recherche de béta-lactamase, expression d’une PLP2a par exemple), ou éventuellement sur une présence supérieure à un témoin. Leur dossier de validation permettra de statuer sur : spécificité, sensibilité, contamination, stabilité, robustesse, interférences, corrélation avec la méthode de référence. Méthodes semi-quantitatives : elles sont assimilées à des méthodes quantitatives, elles fournissent un résultat qualitatif (S,I,R) à partir d’une donnée quantifiable (lecture spectrophotométrique de micropuits ou métrique d’un diamètre d’inhibition). La précision de la mesure détermine la justesse du résultat. Leur dossier de validation est identique à celui des méthodes quantitatives hormis la linéarité qui n’est pas exigée. Contrôle interne de qualité (CIQ): L’antibiogramme est un test quotidien dont les résultats peuvent conditionner la qualité du traitement du patient. Un contrôle de qualité est donc nécessaire pour chacune des techniques utilisées au laboratoire. -les fabricants d’automates proposent un choix de souches de contrôle ainsi que le mode opératoire correspondant avec les critères d’acceptabilité. Pour la méthode par diffusion en gélose, le CA-SFM recommande certaines souches de référence. Les limites acceptables des diamètres d’inhibition figurent dans le communiqué annuel(4). -pour les autres techniques il convient de se référer aux recommandations des fabricants. En plus de ces souches référencées pour le CIQ, très sensibles aux antibiotiques, il est souhaitable d’ajouter des souches possédant certains mécanismes de résistances convenablement conservées (9). Périodicité : elle est à fixer par le biologiste selon son activité. Le CIQ doit être réalisé à chaque changement de lot de réactif et à chaque grosse opération de maintenance ou après résolution de panne. Un contrôle toutes les 2 semaines parait souhaitable et au minimum une fois par mois. Il est informatif d’effectuer des calculs de moyenne et d’écart-type sur les données successives qui permettent d’analyser quantitativement les résultats. Les résultats validés par le biologiste sont conservés tracés idéalement dans l’automate et dans l’informatique centrale. Contrôle externe de la qualité (CEQ), contrôle inter-laboratoire : Il est conseillé (indispensable pour l’accréditation), de participer lorsqu’ils existent à des contrôles externes à condition que l’organisme qui propose les souches soit lui-même sous assurance qualité voire accrédité. Dans la cas où les résultats obtenus ne sont pas satisfaisants, des actions correctives (revoir les causes possibles : 5M), sont mises en place et enregistrées. Conclusion : La mise en place de la Norme NF EN ISO 15 189 est le lien indispensable 100 pour réunir deux disciplines : -la qualité qui n’est pas une science -la microbiologie, science du monde vivant bactérien. Références et textes : 1Ordonnance n° 2010-49 du 13 janvier 2010 relative à la biologie médicale. 2Norme NF ISO 15189 : 2007.Laboratoires d’analyse de biologie médicale-exigences particulières concernant la qualité et la compétence. AFNOR. www.afnor.org 3Guides techniques d’accréditation et documents du COFRAC, section santé humaine(SH). LAB GTA 04 Guide de validation des méthodes en biologie humaine. www.cofrac.fr 4Communiqué du Comité de l’Antibiogramme de la Société Française de Microbiologie. Recommandations 2010. www.sfm.asso.fr 5Interna tional Organisation for Standardization (ISO). ISO 20776-1 et ISO 20776-2. Geneva. 6The European disk diffusion test. 2009. www.eucast.org 7Sirot J, Courvalin P, Soussy C-J. Definition and determination of in vitro antibiotic susceptibility breakpoints for bacteria. Clin Microbiol. Infect., 1996; Suppl 1: S5-S25. 8Clinical and Laboratory Standards Institute. Development of in vitro susceptibility testing criteria and quality control parameters ; Approved Guideline –Third edition. CLSI document M23-A3. CLSI,2008, Wayne, PA. REMIC, Référentiel en microbiologie médicale, 4ème édition 2010, Société Française de Microbiologie. www.sfm.asso.fr 196/50SEP 3 décembre 2010 - 11:25 - BORDEAUX L'expérience suisse J. Bille Laboratoire de bactériologie médicale, Institut de Microbiologie, Centre Hospitalier Universitaire Vaudois, Lausanne, Suisse Les laboratoires d’analyses médicales (et en particulier ceux de microbiologie) sont soumis à une législation fédérale en ce qui concerne l’assurance qualité et à une autorisation de pratiquer délivrée –pour les laboratoires de microbiologie– par l’Office fédéral de la Santé Publique sur la base d’une inspection du laboratoire, de son accréditation par un organisme indépendant et de la documentation du suivi, et de la réussite d’un programme de contrôle de qualité externe (CQE) reconnu. Il y a plusieurs types de laboratoires d’analyses médicales en Suisse (laboratoire du médecin praticien, laboratoires hospitaliers et privés), mais seuls certains laboratoires hospitaliers et privés peuvent effectuer des antibiogrammes. Les CQ internes en microbiologie suivent les critères définis dans le document AE-04/10 (http://www.european-accreditation.org), qui se base sur la norme ISO 17025 et regroupe les domaines suivants : personnel, environnement et hygiène, validation des méthodes, incertitudes de mesure, maintenance et calibration de l’équipement, réactifs et milieux de culture, matériel et cultures de référence, prélèvements, élimination des déchets, assurance qualité et contrôle des performances. Les recommandations concernant les milieux de culture préparés "in house" sont de tester la croissance, l’inhibition, la différenciation, et de vérifier les propriétés physiques spécifiques (pH, volume, stérilité). Les recommandations en ce qui concerne les milieux de cultures commerciaux sont de connaître les spécifications des fabricants, ainsi que l’identification des lots. Pour les réactifs de laboratoire, des tests de validité doivent être effectués avec chaque lot avec des organismes choisis de manière critique, agissant comme contrôles positifs et négatifs. Les souches de référence (ATCC ou autre collection reconnue) ne doivent être sous-cultivés qu’une seule fois (en multiples aliquots conservés congelés ou lyophilisés –reference stocks). Chaque aliquot ne peut faire l’objet que d’une subculture (working culture). Les procédures concernant les diverses méthodes d’établir in vitro la sensibilité des bactéries aux antibiotiques (méthode de diffusion-disques, Etest, méthodes commerciales) doivent comprendre des contrôles réguliers en utilisant des souches de référence (ATCC ou autre collection reconnue) et en vérifiant l’exactitude des mesures obtenues. La fréquence de ces contrôles dépend des méthodes et de la variation ou non des résultats obtenus. Tout nouveau lot de milieu doit aussi être testé au préalable. Lors d’utilisation rare (certains E-tests), une souche de référence est systématiquement testée en parallèle avec la souche clinique à tester. Le CQ externe est obligatoire, tant pour l’identification bactérienne que pour l’antibiogramme. Les laboratoires ont le choix entre le programme anglais UKNeqas Community Medicine (4 envois/an) ou General Bacteriology (12 envois/an), et un programme suisse développé à l’Institut de microbiologie médicale de Zurich (IMM-ZH) (4 envois/an). Les deux programmes ne sont pas identiques, mais consistent en l’envoi, au minimum 4 fois par année, d’une série d’échantillons (2-4), pour lesquels sont demandés l’identification et un antibiogramme. Les principales différences entre ces deux programmes ont trait à l’interprétation et la cotation des résultats. UK-Neqas accorde des points pour tous les antibiotiques testés obtenant un résultat correct par catégories (S-I-R), sans distinguer réellement les antibiotiques majeurs et mineurs pour l’espèce considérée. Le système suisse, qui se veut un peu plus éducatif, n’accorde des points que pour un nombre limité d’antibiotiques majeurs, et donne des pénalités (points négatifs) dans plusieurs situations dont le fait de tester un antibiotique inapproprié pour l’espèce considérée, l’omission de tester des antibiotiques clés (oxacilline pour S.aureus, par ex.), ou pour des discordances majeures (S RICAI, 2010 – Paris, France rendu R), et surtout très majeures (R rendu S). Les résultats des laboratoires individuels sont collectés par les centres de contrôle de qualité officiellement reconnus (CSCQ- Genève et MQ-Zurich), qui les anonymisent et les adressent une fois par année à une commission ad-hoc de la Société Suisse de Microbiologie (SSM), pour analyse et décision sur la base d’un "passing rate" de la réussite ou non du programme. Le système mis en place en Suisse a l’avantage de contraindre les laboratoires d’analyses médicales à des contrôles de qualité qui devraient leur permettre d’assurer un niveau de qualité de base en microbiologie diagnostique. Ceci est notamment important pour la surveillance de l’antibiorésistance au plan national (www.anresis.ch), qui se base sur les résultats de 25 laboratoires représentatifs en Suisse. Le système actuel n’est pas conçu pour assurer la détection de (nouveaux) mécanismes de résistance complexes ou difficiles à détecter avec des méthodes phénotypiques. Cependant, au niveau du personnel cadre (biologistes ou médecins), l’accréditation exige une formation continue d’au moins 80 h. par année pour les responsables FAMH. Cette formation est en partie assurée par la SSM, qui veille à adresser les problèmes nouveaux et émergeants, y compris dans le domaine de l’antibiorésistance. 3 décembre 2010 - 12:00 - 342A Développement vaccinal : méthodologie des essais cliniques O. Launay Université Paris Descartes, Faculté de médecine-Inserm-Assistance-Publique Hôpitaux de Paris, Hôpital Cochin, Paris, France Le développement clinique d’un nouveau vaccin suit les mêmes règles que celui d’un médicament classique. Cependant, le vaccin est un médicament qui présente des caractéristiques spécifiques qui vont influer sur les essais à mettre en place Les spécificités du vaccin et de la recherche vaccinale : Le vaccin est un médicament particulier qui se distingue des autres médicaments par 4 aspects principaux. Le premier est son mécanisme d’action. En activant le système immunitaire, son action persiste plusieurs années, voire toute la vie, après son administration. La seconde spécificité du vaccin est liée à son processus de fabrication. Le vaccin est un médicament biologique nécessitant pour sa fabrication la mise au point de procédés de haute technologie. Sa production est complexe, le plus souvent dépendante d’un savoir faire « artisanal » et les exigences réglementaires vis-à-vis du vaccin sont particulièrement élevées. Tout changement même minime dans le procédé de fabrication (changement de fournisseur d’excipient, changement d’adjuvant…) peut entraîner des modifications du produit final, de sa stabilité voir de son efficacité, nécessitant de vérifier la sécurité et l’immunogénicité du nouveau produit. La troisième spécificité du vaccin tient à la population cible des vaccins. Contrairement aux médicaments dits « classiques » administrés à des personnes malades ou présentant des facteurs de risque, le vaccin est un médicament de prévention primaire administré à des individus « sains » afin de diminuer un risque de survenue d’une maladie infectieuse. Les populations cibles sont généralement de très larges populations définies sur des critères démographiques (par exemple les nourrissons, les jeunes filles de 14 ans, les personnes de plus de 65 ans, …..). Son administration au sujet sain et son utilisation à large échelle nécessitent que la tolérance du vaccin soit évaluée de la façon la plus soigneuse possible et sur un nombre suffisant de sujets pour éliminer les risques d’effets indésirables fréquents. Enfin, la quatrième spécificité du vaccin est liée à l’impact de son utilisation. Le bénéfice collectif d’un vaccin est généralement supérieur à la somme du bénéfice pour chacune des personnes vaccinées, fonction de la couverture vaccinale d’une part et de l’agent infectieux d’autre part. Cette notion de protection collective conférée par le vaccin aux personnes non vaccinées sera anticipée au cours du développement vaccinal mais ne pourra être mesurée que par des études après la mise en place de la vaccination. Les différentes phases du développement clinique d’un nouveau vaccin préventif : A l’issue de la mise au point d’un candidat vaccin au laboratoire, son développement clinique repose sur la mise en place d’essais cliniques réalisés de façon séquentielle chez des sujets sains. L’objectif de ces essais est de constituer la documentation clinique (tolérance, immunogénicité, conditions d’administrations, efficacité) nécessaire à l’enregistrement du nouveau vaccin par les autorités réglementaires. Ces essais nécessitent des centres spécialisés pour la réalisation des phases précoces (essais de phases I et II) et la collaboration de plateformes d’immunomonitoring vaccinal capables de quantifier avec les tests les plus adaptées les réponses immunitaires induites par le vaccin qui indiqueront la dose de vaccin la plus immunogène et le schéma vaccinal adapté pour le passage aux essais de phase III. Les essais de phase III, réalisés sur des milliers de sujets exposés à l’agent infectieux, ont pour objectifs de valider contre placebo ou contre un vaccin déjà existant l’efficacité du vaccin pour prévenir la survenue de l’infection. Comme l’illustre la figure ci-dessous, le nombre de participants inclus dans les essais de phase III est de plus en plus élevé afin de permettre d’une part de prouver l’efficacité du vaccin pour une maladie dont l’incidence est parfois peu élevée et d’autre part d’assurer une tolérance acceptable avant l’administration à grande échelle du vaccin. Les Plans de Gestion du Risque et les études post-enregistrement demandés en complément de la pharmacovigilance classique dans le cadre de l'inscription au remboursement sont importants pour le suivi de la tolérance des vaccins et de leur intérêt de santé publique (impact en termes de morbidité, mortalité, recours aux soins, épidémiologie et écologie microbienne). En conclusion, le développement vaccinal de nouveaux vaccins repose sur la réalisation d’essais cliniques dont la méthodologie diffère de celle mise en œuvre pour les médicaments classiques. Dans ces essais qui doivent évaluer RICAI, 2010 – Paris, France 211/53S 3 décembre 2010 - 12:00 - 342A Quelles perspectives pour l’usage futur des inhibiteurs de la neuraminidase ? P. Dellamonica Service infectiologie, Hôpital de l'Archet 1, Nice, France Les inhibiteurs de la neuraminidase : oseltamivir (Tamiflu®) et zanamivir (Relenza®) agissent en bloquant l’action de la neuraminidase qui est essentielle pour la réplication de tous les virus Influenza. La pandémie A/H1N1 de 2009 a permis un large usage de ces médicaments, surtout de l’oseltamivir (Tamiflu®), tant à titre curatif que préventif. L’analyse des données publiées à cette occasion permet d’envisager les usages futurs de cette classe thérapeutique. ME. Falagas [1] rapporte une compilation de 22 études incluant 3 020 patients, dont la moitié (53,7%) traités par oseltamivir. Ces patients, pour la majorité, sont hospitalisés, voire en réanimation. Bien qu’il ne s’agisse pas d’études randomisées, la première constatation est une réduction de la mortalité si le traitement est débuté dans les 48 premières heures des symptômes, tout âge confondu, mais aussi pour la tranche d’âge de 1 à 17 ans. L’ensemble des données valide l’intérêt du traitement précoce. Dès décembre 2009, l’INVS [2] sur une compilation d’études, fait le point des données sur le sujet et confirme l’information. La mortalité annoncée par l’OMS le 08/11/2009, à 1,2% (6 260 décès/503 536 cas), celle concernant les formes graves sur le critère d’hospitalisation est dix fois supérieure dans ces études (12,8%). En effet, dans ces études, 16% des patients sont obèses, 12% sont asthmatiques ou BPCO, 8,4% sont des femmes enceintes. L’intérêt de l’oseltamivir apparaît ainsi clairement dans ces groupes à risque. Une étude d’AM. Siston [3] incluant 509 femmes enceintes hospitalisées montre que l’initiation précoce du traitement à moins de 48 heures du début des symptômes améliore le pronostic. Le risque de passage en réanimation, si le traitement est débuté après, passe de 56,9% vs 9,4% ((RR) 6.0 ; 95%). En compilant les résultats de cette étude avec 165 autres femmes admises en réanimation, le risque de décès semble se majorer plus on se rapproche du terme : 1er trimestre : 4 (7,1%), 2ème trimestre : 15 (26,8%), 3ème trimestre : 36 (64,3%). Toutefois A. Mc Geer [4] et EH. Lee [5] montrent que même 48 heures après le début des symptômes, le traitement conserverait une activité, notamment en réduisant les complications bactériennes pulmonaires. Durant l’épidémie de 2009, 18,3 millions de patients ont reçu des inhibiteurs de la neuraminidase, essentiellement de l’oseltamivir. Les données de tolérance étaient antérieurement très parcellaires pour les femmes enceintes et allaitantes, les enfants de plus et moins de 1 an. 4 071 cas d’effets indésirables ont été déclarés à Roche dont 13,8% d’avortements spontanés. Chez les enfants de moins de 1 an, 107 évènements sont rapportés chez 74 enfants dont 1 décès. Les diarrhées hémorragiques sont le plus souvent associées à une prise d’antibiotiques. Chez les personnes âgées, 343 effets secondaires sont rapportés chez 189 personnes. Chez les immunodéprimés, 143 évènements chez 72 patients (1,8% du total) essentiellement des complications respiratoires [6]. Bien sûr, l’imputabilité de l’oseltamivir est difficile à déterminer. L’oseltamivir a été commercialisé en 1999 et a surtout été prescrit au Japon (plus de 26 millions de traitements). Des virus résistants (mutation H275Y) ont été épisodiquement isolés dépendamment de l’usage faible ou important de l’oseltamivir. Sur le plan clinique, ces virus ne semblent pas donner de symptomatologie particulière. En avril 2009, la surveillance du A H1/N1 pandémique permet des isolements chez des enfants et jeunes adolescents : 302 cas sur 26 478 virus isolés au 21/07/2010 (0,011%), ce qui reste faible. Ils sont aussi isolés chez les immunodéprimés et en cas d’usage prophylactique de l’oseltamivir. Ces virus mutés restent sensibles au zanamivir. En conclusion, l’analyse de ces dossiers permet de définir les nouveaux challenges pour l’usage des inhibiteurs de la neuraminidase. Beaucoup de patients ont été hospitalisés et ont fait des séjours en réanimation, d’où la nécessité de disposer de formes injectables. Bien que la résistance soit un problème pour l’instant marginal, de nouveaux produits n’ayant pas de résistance croisée doivent être développés. En effet, ces virus mutés sont 101 SESSIONS INVITÉES Invited speakers sessions 201/51S l’efficacité du vaccin, une attention toute particulière est portée à la sécurité de son utilisation puisqu’il qui va être administré de manière préventive à un très grand nombre d’individus. Figure. Nombre de sujets enrôlés dans les études cliniques de développement vaccinal de phase III SESSIONS INVITÉES essio ions Invited speakers sess sensibles au paramivir et au laminavir. Les doses chez les patients à risque (immunodéprimés, obèses, femmes enceintes, enfants…) doivent être réétudiées, car c’est chez eux que les résistances ont été décrites et chez eux que la morbimortalité a été la plus élevée. Pour la même raison, la prophylaxie qui utilise une demi-dose de la dose curative doit être réévaluée vu le risque de sélection de ces mutants résistants. La plupart des publications cliniques font état d’une prescription importante d’antibiotiques dans les cas graves [7] allant à 37% des cas hospitalisés. Les critères de leur leu utilisation devraient être précisés, car il ne semble pas qu’ils puissent être utilisés en prévention des complications bactériennes secondaires. Mais le challenge le plus important est d’arriver à organiser la dispensation dans les 48 heures après l’apparition des premiers symptômes, notamment chez les personnes maintenant identifiées à haut risque d’hospitalisation (grossesse, obésité, jeunes enfants, immunodéprimés). La mise à disposition de ces médicaments, éventuellement sans prescription médicale, en cas de situation épidémique doit être envisagée, mais cela suppose une éducation, ce qui est un véritable enjeu si la situation se représentait en attendant un vaccin adapté à une nouvelle situation pandémique. Références : 1. Falagas ME, Vouloumanou EK, Baskouta E, Rafailidis PI, Polyzos K, Rello J. Treatment options for 2009 H1N1 influenza : evaluation of the publisched evidence. Int J Antimicrob Agents 2010, in press. 2. Intérêt d’un traitement précoce par antiviral pour réduire la sévérité et la mortalité par grippe A (H1N1) 2009 : donnés issues de la surveillance des formes graves. In : INVS du 21 décembre 2009. 3. Siston AM, Rasmussen SA, Honein MA et al. Pandemic 2009 influenza A (H1N1) virus illness among pregnant women in the United States. JAMA 2010; 303: 1517-25. 4. McGeer A, Green KA, Plevneshi A et al. Antiviral therapy and outcomes of influenza requiring hospitalization in Ontario, Canada. Clin Infect Dis 2007; 45: 1568-75. 5. Lee EH. Fatalities associated with the 2009 H1N1 influenza A virus in New York city. Clin Infect Dis 2010;50:1498-504. 6. Donner B, Bader-Weder S, Schwarz R, Peng MM, Smith JR, Niranjan V. Safety profile of oseltamivir during the 2009 influenza pandemic. Poster 4043, Options for the Control of Influenza VII, Ong Kong, China, 3-7 september 2010. 7. Hongjie Y, Qiaohong L, Yuan Y et al. Effectiveness of oseltamivir on disease progression and viral RNA shedding in patients with mild pandemic 2009 influenza A H1N1 ; opportunistic retrospective study of medical in China. BMJ 2010; 341: 1-9. 212/54S 3 décembre 2010 - 11:00 - 342B Bio-cristallographie des protéines et compréhension des mécanismes de résistance aux antibiotiques C. Mayer Institut Pasteur, Unité de Dynamique Structurale des Macromolécules, Paris, France Les processus biologiques sont les résultats d'interactions complexes, soit de macromolécules biologiques entre elles, soit de macromolécules avec de petits substrats, tels que les antibiotiques (Cavarelli, 2000). La connaissance des structures tridimensionnelles de ces macromolécules seules, ou engagées dans des complexes spécifiques, est essentielle pour la compréhension à l'échelle atomique des fonctions biologiques essentielles, telles que la transcription, la traduction, mais aussi la résistance aux antibiotiques. Les structures tridimensionnelles représentent ainsi un outil précieux dans l'étude des réactions complexes à l'origine des mécanismes du vivant et constituent l'un des piliers actuels de la biologie moléculaire moderne. L’intégration de ces structures dans le contexte plus général de la question biologique génère des retombées non seulement en recherche fondamentale mais aussi en recherche appliquée (domaine de la santé humaine, biotechnologies). La diffraction des rayons X par des monocristaux est la méthode par excellence pour l'étude des macromolécules biologiques à l'échelle atomique. La cristallographie a permis la détermination des structures tridimensionnelles de plusieurs dizaines de milliers de macromolécules biologiques dans des gammes de taille et de complexité très variées, allant de petites protéines jusqu’aux gros assemblages macromoléculaires complexes tels que le ribosome (le Prix Nobel de Chimie a été décerné en 2009 à trois chercheurs cristallographes pour leur travaux sur «la structure et la fonction du ribosome»). Figure 1. Ensemble des étapes constituant la détermination et l’analyse d’une structure de macromolécules biologiques par diffraction des rayons X. Ces études structurales par cristallographie s'appuient sur un ensemble d'approches complémentaires et multidisciplinaires. En effet, les étapes constituant la détermination et l’analyse d’une structure de macromolécules biologiques par diffraction des rayons X sont nombreuses (Figure 1) et font 102 appel à des disciplines aussi variées que la biologie moléculaire, la physicochimie et la physique. La première étape concerne les aspects de biologie moléculaire et de biochimie ayant trait aussi bien au clonage d’un fragment d’ADN dans un vecteur d’expression, à la production dans un organisme souvent hétérogène et à la purification de protéines qu’aux méthodologies nécessaires à la caractérisation biophysique plus ou moins élaborée de l’échantillon. L’étape suivante fait appel à un domaine d’application spécifique de la physico-chimie, à savoir la cristallogenèse qui aborde les notions de solubilité des molécules et du passage d’un état liquide à un état solide ordonné cristallin. Cette étape, fréquemment construite sur des criblages statistiques, se base sur la variation de paramètres physicochimiques, tels que la température, le pH, les concentrations en macromolécules biologiques, agent précipitant, et additifs. L’obtention d’un cristal diffractant de qualité représente une étape cruciale dans le processus de détermination d’une structure, en ce sens qu’elle constitue la charnière entre les champs des méthodes « humides » et in silico. Dès lors, les méthodes nécessaires à l’obtention des coordonnées atomiques du modèle final vont faire appel à toute une série de protocoles fortement informatisés allant de la collecte et du traitement des données expérimentales, fondées sur les notions théoriques et algorithmiques de la diffraction et de la cristallographie géométrique, jusqu’à l’affinement cristallographique et la recherche de fonctions d’énergie minimale en passant par la détermination des phases des réflexions, mettant en jeu des techniques aussi variées que les méthodes directes, les remplacements moléculaire ou isomorphe et la diffusion anomale (Mayer, 2010). Un survol des grands principes de la méthodologie sera présenté. L’étape finale consiste en l’interprétation de la structure et son intégration dans le contexte biologique. Chaque nouvelle structure tridimensionnelle bouleverse et balaye la vision, parfois très incomplète, du processus par lequel une fonction biologique est assurée. En effet, l'obtention en trois dimensions de l'arrangement des atomes dans la protéine apporte de nombreuses informations, allant de la notion de repliement associée aux relations existant entre la séquence, la structure et la fonction, jusqu’à la proposition d’un mécanisme catalytique détaillé lorsque la protéine est une enzyme. L’ensemble de ces informations permet ainsi de mieux comprendre le fonctionnement des protéines et ouvre notamment des perspectives dans la conception de nouvelles molécules actives entrant dans la composition des médicaments. Ces aspects seront illustrés par un exemple concernant les études structurales de l’ADN gyrase de Mycobacterium tuberculosis dans le contexte des mécanismes de résistance aux quinolones (Piton et al., 2009, 2010). Références Cavarelli J. (2000). Cristallographie des macromolécules biologiques. Techniques de l’ingénieur, P1090. Mayer C. (2010). Cours de cristallographie des macromolécules biologiques. Master 2 spécialité Biophysique, universités Pierre et Marie Curie (Paris VI) et Paris Diderot (Paris VII). Piton J, Matrat S, Petrella S, Jarlier V, Aubry A, Mayer C. (2009). Purification, crystallization and preliminary X-ray diffraction experiments on the breakage-reunion domain of the DNA gyrase from Mycobacterium tuberculosis. Acta Cryst Sect F Struct Biol Cryst Commun. 65 (Pt 11), 11821186. Piton J, Petrella S, Delarue M, André-Leroux G, Jarlier V, Aubry A, Mayer C. (2010). Structural insights into the quinolone resistance mechanism of Mycobacterium tuberculosis DNA gyrase. PLoS One. 5 (8), e12245. 218/55S 3 décembre 2010 - 11:40 - 343 Zonas et biothérapies : données de l’observatoire prospectif national français ratio G. Serac3, T. Tubach2, O. Lortholary6, D. Salmon4, X. Mariette1, M. Lemann7, P. Ravaud2, O. Chosidow5, pour le groupe RATIO 1 Service de rhumatologie, Hôpital de Bicêtre, Le Kremlin-Bicêtre 2Service d’épidémiologie, biostatistique et recherche clinique 3Service de dermatologie, Hôpital Bichat 4Service de médecine interne, Hôpital Cochin 5Service de dermatologie, Hôpital Henri Mondor 6Service de maladies infectieuses et tropicales, Hôpital Necker 7Service de gastro-entérologie, Hôpital Saint-Louis, Paris, France Introduction : Les anti-TNF-alpha ont une AMM pour diverses maladies inflammatoires chroniques telles que la polyarthrite rhumatoïde (PR), la spondylarthrite ankylosante (SPA), la maladie de Crohn (MC), la rectocolite hémorragique, le psoriasis. Les 3 molécules actuellement utilisées en France appartiennent à 2 catégories : les anticorps monoclonaux, infliximab (IFX) et adalimumab (ADA); un récepteur soluble, l’etanercept (ETA). Depuis leur AMM, des infections bactériennes graves et des infections opportunistes ont été rapportées, parmi lesquelles des zonas, parfois sévères. L’objectif de notre étude était de décrire les zonas survenant chez des patients sous anti-TNF et d’en déterminer les facteurs de risque. Matériel et méthodes : Un observatoire national prospectif a été mis en place par le groupe RATIO en 2004, auquel étaient déclarés les cas d’infections opportunistes ou bactériennes graves survenant chez des patients traités ou ayant été traités par anti-TNF, quelle que soit l’indication. Les cas étaient validés par un comité multidisciplinaire d’experts. Les cas de zona ainsi collectés pendant 3 ans ont été analysés. Chaque cas a été apparié à 4 témoins selon la maladie de fond. Les témoins étaient issus d’une base de données de témoins respectant les proportions de patients traités par chaque anti-TNF en France pendant la période considérée. Les données ont été étudiées en analyse univariée et multivariée. Résultats : 24 cas de zonas ont été colligés chez des patients traités par antiTNF pour une PR (n=19), une MC (n=4), une SPA (n=1). Le dernier anti-TNF reçu au moment du zona était ADA dans 10 cas, ETA dans 5 cas, IFX dans 9 RICAI, 2010 – Paris, France Références : 1-Strangfeld A, et al. JAMA 2009;301:737-44. 2-Smitten AL, et al. Arthritis Rheum 2007;57:1431-8. 223/59S 3 décembre 2010 - 14:30 - HAVANE Devant une infection à staphylocoque ? B. Fantin Service de Médecine Interne, Hôpital Beaujon, Clichy, et EA3964 « Emergence de la résistance bactérienne in vivo », Faculté de Médecine, Université Paris Diderot, Paris, France Deux types de situations et de problématiques cliniques et microbiologiques peuvent amener à utiliser une association d’antibiotiques dans les infections à staphylocoque : i) les infections bactériémiques, avec ou sans endocardite, dans le but d’augmenter la clairance bactérienne, réduire la durée de positivité des hémocultures afin d’améliorer la survie. Dans ce cas, la gentamicine est habituellement utilisée pour sa rapidité de bactéricidie et sa synergie de bactéricidie in vitro quand elle est associée à une pénicilline antistaphylococcique ou la vancomycine, en fonction de la sensibilité ou non du staphylocoque à la méticilline ; ii) les infections de foyers profonds, telles les ostéites ou endocardites notamment, ou sur les infections sur matériel étranger, situations dans lesquelles les propriétés pharmacocinétiques et pharmacodynamiques de la rifampicine en font un partenaire, sinon incontournable, en tout cas toujours envisagé quand la souche est sensible : activité antistaphylococcique majeure in vitro et dans les modèles expérimentaux, diffusion intra-tissulaire et intracellulaire importante, activité sur les bactéries adhérentes et en phase stationnaire. Cependant, la fréquence élevée de sélection de mutants résistants justifie l’usage d’une association pour prévenir ce phénomène et profiter des qualités de cette molécule. Cependant, le niveau de preuve d’une part, et des données récentes d’autre part, justifient une analyse plus critique de ces habitudes de prescription. Concernant l’association de la gentamicine à une penicilline antistaphylococcique ou la vancomycine dans l’endocardite, sa justification repose sur la démonstration d’une plus rapide stérilisation des végétations dans l’endocardite à Staphylococcus aureus sensible à la méticilline (SDMS) chez le lapin. Chez l’homme cependant, ce phénomène n’a jamais été clairement démontré, probablement en raison d’une bactéricide importante des pénicillines antistaphylococciques en monothérapie. En effet, dans une étude randomisée contrôlée chez 74 patients ayant une endocardite du cœur droit à SDMS, le taux de guérison était de 92% chez les patients traités pendant 14 jours de pénicilline M versus 94 % chez les patients ayant reçu de la gentamicine pendant 7 jours, sans bénéfice microbiologique ou clinique (1). Les autres études, plus anciennes ou de moindre qualité méthodologique, ont montré des résultats discordants quant à l’impact de l’association sur la vitesse d’obtention de l’apyrexie et de stérilisation des hémocultures et l’absence d’impact sur la morbi-mortalité (2, 3). Néanmoins, il était consensuel de considérer que l’adjonction de gentamicine pendant les premiers jours du traitement d’une bactériémie compliquée ou d’une endocardite est bénéfique en terme de rapport bénéfice/risque, si l’association ne dépasse pas 3-5 jours. Ce bénéfice de l’association pourrait être remis en cause par la démonstration récente d’une néphrotoxicité significativement accrue de l’association par rapport à une monothérapie par pénicilline M ou vancomycine, malgré l’utilisation de gentamicine à faible dose (3 mg/kg/j) et pour une durée limitée à 3-5 jours (4). Le recours à l’association de rifampicine à une pénicilline M ou la vancomcyine dans l’endocardite infectieuses repose sur le bénéfice de l’association à la rifampicine dans les modèles expérimentaux d’infection sur prothèse et les recommandations dans l’endocardite sur prothèse. Cependant, une étude plus récente vient rappeler que, d’une part, cette association n’est pas recommandée dans les infections sur valves natives, et qu’elle peut être délétère (5). Ainsi, l’adjonction de rifampicine au traitement standard (pénicilline M ou vancomycine) dans une cohorte de 82 endocardites confirmées à S. aureus est associée à plus d’effets secondaires, à la sélection de souches résistantes à la rifampicine chez 21% des patients et à l’absence RICAI, 2010 – Paris, France de bénéfice clinique ou bactériologique. Ces résultats rappellent aux cliniciens que le fréquent antagonisme retrouvé in vitro entre pénicilline M ou vancomcyine et rifampicine explique que le bénéfice de l’association ne soit retrouvé que dans certaines situations (infections sur corps étranger notamment) (6) et sous certaines conditions d’utilisation (introduction de la rifampicine une fois la bactériémie contrôlée) (5). Dans les infections osseuses chroniques et/ou sur matériel prothétique, l’utilisation d’une association fluoroquinolone-rifampicine est largement validée par les données expérimentales et cliniques et par la pratique, même si le risque de sélection de souches résistantes à la rifampicine reste réel (7). L’association originale de cefotaxime et de fosfomycine, parfois recommandée pour le traitement d’infections staphylococciques sensibles ou résistantes à la méticilline, est synergique in vitro et in vivo si la souche est sensible à la fosfomycine (8). Le linezolide a une activité antistaphylococcique essentiellement bactériostatique dont l’intérêt repose sur sa biodisponibilité orale et son activité sur les souches résistantes à la méticilline ; il n’y a pas de molécule qui, en association, ait démontré un bénéfice constant . Enfin, la daptomycine est rapidement bactéricide, expliquant l’absence de bénéfice d’association à la gentamicine. Son association à la rifampicine pourrait avoir un intérêt dans les infections osseuses ou sur matériel étranger. Références Ribera E, Gomez-Jimenez J, Cortes E, et al. Effectiveness of cloxacillin with and without gentamicin in short-term therapy for right-sided Staphylococcus aureus. Ann Int Med 1996; 125: 969-74. 1. Abrams B, Sklaver A, Hoffman T, et al. Single or combination therapy of staphylococcal endocarditis in intravenous drug abusers. Ann Intern Med 1979; 90: 789-91. 2. Korzeniowski O, sande MA. Combination antimicrobial therapy for Staphylococus aureus endocarditis in patients addicted to parenteral drugs and in nonaddicts: a prospective study. Ann Intern Med 1982; 97: 496-503. 3. Cosgrove SE, Vigliani GA, Campion M, et al. Initial low-dose gentamicin for Staphyloccus aureus bacteremia and endocarditis is nephrotoxic. Clin Infec Dis 2009; 48: 713-21. 4. Riedel DJ, Weekes E, Forrest GN. Addition of rifampin to standard therapy for treatment of native valve infective endocarditis caused by Staphylococcus aureus. Animicrob Agents Chemother 2008; 52: 2463-7. 5. Perloth J, Kuo M, Tan J, et al. Adjunctive use of rifampin for the treatment of Staphylococcus aureus infections. Arch Intern med 2008; 168: 805-819. 6. Zimmerli W, Trampuz A, Ochsner PE. Prosthetic-joint infection. N Engl J Med 2004; 351: 1645-54. 7. Portier H, Tremeaux JC, Chavanet P, et al. Treatment of severe staphylococcal infections with cefotaxime and fosfomycin in combination. J Antimicrob Chemother. 1984; 14 (Suppl B): 277-84. 235/61S 3 décembre 2010 - 15:30 - 342A Prophylaxie pré-exposition de l’infection par le VIH J. Molina Service des maladies infectieuses et tropicales, Hôpital Saint Louis, Université Paris Diderot Paris VII, Agence Nationale de Recherches sur le SIDA et les Hépatites Virales, Paris, France Dans sa récente publication sur la surveillance de l’infection par le VIH SIDA en France en 2008, l’Institut National de Veille Sanitaire a estimé à environ 6 940 (IC 95% : 5430-8500) le nombre de nouvelles contaminations par le VIH en France (1). Ce nombre de nouvelles contaminations est à mettre en balance avec le nombre de déclarations de SIDA au cours de la même période qui n’est plus que d’environ 1550 cas par an en 2008. Ceci témoigne donc de l’insuffisance des mesures actuelles de prévention de l’infection par le VIH en France et de la nécessité de renforcer cette prévention. Par ailleurs, alors que ce nombre de nouvelles déclarations d’infections par le VIH diminue globalement en France depuis 2003 dans tous les groupes à risque, il est stable voire augmente dans le groupe des homosexuels masculins qui représente à lui seul 48 % de l’ensemble des nouvelles déclarations de séropositivités en 2008 soit environ 3320 cas (IC 95% : 2830-3810). Ce nombre élevé de nouvelles contaminations par le VIH chez les homosexuels masculins est associée à l’augmentation parallèle de l’incidence des infections sexuellement transmissibles (infections à chlamydiae, syphilis) qui témoigne chez ces sujets de la persistance de comportements sexuels à risque vis-à-vis du VIH et suggère que c’est bien le nombre de nouvelles contaminations par le VIH qui est en augmentation. Il est donc essentiel de poursuivre des actions de prévention dans cette population dont l’incidence est estimée à 1% par an, soit 200 fois le taux d’incidence de la population hétérosexuelle (en estimant à 329 000 personnes le nombre d’homosexuels masculins âgés de 18 à 69 ans en France). Ce taux d’incidence des nouvelles contaminations est même estimé à 7.5% (IC 95% : 4.5-10.5%) chez les homosexuels fréquentant les établissements de convivialité gay parisiens, dans l’enquête Prevagay réalisée en 2009 à Paris (2). Dans cette enquête la prévalence de l’infection par le VIH était estimée à 17,7%, et 20% des personnes infectées par le VIH ne se savaient pas séropositives. Cette incidence des nouvelles contaminations par le VIH chez les homosexuels en France est donc préoccupante, et montre que des actions de prévention et de dépistage spécifiques et novatrices doivent être engagées de manière urgente. De nouvelles approches de prévention de l’infection par le VIH sont donc nécessaires pour prendre en compte les limites des stratégies actuelles. Parmi les mesures de prévention qui peuvent être proposées à ces personnes, le traitement antirétroviral pré-exposition (PrEP) pourrait trouver sa place (3). La Prep consiste à administrer, chez des personnes non infectées par le VIH, un antirétroviral ou une combinaison d’antirétroviraux par voie locale (gel rectal ou vaginal) et/ou orale (comprimé) avant une exposition au VIH qu’elle soit 103 SESSIONS INVITÉES Invited speakers sessions cas. 6 patients avaient été exposés à plusieurs anti-TNF. Une corticothérapie générale était associée dans 16 cas. 7 patients présentaient des critères de gravité : atteinte multimétamérique, disséminée ou récidivante, kératite, méningite. Le délai médian de survenue de l’infection était 11,4 mois. La guérison était obtenue dans tous les cas, que l’anti-TNF ait été arrêté (n=16) puis réintroduit (n=12), ou non arrêté (n=7). Un cas a récidivé 2 fois après réintroduction. Les patients ont été suivis en moyenne 24 mois. En analyse multivariée, le traitement par IFX et ADA était significativement associé à la survenue d’un zona (OR, 3.37 IC 95%, 1.10-10.30), mais pas le traitement par ETA. Une durée de traitement <1an par le dernier anti-TNF était également associée à la survenue d’un zona (OR, 2.68 IC 95%, 1.01-7.14). Discussion : Nos résultats (cas/témoins) sont en accord avec une étude récente selon laquelle, chez des patients traités par anti-TNF pour une PR, les anticorps monoclonaux sont associés à un risque accru de zona, et non le récepteur soluble (1). Il existe d’ailleurs une plausibilité biologique de ce résultat. Quelque soit l’anti-TNF, le zona survient préférentiellement dans la première année de traitement, comme c’est le cas lors de l’immunodépression induite après greffe de moelle osseuse et d’organes solides. La plupart des patients étaient traités par anti-TNF pour une PR, population présentant déjà un risque de zona supérieur à la population générale (2). Notre étude n’avait pas pour objectif de déterminer une incidence, en raison du mode de recrutement de RATIO et du manque d’exhaustivité. Il est également probable que les cas rapportés aient été plus graves. Ils permettent néanmoins d’alerter sur l’évolution possible des zonas chez ce type de patients à considérer comme immunodéprimés, et les différents risques selon la molécule utilisée. Mots clé : anti-TNF-alpha, zona, infection opportuniste SESSIONS INVITÉES Invited speakers sessions sexuelle ou sanguine (chez le toxicomane). En effet, compte tenu de l’échec actuel des stratégies de vaccination et des microbicides, ce type de stratégie couplée aux autres mesures de prévention (usage du préservatif, modification des comportements sexuels) permettrait possiblement une réduction de la transmission sexuelle du VIH comme cela a été réalisé dans le cadre de la transmission materno-fœtale de l’infection par le VIH. Le premier essai de PrEP a été initié en 2004 chez 936 femmes au Ghana, au Cameroun et au Nigéria (4). Il s’agissait d’une étude évaluant un traitement continu par le Ténofovir par comparaison au placebo. Cette étude a permis de vérifier la bonne tolérance du traitement. Aucun effet indésirable notable clinique ou biologique n’a été rapporté au cours de cette étude ni aucune augmentation des comportements à risque. Seules deux contaminations ont été observées dans le groupe Ténofovir contre 6 dans le groupe placebo mais le nombre de contaminations était trop faible pour pouvoir conclure de façon formelle à l’efficacité de cette stratégie même si elle est vraisemblable. De façon intéressante, il n’a pas été observé de changement des comportements sexuels pendant cette étude, avec plutôt une diminution du nombre de partenaires sexuels et de rapports non protégés (5). Plus récemment ont été rapportés les résultats de l’essai CAPRISA 004, évaluant en Afrique du Sud l’efficacité et la tolérance d’un gel vaginal de ténofovir à 1%, en prévention de l’infection par le VIH (6). Cette étude randomisée en double-aveugle contre placebo chez 889 femmes de 18 à 40 ans a apporté pour la première fois la démonstration de l’efficacité de cette stratégie de prophylaxie pré-exposition de l’infection VIH. En effet, l’utilisation du gel de ténofovir appliqué dans les 12 heures avant les rapports sexuels avec une seconde dose appliquée dans les 12 heures après les rapports, a permis de réduire de 39% (intervalle de confiance à 95% : 6–60%) l’incidence de l’infection par le VIH dans le groupe ténofovir par rapport au groupe placebo (5.6% vs. 9.1%). Cette diminution de l’incidence de l’infection VIH s’est également accompagnée d’une diminution de l’incidence de l’infection à HSV-2 de 51%. L’efficacité du gel de ténofovir était d’autant meilleure que l’observance était élevée. Enfin, au cours de cette étude il a été observé une diminution du nombre de rapports sexuels et une augmentation de l’utilisation du préservatif dans les deux bras. Lors de la dernière conférence sur le SIDA à Vienne en 2010 ont été également rapportés les résultats d’une étude sponsorisée par le CDC aux Etats-Unis qui a inclus 400 homosexuels masculins (7). Cette étude randomisée contre placebo avait surtout pour but d’évaluer la tolérance d’une prophylaxie pré-exposition par le Ténofovir à raison de 300 mg/j (un comprimé par jour). Au cours des deux années de cette étude, la tolérance clinique et biologique du ténofovir s’est révélée tout à fait identique à celle du placebo, en particulier en ce qui concerne les élévations de la créatinine ou des transaminases et les hypophosphorémies. Cette étude randomisée contre placebo n’avait pas la puissance nécessaire pour évaluer l’efficacité de cette stratégie mais il est intéressant de constater que pendant la phase de doubleaveugle, 3 séroconversions pour le VIH ont été observées dans le groupe placebo, aucune dans le bras ténofovir. Il n’a pas été noté non plus dans cette étude une augmentation des rapports sexuels non protégés. Ces résultats sont donc encourageants tant en ce qui concerne la tolérance de la Prep qu’en ce qui concerne sa probable efficacité. Il existe plusieurs autres études en cours dans le monde évaluant l’efficacité de cette stratégie de PrEP à base d’antirétroviraux dans la prévention de l’infection par le VIH chez l’homme. Ces essais de PrEP s’adressent à des couples séro-différents, des femmes à haut-risque ou à des toxicomanes par voie intraveineuse. Dans tous les cas, les stratégies évaluées sont basées sur un traitement antirétroviral continu par voie orale ou locale associant une combinaison de ténofovir, ou de ténofovir et de FTC par comparaison à un placebo. Une seule étude d’efficacité s’adresse aux homosexuels masculins, il s’agit de l’étude Iprex. Cette étude sponsorisée par le NIAID, la Bill et Melinda Gates Foundation, et l’Université de Californie a recruté 3 000 homosexuels aux Etats-Unis, au Brésil, en Equateur, au Pérou, en Afrique du Sud et en Thaïlande afin d’évaluer l’efficacité d’une stratégie de Truvada® versus placebo en traitement continu. Les résultats de cette étude sont attendus pour la fin 2010 ou le début 2011. Par ailleurs des études évaluant la faisabilité de Prep intermittentes sont en cours, y compris en France à l’ANRS. Il semble en effet plus pertinent d’évaluer une stratégie de PrEP «à la demande», synchrone de l’exposition sexuelle qu’une Prep continue, car c’est de cette manière que la PrEP sera probablement prise par les patients si elle devait s’avérer disponible. Les données obtenues chez l’animal sont de plus en faveur de l’efficacité de ce type de stratégie de PrEP intermittente (8-9). D’autres molécules antivirales comme le maraviroc sont également évaluées comme agent potentiel de Prep avec des résultats prometteurs chez l’animal et des données pharmacologiques intéressantes chez l’homme (10-11). Si toutes les études d’efficacité des Prep sont menées actuellement contre placebo, elles ne représentent que la première étape de la démonstration de l’intérêt de ces Prep. En effet, il sera essentiel avant de généraliser l’usage des Prep de bien vérifier la durabilité de l’effet protecteur sur le long terme, et également en dehors des conditions d’un essai contre placebo. En particulier les éventuelles modifications des comportements à risque devront être soigneusement étudiées afin de détecter une éventuelle désinhibition qui pourrait annuler le bénéfice de cette stratégie. Par ailleurs les aspects d’observance et de tolérance seront essentiels à évaluer de même que les conséquences virologiques et immunologiques de la Prep chez les sujets qui s’infecteront malgré tout par le VIH. Une évaluation des couts sera également indispensable. Nous n’en sommes donc qu’aux débuts de l’évaluation des antirétroviraux en prophylaxie pré-exposition, qui représente un large champ d’investigation multidisciplinaire à mener également en partenariat avec les associations de patients, et les représentants des communautés les plus à risque. 104 Bibliographie 1. Le Vu S, Le Strat Y, Barin F, et al. Population based HIV incidence in France 2003-08: a modelling analysis. Lancet Infectious Diseases 2010; 10:682-7. 2. Enquête Prevagay. Première estimation de l’incidence du VIH auprès des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes fréquentant les établissements de convivialité gay parisiens. Communiqué de presse INVS, ANRS , SNEG du 11 février 2010. 3. Youle M, Wainberg MA. Pre-exposure chemoprophylaxis as an HIV prevention strategy. J Int Assoc Physicians AIDS Care 2003, 2, 102-5. 4. Peterson L et al. Tenofovir disoproxil fumarate for prevention of HIV infection in women: A phase 2, double-blind randomized placebocontrolled trial. PLOS Clinical trials 2007 2 (5) e27 5. Guest G, Shattuck D, Jonhson L et al. Changes in sexual behavior among participants in a PrEP HIV prevention trial. Sexually Transmitted Diseases 2008, 12:1002-8. 6. Abdool Karim Q, Abdool Karim SS, Forhlich J, et al. 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On considère classiquement qu’environ le ¼ de la population mondiale, sous toutes les latitudes, héberge ce parasite, avec des fluctuations géographiques de 10 à 90% expliquées par divers facteurs (habitudes alimentaires vis-à-vis de la viande, niveau d’hygiène, richesse de l’environnement en félidés, climat …) (AFFSA, 2005). Cette très large distribution mondiale s’accompagne pour le parasite d’une très vaste gamme d’espèces hôtes, comportant en théorie tous les mammifères et oiseaux. La migration humaine par elle-même ne joue pas réellement de rôle dans la circulation du toxoplasme. Il faut se souvenir que, comme pour tout parasite transmis par carnivorisme, l’homme constitue une impasse parasitaire pour le parasite. Les seules situations dans lesquelles le toxoplasme est transmis d’un individu à un autre sont la toxoplasmose congénitale et la transmission par greffon, pathologies potentiellement sévères, mais sans implication épidémiologique majeure. En raison du rôle majeur des habitudes alimentaires dans la prévalence de la toxoplasmose humaine, les conséquences de la migration humaine pourront cependant se traduire par des prévalences plus ou moins élevées en fonction des groupes ethniques au sein d’une population. Ainsi, au sein de la population française, la prévalence est plus faible chez les personnes originaires d’Asie du Sud-est ou du Maghreb (Ancelle et coll. 1996). Une autre façon d’aborder les conséquences de la migration humaine est par le biais des génotypes du toxoplasme. Même si la classification génotypique du parasite est encore en cours d’exploration et se heurte à des difficultés liées à la nature sexuée du parasite, il existe manifestement une distribution géographique des génotypes. L’Europe, en particulier l’Europe du Nord et de l’Ouest (France) est le règne du Type II (plus de 90% des cas chez l’homme comme chez l’animal) (Dardé 2008). Le Type III, de répartition mondiale, semble également se retrouver avec une plus grande fréquence en Europe du Sud. En Amérique du Nord, les Types II et III prédominent également, mais des génotypes atypiques y sont retrouvés de plus en plus souvent. L’Afrique de l’Ouest et du Centre héberge des génotypes caractérisés par des combinaisons d’allèles I et III et décrits comme de nouvelles lignées clonales (Africa 1, 2, 3 ..) (Ajzenberg et al. 2009 ; Mercier et al, in press). L’Amérique du Sud, notamment le Brésil, se caractérise par une grande diversité génotypique, avec là-aussi, des lignées clonales qui pourraient être partagées avec l’Afrique, voire l’Asie (Ajzenberg et al. 2004 ; Lehmann et al. 2006). La région amazonienne, et notamment la forêt primaire de la Guyane Française, constitue le point chaud de la diversité génotypique du toxoplasme. Jusqu’à présent, chaque isolat provenant de cette zone présente un génotype unique, qui ne peut être regroupé par les méthodes d’analyse génétique avec d’autres lignées existantes (Ajzenberg et al. 2004 ; Carme et al. 2009). Cette diversité géographique se retrouve dans l’analyse des génotypes isolés RICAI, 2010 – Paris, France RICAI, 2010 – Paris, France 253/65S 3 décembre 2010 - 14:50 - 352A HTLV-1 : épidémiologie moléculaire, variabilité génétique et migration humaine de populations infectées A. Gessain, O. Cassar Unité EPVO, Institut Pasteur, Paris, France L’HTLV-1 n’est pas un virus ubiquitaire. L’estimation est de 15 à 25 millions de sujets infectés dans le monde, avec des zones d’endémie élevée (> 2 % de séroprévalence dans la population adulte) telles le sud du Japon, certaines régions de l’Afrique intertropicale (sud Gabon ,..), la région Caraïbe et ses alentours en Amérique centrale et du Sud, certaines régions de Mélanésie et du Moyen-Orient (Nord-Est de l’Iran). Dans ces zones, de 0,5 à 50 % des sujets selon le sexe, l’âge, le groupe ethnique et l’origine géographique possèdent des anticorps spécifiquement dirigés contre les antigènes viraux d’HTLV-1. L’augmentation de la séroprévalence HTLV-1 avec l’âge, surtout chez la femme après 30-40 ans, est caractéristique et pourrait refléter principalement soit un effet cohorte, (montré au Japon), soit une transmission plus efficace de l’homme vers la femme (montrée dans plusieurs études), soit les deux, soit, mais cela semble moins probable, une réactivation virale d’une infection silencieuse sur le plan immunitaire survenant lors de l’immunodépression relative liée à l’âge. L’existence de foyers localisés de forte endémie virale, par exemple les îles de Kyushu, Shikoku et Okinawa au Japon, certaines régions du Gabon et du Zaïre ou de Colombie et de Guyane française en Amérique du Sud, qui sont souvent situées près de zones d’endémie HTLV-1 plus faible, est une autre caractéristique majeure de l’infection par ce virus. L’origine de cette répartition en foyers géographiques ou ethniques, qui forment parfois de véritables puzzles dans une région donnée, est mal comprise. Cette situation pourrait être le reflet d’un effet fondateur dans un groupe particulier, suivi de la persistance d’une forte transmission virale liée à des conditions environnementales ou socioculturelles favorables, encore mal connues. En effet, les foyers de forte endémie HTLV-1 sont souvent constitués de groupes de populations ayant vécu de façon assez isolée durant de longues périodes. La très forte endémie HTLV-1 dans la population Noir-marron du Surinam et de Guyane française en est un exemple. L’HTLV-1 se transmet assez difficilement dans les populations humaines et nécessite avant tout des contacts répétés. En effet, la transmission s’effectue, d’une part de la mère à l’enfant, principalement par un allaitement prolongé de plus de 6 mois, avec cependant un taux de transmission assez faible, de l’ordre de 10-20 %. D’autre part, ce virus se transmet, par contact sexuel avec une transmission très préférentielle dans le sens homme-femme. Enfin, de façon plus récente dans la population humaine, l’HTLV-1 se transmet par voie sanguine lors de transfusion et chez les toxicomanes aux drogues intraveineuses, toujours par l’intermédiaire de cellules lymphoïdes infectées. L’HTLV-1 est principalement l’agent étiologique de 2 maladies sévères : une prolifération maligne de lymphocytes CD4, de très mauvais pronostic; la leucémie/lymphome T de l’adulte (ATLL) et une neuro-méylopathie chronique progressive, la paraparésie spastique tropicale/myélopathie associée à l’HTLV1 (TSP/HAM). De plus l’HTLV-1 est aussi associé à d’autres maladies comme des uvéites, des dermatites infectieuses et des myosites. On considère que près de 5-10% des personnes infectées développeront, durant leur vie, une maladie associée. De façon générale, la thérapeutique des ATL et des TSP/HAM reste très décevante malgré des progrès récents dans le cadre des formes chroniques et « smoldering » des ATL. Enfin, un important problème de santé publique, pour les banques du sang, les dons d’organes et les greffes, concerne la signification des sérologies dites indéterminées. Ces réactivités vues en Western blot (immuno-transfert) sont fréquentes lorsque l’on teste les sérums/plasmas provenant de certaines régions, surtout tropicales. Elles regroupent principalement des réponses sérologiques dirigées contre des antigènes de la région gag (surtout p19). Leur signification est mal connue, néanmoins, dans la grande majorité des cas, elles ne semblent pas refléter une infection réelle par un rétrovirus de type HTLV-1. La première séquence provirale complète d’un HTLV-1 a été réalisée en 1983 à partir d’une souche provenant d’un patient ayant un ATLL. Le génome de ce prototype nommé ATK comporte 9032 pb. À ce jour, uniquement une dizaine de séquences complètes d’HTLV-1 ont été publiées. Dès la découverte de l’association entre HTLV-1 et la TSP/HAM, la question s’est posée de savoir s’il existait des séquences virales spécifiques d’une pathologie leucémique ou neurologique. En effet, dans certains modèles expérimentaux murins, des processus tumoraux hématologiques et certaines maladies neurologiques dégénératives sont spécifiquement liés à des mutations dans la séquence du LTR ou du gène env. Des travaux initiaux n’ont pas permis de montrer de différences évidentes entre les souches de TSP/HAM et d’ATLL. Par la suite, de nombreuses équipes, dont la nôtre, ont séquencés en partie de multiples isolats d’HTLV-1 (actuellement près d’un millier sont publiés), provenant de patients ayant des TSP/HAM, des ATLL, ou simplement de sujets HTLV-1 séropositifs sains. À nouveau, aucune séquence spécifiquement associée à une pathologie donnée n’a été mise en évidence, du moins dans les gènes env, tax, pol et dans le LTR. De plus, des études fonctionnelles in vivo, utilisant des souris transgéniques, ayant des séquences de LTR originaires d’ATLL versus TSP/HAM, n’ont pu conclure à l’existence de différences phénotypiques. Il est donc peu probable qu’il existe des souches spécifiquement leucémogènes ou neurotropes d’HTLV-1. Dès les premiers travaux d’épidémiologie moléculaire sur HTLV-1, il est apparu que la séquence de son génome était très peu variable. Comment pouvait-on donc réconcilier cette très grande stabilité génétique avec une charge provirale élevée présente chez les individus infectés par l’HTLV-1, même en l’absence de prolifération maligne de type ATLL ? En effet, rappelons que chez un patient ayant une TSP/HAM, jusqu’à 30 % des lymphocytes peuvent être infectés. Soit le virus possède une transcriptase inverse (RT) dotée d’une exceptionnelle fidélité, soit l’HTLV-1 utilise peu la 105 SESSIONS INVITÉES Invited speakers sessions chez l’homme. Ainsi, dans une étude réalisée en France sur les isolats provenant de patients qui réactivent une toxoplasmose chronique lors d’une immunodépression (SIDA, greffes, hémopathies …), le génotype de la souche infectant le patient est en relation avec l’origine géographique de ce patient : les patients africains sont infectés par des souches de type africain, alors que les patients européens réactivent des infections dues à des souches de type II ou III (Ajzenberg et al. 2009). Dans le cadre des patients immunodéprimés et en raison du rôle majeur du statut immunitaire, l’influence du génotype n’a pu être mise en évidence. Ce n’est pas le cas des patients immunocompétents qui peuvent développer des toxoplasmoses acquises sévères, voire mortelles après infection par une souche de type amazonien (Carme et al. 2002 ; 2009). De même, des cas de toxoplasmoses congénitales sévères ont été observés en France après contamination lors d’un voyage au Brésil (Gilbert et al. 2009). On peut rapprocher des toxoplasmoses acquises lors de voyages celles acquises après consommation de viande importée. Plusieurs cas de toxoplasmose sévère ont ainsi été observés après consommation de viande de cheval crue, importée du Canada ou d’Amérique du Sud (Elbez-Rubinstein et al. 2009). Les méthodes de génotypage par microsatellites développées au CNR Toxoplasmose permettent de tracer l’origine géographique des souches isolées de ces patients. En fait, à plus large échelle de temps, on peut penser que les migrations humaines ont joué un rôle dans la circulation du toxoplasme et la distribution de ses souches par le biais des animaux qui les ont accompagnées : les chats domestiques qui assurent la dissémination du parasite dans l’environnement et les rongeurs qui ont permis l’infection des chats. Les chats étaient assez systématiquement embarqués à bord des bateaux faisant route entre l’Europe, l’Amérique du Nord ou du Sud, et l’Afrique afin de lutter contre les rongeurs qui s’attaquaient aux réserves de nourriture (Lehmann et al. 2006). Les rongeurs et chats pouvaient débarquer sur d’autres continents favorisant l’implantation des génotypes. Cette hypothèse a été avancée pour expliquer que des lignées clonales identiques soient retrouvées en Afrique et en Amérique du Sud, ou aux Antilles et sur la côte guyanaise. Toutefois, il est possible que cette influence au niveau continental n’ait été que marginale. Le génotype II, prédominant en Europe, n’est pratiquement pas retrouvé en Amérique du Sud ou en Afrique, malgré l’importance des relations économiques et des transports par bateaux entre ces deux continents et l’Europe. Au sein d’un même pays, l’influence des échanges économiques et des transports de marchandise a pu être retrouvée sous forme de flux géniques entre les souches des grandes villes, flux géniques qui n’existaient pas avec les souches isolées au sein de villages reculés (Mercier et al. in press). Plus que les migrations humaines, c’est l’anthropisation du milieu, la domestication des chats et des animaux de rente qui semblent avoir joué un rôle majeur dans la structuration des populations de toxoplasmes. La sédentarisation et les pratiques de domestication des chats créent des foyers de propagation d’un même type génétique de toxoplasme (Lehmann et al. 2003). Elle s’accompagne à la longue d’une perte de la biodiversité parasitaire. A l’opposé, une très grande richesse génotypique et allélique est retrouvée dans des milieux sauvages tels que la forêt amazonienne (Ajzenberg et al. 2004). L’expansion concomitante, il y a 10 000 ans, de l’élevage, de la sédentarisation et des 3 lignées clonales majeures (types I, II et III) du toxoplasme est un argument indirect de l’influence humaine sur la structuration des populations de toxoplasmes (Khan et al. 2007). Afssa (2005) Toxoplasmose: état des connaissances et évaluation du risque lié à l’alimentation – rapport du groupe de travail “Toxoplasma gondii” de l’Afssa. 328p Ajzenberg D, Banuls AL, Su C, Dumetre A, Demar M, et al. (2004). Genetic diversity, clonality and sexuality in Toxoplasma gondii. Int J Parasitol 34, 1185-96. Ajzenberg, D., Yera, H., Marty, P., Paris, L., Dalle, et al. (2009). Genotype of 88 Toxoplasma gondii isolates associated with toxoplasmosis in immunocompromised patients and correlation with clinical findings. J Infect Dis. 199, 1155-67 Ancelle T, Goulet V, Tirard-Fleury V, Baril L, Du Mazaubrun C, Thulliez P, Wcislo M, Carme B. (1996) La toxoplasmose chez la femme enceinte en France en 1995. 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Plos NTD SESSIONS INVITÉES Invited speakers sessions reverse transcription pour se répliquer, mais duplique préférentiellement son génome (provirus intégré) lors de la mitose cellulaire en utilisant alors l’ADN polymérase cellulaire. Cette théorie de l’expansion clonale des cellules infectées a été démontrée en étudiant les sites d’intégration du provirus HTLV1 chez des sujets infectés. Il semble que ce mode d’expansion clonale soit utilisé par le virus à tous les stades cliniques de l’infection sauf, bien sûr, pendant les phases initiales de la primo-infection. Cependant, malgré cette très grande stabilité génétique, il existe de façon évidente, comme nous allons le voir, des variants moléculaires liés à l’origine géographique du virus. Dès 1985, Malik et al., ont suggéré, en comparant la souche HS35 (ATLL originaire d’un patient jamaïcain) avec les autres isolats connus, qu’il existait des homologies de séquences plus fortes, entre isolats originaires de la même zone géographique, qu’entre des souches d’ATLL ou de TSP/HAM originaires de différentes régions. Depuis 1990, de nombreux groupes ont étudié des virus de la plupart des grandes zones d’endémie HTLV-1. Il a été rapidement confirmé que la majorité des mutations observées au niveau nucléotidique permettaient de définir des sous-types moléculaires viraux (génotypes) spécifiques de régions géographiques données. Nous avons dès lors suggéré que la grande stabilité génomique d’HTLV-1 puisse être utilisée comme un marqueur moléculaire pour étudier la transmission virale in vivo et suivre les migrations de populations humaines infectées par ce virus permettant ainsi de mieux comprendre l’origine, l’évolution et les voies de dissémination de certains groupes humains (Gessain et al., 1992). À ce jour, quatre principaux sous-types (génotypes viraux) d’HTLV-1 ont été décrits. Le sous-type A (Cosmopolite), le sous-type B (Afrique Centrale), le sous-type D (Afrique Centrale/Pygmées) et le sous-type C (Mélanésien). De plus, quelques autres souches virales présentes en Afrique Centrale ont été décrites et forment les sous-types E, F, G. Le sous-type Cosmopolite qui comprend plusieurs sousgroupes géographiques (Japonais, Transcontinental, Afrique du Nord, Afrique de l’Ouest,..) est le plus disséminé dans le monde étant endémique au Japon, en Afrique de l’Ouest et du Nord, dans la région Caraïbe, en Amérique du sud, et dans certaines régions du Moyen-Orient. La variabilité génétique entre les souches de ce sous-type A est très faible. Cela est très probablement lié à une récente dissémination (quelques siècles/millénaires) de ce génotype à partir d’un ancêtre commun. Le sous-type C Mélanésien est le plus distant par rapport aux souches prototypes. Cela reflète très certainement une longue période d’évolution dans des populations isolées, vivant dans des îles du Pacifique (Gessain et al., 1993, Cassar et al., 2005/2007). Ces génotypes viraux présents chez l’homme sont originellement liés à des transmissions inter-espèces à partir des virus STLV-1, rétrovirus simiens (homologue des virus HTLV-1) présents dans de nombreuses espèces de singes de l’ancien monde. Ainsi des virus STLV-1 sont endémiques en Afrique chez les chimpanzés, gorilles, mandrills et chez de nombreuses espèces de petits singes (Mahieux et al., 1998) et en Asie chez les Orang-outans et de nombreuses sous-espèces de macaques (Ibrahim et al., 1995, Mahieux et al., 1997). Les STLV-1 sont responsables chez une petite proportion de singes infectés de leucémie /lymphome T. Références Low degree of human T-cell leukemia/lymphoma virus type I genetic drift in vivo as a means of monitoring viral transmission and movement of ancient human populations. Gessain A, Gallo RC, Franchini G. J Virol. 1992 Apr;66(4):2288-95. 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Hormis l’infection asymptomatique, de loin la plus fréquente, ces virus sont associés à un grand nombre de manifestations cliniques, cutanéo-muqueuses, respiratoires, méningées, ou des atteintes cérébrales plus sévères. Parmi les entérovirus, les poliovirus ont longtemps occupé le devant de la scène. L’initiative lancée par l’Organisation Mondiale de la Santé en 1988 a permis d’éradiquer la poliomyélite dans plusieurs régions du monde même si des épidémies surviennent encore. D’autres types d’entérovirus circulent, provoquant des épidémies communautaires parfois de grande ampleur. Deux d’entre eux présentent un intérêt croissant, l’echovirus type 30 (espèce B) et l’entérovirus type 71 (espèce A). Ils différent par l’expression clinique des formes majoritaires, par leur épidémiologie, et sur un plan fondamental, par l’évolution génétique des populations virales en circulation à l’échelle mondiale. L’echovirus type 30 (E30) a été isolé pour la première fois en 1958 aux EtatsUnis et sa divergence génétique aurait commencé il y a environ 70 ans. Il représente l’exemple type de l’entérovirus régulièrement responsable des épidémies de méningites aseptiques, expression clinique fréquente des infections à entérovirus dans les pays occidentaux. L’analyse comparée de la séquence génique 1DVP1 codant la protéine de capside VP1, montre l’existence de plusieurs génogroupes dont la définition n’est pas encore arrêtée. Quatre groupes (E30-A à E30-D) peuvent être identifiés. Ils présentent environ 12% de différences nucléotidiques entre eux. Les groupes E30-A, E30B et E30-C comprennent peu de souches. Le génogroupe E30-A comprend des souches initialement isolées aux USA pendant les années 1950 à 1970 et le génogroupe E30-B, des souches isolées récemment (2003-2006) dans plusieurs Etats de la Confédération Russe (Russie, Géorgie, Ouzbékistan et Ukraine). Le génogroupe E30-C comprend des souches d’origine géographique variée (Australie, Europe, USA) isolées sur une période de 17 ans (1958-1975). Le génogroupe E30-D dont les premières souches ont été isolées à la fin des années 1950, est prédominant dans les épidémies décrites au cours des vingt dernières années dans le monde. La variation intra génotypique permet de distinguer plusieurs lignées ou sous génogroupes, dont certaines ont été à l’origine d’une vague épidémique au cours des années 1990 en Europe. Leurs caractéristiques phylogénétiques montrent une émergence continue de virus variants au cours du temps et une dissémination géographique large et rapide dont il est difficile de retracer les étapes précises. Pour deux autres lignées, deux événements d’importation ont pu être identifiés par la topologie de leur phylogénie. L’un s’est produit depuis Taiwan vers le Japon et la Malaisie, l’autre depuis l’Ukraine vers la côte est de la Chine Continentale. En France, les épidémies de méningites aseptiques récentes résultent de la dissémination d’une lignée détectée pour la première fois au cours de l’épidémie en 2000. Ses caractéristiques phylogénétiques et l’évolution des souches depuis 10 ans, seront présentées. L’EV71 a été isolé initialement en 1969 (USA, Californie) pendant une épidémie d’encéphalite mais une étude rétrospective récente a montré sa présence dès 1965 aux Pays-Bas. Dans la région Asie Pacifique, l’infection à EV71 survient principalement chez les enfants de moins de cinq ans et prend majoritairement la forme d’un syndrome pied-main-bouche d’évolution bénigne. Depuis les épidémies importantes en Malaisie et à Taiwan en 1997 et 1998, l’infection à EV71 est considérée comme un problème de santé publique par un nombre croissant de pays. Au cours des épidémies, des manifestations cérébrales peuvent être observées, méningites aseptiques, paralysie flasque aiguë ou encéphalite parfois associée à des atteintes pulmonaires, ces deux derniers tableaux étant gravissimes. Trois génogroupes sont décrits, EV71-A à EV71-C. Le génogroupe A n’est représenté que par la souche « prototype » initialement isolée en 1969. Les souches les plus anciennes du génogroupe B sont classées dans le sous génogroupe B1 qui comprend aussi celles associées à deux épidémies en Europe (Bulgarie, 1975 ; Hongrie, 1978). Les souches plus récentes (sous groupe B5) ont été isolées à l’origine au Japon et dans la Province de Sarawak (Malaisie) en 2003, puis associées à des épidémies jusqu’en 2008 dans d’autres régions géographiques (Singapour, Brunei, Thaïlande, Taiwan). Dans le génogroupe EV71-C, la majorité des souches appartient aux sous groupes C1, C2 et C4. Les premiers isolements des souches C1 sont notés en Amérique du Nord (1980-1990) et les datations moléculaires établies avec la séquence 1DVP1 estiment le début de la divergence entre 1983 et 1985. Les souches C1 sont largement répandues dans le monde et nos travaux indiquent qu’une sous population a commencé sa dissémination entre 1993 et 1996 en Europe sans qu’aucune épidémie n’ait été rapportée. L’analyse phylogénétique du groupe C2 montrent des caractéristiques similaires : une divergence initiale au début des années 1990, une large dissémination mondiale et une sous population qui se propage en Europe depuis le début des années 2000. Enfin, depuis 2007, des épidémies massives se produisent chaque année en Chine impliquant le génogroupe EV71-C4. Ce virus a commencé sa divergence parallèlement à celle des groupes C1 et C2 (début des années 1990). Il a aussi été détecté au Japon et au Vietnam, et sporadiquement en Europe (Allemagne, Autriche, France) en 2004. Le développement des maladies infectieuses dépend de facteurs de transmission et de réceptivité de l’hôte, lesquels en retour, déterminent les RICAI, 2010 – Paris, France profils phylogéographiques qui caractérisent l’évolution génétique des populations d’agents infectieux associés à ces maladies. Les méthodes récentes d’analyse statistique et phylogénétique permettent de retracer de façon dynamique cette évolution génétique au cours du temps et dans l’espace. L’étude de la dissémination spatiotemporelle des populations d’entérovirus avec ces méthodes bioinformatiques en est à ses débuts car le nombre des séquences disponibles est encore limité et les biais de l’échantillonnage temporel et géographique sont nombreux. La caractérisation moléculaire précise des souches en circulation, par génotypage multi-locus par exemple, est la première étape pour initier ces études. On commence seulement à pressentir l’influence de la distance géographique et de la circulation des individus sur l’origine des épidémies de méningites à entérovirus et de la maladie pied-main-bouche. En pratique, renforcer le génotypage de ces virus permettrait une surveillance accrue des pathologies observées à l’hôpital. RICAI, 2010 – Paris, France SESSIONS INVITÉES Invited speakers sessions Références - Bailly J-L, Mirand A, Henquell C, Archimbaud C, Chambon M, Charbonné F, Traoré O, Peigue-Lafeuille H. 2009. Phylogeography of circulating populations of human echovirus 30 over 50 years: nucleotide polymorphism and signature of purifying selection in the VP1 capsid protein gene. Infect Genet Evol. 9:699708. - Bailly J-L, Mirand A, Henquell C, Archimbaud C, Chambon M, Regagnon C, Charbonné F, Peigue-Lafeuille H. 2010. Repeated genomic transfers from echovirus 30 to echovirus 6 lineages indicate co-divergence between cocirculating populations of the two human enterovirus serotypes. 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Epidemiology of enterovirus 71 in the Netherlands, 1963 to 2008. J Clin Microbiol. 47:2826-2833. - van der Sanden S, van der Avoort H, Lemey P, Uslu G, Koopmans M. 2010. Evolutionary trajectory of the VP1 gene of human enterovirus 71 genogroup B and C viruses. J Gen Virol. 91:1949-1958. - Zhang Y, Zhu Z, Yang W, Ren J, Tan X, Wang Y, Mao N, Xu S, Zhu S, Cui A, Zhang Y, Yan D, Li Q, Dong X, Zhang J, Zhao Y, Wan J, Feng Z, Sun J, Wang S, Li D, Xu W. 2010. An emerging recombinant human enterovirus 71 responsible for the 2008 outbreak of hand foot and mouth disease in Fuyang city of China. Virol J. 7:94. 107 RÉSUMÉS SESSIONS ORALES LIBRES ABSTRACTS FREE PAPERS FOR ORAL SESSIONS 2 décembre 2010 - 09:00 - 341 Rationnel : La diffusion mondiale de BLSE de type CTX-M parmi des souches de E. coli a considérablement réduit les possibilités thérapeutiques, en particulier dans les infections urinaires. En effet, ces souches sont résistantes à toutes les β-lactamines sauf les carbapénèmes et les céphamycines. Des souches résistantes aux carbapénèmes ont émergé et l'efficacité clinique des céphamycines reste débattue. Méthodes : Nous avons utilisé la souche E. coli CFT073 et son tranconjugant portant le plasmide pbla CTX-M-15. Les CMI de la céfoxitine (FOX), de l'imipénème (IMP) et de l'ertapénème (ETP) ont été déterminées par méthode de dilution en milieu solide Mueller Hinton (MH). Des courbes de bactéricidie à 2 x et 4 x CMI ont été réalisées. La proportion de mutants résistants a été déterminée sur des boites MH à une concentration de 4 x CMI. Un modèle murin d'infection urinaire a été utilisé : 45 souris ont été infectées séparément avec chacune des souches et traitées par voie sous-cutanée pendant 24h après 5 jours d'infection. Les schémas thérapeutiques (200 mg/kg toutes les 4h pour FOX, 100 mg/kg toutes les 2h pour IMP et 100 mg/kg toutes les 4h pour ETP) ont été choisis pour reproduire le pourcentage du temps, pendant lequel la concentration libre de chaque antibiotique est supérieure à la CMI, obtenu chez l'homme aux posologies habituelles. Les souris étaient sacrifiées 24h après la fin du traitement et les UFC contenus dans les reins et les vessies étaient numérées sur boîte. Résultats : Les CMI de FOX, IMP et ETP étaient respectivement de 4/4, 0,5/0,5 et 0,016/0,032 μg/ml pour CFT073 et son transconjugant. Après 3 heures d'incubation une activité bactéricide était atteinte avec les 3 antibiotiques vis-à-vis des 2 souches. Les proportions de mutants spontanés sélectionnés par FOX, IMP et ETP étaient comparables. Les 3 antibiotiques réduisaient significativement (≥ 2 log10 UFC) les comptes bactériens dans les vessies et les reins de façon comparable entre eux et entre les 2 souches (P< 0.001) sans sélectionner de mutants in vivo. Conclusion : La céfoxitine semble être une alternative thérapeutique efficace aux carbapénèmes pour le traitement des infections urinaires à E. coli produisant une BLSE de type CTX-M-15 9/3O 2 décembre 2010 - 09:15 - 341 Surévaluation in vitro de l'efficacité de la ciprofloxacine dans le traitement d'une infection urinaire sur cathéter à Pseudomonas aeruginosa chez le lapin M. Etienne3-2, E. Okiemy2, M. Pestel-Caron2-1, F. Caron3-2 1 Bactériologie 2Groupe de Recherche sur les micro-organismes et les Antimicrobiens (GRAM EA2656) 3Maladies infectieuses et tropicales, CHU de Rouen, Rouen, France Objectif : Rechercher des paramètres prédictifs in vitro de l'activité de la ciprofloxacine (CIP) dans un modèle d'infection urinaire (IU) sur cathéter (C) à P.aeruginosa Méthode : L'effet de CIP sur la réduction bactérienne de la souche PA14 (CMI CIP=0,125mg/L) était comparé dans 2 modèles : In vitro, une culture de 108UFC/mL était menée en présence ou non de C (1 cm dans 10 mL), avec analyse des bactéries libres et en biofilm (dénombrement et mesure de CMI des survivants après 24 h de CIP à doses croissantes). In vivo, une pyélonéphrite ascendante avec ou sans C était créée chez le lapin mâle, avec traitement reproduisant les taux sériques humaines de CIP à 400mg IV bid durant 48 h. Résultats : In vitro, la CIP produisait un effet bactéricide vis-à-vis des cellules libres avec une réduction >3 log10CFU/mL à 0,125 mg/L (1xCMI), et une stérilisation (= -8 log10CFU/mL) à 0,75mg/L (6xCMI). Vis-à-vis des cellules en biofilm une réduction de 3 log10CFU/mL était obtenue par 0,125mg/L (1xCMI), mais l'éradication bactérienne n'était obtenue qu'à 64 mg/L (512xCMI). Les cellules en biofilm survivantes à une exposition à 32mg/L (256xCMI) avaient une CMI inchangée (0,125mg/L). In vivo, les paramètres PK/PD obtenus sous traitement étaient les suivants : CMax/CMI= 36, AUC/CMI =100 mg.h/L, concentrations urinaires moyennes = 250mg/L (2000xCMI). En l'absence de C, une réduction de 5 log10 CFU/g de rein ou de paroi vésicale était obtenue, et les urines étaient stérilisées. En présence de C, le traitement stérilisait les urines, et produisait une réduction de 3 log10 CFU/g dans le rein et la vessie mais de seulement 1 log10 CFU/g sur le C. La CMI des bactéries survivantes en biofilm au contact du C était de 4mg/L. Conclusion : Les paramètres d'éradication des bactéries en biofilm définis in vitro n'étaient pas prédictifs de l'efficacité in vivo. In vivo, des concentrations urinaires 2000 fois >CMI, atteintes par un traitement de CIP équivalent à 400mgx2/j IV chez l'homme ne permettaient pas de réduction des bactéries en biofilm, lesquelles avaient développé des mécanismes de résistance stables et non observés in vitro. 