Acteurs du tourisme mais figurants sur Internet ? Ouest France

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Acteurs du tourisme mais figurants sur Internet ? Ouest France
Ouest France (Lannion - Paimpol)
Extraction : 04/12/2012 00:00:00
Catégorie : Actualités Régionales
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Acteurs du tourisme mais figurants sur Internet ?
Le touriste cherche beaucoup sur le net. Les professionnels en sont conscients, mais ontils franchi le pas pour autant ?
Vrai-faux ?Les pros du tourisme font comme ils le
sententD'après l'enquête lancée en 2012 par le Pays
touristique du Trégor-Goëlo auprès des acteurs du
tourisme, 55 % mènent leurs actions sur Internet «
comme ils le sentent ». 18 % suivent « une stratégie
bien précise » et 17 % les conseils d'un professionnel.
À cette étude ont répondu 173 pros du tourisme :
hôtels, campings et résidences, chambres et meublés,
restaurants et cafés, équipements et activités
(aquarium, cité des télécoms, clubs nautiques, centres
équestres...), associations locales (festival du Chant
de marins, Trébeurden années folles...), les artisans
créateurs.Pourtant l'enjeu n'est pas à balayer d'un
revers de sourisQui ne s'est jamais cherché un p'tit
week-end sur Internet ? De nos jours, 8 touristes sur
10 préparent leurs vacances sur Internet, et un tiers
font tout par ce biais.
Le tourisme est le 1erposte de dépenses en ligne.Ce
sont les organismes de loisirs qui répondent le plus
vite à leurs mailsQuand un touriste envoie un mail à
un professionnel du tourisme dans le Trégor, il a 80
% de chance d'avoir une réponse dans la journée.
Ceux qui dégainent le plus vite ? Les propriétaires de
meublés et chambres.
Dans l'ensemble, les professionnels utilisent encore
peu le mail de confirmation de réservation (pourtant
sécurisant), et encore moins le « remember mail »
pour rappeler au client les modalités d'arrivée
quelques jours avant.On est dans la « Tregor valley
», donc tout le monde a son site Internet23 % vivent
sans.
Toutefois, ce chiffre est à pondérer car les chambres
et meublés peuvent souvent se « contenter » de
figurer dans des centrales de réservations.
On tombera de toute façon plus facilement sur eux en
cherchant par exemple dans « booking », « abritel »,
ou « gîtes de France ».
Le nombre de sans-site devrait continuer à diminuer
car 40 % projettent de s'en faire un.
Quant à ceux qui en ont un, la moitié l'ont fait créer
par un professionnel.
43 % ont entièrement la main dessus et peuvent le
remodeler quand ils veulent.
Du coup, les mises à jour ne sont pas à la minute : 47
% maximum 3 fois par an, 8 % plus d'une fois par
semaine.
Or un site bien actualisé, cela compte pour les
cliqueurs.
Et pour être bien référencé par les moteurs de
recherche.Ils oublient des infos évidentesDans 20 %
des cas, il manque sur le site les heures d'ouverture,
le tarif.
Dans 45 % ce qu'il y a à faire alentour, et même dans
70 %, la disponibilité.
88 % n'ont pas ouvert de petite fenêtre sur la météo.
Serait-ce parce qu'il pleut parfois ?Leurs sites sont
nickel-chrome sur smartphone et tablette1 % ont un
site dédié spécifique pour ces petits formats, 7 % ont
simplement prévu un affichage adapté.
Or en 2013, le nombre de connexions en mobilité
devrait dépasser celui des connexions sur les
ordinateurs fixes.Soucieux de leur « e-reputation »,
ils surveillent beaucoup les avis en ligneL'étude
montre que les sites avec des avis en ligne
(TripAdvisor,
Booking,
Google
adresse,
Linternaute...) sont « très peu investis », 70 % (voire
plus) ne savent même pas s'il y a des avis en ligne les
concernant.
Seuls les hébergeurs et restaurants interagissent de
temps en temps sur ces commentaires sur leur
établissement.
Pourtant, il s'en dit parfois de belles !Sylvie
RIBOT.À suivre demainles hôtels et les avis, et un
bébé-site Internet.
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