Effet additionnel du peroxyde de carbamide dans le traitement non
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Effet additionnel du peroxyde de carbamide dans le traitement non
N° d’ordre :42.20.15. ANNÉE 2015 THÈSE D'EXERCICE / UNIVERSITÉ DE RENNES 1 UFR D'ODONTOLOGIE sous le sceau de l’Université Européenne de Bretagne THÈSE EN VUE DU DIPLÔME D'ÉTAT DE DOCTEUR EN CHIRURGIE DENTAIRE présentée par Charlène Noblanc née le 1er septembre 1989 à Vannes Effet additionnel du peroxyde de carbamide dans le traitement non chirurgical de la parodontite chronique. Projet de recherche clinique. Thèse soutenue à Rennes le 22 mai 2015 devant le jury composé de : Jean-Marie VULCAIN Professeur des Universités, UFR d’Odontologie Rennes 1 / Président Martine BONNAURE-MALLET Professeur des Universités, UFR d’Odontologie Rennes 1 / Directrice de thèse Anne LE GOFF Maître de Conférences des Universités, UFR d’Odontologie Rennes 1 / Juge Antoine GODARD Assistant Hospitalier Universitaire, UFR d’Odontologie Rennes 1 / Juge Emmanuel OGER Professeur des Universités, UFR de Médecine Rennes 1 / Membre invité Gilles DOLLO Maître de Conférence des Universités, UFR de Pharmacie-Rennes 1 / Membre invité !! " #$ % !! " * ! ! %$! & ,% * $ - !* ! .!! !% % 3 !1 % ) !% & & &# & )) ! %$! 3 !! .!! !% .!! !% .!! !% .!! !% " * ! % 3 !1 % % 3 !1 % % 3 !1 % % 3 !1 % % #1!2 . . ! %$! ) ) ) ) ' ( ) "* + ( "! &. .) / 01) &. 4 3. 5 & & & & & )) !% !% !% !% 9 : & ) . . : 6' # & 7 - ) ! & %8 )* & . . : . !! 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GGGGGG 3. 6 8 8 ))") ) ! %$ « Je e tifie su l ho eu e pas avoi ep is pou o o pte des p opos, itatio s, ou illustrations déjà publiées » -1- Au Professeur Jean-Marie VULCAIN, Vous avez fait l ho eu d a epte la p side e de ette th se. Veuillez-trouver ici, l e p essio de mes remerciements les plus sincères. Au Professeur Martine BONNAURE-MALLET, Vous o fi avez fait l ho eu d a epte d t e e t avail. L aide p ieuse ue vous a di e t i e de th se. Je vous e e ie de avoi avez appo t e ai si que votre disponibilité, la rapidité de vos réponses, votre rigueur et votre patience ont permis de le mener à bien. Soyez assurée de mon plus grand respect et de ma profonde gratitude. Au Docteur Anne LE GOFF, Je vous remercie d avoi a ept de siéger dans mon jury de thèse. Je vous exprime ma respectueuse considération. Au Docteur Antoine GODARD, Je te e e ie d avoi accepté de prendre part à mon jury de thèse. Ta gentillesse, ta compétence et tes p ieu o seils o t eau oup aid e lors de mes débuts en clinique et en particulier dans le service de Parodontologie. Au Professeur Emmanuel OGER, Je vous remercie d avoi a ept de pa ti ipe à e t avail et de l i t al uls et vos e seig e e ts lai s t ue vous lui portez. Vos ont t d une grande aide. Au Professeur Gilles DOLLO, Je vous e e ie de vous t e i vesti da s e p ojet. Me i pou l essai de fa i atio du gel et les recherches associées. Me i au Do teu Meu i , au Do teu Go i ai si u’au Do teu Nou pou leu s lumières sur ce projet. -2- A mes parents, Merci pour votre amour indéfectible, votre soutien et votre bienveillance tout au long de ces années. A ma soeurette Anne-Laure, Sans toi je ne serais pas la même, merci pour tout ton amour. Tes sourires et tes marques d affe tio e fo t u Je ie fou, est telle e t e i hissa t de viv e à tes ôt s. asso ie à toi afi d avoir une grande pensée pour notre Prunie qui nous a tant apporté. A Yann, Merci pour tes conseils précieux et réfléchis ainsi que pour ton soutien durant toutes ces années. Tu es un véritable pilier pour moi. A mes grands-parents : Sidonie & Ferdinand, Marthe & Pierre. A Gilbert, Anne, Tanguy, Jeannine, Marie ainsi que toute la famille, Merci de votre accueil, de votre hospitalité et de votre sympathie. A la team dentaire : Marie-Anne, Charlène, Marie-Amélie, Caroline, Ludivine, Anaïs, Anne-Priscille, Pauline, Clé e ce, Vi ce t, Céli e… Merci pour ces belles années passées à vos côtés, espérons que ça continue le plus longtemps possible. A Juju & Maëlenn, Plein de bons souvenirs avec vous, en particulier ces chouettes soirées de fiesta rennaises. J esp e ue l ave i ous se ve e o e plei de elles hoses. A Raïssa, Anaïs, Anne, Bruno, Mathieu, David et tous les autres… Grâce à vous tous, les souve i s d’u e vie tudia te très chouette resteront gravés dans ma mémoire, pla e ai te a t au d ut d’u e ouvelle ave tu e… -3- TABLE DES MATIERES 1. TABLE DES FIGURES ......................................................................................................................... - 9 - 2. LISTE DES TABLEAUX .................................................................................................................... - 10 - 3. LISTE DES ABREVIATIONS ........................................................................................................... - 11 - 4. INTRODUCTION ............................................................................................................................... - 12 - 5. RESUME DE L’ETUDE ..................................................................................................................... - 13 - 6. JUSTIFICATION SCIENTIFIQUE ET DESCRIPTION GENERALE ......................................... - 17 - 6.1. Etat actuel des connaissances ....................................................................................................... - 17 - 6.1.1 A propos des maladies parodontales ............................................................................................. - 17 - 6.1.2 A propos de la parodontite ............................................................................................................ - 20 - 6.1.3 Su les t aite e ts de f e e et à l tude ................................................................................ - 24 - 6.2. Hypothèses de la recherche et résultats attendus ........................................................................ - 39 - 6.3. Justification des choix méthodologiques ...................................................................................... - 39 - 6.3.1 Produit testé .................................................................................................................................. - 39 - 6.3.2 Desig de l tude ........................................................................................................................... - 41 - 6.3.3 Design de la gouttière .................................................................................................................... - 41 - 6.3.4 Du e et f 6.3.5 Critère de jugement principal ........................................................................................................ - 42 - 6.3.6 Détermination de la différence significative entre les deux groupes permettant de conclure à une ue e d utilisatio de la goutti e ........................................................................... - 41 - effi a it du t aite e t à l essai .................................................................................................................. - 43 6.3.7 6.4. Standardisation des mesures entre les investigateurs .................................................................. - 43 Rapport bénéfice/risque pour les personnes se prêtant à la recherche ........................................ - 44 - 6.4.1 Bénéfice ......................................................................................................................................... - 44 - 6.4.2 Risque............................................................................................................................................. - 44 - 6.5. 7. 7.1. Retombées attendues .................................................................................................................. - 44 - OBJECTIFS DE L’ETUDE ................................................................................................................. - 46 Objectif principal .......................................................................................................................... - 46 - -4- 7.2. 8. Objectifs secondaires ................................................................................................................... - 46 - CONCEPTION DE LA RECHERCHE .............................................................................................. - 47 - 8.1. Méthodologie générale de la recherche ....................................................................................... - 47 - 8.2. Méthode de la randomisation ...................................................................................................... - 47 - CRITERES D’ELIGIBILITE.............................................................................................................. - 48 - 9. 9.1. C it es d’i lusio ....................................................................................................................... - 48 - 9.1.1 Critères généraux ........................................................................................................................... - 48 - 9.1.2 Critères liés à la pathologie ............................................................................................................ - 48 - 9.1.3 Critère lié au consentement éclairé ............................................................................................... - 49 - 9.1.4 C it e li à l affiliatio à u 9.2. gi e de s u it so iale ................................................................ - 49 - Critères de non-inclusion .............................................................................................................. - 49 - 9.2.1 Critères généraux ........................................................................................................................... - 49 - 9.2.2 C it es li s au t aite e t à l essai ................................................................................................ - 49 - 9.2.3 Critères liés à des traitements associés ......................................................................................... - 49 - 9.2.4 Critères liés à une pathologie associée .......................................................................................... - 50 - 9.3. Modalités de recrutement ............................................................................................................ - 50 - 10. TRAITEMENT A L’ETUDE ......................................................................................................... - 51 - 10.1. Description générale .................................................................................................................... - 51 - 10.1.1 Composition ................................................................................................................................... - 51 - 10.1.2 Destination du dispositif médical ................................................................................................... - 51 - 10.2. Modalit s d’utilisatio du dispositif di al da s le ad e de l’ tude .......................................... - 52 - 10.2.1 Description de la procédure ........................................................................................................... - 52 - 10.2.2 I st u tio s d utilisatio ................................................................................................................ - 52 - 10.3. Ci uit des p oduits du a t l’ tude ............................................................................................... - 52 - 10.3.1 Fourniture des produits ................................................................................................................. - 52 - 10.3.2 Conditionnement des produits ...................................................................................................... - 52 - 10.3.3 Etiquetage des produits ................................................................................................................. - 52 - 10.3.4 Stockage ......................................................................................................................................... - 53 - 10.3.5 Retour et destruction des produits non utilisés............................................................................. - 53 - -5- 11. CRITERES DE JUGEMENT ET EVALUATION CLINIQUE................................................... - 54 - 11.1. Critère de jugement principal ....................................................................................................... - 54 - 11.2. Critères de jugement secondaires................................................................................................. - 55 - 11.2.1 Niveau d atta he li i ue .............................................................................................................. - 55 - 11.2.2 Effets microbiologiques ................................................................................................................. - 55 - 11.2.3 Effets sur la plaque dentaire .......................................................................................................... - 56 - 11.2.4 Effets su l i fla 11.2.5 Evaluation des dents et des muqueuses ........................................................................................ - 57 - 11.2.6 Effets secondaires .......................................................................................................................... - 57 - atio gi givale ................................................................................................. - 56 - 12. DEROULEMENT DE LA RECHERCHE .................................................................................... - 58 - 12.1. S h 12.2. Cale d ie de l’ tude .................................................................................................................... - 59 - 12.3. Durée de la participation de chaque patient................................................................................. - 60 - 12.4. Contenu des consultations ........................................................................................................... - 60 - ag al de l’ tude ........................................................................................................... - 58 - 12.4.1 C1 (Pré-inclusion) - J-7 ± 3 jrs ......................................................................................................... - 60 - 12.4.2 C2 (inclusion) - J0 .......................................................................................................................... - 61 - 12.4.3 C3 - J7 ± 3 jrs .................................................................................................................................. - 61 - 12.4.4 C4 - J21 ± 3 jrs ................................................................................................................................ - 61 - 12.4.5 C5 - J28 ± 3 jrs ................................................................................................................................ - 62 - 12.4.6 C6 - J38 ± 3 jrs ................................................................................................................................ - 62 - 12.4.7 C7 - J68 ± 5 jrs ................................................................................................................................ - 63 - 12.4.8 C8 - J98 ± 5 jrs ................................................................................................................................ - 63 - 12.4.9 C 12.5. fi de l tude - J188 ± 7 .......................................................................................................... - 63 - R gles d’a t de la pa ti ipatio d’u e pe so e ou de l’ tude .................................................. - 64 - 12.5.1 Arrêt prématuré de la participation d'une personne à la recherche ............................................. - 64 - 12.5.2 C it es d a t d'u e pa tie ou de la totalit de la e he he ho s o sid atio s iostatisti ues - 65 - 13. GESTION DES EFFETS INDESIRABLES ................................................................................. - 66 - 13.1. Définitions .................................................................................................................................... - 66 - 13.1.1 Evènement indésirable (article R.1123-39 du code de la santé publique) .................................... - 66 - 13.1.2 Evènement indésirable grave (article R.1123-39 du code de la santé publique et guide ICH E2B) - 66 - 13.1.3 Effet indésirable inattendu (article R.1123-39 du code de la santé publique) .............................. - 66 - -6- 13.1.4 13.2. Fait nouveau (arrêté du 24 mai 2006) ........................................................................................... - 66 - Description des effets indésirables attendus ................................................................................ - 67 - 13.2.1 Li s au dispositif à l tude .............................................................................................................. - 67 - 13.2.2 Liés au protocole ............................................................................................................................ - 67 - 13.2.3 Li s à l volutio de la pathologie.................................................................................................. - 68 - 13.3. Gestion et déclaration des effets indésirables .............................................................................. - 68 - 13.3.1 ‘ôle de l i vestigateu ................................................................................................................... - 68 - 13.3.2 Rôle du promoteur ......................................................................................................................... - 70 - 13.4. Modalités et durée du suivi des personnes suite à la survenue d'événements indésirables ......... - 71 - 14. ASPECTS STATISTIQUES .......................................................................................................... - 72 - 14.1.1 Nombre prévu de personnes à inclure dans la recherche ............................................................. - 72 - 14.1.2 Degré de signification statistique prévu ........................................................................................ - 73 - 14.1.3 C it es statisti ues d a 14.1.4 Méthode de prise en compte des données manquantes, inutilisées ou non valides .................... - 73 - 14.1.5 Modalité de la randomisation ........................................................................................................ - 74 - t de la e he he .................................................................................. - 73 - 15. ASPECTS ADMINISTRATIFS, ETHIQUES ET REGLEMENTAIRES ...................................... 75 15.1. D oit d’a 15.2. Confidentialité des données ............................................................................................................. 75 15.3. Traitement des données et conservation des documents et données .............................................. 76 s au do es et do u e ts sou es ............................................................................. 75 15.3.1 Cahie d o se vatio a e e 15.3.2 Saisie et traitement des données ...................................................................................................... 76 15.3.3 Co 15.3.4 Archivage ........................................................................................................................................... 77 issio Natio ale de l I fo . ................................................................................................... 76 atique et des Libertés (CNIL) ....................................................... 76 15.4. Su veilla e de l’essai et o t ôle de la ualit ................................................................................ 77 15.5. Considérations éthiques ................................................................................................................... 78 15.5.1 Soumission du protocole au Comité de Protection des Personnes (CPP) .......................................... 78 15.5.2 Modifications substantielles au protocole ......................................................................................... 78 15.5.3 Information du patient et formulaire de consentement éclairé écrit ............................................... 78 15.5.4 D fi itio de la p iode d e lusio .................................................................................................. 79 15.5.5 Prise en charge relative à la recherche .............................................................................................. 79 15.5.6 Indemnisation des sujets ................................................................................................................... 79 -7- 15.6. Financement et assurance ................................................................................................................ 79 15.6.1 Budget de l tude a e e . ........................................................................................................ 79 15.6.2 Assurance ........................................................................................................................................... 79 15.7. Faisa ilit de l’ tude ........................................................................................................................ 80 15.8. Rappo t fi al de l’ tude .................................................................................................................... 80 15.9. Règles relatives à la publication ....................................................................................................... 80 15.10. Devenir des échantillons biologiques ........................................................................................... 80 16. ANNEXES ............................................................................................................................................ 81 16.1. Note d’i fo 16.2. Formulaire de recueil de consentement éclairé ................................................................................ 86 16.3. Cahie d’o se vatio ........................................................................................................................ 88 16.4. T aite e ts à l’o igi e d’u e o -i lusio da s l’ tude ............................................................... 103 16.5. Co positio des gels d’ laircissement pour techniques ambulatoires selon les marques ............ 104 16.6. Protocole de fabrication du gel ....................................................................................................... 105 16.7. Estimation du coût de l’ tude......................................................................................................... 106 16.8. Détails sur la coulée des empreintes et la réalisation des gouttières .............................................. 107 16.9. Notice explicative et précautions sur la atio ........................................................................................................................... 81 ise e œuv e du t aite e t à l’essai .............................. 110 16.10. Questionnaire ............................................................................................................................ 111 16.11. Tableau journalier 1 ................................................................................................................... 112 16.12. Tableau journalier 2 ................................................................................................................... 113 17. REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES .........................................................................................114 -8- 1. TABLE DES FIGURES Figure 1 : Le parodonte. .................................................................................................................... - 17 Figure 2 : Gingivite . ........................................................................................................................... - 18 Figure 3 : Parodontite . ...................................................................................................................... - 18 Figure 4 : S v it de la pa odo tite e fo tio de la pe te d atta he li i ue et de la profondeur de poche . ............................................................................................................................................... - 19 Figure 5 : S h a des pe tes d atta he. ........................................................................................... - 19 - Figure 6 : Les complexes bactériens . ................................................................................................ - 22 Figure 7 : Schéma modélisant la réduction et la recolonisation bactérienne suite au surfaçage radiculaire.......................................................................................................................................... - 27 Figure 8 : Schéma illustrant le protocole de l tude de Putt et P oski ........................................... - 37 Figure 9 : Moyenne des profo deu s de po he e . Co pa aiso des ha ge e ts e t e les pou les po hes t oites i itiale e t PP g oupes t oi /test depuis l i lusio jus u à 26 semaines après (p < 0.0001). ............................................................................................................. - 38Figure 10 : Moyenne des profondeurs de poche (en mm) pour les poches profondes initialement (PP > . Co pa aiso des ha ge e ts e t e les g oupes t oi /test depuis l i lusio jus u à 26 semaines après (p = 0.0002) ........................................................................................................ - 38 Figure 11 : Pourcentage des sites saignant au sondage pour toutes les poches. Comparaison des ha ge e ts e t e les g oupes t oi /test depuis l i lusio jus u à se ai es ap s p = 0.0002) ............................................................................................................................................... -38Figure 12 : S v it de la pa odo tite e fo tio de la pe te d atta he li i ue et de la p ofo deu de poche ........................................................................................................................................... - 48 Figure 13 : Mesure de la profondeur de poche avec une sonde parodontale . ................................ - 54 Figure 14 : Indices de plaque Löe et Silness ..................................................................................... - 56 Figure 15 : S h Figu e ag : E p ei tes al de l tude .............................................................................................. - 58 a illai e et a di ulai e alis es ave de l algi ate ................................ 107 Figure 17 : Modèle maxillaire en plâtre taillé en forme de fer à cheval ............................................ 107 Figure 18 : Dépôt de plots de résine fluide photopolymérisable sur la face vestibulaire des dents . 