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Encadrement de la GPA aux Etats Unis Association MAIA Présidente : Laure Camborieux 5 rue Eugène Brieux 31200 Toulouse http://www.maia-asso.org Mél : [email protected] Tél : 06 60 93 54 56 Encadrement légal de la GPA Extrait de l’Uniform Parentage Act (2000) Etats Unis Ce document comporte : • La traduction réalisée par l’association MAIA ; en cas d’erreur de traduction, nous serions heureux de recueillir vos remarques et/ou suggestions afin d’améliorer ce document. En aucune manière, les commissaires de la conférence nationale des lois de l’Etat ne peuvent être tenus pour responsable de cette traduction. • Le texte original en anglais est disponible à : http://www.law.upenn.edu/bll/ulc/upa/final2002.htm Association MAIA Juin 2005 Page 1 sur 24 Encadrement de la GPA aux Etats Unis UNIFORM PARENTAGE ACT (Last Amended or Revised in 2002) drafted by the NATIONAL CONFERENCE OF COMMISSIONERS ON UNIFORM STATE LAWS and by it APPROVED AND RECOMMENDED FOR ENACTMENT IN ALL THE STATES IN ST. AUGUSTINE, FLORIDA JULY 28 - AUGUST 4, 2000 WITH PREFATORY NOTE AND COMMENTS NATIONAL CONFERENCE OF COMMISSIONERS ON UNIFORM STATE LAWS PROPOSED REVISIONS OF THE UNIFORM PARENTAGE ACT UNIFORM PARENTAGE ACT (2000) [ARTICLE 8] Accords de gestation pour autrui (GPA) Commentaire Le manque durable d’enfants à adopter dans ce pays a conduit de nombreux parents potentiels à s’assurer le concours d’une mère gestationnelle (précédemment appelée mère de substitution) pour porter leur enfant. Contrairement aux techniques de reproduction régulées Association MAIA Juin 2005 Page 2 sur 24 Encadrement de la GPA aux Etats Unis par l’article 7, qui impliquent les parents et le plus souvent un ou parfois deux donneurs anonymes, l’accord de gestation (précédemment appelés « accords de mère de substitution ») concernés par cet article est prévu pour impliquer au moins 3 parties : le père et la mère intentionnels et la femme qui accepte de porter un enfant pour eux, via un traitement de reproduction assistée (la mère gestationnelle). D’autres personnes peuvent y participer. Par exemple, si la mère gestationnelle est mariée, son mari, doit être intégré dans l’accord pour l’exonérer de la présomption de paternité d’un enfant né de sa femme. De plus, une donneuse d’ovocyte ou un donneur de sperme peut être impliqué bien qu’aucun d’eux ne sera intégré à l’accord. Ainsi, par définition, un enfant né suite à un accord de gestation aura besoin de voir sa filiation maternelle et paternelle clarifiée. Le sujet de la GPA a été traité la dernière fois par la conférence en 1988 avec l’adoption de « l’acte du Statut de l’enfant né par conception assistée » (USCACA). Comme certains des commissaires pensaient que ces accords devaient être interdits, alors que d’autres pensaient qu’ils devaient être autorisés, mais encadrés, USCACA offrait deux solutions sur le sujet : soit réguler des telles activités par une procédure judiciaire ou interdire de telles conventions. Seuls deux états ont adopté l’un ou l’autre version de l’acte ; la Virginie a choisi de réguler les accords, le Dakota du Nord les a interdits. Dans les années suivant la promulgation de la USCACA (et le rejet virtuel de l’Acte), environ la moitié des états ont développé des statuts légaux ou des jurisprudences sur ce sujet. Parmi ceux là, environ la moitié reconnaissait la validité de ces accords, l’autre moitié les rejetant. Une étude en Décembre 2000, a révélé une grande variété d’approches : 11 états autorisent la GPA par statut ou jurisprudence, 6 états les considèrent comme nuls par statut ; 8 états ne les interdisent pas en soi mais interdisent la compensation de la mère gestationnelle, ce qui a comme effet de limiter l’occurrence des accords entre proches ; et 2 états refusent juridiquement de reconnaître ces accords. Dans les états rejetant les accords de GPA, le statut légal des enfants nés de ces accords est incertain. Si les accords sont nuls ou criminalisés, les individus déterminés à devenir parents chercheront un lieu plus propice. Malgré les incertitudes juridiques, des milliers d’enfants naissent chaque année de tels accords. Une chose est sure, l’enfant né dans ces circonstances a le droit de voir son statut clarifié. C’est pourquoi la NCCUSL s’est aventurée à nouveau dans ce sujet controversé, retirant le USCACA et lui substituant l’article de l’Uniform Parentage Act (UPA). L’article incorpore plusieurs des dispositions de l’USCACA permettant la validation et l’application de ces accords de gestation, avec d’importantes modifications. Cet article est optionnel à cause de l’inquiétude que les corps législatifs des états pourraient décider qu’ils ne sont pas prêts à traiter des accords de gestation, ou qu’ils veulent les traiter de manière différente que celle prévue par l’article 8. Les états peuvent omettre cet article sans compromettre les autres dispositions de l’UPA. La modification de terminologie de l’article 8 de l’USCACA, « mère de substitution » remplacé par « mère gestationnelle » est importante. Premièrement, appeler une femme qui porte un enfant une « mère de substitution » ne correspond pas à la définition du terme du dictionnaire pour désigner « une personne engagée pour agir à la place d’une autre personne » ou « quelque chose servant de substitut ». Le terme est particulièrement trompeur quand « de substitution » se référer à une femme qui est aussi bien la mère génétique que la mère gestationnelle de l’enfant. Cette combinaison est maintenant évitée par la majorité des Association MAIA Juin 2005 Page 3 sur 24 Encadrement de la GPA aux Etats Unis praticiens d’AMP 1 pour diminuer le risque que la mère génétique/gestationnelle refuse de remettre son enfant à des parents inconnus. Enfin, le terme de « mère de substitution » a acquis une connotation négative dans la société américaine, qui complique le débat plutôt qu’il ne l’éclaire. Au contraire, le terme « mère gestationnelle » est plus approprié et plus englobant. Il s’applique aussi bien à la femme qui, par reproduction assistée, effectue la gestation sans être liée génétiquement à l’enfant et la femme qui est à la fois la mère génétique et gestationnelle de l’enfant. Le point important est qu’il y a eu un accord disant que l’enfant sera élevé par les parents intentionnels. La dernière pratique [lorsque la mère gestationnelle est aussi la mère génétique, NDLR] attire les réticences de la communauté de l’AMP, qui a conclu que le lien génétique entre la mère gestationnelle et l’enfant crée des problèmes émotionnels et psychologiques supplémentaires lors de l’exécution de l’accord. Le nouveau UPA considère l’entrée dans un accord de GPA comme un acte légal significatif qui devrait être approuvé par une cour, de la même manière que l’adoption est approuvée judiciairement. Ce document suit de manière générale l’acte de 1988 mais s’en démarque sur deux points majeurs. Premièrement, les accords de GPA non validés sont juridiquement non exécutoires (et non pas nuls), ce qui encourage fortement les participants à rechercher l’accord judiciaire. Deuxièmement, il n’y a plus la nécessité qu’au moins un des parents soit lier génétiquement à l’enfant né par GPA. Troisièmement, les personnes qui entrent dans un accord de GPA non validé et qui plus tard refusent l’adoption de l’enfant peuvent être responsables de l’entretien de l’enfant. Bien que la reconnaissance des accords de GPA est sans nul doute controversé, les faits montrent que la science médicale a avancé sans tenir compte de l’opinion publique – ou des législateurs. Les Cours ont récemment été confrontées à ces réalités quand elles ont été obligées de statuer sur la reproduction avec tierce personne, faisant remarquer que l’insémination artificielle, la gestation pour autrui 2 , les mères gestationnelles, le clonage font présent du présent aussi bien que du futur. Une Cour a même prédit que même si toute forme de reproduction assistée était déclarée illégale dans un Etat, ses Cours auront toujours à se prononcer