2 décembre 2010 - 09:30 - 341 10/3O An acute methicillin-resistant Staphylococcus aureus (MRSA) osteomyelitis model in rabbit: contribution to antibiotic studies A. Gaudin2-1, G. Amador2-1, V. Le Mabecque2, A.F. Miegeville2, G. Potel2-1, P. Weiss3, J. Caillon2-1, A. Hamel2-1, C. Jacqueline2-1 1 CHRU 2EA 3826 3INSERM UMRS 791, Nantes, France Objectives: Many animal models of chronic osteomyelitis have been developed to assess the impact of antibiotic therapy on severe bone infections. These models are inappropriate to study the first steps of the infection, needing many weeks before obtaining results and exhibit non-negligible rate of spontaneous healing. The aim of this model was to obtain acute osteomyelitis with maintenance of the infection in femoral bone marrow and bone for the duration of the experimentation period (14 days). Methods: Osteomyelitis was induced in 19 animals. 1 mL of a MRSA suspension adjusted to 109 CFU/mL was injected into the knee after bone trepanation. Animals were euthanized 1, 2, 3, 9 and 14 days post-inoculation to determine the bacterial counts in marrow and bone and to evaluate the stability of the infection. Inoculated lesions were also assessed for changes in histological parameters at day 3 and day 14. Sections in a transverse plane of the distal half of the femur bone were stained with Masson-Goldner stain for histological assessment. Results: Bone a (CFU/g) Bone Marrow (CFU/g) +1 (5) 6.49 ± 0.64 b 8.40 ± 0.68 b +2 (5) 7.30 ± 0.49 b 7.65 ± 0.27 b +3 (5) 7.82 ± 0.19 b 7.58 ± 0.30 b +9 (5) 8.08 ± 1.48 c 8.88 ± 0.52 b +14 (5) 8.99 ± 0.20 c 8.28 ± 0.39 b a The values are means ± SD. b (n) = Number of animals Student-Newman-Keuls test after ANOVA. No statistical difference between groups c P <0.01 vs day1 Histopathological grading was assessed on the basis of intraosseous acute inflammation, intraosseous chronic inflammation, and bone necrosis, and compared with healthy femur. In inoculated femur, intraosseous acute inflammation in the medulla of the metaphysis showed severe inflammation. Intraosseous chronic inflammation was mild, and bone necrosis was noticeable. Conclusion: Our model of osteomyelitis was validated by clear histological and microbiological changes in spite of the lack of sclerosing agents, allowing study of antibiotic efficacy up to 14 days. 2 décembre 2010 - 09:45 - 341 11/3O In vivo contribution of a filling biomaterial loaded with vancomycin in an acute MRSA osteomyelitis model : Time-dependent efficacy study about a new drug delivery system G. Amador2-1, H. Gautier3, V. Le Mabecque2, A.F. Miegeville2, G. Potel2-1, J.M. Bouler3, P. Weiss3, J. Caillon2-1, C. Jacqueline2-1 1 CHRU 2EA 3826 3INSERM UMRS 791, Nantes, France Background: Calcium-deficient apatites (CDA) can be associated with therapeutic agents like antibiotics to form drug-delivery systems. Vancomycin (V), considered as the standard treatment for osteomyelitis, is criticized for its poor penetration in bone tissues. The aim of this work was to assess the in vivo contribution of vancomycin introduced by wet granulation onto CDA microparticles for 10 percent per gram and to compare the antimicrobial activity between 4 and 14 days, with or without systemic treatment. Methods: Femoral trepanation of rabbits was performed, followed by injection of 1 mL109 CFU MRSA (vancomycin MIC 1µg/mL) into the knee cavity. A surgical debridement of the infected tissues was performed 3 days later and animals were randomly assigned to: V(IV) (vancomycin constant IV infusion to reach a 20xMIC serum steady-state concentration during 4 days), V(CDA10%) (100 mg CDA with vancomycin 100 µg/mg) and V(CDA10%)+V(IV) (100 mg CDA with vancomycin 100 µg/mg filling in addition to constant IV infusion). Surviving bacteria were counted in joint fluid (JF), bone marrow (BM) and bone (BO) at days 3, 7 (4-days local and systemic treatment) and 17 (14days local + 4-days systemic treatment). Results: Treatment n V(IV) 5 V(CDA10%) 5 V(CDA10%)+V(IV) 5 Mean ± SD Dlog10 CFU/g of tissue (day 7 – day 3) JF BM -0.08 ± -0.59 ± 0.97 1.89 -0.05 ± -3.41 ± a 1.03 1.43 -0.90 ± -4.03 ± a 0.39 1.33 BO -0.57 ± 0.80 -2.35 ± a 1.45 -4.63 ± a 1.28 JF ND Mean ± SD Dlog10 CFU/g of tissue (day 17 – day 3) BM ND BO ND -3.06 ± 1.56 -6.25 ± b,c 0.34 -1.95 ± 1.36 -6.11 ± b,c 0.09 -1.59 ± 2 c -5.01 ± b,c 0.97 n : number of animals, ND : not done (major venous impairment) a P<0.05 vs V(IV) (Student-Newman-Keuls test after ANOVA) b P<0.05 vs 14-days treatment V(CDA10%) (Mann Whitney test) test) RICAI, 2010 – Paris, France a Day after bacterial challenge (n) c P<0.05 vs 4-days treatment (Mann Whitney 111 SESSIONS ORALES LIBRES Free papers for oral sessions 8/3O Activité de la céfoxitine et des carbapénèmes in vitro et dans un modèle murin de pyélonéphrite expérimentale à Escherichia coli produisant ou non une béta-lactamase à spectre étendu (BLSE) de type CTX-M-15 R. Lepeule2, E. Ruppé2, P. Le1, L. Massias1, F. Chau2, A. Lefort2, B. Fantin2 1 Service de Pharmacie, AP-HP, Hôpital Bichat 2EA3964, Université Paris Diderot, Paris, France Conclusions: (1) V(IV) was ineffective after a 4-day treatment of MRSA. (2) Vancomycin associated with CDA was able to sterilize BM (all rabbits) and BO (except for one rabbit) in a 14-days treatment associated to constant vancomycin infusion. (3) Although ineffective alone, constant infusion of vancomycin seems to have a major role. 2 décembre 2010 - 10:00 - 341 12/3O In vivo assessment of activity of calcium-deficient apatite linezolid drug delivery system versus systemic administration of linezolid in a rabbit osteomyelitis experimental model due to MRSA A. Gaudin2-1, G. Amador2-1, H. Gautier3, V. Le Mabecque2, A.F. Miegeville2, G. Potel2-1, J.M. Bouler3, P. Weiss3, J. Caillon2-1, C. Jacqueline2-1 1 CHRU 2EA 3826 3INSERM UMRS 791, Nantes, France Background: Linezolid is considered as an alternative to vancomycin for severe osseous infections. Calcium-deficient apatites (CDA) can be associated with therapeutic agents like linezolid (L) to form drug-delivery systems. The aim of this work was to evaluate the in vivo activity of linezolid adsorbed onto CDA microparticles in addition to standard treatment. Methods: Femoral trepanation of rabbits was performed, followed by injection of 109 CFU MRSA (linezolid MIC = 2 µg/mL) suspension into the knee cavity. A surgical debridement of the infected tissues was performed 3 days later and animals were randomly assigned to: V(iv) (vancomycin constant IV infusion to reach a 20xMIC serum steady-state concentration as a control group), L(iv) (10mg/kg/12h IV infusion), L(CDA50%) (100 mg CDA with linezolid 50 µg/mg) and L(CDA50%) + L(iv) (100 mg CDA with linezolid 50 µg/mg filling in addition to 10 mg/kg/12h IV infusion). Surviving bacteria were counted in joint fluid (JF), bone marrow (BM) and bone (BO) at days 3 and 7 (4-days treatment). Results: Treatment n V(iv) L(iv) L(CDA50%) L(CDA50%) + L(iv) 5 5 5 5 Mean ± SD delta log10 CFU/g of tissue (day 7 – day 3) JF BM BO -0.10 ± 0.75 -0.85 ± 1.47 -0.70 ± 0.82 -0.81 ± 1.12 -2.63 ± 1.92 b -2.17 ± 1.58 b 0.96 ± 1.31 a -3.10 ± 0.84 b -1.73 ± 0.94 -0.80 ± 1.58 -3.67 ± 0.65 b -3.02 ± 0.60 b n: number of animals SESSIONS ORALES LIBRES Free papers for oral sessions a P <0.05 L(CDA10%) + L(iv) vs L(CDA50%) b P <0.01 vs V(iv) Student-Newman-Keuls test after ANOVA. Conclusions: (1) V(iv) was ineffective during a 4-days treatment of MRSA. (2) L(IV) showed significant efficacy compared to V(IV) in BM and BO. (3) CDA as linezolid drug delivery system (L(CDA50%)) demonstrated significant in vivo activity in BM and BO as compared to vancomycin. (4) L(CDA50%) + L(IV) exhibit a greater efficacy than other groups. 13/4O 2 décembre 2010 - 09:00 - 342A La procalcitonine permet de rationaliser l'antibiothérapie dans les infections respiratoires basses de l'adulte hospitalisé G. Guillaumou3, B. Barry3, F. Josse3, A. Barrans1, B. Lamy1, L. Giraudon2, C. Seignalet3 1 Laboratoire de Biologie 2Pharmacie 3Pôle de Médecine, Centre Hospitalier du Bassin de Thau, Sète, France Objet : Evaluer l'intérêt de la Procalcitonine (PCT) dans la prise en charge des infections respiratoires basses de l'adulte en service de Médecine polyvalente d'un Centre Hospitalier ; établir des recommandations internes incluant la PCT afin de rationaliser l'antibiothérapie dans ces pathologies. Méthodes : Etude prospective monocentrique de Mai 2008 à Mai 2009 sur 103 patients (53 pneumopathies, 50 exacerbations de BPCO) hospitalisés en Médecine au CH de Sète (34). Critères d'inclusion: présence d'une pneumopathie ou d'une exacerbation de BPCO. Chaque dossier a été analysé par 2 médecins internistes, le premier proposant une prise en charge théorique classique sans connaître le taux de PCT, le second incluant la PCT dans sa démarche thérapeutique selon le protocole suivant : dosage de la PCT à J0 et J6, antibiothérapie instaurée si la PCT initiale était ≥0,25 ng/ml, traitement arrêté si la PCT à J6 était <0,25 ng/ml ou <10% de sa valeur initiale. Si la PCT à J0 était <0,25 ng/ml, aucun antibiotique n'était instauré sauf en cas de signes de gravité ou de co-morbidités évolutives. Les 2 attitudes étaient comparées. Les patients étaient suivis jusqu'à J30. Résultats : Age moyen de 70,7±13,2 ans (BPCO), 74,5±15,6 ans (Pneumopathie), avec une légère prédominance des hommes. L'utilisation de la PCT a réduit de 36% la prescription d'antibiotiques dans les BPCO (p<0,001), et de 6% dans les Pneumopathies (différence non significative). La PCT a permis de réduire (i) l'antibiothérapie à 6 jours dans 33% des BPCO traitées, dans 26% des Pneumopathies traitées, et (ii) la DDJ / 1000JH de 52% dans les BPCO, et de 24% dans les Pneumopathies. Le suivi à J30 des patients traités en incluant la PCT n'a révélé aucune différence significative de morbi-mortalité par rapport à nos données 112 épidémiologiques internes habituelles ; respectivement, 7% vs 9% (BPCO), 6% vs 13% (Pneumopathies). Conclusion : L'utilisation de la PCT dans les infections respiratoires basses, surtout les exacerbations de BPCO, permet de diminuer le nombre et la durée des antibiothérapies, ce qui représente un intérêt certain pour l'écologie de la résistance bactérienne. Après cette étude, nous avons dans notre établissement élaboré un algorithme incluant la PCT dans la prise en charge de ces pathologies. 14/4O 2 décembre 2010 - 09:15 - 342A Fréquence de la sémiologie respiratoire au cours des bactériémies à porte d'entrée urinaire K. Carles2, F. De Salvador2, L. Landraud1, E. Cua2, J. Levraut3, P.M. Roger2 1 Bactériologie 2Infectiologie 3Service d'Accueil des Urgences, Centre Hospitalier Universitaire, Nice, France L'absence de spécificité sémiologique en infectiologie rend le diagnostic difficile, et ce d'autant que les prélèvements microbiologiques peuvent être contaminés par la flore du patient. L'observation suggère que des patients adressés pour suspicion d'infection pulmonaire présentent in fine une infection urinaire (IU). Nous entretenons depuis Juillet 2005 un tableau de bord (TB) d'hospitalisation, permettant la quantification de ces difficultés diagnostiques et l'étude des facteurs associés. Patients et méthode : Notre TB inclus 24 paramètres de chaque hospitalisation dont le motif d'admission en Infectiologie, les comorbidités et le diagnostic définitif. Afin d'affirmer l'IU, seules les bactériémies à point de départ urinaire communautaire étaient inclues. Ces dernières étaient définies par la présence d'une même espèce bactérienne dans les urines et dans les hémocultures. Les signes cliniques associés étaient répertoriés à la lecture rétrospective du dossier médical. Résultats : En 5 ans, 734 IU étaient enregistrées dont 130 bactériémies (18%). La moyenne d'âge était de 73±17 ans, le sex-ratio (H/F) de 0,73. Le site d'infection était rénal dans 65 cas (50%), prostatique dans 33 cas (25%) et imprécisé dans 32 cas. Le motif d'hospitalisation était une IU dans 67 cas (51%), une pneumonie dans 11 cas (8%), une fièvre d'étiologie méconnue dans 27 cas (21%) ou une autre raison dans 25 cas. L'existence d'au moins un signe sémiologique respiratoire était noté 55 fois (42%), et 2 signes respiratoires 11 fois (8%). Le signe respiratoire prédominant était l'anomalie auscultatoire présente 47 fois (35%). Un signe urinaire était présent chez 54 patients (41%), et au moins 2 signes chez 9 patients (7%). Le signe urologique prédominant était la rétention aiguë d'urines présente 23 fois (19%). Une radiographie thoracique, faite dans 65 cas (50%), était pathologique 21 fois (32%). Une comorbidité cardiaque et/ou pulmonaire était observée dans respectivement 45% et 8% des cas, étant sans lien avec les manifestations pulmonaires. Conclusion : Dans notre population, lors des bactériémies à porte d'entrée urinaire, la sémiologie respiratoire est plus fréquente que la sémiologie urinaire, indépendamment des comorbidités cardio-pulmonaires. 15/4O 2 décembre 2010 - 09:30 - 342A Listériose ostéo-articulaire : une série de 45 cas consécutifs C. Charlier2-3-4, A. Leclercq3, B. Cazenave3, N. Desplaces1, A. Le Monnier3, M. Lecuit2-3-4 1 Laboratoire de biologie médicale, GH Diaconesses Croix Saint Simon 2Maladies Infectieuses et Tropicales, Hôpital Necker Enfants Malades 3Centre National de Référence Listeria, Institut Pasteur 4Université Paris Descartes, Paris, France Objectifs: De rares cas d'infections ostéo-articulaires (IOA) à Listeria monocytogenes ont été rapportés, mais les enjeux de cette complication restent largement inconnus. Notre objectif est d'identifier les caractéristiques épidémiologiques, cliniques, microbiologiques et évolutives associées à ces infections. Méthodes: Analyse rétrospective de 45 cas d'IOA déclarées au Centre National de Référence des Listeria entre 1992 et 2010. Résultats: 4 ostéites et 41 arthrites septiques ont été étudiées: 60% des patients étaient des hommes, l'âge médian était de 75 ans (38-85), 63% des patients étaient immunodéprimés [polyarthrite rhumatoïde (7); diabète (5), hémopathie (5); néoplasie (4); diabète (3); transplantation rénale (3), obésité (3), infection par le VIH et éthylisme (1)]. Trente huit patients étaient porteurs de prothèses articulaires (36) ou de matériel intra-osseux (2), depuis une médiane de 9 ans (2-22). Les infections étaient aiguës (< 7 jours, 7) ou subaiguës (4 semaines en médiane (2-100), 24). Les autres caractéristiques cliniques étaient peu spécifiques (signes inflammatoires locaux, fièvre); 48% des patients étaient apyrétiques. Trois patients avaient des hémocultures positives. Les cultures de liquide articulaire, de collection ou de matériel étaient toujours positives. Les génosérotypes des 31 premières souches étudiées étaient IVb (15), IIa (12), IIb (2), et IIc (2). Les souches appartenaient à des pulsotypes combinés AscI/ApaI distincts, sauf dans 2 cas où ils étaient similaires. De façon inattendue, les souches isolées d'un même patient présentaient 3 pulsotypes combinés distincts. Une antibiothérapie a été prescrite pour une durée médiane de 3 mois (1-22) et reposait principalement sur l'amoxicilline (79%). Quinze malades ont bénéficié d'un remplacement prothétique avec guérison clinique. Parmi les 23 patients porteurs de matériel n'ayant pas subi cette procédure, 5 ont présenté une infection chronique malgré une antibiothérapie adaptée prolongée. RICAI, 2010 – Paris, France Conclusion : Les IOA à Listeria monocytogenes impliquent principalement des patients immunodéprimés porteurs de matériel étranger, notamment des prothèses articulaires. Elles requièrent un traitement agressif et prolongé, comportant une antibiothérapie et un remplacement du matériel infecté. 2 décembre 2010 - 09:45 - 342A Infections à Nocardia au CHRU de Montpellier de 2000 à 2010 : caractéristiques clinico-microbiologiques de 51 cas P. Gomis5-3, V. Rodríguez-Nava1, H. Marchandin3-6, S. Boutruche3, H. Jean-Pierre3-6, D. Terru3, R. Chiron2, P. Boiron1, S. Godreuil5-3-4 1 Observatoire Français des Nocardioses, UMR CNRS 5557, Faculté de Pharmacie, Lyon 2Service de Pneumologie, Hôpital Arnaud de Villeneuve, CHRU de Montpellier, Centre de Ressources et de Compétences pour la Mucoviscidose 3Département de Bactériologie-Virologie, CHRU Montpellier 4Centre IRD de Montpellier, GEMI, UMR CNRS-IRD 2724 5Université Montpellier 1, EA 4205, « Transmission, Pathogenèse et Prévention de l'Infection par le VIH » 6Laboratoire de Bactériologie-Virologie, Université Montpellier 1, EA3755, Faculté de Pharmacie, Montpellier, France Infections invasives communautaires à Klebsiella pneumoniae : facteurs de virulence D. Decré2-1, C. Verdet4, A. Emirian1, D. Geneste1, F. Laurent1, J.C. Petit1, S. Brisse5, E. Maury3, G. Arlet4-1 1 Bactériologie, ER8, Faculté de Médecine Saint-Antoine, UPMC 2Bactériologie 3Réanimation Médicale, Hôpital Saint-Antoine, APHP 4Bactériologie, Hôpital Tenon, AP-HP 5Génotypage des Pathogènes et Santé Publique, Institut Pasteur, Paris, France Les Nocardia sont des bactéries responsables d'infections pulmonaires, cutanées, cérébrales et systémiques chez les patients immunodéprimés ou immunocompétents. La diversité croissante des espèces pathogènes impose une identification rapide de l'espèce en cause pour mettre en place précocement une thérapeutique adaptée, les espèces de Nocardia présentant de fortes variabilités en termes d'épidémiologie, de virulence et de sensibilité aux antibiotiques. L'objectif de cette étude est de décrire sur un plan clinique et microbiologique les infections dues aux Nocardia diagnostiquées au CHRU de Montpellier durant 10 ans. Objectifs : Klebsiella pneumoniae (Kp) est principalement responsable d'infections urinaires, hépatobiliaires, de sepsis et de pneumopathies pouvant abcéder. Ces infections sont majoritairement nosocomiales et leur prévalence mondiale est assez homogène. Depuis les années 90, des infections invasives communautaires, en particulier des abcès hépatiques, associées à des complications métastatiques ont été rapportées en Asie. Leur prévalence y est en constante augmentation. Les souches invasives sont phénotypiquement hypermuqueuses et appartiennent souvent aux sérotypes K1 et K2. Deux gènes sont particulièrement associés à ces infections : le gène magA (phénotype d'hypermucoviscosité), démontré lié au sérotype K1, et le gène rpmA (régulateur). Deux autres gènes sont également fréquents chez les souches isolées d'abcès hépatiques : kfu (sidérophore) et allS (métabolisme de l'allantoine). Entre 2000 et 2010, 51 cas de nocardioses ont été diagnostiqués. Les données cliniques et épidémiologiques ont été colligées pour l'ensemble des cas. L'identification d'espèce a été réalisée par méthodes moléculaires basées sur l'amplification et le séquençage partiel des gènes ADNr 16S et hsp65. La sensibilité aux antibiotiques a été étudiée par microméthode en milieu liquide. L'âge médian des patients est de 67 ans, le sexe ratio H/F de 1,5. Parmi les 51 patients, 25% présentaient des facteurs de risque pulmonaires (dont 5 patients atteints de mucoviscidose), 49% étaient immunodéprimés et 18% sans facteur de risque identifié. La répartition des espèces est la suivante : N. abscessus 33%, N. cyriacigeorgica 14%, N. asteroides et N.nova 14%, N. brasiliensis 10%, N. transvalensis 6%. Sept cas impliquent des espèces rares comme N. benjingensis, N. puris, N. vinacea, N. veterana, N. flavorosea. Les formes cliniques sont majoritairement pulmonaires (59%), cutanées (18%) et cérébrales (8%). Malgré une antibiothérapie adaptée,12% des patients sont décédés. Les résultats de cette étude, qui constitue à notre connaissance l'une des plus importantes cohortes européennes décrites, sont en accord avec les données récentes de la littérature européenne confirmant le rôle de pathogène émergent chez l'homme des Nocardia incluant un nombre croissant d'espèces de description récente et/ou jusqu'alors non retrouvées chez l'homme. Par ailleurs, ce travail souligne l'importance des outils moléculaires, en particulier le séquençage partiel de gènes de ménage, pour l'identification des espèces en cause et la prise en charge rapide et adaptée de l'infection. 17/4O 2 décembre 2010 - 10:00 - 342A Intérêt de l'endoscopie digestive basse (EDB) au décours d'une bactériémie à germe d'origine digestive (BGOD) S. Diamantis3, E. Farfour3, A.L. Pelletier2, P.L. Woerther1, T. Vallot2, C. Rioux3 1 Laboratoire de bactériologie 2Service d'hépato-gastroentérologie 3Services des maladies infectieuses et tropicales, Hôpital Bichat-Claude Bernard, APHP, Paris, France Introduction : L'EDB est demandée pour chercher une porte d'entrée à une BGOD. La pertinence de cet examen n'a pas été évaluée en dehors des infections à S. bovis. Objectifs : Analyse des indications et de la rentabilité diagnostique des EDB réalisées pour la recherche de porte d'entrée d'une BGOD. Matériels et méthodes : Étude rétrospective dans un CHU de 950 lits. Inclusion sur 31 mois des patients ayant bénéficié d'une EDB dont l'indication était la recherche d'une porte d'entrée digestive au décours d'une BGOD. Un groupe témoin apparié sur l'âge a été constitué parmi les patients ayant eu une EDB pour exploration de troubles digestifs. Les témoins n'avaient pas d'antécédent de maladie inflammatoire ou cancer digestifs. Résultats : Sur 2050 EDB, 31 (1.5%) ont été prescrite pour la recherche de porte d'entrée de bactériémies (18 endocardites et 13 bactériémies isolées), à germe présumé d'origine digestive (10 streptocoques dont 4 S. bovis, 12 entérocoques, 8 entérobactéries, 1 germe anaérobie). Dix-huit EDB montraient une anomalie : diverticulose colique (n=8), polypes (n=8), association des 2 (n=2). Aucune n'a révélé de cancer ou de maladie inflammatoire. Une anomalie a été trouvée par l'EDB dans 60% des infections à streptocoque (dont 66% de polypes), 62% des infections à entérobactéries (60% de polypes) et 50% des infections à entérocoques (33% de polypes). L'analyse cas témoin montre que les lésions coliques étaient plus fréquemment retrouvées dans le groupe BOGD (OR=3.57, IC95%[1.53-8.31]). Cependant, cette tendance n'est pas significative pour la présence de polypes (OR=2.13, IC95%[0.85-5.34]). RICAI, 2010 – Paris, France 18/4O 2 décembre 2010 - 10:15 - 342A Nous rapportons 6 cas d'infections communautaires sévères à Kp ainsi que les caractéristiques des souches responsables. Méthodes : Les gènes de virulence magA, rmpA, kfu, allS et le gène k2A caractérisant le sérotype K2 ont été détectés par PCR grâce à des amorces spécifiques. Le typage des souches a été réalisé par MLST. Résultats : Quatre patients ont présenté des abcès hépatiques avec bactériémie compliqués dans 3 cas de choc septique nécessitant une hospitalisation en réanimation. Tous, originaires d'Asie, vivaient en France depuis plusieurs années. Les 2 autres patients ont été admis en réanimation pour pneumonie et choc septique d'évolution fatale en moins de 48 heures : le premier patient, caucasien, a déclaré son infection après un séjour en Thailande ; le second, d'origine asiatique, n'avait pas voyagé récemment. Toutes les souches présentaient un caractère très muqueux (string test positif). Les souches isolées d'abcès hépatiques étaient de sérotype K1, possédaient les gènes magA, rmpA, kfu et allS et, appartenaient au même complexe clonal (ST23). Les 2 isolats responsables de sepsis mortels étaient de sérotype K2 et appartenaient à des complexes clonaux particuliers (ST380, ST86). 19/5O 2 décembre 2010 - 09:00 - 342B Aeromonas spp. résistant aux céphalosporines de 3è génération : mécanismes de résistance et signification clinique Y. Berrouanne1, J. Dellamonica4, B. Goubaux3, F. Girard-Pipau2, T. Fosse2-1 1 Hygiène Hospitalière 2Laboratoire de Bactériologie 3Pôle AnesthésieRéanimation 4Réanimation médicale, CHU de Nice, Nice, France Introduction : Les Aeromonas sont des bactéries ubiquitaires de l'eau qui constituent un réservoir important de gènes de résistance aux antibiotiques. Nous rapportons trois observations cliniques de souches résistantes aux céphalosporines de 3ème génération (C3g) qui illustrent le rôle de cette bactérie pathogène opportuniste. Matériel et méthode : Une surveillance prospective des isolements de souches d'Aeromonas spp. chez les patients hospitalisés a été réalisée dans notre centre hospitalier universitaire de 1999 à 2009. Chaque souche a fait l'objet d'une identification précise (séquence ARN16s et GyrB) et d'une recherche des mécanismes de résistance aux antibiotiques (CMI, test de synergie, identification des gènes de résistance par PCR et séquençage, caractérisation des β-lactamases). Résultats : Le 1er cas est une pneumopathie bulleuse à A. hydrophila survenant 48h après le début de l'hospitalisation pour noyade. Le traitement initial (amoxicilline-acide clavulanique + ciprofloxacine) est inefficace. L'échec est due en partie à une résistance acquise (céphalosporinase hyperproduite + mutation gyrA) mise en évidence à J6. L'évolution ultérieure est favorable sous traitement adapté. Le 2ème cas est une cellulite du membre inférieur du à un A. hydrophila produisant une β-lactamase à spectre étendue (BLSE ; type TEM-24) ayant conduit à l'amputation malgré le traitement initial (chirurgie+antibiothérapie). Cette BLSE plasmidique provenait d'une souche de E. aerogenes isolée chez la même patiente. Le 3ème cas est une pneumopathie nosocomiale à A. hydrophila produisant une nouvelle BLSE (type PER-6) survenant à J4 après une transplantation hépatique. Après adaptation du traitement antibiotique (tazobactam+gentamicine) l'évolution est favorable. Conclusions : Cette étude révèle l'émergence possible de souches d'Aeromonas pathogènes résistantes aux β-lactamines par hyperproduction de céphalosporinase endogène ou acquisition de BLSE épidémiques ou d'origine environnementale. 113 SESSIONS ORALES LIBRES Free papers for oral sessions 16/4O Conclusion : Les EDB réalisées pour la recherche de porte d'entrée d'une BGOD sont prescrites dans 87% hors indication reconnue (S. bovis). Des anomalies endoscopiques sont retrouvées dans 50 à 62 % des cas selon les germes. L'étude cas témoin montre une association significative entre BGOD et lésion colique. Les indications d'EDB dans ce contexte devront être précisées. 20/5O 2 décembre 2010 - 09:15 - 342B Analyse comparée par MLST de Burkholderia complexe cepacia isolés de patients atteints de mucoviscidose et de l'environnement G. Héry-Arnaud1-2, M.L. Abalain1-2, C. Segonds4, S. Gouriou2, F. Deniel2, L. Castrec2, G. Chabanon4, G. Rault3, G. Barbier2, C. Payan1-2 1 Bactériologie, CHRU de Brest 2EA 3882 (LUBEM)-IFR 148, Université de Bretagne Occidentale, Brest 3CRCM mixte, Centre de Perharidy, Roscoff 4Observatoire National B. cepacia, CHU de Toulouse, Toulouse, France Contexte : Devant la prévalence élevée de Burkholderia complexe cepacia (BCC) chez des patients suivis au CRCM de Roscoff (Finistère), la diffusion épidémique d'un clone hautement transmissible a été évoquée. La localisation de ce CRCM, situé dans une zone maraichère, a fait suspecter l'origine environnementale de la contamination. Objectif de l'étude : Décrire la diversité génétique existant au sein de la population d'isolats BCC cliniques et rechercher un lien de clonalité avec des isolats BCC environnementaux. Matériel et méthodes : En 2007, trois campagnes d'échantillonnage ont été conduites dans l'environnement agricole de Roscoff. Après culture en bouillon, subculture en milieu PCAT puis BCSA, les colonies suspectes ont été criblées par PCR 16S spécifique de BCC. Les isolats cliniques, collectés entre 1994 et 2008, provenaient du CRCM de Roscoff (n=26) et de 12 autres villes de France (n=62). Neuf souches de référence représentant les principaux génomovars du BCC ont été ajoutées à la collection d'étude. Après identification au rang d'espèce par ARDRA, PCR recA spécifique d'espèce et restriction du gène recA, tous les isolats BCC ont été caractérisés par MLST. Résultats : Sur les 138 isolats environnementaux collectés, 45 étaient BCC+. Trois espèces ont été retrouvées: B. cenocepacia IIIB (n=27), B. multivorans (n=10) et B. anthina (n=8). Parmi les 88 isolats cliniques, 5 espèces ont été identifiées: B. cenocepacia (n=63), B. multivorans (n=22), B. stabilis (n=1), B. contaminans (n=1) et B. seminalis (n=1). SESSIONS ORALES LIBRES Free papers for oral sessions Trois clones majoritaires, CC31, CC122 et CC711, ont été identifiés, correspondant respectivement à B. cenocepacia IIIA, B. cenocepacia IIIB et B. multivorans. CC31 était exclusivement composé d'isolats cliniques. CC122 était un clone mixte (sans aucun isolat clinique de Roscoff). CC711 était un clone exclusivement environnemental. La présence de 69% des isolats cliniques de Roscoff au sein de CC31 a confirmé la diffusion d'un clone hypertransmissible, sans qu'aucun lien n'ait été retrouvé avec les isolats de l'environnement. Les isolats les plus récents (B. multivorans) ne présentaient aucun lien clonal entre eux, ni avec les isolats environnementaux. Conclusion : Sur la base de ces résultats, l'hypothèse d'une contamination environnementale a été écartée. 21/5O 2 décembre 2010 - 09:30 - 342B Épidémiologie moléculaire des souches de P.aeruginosa multirésistantes dans un hôpital universitaire français P. Cholley2-4, H. Gbaguidi-Haore2-4, X. Bertrand2-4-1, M. Thouverez2-4, P. Plésiat1-3, D. Hocquet1-3, D. Talon2-4-1 1 Centre National de Référence chez P. aeruginosa 2service d'Hygiène Hospitalière 3service de Bactériologie, CHU Besançon 4UMR 6249 Chronoenvironnement, Université de Franche-Comté, Besançon, France Objectifs : Mesurer l'incidence et la diversité clonale des souches multirésistantes de Pseudomonas aeruginosa (MDR-PA) au sein d'un hôpital universitaire. Méthode : Une étude prospective a été menée entre octobre 2007 et septembre 2008. Tous les premiers isolats multirésistants (un par patient) issus de prélèvements à visée diagnostique et de dépistage ont été collectés (mucoviscidose exclue). Seules les souches résistantes ou intermédiaires à tous les antibiotiques testés et les souches sensibles à un seul antibiotique autre que la colistine, ont été inclues dans l'étude. L'identification de la présence des β-lactamases à spectre étendue (BLSE) a été réalisée par le test de synergie et la recherche des genes bla (PCR et séquençage). Les souches ont été génotypées et leurs profils de macrorestriction comparés à ceux des clones épidémiques multisensibles identifiés dans notre établissement. Résultats : Au cours de l'étude 654 patients ont eu au moins un prélèvement positif à P.aeruginosa, dont 38 (5,8%) étaient colonisés ou infectés par un isolat multirésistant, soit une incidence de colonisation/infection par MDR-PA de 0,1 pour 1000 patient-jours. Deux isolats produisaient une oxacillinase acquise (OXA-14 et OXA-28) et les 36 autres étaient hyperproducteurs d'AmpC. Les 38 isolats dédoublonnés ont donné 12 pulsotypes différents, dont un incluait 15 isolats (clone épidémique majeur) et trois incluaient quatre isolats chacun (clones micro-épidémiques). Ces quatre clones épidémiques étaient présents antérieurement dans notre établissement à travers des souches multisensibles. Conclusion : Ces résultats suggèrent que les clones MDR-PA émergent principalement, à la faveur de la pression de sélection antibiotique parmi des clones de P. aeruginosa endémiques multisensibles. 114 22/5O 2 décembre 2010 - 09:45 - 342B Détection précoce de Pseudomonas aeruginosa chez les patients atteints de mucoviscidose : la sérologie a-t-elle un intérêt ? D. Fournier2, G. Couetdic2, M.L. Dalphin1, B. Richaud-Thiriez1, P. Plésiat2 1 Centre de Ressources et de Compétences de la Mucoviscidose (CRCM) 2Laboratoire de Bactériologie, Centre Hospitalier Universitaire, Besançon, France Introduction : L'infection broncho-pulmonaire à Pseudomonas aeruginosa (PA) constitue un tournant évolutif péjoratif dans la mucoviscidose. La détection précoce de PA suivie d'une prise en charge thérapeutique rapide permet de retarder le passage à la chronicité, stade à partir duquel l'éradication de PA devient difficile. L'objectif de cette étude était d'évaluer la valeur diagnostique de la sérologie dans la détection précoce de PA chez les patients non colonisés, suivis au CRCM de Besançon. Matériel et méthodes : 146 échantillons de sérum provenant de 60 patients (mâge = 5,7 ans) non colonisés à PA ont été analysés. Le statut « non colonisé » a été défini par l'absence de culture positive à PA lors des 2 années précédentes (8 expectorations à 3 mois d'intervalle). Pour chaque échantillon de sérum, le titre en anticorps dirigés contre 3 antigènes purifiés de PA (protéase alcaline, exotoxine A et élastase) a été déterminé par une technique ELISA à l'aide d'un coffret commercialisé (Mediagnost, Germany). Le statut de colonisation de ces patients a ensuite été surveillé par l'analyse bactériologique des expectorations (2 à 3 échantillons) durant les 6 mois suivant le prélèvement de sérum. Résultats : Pour 20 prélèvements sur 146, le titre d'au moins un des trois anticorps recherchés était "positif" (>1/500). Parmi ces 20 échantillons, 5 avaient un titre en anticorps "significatif" (>1/1250) et 15 avaient un titre "border-line" (entre 1/500 et 1/1250). L'analyse des expectorations reçues ultérieurement a montré que respectivement 100 % (5/5) et 33 % (5/15) des patients qui présentaient un titre "significatif" et "border-line" se sont colonisés à PA. Par ailleurs, 9 patients qui avaient une sérologie négative se sont colonisés à PA. Conclusion : Chez les patients non colonisés à PA, un résultat sérologique positif constitue le plus souvent un état de pré-colonisation à PA non détectable par culture. Un tel résultat est précieux pour le clinicien, l'incitant à une surveillance rapprochée des expectorations du patient. Ainsi, les résultats obtenus dans cette étude confirment l'intérêt de la sérologie et son rôle complémentaire à la culture dans le diagnostic précoce de la colonisation à PA chez les patients atteints de mucoviscidose. 23/5O 2 décembre 2010 - 10:00 - 342B Émergence de souches de Pseudomonas aeruginosa (PA) totorésistantes (R) dans un service de réanimation médicale : épidémies successives de souches productrices de GES-9 et VIM-2 L. Armand-Lefèvre2, S. Nguyen4, I. Lolom4, M. Maison4, M. Wolff3, P. Plésiat1, A. Andremont2, R. Ruimy2, J.C. Lucet4 1 CNR Pseudomonas, Hôpital Jean Minjoz, EA 3186, Besançon 2Laboratoire de Bactériologie 3Réanimation médicale 4UHLIN, CHU Bichat-Claude Bernard, Paris, France Introduction : Des souches de P. aeruginosa (PA) résistants à tous les antibiotiques, hormis la colistine (XDR-PA) émergent dans notre hôpital : 4 patients en 2004, contre 33 en 2009, principalement en réanimation médicale (RM). Les déterminants génétiques et épidémiologiques de ces XDR-PA circulant en RM ont été évalués. Méthodes : Les antibiogrammes de PA isolés de prélèvements cliniques étaient réalisés par diffusion en milieu gélosé. De mai à juillet 09, 272 prélèvements d'environnement humide (robinet, siphons, vidoirs, lave-bassins) ont été réalisés et ensemencés sur milieu cétrimide additionné d'un disque de ceftazidime. Un antibiogramme était réalisé sur toutes les souches cefta-R. Devant des profils de résistances évocateurs, la présence des gènes blaVIM et blaGES a été recherchée sur les souches cliniques et environnementales. Une comparaison des souches a été réalisée par RAPD (4 primers). Résultats : Entre 2007 et 2009, 43 patients hospitalisés en RM ont eu un prélèvement clinique à XDR-PA, parmi lesquels 34 ont été considérés comme acquis en réanimation. Parmi les 35/43 isolats étudiés, 2 clones distincts (I et II) ont été observés. Le clone I regroupait 7 (20%) isolats sécréteurs d'une BLSE GES-9. Il a été retrouvé de façon intermittente entre janvier 07 et juillet 09, sans lien épidémiologique évident. Le clone II regroupait 11 (31%) isolats sécréteurs d'une carbapénémase VIM-2. Il a été identifié pour la première fois en juin 08 et a continué à disséminer ensuite. Les 17 autres isolats, excepté 2, n'étaient pas liés épidémiologiquement. Leur multiR était due à l'association de mécanismes chromosomiques intrinsèques (surexpression de l'enzyme AmpC + altération de la porine OprD ± surproduction des systèmes d'efflux MexABOprM ou Mex XY-OprM). Les prélèvements d'environnement ont permis de retrouver 17 (6,5%) XDR-PA, dont 7 (41%) appartenaient au clone I/GES-9 et 6 (46%) au clone II/VIM-2. Conclusion : L'augmentation du nombre de souches de XDR-PA en RM est due pour moitié à l'émergence de souches sporadiques et pour moitié à la dissémination de deux clones épidémiques. Bien que la transmission croisée manuportée soit probablement le mécanisme principal, la contamination de l'environnement pourrait avoir un rôle dans la persistance de l'épidémie. RICAI, 2010 – Paris, France 24/5O 2 décembre 2010 - 10:15 - 342B Diversité génétique des souches multi-résistantes de Pseudomonas aeruginosa isolées des hôpitaux de l'Est de la France P. Cholley2-4, M. Thouverez2-4, D. Hocquet1-3, N. Van Der Mee-Marquet5, D. Talon2-4-1, X. Bertrand2-4-1 1 Centre National de Référence chez P. aeruginosa 2Service d'Hygiène Hospitalière 3Service de Bactériologie, CHU Besançon 4UMR 6249 Chronoenvironnement, Université de Franche-Comté, Besançon 5Service de bactériologie et Hygiène Hospitalière, CHU Tours, Tours, France 26/6O 2 décembre 2010 - 09:15 - 343 Case-control study to determine risk factors for clinical samples positive for CTX-M-producing Escherichia coli in inpatients in 10 hospitals of Assistance Publique-Hôpitaux de Paris M.H. Nicolas-Chanoine1, C. Vincent5, V. Jarlier3, G. Arlet4, L. Drieux3, V. Leflon-Guibout1, E. Marcon1, S. Brisse6, F. Mentré5, The Study Group Coli Beta2 1 Microbiologie, Hôpital Beaujon, Clichy 2AP-HP 3Microbiologie, Hôpital PitiéSalpêtrière 4Microbiologie, Hôpital Tenon 5Biostatistique, Inserm U738 6Plateforme Génotypage des Pathogènes et Santé Publique, Institut Pasteur, Paris, France Objectifs : Evaluer la diversité génétique, par PFGE et MLST, d'un large panel de souches multi-résistantes de P. aeruginosa isolées dans l'inter-région Est. Résultats : Au cours de l'étude, 187 patients ont été colonisés ou infectés par une souche multi-résistante de P. aeruginosa dont 30 souches produisant une oxacillinase (4 souches OXA-28 et 26 OXA-19 et 157 hyperproductrices d'AmpC). L'analyse PFGE a donné 51 pulsotypes (PT) : 24 PT uniques (1 seul patient, 12,8% des patients), 19 PT micro-épidémiques (de 2 à 4 patients pour un total de 46 patients, 24,6% des patients) et 8 PT épidémiques (de 7 à 26 patients pour un total de 110 patients, 58,8% des patients). Sur les 51 clones, 7 clones étaient présents dans plusieurs hôpitaux (5 dans 2 hôpitaux, 1 dans 3 et 1 dans 4). Le typage MLST de 51 souches représentantes des 51 PT a permis d'identifier 24 ST dont les plus fréquentes étaient : ST235, ST111, ST175 et ST395 correspondant respectivement à 11, 8, 6 et 5 PT, et correspondant à 42, 20, 56, et 8 isolats. ST235 était présente dans les cinq hôpitaux participants. Les quatre isolats OXA-28 étaient regroupés dans ST235-PT12 et les 26 isolats OXA-19 dans ST348-PT18. Conclusion : La majorité des isolats multi-résistants appartenaient à quelques clones épidémiques souvent présents dans plusieurs régions. De plus, plus de 60% de nos souches présentaient une ST à distribution internationale (notamment ST111, ST175 et ST235). La multirésistance, indépendamment du mécanisme, est largement supportée par des clones épidémiques au sein de quelques groupes phylogénétiques à répartition géographique large. 25/6O Methods: From November 2008 to June 2009, patients hospitalized (> 24h) and with a clinical sample positive (CS +) for ESBL-producing E. coli (Ec), were pre-included (pre-case). In each of the 10 participating hospitals [short (n=5) long (n=2) term care facilities, pediatrics (n=3)], 2 controls were matched to each pre-case. Control 1 (C1) was the 1st patient in the lab register with a CS + for non ESBL Ec on the day or within 3 days of the pre-case detection and control 2 (C2) the 1st one who had specimen(s) sampled but negative since the beginning of his hospitalization until 3 days after the pre-case detection. ESBL were molecularly characterized allowing for inclusion of cases (patients with CTX-M Ec) and 114 variables were informed. Odds ratios (ORs) and 95% confidence intervals (CIs) were estimated using a conditional logistic regression in order to compare case vs. C1 and case vs. C2. Multivariate analysis included variables with a P value of <0.1.The type of CTX-M was determined by PCR and sequencing. Results: 152 cases and their matched C1 and C2 were included. In multivariate analysis, 6 variables were significantly associated with a CS + for CTX-M Ec with regard to C1 and 6 with regard to C2. Three variables were risk factors of both: born outside Europe (OR, 2.40; 95% CI, 1.28-4.51, P=0.0065 / 2.61; 1.26-5.39, P=0.0098), chronic infections (2.42; 1.02-5.76, P=0.0453 / 9.72; 2.48-38.02, P=0.0011) and antibiotic treatment during time between admission and inclusion (1.96; 1.02-3.76, P=0.0438 / 3.27; 1.52-7.02, P=0.0024).CTX-M-15 accounted for 51% of the CTX-M enzymes, CTX-M-1 for 24%, CTX-M-14 for 12% and CTX-M-27 for 4%. The remaining CTX-M were CTX-M-2, -9, -22, -24, -28 and 32. Conclusion: This is the first study showing that country of birth is a variable associated with CS + for CTX-M producing Ec for inpatients of 10 hospitals of AP-HP. This study confirms that CTX-M-15 is the dominant CTX-M enzymes in the Paris area. 2 décembre 2010 - 09:00 - 343 Prédiction clinique du portage d'enterobactéries porteuses de ßlactamases à spectre élargi à l'admission dans les services de médecine E. Ruppé4-2, A. Pitsch4-2, F. Tubach3, V. De Lastours4-1, F. Chau4, B. Pasquet3, A. Andremont4-2, B. Fantin4-1 1 Service de Médecine Interne, Hôpital Beaujon, AP-HP, Clichy 2CNR associé "Résistance dans les Flores Commensales" 3Unité de Recherche Clinique Paris Nord, Hôpital Bichat Claude Bernard, AP-HP 4EA3964, Université Paris 7 Diderot Site Bichat, Paris, France Contexte : La détection du portage de β-lactamases à spectre élargi (BLSE) à l'admission à l'hôpital est indispensable pour prévenir leur diffusion. Cependant le dépistage microbiologique systématique est long et coûteux, et les performances des facteurs de risque de portage de BLSE pouvant être utilisés pour définir des patients à risque sont encore mal appréciées. Ici, nous avons testé de façon prospective différentes variables cliniques pour leurs valeurs prédictives de portage de BLSE chez les patients admis dans différents services de médecine. Méthodes : Entre juin et octobre 2008, 500 patients admis dans les services de Médecine Interne, Gériatrie, Oncologie et Cardiologie ont été prospectivement inclus. Différentes variables cliniques (score de co-morbidités de Charlson, antécédents d’hospitalisation [durée d’hospitalisation antérieure, distance par rapport à l’admission], vie en institution, prise d’antibiotiques [durée de la prise, distance par rapport à l’admission], antécédent de portage de bactérie multirésistante (BMR), voyage récent en zone à risque) ont été recueillies. Un écouvillon rectal a été ensemencé immédiatement sur milieu sélectif pour les entérobactéries productrices de BLSE. Les facteurs de risque pour le portage de BLSE ont été identifiés par analyse multivariée. Les valeurs prédictives positives (VPP) et négatives (VPN) de ces facteurs de risque et de leurs combinaisons pour le portage de BLSE ont été calculées. Résultats : L'incidence des BLSE a été de 6,6% (33/500) à l'admission. En analyse multivariée, seul l'antécédent de portage de BMR était associé au portage à l'admission (OR: 17.7 [5.8-54.2], p < 0,001), mais la VPP était de 50% seulement. Aucun autre facteur de risque seul ou en association, n'a été retrouvé plus prédictif. Parmi les porteurs de BLSE (n = 34), 6 (18%) ne présentaient aucun facteur de risque. Conclusion : Actuellement dans notre hôpital, aucune variable clinique seule ou en combinaison ne s'est révélée efficace dans la prédiction portage de BLSE à l'admission. Des tests de détection rapides, abordables et à haut-débit sont ainsi nécessaires pour permettre la mise en œuvre des mesures de contrôle rapide visant à prévenir la diffusion des BLSE à l'hôpital. RICAI, 2010 – Paris, France Background: E. coli has become the leading enterobacterial species producing extended-spectrum β-lactamases (ESBL) of CTX-M type in AP-HP. The aim of the study was to determine risk factors of having such isolates. 27/6O 2 décembre 2010 - 09:30 - 343 Facteurs de risque et mortalité associée aux bactériémies à Enterobacteriaceae produisant une β-lactamase à spectre étendu C. Baudel2, D. Decré1, D. Nesa2, F. Barbut2, G. Birgand2 1 Service de Microbiologie 2Unité d'Hygiène et de Lutte contre les Infections Nosocomiales, UHLIN, Hôpital Saint Antoine, Paris, France Introduction : Les entérobactéries productrices de β-lactamase à spectre étendu (EBLSE) sont des bactéries en pleine extension en France. Les bactériémies causées par ces microorganismes représentent un défi clinique en lien avec leurs résistances aux antibiotiques usuels. Les objectifs de cette étude étaient de déterminer les facteurs de risque de bactériémies à EBLSE et d'évaluer la mortalité attribuable à ces bactéries durant deux années d'activité à l'hôpital Saint Antoine, Paris. Méthodes : Cette étude se basait sur une enquête cas-témoins appariée (1 :3) sur l'âge et le secteur d'hospitalisation. Parmi des services de court séjour de l'hôpital Saint Antoine, 25 cas EBLSE+ et 63 témoins ESBL- bactériémique entre le 1er janvier 2008 et le 31 décembre 2009 étaient inclus dans l'étude étiologique. La mortalité attribuable aux EBLSE était estimée à partir de 36 cas décédés et 56 témoins indemnes durant la période d'étude, tous bactériémiques. Le recueil d'informations comportait des données cliniques (antécédents, comorbidités…) et microbiologiques à l'aide d'un formulaire standardisé. Le schéma statistique reposait sur les tests statistiques univariés et une régression logistique conditionnelle avec calcul des fractions de risques attribuables (FRA) à partir des OR bruts et ajustés. Résultats : Sur les 25 souches isolées, 18 produisaient l'enzyme CTX-M-15. Les principales variables indépendantes associées aux bactériémies à EBLSE étaient: les antécédents d'hospitalisation (OR=2,9; 95%CI=1.03-8,6), la ventilation mécanique (OR=3.05; 95%CI=1.1-8.1), les séances d'hémodialyse (OR=2.9; 95%CI=1.3-6.7), l'origine de l'hospitalisation (OR=2.8; 95%CI=1.26.3), l'immunodépression (OR=3.1; 95%CI=1.3-7.5), l'infection à Klebsiella pneumoniae (OR=2.6; 95%CI=1.1-6.1). L'immunodépression apparaissait comme facteur protecteur de bactériémie à EBLSE (OR=0,22; 95%CI=0.050,89). La mortalité attribuable aux EBLSE parmi les patients bactériémiques variait de 16.9% en analyse brute à 8,3% après ajustement. Conclusion : Les facteurs de risque reflétaient la large comorbidité des patients étudiés. Cette étude suggère qu'un faible taux de mortalité est attribuable aux bactériémies à EBLSE à l'hôpital Saint Antoine. Ces résultats sont cohérant avec ceux déjà publiés dans la littérature. 115 SESSIONS ORALES LIBRES Free papers for oral sessions Méthode : Les souches ont été collectées durant 32 mois (10/2007 à 05/2010) dans les cinq hôpitaux universitaires (Besançon, Dijon, Nancy, Reims, Strasbourg). Tous les premiers isolats multirésistants (un par patient) issus de prélèvements à visée diagnostique et de dépistage ont été collectés (mucoviscidose exclue). Seules les souches résistantes ou intermédiaires à tous les antibiotiques testés et les souches sensibles à un seul antibiotique autre que la colistine, ont été inclues dans l'étude. Deux méthodes de typage moléculaire ont été appliquées : l'électrophorèse en champ pulsé (PFGE) et le Multi Locus Sequence Typing (MLST). 28/6O 2 décembre 2010 - 09:45 - 343 Bactériémies communautaires à bacilles à Gram négatif (BGN) : prévalence et facteurs de risque associés à la résistance M. Shoai Tehrani3, S. Cau2, N. Day4, T. Nahn1, C. Visseaux8, E. Carbonnelle4, V. Cattoir1, S. Covec2, V. Fihman6, H. Jacquier5, F. Jauréguy3, A. Le Monnier9, J. Tankovic8, J.R. Zahar7 1 CHU Côte de Nacre, Caen 2CHU Hôtel Dieu, Nantes 3Groupe de Microbiologie Clinique : Laboratoires de Microbiologie, CHU Avicenne 4Groupe de Microbiologie Clinique : Laboratoires de Microbiologie, Hôpital Européen Georges Pompidou 5Groupe de Microbiologie Clinique : Laboratoires de Microbiologie, Hôpital Lariboisière 6Groupe de Microbiologie Clinique : Laboratoires de Microbiologie, Hôpital Louis Mourier 7Groupe de Microbiologie Clinique : Laboratoires de Microbiologie, Hôpital Necker-EnfantsMalades 8Groupe de Microbiologie Clinique : Laboratoires de Microbiologie, Hôpital Saint Antoine, Paris 9CH A. Mignot, Versailles, France Objectif : La diffusion de la résistance et l'augmentation des infections liées aux soins en milieu communautaire sont les deux facteurs responsables d'une modification de l'épidémiologie microbienne. Le but de ce travail était donc de décrire l'épidémiologie de la résistance au cours des bactériémies communautaires à BGN et d'identifier les facteurs de risque qui y sont associés. SESSIONS ORALES LIBRES Free papers for oral sessions Méthodes : L'étude était multicentrique (10 centres français), prospective et observationnelle, incluant les 30 premiers patients ayant eu une bactériémie communautaire à BGN. Les données clinico-microbiologiques ont été collectées à l'aide d'une fiche pré-définie. Résultats : Du 01/05/2010 au 15/07/2010, 254 patients, dont 15 enfants, ont été inclus. L'âge moyen était de 65 + 24 ans. Alors que 5% des patients présentaient un choc septique à l'admission, 9% étaient admis en réanimation. Seulement 11% des patients étaient transférés d'un long séjour ou d'une structure hospitalière. A côté des épisodes primitifs (23%), la porte d'entrée était principalement génito-urinaire (41%), digestive (22%) ou pulmonaire (6%). Les 3 espèces les plus fréquemment isolées étaient Escherichia coli (57%), Pseudomonas aeruginosa (9%) et Klebsiella pneumoniae (5%). Il s'agissait d'une bactériémie polymicrobienne dans 9% des cas. Dans 16,5% des cas, la bactérie était résistante aux céphalosporines de 3ème génération (C3G) : un BGN aérobie strict (11%), une entérobactérie sécrétrice de BLSE [E-BLSE] (3,5%) ou de céphalosporinase déréprimée (2%). En analyse univariée, les facteurs de risque associés à l'isolement d'une souche résistante aux C3G étaient : une hospitalisation (RR=2,4, p=0,002) et une prescription antibiotique dans les 12 derniers mois (RR=1,21, p=0,02), une pathologie chronique (RR=1,26, p=0,0002), une immunodépression (RR=1,30, p<0,001), la présence d'un matériel invasif (RR=1,49, p<0,0001) et la notion de soins à domicile (RR=1,43, p<0,001). Conclusion : Dans cette étude prospective, 16% des bactériémies communautaires étaient dues à des bactéries résistantes aux C3G, dont 3,5% de E-BLSE. Un interrogatoire simple mais orienté pourrait permettre d'identifier les patients potentiellement infectés par ces souches afin d'instaurer précocement une antibiothérapie adaptée. 29/6O 2 décembre 2010 - 10:00 - 343 Impact de deux politiques différentes dans la maîtrise de la diffusion des entérobactéries à β-lactamase à spectre étendu C. Dupont1, N. Fortineau1, F. Laisney1, P. Nordmann1, J.R. Zahar2 1 Microbiologie-Hygiène, Hôpital de Bicêtre, Le Kremlin-Bicêtre 2MicrobiologieHygiène, Hôpital Necker, Paris, France L'objectif de ce travail était de comparer l'évolution de l'incidence des entérobactéries à β-lactamase à spectre étendu (EBLSE) dans deux hôpitaux universitaires de l'APHP (N et B) afin d'évaluer l'impact de deux politiques de maîtrise de la diffusion des EBLSE. En effet, depuis 2008, l'établissement B n'applique plus de mesures spécifiques d'isolement contact pour les patients connus porteurs ou infectés par Escherichia coli BLSE (Ecoli BLSE). Tous les patients hospitalisés plus de 24h ayant un prélèvement bactériologique à visée diagnostique avec une EBLSE ont été inclus. Les taux d'incidence annuels (TI) de 2006 à 2009 ont été calculés par espèce, après exclusion des doublons. Les données de consommation des produits hydroalcooliques (PHA) et des antibiotiques (ATB) ont été analysés pour la même période. La quantité de travail fournie par l'équipe opérationelle d'hygiène pour un patient porteur d'une bactérie multirésistante (BMR) a été mesurée grâce au nombre d'alertes traitées par an depuis 2006. Les TI des infections à Ecoli BLSE étaient identiques pour les deux établissements en 2006 avec 0,18 infections pour 1000 journées d'hospitalisation. En 4 ans ce taux a doublé pour B tandis que celui-ci a été multiplié par 2,5 pour N. L'augmentation des TI est linéaire entre 2006 et 2009 dans les deux hôpitaux avec une croissance plus rapide pour N. Concernant les autres EBLSE l'évolution des TI des infections semble se faire sur un mode épidémique dont les taux sont variables d'une année sur l'autre. Dans les deux hôpitaux, les consommations de PHA et d'ATB ont évolué de manière similaire au cours de la période d'étude avec une augmentation des PHA (+20%/an pour N et +28%/an pour B) et une diminution des ATB (- 4%/an pour N et 3%/an pour B). Le nombre d'alertes BMR traitées a augmenté chaque année entre 2006 et 2009 pour les deux hôpitaux. La gestion des patients porteurs de Ecoli BLSE représente en moyenne 25% pour B et 35% pour N de l'activité dédiée à la lutte contre les BMR. En 2009, le temps de travail ainsi libéré pour B était estimé à 80h. BLSE dans l'hôpital B n'a pas modifié significativement l'évolution du TI des infections liées à cette bactérie par rapport à l'hôpital N. 30/6O 2 décembre 2010 - 10:15 - 343 Évaluation de la contamination environnementale liée aux différentes espèces d'entérobactéries sécrétrices de β-lactamase à spectre élargi H. Guet-Revillet3-2, A. Le Monnier4, N. Breton4, I. Alaabouche2, C. Bureau2, A.T. Kouatchet1, X. Nassif3-2, J.R. Zahar3-2 1 Service de réanimation, CHU d'Angers, Angers 2Service de Microbiologie, Hôpital Necker-Enfants-Malades, AP-HP 3Université Paris Descartes, Paris 4Service de Microbiologie, Centre Hospitalier, Versailles, France Introduction : Le rôle de l'environnement dans la diffusion intra hospitalière des entérobactéries productrices de BLSE (EBLSE) reste mal connu. Cependant, l'environnement a été impliqué à plusieurs reprises dans la transmission d'EBLSE lors d'épidémies nosocomiales. Notre objectif était d'identifier les facteurs associés à la contamination environnementale à EBLSE chez les patients porteurs ou infectés. Méthodes : Sur une période de 9 mois, nous avons effectué 5 prélèvements environnementaux systématiques (barreaux du lit, télécommande du lit, pèse bébé, lavabo, baignoire) chez des enfants porteurs ou infectés par Klebsiella ou E. coli BLSE. Les souches isolées de l'environnement ont été comparées en champ pulsé aux souches isolées des patients. Les données cliniques suivantes ont été recueillies : date d'admission, délai de portage, durée d'hospitalisation, espèce isolée, mode d'acquisition (communautaire, nosocomiale), statut du patient (infecté/ colonisé), prescription antibiotique récente, procédures en cours. Résultats : 46 porteurs d'E. coli et 48 porteurs de Klebsiella ont été inclus. Les prélèvements environnementaux étaient positifs pour 18 patients (19%). Klebsiella, E. coli et C. freundii ont été respectivement isolés 16, 2 et une fois. Les baignoires, lavabos, pèse-bébés, barreau de lit, commande de lit étaient respectivement contaminés 8, 5, 2, 2, et une fois. Parmi les souches environnementales isolées, 10 (Klebsiella : 9 ; E. coli : 1) étaient identiques aux souches des patients. En analyse multivariée, seule l'infection/portage à Klebsiella productrice de BLSE était significativement associé à la contamination environnementale (RR= 11, IC95% 1,37 – 97 p=0.02). Conclusion : Dans notre étude on retrouve la même souche d'EBLSE dans 10% des surfaces prélevées. Toutefois le risque de contamination environnementale semble être associé au portage/infection par Klebsiella BLSE. Le rôle de l'environnement dans l'amplification des épidémies reste encore à préciser. 35/8O 2 décembre 2010 - 09:00 - 352A Analyse de la multirésistance de souches d'origine clinique d'Aeromonas hydrophila M. Hernould1, C. Harf-Monteil2, C. Quentin1, C. Arpin1 1 CNRS UMR 5234, Université Bordeaux 2, Bordeaux 2UPRES-EA 3432, Hôpital de Strasbourg, Strasbourg, France La résistance multidrogue de 2 souches non reliées d'Aeromonas hydrophila (Ah603 et AhS633) isolées de patients admis à l'hôpital de Strasbourg, a été étudiée. Ah603 était à la fois productrice de l'enzyme blaTEM-1 et hyperproductrice des ß-lactamases chromosomiques caractéristiques d'espèce. Les 2 souches étaient résistantes à la tétracycline et possédaient les déterminants tetE (Ah603) ou tetC (AhS633). La résistance à la kanamycine était associée aux enzymes APH(3')-Ia (Ah603) ou AAC(6')-Ib (AhS633). Elles portaient également un intégron de classe 1, contenant les gènes cassettes catB3 (chloramphénicol) et aadA1 [streptomycine (S)/spectinomycine (SP)] dans Ah603, et dhfrXII (triméthoprime), orfF (fonction inconnue) et aadA2 (S/SP) dans AhS633. L'absence de transfert de ces résistances par conjugaison et transformation suggérait une localisation chromosomique. De plus, Ah603 et AhS633 étaient résistantes aux fluoroquinolones. Elles présentaient des mutations dans les cibles de ces antibiotiques : Ser83Ile dans GyrA et Ser80Ile dans ParC. Ah603 présentait une substitution additionnelle dans GyrA (Asp87Asn), expliquant son niveau de résistance à la ciprofloxacine (CMI, 4 mg/l). Par contre, la résistance haut niveau à la ciprofloxacine de la souche AhS633 (CMI, 32 mg/l) impliquait un mécanisme supplémentaire. Chez cette souche, aucun gène de résistance aux quinolones d'origine plasmidique n'a pu être mis en évidence. L'utilisation d'inhibiteurs ne diminuait pas les CMI des quinolones, suggérant l'absence d'hyperproduction de système(s) d'efflux. L'analyse des protéines de la membrane externe a révélé la présence d'une porine majeure d'environ 40 kDa dans Ah603 et la souche sensible de référence (ATCC 7966T), et une porine d'environ 36 kDa chez AhS633. L'analyse par spectrométrie de masse a montré que les protéines de 40 et 36 kDa étaient homologues aux séquences GenBank n° YP857290 et YP855396, respectivement. Chez AhS633, le séquençage de la protéine de 40 kDa a révélé la présence d'un codon stop en position 34. En conclusion, nos données confirment l'émergence de souches multirésistantes d'origine clinique d'A. hydrophila. C'est la première étude rapportant l'association entre l'absence d'une porine et la résistance aux antibiotiques dans le genre Aeromonas. L'arrêt des mesures spécifiques d'isolement des patients porteurs de Ecoli 116 RICAI, 2010 – Paris, France 2 décembre 2010 - 09:15 - 352A L'augmentation de l'utilisation des fluoroquinolones (FQ) pour traiter la tuberculose (TB), notamment multirésistante (MDR), aboutit à l'émergence de TB ultrarésistantes (XDR), quasi-intraitables. La presque totalité des souches résistantes aux FQ le sont à cause de mutations de l'ADN gyrase (GyrA2GyrB2), surtout dans une région appelée QRDR (Quinolone Resistant Determining Region) de GyrA. Cependant, depuis le développement du dépistage moléculaire de la résistance aux FQ chez M. tuberculosis, des mutations dont le rôle dans la résistance n'est pas connu sont trouvées dans GyrB (dans et hors QRDR). L'objet de l'étude : était d'évaluer l'impact de 15 mutations de GyrB de souches cliniques de M. tuberculosis reçues au CNR-MyRMA sur la sensibilité aux quinolones. Méthodes : Nous avons construit par mutagénèse dirigée, produit et purifié chez E. coli, 15 ADN gyrases mutées : D473N, P478A, R485H, S486F, S486Y, D500A, A506G, N538K, N538T, T539P, E540V, A543V, A547V, G551R et G559A. Les concentrations de quinolones inhibant 50% (CI50) de l'activité de surenroulement de ces protéines ont été mesurées et comparées à celles inhibant l'ADN gyrase sauvage. Parallèlement, les Concentrations Minimales Inhibitrices (CMI) des quinolones ont été déterminées sur les souches cliniques de M. tuberculosis ayant ces mutations. Résultats obtenus : Nous avons montré que les mutations S486Y, D500A, N538K,T, T539P et E540V (CMI et CI50 augmentées d'un facteur 2,5 à 32 par rapport à celles de la souche et de l'ADN gyrase sauvage de M. tuberculosis) étaient impliquées dans la résistance aux quinolones contrairement aux mutations D473N, P478A, R485H, S486F, A506G, A543V, A547V, G551R et G559A. Seuls les acides aminés en position de 500 à 538 étaient situés dans la QRDR. Conclusion : Ces résultats démontrent que mutation hors QRDR n'est pas synonyme d'absence de résistance aux quinolones (S486Y, T539P et E540V) et que mutation au sein de la QRDR n'est pas synonyme de résistance aux quinolones chez M. tuberculosis (A506G). Ainsi, nous pourrons (1) construire un modèle prédictif de l'effet de mutations de l'ADN gyrase de M. tuberculosis sur la sensibilité aux FQ et (2) déterminer quelles sont les mutations à détecter dans des bandelettes de dépistage moléculaire. 37/8O 2 décembre 2010 - 09:30 - 352A Sélection in vivo chez Escherichia coli, par des cures répétées d'ofloxacine, de deux mutations rares dans les gènes gyrA et parC conférant des phénotypes de résistance inhabituels et trompeurs M. Smati2, J.P. Emond1, G. Arlet3, J. Tankovic2 1 Microbiologie, Centre Hospitalier, Compiègne 2Bactériologie-Virologie, CHU Saint-Antoine 3Bactériologie, Hôpital Tenon, Paris, France Objet de l'étude : Caractériser les mécanismes de résistance aux quinolones présents chez deux souches de Escherichia coli, C1 et C2, isolées à partir d'hémocultures chez le même patient à 4 mois d'intervalle et présentant des phénotypes de résistance inhabituels. Ce patient de 62 ans atteint d'un cholangiocarcinome et porteur d'une prothèse biliaire avait reçu 2 cures d'ofloxacine avant l'isolement de la première souche et 2 nouvelles cures d'ofloxacine avant l'isolement de la deuxième. Méthodes : Le génotypage des isolats s'est fait par ERIC-PCR et rep-PCR. Les antibiogrammes ont été réalisés par la méthode des disques. Les CMI des quinolones ont été déterminées par E-test. Les quinolones suivantes ont été testées : acide nalidixique, norfloxacine, ofloxacine, lévofloxacine, ciprofloxacine et moxifloxacine. Les régions QRDR des gènes gyrA, gyrB, parC et parE ont été amplifiées par PCR et séquencées. La recherche de gène qnrA, qnB et qnrS a été réalisée par PCR. Résultats obtenus : Le caractère isogénique des deux isolats a été vérifié. A l'antibiogramme et par E-test, la souche C1 était classée sensible à toutes les quinolones testées, cependant les CMI de l'ofloxacine, de la lévofloxacine et la norfloxacine étaient augmentées : 0,5, 0,25 et 0,38 mg/L, respectivement. Cet isolat présentait une mutation rare dans gyrA conduisant à la substitution Gly81-Asp. C2 restait sensible à l'acide nalidixique, ainsi qu'à la ciprofloxacine (avec cependant une CMI augmentée : 0,38 mg/L), mais devenait résistant aux autres fluoroquinolones, avec en particulier une résistance de haut niveau à l'ofloxacine et à la lévofloxacine. Une mutation additionnelle dans parC, rare également, conduisant à la substitution Gly81-Asp était retrouvée. C1 et C2 étaient dépourvus de gène qnr. Conclusion : Des traitements répétés par ofloxacine ont fait émerger : 1/ un mutant gyrA inhabituel, difficile à différencier phénotypiquement d'une souche sensible ; 2/ un double-mutant gyA-parC présentant une résistance dissociée: haut niveau de résistance à l'ofloxacine, mais sensibilité conservée à l'acide nalidixique et et simple sensibilité diminuée à la ciprofloxacine. 38/8O 2 décembre 2010 - 09:45 - 352A Rapid emergence of linezolid-resistant Staphylococcus aureus during treatment of pulmonary infection in a cystic fibrosis adult patient A. Tazi1-3-4, N. Dufeu2, J. Chapron2, G. Touak1, M. Longo3-4, P.C. Morand1-3-4, C. Poyart1-3-4 1 Service de Bactériologie, Centre National de Référence des Streptocoques 2Service de Pneumologie, Centre de Ressources et de Compétence de la Mucoviscidose Adulte, Assistance Publique-Hôpitaux de Paris, Hôpital Cochin 3INSERM U1016, CNRS UMR 8104, Institut Cochin 4Université Paris Descartes, Faculté de Médecine, Paris, France Objectives: Linezolid (LZD) is an important therapeutic option for the treatment of gram-positive pathogens, especially methicillin-resistant Staphylococcus aureus (MRSA). Here, we report the rapid emergence of resistance to LZD in an MRSA strain isolated from an adult patient with cystic fibrosis (CF) and receiving LZD treatment. Methods: MRSA pulmonary colonization/infection in a 24 years-old adult female patient with CF was monitored using quantitative culture of sputum samples. Antibiotic treatment for MRSA involved alternative one-month courses of either fusidic acid or minocyclin, before LZD was introduced as third component of the cycle. MRSA isolates were tested for resistance to LZD by disk diffusion method. Minimal inhibitory concentrations (MICs) were determined by E-test. Isolates were investigated for the presence of the cfr gene by specific PCR, for 23S rDNA mutations by sequencing region V in each of the 5 copies of this gene, and clonal comparison of isolates was performed by pulsed-field gel electrophoresis (PFGE) after SmaI macrorestriction. Results: Introduction of LZD as third component of the rotating antibiotic course was associated with a decrease of MRSA density in the sputum from 107 CFU/mL to 104 CFU/mL. All MRSA isolates were susceptible to LZD until an isolate resistant to this compound (MIC = 16 mg/L) was identified, 3 months after introduction of LZD to the regimen. PFGE profiles obtained from LZDsusceptible or -resistant strains were indistinguishable. No isolate showed the presence of the cfr gene. In the two last isolates, which were obtained after LZD introduction, sequencing of domain V of the 23S rDNA showed a G2576T mutation. Besides, the number of mutated 23S rDNA copies was higher in the last isolate than in the previous one. Conclusion: The G2576T mutation of the 23S rDNA gene is the mutation most frequently observed in the resistance of S. aureus to LZD. Here, we show that emergence of LZD resistance can occur rapidly within one month of treatment, suggesting that the use of this antibiotic in chronic infections should be carefully monitored. 39/8O 2 décembre 2010 - 10:00 - 352A Caractérisation moléculaire de souches cliniques de staphylocoque à coagulase négative résistantes au linézolide dans une unité de soins intensifs L. Mihaila4, G. Defrance1, F. Garnier2, C. Pirin4, P. Ichai5, E. Dussaix4, F. Doucet-Populaire1-3, N. Bourgeois-Nicolaos1-3 1 Laboratoire de Bactériologie-Hygiène, Hôpital Antoine Béclère, Clamart 2Service de microbiologie, Hôpital Dupuytren, Limoges 3EA4065, UFR des Sciences Pharmaceutiques et Biologiques Université Paris Descartes, Paris 4Laboratoire de Bactériologie 5Réanimation hépatique, Hôpital Paul Brousse, Villejuif, France Contexte : Les staphylocoques à coagulase négative (SCN) sont responsables d’infections nosocomiales dans les unités de soins intensifs et sont le plus souvent résistants à de nombreuses familles d’antibiotique. Le linézolide (LZ) est un des antibiotiques utilisés pour traiter ce type d’infection. Il se fixe sur le domaine V de l’ARNr 23S, inhibant ainsi l’initiation de la synthèse protéique. La résistance au LZ est rare et associée à des modifications de la sous unité ribosomale 50S. Le but de se travail était de caractériser les souches de SCN résistantes au LZ isolées chez des patients hospitalisés en soins intensifs et traités par LZ. Matériel et Méthodes : Entre octobre 2007 et avril 2010, 16 souches de SCN résistantes au LZ ont été isolées à partir de prélèvements d’hémoculture (n=15) ou d’aspiration bronchique (n=1) au laboratoire de bactériologie de l’hôpital Paul Brousse. Les souches ont été identifiées par séquençage de l’ADNr 16S, l’antibiotype et la CMI du LZ ont été déterminés. Le mécanisme de résistance au LZ a été identifié par séquençage des gènes rrl codant l’ADNr 23S et amplification du gène cfr. L’étude de la clonalité des souches a été réalisée par PFGE. Résultats : Nous avons identifié 11 souches de Staphylococcus epidermidis (CMI du LZ : 32 mg/L) et 5 souches de Staphylococcus pettenkoferi (CMI du LZ : 16 mg/L). L’étude de la sensibilité aux antibiotiques de S. epidermidis a permis d’identifier 3 antibiotypes différents dont 1 était résistant à l’oxacilline représentant 36,4 % des souches. Toutes les souches de S. pettenkoferi avaient un antibiotype identique et étaient résistantes à l’oxacilline, à l’érythromycine et aux fluoroquinolones. La mutation C2534T a été identifiée dans 1 copie des 6 gènes rrl chez S. epidermidis et la mutation G2576T dans 5 copies des 6 gènes rrl chez S. pettenkoferi. Le gène cfr n’a été retrouvé chez aucune des souches. L’analyse des profils PFGE a montré la clonalité des souches de la même espèce. Conclusion : L’analyse moléculaire a montré la circulation concomitante de 2 souches d’espèce et de mécanisme de résistance au LZ différents durant 31 mois dans la même unité de soins intensifs. RICAI, 2010 – Paris, France 117 SESSIONS ORALES LIBRES Free papers for oral sessions 36/8O Étude de l'impact des mutations de la sous-unité B de l'ADN gyrase de M. tuberculosis sur la sensibilité aux quinolones A. Pantel3, F. Brossier2-1-3, S. Bastian2, N. Veziris2-1-3, D. Reitter3, V. Jarlier2-1-3, A. Aubry2-1-3 1 Laboratoire de bactériologie, APHP - Groupe Hospitalier PitéSalpêtrière 2CNR des Mycobactéries et de la Résistance des Mycobactéries aux Antituberculeux 3ER5/EA1541, UPMC, Paris, France 40/10O 2 décembre 2010 - 09:00 - 353 Comparaison des performances de 2 tests de chromatographie dans le cadre du diagnostic rapide de la tuberculose M. Fabre1, T. Gaillard3, A. Mérens2, R. Vong1, F. Méchai2, C. Soler1 1 Biologie, HIA Percy, Clamart 2Biologie, HIA Bégin, Saint-Mandé 3Biologie, HIA Sainte-Anne, Toulon, France Objet : Evaluer les kits SD Bioline TB ag MPT 64 (Standard diagnostics) et BD MGIT TBc Identification Test (Becton Dickinson) dans le cadre du diagnostic antigénique de la tuberculose après culture en milieu liquide ou solide. Méthodes : Les kits sont des tests d'immunochromatographie utilisant un anticorps monoclonal anti MPT 64 pour la capture qui nécessitent une extraction de 100 µl d'une culture en milieu liquide ou de colonies isolées sur milieu solide. L'étude de la sensibilité concerne 301 souches cliniques du complexe tuberculosis (61% d'origine pulmonaire) dont 226 M. tuberculosis, 53 M. canettii, 19 M. africanum, 2 M. bovis, 1BCG. Trente tests ont été réalisés sur milieu solide, la majorité sur culture en milieu liquide. La spécificité est appréciée sur 16 souches de mycobactéries atypiques (10 espèces). Résultats : - sensibilité : 99,7%, résultat négatif pour les 2 kits avec la souche de BCG ; parfaite identification pour les autres espèces du Complexe. Cependant faible intensité des bandes d'identification pour l'espèce africanum si test effectué à J0 du dépistage de la croissance en milieu liquide ; nécessité de réalisation des tests le plus tôt possible sur milieu solide : par 2 fois à partir de colonies très anciennes, une faible intensité est observée pour le SD Bioline alors que le BD MGIT est pris en défaut (mais positif à partir de subcultures). Ce dernier test est prévu de n'être utilisé que sur les cultures en milieu liquide. - spécificité : 100%, absence de réaction croisée avec les mycobactéries atypiques. Une fausse positivité est observée si le test est réalisé sur des souches de Staphylococcus aureus directement à partir de colonies. SESSIONS ORALES LIBRES Free papers for oral sessions Conclusion : Ces nouveaux tests de diagnostic de la tuberculose, basés sur la mise en évidence de l'antigène MPT 64 (exo protéine spécifique du complexe tuberculosis) présentent des performances très intéressantes. Ces tests unitaires, rapides, ne nécessitent aucun matériel particulier et apparaissent plus abordables que les techniques moléculaires. Ces techniques sont appelées à être utilisées en routine dans tous les laboratoires réalisant des cultures de mycobactéries et en particulier sur le terrain en zone d'endémie tuberculeuse. 41/10O 2 décembre 2010 - 09:15 - 353 Évaluation d'un Microscope à fluorescence avec source lumineuse LED (module FLUO-RAL) pour le diagnostic de la tuberculose N. Veziris2, C. Wichlacz2, M. Rigoreau2, S. Sorhouet1, R. Dagiral1, V. Jarlier2 1 Recherche et Développement Réactifs RAL, Site Montesquieu, Martillac 2Centre National de référence des Mycobactéries, CHU PitiéSalpêtrère, Paris, France L'examen microscopique à la recherche de bacilles acido-alcoolo-résistants est une étape clef du diagnostic de la tuberculose. La coloration de ZiehlNeelsen nécessitant un examen des lames au grossissement x1000 très long (15'/lame) n'est pas adaptée aux laboratoires recevant beaucoup de prélèvements. La coloration à l'auramine permet, grâce à l'utilisation d'un microscope à fluorescence, un examen des lames au grossissement x200 beaucoup plus rapide (2'/lame). Jusqu'à présent l'utilisation de ces microscopes à fluorescence était compliquée par la nécessité d'utiliser des lampes à mercure (LM) qui nécessitent d'être changées toutes les 200 heures, source de surcout et de déchets toxiques. Les diodes électro-luminescentes (LED) peuvent fournir une source de lumière de durée de vie beaucoup plus longue (>10 000 heures), ne génèrent pas de déchets toxiques et peuvent être allumées et éteintes à volonté sans contraintes. Objet de l'étude : Comparer les performances d'un microscope équipé d'une source lumineuse à LED, le « Module Fluo-RAL » développé par la société Réactifs R.A.L., à celles d'un microscope à LM pour le diagnostic de la tuberculose. Méthodes : étude prospective comparative de l'examen microscopique de lames colorées à l'auramine et lues indépendamment avec un microscope à LM et un microscope à LED. Résultats obtenus : 672 prélèvements ont été examinés dont 560 d'origine respiratoire. L'examen microscopique était positif dans 62 cas. Parmi ces 62 prélèvements, 53 ont été positifs en culture dont 46 M. tuberculosis et 7 mycobactéries atypiques, et 9 négatifs (6 contaminations et 3 malades déjà traités). Parmi les 610 prélèvements négatifs à l'examen microscopique 24 ont été positifs en culture dont 12 M. tuberculosis et 12 mycobactéries atypiques. La sensibilité et la spécificité de l'examen microscopique étaient les mêmes pour le « Module Fluo-RAL » et pour la LM. En revanche le microscope LED est plus simple d'utilisation (allumage instantané, pas de nécessité de chambre noire) et procure moins de fatigue visuelle. Conclusion : le microscope équipé de la source lumineuse LED « Module Fluo-RAL » est beaucoup plus simple d'utilisation que celui à LM tout en ayant des performances diagnostiques équivalentes. 2 décembre 2010 - 09:30 - 353 42/10O Comparaison de la méthode Xpert® MTB/RIF avec la méthode en PCR en temps réel TaqMan® ABI Prism SDS 7500 pour détecter les mycobactéries du complexe tuberculosis (MCT) dans les prélèvements pulmonaires et extrapulmonaires N. Lemaitre, S. Armand, P. Vanhuls, G. Delcroix, R. Courcol Laboratoire de Bactériologie-Hygiène, CHRU de Lille, Lille, France Objectifs La méthode Xpert® MTB/RIF est une méthode de PCR en temps réel qui permet en 1h30 de détecter, dans les prélèvements cliniques les MCT et en même temps la résistance à la rifampicine. En raison de la faible prévalence des souches résistance à la rifampicine en France, l'objectif principal de notre étude était de comparer la sensibilité de la méthode Xpert® MTB/RIF avec la méthode TaqMan® pour détecter les MCT dans les prélèvements. Méthodes : 78 prélèvements et/ou culots de décontamination correspondant, positifs en culture à MCT, ont été analysés simultanément avec les méthodes Xpert® MTB/RIF et TaqMan®. Ces prélèvements étaient répartis comme suit : 60 (32 pulmonaires et 28 extra-pulmonaires) prélèvements négatifs à l'examen microscopique (M-) et 18 (11 pulmonaires et 7 extra-pulmonaires) prélèvements positifs à l'examen microscopique (M+). Parmi les souches isolées des 60 prélèvements M- et des 18 M+, une et 3 souches étaient résistantes à la rifampicine, respectivement. Résultats : les résultats de 8 prélèvements M- étaient ininterprétables avec l'une ou l'autre méthode et ont donc étaient exclus de l'analyse (cf. tableau). Xpert® + + TaqMan® + + M+ 0 0 0 18 M15 1 11 25 Total 15 1 11 43 Sur les 70 prélèvements analysés, les sensibilités des méthodes Xpert® MTB/RIF et TaqMan® étaient respectivement de 63% et de 77% (p < 0,01). Sur les prélèvements M+, les sensibilités des 2 méthodes étaient excellentes (100%). En revanche, la méthode Xpert® MTB/RIF était moins sensible dans les prélèvements M- que la méthode TaqMan (50% vs 69%, p < 0,01), en particulier dans les prélèvements extra-pulmonaires (42% vs 71%, p < 0,05). Concernant la détection de la résistance à la rifampicine, la méthode Xpert® MTB/RIF a détecté la résistance dans les 3 prélèvements M+ mais, pas dans le prélèvement M-. Conclusions : la méthode Xpert® MTB/RIF est une technique parfaitement adaptée à la routine de laboratoire pour détecter rapidement la présence des MCT et la résistance à la rifampicine dans les prélèvements M+. Cependant, cette méthode est moins sensible que la méthode TaqMan® pour détecter les MCT dans les prélèvements M-, en particulier dans les prélèvements extrapulmonaires pour lesquels la majorité des PCR sont effectuées dans notre hôpital. 43/10O 2 décembre 2010 - 09:45 - 353 Apport du test Xpert® MTB/RIF sur les prélèvements à examen direct positif dans la prise en charge de la tuberculose maladie C. Guillet-Caruba1, N. Bourgeois-Nicolaos1-4, C. Duport2, V. Martinez3, J.W. Decousser1-2, F. Doucet-Populaire1-4 1 Bactériologie-Hygiène 2EOH 3Médecine interne, Hôpital Antoine-Béclère, Clamart 4EA4065, Université Paris Descartes, Paris, France Objectif : Par sa contagiosité et l'émergence de souches résistantes aux antituberculeux, la tuberculose reste un problème majeur de Santé Publique. Le diagnostic de certitude repose sur la détection des mycobactéries du complexe tuberculosis (MTC) par culture. Au CHU Antoine-Béclère, nous réalisons en systématique sur les prélèvements à examen direct positif (µ+), le nouveau test Xpert®MTB/RIF de PCR en temps réel sur l'automate GeneXpert (Cepheid). Cette technique détecte la présence de MTC et la résistance à la rifampicine (RIF), marqueur de multirésistance. Nous avons évalué sur un an l'apport de ce test rapide dans la prise en charge d'une suspicion de tuberculose maladie. Méthodes : 19 patients pour lesquels un test Xpert®MTB/RIF a été réalisé directement sur un prélèvement µ+, pulmonaire (98%) ou extra-pulmonaire (2%) ont été inclus. Les données cliniques ont été analysées et les résultats du test Xpert®MTB/RIF ont été comparés à ceux des cultures et du test MTBDRplus (Hain). Résultats : Le ratio H/F était de 11/8 avec un âge moyen de 44 ans [15-83], 12 patients étaient nés hors de France métropolitaine, 2 étaient VIH+, 3 avaient une profession à caractère sanitaire/social. 