SESSIONS ORALES ORAL SESSIONS

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SESSIONS ORALES ORAL SESSIONS
SESSIONS ORALES
ORAL SESSIONS
Jeudi 2 décembre
Thursday December 2
Programme sessions orales
Jeudi 2 décembre
Jeudi 2 décembre
Thursday December 2
Heure
Réf Session
Salle
09:00-10:30
1SR UN GERME ET SA PRÉVENTION : LES INFECTIONS À PNEUMOCOQUE EN 2011 : SESSION 1
BORDEAUX
11:00-12:30
2SR UN GERME ET SA PRÉVENTION : LES INFECTIONS À PNEUMOCOQUE EN 2011 : SESSION 2
BORDEAUX
09:00-10:30
3O INFECTIONS EXPÉRIMENTALES (URINAIRES ET OSSEUSES) I
09:00-10:30
4O INFECTIONS COMMUNAUTAIRES : SÉMIOLOGIE CLINIQUE ET PARACLINIQUE
342A
09:00-10:30
5O AEROMONAS, BURKHOLDERIA, PSEUDOMONAS : ÉPIDÉMIOLOGIE ET RÉSISTANCE
342B
09:00-10:30
6O ENTÉROBACTÉRIES BLSE : ÉPIDÉMIOLOGIE
343
09:00-10:30
7S LES ANTIBIOTIQUES BACTÉRIOSTATIQUES FONT-ILS AUSSI BIEN QUE LES ANTIBIOTIQUES
BACTÉRICIDES ?
351
09:00-10:30
09:00-10:30
8O MÉCANISME DE RÉSISTANCE ET ASSOCIATION DE MÉCANISMES DE RÉSISTANCE
9FMC INFECTIONS À ANAÉROBIES
09:00-10:30
10O NOUVELLES MÉTHODES DIAGNOSTIQUES ET DE DÉTECTION DE LA RÉSISTANCE CHEZ
MYCOBACTERIUM TUBERCULOSIS
11:00-12:30
11S ANTIBIOTHÉRAPIE ET EXACERBATION DE BRONCHO-PNEUMOPATHIES CHRONIQUES : UNE
QUESTION D'ACTUALITÉ
11:00-12:30
12S UTILISATION DES NOUVELLES TECHNOLOGIES EN VIROLOGIE MÉDICALE EN 2010 : MYTHE OU
RÉALITÉ DE DEMAIN ?
341
352A
352B
353
HAVANE
341
11:00-12:30
13S PNEUMOCYSTIS ET PNEUMOCYSTOSES : QUOI DE NEUF EN 2010
342A
11:00-12:30
14O OUTILS MOLÉCULAIRES EN VIROLOGIE : DU DIAGNOSTIC À LA PHYSIOPATHOLOGIE
342B
11:00-12:30
15O DIAGNOSTIC DES INFECTIONS À CLOSTRIDIUM DIFFICILE
11:00-12:30
16S LES MODÈLES PRÉDICTIFS DE L’ÉVOLUTION DES MALADIES INFECTIEUSES ET LA RÉALITÉ
343
351
11:00-12:30
17SEP HELICOBACTER PYLORI : DIAGNOSTIC RAPIDE ET RÉSISTANCE AUX ANTIBIOTIQUES
352A
11:00-12:30
18FMC L'ANTIBIOGRAMME POUR TOUS ?
352B
11:00-12:30
12:30-14:00
19O INFECTIONS COMMUNAUTAIRES
20SS INFECTIONS COMPLIQUÉES À GRAM POSITIF
14:00-15:30
21O GRIPPE SAISONNIÈRE ET PANDÉMIQUE, DONNÉES RÉCENTES
353
342A
HAVANE
14:00-15:30
22O INFECTIONS EXPÉRIMENTALES II
14:00-15:30
23S LES BÉTA-LACTAMASES ÉMERGENTES ; ENTÉROBACTÉRIES
342A
14:00-15:30
24S AÉROSOLS D’ANTIBIOTIQUES ET PNEUMONIES ACQUISES SOUS VENTILATION MÉCANIQUE
342B
14:00-15:30
25O DIAGNOSTIC ET PRISE EN CHARGE DES INFECTIONS EN MYCOLOGIE ET PARASITOLOGIE
343
14:00-15:30
26S L’ANNÉE EN INFECTIOLOGIE ET MICROBIOLOGIE
351
14:00-15:30
27S MESURES ÉLECTRONIQUES/AUTOMATIQUES DES CONTACTS INTER HUMAINS : APPLICATION
À LA DIFFUSION DES AGENTS INFECTIEUX
14:00-15:30
14:00-15:30
16:00-17:30
28FMC INFECTIONS SÉVÈRES EN PÉDIATRIE
29O INFECTIONS VIRALES: ÉPIDÉMIOLOGIE, ANTIVIRAUX
30SEP LA MULTIRÉSISTANCE AUX ANTIBIOTIQUES EST PARTOUT !
16:00-17:30
31O STAPHYLOCOQUES : PORTAGE, ÉPIDÉMIOLOGIE, DIAGNOSTIC
16:00-17:30
32O OPTIMISATION DES TRAITEMENTS ANTI-INFECTIEUX
16:00-17:30
16:00-17:30
33O PHYSIOPATHOLOGIE DES INFECTIONS BACTÉRIENNES
34SEP EVALUATION ÉT ENREGISTREMENT: QUOI DE NEUF CETTE ANNÉE
341
352A
352B
353
BORDEAUX
HAVANE
341
342A
342B
16:00-17:30
35O IST : IMPORTANCE DE SUIVRE LES TENDANCES
343
16:00-17:30
36S VIRUS ÉMERGENTS
351
16:00-17:30
37SEP INFECTIONS FONGIQUES LIÉES AUX SOINS
352A
16:00-17:30
38FMC CONDUITE À TENIR DEVANT DES CAS GROUPÉS DE TUBERCULOSE CHEZ LE PERSONNEL
SOIGNANT DANS UNE UNITÉ DE SOINS
352B
16:00-17:30
39SEP EVOLUTION DES SCHÉMAS THÉRAPEUTIQUES EN INFECTION OSTÉ-OARTICULAIRE
353
jeudi
Thursday
2
décembre
December
09:00
10:30
SALLE
Room
BORDEAUX
SEMINAIRE RICAI
Seminaire Ricai
1SR
Programme sessions orales
Jeudi 2 décembre
UN GERME ET SA PRÉVENTION : LES INFECTIONS À PNEUMOCOQUE EN 2011 : SESSION 1
A MICROORGANISM AND ITS PREVENTION: PNEUMOCOCCAL INFECTIONS IN 2011: SESSION 1
Présidents/Chairpersons : C. CHIDIAC, D. FEDSON
1 Physiopathologie des infections à pneumocoque
09:00 M. Oggioni
University of Siena, Siena, Italie
2 Caractéristiques de l’immunité anti-pneumococcique
09:20 D. Fedson
Cergy Haut, France
3 Infection sévère à Pneumocoque ; facteurs génétiques prédisposants
09:40 J.P. Bedos
CH de Versailles, France
4 Facteurs prédisposants à l’infection pneumococcique – Fardeau de la maladie
10:00 C. Chidiac
Service maladies infectieuses, Hôpital de la Croix Rousse, Lyon, France
jeudi
Thursday
2
décembre
December
11:00
12:30
SALLE
Room
BORDEAUX
SEMINAIRE RICAI
Seminaire Ricai
2SR
UN GERME ET SA PRÉVENTION : LES INFECTIONS À PNEUMOCOQUE EN 2011 : SESSION 2
A MICROORGANISM AND ITS PREVENTION: PNEUMOCOCCAL INFECTIONS IN 2011: SESSION 2
Présidents/Chairpersons : E. VARON, J.P. BEDOS
5 Les infections nosocomiales à pneumocoque existent-elles ?
11:00 B. Coignard
Institut de Veille Sanitaire, Saint Maurice, France
6 Epidémiologie : évolution des résistances, de la distribution des sérotypes
11:20 E. Varon
Microbiologie, AP-HP, Hôpital Européen Georges Pompidou, Paris, France
7 Vaccins anti-pneumococciques : attentes et progrès
11:40 B. Fritzel
Pfizer, Paris La Défense, France
RICAI, 2010 – Paris, France
3
Programme sessions orales
Jeudi 2 décembre
3O
SESSION LIBRE
SALLE
Oral Papers
Room
09:00
10:30
341
jeudi
Thursday
2
décembre
December
INFECTIONS EXPÉRIMENTALES (URINAIRES ET OSSEUSES) I
EXPERIMENTAL URINARY AND BONE INFECTIONS I
Présidents/Chairpersons : V. JOLY, M. ETIENNE
8 Activité de la céfoxitine et des carbapénèmes in vitro et dans un modèle murin de pyélonéphrite expérimentale à Escherichia
09:00 coli produisant ou non une béta-lactamase à spectre étendu (BLSE) de type CTX-M-15
2
2
1
1
2
2
2
R. Lepeule , E. Ruppé , P. Le , L. Massias , F. Chau , A. Lefort , B. Fantin
1
2
Service de Pharmacie, AP-HP, Hôpital Bichat EA3964, Université Paris Diderot, Paris, France
9 Surévaluation in vitro de l'efficacité de la ciprofloxacine dans le traitement d'une infection urinaire sur cathéter à Pseudomonas
09:15 aeruginosa chez le lapin
3-2
2
2-1
3-2
M. Etienne , E. Okiemy , M. Pestel-Caron , F. Caron
1
2
3
Bactériologie Groupe de Recherche sur les micro-organismes et les Anti-microbiens (GRAM EA2656) Maladies infectieuses et
tropicales, CHU de Rouen, Rouen, France
10 An acute methicillin-resistant Staphylococcus aureus (MRSA) osteomyelitis model in rabbit: contribution to antibiotic studies
09:30 A. Gaudin2-1, G. Amador2-1, V. Le Mabecque2, A.F. Miegeville2, G. Potel2-1, P. Weiss3, J. Caillon2-1, A. Hamel2-1, C. Jacqueline2-1
1
2
3
CHRU EA 3826 INSERM UMRS 791, Nantes, France
11 In vivo contribution of a filling biomaterial loaded with vancomycin in an acute MRSA osteomyelitis model : Time-dependent
09:45 efficacy study about a new drug delivery system
2-1
3
2
2
2-1
3
3
2-1
G. Amador , H. Gautier , V. Le Mabecque , A.F. Miegeville , G. Potel , J.M. Bouler , P. Weiss , J. Caillon , C. Jacqueline
1
2
2-1
3
CHRU EA 3826 INSERM UMRS 791, Nantes, France
12 In vivo assessment of activity of calcium-deficient apatite linezolid drug delivery system versus systemic administration of
10:00 linezolid in a rabbit osteomyelitis experimental model due to MRSA
2-1
2-1
3
2
2
2-1
3
3
2-1
2-1
A. Gaudin , G. Amador , H. Gautier , V. Le Mabecque , A.F. Miegeville , G. Potel , J.M. Bouler , P. Weiss , J. Caillon , C. Jacqueline
1
2
3
CHRU EA 3826 INSERM UMRS 791, Nantes, France
4O
SESSION LIBRE
SALLE
Oral Papers
Room
342A
09:00
10:30
jeudi
Thursday
2
décembre
December
INFECTIONS COMMUNAUTAIRES : SÉMIOLOGIE CLINIQUE ET PARACLINIQUE
COMMUNITY-ACQUIRED INFECTIONS: CLINICAL AND PARACLINICAL SEMIOLOGY
Présidents/Chairpersons : F. ADER, D. DECRE
13 La procalcitonine permet de rationaliser l'antibiothérapie dans les infections respiratoires basses de l'adulte hospitalisé
09:00 G. Guillaumou3, B. Barry3, F. Josse3, A. Barrans1, B. Lamy1, L. Giraudon2, C. Seignalet3
1
2
3
Laboratoire de Biologie Pharmacie Pôle de Médecine, Centre Hospitalier du Bassin de Thau, Sète, France
14 Fréquence de la sémiologie respiratoire au cours des bactériémies à porte d'entrée urinaire
09:15 K. Carles2, F. De Salvador2, L. Landraud1, E. Cua2, J. Levraut3, P.M. Roger2
1
2
3
Bactériologie Infectiologie Service d'Accueil des Urgences, Centre Hospitalier Universitaire, Nice, France
15 Listériose ostéo-articulaire : une série de 45 cas consécutifs
09:30 C. Charlier2-3-4, A. Leclercq3, B. Cazenave3, N. Desplaces1, A. Le Monnier3, M. Lecuit2-3-4
1
2
Laboratoire de biologie médicale, GH Diaconesses Croix Saint Simon Maladies Infectieuses et Tropicales, Hôpital Necker Enfants
3
4
Malades Centre National de Référence Listeria, Institut Pasteur Université Paris Descartes, Paris, France
4
RICAI, 2010 – Paris, France
16 Infections à Nocardia au CHRU de Montpellier de 2000 à 2010 : caractéristiques clinico-microbiologiques de 51 cas
09:45 P. Gomis5-3, V. Rodríguez-Nava1, H. Marchandin3-6, S. Boutruche3, H. Jean-Pierre3-6, D. Terru3, R. Chiron2, P. Boiron1, S. Godreuil5-3-4
1
2
Observatoire Français des Nocardioses, UMR CNRS 5557, Faculté de Pharmacie, Lyon Service de Pneumologie, Hôpital Arnaud de
3
4
Programme sessions orales
Jeudi 2 décembre
Villeneuve, CHRU de Montpellier, Centre de Ressources et de Compétences pour la Mucoviscidose Département de Bactériologie5
Virologie, CHRU Montpellier Centre IRD de Montpellier, GEMI, UMR CNRS-IRD 2724 Université Montpellier 1, EA 4205,
6
« Transmission, Pathogenèse et Prévention de l'Infection par le VIH » Laboratoire de Bactériologie-Virologie, Université Montpellier 1,
EA3755, Faculté de Pharmacie, Montpellier, France
17 Intérêt de l'endoscopie digestive basse (EDB) au décours d'une bactériémie à germe d'origine digestive (BGOD)
10:00 S. Diamantis3, E. Farfour3, A.L. Pelletier2, P.L. Woerther1, T. Vallot2, C. Rioux3
1
2
3
Laboratoire de bactériologie Service d'hépato-gastroentérologie Services des maladies infectieuses et tropicales, Hôpital Bichat-
Claude Bernard, AP-HP, Paris, France
18 Infections invasives communautaires à Klebsiella pneumoniae : facteurs de virulence
10:15 D. Decré2-1, C. Verdet4, A. Emirian1, D. Geneste1, F. Laurent1, J.C. Petit1, S. Brisse5, E. Maury3, G. Arlet4-1
1
2
3
Bactériologie, ER8, Faculté de Médecine Saint-Antoine, UPMC Bactériologie Réanimation Médicale, Hôpital Saint-Antoine,
4
5
AP-HP Bactériologie, Hôpital Tenon, AP-HP Génotypage des Pathogènes et Santé Publique, Institut Pasteur, Paris, France
jeudi
Thursday
2
09:00
10:30
décembre
December
342B
SALLE
Room
5O
SESSION LIBRE
Oral Papers
AEROMONAS, BURKHOLDERIA, PSEUDOMONAS : ÉPIDÉMIOLOGIE ET RÉSISTANCE
AEROMONAS, BURKHOLDERIA, PSEUDOMONAS: EPIDEMIOLOGY AND RESISTANCE
Présidents/Chairpersons : P. CHAVANET, J.C. LUCET
19 Aeromonas spp. résistant aux céphalosporines de 3è génération : mécanismes de résistance et signification clinique
09:00 Y. Berrouanne1, J. Dellamonica4, B. Goubaux3, F. Girard-Pipau2, T. Fosse2-1
1
2
3
4
Hygiène Hospitalière Laboratoire de Bactériologie Pôle Anesthésie-Réanimation Réanimation médicale, CHU de Nice, Nice, France
20 Analyse comparée par MLST de Burkholderia complexe cepacia isolés de patients atteints de mucoviscidose et de
09:15 l'environnement
1-2
1-2
4
2
2
2
4
3
2
G. Héry-Arnaud , M.L. Abalain , C. Segonds , S. Gouriou , F. Deniel , L. Castrec , G. Chabanon , G. Rault , G. Barbier , C. Payan
1
2
1-2
3
Bactériologie, CHRU de Brest EA 3882 (LUBEM)-IFR 148, Université de Bretagne Occidentale, Brest CRCM mixte, Centre de
4
Perharidy, Roscoff Observatoire National B. cepacia, CHU de Toulouse, Toulouse, France
21 Épidémiologie moléculaire des souches de P.aeruginosa multi-résistantes dans un hôpital universitaire français
09:30 P. Cholley2-4, H. Gbaguidi-Haore2-4, X. Bertrand2-4-1, M. Thouverez2-4, P. Plésiat1-3, D. Hocquet1-3, D. Talon2-4-1
1
2
3
4
Centre National de Référence chez P. aeruginosa service d'Hygiène Hospitalière service de Bactériologie, CHU Besançon UMR 6249
Chrono-environnement, Université de Franche-Comté, Besançon, France
22 Détection précoce de Pseudomonas aeruginosa chez les patients atteints de mucoviscidose : la sérologie a-t-elle un intérêt ?
09:45 D. Fournier2, G. Couetdic2, M.L. Dalphin1, B. Richaud-Thiriez1, P. Plésiat2
1
2
Centre de Ressources et de Compétences de la Mucoviscidose (CRCM) Laboratoire de Bactériologie, Centre Hospitalier Universitaire,
Besançon, France
23 Émergence de souches de Pseudomonas aeruginosa (PA) toto-résistantes (R) dans un service de réanimation médicale :
10:00 épidémies successives de souches productrices de GES-9 et VIM-2
2
4
4
4
3
1
2
2
L. Armand-Lefèvre , S. Nguyen , I. Lolom , M. Maison , M. Wolff , P. Plésiat , A. Andremont , R. Ruimy , J.C. Lucet
1
2
3
4
4
CNR Pseudomonas, Hôpital Jean Minjoz, EA 3186, Besançon Laboratoire de Bactériologie Réanimation médicale UHLIN, CHU
Bichat-Claude Bernard, Paris, France
RICAI, 2010 – Paris, France
5
24 Diversité génétique des souches multi-résistantes de Pseudomonas aeruginosa isolées des hôpitaux de l'Est de la France
10:15 P. Cholley2-4, M. Thouverez2-4, D. Hocquet1-3, N. Van Der Mee-Marquet5, D. Talon2-4-1, X. Bertrand2-4-1
1
2
3
4
Centre National de Référence chez P. aeruginosa Service d'Hygiène Hospitalière Service de Bactériologie, CHU Besançon UMR 6249
Programme sessions orales
Jeudi 2 décembre
5
Chrono-environnement, Université de Franche-Comté, Besançon Service de bactériologie et Hygiène Hospitalière, CHU Tours, Tours,
France
6O
SESSION LIBRE
SALLE
Oral Papers
Room
09:00
10:30
343
jeudi
Thursday
2
décembre
December
ENTÉROBACTÉRIES BLSE : ÉPIDÉMIOLOGIE
EPIDEMIOLOGY OF ESBL ENTEROBACTERIACEAE
Présidents/Chairpersons : J. ROBERT, C. QUENTIN
25 Prédiction clinique du portage d'enterobactéries porteuses de ß-lactamases à spectre élargi à l'admission dans les services de
09:00 médecine
4-2
4-2
3
4-1
4
3
4-2
4-1
E. Ruppé , A. Pitsch , F. Tubach , V. De Lastours , F. Chau , B. Pasquet , A. Andremont , B. Fantin
1
2
3
Service de Médecine Interne, Hôpital Beaujon, AP-HP, Clichy CNR associé "Résistance dans les Flores Commensales" Unité de
4
Recherche Clinique Paris Nord, Hôpital Bichat Claude Bernard, AP-HP EA3964, Université Paris 7 Diderot Site Bichat, Paris, France
26 Case-control study to determine risk factors for clinical samples positive for CTX-M-producing Escherichia coli in inpatients in
09:15 10 hospitals of Assistance Publique-Hôpitaux de Paris
1
5
3
4
3
1
1
6
5
M.H. Nicolas-Chanoine , C. Vincent , V. Jarlier , G. Arlet , L. Drieux , V. Leflon-Guibout , E. Marcon , S. Brisse , F. Mentré , The Study
2
Group Coli Beta
1
2
3
4
5
Microbiologie, Hôpital Beaujon, Clichy AP-HP Microbiologie, Hôpital Pitié-Salpêtrière Microbiologie, Hôpital Tenon Biostatistique,
6
Inserm U738 Plate-forme Génotypage des Pathogènes et Santé Publique, Institut Pasteur, Paris, France
27 Facteurs de risque et mortalité associée aux bactériémies à Enterobacteriaceae produisant une β-lactamase à spectre étendu
09:30 C. Baudel2, D. Decré1, D. Nesa2, F. Barbut2, G. Birgand2
1
2
Service de Microbiologie Unité d'Hygiène et de Lutte contre les Infections Nosocomiales, UHLIN, Hôpital Saint Antoine, Paris, France
28 Bactériémies communautaires à bacilles à Gram négatif (BGN) : prévalence et facteurs de risque associés à la résistance
09:45 M. Shoai Tehrani3, S. Cau2, N. Day4, T. Nahn1, C. Visseaux8, E. Carbonnelle4, V. Cattoir1, S. Covec2, V. Fihman6, H. Jacquier5,
3
9
8
7
F. Jauréguy , A. Le Monnier , J. Tankovic , J.R. Zahar
1
2
3
CHU Côte de Nacre, Caen CHU Hôtel Dieu, Nantes Groupe de Microbiologie Clinique : Laboratoires de Microbiologie, CHU
4
5
Avicenne Groupe de Microbiologie Clinique : Laboratoires de Microbiologie, Hôpital Européen Georges Pompidou Groupe de
6
Microbiologie Clinique : Laboratoires de Microbiologie, Hôpital Lariboisière Groupe de Microbiologie Clinique : Laboratoires de
7
Microbiologie, Hôpital Louis Mourier Groupe de Microbiologie Clinique : Laboratoires de Microbiologie, Hôpital Necker-Enfants8
9
Malades Groupe de Microbiologie Clinique : Laboratoires de Microbiologie, Hôpital Saint Antoine, Paris CH A. Mignot, Versailles,
France
29 Impact de deux politiques différentes dans la maîtrise de la diffusion des entérobactéries à β-lactamase à spectre étendu
10:00 C. Dupont1, N. Fortineau1, F. Laisney1, P. Nordmann1, J.R. Zahar2
1
2
Microbiologie-Hygiène, Hôpital de Bicêtre, Le Kremlin-Bicêtre Microbiologie-Hygiène, Hôpital Necker, Paris, France
30 Évaluation de la contamination environnementale liée aux différentes espèces d'entérobactéries sécrétrices de β-lactamase à
10:15 spectre élargi
3-2
4
4
2
2
1
3-2
3-2
H. Guet-Revillet , A. Le Monnier , N. Breton , I. Alaabouche , C. Bureau , A.T. Kouatchet , X. Nassif , J.R. Zahar
1
2
3
Service de réanimation, CHU d'Angers, Angers Service de Microbiologie, Hôpital Necker-Enfants-Malades, AP-HP Université Paris
4
Descartes, Paris Service de Microbiologie, Centre Hospitalier, Versailles, France
6
RICAI, 2010 – Paris, France
jeudi
Thursday
2
09:00
10:30
décembre
December
351
SALLE
Room
SYMPOSIUM
Symposium
7S
Programme sessions orales
Jeudi 2 décembre
LES ANTIBIOTIQUES BACTÉRIOSTATIQUES FONT-ILS AUSSI BIEN QUE LES ANTIBIOTIQUES BACTÉRICIDES ?
ARE BACTERIOSTATIC ANTIBIOTICS AS EFFECTIVE AS BACTERICIDAL ANTIBIOTICS?
Présidents/Chairpersons : B. FANTIN, J.L. MAINARDI
31 Les antibiotiques bactériostatiques : le sont-ils vraiment ?
09:00 L. Gutmann
Service de microbiologie, Hôpital Européen Georges Pompidou, Paris, France
32 Antibiotiques bactériostatiques dans l’endocardite ? Modèles animaux et utilisation en clinique
09:20 B. Fantin
Service de Médecine Interne, Hôpital Beaujon, et EA 3964 « Emergence de la résistance bactérienne in vivo », Faculté de Médecine,
Université Paris Diderot, Paris, France
33 Infection osseuse : cide ? Statique ? Pour qui et quand ?
09:40 V. Zeller
Centre de références des infections ostéo-articulaires complexes, GH Diaconnesses Croix Saint Simon, Paris, France
34 Place des antibiotiques non bactéricides en 2010
10:00 R. Gauzit
Service de réanimation, Hôtel Dieu, Paris, France
jeudi
Thursday
2
09:00
10:30
décembre
December
SALLE
Room
352A
SESSION LIBRE
Oral Papers
8O
MÉCANISME DE RÉSISTANCE ET ASSOCIATION DE MÉCANISMES DE RÉSISTANCE
RESISTANCE MECHANISM AND COMBINATION OF RESISTANCE MECHANISMS
Président/Chairperson : P. NORDMANN, C. POYART
35 Analyse de la multirésistance de souches d'origine clinique d'Aeromonas hydrophila
09:00 M. Hernould1, C. Harf-Monteil2, C. Quentin1, C. Arpin1
1
2
CNRS UMR 5234, Université Bordeaux 2, Bordeaux UPRES-EA 3432, Hôpital de Strasbourg, Strasbourg, France
36 Étude de l'impact des mutations de la sous-unité B de l'ADN gyrase de M. tuberculosis sur la sensibilité aux quinolones
09:15 A. Pantel3, F. Brossier2-1-3, S. Bastian2, N. Veziris2-1-3, D. Reitter3, V. Jarlier2-1-3, A. Aubry2-1-3
1
2
Laboratoire de bactériologie, APHP - Groupe Hospitalier Pité-Salpêtrière CNR des Mycobactéries et de la Résistance des
3
Mycobactéries aux Antituberculeux ER5/EA1541, UPMC, Paris, France
37 Sélection in vivo chez Escherichia coli, par des cures répétées d'ofloxacine, de deux mutations rares dans les gènes gyrA et
09:30 parC conférant des phénotypes de résistance inhabituels et trompeurs
2
1
3
M. Smati , J.P. Emond , G. Arlet , J. Tankovic
1
2
2
3
Microbiologie, Centre Hospitalier, Compiègne Bactériologie-Virologie, CHU Saint-Antoine Bactériologie, Hôpital Tenon, Paris, France
38 Rapid emergence of linezolid-resistant Staphylococcus aureus during treatment of pulmonary infection in a cystic fibrosis adult
09:45 patient
A. Tazi
1-3-4
2
2
1
3-4
1-3-4
, N. Dufeu , J. Chapron , G. Touak , M. Longo , P.C. Morand
1
, C. Poyart
1-3-4
2
Service de Bactériologie, Centre National de Référence des Streptocoques Service de Pneumologie, Centre de Ressources et de
3
Compétence de la Mucoviscidose Adulte, Assistance Publique-Hôpitaux de Paris, Hôpital Cochin INSERM U1016, CNRS UMR 8104,
4
Institut Cochin Université Paris Descartes, Faculté de Médecine, Paris, France
RICAI, 2010 – Paris, France
7
39 Caractérisation moléculaire de souches cliniques de staphylocoque à coagulase négative résistantes au linézolide dans une
10:00 unité de soins intensifs
4
1
2
4
5
4
1-3
L. Mihaila , G. Defrance , F. Garnier , C. Pirin , P. Ichai , E. Dussaix , F. Doucet-Populaire , N. Bourgeois-Nicolaos
Programme sessions orales
Jeudi 2 décembre
1
1-3
2
3
Laboratoire de Bactériologie-Hygiène, Hôpital Antoine Béclère, Clamart Service de microbiologie, Hôpital Dupuytren, Limoges EA4065,
4
5
UFR des Sciences Pharmaceutiques et Biologiques Université Paris Descartes, Paris Laboratoire de Bactériologie Réanimation
hépatique, Hôpital Paul Brousse, Villejuif, France
9FMC
ATELIERS FMC
SALLE
Cme Workshop
Room
09:00
10:30
352B
jeudi
Thursday
2
décembre
2
décembre
December
INFECTIONS À ANAÉROBIES
ANAEROBIC INFECTIONS
Animateurs/Moderators : H. MARCHANDIN, L. DUBREUIL, E. SENNEVILLE
Objectifs :
- Mise à jour des connaissances sur l'état des résistances chez les bactéries anaérobies
- Les nouveautés taxonomiques
- L'antibiothérapie des infections ostéo-articulaires à bactéries anaérobies y compris le pied diabétique
Niveau requis des participants :
- Connaissance de base sur les bactéries anaérobies et leur rôle en pathologie humaine
- Connaissance des principaux antibiotiques anti-anaérobies
Auditoire :
Médecins cliniciens et biologistes impliqués dans la prise de ce type de pathologie
10O
SESSION LIBRE
SALLE
Oral Papers
Room
09:00
10:30
353
jeudi
Thursday
December
NOUVELLES MÉTHODES DIAGNOSTIQUES ET DE DÉTECTION DE LA RÉSISTANCE
CHEZ MYCOBACTERIUM TUBERCULOSIS
NEW DIAGNOSTIC METHODS AND DETECTION OF RESISTANCE IN MYCOBACTERIUM TUBERCULOSIS
Présidents/Chairpersons : V. JARLIER, F. DOUCET-POPULAIRE
40 Comparaison des performances de 2 tests de chromatographie dans le cadre du diagnostic rapide de la tuberculose
09:00 M. Fabre1, T. Gaillard3, A. Mérens2, R. Vong1, F. Méchai2, C. Soler1
1
2
3
Biologie, HIA Percy, Clamart Biologie, HIA Bégin, Saint-Mandé Biologie, HIA Sainte-Anne, Toulon, France
41 Évaluation d'un Microscope à fluorescence avec source lumineuse LED (module FLUO-RAL) pour le diagnostic de la
09:15
tuberculose
2
2
2
1
1
2
N. Veziris , C. Wichlacz , M. Rigoreau , S. Sorhouet , R. Dagiral , V. Jarlier
1
2
Recherche et Développement Réactifs RAL, Site Montesquieu, Martillac Centre National de référence des Mycobactéries, CHU Pitié-
Salpêtrère, Paris, France
®
®
42 Comparaison de la méthode Xpert MTB/RIF avec la méthode en PCR en temps réel TaqMan ABI Prism SDS 7500 pour détecter
09:30 les mycobactéries du complexe tuberculosis (MCT) dans les prélèvements pulmonaires et extrapulmonaires
N. Lemaitre, S. Armand, P. Vanhuls, G. Delcroix, R. Courcol
Laboratoire de Bactériologie-Hygiène, CHRU de Lille, Lille, France
®
43 Apport du test Xpert MTB/RIF sur les prélèvements à examen direct positif dans la prise en charge de la tuberculose maladie
1
09:45 C. Guillet-Caruba , N. Bourgeois-Nicolaos1-4, C. Duport2, V. Martinez3, J.W. Decousser1-2, F. Doucet-Populaire1-4
1
2
3
4
Bactériologie-Hygiène EOH Médecine interne, Hôpital Antoine-Béclère, Clamart EA4065, Université Paris Descartes, Paris, France
8
RICAI, 2010 – Paris, France
44 Antibiogramme antituberculeux en trois dimensions avec le système MGIT/TB eXIST
10:00 E. Cambau1-3, N. Veziris1-2, V. Jarlier1-2
1
2
Centre national de référence des mycobactéries et résistance des mycobactéries aux antibiotiques, AP-HP Bactériologie-Hygiène,
AP-HP, Groupe Hospitalier Pitié-Salpêtrière Microbiologie, AP-HP, Hôpital Saint Louis, Paris, France
jeudi
Thursday
2
décembre
December
11:00
12:30
SALLE
Room
HAVANE
SYMPOSIUM
Symposium
11S
ANTIBIOTHÉRAPIE ET EXACERBATION DE BRONCHO-PNEUMOPATHIES CHRONIQUES :
UNE QUESTION D'ACTUALITÉ
ANTIBIOTIC THERAPY AND EXACERBATION OF COPD: A TOPICAL QUESTION
Organisé par SANOFI-AVENTIS
Mini-state of the Art : Inflammation, bactéries, déclin de la fonction respiratoire : rôle et place des antibiotiques
Recommandations sur l'antibiothérapie par voie générale dans les exacerbations de BPCO
- la dyspnée, critère de sévérité de la BPCO
- les messages-clés de la mise au point 2010
Des recommandations à la pratique de ville
Le programme définitif sera communiqué sur place
jeudi
Thursday
2
décembre
December
11:00
12:30
SALLE
Room
341
SYMPOSIUM
Symposium
12S
UTILISATION DES NOUVELLES TECHNOLOGIES EN VIROLOGIE MÉDICALE EN 2010 :
MYTHE OU RÉALITÉ DE DEMAIN ?
USE OF NEW TECHNOLOGIES IN MEDICAL VIROLOGY IN 2010: MYTH OR TOMORROW'S REALITY?
Avec le soutien d'ABBOTT MOLECULAR
Présidents/Chairpersons : L. ANDREOLETTI, M. WOLFF
45 Utilisation des nouvelles technologies des biopuces de haute densité pour la détection et le typage de virus émergents
11:00 J. Telles, M. Méssaoudi, G. Vernet
Laboratoire des Pathogènes Emergents, Fondation Mérieux, Lyon, France
46 Détection, identification génotypique et semiquantification des pathogènes viraux par spectrométrie de masse couplée à la PCR
11:20 (PLEX-ID system) dans les prélèvements humains
S. Schaffer
Business Development Manager Clinical Diagnostics, Abbott, Allemagne
47 Utilisation des systèmes de RT-PCR multiplex dans le diagnostic des pneumopathies aiguës communautaires
11:40 B. Pozzetto
CHU de Saint-Etienne, Saint-Etienne, France
48 Impact des nouvelles techniques virologiques sur la prise en charge des infections du système nerveux central en réanimation
12:00 médicale
M. Wolff
Service de réanimation, Hôpital Bichat-Claude Bernard, Paris, France
RICAI, 2010 – Paris, France
9
Programme sessions orales
Jeudi 2 décembre
3
Programme sessions orales
Jeudi 2 décembre
13S
SYMPOSIUM
SALLE
Symposium
Room
11:00
12:30
342A
jeudi
Thursday
2
décembre
December
PNEUMOCYSTIS ET PNEUMOCYSTOSES : QUOI DE NEUF EN 2010
PNEUMOCYSTIS AND PNEUMOCYSTOSIS: 2010 UPDATE
Présidents/Chairpersons : A. KOUATCHET, E. DEI CAS
49 Aspect épidémiologique de l’infection et de la colonisation à Pneumocystis
11:00 M. Chabé2-4, I. Durand-Joly1, E. Fréalle2-3, L. Delhaes2-3, E. Dei-Cas2-3
1
2
Service d'Hygiène Hospitalière, CH Dunkerque, Dunkerque BDPEE-Centre d’Infection et d’Immunité de Lille, Institut Pasteur de Lille,
3
Inserm U1019, CNRS UMR 8204, Université Lille-Nord de Franc Service de Parasitologie-Mycologie, Faculté de Médicine, Université
4
Lille-Nord-de-France, Centre de Biologie et Pathologie, CHRU Laboratoire de Parasitologie-Mycologie, Faculté de Pharmacie, Université
Lille-Nord-de-France, Lille, France
50 Formes cliniques selon le terrain sous-jacent
11:20 E. Azoulay
Hôpital Saint-Louis, Paris, France
51 Outils du diagnostic de Pneumocystis
11:40 P. Roux
Hôpital Saint-Antoine, UPMC, Paris, France
52 Pneumocystoses nosocomiales : mythe ou réalité
12:00 A. Totet1, C. Damiani1, S. Le Gal2, G. Nevez2
1
2
Laboratoire de Parasitologie et Mycologie CHU et Université de Picardie Jules Verne, Amiens Laboratoire de Parasitologie et
Mycologie, CHU et LUBEM-EA 3882, Faculté de Médecine, Université de Bretagne Occidentale, Brest, France
14O
SESSION LIBRE
SALLE
Oral Papers
Room
11:00
12:30
342B
jeudi
Thursday
2
décembre
December
OUTILS MOLÉCULAIRES EN VIROLOGIE : DU DIAGNOSTIC À LA PHYSIOPATHOLOGIE
MOLECULAR TOOLS IN VIROLOGY: FROM DIAGNOSIS TO PHYSIOPATHOLOGY
Présidents/Chairpersons : P. POTHIER, J. LE GOFF
53 Détection rapide des infections virales respiratoires simples et multiples par RT-PCR multiplex et révélation sur biopuces de
11:00 basse densité chez des patients consultant pour un syndrome grippal au CHU de Reims en octobre 2009
2-5
F. Renois , D. Talmud
2-5-3
2-5
2-5
1
4
2-5
, A. Huguenin , L. Moutte , C. Strady , J. Cousson , N. Lévêque , L. Andréoletti
1
2
2-5
3
Département des Maladies Infectieuses Laboratoire de Virologie Médicale et Moléculaire Service de Pédiatrie A, American Memorial
4
5
Hospital Unité de réanimation polyvalente, Centre Hospitalier Universitaire EA-4303/IFR53, Faculté de Médecine, Reims, France
54 Détection et différenciation rapides de 22 pathogènes respiratoires par le test SmartFinder
11:15 J. Legoff, J. Cherot, C. Scieux, F. Simon
Microbiologie, APHP, Hôpital Saint-Louis, Paris, France
55 High prevalence of non-influenza respiratory viral infections in the early weeks of H1N1v epidemic in France
11:30 N. Schnepf4-6, M. Resche-Rigon1, A. Chaillon6, A. Scemla3, G. Gras5, O. Semoun1, P. Taboulet2, J.M. Molina3, F. Simon4, A. Goudeau6,
J. Legoff
4
1
2
3
4
Biostatistics Department Emergency Department Infectious Diseases department Microbiology Department, Saint-Louis hospital,
5
6
APHP, Paris Infectious Diseases department Microbiology Department, Bretonneau hospital, CHRU, Tours, France
10
RICAI, 2010 – Paris, France
56 Virémie à virus herpes simplex en milieu de réanimation
11:45 B. Belefquih1, J.P. Mira2, A. Rabbat3, G. Offenstadt4, F. Rozenberg1
1
2
3
Laboratoire de virologie, Hôpital Cochin Service de réanimation médicale, Hôpital cochin Service de réanimation médicale, Hôpital
Hôtel Dieu Service de réanimation médicale, Hôpital Saint Antoine, Paris, France
57 Quantification des Herpesvirus -6 et -7 dans différentes fractions sanguines de donneurs de sang
12:00 B. Géraudie4-2, M. Charrier4-2, D. Heurte4-2, M. Desmonet4-2, M.A. Bartoletti4-2, P. Bonnafous4-2, C. Penasse1, H. Agut4-2,
A. Gautheret-Dejean
4-2-3
1
2
3
Site Pitié-Salpêtrière, Etablissement français du sang Service de Virologie, Groupe Hospitalier Pitié-Salpêtrière, APHP Laboratoire de
4
Microbiologie, Université Paris Descartes, Faculté des Sciences Pharmaceutiques ER1 DETIV, UPMPC Université Paris 6, Paris,
France
58 Détection et génotypage des papillomavirus humains (HPV) : les contrôles de qualité externes du Centre National de Référence
12:15 des HPV
M. Favre, V. Fihman, L. Arowas, C. Pons, P. Cassonnet, I. Heard
Centre National de Référence des HPV, Institut Pasteur, Paris, France
jeudi
Thursday
2
11:00
12:30
décembre
December
343
SALLE
Room
SESSION LIBRE
Oral Papers
15O
DIAGNOSTIC DES INFECTIONS À CLOSTRIDIUM DIFFICILE
DIAGNOSIS OF CLOSTRIDIUM DIFFICILE INFECTIONS
Présidents/Chairpersons : M.H. NICOLAS-CHANOINE, C. ECKERT
59 Méthodes et stratégies utilisées en France pour le diagnostic d'une infection digestive à Clostridium difficile
11:00 C. Eckert1, B. Coignard2, D. Rahib2, F. Barbut1
1
2
Laboratoire C. difficile associé au CNR des Anaérobies, Paris Institut de veille sanitaire, Saint-Maurice, France
60 Évaluation d'une technique d'amplification isothermique pour la détection dans les selles des souches toxinogènes de
11:15 C. difficile
1-2
1
1
2
2
1
F. Barbut , L. Barrault , S. Wadel , B. Burghoffer , C. Eckert , J.C. Petit , V. Lalande
1
1-2
2
Service de Microbiologie, Hôpital Saint-Antoine, Assistance Publique-Hôpitaux de Paris Laboratoire National de Référence de
Clostridium difficile, Université Pierre et Marie Curie, Paris, France
61 Diagnostic des infections par Clostridium difficile : performances analytiques et pronostiques du test VIDAS CDAB
11:30 N. Zwierz1, N. Maatoui1, B. Couzon1, B. Pangon1, J.R. Zahar2, A. Le Monnier1
1
2
Laboratoire de Microbiologie, Centre Hospitalier de Versailles, Le Chesnay Service de Microbiologie-Hygiène, Hôpital Necker-Enfants
Malades, AP-HP, Paris, France
62 Clostridium difficile chez l’enfant : la colonisation du nourrisson par l’entéropathogène C. difficile est associée à des
11:45 changements dans la composition du microbiote intestinal dominant
2-1
3
3
3
3
C. Rousseau , F. Levenez , C. Fouqueray , J. Doré , P. Lepage , A. Collignon
1
2-1
2
Microbiologie, CHU Jean Verdier, AP-HP, Bondy EA 4043, Ecosystème Microbien Digestif et Santé, Université Paris Sud, Châtenay3
Malabry UMR1319-MICALIS, INRA, Jouy-en-Josas, France
63 Détection des C.difficile toxinogènes dans les selles et les coprocultures en pédiatrie par LAMP
12:00 M. Delsarte, C. Teston, L. Cavalié, M.F. Prère
CHU, Laboratoire de Bactériologie-Hygiène, Toulouse, France
RICAI, 2010 – Paris, France
11
Programme sessions orales
Jeudi 2 décembre
4
64 Impact managérial, diagnostique et économique de la mise en place d'un test moléculaire à réponse rapide et à coût notable
12:15 pour le diagnostic des diarrhées à Clostridium difficile
Programme sessions orales
Jeudi 2 décembre
E. Marcon, N. Claudel, C. Layme, P. Féron, S. Bialek-Davenet, V. Leflon-Guibout, L. Noussair, F. Bert, M.H. Nicolas-Chanoine
Microbiologie, Hôpital Beaujon, Clichy, France
16S
SYMPOSIUM
SALLE
Symposium
Room
351
11:00
12:30
jeudi
Thursday
2
décembre
December
LES MODÈLES PRÉDICTIFS DE L’ÉVOLUTION DES MALADIES INFECTIEUSES ET LA RÉALITÉ
PREDICTIVE MODELS OF THE OUTCOME OF INFECTIOUS DISEASES AND REALITY
Présidents/Chairpersons : J.C. LUCET, C. LEPORT
65 La grippe et le chikungunya
11:00 A. Flahault
EHESP, Rennes – Sorbonne Paris Cité, Paris, France
66 Antibiorésistance
11:20 L. Opatowski2, L. Temime1, P.Y. Boëlle1, D. Guillemot1
1
Unité de Pharmacoépidémiologie et Maladies Infectieuses, Institut Pasteur / INSERM U 657, Université de Versailles–Saint-Quentin,
2
Paris, France Department of Infectious Disease Epidemiology, MRC Centre for Outbreak Analysis and Modelling, Londres, RoyaumeUni
67 Encéphalopathie spongiforme bovine
11:40 P. Boelle
Hôpital Saint-Antoine, AP-HP, Paris, France
68 Décisions de politique vaccinale
12:00 D. Lévy-Bruhl
Département des maladies infectieuses, Institut de Veille Sanitaire, Saint Maurice, France
17SEP
SESSION EN PARTENARIAT
SALLE
Joint Session
Room
352A
11:00
12:30
jeudi
Thursday
2
décembre
December
HELICOBACTER PYLORI : DIAGNOSTIC RAPIDE ET RÉSISTANCE AUX ANTIBIOTIQUES
HELICOBACTER PYLORI : RAPID DIAGNOSIS AND RESISTANCE TO ANTIBIOTICS
En partenariat avec le GEFH
Présidents/Chairpersons : J. RAYMOND, H. DE REUSE
69 Les taux de résistance aux antibiotiques sont-ils trop élevés pour continuer le traitement empirique ?
11:00 F. Megraud1, J. Raymond2
1
2
INSERM U853, Université Victor Segalen Bordeaux 2, Bordeaux Hôpital Cochin, Paris, France
70 Quelles alternatives à l’antibiogramme ? La PCR en temps réel
11:20 C. Burucoa
Laboratoire de Bactériologie-Hygiène, CHU de Poitiers, EA 4331 LITEC, Université de Poitiers, Poitiers, France
71 Quelles alternatives à l’antibiogramme ? Détection de la résistance aux fluoroquinolones : GenoType® HelicoDR
11:40 E. Cambau
Hôpital Saint-Louis, Paris, France
12
RICAI, 2010 – Paris, France
72 Quelles alternatives à l’antibiogramme ? DPO multiplex PCR
12:00 P. Lehours
jeudi
Thursday
2
11:00
12:30
décembre
December
SALLE
Room
352B
ATELIERS FMC
Cme Workshop
18FMC
L'ANTIBIOGRAMME POUR TOUS ?
ANTIBIOTIC SUSCEPTIBILITY TESTING FOR ALL?
Animateurs/Moderators : L. DUBREUIL, C.J. SOUSSY
Intervenants :
J-D. Cavallo, P. Weber, C. Quentin, E. Varon, T. Lambert
Objectifs :
Cette session s'adresse à tous ceux qui veulent consolider ou approfondir leurs connaissances à partir de cas simples ou
d'interprétation délicate quotidiennement rencontrés au laboratoire de biologie médicale
Niveau requis des participants :
Formation de base ou approfondie en bactériologie médicale
Auditoire :
Internes, assistants, PH, techniciens de laboratoire, toute autre personne souhaitant connaître les bases de la lecture
interprétative de l'antibiogramme ou en ayant déjà une expérience
jeudi
Thursday
2
11:00
12:30
décembre
December
SALLE
Room
353
SESSION LIBRE
Oral Papers
19O
INFECTIONS COMMUNAUTAIRES
COMMUNITY-ACQUIRED INFECTIONS
Présidents/Chairpersons : J.M. DECAZES, T. DOCO-LECOMPTE
73 Morbi-mortalité des bactériémies communautaires : étude de cohorte prospective
11:00 P.M. Roger2, E. Cua2, F. De Salvador2, A. Gaudard1, C. Pulcini2, E. Bernard2
1
2
Bactériologie Infectiologie, Centre Hospitalier Universitaire, Nice, France
74 Évolution des sérotypes vaccinaux (PCV-7, PCV-13) de souches de Streptococcus pneumoniae (SP) isolées au cours
11:15 d'infections respiratoires chez l'adulte en France métropolitaine
H.B. Drugeon, A. Michaud-Nerard et le Réseau de Laboratoires participants
Faculté de Médecine, Nantes, France
75 Observatoire Méningites bactériennes du Collège de Bactériologie, Virologie, Hygiène (COL-BVH) : bilan de 18 années
11:30 d'utilisation
1
2
1
H. Chardon , R. Sanchez , E. Jardel , Réseau COL-BVH
1
1
2
Service de diagnostic des maladies infectieuses, Centre Hospitalier du Pays d'AIx, Aix-en-Provence Service de bactériologie, Centre
Hospitalier, Périgueux, France
RICAI, 2010 – Paris, France
13
Programme sessions orales
Jeudi 2 décembre
Laboratoire de bactériologie, CHU Pellegrin, Bordeaux, France
76 Efficacité de l'association rifampicine-moxifloxacine-métronidazole chez 28 patients consécutifs porteurs d'hidrosadénite
11:45 suppurée
Programme sessions orales
Jeudi 2 décembre
O. Join-Lambert
S. Poirée
10-3-7
, H. Coignard
10-5
, V. Jullien
10-4
, J.P. Jais
10-6
10-1
, H. Guet-Revillet
10-2
, S. Fraitag
10-3-7
9
9
9
8
, F. Ribadeau-Dumas , A.S. Le Guern , S. Behillil , A. Leflèche ,
9
10-4
, P.H. Consigny , O. Lortholary
, X. Nassif
10-3-7
, A. Nassif
1
9-10-4
2
Département de Biostatistiques et d'Informatique Médicale, AP-HP, Hôpital Necker-Enfants malades Laboratoire d'Anatomopathologie,
3
4
5
AP-HP, Hôpital Necker-Enfants Malades Laboratoire de Microbiologie Service de Maladie Infectieuses et Tropicales Service de
6
7
Radiologie Adulte, AP-HP, Hôpital Necker-Enfants malades Service de Pharmacologie, AP-HP, Hôpital Saint-Vincent de Paul UMR
8
9
10
1002, INSERM Cellule d'intervention biologique d'urgence Centre Médical, Institut Pasteur Université Paris Descartes, Paris, France
77 Infections compliquées de la peau et des tissus mous (IcPTM) traitées par daptomycine dans le Registre européen EU-CORE
12:00 (European Cubicin® Outcomes Registry and Experience)
3
5
4
10
7
6
8
1
9
2
L. Legout , F. Saliba , C. Floriot , A. Cogo , Z. Dailiana , P. Gargalianos-Kakolyris , T. Quast , V. Prisco , A. Segado , C. Lacoboni ,
11
11
11
P. Dohmen , M. Heep , H.J. Thurston , R.L. Chaves
1
11
2
3
4
5
Bad Oeynhausen, Allemagne Hospital, Madrid, Espagne CHG Tourcoing, Tourcoing CHI de la Haute Saône, Vesoul Hôpital Paul
6
7
8
9
10
11
Brousse, Villejuif, France Athènes Larissa, Grèce Cefalu Mercato San Severino Hospital, Vicenza, Italie Novartis Pharma AG, Bâle,
Suisse
78 Le zona chez les plus de 50 ans : étude des modalités de prise en charge en médecine générale en 2007-2008 et évaluation de la
12:15 fréquence des douleurs post-zostériennes
9
2
7
4
3
6
8
5
C. Rabaud , O. Rogeaux , O. Launay , C. Strady , C. Mann , T. Hanslik , O. Chassany , D. Bouhassira , J. Gaillat
1
2
3
4
1
5
6
CHG d'Annecy CHG de Chambéry CHU de Montpellier CHU de Reims Hôpital Ambroise Paré, Boulogne Billancourt Université de
7
8
9
Versailles Université Paris Descartes, . Hôpital Saint-Louis, Paris CHU de Nancy, Vandoeuvre-les-Nancy, France
SYMPOSIUM
SATELLITE
20SS
SALLE
Room
Satellite Symposium
342A
12:30
14:00
jeudi
Thursday
2
décembre
December
INFECTIONS COMPLIQUÉES À GRAM POSITIF
COMPLICATED GRAM-POSITIVE INFECTIONS
Organisé par NOVARTIS
Présidents/Chairpersons : C. CHIDIAC, B. GACHOT
79 Bactériémie à Gram positif sur matériel vasculaire
12:30 E. Senneville
CH de Tourcoing, Tourcoing, France
80 Bactériémie chez le patient transplanté
13:00 P. Ichai
Hôpital Paul Brousse, Villejuif, France
81 Expérience de la prise en charge des infections compliquées à Gram positif
13:30 B. Calvet
Centre Hospitalier Universitaire Arnaud de Villeneuve, Montpellier, France
14
RICAI, 2010 – Paris, France
2
14:00
15:30
décembre
December
HAVANE
SALLE
Room
21O
SESSION LIBRE
Oral Papers
GRIPPE SAISONNIÈRE ET PANDÉMIQUE, DONNÉES RÉCENTES
PANDEMIC AND SEASONAL FLU, RECENT DATA
Présidents/Chairpersons : C. LEPORT, J.C. DESENCLOS
82 Formes cliniques de grippe A(H1N1)2009 chez l'enfant et l'adulte : données de la cohorte FluCo
14:00 F. Valour1, D. Ploin3, B. Cohen4-5-8, C. Mayaud7, C. Chidiac1, F. Carrat5, M. Leruez6, J.C. Desendos8, C. Leport4, E. Javouhey2, et le
groupe d’étude FluCo
1
2
3
4
Maladies infectieuses et tropicales Réanimation pédiatrique Urgences pédiatriques, Hospices Civils de Lyon, Lyon Laboratoire de
5
6
recherche en pathologie infectieuse U738 INSERM - Paris 7 U707 INSERM Faculté de médecine Saint Antoine - Paris 6 Laboratoire de
7
8
virologie - Hôpital Necker Pneumologie - Hôpital Tenon, Assistance Publique - Hôpitaux de Paris, Paris InVS, Saint-Maurice, France
83 Emergence of cross-resistance to oseltamivir and zanamivir in pandemic Influenza A(H1N1) 2009 virus
14:15 J. Legoff7-2, D. Rousset6-4, G. Abou-Jaoudé6-4, A. Scemla1, P. Ribaud3, S. Mercier-Delarue2, V. Caro5, V. Enouf6-4, F. Simon7-2,
1
J.M. Molina , S. Van Der Werf
6-4
1
2
3
4
5
Infectious disease department Microbiologie Service d'Hématologie-Greffe, APHP Hôpital Saint Louis URA3015, CNRS Plateforme
6
de génotypage des pathogènes et santé publique Unité de Génétique Moléculaire des Virus à ARN, CNR du virus influenzae (Région7
Nord), Institut Pasteur Inserm U941, Université Paris Diderot Paris 7, Paris, France
84 Déterminants de la réponse clinique et virologique à l'oseltamivir et au zanamivir chez les patients traités pour une grippe A
14:30 lors de l'hiver 2008-2009
11
C. Charlois-Ou , Q. Dornic
1-2
10-7
, T. Blanchon
7-4-10
B. Lina , F. Mentré
, C. Leport
12-6
1-2
9
8
, M. Bouscambert-Duchamp , A. Mosnier , V. Enouf , S. Van Der Werf
8-13
5-7
, X. Duval ,
11-7-3
1
2
Centre National de Référence des virus influenzae (Région-Sud), Hospices civils de Lyon, Bron VirPatH, CNRS FRE 3011, Université
3
4
Lyon 1, Lyon Unité de Coordination des Risques Epidémiques et Biologiques, AP-HP Unité de Biostatistiques, APHP, Hôpital
5
6
7
8
Bichat Inserm CIC 007 Inserm U707 Inserm U738 Unité de Génétique Moléculaire des Virus à ARN, Centre National de Référence
9
10
des virus influenzae (Région Nord), Institut Pasteur Coordination nationale, Réseau des GROG Université Paris 7 UFR de Médecine
11
site Bichat Laboratoire de Recherche en Pathologie Infectieuse, Université Paris Diderot Paris 7, UFR de Médecine,site
12
13
Bichat UMR707, UPMC Université Paris 6 URA3015 CNRS, Paris, France
85 Évolution des couvertures vaccinales du personnel hospitalier contre la grippe saisonnière et contre la grippe A(H1N1) dans les
14:45 hôpitaux de l'AP-HP durant la période hivernale 2009-2010
1
2
1
1
1
E. Nguyen , E. Causse , C. Monteil , E. Maupu , S. Fournier
1
2
Direction de la Politique Médicale Service central de santé au travail, Assistance Publique-Hôpitaux de Paris, Paris, France
86 Vaccination contre la grippe pandémique A(H1N1) 2009 : perception et attitude du personnel des hôpitaux de Lyon
15:00 F. Valour3, A. Bergeret4-7, A. Boibieux3, D. Floret6-7, B. Lina2-7, D. Peyramond3-7, O. Robert5, P. Vanhems1-7, C. Chidiac3-7
1
2
3
Epidémiologie et santé publique Laboratoire de virologie - Groupement Hospitalier Est Maladies infectieuses et tropicales - Hôpital de
4
5
la Croix-Rousse Maladies professionnelles et médecine du travail - Centre Hospitalier Lyon Sud Maladies professionnelles et médecine
6
du travail - Groupement Hospitalier Est Urgences et réanimation pédiatriques - Groupement Hospitalier Est, Hospices Civils de
7
Lyon Université Claude Bernard Lyon 1, Lyon, France
87 Cohorte des cas de grippe H1N1v hospitalisés dans un service référent
15:15 A. Dinh, A. Tournier, J. Salomon, A.C. Crémieux, C. Perronne
Maladies Infectieuses, CHU R. Poincaré, Garches, France
RICAI, 2010 – Paris, France
15
Programme sessions orales
Jeudi 2 décembre
jeudi
Thursday
Programme sessions orales
Jeudi 2 décembre
22O
SESSION LIBRE
SALLE
Oral Papers
Room
14:00
15:30
341
jeudi
Thursday
2
décembre
December
INFECTIONS EXPÉRIMENTALES II
EXPERIMENTAL INFECTIONS II
Présidents/Chairpersons : B. FANTIN, F. ADER
88 Diffusion of ofloxacin in the endocarditis vegetation assessed with synchrotron radiation UV fluorescence microspectroscopy
14:00 E. Batard1, F. Jamme3, S. Villette2, E. Montassier1, J. Caillon1, G. Potel1
1
2
EA3826 Thérapeutiques cliniques et expérimentales des infections, Université de Nantes, Nantes Centre de Biophysique Moléculaire
3
UPR 4301, CNRS, Orléans DISCO beamline, Synchrotron Soleil, Saint-Aubin, France
89 Effect of vancomycin on the endocarditis vegetation bacterial masses assessed with infrared microspectroscopy
14:15 E. Batard1, F. Jamme2, E. Montassier1, J. Caillon1, P. Dumas2
1
2
EA3826 Thérapeutiques cliniques et expérimentales des infections, Université de Nantes, Nantes Ligne SMIS, Synchrotron Soleil,
Saint-Aubin, France
90 ED50 determination of CXA-101 alone and in combination with Tazobactam (TAZ) for treating experimental peritonitis in mice
14:30 due to ESBL-producing Klebsiella pneumoniae (KP) strains: Comparison with Ceftazidime (CAZ) and Piperacillin/Tazobactam
(TZP)
C. Jacqueline, C. Desessard, E. Batard, A.F. Miegeville, G. Potel, J. Caillon
UFR Médecine, UPRES EA 3826, Nantes, France
91 Comparative efficacies of daptomycin and vancomycin for treatment of Clostridium difficile-associated colitis in hamsters
14:45 A. Le Monnier3-2, I. Poilane1, N. Maatoui3, S. Hoys2, S. Pechine2, A. Collignon1-2
1
2
Laboratoire de Microbiologie, Hôpital Jean Verdier, Assistance Publique-Hôpitaux de Paris, Bondy EA 4043, Ecosystème digestif et
3
Santé, Université Paris Sud, Châtenay Malabry Laboratoire de Microbiologie, Centre Hospitalier de Versailles, Le Chesnay, France
92 Assessment of the in vivo activity of CXA-101 in a murine model of Pseudomonas aeruginosa pneumonia: Comparison with
15:00 Ceftazidime and Piperacillin-Tazobactam
C. Jacqueline, C. Desessard, A. Roquilly, V. Le Mabecque, D. Boutoille, G. Potel, K. Asehnoune, J. Caillon
UFR Médecine, UPRES EA 3826, Nantes, France
93 Analyse de l'effet protecteur de la moxifloxacine sur l'hypomyélinisation cérébrale secondaire à une septicemie à Escherichia
15:15 coli chez le rat nouveau-né
3-2
2
2
2
1-3
1-3
2
N. Le Saché , J. Pansiot , H. Pham , C. Charriaut Marlangue , P. Bidet , E. Bingen , O. Baud , S. Bonacorsi
1
2
1-3
3
Microbiologie, Hôpital Robert Debré Equipe Avenir R05230HS, Inserm U 676 EA 3105, Université Paris Diderot - Paris 7, Paris,
France
23S
SYMPOSIUM
SALLE
Symposium
Room
342A
14:00
15:30
jeudi
Thursday
2
décembre
December
LES BÉTA-LACTAMASES ÉMERGENTES ; ENTÉROBACTÉRIES
EMERGING ß-LACTAMASES; ENTEROBACTERIA
Présidents/Chairpersons : P. NORDMANN, J.C GALAN
94 AmpC plasmidiques et AmpC chromosomiques de spectre étendu
14:00 G. Arlet
Hôpital Tenon, Paris, France
16
RICAI, 2010 – Paris, France
95 ESBLs, what’s new ?
14:25 J.C. Galan
96 Carbapénèmases : une histoire d’évolution rapide
14:50 P. Nordmann
Département de Bactériologie, Hôpital de Bicêtre, Le Kremlin Bicêtre, France
jeudi
Thursday
2
14:00
15:30
décembre
December
SALLE
Room
342B
24S
SYMPOSIUM
Symposium
AÉROSOLS D’ANTIBIOTIQUES ET PNEUMONIES ACQUISES SOUS VENTILATION MÉCANIQUE
ANTIBIOTIC AEROSOLS AND PNEUMONIA ACQUIRED DURING MECHANICAL VENTILATION
Présidents/Chairpersons : J.J. ROUBY, M. WOLFF
97 Le pré-requis technique : comment améliorer la délivrance des antibiotiques ?
14:00 P. Dequin
CHRU de Tours, Tours, France
98 Apport des modèles animaux
14:25 J. Rouby
Hôpital Pitié-Salpêtrière, Paris, France
99 Données cliniques
14:50 C. Luyt
Hôpital Pitié-Salpêtrière, Paris, France
jeudi
Thursday
2
14:00
15:30
décembre
December
SALLE
Room
343
25O
SESSION LIBRE
Oral Papers
DIAGNOSTIC ET PRISE EN CHARGE DES INFECTIONS EN MYCOLOGIE ET PARASITOLOGIE
DIAGNOSIS AND MANAGEMENT OF INFECTIONS IN MYCOLOGY AND PARASITOLOGY
Présidents/Chairpersons : M. THELLIER, O. LORTHOLARY
100 Histoplasmose à Histoplasma capsulatum var. capsulatum au cours du SIDA en France métropolitaine : quels changements à
14:00 l'ère des multithérapies anti-rétrovirales ?
4-3
4
1
2
4-2
V. Peigne , F. Dromer , O. Lidove , C. Elie , O. Lortholary
1
2
3
4
Médecine Interne, CHU Bichat Maladies Infectieuses et Tropicales, CHU Necker Réanimation Médicale, HEGP Unité de Mycologie
Moléculaire, Institut Pasteur, Paris, France
101 Candida albicans may not be a normal intestinal commensal of humans
14:15 C. Angebault5-3, F. Djossou1, S. Abelanet5, F. Catzeflis2, J.L. Berreti4, M. Ben Soltana4, M. Renard6, R. Bettinger6, A. Andremont3, C.
4
5-4
D'Enfert , M.E. Bougnoux
1
2
3
4
Centre Hospitalier André Rosemon, Cayenne Institut des Sciences de l'Evolution, Montpellier Hôpital Bichat-Claude-Bernard Hôpital
5
6
Necker-Enfants-Malades Unité Biologie et Pathogénicité Fongiques, Institut Pasteur, Paris Dispensaire de Trois-Sauts, Trois-Sauts,
France
RICAI, 2010 – Paris, France
17
Programme sessions orales
Jeudi 2 décembre
Servicio de Microbiologia, Hospital Ramon y Cajal, Madrid, Espagne
102 Spondylodiscites à Candida spp. : à propos de 27 observations
14:30 C. Richaud1, X. Panhart3, D. Petrover2, B. Fantin1, A. Lefort1
1
2
3
Programme sessions orales
Jeudi 2 décembre
Médecine Interne Radiologie, Hôpital Beaujon, Clichy U738, Inserm, Paris, France
103 Expérience d'utilisation d'une PCR en temps réel dans le diagnostic du paludisme d'importation, étude sur 220 prélèvements
14:45 M.P. Otto, B. Foucher, B. Chevalier, P. Gérôme
Biologie, HIA Desgenettes, Lyon, France
104 Chimiorésistance du paludisme d'importation : audit clinique du circuit d'information du CHU de Bordeaux vers le Centre
15:00 National de Référence du Paludisme Sud - mai 2010
2
2
2
2
1
2
M.M. Mechain , M.T. Trouvay , T.P. Pistone , M.C.C. Receveur , V.F.F. Fuster-Dumas , D.M. Malvy
1
2
Laboratoire d'Hématologie Unité Santé-Voyages, Service de Médecine Interne et des Maladies Tropicales, Hôpital Saint-André - CHU,
Bordeaux, France
105 Evaluation of the performance of five commercialized immunoenzymatic assays for the detection of Taenia solium antibodies
15:15 and for the diagnosis of neurocysticercosis
3
3
4
1
3
1
J.F. Carod , M. Rakotondrazaka , M. Randrianarisona , J. Razafimahefa , R.M. Ramahefarisoa , L.M. Andriantseheno , C.E.
Ramarokoto
2
1
2
3
4
Neurologie, CHU Befelatanana Epidémiologie Laboratoire de Parasitologie, Institut Pasteur de Madagascar Hôpital Cenhosoa,
Service de Radiologie - Scanner, Antananarivo, Madagascar
26S
SYMPOSIUM
SALLE
Symposium
Room
351
14:00
15:30
jeudi
Thursday
2
décembre
December
L’ANNÉE EN INFECTIOLOGIE ET MICROBIOLOGIE
THE YEAR IN INFECTIOLOGY AND MICROBIOLOGY
Présidents/Chairpersons : F. LUCHT, F. VANDENESCH
106 Actualités en microbiologie
14:00 F. Vandenesch
Centre de Biologie et de Pathologie Est, Bron, France
107 Infections à S. aureus
14:20 T. Ferry
Service de maladies infectieuses et tropicales, Hospices civils de Lyon, Hôpital de la Croix-Rousse, Lyon, France
108 Les recommandations actuelles pour le traitement des infections ostéo-articulaires sont-elles optimales ? , Non
14:40 E. Senneville
CH de Tourcoing, Tourcoing, France
109 Les recommandations actuelles pour le traitement des infections ostéo-articulaires sont-elles optimales ? , Oui
15:00 M. Dupon
Hôpital Pellegrin, Bordeaux, France
110 Mucoviscidose
15:20 A. Bonnel
CH de Versailles, Versailles, France
18
RICAI, 2010 – Paris, France
jeudi
Thursday
2
décembre
December
14:00
15:30
SALLE
Room
352A
27S
SYMPOSIUM
Symposium
Programme sessions orales
Jeudi 2 décembre
MESURES ÉLECTRONIQUES/AUTOMATIQUES DES CONTACTS INTER HUMAINS :
APPLICATION À LA DIFFUSION DES AGENTS INFECTIEUX
ELECTRONIC/AUTOMATIC MEASUREMENTS OF HUMAN CONTACTS:
APPLICATION TO THE SPREAD OF INFECTIOUS AGENTS
Présidents/Chairpersons : J.R. ZAHAR, P. VANHEMS
111 Nouvelles technologies de la communication et investigation du potentiel épidémique des bactéries multi-résistantes
14:00 D. Guillemot
Institut Pasteur, Paris, France
112 Mesurer les contacts entre soignant et patient : le cas de la tuberculose
14:25 J. Lucet
UHLIN GH Bichat - Claude Bernard, Paris, France
113 Utilisation de capteurs électroniques individuels afin de modéliser la diffusion du virus grippal dans une communauté
14:50 J. Stehlé5, N. Voirin1-3, A. Barrat5-6, C. Cattuto6, L. Isella6, J.F. Pinton2, M. Quaggiotto6, W. Van den Broeck6, C. Régis3, B. Lina4,
P. Vanhems
1-3
1
2
Hospices Civils de Lyon, Hôpital Edouard Herriot, Service d’Hygiène, Epidémiologie et Prévention Laboratoire de Physique de l’Ecole
3
Normale Supérieure de Lyon, CNRS UMR 5672 Université de Lyon; Université Lyon 1; CNRS UMR 5558, Laboratoire de Biométrie et de
4
Biologie Evolutive, Equipe Epidémiologie et Santé Publique VIRPATH, CNRS FRE 3011, UCBL, Université de Lyon, Faculté de
5
6
Médecine RTH Laennec, 69372, Lyon Centre de Physique Théorique de Marseille, CNRS UMR 6207, Marseille, France Complex
Networks and Systems Group, Institute for Scientific Interchange (ISI) Foundation, Torino, Italie
jeudi
Thursday
2
décembre
December
14:00
15:30
SALLE
Room
352B
ATELIERS FMC
Cme Workshop
28FMC
INFECTIONS SÉVÈRES EN PÉDIATRIE
SEVERE PAEDIATRIC INFECTIONS
Animateurs/Moderators : R. COHEN, E. GRIMPREL, J. RAYMOND
Objectifs :
Traitement des infections sévères en pédiatrie : 3 cas cliniques argumentés
Niveau requis des participants :
Moyen
Auditoire :
Pédiatres et bactériologistes s’intéressant à la pédiatrie
RICAI, 2010 – Paris, France
19
Programme sessions orales
Jeudi 2 décembre
29O
SESSION LIBRE
SALLE
Oral Papers
Room
14:00
15:30
353
2
jeudi
Thursday
décembre
December
INFECTIONS VIRALES: ÉPIDÉMIOLOGIE, ANTIVIRAUX
VIRAL INFECTIONS: EPIDEMIOLOGY, ANTIVIRAL AGENTS
Présidents/Chairpersons : S. PILLET, H. AGUT
114 Caractéristiques cliniques et moléculaires des infections à rotavirus chez l'enfant aux urgences pédiatriques en France,
14:00 2006-2010
4-3
4
14
14
1
1
11
11
8
8
A. de Rougemont , J. Kaplon , S. Pillet , O. Mory , A. Gagneur , A. Minoui-Tran , J.F. Meritet , P. Lebon , C. Mollat , M. Coste-Burel ,
10
10
7
7
2
2
9
9
6
M. Lorrot , E. Bingen , V. Foulongne , M. Rodière , Y. Gillet , B. Lina , C. Nguyen-Bourgain , A. Garbarg-Chenon , S. Alain , J.
6
12
12
5
5
5
13
3
3
11
4-3
Languepin , G. Agius , D. Oriot , F. Dubos , M. Lazrek , D. Hober , R. Colimon , S. Aho , F. Huet , D. Gendrel , P. Pothier
1
2
3
4
5
CHU de Brest, Brest Hôpital Femme-Mère-Enfant, Hospices Civils de Lyon, Bron CHU de Dijon CNR des virus entériques, Dijon CHU
6
7
8
9
de Lille, Lille CHU de Limoges, Limoges CHU de Montpellier, Montpellier CHU de Nantes, Nantes Hôpital Armand-Trousseau,
10
11
12
13
14
APHP Hôpital Robert-Debré Hôpital Saint-Vincent-de-Paul, APHP, Paris CHU de Poitiers, Poitiers CHU de Rennes, Rennes CHU
de Saint-Etienne, Saint-Etienne, France
115 Analyse qualitative et quantitative de l'interaction entre des variants successifs de norovirus GII.4 et les antigènes tissulaires
14:15 de groupe sanguin humains A, B, H et Lewis
A. de Rougemont
G. Belliot
5-3-6
8-7
1-2
5
1
4
5-3-6
, N. Ruvoen-Clouet , B. Simon , M. Estienney , M. Elie-Caille , S. Aho , P. Pothier
8
1-2
, J. Le Pendu , W. Boireau ,
5
1
2
3
4
Institut FEMTO-ST Université de Franche-Comté, Besançon Laboratoire de virologie Service d'hygiène hospitalière, CHU de
5
6
7
8
Dijon CNR des virus entériques Université de Bourgogne, Dijon Ecole National Vétérinaire INSERM U892, Nantes, France
116 Étude de la séroprévalence de la rubéole chez les femmes enceintes, à Kolofata, Cameroun, en 2009
14:30 M. Guillet2, F. Taieb3, E.M. Einterz1, L. Grangeot-Keros2, C. Vauloup-Fellous2
1
2
Hôpital de District de Kolofata et District de Santé de Kolofata, Kolofata, Cameroun Laboratoire de Microbiologie, Hôpital Antoine
3
Béclère, Clamart Département de Maladies Infectieuses et Tropicales, Hôpital Saint Louis, Paris, France
117 Caractérisation d'une duplication du domaine V3 de la région NS5A du virus de l'hépatite C de génotype 1b par l'analyse des
14:45 quasi-espèces chez huit patients
1-2
1-2
5
1-2
3
1-2
E. Bouthry , F. Lunel-Fabiani , C. Gaudy-Graffin , A. Pivert , C. Payan , H. Le Guillou-Guillemette , et l'anrs Ac11 VNC Group
1
2
4
3
Département des agents infectieux-UF de Virologie, CHU d'Angers HIFIH UPRES EA 3859, Université d'Angers, Angers Département
4
5
de Microbiologie, EA3882, CHU Morvan, Brest ANRS, Paris INSERM ERI 19 et CHRU de Tours, Université François Rabelais, Tours,
France
118 Signatures moléculaires des glycoprotéines d'enveloppe du virus de l'hépatite C de génotype 1 et résistance au traitement
15:00 antiviral
2-5
2-5
1
4
2-5
4
2-5-4
R. Moenne-Loccoz , A. Velay , J. Murray , F. Habersetzer , P. Carolla , M. Doffoel , T.F. Baumert
, J.P. Gut
2-5-3
2-5-3
, F. Stoll-Keller
,
2-5-3
E. Schvoerer
1
University of New South Wales, School of Mathematics and Statisitics and National Center in HIV Epidemiology and Clinical Research,
2
3
4
Sydney, Australie Inserm U748, F-67000 Strasbourg Hôpitaux Universitaires de Strasbourg, Laboratoire de Virologie Hôpitaux
5
Universitaires de Strasbourg, Pôle Hépato-digestif Université de Strasbourg, Strasbourg, France
119 Identification of an inhibitor of Flavivirus protease with antiviral activity
15:15 V. Monteil2, D. Rolland2-1, F. Berrée3, I. Leparc-Goffart2, S. Plumet2, M. Bessaud2, B. Carboni3, H. Tolou2
1
2
3
Laboratoire de Recherche et Développement, BioMérieux, Lyon Virologie, IRBA-Antenne de Marseille-IMTSSA, Marseille Ingénierie
Chimique et Molécules pour le vivant, UMR 6226 Sciences Chimiques de Rennes, Rennes, France
20
RICAI, 2010 – Paris, France
jeudi
Thursday
2
16:00
17:30
décembre
December
BORDEAUX
SALLE
Room
SESSION EN PARTENARIAT
Joint Session
30SEP
Programme sessions orales
Jeudi 2 décembre
LA MULTIRÉSISTANCE AUX ANTIBIOTIQUES EST PARTOUT !
MULTIPLE ANTIBIOTIC RESISTANCE IS EVERYWHERE!
En partenariat avec l’ONERBA
Présidents/Chairpersons : P. NORDMANN, J. CARLET
120 Utilisation des phénotypes de résistance pour une meilleure définition des bactéries multirésistantes (BMR) ?
16:00 V. Jarlier
Hôpital Pitié-Salpêtrière, Paris, France
121 La multirésistance bactérienne aux antibiotiques dans les réseaux de l'ONERBA : pathogènes humains
16:20 J. Robert
UPMC - Site Pitié-Salpêtrière, Paris, France
122 La multirésistance bactérienne aux antibiotiques dans les réseaux de l'ONERBA : pathogènes animaux
16:40 J.Y. Madec
ANSES, Lyon, France
123 Résistance croisée-résistance associée : mécanismes moléculaires et génétiques chez les bacilles à Gram négatif
17:00 P. Nordmann
Département de bactériologie, Hôpital de Bicêtre, Le Kremlin Bicêtre, France
124 Recommandations relatives aux mesures à mettre en œuvre pour prévenir l’émergence des entérobactéries BLSE et lutter
17:20 contre leur dissémination
C. Rabaud
CHU de Nancy, Vandoeuvre-les-Nancy, France
jeudi
Thursday
2
16:00
17:30
décembre
December
HAVANE
SALLE
Room
SESSION LIBRE
Oral Papers
31O
STAPHYLOCOQUES : PORTAGE, ÉPIDÉMIOLOGIE, DIAGNOSTIC
STAPHYLOCOCCI: CARRIAGE, EPIDEMIOLOGY, DIAGNOSIS
Présidents/Chairpersons : J.C. LUCET, F. VANDENESCH
125 Étude de la diversité intra-individuelle du portage nasal de Staphylococcus aureus de trois populations humaines
16:00 R. Ruimy2-3, C. Angebault2-3, A. El Miniai2, L. Armand-Lefevre2-3, F. Barbier2-3, Y. Mesli2-1, A. Maiga2-4, R. Cocojaru2-5, A. Andremont2-3
1
2
Hôpital Damerdji Tidjani, Tlemcen, Algérie Service de Microbiologie, CNR de la résistance aux antibiotiques (Laboratoire associé),
3
Hôpital Bichat-Claude Bernard (Assistance Publique-Hôpitaux de Paris) EA 3964, Université Denis Diderot (Site Bichat), Paris,
4
5
France Hôpital du Point G, Bamako, Mali Hôpital des Urgences, Chisinau, Moldavie
126 Portage de Staphylococcus aureus dans une population de patients hémodialysés et dialysés péritonéaux : intérêt de sites
16:15 multiples de prélèvement
2
2
1
3
2
2
3
2
E. Couvé-Deacon , N. Hidri , B. Champtiaux-Dechamp , V. Allot , O. Barraud , F. Garnier , M. Essig , M.C. Ploy
1
2
3
ALURAD Bactériologie-Virologie-Hygiène Service de Néphrologie, CHU Limoges, Limoges, France
RICAI, 2010 – Paris, France
21
127 Apport des nouveaux tests immunochromatographiques pour la détection rapide de S. aureus et de la résistance à la méticilline
16:30 : étude prospective du test Clearview ® Exact PBP2a et évaluation des tests BinaxNow ® Staphylococcus aureus et BinaxNow ®
PBP2a
Programme sessions orales
Jeudi 2 décembre
3
2
3
2-1
3-1
2-1
2-1
2-1
C. Tellini , A. Marrocco , V. Blanc-Pattin , A.M. Freydière , J.P. Rasigade , O. Dauwalder , M.E. Reverdy , F. Vandenesch , G.
2-1
3
3-1
Lina , S. Tigaud , F. Laurent
1
2
Centre National de Référence des Staphylocoques - Inserm U851 Laboratoire de Bactériologie - Groupement Hospitalier
3
Est Laboratoire de Bactériologie - Groupement Hospitalier Nord, Lyon, France
128 Sérodiagnostic des pathologies associées à la leucocidine de Panton-Valentine et à la toxine du choc toxique staphylococcique
16:45 J.P. Rasigade2-1, S. Trouillet1, O. Dumitrescu2, A. Tristan2, O. Dauwalder2, M. Bes2, C. Roure-Sobas1, J. Etienne2, F. Vandenesch2, S.
1
2
2-1
Tigaud , G. Lina , F. Laurent
1
2
Laboratoire de Bactériologie - Groupement Hospitalier Nord, Hospices Civils de Lyon Centre National de Référence des
Staphylocoques - Inserm U851, Université Lyon-Est, Lyon, France
129 Diagnostic des chocs toxiques : apport de l'examen des répertoires «Vbeta» des lymphocytes T
17:00 O. Dauwalder5-6-4, C. Badiou4, T. Ferry2-6-4, D. Thomas4, Y. Gillet3, M. Bes6-4, G. Monneret1, F. Vandenesch5-6-4, J. Etienne5-6-4, G. Lina5-6-4
1
2
Laboratoire d'immunologie, Hôpital Edouard Herriot - Hospices Civils de Lyon Service d'infectiologie - Hôpital de la Croix
3
4
5
Rousse Urgences pédiatriques - Hôpital Femme Mère Enfant, Hospices Civils de Lyon INSERM U851, IFR128, Lyon Centre de
6
Biologie et de Pathologie Est - Laboratoire de Bactériologie, Hospices Civils de Lyon Centre National de Référence des Staphylocoques,
Université de Lyon, Lyon-Bron, France
130 High prevalence of the arginine catabolic mobile element in methicillin-resistant strains of Staphylococcus epidermidis
17:15 colonizing community subjects
F. Barbier
2-1-4
2-4
5
3
3
5
5
2-4
2
1-4
, D. Lebeaux , D. Hernandez , A.S. Delannoy , V. Caro , P. François , J. Schrenzel , E. Ruppé , K. Gaillard , M. Wolff ,
3
2-4
2-4
S. Brisse , A. Adremont , R. Ruimy
1
2
Service de Réanimation Médicale Service Microbiologie, CNR de la résistance aux antibiotiques (Laboratoire associé), Hôpital Bichat3
4
Claude Bernard (Assistance Publique-Hôpitaux de Paris) Genotyping of Pathogens and Public Health, Institut Pasteur EA 3964,
5
Université Denis Diderot (Site Bichat), Paris, France Unité de Génomique, Hôpitaux Universitaires de Genève, Genève, Suisse
32O
SESSION LIBRE
SALLE
Oral Papers
Room
341
16:00
17:30
jeudi
Thursday
2
décembre
December
OPTIMISATION DES TRAITEMENTS ANTI-INFECTIEUX
OPTIMISATION OF ANTI-INFECTIVE TREATMENTS
Présidents/Chairpersons : G. PEYTAVIN, P. CHAVANET
131 Conséquences pharmacodynamiques (PK/PD) des CMI basses de la daptomycine vis-à-vis de souches de staphylocoques
16:00 isolées d'infections ostéo-articulaires (IOA). Comparaison à la vancomycine et à la teicoplanine
1
1
2
1
1
F. Jehl , F. Schramm , J. Gaudias , S. Lefevre , B. Jaulhac , P. Riegel
1
1
2
Laboratoire de Bactériologie Orthopédie-Centre de chirurgie orthopédique de la main, Hôpitaux Universitaires de Strasbourg,
Strasbourg, France
132 PK/PD de l'imipénème : importance du suivi thérapeutique des concentrations résiduelles
16:15 J. Lemachatti1, O. Martinet2, F. Ganster2, B. Jaulhac1, F. Jehl1
1
2
Laboratoire de Bactériologie Réanimation médicale, Hôpitaux Universitaires de Strasbourg, Strasbourg, France
133 Monitorage des aminosides en réanimation
16:30 D. Commandeur1, A. Le Noel1, M.L. Buguet Brown1, I. Drouillard2
1
2
Fédération d'Ansthésie-Réanimation-Urgences Fédération des Laboratoires, Hôpital d'Instruction des Armées Clermont-Tonnerre,
Brest, France
22
RICAI, 2010 – Paris, France
134 Aminoglycosides peak levels in acute leukemia patients
16:45 J. Mareville1, J. Gay1, E. Cliquennois1, C. Herbaux1, F. Pasquier1, D. Allorge1, N. Blondiaux1, C. Berthon1, S. Alfandari1-2
1
2
Programme sessions orales
Jeudi 2 décembre
CHRU, Lille CH, Tourcoing, France
135 Suivi thérapeutique pharmacologique du voriconazole, une stratégie nécessaire pour plus de 75 % des patients traités
17:00 J. Coleou, C. Jansen, F. Lemaitre, C. Fernandez
Pharmacie, Hôpital Pitié-Salpêtrière, Paris, France
136 Voriconazole (VRZ) et suivi thérapeutique (ST) : enquête des pratiques à l'Hôpital Saint-Louis
17:15 M. Tournoud2, H. Boucher1, E. Salomon1, M. Lafaurie3, H. Sauvageon-Martre1, S. Touratier2
1
2
3
Laboratoire de Pharmacologie Pharmacie Référent anti-infectieux, Hôpital Saint-Louis, Paris, France
jeudi
Thursday
2
16:00
17:30
décembre
December
342A
SALLE
Room
33O
SESSION LIBRE
Oral Papers
PHYSIOPATHOLOGIE DES INFECTIONS BACTÉRIENNES
PHYSIOPATHOLOGY OF BACTERIAL INFECTIONS
Présidents/Chairpersons : C. POYART, X. NASSIF
137 In vitro assessment of the pathogenicity of Escherichia coli clinical isolates from prosthetic joint infections
16:00 L. Crémet1-2, N. Caroff2, C. Jacqueline2, S. Dauvergne2, A. Reynaud1-2, P. Bémer1, D. Lepelletier1-2, S. Corvec1-2
1
2
Service de Bactériologie-Hygiène, CHU de Nantes EA3826 Thérapeutiques cliniques et expérimentales des infections, UFR de
Médecine, Université de Nantes, Nantes, France
138 Analyse fonctionnelle par approche transcriptomique du plasmide pS88 impliqué dans la pathogénicité du clone hautement
16:15 virulent de Escherichia coli O45:K1:H7
1-2
1-2
1-2
C. Lemaître , P. Bidet , E. Bingen , S. Bonacorsi
1
1-2
2
Service de Microbiologie, Hôpital Robert Debré EA 3105, Université Denis Diderot, Paris, France
139 Activation of the NLRC4 inflammasome renders Listeria monocytogenes less immunogenic and leads to less protective
16:30 immunity
2-4
2
2
1
2-3
S. Pereyre , J.D. Sauer , K. Archer , P. Lauer , D.A. Portnoy
1
2
3
Aduro Bio Tech Department of Molecular and Cell Biology School of Public Health, University of California Berkeley, Berkeley, États4
Unis Laboratoire de Bactériologie EA 3671, Université de Bordeaux, Bordeaux, France
140 The surface protein HvgA mediates group B Streptococcus hypervirulence and meningeal tropism in neonates
16:45 A. Tazi5-4-2, O. Disson6-3, S. Bellais5-4, A. Bouaboud5-4, N. Dmytruk2, S. Dramsi7, M.Y. Mistou7, H. Khun8, C. Mechler1, I. Tardieux5-4, P.
7
Trieu-Cuot , M. Lecuit
6-3-9
5-4-2-7
, C. Poyart
1
2
Service d'Anatomie Pathologique, Hôpital Louis Mourier, Colombes Service de Bacteìriologie, Centre National de Reìfeìrence des
3
4
5
Streptocoques, Hôpital Cochin, Assistance Publique-Hôpitaux de Paris INSERM Avenir U604 INSERM, U567 Institut Cochin,
6
7
Université Paris Descartes, CNRS (UMR 8104) Institut Pasteur, Groupe Micro-organismes et BarrieÌres de l'Hôte Institut Pasteur, Unité
8
de Biologie des Bactéries Pathogènes à Gram Positif, URA CNRS 2172 Unité d'Histotechnologie et Pathologie, Institut
9
Pasteur Université Paris Descartes, Assistance Publique-Hôpitaux de Paris, Service des Maladies Infectieuses et Tropicales, Hôpital
Necker-Enfants Malades, Paris, France
141 Staphylococcus aureus bypasses type II FAS inhibitors by directly incorporating exogenous fatty acids
17:00 S. Brinster2-5, G. Lamberet1, C. Poyart2-5-3-4, A. Gruss1, P. Trieu-Cuot3
1
2
3
4
INRA, Jouy-en-Josas INSERM U1016, Cochin Institute Pasteur Institute National Reference Center for Streptococci, University
5
Hospital Cochin-APHP University Paris Descartes, Paris, France
RICAI, 2010 – Paris, France
23
142 Effet des peptides antimicrobiens sur la cytotoxicité de la leucocidine de Panton Valentine de Staphylococcus aureus
17:15 E. Martin1, A. Serier2, C. Badiou2, F. Vandenesch1-2, J. Etienne1-2, G. Lina1-2, O. Dumitrescu1-2
1
2
Programme sessions orales
Jeudi 2 décembre
Centre National de Référence des Staphylocoques, Centre de Biologie et Pathologie Est, Hospices Civils de Lyon Inserm U851, Equipe
Pathogénie des Staphylocoques, Université de Lyon, Lyon, France
34SEP
SESSION EN PARTENARIAT
SALLE
Joint Session
Room
16:00
17:30
342B
jeudi
Thursday
2
décembre
2
décembre
December
EVALUATION ÉT ENREGISTREMENT: QUOI DE NEUF CETTE ANNÉE
EVALUATION AND RECORDING: WHAT'S NEW THIS YEAR
En partenariat avec l’AFSSAPS
Présidents/Chairpersons : J.M. DECAZES, L. DUBREUIL
143 Vaccins : actualités
16:00 R. Cohen
Service de Microbiologie, ACTIV, Saint-Maur-des-Fossés, France
144 Pharmacovigilance des anti-infectieux et des vaccins : bilan
16:20 C. Kreft-Jais
AFSSAPS, Saint Denis, France
145 Les procédures de l'octroi d'AMM des génériques : quelle garantie d'efficacité ?
16:40 R. Gauzit
Hôtel Dieu, Paris, France
146 Antiviraux et hépatites ; actualités
17:00 D. Vittecoq
Unité des Maladie Infectieuses, Hôpital Paul Brousse, Villejuif, France
35O
SESSION LIBRE
SALLE
Oral Papers
Room
343
16:00
17:30
jeudi
Thursday
December
IST : IMPORTANCE DE SUIVRE LES TENDANCES
STI: IMPORTANCE OF FOLLOWING TRENDS
Présidents/Chairpersons : P. SEDNAOUI, C. BEBEAR
147 Dépistage combiné de Chlamydia trachomatis et Neisseria gonorrhoeae chez des jeunes femmes asymptomatiques dans un
16:00 CDAG parisien
2
1
2
1
1
1
3
2
P. Sednaoui , F. Castano , A. Petrakos , C. Walfard , M. Minani , I. Faure , J.M. Bohbot , N. Nassar , L. Monfort
1
2
2
3
CDAG Laboratoire Policlinique, Institut Alfred Fournier, Paris, France
148 Recrudescence des gonococcies : Évaluation de la recherche systématique de gonocoques sur 2 500 échantillons uro-génitaux
16:15 à l'aide du coffret Abbott RealTime Chlamydia trachomatis/Neisseria gonorrhoeae
T. Gueudet, C. Rieder Monsch, J.M. Rousée
Bactériologie, Laboratoire Schuh BIO67, Strasbourg, France
24
RICAI, 2010 – Paris, France
149 Les infections sexuellement transmissibles en France : forte progression des infections à gonocoque
16:30 A. Gallay5, A. Bouyssous5, F. Lassau3, L. Monfort2, V. Goulet5, N. Nassar2, G. Kreplak1, N. Dupin4, C. Semaille5, P. Sednaoui2
1
2
3
4
Centre biologique du Chemin Vert Centre national de référence des goncoques, Institut Alfred Fournier Hôpital Saint-Louis Hôpital
5
Programme sessions orales
Jeudi 2 décembre
Tarnier-Cochin, Paris Institut de veille sanitaire, Saint-Maurice, France
150 Très faible circulation de Neisseria gonorrhoeae chez des sujets à risque en Lorraine
16:45 C. Acker2, E. Baticle2, P. Muller1, P. Lemarié3, C. Aumont2, F. Truchetet1, J. Pouaha1, Y. Rio2, C. Delamare2
1
2
CIDDIST (Centre d'Information, de Dépistage et de Diagnostic des IST Infections Sexuellement Transmissibles) Laboratoire de
3
Microbiologie Service de Gynécologie-Obstétrique, CHR Metz-Thionville, Metz, France
151 Évolution de la sensibilité de Neisseria gonorrhoeae aux antibiotiques en France entre 2001 et 2009.
17:00 Émergence des premières souches de sensibilité diminuée au céfixime en 2008
1
2
1
P. Sednaoui , A. Gallay , N. Nassar , L. Monfort
1
1
2
CNR des gonocoques, Institut Alfred Fournier, Paris InVS, Institut de Veille Sanitaire, Saint-Maurice, France
152 Neisseria gonorrhoeae : sensibilité aux antibiotiques et caractérisation du support génétique de la résistance aux quinolones
17:15 A. Ferjani, M. Marzouk, I. Ben Kahla, N. Hannachi, J. Boukadida
Laboratoire de Microbiologie et d'Immunologie UR02SP13, CHU Farhat Hached, Sousse, Tunisie
jeudi
Thursday
2
16:00
17:30
décembre
December
SALLE
Room
351
SYMPOSIUM
Symposium
36S
VIRUS ÉMERGENTS
EMERGING VIRUSES
Présidents/Chairpersons : M. LECUIT, N. TORDO
153 Pathophysiology of chikungunya virus infection
16:00 T. Couderc5-2, C. Schilte4-3, F. Chrétien6, O. Disson5-2, M. Albert4-3, M. Lecuit5-2-1
1
2
Centre d’Infectiologie Necker-Pasteur, Hôpital Necker-Enfants malades, AP-HP, Université Paris Descartes INSERM, Équipe avenir
3
4
5
U604 INSERM, U818 Institut Pasteur, Immunobiologie des cellules dendritiques Institut Pasteur, Microorganismes et barrières de
6
l’hôte Institut Pasteur, Unité Cellules souches et développement, Paris, France
154 Entérovirus recombinants
16:20 B. Blondel
Institut Pasteur, Paris, France
155 Détection de nouveaux virus
16:40 M. Eloit
Institut Pasteur et ENVA Alfort, Paris, France
156 Virus de classe 4
17:00 N. Tordo
Institut Pasteur, Lyon, France
RICAI, 2010 – Paris, France
25
Programme sessions orales
Jeudi 2 décembre
37SEP
SESSION EN PARTENARIAT
SALLE
Joint Session
Room
352A
16:00
17:30
jeudi
Thursday
2
décembre
2
décembre
December
INFECTIONS FONGIQUES LIÉES AUX SOINS
HEALTHCARE-RELATED FUNGAL INFECTIONS
En partenariat avec la SFMM
Présidents/Chairpersons : M.E. BOUGNOUX, O. LORTHOLARY
157 Outils de typage moléculaire pour l'investigation d'épidémies d'infections à Candida
16:00 S. Bretagne
Centre Hospitalier Chenevier-Mondor, Créteil, et CNR Mycoses et Antifongiques, Institut Pasteur, Paris, France
158 L'aspergillose invasive est-elle toujours nosocomiale ?
16:20 B. Coignard
Institut de Veille Sanitaire, Saint-Maurice, France
159 Les zygomycoses peuvent aussi être nosocomiales
16:40 B. Rammaert
Institut Pasteur, Paris, France
160 Prévention des infections nosocomiales fongiques
17:00 J. Gangneux
Laboratoire de Parasitologie-Mycologie, CHU de Rennes, Rennes, France
38FMC
ATELIERS FMC
SALLE
Cme Workshop
Room
352B
16:00
17:30
jeudi
Thursday
December
CONDUITE À TENIR DEVANT DES CAS GROUPÉS DE TUBERCULOSE CHEZ
LE PERSONNEL SOIGNANT DANS UNE UNITÉ DE SOINS
RECOMMENDED MANAGEMENT OF CLUSTERED TUBERCULOSIS CASES
IN THE NURSING STAFF OF A HEALTHCARE UNIT.
Animateurs/Moderators : G. BEAUCAIRE, C. CHIDIAC
Objectifs :
Les difficultés diagnostiques, les techniques du diagnostic biologique, les mesures d’isolement, les indications de la vaccination
39SEP
SESSION EN PARTENARIAT
SALLE
Joint Session
Room
353
16:00
17:30
jeudi
Thursday
2
décembre
December
EVOLUTION DES SCHÉMAS THÉRAPEUTIQUES EN INFECTION OSTÉ-OARTICULAIRE
CHANGES IN TREATMENT REGIMENS FOR OSTEOARTICULAR INFECTIONS
En partenariat avec le groupe TIRESIAS
Présidents/Chairpersons : A. LORTAT-JACOB, P. DELLAMONICA
161 Diagnostic rapide des infections ostéo-articulaires
16:00 M. Rottman
Laboratoire de Microbiologie, Hôpital Raymond Poincaré, Garches, France
26
RICAI, 2010 – Paris, France
162 Nouvelles molécules et données nouvelles sur la durée de traitement
16:15 A. Dinh
Programme sessions orales
Jeudi 2 décembre
SPILF, Garches, France
163 Etat de surface et antibiothérapie locale
16:30 T. Bauer
Service de Chirurgie Orthopédique et Traumatologique, Hôpital Ambroise-Paré, Boulogne, France
164 Stratégies nouvelles
16:45 S. Marmor
Hôpital Croix Saint Simon, Paris, France
165 Définition du parcours de soins des infections ostéo-articulaires
17:00 A. Lortat-Jacob
Hôpital Ambroise-Paré, Boulogne Billancourt, France
RICAI, 2010 – Paris, France
27
SESSIONS ORALES
ORAL SESSIONS
Vendredi 3 décembre
Friday December 3
Programme sessions orales
Vendredi 3 décembre
Vendredi 3 décembre
Friday December 3
Heure
Réf Session
09:00-09:30
40C MALADIE DE GUILLAIN-BARRÉ ET MICROORGANISMES
HAVANE
09:30-10:00
41D PRIX ACAI
HAVANE
10:00-10:30
42C FLORILÈGE DES AVIS DU HAUT CONSEIL DE SANTÉ PUBLIQUE
HAVANE
09:00-10:30
43O INFECTIONS NOSOCOMIALES ET ASSOCIÉES AUX SOINS I
09:00-10:30
44S L'EXAMEN DIRECT EN MICROBIOLOGIE : EST-IL CADUQUE EN 2011
09:00-10:30
45SEP VACCINER L’ADULTE POUR PROTÉGER L’ENFANT OU L’INVERSE
Salle
341
342A
342B
09:00-10:30
46O NOUVELLES BÊTA-LACTAMASES ET CARBAPÉNÈMASES
343
09:00-10:30
47S VIH : PAR DELÀ LE PLASMA
351
09:00-10:30
48S LA PK/PD DES ANTIFONGIQUES ET DES ANTIVIRAUX
09:00-10:30
49FMC DIAGNOSTIC, PRÉVENTION ET TRAITEMENT DES ENTÉROBACTÉRIES BLSE
11:00-12:30
50SEP ANTIBIOGRAMME ET ACCRÉDITATION
352A
352B
BORDEAUX
11:00-12:30
51S LES VACCINATIONS ANTI-INFECTIEUSES EN 2010
11:00-12:30
52O INFECTIONS NOSOCOMIALES ET ASSOCIÉES AUX SOINS II
11:00-12:30
53S INHIBITEURS DE LA NEURAMINIDASE : LEÇONS DE LA PANDÉMIE ET NOUVELLES
INTERROGATIONS
342A
11:00-12:30
54S TOUT CE QUE VOUS AVEZ TOUJOURS VOULU SAVOIR… STRUCTURE 3D ET CINÉTIQUE
MOLÉCULAIRE
342B
11:00-12:30
55S INFECTIONS COMPLIQUANT LES BIOTHÉRAPIES AVEC APPROCHE MULTI-DISCIPLINAIRE
342A
341
343
11:00-12:30
56SEP INFECTIONS ASSOCIÉES AUX SOINS ET GREFFES
352A
11:00-12:30
57FMC INFECTIONS À VIH : CAS CLINIQUES
352B
13:00-14:30
58PL TOUTES LES QUESTIONS QUE VOUS VOULEZ POSER SUR LA DENGUE, LES
MOUSTIQUES…
14:30-16:00
59S ANTIBIOTHÉRAPIE : À QUEL POINT ÊTES-VOUS "BI" ?
14:30-16:00
60O INFECTIONS CHEZ L'ENFANT
14:30-16:00
61SEP VIH : LES NOUVELLES STRATÉGIES DE PRÉVENTION
14:30-16:00
62O RÉGULATION ET EXPRESSION DE LA RÉSISTANCE AUX ANTIBIOIQUES
14:30-16:00
63O BACTÉRIES ZOONOTIQUES ET RÉSISTANCE AUX ANTIBIOTIQUES
14:30-16:00
14:30-16:00
14:30-16:00
64TR TABLE RONDE : LE POINT SUR LA GRIPPE A H1N1
65S EPIDÉMIOLOGIE BACTÉRIENNE ET VIRALE ET MIGRATION DES POPULATIONS
66FMC LA QUALITÉ EN MICROBIOLOGIE MÉDICALE À L'ÈRE DE L'ACCRÉDITATION
BORDEAUX
HAVANE
341
342A
342B
343
351
352A
352B
Friday
3
09:00
09:30
décembre
December
SALLE
40C
CONFERENCE
HAVANE
Room
Expert Lecture
MALADIE DE GUILLAIN-BARRÉ ET MICROORGANISMES
GUILLAIN-BARRE DISEASE AND MICRO-ORGANISMS
Président/Chairperson : C. PERRONNE
Orateur/Speaker : J.L. GAILLARD
vendredi
Friday
3
09:30
10:00
décembre
December
SALLE
41D
REMISE DE PRIX
HAVANE
Room
Awards Reception
PRIX ACAI
ACAI AWARDS
vendredi
Friday
3
10:00
10:30
décembre
December
SALLE
42C
CONFERENCE
HAVANE
Room
Expert Lecture
FLORILÈGE DES AVIS DU HAUT CONSEIL DE SANTÉ PUBLIQUE
ANTHOLOGY OF OPINIONS FROM THE FRENCH COUNCIL FOR PUBLIC HEALTH
Président/Chairperson : B. ROUVEIX
Orateur/Speaker : C. PERRONNE
vendredi
Friday
3
09:00
10:30
décembre
December
SALLE
43O
SESSION LIBRE
341
Room
Oral Papers
INFECTIONS NOSOCOMIALES ET ASSOCIÉES AUX SOINS I
HEALTHCARE-RELATED NOSOCOMIAL INFECTIONS I
Présidents/Chairpersons : B. COIGNARD, J. CAILLON
166 Deep brain stimulation hardware-related infection : An emerging infectious disease
09:00 F. Fily3, C. Haegelen4, P. Tattevin3, S. Buffet-Bataillon2, M. Revest3, A. Cady1, H. Leroy3, P.Y. Donnio1-2, C. Arvieux3, C. Michelet3
1
2
3
4
Bacteriology Infection Control Infectious Diseases and ICU Neurosurgery, Pontchaillou University Hospital, Rennes, France
167 Relationship between prevalence of device-associated infections and alcohol-based hand rub consumption: A multilevel
09:15 approach
1-2
1-2
3
1-2
1-2
C. Slekovec , H. Gbaguidi-Haore , B. Coignard , X. Bertrand , D. Talon
1
2
3
Service d'Hygiène Hospitalière, CHU de Besançon UMR 6249 Chrono-environnement, Université de Franche-Comté, Besançon Institut
de Veille Sanitaire, Saint Maurice, France
168 Épidémiologie des bactéries multirésistantes à Gram négatif isolées chez des patients âgés d'au moins 65 ans vivant en maison
09:30 de retraite dans le Grand Ouest de la France
2
2-1
2
2-1
2
2-1
2-1
S. Thibaut , J. Caillon , N. Foucher , F. Ollivier , G. Grandjean , G. Potel , F. Ballereau , et les Laboratoires d'analyses médicales du
Réseau Medqual
2
1
2
UFR Médecine, EA3826 Centre d'Information pour le bon usage des produits de santé, Medqual, Nantes, France
RICAI, 2010 – Paris, France
31
Programme sessions orales
Vendredi 3 décembre
vendredi
169 Culture positive des liquides de drainage après une chirurgie ostéo-articulaire septique : un facteur prédictif de mauvaise
09:45 évolution
2
2
2
1
1
A. Aubry , V. Valarché , V. Jarlier , Y. Catonné , E. Fourniols , Groupe Pios
Programme sessions orales
Vendredi 3 décembre
1
2
2-1-3-4-5
3
4
5
Chirurgie orthopédique Laboratoire de bactériologie Maladies infectieuses et tropicales Pharmacie Rhumatologie, APHP - Groupe
hospitalier Pitié-Salpêtrière, Paris, France
170 Caractéristiques épidémiologiques et microbiologiques des infections à Clostridium difficile en France – Étude ICD-Raisin 2009
10:00 B. Coignard2, C. Eckert1, M. Hébert2, D. Rahib2, C. Tessier1, A. Lemire1, B. Burghoffer1, D. Noel2, F. Barbut1
1
2
Laboratoire C. difficile associé au CNR Anaérobies, Université Pierre et Marie Curie, Paris Département Maladies Infectieuses, Institut
de veille sanitaire, Saint-Maurice, France
171 Argumentation moléculaire d'une définition clinique des cas groupés d'infections à Clostridium difficile en situation endémique
10:15 A. Lotthé1-3, J. Peyric1, H. Marchandin3-2, H. Jean Pierre2, E. Jumas-Bilak1-3, S. Parer1-3
1
2
3
Département d'Hygiène Hospitalière Laboratoire de Bactériologie, Centre Hospitalier Universitaire EA 3755 Faculté de Pharmacie,
Université Montpellier I, Montpellier, France
44S
SYMPOSIUM
SALLE
Symposium
Room
342A
09:00
10:30
vendredi
Friday
3
décembre
3
décembre
December
L'EXAMEN DIRECT EN MICROBIOLOGIE : EST-IL CADUQUE EN 2011
IS DIRECT EXAMINATION IN MICROBIOLOGY OBSOLETE IN 2011
Présidents/Chairpersons : F. LAURENT, P. DELLAMONICA
172 Les espérances du clinicien
09:00 M. Wolff
Service de réanimation, Hôpital Bichat-Claude Bernard, Paris, France
173 Les possibilités du microbiologiste : avantages, inconvénients, limites
09:25 M.L. Joly-Guillou
CHU d'Angers, Angers, France
174 Les alternatives à l’examen direct
09:50 E. Cambau
Hopital Saint-Louis, Paris, France
45SEP
SESSION EN PARTENARIAT
SALLE
Joint Session
Room
342B
09:00
10:30
vendredi
Friday
December
VACCINER L’ADULTE POUR PROTÉGER L’ENFANT OU L’INVERSE
VACCINATING ADULTS TO PROTECT CHILDREN OR VICE VERSA
En partenariat avec le GPIP
Présidents/Chairpersons : R. COHEN, J. RAYMOND
175 Grippe
09:00 D. Floret
Université Claude Bernard Lyon1-Hôpital Femme-Mère-Enfant, Bron, France
176 Hépatite A
09:15 D. Gendrel
Service de pédiatrie, Hôpital Saint Vincent de Paul, Paris, France
32
RICAI, 2010 – Paris, France
177 Hépatite B
09:30 J. Gaudelus
Programme sessions orales
Vendredi 3 décembre
Service de pédiatrie, Hôpital Jean Verdier, Bondy, France
178 Coqueluche
09:45 E. Grimprel
Service de pédiatrie, Hôpital Trousseau, Paris, France
179 Méningocoque
10:00 H. Haas
CHU de Nice - Hôpital de L'archet 2, Nice, France
vendredi
Friday
3
09:00
10:30
décembre
December
SALLE
46O
SESSION LIBRE
343
Room
Oral Papers
NOUVELLES BÊTA-LACTAMASES ET CARBAPÉNÈMASES
NEW BETALACTAMASES AND CARBAPENEMASES
Présidents/Chairpersons : P. NORDMANN, G. ARLET
180 Augmentation du nombre d'épisodes d'infection ou colonisation à entérobactéries productrices de carbapénèmase en France.
09:00 Bilan des signalements, Raisin, 2004-2010
8
8
5
3
7
1
4
8
8
2
S. Vaux , J.M. Thiolet , A. Carbonne , C. Bernet , H. Sénéchal , A.G. Venier , L. Simon , I. Poujol , S. Alleaume , P. Nordmann ,
6
8
V. Jarlier , B. Coignard
1
2
3
4
5
CClin Sud-Ouest, Bordeaux INSERM UMR-S 914, CHU de Bicêtre, Le Kremlin-Bicêtre CClin Sud-Est, Lyon CClin Est, Nancy CClin
6
7
8
Paris-Nord Laboratoire de bactériologie-virologie-hygiène, CHU Pitié-Salpêtrière, Paris CClin Ouest, Rennes Département Maladies
Infectieuses, Institut de veille sanitaire, Saint-Maurice, France
181 Importation d'une souche de Escherichia coli productrice de la carbapénèmase NDM-1-en France
09:15 L. Poirel1-2, C. Hombrouck-Alet1, C. Freneaux1, S. Bernabeu1, P. Nordmann1
1
2
Bacteriologie-Virologie, Hôpital de Bicetre INSERM U914, Le Kremlin-Bicêtre, France
182 Identification de la nouvelle métallo-β-lactamase NDM-1 et de la β-lactamase à spectre étendu VEB-6 dans une souche de
09:30 Proteus mirabilis
1
2
2
1
3
W. Sougakoff , J. Heisch , D. Decré , J. Podgorski , I. Podglajen , G. Arlet
1
2
2
3
Bactériologie, GH Pitié-Salpêtrière-UPMC Bactériologie, GH STARTT-UPMC Bactériologie, HEGP, Paris, France
183 PER-7, une nouvelle β-lactamase à spectre étendu chez Acinetobacter baumannii
09:45 A. Potron1-3-2, R. Bonnin1-2, L. Poirel1-2, R. Neri2, H. Lecuyer3, P. Nordmann1-2
1
2
3
Service de Bactériologie-Virologie, Hôpital de Bicêtre INSERM U914, Le Kremlin-Bicêtre Laboratoire de Bactériologie, Hôpital Necker-
Enfants-Malades, Paris, France
184 Identification d'une nouvelle métallo β-lactamase de type IMP chez Pseudomonas aeruginosa
10:00 K. Jeannot, M. Robert-Nicoud, B. Dehecq, P. Cholley, P. Plésiat
Laboratoire associé, CNR, Besançon, France
185 GES-14, ß-lactamase impliquée dans la résistance à toutes les ß-lactamines, y compris les carbapénèmes, chez Acinetobacter
10:15 baumannii
1
1
2
1
1
2
R. Bonnin , L. Poirel , H. Lecuyer , A. Potron , P. Mugnier , J.R. Zahar , P. Nordmann
1
1
2
Service de Bactériologie-Virologie, INSERM U914, Hôpital de Bicêtre, Le Kremlin-Bicêtre Service de Bactériologie, Hôpital Necker,
Paris, France
RICAI, 2010 – Paris, France
33
Programme sessions orales
Vendredi 3 décembre
47S
SYMPOSIUM
SALLE
Symposium
Room
351
09:00
10:30
vendredi
Friday
3
décembre
3
décembre
December
VIH : PAR DELÀ LE PLASMA
VIH: BEYOND PLASMA
Avec le soutien de TIBOTEC
Président/Chairperson : D. DESCAMPS, C. KATLAMA
186 La charge virale ultra-sensible, quelle valeur ajoutée ?
09:00 V. Calvez
Département de virologie et maladies infectieuses, Hôpital Pitié-Salpêtrière, Paris, France
187 Le réservoir viral : quantification et signification
09:20 C. Rouzioux
Virologie, Hôpital Necker, Paris, France
188 Comment atteindre le réservoir ? L’approche immunologique
09:40 A. Guihot
Laboratoire d’immunologie cellulaire et tissulaire, Hôpital Pitié-Salpêtrière, Paris, France
189 Comment atteindre le réservoir ? L’approche virologique
10:00 A. Cheret
Centre Hospitalier, Toulon, France
48S
SYMPOSIUM
SALLE
Symposium
Room
352A
09:00
10:30
vendredi
Friday
December
LA PK/PD DES ANTIFONGIQUES ET DES ANTIVIRAUX
PK/PD OF ANTIFUNGAL AND ANTIVIRAL AGENTS
Présidents/Chairpersons : F. JEHL, B. FANTIN
190 La PK/PD des antirétroviraux : état des lieux
09:00 G. Peytavin
Hôpital Bichat Claude Bernard, Paris, France
191 Quelles applications en clinique de la PK/PD des antirétroviraux ?
09:20 Y. Yazdanpanah
Service Universitaire des Maladies infectieuses et du voyageur, Centre Hospitalier, Tourcoing, France
192 La PK/PD des antifongiques : état des lieux
09:40 M. Tod
Service Pharmacie - Toxicologie, Hôpital Cochin, Paris, France
193 Quelles applications en clinique de la PK/PD des antifongiques ?
10:00 V. Jullien
Service de pharmacologie clinique, Hôpital St Vincent de Paul, Paris, France
34
RICAI, 2010 – Paris, France
Friday
3
09:00
10:30
décembre
December
SALLE
Room
ATELIERS FMC
352B
Cme Workshop
49FMC
DIAGNOSTIC, PRÉVENTION ET TRAITEMENT DES ENTÉROBACTÉRIES BLSE
DIAGNOSIS, PREVENTION AND TREATMENT OF ESBL ENTEROBACTERIACEAE
Animateurs/Moderators : J. ROBERT, C. RABAUD, F. CARON
Objectifs de l'enseignement : actualisation des connaissances relatives aux entérobactéries productrices de BLSE : diagnostic
au laboratoire, lecture interprétative de l'antibiogramme, stratégies de dépistage et de prévention, bon usage des antibiotiques.
Niveau pré-requis des participants : connaissance de base en bactériologie, hygiène et infectiologie.
Auditoire : microbiologistes, hygiénistes et cliniciens
vendredi
Friday
3
décembre
December
11:00
12:30
SALLE
Room
BORDEAUX
SESSION EN PARTENARIAT
Joint Session
50SEP
ANTIBIOGRAMME ET ACCRÉDITATION
ANTIBIOTIC SUSCEPTIBILITY TEST AND ACCREDITATION
En partenariat avec la CA SFM
Présidents/Chairpersons : R. LECLERCQ, B. CHEVALIER
11:00 Introduction
C.J. Soussy
194 L'accréditation en microbiologie
11:05 R. Courcol
CHU de Lille, Lille, France
195 Maîtrise de la qualité de l'antibiogramme et norme ISO 15 189
11:10 P. Laudat, P.h. Wattelet
Laboratoire de Bactériologie et Hygiène, CHU de Tours et Laboratoire ARNAUD, Microbiologie, Tours, France
196 L'expérience suisse
11:25 J. Bille
Laboratoire de bactériologie médicale, Institut de Microbiologie, Centre Hospitalier Universitaire Vaudois, Lausanne, Suisse
197 L'expérience du laboratoire de microbiologie de l'Universitair Ziekenhuis
11:40 D. Pierard
Universitair Ziekenhuis, Bruxelles, Belgique
12:00 Table Ronde
Avec les modérateurs, les orateurs et Monsieur Benoît Carpentier, Section Santé Humaine, COFRAC
12:25 Conclusion
L. Dubreuil
RICAI, 2010 – Paris, France
35
Programme sessions orales
Vendredi 3 décembre
vendredi
Programme sessions orales
Vendredi 3 décembre
51S
SYMPOSIUM
SALLE
Symposium
Room
11:00
12:30
342A
vendredi
Friday
3
décembre
December
LES VACCINATIONS ANTI-INFECTIEUSES EN 2010
ANTI-INFECTIOUS VACCINATION IN 2010
Présidents/Chairpersons : E. CAUMES, H. AGUT
198 Rôle et usage des adjuvants en vaccinologie anti-infectieuse
11:00 B. Autran
Université Pierre et Marie Curie, Hôpital Pitié-Salpêtrière, Inserm U 945, Paris, France
199 Vaccination contre l’hépatite B : la fin du tunnel ?
11:20 L. Piroth
CHU de Dijon, Dijon, France
200 Actualités des vaccinations antibactériennes en pédiatrie
11:40 E. Grimprel
Hôpital Trousseau, Paris, France
201 Développement vaccinal : méthodologie des essais cliniques
12:00 O. Launay
Université Paris Descartes, Faculté de médecine-Inserm-Assistance-Publique Hôpitaux de Paris, Hôpital Cochin, Paris, France
52O
SESSION LIBRE
SALLE
Oral Papers
Room
11:00
12:30
341
vendredi
Friday
3
décembre
December
INFECTIONS NOSOCOMIALES ET ASSOCIÉES AUX SOINS II
HEALTHCARE-RELATED NOSOCOMIAL INFECTIONS II
Présidents/Chairpersons : L. ARMAND-LEFEVRE, V. ZELLER
202 Impact des infections nosocomiales sur la mortalité et la durée de séjour en réanimation médicale adulte
11:00 D. Heranney6-9, M. Velten9, S. Boussat3, R. Oubaassine7, P. Jarno5, F. L'hériteau4, A. Savey2, A.G. Venier1, F. Schneider8, T. Lavigne6-8
1
2
3
4
5
6
CCLIN Sud-Ouest, Bordeaux CCLIN Sud-Est, Lyon CCLIN Est, Nancy CCLIN Paris-Nord, Paris CCLIN Ouest, Rennes Equipe
7
8
9
opérationnelle d'Hygiène Pharmacie Réanimation médicale Hautepierre, Hôpitaux Universitaires de Strasbourg Faculté de Médecine,
Laboratoire d'Epidémiologie et de Santé publique, Strasbourg, France
203 Émergence de bacilles à Gram négatif (BGN) résistants à l'imipénème dans la flore intestinale de patients hospitalisés en
11:15 réanimation
2-7
2
4-7
2-7
2
2-7
3
6
7
L. Armand-Lefevre , E. Hamelet , F. Barbier , C. Angebault , G. Defrance , E. Ruppé , R. Bronchard , A. Nucci , R. Lepeule , J.C.
5
1
Lucet , P. Plésiat , A. Andremont
2-7
1
2
Hôpital Jean Minjoz - EA 3186, CNR Pseudomonas, Besançon Laboratoire de Bactériologie, CNR Résistances dans les flores
3
4
5
6
commensales Réanimation chirurgicale Réanimation médicale UHLIN, CHU Bichat-Claude Bernard CNR Résistances bactériennes,
7
Institut Pasteur EA 3964, Université Paris 7, Paris, France
204 Impact des précautions complémentaires et des consommations d’antibiotiques sur le taux d’incidence des cas acquis
11:30 d’Acinetobacter baumannii : une étude sur dix ans
1
1-2
1-2
1-2
A. Lefebvre , H. Gbaguidi-Haore , X. Bertrand , M. Thouverez , D. Talon
1
1-2
2
Service d'Hygiène Hospitalière, CHU de Besançon UMR CNRS 6249 Chrono-environnement, Université de Franche-Comté, Besançon,
France
36
RICAI, 2010 – Paris, France
205 Good use of antibiotics in hospitals: A network of surveillance of antimicrobial consumption and antimicrobial resistance in a
11:45 region of Western France
1-2
1
1
2
2
2
F. Ollivier , N. Foucher , S. Thibaut , J. Caillon , G. Potel , E. Batard , F. Ballereau
1-2
2
Medqual, CHU EA 3826, Faculty of Medicine, Nantes, France
206 Enquête rétrospective et étude de coûts sur des cas groupés de bactériémies liées aux cathéters en néonatologie
12:00 D. Lecointe4, L. Dépres4, S. Bourgeois4, C. Théodora4, I. De Oliveira2, P. Cormier1, M. Granier2, C. Dupont3
1
2
3
4
Bactériologie Clinique Service de Médecine et Réanimation Néonatale Service de Pharmacie - Stérilisation UF d'Hygiène Hospitalière
et Lutte contre les Infections Nosocomiales, CH Sud-Francilien, Corbeil-Essonnes, France
207 Infections aiguës et chroniques de prothèses de hanche et de genou : des pathologies et des germes différents
12:15 V. Zeller, L. Lhotellier, P. Leclerc, P. Leonard, S. Marmor, W. Graff, F. Ducroquet, J.M. Ziza, P. Mamoudy, N. Desplaces
Centre de Référence des Infections Ostéo-Articulaires Complexes, GH Diaconnesses Croix Saint Simon, Paris, France
vendredi
Friday
3
décembre
December
11:00
12:30
SALLE
Room
342A
SYMPOSIUM
Symposium
53S
INHIBITEURS DE LA NEURAMINIDASE : LEÇONS DE LA PANDÉMIE ET NOUVELLES INTERROGATIONS
NEURAMINIDASE INHIBITORS: LESSONS LEARNED FROM THE PANDEMIC AND NEW QUESTIONS
Avec le soutien de ROCHE
Présidents/Chairpersons : C. CHIDIAC, R. COHEN
208 Des premières AMM à la préparation à la pandémie
11:00 X. Duval
Centre d'investigation clinique, GHU Bichat-Claude Bernard, Paris, France
209 Leçons de la pandémie
11:20 C. Chidiac
Service maladies infectieuses, Hôpital de la Croix Rousse, Lyon, France
210 Virus grippaux ; évolutions antigéniques et résistances
11:40 B. Lina
Groupement hospitalier Est, Centre de biologie et pathologie, institut de microbiologie, Bron, France
211 Quelles perspectives pour l’usage futur des inhibiteurs de la neuraminidase ?
12:00 P. Dellamonica
Service infectiologie, Hôpital de l'Archet 1, Nice, France
vendredi
Friday
3
décembre
December
11:00
12:30
SALLE
Room
342B
SYMPOSIUM
Symposium
54S
TOUT CE QUE VOUS AVEZ TOUJOURS VOULU SAVOIR… STRUCTURE 3D ET CINÉTIQUE MOLÉCULAIRE
EVERYTHING YOU HAVE ALWAYS WANTED TO KNOW ABOUT… 3D STRUCTURE AND MOLECULAR KINETICS
Présidents/Chairpersons : W. SOUGAKOFF, L. GUTMANN
212 Bio-cristallographie des protéines et compréhension des mécanismes de résistance aux antibiotiques
11:00 C. Mayer
Institut Pasteur, Unité de Dynamique Structurale des Macromolécules, Paris, France
RICAI, 2010 – Paris, France
37
Programme sessions orales
Vendredi 3 décembre
1
213 Activité des antibiotiques : tout est une question de cinétique
11:20 J. Frère
Programme sessions orales
Vendredi 3 décembre
CIP/Enzymology, Université de Liège, Institute of Chemistry, Liège, Belgique
214 Adaptation des bêta-lactamases de classe A à l’hydrolyse des substrats les plus encombrants (BLSE)
11:40 R. Bonnet
Université d'Auvergne, Faculté de Médecine, Clermont-Ferrand, France
215 Adaptation des bêta-lactamases de classe A à l’hydrolyse des substrats de petites tailles (carbapénèmases)
12:00 W. Sougakoff
AERP-Bactériologie, Faculté de médecine, Hôpital Pitié-Salpêtrière, Paris, France
55S
SYMPOSIUM
SALLE
Symposium
Room
11:00
12:30
343
vendredi
Friday
3
décembre
December
INFECTIONS COMPLIQUANT LES BIOTHÉRAPIES AVEC APPROCHE MULTI-DISCIPLINAIRE
INFECTIONS COMPLICATING BIOTHERAPIES WITH MULTIDISCIPLINARY APPROACH
Présidents/Chairpersons : D. SALMON-CERON, P. POTHIER
216 Biothérapies à risque
11:00 X. Mariette
Hôpital de Bicètre, Le Kremlin-Bicêtre, France
217 Légionelloses et anti-TNF en France
11:20 F. Lanternier
Service des maladies infectieuses et tropicales, Hôpital Necker-Enfants Malades, Université Paris V, Paris, France
218 Zonas et biothérapies : données de l’observatoire prospectif national français ratio
11:40 G. Serac3, T. Tubach2, O. Lortholary6, D. Salmon4, X. Mariette1, M. Lemann7, P. Ravaud2, O. Chosidow5, pour le groupe RATIO
1
2
3
Service de rhumatologie, Hôpital de Bicêtre, Le Kremlin-Bicêtre Service d’épidémiologie, biostatistique et recherche clinique Service de
4
5
6
dermatologie, Hôpital Bichat Service de médecine interne, Hôpital Cochin Service de dermatologie, Hôpital Henri Mondor Service de
7
maladies infectieuses et tropicales, Hôpital Necker Service de gastro-entérologie, Hôpital Saint-Louis, Paris, France
219 Infections fongiques et biothérapies
12:00 O. Lortholary
Service des maladies infectieuses, Hôpital Necker-Enfants Malades et Institut Pasteur, Paris, France
56SEP
SESSION EN PARTENARIAT
SALLE
Joint Session
Room
352A
11:00
12:30
vendredi
Friday
3
décembre
December
INFECTIONS ASSOCIÉES AUX SOINS ET GREFFES
HEALTHCARE AND TRANSPLANT-RELATED INFECTIONS
En partenariat avec la SFHH
Présidents/Chairpersons : O. KEITA-PERSE, D. LEPELLETIER
220 Epidémiologie et stratégie de prévention pour la période post-opératoire
11:00 F. Parquin
Spécialité réanimation médicale, pneumologie, Hôpital Foch, unité de soins intensifs respiratoires, Suresnes, France
38
RICAI, 2010 – Paris, France
221 Risques tardifs liés au traitement : stratégie de prévention, comment gérer les greffés à distance ?
11:25 J. Zahar
222 Gestion de l’antibiothérapie après greffe d’organe solide
11:50 K. Faure
Centre Hospitalier Gustave Dron, Tourcoing, France
vendredi
Friday
3
11:00
12:30
décembre
December
SALLE
Room
352B
ATELIERS FMC
Cme Workshop
57FMC
INFECTIONS À VIH : CAS CLINIQUES
HIV INFECTIONS: CLINICAL CASES
Animateurs :
S. Dominguez, Hôpital Henri Mondor, Créteil
Y. Yazdanpanah, Hôpital de Tourcoing, France
Panel d’expert
C. Lascoux-Combe, Hôpital Saint-Louis, Paris, France
JP. Viard, Hôpital Hôtel Dieu, Paris, France
C. Delaugerre, Hôpital Saint-Louis, Paris, France
G. Peytavin, Hôpital Bichat, Paris, France
Intervenants :
1.
Gestion de switch
2.
Co-infection VIH/VHC
3.
Virémie persistante
Sophie Seang,Hôpital Pitié-Salpêtrière
Jean-Marc Chapplain, CentreHospitalierRennes
Hugues Melliez,Centre Hospitalier de Tourcoing
Objectifs :
Formation post-universitaire
Auditoire et niveau requis des participants :
Médecins spécialisés dans la prise en charge VIH
vendredi
Friday
3
décembre
December
13:00
14:30
SALLE
Room
BORDEAUX
PLENIERE
Plenary
58PL
TOUTES LES QUESTIONS QUE VOUS VOULEZ POSER SUR LA DENGUE, LES MOUSTIQUES…
ALL THE QUESTIONS THAT YOU WOULD LIKE TO ASK ABOUT DENGUE, MOSQUITOES ETC
Président: P. DELLAMONICA
Experts: G. BEAUCAIRE, P. DELAUNAY, P. DESPRES, C. LEPORT, C. PERRONNE, Y. SOUARES
RICAI, 2010 – Paris, France
39
Programme sessions orales
Vendredi 3 décembre
Service de microbiologie, CHU Necker-Enfants-Malades, Paris, France
Programme sessions orales
Vendredi 3 décembre
59S
SYMPOSIUM
SALLE
Symposium
Room
14:30
16:00
HAVANE
vendredi
Friday
3
décembre
December
ANTIBIOTHÉRAPIE : À QUEL POINT ÊTES-VOUS "BI" ?
WHERE ARE YOU WITH ANTIBIOTIC THERAPY?
Présidents/Chairpersons : F. CARON, B. FANTIN
223 Devant une infection à staphylocoque ?
14:30 B. Fantin
Service de Médecine Interne, Hôpital Beaujon, Clichy, et EA3964 « Emergence de la résistance bactérienne in vivo », Faculté de
Médecine, Université Paris Diderot, Paris, France
224 Devant un pyo ?
14:50 P. Chavanet
Service des maladies infectieuses et tropicales, Hôpital du Bocage, Dijon, France
225 Devant un entérobactérie ?
15:10 F. Caron
Service des maladies infectueuses et tropicales, Hôpital Charles Nicolle, Rouen, France
226 Devant une levure ?
15:30 O. Lortholary
Service de maladies infectieuses, Hôpital Necker-Enfants Malades et Institut Pasteur, Paris, France
60O
SESSION LIBRE
SALLE
Oral Papers
Room
14:30
16:00
341
vendredi
Friday
3
décembre
December
INFECTIONS CHEZ L'ENFANT
INFECTIONS IN THE CHILD
Présidents/Chairpersons : D. GENDREL, F. DUBOS
227 Impact du vaccin pneumococcique conjugué (PCV) sur le portage nasopharyngé de Streptococcus pneumoniae, Haemophilus
14:30 influenzae, Moraxella catarrhalis et Staphylococcus aureus chez les enfants présentant une otite moyenne aiguë
5
4
1
5
5
3
5
3
3
5
5
R. Cohen , E. Bingen , F. Thollot , F. Corrard , M. Koskas , E. Bonnet , A. Lécuyer , B. Fritzell , C. Coudy , M. Boucherat , C. Levy ,
E. Varon
2
1
2
3
AFPA, Essey-les-Nancy Hôpital Européen Georges Pompidou (AP-HP), Centre National de Référence des Pneumocoques Laboratoire
4
5
Pfizer, Paris Université Denis-Diderot, Hôpital Robert Debré (AP-HP), Paris 7 ACTIV, Saint Maur, France
228 Pneumonies et empyèmes, épidémiologie avant l'introduction du vaccin pneumococcique conjugué 13 valent (PCV13) en
14:45 France
1-3
8-3
7-3
2-3
6
3-7
8
6
3-4
S. Biscardi , C. Levy , F. Angoulvant , P. Minodier , E. Bonnet , E. Bingen , E. Martin , B. Fritzell , E. Varon , R. Cohen
3-5
E. Grimprel , P. Pneumonia Study Group
1
8-1-3
,
3
2
3
4
5
6
CHI Créteil, Créteil Hôpital Nord, Marseille GPIP CNRP, Hôpital Européen Georges Pompidou Hôpital Trousseau Laboratoire Pfizer,
7
8
Paris Université Denis Diderot, Hôpital Robert Debré, Paris 7 ACTIV, Saint Maur, France
229 Performance du test de détection rapide de streptocoque du groupe A (TDR) chez les enfants ayant une angine et chez les
15:00 témoins
4
4
3
1
4
4
3
2
4
3
A. Wollner , C. Levy , P. Bidet , F. Thollot , F. De La Rocque , E. Martin , P. Mariani , M. Chalumeau , M. Boucherat , E. Bingen ,
R. Cohen
4
1
2
3
4
AFPA, Essey-les-Nancy Hôpital Necker (AP-HP), Paris Université Denis-Diderot, Hôpital Robert Debré (AP-HP), Paris 7 ACTIV, Saint
Maur, France
40
RICAI, 2010 – Paris, France
230 Large viral screening of respiratory tract infections in infants hospitalized for bronchiolitis reveals that no viral combination is
15:15 associated with the severity of the disease
D. Talmud
2-4-3
2-4
2-4
2-4
2-4
3
1
, A. Huguenin , L. Moutte , N. Lévêque , F. Renois , M. Abély , F. Carrat , L. Andréoletti
2-4
2
Service de Santé Publique, Hôpital Saint Antoine, AP-HP, Université Pierre et Marie Curie, INSERM U707, Paris Laboratoire de
3
4
Virologie Service de Pédiatrie A, American Memorial Hospital, CHU de Reims EA 4303, Faculté de Médecine de Reims, Reims, France
231 Les infections infantiles saisonnières à virus respiratoire syncytial : dix années d'expérience de gestion et de suivi en incidence
15:30 au CHU d'Amiens
5
5
5
4
5
5
1
3
2
5
C.C. Adjidé , A.C. Devos , M. Grésanleux , C. Ségard , L. Trouillet , J. Merlin , J.C. Pautard , D.D. Djeddi , J.L. Schmit , O. Ganry
1
2
3
Cardio-pneumologie pédiatrique CLIN, service de pathologie infectieuse et médecine du voyage Pédiatrie médicale – Médecine de
4
5
l'adolescent Service de virologie Unité d'hygiène et épidémiologie hospitalière, Service d'épidémiologie, hygiène et santé publique,
CHU, Amiens, France
232 Rotavirus, adenovirus, norovirus and astrovirus infections and coinfections among hospitalized children in northern France
15:45 from January to December 2007
2
A. Tran , D. Talmud
4-6-5
1
3
4-6
2
4-6
, B. Lejeune , N. Jovenin , F. Renois , C. Payan , N. Lévêque , L. Andréoletti
4-6
1
Service de Santé Publique et d'Hygiène Hospitalière, Cellule Régionale d'Epidémiologie Nosocomiale (CRENO), CHU de
2
3
Brest Laboratoire de Virologie et EA 3882, CHU et UFR Médecine de Brest, Brest Institut Jean Godinot de Lutte contre le
4
5
6
Cancer Laboratoire de Virologie Service de Pédiatrie A, American Memorial Hospital, CHU de Reims EA 4303, Faculté de Médecine
de Reims, Reims, France
vendredi
Friday
3
décembre
December
14:30
16:00
SALLE
Room
342A
SESSION EN PARTENARIAT
Joint Session
61SEP
VIH : LES NOUVELLES STRATÉGIES DE PRÉVENTION
NEW HIV PREVENTION STATEGIES
En partenariat avec l'ANRS
Présidents/Chairpersons : G. PIALOUX, S. MATHERON
233 La transmission sexuelle du VIH chez les patients ayant une charge virale indétectable
14:30 J. Ghosn
Service de médecine interne, CHU de Bicêtre, Le Kremlin-Bicêtre, France
234 Quelle place pour les microbicides ?
15:00 L. Mandelbrot
Hôpital Louis Mourier, Colombes, France
235 Prophylaxie pré-exposition de l’infection par le VIH
15:30 J. Molina
Service des maladies infectieuses et tropicales, Hôpital Saint Louis, Université Paris Diderot Paris VII, Agence Nationale de Recherches
sur le SIDA et les Hépatites Virales, Paris, France
RICAI, 2010 – Paris, France
41
Programme sessions orales
Vendredi 3 décembre
1
Programme sessions orales
Vendredi 3 décembre
62O
SESSION LIBRE
SALLE
Oral Papers
Room
14:30
16:00
342B
vendredi
Friday
3
décembre
December
RÉGULATION ET EXPRESSION DE LA RÉSISTANCE AUX ANTIBIOIQUES
REGULATION AND EXPRESSION OF ANTIBIOTIC RESISTANCE
Présidents/Chairpersons : W. SOUGAKOFF, P. PLESIAT
236 Impact de mutations dans les gènes régulateurs de l'efflux sur la résistance croise aux β-lactamines, aux quinolones et au
14:30 chloramphnicol chez Klebsiella pneumoniae (Kp)
S. Bialek-Davenet
1-2-3
1
1
, V. Leflon-Guibout , E. Marcon , M.H. Nicolas-Chanoine
1
1-2-3
2
3
Service de Microbiologie, AP-HP, Hôpital Beaujon, Clichy Faculté de Médecine D. Diderot U773, Institut National de la Santé et de la
Recherche Médicale, Université Paris 7, Paris, France
237 Étude des gènes régulateurs de la multirésistance bactérienne chez différentes souches cliniques d'Escherichia coli
14:45 productrices de β-lactamases à spectre étendu
3-2
1
3
3
3
J.P. Lavigne , A.V. Davin-Regli , C. Pfeiffer , L. Vidal-Navarro , A. Sotto , J.M. Pagès
1
1
2
3
UMR-MD1, Faculté de Médecine, Marseille Laboratoire de Bactériologie, CHU Caremeau Espri 26, INSERM, Nîmes, France
238 Reduced susceptibility to ertapenem in an Escherichia coli clinical isolate overexpressing AcrAB efflux system and extended15:00 spectrum AmpC (ESAC) β-lactamase
1
2
1
H. Guillon , D. Tande , F. Eb , H. Mammeri
1
1
2
Service de Bactériologie, CHU d'Amiens, Amiens Laboratoire de Bactériologie, CHU de Brest, Brest, France
239 Mutations associées à la surexpression du système d'efflux MexXY(OprM) dans les souches cliniques de Pseudomonas
15:15 aeruginosa
1
1
2
1
1
S. Guénard , C. Muller , L. Monlezun , J. Guerin , K. Jeannot , P. Plésiat
1
1
2
Laboratoire de Bactériologie, Faculté de Médecine, Besançon Laboratoire de cristallographie et RMN biologiques, Faculté de
Pharmacie, Paris V, France
240 Un nouveau système à deux composants coordonne la multirésistance chez Pseudomonas aeruginosa
15:30 C. Muller, K. Jeannot, P. Plésiat
Laboratoire de bactériologie, Faculté de médecine, Besançon, France
241 Influence du polymorphisme du promoteur du gène tet(M) sur le niveau d'expression de la résistance à la tétracycline chez
15:45 Streptococcus pneumoniae
2
1
2
1
4
3
P. Grohs , E. Varon , I. Podglajen , S. Grondin , P. Trieu Cuot , C. Poyart , L. Gutmann
1
2
3
2-1
4
CNRP service de Microbiologie, HEGP Service de Microbiologie, Hôpital Cochin Unité de biologie des bactéries à Gram positif, Institut
Pasteur, Paris, France
63O
SESSION LIBRE
SALLE
Oral Papers
Room
14:30
16:00
343
vendredi
Friday
3
décembre
December
BACTÉRIES ZOONOTIQUES ET RÉSISTANCE AUX ANTIBIOTIQUES
ZOONOTIC BACTERIA AND ANTIBIOTIC RESISTANCE
Présidents/Chairpersons : F. LAURENT, J.Y. MADEC
242 Résistance à la méticilline dans l'environnement intérieur des élevages de porcs : staphylocoques à coagulase négative versus
14:30 S. aureus
3
1
4
3
1
4
3
2
1
E. Jouy , S.A. Granier , H. Morvan , A. Le Roux , B. Félix , M.H. Bäyon-Auboyer , V. Tocqueville , C. Chauvin , A. Brisabois , I. Kempf
1
2
3
3
4
Anses - Unité CEB, Maisons-Alfort Anses - Unité EBEP Anses - Unité MB LDA 22, Ploufragan, France
42
RICAI, 2010 – Paris, France
243 Staphylococcus pseudintermedius: une porte ouverte pour l'usage de la vancomycine chez l'animal ?
14:45 M. Haenni, P. Châtre, J.Y. Madec
Programme sessions orales
Vendredi 3 décembre
AVB, Anses, Lyon, France
244 Isolement d'un MRSA clone Géraldine d'une mammite bovine
15:00 M. Haenni1, L. Galofaro1, C. Ponsin1, M. Bes2, F. Laurent2, J.Y. Madec1
1
2
Anses Centre National de Référence des Staphylocoques, Lyon, France
245 Les CTX-M-15 bovines ne sont pas hébergées par le clone épidémique humain O25b:H4-ST131
15:15 J.Y. Madec, A. Gourguechon, E. Saras, M. Haenni
AVB, Anses, Lyon, France
246 CMY-2 nouvellement détectées chez les salmonelles du secteur agro-alimentaire français
15:30 S.A. Granier, S. Fremy, J. Grout, C. Oudart, C. Piquet, C. Pires-Gomes, C. Danan, A. Brisabois
Laboratoire de Sécurité des Aliments, ANSES, Maisons-Alfort, France
247 Prévalence et antibiorésistance de Campylobacter dans les produits de découpe de poulets
15:45 M. Chemaly, E. Houard, S. Rouxel, S. Quesne, I. Kempf
Anses, laboratoire de Ploufragan, Ploufragan, France
vendredi
Friday
3
14:30
16:00
décembre
December
SALLE
Room
351
TABLE RONDE
Round Table
64TR
TABLE RONDE : LE POINT SUR LA GRIPPE A H1N1
ROUND TABLE: UPDATE ON INFLUENZA A (H1N1)
En partenariat avec l’IMMI
Présidents/Chairpersons : J.F. DELFRAISSY, F. BRICAIRE
248 Transmission de la grippe : qu'avons-nous appris ?
14:30 F. Carrat
INSERM UMR-S707, Paris, France
249 Nouvelles connaissances sur les vaccins anti-grippe à partir des études françaises menées par l'IMMI
14:50 B. Autran
Université Pierre et Marie Curie, Hôpital Pitié-Salpêtrière, Inserm U 945, Paris, France
250 La pandémie grippale en Afrique sub-saharienne : premières données épidémiologiques dans les Villages du Millenium au Mali
15:10 X. De Lamballerie
Unité des Virus Emergents, UMR190 UAM2 et IRD, Marseille, France
251 Pandémie H1N1 en France et au Canada : un point de vue de sciences humaines et sociales
15:30 L. Atlani-Duault3, J.P. Moatti2, C. Rousseau1
1
2
3
Canada INSERM, Marseille Laboratoire CNRS Ethnologie et sociologie comparative, Maison René-Ginouvès, Nanterre, France
RICAI, 2010 – Paris, France
43
Programme sessions orales
Vendredi 3 décembre
65S
SYMPOSIUM
SALLE
Symposium
Room
352A
14:30
16:00
vendredi
Friday
3
décembre
December
EPIDÉMIOLOGIE BACTÉRIENNE ET VIRALE ET MIGRATION DES POPULATIONS
BACTERIAL AND VIRAL EPIDEMIOLOGY AND MIGRATION OF POPULATIONS
Présidents/Chairpersons : S. ALAIN, C. BURUCOA
252 Toxoplasmose
14:30 M.L. Dardé
Université de Limoges, EA 3174 NeuroEpidémiologie Tropicale et Comparée / Centre National de Référence (CNR) Toxoplasmose / T.
gondii Biological Resource Center (BRC), Centre Hospitalier-Universitaire Dupuytren, Limoges, France
253 HTLV-1 : épidémiologie moléculaire, variabilité génétique et migration humaine de populations infectées
14:50 A. Gessain, O. Cassar
Unité EPVO, Institut Pasteur, Paris, France
254 Méningocoque
15:10 M. Taha
Institut Pasteur, Paris, France
255 Analyse phylogéographique de la dissémination de deux entérovirus : echovirus 30 et entérovirus 71
15:30 J. Bailly2, C. Henquell1, A. Mirand1-2, C. Archimbaud1-2, H. Peigue-Lafeuille1-2
1
2
CHU de Clermont-Ferrand, Laboratoire de Virologie, Centre de Biologie Clermont Université, Université d’Auvergne, EA3843, Faculté
de Médecine, Laboratoire de virologie, Clermont-Ferrand, France
66FMC
ATELIERS FMC
SALLE
Cme Workshop
Room
352B
14:30
16:00
vendredi
Friday
3
décembre
December
LA QUALITÉ EN MICROBIOLOGIE MÉDICALE À L'ÈRE DE L'ACCRÉDITATION
QUALITY IN MEDICAL MICROBIOLOGY AT THE TIME OF ACCREDITATION
Animateurs/Moderators : G. LINA, J. IZOPET
Intervenants :
R. Courcol, B.Chevalier, M. Miedouge
Objectifs :
Cette session s’adresse à tous ceux qui veulent consolider leur connaissance en assurance qualitéen microbiologie à partir d’exemples
simples.