sur l’identité des parents légaux d’un enfant né de ces traitements dans un état plus permissif. Cette cour a noté : A nouveau, nous devons inviter le législateur à définir les droits et devoirs parentaux de ceux impliqués dans la reproduction artificielle. Quoi que l’on pense de l’insémination artificielle, de la procréation pour autrui ou de la gestation pour autrui (sous toutes ses formes) et – comme cela apparaît dans un futur proche, le clonage et le génie génétique – les cours auront à se prononcer sur la filiation légale. Un enfant ne peut être ignoré. Même si tous les moyens de procréation assistée sont déclarés illégaux, et assorties de peines frappant les médecins et les parties impliquées, les cours auront toujours à déterminer qui sont les parents légaux et qui – à l’exception des contribuables – doit assumer cet enfant. Ces cas ne disparaîtront pas. A nouveau, nous devons appeler le législateur à déterminer les droits et 1 Assistance médicale à la procréation Il convient de distinguer la Gestation pour Autrui : l’embryon porté par la mère gestationnelle est issu des gamètes du couple : il n’a aucun lien génétique avec la mère gestationnelle. Et la Procréation pour Autrui : l’embryon est issu de l’insémination de la mère gestationnelle par le sperme du père intentionnel : l’embryon est donc génétiquement l’enfant de la mère gestationnelle. Note de la traduction. 2 Association MAIA Juin 2005 Page 4 sur 24 Encadrement de la GPA aux Etats Unis responsabilités parentales de ceux impliqués dans la reproduction assistée. Les cours pourront continuer à prendre des décisions ad hoc, sans nécessairement imposer un schéma spectaculaire. Ou, le pouvoir législatif peut imposer un cadre plus vaste qui, sur la base du cas par cas même ce n’est pas parfait, pourra offrir des éléments de prévisibilité à ceux qui cherchent à bénéficier des techniques de reproduction assistée. In Re Buzzanca, 1998 Cal App. Lexis 180 ; 72 Cal Rptr 2d 280, 61 Cal App 4th 1410 (1998). SECTION 801. Les accords de GPA sont autorisés. (a) une mère gestationnelle potentielle, son mari si elle est mariée, un donneur ou les donneurs, et les parents intentionnels peuvent signer un arrangement écrit pourvu que : (1) la mère gestationnelle consent à une grossesse par reproduction assistée ; (2) la mère gestationnelle potentielle, son mari si elle est mariée et le donneur renonce à leurs droits et devoirs en tant que parent de l'enfant conçu par reproduction assistée et : (3) les parents intentionnels deviennent les parents de l’enfant. (b) Les parents intentionnels doivent être mariés et les deux époux sont engagés dans l’accord de GPA. (c) un accord n’est valide que s’il a été approuvé comme prévu à la section 803. (d) Un accord de gestation ne s’applique pas pour un enfant conçu par relations sexuelles. (e) Un accord de gestation peut prévoir une compensation financière. (f) Un accord de gestation ne doit pas limiter le droit de la mère gestationnelle de prendre des décisions pour sauvegarder sa santé ou celle des embryons ou des fœtus. Commentaire Source: USCACA §§ 1(3), 5, 9. Le précédent Uniform Act à ce sujet, USCACA, proposait deux possibilités, l’une d’elle étant de déclarer les accords de GPA nuls. La sous-section (a) rejette cette approche. L’état scientifique de l’art et les possibilités médicales fournissant les capacités techniques pour qu’une femme, autre que la femme qui élèvera l’enfant, porte l’enfant, garantit que de tels arrangements continueront. La sous-section (a) reconnaît cette certitude et initie une procédure pour que cela soit régulé par un officier judiciaire. Cette section permet à tous les individus impliqués dans la procédure de participer à un accord écrit : les parents intentionnels, la mère gestationnelle, et son mari si elle est mariée. De plus, si des donneurs sont impliqués, ils doivent aussi signer l’accord. l’agrément doit prévoir que les parents intentionnels seront les parents de l’enfant né de cet accord, tandis que tous les autres (mère gestationnelle, son mari, et les donneurs) renoncent à leurs droits et devoirs parentaux. Association MAIA Juin 2005 Page 5 sur 24 Encadrement de la GPA aux Etats Unis Selon la sous-section (b) un accord de GPA implique qu’un homme et une femme qui sont les parents intentionnels, mariés ou non, doivent être parties prenantes à l’accord. Cela reflète les préoccupations de l’Acte dans l’intérêt d’un enfant né d’un couple marié ou non marié, suite à un accord de GPA. Ainsi, la volonté de l’UPA est de traité équitablement les enfants naturels et les enfants légitimes. La sous-section (c ) prévoit que pour être exécutoire, l’accord doit être validé par la cour compétente selon le paragraphe 803. La sous-section ( e) est de soustraire l’accord de GPA, qui comprend le paiement de la mère gestationnelle, au risque de la vente d’enfants qui prohibe le versement d’argent à une mère en échange de son consentement à l’adoption. La sous section (f) est destinée à reconnaître que la mère gestationnelle, en tant que femme enceinte, possèdes des droits reconnus constitutionnellement par rapport à sa prise en charge prénatale. En d’autres termes, les parents intentionnels n’ont pas le droit de lui demander qu’elle suive un traitement médical quel qu’il soit, sur leur ordre. (Commentaire mis à jour en décembre 2002) SECTION 802. Nécessité d’une requête. (a) les parents intentionnels et la mère gestationnelle potentielle devraient entamer une procédure devant la [cour appropriée] pour valider l’accord de gestation. (b) Une requête en vue de valider un accord de gestation ne devrait être déposée que si : (1) la mère gestationnelle ou les parents intentionnels sont résidents de l’état depuis au moins 90 jours ; (2) le mari de la mère gestationnelle potentielle si elle est mariée est partie intégrante de la procédure ; et (3) une copie de l’accord de gestation est joint au dossier de procédure. Commentaire Source: USCACA § 6(a). Les sections 802 et 803, sections centrales de cet article, prévoient l’implication de l’état, via une surveillance judiciaire, avant, pendant et après le processus de procréation assistée. Le but de cette implication précoce est de s’assurer que les parties satisfont aux critères d’entrée dans un accord de GPA, qu’ils comprennent les conséquences de ce qu’ils souhaitent entreprendre, et que le meilleur intérêt d’un enfant né par GPA est pris en compte avant que l’arrangement soit validé. Le point de départ de l’intervention de l’état est le dépôt d’une requête déposée par toutes les parties impliquées dans l’arrangement, demandant un ordre judiciaire autorisant la reproduction assistée visée par leur accord. L’accord lui-même doit être soumis à la cour. Association MAIA Juin 2005 Page 6 sur 24 Encadrement de la GPA aux Etats Unis Pour décourager le « tourisme procréatif », la sous-section b) 1) demande que la pétition soit complétée seulement dans l’état où soit les parents intentionnels soit la mère gestationnelle sont résidents depuis au moins 90 jours. SECTION 803. Audition pour valider l’accord de gestation. (a) Si les conditions de la sous-section (b) sont satisfaites, une cour devrait valider l’accord de gestation et déclarer que les parents intentionnels seront les parents de l’enfant né au cours de la période de validité de l’accord. (b) La cour validerait l’accord conformément à la sous section (a) uniquement si : (1) les conditions de résidence prévues à la section 802 sont satisfaites et que les parties ont soumis [leur demande] à la juridiction compétente selon les règles judiciaires de cet acte, (2) des preuves médicales montrent que la mère intentionnelle est incapable de porter un enfant ou est incapable d’assumer une grossesse sans prendre des risques inconsidérés pour sans santé physique ou mentale ou celle de l’enfant à naître, (3) à moins que non exigé par la cour, l’agence compétente chargée du bien être des enfants a effectué une enquête au domicile des parents intentionnels et que ces parents répondent aux critères habituels