Effet additionnel du peroxyde de carbamide dans le traitement non

Transcription

Effet additionnel du peroxyde de carbamide dans le traitement non
N° d’ordre :42.20.15.
ANNÉE 2015
THÈSE D'EXERCICE / UNIVERSITÉ DE RENNES 1
UFR D'ODONTOLOGIE
sous le sceau de l’Université Européenne de Bretagne
THÈSE EN VUE DU
DIPLÔME D'ÉTAT DE DOCTEUR EN CHIRURGIE DENTAIRE
présentée par
Charlène Noblanc
née le 1er septembre 1989 à Vannes
Effet additionnel du
peroxyde de
carbamide dans le
traitement non
chirurgical de la
parodontite
chronique.
Projet de recherche
clinique.
Thèse soutenue à Rennes
le 22 mai 2015
devant le jury composé de :
Jean-Marie VULCAIN
Professeur des Universités, UFR d’Odontologie
Rennes 1 / Président
Martine BONNAURE-MALLET
Professeur des Universités, UFR d’Odontologie
Rennes 1 / Directrice de thèse
Anne LE GOFF
Maître de Conférences des Universités, UFR
d’Odontologie Rennes 1 / Juge
Antoine GODARD
Assistant Hospitalier Universitaire, UFR
d’Odontologie Rennes 1 / Juge
Emmanuel OGER
Professeur des Universités, UFR de Médecine
Rennes 1 / Membre invité
Gilles DOLLO
Maître de Conférence des Universités, UFR de
Pharmacie-Rennes 1 / Membre invité
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eu
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o pte des p opos, itatio s, ou
illustrations déjà publiées »
-1-
Au Professeur Jean-Marie VULCAIN,
Vous
avez fait l ho
eu d a epte la p side e de ette th se. Veuillez-trouver ici, l e p essio
de mes remerciements les plus sincères.
Au Professeur Martine BONNAURE-MALLET,
Vous
o fi
avez fait l ho
eu d a epte d t e
e t avail. L aide p
ieuse ue vous
a di e t i e de th se. Je vous e e ie de
avoi
avez appo t e ai si que votre disponibilité, la rapidité
de vos réponses, votre rigueur et votre patience ont permis de le mener à bien. Soyez assurée de
mon plus grand respect et de ma profonde gratitude.
Au Docteur Anne LE GOFF,
Je vous remercie d avoi a ept de siéger dans mon jury de thèse. Je vous exprime ma respectueuse
considération.
Au Docteur Antoine GODARD,
Je te e e ie d avoi accepté de prendre part à mon jury de thèse. Ta gentillesse, ta compétence et
tes p
ieu
o seils
o t eau oup aid e lors de mes débuts en clinique et en particulier dans le
service de Parodontologie.
Au Professeur Emmanuel OGER,
Je vous remercie d avoi a ept de pa ti ipe à e t avail et de l i t
al uls et vos e seig e e ts
lai s
t ue vous lui portez. Vos
ont t d une grande aide.
Au Professeur Gilles DOLLO,
Je vous e e ie de vous t e i vesti da s e p ojet. Me i pou l essai de fa i atio du gel et les
recherches associées.
Me i au Do teu Meu i , au Do teu Go i ai si u’au Do teu Nou
pou leu s lumières sur ce
projet.
-2-
A mes parents,
Merci pour votre amour indéfectible, votre soutien et votre bienveillance tout au long de ces années.
A ma soeurette Anne-Laure,
Sans toi je ne serais pas la même, merci pour tout ton amour. Tes sourires et tes marques d affe tio
e fo t u
Je
ie fou, est telle e t e i hissa t de viv e à tes ôt s.
asso ie à toi afi d avoir une grande pensée pour notre Prunie qui nous a tant apporté.
A Yann,
Merci pour tes conseils précieux et réfléchis ainsi que pour ton soutien durant toutes ces années. Tu
es un véritable pilier pour moi.
A mes grands-parents : Sidonie & Ferdinand, Marthe & Pierre.
A Gilbert, Anne, Tanguy, Jeannine, Marie ainsi que toute la famille,
Merci de votre accueil, de votre hospitalité et de votre sympathie.
A la team dentaire : Marie-Anne, Charlène, Marie-Amélie, Caroline, Ludivine, Anaïs, Anne-Priscille,
Pauline, Clé e ce, Vi ce t, Céli e…
Merci pour ces belles années passées à vos côtés, espérons que ça continue le plus longtemps
possible.
A Juju & Maëlenn,
Plein de bons souvenirs avec vous, en particulier ces chouettes soirées de fiesta rennaises. J esp e
ue l ave i
ous
se ve e o e plei de elles hoses.
A Raïssa, Anaïs, Anne, Bruno, Mathieu, David et tous les autres…
Grâce à vous tous, les souve i s d’u e vie tudia te très chouette resteront gravés dans ma mémoire,
pla e
ai te a t au d ut d’u e ouvelle ave tu e…
-3-
TABLE DES MATIERES
1.
TABLE DES FIGURES ......................................................................................................................... - 9 -
2.
LISTE DES TABLEAUX .................................................................................................................... - 10 -
3.
LISTE DES ABREVIATIONS ........................................................................................................... - 11 -
4.
INTRODUCTION ............................................................................................................................... - 12 -
5.
RESUME DE L’ETUDE ..................................................................................................................... - 13 -
6.
JUSTIFICATION SCIENTIFIQUE ET DESCRIPTION GENERALE ......................................... - 17 -
6.1.
Etat actuel des connaissances ....................................................................................................... - 17 -
6.1.1
A propos des maladies parodontales ............................................................................................. - 17 -
6.1.2
A propos de la parodontite ............................................................................................................ - 20 -
6.1.3
Su les t aite e ts de
f e e et à l tude ................................................................................ - 24 -
6.2.
Hypothèses de la recherche et résultats attendus ........................................................................ - 39 -
6.3.
Justification des choix méthodologiques ...................................................................................... - 39 -
6.3.1
Produit testé .................................................................................................................................. - 39 -
6.3.2
Desig de l tude ........................................................................................................................... - 41 -
6.3.3
Design de la gouttière .................................................................................................................... - 41 -
6.3.4
Du e et f
6.3.5
Critère de jugement principal ........................................................................................................ - 42 -
6.3.6
Détermination de la différence significative entre les deux groupes permettant de conclure à une
ue e d utilisatio de la goutti e ........................................................................... - 41 -
effi a it du t aite e t à l essai .................................................................................................................. - 43 6.3.7
6.4.
Standardisation des mesures entre les investigateurs .................................................................. - 43 Rapport bénéfice/risque pour les personnes se prêtant à la recherche ........................................ - 44 -
6.4.1
Bénéfice ......................................................................................................................................... - 44 -
6.4.2
Risque............................................................................................................................................. - 44 -
6.5.
7.
7.1.
Retombées attendues .................................................................................................................. - 44 -
OBJECTIFS DE L’ETUDE ................................................................................................................. - 46 Objectif principal .......................................................................................................................... - 46 -
-4-
7.2.
8.
Objectifs secondaires ................................................................................................................... - 46 -
CONCEPTION DE LA RECHERCHE .............................................................................................. - 47 -
8.1.
Méthodologie générale de la recherche ....................................................................................... - 47 -
8.2.
Méthode de la randomisation ...................................................................................................... - 47 -
CRITERES D’ELIGIBILITE.............................................................................................................. - 48 -
9.
9.1.
C it es d’i lusio ....................................................................................................................... - 48 -
9.1.1
Critères généraux ........................................................................................................................... - 48 -
9.1.2
Critères liés à la pathologie ............................................................................................................ - 48 -
9.1.3
Critère lié au consentement éclairé ............................................................................................... - 49 -
9.1.4
C it e li à l affiliatio à u
9.2.
gi e de s u it so iale ................................................................ - 49 -
Critères de non-inclusion .............................................................................................................. - 49 -
9.2.1
Critères généraux ........................................................................................................................... - 49 -
9.2.2
C it es li s au t aite e t à l essai ................................................................................................ - 49 -
9.2.3
Critères liés à des traitements associés ......................................................................................... - 49 -
9.2.4
Critères liés à une pathologie associée .......................................................................................... - 50 -
9.3.
Modalités de recrutement ............................................................................................................ - 50 -
10.
TRAITEMENT A L’ETUDE ......................................................................................................... - 51 -
10.1.
Description générale .................................................................................................................... - 51 -
10.1.1
Composition ................................................................................................................................... - 51 -
10.1.2
Destination du dispositif médical ................................................................................................... - 51 -
10.2.
Modalit s d’utilisatio du dispositif
di al da s le ad e de l’ tude .......................................... - 52 -
10.2.1
Description de la procédure ........................................................................................................... - 52 -
10.2.2
I st u tio s d utilisatio ................................................................................................................ - 52 -
10.3.
Ci uit des p oduits du a t l’ tude ............................................................................................... - 52 -
10.3.1
Fourniture des produits ................................................................................................................. - 52 -
10.3.2
Conditionnement des produits ...................................................................................................... - 52 -
10.3.3
Etiquetage des produits ................................................................................................................. - 52 -
10.3.4
Stockage ......................................................................................................................................... - 53 -
10.3.5
Retour et destruction des produits non utilisés............................................................................. - 53 -
-5-
11.
CRITERES DE JUGEMENT ET EVALUATION CLINIQUE................................................... - 54 -
11.1.
Critère de jugement principal ....................................................................................................... - 54 -
11.2.
Critères de jugement secondaires................................................................................................. - 55 -
11.2.1
Niveau d atta he li i ue .............................................................................................................. - 55 -
11.2.2
Effets microbiologiques ................................................................................................................. - 55 -
11.2.3
Effets sur la plaque dentaire .......................................................................................................... - 56 -
11.2.4
Effets su l i fla
11.2.5
Evaluation des dents et des muqueuses ........................................................................................ - 57 -
11.2.6
Effets secondaires .......................................................................................................................... - 57 -
atio gi givale ................................................................................................. - 56 -
12.
DEROULEMENT DE LA RECHERCHE .................................................................................... - 58 -
12.1.
S h
12.2.
Cale d ie de l’ tude .................................................................................................................... - 59 -
12.3.
Durée de la participation de chaque patient................................................................................. - 60 -
12.4.
Contenu des consultations ........................................................................................................... - 60 -
ag
al de l’ tude ........................................................................................................... - 58 -
12.4.1
C1 (Pré-inclusion) - J-7 ± 3 jrs ......................................................................................................... - 60 -
12.4.2
C2 (inclusion) - J0 .......................................................................................................................... - 61 -
12.4.3
C3 - J7 ± 3 jrs .................................................................................................................................. - 61 -
12.4.4
C4 - J21 ± 3 jrs ................................................................................................................................ - 61 -
12.4.5
C5 - J28 ± 3 jrs ................................................................................................................................ - 62 -
12.4.6
C6 - J38 ± 3 jrs ................................................................................................................................ - 62 -
12.4.7
C7 - J68 ± 5 jrs ................................................................................................................................ - 63 -
12.4.8
C8 - J98 ± 5 jrs ................................................................................................................................ - 63 -
12.4.9
C
12.5.
fi de l tude - J188 ± 7 .......................................................................................................... - 63 -
R gles d’a
t de la pa ti ipatio d’u e pe so
e ou de l’ tude .................................................. - 64 -
12.5.1
Arrêt prématuré de la participation d'une personne à la recherche ............................................. - 64 -
12.5.2
C it es d a
t d'u e pa tie ou de la totalit de la e he he ho s o sid atio s iostatisti ues -
65 -
13.
GESTION DES EFFETS INDESIRABLES ................................................................................. - 66 -
13.1.
Définitions .................................................................................................................................... - 66 -
13.1.1
Evènement indésirable (article R.1123-39 du code de la santé publique) .................................... - 66 -
13.1.2
Evènement indésirable grave (article R.1123-39 du code de la santé publique et guide ICH E2B) - 66 -
13.1.3
Effet indésirable inattendu (article R.1123-39 du code de la santé publique) .............................. - 66 -
-6-
13.1.4
13.2.
Fait nouveau (arrêté du 24 mai 2006) ........................................................................................... - 66 -
Description des effets indésirables attendus ................................................................................ - 67 -
13.2.1
Li s au dispositif à l tude .............................................................................................................. - 67 -
13.2.2
Liés au protocole ............................................................................................................................ - 67 -
13.2.3
Li s à l volutio de la pathologie.................................................................................................. - 68 -
13.3.
Gestion et déclaration des effets indésirables .............................................................................. - 68 -
13.3.1
‘ôle de l i vestigateu ................................................................................................................... - 68 -
13.3.2
Rôle du promoteur ......................................................................................................................... - 70 -
13.4.
Modalités et durée du suivi des personnes suite à la survenue d'événements indésirables ......... - 71 -
14.
ASPECTS STATISTIQUES .......................................................................................................... - 72 -
14.1.1
Nombre prévu de personnes à inclure dans la recherche ............................................................. - 72 -
14.1.2
Degré de signification statistique prévu ........................................................................................ - 73 -
14.1.3
C it es statisti ues d a
14.1.4
Méthode de prise en compte des données manquantes, inutilisées ou non valides .................... - 73 -
14.1.5
Modalité de la randomisation ........................................................................................................ - 74 -
t de la e he he .................................................................................. - 73 -
15.
ASPECTS ADMINISTRATIFS, ETHIQUES ET REGLEMENTAIRES ...................................... 75
15.1.
D oit d’a
15.2.
Confidentialité des données ............................................................................................................. 75
15.3.
Traitement des données et conservation des documents et données .............................................. 76
s au do
es et do u e ts sou es ............................................................................. 75
15.3.1
Cahie d o se vatio
a
e e
15.3.2
Saisie et traitement des données ...................................................................................................... 76
15.3.3
Co
15.3.4
Archivage ........................................................................................................................................... 77
issio Natio ale de l I fo
. ................................................................................................... 76
atique et des Libertés (CNIL) ....................................................... 76
15.4.
Su veilla e de l’essai et o t ôle de la ualit ................................................................................ 77
15.5.
Considérations éthiques ................................................................................................................... 78
15.5.1
Soumission du protocole au Comité de Protection des Personnes (CPP) .......................................... 78
15.5.2
Modifications substantielles au protocole ......................................................................................... 78
15.5.3
Information du patient et formulaire de consentement éclairé écrit ............................................... 78
15.5.4
D fi itio de la p iode d e lusio .................................................................................................. 79
15.5.5
Prise en charge relative à la recherche .............................................................................................. 79
15.5.6
Indemnisation des sujets ................................................................................................................... 79
-7-
15.6.
Financement et assurance ................................................................................................................ 79
15.6.1
Budget de l tude a
e e
. ........................................................................................................ 79
15.6.2
Assurance ........................................................................................................................................... 79
15.7.
Faisa ilit de l’ tude ........................................................................................................................ 80
15.8.
Rappo t fi al de l’ tude .................................................................................................................... 80
15.9.
Règles relatives à la publication ....................................................................................................... 80
15.10.
Devenir des échantillons biologiques ........................................................................................... 80
16.
ANNEXES ............................................................................................................................................ 81
16.1.
Note d’i fo
16.2.
Formulaire de recueil de consentement éclairé ................................................................................ 86
16.3.
Cahie d’o se vatio ........................................................................................................................ 88
16.4.
T aite e ts à l’o igi e d’u e o -i lusio da s l’ tude ............................................................... 103
16.5.
Co positio des gels d’ laircissement pour techniques ambulatoires selon les marques ............ 104
16.6.
Protocole de fabrication du gel ....................................................................................................... 105
16.7.
Estimation du coût de l’ tude......................................................................................................... 106
16.8.
Détails sur la coulée des empreintes et la réalisation des gouttières .............................................. 107
16.9.
Notice explicative et précautions sur la
atio ........................................................................................................................... 81
ise e œuv e du t aite e t à l’essai .............................. 110
16.10.
Questionnaire ............................................................................................................................ 111
16.11.
Tableau journalier 1 ................................................................................................................... 112
16.12.
Tableau journalier 2 ................................................................................................................... 113
17.
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES .........................................................................................114
-8-
1. TABLE DES FIGURES
Figure 1 : Le parodonte. .................................................................................................................... - 17 Figure 2 : Gingivite . ........................................................................................................................... - 18 Figure 3 : Parodontite . ...................................................................................................................... - 18 Figure 4 : S v it de la pa odo tite e fo tio de la pe te d atta he li i ue et de la profondeur de
poche . ............................................................................................................................................... - 19 Figure 5 : S h
a des pe tes d atta he. ........................................................................................... - 19 -
Figure 6 : Les complexes bactériens . ................................................................................................ - 22 Figure 7 : Schéma modélisant la réduction et la recolonisation bactérienne suite au surfaçage
radiculaire.......................................................................................................................................... - 27 Figure 8 : Schéma illustrant le protocole de l tude de Putt et P oski ........................................... - 37 Figure 9 : Moyenne des profo deu s de po he e
. Co pa aiso des ha ge e ts e t e les
pou les po hes t oites i itiale e t PP
g oupes t
oi /test depuis l i lusio jus u à 26
semaines après (p < 0.0001). ............................................................................................................. - 38Figure 10 : Moyenne des profondeurs de poche (en mm) pour les poches profondes initialement (PP
>
. Co pa aiso des ha ge e ts e t e les
g oupes t
oi /test depuis l i lusio jus u à
26 semaines après (p = 0.0002) ........................................................................................................ - 38 Figure 11 : Pourcentage des sites saignant au sondage pour toutes les poches. Comparaison des
ha ge e ts e t e les
g oupes t
oi /test depuis l i lusio jus u à
se ai es ap s p =
0.0002) ............................................................................................................................................... -38Figure 12 : S v it de la pa odo tite e fo tio de la pe te d atta he li i ue et de la p ofo deu
de poche ........................................................................................................................................... - 48 Figure 13 : Mesure de la profondeur de poche avec une sonde parodontale . ................................ - 54 Figure 14 : Indices de plaque Löe et Silness ..................................................................................... - 56 Figure 15 : S h
Figu e
ag
: E p ei tes
al de l tude .............................................................................................. - 58 a illai e et
a di ulai e
alis es ave de l algi ate ................................ 107
Figure 17 : Modèle maxillaire en plâtre taillé en forme de fer à cheval ............................................ 107
Figure 18 : Dépôt de plots de résine fluide photopolymérisable sur la face vestibulaire des dents . 108
Figure 19 : Thermoformage de la feuille de polyéthylène sur le modèle .......................................... 108
Figure 20 : Découpe des bords de la gouttière .................................................................................. 109
Figure 21 : Essayage des gouttières (modèle perio tray®) ................................................................. 109
-9-
2. LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1 : Moyenne de la réduction des profo deu s de po he et des iveau d atta he li i ue
suite au traitement non chirurgical .................................................................................................. - 28 Tableau 2 : Co positio du gel à l essai. .......................................................................................... - 51 Tableau 3 : Cale d ie de l tude ...................................................................................................... - 59 Tableau 4 : Modalit s et d lais de otifi atio d u
v
e e t i d si a le au p o oteu ........... - 68 -
- 10 -
3. LISTE DES ABREVIATIONS
AAP
American Academy of Periodontology (Académie Américaine de Parodontologie)
ANSM
Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des produits de santé
ARC
Attaché de Recherche Clinique
BOP
Bleeding On Probing (saignement au sondage)
CHU
Centre Hospitalier Universitaire
CNIL
Co
CPP
Comité de Protection des Personnes
CRB
Centre de Ressources Biologiques
CRF
Case Report Form ahie d o se vatio , ahie de e ueil des données)
CSD
Conventional Staged Debridement (débridement conventionnel par étapes)
DSR
Détartrage-Surfaçage Radiculaire
D
Distal
DV
Disto-Vestibulaire
DL/DP
Disto-Lingual/Disto-Palatin
e-CRF
Cahie d o se vatio
EI
Evènement Indésirable
EIG
Evènement Indésirable Grave
EDTA
Acide Ethylène Diamine Tétra-Acétique
FMD
Full Mouth Disinfection (désinfection globale)
FM-SRP
Full Mouth Scaling and Root Planing (détartrage-surfaçage radiculaire global)
HBD
Hygiène Bucco-Dentaire
HO
Pe o de d h d og
IGM
Indice Gingival Modifié
IP
Indice de Plaque
L
Lingual
M
Mésial
MV
Mésio-Vestibulaire
ML/MP
Mésio-Lingual/Mésio-Palatin
NA
Niveau d Atta he Cli i ue
NR
Numéro de Randomisation
P
Palatin
PA
Pe te d Atta he
PCR
Polymérase Chain Reaction (Réaction en Chaîne par Polymérase)
PP
Profondeur de Poche
PHRC
Protocole Hospitalier de Recherche Clinique
V
Vestibulaire
issio Natio ale de l I fo
ati ue et des Li e t s
le t o i ue
e
- 11 -
4. INTRODUCTION
Cette th se a pou
ut d la o e u p oto ole de e he he li i ue ave toutes es o posa tes à
savoir la revue de littérature, les objectifs, les
d valuatio
it es d ligi ilit , les
it es de juge e t et
li i ue, la des iptio du t aite e t à l tude, le d oule e t de la e he he, la
gestion des effets indésirables, les parties statistiques et administratives.
Le do u e t o espo d au ahie des ha ges d u d pôt de p ojet deva t u Comité de Protection
des Personnes (CPP) ou da s le ad e d u appel à p ojet tel u u Projet Hospitalier de Recherche
Clinique (PHRC).
- 12 -
5. RESUME DE L’ETUDE
TITRE
Effet additionnel du peroxyde de carbamide dans le traitement non
chirurgical de la parodontite chronique.
JUSTIFICATION / CONTEXTE
Les maladies parodontales affectent 50% de la population mondiale. En
France, 50% des adultes présentent une gingivite et 27% des 35-65 ans
présentent une parodontite à un stade avancé. Le traitement mécanique
non chirurgical dans le cas de parodontite chronique a fait ses preuves
mais présente cependant quelques limites (limitation d accès,
recolonisation
bactérie
e… .
complémentaires ont été testés,
précis et l o se vatio de
De
o
eu
t aite e ts
ais deva t l a se e de p oto ole
idive, aucun traitement ne se démarque. Il
y a donc une nécessité de trouver de nouvelles approches dans le
traitement de la parodontite, préférentiellement des traitements locaux,
sû s, si ples d utilisatio
l i fla
et effi a es dans la réduction de
atio et dans la stabilisation de la
aladie pa odo tale. C est
pa e u il poss de plusieu s de es p op i t s et u il o tou e les
i o v
ie ts des aut es t aite e ts,
ue l utilisatio
du pe o de
semble être un allié intéressant au traitement mécanique.
D te
OBJECTIF PRINCIPAL
i e l effet appo t su l volutio de la
aladie pa odo tale pa
le po t d u e goutti e o te a t du peroxyde de carbamide à 5% en
complément
des
détartrages
et
surfaçages
radiculaires
(DSR)
comparativement aux détartrages et surfaçages sans gouttière chez des
patients atteints de parodontite chronique.
OBJECTIFS SECONDAIRES
Evaluer les effets du peroxyde de carbamide sur la flore paropathogène.
O se ve l effet du pe o de de a a ide su la pla ue de tai e et
l i fla
atio gi givale.
Evaluer la tolérance du traitement (dents/tissus mous).
CRITERE DE JUGEMENT PRINCIPAL
Le critère de jugement principal est la différence de moyennes de
profondeurs de poche entre les deux groupes (groupe témoin/groupe
test) su la p iode alla t de C
J
àC
J
± j s pou les po hes
mm initialement (C2, J0).
CRITERES
SECONDAIRES
DE
JUGEMENT
Les critères de jugement secondaires sont :
-
niveau d atta he li i ue diff e e des
o e
es de iveau
de
prélèvements
d atta he li i ue e t e les deu g oupes) ;
-
effets
microbiologiques
(analyse
- 13 -
microbiologiques) ;
-
effets su l i fla
atio gi givale indice gingival de Lobène,
Marks & collaborateurs et saignement au sondage) ;
-
effets sur la plaque dentaire (Indice de Plaque de Löe et
Silness) ;
-
effets sur les dents et des muqueuses ;
-
effets secondaires.
METHODOLOGIE / SCHEMA DE Etude
clinique
randomisée,
prospective,
contrôlée,
sans
insu,
L ETUDE
multicentrique, en 2 groupes parallèles (témoin/test).
TRAITEMENT A L ETUDE
L appli atio nocturne régulière de gel de peroxyde de carbamide à 5 %
pa l i te
diai e de gouttières en complément des détartrages-
surfaçages radiculaires dans le traitement de la parodontite chronique.
CRITERES D INCLUSION
So t i lus da s l tude les patients ayant tous les critères suivants :
-
sexe masculin ou féminin ;
-
âge compris entre 30 ans et 70 ans (inclus) ;
-
bonne santé générale mise en évidence dans le questionnaire de
santé ;
-
p se e d au minimum 20 dents naturelles (hors 3èmes
molaires) ;
-
diagnostic d u e parodontite chronique modérée à sévère ;
-
p se e d au
i i u
4 sites avec une profondeur de po he
5mm ;
-
patient non opposé au fait de porter une gouttière la nuit ;
-
patie t i fo
des uts et
odalit s de l tude et a a t do
son consentement éclairé écrit, daté et signé (au plus tard le
jou de l i lusio
-
CRITERES DE NON INCLUSION
;
assuré social.
Un seul des crit es suiva ts
use l i lusio :
-
femme enceinte ou allaitante ;
-
patient e
-
patient do t l tat u al est jug i o pati le ave l e t e
aît isa t pas le f a çais, à l
da s l tude, à l'app
-
it o
e à l o al ;
iatio de l i vestigateu ;
patient sous médicaments pouvant provoquer une hypertrophie
gingivale, type Hydantoïnes (phénytoïne), Dihydropyridines,
- 14 -
Diltiazem ou Ciclosporine ;
-
patient sous médicaments pouvant provoquer des saignements
gingivaux
(anticoagulants,
antiagrégants
plaquettaires
et
aspirine) ;
-
patient ayant utilisé des antibiotiques et/ou antifongiques par
voie orale ou topique buccale au cours des 2 mois qui précédent
l i lusio ;
-
patient ayant utilisé des antiseptiques (bain de bouche, gels
de tai es… au ours du mois qui précède l i lusio ;
-
patient ayant reçu un vaccin dans les 15 jours qui précèdent
l tude ;
-
patient prenant régulièrement des anti-inflammatoires nonstéroïdiens ;
-
patient
né essita t
l ad i ist atio
du
t aite e t
antibactérien prophylactique ;
-
patient ayant reçu dans les 6 mois qui précèdent l tude u
traitement parodontal ;
-
patie t po teu d u appareil orthodontique ;
-
patient
présentant
des
hypersensibilités
dentinaires
importantes ;
-
patient présentant des troubles du sommeil traités par une
pompe à p essio
o sta te PPC ou u e o th se d ava
e
mandibulaire.
NOMBRE DE PATIENTS
82 (pour montrer une différence de 1 mm minimum entre les 2 groupes
t
oi /test pou les po hes i itiale e t
).
DUREE DE LA RECHERCHE
Durée de la participation pour chaque patient : 6 mois et 5 jours.
RETOMBEES ATTENDUES
mois
Compte-tenu
des propriétés attribuées au peroxyde de carbamide dans
la littérature
du tio de l i fla
atio gi givale, élimination de la
pla ue, p op i t s a t iostati ues… et de l effet atte du des age ts
o da ts su les a t ies a a o ies, o peut esp e
ue l appli atio
du gel de peroxyde de carbamide à 5% potentialise et maintient à long
terme les effets obtenus par le traitement mécanique de la parodontite
(diminution des profondeurs de poche, diminution du nombre de
bactéries paropathogènes, réduction du saignement au sondage
du tio de l inflammation gingivale, di i utio de l a u ulatio de
- 15 -
plaque).
Le ut de la e he he li i ue p opos e est do
d value l effet du
peroxyde de carbamide à 5% sur le biofilm dentaire ainsi que sur la
santé gingivale et parodontale. Si les résultats de cette étude sont
satisfaisants, le traitement pourra être recommandé, en complément
des détartrages-surfaçages, aux patients atteints de parodontite
chronique. De plus, si l a
lio atio de la sa t gi givale est o stat e,
son utilisation pourra être proposée auprès des personnes qui, pour
diverses raisons, ont des difficultés à maintenir une hygiène bucco
dentaire correcte.
- 16 -
6. JUSTIFICATION SCIENTIFIQUE ET DESCRIPTION GENERALE
6.1. Etat actuel des connaissances
6.1.1 A propos des maladies parodontales
6.1.1.1
Définition
Les pathologies parodontales sont des
aladies i fla
atoi es d o igi e i fe tieuse affe ta t les
tissus de soutien de la dent ou parodonte. Ce dernier est constitué de la gencive, du ligament
alvéolo-dentaire (desmodonte), de l os alv olai e et du cément.
Figure 1 : Le parodonte (1).
Elles entrainent une destruction progressive des tissus parodontaux ui, e l a se e de p ise e
charge, peut aboutir à la perte des dents.
6.1.1.2
Classification
Deux grands types de maladies parodontales se distinguent par leur localisation : les gingivites et les
parodontites.
6.1.1.2.1
Gingivites
Les gingivites siègent au niveau du parodonte superficiel (gencive). Elles se développent en réponse à
u i ita t d o igi e a t ie
a ifeste t pa u œd
e à prédominance Gram + (plaque dentaire supra-gingivale). Elles se
e, des ougeu s, un changement de texture et un saignement de la
- 17 -
gencive. Ce sont des pathologies réversibles après traitement (= hygiène bucco-dentaire renforcée).
Non prises en charge, elles peuvent rester pendant de nombreuses a
es à l tat de gi givite ou
bien évoluer vers les parodontites.
Figure 2 : Gingivite (2).
6.1.1.2.2
Parodontites
Les parodontites affectent, en plus du parodonte superficiel (gencive), le parodonte profond
(cément, ligament alvéolo-dentaire et os alvéolaire). La parodontite est le
sultat d un déséquilibre
de la population microbienne sous-gingivale se traduisant par la présence d u
o
e élevé de
bactéries parodontopathogènes (à Gram négatif).
Figure 3 : Parodontite (3).
Le signe pathognomonique de la parodontite est la pe te d attache (PA) résultant de la migration en
direction apicale de l atta he pith lio-conjonctive. La pe te d atta he se
esu e à l aide d u e
sonde parodontale et correspond à la distance entre la jonction amélo-cémentaire et la partie
sup ieu e de l atta he pith lio-conjonctive (extrémité de la sonde parodontale).
- 18 -
La sévérité de la parodontite est caractérisée pa la ua tit de pe te d atta he clinique (4) :
Figure 4 : S v it de la pa odo tite e fo tio de la pe te d’atta he li i ue et de la profondeur
de poche (1).
La pe te d atta he peut t e à l o igi e de la fo
atio d u e « poche parodontale ». Il s agit d un
espace délimité par une paroi dure (racine dentaire +/- tartre), une paroi molle (gencive +/- ulcérée),
l atta he pith lio-conjonctive en direction apicale et un orifice buccal en direction coronaire. Cette
poche est présente lo s ue l atta he pith lio-conjonctive se situe à plus de 2 mm (ou 3 mm selon
les auteurs) de la jonction émail-
e t e l a se e d i fla
atio gi givale . Elle constitue un
réservoir pour les bactéries parodontopathogènes. Cependant, selon la rapidité et la synchronisation
de la dest u tio du s st
e d atta he, il
a des as où la pe te d atta he
e t ai e pas de
formation de poche profonde (5).
Figure 5 : S h
a des pe tes d’atta he.
Elles peuvent survenir avec ou sans formation de poches parodontales selon la rapidité et la
synchronisation de la destruction de tout ou partie des tissus parodontaux (5).
- 19 -
E
su
, u site est o sid
li i ue e t sai s il
spontané (qui peut-être rév lateu d u e
aladie e
e iste pas de saig e e t au so dage ou
phase a tive , si on ne constate pas de
profondeur de sondage > 3mm (poche parodontale) ni de pe te d atta he a se e de pe te
d atta he ou pe te d atta he sta le au fil du te ps (6). La connaissance de la profondeur, de
l te due et de la lo alisatio des po hes fou it au p ati ie u e id e p
ise des sites où la
thérapie doit être dirigée.
E
plus de la pe te d atta he, u e pe te osseuse est observée. Cette destruction osseuse est
irréversible, il est donc important de détecter précocement les parodontites afin de stabiliser au plus
vite l tat pa odo tal. Le dépistage des pertes osseuses se fait g â e à l o thopa to og a
charting parodontal
e. Un
esu e des p ofo deu s de po he et des pe tes d atta he ai si u u
ila
rétro-alvéolaire « long cône » sont nécessaires pour confirmer la présence de la maladie et en
déterminer la gravité.
La maladie parodontale est dite « localisée » lorsque les sites affectés représentent 30% ou moins de
la totalité des sites et « généralisée » lorsque la maladie atteint plus de 30% des sites (4).
On distingue les parodontites chroniques (qui s o se vent généralement chez les patients de plus de
35 ans, évolution lente) des parodontites agressives (affectant en général les individus jeunes <35
ans, progression rapide).
6.1.2 A propos de la parodontite
Notre étude portant sur la parodontite, ous allo s l’ vo ue plus en détail.
6.1.2.1
Signes cliniques et radiologiques associés à la parodontite
 Signes cliniques
En plus de la p se e de pe tes d atta he et de poches parodontales, les parodontites peuvent
s a o pag e d aut es signes cliniques tels que les récessions gingivales, le saignement gingival,
la
s pa odo tal, la fistule pa odo tale, les mobilités et migrations dentaires, les sensibilités
dentaires aux variations thermiques, les tassements alimentaires, les suppurations ou encore
l halitose.
Le saignement gingival et la suppuration des poches parodontales so t
v lateu s d u e
aladie e
phase active.
- 20 -
 Signes radiologiques
Les signes radiologiques
v lateu s d une parodontite sont :
une perte osseuse horizontale ou verticale (se traduisant par une distance entre la crête
-
osseuse alvéolaire et la jonction amélo-cémentaire supérieure à 2 mm) ;
l a se e de lamina-dura lo s d u e pa odo tite en phase active (divergences selon les
-
auteurs (7)) ;
des atteintes de furcations dans certains cas.
-
6.1.2.2
Les
Prévalence
aladies pa odo tales ep se te t l tat i fla
atoi e le plus o
u da s le
o de. Les
parodontites affectent environ 50% des adultes du monde entier et plus de 60% des plus de 65 ans.
Parmi eux, 10 à 15% présentent une parodontite sévère (8).
En France, une enquête nationale a été réalisée en 2002-2003 (National Periodontal and Systemic
Examination Survey, NPASES I) sur un échantillon de 2144 adultes âgés de 35 à 64 ans (9). Elle révèle
que 26.8 % des sujets o stitua t l
ha tillo sont atteints de parodontite généralisée légère (plus
de 30 % de sites avec PA = 1-2 mm selo la d fi itio de l AAP,
(4)), 25,1 % de parodontite
généralisée modérée (plus de 30 % de sites avec PA = 3-4 mm) et 18,7 % de parodontite généralisée
sévère(plus de 30 % de sites avec PA
6.1.2.3
).
Etiologie
Les agents étiologiques primaires de la parodontite sont les micro-organismes du biofilm sousgingival. Les bactéries potentiellement pathogènes vivent en équilibre avec les autres bactéries dans
la avit
u ale. Sous l i flue e de certains facteurs, un déséquilibre en faveur des bactéries
paropathog
pa odo tite
es peut s i stalle
est pas due à u e
et
o dui e à l i stau atio
a t ie u i ue
de la
aladie parodontale. La
ais plutôt à u e o
u aut
a t ie
e
organisée en « complexes bactériens ».
- 21 -
Figure 6 : Les complexes bactériens (10).
Cha ue vague su essive de olo isatio ta lit les fo datio s pou le g oupe suiva t jus u’au
groupe le plus pathogénique : le complexe rouge.
L e istence de ces complexes vient du fait que Socransky (1998), en étudiant la composition
microbiologique de nombreux échantillons de plaque dentaire sous-gingivale, a remarqué que
certaines
bactéries
se
retrouvaient
fréquemment
associées
(hormis
Aggregatibacter
actinomycetemcomitans (Aa) qui forme un complexe à lui seul). La présence de tel ou tel complexe
dépend du stade de la maladie. En effet, certains complexes initient la maladie parodontale (jaune et
vert) tandis que d aut es, e suite, assu e t sa p og essio
o a ge et ouge . Ce qui explique que les
bactéries des complexes rouge et orange soient présentes en grande quantité dans les poches
profondes. De plus, les bactéries du complexe rouge sont très souvent retrouvées dans les sites
présentant un saignement au sondage, signe de lésions parodontales actives (11).
Cepe da t, il faud a e o e
uel ues dizai es d a
es ava t d avoi
ide tifi
tous les
microorganismes pathogènes ou combinaisons de pathogènes impliqués dans la destruction
parodontale (12).
6.1.2.4
Facteurs de risque
L age t a t ie est l age t ausal de la
aladie pa odo tale. En plus de cela, s ajoute t des
facteurs de risque qui en modulant la répo se de l hôte, favo ise t la pa odo tite dans son
déclenchement et sa progression.
- 22 -
 Facteurs de risque généraux
Les facteurs de risque généraux sont : l âge, le sexe, l origine ethnique, les facteurs génétiques, les
conditions socio-économiques, le stress, les variations hormonales, certaines maladies systémiques
(cf. 6.1.2.5) ou génétiques, les déficiences immunitaires et le tabagisme.
 Facteurs de risque locaux
Les facteurs aggravants locaux sont représentés par les éléments favorisant la rétention de plaque ou
rendant son élimination difficile : les encombrements et malpositions dentaires, les restaurations
débordantes ou couronnes en sur-contour, mais aussi par des facteurs fonctionnels (traumatisme
o lusal,
u is e, pulsio
li guale… ou encore par des modifications qualitatives (déficit en
immunoglobuline A) ou quantitatives (hyposialie) de la salive.
Le contrôle de ces facteurs de risque fait partie intégrante du traitement des parodontites.
6.1.2.5
Influence des parodontites sur les maladies systémiques et vice-versa
De nombreuses études révèlent des liens entre les maladies parodontales et certaines maladies
systémiques : le diabète, les maladies cardio-vas ulai es, l ost opo ose, les
o pli atio s de
grossesse, la polyarthrite rhumatoïde… Ces liens de causalité ne sont, pour la plupart, pas clairement
établis mais sont basés sur des données épidémiologiques.
Concernant le diabète (essentiellement type II), la relation de cause à effet est bidirectionnelle. En
1993, Loe considérait la maladie parodontale comme étant la 6ème complication du diabète (13).
Cette relation a été confirmée depuis (14). A contrario, une parodontite non traitée complique le
contrôle glycémique. En effet, le taux élevé de
diateu s de l i fla
circulation sanguine lo s d u e pa odo tite potentialise la
atio
présents dans la
sista e à l i suli e (15).
Les études épidémiologiques sont sans appel sur le fait que les parodontites augmentent le risque de
développer une maladie cardiovasculaire. La pénétration des bactéries orales dans la circulation
sanguine est à l o igi e de ette elatio . La réaction inflammatoire qui en découle a un effet sur la
formation, la maturation et l aggravation de la plaque d ath o e (16).
Il semblerait y avoir une asso iatio
e t e les pa odo tites et l ost opo ose
ha tillo s, le desig des tudes ai si ue la fai le o p he sio de l asso iatio
pas de l affi
ais la taille des
e ous permet
e (17).
Les enfants de faibles poids de naissance (<2500g), les prématurés (<37 SA) et les pré-éclampsies
(hypertension artérielle gravidique chez la femme enceinte) ont souvent été reliés aux parodontites
présentes chez la mère durant la grossesse. Cepe da t l i te sit des asso iatio s o se v es, as e
- 23 -
sur des paramètres cliniques est faible et semble varier selon les critères de parodontites ainsi que
selon les populations étudiées (18).
D aut es associations, avec notamment les maladies pulmonaires obstructives chroniques, les
pneumonies, les insuffisances rénales chroniques, les polyarthrites rhumatoïdes, la déficience
e tale, l o
sit , le s d ome métabolique et les cancers buccaux et oro-pharyngés sont
également retrouvées dans la littérature (19). Des données épidémiologiques supplémentaires, des
études cliniques ainsi que des recherches approfondies sur les liens de causalité sont requises afin
d affi
e et de e fo e toutes es asso iatio s.
Même si certaines associations ne sont pas encore établies, il faut soulig e
u au-delà de la
prévention de la perte dentaire, la prévention et le traitement des maladies parodontales participent
au maintien de la santé en général et réduit les coûts directs et indirects.
6.1.3 Sur les t aite e ts de
f e e et à l’ tude
Le but principal de la thérapeutique parodontale est de préserver et de conserver les dents
atu elles e stoppa t le p o essus i fla
fo
atio de po hes pa odo tales ai si u à la pe te d os alv olai e. Il vise donc à supprimer
l i fla
des
atoi e h o i ue ui o duit à la pe te d atta he, à la
atio gi givale et à réduire le nombre de bactéries paropathogènes. Une éradication totale
a t ies
est pas
essai e, il s agit de retrouver un équilibre entre les bactéries
paropathogènes et les autres bactéries afin de former un état compatible avec la santé parodontale.
6.1.3.1
Etapes du traitement initial (étiologique)
Le traitement parodontal initial ou étiologique vise à agir sur les causes de la maladie parodontale.
Deux parties esse tielles le o pose t. D u e pa t, l i fo
ation et la motivation du patient
o t ôle de pla ue, fa teu s de is ue et d aut e pa t, l li i atio
a i ue du ta t e et du
biofilm sous-gingival par la réalisation de détartrages-surfaçages radiculaires.
Suite au diagnostic de la parodontite :
1) Il convient de donner au patient une information sur la maladie dont il est atteint et de lui en
expliquer les causes ;
2) Une instruction sur les principales techniques de contrôle de plaque lui sera prodiguée. Une
démonstration du
ossage ai si ue l app entissage du passage du fil inter-dentaire et des
brossettes seront réalisés en complément ;
- 24 -
3)
Les facteurs de risque ta a … présents chez le patient seront identifiés, des conseils afin de
les contrôler et de les réduire seront donnés ;
4) Les facteurs favorisant la rétention de plaque (caries, couronnes mal adaptées, restaurations
d fe tueuses…) seront éliminés et corrigés. Un r glage de l o lusio sera effectué dans le
cas de traumas occlusaux ;
5) Enfin, le traitement mécanique sera réalisé : détartrage-surfaçage radiculaire en 1 ou
plusieurs séances selon la sévérité de la pathologie et le choix du praticien. Une prescription
de bai de ou he ou d a ti ioti ue sera parfois prescrite en adjonction au traitement
mécanique.
Une réévaluation de l volutio de la maladie parodontale sera réalisée environ trois mois après la
th apeuti ue i itiale. La d isio d i te ve i
hi u gi ale e t su
e tai s sites pou a t e p ise
dans les cas sévères de parodontite ou en cas de poches profondes résiduelles.
Une des clefs de la réussite du traitement réside dans la prise de conscience par le patient du rôle
u il poss de, est-à-dire l a
lio atio et le
ai tie d u e h gi
e u o-dentaire irréprochable.
Le traitement parodontal initial place le patient sur des rails vers un état parodontal stable et sain
ais est vou
à l
he s il
est pas suivi de s a es de
ai te a e
guli es (phase de
maintenance ou thérapeutique de soutien) (20). Lors de ces séances, la maladie sera réévaluée, un
détartrage avec si besoin un surfaçage seront réalisés et su tout l i po ta e d u e h gi
e u o-
dentaire correcte sera évoquée.
6.1.3.2
Détartrage-surfaçage radiculaire (DSR)
Le détartrage-surfaçage radiculaire est actuellement le traitement de choix pour la plupart des
patients atteints de parodontites chroniques (21).
Comme vu précédemment, il permet l li i atio
du tartre (détartrage), la désorganisation
mécanique du biofilm sous-gingival, le débridement de la gencive ainsi que le « lissage » de la surface
radiculaire (surfaçage) en éliminant la couche de cément infiltré par les toxines bactériennes.
L o je tif de e t aitement est la diminution de la poche parodontale (réservoir bactérien) ainsi que
la ré-attache des tissus mous à la surface radiculaire.
6.1.3.2.1
Instrumentation
Le détartrage-surfaçage peut-être effectué à l aide d i st u e ts manuels (curettes et détartreurs),
soniques ou ultrasoniques. Les résultats en terme de réduction de la profondeur de poche et de gain
- 25 -
de iveau d atta he so t se
la les que le traitement soit réalisé manuellement ou mécaniquement
(22). Cependant, les instruments soniques ou ultrasoniques apportent u
o fo t d utilisatio pour le
praticien mais aussi une diminution du temps de travail comparativement à la technique manuelle.
Dans tous les cas, un polissage sera effectué suite au détartrage-surfaçage avec un aéropolisseur ou
une brossette/cupule caoutchouc chargée de pâte à polir.
6.1.3.2.2
Protocole conventionnel ou désinfection globale
Plusieurs approches de traitements o t t test es afi d opti ise les
sultats.
Classiquement, le surfaçage est réalisé quadrant par quadrant (ou sextant par sextant) au cours de
séances réparties sur plusieurs semaines espa es e g
al d u e à deux semaines chacune), est
le protocole conventionnel (CSD : conventional staged debridement).
Considérant que les pathogènes parodontaux peuvent siéger à différents endroits de la cavité
buccale (langue, amygdales, salive, muqueuses) en plus des poches parodontales, le groupe de
e he he de l U ive sit de Leuve a introduit en 1995, le principe de désinfection globale (FMD :
Full Mouth Disinfection ) (23). Il a pour but de réduire la translocation des pathogènes provenant des
sites non traités vers les sites récemment traités. Pour ce faire, 2 séances de surfaçage radiculaire
sont réalisées sur 2 jours consécutifs. En plus, l utilisatio de hlo he idi e e sup a et sous-gingival
sous différentes formes (bain de bouche, spray, gel) par le praticien puis par le patient (pendant 2
semaines) est préconisée afi d li i e le
a i u
de a t ies u ales et ai si d vite u e
o ta i atio d u site ve s u aut e.
Une troisième procédure, dérivée des deux précédentes, le détartrage-surfaçage global (FM-SRP :
Full Mouth Scaling and Root Planing) consiste lui, en 2 séances de détartrage-surfaçage réalisées sur
2 jou s o s utifs
ais sa s l adjo tio des p oduits d si fe ta ts.
Au vue des études réalisées, une amélioration des paramètres cliniques (gain d atta he li i ue,
réduction de la profondeur des poches parodontales) et microbiologiques (réduction du nombre de
bactéries parodontopathogènes) est constatée à la suite des 3 traitements. Cependant, aucun des 3
appo te un avantage significatif par rapport aux autres (24). Le choix de la procédure sera donc
établi selon les besoins et les préférences du patient, l e p ie e du praticien ainsi que le rapport
bénéfice/coût de la thérapeutique.
6.1.3.2.3
Efficacité du traitement mécanique
L effi a it du détartrage-surfaçage radiculaire
est plus à p ouve . Plusieurs revues systémiques
révèlent que suite au traitement, un gai d atta he li i ue, une diminution de la profondeur des
poches ainsi u u e diminution du saignement au sondage sont observés (25-28). Selon ces études,
- 26 -
le gai
o e de iveau d atta he, quel ue soit le iveau d atta he i itial, est d e vi o
réduction moyenne de la profondeur de poche est, ua d à elle, d e vi o
l e se
,
,
si l o
. La
o sid e
le des po hes p se tes initialement (cf tableau 1).
6.1.3.2.4
Effets microbiologiques
Environ 99% des bactéries sont éliminées suite au détartrage-surfaçage (29). Ceci est dû à leur
li i atio
a i ue p ovo u e pa le t aite e t
ais aussi à l appo t d eau a o pag a t le
surfaçage mécanisé qui crée un environnement peu favorable aux bactéries anaérobies (30).
La recolonisation de la poche, après traitement, est rapide. Au bout de 3 à 7 jours seulement, le
nombre de bactéries redevient égal à celui présent avant traitement (31). Cependant la composition
est différente. On observe une diminution de la flore parodontopathogène et en particulier du
nombre de bactéries appartenant au complexe rouge : Porphyromonas gingivalis, Treponema
denticola et Tannerella forsythia. En contrepartie, on observe une augmentation du nombre de
bactéries non parodontopathogènes (30).
Figure 7 : Schéma modélisant la réduction et la recolonisation bactérienne suite au surfaçage
radiculaire(29).
- 27 -
1.89
1.90 +/- 0.91
- 0.24
-0.10 +/- 0.40
-0.34 +/- 0.64
- 0.27
0.55
0.54
0.89 +/- 0.35
0.50 +/- 0.60
0.55
0.56
4-6
1.25
1.16 +/- 0.84
1.19
1.39
<6 mois à 6 ans
De 1 mois à 5 ans
6 mois
études
Durée des
du tio des p ofo deu s de po he et des iveau d’atta he li i ue suite au t aite e t o
1.05
1.09
1.45 +/- 0.89
1.05 +/- 0.65
2.16
1.60
1-3
(détartrage-surfaçage radiculaire) en fonction de la profondeur initiale des poches.
e de la
0.13
0.24 +/- 0.38
1.29
0.94
- 0.11
0.003
4-6
(mm)
de poches (mm)
1-3
Moyenne du gai du iveau d’atta he
Moyenne de la réduction des profondeurs
Tableau 1 : Mo e
Moyenne
(26)
Hanes et Purvis ( 2003)
(27)
Hung et Douglas (2002)
(25)
Cobb (1996)
(28)
Pihlstrom et al. (1983)
Etudes
hi u gi al
revue
Meta-analyse
revue
revue
T pe d’ tude
- 28 -
L effet du t aite e t
a i ue su Aggregatibacter actinomycetemcomitans diverge selon les
études. En effet, certaines études mentionnent une diminution du nombre de bactéries et du
nombre de sites infectés par A.a (32), d aut es à l i ve se, e fo t tat d au u effet (33).
La re-prolifération des bactéries suite aux thérapeutiques met en avant l i t
t d i stau e des
séances régulières de maintenance (34).
6.1.3.2.5
Limites du traitement mécanique
Le détartrage-surfaçage radiculaire présente quelques limites. Tout d a o d, l a
s des i st u e ts
dans les poches profondes (> 5 mm) est difficile, son efficacité est donc réduite dans ces poches (35).
De plus, malgré le traitement, les bactéries persistent dans les tissus mous ainsi que dans les tubulis
dentinaires et dans les irrégularités de surface des racines (36)(30). Enfin, il
poches peu p ofo des
est pas adapt au
mm) dans lesquelles il est responsable d u e pe te d atta he estimée à
environ 0,34 mm selon Cobb (25). Il faut donc faire attention à ne pas sur-instrumenter ces poches.
C est do
pou pallie les limites du traitement mécanique que des traitements complémentaires
sont parfois ajoutés.
6.1.3.3
Traitements complémentaires
Beaucoup de thérapeutiques complémentaires ont été envisagées dans le but de potentialiser les
effets de la désinfection mécanique :
 Antibiotiques systémiques
Plusieu s tudes
v le t u u t aite e t a ti ioti ue s st
i ue e
o pl
e t du surfaçage
radiculaire aug e te le gai d atta he o pa ativement au surfaçage seul. Il est cependant difficile
de déterminer uel a ti ioti ue ou asso iatio d a ti ioti ues est le ou la plus adapté(e) au patient
sans effectuer de prélèvement microbiologique (37). De plus, au u e o lusio
a
t
faite
concernant la dose et la durée optimale du traitement antibiotique, les bénéfices à long terme et les
résistances bactériennes qui peuvent en résulter (38). Leur usage doit donc être réservé à certains
patients et dans certaines conditions : parodontites agressives, parodontites progressives et
récidivantes (39).
 Antimicrobiens locaux
Une revue systématique fait état des effets de l ajout d a ti i o ie s lo au e
o pl
e t du
détartrage-surfaçage (fibres et strips de tétracycline, sphères de minocycline, gel de doxycycline,
- 29 -
métronidazole ou azythromycine, chips/vernis/gel de chlorhexidine) (40). Il en ressort u ils sont
i t essa ts pou a
en 2006, l A ad
lio e les
ie A
sultats da s les po hes p ofo des et les sites
i ai e de Pa odo tologie AAP p
lo au lo s u ap s le t aite e t o ve tio
idiva ts. D ailleu s
o ise l utilisatio d a ti i obiens
el, il pe siste des po hes
5 mm accompagnées
d inflammation (41). Cependant, la plupart des traitements locaux sont difficiles à mettre en place et
requièrent des restrictions concernant le brossage et le passage de fil inter-dentaire au niveau des
zones traitées. De plus, des conclusions définitives ne peuvent être tirées des études existantes du
fait de leur hétérogénéité et de la présence de biais.
 Bains de bouche
L utilisatio des bains de bouche en o pl
e t de l h gi
fi es li it s o e a t le gai d atta he et la
e ucco-dentaire semble avoir des
du tio des p ofo deu s de po hes
a les
bains de bouche ne pénètrent pas totalement le biofilm installé dans le sillon gingival) (37).
Cependant leur action anti-plaque et réductrice de la gingivite les rend intéressants en postchirurgical ainsi que pour supplémenter une hygiène-bucco-dentaire défectueuse.
 Laser
Un appo t de l AAP datant de 2011 su l utilisatio
mécanique, nous informe u il
d atta he et de
du laser en complément du traitement
appo te peu ou pas de bénéfices supplémentaires en terme de gain
duction de la profondeur des poches (42).
 Autres
D aut es age ts e ta t ue
odulateu s de la
po se de l hôte o t t test s. Il s agit des anti-
protéinases (doxycycline), des agents anti-inflammatoires (non-stéroïdiens) ainsi que des agents anti
résorption
iphospho ates . La do
non-st oidie s
o t pas d effets suppl
li e aug e te le gai d atta he, les a ti-inflammatoires
e tai es et les iphospho ates p se te t des
encourageants, à contrebalancer toutefois avec leur effet secondaire principal : l ost o
sultats
ose des
maxillaires (37).
En conclusion, aucun traitement complémentaire ne se démarque. Chaque traitement présente ses
avantages mais aussi ses inconvénients (restriction du brossage dans les zones traitées localement,
allergie, phénomène de
sista e au a ti ioti ues… . Des études supplémentaires sont nécessaires
afin de mettre en évidence un traitement efficace et des p oto oles lai s posologie, du e… .
- 30 -
6.1.3.4
Le peroxyde de carbamide
Le peroxyde de carbamide gale e t o
pou l
l
pe o de d u e est, de nos jours, largement utilisé
lai isse e t de tai e. C est d ailleu s actuellement la molécule la plus utilisée pour
lai isse e t des dents vitales à domicile via le port nocturne de gouttière. Cette technique fut
décrite pour la première fois dans la littérature en 1989 par Haywood et Heymann sous le nom de
Nightguard Vital Bleaching (NGVB) (43).
Historique de son utilisation e ta t u a tisepti ue
6.1.3.4.1
Le peroxyde de carbamide a été utilisé dès la Première Guerre Mondiale pour ses propriétés antiinflammatoires et antiseptiques (44). Par la suite, dans les années 1960, un bain de bouche à base de
peroxyde de carbamide (Gly-Oxide®) avait pour but de favoriser la cicatrisation des blessures des
tissus mous et des ulcérations buccales hez des patie ts po teu s d appa eils orthodontiques (45).
Le peroxyde de carbamide a également été utilisé dans les institutions afin de supplémenter
l hygiène bucco-dentaire insatisfaisante des personnes handicapées ou malades (46, 47).
6.1.3.4.2
Décomposition du peroxyde de carbamide
La concentration du peroxyde de carbamide dans les gels éclaircissants varie de 5 à 37%.
Le peroxyde de carbamide est instable da s l e vironnement buccal et se dissocie en urée ≈ /
e pe o de d h d og
et
e ≈1/3) (A) (48) (bien que, selon les auteurs, de légères différences de
concentration alla t de % à , % d H O2 sont rapportées).
A
CH N O-H O
Le pe o de de a a ide li
e
CH N O
% du pe o de d h d og
e
+
HO
u il o tie t da s les
à
premières heures du port de la gouttière puis le reste dans les 2 à 6 heures suivantes (49).
Puis le pe o de d h d og
e se d o pose en eau et en dioxygène (B) sous l a tio des atalases et
des peroxydases ta dis ue l u e se d g ade en ammoniac et en dioxyde de carbone (C) par
l a tivité uréase bactérienne.
- 31 -
B
HO
C
CH N O + H
6.1.3.4.3