Niveau requis des participants :
Tous niveaux
Auditoire :
Internes, assistants, biologistes, techniciens sensibilisés à la démarche d’accréditation.
44
RICAI, 2010 – Paris, France
SESSIONS D’AFFICHES
POSTER SESSIONS
Jeudi 2 décembre
Thursday December 2
Programme sessions d’affiches
Jeudi 2 décembre
Jeudi 2 décembre
Thursday December 2
Heure
Réf Session
Salle
09:00-18:00
67A ACTIVITÉ IN VITRO DES ANTIBIOTIQUES
HALL BORDEAUX
09:00-18:00
68A BON USAGE DES ANTI-INFECTIEUX
HALL BORDEAUX
09:00-18:00
69A ENTÉROPATHOGÈNES
HALL BORDEAUX
09:00-18:00
70A INFECTION À VIH ET DE L'IMMUNODÉPRIMÉ
HALL BORDEAUX
09:00-18:00
71A INFECTIONS URINAIRES
HALL BORDEAUX
09:00-18:00
72A MYCOBACTÉRIE
HALL BORDEAUX
09:00-18:00
73A MYCO-PARASITOLOGIE
HALL BORDEAUX
09:00-18:00
74A RÉSISTANCE AUX ANTIBIOTIQUES : BLSE
HALL BORDEAUX
09:00-18:00
75A RISQUES INFECTIEUX
HALL BORDEAUX
09:00-18:00
76A TECHNIQUES DE DÉTECTION : LEGIONELLE, MYCOBACTÉRIES, BORDETELLA,
HELICOBACTER
HALL BORDEAUX
09:00-18:00
77A TECHNIQUES DE DÉTECTION ET ÉPIDÉMIOLOGIE : DIVERS
HALL BORDEAUX
09:00-18:00
78A UTILISATION DE LA SPECTROMÉTRIE DE MASSE EN BACTÉRIOLOGIE
HALL BORDEAUX
09:00-18:00
79A VIROLOGIE: DE LA CLINIQUE À L'ÉPIDÉMIOLOGIE
HALL BORDEAUX
2
09:00
18:00
décembre
December
67A
AFFICHE
HALL BORDEAUX
Poster
ACTIVITÉ IN VITRO DES ANTIBIOTIQUES
IN VITRO ACTIVITY OF ANTIBIOTICS
256 Évaluation de l'activité de deux fluoroquinolones sur des souches cliniques de Pseudomonas aeruginosa d'origine hospitalière
2
1
C. Cattoen , A. Charlet , M. Roussel-Delvallez
1
1
2
Bactériologie-Hygiène, CHRU, Lille Microbiologie, Centre hospitalier, Valenciennes, France
257 Faut-il étudier simultanément sur les souches de Pseudomonas aeruginosa la sensibilité in vitro des 3 carbapénèmes :
imipénème, méropénème, doripénème ?
P. Honderlick, P. Cahen, J. Gravisse
Microbiologie, Hôpital Foch, Suresnes, France
258 Effet in vitro de 7 associations impliquant la colistine sur des souches de Pseudomonas aeruginosa multi-résistantes
F. M'Zali, M. Maupeu, L. Thabet, C. Quentin
CNRS-UMR 5234, Université Bordeaux 2, Bordeaux, France
259 Profil et évolution de la résistance aux antibiotiques des bactéries anaérobies étudiées en routine au CHU de Créteil de 1999
à 2009
A. Goubard, A. Kobal, L. Merabet, Z. Ould-Hocine, P. Legrand
Bactériologie, CHU Albert Chenevier-Henri Mondor, Assistance Publique-Hôpitaux de Paris ; Université Paris 12, Créteil, France
260 Activité comparée de la daptomycine, de la vancomycine et de la teicoplanine sur des souches de staphylocoques isolées
d'infections ostéo-articulaires
2
2
1
2
F. Schramm , F. Jehl , J. Gaudias , B. Jaulhac , P. Riegel
1
2
2
Centre de Chirurgie Orthopédique et de la Main Laboratoire de Bactériologie, CHU de Strasbourg, Strasbourg, France
261 Efficacy of daptomycin against Staphylococcus epidermidis in an in vitro-infected fibrin clot model: Comparison with
vancomycin
M. Briere, J. Caillon, C. Jacqueline, A. Miegeville, G. Potel, E. Batard
EA3826, Faculté de médecine, Nantes, France
262 Activité in vitro du méropénème vis-à-vis de souches cliniques isolées au cours de chocs septiques d'origine digestive ou
pulmonaire
2
3
1
3
C. Courtais , C. Lechiche , J.Y. Lefrant , A. Sotto , J.P. Lavigne
1
2
2
3
Département d'Anesthésie Réanimation Laboratoire de Bactériologie Service des Maladies Infectieuses et Tropicales, CHU Caremeau,
Nîmes, France
263 Activité du mécillinam chez Escherichia coli
L. Calmette, C. Verdet, G. Arlet
Laboratoire de Bactériologie, AP-HP, Hôpital Tenon, Paris, France
264 Multicenter evaluation of a MicroScan dried overnight Panel for susceptility testing of Gram-negative bacteria with doripenem
using EUCAST interpretive breakpoints
2
2
3
3
1
1
4
4
4
4
J. Hindler , M. Lewinski , J. Tjhio , P. Schreckenberger , S. Mirrett , L.B. Reller , M. Bacsafra , K. Burtner , G. Rensen , B. Zimmer ,
L. Mann
4
1
2
3
4
Duke University Medical Center, Durham UCLA Medical Center, Los Angeles Loyola University Medical Center, Maywood Siemens
Healthcare Diagnostics Inc, West Sacramento, États-Unis
RICAI, 2010 – Paris, France
47
Programme sessions d’affiches
Jeudi 2 décembre
jeudi
Thursday
265 In vitro antimicrobial efficacy of calcium hydroxide, mineral trioxide aggregate and injectable bone substitutes on bacteria
found in endodontic healthcare-associated infections
3-1
3
2
2-1
3
2-1
4
2-1
Programme sessions d’affiches
Jeudi 2 décembre
C. Dupas , M. Huttepain , A.F. Miegeville , G. Potel , P. Weiss , J. Caillon , M. Sixou , G. Amador
1
2
3
4
CHRU EA 3826 INSERM UMRS 791, Nantes LU46, Toulouse, France
68A
AFFICHE
09:00
18:00
HALL BORDEAUX
Poster
jeudi
Thursday
2
décembre
December
BON USAGE DES ANTI-INFECTIEUX
RATIONAL USE OF ANTI-INFECTIVE AGENTS
266 Utilisation des fluoroquinolones dans 861 établissements de santé en 2008 : données du réseau national ATB-RAISIN
2-1
5
1
4
8
4
8
5
4
3
3
C. Dumartin , F. L'hériteau , M. Péfau , X. Bertrand , P. Jarno , S. Boussat , P. Angora , L. Lacavé , K. Saby , A. Savey , F. Nguyen ,
10
6
7
9
9
5
2-1
9
S. Alfandari , B. Schlemmer , S. Touratier , B. Coignard , S. Maugat , A. Carbonne , A.M. Rogues , A.T.T. Raisin
1
2
3
4
5
CCLIN Sud-Ouest U657 Inserm, Université Bordeaux 2, Bordeaux CCLIN Sud-Est, Lyon CCLIN Est, Nancy CCLIN Paris6
7
8
9
Nord Comité de suivi du plan national antibiotiques Pharmacie, GH Saint-Louis, Paris CCLIN Ouest, Rennes InVS, Saint10
Maurice SPILF, Tourcoing, France
267 Enquête prospective sur la pratique de prescription (P) de la tazocilline® (TZP) à l'Hôpital Saint-Louis
1
1
1
2
M. Tournoud , C. Bouissou-Schurtz , S. Touratier , M. Lafaurie
1
2
Pharmacie Référent anti-infectieux, Hôpital Saint-Louis, Paris, France
268 Enquête "antibiothérapie un jour donné" au CHU de Rennes (2009) : mieux connaître les pratiques
4
4
4
3
3
6
M. Auffret , A. Bergamasco , F.X. Guillou , M. Le Paih , V. Jauffret , F. Fourcault , J.M. Chapplain
5-2
I. Cardiet , P. Tattevin
1
4-3-2
5
, S. Briand , C. Michelet
4-1-2
,
4-2
2
3
4
5
6
CLIN Commission Antibiothérapie Hygiène Maladies Infectieuses et Réanimation Médicale Pharmacie Pole Système Information
Pilotage, CHU Pontchaillou, Rennes, France
269 Revue de pertinence des prescriptions d'imipénème dans un CHU : intérêt de l'index d'adéquation thérapeutique
6-2
6-3
3
6-4
1
6
6-1
5
5
6
D. Navas , D. Boutoille , J.P. Talarmin , C. Bretonnière , P. Bemer , G. Potel , J. Caillon , L. Moret , C. Paille , N. Asseray
1
2
3
4
5
Laboratoire de Bactériologie Pharmacie Hôtel-Dieu et HME Service de Maladies Infectieuses Service de Réanimation Médicale Unité
6
Qualité Risques et Evaluation, CHU de Nantes UPRES EA 3826. Thérapeutiques expérimentales et cliniques des infections, Faculté de
Médecine, Nantes, France
270 État des lieux des prescriptions de fluoroquinolones (FQ) dans six services du Centre Hospitalier de Béthune (CHB)
2
N. Gauthier , S. Nguyen
1
1
2
Infectiologie Pharmacie, Centre Hospitalier Germon et Gauthier, Béthune, France
271 Politique de bon usage des antibiotiques : succès et piste de progrès en 2009 dans 246 établissements de santé du Sud-Ouest
de la France
1-2
1
2
1-2
1-2
1-2
C. Dumartin , M. Pefau , B. Amadeo , A.G. Venier , A.M. Rogues , P. Parneix
1
2
CCLIN Sud Ouest U657 INSERM, Université Bordeaux 2, Bordeaux, France
272 Mesure de la réévaluation des antibiothérapies dans un centre hospitalier général
1
1
2
1
3
E. Piednoir , G.C. Borderan , L. Mignot , T. Six , I. Lelievre , F. Godde
1
2
3
4
4
Commission des Anti-Infectieux Laboratoire de bactériologie Pharmacie Réanimation, CH Avranches Granville, Granville, France
48
RICAI, 2010 – Paris, France
273 Consommation des antibiotiques rapportée via les bilans standardisés de lutte contre les infections nosocomiales et relation
S. Henard , D. Rahib , L. Leon , B. Amadéo , C. Dumartin , P. Cavalié , B. Coignard
4
1
4
4
4
2
1
3
2
Programme sessions d’affiches
Jeudi 2 décembre
avec l'indicateur ICATB, 2006-2008
Centre de coordination de la lutte contre les infections nosocomiales du Sud-Ouest Université de Bordeaux 2, Inserm 657,
3
4
Bordeaux Agence Française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps), Paris Institut de veille sanitaire, Saint-Maurice,
France
274 Suivi des prescriptions d'antibiotiques de première intention a l'hôpital Saint-André (C.H.U de Bordeaux) - Adéquation des
prescriptions avec les recommandations
B. Lahille, A. Bailly Minot, C. D'Artigue Lanta, A. Nardon, S. Lacassie, S. Pedeboscq, J.P. Pometan
Pharmacie, Hôpital Saint-André, Bordeaux, France
275 Évaluation de la qualité des prescriptions de linézolide
2
2
2
2
B. Glaser , H. Chayé , F. Bergot , J. Grellet , A.M. Rogues
1
1
2
Hygiène hospitalière, CHU de Bordeaux, Groupe hospitalier Pellegrin Pharmacie, CHU de Bordeaux,Groupe hospitalier Pellegrin,
Bordeaux, France
276 La réévaluation de l'antibiothérapie en EHPAD : comparaison de deux approches complémentaires
3-2
1
A.L. Richard , G.C. Borderan , E. Piednoir
1
1
2
3
Commission des Anti-infectieux, CH Avranches-Granville, Granville Pharmacie, Mortain Pharmacie, Hôpital Local, Villedieu les Poêles,
France
277 Étude descriptive de l'utilisation des antibiotiques en obstétrique : du bloc obstétrical au post-partum
1
2
2
3
2
A.F. Georgel , S. Dubreucq , O. Ruault , C. Laurans , D. Therby , A. Vachée
1
2
1
3
Bactériologie Gynécologie-Obstétrique Hygiène et Infectiologie, CH de Roubaix, Roubaix, France
278 Perfusion continue d'amoxicilline : suivi thérapeutique pharmacologique ou pas ?
1
1-4
3
2
1-4
G. Deslandes , R. Bouquié , F. Floch , J.P. Talarmin , E. Dailly , P. Jolliet
1
1-4
2
3
Service de pharmacologie clinique Service des Maladies Infectieuses, CHU Hôtel Dieu Clinique cardiologique et des maladies
4
vasculaires, Institut du thorax EA 4275 Biostatistique, Recherche Clinique et Mesures Subjectives en Santé, Faculté de Médecine
Pharmacie,, Université de Nantes, Nantes, France
279 Longueur de la chaîne alkyl et activité antibactérienne/cytotoxicité chez une famille de composés bis-thiazoliums-alkanes
2
1
2
2
2
1
M. Boisbrun , S. Fontanay , C. Giffart , B. Thomas , Y. Chapleur , C. Finance , R.E. Duval
1
1
2
GEVSM SUCRES, SRSMC, Nancy-Université, CNRS, Nancy, France
280 A new FTIR / UV-derivative method for antibiotic locks quantitation : Comparison to immunochemical and chromatographic
reference methods
G. Sayet, M. Ben Reguiga, M. Sinegre
Service Pharmacie - Unité de Contrôles Pharmaceutiques, APHP-Hopital Beaujon, Clichy, France
jeudi
Thursday
2
09:00
18:00
décembre
December
HALL BORDEAUX
AFFICHE
Poster
69A
ENTÉROPATHOGÈNES
ENTEROPATHOGENS
281 Détection rapide des salmonelles directement à partir de prélèvements cliniques
1
2
2
1
K. Sparbier , U. Weller , C. Bogen , M. Kostrzewa , P. Mogabure
1
2
3
3
Bruker Daltonik GmbH, Brême Laboratoire Bogen, Cologne, Allemagne Bruker Daltonique, Wissembourg, France
RICAI, 2010 – Paris, France
49
282 Intérêt de la PCR pour la détection de Shigella dans les selles en pédiatrie
M.F. Prère, A. Fabre
Programme sessions d’affiches
Jeudi 2 décembre
CHU, Laboratoire de bactériologie-hygiène, Toulouse, France
283 Apport de la recherche de l'antigène Campylobacter sur les selles de patients arrivant aux urgences d'un hôpital : étude
préliminaire
P. Honderlick, P. Cahen, J. Gravisse
Microbiologie, Hôpital Foch, Suresnes, France
284 La résistance aux macrolides chez Campylobacter : avantage ou inconvénient ?
1
1
2
1
S. Zeitouni , M. Andraud , G. Ermel , N. Rose , I. Kempf
1
1
2
ANSES, UMB, Ploufragan Université de Rennes I, CNRS, UMR 6026, Rennes, France
285 Bactériémies récidivantes à Campylobacter jejuni chez un patient présentant une agammaglobulinémie congénitale avec
sélection in vivo d'une résistance aux macrolides puis aux carbapénèmes
4
2
7
6
1
2
2
2
3-1
5
N. Liassine , V. Dubois , C. Van Delden , A. Perrier , E. Siffré , L. Coulange , M. Andres , C. Quentin , F. Mégraud , J.F. Balavoine ,
P. Lehours
3-1
1
2
3
CNR des Campylobacters et des Hélicobacters, CHU Pellegrin CNRS-UMR 5234 INSERM U853, Université Victor Segalen Bordeaux
4
5
6
2, Bordeaux, France Dianalabs Service d'Immunologie Clinique, Faculté de Médecine de Genève Service de Médecine Interne
7
Générale Service des Maladies Infectieuses, Hôpitaux Universitaires de Genève, Genève, Suisse
70A
AFFICHE
09:00
18:00
HALL BORDEAUX
Poster
jeudi
Thursday
2
décembre
December
INFECTION À VIH ET DE L'IMMUNODÉPRIMÉ
HIV INFECTION AND IMMUNOCOMPROMISED PATIENTS
286 Profil épidémio-clinique de l'infection à VIH à Sidi-Bel-Abbés (Algérie) sur une période de deux ans
N.F. Tabet-Derraz, S. Bestaoui, F. Bouanani
Maladies Infectieuses, CHU Hassani AEK, Sidi-Bel-Abbés, Algérie
287 Effect of storage conditions on human immunodeficiency virus type 1 viral load measurements in plasma
I. Mathlouthi, I. Fodha, S. Kacem, I. Aguir, N. Boujaafar, A. Trabelsi
Laboratory of Microbiology, UR06/SP20 - CHU Sahloul, Sousse, Tunisie
288 Efficacité du cotrimoxazole dans le traitement curatif de la toxoplasmose cérébrale chez lez personnes vivant avec le VIH
N. Mouffok, F.Z. Bensadoun, A. Kouiad Belkadi, F. Razik, A. Benabdellah
Maladies Infectieuses, Oran, Algérie
289 HIV coinfection does not impede sustained virological response in patients with chronic hepatitis C when ribavirin is monitored
2-4
1-4
5
2-3
2-3
1-4
2
1-4
S. Piedoux , E. Monnet , L. Piroth , D. Montange , B. Royer , T. Thevenot , J.P. Kantelip , V. Di Martino , P. Muret
1
2
3
2-3
4
Hépatologie Pharmacologie Clinique, CHU Besançon UMR 645, INSERM EA UPRES 3186, Université de Franche-Comté,
5
Besançon Infectiologie, CHU Dijon, Dijon, France
290 Interactions attendues et inattendues entre antirétroviraux et tacrolimus : à propos d'un cas
1-4
1
2
3
1-4
R. Bouquié , G. Deslandes , E. Billaud , M. Hourmant , E. Dailly , P. Jolliet
1
2
1-4
3
Laboratoire de Pharmacologie Clinique Service de maladies infectieuses et tropicales Service de Néphrologie et d'Immunologie
4
Clinique, CHU de Nantes EA 4275 Biostatistique, Recherche Clinique et Mesures Subjectives en Santé, Université de Nantes, Ensemble
Santé, Nantes, France
50
RICAI, 2010 – Paris, France
291 Facteurs viraux associées à la sévérité de la récidive virale C après transplantation hépatique chez les sujets co-infectés
HIV-HCV
3-1
1
2
3-1
2
3-2
Programme sessions d’affiches
Jeudi 2 décembre
3-2
A. Ismail , J.C. Duclos-Vallée , E. Dussaix , D. Samuel , A.M. Roque-Afonso
3
Centre Hépato-Biliaire Virologie, AP-HP, Hôpital Paul Brousse INSERM U785, Villejuif, France
292 Fréquence des récidives du zona et l'impact de ses complications sur la vie sociale des PVVIH
F.Z. Bensadoun, A. Kouied Belkadi, N. Mouffok, F. Razik, A. Benabdellah
Service des maladies infectieuses, CHU, Oran, Algérie
293 H1N1 influenza A vaccine : predicitive factors for vaccination in HIV patients (ICONE Group)
4
5
3
2
1
4
S. Baumard , D. Rey , T. May , L. Piroth , C. Penalba , C. Strady
1
2
3
4
5
CHG Charleville-Mézières, Charleville-Mézières CHU Dijon, Dijon CHU Nancy, Nancy CHU Reims, Reims CHRU Strasbourg,
Strasbourg, France
294 Vaccination contre la grippe A(H1N1) chez les patients infectés par le VIH suivis au CHU de Rouen : modalités d'organisation,
facteurs d'adhésion et retentissement immuno-virologique
2
2
2
2
2
1
A. Depatureaux , F. Borsa-Lebas , M. Etienne , S. Plumecocq , C. Chapuzet , J.C. Plantier , F. Caron
1
2
2
Laboratoire de Virologie Maladies infectieuses et tropicales, CHU Charles Nicolle, Rouen, France
295 Acquired immunodeficiency syndrome and perceived human immune virus infection in Nigerian gerontological sexology
1
1
K.O. Odor King , I.O. Olaseha Isaac , N.I. Nnenna Igwe
1
2
2
Health Promotion, University of Ibadan, Ibadan Early Childhood, Adeyemi College of Education Nigeria, Ondo, Nigeria
296 Septicémie et pneumopathie à Streptococcus equi zooepidemicus chez un patient sévèrement immunodéprimé
3
3
1
1
2
3
C. Charlois , A. Barrelet , R. Ruimy , L. Armand-Lefevre , D. Attias , V. Joly , P. Yéni
1
2
3
3
Bactériologie Cardiologie Maladies infectieuses et tropicales, Hôpital Bichat Claude Bernard, Paris, France
297 Mesure de la charge virale des herpesvirus HSV1, CMV, HHV6 et EBV dans 86 liquides broncho-alvéolaires (LBA) prélevés chez
des patients transplantés pulmonaires
2-3
2
1
4
2-3
R. Germi , N. Beyls , S. Quetant , P. Bourgeois , J.M. Seigneurin , P. Morand
1
2-3
2
3
Département de Pneumologie Département des agents infectieux, Laboratoire de virologie, CHU de Grenoble Unit of Virus Host Cell
4
Interactions, UMI 3265 UJF-EMBL-CNRS, Grenoble Argene SA, Verniolle, France
298 A single center longitudinal monitoring of human cytomegalovirus infections in Tunisian kidney transplanted patients
4
4
3
1-2
4
1-2
I. Nahdi , H. Boukoum , S. Aloui , B.M. Imbert-Marcille , H. Skhiri , M. Aouni , C. Bressollette-Bodin
1
1-2
2
3
Department of Virology, University Hospital Center EA 4271, UFR pharmacy, University of Nantes, Nantes, France Department of
4
Nephrology, University Hospital Center of Fatouma Bourguiba, Monastir Laboratory of Contagious Diseases and substances Biologically
Active, Faculty of Pharmacy, Monstir, Tunisie
299 Place du parvovirus B19 parmi les infections virales opportunistes du sujet transplanté de rein
5-7
R. Porignaux , D. Talmud
6
5-7-1
5-7
5
3
4
2
6
6
6
, F. Renois , V. Brodard , S. Daliphard , T. Tabary , C. Barbe , J. Lançon , O. Toupance , S. Lavaud ,
5-7
P. Rieu , L. Andréoletti , N. Lévêque
5-7
1
2
Service de Pédiatrie A, American Memorial Hospital - Centre hospitalier universitaire de Reims Coordination de la Recherche
3
4
5
6
Clinique Laboratoire d'Hématologie Laboratoire d'Immunologie Laboratoire de virologie médicale et moléculaire Service de
7
Néphrologie, Centre hospitalier universitaire de Reims EA-4303/IFR53, Faculté de médecine de Reims, Reims, France
300 Infections à entérobactéries productrices de β-lactamase à spectre étendu en transplantation hépatique : rôle du portage rectal
préopératoire
4
1
1
3
2
F. Bert , C. Paugam-Burtz , S. Janny , F. Durand , J. Belghiti , M.H. Nicolas-Chanoine
1
2
3
4
4
Anesthésie-Réanimation Chirurgie digestive Hépatologie Microbiologie, Hôpital Beaujon, Clichy, France
RICAI, 2010 – Paris, France
51
301 Pneumonie nécrosante chez l'immunodéprimé : penser à Rothia dentocariosa
2
2
1
2
2
2
G. Dumas , A. Cambon , C. Soler , P. Imbert , F. Mechai , C. Rapp
1
2
Programme sessions d’affiches
Jeudi 2 décembre
Bactériologie-virologie-hygyène, HIA Percy, Clamart Maladies infectieuses et tropicales, HIA Bégin, Saint -Mandé, France
71A
AFFICHE
09:00
18:00
HALL BORDEAUX
Poster
jeudi
Thursday
2
décembre
December
INFECTIONS URINAIRES
URINARY INFECTIONS
302 Évolution de la sensibilité de E. coli aux quinolones et aux céphalosporines de troisième génération dans les infections
urinaires communautaires : études AFORCOPI-BIO 2009 et 2010
1
2
2
1
1
1
1
1
1
1
1
D. De Mouy , A. Mérens , J.D. Cavallo , J.P. Bouilloux , C. Noël , I. Naepels , J.P. Galinier , J. Pfeffer , D. Gontier , R. Fabre , N. Grillet ,
1
1
1
1
1
G. Payro , N. Dinnat-Courtiols , J.P. Arzouni , M. Baynat , J.C. Roudier
1
2
Réseau AFORCOPI-BIO, Paris Hôpital d'instruction des Armées Bégin, Saint-Mandé, France
303 Épidémiologie des infections urinaires communautaires chez l'homme : étude Aforcopi-bio 2009
1
2
1
1
1
1
1
1
1
1
D. De Mouy , A. Mérens , N. Grillet , M. Baynat , D. Gontier , R. Fabre , J.P. Arzouni , G. Payro , N. Dinnat-Courtiols , I. Naepels ,
1
2
J.L. Galinier , J.D. Cavallo
1
2
Réseau AFORCOPI-BIO, Paris Biologie Médicale, Hôpital d'Instruction des Armées Bégin, Saint-Mandé, France
304 Résultats biologiques des épreuves de Stamey effectuées chez des patients suspects de prostatites chroniques entre 2008
et 2009
2
2
2
2
P. Sednaoui , S. Thakar , L. Monfort , N. Nassar , J.M. Bohbot
1
1
2
Département MST et Andrologie Laboratoire de Biologie, lnstitut Alfred Fournier, Paris, France
305 Sensibilté aux antibiotiques des E. coli isolés d'infections urinaires communautaires à Elbeuf et son agglomération (Normandie)
(Novembre 2009 - Octobre 2010)
1
2
1
1
1
1
R. Fabre , A. Merens , C. Tabone Ledan , G. Epifanoff , H. Pupin , D. Tardif , I. Ternois
1
1
2
Lebel Bio, Elbeuf HIA Bégin, Saint-Mandé, France
306 Cystites aiguës simples en médecine générale : bien moins de résistance que dans les autres séries d'infections urinaires
communautaires
4-3
3-1
2
3-1
4-3
M. Etienne , N. Frebourg , E. Lefebvre , J.L. Pons , F. Caron
1
2
3
Bactériologie Département de médecine générale Groupe de Recherche sur les micro-organismes et les Anti-Microbiens (GRAM EA
4
2656) Infectiologie, CHU, Rouen, France
307 Infections urinaires et résistance aux antibiotiques : à partir de 65 ans ou plutôt… plus tôt ? Discordance entre épidémiologie et
recommandations de bonnes pratiques
6
4
5
1
2
7
8
B. Lamy , J.P. Lavigne , E. Lecaillon , G. Khatib , A. Dao , G. Guillaumou , L. Giraudon , H. Jean-Pierre
1
2
3
3
Laboratoire de biologie, Centre hospitalier, Bagnols sur Cèze Laboratoire de biologie, CH, Béziers Laboratoire de Bactériologie, Hôpital
4
5
Arnaud de Villeneuve, Montpellier Laboratoire de Bactériologie, CHU Carémeau, Nîmes Laboratoire de microbiologie, CH Saint Jean,
6
7
8
Perpignan Laboratoire Médecine B Pharmacie, CH du Bassin de Thau, Sète, France
308 Un an de suivi de la non conformité des prélèvements d'ECBU reçu au laboratoire de microbiologie
P. Honderlick, N. Boubaker, P. Cahen, J. Gravisse
Microbiologie, Hôpital Foch, Suresnes, France
52
RICAI, 2010 – Paris, France
309 Place de l'antibiogramme dans la prescription des antibiotiques
6
3
2
4
1
1
3
1
4
4
A. Akpabie , H. Naga , A. Droulers , K. Giraud , J. Verdavainne , S. Etienne , S. Lakroun , V. Routon , T. Haine , S. Al Rifai , C. Duché
1
2
3
4
5
5
6
310 L'avenir de la prise en charge des infections urinaires communautaires passe-t-elle par la détermination des concentrations
minimales inhibitrices ?
J.M. Rousée, C. Rieder Monsch, T. Gueudet
Bactériologie, Laboratoire Schuh BIO67, Strasbourg, France
311 Évolution des consommations antibiotiques suite à la diffusion d’un guide régional engagé de bon usage de l’antibiothérapie
3-5
6
5-4
1
2
5-4
3-5
C. Slekovec , N. Vernaz-Hagi , J. Leroy , J.P. Faller , D. Sekri , B. Hoen , D. Talon , X. Bertrand
1
3-5
2
service de Maladies Infectieuses et Réanimation, centre hospitalier de Belfort-Montbéliard, Belfort Agence Régionale de la
3
4
5
Santé service d'Hygiène Hospitalière service de Maladies Infectieuses, CHU Besançon UMR 6249 Chrono-environnement, Université
6
de Franche-Comté, Besançon, France département de Pharmacie, Hôpitaux Universitaires de Genève, Genève, Suisse
312 Évaluation de l'antibiothérapie et du risque d'échec thérapeutique dans les infections urinaires communautaires vues aux
urgences : l'expérience du Centre Hospitalier de Dourdan
O. Gallon , F. Cocu , O. Ould Beziou , C. Tahiri , A. Sarran , C. Jedrecy , S. Mien , P. Pina
1
3
4
4
2
1
1
4
2
3
1
3
Equipe Opérationnelle d'Hygiène Laboratoire polyvalent Service d'Accueil des Urgences Service de Pédiatrie, C.H. de Dourdan,
Dourdan, France
313 Étude épidémiologique descriptive de l'évolution des germes responsables de bactériémie nosocomiale à porte d'entrée
urinaire
M. Hellot-Guersing, R. Girard
Unité d'Hygiène et d'Epidémiologie, Centre Hospitalier Lyon Sud, Hospices Civils de Lyon, Pierre-Bénite, France
jeudi
Thursday
2
09:00
18:00
décembre
December
72A
AFFICHE
HALL BORDEAUX
Poster
MYCOBACTÉRIE
MYCOBACTERIA
314 Analyse de six cas de tuberculose multi-résistante
3
1
2
2
3
F. Méchaï , C. Soler , A. Mérens , C. Bigaillon , P. Imbert , C. Rapp
3
1
2
3
Service de biologie médicale, Hôpital d'instruction des armées Percy, Clamart Service de biologie médicale Service des maladies
infectieuses et tropicales, Hôpital d'Instruction des Armées Bégin, Saint-Mandé, France
315 Émergence d'un nouveau variant importé «Harlem 3» du complexe Mycobacterium tuberculosis (MCTU) dans le Nord parisien
3-6
4-2
1
1
1
2
4
3-6
1-5
R. Ruimy , S. Diamantis , J. Zhang , S. Le Moullec , G. Refrégier , E. Bouvet , J.C. Lucet , A. Andremont , C. Sola
1
2
3
Infection Génétique Evolution des pathogènes Emergents, Université Paris Sud, Orsay Maladies Infectieuses et Tropicales Service
4
Microbiologie, CNR de la résistance aux antibiotiques (Laboratoire associé) UHLIN, Hôpital Bichat-Claude Bernard (Assistance
5
6
Publique-Hôpitaux de Paris) Unité de Génétique Mycobactérienne, Institut Pasteur EA3964, Université Denis Diderot (Site Bichat),
Paris, France
316 Molecular epidemiology of M. tuberculosis and “M. canettii” in the Horn of Africa : Insight into the evolution of the MTBC
5
4
3
4
1
5-2
Y. Hauck , M. Fabre , J.L. Koeck , C. Soler , A. Jenkins , G. Vergnaud , C. Pourcel
1
5
2
3
Veterinary Tropical Diseases, University of Pretoria, Pretoria, Afrique du Sud DGA/MRIS, Bagneux Laboratoire de Biologie Clinique,
4
5
HIA Robert Picqué, Bordeaux Laboratoire de Biologie Clinique-HIA Percy, Clamart IGM, Université Paris-Sud, CNRS, Orsay, France
RICAI, 2010 – Paris, France
53
Programme sessions d’affiches
Jeudi 2 décembre
Gérontologie 1 Gérontologie 2 Gérontologie 3 Gérontologie 4 Laboratoire Microbiologie - Hygiène, Hôpital Emile Roux, Limeil-
Brévannes, France
317 Réseau intra-hospitalier d'alerte des cas de tuberculose bactériologiquement documentés : évaluation 2006-2009
5
4-6
2
3
2
3
2
5-6
1-6
N. Desmazes-Dufeu , D. Salmon , H. Blanchard , J.L. Marande , M.T. Baixench , P. Schmitt , J. Ratat , D. Dusser , C. Poyart ,
Programme sessions d’affiches
Jeudi 2 décembre
P.C. Morand
1-6
1
2
3
4
5
Bactériologie Equipe Opérationnelle d'Hygiène Médecine du Travail Médecine Interne Pneumologie, APHP, Hôpital
6
Cochin Université Paris Descartes, Paris, France
318 Revue de prescription des tests quantiféron-TB au CHU de Nantes en 2009
3
4
2
1
M. Briere , F. Naudin , M. Audrain , P. Bemer
1
2
3
4
Laboratoire Bactériologie-Hygiène Laboratoire d'Immunologie Maladies Infectieuses Pneumologie, CHU, Nantes, France
319 Intérêt et implication pratique du test quantiféron dans un service de maladies infectieuses
A. Dinh, B. Heym, D. Le Du, J. Salomon, L. Bernard
Maladies infectieuses, CHU R. Poincaré, Garches, France
320 Détection de l'ADN des mycobactéries du complexe tuberculosis par PCR : évaluation de quatre trousses commerciales
S. Trombert-Paolantoni, V. Clairet, L. Maury
Biologie Moléculaire Infectieuse, Laboratoire Cerba, Cergy Pontoise, France
73A
AFFICHE
09:00
18:00
HALL BORDEAUX
Poster
jeudi
Thursday
2
décembre
December
MYCO-PARASITOLOGIE
MYCOPARASITOLOGY
321 Cryptococcomes cérébraux chez deux patients immunocompétents
3
3
3
3
2
1
F. Bouattour , B. Hammami , I. Maaloul , D. Lehiani , A. Ayadi , T. Boudawara , M. Ben Jemaa
1
2
3
3
Laboratoire d'anatomopathologie Laboratoire de parasitologie, CHU Habib Bourguiba Service des maladies infectieuses, CHU Hédi
Chaker, Sfax, Tunisie
322 Pneumocystose pulmonaire chez deux nourrissons nés de parents consanguins
2
3
1
2
2
L. Parmeland , G. Labbé , S. Teyssedre , F. De Monbrison , S. Picot , A.L. Bienvenu
2
1
2
Service de Réanimation Pédiatrique, Unité de Surveillance Continue, Hôpital Femme Mère Enfant Service Paludisme, Parasites du
3
sang et Mycologie Médicale, Hôpital de la Croix-Rousse Service Pédiatrie, Pneumologie, Allergologie, Dermatologie, Hôpital Femme
Mère Enfant, Hospices Civils de Lyon, Lyon, France
323 Mise au point d'une PCR quantitative en temps réel pour le diagnostic rapide de la pneumocystose
E. Lebigot, M. Fines-Guyon, V. Cattoir, C. Duhamel
Laboratoire de microbiologie, CHU Caen, Caen, France
324 Mucormycose rhino-orbitocérébrale : à propos de 11 cas
3
3
3
3
3
1
2
H. Hadj Kacem , B. Hammami , I. Maaloul , D. Lihiani , C. Marrekchi , T. Boudawara , A. Ayadi , M. Ben Jemaa
1
2
3
3
Laboratoire anatomopathologique Laboratoire de Parasitologie, CHU Habib Bourguiba Service des maladies infectieuses, CHU Hédi
Chaker, Sfax, Tunisie
325 Trichomonadines et arbre respiratoire : une association méconnue : à propos d'un cas d'empyème pleural à Trichomonas tenax
et revue de la littérature
1
3-4
2
1
3-4
M. Leterrier , F. Morio , B. Renard , A.S. Poirier , M. Miegeville , G. Chambreuil
1
2
1
3
Laboratoire de Biologie médicale-Unité de Microbiologie Réanimation, CHD de La Roche-sur-Yon, La Roche-Sur-Yon Laboratoire de
4
Parasitologie-Mycologie, CHU de Nantes Département de Parasitologie et Mycologie Médicale, EA1155-IICiMED, Université de Nantes,
Nantes Atlantique Universités, Faculté de Pharmacie, Nantes, France
54
RICAI, 2010 – Paris, France
326 Spécificité et sensibilité du réactif PLATELIA Aspergillus IgG (BIO-RAD) avec protéines recombinantes
M. Dautigny, S. Le Cam, O. Cornet, T.D. Ly
327 Détection d'un réservoir inédit de Mucorales dans l'environnement hospitalier
1
3
1-3
2
2
1
A. Lotthé , S. Romano , E. Jumas-Bilak , P. Rispail , C. Ravel , S. Parer
1
2
3
Département d'Hygiène Hospitalière Laboratoire de Mycologie Parasitologie, CHRU de Montpellier EA 3755 Faculté de Pharmacie,
Université Montpellier I, Montpellier, France
328 Sécrétion locale d'anticorps anti-Candida au cours d'endophtalmie fongique
1
1
1
2
1
2
2
E. Borsali , L. Batellier , P. Goldschmidt , T. Gaujoux , C. Moens , L. Laroche , V. Borderie , C. Chaumeil
1
1
2
Laboratoire de Biologie - Microbiologie Ophtalmique Ophtalmologie V, CH National d'Ophtalmologie des Quinze-Vingts, Paris, France
329 Détermination directe de la sensibilité aux antifongiques à partir de flacons d'hémocultures positifs à Candida spp. par
Sensititre® Yeastone®
H. Ait-Youcef, P.L. massin, A. Zitouni, A. Simon, H. Rodriguez-Villalobos
Microbiologie Médicale, Ciniques Universitaires Saint-Luc, Bruxelles, Belgique
330 Étude des mécanismes de résistance moléculaire de Candida parapsilosis aux échinocandines : rôle des gènes FKS
1-2
1
1
1
2
C. Reynaud , C. Dunyach-Remy , P. Drakulovski , S. Bertout , J. Reynes , M. Mallié
1
1
2
Laboratoire de Parasitologie et Mycologie Médicale Maladies Infectieuses et Tropicales, UMR 145, Montpellier, France
331 La surexpression des gènes FKS1 et FKS3 est-elle impliquée dans la diminution de la sensibilité à la caspofungine chez
Candida albicans ?
1
1
1
2
C. Dunyach-Remy , S. Bertout , P. Drakulovski , J. Reynes , M. Mallié
1
1
2
Laboratoire de Parasitologie et Mycologie médicale, UMR 145 Maladies infectieuses et tropicales, UMR 145 "VIH/SIDA et maladies
associées" - CHU, Montpellier, France
332 In vivo efficacy of flucytosine against Candida krusei despite apparent in vitro resistance: influence of pH
2-3
C. Lacroix , B. Dupont
1
1
2
3
Maladies Infectieuses, Hôpital Necker-Enfants Malades Mycologie-Parasitologie, Hôpital Saint Louis EA 3520, Université Paris 7,
Paris, France
333 Caspofungine : pratiques de prescription au sein du Groupe hospitalier Pitié-salpêtrière
M. Lepainteur, C. Jansen, M.H. Fievet, R. Farinotti
Pharmacie, Groupe Hospitalier Pitié-Salpêtrière, Paris, France
334 Les parasites des coléoptères du bois ouvragé volent la "vedette" aux punaises des lits !
1
1
1
1
1
2
1
J.M. Berenger , O. Bellon , N. Brieu , E. Lagier , L. Maulin , F. Pages , H. Chardon
1
2
Service de diagnostic biologique des maladies infectieuses, Centre Hospitalier du Pays d'Aix,, Aix-En-Provence Unité d'entomologie
IRBA, institut de médecine tropicale du service de santé des armées,, Marseille, France
335 Cas groupés d'accès palustres au retour d'une mission en Côte d'Ivoire
1
2
3
3
2
1
A.P. Bellanger , J.F. Faucher , P. Robedat , A. Schmitt , B. Hoen , L. Millon
1
2
Laboratoire Parasitologie-Mycologie, CHU Jean Minjoz Service de Maladies infectieuses et tropicales, CHU Saint Jacques,
3
Besançon Service Médical Militaire, Régiment 13, Valdahon, France
336 The challenges and prospects of the use of artemisinin-based combination therapy for treating malaria among under-five
children in Ibadan, Nigeria
A.O. Osuolale Adekunle, K.O. Odor King
Health Promotion, University of Ibadan, Ibadan, Nigeria
RICAI, 2010 – Paris, France
55
Programme sessions d’affiches
Jeudi 2 décembre
Laboratoire Biomnis, Ivry-sur-Seine et Lyon, France
337 A propos d'une forme sévère d'infection à Plasmodium vivax chez une enfant de 10 ans d'origine pakistanaise : importance de
la collaboration clinicien-biologiste
1
1
1
3
2
1
Programme sessions d’affiches
Jeudi 2 décembre
C. Lavisse , A.F. Georgel , S. Dekeyser , S. Nguyen , M. Sonna , O. Crepin , D. Descamps
1
2
1
3
Laboratoire Pédiatrie Unité d'infectiologie, Centre Hospitalier, Bethune, France
74A
AFFICHE
09:00
18:00
HALL BORDEAUX
Poster
jeudi
Thursday
2
décembre
December
RÉSISTANCE AUX ANTIBIOTIQUES : BLSE
ANTIBIOTIC RESISTANCE : ESBL
338 Facteurs de virulence, de survie et β-lactamases à spectre étendu impliqués dans la dissémination d'une souche épidémique de
Klebsiella pneumoniae
3-1
2-1
4
3-1
3-1
F. Robin , C. Hennequin , M. Gniadkowski , L. Gibold , R. Bonnet
1
2
Laboratoire de Bactériologie, CHU Clermont-Ferrand Laboratoire de Bactériologie, Clermont Université, Université d'Auvergne, Faculté
3
de Pharmacie Laboratoire de Bactériologie clinique, Clermont Université, Université d'Auvergne, JE2526, USC INRA 2526, Clermont4
Ferrand, France National Medicine Institute, Warsaw, Pologne
339 Les bactériémies à bacilles à Gram négatif: Épidémiologie et sensibilité aux antibiotiques
E. Mehiri-Zghal, A. Ghariani, L. Essalah, N.L. Slim-Saidi
Laboratoire de microbiologie, Hôpital Abderahman MAMI de pneumologie de l'Ariana, Tunis, Tunisie
340 Surveillance de la résistance des bactéries isolées d'hémocultures dans les hôpitaux non universitaires Français de 1996 à
2009 : données de l'Observatoire des résistances du COL-BVH
2
3
1
2
2
O. Gallon , B. Lamy , J.W. Decousser , P. Pina , COL BVH
1
2
Laboratoire de Bactériologie-Hygiène, Hôpital Antoine Béclère (APHP), Clamart Equipe Opérationnelle d'Hygiène, CH de Dourdan,
3
Dourdan Laboratoire de biologie polyvalente, CH du Bassin de Thau, Sète, France
341 First detection of TEM-116 extended-spectrum β-lactamase in a Providencia stuartii isolate from a Tunisian hospital
1
1
1
2
H. Lahlaoui , H. Chihi , S. Dahmen , M. Ben Moussa , O. Belhadj
1
1
2
Laboratoire de Biochimie et Technobiologie, faculté des sciences de Tunis, Manar Service de Bactériologie, Hôpital militaire de Tunis,
Tunis, Tunisie
342 Portage digestif et infections urinaires communautaires à Escherichia Coli producteurs de b-Lactamases à spectre élargi
2-1
4
3
2-1
1
1
2-1
E. Ruppé , B. Lixandru , R. Cojocaru , C. Visseaux , A. El Miniai , T. Kesteman , L. Armand-Lefèvre , A. Andremont
2-1
1
Centre National de Référence Associé “Résistance dans les flores commensales”, Laboratoire de Bactériologie, Hôpital Bichat-Claude
2
3
Bernard, AP-HP EA3964, Université Paris 7 Diderot, Paris, France Centre National de Médecine Préventive, Chişinău,
4
Moldavie Centre National de Référence Associé “Résistance dans les flores commensales”, Laboratoire de Bactériologie, Institut
Cantacuzino, Bucarest, Roumanie
343 Portage digestif d'entérobactéries productrices de β-lactamase à spectre étendu (EBLSE) au retour des tropiques
1
1
1
1
2
1
1
S. Diamantis , L. Armand-Lefevre , L. Feghoul , E. Ruppé , B. Coignard , J.C. Lucet , A. Andremont , S. Matheron
1
1
2
GH Bichat-Claude Bernard, Paris Institut de veille sanitaire, Saint-Maurice, France
344 Dramatic increase of extended spectrum â-lactamase (ESBL)-producing enterobacteria carriage rates upon hospitalization in a
pediatric renutrition center (Niger)
2
2
1
1
3
2
2
2
P.L. Woerther , H.C. Hugede , S. Sayadi , A.C. Janssens , H. Jacquier , C. Angebault , E. Ruppé , L. Armand-Lefèvre ,
1
1
N. De Reckeneire , A.L. Page , A. Andremont
1
2
2
3
Epicentre Bactériologie, Hôpital Bichat-Claude Bernard, Assistance Publique-Hôpitaux de Paris INSERM U722, Université Denis
Diderot, Paris, France
56
RICAI, 2010 – Paris, France
345 Investigation moléculaire d'une épidémie d'infections urinaires à Serratia marcescens productrice de β-lactamases à spectre
élargi dans le service d'urologie du CHU d'Annaba (Algérie)
3
2
1
1
3
2
Service de microbiologie, Faculté de médecine, Annaba, Algérie Bactériologie moléculaire, Institut Pasteur de Paris, Paris,
3
France Bactériologie moléculaire, Institut Pasteur du Maroc, Casablanca, Maroc
346 Prévalence et caractérisation des β-lactamases à spectre élargi chez Klebsiella, Enterobacter et Serratia dans le CHU d'Annaba
en Algérie
1
3
1
3
2
1
S. Nedjai , A. Barguigua , N. Djahmi , L. Jamali , J.D. Perrier Gros Claude , M. Dekhil , M. Timinouni
1
3
2
3
Service de microbiologie,CHU, Annaba, Algérie Bactériologie moléculaire, Institut Pasteur de Paris, Paris, France Bactériologie
moléculaire, Institut Pasteur du Maroc, Casablanca, Maroc
347 Susceptibility of extended-spectrum beta-lactamase-producing enterobacteriaceae to non-â-lactam antimicrobials
2
2
2
2
1
2
H. Naija , O. Bouallègue , S. Ketata , C. Chaouech , M. Jaidane , N. Boujaafar
1
2
Department of Urology Laboratory of Bacteriology and Virology, University Hospital of Sahloul, Sousse, Tunisie
348 Épidémiologie des souches d'Enterobacter cloacae productrices de BLSE dans un CHU
1
1
1
2
2
2-1
F. Ajmia , Y. Berrouanne , P. Veyres , F. La Louze , M. Blondiau , T. Fosse
1
2
Hygiène Hospitalière Laboratoire de Bactériologie, CHU Nice, Nice, France
349 A propos de 8953 entérobactéries productrices de β-lactamases à spectre étendu dans le réseau REUSSIR entre 1997 et 2007
J.M. Delarbre, A. Bailly, F. Bessis, M. Bietrix, P. Coumenges, H. De Montclos, A. Decoster, N. Degand, D. Descamps, B. Dubourdieu,
F. Girard-Pipau, I. Hermes, D. Jan, H. Jean-Pierre, G. Julienne, E. Lecaillon, J. Maugein, A. Merens, A. Michel Nguyen, A. Morel,
J.G. Paul, D. Pierrejean, J. Puyhardy, P. Rousselier, A. Samson, C. Varache, A. Verhaeghe, M. Villemain, J. Watine, H. Chardon
Réseau REUSSIR, Centre Hospitalier du Pays d'Aix, Aix En Provence, France
ème
350 10 ans de surveillance de la résistance aux céphalosporines de 3
génération chez les Escherichia coli commensaux isolés
d'animaux de rente en France
1
1
3
2
1
1
1
A. Perrin-Guyomard , M. Bruneau , I. Kempf , S.A. Granier , P. Louapre , C. Poirier , M. Laurentie , P. Sanders
1
2
1
3
Laboratoire de Fougères Laboratoire de Maisons-Alfort Laboratoire de Ploufragan, Brest, Agence nationale de sécurité sanitaire
(Anses), France
351 Recherche de portage digestif d'Escherchia coli producteurs de BLSE chez les volailles en Tunisie
B. Mnif, S. Ktari, M. Fourati, M. Chalgam, J. Ayeb, F. Mahjoubi, A. Hammami
Microbiolgie, Hôpital Habib Bourguiba, Sfax, Tunisie
352 Characterization of CTX-M-type extended spectrum β-lactamases among Klebsiella pneumoniae from a Moroccan community
2-3
2
1
3
3
3
A. Barguigua , F. Bourjilat , K. Zerouali , A. Reguig , M. Talmi , F. El Otmani , M. Timinouni
1
2
2
Laboratoire de Microbiologie, CHU Ibn Rochd Laboratoire de bactériologie Moléculaire, Institut Pasteur du Maroc,
3
Casablanca Département de Biologie, Faculté des Sciences EL Jadida, El Jadida, Maroc
RICAI, 2010 – Paris, France
57
Programme sessions d’affiches
Jeudi 2 décembre
1
S. Nedjai , A. Barguigua , J.D. Perrier Gros Claude , M. Dekhil , M. Timinouni
Programme sessions d’affiches
Jeudi 2 décembre
75A
AFFICHE
09:00
18:00
HALL BORDEAUX
Poster
2
jeudi
Thursday
décembre
December
RISQUES INFECTIEUX
INFECTION RISKS
®
353 Etude multicentrique, randomisée, comparative de l'immunogénicité et de la tolérance d'un vaccin Tdacp-IPV (REPEVAX ) et
®
d'un vaccin tétanique (Vaccin Tétanique Pasteur ) chez des adultes sains âgés de 18 ans et plus
2-7
4-7
6-7
5-7
1
3
3
3
H. Laurichesse , F. Galtier , O. Launay , X. Duval , U. Zimmermann , B. Soubeyrand , D. Berthon , P. Richard , C. Sadorge
1
2
3
3
General Practice, Heilbronn, Allemagne Centre d'Investigation Clinique (CIC), CHU, Clermont-Ferrand Sanofi Pasteur MSD,
4
5
6
7
Lyon CIC, CHU, Montpellier CIC, Hôpital Bichat Claude Bernard CIC de Vaccinologie Cochin Pasteur, Hôpital Cochin Réseau national
d'investigation clinique en vaccinologie (REIVAC), Paris, France
354 Quel est le taux de protection contre la rougeole des personnels des services exposés d'un centre hospitalier général ?
2
2
1
1
1
3
M. Lepainteur , C. Neulier , C. D'humières , S. Marque-Juillet , M. Harzic , M.L. Garbay-Dumeunier , J. Merrer
1
2
2
3
Microbiologie Prévention du risque infectieux Santé au travail, Centre hospitalier de Versailles, Le Chesnay, France
355 Manu-portage de Staphylococcus aureus résistants à la méthicilline chez des étudiants de l'université de Badji Mokhtar,
Annaba
1
2
1
S. Amrouni , A. Djahoudi , I. Atailia , M. Touati
1
1
2
Département de Biochimie, Faculté des sciences Département de pharmacie, Faculté des médecine, Laboratoire de Microbiologie,
Université Badji Mokhtar, Annaba, Algérie
356 Évaluation de l'impact d'une épidémie d'entérocoque résistant aux glycopeptides (ERG) et de Clostridium difficile 027 (CD) sur
l'activité dans un centre hospitalier général (CHG)
2
6
1
7
5
7-8
S. Nguyen , X. Lenne , F. Dufossez , B. Dervaux , G. Beraud , Y. Yazdanpanah , D. Descamps
1
2
3
3-4
4
5
Département d'Information Médicale Infectiologie Laboratoire Président de CLIN, CH Béthune, Béthune Infectiologie, CHRU
6
7
8
Lille CRESGE, LEM-UMR 8179 Faculté de médecine, EA 2694, Lille Infectiologie, CH Tourcoing, Tourcoing, France
357 Surveillance des bactériémies et codage PMSI : ou comment valoriser financièrement l'activité d'un infectiologue au sein de
son établissement
2
1
3
S. Nguyen , F. Dufossez , S. Dekeyser , D. Descamps
1
2
3-4
3
4
Département d'Information médicale Infectiologie Laboratoire Président de CLIN, CH Béthune, Béthune, France
358 Évaluation des pratiques professionnelles: audit clinique ciblé (ACC) sur la réévaluation des prescriptions antibiotiques (ATB) à
48-72h dans un service de néphrologie-hémodialyse-dialyse péritonéale d'un centre hospitalier général
F. Beze , E. Faure , D. Descamps , E. Mac Namara , M. Nycz , F. Dufossez , S. Nguyen
4
5
4-6
5
3
1
6
2
1
3
2
4
5
Anesthésie Département d'Information Médicale Infectiologie Laboratoire Néphrologie Président de CLIN, CH Béthune, Béthune,
France
359 Évaluation des pratiques professionnelles (EPP): audit clinique ciblé (ACC) sur la réévaluation des prescriptions antibiotiques
(ATB) à 48-72h dans un service de gastro-entérologie (GE) d'un centre hospitalier général
5
5-6
3
3
1
2
A. Marceau , D. Descamps , C. Plane , B. Quesnel , M. Nycz , F. Dufossez , S. Nguyen
1
2
3
4
4
5
6
Anesthésie Département d'Information Médicale Gastro-entérologie Infectiologie Laboratoire Président de CLIN, CH Béthune,
Béthune, France
360 Désinfection des endoscopes thermosensibles : bilan des pratiques dans les hôpitaux de l'Assistance Publique-Hôpitaux de
Paris (AP-HP)
4
4
5
6
1
2
7
5
5
1
P. Mazabrard , M. Huang , H. Blanchard , G. Birgand , N. Bourlon , F. Espinasse , C. Guérin , M.J. Kosmann , B. Rouyer , D. Seytre ,
3
4
S. Soing-Altrach , S. Fournier
1
2
3
4
EOH Hôpital Avicenne, Bobigny EOH Hôpital Ambroise Paré, Boulogne-Billancourt EOH Hôpital Henri Mondor, Créteil Direction de la
5
6
7
Politique Médicale, équipe opérationnelle d'hygiène (EOH) Siège, AP-HP EOH Hôpital Cochin EOH Hôpital Saint-Antoine, Paris EOH
Hôpital Paul Brousse, Villejuif, France
58
RICAI, 2010 – Paris, France
361 Isolement de deux souches de Burkolderia pseudomallei chez deux patients immunodéprimés hospitalisés au CHU de Grenoble
1
1
1
2
2
2
3
1
5
4
B. Gestin , C. Recule , I. Pelloux , V. Hincky-Vitrat , J.P. Brion , S. Goutier , A. Bonadona , M. Maurin , F. Thibault , M.R. Mallaret ,
1
2
3
4
Laboratoire de Bactériologie Service de Maladies infectieuses Service de Réanimation médicale Unité d'hygiène, CHU
5
Grenoble Département de Microbiologie, IRBA-CRSSA, Grenoble, France
jeudi
Thursday
2
09:00
18:00
décembre
December
76A
AFFICHE
HALL BORDEAUX
Poster
TECHNIQUES DE DÉTECTION : LEGIONELLE, MYCOBACTÉRIES, BORDETELLA, HELICOBACTER
METHODS FOR DETECTING: LEGIONELLA, MYCOBACTERIA, BORDETELLA, HELICOBACTER
362 Intérêt d'une méthode de spoligotypage pour sous-typer les souches Legionella pneumophila Paris
2
2
2
1
2
2
C. Ginevra , R. Arquilliere , H. Meugnier , O. Bastien , F. Vandenesch , J. Etienne , S. Jarraud
2
1
Laboratoire de Physiologie Cellulaire Végétale; Département Réponse et Dynamique Cellulaire; CEA Grenoble, CNRS (UMR 5168)2
INRA (UMR 1200)-CEA-Université J.Fourier, Grenoble CNR légionelles, HCL, Faculté de médecine Lyon Est, INSERM U851, Université
Lyon1, Lyon, France
363 PCR en temps réel spécifique du sérogroupe 1 de Legionella pneumophila applicable aux prélèvements pathologiques
2
3-1
3
2
3
3
3
3
1
1
S. Jarraud , N. Mérault , C. Rusniok , N. Jacotin , L. Gomez-Valero , C. Cazalet , M. Marin , E. Brachet , J.L. Gaillard , J.L. Herrmann ,
2
1
3
J. Etienne , C. Lawrence , C. Buchrieser
1
2
Laboratoire de Microbiologie, EA 3647, CHU Raymond Poincaré, Garches Centre National de Référence des légionelles, Hospices
3
Civils de Lyon / Université Lyon1, Lyon Biologie des bactéries intracellulaires, CNRS URA 2171, Institut Pasteur, Paris, France
364 Détection de M. tuberculosis et de la résistance à la rifampicine par Xpert® MTB/RIF
1
2
2
G. Belmehdi , H. Moukkes , Z. El Harrif-Heraud , J. Maugein
1
1
2
Laboratoire de Bactériologie, CHU, Bordeaux Laboratoire de microbiologie, Centre Hospitalier, Libourne, France
®
365 Évaluation du système Xpert MTB/RIF (Cepheid) pour la détection d'ADN de Mycobacterium tuberculosis dans des
prélèvements cliniques
1
1
1
2
B. Heym , V. Friocourt , V. Sivadon-Tardy , M. Marmiesse , J.L. Gaillard
1
1
2
Service de Microbiologie-Hygiène, Hôpital Ambroise-Paré, Boulogne-Billancourt Cepheid Europe S.A., Vira-Solelh, Maurens-Scopont,
France
366 Approches in vitro pour le positionnement du test Xpert® MTB/RIF dans la détection de Mycobacterium tuberculosis dans les
prélèvements paucibacillaires
L. Noussair, P. Lefèbvre, P. Féron, E. Marcon, V. Leflon-Guibout, M.H. Nicolas-Chanoine
Microbiologie, Hôpital Beaujon, Clichy, France
367 Comparaison des performances analytiques du nouveau test Xpert MTB/RIF avec le test AMTD Gen-Probe
C. Surcouf, M. Fabre, R. Vong, V. Foissaud, T. Samson, C. Soler
Biologie, Hôpital d'Instruction des Armées Percy, Clamart, France
368 Validation du traitement des aspirations naso-pharyngées par digestion à la protéinase K en vue d'une PCR pour le diagnostic
TM
de la coqueluche à l'aide du kit Simplexa
Bordetella pertussis/parapertussis de FOCUS Diagnostics (EUROBIO)
M. Brun, Y. Benito, A. Schorgmeier, P. Tremeaux, F. Vandenesch, S. Boisset
Laboratoire de Bactériologie, Centre de Biologie et de Pathologie Est, Hospices Civils de Lyon, Lyon, France
RICAI, 2010 – Paris, France
59
Programme sessions d’affiches
Jeudi 2 décembre
J. Croizé
1
369 Évaluation de trousses de PCR en temps réel pour le diagnostic de coqueluche en routine
1-2
1
1
1
1
N. Bourgeois-Nicolaos , A. Le-Berre , A. Riviere , C. Guillet-Caruba , J.W. Decousser , F. Doucet-Populaire
1
1-2
2
Programme sessions d’affiches
Jeudi 2 décembre
Laboratoire de Bactériologie- Hygiène, Hôpital Antoine Béclère, Clamart EA4065, UFR des Sciences Pharmaceutiques et Biologiques
Université Paris Descartes, Paris, France
370 Évaluation de 5 kits commerciaux de PCR en temps réel pour la détection du matériel génétique de Bordetella
4
3
3
1
2
2
1
P. Lanotte , C. Plouzeau-Jayle , C. Burucoa , C. Grélaud , S. Guillot , N. Guiso , F. Garnier
1
2
Laboratoire de Bactériologie-Virologie-Hygiène, CHU Dupuytren, Limoges Cdex Centre National de Référence de la Coqueluche et
3
4
autres Bordetelloses, Institut Pasteur, Paris Laboratoire de Bactériologie-Hygiène, CHU de Poitiers, Poitiers Service de BactériologieVirologie, Hôpital Bretonneau, CHRU de Tours, Tours, France
371 Etude collaborative entre les laboratoires de microbiologie du RENACOQ, des laboratoires d'analyses médicales et le CNR de la
coqueluche et autres bordetelloses, afin d'évaluer la PCR en temps réel pour la détection du matériel génétique de Bordetella
S. Guillot, N. Guiso
Unité PTMMH, CNRS URA 3012, Centre National de Référence de la coqueluche et autres bordetelloses, Institut Pasteur, Paris, France
77A
AFFICHE
09:00
18:00
HALL BORDEAUX
Poster
jeudi
Thursday
2
décembre
December
TECHNIQUES DE DÉTECTION ET ÉPIDÉMIOLOGIE : DIVERS
METHODS OF DETECTION AND EPIDEMIOLOGY: MISCELLANEOUS
372 Evaluation of national policies for antibiotic therapy and prevention of antimicrobial resistance in healthcare organisations : the
situation in France
V. Vernet-Garnier, A. Durocher, P. Dosquet, R. Le Moign
Haute Autorité de Santé (HAS), Saint-Denis, France
373 Épidémiologie des hémocultures au Centre Hospitalier de Grasse : comparaison des germes isolés et des résistances aux
antibiotiques selon le délai de prélèvement par rapport à la date d'hospitalisation
2-3
1
S. Leotard , N. Négrin
1
2
3
Hygiène, Pôle Santé Publique Laboratoire UF coordination bactériologie avec le pôle santé publique dans le cadre de
l'infectiovigilance, Centre Hospitaltier de Grasse, Grasse, France
374 Les cocci à Gram positif anaérobies : identification et sensibilité aux antibiotiques à propos de 170 souches isolées au CHRU
de Montpellier
1-2
2
1
1-2
1
H. Jean-Pierre , J. Ribot , L. Esquerre , A.L. Michon , A. Guzzi , E. Jumas-Bilak
1
2
2
Bactériologie, CHRU EA 3755, Faculté de Pharmacie, Montpellier, France
375 Épidémiologie de C. Difficile au CHR Dubos de Pontoise sur une période de 5 ans (2006 à 2010)
M. Thibault, P. Martres, G. Blanchard, M. Kes-Youssef, L. Zon
Bacteriologie-virologie-hygiène, CH René Dubos, Pontoise, France
376 Non-haemolytic Haemophilus haemolyticus misidentified as Haemophilus influenzae in bronchoalveolar lavage fluids from
children with lower respiratory tract infections
2
3
1
1
1
4
2
I. Leroux-Roels , I. De Schutter , F. Crokaert , C. Heymans , J.M. Debruyne , J. Bouckaert , O. Soetens , D. Piérard
1
2
2
Belgian Reference Laboratory for Haemophilus influenzae, Hôpital Saint-Pierre Department of Microbiology and Infection
3
Control Department of Pediatrics; Pediatric Pulmonology, Cystic Fibrosis Clinic and Pediatric Infectious Diseases, Universitair Ziekenhuis
4
Brussel Structural Biology Brussels, Vrije Universiteit Brussel, Brussels, Belgique
60
RICAI, 2010 – Paris, France
377 Infections néonatales bactériennes à l'exception de celles dues à Streptococcus agalactiae et Escherichia coli
2-5
1
2
3
2
2-5
1-4
E. Haguenoer , L. Coutras , G. Baty , C. Follet , V. Morange , P. Lanotte , F. Perrotin , L. Mereghetti
1
2-5
2
3
4
Pédiatrie en Maternité - Hôpital Bretonneau, Centre Hospitalier Régional Universitaire INSERM U930, Faculté de Médecine, Université
5
François Rabelais de Tours EA3854 “Bactéries et risque materno-foetal”, Université François Rabelais de Tours, IFR136, Faculté de
Médecine, Tours, France
378 Comparaison de 5 méthodes dont la rep-PCR automatisée [Diversilab®] pour le typage des entérocoques résistants à la
vancomycine
2-1
3
2-1
3
2-1
3
2
N. Bourdon , A. Lemire , M. Fines-Guyon , B. Périchon , M. Auzou , P. Courvalin , V. Cattoir , R. Leclercq
1
2
2-1
3
Laboratoire associé entérocoques et résistances particulières des streptocoques Microbiologie, CHU Côte de Nacre, Caen Unité des
Agents Antibactériens, Institut Pasteur, Paris, France
379 Performance of Moxifloxacin on Investigational Use Only MicroScan Dried MICroSTREP plus Panels
H. Bains, S. Shinn, M. Evans, D. Nourse, H. Solanki, Q. Chen, J. Johnston, B. Zimmer
Siemens Healthcare Diagnostics Inc., West Sacramento, États-Unis
380 Impact du temps de positivité (TTP) des hémocultures sur la prise en charge des bactériémies à Staphylococcus aureus dans
un hôpital universitaire bruxellois
E. Maillart, R. Karmali, C. Theunissen, Y. Miendje, S. Cherifi
CHU Brugmann, Bruxelles, Belgique
381 Mise au point de PCR multiplex pour la détection de facteurs de virulence de Klebsiella pneumoniae
D. Decré, C. Joly, C. Dallene, D. Geneste, N. Kassis-Chikhani, S. Vimont, J.C. Petit, G. Arlet
Bactériologie, ER8, Faculté de Médecine Saint-Antoine, UMPC, Paris, France
TM
382 ChromID
CPS NEW agar: compatibility with identification and antimicrobial susceptibility products and rapid tests
N. Desserrieres, N. Fanjat, S. Ghirardi, G. Zambardi
BioMérieux, La Balme Les Grottes, France
383 Comparaison de trois réactifs de détection moléculaire des toxines A et/ou B pour le diagnostic des infections à Clostridium
difficile
1
2
2
1
1
1
C. Viala , A. Le Monnier , N. Maataoui , C. Rousseau , P. Cruaud , A. Collignon , I. Poilane
1
1
2
Laboratoire de Microbiologie, CHU Jean Verdier-AP-HP, Bondy Laboratoire de Microbiologie, Centre Hospitalier A. Mignot, Le Chesnay,
France
384 Évaluation d'un test de routine rapide pour évaluer l'action anti-biofilm des antibiotiques
P. Mayer, J. Groelly, T. Bernardi
BioFilm Control, Saint-Beauzire, France
385 Évaluation des performances du module iQ liquides biologiques pour la cytologie des liquides d'ascite au CHU de Nantes
J. Caillon, F. Chantreau, J.J. Nass
Laboratoire de Bactériologie, CHU, Nantes, France
386 Comparaison du typage moléculaire par MLVA et MLST d'une collection de 70 souches de E. coli isolées au CHU de Nantes
2
1
3
2-3
2-3
A. Paquin , N. Bourgeois , N. Caroff , A. Guillouzouic , A. Reynaud , S. Corvec
1
2
2-3
3
Plate forme Séquençage-Génotypage Service de Bactériologie-Hygiène, CHU de Nantes EA3826 Thérapeutiques cliniques et
expérimentales des infections, Université de Nantes, Nantes, France
RICAI, 2010 – Paris, France
61
Programme sessions d’affiches
Jeudi 2 décembre
Département de Gynécologie-Obstétrique - Hôpital Bretonneau Service de Bactériologie-Virologie - Hôpital Bretonneau Unité de
Programme sessions d’affiches
Jeudi 2 décembre
78A
AFFICHE
09:00
18:00
HALL BORDEAUX
Poster
jeudi
Thursday
2
décembre
December
UTILISATION DE LA SPECTROMÉTRIE DE MASSE EN BACTÉRIOLOGIE
USE OF MASS SPECTROMETRY IN BACTERIOLOGY
387 Comparison of Phoenix® BD automated system and matrix-assisted laser desorption ionization time-of-flight (MALDI-TOF)
mass spectrometer in routine clinical bacterial identification
2
2-1
2
2
2
2
2
P.A. Olivier , J.S. Goffinet , B. Abaada , H. Ait Youcef , A. Boeras , A. Simon , M. Delmée , H. Rodriguez-Villalobos
1
2
2
Microbiologie, Clinique Sud Lux, Hôpital Saint-Joseph, Arlon Microbiologie, Université Catholique de Louvain-Clin. Saint-Luc, Bruxelles,
Belgique
388 Identification des staphylocoques par spectrométrie de masse de type MALDI-TOF avec et sans extraction protéique
2
2
1
2
A. Verroken , T.D. Huang , O. Denis , P. Bogaerts , Y. Glupczynski
2
1
2
Microbiologie, Erasme, Cliniques Universitaires de Bruxelles, Bruxelles Microbiologie, Cliniques Universitaires de Mont-Godinne, Yvoir,
Belgique
389 Analyse directe des hémocultures positives en utilisant le profiling MALDI-TOF SM (MALDI Biotyper) et un protocole de
préparation fondamentalement améliorée
1
1
3
2
T. Maier , B. Wegemann , P. Mogabure , S. Schubert , M. Kostrzewa
1
1
2
3
Bruker Daltonik GmbH, Brême Institut Max pettenkofer/ Université Ludwig-Maximilians, Munich, Allemagne Bruker Daltonique,
Wissembourg, France
390 Differentiation of CfiA-negative and CfiA-positive Bacteroides fragilis isolates by MALDI-TOF MS
I. Wybo, A. De Bel, O. Soetens, K. Vandoorslaer, I. Van Cauwenbergh, D. Piérard
Department of Microbiology and Infection Control, Universitair Ziekenhuis Brussel, Brussels, Belgique
391 Identification of Prevotella species clinical isolates by MALDI-TOF mass spectrometry
I. Wybo, A. De Bel, O. Soetens, K. Vandoorslaer, I. Van Cauwenbergh, D. Piérard
Department of Microbiology and Infection Control, Universitair Ziekenhuis Brussel, Brussels, Belgique
392 Évaluation de la méthode MASTDISCS ID pour la détection phénotypique des β-lactamases à spectre étendu et/ou des
céphalosporinases de type AmpC chez les entérobactéries : étude sur 92 souches
1-2
1
3
1
1
1
F. Janvier , C. Mac Nab , A. Mérens , R. Vong , T. Samson , C. Soler
1
2
3
Biologie Médicale, Hôpital d'Instruction des Armées Percy, Clamart Ecole du Val de Grâce, Paris Biologie Médicale, Hôpital
d'Instruction des Armées Bégin, Saint-Mandé, France
393 Évaluation de la spectrométrie de masse de type MALDI-TOF pour l'identification des bacilles à Gram positif fréquemment
isolés en microbiologie clinique
O. Join-Lambert
11-8
, J. Léto
11-8
11-8
, E. Farfour
2
, J. Meyer
5
11-8
3
4
1
1
2
, A. Leflèche , A.S. Le Guern , C. Barberis , C. Vay , E. Bergeron ,
5
6
6
6
9
10
7
V. Rodriguez-Nava , E. Badell-Ocando , N. Guiso , A. Leclercq , A. Le Monnier , M. Lecuit , A. Felten , S. Vimont , J. Raymond ,
H. Guet-Revillet
11-8
, B. Dauphin
11-8
, J.L. Beretti
11-8
, A. Ferroni
11-8
11-8
, X. Nassif
1
Laboratoire de Bactériologie Clinique, Faculté de Pharmacie et de Biochimie, Université de Buenos Aires, Buenos Aires,
2
3
4
5
Argentine Observatoire Français des Nocardioses, Lyon Cellule d'Intervention Biologique d'Urgence Centre Médical Centre National
6
7
de Référence des Corynébactéries toxinogènes Centre National de Référence des Listeria, Institut Pasteur Laboratoire de
8
9
Microbiologie, Hôpital Cochin, AP-HP Laboratoire de Microbiologie, Hôpital Necker-Enfants malades, AP-HP Laboratoire de
10
11
Microbiologie, Hôpital Saint-Louis, AP-HP Laboratoire de Microbiologie, Hôpital Tenon, AP-HP Université Paris Descartes, Paris,
France
394 Rapid detection of “highly virulent” Group B Streptococcus ST-17 and emerging ST-1 clones by MALDI-TOF mass spectrometry
2-3
1
3
3
3
2-3
1
2-3
M.F. Lartigue , M. Kostrzewa , M. Salloum , E. Haguenoer , G. Héry-Arnaud , A.S. Domelier , S. Stumpf , R. Quentin
1
2
3
Bruker Daltonik GmbH, Leipzig, Allemagne Service de Bactériologie, CHU Trousseau EA3854, Faculté de Médecine, Université
François Rabelais, Tours, France
62
RICAI, 2010 – Paris, France
395 Bactéries usuelles, mycobactéries, champignons, hémocultures : bilan des performances de l'identification en routine par
spectrométrie de masse MALDI-TOF dans un laboratoire hospitalier
3-4
2
3
3
3
4
3-4
3-4
3-4
5
1
3-4
3-4
P. Berche , X. Nassif , A. Ferroni
3
1
2
3
Microbiologie clinique, Faculté de pharmacie, Lille Andromas SAS Laboratoire de Microbiologie, Hôpital Necker-Enfants malades 4
5
Assistance Publique-Hôpitaux de Paris Faculté de médecine, site Necker, Université Paris 5 Descartes, Paris Laboratoire de
Bactériologie-Virologie, Faculté de Médecine, Vandoeuvre-Les-Nancy, France
jeudi
Thursday
2
09:00
18:00
décembre
December
79A
AFFICHE
HALL BORDEAUX
Poster
VIROLOGIE: DE LA CLINIQUE À L'ÉPIDÉMIOLOGIE
FROM CLINICAL VIROLOGY TO VIRAL EPIDEMIOLOGY
396 Gingivostomatite à Herpes simplex de type -1 et grossesse
1
1
3
1
1
1
1
2
2
3
B. Bloquel , Y. Mekki , C. Clamadieu , J.S. Casalegno , G. Billaud , E. Frobert , B. Lina , D. Combourieu , J. Massardier , O. Claris ,
3
F. Plaisant , P. Gaucherand
2
1
2
Laboratoire de Virologie, Centre de Biologie et Pathologie Est - Groupement Hospitalier Est Service de Gynécologie3
Obstétrique Service de Réanimation – Néonatologie, Hôpital Femme, Mère, Enfant - Groupement Hospitalier Est, Lyon, France
397 Herpes simplex virus sepsis with prominent hepatitis as assessed by semi-quantitative multi-site PCR: a case report
5-2
5-3
4
3
5-1
3
A. Chaillon , C. Hommet , M. Jonas , K. Mondon , J.P. Cottier , B. Lioger , A. Goudeau
1
2
5-2
3
4
Groupement d'Imagerie Médicale Service de Bactériologie-Virologie Service de Médecine Interne Gériatrique Service de Réanimation
5
Médicale, Hôpital Bretonneau Faculté de Médecine, Université François Rabelais, Tours, France
398 Étude rétrospective de 20 patients présentant une PCR herpès positive dans le LCR
1
3
1
1
2
1
1
4
H. Le Guillou-Guillemette , V. Delbos , C. Bris , A. Pivert , P. Abgueguen , A. Ducancelle , E. Bouthry , C. Payan , F. Lunel-Fabiani
1
2
1
3
Département des Agents Infectieux - UF de Virologie Service des Maladies Infectieuses et Tropicales Unité de Prévention et de Lutte
4
contre les Infections Nosocomiales, CHU d'Angers, Angers Département de Microbiologie, EA3882, CHU Morvan, Brest, France
399 Rétinite nécrosante à virus varicelle zona : apport du monitoring de lacCharge virale dans les ponctions de chambre antérieure
(humeur oculaire)
1
1
2
1
2
G. Billaud , E. Frobert , H. Janin , V. Escuret , P.L. Cornut , B. Lina
1
1
2
Laboratoire de Virologie, CBPE Service d'Ophtalmologie, HEH, Hospices Civils de Lyon, Lyon, France
400 Nouvelle mutation du gène UL54 conférant une résistance au ganciclovir et au cidofovir d'une souche de cytomégalovirus
isolée chez un patient transplanté rénal
4-5
5
3
1
2
3
S. Hantz , S. Cotin , E. Borst , I. Garrigue , P. Merville , M. Messerle , S. Alain
1
2
4-5
3
4
Laboratoire de virologie Néphrologie, CHU, Bordeaux Department of virology, Hannover Medical School, Hanovre Laboratoire de
5
Bactériologie-Virologie, Centre National de Référence des Cytomégalovirus, CHU EA3175, Faculté de médecine, Limoges, France
401 Diversité des souches de cytomégalovirus humain
1-2
1
1
2
L. Mhiri , M. Gatet , S. Hantz , A. Slim , S. Alain
1
1
2
Service de Bactériologie-Virologie-Hygiène, Centre National de Référence du Cytomégalovirus, CHU, Limoges, France Service de
Virologie, l'Hôpital Charles Nicolle, Tunis, Tunisie
402 Impact du diagnostic rapide par PCR en temps réel des méningites à entérovirus chez l'enfant
2
2
2
2
2
2
3
1
P. Mariani-Kurkdjian , P. Bidet , C. Doit , A. Carol , S. Bonacorsi , F. Majhoub-Messai , Y. Aujard , J.C. Mercier , E. Bingen
1
2
2
3
Service d'accueil des urgences pédiatriques Service de Microbiologie Service de Néonatologie, Université Denis Diderot, Hôpital
Robert Debré (AP-HP), Paris 7, Paris, France
RICAI, 2010 – Paris, France
63
Programme sessions d’affiches
Jeudi 2 décembre
E. Bille , B. Dauphin , J.L. Beretti , J. Leto , S. Suarez , J. Meyer , A. Lotz , M.E. Bougnoux , P. Descamps , F. Mory , L. Dubreuil ,
403 Épidémiologie et caractéristiques de la grippe A(H1N1) à propos de 36 cas
M. Soussi, A. Toumi, F. Ben Ramdhen, C. Loussaief, H. Ben Ibrahim, M. Chakroun
Programme sessions d’affiches
Jeudi 2 décembre
Service des Maladies Infectieuses, EPS Fattouma-Bourguiba, Monastir, Tunisie
404 Infections respiratoires virales hivernales dans la communauté pédiatrique de Lyon : bilan de la saison 2009/2010
1
1
1
2
1
1
1
1
1
J.S. Casalegno , G. Billaud , F. Morfin , E. Javouhey , V. Escuret , E. Frobert , M. Bouscambert-Duchamp , Y. Mekki , M. Valette ,
1
2
1
I. Schuffenecker , Y. Gillet , B. Lina , D. Floret
2
1
2
Laboratoire de Virologie, Centre de Biologie et Pathologie Est, Hospices civils de Lyon Service de Réanimation et d'Urgence
pédiatriques, Hospices Civils de Lyon, Bron, France
405 Etiologie virales des bronchiolites dans la population pédiatrique en Tunisie, 2009-2010
2-1
2
1
1
1
1
2
A. Drira , R. Charfeddine , J.S. Casalegno , Y. Mekki , G. Billaud , M. Valette , M. Aouni , B. Lina
1
1
2
Laboratoire de virologie centre de biologie et Pathologie Est, Hospices civils de Lyon, Lyon, France Laboratoire des Maladies
Transmissibles et Substances Biologiquement Actives LR99ES27, Monastir, Tunisie
406 Recrudescence des cas de rougeole diagnostiqués à Lyon de 2007 à 2010
1
2
4
1
1
3
2
1
1
1
E. Frobert , Y. Gillet , A. Boibieux , V. Escuret , J.S. Casalegno , F. Freymuth , D. Floret , B. Lina , G. Billaud , F. Morfin
1
2
Laboratoire de Virologie Est, CBPE Service de Réanimation et d'Urgences Pédiatriques, Hôpital Femme Mère Enfant, Hospices Civils
3
4
de Lyon, Bron CHU Caen, CNR Rougeole, Caen Service de Maladies Infectieuses et Tropicales, Hôpital Croix-Rousse, Hospices Civils
de Lyon, Lyon, France
407 Prévalence des mutations dans le motif YMDD de la polymérase du virus de l'hépatite B (VHB) chez des patients non traités par
la lamivudine en Tunisie
3
2
3
3
3
1
1
2
I. Mathlouthi , V. Thiers , A. Trabelsi , I. Fodha , N. Boujaafar , J. Savary , E. Dussaix , A. Roque Afonso
1
2
3
Laboratoire de Virologie, AP-HP Hôpital Paul Brousse INSERM U785, Villejuif, France Laboratoire de Microbiologie, UR06SP20,
Sousse, Tunisie
408 Prévalence des mutants de l'antigène HBS chez des porteurs chroniques du virus de l'hépatite B en Tunisie
3
2
3
3
3
1
1
2
I. Mathlouthi , V. Thiers , A. Trabelsi , I. Fodha , N. Boujaafar , J. Savary , E. Dussaix , A. Roque Afonso
1
2
3
Laboratoire de Virologie, AP-HP, Hôpital Paul Brousse INSERM U785, Villejuif, France Laboratoire de microbiologie, UR06SP20,
Sousse, Tunisie
409 Prévalence de l'infection par les virus de l'hépatite B (VHB) et de l'hépatite Delta (VHD) chez les femmes enceintes au Cameroun
2
3
1
1
1
1
2
4
A. Rameau , P. Abgueguen , J.G. Ndong , J. Birguel , J.J. Sobnangou , C. Aurenche , A. Ducancelle , J.M. Huraux , F. Lunel-Fabiani
1
2
2
3
Hôpital catholique de Tokombéré, Tokombéré, Cameroun Laboratoire de virologie Service de maladies infectieuses et tropicales, CHU
4
d'Angers, Angers Service de virologie, Hôpital Pitié Salpêtrière, Paris, France
410 Epidemiological and economic impact of the cross protection difference between the bivalent and the quadrivalent HPV
vaccines in France
2
2
1
B. Tehard , A. Essoh , N. Demarteau
1
2
GlaxoSmithKline Biologicals, Rixensart, Belgique GlaxoSmithKline, Marly-Le-Roi, France
411 Les délivrances du vaccin Gardasil® dans la région Nord-Pas-de-Calais
1
1
1
1
2
T. Huleux , F. Ajana , P. Choisy , N. Viget , E. Benoit , Y. Yazdanpanah
1
1
2
Maladies Infectieuses et du Voyageur, Centre Hospitalier, Tourcoing Direction Régionale du Service médical, Caisse Régionale
d'Assurance Maladie, Villeneuve d'Ascq, France
64
RICAI, 2010 – Paris, France
SESSIONS D’AFFICHES
POSTER SESSIONS
Vendredi 3 décembre
Friday December 3
Programme sessions d’affiches
Vendredi 3 décembre
Vendredi 3 décembre
Friday December 3
Heure
Réf Session
Salle
09:00-16:00
80A DÉTECTION DE LA RÉSISTANCE À LA MÉTICILLINE ET AUTRES
HALL BORDEAUX
09:00-16:00
81A DÉTECTION DES BLSE
HALL BORDEAUX
09:00-16:00
82A DÉTECTION DES FACTEURS DE VIRULENCE
HALL BORDEAUX
09:00-16:00
83A INFECTIOLOGIE PÉDIATRIQUE
HALL BORDEAUX
09:00-16:00
84A INFECTIONS COMMUNAUTAIRES
HALL BORDEAUX
09:00-16:00
85A INFECTIONS NOSOCOMIALES ET ASSOCIÉES AUX SOINS
HALL BORDEAUX
09:00-16:00
86A RÉSISTANCE AUX ANTIBIOTIQUES : BÊTA-LACTAMASES ET FLUOROQUINOLONES
HALL BORDEAUX
09:00-16:00
87A SURVEILLANCE : PNEUMOCOQUE ET AUTRES BACTÉRIES
HALL BORDEAUX
09:00-16:00
88A TECHNIQUES ET INFECTIONS URO-GÉNITALES
HALL BORDEAUX
09:00-16:00
89A VIROLOGIE : TECHNIQUES DIAGNOSTIQUES ET PHYSIOPATHOLOGIE
HALL BORDEAUX
Friday
3
09:00
16:00
décembre
December
80A
AFFICHE
HALL BORDEAUX
Poster
DÉTECTION DE LA RÉSISTANCE À LA MÉTICILLINE ET AUTRES
DETECTION OF RESISTANCE TO METHICILLIN AND OTHERS
412 Détermination de la sensibilité à l'oxacilline des Staphylococcus non aureus par la méthode de diffusion en gélose : céfoxitine
et/ou moxalactam ?
N. Brieu, O. Bellon, E. Lagier, L. Maulin, H. Chardon
Service de diagnostic des maladies infectieuses, Centre Hospitalier du Pays d'Aix, Aix-en-Provence, France
413 Détection de la résistance à l'oxacilline chez les staphylocoques isolées d'hémocultures: performances respectives de la
méthode des disques et de la plaque Microscan PC 30 (Siemens)
2
2
3
1
1-4
1-4
3
1
O. Gallon , P. Pina , A. Gravet , A. Riviere , N. Bourgeois-Nicolaos , F. Doucet-Populaire , J.M. Delarbre , J.W. Decousser
1
2
Laboratoire de Bactériologie- Hygiène, CHU Antoine Béclère, AP-HP, Clamart Pôle Biologie - Hygiène, CH Dourdan,
3
4
Dourdan Laboratoire de Microbiologie, Hôpital Emile Müller, Mulhouse EA4065, Université Paris Descartes, Paris, France
414 Performance des plaques Siemens Microscan Staph. Combo Panel (PC 30) pour la détection de la résistance à l'oxacilline chez
Staphylococcus aureus (SA)
P. Laudat, C. Jouannet, L. Chaubron, C. Poirier
Microbiologie, Laboratoire Arnaud, Tours, France
415 Détection rapide sur isolement primaire de la résistance à la méticilline chez les souches de staphylococques à coagulase
négative : première étude prospective multicentrique du test Clearview Exact PBP2a®
6-5
11
4
7
8
9
10
2
3
F. Laurent , C. Eloy , N. Lemaitre , J.M. Delarbre , E. Carbonnelle , F. Geoffroy , M. Archambaud , A. Lecoustumier , B. Pangon ,
H. Chardon
1
1
2
3
4
5
CHG Aix-en-Provence, Aix-en-Provence CHG Cahors, Cahors CHG Versailles, Le Chesnay CHU Lille, Lille Centre National de
6
7
8
9
Référence des Staphylococques Hospices Civils de Lyon, Lyon CHG Mulhouse, Mulhouse HEGP, AP-HP, Paris CHG Quimper,
10
11
Quimper CHU Toulouse, Toulouse CHG troyes, Troyes, France
416 Évaluation des performances des tests d'agglutination ELITex® Staph (ELITech Microbio)
A. Deswarte, L. Aubailly, E. Mazars, C. Cattoen, F. Canis
Laboratoire Microbiologie, CH Valenciennes, Valenciennes, France
417 Identification des staphylocoques résistants à la méticilline dans les hémocultures positives avec le test XPERT MRSA/SA BC
J.L. Donay, E. Cambau
Microbiologie, AP-HP, Hôpital Saint Louis, Paris, France
418 Apport du test GeneXpert MRSA-SA SSTI® pour le diagnostic rapide des infections ostéo-articulaires (IOA) à SARM et SASM
3
3
3
3-1
2
2
4
4
3
V. Blanc-Pattin , A. Bouaziz , C. Tellini , J.P. Rasigade , A.M. Freydiere , S. Boisset , B. Mallet , E. Chanard , S. Tigaud , F. Laurent
1
2
3-1
3
Centre National de Référence des Staphylocoques, Inserm U851 Laboratoire de Bactériologie, Groupement Hospitalier Est Laboratoire
4
de Bactériologie, Groupement Hospitalier Nord Laboratoire UNILAB (membre du réseau NOVESCIA), Lyon, France
419 Évaluation de la place de la détection en routine de la résistance à la méticilline par PCR temps réel (Xpert MRSA/SA – Cepheid)
à partir d'hémocultures positives à Staphylococcus aureus (SA)
1
2
S. Dekeyser , S. Nguyen , D. Descamps
1
1
2
Laboratoire Unité d'infectiologie, Centre Hospitalier, Béthune, France
420 Détection rapide des infections sur prothèses ostéo-articulaires à staphylocoques et de la résistance à l'oxacilline par RT-PCR
2
1
1
1
1
A. Dubouix-Bourandy , N. Mehdi , R. Guinand , D. Benzaquen , A. De Ladoucette , J.M. Gandois
1
2
2
Chirurgie Orthopédique et Traumatologie Laboratoire, Clinique de L'Union, St Jean, France
RICAI, 2010 – Paris, France
67
Programme sessions d’affiches
Vendredi 3 décembre
vendredi
421 Phénotype de résistance à l'érythromycine chez Staphylococcus aureus, epidermidis et saprophyticus
N. Brieu, O. Bellon, E. Lagier, L. Maulin, H. Chardon
Programme sessions d’affiches
Vendredi 3 décembre
Service de diagnostic des maladies infectieuses, Centre Hospitalier du Pays d'Aix, Aix-en-Provence, France
422 Daptomycine versus vancomycine : influence du milieu d'hémoculture pour le suivi des bactériémies à Staphylococcus aureus
1
2
2
3
1
P. Grohs , B. Fantin , A. Lefort , M. Wolff , L. Gutmann , J.L. Mainardi
1
2
1
3
Microbiologie, HEGP Médecine interne, Hôpital Beaujon Réanimation médicale, Hôpital Bichat, Paris, France
423 Émergence sous traitement de souches de Staphylococcus sp résistantes au linézolide
1
2
3
4
4
1
C. Koebel , L. Weiss , V. Rosner , P. Lutun , F. Schneider , B. Jaulhac , F. Jehl
1
2
3
1
4
Bactériologie CRCM-Pédiatrie Pneumologie Réanimation Médicale, Hôpitaux Universitaires de Strasbourg, Strasbourg, France
424 Genotypic resistance profiles of MRSA isolated in the Hospital Clínico Universitario in Valladolid (Spain)
1
1
1
1
1
1-2
F. Menegotto , S. González Cabrero , A. Cubero Ribas , M.P. Gutiérrez Rodriguez , V. De Santiago Montaña , A. Orduña Domingo ,
M.A. Bratos Pérez
1-2
1
2
Microbiología, Facultad de Medicina Unidad de Investigación, Hospital Clinico Universitario, Valladolid, Espagne
425 Presence of cassette chromosome recombinase genes ccrA4 and ccrB4 (SCCmec VI) in Spanish epidemic MRSA strains - spatype t067 (ST125-MRSA-IV/VI)
1
1
1
1
1
1-2
F. Menegotto , S. González Cabrero , A. Cubero Ribas , M.P. Gutiérrez Rodríguez , V. De Santiago Montaña , M.A. Bratos Pérez ,
1-2
A. Orduña Domingo
1
2
Microbiología, Facultad de Medicina Microbiología, Hospital Clínico Universitario, Valladolid, Espagne
81A
AFFICHE
09:00
16:00
HALL BORDEAUX
Poster
vendredi
Friday
3
décembre
December
DÉTECTION DES BLSE
DETECTION OF ESBL
426 Diagnostic microbiologique des mécanismes de résistance des entérobactéries aux carbapénèmes, à propos de deux cas
importés (dont une métallo-β-lactamase de type NDM-1)
2
2
2
2
1
F. El Sayed , A. Debard , A. Carricajo , B. Pozzetto , P. Nordmann , A. Ros
2
1
2
Laboratoire de Bactériologie-Virologie-Parasitologie, Inserm U914, AP-HP, Le Kremlin-Bicêtre Laboratoire de Bactériologie-Virologie-
Hygiène, CHU de Saint-Etienne, Saint-Etienne, France
427 Check-KPC ESBL method to detect ESBL carrying Salmonella
S.A. Granier, M. Gousset, J. Grout, A. Brisabois
Laboratoire de Sécurité des Aliments, ANSES, Maisons-Alfort, France
428 Non détection des β-lactamases à spectre étendu (BLSE) par le système expert AES
TM
du VITEK® 2 chez Enterobacter cloacae :
le problème de la CMI pipéracilline/tazobactam
1-2
1
1
1
1-2
1-2
A.L. Michon , P. Gomis , M.N. Didelot , B. Compan , H. Marchandin , H. Jean-Pierre
1
2
Laboratoire de Bactériologie, CHRU EA3755, Université Montpellier 1, Montpellier, France
429 Évaluation d'une méthode phénotypique rapide de détection des entérobactéries productrices de β-lactamases à spectre
étendu et/ou possédant une céphalosporinase hyperproduite : étude sur 200 souches génotypiquement identifiées
A. Grillon, L. Brasme, T. Guillard, O. Bajolet, V. Duval, C. De Champs, V. Vernet-Garnier
Bactériologie-Hygiène, CHU Robert Debré, Reims, France
68
RICAI, 2010 – Paris, France
430 Détection des bacilles à Gram négatif multirésistants : les milieux de dépistage sont-ils tous performants ?
C. Darles, S. Pons, O. Beausset, C. Begue, P. Brisou, T. Gaillard
431 Évaluation en routine du test MASTDISCS ID AmpC-ESBL pour la détection simultanée des céphalosporinases hyperproduites
et des β-lactamases à spectre élargi en comparaison des techniques phénotypiques classiques
H. Lécuyer, E. Bille, N. Sekkal, H. Guet-Revillet, O. Join-Lambert, J.R. Zahar, X. Nassif, P. Berche, A. Ferroni
Microbiologie, Hôpital Necker Enfants Malades, Paris, France
432 Dépistage du portage digestif des entérobactéries productrices de β-lactamase à spectre étendu (EbLSE) par ensemencement
TM
direct des écouvillons rectaux à l'aide de la méthode MASTDISCS
1
1
1
2
ID AmpC et bLSE
2
1
N. Lemaitre , N. Pastourel , C. Loiez , B. Grandbastien , N. Loukili , R. Dessein , R. Courcol
1
1
2
Laboratoire de Bactériologie-Hygiène Service de Gestion du Risque Infectieux et des Vigilances, CHRU Lille, Lille, France
433 Comparaison de 2 milieux sélectifs chromogéniques pour la détection du portage des BMR au niveau rectal
E. Mazars, M. Six, F. Canis, C. Cattoen
Pôle de Biologie-Hygiène, Centre hospitalier de Valenciennes, Valenciennes, France
vendredi
Friday
3
09:00
16:00
décembre
December
82A
AFFICHE
HALL BORDEAUX
Poster
DÉTECTION DES FACTEURS DE VIRULENCE
DETECTION OF VIRULENCE FACTORS
434 Vbeta-2-T-cells are expanded and still reactive during the acute phase of menstrual toxic shock syndrome
J.P. Rasigade
3-1-4
, D. Thomas
3-1-4
2
2-4
, T. Perpoint , D. Peyramond , C. Chidiac
3-2-4
, J. Etienne
3-1-4
3-1-4
, F. Vandenesch
, G. Lina
3-1-4
,
3-1-2-4
T. Ferry
1
2
Centre National de Référence des Staphylocoques Department of Infectious and Tropical Diseases, Croix-Rousse Hospital, Hospices
3
4
Civils de Lyon INSERM U851 Université Claude Bernard Lyon 1, Lyon, France
435 Bactériologie du disque intervertébral dans la discopathie dégénérative
1
1
2
1
J. Arndt , Y.P. Charles , Y. Hansmann , I. Bogorin , J.P. Steib
1
1
2
Service de Chirurgie du Rachis Service de Maladies Infectieuses et Tropicales et Médecine Interne, Hôpitaux Universitaires de
Strasbourg, Strasbourg, France
436 Caractérisation des souches de Corynebacterium spp. et Micrococcus spp. isolées lors d'infections associées au cathéter
central tunnélisé chez des patients traités par epoprostenol (Flolan®) pour une hypertension artérielle pulmonaire
1-3
1
2
2
1
1-2
2
N. Bourgeois-Nicolaos , S. Vanhaeren , D.S. O'Callaghan , O. Sitbon , C. Guillet-Caruba , J.W. Decousser , G. Simonneau ,
2
M. Humbert , F. Doucet-Populaire
1-3
1
2
3
Laboratoire de Bactériologie-Hygiène Service de pneumologie, Hôpital Antoine Béclère, Clamart EA4065, UFR des Sciences
Pharmaceutiques et Biologiques Université Paris Descartes, Paris, France
437 Y a-t-il vraiment un intérêt de la PCR en temps réel dans la surveillance d'une épidémie à ERV van B ?
1
1
1
1
1
2
2
M. Garcia , C. Plouzeau , B. Grignon , S. Thevenot , C. Huart , A. Elsendoorn , F. Roblot , C. Burucoa
1
1
2
Laboratoire de Bactériologie et d'Hygiène hospitalière Service de Médecine et Maladies infectieuses, CHU de Poitiers, Poitiers, France
RICAI, 2010 – Paris, France
69
Programme sessions d’affiches
Vendredi 3 décembre
Laboratoire de bactériologie, HIA Sainte Anne, Toulon, France
438 Détection d'une insertion génétique par Optical maps dans les souches colonisantes de Staphylococcus aureus isolées des
plaies du pied chez le diabétique
5
3
2
1
3
Programme sessions d’affiches
Vendredi 3 décembre
A. Sotto , G. Lina , G. Skorski , C.W. Dykes , J. Etienne , J.P. Lavigne
1
2
5-4
3
4
Opgen SA, Gaithersburg, États-Unis Phylogene SA, Bernis CNR Staphylocoques, INSERM, Lyon Laboratoire de Bactériologie, CHU
5
Caremeau Espri 26, INSERM, Nîmes, France
439 Évaluation des propriétés de surface de 2 souches d'Acinetobacter baumannii isolées chez un même patient
3-2
3-2
1
3
2
5
4
M. Kempf , M. Eveillard , H. Seifert , C. Lefrançois , F. Kowalczyk , S. Georgeault , G. Bastiat , M.L. Joly-Guillou
1
3-2
2
Institut de Microbiologie Médicale, immunologie et Hygiène, Université de Cologne, Cologne, Allemagne Laboratoire de Bactériologie,
3
4
CHU Angers Groupe d'Etude des Interactions Hôte-Pathogène (GEIHP, UPRES EA3142) Ingénierie de la vectorisation particulaire,
5
INSERM U646 Service Commun d'Imageries et d'Analyses Microscopiques, Université d'Angers, Angers, France
440 Étude comparative entre les facteurs de virulence de Escherichia coli responsables de colonisation et d'infections au Centre
National de Greffe de Moelle Osseuse de Tunis
M. Safi, R. Baaboura, H. Ksouri, A. Touati, A. Ben Hassen
Service des laboratoires, Centre National de Greffe de Moelle Osseuse, Tunis, Tunisie
441 Dépistage des S. aureus sécréteurs de PVL en milieu hospitalier et communautaire
1
2-2
1
1
2
I. Zairi , H. Zribi , M. Zribi , A. Masmoudi , A. B Osman , C. Fendri
1
1
2
Microbiologie, Hôpital la Rabta Dermatologie, Hôpital la Rabta, Tunis, Tunisie
442 E. Coli O157 : identification incertaine et restreinte des E. coli shigatoxinogènes
M.F. Prère
Laboratoire de Bacteriologie -Hygiène, CHU Toulouse, Toulouse, France
443 Présence et organisation des gènes d'urovirulence chez les Escherichia coli responsables de pyélonéphrites
M. Tarchouna, A. Ferjani, M. Marzouk, J. Boukadida
Laboratoire de Microbiologie et Immunologie UR02SP13, CHU Farhat Hached, Sousse, Tunisie
83A
AFFICHE
09:00
16:00
HALL BORDEAUX
Poster
vendredi
Friday
3
décembre
December
INFECTIOLOGIE PÉDIATRIQUE
PAEDIATRIC INFECTIOLOGY
444 Impact de la vaccination anti-rotavirus sur les infections nosocomiales. Résultats de l'étude IVANHOE
3-1
2
2
3
3
3
2
2
2
A. Gagneur , E. Nowak , T. Lemaitre , J.F. Ségura , N. Delaperriere , L. Abalea , E. Poulhazan , L. Auzanneau , F. Morvan ,
4
3
5
C.H. Payan , N. Jay , E. Oger , Le Groupe d'investigateurs
1
3
2
3
4
5
Pédiatrie, CHUS, Sherbrooke, Canada INSERM CIC 0502 Pédiatrie Virology, Brest Pharmacologie, CHU, Rennes, France
445 Suivi épidémiologique des infections infantiles saisonnières à rotavirus dans un établissement de soins : Dix années
d'expérience au CHU d'Amiens
4
4
4
3
4
4
2
1
5
4
C.C. Adjidé , A.C. Devos , M. Grésanleux , C. Ségard , L. Trouillet , J. Merlin , D.D. Djeddi , J.C. Pautard , J.L. Schmit , O. Ganry
1
2
3
4
Service de Cardio-pneumologie pédiatrique Service de Pédiatrie médicale – Médecine de l'adolescent Service de virologie Unité
5
d'hygiène et épidémiologie hospitalière, service d'épidémiologie, hygiène et santé publique, CHU Service de pathologie infectieuse et
médecine du voyage, CLIN, CHU d’Amiens, Amiens, France
70
RICAI, 2010 – Paris, France
446 Évaluation en population générale des connaissances et de l'acceptabilité des parents vis-à-vis de la vaccination contre
l'hépatite B dans le cadre du remboursement d'InfanrixHexa®, en France. Etude PopCorn, premier temps de mesure (T1)
1
4
6
6
3
2
5
2
3
4
Pédiatrie, Libéral, Aix-les-Bains Pédiatrie, Hôpital Jean Verdier, Bondy GlaxoSmithKline, Marly-le-Roi PMI, Direction des Familles et
5
6
de la Petite Enfance INSERM Kappa Santé, Paris, France
447 Arthrite aiguë à Bordetella holmesii chez un adolescent
2
4
1
3
D. Moissenet , A. Mérens , G. Leverger , N. Guiso , H. Vu-Thien
1
2
2
3
Service d'Onco-Hématologie, Hôpital Armand Trousseau Service de Microbiologie, Hôpital Armand-Trousseau CNR de la coqueluche
4
et autres bordetelloses, Institut Pasteur, Paris Laboratoire de Biologie, Hôpital des Armées Bégin, Saint Mandé, France
448 Bilan épidémiologique des arthrites septiques de l'enfant sur 18 mois : apport de la détection de Kingella kingae par PCR en
temps réel
2
1
3
1
5
3
4
3
2
D. Moissenet , R. Vialle , C. Doit , A. Grand D'esnon , B. Ilharreborde , P. Bidet , M. Lorrot , E. Bingen , H. Vu-Thien , S. Bonacorsi
1
2
3
3
Service d'Orthopédie et de Chirurgie réparatrice de l'enfant Service de Microbiologie, Hôpital Armand-Trousseau Service de
4
5
Microbiologie Service de Pédiatrie Générale, Hôpital Robert Debré Service d'Orthopédie, Höpital Robert Debré, Paris, France
449 Antibioprophylaxie perpartum : comparaison des délais de réponse de deux milieux chromogènes et de la gélose au sang pour
la détection du streptocoque B dans les prélèvements vaginaux de femmes en fin de grossesse
2
1
2
2
2
D.M. Poisson , M.L. Evrard , J. Guinard , C. Freneaux , A. Guigon , L. Bret
1
2
2
Maternité (Louis Mesnard) Microbiologie, CHR, Orléans, France
450 Antibioprophylaxie perpartum : quel impact aurait, dans un CHR français, l'application des recommandations américaines pour
le dépistage du streptocoque B ?
1
2
1
2
2
D.M. Poisson , M.L. Evrard , M. Lanet , M.I. Vives , A. Ramos , L. Mesnard
1
2
2
Microbiologie (L. Bret-A. Guigon) Pôle Mère-Enfant (J. Bentata-I. Peteul), CHR, Orléans, France
451 Facteurs de risque de colonisation par K. pneumoniae BLSE en néonatalogie
R. Pougnet
4-5-6
1
, L. Di Costanzo , R. Garlantézec
4-5-6
2
3-5-6
, J.D. Giroux , J. Sizun
4
1
, S. Jourdain , D. Tande , B. Lejeune
1
2
4-5-6
, R. Baron
4
3
Département de Bactériologie-virologie et de Parasitologie-mycologie, CHU Cavale Blanche Néonatalogie Pôle Femme-Mère-Enfant,
4
5
CHU Morvan Santé Publique et Hygiène Hospitalière, CHU MORVAN F29200, Falculté de médecine et de sciences de la
6
santé Université Européenne de Bretagne, Brest, France
452 Production de biofilm et sensibilité aux antibiotiques des souches de staphylocoques à coagulase négative responsables de
bactériémies associées aux cathéters veineux centraux en réanimation néonatale
1
1
2
2
2
J.W. Decousser , S. Vanhaeren , C. Stoicka , F. Hassen , P. Boileau , F. Doucet-Populaire
1
2
1-3
3
Laboratoire de Bactériologie - Hygiène Service de Réanimation Néonatale, CHU Antoine Béclère, Clamart EA4065, Université Paris
Descartes, Paris, France
453 Infection à Vibrio cholerae non-O1/nonO-139 chez un enfant brûlé, après immersion dans une mare en Normandie
2
3
2
1
H. Vu-Thien , M.L. Quilici , D. Moissenet , M. Granados , P. Marsol
1
1
2
3
Centre de Traitement des Grands Brûlés, Hôpital Armand Trousseau Service de Bactériologie, Hôpital Armand-Trousseau CNR des
Vibrions et du Choléra, Institut Pasteur, Paris, France
RICAI, 2010 – Paris, France
71
Programme sessions d’affiches
Vendredi 3 décembre
5
F. Lert , F. Vié-Le-Sage , V. Dufour , S. Leproust , J. Martin , B. Téhard , G. Bréart , J. Gaudelus
1
Programme sessions d’affiches
Vendredi 3 décembre
84A
AFFICHE
09:00
16:00
HALL BORDEAUX
Poster
vendredi
Friday
3
décembre
December
INFECTIONS COMMUNAUTAIRES
COMMUNITY-ACQUIRED INFECTIONS
454 Investigations microbiologiques des encres de tatouage utilisées chez les tatoueurs professionnels
4
3-2
2
N. Kluger , P. Gomis , D. Terru , S. Godreuil
3-2-1
1
2
3
GEMI, UMR CNRS-IRD 2724, Centre IRD de Montpellier Département de Bactériologie-Virologie EA 4205 « Transmission,
4
Pathogenèse et Prévention de l'Infection par le VIH » Service de dermatologie, Hôpital Saint-Eloi, CHRU de Montpellier, Université de
Montpellier I, Montpellier, France
455 Évaluation des pratiques de l'antibiothérapie des pneumonies communautaires à pneumocoque dans un service de réanimation
2
3
2
2
1
A. Le Bris-Tomczak , J.P. Bedos , C. Billon , F. Samdjee , A. Le Monnier
1
2
3
Microbiologie Pharmacie Réanimation, Centre Hospitalier de Versailles, Le Chesnay, France
456 La brucellose humaine en zone endémique à l'ouest algérien
N.F. Tabet-Derraz, S. Bestaoui, F. Benlazar
Maladies Infectieuses, CHU Hassani AEK, Sidi-Bel-Abbès, Algérie
457 Aspects épidémiologiques, cliniques et évolutifs de 173 cas de leptospirose
M. Afiri, A. Amara-Khorba, D. Ait Kaid
CHU, Tizi-Ouzou, Algérie
458 Tuberculose cérébro-méningée à propos de 43 cas
1
1
1
F.Z. Aissat , K. Aknouche , A. Amrane , S. Khaled
1
2
2
Maladies Infectieuses Microbiologie, EHS El Kettar, Alger, Algérie
459 Évident mais oublié ! A propos de l'échec d'un traitement antituberculeux
1
1
3
1
2
M.D. Kitzis , N. El Helali , C. Bulteau , L. Gutmann , N. Engrand
1
2
3
Laboratoire de Microbiologie Clinique, Fondation Hôpital St Joseph Service de Réanimation Unité de Neurochirurgie Pédiatrique,
Fondation Ophtalmologique Adolphe de Rothschild, Paris, France
460 Ozène, vous avez dit ozène ?
1
2
5
3
3
4
1
L. Mendes Martins , M. Farny , S. Brisse , P.E. Fournier , D. Raoult , J.P. Mira , A. Le Coustumier
1
2
3
Service de biologie Service de pneumologie, Centre Hospitalier, Cahors Laboratoire de Microbiologie, CHU La Timone,
4
5
Marseille Département de biologie cellulaire, INSERM 567, variabilité de la réponse innée, CHU Cochin Centre d'Identification
Moléculaire des Bactéries, Institut Pasteur, Paris, France
85A
AFFICHE
Poster
HALL BORDEAUX
09:00
16:00
vendredi
Friday
3
décembre
December
INFECTIONS NOSOCOMIALES ET ASSOCIÉES AUX SOINS
HEALTHCARE-RELATED NOSOCOMIAL INFECTIONS
461 Morbi-mortalité des infections nosocomiales en infectiologie : épidémiologie descriptive d'une cohorte prospective
P.M. Roger, F. De Salvador, C. Pulcini, E. Bernard, E. Cua
Infectiologie, Centre Hospitalier Universitaire, Nice, France
72
RICAI, 2010 – Paris, France
462 Bactériémies sur cathéters à chambre implantable : bilan de 6 ans de surveillance aux hôpitaux du Leman
1
2
D. Fasquelle , J.Y. Dusseau , C. Cruypenninck
1
1
2
Programme sessions d’affiches
Vendredi 3 décembre
Biologie médicale Hygiène hospitalière, Hôpitaux du Leman, Thonon-les-Bains, France
463 Un mécanisme inhabituel de transmission nosocomiale de rougeole
2
5
2
1
5
3
6
4
3
H. Marini , G. Savoye , F. Lefebvre , F. Freymuth , S. Hervé , V. Lemée , C. Chapuzet , I. Rouget-Mejjad , C. Chefson-Girault ,
2
6
5
2
2
M.P. Tavolacci , I. Gueit , E. Lerebours , M. Merle , P. Czernichow
1
2
Centre National de Référence de la Rougeole et des Paramyxoviridae respiratoires humains, CHU de Caen, Caen Département
3
4
5
d'Epidémiologie et de Santé Publique Département de Microbiologie Médecine du Travail et Pathologie Professionnelle Service
6
d'Hépato-Gastro-Entérologie Service de Maladies Infectieuses et Tropicales, CHU - Hôpitaux de Rouen, Rouen, France
464 Les pneumopathies associées aux soins : étude prospective à l'Hôpital d'Instruction des Armées Sainte-Anne à Toulon entre
2008 et 2010
1
2
1
1
2
S. Pons , G. Lacroix , T. Gaillard , C. Darles , P. Goutorbe , P. Brisou
1
1
2
Fédérations des laboratoires Service de Réanimation, Hôpital d'Instruction des Armées Sainte Anne, Toulon, France
465 Infections respiratoires à Corynebacterium spp.
T. Nhan, G. Badiou, J.J. Parienti, I. Renouard, M. Auzou, R. Leclercq, V. Cattoir
CHU Côte de Nacre, Caen, France
466 Pseudo-épidémie d'infections broncho-pulmonaires à Pseudomonas putida
3
3
1
1
4
2
C. Neulier , N. Breton , B. Pangon , A. Le Monnier , M. Henry-Lagarrigue , C. Dujon , J. Merrer
1
2
3
3
4
Microbiologie Pneumologie Prévention du risque infectieux Réanimation Polyvalente, Centre Hospitalier de Versailles, Le Chesnay,
France
467 Épidémiologie des infections de site opératoire (ISO) sur prothèse totale de hanche (PTH) ou de genou (PTG) programmées de
re
1 intention et de reprise
A. Debreuve, S. Diallo, V. Vernet-Garnier, E. Dehoux, O. Bajolet
Services de Bactériologie-Virologie-Hygiène et d'Orthopédie-Traumatologie, CHU de Reims, Reims, France
468 Infection ostéo-articulaire sur matériel prothétique : première description à Lactococcus garvieae au CHU de Nantes
2
2
2
2
1
1
3
2
2
G. Aubin , P. Bémer , A. Guillouzouic , L. Crémet , S. Touchais , N. Fraquet , D. Boutoille , A. Reynaud , D. Lepelletier , S. Corvec
1
2
2
3
Service d'Orthopédie Service de Bactériologie-Hygiène Service de Maladies infectieuses et tropicales, CHU de Nantes, Nantes,
France
469 Investigation d'une épidémie de gastroentérites à norovirus dans un service de pneumologie
1
1
1
1
1
1
C. Couzigou , J.C. Nguyen , L. Perniceni , B. Vidal , N. El Helali , M.D. Kitzis , S. Salmeron
1
2
2
Equipe Opérationnelle d'Hygiène/Equipe Mobile de Microbiologie Clinique -Service de Microbiologie Service de Pneumologie, Groupe
Hospitalier Paris Saint-Joseph, Paris, France
470 Réévaluation de la prescription d'anti-infectieux dans les bactériémies et fongémies au Centre Hospitalier de Valenciennes
(CHV)
4
2
1
5
3
L. Aubailly , K. Hembert , D. Morchain , B. Lagraulet , X. Kyndt , C. Cattoen
1
2
3
4
4
5
Anesthésie-réanimation Infectiologie Médecine interne - Néphrologie Microbiologie Pharmacie, Centre hospitalier, Valenciennes,
France
471 Bacterial contamination of organ graft preservation solution and infection after transplantation
2-3
1
2-3
2-3
M. Sauget , S. Verdy , C. Slekovec , X. Bertrand , D. Talon
1
2
2-3
3
Coordination régionale des greffes Service d'Hygiène Hospitalière, CHU Besançon UMR 6249 Chrono-environnement, Université de
Franche-Comté, Besançon, France
RICAI, 2010 – Paris, France
73
472 Surveillance des bactériémies : un outil pour améliorer la qualité des prescriptions antibiotiques et pour la lutte contre les
infections nosocomiales
4
5
3
3
3
2
2
1
Programme sessions d’affiches
Vendredi 3 décembre
S. Nguyen , S. Dekeyser , C. Plane , B. Quesnel , M.C. Delabre , C. Ducrond , E. Beclin , F. Dufossez , D. Descamps
1
2
3
4
5
5-6
6
Département d'Information Médicale Equipe Opérationnelle d'Hygiène Gastro-Entérologie Infectiologie Laboratoire Président de
CLIN, CH Béthune, Béthune, France
473 Facteurs de risque et surcoût liés aux infections urinaires nosocomiales en maternité dans un CHRU
R. Pougnet
2-3-4
, R. Garlantezec
1
2-3-4
2
1
1
, S. Jourdain , G. Cholet , A. Moal , M. Collet
2
1-3-4
, B. Lejeune
2-3-4
3
4
obstétrique maternité Santé Publique et Hygiène Hospitalière, CHU Brest Faculté de médecine et sciences de la santé Université
européenne de Bretagne, Brest, France
474 Péritonite à pneumocoque secondaire à une infection neuro-méningée sur dérivation lombo-péritonéale du liquide céphalorachidien (LCR)
C. Chapuzet, M. Etienne, I. Gueit, F. Caron
Maladies infectieuses et tropicales, CHU Charles Nicolle, Rouen, France
475 Épidémies de gastro-entérite à norovirus en établissements de santé : recrudescence ou meilleur diagnostic
S. Ducki
Unité d'Hygiène - RIPIN, CHU Grenoble, La Tronche, France
476 Impact de l'organisation des campagnes de vaccination antigrippale du personnel hospitalier dans les hôpitaux de l'AP-HP
durant l'hiver 2009-2010
1
1
2
1
E. Nguyen , C. Monteil , E. Causse , E. Maupu , S. Fournier
1
1
2
Direction de la Politique Médicale Service central de santé au travail, Assistance Publique-Hôpitaux de Paris, Paris, France
477 Évaluation de la politique générale de la maîtrise de la transmission croisée dans les établissements de l'inter région Ouest
2
2
1
1
2
H. Sénéchal , N. Garreau , M. Eveillard , M.L. Joly Guillou , P. Jarno , M. Aupée
1
2
2
Microbiologie, CHU Angers, Angers CCLIN Ouest, CHU Rennes, Rennes, France
478 Intérêt de l'externalisation des examens de bactériologie pour la surveillance des bactéries multirésistantes (BMR) dans un
centre de rééducation
3
3
2
1
1-2
J.P. Astruc , I. Banaigs , Y. Berrouanne , F. Girard-Pipau , T. Fosse
1
2
3
Bactériologie Hygiène Hospitalière, CHU Nice, Nice Rééducation, Centre HélioMarin, Vallauris, France
479 Résistance et hétérorésistance à la vancomycine chez les souches de Staphylococcus capitis responsables de sepsis tardif en
réanimation néonatale
1-3
1
1
2
3
3
1
1-3
J.P. Rasigade , C. Tellini , O. Raulin , J.C. Picaud , J. Etienne , F. Vandenesch , S. Tigaud , F. Laurent
1
2
Laboratoire de Bactériologie Service de Néonatologie et Réanimation Néonatale - Groupement Hospitalier Nord, Hospices Civils de
3
Lyon Centre National de Référence des Staphylocoques - INSERM U851, Université Lyon-Est, Lyon, France
480 Bilan d'une détection précoce nasale et cutanée de SARM par PCR temps réel dans les services de chirurgie cardiaque,
orthopédique et vasculaire du Groupe Hospitalier Paris Saint-Joseph (sous groupe de l'étude multicentrique européenne 9 pays
50 hôpitaux MOSAR WP4)
2
1
1
1
1
1
1
1
J. Fournier , C. Couzigou , A. Chalfine , B. Vidal , C. Gillard , L. Perniceni , A.L. Cornille , S. Vancraeynest , J.C. Nguyen Van
1
2
2
Equipe Opérationnelle d'Hygiène Laboratoire de Microbiologie Médicale, Groupe Hospitalier Paris Saint-Joseph, Paris, France
481 Colonisations/infections nosocomiales à Stenotrophomonas maltophilia en réanimation néonatale : enquête autour de trois cas
3
3
3
3
3
2
1
4
2
3
C. Plassart , J. Merlin , M.P. Hirsch , L. Trouillet , B. Tur , M. Biendo , G. Krim , M. Lefèvre , H. Mammeri , O. Ganry , C.C. Adjidé
1
2
3
3
Médecine Néonatale, Réanimation Pédiatrique Polyvalente Service de Bactériologie Unité d'Hygiène et d'Epidémiologie Hospitalière,
4
Service d'Epidémiologie, Hygiène et Santé Publique, CHU, Amiens Service de Biochimie, Microbiologie et Prélèvements, CH Laennec,
Creil, France
74
RICAI, 2010 – Paris, France
482 Premier cas d'infection associée aux soins à Staphylococcus aureus méti-sensible (SASM) positif à la leucocidine de PantonValentine (Pvl) observé chez un personnel de laboratoire
Programme sessions d’affiches
Vendredi 3 décembre
J.C. Navarrot, P. Leroy, P. Dubrous, B. Soullié, J.L. Koeck
Fédération de Biologie clinique, HIA Robert Piqué, Villenave d'Ornon, France
483 Intérêt du dépistage de Pseudomonas aeruginosa dans les services de réanimation
1-2
1-2
1-2
1-2
C. Slekovec , P. Cholley , M. Thouverez , X. Bertrand , D. Talon
1
1-2
2
Service d'Hygiène Hospitalière, CHU Besançon UMR 6249 Chrono-environnement, Université de Franche-Comté, Besançon, France
484 Prévention du portage de Staphylococcus aureus résistant à la méticilline (SARM) chez les professionnels de santé au CHU
de Cocody
4-5
1
1
2
3
4
G.C. Akoua-Koffi , C. Ndoumbé , B. Acho , E. Aka-Dangui , Y. Brouh , M. Dosso
1
2
3
4
Service d’hygiène hospitalière Service de Pneumo-Phtisiologie Service de Réanimation, CHU de Cocody Département de
5
Bactériologie-Virologie, Institut Pasteur, Abidjan Service de Bactériologie-Virologie, UFR Sciences Medicales, Bouaké, Côte d'Ivoire
485 Comparaison des performances du test Xpert C. difficile (Cepheid), du test immuno-enzymatique X/pect ToxineA/B (REMELOXOID) et de la culture pour la détection de C. difficile dans les selles
P. Laudat, J. Aaffane, L. Chaubron, C. Jouannet
Microbiologie, Laboratoire Arnaud, Tours, France
486 Daptomycine (DAP) dans le traitement de la bactériémie : expérience clinique en Europe
6
7
8
10
5
9
1
2
11
F. Camou , B. Mourvillier , P. Ichaï , A. Galloway , B. Galvan-Guijo , A. Gonzalez-Ruiz , A. Rogriguez , B. Almirante , T. Lejko-Zupanc ,
4
3
12
12
V.J. Gonzalez-Ramallo , I. Lampreabe Gaztelu , M. Heep , H.J. Thurston , R.L. Chaves
1
2
12
3
4
Hospital Universitario Joan XXIII Hospital Universitario Vall d'Hebron, Barcelone De Cruces Hospital, Bizcaia Gregorio Marañon
5
6
7
8
Hospital La Paz Hospital, Madrid, Espagne Hôpital St André, Bordeaux CHU Bichat, Paris Hôpital Paul Brousse, Villejuif,
9
10
11
France Darent Valley Hospital, Kent Royal Victoria Infirmary, Newcastle Upon Tyne, Royaume-Uni University Medical Centre
12
Ljubljana, Ljubljana, Slovénie Novartis Pharma AG, Bâle, Suisse
487 Facteurs de risque d'acquisition et de mortalité des souches d'Escherichia coli productrices de CTX-M-15 et appartenant au
clone O25b:H4-ST131
3
2
4
3
2-1
G. Mayoral , L. Vidal , C. Combescure , E. Lecaillon , A. Sotto , J.P. Lavigne
1
2
2
3
Service des maladies infectieuses et tropicales, CHU Caremeau Espri 26, INSERM, Nîmes Service de Biologie Polyvalente, CHG
4
Saint-Jean, Perpignan, France Département d'épidémiologie clinique, CHU Genève, Genève, Suisse
488 Évolution entre 2007 et 2009 de la résistance de Pseudomonas aeruginosa à la ciprofloxacine en fonction de la consommation
des fluoroquinolones au CHU d'Angers
1
2
1
2
1
1
1
M. Kempf , F. Moal , L. Wagner , M.A. Clerc , J.P. Kowalczyk , M. Eveillard , M.L. Joly-Guillou
1
2
Laboratoire de Bactériologie Hygiène Pharmacie Centrale, CHU Angers, Angers, France
489 JNI 2010 : dépistage du portage nasal de Staphylococcus aureus chez les infectiologues
S. Alfandari, D. Gaudin, R. Gauzit, C. Rabaud, J.P. Stahl
SPILF, Paris, France
490 Infection bactérienne transmise par transfusion (IBTT) à Psychrobacter arenosus : premier cas décrit
1
1
2
1
1
1
1
6
4
5
3
2
C. Recule , B. Gestin , M. Maurin , I. Pelloux , J. Del Bano , S. Boisset , M.R. Mallaret , B. Lafeuillade , P. Pouzol , B. Pegourié ,
J.Y. Cahn , J. Croizé
1
2
3
4
Laboratoire de Bactériologie Service d'Oncologie Unité d'hémovigilance et de sécurité transfusionnelle Unité d'hygiène, CHU
5
6
Grenoble EFS Grenoble, Grenoble Laboratoire de Bactériologie, CHU Lyon, Lyon, France
RICAI, 2010 – Paris, France
75
491 Évaluation de la qualité de la désinfection des endoscopes digestifs non autoclavables
V. Dobremez , J. Shum , M.R. Mallaret , M.P. Brenier-Pinchart , P.h. Bichard , J. Croizé
1
1
4
4
4
2
3
3
2
4
Programme sessions d’affiches
Vendredi 3 décembre
Laboratoire de Bactériologie Microbiovigilance Laboratoire de Parasitologie Mycologie Unité d'Endoscopie Digestive Unité d'Hygiène
Hospitalière, Chu Grenoble, France
492 Place du Pseudomonas aeruginosa dans les infections hospitalières et analyse des cas de résistance aux antibiotiques au CHU
Tizi-Ouzou (Algérie)
D. Haouchine, F. Younes, Y. Chennafi, N. Achir, M. Chergou, A. Ait-Ameur
Microbiologie, Hopital Nedir Mohamed, Tizi-Ouzou, Algérie
493 Pseudomonas aeruginosa multirésistants : quelles solutions ?
A. Dinh, J. Salomon, J.P. Bru, L. Bernard
Maladies Infectieuses, CHU R. Poincaré, Garches, France
86A
AFFICHE
09:00
16:00
HALL BORDEAUX
Poster
vendredi
Friday
3
décembre
December
RÉSISTANCE AUX ANTIBIOTIQUES : BÊTA-LACTAMASES ET FLUOROQUINOLONES
ANTIBIOTIC RESISTANCE: BETA-LACTAMASES AND FLUROQUINOLONES
494 Influence of a cephalosporin resistance plasmid on the adhesion properties and biofilm formation in E.coli
4
3
2
1
4
4
S. Oufrid , E. Mliji , H. Latrache , M. Mabrouki , F. El Otmani , M. Talmi , M. Timinouni
1
3
2
Team of industrial engineering. Faculty of Science and Technology Team of research: Microbiology and biochemistry applied to
3
agroalimentary, environment and health. Faculty of Science and Technology, Beni Mellal Laboratory of Molecular Bacteriology, Pasteur
4
Institute, Casablanca Department of Biology. Faculty of Science, University Chouaib Doukkali, El Jadida, Maroc
495 Expérimentation d'un transfert automatisé des données de laboratoires de biologie médicale de ville à des fins de surveillance
épidémiologique, réseau Labville, InVS, 2005 - 2009
S. Maugat, S. Georges, J. Nicolau, H. Aubry-Damon, B. Coignard
InVS, Saint Maurice, France
496 Acinetobacter baumannii : pouvoir pathogène et sensibilité aux antibiotiques dans le CHU de Monastir
S. Berriri, Y. Kaadri, H. Ben Abdallah, M. Azlouk, S. Noomen, M. Mastouri
Laboratoire de Microbiologie, CHU Fattouma Bourguiba de Monastir, Monastir, Tunisie
497 Bactéries multi-résistantes en milieu communautaire
3
2
2
1
2
3
2
A. Pages , V. Dubois , M. Pontet , D. Boraud , C. Andre , J.P. Joseph , C. Quentin
1
2
3
EXALAB CNRS-UMR 5234 Département de Médecine Générale, Université de Bordeaux 2, Bordeaux, France
498 Évolution de la sensibilité aux antibiotiques de Escherichia coli, Klebsiella pneumoniae, Pseudomonas aeruginosa et
Acinetobacter baumannii dans un CHU de Beyrouth entre 2005 et 2009
E. Hamouche
Laboratoire de Microbiologie, Université Saint-Joseph, Hôtel-Dieu de France, Beyrouth, Liban
499 Prevalence and diversity of qnr genes among Enterobacteriaceae isolates in a children hospital in Tunisia
3
3-2
3
3
N.H. Jlili , S. Rejiba , H. Smaoui , A. Kechrid , E. Cambau
1
1
2
3
EA3964, Faculté de Médecine Paris Diderot, Paris, France Département des Sciences Biologiques, Faculté des Sciences Laboratoire
de Microbiologie, Hôpital d'Enfants, Tunis, Tunisie
76
RICAI, 2010 – Paris, France
500 Analyse de la multirésistance plasmidique chez des souches communautaires d'Escherichia coli uropathogènes collectées
dans la ville d'El Jadida (Maroc)
2
2
1
1
2
Laboratoire de Bactériologie Moléculaire, Institut Pasteur du Maroc, Casablanca Département de Biologie, Université Chouaib Doukkali,
El Jadida, Maroc
501 Résistance plasmidique aux quinolones chez Citrobacter freundii productrices de ß-lactamases à spectre étendu
3-1
2
2
2
3
1
L. Jamali , F. Ellakhdi , K. Zerouali , N. El Mdaghri , M. Bouchakour , S. Nadifi , M. Timinouni
1
3
2
Laboratoire de Génétique Médicale, Faculté de Médecine et de Pharmacie de Casablanca Laboratoire de Microbiologie, Hôpital Ibn
3
Rochd de Casablanca Laboratoire de Bactériologie Moléculaire, Institut Pasteur du Maroc, Casablanca, Maroc
502 Plasmid-mediated quinolones resistance déterminants in Escherichia coli strains isolated in community setting
4-2
4-1
4
3
3
2
L. Jamali , F. Bourjilate , B. Bouchrif , N. Dersi , H. Amarouch , S. Nadifi , M. Timinouni
1
4
2
Laboratory of Microbiology, Faculty of Science Ain Chock Laboratory of Medicale Genetics, Medicale College of
3
4
Casablanca Laboratory of Medicale Microbiology Laboratory of Molecular Bacteriology, Pasteur Institute of Morocco, Casablanca,
Maroc
503 Caractérisation moléculaire de la résistance plasmidique aux quinolones chez des souches uropathogènes d'Escherichia coli
collectées à l'hôpital universitaire Charles Nicolle de Tunis
2
1
1
1
S. Ferjani , V. Dubois , C. Arpin , C. Quentin , S. Ben Rejeb
2
1
2
CNRS-UMR 5234, Université de Bordeaux 2, Bordeaux, France Laboratoire Résistance aux Antimicrobiens, Faculté de Médecine de
Tunis, Tunis, Tunisie
504 Characterization of sulphonamide resistance genes and class 1 integron gene cassettes in extended spectrum â-lactamases
(ESBLs) producing Enterobacteriaceae isolates from different hospitals in Antananarivo, Madagascar
3-2
3
3
3
2
H.C. Rakotonirina , F. Randrianirina , E. Ratsima , V. Richard , G. Arlet , A. Talarmin
1
1
2
Institut Pasteur Guadeloupe, Guadeloupe Laboratoire de bactériologie, Faculté de Médecine Pierre et Marie Curie, site Saint-Antoine,
3
Paris, France Institut Pasteur Madagascar, Antananarivo, Madagascar
505 Prévalence des réplicons FII-like et des systémes d'addiction dans une collection de souches de Klebsiella pneumoniae
productrices de ß-lactamases variées
D. Decré, S. Heutebise, D. Geneste, C. Dallene, C. Verdet, N. Kassis-Chikhani, J. Heysch, J.C. Petit, G. Arlet
Bactériologie, ER8, Faculté de Médecine Saint-Antoine, UPMC, Paris, France
506 ESBL-producing Proteus mirabilis isolates: a 3-year period misidentified clonal outbreak in a French Physical Medicine
Department
1-3
1
2
1
2
L. Crémet , P. Bémer , J. Rome , J. Marraillac , B. Perrouin-Verbe , S. Corvec
1
1-3
2
3
Service de Bactériologie-Hygiène Service de Médecine physique et réadaptation neurologique, CHU de Nantes EA3826
Thérapeutiques cliniques et expérimentales des infections, UFR de Médecine, Université de Nantes, Nantes, France
507 Épidémiologie et caractérisation moléculaire de souches de Klebsiella pneumoniae résistantes aux céphalosporines de 3
e
génération, hors BLSE, isolées entre 2007 et 2009, au CHU de Nantes
1
2
1
1
1-2
M. Illiaquer , N. Caroff , P. Bémer , M.E. Juvin , A. Reynaud , S. Corvec
1
1-2
2
Service de Bactériologie-Hygiène, CHU de Nantes EA3826 Thérapeutiques cliniques et expérimentales des infections, UFR de
Médecine, Université de Nantes, Nantes, France
508 Prévalence des souches productrices de céphalosporinases plasmidiques chez les entérobactéries des groupes 1 et 2 en
France en 2009
1
2
5-3
4-3
1
2-3
C. Verdet , S. Laouira , A. Mérens , A. Vachée , G. Arlet , J. Robert , Pour l'Onerba
1
3
2
Bactériologie, CHU Tenon - APHP Bactériologie-Hygiène, Faculté de Médecine Pierre et Marie Curie - Site Pitié3
4
Salpêtrière Observatoire National de l'Epidémiologie de la Résistance Bactérienne aux Antibiotiques, Paris Laboratoire de Biologie,
5
CH de Roubaix, Roubaix Microbiologie-Hygiène, HIA Bégin, Saint-Mandé, France
RICAI, 2010 – Paris, France
77
Programme sessions d’affiches
Vendredi 3 décembre
2-1
F. Haouzane , F. El Otmani , M. Talmi , M. Timinouni
509 Fréquence et diversité des mutants de Escherichia coli hyperproducteurs de céphalosporinase AmpC sélectionnés in vitro
1-2
2
2
1-2
1-2
1-2
A. Guillouzouic , N. Caroff , S. Dauvergne , L. Crémet , A. Reynaud , D. Lepelletier , S. Corvec
1
1-2
2
Programme sessions d’affiches
Vendredi 3 décembre
Service de Bactériologie-Hygiène, CHU de Nantes EA3826 Thérapeutiques cliniques et expérimentales des infections, Université de
Nantes, Nantes, France
510 Céphalosporinases plasmidiques chez des souches de Escherichia coli non productrices de BLSE : la face émergée de
l'iceberg !