18 patients présentaient une atteinte pulmonaire et 1 patient un abcès axillaire. Au total, une concordance de 100% a été retrouvée à la fois sur l'identification des souches (17 MTC, 1 M. intracellulare, 1 M. kansasii), et la résistance à la rifampicine (1 MTC RIF R), entre le test Xpert®MTB/RIF et les 2 autres techniques. La détection sur échantillon en moins de 2h de la sensibilité à la RIF a permis d'instaurer de suite une prise en charge adéquate à la fois des patients mais aussi des cas contacts en collectivité. Le résultat négatif Xpert®MTB/RIF a entrainé la levée de l'isolement préventif des 2 patients avec mycobactériose atypique. Conclusion : Dans notre étude, le test Xpert®MTB/RIF a permis de confirmer ou d'infirmer le diagnostic de tuberculose pour 100% des patients. Il a permis de conforter l'isolement respiratoire et d'ajuster le traitement plus rapidement, et ainsi de limiter la dissémination de la tuberculose et des résistances aux antituberculeux de 1ère ligne. 118 RICAI, 2010 – Paris, France 2 décembre 2010 - 10:00 - 353 Objet de l'étude : Mettre au point un nouveau test de sensibilité aux antituberculeux basé sur la mesure des proportions de mutants résistants avec le système TBeXIST développé à partir de l'automate MGIT960 et du logiciel EPICENTER. Méthodes : les souches de Mycobacterium tuberculosis cultivées en milieu liquide MGIT ont été ensemencées dans des tubes MGIT contenant des concentrations croissantes d'antituberculeux (suite de raison 2) de 1ère et de 2ème ligne. Une gamme de dilution de l'inoculum, de pur à la dilution 10-6, a été ensemencée en parallèle et incubée dans l'automate MGIT960. La croissance était détectée et enregistrée en continu par le système TBeXIST. Une lecture finale était effectuée après 42 jours d'incubation. Une représentation graphique des index de positivité était faite en comparant la croissance des tubes contenant les antibiotiques avec les tubes témoins des différents inocula sans antibiotique. Résultats obtenus : Nous avons développé successivement 3 protocoles expérimentaux en faisant varier la gamme de dilution de l'inoculum, le temps d'incubation, et les modes de comparaison de la croissance entre les tubes témoins et avec antibiotique. Le protocole TBeXIST a été appliqué à 15 souches de M. tuberculosis et 11 antituberculeux (isoniazide, rifampicine, rifabutine, ethambutol, streptomycine, kanamycine, amikacine, capréomycine, éthionamide, ofloxacine et moxifloxacine). Nous avons montré que la croissance des témoins était satisfaisante dans la majorité des cas pour les dilutions jusqu'à 10-3 et le plus souvent harmonieuse (différence de 2 à 4 jours pour 1Log10) de 100 à 10-2. Au-delà de la dilution 10-3 nous n'avons pas obtenu de croissance reproductible des témoins. La mesure des CMI était aisée grâce à la comparaison dynamique (en fonction du temps) des tubes avec antibiotique et des témoins avec une bonne reproductibilité (variation de 1à 2 dilutions de la CMI). Conclusion : Le système TBeXIST permet de mesurer la sensibilité aux antituberculeux en déterminant la concentration minimale inhibitrice. La mesure de la proportion de mutants résistants est possible jusqu' à 0,1%. Ce système devrait pouvoir aider à l'étude des souches multi-résistantes en particulier pour la sensibilité des antituberculeux de seconde ligne. 53/14O 2 décembre 2010 - 11:00 - 342B Détection rapide des infections virales respiratoires simples et multiples par RT-PCR multiplex et révélation sur biopuces de basse densité chez des patients consultant pour un syndrome grippal au CHU de Reims en octobre 2009 F. Renois2-5, D. Talmud2-5-3, A. Huguenin2-5, L. Moutte2-5, C. Strady1, J. Cousson4, N. Lévêque2-5, L. Andréoletti2-5 1 Département des Maladies Infectieuses 2Laboratoire de Virologie Médicale et Moléculaire 3Service de Pédiatrie A, American Memorial Hospital 4Unité de réanimation polyvalente, Centre Hospitalier Universitaire 5EA-4303/IFR53, Faculté de Médecine, Reims, France Contexte : Entre le 1er au 15 Octobre 2009, nous avons inclus 56 adultes et 39 enfants se présentant à la consultation grippe du CHU Reims avec des symptômes compatibles avec une infection par influenza A/H1N1v (fièvre >38.5°C, toux ou maux de gorge, maux de tête, myalgies). Un prélèvement par écouvillonnage nasal (Virocult®) a été réalisé chez les sujets adultes et une aspiration nasopharyngée chez les enfants. Méthodes : Après extraction ARN/ADN (Easymag®), les prélèvements ont été analysés par des systèmes « RT-PCR multiplex et microarrays » (Fluavir®, Pneumovir® ; Genomica, Espagne) permettant la détection des virus influenza A, B, C et A/H1N1v, ainsi que la détection de 20 autres virus respiratoires humains. En parallèle, une RT-PCR temps réel de référence (CNR grippe, Paris) a été réalisée afin de détecter toutes les souches des virus influenza A. Résultats : Sur les 95 échantillons testés, 30 (31%) ses sont révélés positifs pour la détection du virus influenza A/H1N1v par RT-PCR multiplex et microarrays, et par la technique de RT-PCR temps réel de référence. Parmi ces 30 échantillons, 25 (83%) étaient des infections simples par influenza A/H1N1v alors que 5 (17%) étaient des infections multiples associant le virus A/H1N1v avec un coronavirus (CoV E-229), un bocavirus humain (HBoV), le virus respiratoire syncytial (VRS) ou des rhinovirus humains (RVHs). De manière intéressante, 35 (37%) des 95 échantillons testés étaient positifs pour des virus respiratoires autres qu'influenza A/H1N1v. Parmi ces cas, nous avons observé 30 mono-infections (RVHs (63%), parainfluenza (PIV, 20%), influenza A/H3N2 (6%), CoV E-229 (4%), HBoV (4%)) et 5 infections multiples parmi lesquelles les RVHs et les PIV étaient majoritaires. Aucun agent viral ou association de virus n'est apparue comme significativement associée à une hospitalisation secondaire en maladies infectieuses ou réanimation (P> 0,5). 54/14O 2 décembre 2010 - 11:15 - 342B Détection et différenciation rapides de 22 pathogènes respiratoires par le test SmartFinder J. Legoff, J. Cherot, C. Scieux, F. Simon Microbiologie, APHP, Hôpital Saint-Louis, Paris, France Objectif de l'étude : De nombreuses espèces virales différentes sont responsables d'infections respiratoires. Des approches moléculaires multiplex ont été développées afin de permettre leur diagnostic. Nous avons évalué une nouvelle méthode, le test SmartFinderÒ (Pathofinder, Maastrciht, The Netherlands), qui détecte 22 pathogènes respiratoires dont 18 virus (virus influenza A, B et A(H1N1) pandémique 2009 (H1N1p), virus parainflueza 1 à 4, virus respiratoire syncytial A et B, rhinovirus (RHV, coronavirus humains 229E, OC43, NL63 et HKU1, metapneumovirus humain, adenovirus et bocavirus humain (hBoV) et 4 bactéries (Chlamydophila pneumoniae, Mycoplasma pneumoniae, Legionella pneumophila, Bordetella pertussis). Ce test associe la technologie MLPA (Multiplex Ligation-dependent Probe Amplification) et l'amplification par PCR en temps réel et la différentiation par analyse des courbes de fusions sur l'automate LC480. Méthodes : Une sélection randomisée de 210 échantillons respiratoires a été réalisée parmi 356 prélèvements reçus entre le 1er janvier et le 31 mars 2010. Les résultats ont été comparés à ceux obtenus avec le test RespiFinderPlus détectant les mêmes cibles virales à l'exception de HKU1, hBoV et H1N1p. Les résultats discordants ont été contrôlés dans les 2 techniques. Résultats : SmartFinder a détecté 115 échantillons positifs dont 24 (20,9%) contenant plus d'une cible soit un total de 141 pathogènes. Trois échantillons étaient positifs pour hBoV et 4 pour HKU1. Six échantillons étaient positifs pour H1N1p dont 5 étaient aussi positifs pour influenza A avec le test RespiFinderPlus. En ne retenant que les pathogènes détectables dans les 2 techniques la concordance avec le test Respifinder était de 98,1% (k=0,96) en considérant la nature positive ou négative de l'échantillon et de 94,4% (k=0,89) en considérant les pathogènes individuellement. Les discordances concernaient des cibles associées à de pics RespiFinderPlus ou SmartFinder de faible intensité correspondant probablement à de faibles quantités de virus. Discussion : Ces résultats montrent une très bonne performance du test SmartFinder par rapport au test RespiFinderPlus. Cette nouvelle approche multiplex combinant la deuxième amplification et la détection sur l'automate de PCR en temps réel LC480 permet de réaliser l'ensemble des étapes en moins de 6H. 55/14O 2 décembre 2010 - 11:30 - 342B High prevalence of non-influenza respiratory viral infections in the early weeks of H1N1v epidemic in France N. Schnepf4-6, M. Resche-Rigon1, A. Chaillon6, A. Scemla3, G. Gras5, O. Semoun1, P. Taboulet2, J.M. Molina3, F. Simon4, A. Goudeau6, J. Legoff4 1 Biostatistics Department 2Emergency Department 3Infectious Diseases department 4Microbiology Department, Saint-Louis hospital, APHP, Paris 5Infectious Diseases department 6Microbiology Department, Bretonneau hospital, CHRU, Tours, France Background: According to criteria defining clinical influenza-like illness (ILI), influenza epidemic status was proclaimed the first week of September (week 36) in France. However, H1N1 confirmation laboratories across the country did report only sporadic H1N1v activity until week 44. Objectives: We conducted a virological and clinical survey in two french University hospitals in Paris and Tours on samples received from patients with ILI between week 36 and week 44 in order to investigate the pathogens involved in these ILI and describe the associated symptoms. Methods: H1N1v pandemic influenza diagnosis was performed with CDC real time RT-PCR assay. Other viral aetiologies were investigated by the molecular multiplex assay RespiFinderPlusÒ. Clinical data were collected prospectively by physicians using a standard questionnaire. Results: From week 36 to 44, 413 nasal swabs were collected including 120 samples from patients under 15 years of age. 66 (16,0%) were positive for H1N1v. Various viral agents were found in 211 (51,1%) of H1N1v negative samples. In 22 cases a co-infection with 2 or 3 virus was observed. Among H1N1v negative samples, Rhinovirus were the more prevalent (56,4%) followed by Parainfluenza viruses 1, 2, 3 and 4 (29,6%), Adenovirus (7,7%), Coronaviruses 229E, NL63, OC43 (3,4%), Respiratory syncytial virus A and B and human Metapneumovirus (2,9%). H1N1v infected individuals were significantly younger. There was no difference of clinical symptoms between H1N1v infected and non-infected patients. Conclusion: Our results highlight the high frequency of non-influenza viruses involved in ILI during the pre-epidemic period of a flu alert and the lack of specific clinical signs associated with true influenza infections. In such circumstances, rapid diagnostic screening of a large panel of respiratory pathogens may be critical to define and survey the epidemic situation and to provide critical informations for patient management. Conclusion : L'utilisation en virologie clinique des nouveaux tests de RT-PCR multiplex et microarrays permet une détection rapide et simultanée des virus influenza et des autres virus respiratoires communs chez les patients souffrant de symptômes grippaux; ces systèmes peuvent présenter un intérêt majeur pour la surveillance épidémiologique des infections virales respiratoires. RICAI, 2010 – Paris, France 119 SESSIONS ORALES LIBRES Free papers for oral sessions 44/10O Antibiogramme antituberculeux en trois dimensions avec le système MGIT/TB eXIST E. Cambau1-3, N. Veziris1-2, V. Jarlier1-2 1 Centre national de référence des mycobactéries et résistance des mycobactéries aux antibiotiques, AP-HP 2Bactériologie-Hygiène, AP-HP, Groupe Hospitalier Pitié-Salpêtrière 3Microbiologie, AP-HP, Hôpital Saint Louis, Paris, France 56/14O 2 décembre 2010 - 11:45 - 342B Virémie à virus herpes simplex en milieu de réanimation B. Belefquih1, J.P. Mira2, A. Rabbat3, G. Offenstadt4, F. Rozenberg1 1 Laboratoire de virologie, Hôpital Cochin 2Service de réanimation médicale, Hôpital cochin 3Service de réanimation médicale, Hôpital Hôtel Dieu 4Service de réanimation médicale, Hôpital Saint Antoine, Paris, France L'existence d'une virémie à herpes simplex virus (HSV) objectivée par PCR, fréquente au cours des primo-infections, a été récemment objectivée au cours de réactivations, ou chez des patients immunodéprimés. En réanimation, l'ADNémie HSV et ses corrélations cliniques et biologiques n'a pas été étudiée, malgré son intérêt pour la prise en charge de patients fragiles, sujets à la réactivation virale. Méthode : Analyse rétrospective des cas d'ADNémie HSV positive en réanimation, par PCR quantitative (technique Taqman), du 1 Janvier au 31 Juillet 2010. Résultats : L'ADNémie HSV est décelable dans 27/380 prélèvements testés, soit chez 23 patients dont 11 (47.8%) de réanimation. Parmi ceux-ci, 8 présentent un syndrome de détresse respiratoire aiguë, 5 un sepsis sévère, 4 un état de choc, 1 une pancréatite aigue et secondairement une méningoencéphalite. Une cytolyse hépatique est retrouvée dans 4 cas. Le score de sévérité apache II des patients à l'admission est compris entre 12 et 35. Le HSV est retrouvé dans le LBA de 4 patients et le LCR d'un patient. La recherche de virémie HSV est motivée par l'absence d'amélioration clinique sous traitement des autres étiologies infectieuses chez 9 patients, l'absence d'identification d'autre pathogène dans 1 cas, l'apparition de signes neurologiques dans le dernier cas. La charge virale HSV varie de 10 à 106 copies/ml (moyenne = 103 copies/ml). Il s'agit de HSV1 dans 8 cas, HSV2 dans 2 cas, dans un cas, le typage n'a pas été réalisé. Huit patients sont traités par acyclovir (ACV) IV, dont deux à 30 mg /kg /j en raison d'une charge virale élevée dans le sang (>106/mL) et dans le LBA ou d'une méningo-encéphalite herpétique. Parmi 9 patients avec des charges virales faibles (<103/mL), 6 reçoivent 15 mg/kg /j d'ACV, trois ne sont pas traités. SESSIONS ORALES LIBRES Free papers for oral sessions La durée d'hospitalisation moyenne des patients est de 21 jours [6-42]. Cinq décès surviennent entre 1 et 21 jours après la détection de l'ADNémie HSV. Conclusion : La virémie à HSV n'est pas rare en contexte de réanimation. Elle est associée à des manifestations cliniques systémiques et/ou localisées notamment respiratoires ainsi qu'à une mortalité importante. Son implication dans ces manifestations est incertaine, d'où l'intérêt d'une étude prospective sur l'ADNémie HSV en réanimation. 57/14O 2 décembre 2010 - 12:00 - 342B Quantification des Herpesvirus -6 et -7 dans différentes fractions sanguines de donneurs de sang B. Géraudie4-2, M. Charrier4-2, D. Heurte4-2, M. Desmonet4-2, M.A. Bartoletti4-2, P. Bonnafous4-2, C. Penasse1, H. Agut4-2, A. Gautheret-Dejean4-2-3 1 Site Pitié-Salpêtrière, Etablissement français du sang 2Service de Virologie, Groupe Hospitalier Pitié-Salpêtrière, APHP 3Laboratoire de Microbiologie, Université Paris Descartes, Faculté des Sciences Pharmaceutiques 4ER1 DETIV, UPMPC Université Paris 6, Paris, France But du travail : Le diagnostic d'infection active par les sixième et septième herpesvirus humains (HHV-6, HHV-7) repose que la quantification de l'ADN génomique viral par amplification génique. Récemment a été mise en évidence l'intégration du génome du HHV-6 au génome humain, ce qui pose des problèmes en termes de diagnostic et suivi de l'infection. Le but de notre travail était de définir des normales de charge virale HHV-6 et HHV-7 dans différentes fractions sanguines (sang total, cellules mononucléées [PBMC], polynucléaires [PN]) de sujets donneurs de sang pour pouvoir mieux définir des catégories d'infection, en particulier active ou intégrée chez les patients. Conclusions : ces résultats confirment que le principal compartiment dans lequel se trouve le génome des Roseolovirus est constitué par les PBMC. La présence de génome dans les PN correspond probablement à un phénomène de phagocytose. Le pourcentage de détection le plus faible a été obtenu pour le sang total, ce qui est en faveur d'un effet de dilution des cellules contenant le génome viral. Dans ce sens, nous avions montré que la présence d'ADN viral dans le plasma correspondait à du génome libre et non à des particules virales (Achour et al. J Clin Virol 2007). En dehors du sujet chez lequel les charges virales HHV-6 très fortes et homogènes dans les différentes fractions sont en faveur d'un virus intégré, les charges HHV-6 et HHV-7 sont faibles, quel que soit le compartiment considéré. Ces résultats nous permettent de définir des valeurs de charge virale rencontrées communément chez un sujet immunocompétent qui maîtrise l'infection virale. 58/14O 2 décembre 2010 - 12:15 - 342B Détection et génotypage des papillomavirus humains (HPV) : les contrôles de qualité externes du Centre National de Référence des HPV M. Favre, V. Fihman, L. Arowas, C. Pons, P. Cassonnet, I. Heard Centre National de Référence des HPV, Institut Pasteur, Paris, France Objectifs : Certains papillomavirus humains considérés à haut risque (HPV HR) sont les agents des cancers ano génitaux et d'une proportion significative des cancers des voies aéro digestives supérieures. Le but de cette étude initiée par le centre national de référence des HPV (CNR-HPV) était d‘évaluer la capacité des laboratoires de virologie à détecter une infection par les HPV, à déterminer un seuil de pertinence (nombre de copies de génome viral détectées) pour le génotypage et à estimer les performances des différentes trousses de détection et de génotypage des HPV utilisées dans les laboratoires. Méthodes : Deux contrôles de qualité externes (CQE) ont été élaborés par le CNR-HPV pour la détection et le génotypage des HPV. Chaque laboratoire a reçu des échantillons comportant un nombre connu de copies d'ADN de HPV cloné mélangé avec de l'ADN cellulaire pour simuler une infection. Les échantillons contenaient un ou plusieurs HPV ou uniquement de l'ADN cellulaire (échantillon négatif). Résultats obtenus : Vingt huit laboratoires ont participé au CQE pour la détection de séquences d'ADN de HPV. Sept trousses commerciales et 5 méthodes maison ont été utilisées et trouvées capables de détecter les HPV HR de type 16, 18 et 45. La quasi totalité (26/28 soit 93%) des laboratoires a obtenu les résultats attendus. Trente trois laboratoires ont participé au CQE pour le génotypage des HPV. Quatre tests commerciaux et 5 méthodes « maison » ont été utilisés. Globalement, dans 88 à 100% des cas le ou les HPV présents dans les échantillons ont été détectés. La plupart des méthodes commerciales et maison se sont révélées aptes à détecter 500 copies des différents HPV contenus dans les échantillons, Conclusion : Cette première étude montre la très grande qualité des résultats de détection et de génotypage des laboratoires ayant participé aux deux contrôles de qualité. L'analyse des données révèle que dans environ 90% des cas, les HPV présents dans les échantillons étaient trouvés. Dans la très grande majorité des laboratoires, les conditions d'utilisation des tests de génotypage ont permis de détecter un faible nombre de copies (500) d'ADN de HPV. Cette valeur correspond au seuil reconnu par l'OMS pour un test HPV pertinent. 59/15O 2 décembre 2010 - 11:00 - 343 Méthodes et stratégies utilisées en France pour le diagnostic d'une infection digestive à Clostridium difficile C. Eckert1, B. Coignard2, D. Rahib2, F. Barbut1 1 Laboratoire C. difficile associé au CNR des Anaérobies, Paris 2Institut de veille sanitaire, Saint-Maurice, France Méthodes : pour 200 donneurs de sang qui ont accepté de participer à cette étude, deux aliquots de 5 mL de sang ont été recueillis sur EDTA. Après avoir mis de côté des aliquots de sang total, les PBMC ont été séparés par gradient sur Ficoll et les polynucléaires par gradient sur dextran. Les acides nucléiques ont été extraits à l'aide de la trousse QIAamp® DNA blood midi pour le sang total et QIAamp® DNA blood mini pour les PBMC et PN. Les ADN des HHV-6 et -7 ont été quantifiés par des méthodes de PCR en temps réel décrites précédemment (Gautheret-Dejean et al. J Virol Methods 2002, Fernandez et al. J Virol Methods 2002). Parallèlement, une séquence du gène codant l'albumine a été quantifiée (Laurendeau et al. Clin Chem 1999) et les charges virales ont été exprimées en copies d'ADN viral par million de cellules (cop/M). Objectifs : Décrire les méthodes et stratégies utilisées par les laboratoires des établissements de santé (ES) en France pour diagnostiquer une infection à Clostridium difficile (ICD) et identifier les écarts par rapports aux recommandations actuelles (Crobach M. Clin Microbiol Infect. 2009 Dec;15(12):1053-66). Résultats : L'ADN du HHV-6 a été détecté dans 8% des échantillons de sang total, 10,5% des PN et 16,5% des PBMC alors que le HHV-7 a été détecté dans 51,5% des échantillons de sang total et de PN et 62% des PBMC. Pour une même matrice, la présence de l'un des virus n'avait aucun lien statistique avec la présence de l'autre. Les médianes de charge virale étaient pour le HHV-6 de 81 cop/M dans le sang total, 34,5 cop/M dans les PN et 62 dans les PBMC, et, pour le HHV-7, de 129 cop/M dans le sang total, 62 cop/M dans les PN et 225 cop/M dans les PBMC. Un patient avait des charges virales HHV-6 très fortes dans l'ensemble des compartiments testés : 2,23 x 10^6 dans le sang total, 2,55 x 10^6 dans des PN, 2,84 x 10^6 dans les PBMC et 3,21 x 10^6 dans le plasma. Ces résultats correspondent probablement à une intégration du génome du HHV-6 aux chromosomes. Résultats : Au total, 103 ES de court séjour ont répondu. L'analyse des questionnaires indique que 69,9% des laboratoires ne recherchent C. difficile que sur prescription spécifique du clinicien. Parmi les laboratoires qui réalisent le diagnostic indépendamment de la demande du clinicien, 64,5% le font sur toutes les selles liquides et 29% en cas de diarrhée nosocomiale. Plus de deux tiers (68%) des laboratoires réalisent le diagnostic d'ICD tous les jours y compris le WE et 92,2% peuvent le faire en urgence. Les méthodes utilisées comprennent la détection de toxines (100%), la culture (78,6%) et le dépistage de la glutamate déshydrogénase (GDH) (8,7%). Les tests immunoenzymatiques détectant les toxines A et B sont largement utilisés (95,2%), la culture cellulaire et la PCR ne l'étant respectivement que par 1,9% et 2,9% des laboratoires. Parmi les stratégies employées, la majorité des laboratoires fait systématiquement la culture et la recherche de toxines sur les 120 Méthodes : Lors de l'étude nationale prospective multicentrique réalisée en 2009 sous l'égide de l'Institut de veille sanitaire et du laboratoire C. difficile associé au CNR des Anaérobies (étude ICD-Raisin), un questionnaire a été envoyé aux différents ES participant à l'étude. Les questions posées concernaient les critères de réalisation du diagnostic, sa périodicité, les méthodes et les stratégies utilisées. RICAI, 2010 – Paris, France selles (50,5%) mais 38,8% ne fait que la recherche des toxines par un test immunoenzymatique. 5 jours) et à partir de 50 selles de patients pour lesquels une ICD a été diagnostiquée. Conclusion : Les résultats de cette étude indiquent des écarts importants par rapport aux recommandations actuelles : 1) le diagnostic d'ICD n'est pas systématiquement réalisé en cas de diarrhée nosocomiale, 2) les tests immunoenzymatiques pour les toxines A et B sont encore fréquemment utilisés comme seule méthode de diagnostic. Sur 24 mois, 1376 examens sur les 1640 demandes ont été inclues dans l'analyse selon les critères retenus. 113 nouveaux épisodes d'ICD (8,2%) ont été diagnostiqués. La sensibilité, la spécificité, les valeurs prédictives positive et négative étaient respectivement de 77,2%, 98,8%, 85,7%, et 98%. 2 décembre 2010 - 11:15 - 343 Clostridium difficile est responsable de diarrhées post-antibiotiques et de la majorité des colites pseudo-membraneuses. Ce bacille anaérobie sporulé est le principal agent des diarrhées nosocomiales et est également responsable de diarrhées en milieu communautaire. Un diagnostic rapide et fiable des infections liées à C. difficile (ILCD) est essentiel non seulement pour la prise en charge des patients mais aussi pour la mise en place de mesures de contrôle de sa dissémination dans les structures de soins. Le test illumigene™ est une technique moléculaire basée sur un procédé d'amplification isothermique en boucle. Le test illumigene™ C. difficile est basé sur l'amplification d'un fragment conservé en 5'du gène tcdA codant pour la toxine A. Cette région est retrouvée chez toutes les souches toxinogènes y compris les souches variants A-B+. Au cours de l'amplification de la cible, la production de pyrophosphate de magnésium forme un précipité dans le milieu réactionnel. Après 40 minutes, l'apparition d'une turbidité est détectée à l'aide de l'incubateur/lecteur illumipro-10™. Matériel et Méthode : Les performances du test illumigene™ C. difficile (Meridian Bioscience Inc., France) ont été comparés avec le test de cytotoxicité et la culture toxigénique (CT) culture pour la détection des souches toxinogènes de C. difficile. Des échantillons de selles diarrhéiques ont été collectés de patients suspects d'ILCD. Le test de cytotoxicité et la culture ont été réalisés selon un protocole classique. Pour les résultats discordants, les échantillons ont été contrôlés soit en utilisant une technique de culture avec enrichissement (bouillon cœur-cervelle à 0.1% de taurocholate, 250 mg/l de cyclosérine et 10 mg/l de céfoxitine) et un test de l'antigène spécifique (glutamate déshydrogènase) ou une nouvelle amplification sur un nouvel extrait. Résultats : 472 échantillons ont été testés : 34 (7,2%) étaient positifs par le test de cytotoxicité et 49 (10,4%) par la culture toxigénique. 45 étaient positifs à la fois par la culture toxigénique et le test illumigene™. Comparé à la CT, les résultats de sensibilité, spécificité, valeur prédictive positive and négative étaient respectivement, de 91.8%, 99.1%, 91.8% and 99.1% pour le test illumigene C. difficile et de 69.4%, 100%, 100%, and 96.6% pour le test de cytotoxicité. Concernant les résultats discordants, quatre échantillons étaient négatifs par la CT standard mais positifs par illumigene™, après culture par enrichissement, trois d'entre eux ont été retrouvés positifs. Quatre échantillons étaient positifs par culture, mais négatifs par le test illumigene™: 1 de ces échantillons était retrouvé positif en répétant le test illumigene™. Pour les trois autres échantillons, les souches isolées testées avec le test illuminogene™ donnaient un résultat positif. Après résolution des discordances la sensibilité et la spécificité du test illumigene C. difficile étaient de 92.3% et 99.8%, respectivement. Conclusions : illumigene™ C. difficile est un test rapide et sensible pour la détection de souches toxigéniques de C. difficile à partir d'échantillons de selles. 62/15O Introduction : Clostridium difficile est un entéropathogène majeur chez l’adulte, chez l’enfant sa réalité clinique est plus discutée. La susceptibilité de l’hôte à l’infection dépend en partie de la capacité du microbiote intestinal à résister à la première étape du processus infectieux, la colonisation. Chez le nourrisson, pour des raisons inconnues, la colonisation asymptomatique par C. difficile est fréquente et, le microbiote intestinal est peu complexe. Notre objectif a été de relier la composition du microbiote intestinal à la présence ou non de C. difficile chez le nourrisson afin de définir les signatures bactériennes prédictives ou non de la colonisation. Méthodes : Les selles de 53 enfants asymptomatiques âgés de 0 à 13 mois, 26 positives et 27 négatives pour la culture de C. difficile, ont été étudiées. Les profils du microbiote dominant ont été déterminés par méthode moléculaire : PCR des ADNr 16S couplée à une électrophorèse en gel avec gradient de température dénaturant (TTGE). Les signatures bactériennes du microbiote intestinal associées à la colonisation ou non par C. difficile ont été recherchées par une analyse en composantes principales (ACP). Les bandes d'intérêt identifiées ont été excisées des profils TTGE, séquencées et analysées par comparaison de séquences nucléotidiques (NCBI). Résultats : La biodiversité globale du microbiote n’a pas été affectée. En revanche, des différences significatives au niveau des espèces bactériennes dominantes entre nourrissons colonisés et non colonisés par C. difficile ont été mises en évidence par ACP (p = 0,017). Trois groupes bactériens ont été identifiés comme spécifiquement liés à la présence ou l'absence de C. difficile. Les séquences des ADNr 16S des bandes excisées étaient apparentées à Ruminococcus gnavus et Klebsiella spp. pour les nourrissons colonisés par C. difficile et à Bifidobacterium longum pour les nourrissons non colonisés. Conclusion : Cette étude a démontré que la présence de C. difficile dans le microbiote intestinal du nourrisson était associée à des changements dans la composition de cet écosystème. Ces résultats suggèrent que la composition du microbiote intestinal pourrait être cruciale dans le processus de colonisation par C. difficile. 63/15O 61/15O 2 décembre 2010 - 11:30 - 343 Diagnostic des infections par Clostridium difficile : performances analytiques et pronostiques du test VIDAS CDAB N. Zwierz1, N. Maatoui1, B. Couzon1, B. Pangon1, J.R. Zahar2, A. Le Monnier1 1 Laboratoire de Microbiologie, Centre Hospitalier de Versailles, Le Chesnay 2Service de Microbiologie-Hygiène, Hôpital Necker-Enfants Malades, AP-HP, Paris, France Les recommandations actuelles pour le diagnostic des infections par Clostridium difficile (ICD) imposent la recherche rapide des toxines A et B dans les selles et la culture toxinogène dont les performances se rapprochent de celles de la méthode de référence recherchant un effet cytopathogène (ECP). Plusieurs tests de détection rapide sont commercialisés avec des performances et des caractéristiques différentes. Nous avons évalué prospectivement sur 24 mois les performances de la méthode de détection rapide dans les selles des toxines A et B par le test VIDAS CDAB (bioMérieux) en comparaison de la culture toxinogène. Chaque résultat discordant ou équivoque a également été contrôlé par la recherche d'un ECP sur cellules MRC5 et l'amplification par la PCR GeneOhm Cdiff A&B (BD) réalisées directement sur les selles diarrhéiques de patients adultes. La valeur donnée par le test VIDAS a été comparée à la dernière dilution pour laquelle un ECP a été observé à partir de surnageant de culture in vitro en bouillon BHI de 30 souches cliniques de Cd (incubation en anaérobiose durant RICAI, 2010 – Paris, France 2 décembre 2010 - 11:45 - 343 Clostridium difficile chez l’enfant : la colonisation du nourrisson par l’entéropathogène C. difficile est associée à des changements dans la composition du microbiote intestinal dominant C. Rousseau2-1, F. Levenez3, C. Fouqueray3, J. Doré3, P. Lepage3, A. Collignon2-1 1 Microbiologie, CHU Jean Verdier, AP-HP, Bondy 2EA 4043, Ecosystème Microbien Digestif et Santé, Université Paris Sud, ChâtenayMalabry 3UMR1319-MICALIS, INRA, Jouy-en-Josas, France 2 décembre 2010 - 12:00 - 343 Détection des C.difficile toxinogènes dans les selles et les coprocultures en pédiatrie par LAMP M. Delsarte, C. Teston, L. Cavalié, M.F. Prère CHU, Laboratoire de Bactériologie-Hygiène, Toulouse, France En Pédiatrie, l'augmentation du nombre des infections associées à Clostridium difficile, notamment des infections communautaires est notable. Cela justifie la mise en place de technique performante de détection. La « Loop Mediated Isothermal Amplification » (LAMP) est une méthode qui permet l'amplification isothermique des séquences d'ADN cible avec une haute spécificité et sensibilité. Le système Illumigène C.difficile (Méridian) repose sur cette technologie innovante, couplée à une révélation immédiate des produits amplifiés. Notre objectif a été de comparer les résultats du test IllumigèneCD avec ceux du test ImmunoCardTAB (Meridian) (ICTAB) sur l'échantillon et de la culture. L'étude prospective a concerné 51 échantillons fécaux de 51 enfants hospitalisés à l'hôpital des enfants du CHU pour lesquels une analyse bactériologique des selles était demandée, comprenant systématiquement une recherche de C.difficile sur milieu Campylosel (BioMérieux). Ils correspondaient à des infections intestinales communautaires ou hospitalières. La majorité des échantillons (83%) étaient des écouvillonnages rectaux. Les test IllumigèneCD et ICTAB ont été pratiqués sur les échantillons, puis sur les colonies détectées en culture. Par ailleurs le test Illumigène a été testé sur les colonies de 10 souches de C.difficile en parallèle avec le test Immunocard 121 SESSIONS ORALES LIBRES Free papers for oral sessions 60/15O Évaluation d'une technique d'amplification isothermique pour la détection dans les selles des souches toxinogènes de C. difficile F. Barbut1-2, L. Barrault1, S. Wadel1, B. Burghoffer2, C. Eckert2, J.C. Petit1, V. Lalande1-2 1 Service de Microbiologie, Hôpital Saint-Antoine, Assistance PubliqueHôpitaux de Paris 2Laboratoire National de Référence de Clostridium difficile, Université Pierre et Marie Curie, Paris, France Au total, nous rapportons 38 résultats équivoques (2,76%) dont 12 (32%) cas d'ICD. Cependant, la détermination de nouveaux seuils de valeurs limites haute et basse n'a pas permis de minimiser leur nombre. La valeur donnée par le test VIDAS sur des surnageants de culture de souches cliniques est corrélée à celle des ECP quantitatif. Cette corrélation a également été observée dans le milieu plus complexe correspondant aux selles de patients. Ces résultats suggèrent que la valeur du test VIDAS est non seulement proportionnelle à une quantité de toxines mais semble être aussi proportionnelle à l'activité cytolytique de la toxine B produite par Cd. Les valeurs du test VIDAS ont été analysées parallèlement aux dossiers des patients avec ICD afin de d'étudier un éventuel rôle pronostique de cette valeur dans la prédiction des formes sévères et compliquées ou récidivantes. pour déterminer leur caractère toxinogènique. Les résultats ont montré : - une parfaite corrélation entre les résultats du test ICTAB et ceux de la culture avec détermination de la toxigènie par ICTAB (4 positifs et 47 négatifs) ; - une discordance pour le test IllumigèneCD (5 positifs) ; la culture de l'échantillon positif a été re-entreprise secondairement et une souche a été isolée et s'est révélée positive en test IllumigèneCD et négative en test ICTAB. La caractérisation génotypique a confirmé la présence des gènes des toxines A et B et a précisé le type inhabituel de la souche. Dans le test des colonies : 6 (/10) étaient positives avec Illumigène contre seulement 3 avec ICTAB. En raison de sa grande sensibilité et sa facilité, le nouveau test IllumigèneCD mérite d'être intégré en routine dans la recherche des C.difficile toxinogènes. 64/15O 2 décembre 2010 - 12:15 - 343 Impact managérial, diagnostique et économique de la mise en place d'un test moléculaire à réponse rapide et à coût notable pour le diagnostic des diarrhées à Clostridium difficile E. Marcon, N. Claudel, C. Layme, P. Féron, S. Bialek-Davenet, V. Leflon-Guibout, L. Noussair, F. Bert, M.H. Nicolas-Chanoine Microbiologie, Hôpital Beaujon, Clichy, France Objectif de l'étude : Décrire la mise en place du test Xpert® C. difficile (Cepheid) à l'échelle d'un hôpital et comparer l'impact de cette méthode à celui de l'ancienne en termes de diagnostic, juste prescription et coût. SESSIONS ORALES LIBRES Free papers for oral sessions Méthodes : Une feuille de demande (F) spécifique pour la recherche de C. difficile toxinogène (Cdif) par Xpert a été établie [nom et téléphone du prescripteur, aspect de la selle, contexte clinique (dont antibiothérapie en cours, dans le mois précédent, antibioprophylaxie récente, contexte épidémique) et recommandations de prescriptions]. F a été présentée aux services les plus demandeurs : réanimations (Réa), médecine interne (Med) et gériatrie (Ger), puis exigée (appel téléphonique des biologistes si F absente) pour toutes demandes venant de ces services. Quarante cinq jours plus tard, F a été introduite dans les autres services et sur le site intranet et la directive a été dans le service de microbiologie de ne faire le test Xpert que si F est correctement remplie, sinon de mettre en culture les selles et de faire le test Xpert sur les selles (conservées à 4°C) à culture positive (+). Les résultats obtenus durant juin-juillet 2010 ont été comparés à ceux de juin-juillet 2009 issus d'une méthode incluant immunoassay-culture avec antibiogramme et PCR maison si culture +. Résultats : Pour la période d'étude, 169 recherches de Cdif (64 avec F et 105 sans F) ont été prescrites en 2010 et 237 en 2009 avec une prévalence de selles + de 11% et 9,7%, respectivement. F était présente 40 fois sur 74 pour les services de Réa, Med et Ger et 24 fois sur 95 pour les autres (p= 0,00012). Le test Xpert fait sur les 64 selles avec F et 20 sans F mais à la demande du biologiste a été + 17 fois (20%). Des 85 selles restantes sans F et donc cultivées, 4 ont été + pour la culture mais seulement 2 pour Xpert fait secondairement sur les selles, résultant en une prévalence de 2%, significativement différente (p=0,00023) de la prévalence des 84 selles avec F ou intervention du biologiste. Le coût de la recherche de Cdif avait été de 4532 € en juin-juillet 2009 et de 4104 € en 2010. Conclusions : Soutenir la juste prescription pour la recherche de Cdif via un test performant mais coûteux semble s'accompagner d'une diminution et d'un meilleur ciblage des prescriptions. 73/19O 2 décembre 2010 - 11:00 - 353 Morbi-mortalité des bactériémies communautaires : étude de cohorte prospective P.M. Roger2, E. Cua2, F. De Salvador2, A. Gaudard1, C. Pulcini2, E. Bernard2 1 Bactériologie 2Infectiologie, Centre Hospitalier Universitaire, Nice, France Une bactériémie n'est pas synonyme de gravité mais suggère une évolution potentiellement grave impliquant l'administration rapide d'une antibiothérapie adaptée. L'impact d'une antibiothérapie inadaptée est imprécis, les travaux publiés portant sur des entités nosologiques déterminées. Nous entretenons depuis Juillet 2005 un tableau de bord (TB) d'hospitalisation permettant d'apprécier l'impact d'une antibiothérapie inadaptée sur la morbi-mortalité des bactériémies quelque soit le germe en cause et la porte d'entrée identifiée. Patients et méthode : Nous avons étudié un échantillon des bactériémies communautaires de la cohorte prospective issue de notre TB. Celui-ci renseigne systématiquement 24 paramètres de chaque hospitalisation (diagnostic définitif, modalités thérapeutiques et évolutives). Le caractère inadapté de l'antibiothérapie était défini par la résistance in vitro de la bactérie isolée par hémoculture. Le délai entre l'admission hospitalière et l'administration du premier antibiotique était l'écart entre l'heure d'enregistrement figurant sur l'étiquette-patient et l'horaire d'administration du premier antibiotique noté sur la feuille de température. Une évolution défavorable était définie par le besoin de transfert en réanimation ou le décès. Résultats : En 5 ans d'activité, 704 bactériémies communautaires étaient enregistrées, l'échantillon étudié étant de 241 cas (34%). La principale porte d'entrée était urinaire, dans 68 cas (28%). L'antibiothérapie était probabiliste dans 169 cas (70%), documentée dans 71 cas 29%), un patient ne bénéficiant pas d'antibiotique. Une antibiothérapie inadaptée était notée 25 fois (10%). Dix huit patients présentaient une évolution défavorable (7%). Le délai moyen entre l'admission hospitalière et la première administration d'antibiotique était de 24 heures, avec une tendance à un plus long délai en cas d'évolution défavorable : 47 versus 22 heures en cas d'évolution favorable (p = 0,082). 122 Une tendance à une évolution plus souvent défavorable était observée en cas d'antibiothérapie inadaptée (4/25, 16%), comparativement à l'antibiothérapie adaptée (14/216, 6%), p = 0,086. Conclusion : L'amélioration du pronostic des patients avec bactériémie communautaire nécessite de raccourcir le temps entre admission et administration de l'antibiothérapie, et d'optimiser les choix d'antibiothérapie. 74/19O 2 décembre 2010 - 11:15 - 353 Évolution des sérotypes vaccinaux (PCV-7, PCV-13) de souches de Streptococcus pneumoniae (SP) isolées au cours d'infections respiratoires chez l'adulte en France métropolitaine H.B. Drugeon, A. Michaud-Nerard et le Réseau de Laboratoires participants Faculté de Médecine, Nantes, France Objectif : Le réseau de suivi des résistances du pneumocoque évalue annuellement la sensibilité aux antibiotiques usuellement prescrits de souches de pneumocoque isolées d'infections respiratoires chez l'adulte à partir de 2002. Depuis la campagne 2006/2007, les sérotypes sont systématiquement déterminés. Ce travail présente l'évolution des sérotypes vaccinaux de souches de SP isolées au cours d'infections respiratoires chez l'adulte en France métropolitaine : comparaison 2006/2007, 2007/2008, 2008/2009 et 2009/2010. Méthodes : Les sérotypes ont été déterminés par un laboratoire central (Drug R&D, Beaucouzé) par une méthode PCR qui identifie 30 sérotypes différents. La séparation des sérotypes 6A et 6B a été réalisée par gonflement de capsule. Les CMI des antibiotiques testés ont été déterminées centralement par la technique de microdilution en milieu liquide. Résultats : L'analyse porte sur 3984 souches de SP provenant de 36 à 42 laboratoires de microbiologie hospitaliers. Les 7 sérotypes du vaccin PCV-7 (4, 6B, 9V, 14, 18C, 19F, 23F) ont vu leur fréquence diminuer constamment passant de 35,3% en 2006/2007 à moins de 25% à partir de 2008/2009. Les principaux sérotypes concernés par cette diminution sont le 14 qui passe de 9,7% à 2,4%, le 23F de 5,9% à 2% et le 9V de 4,6% à 2,4 %. Pour les 4 autres sérotypes, la diminution est moins importante. La fréquence des 13 sérotypes du vaccin PCV-13 (PCV-7 + 1, 3, 5, 6A, 7F, 19A) est passée de 63,1% en 2006/2007 à 52,6% en 2009/2010. On observe une augmentation de la fréquence des nouveaux sérotypes vaccinaux qui passent de 28,1% à plus de 38% principalement le 19A passant de 8,1% à 13,3% et du 7F de 2,4% à plus de 5%. Selon la campagne, les sérotypes du vaccin PCV-13 représentent entre 70 et 80% des souches de pneumocoque de sensibilité diminuée à la pénicilline. Conclusion : La fréquence de certains sérotypes épidémiques et notamment ceux contenus dans le vaccin heptavalent diminue régulièrement. Les sérotypes dont la fréquence augmente (7F, 19A) sont contenus dans le vaccin à 13 valences. L'impact de l'introduction du PCV- 13 chez l'enfant en juin 2010 sur l'évolution des sérotypes doit être également suivi chez l'adulte. 75/19O 2 décembre 2010 - 11:30 - 353 Observatoire Méningites bactériennes du Collège de Bactériologie, Virologie, Hygiène (COL-BVH) : bilan de 18 années d'utilisation H. Chardon1, R. Sanchez2, E. Jardel1, Réseau COL-BVH1 1 Service de diagnostic des maladies infectieuses, Centre Hospitalier du Pays d'AIx, Aix-en-Provence 2Service de bactériologie, Centre Hospitalier, Périgueux, France Objet de l'étude : Depuis 1989, le réseau COLBVH a institué, pour les volontaires, un système de collecte des méningites bactériennes (MgB) en temps réel, d'abord par minitel, puis grâce à un serveur. Depuis 1989, 6165 MgB ont été déclarées par 229 centres. Sur une exploitation des résultats de 18 années (1992-2009) (phase de démarrage 1989-1991 non retenue), 31 centres ont transmis fidèlement leurs données. Matériel et Méthode : Pour chaque MgB diagnostiquée dans son hôpital, le biologiste saisit le cas sur le serveur avec les renseignements suivants : sexe, date de naissance, date de prélèvement, date d'entrée dans la structure, nombre de leucocytes dans le LCR, nature du germe (culture et/ou PCR), MgB faisant suite à un échec de traitement d'une autre infection et quelques renseignements variables selon le germe responsable (sérotype, CMI …). Les données enregistrées, régulièrement validées, sont automatiquement et immédiatement intégrées dans le serveur (chaque nuit au temps du minitel). Le serveur mis à jour peut ainsi en permanence être interrogé par les membres du COLBVH. Résultats : Sur la période 1992-2009, les 31 centres ont déclaré 2830 MgB, dont 2728 diagnostics par culture seule, 57 par culture et PCR et 45 par PCR seulement (non pratiquée au début de l'étude). Pour les périodes de 3 ans suivantes, 1992-1994 (542 MgB), 1995-1997 (397 MgB), 1998-2000 (423 MgB), 2001-2003 (483 MgB) 2004-2006 (480 MgB) et 2007-2009 (505 MbB), la nature, le nombre des germes responsables et son pourcentage dans la période sont : Neisseria meningitidis : 150 (27,7%), 105 (26,4%), 130 (30,7%), 160 (33,1%), 135 (28,1%), 139 (27,5%) ; Streptococcus pneumoniae : 144 (26,6%), 131 (33%), 153 (36,2%), 163 (33,7%), 191 (39,8%), 197 (39%) ; Haemophilus influenzae : 88 (16,2%), 20 (5%), 10 (2,4%), 11 (2,3%), 22 (4,6%), 18 (3,6%) ; Listeria monocytogenes : 33 (6,1%), 12 (3%), 16 (3.8%), 19 (3,9%), 13 (2,7%), 16 (3,2%) ; Streptococcus agalactiae 27 (5%), 31 (7,8%), 29 6,9%), 33 (6,8%), 37 (7,1%), 28 (5,5%) ; Mycobacterium tuberculosis : 10 (1.8%), 8(2%), 2 (0,5%), 5 (1%), 2 (0,4%), 1 (0,2%). Conclusion : On constate une stabilité du nombre cas avec diminution des RICAI, 2010 – Paris, France 76/19O 2 décembre 2010 - 11:45 - 353 Efficacité de l'association rifampicine-moxifloxacine-métronidazole chez 28 patients consécutifs porteurs d'hidrosadénite suppurée O. Join-Lambert10-3-7, H. Coignard10-4, J.P. Jais10-1, H. Guet-Revillet10-3-7, F. Ribadeau-Dumas9, A.S. Le Guern9, S. Behillil9, A. Leflèche8, S. Poirée10-5, V. Jullien10-6, S. Fraitag10-2, P.H. Consigny9, O. Lortholary10-4, X. Nassif10-3-7, A. Nassif9-10-4 1 Département de Biostatistiques et d'Informatique Médicale, AP-HP, Hôpital Necker-Enfants malades 2Laboratoire d'Anatomopathologie, AP-HP, Hôpital Necker-Enfants Malades 3Laboratoire de Microbiologie 4Service de Maladie Infectieuses et Tropicales 5Service de Radiologie Adulte, AP-HP, Hôpital Necker-Enfants malades 6Service de Pharmacologie, AP-HP, Hôpital SaintVincent de Paul 7UMR 1002, INSERM 8Cellule d'intervention biologique d'urgence 9Centre Médical, Institut Pasteur 10Université Paris Descartes, Paris, France Introduction : L’hidrosadénite suppurée (HS) est une maladie inflammatoire d’étiologie inconnue et orpheline de traitement caractérisée par des lésions cutanées suppurées récidivantes ou chroniques pour lesquelles la culture bactérienne ne retrouve que des germes de la flore commensale (lésions nodulaires) ou une flore anaérobie prédominante (lésions sévères). Nous rapportons rétrospectivement l’efficacité de deux stratégies antibiotiques prescrites chez 46 patients consécutifs atteints d’HS chronique réfractaire : l’association empirique de référence rifampicine (600 mg/j à 20 mg/kg/j) clindamycine (600 mg/j à 30/mg/kg/j) (RIF/CLI, 18 patients), et l’association rifampicine (10 mg/kg/j) - moxifloxacine (400 mg/j) - métronidazole (1500 mg/j) (RMM, 28 patients). Méthodes : Ces 46 patients comportaient 11 patients de stade 1 de Hurley (HS légère), 19 patients de stade 2 (HS sévère) et 16 patients de stade 3 (HS très sévère). Le traitement était poursuivi en cas d’amélioration clinique jusqu’à rémission complète (RC), définie comme la disparition de toute lésion inflammatoire, réponse partielle définie par une diminution du nombre et/ou de la sévérité des lésions ou constatation d’un échec du traitement. Le métronidazole était interrompu à 6 semaines de traitement et éventuellement repris après 6 semaines d’interruption en cas de rechute sous traitement. Résultats : sous RIF/CLI et RMM respectivement, une RC a été obtenue chez 5/5 et 6/6 des patients de stade 1, 1/9 et 8/10, des patients de stade 2, et 0/4 et 2/12 des patients de stade 3 de Hurley respectivement (p < 0,05). Sous RMP/CLI (20 mg/kg/j /CLI : 30 mg/kg/j), les dosages de clindamycine au pic (0,85 ± 0,07 mg/L, n=2 patients) et à la résiduelle (0,4 ± 0,3 mg/L, n= 6 patients) étaient inférieurs aux concentrations recommandées dans tous les cas, suggérant une induction du métabolisme de la clindamycine par la rifampicine. Le seul facteur pronostique indépendant de RC était le stade de Hurley du patient (p=0.01). Conclusion : l’efficacité de l’association RIF/CLI semble être limitée aux patients de stade 1 pour des raisons pharmacodynamiques, alors que l’association RMM semble être un traitement prometteur des lésions d’HS, de stade 1 et 2 de Hurley. Des études contrôlées sont nécessaires pour confirmer les résultats obtenus sous RMM, pour connaître l’évolution à long terme des patients et pour améliorer le taux de réponse au traitement des lésions des patients de stade 3. 77/19O 2 décembre 2010 - 12:00 - 353 Infections compliquées de la peau et des tissus mous (IcPTM) traitées par daptomycine dans le Registre européen EU-CORE (European Cubicin® Outcomes Registry and Experience) L. Legout3, F. Saliba5, C. Floriot4, A. Cogo10, Z. Dailiana7, P. Gargalianos-Kakolyris6, T. Quast8, V. Prisco1, A. Segado9, C. Lacoboni2, P. Dohmen11, M. Heep11, H.J. Thurston11, R.L. Chaves11 1 Bad Oeynhausen, Allemagne 2Hospital, Madrid, Espagne 3CHG Tourcoing, Tourcoing 4CHI de la Haute Saône, Vesoul 5Hôpital Paul Brousse, Villejuif, France 6Athènes 7Larissa, Grèce 8Cefalu 9Mercato San Severino 10Hospital, Vicenza, Italie 11Novartis Pharma AG, Bâle, Suisse Objectifs : La daptomycine (DAP), antibiotique (ATB) lipopeptidique cyclique, approuvé en Europe pour le traitement des infections compliquées de la peau et des tissus mous (IcPTM) dues à des germes Gram positif. L'objectif de l'analyse rétrospective, non interventionnelle est d'évaluer les patients atteints de IcPTM et traités par DAP en Europe. 320 patients (66%), des pathogènes primaires ont été rapportés. Les Staphylococcus aureus (167/320) étaient les plus fréquemment rencontrés avec prédominance de S. aureus résistants à la méthicilline (SARM) (104). La dose initiale de DAP était de 4 mg/kg (44%) et ≥ 6 mg/kg chez 43% de patients respectivement. Le taux global de succès était de 84% (guérison ou amélioration). Les taux d'échec et de patients non évaluables étaient chacun de 8%. Les taux de succès pour les sous-types de IcPTM étaient : plaie 81%, abcès majeur 88%, ulcère diabétique (pied diabétique exclu) 92%, pied diabétique 85%, ulcère 85% et infections du site chirurgical 88%. Chez 2,9% des patients, des événements indésirables (EI), ont conduit à un arrêt du traitement. Des EI graves ont été rapportés chez 3,5% des patients. Conclusions : DAP est efficace et bien tolérée dans le tt des IcPTM avec des taux de succès clinique élevés, concordant avec les résultats des études d'enregistrement. DAP est une alternative thérapeutique pour le tt des IcPTM à Gram positif. 78/19O 2 décembre 2010 - 12:15 - 353 Le zona chez les plus de 50 ans : étude des modalités de prise en charge en médecine générale en 2007-2008 et évaluation de la fréquence des douleurs post-zostériennes C. Rabaud9, O. Rogeaux2, O. Launay7, C. Strady4, C. Mann3, T. Hanslik6, O. Chassany8, D. Bouhassira5, J. Gaillat1 1 CHG d'Annecy 2CHG de Chambéry 3CHU de Montpellier 4CHU de Reims 5Hôpital Ambroise Paré, Boulogne Billancourt 6Université de Versailles 7Université Paris Descartes, . 8Hôpital Saint-Louis, Paris 9CHU de Nancy, Vandoeuvre-les-Nancy, France Face au zona, pour prévenir les douleurs associées, il est indiqué de débuter précocement un traitement antiviral chez le sujet de plus de 50 ans. Objectif de l'étude : évaluer le taux de respect de cette recommandation en médecine générale et étudier l'histoire de la maladie à l'ère du traitement antiviral et tout particulièrement ses conséquences algiques. Méthode : Etude observationnelle, longitudinale prospective. Les médecins généralistes (MG) participants recrutaient, au jour où ils en faisaient le diagnostic, leurs patients de plus de 50 ans atteints de zona. Le suivi était ensuite téléphonique sur 12 mois ; afin d'évaluer les douleurs associées au zona et leur impact sur la qualité de vie (QV), étaient complétés à J0, J15, M1, M3, M6, M9, et M12, les questionnaires Douleur Neuropathique 4, Zoster Brief Pain Inventory, Neuropathic Pain Symptom Inventory, l'échelle de QV SF-12 et l'échelle d'anxiété et de dépression HAD. Résultats : entre Juin 2007 et Juin 2008, 645 MG ont recruté 1358 sujets (âge médian, 68 ans). La localisation principale était thoraco-abdominale (68%). 94.1% des patients ont reçu un traitement antiviral, dont 77% dans les 72 1ères heures suivant l'éruption. 83% des patients ont reçu des antalgiques. 79.6%, 43.2%, 11.6%, 8.5%, 7.4% et 6.6% se sont dit algiques à J0, J15, M3, M6, M9 et M12 respectivement ; 2/3 des patients ont indiqué que ces douleurs avaient affecté, de façon significative ou très importante leur QV. Il apparaît que les douleurs post zostériennes (DPZ = persistantes après M3) sont d'autant plus fréquentes que les douleurs initiales étaient intenses. Par contre, les DPZ ne sont pas apparues plus fréquentes chez les patients n'ayant pas reçu de traitement antiviral que chez les patients traités précocement. Discussion : la recommandation de traitement antiviral précoce du zona après 50 ans apparaît globalement bien suivie. Malgré cela, 2/3 des patients indiquent que le zona a eu un impact négatif significatif sur leur QV. Il apparaît, de plus, que les DPZ existent toujours, y compris chez les patients traités précocement. Le traitement antiviral apparaît donc comme une solution incomplète pour prévenir les DPZ et d'autres pistes doivent être explorées pour éviter leur apparition, comme celle du vaccin contre le zona. 82/21O 2 décembre 2010 - 14:00 - HAVANE Formes cliniques de grippe A(H1N1)2009 chez l'enfant et l'adulte : données de la cohorte FluCo F. Valour1, D. Ploin3, B. Cohen4-5-8, C. Mayaud7, C. Chidiac1, F. Carrat5, M. Leruez6, J.C. Desendos8, C. Leport4, E. Javouhey2, et le groupe d’étude FluCo 1 Maladies infectieuses et tropicales 2Réanimation pédiatrique 3Urgences pédiatriques, Hospices Civils de Lyon, Lyon 4Laboratoire de recherche en pathologie infectieuse U738 INSERM - Paris 7 5U707 INSERM Faculté de médecine Saint Antoine - Paris 6 6Laboratoire de virologie - Hôpital Necker 7Pneumologie - Hôpital Tenon, Assistance Publique - Hôpitaux de Paris, Paris 8InVS, Saint-Maurice, France Objectifs : Décrire les formes graves, la prise en charge, les facteurs de risques et complications de la grippe A(H1N1) 2009. Méthodes : Ont été inclus les patients atteints de IcPTM et traités avec au moins 1 dose de DAP. Les données démographiques, types d'infections, isolats bactériens, doses de DAP, et résultats cliniques (guérison, amélioration, échec, non évaluable) ont été recueillis à la fin du traitement (tt) par DAP. Méthode : Etude de cohorte multicentrique recueillant (J0 et J30) les données démographiques, clinico-biologiques, thérapeutiques et évolutives des patients (pts). Ces données, associées aux scores de FINE et PELOD, à l'existence d'une hypoxémie et d'un SDRA, ont permis de catégoriser les formes respiratoires, extra-respiratoires et mixtes, et d'évaluer la gravité. Résultats : De Septembre 2008 à Août 2009, 1454 patients ont été inclus dont 484 patients atteints de IcPTM (homme: 66%; âge ≥ 65 ans: 53.3%) ainsi répartis: plaies 97 (20%), abcès majeurs 40 (8%), ulcère diabétique (pied diabétique exclu) 24 (5%), pied diabétique 97 (20%), ulcère 53 (11%), infections du site chirurgical (15% superficielle, 14% profonde, 7% organe/espace). 63% des patients hospitalisés ont reçu un tt concomitant par ATB, le plus souvent carbapénèmes (20%) et fluoroquinolones (18%). Pour Résultats : 60 pts ont été inclus (12 centres adultes (A), 6 centres pédiatriques, 3 ambulatoires et 3 d'hospitalisation, 1-35 inclusions/centre). La présentation respiratoire était une infection respiratoire haute (14 A (67%), 21 enfants (E) (54%)) ou une pneumopathie virale (7 A (33%), 15 E (38.5%)), compliquées de pneumopathie bactérienne (32%), d'exacerbation d'asthme (1 A, 1 E) ou de BPCO (2 A, 1 E mucoviscidosique) et, chez l'E, de bronchiolite (n=5), d'OMA (n=1). Les atteintes extra-respiratoires étaient plus fréquentes RICAI, 2010 – Paris, France 123 SESSIONS ORALES LIBRES Free papers for oral sessions MgB à Mycobacterium tuberculosis, à Haemophilus sans disparition. Ce serveur méningite est un outil important pour les membres du COLBVH, vu son exhaustivité : adulte + enfant, totalité des germes responsables recensés, possibilité d'interrogation de la base de données. Il pourrait devenir utile à la santé publique si les membres déclaraient leurs cas très rapidement et si le nombre des déclarants fidèles était en augmentation. chez l'E (31%, 5 formes neurologiques (1 isolée), 1 tachycardie, 2 fièvres néonatales isolées) que chez l'A (24%, insuffisance cardiaque (n=1) et rénale (n=1), 1 hémorragie digestive, 2 pathologies thromboemboliques, 1 myocardite, 1 pleurésie) (NS). Les formes respiratoires représentaient la plus grande part des formes graves (95 %), avec une prédominance de SDRA chez l'A et d'insuffisance respiratoire sans SDRA chez l'E (respectivement 6 SDRA / 8 formes respiratoires graves (75%) vs 2/11 (18%), p=0.02). 2 patients sont décédés (1 E et 1 A). n Age médian Facteurs de risque de gravité Formes respiratoires isolées mixtes extra-respiratoires FORMES GRAVES sans FR avec FR Respiratoires isolées Insuffisance respiratoire SDRA Mixtes Insuffisance respiratoire SDRA Extra-respiratoires PRISE EN CHARGE Hospitalisation Traitement par oseltamivir Oseltamivir < 48h ADULTES 21 (35%) 44 ans 12 (57 %) 16 (76 %) 5 (24 %) 0 8 (38 %) 5 (63 %) 3 (38 %) 3 (14 %) 1 2 5 (24 %) 0 4 (19 %) 0 ENFANTS 39 (65%) 23.8 ms 13 (33 %) 27 (69 %) 9 (23 %) 3 (8 %) 12 (31 %) 5 (42 %) 7 (58 %) 7 (18 %) 6 1 4 (10 %) 1 (2.6 %) 1 (2.6 %) 1 (2.6 %) 20 (95.2%) 21 (100%) ND 21 (53.8%) 29 (74.4%) 19 (65.5%) Conclusion : Ces données suggèrent une plus grande fréquence des formes graves sur terrain à risque et des atteintes extra-respiratoires chez l’enfant, et des SDRA chez l’adulte. SESSIONS ORALES LIBRES Free papers for oral sessions 83/21O 2 décembre 2010 - 14:15 - HAVANE Emergence of cross-resistance to oseltamivir and zanamivir in pandemic Influenza A(H1N1) 2009 virus J. Legoff7-2, D. Rousset6-4, G. Abou-Jaoudé6-4, A. Scemla1, P. Ribaud3, S. Mercier-Delarue2, V. Caro5, V. Enouf6-4, F. Simon7-2, J.M. Molina1, S. Van Der Werf6-4 1 Infectious disease department 2Microbiologie 3Service d'Hématologie-Greffe, APHP Hôpital Saint Louis 4URA3015, CNRS 5Plateforme de génotypage des pathogènes et santé publique 6Unité de Génétique Moléculaire des Virus à ARN, CNR du virus influenzae (Région-Nord), Institut Pasteur 7Inserm U941, Université Paris Diderot Paris 7, Paris, France Background: Resistance of pandemic A(H1N1)2009 virus to neuraminidase inhibitors (NAIs) remains limited and oseltamivir resistant strains are susceptible to zanamivir. We report here a new mutation in the neuraminidase (NA) of pandemic A(H1N1)2009 virus associated with cross-resistance to both NAIs. Methods: Sequential nasal samples from an immunocompromised patient with sustained influenza A(H1N1)2009 virus shedding and treated by oseltamivir (days 0-15) and zanamivir (days 15-25 and 70-80) were analyzed by direct sequencing, molecular cloning and upon virus isolation. The NA enzymatic characteristics of the isolates and impact of the mutations on the viruses produced by reverse genetics were determined. Findings: The mutation H275Y in the NA associated with oseltamivir resistance was detected six days after initiation of oseltamivir therapy. A new mutation I223R in the NA detected on day 6 of oseltamivir treatment became predominant during the second course of zanamivir and persisted after zanamivir cessation with concomitant accumulation of mutations in both the neuraminidase and hemagglutinin. The two mutations were detected concomitantly from day 6 to day 69 but molecular cloning performed on the day 25 specimen showed no variants harbouring both mutations. Compared to wild type virus, 275Y and 223R isolates showed decreased susceptibility to oseltamivir (246-fold) and oseltamivir and zanamivir (8.9- and 4.9-fold), respectively. Reverse genetics assays confirmed these results and showed that the double mutation (223R and 275Y) conferred enhanced levels of resistance to oseltamivir and zanamivir (6195 and 15.2-fold). After zanamivir cessation influenza shedding increased with worsening fever and cough and pansinusitis. The patient died of relapse of his underlying disease on day 140. Discussion: This report of a new mutation in the NA which conferred crossresistance to both oseltamivir and zanamivir highlights the evolutionary potential of resistance to NAIs of pandemic A(H1N1)2009 virus and underlines the importance of close monitoring of treated patients especially those immunocompromised. 84/21O 2 décembre 2010 - 14:30 - HAVANE Déterminants de la réponse clinique et virologique à l'oseltamivir et au zanamivir chez les patients traités pour une grippe A lors de l'hiver 20082009 C. Charlois-Ou11, Q. Dornic10-7, T. Blanchon12-6, M. Bouscambert-Duchamp1-2, A. Mosnier9, V. Enouf8, S. Van Der Werf8-13, X. Duval5-7, B. Lina1-2, F. Mentré7-4-10, C. Leport11-7-3 1 Centre National de Référence des virus influenzae (Région-Sud), Hospices civils de Lyon, Bron 2VirPatH, CNRS FRE 3011, Université Lyon 1, Lyon 3Unité de Coordination des Risques Epidémiques et Biologiques, AP-HP 4Unité de Biostatistiques, APHP, Hôpital Bichat 5Inserm CIC 007 6Inserm U707 7Inserm U738 8Unité de Génétique Moléculaire des Virus à ARN, Centre National de Référence des virus influenzae (Région Nord), Institut Pasteur 9Coordination nationale, Réseau des GROG 10Université Paris 7 UFR de Médecine site Bichat 11Laboratoire de Recherche en Pathologie Infectieuse, Université Paris Diderot Paris 7, UFR de Médecine,site Bichat 12UMR707, UPMC Université Paris 6 13URA3015 CNRS, Paris, France Si l'oseltamivir (O) et le zanamivir(Z), inhibiteurs de la neuraminidase (INA) ont prouvé leur efficacité chez les patients grippés, les déterminants de la réponse aux INA ont été incomplètement décrits. La réponse à O et Z a été étudiée respectivement chez 141 et 149 patients infectés par la grippe A inclus dans l'essai BIVIR (essai comparant l'association O-Z à O et Z en monothérapie au cours de la saison grippale 2008-2009). Les réponses clinique et virologique étaient évaluées respectivement sur le temps médian de disparition des symptômes et sur le taux de patients avec une charge virale J2 <200 cgeq/μL (déterminée par RTPCR sur prélèvements nasaux). Les déterminants de la réponse au traitement ont été identifiés par analyse multivariée (modèle de Cox et régression logistique). A J0, on retrouvait respectivement pour O et Z , un âge moyen de 39,5 et 40,1 ans, 52% et 52% d' hommes, 48% et 58% avec des symptômes depuis moins de 24h, 92% et 86,6% de patients infectés par le H3N2. A J2, 59% et 34% des patients avaient une charge virale (CV )<200 cgeq/μL. Le temps moyen de disparition des symptômes était de 3 [2-7] et 4 [2,5-14] jours. Pour O, une réponse clinique moindre était associée au sexe féminin (HR: 0,53 IC95% (0,36-0,79)), à une charge virale à J0 >5 log cgeq/μL (HR: 0,63 (0,43-0,93)), à un score de symptômes à J0 >14 (HR: 0,47 (0,32-0,70)), et à l'initiation d'une antibiothérapie à J0 (HR: 0,30 (0,12-0,76)) ; il en était de même pour la réponse virologique pour le sexe féminin (OR: 0,47 (0,23-0,94) et pour la CV à J0 >5 log ( OR: 0,42 (0,21-0,85)). Pour Z, la réponse clinique était associée à une fièvre à J0 >38°C (HR: 0,58 IC95% (0,37-0,91)) ; la réponse virologique était associée à un âge >49 ans et l'initiation d'une antibiothérapie (respectivement OR: 0,25 (de 0,89 à 0,71) et OR: 4.02 (1,06 à 15,18)). Les facteurs déterminant la réponse clinique et virologique à l'oseltamivir et au zanamivir sont divers, liés aux caractéristiques du patient, de l'infection virale et du type d'INA. Pour O, à côté de l'effet de la CV nasale initiale, l'effet du sexe féminin, inconnu jusqu'à présent, semble spécifique de l'O ; non retrouvé avec Z, il est conforté par les résultats concordants pour les réponses clinique et virologique. 85/21O 2 décembre 2010 - 14:45 - HAVANE Évolution des couvertures vaccinales du personnel hospitalier contre la grippe saisonnière et contre la grippe A(H1N1) dans les hôpitaux de l'APHP durant la période hivernale 2009-2010 E. Nguyen1, E. Causse2, C. Monteil1, E. Maupu1, S. Fournier1 1 Direction de la Politique Médicale 2Service central de santé au travail, Assistance Publique-Hôpitaux de Paris, Paris, France En raison de l'épidémie de grippe A(H1N1) un dispositif renforcé a été mis en place en 2009 pour organiser la vaccination contre les grippes saisonnière et A(H1N1) dans les hôpitaux de l'AP-HP. Objet de l'étude : Analyser les couvertures vaccinales du personnel hospitalier contre la grippe saisonnière (GS) et contre la grippe A(H1N1) (GA) dans les hôpitaux de l'AP-HP en 2009. Méthodes : Recueil prospectif hebdomadaire du nombre de personnel vacciné dans les 38 hôpitaux de l'AP-HP. Analyse de la cinétique de vaccination parmi les différentes catégories professionnelles : médicales, soignantes, administratives. Comparaison entre les couvertures vaccinales contre la GS et la GA. Résultats : Les couvertures vaccinales contre la GS et la GA ont atteint environ 30% chez les personnels des hôpitaux de l'AP-HP. Ces taux ont été obtenus en 5 semaines pour la GS et 9 semaines pour la GA. Les taux de couverture vaccinale contre la GS sont différents chez les médecins et les soignants : respectivement 43% et 25%, (p<0,01). Cette différence est encore plus accentuée pour la couverture vaccinale contre la GA : respectivement 62% et 19%, (p<0,01). Les taux de couverture vaccinale contre la GS sont différents dans les hôpitaux de court séjour (MCO) et dans les hôpitaux de moyen-long séjour (SSR-SLD) : respectivement 31% et 24%, (p<0,01). Cette différence est encore plus accentuée pour la couverture vaccinale contre la GA : respectivement 32% et 15%, (p<0,01). L'analyse des couvertures vaccinales montre également une différence significative en fonction des spécialités : les services de maladies infectieuses, 124 RICAI, 2010 – Paris, France Conclusion : Cette étude montre que l'adhésion à la vaccination contre la GS et la GA a été différente selon les catégories professionnelles et les types d'hôpitaux. Les spécialités les plus concernées par la prise en charge de la grippe ont aussi été les plus vaccinées. Ces résultats doivent permettre d'orienter les campagnes de promotion de la vaccination vers les catégories professionnelles les plus réticentes. 86/21O 2 décembre 2010 - 15:00 - HAVANE Vaccination contre la grippe pandémique A(H1N1) 2009 : perception et attitude du personnel des hôpitaux de Lyon F. Valour3, A. Bergeret4-7, A. Boibieux3, D. Floret6-7, B. Lina2-7, D. Peyramond3-7, O. Robert5, P. Vanhems1-7, C. Chidiac3-7 1 Epidémiologie et santé publique 2Laboratoire de virologie - Groupement Hospitalier Est 3Maladies infectieuses et tropicales - Hôpital de la CroixRousse 4Maladies professionnelles et médecine du travail - Centre Hospitalier Lyon Sud 5Maladies professionnelles et médecine du travail - Groupement Hospitalier Est 6Urgences et réanimation pédiatriques - Groupement Hospitalier Est, Hospices Civils de Lyon 7Université Claude Bernard Lyon 1, Lyon, France Contexte : Face à la pandémie grippale A(H1N1) en 2009, le plan national de prévention et de lutte “pandémie grippale” recommandait la vaccination prioritaire du personnel hospitalier, du fait de son risque important de contracter et de transmettre le virus. Méthode : Du 1er avril au 30 mai 2010, six mois après le début de la campagne de vaccination, un questionnaire anonyme a été distribué par courrier électronique à 14 000 membres du personnel hospitalier pour évaluer leur attitude face à la vaccination. Résultats : 1630 personnes ont répondu au questionnaire (taux de réponse de 11.6%). 885 personnes (54.3%) étaient vaccinées. La couverture vaccinale était plus importante chez les hommes (58.9%, p=0.038), les sujets de plus de 50 ans (53.2%, p < 0.001), les médecins (86.3%, p < 0.001), et le personnel des unités de réanimation (69.9%, p=0.006), de pédiatrie (68.1%, p=0.031), de gynéco-obstétrique (64.9%, p=0.031), et de laboratoire ou de radiologie (64.9%, p=0.017). Le taux de vaccination était en revanche plus faible au sein de l'administration (35.6%, p < 0.001) et des services techniques (38.7%, p=0.001). Les principales raisons motivant la vaccination étaient d'éviter la grippe pour ses proches (82.4%), soi-même (65.8%) et les patients (57.1%). Les arguments contre la vaccination étaient le manque d'études sur ce nouveau vaccin (75.7%), la perception de la grippe A(H1N1) comme étant une maladie bénigne (51.5%), et une opposition personnelle à ce vaccin en particulier (55.9%). Rétrospectivement, 165 personnes (10.1%), principalement parmi les sujets vaccinés (p<0.001), regrettaient leur choix vis-à-vis de la vaccination. Conclusion : Le taux de vaccination retrouvé, bien que supérieur à celui rapporté par la plupart des études, est à considérer avec prudence en raison d'un biais possible de l'étude. Il est encore insuffisant pour garantir un système de soin opérationnel lors d'une pandémie d'ampleur et de sévérité plus importantes, et pour éviter des transmissions nosocomiales de la grippe. Ces résultats suggèrent la réalisation de campagnes d'information plus ciblées afin d'éduquer les personnels retissant aux objectifs de la vaccination. 87/21O 2 décembre 2010 - 15:15 - HAVANE Cohorte des cas de grippe H1N1v hospitalisés dans un service référent A. Dinh, A. Tournier, J. Salomon, A.C. Crémieux, C. Perronne Maladies Infectieuses, CHU R. Poincaré, Garches, France Objectif : Dès l'alerte pandémique de grippe H1N1 v lancée par l'OMS, la prise en charge des patients a été codifiée puis adaptée en fonction de l'évolution des données disponibles sur l'épidémicité, la virulence et la résistance. Nous présentons la cohorte des patients hospitalisés dans le service. Méthodologie : analyse rétrospective des caractéristiques épidémiologiques, cliniques et de l'évolution sous traitement des patients hospitalisés dans le service pour une infection à virus H1N1 v confirmée. Résultats : Depuis le début de la pandémie, on recense 147 consultations et 99 hospitalisations pour suspicion de grippe, 18 cas ont été confirmés et traités en ambulatoire. 25 ont été hospitalisés selon les recommandations officielles, 8 avaient des antécédents respiratoires le plus souvent de l'asthme et 2 étaient immunodéprimés. Il s'agissait de 15 femmes et 10 hommes dont l'âge moyen était de 33,6 ans. Cliniquement 23/25 patients étaient fébriles, 22 présentaient de la toux, 7 étaient dyspnéiques et 12 avaient des myalgies. Le délai moyen d'évolution clinique avant consultation était de 2j. La radiographie de thorax retrouvait un syndrome interstitiel dans 37,5%. Un diagnostic de surinfection bactérienne a été réalisé 5 fois et traité par antibiotique. On notait 6 cas de broncho spasmes. La durée moyenne de séjour était de 4,41 jours (1-16) et l'évolution favorable pour l'ensemble des cas, 1 patiente a du être secondairement surveillée en réanimation pour dyspnée et fièvre persistante malgré un traitement efficace. Tous les patients sauf 1 ont reçu de l'oseltamivir® à l'entrée dans le service. Conclusion : les caractéristiques de cette cohorte varient en fonction du temps et des recommandations des autorités sanitaires. Il n'y a pas eu de cas RICAI, 2010 – Paris, France grave en dehors d'une surinfection sévère à pneumocoque ni de décès. Les patients avec antécédents respiratoires ont été hospitalisés par précaution plus que par nécessité. 88/22O 2 décembre 2010 - 14:00 - 341 Diffusion of ofloxacin in the endocarditis vegetation assessed with synchrotron radiation UV fluorescence microspectroscopy E. Batard1, F. Jamme3, S. Villette2, E. Montassier1, J. Caillon1, G. Potel1 1 EA3826 Thérapeutiques cliniques et expérimentales des infections, Université de Nantes, Nantes 2Centre de Biophysique Moléculaire UPR 4301, CNRS, Orléans 3DISCO beamline, Synchrotron Soleil, Saint-Aubin, France Objectives: The diffusion of ofloxacin in experimental endocarditis vegetation was studied using synchrotron radiation UV fluorescence microscopy. Methods: Streptococcal endocarditis was induced in 5 rabbits. Three animals received an unique IV injection of 150 mg/kg ofloxacin, and 2 control rabbits were left untreated. Two fluorescence microscopes were coupled to a synchrotron beam for excitation at 275 nm. A spectral microscope collected fluorescence spectra between 285 and 550 nm. A second, full field microscope was used with bandpass filters at 510-560 nm. Results: Spectra of ofloxacin-treated vegetations presented higher fluorescence between 390 and 540 nm than control. Full field imaging showed that ofloxacin increased fluorescence between 510 and 560 nm. Ofloxacin diffused freely into vegetation bacterial masses, although it accumulated in the immediate neighborhood of bacterial masses. Fluorescence images also suggested an ofloxacin concentration gradient between the vegetation peripheral and central areas. Conclusion: Ofloxacin diffuses freely into vegetation bacterial masses, but it accumulates in the immediate neighborhood of the vegetation bacterial masses. Synchrotron radiation UV fluorescence microscopy is a promising tool for assessment of antibiotic diffusion in the endocarditis vegetation. 89/22O 2 décembre 2010 - 14:15 - 341 Effect of vancomycin on the endocarditis vegetation bacterial masses assessed with infrared microspectroscopy E. Batard1, F. Jamme2, E. Montassier1, J. Caillon1, P. Dumas2 1 EA3826 Thérapeutiques cliniques et expérimentales des infections, Université de Nantes, Nantes 2Ligne SMIS, Synchrotron Soleil, Saint-Aubin, France Background: Our objectives were (i) to determine if a treatment by vancomycin alters infrared spectra of bacterial masses (BM) in the rabbit experimental endocarditis vegetation, and (ii) to determine if the vancomycininduced spectral alterations are similar on central and peripheral areas of BMs. Methods: An aortic streptoccoccal endocarditis was induced in 5 rabbits. 3 animals were untreated and 2 were treated by IM vancomycin 40 mg/kg b.i.d for 2 days. Using an infrared microspectroscope coupled to a synchrotroninfrared source, vegetation cryosections were examined to obtain maps of BMs (pixel size, 8 µm x 8 µm). Each pixel was associated with 1 infrared spectrum. Spectra were 2nd-derived and normalized in the 1780-980 cm-1 range before analysis. Results: 30 BMs (median size 58 µm, range 25-178) were examined. The median number of spectra by BM was 76 (range 15-451). Vancomycin significantly decreased preprocessed spectral intensities at 1674, 1632, 1520, 1446, 1392, 1165, 1049 cm-1. Conversely, vancomycin increased spectral intensities at 1655 and 1088 cm-1. For each BM pixel, its central or peripheral position in the BM was evaluated by assessing the Distance from the Border of the BM (DBBM). Two-way ANOVA showed that DBBM interacted significantly with the treatment factor (control or vancomycin) for all tested bands except 1165 cm-1. The vancomycin-induced spectral alterations were more intense at the periphery of the BMs for bands at 1632, 1520, 1446, 1392 and 1088 cm-1, and more intense in BM central areas for bands at 1674, 1655 and 1049 cm-1. Conclusion: These results suggest that vancomycin diffusion in endocarditis BMs and/or its antibacterial effect vary between peripheral and central areas of BMs. 90/22O 2 décembre 2010 - 14:30 - 341 ED50 determination of CXA-101 alone and in combination with Tazobactam (TAZ) for treating experimental peritonitis in mice due to ESBL-producing Klebsiella pneumoniae (KP) strains: Comparison with Ceftazidime (CAZ) and Piperacillin/Tazobactam (TZP) C. Jacqueline, C. Desessard, E. Batard, A.F. Miegeville, G. Potel, J. Caillon UFR Médecine, UPRES EA 3826, Nantes, France Background: CXA-101 (CXA) is a novel parenteral cephalosporin with potent in vitro activity against KP, and, in combination with TAZ, against extendedspectrum β-lactamase (ESBL) producers. The aim of this study was to determine the dose that is pharmacologically effective for 50% of the population exposed (ED50) of the new cephalosporin, CXA, alone or in combination with the β-lactamase inhibitor TAZ (in a fixed 2:1 ratio), in comparison with CAZ and TZP against ESBL-producing KPs. Methods: KP1 (ESBL), KP2 (ESBL+), and KP3 (ESBL+) strains were used in this study. MICs for CXA alone or combined with TAZ were 0.25/0.25, 16/0. 5, and 128/1, for KP1, KP2, and KP3 respectively. Mice were infected 125 SESSIONS ORALES LIBRES Free papers for oral sessions de réanimation, d'urgences ont obtenu des couvertures vaccinales plus élevées que les autres spécialités (p<0,01). intraperitoneally with 0.6 mL of the infecting inoculum. Treatment was injected 2, 4, and 6h after the bacterial challenge using the subcutaneous route. After an observation period of 5 days, the Reed and Muench method was used for the determination of ED50. 48 hours starting 2 hours after the bacterial challenge. Survival was tallied and comparative survival evaluated using a log rank test. Neutrophil accumulation was measured by determining myeloperoxidase levels in lung and bacterial counts in lung and spleen were determined at the end of the 2-days treatment. Results: Results were as follows: Results. Results were as follows: ED50 (mg/kg) Strain Strain CXA CXA/TAZ CAZ TZP KP1 32.8 30 17.6 195.7 KP2 >300 47.5 20.8 >300 KP3 183.3 44.9 >300 >300 Conclusions: 1. No impact of TAZ in addition to CXA was observed against KP1 strain as expected. 2. CXA, CXA/TAZ, and CAZ showed similar activity against KP1 strain. 3. TZP exhibited poor activity against KP1 and was not effective against ESBL isolates in this study (ED50>300 mg/kg). 4. Similar activity of CXA/TAZ and CAZ was observed against KP2 strain. 5. Against the high-resistant KP3 strain (CTX-M), CXA/TAZ was the only effective drug. Finally, the presence of ESBL doesn’t have an impact on the in vivo activity of CXA/TAZ. 91/22O 2 décembre 2010 - 14:45 - 341 Comparative efficacies of daptomycin and vancomycin for treatment of Clostridium difficile-associated colitis in hamsters A. Le Monnier3-2, I. Poilane1, N. Maatoui3, S. Hoys2, S. Pechine2, A. Collignon1-2 1 Laboratoire de Microbiologie, Hôpital Jean Verdier, Assistance PubliqueHôpitaux de Paris, Bondy 2EA 4043, Ecosystème digestif et Santé, Université Paris Sud, Châtenay Malabry 3Laboratoire de Microbiologie, Centre Hospitalier de Versailles, Le Chesnay, France Clostridium difficile-associated colitis is an increasing cause of morbidity and mortality in hospitalized patients, with high recurrence rates following conventional therapy. Daptomycin, a non-absorbed lipopeptide antibiotic which inhibits the biosynthesis of cell wall peptidoglycan, has proved a rapid bactericidal activity in vitro against C. difficile. SESSIONS ORALES LIBRES Free papers for oral sessions We evaluated the efficacy of daptomycin: 1) against a set of reference and clinical C. difficile strains collected from two French hospitals by determining the minimal inhibitory concentrations (MICs) and 2) in a hamster model of C. difficile-associated colitis, reproducing that observed in humans. For in vivo experiments, hamsters received clindamycin by oral route five and one days before being infected with the reference strain VPI-10463. Daptomycin (50 mg/kg), vancomycin (50 mg/kg) or isotonic saline (for untreated controls) were then given orally in a single dose or multiple dose for five consecutive days beginning either 24 hours after the challenge with C. difficile or since the onset of the disease. The respective efficacies of both antibiotics was evaluated by Kaplan Meier survival estimates, weight gain, delays to the onset of the disease or to death, and the observation of recurrence within 30 days post infection in case of survival. In epidemiological approach, the MIC50 and MIC90 for 120 strains were 0.38 and 0.75 mg/L respectively [range: 0.047-1.5]. The MIC for C. difficile VPI10463 was 0.5 mg/L. Oral treatment with a single dose of both antibiotics produced a similar effect with prolonged survival of hamsters, however, although death invariably occurs within 7 to 20 days after those of untreated animals. Oral treatment with a multiple dose of both antibiotics for five consecutive days showed that daptomycin was as effective as vancomycin, as reference treatment, in delaying death in hamsters. However, it has been observed fewer recurrences at 30 days among animals treated with daptomycin than in those treated with vancomycin. No emergence of resistant strains or increasing MICs of daptomycin has been detected during all in vivo experiments. Altogether, our results indicate that daptomycin is an effective treatment for clindamycin-associated colitis in hamsters and suggest that it may be a valuable alternative in humans. 