HO
+
O
NH
+
CO
Propriétés du peroxyde de carbamide
R du tio de l’a u ulatio de pla ue et de l’i fla
Des résultats divergents sont et ouv s da s d a ie
es
atio gi givale
tudes. Certaines révèlent un effet
significatif du peroxyde de carbamide sur la réduction de la plaque dentaire suite à l appli atio du
gel plusieurs fois par jour sur la gencive mais ne mettent pas en évidence d effet su la gingivite
(50,51). D aut es e
l i fla
atio gi givale
eva he,
o lue t à u
effet sig ifi atif du gel sur la réduction de
ais e fo t tat d au u e a tio su la pla ue de tai e (52, 53). Une étude
plus récente, réalisée lors du port de gouttière contenant du peroxyde de carbamide à 10 % dans le
as d
te
lai isse e t dentaire conclut à une différence significative avant et après traitement en
e d i di e de pla ue, d i fla
étude
atio gi givale et de saig e e t au so dage. Cepe da t ette
ta t pas u e tude o t ôlée (1 seul groupe), nous pouvons supposer que ces résultats
soient dus à une amélioration du brossage hez les pa ti ipa ts e t e le d
ut et la fi de l tude et
non totalement à l a tio du gel (54).
L action potentielle du peroxyde su l a u ulatio de pla ue de tai e peut s e pli ue pa u effet
mécanique. En effet, les « bulles » p ovo u es pa le d gage e t d o g
e e e e t pa
effervescence une action mécanique de nettoyage pour éliminer la plaque et les débris (46).
 Effet cariostatique
Le peroxyde de carbamide possède un effet cariostatique dû à l aug e tatio du pH de la pla ue et
de la salive suite au ela gage d u e. Le pH salivaire, durant le port de gouttières contenant un gel
de peroxyde de carbamide à 10%, augmente durant les 15 premières minutes de traitement pour
attei d e et d passe le pH
l
iti ue ≈ , , en dessous duquel se produit une déminéralisation de
ail) et reste stable pendant au moins les deux premières heures du port de la gouttière (55).
Même chose concernant le pH de la plaque dentaire (56). De plus le peroxyde de carbamide aurait
un effet bactéricide sur les bactéries responsables de la carie, S. mutans et Lactobacillus sp. (cf
paragraphe ci-dessous : propriétés antibactériennes).
- 32 -
 Amélioration de la cicatrisation des tissus
L appo t suppl
e tai e d o g
e favorise la cicatrisation des tissus (46).
 Propriétés antibactériennes

Mécanisme
Comme vu précédemment, le peroxyde de carbamide se dé o pose e pe o de d h d og
urée. Le pe o de d h d og
e, e p se e de atio s
e et e
talli ues tels ue Fe²⁺ ou Cu⁺, génère, au
cours de la réaction dite de Fenton (D), des radicaux libres dont le radical hydroxyle HO.
D
HO
+
Fe²ᶧ
Fe³ᶧ + OH¯ + HO.
Le radical hydroxyl est l u des plus puissa t o da t, il « attaque » la membrane cellulaire, les
lipides, l A.D.N. et d aut es
e t a tio d u
o posa ts
ellulai es esse tiels pa
le t o , e t a tio d u ato e d h d og
diff e ts
odes d a tio
e, additio su les dou les liaisons) et
provoque ainsi la mort de la cellule (57).
De plus, le pe o de d hydrogène est plus actif sur les bactéries à Gram - que sur les bactéries à Gram
+. L absence de catalase (enzyme anti-oxydante) chez les bactéries à Gram - anaérobies strictes les
rend très sensibles à ce composé (58).