1
1-2
E. Blondel , J.L. Pons , S. Boyer
1
1-2
2
Bactériologie, CHU EA2656, IHURBM, Université, Rouen, France
511 Comparaison des caractéristiques microbiologiques d'isolats cliniques de Klebsiella oxytoca sauvages ou hyperproduisant
l'enzyme OXY
1-2
1-2
1-2
1
1-2
1-2
S. Corvec , L. Crémet , A. Guillouzouic , O. Beaudoux , A. Reynaud , D. Lepelletier , N. Caroff
1
2
2
Service de Bactériologie-Hygiène, CHU de Nantes EA3826 Thérapeutiques cliniques et expérimentales des infections, UFR de
Médecine, Université de Nantes, Nantes, France
512 ß-lactamases à spectre élargi et carbapénèmases chez Pseudomonas aeruginosa : bilan 2006-2010 du CNR
B. Dehecq, P. Cholley, D. Hocquet, D. Fournier, K. Jeannot, X. Bertrand, P. Plésiat
Laboratoire associé, CHU, CNR "Résistance aux antibiotiques", Besançon, France
513 Épidémie de Klebsiella pneumoniae exprimant la carbapénèmase OXA-48 en Ile-de-France
1
3
1
1
2
G. Cuzon , J. Ouanich , T. Naas , H. Ahmed Zaid , A. Montefiore , P. Nordmann
1
1
2
3
Service de Bactériologie-Virologie, CHU de Bicêtre, Le Kremlin-Bicêtre Service d'Anesthésie-Réanimation Service de Microbiologie-
Hygiène, CHI de Villeneuve-St-Georges, Villeneuve-St-Georges, France
514 Spread of carbapenemases in enterobacterial strains from Italy
2
1
2-1
1
2-1
I. Frasson , C. Bergo , G. Palu , A. Cavallaro , S.N. Richter
1
2
Microbiology and Virology Unit, Azienda Ospedaliera of Padova Departement of Histology, Microbiology and Medical Biotechnologies,
University of Padova, Padova, Italie
515 Two sequential outbreaks caused by carbapenem-resistant Acinetobacter baumannii isolates producing OXA-58 or OXA-72
oxacillinase in an intensive care unit in France
1
1
2-3
1
1
2-3
G. Barnaud , N. Zihoune , J.D. Ricard , M.C. Hippeaux , M. Eveillard , D. Dreyfuss , C. Branger
1
1-3
2
3
Service de Microbiologie-Hygiène Service de Réanimation Médicale, CHU Louis-Mourier, APHP, Colombes INSERM U722, Université
Paris VII Denis Diderot, Paris, France
516 Etude des mécanismes génétiques de résistance aux fluoroquinolones chez les bactéries du genre Francisella
1
1-2
3
3
2
1-2
V. Sutera , B. Gestin , E. Valade , F. Thibault , D. Schneider , M. Maurin
1
2
3
Laboratoire de Bactériologie, CHU de Grenoble LAPM, CNRS UMR 5163, Université Joseph Fourier, Grenoble Laboratoire de
bactériologie/UMR-MD1, Institut de Recherche Biomédicale des Armées / CRSSA, La Tronche, France
517 Dissemination of OXA-23 producing Acinetobacter baumannii in a University hospital in Tunisia
2
2
1
2
2
3
1
1
H. Chihi , H. Lahlaoui , E. Miro , A. Bourouis , S. Mahrouki , M. Ben Moussa , P. Coll , F. Navarro , O. Bel Hadj
1
2
2
3
HÖpital San Pau i San Creu, Barcelone, Espagne Faculté des Sciences Service de Bactériologie, Hôpital Militaire, Tunis, Tunisie
518 Imipenem resistance in Klebsiella pneumoniae is associated to a plasmid-mediated AmpC β-lactamase and the loss of an outer
membrane protein
2-1
2
2
2
2
2
1
S. Dahmen , D. Bettaieb , H. Lahlaoui , K. Charfi , W. Mansour , N. Boujaafar , G. Arlet , O. Bouallègue-Godet
1
2
2
Laboratoire de Bactériologie, Faculté de Médecine Pierre et Marie Curie, Paris, France Laboratoire de Microbiologie, CHU Sahloul,
Sousse, Tunisie
78
RICAI, 2010 – Paris, France
Friday
3
09:00
16:00
décembre
December
87A
AFFICHE
HALL BORDEAUX
Poster
SURVEILLANCE : PNEUMOCOQUE ET AUTRES BACTÉRIES
MONITORING OF PNEUMOCOCCUS AND OTHER BACTERIA
519 Evidence of a clonal expansion of Streptococcus pneumoniae serotype 19A in adults as in children in Paris area assessed by
®
the Diversilab System
3
3
3
3
1
2
O. Hurmic , N. Grall , M. Al Nakib , C. Poyart , M.C. Ploy , E. Varon , J. Raymond
1
3
2
3
Bactériologie, CHU Limoges, Limoges HEGP, Centre National de Reference des pneumocoques Bactériologie, Université Paris
Descartes, Hôpital Cochin, Paris, France
520 Étude phénotypique et moléculaire de la résistance aux fluoroquinolones chez Streptococcus pneumoniae
2
2
2
2
1
2
M.E. Cariou , A. Cady , A. Gaschet , P. Gautier , D. Tande , P.Y. Donnio , ORP Bretagne
1
2
Laboratoire de Microbiologie, CHU Brest, Brest Laboratoire de Bactériologie-Virologie-Hygiène hospitalière, CHU Pontchaillou, Rennes,
France
521 Observatoire Régional du Pneumocoque en région Centre : évolution de la résistance aux antibiotiques en 2009
12
15
3
10
1
9
4
6
13
E. Haguenoer , P. Amirault , M.N. Bachelier , L. Bret , B. Cattier , C. Chandesris , V. Chieux , G. Courouble , A.S. Domelier ,
8
11
2
5
14
13
7
12
J.L. Graveron , P. Harriau , C. Hombrouk-Alet , M.J. Kourta , P. Laudat , M.F. Lartigue , A. Secher , A. Goudeau , P. Lanotte
1
2
3
12
4
Laboratoire, CH Robert Debré, Amboise Laboratoire, CH de Blois, Blois Laboratoire, CH Jacques Coeur, Bourges Laboratoire,
5
6
7
CH Fontenoy, Chartres Laboratoire, CH de Chateaudun, Chateaudun LABM Lescaroux, Chateauroux Laboratoire, CH Jousselin,
8
9
10
Dreux LABM Graveron, Fleury-Les-Aubrais Laboratoire, CH de Montargis, Montargis Laboratoire de Microbiologie, CHR d'Orléans,
11
12
13
Orléans LABM, Saint Amand Montrond Bacteriologie-Virologie, Hopital Bretonneau-CHRU de Tours Laboratoire de Bactériologie14
15
Hygiène hospitalière, Hôpital Trousseau- CHRU de Tours LABM Arnaud, Tours Laboratoire, CH de Vierzon, Vierzon, France
522 Résistance aux antibiotiques et sérotypie du pneumocoque de 1995 à 2009 dans l'Observatoire Régional du Pneumocoque
Provence (ORPP)
1
1
1
2
15
11
2
7
4
6
N. Brieu , O. Bellon , E. Lagier , T. Bensaid , P. Brisou , P. Brunet , S. Camiade , N. Degand , M.C. De Barbentane , F. Duluc ,
2
15
14
2
4
10
11
2
15
5
J.M. Ferryn , E. Garnotel , G. Imbert , M.F. Lacombe , H. Lefrand , A. Marabet , A. Michel , L. Monnier , M. Morillon , C. Payen ,
8
13
14
9
3
12
3
2
A. Raout , P. Rousselier , D. Sansot , J.M. Schneider , P. Stolidi , A. Toro , L. Villeneuve , L. Zangoli , H. Chardon
1
2
3
1
4
5
CH pays d'aix, Aix-En-Provence LABM, Aix-En-Provence, Marseille, manosque CH Aubagne, Aubagne CH Avignon, Avignon CH
6
7
8
9
10
Brignoles, Brignoles CH Cavaillon, Cavaillon H. René de Sabran, Giens CH Hyères, Hyères CH La ciotat, La Ciotat Clinique
11
12
13
14
15
Clairval H. St Joseph, Marseille CH Martigues, Martigues CH Salon de Provence, Salon De Provence CH Toulon, Toulon Hopital
inter-armée, Toulon, Marseille, France
523 Observatoire Régional du Pneumocoque en Lorraine : résultats 2009
4
7
15
2
3
5
6
12
13
14
V. Faul , E. Deville , P. Mathieu , M. Charras , D. Christmann , J. Puyhardy , M.C. Moulhade , M.P. Fos , C. Penn , M. Ursche ,
1
9
10
10
11
C. Perrin , B. Duchaine , M. Foca , D. Deligne , G. Michel , T. Hadou
1
8
2
3
Laboratoire, Centre Hospitalier Jean Monnet, Epinal Laboratoire, Hôpital Marie-Madeleine, Forbach Laboratoire, Hôpital Alpha Santé,
4
5
6
7
Hayange Laboratoire Carnot-Saint Rémy, Lunéville Laboratoire, HIA Legouest Laboratoire, Hôpital Belle-Isle, Metz Laboratoire,
8
9
10
Hôpital Hôtel-Dieu, Mont St Martin Laboratoire de bactériologie,, CHU de Nancy, Nancy Neufchâteau Laboratoire, Centre Hospitalier,
11
12
13
Remiremont Laboratoire, Centre Hospitalier St Charles, Saint Dié Laboratoire, Centre Hospitalier, Sarrebourg Laboratoire, Centre
14
15
Hospitalier, St Avold Laboratoire, Hôpital Bel-air, Thionville Laboratoire, Centre Hospitalier, Verdun, France
524 Évolution de la résistance du pneumocoque aux antibiotiques en 2009 en Limousin. Résultats de l'Observatoire Régional du
Pneumocoque
8
10
8
12
11
3
13
5
8
9
C. Grelaud , C. Aupetit , O. Barraud , F. Celerier , D. Chagnaud , P. Chambon , F. Colas , J. Darreye , F. Garnier , P.Y. Guillot ,
8
7
9
8
10
4
14
1
2
15
N. Hidri , I. Lacherade , C. Lemaire , C. Martin , T. Menard , D. Merino , D. Pressac , C. Rebeyrotte , A. Sommabere , M. Trazit ,
6
8
8
V. Vialette , F. Denis , M.C. Ploy
1
2
3
4
5
CH Bourganeuf, Bourganeuf CH Brive LABM Leymarie-Labro-Chambon, Brive LABM Merino-Bioreze, Brive La Gaillarde Les
6
7
8
9
laboratoires associés, Couzeix CH Gueret LABM Gueret, Gueret Bactériologie-Virologie-Hygiène, CHU Dupuytren LABM
10
11
12
13
Astralab LABM Biolyss, Limoges LABM Saint Junien, Saint Junien LABM Saint Yrieix, Saint Yrieix LABM Saint Yrieix la Perche,
14
15
Saint Yrieix La Perche CH Tulle, Tulle LABM Ussel, Ussel, France
RICAI, 2010 – Paris, France
79
Programme sessions d’affiches
Vendredi 3 décembre
vendredi
525 Résultats 2009 de l'Observatoire Régional du Pneumocoque Alsace : stabilité de la sensibilité de Streptococcus pneumoniae
aux bêta-lactamines
8
8
9
9
1
3
6
11
7
1
11
Programme sessions d’affiches
Vendredi 3 décembre
A.R. Peluso , G. Camdessoucens-Miehé , P. Barrand , A. Boulenc , D. De Briel , J.M. Delarbre , J.L. Flipo , I. Grawey , T. Gueudet ,
2
9
7
5
11
7
5
6
10
4
A. Heidt , V. Herzig , F. Jehl , C. Lemble , I. Mahoudeau , V. Murbach , P. Pierrot , C. Rieder , M. Soller , F. Tytgat , A. Gravet
1
2
3
4
8
7
CH Colmar CH Haguenau CH Mulhouse CH Saverne CH Sélestat CH Wissembourg Laboratoire de Bactériologie, CHRU de
8
9
10
Strasbourg Centre Coordinateur ORP Alsace - Laboratoire de Microbiologie, Hôpital Emile Muller - Mulhouse LABM Colmar LABM
11
Mulhouse LABM Strasbourg, France
526 Activité in vitro des antibiotiques vis-a-vis de souches de Streptococcus pneumoniae (SP) isolées au cours d'infections
respiratoires chez l'adulte en France métropolitaine en 2009/2010 : analyses globale et régionale
H.B. Drugeon, A. Michaud-Nerard et le Réseau de Laboratoires Participants
Faculté de Médecine, Nantes, France
527 Observatoire Régional du Pneumocoque en région Pays de la Loire : résistance de Streptococcus pneumoniae (Sp) aux
antibiotiques en 2009
2-1
2-1
2
2
2
2
2
2
2
2
M. Kempf , F. Kowalczyk , P. Andorin , E. Bichier , G. Bonnaudet , G. Chambreuil , G. Cheviet , J.Y. Darreau , D. Jan , E. Jaouen ,
2
2
2
2
2
2
2
2
2
2-1
M.E. Juvin , R. Keddouci , M. Langeard , C. Le Brun , J.Y. Le Reste , B. Lureau , E. Mir , M. Mozas , C. Varache , M. Eveillard ,
2-1
M.L. Joly-Guillou
1
2
Laboratoire de Bactériologie - Centre coordinateur, CHU Angers Observatoire Régional du Pneumocoque (ORP) Pays de la Loire, Pays
de la Loire, Angers, France
528 Évolution de la résistance aux antibiotiques de Streptococcus pneumoniae en Champagne-Ardenne de 2001 à 2009
6
6
6
6
6
3
2
1
8
7
V. Vernet-Garnier , J. Madoux , L. Brasme , T. Guillard , V. Duval , C. Alba , C. Auvray , I. Baudinat , P. Bineau , J.M. Garnier ,
4
5
9
C. Lafaurie , D. Simeon , M. Thouvenin , C. De Champs
1
6
2
3
4
5
Biologie, Chalons En Champagne Bactériologie, Charleville-Mézières Et Sedan Biologie, Chaumont Biologie, Epernay Biologie,
6
7
8
9
CH, Langres Bactériologie, CHU Robert Debré Bactériologie, LABM Gillard, Reims Biologie, Saint Dizier Microbiologie, CH, Troyes,
France
529 Évolution de la résistance aux antibiotiques de Streptococcus pneumoniae (Sp) en Ile-de-France Est entre 2001 et 2009
1
1
3
2
M.C. Demachy , F. Faibis , E. Varon , Groupe des Microbiologistes de l'ORP Ile-de-France Est
1
2
3
Microbiologie, CH ORP IDF-EST, Meaux CNR des pneumocoques, HEGP, Paris, France
530 Poursuite de la diminution de la résistance aux antibiotiques de Streptococcus pneumoniae, résultats 2009 des Observatoires
Régionaux du Pneumocoque (ORP)
1-2
2
2
2
2
2
2
2
2
2
2
M. Kempf , R. Baraduc , H. Bonnabau , M. Brun , C. Burucoa , H. Chardon , J. Croizé , D. Demachy , P. Dupont , T. Fosse , L. Gibel ,
2
2
2
2
2
2
2
2
2
2
B. Grignon , T. Hadou , F. Hamdad , J.L. Koeck , P. Lanotte , A. Péchinot , J. Raymond , A. Ros , M. Roussel-Delvallez , C. Segonds ,
2
2
2
2
5
4
4
2
B. Soullié , D. Tandé , M. Vergnaud , V. Vernet-Garnier , A. Lepoutre , L. Gutmann , E. Varon , M.C. Ploy , A. Gravet
1
2
2-3
3
Laboratoire de Bactériologie, CHRU Angers Observatoires Régionaux du Pneumocoque, Limoges Laboratoire de Microbiologie,
4
5
Hôpital Emile Muller, Mulhouse CRNP, Paris InVS, Saint Maurice, France
531 Évolution des espèces bactériennes du genre Bordetella en fonction du type de vaccin coquelucheux et de la stratégie
vaccinale
S. Guillot, D. Brun, V. Bouchez, G. Dore, N. Hegerle, E. Njamkepo, A.S. Paris, N. Guiso
Unité PTMMH, CNRS URA 3012, Centre National de Référence de la coqueluche et autres bordetelloses, Institut Pasteur, Paris, France
532 Epidemiology of group A streptococcal invasives infections: Report from the French National center for Streptococci (CNRStrep) (2006 -2010)
1-2-3
C. Plainvert
1-2
1-2
1-2
1
1-2-3
, A. Doloy , A. Ergani , G. Collobert , G. Touak , C. Poyart
, A. Bouvet
1-2-3
, et l'ensemble des correspondants du
1
CNR-Strep
1
2
3
Centre National de Référence des Streptocoques Groupe Hospitalier Broca-Cochin-Hôtel Dieu, APHP Université Paris Descartes,
Paris, France
80
RICAI, 2010 – Paris, France
533 Épidémiologie des infections invasives à streptocoque du groupe B (SGB) entre 2006 et 2009 en France. Bilan d'activité du
Centre National de Référence des Streptocoques (CNR-Strep)
1-3-5
1-5
, M. Al Nakib , M. Longo
et Correspondants CNR-Strep
1-3-5
1
2
2
1-5
4
, A. Billloet , P. Bidet , E. Bingen , J. Raymond , P. Trieu-Cuot , C. Poyart
1-3-5-4
,
1
1
2
3
Bactériologie, APHP, CNR-STREP Bactériologie, Laboratoire associé CNR-STREP, APHP, Hôpital Robert Debré Barrières et
4
Pathogènes, INSERM 1016 Unité de biologie des bactéries pathogènes à Gram positif, laboratoire associé CNR-STREP, Institut
5
Pasteur Université Paris Descartes, Paris, France
534 Syndromes staphylococciques d'exfoliation : données épidémiologiques et microbiologiques
2
3-1
V. Lamand , M. Bes , A. Tristan
1
3-2-1
3-2-1
, O. Dumitrescu
3-2
3-2-1
, M. Croze , F. Vandenesch
, J. Etienne
3-2-1
, G. Lina
3-2-1
, O. Dauwalder
2
3-2-1
3
INSERM U851, IFR128, Lyon Centre de Biologie et de Pathologie Est - Laboratoire de Bactériologie, Hospices Civils de Lyon Centre
National de Référence des Staphylocoques, Université de Lyon, Lyon-Bron, France
vendredi
Friday
3
09:00
16:00
décembre
December
88A
AFFICHE
HALL BORDEAUX
Poster
TECHNIQUES ET INFECTIONS URO-GÉNITALES
UROGENITAL TECHNIQUES AND INFECTIONS
535 Impact médico-économique du dépistage intrapartum du streptocoque du groupe B (SGB) par PCR en temps réel sur
GeneXpert
4
3
4
2
5
N. El Helali , Y. Giovangrandi , M.D. Kitzis , M. Bobin , C. Berthelier , J. Fresson
1
1
2
3
Département d'Information Médicale, Maternité Régionale Universitaire, Nancy Département d'Information Médicale Gynécologie4
5
Obstétrique Microbiologie Service de Comptabilité Analytique, Hôpital Paris-Saint-Joseph, Paris, France
536 Comparaison de trois automates de cytologie urinaire : évaluation des caractéristiques analytiques et de la praticabilité
1
1
1
L. Decalonne , J.P.P. Emond , C. Espanel , C. Curel
2
1
2
Laboratoire, Centre Hospitalier de Compiègne, Compiègne I2a, Société I2A, Pérols, France
537 Nouveaux automates (URISED et ALFRED 60) au poste des examens cytobactériologiques urinaires (ECBU) et son
accréditation en laboratoire hospitalier
1-2
1
1
J.P.P. Emond , L. Decalonne , C. Espanel , C. Curel
2
1
2
Laboratoire, Centre Hospitalier de Compiègne, Compiègne i2a, Société I2A, Pérols, France
538 Évaluation du score urinaire PCA3 dans les prostatites chroniques
1
1
1
3
3
2
V. Vlaeminck-Guillem , M. Bandel , C. Rodriguez-Lafrasse , L. Monfort , N. Nassar , J.M. Bohbot , P. Sednaoui
3
1
Unité Médicale d'Oncologie Moléculaire et Transfert, Service de Biochimie et Biologie Moléculaire, Centre Hospitalier Lyon Sud,
2
3
Lyon Département MST et Andrologie Laboratoire de Biologie, Institut Alfred Fournier, Paris, France
®
539 Diagnostic des infections urinaires : intérêt de la numération bactérienne obtenue avec l'automate de cytologie UF1000i ?
3-2-1
O. Dauwalder
3
3
3-2
, A.M. Freydiere , P. Girardo , M.E. Reverdy , J. Etienne
1
3-2-1
, G. Lina
3-2-1
3-2-1
, F. Vandenesch
2
3
INSERM U851, IFR128 Centre National de Référence des Staphylocoques, Université de Lyon, Lyon Centre de Biologie et de
Pathologie Est - Laboratoire de Bactériologie, Hospices Civils de Lyon, Lyon-Bron, France
540 Évaluation médicale de l'automate URISED pour le diagnostic d'infection urinaire sur tube borate combinée à l'utilisation du
milieu URI4 et d'une bandelette urinaire : perspectives et enjeux
M. Bernier, A. Lochet, V. Goix, S. Pesant, R. Fabre
Unité de Bactériologie, Laboratoire Biopole, groupe LABSTER, Toulouse, France
RICAI, 2010 – Paris, France
81
Programme sessions d’affiches
Vendredi 3 décembre
A. Tazi
541 Validation de l'automate URISED selon le LABGT14 du COFRAC pour l'accréditation de la cytologie urinaire selon la norme
ISO 15189
2
2
1
2
2
Programme sessions d’affiches
Vendredi 3 décembre
M. Bernier , V. Goix , V. Malifarge , S. Pesant , A. Lochet , C. Curel
1
1
2
I2A, Montpellier Unité de Bactériologie, Laboratoire Biopole, groupe LABSTER, Toulouse, France
®
542 Évaluation de l'automate VERSANT kPCR (Siemens) et performance analytique de la trousse VERSANT CT/GC DNA 1.0 Assay
pour le diagnostic des infections à Chlamydia trachomatis
M. Dautigny, S. Merlin, C. Ronsin
Laboratoire Biomnis, Ivry-sur-Seine et Lyon, France
543 Apport de l'utilisation systématique de la gélose Gardnerella dans le diagnostic microbiologique de la vaginose bactérienne
P. Njomnang Soh, R. Fabre, M. Bernier
Unité de Bactériologie, Laboratoire Biopole, groupe LABSTER, Toulouse, France
544 Intérêt de la PCR en temps réel GeneXpert (Cepheid) dans le dépistage de Streptococcus agalactiae chez les parturientes
1
1
1
1
2
2
3
1
L. Cavalie , F. Naghashian , M. Grare , C. Delmas , C. Assouline , A. Berrebi , C. Casper , N. Marty
1
2
3
Bactériologie-hygiène Gynécologie-Obstétrique Néonatologie, CHU, Toulouse, France
TM
545 Évaluation du bouillon biphasique Granada
2
2
®
(bioMérieux ) pour la détection des streptocoques du groupe B
2
1
2
L. Dierge , V. Verbelen , G. Roussel , N. Hougardy , J. Mairesse
1
2
Laboratoire de biologie clinique, Cliniques du Sud-Luxembourg, Arlon Laboratoire de bactériologie, Clinique Saint-Pierre, Ottignies-Lln,
Belgique
89A
AFFICHE
09:00
16:00
HALL BORDEAUX
Poster
vendredi
Friday
3
décembre
December
VIROLOGIE : TECHNIQUES DIAGNOSTIQUES ET PHYSIOPATHOLOGIE
DIAGNOSTIC TECHNIQUES AND PHYSIOPATHOLOGY IN VIROLOGY
546 Mise au point d'une méthode de PCR duplex en temps réel pour la détection et le typage des virus Herpes simplex
T. Guery, A. Caron, A. Goffard, S. Herwegh, A. Dewilde
Laboratoire de Virologie, UPRES EA 3610, Institut de Microbiologie, CHRU-Université de Lille 2, Lille, France
547 Évaluation de la trousse EBV R-gène (Argene) : mesure de la charge virale EBV dans des prélèvements de sang total et dans les
échantillons du panel européen QCMD
1
1
1-2
1-2
C. Brunet , L. Ovaguimian , S. Burrel , H. Agut , D. Boutolleau
1
1-2
2
Service de Virologie, Groupe Hospitalier Pitié-Salpêtrière, AP-HP ER1 DETIV, Université Pierre et Marie Curie, Paris 6, Paris, France
548 Etude de la charge virale et de transcrits du HHV-6 dans les populations leucocytaires sanguines de patients ayant différents
types d'infection
6-3
2-1
7
6-3
2
8
4
6-3
A. Milovanovitch , S. Nguyen-Quoc , C. Bigaillon , P. Bonnafous , N. Dhédin , M. Stern , V. Descamps , H. Agut ,
A. Gautheret-Dejean
1
6-3-5
2
3
Laboratoire d'Immunologie cellulaire et tissulaire Service d'Hématologie clinique Service de Virologie, Groupe Hospitalier Pitié4
5
Salpêtrière, APHP Service de Dermatologie, Hôpital Bichat -Claude Bernard Laboratoire de Microbiologie, Université Paris Descartes,
6
7
Faculté des Sciences pharmaceutiques et biologiques ER1 DETIV, UPMPC Université Paris 06, Paris Laboratoire de Biologie médicale,
8
Hôpital d'Instruction des Armées Bégin, Saint-Mandé Service de Pneumologie, Hôpital Foch, Suresnes, France
82
RICAI, 2010 – Paris, France
®
549 Intérêt de l'utilisation d'un test unitaire rapide de RT-PCR en temps réel (Xpert EV Cepheid ) dans le diagnostic des méningites
à enterovirus chez l'enfant admis aux urgences
1
2
1
2
2
1
1
1
Programme sessions d’affiches
Vendredi 3 décembre
C. Mengelle , E. Grouteau , F. Alzieu , I. Claudet , C. Maréchal , J. Izopet , J.M. Mansuy
2
Laboratoire de Virologie Urgences pédiatriques, CHU, Toulouse, France
550 Évaluation d'un test de diagnostic rapide permettant la détection spécifique du variant pandémique du virus Influenza A
(A/H1N1v) à partir de prélèvements nasopharyngés
2-3
2-3
2-3
1
N. Lévêque , D. Talmud , F. Renois , C. Barbe , L. Andréoletti
1
2-3
2
3
Coordination de la Recherche Clinique Laboratoire de Virologie, CHU de Reims EA 4303, Faculté de Médecine de Reims, Reims,
France
551 Comparaison des techniques Clart Pneumovir (Genomica) et RVP Fast (Abbott) pour la recherche des virus respiratoires,
expérience française sur 114 prélèvements
1
1
1
1-2
C. Pannier-Stockman , C. Segard-Freychet , C. Roussel , G. Duverlie
1
2
Laboratoire de Virologie, CHU Laboratoire de Virologie, Faculté de Pharmacie, Amiens, France
552 Influence of pre-core and basal core promoter mutations in clinical outcomes of hepatitis B infections in Tunisian patients
I. Fodha, M. Riani, I. Mathlouthi, S. Kacem, I. Aguir, N. Boujaafar, A. Trabelsi
Laboratory of Microbiology, UR06/SP20 - CHU Sahloul, Sousse, Tunisie
553 Sensibilité relative de l'AgHBs et de la charge virale de l'hépatite B évaluée après séparation sur gradient de densité
1
1-2
1
M. Salmona , N. Désiré , V. Thibault
1
2
Virologie, GH Pitié-Salpêtrière ER1, UPMC Paris 6, Paris, France
554 Évaluation de la trousse BK Virus R-gène : mesure de la charge virale BKV dans les prélèvements biologiques et dans les
échantillons du panel européen QCMD
1
1
1-2
1-2
F. Conan , C. Fovet , S. Burrel , H. Agut , D. Boutolleau
1-2
1
2
Service de Virologie, Groupe Hospitalier Pitié-Salpêtrière, AP-HP ER1 DETIV, Université Pierre et Marie Curie, Paris 6, Paris, France
555 Mise au point du séquençage de l'intégrase et de la V3loop sur le système TRUGENE de Siemens
W. Berkani, J.L. Madras, A. Bisognani, M. Briere, G. Vigier
Service Biochimie Immunologie Parasitologie, Centre Hospitalier de Gonesse, Gonesse, France
556 Quantification du rétrovirus endogène Multiple Sclerosis Associated Retrovirus (MSRV) dans la sclérose en plaques
1-3
6-4
3
6-4
2
5
5
1-3
R. Germi , C. Bernard , L. Grossi , I. Burgelin , H.L. Dougier , E. Lucarz , I. Stefas , P. Morand , H. Perron
1
6-4
2
3
Département des agents infectieux, Laboratoire de virologie, CHU Grenoble UMR-S823 UJF, Institut Albert Bonniot UVHCI, UMI 3265
4
5
6
UJF-EMBL-CNRS, Grenoble GeNeuro, Lyon ApoH Technologies, Montpellier, France GeNeuro, Plan-Les-Ouates, Suisse
557 Validation of a new automated chemiluminescent assay for serodiagnosis of human parvovirus B19 infection
P. Huynen, F. Toussaint, P. Melin, M.P. Hayette, P. De Mol
Microbiologie Médicale, Hôpital Universitaire de Liège, Liège, Belgique
558 Développement d'une PCR quantitative HPV16. Intérêt dans le diagnostic des lésions précancéreuses du col utérin
1
1
1
A. Maitte , H. Caillon , O. Barré , M. Coste-Burel
1
1-2
2
Laboratoire de Virologie, Centre Hospitalier Universitaire EA4271 : Immunovirology and Genetic Polymorphisms, Université de Nantes,
Nantes, France
559 Enquête sur les pratiques de détection et de génotypage des HPV dans les laboratoires de microbiologie en France en 2009
V. Fihman, M. Favre, I. Heard
Centre National de Référence des HPV, Institut Pasteur, Paris, France
RICAI, 2010 – Paris, France
83
560 Présence de formes moléculaires distinctes du polyomavirus de Merkel au sein de prélèvements tumoraux et non tumoraux de
patients atteints de carcinome de Merkel
4-8
8
3
5
2
7
1
1
6-8
6-8
Programme sessions d’affiches
Vendredi 3 décembre
H.C. Laude , B. Jonchère , E. Maubec , A. Carlotti , E. Marinho , B. Couturaud , M. Peter , X. Sastre-Garau , M.F. Avril , N. Dupin ,
F. Rozenberg
4-8
1
2
3
Département de biologie des tumeurs, Institut Curie, Pairs Hôpital Bichat, Service d'Anatomopathologie Hôpital Bichat, Service de
4
5
6
Dermatologie Hôpital Cochin, Laboratoire de Virologie Hôpital Cochin, Service d'Anatomopathologie Hôpital Cochin, Service de
7
8
Dermatologie, Assistance Publique des Hôpitaux de Paris Département de Chirurgie, Institut Curie EA 1833, Université René
Descartes, Paris, France
84
RICAI, 2010 – Paris, France
RÉSUMÉS
SESSIONS INVITÉES
Cette section contient les résumés des mini-conférences, sessions en partenariat et
symposiums qui nous sont parvenus à la date de mise sous presse.
ABSTRACTS
INVITED SPEAKERS SESSIONS
This section contains the abstract, received before publication,
of the conferences, joint sessions, symposia.
Pour consulter les résumés des sessions libres reportez-vous à la section commençant à la page 109
For free session abstracts please refer to the section starting page 109
2 décembre 2010 - 09:20 - 351
Antibiotiques bactériostatiques dans l’endocardite ? Modèles animaux et
utilisation en clinique
B. Fantin
Service de Médecine Interne, Hôpital Beaujon, et EA 3964 « Emergence de la
résistance bactérienne in vivo », Faculté de Médecine, Université Paris
Diderot, Paris, France
L’utilisation d’antibiotiques bactéricides dans l’endocardite a toujours été
considérée comme un pré-requis pour obtenir une guérison clinique. Ceci
repose essentiellement sur l’absence de cellules phagocytaires au sein de la
végétation, la nécessité d’une clairance rapide de la bactériémie et la présence
habituelle d’un fort inoculum bactérien, souvent en phase stationnaire au
moins au centre de la végétation. L’usage d’antibiotiques bactériostatiques
pourrait se justifier par la différence parfois ténue, et pouvant apparaître
comme arbitraire ou purement théorique, entre bactéricidie (réduction d’au
moins 99.9% de l’inoculum initial) et bactériostase (réduction de moins de
99.9%) après 24 h d’incubation in vitro. En d’autres termes, ne suffit-il pas
d’augmenter la posologie pour augmenter les concentrations locales afin
d’obtenir un effet bactéricide ?
Pour répondre à cette question, il est difficile de comparer deux molécules
différant à la fois par leur pharmacodynamie et par leur pharmacocinétique. La
réponse peut être apportée par l’évaluation de l’activité in vivo d’une molécule
contre des souches pour lesquelles elle démontre une activité bactériostatique
ou bactéricide in vitro. L’exemple du synercid (quinupristine/dalfopristine) est
démonstratif : en utilisant un couple isogénique de souches de Staphylococcus
aureus sensibles au synercid, nous avons montré que si la souche est sensible
à la quinupristine, le synercid est bactéricide in vitro et dans l’endocardite
expérimentale et prévient l’émergence de la résistance à la rifampicine chez
les animaux traités par l’association synercid/rifampicine ; à l’inverse, si la
souche est résistante à la quinupristine, le synercid est bactériostatique in vitro
et in vivo et n’empêche pas l’émergence de souches résistantes à la
rifampicine en cas de traitement par l’association synercid-rifampicine (1, 2).
L’autre façon de répondre à la question est d’évaluer l’activité in vivo de
molécules ayant une activité bactériostatique in vitro sur la ou les souches
considérées. La tigecycline est une glycylcycline ayant une activité in vitro sur
les souches de Enterococcus faecalis et Enterococcus faecium, incluant les
souches résistantes à la vancomycine et sur les souches de S. aureus,
incluant les souches résistantes à la méticilline. Nous avons montré que pour 3
souches d’entérocoques sensibles (CMI=0.06 µg/ml) pour lesquelles la
tigecylicne a une activité bactériostatique in vitro (concentrations : 0.06-2
µg/ml) l’activité de la molécule dans l’endocardite expérimentale était
comparable à celle observée in vitro (3). L’effet essentiellement
bactériostatique in vivo ne peut être expliqué par l’excellente diffusion de la
molécule dans la végétation en autoradiographie ni par les concentrations et
aires sous courbes obtenues chez le lapin, bien supérieures à celles obtenues
chez l’homme. Des résultats comparables ont été obtenus dans l’endocardite
du rat infecté avec différentes souches d’entérocoque et une souche de S.
aureus, les posologies nécessaires pour obtenir un effet bactéricide chez le rat
générant des aires-sous courbe supérieures à celles obtenues chez
l’homme (4).
Le linezolide est actif sur les souches d’entérocoques et de staphylocoques
quels que soient leur phénotype de résistance aux autres antibiotiques, avec
une activité bactériostatique in vitro. Dans le traitement prophylactique de
l’endocardite du rat, 4 doses de linezolide (T>CMI = 48h) sont nécessaires
pour prévenir efficacement l’infection, contre une seule dose (T>CMI=12h)
pour l’amoxicilline (5). Dans le traitement curatif, le linezolide a montré une
réduction de l’ordre de 2 log 10 CFU par gramme de végétation avec un
traitement suboptimal (6). Les cas cliniques rapportés ne permettent pas de
conclure. Dans l’endocardite expérimentale du lapin, le linezolide a une activité
soit comparable à la vancomycine en cas de surdosage du linezolide (7) ou
sous dosage de la vancomycine (8) soit inférieure à la vancomycine malgré
des concentrations très élevées (9). Ces résultats sont confirmés par une
étude avec simulation de la cinétique humaine montrant un effet
bactériostatique après 5 jours de traitement pour 3 souches de S. aureus
résistantes à la méticilline (10). Par ailleurs, les auteurs montrent que pour
obtenir un effet comparable à la vancomycine en utilisant une perfusion
continue (concentrations de vancomycine # 20-30 µg/ml), des concentrations
sériques de linezolide de l’ordre de 60-70 µg/ml au sacrifice étaient
nécessaires chez le lapin (10), soit une aire-sous courbe au moins 5 fois
supérieure à celle obtenue habituellement chez l’homme.
L’ensemble de ces données suggère que :
i) pour une même molécule, il existe une bonne corrélation entre l’activité
bactériostatique in vitro et in vivo ;
ii) l’augmentation des posologies au-delà des concentrations admises chez
l’homme ne suffit généralement pas à obtenir un effet bactéricide dans
l’endocardite pour des antibiotiques démontrant un effet bactériostatique in
vitro.
Références
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Fantin B, Leclercq R, Merlé Y, et al. Critical influence of resistance to
straptogramin B-type antibiotics on activity of RP59500 (quinuprisitindalfopristin) in experimental endocarditis due to Staphylococcus aureus.
Antimicrob Agents Chemother 1995; 39: 400-5.
2.
Zarrouk V, Bozdogan B, Lelcercq R, et al. Activities of the combination of
quinupristin-dalfopristin with rifampin in vitro and in experimental
endocarditis due to Staphylococcus aureus strains with various
phenotypes of resistance to macrolide-lincosamide-streptogramin
antibiotics. Antimicrob Agents Chemother 2001; 45: 1244-8.
3.
Lefort A, Lafaurie M, Massias L, et al. Activity and diffusion of tigecycline
(GAR-936) in experimenatl enterococal endocarditis. Antimicrob Agents
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RICAI, 2010 – Paris, France
4.
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Murphy T, Deitez J, Petersen PJ, et al. Therapeutic efficacy of GAR-936,
a novel glycylcyclin, in a rat model of experimental endocarditis.
Antimicrob Agents Cheother 2000; 44: 3022-7.
Moreillon P, Wilson WR, Leclercq R, Entenza JM. Single-dose oral
maoxicillin or linezolid for prohylaxis of experimental endocarditis due to
vancomycin-susceptible and vancomycin-resistant Enterococcus
faecalis. Antimicrob Agents Chemother 2007; 51: 1661-5.
Patel R, Rouse M, Piper KE, et al. Linezolid therapy of vancomycinresistant Enterococcus faecium experimental endocarditis. Antimicrob
Agents Chemother 2001; 45: 621-3.
Dailey CF, Dileto-Fang CL, Buchanan LV, et al. Efficacy of linezolid in
treatment of experimental endocarditis caused by methicillin-resistant
Staphylococcus aureus. Antimicrob Agents Chemother 2001; 45: 2304-8.
Tattevin P, Basuino L, Bauer D, et al. Ceftobiprol is superior to
vancomycin, daptomycin, and linezoli for treatment of experimental
endocarditis in rabbits caused by methicillin-ressitant Staphylococcus
aureus. Antimicrob Agents Chemother 2010; 54: 601-3.
Chiang FY, Climo M. Efficacy of linezolid alone or in combination with
vancomycin for treatment of experimental endocarditis due to methicillinresistant Staphylococcus aureus. Antimicrob Agents Chemother 2003;
47: 3002-4.
Jacquline C, Batard E, Perez L, et al. In vivo efficacy of continuous
infusion versus intermittent dosing of linezolid compared to vancomycin
in a methicillin-resistant Staphylococus aureus rabbit endocarditis model.
Antimicrob Agents Chemother 2002; 46: 3706-11.
33/7S
2 décembre 2010 - 09:40 - 351
Infection osseuse : cide ? Statique ? Pour qui et quand ?
V. Zeller
Centre de références des infections ostéo-articulaires complexes, GH
Diaconnesses Croix Saint Simon, Paris, France
L’activité bactéricide (BC) ou bactériostatique (BS) d’un antibiotique est une
définition microbiologique déterminée in vitro dans des conditions
standardisées ne correspondant pas aux situations cliniques in vivo. Cette
activité antibactérienne BC ou BS dépend des conditions locales (milieu,
température…), de l’inoculum bactérien, varie selon le couple antibiotiquebactérie et peut être variable dans une même population bactérienne selon les
souches et les phases de croissance bactérienne (1, 2).
Les infections osseuses regroupent des entités cliniques diverses plus ou
moins complexes (3-6) : infections aiguës (ostéomyélite de l’enfant,
spondylodiscite…) et chroniques (ostéites chroniques, ostéo-arthrites…), avec
présence de matériel étranger (infections de prothèses, infections sur matériel
d’ostéo-synthèse) ou non, avec des germes divers, des sites (os longs, rachis,
articulation…) et extensions variés et survenant sur des terrains différents
(adultes, enfants, patients immunodéprimés, drépanocytaires, avec des
problèmes vasculaires..). Les exigences en matière de choix d’antibiotiques
dépendront de ces différents paramètres.
Les principaux critères de choix pour une antibiothérapie dans les infections
osseuses sont (3) :
- L’activité sur le(s) germes isolés. L’infection doit donc être documentée.
- Une bonne diffusion tissulaire. Cela fait appel aux propriétés
pharmacocinétiques de l’antibiotique, mais implique aussi l’utilisation de
posologies élevées et de durées prolongées
- Une tolérance satisfaisante du traitement par le patient, puisque le
traitement est administré pour une durée prolongée et avec des posologies
élevées.
D’autres caractéristiques de l’antibiotique sont requises dans les infections
chroniques et/ou survenant sur matériel étrangers (3, 4, 5) :
- La diffusion dans le biofilm
- Une activité sur les bactéries en phase stationnaire
Donc finalement l’activité BC ou BS d’un antibiotique n’intervient pas de façon
majeure dans le choix de la molécule. Et ce d’autant qu’on utilise presque
toujours une association de 2 antibiotiques à la phase initiale du traitement (37). Cette association comprend en général un antibiotique bactéricide (cf cidessous).
Antibiotiques recommandées/utilisés pour le traitement des infections
osseuses
Activité bactéricide
Activité bactériostatique
bétalactamines
clindamycine
glycopeptides
linézolide
fluoroquinolones
daptomycine
associé à
rifampicine
acide fusidique
gentamicine
minocycline
Dans les modèles animaux (8-12) (essentiellement chez S. aureus), les
résultats varient selon les études, mais les associations d’antibiotiques
comprenant la rifampicine sont plus efficaces que les monothérapies, des
durées de traitement de 28 jours sont plus efficaces que 14 jours. Parmi les
monothérapies, la clindamycine (8, 9) est largement plus efficace que les
autres antibiotiques. Par ailleurs, ces modèles ont montré qu’il n’y avait pas de
corrélation entre les tests synergiques in vitro et les résultats in vivo (9).
En conclusion, d’autres caractéristiques des antibiotiques que leur activité BC
ou BS expliquent leur efficacité dans le traitement des infections osseuses.
L’activité in situ des différents antibiotiques dans les conditions particulières de
l’infection osseuse chronique n’est pas bien connue. Est-ce que tous les
antibiotiques BC conservent leur activité sur l’ensemble des souches ? Est-ce
que certains antibiotiques dits BS, mais utilisés à fortes doses, ne sont-ils pas
87
SESSIONS INVITÉES
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32/7S
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BC ? Et puis la qualité de l’excision chirurgicale et l’ablation de tout le matériel
étranger est un élément majeur pour le succès thérapeutique (4-6).
En pratique, dans les infections chroniques localisées ou avec des germes peu
virulents (S. epidermidis, P. acnes..) qui ne menacent pas le pronostic vital,
l’activité BC n’est pas un critère de choix. Les antibiotiques BS sont utilisés
avec succès. Par exemple la clindamycine associée à un autre antibiotique
(rifampicine, acide fusidique, levofloxacine) est une molécule de choix pour le
traitement de ces infections (13).
Dans les infections aiguës, en particulier bactériémique, et/ou avec des
germes virulents et une forte charge bactérienne, l’utilisation d’antibiotiques BC
est pour l’instant privilégiée à la phase initiale du traitement, bien qu’aucune
étude chez l’homme n’ait démontrée la supériorité d’une association
d’antibiotique par rapport à une autre. L’utilisation d’antibiotiques BS peut
s’envisager en relais. Mais certains antibiotiques BS ayant une activité antitoxinique (en particulier la clindamycine, mais aussi le linézolide) sont indiqués
dans le traitement des chocs toxiniques staphylococciques ou
streptococciques.
façon à pouvoir détecter les séquences signatures présentes sur la totalité du
génome. Les amorces ont été créées pour pouvoir amplifier la totalité des sous
types Influenza, quelque soit le polymorphisme de séquence présent,
notamment pour les gènes ultra-variables comme l’hemagglutinine et la
neuraminidase. Les 8 segments des virus Influenza sont amplifiés en PCR
multiplexes dans un seul run d’amplification.
Marquage/clivage/hybridation : Les amplicons générés sont clivés par la
DNAse I puis marqués par une molécule et révélés par la streptavidine/HRPE.
Les étapes d’hybridation et de lavages sont effectuées sur une fluidique F450
(Affymetrix) puis les puces sont lues à l’aide d’un scanner haute performance
Genechip Scanner 3000 7G (Affymetrix).
Analyse des résultats : Une base de connaissance puce à été crée de façon à
pouvoir analyser les milliers de données brutes générées par la puce. Une
rendu de résultat est obtenu avec le type de la souche A, B ou C), le sous type
de la souche dans l’hémagglutinine (H) et la neuraminidase (N) pour un type A,
ainsi qu’une liste de mutation de résistance et de virulence dans les différents
gènes.
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13. Zeller et al. Continuous Clindamycin Infusion: an Innovative Approach to
Treating Bone and Joint Infection. AAC 2010.
Résultats : L’optimisation des PCR multiplexes, qui correspond au design des
amorces et des conditions d’amplifications, a été très difficile à effectuer. Les
amplifications doivent permettre d’amplifier de façon générique tous les
segments d’Influenza indépendamment du type et du sous type de la souche.
Les amorces ont été conçues en extrémités conservées des segments
d’Influenza par rapport à un alignement de séquence incluant toutes les
souches décrites dans Genebank. Les amplifications ont été validées sur un
panel de souches virales Influenza comprenant la plupart des sous types
existants (H1N1, H3N2, H9N2, H2N3, H3N8, H4N6, H5N2, H6N1, H7N3,
H7N7, H8N4, H10N8, H11N6, H12N5, H15N8) ainsi que des souches de type
B. Les représentants des sous-types H14, H16 et N9 n’étaient pas disponibles.
Exceptées les souches humaines H1N1, H3N2 et de type B, toutes les
souches virales utilisées ont une origine aviaire. Les RT-PCR multiplexes ont
été effectuées et les gènes de la totalité des souches ont pu être amplifiés. Les
amplicons ont ensuite été analysés sur la puce ADN Influenza. Les résultats
ont montré des signaux très élevés sur la puce avec 14 souches sur 15
correctement sous typées dans H et dans N. Seule la souche H7N7 a
incorrectement été identifiée H10N7. Ceci n’est pas le fait d’une mauvaise
détection des H7 étant donné que la souche H7N3 a quand a elle
correctement été sous typée. La détection des mutations de résistances aux
antiviraux a été validée sur des souches issues de reverse-génétique. Ces
souches arboraient les mutations suivantes dans la neuraminidase : H274Y,
E119V, E119D, I222L, R292K, N294D. Certaines souches avaient la double
mutation E119V + I222L. La puce a permis une identification correcte de
toutes ces mutations, incluant aussi les doubles mutants. Les positions
sauvages ont correctement été identifiées comme sauvages.
Une fois validé que la puce soit capable de typer/sous typer et de détecter les
mutations de résistances, nous avons évalué la technologie directement sur
des échantillons cliniques caractérisés (frottis nasaux, lavages nasopharyngés). Les résultats ont montré des signaux très faibles sur la puce du
fait d’un manque de sensibilité de l’amplification lié à une charge virale faible
dans les échantillons cliniques. Des essais sont en cours pour augmenter les
performances de la RT-PCR multiplexe, mais aussi augmenter les charges
virales des échantillons cliniques en effectuant une étape de pré-culture.
Conclusion : La puce ADN influenza que nous avons développé est un
puissant outil de caractérisation du virus Influenza. Il permet en un seul test de
déterminer le type et le sous type du virus, mais aussi d’identifier les possibles
mutations de résistance et de virulence. L’utilisation d’une RT-PCR multiplexe
universelle permet l’amplification de tous les segments d’Influenza quelque soit
le sous type du virus. Certaines optimisations sont encore nécessaires,
notamment pour augmenter la sensibilité de l’amplification à partir des
échantillons cliniques. Cet outil est donc parfaitement adapté aux laboratoires
de référence ou de surveillance du virus Influenza de part le monde, qui
suivent l’épidémiologie et l’évolution des souches Influenza, notamment pour
détecter l’émergence de nouvelles souches Influenza potentiellement
pandémiques.
45/12S
2 décembre 2010 - 11:00 - 341
Utilisation des nouvelles technologies des biopuces de haute densité
pour la détection et le typage de virus émergents
J. Telles, M. Méssaoudi, G. Vernet
Laboratoire des Pathogènes Emergents, Fondation Mérieux, Lyon, France
Objet de l’étude : L’identification et la caractérisation des virus Influenza
circulants sont des enjeux majeurs pour les autorités de santé, notamment
pour prévenir l’apparition de pandémies grippales. Une pandémie grippale est
une épidémie caractérisée par sa diffusion géographiquement très étendue
ainsi que l’apparition d’un nouveau sous-type de virus résultant d’une
modification génétique. Le virus possédant des caractéristiques nouvelles, est
une menace pour la population qui possède une immunité faible voir nulle
contre ce nouveau virus, ce qui peut entrainer un nombre important de cas
graves ou de décès. Au 20ème siècle, on a dénombré trois pandémies
grippales majeures qui ont tué selon l’OMS plusieurs dizaines de millions de
personnes, et qui ont entrainé l’apparition de nouveaux sous types de virus
Influenza (1). Le Laboratoire des Pathogènes Emergents de la Fondation
Mérieux a mis a mis au point et développé une puce à ADN haute densité de
type Affymetrix pour la caractérisation des virus Influenza. La puce ADN
Influenza permet le typage des Influenza A, B et C, le sous typage des 16
hémagglutinines et 9 neuraminidase ainsi que l’identification de 42 mutations
de résistance aux antiviraux et de virulence. La puce a été validé sur souches
Influenza représentant la totalités des sous types ainsi que sur des souches
reverse-génétiques des mutations de résistances.
Méthodes :
Design de la puce : Des alignements de séquences multiples ont été générés
sur les différents gènes des représentants de chaque sous type d’influenza,
représentant plus de 57000 séquences. Les positions signatures des types (A,
B et C), des sous types (16H et 9N) ainsi que des différentes mutations de
résistances et de virulences ont été sélectionnées . Toutes ces séquences
signatures ont été converties dans un format spécifique, puis envoyées à
Affymetrix (USA) pour la synthèse et la production des puces. La puce
Influenza générée est une puce haute densité de format 5µ, contenant
528.000 sondes pour la détection des Influenza types A,B, C, des sous types
parmi les 16H et les 9N, des 26 mutations de résistances aux antiviraux
(gènes M2 et HA) et des mutations de virulences et d’adaptations (dans les
gènes HA, PB1, PB2, NS1 et PA).
Souches virales : Des souches représentant tous les sous types Influenza ainsi
que des souches reverse-génétiques avec des mutations de résistances
caractérisées ont été obtenus du laboratoire du Pr. B.Lina, Lyon. Les
extractiosn des acides nucléiques sont effectués sur l’extracteur automatique
NucliSENS EasyMAG.
Amplification universelles: La totalité des gènes Influenza sont amplifiés, de
88
(1) Hilleman M (Aug 19 2002). "Realities and enigmas of human viral influenza:
pathogenesis, epidemiology and control". Vaccine 20 (25–26): 3068–87
49/13S
2 décembre 2010 - 11:00 - 342A
Aspect épidémiologique de l’infection et de la colonisation à
Pneumocystis
M. Chabé2-4, I. Durand-Joly1, E. Fréalle2-3, L. Delhaes2-3, E. Dei-Cas2-3
1
Service d'Hygiène Hospitalière, CH Dunkerque, Dunkerque 2BDPEE-Centre
d’Infection et d’Immunité de Lille, Institut Pasteur de Lille, Inserm U1019,
CNRS UMR 8204, Université Lille-Nord de Franc 3Service de ParasitologieMycologie, Faculté de Médicine, Université Lille-Nord-de-France, Centre de
Biologie et Pathologie, CHRU 4Laboratoire de Parasitologie-Mycologie, Faculté
de Pharmacie, Université Lille-Nord-de-France, Lille, France
La pneumonie à Pneumocystis (PcP), i.e. pneumonite interstitielle sévère en
général bilatérale et diffuse due à Pneumocystis jirovecii, se présente comme
une infection cosmopolite touchant typiquement des sujets traversant des
situations de profonde immunodépression. De nos jours, la pneumocystose
reste l’infection indicatrice de SIDA la plus fréquente en Europe occidentale
malgré l’utilisation de la chimioprophylaxie instaurée depuis les années 90 et
des multithérapies antirétrovirales hautement actives (1). De plus, elle
présente une importance non négligeable chez des patients VIH négatifs
souffrant d’immunodéficience primaire ou secondaire (2). Chez ces patients
immunodéprimés, l’incidence de la PcP varie de 10 à 40% avec un taux de
mortalité pouvant atteindre 50% (3,4).
Développées depuis les années 90, les techniques moléculaires de détection,
RICAI, 2010 – Paris, France
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52/13S
2 décembre 2010 - 12:00 - 342A
Pneumocystoses nosocomiales : mythe ou réalité
A. Totet1, C. Damiani1, S. Le Gal2, G. Nevez2
1
Laboratoire de Parasitologie et Mycologie CHU et Université de Picardie Jules
Verne, Amiens 2Laboratoire de Parasitologie et Mycologie, CHU et LUBEM-EA
3882, Faculté de Médecine, Université de Bretagne Occidentale, Brest,
France
Le genre Pneumocystis désigne un groupe de micromycètes atypiques
largement répandus chez les mammifères mais présentant une étroite
spécificité d’hôte. En raison de cette spécificité, l’hypothèse d’un réservoir
animal pour Pneumocystis jirovecii (P. jirovecii), l’espèce spécifique de
l’homme, peut être exclue. Les infections à P. jirovecii chez l’homme sont
considérées comme des anthroponoses avec l’homme infecté comme le
réservoir principal de P. jirovecii. Des cas groupés de pneumonies à
Pneumocystis (PPC) sont survenus dans plusieurs centres hospitaliers
français et européens, en particulier dans des unités de transplantation rénale.
Cependant, le risque d’acquisition nosocomiale de P. jirovecii reste mal évalué.
Ce résumé présente les principales connaissances sur la transmission de
Pneumocystis entre deux hôtes de la même espèce chez les modèles murins
et chez l’homme.
L’acquisition de Pneumocystis par voie aérienne et la transmission inter
individuelle du champignon par la même voie ont été mises en évidence chez
les modèles murins dès le début des années 801. Le champignon est de
surcroît hautement transmissible puisque un seul jour de contact entre une
souris infectée et une souris susceptible est suffisant pour transmettre
l’infection2. Plus récemment, il a été montré que Pneumocystis était détectable
dans l’air exhalé de rats infectés, la charge fongique aérienne étant
89
SESSIONS INVITÉES
Invited speakers sessions
hautement sensibles, ont permis de mettre en évidence l’existence de porteurs
de Pneumocystis. Ces patients colonisés par le micromycète sont
habituellement définis par la positivité de la PCR Pneumocystis sur un
prélèvement respiratoire, associée à un examen microscopique négatif et à
l’absence de signes clinico-radiologiques de pneumocystose. Ainsi, P. jirovecii
peut être retrouvé chez les sujets apparemment sains adultes et enfants (ces
derniers développant dans plus de 90% des cas une primo-infection par P.
jirovecii avant l’âge de 4 ans) (5,6). Les femmes enceintes, les patients sous
corticoïdes, les sujets immunodéprimés, les patients atteints de maladies
systémiques, ou bien encore ceux atteints de maladies pulmonaires
chroniques comme la broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO)
peuvent également être colonisés par le champignon (7-10). De façon
intéressante, des évidences cliniques et expérimentales croissantes indiquent
que Pneumocystis peut être un facteur de co-morbidité chez les patients
atteints de BPCO (11-13).
Malgré l'importance actuelle de cette maladie en santé publique, les
microorganismes du genre Pneumocystis restent mal connus, l’absence d’un
système de culture continue pour ces champignons retardant les recherches
aussi bien fondamentales qu’appliquées. Nous nous proposons ici de
présenter l’état des connaissances sur le réservoir des espèces de
Pneumocystis et les mécanismes de transmission de ces microchampignons,
ainsi que sur l'impact sanitaire de la circulation de ces pathogènes dans les
populations humaines.
La forte hétérogénéité génétique des isolats de Pneumocystis, corrélée avec
l'espèce des mammifères hôtes, associée aux résultats d'expériences
d'infection croisée ont montré l'existence d'une forte spécificité d'hôte (14). De
plus, les récentes études sur la co-évolution des Pneumocystis et de leurs
hôtes témoignent de l'adaptation très ancienne de ces parasites aux
mammifères (15). Cette étroite spécificité parasitaire indique que les
populations humaines représentent l’unique réservoir de P. jirovecii, seule
espèce du genre identifiée à ce jour chez l’homme.
Des évidences épidémiologiques et expérimentales ont également remis en
cause l’idée très ancienne selon laquelle les pneumocystoses résultaient de la
réactivation de formes latentes de Pneumocystis. Ainsi, à présent, il est
généralement admis que la PcP résulterait plutôt d'infections de novo (16,17).
La possibilité que ces infections de novo soient acquises à partir de sources
environnementales ne peut être exclue formellement. En effet, l’ADN du
champignon a été mis en évidence dans des filtrats d’air en milieu rural et dans
l'eau ainsi que dans l'air d’animaleries hébergeant des animaux infectés et des
chambres de patients atteints de PcP, mais aucun stade parasitaire de
Pneumocystis n'a pour le moment été identifié dans l'environnement (7).
L’idée d’une transmission inter-individuelle de P. jirovecii a été suspectée dès
les années 1950, avec la description des premiers cas d'épidémies survenant
chez des enfants prématurés ou malnutris (18). Plus récemment, des études
combinant l’observation de cas groupés de PcP en milieu hospitalier, ou en
milieu domestique, au génotypage de P. jirovecii sont venues renforcer cette
idée (7). De l’ADN de Pneumocystis a également été détecté chez des sujets
immunocompétents dans l’entourage étroit de patients VIH positifs ou négatifs
atteints ou non de PcP (7). Dans le même sens, le rôle du personnel soignant
dans la circulation de P. jirovecii à l’hôpital a été exploré (19, 20).
Les modèles animaux ont quant à eux contribué de façon majeure à la
connaissance des modes de transmission des espèces de Pneumocystis. Le
modèle murin, en particulier, a permis d’établir que Pneumocystis peut être
transmis par voie aérienne d'un hôte infecté à un hôte susceptible de la même
espèce (7). Chez la souris, le partage d'une même cage pendant moins de 24
heures suffit pour que l’infection soit transmise (21). De plus, l’utilisation de ce
modèle de transmission a permis de mettre en évidence que les hôtes
immunocompétents, devenus porteurs transitoires du champignon après un
contact étroit avec des hôtes immunodéprimés atteints de pneumocystose,
peuvent transmettre l’infection aussi bien à de nouveaux hôtes
immunodéprimés, qui développeront la maladie, qu’à d’autres hôtes
immunocompétents (21, 22). Enfin, une souris immunocompétente
préalablement infectée par voie
respiratoire avec
des souris
immunocompétentes porteuses, est également capable de transmettre
l’infection à un hôte susceptible (22).
L’hypothèse d'une transmission trans-placentaire du champignon chez
l’homme, longtemps suspectée, vient quant à elle d’être renforcée par une
étude récente dans laquelle l’ADN de P. jirovecii a été détecté dans les
poumons de fœtus et de placentas de femmes ayant subi des fausses
couches (23).
Dans leur ensemble, ces résultats suggèrent que le réservoir de Pneumocystis
serait en fait un réservoir dynamique constitué par l'ensemble des membres
des populations d'hôtes. Plus ou moins susceptibles à Pneumocystis en
fonction de leur statut immunitaire, ils permettraient le développement
parasitaire dans leurs poumons, la production de formes infectantes et la
transmission de l'agent infectieux à des nouveaux hôtes. Les études récentes
renforçant l’hypothèse d’une transmission nosocomiale de la pneumocystose
sur le mode inter-humain strict ont bien entendu des implications dans la
définition de mesures de prévention de cette infection (i.e. séparation
géographique des patients atteints de PcP et/ou des sujets colonisés des
patients susceptibles ; isolement de type gouttelettes ou respiratoire) car à
l’heure actuelle, celle-ci n’est uniquement fondée que sur la chimioprophylaxie.
Enfin, la colonisation par Pneumocystis chez des sujets nonimmunocompromis prend aujourd’hui une nouvelle dimension en santé
publique et de nouvelles études sont nécessaires pour clarifier la signification
clinique de ce portage et le rôle de ces sujets immunocompétents porteurs du
champignon comme source d’infection communautaire ou nosocomiale.
SESSIONS INVITÉES
Invited speakers sessions
proportionnelle à la charge fongique pulmonaire3.
Chez l’homme, l’acquisition de P. jirovecii par voie aérienne est admise en
raison du tropisme pulmonaire du microorganisme. L’observation d’un patient
présentant une obstruction bronchique due à un carcinome et développant une
PPC limitée aux territoires pulmonaires ventilés avec respect d’un territoire
pulmonaire post-obstructif non ventilé plaide en faveur de ce mode
d’acquisition4. La transmission interhumaine de P. jirovecii en milieu hospitalier
a été évoquée dès la fin des années 60 devant la survenue de cas groupés de
PPC. Au cours de la dernière décennie, les techniques moléculaires ont
permis d’explorer des contages dans un contexte de cas groupés de PPC en
milieu hospitalier. Les premiers travaux n’ont pas permis de soutenir
l’hypothèse de transmission interhumaine de P. jirovecii en raison de l’absence
d’identité génotypique entre les isolats des patients supposés sources et ceux
retrouvés chez les patients nouvellement infectés. En revanche, l’analyse des
rencontres entre patients transplantés rénaux concernés par les récents cas
groupés de PPC ainsi que l’identité génotypique de P. jirovecii provenant de
ces patients plaident en faveur d’une transmission interhumaine5-8. Il a
également été montré que P. jirovecii était dispersé dans l’environnement
aérien proche d’un patient développant une PPC et que la charge fongique
diminuait avec la distance par rapport au patient jusqu’à devenir indétectable9.
Des techniques de RT-PCR ont permis de montrer que le stade aérien de P.
jirovecii était a priori viable et en conséquence potentiellement infectieux10.
Par ailleurs, le développement des techniques de PCR dès les années 90 a
permis de détecter de faibles charges fongiques chez des patients présentant
un diagnostic alternatif à la PPC. Ces faibles charges de P. jirovecii ont été
fréquemment considérées comme le reflet d’une colonisation pulmonaire.
Cette colonisation a été principalement décrite chez des patients présentant
différents niveaux d’immunodépression et/ou une maladie broncho-pulmonaire,
ainsi que chez le personnel soignant en contact direct avec des patients
développant une PPC11. La communauté génotypique de P. jirovecii impliqué
dans le développement des colonisations et des PPC est en faveur de l’unicité
du réservoir humain du champignon, constitué de patients présentant diverses
formes de l’infection à P. jirovecii12,13. Cependant, le rôle des patients colonisés
dans la dynamique de transmission du champignon reste incertain, alors que
celui-ci a été établi chez le modèle souris14.
Au total, ces données permettent d’évoquer les infections nosocomiales à P.
jirovecii. Cependant, d’autres données d’importance épidémiologique telles
que la durée d’incubation de la maladie ou de la colonisation précédant le
développement de PPC, l’identité et la taille de la forme infectante, la charge
infectante et la durée du contact permettant la transmission restent mal
connues. L’analyse des cas groupés n’a pas permis d’identifier
systématiquement le patient index ou patient source, ni la date de
contamination des patients contacts. Ces inconnues représentent un obstacle
pour admettre de façon formelle le caractère nosocomial de l’acquisition et de
la transmission de P. jirovecii dans un contexte de cas groupés de PPC.
Toutefois, une réflexion concernant des mesures de prévention de l’infection à
P. jirovecii à l’hôpital ne peut être écartée.
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66/16S
2 décembre 2010 - 11:20 - 351
Antibiorésistance
L. Opatowski2, L. Temime1, P.Y. Boëlle1, D. Guillemot1
1
Unité de Pharmacoépidémiologie et Maladies Infectieuses, Institut Pasteur /
INSERM U 657, Université de Versailles–Saint-Quentin, Paris,
France 2Department of Infectious Disease Epidemiology, MRC Centre for
Outbreak Analysis and Modelling, Londres, Royaume-Uni
Unité de Pharmacoépidémiologie et Maladies Infectieuses, Institut Pasteur /
INSERM U 657 / Université de Versailles–Saint-Quentin
MRC Centre for Outbreak Analysis and Modelling, Department of Infectious
Disease Epidemiology, Imperial College London, UK
La diffusion de bactéries résistantes (BR) aux antibiotiques, dans la
communauté comme a l’hôpital, combinée à une perspective très réduite de
mise sur le marché de nouveaux antibiotiques1,2 font de la résistance
bactérienne, un problème de santé publique majeur. En Europe, les infections
par des BR représentent un coût important pour la société et serait à l’origine
d’environ 25 000 morts chaque année3. Ces infections sont majoritairement
dues a des bactéries a Gram négatif, comme Acinetobacter baumannii, les
entérobacteries comme Escherichia coli ou Klebsiella pneumoniae résistant
aux cephalosporines de 3eme generation, ainsi que des organismes Gram
positif comme Staphylococcus aureus résistant a la méticilline, entérocoques
résistants a la vancomycine et Streptococcus pneumococcus multi résistant.
L’émergence et la diffusion de bactéries résistantes ont pour origine une
combinaison de phénomènes se produisant à différentes échelles :
microbiologique (évolution génétique des micro-organismes et acquisition de
nouveaux mécanismes de résistance, fitness), individuelle (colonisation des
écosystèmes individuels, compétition entre les souches, immunité naturelle ou
acquise, sélection des pathogènes résistants), et enfin, populationnelle
(transmission directe ou indirecte des pathogènes). Cette combinaison rend la
diffusion des bactéries résistantes complexe et difficile à anticiper. Dans ce
cadre, la modélisation mathématique et la simulation, qui permettent de
formaliser les phénomènes ayant lieu à différentes échelles et de mettre en
place des expériences « virtuelles » non-réalisables dans des conditions
réelles, deviennent des outils de recherche essentiels. Combinée à
l’investigation épidémiologique, la modélisation peut permettre une meilleure
compréhension des phénomènes et mais aussi de faire des hypothèses
prospectives.
Pour ces raisons, les modèles dynamiques décrivant la diffusion de bactéries
résistantes dans des populations se sont multipliés ces dernières années.
Différentes méthodes de modélisation ont été utilisée (modèles déterministe ou
stochastique, modèles compartimentaux, modèles agents..). Ces modèles ont
permis d’étudier et d’anticiper la diffusion des bactéries résistantes aux
antibiotiques du point de vue à la fois microscopique4 et populationnel5-8. Ils
ont par exemple permis de mieux comprendre l’effet sélectif de exposition
antibiotique sur les phénotypes résistants9-11, d’explorer le potentiel cout en
fitness associé a l’acquisition de la résistance12-16 ou les conditions permettant
d’expliquer les équilibres écologiques observés en population17 ou enfin
d’anticiper l’impact de schémas d’usage des antibiotiques et vaccins sur
l’évolution des taux de résistance18, 19, 20.
Dans cette présentation nous commencerons par présenter le principe de la
modélisation de du phénomène de la résistance bactérienne. Nous passerons
ensuite en revue l’utilisation de ces modèles et montrerons leurs apports d’un
point de vue cognitif, prédictif.
Nous montrerons que les progrès réalisés dans ce domaine ont fournit un réel
support pour la décision en santé publique. Nous montrerons également que
les modèles sont devenus des outils indispensables pour mieux comprendre
les phénomènes biologiques. Finalement, nous proposerons des directions de
recherche pour le développement de ces modèles dans le futur. En particulier
nous mettrons en avant la nécessité de formaliser les différents niveaux de
complexité de la résistance dans un même modèle, y intégrant à la fois les
spécificités liées aux populations étudiées et celles liées au pathogène
(mécanismes de résistance, phénomènes de colonisation multiple …).
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70/17SEP
2 décembre 2010 - 11:20 - 352A
Quelles alternatives à l’antibiogramme ? La PCR en temps réel
C. Burucoa
Laboratoire de Bactériologie-Hygiène, CHU de Poitiers, EA 4331 LITEC,
Université de Poitiers, Poitiers, France
L’infection par H. pylori est fréquente. Les indications du diagnostic de cette
infection et de son traitement sont nombreuses et bien codifiées par des
recommandations de consensus. On estime que plus de 100 000
personnes sont diagnostiquées et traitées chaque année en France. La
fréquence élevée des résistances aux antibiotiques recommandés impose
maintenant l’abandon des traitements empiriques et le recours nécessaire
à des traitements orientés par la détection des résistances. L’isolement et
l’antibiogramme par culture de la bactérie à partir de biopsies gastriques
est long et difficile et ne répond pas au large besoin de détection de la
résistance de H. pylori (3). La PCR en temps réel par sa rapidité, sa
possibilité d’automatisation et ses performances est une alternative aux
méthodes qui impliquent la culture.
La difficulté de l’isolement et de l’antibiogramme de H. pylori à partir de
biopsies gastriques fait que cette technique n’est actuellement pratiquée
que par un nombre très limité de laboratoires spécialisés. Cette situation
n’était pas préjudiciable à la prise en charge thérapeutique des patients
infectés tant que les résistances aux antibiotiques utilisés pour éradiquer
l’infection étaient rares. Un traitement empirique associant deux
antibiotiques choisis parmi la clarithromycine, le métronidazole et
l’amoxicilline permettait une éradication dans 80% des cas et un traitement
de deuxième ligne en cas d’échec permettait le succès thérapeutique.
Malheureusement, depuis quelques années les résistances sont de plus en
plus fréquentes et entraînent des échecs thérapeutiques dans plus de 40%
des cas. On ne peut donc plus se permettre de traiter à l’aveugle sans
connaître la sensibilité de la souche qui infecte le malade.
Le délai prolongé et les difficultés de la culture ont motivé la mise au point
de techniques de biologie moléculaire (PCR-RFLP, PCR temps réel,
sondes) pour pouvoir apporter une réponse dans les 24h qui suivent la
fibroscopie en recherchant directement à partir des biopsies les mutations
responsables de la résistance. Ces techniques ont été surtout développées
pour la recherche des mutations conférant la résistance à la
clarithromycine puisqu’il n’existe pas de méthode fiable permettant la
détermination de la sensibilité au métronidazole et que la résistance à
l’amoxicilline est encore exceptionnelle. Ces techniques moléculaires de
détermination de la sensibilité à la clarithromycine restent réservées à des
laboratoires spécialisés, elles reposent sur des techniques « maisons »
développées par ces équipes et nécessitent une maitrise technique qui
limite leur diffusion dans les laboratoires non spécialisés. De plus, la non
prise en compte de ces techniques récentes dans la nomenclature des
actes de biologie et leur non remboursement freinent leur diffusion.
Il y a donc urgence à proposer rapidement aux laboratoires d’analyses de
biologie médicale non spécialisés une technique diagnostique simple et
rapide de détection de H. pylori et de sa résistance à la clarithromycine.
Seule une technologie entièrement automatisée d’extraction d’ADN et de
RICAI, 2010 – Paris, France
PCR temps réel peu répondre à ce besoin d’un diagnostic rapide et facile.
La PCR temps réel qui mesure la fluorescence émise par une sonde
spécifique du produit amplifié à chaque cycle d’amplification a permis de
réduire le délai de réponse à 2 à 3 heures, a diminué les risques de
contamination et a simplifié les manipulations. La majorité des techniques
rapportées dans la littérature utilisent un appareil LightCycler (Roche) et
nécessitent une étape d’analyse de la température de fusion du fragment
d’ADN amplifié pour déterminer la mutation en cause (4-9). Cette analyse
ne permet pas de faire la différence entre les deux mutations les plus
fréquentes car leur température de fusion est trop proche. Cette étape
supplémentaire est un frein à la diffusion de la technique
Nous avons mis au point une technique multiplex utilisant des amorces
scorpions qui permet dans un seul tube et en une seule étape de détecter
les trois mutations qui confèrent la résistance à la clarithromycine (2). Nous
avons montré les excellentes performances de ce test que nous utilisons
en routine depuis 4 ans. Il a été utilisé depuis dans plusieurs études sur
l’épidémiologie de la résistance de H. pylori (1, 10).
Il faut maintenant que les industriels proposent rapidement un automate qui
assure l’extraction à partir de la biopsie gastrique et la PCR temps réel en
une seule étape. De tels automates sont déjà commercialisés (Genexpert,
Cepheid et BD Max, Becton Dickinson) mais aucun kit n’est encore
disponible pour H. pylori. Seul un système simple et automatisé pourra
rendre enfin accessible la détection de H. pylori et de sa sensibilité à la
clarithromycine afin d’orienter le traitement vers une plus grande efficacité.
Enfin, la cotation à la nomenclature des actes de biologie et le
remboursement de cette analyse doivent être rapidement anticipés par le
ministère de la santé.
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94/23S
2 décembre 2010 - 14:00 - 342A
AmpC plasmidiques et AmpC chromosomiques de spectre étendu
G. Arlet
Hôpital Tenon, Paris, France
Jusqu’au milieu des années 80, les beta-lactamases de classe C
(céphalosporinases) correspondaient à des enzymes naturelles, faisant partie
intégrante du patrimoine génétique de certaines entérobactéries, en particulier
les entérobactéries du groupe 3, Pseudomonas aeruginosa et certains bacilles
à Gram négatif aérobies stricts (1,2). Dans la très grande majorité des cas,
l’expression de ces beta-lactamases naturelles est inductible, et contrôlée par
un régulateur transcriptionnel de type LysR, AmpR, dont l’activité est modulée
par les produits du catabolisme du peptidoglycane (2). Dans environ 30% des
cas, la régulation de ce système inductible est modifiée par des mutations
conduisant à des phénotypes de résistance dits « hyperproducteurs », les
souches n’étant plus « sensibles » qu’aux carbapénèmes et qu'aux
céphalosporines dites de 4ème génération comme le céfépime et le cefpirome
(2). Chez Escherichia coli, l'expression du gène ampC n'est pas sous le
contrôle d'AmpR; son niveau d'expression est très faible, du fait de son
contrôle par un promoteur faible et de la présence d'un atténuateur
transcriptionnel.
91
SESSIONS INVITÉES
Invited speakers sessions
8.
SESSIONS INVITÉES
Invited speakers sessions
Dès 1988 sont apparues, aux Etats-Unis et en Europe, puis en Asie, des
« céphalosporinases plasmidiques », essentiellement chez les entérobactéries
dépourvues de ce mécanisme de résistance naturelle, telles Salmonella,
Klebsiella pneumoniae, Klebsiella oxytoca, Proteus mirabilis mais également
chez Escherichia coli (3-12). Certaines enzymes sont actuellement rapportées
sur tous les continents comme le groupe CMY-2, qui a été décrits, en
particulier chez des salmonelles isolées, chez l’homme mais également chez
l'animal et dans l'alimentation (1-3,6,10). D’autres enzymes semblent
cantonnées essentiellement à certains pays comme ACC-1 en Tunisie ou
ACT-1 aux Etats-Unis (1,2) En France, ont été rapportées essentiellement les
enzymes du groupe CMY-2 ainsi que DHA-1 et ACC-1 (5,7,13). Globalement,
on peut estimer la prévalence de ce mécanisme de résistance comme inférieur
ou proche de 1% chez ces entérobactéries (2, 8).
Chez les espèces citées plus haut, le phénotype de résistance est le plus
souvent celui d’une céphalosporinase hyperproduite avec une résistance au
céfotaxime et à la ceftazidime, l’absence de synergie avec l’acide clavulanique
et une sensibilité in vitro au céfépime, au cefpirome et aux carbapénèmes (1,
2). La très grande majorité de ces souches est également résistante à haut
niveau à la céfoxitine, à l’exception de celles produisant l'enzyme de type
ACC-1 (1, 2, 5). Les souches produisant ACT-1 et ou les enzymes du groupe
DHA-1 ont un phénotype particulier, car l’expression de l’enzyme est inductible
donnant donc en plus des images d’antagonisme sur l’antibiogramme par
diffusion (1, 2, 13, 14).
Une grande partie de ces enzymes transférables ou plasmidiques proviennent
de progéniteurs connus comme le groupe CMY-2 (Citrobacter freundii), le
groupe DHA-1 (Morganella morganii), ACC-1 (Hafnia alvei), ACT-1 et MIR-1
(Enterobacter sp.) et FOX-1 et MOX-1 (Aeromonas sp.) (1, 2, 15). Les
structures génétiques impliquées dans la mobilisation de ces gènes sont
l'ISEcp1 (groupes CMY-2 et ACC-1), l'ISCR1 au sein d'intégrons complexes
(groupes DHA-1 et CMY-1) et également des séquences d'insertion provenant
de certaines bactéries de l'environnement comme les Aeromonas, pour les
groupes FOX-1 et MOX-1 (1, 2, 13, 16, 17). Les plasmides qui portent ces
céphalosporinases plasmidiques sont des groupes incA/C, incI1, incK/B ou
incB, et très rarement incF (18).
L'évolution de ces enzymes, qu'elles soit chromosomiques ou plasmidiques
s'est faite vers une extension du spectre de résistance. D'abord la première
évolution s'est faite vers la résistance aux carbapénèmes par l'association soit
de l'hyperproduction de céphalosporinase chromosomique, soit par production
de céphalosporinases plasmidiques, l'une ou l'autre associée à une perte de
perméabilité. Cela a été décrit aussi bien chez les Enterobacter mutants
déréprimés, que chez les entérobactéries comme E. coli, K. pneumoniae, ou
Salmonella productrices d'AmpC plasmidiques (1-3, 12, 19, 20). La deuxième
évolution s'est faite vers une extension du spectre d'hydrolyse de ces enzymes
vers le céfépime. Ces variants sont appelés céphalosporinases à spectre
étendu, par analogie avec les BLSE, soit en anglais ESAC pour extendedspectrum ampC. Cette évolution a concerné aussi bien les enterobactéries
naturellement productrices de céphalosporinase chromosomique comme
Enterobacter cloacae, Enterobacter aerogenes, et Serratia marcescens que
les céphalosporinases plasmidiques notamment au sein des groupes CMY-1
et CMY-2 (20-24),. Les événements génétiques impliquées dans cette
extension ont toujours lieu dans les mêmes régions (24). Plus surprenant, des
mutants similaires ont été observés chez des souches de E. coli surexprimant
leur céphalosporinase chromosomique par modification de leur promoteur et
présentant des modifications dans ces mêmes régions (25-27) et également
chez Pseudomonas aeruginosa (28).
Pour détecter ces céphalosporinases plasmidiques en routine ou pour savoir si
la céphalosporinase est impliquée dans la résistance au céfépime ou aux
carbapénèmes, il est possible de faire un antibiogramme sur Mueller-Hinton
contenant de la cloxacilline à la concentration finale de 200 à 500 µg/ml; la
cloxacilline inhibant les céphalosporinases, les diamètres observés autour des
disques de céfotaxime ou de ceftazidime, voire de céfépime ou imipénème,
sont supérieurs à ceux observés sur Mueller-Hinton sans cloxacilline. On peut
également utiliser de l’acide boronique qui inhibe les céphalosporinases,
qu’elles soient chromosomiques ou plasmidiques (28). Il faut savoir que l'acide
boronique est également un inhibiteur des carbapénémases de classe A de
type KPC.
Quoiqu'il en soit, il est de plus en plus fréquent d'observé chez un même
individu bactérien multirésistant, un cumul de plusieurs enzymes, BLSE, ampC
plasmidiques, carbapénémases de classe A, B ou D, ce qui rend la détection
phénotypique de ces enzymes très complexe.
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RICAI, 2010 – Paris, France
2 décembre 2010 - 14:50 - 352A
Introduction : Le type et le nombre de contacts entre individus est un facteur
déterminant pour la propagation de maladies infectieuses dans une population.
La présence d'individus avec un grand nombre de contacts, la fréquence et la
durée des contacts ainsi que leur distribution géographique ont des
implications importantes pour la propagation et le contrôle des épidémies.
Diverses approches ont été proposées pour décrire les contacts sociaux entre
personnes mais celles-ci reposent essentiellement sur des questionnaires
auto-administrés et présentent des biais et un manque de représentativité.
De nouvelles technologies sont maintenant disponibles qui permettent le suivi
des interactions entre individus. Elles présentent l’avantage de fournir une
mesure objective concernant un grand nombre d'individus pendant une longue
période de temps, avec une haute résolution temporelle et spatiale. Il est donc
maintenant possible de décrire les interactions individuelles de façon
dynamique.
Nous présentons des résultats descriptifs sur la fréquence et durées de
contacts ainsi que des simulations de propagation d’agent infectieux sur les
réseaux de contacts concernant 2 études réalisées 1) lors d’une conférence
scientifique et 2) dans une école primaire.
Méthode : Dans la 1ère étude, les participants au congrès annuel 2009 de la
Société Française d’Hygiène Hospitalière ont été invités à porter des badges
RFID. Les contacts entre 402 personnes volontaires parmi les 1200
participants ont été recueillis au cours des deux jours de la conférence. Dans
la 2e étude, les contacts entre 233 enfants répartis dans 10 classes et 9
enseignants ont été collectés pendant 2 jours en octobre 2009. Toutes les
données sont été collectées de manière anonyme.
Les participants sont invités à porter le badge électronique sur la poitrine, de
sorte que l'échange des signaux entre les badges s’effectue uniquement
quand ils sont face à face dans un rayon de 2 mètres. Ce rayon a été défini
pour refléter une situation proche pendant laquelle une infection peut être
transmise.
Le nombre de contacts, leur durée ainsi que l’évolution dans le temps ont été
étudiés statistiquement. Pour chaque étude, la diffusion d’agents infectieux est
simulée sur les réseaux de contacts construits à partir des données collectées.
Résultats : Lors du congrès scientifique, 26 040 contacts d’une durée
moyenne de 54 secondes ont été enregistrés. De nombreux contacts de courte
durée ont été observés alors que peu de contacts d’une longue durée ont été
enregistrés. Les simulations sur le réseau de contacts de la conférence
montrent que l'extinction maladie survient aussi fréquemment que les
épidémies qui sont plutôt explosives (taux d'attaque compris entre 42% et
77%). De plus les simulations montrent que, par rapport à une situation
homogène, l'hétérogénéité de la fréquence et de la durée des contacts entre
individus est associée à une plus faible propagation de la transmission.
Dans l’école, 77 226 contacts ont été observés avec une moyenne de 160
contacts par personne et par jour. La durée moyenne d’un contact était de 33
secondes avec des durées très hétérogènes. L’étude des contacts a montré
que les enfants du même âge interagissaient plus fréquemment entre eux. De
même, les contacts entre enfants de différentes classes mais du même de
même niveau scolaire étaient plus fréquents que les contacts entre enfants de
classes de niveaux différents. Des simulations de propagation d’agents
infectieux seront présentées.
Conclusion : Ce travail met l'accent sur les effets d’une hétérogénéité des
contacts sur la dynamique des maladies transmissibles. Ces résultats
soulignent la nécessité d'inclure des informations détaillées sur la fréquence et
la durée des contacts dans différents contextes et/ou populations pour mieux
comprendre la diffusion des maladies infectieuses.
Dans ce contexte, une infrastructure de collecte de données telle que celle qui
a été utilisée semble être appropriée. Cependant, cette technologie doit être
étendue à d'autres contextes où les individus sont en interaction étroite, tels
que les lieux de travail ou les hôpitaux.
L’étude des propriétés des réseaux de contacts paraît importante pour mieux
aborder la prévention et le contrôle des infections connues ou émergentes,
communautaires ou nosocomiales. Elles sont aussi nécessaires pour mieux
construire les modèles qui aident aux décisions de santé publique.
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The SocioPatterns project [http://www.sociopatterns.org/]
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J Stehlé, N Voirin, A Barrat, C Cattuto, L Isella, JF Pinton, M Quaggiotto,
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(soumis)
RICAI, 2010 – Paris, France
124/30SEP
2 décembre 2010 - 17:20 - BORDEAUX
Recommandations relatives aux mesures à mettre en œuvre pour
prévenir l’émergence des entérobactéries BLSE et lutter contre leur
dissémination
C. Rabaud
CHU de Nancy, Vandoeuvre-les-Nancy, France
Commission spécialisée Sécurité des patients, Infections nosocomiales et
autres évènements indésirables liés aux soins et aux pratiques
Dans la cadre de cette auto-saisine de la commission sécurité des patients du
Haut Conseil de la Santé Publique, il a été acté qu’il convenait de concentrer
les travaux du groupe sur la problématique de « l’émergence de E. coli BLSE
de type CTX-M ».
Lutter contre la sélection et la dissémination des entérobactéries BLSE
Recommandations centrées sur E coli BLSE CTX-M
ou
« Que faire pour tenter de retarder le remplacement progressif
des E coli ampiR par les E coli BLSE CTX-M ?
Escherichia coli est une bactérie commensale du tube digestif (~108/g de
fèces) qui est à l’origine de la plus fréquente des infections bactériennes
recensée dans la communauté, l’infection urinaire.
E. coli est devenue progressivement depuis le début des années 2000
l’espèce bactérienne la plus concernée par l’émergence de nouvelles
bétalactamases à spectre étendu (BLSE), enzymes qui inactivent la plupart
des bétalactamines : les CTX-M. En raison de l’abondance et du caractère
ubiquitaire de E. coli, de la fréquence des infections nosocomiales et
communautaires dans lesquelles cette espèce est impliquée, l’émergence des
BLSE chez E. coli élargit les enjeux de la surveillance épidémiologique et de la
prise en charge de ces infections, compliquant singulièrement la maîtrise de
leur diffusion.
Les entérobactéries BLSE sont aussi résistantes à d’autres familles
d’antibiotiques, par la présence de gènes associés sur les mêmes plasmides
ou de mutations chromosomiques associées. En France en 2008,
globalement, les entérobactéries BLSE étaient souvent résistantes à la
tobramycine (70 %), à la gentamicine (50 %), à l’amikacine (30 %), à la
ciprofloxacine (75 %) et, en ce qui concerne E. coli, à la tobramycine (75 %), à
la gentamicine (35 %) à l’amikacine (25 %) et à la ciprofloxacine (70 %).
De ce fait, le traitement des infections documentées à E. coli BLSE, et des
infections que l’on craint être à E. coli BLSE, tend à intensifier l’utilisation de
carbapénèmes, considérées comme traitement de dernier recours (avec peutêtre les glycylcyclines). L’augmentation de l’utilisation des carbapénèmes
expose en retour au risque d’émergence de résistance à ces antibiotiques et
en
particulier
d’émergence
d’entérobactéries
productrices
de
carbapénémases, bétalactamases qui inactivent presque toutes les
bétalactamines. Les carbapénèmases s’observent pour le moment surtout
dans l’espèce K. pneumoniae mais toutes les entérobactéries sont
susceptibles de devenir productrices car les gènes qui codent sont mobiles.
Ces entérobactéries ne sont en général plus alors sensibles qu’à la colistine et
les infections qu’elles causent sont grevées d’une mortalité élevée. Dans
certains pays proches de la France, la proportion de souches résistantes aux
carbapénèmes chez K. pneumoniae est déjà très élevée (Grèce, Turquie,
Israël). Des épidémies de K. pneumoniae productrices de carbapénèmases
sont apparues en France depuis 2004 et plus singulièrement depuis 2007
(trois épidémies pour la seule année 2007 à l’AP-HP). En Europe, la proportion
de souches résistantes aux C3G chez E. coli et la proportion des souches
résistantes aux carbapénèmes chez K. pneumoniae apparaissent corrélées.
Dans l’état actuel du développement des antibiotiques par l’industrie, il est peu
probable que nous disposions prochainement de nouvelles molécules
efficaces sur E. coli BLSE et sur les autres entérobactéries multirésistantes.
L’émergence de la multirésistance au sein de cette espèce nous confronte
donc au risque d’impasse thérapeutique. Ainsi, la lutte contre l’émergence des
E. coli BLSE est désormais non plus seulement un problème mais aussi un
devoir de santé publique.
La diffusion de E. coli BLSE est la conséquence de deux phénomènes :
transmission croisée (diffusion) et pression de sélection des antibiothérapies
(émergence et surtout augmentation de la densité de colonisation).
- Transmission croisée de la bactérie elle-même, ou des gènes de BLSE que
la bactérie héberge, en milieu hospitalier, dans les établissements médicosociaux (EHPAD) et dans le milieu familial ou les collectivités.
- Pression de sélection par les antibiotiques utilisés en médecine humaine et
vétérinaire. Rappelons ici que la résistance bactérienne est le principal effet
indésirable des antibiotiques. Après transmission interhumaine (ou
transmission à l’homme depuis le monde animal ou l’environnement), les
souches de E. coli BLSE, ou les supports génétiques de la BLSE, s’implantent
dans la flore digestive des « receveurs ». La souche résistante pourra alors
être « sélectionnée », se multiplier en cas d’antibiothérapie active sur les
autres microorganismes composant la flore digestive. L’accroissement de
l’inoculum de cette souche de E. coli BLSE au sein de la flore digestive va
accroître le risque d’infection à E coli BLSE chez la personne porteuse, mais
également accroître le risque de dissémination de E coli BLSE à l’entourage.
Afin de réduire la pression de sélection exercée par les antibiothérapies, il
convient bien sûr de progresser dans le « bon usage » des antibiotiques,
privilégiant l’utilisation de molécules exerçant le plus faible pouvoir
sélectionnant sur les E. coli BLSE, mais aussi dans le « moindre usage ». Ceci
est possible quand on sait que la consommation des antibiotiques est en
France deux à trois fois plus élevée en ville, par habitant et par an, que celle
93
SESSIONS INVITÉES
Invited speakers sessions
113/27S
Utilisation de capteurs électroniques individuels afin de modéliser la
diffusion du virus grippal dans une communauté
J. Stehlé5, N. Voirin1-3, A. Barrat5-6, C. Cattuto6, L. Isella6, J.F. Pinton2,
M. Quaggiotto6, W. Van den Broeck6, C. Régis3, B. Lina4, P. Vanhems1-3
1
Hospices Civils de Lyon, Hôpital Edouard Herriot, Service d’Hygiène,
Epidémiologie et Prévention 2Laboratoire de Physique de l’Ecole Normale
Supérieure de Lyon, CNRS UMR 5672 3Université de Lyon; Université Lyon 1;
CNRS UMR 5558, Laboratoire de Biométrie et de Biologie Evolutive, Equipe
Epidémiologie et Santé Publique 4VIRPATH, CNRS FRE 3011, UCBL,
Université de Lyon, Faculté de Médecine RTH Laennec, 69372, Lyon 5Centre
de Physique Théorique de Marseille, CNRS UMR 6207, Marseille,
France 6Complex Networks and Systems Group, Institute for Scientific
Interchange (ISI) Foundation, Torino, Italie
SESSIONS INVITÉES
Invited speakers sessions
observée dans d’autres pays d’Europe. Suite à la campagne « les antibiotiques
c’est pas automatique » une réduction significative des quantités
d’antibiotiques prescrits a été obtenue, en pratique de ville sans que l’état de
santé de la population n’ait eu à en souffrir ! Il convient désormais d’aller plus
loin. Les prescriptions de C3G et de fluoroquinolones doivent tout
particulièrement faire l’objet d’efforts tant en ville qu’à l’hôpital. Le champ est
très large et il ne faut pas méconnaître les difficultés de mise en place de telles
actions. Pour autant, il s’agit bien là d’une évolution indispensable.
Pour lutter contre la transmission croisée (diffusion des souches BLSE et des
gènes de résistance) les stratégies devront associer des mesures d’hygiène à
l’hôpital
(prévention de la transmission croisée ; prévention de la
dissémination des bactéries elles-mêmes et de leurs gènes de résistance par
le contrôle des excrétas), des mesures d’hygiène dans la communauté
(prévention de la transmission croisée dans les collectivités : maisons de
retraite, établissements scolaires…). Il faudra en particulier s’assurer du
respect des mesures d’hygiène destinées à casser cette chaîne
épidémiologique, et si nécessaire les intensifier, pas seulement à l’hôpital mais
dans toutes les structures pouvant héberger les personnes colonisées ou
infectées, de l’hôpital au domicile, en passant par les EHPAD… Tous les
intervenants, soignants médicaux ou paramédicaux, salariés ou libéraux,
entourage des patients et patients eux-mêmes, seront les acteurs de ces
stratégies. Les stratégies à mettre en œuvre n’ont pas lieu de distinguer les
différents types de E. coli BLSE (CTX-M, TEM, SHV,… ) et même de
distinguer les deux principales espèces d’entérobactéries BLSE
« commensales » (E. coli et K. pneumoniae) en raison de l’intrication des
phénomènes épidémiques (diffusion des mêmes gènes BLSE dans et entre
ces deux espèces) et du fait que les BLSE de type CTX-M dominent largement
les autres types de BLSE (TEM, SHV, … ). Des stratégies centrées sur une
espèce ou un type de BLSE risqueraient fort d’être inefficaces et seraient de
plus difficiles à expliquer et à mettre en place.
Au total, la diffusion des entérobactéries BLSE, y compris de E. coli BLSE, et
les stratégies pour limiter cette diffusion, sont typiquement des problématiques
de développement durable, au même titre que l’épargne des ressources en
eau portable, impliquent bien sûr le monde médical mais plus largement toute
la population. La diminution de la consommation des antibiotiques doit
s’entendre à l’hôpital, dans la communauté, en ce qui concerne la médecine
humaine mais aussi dans le monde animal. Des mesures environnementales
sont aussi à envisager : contrôle des aliments, des effluents, etc.
SYNTHESE DES RECOMMANDATIONS
- INFORMATION – FORMATION
1/ Informer l’ensemble du monde médical de la diffusion épidémique de E. coli
BLSE, qui expose, à terme, au risque d’impasse thérapeutique.
2 / Informer les microbiologistes de la diffusion épidémique de E. coli BLSE et
de leurs gènes de résistance – Préciser que l’identification du mécanisme de
résistance BLSE doit être suspecté et documenté lors de la mise en évidence
d’un résistance aux céphalosporines de 3e génération (C3G) et que le résultat
de cette recherche doit figurer dans le compte-rendu envoyé par le laboratoire.
Apporter aux biologistes les moyens de participer, de manière fiable, aux
enquêtes de surveillance.
3/ Faire prendre conscience à la population de l’émergence d’un péril sanitaire
(nouveau péril fécal) qui découle de l’usage excessif des antibiotiques et de la
diffusion épidémique de souches de E. coli BLSE (ou de leurs gènes de
résistance) par suite d’un respect insuffisant des règles d’hygiène de base.
- SURVEILLANCE
4/ Assurer, au niveau national, la surveillance épidémiologique des
entérobactéries BLSE – suivre le taux de résistance de type BLSE en terme
d’incidence et de prévalence au sein de l’espèce E. coli.
- CONSIDERATIONS THERAPEUTIQUES – BON USAGE ET MOINDRE
USAGE DES ANTIBIOTIQUES
5/ Evaluer la pression de sélection des schémas antibiotiques des infections
courantes.
Définir, rassembler et faire connaître les situations dans lesquelles il est
recommandé de ne pas prescrire une antibiothérapie (sphère respiratoire,
urinaire, …).
Dans les situations où une antibiothérapie est indiquée, préciser son spectre
optimal et sa durée.
Maintenir les recommandations actuelles concernant le traitement probabiliste
des infections urinaires – en rappelant que les carbapénèmes ne font pas
partie du traitement probabiliste des infections urinaires.
Réviser sans délai les recommandations relatives à la prise en charge des
infections intra-abdominales et réviser celles relatives aux infections
néonatales.
En cas d’identification de E. coli BLSE, réserver l’usage des carbapénèmes à
la prise en charge des infections sévères, en gardant à l’esprit que l’usage des
carbapénèmes est une « fausse bonne solution » – solution efficace sur le plan
thérapeutique à l’échelle individuelle mais solution à haut risque de favoriser le
développement de carbapénémases (risque valant à l’échelon individuel et
collectif).
Evaluer de nouveaux schémas de traitement d'infections documentées à E.
coli BLSE : céphamycines, C3G + inhibiteur de bétalactamases…
- MESURES D’HYGIENE
6/ Appliquer les précautions complémentaires « contact » à tous les patients
infectés ou colonisés.
Points critiques : hygiène des mains et gestion des excrétas.
Les mesures s’appliqueront dans les établissements de santé et en EHPAD
(secteur médico-social).
A domicile et dans les collectivités autres que les établissements de santé
(établissements scolaires…), l’accent sera mis sur l’hygiène des mains et
94
l’hygiène générale autour de la toilette et de l’alimentation.
7/ En établissement de santé, rechercher une colonisation digestive à
entérobactéries BLSE, chez les sujets contacts d’un cas – Ne pas tenter
d’éradiquer un portage digestif de E. coli BLSE par un protocole de
décolonisation.
- RECHERCHE
8/ Mettre en place des études complémentaires destinées à améliorer les
connaissances sur les facteurs de risque de colonisation à E.coli BLSE.
9/ Engager des travaux complémentaires sur les aspects vétérinaires et
environnementaux.
10/ Etudier le rôle des effluents dans la diffusion de ce phénomène.
GROUPE DE TRAVAIL
CTINILS-CSSP
Christian Rabaud : coordination
Jean-Christophe Lucet
CTINILS
Marcelle Mounier
InVS
Sylvie Maugat
Afssa
Jean-Yves Madec
Onerba
Jérome Robert
BMR-Raisin/AP-HP Vincent Jarlier
Plan national pour préserver l’efficacité des antibiotiques :
Anne Claude Crémieux
SPILF
Rémy Gauzit
François Caron
SFHH
Hervé Blanchard
CClin
Anne Carbonne
Xavier Bertrand
Christophe de Champs (microbiologiste)
Marie-Hélène Nicolas-Chanoine (microbiologiste)
Roland Quentin (microbiologiste)
Gaëtan Gavazzi (gériatre)
Bertrand Souweine (réanimateur)
Yannick Aujard (néonatologiste)
GROUPE DE LECTURE
Antoine Andremont, Serge Alfandari, Elisabeth Aslangul, Bruno Coignard,
Didier Gruson, Olivia Keita Perse, Edouard Bingen, Alain Lepape, Alexandra
Mailles, Patrice Nordmann
153/36S
2 décembre 2010 - 16:00 - 351
Pathophysiology of chikungunya virus infection
T. Couderc5-2, C. Schilte4-3, F. Chrétien6, O. Disson5-2, M. Albert4-3, M. Lecuit5-2-1
1
Centre d’Infectiologie Necker-Pasteur, Hôpital Necker-Enfants malades, APHP, Université Paris Descartes 2INSERM, Équipe avenir U604 3INSERM,
U818 4Institut Pasteur, Immunobiologie des cellules dendritiques 5Institut
Pasteur, Microorganismes et barrières de l’hôte 6Institut Pasteur, Unité
Cellules souches et développement, Paris, France
CHIKV is now regarded as one of the arbovirus most likely to spread globally,
given the worldwide distribution of its mosquito vector, including 12 European
countries and the USA. Following the massive 2005-2006 outbreak in the
India Ocean, including La Reunion Island, and in India, CHIKV was imported
into Europe, and caused a small outbreak in Italy in 2007 and sporadic
autochthonous cases in the French Riviera in 2010. CHIKV typically induces
a mild disease in humans, characterized by fever, arthralgia, myalgia and
rash. Cases of severe CHIKV infection involving the central nervous system
have been described during La Réunion outbreak, particularly in elderly
patients with underlying illness and in neonates born from viremic mother
(Gérardin et al., 2008, PLoS Med.).
The emergence of CHIKV in the Indian Ocean prompted us to investigate the
pathophysiology of chikungunya and the basis of disease severity. We
developed the first animal model for CHIKV infection (Couderc et al., 2008,
PLoS Path.), and showed that mouse neonates are particularly susceptible to
CHIKV and that neonatal disease severity is age-dependent. Moreover, adult
mice with a partial or complete defect in type-I interferon signalling develop a
mild or severe infection, respectively. In infected mice, CHIKV primarily targets
muscle, joint and skin fibroblasts. To test the relevance for human of this
experimental animal model, we investigated CHIKV cell and tissue tropisms in
biopsy samples of CHIKV-infected human patients with acute CHIKV infection.
We found a tissue and cell tropism similar to that observed in the mouse
model, establishing that CHIKV-associated symptoms match viral tissue and
cell tropisms and demonstrating that the fibroblast is the predominant target
cell during acute CHIKV infection
In severe infections in mice, CHIKV viremia is high and viral dissemination to
the central nervous system is observed. CHIKV is not detected at the brain
microvessel and parenchyma levels, but found in choroid plexus, ependymal
and meningeal cells. In agreement with these findings, CHIKV is detected in
the cerebrospinal fluid of patients with chikungunya and CNS symptoms. Thus,
in contrast to American encephalitic alphaviruses, CHIKV does not appear to
be genuinely encephalitogenic, but is associated with reversible CNS
symptoms, in line with a virus that does not invade the brain parenchyma nor
infect neurons.
We have further studied the role of type 1 IFN in CHIKV pathogenesis (Schilte
et al., 2010, J. Exp. Med.). In infected patients, viral load declines before the
appearance of neutralizing antibodies, pointing to a critical role of innate
immune responses in controlling CHIKV infection. Based on human cell and
mouse in vivo experiments, we have shown that infected non-hematopoietic
cells sense viral RNA in a Cardif-dependent manner and participate in the
RICAI, 2010 – Paris, France
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157/37SEP
2 décembre 2010 - 16:00 - 352A
Outils de typage moléculaire pour l'investigation d'épidémies d'infections
à Candida
S. Bretagne
Centre Hospitalier Chenevier-Mondor, Créteil, et CNR Mycoses et
Antifongiques, Institut Pasteur, Paris, France
La traçabilité des infections à Candida spp. dans le but d’élucider des
contaminations groupées pour décider des mesures préventives éventuelles a
bénéficié ces dernières années de nouvelles techniques de biologie
moléculaire. Certaines techniques telles les champs pulsés ou la RAPD ne
sont plus d’actualité. A l’inverse, deux méthodes émergent, toutes deux
basées sur la PCR, la technique des marqueurs microsatellites et l’étude des
SNP dans la technique dite MLST (Multi Locus Sequence Typing).
Les microsatellites sont définis comme des répétitions en tandem de courts
fragments d’ADN, de 2 à 6 nucléotides de long. La discrimination entre deux
isolats se fait sur la longueur des fragments amplifiés. Deux amorces sont
dessinées dans les parties flanquantes du microsatellite et l’une des amorces
est marquée avec un fluorophore. Après l’amplification, les fragments d’ADN
sont analysés lors de leur migration dans des capillaires de séquence
capables de distinguer des différences de l’ordre d’une paire de base. Le
marquage d’une des amorces permet d’attribuer une longueur au fragment
analysé. Pour les levures diploïdes, telles Candida albicans et C. tropicalis,
deux pics sont attendus pour les isolats hétérozygotes (1, 6). Pour les espèces
haploïdes, telle C. glabrata, un seul pic est attendu (8, 11). Si des pics
supplémentaires sont observés, la première explication réside dans la
présence d’un mélange initial. Suivant les microsatellites, le nombre d’allèles à
un locus donné est variable, mais souvent élevés. La plupart des publications
font état d’un pouvoir discriminant proche de 1 (le maximum) quand 3 ou 4 loci
sont considérés. Cette méthode est très reproductible mais présente quelques
limitations dans le transfert des données entre laboratoires dues aux
conditions de migrations très dépendantes du matériel utilisé (12). Cet
inconvénient peut être résolu par l’emploi d’échelles alléliques (5, 10).
L’autre méthode bien établie pour le génotypage des levures est la technique
MLST. Celle-ci est basée sur l’amplification et le séquençage de plusieurs loci
de gènes conservés au sein d’une espèce donnée, le plus souvent des gènes
dits de “ménage”. Des bases de données sont déjà disponibles
(http://www.mlst.net/) pour plusieurs espèces dont C. albicans (2, 3), C.
tropicalis (13) et C. glabrata (7). Le principal avantage est le caractère non, ou
peu, discutable, des données de séquences facilement comparables entre
laboratoires. La comparaison entre les techniques MLST et microsatellites
montrent pour C. albicans que 7 loci MLST ont un pouvoir discriminant
comparable à l’analyse de 3 microsatellites (9). Pour l’étude des SNPs,
d’autres méthodes sont possibles comme la technique HRM (High-Resolution
Melting) (4).
Des méthodes fiables, de haut débit, reproductibles et fournissant des
RICAI, 2010 – Paris, France
données facilement codifiables pour toute comparaison entre expériences et
entre laboratoires sont désormais disponibles pour tout laboratoire ayant accès
à un séquenceur. Ces techniques devraient être privilégiées pour l’exploration
des contaminations croisées et des épidémies d’infections à levure dans un
contexte hospitalier.
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159/37SEP
2 décembre 2010 - 16:40 - 352A
Les zygomycoses peuvent aussi être nosocomiales
B. Rammaert
Institut Pasteur, Paris, France
Parmi les infections fongiques invasives, les zygomycoses sont celles dont le
diagnostic et le traitement rapide représentent un enjeu vital immédiat. Le
tropisme vasculaire de ces champignons filamenteux est une des raisons
majeure de leur capacité à disséminer (1). Seuls quelques antifongiques sont
sensibles in vitro. Le traitement de 1ère ligne repose sur les dérivés lipidiques
de l’Amphotéricine B (2), le posaconazole pouvant être utilisé en 2nde ligne (3;
4). D’autres antifongiques, comme la caspofungine ou le voriconazole, n’ont
pas d’activité in vitro (5). Le voriconazole, utilisé en prophylaxie des infections
fongiques invasives en hématologie, augmenterait même la virulence de ces
champignons (6-8). C’est justement dans ce secteur de soin que les
zygomycètes sont responsables d’infections opportunistes (9). Il en va de
même chez les patients lourdement immunodéprimés comme les transplantés
d’organes solides ou de moelle (10-12). Chez les patients diabétiques, la
prévalence des zygomycoses a augmenté en France de 9%/an entre 1997 et
2006 (13). Les zygomycètes sont présents dans l’environnement, et plus
particulièrement dans les sols et matières en décomposition (14). Les patients
se contaminent par voie inhalée, voie cutanée suite à une rupture de la
barrière dermique, ou par ingestion (voie plus rare et qui nécessite un fort
inoculum et une rupture de la barrière muqueuse digestive) (14). Leur durée
d’incubation est inconnue, ce qui explique qu’un patient contaminé en dehors
de l’hôpital puisse être infecté lors d’un traitement immunosuppresseur alors
qu’il est hospitalisé. Les traumatismes, comme les accidents de la voie
publique, sont aussi pourvoyeurs de zygomycoses quand les plaies ont été
souillées par des matières organiques (15). Cependant, si l’on s’intéresse de
près aux procédures de soins, qu’elles soient effectuées dans les hôpitaux ou
en ambulatoire, il existe une risque fongique potentiel à utiliser du matériel non
ou incomplètement stérilisé lors d’actes invasifs. Nous avons effectué une
revue de la littérature pour permettre d’apporter des données plus précises sur
cette entité méconnue que sont les zygomycoses associées aux soins et dont
le poids en termes de santé publique est mal évalué.
Tous les cas de zygomycoses de la littérature de janvier 1970 à décembre
95
SESSIONS INVITÉES
Invited speakers sessions
control of infection through their production of type I IFNs. Although the Cardif
pathway contributes to the immune response, we also found evidence for a
MyD88-dependent sensor in preventing viral dissemination. Moreover, we
have shown that IFNAR expression is required in the periphery but not on
hematopoietic cells, as IFNAR-/-  WT bone marrow chimeras are capable of
clearing the infection, whereas WT  IFNAR-/- chimeras succumb. This study
has thus defined an essential role for type I IFN acting directly on nonhematopoietic cells, for the control of CHIKV.
Finally, we have used these mouse models to evaluate the preventive and
curative effect on CHIKV infection of polyvalent human gamma globulins
purified from pooled sera of convalescent donors (Couderc et al., 2009, J.
Infect. Dis.). These polyvalent immunoglobulins exhibit a high neutralizing
activity in vitro, and both a high prophylactic and therapeutic efficacy against
CHIKV infection in vivo, including in the neonate. These results are in favour of
the administration of anti-CHIKV immunoglobulins as a safe and efficacious
way to prevent and treat human individuals at risk for severe CHIKV infection,
such as the elderly and neonates.
SESSIONS INVITÉES
Invited speakers sessions
2008 ont été considérés, seuls ceux associés à une source de contamination
identifiée ou suspectée en rapport avec une procédure de soin (dispositifs
médicaux, chirurgie, procédures diagnostiques ou thérapeutiques)
ambulatoires ou hospitalières et qui répondait à la définition de zygomycose de
la classification de l’EORTC/MSG (16) ont été inclus.
Au total, 169 cas de zygomycoses associées aux soins ont été retenus, d’âge
moyen 42 ans ±16. Les enfants de moins de 15 ans représentaient 29% de la
population. 61% étaient des hommes. Un traitement médical et/ou chirurgical
était réalisé chez 78% d’entre eux. La mortalité globale était de 50%, dont 64%
chez les nouveau-nés.
Les comorbidités regroupaient : transplantés d’organe solide (n=40), cancers
(n=21), nouveaux-nés (n=36), immunodepression liées soit à des traitements
soit à des pathologies sous-jacentes (n=46) et absence de facteurs de risque
identifiés (n=26). Un diabète était décrit chez 22% des patients. La plupart des
patients étaient hospitalisés en chirurgie (41%) ou en unité de soins intensifs
(33%) ; 12% bénéficiaient de soins en ambulatoire.
Toutes les localisations ont été rapportées, avec en majorité des localisations
cutanées (57%), atteignant principalement les nouveau-nés et les patients
ayant eu une intervention chirurgicale. Les localisations digestives (12%)
étaient plus représentées chez les prématurés et les patients non
immunodéprimés admis en réanimation. Les atteintes pulmonaires (6%) et
rhinocérébrales (4%) étaient moins fréquentes. Quelques localisations étaient
plus anecdotiques comme des infections endovasculaires, osseuses ou
ophtalmiques.
Les principaux pathogènes en cause étaient Rhizopus spp. (43%), Mucor spp.
(9%) et Lichtheimia corymbifer (8%). L’identification n’a pas été réalisée dans
28% des cas. En effet, les outils de biologie moléculaire n’ont été utilisés que
dans 2 publications.
Des cas sporadiques ont été décrits incriminant certaines procédures de soins
telles que cathéters et drain (n=29), usage de sparadrap et bandages (n=11),
extractions dentaires (n=6), dispositifs intravasculaires (n=6), dispositifs pour
diabétiques (pompe à insuline, appareil de contrôle du glucose), dialyse
péritonéale (n=5), injections (vitamines, corticoïdes), tests d’hypersensibilité
cutanée, méchage nasal, biopsie lombaire. Les greffes d’organes,
principalement foie (17) et rein (18), pourraient également être directement
impliquées dans la survenue de zygomycoses. Plusieurs épidémies impliquant
des bandages élastiques adhésifs (Elastoplast®), des abaisse-langues en bois,
et des sacs de stomies ont été décrites (19).
Chaque année quelques publications relatent des zygomycoses associées aux
soins. En 2009-2010, 6 articles incriminaient des procédures de soins ou des
dispositifs médicaux comme les cathéters intraveineux (20), plusieurs
césariennes (21), une reconstruction ligamentaire par arthroscopie (22), une
extraction dentaire (23), la pose d’une sonde oxygène maintenue avec du
sparadrap (24) et l’ingestion de comprimés d’allopurinol et de préparations
alimentaires contaminés dans un service d’hématologie (25). Aussi, les
zygomycoses associées aux soins sont devenues une préoccupation chez les
patients lourdement immunodéprimés dans les services de transplantation
d’organes, d’hématologie et de néonatologie. Les localisations cutanées sont
les plus communes. Les patients immunocompétents ne sont pas épargnés
quand il s’agit de procédures chirurgicales. Les cas groupés de zygomycoses
survenant dans un service hospitalier devraient désormais faire l’objet
d’enquêtes spécifiques à la recherche d’une source de contamination.
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Comment atteindre le réservoir ? L’approche immunologique
A. Guihot
Laboratoire d’immunologie cellulaire et tissulaire, Hôpital Pitié-Salpêtrière,
Paris, France
Les cellules dans lesquelles l’ADN du virus VIH est intégré de façon définitive
sont les lymphocytes T CD4, les monocytes circulants, les macrophages
tissulaires, les cellules dendritiques et cellules de Langherans mais aussi -plus
récemment démontré- les cellules souches hématopoïétiques médullaires
CD34+ (Carter Nat Med 2010). La quasi-totalité du réservoir cellulaire à longue
durée de vie du virus VIH sous la forme d’ADN intégré est représenté par un
pool de cellules T CD4 non activées, de phénotype mémoire, de l’ordre de
1/104 cellules CD4 au repos (Finzi Nat Med 1999, Chun Nat 1997). Dans la
muqueuse intestinale, les lymphocytes du GALT qui représentent plus de la
moitié des lymphocytes de l’organisme, sont essentiellement de phénotype
mémoire et constituent ainsi le réservoir cellulaire majoritaire du virus VIH,
alors que la proportion de cellules infectées ne diffère pas par rapport au sang
(Avettand-Fenoel AIDS 2008). Dans les ganglions la proportion de cellules
CD4 latentes infectée est identique à celle du sang (Chun Nat Med 1997).
L’ADN du VIH est préférentiellement intégré dans les cellules CD4 spécifiques
du virus, probablement en rapport avec leur infection préférentielle lors du
contact cellulaire rapproché avec la cellule présentatrice d’antigène infectée
(Demoustier AIDS 2002).
Le pool de cellules CD4 ayant intégré l’ADN VIH est variable suivant les
individus, et semble dépendre à la fois de la durée de réplication du virus, mais
aussi des réponses cellulaires CD8 spécifiques du VIH et dirigées contre les
cellules CD4 infectées. En effet, la proportion de cellules infectées par l’ADN
VIH intégré est plus basse chez les sujets avec un nadir de CD4 haut reflétant
une courte durée d’exposition à la réplication virale, tout comme chez les
sujets traités par antirétroviraux dans la première année après la primoinfection, et chez les sujets avec une numération CD4 haute (Chomont Nat
Med 2009). Chez les sujets traités en primo-infection, ce réservoir ADN est
très bas, permettant dans certains cas de stopper le traitement antirétroviral
sans rebond de la charge virale après arrêt du traitement (Hocqueloux AIDS
2010). Le contrôle strict à très long terme de la réplication du virus par les
antirétroviraux permet une diminution de la proportion des cellules infectées
entre la troisième et la dixième année de traitement, en même temps que les
réponses mémoires CD4 et effectrices polyfonctionnelles CD8 spécifiques du
VIH sont restaurées (Guihot AIDS 2010). Chez les sujets elite controllers, le
réservoir viral est extrêmement réduit, alors que les cellules CD8 spécifiques
RICAI, 2010 – Paris, France
189/47S
3 décembre 2010 - 10:00 - 351
Comment atteindre le réservoir ? L’approche virologique
A. Cheret
Centre Hospitalier, Toulon, France
Le réservoir VIH est défini essentiellement par les cellules/tissus infectées
contenant du génome viral inductible et qui sont capables de produire du virus
infectieux (1- Blankson 2-Chun) avec une cinétique de renouvellement plus
lente.
Le réservoir le mieux décrit à ce jour se trouve au niveau des lymphocytes T
CD4+ en phase quiescente qui sont pour une part naïfs, mais surtout mémoire
(mémoire centrale, et mémoire effectrice). (3-chun 4-Brenchley 5-Pierson) Les
monocytes/macrophages sont également des réservoirs car elles répliquent le
virus et participent à la dissémination du virus dans l’organisme même si le
nombre de macrophages infectés est beaucoup plus faible. Les cellules
folliculaires dendritiques folliculaires des organes lymphoïdes secondaires
interviennent également en trappant le VIH et former un réservoir sans pour
autant être elles-mêmes infectées (6-Keele) ; d’autres lignées cellulaires
abritent également le VIH à long terme, que sont les progéniteurs
hématopoïétiques, les
mastocytes, les cellules « natural killer ». Ainsi,
plusieurs travaux depuis ces dernières années ont déterminé le rôle primordial
du tissu lymphoïde du tube digestif en tant que réservoir majeur. Le système
nerveux central atteint très précocement dès le stade de primo-infection est
également un réservoir et aussi un sanctuaire via l’infection des astrocytes et
des macrophages et la microglie qui sont les principaux producteurs de virus
(7-Smith 8- Price). Le tractus génital est également un autre compartiment
réservoir ayant un rôle clef dans la transmission comme la glande mammaire.
D’autres réservoirs anatomiques possibles ont été décrits telle la moelle
osseuse, le thymus, le rein, les poumons et les ganglions lymphatiques. (9Lafeuillade)
L’établissement du réservoir se fait tôt et rapidement au cours de la primoinfection, les traitements antirétroviraux utilisés jusqu’ici ne sont pas
susceptible d’empêcher son établissement (10-Geeraert L).
Aussi, la régression du niveau de réplication virale et de la taille du réservoir,
mesurée par la quantification de l’ADN viral total, sous l’effet du traitement
antirétroviral « classique » (trithérapie de nucléosidiques et IP ou INN) sont
plus rapides chez les patients traités au stade de primo-infection par rapport
aux patients traités en phase chronique, il en est de même de la restauration
lymphocytaire, laquelle conditionne le risque de progression clinique (11Hocqueloux) . Chez des sujets inclus dans la cohort primo ANRS C06 Primo et
traités précocement, le taux d’ADN-VIH chute en moyenne de 6 0,91log/106
PBMC à 12 mois de traitement (12 Ngo-Giang-Huong). Dans l’essai ANRS
100 Primstop, la décroissance du taux d’ADN-VIH en médiane est de -1.1
log/106 et de -1.5 log/106 PBMC chez les patients maintenant un contrôle
immuno-virologique après arrêt de leur traitement (13-HOEN B). Dans l’essai
ANRS 112 Interprim, on retrouve des résultats similaires à ceux de la cohorte
ANRS CO6 PRIMO avec une diminution du taux d’ADN-VIH de -1,0 log à M24
et de -1.1 log à M72 (14-Adalid-Peralta). Dans la cohorte ANRS CO15 ALT de
sujets asymptomatiques à long terme, le taux d’ADN-VIH est très bas puisque
le taux médian est de 2.3 log /106 PBMC (15- Martinez). De même, chez les
patients « HIV controllers », le taux médian est de 1,5 log/106 PBMC avec un
maximum de 2.3 log/ 106 PBMC (16-Lambotte) C’est donc chez les sujets
traités en primo-infection que l’on observe le pourcentage le plus élevé de
sujets ayant des niveaux de réservoirs aussi bas que ceux observés chez des
sujets »HIV controllers » (données issues de la cohorte ANRS CO6 Primo et
ANRS CO19 Coverte). Plusieurs descriptions de cas de contrôle viral
prolongé après intervention thérapeutique à ce stade de primo-infection ont été
rapportés : (17-Kinloch-de loes 18- Hocqueloux). L. Hocqueloux a décrit le cas
de 5 patients sur 32 traités précocement en primo-infection avec une moyenne
de 77 mois de traitements. Ces5 patients présentent un contrôle immunovirologique de leur infection avec des taux d’ADN PBMC bas de 2 log/106
RICAI, 2010 – Paris, France
PBMC, maintenus après arrêt. Ces patients ne présentaient pas les
caractéristiques génétiques des « elites controllers » et des patients « long
term non progressors ». Cela suggère un effet bénéfique d’un traitement
précoce et il est possible qu’un traitement précoce modifie la fréquence et les
proportions des différentes sous-populations lymphocytaires infectées. (19, 20
– Avettand-Fenoel). Intervenir tôt dans l’infection pourrait modifier la
dynamique de l’établissement de certains réservoirs cellulaires ou tissulaires à
très longue durée de vie, tout en limitant l’activation chronique délétère du
système immunitaire et les capacités de réponses immunes spécifiques et non
spécifiques.
Dans la perspective du « hit hard », l’hypothèse selon laquelle les
combinaisons antirétrovirales actuelles ne bloqueraient pas totalement la
réplication virale incite à les intensifier tant en primo-infection qu’en phase
chronique. Aussi le fait de bloquer l’étape d’intégration du génome viral conduit
à penser que les inhibiteurs d’intégrase risquent de modifier, réduire les
réservoirs, en particulier du fait de leur puissance antivirale particulièrement
importante. McMahon et al(21) ont testé l’effet du raltégravir chez des patients
avec une virémie inférieure à 50 cop/ml depuis au moins 12 mois. L’essai
randomisé ACTG 5244a(22), enfin, également testé chez des patients avec
une CV< 50 cop/ml depuis au moins 6 mois, des CD4 > 200/mm3 et une CV
avant traitement > 100 000 cop/ml. Ces deux études n’ont montré aucun effet
sur la réplication résiduelle. Reste à déterminer si le temps d’exposition au
raltégravir a été suffisant et si leurs conclusions sont applicables à tous les
patients. A contrario Murray, rapporte une charge virale plasmatique 70 %
plus basse chez des patients naïfs recevant un traitement avec inhibiteurs
d’intégrase, en comparaison avec ceux recevant une trithérapie standard lors
de la seconde phase de décroissance virale. Sachant que cette seconde
phase est le reflet de l’activation des cellules latentes infectées, ceci suggère
un impact fort de cette molécule sur les réservoirs. (23- Murray) .Plus
récemment BUZON j et al (24) ont comparés chez 69 sujets avec une charge
virale indétectable sous HAART depuis un an l’intensification par ratlégravir
pour 45 d’entre eux versus 24 poursuivant leur régime standard. Ils montrent
un accroissement significatif des formes épisomales cDNA dans les
lymphocytes T CD4 dans le groupe intensifié versus non intensifié avec pour
conséquence une moindre activation immunitaire avec préservation du pool de
CD4.
L’action des inhibiteurs d’entrée est également une piste séduisante pour cibler
le réservoir. Le virus VIH utilise préférentiellement ces récepteurs pendant la
phase de primo-infection qui sont massivement exprimés au niveau du tube
digestif. Il en résulte donc une perte importante et sélective de lymphocytes T
CD4 CCR5+ qui apparait précocement au niveau des muqueuses et en
particulier du tube digestif. Les données sur le système nerveux central des
études d’intensification avec le Maraviroc ne sont pas en faveur d’un gain en
termes de contrôle de réplication virale (25- Yilmaz). Cependant Diaz
L rapporte dans un essai (26) pour 5 patients sur 6, l’emploi de Maraviroc en
intensification sur 48 semaines n’a pas engendré une baisse supplémentaire
de la virémie résiduelle mais a entrainé une réduction du réservoir de cellules
latentes. Intensifier les traitements et particulièrement en primo-infection est
donc une piste à développer ce que propose le protocole ANRS 047
OPTIPRIM en cours de recrutement.
Aboutir également à une meilleure diffusion des antirétroviraux dans les
différents réservoirs dont certains sont des sites sanctuaires est un prérequis
nécessaire pour atteindre au mieux les réservoirs.
Cela est particulièrement sensible pour le système nerveux central qui est un
des compartiments les plus isolées de par sa structure anatomique du reste de
l’organisme. La diffusion des molécules dans le système nerveux central est
conditionnée par plusieurs facteurs (27-Bhaskaran K)). Le score de charter
(28-S.Letendre) illustre la diffusion des antirétroviraux dans le système
nerveux central. Les INTI, INNTI sont les molécules qui y diffusent le mieux.
Les résultats fluctuent en fonction de l’inhibiteur de protéase. Pour les
inhibiteurs d’intégrase et l’inhibiteur de fusion le score est le même à 3 sur 4,
semblable à celui retrouvé pour le lopinavir. En ce qui concerne le
compartiment génital, compartiment clef dans la transmission du virus le
passage est extrêmement variable d’une molécule à une autre (29-Chan). Le
Raltégravir présente une excellente diffusion dans le compartiment génital,
(30-Bonora) alors que le Maraviroc présente une diffusion beaucoup plus
modeste (31-K. Brown).
Les espoirs sont donc tournés vers une délivrance optimisée dans les
compartiments et le maintien des antirétroviraux à des taux thérapeutiques,
notamment avec l’usage de nanoparticules. Cela a été réalisé avec le
saquinavir avec des résultats prometteurs. Les nanoparticules ont également
été couplé à la protéine tat avec pour conséquence une diffusion accrue dans
un modèle animal. (32-V Labhasetwar, 33-SD Mahajan). Dans le même champ
de recherche une équipe de l’université de Miami (34) a optimisé cette
technique en « magnétisant »les
nanoparticules d’azidothymidine 5’triphosphate. Cela permet le franchissement de la barrière hématoencéphalique sous l’action d’un champ magnétique externe en multipliant par 3
la perméabilité de cette dernière.
Les limites actuelles des antirétroviraux, même les plus puissants sont leur
incapacité atteindre les formes virales latentes contenues dans les
lymphocytes T mémoires, responsables en partie de foyer de réplications
cryptiques, du relargage d’ARN viral par ces réservoirs stables, avec une
transmission clonale de l’infection (35-Chun). Aussi des stratégies spécifiques
doivent être développées pour interférer avec la prolifération des lymphocytes
mémoires dans le but de « purger » les réservoirs. La latence virale est un
mécanisme très actif soumis à de nombreuses protéines cellulaires
régulatrices. Une des premières approches a été celle de l’inhibition des
HDAC1 qui empêchent dans leur forme active la transcription génomique en
compactant les histones. Le premier agent utilisé a été l’acide valproïque qui
malgré les espoirs fondés n’a pas montré de baisse significative du réservoir
(36-Archin NM, 37-Sagot-Lerolle). D’autres inhibiteurs des histones
désacétylases (HDAC) plus adaptées aux isoformes de l’enzyme sont
régulièrement identifiées et en cours d’évaluation sur des modèles animaux
(38-K Huber). D’autres facteurs cellulaires clefs sont requis pour la
97
SESSIONS INVITÉES
Invited speakers sessions
du VIH sont fréquentes et polyfonctionnelles (Deeks Immunity 2007, Guihot
AIDS 2010), probablement favorisées par une présentation antigénique du VIH
par un HLA particulier (Dalmasso PlosOne 2008). Chez les sujets
asymptomatiques à long terme, la fréquence et l’avidité des cellules CD8
spécifiques de la protéine gag sont inversement corrélées à l’ADN intégré dans
les PBMC, surtout chez les sujets présentant un génotype HLA B27 (Almeida
JEM 2007).
Il est classiquement admis que les CD4 mémoires suivent une voie de
différentiation commune : centrales mémoires (CM), puis transitionnelles
mémoires (TM), et enfin effectrices mémoires (EM). Les cellules CM surtout
mais aussi les TM intègrent préférentiellement l’ADN VIH par rapport aux EM
et aux cellules CD4 naïves qui représentent moins de 20% des cellules CD4
infectées chez des sujets dont la charge virale est contrôlée par les
antirétroviraux (Chomont Nat Med 2009). La protection des CM de l’infection
par le VIH par les CTL anti-VIH semble jouer un rôle clef dans l’établissement
du réservoir puisque chez les sujets asymptomatiques à long terme possédant
de puissantes réponses CD8 anti-VIH le réservoir majoritaire est contenu dans
les TM et non dans les CM (Descours CROI 2009). Toutes ces données
suggèrent que les réponses CD8 spécifiques du VIH dirigées contre les
cellules CD4 infectées pourraient participer activement à l’établissent du
réservoir définitif.
Ainsi, une stratégie immunologique de diminution du réservoir principal dans
les cellules CD4 à longue durée de vie aurait pour objectifs simultanés : 1) une
activation spécifique ou non des CD4 infectées afin d’initier la réplication du
virus dans ces cellules qui deviendraient une cible pour les CTL spécifiques du
VIH, 2) l’obtention de réponses CTL anti-VIH puissantes, et 3) le blocage de la
formation des particules virales infectantes ainsi que de la dissémination virale
de cellule à cellule par traitement antirétroviral afin d’empêcher l’établissement
d’un nouveau réservoir cellulaire.
transcription, comme les facteurs NF-KB. Ce facteur est soumis à la régulation
positive de la prostatine (dont la synthèse chimique est possible), via la voie de
la protéine kinase C qui est la cible d’intenses recherches (39-SanchezDuffhues, 40-Reuse). In vitro plusieurs produits agonistes des protéines
kinases ont montré leur efficacité comme par exemple le bryostatin-1 (41PEREZ). D’autres cibles de la transcription sont en cours d’études et ont
montré leur capacité à induire la production virale mais agirait électivement sur
des cellules réservoirs spécifiques nécessitant d’envisager leur emploi de
façon combinée. La combinaison des différentes stratégies a donné lieu au
concept de sock and kill, évalué à ce jour in vitro avec des inhibiteurs des
HDA1C, des produits entravant la défense anti-oxydante mais dont la toxicité
ne permet pas leur emploi dans des essais pilotes (42- A. Savarino). Une autre
approche envisagée est celle de la « thérapie génique » via des vecteurs
lentiviraux. Ces gènes coderaient pour des facteurs proapoptotiques, des
toxines et s’exprimeraient dans les cellules comportant le gène rev du VIH (43Wang Z) ou bien induiraient l’expression de facteurs inhibiteurs de la
transcription (shRNA) (44-ter Brake O).
Nous sommes encore loin de l’utilisation de ces nouveaux outils chez les
patients infectés. La limite des traitements actuels réside dans leur incapacité
à atteindre les cellules infectées latentes.
Développer des approches
thérapeutiques pour cibler au mieux le réservoir à l’aide de nouvelles
molécules, dans des essais pilotes devrait apporter des réponses et
permettent d’optimiser le contrôle de l’infection.
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SESSIONS INVITÉES
Invited speakers sessions
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3 décembre 2010 - 11:10 - BORDEAUX
Maîtrise de la qualité de l'antibiogramme et norme ISO 15 189
P. Laudat, P.h. Wattelet
Laboratoire de Bactériologie et Hygiène, CHU de Tours et Laboratoire
ARNAUD, Microbiologie, Tours, France
Le contexte réglementaire français a changé : Après publication de la Loi
Hôpital, Patients, Santé et Territoires (Loi n°2009-879 du 12 juillet 2009),
l’Ordonnance d’application est parue le 13 janvier 2010 (Ordonnance n°201049 relative à la biologie médicale) (1). Elle modifie ce qui a trait aux
laboratoires de laboratoire de biologie médicale dans le Code de la Santé
Publique. Notamment l’Article L6221-1 stipule « Un laboratoire de biologie
médicale ne peut réaliser d’examen de biologie médicale sans accréditation ».
Bien que le Code de Santé Publique ne mentionne pas le référentiel,
l’accréditation sera délivrée par le COFRAC, selon la Norme NF EN ISO
15 189(2).
Le contexte de la Microbiologie : Comme les autres disciplines la
microbiologie est concernée dans toutes ces étapes, pré-analytiques,
analytiques et post-analytiques. De plus la bactériologie médicale est
assujettie à la nature même des bactéries recherchées (bactéries vivantes,
potentiellement virulentes). Il est indispensable de prévoir au niveau analytique
la validation des méthodes qu’elles soient manuelles ou automatisées. Pour
comprendre les enjeux d’une telle démarche le biologiste pourra s’aider de
documents validés par le COFRAC comme le Guide de validation des
méthodes en biologie médicale (document LAB GTA 04-juin 2004, en cours de
révision)(3).
Méthodes de détermination de la sensibilité des bactéries aux
antibiotiques ou antibiogramme: La sensibilité des bactéries aux
antibiotiques peut être mesurée par diverse méthodes. La méthode de
référence est la détermination de la concentration minimale inhibitrice
(CMI).Les méthodes d’antibiogramme utilisées en routine, qu’elles soient
automatisées ou non doivent être corrélées avec cette méthode.
La détermination de la CMI peut être effectuée par microdilution en milieu
liquide ou dilution en agar.Les deux techniques sont détaillées dans le
document du Comité de l’Antibiogramme de la Société Française de
Microbiologie (CA-SFM) (4). Cependant il a été récemment établi que la
RICAI, 2010 – Paris, France
méthode internationale de référence était la microdilution (Norme ISO 207761) pour les bactéries non exigeantes à croissance rapide. Cette méthode(5) est
la méthode de référence contre laquelle toutes les autres méthodes de tests
de sensibilité des bactéries non exigeantes doivent être comparées (Norme
ISO 20776-2). Cette méthode est reprise dans les recommandations
américaines du Clinical and Laboratory Standards Institute (CLSI) de
l’European Committee on Antimicrobial Susceptibility Testing (EUCAST) (6)et
du CA-SFM qui est appliqué à la situation locale (critères de sensibilité
adaptés aux molécules commercialisées et aux doses en usage)(7).
Les bactéries exigeantes requièrent des conditions particulières qui sont
précisées dans le communiqué du CA-SFM.
De plus certains tests doivent parfois être réalisés en supplément comme la
détection de béta-lactamase par exemple.
Contenu de la Norme NF EN ISO 15 189 : Pour un laboratoire il est
important d’avoir confiance dans la validité des résultats analytiques qui sont
rendus aux patients et aux cliniciens. Le respect de la Norme EN NF ISO
15 189 aide à assurer cette confiance. Mais que contient cette norme:
- Les chapitres 1 à 3 ne contiennent pas d’exigences, ils ne font qu’introduire
le propos.
- Le chapitre 4 n’est que le socle du système de «pilotage» ou management,
il donne des préconisations qui relèvent du simple bon sens, pour la plupart
déjà présente dans le Guide de Bon Exécution des Analyses (GBEA).
- Le chapitre 5 formalise des pratiques techniques qui sont déjà en place
dans les laboratoires avec plus de rigueur dans la traçabilité et la validation
des méthodes analytiques comme l’antibiogramme.
L’incertitude de mesure, explicatifs :
Nous avons utilisé plus haut le mot « confiance », car les manipulations qui
sont réalisées au laboratoire donnent des résultats qui peuvent ne pas être
absolument identiques, chacun sait qu’il y a une incertitude liée au caractère
aléatoire des variations observées lorsqu’on répète une mesure,
particulièrement en bactériologie ou l’un des acteurs est un organisme vivant.
Les principaux facteurs qui contribuent à ces variations peuvent être résumés
sur le diagramme de causes et effets d’Ishikawa connu aussi sous le nom
d’arbre des causes.
Les causes sont réparties dans les 5 catégories appelées 5M :
1-Matières : milieu de culture, réactifs, souches de contrôle, consommables
par exemple.
2-Matériel : équipement, température des étuves, automate, logiciel,
technologie, réglage, maintenance par exemple.
3-Méthode : mode opératoire, contrôle d’étalonnage, appareil ou méthode
utilisés hors domaine de validité
4-Main d’œuvre : le personnel, compétence, formation, erreurs de
manipulation ou de saisie, de lecture, de mesure, nettoyage inadapté ou
insuffisant par exemple.
5-Milieu : l’environnement, la température ambiante, les vibrations, la propreté
par exemple.
Toutes ces causes ont un effet sur le résultat, il convient donc d’en assurer la
maitrise par la qualité.
Les préalables indispensables à la validation de méthode(ou
fondamentaux) :
Les pré-requis sont :
-un système de management ou « pilotage » de la qualité, il convient : de
s’engager à progresser, de définir des responsabilités, d’identifier les besoins
patients et médecins et leurs attentes, de fixer des objectifs, de se doter
d’outils (gestion des documents et des stocks, gestion des lots…), d’auditer le
fonctionnement et d’améliorer en continu le système.
-connaître les points critiques : qualité des milieux pour l’antibiogramme,
températures et temps d’incubation, sélection des logiciels d’interprétation pour
la conversion des résultats bruts…
- du personnel formé et compétent : parcours d’habilitation, validation des
compétences enregistrée, formations complémentaires
- du matériel adapté : lecteur optique pour standard McFarland vérifié, pH
mesuré des milieux, automate validé et marquage CE IVD par exemple
-un suivi métrologique du matériel : le matériel doit être contrôlé, ajusté,
étalonné, avoir une liste des appareils concernés et créer une fiche de vie par
exemple
-un environnement sous contrôle : séparation des zones de travail, pièces,
PSM, système électrique régulé, climatisation si nécessaire.
Décrire les méthodes et modes opératoires des antibiogrammes
pratiqués : En effet il peut s’agir
- de méthodes manuelles comme la diffusion en gélose : le CA-SFM publie
chaque année des recommandations qui indiquent les conditions techniques
de réalisation, les charges des disques à utiliser, les diamètres critiques,
éventuellement les techniques complémentaires et les règles de lecture
interprétatives. Les résultats sont rendus en catégorisation clinique et/ou en
diamètre d’inhibition.
La lecture peut être manuelle (mesure du diamètre avec outil adapté et vérifié)
ou optique (maintenance) avec possibilité de conserver les images (traçabilité
assurée).
- de méthodes semi-automatisées : il existe 3 systèmes majeurs d’automates
commercialisés utilisant des techniques en milieu liquide avec lecture
spectrophotométrique ou turbidimétrique
de micropuits contenant les
concentrations des différents antibiotiques et un témoin de culture.
Important, les concentrations doivent être en concordances avec les
recommandations du CA-SFM ou à tout le moins de l’EUCAST(6).
Les résultats produits sont des CMI (mg/L) et/ou des catégorisations cliniques.
- le plus souvent dans un même laboratoire se pratiquent les deux méthodes
avec de plus certains tests complémentaires comme : béta-lactamase,
méthode de gradient en gélose par exemple.
Toutes ces méthodes devront faire l’objet d’une validation adaptée :
- validation complète s’il s’agit d’une méthode « maison » : milieux non
commercialisés et validation de chaque lot de fabrication.
- vérification pour les méthodes ou milieux ou réactifs commercialisés en
tenant compte des recommandations des fournisseurs et vérification par le
99
SESSIONS INVITÉES
Invited speakers sessions
34-
Dong, PN Prasad, and SA Schwartz
Enhancing the transversing efficiency and efficacy of the antiretroviral
drug “saquinavir” using Nanotechnology : Implications for
nanotherapeutics in neuro-AIDS
Saiyed ZM, Gandhi NH, Nair Mp
Department of immunology, College of medecine, Florida inetrnational
University, Miami, FL, USA
Magnetic nanoformulation of azidothymidine 5’-triphosphate for targeted
delivery across the blood-brain barrier
Int J Nanomedecine. 2010 Apr 7;5 : 157-66
Chun TW, et al. HIV-infected individuals receiving effective antiviral
therapy for extended periods of time continually replenish their viral
reservoir. J Clin Invest2005;115:3250-5
Archin NM, Cheema M, Parker D Wiegand A, Bosch RJ, Coffin JM,
Cohen M, Margolis DM
Antiretroviral intensification and valproic acid lack sustained effect on
residual HIV-1 viremia or resting CD4+ cell infection.
