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08
Octobre
décembre
2016
trimestriel
Magazine
PORTRAIT
OBJECTIF SOINS
ARRÊT SUR IMAGE
EN COULISSES
Colette de Saint Moulin :
le piano, un don inné
Le Qi Gong, la gymnastique
du bien-être
La contemporaine
Résidence Rubens
Belle Époque et son
centre wellness
Orpea Olympic
Anvers X - Orpea Magazine - n° d’agréation P918015
DES OLYMPIADES POUR
LES RÉSIDENTS
Édito
L’ESPRIT D’ÉQUIPE, UNE BASE
SOLIDE POUR ORPEA
D
ans les couloirs des résidences Orpea Belgium, l’esprit d’équipe est omniprésent. Les
ergothérapeutes s’informent auprès des aides-soignants, les kinésithérapeutes échangent
avec les infirmières, la logopède discute avec l’ergothérapeute, etc.
Chaque
haque jour, les équipes médicales et paramédicales d’Orpea Belgium unissent leurs forces
et leurs compétences pour une prise en charge globale et complète de chaque résident. Ensemble, les
membres du personnel organisent des animations. Ensemble, ils se concertent pour assurer des soins
de qualité. Ensemble aussi, ces professionnels instaurent une relation de confiance avec les hôtes.
Chaque résidence devient alors un lieu convivial propice à l’épanouissement.
Dans
ans ce numéro, l’équipe paramédicale de l’une de nos résidences témoigne de l’importance du travail
d’équipe. Découvrez aussi les visages d’autres membres du personnel d’Orpea Belgium, qui mettent
chaque jour leur énergie en commun pour soigner, rassurer et détendre les résidents.
Bonne
B
onne lecture,
Bénédicte Wargny
Directrice de filiale Orpea Belgium
03
NEWS
Quoi de neuf ?
08
EN COULISSES
Visite du centre wellness de Belle Époque
04
PORTRAIT
Colette de Saint Moulin, une pianiste
à la Résidence Paul Delvaux
10
EN PRATIQUE
Vers toujours plus de travail d’équipe
11
06
OBJECTIF SOINS
Découverte d’une gymnastique
traditionnelle chinoise
ZOOM
Les « jeux olympiques » d’Orpea
12
WE ARE ORPEA
Portrait express de deux collaborateurs
07
ARRÊT SUR IMAGE
La Résidence Rubens à Mortsel
04
08
11
06
Orpea Magazine n°08
est une publication
d’Orpea Belgium
Éditeur Responsable
Bénédicte Wargny,
directrice de filiale
Orpea Belgium
02
Rédacteur en chef
Baudouin Peeters
Conception et Réalisation
S.P.R.L.
www.vivio.com
Coordination de la rédaction
Lauranne Garitte
Photos et illustrations
Laetizia Bazzoni, Thomas
Blairon, Thomas Coucq,
Lauranne Garitte, Maurinne
Godefr oid, Orpea, Thomas
Vanhaute.
Tirage
7.500 exemplaires
Les articles, opinions,
dessins et photos contenus
dans le magazine sont
sous la seule responsabilité
de leurs auteurs. Tous droits
de traduction, d’adaptation
et de reproduction réservés
pour tous pays.
News
QUOI
DE
NEUF ?
Mi-novembre, les résidents
de Golf by Zilverduin au Coqsur-Mer, de Sint-Vincentius
à Louvain, de Paul Delvaux
à Watermael-Boitsfort et de
Château d’Or à Uccle ont eu
la chance de redécouvrir des
films cultes sur écrans géants.
Comme au ciné-club ! La
Grande Évasion, Intouchables,
Les Tontons Flingueurs ou Le
Dernier Métro ont été projetés
pendant cette semaine du
cinéma, à la plus grande joie des
résidents et des visiteurs d’un
jour, ravis de découvrir les lieux.
1
Les 9, 10 et 11 novembre
derniers, la Résidence Paul
Delvaux s’est transformée en
véritable magasin d’antiquités
pour le plus grand plaisir
des chineurs. Une brocante
« vintage » a été organisée pour
les résidents et habitants du
quartier. Après un vernissage le
vendredi soir, l’antiquaire invité a
exposé et mis en vente plusieurs
de ses pièces.
2
7.000 KM
EN 4X4 pour la
bonne cause !