Etudes scientifiques
Plusieu s tudes o t valu l effet a ti a t ie du pe o de de a a ide su diff e tes esp es
bactériennes. Il en ressort que, in vitro, le peroxyde de carbamide à 10% inhibe la croissance de S.
mutans et des Lactobacillus sp. bien que in vivo, on note seulement une diminution du nombre de
lactobacilles salivaires (59). L a al se in vitro des effets antibactériens de 3 gels éclaircissants
contenant 10% de peroxyde de carbamide sur S. mutans, S. mitis, S. sanguis, Lactobacillus casei et
Lactobacillus acidophilus
v le
u ils poss de t des effets a ti a t ie s supérieurs à la
chlorhexidine à 0,2% (60). Une étude plus récente conclut à un effet bactéricide supérieur du
pe o de de a a ide à
iofil
% pa appo t à la hlo he idi e % et
et e
vide e l li i atio du
g â e à l effe ves e e du gel (61).
En conclusion, il
a ue peu d tudes in vivo au sujet de l effet a ti i o ie du pe o de de
carbamide à 10% et ce sont des études analysant le nombre de micro-organismes suite à un
prélèvement salivaire. Il se ait do
i t essa t d a al se des prélèvements de plaque sous-
gingivale exposée à un gel contenant du peroxyde de carbamide afin d value l effet de e gel su les
bactéries paropathogènes.
- 33 -
6.1.3.4.4
Pe spe tive d utilisatio du gel de pe o de de a a ide à 10 % chez des
personnes présentant des difficultés à maintenir un contrôle de plaque
correct
Dans une publication datant de 2007, Haywood (62) évoque les bienfaits que pourrait apporter le
peroxyde de carbamide à 10 % (appliqué par le port nocturne de gouttière) dans la population âgée
afin de prévenir les caries. En effet, ces personnes possèdent souvent un flux salivaire réduit et une
dextérité moindre à l o igi e d u
is ue a ieu
lev . Il attribue au peroxyde de carbamide les
propriétés de réduire l a u ulatio de pla ue, d aug e te le pH et de diminuer le nombre de
bactéries responsables du processus carieux (en particulier lactobacillus). Récemment, Lazarchik et
Haywood (63) élargissent l indication du peroxyde à toutes les populations ayant des difficultés à
maintenir une hygiène bucco-dentaire correcte que ce soit à cause de maladies cérébrales, de
troubles psychiatriques, de retard mental….
6.1.3.5
Toxicité et effets secondaires du peroxyde de carbamide
La toxicité et les effets secondaires rapportés ci-dessous concernent majoritairement le peroxyde de
carbamide à 10 % étant donné que le peroxyde de carbamide à 5 % (utilisé dans notre étude) est très
peu évoqué dans la littérature.
6.1.3.5.1
Effets secondaires locaux
6.1.3.5.1.1
Sensibilités dentinaires et irritations gingivales
Les effets secondaires les plus souvent décrits lo s des t aite e ts d
lai isse e t dentaire sont
des sensibilités dentinaires et de légères irritations gingivales. L i po ta e de ces effets est
directement liée à la concentration du produit d
lai isse e t, à la durée du traitement et aux
autres composants du gel (64). Ces effets sont temporaires et disparaissent généralement
rapidement après le traitement.
6.1.3.5.1.2
Altérations de la surface de l’émail
Selon une revue de 2010, les résultats des études analysant l effet des p oduits
su fa e de l
ail sont divergents. Certaines études o lue t ue l
aucune ou seulement u e
i i e alt atio
de su fa e de l
lai issa ts su la
lai isse e t
e ge d e
ail ta dis ue d aut es tudes
révèlent des altérations sévères. Ces o t adi tio s s e pli ue t pa la variabilité des protocoles, des
concentrations et de la composition des produits ainsi que par les moyens divers d a al se de la
su fa e de l
ail. Des études cliniques récentes in vivo (65) et in vitro (66-68) révèlent que le
pe o de de a a ide à
% est espo sa le de t s
i i es alt atio s à la su fa e de l
ail.
- 34 -
Dans tous les cas, les porosités amélaires éventuellement créées disparaissent ap s l a
traitement suite à l a asio de l
6.1.3.5.1.3
t du
ail et la précipitation des ions salivaires. (69).
Inflammation pulpaire
Plusieurs études analysant les effets du peroxyde de carbamide à 10% utilisé au long cours (port
nocturne pendant plusieurs mois) lors du traitement de colorations provoquées par les tétracyclines
e fo t tat d aucun effet délétère sur la pulpe (70-72).
6.1.3.5.1.4
Effets sur les restaurations
 Amalgames
La majorité des études in vitro révèlent une libération de mercure supérieure par les amalgames
immergés quotidiennement dans des solutions éclaircissantes de peroxyde de carbamide à 10%
comparativement aux amalgames non soumis à la solution éclaircissante (73, 74). Cependant, in vivo,
la réaction est limitée par le biofilm (75).
 Composites et CVI
Les produits éclaircissants altèrent la jonction entre les tissus de tai es d u e pa t et les composites
et CVI d aut e part (69).
 Polymérisation des résines
Suite à l
lai isse e t, le pe o de d h d og
e
siduel da s l
ail peut e p he
la
polymérisation des matériaux à base de résine créant un lien matériau-dent faible (76). Il est donc
o seill d atte d e au minimum 2 semaines après le traitement avant la réalisation de composites
(77).
6.1.3.5.2
Effets secondaires généraux
6.1.3.5.2.1
Allergie
Aucune allergie au peroxyde de carbamide n a pou l i sta t t
6.1.3.5.2.2
Effet cytotoxique aigu
L i gestio a ide telle de p oduit est l u des p i ipau
du a t les t aite e ts d
i g
appo t e (69).
is ues au uels les patie ts so t e pos s
lai isse e t. Les effets qui en découlent dépendent de la quantité
e et de la o e t atio e pe o de d h d og e.
- 35 -
Les effets cytotoxiques aigus (ulcération des muqueuses gastriques) surviennent lorsque les doses
ingérées de peroxyde de carbamide à 10 % atteignent 5g/kg/jour (ce qui correspond à 0,3 à 1,8
mg/kg/jour de pe o de d h d og
e) (69). Donc chez un homme de 70 kgs, les effets cytotoxiques
appa aisse t ap s l i gestio de
g de pe o de de a a ide à
%.
Pour information, dans notre étude, chaque seringue contient 3 g de gel. Il faut une demi-seringue
pour remplir 2 gouttières (maxillaire et mandibulaire) donc le patient utilise 1,5g de gel par jour. Au
total, chaque patient recevra 9 seringues (en deux fois), soit au maximum 27 g de gel ce qui est loin
de la dose espo sa le d effets
toto i ues.
Il faut tout de même appeler à la vigilance, au respect des protocoles recommandés et à la
conservation de ces produits hors de portée des enfants.
6.1.3.5.2.3
Aucun effet sub-aigu to i ue
6.1.3.5.3
Effet cytotoxique sub-aigu
a t
appo t
hez l ho
e (69).
Génotoxicité et carcinogénotoxicité
La cancérogénicité des agents éclaircissants est controversée.
Le pe o de d h d og
e s est
v l
te g
oto i ue in vitro sous certaines conditions : haute
concentration, utilisation au long cours et absence de système de détoxification (79, 80). Cependant,
ette p op i t
a pas t décelée in vivo. Ce i peut s e pli ue pa la p se e hez l hu ai d un
système enzymatique de détoxification (catalase) au niveau de la salive et de la muqueuse buccale
permettant de d g ade le pe o de d h d og
Les do
e p se t da s les p oduits
es de to i it et de to i ologie a i ale
lai issa ts (80).
i di ue t pas ue le pe o de d h d og
e
présente un risque carcinogénique pour les muqueuses buccales humaines (80).
Aux doses administrées habituellement, il est clair ue jus u à
génotoxi ue et a i og
i ue
a t
o t
ai te a t, au u effet to i ue,
hez l hu ai suite à l utilisatio de pe o de. Il
pas de is ue to i ue ave l utilisatio d u gel o te a t , % de pe o de d h d og
a
e (équivalent
à 10% de peroxyde de carbamide) ou moins (69).
6.1.3.6
Pe io P ote t Method™
Une équipe de parodontologistes américains a décrit une méthode non-invasive : Perio Protect
Method™ da s le ut de t aite les p o l
es pa odo tau . Il s agit de l appli atio
uotidie
edu
- 36 -
produit (des agents oxydatifs le plus souvent) pa l i te
de pote tialise les effets du t aite e t
diai e d u e goutti e Pe io T a ® afi
a i ue effe tu pa le de tiste et ai si d vite la
chirurgie. Ils insistent sur le fait que la gouttière permet la diffusion de la médication profondément
dans le sillon gingivo-dentaire (81, 82).
En 2012, une étude clinique randomisée, contrôlée, en simple-aveugle, testa t l effi a it d u gel de
pe o de d h d og
e à
, % appli u
pa
l i te
diai e d u e goutti e Pe io T a ® e
complément du détartrage-surfaçage radiculaire a été publiée (83).
L tude a t
o duite durant 3 mois sur 30 patients atteints de parodontite chronique. Les patients
étaient répartis en 2 groupes : DSR seul (groupe témoin) et DSR asso i au po t d u e goutti e
o te a t le pe o de d h d og
e g oupe test . Le p oto ole pou le g oupe test est le suiva t :
port
gouttière
4 fois/jour
15 min
2 semaines
Baseline
port
gouttière
2 fois/jour
15 min
1 semaine
Evaluation
clinique
2 semaines
DSR
8 semaines
Evaluation
clinique
Evaluation
clinique
Figure 8 : Schéma illustrant le p oto ole de l’ tude de Putt et Proskin (83).
Les patients du groupe test portaient la gouttière pendant 3 semaines (15 minutes, 4 fois par jour)
avant le détartrage/surfaçage. Puis ils continuaient le traitement durant 10 semaines (15 minutes, 2
fois par jour), suite au surfaçage. Les patients du groupe contrôle ne recevaient que le détartragesurfaçage.
Cette tude a outit à la o lusio
ue le po t d u e goutti e o te a t du pe o de d h d og
e
en supplément des détartrages-surfaçages apporte une réelle amélioration des profondeurs de
poche et des saignements comparativement aux détartrages-surfaçages seuls. En effet, dans le
groupe test, la réduction moyenne des profondeurs de poche pour les poches > 5 mm initialement
est de 1.57 mm à trois mois alors que dans le groupe témoin, elle est de 0.58 mm. On note de plus,
un effet bénéfique du gel sur la réduction des profondeurs de poche avant même le surfaçage
réalisé.
- 37 -
Une extensio de l tude p
de te prolongeant le suivi des patie ts
se ai es ap s l valuatio
finale a été publiée. Les patients du groupe test ont continué le traitement à base de peroxyde
d h d og
e
i ,
fois pa jou
pe da t
évaluation fut conduite (à 26 semaines). O
se ai es. Suite à la p olo gatio , u e ouvelle
e a ue u e sta ilit de l effet du t aite e t su la
profondeur des poches 6 mois après J0 (figures 9 et 10). Cependant malgré la poursuite du port des
gouttières, le pourcentage de sites saignant au sondage continue à augmenter dans les derniers mois
(figure 11) (84).
Figure 10 : Moyenne des profondeurs de poche (en
pou les po hes t oites i itiale e t PP ≤
mm). Comparaison des changements entre les 2
groupes (témoin/test depuis l’i lusio jus u’à
semaines après (p < 0.0001) (84).
Figure 9 : Moyenne des profondeurs de poche (en
mm) pour les poches profondes initialement (PP > 5
mm). Comparaison des changements entre les 2
groupes (témoin/test depuis l’i lusio jus u’à
semaines après (p = 0.0002) (84).
Figure 11 : Pourcentage des sites saignant au sondage pour
toutes les poches. Comparaison des changements entre les
2 groupes (témoin/test depuis l’i lusio jus u’à
semaines après (p = 0.0002) (84).
- 38 -
6.2. Hypothèses de la recherche et résultats attendus
Compte tenu des effets bénéfiques du peroxyde de carbamide (et du pe o de d h d og
e su la
plaque et sur la gencive mis en évidence par quelques études cliniques et de ses potentiels effets
antimicrobiens, notre hypothèse est « l utilisatio de pe o de de a a ide tel u il est utilis da s
les t aite e ts d
lai isse e t à do i ile à savoi sous fo
e de gel et pa l i te
diai e d u e
gouttière) est une aide précieuse lors du traitement parodontal initial de la parodontite chronique
(en complément des surfaçages) ». Il peut améliorer les effets du traitement mécanique en
participant à la réduction de la formation de plaque, à l a
lio atio
de l i di e gi gival, à la
réduction de la profondeur des poches et au gai du iveau d atta he. Les analyses microbiologiques
devraient mettre en évidence son action sur les bactéries paropathogènes.
6.3. Justification des choix méthodologiques
6.3.1 Produit testé
6.3.1.1
Principe actif
Le hoi d value le peroxyde de carbamide versus le pe o de d h d og
-
e est justifié par :
le peroxyde de carbamide est la molécule la plus utilisée actuellement dans le cas des
traitements éclaircissants à domicile ;
-
les sensibilités dentinaires sont plus nombreuses ave
le pe o de d h d og
e
o pa ative e t au pe o de de a a ide. Ce i s e pli ue pa le fait ue le pe o de
d h d og
a a ide
-
e d liv e tout l o g
e ui le o pose e
et plusieu s heu es à d liv e l o g
à o e t atio de pe o de d h d og
à 60min alors que le peroxyde de
e plus de
h (85) ;
e gale, la o e t atio de pe o de et ouv e
dans la cavité pulpaire est deux fois plus faible lors u o utilise du pe o de de a a ide (à
15%) o pa ative e t au pe o de d h d og
-
e (à 5%) (86) ;
le peroxyde de carbamide, e aug e ta t le pH suite à la li
atio d u e, possède un effet
neutralisant de la salive et aurait un effet cariostatique (63). Ce ui
pe o de d h d og
est pas le as pour le
e.
6.3.1.2
Concentration en peroxyde de carbamide
La concentration en peroxyde de carbamide du gel testé sera de 5 %. Ce choix se justifie par le fait
que les sensibilités dentinaires et les irritations gingivales augmentent en même temps que la
o e t atio de pe o de de a a ide et do
de pe o de d h d og
e (71, 87). Une étude
comparative rapporte un taux de sensibilité de 20 % dans le groupe testant le peroxyde de
- 39 -
carbamide à 5 % contre 53 % dans le groupe testant le peroxyde de carbamide à 10 % (88). Notre
étude inclut des patients ayant une parodontite chronique qui, à un stade avancé engendre des
dénudations radiculaires, et dans ce cas, les sensibilités sont plus fréquentes. D où l i t
t de hoisi
la concentration la plus faible afin de minimiser le risque.
Au vu des effets to i ues possi les suite à l i gestio de p oduit, la e o
d utilise des o e t atio s sup ieu es à
a datio est d vite
% de pe o de de a a ide lo s d u
lai isse e t
externe à domicile (89). Le risque est donc diminué avec le gel à 5 %.
L utilisatio du pe o de de a a ide à
% pou le t aite e t d
lai isse e t de tai e est
beaucoup moins répandue et documentée que celle du peroxyde de carbamide à 10%. Ceci vient du
fait u il faut plus de te ps de o ta t ave le gel à
d a outi à u
% o pa ative e t à elui à
% pour
lai isse e t si ilai e, ce qui signifie une durée de traitement plus longue (90).
6.3.1.3
Composition du gel
Suite à l analyse de la composition de plusieurs gels commercialisés (annexe 16.5), nous avons
remarqué que les gels éclaircissants contiennent :
-
la substance active : peroxyde de carbamide ou pe o de d h d og
e;
-
un carbomère (polymère carboxypolyméthylène) qui en augmentant la viscosité a pour but
d aug e te le te ps de o ta t, de ale ti la d o positio du pe o de d h d og
e au
contact de la salive et de la rendre progressive dans le temps (91). Ainsi, le temps de
diffusio
de l o g
e passe de
oi s d u e heu e sa s pol
e à plus de
h ave
polymère (49) ;
-
du glycérol permettant la solu ilit du gel da s l eau et aug e ta t la pe
l
ail pa d sh d atatio ;
-
de l eau ;
-
un conservateur (Acide Ethylène Diamine Tétra-Acétique (EDTA) par exemple) ;
-
des désensibilisants (potassium et fluor), des arômes, des aug e tateu s de pH…
Nous nous sommes inspirés de ces compositions pou l la o atio du gel test
d id de
a ilit de
inclure seulement que ceux indispensables à sa fabrication afin de
effets du peroxyde de carbamide et d li i e les effets additio
ais nous avons
value que les
els appo t s pa d aut es
molécules (cf 10.1.1.1 pour les détails de la composition du gel testé).
- 40 -
6.3.2 Desig de l’ tude
Deux groupes parallèles sans insu :
-
Le groupe test traité par détartrage-surfaçage radiculaire + gel de peroxyde de
carbamide à 5 %.
-
Le groupe contrôle traité par détartrage-surfaçage radiculaire seul.
Nous avons choisi de e pas utilise de gel pla e o
o t ôle. E effet, e l a se e de do
soit favo a le à la
oissa e a t ie
est-à-dire sans peroxyde) pour le groupe
es de litt atu e, il
est pas e lu ue le gel sa s pe o de
e ou soit d l t e. L utilisation du gel sans peroxyde dans
une gouttière nécessiterait au préalable des essais de toxicité avec analyse microbiologique.
6.3.3 Design de la gouttière
Dans notre étude, la gouttière a pour but de maintenir le produit pendant plusieurs heures au
contact de la gencive et des dents. On peut ainsi espérer une diffusion du produit dans les poches
parodontales. De plus, le traitement par gouttières est relativement simple à mettre en place pour le
patient.
Le design de la gouttière doit donc favoriser la diffusion du produit dans le sillon gingivo-dentaire et
dans les poches parodontales. Ainsi, il serait intéressant de faire des tests expérimentaux avec
plusieurs styles de gouttière (sans réservoir, avec des réservoirs coronaires, avec des réservoirs en
regard du sillon, prolongation de la gouttière 3 mm au-delà de la gencive marginale… afin de définir
le design le plus approprié à la diffusion du produit dans les poches parodontales et dans le sillon.
Ces tests pourraient se faire à l aide de
oulages, de gouttières et de gel coloré. Cependant les
limites des tests sur moulages so t ep se t es pa l a se e du fluide gi gival et de la salive ui,
da s l e vi o
e e t u al, influencent la répartition du produit.
6.3.4 Du e et f
ue e d’utilisatio de la goutti re
Le port de la gouttière pour le groupe test commence 21 jours après le détartrage-surfaçage 2. La
durée du port est de 8h par nuit pendant 10 jours et constitue la première phase de traitement. Elle
se poursuit par la deuxième phase : port de la gouttière 8h par nuit 2 jours par semaine pendant 1
mois (4 fois 2 jours). La f
ue e d u e se ai e a t
hoisie ta t do
e ue la recolonisation
bactérienne se fait au out d u e se ai e (33).
- 41 -
6.3.5 Critère de jugement principal
Deva t l a se e de o se sus et de règles standardisées concernant le choix du critère de jugement
principal, il o vie t à ha ue i stigateu d tude li i ue de hoisi
elui étant le plus approprié, en
cohérence ave l o je tif de l tude et avec les autres études existantes. Dans notre cas, les deux
critères correspondant à l o jet de ot e tude sont la profondeur de poche (PP) et le niveau
d atta he li i ue NA .
La profondeur de poche (PP) est une mesure aisément enregistrée. Cepe da t, l u des points de
référence de cette mesure est la gencive marginale, tissu mou pouvant fluctuer au cours du temps en
direction apicale ou marginale et e t ai e des
sultats e o
s. E effet, e
d h pe plasie gingivale (ex : médicamenteuse), on o state l appa itio
as d i fla
atio ou
de « pseudos-poches »
entrainant une surestimation des mesures (92). Dans notre étude nous excluons les patients prenant
des
di a e ts espo sa les d h pe plasie gingivale.
La pe te d atta he clinique (PA) semble être une mesure plus fiable puisque le point de référence
coronaire est fixe (jonction amélo-cémentaire) mais moins évidente à calculer car la jonction amélocémentaire est plus difficilement repérable que la gencive marginale.
Selon plusieurs études statistiques, les o
poches et l volutio
du
latio s so t fai les e t e l évolution des profondeurs de
iveau d atta he, pa ti uli e e t pou les po hes peu p ofo des
initialement. Les relations entre les 2 indices varient selon le type de dent, le site de la mesure ainsi
que selon la sévérité de la maladie. Nous déduisons de ces articles que les deux critères sont
i po ta ts pou
value l volutio de la
aladie pa odo tale. Nous
esu e o s do
les deu da s
notre étude.
En ce qui concerne le critère de jugement principal, nous avons choisi la profondeur de poche :
-
E
ous asa t su l tude de Putt et Proskin (83) dont le but principal est le même que le
notre. Cette étude value l effi a it du t aite e t pa goutti es et pe o de d h d og
(1,7 %) en complément du détartrage-surfaçage sur l volutio
de la pa odo tite. Leur
critère de jugement principal est la profondeur de poche. Cela ous pe
de e ue l o peut atte d e o
e
sultat pou
e
et d avoi une idée
ot e tude même si le protocole et le
produit testé sont différents) et constitue un repère pour le choix de la différence
significative. Cette étude, ne prenant pas en compte les niveaux d atta he li i ue, ous
avo s pas de référence concernant ce paramètre.
-
De plus, en réalisant un détartrage et en prodiguant les instructions concernant le brossage
lors de la première consultation (C1, J-7 ± 3 jrs), on peut espérer une réduction du nombre de
patient présentant une inflammation gingivale et donc une réduction du nombre de
pseudos-poche pour le sondage initial (C2, J0). Une instruction au brossage sera réitérée tout
au lo g de l tude afi de
i i ise l i fla
atio gi givale lors des sondages suivants.
- 42 -
Enfin, les médicaments pouvant avoir un effet sur l h pe plasie gingivale et le saignement
-
so t e lus de l tude (cf annexe 16.4).
Le critère de jugement principal sera donc la moyenne des différences des profondeurs de poche
mesurée à 3 mois (C8, J98 ± 5) par appo t à l i lusio
C , J ) sur les poches
i itiale e t à
C2, J0).
Le iveau d atta he se a lui aussi elev et o stitue a l u des
it es se o dai es.
6.3.6 Détermination de la différence significative entre les deux groupes
pe
etta t de o lu e à u e effi a it du t aite e t à l’essai
Il n e iste pas o plus de
du
t aite e t utilis
gles p
e
o pl
o isa t l
e t du t aite e t
proposent des exemples de critères pe
d o te i u e sta da disatio
a t sig ifi atif pe
etta t de o lu e à l effi a it
a i ue. Dans la littérature, certains
etta t d value les traitements parodontaux dans le but
pou toutes les tudes li i ues a a t att ait au t aite e t des
parodontites. Greenstein (93) propose, pour conclure à un changement significativement différent,
u e diff e e de p ofo deu de po he de
à
ou u gai d atta he de , à ,
entre les
groupes pour les poches initialement profondes. Addy (94)constate que la « règle du gain de 1 mm »
peut être appliquée dans les études lo s u u t aite e t suppl
e tai e est ajout au t aite e t
conventionnel car cette différence est habituellement retrouvée dans les études. De plus, dans
l tude de Putt et Proskin (83), il est constaté une différence de moyennes de profondeurs de poche
s leva t à 1 mm e t e les deu g oupes à la fi de l tude
ois pour les poches > 5 mm
initialement.
Dans notre étude, pour conclure à une efficacité du traitement proposé, il faudra obtenir une
différence significative entre les moyennes de réduction des profondeurs de poche entre les 2
groupes (test/témoin) à C8 (J98 ± 5) de
pou les po hes
i itiale e t C , J .
6.3.7 Standardisation des mesures entre les investigateurs
La so de utilis e pou les
esu es de p ofo deu de po he et de iveau d atta he li i ue se a la
sonde parodontale PDT Sensor probe Type U.S (Williams) 2.3.4.5.7.9. Il s agit d u e sonde
automatique appliquant une force déterminée permettant d « automatiser »et de standardiser les
mesures et de réduire les différences qui pourraient être obtenues en fonction des investigateurs.
- 43 -
De plus, les examinateu s a o pli o t u e s a e d talo
age/ ali age pou se fa ilia ise ave
la sonde parodontale PDT Sensor probe Type U.S (Williams) 2.3.4.5.7.9. Ils relèveront les profondeurs
de poche su
sujets volo tai es
e pa ti ipa t pas à l tude attei ts de parodontite, 2 fois sur
chaque sujet en 24h avec au minimum 1h entre les 2 mesures. La reproductibilité des mesures sera
%. Ces e e i es se d oule o t lo s d u
obtenue lorsque le % de réussite (± 1 mm) sera
séminaire de deux jours.
6.4. Rapport bénéfice/risque pour les personnes se prêtant à la recherche
6.4.1 Bénéfice
Les bénéfices attendus pour les personnes se prêtant à la recherche sont un assainissement des
po hes pa odo tales et la o se vatio d u
tat parodontal proche de la santé se traduisant par un
gai des iveau d atta he, u e di i utio des p ofo deu s de po he ai si u u e réduction du
saignement au sondage.
6.4.2 Risque
Le t aite e t peut e pas appo te d a
lio atio à la pathologie.
6.5. Retombées attendues
Compte-tenu des propriétés attribuées au peroxyde de carbamide (réduction de l inflammation
gi givale et de l a u ulatio de pla ue, p op i t s a t iostati ues… et de l effet atte du des
age ts o da ts su les a t ies a a o ies, o peut esp e
ue l appli atio du gel de peroxyde
de carbamide à 5% selon le protocole mis en place, potentialise et maintient à long terme les effets
obtenus par le traitement mécanique de la parodontite.
Pou l i sta t, aucune étude récente ne rapporte l effet du pe o de de a a ide à 5% sur la santé
gingivale et son action sur les bactéries paropathogènes.
Le ut de la e he he li i ue p opos e est do
su l a u ulatio
d value l effet du pe o de de a a ide à 5%
de pla ue et la santé parodontale. Si les résultats de cette étude sont
satisfaisants, le traitement pourra être recommandé aux patients atteints de parodontite chronique
en complément des détartrages-surfaçages.
Si les effets su la
du tio de la pla ue et su l i fla
atio gi givale so t av
s, son utilisation
pourra être proposée auprès des personnes qui, pour diverses raisons (manque de dextérité,
osto ie, eta d
e tal… , ont des difficultés à maintenir une hygiène bucco dentaire correcte. Il
- 44 -
peut être une aide précieuse en supplément du brossage qui, on peut le soupçonner, dans les
institutions spécialisées, doit être sommaire par manque de personnel et de temps.
- 45 -
7. OBJECTIFS DE L’ETUDE
7.1. Objectif principal
L o je tif p i ipal de ette étude est de d te
i e l effet apporté su l volution de la maladie
parodontale par le port de gouttières contenant du peroxyde de carbamide à 5% en complément des
détartrages-surfaçages radiculaires comparativement aux détartrages-surfaçages radiculaires seuls
lors du traitement chez des patients atteints de parodontite chronique.
7.2. Objectifs secondaires
Les objectifs secondaires sont les suivants :
-
évaluer de manière qualitative et quantitative les effets du peroxyde de carbamide à 5% sur
la flore paropathogène ;
-
o se ve l effet du peroxyde de carbamide à 5% sur la plaque dentaire et l i fla
ation
gingivale ;
-
évaluer la tolérance du traitement (dents/tissus mous).
- 46 -
8. CONCEPTION DE LA RECHERCHE
8.1. Méthodologie générale de la recherche
L tude est :
-
clinique ;
-
multicentrique ;
-
contrôlée ;
-
randomisée et stratifiée ;
-
sans insu ;
-
prospective ;
-
en 2 groupes parallèles.
8.2. Méthode de la randomisation
Se référer au paragraphe 14.1.5 (Modalité de la randomisation)
- 47 -
9. CRITERES D’ELIGIBILITE
9.1. C it es d’i lusio
Ne pou o t t e i lus da s l tude ue les patie ts a a t tous les
it es suiva ts :
9.1.1 Critères généraux
-
Sexe masculin ou féminin.
-
Entre 30 ans et 70 ans (inclus).
-
Bonne santé générale mise en évidence dans le questionnaire de santé.
-
Possédant au minimum 20 dents permanentes naturelles (hors 3èmes molaires).
-
Non opposé au fait de porter une gouttière la nuit.
9.1.2 Critères liés à la pathologie
-
Parodontite généralisée chronique modérée à sévère (4).
Figure
12 :
S v it de la pa odo tite e fo tio de la pe te d’atta he li i ue et de la p ofo deu de po he
(1).
-
P se e d au minimum 4 sites avec une p ofo deu de po he 5 mm.
- 48 -
9.1.3 Critère lié au consentement éclairé
-
Patient informé des uts et
it, dat et sig
odalit s de l tude et a a t do
au plus ta d le jou de l i lusio .
9.1.4 C it e li à l’affiliatio à u
-
son consentement éclairé
gi e de sécurité sociale
Assuré social.
9.2. Critères de non-inclusion
U seul des it es suiva t
use l i lusio :
9.2.1 Critères généraux
-
Femme enceinte ou allaitante.
-
Patient do t l tat u al est jug i o pati le ave l e t e da s l tude à l'appréciation
de l i vestigateu ).
-
Patient risquant de devenir non-observant au protocole (à l app
-
Patie t e
-
Patient pa ti ipa t si ulta
ait isa t pas le f a çais, à l
it o
iatio de l i vestigateu ).
e à l o al.
e t à u aut e essai ou e p iode d e lusio après une
participation à une autre étude clinique.
-
Patient ayant reçu dans les 6 mois qui précèdent l tude un traitement parodontal (surfaçage