demandés aux parents adoptifs ; (4) toutes les parties sont entrées volontairement dans cet accord et en comprennent les termes ; (5) la mère gestationnelle potentielle a eu au moins une grossesse et un accouchement et qu’une autre grossesse ne représentera pas un risque déraisonnable pour l’enfant à naître ou pour sa santé mentale ou physique ; (6) des dispositions adéquates ont été prises pour couvrir tous les frais raisonnables liés à la grossesse jusqu’à la naissance de l’enfant, incluant la prise en charge de ces dépenses y compris si l’accord est interrompu ; et (7) la compensation, le cas échéant, doit être raisonnable. (c) la validation de l’accord est à la seule discrétion de la cour, et ne peut être revu qu’en cas d’abus manifeste de la cour. Commentaire Source: USCACA § 6(b). Cette procédure d’autorisation pré-conceptionnelle pour un accord de GPA est comparable à celle prévalant dans l’adoption dans la plupart des états. De même que l’adoption prévoit le transfert de parentalité d’un enfant des parents de naissance aux parents adoptifs, un accord de GPA implique le transfert de parentalité d’une mère gestationnelle aux parents intentionnels. L’acte est destiné à protéger les intérêts de l’enfant à naître sous l’accord de GPA aussi bien que les intérêts de la mère gestationnelle et des parents intentionnels. Association MAIA Juin 2005 Page 7 sur 24 Encadrement de la GPA aux Etats Unis Contrairement à USCACA (1988) § 1(3), il n’y a pas nécessité qu’au moins un des parents soit génétiquement lié à l’enfant né par GPA. De la même manière, la probabilité que la mère gestationnelle soit aussi la mère génétique de l’enfant n’est pas directement prise en compte alors que USCACA (1988) apparemment prévoyait que cette solution serait la plus probable. L’expérience de problèmes insolubles provoqués par de telles situations a dissuadé la majorité des laboratoires d’infertilité de choisir ce traitement. Voir In re Matter of Baby M., 537 A.2d 1227 (N.J. 1988). Cette section cherche à protéger les intérêts de l’enfant de plusieurs manières. La principale protection de l’enfant est la procédure d’autorisation elle-même. L’Acte prévoit un contrôle rigoureux de l’accord de gestation pour assurer la sécurité et le bien-être de l’enfant. Une fois la requête déposée, la sous section (a) permet – mais n’oblige pas- à la cour de valider cet arrangement. Si elle le valide, la cour doit déclarer que les parents intentionnels seront les parents de tout enfant né au cours de cet accord. La sous section (b) oblige la cour à faire 5 contrôles avant de valider l’accord. la sous section (b) (1) demande à la cour de s’assurer que les conditions de résidence depuis 90 jours prévues au paragraphe 802 sont satisfaits et qu’elle est la juridiction compétente pour toutes les parties. La sous section (b)(2) permet à la cour d’être informée des résultats de l’enquête au domicile des parents intentionnels, qui doivent satisfaire aux exigences demandées aux parents adoptifs. L’intérêt de toutes les parties est protégé par la sous section (b)(3) qui est destinée à protéger les individus impliqués des risques de tromperie ou de fraude. La cour doit déterminer si tous les individus ont consenti à l’accord en toute connaissance de cause, ce qui implique nécessairement de remettre l’enfant aux parents intentionnels qui sont obligés de l’accepter. La nécessité d’une assurance pour les frais médicaux jusqu’à la naissance de l’enfant est imposé par la sous section (b) (4) protège la mère gestationnelle. Enfin, la sous section (b)(5) implique que la cour puisse considérer la compensation, s’il y a lieu, comme raisonnable. La section 803 énumère les conditions détaillées de la requête, et les résultats attendus pour qu’elle soit acceptée, mais ne statut pas sur les conséquences d’une violation de ces règles. A cause de la variété des types de violations possibles, une règle exhaustive concernant ces violations est inappropriée. Les conséquences d’un échec à respecter les règles de cette section sont laissées à l’appréciation au cas par cas. Une cour devrait être guidée par l’intention de l’acte de permettre les accords de gestation et l’équilibre d’une situation particulière. Notez que le paragraphe 806 prévoit une période pendant laquelle l’accord peut être interrompu et annuler l’ordre. La découverte d’un échec à respecter les règles du § 803 fournirait sûrement une occasion d’interrompre l’accord. D’un autre côté, si un échec à respecter les règles du § 803 est découvert par une des parties pendant la période durant laquelle l’interruption, prévue au § 806, l’échec à interrompre l’accord peut être une raison suffisante d’empêcher les parties à chercher à ignorer le § 803. (Commentaire mis à jour en décembre 2002) Association MAIA Juin 2005 Page 8 sur 24 Encadrement de la GPA aux Etats Unis SECTION 804. Vérification des dossiers Les procédures, dossiers et identités des individus s’engageant dans une procédure de gestation sont assujettis à vérification selon les critères de confidentialité applicable à l’adoption comme prévu selon les lois de cet état. Commentaire La procédure impliquée dans cet article est exceptionnellement personnelle, garantissant la protection contre la violation de la vie privée. Les procédures de l’adoption sont un modèle pertinent pour ces procédures. SECTION 805. juridictions compétentes Selon les principes juridiques de la [section 201 de « Uniform Child Custody Jurisdiction and Enforcement Act »], la cour entamant une procédure selon cet article a la compétence exclusive et continue de tous les effets résultants de l’accord de gestation jusqu’à ce que l’enfant, né d’un tel accord durant la période couverte par l’accord, ait atteint l’âge de 180 jours. Commentaire Source: USCACA § 6(e). Cette section est destinée à minimiser les possibilités de litiges dans les différents états et les conséquences d’un enlèvement d’enfant dans un but stratégique. La cour qui valide l’accord de GPA aura l’autorité nécessaire pour faire exécuter l’accord jusqu’à ce que l’enfant soit âgé de 180 jours. Notez que seuls la filiation et l’exécution sont couvertes, les affaires collatérales : devoirs, visites, et prise en charge de l’enfant ne sont pas couverts par cet acte. SECTION 806. fin de l’accord de gestation (a) après validation de l’accord de gestation sous cet article, mais avant que la mère gestationnelle potentielle soit enceinte par reproduction assistée, la mère gestationnelle, son mari, ou un des parents intentionnels peut arrêter l’accord de gestation, en délivrant à toutes les parties une demande écrite d’arrêt de la procédure. (b) La cour peut interrompre l’accord pour des raisons valables. (c) Un individu qui interrompt l’accord complète un dossier d’interruption auprès de la cour. A réception de la demande d’interruption, la cour annule l’accord établi selon cet article. Un individu qui ne signale pas à la cour l’arrêt de l’accord est sujet aux sanctions appropriées. (d) Ni la mère gestationnelle potentielle ni son mari, le cas échéant, ne sont redevables envers les parents intentionnels s’ils décident d’interrompre un accord de gestation selon cette section. Commentaire Source: USCACA § 7. La sous section (a) permet à une partie de terminer l’accord de gestation après l’ordre d’autorisation en annulant l’accord avant que la grossesse n’ait débutée. Cela permet Association MAIA Juin 2005 Page 9 sur 24 Encadrement de la GPA aux Etats Unis l’annulation pendant une période durant laquelle les parties ne seront pas indûment lésées par une annulation. Par définition, le processus de procréation n’a pas commencé. Les parents intentionnels ont certainement des attentes durant cette période, mais la nature de cet intérêt est peu différente de celle qu’ils pourraient avoir s’ils essayaient d’obtenir une grossesse par des méthodes naturelles. Contrairement à la section suivante, l’interruption de l’accord ne suppose pas qu’il y ait une raison suffisante. La sous section (b) donne le droit à la cour d’interrompre