92/22O 2 décembre 2010 - 15:00 - 341 Assessment of the in vivo activity of CXA-101 in a murine model of Pseudomonas aeruginosa pneumonia: Comparison with Ceftazidime and Piperacillin-Tazobactam C. Jacqueline, C. Desessard, A. Roquilly, V. Le Mabecque, D. Boutoille, G. Potel, K. Asehnoune, J. Caillon UFR Médecine, UPRES EA 3826, Nantes, France Background: CXA-101 (CXA) is a novel parenteral cephalosporin with potent in vitro activity against Pseudomonas aeruginosa (PA), including multi-resistant strains. The aim of this work was to assess the in vivo activity of CXA against 2 PA strains using a murine model of pneumonia. Methods: MICs for PA1/PA2 strains were 1/1 mg/L, 4/16 mg/L, and 64/64 mg/L for CXA, ceftazidime (CAZ), and piperacillin-tazobactam (TZP), respectively. Pneumonia was induced in immunocompetent mice by intratracheal inoculation of PA. Mice infected with one of these two strains were randomly assigned to: no treatment (controls), CXA (180 mg/kg q8hr), CAZ (200 mg/kg/q8hr), and TZP (400 mg/kg q8hr). The doses used have been designed to simulate the free-drug AUC values obtained with IV formulations of the drugs in humans. Treatment was injected using the subcutaneous route for 126 PA1 PA2 Regimen Controls Bacterial counts Myeloperoxidase (CFU/g of tissue) (MPO/g of lung) Lung Spleen Lung 24h 48h 7.1 ± 0.9 5.1 ± 0.6 19.3 ± 4.3 80 25 a 16.3 ± 2.1 100 35 a 15.4 ± 3.8 90 30 d 27.5 a,b 2.6 ± 0.5 a 2.7 ± 0.5 a 2.8 ± 0.9 a 13.2 ± 8.3 70 3.5 ± 1.0 24.5 ± 9.9 100 90 a 18.5 ± 5.0 100 100 a 14.2 ± 7.9 100 100 a 20.0 ± 5.2 100 80 CXA 3.6 ± 0.3 CAZ 4.7 ± 1.0 TZP 5.0 ± 0.9 Controls CXA Survival (%) 6.7 ± 0.9 a, c 2.3 ± 0.1 a 2.4 ± 0.4 a 2.3 ± 0.2 2.6 ± 0.8 CAZ 3.4 ± 0.6 TZP 4.3 ± 0.4 a : P<0.001 vs controls. b: P<0.05 vs CAZ and TZP. c: P<0.001 vs TZP. d: P<0.01 vs controls. Conclusions: 1. CXA was highly efficacious in reducing the viable counts of PA in a murine pulmonary infection model. 2. CXA was more effective than TZP against both PA strains and more effective than CAZ against the highlyvirulent PA1 strain. 3. MPO (the most abundant protein in neutrophils) activity confirmed the inflammatory status of the lung during PA pneumonia. 4. These data support further study of CXA as a potential therapeutic option for the treatment of severe PA infection. 93/22O 2 décembre 2010 - 15:15 - 341 Analyse de l'effet protecteur de la moxifloxacine sur l'hypomyélinisation cérébrale secondaire à une septicemie à Escherichia coli chez le rat nouveau-né N. Le Saché3-2, J. Pansiot2, H. Pham2, C. Charriaut Marlangue2, P. Bidet1-3, E. Bingen1-3, O. Baud2, S. Bonacorsi1-3 1 Microbiologie, Hôpital Robert Debré 2Equipe Avenir R05230HS, Inserm U 676 3EA 3105, Université Paris Diderot - Paris 7, Paris, France Les lésions de la substance blanche (LSB) chez le prématuré sont responsables d'infirmité motrice cérébrale et de déficit cognitif. Les infections néonatales à E. coli sont une cause majeure de LSB. Un traitement antiinfectieux ayant des propriétés neuroprotectrices permettrait de prévenir les conséquences neurologiques du sepsis. Nous avons récemment démontré dans un modèle de sepsis à E. coli chez le rat nouveau-né que la ciprofloxacine en plus de ses effets anti-infectieux avait des propriétés immunomodulatrices permettant de limiter les LSB comparativement au céfotaxime (CTX). Notre travail a consisté à étudier les effets neuroprotecteurs potentiels d'une autre fluoroquinolone (FQ), la moxifloxacine (MOX). La MOX possède in vitro une activité anti-inflammatoire et son spectre antibactérien est élargi aux Gram positifs (Streptocoque du groupe B et L. monocytogenes), ce qui pourrait être avantageux dans le cadre du traitement probabiliste des infections maternofœtales. La MOX a été étudiée dans un modèle de sepsis à E. coli chez le rat nouveau-né de 5 jours, seule et en association avec le CTX, et comparée au traitement recommandé par CTX et gentamicine (GM). L'étude a porté sur l'aspect histologique de la microglie, de la myéline et des progéniteurs oligodendrocytaires par marquages immunohistochimiques à 10 jours de vie (P10). Le syndrome inflammatoire systémique a été évalué par dosage des cytokines plasmatiques à H3 et H17 post traitement. A P10 il n'a été pas observé de différence entre les traitements en ce qui concerne l'activation microgliale. Cependant, nos résultats montrent que la MOX seule ou en association avec le CTX présente un effet bénéfique sur la myélinisation par rapport à l'association CTX+GM, qui pourrait être lié à une meilleure préservation des pré-oligodendrocytes. Le bénéfice de la MOX associée au CTX ne semble pas lié à une meilleure vitesse de bactéricidie in vivo ni à une moindre inflammation systémique par rapport à l'association CTX+GM. Nos résultats suggèrent que la MOX possède une activité neuroprotectrice intrinsèque par rapport au traitement de référence. Ces résultats incitent à poursuivre des travaux sur le mode d'action immunomodulatrice des FQ et à évaluer cette propriété dans des modèles non infectieux de LSB. 100/25O 2 décembre 2010 - 14:00 - 343 Histoplasmose à Histoplasma capsulatum var. capsulatum au cours du SIDA en France métropolitaine : quels changements à l'ère des multithérapies anti-rétrovirales ? V. Peigne4-3, F. Dromer4, O. Lidove1, C. Elie2, O. Lortholary4-2 1 Médecine Interne, CHU Bichat 2Maladies Infectieuses et Tropicales, CHU Necker 3Réanimation Médicale, HEGP 4Unité de Mycologie Moléculaire, Institut Pasteur, Paris, France Objet de l'étude : L'histoplasmose à Histoplasma capsulatum var. capsulatum (Hcc) est, en France métropolitaine, une mycose d'importation rare. C'est une infection opportuniste au cours de l'infection par le VIH, définissant le SIDA dans sa forme extra-pulmonaire. Les antifongiques de référence sont l'amphotéricine B liposomale (formes sévères) et l'itraconazole (formes de sévérité moindre et traitement d'entretien). La présentation clinique et le pronostic de la co-infection Hcc-VIH à l'ère des multithérapies anti-rétrovirales RICAI, 2010 – Paris, France Méthodes : Etude rétrospective comparant tous les patients adultes infectés par le VIH ayant une histoplasmose diagnostiquées en France métropolotaine entre 1985 et 1994 (période pré-HAART) et entre 1997 et 2006 (période HAART). Résultats obtenus : 104 patients ont été identifiés, 40 durant la période préHAART et 64 dans la période HAART. Le profil épidémiologique des patienst a évolué entre les 2 périodes, avec une prédominance d'hommes homosexuels entre 1985 et 1994 et de femmes africaines entre 1997 et 2006. Les principales zones de contamination étaient l'Afrique et la Guyane. Le dernier séjour en zone d'endémie avait eu lieu plus de 10 ans avant le diagnostic pour 14% des patients. Le taux médian de lymphocytes CD4 était de 15/µl. Fièvre, adénopathies périphériques, hépatosplénomégalie et symptômes pulmonaires étaient les manifestations les plus fréquentes. Le diagnostic, établi en moyenne près de 2 mois après les premiers symptômes, a été affirmé par l'examen direct en mycologie ou l'histologie dans 94% des cas, ou par les cultures fongiques dans 80% des cas. La mortalité globale était de 39% après un suivi médian de 32 mois, 51% des décès étant attribuables à l'histoplasmose. La mortalité globale à un an a significativement diminué de 53 à 22% entre les deux périodes. Les facteurs associés en analyse multivariée à la mortalité, globale et attribuable, étaient l'âge (hazard ratio 2,16 par tranche de 10 ans, IC95% 1,1-4,2) et la période de diagnostic (hazard ration 0,22 pour la période HAART, IC95% 0,08-0,61). Au cours de la période HAART, 7 (11%) patients ont présenté un syndrome inflammatoire de reconstitution immune, avec des manifestations graves pour 2 d'entre eux. Conclusion : La co-infection Hcc-VIH reste rare en France métropolitaine. Son épidémiologie a suivi l'évolution de l'épidémiologie du SIDA avec désormais une prédominance des femmes africaines. Le pronostic de l'histoplasmose reste sévère mais s'est amélioré significativement au cours des 20 dernières années. 101/25O 2 décembre 2010 - 14:15 - 343 Candida albicans may not be a normal intestinal commensal of humans C. Angebault5-3, F. Djossou1, S. Abelanet5, F. Catzeflis2, J.L. Berreti4, M. Ben Soltana4, M. Renard6, R. Bettinger6, A. Andremont3, C. D'Enfert4, M.E. Bougnoux5-4 1 Centre Hospitalier André Rosemon, Cayenne 2Institut des Sciences de l'Evolution, Montpellier 3Hôpital Bichat-Claude-Bernard 4Hôpital NeckerEnfants-Malades 5Unité Biologie et Pathogénicité Fongiques, Institut Pasteur, Paris 6Dispensaire de Trois-Sauts, Trois-Sauts, France Background: Candida albicans is reported to be the most predominant yeast colonising the gut of humans and of several animal species. Fifty percent of healthy adults are reported to carry intestinal yeasts and nearly always (75 to 90%) C. albicans. However, these data originate only from studies performed in population living in industrialised countries. In order to investigate the biodiversity and dynamics of intestinal yeast colonisation in non industrialised environments, we studied it in an isolated Amerindian community and in the animals living around them. Methods: Intestinal yeasts carriage rate was assessed, in 2006 and 2008, from stool samples of 163 healthy adult Wayampi volunteers from the village of 3-Sauts (French Guiana) and 33 domestic and 122 wild animals from the area. Yeasts were identified using phenotypic identification, Maldi-Tof MS and molecular identification. Human strains of Candida krusei were typed using MLST. Epidemiological characteristics of the volunteers were analysed. Results: 46.6% (76) of the volunteers were intestinal yeast carriers, 77.7% with a single species; 21.0% with 2 and 1.3% with 3. The most prevalent species were C. krusei and Saccharomyces cerevisiae in 43.4% and 40.8% of the carriers, respectively. C. tropicalis was found in 14.5%, while C. albicans was present only in 3.9%. Six other Candida species were found in less than 5%. No epidemiological risk factor was associated with carriage of S. cerevisiae but the location of the volunteers' household was significantly associated with the carriage of C. krusei (P<0.01). MLST typing of human C. krusei strains revealed high diversity with 2 main and 17 rare patterns. Yeast carriage rate in domestic animals was 42%, with a restricted number of species. Carriage rate in wild animals was 21%, with a large biodiversity. The most prevalent species was C. krusei in wild animals (22% of carriers). C. albicans was rare in both domestic and wild animals (6% and 5% of the carriers respectively). Conclusion: C. albicans intestinal colonisation does not seem to be frequent in a human population living in a natural environment, in contrast to what is observed in industrialised countries. Intestinal yeast colonisation may be dependant of the yeasts present in the environment 102/25O 2 décembre 2010 - 14:30 - 343 Spondylodiscites à Candida spp. : à propos de 27 observations C. Richaud1, X. Panhart3, D. Petrover2, B. Fantin1, A. Lefort1 1 Médecine Interne 2Radiologie, Hôpital Beaujon, Clichy 3U738, Inserm, Paris, France Objectifs : Les spondylodiscites à Candida spp. (SDC) sont rares et mal connues. Méthodes : Nous avons mené une étude rétrospective (1992 à 2010) française, visant à préciser les caractéristiques cliniques, microbiologiques, radiologiques et évolutives des SDC. Une SDC était définie par l'isolement RICAI, 2010 – Paris, France d'une souche de Candida spp. dans un prélèvement de biopsie discovertébrale ou d'un autre site stérile, et la documentation d'une spondylodiscite. Le recueil des données a été effectué grâce à un questionnaire clinique, radiologique et mycologique standardisé. Résultats : Au total, 27 patients ont été inclus, parmi lesquels 20 étaient des hommes. L'âge médian était de 48 ans (extrêmes [21-82]). Les principaux facteurs de risque de candidose invasive retrouvés étaient : cathéter central ou nutrition parentérale (n=13), antibiothérapie à large spectre (n=10) et toxicomanie IV (n= 10). Au total, 56% des patients avaient au moins une comorbidité. Le score de Charlson indexé à l'âge (CCIS) médian était de 4 (extrêmes [0—10]). Pour 16 patients l'infection pouvait être considérée comme nosocomiale ou liée aux soins. Le délai diagnostique médian était de 2,2 mois. Tous les patients rapportaient des douleurs rachidiennes ; 7 un déficit neurologique ; 14 des signes généraux. L'atteinte vertébrale était lombosacrée (n=20) ou dorsale (n=8). La biopsie vertébrale apportait le diagnostic dans 24 cas. Le germe le plus fréquent est C. albicans (n=22), les atteintes à C. non-albicans (C. glabrata n=3, C. krusei n=2) sont survenues après 2001. La durée médiane du traitement médical (n = 26) était de 6 mois, consistant en une monothérapie chez 18 patients (fluconazole n=13). La chirurgie était réalisée dans 8 cas (décompression n=2, échec n=1, diagnostic n=5). Sept patients sont décédés (27%), un seul a rechuté après 30 mois, 63% ont des séquelles. Les facteurs associés à la mortalité étaient : âge élevé (p=0,046), présence d'une comorbidité (p=0,005) et durée de traitement courte (p=0,002). Conclusion : Les SDC sont essentiellement liées aux soins. Le pronostic dépend du terrain sous-jacent. Un traitement antifongique en monothérapie semble efficace dans la majorité des cas. 103/25O 2 décembre 2010 - 14:45 - 343 Expérience d'utilisation d'une PCR en temps réel dans le diagnostic du paludisme d'importation, étude sur 220 prélèvements M.P. Otto, B. Foucher, B. Chevalier, P. Gérôme Biologie, HIA Desgenettes, Lyon, France Objectif : Evaluer l'intérêt d'une PCR dans le diagnostic du paludisme d'importation. Matériels et Méthodes : Inclusion prospective de tout échantillon pour diagnostic du paludisme (5 mL de sang sur EDTA). Le diagnostic de routine combinait méthode de concentration, test de diagnostic rapide (TDR) et examen d'un frottis. Dans un délai ≤ 72h, une extraction était effectuée sur 500 µL de sang conservé à +4°C [automate EZI ; réactif EZ DNA Tissue (Qiagen)]. L'amplification en SYBER Green se faisait sur LightCycler (Roche) en 2 temps: PCR spécifique de genre puis PCR multiplex avec amorces spécifiques des 4 principales espèces. Résultats : Dans 216 cas diagnostic conventionnel et PCR étaient en accord: négatif 164 cas, P. falciparum (P.f.) 41 cas, P. vivax (P.v.) 6 cas, P. ovale (P.o.) 2 cas, P. malariae (P.m.) 3 cas. Aucun bi-parasitisme n'a été détecté. Quatre cas étaient discordants. Cas 1: seule la PCR était positive (P.f.). Il s'agissait d'un accès à P.f. diagnostiqué 4 j avant traité par mefloquine. Cas 2: le diagnostic d'accès à P.v. avait été fait sur de rares schizontes au retour de Guyane mais la PCR identifiait P.o. La reprise du dossier révélait un séjour en Côte d'Ivoire 4 ans avant. Cas 3: une infection à P.f. était diagnostiquée exclusivement sur frottis (1 parasite), la PCR étant négative. Il s'agissait d'un patient fébrile, diabétique, de retour de RCA sous mefloquine en prophylaxie, sans anomalie au bilan biologique. L’hypothèse d'un diagnostic de paludisme « par excès » a été évoquée à posteriori (relecture des frottis négative). Cas 4: le diagnostic d'infection à P.o. était porté sur frottis (0,1%) chez un patient des Comores sans prophylaxie. La PCR était positive pour le genre Plasmodium mais n'a pas permis de diagnostic d'espèce (P. knowlesi isolé seulement en Asie non recherché). Conclusion : Le diagnostic du paludisme d'importation est difficile du fait des fréquentes formes pauciparasitaires. L'examen microscopique couplé au TDR demeure la référence du fait de sa rapidité. Dans notre expérience, la PCR a permis la confirmation ou révision du diagnostic d'espèce dans les accès pauciparasitaires, a montré qu'elle demeurait positive chez des patients à priori traités et a illustré l'importance des renseignements cliniques pour l'interprétation. 104/25O 2 décembre 2010 - 15:00 - 343 Chimiorésistance du paludisme d'importation : audit clinique du circuit d'information du CHU de Bordeaux vers le Centre National de Référence du Paludisme Sud - mai 2010 M.M. Mechain2, M.T. Trouvay2, T.P. Pistone2, M.C.C. Receveur2, V.F.F. Fuster-Dumas1, D.M. Malvy2 1 Laboratoire d'Hématologie 2Unité Santé-Voyages, Service de Médecine Interne et des Maladies Tropicales, Hôpital Saint-André - CHU, Bordeaux, France En France, le Centre National de Référence du Paludisme Sud (CNRPalu) réalise le génotypage (résistance aux molécules antipaludiques) et étudie la chimiosensibilité in vitro des souches de Plasmodium falciparum (Pf). Le CHU de Bordeaux participe à cette surveillance épidémiologique par l'envoi systématique d'échantillons. Un manque apparent de rétrocession de l'information par le CNRPalu a alerté l'unité Santé-Voyages du CHU en mai 2010. Le but de ce travail était d'identifier les défaillances dans le circuit d'information des cas de paludisme importé, entre le CNRPalu et le CHU ainsi qu'en interne, en vue de l'optimiser. 127 SESSIONS ORALES LIBRES Free papers for oral sessions (HAART) n'ont pas été décrits, en particulier dans les zones non endémiques pour Hcc. Un audit clinique ciblé interne a été réalisé en mai 2010. Le critère de jugement principal retenu est le taux d'envoi par le CHU des échantillons ayant une parasitémie positive pour le paludisme. Des actions de correction ont été conduites après analyse des difficultés identifiées. Une réévaluation à distance a été effectuée. Hospitaliers Universitaires. Les rotavirus ont été détectés par méthode immunoenzymatique puis génotypés par RT-PCR sur la base de leurs protéines capsidiales VP4 et VP7. Les paramètres cliniques de 630 enfants requérant une hospitalisation ont été ensuite comparés en fonction du génotype déterminé. Le manque de rétroinformation s'expliquait par la non réception par le CNRPalu des souches plasmodiales ou par un envoi non optimal. Le taux d'envoi était de 60% entre janvier et mai 2010. Le site de Bordeaux n'a pas été inclus dans le dernier rapport d'activité du CNRPalu. Apparemment externe, le problème s'est révélé être en grande partie interne à l'établissement. L'audit a retrouvé une bonne adéquation des protocoles existant au référentiel issu du CNRPAlu. Les écarts s'expliquent par des problèmes de faisabilité dans le suivi des protocoles existants, et un défaut de communication à plusieurs niveaux. Des causes professionnelles, organisationnelles et institutionnelles ont été identifiées. Des protocoles adaptés à chaque service, avec système de rétrocontrôle, ont été mis en place pour standardiser le recueil et l'envoi des tubes avec une répartition plus adaptée de l'effort de chaque acteur ainsi sensibilisé : centralisation des envois au niveau du laboratoire d'Hématologie. L'optimisation du circuit est efficace avec un taux d'envoi de 100% au début du troisième trimestre 2010. Résultats : Les souches G1 (62,9%) et G9 (23,0%) étaient prédominantes et stables, suivies des G2 (9,1%), G3 (4,1%) et G4 (2,5%), majoritairement associées avec P[8] (91,2%). Au total, 63 souches atypiques et réassortants potentiellement zoonotiques ont été détectés, notamment des souches G12 et G8, certaines étant génétiquement proches de souches bovines. Aucune différence dans la présentation clinique et la sévérité de la maladie diarrhéique n'a été trouvée entre les différents génotypes de rotavirus. Le CHU de Bordeaux a retrouvé son rôle sentinelle dans la surveillance épidémiologique de chimiorésistance des souches plasmodiales à Pf, indispensable pour évaluer et adapter les traitements préventifs et curatifs contre le paludisme. 105/25O 2 décembre 2010 - 15:15 - 343 SESSIONS ORALES LIBRES Free papers for oral sessions Evaluation of the performance of five commercialized immunoenzymatic assays for the detection of Taenia solium antibodies and for the diagnosis of neurocysticercosis J.F. Carod3, M. Rakotondrazaka3, M. Randrianarisona4, J. Razafimahefa1, R.M. Ramahefarisoa3, L.M. Andriantseheno1, C.E. Ramarokoto2 1 Neurologie, CHU Befelatanana 2Epidémiologie 3Laboratoire de Parasitologie, Institut Pasteur de Madagascar 4Hôpital Cenhosoa, Service de Radiologie Scanner, Antananarivo, Madagascar This study aimed to evaluate five enzyme immunoassays for detecting human antibodies against Taenia solium in human serum and for the diagnosis of neurocysticercosis (NCC): DRG® Taenia solium, RIDASCREEN® Taenia solium, NOVATECH NovaLisa™ Taenia solium, CYPRESS® Taenia solium, IVD® Taenia solium A collection of reference serum samples (114 T. solium Western-Blot positive including 14 cases of documented NCC, 99 T. solium negative and 60 cases of various parasitic infections) that had been stored at – 20°C were used. All of the 114 positive samples were tested both by ELISA and by an immunoblot method (enzyme-linked immunoelectrotransfer blot assay [EITB]). When compared with EITB, the Ridascreen™ test had the best concordance (80%-94% followed by the Cypress™ test (69-79%), the IVD™ research test (64%), the Novalisa test™ (41-59%) and the DRG Diagnostics™ test (36%). All tests had a sensitivity under 75%, and a specificity and NPV above 85% (Table 2). The best sensitivity was obtained using Ridascreen™ test (71%). An optimal specificity (above 98%) was achieved by the IVD™ research test, the Novalisa test™ and the DRG Diagnostics™ test. Crossreactivity with non-NCC sera was observed for all tests with all of the sera from cases of E. granulosus. Sera from cases of E. multilocularis infections gave false positive reactions in most of the tests. Except these common crossreactions, very few other cross-reactions were encountered with DRG Diagnostics™ test, the Novalisa test™. The current study offered a first multiple T. solium Elisa assays comparisons but would need additional improvements. Within the commercial assays evaluated here the most appropriate ELISA test for screening may be the Ridascreen® assay. 114/29O 2 décembre 2010 - 14:00 - 353 Caractéristiques cliniques et moléculaires des infections à rotavirus chez l'enfant aux urgences pédiatriques en France, 2006-2010 A. de Rougemont4-3, J. Kaplon4, S. Pillet14, O. Mory14, A. Gagneur1, A. Minoui-Tran1, J.F. Meritet11, P. Lebon11, C. Mollat8, M. Coste-Burel8, M. Lorrot10, E. Bingen10, V. Foulongne7, M. Rodière7, Y. Gillet2, B. Lina2, C. Nguyen-Bourgain9, A. Garbarg-Chenon9, S. Alain6, J. Languepin6, G. Agius12, D. Oriot12, F. Dubos5, M. Lazrek5, D. Hober5, R. Colimon13, S. Aho3, F. Huet3, D. Gendrel11, P. Pothier4-3 1 CHU de Brest, Brest 2Hôpital Femme-Mère-Enfant, Hospices Civils de Lyon, Bron 3CHU de Dijon 4CNR des virus entériques, Dijon 5CHU de Lille, Lille 6CHU de Limoges, Limoges 7CHU de Montpellier, Montpellier 8CHU de Nantes, Nantes 9Hôpital Armand-Trousseau, APHP 10Hôpital RobertDebré 11Hôpital Saint-Vincent-de-Paul, APHP, Paris 12CHU de Poitiers, Poitiers 13CHU de Rennes, Rennes 14CHU de Saint-Etienne, Saint-Etienne, France Conclusion : La stabilité génotypique des rotavirus circulant actuellement en France devrait permettre d'envisager une efficacité vaccinale à court et à moyen terme. Néanmoins, les souches G12 et G8, susceptibles d'émerger dans l'avenir, devraient être prises en compte dans le développement de futurs vaccins, d'autant plus que tous les génotypes de rotavirus peuvent provoquer des gastroentérites aiguës sévères chez l'enfant. La surveillance des infections à rotavirus devrait être poursuivie afin de contrôler l'émergence de nouveaux reassortants pouvant ne pas répondre aux vaccins actuels. 115/29O 2 décembre 2010 - 14:15 - 353 Analyse qualitative et quantitative de l'interaction entre des variants successifs de norovirus GII.4 et les antigènes tissulaires de groupe sanguin humains A, B, H et Lewis A. de Rougemont5-3-6, N. Ruvoen-Clouet8-7, B. Simon1-2, M. Estienney5, M. Elie-Caille1, S. Aho4, P. Pothier5-3-6, J. Le Pendu8, W. Boireau1-2, G. Belliot5 1 Institut FEMTO-ST 2Université de Franche-Comté, Besançon 3Laboratoire de virologie 4Service d'hygiène hospitalière, CHU de Dijon 5CNR des virus entériques 6Université de Bourgogne, Dijon 7Ecole National Vétérinaire 8INSERM U892, Nantes, France Introduction : Les norovirus (NoV) sont un des principales étiologies de gastroentérites. Depuis deux décennies, le génogroupe II / génotype 4 (GII.4) sont prédominants dans le monde et de nouveaux variants apparaissent successivement dans la population par cycle de 2 ou 3 ans. Des travaux récents ont démontré le rôle des antigènes tissulaires humains des groupes sanguins (HBGA) dans l'attachement des NoV humains, antigènes (Ag) présents à la surface des cellules intestinales chez 80% d'individus dits sécréteurs. L'objectif principal de l'étude a été de déterminer si les propriétés de liaison aux HBGA étaient spécifiques à chaque variant GII.4 et d'évaluer le rôle de certains acides aminés dans le profil d'interaction avec les HBGA. Méthodes : Des particules de synthèse (VLP) de 6 variants de NoV GII.4 circulant entre 1987 et 2007 (Bristol, US95/96, Hunter, Yerseke, Den Haag et Osaka) ont été obtenues par un système baculovirus. Des mutagénèses dirigées ont été effectuées sur les acides aminés (aa) impliqués dans la liaison récepteur-virus ainsi que sur la thréonine 395 (T395) caractéristique des variants circulant après 2000. Les profils d'interaction récepteur-ligand des 6 variants et des mutants ont été déterminés à l'aide d'échantillons phénotypés de salive (Ag A, B, H et Lewis) et des HBGA synthétiques par des techniques ELISA. L'affinité des variants pour les Ag A, B et H a été mesurée par résonance plasmonique de surface (SPR). Résultats : La délétion ou remplacement d’un seul aa du site de fixation aux HBGA supprime toute interaction VLP-récepteur. En revanche, la délétion de T395 n’altére pas l'attache des VLP à l'Ag H mais diminue celle aux Ag A et B et permet la fixation à l'Ag Lewis x présent chez les non sécréteurs. L’analyse des profils d’attache montre que les 6 variants reconnaissent les Ag synthétiques et les salives. En revanche, seuls les deux plus récents variants, Den Haag et Osaka, sont capables de se lier aux Ag des non sécréteurs. L’analyse quantitative des 6 variants par SPR montre que seuls ceux postérieurs à 2002 (Hunter, Yerseke, Den Haag et Osaka) présentent une forte affinité pour les Ag A et B, en particulier Den Haag, prédominant ces dernières années. Conclusion : La mutagénèse dirigée a montré que des aa spécifiques étaient indispensables à la fixation des VLP. Les modulations des réponses obtenues pour la mutation ∆T395 démontrent que les aa en dehors du site de liaison peuvent modifier l’attachement des Nov. La fixation des variants Den Haag et Osaka aux salives des non sécréteurs suggère que l'attachement serait dû aux Ag Lewis. En outre, le profil d’interaction avec les Ag glycaniques, l’analyse génétique et les expériences de mutagénèse suggèrent que l’interaction des GII.4 avec les Ag des non sécréteurs pourrait être la conséquence de la dérive génétique en partie due à la pression immunitaire car les analyses par SPR prouvent que cette dérive génétique induit également une affinité accrue pour les HBGA chez les variants postérieurs à 2002. Introduction : Les rotavirus sont l'étiologie principale des gastroentérites aiguës et sont responsables d'une forte morbidité chez l'enfant. Dans le cadre de la vaccination, une surveillance prospective attentive est requise pour contrôler et caractériser les infections à rotavirus et détecter l'émergence de souches potentiellement à risque épidémique. La détermination des facteurs de sévérité et la connaissance de l'épidémiologie moléculaire des infections à rotavirus sont nécessaires pour assurer la pertinence et l'efficacité des programmes d'immunisation. Méthodes : De 2006 à 2010, des selles ont été collectées chez 2630 enfants diarrhéiques admis aux services des urgences pédiatriques de 13 Centres 128 RICAI, 2010 – Paris, France 2 décembre 2010 - 14:30 - 353 Objet : Lorsqu'une femme contracte la rubéole au cours de sa grossesse, en particulier au 1er trimestre, les conséquences peuvent être dramatiques pour le fœtus. Depuis la commercialisation des premiers vaccins, l'épidémiologie mondiale de la rubéole et du syndrome de rubéole congénitale malformative (SRCM) a beaucoup évolué. Néanmoins, l'OMS estime que plus de 100 000 cas de SRCM surviennent encore chaque année à travers le monde. Des enquêtes sérologiques réalisées dans différents pays en voie de développement ont montré que la proportion de femmes restant réceptives à la rubéole, c'est-à-dire séronégatives, variait de 10 à plus de 25% selon les pays. Notre objectif est d'étudier la séroprévalence de la rubéole au Cameroun, pays dont le programme de vaccination n'inclus pas la rubéole. Méthodes : L'étude a été réalisée à l'hôpital de district de Kolofata, situé dans l'extrême-nord du Cameroun. Les femmes enceintes inclues dans l'étude, venaient à l'hôpital dans le cadre d'une consultation prénatale (n=256). Les données suivantes ont été recueillies : gestité, parité, âge, âge des enfants vivant au foyer, profession. Des enfants du village (âgés de 8 à 15 ans) ont également été inclus (n=16). Les prélèvements sanguins, réalisés au bout du doigt, ont été déposés sur des buvards. Après élution, les anticorps antirubéole ont été recherchés par technique ELISA et par western-blot. Résultats : Parmi les 256 femmes enceintes inclues dans l'étude, 242 ont été considérées comme séropositives (94,5%) pour le virus de la rubéole, et seulement 14 patientes ont été retrouvées séronégatives avec les 2 techniques (5,5%). Parmi les 16 enfants inclus, 15 d'entre eux ont été considérés comme séropositifs (93,8%) et un seul comme séronégatif (6,2%). Conclusion : Notre étude indiquerait qu'environ 5,5% des femmes en âge de procréer à Kolofata seraient séronégatives, ce qui est inférieur aux données rapportant qu'entre 10 et 24% des femmes en âge de procréer au Cameroun, seraient réceptives à la rubéole. Dans ces conditions épidémiologiques, l'apport éventuel de la vaccination de masse de la population camerounaise est discutable. 117/29O 2 décembre 2010 - 14:45 - 353 Caractérisation d'une duplication du domaine V3 de la région NS5A du virus de l'hépatite C de génotype 1b par l'analyse des quasi-espèces chez huit patients E. Bouthry1-2, F. Lunel-Fabiani1-2, C. Gaudy-Graffin5, A. Pivert1-2, C. Payan3, H. Le Guillou-Guillemette1-2, et l'anrs Ac11 VNC Group4 1 Département des agents infectieux-UF de Virologie, CHU d'Angers 2HIFIH UPRES EA 3859, Université d'Angers, Angers 3Département de Microbiologie, EA3882, CHU Morvan, Brest 4ANRS, Paris 5INSERM ERI 19 et CHRU de Tours, Université François Rabelais, Tours, France Objet de l'étude : La protéine NS5A du Virus de l'Hépatite C est impliquée dans la réplication et l'assemblage viral, ainsi que dans la résistance au traitement par l'Interféron. Des études précédentes ont identifiées dans plusieurs régions du génome des insertions ou délétions de 1 à 12 nucléotides. Nous avons identifié une insertion de 31 acides aminés réalisant une duplication du domaine V3 de NS5A chez des souches de VHC de génotype 1b. Nous avons étudié la diversité génétique de la quasi-espèce virale chez 8 patients infectés par une souche portant cette insertion et déterminé la position de l'insertion. Méthodes : Le domaine complet de NS5A a été amplifié par RT-PCR à partir des 8 sérum, cloné avec le kit pGemt Easy (Promega), puis séquencé (Big Dye® Terminator v3.1 Applied). Les 2 séquences V3 (R1 et R2) ont été analysées sur BioEdit et comparées à une séquence consensus V3 (C) construite à partir des souches européennes de la Database Los Alamos Hepatitis C. L'entropie a été évaluée aux 31 positions des 3 régions V3. Résultats obtenus : Nous avons séquencés 695 clones, 225 contenaient la séquence complète de NS5a. Entre 24 et 33 clones complets par échantillon ont été obtenus. A l'échelle intra individuelle, 6 à 17 variants ont été identifiés par région, ils diffèrent entre eux de 3 acides aminés au maximum. Au niveau interindividuel, les 3 régions présentent peu de positions avec une entropie supérieure à 1: 4 pour la région R1, 2 pour la région R2 et 2 pour la région C. La comparaison des 3 séquences consensus sur BioEdit montre que la séquence C diffère de 7 acides aminés avec R1 et 2 avec R2. Parmi 695 clones séquencés, 470 clones sont des fragments de NS5A ou des séquences avec des codons stop. Nos résultats suggèrent une proportion importante de virus défectifs au sein d'une quasi-espèce (environ 2/3). Les régions V3 sont des régions relativement stables. Le domaine R1, proche du domaine C, serait le domaine V3 «original», R1 constituerait l'insertion. L'analyse d'autres patients nous permettra de confirmer cette hypothèse. Conclusion : Cette duplication qui n'a jamais été décrite pour le VHC, pourrait être due à un changement de matrice de la polymérase lors de la réplication, mécanisme suggéré lors de la description des recombinant VHC inter génotype. RICAI, 2010 – Paris, France 118/29O 2 décembre 2010 - 15:00 - 353 Signatures moléculaires des glycoprotéines d'enveloppe du virus de l'hépatite C de génotype 1 et résistance au traitement antiviral R. Moenne-Loccoz2-5, A. Velay2-5, J. Murray1, F. Habersetzer4, P. Carolla2-5, M. Doffoel4, T.F. Baumert2-5-4, J.P. Gut2-5-3, F. Stoll-Keller2-5-3, E. Schvoerer2-5-3 1 University of New South Wales, School of Mathematics and Statisitics and National Center in HIV Epidemiology and Clinical Research, Sydney, Australie 2Inserm U748, F-67000 Strasbourg 3Hôpitaux Universitaires de Strasbourg, Laboratoire de Virologie 4Hôpitaux Universitaires de Strasbourg, Pôle Hépato-digestif 5Université de Strasbourg, Strasbourg, France Objet de l'étude : Le traitement de l'infection par le virus de l'hépatite C (VHC) génotype 1 par interféron-a pégylé/ribavirine est en échec environ une fois sur deux. Les facteurs influençant l'efficacité du traitement ne sont pas tous bien connus. La variabilité des glycoprotéines virales d'enveloppe E1 et E2 pourrait contribuer à l'échec thérapeutique par la sélection de souches au pouvoir infectieux élevé et échappant à la réponse immunitaire. Notre objectif est d'étudier leurs caractéristiques moléculaires prédictives de la réponse virologique ultérieure. Méthodes : Les sérums pré-thérapeutiques proviennent de 94 patients infectés par un VHC génotype 1a/1b. La réponse virologique est évaluée aux semaines 4, 12, et 6 mois après l'arrêt du traitement. Les séquences E1/E2, les signatures moléculaires, les profils antigéniques et acides aminés covariants sont analysés en fonction de la réponse au traitement par bioinformatique. L'analyse fonctionnelle de l'impact de la signature moléculaire la plus fréquente chez les NR 1a (431A) est réalisée in vitro sur le modèle des peudoparticules rétrovirales HCVpp-MLV (Murine Leukemia Virus). Résultats obtenus : Les patients se distribuent en 49 répondeurs (R, 1a n=21, 1b n=28) et 45 non répondeurs (NR, 1a n=24, 1b n=21). Des signatures moléculaires plus fréquentes en cas d'échec thérapeutique ont été identifiées, différentes pour les génotypes 1a et 1b : dans la région hypervariable 1 (HVR1) de E2, 391V (1b) et 395A (1a) ; dans HVR3 de E2, 431A (1a) ; et plus en aval dans E2, 642V (1a). Les signatures ont un pouvoir antigénique inférieur chez les NR. La signature 431A observée pour les VHC de génotype 1a est associée à une diminution du pouvoir neutralisant des HCVpp par un sérum hétérologue préthérapeutique de patient infecté. Conclusions : Des signatures moléculaires différentes en fonction du soustype semblent distinguer les patients NR des R suggérant une influence des glycoprotéines d'enveloppe du VHC sur le traitement. Elles sont concentrées dans les régions hypervariables de E2 cruciales pour l'entrée du virus dans les cellules et cibles de l'immunité humorale. Nos premiers résultats in vitro sont en faveur du rôle de l'acide aminé 431A dans l'échappement du virus à l'immunité humorale. 119/29O 2 décembre 2010 - 15:15 - 353 Identification of an inhibitor of Flavivirus protease with antiviral activity V. Monteil2, D. Rolland2-1, F. Berrée3, I. Leparc-Goffart2, S. Plumet2, M. Bessaud2, B. Carboni3, H. Tolou2 1 Laboratoire de Recherche et Développement, BioMérieux, Lyon 2Virologie, IRBA-Antenne de Marseille-IMTSSA, Marseille 3Ingénierie Chimique et Molécules pour le vivant, UMR 6226 Sciences Chimiques de Rennes, Rennes, France The objective of our study is to identify inhibitors of the Flavivirus protease. Flavivirus, members of Flaviviridae family, are arboviruses. They are responsible of fevers, haemorrhagic fevers, encephalitis and variable severity poly-visceral attack in human. Their annual cumulated impact is between 50 and 100 million cases. No therapeutics exists. During past works, we expressed, purified and characterized the serine protease of 7 different Flaviviruses that are assumed to be representative of all flavivirus genus members. We set up and optimized in vitro assays for those proteases that enabled us to test inhibitory molecules. Proteasic activity was measured using fluorogenic synthetic substrate on a spectrophotometer. Cytotoxicity on Vero cells and effect on cell growing were tested. Effect on virus proliferation was determined by qRT-PCR. In vitro, we observed inhibitory activity of one compound (S1) on all assayed proteases. A decrease of 70% to 80% of protease activity for enzyme:inhibitor ratios of 1:100 and 1:80 respectively. This inhibitor mimics a consensus peptidic sequence of flavivirus proteases substrate and is non-splittable. We found that it is a competitive inhibitor for Saint-Louis Encephalitis virus protease and surprisingly, a non-competitive inhibitor for other proteases tested. The fixation site for non-competitive inhibition is being determined. This compound is specific for the protease of the flaviviruses since it does not have any effect on other serine protease as trypsine. In vivo, S1 has antiviral activity: EC50 (concentration of inhibitor that reduces quantity of virus of 50%) was 100µM. No effect was observed on a control virus (Chikungunya, an Alphavirus). CC50 (concentration of inhibitor that reduces cells viability of 50%) was 410µM. IC50 (concentration of inhibitor that reduces cells growth of 50%) was estimated as 380µM. S1 is considered as non cytotoxic. Our results indicate that S1 is an inhibitor of several flavivirus proteases. This inhibitor appears to have better CC50 and IC50 for flaviviruses than any other published coumpound. Low EC50 shows that this inhibitor interferes strongly with viral replication. To our knowledge, it's the first time that an inhibitor targeting all members of a viral genus is developed. 129 SESSIONS ORALES LIBRES Free papers for oral sessions 116/29O Étude de la séroprévalence de la rubéole chez les femmes enceintes, à Kolofata, Cameroun, en 2009 M. Guillet2, F. Taieb3, E.M. Einterz1, L. Grangeot-Keros2, C. Vauloup-Fellous2 1 Hôpital de District de Kolofata et District de Santé de Kolofata, Kolofata, Cameroun 2Laboratoire de Microbiologie, Hôpital Antoine Béclère, Clamart 3Département de Maladies Infectieuses et Tropicales, Hôpital Saint Louis, Paris, France 125/31O 2 décembre 2010 - 16:00 - HAVANE Étude de la diversité intra-individuelle du portage nasal de Staphylococcus aureus de trois populations humaines R. Ruimy2-3, C. Angebault2-3, A. El Miniai2, L. Armand-Lefevre2-3, F. Barbier2-3, Y. Mesli2-1, A. Maiga2-4, R. Cocojaru2-5, A. Andremont2-3 1 Hôpital Damerdji Tidjani, Tlemcen, Algérie 2Service de Microbiologie, CNR de la résistance aux antibiotiques (Laboratoire associé), Hôpital Bichat-Claude Bernard (Assistance Publique-Hôpitaux de Paris) 3EA 3964, Université Denis Diderot (Site Bichat), Paris, France 4Hôpital du Point G, Bamako, Mali 5Hôpital des Urgences, Chisinau, Moldavie Objet de l'étude : Le portage nasal de S. aureus est trouvé dans 20 à 30% de la population mondiale et constitue un facteur de risque d'infection. La plupart des études sur le portage en caractérisant une souche par sujet. L'objectif de ce travail est d'étudier la diversité intra-individuelle des souches de portage nasal dans trois populations. Méthodes : Un tirage au sort de 24 sujets est réalisé parmi trois populations de porteur admis aux urgences des hôpitaux suivants : Hôpital Tidjani Damerdji, Tlemcen, Algérie, (n=85), Point G, Bamako, Mali, (n=88), et Hôpital des Urgences, Chisinau, Moldavie (n=85). Les écouvillons de nez, prélevés dans les 8 premières de leur admission, avaient été déchargés dans 500µL de BHI (10% glycérol) puis conservés à -80°C. Cent microlitres de chaque bouillon ont été ensemencés sur milieu Chapman. Huit colonies mannitol positives et identifiées comme S. aureus par PCR temps réel triplex ont été typées par spa-typing. Un antibiogramme en diffusion sur gélose a été réalisé pour chaque souche présentant spa-type différent chez un même sujet. SESSIONS ORALES LIBRES Free papers for oral sessions Résultats : Parmi les 76 sujets, 11 (14.5%) portent deux ou trois souches différéntes au sein de leur flore nasale (1 sujet porte 3 souches et 10 en portent 2). d'une souche différente au sein de leur flore nasale. La prévalence des sujets porteurs de plus d'une souche atteint 25% (n=6) en Algérie, 16,7% (n=4) au Mali et 4,2% (n=1) en Moldavie. La différence observée entre les trois populations n'est pas significative (test de Fisher exact, p=0,16). Neuf sujets sur 11 portent des souches qui diffèrent en spa-type et sur un marquer de résistance aux antibiotiques. Un sujet porte à la fois une souche méticilline résistante et une souche méticilline sensible; un sujet porte deux souches méticilline résistantes qui différent pour leur sensibilité à la gentamicine, pour les 7 autres sujets, la résistance à la tétracycline est le principal marqueur qui différencie les souches. Conclusion : La diversité intra-individuelle du portage nasal de S. aureus devrait être prise en compte dans les études sur le portage nasal. La présence de souches différentes au sein de l'écosystème nasal peut se révèler un terrain favorable aux échanges génétiques entre souches. 126/31O 2 décembre 2010 - 16:15 - HAVANE Portage de Staphylococcus aureus dans une population de patients hémodialysés et dialysés péritonéaux : intérêt de sites multiples de prélèvement E. Couvé-Deacon2, N. Hidri2, B. Champtiaux-Dechamp1, V. Allot3, O. Barraud2, F. Garnier2, M. Essig3, M.C. Ploy2 1 ALURAD 2Bactériologie-Virologie-Hygiène 3Service de Néphrologie, CHU Limoges, Limoges, France Objectif : Sur 3 mois, nous avons évalué le taux du portage de Staphylococcus aureus (SA) et déterminé la sensibilité aux antibiotiques et les caractéristiques moléculaires des souches isolées, sur une population de patients hémodialysés et dialysés péritonéaux au CHU de Limoges. Matériels et méthodes : Des prélèvements sur écouvillon ont été effectués au niveau nasal, oropharyngé et au niveau d'éventuelles effractions cutanées (orifice de cathéter et lésions cutanées). Après mise en culture et détermination de la sensibilité à la méticilline par un disque de moxalactam, une recherche du gène de la leucotoxine de Panton-Valentine a été effectuée sur les souches de SA isolées. Un typage épidémiologique (SCCmec et typage par électrophrèse en champs pulsés (ECP)) a été réalisé sur les souches méticillino-résistantes (SARM). Résultats : 285 patients ont été prélevés, 188 hommes et 107 femmes. Le portage global de SA était de 40% (114) et 8,4% (24) des patients étaient porteurs de SARM. Chez les porteurs de cathéter (116 patients) le portage de SA et de SARM étaient de 41% (et 11% respectivement. Chez les patients portant une fistule (169), 40% étaient porteurs de SA et 5,5% de SARM. Un portage nasal a été retrouvé chez 34% (98) des patients dont 8% (22) de SARM, associé dans 55% des cas à un portage oropharyngé, dans 5% des cas à un portage au niveau du cathéter et dans 2% des cas à un portage cutané. Seuls 12% (37) des patients étaient porteurs de SA seulement au niveau nasal (3,6% pour le SARM) et 3,6% (11) des patients seulement au niveau oropharyngé. Parmi les 116 prélèvements de cathéter, du SA a été isolé dans 6% (7) d'entre eux et 1 seule souche était du SARM. 34 prélèvements d'effractions cutanées ont été réalisés chez 25 patients parmi lesquels 17% (6) ont permis d'isoler du SA et 8% (3) du SARM. Aucun des SA isolés n'hébergeait le gène de la leucotoxine de Panton-Valentine. Les souches de SARM étaient essentiellement de type SCCmec IV. L'analyse par ECP est en cours d'étude. Conclusion : Nous avons trouvé un taux élevé de portage de SA (40%). Cette étude a montré le bénéfice de multiplier les sites de prélèvement pour une meilleure détection du portage. 130 127/31O 2 décembre 2010 - 16:30 - HAVANE Apport des nouveaux tests immunochromatographiques pour la détection rapide de S. aureus et de la résistance à la méticilline : étude prospective du test Clearview® Exact PBP2a et évaluation des tests BinaxNow® Staphylococcus aureus et BinaxNow® PBP2a C. Tellini3, A. Marrocco2, V. Blanc-Pattin3, A.M. Freydière2-1, J.P. Rasigade3-1, O. Dauwalder2-1, M.E. Reverdy2-1, F. Vandenesch2-1, G. Lina2-1, S. Tigaud3, F. Laurent3-1 1 Centre National de Référence des Staphylocoques - Inserm U851 2Laboratoire de Bactériologie - Groupement Hospitalier Est 3Laboratoire de Bactériologie - Groupement Hospitalier Nord, Lyon, France Objectif : Evaluation de 3 tests immunochromatographiques : - Clearview® Exact PBP2a (CPBP2a) (Alere) : détection de la PLP2a de Staphylococcus spp sur isolement primaire, en 5 minutes. - BinaxNOW® Staphylococcus aureus (BNSA) et BinaxNOW® PBP2a (BNPBP2a) (Alere) : détection de S.aureus et de la PBP2a directement sur flacons d'hémoculture en 30 minutes. Méthodes : Etude prospective du test CPBP2a : 333 souches consécutives de staphylocoques ont été testées (à partir des isolements primaires à 24H). Les résultats ont été comparés avec les techniques phénotypiques (Vitek® ou Phoenix®) obtenues à 48H. En cas de discordance, la PCR mecA a été réalisée. Evaluation des tests BNSA et BNPBP2a : 17 souches représentatives des clones de SARM circulant dans le monde ont été utilisées. Pour chaque souche, des hémocultures artificielles BacT/ALERT® FA et SN (10 ml sang humain frais, 100 UFC/flacon) ont été incubées sur BacT/ALERT et testées après positivité. Résultats : Test CPBP2a 329 tests interprétables (4 tests invalides) S. aureus n=246, SASM=216, SARM=30, FP=0, FN=3 Se=90,0%, Sp=100%, VPP=100%, VPN=98,6% Staphylocoques coagulase négative (SCN), n=83, SCNSM=23, SCNRM=60, FP=0, FN=18 Se=70,0%, Sp=100%, VPP=100%, VPN=56,1% Pour les souches SARM et SCNRM non détectées, le test réalisé sur un réisolement de la souche s'est avéré positif pour les 3 SARM, et pour 14 des 18 SCNRM. 2 SCNRM n'ont été détectés qu'après induction (cefoxitine). 2 SCNRM n'ont pu être retestés. Tests BNSA et BNPBP2a BNSA : sur 34 flacons (17 paires aéro/ana), un seul faux négatif (flacon aéro.) détecté BNPBP2a : aucune discordance Conclusion : Pour S.aureus, le test CPBP2a présente d'excellentes VPP et VPN, permettant une prise en compte précoce de la méticillino-résistance avec un délai raccourci de 24H. Pour les SCN, le test présente une VPP excellente mais une VPN faible dont l'amélioration passe probablement par une optimisation du protocole (densité de l'inoculum, temps de lecture, etc.). Les tests BNSA et BNPBP2a réalisés montrent de bons résultats pour la détection précoce des septicémies à SASM et SARM directement sur flacons d'hémocultures. Une étude prospective est en cours dont les premiers résultats sont prometteurs. Ces tests devraient trouver rapidement leur place en routine dans les laboratoires de bactériologie. 128/31O 2 décembre 2010 - 16:45 - HAVANE Sérodiagnostic des pathologies associées à la leucocidine de PantonValentine et à la toxine du choc toxique staphylococcique J.P. Rasigade2-1, S. Trouillet1, O. Dumitrescu2, A. Tristan2, O. Dauwalder2, M. Bes2, C. Roure-Sobas1, J. Etienne2, F. Vandenesch2, S. Tigaud1, G. Lina2, F. Laurent2-1 1 Laboratoire de Bactériologie - Groupement Hospitalier Nord, Hospices Civils de Lyon 2Centre National de Référence des Staphylocoques - Inserm U851, Université Lyon-Est, Lyon, France Objectifs : La leucocidine de Panton-Valentine (PVL) et la toxine du choc toxique staphylococcique (TSST-1) sont deux exotoxines sécrétées par certaines souches de Staphylococcus aureus et responsables de tableaux cliniques spécifiques. La PVL est associée à des infections suppuratives sévères comme la pneumonie nécrosante, et la TSST-1 au choc toxique menstruel (MTSS) chez les femmes jeunes ne possédant pas d'anticorps neutralisants contre cette toxine. Nous avons cherché à définir si des techniques sérologiques ciblant ces toxines présentaient des performances suffisantes pour constituer un outil diagnostique indirect de ces pathologies. Méthodes : Nous avons mesuré par technique ELISA les taux d'anticorps antiPVL et anti-TSST-1 : (i) dans la population générale (patients adultes donneurs de sang, n=200) ; (ii) chez des patients présentant une infection à S. aureus PVL+ (n=24) ; et (iii) chez des patientes présentant un MTSS (n=6). Les taux RICAI, 2010 – Paris, France Résultats : Sérologie PVL. Les taux moyens d'anticorps anti-PVL chez les témoins et les patients infectés à S. aureus PVL+ étaient respectivement de 1534 UA et 40873 UA. La courbe ROC et l'indice de Youden ont permis de définir un seuil décisionnel (>4900 UA) permettant le diagnostic rétrospectif d'infection à S. aureus PVL+ avec une sensibilité et une spécificité supérieures à 90%. Sérologie TSST-1. Le taux moyen d'anticorps anti-TSST-1 chez les témoins était de 1282 UA. Un taux de 0 UA était retrouvé chez 100,0% des patientes ayant présenté un MTSS, contre seulement 5,0% des témoins (n=10 sur 200), et 9,4% des femmes de 18 à 40 ans (n=5 sur 53). Face à une clinique évocatrice, l'absence d'anticorps anti-TSST-1 est donc en faveur du diagnostic de MTSS. Conclusions : La recherche des anticorps anti-PVL et anti-TSST-1 peut contribuer au diagnostic indirect d'infection à S. aureus PVL+ ou de MTSS lorsqu'un diagnostic direct est impossible, ainsi qu'à l'estimation du risque de récidive de MTSS en cas de persistance d'un bas taux d'anticorps. Ces techniques devraient être intégrées au panel des outils diagnostiques à envisager en cas de suspicion clinique. 129/31O 2 décembre 2010 - 17:00 - HAVANE Diagnostic des chocs toxiques : apport de l'examen des répertoires «Vbeta» des lymphocytes T O. Dauwalder5-6-4, C. Badiou4, T. Ferry2-6-4, D. Thomas4, Y. Gillet3, M. Bes6-4, G. Monneret1, F. Vandenesch5-6-4, J. Etienne5-6-4, G. Lina5-6-4 1 Laboratoire d'immunologie, Hôpital Edouard Herriot - Hospices Civils de Lyon 2Service d'infectiologie - Hôpital de la Croix Rousse 3Urgences pédiatriques - Hôpital Femme Mère Enfant, Hospices Civils de Lyon 4INSERM U851, IFR128, Lyon 5Centre de Biologie et de Pathologie Est - Laboratoire de Bactériologie, Hospices Civils de Lyon 6Centre National de Référence des Staphylocoques, Université de Lyon, Lyon-Bron, France Objectifs : Démontrer l'intérêt de la mesure des répertoires Vbêta [Vβ] du récepteur des lymphocytes T [TCR] pour le diagnostic des chocs toxiques [CT]. Matériels et Méthodes : Entre 2008 et 2009, les Vβ du TCR ont été déterminés chez 15 patients hospitalisés pour suspicion de CT. Au final, les diagnostics de 4 CT staphylococciques menstruels [CTS-M], de 5 CTS non menstruels [CTS-NM], de 3 CT streptococciques [CTSt] et de 3 chocs septiques [CS] furent retenus. Les Vβ ont été mesurés 24h à 48h après leur admission par cytométrie de flux à l'aide de la trousse Vbeta Mark IO Test® [Beckman Coulter]. Une documentation bactériologique a été réalisée à l'aide de prélèvements adaptés et l'habillage toxinique des souches de Staphylococcus aureus [SA] et Streptococcus pyogenes [SP] isolées a été déterminé par méthodes moléculaires [CNR des staphylocoques et des streptocoques]. Résultats : L'analyse Vβ a mis en évidence un profil d'activation (ou « signature ») évocateur de la toxine du CTS-1 [TSST-1] chez 7 patients : 4 CTS-M et 3 CTS-NM. Dans tous les cas, l'habillage toxinique du SA isolé montrait la présence du gène codant la TSST-1 [tst]. Une signature évocatrice de l'entérotoxine staphylococcique [SE] A a été détectée dans un cas de CTSNM dont le SA possédait le gène correspondant. De même, la signature de la SEB a été mesurée chez un patient atteint de CTS-NM sans qu'aucune souche n'ait été isolée. Les signatures des toxines streptococciques pyrogéniques A et C ont été mesurées chez les 3 patients souffrant de CTSt dont les souches isolées possédaient l'habillage toxinique correspondant. Enfin, aucune expansion Vβ n'a été mise en évidence au cours des 3 CS dont deux étaient dus à des SA toxinogènes et le dernier à un SP dénué de toxines. Discussion et Conclusion : La mesure des Vβ apparaît comme un outil de diagnostic performant des CT à SA et SP dont le diagnostic repose essentiellement sur des critères cliniques parcellaires ou tardifs. Elle permet d'affirmer une implication superantigénique, de suspecter la toxine impliquée et d'administrer rapidement et à bon escient des thérapeutiques anti-toxiniques. Des études complémentaires seront nécessaires pour confirmer ces résultats. 130/31O 2 décembre 2010 - 17:15 - HAVANE High prevalence of the arginine catabolic mobile element in methicillinresistant strains of Staphylococcus epidermidis colonizing community subjects F. Barbier2-1-4, D. Lebeaux2-4, D. Hernandez5, A.S. Delannoy3, V. Caro3, P. François5, J. Schrenzel5, E. Ruppé2-4, K. Gaillard2, M. Wolff1-4, S. Brisse3, A. Adremont2-4, R. Ruimy2-4 1 Service de Réanimation Médicale 2Service Microbiologie, CNR de la résistance aux antibiotiques (Laboratoire associé), Hôpital Bichat-Claude Bernard (Assistance Publique-Hôpitaux de Paris) 3Genotyping of Pathogens and Public Health, Institut Pasteur 4EA 3964, Université Denis Diderot (Site Bichat), Paris, France 5Unité de Génomique, Hôpitaux Universitaires de Genève, Genève, Suisse Background: The Arginine Catabolic Mobile Element (ACME) associated with Staphylococcal Cassette Chromosome mec (SCCmec) in the USA300 clone of community-acquired methicillin-resistant (MR) Staphylococcus aureus enhances its fitness and ability to colonize the host. Staphylococcus epidermidis (SE) may act as a reservoir of ACME for S. aureus. We assessed the diffusion of ACME in MRSE strains colonizing community subjects. RICAI, 2010 – Paris, France Methods: Seventy-eight MRSE strains isolated in outpatients from 5 countries were characterized by Multi-Locus Sequence Typing (MLST) and SCCmec typing, and screened for the arcA and opp3AB markers of ACME. ACME-arcA and ACME-opp3AB were sequenced. ACME type I from MRSE and USA300 were compared by long-range PCR (LR-PCR). Results: Fifty-three (67.9%) MRSE strains carried an ACME element, including 19 (24.3%), 32 (41.0%) and 2 (2.6%) with ACME type I (arcA+/opp3AB+), II (arcA+/opp3AB-) and III (arcA-/opp3AB+), respectively. The prevalence of ACME did not differ between clonal complex 2 (42/60 strains) and other STs (11/18 strains, p = 0.7), with MLST data suggesting frequent intra-species acquisition. ACME-arcA sequences were highly conserved, whereas ACME-opp3AB displayed 11 distinct allotypes. ACME was found in 14/29, 9/11 and 30/37 strains with type IV, type V and non-typeable SCCmec, respectively (p = 0.01). ACME was more frequently associated with ccrC than with ccrAB2 (82.4% versus 60.0%, p = 0.048). LR-PCR indicated structural homologies of ACME I between MRSE and USA300. Conclusion: ACME is widely disseminated in MRSE strains colonizing outpatients and may contribute to their spread in a community environment with low antibiotic exposure, as suggested for USA300. 2 décembre 2010 - 16:00 - 341 131/32O Conséquences pharmacodynamiques (PK/PD) des CMI basses de la daptomycine vis-à-vis de souches de staphylocoques isolées d'infections ostéo-articulaires (IOA). Comparaison à la vancomycine et à la teicoplanine F. Jehl1, F. Schramm1, J. Gaudias2, S. Lefevre1, B. Jaulhac1, P. Riegel1 1 Laboratoire de Bactériologie 2Orthopédie-Centre de chirurgie orthopédique de la main, Hôpitaux Universitaires de Strasbourg, Strasbourg, France Un travail récent (Schramm et al, RICAI 2010, soumis) a montré que les CMI de la Daptomycine (D) sur les staphylococques (S, [S. aureus = SA ; S. coagulase neg. = SCN]) isolés d’infections ostéo-articulaires (IOA) sont beaucoup plus basses que celles de la vancomycine (V) et de la Teicoplanine (T). Objectif : Evaluer les répercussions de cette activité sur les paramètres PK/PD descriptifs de l’activité de ces 3 antibiotiques. Méthodes : Les paramètres utiles sont : Aire sous la courbe de 24h / CMI (ASC24h / CMI = ASIC) et concentrations tissulaires / CMI (QI tis). Les objectifs à atteindre (pré-requis) pour ASC24h / CMI: V et T : 400 , D: 200 à 500 selon les études (Kosmidis et Levine, Exp Opin.2010) ; pour QI tis : le plus élevé possible. Résultats : Antibiotiques et posologies Daptomycine Teicoplanine Vancomycine 4 mg/kg 6mg/kg 8mg/kg 400 mg 800 mg 3x500mg 3x1g Perfusion continue Css=35 mg/l ASC 0-24h 500 750 1150 520 1200 340 670 840 Staphylocoques IOA (SA + SCN, meti R et S) (CMI : Schramm et al, RICAI 2010) (n = 55 souches) CMI 50 ASC/CMI CMI 90 ASC/CMI (mg/l) 50 (mg/l) 90 3800 2600 0.13 0.19 5700 3950 0.13 0.19 8850 6000 0.13 0.19 1.5 350 8 65 800 1.5 8 150 2 170 3 115 2 335 3 220 420 2 3 240 Discussion : - Aux CMI 50, seules D et T (800mg) atteignent les pré-requis. D atteint 9 à16 x le pré-requis, T atteint 2 x le pré-requis. - Aux CMI 90, seule D atteint le pré-requis (5 à 12x).En ne considérant que SA, alors T atteint également 2 x le pré-requis pour la CMI 90 (1.5 mg/l). - V n’atteint jamais le pré-requis, sauf à perfuser une forte dose. - Ces résultats restent identiques après séparation des souches meti-S et meti-R. - Sur la base des pré-requis et des ASC respectives, la concentration critique inférieure (c) pourrait être 2 mg/l pour D (8mg/kg) et T (800mg). Pour V, une c = 2mg/l exigerait de perfuser une quantité élevée aboutissant à Css = 35mg/l. - des concentrations osseuses libres de l’ordre de 5 mg/g tissue (Traunmuller et al, JAC 2010) aboutissent à des QI tis de l’ordre de 25 pour D. Conclusion : Les CMI très basses de la daptomycine comparativement à la teicoplanine et surtout la vancomycine lui confèrent des propriétés PK/PD caractérisées par une marge considérable pour le paramètre prédictif de l’efficacité le plus pertinent (ASIC). 132/32O 2 décembre 2010 - 16:15 - 341 PK/PD de l'imipénème : importance du suivi thérapeutique des concentrations résiduelles J. Lemachatti1, O. Martinet2, F. Ganster2, B. Jaulhac1, F. Jehl1 1 Laboratoire de Bactériologie 2Réanimation médicale, Hôpitaux Universitaires de Strasbourg, Strasbourg, France L’objectif principal d’une antibiothérapie est l’éradication de la bactérie (EB) responsable de l’infection. Le paramètre prédictif de l’efficacité bactério-clinique des carbapénèmes est le quotient inhibiteur : rapport entre la résiduelle sérique (Crès) et la CMI 131 SESSIONS ORALES LIBRES Free papers for oral sessions d'anticorps ont été exprimés en unités arbitraire (UA), 1000 UA représentant le taux observé pour des immunoglobines humaines polyclonales (Tégéline®) à 12,5 g/l. Objectif : Evaluer l’impact de l’ajustement posologique de l’IMP sur EB. 134/32O Méthodes : Deux groupes successifs ont été constitués en réanimation médicale : 1. Groupe témoin : aucun ajustement de posologie proposé 2. Groupe suivi : - dosage d’IMP : CLHP - CMI de l’IMP : ε-test - ajustement posologique : fonction des Crès et de la fonction rénale Background: Following the 2005 European Conference on Infection in Leukemia (ECIL) guidelines, aminoglycosides (AG) use in febrile neutropenia should be limited to patients with severe sepsis, shock or in whom a resistant gram negative infection is suspected. In these indications, it is even more important to quickly reach the expected serum level target. L’objectif de la PK/PD est fixé à : Crès = 8 x CMI. Comparaison des 2 groupes : test de Fischer sur EB. Résultats : Methods: We performed a retrospective review of all 2009 peak AG levels in acute leukemia patient. Groupe témoin : Following local guidelines, we use gentamicin (GEN) 5 mg/kg for patients with a short neutropenia duration and amikacin (AMK) 20 mg/kg for patients with over 2-week neutropenia or resistant gram negative bacilli colonization. AG were administered as a once daily 30-mn infusion. Peak level was determined 30-mn after infusion end. Expected serum levels were AMK >40 mg/l, GEN > 15 mg/l. 10 patients avec une pneumopathie (7) ou un sepsis sévère (3). Patients 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 Posologie / j 3x1g 3x1g 3x1g 3x1g 3 x 500 mg 3x1g 3x1g 4 x 500 mg 4 x 500 mg 3x1g Bactérie PA PA ECL KP BLSE EC EC CHN PA KP ECL PA EB NON NON NON NON OUI NON NON OUI OUI OUI Results: We identified 31 patients receiving 51 AG courses, AMK (n=32) or GEN (n=19). Mean prescribed dosages were AMK (18.8+/-2.8) and GEN (4.8+/-0.8 mg/kg). Mean serum levels were AMK (47+/-13) and GEN (14+/-7 mg/l). All patients with AMK dosage >=20mg/kg had adequate serum levels while that was the case for only 40% of patients with GEN dosage >= 5mg/kg. Groupe suivi : 10 patients ont été suivis pour pneumopathie (6) ou sepsis sévère (4). Patients 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 Posologie/j Bactérie 3x1g 4x500mg 4x500 mg 3x1g 2x500mg 3x1g 4x500mg 4x500mg 4x500mg 4x500mg KP BLSE EC PA ECL CHN KP BLSE KP BLSE KP PA ECL EC CMI µg/ml 8xCMI 0,19 0,19 0,75 0,35 0,15 0,21 0,21 0,64 0,25 0,47 1,52 1,52 6 2,8 1,2 1,68 1,68 5,12 2 3,76 Résiduelle première administration mg/l 1,5 9,6 0,2 2,1 0,5 1,5 1,8 11,2 9,7 31 Adaptation posologique Résiduelle adaptée mg/l EB NON NON 6x500mg/j 4x500mg/j 4x500mg/j 4x500mg/j NON NON NON NON 5,2 2 1,1 21 - OUI OUI OUI NON OUI OUI OUI OUI OUI OUI SESSIONS ORALES LIBRES Free papers for oral sessions PA : pseudomonas aeruginosa EC : escherichia coli ECL : enterobacter cloacae KP : klebsiella pneumoniae Conclusion : EB obtenue : Groupe témoin : 4/10 Groupe suivi : 9/10 L’ajustement des Crès sériques aux pré-requis de la PK/PD semble améliorer l’EB. Mais en raison du faible effectif, le seuil de significativité n’est pas atteint (p = 0,057) 133/32O 2 décembre 2010 - 16:45 - 341 Aminoglycosides peak levels in acute leukemia patients J. Mareville1, J. Gay1, E. Cliquennois1, C. Herbaux1, F. Pasquier1, D. Allorge1, N. Blondiaux1, C. Berthon1, S. Alfandari1-2 1 CHRU, Lille 2CH, Tourcoing, France 2 décembre 2010 - 16:30 - 341 Monitorage des aminosides en réanimation D. Commandeur1, A. Le Noel1, M.L. Buguet Brown1, I. Drouillard2 1 Fédération d'Ansthésie-Réanimation-Urgences 2Fédération des Laboratoires, Hôpital d'Instruction des Armées Clermont-Tonnerre, Brest, France Objectifs : Vérifier l'adéquation entre les posologies d'aminosides recommandées et les objectifs de quotient inhibiteur (QI) à atteindre chez des patients de réanimation. Patients et méthode : Étude monocentrique observationnelle rétrospective de 87 patients de réanimation placés sous double antibiothérapie incluant obligatoirement un aminoside (amikacine ou gentamicine), en traitement d'une infection sévère. Les posologies utilisées étaient de 15 mg/kg pour l'amikacine et de 5 mg/kg pour la gentamicine. Les concentrations maximales (Cmax) d'aminosides et les concentrations minimales inhibitrices (CMI) des germes impliqués ont été recueillies. Le rapport Cmax/CMI (ou QI) a été calculé. Un QI est considéré comme efficace s'il est supérieur à 10. Les Cmax du premier pic d'aminosides ont été comparées aux Cmax théoriques à atteindre. Des facteurs de variabilité des concentrations plasmatiques au pic d'aminosides (Cmax) ont été recherchés : index de gravité standardisé 2 (IGS2), âge, sexe, poids, gravité du sepsis. Résultats : Parmi les Cmax, 50,3% étaient efficaces, soit 59,6% pour l'amikacine et 38,9% pour la gentamicine. Quarante-six pour cent des premiers QI étaient efficients ; 12,6% des premières Cmax atteignaient les valeurs théoriques. Une efficacité clinique était observée à 72 heures chez 67,8% des patients. Les facteurs interagissant négativement avec l'efficacité biologique des aminosides étaient les infections à cocci Gram positif et à anaérobies, et les patients de chirurgie programmée. Microbial documentation was obtained in 26 (51%) cases, including 23 bacteriemia. Main pathogens were E. coli (n=11), and P. aeruginosa (n=6). We identified, in monovariate analysis, 3 factors significantly associated with a low serum level: GEN use (p=.0032), height (p=.0148), body surface area (p=.0268) but not body weight index (p=.29). In a logistic regression model, GEN use was the only predictor of low serum AG levels (p=.0038). Conclusion: This retrospective survey vindicates the 20 mg/kg AMK dosage. GEN dosages should be increased to 6 or 7 mg/kg. Another option would be to replace GEN by AMK However; we are reluctant to use a single drug per antibiotic-class as we fear it might facilitate development of resistance. 135/32O 2 décembre 2010 - 17:00 - 341 Suivi thérapeutique pharmacologique du voriconazole, une stratégie nécessaire pour plus de 75 % des patients traités J. Coleou, C. Jansen, F. Lemaitre, C. Fernandez Pharmacie, Hôpital Pitié-Salpêtrière, Paris, France Cette étude a pour objectif d'évaluer le recours au suivi thérapeutique pharmacologique (STP) chez les patients traités par voriconazole (VZ) et son intérêt en pratique quotidienne. Les patients traités par VZ et ayant bénéficié d'au moins 1 dosage de VZ au cours du 1er semestre 2010 ont été inclus dans l'étude. Les modalités de traitement, le bilan hépatique, les traitements associés et les résultats de dosage ont été recueillis. Une adaptation de posologie était systématiquement proposée si les concentrations plasmatiques étaient en dehors de la cible thérapeutique. Pour 72 patients traités par VZ, 39 patients ont bénéficié d'un STP (54%) et 109 dosages ont été analysés. Les concentrations plasmatiques n'apparaissent pas corrélées aux doses journalières reçues par les patients. Les doses journalières de VZ avant STP étaient conformes aux recommandations pour les 39 patients. Au 1er dosage, l'objectif thérapeutique a été atteint pour 9 patients (23%), 18 étaient en sous-dosage (46%) et 12 en surdosage (31%). Les patients en sous-dosage étaient traités per os dans 95% des cas (17/18). Neuf de ces patients présentaient des troubles digestifs (50%), le VZ était administré par sonde de jéjunostomie dans 2 cas (11%), 2 patients n'étaient pas observants (11%) et 1 bénéficiait d'une oxygénation extracorporelle (6%). Les patients en surdosage présentaient dans 84% des cas une cytolyse hépatique et/ou une cholestase (10/12). Une toxicité du VZ a été observée chez 6 patients sur 12 (50%), nécessitant l'arrêt du VZ pour 4 patients. Parmi les 30 patients pour lesquels le VZ était en dehors de la cible thérapeutique au 1er dosage, le STP a été interrompu pour 12 patients (arrêt de traitement, sortie, décès). Pour les 18 autres patients, 12 ont bénéficié d'une adaptation de posologie (67%) et l'objectif thérapeutique a été atteint dans 10 cas (56%) après une médiane de 3 dosages [2-4]. Le STP du VZ est essentiel chez les patients traités par cet antifongique. Il permet d'optimiser la posologie et d'atteindre une cible thérapeutique efficace et non toxique pour plus de la moitié des patients pour lesquels le VZ n'est pas équilibré d'emblée. Cette surveillance s'impose dans certaines situations cliniques (insuffisance hépatique, troubles digestifs…). Conclusion : Parmi les QI de notre étude, 49,7% étaient inefficaces et 32,2% des patients étaient en échec thérapeutique, malgré l'utilisation des posologies d'aminosides recommandées, posant la question de la révision des modalités d'administration des aminosides et surtout des doses recommandées. Mots clés : Aminosides ; Toxicité ; Suivi thérapeutique ; Réanimation 132 RICAI, 2010 – Paris, France 2 décembre 2010 - 17:15 - 341 Objectif : Evaluer les pratiques concernant le ST du VRZ. Méthodes : Etude rétrospective incluant les patients (pts) traités par VRZ et ayant bénéficié d'au moins un dosage (D) sérique au cours des 6 mois de l'étude. La concentration résiduelle [R] est considérée comme efficace si elle est > 1 mg/l et toxique si elle est > 5,5 mg/l. Certaines données sont comparées à une étude similaire réalisée en 2006. Résultats : Sur 67 pts traités sous VRZ, 40 pts font l'objet d'au moins un D soit 60 %. En 2006, seuls 27 % des pts bénéficiaient d'un ST. Au total 109 D de VRZ sont analysés soit 2,7 dosages/pt : 82 % des D en R, 5,5 % au pic, 3,3 % pour suivi de décroissance suite à un surdosage et 9,2 % de D ininterprétables (heure de prise et de prélèvement inconnues). La posologie médiane est de 8 mg/kg/j (5,2-10,1) en IV et de 7,4 mg/kg/j (3,313,3) per os. La médiane des [R] en IV est de 1,94 [0-5,08] (n=23/89) et de 0,74 [0-8,96] (n=62/89) per os. Les résultats des D en R (n=89) se situent en zone thérapeutique dans 48 % des cas, en zone infra-thérapeutique dans 52 % des cas et en zone toxique dans 3 %. Seuls 31 pts ont pu faire l'objet d'une évaluation de leur adaptation posologique en fonction des résultats de leur 1er D. Pour ces pts, le délai médian entre l'initiation du VRZ et le 1er D est de 6 jours [3-27]. La [R] est > 1mg/l dans 65 % (20/31) des cas. Dans 64 % (7/11) des sous dosages une adaptation posologique a lieu (vs 37 % étude 2006) et un prélèvement de contrôle est réalisé dans 82 % (9/11) des cas. Conclusion : Nous observons une augmentation du nombre de pts faisant l'objet d'un ST de VRZ et d'une adaptation posologique suite à une meilleure articulation entre les services cliniques et la pharmacie (suivi nominatif des prescriptions et des dosages). Cependant 52 % des [R] sont < 1mg/l. Un meilleur suivi de l'observance et de l'assurance des conditions de prise à jeun pourrait permettre de limiter les sous dosages. 137/33O 2 décembre 2010 - 16:00 - 342A In vitro assessment of the pathogenicity of Escherichia coli clinical isolates from prosthetic joint infections L. Crémet1-2, N. Caroff2, C. Jacqueline2, S. Dauvergne2, A. Reynaud1-2, P. Bémer1, D. Lepelletier1-2, S. Corvec1-2 1 Service de Bactériologie-Hygiène, CHU de Nantes 2EA3826 Thérapeutiques cliniques et expérimentales des infections, UFR de Médecine, Université de Nantes, Nantes, France Background: Most Prosthetic Joint Infections (PJI) are caused by Staphylococci, due to their capability to grow as biofilm, to adhere to and invade bone cells. Little information is available regarding the pathogenicity of E. coli in such infections. In order to identify phenotypic and genomic features related to E. coli PJI, 12 strains isolated from PJI were compared to 12 strains of fecal origin. Methods: Phylogenetic analysis and detection of 17 putative virulence genes (aero, hly, hra, tsh, traT, sat, cnf-1, vat, ibeA, usp, cdt, ompT), including adhesin genes (fimH, papC, papGII, papGIII, sfa/foc), and pgaA involved in biofilm production, were performed by PCR. Ability to form biofilm was studied by the crystal violet (CV) method and the BioFilm Ring Test®. Results: Most of the PJI isolates (7/12) belonged to the phylogenetic group B2, compared with 3/12 for the fecal strains. None of the virulence factors (VFs) was shared by all the PJI strains. Most of the VFs were variously confined to the virulence associated group B2. All PJI strains were positive for the pga locus, whereas 5/12 fecal strains (4 group D and 1 group A) were negative. None of the PJI isolates was found to produce biofilm, based on the CV method. By using the BioFilm Ring Test®, 3 PJI strains vs 2 fecal strains (2 group A and 1 group B2) formed biofilm after 7 and/or 24 h of incubation. clone, est porteuse d'un plasmide pS88 de 134 kb dont la virulence a été démontrée dans un modèle expérimental. Cependant, les facteurs impliqués dans la virulence liée au plasmide ne sont pas tous identifiés. Le séquençage du plasmide pS88 nous a permis d'aborder son rôle dans la virulence de la souche S88 par une approche transcriptomique. Nous avons dans un premier temps mis au point l'analyse transcriptomique de pS88 par amplification reverse de 89 ORFs. Nous avons ensuite réalisé le transcriptome de pS88 dans différentes conditions d'intérêt : la croissance en présence d'un chélateur du fer et la croissance ex vivo dans le sérum et l'urine humains en comparaison à une condition de référence (croissance en milieu LB). Le rapport de l'expression des transcrits entre les deux conditions a été normalisé à l'aide de 3 gènes de ménage chromosomiques de la souche S88. Parmi les 89 ORFs étudiés, 87 transcrits ont été détectés par notre approche. Tous les ORFs ou loci connus pour être induits par la carence martiale ont été retrouvés surexprimés par notre méthode démontrant l'efficience de la technique mise au point. Quinze ORFs de fonction inconnue sont induits à la fois dans le sérum et l'urine. Parmi ces ORFs, l'ORF 123 et le gène shiF étaient les plus fortement induits (augmentation d'un facteur 100, supérieur aux systèmes de capture du fer) et apparaissent régulés par le fer. L'étude épidémiologique de la distribution de 8 des ORFs les plus surexprimés montre qu'ils sont présents dans 50 à 80% des souches de E. coli responsables de bactériémie, étape précédant la méningite. L'approche transcriptomique globale d'un plasmide, réalisée à notre connaissance pour la première fois, nous a permis d'identifier 15 ORFs codant des protéines de fonction inconnue à ce jour et potentiellement impliquées dans la virulence de E. coli responsable d'infections extra-intestinales. 139/33O 2 décembre 2010 - 16:30 - 342A Activation of the NLRC4 inflammasome renders Listeria monocytogenes less immunogenic and leads to less protective immunity S. Pereyre2-4, J.D. Sauer2, K. Archer2, P. Lauer1, D.A. Portnoy2-3 1 Aduro Bio Tech 2Department of Molecular and Cell Biology 3School of Public Health, University of California Berkeley, Berkeley, États-Unis 4Laboratoire de Bactériologie EA 3671, Université de Bordeaux, Bordeaux, France One recently appreciated arm of the innate immune system involves the detection of pathogens by inflammasome complexes which lead to host cell death and secretion of proinflammatory cytokines, IL1b and IL-18, through caspase 1 activation. Listeria monocytogenes is a facultative intracellular pathogen and maintenance of its intracellular replication niche is of central importance.We set out to determine the consequence of inflammasome activation on the development of adaptive and protective immunity upon L. monocytogenes infection. We engineered a DactA/DinlB L. monocytogenes strain that expresses ovalbumine and the vaccinia epitope B8R (ActA strain) and an isogenic strain expressing Legionella pneumophila flagellin, a potent activator of the NLRC4 inflammasome (ActA-Lp strain). The ActA-Lp strain but not the ActA strain robustly activates host cell death and IL1b secretion in vitro.B57Bl/6J mice were immunized with 0.1 LD50 of ActA or ActA-Lp and specific CD4+ and CD8+ T cell responses were analysed 7 and 35 days post-injection by ex vivo peptide stimulation or by specific tetramer staining. For protective immunity analysis, mice were challenged 30 or 90 days post-immunization with a lethal dose of wild type L. monocytogenes. Spleens and livers were analysed for CFU 72h post challenge. Immunization of mice with ActA-Lp resulted in significant decrease in specific IFNg producing CD8+ and CD4+ T cells 7 days post immunization. This defect was rescued in caspase-1 deficient mice indicating that the T cell defect was due to inflammasome activation. Thirty five days post immunization, there was a still a significant decrease of IFNg CD8+ T cell in ActA-Lp infected mice compared to ActA infected ones.The inflammasome activation during immunization at various immunizing dose resulted in decreased protection to subsequent L. monocytogenes challenge 30 to 90 days post immunization. With a low immunizing dose of 0.00001 LD50, we retained 5 log of protection in ActA immunized mice while mice immunized with the ActA-Lp strain were completely unprotected from challenge. In conclusion, a robust activation of the inflammasome results in decreased antigen specific CD8+ and CD4+ T cell responses to L. monocytogenes infection, ultimately resulting in a decrease protective immunity. Conclusion: In the present study, neither VFs studied, nor in vitro biofilm formation, was clearly associated with E. coli PJIs. Further studies involving larger numbers of clinical isolates are needed to understand if some VFs or biofilm production could be associated to an increased severity of the infection or a treatment failure. 138/33O 2 décembre 2010 - 16:15 - 342A Analyse fonctionnelle par approche transcriptomique du plasmide pS88 impliqué dans la pathogénicité du clone hautement virulent de Escherichia coli O45:K1:H7 C. Lemaître1-2, P. Bidet1-2, E. Bingen1-2, S. Bonacorsi1-2 1 Service de Microbiologie, Hôpital Robert Debré 2EA 3105, Université Denis Diderot, Paris, France Les méningites néonatales à Escherichia coli sont responsables d'une mortalité et d'une morbidité importantes. Le clone O45:K1:H7 est responsable d'un tiers de ces méningites en France. La souche S88, représentative de ce RICAI, 2010 – Paris, France 133 SESSIONS ORALES LIBRES Free papers for oral sessions 136/32O Voriconazole (VRZ) et suivi thérapeutique (ST) : enquête des pratiques à l'Hôpital Saint-Louis M. Tournoud2, H. Boucher1, E. Salomon1, M. Lafaurie3, H. Sauvageon-Martre1, S. Touratier2 1 Laboratoire de Pharmacologie 2Pharmacie 3Référent anti-infectieux, Hôpital Saint-Louis, Paris, France 140/33O 2 décembre 2010 - 16:45 - 342A The surface protein HvgA mediates group B Streptococcus hypervirulence and meningeal tropism in neonates A. Tazi5-4-2, O. Disson6-3, S. Bellais5-4, A. Bouaboud5-4, N. Dmytruk2, S. Dramsi7, M.Y. Mistou7, H. Khun8, C. Mechler1, I. Tardieux5-4, P. Trieu-Cuot7, M. Lecuit6-3-9, C. Poyart5-4-2-7 1 Service d'Anatomie Pathologique, Hôpital Louis Mourier, Colombes 2Service de Bacteìriologie, Centre National de Reìfeìrence des Streptocoques, Hôpital Cochin, Assistance Publique-Hôpitaux de Paris 3INSERM Avenir U604 4INSERM, U567 5Institut Cochin, Université Paris Descartes, CNRS (UMR 8104) 6Institut Pasteur, Groupe Micro-organismes et BarrieÌres de l'Hôte 7Institut Pasteur, Unité de Biologie des Bactéries Pathogènes à Gram Positif, URA CNRS 2172 8Unité d'Histotechnologie et Pathologie, Institut Pasteur 9Université Paris Descartes, Assistance Publique-Hôpitaux de Paris, Service des Maladies Infectieuses et Tropicales, Hôpital Necker-Enfants Malades, Paris, France Subject: Streptococcus agalactiae (group B streptococcus, GBS) is a normal constituent of the intestinal microflora and the major cause of human neonatal meningitis. A single clone, GBS ST-17, is strongly associated with a deadly form of the infection called Late-Onset Disease (LOD), which is characterized by meningitis in infants after the first week of life. The pathophysiology of LOD remains poorly understood but our epidemiological and histopathological results point to an oral route of infection. Here, we identify a novel ST-17specific surface-anchored protein that we call HvgA, and demonstrate that its expression is required for GBS hypervirulence. SESSIONS ORALES LIBRES Free papers for oral sessions Methods: GBS BM110, (ST-17 strain), GBS NEM316, (ST-23 strain), and Lactococcus lactis were used for this study. GBS mutants in hvgA (BM110) and bibA (corresponding hvgA gene in NEM316) were constructed by in-frame deletion. HvgA and BibA expression in vitro and in vivo was analysed by qRTPCR, immunoblot and immunofluorescence staining. Adherence assays were performed with human epithelial and endothelial cell lines and primary bloodbrain barrier (BBB) cells and analysed by CFU counts and immunofluorescence staining. Adult Swiss female mice were used for colonization assays, pre-weaning BALB/c female mice were used to study the mortality induced by the WT ST-17 and the translocation of the bacteria across the gut and brain barriers. Results: HvgA is an ST-17-specific surface-anchored protein over-expressed in vivo. GBS strains that express HvgA adhered more efficiently to intestinal epithelial cells, choroid plexus epithelial cells and microvascular endothelial cells that constitute the BBB, than did strains that do not express HvgA. Heterologous expression of HvgA in the non-adhesive bacterium L. lactis conferred the ability to adhere to intestinal barrier and BBB constituting cells. At last, in orally inoculated mice, HvgA was required for intestinal colonization, and translocation across the intestinal barrier and the BBB, leading to meningitis. Conclusion: HvgA is a critical virulence trait of GBS in the neonatal context and stands as a promising target for the development of novel diagnostic and antibacterial strategies. 