radiculaire ou chirurgie parodontale).
9.2.2 Critères liés au traitement à l’essai
-
Patient allergique à l u des o stituants du gel testé.
-
Patie t po teu d u appareil orthodontique.
-
Patient présentant des hypersensibilités dentinaires importantes.
-
Patient présentant des couronnes et restaurations composites dans le secteur antérieur et
ne souhaitant pas leur réfection après le traitement.
9.2.3 Critères liés à des traitements associés
-
Patient sous médicament pouvant provoquer une hypertrophie gingivale (Hydantoïnes
(phénytoïne), Dihydropyridines, Diltiazem ou Ciclosporine) (cf annexe 16.4).
- 49 -
Patient prenant de façon continue des médicaments pouvant provoquer des saignements
-
gingivaux (anticoagulants, antiagrégants plaquettaires et aspirine) (cf annexe 16.4).
Patient ayant utilisé des antibiotiques et/ou antifongiques par voie orale ou topique buccale
-
au cours des 2 mois qui précèdent l i lusio .
Patie t a a t utilis des a tisepti ues
-
p
ai de ou he, gels de tai es… au ou s du mois
da t l i lusio .
-
Patient ayant reçu un vaccin dans les 15 jours qui précèdent l tude.
-
Patient prenant régulièrement des anti-inflammatoires non-stéroïdiens.
-
Patient nécessitant l ad i ist atio d u t aite e t a ti a t ie p oph la ti ue.
9.2.4 Critères liés à une pathologie associée
-
Patient souffrant de pathologie chronique sévère jugée incompatible ave l e t e da s
l tude, à l app
-
iatio de l i vestigateu .
Patie t attei t d u e pathologie systémique influençant la santé gingivale (diabète, maladie
auto-immune).
-
Patient présentant des antécédents de dyscrasie sanguine.
-
Patient présentant des troubles du sommeil traité par une pompe à pression constante (PPC)
ou u e o th se d ava
e
a di ulai e.
9.3. Modalités de recrutement
Le e ute e t des a didats à l tude se a
alis par les praticiens (investigateurs) lors de la
consultation - bilan dans les services de parodontologie et dans les cabinets libéraux qui ont accepté
de pa ti ipe à l tude. Il concernera les patients atteints de parodontite chronique modérée ou
sévère (diagnostiquée lors du bilan parodontal) avec indication de traitement mécanique non
chirurgical (DSR).
Le patie t, ap s le tu e de la
oti e d i fo
atio
et ap s avoi
l i vestigateu , dev a e pli et sig e la fi he de o se te e t
lai
t i fo
o ale e t pa
annexe 16.2 s il a epte de
pa ti ipe à l tude. L i vestigateu o t esig e a le do u e t e présence du patient.
L atta h
de e he he li i ue A‘C se a alo s p ve u de l i lusio
et ouv i a u
ahie
d o se vatio (CRF) pour le patient.
Le o
e d i lusio s p visio
elles (par mois ou par an) dans chaque centre dépendra des
modalités de recrutement propre à chaque centre et de leurs estimations personnelles.
- 50 -
10. TRAITEMENT A L’ETUDE
10.1. Description générale
10.1.1 Composition
10.1.1.1 Gel
La composition du gel a été décidée en collaboration avec le Docteur Dollo.
Composants
Quantité
Peroxyde de carbamide à 5%
5g
Carbopol
1,5 g
Glycérine
5g
Eau
100 g
Hydroxyde de sodium
Jus u à o te i pH=
Acide Ethylène Diamine Tétra-Acétique (EDTA)
0,1 g
Saccharine de Sodium
1g
Huile essentielle de menthe
Quelques gouttes
Tableau 2 : Co positio du gel à l’essai.
 Voi l a
e e 6.6 concernant le protocole de fabrication du gel.
10.1.1.2 Gouttière
Elle sera réalisée en polyvinyle souple.
10.1.2 Destination du dispositif médical
Le gel sera déposé dans une gouttière puis cette dernière sera mise en place sur les dents. La
goutti e ta t fa i u e à pa ti d u
odèle obtenu suite à une empreinte des arcades du patient,
son adaptation en bouche sera normalement parfaite.
- 51 -
10.2. Modalit s d’utilisatio du dispositif médical da s le ad e de l’ tude
10.2.1 Description de la procédure
Les gouttières, dans lesquelles sera déposé le peroxyde de carbamide (au moyen de la seringue sur
laquelle un embout sera fixé), seront mises en place et maintenues en bouche pendant 8h toutes les
nuits pendant 10 jours. Puis après cette période, elles seront mises en place et maintenues en
bouche pendant 8h, 2 nuits par semaine durant 1 mois (ce qui équivaut à 8 nuits).
10.2.2 I st u tio s d’utilisatio
Le soir, ap s s t e
puis les
ett a e
gencive. Au
oss les de ts, le patie t d pose a u e fi e ou he de gel da s les goutti es
ou he e veilla t à e u elles soient complètement insérées sur les dents et la
veil, le patie t eti a les goutti es, les i e a à l eau lai e puis les s he a. Il se
brossera les dents.
10.3. Circuit des produits du a t l’ tude
10.3.1 Fourniture des produits
Le gel sera fabriqué par la pharmacie du Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Rennes (sous la
direction du Docteur Dollo) (cf annexe 16.6).
Les gouttières seront fabriquées dans les centres (ou par des laboratoires de prothèse).
10.3.2 Conditionnement des produits
Le gel sera conditionné à la pharmacie dans des seringues de polyéthylène graduées à embout LuerLock®. Chaque seringue contiendra 3 mL de produit et sera fermée par un bouchon. Des embouts
coniques seront distribués avec les seringues afin de faciliter le remplissage de la gouttière.
10.3.3 Etiquetage des produits
Les seringues seront étiquetées à la pharmacie du CHU de Rennes.
Les informations suivantes figureront sur les étiquettes :
-
gel de peroxyde de carbamide à 5 % et excipients ;
-
la date de fabrication ;
- 52 -
-
le numéro de lot ;
-
la date li ite d utilisatio ;
-
l i s iptio : « à utilise
u ave la goutti e selo les p
o isatio s de vot e de tiste ».
10.3.4 Stockage
Que ce soit à la pharmacie, dans le service ou chez le patient, le gel doit être conservé au
réfrigérateur à des températures avoisinant les 5°C à 8°C afin de conserver au mieux le principe actif
(peroxyde de carbamide) (95,96).
10.3.5 Retour et destruction des produits non utilisés
Tous les tubes de gel seront retournés pa le patie t à l i vestigateu
ui se ha ge a de les jete ave
les DASRI D hets d A tivit s de Soi s à ‘is ues I fe tieu puis ils seront incinérés.
- 53 -
11. CRITERES DE JUGEMENT ET EVALUATION CLINIQUE
11.1. Critère de jugement principal
Le critère de jugement principal est la moyenne des différences de profondeurs de poche mesurée à
ois C , J
±
pa appo t à l i lusio
C ,J
su les sites
i itiale e t.
La profondeur de poche (PP) correspond à la distance, en mm, entre le bord marginal de la gencive et
l attache épithélio-conjonctive (fond de la poche, extrémité de la sonde parodontale). Elle traduit la
hauteur de la lésion. Les mesures seront « arrondies » au mm le plus proche apparaissant sur la
sonde.
Les mesures sont réalisées à l aide d u e so de pa odo tale PDT Sensor probe Type U.S (Williams)
2.3.4.5.7.9, stérile et réglée à une pression de 20 grammes. La mesure se fait au niveau de 6 sites par
dent (sauf les 3èmes molaires) : mésio-vestibulaire (MV), vestibulaire (V), disto-vestibulaire (DV),
mésio-lingual/palatin (ML/MP), lingual/palatin (L/P), disto-lingual/palatin (DL/DP). Les mesures
seront « arrondies » au mm le plus proche apparaissant sur la sonde.
Figure 13 : Mesure de la profondeur de poche avec une sonde parodontale (97).
Un écart de 1 mm concernant la moyenne de réduction des profondeurs de poche à C8 (J98 ± 5 jrs)
entre le groupe « détartrage/surfaçage-radiculaire » et le groupe « détartrage/surfaçage radiculaire
associé au port de gouttière contenant du peroxyde de carbamide », pou des po hes i itiale e t
5 mm, sera considéré comme écart cliniquement significatif.
- 54 -
11.2. Critères de jugement secondaires
11.2.1 Niveau d’atta he li i ue
La pe te d atta he li i ue PA est d fi ie o
fond de la poche, elle est la o s
ue e de la
e la distance entre la jonction émail-cément et le
ig atio api ale de l atta he pith lio-conjonctive.
Les mesures sont réalisées à l aide d u e so de pa odo tale PDT Sensor probe Type U.S (Williams)
2.3.4.5.7.9, stérile et réglée à une pression de 20 grammes. La mesure se fait au niveau de 6 sites par
dent (sauf les 3èmes molaires) : MV, V, DV, ML/MP, L/P, DL/DP. Les mesures seront « arrondies » au
mm le plus proche apparaissant sur la sonde.
11.2.2 Effets microbiologiques
Le
ut est de d te
i e
l a tio
du peroxyde de carbamide sur les micro-organismes
paropathogènes à l aide de prélèvements microbiologiques.
Les prélèvements microbiologiques seront effectués dans les 4 poches les plus profondes (réparties
dans au moins deux quadrants différents), repérées lors du sondage parodontal initial (C2, J0). Tous
les p l ve e ts
i o iologi ues
alis s au ou s de l tude se o t effe tu s da s es
es
poches.
Des échantillons de plaque sous-gingivale sero t p lev s à l aide de poi tes de papie
endodontiques stériles insérées dans les poches sélectionnées jus u à sentir une légère résistance)
et laissées en place 30 secondes. Auparavant, une élimination de la plaque supra-gingivale aura été
effectuée (à l aide de compresse ou de coton stérile) et la zone de prélèvement aura été isolée par
des cotons. Les pointes de papier seront ensuite déposées immédiatement dans un tube de 1,5 mL
e veilla t à e pas laisse le tu e ouve t plus de
se o des afi d vite u e e t e d o g
e ui
tuerait les bactéries anaérobies). Une étiquette sera collée après inscription au cryomarqueur du
numéro de patient. Les tubes seront congelés dans les meilleurs délais à -80°C dans la cryoboite
se v e à l tude et o se v s da s u
o g lateu du centre de ressources biologiques (CRB) des
centres investigateurs. En ce qui concerne les praticiens libéraux, il faudra prévoir un acheminement
rapide vers le CRB le plus proche. Ensuite, les tubes seront acheminés en conservant la chaîne du
froid au laboratoire de bactériologie (EA 1254) de l u ive sit de ‘e
es . L a al se a t iologi ue
sera effectuée par test moléculaire. Les onze bactéries associées aux pathologies parodontales, dont
la détection par culture est difficile, seront recherchées par la réaction en chaine par polymérase
(PCR) multiplex : Porphyromonas gingivalis (Pg), Aggregatibacter actinomycetemcomitans (Aa),
Tannerella forsythia (Tf), Treponema denticola, (Td), Prevotella intermedia (Pi), Parvimonas micra
- 55 -
(Pm), Fusobacterium nucleatum/periodonticum (Fn), Campilobacter rectus (Cr), Eubacterium
nodatum (En), Eikenella corrodens (Ec), Capnocytophaga spp (Csp). Les résultats seront colligés en
terme de présence ou absence pour chacun des pathogènes.
Pa la te h i ue d h
idatio , le la o atoi e d te
i e a la o positio qualitative et quantitative
de la flore sous-gingivale en mettant en évidence les onze bactéries paropathogènes mentionnées
précédemment: les acides nucléiques seront extraits du este de l
ha tillo et seront conservés au
C‘B pou d ve tuelles ouvelles analyses de métagénomique.
11.2.3 Effets sur la plaque dentaire
La quantité de plaque présente lors des consultations est évaluée selon l I di e de Pla ue (IP) (Silness
et Löe, 1964).
Il s agit de ua tifie la plaque bactérienne sur la face vestibulaire (V) de ha ue de t et d att i ue
un score allant de 0 à 3.
-
0 = Absence de plaque
-
1 = Couche de plaque mince sur la gencive marginale et/ou sur la surface dentaire adjacente,
uniquement mis en évidence par la sonde qui parcourt la surface dentaire
-
2 = Accumulation modérée de plaque dans la poche gingivale, sur la gencive marginale et/ou
sur la surface dentaire adja e te, visi le à l œil u
-
3 = Accumulation importante de plaque dans la poche gingivale, sur la gencive marginale
et/ou sur la surface dentaire adjacente
1
0
2
3
Figure 14 : Indices de plaque Löe et Silness (98)
11.2.4 Effets su l’i flammation gingivale
11.2.4.1 Indice Gingival Modifié (IGM) (Lobène et al, 1986)
Il o siste e la d te
te tu e, œd
i atio visuelle de l i fla
e, saig e e t et ul
atio gi givale (selon des critères de couleur,
atio ) et en l att i utio d u s o e alla t de 0 à 4 au niveau de
4 sites (V, MV, DV, L/P) autour de chaque dent.
- 56 -
-
Score 0 : absence d'inflammation
-
Score 1 : inflammation légère (léger changement de couleur et de texture) pour une portion de
la marge ou de la papille gingivale
-
Score 2 : inflammation légère (léger changement de couleur et de texture) pour la totalité de la
marge ou de la papille gingivale
-
Score 3 : inflammation modérée ( ougeu , œd
e et/ou h pe t ophie) de la marge ou de la
papille gingivale
-
Score 4 : inflammation sévère (rougeur marquée, œd
e et/ou h pe t ophie, ulcération) de la
marge ou de la papille gingivale avec saignements spontanés
Pou u e de t, l i di e gi gival est o te u pa la so
e des
s o es divis e pa
. L i di e gi gival
d u i dividu est o te u pa l additio du s ore de chaque dent divisé par le nombre de dents.
11.2.4.2 Saignement au sondage (BOP) (Ainamo et Bay, 1975)
Il s agit d o se ve si 30 secondes après la première insertion de la sonde, un saignement apparaît ou
pas.
Cet indice sera déterminé sur les 6 faces de chaque dent : DV, V, MV, DL/P, L/P, ML/P. L i s iptio
« oui » ou « non » sera écrite pour chaque site en fonction du résultat puis les résultats seront
exprimés en pourcentage de sites saignant au sondage par patient.
11.2.5 Evaluation des dents et des muqueuses
L valuatio des dents et des muqueuses se fe a au ou s d u e a e visuel igou eu à l aide du
s ial ti ue, du
i oi , de la so de pou les de ts et d u e o p esse pou les tissus
ous .
Au niveau des dents, chaque face sera minutieusement observée. L e a e clinique des muqueuses
prendra en compte la muqueuse gingivale, le palais dur et le palais mou, les muqueuses labiales et
buccales, les plis muco-gingivaux, la langue, les régions sublinguales et submandibulaires, les aires
pharyngées et amygdaliennes, les glandes salivaires et les lèvres.
11.2.6 Effets secondaires
Le patient du groupe test devra remplir tous les jours un tableau sur lequel il fera figurer le nombre
d heu es du a t les uelles il a po t les goutti es ai si ue les ve tuelles se si ilités ou douleurs
ressenties (annexe 16.11 et 16.12). Pour compléter ces informations, un questionnaire lui sera remis
à C6 (J38 ± 3) et C7 (J68 ± 5) (annexe 16.10).
- 57 -
12. DEROULEMENT DE LA RECHERCHE
12.1.S h
ag
al de l’ tude
Evaluation clinique
et détartrage
C1 J-7 ±3
Pré-inclusion
C2 J0
Détartrage/surfaçage 1
C3 J7 ± 3
Détartrage/surfaçage 2
Evaluation microbiologique
et sondage
Randomisation
GROUPE TEMOIN
GROUPE TEST
C4 J21 ± 3
Pas de consultation
Empreintes
C5 J28 ± 3
Evaluation clinique
et microbiologique, sondage
Evaluation clinique
et microbiologique, sondage
Remise des gouttières + gel
Port de la gouttière
8h par nuit
C6 J38 ± 3
Contrôle
Contrôle
Récupération gel/Distribution gel
Port de la gouttière
2 jours/semaine
Contrôle
Contrôle
Récupération gel
C8 J98 ± 5
Evaluation clinique
et microbiologique, sondage
Evaluation clinique
et microbiologique, sondage
C9 J188 ± 7
Evaluation clinique
et microbiologique, sondage
Evaluation clinique
et microbiologique, sondage
C7 J68 ± 5
Figure 15 : Schéma général de l’ tude
- 58 -
gouttières
+
Recueil des EI
Distribution de dentifrices (et de
brosses à dents)
Récupération des tubes vides et pleins
de gel
Récupération du tableau journalier
Distribution du tableau journalier
Distribution
des
instructions
Distribution du gel
P ise d e p ei tes
Détartrage/surfaçage
Détartrage
Instructions au brossage
Réalisation
des
prélèvements
microbiologiques
Radiographies rétro-alvéolaires (TIB)
Sondage parodontal
Relevé des indices cliniques
Traitements associés
Signature du consentement éclairé
Information du patient
Antécédents médicaux (pathologies,
médicaments, allergies)
‘e ueil des ha itudes d HBD
Critères démographiques du patient
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
Inclusion J 0
radiculaire 2
radiculaire 1
J-7 ± 3 jrs
açage
açage
inclusion
x
x
J 21 ± 3 jrs
seul)
(groupe test
Empreintes
C4
x
x
x
x
x
x
x
x
x
J 28 ± 3 jrs
et dentifrice
gouttières, gel
Distribution
C5
Tableau 3 : Cale d ie de l’ tude
x
x
J 7 ± 3 jrs
Détartrage/Surf
Détartrage/Surf
Pré-
C3
C2
C1
12.2. Cale d ie de l’ tude
x
x
x
x
x
x
J 68 ± 5 jrs
Récupération gel
C7
x
x
x
x
J 38 ± 3 jrs
Distribution gel
Récupération gel
C6
x
x
x
x
x
x
J 98 ± 5 jrs
microbio
clinique et
Evaluation
C8
- 59 -
x
x
x
x
x
x
J 188 ± 7 jrs
microbio
clinique et
Evaluation
C9
12.3. Durée de la participation de chaque patient
La durée moyenne de la participation de chaque patient est de 188 jours (6mois et 5 jours). Elle
e
de a pas
jou s
ois et se ai e .
12.4. Contenu des consultations
12.4.1 C1 (Pré-inclusion) - J-7 ± 3 jrs
Le a e
u o-dentaire et plus particulièrement pa odo tal se fe a à l aide d u
de so des de tai es st iles. L i vestigateu po te a des ga ts et u
i oi de tai e et
as ue.
Au ou s de ette visite, l i vestigateu :
-
obtiendra les critères démographiques du patient (initiales du nom, initiales du prénom,
sexe, âge, catégorie socio-professionnelle) ;
-
effectuera un questio
e e t igou eu su l tat de sa t du patie t, les a t
dents
médicaux, les traitements médicamenteux en cours ou pris antérieurement ainsi que sur les
allergies ;
-
évaluera l tat parodontal à l aide d u orthopantomogramme afin de mettre en évidence ou
non une maladie parodontale et réalisera un bilan rétro-alvéolaire « long cône » si la maladie
est avérée ;
-
interrogera le patient sur ses habitudes dentaires (méthode, durée, fréquence et matériel de
brossage) et son hygiène de vie (tabagis e, o so
atio d al ool… ;
-
donnera des instructions sur le brossage, le passage des brossettes inter-dentaires et le fil ;
-
informera le patient que tout autre forme de contrôle de plaque quelle u elle soit est
p os ite du a t l tude
-
ai de ou he… et u il dev a utilise le de tif i e fourni ;
délivrera 1 tube de dentifrice et une brosse à dent souple à chaque patient ;
e pli a les ta leau
o e a t les
it es d i lusio et d e lusion ;
-
examinera les dents et les muqueuses (cf 11.2.5) ;
-
relèvera les indices cliniques suivants : indice de plaque (IP), indice gingival modifié (IGM),
saignement au sondage (BOP) (cf 11.2.3 et 11.2.4) ;
-
effectuera un détartrage (supra-gingival) ;
-
informera le patient de manière claire et détaillée su le o te u de l tude, so objectif, la
nature des contraintes, les risques prévisibles et les bénéfices attendus de la recherche et lui
e ett a la ote d i fo
atio (annexe 16.1).
- 60 -
L investigateur n inclura dans l étude que les patients possédant un état bucco-dentaire correct. Les
soins des caries, les extractions et la réfection des restaurations dégradées seront réalisés avant
l inclusion du patient dans l étude.
12.4.2 C2 (inclusion) - J0
L i vestigateu :
-
recueillera le consentement libre, éclairé, et écrit du patient en 3 exemplaires, remettra au
patient un exemplaire et conservera les 2 autres exemplaires (annexe 16.2);
-
o se ve a u e e plai e de la ote d i fo
atio pa aph e pa le patient ;
-
transmettra la d la atio d i lusio au p o oteu , le jou
-
réalisera un sondage parodontal afin de relever les profondeurs de poche (PP) et les niveaux
d atta he li i ue
(cf 11.1 et 11.2.1) ;
-
réalisera le prélèvement microbiologique (cf 11.2.2) ;
-
mettra à jour les traitements associés ;
-
effectuera le détartrage-surfaçage 1.
La a do isatio a lieu au
e de l i lusio du patie t.
o e t de l i lusio .
12.4.3 C3 - J7 ± 3 jrs
L i vestigateu :
-
réalisera le détartrage-surfaçage 2 ;
-
mettra à jour les traitements associés ;
12.4.4 C4 - J21 ± 3 jrs
Cette consultation ne concerne que les patients du groupe test
L i vestigateu :
-
effectuera la prise d e p ei tes maxillaire et mandibulaire à l algi ate à l aide de porteempreintes adaptés. Il s assu e a ue les empreintes enregistrent précisément les dents ainsi
que plusieurs millimètres de gencive marginale (cf annexe 16.8) ;
-
coulera les empreintes et réalisera les gouttières (cf annexe 16.8) ou adressera les
empreintes à un laboratoire de prothèse pour la réalisation des gouttières.
- 61 -
12.4.5 C5 - J28 ± 3 jrs
L i vestigateu :
Pour tous les patients :
-
mettra à jour les traitements associés ;
-
recueillera les échantillons microbiologiques (cf. 11.2.2) ;
-
relèvera les indices cliniques : IP, IGM et BOP (cf 11.2.3 et 11.2.4) ;
-
réalisera le sondage parodontal : PP et NA (cf. 11.1 et 11.2.1) ;
-
insistera sur la technique de brossage, le passage du fil dentaire et des brossettes interdentaires ;
-
délivrera 1 tube de dentifrice.
Pour les patients du groupe test :
-
distribuera les gouttières personnalisées (un essayage des gouttières sera réalisé) ;
-
distribuera les tubes de gel (quantité nécessaire pour 10 jours de traitement) ;
-
délivrera des explications sur la mise en place des gouttières ainsi que sur l utilisatio et la
conservation du produit (une démonstration du remplissage de la gouttière sera réalisée
devant le patient) ; u e feuille d i st u tio et de précautions sera remise au patient (cf.
annexe 16.9) ; la gouttière sera portée toutes les nuits (8h) pendant 10 jours ;
-
distribuera le tableau journalier 1 (annexe 16.11) dans lequel les patients devront noter les
heures de port de gouttières, rapporter les sensibilités ou autre effets secondaires jour par
jour.
12.4.6 C6 - J38 ± 3 jrs
L i vestigateu :
Pour tous les patients :
-
mettra à jour les traitements associés.
Pour les patients du groupe test :
-
r up e a tous les tu es de gel usag s et plei s afi d value l o se va e au traitement ;
-
distribuera les tubes de gel nécessaires à la suite du traitement : port des gouttières 2
nuit/semaine pendant 1 mois (8 nuits) ;
-
relèvera les évènements indésirables ;
-
examinera les dents et les muqueuses (cf 11.2.5) ;
-
fera remplir au patient le questionnaire (annexe 16.10) ;
- 62 -
-
récupèrera le tableau journalier 1 ;
-
distribuera le tableau journalier 2 (annexe 16.12) dans lequel les patients devront noter les
heures de port de gouttières, rapporter les sensibilités ou autre effets secondaires jour par
jour au moment des jours de port.
12.4.7 C7 - J68 ± 5 jrs
L i vestigateu :
Pour tous les patients :
-
mettra à jour les traitements associés.
Pour les patients du groupe test :
-
relèvera les évènements indésirables ;
-
examinera les dents et les muqueuses (cf 11.2.5);
-
r up e a tous les tu es de gel usag s et plei s afi d value l o se va e au traitement ;
-
récupèrera le tableau journalier 2 ;
-
fera remplir au patient le questionnaire (annexe 16.10).
12.4.8 C8 - J98 ± 5 jrs
L i vestigateu :
Pour tous les patients :
-
recueillera les échantillons microbiologiques (cf. 11.2.2) ;
-
relèvera les indices cliniques : IP, IGM et BOP (cf 11.2.3 et 11.2.4) ;
-
réalisera le sondage parodontal : PP et NA (cf 11.1 et 11.2.1) ;
-
mettra à jour les traitements associés ;
-
distribuera de nouveaux tubes de dentifrice.
Pour les patients du groupe test :
-
relèvera les évènements indésirables ;
-
examinera les dents et les muqueuses (cf 11.2.5).
12.4.9 C9 fi de l’ tude - J188 ± 7
L i vestigateu :
Pour tous les patients :
-
recueillera les échantillons microbiologiques (cf. 11.2.2) ;
- 63 -
-
relèvera les indices cliniques : IP, IGM et BOP (cf. 11.2.3 et 11.2.4) ;
-
réalisera le sondage parodontal : PP et NA (cf 11.1 et 11.2.1) ;
-
mettra à jour les traitements associés ;
-
sig e a la feuille de fi d essai.
Pour les patients du groupe test :
-
relèvera les évènements indésirables ;
-
examinera les dents et les muqueuses (cf 11.2.5).
12.5. R gles d’a
t de la pa ti ipatio d’u e pe so
e ou de l’ tude
12.5.1 Arrêt prématuré de la participation d'une personne à la recherche
12.5.1.1 Critères
Les seuls
-
it es ad is de so tie o
la su ve ue d u
v
ale de l tude so t :
e ent indésirable ne permetta t pas la pou suite de l tude
(intolérance au traitement) ;
-
la survenue d'une grossesse ;
-
la mise en évidence d'une anomalie significative d'un examen complémentaire justifiant une
décision thérapeutique ou une hospitalisation ;
-
une déviation majeure au protocole ou l'apparition d'un critère d'exclusion ;
-
le retrait de consentement ;
-
un problème administratif ;
-
un patient « perdu de vue ».
L i vestigateu dev a da s tous les as p e d e d a o d e
o pte l'i t
t du patie t.
Les patients « perdus de vue » dev o t fai e l o jet d u e e he he app ofo die pa l i vestigateu
pour connaître les raisons de la non-p se tatio à la visite et o te i des p
isio s su l tat de
santé. Les patients seront recontactés deux fois par téléphone/SMS ou mel : une fois dans la semaine
qui suit la date théorique de la consultation manquée puis une semaine après, le cas échéant, avant
d t e d la
« perdu de vue ».
Les investigateurs devront faire de leur mieux pour que les patients respectent le protocole défini par
l tude. La date et la raison de tout arrêt prématuré seront notées par l'investigateur.
- 64 -
Les so ties d tudes
e peuve t t e effe tives
u ap s o fi
atio
pa l i vestigateu et le
p o oteu . Ces so ties d tude so t toujours définitives.
12.5.1.2 Modalités de suivi de ces personnes
La sortie d'étude d'un patient ne changera en rien sa prise en charge habituelle par rapport à sa
maladie. En cas d'évènement indésirable, grave ou non, un suivi précis pourra être envisagé en
fonction de la g avit de l v
e e t i d si a le et de la s v it .
12.5.1.3 Modalités de remplacement de ces personnes
Il
au a pas de remplacement de ces personnes. Les données des perdus de vue ne seront pas
analysées (sauf si ils sont perdus de vue après la consultation C8).
12.5.2 C it es d’a
t d'u e pa tie ou de la totalit
de la e he he ho s
considérations biostatistiques)
L tude peut être interrompue prématu
e t e
as de su ve ue d v
e e ts i d si a les
inattendus graves nécessitant une revue du profil d'innocuité du produit. De même, des événements
imprévus ou de nouvelles informations relatives au produit, au vu desquels les objectifs de l'étude ou
du programme clinique ne seront vraisemblablement pas atteints, peuvent amener le promoteur à
interrompre p
atu
e t l étude.
Le CHU de Rennes se
o je tifs d i lusio
E
as d a
tp
se ve le d oit d'i te o p e l étude, à tout moment, s'il s'avère que les
e so t pas attei ts.
atu
de l tude, l i fo
atio se a t a s ise par le promoteur dans un délai de
15 jours à l Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des produits de santé (ANSM) et au
Comité de Protection des Personnes (CPP).
Sa s a
tp
atu
de l tude, la fin de la recherche correspond au terme de la participation de la
dernière personne qui se prête à la recherche.
- 65 -
13. GESTION DES EFFETS INDESIRABLES
13.1. Définitions
13.1.1 Evènement indésirable (article R.1123-39 du code de la santé publique)
Un évènement indésirable (EI) est défini comme toute manifestation nocive survenant chez une
personne qui se prête à une recherche biomédicale que cette manifestation soit liée ou non à la
recherche ou au produit sur lequel porte cette recherche.
On parle d effet i d si a le dû à la e he he pour toute réaction nocive due à la recherche, au
produit testé ou au protocole.
13.1.2 Evènement indésirable grave (article R.1123-39 du code de la santé publique
et guide ICH E2B)
Un évènement indésirable est qualifié de « grave » (EIG) d s lo s u il entraîne le décès, met en
danger la vie de la personne qui se prête à la recherche ou provoque une incapacité ou un handicap
important ou durable.
13.1.3 Effet indésirable inattendu (article R.1123-39 du code de la santé publique)
Un effet indésirable inattendu est u effet do t la atu e, la s v it , la f
ue e ou l volutio ne
concordent pas avec les informations relatives aux produits, actes pratiqués et méthodes utilisées au
ou s de l essai, telles u elles so t d fi ies ci-dessous (cf 13.2).
13.1.4 Fait nouveau (arrêté du 24 mai 2006)
Il correspond à une nouvelle donnée de sécurité, pouvant conduire à une réévaluation du rapport
des bénéfices et des risques de la recherche, ou qui pourrait être suffisante pour envisager des
modifications des documents relatifs à la recherche, de la conduite de la recherche ainsi que, le cas
éch a t, da s l utilisatio du p oduit.
- 66 -
13.2. Description des effets indésirables attendus
13.2.1 Liés au dispositif à l’ tude
Lo s de l empreinte, les effets indésirables attendus sont :