Plos One. 2010 Feb 23;5 (2) : e9390
AIDS. 2008 Jun 19;22 (10) : 1125-9.
Prolonged valproic acid treatment does not reduce the size of latent HIV
reservoir.
Sagot-Lerolle N, Lamine A, Chaix ML, Boufassa F, Aboulker JP,
Costagliola D, Goujard C, Pallier C, Delfraissy JF, Lambotte O; ANRS
EP39 study.
INSERM, U802, Bicêtre, France.
K Huber, j Plaks, G Doyon, Z ambrose and N Sluis-Cremer
Correlation between the isoformspecificity of HDAC inhibitors and their
ability to reactivate latent HIV-12 infection.
Global Antiviral Journal 4 HIV Persistence during Therapy Dec. 2009
abstract 71
Sanchez-Duffhues G, Vo MQ, Perez M, Calzado MA, Moreno S,
Appendino G, Munoz E.
Activation of latent HIV-1 expression by protein kinase C agonists. A
novel therapeutic approach to eradicate HIV-1 reservoirs
Reuse S. et aml. Synergistic activation of HIV-1 expression by
deacetylase inhibitors and prostratin : implications for treatment of latent
infection. Plos One. 2009 ; 4 (6) : e6093
Perez M, de Vinuesa AG, Sanchez-Duffhues G, Marquez N
Bryostatin-1 synergizes with histone deacetylase inhibitors to reactivate
HIV-1 from latency
Cuur HIV Res. 2010 Sep 1;8(6):418-2ç
A Savarino, R Sgarbanti, S Norelli, B chirullo, A Mai, E Garaci, AT
Palamara
Shick and kill research to combat HIV-1 latency
Global Antiviral journal 4 HIv persistence during Therapy Abstract 70
Wang Z, Tang Z, Zhen Y, YU D, Spear M, Lyer SR, Bishop B, Wu Y
Development of a nonintegrating Rev-dependent lentiviral vector carrying
diphtheria toxin A chain and human TRAF6 to target HIV
resrevoirs
Gene ther 2010 Sep;17(9):1063-76.
ter Brake O, ‘t Hooft K, Liu YP, Centlivre M, von Eije KJ, Berkhout B.
Lentiviral vector design for multiple shRNA expression and durable HIV-1
inhibition
Mol Ther. 2008 Mar; 16(3):557-64
SESSIONS INVITÉES
Invited speakers sessions
contrôle de qualité des performances annoncées.
Validation des méthodes :
Si le laboratoire (idéal):
-utilise une méthode d’antibiogramme internationale, commercialisée, publiée,
évaluée, validée
-participe à des essais inter laboratoires organisés par un organisme
indépendant
-et peut montrer que ces propres résultats sont justes et fiables
-a mis en place les fondamentaux (pré-requis ci-dessus énoncés)
Alors le processus de validation se limitera à une simple vérification des
performances pour un nouvel automate par exemple :
-lors de la mise en œuvre par le laboratoire la technique sera réalisée
quotidiennement avec une sélection des espèces les plus fréquentes et des
phénotypes rencontrés en parallèle de sa technique en place dans le but de
corréler les résultats et tester la spécificité de la réponse.
Lors de l’introduction d’une nouvelle méthode ou modification: le CLSI
conseille d’effectuer consécutivement le CIQ 20 ou 30 fois. Pour chaque
combinaison antibiotique/bactérie, pas plus de 2/20 ou 3/30 ne doivent être en
dehors des limites acceptables (test de répétabilité)(8).
Ensuite les souches seront testées quotidiennement pendant 8 à 10 jours
pour étudier la fidélité de la réponse (reproductibilité).
Par contre si le laboratoire :
- utilise une méthode complètement développée en interne ou une technique
ou un automate en dehors de son champ d’application alors il faut prouver que
la méthode en question est bien adaptée à l’emploi que l’on souhaite en faire
Alors le travail de validation de méthode (conforme au document LAB GTA 04)
est beaucoup plus complexe.
- décrire la méthode avec précision, sans ambigüité,
- représenter les différentes étapes de manière synthétiques,
- à chaque étape noter les matières, réactifs et/ou appareillages critiques
- expliciter les points à valider,
- pour chacun d’entre eux, définir une stratégie de validation (manipulations,
validation par la bibliographie comprise, résultats interlaboratoires si possible),
- valider ensuite la méthode dans son ensemble,
- préparer les manipulations à réaliser (en particulier dimensionner l’étendue
des essais de répétabilité et de reproductibilité),
- définir les critères d’acceptation,
- réalisation des essais,
- analyse des résultats,
- enfin si tout s’est déroulé conformément aux attentes, la méthode est validée
et le dossier de validation peut être rédigé.
Les différents types de méthodes analytiques et les dossiers de
validation associés :
Méthodes quantitatives (vraies) : elles fournissent un résultat chiffré sur une
échelle continue, dont les limites sont connues en relation directe avec
l’activité recherchées (CMI par exemple).
Leur dossier de validation devra porter sur : spécificité, justesse,
sensibilité(limite de détection et quantification), contamination entre
échantillons, fidélité (répétabilité et reproductibilité), linéarité, domaine
d’analyse (limites hautes et basses), stabilité, robustesse, valeurs de référence
(si possible), interférences, corrélation avec la méthode de référence.
Méthodes qualitatives : elles fournissent une information de type
présence/absence (recherche de béta-lactamase, expression d’une PLP2a
par exemple), ou éventuellement sur une présence supérieure à un témoin.
Leur dossier de validation permettra de statuer sur : spécificité, sensibilité,
contamination, stabilité, robustesse, interférences, corrélation avec la méthode
de référence.
Méthodes semi-quantitatives : elles sont assimilées à des méthodes
quantitatives, elles fournissent un résultat qualitatif (S,I,R) à partir d’une
donnée quantifiable (lecture spectrophotométrique de micropuits ou métrique
d’un diamètre d’inhibition). La précision de la mesure détermine la justesse du
résultat.
Leur dossier de validation est identique à celui des méthodes quantitatives
hormis la linéarité qui n’est pas exigée.
Contrôle interne de qualité (CIQ):
L’antibiogramme est un test quotidien dont les résultats peuvent conditionner
la qualité du traitement du patient. Un contrôle de qualité est donc nécessaire
pour chacune des techniques utilisées au laboratoire.
-les fabricants d’automates proposent un choix de souches de contrôle ainsi
que le mode opératoire correspondant avec les critères d’acceptabilité. Pour la
méthode par diffusion en gélose, le CA-SFM recommande certaines souches
de référence. Les limites acceptables des diamètres d’inhibition figurent dans
le communiqué annuel(4).
-pour les autres techniques il convient de se référer aux recommandations des
fabricants.
En plus de ces souches référencées pour le CIQ, très sensibles aux
antibiotiques, il est souhaitable d’ajouter des souches possédant certains
mécanismes de résistances convenablement conservées (9).
Périodicité : elle est à fixer par le biologiste selon son activité. Le CIQ doit être
réalisé à chaque changement de lot de réactif et à chaque grosse opération de
maintenance ou après résolution de panne. Un contrôle toutes les 2 semaines
parait souhaitable et au minimum une fois par mois. Il est informatif d’effectuer
des calculs de moyenne et d’écart-type sur les données successives qui
permettent d’analyser quantitativement les résultats.
Les résultats validés par le biologiste sont conservés tracés idéalement dans
l’automate et dans l’informatique centrale.
Contrôle externe de la qualité (CEQ), contrôle inter-laboratoire :
Il est conseillé (indispensable pour l’accréditation), de participer lorsqu’ils
existent à des contrôles externes à condition que l’organisme qui propose les
souches soit lui-même sous assurance qualité voire accrédité. Dans la cas où
les résultats obtenus ne sont pas satisfaisants, des actions correctives (revoir
les causes possibles : 5M), sont mises en place et enregistrées.
Conclusion :
La mise en place de la Norme NF EN ISO 15 189 est le lien indispensable
100
pour réunir deux disciplines :
-la qualité qui n’est pas une science
-la microbiologie, science du monde vivant bactérien.
Références et textes :
1Ordonnance n° 2010-49 du 13 janvier 2010 relative à la biologie
médicale.
2Norme NF ISO 15189 : 2007.Laboratoires d’analyse de biologie
médicale-exigences particulières concernant la qualité et la compétence.
AFNOR. www.afnor.org
3Guides techniques d’accréditation et documents du COFRAC, section
santé humaine(SH). LAB GTA 04 Guide de validation des méthodes en
biologie humaine. www.cofrac.fr
4Communiqué du Comité de l’Antibiogramme de la Société Française de
Microbiologie. Recommandations 2010. www.sfm.asso.fr
5Interna tional Organisation for Standardization (ISO). ISO 20776-1 et
ISO 20776-2. Geneva.
6The European disk diffusion test. 2009. www.eucast.org
7Sirot J, Courvalin P, Soussy C-J. Definition and determination of in vitro
antibiotic susceptibility breakpoints for bacteria. Clin Microbiol. Infect.,
1996; Suppl 1: S5-S25.
8Clinical and Laboratory Standards Institute. Development of in vitro
susceptibility testing criteria and quality control parameters ; Approved
Guideline –Third edition. CLSI document M23-A3. CLSI,2008, Wayne,
PA.
REMIC, Référentiel en microbiologie médicale, 4ème édition 2010, Société
Française de Microbiologie. www.sfm.asso.fr 196/50SEP
3 décembre 2010 - 11:25 - BORDEAUX
L'expérience suisse
J. Bille
Laboratoire de bactériologie médicale, Institut de Microbiologie, Centre
Hospitalier Universitaire Vaudois, Lausanne, Suisse
Les laboratoires d’analyses médicales (et en particulier ceux de microbiologie)
sont soumis à une législation fédérale en ce qui concerne l’assurance qualité
et à une autorisation de pratiquer délivrée –pour les laboratoires de
microbiologie– par l’Office fédéral de la Santé Publique sur la base d’une
inspection du laboratoire, de son accréditation par un organisme indépendant
et de la documentation du suivi, et de la réussite d’un programme de contrôle
de qualité externe (CQE) reconnu.
Il y a plusieurs types de laboratoires d’analyses médicales en Suisse
(laboratoire du médecin praticien, laboratoires hospitaliers et privés), mais
seuls certains laboratoires hospitaliers et privés peuvent effectuer des
antibiogrammes.
Les CQ internes en microbiologie suivent les critères définis dans le document
AE-04/10 (http://www.european-accreditation.org), qui se base sur la norme
ISO 17025 et regroupe les domaines suivants : personnel, environnement et
hygiène, validation des méthodes, incertitudes de mesure, maintenance et
calibration de l’équipement, réactifs et milieux de culture, matériel et cultures
de référence, prélèvements, élimination des déchets, assurance qualité et
contrôle des performances.
Les recommandations concernant les milieux de culture préparés "in
house" sont de tester la croissance, l’inhibition, la différenciation, et de vérifier
les propriétés physiques spécifiques (pH, volume, stérilité).
Les recommandations en ce qui concerne les milieux de cultures commerciaux
sont de connaître les spécifications des fabricants, ainsi que l’identification des
lots. Pour les réactifs de laboratoire, des tests de validité doivent être effectués
avec chaque lot avec des organismes choisis de manière critique, agissant
comme contrôles positifs et négatifs.
Les souches de référence (ATCC ou autre collection reconnue) ne doivent être
sous-cultivés qu’une seule fois (en multiples aliquots conservés congelés ou
lyophilisés –reference stocks). Chaque aliquot ne peut faire l’objet que d’une
subculture (working culture).
Les procédures concernant les diverses méthodes d’établir in vitro la
sensibilité des bactéries aux antibiotiques (méthode de diffusion-disques, Etest, méthodes commerciales) doivent comprendre des contrôles réguliers en
utilisant des souches de référence (ATCC ou autre collection reconnue) et en
vérifiant l’exactitude des mesures obtenues. La fréquence de ces contrôles
dépend des méthodes et de la variation ou non des résultats obtenus.
Tout nouveau lot de milieu doit aussi être testé au préalable. Lors d’utilisation
rare (certains E-tests), une souche de référence est systématiquement testée
en parallèle avec la souche clinique à tester.
Le CQ externe est obligatoire, tant pour l’identification bactérienne que pour
l’antibiogramme. Les laboratoires ont le choix entre le programme anglais UKNeqas Community Medicine (4 envois/an) ou General Bacteriology (12
envois/an), et un programme suisse développé à l’Institut de microbiologie
médicale de Zurich (IMM-ZH) (4 envois/an).
Les deux programmes ne sont pas identiques, mais consistent en l’envoi, au
minimum 4 fois par année, d’une série d’échantillons (2-4), pour lesquels sont
demandés l’identification et un antibiogramme.
Les principales différences entre ces deux programmes ont trait à
l’interprétation et la cotation des résultats.
UK-Neqas accorde des points pour tous les antibiotiques testés obtenant un
résultat correct par catégories (S-I-R), sans distinguer réellement les
antibiotiques majeurs et mineurs pour l’espèce considérée.
Le système suisse, qui se veut un peu plus éducatif, n’accorde des points que
pour un nombre limité d’antibiotiques majeurs, et donne des pénalités (points
négatifs) dans plusieurs situations dont le fait de tester un antibiotique
inapproprié pour l’espèce considérée, l’omission de tester des antibiotiques
clés (oxacilline pour S.aureus, par ex.), ou pour des discordances majeures (S
RICAI, 2010 – Paris, France
rendu R), et surtout très majeures (R rendu S).
Les résultats des laboratoires individuels sont collectés par les centres de
contrôle de qualité officiellement reconnus (CSCQ- Genève et MQ-Zurich), qui
les anonymisent et les adressent une fois par année à une commission ad-hoc
de la Société Suisse de Microbiologie (SSM), pour analyse et décision sur la
base d’un "passing rate" de la réussite ou non du programme.
Le système mis en place en Suisse a l’avantage de contraindre les
laboratoires d’analyses médicales à des contrôles de qualité qui devraient leur
permettre d’assurer un niveau de qualité de base en microbiologie
diagnostique. Ceci est notamment important pour la surveillance de
l’antibiorésistance au plan national (www.anresis.ch), qui se base sur les
résultats de 25 laboratoires représentatifs en Suisse.
Le système actuel n’est pas conçu pour assurer la détection de (nouveaux)
mécanismes de résistance complexes ou difficiles à détecter avec des
méthodes phénotypiques.
Cependant, au niveau du personnel cadre (biologistes ou médecins),
l’accréditation exige une formation continue d’au moins 80 h. par année pour
les responsables FAMH. Cette formation est en partie assurée par la SSM, qui
veille à adresser les problèmes nouveaux et émergeants, y compris dans le
domaine de l’antibiorésistance.
3 décembre 2010 - 12:00 - 342A
Développement vaccinal : méthodologie des essais cliniques
O. Launay
Université Paris Descartes, Faculté de médecine-Inserm-Assistance-Publique
Hôpitaux de Paris, Hôpital Cochin, Paris, France
Le développement clinique d’un nouveau vaccin suit les mêmes règles que
celui d’un médicament classique. Cependant, le vaccin est un médicament qui
présente des caractéristiques spécifiques qui vont influer sur les essais à
mettre en place
Les spécificités du vaccin et de la recherche vaccinale : Le vaccin est un
médicament particulier qui se distingue des autres médicaments par 4 aspects
principaux. Le premier est son mécanisme d’action. En activant le système
immunitaire, son action persiste plusieurs années, voire toute la vie, après son
administration. La seconde spécificité du vaccin est liée à son processus de
fabrication. Le vaccin est un médicament biologique nécessitant pour sa
fabrication la mise au point de procédés de haute technologie. Sa production
est complexe, le plus souvent dépendante d’un savoir faire « artisanal » et les
exigences réglementaires vis-à-vis du vaccin sont particulièrement élevées.
Tout changement même minime dans le procédé de fabrication (changement
de fournisseur d’excipient, changement d’adjuvant…) peut entraîner des
modifications du produit final, de sa stabilité voir de son efficacité, nécessitant
de vérifier la sécurité et l’immunogénicité du nouveau produit. La troisième
spécificité du vaccin tient à la population cible des vaccins. Contrairement aux
médicaments dits « classiques » administrés à des personnes malades ou
présentant des facteurs de risque, le vaccin est un médicament de prévention
primaire administré à des individus « sains » afin de diminuer un risque de
survenue d’une maladie infectieuse. Les populations cibles sont généralement
de très larges populations définies sur des critères démographiques (par
exemple les nourrissons, les jeunes filles de 14 ans, les personnes de plus de
65 ans, …..). Son administration au sujet sain et son utilisation à large échelle
nécessitent que la tolérance du vaccin soit évaluée de la façon la plus
soigneuse possible et sur un nombre suffisant de sujets pour éliminer les
risques d’effets indésirables fréquents. Enfin, la quatrième spécificité du vaccin
est liée à l’impact de son utilisation. Le bénéfice collectif d’un vaccin est
généralement supérieur à la somme du bénéfice pour chacune des personnes
vaccinées, fonction de la couverture vaccinale d’une part et de l’agent
infectieux d’autre part. Cette notion de protection collective conférée par le
vaccin aux personnes non vaccinées sera anticipée au cours du
développement vaccinal mais ne pourra être mesurée que par des études
après la mise en place de la vaccination.
Les différentes phases du développement clinique d’un nouveau vaccin
préventif : A l’issue de la mise au point d’un candidat vaccin au laboratoire,
son développement clinique repose sur la mise en place d’essais cliniques
réalisés de façon séquentielle chez des sujets sains. L’objectif de ces essais
est de constituer la documentation clinique (tolérance, immunogénicité,
conditions d’administrations, efficacité) nécessaire à l’enregistrement du
nouveau vaccin par les autorités réglementaires. Ces essais nécessitent des
centres spécialisés pour la réalisation des phases précoces (essais de phases
I et II) et la collaboration de plateformes d’immunomonitoring vaccinal capables
de quantifier avec les tests les plus adaptées les réponses immunitaires
induites par le vaccin qui indiqueront la dose de vaccin la plus immunogène et
le schéma vaccinal adapté pour le passage aux essais de phase III. Les essais
de phase III, réalisés sur des milliers de sujets exposés à l’agent infectieux, ont
pour objectifs de valider contre placebo ou contre un vaccin déjà existant
l’efficacité du vaccin pour prévenir la survenue de l’infection. Comme l’illustre
la figure ci-dessous, le nombre de participants inclus dans les essais de phase
III est de plus en plus élevé afin de permettre d’une part de prouver l’efficacité
du vaccin pour une maladie dont l’incidence est parfois peu élevée et d’autre
part d’assurer une tolérance acceptable avant l’administration à grande échelle
du vaccin.
Les Plans de Gestion du Risque et les études post-enregistrement demandés
en complément de la pharmacovigilance classique dans le cadre de
l'inscription au remboursement sont importants pour le suivi de la tolérance
des vaccins et de leur intérêt de santé publique (impact en termes de
morbidité, mortalité, recours aux soins, épidémiologie et écologie
microbienne).
En conclusion, le développement vaccinal de nouveaux vaccins repose sur la
réalisation d’essais cliniques dont la méthodologie diffère de celle mise en
œuvre pour les médicaments classiques. Dans ces essais qui doivent évaluer
RICAI, 2010 – Paris, France
211/53S
3 décembre 2010 - 12:00 - 342A
Quelles perspectives pour l’usage futur des inhibiteurs de la
neuraminidase ?
P. Dellamonica
Service infectiologie, Hôpital de l'Archet 1, Nice, France
Les inhibiteurs de la neuraminidase : oseltamivir (Tamiflu®) et zanamivir
(Relenza®) agissent en bloquant l’action de la neuraminidase qui est
essentielle pour la réplication de tous les virus Influenza. La pandémie A/H1N1
de 2009 a permis un large usage de ces médicaments, surtout de l’oseltamivir
(Tamiflu®), tant à titre curatif que préventif. L’analyse des données publiées à
cette occasion permet d’envisager les usages futurs de cette classe
thérapeutique. ME. Falagas [1] rapporte une compilation de 22 études incluant
3 020 patients, dont la moitié (53,7%) traités par oseltamivir. Ces patients, pour
la majorité, sont hospitalisés, voire en réanimation. Bien qu’il ne s’agisse pas
d’études randomisées, la première constatation est une réduction de la
mortalité si le traitement est débuté dans les 48 premières heures des
symptômes, tout âge confondu, mais aussi pour la tranche d’âge de 1 à 17
ans.
L’ensemble des données valide l’intérêt du traitement précoce. Dès décembre
2009, l’INVS [2] sur une compilation d’études, fait le point des données sur le
sujet et confirme l’information.
La mortalité annoncée par l’OMS le 08/11/2009, à 1,2% (6 260 décès/503 536
cas), celle concernant les formes graves sur le critère d’hospitalisation est dix
fois supérieure dans ces études (12,8%). En effet, dans ces études, 16% des
patients sont obèses, 12% sont asthmatiques ou BPCO, 8,4% sont des
femmes enceintes. L’intérêt de l’oseltamivir apparaît ainsi clairement dans ces
groupes à risque. Une étude d’AM. Siston [3] incluant 509 femmes enceintes
hospitalisées montre que l’initiation précoce du traitement à moins de 48
heures du début des symptômes améliore le pronostic. Le risque de passage
en réanimation, si le traitement est débuté après, passe de 56,9% vs 9,4%
((RR) 6.0 ; 95%).
En compilant les résultats de cette étude avec 165 autres femmes admises en
réanimation, le risque de décès semble se majorer plus on se rapproche du
terme : 1er trimestre : 4 (7,1%), 2ème trimestre : 15 (26,8%), 3ème trimestre : 36
(64,3%). Toutefois A. Mc Geer [4] et EH. Lee [5] montrent que même 48
heures après le début des symptômes, le traitement conserverait une activité,
notamment en réduisant les complications bactériennes pulmonaires.
Durant l’épidémie de 2009, 18,3 millions de patients ont reçu des inhibiteurs de
la neuraminidase, essentiellement de l’oseltamivir. Les données de tolérance
étaient antérieurement très parcellaires pour les femmes enceintes et
allaitantes, les enfants de plus et moins de 1 an. 4 071 cas d’effets
indésirables ont été déclarés à Roche dont 13,8% d’avortements spontanés.
Chez les enfants de moins de 1 an, 107 évènements sont rapportés chez 74
enfants dont 1 décès. Les diarrhées hémorragiques sont le plus souvent
associées à une prise d’antibiotiques. Chez les personnes âgées, 343 effets
secondaires sont rapportés chez 189 personnes. Chez les immunodéprimés,
143 évènements chez 72 patients (1,8% du total) essentiellement des
complications respiratoires [6]. Bien sûr, l’imputabilité de l’oseltamivir est
difficile à déterminer.
L’oseltamivir a été commercialisé en 1999 et a surtout été prescrit au Japon
(plus de 26 millions de traitements). Des virus résistants (mutation H275Y) ont
été épisodiquement isolés dépendamment de l’usage faible ou important de
l’oseltamivir. Sur le plan clinique, ces virus ne semblent pas donner de
symptomatologie particulière. En avril 2009, la surveillance du A H1/N1
pandémique permet des isolements chez des enfants et jeunes adolescents :
302 cas sur 26 478 virus isolés au 21/07/2010 (0,011%), ce qui reste faible. Ils
sont aussi isolés chez les immunodéprimés et en cas d’usage prophylactique
de l’oseltamivir. Ces virus mutés restent sensibles au zanamivir.
En conclusion, l’analyse de ces dossiers permet de définir les nouveaux
challenges pour l’usage des inhibiteurs de la neuraminidase. Beaucoup de
patients ont été hospitalisés et ont fait des séjours en réanimation, d’où la
nécessité de disposer de formes injectables. Bien que la résistance soit un
problème pour l’instant marginal, de nouveaux produits n’ayant pas de
résistance croisée doivent être développés. En effet, ces virus mutés sont
101
SESSIONS INVITÉES
Invited speakers sessions
201/51S
l’efficacité du vaccin, une attention toute particulière est portée à la sécurité de
son utilisation puisqu’il qui va être administré de manière préventive à un très
grand nombre d’individus.
Figure. Nombre de sujets enrôlés dans les études cliniques de
développement vaccinal de phase III
SESSIONS INVITÉES
essio
ions
Invited speakers sess
sensibles au paramivir et au laminavir. Les doses chez les patients à risque
(immunodéprimés, obèses, femmes enceintes, enfants…) doivent être
réétudiées, car c’est chez eux que les résistances ont été décrites et chez eux
que la morbimortalité a été la plus élevée. Pour la même raison, la
prophylaxie qui utilise une demi-dose de la dose curative doit être
réévaluée vu le risque de sélection de ces mutants résistants. La plupart des
publications cliniques font état d’une prescription importante d’antibiotiques
dans les cas graves [7] allant à 37% des cas hospitalisés. Les critères de leur
leu
utilisation devraient être précisés, car il ne semble pas qu’ils puissent être
utilisés en prévention des complications bactériennes secondaires.
Mais le challenge le plus important est d’arriver à organiser la dispensation
dans les 48 heures après l’apparition des premiers symptômes, notamment
chez les personnes maintenant identifiées à haut risque d’hospitalisation
(grossesse, obésité, jeunes enfants, immunodéprimés). La mise à disposition
de ces médicaments, éventuellement sans prescription médicale, en cas de
situation épidémique doit être envisagée, mais cela suppose une éducation, ce
qui est un véritable enjeu si la situation se représentait en attendant un vaccin
adapté à une nouvelle situation pandémique.
Références :
1.
Falagas ME, Vouloumanou EK, Baskouta E, Rafailidis PI, Polyzos K,
Rello J. Treatment options for 2009 H1N1 influenza : evaluation of the
publisched evidence. Int J Antimicrob Agents 2010, in press.
2.
Intérêt d’un traitement précoce par antiviral pour réduire la sévérité et la
mortalité par grippe A (H1N1) 2009 : donnés issues de la surveillance
des formes graves. In : INVS du 21 décembre 2009.
3.
Siston AM, Rasmussen SA, Honein MA et al. Pandemic 2009 influenza A
(H1N1) virus illness among pregnant women in the United States. JAMA
2010; 303: 1517-25.
4.
McGeer A, Green KA, Plevneshi A et al. Antiviral therapy and outcomes
of influenza requiring hospitalization in Ontario, Canada. Clin Infect Dis
2007; 45: 1568-75.
5.
Lee EH. Fatalities associated with the 2009 H1N1 influenza A virus in
New York city. Clin Infect Dis 2010;50:1498-504.
6.
Donner B, Bader-Weder S, Schwarz R, Peng MM, Smith JR, Niranjan V.
Safety profile of oseltamivir during the 2009 influenza pandemic. Poster
4043, Options for the Control of Influenza VII, Ong Kong, China, 3-7
september 2010.
7.
Hongjie Y, Qiaohong L, Yuan Y et al. Effectiveness of oseltamivir on
disease progression and viral RNA shedding in patients with mild
pandemic 2009 influenza A H1N1 ; opportunistic retrospective study of
medical in China. BMJ 2010; 341: 1-9.
212/54S
3 décembre 2010 - 11:00 - 342B
Bio-cristallographie des protéines et compréhension des mécanismes de
résistance aux antibiotiques
C. Mayer
Institut Pasteur, Unité de Dynamique Structurale des Macromolécules, Paris,
France
Les processus biologiques sont les résultats d'interactions complexes, soit de
macromolécules biologiques entre elles, soit de macromolécules avec de petits
substrats, tels que les antibiotiques (Cavarelli, 2000). La connaissance des
structures tridimensionnelles de ces macromolécules seules, ou engagées
dans des complexes spécifiques, est essentielle pour la compréhension à
l'échelle atomique des fonctions biologiques essentielles, telles que la
transcription, la traduction, mais aussi la résistance aux antibiotiques. Les
structures tridimensionnelles représentent ainsi un outil précieux dans l'étude
des réactions complexes à l'origine des mécanismes du vivant et constituent
l'un des piliers actuels de la biologie moléculaire moderne. L’intégration de ces
structures dans le contexte plus général de la question biologique génère des
retombées non seulement en recherche fondamentale mais aussi en
recherche appliquée (domaine de la santé humaine, biotechnologies).
La diffraction des rayons X par des monocristaux est la méthode par
excellence pour l'étude des macromolécules biologiques à l'échelle atomique.
La cristallographie a permis la détermination des structures tridimensionnelles
de plusieurs dizaines de milliers de macromolécules biologiques dans des
gammes de taille et de complexité très variées, allant de petites protéines
jusqu’aux gros assemblages macromoléculaires complexes tels que le
ribosome (le Prix Nobel de Chimie a été décerné en 2009 à trois chercheurs
cristallographes pour leur travaux sur «la structure et la fonction du
ribosome»).
Figure 1. Ensemble des étapes constituant la détermination et l’analyse d’une
structure de macromolécules biologiques par diffraction des rayons X.
Ces études structurales par cristallographie s'appuient sur un ensemble
d'approches complémentaires et multidisciplinaires. En effet, les étapes
constituant la détermination et l’analyse d’une structure de macromolécules
biologiques par diffraction des rayons X sont nombreuses (Figure 1) et font
102
appel à des disciplines aussi variées que la biologie moléculaire, la physicochimie et la physique. La première étape concerne les aspects de biologie
moléculaire et de biochimie ayant trait aussi bien au clonage d’un fragment
d’ADN dans un vecteur d’expression, à la production dans un organisme
souvent hétérogène et à la purification de protéines qu’aux méthodologies
nécessaires à la caractérisation biophysique plus ou moins élaborée de
l’échantillon. L’étape suivante fait appel à un domaine d’application spécifique
de la physico-chimie, à savoir la cristallogenèse qui aborde les notions de
solubilité des molécules et du passage d’un état liquide à un état solide
ordonné cristallin. Cette étape, fréquemment construite sur des criblages
statistiques, se base sur la variation de paramètres physicochimiques, tels que
la température, le pH, les concentrations en macromolécules biologiques,
agent précipitant, et additifs. L’obtention d’un cristal diffractant de qualité
représente une étape cruciale dans le processus de détermination d’une
structure, en ce sens qu’elle constitue la charnière entre les champs des
méthodes « humides » et in silico. Dès lors, les méthodes nécessaires à
l’obtention des coordonnées atomiques du modèle final vont faire appel à toute
une série de protocoles fortement informatisés allant de la collecte et du
traitement des données expérimentales, fondées sur les notions théoriques et
algorithmiques de la diffraction et de la cristallographie géométrique, jusqu’à
l’affinement cristallographique et la recherche de fonctions d’énergie minimale
en passant par la détermination des phases des réflexions, mettant en jeu des
techniques aussi variées que les méthodes directes, les remplacements
moléculaire ou isomorphe et la diffusion anomale (Mayer, 2010). Un survol des
grands principes de la méthodologie sera présenté.
L’étape finale consiste en l’interprétation de la structure et son intégration dans
le contexte biologique. Chaque nouvelle structure tridimensionnelle bouleverse
et balaye la vision, parfois très incomplète, du processus par lequel une
fonction biologique est assurée. En effet, l'obtention en trois dimensions de
l'arrangement des atomes dans la protéine apporte de nombreuses
informations, allant de la notion de repliement associée aux relations existant
entre la séquence, la structure et la fonction, jusqu’à la proposition d’un
mécanisme catalytique détaillé lorsque la protéine est une enzyme.
L’ensemble de ces informations permet ainsi de mieux comprendre le
fonctionnement des protéines et ouvre notamment des perspectives dans la
conception de nouvelles molécules actives entrant dans la composition des
médicaments. Ces aspects seront illustrés par un exemple concernant les
études structurales de l’ADN gyrase de Mycobacterium tuberculosis dans le
contexte des mécanismes de résistance aux quinolones (Piton et al., 2009,
2010).
Références
 Cavarelli J. (2000). Cristallographie des macromolécules biologiques.
Techniques de l’ingénieur, P1090.
 Mayer C. (2010). Cours de cristallographie des macromolécules
biologiques. Master 2 spécialité Biophysique, universités Pierre et Marie
Curie (Paris VI) et Paris Diderot (Paris VII).
 Piton J, Matrat S, Petrella S, Jarlier V, Aubry A, Mayer C. (2009).
Purification, crystallization and preliminary X-ray diffraction experiments on
the breakage-reunion domain of the DNA gyrase from Mycobacterium
tuberculosis. Acta Cryst Sect F Struct Biol Cryst Commun. 65 (Pt 11), 11821186.
 Piton J, Petrella S, Delarue M, André-Leroux G, Jarlier V, Aubry A, Mayer C.
(2010). Structural insights into the quinolone resistance mechanism of
Mycobacterium tuberculosis DNA gyrase. PLoS One. 5 (8), e12245.
218/55S
3 décembre 2010 - 11:40 - 343
Zonas et biothérapies : données de l’observatoire prospectif national
français ratio
G. Serac3, T. Tubach2, O. Lortholary6, D. Salmon4, X. Mariette1, M. Lemann7,
P. Ravaud2, O. Chosidow5, pour le groupe RATIO
1
Service de rhumatologie, Hôpital de Bicêtre, Le Kremlin-Bicêtre 2Service
d’épidémiologie, biostatistique et recherche clinique 3Service de dermatologie,
Hôpital Bichat 4Service de médecine interne, Hôpital Cochin 5Service de
dermatologie, Hôpital Henri Mondor 6Service de maladies infectieuses et
tropicales, Hôpital Necker 7Service de gastro-entérologie, Hôpital Saint-Louis,
Paris, France
Introduction : Les anti-TNF-alpha ont une AMM pour diverses maladies
inflammatoires chroniques telles que la polyarthrite rhumatoïde (PR), la
spondylarthrite ankylosante (SPA), la maladie de Crohn (MC), la rectocolite
hémorragique, le psoriasis. Les 3 molécules actuellement utilisées en France
appartiennent à 2 catégories : les anticorps monoclonaux, infliximab (IFX) et
adalimumab (ADA); un récepteur soluble, l’etanercept (ETA). Depuis leur
AMM, des infections bactériennes graves et des infections opportunistes ont
été rapportées, parmi lesquelles des zonas, parfois sévères. L’objectif de notre
étude était de décrire les zonas survenant chez des patients sous anti-TNF et
d’en déterminer les facteurs de risque.
Matériel et méthodes : Un observatoire national prospectif a été mis en place
par le groupe RATIO en 2004, auquel étaient déclarés les cas d’infections
opportunistes ou bactériennes graves survenant chez des patients traités ou
ayant été traités par anti-TNF, quelle que soit l’indication. Les cas étaient
validés par un comité multidisciplinaire d’experts. Les cas de zona ainsi
collectés pendant 3 ans ont été analysés. Chaque cas a été apparié à 4
témoins selon la maladie de fond. Les témoins étaient issus d’une base de
données de témoins respectant les proportions de patients traités par chaque
anti-TNF en France pendant la période considérée. Les données ont été
étudiées en analyse univariée et multivariée.
Résultats : 24 cas de zonas ont été colligés chez des patients traités par antiTNF pour une PR (n=19), une MC (n=4), une SPA (n=1). Le dernier anti-TNF
reçu au moment du zona était ADA dans 10 cas, ETA dans 5 cas, IFX dans 9
RICAI, 2010 – Paris, France
Références :
1-Strangfeld A, et al. JAMA 2009;301:737-44.
2-Smitten AL, et al. Arthritis Rheum 2007;57:1431-8.
223/59S
3 décembre 2010 - 14:30 - HAVANE
Devant une infection à staphylocoque ?
B. Fantin
Service de Médecine Interne, Hôpital Beaujon, Clichy, et EA3964 «
Emergence de la résistance bactérienne in vivo », Faculté de Médecine,
Université Paris Diderot, Paris, France
Deux types de situations et de problématiques cliniques et microbiologiques
peuvent amener à utiliser une association d’antibiotiques dans les infections à
staphylocoque : i) les infections bactériémiques, avec ou sans endocardite,
dans le but d’augmenter la clairance bactérienne, réduire la durée de positivité
des hémocultures afin d’améliorer la survie. Dans ce cas, la gentamicine est
habituellement utilisée pour sa rapidité de bactéricidie et sa synergie de
bactéricidie in vitro quand elle est associée à une pénicilline
antistaphylococcique ou la vancomycine, en fonction de la sensibilité ou non
du staphylocoque à la méticilline ; ii) les infections de foyers profonds, telles
les ostéites ou endocardites notamment, ou sur les infections sur matériel
étranger, situations dans lesquelles les propriétés pharmacocinétiques et
pharmacodynamiques de la rifampicine en font un partenaire, sinon
incontournable, en tout cas toujours envisagé quand la souche est sensible :
activité antistaphylococcique majeure in vitro et dans les modèles
expérimentaux, diffusion intra-tissulaire et intracellulaire importante, activité
sur les bactéries adhérentes et en phase stationnaire. Cependant, la fréquence
élevée de sélection de mutants résistants justifie l’usage d’une association
pour prévenir ce phénomène et profiter des qualités de cette molécule.
Cependant, le niveau de preuve d’une part, et des données récentes d’autre
part, justifient une analyse plus critique de ces habitudes de prescription.
Concernant
l’association de la gentamicine à
une penicilline
antistaphylococcique ou la vancomycine dans l’endocardite, sa justification
repose sur la démonstration d’une plus rapide stérilisation des végétations
dans l’endocardite à Staphylococcus aureus sensible à la méticilline (SDMS)
chez le lapin. Chez l’homme cependant, ce phénomène n’a jamais été
clairement démontré, probablement en raison d’une bactéricide importante des
pénicillines antistaphylococciques en monothérapie. En effet, dans une étude
randomisée contrôlée chez 74 patients ayant une endocardite du cœur droit à
SDMS, le taux de guérison était de 92% chez les patients traités pendant 14
jours de pénicilline M versus 94 % chez les patients ayant reçu de la
gentamicine pendant 7 jours, sans bénéfice microbiologique ou clinique (1).
Les autres études, plus anciennes ou de moindre qualité méthodologique, ont
montré des résultats discordants quant à l’impact de l’association sur la vitesse
d’obtention de l’apyrexie et de stérilisation des hémocultures et l’absence
d’impact sur la morbi-mortalité (2, 3). Néanmoins, il était consensuel de
considérer que l’adjonction de gentamicine pendant les premiers jours du
traitement d’une bactériémie compliquée ou d’une endocardite est bénéfique
en terme de rapport bénéfice/risque, si l’association ne dépasse pas 3-5 jours.
Ce bénéfice de l’association pourrait être remis en cause par la démonstration
récente d’une néphrotoxicité significativement accrue de l’association par
rapport à une monothérapie par pénicilline M ou vancomycine, malgré
l’utilisation de gentamicine à faible dose (3 mg/kg/j) et pour une durée limitée à
3-5 jours (4).
Le recours à l’association de rifampicine à une pénicilline M ou la vancomcyine
dans l’endocardite infectieuses repose sur le bénéfice de l’association à la
rifampicine dans les modèles expérimentaux d’infection sur prothèse et les
recommandations dans l’endocardite sur prothèse. Cependant, une étude plus
récente vient rappeler que, d’une part, cette association n’est pas
recommandée dans les infections sur valves natives, et qu’elle peut être
délétère (5). Ainsi, l’adjonction de rifampicine au traitement standard
(pénicilline M ou vancomycine) dans une cohorte de 82 endocardites
confirmées à S. aureus est associée à plus d’effets secondaires, à la sélection
de souches résistantes à la rifampicine chez 21% des patients et à l’absence
RICAI, 2010 – Paris, France
de bénéfice clinique ou bactériologique. Ces résultats rappellent aux cliniciens
que le fréquent antagonisme retrouvé in vitro entre pénicilline M ou
vancomcyine et rifampicine explique que le bénéfice de l’association ne soit
retrouvé que dans certaines situations (infections sur corps étranger
notamment) (6) et sous certaines conditions d’utilisation (introduction de la
rifampicine une fois la bactériémie contrôlée) (5).
Dans les infections osseuses chroniques et/ou sur matériel prothétique,
l’utilisation d’une association fluoroquinolone-rifampicine est largement validée
par les données expérimentales et cliniques et par la pratique, même si le
risque de sélection de souches résistantes à la rifampicine reste réel (7).
L’association originale de cefotaxime et de fosfomycine, parfois recommandée
pour le traitement d’infections staphylococciques sensibles ou résistantes à la
méticilline, est synergique in vitro et in vivo si la souche est sensible à la
fosfomycine (8).
Le linezolide a une activité antistaphylococcique essentiellement
bactériostatique dont l’intérêt repose sur sa biodisponibilité orale et son activité
sur les souches résistantes à la méticilline ; il n’y a pas de molécule qui, en
association, ait démontré un bénéfice constant .
Enfin, la daptomycine est rapidement bactéricide, expliquant l’absence de
bénéfice d’association à la gentamicine. Son association à la rifampicine
pourrait avoir un intérêt dans les infections osseuses ou sur matériel étranger.
Références
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and without gentamicin in short-term therapy for right-sided Staphylococcus
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staphylococcal endocarditis in intravenous drug abusers. Ann Intern Med
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Staphylococus aureus endocarditis in patients addicted to parenteral drugs
and in nonaddicts: a prospective study. Ann Intern Med 1982; 97: 496-503.
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Staphyloccus aureus bacteremia and endocarditis is nephrotoxic. Clin Infec
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Staphylococcus aureus. Animicrob Agents Chemother 2008; 52: 2463-7.
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Staphylococcus aureus infections. Arch Intern med 2008; 168: 805-819.
6. Zimmerli W, Trampuz A, Ochsner PE. Prosthetic-joint infection. N Engl J
Med 2004; 351: 1645-54.
7. Portier H, Tremeaux JC, Chavanet P, et al. Treatment of severe
staphylococcal infections with cefotaxime and fosfomycin in combination. J
Antimicrob Chemother. 1984; 14 (Suppl B): 277-84.
235/61S
3 décembre 2010 - 15:30 - 342A
Prophylaxie pré-exposition de l’infection par le VIH
J. Molina
Service des maladies infectieuses et tropicales, Hôpital Saint Louis, Université
Paris Diderot Paris VII, Agence Nationale de Recherches sur le SIDA et les
Hépatites Virales, Paris, France
Dans sa récente publication sur la surveillance de l’infection par le VIH SIDA
en France en 2008, l’Institut National de Veille Sanitaire a estimé à environ 6
940 (IC 95% : 5430-8500) le nombre de nouvelles contaminations par le VIH
en France (1). Ce nombre de nouvelles contaminations est à mettre en
balance avec le nombre de déclarations de SIDA au cours de la même période
qui n’est plus que d’environ 1550 cas par an en 2008. Ceci témoigne donc de
l’insuffisance des mesures actuelles de prévention de l’infection par le VIH en
France et de la nécessité de renforcer cette prévention. Par ailleurs, alors que
ce nombre de nouvelles déclarations d’infections par le VIH diminue
globalement en France depuis 2003 dans tous les groupes à risque, il est
stable voire augmente dans le groupe des homosexuels masculins qui
représente à lui seul 48 % de l’ensemble des nouvelles déclarations de
séropositivités en 2008 soit environ 3320 cas (IC 95% : 2830-3810). Ce
nombre élevé de nouvelles contaminations par le VIH chez les homosexuels
masculins est associée à l’augmentation parallèle de l’incidence des infections
sexuellement transmissibles (infections à chlamydiae, syphilis) qui témoigne
chez ces sujets de la persistance de comportements sexuels à risque vis-à-vis
du VIH et suggère que c’est bien le nombre de nouvelles contaminations par le
VIH qui est en augmentation. Il est donc essentiel de poursuivre des actions de
prévention dans cette population dont l’incidence est estimée à 1% par an, soit
200 fois le taux d’incidence de la population hétérosexuelle (en estimant à
329 000 personnes le nombre d’homosexuels masculins âgés de 18 à 69 ans
en France). Ce taux d’incidence des nouvelles contaminations est même
estimé à 7.5% (IC 95% : 4.5-10.5%) chez les homosexuels fréquentant les
établissements de convivialité gay parisiens, dans l’enquête Prevagay réalisée
en 2009 à Paris (2). Dans cette enquête la prévalence de l’infection par le VIH
était estimée à 17,7%, et 20% des personnes infectées par le VIH ne se
savaient pas séropositives. Cette incidence des nouvelles contaminations par
le VIH chez les homosexuels en France est donc préoccupante, et montre que
des actions de prévention et de dépistage spécifiques et novatrices doivent
être engagées de manière urgente.
De nouvelles approches de prévention de l’infection par le VIH sont donc
nécessaires pour prendre en compte les limites des stratégies actuelles. Parmi
les mesures de prévention qui peuvent être proposées à ces personnes, le
traitement antirétroviral pré-exposition (PrEP) pourrait trouver sa place (3). La
Prep consiste à administrer, chez des personnes non infectées par le VIH, un
antirétroviral ou une combinaison d’antirétroviraux par voie locale (gel rectal ou
vaginal) et/ou orale (comprimé) avant une exposition au VIH qu’elle soit
103
SESSIONS INVITÉES
Invited speakers sessions
cas. 6 patients avaient été exposés à plusieurs anti-TNF. Une corticothérapie
générale était associée dans 16 cas. 7 patients présentaient des critères de
gravité : atteinte multimétamérique, disséminée ou récidivante, kératite,
méningite. Le délai médian de survenue de l’infection était 11,4 mois. La
guérison était obtenue dans tous les cas, que l’anti-TNF ait été arrêté (n=16)
puis réintroduit (n=12), ou non arrêté (n=7). Un cas a récidivé 2 fois après
réintroduction. Les patients ont été suivis en moyenne 24 mois. En analyse
multivariée, le traitement par IFX et ADA était significativement associé à la
survenue d’un zona (OR, 3.37 IC 95%, 1.10-10.30), mais pas le traitement
par ETA. Une durée de traitement <1an par le dernier anti-TNF était également
associée à la survenue d’un zona (OR, 2.68 IC 95%, 1.01-7.14).
Discussion : Nos résultats (cas/témoins) sont en accord avec une étude
récente selon laquelle, chez des patients traités par anti-TNF pour une PR, les
anticorps monoclonaux sont associés à un risque accru de zona, et non le
récepteur soluble (1). Il existe d’ailleurs une plausibilité biologique de ce
résultat. Quelque soit l’anti-TNF, le zona survient préférentiellement dans la
première année de traitement, comme c’est le cas lors de l’immunodépression
induite après greffe de moelle osseuse et d’organes solides. La plupart des
patients étaient traités par anti-TNF pour une PR, population présentant déjà
un risque de zona supérieur à la population générale (2). Notre étude n’avait
pas pour objectif de déterminer une incidence, en raison du mode de
recrutement de RATIO et du manque d’exhaustivité. Il est également probable
que les cas rapportés aient été plus graves. Ils permettent néanmoins d’alerter
sur l’évolution possible des zonas chez ce type de patients à considérer
comme immunodéprimés, et les différents risques selon la molécule utilisée.
Mots clé : anti-TNF-alpha, zona, infection opportuniste
SESSIONS INVITÉES
Invited speakers sessions
sexuelle ou sanguine (chez le toxicomane).
En effet, compte tenu de l’échec actuel des stratégies de vaccination et des
microbicides, ce type de stratégie couplée aux autres mesures de prévention
(usage du préservatif, modification des comportements sexuels) permettrait
possiblement une réduction de la transmission sexuelle du VIH comme cela a
été réalisé dans le cadre de la transmission materno-fœtale de l’infection par le
VIH.
Le premier essai de PrEP a été initié en 2004 chez 936 femmes au Ghana, au
Cameroun et au Nigéria (4). Il s’agissait d’une étude évaluant un traitement
continu par le Ténofovir par comparaison au placebo. Cette étude a permis de
vérifier la bonne tolérance du traitement. Aucun effet indésirable notable
clinique ou biologique n’a été rapporté au cours de cette étude ni aucune
augmentation des comportements à risque.
Seules deux contaminations ont été observées dans le groupe Ténofovir
contre 6 dans le groupe placebo mais le nombre de contaminations était trop
faible pour pouvoir conclure de façon formelle à l’efficacité de cette stratégie
même si elle est vraisemblable. De façon intéressante, il n’a pas été observé
de changement des comportements sexuels pendant cette étude, avec plutôt
une diminution du nombre de partenaires sexuels et de rapports non protégés
(5).
Plus récemment ont été rapportés les résultats de l’essai CAPRISA 004,
évaluant en Afrique du Sud l’efficacité et la tolérance d’un gel vaginal de
ténofovir à 1%, en prévention de l’infection par le VIH (6). Cette étude
randomisée en double-aveugle contre placebo chez 889 femmes de 18 à 40
ans a apporté pour la première fois la démonstration de l’efficacité de cette
stratégie de prophylaxie pré-exposition de l’infection VIH. En effet, l’utilisation
du gel de ténofovir appliqué dans les 12 heures avant les rapports sexuels
avec une seconde dose appliquée dans les 12 heures après les rapports, a
permis de réduire de 39% (intervalle de confiance à 95% : 6–60%) l’incidence
de l’infection par le VIH dans le groupe ténofovir par rapport au groupe placebo
(5.6% vs. 9.1%). Cette diminution de l’incidence de l’infection VIH s’est
également accompagnée d’une diminution de l’incidence de l’infection à HSV-2
de 51%. L’efficacité du gel de ténofovir était d’autant meilleure que
l’observance était élevée. Enfin, au cours de cette étude il a été observé une
diminution du nombre de rapports sexuels et une augmentation de l’utilisation
du préservatif dans les deux bras.
Lors de la dernière conférence sur le SIDA à Vienne en 2010 ont été
également rapportés les résultats d’une étude sponsorisée par le CDC aux
Etats-Unis qui a inclus 400 homosexuels masculins (7). Cette étude
randomisée contre placebo avait surtout pour but d’évaluer la tolérance d’une
prophylaxie pré-exposition par le Ténofovir à raison de 300 mg/j (un comprimé
par jour). Au cours des deux années de cette étude, la tolérance clinique et
biologique du ténofovir s’est révélée tout à fait identique à celle du placebo, en
particulier en ce qui concerne les élévations de la créatinine ou des
transaminases et les hypophosphorémies. Cette étude randomisée contre
placebo n’avait pas la puissance nécessaire pour évaluer l’efficacité de cette
stratégie mais il est intéressant de constater que pendant la phase de doubleaveugle, 3 séroconversions pour le VIH ont été observées dans le groupe
placebo, aucune dans le bras ténofovir. Il n’a pas été noté non plus dans cette
étude une augmentation des rapports sexuels non protégés. Ces résultats sont
donc encourageants tant en ce qui concerne la tolérance de la Prep qu’en ce
qui concerne sa probable efficacité.
Il existe plusieurs autres études en cours dans le monde évaluant l’efficacité
de cette stratégie de PrEP à base d’antirétroviraux dans la prévention de
l’infection par le VIH chez l’homme. Ces essais de PrEP s’adressent à des
couples séro-différents, des femmes à haut-risque ou à des toxicomanes par
voie intraveineuse. Dans tous les cas, les stratégies évaluées sont basées sur
un traitement antirétroviral continu par voie orale ou locale associant une
combinaison de ténofovir, ou de ténofovir et de FTC par comparaison à un
placebo.
Une seule étude d’efficacité s’adresse aux homosexuels masculins, il s’agit de
l’étude Iprex. Cette étude sponsorisée par le NIAID, la Bill et Melinda Gates
Foundation, et l’Université de Californie a recruté 3 000 homosexuels aux
Etats-Unis, au Brésil, en Equateur, au Pérou, en Afrique du Sud et en
Thaïlande afin d’évaluer l’efficacité d’une stratégie de Truvada® versus placebo
en traitement continu. Les résultats de cette étude sont attendus pour la fin
2010 ou le début 2011.
Par ailleurs des études évaluant la faisabilité de Prep intermittentes sont en
cours, y compris en France à l’ANRS. Il semble en effet plus pertinent
d’évaluer une stratégie de PrEP «à la demande», synchrone de l’exposition
sexuelle qu’une Prep continue, car c’est de cette manière que la PrEP sera
probablement prise par les patients si elle devait s’avérer disponible. Les
données obtenues chez l’animal sont de plus en faveur de l’efficacité de ce
type de stratégie de PrEP intermittente (8-9).
D’autres molécules antivirales comme le maraviroc sont également évaluées
comme agent potentiel de Prep avec des résultats prometteurs chez l’animal et
des données pharmacologiques intéressantes chez l’homme (10-11).
Si toutes les études d’efficacité des Prep sont menées actuellement contre
placebo, elles ne représentent que la première étape de la démonstration de
l’intérêt de ces Prep.
En effet, il sera essentiel avant de généraliser l’usage des Prep de bien vérifier
la durabilité de l’effet protecteur sur le long terme, et également en dehors des
conditions d’un essai contre placebo. En particulier les éventuelles
modifications des comportements à risque devront être soigneusement
étudiées afin de détecter une éventuelle désinhibition qui pourrait annuler le
bénéfice de cette stratégie. Par ailleurs les aspects d’observance et de
tolérance seront essentiels à évaluer de même que les conséquences
virologiques et immunologiques de la Prep chez les sujets qui s’infecteront
malgré tout par le VIH. Une évaluation des couts sera également
indispensable.
Nous n’en sommes donc qu’aux débuts de l’évaluation des antirétroviraux en
prophylaxie pré-exposition, qui représente un large champ d’investigation
multidisciplinaire à mener également en partenariat avec les associations de
patients, et les représentants des communautés les plus à risque.
104
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abstract 85.
252/65S
3 décembre 2010 - 14:30 - 352A
Toxoplasmose
M.L. Dardé
Université de Limoges, EA 3174 NeuroEpidémiologie Tropicale et Comparée /
Centre National de Référence (CNR) Toxoplasmose / T. gondii Biological
Resource Center (BRC), Centre Hospitalier-Universitaire Dupuytren, Limoges,
France
La toxoplasmose est une zoonose cosmopolite, extrêmement répandue. On
considère classiquement qu’environ le ¼ de la population mondiale, sous
toutes les latitudes, héberge ce parasite, avec des fluctuations géographiques
de 10 à 90% expliquées par divers facteurs (habitudes alimentaires vis-à-vis
de la viande, niveau d’hygiène, richesse de l’environnement en félidés, climat
…) (AFFSA, 2005). Cette très large distribution mondiale s’accompagne pour
le parasite d’une très vaste gamme d’espèces hôtes, comportant en théorie
tous les mammifères et oiseaux.
La migration humaine par elle-même ne joue pas réellement de rôle dans la
circulation du toxoplasme. Il faut se souvenir que, comme pour tout parasite
transmis par carnivorisme, l’homme constitue une impasse parasitaire pour le
parasite. Les seules situations dans lesquelles le toxoplasme est transmis d’un
individu à un autre sont la toxoplasmose congénitale et la transmission par
greffon, pathologies potentiellement sévères, mais sans implication
épidémiologique majeure. En raison du rôle majeur des habitudes alimentaires
dans la prévalence de la toxoplasmose humaine, les conséquences de la
migration humaine pourront cependant se traduire par des prévalences plus ou
moins élevées en fonction des groupes ethniques au sein d’une population.
Ainsi, au sein de la population française, la prévalence est plus faible chez les
personnes originaires d’Asie du Sud-est ou du Maghreb (Ancelle et coll. 1996).
Une autre façon d’aborder les conséquences de la migration humaine est par
le biais des génotypes du toxoplasme. Même si la classification génotypique
du parasite est encore en cours d’exploration et se heurte à des difficultés liées
à la nature sexuée du parasite, il existe manifestement une distribution
géographique des génotypes. L’Europe, en particulier l’Europe du Nord et de
l’Ouest (France) est le règne du Type II (plus de 90% des cas chez l’homme
comme chez l’animal) (Dardé 2008). Le Type III, de répartition mondiale,
semble également se retrouver avec une plus grande fréquence en Europe du
Sud. En Amérique du Nord, les Types II et III prédominent également, mais
des génotypes atypiques y sont retrouvés de plus en plus souvent. L’Afrique
de l’Ouest et du Centre héberge des génotypes caractérisés par des
combinaisons d’allèles I et III et décrits comme de nouvelles lignées clonales
(Africa 1, 2, 3 ..) (Ajzenberg et al. 2009 ; Mercier et al, in press). L’Amérique
du Sud, notamment le Brésil, se caractérise par une grande diversité
génotypique, avec là-aussi, des lignées clonales qui pourraient être partagées
avec l’Afrique, voire l’Asie (Ajzenberg et al. 2004 ; Lehmann et al. 2006). La
région amazonienne, et notamment la forêt primaire de la Guyane Française,
constitue le point chaud de la diversité génotypique du toxoplasme. Jusqu’à
présent, chaque isolat provenant de cette zone présente un génotype unique,
qui ne peut être regroupé par les méthodes d’analyse génétique avec d’autres
lignées existantes (Ajzenberg et al. 2004 ; Carme et al. 2009).
Cette diversité géographique se retrouve dans l’analyse des génotypes isolés
RICAI, 2010 – Paris, France
RICAI, 2010 – Paris, France
253/65S
3 décembre 2010 - 14:50 - 352A
HTLV-1 : épidémiologie moléculaire, variabilité génétique et migration
humaine de populations infectées
A. Gessain, O. Cassar
Unité EPVO, Institut Pasteur, Paris, France
L’HTLV-1 n’est pas un virus ubiquitaire. L’estimation est de 15 à 25 millions de
sujets infectés dans le monde, avec des zones d’endémie élevée (> 2 % de
séroprévalence dans la population adulte) telles le sud du Japon, certaines
régions de l’Afrique intertropicale (sud Gabon ,..), la région Caraïbe et ses
alentours en Amérique centrale et du Sud, certaines régions de Mélanésie et
du Moyen-Orient (Nord-Est de l’Iran). Dans ces zones, de 0,5 à 50 % des
sujets selon le sexe, l’âge, le groupe ethnique et l’origine géographique
possèdent des anticorps spécifiquement dirigés contre les antigènes viraux
d’HTLV-1.
L’augmentation de la séroprévalence HTLV-1 avec l’âge, surtout chez la
femme après 30-40 ans, est caractéristique et pourrait refléter principalement
soit un effet cohorte, (montré au Japon), soit une transmission plus efficace de
l’homme vers la femme (montrée dans plusieurs études), soit les deux, soit,
mais cela semble moins probable, une réactivation virale d’une infection
silencieuse sur le plan immunitaire survenant lors de l’immunodépression
relative liée à l’âge. L’existence de foyers localisés de forte endémie virale, par
exemple les îles de Kyushu, Shikoku et Okinawa au Japon, certaines régions
du Gabon et du Zaïre ou de Colombie et de Guyane française en Amérique du
Sud, qui sont souvent situées près de zones d’endémie HTLV-1 plus faible, est
une autre caractéristique majeure de l’infection par ce virus. L’origine de cette
répartition en foyers géographiques ou ethniques, qui forment parfois de
véritables puzzles dans une région donnée, est mal comprise. Cette situation
pourrait être le reflet d’un effet fondateur dans un groupe particulier, suivi de la
persistance d’une forte transmission virale liée à des conditions
environnementales ou socioculturelles favorables, encore mal connues. En
effet, les foyers de forte endémie HTLV-1 sont souvent constitués de groupes
de populations ayant vécu de façon assez isolée durant de longues périodes.
La très forte endémie HTLV-1 dans la population Noir-marron du Surinam et
de Guyane française en est un exemple.
L’HTLV-1 se transmet assez difficilement dans les populations humaines et
nécessite avant tout des contacts répétés. En effet, la transmission s’effectue,
d’une part de la mère à l’enfant, principalement par un allaitement prolongé de
plus de 6 mois, avec cependant un taux de transmission assez faible, de
l’ordre de 10-20 %. D’autre part, ce virus se transmet, par contact sexuel avec
une transmission très préférentielle dans le sens homme-femme. Enfin, de
façon plus récente dans la population humaine, l’HTLV-1 se transmet par voie
sanguine lors de transfusion et chez les toxicomanes aux drogues
intraveineuses, toujours par l’intermédiaire de cellules lymphoïdes infectées.
L’HTLV-1 est principalement l’agent étiologique de 2 maladies sévères : une
prolifération maligne de lymphocytes CD4, de très mauvais pronostic; la
leucémie/lymphome T de l’adulte (ATLL) et une neuro-méylopathie chronique
progressive, la paraparésie spastique tropicale/myélopathie associée à l’HTLV1 (TSP/HAM). De plus l’HTLV-1 est aussi associé à d’autres maladies comme
des uvéites, des dermatites infectieuses et des myosites. On considère que
près de 5-10% des personnes infectées développeront, durant leur vie, une
maladie associée. De façon générale, la thérapeutique des ATL et des
TSP/HAM reste très décevante malgré des progrès récents dans le cadre des
formes chroniques et « smoldering » des ATL.
Enfin, un important problème de santé publique, pour les banques du sang, les
dons d’organes et les greffes, concerne la signification des sérologies dites
indéterminées. Ces réactivités vues en Western blot (immuno-transfert) sont
fréquentes lorsque l’on teste les sérums/plasmas provenant de certaines
régions, surtout tropicales. Elles regroupent principalement des réponses
sérologiques dirigées contre des antigènes de la région gag (surtout p19). Leur
signification est mal connue, néanmoins, dans la grande majorité des cas,
elles ne semblent pas refléter une infection réelle par un rétrovirus de type
HTLV-1.
La première séquence provirale complète d’un HTLV-1 a été réalisée en 1983
à partir d’une souche provenant d’un patient ayant un ATLL. Le génome de ce
prototype nommé ATK comporte 9032 pb. À ce jour, uniquement une dizaine
de séquences complètes d’HTLV-1 ont été publiées.
Dès la découverte de l’association entre HTLV-1 et la TSP/HAM, la question
s’est posée de savoir s’il existait des séquences virales spécifiques d’une
pathologie leucémique ou neurologique. En effet, dans certains modèles
expérimentaux murins, des processus tumoraux hématologiques et certaines
maladies neurologiques dégénératives sont spécifiquement liés à des
mutations dans la séquence du LTR ou du gène env. Des travaux initiaux n’ont
pas permis de montrer de différences évidentes entre les souches de
TSP/HAM et d’ATLL. Par la suite, de nombreuses équipes, dont la nôtre, ont
séquencés en partie de multiples isolats d’HTLV-1 (actuellement près d’un
millier sont publiés), provenant de patients ayant des TSP/HAM, des ATLL, ou
simplement de sujets HTLV-1 séropositifs sains. À nouveau, aucune séquence
spécifiquement associée à une pathologie donnée n’a été mise en évidence,
du moins dans les gènes env, tax, pol et dans le LTR. De plus, des études
fonctionnelles in vivo, utilisant des souris transgéniques, ayant des séquences
de LTR originaires d’ATLL versus TSP/HAM, n’ont pu conclure à l’existence de
différences phénotypiques. Il est donc peu probable qu’il existe des souches
spécifiquement leucémogènes ou neurotropes d’HTLV-1.
Dès les premiers travaux d’épidémiologie moléculaire sur HTLV-1, il est
apparu que la séquence de son génome était très peu variable. Comment
pouvait-on donc réconcilier cette très grande stabilité génétique avec une
charge provirale élevée présente chez les individus infectés par l’HTLV-1,
même en l’absence de prolifération maligne de type ATLL ? En effet,
rappelons que chez un patient ayant une TSP/HAM, jusqu’à 30 % des
lymphocytes peuvent être infectés. Soit le virus possède une transcriptase
inverse (RT) dotée d’une exceptionnelle fidélité, soit l’HTLV-1 utilise peu la
105
SESSIONS INVITÉES
Invited speakers sessions
chez l’homme. Ainsi, dans une étude réalisée en France sur les isolats
provenant de patients qui réactivent une toxoplasmose chronique lors d’une
immunodépression (SIDA, greffes, hémopathies …), le génotype de la souche
infectant le patient est en relation avec l’origine géographique de ce patient :
les patients africains sont infectés par des souches de type africain, alors que
les patients européens réactivent des infections dues à des souches de type II
ou III (Ajzenberg et al. 2009).
Dans le cadre des patients immunodéprimés et en raison du rôle majeur du
statut immunitaire, l’influence du génotype n’a pu être mise en évidence. Ce
n’est pas le cas des patients immunocompétents qui peuvent développer des
toxoplasmoses acquises sévères, voire mortelles après infection par une
souche de type amazonien (Carme et al. 2002 ; 2009). De même, des cas de
toxoplasmoses congénitales sévères ont été observés en France après
contamination lors d’un voyage au Brésil (Gilbert et al. 2009). On peut
rapprocher des toxoplasmoses acquises lors de voyages celles acquises après
consommation de viande importée. Plusieurs cas de toxoplasmose sévère ont
ainsi été observés après consommation de viande de cheval crue, importée du
Canada ou d’Amérique du Sud (Elbez-Rubinstein et al. 2009). Les méthodes
de génotypage par microsatellites développées au CNR Toxoplasmose
permettent de tracer l’origine géographique des souches isolées de ces patients.
En fait, à plus large échelle de temps, on peut penser que les migrations
humaines ont joué un rôle dans la circulation du toxoplasme et la distribution
de ses souches par le biais des animaux qui les ont accompagnées : les chats
domestiques qui assurent la dissémination du parasite dans l’environnement et
les rongeurs qui ont permis l’infection des chats. Les chats étaient assez
systématiquement embarqués à bord des bateaux faisant route entre l’Europe,
l’Amérique du Nord ou du Sud, et l’Afrique afin de lutter contre les rongeurs qui
s’attaquaient aux réserves de nourriture (Lehmann et al. 2006). Les rongeurs
et chats pouvaient débarquer sur d’autres continents favorisant l’implantation
des génotypes. Cette hypothèse a été avancée pour expliquer que des lignées
clonales identiques soient retrouvées en Afrique et en Amérique du Sud, ou
aux Antilles et sur la côte guyanaise. Toutefois, il est possible que cette
influence au niveau continental n’ait été que marginale. Le génotype II,
prédominant en Europe, n’est pratiquement pas retrouvé en Amérique du Sud
ou en Afrique, malgré l’importance des relations économiques et des
transports par bateaux entre ces deux continents et l’Europe. Au sein d’un
même pays, l’influence des échanges économiques et des transports de
marchandise a pu être retrouvée sous forme de flux géniques entre les
souches des grandes villes, flux géniques qui n’existaient pas avec les
souches isolées au sein de villages reculés (Mercier et al. in press).
Plus que les migrations humaines, c’est l’anthropisation du milieu, la
domestication des chats et des animaux de rente qui semblent avoir joué un
rôle majeur dans la structuration des populations de toxoplasmes. La
sédentarisation et les pratiques de domestication des chats créent des foyers
de propagation d’un même type génétique de toxoplasme (Lehmann et al.
2003). Elle s’accompagne à la longue d’une perte de la biodiversité parasitaire.
A l’opposé, une très grande richesse génotypique et allélique est retrouvée
dans des milieux sauvages tels que la forêt amazonienne (Ajzenberg et al.
2004). L’expansion concomitante, il y a 10 000 ans, de l’élevage, de la
sédentarisation et des 3 lignées clonales majeures (types I, II et III) du
toxoplasme est un argument indirect de l’influence humaine sur la structuration
des populations de toxoplasmes (Khan et al. 2007).
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SESSIONS INVITÉES
Invited speakers sessions
reverse transcription pour se répliquer, mais duplique préférentiellement son
génome (provirus intégré) lors de la mitose cellulaire en utilisant alors l’ADN
polymérase cellulaire. Cette théorie de l’expansion clonale des cellules
infectées a été démontrée en étudiant les sites d’intégration du provirus HTLV1 chez des sujets infectés. Il semble que ce mode d’expansion clonale soit
utilisé par le virus à tous les stades cliniques de l’infection sauf, bien sûr,
pendant les phases initiales de la primo-infection. Cependant, malgré cette très
grande stabilité génétique, il existe de façon évidente, comme nous allons le
voir, des variants moléculaires liés à l’origine géographique du virus.
Dès 1985, Malik et al., ont suggéré, en comparant la souche HS35 (ATLL
originaire d’un patient jamaïcain) avec les autres isolats connus, qu’il existait
des homologies de séquences plus fortes, entre isolats originaires de la même
zone géographique, qu’entre des souches d’ATLL ou de TSP/HAM originaires
de différentes régions. Depuis 1990, de nombreux groupes ont étudié des virus
de la plupart des grandes zones d’endémie HTLV-1. Il a été rapidement
confirmé que la majorité des mutations observées au niveau nucléotidique
permettaient de définir des sous-types moléculaires viraux (génotypes)
spécifiques de régions géographiques données. Nous avons dès lors suggéré
que la grande stabilité génomique d’HTLV-1 puisse être utilisée comme un
marqueur moléculaire pour étudier la transmission virale in vivo et suivre les
migrations de populations humaines infectées par ce virus permettant ainsi de
mieux comprendre l’origine, l’évolution et les voies de dissémination de
certains groupes humains (Gessain et al., 1992). À ce jour, quatre principaux
sous-types (génotypes viraux) d’HTLV-1 ont été décrits. Le sous-type A
(Cosmopolite), le sous-type B (Afrique Centrale), le sous-type D (Afrique
Centrale/Pygmées) et le sous-type C (Mélanésien). De plus, quelques autres
souches virales présentes en Afrique Centrale ont été décrites et forment les
sous-types E, F, G. Le sous-type Cosmopolite qui comprend plusieurs sousgroupes géographiques (Japonais, Transcontinental, Afrique du Nord, Afrique
de l’Ouest,..) est le plus disséminé dans le monde étant endémique au Japon,
en Afrique de l’Ouest et du Nord, dans la région Caraïbe, en Amérique du sud,
et dans certaines régions du Moyen-Orient. La variabilité génétique entre les
souches de ce sous-type A est très faible. Cela est très probablement lié à une
récente dissémination (quelques siècles/millénaires) de ce génotype à partir
d’un ancêtre commun. Le sous-type C Mélanésien est le plus distant par
rapport aux souches prototypes. Cela reflète très certainement une longue
période d’évolution dans des populations isolées, vivant dans des îles du
Pacifique (Gessain et al., 1993, Cassar et al., 2005/2007). Ces génotypes
viraux présents chez l’homme sont originellement liés à des transmissions
inter-espèces à partir des virus STLV-1, rétrovirus simiens (homologue des
virus HTLV-1) présents dans de nombreuses espèces de singes de l’ancien
monde. Ainsi des virus STLV-1 sont endémiques en Afrique chez les
chimpanzés, gorilles, mandrills et chez de nombreuses espèces de petits
singes (Mahieux et al., 1998) et en Asie chez les Orang-outans et de
nombreuses sous-espèces de macaques (Ibrahim et al., 1995, Mahieux et al.,
1997). Les STLV-1 sont responsables chez une petite proportion de singes
infectés de leucémie /lymphome T.
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106
255/65S
3 décembre 2010 - 15:30 - 352A
Analyse phylogéographique de la dissémination de deux entérovirus :
echovirus 30 et entérovirus 71
J. Bailly2, C. Henquell1, A. Mirand1-2, C. Archimbaud1-2, H. Peigue-Lafeuille1-2
1
CHU de Clermont-Ferrand, Laboratoire de Virologie, Centre de
Biologie 2Clermont Université, Université d’Auvergne, EA3843, Faculté de
Médecine, Laboratoire de virologie, Clermont-Ferrand, France
Les entérovirus (EV) sont de petits virus (environ 30 nm de diamètre)
dépourvus d’enveloppe avec un génome d’ARN positif. D’un point de vue
taxonomique, ils appartiennent à la famille des Picornaviridae et les
entérovirus humains (une centaine de sérotypes) sont regroupés en 4
espèces, HEV-A à HEV-D. Hormis l’infection asymptomatique, de loin la plus
fréquente, ces virus sont associés à un grand nombre de manifestations
cliniques, cutanéo-muqueuses, respiratoires, méningées, ou des atteintes
cérébrales plus sévères.
Parmi les entérovirus, les poliovirus ont longtemps occupé le devant de la
scène. L’initiative lancée par l’Organisation Mondiale de la Santé en 1988 a
permis d’éradiquer la poliomyélite dans plusieurs régions du monde même si
des épidémies surviennent encore. D’autres types d’entérovirus circulent,
provoquant des épidémies communautaires parfois de grande ampleur. Deux
d’entre eux présentent un intérêt croissant, l’echovirus type 30 (espèce B) et
l’entérovirus type 71 (espèce A). Ils différent par l’expression clinique des
formes majoritaires, par leur épidémiologie, et sur un plan fondamental, par
l’évolution génétique des populations virales en circulation à l’échelle
mondiale.
L’echovirus type 30 (E30) a été isolé pour la première fois en 1958 aux EtatsUnis et sa divergence génétique aurait commencé il y a environ 70 ans. Il
représente l’exemple type de l’entérovirus régulièrement responsable des
épidémies de méningites aseptiques, expression clinique fréquente des
infections à entérovirus dans les pays occidentaux. L’analyse comparée de la
séquence génique 1DVP1 codant la protéine de capside VP1, montre
l’existence de plusieurs génogroupes dont la définition n’est pas encore
arrêtée. Quatre groupes (E30-A à E30-D) peuvent être identifiés. Ils présentent
environ 12% de différences nucléotidiques entre eux. Les groupes E30-A, E30B et E30-C comprennent peu de souches. Le génogroupe E30-A comprend
des souches initialement isolées aux USA pendant les années 1950 à 1970 et
le génogroupe E30-B, des souches isolées récemment (2003-2006) dans
plusieurs Etats de la Confédération Russe (Russie, Géorgie, Ouzbékistan et
Ukraine). Le génogroupe E30-C comprend des souches d’origine
géographique variée (Australie, Europe, USA) isolées sur une période de 17
ans (1958-1975). Le génogroupe E30-D dont les premières souches ont été
isolées à la fin des années 1950, est prédominant dans les épidémies décrites
au cours des vingt dernières années dans le monde. La variation intra
génotypique permet de distinguer plusieurs lignées ou sous génogroupes, dont
certaines ont été à l’origine d’une vague épidémique au cours des années
1990 en Europe. Leurs caractéristiques phylogénétiques montrent une
émergence continue de virus variants au cours du temps et une dissémination
géographique large et rapide dont il est difficile de retracer les étapes précises.
Pour deux autres lignées, deux événements d’importation ont pu être identifiés
par la topologie de leur phylogénie. L’un s’est produit depuis Taiwan vers le
Japon et la Malaisie, l’autre depuis l’Ukraine vers la côte est de la Chine
Continentale. En France, les épidémies de méningites aseptiques récentes
résultent de la dissémination d’une lignée détectée pour la première fois au
cours de l’épidémie en 2000. Ses caractéristiques phylogénétiques et
l’évolution des souches depuis 10 ans, seront présentées.
L’EV71 a été isolé initialement en 1969 (USA, Californie) pendant une
épidémie d’encéphalite mais une étude rétrospective récente a montré sa
présence dès 1965 aux Pays-Bas. Dans la région Asie Pacifique, l’infection à
EV71 survient principalement chez les enfants de moins de cinq ans et prend
majoritairement la forme d’un syndrome pied-main-bouche d’évolution
bénigne. Depuis les épidémies importantes en Malaisie et à Taiwan en 1997 et
1998, l’infection à EV71 est considérée comme un problème de santé publique
par un nombre croissant de pays. Au cours des épidémies, des manifestations
cérébrales peuvent être observées, méningites aseptiques, paralysie flasque
aiguë ou encéphalite parfois associée à des atteintes pulmonaires, ces deux
derniers tableaux étant gravissimes. Trois génogroupes sont décrits, EV71-A à
EV71-C. Le génogroupe A n’est représenté que par la souche « prototype »
initialement isolée en 1969. Les souches les plus anciennes du génogroupe B
sont classées dans le sous génogroupe B1 qui comprend aussi celles
associées à deux épidémies en Europe (Bulgarie, 1975 ; Hongrie, 1978). Les
souches plus récentes (sous groupe B5) ont été isolées à l’origine au Japon et
dans la Province de Sarawak (Malaisie) en 2003, puis associées à des
épidémies jusqu’en 2008 dans d’autres régions géographiques (Singapour,
Brunei, Thaïlande, Taiwan). Dans le génogroupe EV71-C, la majorité des
souches appartient aux sous groupes C1, C2 et C4. Les premiers isolements
des souches C1 sont notés en Amérique du Nord (1980-1990) et les datations
moléculaires établies avec la séquence 1DVP1 estiment le début de la
divergence entre 1983 et 1985. Les souches C1 sont largement répandues
dans le monde et nos travaux indiquent qu’une sous population a commencé
sa dissémination entre 1993 et 1996 en Europe sans qu’aucune épidémie n’ait
été rapportée. L’analyse phylogénétique du groupe C2 montrent des
caractéristiques similaires : une divergence initiale au début des années 1990,
une large dissémination mondiale et une sous population qui se propage en
Europe depuis le début des années 2000. Enfin, depuis 2007, des épidémies
massives se produisent chaque année en Chine impliquant le génogroupe
EV71-C4. Ce virus a commencé sa divergence parallèlement à celle des
groupes C1 et C2 (début des années 1990). Il a aussi été détecté au Japon et
au Vietnam, et sporadiquement en Europe (Allemagne, Autriche, France) en
2004.
Le développement des maladies infectieuses dépend de facteurs de
transmission et de réceptivité de l’hôte, lesquels en retour, déterminent les
RICAI, 2010 – Paris, France
profils phylogéographiques qui caractérisent l’évolution génétique des
populations d’agents infectieux associés à ces maladies. Les méthodes
récentes d’analyse statistique et phylogénétique permettent de retracer de
façon dynamique cette évolution génétique au cours du temps et dans
l’espace. L’étude de la dissémination spatiotemporelle des populations
d’entérovirus avec ces méthodes bioinformatiques en est à ses débuts car le
nombre des séquences disponibles est encore limité et les biais de
l’échantillonnage temporel et géographique sont nombreux. La caractérisation
moléculaire précise des souches en circulation, par génotypage multi-locus par
exemple, est la première étape pour initier ces études. On commence
seulement à pressentir l’influence de la distance géographique et de la
circulation des individus sur l’origine des épidémies de méningites à
entérovirus et de la maladie pied-main-bouche. En pratique, renforcer le
génotypage de ces virus permettrait une surveillance accrue des pathologies
observées à l’hôpital.
RICAI, 2010 – Paris, France
SESSIONS INVITÉES
Invited speakers sessions
Références
- Bailly J-L, Mirand A, Henquell C, Archimbaud C, Chambon M, Charbonné F,
Traoré O, Peigue-Lafeuille H. 2009. Phylogeography of circulating populations
of human echovirus 30 over 50 years: nucleotide polymorphism and signature
of purifying selection in the VP1 capsid protein gene. Infect Genet Evol. 9:699708.
- Bailly J-L, Mirand A, Henquell C, Archimbaud C, Chambon M, Regagnon C,
Charbonné F, Peigue-Lafeuille H. 2010. Repeated genomic transfers from
echovirus 30 to echovirus 6 lineages indicate co-divergence between cocirculating populations of the two human enterovirus serotypes. Infect Genet
Evol. PubMed PMID: 20615482.
- Lee TC, Guo HR, Su HJ, Yang YC, Chang HL, Chen KT. 2009. Diseases
caused by enterovirus 71 infection. Pediatr Infect Dis J. 28:904-910.
- McWilliam Leitch EC, Bendig J, Cabrerizo M, Cardosa J, Hyypiä T, Ivanova
OE, Kelly A, Kroes AC, Lukashev A, MacAdam A, McMinn P, Roivainen M,
Trallero G, Evans DJ, Simmonds P. 2009. Transmission networks and
population turnover of echovirus 30. J Virol. 83:2109-2118.
- McWilliam Leitch EC, Cabrerizo M, Cardosa J, Harvala H, Ivanova OE, Kroes
AC, Lukashev A, Muir P, Odoom J, Roivainen M, Susi P, Trallero G, Evans DJ,
Simmonds P. 2010. Evolutionary dynamics and temporal/geographical
correlates of recombination in the human enterovirus echovirus types 9, 11,
and 30. J Virol. 84:9292-9300.
- Mirand A, Schuffenecker I, Henquell C, Billaud G, Jugie G, Falcon D, Mahul
A, Archimbaud C, Terletskaia-Ladwig E, Diedrich S, Huemer HP, Enders M,
Lina B, Peigue-Lafeuille H, Bailly JL. 2010. Phylogenetic evidence for a recent
spread of two populations of human enterovirus 71 in European countries. J
Gen Virol. 91:2263-2277.
- Savolainen-Kopra C, Paananen A, Blomqvist S, Klemola P, Simonen ML,
Lappalainen M, Vuorinen T, Kuusi M, Lemey P, Roivainen M. A large Finnish
echovirus 30 outbreak was preceded by silent circulation of the same
genotype. Virus Genes. 2010 Oct 20. [Epub ahead of print] PubMed PMID:
20960045.
- Tee KK, Lam TT, Chan YF, Bible JM, Kamarulzaman A, Tong CY, Takebe Y,
Pybus OG. 2010. Evolutionary genetics of human enterovirus 71: origin,
population dynamics, natural selection, and seasonal periodicity of the VP1
gene. J Virol. 84:3339-3350.
- Vallet S, Legrand Quillien MC, Dailland T, Podeur G, Gouriou S,
Schuffenecker I, Payan C, Marcorelles P. 2009. Fatal case of enterovirus 71
infection, France, 2007. Emerg Infect Dis. 15:1837-1840.
- van der Sanden S, Koopmans M, Uslu G, van der Avoort H; Dutch Working
Group for Clinical Virology. 2009. Epidemiology of enterovirus 71 in the
Netherlands, 1963 to 2008. J Clin Microbiol. 47:2826-2833.
- van der Sanden S, van der Avoort H, Lemey P, Uslu G, Koopmans M. 2010.
Evolutionary trajectory of the VP1 gene of human enterovirus 71 genogroup B
and C viruses. J Gen Virol. 91:1949-1958.
- Zhang Y, Zhu Z, Yang W, Ren J, Tan X, Wang Y, Mao N, Xu S, Zhu S, Cui A,
Zhang Y, Yan D, Li Q, Dong X, Zhang J, Zhao Y, Wan J, Feng Z, Sun J, Wang
S, Li D, Xu W. 2010. An emerging recombinant human enterovirus 71
responsible for the 2008 outbreak of hand foot and mouth disease in Fuyang
city of China. Virol J. 7:94.
107
RÉSUMÉS
SESSIONS ORALES LIBRES
ABSTRACTS
FREE PAPERS FOR ORAL SESSIONS
2 décembre 2010 - 09:00 - 341
Rationnel : La diffusion mondiale de BLSE de type CTX-M parmi des souches
de E. coli a considérablement réduit les possibilités thérapeutiques, en
particulier dans les infections urinaires. En effet, ces souches sont
résistantes à toutes les β-lactamines sauf les carbapénèmes et les
céphamycines. Des souches résistantes aux carbapénèmes ont émergé et
l'efficacité clinique des céphamycines reste débattue.
Méthodes : Nous avons utilisé la souche E. coli CFT073 et son tranconjugant
portant le plasmide pbla
CTX-M-15. Les CMI de la céfoxitine (FOX), de l'imipénème (IMP) et de
l'ertapénème (ETP) ont été déterminées par méthode de dilution en milieu
solide Mueller Hinton (MH). Des courbes de bactéricidie à 2 x et 4 x CMI ont
été réalisées. La proportion de mutants résistants a été déterminée sur des
boites MH à une concentration de 4 x CMI. Un modèle murin d'infection
urinaire a été utilisé : 45 souris ont été infectées séparément avec chacune
des souches et traitées par voie sous-cutanée pendant 24h après 5 jours
d'infection. Les schémas thérapeutiques (200 mg/kg toutes les 4h pour FOX,
100 mg/kg toutes les 2h pour IMP et 100 mg/kg toutes les 4h pour ETP) ont
été choisis pour reproduire le pourcentage du temps, pendant lequel la
concentration libre de chaque antibiotique est supérieure à la CMI, obtenu
chez l'homme aux posologies habituelles. Les souris étaient sacrifiées 24h
après la fin du traitement et les UFC contenus dans les reins et les vessies
étaient numérées sur boîte.
Résultats : Les CMI de FOX, IMP et ETP étaient respectivement de 4/4,
0,5/0,5 et 0,016/0,032 μg/ml pour CFT073 et son transconjugant. Après 3
heures d'incubation une activité bactéricide était atteinte avec les 3
antibiotiques vis-à-vis des 2 souches. Les proportions de mutants spontanés
sélectionnés par FOX, IMP et ETP étaient comparables. Les 3 antibiotiques
réduisaient significativement (≥ 2 log10 UFC) les comptes bactériens dans les
vessies et les reins de façon comparable entre eux et entre les 2 souches (P<
0.001) sans sélectionner de mutants in vivo.
Conclusion : La céfoxitine semble être une alternative thérapeutique efficace
aux carbapénèmes pour le traitement des infections urinaires à E. coli
produisant une BLSE de type CTX-M-15
9/3O
2 décembre 2010 - 09:15 - 341
Surévaluation in vitro de l'efficacité de la ciprofloxacine dans le
traitement d'une infection urinaire sur cathéter à Pseudomonas
aeruginosa chez le lapin
M. Etienne3-2, E. Okiemy2, M. Pestel-Caron2-1, F. Caron3-2
1
Bactériologie 2Groupe de Recherche sur les micro-organismes et les Antimicrobiens (GRAM EA2656) 3Maladies infectieuses et tropicales, CHU de
Rouen, Rouen, France
Objectif : Rechercher des paramètres prédictifs in vitro de l'activité de la
ciprofloxacine (CIP) dans un modèle d'infection urinaire (IU) sur cathéter (C) à
P.aeruginosa
Méthode : L'effet de CIP sur la réduction bactérienne de la souche PA14 (CMI
CIP=0,125mg/L) était comparé dans 2 modèles : In vitro, une culture de
108UFC/mL était menée en présence ou non de C (1 cm dans 10 mL), avec
analyse des bactéries libres et en biofilm (dénombrement et mesure de CMI
des survivants après 24 h de CIP à doses croissantes). In vivo, une
pyélonéphrite ascendante avec ou sans C était créée chez le lapin mâle, avec
traitement reproduisant les taux sériques humaines de CIP à 400mg IV bid
durant 48 h.
Résultats : In vitro, la CIP produisait un effet bactéricide vis-à-vis des cellules
libres avec une réduction >3 log10CFU/mL à 0,125 mg/L (1xCMI), et une
stérilisation (= -8 log10CFU/mL) à 0,75mg/L (6xCMI). Vis-à-vis des cellules en
biofilm une réduction de 3 log10CFU/mL était obtenue par 0,125mg/L (1xCMI),
mais l'éradication bactérienne n'était obtenue qu'à 64 mg/L (512xCMI). Les
cellules en biofilm survivantes à une exposition à 32mg/L (256xCMI) avaient
une CMI inchangée (0,125mg/L).
In vivo, les paramètres PK/PD obtenus sous traitement étaient les suivants :
CMax/CMI= 36, AUC/CMI =100 mg.h/L, concentrations urinaires moyennes =
250mg/L (2000xCMI). En l'absence de C, une réduction de 5 log10 CFU/g de
rein ou de paroi vésicale était obtenue, et les urines étaient stérilisées. En
présence de C, le traitement stérilisait les urines, et produisait une réduction de
3 log10 CFU/g dans le rein et la vessie mais de seulement 1 log10 CFU/g sur le
C. La CMI des bactéries survivantes en biofilm au contact du C était de 4mg/L.
Conclusion : Les paramètres d'éradication des bactéries en biofilm définis in
vitro n'étaient pas prédictifs de l'efficacité in vivo. In vivo, des concentrations
urinaires 2000 fois >CMI, atteintes par un traitement de CIP équivalent à
400mgx2/j IV chez l'homme ne permettaient pas de réduction des bactéries en
biofilm, lesquelles avaient développé des mécanismes de résistance stables et
non observés in vitro.
2 décembre 2010 - 09:30 - 341
10/3O
An acute methicillin-resistant Staphylococcus aureus (MRSA)
osteomyelitis model in rabbit: contribution to antibiotic studies
A. Gaudin2-1, G. Amador2-1, V. Le Mabecque2, A.F. Miegeville2, G. Potel2-1,
P. Weiss3, J. Caillon2-1, A. Hamel2-1, C. Jacqueline2-1
1
CHRU 2EA 3826 3INSERM UMRS 791, Nantes, France
Objectives: Many animal models of chronic osteomyelitis have been
developed to assess the impact of antibiotic therapy on severe bone infections.
These models are inappropriate to study the first steps of the infection, needing
many weeks before obtaining results and exhibit non-negligible rate of
spontaneous healing. The aim of this model was to obtain acute osteomyelitis
with maintenance of the infection in femoral bone marrow and bone for the
duration of the experimentation period (14 days).
Methods: Osteomyelitis was induced in 19 animals. 1 mL of a MRSA
suspension adjusted to 109 CFU/mL was injected into the knee after bone
trepanation. Animals were euthanized 1, 2, 3, 9 and 14 days post-inoculation to
determine the bacterial counts in marrow and bone and to evaluate the stability
of the infection. Inoculated lesions were also assessed for changes in
histological parameters at day 3 and day 14. Sections in a transverse plane of
the distal half of the femur bone were stained with Masson-Goldner stain for
histological assessment.
Results:
Bone a (CFU/g)
Bone Marrow
(CFU/g)
+1 (5)
6.49 ± 0.64
b
8.40 ± 0.68 b
+2 (5)
7.30 ± 0.49
b
7.65 ± 0.27 b
+3 (5)
7.82 ± 0.19 b
7.58 ± 0.30 b
+9 (5)
8.08 ± 1.48
c
8.88 ± 0.52
b
+14 (5)
8.99 ± 0.20 c
8.28 ± 0.39
b
a
The values are
means ± SD.
b
(n) = Number of animals
Student-Newman-Keuls test after ANOVA.
No statistical difference
between groups
c
P
<0.01 vs day1
Histopathological grading was assessed on the basis of intraosseous acute
inflammation, intraosseous chronic inflammation, and bone necrosis, and
compared with healthy femur. In inoculated femur, intraosseous acute
inflammation in the medulla of the metaphysis showed severe inflammation.
Intraosseous chronic inflammation was mild, and bone necrosis was
noticeable.
Conclusion: Our model of osteomyelitis was validated by clear histological
and microbiological changes in spite of the lack of sclerosing agents, allowing
study of antibiotic efficacy up to 14 days.
2 décembre 2010 - 09:45 - 341
11/3O
In vivo contribution of a filling biomaterial loaded with vancomycin in an
acute MRSA osteomyelitis model : Time-dependent efficacy study about
a new drug delivery system
G. Amador2-1, H. Gautier3, V. Le Mabecque2, A.F. Miegeville2, G. Potel2-1,
J.M. Bouler3, P. Weiss3, J. Caillon2-1, C. Jacqueline2-1
1
CHRU 2EA 3826 3INSERM UMRS 791, Nantes, France
Background: Calcium-deficient apatites (CDA) can be associated with
therapeutic agents like antibiotics to form drug-delivery systems. Vancomycin
(V), considered as the standard treatment for osteomyelitis, is criticized for its
poor penetration in bone tissues. The aim of this work was to assess the in
vivo contribution of vancomycin introduced by wet granulation onto CDA
microparticles for 10 percent per gram and to compare the antimicrobial activity
between 4 and 14 days, with or without systemic treatment.
Methods: Femoral trepanation of rabbits was performed, followed by injection
of 1 mL109 CFU MRSA (vancomycin MIC 1µg/mL) into the knee cavity. A
surgical debridement of the infected tissues was performed 3 days later and
animals were randomly assigned to: V(IV) (vancomycin constant IV infusion to
reach a 20xMIC serum steady-state concentration during 4 days), V(CDA10%)
(100 mg CDA with vancomycin 100 µg/mg) and V(CDA10%)+V(IV)
(100 mg CDA with vancomycin 100 µg/mg filling in addition to constant IV
infusion). Surviving bacteria were counted in joint fluid (JF), bone marrow (BM)
and bone (BO) at days 3, 7 (4-days local and systemic treatment) and 17 (14days local + 4-days systemic treatment).
Results:
Treatment
n
V(IV)
5
V(CDA10%)
5
V(CDA10%)+V(IV)
5
Mean ± SD Dlog10
CFU/g of tissue
(day 7 – day 3)
JF
BM
-0.08 ±
-0.59 ±
0.97
1.89
-0.05 ±
-3.41 ±
a
1.03
1.43
-0.90 ±
-4.03 ±
a
0.39
1.33
BO
-0.57 ±
0.80
-2.35 ±
a
1.45
-4.63 ±
a
1.28
JF
ND
Mean ± SD Dlog10
CFU/g of tissue
(day 17 – day 3)
BM
ND
BO
ND
-3.06 ±
1.56
-6.25 ±
b,c
0.34
-1.95 ±
1.36
-6.11 ±
b,c
0.09
-1.59 ± 2
c
-5.01 ±
b,c
0.97
n : number of animals,
ND : not done (major venous impairment) a P<0.05 vs V(IV)
(Student-Newman-Keuls test after ANOVA)
b
P<0.05 vs 14-days treatment
V(CDA10%) (Mann Whitney test)
test)
RICAI, 2010 – Paris, France
a
Day after bacterial
challenge (n)
c
P<0.05 vs 4-days treatment (Mann Whitney
111
SESSIONS ORALES LIBRES
Free papers for oral sessions
8/3O
Activité de la céfoxitine et des carbapénèmes in vitro et dans un modèle
murin de pyélonéphrite expérimentale à Escherichia coli produisant ou
non une béta-lactamase à spectre étendu (BLSE) de type CTX-M-15
R. Lepeule2, E. Ruppé2, P. Le1, L. Massias1, F. Chau2, A. Lefort2, B. Fantin2
1
Service de Pharmacie, AP-HP, Hôpital Bichat 2EA3964, Université Paris
Diderot, Paris, France
Conclusions: (1) V(IV) was ineffective after a 4-day treatment of MRSA. (2)
Vancomycin associated with CDA was able to sterilize BM (all rabbits) and BO
(except for one rabbit) in a 14-days treatment associated to constant
vancomycin infusion. (3) Although ineffective alone, constant infusion of
vancomycin seems to have a major role.
2 décembre 2010 - 10:00 - 341
12/3O
In vivo assessment of activity of calcium-deficient apatite linezolid drug
delivery system versus systemic administration of linezolid in a rabbit
osteomyelitis experimental model due to MRSA
A. Gaudin2-1, G. Amador2-1, H. Gautier3, V. Le Mabecque2, A.F. Miegeville2,
G. Potel2-1, J.M. Bouler3, P. Weiss3, J. Caillon2-1, C. Jacqueline2-1
1
CHRU 2EA 3826 3INSERM UMRS 791, Nantes, France
Background: Linezolid is considered as an alternative to vancomycin for
severe osseous infections. Calcium-deficient apatites (CDA) can be associated
with therapeutic agents like linezolid (L) to form drug-delivery systems. The aim
of this work was to evaluate the in vivo activity of linezolid adsorbed onto CDA
microparticles in addition to standard treatment.
Methods: Femoral trepanation of rabbits was performed, followed by injection
of 109 CFU MRSA (linezolid MIC = 2 µg/mL) suspension into the knee cavity. A
surgical debridement of the infected tissues was performed 3 days later and
animals were randomly assigned to: V(iv) (vancomycin constant IV infusion to
reach a 20xMIC serum steady-state concentration as a control group), L(iv)
(10mg/kg/12h IV infusion), L(CDA50%) (100 mg CDA with linezolid 50 µg/mg) and
L(CDA50%) + L(iv) (100 mg CDA with linezolid 50 µg/mg filling in addition to 10
mg/kg/12h IV infusion).
Surviving bacteria were counted in joint fluid (JF), bone marrow (BM) and bone
(BO) at days 3 and 7 (4-days treatment).
Results:
Treatment
n
V(iv)
L(iv)
L(CDA50%)
L(CDA50%) + L(iv)
5
5
5
5
Mean ± SD delta log10
CFU/g of tissue (day 7 – day 3)
JF
BM
BO
-0.10 ± 0.75
-0.85 ± 1.47
-0.70 ± 0.82
-0.81 ± 1.12
-2.63 ± 1.92 b
-2.17 ± 1.58 b
0.96 ± 1.31 a
-3.10 ± 0.84 b
-1.73 ± 0.94
-0.80 ± 1.58
-3.67 ± 0.65 b
-3.02 ± 0.60 b
n: number of animals
SESSIONS ORALES LIBRES
Free papers for oral sessions
a
P <0.05 L(CDA10%)
+ L(iv) vs L(CDA50%)
b
P <0.01 vs V(iv)
Student-Newman-Keuls test after ANOVA.
Conclusions: (1) V(iv) was ineffective during a 4-days treatment of MRSA. (2)
L(IV) showed significant efficacy compared to V(IV) in BM and BO. (3) CDA as
linezolid drug delivery system (L(CDA50%)) demonstrated significant in vivo
activity in BM and BO as compared to vancomycin. (4) L(CDA50%) + L(IV) exhibit a
greater efficacy than other groups.
13/4O
2 décembre 2010 - 09:00 - 342A
La procalcitonine permet de rationaliser l'antibiothérapie dans les
infections respiratoires basses de l'adulte hospitalisé
G. Guillaumou3, B. Barry3, F. Josse3, A. Barrans1, B. Lamy1, L. Giraudon2,
C. Seignalet3
1
Laboratoire de Biologie 2Pharmacie 3Pôle de Médecine, Centre Hospitalier du
Bassin de Thau, Sète, France
Objet : Evaluer l'intérêt de la Procalcitonine (PCT) dans la prise en charge des
infections respiratoires basses de l'adulte en service de Médecine polyvalente
d'un Centre Hospitalier ; établir des recommandations internes incluant la PCT
afin de rationaliser l'antibiothérapie dans ces pathologies.
Méthodes : Etude prospective monocentrique de Mai 2008 à Mai 2009 sur
103 patients (53 pneumopathies, 50 exacerbations de BPCO) hospitalisés en
Médecine au CH de Sète (34).
Critères d'inclusion: présence d'une pneumopathie ou d'une exacerbation de
BPCO.
Chaque dossier a été analysé par 2 médecins internistes, le premier proposant
une prise en charge théorique classique sans connaître le taux de PCT, le
second incluant la PCT dans sa démarche thérapeutique selon le protocole
suivant : dosage de la PCT à J0 et J6, antibiothérapie instaurée si la PCT
initiale était ≥0,25 ng/ml, traitement arrêté si la PCT à J6 était <0,25 ng/ml ou
<10% de sa valeur initiale. Si la PCT à J0 était <0,25 ng/ml, aucun antibiotique
n'était instauré sauf en cas de signes de gravité ou de co-morbidités
évolutives. Les 2 attitudes étaient comparées. Les patients étaient suivis
jusqu'à J30.
Résultats : Age moyen de 70,7±13,2 ans (BPCO), 74,5±15,6 ans
(Pneumopathie), avec une légère prédominance des hommes.
L'utilisation de la PCT a réduit de 36% la prescription d'antibiotiques dans les
BPCO (p<0,001), et de 6% dans les Pneumopathies (différence non
significative). La PCT a permis de réduire (i) l'antibiothérapie à 6 jours dans
33% des BPCO traitées, dans 26% des Pneumopathies traitées, et (ii) la DDJ /
1000JH de 52% dans les BPCO, et de 24% dans les Pneumopathies.
Le suivi à J30 des patients traités en incluant la PCT n'a révélé aucune
différence significative de morbi-mortalité par rapport à nos données
112
épidémiologiques internes habituelles ; respectivement, 7% vs 9% (BPCO),
6% vs 13% (Pneumopathies).
Conclusion : L'utilisation de la PCT dans les infections respiratoires basses,
surtout les exacerbations de BPCO, permet de diminuer le nombre et la durée
des antibiothérapies, ce qui représente un intérêt certain pour l'écologie de la
résistance bactérienne. Après cette étude, nous avons dans notre
établissement élaboré un algorithme incluant la PCT dans la prise en charge
de ces pathologies.
14/4O
2 décembre 2010 - 09:15 - 342A
Fréquence de la sémiologie respiratoire au cours des bactériémies à
porte d'entrée urinaire
K. Carles2, F. De Salvador2, L. Landraud1, E. Cua2, J. Levraut3, P.M. Roger2
1
Bactériologie 2Infectiologie 3Service d'Accueil des Urgences, Centre
Hospitalier Universitaire, Nice, France
L'absence de spécificité sémiologique en infectiologie rend le diagnostic
difficile, et ce d'autant que les prélèvements microbiologiques peuvent être
contaminés par la flore du patient. L'observation suggère que des patients
adressés pour suspicion d'infection pulmonaire présentent in fine une infection
urinaire (IU). Nous entretenons depuis Juillet 2005 un tableau de bord (TB)
d'hospitalisation, permettant la quantification de ces difficultés diagnostiques et
l'étude des facteurs associés.
Patients et méthode : Notre TB inclus 24 paramètres de chaque
hospitalisation dont le motif d'admission en Infectiologie, les comorbidités et le
diagnostic définitif. Afin d'affirmer l'IU, seules les bactériémies à point de
départ urinaire communautaire étaient inclues. Ces dernières étaient définies
par la présence d'une même espèce bactérienne dans les urines et dans les
hémocultures. Les signes cliniques associés étaient répertoriés à la lecture
rétrospective du dossier médical.
Résultats : En 5 ans, 734 IU étaient enregistrées dont 130 bactériémies
(18%). La moyenne d'âge était de 73±17 ans, le sex-ratio (H/F) de 0,73. Le
site d'infection était rénal dans 65 cas (50%), prostatique dans 33 cas (25%) et
imprécisé dans 32 cas. Le motif d'hospitalisation était une IU dans 67 cas
(51%), une pneumonie dans 11 cas (8%), une fièvre d'étiologie méconnue
dans 27 cas (21%) ou une autre raison dans 25 cas. L'existence d'au moins un
signe sémiologique respiratoire était noté 55 fois (42%), et 2 signes
respiratoires 11 fois (8%). Le signe respiratoire prédominant était l'anomalie
auscultatoire présente 47 fois (35%). Un signe urinaire était présent chez 54
patients (41%), et au moins 2 signes chez 9 patients (7%). Le signe urologique
prédominant était la rétention aiguë d'urines présente 23 fois (19%). Une
radiographie thoracique, faite dans 65 cas (50%), était pathologique 21 fois
(32%). Une comorbidité cardiaque et/ou pulmonaire était observée dans
respectivement 45% et 8% des cas, étant sans lien avec les manifestations
pulmonaires.
Conclusion : Dans notre population, lors des bactériémies à porte d'entrée
urinaire, la sémiologie respiratoire est plus fréquente que la sémiologie
urinaire, indépendamment des comorbidités cardio-pulmonaires.
15/4O
2 décembre 2010 - 09:30 - 342A
Listériose ostéo-articulaire : une série de 45 cas consécutifs
C. Charlier2-3-4, A. Leclercq3, B. Cazenave3, N. Desplaces1, A. Le Monnier3,
M. Lecuit2-3-4
1
Laboratoire de biologie médicale, GH Diaconesses Croix Saint
Simon 2Maladies Infectieuses et Tropicales, Hôpital Necker Enfants
Malades 3Centre National de Référence Listeria, Institut Pasteur 4Université
Paris Descartes, Paris, France
Objectifs: De rares cas d'infections ostéo-articulaires (IOA) à Listeria
monocytogenes ont été rapportés, mais les enjeux de cette complication
restent largement inconnus. Notre objectif est d'identifier les caractéristiques
épidémiologiques, cliniques, microbiologiques et évolutives associées à ces
infections.
Méthodes: Analyse rétrospective de 45 cas d'IOA déclarées au Centre
National de Référence des Listeria entre 1992 et 2010.
Résultats: 4 ostéites et 41 arthrites septiques ont été étudiées: 60% des
patients étaient des hommes, l'âge médian était de 75 ans (38-85), 63% des
patients étaient immunodéprimés [polyarthrite rhumatoïde (7); diabète (5),
hémopathie (5); néoplasie (4); diabète (3); transplantation rénale (3), obésité
(3), infection par le VIH et éthylisme (1)]. Trente huit patients étaient porteurs
de prothèses articulaires (36) ou de matériel intra-osseux (2), depuis une
médiane de 9 ans (2-22). Les infections étaient aiguës (< 7 jours, 7) ou
subaiguës (4 semaines en médiane (2-100), 24). Les autres caractéristiques
cliniques étaient peu spécifiques (signes inflammatoires locaux, fièvre); 48%
des patients étaient apyrétiques. Trois patients avaient des hémocultures
positives. Les cultures de liquide articulaire, de collection ou de matériel étaient
toujours positives. Les génosérotypes des 31 premières souches étudiées
étaient IVb (15), IIa (12), IIb (2), et IIc (2). Les souches appartenaient à des
pulsotypes combinés AscI/ApaI distincts, sauf dans 2 cas où ils étaient
similaires. De façon inattendue, les souches isolées d'un même patient
présentaient 3 pulsotypes combinés distincts. Une antibiothérapie a été
prescrite pour une durée médiane de 3 mois (1-22) et reposait principalement
sur l'amoxicilline (79%). Quinze malades ont bénéficié d'un remplacement
prothétique avec guérison clinique. Parmi les 23 patients porteurs de matériel
n'ayant pas subi cette procédure, 5 ont présenté une infection chronique
malgré une antibiothérapie adaptée prolongée.
RICAI, 2010 – Paris, France
Conclusion : Les IOA à Listeria monocytogenes impliquent principalement
des patients immunodéprimés porteurs de matériel étranger, notamment des
prothèses articulaires. Elles requièrent un traitement agressif et prolongé,
comportant une antibiothérapie et un remplacement du matériel infecté.
2 décembre 2010 - 09:45 - 342A
Infections à Nocardia au CHRU de Montpellier de 2000 à 2010 :
caractéristiques clinico-microbiologiques de 51 cas
P. Gomis5-3, V. Rodríguez-Nava1, H. Marchandin3-6, S. Boutruche3,
H. Jean-Pierre3-6, D. Terru3, R. Chiron2, P. Boiron1, S. Godreuil5-3-4
1
Observatoire Français des Nocardioses, UMR CNRS 5557, Faculté de
Pharmacie, Lyon 2Service de Pneumologie, Hôpital Arnaud de Villeneuve,
CHRU de Montpellier, Centre de Ressources et de Compétences pour la
Mucoviscidose 3Département de Bactériologie-Virologie, CHRU
Montpellier 4Centre IRD de Montpellier, GEMI, UMR CNRS-IRD
2724 5Université Montpellier 1, EA 4205, « Transmission, Pathogenèse et
Prévention de l'Infection par le VIH » 6Laboratoire de Bactériologie-Virologie,
Université Montpellier 1, EA3755, Faculté de Pharmacie, Montpellier, France
Infections invasives communautaires à Klebsiella pneumoniae : facteurs
de virulence
D. Decré2-1, C. Verdet4, A. Emirian1, D. Geneste1, F. Laurent1, J.C. Petit1,
S. Brisse5, E. Maury3, G. Arlet4-1
1
Bactériologie, ER8, Faculté de Médecine Saint-Antoine,
UPMC 2Bactériologie 3Réanimation Médicale, Hôpital Saint-Antoine, APHP 4Bactériologie, Hôpital Tenon, AP-HP 5Génotypage des Pathogènes et
Santé Publique, Institut Pasteur, Paris, France
Les Nocardia sont des bactéries responsables d'infections pulmonaires,
cutanées, cérébrales et systémiques chez les patients immunodéprimés ou
immunocompétents. La diversité croissante des espèces pathogènes impose
une identification rapide de l'espèce en cause pour mettre en place
précocement une thérapeutique adaptée, les espèces de Nocardia présentant
de fortes variabilités en termes d'épidémiologie, de virulence et de sensibilité
aux antibiotiques. L'objectif de cette étude est de décrire sur un plan clinique et
microbiologique les infections dues aux Nocardia diagnostiquées au CHRU de
Montpellier durant 10 ans.
Objectifs : Klebsiella pneumoniae (Kp) est principalement responsable
d'infections urinaires, hépatobiliaires, de sepsis et de pneumopathies pouvant
abcéder. Ces infections sont majoritairement nosocomiales et leur prévalence
mondiale est assez homogène. Depuis les années 90, des infections invasives
communautaires, en particulier des abcès hépatiques, associées à des
complications métastatiques ont été rapportées en Asie. Leur prévalence y est
en constante augmentation. Les souches invasives sont phénotypiquement
hypermuqueuses et appartiennent souvent aux sérotypes K1 et K2. Deux
gènes sont particulièrement associés à ces infections : le gène magA
(phénotype d'hypermucoviscosité), démontré lié au sérotype K1, et le gène
rpmA (régulateur). Deux autres gènes sont également fréquents chez les
souches isolées d'abcès hépatiques : kfu (sidérophore) et allS (métabolisme
de l'allantoine).
Entre 2000 et 2010, 51 cas de nocardioses ont été diagnostiqués. Les
données cliniques et épidémiologiques ont été colligées pour l'ensemble des
cas. L'identification d'espèce a été réalisée par méthodes moléculaires basées
sur l'amplification et le séquençage partiel des gènes ADNr 16S et hsp65. La
sensibilité aux antibiotiques a été étudiée par microméthode en milieu liquide.
L'âge médian des patients est de 67 ans, le sexe ratio H/F de 1,5. Parmi les 51
patients, 25% présentaient des facteurs de risque pulmonaires (dont 5 patients
atteints de mucoviscidose), 49% étaient immunodéprimés et 18% sans facteur
de risque identifié. La répartition des espèces est la suivante : N. abscessus
33%, N. cyriacigeorgica 14%, N. asteroides et N.nova 14%, N. brasiliensis
10%, N. transvalensis 6%. Sept cas impliquent des espèces rares comme N.
benjingensis, N. puris, N. vinacea, N. veterana, N. flavorosea. Les formes
cliniques sont majoritairement pulmonaires (59%), cutanées (18%) et
cérébrales (8%). Malgré une antibiothérapie adaptée,12% des patients sont
décédés.
Les résultats de cette étude, qui constitue à notre connaissance l'une des plus
importantes cohortes européennes décrites, sont en accord avec les données
récentes de la littérature européenne confirmant le rôle de pathogène
émergent chez l'homme des Nocardia incluant un nombre croissant d'espèces
de description récente et/ou jusqu'alors non retrouvées chez l'homme. Par
ailleurs, ce travail souligne l'importance des outils moléculaires, en particulier
le séquençage partiel de gènes de ménage, pour l'identification des espèces
en cause et la prise en charge rapide et adaptée de l'infection.
17/4O
2 décembre 2010 - 10:00 - 342A
Intérêt de l'endoscopie digestive basse (EDB) au décours d'une
bactériémie à germe d'origine digestive (BGOD)
S. Diamantis3, E. Farfour3, A.L. Pelletier2, P.L. Woerther1, T. Vallot2, C. Rioux3
1
Laboratoire de bactériologie 2Service d'hépato-gastroentérologie 3Services
des maladies infectieuses et tropicales, Hôpital Bichat-Claude Bernard, APHP, Paris, France
Introduction : L'EDB est demandée pour chercher une porte d'entrée à une
BGOD. La pertinence de cet examen n'a pas été évaluée en dehors des
infections à S. bovis.
Objectifs : Analyse des indications et de la rentabilité diagnostique des EDB
réalisées pour la recherche de porte d'entrée d'une BGOD.
Matériels et méthodes : Étude rétrospective dans un CHU de 950 lits.
Inclusion sur 31 mois des patients ayant bénéficié d'une EDB dont l'indication
était la recherche d'une porte d'entrée digestive au décours d'une BGOD. Un
groupe témoin apparié sur l'âge a été constitué parmi les patients ayant eu une
EDB pour exploration de troubles digestifs. Les témoins n'avaient pas
d'antécédent de maladie inflammatoire ou cancer digestifs.
Résultats : Sur 2050 EDB, 31 (1.5%) ont été prescrite pour la recherche de
porte d'entrée de bactériémies (18 endocardites et 13 bactériémies isolées), à
germe présumé d'origine digestive (10 streptocoques dont 4 S. bovis,
12 entérocoques, 8 entérobactéries, 1 germe anaérobie). Dix-huit EDB
montraient une anomalie : diverticulose colique (n=8), polypes (n=8),
association des 2 (n=2). Aucune n'a révélé de cancer ou de maladie
inflammatoire. Une anomalie a été trouvée par l'EDB dans 60% des infections
à streptocoque (dont 66% de polypes), 62% des infections à entérobactéries
(60% de polypes) et 50% des infections à entérocoques (33% de polypes).
L'analyse cas témoin montre que les lésions coliques étaient plus
fréquemment retrouvées dans le groupe BOGD (OR=3.57, IC95%[1.53-8.31]).
Cependant, cette tendance n'est pas significative pour la présence de polypes
(OR=2.13, IC95%[0.85-5.34]).
RICAI, 2010 – Paris, France
18/4O
2 décembre 2010 - 10:15 - 342A
Nous rapportons 6 cas d'infections communautaires sévères à Kp ainsi que les
caractéristiques des souches responsables.
Méthodes : Les gènes de virulence magA, rmpA, kfu, allS et le gène k2A
caractérisant le sérotype K2 ont été détectés par PCR grâce à des amorces
spécifiques. Le typage des souches a été réalisé par MLST.
Résultats : Quatre patients ont présenté des abcès hépatiques avec
bactériémie compliqués dans 3 cas de choc septique nécessitant une
hospitalisation en réanimation. Tous, originaires d'Asie, vivaient en France
depuis plusieurs années. Les 2 autres patients ont été admis en réanimation
pour pneumonie et choc septique d'évolution fatale en moins de 48 heures : le
premier patient, caucasien, a déclaré son infection après un séjour en
Thailande ; le second, d'origine asiatique, n'avait pas voyagé récemment.
Toutes les souches présentaient un caractère très muqueux (string test positif).
Les souches isolées d'abcès hépatiques étaient de sérotype K1, possédaient
les gènes magA, rmpA, kfu et allS et, appartenaient au même complexe clonal
(ST23). Les 2 isolats responsables de sepsis mortels étaient de sérotype K2 et
appartenaient à des complexes clonaux particuliers (ST380, ST86).
19/5O
2 décembre 2010 - 09:00 - 342B
Aeromonas spp. résistant aux céphalosporines de 3è génération :
mécanismes de résistance et signification clinique
Y. Berrouanne1, J. Dellamonica4, B. Goubaux3, F. Girard-Pipau2, T. Fosse2-1
1
Hygiène Hospitalière 2Laboratoire de Bactériologie 3Pôle AnesthésieRéanimation 4Réanimation médicale, CHU de Nice, Nice, France
Introduction : Les Aeromonas sont des bactéries ubiquitaires de l'eau qui
constituent un réservoir important de gènes de résistance aux antibiotiques.
Nous rapportons trois observations cliniques de souches résistantes aux
céphalosporines de 3ème génération (C3g) qui illustrent le rôle de cette
bactérie pathogène opportuniste.
Matériel et méthode : Une surveillance prospective des isolements de
souches d'Aeromonas spp. chez les patients hospitalisés a été réalisée dans
notre centre hospitalier universitaire de 1999 à 2009. Chaque souche a fait
l'objet d'une identification précise (séquence ARN16s et GyrB) et d'une
recherche des mécanismes de résistance aux antibiotiques (CMI, test de
synergie, identification des gènes de résistance par PCR et séquençage,
caractérisation des β-lactamases).
Résultats : Le 1er cas est une pneumopathie bulleuse à A. hydrophila
survenant 48h après le début de l'hospitalisation pour noyade. Le traitement
initial (amoxicilline-acide clavulanique + ciprofloxacine) est inefficace. L'échec
est due en partie à une résistance acquise (céphalosporinase hyperproduite +
mutation gyrA) mise en évidence à J6. L'évolution ultérieure est favorable sous
traitement adapté. Le 2ème cas est une cellulite du membre inférieur du à un
A. hydrophila produisant une β-lactamase à spectre étendue (BLSE ; type
TEM-24) ayant conduit à l'amputation malgré le traitement initial
(chirurgie+antibiothérapie). Cette BLSE plasmidique provenait d'une souche de
E. aerogenes isolée chez la même patiente. Le 3ème cas est une
pneumopathie nosocomiale à A. hydrophila produisant une nouvelle BLSE
(type PER-6) survenant à J4 après une transplantation hépatique. Après
adaptation du traitement antibiotique (tazobactam+gentamicine) l'évolution est
favorable.
Conclusions : Cette étude révèle l'émergence possible de souches
d'Aeromonas pathogènes résistantes aux β-lactamines par hyperproduction de
céphalosporinase endogène ou acquisition de BLSE épidémiques ou d'origine
environnementale.
113
SESSIONS ORALES LIBRES
Free papers for oral sessions
16/4O
Conclusion : Les EDB réalisées pour la recherche de porte d'entrée d'une
BGOD sont prescrites dans 87% hors indication reconnue (S. bovis). Des
anomalies endoscopiques sont retrouvées dans 50 à 62 % des cas
selon les germes. L'étude cas témoin montre une association significative
entre BGOD et lésion colique. Les indications d'EDB dans ce contexte devront
être précisées.
20/5O
2 décembre 2010 - 09:15 - 342B
Analyse comparée par MLST de Burkholderia complexe cepacia isolés de
patients atteints de mucoviscidose et de l'environnement
G. Héry-Arnaud1-2, M.L. Abalain1-2, C. Segonds4, S. Gouriou2, F. Deniel2,
L. Castrec2, G. Chabanon4, G. Rault3, G. Barbier2, C. Payan1-2
1
Bactériologie, CHRU de Brest 2EA 3882 (LUBEM)-IFR 148, Université de
Bretagne Occidentale, Brest 3CRCM mixte, Centre de Perharidy,
Roscoff 4Observatoire National B. cepacia, CHU de Toulouse, Toulouse,
France
Contexte : Devant la prévalence élevée de Burkholderia complexe cepacia
(BCC) chez des patients suivis au CRCM de Roscoff (Finistère), la diffusion
épidémique d'un clone hautement transmissible a été évoquée. La localisation
de ce CRCM, situé dans une zone maraichère, a fait suspecter l'origine
environnementale de la contamination.
Objectif de l'étude : Décrire la diversité génétique existant au sein de la
population d'isolats BCC cliniques et rechercher un lien de clonalité avec des
isolats BCC environnementaux.
Matériel et méthodes : En 2007, trois campagnes d'échantillonnage ont été
conduites dans l'environnement agricole de Roscoff. Après culture en bouillon,
subculture en milieu PCAT puis BCSA, les colonies suspectes ont été criblées
par PCR 16S spécifique de BCC. Les isolats cliniques, collectés entre 1994 et
2008, provenaient du CRCM de Roscoff (n=26) et de 12 autres villes de
France (n=62). Neuf souches de référence représentant les principaux
génomovars du BCC ont été ajoutées à la collection d'étude. Après
identification au rang d'espèce par ARDRA, PCR recA spécifique d'espèce et
restriction du gène recA, tous les isolats BCC ont été caractérisés par MLST.
Résultats : Sur les 138 isolats environnementaux collectés, 45 étaient BCC+.
Trois espèces ont été retrouvées: B. cenocepacia IIIB (n=27), B. multivorans
(n=10) et B. anthina (n=8). Parmi les 88 isolats cliniques, 5 espèces ont été
identifiées: B. cenocepacia (n=63), B. multivorans (n=22), B. stabilis (n=1),
B. contaminans (n=1) et B. seminalis (n=1).
SESSIONS ORALES LIBRES
Free papers for oral sessions
Trois clones majoritaires, CC31, CC122 et CC711, ont été identifiés,
correspondant respectivement à B. cenocepacia IIIA, B. cenocepacia IIIB et
B. multivorans. CC31 était exclusivement composé d'isolats cliniques. CC122
était un clone mixte (sans aucun isolat clinique de Roscoff). CC711 était un
clone exclusivement environnemental.
La présence de 69% des isolats cliniques de Roscoff au sein de CC31 a
confirmé la diffusion d'un clone hypertransmissible, sans qu'aucun lien n'ait été
retrouvé avec les isolats de l'environnement. Les isolats les plus récents
(B. multivorans) ne présentaient aucun lien clonal entre eux, ni avec les isolats
environnementaux.
Conclusion : Sur la base de ces résultats, l'hypothèse d'une contamination
environnementale a été écartée.
21/5O
2 décembre 2010 - 09:30 - 342B
Épidémiologie moléculaire des souches de P.aeruginosa multirésistantes dans un hôpital universitaire français
P. Cholley2-4, H. Gbaguidi-Haore2-4, X. Bertrand2-4-1, M. Thouverez2-4,
P. Plésiat1-3, D. Hocquet1-3, D. Talon2-4-1
1
Centre National de Référence chez P. aeruginosa 2service d'Hygiène
Hospitalière 3service de Bactériologie, CHU Besançon 4UMR 6249 Chronoenvironnement, Université de Franche-Comté, Besançon, France
Objectifs : Mesurer l'incidence et la diversité clonale des souches multirésistantes de Pseudomonas aeruginosa (MDR-PA) au sein d'un hôpital
universitaire.
Méthode : Une étude prospective a été menée entre octobre 2007 et
septembre 2008. Tous les premiers isolats multirésistants (un par patient)
issus de prélèvements à visée diagnostique et de dépistage ont été collectés
(mucoviscidose exclue).
Seules les souches résistantes ou intermédiaires à tous les antibiotiques
testés et les souches sensibles à un seul antibiotique autre que la colistine, ont
été inclues dans l'étude. L'identification de la présence des β-lactamases à
spectre étendue (BLSE) a été réalisée par le test de synergie et la recherche
des genes bla (PCR et séquençage). Les souches ont été génotypées et leurs
profils de macrorestriction comparés à ceux des clones épidémiques
multisensibles identifiés dans notre établissement.
Résultats : Au cours de l'étude 654 patients ont eu au moins un prélèvement
positif à P.aeruginosa, dont 38 (5,8%) étaient colonisés ou infectés par un
isolat multirésistant, soit une incidence de colonisation/infection par MDR-PA
de 0,1 pour 1000 patient-jours. Deux isolats produisaient une oxacillinase
acquise (OXA-14 et OXA-28) et les 36 autres étaient hyperproducteurs
d'AmpC. Les 38 isolats dédoublonnés ont donné 12 pulsotypes différents, dont
un incluait 15 isolats (clone épidémique majeur) et trois incluaient quatre
isolats chacun (clones micro-épidémiques). Ces quatre clones épidémiques
étaient présents antérieurement dans notre établissement à travers des
souches multisensibles.
Conclusion : Ces résultats suggèrent que les clones MDR-PA émergent
principalement, à la faveur de la pression de sélection antibiotique parmi des
clones de P. aeruginosa endémiques multisensibles.
114
22/5O
2 décembre 2010 - 09:45 - 342B
Détection précoce de Pseudomonas aeruginosa chez les patients atteints
de mucoviscidose : la sérologie a-t-elle un intérêt ?
D. Fournier2, G. Couetdic2, M.L. Dalphin1, B. Richaud-Thiriez1, P. Plésiat2
1
Centre de Ressources et de Compétences de la Mucoviscidose
(CRCM) 2Laboratoire de Bactériologie, Centre Hospitalier Universitaire,
Besançon, France
Introduction : L'infection broncho-pulmonaire à Pseudomonas aeruginosa
(PA) constitue un tournant évolutif péjoratif dans la mucoviscidose. La
détection précoce de PA suivie d'une prise en charge thérapeutique rapide
permet de retarder le passage à la chronicité, stade à partir duquel
l'éradication de PA devient difficile. L'objectif de cette étude était d'évaluer la
valeur diagnostique de la sérologie dans la détection précoce de PA chez les
patients non colonisés, suivis au CRCM de Besançon.
Matériel et méthodes : 146 échantillons de sérum provenant de 60 patients
(mâge = 5,7 ans) non colonisés à PA ont été analysés. Le statut « non
colonisé » a été défini par l'absence de culture positive à PA lors des 2 années
précédentes (8 expectorations à 3 mois d'intervalle). Pour chaque échantillon
de sérum, le titre en anticorps dirigés contre 3 antigènes purifiés de PA
(protéase alcaline, exotoxine A et élastase) a été déterminé par une technique
ELISA à l'aide d'un coffret commercialisé (Mediagnost, Germany). Le statut de
colonisation de ces patients a ensuite été surveillé par l'analyse
bactériologique des expectorations (2 à 3 échantillons) durant les 6 mois
suivant le prélèvement de sérum.
Résultats : Pour 20 prélèvements sur 146, le titre d'au moins un des trois
anticorps recherchés était "positif" (>1/500). Parmi ces 20 échantillons, 5
avaient un titre en anticorps "significatif" (>1/1250) et 15 avaient un titre
"border-line" (entre 1/500 et 1/1250). L'analyse des expectorations reçues
ultérieurement a montré que respectivement 100 % (5/5) et 33 % (5/15) des
patients qui présentaient un titre "significatif" et "border-line" se sont colonisés
à PA. Par ailleurs, 9 patients qui avaient une sérologie négative se sont
colonisés à PA.
Conclusion : Chez les patients non colonisés à PA, un résultat sérologique
positif constitue le plus souvent un état de pré-colonisation à PA non
détectable par culture. Un tel résultat est précieux pour le clinicien, l'incitant à
une surveillance rapprochée des expectorations du patient. Ainsi, les résultats
obtenus dans cette étude confirment l'intérêt de la sérologie et son rôle
complémentaire à la culture dans le diagnostic précoce de la colonisation à PA
chez les patients atteints de mucoviscidose.
23/5O
2 décembre 2010 - 10:00 - 342B
Émergence de souches de Pseudomonas aeruginosa (PA) totorésistantes (R) dans un service de réanimation médicale : épidémies
successives de souches productrices de GES-9 et VIM-2
L. Armand-Lefèvre2, S. Nguyen4, I. Lolom4, M. Maison4, M. Wolff3, P. Plésiat1,
A. Andremont2, R. Ruimy2, J.C. Lucet4
1
CNR Pseudomonas, Hôpital Jean Minjoz, EA 3186, Besançon 2Laboratoire de
Bactériologie 3Réanimation médicale 4UHLIN, CHU Bichat-Claude Bernard,
Paris, France
Introduction : Des souches de P. aeruginosa (PA) résistants à tous les
antibiotiques, hormis la colistine (XDR-PA) émergent dans notre hôpital : 4
patients en 2004, contre 33 en 2009, principalement en réanimation médicale
(RM). Les déterminants génétiques et épidémiologiques de ces XDR-PA
circulant en RM ont été évalués.
Méthodes : Les antibiogrammes de PA isolés de prélèvements cliniques
étaient réalisés par diffusion en milieu gélosé. De mai à juillet 09, 272
prélèvements d'environnement humide (robinet, siphons, vidoirs, lave-bassins)
ont été réalisés et ensemencés sur milieu cétrimide additionné d'un disque de
ceftazidime. Un antibiogramme était réalisé sur toutes les souches cefta-R.
Devant des profils de résistances évocateurs, la présence des gènes blaVIM et
blaGES a été recherchée sur les souches cliniques et environnementales. Une
comparaison des souches a été réalisée par RAPD (4 primers).
Résultats : Entre 2007 et 2009, 43 patients hospitalisés en RM ont eu un
prélèvement clinique à XDR-PA, parmi lesquels 34 ont été considérés comme
acquis en réanimation. Parmi les 35/43 isolats étudiés, 2 clones distincts (I et
II) ont été observés. Le clone I regroupait 7 (20%) isolats sécréteurs d'une
BLSE GES-9. Il a été retrouvé de façon intermittente entre janvier 07 et juillet
09, sans lien épidémiologique évident. Le clone II regroupait 11 (31%) isolats
sécréteurs d'une carbapénémase VIM-2. Il a été identifié pour la première fois
en juin 08 et a continué à disséminer ensuite. Les 17 autres isolats, excepté 2,
n'étaient pas liés épidémiologiquement. Leur multiR était due à l'association de
mécanismes chromosomiques intrinsèques (surexpression de l'enzyme AmpC
+ altération de la porine OprD ± surproduction des systèmes d'efflux MexABOprM ou Mex XY-OprM). Les prélèvements d'environnement ont permis de
retrouver 17 (6,5%) XDR-PA, dont 7 (41%) appartenaient au clone I/GES-9 et
6 (46%) au clone II/VIM-2.
Conclusion : L'augmentation du nombre de souches de XDR-PA en RM est
due pour moitié à l'émergence de souches sporadiques et pour moitié à la
dissémination de deux clones épidémiques. Bien que la transmission croisée
manuportée soit probablement le mécanisme principal, la contamination de
l'environnement pourrait avoir un rôle dans la persistance de l'épidémie.
RICAI, 2010 – Paris, France
24/5O
2 décembre 2010 - 10:15 - 342B
Diversité génétique des souches multi-résistantes de Pseudomonas
aeruginosa isolées des hôpitaux de l'Est de la France
P. Cholley2-4, M. Thouverez2-4, D. Hocquet1-3, N. Van Der Mee-Marquet5,
D. Talon2-4-1, X. Bertrand2-4-1
1
Centre National de Référence chez P. aeruginosa 2Service d'Hygiène
Hospitalière 3Service de Bactériologie, CHU Besançon 4UMR 6249 Chronoenvironnement, Université de Franche-Comté, Besançon 5Service de
bactériologie et Hygiène Hospitalière, CHU Tours, Tours, France
26/6O
2 décembre 2010 - 09:15 - 343
Case-control study to determine risk factors for clinical samples positive
for CTX-M-producing Escherichia coli in inpatients in 10 hospitals of
Assistance Publique-Hôpitaux de Paris
M.H. Nicolas-Chanoine1, C. Vincent5, V. Jarlier3, G. Arlet4, L. Drieux3,
V. Leflon-Guibout1, E. Marcon1, S. Brisse6, F. Mentré5, The Study Group Coli
Beta2
1
Microbiologie, Hôpital Beaujon, Clichy 2AP-HP 3Microbiologie, Hôpital PitiéSalpêtrière 4Microbiologie, Hôpital Tenon 5Biostatistique, Inserm U738 6Plateforme Génotypage des Pathogènes et Santé Publique, Institut Pasteur, Paris,
France
Objectifs : Evaluer la diversité génétique, par PFGE et MLST, d'un large panel
de souches multi-résistantes de P. aeruginosa isolées dans l'inter-région Est.
Résultats : Au cours de l'étude, 187 patients ont été colonisés ou infectés par
une souche multi-résistante de P. aeruginosa dont 30 souches produisant une
oxacillinase (4 souches OXA-28 et 26 OXA-19 et 157 hyperproductrices
d'AmpC). L'analyse PFGE a donné 51 pulsotypes (PT) : 24 PT uniques (1 seul
patient, 12,8% des patients), 19 PT micro-épidémiques (de 2 à 4 patients pour
un total de 46 patients, 24,6% des patients) et 8 PT épidémiques (de 7 à 26
patients pour un total de 110 patients, 58,8% des patients). Sur les 51 clones,
7 clones étaient présents dans plusieurs hôpitaux (5 dans 2 hôpitaux, 1 dans 3
et 1 dans 4). Le typage MLST de 51 souches représentantes des 51 PT a
permis d'identifier 24 ST dont les plus fréquentes étaient : ST235, ST111,
ST175 et ST395 correspondant respectivement à 11, 8, 6 et 5 PT, et
correspondant à 42, 20, 56, et 8 isolats. ST235 était présente dans les cinq
hôpitaux participants. Les quatre isolats OXA-28 étaient regroupés dans
ST235-PT12 et les 26 isolats OXA-19 dans ST348-PT18.
Conclusion : La majorité des isolats multi-résistants appartenaient à quelques
clones épidémiques souvent présents dans plusieurs régions. De plus, plus de
60% de nos souches présentaient une ST à distribution internationale
(notamment ST111, ST175 et ST235). La multirésistance, indépendamment du
mécanisme, est largement supportée par des clones épidémiques au sein de
quelques groupes phylogénétiques à répartition géographique large.
25/6O
Methods: From November 2008 to June 2009, patients hospitalized (> 24h)
and with a clinical sample positive (CS +) for ESBL-producing E. coli (Ec),
were pre-included (pre-case). In each of the 10 participating hospitals [short
(n=5) long (n=2) term care facilities, pediatrics (n=3)], 2 controls were matched
to each pre-case. Control 1 (C1) was the 1st patient in the lab register with a
CS + for non ESBL Ec on the day or within 3 days of the pre-case detection
and control 2 (C2) the 1st one who had specimen(s) sampled but negative
since the beginning of his hospitalization until 3 days after the pre-case
detection. ESBL were molecularly characterized allowing for inclusion of cases
(patients with CTX-M Ec) and 114 variables were informed. Odds ratios (ORs)
and 95% confidence intervals (CIs) were estimated using a conditional logistic
regression in order to compare case vs. C1 and case vs. C2. Multivariate
analysis included variables with a P value of <0.1.The type of CTX-M was
determined by PCR and sequencing.
Results: 152 cases and their matched C1 and C2 were included. In
multivariate analysis, 6 variables were significantly associated with a CS + for
CTX-M Ec with regard to C1 and 6 with regard to C2. Three variables were risk
factors of both: born outside Europe (OR, 2.40; 95% CI, 1.28-4.51, P=0.0065 /
2.61; 1.26-5.39, P=0.0098), chronic infections (2.42; 1.02-5.76, P=0.0453 /
9.72; 2.48-38.02, P=0.0011) and antibiotic treatment during time between
admission and inclusion (1.96; 1.02-3.76, P=0.0438 / 3.27; 1.52-7.02,
P=0.0024).CTX-M-15 accounted for 51% of the CTX-M enzymes, CTX-M-1 for
24%, CTX-M-14 for 12% and CTX-M-27 for 4%. The remaining CTX-M were
CTX-M-2, -9, -22, -24, -28 and 32.
Conclusion: This is the first study showing that country of birth is a variable
associated with CS + for CTX-M producing Ec for inpatients of 10 hospitals of
AP-HP. This study confirms that CTX-M-15 is the dominant CTX-M enzymes in
the Paris area.
2 décembre 2010 - 09:00 - 343
Prédiction clinique du portage d'enterobactéries porteuses de ßlactamases à spectre élargi à l'admission dans les services de médecine
E. Ruppé4-2, A. Pitsch4-2, F. Tubach3, V. De Lastours4-1, F. Chau4, B. Pasquet3,
A. Andremont4-2, B. Fantin4-1
1
Service de Médecine Interne, Hôpital Beaujon, AP-HP, Clichy 2CNR associé
"Résistance dans les Flores Commensales" 3Unité de Recherche Clinique
Paris Nord, Hôpital Bichat Claude Bernard, AP-HP 4EA3964, Université Paris 7
Diderot Site Bichat, Paris, France
Contexte : La détection du portage de β-lactamases à spectre élargi (BLSE) à
l'admission à l'hôpital est indispensable pour prévenir leur diffusion. Cependant
le dépistage microbiologique systématique est long et coûteux, et les
performances des facteurs de risque de portage de BLSE pouvant être utilisés
pour définir des patients à risque sont encore mal appréciées. Ici, nous avons
testé de façon prospective différentes variables cliniques pour leurs valeurs
prédictives de portage de BLSE chez les patients admis dans différents
services de médecine.
Méthodes : Entre juin et octobre 2008, 500 patients admis dans les services
de Médecine Interne, Gériatrie, Oncologie et Cardiologie ont été
prospectivement inclus. Différentes variables cliniques (score de co-morbidités
de Charlson, antécédents d’hospitalisation [durée d’hospitalisation antérieure,
distance par rapport à l’admission], vie en institution, prise d’antibiotiques
[durée de la prise, distance par rapport à l’admission], antécédent de portage
de bactérie multirésistante (BMR), voyage récent en zone à risque) ont été
recueillies. Un écouvillon rectal a été ensemencé immédiatement sur milieu
sélectif pour les entérobactéries productrices de BLSE. Les facteurs de risque
pour le portage de BLSE ont été identifiés par analyse multivariée. Les valeurs
prédictives positives (VPP) et négatives (VPN) de ces facteurs de risque et de
leurs combinaisons pour le portage de BLSE ont été calculées.
Résultats : L'incidence des BLSE a été de 6,6% (33/500) à l'admission. En
analyse multivariée, seul l'antécédent de portage de BMR était associé au
portage à l'admission (OR: 17.7 [5.8-54.2], p < 0,001), mais la VPP était de
50% seulement. Aucun autre facteur de risque seul ou en association, n'a été
retrouvé plus prédictif. Parmi les porteurs de BLSE (n = 34), 6 (18%) ne
présentaient aucun facteur de risque.
Conclusion : Actuellement dans notre hôpital, aucune variable clinique seule
ou en combinaison ne s'est révélée efficace dans la prédiction portage de
BLSE à l'admission. Des tests de détection rapides, abordables et à haut-débit
sont ainsi nécessaires pour permettre la mise en œuvre des mesures de
contrôle rapide visant à prévenir la diffusion des BLSE à l'hôpital.
RICAI, 2010 – Paris, France
Background: E. coli has become the leading enterobacterial species
producing extended-spectrum β-lactamases (ESBL) of CTX-M type in AP-HP.
The aim of the study was to determine risk factors of having such isolates.
27/6O
2 décembre 2010 - 09:30 - 343
Facteurs de risque et mortalité associée aux bactériémies à
Enterobacteriaceae produisant une β-lactamase à spectre étendu
C. Baudel2, D. Decré1, D. Nesa2, F. Barbut2, G. Birgand2
1
Service de Microbiologie 2Unité d'Hygiène et de Lutte contre les Infections
Nosocomiales, UHLIN, Hôpital Saint Antoine, Paris, France
Introduction : Les entérobactéries productrices de β-lactamase à spectre
étendu (EBLSE) sont des bactéries en pleine extension en France. Les
bactériémies causées par ces microorganismes représentent un défi clinique
en lien avec leurs résistances aux antibiotiques usuels. Les objectifs de cette
étude étaient de déterminer les facteurs de risque de bactériémies à EBLSE et
d'évaluer la mortalité attribuable à ces bactéries durant deux années d'activité
à l'hôpital Saint Antoine, Paris.