108 Figure 19 : Thermoformage de la feuille de polyéthylène sur le modèle .......................................... 108 Figure 20 : Découpe des bords de la gouttière .................................................................................. 109 Figure 21 : Essayage des gouttières (modèle perio tray®) ................................................................. 109 -9- 2. LISTE DES TABLEAUX Tableau 1 : Moyenne de la réduction des profo deu s de po he et des iveau d atta he li i ue suite au traitement non chirurgical .................................................................................................. - 28 Tableau 2 : Co positio du gel à l essai. .......................................................................................... - 51 Tableau 3 : Cale d ie de l tude ...................................................................................................... - 59 Tableau 4 : Modalit s et d lais de otifi atio d u v e e t i d si a le au p o oteu ........... - 68 - - 10 - 3. LISTE DES ABREVIATIONS AAP American Academy of Periodontology (Académie Américaine de Parodontologie) ANSM Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des produits de santé ARC Attaché de Recherche Clinique BOP Bleeding On Probing (saignement au sondage) CHU Centre Hospitalier Universitaire CNIL Co CPP Comité de Protection des Personnes CRB Centre de Ressources Biologiques CRF Case Report Form ahie d o se vatio , ahie de e ueil des données) CSD Conventional Staged Debridement (débridement conventionnel par étapes) DSR Détartrage-Surfaçage Radiculaire D Distal DV Disto-Vestibulaire DL/DP Disto-Lingual/Disto-Palatin e-CRF Cahie d o se vatio EI Evènement Indésirable EIG Evènement Indésirable Grave EDTA Acide Ethylène Diamine Tétra-Acétique FMD Full Mouth Disinfection (désinfection globale) FM-SRP Full Mouth Scaling and Root Planing (détartrage-surfaçage radiculaire global) HBD Hygiène Bucco-Dentaire HO Pe o de d h d og IGM Indice Gingival Modifié IP Indice de Plaque L Lingual M Mésial MV Mésio-Vestibulaire ML/MP Mésio-Lingual/Mésio-Palatin NA Niveau d Atta he Cli i ue NR Numéro de Randomisation P Palatin PA Pe te d Atta he PCR Polymérase Chain Reaction (Réaction en Chaîne par Polymérase) PP Profondeur de Poche PHRC Protocole Hospitalier de Recherche Clinique V Vestibulaire issio Natio ale de l I fo ati ue et des Li e t s le t o i ue e - 11 - 4. INTRODUCTION Cette th se a pou ut d la o e u p oto ole de e he he li i ue ave toutes es o posa tes à savoir la revue de littérature, les objectifs, les d valuatio it es d ligi ilit , les it es de juge e t et li i ue, la des iptio du t aite e t à l tude, le d oule e t de la e he he, la gestion des effets indésirables, les parties statistiques et administratives. Le do u e t o espo d au ahie des ha ges d u d pôt de p ojet deva t u Comité de Protection des Personnes (CPP) ou da s le ad e d u appel à p ojet tel u u Projet Hospitalier de Recherche Clinique (PHRC). - 12 - 5. RESUME DE L’ETUDE TITRE Effet additionnel du peroxyde de carbamide dans le traitement non chirurgical de la parodontite chronique. JUSTIFICATION / CONTEXTE Les maladies parodontales affectent 50% de la population mondiale. En France, 50% des adultes présentent une gingivite et 27% des 35-65 ans présentent une parodontite à un stade avancé. Le traitement mécanique non chirurgical dans le cas de parodontite chronique a fait ses preuves mais présente cependant quelques limites (limitation d accès, recolonisation bactérie e… . complémentaires ont été testés, précis et l o se vatio de De o eu t aite e ts ais deva t l a se e de p oto ole idive, aucun traitement ne se démarque. Il y a donc une nécessité de trouver de nouvelles approches dans le traitement de la parodontite, préférentiellement des traitements locaux, sû s, si ples d utilisatio l i fla et effi a es dans la réduction de atio et dans la stabilisation de la aladie pa odo tale. C est pa e u il poss de plusieu s de es p op i t s et u il o tou e les i o v ie ts des aut es t aite e ts, ue l utilisatio du pe o de semble être un allié intéressant au traitement mécanique. D te OBJECTIF PRINCIPAL i e l effet appo t su l volutio de la aladie pa odo tale pa le po t d u e goutti e o te a t du peroxyde de carbamide à 5% en complément des détartrages et surfaçages radiculaires (DSR) comparativement aux détartrages et surfaçages sans gouttière chez des patients atteints de parodontite chronique. OBJECTIFS SECONDAIRES Evaluer les effets du peroxyde de carbamide sur la flore paropathogène. O se ve l effet du pe o de de a a ide su la pla ue de tai e et l i fla atio gi givale. Evaluer la tolérance du traitement (dents/tissus mous). CRITERE DE JUGEMENT PRINCIPAL Le critère de jugement principal est la différence de moyennes de profondeurs de poche entre les deux groupes (groupe témoin/groupe test) su la p iode alla t de C J àC J ± j s pou les po hes mm initialement (C2, J0). CRITERES SECONDAIRES DE JUGEMENT Les critères de jugement secondaires sont : - niveau d atta he li i ue diff e e des o e es de iveau de prélèvements d atta he li i ue e t e les deu g oupes) ; - effets microbiologiques (analyse - 13 - microbiologiques) ; - effets su l i fla atio gi givale indice gingival de Lobène, Marks & collaborateurs et saignement au sondage) ; - effets sur la plaque dentaire (Indice de Plaque de Löe et Silness) ; - effets sur les dents et des muqueuses ; - effets secondaires. METHODOLOGIE / SCHEMA DE Etude clinique randomisée, prospective, contrôlée, sans insu, L ETUDE multicentrique, en 2 groupes parallèles (témoin/test). TRAITEMENT A L ETUDE L appli atio nocturne régulière de gel de peroxyde de carbamide à 5 % pa l i te diai e de gouttières en complément des détartrages- surfaçages radiculaires dans le traitement de la parodontite chronique. CRITERES D INCLUSION So t i lus da s l tude les patients ayant tous les critères suivants : - sexe masculin ou féminin ; - âge compris entre 30 ans et 70 ans (inclus) ; - bonne santé générale mise en évidence dans le questionnaire de santé ; - p se e d au minimum 20 dents naturelles (hors 3èmes molaires) ; - diagnostic d u e parodontite chronique modérée à sévère ; - p se e d au i i u 4 sites avec une profondeur de po he 5mm ; - patient non opposé au fait de porter une gouttière la nuit ; - patie t i fo des uts et odalit s de l tude et a a t do son consentement éclairé écrit, daté et signé (au plus tard le jou de l i lusio - CRITERES DE NON INCLUSION ; assuré social. Un seul des crit es suiva ts use l i lusio : - femme enceinte ou allaitante ; - patient e - patient do t l tat u al est jug i o pati le ave l e t e aît isa t pas le f a çais, à l da s l tude, à l'app - it o e à l o al ; iatio de l i vestigateu ; patient sous médicaments pouvant provoquer une hypertrophie gingivale, type Hydantoïnes (phénytoïne), Dihydropyridines, - 14 - Diltiazem ou Ciclosporine ; - patient sous médicaments pouvant provoquer des saignements gingivaux (anticoagulants, antiagrégants plaquettaires et aspirine) ; - patient ayant utilisé des antibiotiques et/ou antifongiques par voie orale ou topique buccale au cours des 2 mois qui précédent l i lusio ; - patient ayant utilisé des antiseptiques (bain de bouche, gels de tai es… au ours du mois qui précède l i lusio ; - patient ayant reçu un vaccin dans les 15 jours qui précèdent l tude ; - patient prenant régulièrement des anti-inflammatoires nonstéroïdiens ; - patient né essita t l ad i ist atio du t aite e t antibactérien prophylactique ; - patient ayant reçu dans les 6 mois qui précèdent l tude u traitement parodontal ; - patie t po teu d u appareil orthodontique ; - patient présentant des hypersensibilités dentinaires importantes ; - patient présentant des troubles du sommeil traités par une pompe à p essio o sta te PPC ou u e o th se d ava e mandibulaire. NOMBRE DE PATIENTS 82 (pour montrer une différence de 1 mm minimum entre les 2 groupes t oi /test pou les po hes i itiale e t ). DUREE DE LA RECHERCHE Durée de la participation pour chaque patient : 6 mois et 5 jours. RETOMBEES ATTENDUES mois Compte-tenu des propriétés attribuées au peroxyde de carbamide dans la littérature du tio de l i fla atio gi givale, élimination de la pla ue, p op i t s a t iostati ues… et de l effet atte du des age ts o da ts su les a t ies a a o ies, o peut esp e ue l appli atio du gel de peroxyde de carbamide à 5% potentialise et maintient à long terme les effets obtenus par le traitement mécanique de la parodontite (diminution des profondeurs de poche, diminution du nombre de bactéries paropathogènes, réduction du saignement au sondage du tio de l inflammation gingivale, di i utio de l a u ulatio de - 15 - plaque). Le ut de la e he he li i ue p opos e est do d value l effet du peroxyde de carbamide à 5% sur le biofilm dentaire ainsi que sur la santé gingivale et parodontale. Si les résultats de cette étude sont satisfaisants, le traitement pourra être recommandé, en complément des détartrages-surfaçages, aux patients atteints de parodontite chronique. De plus, si l a lio atio de la sa t gi givale est o stat e, son utilisation pourra être proposée auprès des personnes qui, pour diverses raisons, ont des difficultés à maintenir une hygiène bucco dentaire correcte. - 16 - 6. JUSTIFICATION SCIENTIFIQUE ET DESCRIPTION GENERALE 6.1. Etat actuel des connaissances 6.1.1 A propos des maladies parodontales 6.1.1.1 Définition Les pathologies parodontales sont des aladies i fla atoi es d o igi e i fe tieuse affe ta t les tissus de soutien de la dent ou parodonte. Ce dernier est constitué de la gencive, du ligament alvéolo-dentaire (desmodonte), de l os alv olai e et du cément. Figure 1 : Le parodonte (1). Elles entrainent une destruction progressive des tissus parodontaux ui, e l a se e de p ise e charge, peut aboutir à la perte des dents. 6.1.1.2 Classification Deux grands types de maladies parodontales se distinguent par leur localisation : les gingivites et les parodontites. 6.1.1.2.1 Gingivites Les gingivites siègent au niveau du parodonte superficiel (gencive). Elles se développent en réponse à u i ita t d o igi e a t ie a ifeste t pa u œd e à prédominance Gram + (plaque dentaire supra-gingivale). Elles se e, des ougeu s, un changement de texture et un saignement de la - 17 - gencive. Ce sont des pathologies réversibles après traitement (= hygiène bucco-dentaire renforcée). Non prises en charge, elles peuvent rester pendant de nombreuses a es à l tat de gi givite ou bien évoluer vers les parodontites. Figure 2 : Gingivite (2). 6.1.1.2.2 Parodontites Les parodontites affectent, en plus du parodonte superficiel (gencive), le parodonte profond (cément, ligament alvéolo-dentaire et os alvéolaire). La parodontite est le sultat d un déséquilibre de la population microbienne sous-gingivale se traduisant par la présence d u o e élevé de bactéries parodontopathogènes (à Gram négatif). Figure 3 : Parodontite (3). Le signe pathognomonique de la parodontite est la pe te d attache (PA) résultant de la migration en direction apicale de l atta he pith lio-conjonctive. La pe te d atta he se esu e à l aide d u e sonde parodontale et correspond à la distance entre la jonction amélo-cémentaire et la partie sup ieu e de l atta he pith lio-conjonctive (extrémité de la sonde parodontale). - 18 - La sévérité de la parodontite est caractérisée pa la ua tit de pe te d atta he clinique (4) : Figure 4 : S v it de la pa odo tite e fo tio de la pe te d’atta he li i ue et de la profondeur de poche (1). La pe te d atta he peut t e à l o igi e de la fo atio d u e « poche parodontale ». Il s agit d un espace délimité par une paroi dure (racine dentaire +/- tartre), une paroi molle (gencive +/- ulcérée), l atta he pith lio-conjonctive en direction apicale et un orifice buccal en direction coronaire. Cette poche est présente lo s ue l atta he pith lio-conjonctive se situe à plus de 2 mm (ou 3 mm selon les auteurs) de la jonction émail- e t e l a se e d i fla atio gi givale . Elle constitue un réservoir pour les bactéries parodontopathogènes. Cependant, selon la rapidité et la synchronisation de la dest u tio du s st e d atta he, il a des as où la pe te d atta he e t ai e pas de formation de poche profonde (5). Figure 5 : S h a des pe tes d’atta he. Elles peuvent survenir avec ou sans formation de poches parodontales selon la rapidité et la synchronisation de la destruction de tout ou partie des tissus parodontaux (5). - 19 - E su , u site est o sid li i ue e t sai s il spontané (qui peut-être rév lateu d u e aladie e e iste pas de saig e e t au so dage ou phase a tive , si on ne constate pas de profondeur de sondage > 3mm (poche parodontale) ni de pe te d atta he a se e de pe te d atta he ou pe te d atta he sta le au fil du te ps (6). La connaissance de la profondeur, de l te due et de la lo alisatio des po hes fou it au p ati ie u e id e p ise des sites où la thérapie doit être dirigée. E plus de la pe te d atta he, u e pe te osseuse est observée. Cette destruction osseuse est irréversible, il est donc important de détecter précocement les parodontites afin de stabiliser au plus vite l tat pa odo tal. Le dépistage des pertes osseuses se fait g â e à l o thopa to og a charting parodontal e. Un esu e des p ofo deu s de po he et des pe tes d atta he ai si u u ila rétro-alvéolaire « long cône » sont nécessaires pour confirmer la présence de la maladie et en déterminer la gravité. La maladie parodontale est dite « localisée » lorsque les sites affectés représentent 30% ou moins de la totalité des sites et « généralisée » lorsque la maladie atteint plus de 30% des sites (4). On distingue les parodontites chroniques (qui s o se vent généralement chez les patients de plus de 35 ans, évolution lente) des parodontites agressives (affectant en général les individus jeunes <35 ans, progression rapide). 6.1.2 A propos de la parodontite Notre étude portant sur la parodontite, ous allo s l’ vo ue plus en détail. 6.1.2.1 Signes cliniques et radiologiques associés à la parodontite Signes cliniques En plus de la p se e de pe tes d atta he et de poches parodontales, les parodontites peuvent s a o pag e d aut es signes cliniques tels que les récessions gingivales, le saignement gingival, la s pa odo tal, la fistule pa odo tale, les mobilités et migrations dentaires, les sensibilités dentaires aux variations thermiques, les tassements alimentaires, les suppurations ou encore l halitose. Le saignement gingival et la suppuration des poches parodontales so t v lateu s d u e aladie e phase active. - 20 - Signes radiologiques Les signes radiologiques v lateu s d une parodontite sont : une perte osseuse horizontale ou verticale (se traduisant par une distance entre la crête - osseuse alvéolaire et la jonction amélo-cémentaire supérieure à 2 mm) ; l a se e de lamina-dura lo s d u e pa odo tite en phase active (divergences selon les - auteurs (7)) ; des atteintes de furcations dans certains cas. - 6.1.2.2 Les Prévalence aladies pa odo tales ep se te t l tat i fla atoi e le plus o u da s le o de. Les parodontites affectent environ 50% des adultes du monde entier et plus de 60% des plus de 65 ans. Parmi eux, 10 à 15% présentent une parodontite sévère (8). En France, une enquête nationale a été réalisée en 2002-2003 (National Periodontal and Systemic Examination Survey, NPASES I) sur un échantillon de 2144 adultes âgés de 35 à 64 ans (9). Elle révèle que 26.8 % des sujets o stitua t l ha tillo sont atteints de parodontite généralisée légère (plus de 30 % de sites avec PA = 1-2 mm selo la d fi itio de l AAP, (4)), 25,1 % de parodontite généralisée modérée (plus de 30 % de sites avec PA = 3-4 mm) et 18,7 % de parodontite généralisée sévère(plus de 30 % de sites avec PA 6.1.2.3 ). Etiologie Les agents étiologiques primaires de la parodontite sont les micro-organismes du biofilm sousgingival. Les bactéries potentiellement pathogènes vivent en équilibre avec les autres bactéries dans la avit u ale. Sous l i flue e de certains facteurs, un déséquilibre en faveur des bactéries paropathog pa odo tite es peut s i stalle est pas due à u e et o dui e à l i stau atio a t ie u i ue de la aladie parodontale. La ais plutôt à u e o u aut a t ie e organisée en « complexes bactériens ». - 21 - Figure 6 : Les complexes bactériens (10). Cha ue vague su essive de olo isatio ta lit les fo datio s pou le g oupe suiva t jus u’au groupe le plus pathogénique : le complexe rouge. L e istence de ces complexes vient du fait que Socransky (1998), en étudiant la composition microbiologique de nombreux échantillons de plaque dentaire sous-gingivale, a remarqué que certaines bactéries se retrouvaient fréquemment associées (hormis Aggregatibacter actinomycetemcomitans (Aa) qui forme un complexe à lui seul). La présence de tel ou tel complexe dépend du stade de la maladie. En effet, certains complexes initient la maladie parodontale (jaune et vert) tandis que d aut es, e suite, assu e t sa p og essio o a ge et ouge . Ce qui explique que les bactéries des complexes rouge et orange soient présentes en grande quantité dans les poches profondes. De plus, les bactéries du complexe rouge sont très souvent retrouvées dans les sites présentant un saignement au sondage, signe de lésions parodontales actives (11). Cepe da t, il faud a e o e uel ues dizai es d a es ava t d avoi ide tifi tous les microorganismes pathogènes ou combinaisons de pathogènes impliqués dans la destruction parodontale (12). 6.1.2.4 Facteurs de risque L age t a t ie est l age t ausal de la aladie pa odo tale. En plus de cela, s ajoute t des facteurs de risque qui en modulant la répo se de l hôte, favo ise t la pa odo tite dans son déclenchement et sa progression. - 22 - Facteurs de risque généraux Les facteurs de risque généraux sont : l âge, le sexe, l origine ethnique, les facteurs génétiques, les conditions socio-économiques, le stress, les variations hormonales, certaines maladies systémiques (cf. 6.1.2.5) ou génétiques, les déficiences immunitaires et le tabagisme. Facteurs de risque locaux Les facteurs aggravants locaux sont représentés par les éléments favorisant la rétention de plaque ou rendant son élimination difficile : les encombrements et malpositions dentaires, les restaurations débordantes ou couronnes en sur-contour, mais aussi par des facteurs fonctionnels (traumatisme o lusal, u is e, pulsio li guale… ou encore par des modifications qualitatives (déficit en immunoglobuline A) ou quantitatives (hyposialie) de la salive. Le contrôle de ces facteurs de risque fait partie intégrante du traitement des parodontites. 6.1.2.5 Influence des parodontites sur les maladies systémiques et vice-versa De nombreuses études révèlent des liens entre les maladies parodontales et certaines maladies systémiques : le diabète, les maladies cardio-vas ulai es, l ost opo ose, les o pli atio s de grossesse, la polyarthrite rhumatoïde… Ces liens de causalité ne sont, pour la plupart, pas clairement établis mais sont basés sur des données épidémiologiques. Concernant le diabète (essentiellement type II), la relation de cause à effet est bidirectionnelle. En 1993, Loe considérait la maladie parodontale comme étant la 6ème complication du diabète (13). Cette relation a été confirmée depuis (14). A contrario, une parodontite non traitée complique le contrôle glycémique. En effet, le taux élevé de diateu s de l i fla circulation sanguine lo s d u e pa odo tite potentialise la atio présents dans la sista e à l i suli e (15). Les études épidémiologiques sont sans appel sur le fait que les parodontites augmentent le risque de développer une maladie cardiovasculaire. La pénétration des bactéries orales dans la circulation sanguine est à l o igi e de ette elatio . La réaction inflammatoire qui en découle a un effet sur la formation, la maturation et l aggravation de la plaque d ath o e (16). Il semblerait y avoir une asso iatio e t e les pa odo tites et l ost opo ose ha tillo s, le desig des tudes ai si ue la fai le o p he sio de l asso iatio pas de l affi ais la taille des e ous permet e (17). Les enfants de faibles poids de naissance (<2500g), les prématurés (<37 SA) et les pré-éclampsies (hypertension artérielle gravidique chez la femme enceinte) ont souvent été reliés aux parodontites présentes chez la mère durant la grossesse. Cepe da t l i te sit des asso iatio s o se v es, as e - 23 - sur des paramètres cliniques est faible et semble varier selon les critères de parodontites ainsi que selon les populations étudiées (18). D aut es associations, avec notamment les maladies pulmonaires obstructives chroniques, les pneumonies, les insuffisances rénales chroniques, les polyarthrites rhumatoïdes, la déficience e tale, l o sit , le s d ome métabolique et les cancers buccaux et oro-pharyngés sont également retrouvées dans la littérature (19). Des données épidémiologiques supplémentaires, des études cliniques ainsi que des recherches approfondies sur les liens de causalité sont requises afin d affi e et de e fo e toutes es asso iatio s. Même si certaines associations ne sont pas encore établies, il faut soulig e u au-delà de la prévention de la perte dentaire, la prévention et le traitement des maladies parodontales participent au maintien de la santé en général et réduit les coûts directs et indirects. 6.1.3 Sur les t aite e ts de f e e et à l’ tude Le but principal de la thérapeutique parodontale est de préserver et de conserver les dents atu elles e stoppa t le p o essus i fla fo atio de po hes pa odo tales ai si u à la pe te d os alv olai e. Il vise donc à supprimer l i fla des atoi e h o i ue ui o duit à la pe te d atta he, à la atio gi givale et à réduire le nombre de bactéries paropathogènes. Une éradication totale a t ies est pas essai e, il s agit de retrouver un équilibre entre les bactéries paropathogènes et les autres bactéries afin de former un état compatible avec la santé parodontale. 6.1.3.1 Etapes du traitement initial (étiologique) Le traitement parodontal initial ou étiologique vise à agir sur les causes de la maladie parodontale. Deux parties esse tielles le o pose t. D u e pa t, l i fo ation et la motivation du patient o t ôle de pla ue, fa teu s de is ue et d aut e pa t, l li i atio a i ue du ta t e et du biofilm sous-gingival par la réalisation de détartrages-surfaçages radiculaires. Suite au diagnostic de la parodontite : 1) Il convient de donner au patient une information sur la maladie dont il est atteint et de lui en expliquer les causes ; 2) Une instruction sur les principales techniques de contrôle de plaque lui sera prodiguée. Une démonstration du ossage ai si ue l app entissage du passage du fil inter-dentaire et des brossettes seront réalisés en complément ; - 24 - 3) Les facteurs de risque ta a … présents chez le patient seront identifiés, des conseils afin de les contrôler et de les réduire seront donnés ; 4) Les facteurs favorisant la rétention de plaque (caries, couronnes mal adaptées, restaurations d fe tueuses…) seront éliminés et corrigés. Un r glage de l o lusio sera effectué dans le cas de traumas occlusaux ; 5) Enfin, le traitement mécanique sera réalisé : détartrage-surfaçage radiculaire en 1 ou plusieurs séances selon la sévérité de la pathologie et le choix du praticien. Une prescription de bai de ou he ou d a ti ioti ue sera parfois prescrite en adjonction au traitement mécanique. Une réévaluation de l volutio de la maladie parodontale sera réalisée environ trois mois après la th apeuti ue i itiale. La d isio d i te ve i hi u gi ale e t su e tai s sites pou a t e p ise dans les cas sévères de parodontite ou en cas de poches profondes résiduelles. Une des clefs de la réussite du traitement réside dans la prise de conscience par le patient du rôle u il poss de, est-à-dire l a lio atio et le ai tie d u e h gi e u o-dentaire irréprochable. Le traitement parodontal initial place le patient sur des rails vers un état parodontal stable et sain ais est vou à l he s il est pas suivi de s a es de ai te a e guli es (phase de maintenance ou thérapeutique de soutien) (20). Lors de ces séances, la maladie sera réévaluée, un détartrage avec si besoin un surfaçage seront réalisés et su tout l i po ta e d u e h gi e u o- dentaire correcte sera évoquée. 6.1.3.2 Détartrage-surfaçage radiculaire (DSR) Le détartrage-surfaçage radiculaire est actuellement le traitement de choix pour la plupart des patients atteints de parodontites chroniques (21). Comme vu précédemment, il permet l li i atio du tartre (détartrage), la désorganisation mécanique du biofilm sous-gingival, le débridement de la gencive ainsi que le « lissage » de la surface radiculaire (surfaçage) en éliminant la couche de cément infiltré par les toxines bactériennes. L o je tif de e t aitement est la diminution de la poche parodontale (réservoir bactérien) ainsi que la ré-attache des tissus mous à la surface radiculaire. 6.1.3.2.1 Instrumentation Le détartrage-surfaçage peut-être effectué à l aide d i st u e ts manuels (curettes et détartreurs), soniques ou ultrasoniques. Les résultats en terme de réduction de la profondeur de poche et de gain - 25 - de iveau d atta he so t se la les que le traitement soit réalisé manuellement ou mécaniquement (22). Cependant, les instruments soniques ou ultrasoniques apportent u o fo t d utilisatio pour le praticien mais aussi une diminution du temps de travail comparativement à la technique manuelle. Dans tous les cas, un polissage sera effectué suite au détartrage-surfaçage avec un aéropolisseur ou une brossette/cupule caoutchouc chargée de pâte à polir. 6.1.3.2.2 Protocole conventionnel ou désinfection globale Plusieurs approches de traitements o t t test es afi d opti ise les sultats. Classiquement, le surfaçage est réalisé quadrant par quadrant (ou sextant par sextant) au cours de séances réparties sur plusieurs semaines espa es e g al d u e à deux semaines chacune), est le protocole conventionnel (CSD : conventional staged debridement). Considérant que les pathogènes parodontaux peuvent siéger à différents endroits de la cavité buccale (langue, amygdales, salive, muqueuses) en plus des poches parodontales, le groupe de e he he de l U ive sit de Leuve a introduit en 1995, le principe de désinfection globale (FMD : Full Mouth Disinfection ) (23). Il a pour but de réduire la translocation des pathogènes provenant des sites non traités vers les sites récemment traités. Pour ce faire, 2 séances de surfaçage radiculaire sont réalisées sur 2 jours consécutifs. En plus, l utilisatio de hlo he idi e e sup a et sous-gingival sous différentes formes (bain de bouche, spray, gel) par le praticien puis par le patient (pendant 2 semaines) est préconisée afi d li i e le a i u de a t ies u ales et ai si d vite u e o ta i atio d u site ve s u aut e. Une troisième procédure, dérivée des deux précédentes, le détartrage-surfaçage global (FM-SRP : Full Mouth Scaling and Root Planing) consiste lui, en 2 séances de détartrage-surfaçage réalisées sur 2 jou s o s utifs ais sa s l adjo tio des p oduits d si fe ta ts. Au vue des études réalisées, une amélioration des paramètres cliniques (gain d atta he li i ue, réduction de la profondeur des poches parodontales) et microbiologiques (réduction du nombre de bactéries parodontopathogènes) est constatée à la suite des 3 traitements. Cependant, aucun des 3 appo te un avantage significatif par rapport aux autres (24). Le choix de la procédure sera donc établi selon les besoins et les préférences du patient, l e p ie e du praticien ainsi que le rapport bénéfice/coût de la thérapeutique. 