-
des vo isse e ts dus à u
fle e
aus eu i po ta t lo s de l i se tio
du po te-
e p ei te ha g d algi ate et du a t la prise du matériau ;
-
l i gestio d algi ate ;
-
la r te tio da s l e p ei te de de ts t s
-
des blessures traumatiques (muqueuses jugales, lèvres) causées par le porte-empreinte lors
o iles ;
de son insertion ou de son retrait ;

des t au atis es ou f a tu es de tai es lo s de l i se tio ou du et ait du po te-empreinte.
Le port de la gouttière peut entrainer :
-
un inconfort ;
-
des ulcérations traumatiques, des irritations ou une inflammation des papilles, de la gencive
et de la muqueuse palatine ;
-
des irritations dues à une allergie de contact au polyéthylène (matériau constituant la
gouttière).
Le gel peut- t e à l o igi e :

-
d h pe se si ilit de ti ai e ;
-
d i itatio gi givale et des
-
d u e i fla
ation pulpaire due à la pénétration du peroxyde d h d og
-
d alt atio
o phologi ue de l
-
de modifications micro-structurelles des amalgames pouvant provoquer une libération de
u ueuses ;
e jus u à la pulpe ;
ail dépressions, porosités, érosion) ;
mercure ;
-
d alle gie ;
-
d
-
d i to i atio si la dose i g
lai isse e t de tai e e essif ;
e est supérieure à 5g/kg de peroxyde de carbamide à 10 % en
en une seule prise.
13.2.2 Liés au protocole
Lors du sondage des poches parodontales, le patient peut ressentir un inconfort ou une gêne
(sensation de picotement) qui cesse à l a
t du so dage.
- 67 -
13.2.3 Liés à l’ volutio de la pathologie
Une aggravation de la parodontite peut entrainer :
-
l appa itio de diast
e suite au
ig atio s des de ts ;
-
l appa itio ou l aug e tatio des
-
des douleurs ;
-
une mobilité des dents du fait de la perte osseuse ;
-
des pertes dentaires suite à une mobilité extrême.
essio s gingivales ;
13.3. Gestion et déclaration des effets indésirables
13.3.1 Rôle de l’i vestigateu
13.3.1.1 Modalités et délai de notification au promoteur
T pe d’ v
e e t
EI non grave
EIG attendu
Fo
Modalités de notification
Délai de notification au promoteur
Cahie d o se vatio
Pas de notification immédiate
ulai e de d la atio d EIG i itiale
Immédiatement
+ rapport écrit si nécessaire
EIG inattendu
Fo
ulai e de d la atio d EIG i itiale
Immédiatement
+ rapport écrit si nécessaire
Fait nouveau
Formulaire de déclaration + rapport
Immédiatement
écrit si nécessaire
Grossesse
Fo
ulai e
de
d la atio
du e
Dès confirmation de la grossesse
grossesse
*
Tableau 4 : Modalit s et d lais de otifi atio d’u
v
e e t i d si a le au p o oteu
Les évènements indésirables non graves seront colligés sur le formulaire « évènement indésirable »
du ahie d o se vatio en précisant la date de su ve ue, la des iptio , l i te sit , la du e, le
de
ode
solutio , l tiologie, l i puta ilit et les d isio s p ises.
Tout évènement indésirable grave, quelle que soit sa relation de causalité avec le traitement de
l essai ou la e he he à l e eptio
de eu
ui so t e e s s da s le p oto ole o
e
e
nécessitant pas une déclaration immédiate), doit être déclaré dans les 24 heures de sa survenue (ou
dès que le praticien i vestigateu e a o
aissa e au p o oteu de l tude. Il peut joindre le
- 68 -
pharmacovigilant du CHU de Rennes
par téléphone, au 02 99 28 43 63, ou par mail,
[email protected].
La d la atio i itiale peut t e suivie de o pl
as d v
e e t fatal ou
e ts d i fo
atio s pe ti entes dans les 8 jours en
e aça t le p o osti vital et da s les 15 jours dans les autres cas.
13.3.1.2 Informations à transmettre au promoteur
Les informations à inscrire sur le formulaire de « d la atio d v
e e t i d si a le g ave » sont
les suivantes :
-
identification du patient (numéro, code, âge, date d inclusion, sexe, poids, taille) ;
-
g avit de l v
-
date de d
-
des iptio
e e t i d si a le ;
ut et de fi de l évènement indésirable ;
lai e et d taill e de l évènement indésirable (diagnostic, symptômes, intensité,
chronologie, actions entreprises et résultats) ;
-
volutio de l évènement indésirable ;
-
maladies en cours ou antécédents pertinents du patient ;
-
traitements reçus par le patient ;
-
lie de ausalit de l évènement indésirable avec le médicament expérimental, la recherche
ou d aut es
it es.
L i vestigateu doit gale e t joi d e au appo t d évènement indésirable grave, à chaque fois que
possible :
-
une copie du compte- e du d hospitalisatio ou de p olo gatio d hospitalisation ;
-
éventuellement, u e opie du appo t d autopsie ;
-
u e opie de tous les
sultats d e a e s o pl
e tai es
alis s,
o p is les
sultats
négatifs pertinents en y joignant les valeurs normales du laboratoire ;
-
tout aut e do u e t u il juge utile et pertinent.
Ces documents seront rendus anonymes et porteront le numéro d ide tifi atio du patie t.
13.3.1.3 Période de notification au promoteur
L i vestigateu a la espo sa ilit de ote et de appo te tous les évènements indésirables graves
surve a t pe da t l e se
le de l tude :
-
à partir de la date de signature du consentement ;
-
pendant toute la durée de suivi du parti ipa t p vue pa l essai ;
-
et jus u à se ai es ap s la fi du suivi du pa ti ipa t.
- 69 -
Par ailleurs, quel que soit le délai de su ve ue ap s la fi de l tude, tout évènement indésirable
grave sus epti le d t e dû à la e he he doit t e d la
au p o oteu d s lo s u au u e aut e
cause que la recherche ne peut raisonnablement lui être attribuée (par exemple des effets graves
pouva t appa aît e à g a de dista e de l e positio au
di a e t, tels des a e s .
13.3.1.4 Conduite à tenir devant un évènement indésirable
Si un évènement indésirable su vie t, l i vestigateu pou a :
-
soit poursuivre le port des gouttières avec le gel ;
-
soit arrêter temporairement ou définitivement l appli atio du gel.
En outre, la surveillance sera renforcée et un traitement symptomatique (ex : gel fluoré dans le cas
d h pe se si ilit s de ti ai es) pourra être ajouté. Dans ce cas, le patient sera sorti de l tude
uel ue soit la atu e du gel u il appli ue su les ge ives .
13.3.2 Rôle du promoteur
13.3.2.1
Analyse des évènements indésirables graves
Le promoteur doit évaluer :
-
l i puta ilit de l v
-
et leur caractère attendu ou inattendu.
13.3.2.2
e e t à l tude ;
Déclaration des effets indésirables graves inattendus
Le promoteur déclare tous les effets indésirables graves imputables à la recherche et inattendus à
Eudravigilance (base de données de pharmacovigilance Européenne), à l Age e Natio ale de
Sécurité du Médicament et des produits de santé (ANSM), au Comité de Protection des Personnes
(CPP) et aux investigateurs. La déclaration réglementaire est faite dans un délai maximum de :
- 7 jours calendaires pour les effets indésirables graves inattendus fatals ou menaçant le pronostic
vital. Dans ces cas, des informations complémentaires pertinentes doivent être recherchées et
transmises dans un nouveau délai de 8 jours.
- 15 jours calendaires pour tous les autres effets graves inattendus. De même des informations
complémentaires pertinentes doivent être recherchées et transmises dans un nouveau délai de 8
jours.
- 70 -
Les registres détaillés de tous les évènements indésirables notifiés par les investigateurs pourront
être transmis à l ANSM, à sa demande.
13.4. Modalités et durée du suivi des personnes suite à la survenue
d'événements indésirables
Cha ue v
e e t i d si a le se a suivi jus u à sa o pl te
jug a epta le pa l i vestigateu ou etou à l tat a t ieu
solutio
sta ilisatio à u
iveau
e si le patie t est so ti d essai.
Le suivi de tous les patients se fera durant 1 mois ap s la fi de l tude da s le ut de e he he u
effet indésirable (imputable au produit testé) apparaissant tardivement.
- 71 -
14. ASPECTS STATISTIQUES
Cette partie à été élaborée avec l’aide du P ofesseu Oge .

No
et oo do
es du espo sa le de l a al se :
Professeur Oger Emmanuel, [email protected], tel : 0223234318.