141/33O 2 décembre 2010 - 17:00 - 342A Staphylococcus aureus bypasses type II FAS inhibitors by directly incorporating exogenous fatty acids S. Brinster2-5, G. Lamberet1, C. Poyart2-5-3-4, A. Gruss1, P. Trieu-Cuot3 1 INRA, Jouy-en-Josas 2INSERM U1016, Cochin Institute 3Pasteur Institute 4National Reference Center for Streptococci, University Hospital Cochin-APHP 5University Paris Descartes, Paris, France Objectives: Gram positive cocci are leading human pathogens responsible for a large variety of infections. The emergence of multidrug-resistant strains, such as methicillin and vancomycin resistant Staphylococcus aureus strains, emphasizes the need for alternative therapy to treat these infections. The type II fatty acid synthesis (FASII) pathway, which is required to produce fatty acids that constitute bacterial membranes, has stimulated great interest as a candidate target for antimicrobial development. In S. aureus, the last step in fatty acid synthesis is performed by the enoyl-acyl carrier protein reductase FabI which is responsible for reduction of the double bond in the enoyl-ACP derivative. The specificity of interactions between FabI and drugs such as triclosan, which led to bacterial growth inhibition in in vitro tests, led to the conclusion that FabI is essential in S. aureus. The aim of this study was to demonstrate that the use of FASII inhibitors is largely compromised by the fact that S. aureus scavenges exogenous fatty acids to constitute its membrane. Methods: S. aureus strain RN4220 was used in this study. A fabI mutant was constructed by in frame deletion. Total fatty acid composition was analysed by gas chromatography. Infectivity of S. aureus strains was examined in a mouse model infection by intravenous or intraperitoneal route. Results: Our results show that S. aureus incorporates and elongates exogenous fatty acids such as unsaturated C18 while continuing endogenous fatty acid synthesis. The growth inhibition of S. aureus in the presence of efficient FASII-targeted drugs was overcome in vitro by growing bacteria in human serum, a highly effective fatty acid source. The growth defect of the fabI mutant in standard medium was fully restored when fatty acids were present in the medium or in animal models. Conclusion: These results, combined witha previous report [Brinster et al. 2009], indicate that antibacterial activity of FASII inhibitors would be ineffective 134 in treating septicemic infections caused by Gram-positive pathogens that use the host as a fatty acid reservoir for survival and persistence. Our work highlights the need for pertinent animal models that closely mimic infection and treatment for drug testing. 142/33O 2 décembre 2010 - 17:15 - 342A Effet des peptides antimicrobiens sur la cytotoxicité de la leucocidine de Panton Valentine de Staphylococcus aureus E. Martin1, A. Serier2, C. Badiou2, F. Vandenesch1-2, J. Etienne1-2, G. Lina1-2, O. Dumitrescu1-2 1 Centre National de Référence des Staphylocoques, Centre de Biologie et Pathologie Est, Hospices Civils de Lyon 2Inserm U851, Equipe Pathogénie des Staphylocoques, Université de Lyon, Lyon, France Contexte : Staphylococcus aureus produit une large variété de facteurs de virulence, parmi lesquels la leucocidine de Panton Valentine (PVL) qui est capable de tuer les polynucléaires neutrophiles humains (PNN). La PVL est à l'origine d'une infection grave, la pneumonie nécrosante, grevée d'une mortalité précoce très élevée. Les peptides antimicrobiens produits par différents épithélia ou par les cellules immunitaires font partie de la première ligne de défense de l'organisme. Différents travaux montrent que des peptides antimicrobiens exercent une activité anti-toxinique vis-à-vis des toxines de Bacillus anthracis et de Clostridium difficile. Objet de l'étude : Notre objectif a été d'étudier l'impact de peptides de la famille des alpha-défensines (Human neutrophil peptide HNP), des bêtadéfensines (hBD-3) et de la famille des cathélicidines (LL37) sur l'effet cytotoxique de la PVL. Méthode : A partir de polynucléaires neutrophiles (PNN) de 4 donneurs sains isolés sur un gradient Histopaque, nous avons étudié la formation de pores membranaires par la PVL recombinante utilisée à 0,25 µg/ml en mesurant l'entrée d'iodure de propidium (IP) dans les polynucléaires par cytométrie en flux. Nous avons ainsi comparé l'entrée d'IP dans les polynucléaires préalablement incubés en l'absence et en présence des différentes concentrations de peptides antimicrobiens (1, 5 et 10 µg/ml). Résultats : L'incubation des PNN avec des faibles concentrations (1 µg/ml) de HNP 1-3, a conduit à une diminution de 25% en moyenne de la formation de pores induite par la PVL, le maximum d'inhibition observé étant de 40%. Par contre, à plus forte concentration (5 et 10 µg/ml), les HNP ont induit une augmentation de l'incorporation d'IP par la PVL comme cela a été observé avec les peptides hBD-3 et LL37, aux trois concentrations testées. Conclusion : Les alpha-défensines HNP 1-3 possèdent une activité antitoxinique protectrice des PNN vis-à-vis de la PVL chez l'homme et pourraient constituer un nouvel outil thérapeutique. 147/35O 2 décembre 2010 - 16:00 - 343 Dépistage combiné de Chlamydia trachomatis et Neisseria gonorrhoeae chez des jeunes femmes asymptomatiques dans un CDAG parisien P. Sednaoui2, F. Castano1, A. Petrakos2, C. Walfard1, M. Minani1, I. Faure1, J.M. Bohbot3, N. Nassar2, L. Monfort2 1 CDAG 2Laboratoire 3Policlinique, Institut Alfred Fournier, Paris, France Introduction : Depuis décembre 2008, la CDAG de l'Institut Alfred Fournier propose aux femmes asymptomatiques de moins de 25 ans un dépistage combiné de C. trachomatis (CT) et de N. gonorrhoeae (NG) par amplification génique sur auto-prélèvement vaginal. Objectif : Dépister et traiter précocement les infections à CT et/ou NG chez ces jeunes femmes asymptomatiques afin de prévenir les complications. Proposer un dépistage et traitement au(x) partenaire(s). Mieux connaître la prévalence de ces IST dans cette population parisienne. Tenter de réduire la transmission de ces deux IST. Matériel et méthodes : 3274 patientes ont bénéficié d'un dépistage combiné CT/NG par amplification génique entre décembre 2008 et avril 2010 avec le test Aptima Combo2 de GenProbe. Les données cliniques et comportementales ont été colligées dans le logiciel médical Clinidoc. Résultats : 343 patientes ont eu un dépistage positif à CT (10,4%) et 41 patientes un dépistage positif à NG (1.25%). Parmi ces patientes, 19 présentaient un dépistage positif à CT et NG (0.58%). Une recherche par culture de NG a pu être effectuée au niveau du col lors de la consultation de rendu des résultats par un prélèvement dirigé chez 49% des patientes ayant eu un dépistage positif à NG. 27% de ces cultures se sont positivées. Un traitement a été systématiquement instauré en cas de dépistage positif, quelque soit le résultat de la culture de NG. Les facteurs favorisants l'infection à NG sont les rapports non protégés, un nombre élevé de dépistages VIH dans les 12 derniers mois, l'âge précoce du premier rapport, le nombre élevé de partenaires dans la vie, un partenaire occasionnel lors d'un rapport non protégé, l'origine ethnique de la patiente et du partenaire, la prise de drogue lors du dernier rapport non protégé. Conclusion : Cette étude confirme l'utilité du dépistage combiné CT/NG par auto-prélèvement vaginal à la CDAG chez des jeunes femmes asymptomatiques de moins de 25 ans. Ces nouvelles méthodes diagnostiques non invasives sont très sensibles et très spécifiques et sont très bien acceptées par les patientes. L'enjeu est d'importance compte tenu de l'épidémiologie actuelle de ces IST et l'évolution de la résistance de NG aux antibiotiques. RICAI, 2010 – Paris, France 2 décembre 2010 - 16:15 - 343 Objet de l'étude : Évaluer l'intérêt de la recherche systématique de Neisseria gonorrhoeae (NG) par amplification génique (PCR) sur tous les échantillons uro-génitaux adressés pour la recherche d'une infection sexuellement transmissible (IST) notamment Chlamydia trachomatis (CT). Méthode : Sur la période du 1er Janvier au 31 Août 2010, l'ensemble des échantillons de la sphère uro-génitale ayant une prescription de recherche d'IST a bénéficié d'une PCR combinée C. trachomatis et N. gonorrhoeae par le coffret Abbott RealTime CT/NG. Il s'agit de patients communautaires de la région strasbourgeoise hors centre de type planning familial ou dispensaire. Résultats obtenus : 2578 recherches par PCR ont été réalisées durant cette période (2128 femmes et 450 hommes). 80 recherches de CT (54 femmes et 26 hommes) et 39 recherches de NG (9 femmes et 30 hommes) ont été positives. Deux patients avaient une recherche positive pour les deux pathogènes. Concernant les gonococcies, onzes examens directs étaient négatifs ou douteux et huit cultures étaient restées stériles après cinq jours d'incubation et deux n'ont pas été réalisées. Sept diagnostics n'ont été possibles que par PCR. Au final, pour 13 cas (soit un tiers) la certitude diagnostique a été apportée par la PCR. Chez les hommes, 27 urétrites et trois ano-rectites ont été diagnostiquées. Neuf diagnostics ont été effectués chez les femmes dont au moins cinq d'infections génitales hautes. Conclusion : La PCR combinée CT/NG permet d'augmenter le nombre de diagnostics de gonococcie en particulier chez les femmes, les patients sous antibiothérapie, en cas d'ano-rectite et lorsque seul un prélèvement urinaire a été adressé au laboratoire. Sur l'ensemble des prélèvements, aucun faux positif n'a été observé avec le coffret Abbott RealTime CT/NG (un résultat douteux a été contrôlé négatif dans la série suivante). Si dans les urétrites aiguës, la PCR a un délai de réponse plus long et est plus couteuse que l'examen direct ; dans les autres cas, cette technique a une sensibilité supérieure à l'examen direct et la culture. Il est regrettable qu'elle ne soit pas inscrite à la nomenclature des actes de biologie médicale. 149/35O 2 décembre 2010 - 16:30 - 343 Les infections sexuellement transmissibles en France : forte progression des infections à gonocoque A. Gallay5, A. Bouyssous5, F. Lassau3, L. Monfort2, V. Goulet5, N. Nassar2, G. Kreplak1, N. Dupin4, C. Semaille5, P. Sednaoui2 1 Centre biologique du Chemin Vert 2Centre national de référence des goncoques, Institut Alfred Fournier 3Hôpital Saint-Louis 4Hôpital TarnierCochin, Paris 5Institut de veille sanitaire, Saint-Maurice, France Objet de l'étude : La surveillance des infections à gonocoque permet de décrire l'évolution des tendances spatiales et temporelles de ces infections en recrudescence depuis 1996 ainsi que de suivre l'évolution des résistances aux antibiotiques afin d'adapter les traitements. Méthodes : La surveillance des infections à Neisseria gonorrhoeae (Ng), est réalisée avec le réseau de laboratoires RENAGO depuis 1986. L'indicateur est le nombre moyen de gonocoques isolés par an et par laboratoire actif (Ng/lab/an). Les laboratoires envoient les souches isolées au Centre National de Référence (CNR) des gonocoques avec une fiche d'informations épidémiologiques. Le CNR teste la sensibilité des souches de Ng à 6 antibiotiques. Cette surveillance est complétée depuis 2004 par la des données cliniques et l'orientation sexuelle auprès du réseau RésIST des centres d'information et de dépistage des infections sexuellement transmissibles (CIDDIST). Résultats : L'indicateur augmente régulièrement ces dernières années, alors que le nombre de laboratoires actifs participants est stable. Il est en nette progression (+52%) entre 2008 (4,0 Ng/lab) et 2009 (6,3 Ng/lab), dans les deux sexes (+52% chez les hommes et +47% chez les femmes). La proportion de souches avec une diminution de la sensibilité (CMI > 0,016 mg/l) à la ceftriaxone augmente de +7% entre 2001-2003 et 2007-2009 et de +8 entre 2008 et 2009 pour le cefixime. L'augmentation annuelle du nombre des gonococcies dans RésIST est liée à l'augmentation du nombre de CIDDIST participant et varie selon les régions. Entre 2004 et 2009, 58% des cas ont été déclarés en Ile-de-France. Les hommes ayant des rapports avec des hommes représentent 62% des cas, les hommes hétérosexuels 28% et les femmes hétérosexuelles 9%. Conclusion : La progression des infections à gonocoque observée ces dernières années en France s'est accélérée en 2009. L'infection concerne les jeunes femmes, les jeunes hommes, hétérosexuels et homosexuels. Cette évolution fait craindre un relâchement accru des comportements de prévention au sein d'une population jeune susceptible d'être exposée à d'autres IST. La diminution de la sensibilité des gonocoques aux céphalosporines augure d'un risque d'évolution vers l'apparition de résistantes à ces antibiotiques. 150/35O 2 décembre 2010 - 16:45 - 343 Très faible circulation de Neisseria gonorrhoeae chez des sujets à risque en Lorraine C. Acker2, E. Baticle2, P. Muller1, P. Lemarié3, C. Aumont2, F. Truchetet1, J. Pouaha1, Y. Rio2, C. Delamare2 1 CIDDIST (Centre d'Information, de Dépistage et de Diagnostic des IST Infections Sexuellement Transmissibles) 2Laboratoire de Microbiologie 3Service de Gynécologie-Obstétrique, CHR Metz-Thionville, Metz, France Objet de l'étude : La prévalence de Neisseria gonorrhoeae (NG) en France n'est pas connue en raison de l'absence de déclaration obligatoire et de programme de dépistage. Des recommandations européennes de dépistage ont été proposées en 2008. L'objectif de cette étude était d'évaluer la prévalence d'infection à NG et l'intérêt d'un dépistage systématique de NG dans 3 hôpitaux de Lorraine nord (Metz-Thionville, Briey). Méthodes : La recherche de NG a été réalisée de février à juillet 2010 par PCR (Abbott m2000 RealTime®) sur 36 prélèvements du CIDDIST reçus pour recherche spécifique de NG et sur 1049 prélèvements (322 du CIDDIST et 727 de Gynéco-Obstétrique) reçus pour recherche de Chlamydia trachomatis (CT). L'origine des prélèvements était cervico-vaginale (81%), urinaire (18%) et urétrale (1%). Parmi les 358 patients du CIDDIST (209 femmes et 149 hommes, âge médian = 23 ans), 28 étaient symptomatiques (urétrite ou signes évocateurs) et 185 présentaient un facteur de risque (FDR) (au moins 3 partenaires au cours des 6 derniers mois, antécédent d'IST, accident d'exposition ou agression sexuelle, partenaire avec FDR). Parmi les 727 femmes de Gynéco-Obstétrique (âge médian = 28 ans), les motifs de recherche de CT étaient : suspicion d'infection génitale, stérilité ou menace d'accouchement prématuré (MAP). Résultats obtenus : Parmi les prélèvements reçus pour recherche de NG, 3 patients (9.7%, IC95% [3.5-25.0]) étaient positifs en PCR et en culture. Il s'agissait de 3 patients avec urétrite et FDR. Deux d'entre eux étaient également positifs en CT. La recherche systématique de NG réalisée sur les 1049 prélèvements reçus pour recherche de CT a montré 2 positifs (0.19%, IC95% [0.06-0.69]) : 2 patientes de Gynéco-Obstétrique asymptomatiques avec MAP dont une présentait un FDR. Parmi les 330 sujets asymptomatiques du CIDDIST (dont 25 avec infection à CT), aucun n'était positif en NG. Conclusion : La prévalence des infections à NG était de 0.4%, IC95% [0.11.4] chez les patients asymptomatiques et de 0.5%, IC95% [0.2- 1.5] chez les patients symptomatiques. Aucun cas d'infection asymptomatique par NG n'a été détecté parmi les 81 femmes et 104 hommes avec FDR du CIDDIST. Notre étude n'apporte pas d'argument en faveur d'un dépistage systématique de NG. 151/35O 2 décembre 2010 - 17:00 - 343 Évolution de la sensibilité de Neisseria gonorrhoeae aux antibiotiques en France entre 2001 et 2009. Émergence des premières souches de sensibilité diminuée au céfixime en 2008 P. Sednaoui1, A. Gallay2, N. Nassar1, L. Monfort1 1 CNR des gonocoques, Institut Alfred Fournier, Paris 2InVS, Institut de Veille Sanitaire, Saint-Maurice, France Introduction : En raison de l'augmentation rapide de la résistance aux fluoroquinolones, l'Afssaps avait émis une mise au point en 2005 sur le traitement probabiliste des urétrites et cervicites non compliquées, recommandant la ceftriaxone en première intention associée à l'azithromycine. Objectif : Décrire l'évolution de la sensibilité de N. gonorrhoeae à 6 antibiotiques : pénicilline G, cefixime (depuis 2008), ceftriaxone, tétracycline, spectinomycine et ciprofloxacine en France entre 2001 et 2009. Matériel et méthodes : La surveillance de la sensibilité aux antibiotiques de N. gonorrhoeae est basée sur un réseau de laboratoires volontaires « RENAGO », constitué de 230 laboratoires, dont 75% privés et 25% publics. Chaque laboratoire envoie à l'InVS une fiche épidémiologique mensuelle avec le nombre de gonocoques isolés et certaines données épidémiologiques et adresse la souche isolée au CNR des gonocoques pour identification et sensibilité aux antibiotiques. 5987 souches ont été envoyées au CNR entre 2001 et 2009 et 4612 ont pu être étudiées. Résultats : Les résistances chromosomiques à la tétracycline et plasmidiques à la pénicilline et à la tétracycline ont progressé entre 2001 et 2009, de même que la résistance à la ciprofloxacine. Si toutes les souches sont demeurées sensibles à la ceftriaxone, par contre plus de souches présentant des CMI > 0.016 mg/l ont été isolées ces dernières années (1.3% en 2001-2003 et 8.7% en 2007-2009). Ce glissement vers des CMI plus élevées a été aussi plus rapide pour le céfixime. De plus, 9 souches de sensibilité diminuée au céfixime (CMI >0.125 mg) ont été isolées en 2008 et 2009. Conclusion : L'émergence en France des premières souches de gonocoque RICAI, 2010 – Paris, France 135 SESSIONS ORALES LIBRES Free papers for oral sessions 148/35O Recrudescence des gonococcies : Évaluation de la recherche systématique de gonocoques sur 2 500 échantillons uro-génitaux à l'aide du coffret Abbott RealTime Chlamydia trachomatis/Neisseria gonorrhoeae T. Gueudet, C. Rieder Monsch, J.M. Rousée Bactériologie, Laboratoire Schuh BIO67, Strasbourg, France de sensibilité diminuée au céfixime est inquiétante. Il est important de continuer à utiliser la ceftriaxone en IM à la dose de 500 mg dans le traitement probabiliste des urétrites et cervicites non compliquées et d'éviter au maximum l'utilisation des C3G orales, afin de limiter l'émergence de souches de sensibilité diminuée à ces antibiotiques. 152/35O 2 décembre 2010 - 17:15 - 343 Neisseria gonorrhoeae : sensibilité aux antibiotiques et caractérisation du support génétique de la résistance aux quinolones A. Ferjani, M. Marzouk, I. Ben Kahla, N. Hannachi, J. Boukadida Laboratoire de Microbiologie et d'Immunologie UR02SP13, CHU Farhat Hached, Sousse, Tunisie Introduction : N. gonorrhoeae est un agent majeur d'infections sexuellement transmissibles dont l'évolution en absence de traitement efficace expose à des complications graves. Les fluoroquinolones longtemps considérées comme traitement de choix sont de moins en moins actifs sur le gonocoque. Nous présentons la sensibilité d'une série de gonocoque aux principaux antibiotiques avec caractérisation du support génétique de la résistance aux quinolones. Matériel et méthodes : Etude rétrospective déroulée sur trois années (20082009-2010), elle a englobé toutes les souches non redondantes de N. gonorrhoeae isolées à partir de différents prélèvements. L'identification bactérienne a été faite selon les méthodes conventionnelles et la sensibilité aux antibiotiques selon les recommandations de la société Française de microbiologie (CA-SFM). La concentration minimale inhibitrice (CMI) a été déterminée par E-test (AB-BIODISK). L'étude des gènes de résistances (gyr A et ParC) et les profils de mutation a été réalisée par PCR multiplex suivie de séquençagepour les souches résistantes aux fluoroquinolones. Résultats : Un total de 45 souches était isolé, 28 (62%) de prélèvements vaginaux, 15 (33,3%) de prélèvements urétraux, 1 à partir de sperme et une souche conjonctivale. SESSIONS ORALES LIBRES Free papers for oral sessions La résistance à la pénicilline a concerné 22 (48%) des souches, il s'agit essentiellement de production de pénicillinase (15/22). Trois souches (6,6%) étaient résistantes au céfotaxime et 5 (11%) aux tétracyclines. Seize souches (35,5%) avaient des CMI basses pour l'érythromycine ≤0,125 mg/ml. La résistance à la ciprofloxacine a touché 15 (33,3%) souches avec des CMI très élevées (1-32mg/ml). Tous ces isolats hébergeaient les gènes de résistance parC et gyrA. Toutes les souches étaient sensibles à la spectinomycine. Conclusion : La spectinomycine et les céphalosporines de troisième génération gardent une meilleure activité sur N. gonorrhoeae. La résistance aux quinolones est inquiétante, une maîtrise de la pression de sélection générée par la prescription non justifiée de ces molécules est urgente. 166/43O 3 décembre 2010 - 09:00 - 341 Deep brain stimulation hardware-related infection : An emerging infectious disease F. Fily3, C. Haegelen4, P. Tattevin3, S. Buffet-Bataillon2, M. Revest3, A. Cady1, H. Leroy3, P.Y. Donnio1-2, C. Arvieux3, C. Michelet3 1 Bacteriology 2Infection Control 3Infectious Diseases and ICU 4Neurosurgery, Pontchaillou University Hospital, Rennes, France Background: Deep brain stimulation (DBS) is increasingly used for the treatment of severe movement disorders. As a consequence, DBS hardwarerelated infections have emerged as a challenging complication of this medical progress. Better knowledge of DBS hardware-related infections characteristics is required to optimize patients' management. Methods: DBS hardware-related infections diagnosed at Rennes University Hospital were identified through computerized database system. Data were retrospectively extracted from medical charts. We performed a systematic review of the literature through MEDLINE databases using the search terms brain stimulator AND infection, hardware-related, device-related, or abscess. Results: Eleven patients were diagnosed with DBS hardware-related infections between October 2006 and December 2008. Sex ratio was 1/1 and mean age was 54 years [range 21-68]. Median delay between DBS implantation and infection diagnosis was 28 days [range 8-820]. Infection sites included pulse generator (n=8), retroauricular incision and sub-cutaneous electrode (n=5), frontal incision (n=5), and brain (n=3). Initial surgical treatment consisted of total hardware removal (n=3), partial removal (pulse generator and electrode extender, n=7), or wound debridement (n=1). Surgical samples yielded Staphylococcus aureus (n=6), S. epidermidis (n=2), Propionibacterium acnes, and Micrococcus sp. (one patient each). Despite prolonged intravenous antibacterial treatment (median duration, 6 weeks), 3 patients initially managed with partial hardware removal ultimately required total hardware removal. All patients survived, and no disability was attributed to DBS-related infections. Conclusions: DBS hardware-related infections limited to pulse generator can be successfully treated with partial hardware removal and prolonged antibacterial treatment, while infections involving frontal or retroauricular sites require total hardware removal. 136 167/43O 3 décembre 2010 - 09:15 - 341 Relationship between prevalence of device-associated infections and alcohol-based hand rub consumption: A multilevel approach C. Slekovec1-2, H. Gbaguidi-Haore1-2, B. Coignard3, X. Bertrand1-2, D. Talon1-2 1 Service d'Hygiène Hospitalière, CHU de Besançon 2UMR 6249 Chronoenvironnement, Université de Franche-Comté, Besançon 3Institut de Veille Sanitaire, Saint Maurice, France Objective: To assess whether alcohol-based hand rub consumption is negatively associated with the prevalence of Device-Associated Infections (DAIs) in French HealthCare Facilities (HCFs). Methods: We merged two databases, i.e. the 2006 French prevalence survey of nosocomial infections and the 2006 French infection control indicator database wich contains ICSHA (indicator of alcohol-based handrub consumption which is expressed as a percentage of personnalised objective fulfilment). Only patients with a medical device (urinary catheter, vascular catheter or tracheal tube) who were present in the HCF since at least 2 days, and DAI such as CABSI, CAUTI and VAP were retained for analysis. We used a multilevel logistic regression model that took into account the hierarchical structure of data, to assess the joint effect of patient-level variables (age, sex, McCabe score, immunodeficiency, intervention over the 30 previous days, length of stay, existence of an invasive device as urinary catheter, vascular catheter or tracheal tube, and ward of hospitalisation) and hospital-level variables (ICSHA, HCFs type and status). Results: We included 53,459 patients from 814 HCFs . The overall prevalence of DAI was 6.7% (95% Confidence Interval: 6.4 – 6.9). The mean value of ICSHA was 43.6% (range from 2.0 to 206.8). No relationship was found between DAI prevalence and ICSHA, but all patient-level variables were associated with DAI prevalence. Patient-level variables explain 25.0% of the hospital level-variation in DAI prevalence and among 60% of this variation remain unexplained when both patient and hospital variables are included in the model. Conclusion: This study demonstrates that individual risk factors are associated with DAI prevalence, conversely, no relationship between ICSHA and DAI prevalence was highlighted. Additionnal study, taking into account DAI prevalence and hand hygiene specifically associated with invasive medical device manipulation and other specific risk factors as the length of invasive medical device fitting is needed to assess the association between DAI prevalence and hand hygiene. 168/43O 3 décembre 2010 - 09:30 - 341 Épidémiologie des bactéries multirésistantes à Gram négatif isolées chez des patients âgés d'au moins 65 ans vivant en maison de retraite dans le Grand Ouest de la France S. Thibaut2, J. Caillon2-1, N. Foucher2, F. Ollivier2-1, G. Grandjean2, G. Potel2-1, F. Ballereau2-1, et les Laboratoires d'analyses médicales du Réseau Medqual2 1 UFR Médecine, EA3826 2Centre d'Information pour le bon usage des produits de santé, Medqual, Nantes, France Objet de l'étude : L'objectif de ce travail, était d'étudier l'épidémiologie des bactéries multirésistantes (BMR) isolées chez les personnes âgées d'au moins 65 ans vivant dans les maisons de retraite françaises et de la comparer avec celle des personnes vivant à leur domicile. Méthodes : Etude prospective multicentrique réalisée en 2009 par MedQual, à partir d'un réseau de 154 laboratoires d'analyses de biologie médicales (LABM) privés des 5 régions de l'Ouest de la France : Pays de la Loire, Bretagne, Centre, Basse-Normandie et Poitou-Charentes. MedQual a collecté les antibiogrammes des BMR (SARM et entérobactéries résistantes aux céphalosporines de troisième génération (ER-C3G)) et les caractéristiques socio-démographiques des patients. Trois types d'hébergement ont été retenu : domicile (G1), maison de retraite non médicalisée (G2) ou médicalisée (G3). Résultats obtenus : 1438 patients porteurs d'une BMR sont inclus dans l'étude (523 SARM (36,3%) et 915 ER-C3G (63,7%)). Selon l'hébergement, le pourcentage d'ER-C3G diffère (G1 : 70,1%, G2 : 51,3%, G3 : 56,5%). Pendant les 12 derniers mois, 61,5% ont été hospitalisés (G1: 59,5%; G2: 62,4%; G3: 73,3%) et 86,0% ont reçu un traitement antibiotique (G1: 85,0%; G2: 88,2%; G3: 88,1%). 95,2% des ER-C3G sont urinaires et 72,9% sont des souches d'E.coli (G1: 74,9%; G2: 70,8%; G3: 60,0% ). 61,2% des souches d'E.coli sont productrices de BLSE (G1: 60,4%; G2: 63,5%; G3: 61,5%). Parmi les souches d'E.coli productrices de BLSE, 61,3% sont résistantes à la ciprofloxacine (G1 et G2+G3, P<0,001), 64,5% au bactrim. Seulement 4,2% et 4,8% sont résistantes respectivement aux furanes et à la fosfomycine. Conclusion : La distribution des SARM et entérobactéries résistantes aux C3G est significativement différente entre les personnes vivant à domicile et celles en maison de retraite médicalisée ou non (P<0,001). Les mêmes facteurs de risque sont observés parmi ces 3 groupes. La distribution des entérobactéries résistantes aux C3G est significativement différente selon le type d'hébergement (G1 et G2+G3, P<0,05), mais la proportion d'E.coli productrice de BLSE ne change pas selon les trois groupes. Une meilleure connaissance du comportement épidémiologique de ces BMR pourrait contribuer à mieux adapter les stratégies antibiotiques. RICAI, 2010 – Paris, France 3 décembre 2010 - 09:45 - 341 171/43O 3 décembre 2010 - 10:15 - 341 Argumentation moléculaire d'une définition clinique des cas groupés d'infections à Clostridium difficile en situation endémique A. Lotthé1-3, J. Peyric1, H. Marchandin3-2, H. Jean Pierre2, E. Jumas-Bilak1-3, S. Parer1-3 1 Département d'Hygiène Hospitalière 2Laboratoire de Bactériologie, Centre Hospitalier Universitaire 3EA 3755 Faculté de Pharmacie, Université Montpellier I, Montpellier, France L'objet de l'étude : Etait d'évaluer si la positivité des liquides de drainage en culture était liée à un risque accru d'échec de traitement et de reprise chirurgicale, comme cela a été suggéré dans la littérature. Introduction/Objectifs : La surveillance des infections à C.difficile (ICD) et le signalement des cas groupés sont recommandés depuis 2006, mais il n'existe pas de définition de ces "cas groupés". En l'absence d'épidémie, la part de la transmission croisée dans l'incidence des ICD nosocomiales n'est pas connue. Nous avons mené une étude prospective des cas groupés d'ICD définis a priori par des critères spatio-temporels, afin de valider cette définition par un ribotypage des souches impliquées. Méthodes : étude prospective historique incluant tous les patients opérés d'une chirurgie ostéoarticulaire septique dans le service de chirurgie orthopédique de la Pitié-Salpêtrière à Paris en 2006 et 2007 et pour lesquels le suivi était d'au moins 12 mois avec au moins 1 liquide de drainage cultivé dans les 72h suivant l'intervention. Résultats obtenus : Parmi les 122 malades évalués, 76 étaient des hommes et 46 des femmes, leur médiane d'âge était de 55 ans (extrêmes : 16 à 96 ans) et leur suivi de 22 mois en moyenne. Cinquante malades avaient au moins une culture de liquide de drainage positive (41%) et 72 des cultures de liquide de drainage négatives (59%). Les malades ayant une culture de liquide de drainage positive différaient de ceux ayant des cultures de liquide de drainage négatives par les caractéristiques suivantes : - terrain (cancer) - type d'infection (précoce et infection aigue secondaire) - germe responsable de l'infection (Staphylococcus aureus sensible à la methicilline) - reprise chirurgicale (46% vs 19%) - délai de la reprise chirurgicale plus précoce (69% vs 1% de reprise dans les 30j suivant la chirurgie initiale) - nombre de reprises plus élévé (35% vs 14% avec plus d'une reprise chirurgicale) - germe isolé lors de la reprise chirurgicale identique à celui trouvé initialement (65% vs 29%). Conclusion : Dans notre étude, la positivité des liquides de drainage en culture était associé à un risque accru de reprise chirurgicale précoce (<30j) majoritairement due à un échec microbiologique. Ces résultats apportent des bases rationnelles indispensables à la mise en place d'une étude prospective visant à évaluer une stratégie de reprise chirurgicale tenant compte de la positivité des cultures du liquide de drainage dans les suites d'une chirurgie ostéoarticulaire septique. 170/43O 3 décembre 2010 - 10:00 - 341 Caractéristiques épidémiologiques et microbiologiques des infections à Clostridium difficile en France – Étude ICD-Raisin 2009 B. Coignard2, C. Eckert1, M. Hébert2, D. Rahib2, C. Tessier1, A. Lemire1, B. Burghoffer1, D. Noel2, F. Barbut1 1 Laboratoire C. difficile associé au CNR Anaérobies, Université Pierre et Marie Curie, Paris 2Département Maladies Infectieuses, Institut de veille sanitaire, Saint-Maurice, France Suite à l'émergence du clone épidémique 027, la surveillance des infections à Clostridium difficile (ICD) en France a été renforcée en 2006 par le signalement des cas groupés ou sévères. En complément, l'Institut de veille sanitaire et le laboratoire C. difficile associé au CNR Anaérobies ont proposé en 2009 aux établissements de santé (ES) une étude prospective multicentrique pour évaluer l'incidence des ICD, les caractéristiques et la distribution géographique des souches responsables d'ICD. De mars à août 2009, les ES déclaraient via un site web le nombre de nouveaux cas selon les définitions de l'ECDC, par origine ou sévérité ; les données étaient stratifiées par type de séjour. De manière optionnelle, ces ES transmettaient au CNR les souches isolées en mars et avril de patients infectés. 125 ES ont participé pour le court-séjour (CS, n=105) et / ou le moyen-long séjour (MLS, n=95). En CS, 1332 cas étaient rapportés dont 66% nosocomiaux, 28% communautaires et 3% importés d'un EHPAD. Dans les 70 ES avec suivi actif des patients à 30 jours (SA), 14% des 944 cas étaient sévères et un décès lié à l'ICD était mentionné pour 4% des cas. L'incidence des ICD était de 2,28 cas pour 10000 JH (1,10 cas pour 1000 admissions). En MLS, 297 cas étaient rapportés dont 86% nosocomiaux, 3% communautaires et 6% importés d'un EHPAD. Dans les 63 ES avec SA, 3% des 223 cas étaient sévères et un décès lié à l'ICD était mentionné pour 2% des cas. L'incidence des ICD était de 1,14 cas pour 10000 JH. Le CNR a reçu 224 souches toxinogènes de 53 ES : 22,3% étaient positives pour la toxine binaire et 26,3% étaient des variants toxiniques. Toutes les souches étaient sensibles à la vancomycine et au métronidazole. Les principaux PCR-ribotypes étaient 014/020/077 (18,8%), 078/126 (12,1%), 015 (8,5%), 002 (8%) et 005 (4,9%) ; 7 (3,1%) souches 027 épidémiques étaient isolées dans le Pas-de-Calais et en Ille-et-Vilaine. L'étude confirme une incidence des ICD en France moins élevée que celle rapportée ailleurs en Europe et une diffusion limitée du clone épidémique 027, suggérant un impact positif des recommandations de contrôle de 2006. La proportion élevée de cas communautaires en CS et l'émergence du PCRribotype 078/126 sont des éléments qui rendent nécessaires des études complémentaires. RICAI, 2010 – Paris, France Méthodes : Les cas d'ICD étaient recensés à partir du laboratoire de bactériologie et définis par une diarrhée associée à la détection dans les selles des toxines A/B de C.difficile et/ou à la culture d'un C.difficile toxinogène. Les cas groupés étaient définis comme au moins 2 cas survenant à moins de 30j d'intervalle chez des patients ayant au moins 24h de séjour commun dans un même secteur de soins. L'analyse moléculaire des souches a été réalisée par PCR ribotypage comparativement à des souches isolées de cas considérés comme non groupés. Résultats : Du 01/09/2009 au 31/03/2010, 95 cas d'ICD (dont 63 nosocomiales) ont été recensés sur l'ensemble du CHU (taux d'incidence = 2,2/1000 admissions). Treize foyers de cas groupés ont été identifiés: 13 cas index et 17 cas secondaires. Les souches de 27 de ces cas ont été ribotypées, ainsi que 23 souches isolées de 64 cas sporadiques. Un total de 38 ribotypes distincts a été retrouvé. Parmi les cas groupés, les ribotypes étaient identiques entre cas index et cas secondaire(s) dans 6 cas et différents dans 9 cas. Le délai médian entre cas index et secondaire était de 8j pour les cas groupés confirmés et de 18j pour les cas non confirmés. En prenant un délai seuil entre 2 cas de 30, 15 et 10j, la valeur prédictive de la définition clinique était respectivement de 44, 57 et 50%. Discussion/Conclusion : Nous avons obtenu une grande diversité de ribotypes montrant que la PCR ribotypage a un bon pouvoir discriminant dans la population étudiée. En 7 mois de surveillance exhaustive, seuls 6 cas d'ICD ont pu être épidémiologiquement liés à un cas index. En situation endémique, la transmission croisée serait ainsi responsable de moins d'un cas d'ICD nosocomiale sur 10. Nos résultats suggèrent que les cas groupés peuvent être définis comme survenant dans un intervalle inférieur à 15 jours. 180/46O 3 décembre 2010 - 09:00 - 343 Augmentation du nombre d'épisodes d'infection ou colonisation à entérobactéries productrices de carbapénèmase en France. Bilan des signalements, Raisin, 2004-2010 S. Vaux8, J.M. Thiolet8, A. Carbonne5, C. Bernet3, H. Sénéchal7, A.G. Venier1, L. Simon4, I. Poujol8, S. Alleaume8, P. Nordmann2, V. Jarlier6, B. Coignard8 1 CClin Sud-Ouest, Bordeaux 2INSERM UMR-S 914, CHU de Bicêtre, Le Kremlin-Bicêtre 3CClin Sud-Est, Lyon 4CClin Est, Nancy 5CClin ParisNord 6Laboratoire de bactériologie-virologie-hygiène, CHU Pitié-Salpêtrière, Paris 7CClin Ouest, Rennes 8Département Maladies Infectieuses, Institut de veille sanitaire, Saint-Maurice, France La résistance aux antibiotiques est un problème de santé publique majeur car pouvant conduire à des impasses thérapeutiques. L'émergence d'entérobactéries résistantes à l'ensemble des molécules de la classe des βlactamines, en particulier aux carbapénèmes, est aujourd'hui rapportée dans plusieurs pays. Elle reste rare en France selon les données du réseau européen EARS-Net. Afin d'estimer l'évolution récente des épisodes impliquant des entérobactéries productrices de carbapénémase (EPC) en France, nous présentons un bilan des signalements réalisés à ce jour aux centres de coordination de la lutte contre les infections nosocomiales (CClin) et à l'Institut de Veille Sanitaire (InVS). Le premier épisode impliquant des EPC a été signalé à l'InVS en 2004. A ce jour, 22 épisodes de ce type ont été signalés par les établissements de santé et/ou des laboratoires experts. Le nombre de ces épisodes est en augmentation régulière : 2004 : 2, 2006 : 2, 2007 : 1, 2008 : 3, 2009 : 5 et 2010 : 9 (bilan préliminaire au 30/08/2010). Les bactéries en cause sont Klebsiella pneumoniae (15), Enterobacter cloacae (2), Escherichia coli (2), Enterobacter aerogenes (2) et Citrobacter freundii (1). Les mécanismes de résistance ont été identifiés pour 19 épisodes : KPC (11), VIM (4), OXA-48 (2) et NDM-1 (2). Ces épisodes ont concerné au total 64 patients identifiés (de 1 à 14 cas par épisode) dont 29 infectés. Des cas secondaires ont été rapportés dans 6 épisodes. Un cas index rapatrié d'un pays étranger a été retrouvé dans 15 (68%) des épisodes signalés : Grèce (10), Inde (2), Etats-Unis (1), Algérie (1) et Italie (1). Ce bilan sera actualisé en décembre 2010. Le nombre d'épisodes impliquant des EPC reste encore limité en France par rapport à d'autres pays et NDM-1 n'est pas le mécanisme de résistance le plus fréquent. Si des biais de signalement ne peuvent être exclus, les tendances récentes confirment une nette progression de leur nombre et un lien avec un patient rapatrié de l'étranger est très fréquemment retrouvé. L'émergence des EPC est préoccupante et pour la limiter ou la retarder en France, un usage raisonné des antibiotiques et le renforcement des procédures d'hygiène (isolement présomptif, dépistage) autour des patients rapatriés de l'étranger sont indispensables. 137 SESSIONS ORALES LIBRES Free papers for oral sessions 169/43O Culture positive des liquides de drainage après une chirurgie ostéoarticulaire septique : un facteur prédictif de mauvaise évolution A. Aubry2, V. Valarché2, V. Jarlier2, Y. Catonné1, E. Fourniols1, Groupe Pios2-1-3-4-5 1 Chirurgie orthopédique 2Laboratoire de bactériologie 3Maladies infectieuses et tropicales 4Pharmacie 5Rhumatologie, APHP - Groupe hospitalier PitiéSalpêtrière, Paris, France 181/46O 3 décembre 2010 - 09:15 - 343 Importation d'une souche de Escherichia coli productrice de la carbapénèmase NDM-1-en France L. Poirel1-2, C. Hombrouck-Alet1, C. Freneaux1, S. Bernabeu1, P. Nordmann1 1 Bacteriologie-Virologie, Hôpital de Bicetre 2INSERM U914, Le KremlinBicêtre, France Objectifs : L'acquisition de métallo-ß-lactamases (MBL) reste assez rare chez les entérobactéries, mais de récentes descriptions montrent un phénomène émergent. Récemment, une nouvelle MBL appelée NDM-1 (pour New-Dehli Metallo-ß-lactamase) a été identifiée chez E. coli et K. pneumoniae en Inde, ainsi qu'au Royaume Uni avec la démonstration d'une relation avec le souscontinent indien. Notre étude a été initiée par l'isolement d'une souche de E. coli présentant une sensibilité intermédiaire aux carbapénèmes chez une patiente revenant d'Inde. Méthodes : Les expériences de PCR ont été réalisées avec des amorces spécifiques des gènes codant pour les BLSE et les MBLs. Les expériences de conjugaison ont été réalisées en utilisant la souche de E. coli J53 résistante à l'azide. Résultats : La souche de E. coli GUE a été isolée chez une femme de 61 ans revenant d'Inde mais qui n'avait jamais été hospitalisée. Cette patiente était colonisée par cette souche, et elle n'avait pas reçu d'antibiotiques. Elle était résistante à toutes les ß-lactamines (sauf) aztréonam et présentait des CMIs élevées aux carbapénèmes (3 µg/ml pour imipénème, méropénème, et ertapénème). De plus, E. coli GUE était résistant à GEN, KAN, TOB, TET, sulfamides, et fluoroquinolones, mais restait sensible à AMK, TIG, CHL, RIF, FOS, et COL. La présence du gène blaNDM-1 a été identifiée par PCR et séquençage. Cette souche ne produisait pas de BLSE, en accord avec la sensibilité observée à l'aztréonam. L'analyse de l'environnement génétique de blaNDM-1 a montré que ce gène était situé au sein d'une structure différente identifiée dans la première souche de K. pneumoniae indienne. Les expériences de conjugaison ont montré que blaNDM-1 était situé sur un plasmide de 110 kb. L'analyse par MLST a permis d'identifier le génotype de E. coli GUE comme appartenant au type ST131 connu comme étant très répandu à travers le monde et à l'origine de la dissémination à grande échelle de producteurs de CTX-M-15. SESSIONS ORALES LIBRES Free papers for oral sessions Conclusion : Notre étude rapporte la première importation de souche de E. coli productrice de l'enzyme NDM-1 en France, dont l'acquisition initialement communautaire. Comme indiqué par une étude britannique récente, l'origine indienne de la souche a été démontrée. 182/46O 3 décembre 2010 - 09:30 - 343 Identification de la nouvelle métallo-β-lactamase NDM-1 et de la βlactamase à spectre étendu VEB-6 dans une souche de Proteus mirabilis W. Sougakoff1, J. Heisch2, D. Decré2, J. Podgorski1, I. Podglajen3, G. Arlet2 1 Bactériologie, GH Pitié-Salpêtrière-UPMC 2Bactériologie, GH STARTTUPMC 3Bactériologie, HEGP, Paris, France Objet de l'étude : Une souche (KAT) de Proteus mirabilis a été isolée en 2009 à partir d'un patient de 63 ans originaire de Grèce, hospitalisé en unité de cardiologie à l'Hôpital Européen Georges Pompidou. La souche KAT présentait un phénotype de résistance inhabituel caractérisé par une résistance de haut niveau à toutes les beta-lactamines, sauf à l'aztréonam, pour lequel on observait une image de synergie très marquée avec l'acide clavulanique. Les gènes de résistance impliqués dans ce mécanisme particulier ont été étudiés. Méthodes : Les gènes bla ont été caractérisés par amplification PCR à l'aide d'amorces spécifiques des gènes des β-lactamases de classe A TEM, SHV, CTX-M, KPC, VEB, GES, de classe B VIM et IMP, de classe C AmpC, de classe D OXA-1 et OXA-48, ainsi qu'à l'aide d'amorces spécifiques des régions 5'CS et 3'CS trouvées sur les intégrons de classe 1. De plus, l'ADN total de la souche KAT a été digéré partiellement par l'endonucléase de restriction Sau3A et les fragments obtenus clonés dans pACYC184. Résultats obtenus : Toutes les PCR réalisées pour la recherche des gènes bla étaient négatives, sauf celle réalisée à l'aide du couple d'amorce spécifique de VEB. Le séquençage de l'amplicon correspondant a montré que la souche KAT produisait une β-lactamase à spectre étendu (BLSE) VEB-6. L'analyse des amplicons obtenus à l'aide des couples d'amorces 5'CS et 3'CS a montré que le gène bla codant pour VEB-6 était porté par une structure proche de l'intégron de classe 1 décrit pour la souche JIE273 de P.mirabilis isolée en 2008 en Australie. Le clonage des fragments Sau3A obtenus à partir de la souche KAT a permis la caractérisation d'un deuxième gène bla codant pour une métallo-β-lactamase (MBL) NDM-1, au sein d'un environnement génétique similaire à celui de la première souche de Klebsiella pneumoniae NDM-1, isolée en Inde en 2009. Conclusion : Le phénotype de résistance de la souche KAT de P. mirabilis évoquant la production d'une MBL avec une synergie entre aztréonam et acide clavulanique était du à la co-production d'une BLSE VEB-6 et d'une MBL NDM-1. Cette étude confirme la capacité de NDM-1 à diffuser chez les entérobactéries et démontre sa diffusion mondiale. 183/46O 3 décembre 2010 - 09:45 - 343 PER-7, une nouvelle β-lactamase à spectre étendu chez Acinetobacter baumannii A. Potron1-3-2, R. Bonnin1-2, L. Poirel1-2, R. Neri2, H. Lecuyer3, P. Nordmann1-2 1 Service de Bactériologie-Virologie, Hôpital de Bicêtre 2INSERM U914, Le Kremlin-Bicêtre 3Laboratoire de Bactériologie, Hôpital Necker-EnfantsMalades, Paris, France Objectifs de l'étude : L'isolement en 2010 d'une souche de Acinetobacter baumannii, résistante à toutes les β-lactamines y compris aux carbapénèmes, est à l'origine de cette étude. Méthodes : Les CMIs de la souche ont été déterminées par E-test. Le contenu en β-lactamases a été caractérisé par PCR et séquençage. Les clonages ont été réalisés en utilisant le vecteur pTOPO et pBKCMV. Les plasmides ont été extraits par la méthode de Kieser. La β-lactamase PER-7 a été purifiée dans le but de déterminer ses constantes catalytiques. L'environnement du gène blaPER-7 a également été déterminé. Résultats : A. baumannii CR était résistant aux cephalosporines de 3ème et 4ème générations ainsi qu'aux carbapénèmes. La recherche des gènes codant pour différentes β-lactamases de classe A, B et D a permis d'identifier le gène codant pour OXA-23, conférant la résistance aux carbapénèmes, et un gène PER-7, un nouveau variant de la BLSE PER-1. Les séquences de PER-7 et de PER-1 diffèrent par 4 acides aminés. L'extraction de plasmides n'a pas donné de résultat, ce qui suggère la localisation chromosomique du gène blaPER-7. Les analyses PCR ont montré que l'environnement de ce gène est original par rapport à celui encadrant les autres gènes blaPER. Le clonage du gène blaPER7 suivi de son expression dans E. coli ont permis la détermination des constantes catalytiques et montré que PER-7 possèdait une activité catalytique plus élevée à l'encontre des cephalosporines par rapport aux autres variants PER connus. Conclusions : PER-7 est une nouvelle BLSE qui présente une activité hydrolytique accrue sur les céphalosporines et est résponsable de la résistance à haut niveau aux céphalosporines chez A. baumannii. 184/46O 3 décembre 2010 - 10:00 - 343 Identification d'une nouvelle métallo β-lactamase de type IMP chez Pseudomonas aeruginosa K. Jeannot, M. Robert-Nicoud, B. Dehecq, P. Cholley, P. Plésiat Laboratoire associé, CNR, Besançon, France Objet de l'étude : Pseudomonas aeruginosa peut acquérir une résistance élevée aux carbapénèmes et à la plupart des ß-lactamines par la production de métallo-β-lactamases (MBLs). Actuellement, 6 types de MBLs (IMP, VIM, SPM, GIM, AIM et DIM) ont été identifiés chez cette espèce. Nous décrivons ici une nouvelle enzyme de type IMP produite par deux souches de P. aeruginosa isolées au CHU de Besançon. Méthode : Les souches 10266 et 10298 ont été isolées, respectivement, d'une coproculture et d'une hémoculture chez deux patients hospitalisés en 2010. La mesure de la sensibilité aux antibiotiques, les techniques de clonage, d'amplification et de séquençage de l'ADN, de conjugaison et de génotypage des souches (PFGE) ont été effectuées selon des protocoles standard. Résultats : L'utilisation d'un test de synergie imipénème-EDTA a révélé la présence d'une MBL chez ces deux souches génotypiquement identiques, sensibles uniquement à l'aztréonam et à la colistine. Un gène codant pour une nouvelle IMP (identité < 70% IMP-8) se rapprochant de IMP-15 (variation de 14 aa) a pu être amplifié par PCR. Chez la souche 10298, le gène bla-IMP est localisé au sein d'un intégron de classe 1 en aval des gènes cassettes aacA4 et dfrII tandis que chez la souche 10266, bla-IMP est présent de façon isolée sur une structure composite portée par un plasmide de 20 kb transférable par conjugaison à la souche PU21. De façon atypique, les transconjugants se sont révélés sensibles à la pipéracilline (CMI = 8mg/mL), intermédiaires à l'imipénème (8 mg/mL) et hautement résistants au méropénème (≥128mg/mL), au doripénème (64 mg/mL), à la ceftazidime (≥128mg/mL) et à la ticarcilline (≥128mg/mL). Par ailleurs, un second intégron de classe 1 portant le gène blaPSE-1, encadré par les gènes cassettes aacA4 et aadA2, a pu être détecté chez les deux souches. Le séquençage du gène de la porine OprD a révélé la présence d'un codon stop permettant d'expliquer leur haut niveau de résistance à l'imipénème. Conclusion : Cette nouvelle MBL transférable détectée en France confère un phénotype de résistance particulier pouvant être masqué par des mécanismes additionels (pénicillinase PSE-1, perte de la porine OprD). L'élément génétique portant le gène bla-IMP est susceptible de réarrangements importants. 185/46O 3 décembre 2010 - 10:15 - 343 GES-14, ß-lactamase impliquée dans la résistance à toutes les ßlactamines, y compris les carbapénèmes, chez Acinetobacter baumannii R. Bonnin1, L. Poirel1, H. Lecuyer2, A. Potron1, P. Mugnier1, J.R. Zahar2, P. Nordmann1 1 Service de Bactériologie-Virologie, INSERM U914, Hôpital de Bicêtre, Le Kremlin-Bicêtre 2Service de Bactériologie, Hôpital Necker, Paris, France Objectifs de l'étude : La souche de A. baumannii AP, résistante à haut niveau à toutes les β-lactamines y compris aux carbapénèmes, a été isolée en 2010 au CHU de Necker-Enfants Malades, Paris. Les tests phénotypiques ont 138 RICAI, 2010 – Paris, France Méthodes : Les CMIs de la souche ont été déterminées par E-test et CMI en milieu liquide. Les β-lactamases de la souche ont été caractérisées par méthode PCR et séquençage. Le gène blaGES-14 a été cloné dans le vecteur pTOPO et exprimé chez E. coli. L'enzyme GES-14 a ensuite été purifiée et ses constantes catalytiques mesurées par spectrophotométrie UV. Résultats : A. baumannii AP était résistant à toutes les céphalosporines ainsi qu'aux carbapénèmes. Les PCR ont permis l'amplification d'un gène de type et le séquençage a identifié GES-14, un nouveau variant possédant deux substitutions Gly170Ser et Gly243Ala par rapport à GES-1. GES-14 possède une activité catalytique accrue à l'encontre des céphalosporines par rapport aux autres BLSE, mais ce variant possède de plus l'originalité d'hydrolyser les céphamycines, les monobactams ainsi que les carbapénèmes. L'environnement génétique du gène blaGES-14 est singulier car présent au sein d'un intégron de classe 1 dont l'integrase est tronquée. Cette structure génétique est elle-même localisée au sein d'un plasmide conjugatif de 95 kb. Conclusions : GES-14 est la première β-lactamase identifiée possédant au sein de son spectre d'activité toutes les ß-lactamines sans exception, conférrant à la souche de A. baumannii une résistance à haut niveau à toutes les ß-lactamines. 202/52O 3 décembre 2010 - 11:00 - 341 Impact des infections nosocomiales sur la mortalité et la durée de séjour en réanimation médicale adulte D. Heranney6-9, M. Velten9, S. Boussat3, R. Oubaassine7, P. Jarno5, F. L'hériteau4, A. Savey2, A.G. Venier1, F. Schneider8, T. Lavigne6-8 1 CCLIN Sud-Ouest, Bordeaux 2CCLIN Sud-Est, Lyon 3CCLIN Est, Nancy 4CCLIN Paris-Nord, Paris 5CCLIN Ouest, Rennes 6Equipe opérationnelle d'Hygiène 7Pharmacie 8Réanimation médicale Hautepierre, Hôpitaux Universitaires de Strasbourg 9Faculté de Médecine, Laboratoire d'Epidémiologie et de Santé publique, Strasbourg, France Objectif : L'objectif de cette étude était d'évaluer l'impact des infections nosocomiales sur la mortalité et la durée de séjour en réanimation médicale adulte. Méthode : Nous avons mené une étude de cohorte rétrospective monocentrique au sein du service de réanimation médicale de l'Hôpital de Hautepierre aux Hôpitaux Universitaires de Strasbourg. Tous les patients admis en réanimation de janvier 2004 à décembre 2008 et ayant plus de 18 ans ont été inclus. Les informations concernant les infections (infections de cathéters, bactériémies, infections urinaires et pneumopathies), le score IGSII, l'état immunitaire, l'immunodépression et l'exposition à du matériel invasif ont été collectés de façon prospective en suivant le protocole national de surveillance du Réseau d'Alerte d'Investigation et de Surveillance des Infections Nosocomiales en réanimation (REA-RAISIN). Les antécédents médicaux ainsi que les motifs d'admission ont été recueillis rétrospectivement dans les dossiers des patients. Deux régressions de Cox indépendantes ont été utilisées pour modéliser d'une part le risque de décéder et d'autre part la durée de séjour. La variable infection nosocomiale a été prise en compte comme une variable dépendante du temps soit globalement soit par type d'infection. Résultats : Parmi les 3203 séjours inclus dans les analyses, 370 (11,6%) ont présenté au moins une infection. Les taux bruts de mortalité étaient de 38,1% chez les patients infectés contre 18,8% chez les non infectés. Après ajustement, le fait de développer une infection nosocomiale n'était pas lié significativement au risque de décéder (HR=0,89 ; p=0,31). Cependant, le risque d'avoir une durée de séjour plus longue était multiplié par 1,9 (p<0,0001). Nous avons estimé cet excès à environ 39.8 jours (IC 95% 37,042,7). Les pneumopathies seules avaient quand à elles un effet indépendant sur la mortalité et la durée de séjour. Conclusions : Les infections nosocomiales ont un impact significatif sur l'augmentation de la durée de séjour sans avoir d'effet sur la mortalité. Les pneumopathies semblent être les infections les plus importantes à surveiller et à prévenir. bandelette E-test d'imipénème. Sur les colonies poussant dans les zones d'inhibition, les CMI à l'imipénème ont été mesurées. Phénotypes et génotypes de résistance ont été déterminés sur toutes les souches intermédiaires ou résistantes à l'imipénème. Une étude cas-témoin a été réalisée pour déterminer les facteurs de risques associés à l'acquisition de BGN-IR. Résultats : La prévalence de portage de BGN-IR passait de 2.1% à l'admission, à 5.6%, 15.1%, 29.7%, 36.8%, 44.7% et 58.6% après 1 à 6 semaines d'hospitalisation respectivement. Au total, 56 BGN-IR ont été isolés chez 50 patients : 36 P. aeruginosa, 12 S. maltophilia, 3 K. pneumoniae, 2 A. baumannii, 1 E. aerogenes, 1 E. cloacae and 1 H. alvei. Chez P. aeruginosa, la résistance était due à (i) une altération de la porine OprD (n=19) ± une surproduction des systèmes d'efflux MexAB (n=6) ± une surexpression de l'enzyme AmpC (n=6) ± une BLSE GES-9 (n=1). 11% (n=4) des souches secrétaient une carbapénémase VIM-2. Chez les entérobactéries la résistance était due à (i) une hyperproduction d'AmpC ± TEM-24 ou SHV-12, (ii) ou à la sécrétion de DHA-1 ou de CTX-M15, associées à une probable perte de porines. 17/50 (34%) patients porteurs ont eu une infection à BGN-IR en cours d'hospitalisation. L'analyse multivariée, a montré que le seul facteur de risque d'acquisition de BGN-IR était un traitement préalable par l'imipénème (OR1-3j traitement=4.5; OR>3j tt=7.0 ; p < 0.01). Conclusion : La prévalence du portage intestinal de BGN-IR augmente régulièrement au cours de l'hospitalisation en réa. Les espèces et mécanismes de la résistance sont très divers. Un traitement par imipénème, même de courte durée est le facteur de risque majeur de portage de BGN-IR. 204/52O Objectif : Au CHU de Besançon la gestion des patients colonisés ou infectés par Acinetobacter baumannii (cas) a connu trois périodes (période 1 [20002001] : précautions complémentaires recommandées en plus des précautions "standard" ; période 2 [2002-2004] : levée de cette mesure ; période 3 [20052009] : remise en place de la mesure. L’objectif de cette étude était d’évaluer l’impact des précautions complémentaires et des consommations d’antibiotiques sur le taux d’incidence des cas acquis d’A. baumannii dans les différents services de soins, par année, au cours de la période 2000-2009. Matériel et méthodes : Pour tenir compte de la corrélation des données de mesures répétées dans le temps (chaque année) au sein de chaque service, nous avons utilisé des modèles de régressions binomiales négatives à effets aléatoires et d’équation d’estimation généralisée (GEE, structure de corrélation autorégressive d’ordre 1). La variable réponse était le taux d’incidence des cas acquis (/1000 jours d’hospitalisation [JH]) dans un service donné et une année donnée. Les variables explicatives étaient la recommandation de précautions complémentaires (oui/non), les consommations d’antibiotiques systémiques J01 (doses définies journalières/1000 JH), la consommation de solutions hydro-alcooliques (litres/1000 JH), la pression de colonisation (cas importés/1000 JH), le type de service (médecine / chirurgie / pédiatrie / réanimation) et l’année. Résultats : Au total, 596 cas acquis (0,19/1000 JH) ont été identifiés dans les 32 services de soins de l’établissement au cours des dix années d’étude. Les modèles multivariées à effets aléatoires et GEE donnaient des résultats convergents : le taux d’incidence des cas acquis était associé négativement à la recommandation de précautions complémentaires (p<0,001), et positivement à la consommation de quinolones (p<0,05) et à l’hospitalisation dans les services de réanimation (p<0,001). Conclusion : Cette étude suggère que les précautions complémentaires sont efficaces pour prévenir la diffusion d’A. baumannii et que les quinolones favorisent l’acquisition de cette bactérie. 205/52O 203/52O 3 décembre 2010 - 11:15 - 341 Émergence de bacilles à Gram négatif (BGN) résistants à l'imipénème dans la flore intestinale de patients hospitalisés en réanimation L. Armand-Lefevre2-7, E. Hamelet2, F. Barbier4-7, C. Angebault2-7, G. Defrance2, E. Ruppé2-7, R. Bronchard3, A. Nucci6, R. Lepeule7, J.C. Lucet5, P. Plésiat1, A. Andremont2-7 1 Hôpital Jean Minjoz - EA 3186, CNR Pseudomonas, Besançon 2Laboratoire de Bactériologie, CNR Résistances dans les flores commensales 3 Réanimation chirurgicale 4Réanimation médicale 5UHLIN, CHU Bichat-Claude Bernard 6CNR Résistances bactériennes, Institut Pasteur 7EA 3964, Université Paris 7, Paris, France Les flores intestinales constituent un réservoir de BGN potentiellement pathogènes pour les patients de réanimation (réa). Leur résistance aux céphalosporines augmente conduisant à une augmentation de la consommation des carbapénèmes. Nous avons évalué le portage intestinal de BGN résistants à l'imipénème (BGN-IR) chez les patients hospitalisés en réa. Méthode : Pendant 6 mois, la colonisation intestinale à BGN-IR à été mesurée à l'admission puis de façon hebdomadaire chez 523 patients de réa. Les écouvillons rectaux ont été ensemencés sur un milieu Drigalski avec une RICAI, 2010 – Paris, France 3 décembre 2010 - 11:30 - 341 Impact des précautions complémentaires et des consommations d’antibiotiques sur le taux d’incidence des cas acquis d’Acinetobacter baumannii : une étude sur dix ans A. Lefebvre1, H. Gbaguidi-Haore1-2, X. Bertrand1-2, M. Thouverez1-2, D. Talon1-2 1 Service d'Hygiène Hospitalière, CHU de Besançon 2UMR CNRS 6249 Chrono-environnement, Université de Franche-Comté, Besançon, France 3 décembre 2010 - 11:45 - 341 Good use of antibiotics in hospitals: A network of surveillance of antimicrobial consumption and antimicrobial resistance in a region of Western France F. Ollivier1-2, N. Foucher1, S. Thibaut1, J. Caillon2, G. Potel2, E. Batard2, F. Ballereau1-2 1 Medqual, CHU 2EA 3826, Faculty of Medicine, Nantes, France Introduction: Within the framework of the “National Plan to preserve the effectiveness of antibiotics”, the Region Pays de la Loire organized a regional network of surveillance, aiming at collecting comparable and reliable data on antibiotic consumption and antimicrobial resistance. The cross of data has allowed each institution to set itself on the graph of D. Monnet comparing the level of antimicobial resistance and the level of consumption Methods: The data were collected on by public and private hospitals of this Region with an excel table. Since year 2008, data on the use of antibiotics were collected every 4 months and expressed in DDDs (defined daily doses) per 1000 patient-days (PD) for each area of medical activity of the hospital. Antibiotic resistance data were collected retrospectively for 6 couples bacteriaantibiotic: E coli and fluoroquinolones (C1), cefotaxime or ceftriaxone (C2), E cloacae and cefotaxime or ceftriaxone (C3), P. aeruginosa and ceftazidime (C4), ciprofloxacine (C5) and imipenem (C6) 139 SESSIONS ORALES LIBRES Free papers for oral sessions montré la production d'une ß-lactamase à specte étendu (BLSE). Results: Thirty one health institutions have participated in the monitoring network. In the areas of surgery, the amount of antibiotic use increased with the size of the hospital: 353 DDD/1000 PD for group A (<100 beds), 382 DDDs/1000PD for group B (100-300 beds), and 528 DDDs/1000 PD for group C (>300 beds). The median resistance rates were C1: 13.6%; C2: 3%, C3: 25.8%, C4: 11.9%, C5: 25%, C6: 7.1%. Each hospital could be compared to the median consumption and resistance calculated on all hospitals and compared to similar hospitals. For each pair, the two university hospitals have been classified as an “unsatisfactory situation” (high consumption of antibiotics and resistance levels above the median).. For other hospitals, the results varied depending on bacteria-antibiotic couple: only 4 hospitals (13%) were placed in "satisfactory situation" for 3 couples. Conclusion: Regional monitoring has created a professional dynamics about the good use of antibiotics. The local assessment of the situation enables each institution to determine the nature of the corrective measures to implement. The surveillance of these two indicators of antibiotic's consumption and resistance will follow the evolution over time and the impact of the actions implemented by health institutions in the Region 206/52O 3 décembre 2010 - 12:00 - 341 Enquête rétrospective et étude de coûts sur des cas groupés de bactériémies liées aux cathéters en néonatologie D. Lecointe4, L. Dépres4, S. Bourgeois4, C. Théodora4, I. De Oliveira2, P. Cormier1, M. Granier2, C. Dupont3 1 Bactériologie Clinique 2Service de Médecine et Réanimation Néonatale 3Service de Pharmacie - Stérilisation 4UF d'Hygiène Hospitalière et Lutte contre les Infections Nosocomiales, CH Sud-Francilien, CorbeilEssonnes, France Introduction : Une recrudescence d'une épidémie de bactériémies liées aux cathéters (BLC) déjà objectivée en 2008 semblait survenue en 2009. Objectifs : Evaluer l'épidémiologie des BLC en 2009 et estimer les coûts induits. Méthode : Inclusion des enfants admis en 2009. Critères étudiés : poids de naissance, cathéter, durée de cathétérisme, hémocultures et cultures de cathéter, antibiothérapie. SESSIONS ORALES LIBRES Free papers for oral sessions Les coûts des bactériémies, de l'allongement de la durée de séjour (DDS), des hémocultures, de l'antibiothérapie et des investigations ont été calculés sur la base de la bibliographie, de la nomenclature et des coûts horaires. Résultats : 340 nouveaux nés ont été inclus représentant 117 CVO et 106 CVC. La durée moyenne de cathétérisme était de 2,75 j (médiane=3) pour les CVO et de 11,5 j (médiane=10) pour les CVC. 2 BLC sur CVO et 28 sur CVC ont été identifiées, et 15 colonisations sur CVO et 6 sur CVC. Le délai moyen de survenue de l'infection était de 9,92 j (médiane=9) pour les CVC. L'incidence annuelle des BLC sur CVC était de 26,7% (IC95% 18,3–35,1), l'incidence mensuelle se situant entre 11,11 et 50%. La densité d'incidence annuelle était de 22,4/1000 j (IC95% 20,1–24,8), la densité d'incidence mensuelle évoluant entre 13,33 et 46,15/1000 j. Le coût des BLC selon le poids de naissance allait de 20 589 (>1250 g) à 112 589 € (>750 à 1000 g) pour un total de 226 741 €. Celui lié à l'allongement de la DDS atteignait 242 900 € (CVO 116 319 €, CVC 194 201 €) et 173 220 € sans les colonisations. Les hémocultures ont coûté 9042 €, l'antiobiothérapie 671 et les investigations 2364. Discussion : Sur la base des résultats de bactériologie, l'EOH suspectait en août 2009 qu'une épidémie de BLC évoluait depuis le mois de mars. Après plusieurs mois, ses investigations ont démontré qu'une épidémie avait eu lieu entre février et septembre. Le temps pour l'investiguer équivalait à celui d'une surveillance interne prospective pour un coût représentant 1,04% de celui des bactériémies et 0,76% de celui de l'allongement de la DDS (1,36% sans les colonisations). Conclusion : En période de plans de retour à l'équilibre budgétaire des hôpitaux, une surveillance prospective des BLC peut constituer une priorité stratégique dans le cadre de la qualité des soins et de la sécurité des patients. Les moyens permettant d'assurer sa mise en œuvre apparaissent particulièrement minimes au regard des coûts induits par une épidémie non contrôlée de BLC. 207/52O 3 décembre 2010 - 12:15 - 341 Infections aiguës et chroniques de prothèses de hanche et de genou : des pathologies et des germes différents V. Zeller, L. Lhotellier, P. Leclerc, P. Leonard, S. Marmor, W. Graff, F. Ducroquet, J.M. Ziza, P. Mamoudy, N. Desplaces Centre de Référence des Infections Ostéo-Articulaires Complexes, GH Diaconnesses Croix Saint Simon, Paris, France Objet de l'étude : Description et analyse des germes responsables des infections de prothèses totale de hanche (IPTH) et genou (IPTG), ainsi que leur sensibilité aux antibiotiques (infections à staphylocoques). 140 Méthodes : Etude mono-centrique de cohorte sur 6 ans (2004 à 2010) des patients hospitalisés pour une IPTH ou IPTG, à partir de la base de données du service. Comparaison des germes isolés au cours des infections aiguës (évolution clinique < 1 mois) et des infections chroniques (évolution clinique ≥ 1 mois). Résultats : 489 infections de prothèses, dont 322 IPTH, 167 IPTG, 88 (18%) infections aiguës. Age médian 72 ans (16-96). 175 (36%) infections ont été prises en charge antérieurement dans un autre établissement. N total Staphylocoques Staphylococcus aureus - S. aureus MS - S. aureus MR - GISAa Staphylococcus epidermidis - S. epidermidis MS - S. epidermidis MR - GISEb Autres staphylocoques à coagulase négative Infections plurimicrobiennes à staphylocoques Streptocoques et entérocoques - Streptocoques béta-hémolytiques - Streptocoques non groupables - Autres streptocoques - E. faecalis Bacilles à Gram négatif - Entérobactéries - P. aeruginosa - Autres Anaerobies - Propionibacterium - Autres Autres Plurimicrobien Prélèvements stériles Infections chroniques 424 209 (49%) 61 (14%) 40 19 2 89 (21%) 13 46 30 36 23 56 (13%) 21 22 5 8 39 (9%) 22 11 6 44 (10%) 30 14 Infections aiguës 88 32 (36%) 27 (31%) 24 3 0 2 2 0 0 3 0 39 (44%) 22 12 2 3 9 (10%) 8 0 0 0 5 43 (10%) 6 0 7 (8%) 1 Total 489 241 (49%) 88 (18%) 64 22 2 91 (19%) 15 46 30 39 23 95 (19%) 43 34 7 11 47 (10%) 30 11 6 44 (9%) 30 14 5 50 (10%) 7 (1.4%) a S. aureus intermédiaire aux glycopeptides b S. epidermidis intermédiaire aux glycopeptides Conclusion : Les infections chroniques sont principalement dues aux staphylocoques, en particulier S. epidermidis dont la résistance aux antibiotiques est importante (84% sont MR dont 33% sont GISE). Dans les infections aiguës, en particulier hématogènes, les streptocoques sont majoritaires, en particulier Streptococcus agalactiae (groupe B) (14/42). Les infections staphylococciques aiguës sont principalement dues à S. aureus MS. 227/60O 3 décembre 2010 - 14:30 - 341 Impact du vaccin pneumococcique conjugué (PCV) sur le portage nasopharyngé de Streptococcus pneumoniae, Haemophilus influenzae, Moraxella catarrhalis et Staphylococcus aureus chez les enfants présentant une otite moyenne aiguë R. Cohen5, E. Bingen4, F. Thollot1, F. Corrard5, M. Koskas5, E. Bonnet3, A. Lécuyer5, B. Fritzell3, C. Coudy3, M. Boucherat5, C. Levy5, E. Varon2 1 AFPA, Essey-les-Nancy 2Hôpital Européen Georges Pompidou (AP-HP), Centre National de Référence des Pneumocoques 3Laboratoire Pfizer, Paris 4Université Denis-Diderot, Hôpital Robert Debré (AP-HP), Paris 7 5ACTIV, Saint Maur, France Objectifs : Plusieurs études ont montré l'impact du vaccin pneumococcique conjugué 7 valent (PCV7) sur le portage nasopharyngé de Streptococcus pneumoniae (Sp) et de Staphylococcus aureus (Sa). En revanche, les études décrivant l'impact du PCV7 sur le portage d'Haemophilus influenzae (Hi) et de Moraxella catarrhalis (Mc) sont plus rares. Le but de ce travail est de comparer avant et après l'introduction du PCV7, le portage de ces bactéries chez l'enfant présentant une otite moyenne aigue (OMA). Méthode : Pour la période prévaccinale (1993 à 2000), nous avons utilisé les données des résultats de prélèvement nasopharyngé provenant de 4 études randomisées qui comparaient des durées d'antibiothérapie. Pour la période post vaccinale (2006 à 2009), nous avons analysé les données d'une étude sur le portage nasopharyngé d'enfants ayant une OMA. Le diagnostic clinique d'OMA incluait pour tous les patients les critères tympaniques de Paradise associés à de la fièvre et/ou une otalgie et/ou une conjonctivite. Lors de la consultation pour OMA, l'examen clinique et le prélèvement étaient réalisés et les caractéristiques cliniques, les antécédents d'OMA et le statut vaccinal des enfants recueillis. Résultats : 4405 enfants ont été inclus (âge moyen 13,9 mois, médiane 12,8). Parmi les 3507 patients inclus après l'implémentation du PCV7, 98,3% étaient vaccinés par le PCV7. Portage nasopharyngé n (%) Sp Sérotypes vaccinaux Souches intermediaires à la pénicilline Souches résistantes à la pénicilline Hi ß-lactamase+ Mc Portage multiple (>2 espèces) Pas de portage OMA période prévaccinale (1993 à 2000) n=1807 OMA période vaccinale (2006 à 2009) n=2598 P 1047 (57.9) 402/604* (66.6) 317 (30.3) 1510 (58.1) 162 (10.7) 656 (43.4) 0.9 0.0001 0.0001 239 (22.8) 58 (3.8) 0.0001 849 (47) 328 (38.6) 1269 (48.8) 217 (17.1) 0.2 0.0001 939 (52) 1479 (56.9) 0.001 978 (54.1) 1502 (57.8) 0.02 133 (7.4) 187 (7.2) 0.8 * sur les sérotypes disponibles Conclusion : Entre les périodes prévaccinales et vaccinales, il n'y a pas eu de RICAI, 2010 – Paris, France 228/60O 3 décembre 2010 - 14:45 - 341 Pneumonies et empyèmes, épidémiologie avant l'introduction du vaccin pneumococcique conjugué 13 valent (PCV13) en France S. Biscardi1-3, C. Levy8-3, F. Angoulvant7-3, P. Minodier2-3, E. Bonnet6, E. Bingen3-7, E. Martin8, B. Fritzell6, E. Varon3-4, R. Cohen8-1-3, E. Grimprel3-5, P. Pneumonia Study Group3 1 CHI Créteil, Créteil 2Hôpital Nord, Marseille 3GPIP 4CNRP, Hôpital Européen Georges Pompidou 5Hôpital Trousseau 6Laboratoire Pfizer, Paris 7Université Denis Diderot, Hôpital Robert Debré, Paris 7 8ACTIV, Saint Maur, France Objectifs: Les sérotypes de pneumocoque le plus souvent impliqués dans les pneumonies à pneumocoque (PP) et les empyèmes, sérotypes 1,3,5,7F et 19A sont des sérotypes non inclus dans le vaccin pneumococcique conjugué 7 valent (PCV7) mais présents dans le PCV13. Plusieurs études ont montré que la C-reactive proteine (CRP) et la procalcitonine (PCT) en augmentant la spécificité de la radiographie pulmonaire pour diagnostiquer les PP étaient susceptibles d'optimiser la mesure de l'impact du PCV dans la prévention des pneumonies. Afin d'analyser les caractéristiques cliniques et biologiques des PP et des empyèmes avant l'introduction du PCV13, le Groupe de Pathologie Infectieuse Pédiatrique (GPIP/ACTIV) a mis en place un réseau de surveillance basé sur les urgences pédiatriques. Méthode : 10 services d'urgence pédiatrique devaient inclure tous les patients âgés de 1 mois à 15 ans présentant une pneumonie ou un empyème diagnostiqués cliniquement et radiologiquement (critères OMS). Resultats : De Mai 2009 à Mars 2010, 1544 patients ont été inclus (médiane d'âge 3,1 ans). 88,3% des enfants < 5 ans avaient été vaccinés par le PCV7. La CRP et la PCT ont été réalisées respectivement dans 49,7% et 13,7% des cas. Parmi les pneumonies, la CRP était >=120 mg/l dans 38% des cas et la PCT était >=4 ng/l dans 42,9% des cas. Une hémoculture a été réalisée dans 37,7% des cas, elle était positive dans 4.8% des cas: 19 Streptococcus pneumoniae (Sp), 2 Staphylococcus aureus (Sa) et 1 Streptocoque du groupe A. Un épanchement pleural était présent dans 126 cas (88,6% >=2 ans) et 40 patients avaient un empyème. Parmi les 40 liquides pleuraux analysés, une étiologie bactérienne a été retrouvée dans 38 cas: 34 Sp et 4 Sa. Parmi les 18 sérotypes disponibles, le 1 prédominait (n=9) suivi du 19A (n=4). La médiane d'âge (ans) était respectivement de 5,3 et 2,9 pour les sérotypes 1 et 19A. Parmi les patients ayant une pneumonie, 92,5% ont été traités par des betalactamines, la fièvre avait diminué dans les 48 heures après le début de l'antibiothérapie dans 91,5% des cas. L'hospitalisation a été nécessaire dans 28,9% des cas. Conclusion : Actuellement, les sérotypes non contenus dans le PCV7 mais inclus dans le PCV13 sont largement prédominants. Ces premiers résultats doivent permettrent de suivre les modifications épidémiologiques des PP après l'introduction du PCV13 en France. 229/60O 3 décembre 2010 - 15:00 - 341 Performance du test de détection rapide de streptocoque du groupe A (TDR) chez les enfants ayant une angine et chez les témoins A. Wollner4, C. Levy4, P. Bidet3, F. Thollot1, F. De La Rocque4, E. Martin4, P. Mariani3, M. Chalumeau2, M. Boucherat4, E. Bingen3, R. Cohen4 1 AFPA, Essey-les-Nancy 2Hôpital Necker (AP-HP), Paris 3Université DenisDiderot, Hôpital Robert Debré (AP-HP), Paris 7 4ACTIV, Saint Maur, France Objectifs : De nombreuses études ont évalué les performances des tests de détection rapide de streptocoque de groupe A (TDR) chez l'adulte et chez l'enfant, peu d'études l'ont fait en fonction des scores cliniques et aucune chez des enfants sains dont un pourcentage non négligeable sont des porteurs asymptomatiques. Le but de cette étude est d'évaluer la performance du TDR à la fois chez des patients ayant une angine en fonction du score de Mac Isaac (SMI) et chez des témoins. Méthode : Dans cette étude prospective observationnelle, 17 pédiatres ont inclus consécutivement tous les patients ayant une angine et des enfants témoins. Pour chaque patient inclus un questionnaire comportant les signes cliniques du SMI a été complété et un double prélèvement de gorge a été réalisé (1 pour le TDR et 1 pour une culture semi-quantitative au Centre National de Référence du SGA) Resultats : En 2009-2010, 1005 enfants (moyenne d'âge 6,2 ans) ont été inclus. Parmi les 828 angines, 35,9% étaient des angines à SGA (256 avec un inoculum fort et 41 avec un inoculum faible). Parmi les témoins (N=177), 15,3% avaient une culture positive à SGA (9 avec inoculum fort et 18 avec inoculum faible). Performance du TDR % [IC 95%] (nombre de patients) Témoins (177) Angines (828) SMI 2 (90) 3 (259) 4 (312) 5 (158) Se 33 [16;54] 87 [82;90] 82 [57;96] 83 [74;91] 88 [81;93] 91 [82;97] Sp 98 [94;99] 95 [92;96] VPP 75 [39;93] 90 [86;93] 97 88 [90;100] [62;98] 96 91 [92;98] [82 ;96] 93 89 [88;96] [83;94] 92 90 [84;97] [81;96] VPN 89 [83;93] LR+ 17 [5;57] 93 [90;95] 96 [88;99] 92 [87;96] 92 [87;96] 93 [86;97] [11;23] 30 [8;120] 21 [10;43] 13 [7;22] 12 [6;24] LR0.7 [0.5;0.7] 0.14 [0.1;0.2] 0.2 [0.06;0.5] 0.2 [0.1;0.3] 0.1 [0.08;0.2] 0.09 [0.04;0.2] La Se du TDR varie en fonction de l'inoculum: 92%, IC 95% [87;95] pour inoculum forts et 27% IC 95% [15;43] pour les inoculum faibles. Conclusion: La Se du TDR est faible pour les témoins et pour ceux qui ont un angine avec un SMI bas (peu d'enfants seraient traités inutilement par antibiotique en utilisant les TDR) mais elle est bonne pour ceux qui ont un SMI élevé. 230/60O 3 décembre 2010 - 15:15 - 341 Large viral screening of respiratory tract infections in infants hospitalized for bronchiolitis reveals that no viral combination is associated with the severity of the disease D. Talmud2-4-3, A. Huguenin2-4, L. Moutte2-4, N. Lévêque2-4, F. Renois2-4, M. Abély3, F. Carrat1, L. Andréoletti2-4 1 Service de Santé Publique, Hôpital Saint Antoine, AP-HP, Université Pierre et Marie Curie, INSERM U707, Paris 2Laboratoire de Virologie 3Service de Pédiatrie A, American Memorial Hospital, CHU de Reims 4EA 4303, Faculté de Médecine de Reims, Reims, France Background: Between 70% and 90% of hospitalized bronchiolitis cases are associated with viral respiratory tract infections (RTIs), yet the influence of the viral pathogens and multiple viral infections on bronchiolitis severity and outcome is poorly understood because of the limited scope and throughput of conventional viral detection methods. Methods: We prospectively investigated the capability of a RT-PCR microarray system to characterize viral diversity in RTIs in 138 infants hospitalized for bronchiolitis at the University Medical Centre of Reims (20072008). Results: The RT-PCR microarray system detected viruses in a higher proportion of samples (91%) than did combined direct immunofluorescence assay and viral culture isolation (70%). The microarray system identified 85 mixed infections whereas none was detected by the classical techniques. The most common associations were: bocavirus and RSV (32%), adenovirus and RSV (29%) and adenovirus and bocavirus (13%). RSV infants had longer duration of hospitalization in comparison with other viruses (p = 0.03), whereas no other virus or association of viruses appeared to be statistically associated with one of the bronchiolitis severity parameters (length of oxygen supply, hypoxemia < 94% by pulse oxymetry, length of hospitalization, need for intensive care unit admission) (p > 0.12). Conclusion: The RT-PCR microarray system can detect both known and novel viral pathogens present in RTIs of infants. Given the large panel of viruses detected here larger-scale studies will be necessary to determine whether particular viruses or mixed viral infections confer an elevated risk of repeated bronchiolitis and childhood asthma. 