6.1.3.2.3 Efficacité du traitement mécanique L effi a it du détartrage-surfaçage radiculaire est plus à p ouve . Plusieurs revues systémiques révèlent que suite au traitement, un gai d atta he li i ue, une diminution de la profondeur des poches ainsi u u e diminution du saignement au sondage sont observés (25-28). Selon ces études, - 26 - le gai o e de iveau d atta he, quel ue soit le iveau d atta he i itial, est d e vi o réduction moyenne de la profondeur de poche est, ua d à elle, d e vi o l e se , , si l o . La o sid e le des po hes p se tes initialement (cf tableau 1). 6.1.3.2.4 Effets microbiologiques Environ 99% des bactéries sont éliminées suite au détartrage-surfaçage (29). Ceci est dû à leur li i atio a i ue p ovo u e pa le t aite e t ais aussi à l appo t d eau a o pag a t le surfaçage mécanisé qui crée un environnement peu favorable aux bactéries anaérobies (30). La recolonisation de la poche, après traitement, est rapide. Au bout de 3 à 7 jours seulement, le nombre de bactéries redevient égal à celui présent avant traitement (31). Cependant la composition est différente. On observe une diminution de la flore parodontopathogène et en particulier du nombre de bactéries appartenant au complexe rouge : Porphyromonas gingivalis, Treponema denticola et Tannerella forsythia. En contrepartie, on observe une augmentation du nombre de bactéries non parodontopathogènes (30). Figure 7 : Schéma modélisant la réduction et la recolonisation bactérienne suite au surfaçage radiculaire(29). - 27 - 1.89 1.90 +/- 0.91 - 0.24 -0.10 +/- 0.40 -0.34 +/- 0.64 - 0.27 0.55 0.54 0.89 +/- 0.35 0.50 +/- 0.60 0.55 0.56 4-6 1.25 1.16 +/- 0.84 1.19 1.39 <6 mois à 6 ans De 1 mois à 5 ans 6 mois études Durée des du tio des p ofo deu s de po he et des iveau d’atta he li i ue suite au t aite e t o 1.05 1.09 1.45 +/- 0.89 1.05 +/- 0.65 2.16 1.60 1-3 (détartrage-surfaçage radiculaire) en fonction de la profondeur initiale des poches. e de la 0.13 0.24 +/- 0.38 1.29 0.94 - 0.11 0.003 4-6 (mm) de poches (mm) 1-3 Moyenne du gai du iveau d’atta he Moyenne de la réduction des profondeurs Tableau 1 : Mo e Moyenne (26) Hanes et Purvis ( 2003) (27) Hung et Douglas (2002) (25) Cobb (1996) (28) Pihlstrom et al. (1983) Etudes hi u gi al revue Meta-analyse revue revue T pe d’ tude - 28 - L effet du t aite e t a i ue su Aggregatibacter actinomycetemcomitans diverge selon les études. En effet, certaines études mentionnent une diminution du nombre de bactéries et du nombre de sites infectés par A.a (32), d aut es à l i ve se, e fo t tat d au u effet (33). La re-prolifération des bactéries suite aux thérapeutiques met en avant l i t t d i stau e des séances régulières de maintenance (34). 6.1.3.2.5 Limites du traitement mécanique Le détartrage-surfaçage radiculaire présente quelques limites. Tout d a o d, l a s des i st u e ts dans les poches profondes (> 5 mm) est difficile, son efficacité est donc réduite dans ces poches (35). De plus, malgré le traitement, les bactéries persistent dans les tissus mous ainsi que dans les tubulis dentinaires et dans les irrégularités de surface des racines (36)(30). Enfin, il poches peu p ofo des est pas adapt au mm) dans lesquelles il est responsable d u e pe te d atta he estimée à environ 0,34 mm selon Cobb (25). Il faut donc faire attention à ne pas sur-instrumenter ces poches. C est do pou pallie les limites du traitement mécanique que des traitements complémentaires sont parfois ajoutés. 6.1.3.3 Traitements complémentaires Beaucoup de thérapeutiques complémentaires ont été envisagées dans le but de potentialiser les effets de la désinfection mécanique : Antibiotiques systémiques Plusieu s tudes v le t u u t aite e t a ti ioti ue s st i ue e o pl e t du surfaçage radiculaire aug e te le gai d atta he o pa ativement au surfaçage seul. Il est cependant difficile de déterminer uel a ti ioti ue ou asso iatio d a ti ioti ues est le ou la plus adapté(e) au patient sans effectuer de prélèvement microbiologique (37). De plus, au u e o lusio a t faite concernant la dose et la durée optimale du traitement antibiotique, les bénéfices à long terme et les résistances bactériennes qui peuvent en résulter (38). Leur usage doit donc être réservé à certains patients et dans certaines conditions : parodontites agressives, parodontites progressives et récidivantes (39). Antimicrobiens locaux Une revue systématique fait état des effets de l ajout d a ti i o ie s lo au e o pl e t du détartrage-surfaçage (fibres et strips de tétracycline, sphères de minocycline, gel de doxycycline, - 29 - métronidazole ou azythromycine, chips/vernis/gel de chlorhexidine) (40). Il en ressort u ils sont i t essa ts pou a en 2006, l A ad lio e les ie A sultats da s les po hes p ofo des et les sites i ai e de Pa odo tologie AAP p lo au lo s u ap s le t aite e t o ve tio idiva ts. D ailleu s o ise l utilisatio d a ti i obiens el, il pe siste des po hes 5 mm accompagnées d inflammation (41). Cependant, la plupart des traitements locaux sont difficiles à mettre en place et requièrent des restrictions concernant le brossage et le passage de fil inter-dentaire au niveau des zones traitées. De plus, des conclusions définitives ne peuvent être tirées des études existantes du fait de leur hétérogénéité et de la présence de biais. Bains de bouche L utilisatio des bains de bouche en o pl e t de l h gi fi es li it s o e a t le gai d atta he et la e ucco-dentaire semble avoir des du tio des p ofo deu s de po hes a les bains de bouche ne pénètrent pas totalement le biofilm installé dans le sillon gingival) (37). Cependant leur action anti-plaque et réductrice de la gingivite les rend intéressants en postchirurgical ainsi que pour supplémenter une hygiène-bucco-dentaire défectueuse. Laser Un appo t de l AAP datant de 2011 su l utilisatio mécanique, nous informe u il d atta he et de du laser en complément du traitement appo te peu ou pas de bénéfices supplémentaires en terme de gain duction de la profondeur des poches (42). Autres D aut es age ts e ta t ue odulateu s de la po se de l hôte o t t test s. Il s agit des anti- protéinases (doxycycline), des agents anti-inflammatoires (non-stéroïdiens) ainsi que des agents anti résorption iphospho ates . La do non-st oidie s o t pas d effets suppl li e aug e te le gai d atta he, les a ti-inflammatoires e tai es et les iphospho ates p se te t des encourageants, à contrebalancer toutefois avec leur effet secondaire principal : l ost o sultats ose des maxillaires (37). En conclusion, aucun traitement complémentaire ne se démarque. Chaque traitement présente ses avantages mais aussi ses inconvénients (restriction du brossage dans les zones traitées localement, allergie, phénomène de sista e au a ti ioti ues… . Des études supplémentaires sont nécessaires afin de mettre en évidence un traitement efficace et des p oto oles lai s posologie, du e… . - 30 - 6.1.3.4 Le peroxyde de carbamide Le peroxyde de carbamide gale e t o pou l l pe o de d u e est, de nos jours, largement utilisé lai isse e t de tai e. C est d ailleu s actuellement la molécule la plus utilisée pour lai isse e t des dents vitales à domicile via le port nocturne de gouttière. Cette technique fut décrite pour la première fois dans la littérature en 1989 par Haywood et Heymann sous le nom de Nightguard Vital Bleaching (NGVB) (43). Historique de son utilisation e ta t u a tisepti ue 6.1.3.4.1 Le peroxyde de carbamide a été utilisé dès la Première Guerre Mondiale pour ses propriétés antiinflammatoires et antiseptiques (44). Par la suite, dans les années 1960, un bain de bouche à base de peroxyde de carbamide (Gly-Oxide®) avait pour but de favoriser la cicatrisation des blessures des tissus mous et des ulcérations buccales hez des patie ts po teu s d appa eils orthodontiques (45). Le peroxyde de carbamide a également été utilisé dans les institutions afin de supplémenter l hygiène bucco-dentaire insatisfaisante des personnes handicapées ou malades (46, 47). 6.1.3.4.2 Décomposition du peroxyde de carbamide La concentration du peroxyde de carbamide dans les gels éclaircissants varie de 5 à 37%. Le peroxyde de carbamide est instable da s l e vironnement buccal et se dissocie en urée ≈ / e pe o de d h d og et e ≈1/3) (A) (48) (bien que, selon les auteurs, de légères différences de concentration alla t de % à , % d H O2 sont rapportées). A CH N O-H O Le pe o de de a a ide li e CH N O % du pe o de d h d og e + HO u il o tie t da s les à premières heures du port de la gouttière puis le reste dans les 2 à 6 heures suivantes (49). Puis le pe o de d h d og e se d o pose en eau et en dioxygène (B) sous l a tio des atalases et des peroxydases ta dis ue l u e se d g ade en ammoniac et en dioxyde de carbone (C) par l a tivité uréase bactérienne. - 31 - B HO C CH N O + H 6.1.3.4.3 HO + O NH + CO Propriétés du peroxyde de carbamide R du tio de l’a u ulatio de pla ue et de l’i fla Des résultats divergents sont et ouv s da s d a ie es atio gi givale tudes. Certaines révèlent un effet significatif du peroxyde de carbamide sur la réduction de la plaque dentaire suite à l appli atio du gel plusieurs fois par jour sur la gencive mais ne mettent pas en évidence d effet su la gingivite (50,51). D aut es e l i fla atio gi givale eva he, o lue t à u effet sig ifi atif du gel sur la réduction de ais e fo t tat d au u e a tio su la pla ue de tai e (52, 53). Une étude plus récente, réalisée lors du port de gouttière contenant du peroxyde de carbamide à 10 % dans le as d te lai isse e t dentaire conclut à une différence significative avant et après traitement en e d i di e de pla ue, d i fla étude atio gi givale et de saig e e t au so dage. Cepe da t ette ta t pas u e tude o t ôlée (1 seul groupe), nous pouvons supposer que ces résultats soient dus à une amélioration du brossage hez les pa ti ipa ts e t e le d ut et la fi de l tude et non totalement à l a tio du gel (54). L action potentielle du peroxyde su l a u ulatio de pla ue de tai e peut s e pli ue pa u effet mécanique. En effet, les « bulles » p ovo u es pa le d gage e t d o g e e e e t pa effervescence une action mécanique de nettoyage pour éliminer la plaque et les débris (46). Effet cariostatique Le peroxyde de carbamide possède un effet cariostatique dû à l aug e tatio du pH de la pla ue et de la salive suite au ela gage d u e. Le pH salivaire, durant le port de gouttières contenant un gel de peroxyde de carbamide à 10%, augmente durant les 15 premières minutes de traitement pour attei d e et d passe le pH l iti ue ≈ , , en dessous duquel se produit une déminéralisation de ail) et reste stable pendant au moins les deux premières heures du port de la gouttière (55). Même chose concernant le pH de la plaque dentaire (56). De plus le peroxyde de carbamide aurait un effet bactéricide sur les bactéries responsables de la carie, S. mutans et Lactobacillus sp. (cf paragraphe ci-dessous : propriétés antibactériennes). - 32 - Amélioration de la cicatrisation des tissus L appo t suppl e tai e d o g e favorise la cicatrisation des tissus (46). Propriétés antibactériennes Mécanisme Comme vu précédemment, le peroxyde de carbamide se dé o pose e pe o de d h d og urée. Le pe o de d h d og e, e p se e de atio s e et e talli ues tels ue Fe²⁺ ou Cu⁺, génère, au cours de la réaction dite de Fenton (D), des radicaux libres dont le radical hydroxyle HO. D HO + Fe²ᶧ Fe³ᶧ + OH¯ + HO. Le radical hydroxyl est l u des plus puissa t o da t, il « attaque » la membrane cellulaire, les lipides, l A.D.N. et d aut es e t a tio d u o posa ts ellulai es esse tiels pa le t o , e t a tio d u ato e d h d og diff e ts odes d a tio e, additio su les dou les liaisons) et provoque ainsi la mort de la cellule (57). De plus, le pe o de d hydrogène est plus actif sur les bactéries à Gram - que sur les bactéries à Gram +. L absence de catalase (enzyme anti-oxydante) chez les bactéries à Gram - anaérobies strictes les rend très sensibles à ce composé (58). Etudes scientifiques Plusieu s tudes o t valu l effet a ti a t ie du pe o de de a a ide su diff e tes esp es bactériennes. Il en ressort que, in vitro, le peroxyde de carbamide à 10% inhibe la croissance de S. mutans et des Lactobacillus sp. bien que in vivo, on note seulement une diminution du nombre de lactobacilles salivaires (59). L a al se in vitro des effets antibactériens de 3 gels éclaircissants contenant 10% de peroxyde de carbamide sur S. mutans, S. mitis, S. sanguis, Lactobacillus casei et Lactobacillus acidophilus v le u ils poss de t des effets a ti a t ie s supérieurs à la chlorhexidine à 0,2% (60). Une étude plus récente conclut à un effet bactéricide supérieur du pe o de de a a ide à iofil % pa appo t à la hlo he idi e % et et e vide e l li i atio du g â e à l effe ves e e du gel (61). En conclusion, il a ue peu d tudes in vivo au sujet de l effet a ti i o ie du pe o de de carbamide à 10% et ce sont des études analysant le nombre de micro-organismes suite à un prélèvement salivaire. Il se ait do i t essa t d a al se des prélèvements de plaque sous- gingivale exposée à un gel contenant du peroxyde de carbamide afin d value l effet de e gel su les bactéries paropathogènes. - 33 - 6.1.3.4.4 Pe spe tive d utilisatio du gel de pe o de de a a ide à 10 % chez des personnes présentant des difficultés à maintenir un contrôle de plaque correct Dans une publication datant de 2007, Haywood (62) évoque les bienfaits que pourrait apporter le peroxyde de carbamide à 10 % (appliqué par le port nocturne de gouttière) dans la population âgée afin de prévenir les caries. En effet, ces personnes possèdent souvent un flux salivaire réduit et une dextérité moindre à l o igi e d u is ue a ieu lev . Il attribue au peroxyde de carbamide les propriétés de réduire l a u ulatio de pla ue, d aug e te le pH et de diminuer le nombre de bactéries responsables du processus carieux (en particulier lactobacillus). Récemment, Lazarchik et Haywood (63) élargissent l indication du peroxyde à toutes les populations ayant des difficultés à maintenir une hygiène bucco-dentaire correcte que ce soit à cause de maladies cérébrales, de troubles psychiatriques, de retard mental…. 6.1.3.5 Toxicité et effets secondaires du peroxyde de carbamide La toxicité et les effets secondaires rapportés ci-dessous concernent majoritairement le peroxyde de carbamide à 10 % étant donné que le peroxyde de carbamide à 5 % (utilisé dans notre étude) est très peu évoqué dans la littérature. 6.1.3.5.1 Effets secondaires locaux 6.1.3.5.1.1 Sensibilités dentinaires et irritations gingivales Les effets secondaires les plus souvent décrits lo s des t aite e ts d lai isse e t dentaire sont des sensibilités dentinaires et de légères irritations gingivales. L i po ta e de ces effets est directement liée à la concentration du produit d lai isse e t, à la durée du traitement et aux autres composants du gel (64). Ces effets sont temporaires et disparaissent généralement rapidement après le traitement. 6.1.3.5.1.2 Altérations de la surface de l’émail Selon une revue de 2010, les résultats des études analysant l effet des p oduits su fa e de l ail sont divergents. Certaines études o lue t ue l aucune ou seulement u e i i e alt atio de su fa e de l lai issa ts su la lai isse e t e ge d e ail ta dis ue d aut es tudes révèlent des altérations sévères. Ces o t adi tio s s e pli ue t pa la variabilité des protocoles, des concentrations et de la composition des produits ainsi que par les moyens divers d a al se de la su fa e de l ail. Des études cliniques récentes in vivo (65) et in vitro (66-68) révèlent que le pe o de de a a ide à % est espo sa le de t s i i es alt atio s à la su fa e de l ail. - 34 - Dans tous les cas, les porosités amélaires éventuellement créées disparaissent ap s l a traitement suite à l a asio de l 6.1.3.5.1.3 t du ail et la précipitation des ions salivaires. (69). Inflammation pulpaire Plusieurs études analysant les effets du peroxyde de carbamide à 10% utilisé au long cours (port nocturne pendant plusieurs mois) lors du traitement de colorations provoquées par les tétracyclines e fo t tat d aucun effet délétère sur la pulpe (70-72). 6.1.3.5.1.4 Effets sur les restaurations Amalgames La majorité des études in vitro révèlent une libération de mercure supérieure par les amalgames immergés quotidiennement dans des solutions éclaircissantes de peroxyde de carbamide à 10% comparativement aux amalgames non soumis à la solution éclaircissante (73, 74). Cependant, in vivo, la réaction est limitée par le biofilm (75). Composites et CVI Les produits éclaircissants altèrent la jonction entre les tissus de tai es d u e pa t et les composites et CVI d aut e part (69). Polymérisation des résines Suite à l lai isse e t, le pe o de d h d og e siduel da s l ail peut e p he la polymérisation des matériaux à base de résine créant un lien matériau-dent faible (76). Il est donc o seill d atte d e au minimum 2 semaines après le traitement avant la réalisation de composites (77). 6.1.3.5.2 Effets secondaires généraux 6.1.3.5.2.1 Allergie Aucune allergie au peroxyde de carbamide n a pou l i sta t t 6.1.3.5.2.2 Effet cytotoxique aigu L i gestio a ide telle de p oduit est l u des p i ipau du a t les t aite e ts d i g appo t e (69). is ues au uels les patie ts so t e pos s lai isse e t. Les effets qui en découlent dépendent de la quantité e et de la o e t atio e pe o de d h d og e. - 35 - Les effets cytotoxiques aigus (ulcération des muqueuses gastriques) surviennent lorsque les doses ingérées de peroxyde de carbamide à 10 % atteignent 5g/kg/jour (ce qui correspond à 0,3 à 1,8 mg/kg/jour de pe o de d h d og e) (69). Donc chez un homme de 70 kgs, les effets cytotoxiques appa aisse t ap s l i gestio de g de pe o de de a a ide à %. Pour information, dans notre étude, chaque seringue contient 3 g de gel. Il faut une demi-seringue pour remplir 2 gouttières (maxillaire et mandibulaire) donc le patient utilise 1,5g de gel par jour. Au total, chaque patient recevra 9 seringues (en deux fois), soit au maximum 27 g de gel ce qui est loin de la dose espo sa le d effets toto i ues. Il faut tout de même appeler à la vigilance, au respect des protocoles recommandés et à la conservation de ces produits hors de portée des enfants. 6.1.3.5.2.3 Aucun effet sub-aigu to i ue 6.1.3.5.3 Effet cytotoxique sub-aigu a t appo t hez l ho e (69). Génotoxicité et carcinogénotoxicité La cancérogénicité des agents éclaircissants est controversée. Le pe o de d h d og e s est v l te g oto i ue in vitro sous certaines conditions : haute concentration, utilisation au long cours et absence de système de détoxification (79, 80). Cependant, ette p op i t a pas t décelée in vivo. Ce i peut s e pli ue pa la p se e hez l hu ai d un système enzymatique de détoxification (catalase) au niveau de la salive et de la muqueuse buccale permettant de d g ade le pe o de d h d og Les do e p se t da s les p oduits es de to i it et de to i ologie a i ale lai issa ts (80). i di ue t pas ue le pe o de d h d og e présente un risque carcinogénique pour les muqueuses buccales humaines (80). Aux doses administrées habituellement, il est clair ue jus u à génotoxi ue et a i og i ue a t o t ai te a t, au u effet to i ue, hez l hu ai suite à l utilisatio de pe o de. Il pas de is ue to i ue ave l utilisatio d u gel o te a t , % de pe o de d h d og a e (équivalent à 10% de peroxyde de carbamide) ou moins (69). 6.1.3.6 Pe io P ote t Method™ Une équipe de parodontologistes américains a décrit une méthode non-invasive : Perio Protect Method™ da s le ut de t aite les p o l es pa odo tau . Il s agit de l appli atio uotidie edu - 36 - produit (des agents oxydatifs le plus souvent) pa l i te de pote tialise les effets du t aite e t diai e d u e goutti e Pe io T a ® afi a i ue effe tu pa le de tiste et ai si d vite la chirurgie. Ils insistent sur le fait que la gouttière permet la diffusion de la médication profondément dans le sillon gingivo-dentaire (81, 82). En 2012, une étude clinique randomisée, contrôlée, en simple-aveugle, testa t l effi a it d u gel de pe o de d h d og e à , % appli u pa l i te diai e d u e goutti e Pe io T a ® e complément du détartrage-surfaçage radiculaire a été publiée (83). L tude a t o duite durant 3 mois sur 30 patients atteints de parodontite chronique. Les patients étaient répartis en 2 groupes : DSR seul (groupe témoin) et DSR asso i au po t d u e goutti e o te a t le pe o de d h d og e g oupe test . Le p oto ole pou le g oupe test est le suiva t : port gouttière 4 fois/jour 15 min 2 semaines Baseline port gouttière 2 fois/jour 15 min 1 semaine Evaluation clinique 2 semaines DSR 8 semaines Evaluation clinique Evaluation clinique Figure 8 : Schéma illustrant le p oto ole de l’ tude de Putt et Proskin (83). Les patients du groupe test portaient la gouttière pendant 3 semaines (15 minutes, 4 fois par jour) avant le détartrage/surfaçage. Puis ils continuaient le traitement durant 10 semaines (15 minutes, 2 fois par jour), suite au surfaçage. Les patients du groupe contrôle ne recevaient que le détartragesurfaçage. Cette tude a outit à la o lusio ue le po t d u e goutti e o te a t du pe o de d h d og e en supplément des détartrages-surfaçages apporte une réelle amélioration des profondeurs de poche et des saignements comparativement aux détartrages-surfaçages seuls. En effet, dans le groupe test, la réduction moyenne des profondeurs de poche pour les poches > 5 mm initialement est de 1.57 mm à trois mois alors que dans le groupe témoin, elle est de 0.58 mm. On note de plus, un effet bénéfique du gel sur la réduction des profondeurs de poche avant même le surfaçage réalisé. - 37 - Une extensio de l tude p de te prolongeant le suivi des patie ts se ai es ap s l valuatio finale a été publiée. Les patients du groupe test ont continué le traitement à base de peroxyde d h d og e i , fois pa jou pe da t évaluation fut conduite (à 26 semaines). O se ai es. Suite à la p olo gatio , u e ouvelle e a ue u e sta ilit de l effet du t aite e t su la profondeur des poches 6 mois après J0 (figures 9 et 10). Cependant malgré la poursuite du port des gouttières, le pourcentage de sites saignant au sondage continue à augmenter dans les derniers mois (figure 11) (84). Figure 10 : Moyenne des profondeurs de poche (en pou les po hes t oites i itiale e t PP ≤ mm). Comparaison des changements entre les 2 groupes (témoin/test depuis l’i lusio jus u’à semaines après (p < 0.0001) (84). Figure 9 : Moyenne des profondeurs de poche (en mm) pour les poches profondes initialement (PP > 5 mm). Comparaison des changements entre les 2 groupes (témoin/test depuis l’i lusio jus u’à semaines après (p = 0.0002) (84). Figure 11 : Pourcentage des sites saignant au sondage pour toutes les poches. Comparaison des changements entre les 2 groupes (témoin/test depuis l’i lusio jus u’à semaines après (p = 0.0002) (84). - 38 - 6.2. Hypothèses de la recherche et résultats attendus Compte tenu des effets bénéfiques du peroxyde de carbamide (et du pe o de d h d og e su la plaque et sur la gencive mis en évidence par quelques études cliniques et de ses potentiels effets antimicrobiens, notre hypothèse est « l utilisatio de pe o de de a a ide tel u il est utilis da s les t aite e ts d lai isse e t à do i ile à savoi sous fo e de gel et pa l i te diai e d u e gouttière) est une aide précieuse lors du traitement parodontal initial de la parodontite chronique (en complément des surfaçages) ». Il peut améliorer les effets du traitement mécanique en participant à la réduction de la formation de plaque, à l a lio atio de l i di e gi gival, à la réduction de la profondeur des poches et au gai du iveau d atta he. Les analyses microbiologiques devraient mettre en évidence son action sur les bactéries paropathogènes. 6.3. Justification des choix méthodologiques 6.3.1 Produit testé 6.3.1.1 Principe actif Le hoi d value le peroxyde de carbamide versus le pe o de d h d og - e est justifié par : le peroxyde de carbamide est la molécule la plus utilisée actuellement dans le cas des traitements éclaircissants à domicile ; - les sensibilités dentinaires sont plus nombreuses ave le pe o de d h d og e o pa ative e t au pe o de de a a ide. Ce i s e pli ue pa le fait ue le pe o de d h d og a a ide - e d liv e tout l o g e ui le o pose e et plusieu s heu es à d liv e l o g à o e t atio de pe o de d h d og à 60min alors que le peroxyde de e plus de h (85) ; e gale, la o e t atio de pe o de et ouv e dans la cavité pulpaire est deux fois plus faible lors u o utilise du pe o de de a a ide (à 15%) o pa ative e t au pe o de d h d og - e (à 5%) (86) ; le peroxyde de carbamide, e aug e ta t le pH suite à la li atio d u e, possède un effet neutralisant de la salive et aurait un effet cariostatique (63). Ce ui pe o de d h d og est pas le as pour le e. 6.3.1.2 Concentration en peroxyde de carbamide La concentration en peroxyde de carbamide du gel testé sera de 5 %. Ce choix se justifie par le fait que les sensibilités dentinaires et les irritations gingivales augmentent en même temps que la o e t atio de pe o de de a a ide et do de pe o de d h d og e (71, 87). Une étude comparative rapporte un taux de sensibilité de 20 % dans le groupe testant le peroxyde de - 39 - carbamide à 5 % contre 53 % dans le groupe testant le peroxyde de carbamide à 10 % (88). Notre étude inclut des patients ayant une parodontite chronique qui, à un stade avancé engendre des dénudations radiculaires, et dans ce cas, les sensibilités sont plus fréquentes. D où l i t t de hoisi la concentration la plus faible afin de minimiser le risque. Au vu des effets to i ues possi les suite à l i gestio de p oduit, la e o d utilise des o e t atio s sup ieu es à a datio est d vite % de pe o de de a a ide lo s d u lai isse e t externe à domicile (89). Le risque est donc diminué avec le gel à 5 %. L utilisatio du pe o de de a a ide à % pou le t aite e t d lai isse e t de tai e est beaucoup moins répandue et documentée que celle du peroxyde de carbamide à 10%. Ceci vient du fait u il faut plus de te ps de o ta t ave le gel à d a outi à u % o pa ative e t à elui à % pour lai isse e t si ilai e, ce qui signifie une durée de traitement plus longue (90). 6.3.1.3 Composition du gel Suite à l analyse de la composition de plusieurs gels commercialisés (annexe 16.5), nous avons remarqué que les gels éclaircissants contiennent : - la substance active : peroxyde de carbamide ou pe o de d h d og e; - un carbomère (polymère carboxypolyméthylène) qui en augmentant la viscosité a pour but d aug e te le te ps de o ta t, de ale ti la d o positio du pe o de d h d og e au contact de la salive et de la rendre progressive dans le temps (91). Ainsi, le temps de diffusio de l o g e passe de oi s d u e heu e sa s pol e à plus de h ave polymère (49) ; - du glycérol permettant la solu ilit du gel da s l eau et aug e ta t la pe l ail pa d sh d atatio ; - de l eau ; - un conservateur (Acide Ethylène Diamine Tétra-Acétique (EDTA) par exemple) ; - des désensibilisants (potassium et fluor), des arômes, des aug e tateu s de pH… Nous nous sommes inspirés de ces compositions pou l la o atio du gel test d id de a ilit de inclure seulement que ceux indispensables à sa fabrication afin de effets du peroxyde de carbamide et d li i e les effets additio ais nous avons value que les els appo t s pa d aut es molécules (cf 10.1.1.1 pour les détails de la composition du gel testé). - 40 - 6.3.2 Desig de l’ tude Deux groupes parallèles sans insu : - Le groupe test traité par détartrage-surfaçage radiculaire + gel de peroxyde de carbamide à 5 %. - Le groupe contrôle traité par détartrage-surfaçage radiculaire seul. Nous avons choisi de e pas utilise de gel pla e o o t ôle. E effet, e l a se e de do soit favo a le à la oissa e a t ie est-à-dire sans peroxyde) pour le groupe es de litt atu e, il est pas e lu ue le gel sa s pe o de e ou soit d l t e. L utilisation du gel sans peroxyde dans une gouttière nécessiterait au préalable des essais de toxicité avec analyse microbiologique. 