Méthodes : Cette étude se basait sur une enquête cas-témoins appariée (1 :3)
sur l'âge et le secteur d'hospitalisation. Parmi des services de court séjour de
l'hôpital Saint Antoine, 25 cas EBLSE+ et 63 témoins ESBL- bactériémique
entre le 1er janvier 2008 et le 31 décembre 2009 étaient inclus dans l'étude
étiologique. La mortalité attribuable aux EBLSE était estimée à partir de 36 cas
décédés et 56 témoins indemnes durant la période d'étude, tous
bactériémiques. Le recueil d'informations comportait des données cliniques
(antécédents, comorbidités…) et microbiologiques à l'aide d'un formulaire
standardisé. Le schéma statistique reposait sur les tests statistiques univariés
et une régression logistique conditionnelle avec calcul des fractions de risques
attribuables (FRA) à partir des OR bruts et ajustés.
Résultats : Sur les 25 souches isolées, 18 produisaient l'enzyme CTX-M-15.
Les principales variables indépendantes associées aux bactériémies à EBLSE
étaient: les antécédents d'hospitalisation (OR=2,9; 95%CI=1.03-8,6), la
ventilation mécanique (OR=3.05; 95%CI=1.1-8.1), les séances d'hémodialyse
(OR=2.9; 95%CI=1.3-6.7), l'origine de l'hospitalisation (OR=2.8; 95%CI=1.26.3), l'immunodépression (OR=3.1; 95%CI=1.3-7.5), l'infection à Klebsiella
pneumoniae (OR=2.6; 95%CI=1.1-6.1). L'immunodépression apparaissait
comme facteur protecteur de bactériémie à EBLSE (OR=0,22; 95%CI=0.050,89). La mortalité attribuable aux EBLSE parmi les patients bactériémiques
variait de 16.9% en analyse brute à 8,3% après ajustement.
Conclusion : Les facteurs de risque reflétaient la large comorbidité des
patients étudiés. Cette étude suggère qu'un faible taux de mortalité est
attribuable aux bactériémies à EBLSE à l'hôpital Saint Antoine. Ces résultats
sont cohérant avec ceux déjà publiés dans la littérature.
115
SESSIONS ORALES LIBRES
Free papers for oral sessions
Méthode : Les souches ont été collectées durant 32 mois (10/2007 à 05/2010)
dans les cinq hôpitaux universitaires (Besançon, Dijon, Nancy, Reims,
Strasbourg). Tous les premiers isolats multirésistants (un par patient) issus de
prélèvements à visée diagnostique et de dépistage ont été collectés
(mucoviscidose exclue). Seules les souches résistantes ou intermédiaires à
tous les antibiotiques testés et les souches sensibles à un seul antibiotique
autre que la colistine, ont été inclues dans l'étude. Deux méthodes de typage
moléculaire ont été appliquées : l'électrophorèse en champ pulsé (PFGE) et le
Multi Locus Sequence Typing (MLST).
28/6O
2 décembre 2010 - 09:45 - 343
Bactériémies communautaires à bacilles à Gram négatif (BGN) :
prévalence et facteurs de risque associés à la résistance
M. Shoai Tehrani3, S. Cau2, N. Day4, T. Nahn1, C. Visseaux8, E. Carbonnelle4,
V. Cattoir1, S. Covec2, V. Fihman6, H. Jacquier5, F. Jauréguy3, A. Le Monnier9,
J. Tankovic8, J.R. Zahar7
1
CHU Côte de Nacre, Caen 2CHU Hôtel Dieu, Nantes 3Groupe de
Microbiologie Clinique : Laboratoires de Microbiologie, CHU Avicenne 4Groupe
de Microbiologie Clinique : Laboratoires de Microbiologie, Hôpital Européen
Georges Pompidou 5Groupe de Microbiologie Clinique : Laboratoires de
Microbiologie, Hôpital Lariboisière 6Groupe de Microbiologie Clinique :
Laboratoires de Microbiologie, Hôpital Louis Mourier 7Groupe de Microbiologie
Clinique : Laboratoires de Microbiologie, Hôpital Necker-EnfantsMalades 8Groupe de Microbiologie Clinique : Laboratoires de Microbiologie,
Hôpital Saint Antoine, Paris 9CH A. Mignot, Versailles, France
Objectif : La diffusion de la résistance et l'augmentation des infections liées
aux soins en milieu communautaire sont les deux facteurs responsables d'une
modification de l'épidémiologie microbienne. Le but de ce travail était donc de
décrire l'épidémiologie de la résistance au cours des bactériémies
communautaires à BGN et d'identifier les facteurs de risque qui y sont
associés.
SESSIONS ORALES LIBRES
Free papers for oral sessions
Méthodes : L'étude était multicentrique (10 centres français), prospective et
observationnelle, incluant les 30 premiers patients ayant eu une bactériémie
communautaire à BGN. Les données clinico-microbiologiques ont été
collectées à l'aide d'une fiche pré-définie.
Résultats : Du 01/05/2010 au 15/07/2010, 254 patients, dont 15 enfants, ont
été inclus. L'âge moyen était de 65 + 24 ans. Alors que 5% des patients
présentaient un choc septique à l'admission, 9% étaient admis en réanimation.
Seulement 11% des patients étaient transférés d'un long séjour ou d'une
structure hospitalière. A côté des épisodes primitifs (23%), la porte d'entrée
était principalement génito-urinaire (41%), digestive (22%) ou pulmonaire (6%).
Les 3 espèces les plus fréquemment isolées étaient Escherichia coli (57%),
Pseudomonas aeruginosa (9%) et Klebsiella pneumoniae (5%). Il s'agissait
d'une bactériémie polymicrobienne dans 9% des cas. Dans 16,5% des cas, la
bactérie était résistante aux céphalosporines de 3ème génération (C3G) : un
BGN aérobie strict (11%), une entérobactérie sécrétrice de BLSE [E-BLSE]
(3,5%) ou de céphalosporinase déréprimée (2%). En analyse univariée, les
facteurs de risque associés à l'isolement d'une souche résistante aux C3G
étaient : une hospitalisation (RR=2,4, p=0,002) et une prescription antibiotique
dans les 12 derniers mois (RR=1,21, p=0,02), une pathologie chronique
(RR=1,26, p=0,0002), une immunodépression (RR=1,30, p<0,001), la
présence d'un matériel invasif (RR=1,49, p<0,0001) et la notion de soins à
domicile (RR=1,43, p<0,001).
Conclusion : Dans cette étude prospective, 16% des bactériémies
communautaires étaient dues à des bactéries résistantes aux C3G, dont 3,5%
de E-BLSE. Un interrogatoire simple mais orienté pourrait permettre d'identifier
les patients potentiellement infectés par ces souches afin d'instaurer
précocement une antibiothérapie adaptée.
29/6O
2 décembre 2010 - 10:00 - 343
Impact de deux politiques différentes dans la maîtrise de la diffusion des
entérobactéries à β-lactamase à spectre étendu
C. Dupont1, N. Fortineau1, F. Laisney1, P. Nordmann1, J.R. Zahar2
1
Microbiologie-Hygiène, Hôpital de Bicêtre, Le Kremlin-Bicêtre 2MicrobiologieHygiène, Hôpital Necker, Paris, France
L'objectif de ce travail était de comparer l'évolution de l'incidence des
entérobactéries à β-lactamase à spectre étendu (EBLSE) dans deux hôpitaux
universitaires de l'APHP (N et B) afin d'évaluer l'impact de deux politiques de
maîtrise de la diffusion des EBLSE. En effet, depuis 2008, l'établissement B
n'applique plus de mesures spécifiques d'isolement contact pour les patients
connus porteurs ou infectés par Escherichia coli BLSE (Ecoli BLSE).
Tous les patients hospitalisés plus de 24h ayant un prélèvement
bactériologique à visée diagnostique avec une EBLSE ont été inclus. Les taux
d'incidence annuels (TI) de 2006 à 2009 ont été calculés par espèce, après
exclusion des doublons. Les données de consommation des produits hydroalcooliques (PHA) et des antibiotiques (ATB) ont été analysés pour la même
période. La quantité de travail fournie par l'équipe opérationelle d'hygiène pour
un patient porteur d'une bactérie multirésistante (BMR) a été mesurée grâce
au nombre d'alertes traitées par an depuis 2006.
Les TI des infections à Ecoli BLSE étaient identiques pour les deux
établissements en 2006 avec 0,18 infections pour 1000 journées
d'hospitalisation. En 4 ans ce taux a doublé pour B tandis que celui-ci a été
multiplié par 2,5 pour N. L'augmentation des TI est linéaire entre 2006 et 2009
dans les deux hôpitaux avec une croissance plus rapide pour N. Concernant
les autres EBLSE l'évolution des TI des infections semble se faire sur un mode
épidémique dont les taux sont variables d'une année sur l'autre. Dans les deux
hôpitaux, les consommations de PHA et d'ATB ont évolué de manière similaire
au cours de la période d'étude avec une augmentation des PHA (+20%/an
pour N et +28%/an pour B) et une diminution des ATB (- 4%/an pour N et 3%/an pour B). Le nombre d'alertes BMR traitées a augmenté chaque année
entre 2006 et 2009 pour les deux hôpitaux. La gestion des patients porteurs de
Ecoli BLSE représente en moyenne 25% pour B et 35% pour N de l'activité
dédiée à la lutte contre les BMR. En 2009, le temps de travail ainsi libéré pour
B était estimé à 80h.
BLSE dans l'hôpital B n'a pas modifié significativement l'évolution du TI des
infections liées à cette bactérie par rapport à l'hôpital N.
30/6O
2 décembre 2010 - 10:15 - 343
Évaluation de la contamination environnementale liée aux différentes
espèces d'entérobactéries sécrétrices de β-lactamase à spectre élargi
H. Guet-Revillet3-2, A. Le Monnier4, N. Breton4, I. Alaabouche2, C. Bureau2,
A.T. Kouatchet1, X. Nassif3-2, J.R. Zahar3-2
1
Service de réanimation, CHU d'Angers, Angers 2Service de Microbiologie,
Hôpital Necker-Enfants-Malades, AP-HP 3Université Paris Descartes,
Paris 4Service de Microbiologie, Centre Hospitalier, Versailles, France
Introduction : Le rôle de l'environnement dans la diffusion intra hospitalière
des entérobactéries productrices de BLSE (EBLSE) reste mal connu.
Cependant, l'environnement a été impliqué à plusieurs reprises dans la
transmission d'EBLSE lors d'épidémies nosocomiales. Notre objectif était
d'identifier les facteurs associés à la contamination environnementale à
EBLSE chez les patients porteurs ou infectés.
Méthodes : Sur une période de 9 mois, nous avons effectué 5 prélèvements
environnementaux systématiques (barreaux du lit, télécommande du lit, pèse
bébé, lavabo, baignoire) chez des enfants porteurs ou infectés par Klebsiella
ou E. coli BLSE. Les souches isolées de l'environnement ont été comparées
en champ pulsé aux souches isolées des patients. Les données cliniques
suivantes ont été recueillies : date d'admission, délai de portage, durée
d'hospitalisation, espèce isolée, mode d'acquisition (communautaire,
nosocomiale), statut du patient (infecté/ colonisé), prescription antibiotique
récente, procédures en cours.
Résultats : 46 porteurs d'E. coli et 48 porteurs de Klebsiella ont été inclus. Les
prélèvements environnementaux étaient positifs pour 18 patients (19%).
Klebsiella, E. coli et C. freundii ont été respectivement isolés 16, 2 et une fois.
Les baignoires, lavabos, pèse-bébés, barreau de lit, commande de lit étaient
respectivement contaminés 8, 5, 2, 2, et une fois.
Parmi les souches environnementales isolées, 10 (Klebsiella : 9 ; E. coli : 1)
étaient identiques aux souches des patients. En analyse multivariée, seule
l'infection/portage à Klebsiella productrice de BLSE était significativement
associé à la contamination environnementale (RR= 11, IC95% 1,37 – 97
p=0.02).
Conclusion : Dans notre étude on retrouve la même souche d'EBLSE dans
10% des surfaces prélevées. Toutefois le risque de contamination
environnementale semble être associé au portage/infection par Klebsiella
BLSE. Le rôle de l'environnement dans l'amplification des épidémies reste
encore à préciser.
35/8O
2 décembre 2010 - 09:00 - 352A
Analyse de la multirésistance de souches d'origine clinique d'Aeromonas
hydrophila
M. Hernould1, C. Harf-Monteil2, C. Quentin1, C. Arpin1
1
CNRS UMR 5234, Université Bordeaux 2, Bordeaux 2UPRES-EA 3432,
Hôpital de Strasbourg, Strasbourg, France
La résistance multidrogue de 2 souches non reliées d'Aeromonas hydrophila
(Ah603 et AhS633) isolées de patients admis à l'hôpital de Strasbourg, a été
étudiée.
Ah603 était à la fois productrice de l'enzyme blaTEM-1 et hyperproductrice des
ß-lactamases chromosomiques caractéristiques d'espèce. Les 2 souches
étaient résistantes à la tétracycline et possédaient les déterminants tetE
(Ah603) ou tetC (AhS633). La résistance à la kanamycine était associée aux
enzymes APH(3')-Ia (Ah603) ou AAC(6')-Ib (AhS633). Elles portaient
également un intégron de classe 1, contenant les gènes cassettes catB3
(chloramphénicol) et aadA1 [streptomycine (S)/spectinomycine (SP)] dans
Ah603, et dhfrXII (triméthoprime), orfF (fonction inconnue) et aadA2 (S/SP)
dans AhS633. L'absence de transfert de ces résistances par conjugaison et
transformation suggérait une localisation chromosomique. De plus, Ah603 et
AhS633 étaient résistantes aux fluoroquinolones. Elles présentaient des
mutations dans les cibles de ces antibiotiques : Ser83Ile dans GyrA et Ser80Ile
dans ParC. Ah603 présentait une substitution additionnelle dans GyrA
(Asp87Asn), expliquant son niveau de résistance à la ciprofloxacine (CMI, 4
mg/l). Par contre, la résistance haut niveau à la ciprofloxacine de la souche
AhS633 (CMI, 32 mg/l) impliquait un mécanisme supplémentaire. Chez cette
souche, aucun gène de résistance aux quinolones d'origine plasmidique n'a pu
être mis en évidence. L'utilisation d'inhibiteurs ne diminuait pas les CMI des
quinolones, suggérant l'absence d'hyperproduction de système(s) d'efflux.
L'analyse des protéines de la membrane externe a révélé la présence d'une
porine majeure d'environ 40 kDa dans Ah603 et la souche sensible de
référence (ATCC 7966T), et une porine d'environ 36 kDa chez AhS633.
L'analyse par spectrométrie de masse a montré que les protéines de 40 et 36
kDa étaient homologues aux séquences GenBank n° YP857290 et YP855396,
respectivement. Chez AhS633, le séquençage de la protéine de 40 kDa a
révélé la présence d'un codon stop en position 34.
En conclusion, nos données confirment l'émergence de souches
multirésistantes d'origine clinique d'A. hydrophila. C'est la première étude
rapportant l'association entre l'absence d'une porine et la résistance aux
antibiotiques dans le genre Aeromonas.
L'arrêt des mesures spécifiques d'isolement des patients porteurs de Ecoli
116
RICAI, 2010 – Paris, France
2 décembre 2010 - 09:15 - 352A
L'augmentation de l'utilisation des fluoroquinolones (FQ) pour traiter la
tuberculose (TB), notamment multirésistante (MDR), aboutit à l'émergence de
TB ultrarésistantes (XDR), quasi-intraitables. La presque totalité des souches
résistantes aux FQ le sont à cause de mutations de l'ADN gyrase
(GyrA2GyrB2), surtout dans une région appelée QRDR (Quinolone Resistant
Determining Region) de GyrA. Cependant, depuis le développement du
dépistage moléculaire de la résistance aux FQ chez M. tuberculosis, des
mutations dont le rôle dans la résistance n'est pas connu sont trouvées dans
GyrB (dans et hors QRDR).
L'objet de l'étude : était d'évaluer l'impact de 15 mutations de GyrB de
souches cliniques de M. tuberculosis reçues au CNR-MyRMA sur la sensibilité
aux quinolones.
Méthodes : Nous avons construit par mutagénèse dirigée, produit et purifié
chez E. coli, 15 ADN gyrases mutées : D473N, P478A, R485H, S486F, S486Y,
D500A, A506G, N538K, N538T, T539P, E540V, A543V, A547V, G551R et
G559A. Les concentrations de quinolones inhibant 50% (CI50) de l'activité de
surenroulement de ces protéines ont été mesurées et comparées à celles
inhibant l'ADN gyrase sauvage. Parallèlement, les Concentrations Minimales
Inhibitrices (CMI) des quinolones ont été déterminées sur les souches
cliniques de M. tuberculosis ayant ces mutations.
Résultats obtenus : Nous avons montré que les mutations S486Y, D500A,
N538K,T, T539P et E540V (CMI et CI50 augmentées d'un facteur 2,5 à 32 par
rapport à celles de la souche et de l'ADN gyrase sauvage de M. tuberculosis)
étaient impliquées dans la résistance aux quinolones contrairement aux
mutations D473N, P478A, R485H, S486F, A506G, A543V, A547V, G551R et
G559A. Seuls les acides aminés en position de 500 à 538 étaient situés dans
la QRDR.
Conclusion : Ces résultats démontrent que mutation hors QRDR n'est pas
synonyme d'absence de résistance aux quinolones (S486Y, T539P et E540V)
et que mutation au sein de la QRDR n'est pas synonyme de résistance aux
quinolones chez M. tuberculosis (A506G). Ainsi, nous pourrons (1) construire
un modèle prédictif de l'effet de mutations de l'ADN gyrase de M. tuberculosis
sur la sensibilité aux FQ et (2) déterminer quelles sont les mutations à détecter
dans des bandelettes de dépistage moléculaire.
37/8O
2 décembre 2010 - 09:30 - 352A
Sélection in vivo chez Escherichia coli, par des cures répétées
d'ofloxacine, de deux mutations rares dans les gènes gyrA et parC
conférant des phénotypes de résistance inhabituels et trompeurs
M. Smati2, J.P. Emond1, G. Arlet3, J. Tankovic2
1
Microbiologie, Centre Hospitalier, Compiègne 2Bactériologie-Virologie, CHU
Saint-Antoine 3Bactériologie, Hôpital Tenon, Paris, France
Objet de l'étude : Caractériser les mécanismes de résistance aux quinolones
présents chez deux souches de Escherichia coli, C1 et C2, isolées à partir
d'hémocultures chez le même patient à 4 mois d'intervalle et présentant des
phénotypes de résistance inhabituels. Ce patient de 62 ans atteint d'un
cholangiocarcinome et porteur d'une prothèse biliaire avait reçu 2 cures
d'ofloxacine avant l'isolement de la première souche et 2 nouvelles cures
d'ofloxacine avant l'isolement de la deuxième.
Méthodes : Le génotypage des isolats s'est fait par ERIC-PCR et rep-PCR.
Les antibiogrammes ont été réalisés par la méthode des disques. Les CMI des
quinolones ont été déterminées par E-test. Les quinolones suivantes ont été
testées : acide nalidixique, norfloxacine, ofloxacine, lévofloxacine,
ciprofloxacine et moxifloxacine. Les régions QRDR des gènes gyrA, gyrB,
parC et parE ont été amplifiées par PCR et séquencées. La recherche de gène
qnrA, qnB et qnrS a été réalisée par PCR.
Résultats obtenus : Le caractère isogénique des deux isolats a été vérifié. A
l'antibiogramme et par E-test, la souche C1 était classée sensible à toutes les
quinolones testées, cependant les CMI de l'ofloxacine, de la lévofloxacine et la
norfloxacine étaient augmentées : 0,5, 0,25 et 0,38 mg/L, respectivement. Cet
isolat présentait une mutation rare dans gyrA conduisant à la substitution
Gly81-Asp. C2 restait sensible à l'acide nalidixique, ainsi qu'à la ciprofloxacine
(avec cependant une CMI augmentée : 0,38 mg/L), mais devenait résistant aux
autres fluoroquinolones, avec en particulier une résistance de haut niveau à
l'ofloxacine et à la lévofloxacine. Une mutation additionnelle dans parC, rare
également, conduisant à la substitution Gly81-Asp était retrouvée. C1 et C2
étaient dépourvus de gène qnr.
Conclusion : Des traitements répétés par ofloxacine ont fait émerger : 1/ un
mutant gyrA inhabituel, difficile à différencier phénotypiquement d'une souche
sensible ; 2/ un double-mutant gyA-parC présentant une résistance dissociée:
haut niveau de résistance à l'ofloxacine, mais sensibilité conservée à l'acide
nalidixique et et simple sensibilité diminuée à la ciprofloxacine.
38/8O
2 décembre 2010 - 09:45 - 352A
Rapid emergence of linezolid-resistant Staphylococcus aureus during
treatment of pulmonary infection in a cystic fibrosis adult patient
A. Tazi1-3-4, N. Dufeu2, J. Chapron2, G. Touak1, M. Longo3-4, P.C. Morand1-3-4,
C. Poyart1-3-4
1
Service de Bactériologie, Centre National de Référence des
Streptocoques 2Service de Pneumologie, Centre de Ressources et de
Compétence de la Mucoviscidose Adulte, Assistance Publique-Hôpitaux de
Paris, Hôpital Cochin 3INSERM U1016, CNRS UMR 8104, Institut
Cochin 4Université Paris Descartes, Faculté de Médecine, Paris, France
Objectives: Linezolid (LZD) is an important therapeutic option for the
treatment of gram-positive pathogens, especially methicillin-resistant
Staphylococcus aureus (MRSA). Here, we report the rapid emergence of
resistance to LZD in an MRSA strain isolated from an adult patient with cystic
fibrosis (CF) and receiving LZD treatment.
Methods: MRSA pulmonary colonization/infection in a 24 years-old adult
female patient with CF was monitored using quantitative culture of sputum
samples. Antibiotic treatment for MRSA involved alternative one-month
courses of either fusidic acid or minocyclin, before LZD was introduced as third
component of the cycle. MRSA isolates were tested for resistance to LZD by
disk diffusion method. Minimal inhibitory concentrations (MICs) were
determined by E-test. Isolates were investigated for the presence of the cfr
gene by specific PCR, for 23S rDNA mutations by sequencing region V in each
of the 5 copies of this gene, and clonal comparison of isolates was performed
by pulsed-field gel electrophoresis (PFGE) after SmaI macrorestriction.
Results: Introduction of LZD as third component of the rotating antibiotic
course was associated with a decrease of MRSA density in the sputum from
107 CFU/mL to 104 CFU/mL. All MRSA isolates were susceptible to LZD until
an isolate resistant to this compound (MIC = 16 mg/L) was identified, 3 months
after introduction of LZD to the regimen. PFGE profiles obtained from LZDsusceptible or -resistant strains were indistinguishable. No isolate showed the
presence of the cfr gene. In the two last isolates, which were obtained after
LZD introduction, sequencing of domain V of the 23S rDNA showed a G2576T
mutation. Besides, the number of mutated 23S rDNA copies was higher in the
last isolate than in the previous one.
Conclusion: The G2576T mutation of the 23S rDNA gene is the mutation
most frequently observed in the resistance of S. aureus to LZD. Here, we show
that emergence of LZD resistance can occur rapidly within one month of
treatment, suggesting that the use of this antibiotic in chronic infections should
be carefully monitored.
39/8O
2 décembre 2010 - 10:00 - 352A
Caractérisation moléculaire de souches cliniques de staphylocoque à
coagulase négative résistantes au linézolide dans une unité de soins
intensifs
L. Mihaila4, G. Defrance1, F. Garnier2, C. Pirin4, P. Ichai5, E. Dussaix4,
F. Doucet-Populaire1-3, N. Bourgeois-Nicolaos1-3
1
Laboratoire de Bactériologie-Hygiène, Hôpital Antoine Béclère,
Clamart 2Service de microbiologie, Hôpital Dupuytren, Limoges 3EA4065, UFR
des Sciences Pharmaceutiques et Biologiques Université Paris Descartes,
Paris 4Laboratoire de Bactériologie 5Réanimation hépatique, Hôpital Paul
Brousse, Villejuif, France
Contexte : Les staphylocoques à coagulase négative (SCN) sont
responsables d’infections nosocomiales dans les unités de soins intensifs et
sont le plus souvent résistants à de nombreuses familles d’antibiotique. Le
linézolide (LZ) est un des antibiotiques utilisés pour traiter ce type d’infection. Il
se fixe sur le domaine V de l’ARNr 23S, inhibant ainsi l’initiation de la synthèse
protéique. La résistance au LZ est rare et associée à des modifications de la
sous unité ribosomale 50S.
Le but de se travail était de caractériser les souches de SCN résistantes au LZ
isolées chez des patients hospitalisés en soins intensifs et traités par LZ.
Matériel et Méthodes : Entre octobre 2007 et avril 2010, 16 souches de SCN
résistantes au LZ ont été isolées à partir de prélèvements d’hémoculture
(n=15) ou d’aspiration bronchique (n=1) au laboratoire de bactériologie de
l’hôpital Paul Brousse. Les souches ont été identifiées par séquençage de
l’ADNr 16S, l’antibiotype et la CMI du LZ ont été déterminés. Le mécanisme de
résistance au LZ a été identifié par séquençage des gènes rrl codant l’ADNr
23S et amplification du gène cfr. L’étude de la clonalité des souches a été
réalisée par PFGE.
Résultats : Nous avons identifié 11 souches de Staphylococcus epidermidis
(CMI du LZ : 32 mg/L) et 5 souches de Staphylococcus pettenkoferi (CMI du
LZ : 16 mg/L). L’étude de la sensibilité aux antibiotiques de S. epidermidis a
permis d’identifier 3 antibiotypes différents dont 1 était résistant à l’oxacilline
représentant 36,4 % des souches. Toutes les souches de S. pettenkoferi
avaient un antibiotype identique et étaient résistantes à l’oxacilline, à
l’érythromycine et aux fluoroquinolones.
La mutation C2534T a été identifiée dans 1 copie des 6 gènes rrl chez S.
epidermidis et la mutation G2576T dans 5 copies des 6 gènes rrl chez S.
pettenkoferi. Le gène cfr n’a été retrouvé chez aucune des souches. L’analyse
des profils PFGE a montré la clonalité des souches de la même espèce.
Conclusion : L’analyse moléculaire a montré la circulation concomitante de 2
souches d’espèce et de mécanisme de résistance au LZ différents durant 31
mois dans la même unité de soins intensifs.
RICAI, 2010 – Paris, France
117
SESSIONS ORALES LIBRES
Free papers for oral sessions
36/8O
Étude de l'impact des mutations de la sous-unité B de l'ADN gyrase de M.
tuberculosis sur la sensibilité aux quinolones
A. Pantel3, F. Brossier2-1-3, S. Bastian2, N. Veziris2-1-3, D. Reitter3, V. Jarlier2-1-3,
A. Aubry2-1-3
1
Laboratoire de bactériologie, APHP - Groupe Hospitalier PitéSalpêtrière 2CNR des Mycobactéries et de la Résistance des Mycobactéries
aux Antituberculeux 3ER5/EA1541, UPMC, Paris, France
40/10O
2 décembre 2010 - 09:00 - 353
Comparaison des performances de 2 tests de chromatographie dans le
cadre du diagnostic rapide de la tuberculose
M. Fabre1, T. Gaillard3, A. Mérens2, R. Vong1, F. Méchai2, C. Soler1
1
Biologie, HIA Percy, Clamart 2Biologie, HIA Bégin, Saint-Mandé 3Biologie, HIA
Sainte-Anne, Toulon, France
Objet : Evaluer les kits SD Bioline TB ag MPT 64 (Standard diagnostics) et BD
MGIT TBc Identification Test (Becton Dickinson) dans le cadre du diagnostic
antigénique de la tuberculose après culture en milieu liquide ou solide.
Méthodes : Les kits sont des tests d'immunochromatographie utilisant un
anticorps monoclonal anti MPT 64 pour la capture qui nécessitent une
extraction de 100 µl d'une culture en milieu liquide ou de colonies isolées sur
milieu solide. L'étude de la sensibilité concerne 301 souches cliniques du
complexe tuberculosis (61% d'origine pulmonaire) dont 226 M. tuberculosis, 53
M. canettii, 19 M. africanum, 2 M. bovis, 1BCG. Trente tests ont été réalisés
sur milieu solide, la majorité sur culture en milieu liquide. La spécificité est
appréciée sur 16 souches de mycobactéries atypiques (10 espèces).
Résultats :
- sensibilité : 99,7%, résultat négatif pour les 2 kits avec la souche de BCG ;
parfaite identification pour les autres espèces du Complexe. Cependant faible
intensité des bandes d'identification pour l'espèce africanum si test effectué à
J0 du dépistage de la croissance en milieu liquide ; nécessité de réalisation
des tests le plus tôt possible sur milieu solide : par 2 fois à partir de colonies
très anciennes, une faible intensité est observée pour le SD Bioline alors que
le BD MGIT est pris en défaut (mais positif à partir de subcultures). Ce dernier
test est prévu de n'être utilisé que sur les cultures en milieu liquide.
- spécificité : 100%, absence de réaction croisée avec les mycobactéries
atypiques. Une fausse positivité est observée si le test est réalisé sur des
souches de Staphylococcus aureus directement à partir de colonies.
SESSIONS ORALES LIBRES
Free papers for oral sessions
Conclusion : Ces nouveaux tests de diagnostic de la tuberculose, basés sur
la mise en évidence de l'antigène MPT 64 (exo protéine spécifique du
complexe tuberculosis) présentent des performances très intéressantes. Ces
tests unitaires, rapides, ne nécessitent aucun matériel particulier et
apparaissent plus abordables que les techniques moléculaires. Ces techniques
sont appelées à être utilisées en routine dans tous les laboratoires réalisant
des cultures de mycobactéries et en particulier sur le terrain en zone
d'endémie tuberculeuse.
41/10O
2 décembre 2010 - 09:15 - 353
Évaluation d'un Microscope à fluorescence avec source lumineuse LED
(module FLUO-RAL) pour le diagnostic de la tuberculose
N. Veziris2, C. Wichlacz2, M. Rigoreau2, S. Sorhouet1, R. Dagiral1, V. Jarlier2
1
Recherche et Développement Réactifs RAL, Site Montesquieu,
Martillac 2Centre National de référence des Mycobactéries, CHU PitiéSalpêtrère, Paris, France
L'examen microscopique à la recherche de bacilles acido-alcoolo-résistants
est une étape clef du diagnostic de la tuberculose. La coloration de ZiehlNeelsen nécessitant un examen des lames au grossissement x1000 très
long (15'/lame) n'est pas adaptée aux laboratoires recevant beaucoup de
prélèvements. La coloration à l'auramine permet, grâce à l'utilisation d'un
microscope à fluorescence, un examen des lames au grossissement x200
beaucoup plus rapide (2'/lame). Jusqu'à présent l'utilisation de ces
microscopes à fluorescence était compliquée par la nécessité d'utiliser des
lampes à mercure (LM) qui nécessitent d'être changées toutes les 200 heures,
source de surcout et de déchets toxiques. Les diodes électro-luminescentes
(LED) peuvent fournir une source de lumière de durée de vie beaucoup plus
longue (>10 000 heures), ne génèrent pas de déchets toxiques et peuvent être
allumées et éteintes à volonté sans contraintes.
Objet de l'étude : Comparer les performances d'un microscope équipé d'une
source lumineuse à LED, le « Module Fluo-RAL » développé par la société
Réactifs R.A.L., à celles d'un microscope à LM pour le diagnostic de
la tuberculose.
Méthodes : étude prospective comparative de l'examen microscopique de
lames colorées à l'auramine et lues indépendamment avec un microscope à
LM et un microscope à LED.
Résultats obtenus : 672 prélèvements ont été examinés dont 560 d'origine
respiratoire. L'examen microscopique était positif dans 62 cas. Parmi ces 62
prélèvements, 53 ont été positifs en culture dont 46 M. tuberculosis et 7
mycobactéries atypiques, et 9 négatifs (6 contaminations et 3 malades déjà
traités). Parmi les 610 prélèvements négatifs à l'examen microscopique 24 ont
été positifs en culture dont 12 M. tuberculosis et 12 mycobactéries atypiques.
La sensibilité et la spécificité de l'examen microscopique étaient les mêmes
pour le « Module Fluo-RAL » et pour la LM. En revanche le microscope LED
est plus simple d'utilisation (allumage instantané, pas de nécessité de chambre
noire) et procure moins de fatigue visuelle.
Conclusion : le microscope équipé de la source lumineuse LED « Module
Fluo-RAL » est beaucoup plus simple d'utilisation que celui à LM tout en ayant
des performances diagnostiques équivalentes.
2 décembre 2010 - 09:30 - 353
42/10O
Comparaison de la méthode Xpert® MTB/RIF avec la méthode en PCR en
temps réel TaqMan® ABI Prism SDS 7500 pour détecter les
mycobactéries du complexe tuberculosis (MCT) dans les prélèvements
pulmonaires et extrapulmonaires
N. Lemaitre, S. Armand, P. Vanhuls, G. Delcroix, R. Courcol
Laboratoire de Bactériologie-Hygiène, CHRU de Lille, Lille, France
Objectifs La méthode Xpert® MTB/RIF est une méthode de PCR en temps réel
qui permet en 1h30 de détecter, dans les prélèvements cliniques les MCT et
en même temps la résistance à la rifampicine. En raison de la faible
prévalence des souches résistance à la rifampicine en France, l'objectif
principal de notre étude était de comparer la sensibilité de la méthode Xpert®
MTB/RIF avec la méthode TaqMan® pour détecter les MCT dans les
prélèvements.
Méthodes : 78 prélèvements et/ou culots de décontamination correspondant,
positifs en culture à MCT, ont été analysés simultanément avec les méthodes
Xpert® MTB/RIF et TaqMan®. Ces prélèvements étaient répartis comme suit :
60 (32 pulmonaires et 28 extra-pulmonaires) prélèvements négatifs à l'examen
microscopique (M-) et 18 (11 pulmonaires et 7 extra-pulmonaires)
prélèvements positifs à l'examen microscopique (M+). Parmi les souches
isolées des 60 prélèvements M- et des 18 M+, une et 3 souches étaient
résistantes à la rifampicine, respectivement.
Résultats : les résultats de 8 prélèvements M- étaient ininterprétables avec
l'une ou l'autre méthode et ont donc étaient exclus de l'analyse (cf. tableau).
Xpert®
+
+
TaqMan®
+
+
M+
0
0
0
18
M15
1
11
25
Total
15
1
11
43
Sur les 70 prélèvements analysés, les sensibilités des méthodes Xpert®
MTB/RIF et TaqMan® étaient respectivement de 63% et de 77% (p < 0,01). Sur
les prélèvements M+, les sensibilités des 2 méthodes étaient excellentes
(100%). En revanche, la méthode Xpert® MTB/RIF était moins sensible dans
les prélèvements M- que la méthode TaqMan (50% vs 69%, p < 0,01), en
particulier dans les prélèvements extra-pulmonaires (42% vs 71%, p < 0,05).
Concernant la détection de la résistance à la rifampicine, la méthode Xpert®
MTB/RIF a détecté la résistance dans les 3 prélèvements M+ mais, pas dans
le prélèvement M-.
Conclusions : la méthode Xpert® MTB/RIF est une technique parfaitement
adaptée à la routine de laboratoire pour détecter rapidement la présence des
MCT et la résistance à la rifampicine dans les prélèvements M+. Cependant,
cette méthode est moins sensible que la méthode TaqMan® pour détecter les
MCT dans les prélèvements M-, en particulier dans les prélèvements extrapulmonaires pour lesquels la majorité des PCR sont effectuées dans notre
hôpital.
43/10O
2 décembre 2010 - 09:45 - 353
Apport du test Xpert® MTB/RIF sur les prélèvements à examen direct
positif dans la prise en charge de la tuberculose maladie
C. Guillet-Caruba1, N. Bourgeois-Nicolaos1-4, C. Duport2, V. Martinez3,
J.W. Decousser1-2, F. Doucet-Populaire1-4
1
Bactériologie-Hygiène 2EOH 3Médecine interne, Hôpital Antoine-Béclère,
Clamart 4EA4065, Université Paris Descartes, Paris, France
Objectif : Par sa contagiosité et l'émergence de souches résistantes aux
antituberculeux, la tuberculose reste un problème majeur de Santé Publique.
Le diagnostic de certitude repose sur la détection des mycobactéries du
complexe tuberculosis (MTC) par culture. Au CHU Antoine-Béclère, nous
réalisons en systématique sur les prélèvements à examen direct positif (µ+), le
nouveau test Xpert®MTB/RIF de PCR en temps réel sur l'automate GeneXpert
(Cepheid). Cette technique détecte la présence de MTC et la résistance à la
rifampicine (RIF), marqueur de multirésistance. Nous avons évalué sur un an
l'apport de ce test rapide dans la prise en charge d'une suspicion de
tuberculose maladie.
Méthodes : 19 patients pour lesquels un test Xpert®MTB/RIF a été réalisé
directement sur un prélèvement µ+, pulmonaire (98%) ou extra-pulmonaire
(2%) ont été inclus. Les données cliniques ont été analysées et les résultats du
test Xpert®MTB/RIF ont été comparés à ceux des cultures et du test
MTBDRplus (Hain).
Résultats : Le ratio H/F était de 11/8 avec un âge moyen de 44 ans [15-83],
12 patients étaient nés hors de France métropolitaine, 2 étaient VIH+, 3
avaient une profession à caractère sanitaire/social. 18 patients présentaient
une atteinte pulmonaire et 1 patient un abcès axillaire. Au total, une
concordance de 100% a été retrouvée à la fois sur l'identification des souches
(17 MTC, 1 M. intracellulare, 1 M. kansasii), et la résistance à la rifampicine (1
MTC RIF R), entre le test Xpert®MTB/RIF et les 2 autres techniques. La
détection sur échantillon en moins de 2h de la sensibilité à la RIF a permis
d'instaurer de suite une prise en charge adéquate à la fois des patients mais
aussi des cas contacts en collectivité. Le résultat négatif Xpert®MTB/RIF a
entrainé la levée de l'isolement préventif des 2 patients avec mycobactériose
atypique.
Conclusion : Dans notre étude, le test Xpert®MTB/RIF a permis de confirmer
ou d'infirmer le diagnostic de tuberculose pour 100% des patients. Il a permis
de conforter l'isolement respiratoire et d'ajuster le traitement plus rapidement,
et ainsi de limiter la dissémination de la tuberculose et des résistances aux
antituberculeux de 1ère ligne.
118
RICAI, 2010 – Paris, France
2 décembre 2010 - 10:00 - 353
Objet de l'étude : Mettre au point un nouveau test de sensibilité aux
antituberculeux basé sur la mesure des proportions de mutants résistants avec
le système TBeXIST développé à partir de l'automate MGIT960 et du logiciel
EPICENTER.
Méthodes : les souches de Mycobacterium tuberculosis cultivées en milieu
liquide MGIT ont été ensemencées dans des tubes MGIT contenant des
concentrations croissantes d'antituberculeux (suite de raison 2) de 1ère et de
2ème ligne. Une gamme de dilution de l'inoculum, de pur à la dilution 10-6, a
été ensemencée en parallèle et incubée dans l'automate MGIT960. La
croissance était détectée et enregistrée en continu par le système TBeXIST.
Une lecture finale était effectuée après 42 jours d'incubation. Une
représentation graphique des index de positivité était faite en comparant la
croissance des tubes contenant les antibiotiques avec les tubes témoins des
différents inocula sans antibiotique.
Résultats obtenus : Nous avons développé successivement 3 protocoles
expérimentaux en faisant varier la gamme de dilution de l'inoculum, le temps
d'incubation, et les modes de comparaison de la croissance entre les tubes
témoins et avec antibiotique. Le protocole TBeXIST a été appliqué à 15
souches de M. tuberculosis et 11 antituberculeux (isoniazide, rifampicine,
rifabutine, ethambutol, streptomycine, kanamycine, amikacine, capréomycine,
éthionamide, ofloxacine et moxifloxacine). Nous avons montré que la
croissance des témoins était satisfaisante dans la majorité des cas pour les
dilutions jusqu'à 10-3 et le plus souvent harmonieuse (différence de 2 à 4 jours
pour 1Log10) de 100 à 10-2. Au-delà de la dilution 10-3 nous n'avons pas
obtenu de croissance reproductible des témoins. La mesure des CMI était
aisée grâce à la comparaison dynamique (en fonction du temps) des tubes
avec antibiotique et des témoins avec une bonne reproductibilité (variation de
1à 2 dilutions de la CMI).
Conclusion : Le système TBeXIST permet de mesurer la sensibilité aux
antituberculeux en déterminant la concentration minimale inhibitrice. La
mesure de la proportion de mutants résistants est possible jusqu' à 0,1%. Ce
système devrait pouvoir aider à l'étude des souches multi-résistantes en
particulier pour la sensibilité des antituberculeux de seconde ligne.
53/14O
2 décembre 2010 - 11:00 - 342B
Détection rapide des infections virales respiratoires simples et multiples
par RT-PCR multiplex et révélation sur biopuces de basse densité chez
des patients consultant pour un syndrome grippal au CHU de Reims en
octobre 2009
F. Renois2-5, D. Talmud2-5-3, A. Huguenin2-5, L. Moutte2-5, C. Strady1,
J. Cousson4, N. Lévêque2-5, L. Andréoletti2-5
1
Département des Maladies Infectieuses 2Laboratoire de Virologie Médicale et
Moléculaire 3Service de Pédiatrie A, American Memorial Hospital 4Unité de
réanimation polyvalente, Centre Hospitalier Universitaire 5EA-4303/IFR53,
Faculté de Médecine, Reims, France
Contexte : Entre le 1er au 15 Octobre 2009, nous avons inclus 56 adultes et
39 enfants se présentant à la consultation grippe du CHU Reims avec des
symptômes compatibles avec une infection par influenza A/H1N1v (fièvre
>38.5°C, toux ou maux de gorge, maux de tête, myalgies). Un prélèvement par
écouvillonnage nasal (Virocult®) a été réalisé chez les sujets adultes et une
aspiration nasopharyngée chez les enfants.
Méthodes : Après extraction ARN/ADN (Easymag®), les prélèvements ont été
analysés par des systèmes « RT-PCR multiplex et microarrays » (Fluavir®,
Pneumovir® ; Genomica, Espagne) permettant la détection des virus influenza
A, B, C et A/H1N1v, ainsi que la détection de 20 autres virus respiratoires
humains. En parallèle, une RT-PCR temps réel de référence (CNR grippe,
Paris) a été réalisée afin de détecter toutes les souches des virus influenza A.
Résultats : Sur les 95 échantillons testés, 30 (31%) ses sont révélés positifs
pour la détection du virus influenza A/H1N1v par RT-PCR multiplex et
microarrays, et par la technique de RT-PCR temps réel de référence. Parmi
ces 30 échantillons, 25 (83%) étaient des infections simples par influenza
A/H1N1v alors que 5 (17%) étaient des infections multiples associant le virus
A/H1N1v avec un coronavirus (CoV E-229), un bocavirus humain (HBoV), le
virus respiratoire syncytial (VRS) ou des rhinovirus humains (RVHs). De
manière intéressante, 35 (37%) des 95 échantillons testés étaient positifs pour
des virus respiratoires autres qu'influenza A/H1N1v. Parmi ces cas, nous
avons observé 30 mono-infections (RVHs (63%), parainfluenza (PIV, 20%),
influenza A/H3N2 (6%), CoV E-229 (4%), HBoV (4%)) et 5 infections multiples
parmi lesquelles les RVHs et les PIV étaient majoritaires. Aucun agent viral ou
association de virus n'est apparue comme significativement associée à une
hospitalisation secondaire en maladies infectieuses ou réanimation (P> 0,5).
54/14O
2 décembre 2010 - 11:15 - 342B
Détection et différenciation rapides de 22 pathogènes respiratoires par le
test SmartFinder
J. Legoff, J. Cherot, C. Scieux, F. Simon
Microbiologie, APHP, Hôpital Saint-Louis, Paris, France
Objectif de l'étude : De nombreuses espèces virales différentes sont
responsables d'infections respiratoires. Des approches moléculaires multiplex
ont été développées afin de permettre leur diagnostic. Nous avons évalué une
nouvelle méthode, le test SmartFinderÒ (Pathofinder, Maastrciht, The
Netherlands), qui détecte 22 pathogènes respiratoires dont 18 virus (virus
influenza A, B et A(H1N1) pandémique 2009 (H1N1p), virus parainflueza 1 à 4,
virus respiratoire syncytial A et B, rhinovirus (RHV, coronavirus humains 229E,
OC43, NL63 et HKU1, metapneumovirus humain, adenovirus et bocavirus
humain (hBoV) et 4 bactéries (Chlamydophila pneumoniae, Mycoplasma
pneumoniae, Legionella pneumophila, Bordetella pertussis). Ce test associe la
technologie MLPA (Multiplex Ligation-dependent Probe Amplification) et
l'amplification par PCR en temps réel et la différentiation par analyse des
courbes de fusions sur l'automate LC480.
Méthodes : Une sélection randomisée de 210 échantillons respiratoires a été
réalisée parmi 356 prélèvements reçus entre le 1er janvier et le 31 mars 2010.
Les résultats ont été comparés à ceux obtenus avec le test RespiFinderPlus
détectant les mêmes cibles virales à l'exception de HKU1, hBoV et H1N1p.
Les résultats discordants ont été contrôlés dans les 2 techniques.
Résultats : SmartFinder a détecté 115 échantillons positifs dont 24 (20,9%)
contenant plus d'une cible soit un total de 141 pathogènes. Trois échantillons
étaient positifs pour hBoV et 4 pour HKU1. Six échantillons étaient positifs pour
H1N1p dont 5 étaient aussi positifs pour influenza A avec le test
RespiFinderPlus. En ne retenant que les pathogènes détectables dans les 2
techniques la concordance avec le test Respifinder était de 98,1% (k=0,96) en
considérant la nature positive ou négative de l'échantillon et de 94,4% (k=0,89)
en considérant les pathogènes individuellement. Les discordances
concernaient des cibles associées à de pics RespiFinderPlus ou SmartFinder
de faible intensité correspondant probablement à de faibles quantités de virus.
Discussion : Ces résultats montrent une très bonne performance du test
SmartFinder par rapport au test RespiFinderPlus. Cette nouvelle approche
multiplex combinant la deuxième amplification et la détection sur l'automate de
PCR en temps réel LC480 permet de réaliser l'ensemble des étapes en moins
de 6H.
55/14O
2 décembre 2010 - 11:30 - 342B
High prevalence of non-influenza respiratory viral infections in the early
weeks of H1N1v epidemic in France
N. Schnepf4-6, M. Resche-Rigon1, A. Chaillon6, A. Scemla3, G. Gras5,
O. Semoun1, P. Taboulet2, J.M. Molina3, F. Simon4, A. Goudeau6, J. Legoff4
1
Biostatistics Department 2Emergency Department 3Infectious Diseases
department 4Microbiology Department, Saint-Louis hospital, APHP,
Paris 5Infectious Diseases department 6Microbiology Department, Bretonneau
hospital, CHRU, Tours, France
Background: According to criteria defining clinical influenza-like illness (ILI),
influenza epidemic status was proclaimed the first week of September (week
36) in France. However, H1N1 confirmation laboratories across the country did
report only sporadic H1N1v activity until week 44.
Objectives: We conducted a virological and clinical survey in two french
University hospitals in Paris and Tours on samples received from patients with
ILI between week 36 and week 44 in order to investigate the pathogens
involved in these ILI and describe the associated symptoms.
Methods: H1N1v pandemic influenza diagnosis was performed with CDC real
time RT-PCR assay. Other viral aetiologies were investigated by the molecular
multiplex assay RespiFinderPlusÒ. Clinical data were collected prospectively
by physicians using a standard questionnaire.
Results: From week 36 to 44, 413 nasal swabs were collected including 120
samples from patients under 15 years of age. 66 (16,0%) were positive for
H1N1v. Various viral agents were found in 211 (51,1%) of H1N1v negative
samples. In 22 cases a co-infection with 2 or 3 virus was observed. Among
H1N1v negative samples, Rhinovirus were the more prevalent (56,4%)
followed by Parainfluenza viruses 1, 2, 3 and 4 (29,6%), Adenovirus (7,7%),
Coronaviruses 229E, NL63, OC43 (3,4%), Respiratory syncytial virus A and B
and human Metapneumovirus (2,9%). H1N1v infected individuals were
significantly younger. There was no difference of clinical symptoms between
H1N1v infected and non-infected patients.
Conclusion: Our results highlight the high frequency of non-influenza viruses
involved in ILI during the pre-epidemic period of a flu alert and the lack of
specific clinical signs associated with true influenza infections. In such
circumstances, rapid diagnostic screening of a large panel of respiratory
pathogens may be critical to define and survey the epidemic situation and to
provide critical informations for patient management.
Conclusion : L'utilisation en virologie clinique des nouveaux tests de RT-PCR
multiplex et microarrays permet une détection rapide et simultanée des virus
influenza et des autres virus respiratoires communs chez les patients souffrant
de symptômes grippaux; ces systèmes peuvent présenter un intérêt majeur
pour la surveillance épidémiologique des infections virales respiratoires.
RICAI, 2010 – Paris, France
119
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44/10O
Antibiogramme antituberculeux en trois dimensions avec le système
MGIT/TB eXIST
E. Cambau1-3, N. Veziris1-2, V. Jarlier1-2
1
Centre national de référence des mycobactéries et résistance des
mycobactéries aux antibiotiques, AP-HP 2Bactériologie-Hygiène, AP-HP,
Groupe Hospitalier Pitié-Salpêtrière 3Microbiologie, AP-HP, Hôpital Saint
Louis, Paris, France
56/14O
2 décembre 2010 - 11:45 - 342B
Virémie à virus herpes simplex en milieu de réanimation
B. Belefquih1, J.P. Mira2, A. Rabbat3, G. Offenstadt4, F. Rozenberg1
1
Laboratoire de virologie, Hôpital Cochin 2Service de réanimation médicale,
Hôpital cochin 3Service de réanimation médicale, Hôpital Hôtel Dieu 4Service
de réanimation médicale, Hôpital Saint Antoine, Paris, France
L'existence d'une virémie à herpes simplex virus (HSV) objectivée par PCR,
fréquente au cours des primo-infections, a été récemment objectivée au cours
de réactivations, ou chez des patients immunodéprimés. En réanimation,
l'ADNémie HSV et ses corrélations cliniques et biologiques n'a pas été étudiée,
malgré son intérêt pour la prise en charge de patients fragiles, sujets à la
réactivation virale.
Méthode : Analyse rétrospective des cas d'ADNémie HSV positive en
réanimation, par PCR quantitative (technique Taqman), du 1 Janvier au 31
Juillet 2010.
Résultats : L'ADNémie HSV est décelable dans 27/380 prélèvements testés,
soit chez 23 patients dont 11 (47.8%) de réanimation. Parmi ceux-ci, 8
présentent un syndrome de détresse respiratoire aiguë, 5 un sepsis sévère, 4
un état de choc, 1 une pancréatite aigue et secondairement une méningoencéphalite. Une cytolyse hépatique est retrouvée dans 4 cas. Le score de
sévérité apache II des patients à l'admission est compris entre 12 et 35. Le
HSV est retrouvé dans le LBA de 4 patients et le LCR d'un patient.
La recherche de virémie HSV est motivée par l'absence d'amélioration clinique
sous traitement des autres étiologies infectieuses chez 9 patients, l'absence
d'identification d'autre pathogène dans 1 cas, l'apparition de signes
neurologiques dans le dernier cas.
La charge virale HSV varie de 10 à 106 copies/ml (moyenne = 103 copies/ml). Il
s'agit de HSV1 dans 8 cas, HSV2 dans 2 cas, dans un cas, le typage n'a pas
été réalisé.
Huit patients sont traités par acyclovir (ACV) IV, dont deux à 30 mg /kg /j en
raison d'une charge virale élevée dans le sang (>106/mL) et dans le LBA ou
d'une méningo-encéphalite herpétique. Parmi 9 patients avec des charges
virales faibles (<103/mL), 6 reçoivent 15 mg/kg /j d'ACV, trois ne sont pas
traités.
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La durée d'hospitalisation moyenne des patients est de 21 jours [6-42]. Cinq
décès surviennent entre 1 et 21 jours après la détection de l'ADNémie HSV.
Conclusion : La virémie à HSV n'est pas rare en contexte de réanimation. Elle
est associée à des manifestations cliniques systémiques et/ou localisées
notamment respiratoires ainsi qu'à une mortalité importante. Son implication
dans ces manifestations est incertaine, d'où l'intérêt d'une étude prospective
sur l'ADNémie HSV en réanimation.
57/14O
2 décembre 2010 - 12:00 - 342B
Quantification des Herpesvirus -6 et -7 dans différentes fractions
sanguines de donneurs de sang
B. Géraudie4-2, M. Charrier4-2, D. Heurte4-2, M. Desmonet4-2, M.A. Bartoletti4-2,
P. Bonnafous4-2, C. Penasse1, H. Agut4-2, A. Gautheret-Dejean4-2-3
1
Site Pitié-Salpêtrière, Etablissement français du sang 2Service de Virologie,
Groupe Hospitalier Pitié-Salpêtrière, APHP 3Laboratoire de Microbiologie,
Université Paris Descartes, Faculté des Sciences Pharmaceutiques 4ER1
DETIV, UPMPC Université Paris 6, Paris, France
But du travail : Le diagnostic d'infection active par les sixième et septième
herpesvirus humains (HHV-6, HHV-7) repose que la quantification de l'ADN
génomique viral par amplification génique. Récemment a été mise en évidence
l'intégration du génome du HHV-6 au génome humain, ce qui pose des
problèmes en termes de diagnostic et suivi de l'infection. Le but de notre travail
était de définir des normales de charge virale HHV-6 et HHV-7 dans différentes
fractions sanguines (sang total, cellules mononucléées [PBMC], polynucléaires
[PN]) de sujets donneurs de sang pour pouvoir mieux définir des catégories
d'infection, en particulier active ou intégrée chez les patients.
Conclusions : ces résultats confirment que le principal compartiment dans
lequel se trouve le génome des Roseolovirus est constitué par les PBMC. La
présence de génome dans les PN correspond probablement à un phénomène
de phagocytose. Le pourcentage de détection le plus faible a été obtenu pour
le sang total, ce qui est en faveur d'un effet de dilution des cellules contenant
le génome viral. Dans ce sens, nous avions montré que la présence d'ADN
viral dans le plasma correspondait à du génome libre et non à des particules
virales (Achour et al. J Clin Virol 2007). En dehors du sujet chez lequel les
charges virales HHV-6 très fortes et homogènes dans les différentes fractions
sont en faveur d'un virus intégré, les charges HHV-6 et HHV-7 sont faibles,
quel que soit le compartiment considéré. Ces résultats nous permettent de
définir des valeurs de charge virale rencontrées communément chez un sujet
immunocompétent qui maîtrise l'infection virale.
58/14O
2 décembre 2010 - 12:15 - 342B
Détection et génotypage des papillomavirus humains (HPV) : les
contrôles de qualité externes du Centre National de Référence des HPV
M. Favre, V. Fihman, L. Arowas, C. Pons, P. Cassonnet, I. Heard
Centre National de Référence des HPV, Institut Pasteur, Paris, France
Objectifs : Certains papillomavirus humains considérés à haut risque (HPV
HR) sont les agents des cancers ano génitaux et d'une proportion significative
des cancers des voies aéro digestives supérieures. Le but de cette étude
initiée par le centre national de référence des HPV (CNR-HPV) était d‘évaluer
la capacité des laboratoires de virologie à détecter une infection par les HPV, à
déterminer un seuil de pertinence (nombre de copies de génome viral
détectées) pour le génotypage et à estimer les performances des différentes
trousses de détection et de génotypage des HPV utilisées dans les
laboratoires.
Méthodes : Deux contrôles de qualité externes (CQE) ont été élaborés par le
CNR-HPV pour la détection et le génotypage des HPV. Chaque laboratoire a
reçu des échantillons comportant un nombre connu de copies d'ADN de HPV
cloné mélangé avec de l'ADN cellulaire pour simuler une infection. Les
échantillons contenaient un ou plusieurs HPV ou uniquement de l'ADN
cellulaire (échantillon négatif).
Résultats obtenus : Vingt huit laboratoires ont participé au CQE pour la
détection de séquences d'ADN de HPV. Sept trousses commerciales et 5
méthodes maison ont été utilisées et trouvées capables de détecter les HPV
HR de type 16, 18 et 45. La quasi totalité (26/28 soit 93%) des laboratoires a
obtenu les résultats attendus.
Trente trois laboratoires ont participé au CQE pour le génotypage des HPV.
Quatre tests commerciaux et 5 méthodes « maison » ont été utilisés.
Globalement, dans 88 à 100% des cas le ou les HPV présents dans les
échantillons ont été détectés. La plupart des méthodes commerciales et
maison se sont révélées aptes à détecter 500 copies des différents HPV
contenus dans les échantillons,
Conclusion : Cette première étude montre la très grande qualité des résultats
de détection et de génotypage des laboratoires ayant participé aux deux
contrôles de qualité. L'analyse des données révèle que dans environ 90% des
cas, les HPV présents dans les échantillons étaient trouvés. Dans la très
grande majorité des laboratoires, les conditions d'utilisation des tests de
génotypage ont permis de détecter un faible nombre de copies (500) d'ADN de
HPV. Cette valeur correspond au seuil reconnu par l'OMS pour un test HPV
pertinent.
59/15O
2 décembre 2010 - 11:00 - 343
Méthodes et stratégies utilisées en France pour le diagnostic d'une
infection digestive à Clostridium difficile
C. Eckert1, B. Coignard2, D. Rahib2, F. Barbut1
1
Laboratoire C. difficile associé au CNR des Anaérobies, Paris 2Institut de
veille sanitaire, Saint-Maurice, France
Méthodes : pour 200 donneurs de sang qui ont accepté de participer à cette
étude, deux aliquots de 5 mL de sang ont été recueillis sur EDTA. Après avoir
mis de côté des aliquots de sang total, les PBMC ont été séparés par gradient
sur Ficoll et les polynucléaires par gradient sur dextran. Les acides nucléiques
ont été extraits à l'aide de la trousse QIAamp® DNA blood midi pour le sang
total et QIAamp® DNA blood mini pour les PBMC et PN. Les ADN des HHV-6
et -7 ont été quantifiés par des méthodes de PCR en temps réel décrites
précédemment (Gautheret-Dejean et al. J Virol Methods 2002, Fernandez et
al. J Virol Methods 2002). Parallèlement, une séquence du gène codant
l'albumine a été quantifiée (Laurendeau et al. Clin Chem 1999) et les charges
virales ont été exprimées en copies d'ADN viral par million de cellules (cop/M).
Objectifs : Décrire les méthodes et stratégies utilisées par les laboratoires des
établissements de santé (ES) en France pour diagnostiquer une infection à
Clostridium difficile (ICD) et identifier les écarts par rapports aux
recommandations actuelles (Crobach M. Clin Microbiol Infect. 2009
Dec;15(12):1053-66).
Résultats : L'ADN du HHV-6 a été détecté dans 8% des échantillons de sang
total, 10,5% des PN et 16,5% des PBMC alors que le HHV-7 a été détecté
dans 51,5% des échantillons de sang total et de PN et 62% des PBMC. Pour
une même matrice, la présence de l'un des virus n'avait aucun lien statistique
avec la présence de l'autre. Les médianes de charge virale étaient pour le
HHV-6 de 81 cop/M dans le sang total, 34,5 cop/M dans les PN et 62 dans les
PBMC, et, pour le HHV-7, de 129 cop/M dans le sang total, 62 cop/M dans les
PN et 225 cop/M dans les PBMC. Un patient avait des charges virales HHV-6
très fortes dans l'ensemble des compartiments testés : 2,23 x 10^6 dans le
sang total, 2,55 x 10^6 dans des PN, 2,84 x 10^6 dans les PBMC et 3,21 x
10^6 dans le plasma. Ces résultats correspondent probablement à une
intégration du génome du HHV-6 aux chromosomes.
Résultats : Au total, 103 ES de court séjour ont répondu. L'analyse des
questionnaires indique que 69,9% des laboratoires ne recherchent C. difficile
que sur prescription spécifique du clinicien. Parmi les laboratoires qui réalisent
le diagnostic indépendamment de la demande du clinicien, 64,5% le font sur
toutes les selles liquides et 29% en cas de diarrhée nosocomiale. Plus de deux
tiers (68%) des laboratoires réalisent le diagnostic d'ICD tous les jours y
compris le WE et 92,2% peuvent le faire en urgence. Les méthodes utilisées
comprennent la détection de toxines (100%), la culture (78,6%) et le dépistage
de
la
glutamate
déshydrogénase
(GDH)
(8,7%).
Les
tests
immunoenzymatiques détectant les toxines A et B sont largement utilisés
(95,2%), la culture cellulaire et la PCR ne l'étant respectivement que par 1,9%
et 2,9% des laboratoires. Parmi les stratégies employées, la majorité des
laboratoires fait systématiquement la culture et la recherche de toxines sur les
120
Méthodes : Lors de l'étude nationale prospective multicentrique réalisée en
2009 sous l'égide de l'Institut de veille sanitaire et du laboratoire C. difficile
associé au CNR des Anaérobies (étude ICD-Raisin), un questionnaire a été
envoyé aux différents ES participant à l'étude. Les questions posées
concernaient les critères de réalisation du diagnostic, sa périodicité, les
méthodes et les stratégies utilisées.
RICAI, 2010 – Paris, France
selles (50,5%) mais 38,8% ne fait que la recherche des toxines par un test
immunoenzymatique.
5 jours) et à partir de 50 selles de patients pour lesquels une ICD a été
diagnostiquée.
Conclusion : Les résultats de cette étude indiquent des écarts importants par
rapport aux recommandations actuelles : 1) le diagnostic d'ICD n'est pas
systématiquement réalisé en cas de diarrhée nosocomiale, 2) les tests
immunoenzymatiques pour les toxines A et B sont encore fréquemment utilisés
comme seule méthode de diagnostic.
Sur 24 mois, 1376 examens sur les 1640 demandes ont été inclues dans
l'analyse selon les critères retenus. 113 nouveaux épisodes d'ICD (8,2%) ont
été diagnostiqués. La sensibilité, la spécificité, les valeurs prédictives positive
et négative étaient respectivement de 77,2%, 98,8%, 85,7%, et 98%.
2 décembre 2010 - 11:15 - 343
Clostridium difficile est responsable de diarrhées post-antibiotiques et de la
majorité des colites pseudo-membraneuses. Ce bacille anaérobie sporulé est
le principal agent des diarrhées nosocomiales et est également responsable
de diarrhées en milieu communautaire. Un diagnostic rapide et fiable des
infections liées à C. difficile (ILCD) est essentiel non seulement pour la prise
en charge des patients mais aussi pour la mise en place de mesures de
contrôle de sa dissémination dans les structures de soins. Le test illumigene™
est une technique moléculaire basée sur un procédé d'amplification
isothermique en boucle. Le test illumigene™ C. difficile est basé sur
l'amplification d'un fragment conservé en 5'du gène tcdA codant pour la
toxine A.
Cette région est retrouvée chez toutes les souches toxinogènes y compris les
souches variants A-B+. Au cours de l'amplification de la cible, la production de
pyrophosphate de magnésium forme un précipité dans le milieu réactionnel.
Après 40 minutes, l'apparition d'une turbidité est détectée à l'aide de
l'incubateur/lecteur illumipro-10™.
Matériel et Méthode : Les performances du test illumigene™ C. difficile
(Meridian Bioscience Inc., France) ont été comparés avec le test de
cytotoxicité et la culture toxigénique (CT) culture pour la détection des souches
toxinogènes de C. difficile. Des échantillons de selles diarrhéiques ont été
collectés de patients suspects d'ILCD. Le test de cytotoxicité et la culture ont
été réalisés selon un protocole classique. Pour les résultats discordants, les
échantillons ont été contrôlés soit en utilisant une technique de culture avec
enrichissement (bouillon cœur-cervelle à 0.1% de taurocholate, 250 mg/l de
cyclosérine et 10 mg/l de céfoxitine) et un test de l'antigène spécifique
(glutamate déshydrogènase) ou une nouvelle amplification sur un nouvel
extrait.
Résultats : 472 échantillons ont été testés : 34 (7,2%) étaient positifs par le
test de cytotoxicité et 49 (10,4%) par la culture toxigénique. 45 étaient positifs
à la fois par la culture toxigénique et le test illumigene™. Comparé à la CT,
les résultats de sensibilité, spécificité, valeur prédictive positive and négative
étaient respectivement, de 91.8%, 99.1%, 91.8% and 99.1% pour le test
illumigene C. difficile et de 69.4%, 100%, 100%, and 96.6% pour le test de
cytotoxicité. Concernant les résultats discordants, quatre échantillons étaient
négatifs par la CT standard mais positifs par illumigene™, après culture par
enrichissement, trois d'entre eux ont été retrouvés positifs. Quatre échantillons
étaient positifs par culture, mais négatifs par le test illumigene™: 1 de ces
échantillons était retrouvé positif en répétant le test illumigene™. Pour les
trois autres échantillons, les souches isolées testées avec le test
illuminogene™ donnaient un résultat positif. Après résolution des
discordances la sensibilité et la spécificité du test illumigene C. difficile étaient
de 92.3% et 99.8%, respectivement.
Conclusions : illumigene™ C. difficile est un test rapide et sensible pour la
détection de souches toxigéniques de C. difficile à partir d'échantillons de
selles.
62/15O
Introduction : Clostridium difficile est un entéropathogène majeur chez
l’adulte, chez l’enfant sa réalité clinique est plus discutée. La susceptibilité de
l’hôte à l’infection dépend en partie de la capacité du microbiote intestinal à
résister à la première étape du processus infectieux, la colonisation. Chez le
nourrisson, pour des raisons inconnues, la colonisation asymptomatique par C.
difficile est fréquente et, le microbiote intestinal est peu complexe. Notre
objectif a été de relier la composition du microbiote intestinal à la présence ou
non de C. difficile chez le nourrisson afin de définir les signatures bactériennes
prédictives ou non de la colonisation.
Méthodes : Les selles de 53 enfants asymptomatiques âgés de 0 à 13 mois,
26 positives et 27 négatives pour la culture de C. difficile, ont été étudiées. Les
profils du microbiote dominant ont été déterminés par méthode moléculaire :
PCR des ADNr 16S couplée à une électrophorèse en gel avec gradient de
température dénaturant (TTGE). Les signatures bactériennes du microbiote
intestinal associées à la colonisation ou non par C. difficile ont été recherchées
par une analyse en composantes principales (ACP). Les bandes d'intérêt
identifiées ont été excisées des profils TTGE, séquencées et analysées par
comparaison de séquences nucléotidiques (NCBI).
Résultats : La biodiversité globale du microbiote n’a pas été affectée. En
revanche, des différences significatives au niveau des espèces bactériennes
dominantes entre nourrissons colonisés et non colonisés par C. difficile ont été
mises en évidence par ACP (p = 0,017). Trois groupes bactériens ont été
identifiés comme spécifiquement liés à la présence ou l'absence de C. difficile.
Les séquences des ADNr 16S des bandes excisées étaient apparentées à
Ruminococcus gnavus et Klebsiella spp. pour les nourrissons colonisés par C.
difficile et à Bifidobacterium longum pour les nourrissons non colonisés.
Conclusion : Cette étude a démontré que la présence de C. difficile dans le
microbiote intestinal du nourrisson était associée à des changements dans la
composition de cet écosystème. Ces résultats suggèrent que la composition
du microbiote intestinal pourrait être cruciale dans le processus de colonisation
par C. difficile.
63/15O
61/15O
2 décembre 2010 - 11:30 - 343
Diagnostic des infections par Clostridium difficile : performances
analytiques et pronostiques du test VIDAS CDAB
N. Zwierz1, N. Maatoui1, B. Couzon1, B. Pangon1, J.R. Zahar2, A. Le Monnier1
1
Laboratoire de Microbiologie, Centre Hospitalier de Versailles, Le
Chesnay 2Service de Microbiologie-Hygiène, Hôpital Necker-Enfants Malades,
AP-HP, Paris, France
Les recommandations actuelles pour le diagnostic des infections par
Clostridium difficile (ICD) imposent la recherche rapide des toxines A et B dans
les selles et la culture toxinogène dont les performances se rapprochent de
celles de la méthode de référence recherchant un effet cytopathogène (ECP).
Plusieurs tests de détection rapide sont commercialisés avec des
performances et des caractéristiques différentes.
Nous avons évalué prospectivement sur 24 mois les performances de la
méthode de détection rapide dans les selles des toxines A et B par le test
VIDAS CDAB (bioMérieux) en comparaison de la culture toxinogène. Chaque
résultat discordant ou équivoque a également été contrôlé par la recherche
d'un ECP sur cellules MRC5 et l'amplification par la PCR GeneOhm Cdiff A&B
(BD) réalisées directement sur les selles diarrhéiques de patients adultes.
La valeur donnée par le test VIDAS a été comparée à la dernière dilution pour
laquelle un ECP a été observé à partir de surnageant de culture in vitro en
bouillon BHI de 30 souches cliniques de Cd (incubation en anaérobiose durant
RICAI, 2010 – Paris, France
2 décembre 2010 - 11:45 - 343
Clostridium difficile chez l’enfant : la colonisation du nourrisson par
l’entéropathogène C. difficile est associée à des changements dans la
composition du microbiote intestinal dominant
C. Rousseau2-1, F. Levenez3, C. Fouqueray3, J. Doré3, P. Lepage3,
A. Collignon2-1
1
Microbiologie, CHU Jean Verdier, AP-HP, Bondy 2EA 4043, Ecosystème
Microbien Digestif et Santé, Université Paris Sud, ChâtenayMalabry 3UMR1319-MICALIS, INRA, Jouy-en-Josas, France
2 décembre 2010 - 12:00 - 343
Détection des C.difficile toxinogènes dans les selles et les coprocultures
en pédiatrie par LAMP
M. Delsarte, C. Teston, L. Cavalié, M.F. Prère
CHU, Laboratoire de Bactériologie-Hygiène, Toulouse, France
En Pédiatrie, l'augmentation du nombre des infections associées à Clostridium
difficile, notamment des infections communautaires est notable. Cela justifie la
mise en place de technique performante de détection. La « Loop Mediated
Isothermal Amplification » (LAMP) est une méthode qui permet l'amplification
isothermique des séquences d'ADN cible avec une haute spécificité et
sensibilité. Le système Illumigène C.difficile (Méridian) repose sur cette
technologie innovante, couplée à une révélation immédiate des produits
amplifiés.
Notre objectif a été de comparer les résultats du test IllumigèneCD avec ceux
du test ImmunoCardTAB (Meridian) (ICTAB) sur l'échantillon et de la culture.
L'étude prospective a concerné 51 échantillons fécaux de 51 enfants
hospitalisés à l'hôpital des enfants du CHU pour lesquels une analyse
bactériologique des selles était demandée, comprenant systématiquement une
recherche de C.difficile sur milieu Campylosel (BioMérieux). Ils
correspondaient à des infections intestinales communautaires ou hospitalières.
La majorité des échantillons (83%) étaient des écouvillonnages rectaux. Les
test IllumigèneCD et ICTAB ont été pratiqués sur les échantillons, puis sur les
colonies détectées en culture. Par ailleurs le test Illumigène a été testé sur les
colonies de 10 souches de C.difficile en parallèle avec le test Immunocard
121
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60/15O
Évaluation d'une technique d'amplification isothermique pour la
détection dans les selles des souches toxinogènes de C. difficile
F. Barbut1-2, L. Barrault1, S. Wadel1, B. Burghoffer2, C. Eckert2, J.C. Petit1,
V. Lalande1-2
1
Service de Microbiologie, Hôpital Saint-Antoine, Assistance PubliqueHôpitaux de Paris 2Laboratoire National de Référence de Clostridium difficile,
Université Pierre et Marie Curie, Paris, France
Au total, nous rapportons 38 résultats équivoques (2,76%) dont 12 (32%) cas
d'ICD. Cependant, la détermination de nouveaux seuils de valeurs limites
haute et basse n'a pas permis de minimiser leur nombre. La valeur donnée par
le test VIDAS sur des surnageants de culture de souches cliniques est corrélée
à celle des ECP quantitatif. Cette corrélation a également été observée dans le
milieu plus complexe correspondant aux selles de patients. Ces résultats
suggèrent que la valeur du test VIDAS est non seulement proportionnelle à
une quantité de toxines mais semble être aussi proportionnelle à l'activité
cytolytique de la toxine B produite par Cd. Les valeurs du test VIDAS ont été
analysées parallèlement aux dossiers des patients avec ICD afin de d'étudier
un éventuel rôle pronostique de cette valeur dans la prédiction des formes
sévères et compliquées ou récidivantes.
pour déterminer leur caractère toxinogènique.
Les résultats ont montré : - une parfaite corrélation entre les résultats du test
ICTAB et ceux de la culture avec détermination de la toxigènie par ICTAB (4
positifs et 47 négatifs) ; - une discordance pour le test IllumigèneCD (5
positifs) ; la culture de l'échantillon positif a été re-entreprise secondairement
et une souche a été isolée et s'est révélée positive en test IllumigèneCD et
négative en test ICTAB. La caractérisation génotypique a confirmé la présence
des gènes des toxines A et B et a précisé le type inhabituel de la souche. Dans
le test des colonies : 6 (/10) étaient positives avec Illumigène contre seulement
3 avec ICTAB.
En raison de sa grande sensibilité et sa facilité, le nouveau test IllumigèneCD
mérite d'être intégré en routine dans la recherche des C.difficile toxinogènes.
64/15O
2 décembre 2010 - 12:15 - 343
Impact managérial, diagnostique et économique de la mise en place d'un
test moléculaire à réponse rapide et à coût notable pour le diagnostic des
diarrhées à Clostridium difficile
E. Marcon, N. Claudel, C. Layme, P. Féron, S. Bialek-Davenet,
V. Leflon-Guibout, L. Noussair, F. Bert, M.H. Nicolas-Chanoine
Microbiologie, Hôpital Beaujon, Clichy, France
Objectif de l'étude : Décrire la mise en place du test Xpert® C. difficile
(Cepheid) à l'échelle d'un hôpital et comparer l'impact de cette méthode à celui
de l'ancienne en termes de diagnostic, juste prescription et coût.
SESSIONS ORALES LIBRES
Free papers for oral sessions
Méthodes : Une feuille de demande (F) spécifique pour la recherche de C.
difficile toxinogène (Cdif) par Xpert a été établie [nom et téléphone du
prescripteur, aspect de la selle, contexte clinique (dont antibiothérapie en
cours, dans le mois précédent, antibioprophylaxie récente, contexte
épidémique) et recommandations de prescriptions]. F a été présentée aux
services les plus demandeurs : réanimations (Réa), médecine interne (Med) et
gériatrie (Ger), puis exigée (appel téléphonique des biologistes si F absente)
pour toutes demandes venant de ces services. Quarante cinq jours plus tard, F
a été introduite dans les autres services et sur le site intranet et la directive a
été dans le service de microbiologie de ne faire le test Xpert que si F est
correctement remplie, sinon de mettre en culture les selles et de faire le test
Xpert sur les selles (conservées à 4°C) à culture positive (+). Les résultats
obtenus durant juin-juillet 2010 ont été comparés à ceux de juin-juillet 2009
issus d'une méthode incluant immunoassay-culture avec antibiogramme et
PCR maison si culture +.
Résultats : Pour la période d'étude, 169 recherches de Cdif (64 avec F et 105
sans F) ont été prescrites en 2010 et 237 en 2009 avec une prévalence de
selles + de 11% et 9,7%, respectivement. F était présente 40 fois sur 74 pour
les services de Réa, Med et Ger et 24 fois sur 95 pour les autres (p= 0,00012).
Le test Xpert fait sur les 64 selles avec F et 20 sans F mais à la demande du
biologiste a été + 17 fois (20%). Des 85 selles restantes sans F et donc
cultivées, 4 ont été + pour la culture mais seulement 2 pour Xpert fait
secondairement sur les selles, résultant en une prévalence de 2%,
significativement différente (p=0,00023) de la prévalence des 84 selles avec F
ou intervention du biologiste. Le coût de la recherche de Cdif avait été de 4532
€ en juin-juillet 2009 et de 4104 € en 2010.
Conclusions : Soutenir la juste prescription pour la recherche de Cdif via un
test performant mais coûteux semble s'accompagner d'une diminution et d'un
meilleur ciblage des prescriptions.
73/19O
2 décembre 2010 - 11:00 - 353
Morbi-mortalité des bactériémies communautaires : étude de cohorte
prospective
P.M. Roger2, E. Cua2, F. De Salvador2, A. Gaudard1, C. Pulcini2, E. Bernard2
1
Bactériologie 2Infectiologie, Centre Hospitalier Universitaire, Nice, France
Une bactériémie n'est pas synonyme de gravité mais suggère une évolution
potentiellement grave impliquant l'administration rapide d'une antibiothérapie
adaptée. L'impact d'une antibiothérapie inadaptée est imprécis, les travaux
publiés portant sur des entités nosologiques déterminées. Nous entretenons
depuis Juillet 2005 un tableau de bord (TB) d'hospitalisation permettant
d'apprécier l'impact d'une antibiothérapie inadaptée sur la morbi-mortalité des
bactériémies quelque soit le germe en cause et la porte d'entrée identifiée.
Patients et méthode : Nous avons étudié un échantillon des bactériémies
communautaires de la cohorte prospective issue de notre TB. Celui-ci
renseigne systématiquement 24 paramètres de chaque hospitalisation
(diagnostic définitif, modalités thérapeutiques et évolutives). Le caractère
inadapté de l'antibiothérapie était défini par la résistance in vitro de la bactérie
isolée par hémoculture. Le délai entre l'admission hospitalière et
l'administration du premier antibiotique était l'écart entre l'heure
d'enregistrement figurant sur l'étiquette-patient et l'horaire d'administration du
premier antibiotique noté sur la feuille de température. Une évolution
défavorable était définie par le besoin de transfert en réanimation ou le décès.
Résultats : En 5 ans d'activité, 704 bactériémies communautaires étaient
enregistrées, l'échantillon étudié étant de 241 cas (34%). La principale porte
d'entrée était urinaire, dans 68 cas (28%). L'antibiothérapie était probabiliste
dans 169 cas (70%), documentée dans 71 cas 29%), un patient ne bénéficiant
pas d'antibiotique. Une antibiothérapie inadaptée était notée 25 fois (10%). Dix
huit patients présentaient une évolution défavorable (7%). Le délai moyen
entre l'admission hospitalière et la première administration d'antibiotique était
de 24 heures, avec une tendance à un plus long délai en cas d'évolution
défavorable : 47 versus 22 heures en cas d'évolution favorable (p = 0,082).
122
Une tendance à une évolution plus souvent défavorable était observée en cas
d'antibiothérapie inadaptée (4/25, 16%), comparativement à l'antibiothérapie
adaptée (14/216, 6%), p = 0,086.
Conclusion : L'amélioration du pronostic des patients avec bactériémie
communautaire nécessite de raccourcir le temps entre admission et
administration de l'antibiothérapie, et d'optimiser les choix d'antibiothérapie.
74/19O
2 décembre 2010 - 11:15 - 353
Évolution des sérotypes vaccinaux (PCV-7, PCV-13) de souches de
Streptococcus pneumoniae (SP) isolées au cours d'infections
respiratoires chez l'adulte en France métropolitaine
H.B. Drugeon, A. Michaud-Nerard et le Réseau de Laboratoires participants
Faculté de Médecine, Nantes, France
Objectif : Le réseau de suivi des résistances du pneumocoque évalue
annuellement la sensibilité aux antibiotiques usuellement prescrits de souches
de pneumocoque isolées d'infections respiratoires chez l'adulte à partir de
2002. Depuis la campagne 2006/2007, les sérotypes sont systématiquement
déterminés. Ce travail présente l'évolution des sérotypes vaccinaux de
souches de SP isolées au cours d'infections respiratoires chez l'adulte en
France métropolitaine : comparaison 2006/2007, 2007/2008, 2008/2009 et
2009/2010.
Méthodes : Les sérotypes ont été déterminés par un laboratoire central (Drug
R&D, Beaucouzé) par une méthode PCR qui identifie 30 sérotypes différents.
La séparation des sérotypes 6A et 6B a été réalisée par gonflement de
capsule. Les CMI des antibiotiques testés ont été déterminées centralement
par la technique de microdilution en milieu liquide.
Résultats : L'analyse porte sur 3984 souches de SP provenant de 36 à 42
laboratoires de microbiologie hospitaliers. Les 7 sérotypes du vaccin PCV-7
(4, 6B, 9V, 14, 18C, 19F, 23F) ont vu leur fréquence diminuer constamment
passant de 35,3% en 2006/2007 à moins de 25% à partir de 2008/2009. Les
principaux sérotypes concernés par cette diminution sont le 14 qui passe de
9,7% à 2,4%, le 23F de 5,9% à 2% et le 9V de 4,6% à 2,4 %. Pour les 4 autres
sérotypes, la diminution est moins importante. La fréquence des 13 sérotypes
du vaccin PCV-13 (PCV-7 + 1, 3, 5, 6A, 7F, 19A) est passée de 63,1% en
2006/2007 à 52,6% en 2009/2010. On observe une augmentation de la
fréquence des nouveaux sérotypes vaccinaux qui passent de 28,1% à plus de
38% principalement le 19A passant de 8,1% à 13,3% et du 7F de 2,4% à plus
de 5%. Selon la campagne, les sérotypes du vaccin PCV-13 représentent
entre 70 et 80% des souches de pneumocoque de sensibilité diminuée à la
pénicilline.
Conclusion : La fréquence de certains sérotypes épidémiques et notamment
ceux contenus dans le vaccin heptavalent diminue régulièrement. Les
sérotypes dont la fréquence augmente (7F, 19A) sont contenus dans le vaccin
à 13 valences. L'impact de l'introduction du PCV- 13 chez l'enfant en juin 2010
sur l'évolution des sérotypes doit être également suivi chez l'adulte.
75/19O
2 décembre 2010 - 11:30 - 353
Observatoire Méningites bactériennes du Collège de Bactériologie,
Virologie, Hygiène (COL-BVH) : bilan de 18 années d'utilisation
H. Chardon1, R. Sanchez2, E. Jardel1, Réseau COL-BVH1
1
Service de diagnostic des maladies infectieuses, Centre Hospitalier du Pays
d'AIx, Aix-en-Provence 2Service de bactériologie, Centre Hospitalier,
Périgueux, France
Objet de l'étude : Depuis 1989, le réseau COLBVH a institué, pour les
volontaires, un système de collecte des méningites bactériennes (MgB) en
temps réel, d'abord par minitel, puis grâce à un serveur. Depuis 1989, 6165
MgB ont été déclarées par 229 centres. Sur une exploitation des résultats de
18 années (1992-2009) (phase de démarrage 1989-1991 non retenue), 31
centres ont transmis fidèlement leurs données.
Matériel et Méthode : Pour chaque MgB diagnostiquée dans son hôpital, le
biologiste saisit le cas sur le serveur avec les renseignements suivants : sexe,
date de naissance, date de prélèvement, date d'entrée dans la structure,
nombre de leucocytes dans le LCR, nature du germe (culture et/ou PCR), MgB
faisant suite à un échec de traitement d'une autre infection et quelques
renseignements variables selon le germe responsable (sérotype, CMI …). Les
données enregistrées, régulièrement validées, sont automatiquement et
immédiatement intégrées dans le serveur (chaque nuit au temps du minitel).
Le serveur mis à jour peut ainsi en permanence être interrogé par les
membres du COLBVH.
Résultats : Sur la période 1992-2009, les 31 centres ont déclaré 2830 MgB,
dont 2728 diagnostics par culture seule, 57 par culture et PCR et 45 par PCR
seulement (non pratiquée au début de l'étude). Pour les périodes de 3 ans
suivantes, 1992-1994 (542 MgB), 1995-1997 (397 MgB), 1998-2000 (423
MgB), 2001-2003 (483 MgB) 2004-2006 (480 MgB) et 2007-2009 (505 MbB),
la nature, le nombre des germes responsables et son pourcentage dans la
période sont : Neisseria meningitidis : 150 (27,7%), 105 (26,4%), 130 (30,7%),
160 (33,1%), 135 (28,1%), 139 (27,5%) ; Streptococcus pneumoniae : 144
(26,6%), 131 (33%), 153 (36,2%), 163 (33,7%), 191 (39,8%), 197 (39%) ;
Haemophilus influenzae : 88 (16,2%), 20 (5%), 10 (2,4%), 11 (2,3%), 22
(4,6%), 18 (3,6%) ; Listeria monocytogenes : 33 (6,1%), 12 (3%), 16 (3.8%), 19
(3,9%), 13 (2,7%), 16 (3,2%) ; Streptococcus agalactiae 27 (5%), 31 (7,8%),
29 6,9%), 33 (6,8%), 37 (7,1%), 28 (5,5%) ; Mycobacterium tuberculosis : 10
(1.8%), 8(2%), 2 (0,5%), 5 (1%), 2 (0,4%), 1 (0,2%).
Conclusion : On constate une stabilité du nombre cas avec diminution des
RICAI, 2010 – Paris, France
76/19O
2 décembre 2010 - 11:45 - 353
Efficacité de l'association rifampicine-moxifloxacine-métronidazole chez
28 patients consécutifs porteurs d'hidrosadénite suppurée
O. Join-Lambert10-3-7, H. Coignard10-4, J.P. Jais10-1, H. Guet-Revillet10-3-7,
F. Ribadeau-Dumas9, A.S. Le Guern9, S. Behillil9, A. Leflèche8, S. Poirée10-5,
V. Jullien10-6, S. Fraitag10-2, P.H. Consigny9, O. Lortholary10-4, X. Nassif10-3-7,
A. Nassif9-10-4
1
Département de Biostatistiques et d'Informatique Médicale, AP-HP, Hôpital
Necker-Enfants malades 2Laboratoire d'Anatomopathologie, AP-HP, Hôpital
Necker-Enfants Malades 3Laboratoire de Microbiologie 4Service de Maladie
Infectieuses et Tropicales 5Service de Radiologie Adulte, AP-HP, Hôpital
Necker-Enfants malades 6Service de Pharmacologie, AP-HP, Hôpital SaintVincent de Paul 7UMR 1002, INSERM 8Cellule d'intervention biologique
d'urgence 9Centre Médical, Institut Pasteur 10Université Paris Descartes, Paris,
France
Introduction : L’hidrosadénite suppurée (HS) est une maladie inflammatoire
d’étiologie inconnue et orpheline de traitement caractérisée par des lésions
cutanées suppurées récidivantes ou chroniques pour lesquelles la culture
bactérienne ne retrouve que des germes de la flore commensale (lésions
nodulaires) ou une flore anaérobie prédominante (lésions sévères). Nous
rapportons rétrospectivement l’efficacité de deux stratégies antibiotiques
prescrites chez 46 patients consécutifs atteints d’HS chronique réfractaire :
l’association empirique de référence rifampicine (600 mg/j à 20 mg/kg/j) clindamycine (600 mg/j à 30/mg/kg/j) (RIF/CLI, 18 patients), et l’association
rifampicine (10 mg/kg/j) - moxifloxacine (400 mg/j) - métronidazole (1500 mg/j)
(RMM, 28 patients).
Méthodes : Ces 46 patients comportaient 11 patients de stade 1 de Hurley
(HS légère), 19 patients de stade 2 (HS sévère) et 16 patients de stade 3 (HS
très sévère). Le traitement était poursuivi en cas d’amélioration clinique jusqu’à
rémission complète (RC), définie comme la disparition de toute lésion
inflammatoire, réponse partielle définie par une diminution du nombre et/ou de
la sévérité des lésions ou constatation d’un échec du traitement. Le
métronidazole était interrompu à 6 semaines de traitement et éventuellement
repris après 6 semaines d’interruption en cas de rechute sous traitement.
Résultats : sous RIF/CLI et RMM respectivement, une RC a été obtenue chez
5/5 et 6/6 des patients de stade 1, 1/9 et 8/10, des patients de stade 2, et 0/4
et 2/12 des patients de stade 3 de Hurley respectivement (p < 0,05). Sous
RMP/CLI (20 mg/kg/j /CLI : 30 mg/kg/j), les dosages de clindamycine au pic
(0,85 ± 0,07 mg/L, n=2 patients) et à la résiduelle (0,4 ± 0,3 mg/L, n= 6
patients) étaient inférieurs aux concentrations recommandées dans tous les
cas, suggérant une induction du métabolisme de la clindamycine par la
rifampicine. Le seul facteur pronostique indépendant de RC était le stade de
Hurley du patient (p=0.01).
Conclusion : l’efficacité de l’association RIF/CLI semble être limitée aux
patients de stade 1 pour des raisons pharmacodynamiques, alors que
l’association RMM semble être un traitement prometteur des lésions d’HS, de
stade 1 et 2 de Hurley. Des études contrôlées sont nécessaires pour confirmer
les résultats obtenus sous RMM, pour connaître l’évolution à long terme des
patients et pour améliorer le taux de réponse au traitement des lésions des
patients de stade 3.
77/19O
2 décembre 2010 - 12:00 - 353
Infections compliquées de la peau et des tissus mous (IcPTM) traitées
par daptomycine dans le Registre européen EU-CORE (European
Cubicin® Outcomes Registry and Experience)
L. Legout3, F. Saliba5, C. Floriot4, A. Cogo10, Z. Dailiana7,
P. Gargalianos-Kakolyris6, T. Quast8, V. Prisco1, A. Segado9, C. Lacoboni2,
P. Dohmen11, M. Heep11, H.J. Thurston11, R.L. Chaves11
1
Bad Oeynhausen, Allemagne 2Hospital, Madrid, Espagne 3CHG Tourcoing,
Tourcoing 4CHI de la Haute Saône, Vesoul 5Hôpital Paul Brousse, Villejuif,
France 6Athènes 7Larissa, Grèce 8Cefalu 9Mercato San Severino 10Hospital,
Vicenza, Italie 11Novartis Pharma AG, Bâle, Suisse
Objectifs : La daptomycine (DAP), antibiotique (ATB) lipopeptidique cyclique,
approuvé en Europe pour le traitement des infections compliquées de la peau
et des tissus mous (IcPTM) dues à des germes Gram positif. L'objectif de
l'analyse rétrospective, non interventionnelle est d'évaluer les patients atteints
de IcPTM et traités par DAP en Europe.
320 patients (66%), des pathogènes primaires ont été rapportés. Les
Staphylococcus aureus (167/320) étaient les plus fréquemment rencontrés
avec prédominance de S. aureus résistants à la méthicilline (SARM) (104). La
dose initiale de DAP était de 4 mg/kg (44%) et ≥ 6 mg/kg chez 43% de patients
respectivement. Le taux global de succès était de 84% (guérison ou
amélioration). Les taux d'échec et de patients non évaluables étaient chacun
de 8%. Les taux de succès pour les sous-types de IcPTM étaient : plaie 81%,
abcès majeur 88%, ulcère diabétique (pied diabétique exclu) 92%, pied
diabétique 85%, ulcère 85% et infections du site chirurgical 88%. Chez 2,9%
des patients, des événements indésirables (EI), ont conduit à un arrêt du
traitement. Des EI graves ont été rapportés chez 3,5% des patients.
Conclusions : DAP est efficace et bien tolérée dans le tt des IcPTM avec des
taux de succès clinique élevés, concordant avec les résultats des études
d'enregistrement. DAP est une alternative thérapeutique pour le tt des IcPTM à
Gram positif.
78/19O
2 décembre 2010 - 12:15 - 353
Le zona chez les plus de 50 ans : étude des modalités de prise en charge
en médecine générale en 2007-2008 et évaluation de la fréquence des
douleurs post-zostériennes
C. Rabaud9, O. Rogeaux2, O. Launay7, C. Strady4, C. Mann3, T. Hanslik6,
O. Chassany8, D. Bouhassira5, J. Gaillat1
1
CHG d'Annecy 2CHG de Chambéry 3CHU de Montpellier 4CHU de
Reims 5Hôpital Ambroise Paré, Boulogne Billancourt 6Université de
Versailles 7Université Paris Descartes, . 8Hôpital Saint-Louis, Paris 9CHU de
Nancy, Vandoeuvre-les-Nancy, France
Face au zona, pour prévenir les douleurs associées, il est indiqué de débuter
précocement un traitement antiviral chez le sujet de plus de 50 ans.
Objectif de l'étude : évaluer le taux de respect de cette recommandation en
médecine générale et étudier l'histoire de la maladie à l'ère du traitement
antiviral et tout particulièrement ses conséquences algiques.
Méthode : Etude observationnelle, longitudinale prospective. Les médecins
généralistes (MG) participants recrutaient, au jour où ils en faisaient le
diagnostic, leurs patients de plus de 50 ans atteints de zona. Le suivi était
ensuite téléphonique sur 12 mois ; afin d'évaluer les douleurs associées au
zona et leur impact sur la qualité de vie (QV), étaient complétés à J0, J15, M1,
M3, M6, M9, et M12, les questionnaires Douleur Neuropathique 4, Zoster Brief
Pain Inventory, Neuropathic Pain Symptom Inventory, l'échelle de QV SF-12 et
l'échelle d'anxiété et de dépression HAD.
Résultats : entre Juin 2007 et Juin 2008, 645 MG ont recruté 1358 sujets (âge
médian, 68 ans). La localisation principale était thoraco-abdominale (68%).
94.1% des patients ont reçu un traitement antiviral, dont 77% dans les 72
1ères heures suivant l'éruption. 83% des patients ont reçu des antalgiques.
79.6%, 43.2%, 11.6%, 8.5%, 7.4% et 6.6% se sont dit algiques à J0, J15, M3,
M6, M9 et M12 respectivement ; 2/3 des patients ont indiqué que ces douleurs
avaient affecté, de façon significative ou très importante leur QV. Il apparaît
que les douleurs post zostériennes (DPZ = persistantes après M3) sont
d'autant plus fréquentes que les douleurs initiales étaient intenses. Par contre,
les DPZ ne sont pas apparues plus fréquentes chez les patients n'ayant pas
reçu de traitement antiviral que chez les patients traités précocement.
Discussion : la recommandation de traitement antiviral précoce du zona après
50 ans apparaît globalement bien suivie. Malgré cela, 2/3 des patients
indiquent que le zona a eu un impact négatif significatif sur leur QV. Il apparaît,
de plus, que les DPZ existent toujours, y compris chez les patients traités
précocement. Le traitement antiviral apparaît donc comme une solution
incomplète pour prévenir les DPZ et d'autres pistes doivent être explorées
pour éviter leur apparition, comme celle du vaccin contre le zona.
82/21O
2 décembre 2010 - 14:00 - HAVANE
Formes cliniques de grippe A(H1N1)2009 chez l'enfant et l'adulte :
données de la cohorte FluCo
F. Valour1, D. Ploin3, B. Cohen4-5-8, C. Mayaud7, C. Chidiac1, F. Carrat5,
M. Leruez6, J.C. Desendos8, C. Leport4, E. Javouhey2, et le groupe
d’étude FluCo
1
Maladies infectieuses et tropicales 2Réanimation pédiatrique 3Urgences
pédiatriques, Hospices Civils de Lyon, Lyon 4Laboratoire de recherche en
pathologie infectieuse U738 INSERM - Paris 7 5U707 INSERM Faculté de
médecine Saint Antoine - Paris 6 6Laboratoire de virologie - Hôpital
Necker 7Pneumologie - Hôpital Tenon, Assistance Publique - Hôpitaux de
Paris, Paris 8InVS, Saint-Maurice, France
Objectifs : Décrire les formes graves, la prise en charge, les facteurs de
risques et complications de la grippe A(H1N1) 2009.
Méthodes : Ont été inclus les patients atteints de IcPTM et traités avec au
moins 1 dose de DAP. Les données démographiques, types d'infections,
isolats bactériens, doses de DAP, et résultats cliniques (guérison, amélioration,
échec, non évaluable) ont été recueillis à la fin du traitement (tt) par DAP.
Méthode : Etude de cohorte multicentrique recueillant (J0 et J30) les données
démographiques, clinico-biologiques, thérapeutiques et évolutives des patients
(pts). Ces données, associées aux scores de FINE et PELOD, à l'existence
d'une hypoxémie et d'un SDRA, ont permis de catégoriser les formes
respiratoires, extra-respiratoires et mixtes, et d'évaluer la gravité.
Résultats : De Septembre 2008 à Août 2009, 1454 patients ont été inclus dont
484 patients atteints de IcPTM (homme: 66%; âge ≥ 65 ans: 53.3%) ainsi
répartis: plaies 97 (20%), abcès majeurs 40 (8%), ulcère diabétique (pied
diabétique exclu) 24 (5%), pied diabétique 97 (20%), ulcère 53 (11%),
infections du site chirurgical (15% superficielle, 14% profonde, 7%
organe/espace). 63% des patients hospitalisés ont reçu un tt concomitant par
ATB, le plus souvent carbapénèmes (20%) et fluoroquinolones (18%). Pour
Résultats : 60 pts ont été inclus (12 centres adultes (A), 6 centres
pédiatriques, 3 ambulatoires et 3 d'hospitalisation, 1-35 inclusions/centre). La
présentation respiratoire était une infection respiratoire haute (14 A (67%), 21
enfants (E) (54%)) ou une pneumopathie virale (7 A (33%), 15 E (38.5%)),
compliquées de pneumopathie bactérienne (32%), d'exacerbation d'asthme (1
A, 1 E) ou de BPCO (2 A, 1 E mucoviscidosique) et, chez l'E, de bronchiolite
(n=5), d'OMA (n=1). Les atteintes extra-respiratoires étaient plus fréquentes
RICAI, 2010 – Paris, France
123
SESSIONS ORALES LIBRES
Free papers for oral sessions
MgB à Mycobacterium tuberculosis, à Haemophilus sans disparition. Ce
serveur méningite est un outil important pour les membres du COLBVH, vu
son exhaustivité : adulte + enfant, totalité des germes responsables recensés,
possibilité d'interrogation de la base de données. Il pourrait devenir utile à la
santé publique si les membres déclaraient leurs cas très rapidement et si le
nombre des déclarants fidèles était en augmentation.
chez l'E (31%, 5 formes neurologiques (1 isolée), 1 tachycardie, 2 fièvres
néonatales isolées) que chez l'A (24%, insuffisance cardiaque (n=1) et rénale
(n=1), 1 hémorragie digestive, 2 pathologies thromboemboliques, 1
myocardite, 1 pleurésie) (NS). Les formes respiratoires représentaient la plus
grande part des formes graves (95 %), avec une prédominance de SDRA chez
l'A et d'insuffisance respiratoire sans SDRA chez l'E (respectivement 6 SDRA /
8 formes respiratoires graves (75%) vs 2/11 (18%), p=0.02). 2 patients sont
décédés (1 E et 1 A).
n
Age médian
Facteurs de risque de gravité
Formes
respiratoires isolées
mixtes
extra-respiratoires
FORMES GRAVES
sans FR
avec FR
Respiratoires isolées
Insuffisance respiratoire
SDRA
Mixtes
Insuffisance respiratoire
SDRA
Extra-respiratoires
PRISE EN CHARGE
Hospitalisation
Traitement par oseltamivir
Oseltamivir < 48h
ADULTES
21 (35%)
44 ans
12 (57 %)
16 (76 %)
5 (24 %)
0
8 (38 %)
5 (63 %)
3 (38 %)
3 (14 %)
1
2
5 (24 %)
0
4 (19 %)
0
ENFANTS
39 (65%)
23.8 ms
13 (33 %)
27 (69 %)
9 (23 %)
3 (8 %)
12 (31 %)
5 (42 %)
7 (58 %)
7 (18 %)
6
1
4 (10 %)
1 (2.6 %)
1 (2.6 %)
1 (2.6 %)
20 (95.2%)
21 (100%)
ND
21 (53.8%)
29 (74.4%)
19 (65.5%)
Conclusion : Ces données suggèrent une plus grande fréquence des formes
graves sur terrain à risque et des atteintes extra-respiratoires chez l’enfant, et
des SDRA chez l’adulte.
SESSIONS ORALES LIBRES
Free papers for oral sessions
83/21O
2 décembre 2010 - 14:15 - HAVANE
Emergence of cross-resistance to oseltamivir and zanamivir in pandemic
Influenza A(H1N1) 2009 virus
J. Legoff7-2, D. Rousset6-4, G. Abou-Jaoudé6-4, A. Scemla1, P. Ribaud3,
S. Mercier-Delarue2, V. Caro5, V. Enouf6-4, F. Simon7-2, J.M. Molina1,
S. Van Der Werf6-4
1
Infectious disease department 2Microbiologie 3Service d'Hématologie-Greffe,
APHP Hôpital Saint Louis 4URA3015, CNRS 5Plateforme de génotypage des
pathogènes et santé publique 6Unité de Génétique Moléculaire des Virus à
ARN, CNR du virus influenzae (Région-Nord), Institut Pasteur 7Inserm U941,
Université Paris Diderot Paris 7, Paris, France
Background: Resistance of pandemic A(H1N1)2009 virus to neuraminidase
inhibitors (NAIs) remains limited and oseltamivir resistant strains are
susceptible to zanamivir. We report here a new mutation in the neuraminidase
(NA) of pandemic A(H1N1)2009 virus associated with cross-resistance to both
NAIs.
Methods: Sequential nasal samples from an immunocompromised patient with
sustained influenza A(H1N1)2009 virus shedding and treated by oseltamivir
(days 0-15) and zanamivir (days 15-25 and 70-80) were analyzed by direct
sequencing, molecular cloning and upon virus isolation. The NA enzymatic
characteristics of the isolates and impact of the mutations on the viruses
produced by reverse genetics were determined.
Findings: The mutation H275Y in the NA associated with oseltamivir
resistance was detected six days after initiation of oseltamivir therapy. A new
mutation I223R in the NA detected on day 6 of oseltamivir treatment became
predominant during the second course of zanamivir and persisted after
zanamivir cessation with concomitant accumulation of mutations in both the
neuraminidase and hemagglutinin. The two mutations were detected
concomitantly from day 6 to day 69 but molecular cloning performed on the day
25 specimen showed no variants harbouring both mutations. Compared to wild
type virus, 275Y and 223R isolates showed decreased susceptibility to
oseltamivir (246-fold) and oseltamivir and zanamivir (8.9- and 4.9-fold),
respectively. Reverse genetics assays confirmed these results and showed
that the double mutation (223R and 275Y) conferred enhanced levels of
resistance to oseltamivir and zanamivir (6195 and 15.2-fold). After zanamivir
cessation influenza shedding increased with worsening fever and cough and
pansinusitis. The patient died of relapse of his underlying disease on day 140.
Discussion: This report of a new mutation in the NA which conferred crossresistance to both oseltamivir and zanamivir highlights the evolutionary
potential of resistance to NAIs of pandemic A(H1N1)2009 virus and underlines
the importance of close monitoring of treated patients especially those
immunocompromised.
84/21O
2 décembre 2010 - 14:30 - HAVANE
Déterminants de la réponse clinique et virologique à l'oseltamivir et au
zanamivir chez les patients traités pour une grippe A lors de l'hiver 20082009
C. Charlois-Ou11, Q. Dornic10-7, T. Blanchon12-6, M. Bouscambert-Duchamp1-2,
A. Mosnier9, V. Enouf8, S. Van Der Werf8-13, X. Duval5-7, B. Lina1-2,
F. Mentré7-4-10, C. Leport11-7-3
1
Centre National de Référence des virus influenzae (Région-Sud), Hospices
civils de Lyon, Bron 2VirPatH, CNRS FRE 3011, Université Lyon 1, Lyon 3Unité
de Coordination des Risques Epidémiques et Biologiques, AP-HP 4Unité de
Biostatistiques, APHP, Hôpital Bichat 5Inserm CIC 007 6Inserm U707 7Inserm
U738 8Unité de Génétique Moléculaire des Virus à ARN, Centre National de
Référence des virus influenzae (Région Nord), Institut Pasteur 9Coordination
nationale, Réseau des GROG 10Université Paris 7 UFR de Médecine site
Bichat 11Laboratoire de Recherche en Pathologie Infectieuse, Université Paris
Diderot Paris 7, UFR de Médecine,site Bichat 12UMR707, UPMC Université
Paris 6 13URA3015 CNRS, Paris, France
Si l'oseltamivir (O) et le zanamivir(Z), inhibiteurs de la neuraminidase (INA) ont
prouvé leur efficacité chez les patients grippés, les déterminants de la réponse
aux INA ont été incomplètement décrits.
La réponse à O et Z a été étudiée respectivement chez 141 et 149 patients
infectés par la grippe A inclus dans l'essai BIVIR (essai comparant
l'association O-Z à O et Z en monothérapie au cours de la saison grippale
2008-2009). Les réponses clinique et virologique étaient évaluées
respectivement sur le temps médian de disparition des symptômes et sur le
taux de patients avec une charge virale J2 <200 cgeq/μL (déterminée par RTPCR sur prélèvements nasaux). Les déterminants de la réponse au traitement
ont été identifiés par analyse multivariée (modèle de Cox et régression
logistique).
A J0, on retrouvait respectivement pour O et Z , un âge moyen de 39,5 et 40,1
ans, 52% et 52% d' hommes, 48% et 58% avec des symptômes depuis moins
de 24h, 92% et 86,6% de patients infectés par le H3N2. A J2, 59% et 34% des
patients avaient une charge virale (CV )<200 cgeq/μL. Le temps moyen de
disparition des symptômes était de 3 [2-7] et 4 [2,5-14] jours.
Pour O, une réponse clinique moindre était associée au sexe féminin (HR:
0,53 IC95% (0,36-0,79)), à une charge virale à J0 >5 log cgeq/μL (HR: 0,63
(0,43-0,93)), à un score de symptômes à J0 >14 (HR: 0,47 (0,32-0,70)), et à
l'initiation d'une antibiothérapie à J0 (HR: 0,30 (0,12-0,76)) ; il en était de
même pour la réponse virologique pour le sexe féminin (OR: 0,47 (0,23-0,94)
et pour la CV à J0 >5 log ( OR: 0,42 (0,21-0,85)).
Pour Z, la réponse clinique était associée à une fièvre à J0 >38°C (HR: 0,58
IC95% (0,37-0,91)) ; la réponse virologique était associée à un âge >49 ans et
l'initiation d'une antibiothérapie (respectivement OR: 0,25 (de 0,89 à 0,71) et
OR: 4.02 (1,06 à 15,18)).
Les facteurs déterminant la réponse clinique et virologique à l'oseltamivir et au
zanamivir sont divers, liés aux caractéristiques du patient, de l'infection virale
et du type d'INA. Pour O, à côté de l'effet de la CV nasale initiale, l'effet du
sexe féminin, inconnu jusqu'à présent, semble spécifique de l'O ; non retrouvé
avec Z, il est conforté par les résultats concordants pour les réponses clinique
et virologique.
85/21O
2 décembre 2010 - 14:45 - HAVANE
Évolution des couvertures vaccinales du personnel hospitalier contre la
grippe saisonnière et contre la grippe A(H1N1) dans les hôpitaux de l'APHP durant la période hivernale 2009-2010
E. Nguyen1, E. Causse2, C. Monteil1, E. Maupu1, S. Fournier1
1
Direction de la Politique Médicale 2Service central de santé au travail,
Assistance Publique-Hôpitaux de Paris, Paris, France
En raison de l'épidémie de grippe A(H1N1) un dispositif renforcé a été mis en
place en 2009 pour organiser la vaccination contre les grippes saisonnière et
A(H1N1) dans les hôpitaux de l'AP-HP.
Objet de l'étude : Analyser les couvertures vaccinales du personnel
hospitalier contre la grippe saisonnière (GS) et contre la grippe A(H1N1) (GA)
dans les hôpitaux de l'AP-HP en 2009.
Méthodes : Recueil prospectif hebdomadaire du nombre de personnel vacciné
dans les 38 hôpitaux de l'AP-HP. Analyse de la cinétique de vaccination parmi
les différentes catégories professionnelles : médicales, soignantes,
administratives. Comparaison entre les couvertures vaccinales contre la GS et
la GA.
Résultats : Les couvertures vaccinales contre la GS et la GA ont atteint
environ 30% chez les personnels des hôpitaux de l'AP-HP. Ces taux ont été
obtenus en 5 semaines pour la GS et 9 semaines pour la GA.
Les taux de couverture vaccinale contre la GS sont différents chez les
médecins et les soignants : respectivement 43% et 25%, (p<0,01). Cette
différence est encore plus accentuée pour la couverture vaccinale contre la
GA : respectivement 62% et 19%, (p<0,01).
Les taux de couverture vaccinale contre la GS sont différents dans les
hôpitaux de court séjour (MCO) et dans les hôpitaux de moyen-long séjour
(SSR-SLD) : respectivement 31% et 24%, (p<0,01). Cette différence est
encore plus accentuée pour la couverture vaccinale contre la GA :
respectivement 32% et 15%, (p<0,01).
L'analyse des couvertures vaccinales montre également une différence
significative en fonction des spécialités : les services de maladies infectieuses,
124
RICAI, 2010 – Paris, France
Conclusion : Cette étude montre que l'adhésion à la vaccination contre la GS
et la GA a été différente selon les catégories professionnelles et les types
d'hôpitaux. Les spécialités les plus concernées par la prise en charge de la
grippe ont aussi été les plus vaccinées. Ces résultats doivent permettre
d'orienter les campagnes de promotion de la vaccination vers les catégories
professionnelles les plus réticentes.
86/21O
2 décembre 2010 - 15:00 - HAVANE
Vaccination contre la grippe pandémique A(H1N1) 2009 : perception et
attitude du personnel des hôpitaux de Lyon
F. Valour3, A. Bergeret4-7, A. Boibieux3, D. Floret6-7, B. Lina2-7, D. Peyramond3-7,
O. Robert5, P. Vanhems1-7, C. Chidiac3-7
1
Epidémiologie et santé publique 2Laboratoire de virologie - Groupement
Hospitalier Est 3Maladies infectieuses et tropicales - Hôpital de la CroixRousse 4Maladies professionnelles et médecine du travail - Centre Hospitalier
Lyon Sud 5Maladies professionnelles et médecine du travail - Groupement
Hospitalier Est 6Urgences et réanimation pédiatriques - Groupement
Hospitalier Est, Hospices Civils de Lyon 7Université Claude Bernard Lyon 1,
Lyon, France
Contexte : Face à la pandémie grippale A(H1N1) en 2009, le plan national de
prévention et de lutte “pandémie grippale” recommandait la vaccination
prioritaire du personnel hospitalier, du fait de son risque important de
contracter et de transmettre le virus.
Méthode : Du 1er avril au 30 mai 2010, six mois après le début de la
campagne de vaccination, un questionnaire anonyme a été distribué par
courrier électronique à 14 000 membres du personnel hospitalier pour évaluer
leur attitude face à la vaccination.
Résultats : 1630 personnes ont répondu au questionnaire (taux de réponse
de 11.6%). 885 personnes (54.3%) étaient vaccinées. La couverture vaccinale
était plus importante chez les hommes (58.9%, p=0.038), les sujets de plus de
50 ans (53.2%, p < 0.001), les médecins (86.3%, p < 0.001), et le personnel
des unités de réanimation (69.9%, p=0.006), de pédiatrie (68.1%, p=0.031), de
gynéco-obstétrique (64.9%, p=0.031), et de laboratoire ou de radiologie
(64.9%, p=0.017). Le taux de vaccination était en revanche plus faible au sein
de l'administration (35.6%, p < 0.001) et des services techniques (38.7%,
p=0.001). Les principales raisons motivant la vaccination étaient d'éviter la
grippe pour ses proches (82.4%), soi-même (65.8%) et les patients (57.1%).
Les arguments contre la vaccination étaient le manque d'études sur ce
nouveau vaccin (75.7%), la perception de la grippe A(H1N1) comme étant une
maladie bénigne (51.5%), et une opposition personnelle à ce vaccin en
particulier (55.9%). Rétrospectivement, 165 personnes (10.1%), principalement
parmi les sujets vaccinés (p<0.001), regrettaient leur choix vis-à-vis de la
vaccination.
Conclusion : Le taux de vaccination retrouvé, bien que supérieur à celui
rapporté par la plupart des études, est à considérer avec prudence en raison
d'un biais possible de l'étude. Il est encore insuffisant pour garantir un système
de soin opérationnel lors d'une pandémie d'ampleur et de sévérité plus
importantes, et pour éviter des transmissions nosocomiales de la grippe. Ces
résultats suggèrent la réalisation de campagnes d'information plus ciblées afin
d'éduquer les personnels retissant aux objectifs de la vaccination.
87/21O
2 décembre 2010 - 15:15 - HAVANE
Cohorte des cas de grippe H1N1v hospitalisés dans un service référent
A. Dinh, A. Tournier, J. Salomon, A.C. Crémieux, C. Perronne
Maladies Infectieuses, CHU R. Poincaré, Garches, France
Objectif : Dès l'alerte pandémique de grippe H1N1 v lancée par l'OMS, la
prise en charge des patients a été codifiée puis adaptée en fonction de
l'évolution des données disponibles sur l'épidémicité, la virulence et la
résistance. Nous présentons la cohorte des patients hospitalisés dans le
service.
Méthodologie : analyse rétrospective des caractéristiques épidémiologiques,
cliniques et de l'évolution sous traitement des patients hospitalisés dans le
service pour une infection à virus H1N1 v confirmée.
Résultats : Depuis le début de la pandémie, on recense 147 consultations et
99 hospitalisations pour suspicion de grippe, 18 cas ont été confirmés et traités
en ambulatoire. 25 ont été hospitalisés selon les recommandations officielles,
8 avaient des antécédents respiratoires le plus souvent de l'asthme et 2 étaient
immunodéprimés. Il s'agissait de 15 femmes et 10 hommes dont l'âge moyen
était de 33,6 ans.
Cliniquement 23/25 patients étaient fébriles, 22 présentaient de la toux, 7
étaient dyspnéiques et 12 avaient des myalgies. Le délai moyen d'évolution
clinique avant consultation était de 2j. La radiographie de thorax retrouvait un
syndrome interstitiel dans 37,5%. Un diagnostic de surinfection bactérienne a
été réalisé 5 fois et traité par antibiotique. On notait 6 cas de broncho
spasmes. La durée moyenne de séjour était de 4,41 jours (1-16) et l'évolution
favorable pour l'ensemble des cas, 1 patiente a du être secondairement
surveillée en réanimation pour dyspnée et fièvre persistante malgré un
traitement efficace. Tous les patients sauf 1 ont reçu de l'oseltamivir® à
l'entrée dans le service.
Conclusion : les caractéristiques de cette cohorte varient en fonction du
temps et des recommandations des autorités sanitaires. Il n'y a pas eu de cas
RICAI, 2010 – Paris, France
grave en dehors d'une surinfection sévère à pneumocoque ni de décès. Les
patients avec antécédents respiratoires ont été hospitalisés par précaution plus
que par nécessité.
88/22O
2 décembre 2010 - 14:00 - 341
Diffusion of ofloxacin in the endocarditis vegetation assessed with
synchrotron radiation UV fluorescence microspectroscopy
E. Batard1, F. Jamme3, S. Villette2, E. Montassier1, J. Caillon1, G. Potel1
1
EA3826 Thérapeutiques cliniques et expérimentales des infections, Université
de Nantes, Nantes 2Centre de Biophysique Moléculaire UPR 4301, CNRS,
Orléans 3DISCO beamline, Synchrotron Soleil, Saint-Aubin, France
Objectives: The diffusion of ofloxacin in experimental endocarditis vegetation
was studied using synchrotron radiation UV fluorescence microscopy.
Methods: Streptococcal endocarditis was induced in 5 rabbits. Three animals
received an unique IV injection of 150 mg/kg ofloxacin, and 2 control rabbits
were left untreated. Two fluorescence microscopes were coupled to a
synchrotron beam for excitation at 275 nm. A spectral microscope collected
fluorescence spectra between 285 and 550 nm. A second, full field microscope
was used with bandpass filters at 510-560 nm.
Results: Spectra of ofloxacin-treated vegetations presented higher
fluorescence between 390 and 540 nm than control. Full field imaging showed
that ofloxacin increased fluorescence between 510 and 560 nm. Ofloxacin
diffused freely into vegetation bacterial masses, although it accumulated in the
immediate neighborhood of bacterial masses. Fluorescence images also
suggested an ofloxacin concentration gradient between the vegetation
peripheral and central areas.
Conclusion: Ofloxacin diffuses freely into vegetation bacterial masses, but it
accumulates in the immediate neighborhood of the vegetation bacterial
masses. Synchrotron radiation UV fluorescence microscopy is a promising tool
for assessment of antibiotic diffusion in the endocarditis vegetation.
89/22O
2 décembre 2010 - 14:15 - 341
Effect of vancomycin on the endocarditis vegetation bacterial masses
assessed with infrared microspectroscopy
E. Batard1, F. Jamme2, E. Montassier1, J. Caillon1, P. Dumas2
1
EA3826 Thérapeutiques cliniques et expérimentales des infections, Université
de Nantes, Nantes 2Ligne SMIS, Synchrotron Soleil, Saint-Aubin, France
Background: Our objectives were (i) to determine if a treatment by
vancomycin alters infrared spectra of bacterial masses (BM) in the rabbit
experimental endocarditis vegetation, and (ii) to determine if the vancomycininduced spectral alterations are similar on central and peripheral areas of BMs.
Methods: An aortic streptoccoccal endocarditis was induced in 5 rabbits. 3
animals were untreated and 2 were treated by IM vancomycin 40 mg/kg b.i.d
for 2 days. Using an infrared microspectroscope coupled to a synchrotroninfrared source, vegetation cryosections were examined to obtain maps of BMs
(pixel size, 8 µm x 8 µm). Each pixel was associated with 1 infrared spectrum.
Spectra were 2nd-derived and normalized in the 1780-980 cm-1 range before
analysis.
Results: 30 BMs (median size 58 µm, range 25-178) were examined. The
median number of spectra by BM was 76 (range 15-451). Vancomycin
significantly decreased preprocessed spectral intensities at 1674, 1632, 1520,
1446, 1392, 1165, 1049 cm-1. Conversely, vancomycin increased spectral
intensities at 1655 and 1088 cm-1. For each BM pixel, its central or peripheral
position in the BM was evaluated by assessing the Distance from the Border of
the BM (DBBM). Two-way ANOVA showed that DBBM interacted significantly
with the treatment factor (control or vancomycin) for all tested bands except
1165 cm-1. The vancomycin-induced spectral alterations were more intense at
the periphery of the BMs for bands at 1632, 1520, 1446, 1392 and 1088 cm-1,
and more intense in BM central areas for bands at 1674, 1655 and 1049 cm-1.
Conclusion: These results suggest that vancomycin diffusion in endocarditis
BMs and/or its antibacterial effect vary between peripheral and central areas of
BMs.
90/22O
2 décembre 2010 - 14:30 - 341
ED50 determination of CXA-101 alone and in combination with
Tazobactam (TAZ) for treating experimental peritonitis in mice due to
ESBL-producing Klebsiella pneumoniae (KP) strains: Comparison with
Ceftazidime (CAZ) and Piperacillin/Tazobactam (TZP)
C. Jacqueline, C. Desessard, E. Batard, A.F. Miegeville, G. Potel, J. Caillon
UFR Médecine, UPRES EA 3826, Nantes, France
Background: CXA-101 (CXA) is a novel parenteral cephalosporin with potent
in vitro activity against KP, and, in combination with TAZ, against extendedspectrum β-lactamase (ESBL) producers. The aim of this study was to
determine the dose that is pharmacologically effective for 50% of the
population exposed (ED50) of the new cephalosporin, CXA, alone or in
combination with the β-lactamase inhibitor TAZ (in a fixed 2:1 ratio), in
comparison with CAZ and TZP against ESBL-producing KPs.
Methods: KP1 (ESBL), KP2 (ESBL+), and KP3 (ESBL+) strains were used in
this study. MICs for CXA alone or combined with TAZ were 0.25/0.25, 16/0. 5,
and 128/1, for KP1, KP2, and KP3 respectively. Mice were infected
125
SESSIONS ORALES LIBRES
Free papers for oral sessions
de réanimation, d'urgences ont obtenu des couvertures vaccinales plus
élevées que les autres spécialités (p<0,01).
intraperitoneally with 0.6 mL of the infecting inoculum. Treatment was injected
2, 4, and 6h after the bacterial challenge using the subcutaneous route. After
an observation period of 5 days, the Reed and Muench method was used for
the determination of ED50.
48 hours starting 2 hours after the bacterial challenge. Survival was tallied and
comparative survival evaluated using a log rank test. Neutrophil accumulation
was measured by determining myeloperoxidase levels in lung and bacterial
counts in lung and spleen were determined at the end of the 2-days treatment.
Results: Results were as follows:
Results. Results were as follows:
ED50 (mg/kg)
Strain
Strain
CXA
CXA/TAZ
CAZ
TZP
KP1
32.8
30
17.6
195.7
KP2
>300
47.5
20.8
>300
KP3
183.3
44.9
>300
>300
Conclusions: 1. No impact of TAZ in addition to CXA was observed against
KP1 strain as expected. 2. CXA, CXA/TAZ, and CAZ showed similar activity
against KP1 strain. 3. TZP exhibited poor activity against KP1 and was not
effective against ESBL isolates in this study (ED50>300 mg/kg). 4. Similar
activity of CXA/TAZ and CAZ was observed against KP2 strain. 5. Against the
high-resistant KP3 strain (CTX-M), CXA/TAZ was the only effective drug.
Finally, the presence of ESBL doesn’t have an impact on the in vivo activity of
CXA/TAZ.
91/22O
2 décembre 2010 - 14:45 - 341
Comparative efficacies of daptomycin and vancomycin for treatment of
Clostridium difficile-associated colitis in hamsters
A. Le Monnier3-2, I. Poilane1, N. Maatoui3, S. Hoys2, S. Pechine2, A. Collignon1-2
1
Laboratoire de Microbiologie, Hôpital Jean Verdier, Assistance PubliqueHôpitaux de Paris, Bondy 2EA 4043, Ecosystème digestif et Santé, Université
Paris Sud, Châtenay Malabry 3Laboratoire de Microbiologie, Centre Hospitalier
de Versailles, Le Chesnay, France
Clostridium difficile-associated colitis is an increasing cause of morbidity and
mortality in hospitalized patients, with high recurrence rates following
conventional therapy. Daptomycin, a non-absorbed lipopeptide antibiotic which
inhibits the biosynthesis of cell wall peptidoglycan, has proved a rapid
bactericidal activity in vitro against C. difficile.
SESSIONS ORALES LIBRES
Free papers for oral sessions
We evaluated the efficacy of daptomycin: 1) against a set of reference and
clinical C. difficile strains collected from two French hospitals by determining
the minimal inhibitory concentrations (MICs) and 2) in a hamster model of C.
difficile-associated colitis, reproducing that observed in humans.
For in vivo experiments, hamsters received clindamycin by oral route five and
one days before being infected with the reference strain VPI-10463.
Daptomycin (50 mg/kg), vancomycin (50 mg/kg) or isotonic saline (for
untreated controls) were then given orally in a single dose or multiple dose for
five consecutive days beginning either 24 hours after the challenge with C.
difficile or since the onset of the disease. The respective efficacies of both
antibiotics was evaluated by Kaplan Meier survival estimates, weight gain,
delays to the onset of the disease or to death, and the observation of
recurrence within 30 days post infection in case of survival.
In epidemiological approach, the MIC50 and MIC90 for 120 strains were 0.38
and 0.75 mg/L respectively [range: 0.047-1.5]. The MIC for C. difficile VPI10463 was 0.5 mg/L.
Oral treatment with a single dose of both antibiotics produced a similar effect
with prolonged survival of hamsters, however, although death invariably occurs
within 7 to 20 days after those of untreated animals.
Oral treatment with a multiple dose of both antibiotics for five consecutive days
showed that daptomycin was as effective as vancomycin, as reference
treatment, in delaying death in hamsters. However, it has been observed fewer
recurrences at 30 days among animals treated with daptomycin than in those
treated with vancomycin.
No emergence of resistant strains or increasing MICs of daptomycin has been
detected during all in vivo experiments.
Altogether, our results indicate that daptomycin is an effective treatment for
clindamycin-associated colitis in hamsters and suggest that it may be a
valuable alternative in humans.
92/22O
2 décembre 2010 - 15:00 - 341
Assessment of the in vivo activity of CXA-101 in a murine model of
Pseudomonas aeruginosa pneumonia: Comparison with Ceftazidime and
Piperacillin-Tazobactam
C. Jacqueline, C. Desessard, A. Roquilly, V. Le Mabecque, D. Boutoille,
G. Potel, K. Asehnoune, J. Caillon
UFR Médecine, UPRES EA 3826, Nantes, France
Background: CXA-101 (CXA) is a novel parenteral cephalosporin with potent
in vitro activity against Pseudomonas aeruginosa (PA), including multi-resistant
strains. The aim of this work was to assess the in vivo activity of CXA against 2
PA strains using a murine model of pneumonia.
Methods: MICs for PA1/PA2 strains were 1/1 mg/L, 4/16 mg/L, and 64/64
mg/L for CXA, ceftazidime (CAZ), and piperacillin-tazobactam (TZP),
respectively. Pneumonia was induced in immunocompetent mice by
intratracheal inoculation of PA. Mice infected with one of these two strains
were randomly assigned to: no treatment (controls), CXA (180 mg/kg q8hr),
CAZ (200 mg/kg/q8hr), and TZP (400 mg/kg q8hr). The doses used have been
designed to simulate the free-drug AUC values obtained with IV formulations of
the drugs in humans. Treatment was injected using the subcutaneous route for
126
PA1
PA2
Regimen
Controls
Bacterial counts
Myeloperoxidase
(CFU/g of tissue)
(MPO/g of lung)
Lung
Spleen
Lung
24h
48h
7.1 ± 0.9
5.1 ± 0.6
19.3 ± 4.3
80
25
a
16.3 ± 2.1
100
35
a
15.4 ± 3.8
90
30
d
27.5
a,b
2.6 ± 0.5
a
2.7 ± 0.5
a
2.8 ± 0.9
a
13.2 ± 8.3
70
3.5 ± 1.0
24.5 ± 9.9
100
90
a
18.5 ± 5.0
100
100
a
14.2 ± 7.9
100
100
a
20.0 ± 5.2
100
80
CXA
3.6 ± 0.3
CAZ
4.7 ± 1.0
TZP
5.0 ± 0.9
Controls
CXA
Survival (%)
6.7 ± 0.9
a, c
2.3 ± 0.1
a
2.4 ± 0.4
a
2.3 ± 0.2
2.6 ± 0.8
CAZ
3.4 ± 0.6
TZP
4.3 ± 0.4
a
: P<0.001 vs controls. b: P<0.05 vs CAZ and TZP. c: P<0.001 vs TZP. d:
P<0.01 vs controls.
Conclusions: 1. CXA was highly efficacious in reducing the viable counts of
PA in a murine pulmonary infection model. 2. CXA was more effective than
TZP against both PA strains and more effective than CAZ against the highlyvirulent PA1 strain. 3. MPO (the most abundant protein in neutrophils) activity
confirmed the inflammatory status of the lung during PA pneumonia. 4. These
data support further study of CXA as a potential therapeutic option for the
treatment of severe PA infection.
93/22O
2 décembre 2010 - 15:15 - 341
Analyse de l'effet protecteur de la moxifloxacine sur l'hypomyélinisation
cérébrale secondaire à une septicemie à Escherichia coli chez le rat
nouveau-né
N. Le Saché3-2, J. Pansiot2, H. Pham2, C. Charriaut Marlangue2, P. Bidet1-3,
E. Bingen1-3, O. Baud2, S. Bonacorsi1-3
1
Microbiologie, Hôpital Robert Debré 2Equipe Avenir R05230HS, Inserm U
676 3EA 3105, Université Paris Diderot - Paris 7, Paris, France
Les lésions de la substance blanche (LSB) chez le prématuré sont
responsables d'infirmité motrice cérébrale et de déficit cognitif. Les infections
néonatales à E. coli sont une cause majeure de LSB. Un traitement antiinfectieux ayant des propriétés neuroprotectrices permettrait de prévenir les
conséquences neurologiques du sepsis. Nous avons récemment démontré
dans un modèle de sepsis à E. coli chez le rat nouveau-né que la
ciprofloxacine en plus de ses effets anti-infectieux avait des propriétés
immunomodulatrices permettant de limiter les LSB comparativement au
céfotaxime (CTX).
Notre travail a consisté à étudier les effets neuroprotecteurs potentiels d'une
autre fluoroquinolone (FQ), la moxifloxacine (MOX). La MOX possède in vitro
une activité anti-inflammatoire et son spectre antibactérien est élargi aux Gram
positifs (Streptocoque du groupe B et L. monocytogenes), ce qui pourrait être
avantageux dans le cadre du traitement probabiliste des infections maternofœtales. La MOX a été étudiée dans un modèle de sepsis à E. coli chez le rat
nouveau-né de 5 jours, seule et en association avec le CTX, et comparée au
traitement recommandé par CTX et gentamicine (GM). L'étude a porté sur
l'aspect histologique de la microglie, de la myéline et des progéniteurs
oligodendrocytaires par marquages immunohistochimiques à 10 jours de vie
(P10). Le syndrome inflammatoire systémique a été évalué par dosage des
cytokines plasmatiques à H3 et H17 post traitement.
A P10 il n'a été pas observé de différence entre les traitements en ce qui
concerne l'activation microgliale. Cependant, nos résultats montrent que la
MOX seule ou en association avec le CTX présente un effet bénéfique sur la
myélinisation par rapport à l'association CTX+GM, qui pourrait être lié à une
meilleure préservation des pré-oligodendrocytes. Le bénéfice de la MOX
associée au CTX ne semble pas lié à une meilleure vitesse de bactéricidie in
vivo ni à une moindre inflammation systémique par rapport à l'association
CTX+GM.
Nos résultats suggèrent que la MOX possède une activité neuroprotectrice
intrinsèque par rapport au traitement de référence. Ces résultats incitent à
poursuivre des travaux sur le mode d'action immunomodulatrice des FQ et à
évaluer cette propriété dans des modèles non infectieux de LSB.
100/25O
2 décembre 2010 - 14:00 - 343
Histoplasmose à Histoplasma capsulatum var. capsulatum au cours du
SIDA en France métropolitaine : quels changements à l'ère des
multithérapies anti-rétrovirales ?
V. Peigne4-3, F. Dromer4, O. Lidove1, C. Elie2, O. Lortholary4-2
1
Médecine Interne, CHU Bichat 2Maladies Infectieuses et Tropicales, CHU
Necker 3Réanimation Médicale, HEGP 4Unité de Mycologie Moléculaire,
Institut Pasteur, Paris, France
Objet de l'étude : L'histoplasmose à Histoplasma capsulatum var. capsulatum
(Hcc) est, en France métropolitaine, une mycose d'importation rare. C'est une
infection opportuniste au cours de l'infection par le VIH, définissant le SIDA
dans sa forme extra-pulmonaire. Les antifongiques de référence sont
l'amphotéricine B liposomale (formes sévères) et l'itraconazole (formes de
sévérité moindre et traitement d'entretien). La présentation clinique et le
pronostic de la co-infection Hcc-VIH à l'ère des multithérapies anti-rétrovirales
RICAI, 2010 – Paris, France
Méthodes : Etude rétrospective comparant tous les patients adultes infectés
par le VIH ayant une histoplasmose diagnostiquées en France métropolotaine
entre 1985 et 1994 (période pré-HAART) et entre 1997 et 2006 (période
HAART).
Résultats obtenus : 104 patients ont été identifiés, 40 durant la période préHAART et 64 dans la période HAART. Le profil épidémiologique des patienst a
évolué entre les 2 périodes, avec une prédominance d'hommes homosexuels
entre 1985 et 1994 et de femmes africaines entre 1997 et 2006. Les
principales zones de contamination étaient l'Afrique et la Guyane. Le dernier
séjour en zone d'endémie avait eu lieu plus de 10 ans avant le diagnostic pour
14% des patients. Le taux médian de lymphocytes CD4 était de 15/µl. Fièvre,
adénopathies périphériques, hépatosplénomégalie et symptômes pulmonaires
étaient les manifestations les plus fréquentes. Le diagnostic, établi en
moyenne près de 2 mois après les premiers symptômes, a été affirmé par
l'examen direct en mycologie ou l'histologie dans 94% des cas, ou par les
cultures fongiques dans 80% des cas. La mortalité globale était de 39% après
un suivi médian de 32 mois, 51% des décès étant attribuables à
l'histoplasmose. La mortalité globale à un an a significativement diminué de 53
à 22% entre les deux périodes. Les facteurs associés en analyse multivariée à
la mortalité, globale et attribuable, étaient l'âge (hazard ratio 2,16 par tranche
de 10 ans, IC95% 1,1-4,2) et la période de diagnostic (hazard ration 0,22 pour
la période HAART, IC95% 0,08-0,61). Au cours de la période HAART, 7 (11%)
patients ont présenté un syndrome inflammatoire de reconstitution immune,
avec des manifestations graves pour 2 d'entre eux.
Conclusion : La co-infection Hcc-VIH reste rare en France métropolitaine.
Son épidémiologie a suivi l'évolution de l'épidémiologie du SIDA avec
désormais une prédominance des femmes africaines. Le pronostic de
l'histoplasmose reste sévère mais s'est amélioré significativement au cours
des 20 dernières années.
101/25O
2 décembre 2010 - 14:15 - 343
Candida albicans may not be a normal intestinal commensal of humans
C. Angebault5-3, F. Djossou1, S. Abelanet5, F. Catzeflis2, J.L. Berreti4,
M. Ben Soltana4, M. Renard6, R. Bettinger6, A. Andremont3, C. D'Enfert4,
M.E. Bougnoux5-4
1
Centre Hospitalier André Rosemon, Cayenne 2Institut des Sciences de
l'Evolution, Montpellier 3Hôpital Bichat-Claude-Bernard 4Hôpital NeckerEnfants-Malades 5Unité Biologie et Pathogénicité Fongiques, Institut Pasteur,
Paris 6Dispensaire de Trois-Sauts, Trois-Sauts, France
Background: Candida albicans is reported to be the most predominant yeast
colonising the gut of humans and of several animal species. Fifty percent of
healthy adults are reported to carry intestinal yeasts and nearly always (75 to
90%) C. albicans. However, these data originate only from studies performed
in population living in industrialised countries. In order to investigate the
biodiversity and dynamics of intestinal yeast colonisation in non industrialised
environments, we studied it in an isolated Amerindian community and in the
animals living around them.
Methods: Intestinal yeasts carriage rate was assessed, in 2006 and 2008,
from stool samples of 163 healthy adult Wayampi volunteers from the village of
3-Sauts (French Guiana) and 33 domestic and 122 wild animals from the area.
Yeasts were identified using phenotypic identification, Maldi-Tof MS and
molecular identification. Human strains of Candida krusei were typed using
MLST. Epidemiological characteristics of the volunteers were analysed.
Results: 46.6% (76) of the volunteers were intestinal yeast carriers, 77.7%
with a single species; 21.0% with 2 and 1.3% with 3. The most prevalent
species were C. krusei and Saccharomyces cerevisiae in 43.4% and 40.8% of
the carriers, respectively. C. tropicalis was found in 14.5%, while C. albicans
was present only in 3.9%. Six other Candida species were found in less than
5%. No epidemiological risk factor was associated with carriage of S.
cerevisiae but the location of the volunteers' household was significantly
associated with the carriage of C. krusei (P<0.01). MLST typing of human C.
krusei strains revealed high diversity with 2 main and 17 rare patterns. Yeast
carriage rate in domestic animals was 42%, with a restricted number of
species. Carriage rate in wild animals was 21%, with a large biodiversity. The
most prevalent species was C. krusei in wild animals (22% of carriers). C.
albicans was rare in both domestic and wild animals (6% and 5% of the
carriers respectively).
Conclusion: C. albicans intestinal colonisation does not seem to be frequent
in a human population living in a natural environment, in contrast to what is
observed in industrialised countries. Intestinal yeast colonisation may be
dependant of the yeasts present in the environment
102/25O
2 décembre 2010 - 14:30 - 343
Spondylodiscites à Candida spp. : à propos de 27 observations
C. Richaud1, X. Panhart3, D. Petrover2, B. Fantin1, A. Lefort1
1
Médecine Interne 2Radiologie, Hôpital Beaujon, Clichy 3U738, Inserm, Paris,
France
Objectifs : Les spondylodiscites à Candida spp. (SDC) sont rares et mal
connues.
Méthodes : Nous avons mené une étude rétrospective (1992 à 2010)
française, visant à préciser les caractéristiques cliniques, microbiologiques,
radiologiques et évolutives des SDC. Une SDC était définie par l'isolement
RICAI, 2010 – Paris, France
d'une souche de Candida spp. dans un prélèvement de biopsie discovertébrale ou d'un autre site stérile, et la documentation d'une spondylodiscite.
Le recueil des données a été effectué grâce à un questionnaire clinique,
radiologique et mycologique standardisé.
Résultats : Au total, 27 patients ont été inclus, parmi lesquels 20 étaient des
hommes. L'âge médian était de 48 ans (extrêmes [21-82]). Les principaux
facteurs de risque de candidose invasive retrouvés étaient : cathéter central ou
nutrition parentérale (n=13), antibiothérapie à large spectre (n=10) et
toxicomanie IV (n= 10). Au total, 56% des patients avaient au moins une
comorbidité. Le score de Charlson indexé à l'âge (CCIS) médian était de 4
(extrêmes [0—10]). Pour 16 patients l'infection pouvait être considérée comme
nosocomiale ou liée aux soins. Le délai diagnostique médian était de 2,2 mois.