L
e 1er octobre dernier, à Anvers, 15 équipes d’aventuriers ont
pris le départ d’une course pas comme les autres. Parmi
eux, Mathias Eelen (au centre sur la photo), le directeur
adjoint de la Résidence Vordenstein, accompagné de Tonny van
der Heyden (à gauche) et de Ben Van Den Corput (à droite). Cet
événement, dénommé « Antwerp-Banjul Challenge », invite les
participants à parcourir 7.000 kilomètres durant 20 jours en
4X4 jusqu’à Banjul, capitale de la Gambie. Derrière ce beau
défi se cache un objectif humanitaire : tous les participants
amènent des voitures européennes de qualité en Afrique, en
évitant les coûts d’expédition, de douane, etc. Une fois sur
place, les équipes vendront leur voiture aux enchères au
profit des organismes qu’ils ont choisis. L’équipe de Mathias
Eelen, les « Belgian wood », a décidé de collecter de l’argent
pour agrandir le centre médical Bijilo.
Des conseils pour un meilleur sommeil
L
e sommeil évolue avec l’âge. Mais, avec le temps, l’horloge biologique se désynchronise parfois,
ce qui provoque des troubles du sommeil. Pour informer les résidents sur cette thématique
primordiale de santé, le Dr Albert Lachman, expert en médecine du sommeil, est venu le
15 novembre dernier à la Résidence Château d’Or. Il y a donné une conférence passionnante sur le
sommeil et a livré ses conseils aux résidents et aux seniors de la commune présents. Un événement
organisé en collaboration avec Kathleen Delvoye, la Présidente du Service ucclois du 3e âge (SUTA).
03
Portrait
Colette,
85 ans
DON
« MON
POUR LE PIANO
ÉTAIT INNÉ ! »
Pour Colette de Saint Moulin,
« la musique, c’est quelque
chose qu’on sent ! ».
Colette de Saint Moulin est née avec le piano dans les doigts. Cette Gantoise en joue depuis
ses 6 ans. Aujourd’hui, à 85 ans, elle parle de cette longue expérience musicale.
À
la Résidence Paul Delvaux,
ce vendredi midi, un air
de musique charme nos
oreilles dès notre entrée
dans le bâtiment. Cela aurait pu être
Colette de Saint Moulin, pianiste
depuis 80 ans. Mais la douce musique
classique provient des baffles du
salon… Autour d’une table, les yeux
sporadiquement plongés dans sa
tasse de café pour mieux se souvenir
des dates, des moments et des titres
de morceaux, Colette nous raconte
son histoire d’amour avec le piano.
Sous le regard bienveillant de
sa deuxième fille, Sophie, cette
Gantoise pleine de bonne humeur
04
affiche fièrement sa passion pour la
musique, en chantonnant quelques
airs de Bach ou en bougeant les
doigts, à la manière d’un pianiste.
Comment est né votre intérêt
pour le piano ?
Colette « Le piano, c’est une
histoire de famille ! Ma maman était
une excellente pianiste. Cependant,
moi qui était le douzième enfant
d’une famille de quatorze, je ne l’ai
jamais entendu jouer.
J’entendais par contre Ginette,
ma sœur de douze ans mon aînée.
Par amour pour elle et pour
ma maman, je voulais devenir
une bonne pianiste. J’ai donc
commencé à l’âge de 6 ans. »
Pourquoi le piano ?
Colette « Parce qu’on peut
en jouer seul. On n’a pas besoin
d’un autre instrument pour que la
mélodie soit belle. »
Quels souvenirs avez-vous
de vos premières notes de
musique ?
Colette « Quand j’avais 12 ans,
on m’écoutait avec admiration.
C’était rare d’entendre une enfant
si jeune jouer du piano. Et moi,
j’aimais être écoutée. »
Même si Colette ne joue plus,
quelques-unes de ses partitions
préférées traînent dans sa chambre.
Parmi d’autres, les Préludes et Fugues
de Bach, les trois Écossaises de Chopin.
CETTE ANNÉE-LÀ...
1943
Je devais jouer pour la première fois en public, lors
d’un concert en famille pour quelques invités. Notre
famille était très musicienne. Certains jouaient du
violon, d’autres du piano. Sur scène, j’ai joué comme
je pensais, naturellement. À la fin du concert, j’ai
entendu beaucoup de commentaires positifs sur ma
façon de jouer, mais surtout des applaudissements
chaleureux. Je dois avouer que j’aimais beaucoup les
applaudissements !
Pourquoi pensez-vous que les
gens appréciaient ?
Colette « J’avais une façon très
musicale de jouer. En fonction du
morceau, s’il était plutôt romantique
ou classique, j’adaptais naturellement
ma façon de jouer. Et comme c’était
inné, c’était apprécié. »
Comment avez-vous appris à
jouer ?
