Action sociale
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Action sociale
•ActionSociale 17/11/04 11:36 Page 1 Pour aller plus loin Quelques thèmes à creuser 6 questions à se poser pour mettre en œuvre une politique sociale efficace : Le CCAS dispose-t-il de moyens propres en locaux et en personnel ? Le CCAS a-t-il mené une réflexion sur l’action sociale ? Fait-il le point périodiquement ? Comment le CCAS fait-il pour connaître la situation sociale et les besoins de la population ? Un partenariat local existe-t-il entre les différents acteurs de l’action sociale : élus, médecins, responsables associatifs, enseignants, services spécialisés du Conseil général, de l’État,... ? Comment le CCAS informe-t-il l’ensemble du Conseil municipal de son travail (tout en respectant bien sûr le “secret professionnel”) ? Une réflexion est-elle amorcée, envisagée avec les communes voisines ? Composition du Centre Communal d’Action Sociale Moitié municipale Maire Président Moitié associative 4 à 8 membres désignés par le Maire* 4 à 8 membres élus au sein du Conseil Municipal * 4 sièges sont réservés à des représentants associatifs) Des initiatives rencontrées Au département : le Pôle Action Sociale du Conseil général - Tél. : 02 99 02 37 21. Dans toute l’Ille-et-Vilaine, le Conseil général met à la disposition de la population 20 Centres Départementaux d’Action Sociale (CDAS). On peut y rencontrer une équipe composée de travailleurs sociaux et de professionnels de la santé : assistants sociaux, conseillers sociaux en gérontologie, conseillères en économie sociale et familiale, animateurs locaux d'insertion pour les bénéficiaires du RMI, éducateurs, psychologues, conseillères conjugales et familiales, médecins, sages-femmes, puéricultrices. Direction Départementale des Affaires Sanitaires et Sociales Tél. : 02 99 02 18 00 L’Union Départementale des Associations Familiales (UDAF) - Tél. : 02 99 77 33 77 La Caisse d’allocations familiales Service petite enfance - Tél. : 02 99 29 19 99 L’Aide à domicile en milieu rural (ADMR) Tél. : 02 99 87 56 87 La Mutualité sociale agricole - Service social Tél. : 02 99 01 80 80 Pour les services aux personnes âgées : toutes les caisses de retraite. - Action sociale générale : des groupes communaux et intercommunaux de réflexion sur les besoins sociaux. - Création d’un centre intercommunal d’action sociale intervenant dans les domaines de la petite enfance, personnes agées… - Petite enfance : des systèmes de garde atypique pour les enfants dont les parents n’ont pas des “horaires classiques” de travail. - Personnes âgées : des services de portage de repas, de soins à domicile, de télé-alarme. - Des services de transport à la demande et à tarif unique, subventionnés par la collectivité. Pour plus d’informations sur ces expériences contacter l’AMF35, l’ARIC ou le CDG35. Conception et réalisation : Ponctuation Les principaux interlocuteurs •ActionSociale 17/11/04 11:36 Page 2 Données chiffrées En Bretagne : Définitions & notions - Petite enfance : 67 places en accueil collectif pour 1 000 enfants de moins de 3 ans. - Personnes âgées : 145 places en structures d’hébergement et 19 places en services de soins à domicile pour 1 000 personnes de 75 ans et plus. - Lutte contre les exclusions : 1,9 % des 20 à 59 ans sont allocataires du RMI et 6 % des 65 ans et plus touchent l’allocation supplémentaire de minimum vieillesse. Aide obligatoire, action facultative Sources : DRASS (Direction Régionale de l’Action Sanitaire et Sociale) Données au 1er janvier 2003. Le CCAS On distingue l’aide sociale légale (obligatoire) et l’action sociale (facultative). - Les aides légales sont destinées à ceux qui ne peuvent faire face à leurs besoins matériels ou de santé. Décidées par l’État ou le département, elles constituent une obligation pour la collectivité et un droit pour les citoyens. - L’action facultative est complémentaire des aides légales. Elle concerne des populations particulières : les enfants, les jeunes, les personnes âgées, les handicapés, les chômeurs. C’est un établissement public chargé d’animer l’action générale de prévention et de développement social dans chaque commune, en liaison avec les institutions publiques et privées. Il participe à l’instruction des demandes d’aide sociale légale. En outre, le CCAS peut prendre toutes initiatives qu’il juge opportunes. Il peut, entre autres, créer et gérer des services et des équipements : - foyer d’accueil pour personnes âgées, - haltes-garderie, crèches, relais d’assistante maternelle, - permanences sociales… Le CCAS peut-être délégataire de compétences par convention, notamment avec le Conseil général dans la mise en œuvre du dispositif d’allocation personnalisée d’autonomie à domicile (APA), mais également avec l’État, l’EDF, GDF et les distributeurs d’énergie et d’eau pour aider les familles en difficultés. Textes de référence - Loi n° 86-17 du 6 janvier 1986 adaptant la législation sanitaire et sociale aux transferts de compétences en matière d’aide sociale et de santé - Titre II - Dispositions relatives à l’aide sociale. - “Code de l’action sociale et des familles” - en ligne sur les sites www.legifrance.gouv.fr et www.droit.org. - Les CCAS : Les articles L. 123-4 à L. 123-9 du CASF et le décret n°95-562 du 6 mai 1995 précisent leurs missions et leurs organisations. - Réforme du financement des structures d’accueil du jeune enfant : Les Caisses d’allocations familiales accordent des aides aux structures d’accueil des enfants, notamment la Prestation de Service Unique (PSU) pour l’accueil des enfants de 0 à 4 ans, qui a été mise en place en janvier 2002 et doit être généralisée d’ici au 1er janvier 2005. Ressources - Recettes ordinaires : les revenus du patrimoine, 1/3 du produit des concessions dans les cimetières, les produits provenant des prestations de services, les remboursements des frais liés à l’établissement des dossiers de demandes d’aide sociale légale. - Recettes extraordinaires : les dons et legs. - Le CCAS doit généralement faire aussi appel aux subventions du Conseil municipal. Sources documentaires : Ouvrages de référence : Action sociale La commune s’est d’abord intéressée aux plus démunis, en leur assurant un certain nombre d’aides directes. Cette conception s’est ensuite élargie, et l’action sociale concerne les personnes âgées, les handicapés, les chômeurs, les jeunes, les enfants. Cette évolution s’est traduite avec le remplacement en 1986 du Bureau d’Aide Sociale par le Centre Communal d’Action Sociale (CCAS). - “Le centre communal d’action sociale” AMF. - “Le centre intercommunal d’action sociale, un outil au service du territoire” - Ed. Mairie-Conseils. - Deux guides permanents des Editions ESF : “Le guide familial” et ”Le guide de l’intervention sociale” (consultables à l’UDAF 35 - Tél. : 02 99 77 33 77). - “Code pratique des établissements d’hébergement pour personnes âgées” - Ed. Berger-Levrault. Revues spécialisées : - “Actes”, magazine de l’Union des centres communaux d’action sociale (UNCCAS). - “Le journal de l’action sociale” - www.lejas.com Sites Internet : - Le Ministère de l’emploi, du travail et de la cohésion sociale : www.social.gouv.fr . - l’Union Nationale des CCAS et des CIAS : www.unccas.org - l’Union nationale des associations familiales : www.unaf.fr - Données chiffrées sur : www.sante.gouv.fr/Recherches études et statistiques/STATISS 2002. d e s c l é s p o u r a g i r