l’accord pour des raisons laissées indéterminées. Selon la sous section (c ), une partie qui souhaite terminer l’accord doit informer les autres parties par écrit et doit en outre compléter une demande auprès de la cour. La cour doit en conséquence annuler l’ordre validant l’accord. Un individu qui n’informe pas la cour de sa renonciation à l’accord est sujet à sanctions. USCACA § 7(b) traite spécifiquement, de la fin d’un accord par la mère gestationnelle qui a fourni l’ovocyte pour la conception assistée. Cette possibilité n’est pas reprise dans l’UPA car la probabilité qu’un accord dans lequel la mère gestationnelle serait aussi la donneuse d’ovocyte soit approuvée est faible. La reproduction assistée, telle qu’elle est mise en œuvre dans le milieu médical aujourd’hui, désapprouve ces pratiques. La sous section (d) prévoit que, avant la grossesse, la mère gestationnelle n’est pas engagée envers les parents intentionnels pour terminer l’accord de gestation. Bien que le nouvel Acte ne prévoit pas explicitement la fin de l’accord après la grossesse, plusieurs sections traitent de cette question sous certaines conditions. La section 801 (f) reconnaît que la mère gestationnelle a les pleins pouvoirs pour décider en fonction de sa santé et de celle du fœtus. Les sections 803 (a) et 807 (a) ordonnent que les parents intentionnels de l’enfant sont les parents avec un droit exécutable à garder l’enfant. SECTION 807. Filiation sous couvert d’un accord validé de gestation (a) a la naissance d’un enfant né d’une mère gestationnelle, les parents intentionnels doivent compléter un dossier avec la cour, indiquant qu’un enfant est né de la mère gestationnelle dans les 300 jours après une reproduction assistée. Après quoi, la cour doit établir un ordre : (1) confirmant que les parents intentionnels sont les parents de l’enfant ; (2) si nécessaire, ordonner que l’enfant soit remis aux parents intentionnels ; et (3) ordonner à l’état civil d’établir un acte d’état civil désignant les parents intentionnels comme parents de l’enfant. (b) si on soupçonne que l’enfant né d’une mère gestationnelle n’est pas issu du traitement de reproduction assistée, la cour peut ordonner un test génétique pour déterminer l’origine de l’enfant. Commentaire Source: USCACA § 8. Selon la sous section (a), les parents intentionnels d’un enfant né d’après un accord de gestation approuvé dans les 300 jours qui suivent un traitement de reproduction assistée sont Association MAIA Juin 2005 Page 10 sur 24 Encadrement de la GPA aux Etats Unis nécessairement les parent légaux si l’ordre selon le § 803 est encore d’actualité. La déclaration de naissance de l’enfant doit être remplie par les parents intentionnels. A réception, la cour doit établir un ordre confirmant que les parents intentionnels sont les parents légaux de l’enfant et ordonner l’établissement d’un certificat de naissance pour confirmer le jugement de la cour. Si nécessaire, la cour peut aussi ordonner à la mère gestationnelle de remettre l’enfant aux parents intentionnels. La sous section (c ) clarifie les solutions au cas où les parents refuseraient l’enfant issu d’un accord de GPA. (Commentaire mis à jour en décembre 2002) SECTION 808. accords de gestation, effet d’un mariage ultérieur Après validation d’un accord sous cet article, le mariage de la mère gestationnelle n’affecte pas la validité de cet accord, le consentement de son mari n’est pas nécessaire, et son mari n’est pas présumé le père de l’enfant. Commentaire Source: USCACA § 9. Si, après que la cour ait validé l’accord de gestation, la mère gestationnelle se marie, l’accord reste valable et l’accord de son nouveau mari n’est pas nécessaire. Le nouveau mari ne prend pas part à l’accord et n’est pas le père présumé de l’enfant, et ne devrait pas être concerné par le statut de parent, à moins qu’il soit le père génétique ou qu’il souhaite adopter l’enfant. SECTION 809. Effet d’un accord non validé. (a) un accord de gestation non validé judiciairement n’est pas exécutoire. (b) si une naissance résulte d’un accord de gestation qui n’a pas été validé comme prévu par cet article, la filiation est établie selon les dispositions de l’article 2. (c) Les individus qui participent à un accord non validé en tant que parents intentionnels peuvent être tenus d’assumer l’enfant, même si l’accord n’est pas exécutoire. Les obligations de cette section incluent toutes les dépenses et frais prévus dans la section 636. Commentaire Cette section fait la distinction entre un accord exécutoire et un accord interdit. Etant donné l’usage très répandu des technologies de la reproduction dans la société moderne, l’acte tente d’en régulariser uniquement les aspects relatifs à la filiation, pas de réguler la reproduction assistée. Cependant, si des individus choisissent d’ignorer la protection apportée par l’Uniform Parentage Act, les questions de filiation demeurent pour un enfant né d’un accord non validé de gestation. L’Acte ne fournit aucune assistance aux parents, la mère gestationnelle est considérée comme la mère quelque soit l’origine des ovocytes, et les donneurs de sperme ou d’ovocyte ne sont pas les parents. Malgré le fait que les parents intentionnels ne peuvent rendre un accord non validé exécutoire, la sous-section c permet à la cour d’obliger les parents intentionnels à assumer l’enfant.Voir Buzzanca v. Buzzanca, 72 Cal. Rptr.2d 280 (Cal. App. 1998). Association MAIA Juin 2005 Page 11 sur 24 Encadrement de la GPA aux Etats Unis Source: USCACA §§ 5(b),10. Selon USCACA (1988), un accord non approuvé était déclaré nul. Selon le nouveau UPA, un accord non approuvé est non exécutoire. Le résultat est virtuellement le même sous certains aspects. Comme selon l’ancien acte, la mère gestationnelle est la mère de l’enfant conçu via la reproduction assistée si l’accord de gestation n’a pas été approuvé juridiquement comme prévu dans cet article. Son mari, s’il fait parti de cet accord, est présumé le père. Si le mari de la mère gestationnelle ne fait pas partie de l’accord, ou si elle n’est pas mariée, la paternité de l’enfant sera déterminée selon la loi existante, le cas échéant. Si la mère décide de garder l’enfant, les parents intentionnels n’auront aucun recours. Si les parties sont d’accord pour que les parents intentionnels élèvent l’enfant, l’adoption sera leur seul moyen de devenir les parents légaux de l’enfant. December 2002 DRAFTING COMMITTEE TO REVISE THE UNIFORM PARENTAGE ACT HARRY L. TINDALL, 1300 Post Oak Blvd., Suite 2200, Houston, TX 77056-3014, Chair JACK DAVIES, 687 Woodridge Drive, Mendota Heights, MN 55118-1809 FRANK W. DAYKIN, 4745 Giles Way, Carson City, NV 89704-9158, Committee on Style Liaison GAIL H. HAGERTY, P.O. Box 1013, 514 E. Thayer Avenue, Bismarck, ND 58502-1013 LYLE W. HILLYARD, 175 E. 100 N., Logan, UT 84321-4688 PETER K. MUNSON, P.O. Box 1949, 123 S. Travis Street, Sherman, TX 75091-1949 JAMES C. NELSON, Montana Supreme Court, 215 N. Sanders Street, Room 425, P.O. Box 20031, Helena, MT 59601-4522 ARTHUR H. PETERSON, 350 N. Franklin Street, Juneau, AK 99801-1148, Enactment Plan Coordinator ELWAINE F. POMEROY, 1415 S.W. Topeka Boulevard, Topeka, KS 66612-1818 JOHN J. SAMPSON, University of Texas Law School, 727 E. Dean Keeton Street, Austin, TX 78705-3299, Reporter EX OFFICIO JOHN L. McCLAUGHERTY, P.O. Box 553, Charleston, WV 25332-0533, President ROBERT C. ROBINSON, P.O. Box 568, 12 Portland Pier, Portland, ME 04112-0568, Division Chair AMERICAN BAR ASSOCIATION ADVISOR NINA VITEK, 222 E. Mason Street, 2nd Floor, Milwaukee, WI 53202-3602 EXECUTIVE DIRECTOR FRED H. MILLER, University of Oklahoma, College of Law, 300 Timberdell Road, Norman, OK 73019, Executive Director WILLIAM J. PIERCE, 1505 Roxbury Road, Ann Arbor, MI 48104, Executive Director Emeritus Association MAIA Juin 2005 Page 12 sur 24 Encadrement de la GPA aux Etats Unis OBSERVERS RICHARD K. BAYS, Nat’l. Assoc. for Public Health Statistics and Information Systems, 1100 W. 49th St., Austin, TX 78756-3191 MARY LOUISE FELLOWS, American Law