Analyse statistique :
Dans cet essai, les patients sont randomisés en deux groupes :
-
groupe témoin : DSR seul
-
groupe test : DSR + gouttière & gel de peroxyde de carbamide à 5 %
La comparaison des groupes porte sur le critère de jugement principal : la moyenne des différences
des profondeurs de poche.
L a alyse du critère de jugement principal sera conduite en intention de traiter avec une hypothèse
de supériorité. Le test statistique portera sur la moyenne des différences de profondeurs de poche et
utilisera un test t de Student.
Le logiciel SAS version 9.3 sera utilisé (SAS Institute, Cary, N.C., USA).
Pour les autres critères, une moyenne par patient sur tous les sites sera appliquée. La moyenne de
chaque paramètre clinique sera calculée pour chaque sujet à chaque visite où ces paramètres seront
relevés.
14.1.1 Nombre prévu de personnes à inclure dans la recherche
Le nombre de sujets nécessaires à l tude a t
al ul à pa ti du
itère de jugement principal (la
profondeur de poche). Le is ue de p e i e esp e α a été fixé à 0,05 et celui de deuxième espèce
β à ,
. Après analyse des données de la littérature, il apparait que suite au traitement mécanique
seul, la moyenne de réduction des profondeurs de poche pour les poches
d e vi o
initialement est
,49 mm (cf tableau 1). On considère que la stratégie évaluée serait intéressante si la
valeur moyenne de la réduction des profondeurs de poche pou les po hes
i itiale e t
augmentait de 1 mm 3 mois après le traitement, soit une réduction de 2,49 mm dans le groupe test.
Ap s al ul, il e
esso t u u effe tif de 78 sujets permet de détecter une différence moyenne de
1 mm entre les 2 groupes, 3 mois après le traitement, pou les po hes
tout soit
is e œuv e pou
i itiale e t. Bien que
ue tous les patie ts ti s au so t soie t valu s à
ois, il est li ite
- 72 -
d i lu e % de sujets e plus, e ui epo te le o
e de sujets
essai es à 82, soit 41 patients
par groupe.
14.1.2 Degré de signification statistique prévu
Le degré de signification retenu est de 0,05 (test bilatéral).
14.1.3 C it es statisti ues d’a
Au u
it e statisti ue d a
t de la e he he
t de la e he he
a t d fi i. Au u e a al se i te
diai e
est
prévue.
Les
otifs d a
tp
atu , d fi itif ou te po ai e de l tude peuve t venir de la décision du CPP,
de la décision du responsable de la recherche, pa e e ple pa d faut d i lusio
d i lusio à
oi s de
%
i-temps), ou pour tout autre décision liée à de nouvelles informations modifiant
significativement la balance bénéfice/risque de cette étude.
Si un investigateur considère qu'il est justifié d'arrêter l'étude, il doit en informer immédiatement le
promoteur (CHU de Rennes) et préciser ses raisons. Si un investigateur souhaite interrompre sa
participation à l'étude, il doit immédiatement informer le promoteur de sa décision.
14.1.4 Méthode de prise en compte des données manquantes, inutilisées ou non
valides
14.1.4.1 C it es de so tie d’ tude
Les investigateurs devront faire de leur mieux pour que les patients respectent le protocole défini par
l tude. La date et la raison de tout arrêt prématuré seront notées par l'investigateur.
14.1.4.2 Date de la so tie d’essai
Da s le as du et ait de o se te e t, la so tie d essai est d la e à la date du et ait de
consentement.
Da s le as d u patie t « perdu de vue », la so tie d essai est d la e à la date de la de i e visite
du patient.
Da s tous les aut es as, les patie ts so ti o t de l essai à la visite
l v
ui suit l appa itio
de
e e t i pli ua t la so tie de l essai.
- 73 -
Lo s u u
patie t se a so ti d tude, les do
l e eptio des do
es de s u it
es le o e a t
e se o t plus e ueillies à
suivi d effet indésirable ou appa itio d u effet indésirable en
lie ave le t aite e t à l essai, e fonction des données pharmacocinétiques).
14.1.4.3 Modalit de e pla e e t des pe so
es a
ta t p
atu
e t l’essai
Les patients arrêtant prématurément l'essai ne seront pas remplacés.
Il se a
is e œuv e toutes les
esu es
essai es afin de gérer les perdus de vue.
14.1.5 Modalité de la randomisation
La liste de randomisation est établie par le statisticien du centre de méthodologie et de gestion des
données pa ti age au so t au
o e t de l i lusio . Des blocs seront utilisés pour maximiser les
chances de produire des groupes de taille égale. Un document décrivant la procédure de
randomisation sera conservé de manière confidentielle au sein du centre de méthodologie et de
gestion des données.
L essai o p e d deu g oupes :
- groupe témoin : DSR seul
- groupe test : DSR + gouttière & gel de peroxyde de carbamide à 5 %
Les effectifs des 2 groupes seront équilibrés avec un ratio de 41 : 41.
Lors de la consultation d i lusio C
du patient. Il devra lui att i ue u
J , l attaché de recherche clinique se a i fo
u
o de a do isatio
de l i lusio
N‘ da s l o d e d a iv e ai si u u
groupe de traitement (groupe témoin/groupe test).
La randomisation sera stratifiée par centre.
- 74 -
15. ASPECTS ADMINISTRATIFS, ETHIQUES ET REGLEMENTAIRES
15.1. D oit d’a
Les do
es
s aux données et documents sources
di ales de ha ue patie t e se o t t a s ises u au p o oteu ou toute pe so
e
dûment habilitée par celui-ci, et, le cas échéant aux autorités sanitaires habilitées, dans les
conditions garantissant leur confidentialité.
Le promoteur et les autorités de tutelle pourront demander un accès direct au dossier médical pour
vérification des procédures et/ou des données de l'essai clinique, sans violer la confidentialité et
dans les limites autorisées par les lois et réglementations.
Les do
es e ueillies lo s de l essai pou o t fai e l o jet d u
conformité avec les exigences de la Co
issio Natio ale de l I fo
t aite e t i fo
ati ue, e
ati ue et des Li e t s (CNIL)
(conformité à la méthodologie de référence MR001).
15.2. Confidentialité des données
Conformément aux dispositions concernant la confidentialité des données auxquelles ont accès les
pe so
es ha g es du o t ôle de ualit d u e e he he io
di ale a ti le L.
-3 du code de
la santé publique), conformément aux dispositions relatives à la confidentialité des informations
concernant notamment la nature des produits , les essais, les personnes qui s'y prêtent et les
résultats obtenus (article R. 5121-13 du code de la santé publique), les personnes ayant un accès
direct prendront toutes les précautions nécessaires en vue d'assurer la confidentialité des
informations relatives aux produits, aux essais, aux personnes qui s'y prêtent et notamment en ce qui
o e e leu ide tit
ai si
u au
sultats o tenus. Ces personnes, au même titre que les
investigateurs eux-mêmes, sont soumises au secret professionnel (selon les conditions définies par
les articles 226-13 et 226-14 du code pénal).
Pendant la recherche biomédicale ou à son issue, les données recueillies su les pe so
es ui s
prêtent et transmises au promoteur par les investigateurs (ou tous autres intervenants spécialisés)
seront rendues anonymes. Elles ne doivent en aucun cas faire apparaître en clair les noms des
personnes concernées ni leur adresse. L ide tit des patie ts se a od e. Les trois premières lettres
du nom du sujet et les trois premières lettres de son prénom seront enregistrées, accompagnées
du
u
o od p op e à l tude i di ua t l o d e d i lusio des sujets. Et ceci sur tous les
documents que le promoteur pourrait avoir en sa possession (comptes- e dus d e a e s de
microbiologie… et qui seraient joints au CRF.
Le p o oteu s assu e a ue ha ue pe so
it pou l a
e ui se p te à la e he he a do
so a o d pa
s aux données individuelles la concernant et strictement nécessaires au contrôle de
qualité de la recherche.
-75-
15.3.Traitement des données et conservation des documents et données
15.3.1 Cahie d’o se vatio
a
e e 6.3)
Un ahie d o se vatio électronique (e-CRF) sera créé par patient. Toutes les informations requises
par le protocole doivent être consignées dans ces cahiers. Ils doivent comprendre les données
nécessaires pour confirmer le respect du protocole, pour réaliser les analyses statistiques et déceler
les écarts majeurs au protocole. Les données devront être recueillies et enregistrées dans ces cahiers
au fu et à
esu e u elles so t o te ues. Cha ue do
e
a
ua te dev a t e od e.
Le cahier sera mis en place dans le centre grâce à un support Internet de recueil de données. Un
docu e t d aide pou l utilisatio de cet outil sera fourni aux investigateurs. Le remplissage du CRF
via I te et pa l i vestigateu pe
do
et ai si à l A‘C de visualise
apide e t et à dista e les
es. L i vestigateu est espo sa le de l e a titude, de la ualit et de la pe ti e e de toutes
les données saisies. De plus, lors de leurs saisies, ces données sont immédiatement vérifiées grâce à
des contrôles de cohérence. A ce titre, il doit valider toute modification de valeur dans le CRF. Ces
odifi atio s fo t l o jet d u
o
audit. U e justifi atio
peut
ve tuelle e t
te i t g e e
e tai e. U e i p essio papie se a de a d e e fi d tude, authe tifi e dat e et sig
e
pa l i vestigateu . U e opie du do u e t authe tifié à destination du promoteur devra être
a hiv e pa l i vestigateu .
Les personnes responsables du remplissage des C‘F i vestigateu , A‘C… devront être définies et
sont identifiées dans le tableau de délégations des responsabilités de chaque centre (conservé dans
le classeur investigateur).
15.3.2 Saisie et traitement des données
La collecte des données cliniques reposera sur la mise en place d'une base de données cliniques et la
atio de
as ues de saisie à l i age du ahie d o se vatio en conformité avec le protocole et
les réglementations actuellement en vigueur. La structure de la base de données et des écrans de
saisie sera approuvée par le promoteur de l'essai.
L'analyse des données sera réalisée par le
thodologiste affe t à l tude sous la esponsabilité du
Professeur Emmanuel Oger.
15.3.3 Co
issio Natio ale de l’I fo
ati ue et des Li e t s CNIL
Cette étude entre dans le cadre de la « Méthodologie de Référence » (MR-001) en application des
dispositio s de l a ti le
l i fo
ali
a
de la loi n°78-17 du 6 janvier 1978 modifiée relative à
ati ue, au fi hie s et au li e t s. Ce ha ge e t a t ho ologu pa d cision du 5 janvier
-76-
2006. Le CHU de Rennes, p o oteu de l tude, a sig
u e gage e t de o fo
it à ette
« Méthodologie de Référence ».
15.3.4 Archivage
Les do u e ts de l tude les dou les des ahie s d o se vatio , la do u e tatio ad i ist ative, la
liste o i ative des patie ts a a t pa ti ip à l tude ai si ue les o se te e ts
lai s sig
s des
patients) devront être archivés par le Promoteur pendant une durée minimum de 15 ans après la fin
de l tude.
Au u d pla e e t ou dest u tio
e pou a t e effe tu sa s l a o d du P o oteu . Au te
e
des 15 ans, le promoteur sera consulté pour destruction. Toutes les données, tous les documents et
tous les appo ts pou o t fai e l o jet d audit ou d i spe tio .
15.4. Su veilla e de l’essai et o t ôle de la qualité
Un attaché de recherche clinique (ARC)
a dat pa le p o oteu s assu e a de la o
e
alisatio
de l tude, du e ueil des données générées par écrit, de leur documentation, enregistrement et
appo t o fo
e t au Bo
es P ati ues Cli i ues ai si
u au dispositio s l gislatives et
réglementaires en vigueur.
Chaque investigateur et les membres de son équipe acceptent de se rendre disponibles lors des
visites de Co t ôle de Qualit effe tu es à i te valles
gulie s pa l Atta h de ‘e he he Cli i ue.
Lors de ces visites, les éléments suivant seront revus :
-
consentement éclairé ;
-
respect du protocole de l'étude et des procédures qui y sont définies ;
-
qualité des données recueillies dans le CRF : exactitude, données manquantes, cohérence
des données avec les documents "source" (dossiers médicaux, carnets de rendez-vous,
o igi au des
-
sultats de la o atoi e, et .… ;
gestion des produits éventuels.
D aut e pa t, les i vestigateu s s e gage t à a epte les audits d assu a e ualit effe tu s pa le
promoteur ainsi que les inspections effectuées par les Autorités Compétentes. Toutes les données,
tous les documents et tous les rapports peuvent faire l'objet d'audits et d'inspections réglementaires
sans que puisse être opposé le secret médical.
-77-
15.5. Considérations éthiques
15.5.1 Soumission du protocole au Comité de Protection des Personnes (CPP)
Le protocole, le formulaire d'information et l'attestation de consentement de l'étude seront soumis
pour avis au Comité de Protection des Personnes Ouest V (Rennes).
La notification de l'avis favorable du CPP sera transmise au promoteur de l'étude et à l'Autorité
compétente. U e de a de d autorisation sera adressée par le Promoteur à l'ANSM avant le début
de l tude.
15.5.2 Modifications substantielles au protocole
En cas de modification substantielle apportée au protocole pa l i vestigateu , elle se a app ouv e
par le promoteur. Ce dernier devra o te i p ala le e t à sa
ise e œuv e u avis favo a le du
CPP et u e auto isatio de l ANSM dans le cadre de leurs compétences respectives.
Le p oto ole
odifi dev a fai e l o jet d u e ve sio a tualis e dat e. Les fo
et de e ueil du o se te e t du patie t
e ueil d u
participant à la recherche dev o t fai e l o jet de
ulai es d i fo
atio
nouveau consentement des personnes
odifi atio si
essai e.
15.5.3 Information du patient et formulaire de consentement éclairé écrit
Les sujets ne pourront pa ti ipe à ette tude ue s ils o t do
leu o se te e t li e,
lai
et
par écrit. Au préalable, ils auront reçu de la pa t de l u des i vestigateu s une information complète
et loyale, en des termes compréhensibles sur :
-
l o je tif, les
thodes et la durée de la recherche ;
-
les bénéfices attendus, contraintes et risques prévisibles ;
-
le droit pour les personnes sollicitées de refuser de participer à la recherche ou de retirer
leur consentement à tout moment sans encourir aucune responsabilité ni atteinte à la
qualité des soins ;
-
la confidentialité des données recueillies ;
-
la transmission des résultats glo au à l issue de la e he he si le patient en fait la demande;
-
l avis du CPP la date de l avis du CPP sera communiquée aux personnes) ;
-
le o
L e se
du p o oteu et l assu a e sous ite pa le p omoteur dans le cadre du projet.
le de es i fo
atio s figu e t su u fo
ulai e d i fo
atio (annexe 16.1) associé à un
formulaire de consentement de participation daté, paginé et signé par les deux parties (annexe 16.2).
Une copie de ces documents sera remise au patient tandis que l i vestigateur en conservera
-78-
l o igi al. U e opie se a pla e e fi d tude da s u e e veloppe i viola le s ell e eg oupa t
l e se
le des fo
ulai es de o se tement, celle-ci sera archivée par le promoteur.
15.5.4 D fi itio de la p iode d’e lusio
Il
a pas de p iode d e lusio da s le ad e de ette tude.
15.5.5 Prise en charge relative à la recherche
La prise en charge des patients inclus dans cette étude a été calquée sur la prise en charge
habituellement préconisée.
15.5.6 Indemnisation des sujets
Les sujets se prêtant à la recherche ne percevront aucune indemnisation.
15.6. Financement et assurance
15.6.1 Budget de l’ tude (annexe 16.7)
Les frais liés à cette recherche sont les suivants :
-
intervention propre à l'étude : gouttières, gel de peroxyde de carbamide ;
-
logisti ue : t a spo ts des p l ve e ts, C‘B… ;
-
contrôle qualité par un ARC mandaté par le promoteur ;
-
taxes, assurances, CPP ;
-
gestion des données : CRF électronique, data-management, analyse statistique ;
-
frais divers : réunions, missions des coordonnateurs, papeterie, envois divers…
15.6.2 Assurance
Le CHU de Rennes est le promoteur de cette étude. Il assu e le fi a e e t de l tude et sous it
u e poli e d assu a e, pou toute la du e de l tude, couvrant sa responsabilité civile ainsi que
elle de tout p ati ie i pli u da s l tude o e a t les dommages potentiels qui pourraient
survenir aux sujets participant à cette étude conformément à la loi n° 2004-806 du 9 août 2004
relative à la politique de santé publique. Il assurera l'indemnisation intégrale des conséquences
dommageables à la recherche pour la personne qui s'y prête et ses ayants droit, sauf preuve à sa
charge que le dommage n'est pas imputable à sa faute ou à celle de tout intervenant, sans que
-79-
puisse être opposé le fait d'un tiers ou le retrait volontaire de la personne qui avait initialement
consenti à se prêter à la recherche.
15.7. Faisa ilit de l’ tude
-
Considérations cliniques : ok.
-
Considérations techniques : ok.
-
Considérations matérielles : sous réserve de financement (PHRC). (Estimation du coût de
l tude, a
e e 6.7)
15.8. Rappo t fi al de l’ tude
Il sera écrit conjointement par l i vestigateu principal et le
thodologiste de l tude.
15.9. Règles relatives à la publication
Les règles de publication sont les suivantes :
-
sig atu e pa l i vestigateu p i ipal, le
thodologiste, puis pa
eu
ui vie d aie t
apporter une contribution significative au ou s du d oule e t de l tude ;
E
mentio de l o igi e du financement ;
e tio de l o igi e des p oduits tudi s.
as d tudes a
e es, les
l i vestigateu p i ipal et du
sultats de elles- i e pou o t t e pu li s u ave l a o d de
thodologiste, et u i ue e t ap s pu li atio de l tude p i ipale
qui devra être citée.
15.10. Devenir des échantillons biologiques
A la fin de la recherche, les échantillons biologiques résultant du prélèvement de plaque dentaire
sous-gingivale seront conservés au CRB, pour d ve tuelles ouvelles analyses de métagénomique.
-80-
16. ANNEXES
16.1. Note d’i fo
atio
Note d’i fo
atio
« Traitement non chirurgical de la parodontite chronique : essai d’u
ouveau procédé »
Responsable de la recherche :
Investigateur principal :
Madame, Monsieur,
Le CHU de Rennes réalise actuelleme t u e tude io di ale afi d value l effet d u gel su les
ge ives et su l volutio de la aladie pa odo tale hez des patie ts attei ts de pa odo tite
h o i ue. Vot e de tiste vous a p opos d pa ti ipe . Ce fo ulai e d i fo atio s vous d taille le
ut de l tude, so d oule e t ai si ue les aspe ts l gau et gle e tai es d u e e he he
biomédicale. Lisez-le atte tive e t et posez toutes les uestio s elatives à l tude et à la aladie
parodontale à votre dentiste afin de décider si vous participez ou non à cette étude.
La parodontite :
Le de tiste vous a e pli u ue vous tes attei t d u e pa odo tite h o i ue. Elle est p ovo u e
par un amas de plaque dentaire, de bactéries et de tartre qui se déposent sur les dents au ras de la
gencive et même sous la gencive. Ces dépôts, laissés en place, entrainent une inflammation de la
gencive et un décollement de celle- i fo a t e ue l o appelle u e « poche parodontale ». Les
bactéries vont proliférer dans les poches parodontales et provoque u e dest u tio de l os ui
e tou e les a i es des de ts. La ge ive va gale e t se t a te a elle suit le iveau d os. E
l a se e de t aite e t, les de ts vo t deve i o iles et à u stade t s ava , ela peut a outi à
la perte des dents. Le traitement habituel consiste en des séances régulières de nettoyage des dents
o pos es d u d ta t age et d u su façage adi ulai e. Le d ta t age eti e les d is et le ta t e
qui se situent sur les dents au dessus de la gencive tandis que le surfaçage radiculaire lui, élimine les
débris, le tartre et les bactéries situés sous la gencive, sur les racines des dents. Malgré ce
traitement, la maladie peut continuer à progresser dans certains cas.
Le but de cette étude :
Afin de rechercher une amélioration des résultats dans le traitement de la parodontite chronique,
u t aite e t o pl e tai e est test , est l o jet de ette tude. Il s agit de l appli atio d u gel
de pe o de de a a ide su les de ts pa l i te
diai e d u e goutti e à po ter la nuit en
complément des séances de détartrage/surfaçage. Ce gel est régulièrement utilisé lors des
t aite e ts d lai isse e ts de tai es. L o je tif de l tude est de d o t e l effi a it de la
méthode et la tolérance du produit. Cette étude compare les effets de deux stratégies de
traitement : le d ta t age/su façage seul d u e pa t et l appli atio de gel de pe o de de a a ide
e o pl e t du d ta t age/su façage d aut e pa t. A la fi de l tude, o pou a o lu e si le gel
apporte un effet bénéfique au traitement de la parodontite, permet une meilleure stabilisation de
cette dernière et améliore la qualité des tissus gingivaux.
Critères pour participer à l’ tude :
Pour participer à cette étude, il faut satisfaire à TOUS les critères suivants :
-
être âgé de 30 à 70ans ;
-81-
-
avoir une bonne santé générale ;
t e attei t d u e pa odo tite h o i ue od e ou s v e ;
posséder au minimum 20 dents naturelles ;
ne pas être opposé au fait de porter une gouttière la nuit ;
être assuré social.
Et il ne faut posséder AUCUN des critères suivants :
-
avoi des a t de ts d alle gie à l u des o stitua ts du gel ou de la gouttière ;
t e po teu d u appa eil o thodo ti ue ;
avoir des hypersensibilités dentinaires très importantes au chaud et au froid ;
prendre des médicaments pouvant entraîner des modifications des gencives
(antiépileptiques, certains antihypertenseurs) ;
prendre régulièrement des médicaments pouvant entrainer des saignements des gencives
(anticoagulants, antiagrégants plaquettaires, aspirine) ;
avoir pris des antibiotiques et/ou des antifongiques par voie orale ou topique buccale au
ou s des de ie s ois ui p
de t l tude ;
avoir utilisé des antiseptiques(exemples : ai s de ou he, gels de tai es… au cours du mois
qui précède l tude ;
avoir subit une vaccination dans les 15 jours qui précèdent l tude ;
prendre régulièrement des anti-inflammatoires non-stéroïdiens ;
utilise d u e po pe à p essio o sta te PPC ou d u e o th se d ava e a di ulai e
chez les patients présentant des troubles du sommeil ;
être enceinte ou allaiter.
P se tatio de l’ tude :
Il s agit d u e tude atio ale ulti e t i ue da s la e he he io di ale d valuatio de
dispositifs médicaux.
L tude se d oule a da s le e t e de soi s de tai e ou cabinet dentaire où exerce habituellement
le de tiste i vestigateu ui vous p opose d pa ti ipe .
Le o
e p vu de pa ti ipa ts à i lu e su l e se le des e t es pa ti ipa ts à l tude est de .
Si vous acceptez de participer à cette étude, la stratégie thérapeutique qui vous sera appliquée sera
tirée au sort parmi les 2 alternatives citées ci-dessous : détartrage/surfaçage radiculaire seul ou
d ta t age/su façage adi ulai e asso i au po t d u e goutti e et de gel. Ce i sig ifie ue i vot e
praticien, ni vous-même ne pourrez choisir quel traitement vous sera attribué.
Le ti age au so t se a effe tu ap s vot e i lusio da s l tude. Vous et vot e de tiste se ez
informés du groupe auquel vous appartenez suite au tirage au sort.
Déroulement de votre participation à l’ tude :
Vous serez suivi en moyenne 6 mois dans le cadre de cette étude. La date de votre inclusion dans
l tude o espo d a au jou de la sig atu e du fo ulai e de o se te e t. Du a t es 6 mois, vous
devrez vous rendre réguli e e t hez vot e de tiste afi de alise le t aite e t et d value
l volutio de la aladie pa odo tale. U ale d ie ave les diff e tes visites vous se a fou i.
Ava t l tude, vot e de tiste dev a alise les soi s
essai es afi ue vous possédiez un état
de tai e o e t soi s des a ies, e t a tio s, fe tio des soi s d g ad s… .
Vous dev ez po d e le plus o pl te e t à toutes les uestio s u il vous pose a o e a t les
maladies et traitements que vous avez pu avoir anciennement et sur ceux que vous avez
actuellement ainsi que sur votre hygiène de vie et sur les soins dentaires que vous avez pu recevoir.
Apportez votre ordonnance médicale si vous prenez plusieurs médicaments par jour. Pensez bien à
signaler à votre dentiste, au cou s de l tude, tout ouveau t aite e t ou pathologie d ouve te
entre-temps. Au cours des différentes consultations, des examens cliniques seront réalisés afin de
diag osti ue la pa odo tite, de voi so volutio et de juge de l effi a it du t aite ent. Il s agi a
-82-
de l o se vatio des de ts, des ge ives et des u ueuses ai si ue de la esu e des « poches
parodontales » avec une sonde graduée introduite sans forcer entre les dents et la gencive
(sondage). Durant ces mêmes consultations, un prélèvement bactérien, effectué grâce à
l i t odu tio d u petit ô e de papie e t e la de t et la ge ive sa s fo e , se a effe tu afi de
compléter le bilan. Si lors des traitements par détartrage/surfaçage radiculaires, vous ressentez des
sensibilités dentinaires importantes, une anesthésie locale pourra être réalisée dans le but
d a esth sie les de ts se si les.
Une brosse à dent ainsi que des tubes de dentifrice vous seront fournis lors de certaines
consultations.
Si vous faites partie du groupe test, une empreinte de vos arcades dentaire sera réalisée afin de
fabriquer des gouttières personnalisées dans lesquelles vous mettrez le gel. Une fiche explicative
détaillant les jours et heures de port des gouttières vous sera remise. La gouttière et les tubes de gel
vous se o t do
s au o sultatio s suiva t la p ise d e p ei tes. Vous dev ez appo te tous les
tubes de gel qu ils soie t vides ou plei s lo s des o sultatio s suiva tes, d aut es tu es de gel vous
seront fourni en contrepartie. Vous devrez également inscrire quotidiennement sur un agenda
fou i pa l i vestigateu la du e de po t des goutti es ai si ue les éventuelles douleurs,
sensibilités ou irritations ressenties lors du port des gouttières ou en dehors.
Tableau récapitulatif de l’ tude :
Le tableau suivant détaille le contenu de chaque visite suivant que vous appartenez au groupe test
ou au groupe témoin :
Consultation
1ère
Si vous faites partie du groupe TEMOIN Si vous faites partie du groupe TEST
(nettoyage seul)
(nettoyage + gel/gouttière)
- Questions sur les pathologies et médicaments antérieurs ou en cours
- Explications sur le brossage
- Distribution de brosse à dents et de dentifrice
- Examen des dents et des gencives (observation, radios)
- Détartrage
- I fo atio s su l tude
2ème
- Examen des dents et des gencives (sondage, prélèvement bactérien)
- Nettoyage des dents 1(détartrage/surfaçage radiculaire)
- Sig atu e de la feuille de o se te e t pou la pa ti ipatio à l tude vous fe ez
e suite pa tie d u g oupe suite au ti age au so t
3ème
- Nettoyage des dents 2(détartrage/surfaçage radiculaire)
4ème
5ème
Pas de consultation
- Examen des dents et des gencives
- Distribution de dentifrice
- Explications sur le brossage
6ème
- Contrôle
7ème
- Contrôle
- Contrôle
- Récupération de tous les tubes de gel
(vides et pleins)
8ème
- Examen des dents et des gencives
- Examen des dents et des gencives
- P ise d e p ei tes haut et bas
- Examen des dents et des gencives
- Explications sur le brossage
- Distribution de dentifrice
- Remise gouttière et gel, explications
- Contrôle
- Récupération de tous les tubes de gel
(vides et pleins)
- Distribution de nouveaux tubes de gel
-83-
9ème
-Prélèvement bactérien
- Prélèvement bactérien
- Distribution de nouveaux tubes de - Distribution de nouveaux tubes de
dentifrice
dentifrice
- Examen des dents et des gencives
- Examen des dents et des gencives
- Prélèvement bactérien, radios
- Prélèvement bactérien, radios
Risques li s à l’ tude :
Le sondage peut entrainer une sensation de picotement qui cesse lorsque celui- i s a te.
Si durant les détartrages/surfaçages radiculaires, une anesthésie des dents est réalisée, les effets
indésirables sont les mêmes que lorsque vous recevez une anesthésie pour soigner une dent, à
savoir : u h ato e au poi t d i je tio , u e ta h a die e du a t ue uel ues i utes , u e
réaction allergique ou encore une insensibilité locale temporaire.
Lors des empreintes, les évènements suivants peuvent avoir lieu : nausées/vomissements, blessures
traumatiques, perte de dents très mobiles.
Le gel peut provoquer des douleurs dentaires, une sensation de brûlure des gencives, un
éclaircissement dentaire excessif, une intoxication e as d i gestio d u e t s g osse ua tit de
gel. Le port de la gouttière peut quant à lui, entrainer des irritations et des inflammations de la
gencive.
Aspects réglementaires et administratifs :
Pou pa ti ipe à l tude proposée, vous devez être affilié(e) à un régime de sécurité sociale.
Vous ne pouvez pas être sous sauvegarde de la justice, tutelle ou curatelle.
Co fo
e t à l a ti le L
. du « Code de la Santé Publique » concernant la protection des
personnes qui se prêtent à des recherches biomédicales, cette étude a été approuvée par le CPP
Ouest V (Rennes) le ….../....../…... au uel il a t sou is.
U e auto isatio aup s de l Age e f a çaise de s u it sa itai e des p oduits de sa t e date du
..…./……/.…..
Conformément à la loi Huriet concernant la protection des personnes qui se prêtent à des recherches
biomédicales, le promoteur a souscrit une assurance en responsabilité civile pour cette étude auprès
de ………………………………………….. sous le ° ………………………………..
Traitement informatique des données personnelles :
Cette étude sera réalisée conformément aux dispositions de la loi n°78-17 du 6 janvier 1978 relative
aux fichiers informatiques et aux libertés modifiée par la loi n°2004-801 du 6 août
2004 relative à la p ote tio des pe so es ph si ues à l ga d des t aite e ts de do
es à
a a t e pe so el, de la Co
issio Natio ale de l I fo ati ue et des Li e t s CNIL .
Les do
es
di ales vous o e a t et les do
es
essai es à l tude se o t e ueillies et
transmises au Promoteur de la recherche ou aux personnes ou sociétés agissant pour son compte, en
F a e ou à l t a ge .
U t aite e t de vos do
es pe so elles va t e is e œuv e pou pe ett e l a al se des
résultats, dans des conditions assurant leur confidentialité.
Vous disposez d u d oit d a s et de e tifi atio . Vous disposez gale e t d u d oit d oppositio
à la transmission de vos données personnelles utilisées dans le cadre de cette étude. Ces droits
s e e e t aup s du p ati ie ui vous suit dans le cadre de la recherche et qui connaît votre
identité.
D oit d’a
s au dossie
di al :
En application de la loi 2002-303 du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du
s st e de sa t , vous avez u d oit d a s, au ou s et à l issue de l tude, à vot e dossie
di al.
-84-
Le dossier de recherche constitue un élément communicable du dossier médical du patient, selon les
te es de l a ti le L
-7 du CSP.
Confidentialité des données :
Toutes les données recueillies au cours de cette étude seront traitées de manière confidentielle. Elles
seront codées afin de protéger votre anonymat (identification par les 3 premières lettres de votre
nom et les 3 premières lettres de votre prénom et par un numéro spécifique), en particulier au cours
du t aite e t i fo ati ue, de l a al se statisti ue et de toute utilisatio ult ieu e ; personne
au a a s à es do
es ou à es do u e ts sou es pe so els, à l e eptio des pe so es
conduisant cette étude sous la responsabilité du dentiste et des représentants des autorités
sanitaires, conformément à la législation en vigueur.
Au u e pu li atio s ie tifi ue sulta t de l essai e e tio e a vot e ide tit .
Interdiction de participer à une autre étude - P iode d’e lusio :
Vous e devez pas pa ti ipe à toute aut e tude io di ale du a t la p iode de ette tude. Il
a pas de p iode d e lusio du e suiva t l tude pe da t la uelle vous e pouvez pas pa ti ipe à
d aut es tudes , vous pourrez donc participer à une autre étude clinique juste après celle-ci.
I fo
atio s su l’ tude :
Tout au long de votre participation, vous serez informé(e) de la survenue de toute nouvelle donnée
su le d oule e t de l tude ou sa ise e œuv e sus epti le de odifie vot e d isio ua t à
vot e pa ti ipatio à l tude.
Vous avez la possibilité à tout moment de l tude de o ta te le de tiste i vestigateu :
………………………………………………………………………………………………………………………………………………pou
toute de a de d i fo atio
o pl e tai e su l tude, su vot e pa ti ipatio ou su vos
données personnelles liées à votre santé.
Vous pourrez être informé(e), si vous le souhaitez, des résultats globaux de la recherche à la fin de
l tude A t L.
-1 Code de la Santé Publique). Il vous faudra en faire la demande par écrit auprès
du oo do ateu de l tude : ………………………………………………………………………………………………………
………………………………………
Participation volontaire du patient :
Votre participation à cette étude est entièrement volontaire et libre.
Vous tes a solu e t li e de efuse de pa ti ipe à ette tude ou d a te vot e pa ti ipatio à
tout moment sans u il vous e soit te u igueu . Vot e pa ti ipatio à l tude pou a t e
i te o pue su d isio du de tiste s il l esti e
essai e ou da s le as d u a t p
atu de
l tude.
Au u e de es d isio s affe te a la ualit des soi s ue vous tes e d oit d atte d e ou vot e
relation avec le dentiste.
Signature du consentement éclairé :
Si vous poss dez tous les it es pou pa ti ipe à l tude et ue vous a eptez d pa ti ipe , vous
signerez un papier de consentement en 3 exemplaires, un exemplaire vous sera destiné.
Ap s avoi o te u les po ses à vos uestio s et dispos d’u d lai de fle io suffisa t, vous
pourrez alors décider si vous voulez participer à cette étude ou non.
Au ou s de l’ tude vous pou ez pose toutes vos uestio s au dentiste qui vous a proposé de
participer à cette étude.
-85-
16.2.Formulaire de recueil de consentement éclairé
Formulaire de recueil de consentement éclairé
« Traitement non chirurgical de la parodontite chronique : essai d’u
ouveau procédé »
Je soussigné(e)…………………………………………………………………………. d la e avoi t i fo
e de
la atu e e p i e tale du t aite e t p opos , de l o je tif de l tude, ai si ue des ve tuelles
o ligatio s et i o v ie ts possi les. Ce t aite e t se a a t à la fi de l tude.
Information :
Mo de tiste a po du à toutes les uestio s ue j ai pu lui pose à p opos de l tude et du
produit et j'ai disposé d'un délai de réflexion suffisant entre les informations reçues et ce
consentement avant de prendre ma décision.
A ma demande, je peux obtenir toute information complémentaire auprès du praticien investigateur
signataire du présent consentement.
Je se ai i fo
e de toute ouvelle i fo atio du a t l tude, sus epti le de odifie a d isio
quant à ma participation à celle-ci.
Je se ai i fo
e , si je le souhaite, des sultats glo au de la e he he à la fi de l tude A t
L.1122-1 Code de la Santé Publique).
Confidentialité des données :
Les données médicales me concernant ainsi que celles relatives à mes habitudes de vie et à ma
situatio ad i ist ative, de eu e o t st i te e t o fide tielles et pe so e
au a a s e
deho s du pe so el pa ti ipa t à ette tude de e he he e olla o atio ave l i vestigateu et
les représentants des Autorités Sanitaires, si nécessaire.
J ai ie t i fo
e ue es do
es pe so elles se o t e dues a o
es, ava t d t e
intégrées dans un rapport ou une publication scientifique.
Informatisation des données :
J a epte ue les do
es e o e a t e egist es à l o asio de cette étude puissent
fai e l o jet d u t aite e t i fo ati ue o fo
e t à la loi n°78-17 du 6 janvier 1978 relative
aux fichiers informatiques et aux libertés modifiée par la loi n°2004-801 du 6 août 2004 relative à la
protection des personnes physi ues à l ga d des t aite e ts de do
es à a a t e pe so el, de
la Co
issio Natio ale de l I fo ati ue et des Li e t s CNIL .
Je pou ais e e e , à tout o e t, u d oit d a s et de e tifi atio de es do
es
personnelles auprès du dentiste investigateur qui me suit dans le cadre de cette recherche.
Législation :
Mon consentement ne décharge pas les organisateurs de la recherche de leurs
responsabilités à mon égard et je conserve tous mes droits garantis par la loi.
J'ai t i fo
e , u en conformité avec la loi n° 2004-806 du 9 août 2004 relative à la politique de
santé publique :
- le CPP Ouest V de Rennes (Comité de Protection des Personnes) a donné un avis favorable à
la réalisation de cette étude en date du ……/……/……,
- l auto it o p te te (Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé) a
auto is la alisatio de ette tude e date du ……/……/……,
- le p o oteu de l tude a sous it u o t at d assu a e ga a tissa t sa espo sa ilit pou
cette étude.
-86-
Obligations :
Je certifie que je suis affilié(e) à un régime de sécurité sociale.
J atteste e pas t e sous tutelle, u atelle ou sauvega de de justi e.
Interruption de la participation :
J ai t i fo
de es d oits, e pa ti ulie elui de efuse de pa ti ipe à ette étude et
celui de pouvoir arrêter ce traitement à tout moment, sans que la qualité des soins qui me seront
dispensés en soit modifiée.
Je suis également conscient du fait que cette étude pourra être arrêtée par
………………………………………………….. ou pa o de tiste, sans mettre en cause la prise en charge de
mon affection.
Interdiction de participer à une autre étude :
J ai t i fo
e ue je e pou ai pas pa ti ipe à u e aut e tude io
ma participation à cette étude.
di ale pe da t
J’a epte do de pa ti ipe à cette étude et de recevoir le traitement qui me sera attribué
suite au tirage au sort.
U e e plai e de o se te e t ave
a sig atu e ai si u’u e notice informative me seront
remis.
Fait le ……………………………………………………
Sig atu e de l’i vestigateu
Fait le ………………………………………………
Signature du patient
-87-
16.3.Cahier d’observation
EFFET ADDITIONNEL DU PEROXYDE DE CARBAMIDE DANS LE
TRAITEMENT NON CHIRURGICAL DE LA PARODONTITE CHRONIQUE
CAHIER D'OBSERVATION
EFFET ADDITIONNEL DU PEROXYDE DE CARBAMIDE DANS LE
TRAITEMENT NON CHIRURGICAL DE LA PARODONTITE CHRONIQUE
NUMERO DU PATIENT
NOM : (3 premières lettres)
PRENOM : (3 premières lettres)
SEXE
M
F
AGE
ANS
CATEGORIE SOCIO-PROFESSIONNELLE
__ __ (cf tableau page suivante)
CACHET DU CENTRE EXPERIMENTATEUR
SIGNATURE
2
11 Agriculteurs sur petite exploitation
22 Commerçant et assimilés
x
x
x
x
x
x
x
x
C8
21 Artisan
x
x
x
x
13 Agriculteurs sur grande exploitation
2 Artisans, commerçants et chefs d’entreprise
J 98 ± 5
12 Agriculteurs sur moyenne exploitation
Evaluation
clinique
1 Agriculteurs exploitants
J 188 ± 7
Catégories socioprofessionnelles
(42 postes dont 31 pour les actifs)
C9
Groupes socioprofessionnels
(8 postes dont 6 pour les actifs)
Evaluation
clinique
1
x
x
x
x
x
35 Professions de l’information, des arts et des spectacles
x
34 Professeurs, professions scientifiques
x
C7
33 Cadres de la fonction publique
J 68 ± 5
31 Professions libérales
3 Cadres et professions intellectuelles supérieures
Récupération
gels et
distribution
dentifrices
23 Chefs d’entreprise de 10 salariés ou plus
6 Ouvriers
65 Ouvriers qualifiés de la manutention, du magasinage et du transport
67 Ouvriers non qualifiés de type industriel
68 Ouvriers non qualifiés de type artisanal
69 Ouvriers agricoles
Détartrage/Sur
façage
radiculaire 1
Inclusion J0
Préinclusion
J-7 ± 3
7 Retraités
74 Anciens cadres
75 Anciennes professions intermédiaires
77 Anciens employés
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
J 38± 3
C2
C1
71 Anciens agriculteurs exploitants
72 Anciens artisans, commerçants et chefs d’entreprise
x
64 Chauffeurs
x
62 Ouvriers qualifiés de type industriel
63 Ouvriers qualifiés de type artisanal
x
56 Personnels des services directs aux particuliers
x
55 Employés de commerce
x
x
54 Employés administratifs d’entreprise
x
x
53 Policiers et militaires
C4
52 Employés civils et agents de service de la fonction publique
5 Employés
C3
CALENDRIER DE L’ETUDE
48 Contremaîtres, agents de maîtrise
C5
47 Techniciens
J 28 ± 3
46 Professions intermédiaires administratives et commerciales des entreprises
J 21 ± 3
45 Professions intermédiaires administratives de la fonction publique
J7±3
C6
44 Clergé, religieux
Distribution
gouttières, gels
et dentifrices
43 Professions intermédiaires de la santé et du travail social
4 Professions intermédiaires
Empreintes
(groupe test
seul)
42 Professeurs des écoles, instituteurs et assimilés
Détartrage/Sur
façage
radiculaire 2
38 Ingénieurs et cadres techniques d’entreprise
Récupération
gels et
distribution gels
et dentifrices
37 Cadres administratifs et commerciaux d’entreprise
84 Élèves, étudiants
x
x
x
x
x
x
83 Militaires du contingent
x
x
81 Chômeurs n’ayant jamais travaillé
Recueil des EI
Récupération des tubes vides et pleins
de gel
Récupération du tableau journalier
Distribution du tableau journalier
Distribution des gouttières +
instructions
Distribution du gel
Distribution de dentifrices et de
brosses à dents
Prise d’empreintes
Détartrage/surfaçage
Détartrage
Instructions au brossage
Réalisation des prélèvements
microbiologiques
Radiographies rétro-alvéolaires (TIB)
Sondage parodontal
Relevé des indices cliniques
Traitements associés
Signature du consentement éclairé
3
Information du patient
86 Personnes diverses sans activité professionnelle de 60 ans et plus (sauf retraités)
Antécédents médicaux (pathologies,
médicaments, allergies)
Recueil des habitudes d’HBD
85 Personnes diverses sans activité professionnelle de moins de 60 ans (sauf retraités)
Critères démographiques du patient
8 Autres personnes sans activité professionnelle
x
x
78 Anciens ouvriers
-88-
4
CAHIER D'OBSERVATION
N° du patient
DESCRIPTION DES SCORES ET INDICES
ECHEANCIER DES CONSULTATIONS
INDICE DE PLAQUE DE LOE ET SILNESS (1964)
PI : Plaque Index
Cet indice est mesuré sur la face vestibulaire de chaque dent :
Cet échéancier vous aidera à organiser les visites de votre patient. Prenez rendez-vous pour la visite
suivante à chaque consultation.
Consultation
C1
Date théorique
3
Accumulation importante de plaque dans la poche gingivale, sur la gencive marginale et/ou sur la
surface dentaire adjacente.
J0
C3
J 7 ± 3 jrs
C4
J 21 ± 3 jrs
C5
J 28 ± 3 jrs
C6
J 38 ± 3 jrs
C7
J 68 ± 5 jrs
C8
J 98 ± 5 jrs
C9
J 188 ± 7 jrs
Absence de plaque dans le tiers gingival.
2
Accumulation modérée de plaque dans la poche gingivale, sur la gencive marginale et/ou sur la
surface dentaire adjacente, visible à l’œil nu.
Date réelle
J-7 ± 3 jrs
C2
0
1
Couche de plaque mince sur la gencive marginale et/ou sur la surface dentaire adjacente,
uniquement mis en évidence par la sonde qui parcourt la surface dentaire.
INDICE GINGIVAL MODIFIE (LOBENE ET AL., 1986)
MGI : Modified Gingival Index
Cet indice est mesuré sur les faces vestibulaire, mésio-vestibulaire, disto-vestibulaire et linguale/palatine de
chaque dent :
Score 0 : absence d'inflammation.
Score 1 : légère inflammation : léger changement de couleur et de texture, pour une portion de la marge ou
de la papille gingivale.
Score 2 : légère inflammation : léger changement de couleur et de texture, pour la totalité de la marge ou de
la papille gingivale.
Score 3 : inflammation modérée : rougeur, œdème et/ou hypertrophie de la marge ou de la papille
gingivale.
Score 4 : inflammation sévère : rougeur marquée, œdème et/ou hypertrophie de la marge ou de la papille
gingivale, saignement spontané, ulcération.
6
5
DESCRIPTION DES PRELEVEMENTS MICROBIOLOGIQUES
SAIGNEMENT AU SONDAGE (AINAMO ET BAY 1975)
BOP : Bleeding On Probing
Les prélèvements microbiologiques sont effectués dans les 4 poches les plus profondes (réparties dans au
moins deux quadrants différents), repérées lors du sondage parodontal initial. Tous les prélèvements
Il s’agit d’observer si 30 secondes après la première insertion de la sonde, un saignement apparaît ou pas.
microbiologiques réalisés au cours de l’étude seront effectués dans ces mêmes poches.
Cet indice sera déterminé sur les 6 faces de chaque dent : mésio-vestibulaire, vestibulaire, disto-vestibulaire,
mésio-lingual/palatin, lingual/palatin, disto-lingual/palatin. L’inscription « oui » ou « non » sera écrite pour
chaque site en fonction du résultat puis les résultats seront exprimés en pourcentage de sites saignant au
sondage par patient.
MESURE DE LA PROFONDEUR DES POCHES PARODONTALES
Les étapes à réaliser sont :
-
Isolement de la zone avec des cotons.
-
élimination de la plaque supra-gingivale avec une compresse ou un coton stérile.
-
insertion d’une pointe de papier stérile à la précelle dans la poche parodontale.
-
la pointe papier est laissée en place 30 secondes.
-
retrait à la précelle puis conditionnement de la pointe papier dans un tube fourni par le
laboratoire (fermer le tube immédiatement).
Cette mesure sera effectuée par sonde à pression constante sur les 6 sites de chaque dent (sauf les 3èmes
molaires) : mésio-vestibulaire, vestibulaire, disto-vestibulaire, mésio-lingual/palatin, lingual/palatin, distolingual/palatin.
-
Collage d’une étiquette avec le numéro du patient sur le tube.
-
Congélation du tube -80°C.
-
Envoi du tube au laboratoire de microbiologie EA 1254 dans les plus brefs délais
Elle correspond à la à la distance, en mm, entre la gencive marginale et l’attache épithélio-conjonctive (=
fond de la poche).
Ne pas oublier de reporter le numéro des dents concernées ainsi que le site (V, MV, DV, L/P, ML/MP,
DL/DP) du prélèvement dans le cahier d’observation.
MESURE DU NIVEAU D’ATTACHE CLINIQUE
EXAMEN DES DENTS ET DES MUQUEUSES
Il s’agit de mesurer, à l’aide d’une sonde à pression constante, la distance entre la jonction amélo-cémentaire
et l’attache épithélio-conjonctive (extrémité de la sonde parodontale). Cette mesure sera réalisée sur les 6
L’évaluation des dents et des muqueuses se fera au cours d’un examen visuel rigoureux à l’aide du
faces de chaque dent (sauf les 3ème molaires) : mésio-vestibulaire, vestibulaire, disto-vestibulaire, mésio-
scialytique, du miroir, de la sonde (pour les dents) et d’une compresse (pour les tissus mous).
lingual/palatin, lingual/palatin, disto-lingual/palatin.
Au niveau des dents, chaque face sera minutieusement observée.
L’examen clinique prendra en compte la muqueuse gingivale, le palais dur et le palais mou, les muqueuses
labiales et buccales, les plis muco-gingivaux, la langue, les régions sublinguales et submandibulaires, les
aires pharyngées et amygdaliennes, les glandes salivaires et les lèvres.
Il sera effectué pour tous les patients lors de la consultation initiale (C1) et uniquement pour les patients du
groupe test lors des consultations C6, C7, C8 et C9.
8
7
-89-
N° du patient
TRAITEMENTS A L’ORIGINE D’UNE NON-INCLUSION DANS L’ETUDE
Date