Tous les patients rapportaient des douleurs rachidiennes ; 7 un déficit
neurologique ; 14 des signes généraux. L'atteinte vertébrale était lombosacrée (n=20) ou dorsale (n=8). La biopsie vertébrale apportait le diagnostic
dans 24 cas. Le germe le plus fréquent est C. albicans (n=22), les atteintes à
C. non-albicans (C. glabrata n=3, C. krusei n=2) sont survenues après 2001.
La durée médiane du traitement médical (n = 26) était de 6 mois, consistant en
une monothérapie chez 18 patients (fluconazole n=13). La chirurgie était
réalisée dans 8 cas (décompression n=2, échec n=1, diagnostic n=5). Sept
patients sont décédés (27%), un seul a rechuté après 30 mois, 63% ont des
séquelles. Les facteurs associés à la mortalité étaient : âge élevé (p=0,046),
présence d'une comorbidité (p=0,005) et durée de traitement courte (p=0,002).
Conclusion : Les SDC sont essentiellement liées aux soins. Le pronostic
dépend du terrain sous-jacent. Un traitement antifongique en monothérapie
semble efficace dans la majorité des cas.
103/25O
2 décembre 2010 - 14:45 - 343
Expérience d'utilisation d'une PCR en temps réel dans le diagnostic du
paludisme d'importation, étude sur 220 prélèvements
M.P. Otto, B. Foucher, B. Chevalier, P. Gérôme
Biologie, HIA Desgenettes, Lyon, France
Objectif : Evaluer l'intérêt d'une PCR dans le diagnostic du paludisme
d'importation.
Matériels et Méthodes : Inclusion prospective de tout échantillon pour
diagnostic du paludisme (5 mL de sang sur EDTA). Le diagnostic de routine
combinait méthode de concentration, test de diagnostic rapide (TDR) et
examen d'un frottis. Dans un délai ≤ 72h, une extraction était effectuée sur 500
µL de sang conservé à +4°C [automate EZI ; réactif EZ DNA Tissue (Qiagen)].
L'amplification en SYBER Green se faisait sur LightCycler (Roche) en 2 temps:
PCR spécifique de genre puis PCR multiplex avec amorces spécifiques des 4
principales espèces.
Résultats : Dans 216 cas diagnostic conventionnel et PCR étaient en accord:
négatif 164 cas, P. falciparum (P.f.) 41 cas, P. vivax (P.v.) 6 cas, P. ovale
(P.o.) 2 cas, P. malariae (P.m.) 3 cas. Aucun bi-parasitisme n'a été détecté.
Quatre cas étaient discordants. Cas 1: seule la PCR était positive (P.f.). Il
s'agissait d'un accès à P.f. diagnostiqué 4 j avant traité par mefloquine. Cas 2:
le diagnostic d'accès à P.v. avait été fait sur de rares schizontes au retour de
Guyane mais la PCR identifiait P.o. La reprise du dossier révélait un séjour en
Côte d'Ivoire 4 ans avant. Cas 3: une infection à P.f. était diagnostiquée
exclusivement sur frottis (1 parasite), la PCR étant négative. Il s'agissait d'un
patient fébrile, diabétique, de retour de RCA sous mefloquine en prophylaxie,
sans anomalie au bilan biologique. L’hypothèse d'un diagnostic de paludisme
« par excès » a été évoquée à posteriori (relecture des frottis négative). Cas 4:
le diagnostic d'infection à P.o. était porté sur frottis (0,1%) chez un patient des
Comores sans prophylaxie. La PCR était positive pour le genre Plasmodium
mais n'a pas permis de diagnostic d'espèce (P. knowlesi isolé seulement en
Asie non recherché).
Conclusion : Le diagnostic du paludisme d'importation est difficile du fait des
fréquentes formes pauciparasitaires. L'examen microscopique couplé au TDR
demeure la référence du fait de sa rapidité. Dans notre expérience, la PCR a
permis la confirmation ou révision du diagnostic d'espèce dans les accès
pauciparasitaires, a montré qu'elle demeurait positive chez des patients à priori
traités et a illustré l'importance des renseignements cliniques pour
l'interprétation.
104/25O
2 décembre 2010 - 15:00 - 343
Chimiorésistance du paludisme d'importation : audit clinique du circuit
d'information du CHU de Bordeaux vers le Centre National de Référence
du Paludisme Sud - mai 2010
M.M. Mechain2, M.T. Trouvay2, T.P. Pistone2, M.C.C. Receveur2,
V.F.F. Fuster-Dumas1, D.M. Malvy2
1
Laboratoire d'Hématologie 2Unité Santé-Voyages, Service de Médecine
Interne et des Maladies Tropicales, Hôpital Saint-André - CHU, Bordeaux,
France
En France, le Centre National de Référence du Paludisme Sud (CNRPalu)
réalise le génotypage (résistance aux molécules antipaludiques) et étudie la
chimiosensibilité in vitro des souches de Plasmodium falciparum (Pf). Le CHU
de Bordeaux participe à cette surveillance épidémiologique par l'envoi
systématique d'échantillons. Un manque apparent de rétrocession de
l'information par le CNRPalu a alerté l'unité Santé-Voyages du CHU en mai
2010. Le but de ce travail était d'identifier les défaillances dans le circuit
d'information des cas de paludisme importé, entre le CNRPalu et le CHU ainsi
qu'en interne, en vue de l'optimiser.
127
SESSIONS ORALES LIBRES
Free papers for oral sessions
(HAART) n'ont pas été décrits, en particulier dans les zones non endémiques
pour Hcc.
Un audit clinique ciblé interne a été réalisé en mai 2010. Le critère de
jugement principal retenu est le taux d'envoi par le CHU des échantillons ayant
une parasitémie positive pour le paludisme. Des actions de correction ont été
conduites après analyse des difficultés identifiées. Une réévaluation à distance
a été effectuée.
Hospitaliers Universitaires. Les rotavirus ont été détectés par méthode
immunoenzymatique puis génotypés par RT-PCR sur la base de leurs
protéines capsidiales VP4 et VP7. Les paramètres cliniques de 630 enfants
requérant une hospitalisation ont été ensuite comparés en fonction du
génotype déterminé.
Le manque de rétroinformation s'expliquait par la non réception par le
CNRPalu des souches plasmodiales ou par un envoi non optimal. Le taux
d'envoi était de 60% entre janvier et mai 2010. Le site de Bordeaux n'a pas été
inclus dans le dernier rapport d'activité du CNRPalu. Apparemment externe, le
problème s'est révélé être en grande partie interne à l'établissement. L'audit a
retrouvé une bonne adéquation des protocoles existant au référentiel issu du
CNRPAlu. Les écarts s'expliquent par des problèmes de faisabilité dans le
suivi des protocoles existants, et un défaut de communication à plusieurs
niveaux. Des causes professionnelles, organisationnelles et institutionnelles
ont été identifiées. Des protocoles adaptés à chaque service, avec système de
rétrocontrôle, ont été mis en place pour standardiser le recueil et l'envoi des
tubes avec une répartition plus adaptée de l'effort de chaque acteur ainsi
sensibilisé : centralisation des envois au niveau du laboratoire d'Hématologie.
L'optimisation du circuit est efficace avec un taux d'envoi de 100% au début du
troisième trimestre 2010.
Résultats : Les souches G1 (62,9%) et G9 (23,0%) étaient prédominantes et
stables, suivies des G2 (9,1%), G3 (4,1%) et G4 (2,5%), majoritairement
associées avec P[8] (91,2%). Au total, 63 souches atypiques et réassortants
potentiellement zoonotiques ont été détectés, notamment des souches G12 et
G8, certaines étant génétiquement proches de souches bovines. Aucune
différence dans la présentation clinique et la sévérité de la maladie diarrhéique
n'a été trouvée entre les différents génotypes de rotavirus.
Le CHU de Bordeaux a retrouvé son rôle sentinelle dans la surveillance
épidémiologique de chimiorésistance des souches plasmodiales à Pf,
indispensable pour évaluer et adapter les traitements préventifs et curatifs
contre le paludisme.
105/25O
2 décembre 2010 - 15:15 - 343
SESSIONS ORALES LIBRES
Free papers for oral sessions
Evaluation of the performance of five commercialized immunoenzymatic
assays for the detection of Taenia solium antibodies and for the
diagnosis of neurocysticercosis
J.F. Carod3, M. Rakotondrazaka3, M. Randrianarisona4, J. Razafimahefa1,
R.M. Ramahefarisoa3, L.M. Andriantseheno1, C.E. Ramarokoto2
1
Neurologie, CHU Befelatanana 2Epidémiologie 3Laboratoire de Parasitologie,
Institut Pasteur de Madagascar 4Hôpital Cenhosoa, Service de Radiologie Scanner, Antananarivo, Madagascar
This study aimed to evaluate five enzyme immunoassays for detecting human
antibodies against Taenia solium in human serum and for the diagnosis of
neurocysticercosis (NCC): DRG® Taenia solium, RIDASCREEN® Taenia
solium, NOVATECH NovaLisa™ Taenia solium, CYPRESS® Taenia solium,
IVD® Taenia solium A collection of reference serum samples (114 T. solium
Western-Blot positive including 14 cases of documented NCC, 99 T. solium
negative and 60 cases of various parasitic infections) that had been stored at –
20°C were used. All of the 114 positive samples were tested both by ELISA
and by an immunoblot method (enzyme-linked immunoelectrotransfer blot
assay [EITB]). When compared with EITB, the Ridascreen™ test had the best
concordance (80%-94% followed by the Cypress™ test (69-79%), the IVD™
research test (64%), the Novalisa test™ (41-59%) and the DRG Diagnostics™
test (36%). All tests had a sensitivity under 75%, and a specificity and NPV
above 85% (Table 2). The best sensitivity was obtained using Ridascreen™
test (71%). An optimal specificity (above 98%) was achieved by the IVD™
research test, the Novalisa test™ and the DRG Diagnostics™ test. Crossreactivity with non-NCC sera was observed for all tests with all of the sera from
cases of E. granulosus. Sera from cases of E. multilocularis infections gave
false positive reactions in most of the tests. Except these common crossreactions, very few other cross-reactions were encountered with DRG
Diagnostics™ test, the Novalisa test™. The current study offered a first
multiple T. solium Elisa assays comparisons but would need additional
improvements. Within the commercial assays evaluated here the most
appropriate ELISA test for screening may be the Ridascreen® assay.
114/29O
2 décembre 2010 - 14:00 - 353
Caractéristiques cliniques et moléculaires des infections à rotavirus chez
l'enfant aux urgences pédiatriques en France, 2006-2010
A. de Rougemont4-3, J. Kaplon4, S. Pillet14, O. Mory14, A. Gagneur1,
A. Minoui-Tran1, J.F. Meritet11, P. Lebon11, C. Mollat8, M. Coste-Burel8,
M. Lorrot10, E. Bingen10, V. Foulongne7, M. Rodière7, Y. Gillet2, B. Lina2,
C. Nguyen-Bourgain9, A. Garbarg-Chenon9, S. Alain6, J. Languepin6,
G. Agius12, D. Oriot12, F. Dubos5, M. Lazrek5, D. Hober5, R. Colimon13,
S. Aho3, F. Huet3, D. Gendrel11, P. Pothier4-3
1
CHU de Brest, Brest 2Hôpital Femme-Mère-Enfant, Hospices Civils de Lyon,
Bron 3CHU de Dijon 4CNR des virus entériques, Dijon 5CHU de Lille,
Lille 6CHU de Limoges, Limoges 7CHU de Montpellier, Montpellier 8CHU de
Nantes, Nantes 9Hôpital Armand-Trousseau, APHP 10Hôpital RobertDebré 11Hôpital Saint-Vincent-de-Paul, APHP, Paris 12CHU de Poitiers,
Poitiers 13CHU de Rennes, Rennes 14CHU de Saint-Etienne, Saint-Etienne,
France
Conclusion : La stabilité génotypique des rotavirus circulant actuellement en
France devrait permettre d'envisager une efficacité vaccinale à court et à
moyen terme. Néanmoins, les souches G12 et G8, susceptibles d'émerger
dans l'avenir, devraient être prises en compte dans le développement de futurs
vaccins, d'autant plus que tous les génotypes de rotavirus peuvent provoquer
des gastroentérites aiguës sévères chez l'enfant. La surveillance des infections
à rotavirus devrait être poursuivie afin de contrôler l'émergence de nouveaux
reassortants pouvant ne pas répondre aux vaccins actuels.
115/29O
2 décembre 2010 - 14:15 - 353
Analyse qualitative et quantitative de l'interaction entre des variants
successifs de norovirus GII.4 et les antigènes tissulaires de groupe
sanguin humains A, B, H et Lewis
A. de Rougemont5-3-6, N. Ruvoen-Clouet8-7, B. Simon1-2, M. Estienney5,
M. Elie-Caille1, S. Aho4, P. Pothier5-3-6, J. Le Pendu8, W. Boireau1-2, G. Belliot5
1
Institut FEMTO-ST 2Université de Franche-Comté, Besançon 3Laboratoire de
virologie 4Service d'hygiène hospitalière, CHU de Dijon 5CNR des virus
entériques 6Université de Bourgogne, Dijon 7Ecole National
Vétérinaire 8INSERM U892, Nantes, France
Introduction : Les norovirus (NoV) sont un des principales étiologies de
gastroentérites. Depuis deux décennies, le génogroupe II / génotype 4 (GII.4)
sont prédominants dans le monde et de nouveaux variants apparaissent
successivement dans la population par cycle de 2 ou 3 ans. Des travaux
récents ont démontré le rôle des antigènes tissulaires humains des groupes
sanguins (HBGA) dans l'attachement des NoV humains, antigènes (Ag)
présents à la surface des cellules intestinales chez 80% d'individus dits
sécréteurs.
L'objectif principal de l'étude a été de déterminer si les propriétés de liaison
aux HBGA étaient spécifiques à chaque variant GII.4 et d'évaluer le rôle de
certains acides aminés dans le profil d'interaction avec les HBGA.
Méthodes : Des particules de synthèse (VLP) de 6 variants de NoV GII.4
circulant entre 1987 et 2007 (Bristol, US95/96, Hunter, Yerseke, Den Haag et
Osaka) ont été obtenues par un système baculovirus. Des mutagénèses
dirigées ont été effectuées sur les acides aminés (aa) impliqués dans la liaison
récepteur-virus ainsi que sur la thréonine 395 (T395) caractéristique des
variants circulant après 2000. Les profils d'interaction récepteur-ligand des 6
variants et des mutants ont été déterminés à l'aide d'échantillons phénotypés
de salive (Ag A, B, H et Lewis) et des HBGA synthétiques par des techniques
ELISA. L'affinité des variants pour les Ag A, B et H a été mesurée par
résonance plasmonique de surface (SPR).
Résultats : La délétion ou remplacement d’un seul aa du site de fixation aux
HBGA supprime toute interaction VLP-récepteur. En revanche, la délétion de
T395 n’altére pas l'attache des VLP à l'Ag H mais diminue celle aux Ag A et B
et permet la fixation à l'Ag Lewis x présent chez les non sécréteurs. L’analyse
des profils d’attache montre que les 6 variants reconnaissent les Ag
synthétiques et les salives. En revanche, seuls les deux plus récents variants,
Den Haag et Osaka, sont capables de se lier aux Ag des non sécréteurs.
L’analyse quantitative des 6 variants par SPR montre que seuls ceux
postérieurs à 2002 (Hunter, Yerseke, Den Haag et Osaka) présentent une forte
affinité pour les Ag A et B, en particulier Den Haag, prédominant ces dernières
années.
Conclusion : La mutagénèse dirigée a montré que des aa spécifiques étaient
indispensables à la fixation des VLP. Les modulations des réponses obtenues
pour la mutation ∆T395 démontrent que les aa en dehors du site de liaison
peuvent modifier l’attachement des Nov. La fixation des variants Den Haag et
Osaka aux salives des non sécréteurs suggère que l'attachement serait dû aux
Ag Lewis. En outre, le profil d’interaction avec les Ag glycaniques, l’analyse
génétique et les expériences de mutagénèse suggèrent que l’interaction des
GII.4 avec les Ag des non sécréteurs pourrait être la conséquence de la dérive
génétique en partie due à la pression immunitaire car les analyses par SPR
prouvent que cette dérive génétique induit également une affinité accrue pour
les HBGA chez les variants postérieurs à 2002.
Introduction : Les rotavirus sont l'étiologie principale des gastroentérites
aiguës et sont responsables d'une forte morbidité chez l'enfant. Dans le cadre
de la vaccination, une surveillance prospective attentive est requise pour
contrôler et caractériser les infections à rotavirus et détecter l'émergence de
souches potentiellement à risque épidémique. La détermination des facteurs
de sévérité et la connaissance de l'épidémiologie moléculaire des infections à
rotavirus sont nécessaires pour assurer la pertinence et l'efficacité des
programmes d'immunisation.
Méthodes : De 2006 à 2010, des selles ont été collectées chez 2630 enfants
diarrhéiques admis aux services des urgences pédiatriques de 13 Centres
128
RICAI, 2010 – Paris, France
2 décembre 2010 - 14:30 - 353
Objet : Lorsqu'une femme contracte la rubéole au cours de sa grossesse, en
particulier au 1er trimestre, les conséquences peuvent être dramatiques pour le
fœtus. Depuis la commercialisation des premiers vaccins, l'épidémiologie
mondiale de la rubéole et du syndrome de rubéole congénitale malformative
(SRCM) a beaucoup évolué. Néanmoins, l'OMS estime que plus de 100 000
cas de SRCM surviennent encore chaque année à travers le monde. Des
enquêtes sérologiques réalisées dans différents pays en voie de
développement ont montré que la proportion de femmes restant réceptives à la
rubéole, c'est-à-dire séronégatives, variait de 10 à plus de 25% selon les pays.
Notre objectif est d'étudier la séroprévalence de la rubéole au Cameroun, pays
dont le programme de vaccination n'inclus pas la rubéole.
Méthodes : L'étude a été réalisée à l'hôpital de district de Kolofata, situé dans
l'extrême-nord du Cameroun. Les femmes enceintes inclues dans l'étude,
venaient à l'hôpital dans le cadre d'une consultation prénatale (n=256). Les
données suivantes ont été recueillies : gestité, parité, âge, âge des enfants
vivant au foyer, profession. Des enfants du village (âgés de 8 à 15 ans) ont
également été inclus (n=16). Les prélèvements sanguins, réalisés au bout du
doigt, ont été déposés sur des buvards. Après élution, les anticorps antirubéole ont été recherchés par technique ELISA et par western-blot.
Résultats : Parmi les 256 femmes enceintes inclues dans l'étude, 242 ont été
considérées comme séropositives (94,5%) pour le virus de la rubéole, et
seulement 14 patientes ont été retrouvées séronégatives avec les 2
techniques (5,5%).
Parmi les 16 enfants inclus, 15 d'entre eux ont été considérés comme
séropositifs (93,8%) et un seul comme séronégatif (6,2%).
Conclusion : Notre étude indiquerait qu'environ 5,5% des femmes en âge de
procréer à Kolofata seraient séronégatives, ce qui est inférieur aux données
rapportant qu'entre 10 et 24% des femmes en âge de procréer au Cameroun,
seraient réceptives à la rubéole.
Dans ces conditions épidémiologiques, l'apport éventuel de la vaccination de
masse de la population camerounaise est discutable.
117/29O
2 décembre 2010 - 14:45 - 353
Caractérisation d'une duplication du domaine V3 de la région NS5A du
virus de l'hépatite C de génotype 1b par l'analyse des quasi-espèces
chez huit patients
E. Bouthry1-2, F. Lunel-Fabiani1-2, C. Gaudy-Graffin5, A. Pivert1-2, C. Payan3,
H. Le Guillou-Guillemette1-2, et l'anrs Ac11 VNC Group4
1
Département des agents infectieux-UF de Virologie, CHU d'Angers 2HIFIH
UPRES EA 3859, Université d'Angers, Angers 3Département de Microbiologie,
EA3882, CHU Morvan, Brest 4ANRS, Paris 5INSERM ERI 19 et CHRU de
Tours, Université François Rabelais, Tours, France
Objet de l'étude : La protéine NS5A du Virus de l'Hépatite C est impliquée
dans la réplication et l'assemblage viral, ainsi que dans la résistance au
traitement par l'Interféron. Des études précédentes ont identifiées dans
plusieurs régions du génome des insertions ou délétions de 1 à 12 nucléotides.
Nous avons identifié une insertion de 31 acides aminés réalisant une
duplication du domaine V3 de NS5A chez des souches de VHC de génotype
1b. Nous avons étudié la diversité génétique de la quasi-espèce virale chez 8
patients infectés par une souche portant cette insertion et déterminé la position
de l'insertion.
Méthodes : Le domaine complet de NS5A a été amplifié par RT-PCR à partir
des 8 sérum, cloné avec le kit pGemt Easy (Promega), puis séquencé (Big
Dye® Terminator v3.1 Applied). Les 2 séquences V3 (R1 et R2) ont été
analysées sur BioEdit et comparées à une séquence consensus V3 (C)
construite à partir des souches européennes de la Database Los Alamos
Hepatitis C. L'entropie a été évaluée aux 31 positions des 3 régions V3.
Résultats obtenus : Nous avons séquencés 695 clones, 225 contenaient la
séquence complète de NS5a. Entre 24 et 33 clones complets par échantillon
ont été obtenus. A l'échelle intra individuelle, 6 à 17 variants ont été identifiés
par région, ils diffèrent entre eux de 3 acides aminés au maximum. Au niveau
interindividuel, les 3 régions présentent peu de positions avec une entropie
supérieure à 1: 4 pour la région R1, 2 pour la région R2 et 2 pour la région C.
La comparaison des 3 séquences consensus sur BioEdit montre que la
séquence C diffère de 7 acides aminés avec R1 et 2 avec R2.
Parmi 695 clones séquencés, 470 clones sont des fragments de NS5A ou des
séquences avec des codons stop. Nos résultats suggèrent une proportion
importante de virus défectifs au sein d'une quasi-espèce (environ 2/3).
Les régions V3 sont des régions relativement stables. Le domaine R1, proche
du domaine C, serait le domaine V3 «original», R1 constituerait l'insertion.
L'analyse d'autres patients nous permettra de confirmer cette hypothèse.
Conclusion : Cette duplication qui n'a jamais été décrite pour le VHC, pourrait
être due à un changement de matrice de la polymérase lors de la réplication,
mécanisme suggéré lors de la description des recombinant VHC inter
génotype.
RICAI, 2010 – Paris, France
118/29O
2 décembre 2010 - 15:00 - 353
Signatures moléculaires des glycoprotéines d'enveloppe du virus de
l'hépatite C de génotype 1 et résistance au traitement antiviral
R. Moenne-Loccoz2-5, A. Velay2-5, J. Murray1, F. Habersetzer4, P. Carolla2-5,
M. Doffoel4, T.F. Baumert2-5-4, J.P. Gut2-5-3, F. Stoll-Keller2-5-3, E. Schvoerer2-5-3
1
University of New South Wales, School of Mathematics and Statisitics and
National Center in HIV Epidemiology and Clinical Research, Sydney,
Australie 2Inserm U748, F-67000 Strasbourg 3Hôpitaux Universitaires de
Strasbourg, Laboratoire de Virologie 4Hôpitaux Universitaires de Strasbourg,
Pôle Hépato-digestif 5Université de Strasbourg, Strasbourg, France
Objet de l'étude : Le traitement de l'infection par le virus de l'hépatite C (VHC)
génotype 1 par interféron-a pégylé/ribavirine est en échec environ une fois sur
deux. Les facteurs influençant l'efficacité du traitement ne sont pas tous bien
connus. La variabilité des glycoprotéines virales d'enveloppe E1 et E2 pourrait
contribuer à l'échec thérapeutique par la sélection de souches au pouvoir
infectieux élevé et échappant à la réponse immunitaire. Notre objectif est
d'étudier leurs caractéristiques moléculaires prédictives de la réponse
virologique ultérieure.
Méthodes : Les sérums pré-thérapeutiques proviennent de 94 patients
infectés par un VHC génotype 1a/1b. La réponse virologique est évaluée aux
semaines 4, 12, et 6 mois après l'arrêt du traitement. Les séquences E1/E2,
les signatures moléculaires, les profils antigéniques et acides aminés
covariants sont analysés en fonction de la réponse au traitement par bioinformatique. L'analyse fonctionnelle de l'impact de la signature moléculaire la
plus fréquente chez les NR 1a (431A) est réalisée in vitro sur le modèle des
peudoparticules rétrovirales HCVpp-MLV (Murine Leukemia Virus).
Résultats obtenus : Les patients se distribuent en 49 répondeurs (R, 1a
n=21, 1b n=28) et 45 non répondeurs (NR, 1a n=24, 1b n=21). Des signatures
moléculaires plus fréquentes en cas d'échec thérapeutique ont été identifiées,
différentes pour les génotypes 1a et 1b : dans la région hypervariable 1
(HVR1) de E2, 391V (1b) et 395A (1a) ; dans HVR3 de E2, 431A (1a) ; et plus
en aval dans E2, 642V (1a). Les signatures ont un pouvoir antigénique
inférieur chez les NR.
La signature 431A observée pour les VHC de génotype 1a est associée à une
diminution du pouvoir neutralisant des HCVpp par un sérum hétérologue préthérapeutique de patient infecté.
Conclusions : Des signatures moléculaires différentes en fonction du soustype semblent distinguer les patients NR des R suggérant une influence des
glycoprotéines d'enveloppe du VHC sur le traitement. Elles sont concentrées
dans les régions hypervariables de E2 cruciales pour l'entrée du virus dans les
cellules et cibles de l'immunité humorale. Nos premiers résultats in vitro sont
en faveur du rôle de l'acide aminé 431A dans l'échappement du virus à
l'immunité humorale.
119/29O
2 décembre 2010 - 15:15 - 353
Identification of an inhibitor of Flavivirus protease with antiviral activity
V. Monteil2, D. Rolland2-1, F. Berrée3, I. Leparc-Goffart2, S. Plumet2,
M. Bessaud2, B. Carboni3, H. Tolou2
1
Laboratoire de Recherche et Développement, BioMérieux, Lyon 2Virologie,
IRBA-Antenne de Marseille-IMTSSA, Marseille 3Ingénierie Chimique et
Molécules pour le vivant, UMR 6226 Sciences Chimiques de Rennes, Rennes,
France
The objective of our study is to identify inhibitors of the Flavivirus protease.
Flavivirus, members of Flaviviridae family, are arboviruses. They are
responsible of fevers, haemorrhagic fevers, encephalitis and variable severity
poly-visceral attack in human. Their annual cumulated impact is between 50
and 100 million cases. No therapeutics exists.
During past works, we expressed, purified and characterized the serine
protease of 7 different Flaviviruses that are assumed to be representative of all
flavivirus genus members. We set up and optimized in vitro assays for those
proteases that enabled us to test inhibitory molecules. Proteasic activity was
measured using fluorogenic synthetic substrate on a spectrophotometer.
Cytotoxicity on Vero cells and effect on cell growing were tested. Effect on
virus proliferation was determined by qRT-PCR.
In vitro, we observed inhibitory activity of one compound (S1) on all assayed
proteases. A decrease of 70% to 80% of protease activity for enzyme:inhibitor
ratios of 1:100 and 1:80 respectively. This inhibitor mimics a consensus
peptidic sequence of flavivirus proteases substrate and is non-splittable. We
found that it is a competitive inhibitor for Saint-Louis Encephalitis virus
protease and surprisingly, a non-competitive inhibitor for other proteases
tested. The fixation site for non-competitive inhibition is being determined. This
compound is specific for the protease of the flaviviruses since it does not have
any effect on other serine protease as trypsine.
In vivo, S1 has antiviral activity: EC50 (concentration of inhibitor that reduces
quantity of virus of 50%) was 100µM. No effect was observed on a control
virus (Chikungunya, an Alphavirus). CC50 (concentration of inhibitor that
reduces cells viability of 50%) was 410µM. IC50 (concentration of inhibitor that
reduces cells growth of 50%) was estimated as 380µM. S1 is considered as
non cytotoxic.
Our results indicate that S1 is an inhibitor of several flavivirus proteases. This
inhibitor appears to have better CC50 and IC50 for flaviviruses than any other
published coumpound. Low EC50 shows that this inhibitor interferes strongly
with viral replication. To our knowledge, it's the first time that an inhibitor
targeting all members of a viral genus is developed.
129
SESSIONS ORALES LIBRES
Free papers for oral sessions
116/29O
Étude de la séroprévalence de la rubéole chez les femmes enceintes, à
Kolofata, Cameroun, en 2009
M. Guillet2, F. Taieb3, E.M. Einterz1, L. Grangeot-Keros2, C. Vauloup-Fellous2
1
Hôpital de District de Kolofata et District de Santé de Kolofata, Kolofata,
Cameroun 2Laboratoire de Microbiologie, Hôpital Antoine Béclère,
Clamart 3Département de Maladies Infectieuses et Tropicales, Hôpital Saint
Louis, Paris, France
125/31O
2 décembre 2010 - 16:00 - HAVANE
Étude de la diversité intra-individuelle du portage nasal de
Staphylococcus aureus de trois populations humaines
R. Ruimy2-3, C. Angebault2-3, A. El Miniai2, L. Armand-Lefevre2-3, F. Barbier2-3,
Y. Mesli2-1, A. Maiga2-4, R. Cocojaru2-5, A. Andremont2-3
1
Hôpital Damerdji Tidjani, Tlemcen, Algérie 2Service de Microbiologie, CNR de
la résistance aux antibiotiques (Laboratoire associé), Hôpital Bichat-Claude
Bernard (Assistance Publique-Hôpitaux de Paris) 3EA 3964, Université Denis
Diderot (Site Bichat), Paris, France 4Hôpital du Point G, Bamako, Mali 5Hôpital
des Urgences, Chisinau, Moldavie
Objet de l'étude : Le portage nasal de S. aureus est trouvé dans 20 à 30% de
la population mondiale et constitue un facteur de risque d'infection. La plupart
des études sur le portage en caractérisant une souche par sujet. L'objectif de
ce travail est d'étudier la diversité intra-individuelle des souches de portage
nasal dans trois populations.
Méthodes : Un tirage au sort de 24 sujets est réalisé parmi trois
populations de porteur admis aux urgences des hôpitaux suivants : Hôpital
Tidjani Damerdji, Tlemcen, Algérie, (n=85), Point G, Bamako, Mali, (n=88), et
Hôpital des Urgences, Chisinau, Moldavie (n=85). Les écouvillons de nez,
prélevés dans les 8 premières de leur admission, avaient été déchargés dans
500µL de BHI (10% glycérol) puis conservés à -80°C. Cent microlitres de
chaque bouillon ont été ensemencés sur milieu Chapman. Huit colonies
mannitol positives et identifiées comme S. aureus par PCR temps réel triplex
ont été typées par spa-typing. Un antibiogramme en diffusion sur gélose a été
réalisé pour chaque souche présentant spa-type différent chez un même sujet.
SESSIONS ORALES LIBRES
Free papers for oral sessions
Résultats : Parmi les 76 sujets, 11 (14.5%) portent deux ou trois souches
différéntes au sein de leur flore nasale (1 sujet porte 3 souches et 10 en
portent 2). d'une souche différente au sein de leur flore nasale. La prévalence
des sujets porteurs de plus d'une souche atteint 25% (n=6) en Algérie, 16,7%
(n=4) au Mali et 4,2% (n=1) en Moldavie. La différence observée entre les trois
populations n'est pas significative (test de Fisher exact, p=0,16). Neuf sujets
sur 11 portent des souches qui diffèrent en spa-type et sur un marquer de
résistance aux antibiotiques. Un sujet porte à la fois une souche méticilline
résistante et une souche méticilline sensible; un sujet porte deux souches
méticilline résistantes qui différent pour leur sensibilité à la gentamicine,
pour les 7 autres sujets, la résistance à la tétracycline est le principal marqueur
qui différencie les souches.
Conclusion : La diversité intra-individuelle du portage nasal de S. aureus
devrait être prise en compte dans les études sur le portage nasal. La présence
de souches différentes au sein de l'écosystème nasal peut se révèler un
terrain favorable aux échanges génétiques entre souches.
126/31O
2 décembre 2010 - 16:15 - HAVANE
Portage de Staphylococcus aureus dans une population de patients
hémodialysés et dialysés péritonéaux : intérêt de sites multiples de
prélèvement
E. Couvé-Deacon2, N. Hidri2, B. Champtiaux-Dechamp1, V. Allot3, O. Barraud2,
F. Garnier2, M. Essig3, M.C. Ploy2
1
ALURAD 2Bactériologie-Virologie-Hygiène 3Service de Néphrologie, CHU
Limoges, Limoges, France
Objectif : Sur 3 mois, nous avons évalué le taux du portage de
Staphylococcus aureus (SA) et déterminé la sensibilité aux antibiotiques et les
caractéristiques moléculaires des souches isolées, sur une population de
patients hémodialysés et dialysés péritonéaux au CHU de Limoges.
Matériels et méthodes : Des prélèvements sur écouvillon ont été effectués au
niveau nasal, oropharyngé et au niveau d'éventuelles effractions cutanées
(orifice de cathéter et lésions cutanées). Après mise en culture et
détermination de la sensibilité à la méticilline par un disque de moxalactam,
une recherche du gène de la leucotoxine de Panton-Valentine a été effectuée
sur les souches de SA isolées. Un typage épidémiologique (SCCmec et typage
par électrophrèse en champs pulsés (ECP)) a été réalisé sur les souches
méticillino-résistantes (SARM).
Résultats : 285 patients ont été prélevés, 188 hommes et 107 femmes. Le
portage global de SA était de 40% (114) et 8,4% (24) des patients étaient
porteurs de SARM. Chez les porteurs de cathéter (116 patients) le portage de
SA et de SARM étaient de 41% (et 11% respectivement. Chez les patients
portant une fistule (169), 40% étaient porteurs de SA et 5,5% de SARM. Un
portage nasal a été retrouvé chez 34% (98) des patients dont 8% (22) de
SARM, associé dans 55% des cas à un portage oropharyngé, dans 5% des
cas à un portage au niveau du cathéter et dans 2% des cas à un portage
cutané. Seuls 12% (37) des patients étaient porteurs de SA seulement au
niveau nasal (3,6% pour le SARM) et 3,6% (11) des patients seulement au
niveau oropharyngé. Parmi les 116 prélèvements de cathéter, du SA a été
isolé dans 6% (7) d'entre eux et 1 seule souche était du SARM. 34
prélèvements d'effractions cutanées ont été réalisés chez 25 patients parmi
lesquels 17% (6) ont permis d'isoler du SA et 8% (3) du SARM. Aucun des SA
isolés n'hébergeait le gène de la leucotoxine de Panton-Valentine. Les
souches de SARM étaient essentiellement de type SCCmec IV. L'analyse par
ECP est en cours d'étude.
Conclusion : Nous avons trouvé un taux élevé de portage de SA (40%). Cette
étude a montré le bénéfice de multiplier les sites de prélèvement pour une
meilleure détection du portage.
130
127/31O
2 décembre 2010 - 16:30 - HAVANE
Apport des nouveaux tests immunochromatographiques pour la
détection rapide de S. aureus et de la résistance à la méticilline : étude
prospective du test Clearview® Exact PBP2a et évaluation des tests
BinaxNow® Staphylococcus aureus et BinaxNow® PBP2a
C. Tellini3, A. Marrocco2, V. Blanc-Pattin3, A.M. Freydière2-1, J.P. Rasigade3-1,
O. Dauwalder2-1, M.E. Reverdy2-1, F. Vandenesch2-1, G. Lina2-1, S. Tigaud3,
F. Laurent3-1
1
Centre National de Référence des Staphylocoques - Inserm
U851 2Laboratoire de Bactériologie - Groupement Hospitalier Est 3Laboratoire
de Bactériologie - Groupement Hospitalier Nord, Lyon, France
Objectif : Evaluation de 3 tests immunochromatographiques :
- Clearview® Exact PBP2a (CPBP2a) (Alere) : détection de la PLP2a de
Staphylococcus spp sur isolement primaire, en 5 minutes.
- BinaxNOW® Staphylococcus aureus (BNSA) et BinaxNOW® PBP2a
(BNPBP2a) (Alere) : détection de S.aureus et de la PBP2a directement sur
flacons d'hémoculture en 30 minutes.
Méthodes :
Etude prospective du test CPBP2a : 333 souches consécutives de
staphylocoques ont été testées (à partir des isolements primaires à 24H). Les
résultats ont été comparés avec les techniques phénotypiques (Vitek® ou
Phoenix®) obtenues à 48H. En cas de discordance, la PCR mecA a été
réalisée.
Evaluation des tests BNSA et BNPBP2a : 17 souches représentatives des
clones de SARM circulant dans le monde ont été utilisées. Pour chaque
souche, des hémocultures artificielles BacT/ALERT® FA et SN (10 ml sang
humain frais, 100 UFC/flacon) ont été incubées sur BacT/ALERT et testées
après positivité.
Résultats :
Test CPBP2a
329 tests interprétables (4 tests invalides)
S. aureus
n=246, SASM=216, SARM=30, FP=0, FN=3
Se=90,0%, Sp=100%, VPP=100%, VPN=98,6%
Staphylocoques coagulase négative (SCN),
n=83, SCNSM=23, SCNRM=60, FP=0, FN=18
Se=70,0%, Sp=100%, VPP=100%, VPN=56,1%
Pour les souches SARM et SCNRM non détectées, le test réalisé sur un
réisolement de la souche s'est avéré positif pour les 3 SARM, et pour 14 des
18 SCNRM. 2 SCNRM n'ont été détectés qu'après induction (cefoxitine). 2
SCNRM n'ont pu être retestés.
Tests BNSA et BNPBP2a
BNSA : sur 34 flacons (17 paires aéro/ana), un seul faux négatif (flacon aéro.)
détecté
BNPBP2a : aucune discordance
Conclusion : Pour S.aureus, le test CPBP2a présente d'excellentes VPP et
VPN, permettant une prise en compte précoce de la méticillino-résistance avec
un délai raccourci de 24H. Pour les SCN, le test présente une VPP excellente
mais une VPN faible dont l'amélioration passe probablement par une
optimisation du protocole (densité de l'inoculum, temps de lecture, etc.).
Les tests BNSA et BNPBP2a réalisés montrent de bons résultats pour la
détection précoce des septicémies à SASM et SARM directement sur flacons
d'hémocultures. Une étude prospective est en cours dont les premiers
résultats sont prometteurs.
Ces tests devraient trouver rapidement leur place en routine dans les
laboratoires de bactériologie.
128/31O
2 décembre 2010 - 16:45 - HAVANE
Sérodiagnostic des pathologies associées à la leucocidine de PantonValentine et à la toxine du choc toxique staphylococcique
J.P. Rasigade2-1, S. Trouillet1, O. Dumitrescu2, A. Tristan2, O. Dauwalder2,
M. Bes2, C. Roure-Sobas1, J. Etienne2, F. Vandenesch2, S. Tigaud1, G. Lina2,
F. Laurent2-1
1
Laboratoire de Bactériologie - Groupement Hospitalier Nord, Hospices Civils
de Lyon 2Centre National de Référence des Staphylocoques - Inserm U851,
Université Lyon-Est, Lyon, France
Objectifs : La leucocidine de Panton-Valentine (PVL) et la toxine du choc
toxique staphylococcique (TSST-1) sont deux exotoxines sécrétées par
certaines souches de Staphylococcus aureus et responsables de tableaux
cliniques spécifiques. La PVL est associée à des infections suppuratives
sévères comme la pneumonie nécrosante, et la TSST-1 au choc toxique
menstruel (MTSS) chez les femmes jeunes ne possédant pas d'anticorps
neutralisants contre cette toxine. Nous avons cherché à définir si des
techniques sérologiques ciblant ces toxines présentaient des performances
suffisantes pour constituer un outil diagnostique indirect de ces pathologies.
Méthodes : Nous avons mesuré par technique ELISA les taux d'anticorps antiPVL et anti-TSST-1 : (i) dans la population générale (patients adultes donneurs
de sang, n=200) ; (ii) chez des patients présentant une infection à S. aureus
PVL+ (n=24) ; et (iii) chez des patientes présentant un MTSS (n=6). Les taux
RICAI, 2010 – Paris, France
Résultats : Sérologie PVL. Les taux moyens d'anticorps anti-PVL chez les
témoins et les patients infectés à S. aureus PVL+ étaient respectivement de
1534 UA et 40873 UA. La courbe ROC et l'indice de Youden ont permis de
définir un seuil décisionnel (>4900 UA) permettant le diagnostic rétrospectif
d'infection à S. aureus PVL+ avec une sensibilité et une spécificité supérieures
à 90%. Sérologie TSST-1. Le taux moyen d'anticorps anti-TSST-1 chez les
témoins était de 1282 UA. Un taux de 0 UA était retrouvé chez 100,0% des
patientes ayant présenté un MTSS, contre seulement 5,0% des témoins (n=10
sur 200), et 9,4% des femmes de 18 à 40 ans (n=5 sur 53). Face à une
clinique évocatrice, l'absence d'anticorps anti-TSST-1 est donc en faveur du
diagnostic de MTSS.
Conclusions : La recherche des anticorps anti-PVL et anti-TSST-1 peut
contribuer au diagnostic indirect d'infection à S. aureus PVL+ ou de MTSS
lorsqu'un diagnostic direct est impossible, ainsi qu'à l'estimation du risque de
récidive de MTSS en cas de persistance d'un bas taux d'anticorps. Ces
techniques devraient être intégrées au panel des outils diagnostiques à
envisager en cas de suspicion clinique.
129/31O
2 décembre 2010 - 17:00 - HAVANE
Diagnostic des chocs toxiques : apport de l'examen des répertoires
«Vbeta» des lymphocytes T
O. Dauwalder5-6-4, C. Badiou4, T. Ferry2-6-4, D. Thomas4, Y. Gillet3, M. Bes6-4,
G. Monneret1, F. Vandenesch5-6-4, J. Etienne5-6-4, G. Lina5-6-4
1
Laboratoire d'immunologie, Hôpital Edouard Herriot - Hospices Civils de
Lyon 2Service d'infectiologie - Hôpital de la Croix Rousse 3Urgences
pédiatriques - Hôpital Femme Mère Enfant, Hospices Civils de Lyon 4INSERM
U851, IFR128, Lyon 5Centre de Biologie et de Pathologie Est - Laboratoire de
Bactériologie, Hospices Civils de Lyon 6Centre National de Référence des
Staphylocoques, Université de Lyon, Lyon-Bron, France
Objectifs : Démontrer l'intérêt de la mesure des répertoires Vbêta [Vβ] du
récepteur des lymphocytes T [TCR] pour le diagnostic des chocs toxiques
[CT].
Matériels et Méthodes : Entre 2008 et 2009, les Vβ du TCR ont été
déterminés chez 15 patients hospitalisés pour suspicion de CT. Au final, les
diagnostics de 4 CT staphylococciques menstruels [CTS-M], de 5 CTS non
menstruels [CTS-NM], de 3 CT streptococciques [CTSt] et de 3 chocs
septiques [CS] furent retenus. Les Vβ ont été mesurés 24h à 48h après leur
admission par cytométrie de flux à l'aide de la trousse Vbeta Mark IO Test®
[Beckman Coulter]. Une documentation bactériologique a été réalisée à l'aide
de prélèvements adaptés et l'habillage toxinique des souches de
Staphylococcus aureus [SA] et Streptococcus pyogenes [SP] isolées a été
déterminé par méthodes moléculaires [CNR des staphylocoques et des
streptocoques].
Résultats : L'analyse Vβ a mis en évidence un profil d'activation (ou
« signature ») évocateur de la toxine du CTS-1 [TSST-1] chez 7 patients : 4
CTS-M et 3 CTS-NM. Dans tous les cas, l'habillage toxinique du SA isolé
montrait la présence du gène codant la TSST-1 [tst]. Une signature évocatrice
de l'entérotoxine staphylococcique [SE] A a été détectée dans un cas de CTSNM dont le SA possédait le gène correspondant. De même, la signature de la
SEB a été mesurée chez un patient atteint de CTS-NM sans qu'aucune
souche n'ait été isolée. Les signatures des toxines streptococciques
pyrogéniques A et C ont été mesurées chez les 3 patients souffrant de CTSt
dont les souches isolées possédaient l'habillage toxinique correspondant.
Enfin, aucune expansion Vβ n'a été mise en évidence au cours des 3 CS dont
deux étaient dus à des SA toxinogènes et le dernier à un SP dénué de toxines.
Discussion et Conclusion : La mesure des Vβ apparaît comme un outil de
diagnostic performant des CT à SA et SP dont le diagnostic repose
essentiellement sur des critères cliniques parcellaires ou tardifs. Elle permet
d'affirmer une implication superantigénique, de suspecter la toxine impliquée et
d'administrer rapidement et à bon escient des thérapeutiques anti-toxiniques.
Des études complémentaires seront nécessaires pour confirmer ces résultats.
130/31O
2 décembre 2010 - 17:15 - HAVANE
High prevalence of the arginine catabolic mobile element in methicillinresistant strains of Staphylococcus epidermidis colonizing community
subjects
F. Barbier2-1-4, D. Lebeaux2-4, D. Hernandez5, A.S. Delannoy3, V. Caro3,
P. François5, J. Schrenzel5, E. Ruppé2-4, K. Gaillard2, M. Wolff1-4, S. Brisse3,
A. Adremont2-4, R. Ruimy2-4
1
Service de Réanimation Médicale 2Service Microbiologie, CNR de la
résistance aux antibiotiques (Laboratoire associé), Hôpital Bichat-Claude
Bernard (Assistance Publique-Hôpitaux de Paris) 3Genotyping of Pathogens
and Public Health, Institut Pasteur 4EA 3964, Université Denis Diderot (Site
Bichat), Paris, France 5Unité de Génomique, Hôpitaux Universitaires de
Genève, Genève, Suisse
Background: The Arginine Catabolic Mobile Element (ACME) associated with
Staphylococcal Cassette Chromosome mec (SCCmec) in the USA300 clone of
community-acquired methicillin-resistant (MR) Staphylococcus aureus
enhances its fitness and ability to colonize the host. Staphylococcus
epidermidis (SE) may act as a reservoir of ACME for S. aureus. We assessed
the diffusion of ACME in MRSE strains colonizing community subjects.
RICAI, 2010 – Paris, France
Methods: Seventy-eight MRSE strains isolated in outpatients from 5 countries
were characterized by Multi-Locus Sequence Typing (MLST) and SCCmec
typing, and screened for the arcA and opp3AB markers of ACME. ACME-arcA
and ACME-opp3AB were sequenced. ACME type I from MRSE and USA300
were compared by long-range PCR (LR-PCR).
Results: Fifty-three (67.9%) MRSE strains carried an ACME element,
including 19 (24.3%), 32 (41.0%) and 2 (2.6%) with ACME type I
(arcA+/opp3AB+), II (arcA+/opp3AB-) and III (arcA-/opp3AB+), respectively.
The prevalence of ACME did not differ between clonal complex 2 (42/60
strains) and other STs (11/18 strains, p = 0.7), with MLST data suggesting
frequent intra-species acquisition. ACME-arcA sequences were highly
conserved, whereas ACME-opp3AB displayed 11 distinct allotypes. ACME was
found in 14/29, 9/11 and 30/37 strains with type IV, type V and non-typeable
SCCmec, respectively (p = 0.01). ACME was more frequently associated with
ccrC than with ccrAB2 (82.4% versus 60.0%, p = 0.048). LR-PCR indicated
structural homologies of ACME I between MRSE and USA300.
Conclusion: ACME is widely disseminated in MRSE strains colonizing
outpatients and may contribute to their spread in a community environment
with low antibiotic exposure, as suggested for USA300.
2 décembre 2010 - 16:00 - 341
131/32O
Conséquences pharmacodynamiques (PK/PD) des CMI basses de la
daptomycine vis-à-vis de souches de staphylocoques isolées
d'infections ostéo-articulaires (IOA). Comparaison à la vancomycine et à
la teicoplanine
F. Jehl1, F. Schramm1, J. Gaudias2, S. Lefevre1, B. Jaulhac1, P. Riegel1
1
Laboratoire de Bactériologie 2Orthopédie-Centre de chirurgie orthopédique de
la main, Hôpitaux Universitaires de Strasbourg, Strasbourg, France
Un travail récent (Schramm et al, RICAI 2010, soumis) a montré que les CMI
de la Daptomycine (D) sur les staphylococques (S, [S. aureus = SA ; S.
coagulase neg. = SCN]) isolés d’infections ostéo-articulaires (IOA) sont
beaucoup plus basses que celles de la vancomycine (V) et de la
Teicoplanine (T).
Objectif : Evaluer les répercussions de cette activité sur les paramètres
PK/PD descriptifs de l’activité de ces 3 antibiotiques.
Méthodes : Les paramètres utiles sont : Aire sous la courbe de 24h / CMI
(ASC24h / CMI = ASIC) et concentrations tissulaires / CMI (QI tis). Les
objectifs à atteindre (pré-requis) pour ASC24h / CMI: V et T : 400 , D: 200 à
500 selon les études (Kosmidis et Levine, Exp Opin.2010) ; pour QI tis : le plus
élevé possible.
Résultats :
Antibiotiques et posologies
Daptomycine
Teicoplanine
Vancomycine
4 mg/kg
6mg/kg
8mg/kg
400 mg
800 mg
3x500mg
3x1g
Perfusion
continue
Css=35 mg/l
ASC
0-24h
500
750
1150
520
1200
340
670
840
Staphylocoques IOA (SA + SCN, meti R et S)
(CMI : Schramm et al, RICAI 2010)
(n = 55 souches)
CMI 50
ASC/CMI
CMI 90
ASC/CMI
(mg/l)
50
(mg/l)
90
3800
2600
0.13
0.19
5700
3950
0.13
0.19
8850
6000
0.13
0.19
1.5
350
8
65
800
1.5
8
150
2
170
3
115
2
335
3
220
420
2
3
240
Discussion
:
- Aux CMI 50, seules D et T (800mg) atteignent les pré-requis. D atteint 9 à16
x le pré-requis, T atteint 2 x le pré-requis.
- Aux CMI 90, seule D atteint le pré-requis (5 à 12x).En ne considérant que SA,
alors T atteint également 2 x le pré-requis pour la CMI 90 (1.5 mg/l).
- V n’atteint jamais le pré-requis, sauf à perfuser une forte dose.
- Ces résultats restent identiques après séparation des souches meti-S et
meti-R.
- Sur la base des pré-requis et des ASC respectives, la concentration critique
inférieure (c) pourrait être 2 mg/l pour D (8mg/kg) et T (800mg). Pour V, une c
= 2mg/l exigerait de perfuser une quantité élevée aboutissant à Css = 35mg/l.
- des concentrations osseuses libres de l’ordre de 5 mg/g tissue (Traunmuller
et al, JAC 2010) aboutissent à des QI tis de l’ordre de 25 pour D.
Conclusion : Les CMI très basses de la daptomycine comparativement à la
teicoplanine et surtout la vancomycine lui confèrent des propriétés PK/PD
caractérisées par une marge considérable pour le paramètre prédictif de
l’efficacité le plus pertinent (ASIC).
132/32O
2 décembre 2010 - 16:15 - 341
PK/PD de l'imipénème : importance du suivi thérapeutique des
concentrations résiduelles
J. Lemachatti1, O. Martinet2, F. Ganster2, B. Jaulhac1, F. Jehl1
1
Laboratoire de Bactériologie 2Réanimation médicale, Hôpitaux Universitaires
de Strasbourg, Strasbourg, France
L’objectif principal d’une antibiothérapie est l’éradication de la bactérie (EB)
responsable de l’infection.
Le paramètre prédictif de l’efficacité bactério-clinique des carbapénèmes est le
quotient inhibiteur : rapport entre la résiduelle sérique (Crès) et la CMI
131
SESSIONS ORALES LIBRES
Free papers for oral sessions
d'anticorps ont été exprimés en unités arbitraire (UA), 1000 UA représentant le
taux observé pour des immunoglobines humaines polyclonales (Tégéline®) à
12,5 g/l.
Objectif : Evaluer l’impact de l’ajustement posologique de l’IMP sur EB.
134/32O
Méthodes : Deux groupes successifs ont été constitués en réanimation
médicale :
1. Groupe témoin :
aucun ajustement de posologie proposé
2. Groupe suivi :
- dosage d’IMP : CLHP
- CMI de l’IMP : ε-test
- ajustement posologique : fonction des Crès et de la fonction rénale
Background: Following the 2005 European Conference on Infection in
Leukemia (ECIL) guidelines, aminoglycosides (AG) use in febrile neutropenia
should be limited to patients with severe sepsis, shock or in whom a resistant
gram negative infection is suspected. In these indications, it is even more
important to quickly reach the expected serum level target.
L’objectif de la PK/PD est fixé à : Crès = 8 x CMI.
Comparaison des 2 groupes : test de Fischer sur EB.
Résultats :
Methods: We performed a retrospective review of all 2009 peak AG levels in
acute leukemia patient.
Groupe témoin :
Following local guidelines, we use gentamicin (GEN) 5 mg/kg for patients with
a short neutropenia duration and amikacin (AMK) 20 mg/kg for patients with
over 2-week neutropenia or resistant gram negative bacilli colonization. AG
were administered as a once daily 30-mn infusion. Peak level was determined
30-mn after infusion end. Expected serum levels were AMK >40 mg/l, GEN >
15 mg/l.
10 patients avec une pneumopathie (7) ou un sepsis sévère (3).
Patients
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
Posologie / j
3x1g
3x1g
3x1g
3x1g
3 x 500 mg
3x1g
3x1g
4 x 500 mg
4 x 500 mg
3x1g
Bactérie
PA
PA
ECL
KP BLSE
EC
EC CHN
PA
KP
ECL
PA
EB
NON
NON
NON
NON
OUI
NON
NON
OUI
OUI
OUI
Results: We identified 31 patients receiving 51 AG courses, AMK (n=32) or
GEN (n=19).
Mean prescribed dosages were AMK (18.8+/-2.8) and GEN (4.8+/-0.8 mg/kg).
Mean serum levels were AMK (47+/-13) and GEN (14+/-7 mg/l). All patients
with AMK dosage >=20mg/kg had adequate serum levels while that was the
case for only 40% of patients with GEN dosage >= 5mg/kg.
Groupe suivi :
10 patients ont été suivis pour pneumopathie (6) ou sepsis sévère (4).
Patients
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
Posologie/j
Bactérie
3x1g
4x500mg
4x500 mg
3x1g
2x500mg
3x1g
4x500mg
4x500mg
4x500mg
4x500mg
KP BLSE
EC
PA
ECL CHN
KP BLSE
KP BLSE
KP
PA
ECL
EC
CMI µg/ml 8xCMI
0,19
0,19
0,75
0,35
0,15
0,21
0,21
0,64
0,25
0,47
1,52
1,52
6
2,8
1,2
1,68
1,68
5,12
2
3,76
Résiduelle
première
administration
mg/l
1,5
9,6
0,2
2,1
0,5
1,5
1,8
11,2
9,7
31
Adaptation
posologique
Résiduelle
adaptée
mg/l
EB
NON
NON
6x500mg/j
4x500mg/j
4x500mg/j
4x500mg/j
NON
NON
NON
NON
5,2
2
1,1
21
-
OUI
OUI
OUI
NON
OUI
OUI
OUI
OUI
OUI
OUI
SESSIONS ORALES LIBRES
Free papers for oral sessions
PA : pseudomonas aeruginosa EC : escherichia coli
ECL : enterobacter cloacae KP : klebsiella pneumoniae
Conclusion :
EB obtenue :
Groupe témoin : 4/10
Groupe suivi : 9/10
L’ajustement des Crès sériques aux pré-requis de la PK/PD semble améliorer
l’EB.
Mais en raison du faible effectif, le seuil de significativité n’est pas atteint (p =
0,057)
133/32O
2 décembre 2010 - 16:45 - 341
Aminoglycosides peak levels in acute leukemia patients
J. Mareville1, J. Gay1, E. Cliquennois1, C. Herbaux1, F. Pasquier1, D. Allorge1,
N. Blondiaux1, C. Berthon1, S. Alfandari1-2
1
CHRU, Lille 2CH, Tourcoing, France
2 décembre 2010 - 16:30 - 341
Monitorage des aminosides en réanimation
D. Commandeur1, A. Le Noel1, M.L. Buguet Brown1, I. Drouillard2
1
Fédération d'Ansthésie-Réanimation-Urgences 2Fédération des Laboratoires,
Hôpital d'Instruction des Armées Clermont-Tonnerre, Brest, France
Objectifs : Vérifier l'adéquation entre les posologies d'aminosides
recommandées et les objectifs de quotient inhibiteur (QI) à atteindre chez des
patients de réanimation.
Patients et méthode : Étude monocentrique observationnelle rétrospective de
87 patients de réanimation placés sous double antibiothérapie incluant
obligatoirement un aminoside (amikacine ou gentamicine), en traitement d'une
infection sévère. Les posologies utilisées étaient de 15 mg/kg pour l'amikacine
et de 5 mg/kg pour la gentamicine. Les concentrations maximales (Cmax)
d'aminosides et les concentrations minimales inhibitrices (CMI) des germes
impliqués ont été recueillies. Le rapport Cmax/CMI (ou QI) a été calculé. Un QI
est considéré comme efficace s'il est supérieur à 10. Les Cmax du premier pic
d'aminosides ont été comparées aux Cmax théoriques à atteindre. Des
facteurs de variabilité des concentrations plasmatiques au pic d'aminosides
(Cmax) ont été recherchés : index de gravité standardisé 2 (IGS2), âge, sexe,
poids, gravité du sepsis.
Résultats : Parmi les Cmax, 50,3% étaient efficaces, soit 59,6% pour
l'amikacine et 38,9% pour la gentamicine. Quarante-six pour cent des premiers
QI étaient efficients ; 12,6% des premières Cmax atteignaient les valeurs
théoriques. Une efficacité clinique était observée à 72 heures chez 67,8% des
patients. Les facteurs interagissant négativement avec l'efficacité biologique
des aminosides étaient les infections à cocci Gram positif et à anaérobies, et
les patients de chirurgie programmée.
Microbial documentation was obtained in 26 (51%) cases, including 23
bacteriemia. Main pathogens were E. coli (n=11), and P. aeruginosa (n=6).
We identified, in monovariate analysis, 3 factors significantly associated with a
low serum level: GEN use (p=.0032), height (p=.0148), body surface area
(p=.0268) but not body weight index (p=.29). In a logistic regression model,
GEN use was the only predictor of low serum AG levels (p=.0038).
Conclusion: This retrospective survey vindicates the 20 mg/kg AMK dosage.
GEN dosages should be increased to 6 or 7 mg/kg. Another option would be to
replace GEN by AMK However; we are reluctant to use a single drug per
antibiotic-class as we fear it might facilitate development of resistance.
135/32O
2 décembre 2010 - 17:00 - 341
Suivi thérapeutique pharmacologique du voriconazole, une stratégie
nécessaire pour plus de 75 % des patients traités
J. Coleou, C. Jansen, F. Lemaitre, C. Fernandez
Pharmacie, Hôpital Pitié-Salpêtrière, Paris, France
Cette étude a pour objectif d'évaluer le recours au suivi thérapeutique
pharmacologique (STP) chez les patients traités par voriconazole (VZ) et son
intérêt en pratique quotidienne.
Les patients traités par VZ et ayant bénéficié d'au moins 1 dosage de VZ au
cours du 1er semestre 2010 ont été inclus dans l'étude. Les modalités de
traitement, le bilan hépatique, les traitements associés et les résultats de
dosage ont été recueillis. Une adaptation de posologie était systématiquement
proposée si les concentrations plasmatiques étaient en dehors de la cible
thérapeutique.
Pour 72 patients traités par VZ, 39 patients ont bénéficié d'un STP (54%) et
109 dosages ont été analysés. Les concentrations plasmatiques
n'apparaissent pas corrélées aux doses journalières reçues par les patients.
Les doses journalières de VZ avant STP étaient conformes aux
recommandations pour les 39 patients. Au 1er dosage, l'objectif thérapeutique
a été atteint pour 9 patients (23%), 18 étaient en sous-dosage (46%) et 12 en
surdosage (31%). Les patients en sous-dosage étaient traités per os dans 95%
des cas (17/18). Neuf de ces patients présentaient des troubles digestifs
(50%), le VZ était administré par sonde de jéjunostomie dans 2 cas (11%), 2
patients n'étaient pas observants (11%) et 1 bénéficiait d'une oxygénation
extracorporelle (6%). Les patients en surdosage présentaient dans 84% des
cas une cytolyse hépatique et/ou une cholestase (10/12). Une toxicité du VZ a
été observée chez 6 patients sur 12 (50%), nécessitant l'arrêt du VZ pour 4
patients. Parmi les 30 patients pour lesquels le VZ était en dehors de la cible
thérapeutique au 1er dosage, le STP a été interrompu pour 12 patients (arrêt
de traitement, sortie, décès). Pour les 18 autres patients, 12 ont bénéficié
d'une adaptation de posologie (67%) et l'objectif thérapeutique a été atteint
dans 10 cas (56%) après une médiane de 3 dosages [2-4].
Le STP du VZ est essentiel chez les patients traités par cet antifongique. Il
permet d'optimiser la posologie et d'atteindre une cible thérapeutique efficace
et non toxique pour plus de la moitié des patients pour lesquels le VZ n'est pas
équilibré d'emblée. Cette surveillance s'impose dans certaines situations
cliniques (insuffisance hépatique, troubles digestifs…).
Conclusion : Parmi les QI de notre étude, 49,7% étaient inefficaces et 32,2%
des patients étaient en échec thérapeutique, malgré l'utilisation des posologies
d'aminosides recommandées, posant la question de la révision des modalités
d'administration des aminosides et surtout des doses recommandées.
Mots clés : Aminosides ; Toxicité ; Suivi thérapeutique ; Réanimation
132
RICAI, 2010 – Paris, France
2 décembre 2010 - 17:15 - 341
Objectif : Evaluer les pratiques concernant le ST du VRZ.
Méthodes : Etude rétrospective incluant les patients (pts) traités par VRZ et
ayant bénéficié d'au moins un dosage (D) sérique au cours des 6 mois de
l'étude. La concentration résiduelle [R] est considérée comme efficace si elle
est > 1 mg/l et toxique si elle est > 5,5 mg/l. Certaines données sont
comparées à une étude similaire réalisée en 2006.
Résultats : Sur 67 pts traités sous VRZ, 40 pts font l'objet d'au moins un D soit
60 %. En 2006, seuls 27 % des pts bénéficiaient d'un ST. Au total 109 D de
VRZ sont analysés soit 2,7 dosages/pt : 82 % des D en R, 5,5 % au pic, 3,3 %
pour suivi de décroissance suite à un surdosage et 9,2 % de D ininterprétables
(heure de prise et de prélèvement inconnues).
La posologie médiane est de 8 mg/kg/j (5,2-10,1) en IV et de 7,4 mg/kg/j (3,313,3) per os. La médiane des [R] en IV est de 1,94 [0-5,08] (n=23/89) et de
0,74 [0-8,96] (n=62/89) per os.
Les résultats des D en R (n=89) se situent en zone thérapeutique dans 48 %
des cas, en zone infra-thérapeutique dans 52 % des cas et en zone toxique
dans 3 %.
Seuls 31 pts ont pu faire l'objet d'une évaluation de leur adaptation
posologique en fonction des résultats de leur 1er D. Pour ces pts, le délai
médian entre l'initiation du VRZ et le 1er D est de 6 jours [3-27]. La [R] est >
1mg/l dans 65 % (20/31) des cas. Dans 64 % (7/11) des sous dosages une
adaptation posologique a lieu (vs 37 % étude 2006) et un prélèvement de
contrôle est réalisé dans 82 % (9/11) des cas.
Conclusion : Nous observons une augmentation du nombre de pts faisant
l'objet d'un ST de VRZ et d'une adaptation posologique suite à une meilleure
articulation entre les services cliniques et la pharmacie (suivi nominatif des
prescriptions et des dosages). Cependant 52 % des [R] sont < 1mg/l. Un
meilleur suivi de l'observance et de l'assurance des conditions de prise à jeun
pourrait permettre de limiter les sous dosages.
137/33O
2 décembre 2010 - 16:00 - 342A
In vitro assessment of the pathogenicity of Escherichia coli clinical
isolates from prosthetic joint infections
L. Crémet1-2, N. Caroff2, C. Jacqueline2, S. Dauvergne2, A. Reynaud1-2,
P. Bémer1, D. Lepelletier1-2, S. Corvec1-2
1
Service de Bactériologie-Hygiène, CHU de Nantes 2EA3826 Thérapeutiques
cliniques et expérimentales des infections, UFR de Médecine, Université de
Nantes, Nantes, France
Background: Most Prosthetic Joint Infections (PJI) are caused by
Staphylococci, due to their capability to grow as biofilm, to adhere to and
invade bone cells. Little information is available regarding the pathogenicity of
E. coli in such infections. In order to identify phenotypic and genomic features
related to E. coli PJI, 12 strains isolated from PJI were compared to 12 strains
of fecal origin.
Methods: Phylogenetic analysis and detection of 17 putative virulence genes
(aero, hly, hra, tsh, traT, sat, cnf-1, vat, ibeA, usp, cdt, ompT), including
adhesin genes (fimH, papC, papGII, papGIII, sfa/foc), and pgaA involved in
biofilm production, were performed by PCR. Ability to form biofilm was studied
by the crystal violet (CV) method and the BioFilm Ring Test®.
Results: Most of the PJI isolates (7/12) belonged to the phylogenetic group
B2, compared with 3/12 for the fecal strains. None of the virulence factors
(VFs) was shared by all the PJI strains. Most of the VFs were variously
confined to the virulence associated group B2. All PJI strains were positive for
the pga locus, whereas 5/12 fecal strains (4 group D and 1 group A) were
negative. None of the PJI isolates was found to produce biofilm, based on the
CV method. By using the BioFilm Ring Test®, 3 PJI strains vs 2 fecal strains (2
group A and 1 group B2) formed biofilm after 7 and/or 24 h of incubation.
clone, est porteuse d'un plasmide pS88 de 134 kb dont la virulence a été
démontrée dans un modèle expérimental. Cependant, les facteurs impliqués
dans la virulence liée au plasmide ne sont pas tous identifiés.
Le séquençage du plasmide pS88 nous a permis d'aborder son rôle dans la
virulence de la souche S88 par une approche transcriptomique. Nous avons
dans un premier temps mis au point l'analyse transcriptomique de pS88 par
amplification reverse de 89 ORFs. Nous avons ensuite réalisé le transcriptome
de pS88 dans différentes conditions d'intérêt : la croissance en présence d'un
chélateur du fer et la croissance ex vivo dans le sérum et l'urine humains en
comparaison à une condition de référence (croissance en milieu LB). Le
rapport de l'expression des transcrits entre les deux conditions a été normalisé
à l'aide de 3 gènes de ménage chromosomiques de la souche S88.
Parmi les 89 ORFs étudiés, 87 transcrits ont été détectés par notre approche.
Tous les ORFs ou loci connus pour être induits par la carence martiale ont été
retrouvés surexprimés par notre méthode démontrant l'efficience de la
technique mise au point. Quinze ORFs de fonction inconnue sont induits à la
fois dans le sérum et l'urine. Parmi ces ORFs, l'ORF 123 et le gène shiF
étaient les plus fortement induits (augmentation d'un facteur 100, supérieur
aux systèmes de capture du fer) et apparaissent régulés par le fer. L'étude
épidémiologique de la distribution de 8 des ORFs les plus surexprimés montre
qu'ils sont présents dans 50 à 80% des souches de E. coli responsables de
bactériémie, étape précédant la méningite.
L'approche transcriptomique globale d'un plasmide, réalisée à notre
connaissance pour la première fois, nous a permis d'identifier 15 ORFs codant
des protéines de fonction inconnue à ce jour et potentiellement impliquées
dans la virulence de E. coli responsable d'infections extra-intestinales.
139/33O
2 décembre 2010 - 16:30 - 342A
Activation of the NLRC4 inflammasome renders Listeria monocytogenes
less immunogenic and leads to less protective immunity
S. Pereyre2-4, J.D. Sauer2, K. Archer2, P. Lauer1, D.A. Portnoy2-3
1
Aduro Bio Tech 2Department of Molecular and Cell Biology 3School of Public
Health, University of California Berkeley, Berkeley, États-Unis 4Laboratoire de
Bactériologie EA 3671, Université de Bordeaux, Bordeaux, France
One recently appreciated arm of the innate immune system involves the
detection of pathogens by inflammasome complexes which lead to host cell
death and secretion of proinflammatory cytokines, IL1b and IL-18, through
caspase 1 activation. Listeria monocytogenes is a facultative intracellular
pathogen and maintenance of its intracellular replication niche is of central
importance.We set out to determine the consequence of inflammasome
activation on the development of adaptive and protective immunity upon
L. monocytogenes infection.
We engineered a DactA/DinlB L. monocytogenes strain that expresses
ovalbumine and the vaccinia epitope B8R (ActA strain) and an isogenic strain
expressing Legionella pneumophila flagellin, a potent activator of the NLRC4
inflammasome (ActA-Lp strain). The ActA-Lp strain but not the ActA strain
robustly activates host cell death and IL1b secretion in vitro.B57Bl/6J mice
were immunized with 0.1 LD50 of ActA or ActA-Lp and specific CD4+ and CD8+
T cell responses were analysed 7 and 35 days post-injection by ex vivo peptide
stimulation or by specific tetramer staining. For protective immunity analysis,
mice were challenged 30 or 90 days post-immunization with a lethal dose of
wild type L. monocytogenes. Spleens and livers were analysed for CFU 72h
post challenge.
Immunization of mice with ActA-Lp resulted in significant decrease in specific
IFNg producing CD8+ and CD4+ T cells 7 days post immunization. This defect
was rescued in caspase-1 deficient mice indicating that the T cell defect was
due to inflammasome activation. Thirty five days post immunization, there was
a still a significant decrease of IFNg CD8+ T cell in ActA-Lp infected mice
compared to ActA infected ones.The inflammasome activation during
immunization at various immunizing dose resulted in decreased protection to
subsequent L. monocytogenes challenge 30 to 90 days post immunization.
With a low immunizing dose of 0.00001 LD50, we retained 5 log of protection in
ActA immunized mice while mice immunized with the ActA-Lp strain were
completely unprotected from challenge.
In conclusion, a robust activation of the inflammasome results in decreased
antigen specific CD8+ and CD4+ T cell responses to L. monocytogenes
infection, ultimately resulting in a decrease protective immunity.
Conclusion: In the present study, neither VFs studied, nor in vitro biofilm
formation, was clearly associated with E. coli PJIs. Further studies involving
larger numbers of clinical isolates are needed to understand if some VFs or
biofilm production could be associated to an increased severity of the infection
or a treatment failure.
138/33O
2 décembre 2010 - 16:15 - 342A
Analyse fonctionnelle par approche transcriptomique du plasmide pS88
impliqué dans la pathogénicité du clone hautement virulent de
Escherichia coli O45:K1:H7
C. Lemaître1-2, P. Bidet1-2, E. Bingen1-2, S. Bonacorsi1-2
1
Service de Microbiologie, Hôpital Robert Debré 2EA 3105, Université Denis
Diderot, Paris, France
Les méningites néonatales à Escherichia coli sont responsables d'une
mortalité et d'une morbidité importantes. Le clone O45:K1:H7 est responsable
d'un tiers de ces méningites en France. La souche S88, représentative de ce
RICAI, 2010 – Paris, France
133
SESSIONS ORALES LIBRES
Free papers for oral sessions
136/32O
Voriconazole (VRZ) et suivi thérapeutique (ST) : enquête des pratiques à
l'Hôpital Saint-Louis
M. Tournoud2, H. Boucher1, E. Salomon1, M. Lafaurie3, H. Sauvageon-Martre1,
S. Touratier2
1
Laboratoire de Pharmacologie 2Pharmacie 3Référent anti-infectieux, Hôpital
Saint-Louis, Paris, France
140/33O
2 décembre 2010 - 16:45 - 342A
The surface protein HvgA mediates group B Streptococcus
hypervirulence and meningeal tropism in neonates
A. Tazi5-4-2, O. Disson6-3, S. Bellais5-4, A. Bouaboud5-4, N. Dmytruk2, S. Dramsi7,
M.Y. Mistou7, H. Khun8, C. Mechler1, I. Tardieux5-4, P. Trieu-Cuot7,
M. Lecuit6-3-9, C. Poyart5-4-2-7
1
Service d'Anatomie Pathologique, Hôpital Louis Mourier, Colombes 2Service
de Bacteìriologie, Centre National de Reìfeìrence des Streptocoques, Hôpital
Cochin, Assistance Publique-Hôpitaux de Paris 3INSERM Avenir
U604 4INSERM, U567 5Institut Cochin, Université Paris Descartes, CNRS
(UMR 8104) 6Institut Pasteur, Groupe Micro-organismes et BarrieÌres de
l'Hôte 7Institut Pasteur, Unité de Biologie des Bactéries Pathogènes à Gram
Positif, URA CNRS 2172 8Unité d'Histotechnologie et Pathologie, Institut
Pasteur 9Université Paris Descartes, Assistance Publique-Hôpitaux de Paris,
Service des Maladies Infectieuses et Tropicales, Hôpital Necker-Enfants
Malades, Paris, France
Subject: Streptococcus agalactiae (group B streptococcus, GBS) is a normal
constituent of the intestinal microflora and the major cause of human neonatal
meningitis.
A single clone, GBS ST-17, is strongly associated with a deadly form of the
infection called Late-Onset Disease (LOD), which is characterized by
meningitis in infants after the first week of life. The pathophysiology of LOD
remains poorly understood but our epidemiological and histopathological
results point to an oral route of infection. Here, we identify a novel ST-17specific surface-anchored protein that we call HvgA, and demonstrate that its
expression is required for GBS hypervirulence.
SESSIONS ORALES LIBRES
Free papers for oral sessions
Methods: GBS BM110, (ST-17 strain), GBS NEM316, (ST-23 strain), and
Lactococcus lactis were used for this study. GBS mutants in hvgA (BM110)
and bibA (corresponding hvgA gene in NEM316) were constructed by in-frame
deletion. HvgA and BibA expression in vitro and in vivo was analysed by qRTPCR, immunoblot and immunofluorescence staining. Adherence assays were
performed with human epithelial and endothelial cell lines and primary bloodbrain barrier (BBB) cells and analysed by CFU counts and
immunofluorescence staining. Adult Swiss female mice were used for
colonization assays, pre-weaning BALB/c female mice were used to study the
mortality induced by the WT ST-17 and the translocation of the bacteria across
the gut and brain barriers.
Results: HvgA is an ST-17-specific surface-anchored protein over-expressed
in vivo. GBS strains that express HvgA adhered more efficiently to intestinal
epithelial cells, choroid plexus epithelial cells and microvascular endothelial
cells that constitute the BBB, than did strains that do not express HvgA.
Heterologous expression of HvgA in the non-adhesive bacterium L. lactis
conferred the ability to adhere to intestinal barrier and BBB constituting cells.
At last, in orally inoculated mice, HvgA was required for intestinal colonization,
and translocation across the intestinal barrier and the BBB, leading to
meningitis.
Conclusion: HvgA is a critical virulence trait of GBS in the neonatal context
and stands as a promising target for the development of novel diagnostic and
antibacterial strategies.
141/33O
2 décembre 2010 - 17:00 - 342A
Staphylococcus aureus bypasses type II FAS inhibitors by directly
incorporating exogenous fatty acids
S. Brinster2-5, G. Lamberet1, C. Poyart2-5-3-4, A. Gruss1, P. Trieu-Cuot3
1
INRA, Jouy-en-Josas 2INSERM U1016, Cochin Institute 3Pasteur
Institute 4National Reference Center for Streptococci, University Hospital
Cochin-APHP 5University Paris Descartes, Paris, France
Objectives: Gram positive cocci are leading human pathogens responsible for
a large variety of infections. The emergence of multidrug-resistant strains, such
as methicillin and vancomycin resistant Staphylococcus aureus strains,
emphasizes the need for alternative therapy to treat these infections. The type
II fatty acid synthesis (FASII) pathway, which is required to produce fatty acids
that constitute bacterial membranes, has stimulated great interest as a
candidate target for antimicrobial development. In S. aureus, the last step in
fatty acid synthesis is performed by the enoyl-acyl carrier protein reductase
FabI which is responsible for reduction of the double bond in the enoyl-ACP
derivative. The specificity of interactions between FabI and drugs such as
triclosan, which led to bacterial growth inhibition in in vitro tests, led to the
conclusion that FabI is essential in S. aureus. The aim of this study was to
demonstrate that the use of FASII inhibitors is largely compromised by the fact
that S. aureus scavenges exogenous fatty acids to constitute its membrane.
Methods: S. aureus strain RN4220 was used in this study. A fabI mutant was
constructed by in frame deletion. Total fatty acid composition was analysed by
gas chromatography. Infectivity of S. aureus strains was examined in a mouse
model infection by intravenous or intraperitoneal route.
Results: Our results show that S. aureus incorporates and elongates
exogenous fatty acids such as unsaturated C18 while continuing endogenous
fatty acid synthesis. The growth inhibition of S. aureus in the presence of
efficient FASII-targeted drugs was overcome in vitro by growing bacteria in
human serum, a highly effective fatty acid source. The growth defect of the fabI
mutant in standard medium was fully restored when fatty acids were present in
the medium or in animal models.
Conclusion: These results, combined witha previous report [Brinster et al.
2009], indicate that antibacterial activity of FASII inhibitors would be ineffective
134
in treating septicemic infections caused by Gram-positive pathogens that use
the host as a fatty acid reservoir for survival and persistence. Our work
highlights the need for pertinent animal models that closely mimic infection and
treatment for drug testing.
142/33O
2 décembre 2010 - 17:15 - 342A
Effet des peptides antimicrobiens sur la cytotoxicité de la leucocidine de
Panton Valentine de Staphylococcus aureus
E. Martin1, A. Serier2, C. Badiou2, F. Vandenesch1-2, J. Etienne1-2, G. Lina1-2,
O. Dumitrescu1-2
1
Centre National de Référence des Staphylocoques, Centre de Biologie et
Pathologie Est, Hospices Civils de Lyon 2Inserm U851, Equipe Pathogénie des
Staphylocoques, Université de Lyon, Lyon, France
Contexte : Staphylococcus aureus produit une large variété de facteurs de
virulence, parmi lesquels la leucocidine de Panton Valentine (PVL) qui est
capable de tuer les polynucléaires neutrophiles humains (PNN). La PVL est à
l'origine d'une infection grave, la pneumonie nécrosante, grevée d'une
mortalité précoce très élevée. Les peptides antimicrobiens produits par
différents épithélia ou par les cellules immunitaires font partie de la première
ligne de défense de l'organisme. Différents travaux montrent que des peptides
antimicrobiens exercent une activité anti-toxinique vis-à-vis des toxines de
Bacillus anthracis et de Clostridium difficile.
Objet de l'étude : Notre objectif a été d'étudier l'impact de peptides de la
famille des alpha-défensines (Human neutrophil peptide HNP), des bêtadéfensines (hBD-3) et de la famille des cathélicidines (LL37) sur l'effet
cytotoxique de la PVL.
Méthode : A partir de polynucléaires neutrophiles (PNN) de 4 donneurs sains
isolés sur un gradient Histopaque, nous avons étudié la formation de pores
membranaires par la PVL recombinante utilisée à 0,25 µg/ml en mesurant
l'entrée d'iodure de propidium (IP) dans les polynucléaires par cytométrie en
flux. Nous avons ainsi comparé l'entrée d'IP dans les polynucléaires
préalablement incubés en l'absence et en présence des différentes
concentrations de peptides antimicrobiens (1, 5 et 10 µg/ml).
Résultats : L'incubation des PNN avec des faibles concentrations (1 µg/ml) de
HNP 1-3, a conduit à une diminution de 25% en moyenne de la formation de
pores induite par la PVL, le maximum d'inhibition observé étant de 40%. Par
contre, à plus forte concentration (5 et 10 µg/ml), les HNP ont induit une
augmentation de l'incorporation d'IP par la PVL comme cela a été observé
avec les peptides hBD-3 et LL37, aux trois concentrations testées.
Conclusion : Les alpha-défensines HNP 1-3 possèdent une activité antitoxinique protectrice des PNN vis-à-vis de la PVL chez l'homme et pourraient
constituer un nouvel outil thérapeutique.
147/35O
2 décembre 2010 - 16:00 - 343
Dépistage combiné de Chlamydia trachomatis et Neisseria gonorrhoeae
chez des jeunes femmes asymptomatiques dans un CDAG parisien
P. Sednaoui2, F. Castano1, A. Petrakos2, C. Walfard1, M. Minani1, I. Faure1,
J.M. Bohbot3, N. Nassar2, L. Monfort2
1
CDAG 2Laboratoire 3Policlinique, Institut Alfred Fournier, Paris, France
Introduction : Depuis décembre 2008, la CDAG de l'Institut Alfred Fournier
propose aux femmes asymptomatiques de moins de 25 ans un dépistage
combiné de C. trachomatis (CT) et de N. gonorrhoeae (NG) par amplification
génique sur auto-prélèvement vaginal.
Objectif : Dépister et traiter précocement les infections à CT et/ou NG chez
ces jeunes femmes asymptomatiques afin de prévenir les complications.
Proposer un dépistage et traitement au(x) partenaire(s). Mieux connaître la
prévalence de ces IST dans cette population parisienne. Tenter de réduire la
transmission de ces deux IST.
Matériel et méthodes : 3274 patientes ont bénéficié d'un dépistage combiné
CT/NG par amplification génique entre décembre 2008 et avril 2010 avec le
test Aptima Combo2 de GenProbe. Les données cliniques et
comportementales ont été colligées dans le logiciel médical Clinidoc.
Résultats : 343 patientes ont eu un dépistage positif à CT (10,4%) et 41
patientes un dépistage positif à NG (1.25%). Parmi ces patientes, 19
présentaient un dépistage positif à CT et NG (0.58%). Une recherche par
culture de NG a pu être effectuée au niveau du col lors de la consultation de
rendu des résultats par un prélèvement dirigé chez 49% des patientes ayant
eu un dépistage positif à NG. 27% de ces cultures se sont positivées. Un
traitement a été systématiquement instauré en cas de dépistage positif,
quelque soit le résultat de la culture de NG. Les facteurs favorisants l'infection
à NG sont les rapports non protégés, un nombre élevé de dépistages VIH dans
les 12 derniers mois, l'âge précoce du premier rapport, le nombre élevé de
partenaires dans la vie, un partenaire occasionnel lors d'un rapport non
protégé, l'origine ethnique de la patiente et du partenaire, la prise de drogue
lors du dernier rapport non protégé.
Conclusion : Cette étude confirme l'utilité du dépistage combiné CT/NG par
auto-prélèvement vaginal à la CDAG chez des jeunes femmes
asymptomatiques de moins de 25 ans. Ces nouvelles méthodes diagnostiques
non invasives sont très sensibles et très spécifiques et sont très bien
acceptées par les patientes. L'enjeu est d'importance compte tenu de
l'épidémiologie actuelle de ces IST et l'évolution de la résistance de NG aux
antibiotiques.
RICAI, 2010 – Paris, France
2 décembre 2010 - 16:15 - 343
Objet de l'étude : Évaluer l'intérêt de la recherche systématique de Neisseria
gonorrhoeae (NG) par amplification génique (PCR) sur tous les échantillons
uro-génitaux adressés pour la recherche d'une infection sexuellement
transmissible (IST) notamment Chlamydia trachomatis (CT).
Méthode : Sur la période du 1er Janvier au 31 Août 2010, l'ensemble des
échantillons de la sphère uro-génitale ayant une prescription de recherche
d'IST a bénéficié d'une PCR combinée C. trachomatis et N. gonorrhoeae par le
coffret Abbott RealTime CT/NG. Il s'agit de patients communautaires de la
région strasbourgeoise hors centre de type planning familial ou dispensaire.
Résultats obtenus : 2578 recherches par PCR ont été réalisées durant cette
période (2128 femmes et 450 hommes). 80 recherches de CT (54 femmes et
26 hommes) et 39 recherches de NG (9 femmes et 30 hommes) ont été
positives. Deux patients avaient une recherche positive pour les deux
pathogènes.
Concernant les gonococcies, onzes examens directs étaient négatifs ou
douteux et huit cultures étaient restées stériles après cinq jours d'incubation et
deux n'ont pas été réalisées. Sept diagnostics n'ont été possibles que par
PCR. Au final, pour 13 cas (soit un tiers) la certitude diagnostique a été
apportée par la PCR. Chez les hommes, 27 urétrites et trois ano-rectites ont
été diagnostiquées. Neuf diagnostics ont été effectués chez les femmes dont
au moins cinq d'infections génitales hautes.
Conclusion : La PCR combinée CT/NG permet d'augmenter le nombre de
diagnostics de gonococcie en particulier chez les femmes, les patients sous
antibiothérapie, en cas d'ano-rectite et lorsque seul un prélèvement urinaire a
été adressé au laboratoire.
Sur l'ensemble des prélèvements, aucun faux positif n'a été observé avec le
coffret Abbott RealTime CT/NG (un résultat douteux a été contrôlé négatif
dans la série suivante).
Si dans les urétrites aiguës, la PCR a un délai de réponse plus long et est plus
couteuse que l'examen direct ; dans les autres cas, cette technique a une
sensibilité supérieure à l'examen direct et la culture. Il est regrettable qu'elle ne
soit pas inscrite à la nomenclature des actes de biologie médicale.
149/35O
2 décembre 2010 - 16:30 - 343
Les infections sexuellement transmissibles en France : forte progression
des infections à gonocoque
A. Gallay5, A. Bouyssous5, F. Lassau3, L. Monfort2, V. Goulet5, N. Nassar2,
G. Kreplak1, N. Dupin4, C. Semaille5, P. Sednaoui2
1
Centre biologique du Chemin Vert 2Centre national de référence des
goncoques, Institut Alfred Fournier 3Hôpital Saint-Louis 4Hôpital TarnierCochin, Paris 5Institut de veille sanitaire, Saint-Maurice, France
Objet de l'étude : La surveillance des infections à gonocoque permet de
décrire l'évolution des tendances spatiales et temporelles de ces infections en
recrudescence depuis 1996 ainsi que de suivre l'évolution des résistances aux
antibiotiques afin d'adapter les traitements.
Méthodes : La surveillance des infections à Neisseria gonorrhoeae (Ng), est
réalisée avec le réseau de laboratoires RENAGO depuis 1986. L'indicateur est
le nombre moyen de gonocoques isolés par an et par laboratoire actif
(Ng/lab/an). Les laboratoires envoient les souches isolées au Centre National
de Référence (CNR) des gonocoques avec une fiche d'informations
épidémiologiques. Le CNR teste la sensibilité des souches de Ng à 6
antibiotiques. Cette surveillance est complétée depuis 2004 par la des
données cliniques et l'orientation sexuelle auprès du réseau RésIST des
centres d'information et de dépistage des infections sexuellement
transmissibles (CIDDIST).
Résultats : L'indicateur augmente régulièrement ces dernières années, alors
que le nombre de laboratoires actifs participants est stable. Il est en nette
progression (+52%) entre 2008 (4,0 Ng/lab) et 2009 (6,3 Ng/lab), dans les
deux sexes (+52% chez les hommes et +47% chez les femmes). La proportion
de souches avec une diminution de la sensibilité (CMI > 0,016 mg/l) à la
ceftriaxone augmente de +7% entre 2001-2003 et 2007-2009 et de +8 entre
2008 et 2009 pour le cefixime.
L'augmentation annuelle du nombre des gonococcies dans RésIST est liée à
l'augmentation du nombre de CIDDIST participant et varie selon les régions.
Entre 2004 et 2009, 58% des cas ont été déclarés en Ile-de-France. Les
hommes ayant des rapports avec des hommes représentent 62% des cas, les
hommes hétérosexuels 28% et les femmes hétérosexuelles 9%.
Conclusion : La progression des infections à gonocoque observée ces
dernières années en France s'est accélérée en 2009. L'infection concerne les
jeunes femmes, les jeunes hommes, hétérosexuels et homosexuels. Cette
évolution fait craindre un relâchement accru des comportements de prévention
au sein d'une population jeune susceptible d'être exposée à d'autres IST. La
diminution de la sensibilité des gonocoques aux céphalosporines augure d'un
risque d'évolution vers l'apparition de résistantes à ces antibiotiques.
150/35O
2 décembre 2010 - 16:45 - 343
Très faible circulation de Neisseria gonorrhoeae chez des sujets à risque
en Lorraine
C. Acker2, E. Baticle2, P. Muller1, P. Lemarié3, C. Aumont2, F. Truchetet1,
J. Pouaha1, Y. Rio2, C. Delamare2
1
CIDDIST (Centre d'Information, de Dépistage et de Diagnostic des IST
Infections Sexuellement Transmissibles) 2Laboratoire de
Microbiologie 3Service de Gynécologie-Obstétrique, CHR Metz-Thionville,
Metz, France
Objet de l'étude : La prévalence de Neisseria gonorrhoeae (NG) en France
n'est pas connue en raison de l'absence de déclaration obligatoire et de
programme de dépistage. Des recommandations européennes de dépistage
ont été proposées en 2008.
L'objectif de cette étude était d'évaluer la prévalence d'infection à NG et
l'intérêt d'un dépistage systématique de NG dans 3 hôpitaux de Lorraine nord
(Metz-Thionville, Briey).
Méthodes : La recherche de NG a été réalisée de février à juillet 2010 par
PCR (Abbott m2000 RealTime®) sur 36 prélèvements du CIDDIST reçus pour
recherche spécifique de NG et sur 1049 prélèvements (322 du CIDDIST et 727
de Gynéco-Obstétrique) reçus pour recherche de Chlamydia trachomatis (CT).
L'origine des prélèvements était cervico-vaginale (81%), urinaire (18%) et
urétrale (1%).
Parmi les 358 patients du CIDDIST (209 femmes et 149 hommes, âge médian
= 23 ans), 28 étaient symptomatiques (urétrite ou signes évocateurs) et 185
présentaient un facteur de risque (FDR) (au moins 3 partenaires au cours des
6 derniers mois, antécédent d'IST, accident d'exposition ou agression sexuelle,
partenaire avec FDR).
Parmi les 727 femmes de Gynéco-Obstétrique (âge médian = 28 ans), les
motifs de recherche de CT étaient : suspicion d'infection génitale, stérilité ou
menace d'accouchement prématuré (MAP).
Résultats obtenus : Parmi les prélèvements reçus pour recherche de NG, 3
patients (9.7%, IC95% [3.5-25.0]) étaient positifs en PCR et en culture. Il
s'agissait de 3 patients avec urétrite et FDR. Deux d'entre eux étaient
également positifs en CT.
La recherche systématique de NG réalisée sur les 1049 prélèvements reçus
pour recherche de CT a montré 2 positifs (0.19%, IC95% [0.06-0.69]) : 2
patientes de Gynéco-Obstétrique asymptomatiques avec MAP dont une
présentait un FDR.
Parmi les 330 sujets asymptomatiques du CIDDIST (dont 25 avec infection à
CT), aucun n'était positif en NG.
Conclusion : La prévalence des infections à NG était de 0.4%, IC95% [0.11.4] chez les patients asymptomatiques et de 0.5%, IC95% [0.2- 1.5] chez les
patients symptomatiques.
Aucun cas d'infection asymptomatique par NG n'a été détecté parmi les 81
femmes et 104 hommes avec FDR du CIDDIST.
Notre étude n'apporte pas d'argument en faveur d'un dépistage systématique
de NG.
151/35O
2 décembre 2010 - 17:00 - 343
Évolution de la sensibilité de Neisseria gonorrhoeae aux antibiotiques en
France entre 2001 et 2009.
Émergence des premières souches de sensibilité diminuée au céfixime
en 2008
P. Sednaoui1, A. Gallay2, N. Nassar1, L. Monfort1
1
CNR des gonocoques, Institut Alfred Fournier, Paris 2InVS, Institut de Veille
Sanitaire, Saint-Maurice, France
Introduction : En raison de l'augmentation rapide de la résistance aux
fluoroquinolones, l'Afssaps avait émis une mise au point en 2005 sur le
traitement probabiliste des urétrites et cervicites non compliquées,
recommandant la ceftriaxone en première intention associée à l'azithromycine.
Objectif : Décrire l'évolution de la sensibilité de N. gonorrhoeae à 6
antibiotiques : pénicilline G, cefixime (depuis 2008), ceftriaxone, tétracycline,
spectinomycine et ciprofloxacine en France entre 2001 et 2009.
Matériel et méthodes : La surveillance de la sensibilité aux antibiotiques de
N. gonorrhoeae est basée sur un réseau de laboratoires volontaires «
RENAGO », constitué de 230 laboratoires, dont 75% privés et 25% publics.
Chaque laboratoire envoie à l'InVS une fiche épidémiologique mensuelle avec
le nombre de gonocoques isolés et certaines données épidémiologiques et
adresse la souche isolée au CNR des gonocoques pour identification et
sensibilité aux antibiotiques.
5987 souches ont été envoyées au CNR entre 2001 et 2009 et 4612 ont pu
être étudiées.
Résultats : Les résistances chromosomiques à la tétracycline et plasmidiques
à la pénicilline et à la tétracycline ont progressé entre 2001 et 2009, de même
que la résistance à la ciprofloxacine. Si toutes les souches sont demeurées
sensibles à la ceftriaxone, par contre plus de souches présentant des CMI >
0.016 mg/l ont été isolées ces dernières années (1.3% en 2001-2003 et 8.7%
en 2007-2009). Ce glissement vers des CMI plus élevées a été aussi plus
rapide pour le céfixime. De plus, 9 souches de sensibilité diminuée au céfixime
(CMI >0.125 mg) ont été isolées en 2008 et 2009.
Conclusion : L'émergence en France des premières souches de gonocoque
RICAI, 2010 – Paris, France
135
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148/35O
Recrudescence des gonococcies : Évaluation de la recherche
systématique de gonocoques sur 2 500 échantillons uro-génitaux à l'aide
du coffret Abbott RealTime Chlamydia trachomatis/Neisseria
gonorrhoeae
T. Gueudet, C. Rieder Monsch, J.M. Rousée
Bactériologie, Laboratoire Schuh BIO67, Strasbourg, France
de sensibilité diminuée au céfixime est inquiétante. Il est important de
continuer à utiliser la ceftriaxone en IM à la dose de 500 mg dans le traitement
probabiliste des urétrites et cervicites non compliquées et d'éviter au maximum
l'utilisation des C3G orales, afin de limiter l'émergence de souches de
sensibilité diminuée à ces antibiotiques.
152/35O
2 décembre 2010 - 17:15 - 343
Neisseria gonorrhoeae : sensibilité aux antibiotiques et caractérisation
du support génétique de la résistance aux quinolones
A. Ferjani, M. Marzouk, I. Ben Kahla, N. Hannachi, J. Boukadida
Laboratoire de Microbiologie et d'Immunologie UR02SP13, CHU Farhat
Hached, Sousse, Tunisie
Introduction : N. gonorrhoeae est un agent majeur d'infections sexuellement
transmissibles dont l'évolution en absence de traitement efficace expose à des
complications graves. Les fluoroquinolones longtemps considérées comme
traitement de choix sont de moins en moins actifs sur le gonocoque. Nous
présentons la sensibilité d'une série de gonocoque aux principaux
antibiotiques avec caractérisation du support génétique de la résistance aux
quinolones.
Matériel et méthodes : Etude rétrospective déroulée sur trois années (20082009-2010), elle a englobé toutes les souches non redondantes de N.
gonorrhoeae isolées à partir de différents prélèvements. L'identification
bactérienne a été faite selon les méthodes conventionnelles et la sensibilité
aux antibiotiques selon les recommandations de la société Française de
microbiologie (CA-SFM). La concentration minimale inhibitrice (CMI) a été
déterminée par E-test (AB-BIODISK). L'étude des gènes de résistances (gyr A
et ParC) et les profils de mutation a été réalisée par PCR multiplex suivie de
séquençagepour les souches résistantes aux fluoroquinolones.
Résultats : Un total de 45 souches était isolé, 28 (62%) de prélèvements
vaginaux, 15 (33,3%) de prélèvements urétraux, 1 à partir de sperme et une
souche conjonctivale.
SESSIONS ORALES LIBRES
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La résistance à la pénicilline a concerné 22 (48%) des souches, il s'agit
essentiellement de production de pénicillinase (15/22). Trois souches (6,6%)
étaient résistantes au céfotaxime et 5 (11%) aux tétracyclines. Seize souches
(35,5%) avaient des CMI basses pour l'érythromycine ≤0,125 mg/ml. La
résistance à la ciprofloxacine a touché 15 (33,3%) souches avec des CMI très
élevées (1-32mg/ml). Tous ces isolats hébergeaient les gènes de résistance
parC et gyrA. Toutes les souches étaient sensibles à la spectinomycine.
Conclusion : La spectinomycine et les céphalosporines de troisième
génération gardent une meilleure activité sur N. gonorrhoeae. La résistance
aux quinolones est inquiétante, une maîtrise de la pression de sélection
générée par la prescription non justifiée de ces molécules est urgente.
166/43O
3 décembre 2010 - 09:00 - 341
Deep brain stimulation hardware-related infection : An emerging
infectious disease
F. Fily3, C. Haegelen4, P. Tattevin3, S. Buffet-Bataillon2, M. Revest3, A. Cady1,
H. Leroy3, P.Y. Donnio1-2, C. Arvieux3, C. Michelet3
1
Bacteriology 2Infection Control 3Infectious Diseases and ICU 4Neurosurgery,
Pontchaillou University Hospital, Rennes, France
Background: Deep brain stimulation (DBS) is increasingly used for the
treatment of severe movement disorders. As a consequence, DBS hardwarerelated infections have emerged as a challenging complication of this medical
progress. Better knowledge of DBS hardware-related infections characteristics
is required to optimize patients' management.
Methods: DBS hardware-related infections diagnosed at Rennes University
Hospital were identified through computerized database system. Data were
retrospectively extracted from medical charts. We performed a systematic
review of the literature through MEDLINE databases using the search terms
brain stimulator AND infection, hardware-related, device-related, or abscess.
Results: Eleven patients were diagnosed with DBS hardware-related
infections between October 2006 and December 2008. Sex ratio was 1/1 and
mean age was 54 years [range 21-68]. Median delay between DBS
implantation and infection diagnosis was 28 days [range 8-820]. Infection sites
included pulse generator (n=8), retroauricular incision and sub-cutaneous
electrode (n=5), frontal incision (n=5), and brain (n=3). Initial surgical treatment
consisted of total hardware removal (n=3), partial removal (pulse generator
and electrode extender, n=7), or wound debridement (n=1). Surgical samples
yielded Staphylococcus aureus (n=6), S. epidermidis (n=2), Propionibacterium
acnes, and Micrococcus sp. (one patient each). Despite prolonged intravenous
antibacterial treatment (median duration, 6 weeks), 3 patients initially managed
with partial hardware removal ultimately required total hardware removal. All
patients survived, and no disability was attributed to DBS-related infections.
Conclusions: DBS hardware-related infections limited to pulse generator can
be successfully treated with partial hardware removal and prolonged
antibacterial treatment, while infections involving frontal or retroauricular sites
require total hardware removal.
136
167/43O
3 décembre 2010 - 09:15 - 341
Relationship between prevalence of device-associated infections and
alcohol-based hand rub consumption: A multilevel approach
C. Slekovec1-2, H. Gbaguidi-Haore1-2, B. Coignard3, X. Bertrand1-2, D. Talon1-2
1
Service d'Hygiène Hospitalière, CHU de Besançon 2UMR 6249 Chronoenvironnement, Université de Franche-Comté, Besançon 3Institut de Veille
Sanitaire, Saint Maurice, France
Objective: To assess whether alcohol-based hand rub consumption is
negatively associated with the prevalence of Device-Associated Infections
(DAIs) in French HealthCare Facilities (HCFs).
Methods: We merged two databases, i.e. the 2006 French prevalence survey
of nosocomial infections and the 2006 French infection control indicator
database wich contains ICSHA (indicator of alcohol-based handrub
consumption which is expressed as a percentage of personnalised objective
fulfilment). Only patients with a medical device (urinary catheter, vascular
catheter or tracheal tube) who were present in the HCF since at least 2 days,
and DAI such as CABSI, CAUTI and VAP were retained for analysis. We used
a multilevel logistic regression model that took into account the hierarchical
structure of data, to assess the joint effect of patient-level variables (age, sex,
McCabe score, immunodeficiency, intervention over the 30 previous days,
length of stay, existence of an invasive device as urinary catheter, vascular
catheter or tracheal tube, and ward of hospitalisation) and hospital-level
variables (ICSHA, HCFs type and status).
Results: We included 53,459 patients from 814 HCFs . The overall prevalence
of DAI was 6.7% (95% Confidence Interval: 6.4 – 6.9). The mean value of
ICSHA was 43.6% (range from 2.0 to 206.8). No relationship was found
between DAI prevalence and ICSHA, but all patient-level variables were
associated with DAI prevalence. Patient-level variables explain 25.0% of the
hospital level-variation in DAI prevalence and among 60% of this variation
remain unexplained when both patient and hospital variables are included in
the model.
Conclusion: This study demonstrates that individual risk factors are
associated with DAI prevalence, conversely, no relationship between ICSHA
and DAI prevalence was highlighted. Additionnal study, taking into account DAI
prevalence and hand hygiene specifically associated with invasive medical
device manipulation and other specific risk factors as the length of invasive
medical device fitting is needed to assess the association between DAI
prevalence and hand hygiene.
168/43O
3 décembre 2010 - 09:30 - 341
Épidémiologie des bactéries multirésistantes à Gram négatif isolées chez
des patients âgés d'au moins 65 ans vivant en maison de retraite dans le
Grand Ouest de la France
S. Thibaut2, J. Caillon2-1, N. Foucher2, F. Ollivier2-1, G. Grandjean2, G. Potel2-1,
F. Ballereau2-1, et les Laboratoires d'analyses médicales du Réseau Medqual2
1
UFR Médecine, EA3826 2Centre d'Information pour le bon usage des produits
de santé, Medqual, Nantes, France
Objet de l'étude : L'objectif de ce travail, était d'étudier l'épidémiologie des
bactéries multirésistantes (BMR) isolées chez les personnes âgées d'au moins
65 ans vivant dans les maisons de retraite françaises et de la comparer avec
celle des personnes vivant à leur domicile.
Méthodes : Etude prospective multicentrique réalisée en 2009 par MedQual, à
partir d'un réseau de 154 laboratoires d'analyses de biologie médicales
(LABM) privés des 5 régions de l'Ouest de la France : Pays de la Loire,
Bretagne, Centre, Basse-Normandie et Poitou-Charentes. MedQual a collecté
les antibiogrammes des BMR (SARM et entérobactéries résistantes aux
céphalosporines de troisième génération (ER-C3G)) et les caractéristiques
socio-démographiques des patients. Trois types d'hébergement ont été
retenu : domicile (G1), maison de retraite non médicalisée (G2) ou médicalisée
(G3).
Résultats obtenus : 1438 patients porteurs d'une BMR sont inclus dans
l'étude (523 SARM (36,3%) et 915 ER-C3G (63,7%)). Selon l'hébergement, le
pourcentage d'ER-C3G diffère (G1 : 70,1%, G2 : 51,3%, G3 : 56,5%). Pendant
les 12 derniers mois, 61,5% ont été hospitalisés (G1: 59,5%; G2: 62,4%; G3:
73,3%) et 86,0% ont reçu un traitement antibiotique (G1: 85,0%; G2: 88,2%; G3:
88,1%). 95,2% des ER-C3G sont urinaires et 72,9% sont des souches d'E.coli
(G1: 74,9%; G2: 70,8%; G3: 60,0% ). 61,2% des souches d'E.coli sont
productrices de BLSE (G1: 60,4%; G2: 63,5%; G3: 61,5%). Parmi les souches
d'E.coli productrices de BLSE, 61,3% sont résistantes à la ciprofloxacine (G1
et G2+G3, P<0,001), 64,5% au bactrim. Seulement 4,2% et 4,8% sont
résistantes respectivement aux furanes et à la fosfomycine.
Conclusion : La distribution des SARM et entérobactéries résistantes aux
C3G est significativement différente entre les personnes vivant à domicile et
celles en maison de retraite médicalisée ou non (P<0,001). Les mêmes
facteurs de risque sont observés parmi ces 3 groupes. La distribution des
entérobactéries résistantes aux C3G est significativement différente selon le
type d'hébergement (G1 et G2+G3, P<0,05), mais la proportion d'E.coli
productrice de BLSE ne change pas selon les trois groupes. Une meilleure
connaissance du comportement épidémiologique de ces BMR pourrait
contribuer à mieux adapter les stratégies antibiotiques.
RICAI, 2010 – Paris, France
3 décembre 2010 - 09:45 - 341
171/43O
3 décembre 2010 - 10:15 - 341
Argumentation moléculaire d'une définition clinique des cas groupés
d'infections à Clostridium difficile en situation endémique
A. Lotthé1-3, J. Peyric1, H. Marchandin3-2, H. Jean Pierre2, E. Jumas-Bilak1-3,
S. Parer1-3
1
Département d'Hygiène Hospitalière 2Laboratoire de Bactériologie, Centre
Hospitalier Universitaire 3EA 3755 Faculté de Pharmacie, Université
Montpellier I, Montpellier, France
L'objet de l'étude : Etait d'évaluer si la positivité des liquides de drainage en
culture était liée à un risque accru d'échec de traitement et de reprise
chirurgicale, comme cela a été suggéré dans la littérature.
Introduction/Objectifs : La surveillance des infections à C.difficile (ICD) et le
signalement des cas groupés sont recommandés depuis 2006, mais il n'existe
pas de définition de ces "cas groupés". En l'absence d'épidémie, la part de la
transmission croisée dans l'incidence des ICD nosocomiales n'est pas connue.
Nous avons mené une étude prospective des cas groupés d'ICD définis a
priori par des critères spatio-temporels, afin de valider cette définition par un
ribotypage des souches impliquées.
Méthodes : étude prospective historique incluant tous les patients opérés
d'une chirurgie ostéoarticulaire septique dans le service de chirurgie
orthopédique de la Pitié-Salpêtrière à Paris en 2006 et 2007 et pour lesquels le
suivi était d'au moins 12 mois avec au moins 1 liquide de drainage cultivé dans
les 72h suivant l'intervention.
Résultats obtenus : Parmi les 122 malades évalués, 76 étaient des hommes
et 46 des femmes, leur médiane d'âge était de 55 ans (extrêmes : 16 à 96 ans)
et leur suivi de 22 mois en moyenne. Cinquante malades avaient au moins une
culture de liquide de drainage positive (41%) et 72 des cultures de liquide de
drainage négatives (59%). Les malades ayant une culture de liquide de
drainage positive différaient de ceux ayant des cultures de liquide de drainage
négatives par les caractéristiques suivantes :
- terrain (cancer)
- type d'infection (précoce et infection aigue secondaire)
- germe responsable de l'infection (Staphylococcus aureus sensible à la
methicilline)
- reprise chirurgicale (46% vs 19%)
- délai de la reprise chirurgicale plus précoce (69% vs 1% de reprise dans les
30j suivant la chirurgie initiale)
- nombre de reprises plus élévé (35% vs 14% avec plus d'une reprise
chirurgicale)
- germe isolé lors de la reprise chirurgicale identique à celui trouvé
initialement (65% vs 29%).
Conclusion : Dans notre étude, la positivité des liquides de drainage en
culture était associé à un risque accru de reprise chirurgicale précoce (<30j)
majoritairement due à un échec microbiologique. Ces résultats apportent des
bases rationnelles indispensables à la mise en place d'une étude prospective
visant à évaluer une stratégie de reprise chirurgicale tenant compte de la
positivité des cultures du liquide de drainage dans les suites d'une chirurgie
ostéoarticulaire septique.
170/43O
3 décembre 2010 - 10:00 - 341
Caractéristiques épidémiologiques et microbiologiques des infections à
Clostridium difficile en France – Étude ICD-Raisin 2009
B. Coignard2, C. Eckert1, M. Hébert2, D. Rahib2, C. Tessier1, A. Lemire1,
B. Burghoffer1, D. Noel2, F. Barbut1
1
Laboratoire C. difficile associé au CNR Anaérobies, Université Pierre et Marie
Curie, Paris 2Département Maladies Infectieuses, Institut de veille sanitaire,
Saint-Maurice, France
Suite à l'émergence du clone épidémique 027, la surveillance des infections à
Clostridium difficile (ICD) en France a été renforcée en 2006 par le
signalement des cas groupés ou sévères. En complément, l'Institut de veille
sanitaire et le laboratoire C. difficile associé au CNR Anaérobies ont proposé
en 2009 aux établissements de santé (ES) une étude prospective
multicentrique pour évaluer l'incidence des ICD, les caractéristiques et la
distribution géographique des souches responsables d'ICD.
De mars à août 2009, les ES déclaraient via un site web le nombre de
nouveaux cas selon les définitions de l'ECDC, par origine ou sévérité ; les
données étaient stratifiées par type de séjour. De manière optionnelle, ces ES
transmettaient au CNR les souches isolées en mars et avril de patients
infectés.
125 ES ont participé pour le court-séjour (CS, n=105) et / ou le moyen-long
séjour (MLS, n=95). En CS, 1332 cas étaient rapportés dont 66%
nosocomiaux, 28% communautaires et 3% importés d'un EHPAD. Dans les 70
ES avec suivi actif des patients à 30 jours (SA), 14% des 944 cas étaient
sévères et un décès lié à l'ICD était mentionné pour 4% des cas. L'incidence
des ICD était de 2,28 cas pour 10000 JH (1,10 cas pour 1000 admissions). En
MLS, 297 cas étaient rapportés dont 86% nosocomiaux, 3% communautaires
et 6% importés d'un EHPAD. Dans les 63 ES avec SA, 3% des 223 cas étaient
sévères et un décès lié à l'ICD était mentionné pour 2% des cas. L'incidence
des ICD était de 1,14 cas pour 10000 JH.
Le CNR a reçu 224 souches toxinogènes de 53 ES : 22,3% étaient positives
pour la toxine binaire et 26,3% étaient des variants toxiniques. Toutes les
souches étaient sensibles à la vancomycine et au métronidazole. Les
principaux PCR-ribotypes étaient 014/020/077 (18,8%), 078/126 (12,1%), 015
(8,5%), 002 (8%) et 005 (4,9%) ; 7 (3,1%) souches 027 épidémiques étaient
isolées dans le Pas-de-Calais et en Ille-et-Vilaine.
L'étude confirme une incidence des ICD en France moins élevée que celle
rapportée ailleurs en Europe et une diffusion limitée du clone épidémique 027,
suggérant un impact positif des recommandations de contrôle de 2006. La
proportion élevée de cas communautaires en CS et l'émergence du PCRribotype 078/126 sont des éléments qui rendent nécessaires des études
complémentaires.
RICAI, 2010 – Paris, France
Méthodes : Les cas d'ICD étaient recensés à partir du laboratoire de
bactériologie et définis par une diarrhée associée à la détection dans les selles
des toxines A/B de C.difficile et/ou à la culture d'un C.difficile toxinogène. Les
cas groupés étaient définis comme au moins 2 cas survenant à moins de 30j
d'intervalle chez des patients ayant au moins 24h de séjour commun dans un
même secteur de soins. L'analyse moléculaire des souches a été réalisée par
PCR ribotypage comparativement à des souches isolées de cas considérés
comme non groupés.
Résultats : Du 01/09/2009 au 31/03/2010, 95 cas d'ICD (dont 63
nosocomiales) ont été recensés sur l'ensemble du CHU (taux d'incidence =
2,2/1000 admissions). Treize foyers de cas groupés ont été identifiés: 13 cas
index et 17 cas secondaires. Les souches de 27 de ces cas ont été ribotypées,
ainsi que 23 souches isolées de 64 cas sporadiques. Un total de 38 ribotypes
distincts a été retrouvé. Parmi les cas groupés, les ribotypes étaient identiques
entre cas index et cas secondaire(s) dans 6 cas et différents dans 9 cas. Le
délai médian entre cas index et secondaire était de 8j pour les cas groupés
confirmés et de 18j pour les cas non confirmés. En prenant un délai seuil entre
2 cas de 30, 15 et 10j, la valeur prédictive de la définition clinique était
respectivement de 44, 57 et 50%.
Discussion/Conclusion : Nous avons obtenu une grande diversité de
ribotypes montrant que la PCR ribotypage a un bon pouvoir discriminant dans
la population étudiée. En 7 mois de surveillance exhaustive, seuls 6 cas d'ICD
ont pu être épidémiologiquement liés à un cas index. En situation endémique,
la transmission croisée serait ainsi responsable de moins d'un cas d'ICD
nosocomiale sur 10. Nos résultats suggèrent que les cas groupés peuvent être
définis comme survenant dans un intervalle inférieur à 15 jours.
180/46O
3 décembre 2010 - 09:00 - 343
Augmentation du nombre d'épisodes d'infection ou colonisation à
entérobactéries productrices de carbapénèmase en France. Bilan des
signalements, Raisin, 2004-2010
S. Vaux8, J.M. Thiolet8, A. Carbonne5, C. Bernet3, H. Sénéchal7, A.G. Venier1,
L. Simon4, I. Poujol8, S. Alleaume8, P. Nordmann2, V. Jarlier6, B. Coignard8
1
CClin Sud-Ouest, Bordeaux 2INSERM UMR-S 914, CHU de Bicêtre, Le
Kremlin-Bicêtre 3CClin Sud-Est, Lyon 4CClin Est, Nancy 5CClin ParisNord 6Laboratoire de bactériologie-virologie-hygiène, CHU Pitié-Salpêtrière,
Paris 7CClin Ouest, Rennes 8Département Maladies Infectieuses, Institut de
veille sanitaire, Saint-Maurice, France
La résistance aux antibiotiques est un problème de santé publique majeur car
pouvant conduire à des impasses thérapeutiques. L'émergence
d'entérobactéries résistantes à l'ensemble des molécules de la classe des βlactamines, en particulier aux carbapénèmes, est aujourd'hui rapportée dans
plusieurs pays. Elle reste rare en France selon les données du réseau
européen EARS-Net.
Afin d'estimer l'évolution récente des épisodes impliquant des entérobactéries
productrices de carbapénémase (EPC) en France, nous présentons un bilan
des signalements réalisés à ce jour aux centres de coordination de la lutte
contre les infections nosocomiales (CClin) et à l'Institut de Veille Sanitaire
(InVS).
Le premier épisode impliquant des EPC a été signalé à l'InVS en 2004. A ce
jour, 22 épisodes de ce type ont été signalés par les établissements de santé
et/ou des laboratoires experts. Le nombre de ces épisodes est en
augmentation régulière : 2004 : 2, 2006 : 2, 2007 : 1, 2008 : 3, 2009 : 5 et
2010 : 9 (bilan préliminaire au 30/08/2010). Les bactéries en cause sont
Klebsiella pneumoniae (15), Enterobacter cloacae (2), Escherichia coli (2),
Enterobacter aerogenes (2) et Citrobacter freundii (1). Les mécanismes de
résistance ont été identifiés pour 19 épisodes : KPC (11), VIM (4), OXA-48 (2)
et NDM-1 (2). Ces épisodes ont concerné au total 64 patients identifiés (de 1 à
14 cas par épisode) dont 29 infectés. Des cas secondaires ont été rapportés
dans 6 épisodes. Un cas index rapatrié d'un pays étranger a été retrouvé dans
15 (68%) des épisodes signalés : Grèce (10), Inde (2), Etats-Unis (1), Algérie
(1) et Italie (1). Ce bilan sera actualisé en décembre 2010.
Le nombre d'épisodes impliquant des EPC reste encore limité en France par
rapport à d'autres pays et NDM-1 n'est pas le mécanisme de résistance le plus
fréquent. Si des biais de signalement ne peuvent être exclus, les tendances
récentes confirment une nette progression de leur nombre et un lien avec un
patient rapatrié de l'étranger est très fréquemment retrouvé. L'émergence des
EPC est préoccupante et pour la limiter ou la retarder en France, un usage
raisonné des antibiotiques et le renforcement des procédures d'hygiène
(isolement présomptif, dépistage) autour des patients rapatriés de l'étranger
sont indispensables.
137
SESSIONS ORALES LIBRES
Free papers for oral sessions
169/43O
Culture positive des liquides de drainage après une chirurgie ostéoarticulaire septique : un facteur prédictif de mauvaise évolution
A. Aubry2, V. Valarché2, V. Jarlier2, Y. Catonné1, E. Fourniols1,
Groupe Pios2-1-3-4-5
1
Chirurgie orthopédique 2Laboratoire de bactériologie 3Maladies infectieuses et
tropicales 4Pharmacie 5Rhumatologie, APHP - Groupe hospitalier PitiéSalpêtrière, Paris, France
181/46O
3 décembre 2010 - 09:15 - 343
Importation d'une souche de Escherichia coli productrice de la
carbapénèmase NDM-1-en France
L. Poirel1-2, C. Hombrouck-Alet1, C. Freneaux1, S. Bernabeu1, P. Nordmann1
1
Bacteriologie-Virologie, Hôpital de Bicetre 2INSERM U914, Le KremlinBicêtre, France
Objectifs : L'acquisition de métallo-ß-lactamases (MBL) reste assez rare chez
les entérobactéries, mais de récentes descriptions montrent un phénomène
émergent. Récemment, une nouvelle MBL appelée NDM-1 (pour New-Dehli
Metallo-ß-lactamase) a été identifiée chez E. coli et K. pneumoniae en Inde,
ainsi qu'au Royaume Uni avec la démonstration d'une relation avec le souscontinent indien. Notre étude a été initiée par l'isolement d'une souche de E.
coli présentant une sensibilité intermédiaire aux carbapénèmes chez une
patiente revenant d'Inde.
Méthodes : Les expériences de PCR ont été réalisées avec des amorces
spécifiques des gènes codant pour les BLSE et les MBLs. Les expériences de
conjugaison ont été réalisées en utilisant la souche de E. coli J53 résistante à
l'azide.
Résultats : La souche de E. coli GUE a été isolée chez une femme de 61 ans
revenant d'Inde mais qui n'avait jamais été hospitalisée. Cette patiente était
colonisée par cette souche, et elle n'avait pas reçu d'antibiotiques. Elle était
résistante à toutes les ß-lactamines (sauf) aztréonam et présentait des CMIs
élevées aux carbapénèmes (3 µg/ml pour imipénème, méropénème, et
ertapénème). De plus, E. coli GUE était résistant à GEN, KAN, TOB, TET,
sulfamides, et fluoroquinolones, mais restait sensible à AMK, TIG, CHL, RIF,
FOS, et COL. La présence du gène blaNDM-1 a été identifiée par PCR et
séquençage. Cette souche ne produisait pas de BLSE, en accord avec la
sensibilité observée à l'aztréonam.
L'analyse de l'environnement génétique de blaNDM-1 a montré que ce gène
était situé au sein d'une structure différente identifiée dans la première souche
de K. pneumoniae indienne. Les expériences de conjugaison ont montré que
blaNDM-1 était situé sur un plasmide de 110 kb. L'analyse par MLST a permis
d'identifier le génotype de E. coli GUE comme appartenant au type ST131
connu comme étant très répandu à travers le monde et à l'origine de la
dissémination à grande échelle de producteurs de CTX-M-15.
SESSIONS ORALES LIBRES
Free papers for oral sessions
Conclusion : Notre étude rapporte la première importation de souche de E.
coli productrice de l'enzyme NDM-1 en France, dont l'acquisition initialement
communautaire. Comme indiqué par une étude britannique récente, l'origine
indienne de la souche a été démontrée.
182/46O
3 décembre 2010 - 09:30 - 343
Identification de la nouvelle métallo-β-lactamase NDM-1 et de la βlactamase à spectre étendu VEB-6 dans une souche de Proteus mirabilis
W. Sougakoff1, J. Heisch2, D. Decré2, J. Podgorski1, I. Podglajen3, G. Arlet2
1
Bactériologie, GH Pitié-Salpêtrière-UPMC 2Bactériologie, GH STARTTUPMC 3Bactériologie, HEGP, Paris, France
Objet de l'étude : Une souche (KAT) de Proteus mirabilis a été isolée en 2009
à partir d'un patient de 63 ans originaire de Grèce, hospitalisé en unité de
cardiologie à l'Hôpital Européen Georges Pompidou. La souche KAT
présentait un phénotype de résistance inhabituel caractérisé par une
résistance de haut niveau à toutes les beta-lactamines, sauf à l'aztréonam,
pour lequel on observait une image de synergie très marquée avec l'acide
clavulanique. Les gènes de résistance impliqués dans ce mécanisme
particulier ont été étudiés.
Méthodes : Les gènes bla ont été caractérisés par amplification PCR à l'aide
d'amorces spécifiques des gènes des β-lactamases de classe A TEM, SHV,
CTX-M, KPC, VEB, GES, de classe B VIM et IMP, de classe C
AmpC, de classe D OXA-1 et OXA-48, ainsi qu'à l'aide d'amorces spécifiques
des régions 5'CS et 3'CS trouvées sur les intégrons de classe 1. De plus,
l'ADN total de la souche KAT a été digéré partiellement par l'endonucléase de
restriction Sau3A et les fragments obtenus clonés dans pACYC184.
Résultats obtenus : Toutes les PCR réalisées pour la recherche des gènes
bla étaient négatives, sauf celle réalisée à l'aide du couple d'amorce spécifique
de VEB. Le séquençage de l'amplicon correspondant a montré que la souche
KAT produisait une β-lactamase à spectre étendu (BLSE) VEB-6. L'analyse
des amplicons obtenus à l'aide des couples d'amorces 5'CS et 3'CS a montré
que le gène bla codant pour VEB-6 était porté par une structure proche de
l'intégron de classe 1 décrit pour la souche JIE273 de P.mirabilis isolée en
2008 en Australie. Le clonage des fragments Sau3A obtenus à partir de la
souche KAT a permis la caractérisation d'un deuxième gène bla codant pour
une métallo-β-lactamase (MBL) NDM-1, au sein d'un environnement génétique
similaire à celui de la première souche de Klebsiella pneumoniae NDM-1,
isolée en Inde en 2009.
Conclusion : Le phénotype de résistance de la souche KAT de P. mirabilis
évoquant la production d'une MBL avec une synergie entre aztréonam et acide
clavulanique était du à la co-production d'une BLSE VEB-6 et d'une MBL
NDM-1.
Cette étude confirme la capacité de NDM-1 à diffuser chez les entérobactéries
et démontre sa diffusion mondiale.
183/46O
3 décembre 2010 - 09:45 - 343
PER-7, une nouvelle β-lactamase à spectre étendu chez Acinetobacter
baumannii
A. Potron1-3-2, R. Bonnin1-2, L. Poirel1-2, R. Neri2, H. Lecuyer3, P. Nordmann1-2
1
Service de Bactériologie-Virologie, Hôpital de Bicêtre 2INSERM U914, Le
Kremlin-Bicêtre 3Laboratoire de Bactériologie, Hôpital Necker-EnfantsMalades, Paris, France
Objectifs de l'étude : L'isolement en 2010 d'une souche de Acinetobacter
baumannii, résistante à toutes les β-lactamines y compris aux carbapénèmes,
est à l'origine de cette étude.
Méthodes : Les CMIs de la souche ont été déterminées par E-test. Le contenu
en β-lactamases a été caractérisé par PCR et séquençage. Les clonages ont
été réalisés en utilisant le vecteur pTOPO et pBKCMV. Les plasmides ont été
extraits par la méthode de Kieser. La β-lactamase PER-7 a été purifiée dans
le but de déterminer ses constantes catalytiques. L'environnement du gène
blaPER-7 a également été déterminé.
Résultats : A. baumannii CR était résistant aux cephalosporines de 3ème et
4ème générations ainsi qu'aux carbapénèmes. La recherche des gènes codant
pour différentes β-lactamases de classe A, B et D a permis d'identifier le gène
codant pour OXA-23, conférant la résistance aux carbapénèmes, et un gène
PER-7, un nouveau variant de la BLSE PER-1. Les séquences de PER-7 et de
PER-1 diffèrent par 4 acides aminés. L'extraction de plasmides n'a pas donné
de résultat, ce qui suggère la localisation chromosomique du gène blaPER-7. Les
analyses PCR ont montré que l'environnement de ce gène est original par
rapport à celui encadrant les autres gènes blaPER. Le clonage du gène blaPER7 suivi de son expression dans E. coli ont permis la détermination des
constantes catalytiques et montré que PER-7 possèdait une activité catalytique
plus élevée à l'encontre des cephalosporines par rapport aux autres variants
PER connus.
Conclusions : PER-7 est une nouvelle BLSE qui présente une activité
hydrolytique accrue sur les céphalosporines et est résponsable de la
résistance à haut niveau aux céphalosporines chez A. baumannii.
184/46O
3 décembre 2010 - 10:00 - 343
Identification d'une nouvelle métallo β-lactamase de type IMP chez
Pseudomonas aeruginosa
K. Jeannot, M. Robert-Nicoud, B. Dehecq, P. Cholley, P. Plésiat
Laboratoire associé, CNR, Besançon, France
Objet de l'étude : Pseudomonas aeruginosa peut acquérir une résistance
élevée aux carbapénèmes et à la plupart des ß-lactamines par la production
de métallo-β-lactamases (MBLs). Actuellement, 6 types de MBLs (IMP, VIM,
SPM, GIM, AIM et DIM) ont été identifiés chez cette espèce. Nous décrivons
ici une nouvelle enzyme de type IMP produite par deux souches de
P. aeruginosa isolées au CHU de Besançon.
Méthode : Les souches 10266 et 10298 ont été isolées, respectivement, d'une
coproculture et d'une hémoculture chez deux patients hospitalisés en 2010. La
mesure de la sensibilité aux antibiotiques, les techniques de clonage,
d'amplification et de séquençage de l'ADN, de conjugaison et de génotypage
des souches (PFGE) ont été effectuées selon des protocoles standard.
Résultats : L'utilisation d'un test de synergie imipénème-EDTA a révélé la
présence d'une MBL chez ces deux souches génotypiquement identiques,
sensibles uniquement à l'aztréonam et à la colistine. Un gène codant pour une
nouvelle IMP (identité < 70% IMP-8) se rapprochant de IMP-15 (variation de
14 aa) a pu être amplifié par PCR. Chez la souche 10298, le gène bla-IMP est
localisé au sein d'un intégron de classe 1 en aval des gènes cassettes aacA4
et dfrII tandis que chez la souche 10266, bla-IMP est présent de façon isolée
sur une structure composite portée par un plasmide de 20 kb transférable par
conjugaison à la souche PU21. De façon atypique, les transconjugants se sont
révélés sensibles à la pipéracilline (CMI = 8mg/mL), intermédiaires à
l'imipénème (8 mg/mL) et hautement résistants au méropénème (≥128mg/mL),
au doripénème (64 mg/mL), à la ceftazidime (≥128mg/mL) et à la ticarcilline
(≥128mg/mL). Par ailleurs, un second intégron de classe 1 portant le gène blaPSE-1, encadré par les gènes cassettes aacA4 et aadA2, a pu être détecté
chez les deux souches. Le séquençage du gène de la porine OprD a révélé la
présence d'un codon stop permettant d'expliquer leur haut niveau de
résistance à l'imipénème.
Conclusion : Cette nouvelle MBL transférable détectée en France confère un
phénotype de résistance particulier pouvant être masqué par des mécanismes
additionels (pénicillinase PSE-1, perte de la porine OprD). L'élément génétique
portant le gène bla-IMP est susceptible de réarrangements importants.
185/46O
3 décembre 2010 - 10:15 - 343
GES-14, ß-lactamase impliquée dans la résistance à toutes les ßlactamines, y compris les carbapénèmes, chez Acinetobacter baumannii
R. Bonnin1, L. Poirel1, H. Lecuyer2, A. Potron1, P. Mugnier1, J.R. Zahar2,
P. Nordmann1
1
Service de Bactériologie-Virologie, INSERM U914, Hôpital de Bicêtre, Le
Kremlin-Bicêtre 2Service de Bactériologie, Hôpital Necker, Paris, France
Objectifs de l'étude : La souche de A. baumannii AP, résistante à haut niveau
à toutes les β-lactamines y compris aux carbapénèmes, a été isolée en 2010
au CHU de Necker-Enfants Malades, Paris. Les tests phénotypiques ont
138
RICAI, 2010 – Paris, France
Méthodes : Les CMIs de la souche ont été déterminées par E-test et CMI en
milieu liquide. Les β-lactamases de la souche ont été caractérisées par
méthode PCR et séquençage. Le gène blaGES-14 a été cloné dans le vecteur
pTOPO et exprimé chez E. coli. L'enzyme GES-14 a ensuite été purifiée et ses
constantes catalytiques mesurées par spectrophotométrie UV.
Résultats : A. baumannii AP était résistant à toutes les céphalosporines ainsi
qu'aux carbapénèmes. Les PCR ont permis l'amplification d'un gène de type et
le séquençage a identifié GES-14, un nouveau variant possédant deux
substitutions Gly170Ser et Gly243Ala par rapport à GES-1. GES-14 possède
une activité catalytique accrue à l'encontre des céphalosporines par rapport
aux autres BLSE, mais ce variant possède de plus l'originalité d'hydrolyser les
céphamycines, les monobactams ainsi que les carbapénèmes.
L'environnement génétique du gène blaGES-14 est singulier car présent au
sein d'un intégron de classe 1 dont l'integrase est tronquée. Cette structure
génétique est elle-même localisée au sein d'un plasmide conjugatif de 95 kb.
Conclusions : GES-14 est la première β-lactamase identifiée possédant au
sein de son spectre d'activité toutes les ß-lactamines sans exception,
conférrant à la souche de A. baumannii une résistance à haut niveau à toutes
les ß-lactamines.
202/52O
3 décembre 2010 - 11:00 - 341
Impact des infections nosocomiales sur la mortalité et la durée de séjour
en réanimation médicale adulte
D. Heranney6-9, M. Velten9, S. Boussat3, R. Oubaassine7, P. Jarno5,
F. L'hériteau4, A. Savey2, A.G. Venier1, F. Schneider8, T. Lavigne6-8
1
CCLIN Sud-Ouest, Bordeaux 2CCLIN Sud-Est, Lyon 3CCLIN Est,
Nancy 4CCLIN Paris-Nord, Paris 5CCLIN Ouest, Rennes 6Equipe
opérationnelle d'Hygiène 7Pharmacie 8Réanimation médicale Hautepierre,
Hôpitaux Universitaires de Strasbourg 9Faculté de Médecine, Laboratoire
d'Epidémiologie et de Santé publique, Strasbourg, France
Objectif : L'objectif de cette étude était d'évaluer l'impact des infections
nosocomiales sur la mortalité et la durée de séjour en réanimation médicale
adulte.
Méthode : Nous avons mené une étude de cohorte rétrospective
monocentrique au sein du service de réanimation médicale de l'Hôpital de
Hautepierre aux Hôpitaux Universitaires de Strasbourg. Tous les patients
admis en réanimation de janvier 2004 à décembre 2008 et ayant plus de 18
ans ont été inclus. Les informations concernant les infections (infections de
cathéters, bactériémies, infections urinaires et pneumopathies), le score IGSII,
l'état immunitaire, l'immunodépression et l'exposition à du matériel invasif ont
été collectés de façon prospective en suivant le protocole national de
surveillance du Réseau d'Alerte d'Investigation et de Surveillance des
Infections Nosocomiales en réanimation (REA-RAISIN). Les antécédents
médicaux ainsi que les motifs d'admission ont été recueillis rétrospectivement
dans les dossiers des patients. Deux régressions de Cox indépendantes ont
été utilisées pour modéliser d'une part le risque de décéder et d'autre part la
durée de séjour. La variable infection nosocomiale a été prise en compte
comme une variable dépendante du temps soit globalement soit par type
d'infection.
Résultats : Parmi les 3203 séjours inclus dans les analyses, 370 (11,6%) ont
présenté au moins une infection. Les taux bruts de mortalité étaient de 38,1%
chez les patients infectés contre 18,8% chez les non infectés. Après
ajustement, le fait de développer une infection nosocomiale n'était pas lié
significativement au risque de décéder (HR=0,89 ; p=0,31). Cependant, le
risque d'avoir une durée de séjour plus longue était multiplié par 1,9
(p<0,0001). Nous avons estimé cet excès à environ 39.8 jours (IC 95% 37,042,7). Les pneumopathies seules avaient quand à elles un effet indépendant
sur la mortalité et la durée de séjour.
Conclusions : Les infections nosocomiales ont un impact significatif sur
l'augmentation de la durée de séjour sans avoir d'effet sur la mortalité. Les
pneumopathies semblent être les infections les plus importantes à surveiller et
à prévenir.
bandelette E-test d'imipénème. Sur les colonies poussant dans les zones
d'inhibition, les CMI à l'imipénème ont été mesurées. Phénotypes et génotypes
de résistance ont été déterminés sur toutes les souches intermédiaires ou
résistantes à l'imipénème. Une étude cas-témoin a été réalisée pour
déterminer les facteurs de risques associés à l'acquisition de BGN-IR.
Résultats : La prévalence de portage de BGN-IR passait de 2.1% à
l'admission, à 5.6%, 15.1%, 29.7%, 36.8%, 44.7% et 58.6% après 1 à 6
semaines d'hospitalisation respectivement. Au total, 56 BGN-IR ont été isolés
chez 50 patients : 36 P. aeruginosa, 12 S. maltophilia, 3 K. pneumoniae, 2 A.
baumannii, 1 E. aerogenes, 1 E. cloacae and 1 H. alvei. Chez P. aeruginosa,
la résistance était due à (i) une altération de la porine OprD (n=19) ± une
surproduction des systèmes d'efflux MexAB (n=6) ± une surexpression de
l'enzyme AmpC (n=6) ± une BLSE GES-9 (n=1). 11% (n=4) des souches
secrétaient une carbapénémase VIM-2.
Chez les entérobactéries la résistance était due à (i) une hyperproduction
d'AmpC ± TEM-24 ou SHV-12, (ii) ou à la sécrétion de DHA-1 ou de CTX-M15, associées à une probable perte de porines. 17/50 (34%) patients porteurs
ont eu une infection à BGN-IR en cours d'hospitalisation. L'analyse multivariée,
a montré que le seul facteur de risque d'acquisition de BGN-IR était un
traitement préalable par l'imipénème (OR1-3j traitement=4.5; OR>3j tt=7.0 ; p < 0.01).
Conclusion : La prévalence du portage intestinal de BGN-IR augmente
régulièrement au cours de l'hospitalisation en réa. Les espèces et mécanismes
de la résistance sont très divers. Un traitement par imipénème, même de
courte durée est le facteur de risque majeur de portage de BGN-IR.
204/52O
Objectif : Au CHU de Besançon la gestion des patients colonisés ou infectés
par Acinetobacter baumannii (cas) a connu trois périodes (période 1 [20002001] : précautions complémentaires recommandées en plus des précautions
"standard" ; période 2 [2002-2004] : levée de cette mesure ; période 3 [20052009] : remise en place de la mesure. L’objectif de cette étude était d’évaluer
l’impact des précautions complémentaires et des consommations
d’antibiotiques sur le taux d’incidence des cas acquis d’A. baumannii dans les
différents services de soins, par année, au cours de la période 2000-2009.
Matériel et méthodes : Pour tenir compte de la corrélation des données de
mesures répétées dans le temps (chaque année) au sein de chaque service,
nous avons utilisé des modèles de régressions binomiales négatives à effets
aléatoires et d’équation d’estimation généralisée (GEE, structure de corrélation
autorégressive d’ordre 1). La variable réponse était le taux d’incidence des cas
acquis (/1000 jours d’hospitalisation [JH]) dans un service donné et une année
donnée. Les variables explicatives étaient la recommandation de précautions
complémentaires (oui/non), les consommations d’antibiotiques systémiques
J01 (doses définies journalières/1000 JH), la consommation de solutions
hydro-alcooliques (litres/1000 JH), la pression de colonisation (cas
importés/1000 JH), le type de service (médecine / chirurgie / pédiatrie /
réanimation) et l’année.
Résultats : Au total, 596 cas acquis (0,19/1000 JH) ont été identifiés dans les
32 services de soins de l’établissement au cours des dix années d’étude. Les
modèles multivariées à effets aléatoires et GEE donnaient des résultats
convergents : le taux d’incidence des cas acquis était associé négativement à
la recommandation de précautions complémentaires (p<0,001), et
positivement à la consommation de quinolones (p<0,05) et à l’hospitalisation
dans les services de réanimation (p<0,001).
Conclusion : Cette étude suggère que les précautions complémentaires sont
efficaces pour prévenir la diffusion d’A. baumannii et que les quinolones
favorisent l’acquisition de cette bactérie.
205/52O
203/52O
3 décembre 2010 - 11:15 - 341
Émergence de bacilles à Gram négatif (BGN) résistants à l'imipénème
dans la flore intestinale de patients hospitalisés en réanimation
L. Armand-Lefevre2-7, E. Hamelet2, F. Barbier4-7, C. Angebault2-7, G. Defrance2,
E. Ruppé2-7, R. Bronchard3, A. Nucci6, R. Lepeule7, J.C. Lucet5, P. Plésiat1,
A. Andremont2-7
1
Hôpital Jean Minjoz - EA 3186, CNR Pseudomonas, Besançon 2Laboratoire
de Bactériologie, CNR Résistances dans les flores commensales
3
Réanimation chirurgicale 4Réanimation médicale 5UHLIN, CHU Bichat-Claude
Bernard 6CNR Résistances bactériennes, Institut Pasteur 7EA 3964, Université
Paris 7, Paris, France
Les flores intestinales constituent un réservoir de BGN potentiellement
pathogènes pour les patients de réanimation (réa). Leur résistance aux
céphalosporines augmente conduisant à une augmentation de la
consommation des carbapénèmes. Nous avons évalué le portage intestinal de
BGN résistants à l'imipénème (BGN-IR) chez les patients hospitalisés en réa.