231/60O 3 décembre 2010 - 15:30 - 341 Les infections infantiles saisonnières à virus respiratoire syncytial : dix années d'expérience de gestion et de suivi en incidence au CHU d'Amiens C.C. Adjidé5, A.C. Devos5, M. Grésanleux5, C. Ségard4, L. Trouillet5, J. Merlin5, J.C. Pautard1, D.D. Djeddi3, J.L. Schmit2, O. Ganry5 1 Cardio-pneumologie pédiatrique 2CLIN, service de pathologie infectieuse et médecine du voyage 3Pédiatrie médicale – Médecine de l'adolescent 4Service de virologie 5Unité d'hygiène et épidémiologie hospitalière, Service d'épidémiologie, hygiène et santé publique, CHU, Amiens, France Le virus respiratoire syncytial (VRS) infecte nouveaux-nés, jeunes enfants et personnes âgées. Cardiopathie, pneumopathie chronique, prématurité, immunodépression, âge avancé constituent des terrains favorisant l'infection à vrs (I-VRS). Le virus peut être éliminé plusieurs semaines après la disparition des symptômes. Transmis par des secrétions respiratoires, conjonctive et muqueuse nasale constituent aussi ses portes d'entrée. Objectifs : rapporter l'expérience acquise au cours de la surveillance I-VRS dans les services de pédiatrie du CHU d'Amiens de 2000 à 2010. Matériel et Méthode : incidence des I-VRS, effectuée de décembre puis d'octobre à février, grâce à la collaboration entre services de virologie, pédiatrie et hygiène hospitalière. À l'aide d'un questionnaire, rempli 1 par enfant, données démographiques, motif d'hospitalisation, provenance, caractéristiques du séjour, données diagnostiques ont été recueillis sur chaque enfant concerné et les mesures de prévention suivies. L'enregistrement et le traitement des données ont été réalisés sur Epi-Info. Résultats/discussion : Sur ces 10 ans, 878 enfants avec une I-VRS, dont 32 nosocomiales (IN-VRS), ont été soignés dans l'établissement. Leur âge moyen était de 6,5 mois, médiane à 3 mois, puis de 5,8 mois, médiane à 4 mois, dans le cas d'IN–VRS. Six enfants sur 10 étaient du sexe masculin mais les enfants RICAI, 2010 – Paris, France 141 SESSIONS ORALES LIBRES Free papers for oral sessions modification substantielle du portage des 3 espèces bactériennes le plus souvent impliquées dans les OMA. Par contre, une diminution massive des sérotypes vaccinaux, des souches de Sp résistantes à la pénicilline et des souches de Hi productrices de ß-lactamase a été observée. âgés de 0 à 5 mois étaient les plus à risque. La durée moyenne de séjour dans l'établissement avant le diagnostic était de 8 jours, médiane à 3 jours, et de 47,6 jours, médiane à 31 jours, dans le cas d'une IN-VRS. Ces IN-VRS se produisent plus souvent entre fin décembre et fin janvier. L'incidence moyenne pour 100 admissions était de 5,0 [3,3-7,2] pour les I-VRS communautaires et de 0,2 [0,06-0,3] pour les IN-VRS. Suivre les mesures de prévention et les réajuster en allant, rétrocéder l'information aux soignants avec rappel des précautions complémentaires de type gouttelettes avant chaque hiver ont permis de contenir les transmissions croisées de vrs sur la période étudiée. Conclusion : Surveiller, informer en temps utile, conseiller ont permis d'éduquer, avec méthode et tact, parents et personnels à prévenir la transmission croisée, à maîtriser l'hygiène des mains à bon escient et ainsi d'éviter les épidémies saisonnières à vrs. 232/60O 3 décembre 2010 - 15:45 - 341 Rotavirus, adenovirus, norovirus and astrovirus infections and coinfections among hospitalized children in northern France from January to December 2007 A. Tran2, D. Talmud4-6-5, B. Lejeune1, N. Jovenin3, F. Renois4-6, C. Payan2, N. Lévêque4-6, L. Andréoletti4-6 1 Service de Santé Publique et d'Hygiène Hospitalière, Cellule Régionale d'Epidémiologie Nosocomiale (CRENO), CHU de Brest 2Laboratoire de Virologie et EA 3882, CHU et UFR Médecine de Brest, Brest 3Institut Jean Godinot de Lutte contre le Cancer 4Laboratoire de Virologie 5Service de Pédiatrie A, American Memorial Hospital, CHU de Reims 6EA 4303, Faculté de Médecine de Reims, Reims, France Background: Acute gastroenteritis is a common disorder in children, and the associated dehydration is a leading cause of admission to hospital in industrialized countries. Enteric viruses have been recognized as the most significant etiological agents of the disease. SESSIONS ORALES LIBRES Free papers for oral sessions Objectives: The aim of this study was to determine the prevalence and the seasonal distribution of the four enteric viruses (rotavirus, adenovirus 40/41, norovirus and astrovirus) responsible for clinically relevant infantile gastroenteritis, to assess the prevalence of nosocomial infections and to determine the distribution of mono- and coinfections between these viral agents. Patients and Methods: From January to December 2007, 973 stool specimens were prospectively collected from 859 children (mean age = 1.9 years) hospitalized for gastroenteritis signs or from 85 neonates (mean age = 8 days) and 29 premature cases (mean age = 55 days) who were born in two french University Medical Centres in northern France (Reims and Brest) and had never left hospital. They were tested by rapid enzyme immunoassay (EIA, r-Biopharm) analyses for rotavirus and adenovirus and by two commercially available ELISA tests (Ridascreen, r-Biopharm, France) for the detection of norovirus and astrovirus. Results: The overall rates of prevalence for rotavirus, adenovirus, norovirus and astrovirus were 21, 13, 5 and 1.8%, respectively; they did not significantly differ between the two hospital settings (p = 0.12). Enteric virus infections were detected in 367 (37.2%) of the 973 study children, including 335 (34%) single infections and 32 (3.3%) mixed infections. Mixed virus infections were associated with norovirus in 21/32 (66%) cases. From fall to spring, norovirus infections accounted for 52% of the documented viral gastroenteritis at a time when rotavirus was epidemic; resulting in mixed rotavirus and norovirus gastrointestinal tract infections. Of the 367 documented viral gastroenteritis cases, 15 (4.1%) were identified as nosocomial infections, 5 of which occurred in premature cases. Conclusion: These findings highlight the need to implement norovirus and astrovirus ELISA detection assays in association with rapid EIA rotavirus and adenovirus detection assays for the virological diagnosis and the prevention of nosocomial viral gastroenteritis in pediatric departments. 236/62O 3 décembre 2010 - 14:30 - 342B Impact de mutations dans les g¨ºnes r¨¦gulateurs de l'efflux sur la r¨¦sistance croise aux ¦Â-lactamines, aux quinolones et au chloramphnicol chez Klebsiella pneumoniae (Kp) S. Bialek-Davenet1-2-3, V. Leflon-Guibout1, E. Marcon1, M.H. Nicolas-Chanoine1-2-3 1 Service de Microbiologie, AP-HP, Hôpital Beaujon, Clichy 2Faculté de Médecine D. Diderot 3U773, Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale, Université Paris 7, Paris, France Objet de l’étude : Nous avons décrit chez Kp une corrélation entre la résistance (R) croisée aux b-lactamines (b-lac), aux quinolones et au chloramphénicol (Cmp), et la surexpression d’un système d’efflux tel que AcrAB. L’objectif a été de rechercher la présence de mutations dans les gènes régulateurs d’efflux et d’évaluer leur impact dans la R croisée observée chez des isolats cliniques (IC) et des mutants sélectionnés in vitro. Méthodes : La collection étudiée comprenait 3 IC avec une surexpression d’efflux et leurs révertants spontanés sensibles aux antibiotiques (ATB) décrits précédemment, ainsi que 17 mutants sélectionnés en présence de concentrations subinhibitrices de ciprofloxacine (Cip), lévofloxacine (Lev) ou céfoxitine (Fox) à partir des révertants et ayant une R croisée aux ATB. L’expression du gène acrB a été évaluée par RT-PCR et les gènes acrR, ramR, marR et soxR, régulateurs négatifs de systèmes d’efflux, ont été séquencés chez les 23 souches. En cas de mutation dans un gène régulateur, 142 l’expression de l’activateur transcriptionnel correspondant (ramA, marA ou soxS) a été mesurée, la souche a été complémentée par le gène régulateur sauvage et le phénotype du transformant a été analysé (sensibilité aux ATB et RT-PCR). Résultats : Tous les mutants sauf un, et 2 des 3 IC, surexprimaient le gène acrB. Aucune mutation n’a été détectée dans les gènes régulateurs étudiés chez les 3 IC ni chez 8 des 17 mutants. Pour 8 mutants, il y avait une mutation ponctuelle dans le gène ramR (à diverses positions) et, pour un, dans le gène soxR, résultant en une surexpression des gènes ramA et soxS, respectivement. La transformation de ces mutants avec le gène ramR ou soxR sauvage a restauré la sensibilité aux ATB et annulé la surexpression d’acrB et de ramA ou soxS. Conclusion : Cette étude montre clairement que (i) des concentrations subinhibitrices de Cip, Lev ou Fox permettent la sélection de mutants ayant une R croisée aux b-lac, aux quinolones, au Cmp et à d’autres familles d’ATB, (ii) les gènes ramR et soxR régulent l’expression de systèmes d’efflux et (iii) il reste à découvrir d’autres gènes régulateurs et des systèmes d’efflux autres que AcrAB qui sont également impliqués dans la R croisée aux ATB chez Kp. 237/62O 3 décembre 2010 - 14:45 - 342B Étude des gènes régulateurs de la multirésistance bactérienne chez différentes souches cliniques d'Escherichia coli productrices de βlactamases à spectre étendu J.P. Lavigne3-2, A.V. Davin-Regli1, C. Pfeiffer3, L. Vidal-Navarro3, A. Sotto3, J.M. Pagès1 1 UMR-MD1, Faculté de Médecine, Marseille 2Laboratoire de Bactériologie, CHU Caremeau 3Espri 26, INSERM, Nîmes, France Objet de l'étude : Evaluer l'impact de mutations identifiées au niveau des gènes régulateurs de la perméabilité membranaire chez des souches cliniques d'E. coli présentant une multirésistance bactérienne (MDR). Méthodes : 52 souches cliniques d'E. coli issues d'un panel représentatif de souches productrices de BLSE et résistantes à au moins 3 familles d'antibiotiques isolées chez des patients dans le Sud de la France ont été incluses. L'évaluation de la MDR a été effectuée par l'établissement de CMI en milieu liquide sur plusieurs familles d'antibiotiques. La recherche de mutations sur les 4 principaux gènes (acrR, marR, marA et soxR) participant à la régulation de l'expression des gènes codants pour les porines et les pompes d'efflux a été réalisée par PCR + séquençage. L'impact des mutations a été évalué par qRT-PCR et Western blot (WB) (OmpF4, OmpC, AcrA, AcrB, TolC). Résultats : Parmi les 52 souches cliniques étudiées, 33 possédaient une CTX-M (dont 26 CTX-M-15 et 8 appartenant au clone O25b-ST131), 17 une TEM et 2 une SHV. Concernant les 4 gènes de régulation de la MDR, des mutations, jamais décrites à ce jour, ont été identifiées : S84G et H118Y dans MarR pour 45 souches (dont 66% des CTX-M), R74G dans SoxR pour 26 souches (dont 73% de CTX-M), N129S dans MarA pour 18 souches (dont 92% des CTX-M). Aucune mutation dans AcrR n'a été observée. Les mutations dans marA et marR étaient présentes dans toutes les souches du clone O25ST131. Par WB, les souches présentaient une forte expression de la pompe AcrAB-TolC à l'exception des souches productrices de SHV-4,-5 et TEM-12,52 (souches dont les CMI évoquait l'absence d'efflux actif). La surexpression des pompes a été confirmée par qRT-PCR pour l'ensemble des souches avec les mêmes exceptions que par WB. Conclusion : De nouvelles mutations au niveau des régulateurs de la MDR dans un panel d'E. coli multirésistants ont été détectées. Ces mutations comme le type de BLSE présent dans la souche n'ont pas, à eux seuls, d'influence directe sur la modulation de la perméabilité membranaire. Une meilleure compréhension de la multirésistance devrait permettre de comprendre l'impact de ces mutations dans le phénotype de résistance de ces bactéries. 238/62O 3 décembre 2010 - 15:00 - 342B Reduced susceptibility to ertapenem in an Escherichia coli clinical isolate overexpressing AcrAB efflux system and extended-spectrum AmpC (ESAC) β-lactamase H. Guillon1, D. Tande2, F. Eb1, H. Mammeri1 1 Service de Bactériologie, CHU d'Amiens, Amiens 2Laboratoire de Bactériologie, CHU de Brest, Brest, France The aim of this study was to characterize the mechanisms of resistance to penicillins, cephalosporins, and ertapenem expressed by an E. coli clinical isolate responsible for bloodstream infection. Methods: phenotypic tests were performed to detect ESBL and AmpC βlactamases production. Plasmid-mediated ampC genes were screened by PCR. Chromosome borne ampC gene was amplified, sequenced and cloned into an expression vector. The AmpC β-lactamase produced by the recombinant clone was purified and its kinetic parameters were determined. MICs were determined by agar dilution method. The expression of the acrA gene, which encoded a part of the AcrAB-TolC efflux transporter, the marA gene, which is the transcriptional activator of the multidrugs efflux system, and the ompF and ompC genes, which encoded the two major membrane porins, were assessed by quantitative RT-PCR. Results: The phenotypic tests revealed AmpC β-lactamase production. Plasmid-borne ampC genes were not detected. The analysis of the chromosome-borne ampC gene revealed mutations in the promoter region responsible for AmpC-MEV overexpression and a 3 bp insertion in the coding RICAI, 2010 – Paris, France Conclusion: Combination of extended-spectrum AmpC (ESAC) β-lactamase with AcrAB-TolC overexpression conferred resistance to all penicillins and cephalosporins and reduced significantly the susceptibility to ertapenem. This study shows that ertapenem resistance may arise in E. coli as a result of multiple chromosomal mutations producing additive effects. 239/62O 3 décembre 2010 - 15:15 - 342B Mutations associées à la surexpression du système d'efflux MexXY(OprM) dans les souches cliniques de Pseudomonas aeruginosa S. Guénard1, C. Muller1, L. Monlezun2, J. Guerin1, K. Jeannot1, P. Plésiat1 1 Laboratoire de Bactériologie, Faculté de Médecine, Besançon 2Laboratoire de cristallographie et RMN biologiques, Faculté de Pharmacie, Paris V, France Objet de l’étude : La surproduction constitutive du système d’efflux actif MexXY/OprM (XY++) s’accompagne d’une augmentation modérée de la résistance aux aminosides, aux fluoroquinolones et aux ß-lactamines (céfépime) chez P. aeruginosa (CMI x 2 à 16 fois). Elle résulte fréquemment de mutations affectant le gène mexZ, dont le produit réprime l’opéron mexXY. Par ailleurs, l’altération d’un autre opéron codant pour un système à deux composants, ParSR, a récemment été décrit comme pouvant entraîner la surproduction de MexXY/OprM, la sous-expression de la porine OprD et des modifications du LPS associées à une baisse de sensibilité aux polymyxines. Ce travail avait pour objectif de mieux caractériser les mutants cliniques XY++. Méthodes : 99 P. aeruginosa présentant un phénotype de résistance de type XY++ ont été sélectionnés parmi la collection du laboratoire. La méthode de dilution en gélose a été utilisée pour la détermination des CMI des antibiotiques. L’expression des gènes mexY, oprD, PA1797, PA2358 et PA2655 a été mesurée par RT-qPCR. Les gènes mexZ, parS et parR ont été séquencés et analysés grâce au logiciel BioEdit. Les substitutions d’acides aminés dans la protéine MexZ ont été localisées sur la structure 3D de l’homologue de MexZ, TTGR. Résultats obtenus : Trois types de mutants ont été identifiés parmi les souches XY++. Ceux du groupe I (n=77) présentent des altérations dans mexZ générant une rupture du cadre de lecture, des codons stop, ou encore des substitutions d’acides aminés dans le répresseur MexZ. Ces variations d’acides aminés concernent essentiellement la zone de fixation de MexZ sur le promoteur de l’opéron mexXY. Les mutants du groupe II se caractérisent par des modifications présumées dans la protéine senseur ParS ou le régulateur de réponse ParR. Enfin, les bactéries du groupe III ne montrent pas de mutations dans les gènes étudiés. Il a été constaté que les mutants des groupes II et III étaient, en moyenne, 2 fois plus résistants aux aminosides que ceux du groupe I. Conclusion : Ce travail souligne la multiplicité des événements génétiques pouvant conduire à la surexpression de la pompe MexXY/OprM chez P. aeruginosa. Cette diversité explique la fréquence relativement importante des mutants XY++ à l’hôpital. 240/62O 3 décembre 2010 - 15:30 - 342B Un nouveau système à deux composants coordonne la multirésistance chez Pseudomonas aeruginosa C. Muller, K. Jeannot, P. Plésiat Laboratoire de bactériologie, Faculté de médecine, Besançon, France Objet de l'étude : La surproduction constitutive (XY+) du système d'efflux actif MexXY/OprM entraîne une augmentation de la résistance aux aminosides (AGs), aux fluoroquinolones (FQs) et au céfépime (FEP) chez P. aeruginosa. Chez les mutants appelés agrZ, cette surexpression résulte de l'altération d'un gène (mexZ) codant pour un répresseur de l'opéron mexXY. Ce travail décrit un nouveau type de mutants, dénommé agrW2, affectant un système de transduction de signal à deux composants, ParSR. Méthodes : Un mutant spontané de type agrW2 dérivant de la souche de référence PAO1 est sélectionné sur un milieu contenant de l'amikacine. Les profils transcriptomiques et le séquençage complet des génomes de PAO1 et de son mutant (PAOW2) sont réalisés avec les technologies Affymetrix® et Illumina®. Les expériences d'inactivation génique, de clonage, de RT-qPCR et de mesure de la sensibilité aux antibiotiques sont effectuées selon des protocoles standards. Résultats : Le mutant PAOW2 présente une substitution d'acide aminé (M59→I) dans le régulateur de réponse ParR d'un nouveau système à deux composants, ParSR. L'altération de cette protéine entraîne une augmentation de 2 à 8 fois de la résistance aux carbapénèmes (due à la répression du gène codant la porine OprD), à la colistine (due à l'expression des gènes de modification du LPS arnBCADTEF-PA3659), aux AGs, aux FQs et au FEP (par la surexpression de l'opéron d'efflux mexXY). Confirmant le rôle de ParSR dans ce phénotype multirésistant, la suppression des gènes parSR restaure la sensibilité aux antibiotiques chez le mutant. Par ailleurs, de façon intéressante l'analyse de trois souches cliniques ayant des antibiogrammes comparables à RICAI, 2010 – Paris, France celui de PAOW2 révèle des substitutions d'acide aminé dans ParS ou ParR. Nous montrons, enfin, que l'exposition de la souche PAO1, mais pas du mutant DparSR, à des concentrations sub-inhibitrices de colistine antagonise fortement l'activité des AGs, des FQs et du FEP. Conclusions : Ce travail démontre, pour la première fois, que l'activation constitutive ou induite d'un système à deux composants (ParSR) permet le développement d'une résistance vis-à-vis de quatre classes d'antibiotiques par trois mécanismes distincts chez une espèce pathogène. 241/62O 3 décembre 2010 - 15:45 - 342B Influence du polymorphisme du promoteur du gène tet(M) sur le niveau d'expression de la résistance à la tétracycline chez Streptococcus pneumoniae P. Grohs2, E. Varon1, I. Podglajen2, S. Grondin1, P. Trieu Cuot4, C. Poyart3, L. Gutmann2-1 1 CNRP 2service de Microbiologie, HEGP 3Service de Microbiologie, Hôpital Cochin 4Unité de biologie des bactéries à Gram positif, Institut Pasteur, Paris, France But de l'étude : Pour comprendre la variabilité du niveau d'expression de la résistance à la tétracycline observée chez les souches de Streptococcus pneumoniae hébergeant le gène tet(M), l'étude du support génétique de la résistance a été conduite sur un panel d'isolats non cliniquement reliés, présentant des sensibilités différentes à la tétracycline. Méthodes : Le gène tet(M) et sa région promotrice ont été amplifiés par PCR puis séquencés chez 40 souches de S. pneumoniae. Un fragment de 2049 pb incluant uniquement le gène tet(M) a été amplifié puis inséré entre les sites BamH1 et PstI du plasmide pTCV-lac, conduisant à la formation d'un nouveau plasmide : pTCV-tet. Dans un deuxième temps, à partir de chaque souche type, la séquence (339 bp) située en amont du gène tet(M), incluant l'atténuateur transcriptionnel et les séquences consensus -10 et -35, a été amplifiée et insérée entre les sites EcoRI et BamH1 en amont de tet(M) chez pTCV-tet. Ces constructions ont ensuite été introduites dans E. coli Top10. Résultats : Les CMI des souches de S. pneumoniae étudiées variaient de 0.25 à 64 µg/ml. Sept souches avaient des CMI < 0.5 µg/ml et présentaient une interruption du cadre de lecture de tet(M). Vingt-sept souches avec une CMI ≥ 16 µg/ml présentaient une substitution dans la région promotrice -10 ou -35. Cinq souches montraient une délétion de l'atténuateur transcriptionnel en amont de tet(M), et des CMI. ≥ 8 µg/ml Les même substitutions et délétions ont été retrouvées chez des mutants résistants sélectionnés sur tétracycline à partir de souches bas niveau (2 µg/ml). L'étude d'une souche présentant une délétion particulière de la même région a montré que cette délétion conduisait à la formation d'une nouvelle tige boucle limitant la traduction de tet(M) (CMI: 1µg/ml). Après clonage des différents promoteurs en amont d'un même gène tet(M), et l'introduction des constructions dans E. coli Top10, les variations de CMI observées chez E. coli étaient superposables à celles observées chez S. pneumoniae et fonction du promoteur considéré. Conclusion : Ces résultats montrent que le polymorphisme de la région promotrice explique les différents niveaux d'expression des souches de S. pneumoniae porteuses du gène tet(M). 242/63O 3 décembre 2010 - 14:30 - 343 Résistance à la méticilline dans l'environnement intérieur des élevages de porcs : staphylocoques à coagulase négative versus S. aureus E. Jouy3, S.A. Granier1, H. Morvan4, A. Le Roux3, B. Félix1, M.H. BäyonAuboyer4, V. Tocqueville3, C. Chauvin2, A. Brisabois1, I. Kempf3 1 Anses - Unité CEB, Maisons-Alfort 2Anses - Unité EBEP 3Anses - Unité MB 4LDA 22, Ploufragan, France Au cours d'une enquête financée par la Commission Européenne visant à établir la prévalence d'élevages de porcs contaminés par le SARM dans les différents Etats-membres, l'Anses s'est fixée comme second objectif d'évaluer les proportions d'élevages français dans lesquels étaient présents d'autres espèces de staphylocoques résistants à la méticilline. Les prélèvements, gérés par la Direction Générale de l'Alimentation, consistaient en cinq chiffonnettes de poussières accumulées à l'intérieur de chaque élevage (n=292). Les cinq chiffonnettes étaient ensuite mélangées puis soumises à deux enrichissements sélectifs successifs suivis d'un isolement sur deux géloses chromogènes sélectives : ChromID MRSA (Biomérieux) et MRSA Select (Biorad). Les analyses ultérieures ont été réalisées sur une colonie caractéristique de S. aureus prélevée sur MRSA Select et/ou une colonie non caractéristique de S. aureus prélevée sur ChromID MRSA. L'identification des colonies suspectes a été réalisée par spectrométrie de masse et la recherche du gène mecA a été réalisée par PCR. Le typage moléculaire des S. aureus a été réalisé avec les techniques MLST et spa-typing. Parmi les 292 élevages prélevés, 132 (45 %) ont permis l'isolement d'un total de 149 Staphylococcus possédant le gène mecA. Les espèces suivantes ont été identifiées : S. sciuri (n=71), S. haemolyticus (n=69), S. aureus (n=5), S. saprophyticus (n=2), S. epidermidis (n=1) et S. hominis (n=1). Dix-sept élevages ont permis l'isolement de 2 espèces de Staphylococcus possédant le gène mecA dans un même échantillon : S. sciuri avec S. haemolyticus dans 14 élevages et S. aureus avec S. haemolyticus dans 3 élevages. Les 5 SARM appartenaient aux types ST398 (n=4) et ST5 (n=1). Les spa- 143 SESSIONS ORALES LIBRES Free papers for oral sessions sequence when compared with the wild-type sequence leading to a duplication of a serine residue inside the H-9 helix. AmpC MEV-producing recombinant strain was resistant or intermediate to all oxyiminocephalosporins but remained susceptible to ertapenem. As compared to the wild-type AmpC β-lactamase of E. coli, the affinity of AmpC MEV for cephalosporins and imipenem was increased. RT-PCR showed that the expression of the acrA gene was significantly increased whereas the expression of the marA gene was reduced, and those of ompC and ompF were unchanged. PCR assays failed to amplify the repressor acrR gene, thus indicating that it was probably deleted. types retrouvés étaient t034 (n=2), t011, t2370 pour le ST398 et t002 pour le ST5. Bien que la proportion d'élevages dans lesquels a été détecté le SARM soit faible (1,7 %), elle ne représente que le sommet de l'iceberg constitué par le réservoir de gènes mecA portés par les staphylocoques à coagulase négative résistants à la méticilline (SCoNRM) dans l'environnement intérieur des élevages prélevés. Des études complémentaires sont nécessaires pour évaluer l'impact de ces SCoNRM sur la santé des éleveurs et sur l'émergence du SARM ST398 chez le porc. 243/63O 3 décembre 2010 - 14:45 - 343 Staphylococcus pseudintermedius: une porte ouverte pour l'usage de la vancomycine chez l'animal ? M. Haenni, P. Châtre, J.Y. Madec AVB, Anses, Lyon, France Introduction : Staphylococcus pseudintermedius constitue la cause majeure des infections cutanées et de la sphère ORL chez les chiens et chats. Récemment, l'émergence de S. pseudintermedius résistants à la méticilline (MRSP) présentant de nombreuses résistances associées a incité certains vétérinaires canadiens à utiliser la vancomycine notamment. Cette étude sur les MRSP en France s'inscrit de surcroît dans un contexte où l'importance épidémiologique de cette bactérie est accentuée par sa pathogénicité chez l'animal et sa potentielle transmission à l'homme. Méthodes : Entre octobre 2007 et mai 2010, 60 MRSP ont été identifiés par PCR-RFLP sur le gène kat. La résistance à des antibiotiques d'intérêt vétérinaire et humain a été testée par la méthode de diffusion en milieu gélosé selon les critères du CA-SFM. La présence de la résistance à la méticilline a été confirmée par PCR et la cassette SCCmec a été caractérisée selon la méthode de Kondo. Le typage spa a été effectué avec des amorces spécifiques à S. pseudintermedius. SESSIONS ORALES LIBRES Free papers for oral sessions Résultats : Tous les MRSP étudiés présentaient de nombreuses résistances associées dont les proportions allaient de 100% pour les macrolides et la kanamycine, 81% pour la tobramycine, 75% pour la tétracycline et 57% pour la gentamicine. Aucune résistance à la vancomycine, la téicoplanine ou la pristinamycine n'a été détectée. Les types spa déterminés sont le t02 (50%), t06 (33.3%), t05 et t23 (moins de 5%). De plus, un nouveau type spa a été déterminé et 5 souches étaient non typables. L'analyse de l'élément SCCmec a montré une majorité de cassettes de type III. Conclusion : Cette étude a permis de montrer que plusieurs clones de MRSP ont disséminé en France, dont certains suggèrent la présence de souches nosocomiales animales. Tous présentent un profil de multi-résistance qui les rend difficiles à traiter, ce qui pourrait conduire les vétérinaires à utiliser des molécules à usage strictement humain, comme c'est déjà le cas dans d'autres pays. L'émergence d'éventuelles nouvelles résistances est donc à surveiller de près. Par ailleurs, la surveillance des MRSP, combinée avec des études de transmissibilité à l'homme, sera nécessaire pour déterminer les capacités pathogènes et zoonotiques des ces bactéries. 244/63O 3 décembre 2010 - 15:00 - 343 245/63O 3 décembre 2010 - 15:15 - 343 Les CTX-M-15 bovines ne sont pas hébergées par le clone épidémique humain O25b:H4-ST131 J.Y. Madec, A. Gourguechon, E. Saras, M. Haenni AVB, Anses, Lyon, France Objectif : Chez l'animal, les enzymes CTX-M connaissent un succès épidémiologique aussi important que chez l'homme. Le gène blaCTX-M-1 est principalement retrouvé en France, mais blaCTX-M-15 est également décrit. De récents travaux ayant montré que des souches CTX-M-15 d'E. coli de chien (Ewers et al, JAC 2010) étaient reliées au clone épidémique humain O25b:H4ST131, l'objectif de ce travail a été de caractériser celles identifiées en France en filière de production bovine. Méthode : Entre 2007 et 2009, 77 E. coli résistants au ceftiofur et sensibles à la céfoxitine ont été collectés en France en filière bovine. Le profil d'antibiorésistance a été déterminé par diffusion (y compris double test de synergie), et les gènes de résistance (dont blaCTX-M, blaTEM et blaOXA) recherchés par PCR puis séquencés. Le groupe phylogénétique a été déterminé par PCR, le clone O25b:H4-ST131 également recherché par PCR (Clermont et al, JAC 2009) et la clonalité des isolats évaluée par PFGE. Le typage plasmidique a été réalisé par la technique PBRT décrite par Carattoli et al. Résultats : Toutes les souches sont de phénotype BLSE, et hébergent très majoritairement le gène CTX-M. Après séquençage, 19 souches de spectre étendu à la ceftazidime (CMI > 6 mg/l) se sont révélées porteuses du gène blaCTX-M-15, très souvent associé au gène blaTEM-1. Les isolats sont très largement non clonaux et exclusivement des groupes phylogénétiques A ou B1. De nombreuses co-résistances sont, en revanche, présentes. Aucune souche ne s'est révélée positive par la technique de PCR décrite par Clermont et al. pour l'identification du clone O25b:H4-ST131. Conclusion : Les gènes blaCTX-M-15 d'origine bovine ne semblent pas hébergés par le clone épidémique humain O25b:H4-ST131. Ce résultat contraste avec ceux publiés pour les gènes blaCTX-M-15 détectés chez le chien, probablement transmis à l'animal de compagnie par les propriétaires. La ceftazidime n'étant pas utilisée chez l'animal, et en l'absence de rôle vecteur d'un clone humain, les raisons de la présence des gènes blaCTX-M-15 chez les animaux de rente restent à déterminer, et leur diffusion éventuelle à surveiller. 246/63O 3 décembre 2010 - 15:30 - 343 CMY-2 nouvellement détectées chez les salmonelles du secteur agroalimentaire français S.A. Granier, S. Fremy, J. Grout, C. Oudart, C. Piquet, C. Pires-Gomes, C. Danan, A. Brisabois Laboratoire de Sécurité des Aliments, ANSES, Maisons-Alfort, France L'ANSES (anciennement AFSSA) surveille depuis plus de 20 ans maintenant l'antibiorésistance des souches de salmonelles isolées du secteur agroalimentaire sur le territoire français. En raison de leur importance pour la Santé Publique, cette surveillance se concentre particulièrement sur la détection de la résistance aux céphalosporines de 3ème génération (C3G). Isolement d'un MRSA clone Géraldine d'une mammite bovine M. Haenni1, L. Galofaro1, C. Ponsin1, M. Bes2, F. Laurent2, J.Y. Madec1 1 Anses 2Centre National de Référence des Staphylocoques, Lyon, France Chaque année, après élimination des doublons, plus de 3000 antibiogrammes sont réalisés par la méthode de diffusion en milieu gélosé. Pour chaque isolat présentant un phénotype de résistance à au moins une céphalosporine, le mécanisme de résistance impliqué est recherché par PCR et séquençage. Objectif : Staphylococcus aureus, pathogène dont les toxines sont fréquemment impliquées dans les intoxications alimentaires chez l'homme, représente un tiers des bactéries isolées de mammites bovines. En France, un épisode récent d'intoxication due à des entérotoxines E de S. aureus nous a amené à étudier rétrospectivement une collection de S. aureus issus de mammites bovines afin d'en évaluer le risque potentiel en terme de santé publique. Ce programme de surveillance a détecté pour la première fois une BLSE en 2003. Il s'agissait de S. Virchow porteuse de blaCTX-M-9 en filière volaille dans le sud-ouest de la France (Weill et al., JCM, 2005). Depuis, la détection de Salmonella BLSE sur le territoire français reste un événement rare mais régulier : moins de 2‰ souches sont résistantes aux C3G. Les β-lactamases les plus fréquemment rencontrés sont les CTX-M du groupe 1 et TEM-52. Méthode : Entre février 2007 et juin 2008, 139 S. aureus ont été collectés par 15 laboratoires vétérinaires. Les isolats ont été identifiés par PCR triplex (rRNA 16S, mecA et nuc). Le profil d'antibiorésistance a été déterminé par la méthode de diffusion selon les recommandations du CA-SFM. Les principales toxines staphylococciques (entérotoxines, exfoliatines, TSST, PVL) ont été recherchées par PCR. Résultats : La présence d'entérotoxines a été trouvée dans 68.3% des isolats, et 54% présentaient une combinaison de 2-4 gènes. Les gènes les plus représentés étaient seg et sei. sea, fréquemment associée aux intoxications humaines, était présente dans 5 isolats. Les gènes seb, see, eta, etb et lukSPV-lukF-PV n'ont pas été détectés. Les résistances associées à ces souches étaient globalement rares, avec 37.6% de résistance à la pénicilline et moins de 10% de résistance à la tétracycline et aux macrolides. Cependant, un isolat alliait résistance (MRSA) et virulence (6 entérotoxines). Sa caractérisation par puce à ADN a montré qu'il s'agissait du clone épidémique français Géraldine. Conclusion : La majorité des isolats de mammites bovines présentent un profil de résistance et de virulence peu dangereux pour l'homme. Cependant, la détection d'un clone typiquement humain dans une mammite bovine met en évidence la possibilité de transmission d'une souche épidémique de l'homme à l'animal, qui peut diffuser ensuite au sein de l'élevage. Ce passage est également inquiétant car une telle souche, difficile à traiter avec l'arsenal thérapeutique vétérinaire, peut pousser le praticien à se tourner vers des molécules de générations plus récentes, dont humaines. D'autre part, une contamination croisée peut, à terme, sélectionner des souches adaptées à plusieurs hôtes et de plus en plus résistantes et virulentes. 144 Toutefois jusqu'en 2009, aucune céphalosporinase n'avait jamais été détectée au sein de la production française. Depuis février 2009, blaCMY-2 a été détecté en filières volaille, équine et bovine dans des zones géographiques variées : La Réunion, Nord-Pas de Calais, Basse-Normandie et Bretagne. Les sérotypes sont également variés : SI. 4,12 :i :-, Albany, Minnesota, Typhimurium et ParatyphiB. Les profils de résistances associées sont divers. Les souches proviennent pour moitié du secteur de la santé et production animale et pour moitié de prélèvements d'aliments destinés à la consommation humaine. Dans la plupart des cas, aucun lien épidémiologique entre les isolements n'a pu être déterminé. Seuls le maintien de la surveillance de l'antibiorésistance de salmonelles en continu, la poursuite des enquêtes épidémiologiques et la caractérisation moléculaire du support génétique de ces céphalosporinases devraient permettre de comprendre si ces 1ères détections sont bien le reflet d'une réelle émergence de blaCMY-2 chez les salmonelles non humaines en France. 247/63O 3 décembre 2010 - 15:45 - 343 Prévalence et antibiorésistance de Campylobacter dans les produits de découpe de poulets M. Chemaly, E. Houard, S. Rouxel, S. Quesne, I. Kempf Anses, laboratoire de Ploufragan, Ploufragan, France Campylobacter est la principale source bactérienne de gastro-entérites humaines et les volailles sont un réservoir important de cette bactérie RICAI, 2010 – Paris, France zoonotique. Alors que la résistance des souches de Campylobacter isolées de poulets prélevés à l'abattoir est surveillée depuis une dizaine d'années (1), aucune donnée française n'était disponible au stade de la distribution. Nous avons donc évalué la prévalence de la résistance à partir de souches de produits finis. Trois cent soixante et un produits de découpe ont été prélevés dans les établissements de commerce de type GMS dans le cadre d'un plan de surveillance organisé par la DGAl dans 10 départements français en 2009. La recherche de Campylobacter a été faite selon la norme 10272. Les isolats ont été identifiés par PCR. Les CMI ont été déterminées par micro-dilution en milieu liquide à l'aide de plaques Sensititre (Biocentric) selon le référentiel CLSI M31-A3. Les seuils de résistance sont ceux définis par EUCAST. Les résultats montrent que Campylobacter est prévalent dans 76 % des échantillons collectés. Les pourcentages de résistance pour 181 souches de Campylobacter jejuni (103) ou C. coli (78) tirées au sort, sont présentés dans le tableau 1. Tableau 1 : pourcentage de résistance des souches de C. jejuni et de C. coli C. jejuni (103) Issues de 33 carcasses, 42 cuisses et 28 escalopes Seuil EUCAST (mg/L) %R C. coli (78) issues de 37 carcasses, 26 cuisses et 15 escalopes Seuil EUCAST (mg/L) %R Gentamicine 1 0% 2 0% Streptomycine 2 2% 4 17% Ciprofloxacine 1 29% 1 69% Acide Nalidixique 16 29% 32 58% Tétracycline 2 51,5% 2 82% Erythromycine 4 0% 16 6% Chloramphénicol 16 0% 16 0% Les pourcentages de résistance vis-à-vis de la streptomycine, la ciprofloxacine, l'acide nalidixique, la tétracycline et l'érythromycine observés pour C. coli sont significativement plus élevés que ceux observés pour C. jejuni. Les pourcentages observés pour les produits de découpe ne sont pas significativement différents de ceux obtenus pour les souches isolées de caeca de poulets à l'abattoir en 2008 (FARM 2007-2008, sous presse). Enfin les taux de résistance vis-à-vis de la ciprofloxacine et de l'érythromycine, antibiotiques d'indication majeure pour les infections humaines à Campylobacter sont proches des valeurs observées pour les souches cliniques humaines (2). Références (1) FARM French antimicrobial resistance monitoring (http://www.afssa.fr/Documents/SANT-Ra-FARM2006.pdf) RICAI, 2010 – Paris, France SESSIONS ORALES LIBRES Free papers for oral sessions (2) http://www.cnrch.ubordeaux2.fr/Campylobacter_Bilan_surveillance_reseau_2008.pdf 145 RÉSUMÉS SESSIONS D’AFFICHES LIBRES ABSTRACTS FREE PAPERS FOR POSTERS SESSIONS Objet de l'étude : L'objectif de cette étude était de déterminer l'activité de deux fluoroquinolones, la ciprofloxacine et la lévofloxacine sur 400 souches isolées dans 20 centres hospitaliers de la région Nord – Pas de Calais en effectuant une détermination des CMI complétée, pour cinq souches, d'une étude de cinétique de bactéricidie. Méthodes : 20 hôpitaux ont adressé au centre coordonnateur 20 souches consécutives et non redondantes de P.aeruginosa isolées de prélèvements cliniques en 2009. Les CMI des 400 souches ont été déterminées vis à vis de la ciprofloxacine (CIP) et de la lévofloxacine (LVX) par la méthode de microdilution en milieu gélosé, les CMI 50 et 90 ont été calculées et interprétées conformément aux recommandations du CASFM 2010. Cinq souches présentant des niveaux de sensibilité variable ont été utilisées pour étudier leur cinétique de bactéricidie isolément et en association avec la ceftazidime (CAZ) aux concentrations suivantes (CIP 3 mg/l, LVX 12 et 16 mg/l, CAZ 32 mg/l). Résultats obtenus : Sensibilité des souches aux de aux molécules : Activité LVX CIP Sensible 35.8% 64.4% Intermédiaire 23.2% 5.2% Résistant 41% 30.4% CMI modale (mg/l) 0.5 0.25 CMI 50 (mg/l) 1 0.25 CMI 90 (mg/l) 32 32 Cinétique de bactéricidie : Souches étudiées (CMI/sensibilité) LVX CIP Souche 1 3/R 1/I CAZ 8/S Souche 2 4/R 1/I 16/R Souche 3 0.12/S 0.38/S 1.5/S Souche 4 >32/R >32/R 32/R Souche5 2/I 0.5/S 16/R A l'exception de la souche 4, multirésistante, la lévofloxacine aux deux concentrations, la ciprofloxacine et leur association à la ceztazidime étaient bactéricides dés 2 heures. Conclusion : Cette étude montre qu'au delà de l'écart observé en terme de taux de sensibilité, une équivalence d'activité en terme de cinétique de bactéricidie a été observée pour ces deux molécules vis à vis des souches testées. Au regard de ces données une évaluation de l'efficacité en clinique de la lévofloxacine dans le traitement des infections à P.aeruginosa mériterait d'être menée. 257/67A 2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX Faut-il étudier simultanément sur les souches de Pseudomonas aeruginosa la sensibilité in vitro des 3 carbapénèmes : imipénème, méropénème, doripénème ? P. Honderlick, P. Cahen, J. Gravisse Microbiologie, Hôpital Foch, Suresnes, France Sur une période de 6 mois nous avons, par la méthode des disques en diffusion, testé simultanément sur nos antibiogrammes de Pseudomonas aeruginosa les 3 carbapénèmes possédant une activité anti-pseudomonas : l'imipénème, le méropénème et le doripénème Ces 3 antibiotiques ont montré sur les 435 souches étudiées un résultat concordant pour 347 souches (79.8%) cela induit que pour 20% des isolats des résultats divergents entre les 3 carbapénèmes ont été observés in vitro. Les différences ont le plus souvent été objectivés par la mesure d'une CMI (méthode E test) pour vérifier la catégorisation S-I-R de l'antibiogramme Les résultats de l'imipénème et méropénème ont été concordants dans 80,7% des cas, 88,5% pour imipénème et doripénème et 88,3% de concordance entre méropénème et doripénème. La sensibilité des antibiotiques seuls était de 54,7% à l'imipénème, 58,8% pour méropénème et 60% pour doripénème. 26 souches sur les 88 présentant des différences de résultats S-I-R entre les 3 pénèmes présentaient une discordance majeure (passage de S à R pour l'un des antibiotiques versus au moins un des 2 autres = 29,5%). Parmi les 435 souches étudiées 195 sont issues de patients adultes atteints de mucoviscidose .En excluant ces souches de mucoviscidose on retrouve toujours 20% de discordance entre les 3 carbapénèmes, toutefois bien sur dans cette cohorte d'isolat le nombre de souches sensibles augmente pour chaque antibiotique (imipénème = 63,3%, méropénème = 68,3%, doripénème = 68,8%) . Dans ce groupe, 13 souches sur les 48 « discordantes » ont montré in vitro une différence majeure (27%) Puisque pour notre population de patients une souche sur cinq de Pseudomonas aeruginosa peut présenter des résultats non prédictibles de sensibilité pour les 3 carbapénèmes, nous étudions dorénavant systématiquement ces 3 molécules en parallèle sur notre antibiogramme de Pseudomonas aeruginosa. RICAI, 2010 – Paris, France 258/67A 2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX Effet in vitro de 7 associations impliquant la colistine sur des souches de Pseudomonas aeruginosa multi-résistantes F. M'Zali, M. Maupeu, L. Thabet, C. Quentin CNRS-UMR 5234, Université Bordeaux 2, Bordeaux, France Objet de l'étude : L'émergence croissante de souches de Pseudomonas aeruginosa «pan-résistantes» entraîne une utilisation croissante de la colistine (CS), autrefois écartée pour une néphrotoxicité aujourd'hui contestée. Le but de ce travail était d'étudier l'effet in vitro de la CS seule et en association sur des souches de P. aeruginosa multi-résistantes. Méthodes : 30 souches de P. aeruginosa multi-résistantes, d'origine clinique présentant des mécanismes de résistance génétiquement caractérisés ont été sélectionnées. Les CMI et l'effet des associations de la CS et de 7 autres antibiotiques [ceftazidime (CAZ), aztreonam (ATM), méropénème (MEM), doripénème (DOR), amikacine (AKN), levofloxacine (LEV), rifampicine (RIF)] ont été déterminés par la méthode de l'échiquier en gélose. L'interprétation était : synergie : SFIC≤0,5 ; addition : 0,5> SFIC≤ 1 ; indifférence : 1>SFIC<2 ; antagonisme, SFIC≥2. Pour 8 souches, ces associations ont également été évaluées par diffusion (E-tests). Résultats : Toutes les souches étaient sensibles à la CS (CMI = 1-2 mg/l), et présentaient des résistances variables aux autres molécules : CMI (mg/l) : CAZ, 1->64, ATM : 4->64, MEM, 0,2->64 ; DOR, 0,1-64 ; AKN, 4->64 ; LEV, 0,2->64 ; RIF, 8->64. Les CMI par E-test étaient concordantes. Le SFIC a montré que les associations de CS aux ß-lactamines étaient majoritairement additives (CS-CAZ, n= 22 ; CS-ATM, n=25 ; CS-MEM, n=16 ; CS-DOR, n=23), indépendamment du mécanisme de résistance. Les associations à AKN ou LEV étaient additives ou indifférentes (n= 21 et 25, respectivement). L'association CS-RIF était additive ou synergique (n=28). L'association à la CS permettait de ramener les CMI des antibiotiques associés dans la zone des concentrations thérapeutiques pour les souches modérément résistantes. Les données obtenues avec les bandelettes E-test étaient en accord avec celles de l'échiquier. Conclusion : La colistine augmentait régulièrement l'activité des antibiotiques testés sur les souches de P. aeruginosa multi-résistantes étudiées en bactériostase ; aucun antagonisme n'a été noté. L'effet de ces associations devra être apprécié en bactéricidie. L'utilisation des E-test pourrait permettre une évaluation des associations en routine, sous réserve de validation. 259/67A 2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX Profil et évolution de la résistance aux antibiotiques des bactéries anaérobies étudiées en routine au CHU de Créteil de 1999 à 2009 A. Goubard, A. Kobal, L. Merabet, Z. Ould-Hocine, P. Legrand Bactériologie, CHU Albert Chenevier-Henri Mondor, Assistance PubliqueHôpitaux de Paris ; Université Paris 12, Créteil, France L'étude des bactéries anaérobies dans un laboratoire hospitalier se heurte à des contraintes techniques peu compatibles avec l'organisation du travail et la nécessaire rapidité des résultats. Nous avons voulu évaluer le profil de résistance des anaérobies aux antibiotiques et son évolution aux cours des dix dernières années afin de réviser les critères déterminant l'étude des anaérobies et de préciser les situations pour lesquelles celle-ci peut être nécessaire à la prise en charge thérapeutique. Nous avons réalisé une étude rétrospective portant sur 3090 souches d'anaérobies (dont 1399 bacilles Gram négatif, 736 bacilles Gram positif autres que C. difficile, et 297 cocci Gram positif), isolées en routine dans notre laboratoire entre 1999 et 2009 et ayant fait l'objet d'un antibiogramme par diffusion selon les recommandations du CASFM. Globalement, nous n'avons pas décelé de phénomène émergent de résistance qui pourrait remettre en cause les recommandations de prise en charge des infections à germes anaérobies. Les taux de résistance aux différents antibiotiques sont restés stables, excepté une augmentation de la résistance à la clindamycine, principalement chez Bacteroides et Clostridium. La quasi-totalité des souches de bacilles Gram négatif est sensible au métronidazole (99,7%). Le taux de résistance de ces souches à l'Augmentin®, à la Tazocilline® ou à l'imipénème est faible et stable et concerne essentiellement les Bacteroides (respectivement 7,6%, 6,8% et 1,3%) Les bactéries Gram positif, sont restés très majoritairement sensibles à l'amoxicilline (98,4%). Par contre, seulement un tiers des bacilles Gram positif autres que Clostridium est sensible au métronidazole. Par ailleurs, 91,8% des souches, Gram positif et négatif, est restée sensible à la rifampicine. Ces résultats ne nous ont pas fait modifier nos critères d'étude des anaérobies : quand ils constituent l'unique flore d'un prélèvement profond, dans les hémocultures, lors d'infections sévères difficiles à traiter (abcès de cerveau, ostéite, prothèse…), ou quand ils peuvent présenter des résistances particulières (Bactéroides). Il faut cependant rester attentifs à l'émergence de résistances et au type de bactéries anaérobies identifiées pour instituer une antibiothérapie efficace. 149 SESSIONS D’AFFICHES Posters Sessions 2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX 256/67A Évaluation de l'activité de deux fluoroquinolones sur des souches cliniques de Pseudomonas aeruginosa d'origine hospitalière C. Cattoen2, A. Charlet1, M. Roussel-Delvallez1 1 Bactériologie-Hygiène, CHRU, Lille 2Microbiologie, Centre hospitalier, Valenciennes, France 2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX 260/67A 2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX Activité in vitro du méropénème vis-à-vis de souches cliniques isolées au cours de chocs septiques d'origine digestive ou pulmonaire C. Courtais2, C. Lechiche3, J.Y. Lefrant1, A. Sotto3, J.P. Lavigne2 1 Département d'Anesthésie Réanimation 2Laboratoire de Bactériologie 3Service des Maladies Infectieuses et Tropicales, CHU Caremeau, Nîmes, France Objet de l'étude : Comparer la sensibilité à la daptomycine et aux glycopeptides de souches de staphylocoques (S) isolées d'infections ostéoarticulaires (IOA). Objet de l'étude : Evaluer la sensibilité in vitro du méropénème (MEM) vis à vis de bactéries isolées de chocs septiques d'origine digestive ou pulmonaire. Méthode : 55 souches de S ont été incluses dans l'étude, dont 41 S à coagulase négative (SCN) et 14 S. aureus (SA) isolés chez 50 patients à partir de prélèvements ostéo-articulaires (fragments tissulaires, biopsies et liquides profonds) entre janvier 2009 et juillet 2010 au CHU de Strasbourg. Pour chacune de ces souches, les CMI de la daptomycine (D), de la vancomycine (V) et de la teicoplanine (T) ont été déterminées par la méthode des E-test et interprétées selon les règles du CA-SFM 2010. Résultats : D Nb souches SA 14 (25%) méti-R 10 D D V V V T T T CMI50 CMI90 CMImoy CMI50 CMI90 CMImoy CMI50 CMI90 CMImoy 0.09 0.13 0.09 1.50 2 1.39 0.75 1.5 0.79 0.09 0.13 0.09 1 2 1.35 0.50 1.5 0.76 méti-S 4 - - 0.08 - - 1.50 - - 0.88 0.13 0.30 0.15 2 3 2.16 3 12 4.60 méti-R 36 0.13 0.30 0.15 2 3 2.25 3 12 5.19 méti-S 5 - - 0.14 - - 1.50 - - 0.28 0.13 0.19 0.13 2 3 1.96 1.5 8 3.63 SCN Total 41 (75%) 55 Toutes les souches de S (55/55) sont sensibles à D (CMI ≤1 mg/L). Les CMI moyennes de D sont plus élevées vis à vis de SCN que de SA (0,15 vs 0,09). Les CMI50 et CMI90 de D sont très proches, ce qui indique l'absence de résistance acquise. La résistance à la méticilline n'a pas d'influence sur la sensibilité à D. Les CMI de D vis à vis de S (SA + SCN) sont nettement inférieures à celles de V et T. Toutes les souches de SA (14/14) sont sensibles à T et à V. Sur ces souches isolées d'IOA, SA apparait plus sensible à T qu'à V (CMI moyenne : 0,79 vs 1,39). Toutes les souches de SCN (41/41) sont sensibles à V mais 13/41 (32%) sont I/R à T (CA-SFM 2010) (tous méti-R). Si la concentration critique inférieure de V était à 2 mg/L, 12/41 SCN (29%) seraient également I/R à V. Conclusion : Dans un contexte de diminution de la sensibilité de SA et SCN aux glycopeptides, D est douée d'une activité caractérisée par des CMI très basses. Il conviendrait d'évaluer l'impact pharmacodynamique de cette observation. 2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX 261/67A Efficacy of daptomycin against Staphylococcus epidermidis in an in vitro-infected fibrin clot model: Comparison with vancomycin M. Briere, J. Caillon, C. Jacqueline, A. Miegeville, G. Potel, E. Batard EA3826, Faculté de médecine, Nantes, France SESSIONS D’AFFICHES Posters Sessions 262/67A Activité comparée de la daptomycine, de la vancomycine et de la teicoplanine sur des souches de staphylocoques isolées d'infections ostéo-articulaires F. Schramm2, F. Jehl2, J. Gaudias1, B. Jaulhac2, P. Riegel2 1 Centre de Chirurgie Orthopédique et de la Main 2Laboratoire de Bactériologie, CHU de Strasbourg, Strasbourg, France Background: Vancomycin (VAN) is considered as the standard regimen for the treatment of staphylococcal infection. Nevertheless, slow response rates and failures have been reported. The objective of this study was to evaluate and compare the efficacy of daptomycin (DAP) and VAN against methicillinresistant S. epidermidis strains (MRSE), not in planktonic state, but in a complex environment using a fibrin clot model. Methods: Three MRSE were tested (two of them were ica+ and produced biofilm and one was ica- and did not produce biofilm). Infected fibrin clots were prepared by mixing 400 µL of human plasma, 125µL of human thrombin and 50 µL of MRSE at 106CFU/mL in a sterile siliconized tube containing a sterile monofilament line. Five fibrinclots per strain were performed and three experiments (in triplicates) were performed. After 24h-incubation at 37°C, the fibrin clots were washed and placed in a new tube containing either DAP at 25mg/L or 100mg/L either VAN at 25mg/L or 200 mg/L or no antibiotic. After 0h (control) and 24h of incubation, the fibrin clots were weighed, homogenized and plated on MH plates. Surviving bacteria (SB) were counted and expressed as log10 CFU per gram of fibrin clot. Results: Results were as follows: Mean ± SD log10 CFU/g of fibrin clot Strains Control DAP25mg/L MRSE1 ica+biofilm+ 10.0± 0.4 2.2 ± 0.1 a,c <2.0 ± 0.1 MRSE2 ica+biofilm+ 9.0 ± 0.4 4.5 ± 0.2 a,c 2.3 ± 0.1 2.2 ± 0.1 a,c MRSE3 ica- biofilma 10.0± 0.3 b DAP100mg/L a,c a,c a,c <2.0 ± 0.1 VAN5mg/L VAN200mg/L 9.0 ± 0.6 8.5 ± 0.3 b 6.1 ± 0.3 b 7.1 ± 0.3 6.3 ± 0.5 7.9 ± 0.3 Méthodes : Des patients ayant un choc septique à point de départ digestif ou pulmonaire ont été inclus prospectivement du 1/11/09 au 28/01/10 dans les services de réanimation du CHU de Nîmes. Pour être définitivement inclus, au moins un bacille à Gram négatif ou une bactérie anaérobie associé ou non à un cocci à Gram positif devait être isolé de prélèvements pulmonaires (aspiration bronchique, LBA, combicath) ou digestifs (Liquide péritonéal, ascite, bile, abcès) et sanguins. Les CMI du MEM ont été évaluées par E-tests selon les recommandations du CA-SFM. Résultats : 130 patients (90 hommes, âge médian 68 (1-100)) ont été inclus : 77 avaient un choc septique d'origine digestive et 53 d'origine pulmonaire. 210 souches ont été étudiées dont 110 entérobactéries (avec 60 Escherichia coli), 29 Pseudomonas aeruginosa et 18 anaérobies. Associés à ces bactéries, 43 cocci à Gram + ont été isolées dont 24 Enterococcus spp. et 14 Staphylococcus aureus (avec 8 souches résistantes à la méticilline (SARM)). Quarante quatre souches étaient des BMR (30% d'origine pulmonaire vs 16% d'origine digestive). Vis à vis du MEM : 100% des entérobactéries, 79% de P. aeruginosa (n=23) et 94% d'anaérobies (n=17) étaient sensibles (S) avec des CMI variant respectivement de 0,012-0,125, 0,064->32 et 0,012->32 µg/ml. Les 6 souches de P. aeruginosa résistantes aux MEM l'étaient également à l'imipénème. Parmi les cocci à Gram +, 65% (n=28) étaient S dont 13 Enterococcus sp. et 4 SARM. Conclusion : Par son action sur la majorité des bactéries à Gram – et des anaérobies isolée au cours de chocs septiques sévères, le MEM est une alternative thérapeutique dans le traitement probabiliste des infections sévères digestives et pulmonaires. 263/67A 2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX Activité du mécillinam chez Escherichia coli L. Calmette, C. Verdet, G. Arlet Laboratoire de Bactériologie, AP-HP, Hôpital Tenon, Paris, France Objectifs : Dans le contexte actuel de forte prévalence de souches d'Escherichia coli résistantes aux céphalosporines de 3ème génération (C3G), il est opportun d'évaluer la place du mécillinam dans le traitement des infections urinaires non compliquées. Le but de notre étude était : 1 - de mesurer la prévalence de la résistance au mécillinam chez des souches d'E. coli d'origine urinaire chez des patients non sondés, consultants ou hospitalisés à l'hôpital Tenon (Paris 20è). 2 - de mesurer l'activité du mécillinam chez des souches d'E. coli résistantes aux C3G génétiquement caractérisées. Méthodes : Pendant le 1er trimestre 2010, l'activité du mécillinam a été déterminée par un antibiogramme par diffusion (CA-SFM) chez 367 souches d'E. coli provenant d'urines non sondées. D'autre part, la concentration minimale inhibitrice (CMI) du mécillinam a été mesurée sur milieu solide chez 82 souches d'E. coli résistantes aux C3G isolées à la fin de l'année 2009. Le mécanisme de résistance a été analysé par PCR multiplex pour la recherche de gènes codant pour les enzymes CTX-M, TEM, SHV, OXA-1, DHA, CMY-2-like, ACC-1. Résultats : A l'hôpital Tenon en début d'année 2010, 32% des souches urinaires d'E. coli étaient résistantes au mécillinam (amoxicilline : 58%, ciprofloxacine : 18%, nitrofuranes : 1% et fosfomycine : 0,3%). Parmi les 82 souches E. coli résistantes aux C3G en 2009, 24% étaient résistantes au mécillinam. Parmi ces 82 souches, 90% produisent une CTX-M, 26% une OXA, 39% une TEM, 5% une céphalosporinase plasmidique (CaseP). La production d'une CTX-M, d'une OXA ou d'une CaseP n'est pas prédictive de l'activité du mécillinam à la différence de TEM. Conclusion : cette étude montre que, à Paris, le niveau de résistance d'E. coli au mécillinam est élevé et ne peut être utilisé en probabiliste dans le traitement des infections urinaires non compliquées, contrairement à ce qui est pratiqué dans les pays scandinaves et suggéré par une étude britannique (Wooton et al. JAC 2010; 65: 79-81). En revanche, la fosfomycine et les nitrofuranes conservent une bonne activité. b b c : P<0.001 vs controls. : P<0.05 vs controls. : P<0.05 vs VAN5mg/L and VAN200mg/L. Conclusion: 1. After 24h-incubation, SB were significantly lower in all fibrin clots treated by daptomycin whatever the concentration is. 2. Daptomycin has exhibited a better activity in fibrin clot against MRSE than vancomycin. Daptomycin could be the antibiotic of choice for treating severe infections. 150 RICAI, 2010 – Paris, France 2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX Purpose of the Study: The accuracy of MicroScan Dried Overnight Gram Negative panels for susceptibility testing of doripenem, a new carbapenem antibiotic, was evaluated using EUCAST interpretive breakpoint criteria. The EUCAST breakpoints differ from the FDA susceptible only breakpoints and both are shown below. CLSI breakpoints for doripenem for Enterobacteriaceae have been proposed but have not yet been published. Enterobacteriaceae - EUCAST: <1 S, 2-4 I , >4 R; FDA: <0.5 S. Pseudomonas species - EUCAST: <1 S, 2-4 I, >4 R; FDA: None. P. aeruginosa - EUCAST (included in Pseudomonas species); FDA: <2 S. Acinetobacter species - EUCAST: <1 S, 2-4 I, >4 R; FDA: None. A. baumannii - EUCAST (included in Acinetobacter species); FDA: <1 S. Methods: Doripenem MICs were determined on MicroScan dried test and CLSI frozen broth microdilution reference panels at three sites using fresh and stock clinical isolates. During the efficacy phase, 420 gram-negative bacteria (289 Enterobacteriaceae, 89 Pseudomonas species, and 42 Acinetobacter species) were tested. Inocula wre prepared using the turbidity method and both test and reference panels were read visually. All MicroScan panels were incubated at 35C for 18 + 2 hours. Frozen reference panels were also incubated at 35C for 18 + 2 hours for all organisms except Acinetobacter species for which panels were incubated 20 + 2 hours as recommended by CLSI. Results Obtained: In the efficacy phase, essential agreement of doripenem between test and reference results was 98.3% (413/420). Overall categorical agreement using EUCAST breakpoints was 98.3% (413/420). There were 6 (1.4%) minor errors (all P. aeruginosa), 1 (0.3% major errors (E. coli) and no very major errors. Conclusion: MIC results obtained using a MicroScan Dried Overnight Gram Negative panel correlate well with MIC results obtained using a CLSI broth microdilution reference method for testing doripenem with a variety of gramnegative bacteria. When EUCAST breakpoints are used for interpreting MIC results, categorical agreement is excellent. 265/67A 2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX Les fluoroquinolones (FQ), exposent particulièrement à la sélection de résistances bactériennes. La rationalisation de leur utilisation et l'analyse de leur consommation contribuent au bon usage des antibiotiques (AB). Une surveillance des consommations d'AB a été conduite en 2008 auprès de 861 établissements de santé (ES) volontaires dans le cadre du réseau national de surveillance ATB-RAISIN. Les consommations des AB dispensés en hospitalisation complète, étaient exprimées en nombre de doses définies journalières (DDJ) rapportées à l'activité pour 1000 journées d'hospitalisation (JH). Les FQ représentaient en 2008 14% des AB consommés dans les 861 ES, variant de 11% en hôpital psychiatrique à 21% en centre anticancéreux. L'ofloxacine était la plus consommée (5,5%) suivie de la ciprofloxacine (4%). Par secteur d'activité clinique, la consommation des FQ (taux global) variait de 9 DDJ/1000 JH en soins de longue durée, à 104 en médecine et 205 en réanimation. En réanimation, les consommations variaient selon le type d'ES : la ciprofloxacine représentait 54% des FQ dans les CHU et ES privés et 37% en CH. De grandes variations inter-ES étaient observées, en particulier pour la lévofloxacine. Parmi les 92 secteurs de réanimation de CH, les consommations de lévofloxacine variaient de 9 à 165 DDJ/1000 JH pour 50% des ES, et 10 secteurs de réanimation avaient une consommation supérieure à 260 DDJ/1000 JH. Pour les 432 ES ayant fourni des données en 2007 et en 2008, la consommation de lévofloxacine était plus élevée en 2008 (taux global 10 DDJ/ 1000JH en 2008 soit 2,6% de l'ensemble des AB), qu'en 2007 (8 DDJ/1000 JH, soit 2,2% de l'ensemble des AB). Dans les ES ayant recueilli des données de résistance bactérienne, une association était observée entre le niveau de consommation de fluoroquinolones et l'incidence de bactéries résistantes parmi P. aeruginosa, S. aureus et E. coli. L'analyse de la consommation des FQ, et son suivi dans le temps, complétée d'évaluations de pratiques utilisant les outils proposés par les sociétés savantes, doivent permettre d'améliorer l'utilisation de cette famille d'AB, efficaces mais exposant au risque de résistance bactérienne. La surveillance en réseau dans le cadre d'ATB-RAISIN permet un partage d'expérience dans cet objectif. 2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX In vitro antimicrobial efficacy of calcium hydroxide, mineral trioxide aggregate and injectable bone substitutes on bacteria found in endodontic healthcare-associated infections C. Dupas3-1, M. Huttepain3, A.F. Miegeville2, G. Potel2-1, P. Weiss3, J. Caillon2-1, M. Sixou4, G. Amador2-1 1 CHRU 2EA 3826 3INSERM UMRS 791, Nantes 4LU46, Toulouse, France Aims: Endodontic treatment of infected teeth consists in the removal of infected or potentially infected tissue inside the root canal system. This treatment includes both mechanical and chemical action. The persistence of bacteria is considered as an increased risk of failure. The aim of this study is to assess the antimicrobial effect in vitro of roots filling biomaterials - injectable bone substitute (IBS2) at pH 13 and IBS2 pH 12.4 associated to 5% Ca(OH)2 compared to mineral trioxide aggregate MTA and Ca(OH)2. The reference strains are Micrococcus luteus ATCC 9341 and Bacillus subtilis ATCC 6633. Healthcare-associated tested strains are Staphylococcus aureus ATCC 25923, Staphylococcus epidermidis ATCC 12228, Escherichia coli ATCC 25922 and Enterococcus faecalis ATCC 29212. Methods: These biomaterials were assessed by agar diffusion at pH 7.3. Inhibition zones around 4 mm diameter diffusion wells were measured and compared to a negative control (sodium chloride 9 g/L). Each test was conducted in 5 copies and read after 1, 2 and 3 days at 37°C incubation under aerobic conditions. Results: IBS2 pH 13 did not exhibit any antibacterial activity. IBS2 loaded with 5% calcium hydroxide showed minor antimicrobial activity (P<0.05) on all the strains except E. faecalis. Ca(OH)2 and MTA exhibit significant antibacterial activity on every tested strains, including E. faecalis. Conclusions: MTA and Ca(OH)2 appeared efficient to inhibit E. faecalis growth (P>0.05). The activity of calcium hydroxide is maximal for 24h, a contrario for MTA which exhibit significant time-dependent decrease. RICAI, 2010 – Paris, France 266/68A Utilisation des fluoroquinolones dans 861 établissements de santé en 2008 : données du réseau national ATB-RAISIN C. Dumartin2-1, F. L'hériteau5, M. Péfau1, X. Bertrand4, P. Jarno8, S. Boussat4, P. Angora8, L. Lacavé5, K. Saby4, A. Savey3, F. Nguyen3, S. Alfandari10, B. Schlemmer6, S. Touratier7, B. Coignard9, S. Maugat9, A. Carbonne5, A.M. Rogues2-1, A.T.T. Raisin9 1 CCLIN Sud-Ouest 2U657 Inserm, Université Bordeaux 2, Bordeaux 3CCLIN Sud-Est, Lyon 4CCLIN Est, Nancy 5CCLIN Paris-Nord 6Comité de suivi du plan national antibiotiques 7Pharmacie, GH Saint-Louis, Paris 8CCLIN Ouest, Rennes 9InVS, Saint-Maurice 10SPILF, Tourcoing, France 267/68A 2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX Enquête prospective sur la pratique de prescription (P) de la tazocilline® (TZP) à l'Hôpital Saint-Louis M. Tournoud1, C. Bouissou-Schurtz1, S. Touratier1, M. Lafaurie2 1 Pharmacie 2Référent anti-infectieux, Hôpital Saint-Louis, Paris, France Objectif : Face à l'augmentation constante de la consommation de TZP à l'hôpital St-Louis et dans le cadre de la politique de juste P des antibiotiques (ATB), une enquête sur les P de TZP a été réalisée avec pour objectif principal d'évaluer leur conformité en termes d'indication, adaptation du traitement à la documentation bactériologique et durée de traitement (TT). Méthodes : Les P de TZP étaient analysées de façon prospective à J1, à J3J4, et jusqu'à l'arrêt du TT sur une période de 5 mois. Les données étudiées étaient les suivantes : infection traitée, documentation microbiologique et iconographique, posologie de la TZP, durée du TT, motif d'arrêt et ATB associés. La conformité des prescriptions était analysée avec le référent antiinfectieux selon les recommandations de la littérature. Résultats : 78 P chez 45 hommes et 33 femmes, hospitalisés dans 16 services, ont été évaluées. L'âge médian des patients était de 59 ans (14-90 ans). Les principales indications étaient : neutropénie fébrile (33 cas, 42 %), pneumopathie (15 cas, 19 %), sepsis sévère (11 cas, 14%) infections intraabdominales (8 cas, 10%). Les infections traitées étaient documentées à l'initiation du TT dans 17% des cas et à J3-J4 dans 26 % des cas. Les principaux germes retrouvés étaient : E.coli (33 %), P.aeruginosa (9 %), K.pneumoniae (9 %) et E.agglomerans (9 %). La durée médiane de TT a été de 6 jours (1-23). Les indications étaient non-conformes dans 16 cas (20 %), la posologie dans 2 cas (2,5 %). L'adaptation du TT chez les patients ayant une documentation bactériologique était conforme dans 76 % des cas. Conclusion : L'enquête montre que dans la grande majorité des cas la TZP était prescrite en probabiliste, chez des patients neutropéniques. Les taux de conformité en termes d'indication du TT et adaptation à J3-J4 selon les données de l'antibiogramme étaient insuffisants. Un retour vers les prescripteurs avec actions correctives est nécessaire. 151 SESSIONS D’AFFICHES Posters Sessions 264/67A Multicenter evaluation of a MicroScan dried overnight Panel for susceptility testing of Gram-negative bacteria with doripenem using EUCAST interpretive breakpoints J. Hindler2, M. Lewinski2, J. Tjhio3, P. Schreckenberger3, S. Mirrett1, L.B. Reller1, M. Bacsafra4, K. Burtner4, G. Rensen4, B. Zimmer4, L. Mann4 1 Duke University Medical Center, Durham 2UCLA Medical Center, Los Angeles 3Loyola University Medical Center, Maywood 4Siemens Healthcare Diagnostics Inc, West Sacramento, États-Unis 268/68A 2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX 2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX État des lieux des prescriptions de fluoroquinolones (FQ) dans six services du Centre Hospitalier de Béthune (CHB) N. Gauthier2, S. Nguyen1 1 Infectiologie 2Pharmacie, Centre Hospitalier Germon et Gauthier, Béthune, France Introduction : Les données concernant la consommation d'antibiotiques dans les CHU en France proviennent le plus souvent des données de dispensation des pharmacies. Les enquêtes ‘antibiothérapie un jour donné' fournissent des données supplémentaires concernant les pratiques, notamment sur les indications d'antibiothérapie. 32 prescriptions consécutives de FQ ont été analysées lors d'une étude prospective observationnelle de mars à avril 2010 dans 6 services choisis pour leurs consommations élevées de FQ en 2009: Gastro-entérologie (6), Neurologie (5), Pneumologie (5), Chirurgie (6), Urgences (5), Réanimation (5). Etaient analysés : terrain du patient, choix de la molécule et administration, documentation microbiologique, adéquation des indications au référentiel d'antibiothérapie du CHB. Méthodes : Le 27/1/2009, tous les services d'hospitalisation du CHU de Rennes ont été audités par les externes de pharmacie avec l'appui des référents médicaux du CLIN. Critères d'inclusions: Patient présent à 0 h et recevant un traitement antibiotique à visée curative. Données recueillies: âge, sexe, date d'admission, comorbidité(s), indication, nature et date de début de l'antibiothérapie. Résultats : Sur les 1400 patients présents, 288 (20%) recevaient au moins 1 antibiotique, dont 116 (40,3%) pour une infection nosocomiale. L'âge moyen était de 59,2 ans, le sexe ratio F/M de 131/157 ; 72 patients (24,8%) étaient immunodéprimés, 32 (11,2%) présentaient une insuffisance rénale. Le score de Mac Cabe était de 1 ou 2 (maladie mortelle dans les 5 ans) chez 113 patients (39,3%). L'antibiotique avait été initié avec un délai médian de 1 jour (IQR 0-8) après l'admission, avec une durée médiane de 5 jours (IQR 1-8) au moment de l'enquête. Les principaux antibiotiques prescrits étaient l'amoxicilline-acide clavulanique (19%), l'ofloxacine (12%), l'amoxicilline (11%) et la ceftriaxone (11%); 34% des patients recevaient au moins 2 antibiotiques. Le site supposé de l'infection était respiratoire (31,2%), digestif (12,8%), et urinaire (10%). Conclusion : Cette enquête réalisée dans un CHU faible consommateur d'antibiotiques (15ème sur 19 en 2005; source: ministère de la santé), nous a permis de mieux cibler les pratiques d'antibiothérapie, notamment i) la prédominance de l'indication ‘respiratoire' ; ii) la fréquence des associations d'antibiotiques ; iii) le nombre important de comorbidités chez les patients traités. Suite à cette enquête, nous avons mené des campagnes de sensibilisation portant sur le bon usage des antibiotiques dans les pathologies respiratoires supposées infectieuses, et sur l'intérêt très limité des associations d'antibiotiques. Une nouvelle enquête sera réalisée en 2010 pour mesurer l'impact de ces campagnes. 269/68A 2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX Revue de pertinence des prescriptions d'imipénème dans un CHU : intérêt de l'index d'adéquation thérapeutique D. Navas6-2, D. Boutoille6-3, J.P. Talarmin3, C. Bretonnière6-4, P. Bemer1, G. Potel6, J. Caillon6-1, L. Moret5, C. Paille5, N. Asseray6 1 Laboratoire de Bactériologie 2Pharmacie Hôtel-Dieu et HME 3Service de Maladies Infectieuses 4Service de Réanimation Médicale 5Unité Qualité Risques et Evaluation, CHU de Nantes 6UPRES EA 3826. Thérapeutiques expérimentales et cliniques des infections, Faculté de Médecine, Nantes, France Dans le cadre de la promotion du bon usage des antibiotiques et de l'évaluation des pratiques professionnelles, la pertinence des prescriptions d'imipénem-cilastatine a été évaluée sur l'ensemble du CHU de Nantes. SESSIONS D’AFFICHES Posters Sessions 270/68A Enquête "antibiothérapie un jour donné" au CHU de Rennes (2009) : mieux connaître les pratiques M. Auffret4, A. Bergamasco4, F.X. Guillou4, M. Le Paih3, V. Jauffret3, F. Fourcault6, J.M. Chapplain4-3-2, S. Briand5, C. Michelet4-1-2, I. Cardiet5-2, P. Tattevin4-2 1 CLIN 2Commission Antibiothérapie 3Hygiène 4Maladies Infectieuses et Réanimation Médicale 5Pharmacie 6Pole Système Information Pilotage, CHU Pontchaillou, Rennes, France Toutes les ordonnances nominatives de cet antibiotique ont été recueillies en prospectif pendant 6 semaines consécutives. La pertinence de chaque prescription, fondée sur les données bactériologiques et cliniques, a été déterminée par un groupe pluriprofessionnel d'experts désignés d'une part, et par le calcul de l'index d'adéquation thérapeutique (IAT)* d'autre part. L'étude a porté sur 69 ordonnances nominatives d'imipénem, correspondant à 68 patients. L'imipénem était prescrit le plus souvent pour une infection d'origine nosocomiale et sans documentation bactériologique (76% et 60% des prescriptions respectivement). La durée moyenne du traitement était de 10 jours et la posologie médiane de 30 mg/kg/j. Un référent infectiologue a été consulté pour 31% des prescriptions. Une désescalade de l'antibiothérapie a été effectuée dans 37,9% des cas. 36.2% des prescriptions d'imipénem ont été jugées non pertinentes a posteriori par le groupe pluriprofessionnel d'experts, principalement pour les motifs suivants : l'indication (58.3%) (surtout en ophtalmologie), l'absence de désescalade (33.3%) ou la durée de traitement (16.7%). 75% de ces prescriptions concernaient un traitement probabiliste et 78,3% n'avaient pas fait l'objet d'un avis du référent infectiologue. L'IAT était en moyenne de 3.1 (min : 0 – max : 12). Les prescriptions jugées non pertinentes par les experts correspondaient à une valeur de l'IAT supérieure à 3. L'utilisation large et inadaptée des FQ expose au risque d'émergence de résistances. Le CHB a été confronté à une épidémie d'ERV et à des taux de SARM élevés. Un état des lieux des prescriptions des FQ a donc été décidé. La population était âgée (moy : 69 ans) avec 59% des patients atteints d'insuffisance rénale (IR). Les FQ prescrites étaient : ciprofloxacine (11/32 [34%]), lévofloxacine (10/32 [31%]), ofloxacine (9/32 [28%]), et norfloxacine (2/32 [6%]). Les FQ sont principalement utilisées en curatif (29/32 [90%], dont communautaire=17 et nosocomial=12), en 1ère intention (22/32 [69%]), en empirique (20/32 [63%]) et en association (25/32 [78%]). Les sites principaux étaient pulmonaires (15/32 [47%]) et urinaires (8/32 [25%]). A noter 3 prescriptions prophylactiques chez des cirrhotiques. Administration initiale : 28% par voie orale (VO) et 72% par voie intra-veineuse (IV). La VO était possible dès l'instauration pour 30% des traitements IV. La posologie était incorrecte dans 12 dossiers (10 surdosages sur IR, 2 sous-dosages). Une documentation microbiologique a été recherchée dans 27/29 cas (93%) des FQ prescrites en curatif. La prescription des FQ était fréquemment conforme aux recommandations dans les infections urinaires (7/8) et les pneumonies communautaires (9/11), contrairement aux pneumonies nosocomiales (2/4) ou aux infections digestives communautaires (0/2). Les durées de traitement étaient dans l'ensemble respectées. Cette étude a permis d'identifier des axes d'amélioration: sensibilisation à la VO si possible, adaptation posologique en cas d'IR et au référentiel d'antibiothérapie dans les pneumonies nosocomiales et infections digestives communautaires. Se pose la question de la répercussion de l'utilisation des FQ en prophylaxie chez le cirrhotique sur l'émergence de résistances. 271/68A 2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX Politique de bon usage des antibiotiques : succès et piste de progrès en 2009 dans 246 établissements de santé du Sud-Ouest de la France C. Dumartin1-2, M. Pefau1, B. Amadeo2, A.G. Venier1-2, A.M. Rogues1-2, P. Parneix1-2 1 CCLIN Sud Ouest 2U657 INSERM, Université Bordeaux 2, Bordeaux, France Des recommandations nationales pour le bon usage des antibiotiques (AB) dans les établissements de santé (ES) sont diffusées depuis 1996. Le centre de coordination de la lutte contre les infections nosocomiales du Sud-Ouest organise depuis 1999 une surveillance de l'utilisation des AB dont un objectif est de décrire les politiques de bon usage dans les ES et d'identifier les pistes de progrès. Un auto-questionnaire a été complété par 246 ES volontaires en 2009, soit 56% des ES de l'interrégion. L'instance chargée du bon usage des AB, en place dans 98% des ES, avait tenu au moins 3 réunions dans 62%. Un référent AB avait été désigné dans 92% des ES ; 42% étaient titulaires d'un des diplômes recommandés ; le temps médian consacré était d'une demijournée hebdomadaire. La dispensation des AB était contrôlée dans 81 % des ES. Pour 76%, le contrôle reposait sur un support de prescription avec durée limitée de dispensation, favorisant la réévaluation des traitements. Le temps pharmaceutique médian dédié à la dispensation était de 2 heures. La surveillance de la consommation d'AB et de l'écologie bactérienne était en place dans 99% et 92% des ES. Des recommandations d'antibiothérapie existaient dans 89%. La réalisation d'action de formation (32,5%), d'évaluation (66%), les moyens informatiques (moins de la moitié des ES) restaient les mesures les moins répandues. De nets progrès dans le nombre de mesures en place ont été réalisés, sans doute en lien avec la diffusion publique de l'indicateur ICATB, utilisé pour suivre la mise en œuvre de la politique nationale. Les évaluations de pratiques sont facilitées par la mise à disposition d'outils sur les thèmes prioritaires (antibioprophylaxie, réévaluation à 24-72h, pertinence des fluoroquinolones). Notre étude apporte des précisions complémentaires à ICATB sur les modalités pratiques des actions menées. Des progrès restent à accomplir en matière de formation des référents, de disponibilité, de systèmes d'information. Le développement d'équipes multidisciplinaires, des actions synergiques de type « bundle », la formalisation de collaborations inter-ES et avec les médecins libéraux pourraient constituer les prochains axes de travail pour améliorer le bon usage des AB et maîtriser les résistances bactériennes. Les résultats de ce travail pluridisciplinaire ont été à l'origine de la révision des protocoles d'antibiothérapie en ophtalmologie dans notre CHU et ont confirmé la nécessité d'améliorer la réévaluation précoce de l'antibiothérapie. Par ailleurs l'index d'adéquation thérapeutique s'avère être un outil intéressant pour la réalisation de ce type d'étude. * D.Navas, J.Caillon, G.Potel. Bon usage des antibiotiques à l'hôpital : Evaluation des pratiques professionnelles de prise en charge des pneumopathies communautaires. Presse Med. 2005 ; 34 : 1687-1695. 