6.3.3 Design de la gouttière Dans notre étude, la gouttière a pour but de maintenir le produit pendant plusieurs heures au contact de la gencive et des dents. On peut ainsi espérer une diffusion du produit dans les poches parodontales. De plus, le traitement par gouttières est relativement simple à mettre en place pour le patient. Le design de la gouttière doit donc favoriser la diffusion du produit dans le sillon gingivo-dentaire et dans les poches parodontales. Ainsi, il serait intéressant de faire des tests expérimentaux avec plusieurs styles de gouttière (sans réservoir, avec des réservoirs coronaires, avec des réservoirs en regard du sillon, prolongation de la gouttière 3 mm au-delà de la gencive marginale… afin de définir le design le plus approprié à la diffusion du produit dans les poches parodontales et dans le sillon. Ces tests pourraient se faire à l aide de oulages, de gouttières et de gel coloré. Cependant les limites des tests sur moulages so t ep se t es pa l a se e du fluide gi gival et de la salive ui, da s l e vi o e e t u al, influencent la répartition du produit. 6.3.4 Du e et f ue e d’utilisatio de la goutti re Le port de la gouttière pour le groupe test commence 21 jours après le détartrage-surfaçage 2. La durée du port est de 8h par nuit pendant 10 jours et constitue la première phase de traitement. Elle se poursuit par la deuxième phase : port de la gouttière 8h par nuit 2 jours par semaine pendant 1 mois (4 fois 2 jours). La f ue e d u e se ai e a t hoisie ta t do e ue la recolonisation bactérienne se fait au out d u e se ai e (33). - 41 - 6.3.5 Critère de jugement principal Deva t l a se e de o se sus et de règles standardisées concernant le choix du critère de jugement principal, il o vie t à ha ue i stigateu d tude li i ue de hoisi elui étant le plus approprié, en cohérence ave l o je tif de l tude et avec les autres études existantes. Dans notre cas, les deux critères correspondant à l o jet de ot e tude sont la profondeur de poche (PP) et le niveau d atta he li i ue NA . La profondeur de poche (PP) est une mesure aisément enregistrée. Cepe da t, l u des points de référence de cette mesure est la gencive marginale, tissu mou pouvant fluctuer au cours du temps en direction apicale ou marginale et e t ai e des sultats e o s. E effet, e d h pe plasie gingivale (ex : médicamenteuse), on o state l appa itio as d i fla atio ou de « pseudos-poches » entrainant une surestimation des mesures (92). Dans notre étude nous excluons les patients prenant des di a e ts espo sa les d h pe plasie gingivale. La pe te d atta he clinique (PA) semble être une mesure plus fiable puisque le point de référence coronaire est fixe (jonction amélo-cémentaire) mais moins évidente à calculer car la jonction amélocémentaire est plus difficilement repérable que la gencive marginale. Selon plusieurs études statistiques, les o poches et l volutio du latio s so t fai les e t e l évolution des profondeurs de iveau d atta he, pa ti uli e e t pou les po hes peu p ofo des initialement. Les relations entre les 2 indices varient selon le type de dent, le site de la mesure ainsi que selon la sévérité de la maladie. Nous déduisons de ces articles que les deux critères sont i po ta ts pou value l volutio de la aladie pa odo tale. Nous esu e o s do les deu da s notre étude. En ce qui concerne le critère de jugement principal, nous avons choisi la profondeur de poche : - E ous asa t su l tude de Putt et Proskin (83) dont le but principal est le même que le notre. Cette étude value l effi a it du t aite e t pa goutti es et pe o de d h d og (1,7 %) en complément du détartrage-surfaçage sur l volutio de la pa odo tite. Leur critère de jugement principal est la profondeur de poche. Cela ous pe de e ue l o peut atte d e o e sultat pou e et d avoi une idée ot e tude même si le protocole et le produit testé sont différents) et constitue un repère pour le choix de la différence significative. Cette étude, ne prenant pas en compte les niveaux d atta he li i ue, ous avo s pas de référence concernant ce paramètre. - De plus, en réalisant un détartrage et en prodiguant les instructions concernant le brossage lors de la première consultation (C1, J-7 ± 3 jrs), on peut espérer une réduction du nombre de patient présentant une inflammation gingivale et donc une réduction du nombre de pseudos-poche pour le sondage initial (C2, J0). Une instruction au brossage sera réitérée tout au lo g de l tude afi de i i ise l i fla atio gi givale lors des sondages suivants. - 42 - Enfin, les médicaments pouvant avoir un effet sur l h pe plasie gingivale et le saignement - so t e lus de l tude (cf annexe 16.4). Le critère de jugement principal sera donc la moyenne des différences des profondeurs de poche mesurée à 3 mois (C8, J98 ± 5) par appo t à l i lusio C , J ) sur les poches i itiale e t à C2, J0). Le iveau d atta he se a lui aussi elev et o stitue a l u des it es se o dai es. 6.3.6 Détermination de la différence significative entre les deux groupes pe etta t de o lu e à u e effi a it du t aite e t à l’essai Il n e iste pas o plus de du t aite e t utilis gles p e o pl o isa t l e t du t aite e t proposent des exemples de critères pe d o te i u e sta da disatio a t sig ifi atif pe etta t de o lu e à l effi a it a i ue. Dans la littérature, certains etta t d value les traitements parodontaux dans le but pou toutes les tudes li i ues a a t att ait au t aite e t des parodontites. Greenstein (93) propose, pour conclure à un changement significativement différent, u e diff e e de p ofo deu de po he de à ou u gai d atta he de , à , entre les groupes pour les poches initialement profondes. Addy (94)constate que la « règle du gain de 1 mm » peut être appliquée dans les études lo s u u t aite e t suppl e tai e est ajout au t aite e t conventionnel car cette différence est habituellement retrouvée dans les études. De plus, dans l tude de Putt et Proskin (83), il est constaté une différence de moyennes de profondeurs de poche s leva t à 1 mm e t e les deu g oupes à la fi de l tude ois pour les poches > 5 mm initialement. Dans notre étude, pour conclure à une efficacité du traitement proposé, il faudra obtenir une différence significative entre les moyennes de réduction des profondeurs de poche entre les 2 groupes (test/témoin) à C8 (J98 ± 5) de pou les po hes i itiale e t C , J . 6.3.7 Standardisation des mesures entre les investigateurs La so de utilis e pou les esu es de p ofo deu de po he et de iveau d atta he li i ue se a la sonde parodontale PDT Sensor probe Type U.S (Williams) 2.3.4.5.7.9. Il s agit d u e sonde automatique appliquant une force déterminée permettant d « automatiser »et de standardiser les mesures et de réduire les différences qui pourraient être obtenues en fonction des investigateurs. - 43 - De plus, les examinateu s a o pli o t u e s a e d talo age/ ali age pou se fa ilia ise ave la sonde parodontale PDT Sensor probe Type U.S (Williams) 2.3.4.5.7.9. Ils relèveront les profondeurs de poche su sujets volo tai es e pa ti ipa t pas à l tude attei ts de parodontite, 2 fois sur chaque sujet en 24h avec au minimum 1h entre les 2 mesures. La reproductibilité des mesures sera %. Ces e e i es se d oule o t lo s d u obtenue lorsque le % de réussite (± 1 mm) sera séminaire de deux jours. 6.4. Rapport bénéfice/risque pour les personnes se prêtant à la recherche 6.4.1 Bénéfice Les bénéfices attendus pour les personnes se prêtant à la recherche sont un assainissement des po hes pa odo tales et la o se vatio d u tat parodontal proche de la santé se traduisant par un gai des iveau d atta he, u e di i utio des p ofo deu s de po he ai si u u e réduction du saignement au sondage. 6.4.2 Risque Le t aite e t peut e pas appo te d a lio atio à la pathologie. 6.5. Retombées attendues Compte-tenu des propriétés attribuées au peroxyde de carbamide (réduction de l inflammation gi givale et de l a u ulatio de pla ue, p op i t s a t iostati ues… et de l effet atte du des age ts o da ts su les a t ies a a o ies, o peut esp e ue l appli atio du gel de peroxyde de carbamide à 5% selon le protocole mis en place, potentialise et maintient à long terme les effets obtenus par le traitement mécanique de la parodontite. Pou l i sta t, aucune étude récente ne rapporte l effet du pe o de de a a ide à 5% sur la santé gingivale et son action sur les bactéries paropathogènes. Le ut de la e he he li i ue p opos e est do su l a u ulatio d value l effet du pe o de de a a ide à 5% de pla ue et la santé parodontale. Si les résultats de cette étude sont satisfaisants, le traitement pourra être recommandé aux patients atteints de parodontite chronique en complément des détartrages-surfaçages. Si les effets su la du tio de la pla ue et su l i fla atio gi givale so t av s, son utilisation pourra être proposée auprès des personnes qui, pour diverses raisons (manque de dextérité, osto ie, eta d e tal… , ont des difficultés à maintenir une hygiène bucco dentaire correcte. Il - 44 - peut être une aide précieuse en supplément du brossage qui, on peut le soupçonner, dans les institutions spécialisées, doit être sommaire par manque de personnel et de temps. - 45 - 7. OBJECTIFS DE L’ETUDE 7.1. Objectif principal L o je tif p i ipal de ette étude est de d te i e l effet apporté su l volution de la maladie parodontale par le port de gouttières contenant du peroxyde de carbamide à 5% en complément des détartrages-surfaçages radiculaires comparativement aux détartrages-surfaçages radiculaires seuls lors du traitement chez des patients atteints de parodontite chronique. 7.2. Objectifs secondaires Les objectifs secondaires sont les suivants : - évaluer de manière qualitative et quantitative les effets du peroxyde de carbamide à 5% sur la flore paropathogène ; - o se ve l effet du peroxyde de carbamide à 5% sur la plaque dentaire et l i fla ation gingivale ; - évaluer la tolérance du traitement (dents/tissus mous). - 46 - 8. CONCEPTION DE LA RECHERCHE 8.1. Méthodologie générale de la recherche L tude est : - clinique ; - multicentrique ; - contrôlée ; - randomisée et stratifiée ; - sans insu ; - prospective ; - en 2 groupes parallèles. 8.2. Méthode de la randomisation Se référer au paragraphe 14.1.5 (Modalité de la randomisation) - 47 - 9. CRITERES D’ELIGIBILITE 9.1. C it es d’i lusio Ne pou o t t e i lus da s l tude ue les patie ts a a t tous les it es suiva ts : 9.1.1 Critères généraux - Sexe masculin ou féminin. - Entre 30 ans et 70 ans (inclus). - Bonne santé générale mise en évidence dans le questionnaire de santé. - Possédant au minimum 20 dents permanentes naturelles (hors 3èmes molaires). - Non opposé au fait de porter une gouttière la nuit. 9.1.2 Critères liés à la pathologie - Parodontite généralisée chronique modérée à sévère (4). Figure 12 : S v it de la pa odo tite e fo tio de la pe te d’atta he li i ue et de la p ofo deu de po he (1). - P se e d au minimum 4 sites avec une p ofo deu de po he 5 mm. - 48 - 9.1.3 Critère lié au consentement éclairé - Patient informé des uts et it, dat et sig odalit s de l tude et a a t do au plus ta d le jou de l i lusio . 9.1.4 C it e li à l’affiliatio à u - son consentement éclairé gi e de sécurité sociale Assuré social. 9.2. Critères de non-inclusion U seul des it es suiva t use l i lusio : 9.2.1 Critères généraux - Femme enceinte ou allaitante. - Patient do t l tat u al est jug i o pati le ave l e t e da s l tude à l'appréciation de l i vestigateu ). - Patient risquant de devenir non-observant au protocole (à l app - Patie t e - Patient pa ti ipa t si ulta ait isa t pas le f a çais, à l it o iatio de l i vestigateu ). e à l o al. e t à u aut e essai ou e p iode d e lusio après une participation à une autre étude clinique. - Patient ayant reçu dans les 6 mois qui précèdent l tude un traitement parodontal (surfaçage radiculaire ou chirurgie parodontale). 9.2.2 Critères liés au traitement à l’essai - Patient allergique à l u des o stituants du gel testé. - Patie t po teu d u appareil orthodontique. - Patient présentant des hypersensibilités dentinaires importantes. - Patient présentant des couronnes et restaurations composites dans le secteur antérieur et ne souhaitant pas leur réfection après le traitement. 9.2.3 Critères liés à des traitements associés - Patient sous médicament pouvant provoquer une hypertrophie gingivale (Hydantoïnes (phénytoïne), Dihydropyridines, Diltiazem ou Ciclosporine) (cf annexe 16.4). - 49 - Patient prenant de façon continue des médicaments pouvant provoquer des saignements - gingivaux (anticoagulants, antiagrégants plaquettaires et aspirine) (cf annexe 16.4). Patient ayant utilisé des antibiotiques et/ou antifongiques par voie orale ou topique buccale - au cours des 2 mois qui précèdent l i lusio . Patie t a a t utilis des a tisepti ues - p ai de ou he, gels de tai es… au ou s du mois da t l i lusio . - Patient ayant reçu un vaccin dans les 15 jours qui précèdent l tude. - Patient prenant régulièrement des anti-inflammatoires non-stéroïdiens. - Patient nécessitant l ad i ist atio d u t aite e t a ti a t ie p oph la ti ue. 9.2.4 Critères liés à une pathologie associée - Patient souffrant de pathologie chronique sévère jugée incompatible ave l e t e da s l tude, à l app - iatio de l i vestigateu . Patie t attei t d u e pathologie systémique influençant la santé gingivale (diabète, maladie auto-immune). - Patient présentant des antécédents de dyscrasie sanguine. - Patient présentant des troubles du sommeil traité par une pompe à pression constante (PPC) ou u e o th se d ava e a di ulai e. 9.3. Modalités de recrutement Le e ute e t des a didats à l tude se a alis par les praticiens (investigateurs) lors de la consultation - bilan dans les services de parodontologie et dans les cabinets libéraux qui ont accepté de pa ti ipe à l tude. Il concernera les patients atteints de parodontite chronique modérée ou sévère (diagnostiquée lors du bilan parodontal) avec indication de traitement mécanique non chirurgical (DSR). Le patie t, ap s le tu e de la oti e d i fo atio et ap s avoi l i vestigateu , dev a e pli et sig e la fi he de o se te e t lai t i fo o ale e t pa annexe 16.2 s il a epte de pa ti ipe à l tude. L i vestigateu o t esig e a le do u e t e présence du patient. L atta h de e he he li i ue A‘C se a alo s p ve u de l i lusio et ouv i a u ahie d o se vatio (CRF) pour le patient. Le o e d i lusio s p visio elles (par mois ou par an) dans chaque centre dépendra des modalités de recrutement propre à chaque centre et de leurs estimations personnelles. - 50 - 10. TRAITEMENT A L’ETUDE 10.1. Description générale 10.1.1 Composition 10.1.1.1 Gel La composition du gel a été décidée en collaboration avec le Docteur Dollo. Composants Quantité Peroxyde de carbamide à 5% 5g Carbopol 1,5 g Glycérine 5g Eau 100 g Hydroxyde de sodium Jus u à o te i pH= Acide Ethylène Diamine Tétra-Acétique (EDTA) 0,1 g Saccharine de Sodium 1g Huile essentielle de menthe Quelques gouttes Tableau 2 : Co positio du gel à l’essai. Voi l a e e 6.6 concernant le protocole de fabrication du gel. 10.1.1.2 Gouttière Elle sera réalisée en polyvinyle souple. 10.1.2 Destination du dispositif médical Le gel sera déposé dans une gouttière puis cette dernière sera mise en place sur les dents. La goutti e ta t fa i u e à pa ti d u odèle obtenu suite à une empreinte des arcades du patient, son adaptation en bouche sera normalement parfaite. - 51 - 10.2. Modalit s d’utilisatio du dispositif médical da s le ad e de l’ tude 10.2.1 Description de la procédure Les gouttières, dans lesquelles sera déposé le peroxyde de carbamide (au moyen de la seringue sur laquelle un embout sera fixé), seront mises en place et maintenues en bouche pendant 8h toutes les nuits pendant 10 jours. Puis après cette période, elles seront mises en place et maintenues en bouche pendant 8h, 2 nuits par semaine durant 1 mois (ce qui équivaut à 8 nuits). 10.2.2 I st u tio s d’utilisatio Le soir, ap s s t e puis les ett a e gencive. Au oss les de ts, le patie t d pose a u e fi e ou he de gel da s les goutti es ou he e veilla t à e u elles soient complètement insérées sur les dents et la veil, le patie t eti a les goutti es, les i e a à l eau lai e puis les s he a. Il se brossera les dents. 10.3. Circuit des produits du a t l’ tude 10.3.1 Fourniture des produits Le gel sera fabriqué par la pharmacie du Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Rennes (sous la direction du Docteur Dollo) (cf annexe 16.6). Les gouttières seront fabriquées dans les centres (ou par des laboratoires de prothèse). 10.3.2 Conditionnement des produits Le gel sera conditionné à la pharmacie dans des seringues de polyéthylène graduées à embout LuerLock®. Chaque seringue contiendra 3 mL de produit et sera fermée par un bouchon. Des embouts coniques seront distribués avec les seringues afin de faciliter le remplissage de la gouttière. 10.3.3 Etiquetage des produits Les seringues seront étiquetées à la pharmacie du CHU de Rennes. Les informations suivantes figureront sur les étiquettes : - gel de peroxyde de carbamide à 5 % et excipients ; - la date de fabrication ; - 52 - - le numéro de lot ; - la date li ite d utilisatio ; - l i s iptio : « à utilise u ave la goutti e selo les p o isatio s de vot e de tiste ». 10.3.4 Stockage Que ce soit à la pharmacie, dans le service ou chez le patient, le gel doit être conservé au réfrigérateur à des températures avoisinant les 5°C à 8°C afin de conserver au mieux le principe actif (peroxyde de carbamide) (95,96). 10.3.5 Retour et destruction des produits non utilisés Tous les tubes de gel seront retournés pa le patie t à l i vestigateu ui se ha ge a de les jete ave les DASRI D hets d A tivit s de Soi s à ‘is ues I fe tieu puis ils seront incinérés. - 53 - 11. CRITERES DE JUGEMENT ET EVALUATION CLINIQUE 11.1. Critère de jugement principal Le critère de jugement principal est la moyenne des différences de profondeurs de poche mesurée à ois C , J ± pa appo t à l i lusio C ,J su les sites i itiale e t. La profondeur de poche (PP) correspond à la distance, en mm, entre le bord marginal de la gencive et l attache épithélio-conjonctive (fond de la poche, extrémité de la sonde parodontale). Elle traduit la hauteur de la lésion. Les mesures seront « arrondies » au mm le plus proche apparaissant sur la sonde. Les mesures sont réalisées à l aide d u e so de pa odo tale PDT Sensor probe Type U.S (Williams) 2.3.4.5.7.9, stérile et réglée à une pression de 20 grammes. La mesure se fait au niveau de 6 sites par dent (sauf les 3èmes molaires) : mésio-vestibulaire (MV), vestibulaire (V), disto-vestibulaire (DV), mésio-lingual/palatin (ML/MP), lingual/palatin (L/P), disto-lingual/palatin (DL/DP). Les mesures seront « arrondies » au mm le plus proche apparaissant sur la sonde. Figure 13 : Mesure de la profondeur de poche avec une sonde parodontale (97). Un écart de 1 mm concernant la moyenne de réduction des profondeurs de poche à C8 (J98 ± 5 jrs) entre le groupe « détartrage/surfaçage-radiculaire » et le groupe « détartrage/surfaçage radiculaire associé au port de gouttière contenant du peroxyde de carbamide », pou des po hes i itiale e t 5 mm, sera considéré comme écart cliniquement significatif. - 54 - 11.2. Critères de jugement secondaires 11.2.1 Niveau d’atta he li i ue La pe te d atta he li i ue PA est d fi ie o fond de la poche, elle est la o s ue e de la e la distance entre la jonction émail-cément et le ig atio api ale de l atta he pith lio-conjonctive. Les mesures sont réalisées à l aide d u e so de pa odo tale PDT Sensor probe Type U.S (Williams) 2.3.4.5.7.9, stérile et réglée à une pression de 20 grammes. La mesure se fait au niveau de 6 sites par dent (sauf les 3èmes molaires) : MV, V, DV, ML/MP, L/P, DL/DP. Les mesures seront « arrondies » au mm le plus proche apparaissant sur la sonde. 11.2.2 Effets microbiologiques Le ut est de d te i e l a tio du peroxyde de carbamide sur les micro-organismes paropathogènes à l aide de prélèvements microbiologiques. Les prélèvements microbiologiques seront effectués dans les 4 poches les plus profondes (réparties dans au moins deux quadrants différents), repérées lors du sondage parodontal initial (C2, J0). Tous les p l ve e ts i o iologi ues alis s au ou s de l tude se o t effe tu s da s es es poches. Des échantillons de plaque sous-gingivale sero t p lev s à l aide de poi tes de papie endodontiques stériles insérées dans les poches sélectionnées jus u à sentir une légère résistance) et laissées en place 30 secondes. Auparavant, une élimination de la plaque supra-gingivale aura été effectuée (à l aide de compresse ou de coton stérile) et la zone de prélèvement aura été isolée par des cotons. Les pointes de papier seront ensuite déposées immédiatement dans un tube de 1,5 mL e veilla t à e pas laisse le tu e ouve t plus de se o des afi d vite u e e t e d o g e ui tuerait les bactéries anaérobies). Une étiquette sera collée après inscription au cryomarqueur du numéro de patient. Les tubes seront congelés dans les meilleurs délais à -80°C dans la cryoboite se v e à l tude et o se v s da s u o g lateu du centre de ressources biologiques (CRB) des centres investigateurs. En ce qui concerne les praticiens libéraux, il faudra prévoir un acheminement rapide vers le CRB le plus proche. Ensuite, les tubes seront acheminés en conservant la chaîne du froid au laboratoire de bactériologie (EA 1254) de l u ive sit de ‘e es . L a al se a t iologi ue sera effectuée par test moléculaire. Les onze bactéries associées aux pathologies parodontales, dont la détection par culture est difficile, seront recherchées par la réaction en chaine par polymérase (PCR) multiplex : Porphyromonas gingivalis (Pg), Aggregatibacter actinomycetemcomitans (Aa), Tannerella forsythia (Tf), Treponema denticola, (Td), Prevotella intermedia (Pi), Parvimonas micra - 55 - (Pm), Fusobacterium nucleatum/periodonticum (Fn), Campilobacter rectus (Cr), Eubacterium nodatum (En), Eikenella corrodens (Ec), Capnocytophaga spp (Csp). Les résultats seront colligés en terme de présence ou absence pour chacun des pathogènes. Pa la te h i ue d h idatio , le la o atoi e d te i e a la o positio qualitative et quantitative de la flore sous-gingivale en mettant en évidence les onze bactéries paropathogènes mentionnées précédemment: les acides nucléiques seront extraits du este de l ha tillo et seront conservés au C‘B pou d ve tuelles ouvelles analyses de métagénomique. 11.2.3 Effets sur la plaque dentaire La quantité de plaque présente lors des consultations est évaluée selon l I di e de Pla ue (IP) (Silness et Löe, 1964). Il s agit de ua tifie la plaque bactérienne sur la face vestibulaire (V) de ha ue de t et d att i ue un score allant de 0 à 3. - 0 = Absence de plaque - 1 = Couche de plaque mince sur la gencive marginale et/ou sur la surface dentaire adjacente, uniquement mis en évidence par la sonde qui parcourt la surface dentaire - 2 = Accumulation modérée de plaque dans la poche gingivale, sur la gencive marginale et/ou sur la surface dentaire adja e te, visi le à l œil u - 3 = Accumulation importante de plaque dans la poche gingivale, sur la gencive marginale et/ou sur la surface dentaire adjacente 1 0 2 3 Figure 14 : Indices de plaque Löe et Silness (98) 11.2.4 Effets su l’i flammation gingivale 11.2.4.1 Indice Gingival Modifié (IGM) (Lobène et al, 1986) Il o siste e la d te te tu e, œd i atio visuelle de l i fla e, saig e e t et ul atio gi givale (selon des critères de couleur, atio ) et en l att i utio d u s o e alla t de 0 à 4 au niveau de 4 sites (V, MV, DV, L/P) autour de chaque dent. - 56 - - Score 0 : absence d'inflammation - Score 1 : inflammation légère (léger changement de couleur et de texture) pour une portion de la marge ou de la papille gingivale - Score 2 : inflammation légère (léger changement de couleur et de texture) pour la totalité de la marge ou de la papille gingivale - Score 3 : inflammation modérée ( ougeu , œd e et/ou h pe t ophie) de la marge ou de la papille gingivale - Score 4 : inflammation sévère (rougeur marquée, œd e et/ou h pe t ophie, ulcération) de la marge ou de la papille gingivale avec saignements spontanés Pou u e de t, l i di e gi gival est o te u pa la so e des s o es divis e pa . L i di e gi gival d u i dividu est o te u pa l additio du s ore de chaque dent divisé par le nombre de dents. 11.2.4.2 Saignement au sondage (BOP) (Ainamo et Bay, 1975) Il s agit d o se ve si 30 secondes après la première insertion de la sonde, un saignement apparaît ou pas. Cet indice sera déterminé sur les 6 faces de chaque dent : DV, V, MV, DL/P, L/P, ML/P. L i s iptio « oui » ou « non » sera écrite pour chaque site en fonction du résultat puis les résultats seront exprimés en pourcentage de sites saignant au sondage par patient. 11.2.5 Evaluation des dents et des muqueuses L valuatio des dents et des muqueuses se fe a au ou s d u e a e visuel igou eu à l aide du s ial ti ue, du i oi , de la so de pou les de ts et d u e o p esse pou les tissus ous . Au niveau des dents, chaque face sera minutieusement observée. L e a e clinique des muqueuses prendra en compte la muqueuse gingivale, le palais dur et le palais mou, les muqueuses labiales et buccales, les plis muco-gingivaux, la langue, les régions sublinguales et submandibulaires, les aires pharyngées et amygdaliennes, les glandes salivaires et les lèvres. 