Institute, 229 19th Ave. S., Minneapolis, MN 55455-0401 AMI JAEGER, Bio Law Group, 7 Ave. Vista Grande, Suite 7B-205, Santa Fe NM 87505 GEORGE C. MAHA, Laboratory Corp. of America Holdings, 1440 York Court Extension, Burlington, NC 27215 SUSAN NOTAR, Federal Office of Child Support Enforcement, 370 L’Enfant Promenade SW, Washington, D.C. 20447 WALLY MURRAY, Natl. District Attorneys’ Assoc., 206 10th Ave. S.E., Olympia, WA 98501-1333 SUSAN F. PAIKIN, Eastern Regional Interstate Child Support Assoc., 13 Deer Run, Newark, DE 19711-2424 PAULA ROBERTS, Center for Law & Social Policy, 1616 P Street NW, Suite 150, Washington, D.C. 20036-1492 MARILYN RAY SMITH, Natl. Child Support Enforcement Assoc., 141 Portland St., 10th Floor, Cambridge, MA 02139-1937 ELLEN A. YARRELL, American Academy of Matrimonial Lawyers, 1900 St. James Pl., Suite 850, Houston, TX 77056 UNIFORM PARENTAGE ACT ARTICLE 8 GESTATIONAL AGREEMENT Comment The longstanding shortage of adoptable children in this country has led many would-be parents to enlist a gestational mother (previously referred to as a “surrogate mother”) to bear a child for them. As contrasted with the assisted reproduction regulated by Article 7, which involves the would-be parent or parents and most commonly one and sometimes two anonymous donors, the gestational agreement (previously known as a surrogacy agreement) provided in this article is designed to involve at least three parties; the intended mother and father and the woman who agrees to bear a child for them through the use of assisted reproduction (the gestational mother). Additional people may be involved. For example, if the proposed gestational mother is married, her husband, if any, must be included in the agreement to dispense with his presumptive paternity of a child born to his wife. Further, an egg donor or a sperm donor, or both, may be involved, although neither will be joined as a party to the agreement. Thus, by definition, a child born pursuant to a gestational agreement will need to have maternity as well as paternity clarified. The subject of gestational agreements was last addressed by the National Conference of Commissioners on Uniform State Laws in 1988 with the adoption of the Uniform Status of Children of Assisted Conception Act (USCACA). Because some Commissioners believed that such agreements should be prohibited, while others believed that such agreements should Association MAIA Juin 2005 Page 13 sur 24 Encadrement de la GPA aux Etats Unis be allowed, but regulated, USCACA offered two alternatives on the subject; either to regulate such activities through a judicial review process or to void such contracts. As might have been predicted, the only two states to enact USCACA selected opposite options; Virginia chose to regulate such agreements, while North Dakota opted to void them. In the years since the promulgation of USCACA (and virtual de facto rejection of that Act), approximately one-half of the states developed statutory or case law on the issue. Of those, about one-half recognized such agreements, and the other half rejected them. A survey in December, 2000, revealed a wide variety of approaches: eleven states allow gestational agreements by statute or case law; six states void such agreements by statute; eight states do not ban agreements per se, but statutorily ban compensation to the gestational mother, which as a practical matter limits the likelihood of agreement to close relatives; and two states judicially refuse to recognize such agreements. In states rejecting gestational agreements, the legal status of children born pursuant to such an agreement is uncertain. If gestational agreements are voided or criminalized, individuals determined to become parents through this method will seek a friendlier legal forum. This raises a host of legal issues. For example, a couple may return to their home state with a child born as the consequence of a gestational agreement recognized in another state. This presents a full faith and credit question if their home state has a statute declaring gestational agreements to be void or criminal. Despite the legal uncertainties, thousands of children are born each year pursuant to gestational agreements. One thing is clear; a child born under these circumstances is entitled to have its status clarified. Therefore, NCCUSL once again ventured into this controversial subject, withdrawing USCACA and substituting bracketed Article 8 of the new UPA. The article incorporates many of the USCACA provisions allowing validation and enforcement of gestational agreements, along with some important modifications. The article is bracketed because of a concern that state legislatures may decide that they are still not ready to address gestational agreements, or that they want to treat them differently from what Article 8 provides. States may omit this article without undermining the other provisions of the UPA (2002). Article 8's replacement of the USCACA terminology, “surrogate mother,” by “gestational mother” is important. First, labeling a woman who bears a child a “surrogate” does not comport with the dictionary definition of the term under any construction, to wit: “a person appointed to act in the place of another” or “something serving as a substitute.” The term is especially misleading when “surrogate” refers to a woman who supplies both “egg and womb,” that is, a woman who is a genetic as well as gestational mother. That combination is now typically avoided by the majority of ART practitioners in order to decrease the possibility that a genetic\gestational mother will be unwilling to relinquish her child to unrelated intended parents. Further, the term “surrogate” has acquired a negative connotation in American society, which confuses rather than enlightens the discussion. In contrast, term “gestational mother” is both more accurate and more inclusive. It applies to both a woman who, through assisted reproduction, performs the gestational function without being genetically related to a child, and a woman is both the gestational and genetic mother. The key is that an agreement has been made that the child is to be raised by the intended parents. The latter practice has elicited disfavor in the ART community, which has concluded that the gestational mother’s genetic link to the child too often creates additional emotional and psychological problems in enforcing a gestational agreement. Association MAIA Juin 2005 Page 14 sur 24 Encadrement de la GPA aux Etats Unis The new UPA treats entering into a gestational agreement as a significant legal act that should be approved by a court, just as an adoption is judicially approved. The procedure established generally follows that of USCACA, but departs from its terms in several important ways. First, nonvalidated gestational agreements are unenforceable (not void), thereby providing a strong incentive for the participants to seek judicial scrutiny. Second, there is no longer a requirement that at least one of the intended parents would be genetically related to the child born of the gestational agreement. Third, individuals who enter into nonvalidated gestational agreements and later refuse to adopt the resulting child may be liable for support of the child. Although legal recognition of gestational agreements remains controversial, the plain fact is that medical technologies have raced ahead of the law without heed to the views of the general public--or legislators. Courts have recently come to acknowledge this reality when forced to render decisions regarding collaborative reproduction, noting that artificial insemination, gestational carriers, cloning and gene splicing are part of the present, as well as of the future. One court predicted that even if all forms of assisted reproduction were outlawed in a particular state, its courts would still be called upon to decide on the identity of the lawful parents of a child resulting from those procedures undertaken in less restrictive states. This court noted: Again we must call on the Legislature to sort out the parental rights and responsibilities of those involved in artificial reproduction. No matter what one thinks of artificial insemination, traditional and gestational surrogacy (in all of its permutations) and--as now appears in the not-too-distant future, cloning and even gene splicing--courts are still going to be faced with the problem of determining lawful parentage. A child cannot be ignored. Even if all the means of artificial reproduction were outlawed with draconian criminal penalties visited on the doctors and parties involved, courts would still be called upon to decide who the lawful parents are and who--other than the taxpayers--is obligated to provide maintenance and support for the child. These cases will not go away. Again we must call on the Legislature to sort out the parental rights and responsibilities of those involved in artificial reproduction. Courts can continue to make decisions on an ad hoc basis without necessarily imposing some grand scheme. Or, the Legislature can act to impose a broader order which, even though it might not be perfect on a case-by-case basis, would bring some predictability to those who seek to make use of artificial reproductive techniques. Buzzanca v. Buzzanca, 72 Cal. Rptr. 2d 280 (Cal. Ct. App. 1998). SECTION 801. GESTATIONAL AGREEMENT AUTHORIZED. (a) A prospective gestational mother, her husband if she is married, a donor or the donors, and the intended parents may enter into a written agreement providing that: (1) the prospective gestational mother agrees to pregnancy by means of assisted reproduction; (2) the prospective gestational mother, her husband if she is married, and the donors relinquish all rights and duties as the parents of a child conceived through assisted reproduction; and Association MAIA Juin 2005 Page 15 sur 24 Encadrement de la GPA aux Etats Unis (3) the intended parents become the parents of the child. (b) The man and the woman who are the intended parents must both be parties to the gestational agreement. (c) A gestational agreement is enforceable only if validated as provided in Section 803. (d) A gestational agreement does not apply to the birth of a child conceived by means of sexual intercourse. (e) A gestational agreement may provide for payment of consideration. (f) A gestational agreement may not limit the right of the gestational mother to make decisions to safeguard her health or that of the embryos or fetus. Comment Source: USCACA §§ 1(3), 5, 9. The previous uniform act on this subject, USCACA, proposed two alternatives, one of which was to declare that gestational agreements were void. Subsection (a) rejects that approach. The scientific state of the art and the medical facilities providing the technological capacity to utilize a woman other than the woman who intends to raise the child to be the gestational mother, guarantee that such agreements will continue to be written. Subsection (a) recognizes that certainty and initiates a procedure for its regulation by a judicial officer. This section permits all of the individuals directly involved in the procedure to enter into a written agreement; this includes the intended parents, the gestational mother, and her husband, if she is married. In addition, if known donors are involved, they also must sign the agreement. The agreement must provide that the intended parents will be the parents of any child born pursuant to the agreement while all of the others (gestational mother, her husband, if any, and the donors, as appropriate) relinquish all parental rights and duties. Under subsection (b), a valid gestational agreement requires that the man and woman who are the intended parents, whether married or unmarried, to be parties to the gestational agreement. This reflects the Act’s comprehensive concern for the best interest of nonmarital as well as marital children born as the result of a gestational agreement. Throughout UPA the goal is to treat marital and nonmarital children equally. Subsection (c) provides that in order to be enforceable, the agreement must be validated by the appropriate court under § 803. Subsection (e) is intended to shield gestational agreements that include payment of the gestational mother from challenge under "baby-selling" statutes that prohibit payment of money to the birth mother for her consent to an adoption. Subsection (f) is intended to acknowledge that the gestational mother, as a pregnant woman, has a constitutionally-recognized right to decide issues regarding her prenatal care. In other words, the intended parents have no right to demand that the gestational mother undergo any particular medical regimen at their behest. Association MAIA Juin 2005 Page 16 sur 24 Encadrement de la GPA aux Etats Unis (Comment updated December 2002) SECTION 802. REQUIREMENTS OF PETITION. (a) The intended parents and the prospective gestational mother may commence a proceeding in the [appropriate court] to validate a gestational agreement. (b) A proceeding to validate a gestational agreement may not be maintained unless: (1) the mother or the intended parents have been residents of this State for at least 90 days; (2) the prospective gestational mother’s husband, if she is married, is joined in the proceeding; and (3) a copy of the gestational agreement is attached to the [petition]. Comment Source: USCACA § 6(a). Sections 802 and 803, the core sections of this article, provide for state involvement, through judicial oversight, of the gestational agreement before, during, and after the assisted reproduction process. The purpose of early involvement is to ensure that the parties are appropriate for a gestational agreement, that they understand the consequences of what they are about to do, and that the best interests of a child born of the gestational agreement are considered before the arrangement is validated. The trigger for state involvement is a petition brought by all the parties to the arrangement requesting a judicial order authorizing the assisted reproduction contemplated by their agreement. The agreement itself must be submitted to the court. To discourage forum shopping, subsection (b)(1) requires that the petition may be filed only in a state in which the intended parents or the gestational mother have been residents for at least ninety days. SECTION 803. HEARING TO VALIDATE GESTATIONAL AGREEMENT. (a) If the requirements of subsection (b) are satisfied, a court may issue an order validating the gestational agreement and declaring that the intended parents will be the parents of a child born during the term of the of the agreement. (b) The court may issue an order under subsection (a) only on finding that: (1) the residence requirements of Section 802 have been satisfied and the parties have submitted to the jurisdiction of the court under the jurisdictional standards of this [Act]; Association MAIA Juin 2005 Page 17 sur 24 Encadrement de la GPA aux Etats Unis (2) unless waived by the court, the [relevant child-welfare agency] has made a home study of the intended parents and the intended parents meet the standards of suitability applicable to adoptive parents; (3) all parties have voluntarily entered into the agreement and understand its terms; (4) adequate provision has been made for all reasonable health-care expense associated with the gestational agreement until the birth of the child, including responsibility for those expenses if the agreement is terminated; and (5) the consideration, if any, paid to the prospective gestational mother is reasonable. Comment Source: USCACA § 6(b). This pre-conception authorization process for a gestational agreement is roughly analogous to prevailing adoption procedures in place in most states. Just as adoption contemplates the transfer of parentage of a child from the birth parents to the adoptive parents, a gestational agreement involves the transfer from the gestational mother to the intended parents. The Act is designed to protect the interests