…/…/…/
Traitements pouvant provoquer une hypertrophie gingivale : interdits à l'inclusion et pendant l'étude :
-
CONSULTATION INITIALE C1 (pré-inclusion)
De la classe des Hydantoïnes (anticonvulsivants et antiépileptiques) : DI-HYDAN®,
DILANTIN®
-
De la classe des Dihydropyridines (inhibiteurs calciques antihypertenseurs) : AMLOR®,
FLODIL®, LOGIMAX®, CALDINE®, NIFEDIPINE®, ADALATE®, NIFEDIREX®,
OUI
CHRONADALATE®
-
NON
De la classe du Diltiazem (inhibiteurs calciques antihypertenseurs) : TILDIEM®,
DILTIAZEM®, DILTIAZEM LP®, BI-TILDIEM®, DIACOR LP®, DILRENE LP®,
- ANTECEDENTS MEDICAUX, TRAITEMENTS
MONO-TILDIEM LP®, DELTAZEN LP®

- CRITERES D’INCLUSION
De la classe des ciclosporines : SANDIMMUN®, NEORAL®
Traitements prescrits de façon continue et pouvant provoquer des saignements gingivaux : interdits à
- CRITERES DE NON-INCLUSION
l'inclusion et pendant l'étude (si utilisés de façon continue) :
- HABITUDES D’HYGIENE BUCCO-DENTAIRE
-
De la classe des anticoagulants : HEPARINE SODIQUE®, CALCIPARINE®,
HEPARINE
CALCIQUE®,
FRAGMINE®,
LOVENOX®,
INNOHEP®,
- MOTIVATION A L’HYGIENE BUCCO-DENTAIRE
COUMADINE®, APEGMONE®, SINTROM®, MINISINTROM®, PREVISCAN®,
PINDIONE®
-
- DISTRIBUTION D’UNE BROSSE A DENTS ET DU DENTIFRICE
De la classe des antiagrégants plaquettaires : TICLID®, CLERIDIUM®, PERSANTINE®,
PERKOD®, PROTANGIX®, CARDIOSOLUPSAN®, KARDEGIC®, ASASANTINE
- RELEVE DES INDICES CLINIQUES
LP®
-
De la classe de l'Aspirine : ASPIRISUCRE®, ASPRO 500®, ALGO-NEVRITON®,
- RADIOGRAPHIES
ACTRON®, ASPEGIC®, SOLUPSAN®, CATALGINE®, ASPIRINE UPSA®

Traitements antibiotiques et/ou antifongiques par voie orale ou topique buccale: interdits au cours
- DETARTRAGE SUPRA-GINGIVAL ULTRASONIQUE
des 2 mois précédant l’inclusion et durant l'étude.
- INFORMATION DU PATIENT

Traitements antiseptiques (exemples : bains de bouche, gels dentaires…) : interdits au cours du mois