11.2.6 Effets secondaires Le patient du groupe test devra remplir tous les jours un tableau sur lequel il fera figurer le nombre d heu es du a t les uelles il a po t les goutti es ai si ue les ve tuelles se si ilités ou douleurs ressenties (annexe 16.11 et 16.12). Pour compléter ces informations, un questionnaire lui sera remis à C6 (J38 ± 3) et C7 (J68 ± 5) (annexe 16.10). - 57 - 12. DEROULEMENT DE LA RECHERCHE 12.1.S h ag al de l’ tude Evaluation clinique et détartrage C1 J-7 ±3 Pré-inclusion C2 J0 Détartrage/surfaçage 1 C3 J7 ± 3 Détartrage/surfaçage 2 Evaluation microbiologique et sondage Randomisation GROUPE TEMOIN GROUPE TEST C4 J21 ± 3 Pas de consultation Empreintes C5 J28 ± 3 Evaluation clinique et microbiologique, sondage Evaluation clinique et microbiologique, sondage Remise des gouttières + gel Port de la gouttière 8h par nuit C6 J38 ± 3 Contrôle Contrôle Récupération gel/Distribution gel Port de la gouttière 2 jours/semaine Contrôle Contrôle Récupération gel C8 J98 ± 5 Evaluation clinique et microbiologique, sondage Evaluation clinique et microbiologique, sondage C9 J188 ± 7 Evaluation clinique et microbiologique, sondage Evaluation clinique et microbiologique, sondage C7 J68 ± 5 Figure 15 : Schéma général de l’ tude - 58 - gouttières + Recueil des EI Distribution de dentifrices (et de brosses à dents) Récupération des tubes vides et pleins de gel Récupération du tableau journalier Distribution du tableau journalier Distribution des instructions Distribution du gel P ise d e p ei tes Détartrage/surfaçage Détartrage Instructions au brossage Réalisation des prélèvements microbiologiques Radiographies rétro-alvéolaires (TIB) Sondage parodontal Relevé des indices cliniques Traitements associés Signature du consentement éclairé Information du patient Antécédents médicaux (pathologies, médicaments, allergies) ‘e ueil des ha itudes d HBD Critères démographiques du patient x x x x x x x x x x x x x x x Inclusion J 0 radiculaire 2 radiculaire 1 J-7 ± 3 jrs açage açage inclusion x x J 21 ± 3 jrs seul) (groupe test Empreintes C4 x x x x x x x x x J 28 ± 3 jrs et dentifrice gouttières, gel Distribution C5 Tableau 3 : Cale d ie de l’ tude x x J 7 ± 3 jrs Détartrage/Surf Détartrage/Surf Pré- C3 C2 C1 12.2. Cale d ie de l’ tude x x x x x x J 68 ± 5 jrs Récupération gel C7 x x x x J 38 ± 3 jrs Distribution gel Récupération gel C6 x x x x x x J 98 ± 5 jrs microbio clinique et Evaluation C8 - 59 - x x x x x x J 188 ± 7 jrs microbio clinique et Evaluation C9 12.3. Durée de la participation de chaque patient La durée moyenne de la participation de chaque patient est de 188 jours (6mois et 5 jours). Elle e de a pas jou s ois et se ai e . 12.4. Contenu des consultations 12.4.1 C1 (Pré-inclusion) - J-7 ± 3 jrs Le a e u o-dentaire et plus particulièrement pa odo tal se fe a à l aide d u de so des de tai es st iles. L i vestigateu po te a des ga ts et u i oi de tai e et as ue. Au ou s de ette visite, l i vestigateu : - obtiendra les critères démographiques du patient (initiales du nom, initiales du prénom, sexe, âge, catégorie socio-professionnelle) ; - effectuera un questio e e t igou eu su l tat de sa t du patie t, les a t dents médicaux, les traitements médicamenteux en cours ou pris antérieurement ainsi que sur les allergies ; - évaluera l tat parodontal à l aide d u orthopantomogramme afin de mettre en évidence ou non une maladie parodontale et réalisera un bilan rétro-alvéolaire « long cône » si la maladie est avérée ; - interrogera le patient sur ses habitudes dentaires (méthode, durée, fréquence et matériel de brossage) et son hygiène de vie (tabagis e, o so atio d al ool… ; - donnera des instructions sur le brossage, le passage des brossettes inter-dentaires et le fil ; - informera le patient que tout autre forme de contrôle de plaque quelle u elle soit est p os ite du a t l tude - ai de ou he… et u il dev a utilise le de tif i e fourni ; délivrera 1 tube de dentifrice et une brosse à dent souple à chaque patient ; e pli a les ta leau o e a t les it es d i lusio et d e lusion ; - examinera les dents et les muqueuses (cf 11.2.5) ; - relèvera les indices cliniques suivants : indice de plaque (IP), indice gingival modifié (IGM), saignement au sondage (BOP) (cf 11.2.3 et 11.2.4) ; - effectuera un détartrage (supra-gingival) ; - informera le patient de manière claire et détaillée su le o te u de l tude, so objectif, la nature des contraintes, les risques prévisibles et les bénéfices attendus de la recherche et lui e ett a la ote d i fo atio (annexe 16.1). - 60 - L investigateur n inclura dans l étude que les patients possédant un état bucco-dentaire correct. Les soins des caries, les extractions et la réfection des restaurations dégradées seront réalisés avant l inclusion du patient dans l étude. 12.4.2 C2 (inclusion) - J0 L i vestigateu : - recueillera le consentement libre, éclairé, et écrit du patient en 3 exemplaires, remettra au patient un exemplaire et conservera les 2 autres exemplaires (annexe 16.2); - o se ve a u e e plai e de la ote d i fo atio pa aph e pa le patient ; - transmettra la d la atio d i lusio au p o oteu , le jou - réalisera un sondage parodontal afin de relever les profondeurs de poche (PP) et les niveaux d atta he li i ue (cf 11.1 et 11.2.1) ; - réalisera le prélèvement microbiologique (cf 11.2.2) ; - mettra à jour les traitements associés ; - effectuera le détartrage-surfaçage 1. La a do isatio a lieu au e de l i lusio du patie t. o e t de l i lusio . 12.4.3 C3 - J7 ± 3 jrs L i vestigateu : - réalisera le détartrage-surfaçage 2 ; - mettra à jour les traitements associés ; 12.4.4 C4 - J21 ± 3 jrs Cette consultation ne concerne que les patients du groupe test L i vestigateu : - effectuera la prise d e p ei tes maxillaire et mandibulaire à l algi ate à l aide de porteempreintes adaptés. Il s assu e a ue les empreintes enregistrent précisément les dents ainsi que plusieurs millimètres de gencive marginale (cf annexe 16.8) ; - coulera les empreintes et réalisera les gouttières (cf annexe 16.8) ou adressera les empreintes à un laboratoire de prothèse pour la réalisation des gouttières. - 61 - 12.4.5 C5 - J28 ± 3 jrs L i vestigateu : Pour tous les patients : - mettra à jour les traitements associés ; - recueillera les échantillons microbiologiques (cf. 11.2.2) ; - relèvera les indices cliniques : IP, IGM et BOP (cf 11.2.3 et 11.2.4) ; - réalisera le sondage parodontal : PP et NA (cf. 11.1 et 11.2.1) ; - insistera sur la technique de brossage, le passage du fil dentaire et des brossettes interdentaires ; - délivrera 1 tube de dentifrice. Pour les patients du groupe test : - distribuera les gouttières personnalisées (un essayage des gouttières sera réalisé) ; - distribuera les tubes de gel (quantité nécessaire pour 10 jours de traitement) ; - délivrera des explications sur la mise en place des gouttières ainsi que sur l utilisatio et la conservation du produit (une démonstration du remplissage de la gouttière sera réalisée devant le patient) ; u e feuille d i st u tio et de précautions sera remise au patient (cf. annexe 16.9) ; la gouttière sera portée toutes les nuits (8h) pendant 10 jours ; - distribuera le tableau journalier 1 (annexe 16.11) dans lequel les patients devront noter les heures de port de gouttières, rapporter les sensibilités ou autre effets secondaires jour par jour. 12.4.6 C6 - J38 ± 3 jrs L i vestigateu : Pour tous les patients : - mettra à jour les traitements associés. Pour les patients du groupe test : - r up e a tous les tu es de gel usag s et plei s afi d value l o se va e au traitement ; - distribuera les tubes de gel nécessaires à la suite du traitement : port des gouttières 2 nuit/semaine pendant 1 mois (8 nuits) ; - relèvera les évènements indésirables ; - examinera les dents et les muqueuses (cf 11.2.5) ; - fera remplir au patient le questionnaire (annexe 16.10) ; - 62 - - récupèrera le tableau journalier 1 ; - distribuera le tableau journalier 2 (annexe 16.12) dans lequel les patients devront noter les heures de port de gouttières, rapporter les sensibilités ou autre effets secondaires jour par jour au moment des jours de port. 12.4.7 C7 - J68 ± 5 jrs L i vestigateu : Pour tous les patients : - mettra à jour les traitements associés. Pour les patients du groupe test : - relèvera les évènements indésirables ; - examinera les dents et les muqueuses (cf 11.2.5); - r up e a tous les tu es de gel usag s et plei s afi d value l o se va e au traitement ; - récupèrera le tableau journalier 2 ; - fera remplir au patient le questionnaire (annexe 16.10). 12.4.8 C8 - J98 ± 5 jrs L i vestigateu : Pour tous les patients : - recueillera les échantillons microbiologiques (cf. 11.2.2) ; - relèvera les indices cliniques : IP, IGM et BOP (cf 11.2.3 et 11.2.4) ; - réalisera le sondage parodontal : PP et NA (cf 11.1 et 11.2.1) ; - mettra à jour les traitements associés ; - distribuera de nouveaux tubes de dentifrice. Pour les patients du groupe test : - relèvera les évènements indésirables ; - examinera les dents et les muqueuses (cf 11.2.5). 12.4.9 C9 fi de l’ tude - J188 ± 7 L i vestigateu : Pour tous les patients : - recueillera les échantillons microbiologiques (cf. 11.2.2) ; - 63 - - relèvera les indices cliniques : IP, IGM et BOP (cf. 11.2.3 et 11.2.4) ; - réalisera le sondage parodontal : PP et NA (cf 11.1 et 11.2.1) ; - mettra à jour les traitements associés ; - sig e a la feuille de fi d essai. Pour les patients du groupe test : - relèvera les évènements indésirables ; - examinera les dents et les muqueuses (cf 11.2.5). 12.5. R gles d’a t de la pa ti ipatio d’u e pe so e ou de l’ tude 12.5.1 Arrêt prématuré de la participation d'une personne à la recherche 12.5.1.1 Critères Les seuls - it es ad is de so tie o la su ve ue d u v ale de l tude so t : e ent indésirable ne permetta t pas la pou suite de l tude (intolérance au traitement) ; - la survenue d'une grossesse ; - la mise en évidence d'une anomalie significative d'un examen complémentaire justifiant une décision thérapeutique ou une hospitalisation ; - une déviation majeure au protocole ou l'apparition d'un critère d'exclusion ; - le retrait de consentement ; - un problème administratif ; - un patient « perdu de vue ». L i vestigateu dev a da s tous les as p e d e d a o d e o pte l'i t t du patie t. Les patients « perdus de vue » dev o t fai e l o jet d u e e he he app ofo die pa l i vestigateu pour connaître les raisons de la non-p se tatio à la visite et o te i des p isio s su l tat de santé. Les patients seront recontactés deux fois par téléphone/SMS ou mel : une fois dans la semaine qui suit la date théorique de la consultation manquée puis une semaine après, le cas échéant, avant d t e d la « perdu de vue ». Les investigateurs devront faire de leur mieux pour que les patients respectent le protocole défini par l tude. La date et la raison de tout arrêt prématuré seront notées par l'investigateur. - 64 - Les so ties d tudes e peuve t t e effe tives u ap s o fi atio pa l i vestigateu et le p o oteu . Ces so ties d tude so t toujours définitives. 12.5.1.2 Modalités de suivi de ces personnes La sortie d'étude d'un patient ne changera en rien sa prise en charge habituelle par rapport à sa maladie. En cas d'évènement indésirable, grave ou non, un suivi précis pourra être envisagé en fonction de la g avit de l v e e t i d si a le et de la s v it . 12.5.1.3 Modalités de remplacement de ces personnes Il au a pas de remplacement de ces personnes. Les données des perdus de vue ne seront pas analysées (sauf si ils sont perdus de vue après la consultation C8). 12.5.2 C it es d’a t d'u e pa tie ou de la totalit de la e he he ho s considérations biostatistiques) L tude peut être interrompue prématu e t e as de su ve ue d v e e ts i d si a les inattendus graves nécessitant une revue du profil d'innocuité du produit. De même, des événements imprévus ou de nouvelles informations relatives au produit, au vu desquels les objectifs de l'étude ou du programme clinique ne seront vraisemblablement pas atteints, peuvent amener le promoteur à interrompre p atu e t l étude. Le CHU de Rennes se o je tifs d i lusio E as d a tp se ve le d oit d'i te o p e l étude, à tout moment, s'il s'avère que les e so t pas attei ts. atu de l tude, l i fo atio se a t a s ise par le promoteur dans un délai de 15 jours à l Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des produits de santé (ANSM) et au Comité de Protection des Personnes (CPP). Sa s a tp atu de l tude, la fin de la recherche correspond au terme de la participation de la dernière personne qui se prête à la recherche. - 65 - 13. GESTION DES EFFETS INDESIRABLES 13.1. Définitions 13.1.1 Evènement indésirable (article R.1123-39 du code de la santé publique) Un évènement indésirable (EI) est défini comme toute manifestation nocive survenant chez une personne qui se prête à une recherche biomédicale que cette manifestation soit liée ou non à la recherche ou au produit sur lequel porte cette recherche. On parle d effet i d si a le dû à la e he he pour toute réaction nocive due à la recherche, au produit testé ou au protocole. 13.1.2 Evènement indésirable grave (article R.1123-39 du code de la santé publique et guide ICH E2B) Un évènement indésirable est qualifié de « grave » (EIG) d s lo s u il entraîne le décès, met en danger la vie de la personne qui se prête à la recherche ou provoque une incapacité ou un handicap important ou durable. 13.1.3 Effet indésirable inattendu (article R.1123-39 du code de la santé publique) Un effet indésirable inattendu est u effet do t la atu e, la s v it , la f ue e ou l volutio ne concordent pas avec les informations relatives aux produits, actes pratiqués et méthodes utilisées au ou s de l essai, telles u elles so t d fi ies ci-dessous (cf 13.2). 13.1.4 Fait nouveau (arrêté du 24 mai 2006) Il correspond à une nouvelle donnée de sécurité, pouvant conduire à une réévaluation du rapport des bénéfices et des risques de la recherche, ou qui pourrait être suffisante pour envisager des modifications des documents relatifs à la recherche, de la conduite de la recherche ainsi que, le cas éch a t, da s l utilisatio du p oduit. - 66 - 13.2. Description des effets indésirables attendus 13.2.1 Liés au dispositif à l’ tude Lo s de l empreinte, les effets indésirables attendus sont : - des vo isse e ts dus à u fle e aus eu i po ta t lo s de l i se tio du po te- e p ei te ha g d algi ate et du a t la prise du matériau ; - l i gestio d algi ate ; - la r te tio da s l e p ei te de de ts t s - des blessures traumatiques (muqueuses jugales, lèvres) causées par le porte-empreinte lors o iles ; de son insertion ou de son retrait ; des t au atis es ou f a tu es de tai es lo s de l i se tio ou du et ait du po te-empreinte. Le port de la gouttière peut entrainer : - un inconfort ; - des ulcérations traumatiques, des irritations ou une inflammation des papilles, de la gencive et de la muqueuse palatine ; - des irritations dues à une allergie de contact au polyéthylène (matériau constituant la gouttière). Le gel peut- t e à l o igi e : - d h pe se si ilit de ti ai e ; - d i itatio gi givale et des - d u e i fla ation pulpaire due à la pénétration du peroxyde d h d og - d alt atio o phologi ue de l - de modifications micro-structurelles des amalgames pouvant provoquer une libération de u ueuses ; e jus u à la pulpe ; ail dépressions, porosités, érosion) ; mercure ; - d alle gie ; - d - d i to i atio si la dose i g lai isse e t de tai e e essif ; e est supérieure à 5g/kg de peroxyde de carbamide à 10 % en en une seule prise. 13.2.2 Liés au protocole Lors du sondage des poches parodontales, le patient peut ressentir un inconfort ou une gêne (sensation de picotement) qui cesse à l a t du so dage. - 67 - 13.2.3 Liés à l’ volutio de la pathologie Une aggravation de la parodontite peut entrainer : - l appa itio de diast e suite au ig atio s des de ts ; - l appa itio ou l aug e tatio des - des douleurs ; - une mobilité des dents du fait de la perte osseuse ; - des pertes dentaires suite à une mobilité extrême. essio s gingivales ; 13.3. Gestion et déclaration des effets indésirables 13.3.1 Rôle de l’i vestigateu 13.3.1.1 Modalités et délai de notification au promoteur T pe d’ v e e t EI non grave EIG attendu Fo Modalités de notification Délai de notification au promoteur Cahie d o se vatio Pas de notification immédiate ulai e de d la atio d EIG i itiale Immédiatement + rapport écrit si nécessaire EIG inattendu Fo ulai e de d la atio d EIG i itiale Immédiatement + rapport écrit si nécessaire Fait nouveau Formulaire de déclaration + rapport Immédiatement écrit si nécessaire Grossesse Fo ulai e de d la atio du e Dès confirmation de la grossesse grossesse * Tableau 4 : Modalit s et d lais de otifi atio d’u v e e t i d si a le au p o oteu Les évènements indésirables non graves seront colligés sur le formulaire « évènement indésirable » du ahie d o se vatio en précisant la date de su ve ue, la des iptio , l i te sit , la du e, le de ode solutio , l tiologie, l i puta ilit et les d isio s p ises. Tout évènement indésirable grave, quelle que soit sa relation de causalité avec le traitement de l essai ou la e he he à l e eptio de eu ui so t e e s s da s le p oto ole o e e nécessitant pas une déclaration immédiate), doit être déclaré dans les 24 heures de sa survenue (ou dès que le praticien i vestigateu e a o aissa e au p o oteu de l tude. Il peut joindre le - 68 - pharmacovigilant du CHU de Rennes par téléphone, au 02 99 28 43 63, ou par mail, [email protected]. La d la atio i itiale peut t e suivie de o pl as d v e e t fatal ou e ts d i fo atio s pe ti entes dans les 8 jours en e aça t le p o osti vital et da s les 15 jours dans les autres cas. 13.3.1.2 Informations à transmettre au promoteur Les informations à inscrire sur le formulaire de « d la atio d v e e t i d si a le g ave » sont les suivantes : - identification du patient (numéro, code, âge, date d inclusion, sexe, poids, taille) ; - g avit de l v - date de d - des iptio e e t i d si a le ; ut et de fi de l évènement indésirable ; lai e et d taill e de l évènement indésirable (diagnostic, symptômes, intensité, chronologie, actions entreprises et résultats) ; - volutio de l évènement indésirable ; - maladies en cours ou antécédents pertinents du patient ; - traitements reçus par le patient ; - lie de ausalit de l évènement indésirable avec le médicament expérimental, la recherche ou d aut es it es. L i vestigateu doit gale e t joi d e au appo t d évènement indésirable grave, à chaque fois que possible : - une copie du compte- e du d hospitalisatio ou de p olo gatio d hospitalisation ; - éventuellement, u e opie du appo t d autopsie ; - u e opie de tous les sultats d e a e s o pl e tai es alis s, o p is les sultats négatifs pertinents en y joignant les valeurs normales du laboratoire ; - tout aut e do u e t u il juge utile et pertinent. Ces documents seront rendus anonymes et porteront le numéro d ide tifi atio du patie t. 13.3.1.3 Période de notification au promoteur L i vestigateu a la espo sa ilit de ote et de appo te tous les évènements indésirables graves surve a t pe da t l e se le de l tude : - à partir de la date de signature du consentement ; - pendant toute la durée de suivi du parti ipa t p vue pa l essai ; - et jus u à se ai es ap s la fi du suivi du pa ti ipa t. - 69 - Par ailleurs, quel que soit le délai de su ve ue ap s la fi de l tude, tout évènement indésirable grave sus epti le d t e dû à la e he he doit t e d la au p o oteu d s lo s u au u e aut e cause que la recherche ne peut raisonnablement lui être attribuée (par exemple des effets graves pouva t appa aît e à g a de dista e de l e positio au di a e t, tels des a e s . 13.3.1.4 Conduite à tenir devant un évènement indésirable Si un évènement indésirable su vie t, l i vestigateu pou a : - soit poursuivre le port des gouttières avec le gel ; - soit arrêter temporairement ou définitivement l appli atio du gel. En outre, la surveillance sera renforcée et un traitement symptomatique (ex : gel fluoré dans le cas d h pe se si ilit s de ti ai es) pourra être ajouté. Dans ce cas, le patient sera sorti de l tude uel ue soit la atu e du gel u il appli ue su les ge ives . 13.3.2 Rôle du promoteur 13.3.2.1 Analyse des évènements indésirables graves Le promoteur doit évaluer : - l i puta ilit de l v - et leur caractère attendu ou inattendu. 13.3.2.2 e e t à l tude ; Déclaration des effets indésirables graves inattendus Le promoteur déclare tous les effets indésirables graves imputables à la recherche et inattendus à Eudravigilance (base de données de pharmacovigilance Européenne), à l Age e Natio ale de Sécurité du Médicament et des produits de santé (ANSM), au Comité de Protection des Personnes (CPP) et aux investigateurs. La déclaration réglementaire est faite dans un délai maximum de : - 7 jours calendaires pour les effets indésirables graves inattendus fatals ou menaçant le pronostic vital. Dans ces cas, des informations complémentaires pertinentes doivent être recherchées et transmises dans un nouveau délai de 8 jours. - 15 jours calendaires pour tous les autres effets graves inattendus. De même des informations complémentaires pertinentes doivent être recherchées et transmises dans un nouveau délai de 8 jours. - 70 - Les registres détaillés de tous les évènements indésirables notifiés par les investigateurs pourront être transmis à l ANSM, à sa demande. 13.4. Modalités et durée du suivi des personnes suite à la survenue d'événements indésirables Cha ue v e e t i d si a le se a suivi jus u à sa o pl te jug a epta le pa l i vestigateu ou etou à l tat a t ieu solutio sta ilisatio à u iveau e si le patie t est so ti d essai. Le suivi de tous les patients se fera durant 1 mois ap s la fi de l tude da s le ut de e he he u effet indésirable (imputable au produit testé) apparaissant tardivement. - 71 - 14. ASPECTS STATISTIQUES Cette partie à été élaborée avec l’aide du P ofesseu Oge . No et oo do es du espo sa le de l a al se : Professeur Oger Emmanuel, [email protected], tel : 0223234318. Analyse statistique : Dans cet essai, les patients sont randomisés en deux groupes : - groupe témoin : DSR seul - groupe test : DSR + gouttière & gel de peroxyde de carbamide à 5 % La comparaison des groupes porte sur le critère de jugement principal : la moyenne des différences des profondeurs de poche. L a alyse du critère de jugement principal sera conduite en intention de traiter avec une hypothèse de supériorité. Le test statistique portera sur la moyenne des différences de profondeurs de poche et utilisera un test t de Student. Le logiciel SAS version 9.3 sera utilisé (SAS Institute, Cary, N.C., USA). Pour les autres critères, une moyenne par patient sur tous les sites sera appliquée. La moyenne de chaque paramètre clinique sera calculée pour chaque sujet à chaque visite où ces paramètres seront relevés. 14.1.1 Nombre prévu de personnes à inclure dans la recherche Le nombre de sujets nécessaires à l tude a t al ul à pa ti du itère de jugement principal (la profondeur de poche). Le is ue de p e i e esp e α a été fixé à 0,05 et celui de deuxième espèce β à , . Après analyse des données de la littérature, il apparait que suite au traitement mécanique seul, la moyenne de réduction des profondeurs de poche pour les poches d e vi o initialement est ,49 mm (cf tableau 1). On considère que la stratégie évaluée serait intéressante si la valeur moyenne de la réduction des profondeurs de poche pou les po hes i itiale e t augmentait de 1 mm 3 mois après le traitement, soit une réduction de 2,49 mm dans le groupe test. Ap s al ul, il e esso t u u effe tif de 78 sujets permet de détecter une différence moyenne de 1 mm entre les 2 groupes, 3 mois après le traitement, pou les po hes tout soit is e œuv e pou i itiale e t. Bien que ue tous les patie ts ti s au so t soie t valu s à ois, il est li ite - 72 - d i lu e % de sujets e plus, e ui epo te le o e de sujets essai es à 82, soit 41 patients par groupe. 14.1.2 Degré de signification statistique prévu Le degré de signification retenu est de 0,05 (test bilatéral). 14.1.3 C it es statisti ues d’a Au u it e statisti ue d a t de la e he he t de la e he he a t d fi i. Au u e a al se i te diai e est prévue. Les otifs d a tp atu , d fi itif ou te po ai e de l tude peuve t venir de la décision du CPP, de la décision du responsable de la recherche, pa e e ple pa d faut d i lusio d i lusio à oi s de % i-temps), ou pour tout autre décision liée à de nouvelles informations modifiant significativement la balance bénéfice/risque de cette étude. Si un investigateur considère qu'il est justifié d'arrêter l'étude, il doit en informer immédiatement le promoteur (CHU de Rennes) et préciser ses raisons. Si un investigateur souhaite interrompre sa participation à l'étude, il doit immédiatement informer le promoteur de sa décision. 14.1.4 Méthode de prise en compte des données manquantes, inutilisées ou non valides 14.1.4.1 C it es de so tie d’ tude Les investigateurs devront faire de leur mieux pour que les patients respectent le protocole défini par l tude. La date et la raison de tout arrêt prématuré seront notées par l'investigateur. 14.1.4.2 Date de la so tie d’essai Da s le as du et ait de o se te e t, la so tie d essai est d la e à la date du et ait de consentement. Da s le as d u patie t « perdu de vue », la so tie d essai est d la e à la date de la de i e visite du patient. Da s tous les aut es as, les patie ts so ti o t de l essai à la visite l v ui suit l appa itio de e e t i pli ua t la so tie de l essai. - 73 - Lo s u u patie t se a so ti d tude, les do l e eptio des do es de s u it es le o e a t e se o t plus e ueillies à suivi d effet indésirable ou appa itio d u effet indésirable en lie ave le t aite e t à l essai, e fonction des données pharmacocinétiques). 14.1.4.3 Modalit de e pla e e t des pe so es a ta t p atu e t l’essai Les patients arrêtant prématurément l'essai ne seront pas remplacés. Il se a is e œuv e toutes les esu es essai es afin de gérer les perdus de vue. 14.1.5 Modalité de la randomisation La liste de randomisation est établie par le statisticien du centre de méthodologie et de gestion des données pa ti age au so t au o e t de l i lusio . Des blocs seront utilisés pour maximiser les chances de produire des groupes de taille égale. Un document décrivant la procédure de randomisation sera conservé de manière confidentielle au sein du centre de méthodologie et de gestion des données. L essai o p e d deu g oupes : - groupe témoin : DSR seul - groupe test : DSR + gouttière & gel de peroxyde de carbamide à 5 % Les effectifs des 2 groupes seront équilibrés avec un ratio de 41 : 41. Lors de la consultation d i lusio C du patient. Il devra lui att i ue u J , l attaché de recherche clinique se a i fo u o de a do isatio de l i lusio N‘ da s l o d e d a iv e ai si u u groupe de traitement (groupe témoin/groupe test). La randomisation sera stratifiée par centre. - 74 - 15. ASPECTS ADMINISTRATIFS, ETHIQUES ET REGLEMENTAIRES 15.1. D oit d’a Les do es s aux données et documents sources di ales de ha ue patie t e se o t t a s ises u au p o oteu ou toute pe so e dûment habilitée par celui-ci, et, le cas échéant aux autorités sanitaires habilitées, dans les conditions garantissant leur confidentialité. Le promoteur et les autorités de tutelle pourront demander un accès direct au dossier médical pour vérification des procédures et/ou des données de l'essai clinique, sans violer la confidentialité et dans les limites autorisées par les lois et réglementations. Les do es e ueillies lo s de l essai pou o t fai e l o jet d u conformité avec les exigences de la Co issio Natio ale de l I fo t aite e t i fo ati ue, e ati ue et des Li e t s (CNIL) (conformité à la méthodologie de référence MR001). 