Méthode : Pendant 6 mois, la colonisation intestinale à BGN-IR à été mesurée
à l'admission puis de façon hebdomadaire chez 523 patients de réa. Les
écouvillons rectaux ont été ensemencés sur un milieu Drigalski avec une
RICAI, 2010 – Paris, France
3 décembre 2010 - 11:30 - 341
Impact des précautions complémentaires et des consommations
d’antibiotiques sur le taux d’incidence des cas acquis d’Acinetobacter
baumannii : une étude sur dix ans
A. Lefebvre1, H. Gbaguidi-Haore1-2, X. Bertrand1-2, M. Thouverez1-2, D. Talon1-2
1
Service d'Hygiène Hospitalière, CHU de Besançon 2UMR CNRS 6249
Chrono-environnement, Université de Franche-Comté, Besançon, France
3 décembre 2010 - 11:45 - 341
Good use of antibiotics in hospitals: A network of surveillance of
antimicrobial consumption and antimicrobial resistance in a region of
Western France
F. Ollivier1-2, N. Foucher1, S. Thibaut1, J. Caillon2, G. Potel2, E. Batard2,
F. Ballereau1-2
1
Medqual, CHU 2EA 3826, Faculty of Medicine, Nantes, France
Introduction: Within the framework of the “National Plan to preserve the
effectiveness of antibiotics”, the Region Pays de la Loire organized a regional
network of surveillance, aiming at collecting comparable and reliable data on
antibiotic consumption and antimicrobial resistance. The cross of data has
allowed each institution to set itself on the graph of D. Monnet comparing the
level of antimicobial resistance and the level of consumption
Methods: The data were collected on by public and private hospitals of this
Region with an excel table. Since year 2008, data on the use of antibiotics
were collected every 4 months and expressed in DDDs (defined daily doses)
per 1000 patient-days (PD) for each area of medical activity of the hospital.
Antibiotic resistance data were collected retrospectively for 6 couples bacteriaantibiotic: E coli and fluoroquinolones (C1), cefotaxime or ceftriaxone (C2), E
cloacae and cefotaxime or ceftriaxone (C3), P. aeruginosa and ceftazidime
(C4), ciprofloxacine (C5) and imipenem (C6)
139
SESSIONS ORALES LIBRES
Free papers for oral sessions
montré la production d'une ß-lactamase à specte étendu (BLSE).
Results: Thirty one health institutions have participated in the monitoring
network. In the areas of surgery, the amount of antibiotic use increased with
the size of the hospital: 353 DDD/1000 PD for group A (<100 beds), 382
DDDs/1000PD for group B (100-300 beds), and 528 DDDs/1000 PD for group
C (>300 beds). The median resistance rates were C1: 13.6%; C2: 3%, C3:
25.8%, C4: 11.9%, C5: 25%, C6: 7.1%. Each hospital could be compared to
the median consumption and resistance calculated on all hospitals and
compared to similar hospitals. For each pair, the two university hospitals have
been classified as an “unsatisfactory situation” (high consumption of antibiotics
and resistance levels above the median).. For other hospitals, the results
varied depending on bacteria-antibiotic couple: only 4 hospitals (13%) were
placed in "satisfactory situation" for 3 couples.
Conclusion: Regional monitoring has created a professional dynamics about
the good use of antibiotics. The local assessment of the situation enables each
institution to determine the nature of the corrective measures to implement.
The surveillance of these two indicators of antibiotic's consumption and
resistance will follow the evolution over time and the impact of the actions
implemented by health institutions in the Region
206/52O
3 décembre 2010 - 12:00 - 341
Enquête rétrospective et étude de coûts sur des cas groupés de
bactériémies liées aux cathéters en néonatologie
D. Lecointe4, L. Dépres4, S. Bourgeois4, C. Théodora4, I. De Oliveira2,
P. Cormier1, M. Granier2, C. Dupont3
1
Bactériologie Clinique 2Service de Médecine et Réanimation
Néonatale 3Service de Pharmacie - Stérilisation 4UF d'Hygiène Hospitalière et
Lutte contre les Infections Nosocomiales, CH Sud-Francilien, CorbeilEssonnes, France
Introduction : Une recrudescence d'une épidémie de bactériémies liées aux
cathéters (BLC) déjà objectivée en 2008 semblait survenue en 2009.
Objectifs : Evaluer l'épidémiologie des BLC en 2009 et estimer les coûts
induits.
Méthode : Inclusion des enfants admis en 2009. Critères étudiés : poids de
naissance, cathéter, durée de cathétérisme, hémocultures et cultures de
cathéter, antibiothérapie.
SESSIONS ORALES LIBRES
Free papers for oral sessions
Les coûts des bactériémies, de l'allongement de la durée de séjour (DDS), des
hémocultures, de l'antibiothérapie et des investigations ont été calculés sur la
base de la bibliographie, de la nomenclature et des coûts horaires.
Résultats : 340 nouveaux nés ont été inclus représentant 117 CVO et
106 CVC.
La durée moyenne de cathétérisme était de 2,75 j (médiane=3) pour les CVO
et de 11,5 j (médiane=10) pour les CVC.
2 BLC sur CVO et 28 sur CVC ont été identifiées, et 15 colonisations sur CVO
et 6 sur CVC.
Le délai moyen de survenue de l'infection était de 9,92 j (médiane=9) pour les
CVC.
L'incidence annuelle des BLC sur CVC était de 26,7% (IC95% 18,3–35,1),
l'incidence mensuelle se situant entre 11,11 et 50%. La densité d'incidence
annuelle était de 22,4/1000 j (IC95% 20,1–24,8), la densité d'incidence
mensuelle évoluant entre 13,33 et 46,15/1000 j.
Le coût des BLC selon le poids de naissance allait de 20 589 (>1250 g) à 112
589 € (>750 à 1000 g) pour un total de 226 741 €.
Celui lié à l'allongement de la DDS atteignait 242 900 € (CVO 116 319 €, CVC
194 201 €) et 173 220 € sans les colonisations.
Les hémocultures ont coûté 9042 €, l'antiobiothérapie 671 et les investigations
2364.
Discussion : Sur la base des résultats de bactériologie, l'EOH suspectait en
août 2009 qu'une épidémie de BLC évoluait depuis le mois de mars. Après
plusieurs mois, ses investigations ont démontré qu'une épidémie avait eu lieu
entre février et septembre.
Le temps pour l'investiguer équivalait à celui d'une surveillance interne
prospective pour un coût représentant 1,04% de celui des bactériémies et
0,76% de celui de l'allongement de la DDS (1,36% sans les colonisations).
Conclusion : En période de plans de retour à l'équilibre budgétaire des
hôpitaux, une surveillance prospective des BLC peut constituer une priorité
stratégique dans le cadre de la qualité des soins et de la sécurité des patients.
Les moyens permettant d'assurer sa mise en œuvre apparaissent
particulièrement minimes au regard des coûts induits par une épidémie non
contrôlée de BLC.
207/52O
3 décembre 2010 - 12:15 - 341
Infections aiguës et chroniques de prothèses de hanche et de genou :
des pathologies et des germes différents
V. Zeller, L. Lhotellier, P. Leclerc, P. Leonard, S. Marmor, W. Graff,
F. Ducroquet, J.M. Ziza, P. Mamoudy, N. Desplaces
Centre de Référence des Infections Ostéo-Articulaires Complexes, GH
Diaconnesses Croix Saint Simon, Paris, France
Objet de l'étude : Description et analyse des germes responsables des
infections de prothèses totale de hanche (IPTH) et genou (IPTG), ainsi que
leur sensibilité aux antibiotiques (infections à staphylocoques).
140
Méthodes : Etude mono-centrique de cohorte sur 6 ans (2004 à 2010) des
patients hospitalisés pour une IPTH ou IPTG, à partir de la base de données
du service. Comparaison des germes isolés au cours des infections aiguës
(évolution clinique < 1 mois) et des infections chroniques (évolution clinique ≥
1 mois).
Résultats : 489 infections de prothèses, dont 322 IPTH, 167 IPTG, 88 (18%)
infections aiguës. Age médian 72 ans (16-96). 175 (36%) infections ont été
prises en charge antérieurement dans un autre établissement.
N total
Staphylocoques
Staphylococcus aureus
- S. aureus MS
- S. aureus MR
- GISAa
Staphylococcus epidermidis
- S. epidermidis MS
- S. epidermidis MR
- GISEb
Autres staphylocoques à coagulase négative
Infections plurimicrobiennes à staphylocoques
Streptocoques et entérocoques
- Streptocoques béta-hémolytiques
- Streptocoques non groupables
- Autres streptocoques
- E. faecalis
Bacilles à Gram négatif
- Entérobactéries
- P. aeruginosa
- Autres
Anaerobies
- Propionibacterium
- Autres
Autres
Plurimicrobien
Prélèvements stériles
Infections
chroniques
424
209 (49%)
61 (14%)
40
19
2
89 (21%)
13
46
30
36
23
56 (13%)
21
22
5
8
39 (9%)
22
11
6
44 (10%)
30
14
Infections
aiguës
88
32 (36%)
27 (31%)
24
3
0
2
2
0
0
3
0
39 (44%)
22
12
2
3
9 (10%)
8
0
0
0
5
43 (10%)
6
0
7 (8%)
1
Total
489
241 (49%)
88 (18%)
64
22
2
91 (19%)
15
46
30
39
23
95 (19%)
43
34
7
11
47 (10%)
30
11
6
44 (9%)
30
14
5
50 (10%)
7 (1.4%)
a S. aureus intermédiaire aux glycopeptides
b S. epidermidis intermédiaire aux glycopeptides
Conclusion : Les infections chroniques sont principalement dues aux
staphylocoques, en particulier S. epidermidis dont la résistance aux
antibiotiques est importante (84% sont MR dont 33% sont GISE).
Dans les infections aiguës, en particulier hématogènes, les streptocoques sont
majoritaires, en particulier Streptococcus agalactiae (groupe B) (14/42). Les
infections staphylococciques aiguës sont principalement dues à S. aureus MS.
227/60O
3 décembre 2010 - 14:30 - 341
Impact du vaccin pneumococcique conjugué (PCV) sur le portage
nasopharyngé de Streptococcus pneumoniae, Haemophilus influenzae,
Moraxella catarrhalis et Staphylococcus aureus chez les enfants
présentant une otite moyenne aiguë
R. Cohen5, E. Bingen4, F. Thollot1, F. Corrard5, M. Koskas5, E. Bonnet3,
A. Lécuyer5, B. Fritzell3, C. Coudy3, M. Boucherat5, C. Levy5, E. Varon2
1
AFPA, Essey-les-Nancy 2Hôpital Européen Georges Pompidou (AP-HP),
Centre National de Référence des Pneumocoques 3Laboratoire Pfizer,
Paris 4Université Denis-Diderot, Hôpital Robert Debré (AP-HP), Paris
7 5ACTIV, Saint Maur, France
Objectifs : Plusieurs études ont montré l'impact du vaccin pneumococcique
conjugué 7 valent (PCV7) sur le portage nasopharyngé de Streptococcus
pneumoniae (Sp) et de Staphylococcus aureus (Sa). En revanche, les études
décrivant l'impact du PCV7 sur le portage d'Haemophilus influenzae (Hi) et de
Moraxella catarrhalis (Mc) sont plus rares. Le but de ce travail est de comparer
avant et après l'introduction du PCV7, le portage de ces bactéries chez l'enfant
présentant une otite moyenne aigue (OMA).
Méthode : Pour la période prévaccinale (1993 à 2000), nous avons utilisé les
données des résultats de prélèvement nasopharyngé provenant de 4 études
randomisées qui comparaient des durées d'antibiothérapie. Pour la période
post vaccinale (2006 à 2009), nous avons analysé les données d'une étude
sur le portage nasopharyngé d'enfants ayant une OMA. Le diagnostic clinique
d'OMA incluait pour tous les patients les critères tympaniques de Paradise
associés à de la fièvre et/ou une otalgie et/ou une conjonctivite. Lors de la
consultation pour OMA, l'examen clinique et le prélèvement étaient réalisés et
les caractéristiques cliniques, les antécédents d'OMA et le statut vaccinal des
enfants recueillis.
Résultats : 4405 enfants ont été inclus (âge moyen 13,9 mois, médiane 12,8).
Parmi les 3507 patients inclus après l'implémentation du PCV7, 98,3% étaient
vaccinés par le PCV7.
Portage nasopharyngé
n (%)
Sp
Sérotypes vaccinaux
Souches intermediaires à la pénicilline
Souches résistantes à la pénicilline
Hi
ß-lactamase+
Mc
Portage multiple (>2 espèces)
Pas de portage
OMA période
prévaccinale
(1993 à 2000)
n=1807
OMA période
vaccinale
(2006 à 2009)
n=2598
P
1047 (57.9)
402/604* (66.6)
317 (30.3)
1510 (58.1)
162 (10.7)
656 (43.4)
0.9
0.0001
0.0001
239 (22.8)
58 (3.8)
0.0001
849 (47)
328 (38.6)
1269 (48.8)
217 (17.1)
0.2
0.0001
939 (52)
1479 (56.9)
0.001
978 (54.1)
1502 (57.8)
0.02
133 (7.4)
187 (7.2)
0.8
* sur les sérotypes disponibles
Conclusion : Entre les périodes prévaccinales et vaccinales, il n'y a pas eu de
RICAI, 2010 – Paris, France
228/60O
3 décembre 2010 - 14:45 - 341
Pneumonies et empyèmes, épidémiologie avant l'introduction du vaccin
pneumococcique conjugué 13 valent (PCV13) en France
S. Biscardi1-3, C. Levy8-3, F. Angoulvant7-3, P. Minodier2-3, E. Bonnet6,
E. Bingen3-7, E. Martin8, B. Fritzell6, E. Varon3-4, R. Cohen8-1-3, E. Grimprel3-5,
P. Pneumonia Study Group3
1
CHI Créteil, Créteil 2Hôpital Nord, Marseille 3GPIP 4CNRP, Hôpital Européen
Georges Pompidou 5Hôpital Trousseau 6Laboratoire Pfizer, Paris 7Université
Denis Diderot, Hôpital Robert Debré, Paris 7 8ACTIV, Saint Maur, France
Objectifs: Les sérotypes de pneumocoque le plus souvent impliqués dans les
pneumonies à pneumocoque (PP) et les empyèmes, sérotypes 1,3,5,7F et 19A
sont des sérotypes non inclus dans le vaccin pneumococcique conjugué 7
valent (PCV7) mais présents dans le PCV13. Plusieurs études ont montré que
la C-reactive proteine (CRP) et la procalcitonine (PCT) en augmentant la
spécificité de la radiographie pulmonaire pour diagnostiquer les PP étaient
susceptibles d'optimiser la mesure de l'impact du PCV dans la prévention des
pneumonies. Afin d'analyser les caractéristiques cliniques et biologiques des
PP et des empyèmes avant l'introduction du PCV13, le Groupe de Pathologie
Infectieuse Pédiatrique (GPIP/ACTIV) a mis en place un réseau de
surveillance basé sur les urgences pédiatriques.
Méthode : 10 services d'urgence pédiatrique devaient inclure tous les patients
âgés de 1 mois à 15 ans présentant une pneumonie ou un empyème
diagnostiqués cliniquement et radiologiquement (critères OMS).
Resultats : De Mai 2009 à Mars 2010, 1544 patients ont été inclus (médiane
d'âge 3,1 ans). 88,3% des enfants < 5 ans avaient été vaccinés par le PCV7.
La CRP et la PCT ont été réalisées respectivement dans 49,7% et 13,7% des
cas. Parmi les pneumonies, la CRP était >=120 mg/l dans 38% des cas et la
PCT était >=4 ng/l dans 42,9% des cas. Une hémoculture a été réalisée dans
37,7% des cas, elle était positive dans 4.8% des cas: 19 Streptococcus
pneumoniae (Sp), 2 Staphylococcus aureus (Sa) et 1 Streptocoque du groupe
A. Un épanchement pleural était présent dans 126 cas (88,6% >=2 ans) et 40
patients avaient un empyème. Parmi les 40 liquides pleuraux analysés, une
étiologie bactérienne a été retrouvée dans 38 cas: 34 Sp et 4 Sa. Parmi les 18
sérotypes disponibles, le 1 prédominait (n=9) suivi du 19A (n=4). La médiane
d'âge (ans) était respectivement de 5,3 et 2,9 pour les sérotypes 1 et 19A.
Parmi les patients ayant une pneumonie, 92,5% ont été traités par des betalactamines, la fièvre avait diminué dans les 48 heures après le début de
l'antibiothérapie dans 91,5% des cas. L'hospitalisation a été nécessaire dans
28,9% des cas.
Conclusion : Actuellement, les sérotypes non contenus dans le PCV7 mais
inclus dans le PCV13 sont largement prédominants. Ces premiers résultats
doivent permettrent de suivre les modifications épidémiologiques des PP après
l'introduction du PCV13 en France.
229/60O
3 décembre 2010 - 15:00 - 341
Performance du test de détection rapide de streptocoque du groupe A
(TDR) chez les enfants ayant une angine et chez les témoins
A. Wollner4, C. Levy4, P. Bidet3, F. Thollot1, F. De La Rocque4, E. Martin4,
P. Mariani3, M. Chalumeau2, M. Boucherat4, E. Bingen3, R. Cohen4
1
AFPA, Essey-les-Nancy 2Hôpital Necker (AP-HP), Paris 3Université DenisDiderot, Hôpital Robert Debré (AP-HP), Paris 7 4ACTIV, Saint Maur, France
Objectifs : De nombreuses études ont évalué les performances des tests de
détection rapide de streptocoque de groupe A (TDR) chez l'adulte et chez
l'enfant, peu d'études l'ont fait en fonction des scores cliniques et aucune chez
des enfants sains dont un pourcentage non négligeable sont des porteurs
asymptomatiques. Le but de cette étude est d'évaluer la performance du TDR
à la fois chez des patients ayant une angine en fonction du score de Mac Isaac
(SMI) et chez des témoins.
Méthode : Dans cette étude prospective observationnelle, 17 pédiatres ont
inclus consécutivement tous les patients ayant une angine et des enfants
témoins. Pour chaque patient inclus un questionnaire comportant les signes
cliniques du SMI a été complété et un double prélèvement de gorge a été
réalisé (1 pour le TDR et 1 pour une culture semi-quantitative au Centre
National de Référence du SGA)
Resultats : En 2009-2010, 1005 enfants (moyenne d'âge 6,2 ans) ont été
inclus. Parmi les 828 angines, 35,9% étaient des angines à SGA (256 avec un
inoculum fort et 41 avec un inoculum faible). Parmi les témoins (N=177),
15,3% avaient une culture positive à SGA (9 avec inoculum fort et 18 avec
inoculum faible).
Performance du TDR % [IC 95%]
(nombre de patients)
Témoins (177)
Angines (828)
SMI
2 (90)
3 (259)
4 (312)
5 (158)
Se
33 [16;54]
87
[82;90]
82
[57;96]
83
[74;91]
88
[81;93]
91
[82;97]
Sp
98
[94;99]
95
[92;96]
VPP
75
[39;93]
90
[86;93]
97
88
[90;100]
[62;98]
96
91
[92;98]
[82 ;96]
93
89
[88;96]
[83;94]
92
90
[84;97]
[81;96]
VPN
89 [83;93]
LR+
17
[5;57]
93
[90;95]
96
[88;99]
92
[87;96]
92
[87;96]
93
[86;97]
[11;23]
30
[8;120]
21
[10;43]
13
[7;22]
12
[6;24]
LR0.7
[0.5;0.7]
0.14
[0.1;0.2]
0.2
[0.06;0.5]
0.2
[0.1;0.3]
0.1
[0.08;0.2]
0.09
[0.04;0.2]
La Se du TDR varie en fonction de l'inoculum: 92%, IC 95% [87;95] pour
inoculum forts et 27% IC 95% [15;43] pour les inoculum faibles.
Conclusion: La Se du TDR est faible pour les témoins et pour ceux qui ont un
angine avec un SMI bas (peu d'enfants seraient traités inutilement par
antibiotique en utilisant les TDR) mais elle est bonne pour ceux qui ont un SMI
élevé.
230/60O
3 décembre 2010 - 15:15 - 341
Large viral screening of respiratory tract infections in infants hospitalized
for bronchiolitis reveals that no viral combination is associated with the
severity of the disease
D. Talmud2-4-3, A. Huguenin2-4, L. Moutte2-4, N. Lévêque2-4, F. Renois2-4,
M. Abély3, F. Carrat1, L. Andréoletti2-4
1
Service de Santé Publique, Hôpital Saint Antoine, AP-HP, Université Pierre et
Marie Curie, INSERM U707, Paris 2Laboratoire de Virologie 3Service de
Pédiatrie A, American Memorial Hospital, CHU de Reims 4EA 4303, Faculté de
Médecine de Reims, Reims, France
Background: Between 70% and 90% of hospitalized bronchiolitis cases are
associated with viral respiratory tract infections (RTIs), yet the influence of the
viral pathogens and multiple viral infections on bronchiolitis severity and
outcome is poorly understood because of the limited scope and throughput of
conventional viral detection methods.
Methods: We prospectively investigated the capability of a RT-PCR
microarray system to characterize viral diversity in RTIs in 138 infants
hospitalized for bronchiolitis at the University Medical Centre of Reims (20072008).
Results: The RT-PCR microarray system detected viruses in a higher
proportion of samples (91%) than did combined direct immunofluorescence
assay and viral culture isolation (70%). The microarray system identified 85
mixed infections whereas none was detected by the classical techniques. The
most common associations were: bocavirus and RSV (32%), adenovirus and
RSV (29%) and adenovirus and bocavirus (13%). RSV infants had longer
duration of hospitalization in comparison with other viruses (p = 0.03), whereas
no other virus or association of viruses appeared to be statistically associated
with one of the bronchiolitis severity parameters (length of oxygen supply,
hypoxemia < 94% by pulse oxymetry, length of hospitalization, need for
intensive care unit admission) (p > 0.12).
Conclusion: The RT-PCR microarray system can detect both known and
novel viral pathogens present in RTIs of infants. Given the large panel of
viruses detected here larger-scale studies will be necessary to determine
whether particular viruses or mixed viral infections confer an elevated risk of
repeated bronchiolitis and childhood asthma.
231/60O
3 décembre 2010 - 15:30 - 341
Les infections infantiles saisonnières à virus respiratoire syncytial : dix
années d'expérience de gestion et de suivi en incidence au CHU
d'Amiens
C.C. Adjidé5, A.C. Devos5, M. Grésanleux5, C. Ségard4, L. Trouillet5, J. Merlin5,
J.C. Pautard1, D.D. Djeddi3, J.L. Schmit2, O. Ganry5
1
Cardio-pneumologie pédiatrique 2CLIN, service de pathologie infectieuse et
médecine du voyage 3Pédiatrie médicale – Médecine de l'adolescent 4Service
de virologie 5Unité d'hygiène et épidémiologie hospitalière, Service
d'épidémiologie, hygiène et santé publique, CHU, Amiens, France
Le virus respiratoire syncytial (VRS) infecte nouveaux-nés, jeunes enfants et
personnes âgées. Cardiopathie, pneumopathie chronique, prématurité,
immunodépression, âge avancé constituent des terrains favorisant l'infection à
vrs (I-VRS). Le virus peut être éliminé plusieurs semaines après la disparition
des symptômes. Transmis par des secrétions respiratoires, conjonctive et
muqueuse nasale constituent aussi ses portes d'entrée.
Objectifs : rapporter l'expérience acquise au cours de la surveillance I-VRS
dans les services de pédiatrie du CHU d'Amiens de 2000 à 2010.
Matériel et Méthode : incidence des I-VRS, effectuée de décembre puis
d'octobre à février, grâce à la collaboration entre services de virologie,
pédiatrie et hygiène hospitalière. À l'aide d'un questionnaire, rempli 1 par
enfant, données démographiques, motif d'hospitalisation, provenance,
caractéristiques du séjour, données diagnostiques ont été recueillis sur chaque
enfant concerné et les mesures de prévention suivies. L'enregistrement et le
traitement des données ont été réalisés sur Epi-Info.
Résultats/discussion : Sur ces 10 ans, 878 enfants avec une I-VRS, dont 32
nosocomiales (IN-VRS), ont été soignés dans l'établissement. Leur âge moyen
était de 6,5 mois, médiane à 3 mois, puis de 5,8 mois, médiane à 4 mois, dans
le cas d'IN–VRS. Six enfants sur 10 étaient du sexe masculin mais les enfants
RICAI, 2010 – Paris, France
141
SESSIONS ORALES LIBRES
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modification substantielle du portage des 3 espèces bactériennes le plus
souvent impliquées dans les OMA. Par contre, une diminution massive des
sérotypes vaccinaux, des souches de Sp résistantes à la pénicilline et des
souches de Hi productrices de ß-lactamase a été observée.
âgés de 0 à 5 mois étaient les plus à risque. La durée moyenne de séjour dans
l'établissement avant le diagnostic était de 8 jours, médiane à 3 jours, et de
47,6 jours, médiane à 31 jours, dans le cas d'une IN-VRS. Ces IN-VRS se
produisent plus souvent entre fin décembre et fin janvier. L'incidence moyenne
pour 100 admissions était de 5,0 [3,3-7,2] pour les I-VRS communautaires et
de 0,2 [0,06-0,3] pour les IN-VRS. Suivre les mesures de prévention et les
réajuster en allant, rétrocéder l'information aux soignants avec rappel des
précautions complémentaires de type gouttelettes avant chaque hiver ont
permis de contenir les transmissions croisées de vrs sur la période étudiée.
Conclusion : Surveiller, informer en temps utile, conseiller ont permis
d'éduquer, avec méthode et tact, parents et personnels à prévenir la
transmission croisée, à maîtriser l'hygiène des mains à bon escient et ainsi
d'éviter les épidémies saisonnières à vrs.
232/60O
3 décembre 2010 - 15:45 - 341
Rotavirus, adenovirus, norovirus and astrovirus infections and
coinfections among hospitalized children in northern France from
January to December 2007
A. Tran2, D. Talmud4-6-5, B. Lejeune1, N. Jovenin3, F. Renois4-6, C. Payan2,
N. Lévêque4-6, L. Andréoletti4-6
1
Service de Santé Publique et d'Hygiène Hospitalière, Cellule Régionale
d'Epidémiologie Nosocomiale (CRENO), CHU de Brest 2Laboratoire de
Virologie et EA 3882, CHU et UFR Médecine de Brest, Brest 3Institut Jean
Godinot de Lutte contre le Cancer 4Laboratoire de Virologie 5Service de
Pédiatrie A, American Memorial Hospital, CHU de Reims 6EA 4303, Faculté de
Médecine de Reims, Reims, France
Background: Acute gastroenteritis is a common disorder in children, and the
associated dehydration is a leading cause of admission to hospital in
industrialized countries. Enteric viruses have been recognized as the most
significant etiological agents of the disease.
SESSIONS ORALES LIBRES
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Objectives: The aim of this study was to determine the prevalence and the
seasonal distribution of the four enteric viruses (rotavirus, adenovirus 40/41,
norovirus and astrovirus) responsible for clinically relevant infantile
gastroenteritis, to assess the prevalence of nosocomial infections and to
determine the distribution of mono- and coinfections between these viral
agents.
Patients and Methods: From January to December 2007, 973 stool
specimens were prospectively collected from 859 children (mean age = 1.9
years) hospitalized for gastroenteritis signs or from 85 neonates (mean age = 8
days) and 29 premature cases (mean age = 55 days) who were born in two
french University Medical Centres in northern France (Reims and Brest) and
had never left hospital. They were tested by rapid enzyme immunoassay (EIA,
r-Biopharm) analyses for rotavirus and adenovirus and by two commercially
available ELISA tests (Ridascreen, r-Biopharm, France) for the detection of
norovirus and astrovirus.
Results: The overall rates of prevalence for rotavirus, adenovirus, norovirus
and astrovirus were 21, 13, 5 and 1.8%, respectively; they did not significantly
differ between the two hospital settings (p = 0.12). Enteric virus infections were
detected in 367 (37.2%) of the 973 study children, including 335 (34%) single
infections and 32 (3.3%) mixed infections. Mixed virus infections were
associated with norovirus in 21/32 (66%) cases. From fall to spring, norovirus
infections accounted for 52% of the documented viral gastroenteritis at a time
when rotavirus was epidemic; resulting in mixed rotavirus and norovirus
gastrointestinal tract infections. Of the 367 documented viral gastroenteritis
cases, 15 (4.1%) were identified as nosocomial infections, 5 of which occurred
in premature cases.
Conclusion: These findings highlight the need to implement norovirus and
astrovirus ELISA detection assays in association with rapid EIA rotavirus and
adenovirus detection assays for the virological diagnosis and the prevention of
nosocomial viral gastroenteritis in pediatric departments.
236/62O
3 décembre 2010 - 14:30 - 342B
Impact de mutations dans les g¨ºnes r¨¦gulateurs de l'efflux sur la
r¨¦sistance croise aux ¦Â-lactamines, aux quinolones et au
chloramphnicol chez Klebsiella pneumoniae (Kp)
S. Bialek-Davenet1-2-3, V. Leflon-Guibout1, E. Marcon1,
M.H. Nicolas-Chanoine1-2-3
1
Service de Microbiologie, AP-HP, Hôpital Beaujon, Clichy 2Faculté de
Médecine D. Diderot 3U773, Institut National de la Santé et de la Recherche
Médicale, Université Paris 7, Paris, France
Objet de l’étude : Nous avons décrit chez Kp une corrélation entre la
résistance (R) croisée aux b-lactamines (b-lac), aux quinolones et au
chloramphénicol (Cmp), et la surexpression d’un système d’efflux tel que
AcrAB. L’objectif a été de rechercher la présence de mutations dans les gènes
régulateurs d’efflux et d’évaluer leur impact dans la R croisée observée chez
des isolats cliniques (IC) et des mutants sélectionnés in vitro.
Méthodes : La collection étudiée comprenait 3 IC avec une surexpression
d’efflux et leurs révertants spontanés sensibles aux antibiotiques (ATB) décrits
précédemment, ainsi que 17 mutants sélectionnés en présence de
concentrations subinhibitrices de ciprofloxacine (Cip), lévofloxacine (Lev) ou
céfoxitine (Fox) à partir des révertants et ayant une R croisée aux ATB.
L’expression du gène acrB a été évaluée par RT-PCR et les gènes acrR,
ramR, marR et soxR, régulateurs négatifs de systèmes d’efflux, ont été
séquencés chez les 23 souches. En cas de mutation dans un gène régulateur,
142
l’expression de l’activateur transcriptionnel correspondant (ramA, marA ou
soxS) a été mesurée, la souche a été complémentée par le gène régulateur
sauvage et le phénotype du transformant a été analysé (sensibilité aux ATB et
RT-PCR).
Résultats : Tous les mutants sauf un, et 2 des 3 IC, surexprimaient le gène
acrB. Aucune mutation n’a été détectée dans les gènes régulateurs étudiés
chez les 3 IC ni chez 8 des 17 mutants. Pour 8 mutants, il y avait une mutation
ponctuelle dans le gène ramR (à diverses positions) et, pour un, dans le gène
soxR, résultant en une surexpression des gènes ramA et soxS,
respectivement. La transformation de ces mutants avec le gène ramR ou soxR
sauvage a restauré la sensibilité aux ATB et annulé la surexpression d’acrB et
de ramA ou soxS.
Conclusion : Cette étude montre clairement que (i) des concentrations
subinhibitrices de Cip, Lev ou Fox permettent la sélection de mutants ayant
une R croisée aux b-lac, aux quinolones, au Cmp et à d’autres familles d’ATB,
(ii) les gènes ramR et soxR régulent l’expression de systèmes d’efflux et (iii) il
reste à découvrir d’autres gènes régulateurs et des systèmes d’efflux autres
que AcrAB qui sont également impliqués dans la R croisée aux ATB chez Kp.
237/62O
3 décembre 2010 - 14:45 - 342B
Étude des gènes régulateurs de la multirésistance bactérienne chez
différentes souches cliniques d'Escherichia coli productrices de βlactamases à spectre étendu
J.P. Lavigne3-2, A.V. Davin-Regli1, C. Pfeiffer3, L. Vidal-Navarro3, A. Sotto3,
J.M. Pagès1
1
UMR-MD1, Faculté de Médecine, Marseille 2Laboratoire de Bactériologie,
CHU Caremeau 3Espri 26, INSERM, Nîmes, France
Objet de l'étude : Evaluer l'impact de mutations identifiées au niveau des
gènes régulateurs de la perméabilité membranaire chez des souches cliniques
d'E. coli présentant une multirésistance bactérienne (MDR).
Méthodes : 52 souches cliniques d'E. coli issues d'un panel représentatif de
souches productrices de BLSE et résistantes à au moins 3 familles
d'antibiotiques isolées chez des patients dans le Sud de la France ont été
incluses. L'évaluation de la MDR a été effectuée par l'établissement de CMI en
milieu liquide sur plusieurs familles d'antibiotiques. La recherche de mutations
sur les 4 principaux gènes (acrR, marR, marA et soxR) participant à la
régulation de l'expression des gènes codants pour les porines et les pompes
d'efflux a été réalisée par PCR + séquençage. L'impact des mutations a été
évalué par qRT-PCR et Western blot (WB) (OmpF4, OmpC, AcrA, AcrB, TolC).
Résultats : Parmi les 52 souches cliniques étudiées, 33 possédaient une
CTX-M (dont 26 CTX-M-15 et 8 appartenant au clone O25b-ST131), 17 une
TEM et 2 une SHV. Concernant les 4 gènes de régulation de la MDR, des
mutations, jamais décrites à ce jour, ont été identifiées : S84G et H118Y dans
MarR pour 45 souches (dont 66% des CTX-M), R74G dans SoxR pour 26
souches (dont 73% de CTX-M), N129S dans MarA pour 18 souches (dont 92%
des CTX-M). Aucune mutation dans AcrR n'a été observée. Les mutations
dans marA et marR étaient présentes dans toutes les souches du clone O25ST131. Par WB, les souches présentaient une forte expression de la pompe
AcrAB-TolC à l'exception des souches productrices de SHV-4,-5 et TEM-12,52 (souches dont les CMI évoquait l'absence d'efflux actif). La surexpression
des pompes a été confirmée par qRT-PCR pour l'ensemble des souches avec
les mêmes exceptions que par WB.
Conclusion : De nouvelles mutations au niveau des régulateurs de la MDR
dans un panel d'E. coli multirésistants ont été détectées. Ces mutations
comme le type de BLSE présent dans la souche n'ont pas, à eux seuls,
d'influence directe sur la modulation de la perméabilité membranaire. Une
meilleure compréhension de la multirésistance devrait permettre de
comprendre l'impact de ces mutations dans le phénotype de résistance de ces
bactéries.
238/62O
3 décembre 2010 - 15:00 - 342B
Reduced susceptibility to ertapenem in an Escherichia coli clinical
isolate overexpressing AcrAB efflux system and extended-spectrum
AmpC (ESAC) β-lactamase
H. Guillon1, D. Tande2, F. Eb1, H. Mammeri1
1
Service de Bactériologie, CHU d'Amiens, Amiens 2Laboratoire de
Bactériologie, CHU de Brest, Brest, France
The aim of this study was to characterize the mechanisms of resistance to
penicillins, cephalosporins, and ertapenem expressed by an E. coli clinical
isolate responsible for bloodstream infection.
Methods: phenotypic tests were performed to detect ESBL and AmpC βlactamases production. Plasmid-mediated ampC genes were screened by
PCR. Chromosome borne ampC gene was amplified, sequenced and cloned
into an expression vector. The AmpC β-lactamase produced by the
recombinant clone was purified and its kinetic parameters were determined.
MICs were determined by agar dilution method. The expression of the acrA
gene, which encoded a part of the AcrAB-TolC efflux transporter, the marA
gene, which is the transcriptional activator of the multidrugs efflux system, and
the ompF and ompC genes, which encoded the two major membrane porins,
were assessed by quantitative RT-PCR.
Results: The phenotypic tests revealed AmpC β-lactamase production.
Plasmid-borne ampC genes were not detected. The analysis of the
chromosome-borne ampC gene revealed mutations in the promoter region
responsible for AmpC-MEV overexpression and a 3 bp insertion in the coding
RICAI, 2010 – Paris, France
Conclusion: Combination of extended-spectrum AmpC (ESAC) β-lactamase
with AcrAB-TolC overexpression conferred resistance to all penicillins and
cephalosporins and reduced significantly the susceptibility to ertapenem. This
study shows that ertapenem resistance may arise in E. coli as a result of
multiple chromosomal mutations producing additive effects.
239/62O
3 décembre 2010 - 15:15 - 342B
Mutations associées à la surexpression du système d'efflux
MexXY(OprM) dans les souches cliniques de Pseudomonas aeruginosa
S. Guénard1, C. Muller1, L. Monlezun2, J. Guerin1, K. Jeannot1, P. Plésiat1
1
Laboratoire de Bactériologie, Faculté de Médecine, Besançon 2Laboratoire de
cristallographie et RMN biologiques, Faculté de Pharmacie, Paris V, France
Objet de l’étude : La surproduction constitutive du système d’efflux actif
MexXY/OprM (XY++) s’accompagne d’une augmentation modérée de la
résistance aux aminosides, aux fluoroquinolones et aux ß-lactamines
(céfépime) chez P. aeruginosa (CMI x 2 à 16 fois). Elle résulte fréquemment
de mutations affectant le gène mexZ, dont le produit réprime l’opéron mexXY.
Par ailleurs, l’altération d’un autre opéron codant pour un système à deux
composants, ParSR, a récemment été décrit comme pouvant entraîner la
surproduction de MexXY/OprM, la sous-expression de la porine OprD et des
modifications du LPS associées à une baisse de sensibilité aux polymyxines.
Ce travail avait pour objectif de mieux caractériser les mutants cliniques XY++.
Méthodes : 99 P. aeruginosa présentant un phénotype de résistance de type
XY++ ont été sélectionnés parmi la collection du laboratoire. La méthode de
dilution en gélose a été utilisée pour la détermination des CMI des
antibiotiques. L’expression des gènes mexY, oprD, PA1797, PA2358 et
PA2655 a été mesurée par RT-qPCR. Les gènes mexZ, parS et parR ont été
séquencés et analysés grâce au logiciel BioEdit. Les substitutions d’acides
aminés dans la protéine MexZ ont été localisées sur la structure 3D de
l’homologue de MexZ, TTGR.
Résultats obtenus : Trois types de mutants ont été identifiés parmi les
souches XY++. Ceux du groupe I (n=77) présentent des altérations dans mexZ
générant une rupture du cadre de lecture, des codons stop, ou encore des
substitutions d’acides aminés dans le répresseur MexZ. Ces variations
d’acides aminés concernent essentiellement la zone de fixation de MexZ sur le
promoteur de l’opéron mexXY. Les mutants du groupe II se caractérisent par
des modifications présumées dans la protéine senseur ParS ou le régulateur
de réponse ParR. Enfin, les bactéries du groupe III ne montrent pas de
mutations dans les gènes étudiés. Il a été constaté que les mutants des
groupes II et III étaient, en moyenne, 2 fois plus résistants aux aminosides que
ceux du groupe I.
Conclusion : Ce travail souligne la multiplicité des événements génétiques
pouvant conduire à la surexpression de la pompe MexXY/OprM chez
P. aeruginosa. Cette diversité explique la fréquence relativement importante
des mutants XY++ à l’hôpital.
240/62O
3 décembre 2010 - 15:30 - 342B
Un nouveau système à deux composants coordonne la multirésistance
chez Pseudomonas aeruginosa
C. Muller, K. Jeannot, P. Plésiat
Laboratoire de bactériologie, Faculté de médecine, Besançon, France
Objet de l'étude : La surproduction constitutive (XY+) du système d'efflux actif
MexXY/OprM entraîne une augmentation de la résistance aux aminosides
(AGs), aux fluoroquinolones (FQs) et au céfépime (FEP) chez P. aeruginosa.
Chez les mutants appelés agrZ, cette surexpression résulte de l'altération d'un
gène (mexZ) codant pour un répresseur de l'opéron mexXY. Ce travail décrit
un nouveau type de mutants, dénommé agrW2, affectant un système de
transduction de signal à deux composants, ParSR.
Méthodes : Un mutant spontané de type agrW2 dérivant de la souche de
référence PAO1 est sélectionné sur un milieu contenant de l'amikacine. Les
profils transcriptomiques et le séquençage complet des génomes de PAO1 et
de son mutant (PAOW2) sont réalisés avec les technologies Affymetrix® et
Illumina®. Les expériences d'inactivation génique, de clonage, de RT-qPCR et
de mesure de la sensibilité aux antibiotiques sont effectuées selon des
protocoles standards.
Résultats : Le mutant PAOW2 présente une substitution d'acide aminé
(M59→I) dans le régulateur de réponse ParR d'un nouveau système à deux
composants, ParSR. L'altération de cette protéine entraîne une augmentation
de 2 à 8 fois de la résistance aux carbapénèmes (due à la répression du gène
codant la porine OprD), à la colistine (due à l'expression des gènes de
modification du LPS arnBCADTEF-PA3659), aux AGs, aux FQs et au FEP (par
la surexpression de l'opéron d'efflux mexXY). Confirmant le rôle de ParSR
dans ce phénotype multirésistant, la suppression des gènes parSR restaure la
sensibilité aux antibiotiques chez le mutant. Par ailleurs, de façon intéressante
l'analyse de trois souches cliniques ayant des antibiogrammes comparables à
RICAI, 2010 – Paris, France
celui de PAOW2 révèle des substitutions d'acide aminé dans ParS ou ParR.
Nous montrons, enfin, que l'exposition de la souche PAO1, mais pas du
mutant DparSR, à des concentrations sub-inhibitrices de colistine antagonise
fortement l'activité des AGs, des FQs et du FEP.
Conclusions : Ce travail démontre, pour la première fois, que l'activation
constitutive ou induite d'un système à deux composants (ParSR) permet le
développement d'une résistance vis-à-vis de quatre classes d'antibiotiques par
trois mécanismes distincts chez une espèce pathogène.
241/62O
3 décembre 2010 - 15:45 - 342B
Influence du polymorphisme du promoteur du gène tet(M) sur le niveau
d'expression de la résistance à la tétracycline chez Streptococcus
pneumoniae
P. Grohs2, E. Varon1, I. Podglajen2, S. Grondin1, P. Trieu Cuot4, C. Poyart3,
L. Gutmann2-1
1
CNRP 2service de Microbiologie, HEGP 3Service de Microbiologie, Hôpital
Cochin 4Unité de biologie des bactéries à Gram positif, Institut Pasteur, Paris,
France
But de l'étude : Pour comprendre la variabilité du niveau d'expression de la
résistance à la tétracycline observée chez les souches de Streptococcus
pneumoniae hébergeant le gène tet(M), l'étude du support génétique de la
résistance a été conduite sur un panel d'isolats non cliniquement reliés,
présentant des sensibilités différentes à la tétracycline.
Méthodes : Le gène tet(M) et sa région promotrice ont été amplifiés par PCR
puis séquencés chez 40 souches de S. pneumoniae. Un fragment de 2049 pb
incluant uniquement le gène tet(M) a été amplifié puis inséré entre les sites
BamH1 et PstI du plasmide pTCV-lac, conduisant à la formation d'un nouveau
plasmide : pTCV-tet. Dans un deuxième temps, à partir de chaque souche
type, la séquence (339 bp) située en amont du gène tet(M), incluant
l'atténuateur transcriptionnel et les séquences consensus -10 et -35, a été
amplifiée et insérée entre les sites EcoRI et BamH1 en amont de tet(M) chez
pTCV-tet. Ces constructions ont ensuite été introduites dans E. coli Top10.
Résultats : Les CMI des souches de S. pneumoniae étudiées variaient de
0.25 à 64 µg/ml. Sept souches avaient des CMI < 0.5 µg/ml et présentaient
une interruption du cadre de lecture de tet(M). Vingt-sept souches avec une
CMI ≥ 16 µg/ml présentaient une substitution dans la région promotrice -10 ou
-35. Cinq souches montraient une délétion de l'atténuateur transcriptionnel en
amont de tet(M), et des CMI. ≥ 8 µg/ml Les même substitutions et délétions ont
été retrouvées chez des mutants résistants sélectionnés sur tétracycline à
partir de souches bas niveau (2 µg/ml). L'étude d'une souche présentant une
délétion particulière de la même région a montré que cette délétion conduisait
à la formation d'une nouvelle tige boucle limitant la traduction de tet(M) (CMI:
1µg/ml). Après clonage des différents promoteurs en amont d'un même gène
tet(M), et l'introduction des constructions dans E. coli Top10, les variations de
CMI observées chez E. coli étaient superposables à celles observées chez S.
pneumoniae et fonction du promoteur considéré.
Conclusion : Ces résultats montrent que le polymorphisme de la région
promotrice explique les différents niveaux d'expression des souches de S.
pneumoniae porteuses du gène tet(M).
242/63O
3 décembre 2010 - 14:30 - 343
Résistance à la méticilline dans l'environnement intérieur des élevages
de porcs : staphylocoques à coagulase négative versus S. aureus
E. Jouy3, S.A. Granier1, H. Morvan4, A. Le Roux3, B. Félix1, M.H. BäyonAuboyer4, V. Tocqueville3, C. Chauvin2, A. Brisabois1, I. Kempf3
1
Anses - Unité CEB, Maisons-Alfort 2Anses - Unité EBEP 3Anses - Unité
MB 4LDA 22, Ploufragan, France
Au cours d'une enquête financée par la Commission Européenne visant à
établir la prévalence d'élevages de porcs contaminés par le SARM dans les
différents Etats-membres, l'Anses s'est fixée comme second objectif d'évaluer
les proportions d'élevages français dans lesquels étaient présents d'autres
espèces de staphylocoques résistants à la méticilline.
Les prélèvements, gérés par la Direction Générale de l'Alimentation,
consistaient en cinq chiffonnettes de poussières accumulées à l'intérieur de
chaque élevage (n=292). Les cinq chiffonnettes étaient ensuite mélangées
puis soumises à deux enrichissements sélectifs successifs suivis d'un
isolement sur deux géloses chromogènes sélectives : ChromID MRSA
(Biomérieux) et MRSA Select (Biorad).
Les analyses ultérieures ont été réalisées sur une colonie caractéristique de S.
aureus prélevée sur MRSA Select et/ou une colonie non caractéristique de S.
aureus prélevée sur ChromID MRSA. L'identification des colonies suspectes a
été réalisée par spectrométrie de masse et la recherche du gène mecA a été
réalisée par PCR. Le typage moléculaire des S. aureus a été réalisé avec les
techniques MLST et spa-typing.
Parmi les 292 élevages prélevés, 132 (45 %) ont permis l'isolement d'un total
de 149 Staphylococcus possédant le gène mecA. Les espèces suivantes ont
été identifiées : S. sciuri (n=71), S. haemolyticus (n=69), S. aureus (n=5), S.
saprophyticus (n=2), S. epidermidis (n=1) et S. hominis (n=1).
Dix-sept élevages ont permis l'isolement de 2 espèces de Staphylococcus
possédant le gène mecA dans un même échantillon : S. sciuri avec S.
haemolyticus dans 14 élevages et S. aureus avec S. haemolyticus dans 3
élevages.
Les 5 SARM appartenaient aux types ST398 (n=4) et ST5 (n=1). Les spa-
143
SESSIONS ORALES LIBRES
Free papers for oral sessions
sequence when compared with the wild-type sequence leading to a duplication
of a serine residue inside the H-9 helix. AmpC MEV-producing recombinant
strain was resistant or intermediate to all oxyiminocephalosporins but remained
susceptible to ertapenem. As compared to the wild-type AmpC β-lactamase of
E. coli, the affinity of AmpC MEV for cephalosporins and imipenem was
increased. RT-PCR showed that the expression of the acrA gene was
significantly increased whereas the expression of the marA gene was reduced,
and those of ompC and ompF were unchanged. PCR assays failed to amplify
the repressor acrR gene, thus indicating that it was probably deleted.
types retrouvés étaient t034 (n=2), t011, t2370 pour le ST398 et t002 pour le
ST5.
Bien que la proportion d'élevages dans lesquels a été détecté le SARM soit
faible (1,7 %), elle ne représente que le sommet de l'iceberg constitué par le
réservoir de gènes mecA portés par les staphylocoques à coagulase négative
résistants à la méticilline (SCoNRM) dans l'environnement intérieur des
élevages prélevés. Des études complémentaires sont nécessaires pour
évaluer l'impact de ces SCoNRM sur la santé des éleveurs et sur l'émergence
du SARM ST398 chez le porc.
243/63O
3 décembre 2010 - 14:45 - 343
Staphylococcus pseudintermedius: une porte ouverte pour l'usage de la
vancomycine chez l'animal ?
M. Haenni, P. Châtre, J.Y. Madec
AVB, Anses, Lyon, France
Introduction : Staphylococcus pseudintermedius constitue la cause majeure
des infections cutanées et de la sphère ORL chez les chiens et chats.
Récemment, l'émergence de S. pseudintermedius résistants à la méticilline
(MRSP) présentant de nombreuses résistances associées a incité certains
vétérinaires canadiens à utiliser la vancomycine notamment. Cette étude sur
les MRSP en France s'inscrit de surcroît dans un contexte où l'importance
épidémiologique de cette bactérie est accentuée par sa pathogénicité chez
l'animal et sa potentielle transmission à l'homme.
Méthodes : Entre octobre 2007 et mai 2010, 60 MRSP ont été identifiés par
PCR-RFLP sur le gène kat. La résistance à des antibiotiques d'intérêt
vétérinaire et humain a été testée par la méthode de diffusion en milieu gélosé
selon les critères du CA-SFM. La présence de la résistance à la méticilline a
été confirmée par PCR et la cassette SCCmec a été caractérisée selon la
méthode de Kondo. Le typage spa a été effectué avec des amorces
spécifiques à S. pseudintermedius.
SESSIONS ORALES LIBRES
Free papers for oral sessions
Résultats : Tous les MRSP étudiés présentaient de nombreuses résistances
associées dont les proportions allaient de 100% pour les macrolides et la
kanamycine, 81% pour la tobramycine, 75% pour la tétracycline et 57% pour la
gentamicine. Aucune résistance à la vancomycine, la téicoplanine ou la
pristinamycine n'a été détectée. Les types spa déterminés sont le t02 (50%),
t06 (33.3%), t05 et t23 (moins de 5%). De plus, un nouveau type spa a été
déterminé et 5 souches étaient non typables. L'analyse de l'élément SCCmec
a montré une majorité de cassettes de type III.
Conclusion : Cette étude a permis de montrer que plusieurs clones de MRSP
ont disséminé en France, dont certains suggèrent la présence de souches
nosocomiales animales. Tous présentent un profil de multi-résistance qui les
rend difficiles à traiter, ce qui pourrait conduire les vétérinaires à utiliser des
molécules à usage strictement humain, comme c'est déjà le cas dans d'autres
pays. L'émergence d'éventuelles nouvelles résistances est donc à surveiller de
près. Par ailleurs, la surveillance des MRSP, combinée avec des études de
transmissibilité à l'homme, sera nécessaire pour déterminer les capacités
pathogènes et zoonotiques des ces bactéries.
244/63O
3 décembre 2010 - 15:00 - 343
245/63O
3 décembre 2010 - 15:15 - 343
Les CTX-M-15 bovines ne sont pas hébergées par le clone épidémique
humain O25b:H4-ST131
J.Y. Madec, A. Gourguechon, E. Saras, M. Haenni
AVB, Anses, Lyon, France
Objectif : Chez l'animal, les enzymes CTX-M connaissent un succès
épidémiologique aussi important que chez l'homme. Le gène blaCTX-M-1 est
principalement retrouvé en France, mais blaCTX-M-15 est également décrit. De
récents travaux ayant montré que des souches CTX-M-15 d'E. coli de chien
(Ewers et al, JAC 2010) étaient reliées au clone épidémique humain O25b:H4ST131, l'objectif de ce travail a été de caractériser celles identifiées en France
en filière de production bovine.
Méthode : Entre 2007 et 2009, 77 E. coli résistants au ceftiofur et sensibles à
la céfoxitine ont été collectés en France en filière bovine. Le profil
d'antibiorésistance a été déterminé par diffusion (y compris double test de
synergie), et les gènes de résistance (dont blaCTX-M, blaTEM et blaOXA)
recherchés par PCR puis séquencés. Le groupe phylogénétique a été
déterminé par PCR, le clone O25b:H4-ST131 également recherché par PCR
(Clermont et al, JAC 2009) et la clonalité des isolats évaluée par PFGE. Le
typage plasmidique a été réalisé par la technique PBRT décrite par Carattoli et
al.
Résultats : Toutes les souches sont de phénotype BLSE, et hébergent très
majoritairement le gène CTX-M. Après séquençage, 19 souches de spectre
étendu à la ceftazidime (CMI > 6 mg/l) se sont révélées porteuses du gène
blaCTX-M-15, très souvent associé au gène blaTEM-1. Les isolats sont très
largement non clonaux et exclusivement des groupes phylogénétiques A ou
B1. De nombreuses co-résistances sont, en revanche, présentes. Aucune
souche ne s'est révélée positive par la technique de PCR décrite par Clermont
et al. pour l'identification du clone O25b:H4-ST131.
Conclusion : Les gènes blaCTX-M-15 d'origine bovine ne semblent pas hébergés
par le clone épidémique humain O25b:H4-ST131. Ce résultat contraste avec
ceux publiés pour les gènes blaCTX-M-15 détectés chez le chien, probablement
transmis à l'animal de compagnie par les propriétaires. La ceftazidime n'étant
pas utilisée chez l'animal, et en l'absence de rôle vecteur d'un clone humain,
les raisons de la présence des gènes blaCTX-M-15 chez les animaux de rente
restent à déterminer, et leur diffusion éventuelle à surveiller.
246/63O
3 décembre 2010 - 15:30 - 343
CMY-2 nouvellement détectées chez les salmonelles du secteur agroalimentaire français
S.A. Granier, S. Fremy, J. Grout, C. Oudart, C. Piquet, C. Pires-Gomes,
C. Danan, A. Brisabois
Laboratoire de Sécurité des Aliments, ANSES, Maisons-Alfort, France
L'ANSES (anciennement AFSSA) surveille depuis plus de 20 ans maintenant
l'antibiorésistance des souches de salmonelles isolées du secteur
agroalimentaire sur le territoire français. En raison de leur importance pour la
Santé Publique, cette surveillance se concentre particulièrement sur la
détection de la résistance aux céphalosporines de 3ème génération (C3G).
Isolement d'un MRSA clone Géraldine d'une mammite bovine
M. Haenni1, L. Galofaro1, C. Ponsin1, M. Bes2, F. Laurent2, J.Y. Madec1
1
Anses 2Centre National de Référence des Staphylocoques, Lyon, France
Chaque année, après élimination des doublons, plus de 3000 antibiogrammes
sont réalisés par la méthode de diffusion en milieu gélosé. Pour chaque isolat
présentant un phénotype de résistance à au moins une céphalosporine, le
mécanisme de résistance impliqué est recherché par PCR et séquençage.
Objectif : Staphylococcus aureus, pathogène dont les toxines sont
fréquemment impliquées dans les intoxications alimentaires chez l'homme,
représente un tiers des bactéries isolées de mammites bovines. En France, un
épisode récent d'intoxication due à des entérotoxines E de S. aureus nous a
amené à étudier rétrospectivement une collection de S. aureus issus de
mammites bovines afin d'en évaluer le risque potentiel en terme de santé
publique.
Ce programme de surveillance a détecté pour la première fois une BLSE en
2003. Il s'agissait de S. Virchow porteuse de blaCTX-M-9 en filière volaille dans le
sud-ouest de la France (Weill et al., JCM, 2005). Depuis, la détection de
Salmonella BLSE sur le territoire français reste un événement rare mais
régulier : moins de 2‰ souches sont résistantes aux C3G. Les β-lactamases
les plus fréquemment rencontrés sont les CTX-M du groupe 1 et TEM-52.
Méthode : Entre février 2007 et juin 2008, 139 S. aureus ont été collectés par
15 laboratoires vétérinaires. Les isolats ont été identifiés par PCR triplex (rRNA
16S, mecA et nuc). Le profil d'antibiorésistance a été déterminé par la
méthode de diffusion selon les recommandations du CA-SFM. Les principales
toxines staphylococciques (entérotoxines, exfoliatines, TSST, PVL) ont été
recherchées par PCR.
Résultats : La présence d'entérotoxines a été trouvée dans 68.3% des isolats,
et 54% présentaient une combinaison de 2-4 gènes. Les gènes les plus
représentés étaient seg et sei. sea, fréquemment associée aux intoxications
humaines, était présente dans 5 isolats. Les gènes seb, see, eta, etb et lukSPV-lukF-PV n'ont pas été détectés. Les résistances associées à ces souches
étaient globalement rares, avec 37.6% de résistance à la pénicilline et moins
de 10% de résistance à la tétracycline et aux macrolides. Cependant, un isolat
alliait résistance (MRSA) et virulence (6 entérotoxines). Sa caractérisation par
puce à ADN a montré qu'il s'agissait du clone épidémique français Géraldine.
Conclusion : La majorité des isolats de mammites bovines présentent un
profil de résistance et de virulence peu dangereux pour l'homme. Cependant,
la détection d'un clone typiquement humain dans une mammite bovine met en
évidence la possibilité de transmission d'une souche épidémique de l'homme à
l'animal, qui peut diffuser ensuite au sein de l'élevage. Ce passage est
également inquiétant car une telle souche, difficile à traiter avec l'arsenal
thérapeutique vétérinaire, peut pousser le praticien à se tourner vers des
molécules de générations plus récentes, dont humaines. D'autre part, une
contamination croisée peut, à terme, sélectionner des souches adaptées à
plusieurs hôtes et de plus en plus résistantes et virulentes.
144
Toutefois jusqu'en 2009, aucune céphalosporinase n'avait jamais été détectée
au sein de la production française. Depuis février 2009, blaCMY-2 a été détecté
en filières volaille, équine et bovine dans des zones géographiques variées :
La Réunion, Nord-Pas de Calais, Basse-Normandie et Bretagne. Les
sérotypes sont également variés : SI. 4,12 :i :-, Albany, Minnesota,
Typhimurium et ParatyphiB. Les profils de résistances associées sont divers.
Les souches proviennent pour moitié du secteur de la santé et production
animale et pour moitié de prélèvements d'aliments destinés à la consommation
humaine. Dans la plupart des cas, aucun lien épidémiologique entre les
isolements n'a pu être déterminé.
Seuls le maintien de la surveillance de l'antibiorésistance de salmonelles en
continu, la poursuite des enquêtes épidémiologiques et la caractérisation
moléculaire du support génétique de ces céphalosporinases devraient
permettre de comprendre si ces 1ères détections sont bien le reflet d'une réelle
émergence de blaCMY-2 chez les salmonelles non humaines en France.
247/63O
3 décembre 2010 - 15:45 - 343
Prévalence et antibiorésistance de Campylobacter dans les produits de
découpe de poulets
M. Chemaly, E. Houard, S. Rouxel, S. Quesne, I. Kempf
Anses, laboratoire de Ploufragan, Ploufragan, France
Campylobacter est la principale source bactérienne de gastro-entérites
humaines et les volailles sont un réservoir important de cette bactérie
RICAI, 2010 – Paris, France
zoonotique. Alors que la résistance des souches de Campylobacter isolées de
poulets prélevés à l'abattoir est surveillée depuis une dizaine d'années (1),
aucune donnée française n'était disponible au stade de la distribution. Nous
avons donc évalué la prévalence de la résistance à partir de souches de
produits finis.
Trois cent soixante et un produits de découpe ont été prélevés dans les
établissements de commerce de type GMS dans le cadre d'un plan de
surveillance organisé par la DGAl dans 10 départements français en 2009. La
recherche de Campylobacter a été faite selon la norme 10272. Les isolats ont
été identifiés par PCR. Les CMI ont été déterminées par micro-dilution en
milieu liquide à l'aide de plaques Sensititre (Biocentric) selon le référentiel
CLSI M31-A3. Les seuils de résistance sont ceux définis par EUCAST.
Les résultats montrent que Campylobacter est prévalent dans 76 % des
échantillons collectés. Les pourcentages de résistance pour 181 souches de
Campylobacter jejuni (103) ou C. coli (78) tirées au sort, sont présentés dans
le tableau 1.
Tableau 1 : pourcentage de résistance des souches de C. jejuni et de C. coli
C. jejuni (103)
Issues de 33 carcasses, 42 cuisses
et 28 escalopes
Seuil EUCAST (mg/L)
%R
C. coli (78)
issues de 37 carcasses, 26 cuisses et
15 escalopes
Seuil EUCAST (mg/L)
%R
Gentamicine
1
0%
2
0%
Streptomycine
2
2%
4
17%
Ciprofloxacine
1
29%
1
69%
Acide Nalidixique
16
29%
32
58%
Tétracycline
2
51,5%
2
82%
Erythromycine
4
0%
16
6%
Chloramphénicol
16
0%
16
0%
Les pourcentages de résistance vis-à-vis de la streptomycine, la
ciprofloxacine, l'acide nalidixique, la tétracycline et l'érythromycine observés
pour C. coli sont significativement plus élevés que ceux observés pour C.
jejuni. Les pourcentages observés pour les produits de découpe ne sont pas
significativement différents de ceux obtenus pour les souches isolées de caeca
de poulets à l'abattoir en 2008 (FARM 2007-2008, sous presse). Enfin les taux
de résistance vis-à-vis de la ciprofloxacine et de l'érythromycine, antibiotiques
d'indication majeure pour les infections humaines à Campylobacter sont
proches des valeurs observées pour les souches cliniques humaines (2).
Références
(1) FARM French antimicrobial resistance monitoring
(http://www.afssa.fr/Documents/SANT-Ra-FARM2006.pdf)
RICAI, 2010 – Paris, France
SESSIONS ORALES LIBRES
Free papers for oral sessions
(2) http://www.cnrch.ubordeaux2.fr/Campylobacter_Bilan_surveillance_reseau_2008.pdf
145
RÉSUMÉS
SESSIONS D’AFFICHES LIBRES
ABSTRACTS
FREE PAPERS FOR POSTERS SESSIONS
Objet de l'étude : L'objectif de cette étude était de déterminer l'activité de
deux fluoroquinolones, la ciprofloxacine et la lévofloxacine sur 400 souches
isolées dans 20 centres hospitaliers de la région Nord – Pas de Calais en
effectuant une détermination des CMI complétée, pour cinq souches, d'une
étude de cinétique de bactéricidie.
Méthodes : 20 hôpitaux ont adressé au centre coordonnateur 20 souches
consécutives et non redondantes de P.aeruginosa isolées de prélèvements
cliniques en 2009. Les CMI des 400 souches ont été déterminées vis à vis de
la ciprofloxacine (CIP) et de la lévofloxacine (LVX) par la méthode de
microdilution en milieu gélosé, les CMI 50 et 90 ont été calculées et
interprétées conformément aux recommandations du CASFM 2010. Cinq
souches présentant des niveaux de sensibilité variable ont été utilisées pour
étudier leur cinétique de bactéricidie isolément et en association avec la
ceftazidime (CAZ) aux concentrations suivantes (CIP 3 mg/l, LVX 12 et 16
mg/l, CAZ 32 mg/l).
Résultats obtenus :
Sensibilité des souches aux de aux molécules :
Activité
LVX
CIP
Sensible
35.8%
64.4%
Intermédiaire
23.2%
5.2%
Résistant
41%
30.4%
CMI modale (mg/l)
0.5
0.25
CMI 50 (mg/l)
1
0.25
CMI 90 (mg/l)
32
32
Cinétique de bactéricidie :
Souches étudiées (CMI/sensibilité)
LVX
CIP
Souche 1
3/R
1/I
CAZ
8/S
Souche 2
4/R
1/I
16/R
Souche 3
0.12/S
0.38/S
1.5/S
Souche 4
>32/R
>32/R
32/R
Souche5
2/I
0.5/S
16/R
A l'exception de la souche 4, multirésistante, la lévofloxacine aux deux
concentrations, la ciprofloxacine et leur association à la ceztazidime étaient
bactéricides dés 2 heures.
Conclusion : Cette étude montre qu'au delà de l'écart observé en terme de
taux de sensibilité, une équivalence d'activité en terme de cinétique de
bactéricidie a été observée pour ces deux molécules vis à vis des souches
testées. Au regard de ces données une évaluation de l'efficacité en clinique de
la lévofloxacine dans le traitement des infections à P.aeruginosa mériterait
d'être menée.
257/67A
2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX
Faut-il étudier simultanément sur les souches de Pseudomonas
aeruginosa la sensibilité in vitro des 3 carbapénèmes : imipénème,
méropénème, doripénème ?
P. Honderlick, P. Cahen, J. Gravisse
Microbiologie, Hôpital Foch, Suresnes, France
Sur une période de 6 mois nous avons, par la méthode des disques en
diffusion, testé simultanément sur nos antibiogrammes de Pseudomonas
aeruginosa les 3 carbapénèmes possédant une activité anti-pseudomonas :
l'imipénème, le méropénème et le doripénème Ces 3 antibiotiques ont montré
sur les 435 souches étudiées un résultat concordant pour 347 souches
(79.8%) cela induit que pour 20% des isolats des résultats divergents entre les
3 carbapénèmes ont été observés in vitro. Les différences ont le plus souvent
été objectivés par la mesure d'une CMI (méthode E test) pour vérifier la
catégorisation S-I-R de l'antibiogramme Les résultats de l'imipénème et
méropénème ont été concordants dans 80,7% des cas, 88,5% pour
imipénème et doripénème et 88,3% de concordance entre méropénème et
doripénème. La sensibilité des antibiotiques seuls était de 54,7% à
l'imipénème, 58,8% pour méropénème et 60% pour doripénème. 26 souches
sur les 88 présentant des différences de résultats S-I-R entre les 3 pénèmes
présentaient une discordance majeure (passage de S à R pour l'un des
antibiotiques versus au moins un des 2 autres = 29,5%). Parmi les 435
souches étudiées 195 sont issues de patients adultes atteints de
mucoviscidose .En excluant ces souches de mucoviscidose on retrouve
toujours 20% de discordance entre les 3 carbapénèmes, toutefois bien sur
dans cette cohorte d'isolat le nombre de souches sensibles augmente pour
chaque antibiotique (imipénème = 63,3%, méropénème = 68,3%, doripénème
= 68,8%) . Dans ce groupe, 13 souches sur les 48 « discordantes » ont montré
in vitro une différence majeure (27%) Puisque pour notre population de
patients une souche sur cinq de Pseudomonas aeruginosa peut présenter des
résultats non prédictibles de sensibilité pour les 3 carbapénèmes, nous
étudions dorénavant systématiquement ces 3 molécules en parallèle sur notre
antibiogramme de Pseudomonas aeruginosa.
RICAI, 2010 – Paris, France
258/67A
2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX
Effet in vitro de 7 associations impliquant la colistine sur des souches de
Pseudomonas aeruginosa multi-résistantes
F. M'Zali, M. Maupeu, L. Thabet, C. Quentin
CNRS-UMR 5234, Université Bordeaux 2, Bordeaux, France
Objet de l'étude : L'émergence croissante de souches de Pseudomonas
aeruginosa «pan-résistantes» entraîne une utilisation croissante de la colistine
(CS), autrefois écartée pour une néphrotoxicité aujourd'hui contestée. Le but
de ce travail était d'étudier l'effet in vitro de la CS seule et en association sur
des souches de P. aeruginosa multi-résistantes.
Méthodes : 30 souches de P. aeruginosa multi-résistantes, d'origine clinique
présentant des mécanismes de résistance génétiquement caractérisés ont été
sélectionnées. Les CMI et l'effet des associations de la CS et de 7 autres
antibiotiques [ceftazidime (CAZ), aztreonam (ATM), méropénème (MEM),
doripénème (DOR), amikacine (AKN), levofloxacine (LEV), rifampicine (RIF)]
ont été déterminés par la méthode de l'échiquier en gélose. L'interprétation
était : synergie : SFIC≤0,5 ; addition : 0,5> SFIC≤ 1 ; indifférence : 1>SFIC<2 ;
antagonisme, SFIC≥2. Pour 8 souches, ces associations ont également été
évaluées par diffusion (E-tests).
Résultats : Toutes les souches étaient sensibles à la CS (CMI = 1-2 mg/l), et
présentaient des résistances variables aux autres molécules : CMI (mg/l) :
CAZ, 1->64, ATM : 4->64, MEM, 0,2->64 ; DOR, 0,1-64 ; AKN, 4->64 ; LEV,
0,2->64 ; RIF, 8->64. Les CMI par E-test étaient concordantes. Le SFIC a
montré que les associations de CS aux ß-lactamines étaient majoritairement
additives (CS-CAZ, n= 22 ; CS-ATM, n=25 ; CS-MEM, n=16 ; CS-DOR, n=23),
indépendamment du mécanisme de résistance. Les associations à AKN ou
LEV étaient additives ou indifférentes (n= 21 et 25, respectivement).
L'association CS-RIF était additive ou synergique (n=28). L'association à la CS
permettait de ramener les CMI des antibiotiques associés dans la zone des
concentrations thérapeutiques pour les souches modérément résistantes. Les
données obtenues avec les bandelettes E-test étaient en accord avec celles
de l'échiquier.
Conclusion : La colistine augmentait régulièrement l'activité des antibiotiques
testés sur les souches de P. aeruginosa multi-résistantes étudiées en
bactériostase ; aucun antagonisme n'a été noté. L'effet de ces associations
devra être apprécié en bactéricidie. L'utilisation des E-test pourrait permettre
une évaluation des associations en routine, sous réserve de validation.
259/67A
2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX
Profil et évolution de la résistance aux antibiotiques des bactéries
anaérobies étudiées en routine au CHU de Créteil de 1999 à 2009
A. Goubard, A. Kobal, L. Merabet, Z. Ould-Hocine, P. Legrand
Bactériologie, CHU Albert Chenevier-Henri Mondor, Assistance PubliqueHôpitaux de Paris ; Université Paris 12, Créteil, France
L'étude des bactéries anaérobies dans un laboratoire hospitalier se heurte à
des contraintes techniques peu compatibles avec l'organisation du travail et la
nécessaire rapidité des résultats. Nous avons voulu évaluer le profil de
résistance des anaérobies aux antibiotiques et son évolution aux cours des dix
dernières années afin de réviser les critères déterminant l'étude des
anaérobies et de préciser les situations pour lesquelles celle-ci peut être
nécessaire à la prise en charge thérapeutique.
Nous avons réalisé une étude rétrospective portant sur 3090 souches
d'anaérobies (dont 1399 bacilles Gram négatif, 736 bacilles Gram positif autres
que C. difficile, et 297 cocci Gram positif), isolées en routine dans notre
laboratoire entre 1999 et 2009 et ayant fait l'objet d'un antibiogramme par
diffusion selon les recommandations du CASFM.
Globalement, nous n'avons pas décelé de phénomène émergent de résistance
qui pourrait remettre en cause les recommandations de prise en charge des
infections à germes anaérobies. Les taux de résistance aux différents
antibiotiques sont restés stables, excepté une augmentation de la résistance à
la clindamycine, principalement chez Bacteroides et Clostridium.
La quasi-totalité des souches de bacilles Gram négatif est sensible au
métronidazole (99,7%). Le taux de résistance de ces souches à l'Augmentin®,
à la Tazocilline® ou à l'imipénème est faible et stable et concerne
essentiellement les Bacteroides (respectivement 7,6%, 6,8% et 1,3%)
Les bactéries Gram positif, sont restés très majoritairement sensibles à
l'amoxicilline (98,4%). Par contre, seulement un tiers des bacilles Gram positif
autres que Clostridium est sensible au métronidazole.
Par ailleurs, 91,8% des souches, Gram positif et négatif, est restée sensible à
la rifampicine.
Ces résultats ne nous ont pas fait modifier nos critères d'étude des
anaérobies : quand ils constituent l'unique flore d'un prélèvement profond,
dans les hémocultures, lors d'infections sévères difficiles à traiter (abcès de
cerveau, ostéite, prothèse…), ou quand ils peuvent présenter des résistances
particulières (Bactéroides). Il faut cependant rester attentifs à l'émergence de
résistances et au type de bactéries anaérobies identifiées pour instituer une
antibiothérapie efficace.
149
SESSIONS D’AFFICHES
Posters Sessions
2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX
256/67A
Évaluation de l'activité de deux fluoroquinolones sur des souches
cliniques de Pseudomonas aeruginosa d'origine hospitalière
C. Cattoen2, A. Charlet1, M. Roussel-Delvallez1
1
Bactériologie-Hygiène, CHRU, Lille 2Microbiologie, Centre hospitalier,
Valenciennes, France
2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX
260/67A
2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX
Activité in vitro du méropénème vis-à-vis de souches cliniques isolées au
cours de chocs septiques d'origine digestive ou pulmonaire
C. Courtais2, C. Lechiche3, J.Y. Lefrant1, A. Sotto3, J.P. Lavigne2
1
Département d'Anesthésie Réanimation 2Laboratoire de
Bactériologie 3Service des Maladies Infectieuses et Tropicales, CHU
Caremeau, Nîmes, France
Objet de l'étude : Comparer la sensibilité à la daptomycine et aux
glycopeptides de souches de staphylocoques (S) isolées d'infections ostéoarticulaires (IOA).
Objet de l'étude : Evaluer la sensibilité in vitro du méropénème (MEM) vis à
vis de bactéries isolées de chocs septiques d'origine digestive ou pulmonaire.
Méthode : 55 souches de S ont été incluses dans l'étude, dont 41 S à
coagulase négative (SCN) et 14 S. aureus (SA) isolés chez 50 patients à partir
de prélèvements ostéo-articulaires (fragments tissulaires, biopsies et liquides
profonds) entre janvier 2009 et juillet 2010 au CHU de Strasbourg. Pour
chacune de ces souches, les CMI de la daptomycine (D), de la vancomycine
(V) et de la teicoplanine (T) ont été déterminées par la méthode des E-test et
interprétées selon les règles du CA-SFM 2010.
Résultats :
D
Nb
souches
SA
14 (25%)
méti-R 10
D
D
V
V
V
T
T
T
CMI50 CMI90 CMImoy CMI50 CMI90 CMImoy CMI50 CMI90 CMImoy
0.09
0.13
0.09
1.50
2
1.39
0.75
1.5
0.79
0.09
0.13
0.09
1
2
1.35
0.50
1.5
0.76
méti-S 4
-
-
0.08
-
-
1.50
-
-
0.88
0.13
0.30
0.15
2
3
2.16
3
12
4.60
méti-R 36
0.13
0.30
0.15
2
3
2.25
3
12
5.19
méti-S 5
-
-
0.14
-
-
1.50
-
-
0.28
0.13
0.19
0.13
2
3
1.96
1.5
8
3.63
SCN
Total
41 (75%)
55
Toutes les souches de S (55/55) sont sensibles à D (CMI ≤1 mg/L). Les CMI
moyennes de D sont plus élevées vis à vis de SCN que de SA (0,15 vs 0,09).
Les CMI50 et CMI90 de D sont très proches, ce qui indique l'absence de
résistance acquise. La résistance à la méticilline n'a pas d'influence sur la
sensibilité à D. Les CMI de D vis à vis de S (SA + SCN) sont nettement
inférieures à celles de V et T. Toutes les souches de SA (14/14) sont sensibles
à T et à V. Sur ces souches isolées d'IOA, SA apparait plus sensible à T qu'à
V (CMI moyenne : 0,79 vs 1,39). Toutes les souches de SCN (41/41) sont
sensibles à V mais 13/41 (32%) sont I/R à T (CA-SFM 2010) (tous méti-R). Si
la concentration critique inférieure de V était à 2 mg/L, 12/41 SCN (29%)
seraient également I/R à V.
Conclusion : Dans un contexte de diminution de la sensibilité de SA et SCN
aux glycopeptides, D est douée d'une activité caractérisée par des CMI très
basses. Il conviendrait d'évaluer l'impact pharmacodynamique de cette
observation.
2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX
261/67A
Efficacy of daptomycin against Staphylococcus epidermidis in an in
vitro-infected fibrin clot model: Comparison with vancomycin
M. Briere, J. Caillon, C. Jacqueline, A. Miegeville, G. Potel, E. Batard
EA3826, Faculté de médecine, Nantes, France
SESSIONS D’AFFICHES
Posters Sessions
262/67A
Activité comparée de la daptomycine, de la vancomycine et de la
teicoplanine sur des souches de staphylocoques isolées d'infections
ostéo-articulaires
F. Schramm2, F. Jehl2, J. Gaudias1, B. Jaulhac2, P. Riegel2
1
Centre de Chirurgie Orthopédique et de la Main 2Laboratoire de Bactériologie,
CHU de Strasbourg, Strasbourg, France
Background: Vancomycin (VAN) is considered as the standard regimen for
the treatment of staphylococcal infection. Nevertheless, slow response rates
and failures have been reported. The objective of this study was to evaluate
and compare the efficacy of daptomycin (DAP) and VAN against methicillinresistant S. epidermidis strains (MRSE), not in planktonic state, but in a
complex environment using a fibrin clot model. Methods: Three MRSE were
tested (two of them were ica+ and produced biofilm and one was ica- and did
not produce biofilm). Infected fibrin clots were prepared by mixing 400 µL of
human plasma, 125µL of human thrombin and 50 µL of MRSE at 106CFU/mL
in a sterile siliconized tube containing a sterile monofilament line. Five fibrinclots per strain were performed and three experiments (in triplicates) were
performed. After 24h-incubation at 37°C, the fibrin clots were washed and
placed in a new tube containing either DAP at 25mg/L or 100mg/L either VAN
at 25mg/L or 200 mg/L or no antibiotic. After 0h (control) and 24h of incubation,
the fibrin clots were weighed, homogenized and plated on MH plates. Surviving
bacteria (SB) were counted and expressed as log10 CFU per gram of fibrin clot.
Results: Results were as follows:
Mean ± SD log10 CFU/g of fibrin clot
Strains
Control
DAP25mg/L
MRSE1 ica+biofilm+
10.0± 0.4
2.2 ± 0.1
a,c
<2.0 ± 0.1
MRSE2 ica+biofilm+
9.0 ± 0.4
4.5 ± 0.2
a,c
2.3 ± 0.1
2.2 ± 0.1
a,c
MRSE3 ica- biofilma
10.0± 0.3
b
DAP100mg/L
a,c
a,c
a,c
<2.0 ± 0.1
VAN5mg/L
VAN200mg/L
9.0 ± 0.6
8.5 ± 0.3
b
6.1 ± 0.3
b
7.1 ± 0.3
6.3 ± 0.5
7.9 ± 0.3
Méthodes : Des patients ayant un choc septique à point de départ digestif ou
pulmonaire ont été inclus prospectivement du 1/11/09 au 28/01/10 dans les
services de réanimation du CHU de Nîmes. Pour être définitivement inclus, au
moins un bacille à Gram négatif ou une bactérie anaérobie associé ou non à
un cocci à Gram positif devait être isolé de prélèvements pulmonaires
(aspiration bronchique, LBA, combicath) ou digestifs (Liquide péritonéal,
ascite, bile, abcès) et sanguins. Les CMI du MEM ont été évaluées par E-tests
selon les recommandations du CA-SFM.
Résultats : 130 patients (90 hommes, âge médian 68 (1-100)) ont été inclus :
77 avaient un choc septique d'origine digestive et 53 d'origine pulmonaire. 210
souches ont été étudiées dont 110 entérobactéries (avec 60 Escherichia coli),
29 Pseudomonas aeruginosa et 18 anaérobies. Associés à ces bactéries, 43
cocci à Gram + ont été isolées dont 24 Enterococcus spp. et 14
Staphylococcus aureus (avec 8 souches résistantes à la méticilline (SARM)).
Quarante quatre souches étaient des BMR (30% d'origine pulmonaire vs 16%
d'origine digestive). Vis à vis du MEM : 100% des entérobactéries, 79% de P.
aeruginosa (n=23) et 94% d'anaérobies (n=17) étaient sensibles (S) avec des
CMI variant respectivement de 0,012-0,125, 0,064->32 et 0,012->32 µg/ml.
Les 6 souches de P. aeruginosa résistantes aux MEM l'étaient également à
l'imipénème. Parmi les cocci à Gram +, 65% (n=28) étaient S dont 13
Enterococcus sp. et 4 SARM.
Conclusion : Par son action sur la majorité des bactéries à Gram – et des
anaérobies isolée au cours de chocs septiques sévères, le MEM est une
alternative thérapeutique dans le traitement probabiliste des infections sévères
digestives et pulmonaires.
263/67A
2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX
Activité du mécillinam chez Escherichia coli
L. Calmette, C. Verdet, G. Arlet
Laboratoire de Bactériologie, AP-HP, Hôpital Tenon, Paris, France
Objectifs : Dans le contexte actuel de forte prévalence de souches
d'Escherichia coli résistantes aux céphalosporines de 3ème génération (C3G), il
est opportun d'évaluer la place du mécillinam dans le traitement des infections
urinaires non compliquées. Le but de notre étude était :
1 - de mesurer la prévalence de la résistance au mécillinam chez des souches
d'E. coli d'origine urinaire chez des patients non sondés, consultants ou
hospitalisés à l'hôpital Tenon (Paris 20è).
2 - de mesurer l'activité du mécillinam chez des souches d'E. coli résistantes
aux C3G génétiquement caractérisées.
Méthodes : Pendant le 1er trimestre 2010, l'activité du mécillinam a été
déterminée par un antibiogramme par diffusion (CA-SFM) chez 367 souches
d'E. coli provenant d'urines non sondées.
D'autre part, la concentration minimale inhibitrice (CMI) du mécillinam a été
mesurée sur milieu solide chez 82 souches d'E. coli résistantes aux C3G
isolées à la fin de l'année 2009. Le mécanisme de résistance a été analysé par
PCR multiplex pour la recherche de gènes codant pour les enzymes CTX-M,
TEM, SHV, OXA-1, DHA, CMY-2-like, ACC-1.
Résultats : A l'hôpital Tenon en début d'année 2010, 32% des souches
urinaires d'E. coli étaient résistantes au mécillinam (amoxicilline : 58%,
ciprofloxacine : 18%, nitrofuranes : 1% et fosfomycine : 0,3%). Parmi les 82
souches E. coli résistantes aux C3G en 2009, 24% étaient résistantes au
mécillinam. Parmi ces 82 souches, 90% produisent une CTX-M, 26% une
OXA, 39% une TEM, 5% une céphalosporinase plasmidique (CaseP). La
production d'une CTX-M, d'une OXA ou d'une CaseP n'est pas prédictive de
l'activité du mécillinam à la différence de TEM.
Conclusion : cette étude montre que, à Paris, le niveau de résistance d'E. coli
au mécillinam est élevé et ne peut être utilisé en probabiliste dans le traitement
des infections urinaires non compliquées, contrairement à ce qui est pratiqué
dans les pays scandinaves et suggéré par une étude britannique (Wooton et
al. JAC 2010; 65: 79-81). En revanche, la fosfomycine et les nitrofuranes
conservent une bonne activité.
b
b
c
: P<0.001 vs controls. : P<0.05 vs controls. : P<0.05 vs VAN5mg/L and VAN200mg/L.
Conclusion: 1. After 24h-incubation, SB were significantly lower in all fibrin
clots treated by daptomycin whatever the concentration is. 2. Daptomycin has
exhibited a better activity in fibrin clot against MRSE than vancomycin.
Daptomycin could be the antibiotic of choice for treating severe infections.
150
RICAI, 2010 – Paris, France
2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX
Purpose of the Study: The accuracy of MicroScan Dried Overnight Gram
Negative panels for susceptibility testing of doripenem, a new carbapenem
antibiotic, was evaluated using EUCAST interpretive breakpoint criteria. The
EUCAST breakpoints differ from the FDA susceptible only breakpoints and
both are shown below. CLSI breakpoints for doripenem for Enterobacteriaceae
have been proposed but have not yet been published.
Enterobacteriaceae - EUCAST: <1 S, 2-4 I , >4 R; FDA: <0.5 S.
Pseudomonas species - EUCAST: <1 S, 2-4 I, >4 R; FDA: None.
P. aeruginosa - EUCAST (included in Pseudomonas species); FDA: <2 S.
Acinetobacter species - EUCAST: <1 S, 2-4 I, >4 R; FDA: None.
A. baumannii - EUCAST (included in Acinetobacter species); FDA: <1 S.
Methods: Doripenem MICs were determined on MicroScan dried test and
CLSI frozen broth microdilution reference panels at three sites using fresh and
stock clinical isolates. During the efficacy phase, 420 gram-negative bacteria
(289 Enterobacteriaceae, 89 Pseudomonas species, and 42 Acinetobacter
species) were tested. Inocula wre prepared using the turbidity method and both
test and reference panels were read visually. All MicroScan panels were
incubated at 35C for 18 + 2 hours. Frozen reference panels were also
incubated at 35C for 18 + 2 hours for all organisms except Acinetobacter
species for which panels were incubated 20 + 2 hours as recommended by
CLSI.
Results Obtained: In the efficacy phase, essential agreement of doripenem
between test and reference results was 98.3% (413/420). Overall categorical
agreement using EUCAST breakpoints was 98.3% (413/420). There were 6
(1.4%) minor errors (all P. aeruginosa), 1 (0.3% major errors (E. coli) and no
very major errors.
Conclusion: MIC results obtained using a MicroScan Dried Overnight Gram
Negative panel correlate well with MIC results obtained using a CLSI broth
microdilution reference method for testing doripenem with a variety of gramnegative bacteria. When EUCAST breakpoints are used for interpreting MIC
results, categorical agreement is excellent.
265/67A
2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX
Les fluoroquinolones (FQ), exposent particulièrement à la sélection de
résistances bactériennes. La rationalisation de leur utilisation et l'analyse de
leur consommation contribuent au bon usage des antibiotiques (AB). Une
surveillance des consommations d'AB a été conduite en 2008 auprès de 861
établissements de santé (ES) volontaires dans le cadre du réseau national de
surveillance ATB-RAISIN. Les consommations des AB dispensés en
hospitalisation complète, étaient exprimées en nombre de doses définies
journalières (DDJ) rapportées à l'activité pour 1000 journées
d'hospitalisation (JH).
Les FQ représentaient en 2008 14% des AB consommés dans les 861 ES,
variant de 11% en hôpital psychiatrique à 21% en centre anticancéreux.
L'ofloxacine était la plus consommée (5,5%) suivie de la ciprofloxacine (4%).
Par secteur d'activité clinique, la consommation des FQ (taux global) variait de
9 DDJ/1000 JH en soins de longue durée, à 104 en médecine et 205 en
réanimation. En réanimation, les consommations variaient selon le type d'ES :
la ciprofloxacine représentait 54% des FQ dans les CHU et ES privés et 37%
en CH. De grandes variations inter-ES étaient observées, en particulier pour la
lévofloxacine. Parmi les 92 secteurs de réanimation de CH, les
consommations de lévofloxacine variaient de 9 à 165 DDJ/1000 JH pour 50%
des ES, et 10 secteurs de réanimation avaient une consommation supérieure à
260 DDJ/1000 JH. Pour les 432 ES ayant fourni des données en 2007 et en
2008, la consommation de lévofloxacine était plus élevée en 2008 (taux global
10 DDJ/ 1000JH en 2008 soit 2,6% de l'ensemble des AB), qu'en 2007 (8
DDJ/1000 JH, soit 2,2% de l'ensemble des AB). Dans les ES ayant recueilli
des données de résistance bactérienne, une association était observée entre
le niveau de consommation de fluoroquinolones et l'incidence de bactéries
résistantes parmi P. aeruginosa, S. aureus et E. coli.
L'analyse de la consommation des FQ, et son suivi dans le temps, complétée
d'évaluations de pratiques utilisant les outils proposés par les sociétés
savantes, doivent permettre d'améliorer l'utilisation de cette famille d'AB,
efficaces mais exposant au risque de résistance bactérienne. La surveillance
en réseau dans le cadre d'ATB-RAISIN permet un partage d'expérience dans
cet objectif.
2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX
In vitro antimicrobial efficacy of calcium hydroxide, mineral trioxide
aggregate and injectable bone substitutes on bacteria found in
endodontic healthcare-associated infections
C. Dupas3-1, M. Huttepain3, A.F. Miegeville2, G. Potel2-1, P. Weiss3, J. Caillon2-1,
M. Sixou4, G. Amador2-1
1
CHRU 2EA 3826 3INSERM UMRS 791, Nantes 4LU46, Toulouse, France
Aims: Endodontic treatment of infected teeth consists in the removal of
infected or potentially infected tissue inside the root canal system. This
treatment includes both mechanical and chemical action. The persistence of
bacteria is considered as an increased risk of failure. The aim of this study is to
assess the antimicrobial effect in vitro of roots filling biomaterials - injectable
bone substitute (IBS2) at pH 13 and IBS2 pH 12.4 associated to 5% Ca(OH)2 compared to mineral trioxide aggregate MTA and Ca(OH)2. The reference
strains are Micrococcus luteus ATCC 9341 and Bacillus subtilis ATCC 6633.
Healthcare-associated tested strains are Staphylococcus aureus ATCC 25923,
Staphylococcus epidermidis ATCC 12228, Escherichia coli ATCC 25922 and
Enterococcus faecalis ATCC 29212.
Methods: These biomaterials were assessed by agar diffusion at pH 7.3.
Inhibition zones around 4 mm diameter diffusion wells were measured and
compared to a negative control (sodium chloride 9 g/L). Each test was
conducted in 5 copies and read after 1, 2 and 3 days at 37°C incubation under
aerobic conditions.
Results: IBS2 pH 13 did not exhibit any antibacterial activity. IBS2 loaded with
5% calcium hydroxide showed minor antimicrobial activity (P<0.05) on all the
strains except E. faecalis. Ca(OH)2 and MTA exhibit significant antibacterial
activity on every tested strains, including E. faecalis.
Conclusions: MTA and Ca(OH)2 appeared efficient to inhibit E. faecalis
growth (P>0.05). The activity of calcium hydroxide is maximal for 24h, a
contrario for MTA which exhibit significant time-dependent decrease.
RICAI, 2010 – Paris, France
266/68A
Utilisation des fluoroquinolones dans 861 établissements de santé en
2008 : données du réseau national ATB-RAISIN
C. Dumartin2-1, F. L'hériteau5, M. Péfau1, X. Bertrand4, P. Jarno8, S. Boussat4,
P. Angora8, L. Lacavé5, K. Saby4, A. Savey3, F. Nguyen3, S. Alfandari10,
B. Schlemmer6, S. Touratier7, B. Coignard9, S. Maugat9, A. Carbonne5,
A.M. Rogues2-1, A.T.T. Raisin9
1
CCLIN Sud-Ouest 2U657 Inserm, Université Bordeaux 2, Bordeaux 3CCLIN
Sud-Est, Lyon 4CCLIN Est, Nancy 5CCLIN Paris-Nord 6Comité de suivi du plan
national antibiotiques 7Pharmacie, GH Saint-Louis, Paris 8CCLIN Ouest,
Rennes 9InVS, Saint-Maurice 10SPILF, Tourcoing, France
267/68A
2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX
Enquête prospective sur la pratique de prescription (P) de la tazocilline®
(TZP) à l'Hôpital Saint-Louis
M. Tournoud1, C. Bouissou-Schurtz1, S. Touratier1, M. Lafaurie2
1
Pharmacie 2Référent anti-infectieux, Hôpital Saint-Louis, Paris, France
Objectif : Face à l'augmentation constante de la consommation de TZP à
l'hôpital St-Louis et dans le cadre de la politique de juste P des antibiotiques
(ATB), une enquête sur les P de TZP a été réalisée avec pour objectif principal
d'évaluer leur conformité en termes d'indication, adaptation du traitement à la
documentation bactériologique et durée de traitement (TT).
Méthodes : Les P de TZP étaient analysées de façon prospective à J1, à J3J4, et jusqu'à l'arrêt du TT sur une période de 5 mois. Les données étudiées
étaient les suivantes : infection traitée, documentation microbiologique et
iconographique, posologie de la TZP, durée du TT, motif d'arrêt et ATB
associés. La conformité des prescriptions était analysée avec le référent antiinfectieux selon les recommandations de la littérature.
Résultats : 78 P chez 45 hommes et 33 femmes, hospitalisés dans 16
services, ont été évaluées. L'âge médian des patients était de 59 ans (14-90
ans). Les principales indications étaient : neutropénie fébrile (33 cas, 42 %),
pneumopathie (15 cas, 19 %), sepsis sévère (11 cas, 14%) infections intraabdominales (8 cas, 10%). Les infections traitées étaient documentées à
l'initiation du TT dans 17% des cas et à J3-J4 dans 26 % des cas. Les
principaux germes retrouvés étaient : E.coli (33 %), P.aeruginosa (9 %),
K.pneumoniae (9 %) et E.agglomerans (9 %). La durée médiane de TT a été
de 6 jours (1-23). Les indications étaient non-conformes dans 16 cas (20 %), la
posologie dans 2 cas (2,5 %). L'adaptation du TT chez les patients ayant une
documentation bactériologique était conforme dans 76 % des cas.
Conclusion : L'enquête montre que dans la grande majorité des cas la TZP
était prescrite en probabiliste, chez des patients neutropéniques. Les taux de
conformité en termes d'indication du TT et adaptation à J3-J4 selon les
données de l'antibiogramme étaient insuffisants. Un retour vers les
prescripteurs avec actions correctives est nécessaire.
151
SESSIONS D’AFFICHES
Posters Sessions
264/67A
Multicenter evaluation of a MicroScan dried overnight Panel for
susceptility testing of Gram-negative bacteria with doripenem using
EUCAST interpretive breakpoints
J. Hindler2, M. Lewinski2, J. Tjhio3, P. Schreckenberger3, S. Mirrett1,
L.B. Reller1, M. Bacsafra4, K. Burtner4, G. Rensen4, B. Zimmer4, L. Mann4
1
Duke University Medical Center, Durham 2UCLA Medical Center, Los
Angeles 3Loyola University Medical Center, Maywood 4Siemens Healthcare
Diagnostics Inc, West Sacramento, États-Unis
268/68A
2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX
2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX
État des lieux des prescriptions de fluoroquinolones (FQ) dans six
services du Centre Hospitalier de Béthune (CHB)
N. Gauthier2, S. Nguyen1
1
Infectiologie 2Pharmacie, Centre Hospitalier Germon et Gauthier, Béthune,
France
Introduction : Les données concernant la consommation d'antibiotiques dans
les CHU en France proviennent le plus souvent des données de dispensation
des pharmacies. Les enquêtes ‘antibiothérapie un jour donné' fournissent des
données supplémentaires concernant les pratiques, notamment sur les
indications d'antibiothérapie.
32 prescriptions consécutives de FQ ont été analysées lors d'une étude
prospective observationnelle de mars à avril 2010 dans 6 services choisis pour
leurs consommations élevées de FQ en 2009: Gastro-entérologie (6),
Neurologie (5), Pneumologie (5), Chirurgie (6), Urgences (5), Réanimation (5).
Etaient analysés : terrain du patient, choix de la molécule et administration,
documentation microbiologique, adéquation des indications au référentiel
d'antibiothérapie du CHB.
Méthodes : Le 27/1/2009, tous les services d'hospitalisation du CHU de
Rennes ont été audités par les externes de pharmacie avec l'appui des
référents médicaux du CLIN. Critères d'inclusions: Patient présent à 0 h et
recevant un traitement antibiotique à visée curative. Données recueillies: âge,
sexe, date d'admission, comorbidité(s), indication, nature et date de début de
l'antibiothérapie.
Résultats : Sur les 1400 patients présents, 288 (20%) recevaient au moins 1
antibiotique, dont 116 (40,3%) pour une infection nosocomiale. L'âge moyen
était de 59,2 ans, le sexe ratio F/M de 131/157 ; 72 patients (24,8%) étaient
immunodéprimés, 32 (11,2%) présentaient une insuffisance rénale. Le score
de Mac Cabe était de 1 ou 2 (maladie mortelle dans les 5 ans) chez 113
patients (39,3%). L'antibiotique avait été initié avec un délai médian de 1 jour
(IQR 0-8) après l'admission, avec une durée médiane de 5 jours (IQR 1-8) au
moment de l'enquête. Les principaux antibiotiques prescrits étaient
l'amoxicilline-acide clavulanique (19%), l'ofloxacine (12%), l'amoxicilline (11%)
et la ceftriaxone (11%); 34% des patients recevaient au moins 2 antibiotiques.
Le site supposé de l'infection était respiratoire (31,2%), digestif (12,8%), et
urinaire (10%).
Conclusion : Cette enquête réalisée dans un CHU faible consommateur
d'antibiotiques (15ème sur 19 en 2005; source: ministère de la santé), nous a
permis de mieux cibler les pratiques d'antibiothérapie, notamment i) la
prédominance de l'indication ‘respiratoire' ; ii) la fréquence des associations
d'antibiotiques ; iii) le nombre important de comorbidités chez les patients
traités. Suite à cette enquête, nous avons mené des campagnes de
sensibilisation portant sur le bon usage des antibiotiques dans les pathologies
respiratoires supposées infectieuses, et sur l'intérêt très limité des associations
d'antibiotiques. Une nouvelle enquête sera réalisée en 2010 pour mesurer
l'impact de ces campagnes.
269/68A
2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX
Revue de pertinence des prescriptions d'imipénème dans un CHU :
intérêt de l'index d'adéquation thérapeutique
D. Navas6-2, D. Boutoille6-3, J.P. Talarmin3, C. Bretonnière6-4, P. Bemer1,
G. Potel6, J. Caillon6-1, L. Moret5, C. Paille5, N. Asseray6
1
Laboratoire de Bactériologie 2Pharmacie Hôtel-Dieu et HME 3Service de
Maladies Infectieuses 4Service de Réanimation Médicale 5Unité Qualité
Risques et Evaluation, CHU de Nantes 6UPRES EA 3826. Thérapeutiques
expérimentales et cliniques des infections, Faculté de Médecine, Nantes,
France
Dans le cadre de la promotion du bon usage des antibiotiques et de
l'évaluation des pratiques professionnelles, la pertinence des prescriptions
d'imipénem-cilastatine a été évaluée sur l'ensemble du CHU de Nantes.
SESSIONS D’AFFICHES
Posters Sessions
270/68A
Enquête "antibiothérapie un jour donné" au CHU de Rennes (2009) :
mieux connaître les pratiques
M. Auffret4, A. Bergamasco4, F.X. Guillou4, M. Le Paih3, V. Jauffret3,
F. Fourcault6, J.M. Chapplain4-3-2, S. Briand5, C. Michelet4-1-2, I. Cardiet5-2,
P. Tattevin4-2
1
CLIN 2Commission Antibiothérapie 3Hygiène 4Maladies Infectieuses et
Réanimation Médicale 5Pharmacie 6Pole Système Information Pilotage, CHU
Pontchaillou, Rennes, France
Toutes les ordonnances nominatives de cet antibiotique ont été recueillies en
prospectif pendant 6 semaines consécutives. La pertinence de chaque
prescription, fondée sur les données bactériologiques et cliniques, a été
déterminée par un groupe pluriprofessionnel d'experts désignés d'une part, et
par le calcul de l'index d'adéquation thérapeutique (IAT)* d'autre part.
L'étude a porté sur 69 ordonnances nominatives d'imipénem, correspondant à
68 patients. L'imipénem était prescrit le plus souvent pour une infection
d'origine nosocomiale et sans documentation bactériologique (76% et 60% des
prescriptions respectivement). La durée moyenne du traitement était de 10
jours et la posologie médiane de 30 mg/kg/j. Un référent infectiologue a été
consulté pour 31% des prescriptions. Une désescalade de l'antibiothérapie a
été effectuée dans 37,9% des cas.
36.2% des prescriptions d'imipénem ont été jugées non pertinentes a posteriori
par le groupe pluriprofessionnel d'experts, principalement pour les motifs
suivants : l'indication (58.3%) (surtout en ophtalmologie), l'absence de
désescalade (33.3%) ou la durée de traitement (16.7%). 75% de ces
prescriptions concernaient un traitement probabiliste et 78,3% n'avaient pas
fait l'objet d'un avis du référent infectiologue. L'IAT était en moyenne de 3.1
(min : 0 – max : 12). Les prescriptions jugées non pertinentes par les experts
correspondaient à une valeur de l'IAT supérieure à 3.
L'utilisation large et inadaptée des FQ expose au risque d'émergence de
résistances. Le CHB a été confronté à une épidémie d'ERV et à des taux de
SARM élevés. Un état des lieux des prescriptions des FQ a donc été décidé.
La population était âgée (moy : 69 ans) avec 59% des patients atteints
d'insuffisance rénale (IR). Les FQ prescrites étaient : ciprofloxacine (11/32
[34%]), lévofloxacine (10/32 [31%]), ofloxacine (9/32 [28%]), et norfloxacine
(2/32 [6%]). Les FQ sont principalement utilisées en curatif (29/32 [90%], dont
communautaire=17 et nosocomial=12), en 1ère intention (22/32 [69%]), en
empirique (20/32 [63%]) et en association (25/32 [78%]). Les sites principaux
étaient pulmonaires (15/32 [47%]) et urinaires (8/32 [25%]). A noter 3
prescriptions prophylactiques chez des cirrhotiques. Administration initiale :
28% par voie orale (VO) et 72% par voie intra-veineuse (IV). La VO était
possible dès l'instauration pour 30% des traitements IV. La posologie était
incorrecte dans 12 dossiers (10 surdosages sur IR, 2 sous-dosages). Une
documentation microbiologique a été recherchée dans 27/29 cas (93%) des
FQ prescrites en curatif. La prescription des FQ était fréquemment conforme
aux recommandations dans les infections urinaires (7/8) et les pneumonies
communautaires (9/11), contrairement aux pneumonies nosocomiales (2/4) ou
aux infections digestives communautaires (0/2). Les durées de traitement
étaient dans l'ensemble respectées.
Cette étude a permis d'identifier des axes d'amélioration: sensibilisation à la
VO si possible, adaptation posologique en cas d'IR et au référentiel
d'antibiothérapie dans les pneumonies nosocomiales et infections digestives
communautaires. Se pose la question de la répercussion de l'utilisation des FQ
en prophylaxie chez le cirrhotique sur l'émergence de résistances.
271/68A
2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX
Politique de bon usage des antibiotiques : succès et piste de progrès en
2009 dans 246 établissements de santé du Sud-Ouest de la France
C. Dumartin1-2, M. Pefau1, B. Amadeo2, A.G. Venier1-2, A.M. Rogues1-2,
P. Parneix1-2
1
CCLIN Sud Ouest 2U657 INSERM, Université Bordeaux 2, Bordeaux, France
Des recommandations nationales pour le bon usage des antibiotiques (AB)
dans les établissements de santé (ES) sont diffusées depuis 1996. Le centre
de coordination de la lutte contre les infections nosocomiales du Sud-Ouest
organise depuis 1999 une surveillance de l'utilisation des AB dont un objectif
est de décrire les politiques de bon usage dans les ES et d'identifier les pistes
de progrès. Un auto-questionnaire a été complété par 246 ES volontaires en
2009, soit 56% des ES de l'interrégion. L'instance chargée du bon usage des
AB, en place dans 98% des ES, avait tenu au moins 3 réunions dans 62%. Un
référent AB avait été désigné dans 92% des ES ; 42% étaient titulaires d'un
des diplômes recommandés ; le temps médian consacré était d'une demijournée hebdomadaire. La dispensation des AB était contrôlée dans 81 % des
ES. Pour 76%, le contrôle reposait sur un support de prescription avec durée
limitée de dispensation, favorisant la réévaluation des traitements. Le temps
pharmaceutique médian dédié à la dispensation était de 2 heures. La
surveillance de la consommation d'AB et de l'écologie bactérienne était en
place dans 99% et 92% des ES. Des recommandations d'antibiothérapie
existaient dans 89%. La réalisation d'action de formation (32,5%), d'évaluation
(66%), les moyens informatiques (moins de la moitié des ES) restaient les
mesures les moins répandues. De nets progrès dans le nombre de mesures
en place ont été réalisés, sans doute en lien avec la diffusion publique de
l'indicateur ICATB, utilisé pour suivre la mise en œuvre de la politique
nationale. Les évaluations de pratiques sont facilitées par la mise à disposition
d'outils sur les thèmes prioritaires (antibioprophylaxie, réévaluation à 24-72h,
pertinence des fluoroquinolones). Notre étude apporte des précisions
complémentaires à ICATB sur les modalités pratiques des actions menées.
Des progrès restent à accomplir en matière de formation des référents, de
disponibilité, de systèmes d'information. Le développement d'équipes
multidisciplinaires, des actions synergiques de type « bundle », la formalisation
de collaborations inter-ES et avec les médecins libéraux pourraient constituer
les prochains axes de travail pour améliorer le bon usage des AB et maîtriser
les résistances bactériennes.
Les résultats de ce travail pluridisciplinaire ont été à l'origine de la révision des
protocoles d'antibiothérapie en ophtalmologie dans notre CHU et ont confirmé
la nécessité d'améliorer la réévaluation précoce de l'antibiothérapie. Par
ailleurs l'index d'adéquation thérapeutique s'avère être un outil intéressant
pour la réalisation de ce type d'étude.
* D.Navas, J.Caillon, G.Potel. Bon usage des antibiotiques à l'hôpital :
Evaluation des pratiques professionnelles de prise en charge des
pneumopathies communautaires. Presse Med. 2005 ; 34 : 1687-1695.
152
RICAI, 2010 – Paris, France
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2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX
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2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX
Mesure de la réévaluation des antibiothérapies dans un centre hospitalier
général
E. Piednoir1, G.C. Borderan1, L. Mignot2, T. Six1, I. Lelievre3, F. Godde4
1
Commission des Anti-Infectieux 2Laboratoire de
bactériologie 3Pharmacie 4Réanimation, CH Avranches Granville, Granville,
France
Suivi des prescriptions d'antibiotiques de première intention a l'hôpital
Saint-André (C.H.U de Bordeaux) - Adéquation des prescriptions avec les
recommandations
B. Lahille, A. Bailly Minot, C. D'Artigue Lanta, A. Nardon, S. Lacassie,
S. Pedeboscq, J.P. Pometan
Pharmacie, Hôpital Saint-André, Bordeaux, France
Objectifs de l'étude : La réévaluation des antibiothérapies (ATB) est un
principe fondamental du bon usage des ATB et de la V2010. La SPILF a lancé
en 2009 un audit sur ce thème. Conscient que les praticiens peuvent intégrer
cette démarche sans la tracer, nous avons recherché des critères objectifs de
non réévaluation (NR). Le but est de comparer ces 2 méthodes de mesure
d'une même pratique.
Introduction : Depuis 2001, l'hôpital Saint-André réalise une enquête de
prévalence sur le suivi des prescriptions d'antibiothérapie en utilisant comme
référentiel les protocoles rédigés par la commission des anti-infectieux du
C.H.U. de Bordeaux. Elle a pour but d'évaluer les pratiques thérapeutiques en
les comparants aux recommandations, de vérifier le suivi de ces
recommandations et de réévaluer chaque année la pertinence des protocoles.
Méthodes : Seules les ATB curative par voie générale et > 48 h sont incluses.
Une prévalence, un jour donné, a été réalisée. Deux grilles (SPILF et CORA)
ont été utilisées. La grille CORA, validée par la Comission Régionale des
Antibiotiques de Basse Noramndie, recherche des critères de NR cliniques,
biologiques et pharmacocinétiques. Un calcul du coeficient Kappa, a permis de
mesurer la concordance entre ces 2 méthodes.
Matériel et méthodes : L'enquête concerne les services de médecine interne,
cancérologie, gastro-entérologie, dermatologie (178 lits en 2010). Pour chaque
patient, l'enquête récapitule son identité, les facteurs de risques, l'origine de
l'infection, la bactériologie et le traitement. Les prescriptions comparées aux
recommandations selon trois critères (la molécule, la posologie et la voie
d'administration) sont classées en quatre catégories :
Résultats : Le jour de l'enquête, ce sont 56 ATB ont été incluses. Selon la
grille SPILF, le taux de réévaluation est de 34 % vs 75% (CORA). Nous avons
recensé 27 critères objectifs de NR : germe identifié résistant aux ATB (3);
traitement > 7jours pour les aminosides (1); augmentation CRP (6); fièvre
persistance (5); absence de relais per os (3), d'adaptation posologique (2), de
désescalade (4), de dosage sérique (2) et de diffusion au site infectieux (1). Le
coefficient Kappa est à 0,26 (faible); p=0,04. Enfin, ce sont 21 ATB pour
lesquelles aucun critère objectif de NR n'a été identifié mais considérées
comme NR selon la grille SPILF. Cette donnée peut nous permettre de
mesurer l'écart entre une pratique probablement réalisée mais non tracée dans
le dossier de soins.
 Schéma Totalement Respecté STR
Conclusion : Cette étude nous a permis d'évaluer nos pratiques
professionnelles en matière de réévaluation.d'antibiothérapie. Les deux
méthodes nous apparaissent donc comme complémentaires dans l'étude de la
réévaluation des antibiothérapies. L'action corrective menée a été de
promouvoir auprès des cliniciens la nécessité de tracer ce qu'ils font et
d'obliger via notre logiciel de prescription à une réévaluation à J3.
 Schéma Partiellement Respecté SPR (antibiotique différent mais de la
même famille, ou voie d'administration différente ou posologie différente ou
ajout d'une molécule)
 Schéma Différent SD (antibiotique de famille différente ou 2 critères sur 3
différents)
 Hors Protocole HP (schéma thérapeutique ne figurant pas dans les
recommandations)
Résultats - Discussion : Taux de patients sous antibiothérapie : 22% (n=40
patients).
Infections nosocomiales : 6% en 2010 (2.7% en 2006).
Répartition des infections : cutanées 28% (n=11), urinaires (IU) 20% (n=8),
broncho-pulmonaires 15% (n=6), digestives 12% (n=5), bactériémie 10%
(n=4), ORL 5% (n=2) et autres 10% (n=4).
STR : 50% en 2010 (60% en 2006)
SPR : 27% en 2010 (27% en 2006) imputables à :
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2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX
Consommation des antibiotiques rapportée via les bilans standardisés
de lutte contre les infections nosocomiales et relation avec l'indicateur
ICATB, 2006-2008
S. Henard4, D. Rahib4, L. Leon4, B. Amadéo2, C. Dumartin1, P. Cavalié3,
B. Coignard4
1
Centre de coordination de la lutte contre les infections nosocomiales du SudOuest 2Université de Bordeaux 2, Inserm 657, Bordeaux 3Agence Française de
sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps), Paris 4Institut de veille
sanitaire, Saint-Maurice, France
 changement par un antibiotique de la même famille 50% (par exemple le
remplacement de la ciprofloxacine par l'ofloxacine dans les IU)
 ajout d'une molécule 40%
 modification de la posologie 10%
SD : 7.5% en 2010 (5% en 2006), dans 2/3 des cas : IU dont l'ECBU n'a pas
été pris en compte
Conclusion : En 2010, l'enquête démontre 77% de concordance (STR + SPR)
contre 87% en 2006.
Ces résultats en léger recul montrent :
 la nécessité de réaliser plus régulièrement cette enquête de prévalence
Pour décrire l’évolution de cette consommation entre 2006 et 2008 et étudier
ses relations avec cette politique au sein des ES français, les données des
bilans standardisés des activités de lutte contre les infections nosocomiales
(consommations d’antibiotiques et indicateur ICATB) ont été analysées. Après
validation, les tendances des consommations ont été étudiées par analyse
linéaire pour données corrélées avec intercept aléatoire sur l’ES, ajustée sur le
statut juridique et l’activité des ES.
Après exclusion des ES non concernés par l’ICATB (7,2%), des valeurs nulles
ou manquantes (21,2%) ou aberrantes (23,4%), l’analyse a porté sur 4062
observations (48,2%) sur 3 ans. La consommation globale d’antibiotiques était
de 342,6 doses définies journalières (DDJ) pour 1000 journées
d’hospitalisation (JH) sur la période et variait peu de 2006 à 2008. L’analyse
multivariée montrait une augmentation de la consommation totale de 5,6 DDJ
pour 1000 JH par an (p<0,001), avec une augmentation significative pour les
pénicillines (+2,9 DDJ/1000JH par an), les céphalosporines, monobactams et
carbapénèmes (+1,7), les aminosides (+0,1) ou les autres antibiotiques et
glycopeptides (+0,4). Il existait une association positive entre consommation et
score ICATB (en particulier sous-scores ICATB-action et ICATB-organisation),
les ES ayant les politiques en faveur du bon usage les plus actives étant ceux
qui consomment le plus.
L’absence de diminution des consommations antibiotiques hospitalières
retrouvée sur cette période est cohérente avec les données nationales de
l’Afssaps, mais l’exclusion d’une part importante des données limite la portée
de cette analyse. Les relations entre politique de bon usage et consommation
restent difficiles à préciser, du fait d’un recul limité et de la nature composite de
l’indicateur ICATB. Des analyses plus qualitatives ou ciblées sur certaines
molécules ou sur des ES fortement prescripteurs restent à conduire pour
préciser l’impact de l’amélioration de la politique antibiotique sur la nature et le
volume des prescriptions.
 de présenter en réunion pluridisciplinaire les résultats aux prescripteurs
 de rappeler l'importance des recommandations et de les faire évoluer
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2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX
Évaluation de la qualité des prescriptions de linézolide
B. Glaser2, H. Chayé2, F. Bergot2, J. Grellet2, A.M. Rogues1
1
Hygiène hospitalière, CHU de Bordeaux, Groupe hospitalier
Pellegrin 2Pharmacie, CHU de Bordeaux,Groupe hospitalier Pellegrin,
Bordeaux, France
Objectif : Evaluer les prescriptions de linézolide: indications thérapeutiques et
exhaustivité des données nécessaires à sa dispensation.
Méthode : Etude prospective de 3 mois menée par la pharmacie sur
l'ensemble d'un établissement de 1500 lits. Prescription réservée aux
médecins "seniors" sur justification et validation du référent en infectiologie.
Deux formats de prescriptions sont à leur disposition : manuscrite ou
informatique. Données recensées sur la prescription : date de prescription,
nom du patient, sexe, forme galénique, posologie, service, référent en
infectiologie contacté, indication, bactérie, sphère infectée. Le renseignement
de ces données est nécessaire pour la dispensation du médicament. Recueil
et analyse pharmaceutique des informations contenues sur les prescriptions.
Résultats : 103 ordonnances ont été recensées. Dans la majorité des cas
(59%) le linézolide est utilisé en traitement curatif probabiliste. Les indications
concernaient dans 39% des cas un sepsis généralisé, dans 34% une infection
osseuse et dans 16% une infection respiratoire. 4 traitements sur 10 étaient
documentés ; ils concernaient des infections à cocci Gram+ Méti-R(23%), à
Gram+ Méti-S et gram-( 9%) ou à Gram+ sans documentation de
résistance(9%). La majorité des prescriptions manuscrites (63%) sont nonexhaustives par défaut du nom du référent en infectiologie(100% des cas) ou
de l'indication(18%). Seules 5% des prescriptions informatiques étaient non
exhaustives car le nom du référent en infectiologie faisait défaut.
Les posologies et voies d'administration étaient conformes à l'AMM pour 100
ordonnances.
Conclusion : L'informatisation des prescriptions permet d'améliorer
l'exhaustivité car elle oblige le prescripteur à renseigner les informations
RICAI, 2010 – Paris, France
153
SESSIONS D’AFFICHES
Posters Sessions
La surveillance de la consommation d’antibiotiques est un élément important
de la politique nationale visant à en améliorer le bon usage. Plusieurs
systèmes de recueil existent dans les établissements de santé (ES) français.
demandées. Dans 1 cas sur 5, le linézolide n'était pas adapté aux infections en
cause et son usage majoritairement probabiliste n'est pas attendu dans les
recommandations officielles. Cependant, très peu de traitements sont donnés
à des posologies inhabituelles et lorsque le cas se présentait, l'intervention
pharmaceutique a permis une correction en accord avec le prescripteur. Une
réunion d'information des prescripteurs sera effectuée par l'intermédiaire de la
COMAI pour rendre compte de l'évaluation.
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2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX
La réévaluation de l'antibiothérapie en EHPAD : comparaison de deux
approches complémentaires
A.L. Richard3-2, G.C. Borderan1, E. Piednoir1
1
Commission des Anti-infectieux, CH Avranches-Granville,
Granville 2Pharmacie, Mortain 3Pharmacie, Hôpital Local, Villedieu les Poêles,
France
Objectifs de l'étude : Très peu de données sur la réévaluation des
antibiothérapies en EHPAD sont disponibles; la particularité étant qu'ils sont
prescrits par des médecins de ville. L'objectif de ce travail est donc d'évaluer
cette pratique eu sein de 2 EHPAD dépendant de 2 hôpitaux locaux.
Méthodes : Nous avons réalisé cet audit en incluant pour chaque EHPAD 30
dossiers consécutifs (recrutement prospectif). La réévaluation a été étudiée
selon 2 approches : la méthodologie validée par le Comission Régionale des
Anti-infectieux de Basse-Normandie (recherche de critères objectifs de nonréévaluation) et l'audit proposé par la SPILF sur ce thème (tracabilité de cette
démarche). Les médecins prescripteurs de ces EHPAD ont été ensuite
questionné à l'aide d'un outil testé et validé.
Résultats : Dix antibiothérapies (17%) comportent au moins un critère objectif
de non réévaluation (10 pour absence d'adaptation posologique à la fonction
rénale, 2 pour absence de désescalade, 2 pour fièvre persistante, 2 pour
maintient de la voie IV alors que voie orale possible), estimant ainsi le taux de
réévaluation à 83%. Sur ces mêmes dossiers, avec la grille proposée par la
SPILF, ce sont 6 cas (10%) où la réévaluation est tracée dans le dossier
médical. Ces 2 approches nous ont permis de mesurer l'écart entre une
démarche réalisée ET tracée dans son intégralité dans les dossiers de soins.
Cet écart de 73% est plus important que celui estimé dans un CHG voisin qui
retrouvait un taux de réévaluation selon les 2 méthodes de 75% et 34%
respectivement. La raison pour laquelle les médecins ne réévaluent pas
systématiquement leurs antibiothérapies est pour 62% d'entre eux, la crainte
de « changer pas une équipe qui gagne». L'autre principal motif évoqué est
une difficulté de passage systématique à J3 du fait de leur activité libérale.
Conclusion : Cette étude a permis d'évaluer la pratique de la réévaluation en
EHPAD et des médecins libéraux y exerçant. Les 2 approches nous ont permis
de mesurer l'écart entre la réalisation d'une pratique et sa tracabilité dans le
dossier patient. Il nous paraît donc nécessaire de promouvoir la réévaluation
auprès des prescripteurs de ces EHPAD afin de les impliquer dans une culture
du bon usage et de moindre usage des antibiotiques.
277/68A
2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX
SESSIONS D’AFFICHES
Posters Sessions
Étude descriptive de l'utilisation des antibiotiques en obstétrique : du
bloc obstétrical au post-partum
A.F. Georgel1, S. Dubreucq2, O. Ruault2, C. Laurans3, D. Therby2, A. Vachée1
1
Bactériologie 2Gynécologie-Obstétrique 3Hygiène et Infectiologie, CH de
Roubaix, Roubaix, France
Le risque infectieux ne doit pas être négligé lors de l'accouchement et du postpartum. Cependant, la prescription d'antibiotiques doit être justifiée et suivre
les recommandations. L'objectif de l'étude est d'évaluer l'application des
protocoles d'antibioprophylaxie et les prescriptions d'antibiotiques en post
partum.
L'étude a été menée pendant 3 mois (janvier à avril 2010) à la maternité du
Centre Hospitalier de Roubaix. Ont donc été incluses toutes les femmes
recevant des antibiotiques de leur entrée au bloc obstétrical jusqu'à leur sortie
de la maternité à l'exception de l'antibioprophylaxie liée à une césarienne ou
au dépistage de Streptococcus agalactiae.
Sur 673 accouchements pour la période, 98 femmes ont reçu des antibiotiques
(15%).
En antibioprophylaxie, les recommandations sont appliquées pour la
RPM≥12h, les manœuvres endoutérines et l'hyperthermie (≥38,5°C) pendant
le travail à 61%, 96% et 50% respectivement. Cependant, l'antibioprophylaxie
est prolongée pour 12 patientes sans être justifiée pour 9 d'entres elles. Pour
les autres, la poursuite correspond au protocole d'hémorragie de la délivrance.
Concernant l'antibiothérapie, 9 patientes reçoivent une antibiothérapie non
justifiée en post partum. Pour les infections urinaires, 8/26 (31%) sont traitées
en l'absence de symptômes cliniques ou de bactériurie et 11/18 (61%) dont le
traitement est justifié suivent les recommandations. 16 femmes ont été traitées
pour endométrite du post partum avec des critères cliniques justifiés. 94% ont
été traitées par Augmentin®. Par contre, les durées et les modalités de
traitement sont très variables (7 à 15 jours). Peu de facteurs de risques
associés à l'endométrite ont été mis en évidence exceptée la césarienne
retrouvée dans 50% des cas.
L'antibioprophylaxie est relativement bien suivie. Cependant, elle est
poursuivie dans 16% des cas en dehors des recommandations. 30% des
antibiothérapies instaurées en post partum ne sont pas conformes aux
recommandations. Pour l'endométrite dont le diagnostic clinique reste subjectif
154
en post-partum, l'utilisation de l'Augmentin® semble être acquise, restant à
harmoniser la durée de traitement.
278/68A
2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX
Perfusion continue d'amoxicilline : suivi thérapeutique pharmacologique
ou pas ?
G. Deslandes1, R. Bouquié1-4, F. Floch3, J.P. Talarmin2, E. Dailly1-4, P. Jolliet1-4
1
Service de pharmacologie clinique 2Service des Maladies Infectieuses, CHU
Hôtel Dieu 3Clinique cardiologique et des maladies vasculaires, Institut du
thorax 4EA 4275 Biostatistique, Recherche Clinique et Mesures Subjectives en
Santé, Faculté de Médecine Pharmacie,, Université de Nantes, Nantes,
France
Objet de l'étude : Le Suivi Thérapeutique Pharmacologique (STP) ne fait pas
partie des recommandations d'utilisation de l'amoxicilline. Cependant, lors
d'administration de fortes doses en perfusion continue IV et notamment dans
le traitement des endocardites infectieuses, une adaptation de posologie est
nécessaire et ce plus particulièrement chez le patient insuffisant rénal. (Clcreat
<60ml/min, de 1 à 6 g / 24H).
Notre étude met en parallèle la dose administrée, la fonction rénale (Clcreat)
des patients et la détermination par HPLC de la concentration d'amoxicilline
plasmatique à l'équilibre (Css).
Méthodes : Analyse rétrospective sur 12 mois de patients traités pour des
endocardites infectieuses par des perfusions continues d'amoxicilline + bolus
de gentamicine et ayant bénéficiés d'au moins une détermination de la Css
d'amoxicilline. Les variables relevées sont : âge, sexe, poids, créatinine, germe
isolé, CMI, dose d'amoxicilline, concentration plasmatique d'amoxicilline à
l'équilibre.
Résultats obtenus : moyenne [min – max] 36 patients ; 90 dosages (1 à
5/patient) ; Posologie 150mg/kg [50 – 244] ; Age : 66 ans [17 - 89] ; Poids : 72
kg [47 - 92] ; Clcreat 74mL/min [15-163] ; dosages 73 mg/L [10 - 350]
Pour une même dose de 150mg/kg, la concentration plasmatique moyenne est
de 60 mg/L avec des extrêmes allant de 17 à 236 mg/L. Les corrélations
calculées entre les Css et Clcreat (r²=0.32) ou entre la Clcreat et clairance de
l'amoxicilline (r²=0.62) sont faibles. Les concentrations plasmatiques sont
significativement plus élevées (p<0.05)chez les patients dont la clairance de la
créatinine inférieure à 60 mL/min.
Conclusion : L'influence de la fonction rénale sur l'élimination de
l'amoxicilline, la disparité des concentrations mesurées pour une même dose
administrée, la difficulté de prédire la Css à partir de la dose administrée et
de la fonction rénale, la gravité de l'infection ainsi que la toxicité potentielle à
fortes doses justifient l'indication du STP de l'amoxicilline dans le cadre des
infections sévères.
279/68A
2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX
Longueur de la chaîne alkyl et activité antibactérienne/cytotoxicité chez
une famille de composés bis-thiazoliums-alkanes
M. Boisbrun2, S. Fontanay1, C. Giffart2, B. Thomas2, Y. Chapleur2, C. Finance1,
R.E. Duval1
1
GEVSM 2SUCRES, SRSMC, Nancy-Université, CNRS, Nancy, France
Objet de l'étude : Au sein des antibiotiques et surtout des antiseptiques, les
molécules cationiques occupent une place importante ; l'idée à l'origine de leur
mécanisme d'action étant une interaction entre charges positives et charge
globalement négative de la paroi bactérienne. Diverses structures existent,
parmi lesquelles, l'hexamidine et la chlorhexidine, avec comme point commun
une chaîne alkyl centrale à 6 carbones. Les objectifs de notre étude sont
d'évaluer l'influence de la longueur de la chaîne alkyl à la fois sur l'activité
antibactérienne, et sur la toxicité sur cellules eucaryotes d'une famille de
composés bis-thiazoliums-alkanes (n = 4 à 12).
Méthodes : Les CMI ont été déterminées sur 5 souches de référence (E. coli
ATCC 25922, S. aureus ATCC 25923 & ATCC 29213, E. faecalis ATCC 29212
et P. aeruginosa ATCC 27853). L'effet sur cellules eucaryotes (HaCaT), a été
aussi évalué, par un test de viabilité MTT et un test de cytotoxicité Rouge
Neutre.
Résultats : Pour la majorité des molécules testées (avec une chaîne alkyl, n =
4 à 11), les CMI sont toutes ≥256 mg/L quelques soient les souches testées.
Une bien meilleure activité est obtenue pour le composé avec la chaîne alkyl la
plus longue (n = 12) ; avec des valeurs de CMI = 16 mg/L pour E. coli et les 2
souches de S. aureus. Dans le même temps, nous observons une absence
totale d'activité sur E. faecalis et P. aeruginosa (≥256 mg/L). Concernant la
toxicité sur cellules eucaryotes, elle croît avec la longueur de la chaîne. La
toxicité augmente avec le temps d'exposition, quelque soit la molécule
considérée. Les index de sélectivité sont relativement faibles pour toutes les
molécules.
Conclusion : La longueur de la chaîne alkyl joue non seulement sur l'activité
antibactérienne mais aussi sur la toxicité. Des études ont déjà été menées sur
des composés de structure comparable (RICAI 2007, résumé 498/71; RICAI
2008, résumé).
L'ensemble de ces données nous permet de conclure à l'importance de la
longueur de la chaîne mais aussi sur l'importance de la nature du groupement
cationique, dans les relations activité/toxicité.
RICAI, 2010 – Paris, France
2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX
Background: Antibiotic Lock Technique (ALT) maintains catheters' sterility in
high risk patients with long term parenteral nutrition. In our hospital, locks are
prepared in the pharmacy laminar air flow cabinet: vancomycin [V]
teicoplanine [T] amikacin [A] & gentamicin [G], with concentration in
adequation with CMI. In order to insure patient safety and to avoid underdosed
locks administration, qualitative and quantitative assays are realised prior to
their release. The aim of this study was to develop a new alternative and
unique quantitation technique for the 4 antibiotics, using a FTIR/UV derivative
multispectral analysis, compared the reference Immunochemical (T, A) and
HPLC for (V, G) techniques.
Material & methods: Chemicals calibration: V (Sandoz), T (Sanofi-Aventis), A
(Winthrop) and G (Panpharma) solutions prepared in saline.
FTIR/UV derivative analysis conditions: Module (Microdom® France) 1.2ml
samples directly injected. Quantification Studies including identifying IR and/or
UV spectral regions that intensities correlates with concentration and linearity
studies. The method was validated for each ATB regarding ICH criteria.
Correlation study to references techniques : 30 samples of each ATB (3 conc.
Levels) were simultaneously analysed by FTIR/UV and the reference method :
[V] & [G] HPLC analysis: Shimadzu (SPD-M10A DAD). Column:
Lichrocart®RP18 flow rate: 1.5mL/min UVmax : 280nm [V], 260nm [G];
Retention time: 3 min [V] and 18 min [G].
[A] & [T] Immunochemical analysis: Particle-Enhanced-Turbidimetric Inhibition
ImmunoAssay (PETINIA) performed on XPAND® automate.
Statistics: Statistical analysis were performed the one-way ANOVA test
(p<0.05). Results were expressed as mean ± SD (RSD<15% considered as
acceptable). Correlation study used Pearson factor and Wilcoxon signed-rank
test.
Results: V was quantified using 275nm to 281nm UV band. The other were
quantified using IR & UV: G (IR: 1095- 1114 cm-1; UV 247-258nm), T (12301281cm-1 & 278-282nm) and A (1091-1114 cm-1 & 208- 212nm). Linearity was
assessed using MLR modelling for V, G, A and PLS modelling for T due to
complexity of Targocid®. For all ATB, the method was linear (R²=0.989 to
0.999) precise intraday (CV% : 2.9 to 7.1) and interdays (CV% : 2.9% to 5.1%).
Compared to the reference methods, the FTIR/UV assay appeared tightly
correlated, with Pearson factors varying from 98,6% to 99,1%.
Conclusion: We developed a new reliable analysis technique for antibiotics
quantitation in ALT using an original association of FTIR and UV analysis,
permitting a short time analysis to identify and quantify the studied antibiotics.
281/69A
2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX
Détection rapide des salmonelles directement à partir de prélèvements
cliniques
K. Sparbier1, U. Weller2, C. Bogen2, M. Kostrzewa1, P. Mogabure3
1
Bruker Daltonik GmbH, Brême 2Laboratoire Bogen, Cologne,
Allemagne 3Bruker Daltonique, Wissembourg, France
Introduction : Lesinfections à Salmonelle causent des diarhées sévères. La
detection des échantillons positifs prennet jusqu'à 2 jours avec les procédures
standard. Des approches plus rapides sont nécessaires pour commencer plus
tôt la thérapie adaptée mais aussi pour un meilleur contrôle épidémiologique.
L'objectif de ce travail a été de développer une approche rapide de détection
des Salmonelles.
Matériel et méthodes : Une petite part de fécès est incubé sur un milieu
sélectif, par exemple un bouillon sélénite, pendant 20h à 37°C. ensuite, 150µL
du haut du surnageant de culture est prélevé et 1 mL d'eau déionisée est
ajouté. Les bactéries sont collectées par centrifugation à 13 000 rpm.
Les culots sont resuspendus dans 1 mL d'eau et recentrifugé. Cette étape est
répétée un nouvelle fois. Après séchage à l'air, le culot est lysé dans 30 µL
d'acide formique (70%) et 30µL d'acétonitrile. Après centrifugation, 1 µL du
lysat est déposé sur une cible MALDI polie, séchée à l'air et la matrice (HCCA)
est déposée. Ensuite, les échantillons sont analysés par MALDI-TOF SM.
L'analyse des spectres est réalisée par la solution logicielle MALDI Biotyper.
Résultats : Des essais utilisant des selles ensemencées artificiellement ont
été réalisés pour développer la méthode. Ils ont donné des identifications
réussies jusqu'à une concentration en salmonelles de 800 cfu/mL (après
isolation à partir du bouillon d'enrichissement).
Ensuite, cette méthode a été appliquée à des échantillons de routine et
comparée aux pratiques standard. Durant une période de 3 mois environ 1200
échantillons ont été anlysés en parallèle de la méthode standard. Au total, 11
échantillons positifs ont été identifiés. 10 étaient positifs par MALDI Biotyper en
utilisant cette nouvelle approche. Seulement 1 échantillon, contenant très peu
de salmonelles, n'a pas été détecté.
Même si elle doit être améliorée, cette nouvelle méthode peut potentiellement
réduire ou supprimer la nécessité d'une inoculation directe sur boîte des
échantillons de selles.
282/69A
2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX
Intérêt de la PCR pour la détection de Shigella dans les selles en
pédiatrie
M.F. Prère, A. Fabre
CHU, Laboratoire de bactériologie-hygiène, Toulouse, France
Les Shigella arrivent très loin derrière les Salmonella et les Campylobacter
dans les étiologies des gastro-entérites aigues bactériennes de l'enfant dans
notre laboratoire. Cependant leur rareté ne doit pas nous dispenser d'optimiser
leur détection.
Notre objectif a été d'évaluer l'avantage du dépistage par PCR sur la seule
culture.
L'étude de cette évaluation a porté sur 2 années (2008 et 2009). La recherche
systématique du gène ipaH par PCR a été effectuée parallèlement à la
coproculture classique sur la flore fécale de 2100 enfants. Ces enfants,
majoritairement ≤3 ans, avaient été hospitalisés pour un syndrome diarrhéique.
Les résultats ont été remarquables: par PCR 18 cas positifs ont été obtenus,
dont seulement 2 cas de culture de Shigella positive. Après information de la
positivité de la PCR, la recherche de souches de Shigella a été re-entreprise
pour les 16 cas pour lesquels la culture n'avait pas détecté de Shigella et
finalement dans 14 cas une souche de Shigella a été trouvée. Dans les 2 cas
sans isolement de souche il y avait une forte probabilité de présence de
Shigella (par rapport à un E.coli enteroinvasif qui possède également le gène
ipaH) du fait de l'isolement d'une Shigella dans un cas dans une hémoculture
associée, et dans l'autre cas dans la coproculture d'un enfant de la fratrie.
Dans tous les cas l'extrême rareté des colonies de Shigella au sein des
colonies d'enterobactéries présentes sur les boites de culture et la production
de betagalactosidase par les Shigella sonnei (10 cas contre 6 S. flexneri)
rendaient le dépistage difficile. Nous avons trouvé comment améliorer la
distinction des colonies de Shigella.
La difficulté du diagnostic de Shigellose chez les enfants provient de la faible
quantité de Shigella trouvée dans la coproculture, sans rapport avec
l'importance de la symptomatologie. Elle justifie le recours à une technique de
dépistage par PCR.
283/69A
2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX
Apport de la recherche de l'antigène Campylobacter sur les selles de
patients arrivant aux urgences d'un hôpital : étude préliminaire
P. Honderlick, P. Cahen, J. Gravisse
Microbiologie, Hôpital Foch, Suresnes, France
50 selles diarrhéiques de patients consultant aux urgences pour « troubles
intestinaux » aigus ont été étudiées par coproculture et/ou parasitologie
standards en fonction du contexte. Pour le volet bactériologique, les
Salmonelles, Shigelles, Campylobacter et Clostridium difficile ont été
recherchés systématiquement par méthode de culture classique avec milieux
de cultures spécifique (SS – Hektoen – Chromagar Salmonella Campylobacter – Clostridium) . La prévalence des Campylobacter est
vraisemblablement sous estimée en France comme le remarque de manière
récurrente le rapport annuel d'activité du Centre National de Référence des
Campylobacter et Hélicobacter. Nous avons à compter de ce printemps 2010
ajouter à nos pratiques le test rapide immunoenzymatique Méridian
ImmunocardSTAT CAMPY pour ces 50 échantillons de manière à essayer
d'améliorer notre recherche des Campylobacter. Parmi ces 50 patients, 2
Salmonelloses ont été diagnostiquées (1 S. typhi, 1 S. enteritidis) et 4
Campylobacter jejunii ont été cultivés à partir de ces selles. Pour ces 4
patients le test rapide de détection de l'antigène spécifique de l'espèce
Campylobater a été franchement positif et a permis un diagnostic en moins
d'une heure après l'arrivée de la selle au laboratoire. Ainsi nous avons pu
fournir un résultat avec le patient encore présent aux urgences pour 3 d'entre
eux. Pour le dernier cas, cette détection antigénique a permis de recontacter
très rapidement le patient qui était sorti vers son domicile avec une
ordonnance de fluoroquinolone prescrite de manière empirique. Ce choix a été
revu après le diagonostic évoqué de campylobactériose au profit de
l'érythromycine cela au vu de l'évolution de la résistance des Campylobacter
aux quinolones (cette souche était effectivement ofloxacine résistante).
Ce test rapide et très simple de recherche de l'antigène Campylobacter
directement à partir des selles a permis dans tous les cas d'évoquer cette
infection bactérienne au minimum 48h avant la disponibilité des données de la
culture. Dans un seul de nos 4 cas l'examen direct permettait aussi une
orientation vers ce genre bactérien. Dans cette étude préliminaire, ce test n'a
pas montré de discordance avec la culture mais le corollaire est donc qu'il n'a
pas montré de supériorité diagnostique comparé à la culture. Par contre, la
rapidité d'obtention du résultat a contribuée clairement à une meilleure prise en
charge des patients infectés par un Campylobacter sp. en permettant une
adaptation de l'urgentiste rapide et efficiente au diagnostic microbiologique.
Conclusion : Dans la grande majorité des cas cette nouvelle approche permet
la detection des Salmonelles après 1 jour d'incubation dans un milieu sélectif.
Elle a le potentiel de réduire le temps de détection des Salmonelles dans les
selles.
RICAI, 2010 – Paris, France
155
SESSIONS D’AFFICHES
Posters Sessions
280/68A
A new FTIR / UV-derivative method for antibiotic locks quantitation :
Comparison to immunochemical and chromatographic reference
methods
G. Sayet, M. Ben Reguiga, M. Sinegre
Service Pharmacie - Unité de Contrôles Pharmaceutiques, APHP-Hopital
Beaujon, Clichy, France
2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX
284/69A
La résistance aux macrolides chez Campylobacter : avantage ou
inconvénient ?
S. Zeitouni1, M. Andraud1, G. Ermel2, N. Rose1, I. Kempf1
1
ANSES, UMB, Ploufragan 2Université de Rennes I, CNRS, UMR 6026,
Rennes, France
Campylobacter est une cause bactérienne majeure de gastro-entérites
humaines. Lorsqu'une antibiothérapie est nécessaire, les macrolides sont des
molécules de choix pour traiter les campylobactérioses, mais des souches
résistantes sont isolées chez l'homme et chez le poulet, principal réservoir de
cette bactérie. Cette étude évalue, in vitro et in vivo, le coût biologique (CB) de
la résistance aux macrolides chez Campylobacter jejuni (Cj) et Campylobacter
coli (Cc)
Des mutants résistants à l'érythromycine de Cj et Cc sélectionnés in vitro par
culture sur milieux supplémentés présentent des mutations, dans les gènes
rrlA, rrlB et rrlC codant les ARNr23S et/ou rplD et rplV codant respectivement
les protéines ribosomales PL4 et PL22.