Pas de vaccin au cours des 15 jours précédant l’étude et durant l’étude.
précédant l’inclusion et durant l'étude.
9
N° du patient
10
N° du patient
Date
…/…/…/
Date
CONSULTATION INITIALE C1 (pré-inclusion)
CONSULTATION INITIALE C1 (pré-inclusion)
ANTECEDENTS MEDICAUX, CHIRURGICAUX ET
PATHOLOGIES ASSOCIEES
ANTECEDENTS MEDICAUX, CHIRURGICAUX ET
PATHOLOGIES ASSOCIEES
N°
Le patient a-t’il des antécédents médicaux et chirurgicaux
ou des pathologies associées en cours ?
OUI
1
NON
Antécédents et
Date d’apparition
…/…/…/
Persistance
pathologies associées
0
__
__ __
Mois
____
OUI
1
NON
0
OUI
1
NON
0
OUI
1
NON
0
OUI
1
NON
0
OUI
1
NON
0
OUI
1
NON
0
OUI
1
NON
0
OUI
1
NON
0
OUI
1
NON
0
Année
Si OUI, indiquer le ou les numéros correspondants ci-dessous
__
00 Neurologique
05 Uro-néphrologique
10 Allergique
15 Stomatologique
01 Cardiovasculaire
06 O.R.L.
11 Rhumatologique
16 Hématologique
02 Hépato-gastro-intestinal
07 Dermatologique
12 Néoplasique
17
Infectieuse
03 Endocrinologique
08 Gynéco-obstétrique
13 Psychiatrique
parasitaire
04 Pulmonaire
09 Ophtalmologique
14 Ostéo-musculaire
99 Autre
N°
Antécédents et
Date d’apparition
__ __
__
et
__
Mois
____
__ __
__ __
Mois
__ __
Mois
Persistance
OUI
__
1
NON
__
Mois
____
__
OUI
1
NON
__ __
Mois
____
OUI
1
NON
0
OUI
1
NON
0
OUI
1
NON
0
Année
__ __
Mois
____
Année
__ __
Mois
____
Mois
__
Mois
__
__ __
__
Mois
__
__ __
__
Année
____
Année
____
Année
____
Année
____
Année
0
Année
__ __
__
____
0
Année
__ __
__ __
Mois
__
pathologies associées
__ __
Mois
Mois
____
Année
____
Année
____
Année
Année
12
11
-90-
N° du patient
N° du patient
Date
…/…/…/
Date
CONSULTATION INITIALE C1 (pré-inclusion)
CONSULTATION INITIALE C1 (pré-inclusion)
TRAITEMENTS ANTERIEURS INTERROMPUS AVANT
L’ETUDE
TRAITEMENTS ANTERIEURS POURSUIVIS PENDANT
L’ESSAI ET/OU TRAITEMENTS ASSOCIES A LA
PATHOLOGIE ETUDIEE
…/…/…/
Le patient a-t’il pris des traitements qui ont été
interrompus dans les 15 jours précédant l’étude ?
OUI
1
NON
0
Le patient a-t’il des traitements en cours
ou de nouveaux traitements à cette visite ?
Si OUI, veuillez compléter le tableau ci dessous
Nom commercial
Dose totale
(et dosage de la spécialité
par jour
si pertinent)
(1)
__ __
__ __
__ __
__ __
__
Mois
__
__
Jours
Mois
__
__
Jours
Mois
__
__
Jours
Mois
____
Année
____
Année
____
Année
____
Année
NON
0
Indication
Première prise
Jours
1
Si OUI, veuillez compléter le tableau « traitements associés »
Dates
__
OUI
Dernière prise
__
__
Jours
Mois
__
__
Jours
Mois
__
__
Jours
Mois
__
__
Jours
Mois
(si pertinent)
ATTENTION : Vérifier que tous ces traitements permettent l’inclusion du patient (cf liste des
traitements non autorisés)
____
Année
____
Année
____
Année
____
Année
(1) Si association de principes actifs, préciser le nombre d’unités
13
N° du patient
14
N° du patient
Date
Date
…/…/…/
…/…/…/
CONSULTATION INITIALE C1 (pré-inclusion)
CONSULTATION INITIALE C1 (pré-inclusion)
CRITERES DE NON-INCLUSION
CRITERES D’INCLUSION
OUI
NON
Femme enceinte ou allaitante
1
0
Incompréhension du protocole ou impossibilité de suivre l’essai
1
0
Sujet participant à un autre essai ou en période d’exclusion suite à une participation à
1
0
OUI
NON
une autre étude clinique
Allergie connue ou susceptible de l’être à l’un des constituants du gel
1
0
Patient dont l’âge est compris entre 30 et 70 ans (inclus)
1
0
Patient porteur de couronnes et restaurations dans le secteur antérieur,
1
0
Patient ayant au moins 20 dents permanentes naturelles
1
0
et ne souhaitant pas leur réfection à la suite du traitement
Sujet porteur d’appareils d’orthodontie
1
0
Diagnostic d'une parodontite chronique modérée à sévère
1
0
Patient ayant reçu un traitement parodontal dans les 6 derniers mois
1
0
Patient sous médicaments pouvant provoquer une hypertrophie gingivale ou des
1
0
saignements gingivaux (cf liste des médicaments interdits durant l’étude)
Patient ayant utilisé des antibiotiques et/ou antifongiques par voie orale ou topique
1
0
buccale au cours des 2 mois précédant l’inclusion
Patient ayant utilisé des antiseptiques (bains de bouche, gels dentaires…) au cours du
1
0
mois précédant l’inclusion
Patient ayant reçu un vaccin dans les 15 jours précédant l’étude
1
0
Patient prenant régulièrement des anti-inflammatoires
1
0
Sujet atteint de maladie générale pouvant affecter la sphère buccale (diabète, maladie
1
0
auto-immune…) ou de tout état inflammatoire actif
Antécédent de dyscrasie sanguine
1
0
Patient nécessitant l’administration d’un traitement antibactérien prophylactique
1
0
Patient présentant des troubles du sommeil traité par une pompe à pression constante
1
0
(selon les critères de l'A.A.P.)
Présence d'au moins quatre poches parodontales ≥ 5 mm
1
0
Patient ayant donné par écrit son consentement éclairé
1
0
Assuré social
1
0
Le patient ne peut entrer dans l’étude que s’il a répondu « OUI » à tous les critères d’inclusion
SIGNATURE
(PPC) ou une orthèse mandibulaire
Le patient ne peut entrer dans l’étude que s’il a répondu « NON » à tous les critères de non-inclusion
SIGNATURE
16
15
-91-
N° du patient
N° du patient
Date
Date
…/…/…/
…/…/…/
CONSULTATION INITIALE C1 (pré-inclusion)
CONSULTATION INITIALE C1 (pré-inclusion)
RELEVE DES INDICES : ARCADE MAXILLAIRE
Dent
CONSOMMATION D’ALCOOL
Indice gingival DV
Absence de consommation ou consommation modérée
1
V
Consommation modérée
MV
hommes : ≤ 3 verres standards par jour
femmes : ≤ 2 verres standards par jour
(avec au moins une journée d’abstinence par semaine)
L
Consommation excessive
V
Indice de
plaque
Saignement au DV
sondage
2
V
Consommation excessive (alcoolisme)
MV
hommes : > 3 verres standards par jour
femmes : > 2 verres standards par jour
(sans journée d’abstinence)
DL/P
L/P
ML/P
CONSOMMATION DE TABAC
Non fumeur (n’ayant jamais fumé)
1
Fumeur actuel
2
préciser le nombre de cigarettes fumées/jour
RELEVE DES INDICES : ARCADE MANDIBULAIRE
Dent
Indice gingival DV
___
Ancien fumeur
V
3
préciser le nombre de cigarettes fumées/jour
_ _ _ et le temps écoulé depuis l’arrêt
MV
………………
L
V
Indice de
plaque
Saignement au DV
sondage
HABITUDES D’HYGIENE BUCCO-DENTAIRE
Nombre de brossage par jour
0
Durée moyenne du brossage
1
< 1 min
2
1 à 3 min
3 et +
V
≥ 3 min
Utilisation de fil dentaire
OUI
NON
Utilisation de brossettes inter-dentaires
OUI
NON
MV
DL/P
L/P
ML/P
17
N° du patient
18
N° du patient
Date
…/…/…/
CONSULTATION INITIALE C1 (pré-inclusion)
Date
…/…/…/
CONSULTATION INITIALE C1 (pré-inclusion)
DISTRIBUTION DU DENTIFRICE
RADIOGRAPHIES
__
Nombre de tubes de dentifrice donnés au patient
Brosse à dent donnée au patient
Réalisation d’un panoramique dentaire (si pas de panoramique datant de moins de 6 mois, dans le but de
OUI
1
NON
0
dépister une parodontite) et d’un bilan rétro-alvéolaire « long cône » en cas de parodontite avérée.
EXAMEN DES DENTS ET DES MUQUEUSES
Type
Description
INFORMATION DU PATIENT
Localisation
Des explications orales sur le déroulement de l’étude ainsi que sur ses objectifs seront prodiguées au patient,
Anomalies au niveau des
dents :
toutes ses questions seront prises en compte, les réponses devront être détaillées et compréhensibles. La
notice d’information lui sera remise ce jour.
Lésions au niveau des
muqueuses :
Ulcération
Rougeur
(en dehors des signes
d’inflammation dus à la
maladie parodontale)
Oedème
PROCHAIN RENDEZ-VOUS
Autre
Le prochain rendez-vous est fixé au __ __ __ __ __ __ __ __
Rappel : rendez-vous à programmer dans 7 jours ± 3 jrs.
DETARTRAGE SUPRA-GINGIVAL
Il s’agit d’éliminer tout le tartre supra-gingival afin de diminuer l’inflammation gingivale et de correctement
réaliser la mesure des profondeurs de poche et des récessions gingivales lors de la consultation suivante.
19
20
-92-
N° du patient
N° du patient
Date
…/…/…/
Date
CONSULTATION C2 (inclusion J0)
…/…/…/
CONSULTATION C2 (inclusion J0)
TRAITEMENTS ASSOCIES
Y a-t-il des modifications de traitements
OUI
associés depuis la dernière visite ?
OUI
NON
1
NON
0
(arrêt, modification de posologie, nouveaux traitements)
Si OUI, veuillez compléter le tableau « traitements associés »:
- NOTE D’INFORMATION PARAPHEE PAR LE PATIENT
1
0
- FORMULAIRE DE CONSENTEMENT ECLAIRE
1
0
- MISE A JOUR DES TRAITEMENTS ASSOCIES
1
0
- SONDAGE PARODONTAL
1
0
- PRELEVEMENTS MICROBIOLOGIQUES
1
0
- DETARTRAGE - SURFACAGE 1
1
0
-
Si arrêt : mentionner la date ou le code de fin
-
Si modification de posologie ou nouveau traitement, remplir une nouvelle ligne
ECRIT, SIGNE ET DATE PAR LE PATIENT
NOTICE D’INFORMATION
Un exemplaire de la notice d’information doit être paraphé par le patient et conservé par l’investigateur.
L’autre exemplaire est conservé par le patient.
FORMULAIRE DE CONSENTEMENT ECLAIRE
Le formulaire de consentement éclairé doit être tiré à 3 exemplaires. Ils doivent tous être signés et datés par
l’investigateur et par le patient. Un exemplaire est remis au patient.
21
N° du patient
22
N° du patient
Date
…/…/…/
Date
CONSULTATION C2 (inclusion J0)
CONSULTATION C2 (inclusion J0)
SONDAGE PARODONTAL : ARCADE MAXILLAIRE
SONDAGE PARODONTAL : ARCADE MANDIBULAIRE
…/…/…/
Dent
Dent
Profondeur
des poches
(mm)
DV
Profondeur
des poches
(mm)
V
DV
V
MV
MV
DL
DL
L
L
ML
ML
Niveau
d’attache
clinique (mm)
DV
Niveau
d’attache
clinique (mm)
V
DV
V
MV
MV
DL
DL
L
L
ML
ML
24
23
-93-
N° du patient
Date
EFFET ADDITIONNEL DU PEROXYDE DE CARBAMIDE DANS LE
…/…/…/
TRAITEMENT NON CHIRURGICAL DE LA PARODONTITE CHRONIQUE
CONSULTATION C2 (inclusion J0)
Cachet de l’investigateur
PRELEVEMENTS MICROBIOLOGIQUES
Localisation des sites de prélèvement
Dent
Site
DECLARATION D’INCLUSION POUR LA PERIODE DE
TRAITEMENT
DECLARATION D’INCLUSION
OUI
A l’issue de cette visite, le patient est inclus dans l’étude
A faxer dans les 24 heures à :
1
………………………………….
Tél : xx xx xx xx xx
Fax : xx xx xx xx xx
Compléter la fiche de déclaration d’inclusion qui suit et la faxer, si possible le jour de l’inclusion du
patient à ……………………. au xx xx xx xx xx
Je soussigné Dr ………………………………………………………………
Centre n° __ __ __, déclare avoir inclus pour la période de traitement, à la date du __ __ __ __ __ __ __ __,
dans l’étude …………………….., le patient dont les initiales sont __ __ __
PROCHAIN RENDEZ-VOUS
Le prochain rendez-vous est fixé au __ __ __ __ __ __ __ __
__ __ __.
Ce patient, après avoir daté et signé son consentement éclairé pour participer au protocole …………………..
………………………………………………………………………………. a été inclus dans l’étude.
Rappel : rendez-vous à programmer dans : 7 jours ± 3 jours
Date et signature de l’investigateur
25
N° du patient
26
N° du patient
Date
…/…/…/
Date
CONSULTATION C3
…/…/…/
CONSULTATION C3 –
TRAITEMENTS ASSOCIES
Y a-t-il des modifications de traitements
OUI
associés depuis la dernière visite ?
OUI
1
NON
0
(arrêt, modification de posologie, nouveaux traitements)
NON
Si OUI, veuillez compléter le tableau « traitements associés »:
- MISE A JOUR DES TRAITEMENTS ASSOCIES
- DETARTRAGE – SURFACAGE 2
1
1
0
-
Si arrêt : mentionner la date ou le code de fin
-
Si modification de posologie ou nouveau traitement, remplir une nouvelle ligne
0
PROCHAIN RENDEZ-VOUS
Le prochain rendez-vous est fixé au __ __ __ __ __ __ __ __
Rappel : rendez-vous à programmer dans :
-
15 jours ± 3 jours si patient du groupe test
-
21 jours ± 3 jours si patient du groupe témoin
27
28
-94-
N° du patient
N° du patient
Date
…/…/…/
Date
CONSULTATION C4
…/…/…/
CONSULTATION C5
Cette consultation ne concerne que les patients du groupe test
OUI
OUI
NON
1
- PRISE D’EMPREINTES MAXILLAIRE ET MANDIBULAIRE
0
NON
- MISE A JOUR DES TRAITEMENTS ASSOCIES
1
0
- PRELEVEMENTS MICROBIOLOGIQUES
1
0
- RELEVE DES INDICES CLINIQUES
1
0
- SONDAGE PARODONTAL
1
0
- DISTRIBUTION DU DENTIFRICE
1
0
- DISTRIBUTION DES GOUTTIERES
1
0
- DISTRIBUTION DES TUBES DE GEL
1
0
- DISTRIBUTION DU TABLEAU JOURNALIER 1
1
0
PROCHAIN RENDEZ-VOUS
Pour les patients du groupe test uniquement :
Le prochain rendez-vous est fixé au __ __ __ __ __ __ __ __
Rappel : rendez-vous à programmer dans : 7 jours ± 3 jours
29
N° du patient
30
N° du patient
Date
…/…/…/
Date
…/…/…/
CONSULTATION C5
CONSULTATION C5
RELEVE DES INDICES ET SONDAGE :
ARCADE MAXILLAIRE
TRAITEMENTS ASSOCIES
Dent
Indice gingival DV
Y a-t-il des modifications de traitements
V
OUI
associés depuis la dernière visite ?
1
NON
0
MV
(arrêt, modification de posologie, nouveaux traitements)
L/P
V
Indice de
plaque
Saignement au DV
sondage
Si OUI, veuillez compléter le tableau « traitements associés » :
-
Si arrêt : mentionner la date ou le code de fin
-
Si modification de posologie ou nouveau traitement, remplir une nouvelle ligne
V
MV
DL/P
L/P
ML/P
Profondeur
des poches.
(mm)
PRELEVEMENTS MICROBIOLOGIQUES
DV
V
MV
Localisation des sites de prélèvement
Dent
DL/P
L/P
Site
ML/P
DV
Niveau
d’attache
V
clinique (mm)
MV
DL/P
L/P
ML/P
32
31
-95-
N° du patient
N° du patient
Date
…/…/…/
Date
…/…/…/
CONSULTATION C5
CONSULTATION C5
RELEVE DES INDICES ET SONDAGE :
ARCADE MANDIBULAIRE
Dent
Indice gingival DV
DISTRIBUTION DU DENTIFRICE
V
MV
Nombre de tubes de dentifrice donnés au patient
L/P
Brosse à dent donnée au patient
__
OUI
1
NON
0
V
Indice de
plaque
Saignement au DV
sondage
V
MV
DL/P
L/P
PROCHAIN RENDEZ-VOUS
ML/P
Profondeur
des poches.
(mm)
DV
Le prochain rendez-vous est fixé au __ __ __ __ __ __ __ __
V
Rappel : rendez-vous à programmer dans : 10 jours ± 3 jours
MV
DL/P
L/P
ML/P
DV
Niveau
d’attache
V
clinique (mm)
MV
DL/P
L/P
ML/P
33
N° du patient
34
N° du patient
Date
…/…/…/
CONSULTATION C5
Date
…/…/…/
CONSULTATION C6
Cette page ne concerne que les patients du groupe test
OUI
NON
DISTRIBUTION DES GOUTTIERES
- MISE A JOUR DES TRAITEMENTS ASSOCIES
Gouttières distribuées ce jour au patient
OUI
1
NON
1
0
0
Pour les patients du groupe test uniquement :
DISTRIBUTION DU GEL
Nombre de tubes de gel donnés au patient ce jour
__
DISTRIBUTION DU TABLEAU JOURNALIER 1
Le patient doit y inscrire tous les jours entre C5 et C6, le nombre d’heures de port de la gouttière ainsi que les
-RECUPERATION DES TUBES DE GEL
1
0
- RECUPERATION DU TABLEAU JOURNALIER 1
1
0
- RECUEIL DES EFFETS INDESIRABLES
1
0
- REMPLISSAGE DU QUESTIONNAIRE PAR LE PATIENT
1
0
- EXAMEN DES DENTS ET DES MUQUEUSES
1
0
- DISTRIBUTION DE NOUVEAUX TUBES DE GEL
1
0
- DISTRIBUTION DU TABLEAU JOURNALIER 2
1
0
éventuels effets secondaires ressentis.
35
36
-96-
N° du patient
N° du patient
Date
…/…/…/
Date
CONSULTATION C6
…/…/…/
CONSULTATION C6
Les pages 38 à 40 ne concernent que les patients du groupe test
TRAITEMENTS ASSOCIES
COMPLIANCE AU TRAITEMENT
Y a-t-il des modifications de traitements
OUI
associés depuis la dernière visite ?
1
NON
0
OUI
(arrêt, modification de posologie, nouveaux traitements)
NON
1
Le patient a-t-il ramené le traitement ?
0
Si OUI, veuillez compléter le tableau « traitements associés » :
-
Si arrêt : mentionner la date ou le code de fin
-
Si modification de posologie ou nouveau traitement, remplir une nouvelle ligne
Nombre total de tubes entamés rapportés
__
Nombre total de tubes vides rapportés
__
Nombre total de tubes pleins rapportés
__
Remarques éventuelles :
………………………………………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………………………….. ………
……………………………………………………………………………………………………………... …...
PROCHAIN RENDEZ-VOUS
RECUEIL DES EFFETS INDESIRABLES
Le prochain rendez-vous est fixé au __ __ __ __ __ __ __ __
OUI
Rappel : rendez-vous à programmer dans : 30 jours ± 5 jours
Un (des) évènement(s) indésirable(s) est-il (sont-ils) apparu(s)
NON
1
0
depuis la dernière visite ?
Si OUI, compléter le tableau « notification effet indésirable ».
37
N° du patient
N° du patient
Date
…/…/…/
Date
CONSULTATION C6
CONSULTATION C6
QUESTIONNAIRE
EXAMEN DES DENTS ET DES MUQUEUSES
OUI
NON
1
1) Avez-vous ressenti des sensibilités dentaires ?
Si oui, à quel moment :
38
Type
0
Description
…/…/…/
Localisation
Anomalies au niveau des
dents :
durant le port de la gouttière
Lésions au niveau des
muqueuses :
en dehors des heures de port de la gouttière
Ulcération
Rougeur
(en dehors des signes
d’inflammation dus à la
maladie parodontale)
lors du contact avec des boissons/aliments froids ou chauds
pendant le brossage
Oedème
Autre
autre : précisez ……………..
Durant combien de temps ?
… jours
ou
… heures
DISTRIBUTION DU GEL
2) Avez-vous ressenti des sensibilités ou irritations gingivales ?
1
0
3) Avez-vous remarqué une modification du gout ?
1
0
4) Avez-vous trouvé le traitement facile d’utilisation ?
1
0
5) Avez-vous eu suffisamment d’explications pour suivre le traitement ?
1
0
Nombre de tubes de gel donnés au patient ce jour
__
DISTRIBUTION DU TABLEAU JOURNALIER 2
6) Remarques ?
Le patient doit y inscrire tous les jours entre C6 et C7, le nombre d’heures de port de la gouttière ainsi que les
éventuels effets secondaires ressentis.
39
40
-97-
N° du patient
N° du patient
Date
…/…/…/
Date
CONSULTATION C7
…/…/…/
CONSULTATION C7
TRAITEMENTS ASSOCIES
OUI
NON
Y a-t-il des modifications de traitements
OUI
associés depuis la dernière visite ?
1
- MISE A JOUR DES TRAITEMENTS ASSOCIES
0
1
NON
0
(arrêt, modification de posologie, nouveaux traitements)
Si OUI, veuillez compléter le tableau « traitements associés » :
-
Si arrêt : mentionner la date ou le code de fin
-
Si modification de posologie ou nouveau traitement, remplir une nouvelle ligne
Pour les patients du groupe test uniquement :
- RECUPERATION DES TUBES DE GEL
1
0
- RECUPERATION DU TABLEAU JOURNALIER 2
1
0
- RECUEIL DES EFFETS INDESIRABLES
1
0
- REMPLISSAGE DU QUESTIONNAIRE PAR LE PATIENT
1
0
- EXAMEN DES DENTS ET DES MUQUEUSES
1
0
PROCHAIN RENDEZ-VOUS
Le prochain rendez-vous est fixé au __ __ __ __ __ __ __ __
Rappel : rendez-vous à programmer dans : 30 jours ± 3 jours
41
N° du patient
42
N° du patient
Date
…/…/…/
Date
CONSULTATION C7
CONSULTATION C7
Les pages 43 à 45 ne concernent que les patients du groupe test
QUESTIONNAIRE
OUI
…/…/…/
NON
COMPLIANCE AU TRAITEMENT
1
7) Avez-vous ressenti des sensibilités dentaires ?
OUI
Le patient a-t-il ramené le traitement ?
0
NON
1
0
Si oui, à quel moment :
Nombre total de tubes entamés rapportés
__
Nombre total de tubes vides rapportés
__
Nombre total de tubes pleins rapportés
__
durant le port de la gouttière
en dehors des heures de port de la gouttière
lors du contact avec des boissons/aliments froids ou chauds
pendant le brossage
Remarques éventuelles :
………………………………………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………………………………….
autre : précisez ……………..
Durant combien de temps ?
… jours
ou
… heures
8) Avez-vous ressenti des sensibilités ou irritations gingivales ?
RECUEIL DES EFFETS INDESIRABLES
9) Avez-vous remarqué une modification du gout ?
OUI
Un (des) évènement(s) indésirable(s) est-il (sont-ils) apparu(s)
1
1
0
0
10) Avez-vous trouvé le traitement facile d’utilisation ?
1
0
11) Avez-vous eu suffisamment d’explications pour suivre le traitement ?
1
0
NON
1
0
depuis la dernière visite ?
12) Remarques ?
Si OUI, compléter le tableau « notification effet indésirable ».
44
43
-98-
N° du patient
N° du patient
Date
…/…/…/
Date
CONSULTATION C7
CONSULTATION C8
OUI
EXAMEN DES DENTS ET DES MUQUEUSES
Type
Description
- MISE A JOUR DES TRAITEMENTS ASSOCIES
1
0
- PRELEVEMENTS MICROBIOLOGIQUES
1
0
- RELEVE DES INDICES CLINIQUES
1
0
- SONDAGE PARODONTAL
1
0
- DISTRIBUTION DU DENTIFRICE
1
0
- RECUEIL DES EFFETS INDESIRABLES
1
0
- EXAMEN DES DENTS ET DES MUQUEUSES
1
0
Ulcération
Rougeur
(en dehors des signes
d’inflammation dus à la
maladie parodontale)
NON
Localisation
Anomalies au niveau des
dents :
Lésions au niveau des
muqueuses :
…/…/…/
Oedème
Autre
Pour les patients du groupe test uniquement :
45
N° du patient
46
N° du patient
Date
…/…/…/
Date
…/…/…/
CONSULTATION C8
CONSULTATION C8
RELEVE DES INDICES ET SONDAGE :
ARCADE MAXILLAIRE
Dent
TRAITEMENTS ASSOCIES
Indice gingival DV
V
Y a-t-il des modifications de traitements
MV
OUI
associés depuis la dernière visite ?
1
NON
0
L/P
(Arrêt, modification de posologie, nouveaux traitements)
V
Indice de
plaque
Saignement au DV
sondage
Si OUI, veuillez compléter le tableau « traitements associés »:
V
-
Si arrêt : mentionner la date ou le code de fin
MV
-
Si modification de posologie ou nouveau traitement, remplir une nouvelle ligne
DL/P
L/P
ML/P
Profondeur
des poches.
(mm)
PRELEVEMENTS MICROBIOLOGIQUES
DV
V
MV
DL/P
L/P
Localisation des sites de prélèvement
ML/P
Dent
Site
DV
Niveau
d’attache
V
clinique (mm)
MV
DL/P
L/P
ML/P
47
48
-99-
N° du patient
N° du patient
Date
…/…/…/
Date
…/…/…/
CONSULTATION C8
CONSULTATION C8
RELEVE DES INDICES ET SONDAGE :
ARCADE MANDIBULAIRE
Dent
DISTRIBUTION DU DENTIFRICE
Indice gingival DV
V
MV
Nombre de tubes de dentifrice donnés au patient
__
L/P
V
Indice de
plaque
Saignement au DV
sondage
V
MV
DL/P
PROCHAIN RENDEZ-VOUS
L/P
ML/P
Profondeur
des poches.
(mm)
Le prochain rendez-vous est fixé au __ __ __ __ __ __ __ __
DV
V
Rappel : rendez-vous à programmer dans : 30 jours ± 3 jours
MV
DL/P
L/P
ML/P
DV
Niveau
d’attache
V
clinique (mm)
MV
DL/P
L/P
ML/P
49
N° du patient
50
N° du patient
Date
…/…/…/
Date
…/…/…/
CONSULTATION C9 (fin d’étude)
CONSULTATION C8
Cette page ne concerne que les patients du groupe test
OUI
NON
RECUEIL DES EFFETS INDESIRABLES
Un (des) évènement(s) indésirable(s) est-il (sont-ils) apparu(s)
OUI
NON
1
0
depuis la dernière visite ?
Si OUI, compléter le tableau « notification effet indésirable ».
EXAMEN DES DENTS ET DES MUQUEUSES
Type
Description
1
0
-RADIOGRAPHIES
1
0
- PRELEVEMENTS MICROBIOLOGIQUES
1
0
- RELEVE DES INDICES CLINIQUES
1
0
- SONDAGE
1
0
- SIGNATURE DE LA FEUILLE DE FIN D’ESSAI
1
0
- RECUEIL DES EFFETS INDESIRABLES
1
0
- EXAMEN DES DENTS ET DES MUQUEUSES
1
0
Localisation
Anomalies au niveau des
dents :
Lésions au niveau des
muqueuses :
- MISE A JOUR DES TRAITEMENTS ASSOCIES
Pour les patients du groupe test uniquement :
Ulcération
Rougeur
(en dehors des signes
d’inflammation dus à la
maladie parodontale)
Oedème
Autre
51
52
-100-
N° du patient
N° du patient
Date
…/…/…/
Date
…/…/…/
CONSULTATION C9 (fin d’étude)
CONSULTATION C9 (fin d’étude)
RELEVE DES INDICES ET SONDAGE :
ARCADE MAXILLAIRE
TRAITEMENTS ASSOCIES
Dent
Y a-t-il des modifications de traitements
OUI
associés depuis la dernière visite ?
1
NON
Indice gingival DV
0
V
(Arrêt, modification de posologie, nouveaux traitements)
MV
L/P
Si OUI, veuillez compléter le tableau « traitements associés »:
-
Si arrêt : mentionner la date ou le code de fin
-
Si modification de posologie ou nouveau traitement, remplir une nouvelle ligne
V
Indice de
plaque
Saignement au DV
sondage
V
MV
DL/P
RADIOGRAPHIES
L/P
ML/P
Un bilan retro-alvéolaire « long cône » sera réalisé.
Profondeur
des poches.
(mm)
DV
V
MV
DL/P
PRELEVEMENTS MICROBIOLOGIQUES
L/P
Localisation des sites de prélèvement
ML/P
Dent
DV
Niveau
d’attache
V
clinique (mm)
Site
MV
DL/P
L/P
ML/P
53
N° du patient
54
N° du patient
Date
…/…/…/
Date
…/…/…/
CONSULTATION C9 (fin d’étude)
CONSULTATION C9 (fin d’étude)
RELEVE DES INDICES ET SONDAGE :
ARCADE MANDIBULAIRE
Cette page ne concerne que les patients du groupe test
Dent
RECUEIL DES EFFETS INDESIRABLES
Indice gingival DV
V
MV
Un (des) évènement(s) indésirable(s) est-il (sont-ils) apparu(s)
L/P
OUI
NON
1
0
depuis la dernière visite ?
V
Indice de
plaque
Saignement au DV
sondage
Si OUI, compléter le tableau « notification effet indésirable ».
V
MV
DL/P
L/P
EXAMEN DES DENTS ET DES MUQUEUSES
ML/P
Profondeur
des poches.
(mm)
DV
V
Type
Description
Localisation
MV
Anomalies au niveau des
dents :
DL/P
L/P
Lésions au niveau des
muqueuses :
ML/P
DV
Niveau
d’attache
V
clinique (mm)
Ulcération
Rougeur
(en dehors des signes
d’inflammation dus à la
maladie parodontale)
MV
DL/P
Oedème
Autre
L/P
ML/P
55
56
-101-
Certaine
Impossible à
évaluer
Inconnu
Continu
Sévère
h : min : s
... … …
58
3
Autre ou
générale
Région
dentaire
indéterminée
…/…/ …
fin
.../…/…
apparition
Sur secteur
dentaire
Autre ou
générale
Sur dent
…/…/ …
fin
Région
dentaire
indéterminée
2
…………………………………..
Oui
Oui
Possible
Intermittent
Isolé
Faible
Moyenne
Non
Nulle
Certaine
Impossible à
évaluer
Inconnu
Continu
Sévère
h : min : s
... … …
.../…/…
apparition
Sur secteur
dentaire
Autre ou
générale
Sur dent
…/…/ …
fin
Région
dentaire
indéterminée
Non
Oui
Oui
Possible
Intermittent
Moyenne
Non
h : min : s
Faible
Isolé
Certaine
Impossible à
évaluer
Inconnu
Continu
Sévère
Nulle
Non
Oui
Non
Non
Oui
Possible
Nulle
Isolé
Intermittent
Moyenne
Faible
... … …
.../…/…
apparition
Sur dent
Sur secteur
dentaire
1
N
°
(1) Si oui, remplir une feuille de déclaration d’évènement indésirable grave et la retourner sous 24 heures au promoteur
Inconnu
Aggravation
Persistance
Récupération
totale
Amélioration
Inconnu
Aggravation
Persistance
Récupération
totale
Amélioration
Inconnu
Aggravation
Persistance
Evolution
Imputabilité
Caractère
Intensité
Dates
Localisation
Nature
N° du patient
8
7
6
5
4
3
2
1
Exemple :BOROSTYROL
0
Durée si
inférieure à 1
jour
NOTIFICATION EVENEMENT INDESIRABLE
8.12.2014
applications
par
2
locale
SAL
PSB
ADULTE
1000 MG
Exemple : ASPEGIC
0
Solution pour
application locale
1.12.2014
1 sachet
2x /jour
PO
Voie
E.I.
grave
(1)
10.12.2014
Traitem
ent de
l’EI
Si OUI,
N° de
traiteme
nt
Piqûre avec une
arête
Affection
rhumatismale
Indication
En
cours
Date fin
Date début
Posologie
TRAITEMENTS ASSOCIES
Forme
Complément au
nom commercial
(dosage…)
Nom commercial
N°
N° du patient
Récupération
totale
Amélioration
57
Si
traitemen
t d’un EI,
notez son
N°
Date : __ __ __ __ __ __ __ __
FIN D’ESSAI
Signature de l’investigateur
Cocher la case correspondante à la raison essentielle de la fin de l’essai
Si 3, 4 ou 5, préciser obligatoirement la raison
0
Fin normale
1
Patient non inclus
Patient
ne
correspondant
pas
aux
critères
EFFET ADDITIONNEL DU PEROXYDE DE CARBAMIDE DANS LE TRAITEMENT NON
CHIRURGICAL DE LA PARODONTITE CHRONIQUE
d’inclusion/non inclusion
2
Patient perdu de vue
Patient dont le contact est perdu définitivement
3
Evènement indésirable :
Tout évènement indésirable clinique ou biologique,
pendant l’étude
ATTESTATION DE L'INVESTIGATEUR
…………………………………………………. ….. grave ou non, entrainant l’arrêt définitif du
……………………………………………………… traitement
…………………………………………………….
à
l’étude
(y
compris
pathologie
intercurrente, aggravation de la pathologie ou
…………………………………………………….
décès)
4
Déviation majeure au protocole justifiant pour
Mauvaise adhésion au protocole :
Je soussigné ………………………………………………………………………………..
……………………………………………………… l’investigateur l’arrêt de l’essai
………………………………………………………
5
Autres raisons :
……………………………………………………..
Exemple : apparition de critère(s)de non-inclusion,
Déclare avoir informé M/Mme (trois premières lettres)
-
raisons administratives, refus du patient de
……………………………………………………… poursuivre l’étude
Des risques, avantages et procédures de cette étude et avoir obtenu son consentement écrit.
Si DECES : préciser obligatoirement :
Cause du décès : …………………………………………………………………………………………….
Date du décès : __ __ __ __ __ __ __ __
Evolution fatale possible liée au produit…………………………………………………………………….
Evolution fatale probablement liée à la pathologie traitée …………………………………………………..
Autre…………………………………………………………………………………………………….........
Fait à :
Le :
Signature :
59
60
-102-
16.4.T aite e ts à l’o igi e d’u e o -i lusio da s l’ tude
 Traitements pouvant provoquer une hypertrophie gingivale : interdits à l'inclusion et
pendant l'étude :
-
De la classe des Hydantoïnes (anticonvulsivants et antiépileptiques) : DI-HYDAN®,
DILANTIN®
-
De la classe des Dihydropyridines (inhibiteurs calciques antihypertenseurs) : AMLOR®,
FLODIL®, LOGIMAX®, CALDINE®, NIFEDIPINE®, ADALATE®, NIFEDIREX®, CHRONADALATE®
-
De la classe du Diltiazem (inhibiteurs calciques antihypertenseurs) : TILDIEM®,
DILTIAZEM®, DILTIAZEM LP®, BI-TILDIEM®, DIACOR LP®, DILRENE LP®, MONO-TILDIEM
LP®, DELTAZEN LP®
-
De la classe des ciclosporines : SANDIMMUN®, NEORAL®
 Traitements prescrits de façon continue et pouvant provoquer des saignements gingivaux :
interdits à l'inclusion et pendant l'étude (si utilisés de façon continue) :
-
De la classe des anticoagulants : HEPARINE SODIQUE®, CALCIPARINE®, HEPARINE
CALCIQUE®,
FRAGMINE®,
LOVENOX®,
INNOHEP®,
COUMADINE®,
APEGMONE®,
SINTROM®, MINISINTROM®, PREVISCAN®, PINDIONE®
-
De la classe des antiagrégants plaquettaires : TICLID®, CLERIDIUM®, PERSANTINE®,
PERKOD®, PROTANGIX®, CARDIOSOLUPSAN®, KARDEGIC®, ASASANTINE LP®
-
De la classe de l'Aspirine : ASPIRISUCRE®, ASPRO 500®, ALGO-NEVRITON®, ACTRON®,
ASPEGIC®, SOLUPSAN®, CATALGINE®, ASPIRINE UPSA®
 Traitements antibiotiques et/ou antifongiques par voie orale ou topique buccale : interdits
au cours des 2 mois qui précèdent l i lusio et durant l étude.
 Traitements antiseptiques e e ples : ai s de ou he, gels de tai es… : interdits au cours
du mois qui précède l étude et durant l étude.
 Pas de vaccin au cours des 15 jours qui précèdent l tude i du a t l tude.
-103-
×
×
×
×
×
×
Peroxyde de carbamide
Glycérine
Eau
Hydroxyde de sodium
Carbomère
EDTA
×
Arôme
×
×
×
Acide citrique
×
×
PVP (polyvinylpyrolidone)
×
×
Silice
×
×
Phosphate disodique
×
×
Nitrate de potassium
×
×
×
×
× (3%/6%)
SDI
(H202)
Poladay®
×
×
× (16%)
× (disodique)
×
×
×
×
× (10%/16%)
IVOCLAR
(PC)
Vivastyle®
×
×
×
×
×
×
×
×
× (10%)
ITENA
(PC 10%)
Pure Snow®
Fluorure de sodium
×
×
×
×
×
×
×
× (6%)
ITENA
(H202 6%)
Pure Snow®
a ues
×
×
Xylitol
×
×
×
×
×
× (10%/16%)
ULTRADENT
(PC 10%/16%)
Opalescence® FP
ulatoi es selo les
Sodium
×
Sucralose
Saccharine de sodium
PEG 300
PEG 12
×
ULTRADENT
6%
Opalescence® Go
e
Pe o de d h d og
Composants
de blanchiment
Systèmes
16.5. Co positio des gels d’ lai isse e t pou te h i ues a
×
×
×
×
×
×
×
× (10%/16%)
SDI
(PC)
Polanight®
×
× (15%)
×
×
×
×
× (10%/15%)
DENTSPLY
(PC)
Illuminé Home®
-104-
16.6. Protocole de fabrication du gel
Ce protocole à été écrit en collaboration avec le Docteur Dollo
 Obtention du peroxyde de carbamide :
Le pe o de de a a ide est s th tis à pa ti d u e et de pe o de d h d og e à % /v.
Da s u
he o te a t l urée, rajouter la solution de pe o de d h d og e et hauffe
od
e t au ai
a ie
°C jus u à dissolutio totale de l u e. La solutio o te ue est
transférée dans un cristallisoir contenant un barreau aimanté, placé pendant 12h sur un agitateur
ag ti ue. L agitatio à vitesse duite pe et de up e le pe o de de a a ide ui
précipite sous forme de cristaux. Le précipité est récupéré après filtration sous vide et les cristaux
so t s h s à l tuve pe da t h à °C.
 Obtention du gel de peroxide de carbamide :
Ajoute le a opol da s u
o tie o te a t g d eau hauff e à °C, agite à la spatule et
laisser reposer une heure. Ensuite, rajouter la solution aqueuse de soude lentement, au comptegoutte, sous agitation modérée pour évite la fo atio de ulles d ai . Ap s g lifi atio , v ifie la
neutralisation du carbopol, ajuster si nécessaire le pH à 7 avec la solution de soude. Ajouter ensuite
la gl
i e o te a t l huile esse tielle de e the et le este d eau pu ifi e ap s dissolution du
pe o ide de a a ide, l EDTA et la sa ha i e de sodiu .
-105-
16.7. Esti atio du oût de l’ tude
Durée de l'étude :
2 ans
Nombre de patients :
82
Nombre de centres :
4 à 6 - Rennes
NATURE DE LA DEPENSE
DETAIL
MONTANT
DEMANDE
AQ - vigilance (250 €/12 mois)
3 000,00
analyse microbiome (amadeus)
plateau technique HS 140 €/patient/prélèvement)
30 000,00
45 920,00
CRB pour la conservation
ARC monitoring : 2 mois
1 200,00
7 404,00
DEPENSES DE PERSONNEL
Vigilance
Personnel médical
Personnel non médical
Technicien de laboratoire bactério.
Technicien de laboratoire
ARC
TEC
Data management
analyse stat - rapport
organisation des consult, aide au recueil des données et saisie des
données 800 heures :48 jours
15 jours (200 €*15 jours)
30 jours (250 €/jour)
Sous-total (1)
8 456,00
3 000,00
7 500,00
106 480,00
DEPENSES MEDICALES
Petit matériel médical
Fournitures de laboratoires/pharmacie
Réactifs de laboratoire
Imagerie
Sous-traitance à caractère médical
1 sonde à pression constante graduée stérile/patient (devis Idee
Prévention)
1 kit jetable : paire depince + sonde (1,74 € TTC)
petit matériel autre
employés + seringues + gel + dentifrices + brosses à dents
séminaire de calibration des investigateurs (deux jours )
12 000,00
18 214,00
consentements dupliqués, lettres d'information dupliquées
225,00
etude clinique
publication
archivage
pas de déplacements spécifiques
1 664,00
1 000,00
305,00
ouverture-fermetures centres/ présentation des résultats
12 000,00
15 194,00
Sous-total (2)
DEPENSES HOTELIERES ET
GENERALES
Petit hôtelier
Papeterie
Petit matériel
Fournitures de bureau et informatique
Crédit-bail (mat. informatique)
Location d'équipement
Maintenance et réparation
Assurance
Documentation
Services extérieurs
Transport patients
Personnel ext. à l'établissement
Missions - déplacements
785,00
870,00
500,00
4 059,00
Sous-total (3)
DEPENSES FINANCIERES
Frais de promotion
Sous-total (4)
0,00
TOTAL (1)+(2)+(3)+(4)
139 888,00
-106-
16.8. Détails sur la coulée des empreintes et la réalisation des gouttières
1. La réalisation des empreintes se fera à l aide d algi ate et de po te-empreintes adaptés aux
arcades du patient.
Figure 16 : E p ei tes
a illai e et
a di ulai e
alis es ave de l’algi ate (99)
2. Les empreintes sont coulées à l aide d u plât e du , sa s so le. Les modèles sont ensuite
taillés en forme de fer à cheval afin de permettre une adaptation maximale de la feuille
plastique sur le modèle pendant le thermoformage.
Figure 17 : Modèle maxillaire en plâtre taillé en forme de fer à cheval (99)
3. Puis on dépose u e ou he d paisseu de 1 à 2 mm de résine liquide photopolymérisable
sur les faces vestibulaires des dents en restant à distance (1 mm) des faces proximales et des
bords libres ou des faces occlusales mais en allant au ras des collets da s le ut d o te i des
réservoirs dans la gouttière.
-107-
Figure 18 : Dépôt de plots de résine fluide photopolymérisable sur la face vestibulaire des
dents (99)
4. Ensuite, les gouttières sont réalisées sur les modèles par thermoformage d une feuille de
polyvinyle souple de 0,7 à 1
d paisseu . Après refroidissement, la gouttière est retirée
du modèle.
Figure 19 : Thermoformage de la feuille de polyéthylène sur le modèle (99)
5. La gouttière est ensuite découpée à l aide de iseau fi s e
esta t à quelques mm au-delà
de la gencive marginale. Les bords peuvent ensuite être polis.
-108-
Figure 20 : Découpe des bords de la gouttière (100)
6. E fi , la de i e
tape est l essa age des goutti es et l app e tissage du patie t à
l i se tio , le e plissage et la d si se tio de es de i es.
Figure 21 : Essayage des gouttières (modèle perio tray®) (101)
-109-
16.9. Notice explicative et précautions su la
ise e œuv e du t aite e t à
l’essai

ETAPES DU TRAITEMENT
-
1) Se brosser les dents avant la mise en place de la gouttière.
-
2) Mettre en place le gel dans les réservoirs : utiliser ¼ de la seringue par gouttière
(seringues de 3mL)
3) Positionner la gouttière sur les dents en appuyant avec les pouces sur la gouttière pour
une adaptation maximale de la gouttière ;
4) Porter les gouttières durant la durée préconisée par le dentiste ;
5) Après le port, retirer la gouttière, rincer la bouche sans avaler le gel ;
6) Brossage habituel ;
7) Nettoyer la gouttière avec une b osse à de t sous l eau haude.
 CONSERVATION DU GEL
-
Conserver les seringues de gel à l a i de la lu i e et da s u e d oit f ais e
as du
réfrigérateur).
 PRECAUTIONS
-
Ne pas boire, manger, fumer durant le port de la gouttière ;
-
Pe da t toute la du e du t aite e t, vite la o so
atio d ag u es ou de jus de f uits,
qui pourraient entraîner des sensibilités ;
-
Pendant toute la durée du traitement, éviter ou du moins minimiser la consommation de
café, thé, vin rouge, boissons à base de cola, tabac, afin de limiter le risque de colorations ;
-
Si une sensibilité des dents ou une irritation de la muqueuse buccale persiste malgré toutes
les précautions prises, le patient dev a esse d utilise le p oduit et consulter son dentiste ;
-110-
16.10. Questionnaire
1) Avez-vous ressenti des sensibilités dentaires ?
Si oui, à quel moment :
Oui
Non
durant le port de la gouttière
en dehors des heures de port de la gouttière
lors
du
contact
avec
des
boissons/aliments
froids ou chauds
pendant le brossage
autre : p
isez ……………..
Durant combien de temps ?
2) Avez-vous ressenti des sensibilités ou irritations gingivales ?
Oui
Non
3) Avez-vous remarqué une modification du gout ?
Oui
Non
4) Avez-vous t ouv le t aite e t fa ile d utilisatio ?
Oui
Non
5) Avez-vous eu suffisa
e t d e pli atio s pou suiv e le t aite e t ?
Oui
Non
6) Remarques ?
-111-
Heures de port
23h-7h
Jours de port
Exemple : mercredi 18 mars 2015
16.11. Tableau journalier 1
Douleurs aux gencives pendant 2h après le port de la gouttière
Sensibilités/douleurs ( si oui : où, quand)
-112-
Heures de port
23h-7h
Jours de port
Exemple : samedi 28 mars 2015
16.12. Tableau journalier 2
Douleurs aux gencives pendant 2h après le port de la gouttière
Sensibilités/douleurs ( si oui : où, quand)
-113-
17. REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
1.
Meuric V. Hémochromatose et parodontologie. Projet de recherche clinique; COREC; 2009.
2.
Traitement de la gingivite, saignement des gencives, comment soigner une gingivite - Dr Barda
[Internet].
Disponible
sur:
http://www.dr-barda-laurent-chirurgiens-dentistes.fr/lestraitements-de-la-gingivite
3.
Parodontologia
[Internet].
http://www.studiopiniprato.com/php/paradontologia.html
4.
Armitage GC. Development of a classification system for periodontal diseases and conditions.
Ann Periodontol Am Acad Periodontol. 1999;4(1):1‑6.
5.
Cha o J, Colle tif, Offe a he S. Le pa odo te pathologi ue. I  : Pa odo tie
di ale :
Innovations cliniques. Édition : 2e édition. Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine): Cahiers de
prothèses éditions; 2009. 471 p.
6.
Bouchard P. Parodontologie & Dentisterie implantaire. Lavoisier. Paris; 2014.
7.
Brägger U. Radiographic parameters: biological significance and clinical use. Periodontol 2000.
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Serment d'Hippocrate modifié et actualisé pour les Médecins dentistes
Au moment d’être admis à exercer une profession médicale, je promets et je jure
d’être fidèle aux lois de l’honneur et de la probité.
Mon premier souci sera de préserver, de promouvoir ou de rétablir la santé dans
toutes ses dimensions, physique et mentale, personnelle et sociale.
Pour cela, je travaillerai en partenariat respectueux avec mes confrères et avec toutes
les autres professions qui partagent les mêmes objectifs.
J’aiderai les autorités sanitaires dans leurs efforts pour préserver et améliorer la santé
de la population.
Je ne permettrai pas que des considérations de religion, d’ethnie, de classe sociale ou
de revenus viennent s’interposer entre mes patients et moi.
Je donnerai mes soins à l’indigent et à quiconque me les demandera.
J’aurai comme objectif de prodiguer à mes patients les soins reconnus comme les plus
efficients par les sciences médicales du moment.
Je ne me laisserai pas influencer par la soif du gain.
Je préserverai l’indépendance nécessaire à l’accomplissement de ces missions.
Je n’entreprendrai rien qui dépasse mes compétences et je considérerai comme un
devoir absolu de perfectionner sans cesse celles-ci.
Je respecterai toutes les personnes, et leur autonomie.
J’informerai les patients des décisions envisagées, de leurs raisons et de leurs
conséquences. Je tiendrai compte de leurs choix et de leurs préférences pour leur
procurer la qualité de vie la meilleure. Je ne ferai rien pour forcer leur conscience.
Je garderai à mes maîtres le respect et la reconnaissance qui leur sont dus.
J’apporterai mon aide à mes confrères ainsi qu’à leurs familles dans l’adversité.
Que les hommes et mes confrères m’accordent leur estime si je suis fidèle à mes
promesses.
Que je sois couvert d’opprobre et méprisé si j’y manque.

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