15.2. Confidentialité des données Conformément aux dispositions concernant la confidentialité des données auxquelles ont accès les pe so es ha g es du o t ôle de ualit d u e e he he io di ale a ti le L. -3 du code de la santé publique), conformément aux dispositions relatives à la confidentialité des informations concernant notamment la nature des produits , les essais, les personnes qui s'y prêtent et les résultats obtenus (article R. 5121-13 du code de la santé publique), les personnes ayant un accès direct prendront toutes les précautions nécessaires en vue d'assurer la confidentialité des informations relatives aux produits, aux essais, aux personnes qui s'y prêtent et notamment en ce qui o e e leu ide tit ai si u au sultats o tenus. Ces personnes, au même titre que les investigateurs eux-mêmes, sont soumises au secret professionnel (selon les conditions définies par les articles 226-13 et 226-14 du code pénal). Pendant la recherche biomédicale ou à son issue, les données recueillies su les pe so es ui s prêtent et transmises au promoteur par les investigateurs (ou tous autres intervenants spécialisés) seront rendues anonymes. Elles ne doivent en aucun cas faire apparaître en clair les noms des personnes concernées ni leur adresse. L ide tit des patie ts se a od e. Les trois premières lettres du nom du sujet et les trois premières lettres de son prénom seront enregistrées, accompagnées du u o od p op e à l tude i di ua t l o d e d i lusio des sujets. Et ceci sur tous les documents que le promoteur pourrait avoir en sa possession (comptes- e dus d e a e s de microbiologie… et qui seraient joints au CRF. Le p o oteu s assu e a ue ha ue pe so it pou l a e ui se p te à la e he he a do so a o d pa s aux données individuelles la concernant et strictement nécessaires au contrôle de qualité de la recherche. -75- 15.3.Traitement des données et conservation des documents et données 15.3.1 Cahie d’o se vatio a e e 6.3) Un ahie d o se vatio électronique (e-CRF) sera créé par patient. Toutes les informations requises par le protocole doivent être consignées dans ces cahiers. Ils doivent comprendre les données nécessaires pour confirmer le respect du protocole, pour réaliser les analyses statistiques et déceler les écarts majeurs au protocole. Les données devront être recueillies et enregistrées dans ces cahiers au fu et à esu e u elles so t o te ues. Cha ue do e a ua te dev a t e od e. Le cahier sera mis en place dans le centre grâce à un support Internet de recueil de données. Un docu e t d aide pou l utilisatio de cet outil sera fourni aux investigateurs. Le remplissage du CRF via I te et pa l i vestigateu pe do et ai si à l A‘C de visualise apide e t et à dista e les es. L i vestigateu est espo sa le de l e a titude, de la ualit et de la pe ti e e de toutes les données saisies. De plus, lors de leurs saisies, ces données sont immédiatement vérifiées grâce à des contrôles de cohérence. A ce titre, il doit valider toute modification de valeur dans le CRF. Ces odifi atio s fo t l o jet d u o audit. U e justifi atio peut ve tuelle e t te i t g e e e tai e. U e i p essio papie se a de a d e e fi d tude, authe tifi e dat e et sig e pa l i vestigateu . U e opie du do u e t authe tifié à destination du promoteur devra être a hiv e pa l i vestigateu . Les personnes responsables du remplissage des C‘F i vestigateu , A‘C… devront être définies et sont identifiées dans le tableau de délégations des responsabilités de chaque centre (conservé dans le classeur investigateur). 15.3.2 Saisie et traitement des données La collecte des données cliniques reposera sur la mise en place d'une base de données cliniques et la atio de as ues de saisie à l i age du ahie d o se vatio en conformité avec le protocole et les réglementations actuellement en vigueur. La structure de la base de données et des écrans de saisie sera approuvée par le promoteur de l'essai. L'analyse des données sera réalisée par le thodologiste affe t à l tude sous la esponsabilité du Professeur Emmanuel Oger. 15.3.3 Co issio Natio ale de l’I fo ati ue et des Li e t s CNIL Cette étude entre dans le cadre de la « Méthodologie de Référence » (MR-001) en application des dispositio s de l a ti le l i fo ali a de la loi n°78-17 du 6 janvier 1978 modifiée relative à ati ue, au fi hie s et au li e t s. Ce ha ge e t a t ho ologu pa d cision du 5 janvier -76- 2006. Le CHU de Rennes, p o oteu de l tude, a sig u e gage e t de o fo it à ette « Méthodologie de Référence ». 15.3.4 Archivage Les do u e ts de l tude les dou les des ahie s d o se vatio , la do u e tatio ad i ist ative, la liste o i ative des patie ts a a t pa ti ip à l tude ai si ue les o se te e ts lai s sig s des patients) devront être archivés par le Promoteur pendant une durée minimum de 15 ans après la fin de l tude. Au u d pla e e t ou dest u tio e pou a t e effe tu sa s l a o d du P o oteu . Au te e des 15 ans, le promoteur sera consulté pour destruction. Toutes les données, tous les documents et tous les appo ts pou o t fai e l o jet d audit ou d i spe tio . 15.4. Su veilla e de l’essai et o t ôle de la qualité Un attaché de recherche clinique (ARC) a dat pa le p o oteu s assu e a de la o e alisatio de l tude, du e ueil des données générées par écrit, de leur documentation, enregistrement et appo t o fo e t au Bo es P ati ues Cli i ues ai si u au dispositio s l gislatives et réglementaires en vigueur. Chaque investigateur et les membres de son équipe acceptent de se rendre disponibles lors des visites de Co t ôle de Qualit effe tu es à i te valles gulie s pa l Atta h de ‘e he he Cli i ue. Lors de ces visites, les éléments suivant seront revus : - consentement éclairé ; - respect du protocole de l'étude et des procédures qui y sont définies ; - qualité des données recueillies dans le CRF : exactitude, données manquantes, cohérence des données avec les documents "source" (dossiers médicaux, carnets de rendez-vous, o igi au des - sultats de la o atoi e, et .… ; gestion des produits éventuels. D aut e pa t, les i vestigateu s s e gage t à a epte les audits d assu a e ualit effe tu s pa le promoteur ainsi que les inspections effectuées par les Autorités Compétentes. Toutes les données, tous les documents et tous les rapports peuvent faire l'objet d'audits et d'inspections réglementaires sans que puisse être opposé le secret médical. -77- 15.5. Considérations éthiques 15.5.1 Soumission du protocole au Comité de Protection des Personnes (CPP) Le protocole, le formulaire d'information et l'attestation de consentement de l'étude seront soumis pour avis au Comité de Protection des Personnes Ouest V (Rennes). La notification de l'avis favorable du CPP sera transmise au promoteur de l'étude et à l'Autorité compétente. U e de a de d autorisation sera adressée par le Promoteur à l'ANSM avant le début de l tude. 15.5.2 Modifications substantielles au protocole En cas de modification substantielle apportée au protocole pa l i vestigateu , elle se a app ouv e par le promoteur. Ce dernier devra o te i p ala le e t à sa ise e œuv e u avis favo a le du CPP et u e auto isatio de l ANSM dans le cadre de leurs compétences respectives. Le p oto ole odifi dev a fai e l o jet d u e ve sio a tualis e dat e. Les fo et de e ueil du o se te e t du patie t e ueil d u participant à la recherche dev o t fai e l o jet de ulai es d i fo atio nouveau consentement des personnes odifi atio si essai e. 15.5.3 Information du patient et formulaire de consentement éclairé écrit Les sujets ne pourront pa ti ipe à ette tude ue s ils o t do leu o se te e t li e, lai et par écrit. Au préalable, ils auront reçu de la pa t de l u des i vestigateu s une information complète et loyale, en des termes compréhensibles sur : - l o je tif, les thodes et la durée de la recherche ; - les bénéfices attendus, contraintes et risques prévisibles ; - le droit pour les personnes sollicitées de refuser de participer à la recherche ou de retirer leur consentement à tout moment sans encourir aucune responsabilité ni atteinte à la qualité des soins ; - la confidentialité des données recueillies ; - la transmission des résultats glo au à l issue de la e he he si le patient en fait la demande; - l avis du CPP la date de l avis du CPP sera communiquée aux personnes) ; - le o L e se du p o oteu et l assu a e sous ite pa le p omoteur dans le cadre du projet. le de es i fo atio s figu e t su u fo ulai e d i fo atio (annexe 16.1) associé à un formulaire de consentement de participation daté, paginé et signé par les deux parties (annexe 16.2). Une copie de ces documents sera remise au patient tandis que l i vestigateur en conservera -78- l o igi al. U e opie se a pla e e fi d tude da s u e e veloppe i viola le s ell e eg oupa t l e se le des fo ulai es de o se tement, celle-ci sera archivée par le promoteur. 15.5.4 D fi itio de la p iode d’e lusio Il a pas de p iode d e lusio da s le ad e de ette tude. 15.5.5 Prise en charge relative à la recherche La prise en charge des patients inclus dans cette étude a été calquée sur la prise en charge habituellement préconisée. 15.5.6 Indemnisation des sujets Les sujets se prêtant à la recherche ne percevront aucune indemnisation. 15.6. Financement et assurance 15.6.1 Budget de l’ tude (annexe 16.7) Les frais liés à cette recherche sont les suivants : - intervention propre à l'étude : gouttières, gel de peroxyde de carbamide ; - logisti ue : t a spo ts des p l ve e ts, C‘B… ; - contrôle qualité par un ARC mandaté par le promoteur ; - taxes, assurances, CPP ; - gestion des données : CRF électronique, data-management, analyse statistique ; - frais divers : réunions, missions des coordonnateurs, papeterie, envois divers… 15.6.2 Assurance Le CHU de Rennes est le promoteur de cette étude. Il assu e le fi a e e t de l tude et sous it u e poli e d assu a e, pou toute la du e de l tude, couvrant sa responsabilité civile ainsi que elle de tout p ati ie i pli u da s l tude o e a t les dommages potentiels qui pourraient survenir aux sujets participant à cette étude conformément à la loi n° 2004-806 du 9 août 2004 relative à la politique de santé publique. Il assurera l'indemnisation intégrale des conséquences dommageables à la recherche pour la personne qui s'y prête et ses ayants droit, sauf preuve à sa charge que le dommage n'est pas imputable à sa faute ou à celle de tout intervenant, sans que -79- puisse être opposé le fait d'un tiers ou le retrait volontaire de la personne qui avait initialement consenti à se prêter à la recherche. 15.7. Faisa ilit de l’ tude - Considérations cliniques : ok. - Considérations techniques : ok. - Considérations matérielles : sous réserve de financement (PHRC). (Estimation du coût de l tude, a e e 6.7) 15.8. Rappo t fi al de l’ tude Il sera écrit conjointement par l i vestigateu principal et le thodologiste de l tude. 15.9. Règles relatives à la publication Les règles de publication sont les suivantes : - sig atu e pa l i vestigateu p i ipal, le thodologiste, puis pa eu ui vie d aie t apporter une contribution significative au ou s du d oule e t de l tude ; E mentio de l o igi e du financement ; e tio de l o igi e des p oduits tudi s. as d tudes a e es, les l i vestigateu p i ipal et du sultats de elles- i e pou o t t e pu li s u ave l a o d de thodologiste, et u i ue e t ap s pu li atio de l tude p i ipale qui devra être citée. 15.10. Devenir des échantillons biologiques A la fin de la recherche, les échantillons biologiques résultant du prélèvement de plaque dentaire sous-gingivale seront conservés au CRB, pour d ve tuelles ouvelles analyses de métagénomique. -80- 16. ANNEXES 16.1. Note d’i fo atio Note d’i fo atio « Traitement non chirurgical de la parodontite chronique : essai d’u ouveau procédé » Responsable de la recherche : Investigateur principal : Madame, Monsieur, Le CHU de Rennes réalise actuelleme t u e tude io di ale afi d value l effet d u gel su les ge ives et su l volutio de la aladie pa odo tale hez des patie ts attei ts de pa odo tite h o i ue. Vot e de tiste vous a p opos d pa ti ipe . Ce fo ulai e d i fo atio s vous d taille le ut de l tude, so d oule e t ai si ue les aspe ts l gau et gle e tai es d u e e he he biomédicale. Lisez-le atte tive e t et posez toutes les uestio s elatives à l tude et à la aladie parodontale à votre dentiste afin de décider si vous participez ou non à cette étude. La parodontite : Le de tiste vous a e pli u ue vous tes attei t d u e pa odo tite h o i ue. Elle est p ovo u e par un amas de plaque dentaire, de bactéries et de tartre qui se déposent sur les dents au ras de la gencive et même sous la gencive. Ces dépôts, laissés en place, entrainent une inflammation de la gencive et un décollement de celle- i fo a t e ue l o appelle u e « poche parodontale ». Les bactéries vont proliférer dans les poches parodontales et provoque u e dest u tio de l os ui e tou e les a i es des de ts. La ge ive va gale e t se t a te a elle suit le iveau d os. E l a se e de t aite e t, les de ts vo t deve i o iles et à u stade t s ava , ela peut a outi à la perte des dents. Le traitement habituel consiste en des séances régulières de nettoyage des dents o pos es d u d ta t age et d u su façage adi ulai e. Le d ta t age eti e les d is et le ta t e qui se situent sur les dents au dessus de la gencive tandis que le surfaçage radiculaire lui, élimine les débris, le tartre et les bactéries situés sous la gencive, sur les racines des dents. Malgré ce traitement, la maladie peut continuer à progresser dans certains cas. Le but de cette étude : Afin de rechercher une amélioration des résultats dans le traitement de la parodontite chronique, u t aite e t o pl e tai e est test , est l o jet de ette tude. Il s agit de l appli atio d u gel de pe o de de a a ide su les de ts pa l i te diai e d u e goutti e à po ter la nuit en complément des séances de détartrage/surfaçage. Ce gel est régulièrement utilisé lors des t aite e ts d lai isse e ts de tai es. L o je tif de l tude est de d o t e l effi a it de la méthode et la tolérance du produit. Cette étude compare les effets de deux stratégies de traitement : le d ta t age/su façage seul d u e pa t et l appli atio de gel de pe o de de a a ide e o pl e t du d ta t age/su façage d aut e pa t. A la fi de l tude, o pou a o lu e si le gel apporte un effet bénéfique au traitement de la parodontite, permet une meilleure stabilisation de cette dernière et améliore la qualité des tissus gingivaux. Critères pour participer à l’ tude : Pour participer à cette étude, il faut satisfaire à TOUS les critères suivants : - être âgé de 30 à 70ans ; -81- - avoir une bonne santé générale ; t e attei t d u e pa odo tite h o i ue od e ou s v e ; posséder au minimum 20 dents naturelles ; ne pas être opposé au fait de porter une gouttière la nuit ; être assuré social. Et il ne faut posséder AUCUN des critères suivants : - avoi des a t de ts d alle gie à l u des o stitua ts du gel ou de la gouttière ; t e po teu d u appa eil o thodo ti ue ; avoir des hypersensibilités dentinaires très importantes au chaud et au froid ; prendre des médicaments pouvant entraîner des modifications des gencives (antiépileptiques, certains antihypertenseurs) ; prendre régulièrement des médicaments pouvant entrainer des saignements des gencives (anticoagulants, antiagrégants plaquettaires, aspirine) ; avoir pris des antibiotiques et/ou des antifongiques par voie orale ou topique buccale au ou s des de ie s ois ui p de t l tude ; avoir utilisé des antiseptiques(exemples : ai s de ou he, gels de tai es… au cours du mois qui précède l tude ; avoir subit une vaccination dans les 15 jours qui précèdent l tude ; prendre régulièrement des anti-inflammatoires non-stéroïdiens ; utilise d u e po pe à p essio o sta te PPC ou d u e o th se d ava e a di ulai e chez les patients présentant des troubles du sommeil ; être enceinte ou allaiter. P se tatio de l’ tude : Il s agit d u e tude atio ale ulti e t i ue da s la e he he io di ale d valuatio de dispositifs médicaux. L tude se d oule a da s le e t e de soi s de tai e ou cabinet dentaire où exerce habituellement le de tiste i vestigateu ui vous p opose d pa ti ipe . Le o e p vu de pa ti ipa ts à i lu e su l e se le des e t es pa ti ipa ts à l tude est de . Si vous acceptez de participer à cette étude, la stratégie thérapeutique qui vous sera appliquée sera tirée au sort parmi les 2 alternatives citées ci-dessous : détartrage/surfaçage radiculaire seul ou d ta t age/su façage adi ulai e asso i au po t d u e goutti e et de gel. Ce i sig ifie ue i vot e praticien, ni vous-même ne pourrez choisir quel traitement vous sera attribué. Le ti age au so t se a effe tu ap s vot e i lusio da s l tude. Vous et vot e de tiste se ez informés du groupe auquel vous appartenez suite au tirage au sort. Déroulement de votre participation à l’ tude : Vous serez suivi en moyenne 6 mois dans le cadre de cette étude. La date de votre inclusion dans l tude o espo d a au jou de la sig atu e du fo ulai e de o se te e t. Du a t es 6 mois, vous devrez vous rendre réguli e e t hez vot e de tiste afi de alise le t aite e t et d value l volutio de la aladie pa odo tale. U ale d ie ave les diff e tes visites vous se a fou i. Ava t l tude, vot e de tiste dev a alise les soi s essai es afi ue vous possédiez un état de tai e o e t soi s des a ies, e t a tio s, fe tio des soi s d g ad s… . Vous dev ez po d e le plus o pl te e t à toutes les uestio s u il vous pose a o e a t les maladies et traitements que vous avez pu avoir anciennement et sur ceux que vous avez actuellement ainsi que sur votre hygiène de vie et sur les soins dentaires que vous avez pu recevoir. Apportez votre ordonnance médicale si vous prenez plusieurs médicaments par jour. Pensez bien à signaler à votre dentiste, au cou s de l tude, tout ouveau t aite e t ou pathologie d ouve te entre-temps. Au cours des différentes consultations, des examens cliniques seront réalisés afin de diag osti ue la pa odo tite, de voi so volutio et de juge de l effi a it du t aite ent. Il s agi a -82- de l o se vatio des de ts, des ge ives et des u ueuses ai si ue de la esu e des « poches parodontales » avec une sonde graduée introduite sans forcer entre les dents et la gencive (sondage). Durant ces mêmes consultations, un prélèvement bactérien, effectué grâce à l i t odu tio d u petit ô e de papie e t e la de t et la ge ive sa s fo e , se a effe tu afi de compléter le bilan. Si lors des traitements par détartrage/surfaçage radiculaires, vous ressentez des sensibilités dentinaires importantes, une anesthésie locale pourra être réalisée dans le but d a esth sie les de ts se si les. Une brosse à dent ainsi que des tubes de dentifrice vous seront fournis lors de certaines consultations. Si vous faites partie du groupe test, une empreinte de vos arcades dentaire sera réalisée afin de fabriquer des gouttières personnalisées dans lesquelles vous mettrez le gel. Une fiche explicative détaillant les jours et heures de port des gouttières vous sera remise. La gouttière et les tubes de gel vous se o t do s au o sultatio s suiva t la p ise d e p ei tes. Vous dev ez appo te tous les tubes de gel qu ils soie t vides ou plei s lo s des o sultatio s suiva tes, d aut es tu es de gel vous seront fourni en contrepartie. Vous devrez également inscrire quotidiennement sur un agenda fou i pa l i vestigateu la du e de po t des goutti es ai si ue les éventuelles douleurs, sensibilités ou irritations ressenties lors du port des gouttières ou en dehors. Tableau récapitulatif de l’ tude : Le tableau suivant détaille le contenu de chaque visite suivant que vous appartenez au groupe test ou au groupe témoin : Consultation 1ère Si vous faites partie du groupe TEMOIN Si vous faites partie du groupe TEST (nettoyage seul) (nettoyage + gel/gouttière) - Questions sur les pathologies et médicaments antérieurs ou en cours - Explications sur le brossage - Distribution de brosse à dents et de dentifrice - Examen des dents et des gencives (observation, radios) - Détartrage - I fo atio s su l tude 2ème - Examen des dents et des gencives (sondage, prélèvement bactérien) - Nettoyage des dents 1(détartrage/surfaçage radiculaire) - Sig atu e de la feuille de o se te e t pou la pa ti ipatio à l tude vous fe ez e suite pa tie d u g oupe suite au ti age au so t 3ème - Nettoyage des dents 2(détartrage/surfaçage radiculaire) 4ème 5ème Pas de consultation - Examen des dents et des gencives - Distribution de dentifrice - Explications sur le brossage 6ème - Contrôle 7ème - Contrôle - Contrôle - Récupération de tous les tubes de gel (vides et pleins) 8ème - Examen des dents et des gencives - Examen des dents et des gencives - P ise d e p ei tes haut et bas - Examen des dents et des gencives - Explications sur le brossage - Distribution de dentifrice - Remise gouttière et gel, explications - Contrôle - Récupération de tous les tubes de gel (vides et pleins) - Distribution de nouveaux tubes de gel -83- 9ème -Prélèvement bactérien - Prélèvement bactérien - Distribution de nouveaux tubes de - Distribution de nouveaux tubes de dentifrice dentifrice - Examen des dents et des gencives - Examen des dents et des gencives - Prélèvement bactérien, radios - Prélèvement bactérien, radios Risques li s à l’ tude : Le sondage peut entrainer une sensation de picotement qui cesse lorsque celui- i s a te. Si durant les détartrages/surfaçages radiculaires, une anesthésie des dents est réalisée, les effets indésirables sont les mêmes que lorsque vous recevez une anesthésie pour soigner une dent, à savoir : u h ato e au poi t d i je tio , u e ta h a die e du a t ue uel ues i utes , u e réaction allergique ou encore une insensibilité locale temporaire. Lors des empreintes, les évènements suivants peuvent avoir lieu : nausées/vomissements, blessures traumatiques, perte de dents très mobiles. Le gel peut provoquer des douleurs dentaires, une sensation de brûlure des gencives, un éclaircissement dentaire excessif, une intoxication e as d i gestio d u e t s g osse ua tit de gel. Le port de la gouttière peut quant à lui, entrainer des irritations et des inflammations de la gencive. Aspects réglementaires et administratifs : Pou pa ti ipe à l tude proposée, vous devez être affilié(e) à un régime de sécurité sociale. Vous ne pouvez pas être sous sauvegarde de la justice, tutelle ou curatelle. Co fo e t à l a ti le L . du « Code de la Santé Publique » concernant la protection des personnes qui se prêtent à des recherches biomédicales, cette étude a été approuvée par le CPP Ouest V (Rennes) le ….../....../…... au uel il a t sou is. U e auto isatio aup s de l Age e f a çaise de s u it sa itai e des p oduits de sa t e date du ..…./……/.….. Conformément à la loi Huriet concernant la protection des personnes qui se prêtent à des recherches biomédicales, le promoteur a souscrit une assurance en responsabilité civile pour cette étude auprès de ………………………………………….. sous le ° ……………………………….. Traitement informatique des données personnelles : Cette étude sera réalisée conformément aux dispositions de la loi n°78-17 du 6 janvier 1978 relative aux fichiers informatiques et aux libertés modifiée par la loi n°2004-801 du 6 août 2004 relative à la p ote tio des pe so es ph si ues à l ga d des t aite e ts de do es à a a t e pe so el, de la Co issio Natio ale de l I fo ati ue et des Li e t s CNIL . Les do es di ales vous o e a t et les do es essai es à l tude se o t e ueillies et transmises au Promoteur de la recherche ou aux personnes ou sociétés agissant pour son compte, en F a e ou à l t a ge . U t aite e t de vos do es pe so elles va t e is e œuv e pou pe ett e l a al se des résultats, dans des conditions assurant leur confidentialité. Vous disposez d u d oit d a s et de e tifi atio . Vous disposez gale e t d u d oit d oppositio à la transmission de vos données personnelles utilisées dans le cadre de cette étude. Ces droits s e e e t aup s du p ati ie ui vous suit dans le cadre de la recherche et qui connaît votre identité. D oit d’a s au dossie di al : En application de la loi 2002-303 du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du s st e de sa t , vous avez u d oit d a s, au ou s et à l issue de l tude, à vot e dossie di al. -84- Le dossier de recherche constitue un élément communicable du dossier médical du patient, selon les te es de l a ti le L -7 du CSP. Confidentialité des données : Toutes les données recueillies au cours de cette étude seront traitées de manière confidentielle. Elles seront codées afin de protéger votre anonymat (identification par les 3 premières lettres de votre nom et les 3 premières lettres de votre prénom et par un numéro spécifique), en particulier au cours du t aite e t i fo ati ue, de l a al se statisti ue et de toute utilisatio ult ieu e ; personne au a a s à es do es ou à es do u e ts sou es pe so els, à l e eptio des pe so es conduisant cette étude sous la responsabilité du dentiste et des représentants des autorités sanitaires, conformément à la législation en vigueur. Au u e pu li atio s ie tifi ue sulta t de l essai e e tio e a vot e ide tit . Interdiction de participer à une autre étude - P iode d’e lusio : Vous e devez pas pa ti ipe à toute aut e tude io di ale du a t la p iode de ette tude. Il a pas de p iode d e lusio du e suiva t l tude pe da t la uelle vous e pouvez pas pa ti ipe à d aut es tudes , vous pourrez donc participer à une autre étude clinique juste après celle-ci. I fo atio s su l’ tude : Tout au long de votre participation, vous serez informé(e) de la survenue de toute nouvelle donnée su le d oule e t de l tude ou sa ise e œuv e sus epti le de odifie vot e d isio ua t à vot e pa ti ipatio à l tude. Vous avez la possibilité à tout moment de l tude de o ta te le de tiste i vestigateu : ………………………………………………………………………………………………………………………………………………pou toute de a de d i fo atio o pl e tai e su l tude, su vot e pa ti ipatio ou su vos données personnelles liées à votre santé. Vous pourrez être informé(e), si vous le souhaitez, des résultats globaux de la recherche à la fin de l tude A t L. -1 Code de la Santé Publique). Il vous faudra en faire la demande par écrit auprès du oo do ateu de l tude : ……………………………………………………………………………………………………… ……………………………………… Participation volontaire du patient : Votre participation à cette étude est entièrement volontaire et libre. Vous tes a solu e t li e de efuse de pa ti ipe à ette tude ou d a te vot e pa ti ipatio à tout moment sans u il vous e soit te u igueu . Vot e pa ti ipatio à l tude pou a t e i te o pue su d isio du de tiste s il l esti e essai e ou da s le as d u a t p atu de l tude. Au u e de es d isio s affe te a la ualit des soi s ue vous tes e d oit d atte d e ou vot e relation avec le dentiste. Signature du consentement éclairé : Si vous poss dez tous les it es pou pa ti ipe à l tude et ue vous a eptez d pa ti ipe , vous signerez un papier de consentement en 3 exemplaires, un exemplaire vous sera destiné. Ap s avoi o te u les po ses à vos uestio s et dispos d’u d lai de fle io suffisa t, vous pourrez alors décider si vous voulez participer à cette étude ou non. Au ou s de l’ tude vous pou ez pose toutes vos uestio s au dentiste qui vous a proposé de participer à cette étude. -85- 16.2.Formulaire de recueil de consentement éclairé Formulaire de recueil de consentement éclairé « Traitement non chirurgical de la parodontite chronique : essai d’u ouveau procédé » Je soussigné(e)…………………………………………………………………………. d la e avoi t i fo e de la atu e e p i e tale du t aite e t p opos , de l o je tif de l tude, ai si ue des ve tuelles o ligatio s et i o v ie ts possi les. Ce t aite e t se a a t à la fi de l tude. Information : Mo de tiste a po du à toutes les uestio s ue j ai pu lui pose à p opos de l tude et du produit et j'ai disposé d'un délai de réflexion suffisant entre les informations reçues et ce consentement avant de prendre ma décision. A ma demande, je peux obtenir toute information complémentaire auprès du praticien investigateur signataire du présent consentement. Je se ai i fo e de toute ouvelle i fo atio du a t l tude, sus epti le de odifie a d isio quant à ma participation à celle-ci. Je se ai i fo e , si je le