of the child to be born under the gestational agreement as well as the interests of the gestational mother and the intended parents. In contrast to USCACA (1988) § 1(3), there is no requirement that at least one of the intended parents be genetically related to the child born of a gestational agreement. Similarly, the likelihood that the gestational mother will also be the genetic mother is not directly addressed in the new Act, while USCACA (1988) apparently assumed that such a fact pattern would be typical. Experience with the intractable problems caused by such a combination has dissuaded the majority of fertility laboratories from following that practice. See In re Matter of Baby M., 537 A.2d 1227 (N.J. 1988). This section seeks to protect the interests of the child in several ways. The major protection of the child is the authorization procedure itself. The Act requires closely supervised gestational arrangements to ensure the security and well being of the child. Once a petition has been filed, subsection (a) permits--but does not require--the court to validate a gestational agreement. If it validates, the court must declare that the intended parents will be the parents of any child born pursuant to, and during the term of, the agreement. Subsection (b) requires the court to make five separate findings before validating the agreement. Subsection (b)(1) requires the court to ensure that the 90-day residency requirement of § 802 has been satisfied and that it has jurisdiction over the parties; Under subsection(b)(2), the court will be informed of the results of a home study of the intended parents who must satisfy the suitability standards required of prospective adoptive parents. Association MAIA Juin 2005 Page 18 sur 24 Encadrement de la GPA aux Etats Unis The interests of all the parties are protected by subsection (b)(3), which is designed to protect the individuals involved from the possibility of overreaching or fraud. The court must find that all parties consented to the gestational agreement with full knowledge of what they agreed to do, which necessarily includes relinquishing the resulting child to the intended parents who are obligated to accept the child. The requirement of assurance of health-care expenses until birth of the resulting child imposed by subsection (b)(4) further protects the gestational mother. Finally, subsection (b)(5) mandates that the court find that compensation of the gestational mother, if any, is reasonable in amount. Section 803, spells out detailed requirements for the petition and the findings that must be made before an authorizing order can be issued, but nowhere states the consequences of violations of the rules. Because of the variety of types of violations that could possibly occur, a bright-line rule concerning the effect of such violations is inappropriate. The consequences of a failure to abide by the rules of this section are left to a case-by-case determination. A court should be guided by the Act’s intention to permit gestational agreements and the equities of a particular situation. Note that § 806 provides a period for termination of the agreement and vacating of the order. The discovery of a failure to abide by the rules of § 803 would certainly provide an occasion for terminating the agreement. On the other hand, if a failure to abide by the rules of § 803 is discovered by a party during a time when § 806 termination is permissible, failure to seek termination might be an appropriate reason to estop the party from later seeking to overturn or ignore the § 803 order. (Comment updated December 2002) SECTION 804. INSPECTION OF RECORDS. The proceedings, records, and identities of the individual parties to a gestational agreement under this [article] are subject to inspection under the standards of confidentiality applicable to adoptions as provided under other law of this State. Comment The procedures involved in this article are exceptionally personal, thereby warranting protection from invasions of privacy. Adoption records provide a suitable model for these records. SECTION 805. EXCLUSIVE, CONTINUING JURISDICTION. Subject to the jurisdictional standards of [Section 201 of the Uniform Child Custody Jurisdiction and Enforcement Act], the court conducting a proceeding under this [article] has exclusive, continuing jurisdiction of all matters arising out of the gestational agreement until a child born to the gestational mother during the period governed by the agreement attains the age of 180 days. Comment Association MAIA Juin 2005 Page 19 sur 24 Encadrement de la GPA aux Etats Unis Source: USCACA § 6(e). This section is designed to minimize the possibility of parallel litigation in different states and the consequent risk of childnapping for strategic purposes. The court that validated the gestational agreement will have authority to enforce the gestational agreement until the child is 180 days old. Note that only the parentage issues and enforcement issues are covered; collateral matters, such as custody, visitation, and child support are not covered by this Act. SECTION 806. TERMINATION OF GESTATIONAL AGREEMENT. (a) After issuance of an order under this [article], but before the prospective gestational mother becomes pregnant by means of assisted reproduction, the prospective gestational mother, her husband, or either of the intended parents may terminate the gestational agreement by giving written notice of termination to all other parties. (b) The court for good cause shown may terminate the gestational agreement. (c) An individual who terminates a gestational agreement shall file notice of the termination with the court. On receipt of the notice, the court shall vacate the order issued under this [article]. An individual who does not notify the court of the termination of the agreement is subject to appropriate sanctions. (d) Neither a prospective gestational mother nor her husband, if any, is liable to the intended parents for terminating a gestational agreement pursuant to this section. Comment Source: USCACA § 7. Subsection (a) permits a party to terminate a gestational agreement after the authorization order by canceling the arrangement before the pregnancy has been established. This provides for cancellation during a time when the interests of the parties would not be unduly prejudiced by termination. By definition, the procreation process has not begun. The intended parents certainly have an expectation interest during this time, but the nature of this interest is little different from that which they would have while they were attempting to create a pregnancy through traditional means. In contrast to the next subsection, termination of the agreement does not require “good cause.” Subsection (b) gives the court the right to cancel the agreement for cause, which is left undefined. Under subsection (c) a party who wishes to terminate the agreement must inform the other parties in writing, and must also file notice with the court. The court must then vacate the order validating the agreement. An individual who does not notify the court of his/her termination of the agreement is subject to sanction. Association MAIA Juin 2005 Page 20 sur 24 Encadrement de la GPA aux Etats Unis USCACA § 7(b) specifically dealt with termination of a “surrogacy agreement” by a gestational mother who provided the egg for the assisted conception. This possibility is not repeated in the new UPA because there is only a remote likelihood that an agreement for the gestational mother to furnish the egg will be countenanced. Assisted reproduction, as generally conducted by medical facilities today, disapproves of that practice. Subsection (d) provides that before pregnancy a gestational mother is not liable to the intended parents for terminating the agreement. Although the new Act does not explicitly provide for termination of the agreement after pregnancy. Several sections deal with this issue under certain described circumstances. Section 801(f) recognizes