152 RICAI, 2010 – Paris, France 272/68A 2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX 274/68A 2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX Mesure de la réévaluation des antibiothérapies dans un centre hospitalier général E. Piednoir1, G.C. Borderan1, L. Mignot2, T. Six1, I. Lelievre3, F. Godde4 1 Commission des Anti-Infectieux 2Laboratoire de bactériologie 3Pharmacie 4Réanimation, CH Avranches Granville, Granville, France Suivi des prescriptions d'antibiotiques de première intention a l'hôpital Saint-André (C.H.U de Bordeaux) - Adéquation des prescriptions avec les recommandations B. Lahille, A. Bailly Minot, C. D'Artigue Lanta, A. Nardon, S. Lacassie, S. Pedeboscq, J.P. Pometan Pharmacie, Hôpital Saint-André, Bordeaux, France Objectifs de l'étude : La réévaluation des antibiothérapies (ATB) est un principe fondamental du bon usage des ATB et de la V2010. La SPILF a lancé en 2009 un audit sur ce thème. Conscient que les praticiens peuvent intégrer cette démarche sans la tracer, nous avons recherché des critères objectifs de non réévaluation (NR). Le but est de comparer ces 2 méthodes de mesure d'une même pratique. Introduction : Depuis 2001, l'hôpital Saint-André réalise une enquête de prévalence sur le suivi des prescriptions d'antibiothérapie en utilisant comme référentiel les protocoles rédigés par la commission des anti-infectieux du C.H.U. de Bordeaux. Elle a pour but d'évaluer les pratiques thérapeutiques en les comparants aux recommandations, de vérifier le suivi de ces recommandations et de réévaluer chaque année la pertinence des protocoles. Méthodes : Seules les ATB curative par voie générale et > 48 h sont incluses. Une prévalence, un jour donné, a été réalisée. Deux grilles (SPILF et CORA) ont été utilisées. La grille CORA, validée par la Comission Régionale des Antibiotiques de Basse Noramndie, recherche des critères de NR cliniques, biologiques et pharmacocinétiques. Un calcul du coeficient Kappa, a permis de mesurer la concordance entre ces 2 méthodes. Matériel et méthodes : L'enquête concerne les services de médecine interne, cancérologie, gastro-entérologie, dermatologie (178 lits en 2010). Pour chaque patient, l'enquête récapitule son identité, les facteurs de risques, l'origine de l'infection, la bactériologie et le traitement. Les prescriptions comparées aux recommandations selon trois critères (la molécule, la posologie et la voie d'administration) sont classées en quatre catégories : Résultats : Le jour de l'enquête, ce sont 56 ATB ont été incluses. Selon la grille SPILF, le taux de réévaluation est de 34 % vs 75% (CORA). Nous avons recensé 27 critères objectifs de NR : germe identifié résistant aux ATB (3); traitement > 7jours pour les aminosides (1); augmentation CRP (6); fièvre persistance (5); absence de relais per os (3), d'adaptation posologique (2), de désescalade (4), de dosage sérique (2) et de diffusion au site infectieux (1). Le coefficient Kappa est à 0,26 (faible); p=0,04. Enfin, ce sont 21 ATB pour lesquelles aucun critère objectif de NR n'a été identifié mais considérées comme NR selon la grille SPILF. Cette donnée peut nous permettre de mesurer l'écart entre une pratique probablement réalisée mais non tracée dans le dossier de soins. Schéma Totalement Respecté STR Conclusion : Cette étude nous a permis d'évaluer nos pratiques professionnelles en matière de réévaluation.d'antibiothérapie. Les deux méthodes nous apparaissent donc comme complémentaires dans l'étude de la réévaluation des antibiothérapies. L'action corrective menée a été de promouvoir auprès des cliniciens la nécessité de tracer ce qu'ils font et d'obliger via notre logiciel de prescription à une réévaluation à J3. Schéma Partiellement Respecté SPR (antibiotique différent mais de la même famille, ou voie d'administration différente ou posologie différente ou ajout d'une molécule) Schéma Différent SD (antibiotique de famille différente ou 2 critères sur 3 différents) Hors Protocole HP (schéma thérapeutique ne figurant pas dans les recommandations) Résultats - Discussion : Taux de patients sous antibiothérapie : 22% (n=40 patients). Infections nosocomiales : 6% en 2010 (2.7% en 2006). Répartition des infections : cutanées 28% (n=11), urinaires (IU) 20% (n=8), broncho-pulmonaires 15% (n=6), digestives 12% (n=5), bactériémie 10% (n=4), ORL 5% (n=2) et autres 10% (n=4). STR : 50% en 2010 (60% en 2006) SPR : 27% en 2010 (27% en 2006) imputables à : 273/68A 2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX Consommation des antibiotiques rapportée via les bilans standardisés de lutte contre les infections nosocomiales et relation avec l'indicateur ICATB, 2006-2008 S. Henard4, D. Rahib4, L. Leon4, B. Amadéo2, C. Dumartin1, P. Cavalié3, B. Coignard4 1 Centre de coordination de la lutte contre les infections nosocomiales du SudOuest 2Université de Bordeaux 2, Inserm 657, Bordeaux 3Agence Française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps), Paris 4Institut de veille sanitaire, Saint-Maurice, France changement par un antibiotique de la même famille 50% (par exemple le remplacement de la ciprofloxacine par l'ofloxacine dans les IU) ajout d'une molécule 40% modification de la posologie 10% SD : 7.5% en 2010 (5% en 2006), dans 2/3 des cas : IU dont l'ECBU n'a pas été pris en compte Conclusion : En 2010, l'enquête démontre 77% de concordance (STR + SPR) contre 87% en 2006. Ces résultats en léger recul montrent : la nécessité de réaliser plus régulièrement cette enquête de prévalence Pour décrire l’évolution de cette consommation entre 2006 et 2008 et étudier ses relations avec cette politique au sein des ES français, les données des bilans standardisés des activités de lutte contre les infections nosocomiales (consommations d’antibiotiques et indicateur ICATB) ont été analysées. Après validation, les tendances des consommations ont été étudiées par analyse linéaire pour données corrélées avec intercept aléatoire sur l’ES, ajustée sur le statut juridique et l’activité des ES. Après exclusion des ES non concernés par l’ICATB (7,2%), des valeurs nulles ou manquantes (21,2%) ou aberrantes (23,4%), l’analyse a porté sur 4062 observations (48,2%) sur 3 ans. La consommation globale d’antibiotiques était de 342,6 doses définies journalières (DDJ) pour 1000 journées d’hospitalisation (JH) sur la période et variait peu de 2006 à 2008. L’analyse multivariée montrait une augmentation de la consommation totale de 5,6 DDJ pour 1000 JH par an (p<0,001), avec une augmentation significative pour les pénicillines (+2,9 DDJ/1000JH par an), les céphalosporines, monobactams et carbapénèmes (+1,7), les aminosides (+0,1) ou les autres antibiotiques et glycopeptides (+0,4). Il existait une association positive entre consommation et score ICATB (en particulier sous-scores ICATB-action et ICATB-organisation), les ES ayant les politiques en faveur du bon usage les plus actives étant ceux qui consomment le plus. L’absence de diminution des consommations antibiotiques hospitalières retrouvée sur cette période est cohérente avec les données nationales de l’Afssaps, mais l’exclusion d’une part importante des données limite la portée de cette analyse. Les relations entre politique de bon usage et consommation restent difficiles à préciser, du fait d’un recul limité et de la nature composite de l’indicateur ICATB. Des analyses plus qualitatives ou ciblées sur certaines molécules ou sur des ES fortement prescripteurs restent à conduire pour préciser l’impact de l’amélioration de la politique antibiotique sur la nature et le volume des prescriptions. de présenter en réunion pluridisciplinaire les résultats aux prescripteurs de rappeler l'importance des recommandations et de les faire évoluer 275/68A 2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX Évaluation de la qualité des prescriptions de linézolide B. Glaser2, H. Chayé2, F. Bergot2, J. Grellet2, A.M. Rogues1 1 Hygiène hospitalière, CHU de Bordeaux, Groupe hospitalier Pellegrin 2Pharmacie, CHU de Bordeaux,Groupe hospitalier Pellegrin, Bordeaux, France Objectif : Evaluer les prescriptions de linézolide: indications thérapeutiques et exhaustivité des données nécessaires à sa dispensation. Méthode : Etude prospective de 3 mois menée par la pharmacie sur l'ensemble d'un établissement de 1500 lits. Prescription réservée aux médecins "seniors" sur justification et validation du référent en infectiologie. Deux formats de prescriptions sont à leur disposition : manuscrite ou informatique. Données recensées sur la prescription : date de prescription, nom du patient, sexe, forme galénique, posologie, service, référent en infectiologie contacté, indication, bactérie, sphère infectée. Le renseignement de ces données est nécessaire pour la dispensation du médicament. Recueil et analyse pharmaceutique des informations contenues sur les prescriptions. Résultats : 103 ordonnances ont été recensées. Dans la majorité des cas (59%) le linézolide est utilisé en traitement curatif probabiliste. Les indications concernaient dans 39% des cas un sepsis généralisé, dans 34% une infection osseuse et dans 16% une infection respiratoire. 4 traitements sur 10 étaient documentés ; ils concernaient des infections à cocci Gram+ Méti-R(23%), à Gram+ Méti-S et gram-( 9%) ou à Gram+ sans documentation de résistance(9%). La majorité des prescriptions manuscrites (63%) sont nonexhaustives par défaut du nom du référent en infectiologie(100% des cas) ou de l'indication(18%). Seules 5% des prescriptions informatiques étaient non exhaustives car le nom du référent en infectiologie faisait défaut. Les posologies et voies d'administration étaient conformes à l'AMM pour 100 ordonnances. Conclusion : L'informatisation des prescriptions permet d'améliorer l'exhaustivité car elle oblige le prescripteur à renseigner les informations RICAI, 2010 – Paris, France 153 SESSIONS D’AFFICHES Posters Sessions La surveillance de la consommation d’antibiotiques est un élément important de la politique nationale visant à en améliorer le bon usage. Plusieurs systèmes de recueil existent dans les établissements de santé (ES) français. demandées. Dans 1 cas sur 5, le linézolide n'était pas adapté aux infections en cause et son usage majoritairement probabiliste n'est pas attendu dans les recommandations officielles. Cependant, très peu de traitements sont donnés à des posologies inhabituelles et lorsque le cas se présentait, l'intervention pharmaceutique a permis une correction en accord avec le prescripteur. Une réunion d'information des prescripteurs sera effectuée par l'intermédiaire de la COMAI pour rendre compte de l'évaluation. 276/68A 2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX La réévaluation de l'antibiothérapie en EHPAD : comparaison de deux approches complémentaires A.L. Richard3-2, G.C. Borderan1, E. Piednoir1 1 Commission des Anti-infectieux, CH Avranches-Granville, Granville 2Pharmacie, Mortain 3Pharmacie, Hôpital Local, Villedieu les Poêles, France Objectifs de l'étude : Très peu de données sur la réévaluation des antibiothérapies en EHPAD sont disponibles; la particularité étant qu'ils sont prescrits par des médecins de ville. L'objectif de ce travail est donc d'évaluer cette pratique eu sein de 2 EHPAD dépendant de 2 hôpitaux locaux. Méthodes : Nous avons réalisé cet audit en incluant pour chaque EHPAD 30 dossiers consécutifs (recrutement prospectif). La réévaluation a été étudiée selon 2 approches : la méthodologie validée par le Comission Régionale des Anti-infectieux de Basse-Normandie (recherche de critères objectifs de nonréévaluation) et l'audit proposé par la SPILF sur ce thème (tracabilité de cette démarche). Les médecins prescripteurs de ces EHPAD ont été ensuite questionné à l'aide d'un outil testé et validé. Résultats : Dix antibiothérapies (17%) comportent au moins un critère objectif de non réévaluation (10 pour absence d'adaptation posologique à la fonction rénale, 2 pour absence de désescalade, 2 pour fièvre persistante, 2 pour maintient de la voie IV alors que voie orale possible), estimant ainsi le taux de réévaluation à 83%. Sur ces mêmes dossiers, avec la grille proposée par la SPILF, ce sont 6 cas (10%) où la réévaluation est tracée dans le dossier médical. Ces 2 approches nous ont permis de mesurer l'écart entre une démarche réalisée ET tracée dans son intégralité dans les dossiers de soins. Cet écart de 73% est plus important que celui estimé dans un CHG voisin qui retrouvait un taux de réévaluation selon les 2 méthodes de 75% et 34% respectivement. La raison pour laquelle les médecins ne réévaluent pas systématiquement leurs antibiothérapies est pour 62% d'entre eux, la crainte de « changer pas une équipe qui gagne». L'autre principal motif évoqué est une difficulté de passage systématique à J3 du fait de leur activité libérale. Conclusion : Cette étude a permis d'évaluer la pratique de la réévaluation en EHPAD et des médecins libéraux y exerçant. Les 2 approches nous ont permis de mesurer l'écart entre la réalisation d'une pratique et sa tracabilité dans le dossier patient. Il nous paraît donc nécessaire de promouvoir la réévaluation auprès des prescripteurs de ces EHPAD afin de les impliquer dans une culture du bon usage et de moindre usage des antibiotiques. 277/68A 2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX SESSIONS D’AFFICHES Posters Sessions Étude descriptive de l'utilisation des antibiotiques en obstétrique : du bloc obstétrical au post-partum A.F. Georgel1, S. Dubreucq2, O. Ruault2, C. Laurans3, D. Therby2, A. Vachée1 1 Bactériologie 2Gynécologie-Obstétrique 3Hygiène et Infectiologie, CH de Roubaix, Roubaix, France Le risque infectieux ne doit pas être négligé lors de l'accouchement et du postpartum. Cependant, la prescription d'antibiotiques doit être justifiée et suivre les recommandations. L'objectif de l'étude est d'évaluer l'application des protocoles d'antibioprophylaxie et les prescriptions d'antibiotiques en post partum. L'étude a été menée pendant 3 mois (janvier à avril 2010) à la maternité du Centre Hospitalier de Roubaix. Ont donc été incluses toutes les femmes recevant des antibiotiques de leur entrée au bloc obstétrical jusqu'à leur sortie de la maternité à l'exception de l'antibioprophylaxie liée à une césarienne ou au dépistage de Streptococcus agalactiae. Sur 673 accouchements pour la période, 98 femmes ont reçu des antibiotiques (15%). En antibioprophylaxie, les recommandations sont appliquées pour la RPM≥12h, les manœuvres endoutérines et l'hyperthermie (≥38,5°C) pendant le travail à 61%, 96% et 50% respectivement. Cependant, l'antibioprophylaxie est prolongée pour 12 patientes sans être justifiée pour 9 d'entres elles. Pour les autres, la poursuite correspond au protocole d'hémorragie de la délivrance. Concernant l'antibiothérapie, 9 patientes reçoivent une antibiothérapie non justifiée en post partum. Pour les infections urinaires, 8/26 (31%) sont traitées en l'absence de symptômes cliniques ou de bactériurie et 11/18 (61%) dont le traitement est justifié suivent les recommandations. 16 femmes ont été traitées pour endométrite du post partum avec des critères cliniques justifiés. 94% ont été traitées par Augmentin®. Par contre, les durées et les modalités de traitement sont très variables (7 à 15 jours). Peu de facteurs de risques associés à l'endométrite ont été mis en évidence exceptée la césarienne retrouvée dans 50% des cas. L'antibioprophylaxie est relativement bien suivie. Cependant, elle est poursuivie dans 16% des cas en dehors des recommandations. 30% des antibiothérapies instaurées en post partum ne sont pas conformes aux recommandations. Pour l'endométrite dont le diagnostic clinique reste subjectif 154 en post-partum, l'utilisation de l'Augmentin® semble être acquise, restant à harmoniser la durée de traitement. 278/68A 2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX Perfusion continue d'amoxicilline : suivi thérapeutique pharmacologique ou pas ? G. Deslandes1, R. Bouquié1-4, F. Floch3, J.P. Talarmin2, E. Dailly1-4, P. Jolliet1-4 1 Service de pharmacologie clinique 2Service des Maladies Infectieuses, CHU Hôtel Dieu 3Clinique cardiologique et des maladies vasculaires, Institut du thorax 4EA 4275 Biostatistique, Recherche Clinique et Mesures Subjectives en Santé, Faculté de Médecine Pharmacie,, Université de Nantes, Nantes, France Objet de l'étude : Le Suivi Thérapeutique Pharmacologique (STP) ne fait pas partie des recommandations d'utilisation de l'amoxicilline. Cependant, lors d'administration de fortes doses en perfusion continue IV et notamment dans le traitement des endocardites infectieuses, une adaptation de posologie est nécessaire et ce plus particulièrement chez le patient insuffisant rénal. (Clcreat <60ml/min, de 1 à 6 g / 24H). Notre étude met en parallèle la dose administrée, la fonction rénale (Clcreat) des patients et la détermination par HPLC de la concentration d'amoxicilline plasmatique à l'équilibre (Css). Méthodes : Analyse rétrospective sur 12 mois de patients traités pour des endocardites infectieuses par des perfusions continues d'amoxicilline + bolus de gentamicine et ayant bénéficiés d'au moins une détermination de la Css d'amoxicilline. Les variables relevées sont : âge, sexe, poids, créatinine, germe isolé, CMI, dose d'amoxicilline, concentration plasmatique d'amoxicilline à l'équilibre. Résultats obtenus : moyenne [min – max] 36 patients ; 90 dosages (1 à 5/patient) ; Posologie 150mg/kg [50 – 244] ; Age : 66 ans [17 - 89] ; Poids : 72 kg [47 - 92] ; Clcreat 74mL/min [15-163] ; dosages 73 mg/L [10 - 350] Pour une même dose de 150mg/kg, la concentration plasmatique moyenne est de 60 mg/L avec des extrêmes allant de 17 à 236 mg/L. Les corrélations calculées entre les Css et Clcreat (r²=0.32) ou entre la Clcreat et clairance de l'amoxicilline (r²=0.62) sont faibles. Les concentrations plasmatiques sont significativement plus élevées (p<0.05)chez les patients dont la clairance de la créatinine inférieure à 60 mL/min. Conclusion : L'influence de la fonction rénale sur l'élimination de l'amoxicilline, la disparité des concentrations mesurées pour une même dose administrée, la difficulté de prédire la Css à partir de la dose administrée et de la fonction rénale, la gravité de l'infection ainsi que la toxicité potentielle à fortes doses justifient l'indication du STP de l'amoxicilline dans le cadre des infections sévères. 279/68A 2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX Longueur de la chaîne alkyl et activité antibactérienne/cytotoxicité chez une famille de composés bis-thiazoliums-alkanes M. Boisbrun2, S. Fontanay1, C. Giffart2, B. Thomas2, Y. Chapleur2, C. Finance1, R.E. Duval1 1 GEVSM 2SUCRES, SRSMC, Nancy-Université, CNRS, Nancy, France Objet de l'étude : Au sein des antibiotiques et surtout des antiseptiques, les molécules cationiques occupent une place importante ; l'idée à l'origine de leur mécanisme d'action étant une interaction entre charges positives et charge globalement négative de la paroi bactérienne. Diverses structures existent, parmi lesquelles, l'hexamidine et la chlorhexidine, avec comme point commun une chaîne alkyl centrale à 6 carbones. Les objectifs de notre étude sont d'évaluer l'influence de la longueur de la chaîne alkyl à la fois sur l'activité antibactérienne, et sur la toxicité sur cellules eucaryotes d'une famille de composés bis-thiazoliums-alkanes (n = 4 à 12). Méthodes : Les CMI ont été déterminées sur 5 souches de référence (E. coli ATCC 25922, S. aureus ATCC 25923 & ATCC 29213, E. faecalis ATCC 29212 et P. aeruginosa ATCC 27853). L'effet sur cellules eucaryotes (HaCaT), a été aussi évalué, par un test de viabilité MTT et un test de cytotoxicité Rouge Neutre. Résultats : Pour la majorité des molécules testées (avec une chaîne alkyl, n = 4 à 11), les CMI sont toutes ≥256 mg/L quelques soient les souches testées. Une bien meilleure activité est obtenue pour le composé avec la chaîne alkyl la plus longue (n = 12) ; avec des valeurs de CMI = 16 mg/L pour E. coli et les 2 souches de S. aureus. Dans le même temps, nous observons une absence totale d'activité sur E. faecalis et P. aeruginosa (≥256 mg/L). Concernant la toxicité sur cellules eucaryotes, elle croît avec la longueur de la chaîne. La toxicité augmente avec le temps d'exposition, quelque soit la molécule considérée. Les index de sélectivité sont relativement faibles pour toutes les molécules. Conclusion : La longueur de la chaîne alkyl joue non seulement sur l'activité antibactérienne mais aussi sur la toxicité. Des études ont déjà été menées sur des composés de structure comparable (RICAI 2007, résumé 498/71; RICAI 2008, résumé). L'ensemble de ces données nous permet de conclure à l'importance de la longueur de la chaîne mais aussi sur l'importance de la nature du groupement cationique, dans les relations activité/toxicité. RICAI, 2010 – Paris, France 2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX Background: Antibiotic Lock Technique (ALT) maintains catheters' sterility in high risk patients with long term parenteral nutrition. In our hospital, locks are prepared in the pharmacy laminar air flow cabinet: vancomycin [V] teicoplanine [T] amikacin [A] & gentamicin [G], with concentration in adequation with CMI. In order to insure patient safety and to avoid underdosed locks administration, qualitative and quantitative assays are realised prior to their release. The aim of this study was to develop a new alternative and unique quantitation technique for the 4 antibiotics, using a FTIR/UV derivative multispectral analysis, compared the reference Immunochemical (T, A) and HPLC for (V, G) techniques. Material & methods: Chemicals calibration: V (Sandoz), T (Sanofi-Aventis), A (Winthrop) and G (Panpharma) solutions prepared in saline. FTIR/UV derivative analysis conditions: Module (Microdom® France) 1.2ml samples directly injected. Quantification Studies including identifying IR and/or UV spectral regions that intensities correlates with concentration and linearity studies. The method was validated for each ATB regarding ICH criteria. Correlation study to references techniques : 30 samples of each ATB (3 conc. Levels) were simultaneously analysed by FTIR/UV and the reference method : [V] & [G] HPLC analysis: Shimadzu (SPD-M10A DAD). Column: Lichrocart®RP18 flow rate: 1.5mL/min UVmax : 280nm [V], 260nm [G]; Retention time: 3 min [V] and 18 min [G]. [A] & [T] Immunochemical analysis: Particle-Enhanced-Turbidimetric Inhibition ImmunoAssay (PETINIA) performed on XPAND® automate. Statistics: Statistical analysis were performed the one-way ANOVA test (p<0.05). Results were expressed as mean ± SD (RSD<15% considered as acceptable). Correlation study used Pearson factor and Wilcoxon signed-rank test. Results: V was quantified using 275nm to 281nm UV band. The other were quantified using IR & UV: G (IR: 1095- 1114 cm-1; UV 247-258nm), T (12301281cm-1 & 278-282nm) and A (1091-1114 cm-1 & 208- 212nm). Linearity was assessed using MLR modelling for V, G, A and PLS modelling for T due to complexity of Targocid®. For all ATB, the method was linear (R²=0.989 to 0.999) precise intraday (CV% : 2.9 to 7.1) and interdays (CV% : 2.9% to 5.1%). Compared to the reference methods, the FTIR/UV assay appeared tightly correlated, with Pearson factors varying from 98,6% to 99,1%. Conclusion: We developed a new reliable analysis technique for antibiotics quantitation in ALT using an original association of FTIR and UV analysis, permitting a short time analysis to identify and quantify the studied antibiotics. 281/69A 2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX Détection rapide des salmonelles directement à partir de prélèvements cliniques K. Sparbier1, U. Weller2, C. Bogen2, M. Kostrzewa1, P. Mogabure3 1 Bruker Daltonik GmbH, Brême 2Laboratoire Bogen, Cologne, Allemagne 3Bruker Daltonique, Wissembourg, France Introduction : Lesinfections à Salmonelle causent des diarhées sévères. La detection des échantillons positifs prennet jusqu'à 2 jours avec les procédures standard. Des approches plus rapides sont nécessaires pour commencer plus tôt la thérapie adaptée mais aussi pour un meilleur contrôle épidémiologique. L'objectif de ce travail a été de développer une approche rapide de détection des Salmonelles. Matériel et méthodes : Une petite part de fécès est incubé sur un milieu sélectif, par exemple un bouillon sélénite, pendant 20h à 37°C. ensuite, 150µL du haut du surnageant de culture est prélevé et 1 mL d'eau déionisée est ajouté. Les bactéries sont collectées par centrifugation à 13 000 rpm. Les culots sont resuspendus dans 1 mL d'eau et recentrifugé. Cette étape est répétée un nouvelle fois. Après séchage à l'air, le culot est lysé dans 30 µL d'acide formique (70%) et 30µL d'acétonitrile. Après centrifugation, 1 µL du lysat est déposé sur une cible MALDI polie, séchée à l'air et la matrice (HCCA) est déposée. Ensuite, les échantillons sont analysés par MALDI-TOF SM. L'analyse des spectres est réalisée par la solution logicielle MALDI Biotyper. Résultats : Des essais utilisant des selles ensemencées artificiellement ont été réalisés pour développer la méthode. Ils ont donné des identifications réussies jusqu'à une concentration en salmonelles de 800 cfu/mL (après isolation à partir du bouillon d'enrichissement). Ensuite, cette méthode a été appliquée à des échantillons de routine et comparée aux pratiques standard. Durant une période de 3 mois environ 1200 échantillons ont été anlysés en parallèle de la méthode standard. Au total, 11 échantillons positifs ont été identifiés. 10 étaient positifs par MALDI Biotyper en utilisant cette nouvelle approche. Seulement 1 échantillon, contenant très peu de salmonelles, n'a pas été détecté. Même si elle doit être améliorée, cette nouvelle méthode peut potentiellement réduire ou supprimer la nécessité d'une inoculation directe sur boîte des échantillons de selles. 282/69A 2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX Intérêt de la PCR pour la détection de Shigella dans les selles en pédiatrie M.F. Prère, A. Fabre CHU, Laboratoire de bactériologie-hygiène, Toulouse, France Les Shigella arrivent très loin derrière les Salmonella et les Campylobacter dans les étiologies des gastro-entérites aigues bactériennes de l'enfant dans notre laboratoire. Cependant leur rareté ne doit pas nous dispenser d'optimiser leur détection. Notre objectif a été d'évaluer l'avantage du dépistage par PCR sur la seule culture. L'étude de cette évaluation a porté sur 2 années (2008 et 2009). La recherche systématique du gène ipaH par PCR a été effectuée parallèlement à la coproculture classique sur la flore fécale de 2100 enfants. Ces enfants, majoritairement ≤3 ans, avaient été hospitalisés pour un syndrome diarrhéique. Les résultats ont été remarquables: par PCR 18 cas positifs ont été obtenus, dont seulement 2 cas de culture de Shigella positive. Après information de la positivité de la PCR, la recherche de souches de Shigella a été re-entreprise pour les 16 cas pour lesquels la culture n'avait pas détecté de Shigella et finalement dans 14 cas une souche de Shigella a été trouvée. Dans les 2 cas sans isolement de souche il y avait une forte probabilité de présence de Shigella (par rapport à un E.coli enteroinvasif qui possède également le gène ipaH) du fait de l'isolement d'une Shigella dans un cas dans une hémoculture associée, et dans l'autre cas dans la coproculture d'un enfant de la fratrie. Dans tous les cas l'extrême rareté des colonies de Shigella au sein des colonies d'enterobactéries présentes sur les boites de culture et la production de betagalactosidase par les Shigella sonnei (10 cas contre 6 S. flexneri) rendaient le dépistage difficile. Nous avons trouvé comment améliorer la distinction des colonies de Shigella. La difficulté du diagnostic de Shigellose chez les enfants provient de la faible quantité de Shigella trouvée dans la coproculture, sans rapport avec l'importance de la symptomatologie. Elle justifie le recours à une technique de dépistage par PCR. 283/69A 2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX Apport de la recherche de l'antigène Campylobacter sur les selles de patients arrivant aux urgences d'un hôpital : étude préliminaire P. Honderlick, P. Cahen, J. Gravisse Microbiologie, Hôpital Foch, Suresnes, France 50 selles diarrhéiques de patients consultant aux urgences pour « troubles intestinaux » aigus ont été étudiées par coproculture et/ou parasitologie standards en fonction du contexte. Pour le volet bactériologique, les Salmonelles, Shigelles, Campylobacter et Clostridium difficile ont été recherchés systématiquement par méthode de culture classique avec milieux de cultures spécifique (SS – Hektoen – Chromagar Salmonella Campylobacter – Clostridium) . La prévalence des Campylobacter est vraisemblablement sous estimée en France comme le remarque de manière récurrente le rapport annuel d'activité du Centre National de Référence des Campylobacter et Hélicobacter. Nous avons à compter de ce printemps 2010 ajouter à nos pratiques le test rapide immunoenzymatique Méridian ImmunocardSTAT CAMPY pour ces 50 échantillons de manière à essayer d'améliorer notre recherche des Campylobacter. Parmi ces 50 patients, 2 Salmonelloses ont été diagnostiquées (1 S. typhi, 1 S. enteritidis) et 4 Campylobacter jejunii ont été cultivés à partir de ces selles. Pour ces 4 patients le test rapide de détection de l'antigène spécifique de l'espèce Campylobater a été franchement positif et a permis un diagnostic en moins d'une heure après l'arrivée de la selle au laboratoire. Ainsi nous avons pu fournir un résultat avec le patient encore présent aux urgences pour 3 d'entre eux. Pour le dernier cas, cette détection antigénique a permis de recontacter très rapidement le patient qui était sorti vers son domicile avec une ordonnance de fluoroquinolone prescrite de manière empirique. Ce choix a été revu après le diagonostic évoqué de campylobactériose au profit de l'érythromycine cela au vu de l'évolution de la résistance des Campylobacter aux quinolones (cette souche était effectivement ofloxacine résistante). Ce test rapide et très simple de recherche de l'antigène Campylobacter directement à partir des selles a permis dans tous les cas d'évoquer cette infection bactérienne au minimum 48h avant la disponibilité des données de la culture. Dans un seul de nos 4 cas l'examen direct permettait aussi une orientation vers ce genre bactérien. Dans cette étude préliminaire, ce test n'a pas montré de discordance avec la culture mais le corollaire est donc qu'il n'a pas montré de supériorité diagnostique comparé à la culture. Par contre, la rapidité d'obtention du résultat a contribuée clairement à une meilleure prise en charge des patients infectés par un Campylobacter sp. en permettant une adaptation de l'urgentiste rapide et efficiente au diagnostic microbiologique. Conclusion : Dans la grande majorité des cas cette nouvelle approche permet la detection des Salmonelles après 1 jour d'incubation dans un milieu sélectif. Elle a le potentiel de réduire le temps de détection des Salmonelles dans les selles. RICAI, 2010 – Paris, France 155 SESSIONS D’AFFICHES Posters Sessions 280/68A A new FTIR / UV-derivative method for antibiotic locks quantitation : Comparison to immunochemical and chromatographic reference methods G. Sayet, M. Ben Reguiga, M. Sinegre Service Pharmacie - Unité de Contrôles Pharmaceutiques, APHP-Hopital Beaujon, Clichy, France 2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX 284/69A La résistance aux macrolides chez Campylobacter : avantage ou inconvénient ? S. Zeitouni1, M. Andraud1, G. Ermel2, N. Rose1, I. Kempf1 1 ANSES, UMB, Ploufragan 2Université de Rennes I, CNRS, UMR 6026, Rennes, France Campylobacter est une cause bactérienne majeure de gastro-entérites humaines. Lorsqu'une antibiothérapie est nécessaire, les macrolides sont des molécules de choix pour traiter les campylobactérioses, mais des souches résistantes sont isolées chez l'homme et chez le poulet, principal réservoir de cette bactérie. Cette étude évalue, in vitro et in vivo, le coût biologique (CB) de la résistance aux macrolides chez Campylobacter jejuni (Cj) et Campylobacter coli (Cc) Des mutants résistants à l'érythromycine de Cj et Cc sélectionnés in vitro par culture sur milieux supplémentés présentent des mutations, dans les gènes rrlA, rrlB et rrlC codant les ARNr23S et/ou rplD et rplV codant respectivement les protéines ribosomales PL4 et PL22. In vitro, le suivi de la cinétique bactérienne pendant 48h n'a pas montré une différence de croissance entre la souche sauvage et le mutant correspondant. Lors de culture en compétition entre WT et mutants, une différence de croissance au profit des souches WT est observée pour Cj et Cc ; pour Cj, après 8 jours de croissance en compétition, le mutant résistant est exclu par la WT. Les souches WT et leurs mutants respectifs sont inoculés au poulet, soit séparément, soit en compétition. Des prélèvements fécaux sont collectés, pour analyser la colonisation et la diffusion des souches WT et /ou leurs mutants résistants. Les coefficients de diffusion sont calculés. Pour Cj, les titres fécaux de la souche WT sont toujours plus élevés que ceux du mutant. Chez les animaux co-inoculés, le mutant parait exclu par la souche WT 15 jours après infection expérimentale. Les coefficients de diffusion de la souche WT et du mutant sont toutefois similaires. Pour Cc, aucune différence de colonisation ou de diffusion n'est observée entre la souche WT et son mutant résistant. La résistance aux macrolides induit un CB in vitro chez Cj et chez Cc. Toutefois, chez le poulet, le CB n'est observé que chez Cj, ce qui parait cohérent avec la moindre prévalence de la résistance aux macrolides chez Cj comparé à Cc. La recherche des mutations compensatoires est en cours Gènes rrlA rrlB rrlC 126 (Cj / wt) - - - 126m (Cj / mutant) - A2074C - - - - Souches 454 (Cc / wt) 454m (Cc / mutant) 285/69A SESSIONS D’AFFICHES Posters Sessions CMIs (µg/mL) A2075G A2075G A2075G rplD rplV ERY TYL AZM - - G221A - - - - 2 16 32 Conclusion : Notre étude souligne les risques de récidive et les difficultés du traitement des infections à Campylobacters chez les patients immunodéprimés. Les profils de sensibilité obtenus vis-à-vis des trois carbapénèmes testés suggèrent un mécanisme de résistance par imperméabilité qui ne semble pas lié à une perte de porines. L'étude s'oriente actuellement vers l'étude qualitative des protéines majeures de la membrane externe. 286/70A 2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX Profil épidémio-clinique de l'infection à VIH à Sidi-Bel-Abbés (Algérie) sur une période de deux ans N.F. Tabet-Derraz, S. Bestaoui, F. Bouanani Maladies Infectieuses, CHU Hassani AEK, Sidi-Bel-Abbés, Algérie Introduction : L'infection à VIH est en flambée actuelle à l'ouest algérien notamment dans la région de Sidi-Bel-Abbès. Objectifs : Décrire les aspects épidemiocliniques de l'infection VIH dans notre région. Méthodes : Etude transversale descriptive menée au service des Maladies Infectieuses du centre hospitalo-universitaire de Sidi-Bel-Abbès, durant une période de deux ans de Décembre 2007 à Décembre 2009 sur les cas d'infection à VIH/SIDA. Résultats : Quatre vingt treize cas ont été colligés, 50 cas étaient de sexe masculin avec un sex ratio de 1,16 .Toutes les tranches d'âges étaient touchés avec un maximum entre 25 et 40 ans. La contamination étaient autochtones dans 93%.et le mode sexuelle était retrouvé dans 92% .La découverte du VIH était suite pour la plupart des cas à une infection opportuniste traité dans 62% des cas .Parmi ces infections, la tuberculose reste la plus importante (12%) suivie par la pneumocystose pulmonaire (08%) la cryptococcose neuroméningée (02%). les néoplasies étaient également retrouvé dans (08%) cas. La leishmaniose viscérale a été diagnostiquée et traité chez 05 hommes. Le pourcentage de décès avant l'introduction des antirétroviraux était de (07%).La durée moyenne de l'hospitalisation était de 16 jours. Conclusion : L'infection à VIH -SIDA est répondue dans la région de Sidi-BelAbbès, toutes les tranches d'âge sont pratiquement touchées. Malgré cela la méconnaissance de cette maladie subsiste toujours à l'heure actuelle par manque d'information et de formation 287/70A 2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX Effect of storage conditions on human immunodeficiency virus type 1 viral load measurements in plasma I. Mathlouthi, I. Fodha, S. Kacem, I. Aguir, N. Boujaafar, A. Trabelsi Laboratory of Microbiology, UR06/SP20 - CHU Sahloul, Sousse, Tunisie >64 128 256 8 32 32 >64 >1024 >512 2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX Bactériémies récidivantes à Campylobacter jejuni chez un patient présentant une agammaglobulinémie congénitale avec sélection in vivo d'une résistance aux macrolides puis aux carbapénèmes N. Liassine4, V. Dubois2, C. Van Delden7, A. Perrier6, E. Siffré1, L. Coulange2, M. Andres2, C. Quentin2, F. Mégraud3-1, J.F. Balavoine5, P. Lehours3-1 1 CNR des Campylobacters et des Hélicobacters, CHU Pellegrin 2CNRS-UMR 5234 3INSERM U853, Université Victor Segalen Bordeaux 2, Bordeaux, France 4Dianalabs 5Service d'Immunologie Clinique, Faculté de Médecine de Genève 6Service de Médecine Interne Générale 7Service des Maladies Infectieuses, Hôpitaux Universitaires de Genève, Genève, Suisse Objet de l'étude : Un patient de 40 ans présentant une agammaglobulinémie congénitale, a développé des épisodes de cellulite cutanée associés à des isolements répétés de Campylobacter jejuni d'hémocultures et de selles. La première souche isolée était sensible à l'érythromycine et aux carbapénèmes. Deux mois après un traitement à l'azithromycine, une souche résistante aux macrolides a été isolée. Un traitement par ertapénème a permis d'améliorer l'état du patient, mais deux mois plus tard un nouvel épisode de bactériémie avec une souche de C. jejuni résistante à l'ertapénème survenait. Aucune récidive n'a été constatée après 2 cures successives d'un traitement par imipénème et gentamicine associé à une décontamination digestive à la néomycine. Le but de cette étude était de démontrer l'identité moléculaire de ces souches et d'investiguer le mécanisme de la résistance inhabituelle, pour des Campylobacters, aux carbapénèmes. Méthodes : 7 souches de C. jejuni (3 isolées d'hémocultures et 4 de selles), ont été analysées. L'identification d'espèce a été effectuée par spectrométrie MALDI-TOF, le typage moléculaire par PCR-RFLP du gène fla. La sensibilité aux antibiotiques a été réalisée par diffusion en milieu gélosé et par la mesure des CMI par E-test pour l'ertapénème, le méropénème et l'imipénème. Une étude des profils d'expression des protéines de la membrane externe a été réalisée. Résultats : Les 7 souches présentaient une identité moléculaire clonale. Les CMI obtenues sur les souches sensibles et résistantes étaient respectivement pour l'imipénème 0,032 (S) et 0,19 mg/L (S), le méropénème 0,16 (S) et >32 (R) mg/L et l'ertapénème 0,094 (S) et >32 (R) mg/L. Les souches ne présentaient pas de différences significatives de leurs profils d'expression des 156 protéines de membrane externe. Background and aims: Accurate quantification of Human Immunodeficiency Virus Type 1, also referred to as HIV-1 viral load testing, is essential for effective management of HIV-1 infected patients. Stability of cell-free HIV-1 RNA is variably affected by several blood collection parameters, including plasma storage temperatures. However, comprehensive data that define specimen storage requirements essential to establishing optimal parameters for viral load testing are not yet available. To address these issues, we evaluated the effect of 24 hours storage at +4°C on plasma HIV-1 RNA levels. Methods: Twenty whole blood samples anticoagulated with EDTA were collected from 20 HIV-1 untreated seropositive subjects. Plasma obtained after centrifugation were aliquoted in 2 tubes, both immediately frozen at -20°C until testing. Determination of HIV-1 viral load was realized immediately after defrosting for the first aliquot, whereas the second aliquot was kept 24h at +4°C before testing. HIV-1 RNA levels were determined using the the Roche COBAS AmpliPrep/COBAS TaqMan HIV-1 version 2.0 viral load test. Results: All the samples with or without storage at +4°C were positive for the quantitative RT-PCR. The mean log10 copies/ml viral loads were 3.89 without storage at +4°C (range, from 2.13 to 6.38) and 3.77 after 24h storage at +4°C (range, from 1.8 to 5.73). The HIV-1 RNA levels in the 20 plasma samples had a mean decrease after 24 hours storage at +4°C of 0.118 log10 copies/ml. The decreases in RNA titers were >0.300 log10 copies/ml for 3/20 plasma samples, and even >0.500 log10 copies/ml for one of them. Conclusion: Plasmas collected and stored at -20°C for HIV-1 viral load testing and kept 24 hours at +4°C after defrosting can present a remarkable reduction of the viral load. Plasma samples should better be tested immediately after defrosting. 288/70A 2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX Efficacité du cotrimoxazole dans le traitement curatif de la toxoplasmose cérébrale chez lez personnes vivant avec le VIH N. Mouffok, F.Z. Bensadoun, A. Kouiad Belkadi, F. Razik, A. Benabdellah Maladies Infectieuses, Oran, Algérie Introduction : La toxoplasmose cérébrale es une parasitose due au Toxoplasma gondii, à manifestations neurologiques redoutables chez les immunodéprimés. Le traitement curatif classique est basé sur l'association pyréméthamine et sulfaméthoxazole, molécules pas toujours disponibles. Objectif : Démontrer l'efficacité du Cotrimoxazole dans le traitement curatif de la toxoplasmose cérébrale chez les patients vivant avec VIH (PVVIH). RICAI, 2010 – Paris, France Résultats : 68% des patients sont de sexe masculin (Sex Ratio= 2,1) ; l'âge moyen est de 36 ans. La toxoplasmose cérébrale était révélatrice du SIDA dans 32% des cas et la première infection opportuniste dans 16 % des cas. Les manifestations cliniques étaient : céphalées fébriles 36%, déficit focal neurologique 32%, convulsion 12%, troubles de conscience 20%. 100% des malades avaient des anticorps IgG sans les IgM; et 8% avec les IgM. Les lymphocytes totaux étaient inférieurs à 800/mm3 chez 80%. Le scanner cérébral était en faveur de la toxoplasmose chez tous les malades. Le diagnostic présomptif de toxoplasmose cérébrale était retenu chez ses malades en fonction des critères cliniques et paracliniques citée .le traitement préconisé était le cotrimoxazole vu sa disponibilité,t son coût et l'expérience du service. La durée du traitement est de 21 jours. L'évolution était favorable chez 88% avec régression des signes cliniques et radiologiques. La tolérance était bonne dans la quasitotalité des cas. Conclusion : Ces résultats attestent que le cotrimoxazole est un traitement curatif efficace de la toxoplasmose cérébrale chez les PVVIH, avec une bonne tolérance et un meilleur coût. Ceci suggère d'appliquer ce protocole dans les pays à ressources limitées où l'épidémie à VIH est importante. 289/70A 2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX HIV coinfection does not impede sustained virological response in patients with chronic hepatitis C when ribavirin is monitored S. Piedoux2-4, E. Monnet1-4, L. Piroth5, D. Montange2-3, B. Royer2-3, T. Thevenot1-4, J.P. Kantelip2, V. Di Martino1-4, P. Muret2-3 1 Hépatologie 2Pharmacologie Clinique, CHU Besançon 3UMR 645, INSERM 4EA UPRES 3186, Université de Franche-Comté, Besançon 5Infectiologie, CHU Dijon, Dijon, France Introduction: In chronic hepatitis C, higher ribavirin (RBV) exposure is associated with sustained virological response (SVR). Target RBV concentrations (cut-offs) were proposed. As RBV displays high interindividual variability of its pharmacokinetic parameters, individual monitoring of RBV plasma levels appears relevant. The impact of RBV monitoring associated with RBV dosage adaptations on SVR has not yet been explored in current practice. Our study aimed to assess this impact, while adjusting in multivariate analysis for additional predictive factors. A specific evaluation of HIV/HCV coinfected patients was performed. Patients and Method: Three groups of patients were defined: one achieving the RBV cut-off at week 12 (groupA1), one not the achieving cut-off at week 12 (groupA2), and one without RBV concentration assessment (GroupB). Results: One hundred forty-three patients were included. In GroupA1, SVR, relapse and non-response rates were 60%, 17% and 23%, respectively. In GroupA2, SVR, relapse and non-response rates were 25%, 19% and 56%, respectively. In GroupB, SVR, relapse and non-response rates were 52%, 33% and 15%, respectively (p=0.0004). In multivariate analysis, the patient group was an independent predictor of SVR (p=0.02), along with other well-known predictive factors (viral load at baseline, HCV genotype, liver fibrosis). HIV coinfection did not impede the SVR rate. RBV monitoring was performed in 81% of GroupA1 patients and 48% of GroupA2 patients. In groupA1 and groupA2 HIV-coinfected patients, SVR rates were 61% and 33%, respectively. Conclusion: The achievement of RBV cut-off is a predictive factor of SVR independently of HIV-coinfection. It makes it possible to reach high SVR rates, avoid relapse and obtain the same SVR rates in HIV/HCV coinfected as in HCV monoinfected patients. Thus, RBV monitoring could be a useful tool to optimize hepatitis C treatment. 290/70A 2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX Interactions attendues et inattendues entre antirétroviraux et tacrolimus : à propos d'un cas R. Bouquié1-4, G. Deslandes1, E. Billaud2, M. Hourmant3, E. Dailly1-4, P. Jolliet1-4 1 Laboratoire de Pharmacologie Clinique 2Service de maladies infectieuses et tropicales 3Service de Néphrologie et d'Immunologie Clinique, CHU de Nantes 4EA 4275 Biostatistique, Recherche Clinique et Mesures Subjectives en Santé, Université de Nantes, Ensemble Santé, Nantes, France Objectif : Un homme de 52 ans VIH+ depuis 1992, dialysé depuis 2005, bénéficie en mai 2010 d'une greffe rénale. Son traitement ARV est le suivant : fosamprénavir (APV) 700mgx2, ritonavir (RTV) 100mgx2, lamivudine (3TC) 150mg et abacavir 300mgx2. Le patient reçoit 8mg d'Advagraf® (tacrolimus) à J0 et J1, sans interruption du traitement ARV. A J2, les concentrations plasmatiques de tacrolimus atteignent 68mg/l [cible: 10-15µg/l], le traitement est arrêté jusqu'à l'obtention de valeurs thérapeutiques. Afin de suivre les conséquences de ce surdosage, les concentrations plasmatiques d'ARV ont été déterminées. Méthode : Les concentrations résiduelles (Cmin) de tacrolimus, d'APV, de RTV et de 3TC ainsi que les pics de concentrations (Cmax) d'APV ont été suivis durant les 3 premiers mois post greffe. Résultats : Après arrêt du tacrolimus, 23j seront nécessaires pour que les RICAI, 2010 – Paris, France concentrations plasmatiques atteignent des valeurs thérapeutiques (demi-vie calculée, T1/2= 9j [réf. :15h]), avec pour conséquence une reprise fonctionnelle retardée du greffon. Après stabilisation de la fonction rénale et de la tacrolémie, les Cmin et Cmax d'APV sont respectivement à 4,1±0,3mg/l [réf : 0,83mg/l] et 12±1,8 [réf: 5,4-8,1 mg/l]. Les Cmin des autres ARV étaient dans la zone thérapeutique. La fonction hépatique était normale. Conclusion : De multiples interactions entre immunosuppresseurs et ARV ont été décrites. Si l'APV et le RTV sont inhibiteurs et substrats du cytochrome P450 3A4 (CYP3A4) et de la glycoprotéine P (PgP), le tacrolimus n'est qu'un substrat de ces systèmes. La tacrolémie élevée et la T1/2 allongée étaient prévisibles et sont bien documentées. En revanche, les concentrations élevées d'APV étaient inattendues. L'hypothèse d'une compétition entre tacrolimus et APV au niveau du site catalytique des CYP3A4 hépatiques disponibles permettrait d'expliquer les valeurs élevées de Cmin. Au niveau des PgP et du CYP3A4 de la paroi intestinale, cette interaction pourrait expliquer les valeurs élevées de Cmax, par augmentation de la biodisponibilité de l'APV. Ce cas illustre le caractère inattendu des interactions entre IS et ARV et souligne à la fois l'importance du choix de la dose initiale de tacrolimus et la nécessité du suivi thérapeutique pharmacologique des ARV chez ces patients. 291/70A 2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX Facteurs viraux associées à la sévérité de la récidive virale C après transplantation hépatique chez les sujets co-infectés HIV-HCV A. Ismail3-2, J.C. Duclos-Vallée3-1, E. Dussaix2, D. Samuel3-1, A.M. Roque-Afonso3-2 1 Centre Hépato-Biliaire 2Virologie, AP-HP, Hôpital Paul Brousse 3INSERM U785, Villejuif, France Objectifs : La réinfection du greffon par le virus de l'hépatite C (VHC) est systématique après transplantation hépatique (TH). La progression de la maladie est accélérée et une forme très sévère de récidive histologique est décrite particulièrement chez les patients coinfectés par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH), l'hépatite fibrosante cholestatique (HFC). Des charges virales élevées ont été associées à ces formes de récidive suggérant une pathogénicité directe du virus. Nous avons analysé la variabilité de la protéine core du VHC au décours de la TH chez des patients coinfectés par le VIH présentant différentes formes de récidive. Patients et méthodes : Quinze patients VIH/VHC ayant une charge virale VIH indétectable, ont été transplantés pour cirrhose ou carcinome hépatocellulaire. Après un délai médian de 9 mois, et en l'absence de réplication du VIH, 7 patients présentaient une récidive histologique sévère (Fibrose ≥ F3, n=2 ou HFC, n=5) et 8 patients un récidive moins sévère (fibrose ≤ F2). Les charges virales VHC plasmatiques et hépatiques ont été quantifiées. Les paramètres de la quasiespèce core ont été analysés par clonage et séquençage. Résultats : Avant TH, aucune différence n'a été mise en évidence entre fibroseurs rapides et fibroseurs lents en termes d'âge, de taux de CD4, de répartition des génotypes du VHC, de charge virale VHC plasmatique ou intrahépatique. Au moment du diagnostic histologique après TH, des charges virales plasmatiques significativement plus élevés étaient observées chez les fibroseurs rapides. Les patients développant une HFC se distinguaient par des charges virales significativement plus élevées dans le premier mois suivant la TH. L'analyse phylogénétique mettait en évidence un shift de la quasiespèce virale chez 2/7 fibroseurs rapides et chez 5/8 fibroseurs lents. La quasiespèce de ces 2 groupes ne différait pas en termes de diversité ou de complexité avant transplantation, en revanche, après transplantation, la quasiespèce des fibroseurs rapides présentait une diversité plus grande des sites non synonymes et une complexité plus élevée au niveau protéique. Spécifiquement chez les patients développant une HFC, des polymorphismes sont détectés après TH aux positions K10, R13, et R149 chez 3 des 4 patients infectés par un génotype 1a et aux positions G2 et T49 chez un patient de génotype 4a. Conclusion : Chez les patients coinfectés par le VIH, la sévérité de la récidive virale est associée à une réplication virale plus élevée et à une quasiespèce core plus diversifiée au moment du diagnostic. La survenue d'une HFC peut être annoncée par des charges virales particulièrement élevées immédiatement après TH et s'accompagne de l'apparition de mutations spécifiques de la protéine de capside qui pourraient jouer un rôle dans la pathogénicité directe du virus. 292/70A 2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX Fréquence des récidives du zona et l'impact de ses complications sur la vie sociale des PVVIH F.Z. Bensadoun, A. Kouied Belkadi, N. Mouffok, F. Razik, A. Benabdellah Service des maladies infectieuses, CHU, Oran, Algérie Introduction : Le zona est une affection éruptive virale, due au virus varicellezona. Les récidives sont très fréquentes quand elle affecte les PVVIH, avec des complications multiples faisant toute la gravité du zona et des répercussions psychosociales sur la vie du malade. Objectif : Décrire la fréquence des récidives du zona; démontrer l'impact de ses complications graves sur la vie psychosociale du malade. Matériels et méthodes : Etude descriptive rétrospective à propos de 40 cas vivant avec VIH ayant eu le zona révélateur ou non de leur virose chronique, suivis au service des maladies infectieuses CHUOran et qui ont présenté des complications depuis 1ér janvier 2002 au 30 novembre 2009. 157 SESSIONS D’AFFICHES Posters Sessions Matériels et méthodes : C'est une étude déscriptive,rétrospective de 25 cas colligés entre 2005 et 2009. Il s'agit de patients infectés par VIH, admis au service des maladies infectieuses CHU Oran et présentant un tableau clinicoradiologique d'une toxoplasmose cérébrale et traités par le cotrimoxazole (seule molécule disponible au service). Résultats : Parmi les 40 cas colligés, 24 cas sont de sexe masculin. L'âge moyen est de 43 ans(extrêmes entre 24 et 78 ans). Chez 33%, le zona était révélateur de leur VIH avec 30% de récidive à différentes localisations. 25 cas ont été mis sous aciclovir. 100% des malades ont fait des douleurs post zostériennes, 42% d'entre eux bénéficiaient d'une hospitalisation prolongée ou une ré hospitalisation pour prise en charge des algies post zostériennes. 2% présentaient des bourdonnements d'oreille, 5% de cécité, 7% d'atteinte cornéenne, 2% d'atteinte pulmonaire et 5% de conjonctivite et 1% de méningite à liquide clair. les névralgies post zostériennes persistent chez l'ensemble des malades avec des insomnies, des mois voir des années. 25% ont présentés une surinfection cutanée suite au grattage. Conclusion : Les récidives du zona reste à ce jour le motif de dépistage du VIH dans notre pays. Les complications du zona ayant de lourdes conséquences sur la qualité de vie des malades, surajouter aux VIH (un emploi perdu; douleurs post zostériennes atroces difficile à gérer; des ré hospitalisations multiples; des séquelles multiples et même des pensées de mourir). Une prise en charge thérapeutique et psychosociale avec une collaboration multi-disciplinaire est indispensable pour aider ses malades 293/70A 2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX Conclusion : Les déterminants de l'adhésion à une campagne vaccinale sont complexes; l'offre vaccinale au sein même du service habituel, la démarche pro-active d'une équipe, la confiance établie au long court semblent autant de facteur d'acceptation du vaccin. Les rebonds virologiques jadis craints n'ont pas été observés dans le contexte actuel des antirétroviraux hautement actifs. Mêmes adjuvés, les vaccins n'ont pas modifiés les populations lymphocytaires. 295/70A 2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX Acquired immunodeficiency syndrome and perceived human immune virus infection in Nigerian gerontological sexology K.O. Odor King1, I.O. Olaseha Isaac1, N.I. Nnenna Igwe2 1 Health Promotion, University of Ibadan, Ibadan 2Early Childhood, Adeyemi College of Education Nigeria, Ondo, Nigeria Background / Significance: As HIV/AIDS continues to pose a public health challenge globally, the pandemic is without boarders. It affects every age group including geriatrics. H1N1 influenza A vaccine : predicitive factors for vaccination in HIV patients (ICONE Group) S. Baumard4, D. Rey5, T. May3, L. Piroth2, C. Penalba1, C. Strady4 1 CHG Charleville-Mézières, Charleville-Mézières 2CHU Dijon, Dijon 3CHU Nancy, Nancy 4CHU Reims, Reims 5CHRU Strasbourg, Strasbourg, France There is limited Sexual and Reproductive Health (SRH) intervention for the elderly persons. However, little attention is paid to this population in mitigating HIV/AIDS pandemic. Despite having several reproductive Health (RH) challenges including engagement in risky sexual activities which increases HIV/AIDS infection. The use of condom is unknown, therefore this study examined the condom use and perceived HIV/AIDS infection among the geriatrics in Nigeria. Background: According to the French expert recommendations, H1N1 influenza A vaccine should be purposed in all HIV patients, even those with CD4<500/mm3. Methodology: The study was cross-sectional in design. A multi-stage random sampling procedure was used to select 400 geriatrics in Southwest, Nigeria. A pre-tested questionnaire, developed using information obtained from 10 Focus Group Discussion (FGD), was used to collect information from respondents. The FGD data were analyzed thematically, while the questionnaire data were analyzed using descriptive and chi-square statistics. Methods: During the period 01/01/2010 through 05/15/2010, 1209 HIV patients in the northeastern France (ICONE group) were given a questionnaire. Variables collected included socio-demographics characteristics, education level, HIV related variables; H1N1 influenza A, 2008-2009 influenza and pneumococcal vaccination rates. Univariate and multivariate logistic regression were used to analyze the predictive factors of H1N1 Influenza vaccination. Results: Mean age was 45,7 years [11-86], and 70% of patients were male. Mean CD4 level was 585/mm3 [9-1064]. Eighty nine percent of patients received Highly Active Antiretroviral Therapy (HAART). Proportion of patients with viral load of less than 50 copies/ml was 79,4%. Median HAART adherence level (between 0 and 10) was 9. H1N1 influenza vaccination rate was 59,7%. 2008-2009 Influenza vaccination rate was 40,4%. Pneumococcal vaccination rate (during the last 5 years) was 68,7%. Independent factors associated with H1N1 influenza A vaccination were : age (OR =1,02; p=0,0001), HAART adherence (OR=1,2; p=0,0001), the number of consultations in 2009 (OR=1,13; p<0,0001) and a pneumococcal vaccination during the last 5 years (OR=2,2; p<0,0001). The fear of side effects is the most frequent cause of non vaccination. Conclusion: The quality of management of HIV infection is the most important factor for H1N1 influenza A vaccination. 294/70A 2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX Vaccination contre la grippe A(H1N1) chez les patients infectés par le VIH suivis au CHU de Rouen : modalités d'organisation, facteurs d'adhésion et retentissement immuno-virologique A. Depatureaux2, F. Borsa-Lebas2, M. Etienne2, S. Plumecocq2, C. Chapuzet2, J.C. Plantier1, F. Caron2 1 Laboratoire de Virologie 2Maladies infectieuses et tropicales, CHU Charles Nicolle, Rouen, France SESSIONS D’AFFICHES Posters Sessions hospitalisé pour grippe A(H1N1) confirmée (PCR+) avant la campagne vaccinale. Objectif : Lors de l'hiver 2009-10, seuls 9% de la population française a adhéré à la vaccination H1N1. Les patients infectés par le VIH ont été rapidement prioritaires, pouvant être vaccinés en établissements de santé. Jusqu'en 1996, le vaccin anti-grippal ne leur était pas recommandé dans la crainte d'augmenter la charge virale (CV) VIH. Le but est de décrire l'organisation mise en place au CHU de Rouen pour vacciner les patients infectés par le VIH, d'analyser les facteurs d'adhésion, et d'étudier les variations de CV et de populations lymphocytaires CD4/CD8 en pré- et post-vaccination. Méthode : Une lettre a été adressée aux 1005 patients suivis les incitant à se vacciner soit en centre départemental, soit dans le service. Les bilans et consultations étaient aussi l'occasion d'évoquer le vaccin, l'équipe étant vaccinée et portant un badge proactif. Le profil des patients ayant ou non accepté le vaccin a été comparé à partir des dossiers informatisés. Résultats : Parmi les 1005 patients, 490 (49%) patients ont été vaccinés, 13 (3%) en centre dédié, 477 (97%) à l'hôpital ; 471 ont reçu un vaccin adjuvé et 19 un vaccin non adjuvé, suivant les recommandations. Les patients vaccinés étaient plus âgés (48 ans vs 45 ; p<0,001), davantage domiciliés en ville (65,31% vs 57,4% ; p=0,0156), plus souvent de stade C (25,92 vs 19,96 ; p=0,0372), avec une CV plus fréquemment indétectable (83% vs 75,9 ; p=0,009), et des venues plus régulières dans le service (délai entre 2 bilans : 135 jours vs 183 ; p=0,0005). CD4,CD8 et CV sont restés stables en pré- et post-vaccin. Aucun effet post vaccinal grave n'a été rapporté. Aucune grippe n'a été notifiée chez les vaccinés ; par contre, 5 patients non vaccinés ont eu un syndrome grippal et 2 patients ont été 158 Findings: Respondents mean age was 71.8 years. Slightly more than half (50.5%) were males. Twenty-five percent of the participants had extra-marital sex since they attained the geriatric age. However, among this subgroup that had extramarital sex, only few (6.8%) used a condom. There was no significant difference between gender and condom-use, hence more males (5.3%) than females (1.5%) used condom during the last extramarital sex (p<0.05). The low level of condom use was attributed to the view that condom is not worthwhile (34.5%) and the opinion (50.0%) condom was not designed for the geriatrics. Moreover, there is probability assumption among the FGD participants that sex at geriatric age could not lead to pregnancy and the assertion that condom is relatively new technology that never existed during their time. On the other hand, majority (60.3%) posited that instead patronizing traditional healers and few (10.3%) use of herbs/concussion could prevent HIV/AIDS among the geriatrics.Similarly, overwhelming majority (89.3%) agreed they did nothing to avoid infection or pregnancy during sex; while very few (5.8%) had confidence in herbal medicine. The FGD discussants across both sexes did not believe condom was important during the last sexual intercourse because in their view “condom is not like flesh and it may cause injury when it is used during sex at old age”. Furthermore, they unanimously opined that “sperm is life it could be wrong to be deposited in a rubber sheath and later be thrown away”. They concluded that condom was made for younger generation and not for geriatrics, hence none use was due to the strong confidence reposed on traditional herbs, which was perceived to be efficaciously protective against HIV and unwanted pregnancy. Conclusion: Engagement in risky sexual activities among geriatric people is a significant public health challenge and the use of contraceptives is misconstrued probably due to knowledge gap. However, without urgent measure to enable geriatrics to protect themselves, development efforts will be in jeopardy. Investing in geriatric Sexual and Reproductive Health is one of the most cost-effective interventions in the achievement of both International Conference on Population and development (ICPD) and Millennium Development Goals (MDGs) 296/70A 2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX Septicémie et pneumopathie à Streptococcus equi zooepidemicus chez un patient sévèrement immunodéprimé C. Charlois3, A. Barrelet3, R. Ruimy1, L. Armand-Lefevre1, D. Attias2, V. Joly3, P. Yéni3 1 Bactériologie 2Cardiologie 3Maladies infectieuses et tropicales, Hôpital Bichat Claude Bernard, Paris, France Streptococcus equi zooepidemicusest un pathogène connu, présent dans la flore commensale chez le cheval chez lequel il peut être à l’origine de pneumopathies. Les rares infections rapportées chez l’homme sont sévères avec des atteintes viscérales diverses (septicémies, arthrites, endocardites, glomérulonéphrites...) et souvent multiples. Elles font suite soit à des contacts rapprochés et prolongés avec des chevaux, soit à la consommation de laitages non pasteurisés. Nous rapportons le cas d’un homme de 54 ans, séropositif pour le VIH depuis 20 ans, non suivi, (CD4=27/mm3, CV=350 0000 copies), hospitalisé pour asthénie, myalgies, et dyspnée fébrile évoluant depuis 4 jours. L'examen initial RICAI, 2010 – Paris, France Chez ce patient profondément immunodéprimé, S zooepidemicus est responsable d'une pneumopathie interstitielle sévère dont la présentation évoque en premier lieu une infection opportuniste ou une pneumopathie à germe atypique. Le contact avec les chevaux doit conduire à évoquer le diagnostic et assurer rapidement une antibiothérapie active sur ce microorganisme, afin de prévenir de plus amples disséminations. Il est préférable que le patient immunodéprimé présentant un tableau de pneumopathie interstitielle sans étiologie étiquetée reçoive une antibiothérapie couvrant les cocci gram positif. 297/70A 2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX Mesure de la charge virale des herpesvirus HSV1, CMV, HHV6 et EBV dans 86 liquides broncho-alvéolaires (LBA) prélevés chez des patients transplantés pulmonaires R. Germi2-3, N. Beyls2, S. Quetant1, P. Bourgeois4, J.M. Seigneurin2-3, P. Morand2-3 1 Département de Pneumologie 2Département des agents infectieux, Laboratoire de virologie, CHU de Grenoble 3Unit of Virus Host Cell Interactions, UMI 3265 UJF-EMBL-CNRS, Grenoble 4Argene SA, Verniolle, France Materials and methods: Fifty-six kidney transplant recipients (37 males, 19 females, mean 31±11 years old) managed at the Fattouma Bourguiba Hospital, Monastir, between june 2007 and july 2010, were included in the study. All recipients and donors were HCMV seropositive. None of them received any prophylactic anti-CMV treatment. A plasma sample was collected at the occasion of each medical examination after renal transplantation and conserved at –20°C until DNA extraction. Quantification of HCMV DNA was performed at the end of the study using an in house quantitative real time PCR. HCMV infection was defined as HCMV DNA superior to 2.0 log10cop/ml plasma. Symptomatic infection was defined as the detection of HCMV DNA with at least one of the following features: fever, leucopenia, thrombocytopenia, liver enzymatic elevation, arthralgias, pneumonia, diarrhea, bacterial coinfection, or renal failure. Results: HCMV DNA was detected in 123 of 410 collected plasma (mean per patient=8). Thirty six patients had at least one positive HCMV DNA, with maximal viral loads ranging from 2.1 to 7.2 log10cop/ml (mean 3.7±1.4, median 3.7). Maximal DNA loads ranged from 2.1 to 4.7 cop/ml (mean 3.2±0.8, median 3.3) in asymptomatic patients (n=22) and from 2.7 to 7.2 cop/ml (mean 4.7±1.3, median 4.4) in symptomatic infections (n=14). Three patients were treated with ganciclovir, based on clinically suspected HCMV disease. Only one patient had histologically proven HCMV colitis. Two patients with moderate symptoms (leucopenia, fever) presented high viral load (maximal 6.1 and 6.5 log10 cop/ml) in the first three weeks that persisted until 3 months post transplantation. Conclusion: Our study highlights the frequency of HCMV reactivation after kidney transplantation in a tunisian cohort. HCMV disease were rare, due to donor/recipient seropositivity, but high and prolonged viral loads were detected. As HCMV infection have deleterious effects on long term function of the transplanted kidney, this study have now to be completed by evaluation of renal function. Key words: Human cytomegalovirus, Kidney transplantation, viral load. 299/70A Introduction : La quantification moléculaire des herpesvirus dans le LBA est un outil utile pour mieux comprendre le rôle de ces virus dans les atteintes pulmonaires chez les transplantés pulmonaires. Les seuils de charges virales (CV) prédictifs d'une maladie pulmonaire liée à ces virus sont mal connus. Le but de cette étude était de mesurer la CV du cytomégalovirus (CMV), du virus d'Epstein-Barr (EBV), du virus herpes simplex (HSV) et de l'herpesvirus humain type 6 (HHV6) dans le LBA de transplantés pulmonaires suspectés ou non d'infections respiratoires basses. Méthodes : 86 LBA prélevés au CHU de Grenoble en 2009 chez des transplantés pulmonaires ont été analysées rétrospectivement. L'ADN total des LBA a été extrait avec l'automate Easymag® (bioMérieux) et la mesure des CV par PCR a été réalisée sur le LightCycler 480 II® (Roche) avec les kits CMV Rgene®, HSV1-2 R-gene®, EBV R-gene®, prémix HHV-6 R-gene® (Argene). Les dossiers cliniques ont été analysés rétrospectivement par un pneumologue sans connaissance des résultats PCR et ont été classés comme LBA prélevés 1) au cours d'un suivi systématique, 2) pour suspicion d'infection pulmonaire 3) pour une autre raison. Résultats : - Analyses virologiques Sur les 86 LBA, 45 étaient positifs dont 30% contenaient 1 seul virus et 22% avaient entre 2 et 4 virus associés. L'EBV était retrouvé le plus fréquemment : 28% des cas (CV : 0,7-6,5 log copies/mL) suivi du CMV 21% (CV : 1,9-10,1 log copies/mL), de l'HHV6 20% (CV : 2,1-5,2 log copies/mL et de l'HSV 13%(CV : 1,6-8,6 log copies/mL). Sur 70 CV détectables, 80% étaient < à 3 log copies/mL et 6 (8%) étaient très élevées (> 5 log copies/mL). Ces CV élevées concernaient le HSV (2 cas), le CMV (2 cas) l'EBV et le HHV6 (1 cas chacun). Dans 5 cas sur 6, plusieurs herpesvirus étaient mis en évidence de manière concomitante. - Corrélation viro-clinique en cours Conclusion : L'EBV, le CMV, l'HHV6 et le HSV sont détectés seuls ou associés dans 52 % des LBA de transplantés pulmonaires, le plus souvent avec des CV faibles. Des CV très élevées sont observés dans 8 % des cas avec le plus souvent la mise en évidence d'un ou plusieurs autre virus. La corrélation avec la clinique en cours permettra une meilleure interprétation des CV de ces 4 herpes virus dans les LBA de transplantés pulmonaires. 298/70A 2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX A single center longitudinal monitoring of human cytomegalovirus infections in Tunisian kidney transplanted patients I. Nahdi4, H. Boukoum4, S. Aloui3, B.M. Imbert-Marcille1-2, H. Skhiri4, M. Aouni1-2, C. Bressollette-Bodin1-2 1 Department of Virology, University Hospital Center 2EA 4271, UFR pharmacy, University of Nantes, Nantes, France 3Department of Nephrology, University Hospital Center of Fatouma Bourguiba, Monastir 4Laboratory of Contagious Diseases and substances Biologically Active, Faculty of Pharmacy, Monstir, Tunisie 2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX Place du parvovirus B19 parmi les infections virales opportunistes du sujet transplanté de rein R. Porignaux5-7, D. Talmud5-7-1, F. Renois5-7, V. Brodard5, S. Daliphard3, T. Tabary4, C. Barbe2, J. Lançon6, O. Toupance6, S. Lavaud6, P. Rieu6, L. Andréoletti5-7, N. Lévêque5-7 1 Service de Pédiatrie A, American Memorial Hospital - Centre hospitalier universitaire de Reims 2Coordination de la Recherche Clinique 3Laboratoire d'Hématologie 4Laboratoire d'Immunologie 5Laboratoire de virologie médicale et moléculaire 6Service de Néphrologie, Centre hospitalier universitaire de Reims 7EA-4303/IFR53, Faculté de médecine de Reims, Reims, France Contexte : Décrite pour la 1ère fois en 1986, l'infection à Parvovirus B19 (PVB19) en transplantation rénale est méconnue et sa fréquence probablement sous-estimée. Ses conséquences cliniques et biologiques chez le sujet transplanté de rein sont encore mal caractérisées. Objectifs : (i) Etablir l'incidence des infections à PVB19 chez les patients transplantés de rein depuis moins de 1 an. (ii) Caractériser les manifestations cliniques et les anomalies biologiques associées à l'infection. Patients et Méthodes : Trois cent quatre-vingt huit prélèvements plasmatiques issus de 61 patients transplantés de rein depuis moins de 1 an au CHU de Reims ont été rétrospectivement analysés. Le génome du PVB19 a été recherché et quantifié à raison d'une PCR tous les 15 jours entre J0 et 3 mois post-transplantation puis à la fréquence d'une PCR par mois entre 3 mois et 1 an. Le CMV, l'EBV, l'HHV6, le BKV et les adénovirus ont été simultanément détectés et quantifiés. Une sérologie PVB19 a été réalisée chez le donneur et le receveur. Les données cliniques, biologiques et thérapeutiques ont été recueillies pour chaque patient à chaque date de prélèvement. Résultats : Six patients (9,8%) ont présenté une infection à PVB19 contre 8 infections à CMV (13,1%), 7 à EBV (11,5%), 5 à HHV6 (8,1%), 5 à virus BK (8,1%), et 2 à adénovirus (3,3%). Les charges virales détectées s'échelonnaient entre 38 et 1800 UI/ml (médiane=70 ; écart-type=380). Il s'agissait dans 5 cas d'une réactivation ou d'une réinfection et dans un cas d'une primo-infection. Parmi les anomalies cliniques et biologiques relevées lors de l'infection, un rejet aiguë cellulaire de grade Ib a été diagnostiqué chez un patient, une diminution du taux d'hémoglobine, du nombre de leucocytes ou de la clairance rénale de la créatinine constatée chez 3 patients et une baisse du nombre de plaquettes observée chez 4 patients. Conclusion : Les résultats préliminaires obtenus place le PVB19 au 3ème rang des virus opportunistes responsables d'infections survenant au cours de la 1ère année suivant la transplantation de rein. Si les conséquences cliniques et biologiques de l'infection devront être confirmées dans le cadre d'une étude à plus large échelle, cette observation pose la question de la mise en place d'un dépistage et d'un suivi systématique de l'infection à PVB19 chez le patient transplanté de rein. Background: Human cytomegalovirus (HCMV) remains a significant cause of morbidity and mortality after kidney transplantation. Our objective was to determine the incidence of HCMV infection in a Tunisian Kidney Transplant center where systematic monitoring is not realized for the moment. RICAI, 2010 – Paris, France 159 SESSIONS D’AFFICHES Posters Sessions retrouvait une polypnée à 25/mn avec des râles crépitants des 2 bases, sans signe d’insuffisance cardiaque. Il existait un syndrome inflammatoire avec une CRP à 284mg/l, des CPK à 837 UI/l, une insuffisance rénale fonctionnelle, et un syndrome alvéolointerstitiel bilatéral radiologique. Un traitement par Bactrim à dose de pneumocystose et Rovamycine a été rapidement initié, puis relayé par amoxicilline et gentamycine devant des hémocultures positives en 16 heures à S zooepidemicus multisensible. Il n’y avait pas d’argument pour d’autres infections respiratoires (recherche de virus H1N1, et de mycobactéries ; sérologies de Chlamydia, Mycoplasme, Coxiella et Rickettsia:négatives) et la reprise de l’interrogatoire a révélé que le patient avait travaillé comme agent événementiel lors d'un salon équin en atmosphère confinée deux semaines avant son hospitalisation. L’évolution a été rapidement favorable sous cette association puis sous amoxicilline seule. 300/70A 2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX Infections à entérobactéries productrices de β-lactamase à spectre étendu en transplantation hépatique : rôle du portage rectal préopératoire F. Bert4, C. Paugam-Burtz1, S. Janny1, F. Durand3, J. Belghiti2, M.H. Nicolas-Chanoine4 1 Anesthésie-Réanimation 2Chirurgie digestive 3Hépatologie 4Microbiologie, Hôpital Beaujon, Clichy, France Objet de l'étude : Les infections bactériennes sont une cause majeure de mortalité après transplantation hépatique (TH). Les facteurs de risque d'infections à entérobactéries productrices de β-lactamase à spectre étendu (EBLSE), en particulier le rôle du portage rectal préopératoire, restent mal connus. Le but de ce travail était d'étudier l'incidence et les facteurs de risque d'infection à EBLSE chez les greffés hépatiques à l'hôpital Beaujon. Méthodes : Chez 710 patients ayant bénéficié d'une TH du 1er janvier 2001 au 30 avril 2010, la recherche préopératoire du portage digestif d'EBLSE a été réalisée par écouvillonnage rectal. Les variables associées à la survenue d'une infection à EBLSE dans les 3 mois suivant la TH ont été étudiées par analyse univariée. Résultats : Parmi les 710 patients, 29 (4.1%) étaient porteurs d'EBLSE et 39 (5.5%) ont fait une infection après TH. L'incidence du portage rectal préopératoire a augmenté de 0% pour la période 2001-2003 à 10.6% pour la période 2009-2010 (p<0.001), et l'incidence des infections postopératoires a augmenté de 1.6% à 12.8% durant la même période (p<0.001). Les infections les plus fréquentes étaient d'origine abdominale (n=17) ou urinaire (n=15). Les principales espèces responsables étaient Escherichia coli (n=16) et Enterobacter cloacae (n=11).Le taux d'infection était significativement plus élevé chez les patients porteurs que chez les non porteurs (44.8% vs 3.8%, p<0.001). Les autres variables significativement associées aux infections à EBLSE étaient l'hépatite fulminante, le score de MELD, un antécédent d'infection d'ascite et/ou de bactériémie dans les 6 derniers mois, une hospitalisation ≥ 8 jours dans les 3 derniers mois, un séjour préopératoire en réanimation ≥ 48 heures, le nombre de culots globulaires transfusés, la reprise chirurgicale et l'insuffisance rénale postopératoire. Le taux de mortalité hospitalière était significativement plus élevé chez les patients infectés à EBLSE que chez les autres (28.2% vs 15.9%, p=0.05). Conclusion : L'incidence des infections à EBLSE a augmenté significativement dans notre centre de transplantation au cours de la dernière décennie. Le portage rectal préopératoire d'EBLSE est associé à un risque élevé d'infection après TH. 301/70A 2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX Pneumonie nécrosante chez l'immunodéprimé : penser à Rothia dentocariosa G. Dumas2, A. Cambon2, C. Soler1, P. Imbert2, F. Mechai2, C. Rapp2 1 Bactériologie-virologie-hygyène, HIA Percy, Clamart 2Maladies infectieuses et tropicales, HIA Bégin, Saint -Mandé, France 302/71A Objectifs : étude de l'évolution de la résistance de E. coli aux quinolones et aux céphalosporines de troisième génération (C3G) dans les infections urinaires communautaires (IUC) en 2009 et 2010, comparée aux études 2000, 2007 et 2008. Méthodologie : Enquêtes prospectives multicentriques menées au sein de laboratoires de ville de l'AFORCOPI-BIO, réseau fédéré au sein de l'ONERBA. Inclusion par centre de 50 souches d'E. coli consécutives non redondantes isolées d'IUC. Détermination de la sensibilité aux antibiotiques par chaque centre. Envoi des souches intermédiaires ou résistantes à l'acide nalidixique (NAL) et/ou aux C3G à un centre coordinateur pour vérification de l'antibiogramme par diffusion en gélose et détermination des CMI par microdilution. Résultats : 546 et 598 souches d'E. coli isolées d'IUC ont été incluses dans les études 2009 et 2010, respectivement. Les moyennes d'âge des patients étaient de 58,3 ans en 2009 et 54,6 ans en 2010. Les taux de sensibilité à l'acide nalidixique étaient de 80% en 2009, 79% en 2010 (antériorités : 91% en 2000, 82,4% en 2007, 86 % en 2008). Les taux de sensibilité à la ciprofloxacine étaient de 84,8% en 2009 et 84,7% en 2010 (antériorités : 95,8% en 2000, 90 % en 2007, 88,2 % en 2008) Comme lors des études précédentes, la sensibilité à la ciprofloxacine est plus basse chez les hommes (70,7% en 2010) et les femmes de plus de 65 ans (79,1% en 2010). Par contre, on observe désormais une diminution de la sensibilité à la ciprofloxacine chez la femme de 15-65 ans (90.9% en 2009 et 91% en 2010), alors que la résistance à la ciprofloxacine dans cette population restait inférieure à 5% avant 2008. Parmi les souches résistantes à NAL, seule la fosfomycine conserve un taux de sensibilité excellent (99.2%). Le taux de sensibilité aux C3G est de 96.5% en 2010, stable par rapport à 2009 (96.2%). La fréquence des BLSE au sein des E. coli isolées d'IUC est évaluée à 1,83% en 2009 et 2,34% en 2010. Elle était de 0% en 2000, 1% en 2007, 0.98% en 2008. Conclusion : La résistance de E. coli à la ciprofloxacine dans les IU communautaires atteint 15,3 % en France en 2010 et touche également la femme de moins de 65 ans de façon significative (8.6 %). La prévalence des BLSE au sein des E. coli isolés d'IUC augmente progressivement et dépasse maintenant 2%. 303/71A SESSIONS D’AFFICHES Posters Sessions Les infections profondes à Rothia dentocariosa sont rares chez l'homme.Nous rapportons un cas de pneumonie à R.dentocariosa chez un adulte diabétique. Cas clinique : Une patiente de 65 ans était admise pour une dyspnée fébrile et une décompensation cétosique d'un diabète insulino-requérant. On notait un tabagisme actif à 50 PA et un état bucco-dentaire altéré. La radiographie et le scanner thoracique retrouvaient une pneumonie nécrosante bilatérale avec réaction pleurale. Les hémocultures et les expectorations étaient stériles. Les sérologies du VIH et des germes atypiques, ainsi que la recherche de BAAR sur 3 tubages gastriques étaient négatives. Un traitement par amoxicillineacide clavulanique IV 3 g/j et spiramycine IV 4,5 MU/j était débuté. En l'absence d'amélioration, une fibroscopie bronchique avec lavage bronchoalvéolaire (LBA) était réalisée. L'examen direct révélait, sur un liquide non contaminé (absence de cellules épilthéliales), des cocci à Gram positif. La culture isolait 10.5 UFC/ml R. dentocariosa, confirmé en biologie moléculaire (ARN 16S), sensible aux bétalactamines, glycopeptides, aminosides et résistant à l'acide nalidixique. L'échographie cardiaque transthoracique était normale et le scanner du massif facial révélait un abcès dentaire traité chirurgicalement. L'antibiothérapie était modifiée pour l'association tazocilline 12 g/L – ciprofloxacine 800 mg/j pendant 3 semaines, permettant la guérison. Discussion : R. dentocariosa est une bactérie corynéforme, à Gram positif, immobile, non sporulée, aérobie, saprophyte habituel de la cavité buccale. En clinique humaine, les infections profondes sont rares et sont l'apanage de l'immunodéprimé. Il s'agit surtout d'endocardites infectieuses. Parmi les autres sites, l'atteinte pulmonaire est exceptionnelle. Dans la pneumonie, le prélèvement respiratoire distal protégé est la méthode de choix pour rechercher R. dentocariosa, dont la présence dans un LBA non contaminé est pathologique. Parmi les différentes options thérapeutiques possibles, les bétalactamines sont les plus utilisées Dans le cas rapporté, l'efficacité clinique de la tazocilline, après l'échec de l'association initiale, était corroborée par une CMI la plus faible des antibiotiques testés. Conclusion : Il faut savoir évoquer une infection à R. dentocariosa devant une pneumonie nécrosante chez l'immunodéprimé. 