souhaite, des sultats glo au de la e he he à la fi de l tude A t L.1122-1 Code de la Santé Publique). Confidentialité des données : Les données médicales me concernant ainsi que celles relatives à mes habitudes de vie et à ma situatio ad i ist ative, de eu e o t st i te e t o fide tielles et pe so e au a a s e deho s du pe so el pa ti ipa t à ette tude de e he he e olla o atio ave l i vestigateu et les représentants des Autorités Sanitaires, si nécessaire. J ai ie t i fo e ue es do es pe so elles se o t e dues a o es, ava t d t e intégrées dans un rapport ou une publication scientifique. Informatisation des données : J a epte ue les do es e o e a t e egist es à l o asio de cette étude puissent fai e l o jet d u t aite e t i fo ati ue o fo e t à la loi n°78-17 du 6 janvier 1978 relative aux fichiers informatiques et aux libertés modifiée par la loi n°2004-801 du 6 août 2004 relative à la protection des personnes physi ues à l ga d des t aite e ts de do es à a a t e pe so el, de la Co issio Natio ale de l I fo ati ue et des Li e t s CNIL . Je pou ais e e e , à tout o e t, u d oit d a s et de e tifi atio de es do es personnelles auprès du dentiste investigateur qui me suit dans le cadre de cette recherche. Législation : Mon consentement ne décharge pas les organisateurs de la recherche de leurs responsabilités à mon égard et je conserve tous mes droits garantis par la loi. J'ai t i fo e , u en conformité avec la loi n° 2004-806 du 9 août 2004 relative à la politique de santé publique : - le CPP Ouest V de Rennes (Comité de Protection des Personnes) a donné un avis favorable à la réalisation de cette étude en date du ……/……/……, - l auto it o p te te (Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé) a auto is la alisatio de ette tude e date du ……/……/……, - le p o oteu de l tude a sous it u o t at d assu a e ga a tissa t sa espo sa ilit pou cette étude. -86- Obligations : Je certifie que je suis affilié(e) à un régime de sécurité sociale. J atteste e pas t e sous tutelle, u atelle ou sauvega de de justi e. Interruption de la participation : J ai t i fo de es d oits, e pa ti ulie elui de efuse de pa ti ipe à ette étude et celui de pouvoir arrêter ce traitement à tout moment, sans que la qualité des soins qui me seront dispensés en soit modifiée. Je suis également conscient du fait que cette étude pourra être arrêtée par ………………………………………………….. ou pa o de tiste, sans mettre en cause la prise en charge de mon affection. Interdiction de participer à une autre étude : J ai t i fo e ue je e pou ai pas pa ti ipe à u e aut e tude io ma participation à cette étude. di ale pe da t J’a epte do de pa ti ipe à cette étude et de recevoir le traitement qui me sera attribué suite au tirage au sort. U e e plai e de o se te e t ave a sig atu e ai si u’u e notice informative me seront remis. Fait le …………………………………………………… Sig atu e de l’i vestigateu Fait le ……………………………………………… Signature du patient -87- 16.3.Cahier d’observation EFFET ADDITIONNEL DU PEROXYDE DE CARBAMIDE DANS LE TRAITEMENT NON CHIRURGICAL DE LA PARODONTITE CHRONIQUE CAHIER D'OBSERVATION EFFET ADDITIONNEL DU PEROXYDE DE CARBAMIDE DANS LE TRAITEMENT NON CHIRURGICAL DE LA PARODONTITE CHRONIQUE NUMERO DU PATIENT NOM : (3 premières lettres) PRENOM : (3 premières lettres) SEXE M F AGE ANS CATEGORIE SOCIO-PROFESSIONNELLE __ __ (cf tableau page suivante) CACHET DU CENTRE EXPERIMENTATEUR SIGNATURE 2 11 Agriculteurs sur petite exploitation 22 Commerçant et assimilés x x x x x x x x C8 21 Artisan x x x x 13 Agriculteurs sur grande exploitation 2 Artisans, commerçants et chefs d’entreprise J 98 ± 5 12 Agriculteurs sur moyenne exploitation Evaluation clinique 1 Agriculteurs exploitants J 188 ± 7 Catégories socioprofessionnelles (42 postes dont 31 pour les actifs) C9 Groupes socioprofessionnels (8 postes dont 6 pour les actifs) Evaluation clinique 1 x x x x x 35 Professions de l’information, des arts et des spectacles x 34 Professeurs, professions scientifiques x C7 33 Cadres de la fonction publique J 68 ± 5 31 Professions libérales 3 Cadres et professions intellectuelles supérieures Récupération gels et distribution dentifrices 23 Chefs d’entreprise de 10 salariés ou plus 6 Ouvriers 65 Ouvriers qualifiés de la manutention, du magasinage et du transport 67 Ouvriers non qualifiés de type industriel 68 Ouvriers non qualifiés de type artisanal 69 Ouvriers agricoles Détartrage/Sur façage radiculaire 1 Inclusion J0 Préinclusion J-7 ± 3 7 Retraités 74 Anciens cadres 75 Anciennes professions intermédiaires 77 Anciens employés x x x x x x x x x x x x x J 38± 3 C2 C1 71 Anciens agriculteurs exploitants 72 Anciens artisans, commerçants et chefs d’entreprise x 64 Chauffeurs x 62 Ouvriers qualifiés de type industriel 63 Ouvriers qualifiés de type artisanal x 56 Personnels des services directs aux particuliers x 55 Employés de commerce x x 54 Employés administratifs d’entreprise x x 53 Policiers et militaires C4 52 Employés civils et agents de service de la fonction publique 5 Employés C3 CALENDRIER DE L’ETUDE 48 Contremaîtres, agents de maîtrise C5 47 Techniciens J 28 ± 3 46 Professions intermédiaires administratives et commerciales des entreprises J 21 ± 3 45 Professions intermédiaires administratives de la fonction publique J7±3 C6 44 Clergé, religieux Distribution gouttières, gels et dentifrices 43 Professions intermédiaires de la santé et du travail social 4 Professions intermédiaires Empreintes (groupe test seul) 42 Professeurs des écoles, instituteurs et assimilés Détartrage/Sur façage radiculaire 2 38 Ingénieurs et cadres techniques d’entreprise Récupération gels et distribution gels et dentifrices 37 Cadres administratifs et commerciaux d’entreprise 84 Élèves, étudiants x x x x x x 83 Militaires du contingent x x 81 Chômeurs n’ayant jamais travaillé Recueil des EI Récupération des tubes vides et pleins de gel Récupération du tableau journalier Distribution du tableau journalier Distribution des gouttières + instructions Distribution du gel Distribution de dentifrices et de brosses à dents Prise d’empreintes Détartrage/surfaçage Détartrage Instructions au brossage Réalisation des prélèvements microbiologiques Radiographies rétro-alvéolaires (TIB) Sondage parodontal Relevé des indices cliniques Traitements associés Signature du consentement éclairé 3 Information du patient 86 Personnes diverses sans activité professionnelle de 60 ans et plus (sauf retraités) Antécédents médicaux (pathologies, médicaments, allergies) Recueil des habitudes d’HBD 85 Personnes diverses sans activité professionnelle de moins de 60 ans (sauf retraités) Critères démographiques du patient 8 Autres personnes sans activité professionnelle x x 78 Anciens ouvriers -88- 4 CAHIER D'OBSERVATION N° du patient DESCRIPTION DES SCORES ET INDICES ECHEANCIER DES CONSULTATIONS INDICE DE PLAQUE DE LOE ET SILNESS (1964) PI : Plaque Index Cet indice est mesuré sur la face vestibulaire de chaque dent : Cet échéancier vous aidera à organiser les visites de votre patient. Prenez rendez-vous pour la visite suivante à chaque consultation. Consultation C1 Date théorique 3 Accumulation importante de plaque dans la poche gingivale, sur la gencive marginale et/ou sur la surface dentaire adjacente. J0 C3 J 7 ± 3 jrs C4 J 21 ± 3 jrs C5 J 28 ± 3 jrs C6 J 38 ± 3 jrs C7 J 68 ± 5 jrs C8 J 98 ± 5 jrs C9 J 188 ± 7 jrs Absence de plaque dans le tiers gingival. 2 Accumulation modérée de plaque dans la poche gingivale, sur la gencive marginale et/ou sur la surface dentaire adjacente, visible à l’œil nu. Date réelle J-7 ± 3 jrs C2 0 1 Couche de plaque mince sur la gencive marginale et/ou sur la surface dentaire adjacente, uniquement mis en évidence par la sonde qui parcourt la surface dentaire. INDICE GINGIVAL MODIFIE (LOBENE ET AL., 1986) MGI : Modified Gingival Index Cet indice est mesuré sur les faces vestibulaire, mésio-vestibulaire, disto-vestibulaire et linguale/palatine de chaque dent : Score 0 : absence d'inflammation. Score 1 : légère inflammation : léger changement de couleur et de texture, pour une portion de la marge ou de la papille gingivale. Score 2 : légère inflammation : léger changement de couleur et de texture, pour la totalité de la marge ou de la papille gingivale. Score 3 : inflammation modérée : rougeur, œdème et/ou hypertrophie de la marge ou de la papille gingivale. Score 4 : inflammation sévère : rougeur marquée, œdème et/ou hypertrophie de la marge ou de la papille gingivale, saignement spontané, ulcération. 6 5 DESCRIPTION DES PRELEVEMENTS MICROBIOLOGIQUES SAIGNEMENT AU SONDAGE (AINAMO ET BAY 1975) BOP : Bleeding On Probing Les prélèvements microbiologiques sont effectués dans les 4 poches les plus profondes (réparties dans au moins deux quadrants différents), repérées lors du sondage parodontal initial. Tous les prélèvements Il s’agit d’observer si 30 secondes après la première insertion de la sonde, un saignement apparaît ou pas. microbiologiques réalisés au cours de l’étude seront effectués dans ces mêmes poches. Cet indice sera déterminé sur les 6 faces de chaque dent : mésio-vestibulaire, vestibulaire, disto-vestibulaire, mésio-lingual/palatin, lingual/palatin, disto-lingual/palatin. L’inscription « oui » ou « non » sera écrite pour chaque site en fonction du résultat puis les résultats seront exprimés en pourcentage de sites saignant au sondage par patient. MESURE DE LA PROFONDEUR DES POCHES PARODONTALES Les étapes à réaliser sont : - Isolement de la zone avec des cotons. - élimination de la plaque supra-gingivale avec une compresse ou un coton stérile. - insertion d’une pointe de papier stérile à la précelle dans la poche parodontale. - la pointe papier est laissée en place 30 secondes. - retrait à la précelle puis conditionnement de la pointe papier dans un tube fourni par le laboratoire (fermer le tube immédiatement). Cette mesure sera effectuée par sonde à pression constante sur les 6 sites de chaque dent (sauf les 3èmes molaires) : mésio-vestibulaire, vestibulaire, disto-vestibulaire, mésio-lingual/palatin, lingual/palatin, distolingual/palatin. - Collage d’une étiquette avec le numéro du patient sur le tube. - Congélation du tube -80°C. - Envoi du tube au laboratoire de microbiologie EA 1254 dans les plus brefs délais Elle correspond à la à la distance, en mm, entre la gencive marginale et l’attache épithélio-conjonctive (= fond de la poche). Ne pas oublier de reporter le numéro des dents concernées ainsi que le site (V, MV, DV, L/P, ML/MP, DL/DP) du prélèvement dans le cahier d’observation. MESURE DU NIVEAU D’ATTACHE CLINIQUE EXAMEN DES DENTS ET DES MUQUEUSES Il s’agit de mesurer, à l’aide d’une sonde à pression constante, la distance entre la jonction amélo-cémentaire et l’attache épithélio-conjonctive (extrémité de la sonde parodontale). Cette mesure sera réalisée sur les 6 L’évaluation des dents et des muqueuses se fera au cours d’un examen visuel rigoureux à l’aide du faces de chaque dent (sauf les 3ème molaires) : mésio-vestibulaire, vestibulaire, disto-vestibulaire, mésio- scialytique, du miroir, de la sonde (pour les dents) et d’une compresse (pour les tissus mous). lingual/palatin, lingual/palatin, disto-lingual/palatin. Au niveau des dents, chaque face sera minutieusement observée. L’examen clinique prendra en compte la muqueuse gingivale, le palais dur et le palais mou, les muqueuses labiales et buccales, les plis muco-gingivaux, la langue, les régions sublinguales et submandibulaires, les aires pharyngées et amygdaliennes, les glandes salivaires et les lèvres. Il sera effectué pour tous les patients lors de la consultation initiale (C1) et uniquement pour les patients du groupe test lors des consultations C6, C7, C8 et C9. 8 7 -89- N° du patient TRAITEMENTS A L’ORIGINE D’UNE NON-INCLUSION DANS L’ETUDE Date …/…/…/ Traitements pouvant provoquer une hypertrophie gingivale : interdits à l'inclusion et pendant l'étude : - CONSULTATION INITIALE C1 (pré-inclusion) De la classe des Hydantoïnes (anticonvulsivants et antiépileptiques) : DI-HYDAN®, DILANTIN® - De la classe des Dihydropyridines (inhibiteurs calciques antihypertenseurs) : AMLOR®, FLODIL®, LOGIMAX®, CALDINE®, NIFEDIPINE®, ADALATE®, NIFEDIREX®, OUI CHRONADALATE® - NON De la classe du Diltiazem (inhibiteurs calciques antihypertenseurs) : TILDIEM®, DILTIAZEM®, DILTIAZEM LP®, BI-TILDIEM®, DIACOR LP®, DILRENE LP®, - ANTECEDENTS MEDICAUX, TRAITEMENTS MONO-TILDIEM LP®, DELTAZEN LP® - CRITERES D’INCLUSION De la classe des ciclosporines : SANDIMMUN®, NEORAL® Traitements prescrits de façon continue et pouvant provoquer des saignements gingivaux : interdits à - CRITERES DE NON-INCLUSION l'inclusion et pendant l'étude (si utilisés de façon continue) : - HABITUDES D’HYGIENE BUCCO-DENTAIRE - De la classe des anticoagulants : HEPARINE SODIQUE®, CALCIPARINE®, HEPARINE CALCIQUE®, FRAGMINE®, LOVENOX®, INNOHEP®, - MOTIVATION A L’HYGIENE BUCCO-DENTAIRE COUMADINE®, APEGMONE®, SINTROM®, MINISINTROM®, PREVISCAN®, PINDIONE® - - DISTRIBUTION D’UNE BROSSE A DENTS ET DU DENTIFRICE De la classe des antiagrégants plaquettaires : TICLID®, CLERIDIUM®, PERSANTINE®, PERKOD®, PROTANGIX®, CARDIOSOLUPSAN®, KARDEGIC®, ASASANTINE - RELEVE DES INDICES CLINIQUES LP® - De la classe de l'Aspirine : ASPIRISUCRE®, ASPRO 500®, ALGO-NEVRITON®, - RADIOGRAPHIES ACTRON®, ASPEGIC®, SOLUPSAN®, CATALGINE®, ASPIRINE UPSA® Traitements antibiotiques et/ou antifongiques par voie orale ou topique buccale: interdits au cours - DETARTRAGE SUPRA-GINGIVAL ULTRASONIQUE des 2 mois précédant l’inclusion et durant l'étude. - INFORMATION DU PATIENT Traitements antiseptiques (exemples : bains de bouche, gels dentaires…) : interdits au cours du mois Pas de vaccin au cours des 15 jours précédant l’étude et durant l’étude. précédant l’inclusion et durant l'étude. 9 N° du patient 10 N° du patient Date …/…/…/ Date CONSULTATION INITIALE C1 (pré-inclusion) CONSULTATION INITIALE C1 (pré-inclusion) ANTECEDENTS MEDICAUX, CHIRURGICAUX ET PATHOLOGIES ASSOCIEES ANTECEDENTS MEDICAUX, CHIRURGICAUX ET PATHOLOGIES ASSOCIEES N° Le patient a-t’il des antécédents médicaux et chirurgicaux ou des pathologies associées en cours ? OUI 1 NON Antécédents et Date d’apparition …/…/…/ Persistance pathologies associées 0 __ __ __ Mois ____ OUI 1 NON 0 OUI 1 NON 0 OUI 1 NON 0 OUI 1 NON 0 OUI 1 NON 0 OUI 1 NON 0 OUI 1 NON 0 OUI 1 NON 0 OUI 1 NON 0 Année Si OUI, indiquer le ou les numéros correspondants ci-dessous __ 00 Neurologique 05 Uro-néphrologique 10 Allergique 15 Stomatologique 01 Cardiovasculaire 06 O.R.L. 11 Rhumatologique 16 Hématologique 02 Hépato-gastro-intestinal 07 Dermatologique 12 Néoplasique 17 Infectieuse 03 Endocrinologique 08 Gynéco-obstétrique 13 Psychiatrique parasitaire 04 Pulmonaire 09 Ophtalmologique 14 Ostéo-musculaire 99 Autre N° Antécédents et Date d’apparition __ __ __ et __ Mois ____ __ __ __ __ Mois __ __ Mois Persistance OUI __ 1 NON __ Mois ____ __ OUI 1 NON __ __ Mois ____ OUI 1 NON 0 OUI 1 NON 0 OUI 1 NON 0 Année __ __ Mois ____ Année __ __ Mois ____ Mois __ Mois __ __ __ __ Mois __ __ __ __ Année ____ Année ____ Année ____ Année ____ Année 0 Année __ __ __ ____ 0 Année __ __ __ __ Mois __ pathologies associées __ __ Mois Mois ____ Année ____ Année ____ Année Année 12 11 -90- N° du patient N° du patient Date …/…/…/ Date CONSULTATION INITIALE C1 (pré-inclusion) CONSULTATION INITIALE C1 (pré-inclusion) TRAITEMENTS ANTERIEURS INTERROMPUS AVANT L’ETUDE TRAITEMENTS ANTERIEURS POURSUIVIS PENDANT L’ESSAI ET/OU TRAITEMENTS ASSOCIES A LA PATHOLOGIE ETUDIEE …/…/…/ Le patient a-t’il pris des traitements qui ont été interrompus dans les 15 jours précédant l’étude ? OUI 1 NON 0 Le patient a-t’il des traitements en cours ou de nouveaux traitements à cette visite ? Si OUI, veuillez compléter le tableau ci dessous Nom commercial Dose totale (et dosage de la spécialité par jour si pertinent) (1) __ __ __ __ __ __ __ __ __ Mois __ __ Jours Mois __ __ Jours Mois __ __ Jours Mois ____ Année ____ Année ____ Année ____ Année NON 0 Indication Première prise Jours 1 Si OUI, veuillez compléter le tableau « traitements associés » Dates __ OUI Dernière prise __ __ Jours Mois __ __ Jours Mois __ __ Jours Mois __ __ Jours Mois (si pertinent) ATTENTION : Vérifier que tous ces traitements permettent l’inclusion du patient (cf liste des traitements non autorisés) ____ Année ____ Année ____ Année ____ Année (1) Si association de principes actifs, préciser le nombre d’unités 13 N° du patient 14 N° du patient Date Date …/…/…/ …/…/…/ CONSULTATION INITIALE C1 (pré-inclusion) CONSULTATION INITIALE C1 (pré-inclusion) CRITERES DE NON-INCLUSION CRITERES D’INCLUSION OUI NON Femme enceinte ou allaitante 1 0 Incompréhension du protocole ou impossibilité de suivre l’essai 1 0 Sujet participant à un autre essai ou en période d’exclusion suite à une participation à 1 0 OUI NON une autre étude clinique Allergie connue ou susceptible de l’être à l’un des constituants du gel 1 0 Patient dont l’âge est compris entre 30 et 70 ans (inclus) 1 0 Patient porteur de couronnes et restaurations dans le secteur antérieur, 1 0 Patient ayant au moins 20 dents permanentes naturelles 1 0 et ne souhaitant pas leur réfection à la suite du traitement Sujet porteur d’appareils d’orthodontie 1 0 Diagnostic d'une parodontite chronique modérée à sévère 1 0 Patient ayant reçu un traitement parodontal dans les 6 derniers mois 1 0 Patient sous médicaments pouvant provoquer une hypertrophie gingivale ou des 1 0 saignements gingivaux (cf liste des médicaments interdits durant l’étude) Patient ayant utilisé des antibiotiques et/ou antifongiques par voie orale ou topique 1 0 buccale au cours des 2 mois précédant l’inclusion Patient ayant utilisé des antiseptiques (bains de bouche, gels dentaires…) au cours du 1 0 mois précédant l’inclusion Patient ayant reçu un vaccin dans les 15 jours précédant l’étude 1 0 Patient prenant régulièrement des anti-inflammatoires 1 0 Sujet atteint de maladie générale pouvant affecter la sphère buccale (diabète, maladie 1 0 auto-immune…) ou de tout état inflammatoire actif Antécédent de dyscrasie sanguine 1 0 Patient nécessitant l’administration d’un traitement antibactérien prophylactique 1 0 Patient présentant des troubles du sommeil traité par une pompe à pression constante 1 0 (selon les critères de l'A.A.P.) Présence d'au moins quatre poches parodontales ≥ 5 mm 1 0 Patient ayant donné par écrit son consentement éclairé 1 0 Assuré social 1 0 Le patient ne peut entrer dans l’étude que s’il a répondu « OUI » à tous les critères d’inclusion SIGNATURE (PPC) ou une orthèse mandibulaire Le patient ne peut entrer dans l’étude que s’il a répondu « NON » à tous les critères de non-inclusion SIGNATURE 16 15 -91- N° du patient N° du patient Date Date …/…/…/ …/…/…/ CONSULTATION INITIALE C1 (pré-inclusion) CONSULTATION INITIALE C1 (pré-inclusion) RELEVE DES INDICES : ARCADE MAXILLAIRE Dent CONSOMMATION D’ALCOOL Indice gingival DV Absence de consommation ou consommation modérée 1 V Consommation modérée MV hommes : ≤ 3 verres standards par jour femmes : ≤ 2 verres standards par jour (avec au moins une journée d’abstinence par semaine) L Consommation excessive V Indice de plaque Saignement au DV sondage 2 V Consommation excessive (alcoolisme) MV hommes : > 3 verres standards par jour femmes : > 2 verres standards par jour (sans journée d’abstinence) DL/P L/P ML/P CONSOMMATION DE TABAC Non fumeur (n’ayant jamais fumé) 1 Fumeur actuel 2 préciser le nombre de cigarettes fumées/jour RELEVE DES INDICES : ARCADE MANDIBULAIRE Dent Indice gingival DV ___ Ancien fumeur V 3 préciser le nombre de cigarettes fumées/jour _ _ _ et le temps écoulé depuis l’arrêt MV ……………… L V Indice de plaque Saignement au DV sondage HABITUDES D’HYGIENE BUCCO-DENTAIRE Nombre de brossage par jour 0 Durée moyenne du brossage 1 < 1 min 2 1 à 3 min 3 et + V ≥ 3 min Utilisation de fil dentaire OUI NON Utilisation de brossettes inter-dentaires OUI NON MV DL/P L/P ML/P 17 N° du patient 18 N° du patient Date …/…/…/ CONSULTATION INITIALE C1 (pré-inclusion) Date …/…/…/ CONSULTATION INITIALE C1 (pré-inclusion) DISTRIBUTION DU DENTIFRICE RADIOGRAPHIES __ Nombre de tubes de dentifrice donnés au patient Brosse à dent donnée au patient Réalisation d’un panoramique dentaire (si pas de panoramique datant de moins de 6 mois, dans le but de OUI 1 NON 0 dépister une parodontite) et d’un bilan rétro-alvéolaire « long cône » en cas de parodontite avérée. EXAMEN DES DENTS ET DES MUQUEUSES Type Description INFORMATION DU PATIENT Localisation Des explications orales sur le déroulement de l’étude ainsi que sur ses objectifs seront prodiguées au patient, Anomalies au niveau des dents : toutes ses questions seront prises en compte, les réponses devront être détaillées et compréhensibles. La notice d’information lui sera remise ce jour. Lésions au niveau des muqueuses : Ulcération Rougeur (en dehors des signes d’inflammation dus à la maladie parodontale) Oedème PROCHAIN RENDEZ-VOUS Autre Le prochain rendez-vous est fixé au __ __ __ __ __ __ __ __ Rappel : rendez-vous à programmer dans 7 jours ± 3 jrs. DETARTRAGE SUPRA-GINGIVAL Il s’agit d’éliminer tout le tartre supra-gingival afin de diminuer l’inflammation gingivale et de correctement réaliser la mesure des profondeurs de poche et des récessions gingivales lors de la consultation suivante. 19 20 -92- N° du patient N° du patient Date …/…/…/ Date CONSULTATION C2 (inclusion J0) …/…/…/ CONSULTATION C2 (inclusion J0) TRAITEMENTS ASSOCIES Y a-t-il des modifications de traitements OUI associés depuis la dernière visite ? OUI NON 1 NON 0 (arrêt, modification de posologie, nouveaux traitements) Si OUI, veuillez compléter le tableau « traitements associés »: - NOTE D’INFORMATION PARAPHEE PAR LE PATIENT 1 0 - FORMULAIRE DE CONSENTEMENT ECLAIRE 1 0 - MISE A JOUR DES TRAITEMENTS ASSOCIES 1 0 - SONDAGE PARODONTAL 1 0 - PRELEVEMENTS MICROBIOLOGIQUES 1 0 - DETARTRAGE - SURFACAGE 1 1 0 - Si arrêt : mentionner la date ou le code de fin - Si modification de posologie ou nouveau traitement, remplir une nouvelle ligne ECRIT, SIGNE ET DATE PAR LE PATIENT NOTICE D’INFORMATION Un exemplaire de la notice d’information doit être paraphé par le patient et conservé par l’investigateur. L’autre exemplaire est conservé par le patient. FORMULAIRE DE CONSENTEMENT ECLAIRE Le formulaire de consentement éclairé doit être tiré à 3 exemplaires. Ils doivent tous être signés et datés par l’investigateur et par le patient. Un exemplaire est remis au patient. 21 N° du patient 22 N° du patient Date …/…/…/ Date CONSULTATION C2 (inclusion J0) CONSULTATION C2 (inclusion J0) SONDAGE PARODONTAL : ARCADE MAXILLAIRE SONDAGE PARODONTAL : ARCADE MANDIBULAIRE …/…/…/ Dent Dent Profondeur des poches (mm) DV Profondeur des poches (mm) V DV V MV MV DL DL L L ML ML Niveau d’attache clinique (mm) DV Niveau d’attache clinique (mm) V DV V MV MV DL DL L L ML ML 24 23 -93- N° du patient Date EFFET ADDITIONNEL DU PEROXYDE DE CARBAMIDE DANS LE …/…/…/ TRAITEMENT NON CHIRURGICAL DE LA PARODONTITE CHRONIQUE CONSULTATION C2 (inclusion J0) Cachet de l’investigateur PRELEVEMENTS MICROBIOLOGIQUES Localisation des sites de prélèvement Dent Site DECLARATION D’INCLUSION POUR LA PERIODE DE TRAITEMENT DECLARATION D’INCLUSION OUI A l’issue de cette visite, le patient est inclus dans l’étude A faxer dans les 24 heures à : 1 …………………………………. Tél : xx xx xx xx xx Fax : xx xx xx xx xx Compléter la fiche de déclaration d’inclusion qui suit et la faxer, si possible le jour de l’inclusion du patient à ……………………. au xx xx xx xx xx Je soussigné Dr ……………………………………………………………… Centre n° __ __ __, déclare avoir inclus pour la période de traitement, à la date du __ __ __ __ __ __ __ __, dans l’étude …………………….., le patient dont les initiales sont __ __ __ PROCHAIN RENDEZ-VOUS Le prochain rendez-vous est fixé au __ __ __ __ __ __ __ __ __ __ __. Ce patient, après avoir daté et signé son consentement éclairé pour participer au protocole ………………….. ………………………………………………………………………………. a été inclus dans l’étude. Rappel : rendez-vous à programmer dans : 7 jours ± 3 jours Date et signature de l’investigateur 25 N° du patient 26 N° du patient Date …/…/…/ Date CONSULTATION C3 …/…/…/ CONSULTATION C3 – TRAITEMENTS ASSOCIES Y a-t-il des modifications de traitements OUI associés depuis la dernière visite ? OUI 1 NON 0 (arrêt, modification de posologie, nouveaux traitements) NON Si OUI, veuillez compléter le tableau « traitements associés »: - MISE A JOUR DES TRAITEMENTS ASSOCIES - DETARTRAGE – SURFACAGE 2 1 1 0 - Si arrêt : mentionner la date ou le code de fin - Si modification de posologie ou nouveau traitement, remplir une nouvelle ligne 0 PROCHAIN RENDEZ-VOUS Le prochain rendez-vous est fixé au __ __ __ __ __ __ __ __ Rappel : rendez-vous à programmer dans : - 15 jours ± 3 jours si patient du groupe test - 21 jours ± 3 jours si patient du groupe témoin 27 28 -94- N° du patient N° du patient Date …/…/…/ Date CONSULTATION C4 …/…/…/ CONSULTATION C5 Cette consultation ne concerne que les patients du groupe test OUI OUI NON 1 - PRISE D’EMPREINTES MAXILLAIRE ET MANDIBULAIRE 0 NON - MISE A JOUR DES TRAITEMENTS ASSOCIES 1 0 - PRELEVEMENTS MICROBIOLOGIQUES 1 0 - RELEVE DES INDICES CLINIQUES 1 0 - SONDAGE PARODONTAL 1 0 - DISTRIBUTION DU DENTIFRICE 1 0 - DISTRIBUTION DES GOUTTIERES 1 0 - DISTRIBUTION DES TUBES DE GEL 1 0 - DISTRIBUTION DU TABLEAU JOURNALIER 1 1 0 PROCHAIN RENDEZ-VOUS Pour les patients du groupe test uniquement : Le prochain rendez-vous est fixé au __ __ __ __ __ __ __ __ Rappel : rendez-vous à programmer dans : 7 jours ± 3 jours 29 N° du patient 30 N° du patient Date …/…/…/ Date …/…/…/ CONSULTATION C5 CONSULTATION C5 RELEVE DES INDICES ET SONDAGE : ARCADE MAXILLAIRE TRAITEMENTS ASSOCIES Dent Indice gingival DV Y a-t-il des modifications de traitements V OUI associés depuis la dernière visite ? 1 NON 0 MV (arrêt, modification de posologie, nouveaux traitements) L/P V Indice de plaque Saignement au DV sondage Si OUI, veuillez compléter le tableau « traitements associés » : - Si arrêt : mentionner la date ou le code de fin - Si modification de posologie ou nouveau traitement, remplir une nouvelle ligne V MV DL/P L/P ML/P Profondeur des poches. (mm) PRELEVEMENTS MICROBIOLOGIQUES DV V MV Localisation des sites de prélèvement Dent DL/P L/P Site ML/P DV Niveau d’attache V clinique (mm) MV DL/P L/P ML/P 32 31 -95- N° du patient N° du patient Date …/…/…/ Date …/…/…/ CONSULTATION C5 CONSULTATION C5 RELEVE DES INDICES ET SONDAGE : ARCADE MANDIBULAIRE Dent Indice gingival DV DISTRIBUTION DU DENTIFRICE V MV Nombre de tubes de dentifrice donnés au patient L/P Brosse à dent donnée au patient __ OUI 1 NON 0 V Indice de plaque Saignement au DV sondage V MV DL/P L/P PROCHAIN RENDEZ-VOUS ML/P Profondeur des poches. (mm) DV Le prochain rendez-vous est fixé au __ __ __ __ __ __ __ __ V Rappel : rendez-vous à programmer dans : 10 jours ± 3 jours MV DL/P L/P ML/P DV Niveau d’attache V clinique (mm) MV DL/P L/P ML/P 33 N° du patient 34 N° du patient Date …/…/…/ CONSULTATION C5 Date …/…/…/ CONSULTATION C6 Cette page ne concerne que les patients du groupe test OUI NON DISTRIBUTION DES GOUTTIERES - MISE A JOUR DES TRAITEMENTS ASSOCIES Gouttières distribuées ce jour au patient OUI 1 NON 1 0 0 Pour les patients du groupe test uniquement : DISTRIBUTION DU GEL Nombre de tubes de gel donnés au patient ce jour __ DISTRIBUTION DU TABLEAU JOURNALIER 1 Le patient doit y inscrire tous les jours entre C5 et C6, le nombre d’heures de port de la gouttière ainsi que les -RECUPERATION DES TUBES DE GEL 1 0 - RECUPERATION DU TABLEAU JOURNALIER 1 1 0 - RECUEIL DES EFFETS INDESIRABLES 1 0 - REMPLISSAGE DU QUESTIONNAIRE PAR LE PATIENT 1 0 - EXAMEN DES DENTS ET DES MUQUEUSES 1 0 - DISTRIBUTION DE NOUVEAUX TUBES DE GEL 1 0 - DISTRIBUTION DU TABLEAU JOURNALIER 2 1 0 éventuels effets secondaires ressentis. 