that the gestational mother has plenary power to decide issues of her health and the health of the fetus. Sections 803(a) and 807(a) direct that the intended parents are in fact the parents of the child with an enforceable right to the possession of the child. SECTION 807. PARENTAGE UNDER VALIDATED GESTATIONAL AGREEMENT. (a) Upon birth of a child to a gestational mother, the intended parents shall file notice with the court that a child has been born to the gestational mother within 300 days after assisted reproduction. Thereupon, the court shall issue an order: (1) confirming that the intended parents are the parents of the child ; (2) if necessary, ordering that the child be surrendered to the intended parents; and (3) directing the [agency maintaining birth records] to issue a birth certificate naming the intended parents as parents of the child. (b) If the parentage of a child born to a gestational mother is alleged not to be the result of assisted reproduction, the court shall order genetic testing to determine the parentage of the child. (c) If the intended parents fail to file notice required under subsection (a), the gestational mother or the appropriate State agency may file notice with the court that a child has been born to the gestational mother within 300 days after assisted reproduction. Upon proof of a court order issued pursuant to Section 803 validating the gestational agreement, the court shall order the intended parents are the parents of the child and are financially responsible for the child. Comment Source: USCACA § 8. Under subsection (a), the intended parents of a child born pursuant to an approved gestational agreement within 300 days of the use of assisted reproduction are deemed to be the legal parents if the order under § 803 is still in effect. Notice of the birth of the child must be filed by the intended parents. On receipt of the notice, the court shall issue an order confirming that the intended parents are the legal parents of the child and direct the issuance Association MAIA Juin 2005 Page 21 sur 24 Encadrement de la GPA aux Etats Unis of a birth certificate to confirm the court’s determination. If necessary, the court may also order the gestational mother to surrender the child to the intended parents. Subsection (c) clarifies the remedies available if the intended parents refuse to accept a child who is born as the result of a gestational agreement. (Comment updated December 2002) SECTION 808. GESTATIONAL AGREEMENT: EFFECT OF SUBSEQUENT MARRIAGE. After the issuance of an order under this [article], subsequent marriage of the gestational mother does not affect the validity of a gestational agreement, her husband’s consent to the agreement is not required, and her husband is not a presumed father of the resulting child. Comment Source: USCACA § 9. If, after the original court order validates the gestational agreement, the gestational mother marries, the gestational agreement continues to be valid and the consent of her new husband is not required. The new husband is neither a party to the original action nor the presumed father of a resulting child, and therefore ought not be burdened with the status of parent unless he is the genetic father or chooses to adopt the child. SECTION 809. EFFECT OF NONVALIDATED GESTATIONAL AGREEMENT. (a) A gestational agreement, whether in a record or not, that is not judicially validated is not enforceable. (b) If a birth results under a gestational agreement that is not judicially validated as provided in this [article], the parent-child relationship is determined as provided in [Article] 2. (c) Individuals who are parties to a nonvalidated gestational agreement as intended parents may be held liable for support of the resulting child, even if the agreement is otherwise unenforceable. The liability under this subsection includes assessing all expenses and fees as provided in Section 636.]Comment Source: USCACA §§ 5(b),10. This section distinguishes between an unenforceable agreement and a prohibited one. Given the widespread use of assisted reproductive technologies in modern society, the Act attempts only to regularize the parentage aspects of the science, not to regulate the practice of assisted reproduction. If individuals choose to ignore the protections afforded gestational agreements by the Act, parentage questions will remain when a child is born as a result of an Association MAIA Juin 2005 Page 22 sur 24 Encadrement de la GPA aux Etats Unis nonvalidated gestational agreement. The Act provides no legal assistance to the intended parents. The gestational mother is denominated the mother irrespective of the source of the eggs, and donors of either eggs or sperm are not parents of the child. Notwithstanding the fact that the intended parents in a nonvalidated agreement may not enforce that agreement, subsection (c) provides that a court may hold the intended parents to an obligation to support the resulting child of the unenforceable agreement. Under USCACA (1988), agreements that were not approved were declared “void.” Under the new UPA, a nonapproved agreement is “unenforceable.” The result may be virtually the same in some instances. As under the prior Act, the gestational mother is the mother of a child conceived through assisted reproduction if the gestational agreement has not been judicially approved as provided in this article. Her husband, if he is a party to such agreement, is presumed to be the father. If the gestational mother's husband is not a party to the agreement, or if she is unmarried, paternity of the child will be left to existing law, if any. If the mother decides to keep the child, the intended parents have no recourse. If the parties agree that the intended parents will raise the child, adoption is the only means through which they may become the legal parents of the child will be through adoption. TABLE OF GESTATIONAL AGREEMENT LAWS * State Status of Gestational Agreements Statute Alabama Specifically "not covered" in Code of Ala. § 26-10A-34 (1997) prohibition against payment to parent for adoption of child Arizona No, by statute Ariz. Rev. Stat. Ann. § 25-218 (1996) Arkansas Yes, by statute Ark. Code Ann. § 9-10-20 et seq. (Michie 1995) California Yes, by case law Marriage of Balduzzi, 72 Cal. Rptr.2d 280 (1998) D.C. No, by statute D.C. Code Ann. §§ 16-401, 402 (1996) Florida Yes, by statute Fla. Stat. Ann. §§ 63.212, 742.15 (West 1997) Indiana No, by statute Ind. Code Ann. § 31-8-2.1 et seq.(Burns Cum. Supp. 1994) Illinois Yes, by statute S.H.A. ch. 40 &2506 Iowa Yes, by statute Iowa Code Ann. § 710.11 (West 1997) Kentucky No, compensation prohibited Ky. Rev. Stat. Ann. § 199.590 (Michie/BobbsMerrill) Louisiana No, compensation prohibited La. Rev. Stat. Ann. § 2713 (West 1991) Massachusetts No, by case law RR v. MH Association MAIA Juin 2005 Page 23 sur 24 Encadrement de la GPA aux Etats Unis Michigan No, compensation prohibited Mich. Comp Laws Ann. § 722.853 et seq. (West 1997) Nebraska No, compensation prohibited Neb. Rev. Stat. § 25-21, 200 (1989) Nevada Yes, by statute Nev. Rev. Stat. Ann. §§ 126.045, 126.051 (Michie 1995) New Hampshire Yes, by statute N.H. Rev. Stat. Ann. § 168-B:16 et seq. (1996) State Status of Gestational Agreements Statute New Jersey No, by case law Baby M, 537 A.2d 1227 (1988) New Mexico No, compensation prohibited Cite not available New York No, compensation prohibited N.Y. Dom. Rel. Law § 121 et seq. (McKinney 1997) North Dakota No, by statute N.D. Cen. Code § 14-18-05 (1991) Ohio Yes, by case law Balsito v. Clark, 644 N.E.2d 760 Tennessee Yes, by statute (vague) Tenn. Code Ann. 36-1-102 (1996) Utah No, compensation prohibited Utah Code Ann. § 76-7-204 (1997) Virginia Yes, by statute Va. Code Ann. § 20-160 (Michie 1997) Washington No, compensation prohibited Wash. Rev. Code Ann. § 26.26.210 (West 1997) West Virginia Yes, by statute W. Va. Code § 48-4-16 (1997) Wisconsin Yes, by statute Wis. Stat. Ann. § 69.14 (West 1997) Association MAIA Juin 2005 Page 24 sur 24