In vitro, le suivi de la cinétique bactérienne pendant 48h n'a pas montré une
différence de croissance entre la souche sauvage et le mutant correspondant.
Lors de culture en compétition entre WT et mutants, une différence de
croissance au profit des souches WT est observée pour Cj et Cc ; pour Cj,
après 8 jours de croissance en compétition, le mutant résistant est exclu par la
WT.
Les souches WT et leurs mutants respectifs sont inoculés au poulet, soit
séparément, soit en compétition. Des prélèvements fécaux sont collectés, pour
analyser la colonisation et la diffusion des souches WT et /ou leurs mutants
résistants. Les coefficients de diffusion sont calculés.
Pour Cj, les titres fécaux de la souche WT sont toujours plus élevés que ceux
du mutant. Chez les animaux co-inoculés, le mutant parait exclu par la souche
WT 15 jours après infection expérimentale. Les coefficients de diffusion de la
souche WT et du mutant sont toutefois similaires.
Pour Cc, aucune différence de colonisation ou de diffusion n'est observée
entre la souche WT et son mutant résistant.
La résistance aux macrolides induit un CB in vitro chez Cj et chez Cc.
Toutefois, chez le poulet, le CB n'est observé que chez Cj, ce qui parait
cohérent avec la moindre prévalence de la résistance aux macrolides chez Cj
comparé à Cc.
La recherche des mutations compensatoires est en cours
Gènes
rrlA
rrlB
rrlC
126 (Cj / wt)
-
-
-
126m (Cj / mutant)
-
A2074C
-
-
-
-
Souches
454 (Cc / wt)
454m (Cc / mutant)
285/69A
SESSIONS D’AFFICHES
Posters Sessions
CMIs (µg/mL)
A2075G A2075G A2075G
rplD rplV ERY TYL AZM
-
-
G221A -
-
-
-
2
16
32
Conclusion : Notre étude souligne les risques de récidive et les difficultés du
traitement des infections à Campylobacters chez les patients
immunodéprimés. Les profils de sensibilité obtenus vis-à-vis des trois
carbapénèmes testés suggèrent un mécanisme de résistance par
imperméabilité qui ne semble pas lié à une perte de porines. L'étude s'oriente
actuellement vers l'étude qualitative des protéines majeures de la membrane
externe.
286/70A
2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX
Profil épidémio-clinique de l'infection à VIH à Sidi-Bel-Abbés (Algérie) sur
une période de deux ans
N.F. Tabet-Derraz, S. Bestaoui, F. Bouanani
Maladies Infectieuses, CHU Hassani AEK, Sidi-Bel-Abbés, Algérie
Introduction : L'infection à VIH est en flambée actuelle à l'ouest algérien
notamment dans la région de Sidi-Bel-Abbès. Objectifs : Décrire les aspects
épidemiocliniques de l'infection VIH dans notre région.
Méthodes : Etude transversale descriptive menée au service des Maladies
Infectieuses du centre hospitalo-universitaire de Sidi-Bel-Abbès, durant une
période de deux ans de Décembre 2007 à Décembre 2009 sur les cas
d'infection à VIH/SIDA.
Résultats : Quatre vingt treize cas ont été colligés, 50 cas étaient de sexe
masculin avec un sex ratio de 1,16 .Toutes les tranches d'âges étaient touchés
avec un maximum entre 25 et 40 ans. La contamination étaient autochtones
dans 93%.et le mode sexuelle était retrouvé dans 92% .La découverte du VIH
était suite pour la plupart des cas à une infection opportuniste traité dans 62%
des cas .Parmi ces infections, la tuberculose reste la plus importante (12%)
suivie par la pneumocystose pulmonaire (08%) la cryptococcose
neuroméningée (02%). les néoplasies étaient également retrouvé dans (08%)
cas. La leishmaniose viscérale a été diagnostiquée et traité chez 05 hommes.
Le pourcentage de décès avant l'introduction des antirétroviraux était de
(07%).La durée moyenne de l'hospitalisation était de 16 jours.
Conclusion : L'infection à VIH -SIDA est répondue dans la région de Sidi-BelAbbès, toutes les tranches d'âge sont pratiquement touchées. Malgré cela la
méconnaissance de cette maladie subsiste toujours à l'heure actuelle par
manque d'information et de formation
287/70A
2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX
Effect of storage conditions on human immunodeficiency virus type 1
viral load measurements in plasma
I. Mathlouthi, I. Fodha, S. Kacem, I. Aguir, N. Boujaafar, A. Trabelsi
Laboratory of Microbiology, UR06/SP20 - CHU Sahloul, Sousse, Tunisie
>64 128 256
8
32
32
>64 >1024 >512
2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX
Bactériémies récidivantes à Campylobacter jejuni chez un patient
présentant une agammaglobulinémie congénitale avec sélection in vivo
d'une résistance aux macrolides puis aux carbapénèmes
N. Liassine4, V. Dubois2, C. Van Delden7, A. Perrier6, E. Siffré1, L. Coulange2,
M. Andres2, C. Quentin2, F. Mégraud3-1, J.F. Balavoine5, P. Lehours3-1
1
CNR des Campylobacters et des Hélicobacters, CHU Pellegrin 2CNRS-UMR
5234 3INSERM U853, Université Victor Segalen Bordeaux 2, Bordeaux,
France 4Dianalabs 5Service d'Immunologie Clinique, Faculté de Médecine de
Genève 6Service de Médecine Interne Générale 7Service des Maladies
Infectieuses, Hôpitaux Universitaires de Genève, Genève, Suisse
Objet de l'étude : Un patient de 40 ans présentant une agammaglobulinémie
congénitale, a développé des épisodes de cellulite cutanée associés à des
isolements répétés de Campylobacter jejuni d'hémocultures et de selles. La
première souche isolée était sensible à l'érythromycine et aux carbapénèmes.
Deux mois après un traitement à l'azithromycine, une souche résistante aux
macrolides a été isolée. Un traitement par ertapénème a permis d'améliorer
l'état du patient, mais deux mois plus tard un nouvel épisode de bactériémie
avec une souche de C. jejuni résistante à l'ertapénème survenait. Aucune
récidive n'a été constatée après 2 cures successives d'un traitement par
imipénème et gentamicine associé à une décontamination digestive à la
néomycine. Le but de cette étude était de démontrer l'identité moléculaire de
ces souches et d'investiguer le mécanisme de la résistance inhabituelle, pour
des Campylobacters, aux carbapénèmes.
Méthodes : 7 souches de C. jejuni (3 isolées d'hémocultures et 4 de selles),
ont été analysées. L'identification d'espèce a été effectuée par spectrométrie
MALDI-TOF, le typage moléculaire par PCR-RFLP du gène fla. La sensibilité
aux antibiotiques a été réalisée par diffusion en milieu gélosé et par la mesure
des CMI par E-test pour l'ertapénème, le méropénème et l'imipénème. Une
étude des profils d'expression des protéines de la membrane externe a été
réalisée.
Résultats : Les 7 souches présentaient une identité moléculaire clonale. Les
CMI obtenues sur les souches sensibles et résistantes étaient respectivement
pour l'imipénème 0,032 (S) et 0,19 mg/L (S), le méropénème 0,16 (S) et >32
(R) mg/L et l'ertapénème 0,094 (S) et >32 (R) mg/L. Les souches ne
présentaient pas de différences significatives de leurs profils d'expression des
156
protéines de membrane externe.
Background and aims: Accurate quantification of Human Immunodeficiency
Virus Type 1, also referred to as HIV-1 viral load testing, is essential for
effective management of HIV-1 infected patients. Stability of cell-free HIV-1
RNA is variably affected by several blood collection parameters, including
plasma storage temperatures. However, comprehensive data that define
specimen storage requirements essential to establishing optimal parameters
for viral load testing are not yet available. To address these issues, we
evaluated the effect of 24 hours storage at +4°C on plasma HIV-1 RNA levels.
Methods: Twenty whole blood samples anticoagulated with EDTA were
collected from 20 HIV-1 untreated seropositive subjects. Plasma obtained after
centrifugation were aliquoted in 2 tubes, both immediately frozen at -20°C until
testing. Determination of HIV-1 viral load was realized immediately after
defrosting for the first aliquot, whereas the second aliquot was kept 24h at
+4°C before testing. HIV-1 RNA levels were determined using the the Roche
COBAS AmpliPrep/COBAS TaqMan HIV-1 version 2.0 viral load test.
Results: All the samples with or without storage at +4°C were positive for the
quantitative RT-PCR. The mean log10 copies/ml viral loads were 3.89 without
storage at +4°C (range, from 2.13 to 6.38) and 3.77 after 24h storage at +4°C
(range, from 1.8 to 5.73). The HIV-1 RNA levels in the 20 plasma samples had
a mean decrease after 24 hours storage at +4°C of 0.118 log10 copies/ml. The
decreases in RNA titers were >0.300 log10 copies/ml for 3/20 plasma samples,
and even >0.500 log10 copies/ml for one of them.
Conclusion: Plasmas collected and stored at -20°C for HIV-1 viral load testing
and kept 24 hours at +4°C after defrosting can present a remarkable reduction
of the viral load. Plasma samples should better be tested immediately after
defrosting.
288/70A
2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX
Efficacité du cotrimoxazole dans le traitement curatif de la toxoplasmose
cérébrale chez lez personnes vivant avec le VIH
N. Mouffok, F.Z. Bensadoun, A. Kouiad Belkadi, F. Razik, A. Benabdellah
Maladies Infectieuses, Oran, Algérie
Introduction : La toxoplasmose cérébrale es une parasitose due au
Toxoplasma gondii, à manifestations neurologiques redoutables chez les
immunodéprimés. Le traitement curatif classique est basé sur l'association
pyréméthamine et sulfaméthoxazole, molécules pas toujours disponibles.
Objectif : Démontrer l'efficacité du Cotrimoxazole dans le traitement curatif de
la toxoplasmose cérébrale chez les patients vivant avec VIH (PVVIH).
RICAI, 2010 – Paris, France
Résultats : 68% des patients sont de sexe masculin (Sex Ratio= 2,1) ; l'âge
moyen est de 36 ans. La toxoplasmose cérébrale était révélatrice du SIDA
dans 32% des cas et la première infection opportuniste dans 16 % des cas.
Les manifestations cliniques étaient : céphalées fébriles 36%, déficit focal
neurologique 32%, convulsion 12%, troubles de conscience 20%. 100% des
malades avaient des anticorps IgG sans les IgM; et 8% avec les IgM. Les
lymphocytes totaux étaient inférieurs à 800/mm3 chez 80%. Le scanner
cérébral était en faveur de la toxoplasmose chez tous les malades. Le
diagnostic présomptif de toxoplasmose cérébrale était retenu chez ses
malades en fonction des critères cliniques et paracliniques citée .le traitement
préconisé était le cotrimoxazole vu sa disponibilité,t son coût et l'expérience du
service. La durée du traitement est de 21 jours. L'évolution était favorable chez
88% avec régression des signes cliniques et radiologiques. La tolérance était
bonne dans la quasitotalité des cas.
Conclusion : Ces résultats attestent que le cotrimoxazole est un traitement
curatif efficace de la toxoplasmose cérébrale chez les PVVIH, avec une bonne
tolérance et un meilleur coût. Ceci suggère d'appliquer ce protocole dans les
pays à ressources limitées où l'épidémie à VIH est importante.
289/70A
2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX
HIV coinfection does not impede sustained virological response in
patients with chronic hepatitis C when ribavirin is monitored
S. Piedoux2-4, E. Monnet1-4, L. Piroth5, D. Montange2-3, B. Royer2-3,
T. Thevenot1-4, J.P. Kantelip2, V. Di Martino1-4, P. Muret2-3
1
Hépatologie 2Pharmacologie Clinique, CHU Besançon 3UMR 645,
INSERM 4EA UPRES 3186, Université de Franche-Comté,
Besançon 5Infectiologie, CHU Dijon, Dijon, France
Introduction: In chronic hepatitis C, higher ribavirin (RBV) exposure is
associated with sustained virological response (SVR). Target RBV
concentrations (cut-offs) were proposed. As RBV displays high interindividual
variability of its pharmacokinetic parameters, individual monitoring of RBV
plasma levels appears relevant. The impact of RBV monitoring associated with
RBV dosage adaptations on SVR has not yet been explored in current
practice. Our study aimed to assess this impact, while adjusting in multivariate
analysis for additional predictive factors. A specific evaluation of HIV/HCV
coinfected patients was performed.
Patients and Method: Three groups of patients were defined: one achieving
the RBV cut-off at week 12 (groupA1), one not the achieving cut-off at week 12
(groupA2), and one without RBV concentration assessment (GroupB).
Results: One hundred forty-three patients were included. In GroupA1, SVR,
relapse and non-response rates were 60%, 17% and 23%, respectively. In
GroupA2, SVR, relapse and non-response rates were 25%, 19% and
56%, respectively. In GroupB, SVR, relapse and non-response rates were
52%, 33% and 15%, respectively (p=0.0004). In multivariate analysis, the
patient group was an independent predictor of SVR (p=0.02), along with other
well-known predictive factors (viral load at baseline, HCV genotype, liver
fibrosis). HIV coinfection did not impede the SVR rate. RBV monitoring was
performed in 81% of GroupA1 patients and 48% of GroupA2 patients. In
groupA1 and groupA2 HIV-coinfected patients, SVR rates were 61% and 33%,
respectively.
Conclusion: The achievement of RBV cut-off is a predictive factor of SVR
independently of HIV-coinfection. It makes it possible to reach high SVR rates,
avoid relapse and obtain the same SVR rates in HIV/HCV coinfected as in
HCV monoinfected patients. Thus, RBV monitoring could be a useful tool to
optimize hepatitis C treatment.
290/70A
2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX
Interactions attendues et inattendues entre antirétroviraux et tacrolimus :
à propos d'un cas
R. Bouquié1-4, G. Deslandes1, E. Billaud2, M. Hourmant3, E. Dailly1-4,
P. Jolliet1-4
1
Laboratoire de Pharmacologie Clinique 2Service de maladies infectieuses et
tropicales 3Service de Néphrologie et d'Immunologie Clinique, CHU de
Nantes 4EA 4275 Biostatistique, Recherche Clinique et Mesures Subjectives
en Santé, Université de Nantes, Ensemble Santé, Nantes, France
Objectif : Un homme de 52 ans VIH+ depuis 1992, dialysé depuis 2005,
bénéficie en mai 2010 d'une greffe rénale. Son traitement ARV est le suivant :
fosamprénavir (APV) 700mgx2, ritonavir (RTV) 100mgx2, lamivudine (3TC)
150mg et abacavir 300mgx2. Le patient reçoit 8mg d'Advagraf® (tacrolimus) à
J0 et J1, sans interruption du traitement ARV. A J2, les concentrations
plasmatiques de tacrolimus atteignent 68mg/l [cible: 10-15µg/l], le traitement
est arrêté jusqu'à l'obtention de valeurs thérapeutiques. Afin de suivre les
conséquences de ce surdosage, les concentrations plasmatiques d'ARV ont
été déterminées.
Méthode : Les concentrations résiduelles (Cmin) de tacrolimus, d'APV, de RTV
et de 3TC ainsi que les pics de concentrations (Cmax) d'APV ont été suivis
durant les 3 premiers mois post greffe.
Résultats : Après arrêt du tacrolimus, 23j seront nécessaires pour que les
RICAI, 2010 – Paris, France
concentrations plasmatiques atteignent des valeurs thérapeutiques (demi-vie
calculée, T1/2= 9j [réf. :15h]), avec pour conséquence une reprise fonctionnelle
retardée du greffon. Après stabilisation de la fonction rénale et de la
tacrolémie, les Cmin et Cmax d'APV sont respectivement à 4,1±0,3mg/l [réf : 0,83mg/l] et 12±1,8 [réf: 5,4-8,1 mg/l]. Les Cmin des autres ARV étaient dans la
zone thérapeutique. La fonction hépatique était normale.
Conclusion : De multiples interactions entre immunosuppresseurs et ARV ont
été décrites. Si l'APV et le RTV sont inhibiteurs et substrats du cytochrome
P450 3A4 (CYP3A4) et de la glycoprotéine P (PgP), le tacrolimus n'est qu'un
substrat de ces systèmes. La tacrolémie élevée et la T1/2 allongée étaient
prévisibles et sont bien documentées. En revanche, les concentrations élevées
d'APV étaient inattendues. L'hypothèse d'une compétition entre tacrolimus et
APV au niveau du site catalytique des CYP3A4 hépatiques disponibles
permettrait d'expliquer les valeurs élevées de Cmin. Au niveau des PgP et du
CYP3A4 de la paroi intestinale, cette interaction pourrait expliquer les valeurs
élevées de Cmax, par augmentation de la biodisponibilité de l'APV. Ce cas
illustre le caractère inattendu des interactions entre IS et ARV et souligne à la
fois l'importance du choix de la dose initiale de tacrolimus et la nécessité du
suivi thérapeutique pharmacologique des ARV chez ces patients.
291/70A
2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX
Facteurs viraux associées à la sévérité de la récidive virale C après
transplantation hépatique chez les sujets co-infectés HIV-HCV
A. Ismail3-2, J.C. Duclos-Vallée3-1, E. Dussaix2, D. Samuel3-1,
A.M. Roque-Afonso3-2
1
Centre Hépato-Biliaire 2Virologie, AP-HP, Hôpital Paul Brousse 3INSERM
U785, Villejuif, France
Objectifs : La réinfection du greffon par le virus de l'hépatite C (VHC) est
systématique après transplantation hépatique (TH). La progression de la
maladie est accélérée et une forme très sévère de récidive histologique est
décrite particulièrement chez les patients coinfectés par le virus de
l'immunodéficience humaine (VIH), l'hépatite fibrosante cholestatique (HFC).
Des charges virales élevées ont été associées à ces formes de récidive
suggérant une pathogénicité directe du virus. Nous avons analysé la variabilité
de la protéine core du VHC au décours de la TH chez des patients coinfectés
par le VIH présentant différentes formes de récidive.
Patients et méthodes : Quinze patients VIH/VHC ayant une charge virale VIH
indétectable, ont été transplantés pour cirrhose ou carcinome hépatocellulaire.
Après un délai médian de 9 mois, et en l'absence de réplication du VIH, 7
patients présentaient une récidive histologique sévère (Fibrose ≥ F3, n=2 ou
HFC, n=5) et 8 patients un récidive moins sévère (fibrose ≤ F2). Les charges
virales VHC plasmatiques et hépatiques ont été quantifiées. Les paramètres
de la quasiespèce core ont été analysés par clonage et séquençage.
Résultats : Avant TH, aucune différence n'a été mise en évidence entre
fibroseurs rapides et fibroseurs lents en termes d'âge, de taux de CD4, de
répartition des génotypes du VHC, de charge virale VHC plasmatique ou
intrahépatique. Au moment du diagnostic histologique après TH, des charges
virales plasmatiques significativement plus élevés étaient observées chez les
fibroseurs rapides. Les patients développant une HFC se distinguaient par des
charges virales significativement plus élevées dans le premier mois suivant la
TH.
L'analyse phylogénétique mettait en évidence un shift de la quasiespèce virale
chez 2/7 fibroseurs rapides et chez 5/8 fibroseurs lents. La quasiespèce de ces
2 groupes ne différait pas en termes de diversité ou de complexité avant
transplantation, en revanche, après transplantation, la quasiespèce des
fibroseurs rapides présentait une diversité plus grande des sites non
synonymes et une complexité plus élevée au niveau protéique. Spécifiquement
chez les patients développant une HFC, des polymorphismes sont détectés
après TH aux positions K10, R13, et R149 chez 3 des 4 patients infectés par
un génotype 1a et aux positions G2 et T49 chez un patient de génotype 4a.
Conclusion : Chez les patients coinfectés par le VIH, la sévérité de la récidive
virale est associée à une réplication virale plus élevée et à une quasiespèce
core plus diversifiée au moment du diagnostic. La survenue d'une HFC peut
être annoncée par des charges virales particulièrement élevées
immédiatement après TH et s'accompagne de l'apparition de mutations
spécifiques de la protéine de capside qui pourraient jouer un rôle dans la
pathogénicité directe du virus.
292/70A
2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX
Fréquence des récidives du zona et l'impact de ses complications sur la
vie sociale des PVVIH
F.Z. Bensadoun, A. Kouied Belkadi, N. Mouffok, F. Razik, A. Benabdellah
Service des maladies infectieuses, CHU, Oran, Algérie
Introduction : Le zona est une affection éruptive virale, due au virus varicellezona. Les récidives sont très fréquentes quand elle affecte les PVVIH, avec
des complications multiples faisant toute la gravité du zona et des
répercussions psychosociales sur la vie du malade.
Objectif : Décrire la fréquence des récidives du zona; démontrer l'impact de
ses complications graves sur la vie psychosociale du malade.
Matériels et méthodes : Etude descriptive rétrospective à propos de 40 cas
vivant avec VIH ayant eu le zona révélateur ou non de leur virose chronique,
suivis au service des maladies infectieuses CHUOran et qui ont présenté des
complications depuis 1ér janvier 2002 au 30 novembre 2009.
157
SESSIONS D’AFFICHES
Posters Sessions
Matériels et méthodes : C'est une étude déscriptive,rétrospective de 25 cas
colligés entre 2005 et 2009. Il s'agit de patients infectés par VIH, admis au
service des maladies infectieuses CHU Oran et présentant un tableau clinicoradiologique d'une toxoplasmose cérébrale et traités par le cotrimoxazole
(seule molécule disponible au service).
Résultats : Parmi les 40 cas colligés, 24 cas sont de sexe masculin. L'âge
moyen est de 43 ans(extrêmes entre 24 et 78 ans). Chez 33%, le zona était
révélateur de leur VIH avec 30% de récidive à différentes localisations. 25 cas
ont été mis sous aciclovir. 100% des malades ont fait des douleurs post
zostériennes, 42% d'entre eux bénéficiaient d'une hospitalisation prolongée ou
une ré hospitalisation pour prise en charge des algies post zostériennes. 2%
présentaient des bourdonnements d'oreille, 5% de cécité, 7% d'atteinte
cornéenne, 2% d'atteinte pulmonaire et 5% de conjonctivite et 1% de
méningite à liquide clair. les névralgies post zostériennes persistent chez
l'ensemble des malades avec des insomnies, des mois voir des années. 25%
ont présentés une surinfection cutanée suite au grattage.
Conclusion : Les récidives du zona reste à ce jour le motif de dépistage du
VIH dans notre pays. Les complications du zona ayant de lourdes
conséquences sur la qualité de vie des malades, surajouter aux VIH (un
emploi perdu; douleurs post zostériennes atroces difficile à gérer; des ré
hospitalisations multiples; des séquelles multiples et même des pensées de
mourir). Une prise en charge thérapeutique et psychosociale avec une
collaboration multi-disciplinaire est indispensable pour aider ses malades
293/70A
2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX
Conclusion : Les déterminants de l'adhésion à une campagne vaccinale sont
complexes; l'offre vaccinale au sein même du service habituel, la démarche
pro-active d'une équipe, la confiance établie au long court semblent autant de
facteur d'acceptation du vaccin. Les rebonds virologiques jadis craints n'ont
pas été observés dans le contexte actuel des antirétroviraux hautement actifs.
Mêmes adjuvés, les vaccins n'ont pas modifiés les populations lymphocytaires.
295/70A
2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX
Acquired immunodeficiency syndrome and perceived human immune
virus infection in Nigerian gerontological sexology
K.O. Odor King1, I.O. Olaseha Isaac1, N.I. Nnenna Igwe2
1
Health Promotion, University of Ibadan, Ibadan 2Early Childhood, Adeyemi
College of Education Nigeria, Ondo, Nigeria
Background / Significance: As HIV/AIDS continues to pose a public health
challenge globally, the pandemic is without boarders. It affects every age group
including geriatrics.
H1N1 influenza A vaccine : predicitive factors for vaccination in HIV
patients (ICONE Group)
S. Baumard4, D. Rey5, T. May3, L. Piroth2, C. Penalba1, C. Strady4
1
CHG Charleville-Mézières, Charleville-Mézières 2CHU Dijon, Dijon 3CHU
Nancy, Nancy 4CHU Reims, Reims 5CHRU Strasbourg, Strasbourg, France
There is limited Sexual and Reproductive Health (SRH) intervention for the
elderly persons. However, little attention is paid to this population in mitigating
HIV/AIDS pandemic. Despite having several reproductive Health (RH)
challenges including engagement in risky sexual activities which increases
HIV/AIDS infection. The use of condom is unknown, therefore this study
examined the condom use and perceived HIV/AIDS infection among the
geriatrics in Nigeria.
Background: According to the French expert recommendations, H1N1
influenza A vaccine should be purposed in all HIV patients, even those with
CD4<500/mm3.
Methodology: The study was cross-sectional in design. A multi-stage random
sampling procedure was used to select 400 geriatrics in Southwest, Nigeria. A
pre-tested questionnaire, developed using information obtained from 10 Focus
Group Discussion (FGD), was used to collect information from respondents.
The FGD data were analyzed thematically, while the questionnaire data were
analyzed using descriptive and chi-square statistics.
Methods: During the period 01/01/2010 through 05/15/2010, 1209 HIV
patients in the northeastern France (ICONE group) were given a questionnaire.
Variables collected included socio-demographics characteristics, education
level, HIV related variables; H1N1 influenza A, 2008-2009 influenza and
pneumococcal vaccination rates. Univariate and multivariate logistic regression
were used to analyze the predictive factors of H1N1 Influenza vaccination.
Results: Mean age was 45,7 years [11-86], and 70% of patients were male.
Mean CD4 level was 585/mm3 [9-1064]. Eighty nine percent of patients
received Highly Active Antiretroviral Therapy (HAART). Proportion of patients
with viral load of less than 50 copies/ml was 79,4%. Median HAART adherence
level (between 0 and 10) was 9. H1N1 influenza vaccination rate was 59,7%.
2008-2009 Influenza vaccination rate was 40,4%. Pneumococcal vaccination
rate (during the last 5 years) was 68,7%. Independent factors associated with
H1N1 influenza A vaccination were : age (OR =1,02; p=0,0001), HAART
adherence (OR=1,2; p=0,0001), the number of consultations in 2009
(OR=1,13; p<0,0001) and a pneumococcal vaccination during the last 5 years
(OR=2,2; p<0,0001). The fear of side effects is the most frequent cause of non
vaccination.
Conclusion: The quality of management of HIV infection is the most important
factor for H1N1 influenza A vaccination.
294/70A
2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX
Vaccination contre la grippe A(H1N1) chez les patients infectés par le VIH
suivis au CHU de Rouen : modalités d'organisation, facteurs d'adhésion
et retentissement immuno-virologique
A. Depatureaux2, F. Borsa-Lebas2, M. Etienne2, S. Plumecocq2, C. Chapuzet2,
J.C. Plantier1, F. Caron2
1
Laboratoire de Virologie 2Maladies infectieuses et tropicales, CHU Charles
Nicolle, Rouen, France
SESSIONS D’AFFICHES
Posters Sessions
hospitalisé pour grippe A(H1N1) confirmée (PCR+) avant la campagne
vaccinale.
Objectif : Lors de l'hiver 2009-10, seuls 9% de la population française a
adhéré à la vaccination H1N1. Les patients infectés par le VIH ont été
rapidement prioritaires, pouvant être vaccinés en établissements de santé.
Jusqu'en 1996, le vaccin anti-grippal ne leur était pas recommandé dans la
crainte d'augmenter la charge virale (CV) VIH.
Le but est de décrire l'organisation mise en place au CHU de Rouen pour
vacciner les patients infectés par le VIH, d'analyser les facteurs d'adhésion, et
d'étudier les variations de CV et de populations lymphocytaires CD4/CD8 en
pré- et post-vaccination.
Méthode : Une lettre a été adressée aux 1005 patients suivis les incitant à se
vacciner soit en centre départemental, soit dans le service. Les bilans et
consultations étaient aussi l'occasion d'évoquer le vaccin, l'équipe étant
vaccinée et portant un badge proactif.
Le profil des patients ayant ou non accepté le vaccin a été comparé à partir
des dossiers informatisés.
Résultats : Parmi les 1005 patients, 490 (49%) patients ont été vaccinés, 13
(3%) en centre dédié, 477 (97%) à l'hôpital ; 471 ont reçu un vaccin adjuvé et
19 un vaccin non adjuvé, suivant les recommandations.
Les patients vaccinés étaient plus âgés (48 ans vs 45 ; p<0,001), davantage
domiciliés en ville (65,31% vs 57,4% ; p=0,0156), plus souvent de stade C
(25,92 vs 19,96 ; p=0,0372), avec une CV plus fréquemment indétectable
(83% vs 75,9 ; p=0,009), et des venues plus régulières dans le service (délai
entre 2 bilans : 135 jours vs 183 ; p=0,0005). CD4,CD8 et CV sont restés
stables en pré- et post-vaccin. Aucun effet post vaccinal grave n'a été
rapporté. Aucune grippe n'a été notifiée chez les vaccinés ; par contre, 5
patients non vaccinés ont eu un syndrome grippal et 2 patients ont été
158
Findings: Respondents mean age was 71.8 years. Slightly more than half
(50.5%) were males.
Twenty-five percent of the participants had extra-marital sex since they
attained the geriatric age. However, among this subgroup that had extramarital sex, only few (6.8%) used a condom. There was no significant
difference between gender and condom-use, hence more males (5.3%) than
females (1.5%) used condom during the last extramarital sex (p<0.05). The low
level of condom use was attributed to the view that condom is not worthwhile
(34.5%) and the opinion (50.0%) condom was not designed for the geriatrics.
Moreover, there is probability assumption among the FGD participants that sex
at geriatric age could not lead to pregnancy and the assertion that condom is
relatively new technology that never existed during their time. On the other
hand, majority (60.3%) posited that instead patronizing traditional healers and
few (10.3%) use of herbs/concussion could prevent HIV/AIDS among the
geriatrics.Similarly, overwhelming majority (89.3%) agreed they did nothing to
avoid infection or pregnancy during sex; while very few (5.8%) had confidence
in herbal medicine.
The FGD discussants across both sexes did not believe condom was important
during the last sexual intercourse because in their view “condom is not like
flesh and it may cause injury when it is used during sex at old age”.
Furthermore, they unanimously opined that “sperm is life it could be wrong to
be deposited in a rubber sheath and later be thrown away”. They concluded
that condom was made for younger generation and not for geriatrics, hence
none use was due to the strong confidence reposed on traditional herbs, which
was perceived to be efficaciously protective against HIV and unwanted
pregnancy.
Conclusion: Engagement in risky sexual activities among geriatric people is a
significant public health challenge and the use of contraceptives is
misconstrued probably due to knowledge gap. However, without urgent
measure to enable geriatrics to protect themselves, development efforts will be
in jeopardy. Investing in geriatric Sexual and Reproductive Health is one of the
most cost-effective interventions in the achievement of both International
Conference on Population and development (ICPD) and Millennium
Development Goals (MDGs)
296/70A
2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX
Septicémie et pneumopathie à Streptococcus equi zooepidemicus chez
un patient sévèrement immunodéprimé
C. Charlois3, A. Barrelet3, R. Ruimy1, L. Armand-Lefevre1, D. Attias2, V. Joly3,
P. Yéni3
1
Bactériologie 2Cardiologie 3Maladies infectieuses et tropicales, Hôpital Bichat
Claude Bernard, Paris, France
Streptococcus equi zooepidemicusest un pathogène connu, présent dans la
flore commensale chez le cheval chez lequel il peut être à l’origine de
pneumopathies. Les rares infections rapportées chez l’homme sont sévères
avec des atteintes viscérales diverses (septicémies, arthrites, endocardites,
glomérulonéphrites...) et souvent multiples. Elles font suite soit à des contacts
rapprochés et prolongés avec des chevaux, soit à la consommation de laitages
non pasteurisés.
Nous rapportons le cas d’un homme de 54 ans, séropositif pour le VIH depuis
20 ans, non suivi, (CD4=27/mm3, CV=350 0000 copies), hospitalisé pour
asthénie, myalgies, et dyspnée fébrile évoluant depuis 4 jours. L'examen initial
RICAI, 2010 – Paris, France
Chez ce patient profondément immunodéprimé, S zooepidemicus est
responsable d'une pneumopathie interstitielle sévère dont la présentation
évoque en premier lieu une infection opportuniste ou une pneumopathie à
germe atypique. Le contact avec les chevaux doit conduire à évoquer le
diagnostic et assurer rapidement une antibiothérapie active sur ce
microorganisme, afin de prévenir de plus amples disséminations. Il est
préférable que le patient immunodéprimé présentant un tableau de
pneumopathie interstitielle sans étiologie étiquetée reçoive une antibiothérapie
couvrant les cocci gram positif.
297/70A
2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX
Mesure de la charge virale des herpesvirus HSV1, CMV, HHV6 et EBV
dans 86 liquides broncho-alvéolaires (LBA) prélevés chez des patients
transplantés pulmonaires
R. Germi2-3, N. Beyls2, S. Quetant1, P. Bourgeois4, J.M. Seigneurin2-3,
P. Morand2-3
1
Département de Pneumologie 2Département des agents infectieux,
Laboratoire de virologie, CHU de Grenoble 3Unit of Virus Host Cell
Interactions, UMI 3265 UJF-EMBL-CNRS, Grenoble 4Argene SA, Verniolle,
France
Materials and methods: Fifty-six kidney transplant recipients (37 males, 19
females, mean 31±11 years old) managed at the Fattouma Bourguiba Hospital,
Monastir, between june 2007 and july 2010, were included in the study. All
recipients and donors were HCMV seropositive. None of them received any
prophylactic anti-CMV treatment. A plasma sample was collected at the
occasion of each medical examination after renal transplantation and
conserved at –20°C until DNA extraction. Quantification of HCMV DNA was
performed at the end of the study using an in house quantitative real time PCR.
HCMV infection was defined as HCMV DNA superior to 2.0 log10cop/ml
plasma. Symptomatic infection was defined as the detection of HCMV DNA
with at least one of the following features: fever, leucopenia, thrombocytopenia,
liver enzymatic elevation, arthralgias, pneumonia, diarrhea, bacterial coinfection, or renal failure.
Results: HCMV DNA was detected in 123 of 410 collected plasma (mean per
patient=8). Thirty six patients had at least one positive HCMV DNA, with
maximal viral loads ranging from 2.1 to 7.2 log10cop/ml (mean 3.7±1.4, median
3.7). Maximal DNA loads ranged from 2.1 to 4.7 cop/ml (mean 3.2±0.8, median
3.3) in asymptomatic patients (n=22) and from 2.7 to 7.2 cop/ml (mean
4.7±1.3, median 4.4) in symptomatic infections (n=14). Three patients were
treated with ganciclovir, based on clinically suspected HCMV disease. Only
one patient had histologically proven HCMV colitis. Two patients with moderate
symptoms (leucopenia, fever) presented high viral load (maximal 6.1 and 6.5
log10 cop/ml) in the first three weeks that persisted until 3 months post
transplantation.
Conclusion: Our study highlights the frequency of HCMV reactivation after
kidney transplantation in a tunisian cohort. HCMV disease were rare, due to
donor/recipient seropositivity, but high and prolonged viral loads were
detected. As HCMV infection have deleterious effects on long term function of
the transplanted kidney, this study have now to be completed by evaluation of
renal function.
Key words: Human cytomegalovirus, Kidney transplantation, viral load.
299/70A
Introduction : La quantification moléculaire des herpesvirus dans le LBA est
un outil utile pour mieux comprendre le rôle de ces virus dans les atteintes
pulmonaires chez les transplantés pulmonaires. Les seuils de charges virales
(CV) prédictifs d'une maladie pulmonaire liée à ces virus sont mal connus. Le
but de cette étude était de mesurer la CV du cytomégalovirus (CMV), du virus
d'Epstein-Barr (EBV), du virus herpes simplex (HSV) et de l'herpesvirus
humain type 6 (HHV6) dans le LBA de transplantés pulmonaires suspectés ou
non d'infections respiratoires basses.
Méthodes : 86 LBA prélevés au CHU de Grenoble en 2009 chez des
transplantés pulmonaires ont été analysées rétrospectivement. L'ADN total des
LBA a été extrait avec l'automate Easymag® (bioMérieux) et la mesure des CV
par PCR a été réalisée sur le LightCycler 480 II® (Roche) avec les kits CMV Rgene®, HSV1-2 R-gene®, EBV R-gene®, prémix HHV-6 R-gene® (Argene).
Les dossiers cliniques ont été analysés rétrospectivement par un pneumologue
sans connaissance des résultats PCR et ont été classés comme LBA prélevés
1) au cours d'un suivi systématique, 2) pour suspicion d'infection pulmonaire 3)
pour une autre raison.
Résultats :
- Analyses virologiques
Sur les 86 LBA, 45 étaient positifs dont 30% contenaient 1 seul virus et 22%
avaient entre 2 et 4 virus associés. L'EBV était retrouvé le plus fréquemment :
28% des cas (CV : 0,7-6,5 log copies/mL) suivi du CMV 21% (CV : 1,9-10,1 log
copies/mL), de l'HHV6 20% (CV : 2,1-5,2 log copies/mL et de l'HSV 13%(CV :
1,6-8,6 log copies/mL).
Sur 70 CV détectables, 80% étaient < à 3 log copies/mL et 6 (8%) étaient très
élevées (> 5 log copies/mL). Ces CV élevées concernaient le HSV (2 cas), le
CMV (2 cas) l'EBV et le HHV6 (1 cas chacun). Dans 5 cas sur 6, plusieurs
herpesvirus étaient mis en évidence de manière concomitante.
- Corrélation viro-clinique en cours
Conclusion : L'EBV, le CMV, l'HHV6 et le HSV sont détectés seuls ou
associés dans 52 % des LBA de transplantés pulmonaires, le plus souvent
avec des CV faibles. Des CV très élevées sont observés dans 8 % des cas
avec le plus souvent la mise en évidence d'un ou plusieurs autre virus. La
corrélation avec la clinique en cours permettra une meilleure interprétation des
CV de ces 4 herpes virus dans les LBA de transplantés pulmonaires.
298/70A
2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX
A single center longitudinal monitoring of human cytomegalovirus
infections in Tunisian kidney transplanted patients
I. Nahdi4, H. Boukoum4, S. Aloui3, B.M. Imbert-Marcille1-2, H. Skhiri4,
M. Aouni1-2, C. Bressollette-Bodin1-2
1
Department of Virology, University Hospital Center 2EA 4271, UFR pharmacy,
University of Nantes, Nantes, France 3Department of Nephrology, University
Hospital Center of Fatouma Bourguiba, Monastir 4Laboratory of Contagious
Diseases and substances Biologically Active, Faculty of Pharmacy, Monstir,
Tunisie
2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX
Place du parvovirus B19 parmi les infections virales opportunistes du
sujet transplanté de rein
R. Porignaux5-7, D. Talmud5-7-1, F. Renois5-7, V. Brodard5, S. Daliphard3,
T. Tabary4, C. Barbe2, J. Lançon6, O. Toupance6, S. Lavaud6, P. Rieu6,
L. Andréoletti5-7, N. Lévêque5-7
1
Service de Pédiatrie A, American Memorial Hospital - Centre hospitalier
universitaire de Reims 2Coordination de la Recherche Clinique 3Laboratoire
d'Hématologie 4Laboratoire d'Immunologie 5Laboratoire de virologie médicale
et moléculaire 6Service de Néphrologie, Centre hospitalier universitaire de
Reims 7EA-4303/IFR53, Faculté de médecine de Reims, Reims, France
Contexte : Décrite pour la 1ère fois en 1986, l'infection à Parvovirus B19
(PVB19) en transplantation rénale est méconnue et sa fréquence
probablement sous-estimée. Ses conséquences cliniques et biologiques chez
le sujet transplanté de rein sont encore mal caractérisées.
Objectifs : (i) Etablir l'incidence des infections à PVB19 chez les patients
transplantés de rein depuis moins de 1 an. (ii) Caractériser les manifestations
cliniques et les anomalies biologiques associées à l'infection.
Patients et Méthodes : Trois cent quatre-vingt huit prélèvements
plasmatiques issus de 61 patients transplantés de rein depuis moins de 1 an
au CHU de Reims ont été rétrospectivement analysés. Le génome du PVB19 a
été recherché et quantifié à raison d'une PCR tous les 15 jours entre J0 et 3
mois post-transplantation puis à la fréquence d'une PCR par mois entre 3 mois
et 1 an. Le CMV, l'EBV, l'HHV6, le BKV et les adénovirus ont été
simultanément détectés et quantifiés. Une sérologie PVB19 a été réalisée chez
le donneur et le receveur. Les données cliniques, biologiques et
thérapeutiques ont été recueillies pour chaque patient à chaque date de
prélèvement.
Résultats : Six patients (9,8%) ont présenté une infection à PVB19 contre 8
infections à CMV (13,1%), 7 à EBV (11,5%), 5 à HHV6 (8,1%), 5 à virus BK
(8,1%), et 2 à adénovirus (3,3%). Les charges virales détectées
s'échelonnaient entre 38 et 1800 UI/ml (médiane=70 ; écart-type=380). Il
s'agissait dans 5 cas d'une réactivation ou d'une réinfection et dans un cas
d'une primo-infection. Parmi les anomalies cliniques et biologiques relevées
lors de l'infection, un rejet aiguë cellulaire de grade Ib a été diagnostiqué chez
un patient, une diminution du taux d'hémoglobine, du nombre de leucocytes ou
de la clairance rénale de la créatinine constatée chez 3 patients et une baisse
du nombre de plaquettes observée chez 4 patients.
Conclusion : Les résultats préliminaires obtenus place le PVB19 au 3ème
rang des virus opportunistes responsables d'infections survenant au cours de
la 1ère année suivant la transplantation de rein. Si les conséquences cliniques
et biologiques de l'infection devront être confirmées dans le cadre d'une étude
à plus large échelle, cette observation pose la question de la mise en place
d'un dépistage et d'un suivi systématique de l'infection à PVB19 chez le patient
transplanté de rein.
Background: Human cytomegalovirus (HCMV) remains a significant cause of
morbidity and mortality after kidney transplantation. Our objective was to
determine the incidence of HCMV infection in a Tunisian Kidney Transplant
center where systematic monitoring is not realized for the moment.
RICAI, 2010 – Paris, France
159
SESSIONS D’AFFICHES
Posters Sessions
retrouvait une polypnée à 25/mn avec des râles crépitants des 2 bases, sans
signe d’insuffisance cardiaque. Il existait un syndrome inflammatoire avec une
CRP à 284mg/l, des CPK à 837 UI/l, une insuffisance rénale fonctionnelle, et
un syndrome alvéolointerstitiel bilatéral radiologique. Un traitement par Bactrim
à dose de pneumocystose et Rovamycine a été rapidement initié, puis relayé
par amoxicilline et gentamycine devant des hémocultures positives en 16
heures à S zooepidemicus multisensible. Il n’y avait pas d’argument pour
d’autres infections respiratoires (recherche de virus H1N1, et de
mycobactéries ; sérologies de Chlamydia, Mycoplasme, Coxiella et
Rickettsia:négatives) et la reprise de l’interrogatoire a révélé que le patient
avait travaillé comme agent événementiel lors d'un salon équin en atmosphère
confinée deux semaines avant son hospitalisation. L’évolution a été
rapidement favorable sous cette association puis sous amoxicilline seule.
300/70A
2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX
Infections à entérobactéries productrices de β-lactamase à spectre
étendu en transplantation hépatique : rôle du portage rectal
préopératoire
F. Bert4, C. Paugam-Burtz1, S. Janny1, F. Durand3, J. Belghiti2,
M.H. Nicolas-Chanoine4
1
Anesthésie-Réanimation 2Chirurgie digestive 3Hépatologie 4Microbiologie,
Hôpital Beaujon, Clichy, France
Objet de l'étude : Les infections bactériennes sont une cause majeure de
mortalité après transplantation hépatique (TH). Les facteurs de risque
d'infections à entérobactéries productrices de β-lactamase à spectre étendu
(EBLSE), en particulier le rôle du portage rectal préopératoire, restent mal
connus. Le but de ce travail était d'étudier l'incidence et les facteurs de risque
d'infection à EBLSE chez les greffés hépatiques à l'hôpital Beaujon.
Méthodes : Chez 710 patients ayant bénéficié d'une TH du 1er janvier 2001 au
30 avril 2010, la recherche préopératoire du portage digestif d'EBLSE a été
réalisée par écouvillonnage rectal. Les variables associées à la survenue
d'une infection à EBLSE dans les 3 mois suivant la TH ont été étudiées par
analyse univariée.
Résultats : Parmi les 710 patients, 29 (4.1%) étaient porteurs d'EBLSE et 39
(5.5%) ont fait une infection après TH. L'incidence du portage rectal
préopératoire a augmenté de 0% pour la période 2001-2003 à 10.6% pour la
période 2009-2010 (p<0.001), et l'incidence des infections postopératoires a
augmenté de 1.6% à 12.8% durant la même période (p<0.001). Les infections
les plus fréquentes étaient d'origine abdominale (n=17) ou urinaire (n=15). Les
principales espèces responsables étaient Escherichia coli (n=16) et
Enterobacter cloacae (n=11).Le taux d'infection était significativement plus
élevé chez les patients porteurs que chez les non porteurs (44.8% vs 3.8%,
p<0.001). Les autres variables significativement associées aux infections à
EBLSE étaient l'hépatite fulminante, le score de MELD, un antécédent
d'infection d'ascite et/ou de bactériémie dans les 6 derniers mois, une
hospitalisation ≥ 8 jours dans les 3 derniers mois, un séjour préopératoire en
réanimation ≥ 48 heures, le nombre de culots globulaires transfusés, la reprise
chirurgicale et l'insuffisance rénale postopératoire. Le taux de mortalité
hospitalière était significativement plus élevé chez les patients infectés à
EBLSE que chez les autres (28.2% vs 15.9%, p=0.05).
Conclusion : L'incidence des infections à EBLSE a augmenté
significativement dans notre centre de transplantation au cours de la dernière
décennie. Le portage rectal préopératoire d'EBLSE est associé à un risque
élevé d'infection après TH.
301/70A
2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX
Pneumonie nécrosante chez l'immunodéprimé : penser à Rothia
dentocariosa
G. Dumas2, A. Cambon2, C. Soler1, P. Imbert2, F. Mechai2, C. Rapp2
1
Bactériologie-virologie-hygyène, HIA Percy, Clamart 2Maladies infectieuses et
tropicales, HIA Bégin, Saint -Mandé, France
302/71A
Objectifs : étude de l'évolution de la résistance de E. coli aux quinolones et
aux céphalosporines de troisième génération (C3G) dans les infections
urinaires communautaires (IUC) en 2009 et 2010, comparée aux études 2000,
2007 et 2008.
Méthodologie : Enquêtes prospectives multicentriques menées au sein de
laboratoires de ville de l'AFORCOPI-BIO, réseau fédéré au sein de l'ONERBA.
Inclusion par centre de 50 souches d'E. coli consécutives non redondantes
isolées d'IUC. Détermination de la sensibilité aux antibiotiques par chaque
centre. Envoi des souches intermédiaires ou résistantes à l'acide nalidixique
(NAL) et/ou aux C3G à un centre coordinateur pour vérification de
l'antibiogramme par diffusion en gélose et détermination des CMI par
microdilution.
Résultats : 546 et 598 souches d'E. coli isolées d'IUC ont été incluses dans
les études 2009 et 2010, respectivement. Les moyennes d'âge des patients
étaient de 58,3 ans en 2009 et 54,6 ans en 2010.
Les taux de sensibilité à l'acide nalidixique étaient de 80% en 2009, 79% en
2010 (antériorités : 91% en 2000, 82,4% en 2007, 86 % en 2008).
Les taux de sensibilité à la ciprofloxacine étaient de 84,8% en 2009 et 84,7%
en 2010 (antériorités : 95,8% en 2000, 90 % en 2007, 88,2 % en 2008)
Comme lors des études précédentes, la sensibilité à la ciprofloxacine est plus
basse chez les hommes (70,7% en 2010) et les femmes de plus de 65 ans
(79,1% en 2010). Par contre, on observe désormais une diminution de la
sensibilité à la ciprofloxacine chez la femme de 15-65 ans (90.9% en 2009 et
91% en 2010), alors que la résistance à la ciprofloxacine dans cette population
restait inférieure à 5% avant 2008.
Parmi les souches résistantes à NAL, seule la fosfomycine conserve un taux
de sensibilité excellent (99.2%).
Le taux de sensibilité aux C3G est de 96.5% en 2010, stable par rapport à
2009 (96.2%). La fréquence des BLSE au sein des E. coli isolées d'IUC est
évaluée à 1,83% en 2009 et 2,34% en 2010. Elle était de 0% en 2000, 1% en
2007, 0.98% en 2008.
Conclusion : La résistance de E. coli à la ciprofloxacine dans les IU
communautaires atteint 15,3 % en France en 2010 et touche également la
femme de moins de 65 ans de façon significative (8.6 %). La prévalence des
BLSE au sein des E. coli isolés d'IUC augmente progressivement et dépasse
maintenant 2%.
303/71A
SESSIONS D’AFFICHES
Posters Sessions
Les infections profondes à Rothia dentocariosa sont rares chez l'homme.Nous
rapportons un cas de pneumonie à R.dentocariosa chez un adulte diabétique.
Cas clinique : Une patiente de 65 ans était admise pour une dyspnée fébrile
et une décompensation cétosique d'un diabète insulino-requérant. On notait un
tabagisme actif à 50 PA et un état bucco-dentaire altéré. La radiographie et le
scanner thoracique retrouvaient une pneumonie nécrosante bilatérale avec
réaction pleurale. Les hémocultures et les expectorations étaient stériles. Les
sérologies du VIH et des germes atypiques, ainsi que la recherche de BAAR
sur 3 tubages gastriques étaient négatives. Un traitement par amoxicillineacide clavulanique IV 3 g/j et spiramycine IV 4,5 MU/j était débuté.
En l'absence d'amélioration, une fibroscopie bronchique avec lavage bronchoalvéolaire (LBA) était réalisée. L'examen direct révélait, sur un liquide non
contaminé (absence de cellules épilthéliales), des cocci à Gram positif. La
culture isolait 10.5 UFC/ml R. dentocariosa, confirmé en biologie moléculaire
(ARN 16S), sensible aux bétalactamines, glycopeptides, aminosides et
résistant à l'acide nalidixique. L'échographie cardiaque transthoracique était
normale et le scanner du massif facial révélait un abcès dentaire traité
chirurgicalement. L'antibiothérapie était modifiée pour l'association tazocilline
12 g/L – ciprofloxacine 800 mg/j pendant 3 semaines, permettant la guérison.
Discussion : R. dentocariosa est une bactérie corynéforme, à Gram positif,
immobile, non sporulée, aérobie, saprophyte habituel de la cavité buccale. En
clinique humaine, les infections profondes sont rares et sont l'apanage de
l'immunodéprimé. Il s'agit surtout d'endocardites infectieuses. Parmi les autres
sites, l'atteinte pulmonaire est exceptionnelle. Dans la pneumonie, le
prélèvement respiratoire distal protégé est la méthode de choix pour
rechercher R. dentocariosa, dont la présence dans un LBA non contaminé est
pathologique. Parmi les différentes options thérapeutiques possibles, les
bétalactamines sont les plus utilisées Dans le cas rapporté, l'efficacité clinique
de la tazocilline, après l'échec de l'association initiale, était corroborée par une
CMI la plus faible des antibiotiques testés.
Conclusion : Il faut savoir évoquer une infection à R. dentocariosa devant une
pneumonie nécrosante chez l'immunodéprimé.
2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX
Évolution de la sensibilité de E. coli aux quinolones et aux
céphalosporines de troisième génération dans les infections urinaires
communautaires : études AFORCOPI-BIO 2009 et 2010
D. De Mouy1, A. Mérens2, J.D. Cavallo2, J.P. Bouilloux1, C. Noël1, I. Naepels1,
J.P. Galinier1, J. Pfeffer1, D. Gontier1, R. Fabre1, N. Grillet1, G. Payro1,
N. Dinnat-Courtiols1, J.P. Arzouni1, M. Baynat1, J.C. Roudier1
1
Réseau AFORCOPI-BIO, Paris 2Hôpital d'instruction des Armées Bégin,
Saint-Mandé, France
2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX
Épidémiologie des infections urinaires communautaires chez l'homme :
étude Aforcopi-bio 2009
D. De Mouy1, A. Mérens2, N. Grillet1, M. Baynat1, D. Gontier1, R. Fabre1,
J.P. Arzouni1, G. Payro1, N. Dinnat-Courtiols1, I. Naepels1, J.L. Galinier1,
J.D. Cavallo2
1
Réseau AFORCOPI-BIO, Paris 2Biologie Médicale, Hôpital d'Instruction des
Armées Bégin, Saint-Mandé, France
Objectifs : Décrire les caractéristiques épidémiologiques des infections
urinaires communautaires (IUC) de l'homme, ainsi que la répartition des
bactéries impliquées et leur sensibilité aux antibiotiques.
Méthodes : étude prospective menée en 2009 au sein de 8 LABM de ville du
réseau AFORCOPI-BIO. Inclusion, par centre, de 20 dossiers d'IUC
masculines, selon les critères retenus par l'AFSSAPS en 2008. Envoi des
souches bactériennes dans un centre coordonnateur pour détermination des
CMI par microdilution.
Résultats :
- 156 dossiers exploitables ont été étudiés. L'âge moyen était de 54 ans (20-93
ans) : 18,7% des hommes avaient bénéficié d'un geste invasif du tractus
urinaire dans les 7 jours précédents, 12,9% étaient porteurs d'une sonde
urinaire à demeure. Au cours des 6 mois précédents, 40% avaient déjà
présenté un épisode d'IU, 40,6% avaient pris des antibiotiques, 26,5% avaient
été hospitalisés. Une pathologie urologique était retrouvée chez 45,8% d'entre
eux. Un diabète était connu chez 12,9 %. Au moment du diagnostic, 33,5 %
présentaient de la fièvre et 75,5%, des signes fonctionnels urinaires.
- Les bactéries retrouvées étaient dans 83,3 % des cas, des bacilles à Gram
négatif dont E. coli (55,1%), Proteus sp (12,8%), Klebsiella sp (3,2%),
Enterobacter sp (3,2%), Morganella morganii (3,2%), Pseudomonas
aeruginosa (2,6%)... Un cocci à Gram positif était identifié dans 16,7% des cas
(E. faecalis :11,5%).
- Les taux de sensibilité aux antibiotiques des entérobactéries (n=126) étaient
les suivants : amoxicilline 30%, amoxicilline + acide clavulanique 61%,
céfotaxime 90%, imipénème 100%, acide nalidixique 61,9%, ciprofloxacine
79,4%, amikacine 89%, cotrimoxazole 81,7%, fosfomycine 85,7%,
nitrofurantoïne 72,2%.
- Les taux de sensibilité aux antibiotiques d'E. coli (n=86) étaient les suivants :
160
RICAI, 2010 – Paris, France
Conclusion : les résistances aux antibiotiques dans les IUC de l'homme sont
notables, particulièrement pour les fluoroquinolones, antibiotiques de choix
dans le traitement des IUC masculines en raison de leur excellente diffusion
prostatique.
304/71A
2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX
Résultats biologiques des épreuves de Stamey effectuées chez des
patients suspects de prostatites chroniques entre 2008 et 2009
P. Sednaoui2, S. Thakar2, L. Monfort2, N. Nassar2, J.M. Bohbot1
1
Département MST et Andrologie 2Laboratoire de Biologie, lnstitut Alfred
Fournier, Paris, France
Objectifs : Les prostatites chroniques (PC) sont classées en 3 catégories :
bactérienne (II), abactérienne (III) sub-divisée en inflammatoire (IIIA) et non
inflammatoire (IIIB) et asymptomatiques (IV).
Notre étude a pour objectif l'étude rétrospective des résultats biologiques des
urines après massage prostatique obtenues avec l'épreuve de Stamey
simplifiée (méthode des 3 verres) chez des patients adressés pour suspicion
de Prostatite chronique.
Matériel et méthodes : Etude sur 206 patients adressés pour massage
prostatique au laboratoire de l'Institut Fournier entre 2008 et 2009. Pour
chaque patient, trois recueils d'urines sont effectués : premier jet (VB1), milieu
de jet (VB2), urines après massage prostatique (VB3). Pour chaque échantillon
sont effectués : un examen cytobactériologique et en plus sur VB1 et VB3 des
recherches de C. trachomatis (PCR), N. gonorrhoeae et mycoplasmes urogénitaux (culture), T. vaginalis (acridine orange) et recherche de bactéries
anaérobies strictes sur VB3. Les PC bactériennes sont définies par une
élévation significative de la leucocyturie >10/mm3 dans VB3/VB2 associée à
une augmentation significative de la bactériurie d'un facteur 10 dans VB3
/VB2, ou d'une bactériurie > 103 cfu/ml dans VB3. Les PC abactériennes
inflammatoires sont définies sur les mêmes critères cellulaires mais sans la
bactériurie.
Résultats : 6% patients présentaient une cystite chronique, 13.7% une PC
bactérienne (II), 36.3% une PC abactérienne inflammatoire (IIIA) et 36.3% une
PC abactérienne non inflammatoire. Aucune souche de C. trachomatis, de N.
gonorrhoeae ou de T. vaginalis n'a été isolée. Les principales espèces
retrouvées dans les PC bactériennes sont les streptocoques, les
entérobactéries, les staphylocoques coagulase négative puis les Haemophilus,
Gardnerella, Pseudomonas, Ureaplasma, et Corynebactéries.
Conclusion : L'épreuve de Stamey simplifiée (3 verres) est une méthode
simple, peu onéreuse, et adaptée aux nouvelles méthodes de biologie
moléculaire. Elle permet le plus souvent de classer le patient dans les
catégories II, IIIA et IIIB des prostatites chroniques et de les différentier par
rapport aux cystites chroniques ou urétrite sub-aigue.
305/71A
2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX
Sensibilté aux antibiotiques des E. coli isolés d'infections urinaires
communautaires à Elbeuf et son agglomération (Normandie) (Novembre
2009 - Octobre 2010)
R. Fabre1, A. Merens2, C. Tabone Ledan1, G. Epifanoff1, H. Pupin1, D. Tardif1,
I. Ternois1
1
Lebel Bio, Elbeuf 2HIA Bégin, Saint-Mandé, France
Objectifs : Suivi trimestriel de la sensibilité aux antibiotiques des souches
d'Escherichia coli isolées d'infections urinaires communautaires au niveau
d'Elbeuf et de son agglomération (57000 habitants).
Méthodes : étude prospective de novembre 2009 à octobre 2010, à partir de
trois laboratoires de ville, colligeant les infections urinaires communautaires
(patients ambulatoires non sondés) à E.coli avec suivi trimestriel de la
sensibilité de E. coli aux principaux antibiotiques utilisables en ville : ampicilline
(AM), amoxicilline + Ac. Clavulanique (AMC), Cefixime (CFM), Ceftriaxone
(CRO), gentamicine (GM), acide nalidixique (NAL), ciprofloxacine (CIP),
fosfomycine (FOS), nitrofurantoines (FT), cotrimoxazole (SXT). Antibiogramme
par méthode automatisée (VITEK 2 Compact). Critères d'interprétation :
CASFM (2009).
Résultats obtenus : 1292 infections urinaires à E. coli sont collectées les 9
premiers mois de l'étude. Globalement les taux de sensibilité sont : AM, 55% ;
AMC, 63% ; CFM, 95% ; CRO, 97% ; GM, 97% ; NAL, 83% ; CIP, 88% ; FOS,
99% ; FT, 98% ; SXT, 81%. Chez les femmes de 15 à 65 ans (592 souches)
AM, 59% ; AMC, 76% ; CFM, 98% ; CRO, 98% ; GM, 99% ; NAL, 89% ; CIP,
94% ; FOS, 99% ; FT, 99% ; SXT, 84%. Chez les femmes de plus de 65 ans
(429 souches) AM, 52% ; AMC, 60% ; CFM, 94% ; CRO, 95% ; GM, 97% ;
NAL, 77% ; CIP, 83% ; FOS, 98% ; FT, 97% ; SXT, 79%. Chez les hommes
(184 souches) AM, 47% ; AMC, 59% ; CFM, 94% ; CRO, 96% ; GM, 95% ;
NAL, 82% ; CIP, 87% ; FOS, 99% ; FT, 98% ; SXT, 79%. Chez les enfants (87
souches) AM, 59% ; AMC, 68% ; CFM, 97% ; CRO, 97% ; GM, 98% ; NAL,
89% ; CIP, 92% ; FOS, 99% ; FT, 100% ; SXT, 79%. Le taux d'E.coli
producteur de β-lactamase à spectre élargi est de 2,5% (32 souches /1292)
Conclusion : Par rapport aux deux années précédentes les taux de sensibilité
des E.coli isolés d'infections urinaires communautaires restent stables. Les
fluoroquinolones conservent toujours une bonne activité dans les infections
urinaires de la femme de 15 à 65 ans.
RICAI, 2010 – Paris, France
306/71A
2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX
Cystites aiguës simples en médecine générale : bien moins de résistance
que dans les autres séries d'infections urinaires communautaires
M. Etienne4-3, N. Frebourg3-1, E. Lefebvre2, J.L. Pons3-1, F. Caron4-3
1
Bactériologie 2Département de médecine générale 3Groupe de Recherche sur
les micro-organismes et les Anti-Microbiens (GRAM EA 2656) 4Infectiologie,
CHU, Rouen, France
Objet de l'étude : Des données européennes et nord-américaines récentes,
rapportent parmi les souches d'Escherichia coli isolées de patients ayant une
infection urinaire (IU) communautaire, jusqu'à 3% de souches sécrétrices de
BLSE, et jusqu'à 10% de souches résistantes aux fluoroquinolones. Ces
données sont issues de patients qui avaient une indication à la réalisation d'un
ECBU, pour une IU fébrile, compliquée ou récurrente. L'objectif de l'étude était
de déterminer l'épidémiologie des cystites aiguës simples, non récurrentes,
cadre nosologique dans lequel la pression antibiotique est faible.
Méthodes : En 2009, 28 généralistes ont consécutivement inclus 250
patientes de 18 à 65 ans qui avaient une cystite aiguë simple. Un échantillon
d'urines du 2ème jet recueilli dans un milieu de transport était adressé au
laboratoire du CHU de Rouen pour analyse. Les souches de sensibilité
intermédiaire étaient considérées comme résistantes.
Résultats : L'âge médian des patientes était de 38 ans [18-65], sans variation
de l'incidence en fonction de l'âge. Parmi les 250 échantillons analysés, 178
étaient positifs, dont 8 isolaient plus de 2 germes à taux significatif. Aucune
différence de répartition des germes n'était notée selon la tranche d'âge, y
compris pour Staphyloccus saprophyticus. E. coli était l'espèce la plus
représentée (142 souches, 77%), avec de faibles taux de résistance au
cefotaxime (1 souche exprimait une céphalosporinase), à l'acide nalidixique
(4,2%), à l'ofloxacine (3,5%), à la nitrofurantoïne (0,7%), et à la fosfomycine
(1,4%) ; un taux de résistance élevé était observé pour l'amoxicilline (38%), et
le cotrimoxazole (15%). Les autres germes les plus représentés était S.
saprophyticus (12 souches, 7%), et proteus (8 souches, 4%). La sensibilité
globale de l'ensemble des souches isolées était : cotrimoxazole 85%,
fosfomycine 90%, ofloxacine 92%, nitrofurantoïne 94%, et levofloxacine 97%.
Aucune souche sécrétrice de BLSE n'était isolée.
Conclusion : Les souches bactériennes isolées de cystites aiguës simples
non récurrentes ont une faible prévalence de la résistance, qui contraste avec
les taux préoccupants de résistance aux fluoroquinolones et par sécrétion de
BLSE rapportés au cours d'IU considérées comme communautaire.
307/71A
2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX
Infections urinaires et résistance aux antibiotiques : à partir de 65 ans ou
plutôt… plus tôt ? Discordance entre épidémiologie et recommandations
de bonnes pratiques
B. Lamy6, J.P. Lavigne4, E. Lecaillon5, G. Khatib1, A. Dao2, G. Guillaumou7,
L. Giraudon8, H. Jean-Pierre3
1
Laboratoire de biologie, Centre hospitalier, Bagnols sur Cèze 2Laboratoire de
biologie, CH, Béziers 3Laboratoire de Bactériologie, Hôpital Arnaud de
Villeneuve, Montpellier 4Laboratoire de Bactériologie, CHU Carémeau,
Nîmes 5Laboratoire de microbiologie, CH Saint Jean,
Perpignan 6Laboratoire 7Médecine B 8Pharmacie, CH du Bassin de Thau,
Sète, France
Objet : Le traitement probabiliste de l'infection urinaire tient compte de
l'épidémiologie de la résistance dépendante de l'âge des patients (ex:
résistance aux fluoroquinolones (FQ) <5% jusqu'à 65 ans, Recommandations
de bonnes pratiques, Afssaps, 2008). Cette épidémiologie est à repréciser du
fait de l'inquiétante évolution de la résistance des entérobactéries (EB) aux
antibiotiques. Le but de l'étude est d'estimer, pour les EB isolées d'ECBU
prélevés aux Urgences, la fréquence de l'antibio-résistance en fonction de
l'âge et du sexe des patients et préciser l'âge à partir duquel la résistance
augmente.
Méthodes : Etude rétrospective multicentrique incluant les patients pris en
charge aux Urgences de 6 CH du Languedoc-Roussillon (Bagnols/Cèze,
Béziers, Montpellier, Nîmes, Perpignan, Sète) durant l'année 2009 avec un
ECBU positif à EB. Pour chaque inclusion, la résistance (R) des souches d'EB
aux antibiotiques urinaires était recueillie selon les recommandations de
l'ONERBA. Les données ont été analysées en fonction du sexe et de l'âge
avec, pour chaque antibiotique, recherche de groupes d'âge homogènes en
terme de niveau de R.
Résultats : 1936 souches d'EB (84% d'E. coli) isolées de femmes et 741 (66%
d'E. coli) d'hommes ont été recueillies. Chez la femme, le taux de R aux
diverses FQ était >5% dès 15 ans, à 10-15% dès 55 ans, atteignant 15-20% à
65 ans et 20-25% à 85 ans. La R à la nitrofurantoïne était <10% jusqu'à 75 ans
(17% après 75 ans, notamment en lien avec la fréquence accrue de Proteus
spp.), restant inférieure ou égale à celle des FQ. La R aux céphalosporines de
3ème génération (C3G) était <3% jusqu'à 70 ans (7% au-delà); la R à la
fosfomycine était stable (<5%) quel que soit l'âge. Chez l'homme, les taux de
R étaient plus élevés et survenaient plus tôt: 18-24% à 65 ans pour les FQ (2530% à 85 ans); 7% pour les C3G dès 55 ans (7% à 65 ans, 17% après 85
ans).
Conclusion : L'écart noté entre nos résultats et les taux de R décrits dans les
recommandations doivent être pris en compte dans l'évolution des référentiels
locaux. Ces résultats, complétant les autres données disponibles, interrogent
sur la nécessité d'actualiser ou non les recommandations nationales
notamment dans l'utilisation des FQ dans le traitement probabiliste des
cystites± pyélonéphrites.
161
SESSIONS D’AFFICHES
Posters Sessions
amoxicilline 32,5%, amoxicilline + acide clavulanique 62,7%, céfotaxime 95%,
imipénème 100%, acide nalidixique 67,4%, ciprofloxacine 79%, amikacine
87,2%, cotrimoxazole 82,5%, fosfomycine 96,5%, nitrofurantoïne 89,5%.
308/71A
2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX
Un an de suivi de la non conformité des prélèvements d'ECBU reçu au
laboratoire de microbiologie
P. Honderlick, N. Boubaker, P. Cahen, J. Gravisse
Microbiologie, Hôpital Foch, Suresnes, France
Le but : De mettre en place une meilleure qualité de recueil des échantillons
biologiques destinés à une étude microbiologique.
La cible : Nous avons ciblé l'analyse des « non conformités » des résultats
des examens cytobactériologiques des urines (ECBU) obtenu au laboratoire
sur une période de 1 an tout service clinique confondu à l'exclusion des
consultations.
2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX
Objet de l'étude : Connaître les résistances associées de souches d'E. coli
isolées en médecine de ville et la distribution des concentrations minimales
inhibitrices (CMI) dans le cadre des recommandations de l'EUCAST sur
l'interprétation de l'antibiogramme en cas de β-lactamases à spectre élargi
(BLSE).
Notre souhait : après cette étude, organiser avec les cliniciens et le corps
infirmiers les mesures correctives à appliquer pour obtenir une meilleure
qualité des échantillons destinés à une étude microbiologique de manière à
rendre l'interprétation plus aisée pour le clinicien et à éviter trop de
prélèvement de contrôle. L'étude : La définition d'une non conformité d'un
ECBU repose (en dehors de tout contexte particulier) à la fois sur les données
de la leucocyturie et de la bactériurie, un ECBU présentant au moins 3
espèces microbiennes différentes sans prédominance de l'une d'entre elles fut
jugé « non conforme » en terme de conditions de recueil et un contrôle de cet
examen fut automatiquement demandé.
Méthodes : Une analyse rétrospective des CMI obtenues sur plus de 2000
souches de E. coli isolées d'échantillons urinaires chez des patients hors
institution de la région de Strasbourg a été effectuée sur la période du 1er
janvier au 30 juillet 2010.
Les résultats : nous avons reçu pendant la période d'étude 15 245 ECBU
dont 1310 (8,6%) furent catégorisés non conformes selon les critères retenus.
280 ECBU (21,4%) ont été contrôlés par les services d'hospitalisation dans les
72h suivant la réception de notre alerte à la non conformité du prélèvement .
196 ECBU sont retrouvés négatifs à J2 ou J3 (70%) alors que 45 « contrôles »
ont retrouvés une bactériurie significative qui a donné lieu à identification et
antibiogramme. 1030 ECBU « non conforme » restèrent sans suite (78,6%).
La répartition des CMI des quinolones était la suivante : NAL >16 mg/l : 17%
des souches ; norfloxacine (NOR) >1 mg/l : 16 % et ciprofloxacine (CIP) >1
mg/l : 10%.
Discussion : après concertation avec un certain nombre de cliniciens ils
s'avèrent et c'est bien logique que le contrôle de l'ECBU n'a été prescrit que
lorsque une infection urinaire, ou la contribution des urines à une infection
autre ne pouvait être écartée au regard du premier résultat, soit parce que la
symptomatologie du patient persistait soit parce que l'urine paraissait la porte
d'entrée la plus probable à un état septique. Dans d'autres cas l'absence de
leucocyturie et une bactériurie polymorphe sans prédominance suffisait a priori
au prescripteur pour écarter le diagnostic d'infection urinaire.
Pour les souches BLSE (59 souches soit 3% des souches), la distribution des
CMI était la suivante : AMC ≤4/2 mg/l : 29% des souches ; ceftriaxone ≤1 mg/l
: 5% ; ceftazidime ≤1 mg/l : 22 % ; tazocilline ≤8/4 mg/l : 66% ; NAL <8 mg/l :
20% ; NOR ≤0,5 mg/l : 24 % ; CIP ≤0,5 mg/l : 30% ; STX ≤2/38 mg/l : 44% ;
FUR ≤64 mg/l : 97 % et FOS ≤32 mg/l : 97 %.
Premières conclusions : cette étude, à ce jour, nous a permis de rappeler
que la qualité du prélèvement est l'acte fondateur qui va permettre par la suite
le bon déroulement de la cascade de l'analyse microbiologique au laboratoire,
cela aidant nos résultats à être plus rapidement contributif au diagnostic. Il
nous reste à apprécier l'impact de cette sensibilisation dans le temps en
observant par exemple mensuellement le nombre de contrôle d'ECBU
nécessaire par service clinique et en communiquant ces données
régulièrement aux adjoints et chefs de services...
309/71A
2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX
Place de l'antibiogramme dans la prescription des antibiotiques
A. Akpabie6, H. Naga3, A. Droulers2, K. Giraud4, J. Verdavainne1, S. Etienne1,
S. Lakroun3, V. Routon1, T. Haine4, S. Al Rifai4, C. Duché5
1
Gérontologie 1 2Gérontologie 2 3Gérontologie 3 4Gérontologie
4 5Laboratoire 6Microbiologie - Hygiène, Hôpital Emile Roux, Limeil-Brévannes,
France
Contexte : Hôpital de 903 lits d’hospitalisation complète ayant mis en place
une campagne antibiotique et des recommandations locales de prescription
des antibiotiques. Les prescriptions sont nominatives sur un logiciel sans
dispositif incitant les prescripteurs à revoir leur prescription à J3 et J7.
SESSIONS D’AFFICHES
Posters Sessions
310/71A
L'avenir de la prise en charge des infections urinaires communautaires
passe-t-elle par la détermination des concentrations minimales
inhibitrices ?
J.M. Rousée, C. Rieder Monsch, T. Gueudet
Bactériologie, Laboratoire Schuh BIO67, Strasbourg, France
Objectifs : Estimer les taux respectifs des traitements antibiotiques adaptés et
ajustés au cours des infections urinaires.
Méthode : L’étude porte sur les antibiothérapies systémiques instaurées pour
infection urinaire d’après les spécifications du clinicien, chez des patients en
hospitalisation complète, du 15 mars au 14 avril 2010. Il s’agit d’un audit
clinique basé sur l’observation des dossiers patients. Le référentiel étant le
« bon usage des antibiotiques ». Les antibiothérapies débutées pendant la
période de l’étude sont repérées sur le logiciel de prescription. Pour chaque
traitement antibiotique instauré pour infection urinaire, la molécule prescrite est
croisée avec les données de l’antibiogramme. Le traitement est considéré
comme adapté lorsque la molécule prescrite est active sur la bactérie isolée.
L’antibiothérapie est définie comme ajustée en l’absence d’alternative sans
équivoque pour prescrire une molécule à efficacité égale et à spectre plus
étroit.
Résultats : L’étude a recensé 90 prescriptions d’antibiotiques pour infections
urinaires dont 67 (74,44%) se rapportent à des infections urinaires
documentées au plan microbiologique. Parmi ces dernières, l’instauration de
l’antibiothérapie a précédé l’antibiogramme pour 33 (49,25%) prescriptions
(traitements probabilistes), le reste représentant les traitements après
documentation. Les molécules prescrites étaient efficaces d’après
l’antibiogramme (adaptées) dans 96,97% des traitements probabilistes et dans
100% des traitements après documentation. L’antibiothérapie était ajustée
d’emblée ou à postériori (désescalade) chez 78,13% des traitements
probabilistes et 88,24% des traitements instaurés après documentation.
Conclusion : A efficacité égale, il semble qu’il existe une marge de
progression dans la prescription des molécules susceptibles de minimiser les
dommages écologiques.
162
Résultats obtenus : Après exclusion des doublons, 1979 souches ont été
analysées. 45% des souches d'E. coli étaient résistantes à l'amoxicilline
(AMX), 25% à l'amoxicilline-acide clavulanique (AMC), 4% aux
céphalosporines de troisième génération (dont 3% de BLSE), 18% à l'acide
nalidixique (NAL), 20% au cotrimoxazole (STX) et 1% aux furanes (FUR) ou à
la fosfomycine (FOS).
Parmi les souches résistantes à l'AMX, 33% (soit 15% de l'ensemble des
souches) étaient également résistantes au NAL, 37% (17%) au STX et 19%
(8,5%) à la fois au NAL et au STX. Pour les souches résistantes à l'AMC, les
chiffres étaient respectivement de 33% (9%), 33%, (9%) et 22% (5%).
Conclusion : Le médecin généraliste est confronté à des problèmes
thérapeutiques à cause des corésistances aux molécules disponibles par voie
orale (5% des souches). Seules les furanes et la fosfomycine restent
sensibles, mais n'entrent pas dans les recommandations de traitement des
infections urinaires complexes. En se basant sur les CMI, certaines molécules
peuvent paraître sensibles in vitro mais doivent démontrer leur efficacité
clinique en particulier dans les cas de souches productrices de BLSE.
311/71A
2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX
Évolution des consommations antibiotiques suite à la diffusion d’un
guide régional engagé de bon usage de l’antibiothérapie
C. Slekovec3-5, N. Vernaz-Hagi6, J. Leroy5-4, J.P. Faller1, D. Sekri2, B. Hoen5-4,
D. Talon3-5, X. Bertrand3-5
1
service de Maladies Infectieuses et Réanimation, centre hospitalier de BelfortMontbéliard, Belfort 2Agence Régionale de la Santé 3service d'Hygiène
Hospitalière 4service de Maladies Infectieuses, CHU Besançon 5UMR 6249
Chrono-environnement, Université de Franche-Comté, Besançon,
France 6département de Pharmacie, Hôpitaux Universitaires de Genève,
Genève, Suisse
Les fluoroquinolones (FQs) représentent une classe antibiotique majeure. A
consommation égale, leur impact écologique semble être plus important que
celui des autres classes antibiotiques. Dans le but de préserver leur activité, un
comité régional pour l’usage raisonné des antibiotiques a proposé un guide de
bon usage des antibiotiques dans le traitement des infections urinaires de
l’adulte.
Objectifs : Evaluer l’impact de la diffusion de ce guide sur les habitudes de
prescriptions antibiotiques des médecins hospitaliers et libéraux.
Matériel et méthodes : Les antibiotiques étudiés étaient ceux mentionnés
dans le guide : la nitrofurantoïne, la fosfomycine-trométamol et les FQs : la
norfloxacine (molécule très majoritairement prescrite dans le cadre d’infection
urinaire), ainsi que les FQ monodoses (ciprofloxacine, ofloxacine et
loméfloxacine) et FQ multi-doses (ciprofloxacine et ofloxacine). Les FQ antipneumocciques (lévofloxacine et moxifloxacine) étaient exclues de l’analyse.
Les données mensuelles de consommation antibiotique étaient exprimées en
Doses Définies Journalières et correspondaient aux prescriptions faites aux
femmes âgées de 15 à 60 ans, entre mai 2007 et décembre 2009. L’analyse
statistique consistait en l’utilisation de modèles de régression segmentée.
L’effet de l’intervention était exprimé comme le pourcentage de variation
attribuable à la diffusion du guide.
Résultats : Au cours de la période d’étude, les consommations de
nitrofurantoïne et de fosfomycine-trométamol ont augmenté respectivement de
28,6 % (IC 95% : 23,1 – 33,5) et de 35,3 % (IC 95% : 28,7 – 40,9). Alors que
celle de norfloxacine diminuait de 10,1 % (IC 95% : -16,2 à –4,4). L’analyse
effectuée sur les autres FQs n’a pas permis de mettre en évidence un
changement dans les consommations de FQ multi-doses mais une diminution
des formes monodoses a été observée (p < 0,001).
Conclusion : Cette étude suggère que la diffusion d’un guide de bon usage de
l’antibiothérapie dans les infections urinaires de l’adulte est associée à une
modification des habitudes de prescription. Ce guide apparaît donc comme un
outil de communication et d’information efficace pour l’ensemble des
médecins.
RICAI, 2010 – Paris, France
2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX
Introduction : L'augmentation de la résistance aux céphalosporines de 3ème
génération (C3G) et aux fluoroquinolones (FQ) des germes responsables
d'infections urinaires (IU) est préoccupante. L'antibiothérapie doit permettre
une prise en charge optimale de ces infections tout en préservant l'efficacité
des antibiotiques.
L'objectif de ce travail a été 1) de comparer l'antibiothérapie probabiliste des IU
dans le service d'accueil des urgences (SAU) de notre hôpital avec les
recommandations nationales, 2) de mesurer le taux des prescriptions
inadaptées aux germes isolés, 3) de rechercher des facteurs de risque
prédictifs de la résistance, 4) d'évaluer le choix du relai per os lorsqu'il était fait.
Méthode : Une enquête rétrospective sur 229 cas d'IU (186 adultes et 43
enfants) vus au SAU en 2009 a été faite.
314/72A
2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX
Analyse de six cas de tuberculose multi-résistante
F. Méchaï3, C. Soler1, A. Mérens2, C. Bigaillon2, P. Imbert3, C. Rapp3
1
Service de biologie médicale, Hôpital d'instruction des armées Percy,
Clamart 2Service de biologie médicale 3Service des maladies infectieuses et
tropicales, Hôpital d'Instruction des Armées Bégin, Saint-Mandé, France
Objectifs : Décrire six cas de tuberculose multirésistante et leurs
caractéristiques épidémiologique, microbiologique et thérapeutique.
Evaluer les modalités de la prise de décision thérapeutique de ces
tuberculoses compliquées.
Matériel et méthodes : Etude rétrospective de 2007 à 2009 des cas de
tuberculose multirésistante survenus dans notre service. La multirésistance a
été établie par la recherche de la mutation détectée sur le gène rpoB pour la
rifampicine et sur les gènes katG et/ou inhA pour l'isoniazide. La confirmation a
été faite après antibiogramme en milieu liquide MGIT. Les traitements de
deuxième ligne ont tous été établis en collaboration avec le centre national de
référence des mycobactéries (CNR) et après discussion collégiale entre les
différents praticiens du service.
8,9% (20/224) des antibiothérapies probabilistes, toutes conformes aux
recommandations, étaient inadaptées à cause d'une espèce naturellement
résistante (6/20) ou d'une espèce ayant une résistance acquise (14/20 dont 7
entérobactéries BLSE).
Résultats : Six patients ont été inclus. Le sexe ratio était de trois femmes pour
trois hommes. La moyenne d'âge était de 27,8 ans. 4 patients étaient
originaires d'Afrique sub-saharienne et un autre d'Europe de l'est. Aucune
immunodépression n'a été mise en évidence. Aucun n'avait été traité pour une
tuberculose auparavant. Tous les patients présentaient des lésions
pulmonaires. Trois présentaient une atteinte extrapulmonaire ganglionnaire,
péritonéal, osseuse ou neurologique. Toutes les souches bactériennes
présentaient bien une résistance au moins à la Rifampicine et à l'Isoniazide.
Les patients ont donc reçu un traitement de deuxième ligne variable à base
d'amikacine, moxifloxacine, levofloxacine, dexambutol, pyrazinamide,
ethionamide, PAS ou cyclosérine. La durée du traitement a été de 17 mois en
moyenne. Un seul patient a présenté des effets secondaires significatifs à type
de neuropathies des membres inférieurs.
L'âge > à 50 ans, une prise antérieure de C3G et la vie en institution étaient
statistiquement associés à une résistance aux C3G ; l'âge > à 60 ans et une
prise antérieure de FQ étaient associés à une résistance aux FQ (analyse
multivariée).
Cinq patients ont eu une évolution favorable sans rechute à plus de 6 mois de
suivi.
Un
homme
est
décédé
en
raison
d'une
localisation
méningoencéphalitique compliqué d'hydrocéphalie et d'un traitement adapté
retardé.
Le choix d'un antibiotique à spectre plus étroit a été fait dans 11% des relais
per os alors qu'il était possible dans 87% des cas.
Conclusion : Malgré une incidence faible en France, la tuberculose
multirésistante reste un problème de santé publique en raison du délai
diagnostique tardif et des difficultés thérapeutiques. La prise en charge est
complexe et la collaboration avec le CNR des mycobactéries semble utile pour
la discussion microbiologique et thérapeutique.
Résultats : Chez l'adulte, on a noté 45% de cystites, 42% de pyélonéphrites,
11% de prostatites et 2% de bactériuries asymptomatiques de la femme
enceinte ; chez l'enfant, 37% de cystites et 63% de pyélonéphrites.
93% des traitements probabilistes étaient conformes aux recommandations
(taux identiques chez l'adulte et l'enfant). Seule une cystite a été traitée par
nitrofurantoïne, aucune par fosfomycine-trométamol.
Conclusion : Le risque d'échec d'un traitement d'infection urinaire n'est pas
négligeable. La recherche des facteurs de risque de résistance avant de
débuter un traitement est indispensable. L'usage plus fréquent de
nitrofurantoïne ou de fosfomycine-trométamol dans le traitement initial des
cystites et un relai avec un antibiotique de spectre plus réduit lorsque c'est
possible devrait contribuer à préserver l'efficacité des antibiotiques majeurs.
313/71A
2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX
Étude épidémiologique descriptive de l'évolution des germes
responsables de bactériémie nosocomiale à porte d'entrée urinaire
M. Hellot-Guersing, R. Girard
Unité d'Hygiène et d'Epidémiologie, Centre Hospitalier Lyon Sud, Hospices
Civils de Lyon, Pierre-Bénite, France
Les infections urinaires nosocomiales sont le plus souvent bénignes.
Cependant elles peuvent parfois se compliquer en bactériémies nosocomiales
(BN), de pronostic souvent plus sombre et de mortalité plus élevée. Cette
étude vise à définir l'évolution des germes responsables de ces BN à porte
d'entrée urinaire (BN-PEU), et de leur sensibilité aux antibiotiques au Centre
Hospitalier Lyon Sud (CHLS).
Les données étaient issues de la surveillance des BN réalisée de 2002 à 2007
par l'Unité d'Hygiène et d'Epidémiologie (UHE) selon la procédure du CCLIN
Sud-Est. L'analyse a été réalisée à l'aide des logiciels Epi-Info et SPSS. Les
tests du Khi 2 et du Khi 2 de tendance ont été appliqués (α = 0,05). Les
données ont été analysées au niveau global du CHLS et par secteur
(Médecine, Chirurgie, Réanimation, Soins de suite et de réadaptation – Soins
de long séjour).
Sur les 6 années d'étude, 193 patients avaient développé une BN-PEU, 22
(11,4%) d'entre eux avaient été atteints d'épisode polymicrobien. Cette
proportion restait stable au cours du temps. Sur l'ensemble du CHLS et dans
chaque secteur, E.coli était le germe le plus fréquemment identifié (105
épisodes = 54,4%), mis à part en Réanimation où Candida spp était isolé plus
fréquemment. La proportion d'E.coli tendait à augmenter au cours du temps
par rapport à celle des autres germes au niveau global du CHLS (p = 0,0158).
Ce résultat n'a pas été retrouvé lors de l'analyse par secteur. 33 (31%)
épisodes étaient dus à des E.coli sensibles à l'Ampicilline, 71 (68%) à des
E.coli résistants à l'Amplicilline mais sensibles au Céfotaxime, et 1 (1%) à des
E.coli résistants au Céfotaxime avec production de β-lactamases. Aucune
différence statistiquement significative n'a été montrée entre les secteurs ni au
cours du temps.
Au final, ces résultats apparaissent comme rassurants car E.coli représente le
germe majoritairement isolé dans les hémocultures des patients atteints de
BN-PEU au CHLS. Sa fréquence tend à augmenter au cours du temps au
détriment des autres germes. Ces résultats laissent penser qu'il s'agit
préférentiellement d'auto-infections plutôt que d'infections liées au
manuportage. La stabilité de la sensibilité d'E.coli aux antibiotiques au cours
du temps est également un élément rassurant.
RICAI, 2010 – Paris, France
315/72A
2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX
Émergence d'un nouveau variant importé «Harlem 3» du complexe
Mycobacterium tuberculosis (MCTU) dans le Nord parisien
R. Ruimy3-6, S. Diamantis4-2, J. Zhang1, S. Le Moullec1, G. Refrégier1,
E. Bouvet2, J.C. Lucet4, A. Andremont3-6, C. Sola1-5
1
Infection Génétique Evolution des pathogènes Emergents, Université Paris
Sud, Orsay 2Maladies Infectieuses et Tropicales 3Service Microbiologie, CNR
de la résistance aux antibiotiques (Laboratoire associé) 4UHLIN, Hôpital
Bichat-Claude Bernard (Assistance Publique-Hôpitaux de Paris) 5Unité de
Génétique Mycobactérienne, Institut Pasteur 6EA3964, Université Denis
Diderot (Site Bichat), Paris, France
Objet de l'Etude : Notre CHU est situé dans la zone de plus forte incidence de
la tuberculose en Ile de France. Durant 12 ans, une surveillance
d'épidémiologie clinique et par typage des souches de MCTU a été réalisée.
Notre travail a pour but de caractériser les cas d'un nouveau clone non encore
décrit en spoligotyping dans la base mondiale SpolDB4.
Méthodes : De 1998 à 2009, 1541 nouveaux cas de tuberculose ont été
confirmés par culture. Les données cliniques (déclaration obligatoire) et
microbiologiques ont été recueillies. Toutes les souches ont été typées par
spoligotyping. Les souches du nouveau clone ont également été typées par
l'analyse des 24 loci des mycobacterial intersperced repetitive unit-variable
number tandem repeat (MIRU-VNTR). Les données cliniques complémentaires
ont été recueillies dans une étude cas-témoins pour caractériser les cas
(nouveau clone) et les témoins (3 tirés au sort pour 1 cas : diagnostic dans la
même année et dans la même tranche d'âge).
Résultats : 28 patients (age Médian 44 [20-60], sex ratio 8.3) avaient une
souche du nouveau clone (spoligotype 000000005720771), sensible aux
antituberculeux. En raison de l'absence des spacers 31 et 33 à 36, ce nouveau
profil pourrait appartenir au groupe phylogénétique « Haarlem 3 ». Les
souches présentaient un même profil MIRU-VNTR confirmant qu'il s'agissait
d'un même clone. Le premier cas a été observé en 1999 (patient né à
l'étranger et récemment arrivé en France), 1 en 2000, 1 en 2002, puis 3-4 cas
par an les années suivantes. Un lien familial a été retrouvé entre le cas 1 et le
cas 3, et épidémiologique entre 4 cas de 2005 à 2008. En analyse univariée,
les cas différaient des témoins pour : leur naissance en France (OR, IC95% :
12,5 [4.35-33]), la toxicomanie intra-veineuse (16 [2,5-68]), l'alcoolisme
chronique (10,7 [3,7-30,2]), la toux chronique (6.4 [1.7-22.9]), la présence
d'une cavité à la radiographie pulmonaire (4.6 [1.8-11.6]). Il n'y avait pas
différence pour la sérologie VIH et le résultat de l'examen direct des
prélèvements respiratoires.
Conclusion : Nous avons décrit l'émergence d'un nouveau clone qui semble
diffuser dans une population autochtone et à risque. Une surveillance à long
terme clinique et moléculaire est nécessaire pour préciser les caractéristiques
épidémiologiques des clones émergents.
163
SESSIONS D’AFFICHES
Posters Sessions
312/71A
Évaluation de l'antibiothérapie et du risque d'échec thérapeutique dans
les infections urinaires communautaires vues aux urgences :
l'expérience du Centre Hospitalier de Dourdan
O. Gallon1, F. Cocu3, O. Ould Beziou4, C. Tahiri4, A. Sarran2, C. Jedrecy3,
S. Mien1, P. Pina1
1
Equipe Opérationnelle d'Hygiène 2Laboratoire polyvalent 3Service d'Accueil
des Urgences 4Service de Pédiatrie, C.H. de Dourdan, Dourdan, France
316/72A
2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX
Molecular epidemiology of M. tuberculosis and “M. canettii” in the Horn
of Africa : Insight into the evolution of the MTBC
Y. Hauck5, M. Fabre4, J.L. Koeck3, C. Soler4, A. Jenkins1, G. Vergnaud5-2,
C. Pourcel5
1
Veterinary Tropical Diseases, University of Pretoria, Pretoria, Afrique du
Sud 2DGA/MRIS, Bagneux 3Laboratoire de Biologie Clinique, HIA Robert
Picqué, Bordeaux 4Laboratoire de Biologie Clinique-HIA Percy, Clamart 5IGM,
Université Paris-Sud, CNRS, Orsay, France
Introduction: Mycobacterium tuberculosis is believed to have emerged in East
Africa and spread worldwide with human migrations. Molecular and
phylogeography studies have shown the existence of lineages or clades
showing a preferred association with different parts of the world but their origin
is still not known. The ancestor of the Mycobacterium tuberculosis complex
(MTBC) is also unknown, as, by contrast with other pathogenic mycobacteria,
no environmental source has been found for this human pathogen.
Methods: Over a 10 years period (1998-2009), 383 MTBC isolates were
recovered in the Republic of Djibouti, (70% from Djiboutian, 15 % from
Ethiopian and 15% from Somalian patients) and 24 isolates from neighbouring
East African countries (Somalia, Sudan and Kenya). In addition 54 isolates
were recovered in the Republic of Djibouti belonging to the rare smooth “M.
canettii” taxon (the largest collection worldwide). The isolates were genotyped
by Region of Deletion (RD) analysis, spoligotyping and Multiple locus Variable
number of tandem repeats (VNTR) analysis (MLVA).
Results: Clustering analysis together with spoligotyping allowed the
identification of isolates from all major M. tuberculosis clades, as well as two M.
africanum and one M. bovis isolates. Comparison with 700 isolates from other
African countries and other parts of the world revealed a larger diversity inside
the ancestral clade (East African-Indian or EAI) and the existence of particular
subgroups of this clade. Almost two thirds of the isolates belong to the Modern
clade (T/H/undefined) indicating the present spreading of particular genotypes.
Several strains showed characteristics which place them as rare
representatives of ancestor clades. All the “M. canettii” cluster into a single
group distinct from the rest of the MTBC. A large clone is observed which
account for 60% of the isolates and the other isolates are distributed into 15
genotypes.
Conclusion: Interestingly, in this very limited region of the Horn of Africa, all
the major M. tuberculosis clades can be found. This raises the question of
better defining which ones originate from the Horn of Africa, and which ones
are the result of secondary reintroductions of some clades back to Africa. We
will discuss our results along these lines.
317/72A
2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX
SESSIONS D’AFFICHES
Posters Sessions
Réseau intra-hospitalier d'alerte des cas de tuberculose
bactériologiquement documentés : évaluation 2006-2009
N. Desmazes-Dufeu5, D. Salmon4-6, H. Blanchard2, J.L. Marande3,
M.T. Baixench2, P. Schmitt3, J. Ratat2, D. Dusser5-6, C. Poyart1-6,
P.C. Morand1-6
1
Bactériologie 2Equipe Opérationnelle d'Hygiène 3Médecine du
Travail 4Médecine Interne 5Pneumologie, APHP, Hôpital Cochin 6Université
Paris Descartes, Paris, France
Objectifs : La tuberculose fait l'objet d'une surveillance particulière en milieu
hospitalier afin de maîtriser les mesures de prévention pour les autres patients,
les visiteurs et le personnel soignant. En 2006, un système d'alerte des cas de
tuberculose suspectés ou documentés a été instauré sur le site Cochin (APHP, Paris) dans l'objectif d'informer rapidement, outre le service clinique, les
principaux acteurs impliqués autour d'un cas: référent tuberculose, équipe
opérationnelle d'hygiène et médecine du travail. Ce travail a consisté à
évaluer, après 3 années, l'efficacité de ce réseau d'alerte intra-hospitalier.
Méthodes : Le réseau d'alerte repose sur (1) le signalement par le laboratoire
des nouveaux patients pour lesquels un examen direct ou une culture à
mycobactéries du complexe tuberculosis est positif, et (2) des réunions
trimestrielles pluridisciplinaires de suivi. Pour chaque cas, il a été vérifié
rétrospectivement si l'alerte intra-hospitalière avait été donnée par le
laboratoire et si la notification obligatoire (NO) avait été effectuée par le service
clinique. Pour 2009, la traçabilité des mesures d'isolement et d'instauration de
traitement a de plus été évaluée.
Résultats : Sur les 29 cas diagnostiqués au laboratoire en 2009 (44 en 2006),
l'alerte a été donnée dans 100% des cas (91% en 2006) et l'information est
toujours parvenue aux destinataires (égarée dans 7% des cas en 2006). La
NO a été retrouvée pour plus de 75% des cas en 2009 (52% en 2006). Les
décisions de mise en isolement et leur application ont pu être tracées en 2009
dans 24 cas sur 29 alors qu'aucune traçabilité n'était disponible pour 2006.
Discussion : Après trois années de fonctionnement, le système d'alerte intrahospitalier a permis une amélioration du taux de signalement interne des cas
de tuberculose à microbiologie positive et du taux de NO. Il a de plus permis la
traçabilité des décisions d'isolement et de leur application. Le défaut de NO est
particulièrement associé à la multiplicité des transferts de patients entre
services cliniques. L'amélioration du processus de signalement interne,
notamment la traçabilité des NO, doit être poursuivie, ainsi que son extension
à l'ensemble du groupe hospitalier qui réunit désormais les sites Broca, Cochin
et Hôtel Dieu.
318/72A
2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX
Revue de prescription des tests quantiféron-TB au CHU de Nantes en
2009
M. Briere3, F. Naudin4, M. Audrain2, P. Bemer1
1
Laboratoire Bactériologie-Hygiène 2Laboratoire d'Immunologie 3Maladies
Infectieuses 4Pneumologie, CHU, Nantes, France
Introduction : Le test quantiFERON permet le diagnostic d'infection
tuberculeuse latente par mesure de la réponse Interferon γ à des antigènes
spécifiques. Les indications actuelles définies par l'HAS sont l'enquête autour
d'un cas, l'embauche des personnels de soins, le bilan avant introduction d'un
traitement par anti TN Fa et l'aide au diagnostic des formes extra-pulmonaires
de tuberculose. Notre étude a pour objectif d'évaluer la pertinence des
indications du test QuantiFERON TB Gold® (QFT, Cellestis) sur un an de
prescription dans un centre hospitalo-universitaire.
Méthodes : Les bons de prescription de quantiFERON de l'année 2009 ont
étés analysés rétrospectivement en excluant ceux issus de la médecine du
travail, du Centre de Lutte Anti Tuberculeuse et des consultations de
rhumatologie dont les indications sont biens définies par l'HAS. Les dossiers
cliniques ont ensuite étés analysés de manière à définir les principaux services
prescripteurs, la population concernée, les indications du test ainsi que l'impact
des résultats sur l'attitude thérapeutique.
Résultats : En 2009, il y a eu 1059 demandes de quantiFERON au CHU de
Nantes, 369 (34,8%) ont étés analysés après exclusion des dossiers des
services dont les indications sont d'emblée clairement définies par l'HAS. Les
principaux prescripteurs sont les services d'infectiologie (13%), de médecine
interne (12%) et de gériatrie (8%). Parmi la population étudiée, une proportion
importante de patients apparait d'emblé comme n'étant pas dans les
indications de prescription de quantiFERON (age > à 80 ans : 11%,
immunodéprimés 38%, ATCD de tuberculose 6%). Les indications ne
correspondent pas aux recommandations de l'HAS dans 46% des cas
(169/369), soit 16% des prescriptions globale de QuantiFERON de l'annéé
2009. 39% des prescriptions hors HAS sont pour suspicion de tuberculose
pulmonaire. En cas de test positif dans les indications de l'HAS, l'attitude
thérapeutique a été modifiée dans 65 % des cas alors que hors des indications
de l'HAS celle-ci n'a été modifiée que dans 20% des cas.
Conclusion : En dehors des indications de l'HAS, l'apport diagnostic du
quantiFERON reste limité et il conviendrait de redéfinir avec les prescripteurs
du CHU ses limites et ses indications.
319/72A
2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX
Intérêt et implication pratique du test quantiféron dans un service de
maladies infectieuses
A. Dinh, B. Heym, D. Le Du, J. Salomon, L. Bernard
Maladies infectieuses, CHU R. Poincaré, Garches, France
Objectif : le quantiféron (QTF) est un test basé sur la détection de l'interféron
gamma secrété lors de réaction inflammatoire vis à vis de Mycobacterium
tuberculosis. Son intérêt, par rapport à l'IDR, est l'absence de réaction croisée
avec le bacille de Calmette et Guérin ainsi que la reproductibilité du test et son
résultat objectif. Mais son utilisation et son interprétation dans le raisonnement
diagnostic sont encore à préciser.
Matériel et méthode : nous avons réalisé ce test aux patients suspects de
tuberculose et aux autres patients fébriles ou présentant un syndrome
inflammatoire hospitalisés dans le service.
Résultats : 146 malades ont bénéficié du test. La moyenne d'âge est de 49
ans, le sexe ratio de 0,53. Au total, 109 malades présentaient une suspicion de
tuberculose, 19 présentaient une fièvre sans argument pour une tuberculose et
18 un syndrome inflammatoire isolé. Le diagnostic de tuberculose a été retenu
pour 20 patients qui ont été traité, l'identification microbiologique confirmait le
diagnostic dans 12 cas. Le QTF était positif pour 15 patients, négatif pour 4 et
indéterminé pour 1.
Le QTF était positif dans 35 cas dont 29 suspicions de tuberculose, 5 cas de
fièvre sans rapport et 1 cas non renseigné, le diagnostic de tuberculose a été
retenu dans 15 cas. Le QTF était négatif dans 102 cas : 81 suspicion de
tuberculose dont 3 retenus, 13 de fièvre sans rapport, 8 de syndrome
inflammatoire. Le QTF était indéterminé dans 6 cas de suspicion de
tuberculose, 1 de fièvre sans rapport et 1 de syndrome inflammatoire.
Les résultats du test QTF retrouvent une sensibilité de 75% et une spécificité
générale de 78,5%, en cas de suspicion de tuberculose la sensibilité est de
77,8% et la spécificité de 80%
Conclusion : le QTF ne se révèle pas un test performant dans le screening
général de patients hospitalisés dans un service de maladies infectieuses. Il
faut le réserver à un usage ciblé.
320/72A
2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX
Détection de l'ADN des mycobactéries du complexe tuberculosis par
PCR : évaluation de quatre trousses commerciales
S. Trombert-Paolantoni, V. Clairet, L. Maury
Biologie Moléculaire Infectieuse, Laboratoire Cerba, Cergy Pontoise, France
Objet de l'étude : Evaluer en terme de sensibilité et de spécificité, par rapport
à la culture et par rapport aux contrôles de qualité externe, les trousses Real
Accurate M. tuberculosis PCR de Pathofinder et MTB Q-PCR Alert de
164
RICAI, 2010 – Paris, France
Méthodes : Les prélèvements analysés sont d'origine pulmonaire et extrapulmonaire. Après décontamination des prélèvements polymicrobiens à la Nacétyl-L-cystéine/soude, les acides nucléiques sont extraits manuellement
avec les trousses Roche et par l'automate EasyMag (bioMérieux) pour les
trousses Pathofinder et Nanogen. L'amplification et la détection sont réalisés
selon les protocoles fournisseurs. La culture est réalisée en flacon MGIT
incubés dans un Bactec 960. L'identification est réalisée par PCR puis
hybridation à des sondes ADN sur bandelette (HAIN).
Résultats : Les 30 prélèvements positifs en culture pour M. tuberculosis sont
tous détectés positifs en PCR excepté un négatif avec la trousse Nanogen.
Des 10 échantillons du Contrôle de Qualité Externe QCMD, 10 donnent les
résultats attendus avec la trousse Cobas Amplicor, 9 avec Cobas Taqman, 8
avec Pathofinder et 7 avec Nanogen. Le CQE Cap Survey est détecté positif
avec les 4 trousses. Des 30 prélèvements positifs en culture pour une
mycobactérie atypique, un seul est détecté positif faible en PCR avec les
trousses Pathofinder et Nanogen. Le pourcentage de prélèvements présentant
des inhibiteurs est respectivement de 18%, 38%, 4% et 1% avec les trousses
Cobas Amplicor, Cobas Taqman, Pathofinder et Nanogen.
Conclusion : La trousse Cobas Taqman Roche donne des résultats
satisfaisants mais nécessite de fréquentes réanalyses liés aux inhibiteurs. De
plus, l'interprétation des courbes de faible amplification par le logiciel n'est pas
adaptée et a nécessité des contrôles. Les trousses Nanogen et Pathofinder
donnent des résultats satisfaisants pour les prélèvements cliniques, excepté
de rares faux positifs nécessitant une interprétation prudente des résultats
positifs faibles.
321/73A
2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX
Cryptococcomes cérébraux chez deux patients immunocompétents
F. Bouattour3, B. Hammami3, I. Maaloul3, D. Lehiani3, A. Ayadi2,
T. Boudawara1, M. Ben Jemaa3
1
Laboratoire d'anatomopathologie 2Laboratoire de parasitologie, CHU Habib
Bourguiba 3Service des maladies infectieuses, CHU Hédi Chaker, Sfax,
Tunisie
Introduction : La cryptococcose neuro-méningée est la mycose systémique la
plus fréquente au cours du SIDA. Elle est exceptionnelle chez
l'immunocompétent. Nous en rapportons 2 cas.
Observations : Il s'agit de deux adultes d'âge jeune (46 et 57ans) de sexe
masculin, sans facteur apparent d'immunodépression (en particulier sérologie
VIH négative). Le motif de consultation était des céphalées holocraniennes
associées à des signes neurologiques de localisation. A l'examen clinique, on
trouvait chez les deux malades une atteinte des paires crâniennes et chez un
malade on notait un syndrome cérébelleux statique et cinétique. A l'imagerie,
on trouvait 2 processus expansifs cérébelleux gauche et temporo-pariétal droit
avec effet de masse chez l'un et chez l'autre de multiples lésions sus et sous
tentorielles avec œdème péri lésionnel. Le diagnostic étiologique était confirmé
par l'examen anatomopathologique d'une biopsie chirurgicale d'une lésion
cérébrale chez un patient et d'une biopsie stéréotaxique chez le 2ème patient.
Le traitement médical était pour l'un à base d'amphothéricineB substituée par
voriconazole et 5-fluorocytosine alors que le deuxième malade a reçu
l'amphothéricine B associée au fluconazole. L'évolution était favorable chez le
1er malade avec régression totale des lésions cérébrales au bout de 2 ans de
traitement antifongique, alors que le deuxième malade est décédé au cours du
2ème mois de traitement.
Conclusion : La cryptococcose neuro-méningée est une affection rare et
méconnue chez l'immunocompétent. La présentation clinique est trompeuse.
En effet, alors que chez l'immunodéprimé il s'agit de méningite ou de méningoencéphalite, chez l'immunocompétent il s'agit plutôt de lésions
granulomateuses réalisant des cryptococcomes.
322/73A
2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX
Pneumocystose pulmonaire chez deux nourrissons nés de parents
consanguins
L. Parmeland2, G. Labbé3, S. Teyssedre1, F. De Monbrison2, S. Picot2,
A.L. Bienvenu2
1
Service de Réanimation Pédiatrique, Unité de Surveillance Continue, Hôpital
Femme Mère Enfant 2Service Paludisme, Parasites du sang et Mycologie
Médicale, Hôpital de la Croix-Rousse 3Service Pédiatrie, Pneumologie,
Allergologie, Dermatologie, Hôpital Femme Mère Enfant, Hospices Civils de
Lyon, Lyon, France
La pneumopathie à Pneumocystis jirovecii (Pj) est rarement retrouvée en
pédiatrie. Nous rapportons deux cas de pneumocystose diagnostiquée chez
des nourrissons non infectés par le VIH. Ces deux enfants, nés à terme et
âgés de 4 mois, sont sans antécédent particulier et tous deux issus de parents
consanguins. A leur admission, les deux nourrissons présentent une altération
de l'état général, une polypnée, une hypoxie, des épisodes de toux sèche,
ainsi que de la fièvre pour le premier. La radiologie pulmonaire met en
évidence un syndrome alvéolo-interstitiel diffus. Une discrète lymphopénie est
retrouvée à 3,8 G/L pour le premier patient, plus sévère pour le second à
0,93 G/L (valeurs normales pour un enfant de 4 mois : 4 à 10,5 G/L). Un
lavage broncho alvéolaire est réalisé à visée étiologique et permet le
diagnostic de pneumocystose par une PCR Pj positive pour le premier
RICAI, 2010 – Paris, France
nourrisson et par la présence de kystes de Pj à la coloration de GomoriGrocott pour le second. Un traitement associant sulfaméthoxazole /
triméthoprime (100 et 20 mg/kg/j) et corticoïdes (2 mg/k/j en IV pour le premier
enfant, 1mg/j en inhalation pour le deuxième) est immédiatement initié.
L'évolution a été fatale un mois après l'admission pour le premier patient, alors
que celle du deuxième a été favorable après 21 jours de traitement. Cet
épisode infectieux aura révélé un déficit immunitaire avec hyperéosinophilie
chez le premier nourrisson, et un déficit immunitaire combiné sévère pour le
second, caractérisé par une lymphopénie T et B majeure.
La consanguinité parentale observée pour ces deux enfants est associée à un
risque accru de déficit immunitaire autosomique récessif. Alors que la primoinfection à Pj survient généralement tôt dans l'enfance et de façon
asymptomatique chez un enfant sain, elle peut être à l'origine d'une
pneumopathie hypoxémiante grave en cas de déficit de l'immunité cellulaire.
Ces deux cas soulignent l'importance, pour toute pathologie pulmonaire sévère
survenant dans un contexte de consanguinité chez un nourrisson, de
rechercher des agents opportunistes tels que Pneumocystis jirovecii.
323/73A
2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX
Mise au point d'une PCR quantitative en temps réel pour le diagnostic
rapide de la pneumocystose
E. Lebigot, M. Fines-Guyon, V. Cattoir, C. Duhamel
Laboratoire de microbiologie, CHU Caen, Caen, France
Introduction : Le diagnostic de pneumocystose, due à Pneumocystis jirovecii,
est souvent difficile, spécialement chez les patients immunodéprimés non
infectés par le VIH chez lesquels la quantité de champignon est faible, du fait
d'un manque de sensibilité des techniques microscopiques de référence. Les
méthodes moléculaires, notamment la PCR en temps réel, présentent
généralement des sensibilités accrues et constituent une alternative
intéressante. Cependant, la distinction entre colonisation et infection par ce
champignon reste difficile à déterminer.
Objectifs : Mise au point d'une technique rapide de PCR en temps réel pour la
quantification de P. jirovecii à partir de prélèvements respiratoires.
Méthodes : La cible amplifiée par PCR était le gène codant pour la grande
sous-unité de l'ARN ribosomal mitochondrial (mtLSUrRNA), qui a également
servi lors de la construction d'un plasmide recombinant utilisé pour la gamme
d'étalonnage externe. De mars 2009 à février 2010, 84 lavages bronchoalvéolaires (LBA) et une aspiration bronchique, issus de 80 patients (dont 6
patients VIH+), ont été inclus. Chaque prélèvement a été analysé en parallèle
par PCR et 3 méthodes microscopiques : immunofluorescence indirecte,
imprégnation argentique et coloration rapide de May-Grünwald-Giemsa.
Résultats : La limite de détection de la PCR était de 10 copies/μL. La gamme
de linéarité s'étendait de 10 à 109 copies/µL. Sur les 85 prélèvements, 4
étaient positifs par PCR (4,7%) : un LBA d'un patient VIH+ (105 copies/µL),
l'aspiration bronchique du même jour de ce patient (105 copies/µL) et 2 LBA de
patients VIH- (80 et 100 copies/ µL). Ces 3 derniers échantillons étaient
retrouvés négatifs en microscopie. Les deux patients VIH- (un greffé rénal, un
traité par corticostéroïdes) avaient été cliniquement considérés comme
colonisés.
Conclusion : Cette technique de PCR permet la détection et la quantification
rapide de P. jirovecii (90 minutes) avec une sensibilité paraissant supérieure
aux méthodes de référence. Ces premiers résultats restent à confirmer avec
un plus grand nombre d'échantillons positifs afin de déterminer un seuil critique
pour la distinction entre colonisation et infection.
324/73A
2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX
Mucormycose rhino-orbitocérébrale : à propos de 11 cas
H. Hadj Kacem3, B. Hammami3, I. Maaloul3, D. Lihiani3, C. Marrekchi3,
T. Boudawara1, A. Ayadi2, M. Ben Jemaa3
1
Laboratoire anatomopathologique 2Laboratoire de Parasitologie, CHU Habib
Bourguiba 3Service des maladies infectieuses, CHU Hédi Chaker, Sfax,
Tunisie
La mucormycose est une infection fongique, opportuniste, rare, grave,
rapidement extensive et de diagnostic souvent difficile et tardif. Elle est
observée essentiellement chez les patients immunodéprimés.
But : Décrire les particularités cliniques, diagnostiques, thérapeutiques et
évolutives de la mucormycose rhino-orbitocérébrale.
Patients et méthodes : Etude rétrospective, étalée sur 13 ans (1998-2010).
Nous avons colligé 11 cas de mucormycose rhino-orbitocérébrale.
Il s'agissait de 10 hommes et 1 femme, âgés en moyenne de 52 ans. Parmi les
antécédents, nous avons noté un diabète (73%) et une insuffisance rénale
chronique (27%). L'examen physique a objectivé une cellulite de l'hémiface (9
cas), une fièvre (8 cas, un œdème périorbitaire (7 cas), une ophtalmoplégie (6
cas), une nécrose de l'aile du nez (5 cas), du palais osseux (4 cas) et de
l'angle interne de l'œil (2 cas); une exophtalmie (5 cas), une paralysie faciale
(5 cas), une atteinte des paires crâniennes (5 cas) et une parotidite (2 cas).
Une décompensation cétosique du diabète a été notée dans 4 cas et un
syndrome inflammatoire biologique était noté chez tous les patients.
L'imagerie (TDM et/ou IRM) cérébrale et du massif facial pratiquée chez tous
nos patients a objectivé une sinusite (9 cas), une ostéolyse des parois des
sinus (5 cas), un abcès cérébral (3 cas), une thrombose du sinus caverneux (2
cas), une ostéolyse mandibulaire (1 cas) et un abcès de la glande parotide (1
cas). Le diagnostic de certitude était histologique du tissu nécrosé. Le
165
SESSIONS D’AFFICHES
Posters Sessions
Nanogen qui ciblent la séquence d'insertion IS6110 ainsi que les trousses
Roche Cobas Taqman MTB et Cobas Amplicor MTB qui ciblent le gène de
l'ARNr16S.
traitement était basé sur l'amphotéricine B chez tous nos patients associé à un
débridement chirurgical dans 8 cas. La durée moyenne du traitement
antifongique était de 3 mois. L'évolution était favorable dans 3 cas et fatale
dans 8 cas.
La mucormycose est une infection invasive à potentiel agressif chez les
diabétiques nécessitant un diagnostic rapide et un traitement adapté afin
d'améliorer le pronostic qui reste sombre.
Sensibilité de Platelia : 92,7% et spécificité : 93,8% ; concordance globale 94%
Tableau II : IBL versus IEP
IEP
Négatif
Douteux
Positif
Aspergillus fumigatus IgG (IBL)
Négatif
Douteux
Positif
107
32
63
8
4
35
11
2
44
Sensibilité de IBL : 80% et spécificité : 63% ; concordance globale 67%
2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX
325/73A
Trichomonadines et arbre respiratoire : une association méconnue : à
propos d'un cas d'empyème pleural à Trichomonas tenax et revue de la
littérature
M. Leterrier1, F. Morio3-4, B. Renard2, A.S. Poirier1, M. Miegeville3-4,
G. Chambreuil1
1
Laboratoire de Biologie médicale-Unité de Microbiologie 2Réanimation, CHD
de La Roche-sur-Yon, La Roche-Sur-Yon 3Laboratoire de ParasitologieMycologie, CHU de Nantes 4Département de Parasitologie et Mycologie
Médicale, EA1155-IICiMED, Université de Nantes, Nantes Atlantique
Universités, Faculté de Pharmacie, Nantes, France
Nous rapportons un cas d'empyème pleural à Trichomonas tenax, chez une
patiente de 67 ans, sous corticoïdes à fortes doses. La patiente était
hospitalisée pour une hémiparésie gauche révélant un glioblastome. Devant la
persistance de l'hémiparésie en post-opératoire après excision du kyste
tumoral frontal, une corticothérapie à fortes doses était initiée (prednisone 160
mg/j IV). En raison d'une douleur basi-thoracique droite brutale associée à une
détresse respiratoire, la patiente était transférée en réanimation. Le scanner
thoracique révélait un épanchement pleural massif à droite avec collapsus
pulmonaire. L'épanchement était alors drainé et une antibiothérapie par
amoxicilline-acide clavulanique et ofloxacine était initiée. L'analyse
microscopique du liquide pleural révélait la présence de nombreux parasites,
flagellés et mobiles, typiques du genre Trichomonas. La biologie moléculaire
permettait l'identification de T. tenax. Les cultures bactériologiques mettaient
en évidence une flore mixte aéro-anaérobie. Un traitement par metronidazole
(1.5 g/j) était alors instauré et le traitement antibiotique restreint à l'amoxicilline
(6 g/j) permettant une amélioration clinique. Malheureusement, l'évolution
clinique fut défavorable dans les semaines suivantes liée à la pathologie sousjacente.
A l'exception de T. vaginalis, dont le pouvoir pathogène est bien établi, l'impact
clinique des autres trichomonadines est mal connu. Pourtant, plusieurs cas
d'infections pulmonaires impliquant T. tenax, Pentatrichomonas hominis ou
bien encore Tritrichomonas fœtus ont été rapportés. A ce jour, 17 cas de
pleurésie dus à ces protozoaires flagellés, revus à l'occasion de notre
observation clinique, ont été décrits dans la littérature. Trichomonas tenax,
commensal de la cavité buccale, est l'espèce la plus souvent impliquée mais
l'identification moléculaire n'a été rapportée que dans de rares cas. Cette
observation a pour objectif d'attirer l'attention des microbiologistes et cliniciens
sur la possibilité de mettre en évidence ces protozoaires flagellés dans les
prélèvements respiratoires et sur l'importance de l'examen microscopique à
l'état frais du prélèvement pouvant parfois suffire au diagnostic. L'apport de la
biologie moléculaire pour le diagnostic d'espèce est illustré.
327/73A
2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX
Détection d'un réservoir inédit de Mucorales dans l'environnement
hospitalier
A. Lotthé1, S. Romano3, E. Jumas-Bilak1-3, P. Rispail2, C. Ravel2, S. Parer1
1
Département d'Hygiène Hospitalière 2Laboratoire de Mycologie Parasitologie,
CHRU de Montpellier 3EA 3755 Faculté de Pharmacie, Université Montpellier I,
Montpellier, France
Introduction/objectifs : Des épidémies de mucormycoses nosocomiales ont
été rapportées à des sources environnementales, le plus souvent constituées
par des dispositifs médicaux en contact direct avec les patients. En dehors de
ces épisodes, les Mucorales sont rarement décrites dans l'environnement
hospitalier (air, eau, surfaces). Suite à l'investigation de 3 cas groupés
rapportés à la contamination de matériels de réanimation, nous avons voulu
évaluer la contamination fongique des appareils présents dans les unités de
Réanimation de notre hôpital.
Méthodes : Des prélèvements par écouvillonnage ont été effectués sur la
partie arrière des appareils électriques présents dans les unités de soins et les
réserves de 3 services de Réanimation. Les écouvillons étaient passés sur les
ailettes et les grilles des ventilateurs de refroidissement des appareils, et
ensemencés sur milieu de Sabouraud liquide et solide pendant 7 jours à 30°c.
L'affiliation à l'ordre des Mucorales était réalisée par observation
macroscopique des colonies et observation microscopique des filaments et
des spores. Les résultats étaient rendus sous forme qualitative
(présence/absence).
Résultats : Entre le 07/01 et le 01/03/2010, 72 appareils biomédicaux ont été
échantillonnés. Des souches de Mucorales ont été isolées sur 13 des 40
respirateurs (32.5%), 2 des 6 appareils de dialyse, 2 des 7 ordinateurs, 1 des 2
moteurs de matelas et un ventilateur personnel. En outre, des souches
d'Aspergillus sp. ont été retrouvées sur 30% des respirateurs, 29% des
ordinateurs et 1 des 17 scopes. Dans le même temps, le contrôle usuel de la
bio contamination de l'air et des surfaces ne montrait pas de contamination
fongique significative dans ces services.
Spécificité et sensibilité du réactif PLATELIA Aspergillus IgG (BIO-RAD)
avec protéines recombinantes
M. Dautigny, S. Le Cam, O. Cornet, T.D. Ly
Laboratoire Biomnis, Ivry-sur-Seine et Lyon, France
Discussion/Conclusion : Les champignons filamenteux ont une propension à
adhérer aux surfaces électrostatiques chaudes que présentent les grilles et
ailettes de ventilation des appareils bio médicaux, notamment des respirateurs,
présents dans les services de Réanimation. Ces petites surfaces, difficiles à
nettoyer en entretien courant (nécessité de démonter l'appareil), constituent un
réservoir environnemental non décrit dans la littérature et non détecté lors des
mesures de l'aérobiocontamination. La signification clinique de cette
contamination endémique reste à évaluer, par une surveillance des
mucormycoses et l'investigation environnementale immédiate autour des cas
éventuels.
Les aspergilloses sont des affections essentiellement pulmonaires liées le plus
souvent à Aspergillus fumigatus. Elles touchent des sujets immunocompétents
(aspergillome, aspergillose allergique) aussi bien qu'immunodéprimés. Chez le
sujet immunocompétent, le diagnostic s'effectue par recherche mycologique
associée à la détermination de la sérologie aspergillaire (IgG). Le diagnostic
sérologique s'effectue en 2 temps : dépistage par technique sensible (ELISA le
plus souvent), si positif confirmation par une technique de référence type
Immunoélectrophorèse (IEP) ou coélectrosynérèse.
Sécrétion locale d'anticorps anti-Candida au cours d'endophtalmie
fongique
E. Borsali1, L. Batellier1, P. Goldschmidt1, T. Gaujoux2, C. Moens1, L. Laroche2,
V. Borderie2, C. Chaumeil1
1
Laboratoire de Biologie - Microbiologie Ophtalmique 2Ophtalmologie V, CH
National d'Ophtalmologie des Quinze-Vingts, Paris, France
2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX
326/73A
SESSIONS D’AFFICHES
Posters Sessions
Conclusion : Le test ELISA PLATELIA Aspergillus IgG, premier réactif
utilisant les protéines recombinantes, présente une excellente sensibilité
(92,7%) ainsi qu'une bonne spécificité (93,8%) dans le dépistage de la
sérologie aspergillaire. Ce test présente moins de faux positifs que IBL, et sa
grande spécificité permet de dépister les patients qui seront positifs en IEP.
Objet de l'étude : Le nouveau réactif PLATELIA Aspergillus IgG (Biorad,
Marnes la coquette, France), utilisant des protéines recombinantes, a été
comparé avec la technique de référence IEP, en parallèle avec le réactif
Aspergillus fumigatus IgG ELISA (IBL, Hamburg, Allemagne), utilisé en routine
dans notre laboratoire.
Méthodes : 306 échantillons de routine, non sélectionnés, ont été testés avec
les 3 tests. Les essais ELISA (Platelia et IBL) ont été réalisés sur l'automate
ETIMAX.
Les IEP sont réalisées en utilisant les antigènes extraits d'aspergillus
fumigatus (Biorad), sur gel d'agarose (SEBIA).
Résultats : Les résultats (en excluant les résultats douteux) sont résumés
dans les tableaux ci-dessous :
328/73A
2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX
Introduction : Les infections intra-oculaires à Candida sont très rares et de
pronostic sévère lorsque les traitements appropriés sont différés. Le pronostic
visuel dépend du délai de prise en charge.
Patients et méthodes : 3 patientes présentant des atteintes oculaires
profondes (2 uvéites et une choriorétinite) présumées infectieuses et pour
lesquelles une ponction endo-oculaire à visée diagnostique a été réalisée. Ont
été notés la symptomatologie et les facteurs de risque. Les liquides de
ponctions (2 Vitrés et une Humeur aqueuse) ont été analysés, et les résultats
des examens biologiques, notamment la recherche de synthèse locale
d'anticorps anti-Candida ont été objectivés par le coefficient de GoldmanWitmer (G.W.C.*) et associées aux résultats des cultures microbiologiques.
Tableau I : Platelia versus IEP
IEP
Négatif
Douteux
Positif
166
PLATELIA Aspergillus IgG (Bio Rad)
Négatif
Douteux
Positif
184
6
12
29
4
14
4
2
51
RICAI, 2010 – Paris, France
Résultats :
330/73A
2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX
Étude des mécanismes de résistance moléculaire de Candida
parapsilosis aux échinocandines : rôle des gènes FKS
C. Reynaud1-2, C. Dunyach-Remy1, P. Drakulovski1, S. Bertout1, J. Reynes2,
M. Mallié1
1
Laboratoire de Parasitologie et Mycologie Médicale 2Maladies Infectieuses et
Tropicales, UMR 145, Montpellier, France
Objet de l'étude : Candida parapsilosis présente une sensibilité diminuée aux
échinocandines. Ces molécules ciblent la 1,3 β D-glucane synthase fongique,
responsable de la synthèse de la paroi. Notre travail a pour objectif l'étude de
l'implication de gènes FKS (FKS1 et FKS3) qui codent pour deux sous-unités
de la 1,3 β D-glucane synthase dans les mécanismes de résistances aux
échinocandines chez des souches de C. parapsilosis « résistantes » à la
caspofungine (CAS) et à l'anidulafungine (ANF).
Discussion : Chez les 3 patientes, une concordance entre les signes cliniques
associés aux facteurs de risque et les résultats des dosages des IgG
spécifiques intraoculaires a été observée. Les signes cliniques se sont
améliorés sous traitement antifongique. Tous les coefficients de GoldmanWitmer (G.W.C.) ont été supérieurs à 2, tandis que les cultures fongiques des
3 prélèvements analysés sont restées négatives.
Conclusion : Les infections oculaires profondes à Candida se caractérisent
par un mauvais pronostic avec une perte fonctionnelle ou anatomique de l'œil
en l'absence de prise en charge rapide et adaptée. L'absence d'isolement des
Candida par culture serait liée aux spécificités des échantillons (volume
d'humeur aqueuse souvent inférieure à 20 µl, humeur vitrée diluée ou trop
visqueuse). Ces résultats indiquent que lors d'une suspicion d'infection
intraoculaire fongique, il apparaît nécessaire face aux examens directs négatifs
et cultures fongiques stériles de quantifier la sécrétion intraoculaire spécifique
d'IgG anti-Candida objectivé par le coefficient de Goldman-Witmer (G.W.C.)
2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX
329/73A
Détermination directe de la sensibilité aux antifongiques à partir de
flacons d'hémocultures positifs à Candida spp. par Sensititre®
Yeastone®
H. Ait-Youcef, P.L. massin, A. Zitouni, A. Simon, H. Rodriguez-Villalobos
Microbiologie Médicale, Ciniques Universitaires Saint-Luc, Bruxelles, Belgique
Méthodes : Les souches « résistantes » in vitro étudiées sont soit d'origine
clinique (Cp-Clin) soit d'origine expérimentale. Ces dernières sont obtenues à
partir d'une souche de référence (ATCC 22019) sensible aux échinocandines,
soit après une exposition ponctuelle à de forte concentration de CAS et d'ANF,
soit après une exposition continue à des concentrations croissantes de CAS et
d'ANF. Une étude qualitative et quantitative des gènes FKS1 et FKS3 est
réalisée.
Résultats obtenus : L'étude du gène FKS1 chez les souches étudiées ne met
en évidence qu'une seule mutation entraînant la substitution (I401M) pour la
souche clinique. Cette substitution ne modifie pas les propriétés physicochimiques prédictives de fks1p. En ce qui concerne le niveau d'expression de
FKS1, seule la souche obtenue après une exposition ponctuelle à
l'anidulafungine présente une faible augmentation du niveau d'expression de
ce gène. Concernant le gène FKS3, une mutation entraînant la substitution
(F610L) est retrouvée sur la souche clinique et les deux souches obtenues
après une exposition continue à la CAS et à l'ANF. Cette mutation pourrait
avoir un impact sur l'activité de la protéine fks3p en raison de sa présence à
proximité du site actif de la protéine.
Conclusion : En conclusion, le gène FKS1 n'apparaît pas impliqué dans les
mécanismes de résistances moléculaires à la CAS ou à l'ANF chez les
souches de C. parapsilosis résistantes étudiées. En revanche, le gène FKS3
pourrait être un acteur potentiel de ce mécanisme en participant à la
dérégulation du complexe 1,3 β D-glucane synthase.
331/73A
Objectif : Le traitement rapide et approprié est crucial pour le pronostique
favorable du patient atteint d'une candidose invasive. Nous avons analysé la
performance de la méthode Sensititre pour la détection de la CMI à 8
antifongiques, directement à partir du flacon d'hémoculture positif à une levure.
Méthodes : Pendant un an, nous avons comparé prospectivement chez les
candidémies (1 épisode par patient), l'antifongigramme (Sensititre®
Yeastone®, UK) réalisé directement (DIR) à partir du flacon d'hémoculture
(Bactec, BD) à celui réalisé de façon standard (0.5 McF à partir de la colonie
sur Sabouraud) selon les recommandations du fabricant (STD). L'identification
(ID) des levures a été réalisée par le milieu BrillianceCandida® (Oxoid) et par
MALDITOF.
Résultats : Onze levures ont été inclues: C. albicans (6), C. glabrata (2), C.
krusei (1), C. tropicalis (1) et C. parapsilosis (1). Les résultats sont exprimés
dans le tableau suivant.
Méthode
directe (DIR)
antifongiques
Méthode
standard (STD)
CMI
extrêmes
%S
0.03- 1
100
CMI50 CMI90
CMI
extrêmes
% S CMI50 CMI90
posaconazole
11 0.125 0.25
0.016-0.5
100 0.125
1
Amphotéricine B
11
0.25 0.5
0.25-0.5
100
0.5
1
0.5 -1
100
fluconazole
11
0.5
8
0.25-64
90.9
2
8
0.25-64
90.9
1
≤ 0.008-2
1
≤ 0.008-4
63.6
N
itraconazole
11
0.06
kétoconazole
11
0.06 0.125 ≤ 0.008-0.25 90.9
0.06 0.25 ≤ 0.008-0.5
5-Flucytosine
11
0.03 0.125
0.06 0.25
voriconazole
11 0.016 0.06 ≤ 0.008-0.25 100 0.016 0.125 0.016-0.125
100
caspofungine
11
100
0.06 0.25
0.03-4
0.016-1
81.8 0.125
100
100
0.06 0.25
0.03-8
0.03-0.5
72.7
100
Nous avons relevé 5 erreurs mineures: 2 pour l'itraconazole chez C. krusei et
C. tropicalis (CMI DIR 0.125 mg/L vs STD 0.5 mg/L et 0.25 mg/L
respectivement) et 3 pour le ketoconazole chez C. krusei et C.glabrata.
Aucune erreur majeure ni très majeure n'ont été relevées. Les résultats DIR
ont été obtenus en moyenne en 28,36h (vs 52,36h par STD) à partir de la date
de positivité du flacon.
Conclusion : Malgré le nombre restreint d'échantillons inclus dans cette
étude, nos résultats suggèrent que la méthode Sensititre® Yeastone® pourrait
être réalisée directement à partir d'un flacon d'HC positif à levures. Cette
approche combinée avec l'ID par MALDITOF permet d'obtenir un résultat d'ID
et antifongigramme 24h à partir de la date de positivité du flacon.
RICAI, 2010 – Paris, France
2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX
La surexpression des gènes FKS1 et FKS3 est-elle impliquée dans la
diminution de la sensibilité à la caspofungine chez Candida albicans ?
C. Dunyach-Remy1, S. Bertout1, P. Drakulovski1, J. Reynes2, M. Mallié1
1
Laboratoire de Parasitologie et Mycologie médicale, UMR 145 2Maladies
infectieuses et tropicales, UMR 145 "VIH/SIDA et maladies associées" - CHU,
Montpellier, France
Objet de l'étude : Les échinocandines ciblent la 1,3 β D-glucane synthase
fongique, responsable de la synthèse de la paroi. Cette enzyme est
essentiellement constituée de trois sous-unités codées par les gènes FKS1,
FKS2 et FKS3. Le principal mécanisme de résistance aux échinocandines
implique des mutations au niveau des régions Hot Spot 1 et 2 du gène FKS1.
D'autres mécanismes de résistance pourraient cependant exister tel que celui
impliquant une surexpression de la cible de l'antifongique, mécanisme déjà
décrit dans la résistance aux azolés. L'objectif de ce travail est d'étudier les
variations de l'expression des gènes FKS1 et FKS3 chez des Candida albicans
de sensibilité diminuée à la caspofungine (CAS), comparativement à une
souche de référence.
Méthodes : Deux souches de Candida albicans sont testées: l'une obtenue
expérimentalement par pression de sélection à partir de la souche ATCC
90028 initialement sensible la souche de référence (ATCC 90028) et l'autre
d'origine clinique isolée d'un patient après échec thérapeutique à la CAS. Les
deux souches présentent une Concentration Minimale Inhibitrice de CAS de
8µg/ml. Le niveau d'expression des gènes FKS1 et FKS3 en absence et en
présence de CAS (0,25µg/mL) pour les deux souches est analysé par PCR en
temps réel.
Résultats obtenus: Le niveau d'expression de FKS1 est identique pour les
deux souches et la souche de référence ATCC 90028 en absence d'induction
par l'antifongique. En présence de CAS le gène FKS1 est surexprimé (t= 5,2
pour α= 0,005) pour la souche clinique mais pas pour la souche expérimentale.
En ce qui concerne le gène FKS3, en absence de CAS, son niveau
d'expression est significativement supérieur chez la souche expérimentale en
comparaison à la souche ATCC 90028 (t= 3,8 pour un risque α=0,05) alors
que ce niveau d'expression est identique entre la souche clinique et la souche
de référence. Ce niveau d'expression n'est pas modifié en présence de CAS. Il
n'y a donc pas induction de l'expression de ce gène par l'antifongique dans ces
2 souches.
Conclusion : La surexpression du gène FKS1 mais aussi du gène FKS3
pourrait entrainer une diminution de sensibilité à la CAS.
167
SESSIONS D’AFFICHES
Posters Sessions
v\:* {behavior:url(#default#VML);}
o\:* {behavior:url(#default#VML);}
w\:* {behavior:url(#default#VML);}
.shape {behavior:url(#default#VML);}
332/73A
2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX
In vivo efficacy of flucytosine against Candida krusei despite apparent in
vitro resistance: influence of pH
C. Lacroix2-3, B. Dupont1
1
Maladies Infectieuses, Hôpital Necker-Enfants Malades 2MycologieParasitologie, Hôpital Saint Louis 3EA 3520, Université Paris 7, Paris, France
Background: Candida krusei shows in vitro decreased susceptibility to
flucytosine. On a small number of C. krusei isolates, in vitro activity of
flucytosine was shown to be pH dependent. The aim of the study was to
determine in vitro susceptibility of C. krusei isolates at pH=7.0 and pH= 5.6,
and to evaluate the in vivo activity of flucytosine in a murine model of invasive
candidiasis with a C. krusei isolate resistant to flucytosine in vitro at pH 7.0.
Methods: We tested in vitro susceptibility of 54 C. krusei clinical isolates to
flucytosine by the E-Test® method on RPMI medium (pH=7) and on YMA
medium (pH=5.6). A resistant strain (MIC≥32 mg/L at pH=7.0, MIC = 0.75 mg/L
at pH=5.6) was used in a murine model of invasive candidiasis.
Immunosuppressed animals (n=30) were infected intravenously then treated
intraperitoneally with either flucytosine (150 mg/kg of body weight given twice
daily, n=15) or saline serum (controls, n=15) for 72 hours. Fungal loads in
kidneys and brain were compared in treated mice and in controls 24 hours
after the end of treatment. Statistical analysis was performed using the
Wilcoxon test.
Results: In vitro, all isolates showed MICs ≥ 32 mg/L at pH=7.0. At pH=5.6,
median MICs were 0.75 mg/L [0.25-1.5]. In vivo, median of fungal loads
(log10CFU/g) in kidneys was 8.34 ± 1.38 in controls vs 6.65 ± 1.27 in
flucytosine treated mice (p=0.003). Median of fungal loads in brains was 6.73 ±
1.07 in controls vs 5.54 ± 1.07 in flucytosine treated mice (p=0.002).
Conclusions: This study confirms that in vitro susceptibility of C. krusei to
flucytosine is pH dependent, and shows that flucytosine is active in vivo
against C. krusei resistant in vitro at pH=7.0. Flucytosine remains an
interesting therapeutical option for C. krusei infections, and susceptibility
testing of flucytosine for C. krusei may be more relevant at pH 5.6 than pH 7.
333/73A
2 décembre 2010 - HALL BORDEAUX
Caspofungine : pratiques de prescription au sein du Groupe hospitalier
Pitié-salpêtrière
M. Lepainteur, C. Jansen, M.H. Fievet, R. Farinotti
Pharmacie, Groupe Hospitalier Pitié-Salpêtrière, Paris, France
Objectif : Cette étude prospective a pour but de décrire les pratiques de
prescription de la caspofungine (CAS) au sein du Groupe Hospitalier PitiéSalpêtrière et d'évaluer la conformité des prescriptions aux recommandations
locales.
SESSIONS D’AFFICHES
Posters Sessions
Méthode : Les prescriptions de CAS du 1er trimestre ont été recueillies et
analysées jusqu'à l'arrêt du traitement. Les données cliniques, radiologiques,
mycologiques ainsi que les indications et les posologies ont été relevées pour
chaque épisode de traitement (ET). Les indications ont été validées selon le
référentiel local de bon usage des antifongiques.
Résultats : Au cours des trois mois de l'étude, 47 patients ont bénéficié d'un
traitement par CAS et 49 ET ont été analysés. Seize patients (34%) étaient
hospitalisés dans le cadre d'une hémopathie maligne dont 7 avaient bénéficié
d'une allogreffe de cellules souches hématopoïétiques, et 9 (19%) étaient
transplantés d'organe. Les patients étaient hospitalisés en réanimation dans
45% des cas. La CAS était prescrite dans le cadre d'une neutropénie fébrile
dans 16 ET (33%), en traitement préemptif dans 13 ET (27%), en curatif dans
15 ET (30%) et en prophylaxie dans 5 ET (10%). Onze patients étaient traités
pour une candidose invasive et 1 patient