35 36 -96- N° du patient N° du patient Date …/…/…/ Date CONSULTATION C6 …/…/…/ CONSULTATION C6 Les pages 38 à 40 ne concernent que les patients du groupe test TRAITEMENTS ASSOCIES COMPLIANCE AU TRAITEMENT Y a-t-il des modifications de traitements OUI associés depuis la dernière visite ? 1 NON 0 OUI (arrêt, modification de posologie, nouveaux traitements) NON 1 Le patient a-t-il ramené le traitement ? 0 Si OUI, veuillez compléter le tableau « traitements associés » : - Si arrêt : mentionner la date ou le code de fin - Si modification de posologie ou nouveau traitement, remplir une nouvelle ligne Nombre total de tubes entamés rapportés __ Nombre total de tubes vides rapportés __ Nombre total de tubes pleins rapportés __ Remarques éventuelles : …………………………………………………………………………………………………………………. ………………………………………………………………………………………………………….. ……… ……………………………………………………………………………………………………………... …... PROCHAIN RENDEZ-VOUS RECUEIL DES EFFETS INDESIRABLES Le prochain rendez-vous est fixé au __ __ __ __ __ __ __ __ OUI Rappel : rendez-vous à programmer dans : 30 jours ± 5 jours Un (des) évènement(s) indésirable(s) est-il (sont-ils) apparu(s) NON 1 0 depuis la dernière visite ? Si OUI, compléter le tableau « notification effet indésirable ». 37 N° du patient N° du patient Date …/…/…/ Date CONSULTATION C6 CONSULTATION C6 QUESTIONNAIRE EXAMEN DES DENTS ET DES MUQUEUSES OUI NON 1 1) Avez-vous ressenti des sensibilités dentaires ? Si oui, à quel moment : 38 Type 0 Description …/…/…/ Localisation Anomalies au niveau des dents : durant le port de la gouttière Lésions au niveau des muqueuses : en dehors des heures de port de la gouttière Ulcération Rougeur (en dehors des signes d’inflammation dus à la maladie parodontale) lors du contact avec des boissons/aliments froids ou chauds pendant le brossage Oedème Autre autre : précisez …………….. Durant combien de temps ? … jours ou … heures DISTRIBUTION DU GEL 2) Avez-vous ressenti des sensibilités ou irritations gingivales ? 1 0 3) Avez-vous remarqué une modification du gout ? 1 0 4) Avez-vous trouvé le traitement facile d’utilisation ? 1 0 5) Avez-vous eu suffisamment d’explications pour suivre le traitement ? 1 0 Nombre de tubes de gel donnés au patient ce jour __ DISTRIBUTION DU TABLEAU JOURNALIER 2 6) Remarques ? Le patient doit y inscrire tous les jours entre C6 et C7, le nombre d’heures de port de la gouttière ainsi que les éventuels effets secondaires ressentis. 39 40 -97- N° du patient N° du patient Date …/…/…/ Date CONSULTATION C7 …/…/…/ CONSULTATION C7 TRAITEMENTS ASSOCIES OUI NON Y a-t-il des modifications de traitements OUI associés depuis la dernière visite ? 1 - MISE A JOUR DES TRAITEMENTS ASSOCIES 0 1 NON 0 (arrêt, modification de posologie, nouveaux traitements) Si OUI, veuillez compléter le tableau « traitements associés » : - Si arrêt : mentionner la date ou le code de fin - Si modification de posologie ou nouveau traitement, remplir une nouvelle ligne Pour les patients du groupe test uniquement : - RECUPERATION DES TUBES DE GEL 1 0 - RECUPERATION DU TABLEAU JOURNALIER 2 1 0 - RECUEIL DES EFFETS INDESIRABLES 1 0 - REMPLISSAGE DU QUESTIONNAIRE PAR LE PATIENT 1 0 - EXAMEN DES DENTS ET DES MUQUEUSES 1 0 PROCHAIN RENDEZ-VOUS Le prochain rendez-vous est fixé au __ __ __ __ __ __ __ __ Rappel : rendez-vous à programmer dans : 30 jours ± 3 jours 41 N° du patient 42 N° du patient Date …/…/…/ Date CONSULTATION C7 CONSULTATION C7 Les pages 43 à 45 ne concernent que les patients du groupe test QUESTIONNAIRE OUI …/…/…/ NON COMPLIANCE AU TRAITEMENT 1 7) Avez-vous ressenti des sensibilités dentaires ? OUI Le patient a-t-il ramené le traitement ? 0 NON 1 0 Si oui, à quel moment : Nombre total de tubes entamés rapportés __ Nombre total de tubes vides rapportés __ Nombre total de tubes pleins rapportés __ durant le port de la gouttière en dehors des heures de port de la gouttière lors du contact avec des boissons/aliments froids ou chauds pendant le brossage Remarques éventuelles : …………………………………………………………………………………………………………………. …………………………………………………………………………………………………………………. …………………………………………………………………………………………………………………. autre : précisez …………….. Durant combien de temps ? … jours ou … heures 8) Avez-vous ressenti des sensibilités ou irritations gingivales ? RECUEIL DES EFFETS INDESIRABLES 9) Avez-vous remarqué une modification du gout ? OUI Un (des) évènement(s) indésirable(s) est-il (sont-ils) apparu(s) 1 1 0 0 10) Avez-vous trouvé le traitement facile d’utilisation ? 1 0 11) Avez-vous eu suffisamment d’explications pour suivre le traitement ? 1 0 NON 1 0 depuis la dernière visite ? 12) Remarques ? Si OUI, compléter le tableau « notification effet indésirable ». 44 43 -98- N° du patient N° du patient Date …/…/…/ Date CONSULTATION C7 CONSULTATION C8 OUI EXAMEN DES DENTS ET DES MUQUEUSES Type Description - MISE A JOUR DES TRAITEMENTS ASSOCIES 1 0 - PRELEVEMENTS MICROBIOLOGIQUES 1 0 - RELEVE DES INDICES CLINIQUES 1 0 - SONDAGE PARODONTAL 1 0 - DISTRIBUTION DU DENTIFRICE 1 0 - RECUEIL DES EFFETS INDESIRABLES 1 0 - EXAMEN DES DENTS ET DES MUQUEUSES 1 0 Ulcération Rougeur (en dehors des signes d’inflammation dus à la maladie parodontale) NON Localisation Anomalies au niveau des dents : Lésions au niveau des muqueuses : …/…/…/ Oedème Autre Pour les patients du groupe test uniquement : 45 N° du patient 46 N° du patient Date …/…/…/ Date …/…/…/ CONSULTATION C8 CONSULTATION C8 RELEVE DES INDICES ET SONDAGE : ARCADE MAXILLAIRE Dent TRAITEMENTS ASSOCIES Indice gingival DV V Y a-t-il des modifications de traitements MV OUI associés depuis la dernière visite ? 1 NON 0 L/P (Arrêt, modification de posologie, nouveaux traitements) V Indice de plaque Saignement au DV sondage Si OUI, veuillez compléter le tableau « traitements associés »: V - Si arrêt : mentionner la date ou le code de fin MV - Si modification de posologie ou nouveau traitement, remplir une nouvelle ligne DL/P L/P ML/P Profondeur des poches. (mm) PRELEVEMENTS MICROBIOLOGIQUES DV V MV DL/P L/P Localisation des sites de prélèvement ML/P Dent Site DV Niveau d’attache V clinique (mm) MV DL/P L/P ML/P 47 48 -99- N° du patient N° du patient Date …/…/…/ Date …/…/…/ CONSULTATION C8 CONSULTATION C8 RELEVE DES INDICES ET SONDAGE : ARCADE MANDIBULAIRE Dent DISTRIBUTION DU DENTIFRICE Indice gingival DV V MV Nombre de tubes de dentifrice donnés au patient __ L/P V Indice de plaque Saignement au DV sondage V MV DL/P PROCHAIN RENDEZ-VOUS L/P ML/P Profondeur des poches. (mm) Le prochain rendez-vous est fixé au __ __ __ __ __ __ __ __ DV V Rappel : rendez-vous à programmer dans : 30 jours ± 3 jours MV DL/P L/P ML/P DV Niveau d’attache V clinique (mm) MV DL/P L/P ML/P 49 N° du patient 50 N° du patient Date …/…/…/ Date …/…/…/ CONSULTATION C9 (fin d’étude) CONSULTATION C8 Cette page ne concerne que les patients du groupe test OUI NON RECUEIL DES EFFETS INDESIRABLES Un (des) évènement(s) indésirable(s) est-il (sont-ils) apparu(s) OUI NON 1 0 depuis la dernière visite ? Si OUI, compléter le tableau « notification effet indésirable ». EXAMEN DES DENTS ET DES MUQUEUSES Type Description 1 0 -RADIOGRAPHIES 1 0 - PRELEVEMENTS MICROBIOLOGIQUES 1 0 - RELEVE DES INDICES CLINIQUES 1 0 - SONDAGE 1 0 - SIGNATURE DE LA FEUILLE DE FIN D’ESSAI 1 0 - RECUEIL DES EFFETS INDESIRABLES 1 0 - EXAMEN DES DENTS ET DES MUQUEUSES 1 0 Localisation Anomalies au niveau des dents : Lésions au niveau des muqueuses : - MISE A JOUR DES TRAITEMENTS ASSOCIES Pour les patients du groupe test uniquement : Ulcération Rougeur (en dehors des signes d’inflammation dus à la maladie parodontale) Oedème Autre 51 52 -100- N° du patient N° du patient Date …/…/…/ Date …/…/…/ CONSULTATION C9 (fin d’étude) CONSULTATION C9 (fin d’étude) RELEVE DES INDICES ET SONDAGE : ARCADE MAXILLAIRE TRAITEMENTS ASSOCIES Dent Y a-t-il des modifications de traitements OUI associés depuis la dernière visite ? 1 NON Indice gingival DV 0 V (Arrêt, modification de posologie, nouveaux traitements) MV L/P Si OUI, veuillez compléter le tableau « traitements associés »: - Si arrêt : mentionner la date ou le code de fin - Si modification de posologie ou nouveau traitement, remplir une nouvelle ligne V Indice de plaque Saignement au DV sondage V MV DL/P RADIOGRAPHIES L/P ML/P Un bilan retro-alvéolaire « long cône » sera réalisé. Profondeur des poches. (mm) DV V MV DL/P PRELEVEMENTS MICROBIOLOGIQUES L/P Localisation des sites de prélèvement ML/P Dent DV Niveau d’attache V clinique (mm) Site MV DL/P L/P ML/P 53 N° du patient 54 N° du patient Date …/…/…/ Date …/…/…/ CONSULTATION C9 (fin d’étude) CONSULTATION C9 (fin d’étude) RELEVE DES INDICES ET SONDAGE : ARCADE MANDIBULAIRE Cette page ne concerne que les patients du groupe test Dent RECUEIL DES EFFETS INDESIRABLES Indice gingival DV V MV Un (des) évènement(s) indésirable(s) est-il (sont-ils) apparu(s) L/P OUI NON 1 0 depuis la dernière visite ? V Indice de plaque Saignement au DV sondage Si OUI, compléter le tableau « notification effet indésirable ». V MV DL/P L/P EXAMEN DES DENTS ET DES MUQUEUSES ML/P Profondeur des poches. (mm) DV V Type Description Localisation MV Anomalies au niveau des dents : DL/P L/P Lésions au niveau des muqueuses : ML/P DV Niveau d’attache V clinique (mm) Ulcération Rougeur (en dehors des signes d’inflammation dus à la maladie parodontale) MV DL/P Oedème Autre L/P ML/P 55 56 -101- Certaine Impossible à évaluer Inconnu Continu Sévère h : min : s ... … … 58 3 Autre ou générale Région dentaire indéterminée …/…/ … fin .../…/… apparition Sur secteur dentaire Autre ou générale Sur dent …/…/ … fin Région dentaire indéterminée 2 ………………………………….. Oui Oui Possible Intermittent Isolé Faible Moyenne Non Nulle Certaine Impossible à évaluer Inconnu Continu Sévère h : min : s ... … … .../…/… apparition Sur secteur dentaire Autre ou générale Sur dent …/…/ … fin Région dentaire indéterminée Non Oui Oui Possible Intermittent Moyenne Non h : min : s Faible Isolé Certaine Impossible à évaluer Inconnu Continu Sévère Nulle Non Oui Non Non Oui Possible Nulle Isolé Intermittent Moyenne Faible ... … … .../…/… apparition Sur dent Sur secteur dentaire 1 N ° (1) Si oui, remplir une feuille de déclaration d’évènement indésirable grave et la retourner sous 24 heures au promoteur Inconnu Aggravation Persistance Récupération totale Amélioration Inconnu Aggravation Persistance Récupération totale Amélioration Inconnu Aggravation Persistance Evolution Imputabilité Caractère Intensité Dates Localisation Nature N° du patient 8 7 6 5 4 3 2 1 Exemple :BOROSTYROL 0 Durée si inférieure à 1 jour NOTIFICATION EVENEMENT INDESIRABLE 8.12.2014 applications par 2 locale SAL PSB ADULTE 1000 MG Exemple : ASPEGIC 0 Solution pour application locale 1.12.2014 1 sachet 2x /jour PO Voie E.I. grave (1) 10.12.2014 Traitem ent de l’EI Si OUI, N° de traiteme nt Piqûre avec une arête Affection rhumatismale Indication En cours Date fin Date début Posologie TRAITEMENTS ASSOCIES Forme Complément au nom commercial (dosage…) Nom commercial N° N° du patient Récupération totale Amélioration 57 Si traitemen t d’un EI, notez son N° Date : __ __ __ __ __ __ __ __ FIN D’ESSAI Signature de l’investigateur Cocher la case correspondante à la raison essentielle de la fin de l’essai Si 3, 4 ou 5, préciser obligatoirement la raison 0 Fin normale 1 Patient non inclus Patient ne correspondant pas aux critères EFFET ADDITIONNEL DU PEROXYDE DE CARBAMIDE DANS LE TRAITEMENT NON CHIRURGICAL DE LA PARODONTITE CHRONIQUE d’inclusion/non inclusion 2 Patient perdu de vue Patient dont le contact est perdu définitivement 3 Evènement indésirable : Tout évènement indésirable clinique ou biologique, pendant l’étude ATTESTATION DE L'INVESTIGATEUR …………………………………………………. ….. grave ou non, entrainant l’arrêt définitif du ……………………………………………………… traitement ……………………………………………………. à l’étude (y compris pathologie intercurrente, aggravation de la pathologie ou ……………………………………………………. décès) 4 Déviation majeure au protocole justifiant pour Mauvaise adhésion au protocole : Je soussigné ……………………………………………………………………………….. ……………………………………………………… l’investigateur l’arrêt de l’essai ……………………………………………………… 5 Autres raisons : …………………………………………………….. Exemple : apparition de critère(s)de non-inclusion, Déclare avoir informé M/Mme (trois premières lettres) - raisons administratives, refus du patient de ……………………………………………………… poursuivre l’étude Des risques, avantages et procédures de cette étude et avoir obtenu son consentement écrit. Si DECES : préciser obligatoirement : Cause du décès : ……………………………………………………………………………………………. Date du décès : __ __ __ __ __ __ __ __ Evolution fatale possible liée au produit……………………………………………………………………. Evolution fatale probablement liée à la pathologie traitée ………………………………………………….. Autre……………………………………………………………………………………………………......... Fait à : Le : Signature : 59 60 -102- 16.4.T aite e ts à l’o igi e d’u e o -i lusio da s l’ tude Traitements pouvant provoquer une hypertrophie gingivale : interdits à l'inclusion et pendant l'étude : - De la classe des Hydantoïnes (anticonvulsivants et antiépileptiques) : DI-HYDAN®, DILANTIN® - De la classe des Dihydropyridines (inhibiteurs calciques antihypertenseurs) : AMLOR®, FLODIL®, LOGIMAX®, CALDINE®, NIFEDIPINE®, ADALATE®, NIFEDIREX®, CHRONADALATE® - De la classe du Diltiazem (inhibiteurs calciques antihypertenseurs) : TILDIEM®, DILTIAZEM®, DILTIAZEM LP®, BI-TILDIEM®, DIACOR LP®, DILRENE LP®, MONO-TILDIEM LP®, DELTAZEN LP® - De la classe des ciclosporines : SANDIMMUN®, NEORAL® Traitements prescrits de façon continue et pouvant provoquer des saignements gingivaux : interdits à l'inclusion et pendant l'étude (si utilisés de façon continue) : - De la classe des anticoagulants : HEPARINE SODIQUE®, CALCIPARINE®, HEPARINE CALCIQUE®, FRAGMINE®, LOVENOX®, INNOHEP®, COUMADINE®, APEGMONE®, SINTROM®, MINISINTROM®, PREVISCAN®, PINDIONE® - De la classe des antiagrégants plaquettaires : TICLID®, CLERIDIUM®, PERSANTINE®, PERKOD®, PROTANGIX®, CARDIOSOLUPSAN®, KARDEGIC®, ASASANTINE LP® - De la classe de l'Aspirine : ASPIRISUCRE®, ASPRO 500®, ALGO-NEVRITON®, ACTRON®, ASPEGIC®, SOLUPSAN®, CATALGINE®, ASPIRINE UPSA® Traitements antibiotiques et/ou antifongiques par voie orale ou topique buccale : interdits au cours des 2 mois qui précèdent l i lusio et durant l étude. Traitements antiseptiques e e ples : ai s de ou he, gels de tai es… : interdits au cours du mois qui précède l étude et durant l étude. Pas de vaccin au cours des 15 jours qui précèdent l tude i du a t l tude. -103- × × × × × × Peroxyde de carbamide Glycérine Eau Hydroxyde de sodium Carbomère EDTA × Arôme × × × Acide citrique × × PVP (polyvinylpyrolidone) × × Silice × × Phosphate disodique × × Nitrate de potassium × × × × × (3%/6%) SDI (H202) Poladay® × × × (16%) × (disodique) × × × × × (10%/16%) IVOCLAR (PC) Vivastyle® × × × × × × × × × (10%) ITENA (PC 10%) Pure Snow® Fluorure de sodium × × × × × × × × (6%) ITENA (H202 6%) Pure Snow® a ues × × Xylitol × × × × × × (10%/16%) ULTRADENT (PC 10%/16%) Opalescence® FP ulatoi es selo les Sodium × Sucralose Saccharine de sodium PEG 300 PEG 12 × ULTRADENT 6% Opalescence® Go e Pe o de d h d og Composants de blanchiment Systèmes 16.5. Co positio des gels d’ lai isse e t pou te h i ues a × × × × × × × × (10%/16%) SDI (PC) Polanight® × × (15%) × × × × × (10%/15%) DENTSPLY (PC) Illuminé Home® -104- 16.6. Protocole de fabrication du gel Ce protocole à été écrit en collaboration avec le Docteur Dollo Obtention du peroxyde de carbamide : Le pe o de de a a ide est s th tis à pa ti d u e et de pe o de d h d og e à % /v. Da s u he o te a t l urée, rajouter la solution de pe o de d h d og e et hauffe od e t au ai a ie °C jus u à dissolutio totale de l u e. La solutio o te ue est transférée dans un cristallisoir contenant un barreau aimanté, placé pendant 12h sur un agitateur ag ti ue. L agitatio à vitesse duite pe et de up e le pe o de de a a ide ui précipite sous forme de cristaux. Le précipité est récupéré après filtration sous vide et les cristaux so t s h s à l tuve pe da t h à °C. Obtention du gel de peroxide de carbamide : Ajoute le a opol da s u o tie o te a t g d eau hauff e à °C, agite à la spatule et laisser reposer une heure. Ensuite, rajouter la solution aqueuse de soude lentement, au comptegoutte, sous agitation modérée pour évite la fo atio de ulles d ai . Ap s g lifi atio , v ifie la neutralisation du carbopol, ajuster si nécessaire le pH à 7 avec la solution de soude. Ajouter ensuite la gl i e o te a t l huile esse tielle de e the et le este d eau pu ifi e ap s dissolution du pe o ide de a a ide, l EDTA et la sa ha i e de sodiu . -105- 16.7. Esti atio du oût de l’ tude Durée de l'étude : 2 ans Nombre de patients : 82 Nombre de centres : 4 à 6 - Rennes NATURE DE LA DEPENSE DETAIL MONTANT DEMANDE AQ - vigilance (250 €/12 mois) 3 000,00 analyse microbiome (amadeus) plateau technique HS 140 €/patient/prélèvement) 30 000,00 45 920,00 CRB pour la conservation ARC monitoring : 2 mois 1 200,00 7 404,00 DEPENSES DE PERSONNEL Vigilance Personnel médical Personnel non médical Technicien de laboratoire bactério. Technicien de laboratoire ARC TEC Data management analyse stat - rapport organisation des consult, aide au recueil des données et saisie des données 800 heures :48 jours 15 jours (200 €*15 jours) 30 jours (250 €/jour) Sous-total (1) 8 456,00 3 000,00 7 500,00 106 480,00 DEPENSES MEDICALES Petit matériel médical Fournitures de laboratoires/pharmacie Réactifs de laboratoire Imagerie Sous-traitance à caractère médical 1 sonde à pression constante graduée stérile/patient (devis Idee Prévention) 1 kit jetable : paire depince + sonde (1,74 € TTC) petit matériel autre employés + seringues + gel + dentifrices + brosses à dents séminaire de calibration des investigateurs (deux jours ) 12 000,00 18 214,00 consentements dupliqués, lettres d'information dupliquées 225,00 etude clinique publication archivage pas de déplacements spécifiques 1 664,00 1 000,00 305,00 ouverture-fermetures centres/ présentation des résultats 12 000,00 15 194,00 Sous-total (2) DEPENSES HOTELIERES ET GENERALES Petit hôtelier Papeterie Petit matériel Fournitures de bureau et informatique Crédit-bail (mat. informatique) Location d'équipement Maintenance et réparation Assurance Documentation Services extérieurs Transport patients Personnel ext. à l'établissement Missions - déplacements 785,00 870,00 500,00 4 059,00 Sous-total (3) DEPENSES FINANCIERES Frais de promotion Sous-total (4) 0,00 TOTAL (1)+(2)+(3)+(4) 139 888,00 -106- 16.8. Détails sur la coulée des empreintes et la réalisation des gouttières 1. La réalisation des empreintes se fera à l aide d algi ate et de po te-empreintes adaptés aux arcades du patient. Figure 16 : E p ei tes a illai e et a di ulai e alis es ave de l’algi ate (99) 2. Les empreintes sont coulées à l aide d u plât e du , sa s so le. Les modèles sont ensuite taillés en forme de fer à cheval afin de permettre une adaptation maximale de la feuille plastique sur le modèle pendant le thermoformage. Figure 17 : Modèle maxillaire en plâtre taillé en forme de fer à cheval (99) 3. Puis on dépose u e ou he d paisseu de 1 à 2 mm de résine liquide photopolymérisable sur les faces vestibulaires des dents en restant à distance (1 mm) des faces proximales et des bords libres ou des faces occlusales mais en allant au ras des collets da s le ut d o te i des réservoirs dans la gouttière. -107- Figure 18 : Dépôt de plots de résine fluide photopolymérisable sur la face vestibulaire des dents (99) 4. Ensuite, les gouttières sont réalisées sur les modèles par thermoformage d une feuille de polyvinyle souple de 0,7 à 1 d paisseu . Après refroidissement, la gouttière est retirée du modèle. Figure 19 : Thermoformage de la feuille de polyéthylène sur le modèle (99) 5. La gouttière est ensuite découpée à l aide de iseau fi s e esta t à quelques mm au-delà de la gencive marginale. Les bords peuvent ensuite être polis. -108- Figure 20 : Découpe des bords de la gouttière (100) 6. E fi , la de i e tape est l essa age des goutti es et l app e tissage du patie t à l i se tio , le e plissage et la d si se tio de es de i es. Figure 21 : Essayage des gouttières (modèle perio tray®) (101) -109- 16.9. Notice explicative et précautions su la ise e œuv e du t aite e t à l’essai ETAPES DU TRAITEMENT - 1) Se brosser les dents avant la mise en place de la gouttière. - 2) Mettre en place le gel dans les réservoirs : utiliser ¼ de la seringue par gouttière (seringues de 3mL) 3) Positionner la gouttière sur les dents en appuyant avec les pouces sur la gouttière pour une adaptation maximale de la gouttière ; 4) Porter les gouttières durant la durée préconisée par le dentiste ; 5) Après le port, retirer la gouttière, rincer la bouche sans avaler le gel ; 6) Brossage habituel ; 7) Nettoyer la gouttière avec une b osse à de t sous l eau haude. CONSERVATION DU GEL - Conserver les seringues de gel à l a i de la lu i e et da s u e d oit f ais e as du réfrigérateur). PRECAUTIONS - Ne pas boire, manger, fumer durant le port de la gouttière ; - Pe da t toute la du e du t aite e t, vite la o so atio d ag u es ou de jus de f uits, qui pourraient entraîner des sensibilités ; - Pendant toute la durée du traitement, éviter ou du moins minimiser la consommation de café, thé, vin rouge, boissons à base de cola, tabac, afin de limiter le risque de colorations ; - Si une sensibilité des dents ou une irritation de la muqueuse buccale persiste malgré toutes les précautions prises, le patient dev a esse d utilise le p oduit et consulter son dentiste ; -110- 16.10. Questionnaire 1) Avez-vous ressenti des sensibilités dentaires ? Si oui, à quel moment : Oui Non durant le port de la gouttière en dehors des heures de port de la gouttière lors du contact avec des boissons/aliments froids ou chauds pendant le brossage autre : p isez …………….. Durant combien de temps ? 2) Avez-vous ressenti des sensibilités ou irritations gingivales ? Oui Non 3) Avez-vous remarqué une modification du gout ? Oui Non 4) Avez-vous t ouv le t aite e t fa ile d utilisatio ? Oui Non 5) Avez-vous eu suffisa e t d e pli atio s pou suiv e le t aite e t ? Oui Non 6) Remarques ? -111- Heures de port 23h-7h Jours de port Exemple : mercredi 18 mars 2015 16.11. Tableau journalier 1 Douleurs aux gencives pendant 2h après le port de la gouttière Sensibilités/douleurs ( si oui : où, quand) -112- Heures de port 23h-7h Jours de port Exemple : samedi 28 mars 2015 16.12. Tableau journalier 2 Douleurs aux gencives pendant 2h après le port de la gouttière Sensibilités/douleurs ( si oui : où, quand) -113- 17. REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES 1. Meuric V. Hémochromatose et parodontologie. Projet de recherche clinique; COREC; 2009. 2. Traitement de la gingivite, saignement des gencives, comment soigner une gingivite - Dr Barda [Internet]. Disponible sur: http://www.dr-barda-laurent-chirurgiens-dentistes.fr/lestraitements-de-la-gingivite 3. Parodontologia [Internet]. http://www.studiopiniprato.com/php/paradontologia.html 4. Armitage GC. Development of a classification system for periodontal diseases and conditions. Ann Periodontol Am Acad Periodontol. 1999;4(1):1‑6. 5. Cha o J, Colle tif, Offe a he S. Le pa odo te pathologi ue. I : Pa odo tie di ale : Innovations cliniques. Édition : 2e édition. Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine): Cahiers de prothèses éditions; 2009. 471 p. 6. Bouchard P. Parodontologie & Dentisterie implantaire. Lavoisier. Paris; 2014. 7. Brägger U. Radiographic parameters: biological significance and clinical use. Periodontol 2000. 2005;39:73‑90. 8. Chapple ILC, Genco R, Working group 2 of joint EFP/AAP workshop. Diabetes and periodontal diseases: consensus report of the Joint EFP/AAP Workshop on Periodontitis and Systemic Diseases. J Clin Periodontol. 2013;40 Suppl 14:S106‑12. 9. Bourgeois D, Bouchard P, Mattout C. Epidemiology of periodontal status in dentate adults in France, 2002–2003. 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Periodontitis and atherosclerotic cardiovascular disease: consensus report of the Joint EFP/AAP Workshop on Periodontitis and Systemic Diseases. J Clin Periodontol. 2013;40 Suppl 14:S24‑9. 17. Otomo-Corgel J. Osteoporosis and osteopenia: implications for periodontal and implant therapy. Periodontol 2000. 2012;59(1):111‑39. Disponible sur: -114- 18. Ide M, Papapanou PN. Epidemiology of association between maternal periodontal disease and adverse pregnancy outcomes--systematic review. J Periodontol. 2013;84(4 Suppl):S181‑94. 19. Linden GJ, Herzberg MC, working group 4 of the joint EFP/AAP workshop. Periodontitis and systemic diseases: a record of discussions of working group 4 of the Joint EFP/AAP Workshop on Periodontitis and Systemic Diseases. J Periodontol. 2013;84(4 Suppl):S20‑3. 20. Renvert S, Persson GR. Supportive periodontal therapy. Periodontol 2000. 2004;36(1):179‑95. 21. Sanz I, Alonso B, Carasol M, Herrera D, Sanz M. Nonsurgical Treatment of Periodontitis. 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Dr. Duane Keller Inventor http://drduanekeller.blogspot.fr/ of Perio Protect e éd. Elsevier Masson; 2005. [Internet]. Disponible sur: -119- Serment d'Hippocrate modifié et actualisé pour les Médecins dentistes Au moment d’être admis à exercer une profession médicale, je promets et je jure d’être fidèle aux lois de l’honneur et de la probité. Mon premier souci sera de préserver, de promouvoir ou de rétablir la santé dans toutes ses dimensions, physique et mentale, personnelle et sociale. Pour cela, je travaillerai en partenariat respectueux avec mes confrères et avec toutes les autres professions qui partagent les mêmes objectifs. J’aiderai les autorités sanitaires dans leurs efforts pour préserver et améliorer la santé de la population. Je ne permettrai pas que des considérations de religion, d’ethnie, de classe sociale ou de revenus viennent s’interposer entre mes patients et moi. Je donnerai mes soins à l’indigent et à quiconque me les demandera. J’aurai comme objectif de prodiguer à mes patients les soins reconnus comme les plus efficients par les sciences médicales du moment. Je ne me laisserai pas influencer par la soif du gain. Je préserverai l’indépendance nécessaire à l’accomplissement de ces missions. Je n’entreprendrai rien qui dépasse mes compétences et je considérerai comme un devoir absolu de perfectionner sans cesse celles-ci. Je respecterai toutes les personnes, et leur autonomie. J’informerai les patients des décisions envisagées, de leurs raisons et de leurs conséquences. Je tiendrai compte de leurs choix et de leurs préférences pour leur procurer la qualité de vie la meilleure. Je ne ferai rien pour forcer leur conscience. Je garderai à mes maîtres le respect et la reconnaissance qui leur sont dus. J’apporterai mon aide à mes confrères ainsi qu’à leurs familles dans l’adversité. Que les hommes et mes confrères m’accordent leur estime si je suis fidèle à mes promesses. Que je sois couvert d’opprobre et méprisé si j’y manque.