2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX Évolution de la sensibilité de E. coli aux quinolones et aux céphalosporines de troisième génération dans les infections urinaires communautaires : études AFORCOPI-BIO 2009 et 2010 D. De Mouy1, A. Mérens2, J.D. Cavallo2, J.P. Bouilloux1, C. Noël1, I. Naepels1, J.P. Galinier1, J. Pfeffer1, D. Gontier1, R. Fabre1, N. Grillet1, G. Payro1, N. Dinnat-Courtiols1, J.P. Arzouni1, M. Baynat1, J.C. Roudier1 1 Réseau AFORCOPI-BIO, Paris 2Hôpital d'instruction des Armées Bégin, Saint-Mandé, France 2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX Épidémiologie des infections urinaires communautaires chez l'homme : étude Aforcopi-bio 2009 D. De Mouy1, A. Mérens2, N. Grillet1, M. Baynat1, D. Gontier1, R. Fabre1, J.P. Arzouni1, G. Payro1, N. Dinnat-Courtiols1, I. Naepels1, J.L. Galinier1, J.D. Cavallo2 1 Réseau AFORCOPI-BIO, Paris 2Biologie Médicale, Hôpital d'Instruction des Armées Bégin, Saint-Mandé, France Objectifs : Décrire les caractéristiques épidémiologiques des infections urinaires communautaires (IUC) de l'homme, ainsi que la répartition des bactéries impliquées et leur sensibilité aux antibiotiques. Méthodes : étude prospective menée en 2009 au sein de 8 LABM de ville du réseau AFORCOPI-BIO. Inclusion, par centre, de 20 dossiers d'IUC masculines, selon les critères retenus par l'AFSSAPS en 2008. Envoi des souches bactériennes dans un centre coordonnateur pour détermination des CMI par microdilution. Résultats : - 156 dossiers exploitables ont été étudiés. L'âge moyen était de 54 ans (20-93 ans) : 18,7% des hommes avaient bénéficié d'un geste invasif du tractus urinaire dans les 7 jours précédents, 12,9% étaient porteurs d'une sonde urinaire à demeure. Au cours des 6 mois précédents, 40% avaient déjà présenté un épisode d'IU, 40,6% avaient pris des antibiotiques, 26,5% avaient été hospitalisés. Une pathologie urologique était retrouvée chez 45,8% d'entre eux. Un diabète était connu chez 12,9 %. Au moment du diagnostic, 33,5 % présentaient de la fièvre et 75,5%, des signes fonctionnels urinaires. - Les bactéries retrouvées étaient dans 83,3 % des cas, des bacilles à Gram négatif dont E. coli (55,1%), Proteus sp (12,8%), Klebsiella sp (3,2%), Enterobacter sp (3,2%), Morganella morganii (3,2%), Pseudomonas aeruginosa (2,6%)... Un cocci à Gram positif était identifié dans 16,7% des cas (E. faecalis :11,5%). - Les taux de sensibilité aux antibiotiques des entérobactéries (n=126) étaient les suivants : amoxicilline 30%, amoxicilline + acide clavulanique 61%, céfotaxime 90%, imipénème 100%, acide nalidixique 61,9%, ciprofloxacine 79,4%, amikacine 89%, cotrimoxazole 81,7%, fosfomycine 85,7%, nitrofurantoïne 72,2%. - Les taux de sensibilité aux antibiotiques d'E. coli (n=86) étaient les suivants : 160 RICAI, 2010 – Paris, France Conclusion : les résistances aux antibiotiques dans les IUC de l'homme sont notables, particulièrement pour les fluoroquinolones, antibiotiques de choix dans le traitement des IUC masculines en raison de leur excellente diffusion prostatique. 304/71A 2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX Résultats biologiques des épreuves de Stamey effectuées chez des patients suspects de prostatites chroniques entre 2008 et 2009 P. Sednaoui2, S. Thakar2, L. Monfort2, N. Nassar2, J.M. Bohbot1 1 Département MST et Andrologie 2Laboratoire de Biologie, lnstitut Alfred Fournier, Paris, France Objectifs : Les prostatites chroniques (PC) sont classées en 3 catégories : bactérienne (II), abactérienne (III) sub-divisée en inflammatoire (IIIA) et non inflammatoire (IIIB) et asymptomatiques (IV). Notre étude a pour objectif l'étude rétrospective des résultats biologiques des urines après massage prostatique obtenues avec l'épreuve de Stamey simplifiée (méthode des 3 verres) chez des patients adressés pour suspicion de Prostatite chronique. Matériel et méthodes : Etude sur 206 patients adressés pour massage prostatique au laboratoire de l'Institut Fournier entre 2008 et 2009. Pour chaque patient, trois recueils d'urines sont effectués : premier jet (VB1), milieu de jet (VB2), urines après massage prostatique (VB3). Pour chaque échantillon sont effectués : un examen cytobactériologique et en plus sur VB1 et VB3 des recherches de C. trachomatis (PCR), N. gonorrhoeae et mycoplasmes urogénitaux (culture), T. vaginalis (acridine orange) et recherche de bactéries anaérobies strictes sur VB3. Les PC bactériennes sont définies par une élévation significative de la leucocyturie >10/mm3 dans VB3/VB2 associée à une augmentation significative de la bactériurie d'un facteur 10 dans VB3 /VB2, ou d'une bactériurie > 103 cfu/ml dans VB3. Les PC abactériennes inflammatoires sont définies sur les mêmes critères cellulaires mais sans la bactériurie. Résultats : 6% patients présentaient une cystite chronique, 13.7% une PC bactérienne (II), 36.3% une PC abactérienne inflammatoire (IIIA) et 36.3% une PC abactérienne non inflammatoire. Aucune souche de C. trachomatis, de N. gonorrhoeae ou de T. vaginalis n'a été isolée. Les principales espèces retrouvées dans les PC bactériennes sont les streptocoques, les entérobactéries, les staphylocoques coagulase négative puis les Haemophilus, Gardnerella, Pseudomonas, Ureaplasma, et Corynebactéries. Conclusion : L'épreuve de Stamey simplifiée (3 verres) est une méthode simple, peu onéreuse, et adaptée aux nouvelles méthodes de biologie moléculaire. Elle permet le plus souvent de classer le patient dans les catégories II, IIIA et IIIB des prostatites chroniques et de les différentier par rapport aux cystites chroniques ou urétrite sub-aigue. 305/71A 2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX Sensibilté aux antibiotiques des E. coli isolés d'infections urinaires communautaires à Elbeuf et son agglomération (Normandie) (Novembre 2009 - Octobre 2010) R. Fabre1, A. Merens2, C. Tabone Ledan1, G. Epifanoff1, H. Pupin1, D. Tardif1, I. Ternois1 1 Lebel Bio, Elbeuf 2HIA Bégin, Saint-Mandé, France Objectifs : Suivi trimestriel de la sensibilité aux antibiotiques des souches d'Escherichia coli isolées d'infections urinaires communautaires au niveau d'Elbeuf et de son agglomération (57000 habitants). Méthodes : étude prospective de novembre 2009 à octobre 2010, à partir de trois laboratoires de ville, colligeant les infections urinaires communautaires (patients ambulatoires non sondés) à E.coli avec suivi trimestriel de la sensibilité de E. coli aux principaux antibiotiques utilisables en ville : ampicilline (AM), amoxicilline + Ac. Clavulanique (AMC), Cefixime (CFM), Ceftriaxone (CRO), gentamicine (GM), acide nalidixique (NAL), ciprofloxacine (CIP), fosfomycine (FOS), nitrofurantoines (FT), cotrimoxazole (SXT). Antibiogramme par méthode automatisée (VITEK 2 Compact). Critères d'interprétation : CASFM (2009). Résultats obtenus : 1292 infections urinaires à E. coli sont collectées les 9 premiers mois de l'étude. Globalement les taux de sensibilité sont : AM, 55% ; AMC, 63% ; CFM, 95% ; CRO, 97% ; GM, 97% ; NAL, 83% ; CIP, 88% ; FOS, 99% ; FT, 98% ; SXT, 81%. Chez les femmes de 15 à 65 ans (592 souches) AM, 59% ; AMC, 76% ; CFM, 98% ; CRO, 98% ; GM, 99% ; NAL, 89% ; CIP, 94% ; FOS, 99% ; FT, 99% ; SXT, 84%. Chez les femmes de plus de 65 ans (429 souches) AM, 52% ; AMC, 60% ; CFM, 94% ; CRO, 95% ; GM, 97% ; NAL, 77% ; CIP, 83% ; FOS, 98% ; FT, 97% ; SXT, 79%. Chez les hommes (184 souches) AM, 47% ; AMC, 59% ; CFM, 94% ; CRO, 96% ; GM, 95% ; NAL, 82% ; CIP, 87% ; FOS, 99% ; FT, 98% ; SXT, 79%. Chez les enfants (87 souches) AM, 59% ; AMC, 68% ; CFM, 97% ; CRO, 97% ; GM, 98% ; NAL, 89% ; CIP, 92% ; FOS, 99% ; FT, 100% ; SXT, 79%. Le taux d'E.coli producteur de β-lactamase à spectre élargi est de 2,5% (32 souches /1292) Conclusion : Par rapport aux deux années précédentes les taux de sensibilité des E.coli isolés d'infections urinaires communautaires restent stables. Les fluoroquinolones conservent toujours une bonne activité dans les infections urinaires de la femme de 15 à 65 ans. RICAI, 2010 – Paris, France 306/71A 2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX Cystites aiguës simples en médecine générale : bien moins de résistance que dans les autres séries d'infections urinaires communautaires M. Etienne4-3, N. Frebourg3-1, E. Lefebvre2, J.L. Pons3-1, F. Caron4-3 1 Bactériologie 2Département de médecine générale 3Groupe de Recherche sur les micro-organismes et les Anti-Microbiens (GRAM EA 2656) 4Infectiologie, CHU, Rouen, France Objet de l'étude : Des données européennes et nord-américaines récentes, rapportent parmi les souches d'Escherichia coli isolées de patients ayant une infection urinaire (IU) communautaire, jusqu'à 3% de souches sécrétrices de BLSE, et jusqu'à 10% de souches résistantes aux fluoroquinolones. Ces données sont issues de patients qui avaient une indication à la réalisation d'un ECBU, pour une IU fébrile, compliquée ou récurrente. L'objectif de l'étude était de déterminer l'épidémiologie des cystites aiguës simples, non récurrentes, cadre nosologique dans lequel la pression antibiotique est faible. Méthodes : En 2009, 28 généralistes ont consécutivement inclus 250 patientes de 18 à 65 ans qui avaient une cystite aiguë simple. Un échantillon d'urines du 2ème jet recueilli dans un milieu de transport était adressé au laboratoire du CHU de Rouen pour analyse. Les souches de sensibilité intermédiaire étaient considérées comme résistantes. Résultats : L'âge médian des patientes était de 38 ans [18-65], sans variation de l'incidence en fonction de l'âge. Parmi les 250 échantillons analysés, 178 étaient positifs, dont 8 isolaient plus de 2 germes à taux significatif. Aucune différence de répartition des germes n'était notée selon la tranche d'âge, y compris pour Staphyloccus saprophyticus. E. coli était l'espèce la plus représentée (142 souches, 77%), avec de faibles taux de résistance au cefotaxime (1 souche exprimait une céphalosporinase), à l'acide nalidixique (4,2%), à l'ofloxacine (3,5%), à la nitrofurantoïne (0,7%), et à la fosfomycine (1,4%) ; un taux de résistance élevé était observé pour l'amoxicilline (38%), et le cotrimoxazole (15%). Les autres germes les plus représentés était S. saprophyticus (12 souches, 7%), et proteus (8 souches, 4%). La sensibilité globale de l'ensemble des souches isolées était : cotrimoxazole 85%, fosfomycine 90%, ofloxacine 92%, nitrofurantoïne 94%, et levofloxacine 97%. Aucune souche sécrétrice de BLSE n'était isolée. Conclusion : Les souches bactériennes isolées de cystites aiguës simples non récurrentes ont une faible prévalence de la résistance, qui contraste avec les taux préoccupants de résistance aux fluoroquinolones et par sécrétion de BLSE rapportés au cours d'IU considérées comme communautaire. 307/71A 2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX Infections urinaires et résistance aux antibiotiques : à partir de 65 ans ou plutôt… plus tôt ? Discordance entre épidémiologie et recommandations de bonnes pratiques B. Lamy6, J.P. Lavigne4, E. Lecaillon5, G. Khatib1, A. Dao2, G. Guillaumou7, L. Giraudon8, H. Jean-Pierre3 1 Laboratoire de biologie, Centre hospitalier, Bagnols sur Cèze 2Laboratoire de biologie, CH, Béziers 3Laboratoire de Bactériologie, Hôpital Arnaud de Villeneuve, Montpellier 4Laboratoire de Bactériologie, CHU Carémeau, Nîmes 5Laboratoire de microbiologie, CH Saint Jean, Perpignan 6Laboratoire 7Médecine B 8Pharmacie, CH du Bassin de Thau, Sète, France Objet : Le traitement probabiliste de l'infection urinaire tient compte de l'épidémiologie de la résistance dépendante de l'âge des patients (ex: résistance aux fluoroquinolones (FQ) <5% jusqu'à 65 ans, Recommandations de bonnes pratiques, Afssaps, 2008). Cette épidémiologie est à repréciser du fait de l'inquiétante évolution de la résistance des entérobactéries (EB) aux antibiotiques. Le but de l'étude est d'estimer, pour les EB isolées d'ECBU prélevés aux Urgences, la fréquence de l'antibio-résistance en fonction de l'âge et du sexe des patients et préciser l'âge à partir duquel la résistance augmente. Méthodes : Etude rétrospective multicentrique incluant les patients pris en charge aux Urgences de 6 CH du Languedoc-Roussillon (Bagnols/Cèze, Béziers, Montpellier, Nîmes, Perpignan, Sète) durant l'année 2009 avec un ECBU positif à EB. Pour chaque inclusion, la résistance (R) des souches d'EB aux antibiotiques urinaires était recueillie selon les recommandations de l'ONERBA. Les données ont été analysées en fonction du sexe et de l'âge avec, pour chaque antibiotique, recherche de groupes d'âge homogènes en terme de niveau de R. Résultats : 1936 souches d'EB (84% d'E. coli) isolées de femmes et 741 (66% d'E. coli) d'hommes ont été recueillies. Chez la femme, le taux de R aux diverses FQ était >5% dès 15 ans, à 10-15% dès 55 ans, atteignant 15-20% à 65 ans et 20-25% à 85 ans. La R à la nitrofurantoïne était <10% jusqu'à 75 ans (17% après 75 ans, notamment en lien avec la fréquence accrue de Proteus spp.), restant inférieure ou égale à celle des FQ. La R aux céphalosporines de 3ème génération (C3G) était <3% jusqu'à 70 ans (7% au-delà); la R à la fosfomycine était stable (<5%) quel que soit l'âge. Chez l'homme, les taux de R étaient plus élevés et survenaient plus tôt: 18-24% à 65 ans pour les FQ (2530% à 85 ans); 7% pour les C3G dès 55 ans (7% à 65 ans, 17% après 85 ans). Conclusion : L'écart noté entre nos résultats et les taux de R décrits dans les recommandations doivent être pris en compte dans l'évolution des référentiels locaux. Ces résultats, complétant les autres données disponibles, interrogent sur la nécessité d'actualiser ou non les recommandations nationales notamment dans l'utilisation des FQ dans le traitement probabiliste des cystites± pyélonéphrites. 161 SESSIONS D’AFFICHES Posters Sessions amoxicilline 32,5%, amoxicilline + acide clavulanique 62,7%, céfotaxime 95%, imipénème 100%, acide nalidixique 67,4%, ciprofloxacine 79%, amikacine 87,2%, cotrimoxazole 82,5%, fosfomycine 96,5%, nitrofurantoïne 89,5%. 308/71A 2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX Un an de suivi de la non conformité des prélèvements d'ECBU reçu au laboratoire de microbiologie P. Honderlick, N. Boubaker, P. Cahen, J. Gravisse Microbiologie, Hôpital Foch, Suresnes, France Le but : De mettre en place une meilleure qualité de recueil des échantillons biologiques destinés à une étude microbiologique. La cible : Nous avons ciblé l'analyse des « non conformités » des résultats des examens cytobactériologiques des urines (ECBU) obtenu au laboratoire sur une période de 1 an tout service clinique confondu à l'exclusion des consultations. 2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX Objet de l'étude : Connaître les résistances associées de souches d'E. coli isolées en médecine de ville et la distribution des concentrations minimales inhibitrices (CMI) dans le cadre des recommandations de l'EUCAST sur l'interprétation de l'antibiogramme en cas de β-lactamases à spectre élargi (BLSE). Notre souhait : après cette étude, organiser avec les cliniciens et le corps infirmiers les mesures correctives à appliquer pour obtenir une meilleure qualité des échantillons destinés à une étude microbiologique de manière à rendre l'interprétation plus aisée pour le clinicien et à éviter trop de prélèvement de contrôle. L'étude : La définition d'une non conformité d'un ECBU repose (en dehors de tout contexte particulier) à la fois sur les données de la leucocyturie et de la bactériurie, un ECBU présentant au moins 3 espèces microbiennes différentes sans prédominance de l'une d'entre elles fut jugé « non conforme » en terme de conditions de recueil et un contrôle de cet examen fut automatiquement demandé. Méthodes : Une analyse rétrospective des CMI obtenues sur plus de 2000 souches de E. coli isolées d'échantillons urinaires chez des patients hors institution de la région de Strasbourg a été effectuée sur la période du 1er janvier au 30 juillet 2010. Les résultats : nous avons reçu pendant la période d'étude 15 245 ECBU dont 1310 (8,6%) furent catégorisés non conformes selon les critères retenus. 280 ECBU (21,4%) ont été contrôlés par les services d'hospitalisation dans les 72h suivant la réception de notre alerte à la non conformité du prélèvement . 196 ECBU sont retrouvés négatifs à J2 ou J3 (70%) alors que 45 « contrôles » ont retrouvés une bactériurie significative qui a donné lieu à identification et antibiogramme. 1030 ECBU « non conforme » restèrent sans suite (78,6%). La répartition des CMI des quinolones était la suivante : NAL >16 mg/l : 17% des souches ; norfloxacine (NOR) >1 mg/l : 16 % et ciprofloxacine (CIP) >1 mg/l : 10%. Discussion : après concertation avec un certain nombre de cliniciens ils s'avèrent et c'est bien logique que le contrôle de l'ECBU n'a été prescrit que lorsque une infection urinaire, ou la contribution des urines à une infection autre ne pouvait être écartée au regard du premier résultat, soit parce que la symptomatologie du patient persistait soit parce que l'urine paraissait la porte d'entrée la plus probable à un état septique. Dans d'autres cas l'absence de leucocyturie et une bactériurie polymorphe sans prédominance suffisait a priori au prescripteur pour écarter le diagnostic d'infection urinaire. Pour les souches BLSE (59 souches soit 3% des souches), la distribution des CMI était la suivante : AMC ≤4/2 mg/l : 29% des souches ; ceftriaxone ≤1 mg/l : 5% ; ceftazidime ≤1 mg/l : 22 % ; tazocilline ≤8/4 mg/l : 66% ; NAL <8 mg/l : 20% ; NOR ≤0,5 mg/l : 24 % ; CIP ≤0,5 mg/l : 30% ; STX ≤2/38 mg/l : 44% ; FUR ≤64 mg/l : 97 % et FOS ≤32 mg/l : 97 %. Premières conclusions : cette étude, à ce jour, nous a permis de rappeler que la qualité du prélèvement est l'acte fondateur qui va permettre par la suite le bon déroulement de la cascade de l'analyse microbiologique au laboratoire, cela aidant nos résultats à être plus rapidement contributif au diagnostic. Il nous reste à apprécier l'impact de cette sensibilisation dans le temps en observant par exemple mensuellement le nombre de contrôle d'ECBU nécessaire par service clinique et en communiquant ces données régulièrement aux adjoints et chefs de services... 309/71A 2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX Place de l'antibiogramme dans la prescription des antibiotiques A. Akpabie6, H. Naga3, A. Droulers2, K. Giraud4, J. Verdavainne1, S. Etienne1, S. Lakroun3, V. Routon1, T. Haine4, S. Al Rifai4, C. Duché5 1 Gérontologie 1 2Gérontologie 2 3Gérontologie 3 4Gérontologie 4 5Laboratoire 6Microbiologie - Hygiène, Hôpital Emile Roux, Limeil-Brévannes, France Contexte : Hôpital de 903 lits d’hospitalisation complète ayant mis en place une campagne antibiotique et des recommandations locales de prescription des antibiotiques. Les prescriptions sont nominatives sur un logiciel sans dispositif incitant les prescripteurs à revoir leur prescription à J3 et J7. SESSIONS D’AFFICHES Posters Sessions 310/71A L'avenir de la prise en charge des infections urinaires communautaires passe-t-elle par la détermination des concentrations minimales inhibitrices ? J.M. Rousée, C. Rieder Monsch, T. Gueudet Bactériologie, Laboratoire Schuh BIO67, Strasbourg, France Objectifs : Estimer les taux respectifs des traitements antibiotiques adaptés et ajustés au cours des infections urinaires. Méthode : L’étude porte sur les antibiothérapies systémiques instaurées pour infection urinaire d’après les spécifications du clinicien, chez des patients en hospitalisation complète, du 15 mars au 14 avril 2010. Il s’agit d’un audit clinique basé sur l’observation des dossiers patients. Le référentiel étant le « bon usage des antibiotiques ». Les antibiothérapies débutées pendant la période de l’étude sont repérées sur le logiciel de prescription. Pour chaque traitement antibiotique instauré pour infection urinaire, la molécule prescrite est croisée avec les données de l’antibiogramme. Le traitement est considéré comme adapté lorsque la molécule prescrite est active sur la bactérie isolée. L’antibiothérapie est définie comme ajustée en l’absence d’alternative sans équivoque pour prescrire une molécule à efficacité égale et à spectre plus étroit. Résultats : L’étude a recensé 90 prescriptions d’antibiotiques pour infections urinaires dont 67 (74,44%) se rapportent à des infections urinaires documentées au plan microbiologique. Parmi ces dernières, l’instauration de l’antibiothérapie a précédé l’antibiogramme pour 33 (49,25%) prescriptions (traitements probabilistes), le reste représentant les traitements après documentation. Les molécules prescrites étaient efficaces d’après l’antibiogramme (adaptées) dans 96,97% des traitements probabilistes et dans 100% des traitements après documentation. L’antibiothérapie était ajustée d’emblée ou à postériori (désescalade) chez 78,13% des traitements probabilistes et 88,24% des traitements instaurés après documentation. Conclusion : A efficacité égale, il semble qu’il existe une marge de progression dans la prescription des molécules susceptibles de minimiser les dommages écologiques. 162 Résultats obtenus : Après exclusion des doublons, 1979 souches ont été analysées. 45% des souches d'E. coli étaient résistantes à l'amoxicilline (AMX), 25% à l'amoxicilline-acide clavulanique (AMC), 4% aux céphalosporines de troisième génération (dont 3% de BLSE), 18% à l'acide nalidixique (NAL), 20% au cotrimoxazole (STX) et 1% aux furanes (FUR) ou à la fosfomycine (FOS). Parmi les souches résistantes à l'AMX, 33% (soit 15% de l'ensemble des souches) étaient également résistantes au NAL, 37% (17%) au STX et 19% (8,5%) à la fois au NAL et au STX. Pour les souches résistantes à l'AMC, les chiffres étaient respectivement de 33% (9%), 33%, (9%) et 22% (5%). Conclusion : Le médecin généraliste est confronté à des problèmes thérapeutiques à cause des corésistances aux molécules disponibles par voie orale (5% des souches). Seules les furanes et la fosfomycine restent sensibles, mais n'entrent pas dans les recommandations de traitement des infections urinaires complexes. En se basant sur les CMI, certaines molécules peuvent paraître sensibles in vitro mais doivent démontrer leur efficacité clinique en particulier dans les cas de souches productrices de BLSE. 311/71A 2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX Évolution des consommations antibiotiques suite à la diffusion d’un guide régional engagé de bon usage de l’antibiothérapie C. Slekovec3-5, N. Vernaz-Hagi6, J. Leroy5-4, J.P. Faller1, D. Sekri2, B. Hoen5-4, D. Talon3-5, X. Bertrand3-5 1 service de Maladies Infectieuses et Réanimation, centre hospitalier de BelfortMontbéliard, Belfort 2Agence Régionale de la Santé 3service d'Hygiène Hospitalière 4service de Maladies Infectieuses, CHU Besançon 5UMR 6249 Chrono-environnement, Université de Franche-Comté, Besançon, France 6département de Pharmacie, Hôpitaux Universitaires de Genève, Genève, Suisse Les fluoroquinolones (FQs) représentent une classe antibiotique majeure. A consommation égale, leur impact écologique semble être plus important que celui des autres classes antibiotiques. Dans le but de préserver leur activité, un comité régional pour l’usage raisonné des antibiotiques a proposé un guide de bon usage des antibiotiques dans le traitement des infections urinaires de l’adulte. Objectifs : Evaluer l’impact de la diffusion de ce guide sur les habitudes de prescriptions antibiotiques des médecins hospitaliers et libéraux. Matériel et méthodes : Les antibiotiques étudiés étaient ceux mentionnés dans le guide : la nitrofurantoïne, la fosfomycine-trométamol et les FQs : la norfloxacine (molécule très majoritairement prescrite dans le cadre d’infection urinaire), ainsi que les FQ monodoses (ciprofloxacine, ofloxacine et loméfloxacine) et FQ multi-doses (ciprofloxacine et ofloxacine). Les FQ antipneumocciques (lévofloxacine et moxifloxacine) étaient exclues de l’analyse. Les données mensuelles de consommation antibiotique étaient exprimées en Doses Définies Journalières et correspondaient aux prescriptions faites aux femmes âgées de 15 à 60 ans, entre mai 2007 et décembre 2009. L’analyse statistique consistait en l’utilisation de modèles de régression segmentée. L’effet de l’intervention était exprimé comme le pourcentage de variation attribuable à la diffusion du guide. Résultats : Au cours de la période d’étude, les consommations de nitrofurantoïne et de fosfomycine-trométamol ont augmenté respectivement de 28,6 % (IC 95% : 23,1 – 33,5) et de 35,3 % (IC 95% : 28,7 – 40,9). Alors que celle de norfloxacine diminuait de 10,1 % (IC 95% : -16,2 à –4,4). L’analyse effectuée sur les autres FQs n’a pas permis de mettre en évidence un changement dans les consommations de FQ multi-doses mais une diminution des formes monodoses a été observée (p < 0,001). Conclusion : Cette étude suggère que la diffusion d’un guide de bon usage de l’antibiothérapie dans les infections urinaires de l’adulte est associée à une modification des habitudes de prescription. Ce guide apparaît donc comme un outil de communication et d’information efficace pour l’ensemble des médecins. RICAI, 2010 – Paris, France 2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX Introduction : L'augmentation de la résistance aux céphalosporines de 3ème génération (C3G) et aux fluoroquinolones (FQ) des germes responsables d'infections urinaires (IU) est préoccupante. L'antibiothérapie doit permettre une prise en charge optimale de ces infections tout en préservant l'efficacité des antibiotiques. L'objectif de ce travail a été 1) de comparer l'antibiothérapie probabiliste des IU dans le service d'accueil des urgences (SAU) de notre hôpital avec les recommandations nationales, 2) de mesurer le taux des prescriptions inadaptées aux germes isolés, 3) de rechercher des facteurs de risque prédictifs de la résistance, 4) d'évaluer le choix du relai per os lorsqu'il était fait. Méthode : Une enquête rétrospective sur 229 cas d'IU (186 adultes et 43 enfants) vus au SAU en 2009 a été faite. 314/72A 2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX Analyse de six cas de tuberculose multi-résistante F. Méchaï3, C. Soler1, A. Mérens2, C. Bigaillon2, P. Imbert3, C. Rapp3 1 Service de biologie médicale, Hôpital d'instruction des armées Percy, Clamart 2Service de biologie médicale 3Service des maladies infectieuses et tropicales, Hôpital d'Instruction des Armées Bégin, Saint-Mandé, France Objectifs : Décrire six cas de tuberculose multirésistante et leurs caractéristiques épidémiologique, microbiologique et thérapeutique. Evaluer les modalités de la prise de décision thérapeutique de ces tuberculoses compliquées. Matériel et méthodes : Etude rétrospective de 2007 à 2009 des cas de tuberculose multirésistante survenus dans notre service. La multirésistance a été établie par la recherche de la mutation détectée sur le gène rpoB pour la rifampicine et sur les gènes katG et/ou inhA pour l'isoniazide. La confirmation a été faite après antibiogramme en milieu liquide MGIT. Les traitements de deuxième ligne ont tous été établis en collaboration avec le centre national de référence des mycobactéries (CNR) et après discussion collégiale entre les différents praticiens du service. 8,9% (20/224) des antibiothérapies probabilistes, toutes conformes aux recommandations, étaient inadaptées à cause d'une espèce naturellement résistante (6/20) ou d'une espèce ayant une résistance acquise (14/20 dont 7 entérobactéries BLSE). Résultats : Six patients ont été inclus. Le sexe ratio était de trois femmes pour trois hommes. La moyenne d'âge était de 27,8 ans. 4 patients étaient originaires d'Afrique sub-saharienne et un autre d'Europe de l'est. Aucune immunodépression n'a été mise en évidence. Aucun n'avait été traité pour une tuberculose auparavant. Tous les patients présentaient des lésions pulmonaires. Trois présentaient une atteinte extrapulmonaire ganglionnaire, péritonéal, osseuse ou neurologique. Toutes les souches bactériennes présentaient bien une résistance au moins à la Rifampicine et à l'Isoniazide. Les patients ont donc reçu un traitement de deuxième ligne variable à base d'amikacine, moxifloxacine, levofloxacine, dexambutol, pyrazinamide, ethionamide, PAS ou cyclosérine. La durée du traitement a été de 17 mois en moyenne. Un seul patient a présenté des effets secondaires significatifs à type de neuropathies des membres inférieurs. L'âge > à 50 ans, une prise antérieure de C3G et la vie en institution étaient statistiquement associés à une résistance aux C3G ; l'âge > à 60 ans et une prise antérieure de FQ étaient associés à une résistance aux FQ (analyse multivariée). Cinq patients ont eu une évolution favorable sans rechute à plus de 6 mois de suivi. Un homme est décédé en raison d'une localisation méningoencéphalitique compliqué d'hydrocéphalie et d'un traitement adapté retardé. Le choix d'un antibiotique à spectre plus étroit a été fait dans 11% des relais per os alors qu'il était possible dans 87% des cas. Conclusion : Malgré une incidence faible en France, la tuberculose multirésistante reste un problème de santé publique en raison du délai diagnostique tardif et des difficultés thérapeutiques. La prise en charge est complexe et la collaboration avec le CNR des mycobactéries semble utile pour la discussion microbiologique et thérapeutique. Résultats : Chez l'adulte, on a noté 45% de cystites, 42% de pyélonéphrites, 11% de prostatites et 2% de bactériuries asymptomatiques de la femme enceinte ; chez l'enfant, 37% de cystites et 63% de pyélonéphrites. 93% des traitements probabilistes étaient conformes aux recommandations (taux identiques chez l'adulte et l'enfant). Seule une cystite a été traitée par nitrofurantoïne, aucune par fosfomycine-trométamol. Conclusion : Le risque d'échec d'un traitement d'infection urinaire n'est pas négligeable. La recherche des facteurs de risque de résistance avant de débuter un traitement est indispensable. L'usage plus fréquent de nitrofurantoïne ou de fosfomycine-trométamol dans le traitement initial des cystites et un relai avec un antibiotique de spectre plus réduit lorsque c'est possible devrait contribuer à préserver l'efficacité des antibiotiques majeurs. 313/71A 2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX Étude épidémiologique descriptive de l'évolution des germes responsables de bactériémie nosocomiale à porte d'entrée urinaire M. Hellot-Guersing, R. Girard Unité d'Hygiène et d'Epidémiologie, Centre Hospitalier Lyon Sud, Hospices Civils de Lyon, Pierre-Bénite, France Les infections urinaires nosocomiales sont le plus souvent bénignes. Cependant elles peuvent parfois se compliquer en bactériémies nosocomiales (BN), de pronostic souvent plus sombre et de mortalité plus élevée. Cette étude vise à définir l'évolution des germes responsables de ces BN à porte d'entrée urinaire (BN-PEU), et de leur sensibilité aux antibiotiques au Centre Hospitalier Lyon Sud (CHLS). Les données étaient issues de la surveillance des BN réalisée de 2002 à 2007 par l'Unité d'Hygiène et d'Epidémiologie (UHE) selon la procédure du CCLIN Sud-Est. L'analyse a été réalisée à l'aide des logiciels Epi-Info et SPSS. Les tests du Khi 2 et du Khi 2 de tendance ont été appliqués (α = 0,05). Les données ont été analysées au niveau global du CHLS et par secteur (Médecine, Chirurgie, Réanimation, Soins de suite et de réadaptation – Soins de long séjour). Sur les 6 années d'étude, 193 patients avaient développé une BN-PEU, 22 (11,4%) d'entre eux avaient été atteints d'épisode polymicrobien. Cette proportion restait stable au cours du temps. Sur l'ensemble du CHLS et dans chaque secteur, E.coli était le germe le plus fréquemment identifié (105 épisodes = 54,4%), mis à part en Réanimation où Candida spp était isolé plus fréquemment. La proportion d'E.coli tendait à augmenter au cours du temps par rapport à celle des autres germes au niveau global du CHLS (p = 0,0158). Ce résultat n'a pas été retrouvé lors de l'analyse par secteur. 33 (31%) épisodes étaient dus à des E.coli sensibles à l'Ampicilline, 71 (68%) à des E.coli résistants à l'Amplicilline mais sensibles au Céfotaxime, et 1 (1%) à des E.coli résistants au Céfotaxime avec production de β-lactamases. Aucune différence statistiquement significative n'a été montrée entre les secteurs ni au cours du temps. Au final, ces résultats apparaissent comme rassurants car E.coli représente le germe majoritairement isolé dans les hémocultures des patients atteints de BN-PEU au CHLS. Sa fréquence tend à augmenter au cours du temps au détriment des autres germes. Ces résultats laissent penser qu'il s'agit préférentiellement d'auto-infections plutôt que d'infections liées au manuportage. La stabilité de la sensibilité d'E.coli aux antibiotiques au cours du temps est également un élément rassurant. RICAI, 2010 – Paris, France 315/72A 2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX Émergence d'un nouveau variant importé «Harlem 3» du complexe Mycobacterium tuberculosis (MCTU) dans le Nord parisien R. Ruimy3-6, S. Diamantis4-2, J. Zhang1, S. Le Moullec1, G. Refrégier1, E. Bouvet2, J.C. Lucet4, A. Andremont3-6, C. Sola1-5 1 Infection Génétique Evolution des pathogènes Emergents, Université Paris Sud, Orsay 2Maladies Infectieuses et Tropicales 3Service Microbiologie, CNR de la résistance aux antibiotiques (Laboratoire associé) 4UHLIN, Hôpital Bichat-Claude Bernard (Assistance Publique-Hôpitaux de Paris) 5Unité de Génétique Mycobactérienne, Institut Pasteur 6EA3964, Université Denis Diderot (Site Bichat), Paris, France Objet de l'Etude : Notre CHU est situé dans la zone de plus forte incidence de la tuberculose en Ile de France. Durant 12 ans, une surveillance d'épidémiologie clinique et par typage des souches de MCTU a été réalisée. Notre travail a pour but de caractériser les cas d'un nouveau clone non encore décrit en spoligotyping dans la base mondiale SpolDB4. Méthodes : De 1998 à 2009, 1541 nouveaux cas de tuberculose ont été confirmés par culture. Les données cliniques (déclaration obligatoire) et microbiologiques ont été recueillies. Toutes les souches ont été typées par spoligotyping. Les souches du nouveau clone ont également été typées par l'analyse des 24 loci des mycobacterial intersperced repetitive unit-variable number tandem repeat (MIRU-VNTR). Les données cliniques complémentaires ont été recueillies dans une étude cas-témoins pour caractériser les cas (nouveau clone) et les témoins (3 tirés au sort pour 1 cas : diagnostic dans la même année et dans la même tranche d'âge). Résultats : 28 patients (age Médian 44 [20-60], sex ratio 8.3) avaient une souche du nouveau clone (spoligotype 000000005720771), sensible aux antituberculeux. En raison de l'absence des spacers 31 et 33 à 36, ce nouveau profil pourrait appartenir au groupe phylogénétique « Haarlem 3 ». Les souches présentaient un même profil MIRU-VNTR confirmant qu'il s'agissait d'un même clone. Le premier cas a été observé en 1999 (patient né à l'étranger et récemment arrivé en France), 1 en 2000, 1 en 2002, puis 3-4 cas par an les années suivantes. Un lien familial a été retrouvé entre le cas 1 et le cas 3, et épidémiologique entre 4 cas de 2005 à 2008. En analyse univariée, les cas différaient des témoins pour : leur naissance en France (OR, IC95% : 12,5 [4.35-33]), la toxicomanie intra-veineuse (16 [2,5-68]), l'alcoolisme chronique (10,7 [3,7-30,2]), la toux chronique (6.4 [1.7-22.9]), la présence d'une cavité à la radiographie pulmonaire (4.6 [1.8-11.6]). Il n'y avait pas différence pour la sérologie VIH et le résultat de l'examen direct des prélèvements respiratoires. Conclusion : Nous avons décrit l'émergence d'un nouveau clone qui semble diffuser dans une population autochtone et à risque. Une surveillance à long terme clinique et moléculaire est nécessaire pour préciser les caractéristiques épidémiologiques des clones émergents. 163 SESSIONS D’AFFICHES Posters Sessions 312/71A Évaluation de l'antibiothérapie et du risque d'échec thérapeutique dans les infections urinaires communautaires vues aux urgences : l'expérience du Centre Hospitalier de Dourdan O. Gallon1, F. Cocu3, O. Ould Beziou4, C. Tahiri4, A. Sarran2, C. Jedrecy3, S. Mien1, P. Pina1 1 Equipe Opérationnelle d'Hygiène 2Laboratoire polyvalent 3Service d'Accueil des Urgences 4Service de Pédiatrie, C.H. de Dourdan, Dourdan, France 316/72A 2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX Molecular epidemiology of M. tuberculosis and “M. canettii” in the Horn of Africa : Insight into the evolution of the MTBC Y. Hauck5, M. Fabre4, J.L. Koeck3, C. Soler4, A. Jenkins1, G. Vergnaud5-2, C. Pourcel5 1 Veterinary Tropical Diseases, University of Pretoria, Pretoria, Afrique du Sud 2DGA/MRIS, Bagneux 3Laboratoire de Biologie Clinique, HIA Robert Picqué, Bordeaux 4Laboratoire de Biologie Clinique-HIA Percy, Clamart 5IGM, Université Paris-Sud, CNRS, Orsay, France Introduction: Mycobacterium tuberculosis is believed to have emerged in East Africa and spread worldwide with human migrations. Molecular and phylogeography studies have shown the existence of lineages or clades showing a preferred association with different parts of the world but their origin is still not known. The ancestor of the Mycobacterium tuberculosis complex (MTBC) is also unknown, as, by contrast with other pathogenic mycobacteria, no environmental source has been found for this human pathogen. Methods: Over a 10 years period (1998-2009), 383 MTBC isolates were recovered in the Republic of Djibouti, (70% from Djiboutian, 15 % from Ethiopian and 15% from Somalian patients) and 24 isolates from neighbouring East African countries (Somalia, Sudan and Kenya). In addition 54 isolates were recovered in the Republic of Djibouti belonging to the rare smooth “M. canettii” taxon (the largest collection worldwide). The isolates were genotyped by Region of Deletion (RD) analysis, spoligotyping and Multiple locus Variable number of tandem repeats (VNTR) analysis (MLVA). Results: Clustering analysis together with spoligotyping allowed the identification of isolates from all major M. tuberculosis clades, as well as two M. africanum and one M. bovis isolates. Comparison with 700 isolates from other African countries and other parts of the world revealed a larger diversity inside the ancestral clade (East African-Indian or EAI) and the existence of particular subgroups of this clade. Almost two thirds of the isolates belong to the Modern clade (T/H/undefined) indicating the present spreading of particular genotypes. Several strains showed characteristics which place them as rare representatives of ancestor clades. All the “M. canettii” cluster into a single group distinct from the rest of the MTBC. A large clone is observed which account for 60% of the isolates and the other isolates are distributed into 15 genotypes. Conclusion: Interestingly, in this very limited region of the Horn of Africa, all the major M. tuberculosis clades can be found. This raises the question of better defining which ones originate from the Horn of Africa, and which ones are the result of secondary reintroductions of some clades back to Africa. We will discuss our results along these lines. 317/72A 2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX SESSIONS D’AFFICHES Posters Sessions Réseau intra-hospitalier d'alerte des cas de tuberculose bactériologiquement documentés : évaluation 2006-2009 N. Desmazes-Dufeu5, D. Salmon4-6, H. Blanchard2, J.L. Marande3, M.T. Baixench2, P. Schmitt3, J. Ratat2, D. Dusser5-6, C. Poyart1-6, P.C. Morand1-6 1 Bactériologie 2Equipe Opérationnelle d'Hygiène 3Médecine du Travail 4Médecine Interne 5Pneumologie, APHP, Hôpital Cochin 6Université Paris Descartes, Paris, France Objectifs : La tuberculose fait l'objet d'une surveillance particulière en milieu hospitalier afin de maîtriser les mesures de prévention pour les autres patients, les visiteurs et le personnel soignant. En 2006, un système d'alerte des cas de tuberculose suspectés ou documentés a été instauré sur le site Cochin (APHP, Paris) dans l'objectif d'informer rapidement, outre le service clinique, les principaux acteurs impliqués autour d'un cas: référent tuberculose, équipe opérationnelle d'hygiène et médecine du travail. Ce travail a consisté à évaluer, après 3 années, l'efficacité de ce réseau d'alerte intra-hospitalier. Méthodes : Le réseau d'alerte repose sur (1) le signalement par le laboratoire des nouveaux patients pour lesquels un examen direct ou une culture à mycobactéries du complexe tuberculosis est positif, et (2) des réunions trimestrielles pluridisciplinaires de suivi. Pour chaque cas, il a été vérifié rétrospectivement si l'alerte intra-hospitalière avait été donnée par le laboratoire et si la notification obligatoire (NO) avait été effectuée par le service clinique. Pour 2009, la traçabilité des mesures d'isolement et d'instauration de traitement a de plus été évaluée. Résultats : Sur les 29 cas diagnostiqués au laboratoire en 2009 (44 en 2006), l'alerte a été donnée dans 100% des cas (91% en 2006) et l'information est toujours parvenue aux destinataires (égarée dans 7% des cas en 2006). La NO a été retrouvée pour plus de 75% des cas en 2009 (52% en 2006). Les décisions de mise en isolement et leur application ont pu être tracées en 2009 dans 24 cas sur 29 alors qu'aucune traçabilité n'était disponible pour 2006. Discussion : Après trois années de fonctionnement, le système d'alerte intrahospitalier a permis une amélioration du taux de signalement interne des cas de tuberculose à microbiologie positive et du taux de NO. Il a de plus permis la traçabilité des décisions d'isolement et de leur application. Le défaut de NO est particulièrement associé à la multiplicité des transferts de patients entre services cliniques. L'amélioration du processus de signalement interne, notamment la traçabilité des NO, doit être poursuivie, ainsi que son extension à l'ensemble du groupe hospitalier qui réunit désormais les sites Broca, Cochin et Hôtel Dieu. 318/72A 2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX Revue de prescription des tests quantiféron-TB au CHU de Nantes en 2009 M. Briere3, F. Naudin4, M. Audrain2, P. Bemer1 1 Laboratoire Bactériologie-Hygiène 2Laboratoire d'Immunologie 3Maladies Infectieuses 4Pneumologie, CHU, Nantes, France Introduction : Le test quantiFERON permet le diagnostic d'infection tuberculeuse latente par mesure de la réponse Interferon γ à des antigènes spécifiques. Les indications actuelles définies par l'HAS sont l'enquête autour d'un cas, l'embauche des personnels de soins, le bilan avant introduction d'un traitement par anti TN Fa et l'aide au diagnostic des formes extra-pulmonaires de tuberculose. Notre étude a pour objectif d'évaluer la pertinence des indications du test QuantiFERON TB Gold® (QFT, Cellestis) sur un an de prescription dans un centre hospitalo-universitaire. Méthodes : Les bons de prescription de quantiFERON de l'année 2009 ont étés analysés rétrospectivement en excluant ceux issus de la médecine du travail, du Centre de Lutte Anti Tuberculeuse et des consultations de rhumatologie dont les indications sont biens définies par l'HAS. Les dossiers cliniques ont ensuite étés analysés de manière à définir les principaux services prescripteurs, la population concernée, les indications du test ainsi que l'impact des résultats sur l'attitude thérapeutique. Résultats : En 2009, il y a eu 1059 demandes de quantiFERON au CHU de Nantes, 369 (34,8%) ont étés analysés après exclusion des dossiers des services dont les indications sont d'emblée clairement définies par l'HAS. Les principaux prescripteurs sont les services d'infectiologie (13%), de médecine interne (12%) et de gériatrie (8%). Parmi la population étudiée, une proportion importante de patients apparait d'emblé comme n'étant pas dans les indications de prescription de quantiFERON (age > à 80 ans : 11%, immunodéprimés 38%, ATCD de tuberculose 6%). Les indications ne correspondent pas aux recommandations de l'HAS dans 46% des cas (169/369), soit 16% des prescriptions globale de QuantiFERON de l'annéé 2009. 39% des prescriptions hors HAS sont pour suspicion de tuberculose pulmonaire. En cas de test positif dans les indications de l'HAS, l'attitude thérapeutique a été modifiée dans 65 % des cas alors que hors des indications de l'HAS celle-ci n'a été modifiée que dans 20% des cas. Conclusion : En dehors des indications de l'HAS, l'apport diagnostic du quantiFERON reste limité et il conviendrait de redéfinir avec les prescripteurs du CHU ses limites et ses indications. 319/72A 2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX Intérêt et implication pratique du test quantiféron dans un service de maladies infectieuses A. Dinh, B. Heym, D. Le Du, J. Salomon, L. Bernard Maladies infectieuses, CHU R. Poincaré, Garches, France Objectif : le quantiféron (QTF) est un test basé sur la détection de l'interféron gamma secrété lors de réaction inflammatoire vis à vis de Mycobacterium tuberculosis. Son intérêt, par rapport à l'IDR, est l'absence de réaction croisée avec le bacille de Calmette et Guérin ainsi que la reproductibilité du test et son résultat objectif. Mais son utilisation et son interprétation dans le raisonnement diagnostic sont encore à préciser. Matériel et méthode : nous avons réalisé ce test aux patients suspects de tuberculose et aux autres patients fébriles ou présentant un syndrome inflammatoire hospitalisés dans le service. Résultats : 146 malades ont bénéficié du test. La moyenne d'âge est de 49 ans, le sexe ratio de 0,53. Au total, 109 malades présentaient une suspicion de tuberculose, 19 présentaient une fièvre sans argument pour une tuberculose et 18 un syndrome inflammatoire isolé. Le diagnostic de tuberculose a été retenu pour 20 patients qui ont été traité, l'identification microbiologique confirmait le diagnostic dans 12 cas. Le QTF était positif pour 15 patients, négatif pour 4 et indéterminé pour 1. Le QTF était positif dans 35 cas dont 29 suspicions de tuberculose, 5 cas de fièvre sans rapport et 1 cas non renseigné, le diagnostic de tuberculose a été retenu dans 15 cas. Le QTF était négatif dans 102 cas : 81 suspicion de tuberculose dont 3 retenus, 13 de fièvre sans rapport, 8 de syndrome inflammatoire. Le QTF était indéterminé dans 6 cas de suspicion de tuberculose, 1 de fièvre sans rapport et 1 de syndrome inflammatoire. Les résultats du test QTF retrouvent une sensibilité de 75% et une spécificité générale de 78,5%, en cas de suspicion de tuberculose la sensibilité est de 77,8% et la spécificité de 80% Conclusion : le QTF ne se révèle pas un test performant dans le screening général de patients hospitalisés dans un service de maladies infectieuses. Il faut le réserver à un usage ciblé. 320/72A 2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX Détection de l'ADN des mycobactéries du complexe tuberculosis par PCR : évaluation de quatre trousses commerciales S. Trombert-Paolantoni, V. Clairet, L. Maury Biologie Moléculaire Infectieuse, Laboratoire Cerba, Cergy Pontoise, France Objet de l'étude : Evaluer en terme de sensibilité et de spécificité, par rapport à la culture et par rapport aux contrôles de qualité externe, les trousses Real Accurate M. tuberculosis PCR de Pathofinder et MTB Q-PCR Alert de 164 RICAI, 2010 – Paris, France Méthodes : Les prélèvements analysés sont d'origine pulmonaire et extrapulmonaire. Après décontamination des prélèvements polymicrobiens à la Nacétyl-L-cystéine/soude, les acides nucléiques sont extraits manuellement avec les trousses Roche et par l'automate EasyMag (bioMérieux) pour les trousses Pathofinder et Nanogen. L'amplification et la détection sont réalisés selon les protocoles fournisseurs. La culture est réalisée en flacon MGIT incubés dans un Bactec 960. L'identification est réalisée par PCR puis hybridation à des sondes ADN sur bandelette (HAIN). Résultats : Les 30 prélèvements positifs en culture pour M. tuberculosis sont tous détectés positifs en PCR excepté un négatif avec la trousse Nanogen. Des 10 échantillons du Contrôle de Qualité Externe QCMD, 10 donnent les résultats attendus avec la trousse Cobas Amplicor, 9 avec Cobas Taqman, 8 avec Pathofinder et 7 avec Nanogen. Le CQE Cap Survey est détecté positif avec les 4 trousses. Des 30 prélèvements positifs en culture pour une mycobactérie atypique, un seul est détecté positif faible en PCR avec les trousses Pathofinder et Nanogen. Le pourcentage de prélèvements présentant des inhibiteurs est respectivement de 18%, 38%, 4% et 1% avec les trousses Cobas Amplicor, Cobas Taqman, Pathofinder et Nanogen. Conclusion : La trousse Cobas Taqman Roche donne des résultats satisfaisants mais nécessite de fréquentes réanalyses liés aux inhibiteurs. De plus, l'interprétation des courbes de faible amplification par le logiciel n'est pas adaptée et a nécessité des contrôles. Les trousses Nanogen et Pathofinder donnent des résultats satisfaisants pour les prélèvements cliniques, excepté de rares faux positifs nécessitant une interprétation prudente des résultats positifs faibles. 321/73A 2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX Cryptococcomes cérébraux chez deux patients immunocompétents F. Bouattour3, B. Hammami3, I. Maaloul3, D. Lehiani3, A. Ayadi2, T. Boudawara1, M. Ben Jemaa3 1 Laboratoire d'anatomopathologie 2Laboratoire de parasitologie, CHU Habib Bourguiba 3Service des maladies infectieuses, CHU Hédi Chaker, Sfax, Tunisie Introduction : La cryptococcose neuro-méningée est la mycose systémique la plus fréquente au cours du SIDA. Elle est exceptionnelle chez l'immunocompétent. Nous en rapportons 2 cas. Observations : Il s'agit de deux adultes d'âge jeune (46 et 57ans) de sexe masculin, sans facteur apparent d'immunodépression (en particulier sérologie VIH négative). Le motif de consultation était des céphalées holocraniennes associées à des signes neurologiques de localisation. A l'examen clinique, on trouvait chez les deux malades une atteinte des paires crâniennes et chez un malade on notait un syndrome cérébelleux statique et cinétique. A l'imagerie, on trouvait 2 processus expansifs cérébelleux gauche et temporo-pariétal droit avec effet de masse chez l'un et chez l'autre de multiples lésions sus et sous tentorielles avec œdème péri lésionnel. Le diagnostic étiologique était confirmé par l'examen anatomopathologique d'une biopsie chirurgicale d'une lésion cérébrale chez un patient et d'une biopsie stéréotaxique chez le 2ème patient. Le traitement médical était pour l'un à base d'amphothéricineB substituée par voriconazole et 5-fluorocytosine alors que le deuxième malade a reçu l'amphothéricine B associée au fluconazole. L'évolution était favorable chez le 1er malade avec régression totale des lésions cérébrales au bout de 2 ans de traitement antifongique, alors que le deuxième malade est décédé au cours du 2ème mois de traitement. Conclusion : La cryptococcose neuro-méningée est une affection rare et méconnue chez l'immunocompétent. La présentation clinique est trompeuse. En effet, alors que chez l'immunodéprimé il s'agit de méningite ou de méningoencéphalite, chez l'immunocompétent il s'agit plutôt de lésions granulomateuses réalisant des cryptococcomes. 322/73A 2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX Pneumocystose pulmonaire chez deux nourrissons nés de parents consanguins L. Parmeland2, G. Labbé3, S. Teyssedre1, F. De Monbrison2, S. Picot2, A.L. Bienvenu2 1 Service de Réanimation Pédiatrique, Unité de Surveillance Continue, Hôpital Femme Mère Enfant 2Service Paludisme, Parasites du sang et Mycologie Médicale, Hôpital de la Croix-Rousse 3Service Pédiatrie, Pneumologie, Allergologie, Dermatologie, Hôpital Femme Mère Enfant, Hospices Civils de Lyon, Lyon, France La pneumopathie à Pneumocystis jirovecii (Pj) est rarement retrouvée en pédiatrie. Nous rapportons deux cas de pneumocystose diagnostiquée chez des nourrissons non infectés par le VIH. Ces deux enfants, nés à terme et âgés de 4 mois, sont sans antécédent particulier et tous deux issus de parents consanguins. A leur admission, les deux nourrissons présentent une altération de l'état général, une polypnée, une hypoxie, des épisodes de toux sèche, ainsi que de la fièvre pour le premier. La radiologie pulmonaire met en évidence un syndrome alvéolo-interstitiel diffus. Une discrète lymphopénie est retrouvée à 3,8 G/L pour le premier patient, plus sévère pour le second à 0,93 G/L (valeurs normales pour un enfant de 4 mois : 4 à 10,5 G/L). Un lavage broncho alvéolaire est réalisé à visée étiologique et permet le diagnostic de pneumocystose par une PCR Pj positive pour le premier RICAI, 2010 – Paris, France nourrisson et par la présence de kystes de Pj à la coloration de GomoriGrocott pour le second. Un traitement associant sulfaméthoxazole / triméthoprime (100 et 20 mg/kg/j) et corticoïdes (2 mg/k/j en IV pour le premier enfant, 1mg/j en inhalation pour le deuxième) est immédiatement initié. L'évolution a été fatale un mois après l'admission pour le premier patient, alors que celle du deuxième a été favorable après 21 jours de traitement. Cet épisode infectieux aura révélé un déficit immunitaire avec hyperéosinophilie chez le premier nourrisson, et un déficit immunitaire combiné sévère pour le second, caractérisé par une lymphopénie T et B majeure. La consanguinité parentale observée pour ces deux enfants est associée à un risque accru de déficit immunitaire autosomique récessif. Alors que la primoinfection à Pj survient généralement tôt dans l'enfance et de façon asymptomatique chez un enfant sain, elle peut être à l'origine d'une pneumopathie hypoxémiante grave en cas de déficit de l'immunité cellulaire. Ces deux cas soulignent l'importance, pour toute pathologie pulmonaire sévère survenant dans un contexte de consanguinité chez un nourrisson, de rechercher des agents opportunistes tels que Pneumocystis jirovecii. 323/73A 2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX Mise au point d'une PCR quantitative en temps réel pour le diagnostic rapide de la pneumocystose E. Lebigot, M. Fines-Guyon, V. Cattoir, C. Duhamel Laboratoire de microbiologie, CHU Caen, Caen, France Introduction : Le diagnostic de pneumocystose, due à Pneumocystis jirovecii, est souvent difficile, spécialement chez les patients immunodéprimés non infectés par le VIH chez lesquels la quantité de champignon est faible, du fait d'un manque de sensibilité des techniques microscopiques de référence. Les méthodes moléculaires, notamment la PCR en temps réel, présentent généralement des sensibilités accrues et constituent une alternative intéressante. Cependant, la distinction entre colonisation et infection par ce champignon reste difficile à déterminer. Objectifs : Mise au point d'une technique rapide de PCR en temps réel pour la quantification de P. jirovecii à partir de prélèvements respiratoires. Méthodes : La cible amplifiée par PCR était le gène codant pour la grande sous-unité de l'ARN ribosomal mitochondrial (mtLSUrRNA), qui a également servi lors de la construction d'un plasmide recombinant utilisé pour la gamme d'étalonnage externe. De mars 2009 à février 2010, 84 lavages bronchoalvéolaires (LBA) et une aspiration bronchique, issus de 80 patients (dont 6 patients VIH+), ont été inclus. Chaque prélèvement a été analysé en parallèle par PCR et 3 méthodes microscopiques : immunofluorescence indirecte, imprégnation argentique et coloration rapide de May-Grünwald-Giemsa. Résultats : La limite de détection de la PCR était de 10 copies/μL. La gamme de linéarité s'étendait de 10 à 109 copies/µL. Sur les 85 prélèvements, 4 étaient positifs par PCR (4,7%) : un LBA d'un patient VIH+ (105 copies/µL), l'aspiration bronchique du même jour de ce patient (105 copies/µL) et 2 LBA de patients VIH- (80 et 100 copies/ µL). Ces 3 derniers échantillons étaient retrouvés négatifs en microscopie. Les deux patients VIH- (un greffé rénal, un traité par corticostéroïdes) avaient été cliniquement considérés comme colonisés. Conclusion : Cette technique de PCR permet la détection et la quantification rapide de P. jirovecii (90 minutes) avec une sensibilité paraissant supérieure aux méthodes de référence. Ces premiers résultats restent à confirmer avec un plus grand nombre d'échantillons positifs afin de déterminer un seuil critique pour la distinction entre colonisation et infection. 324/73A 2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX Mucormycose rhino-orbitocérébrale : à propos de 11 cas H. Hadj Kacem3, B. Hammami3, I. Maaloul3, D. Lihiani3, C. Marrekchi3, T. Boudawara1, A. Ayadi2, M. Ben Jemaa3 1 Laboratoire anatomopathologique 2Laboratoire de Parasitologie, CHU Habib Bourguiba 3Service des maladies infectieuses, CHU Hédi Chaker, Sfax, Tunisie La mucormycose est une infection fongique, opportuniste, rare, grave, rapidement extensive et de diagnostic souvent difficile et tardif. Elle est observée essentiellement chez les patients immunodéprimés. But : Décrire les particularités cliniques, diagnostiques, thérapeutiques et évolutives de la mucormycose rhino-orbitocérébrale. Patients et méthodes : Etude rétrospective, étalée sur 13 ans (1998-2010). Nous avons colligé 11 cas de mucormycose rhino-orbitocérébrale. Il s'agissait de 10 hommes et 1 femme, âgés en moyenne de 52 ans. Parmi les antécédents, nous avons noté un diabète (73%) et une insuffisance rénale chronique (27%). L'examen physique a objectivé une cellulite de l'hémiface (9 cas), une fièvre (8 cas, un œdème périorbitaire (7 cas), une ophtalmoplégie (6 cas), une nécrose de l'aile du nez (5 cas), du palais osseux (4 cas) et de l'angle interne de l'œil (2 cas); une exophtalmie (5 cas), une paralysie faciale (5 cas), une atteinte des paires crâniennes (5 cas) et une parotidite (2 cas). Une décompensation cétosique du diabète a été notée dans 4 cas et un syndrome inflammatoire biologique était noté chez tous les patients. L'imagerie (TDM et/ou IRM) cérébrale et du massif facial pratiquée chez tous nos patients a objectivé une sinusite (9 cas), une ostéolyse des parois des sinus (5 cas), un abcès cérébral (3 cas), une thrombose du sinus caverneux (2 cas), une ostéolyse mandibulaire (1 cas) et un abcès de la glande parotide (1 cas). Le diagnostic de certitude était histologique du tissu nécrosé. Le 165 SESSIONS D’AFFICHES Posters Sessions Nanogen qui ciblent la séquence d'insertion IS6110 ainsi que les trousses Roche Cobas Taqman MTB et Cobas Amplicor MTB qui ciblent le gène de l'ARNr16S. traitement était basé sur l'amphotéricine B chez tous nos patients associé à un débridement chirurgical dans 8 cas. La durée moyenne du traitement antifongique était de 3 mois. L'évolution était favorable dans 3 cas et fatale dans 8 cas. La mucormycose est une infection invasive à potentiel agressif chez les diabétiques nécessitant un diagnostic rapide et un traitement adapté afin d'améliorer le pronostic qui reste sombre. Sensibilité de Platelia : 92,7% et spécificité : 93,8% ; concordance globale 94% Tableau II : IBL versus IEP IEP Négatif Douteux Positif Aspergillus fumigatus IgG (IBL) Négatif Douteux Positif 107 32 63 8 4 35 11 2 44 Sensibilité de IBL : 80% et spécificité : 63% ; concordance globale 67% 2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX 325/73A Trichomonadines et arbre respiratoire : une association méconnue : à propos d'un cas d'empyème pleural à Trichomonas tenax et revue de la littérature M. Leterrier1, F. Morio3-4, B. Renard2, A.S. Poirier1, M. Miegeville3-4, G. Chambreuil1 1 Laboratoire de Biologie médicale-Unité de Microbiologie 2Réanimation, CHD de La Roche-sur-Yon, La Roche-Sur-Yon 3Laboratoire de ParasitologieMycologie, CHU de Nantes 4Département de Parasitologie et Mycologie Médicale, EA1155-IICiMED, Université de Nantes, Nantes Atlantique Universités, Faculté de Pharmacie, Nantes, France Nous rapportons un cas d'empyème pleural à Trichomonas tenax, chez une patiente de 67 ans, sous corticoïdes à fortes doses. La patiente était hospitalisée pour une hémiparésie gauche révélant un glioblastome. Devant la persistance de l'hémiparésie en post-opératoire après excision du kyste tumoral frontal, une corticothérapie à fortes doses était initiée (prednisone 160 mg/j IV). En raison d'une douleur basi-thoracique droite brutale associée à une détresse respiratoire, la patiente était transférée en réanimation. Le scanner thoracique révélait un épanchement pleural massif à droite avec collapsus pulmonaire. L'épanchement était alors drainé et une antibiothérapie par amoxicilline-acide clavulanique et ofloxacine était initiée. L'analyse microscopique du liquide pleural révélait la présence de nombreux parasites, flagellés et mobiles, typiques du genre Trichomonas. La biologie moléculaire permettait l'identification de T. tenax. Les cultures bactériologiques mettaient en évidence une flore mixte aéro-anaérobie. Un traitement par metronidazole (1.5 g/j) était alors instauré et le traitement antibiotique restreint à l'amoxicilline (6 g/j) permettant une amélioration clinique. Malheureusement, l'évolution clinique fut défavorable dans les semaines suivantes liée à la pathologie sousjacente. A l'exception de T. vaginalis, dont le pouvoir pathogène est bien établi, l'impact clinique des autres trichomonadines est mal connu. Pourtant, plusieurs cas d'infections pulmonaires impliquant T. tenax, Pentatrichomonas hominis ou bien encore Tritrichomonas fœtus ont été rapportés. A ce jour, 17 cas de pleurésie dus à ces protozoaires flagellés, revus à l'occasion de notre observation clinique, ont été décrits dans la littérature. Trichomonas tenax, commensal de la cavité buccale, est l'espèce la plus souvent impliquée mais l'identification moléculaire n'a été rapportée que dans de rares cas. Cette observation a pour objectif d'attirer l'attention des microbiologistes et cliniciens sur la possibilité de mettre en évidence ces protozoaires flagellés dans les prélèvements respiratoires et sur l'importance de l'examen microscopique à l'état frais du prélèvement pouvant parfois suffire au diagnostic. L'apport de la biologie moléculaire pour le diagnostic d'espèce est illustré. 327/73A 2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX Détection d'un réservoir inédit de Mucorales dans l'environnement hospitalier A. Lotthé1, S. Romano3, E. Jumas-Bilak1-3, P. Rispail2, C. Ravel2, S. Parer1 1 Département d'Hygiène Hospitalière 2Laboratoire de Mycologie Parasitologie, CHRU de Montpellier 3EA 3755 Faculté de Pharmacie, Université Montpellier I, Montpellier, France Introduction/objectifs : Des épidémies de mucormycoses nosocomiales ont été rapportées à des sources environnementales, le plus souvent constituées par des dispositifs médicaux en contact direct avec les patients. En dehors de ces épisodes, les Mucorales sont rarement décrites dans l'environnement hospitalier (air, eau, surfaces). Suite à l'investigation de 3 cas groupés rapportés à la contamination de matériels de réanimation, nous avons voulu évaluer la contamination fongique des appareils présents dans les unités de Réanimation de notre hôpital. Méthodes : Des prélèvements par écouvillonnage ont été effectués sur la partie arrière des appareils électriques présents dans les unités de soins et les réserves de 3 services de Réanimation. Les écouvillons étaient passés sur les ailettes et les grilles des ventilateurs de refroidissement des appareils, et ensemencés sur milieu de Sabouraud liquide et solide pendant 7 jours à 30°c. L'affiliation à l'ordre des Mucorales était réalisée par observation macroscopique des colonies et observation microscopique des filaments et des spores. Les résultats étaient rendus sous forme qualitative (présence/absence). Résultats : Entre le 07/01 et le 01/03/2010, 72 appareils biomédicaux ont été échantillonnés. Des souches de Mucorales ont été isolées sur 13 des 40 respirateurs (32.5%), 2 des 6 appareils de dialyse, 2 des 7 ordinateurs, 1 des 2 moteurs de matelas et un ventilateur personnel. En outre, des souches d'Aspergillus sp. ont été retrouvées sur 30% des respirateurs, 29% des ordinateurs et 1 des 17 scopes. Dans le même temps, le contrôle usuel de la bio contamination de l'air et des surfaces ne montrait pas de contamination fongique significative dans ces services. Spécificité et sensibilité du réactif PLATELIA Aspergillus IgG (BIO-RAD) avec protéines recombinantes M. Dautigny, S. Le Cam, O. Cornet, T.D. Ly Laboratoire Biomnis, Ivry-sur-Seine et Lyon, France Discussion/Conclusion : Les champignons filamenteux ont une propension à adhérer aux surfaces électrostatiques chaudes que présentent les grilles et ailettes de ventilation des appareils bio médicaux, notamment des respirateurs, présents dans les services de Réanimation. Ces petites surfaces, difficiles à nettoyer en entretien courant (nécessité de démonter l'appareil), constituent un réservoir environnemental non décrit dans la littérature et non détecté lors des mesures de l'aérobiocontamination. La signification clinique de cette contamination endémique reste à évaluer, par une surveillance des mucormycoses et l'investigation environnementale immédiate autour des cas éventuels. Les aspergilloses sont des affections essentiellement pulmonaires liées le plus souvent à Aspergillus fumigatus. Elles touchent des sujets immunocompétents (aspergillome, aspergillose allergique) aussi bien qu'immunodéprimés. Chez le sujet immunocompétent, le diagnostic s'effectue par recherche mycologique associée à la détermination de la sérologie aspergillaire (IgG). Le diagnostic sérologique s'effectue en 2 temps : dépistage par technique sensible (ELISA le plus souvent), si positif confirmation par une technique de référence type Immunoélectrophorèse (IEP) ou coélectrosynérèse. Sécrétion locale d'anticorps anti-Candida au cours d'endophtalmie fongique E. Borsali1, L. Batellier1, P. Goldschmidt1, T. Gaujoux2, C. Moens1, L. Laroche2, V. Borderie2, C. Chaumeil1 1 Laboratoire de Biologie - Microbiologie Ophtalmique 2Ophtalmologie V, CH National d'Ophtalmologie des Quinze-Vingts, Paris, France 2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX 326/73A SESSIONS D’AFFICHES Posters Sessions Conclusion : Le test ELISA PLATELIA Aspergillus IgG, premier réactif utilisant les protéines recombinantes, présente une excellente sensibilité (92,7%) ainsi qu'une bonne spécificité (93,8%) dans le dépistage de la sérologie aspergillaire. Ce test présente moins de faux positifs que IBL, et sa grande spécificité permet de dépister les patients qui seront positifs en IEP. Objet de l'étude : Le nouveau réactif PLATELIA Aspergillus IgG (Biorad, Marnes la coquette, France), utilisant des protéines recombinantes, a été comparé avec la technique de référence IEP, en parallèle avec le réactif Aspergillus fumigatus IgG ELISA (IBL, Hamburg, Allemagne), utilisé en routine dans notre laboratoire. Méthodes : 306 échantillons de routine, non sélectionnés, ont été testés avec les 3 tests. Les essais ELISA (Platelia et IBL) ont été réalisés sur l'automate ETIMAX. Les IEP sont réalisées en utilisant les antigènes extraits d'aspergillus fumigatus (Biorad), sur gel d'agarose (SEBIA). Résultats : Les résultats (en excluant les résultats douteux) sont résumés dans les tableaux ci-dessous : 328/73A 2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX Introduction : Les infections intra-oculaires à Candida sont très rares et de pronostic sévère lorsque les traitements appropriés sont différés. Le pronostic visuel dépend du délai de prise en charge. Patients et méthodes : 3 patientes présentant des atteintes oculaires profondes (2 uvéites et une choriorétinite) présumées infectieuses et pour lesquelles une ponction endo-oculaire à visée diagnostique a été réalisée. Ont été notés la symptomatologie et les facteurs de risque. Les liquides de ponctions (2 Vitrés et une Humeur aqueuse) ont été analysés, et les résultats des examens biologiques, notamment la recherche de synthèse locale d'anticorps anti-Candida ont été objectivés par le coefficient de GoldmanWitmer (G.W.C.*) et associées aux résultats des cultures microbiologiques. Tableau I : Platelia versus IEP IEP Négatif Douteux Positif 166 PLATELIA Aspergillus IgG (Bio Rad) Négatif Douteux Positif 184 6 12 29 4 14 4 2 51 RICAI, 2010 – Paris, France Résultats : 330/73A 2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX Étude des mécanismes de résistance moléculaire de Candida parapsilosis aux échinocandines : rôle des gènes FKS C. Reynaud1-2, C. Dunyach-Remy1, P. Drakulovski1, S. Bertout1, J. Reynes2, M. Mallié1 1 Laboratoire de Parasitologie et Mycologie Médicale 2Maladies Infectieuses et Tropicales, UMR 145, Montpellier, France Objet de l'étude : Candida parapsilosis présente une sensibilité diminuée aux échinocandines. Ces molécules ciblent la 1,3 β D-glucane synthase fongique, responsable de la synthèse de la paroi. Notre travail a pour objectif l'étude de l'implication de gènes FKS (FKS1 et FKS3) qui codent pour deux sous-unités de la 1,3 β D-glucane synthase dans les mécanismes de résistances aux échinocandines chez des souches de C. parapsilosis « résistantes » à la caspofungine (CAS) et à l'anidulafungine (ANF). Discussion : Chez les 3 patientes, une concordance entre les signes cliniques associés aux facteurs de risque et les résultats des dosages des IgG spécifiques intraoculaires a été observée. Les signes cliniques se sont améliorés sous traitement antifongique. Tous les coefficients de GoldmanWitmer (G.W.C.) ont été supérieurs à 2, tandis que les cultures fongiques des 3 prélèvements analysés sont restées négatives. Conclusion : Les infections oculaires profondes à Candida se caractérisent par un mauvais pronostic avec une perte fonctionnelle ou anatomique de l'œil en l'absence de prise en charge rapide et adaptée. L'absence d'isolement des Candida par culture serait liée aux spécificités des échantillons (volume d'humeur aqueuse souvent inférieure à 20 µl, humeur vitrée diluée ou trop visqueuse). Ces résultats indiquent que lors d'une suspicion d'infection intraoculaire fongique, il apparaît nécessaire face aux examens directs négatifs et cultures fongiques stériles de quantifier la sécrétion intraoculaire spécifique d'IgG anti-Candida objectivé par le coefficient de Goldman-Witmer (G.W.C.) 2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX 329/73A Détermination directe de la sensibilité aux antifongiques à partir de flacons d'hémocultures positifs à Candida spp. par Sensititre® Yeastone® H. Ait-Youcef, P.L. massin, A. Zitouni, A. Simon, H. Rodriguez-Villalobos Microbiologie Médicale, Ciniques Universitaires Saint-Luc, Bruxelles, Belgique Méthodes : Les souches « résistantes » in vitro étudiées sont soit d'origine clinique (Cp-Clin) soit d'origine expérimentale. Ces dernières sont obtenues à partir d'une souche de référence (ATCC 22019) sensible aux échinocandines, soit après une exposition ponctuelle à de forte concentration de CAS et d'ANF, soit après une exposition continue à des concentrations croissantes de CAS et d'ANF. Une étude qualitative et quantitative des gènes FKS1 et FKS3 est réalisée. Résultats obtenus : L'étude du gène FKS1 chez les souches étudiées ne met en évidence qu'une seule mutation entraînant la substitution (I401M) pour la souche clinique. Cette substitution ne modifie pas les propriétés physicochimiques prédictives de fks1p. En ce qui concerne le niveau d'expression de FKS1, seule la souche obtenue après une exposition ponctuelle à l'anidulafungine présente une faible augmentation du niveau d'expression de ce gène. Concernant le gène FKS3, une mutation entraînant la substitution (F610L) est retrouvée sur la souche clinique et les deux souches obtenues après une exposition continue à la CAS et à l'ANF. Cette mutation pourrait avoir un impact sur l'activité de la protéine fks3p en raison de sa présence à proximité du site actif de la protéine. Conclusion : En conclusion, le gène FKS1 n'apparaît pas impliqué dans les mécanismes de résistances moléculaires à la CAS ou à l'ANF chez les souches de C. parapsilosis résistantes étudiées. En revanche, le gène FKS3 pourrait être un acteur potentiel de ce mécanisme en participant à la dérégulation du complexe 1,3 β D-glucane synthase. 331/73A Objectif : Le traitement rapide et approprié est crucial pour le pronostique favorable du patient atteint d'une candidose invasive. Nous avons analysé la performance de la méthode Sensititre pour la détection de la CMI à 8 antifongiques, directement à partir du flacon d'hémoculture positif à une levure. Méthodes : Pendant un an, nous avons comparé prospectivement chez les candidémies (1 épisode par patient), l'antifongigramme (Sensititre® Yeastone®, UK) réalisé directement (DIR) à partir du flacon d'hémoculture (Bactec, BD) à celui réalisé de façon standard (0.5 McF à partir de la colonie sur Sabouraud) selon les recommandations du fabricant (STD). L'identification (ID) des levures a été réalisée par le milieu BrillianceCandida® (Oxoid) et par MALDITOF. Résultats : Onze levures ont été inclues: C. albicans (6), C. glabrata (2), C. krusei (1), C. tropicalis (1) et C. parapsilosis (1). Les résultats sont exprimés dans le tableau suivant. Méthode directe (DIR) antifongiques Méthode standard (STD) CMI extrêmes %S 0.03- 1 100 CMI50 CMI90 CMI extrêmes % S CMI50 CMI90 posaconazole 11 0.125 0.25 0.016-0.5 100 0.125 1 Amphotéricine B 11 0.25 0.5 0.25-0.5 100 0.5 1 0.5 -1 100 fluconazole 11 0.5 8 0.25-64 90.9 2 8 0.25-64 90.9 1 ≤ 0.008-2 1 ≤ 0.008-4 63.6 N itraconazole 11 0.06 kétoconazole 11 0.06 0.125 ≤ 0.008-0.25 90.9 0.06 0.25 ≤ 0.008-0.5 5-Flucytosine 11 0.03 0.125 0.06 0.25 voriconazole 11 0.016 0.06 ≤ 0.008-0.25 100 0.016 0.125 0.016-0.125 100 caspofungine 11 100 0.06 0.25 0.03-4 0.016-1 81.8 0.125 100 100 0.06 0.25 0.03-8 0.03-0.5 72.7 100 Nous avons relevé 5 erreurs mineures: 2 pour l'itraconazole chez C. krusei et C. tropicalis (CMI DIR 0.125 mg/L vs STD 0.5 mg/L et 0.25 mg/L respectivement) et 3 pour le ketoconazole chez C. krusei et C.glabrata. Aucune erreur majeure ni très majeure n'ont été relevées. Les résultats DIR ont été obtenus en moyenne en 28,36h (vs 52,36h par STD) à partir de la date de positivité du flacon. Conclusion : Malgré le nombre restreint d'échantillons inclus dans cette étude, nos résultats suggèrent que la méthode Sensititre® Yeastone® pourrait être réalisée directement à partir d'un flacon d'HC positif à levures. Cette approche combinée avec l'ID par MALDITOF permet d'obtenir un résultat d'ID et antifongigramme 24h à partir de la date de positivité du flacon. RICAI, 2010 – Paris, France 2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX La surexpression des gènes FKS1 et FKS3 est-elle impliquée dans la diminution de la sensibilité à la caspofungine chez Candida albicans ? C. Dunyach-Remy1, S. Bertout1, P. Drakulovski1, J. Reynes2, M. Mallié1 1 Laboratoire de Parasitologie et Mycologie médicale, UMR 145 2Maladies infectieuses et tropicales, UMR 145 "VIH/SIDA et maladies associées" - CHU, Montpellier, France Objet de l'étude : Les échinocandines ciblent la 1,3 β D-glucane synthase fongique, responsable de la synthèse de la paroi. Cette enzyme est essentiellement constituée de trois sous-unités codées par les gènes FKS1, FKS2 et FKS3. Le principal mécanisme de résistance aux échinocandines implique des mutations au niveau des régions Hot Spot 1 et 2 du gène FKS1. D'autres mécanismes de résistance pourraient cependant exister tel que celui impliquant une surexpression de la cible de l'antifongique, mécanisme déjà décrit dans la résistance aux azolés. L'objectif de ce travail est d'étudier les variations de l'expression des gènes FKS1 et FKS3 chez des Candida albicans de sensibilité diminuée à la caspofungine (CAS), comparativement à une souche de référence. Méthodes : Deux souches de Candida albicans sont testées: l'une obtenue expérimentalement par pression de sélection à partir de la souche ATCC 90028 initialement sensible la souche de référence (ATCC 90028) et l'autre d'origine clinique isolée d'un patient après échec thérapeutique à la CAS. Les deux souches présentent une Concentration Minimale Inhibitrice de CAS de 8µg/ml. Le niveau d'expression des gènes FKS1 et FKS3 en absence et en présence de CAS (0,25µg/mL) pour les deux souches est analysé par PCR en temps réel. Résultats obtenus: Le niveau d'expression de FKS1 est identique pour les deux souches et la souche de référence ATCC 90028 en absence d'induction par l'antifongique. En présence de CAS le gène FKS1 est surexprimé (t= 5,2 pour α= 0,005) pour la souche clinique mais pas pour la souche expérimentale. En ce qui concerne le gène FKS3, en absence de CAS, son niveau d'expression est significativement supérieur chez la souche expérimentale en comparaison à la souche ATCC 90028 (t= 3,8 pour un risque α=0,05) alors que ce niveau d'expression est identique entre la souche clinique et la souche de référence. Ce niveau d'expression n'est pas modifié en présence de CAS. Il n'y a donc pas induction de l'expression de ce gène par l'antifongique dans ces 2 souches. Conclusion : La surexpression du gène FKS1 mais aussi du gène FKS3 pourrait entrainer une diminution de sensibilité à la CAS. 167 SESSIONS D’AFFICHES Posters Sessions v\:* {behavior:url(#default#VML);} o\:* {behavior:url(#default#VML);} w\:* {behavior:url(#default#VML);} .shape {behavior:url(#default#VML);} 332/73A 2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX In vivo efficacy of flucytosine against Candida krusei despite apparent in vitro resistance: influence of pH C. Lacroix2-3, B. Dupont1 1 Maladies Infectieuses, Hôpital Necker-Enfants Malades 2MycologieParasitologie, Hôpital Saint Louis 3EA 3520, Université Paris 7, Paris, France Background: Candida krusei shows in vitro decreased susceptibility to flucytosine. On a small number of C. krusei isolates, in vitro activity of flucytosine was shown to be pH dependent. The aim of the study was to determine in vitro susceptibility of C. krusei isolates at pH=7.0 and pH= 5.6, and to evaluate the in vivo activity of flucytosine in a murine model of invasive candidiasis with a C. krusei isolate resistant to flucytosine in vitro at pH 7.0. Methods: We tested in vitro susceptibility of 54 C. krusei clinical isolates to flucytosine by the E-Test® method on RPMI medium (pH=7) and on YMA medium (pH=5.6). A resistant strain (MIC≥32 mg/L at pH=7.0, MIC = 0.75 mg/L at pH=5.6) was used in a murine model of invasive candidiasis. Immunosuppressed animals (n=30) were infected intravenously then treated intraperitoneally with either flucytosine (150 mg/kg of body weight given twice daily, n=15) or saline serum (controls, n=15) for 72 hours. Fungal loads in kidneys and brain were compared in treated mice and in controls 24 hours after the end of treatment. Statistical analysis was performed using the Wilcoxon test. Results: In vitro, all isolates showed MICs ≥ 32 mg/L at pH=7.0. At pH=5.6, median MICs were 0.75 mg/L [0.25-1.5]. In vivo, median of fungal loads (log10CFU/g) in kidneys was 8.34 ± 1.38 in controls vs 6.65 ± 1.27 in flucytosine treated mice (p=0.003). Median of fungal loads in brains was 6.73 ± 1.07 in controls vs 5.54 ± 1.07 in flucytosine treated mice (p=0.002). Conclusions: This study confirms that in vitro susceptibility of C. krusei to flucytosine is pH dependent, and shows that flucytosine is active in vivo against C. krusei resistant in vitro at pH=7.0. Flucytosine remains an interesting therapeutical option for C. krusei infections, and susceptibility testing of flucytosine for C. krusei may be more relevant at pH 5.6 than pH 7. 333/73A 2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX Caspofungine : pratiques de prescription au sein du Groupe hospitalier Pitié-salpêtrière M. Lepainteur, C. Jansen, M.H. Fievet, R. Farinotti Pharmacie, Groupe Hospitalier Pitié-Salpêtrière, Paris, France Objectif : Cette étude prospective a pour but de décrire les pratiques de prescription de la caspofungine (CAS) au sein du Groupe Hospitalier PitiéSalpêtrière et d'évaluer la conformité des prescriptions aux recommandations locales. SESSIONS D’AFFICHES Posters Sessions Méthode : Les prescriptions de CAS du 1er trimestre ont été recueillies et analysées jusqu'à l'arrêt du traitement. Les données cliniques, radiologiques, mycologiques ainsi que les indications et les posologies ont été relevées pour chaque épisode de traitement (ET). Les indications ont été validées selon le référentiel local de bon usage des antifongiques. Résultats : Au cours des trois mois de l'étude, 47 patients ont bénéficié d'un traitement par CAS et 49 ET ont été analysés. Seize patients (34%) étaient hospitalisés dans le cadre d'une hémopathie maligne dont 7 avaient bénéficié d'une allogreffe de cellules souches hématopoïétiques, et 9 (19%) étaient transplantés d'organe. Les patients étaient hospitalisés en réanimation dans 45% des cas. La CAS était prescrite dans le cadre d'une neutropénie fébrile dans 16 ET (33%), en traitement préemptif dans 13 ET (27%), en curatif dans 15 ET (30%) et en prophylaxie dans 5 ET (10%). Onze patients étaient traités pour une candidose invasive et 1 patient