Colette « Je n’ai jamais été au
Conservatoire ! Durant mon enfance
et pendant mon adolescence, j’avais
des professeurs de piano. Mais ils me
donnaient plutôt des appréciations
que des cours car je jouais comme je
pensais. C’était un don que je devais
simplement entretenir. »
En vous entraînant combien
d’heures par jour ?
Colette « Deux ou trois heures
en moyenne. Plus les morceaux
devenaient difficiles, plus le temps
de répétition s’allongeait. »
Vous parlez au passé. Vous
ne jouez plus ?
Colette « Depuis que je suis arrivée
à la Résidence Paul Delvaux, il y a
un an, c’est difficile de répéter. Cela
prend du temps et je ne voudrais pas
ennuyer les autres résidents. »
Votre piano vous a pourtant
suivie jusqu’ici.
Colette « Oui, il se trouve là-haut
(NDLR : elle montre le salon de la
Résidence). C’est un piano de la
marque Erard, idéal pour interpréter
les compositeurs classiques. »
Biographie
Et cela ne vous manque pas
de jouer ?
Colette
« Un peu, oui. »
Quel est votre morceau
préféré ?
Colette « Les Préludes et Fugues
de Bach ! C’est le haut du pavé ! J’aime
ces morceaux parce que les voix
s’entrecroisent, puis se distinguent
pour finir ensemble l’accord final. Et
puis, je me retrouve dans la musique
de Bach. Or, la musique, c’est une
chose qu’on sent. Si on me demande de
jouer du Chopin, cela ne me ressemble
pas et me parle moins que du Bach. »
Quel regard portez-vous sur
cette passion aujourd’hui ?
Colette « Je pense une chose :
"Il faut voir ce qu’on a et pas ce
qu’on n’a plus ". »
1930 : Naissance à Melle,
près de Gand, le
11 décembre.
1942 : Début des humanités
en pension au
Berlaymont, à Bruxelles.
1957 : Rencontre avec son
mari lors d’une soirée
dansante à Gand.
1958 : Mariage le 8 avril.
1958 : Installation à Louvain.
1959 : Naissance de MarieCharlotte.
1960 : Déménagement à
Ostende.
1964 : Naissance de Sophie.
1970 : Naissance de Delphine.
2004 : Déménagement à
Louvain.
Octobre 2015 : Arrivée à la
Résidence Orpea Paul
Delvaux, à Bruxelles.
05
Objectif soins
Depuis peu, la Résidence
Services Domaine Churchill
Senior Resort à Uccle
propose des cours de
Qi Gong à ses résidents.
Cette gymnastique
traditionnelle chinoise invite
à la détente et au bien-être.
Découverte.
Le Qi Gong enchaîne des
mouvements lents et précis ainsi
que des exercices de respiration et
de concentration.
BOUGER EN DOUCEUR,
POUR UNE PAIX INTÉRIEURE
C
e matin, à la Résidence
Services Domaine
Churchill, un petit coin
de terrasse accueille
quelques résidentes. En habits légers,
celles-ci viennent chercher un
moment de détente. Josiane Albrecht
y attend ses élèves pour une séance
de Qi Gong (à prononcer « Tchi
Kong »). « Ce terme signifie le travail
(Gong) de l’énergie vitale (Qi) », note
notre professeure du jour. Arrivent
alors les résidentes qui suivent le
cours, la plupart vêtues de vêtements
amples. Face à elles, d’une voix douce,
Josiane débute le cours, debout, en
réalisant des gestes lents avec ses
bras : « Ancrez-vous bien dans le
sol. Prenez l’énergie du ciel avec vos
mains et laissez-la entrer en vous ».
Faire circuler l’énergie
Le Qi Gong est une gymnastique
douce née en Chine il y a plus de
3.000 ans qui s’inscrit dans le
cadre de la médecine traditionnelle
chinoise. Il consiste à enchaîner des
mouvements lents et précis ainsi que
des exercices de respiration et de
06
concentration pour faire circuler les
flux énergétiques qui animent nos
corps. « En effet, ces mouvements
permettent un travail en douceur sur
les articulations, sur les méridiens
(les chemins qu’empruntent le Qi
dans notre corps) et sur des points
d’acupuncture qui tonifient certains
organes comme le cœur, les reins,
etc.», explique Josiane.
Une pratique accessible à tous
Les résidentes, debout, les yeux
fermés, réalisent les différentes
postures calmement, au fil des
indications et corrections de Josiane.
Petit à petit, une atmosphère de
bien-être s’empare de ce coin de
verdure. On n’entend que la voix de
la professeure et le vent qui souffle.
« Nous allons passer à des exercices
du Qi Gong thérapeutique assis »,
annonce Josiane. Assis ou debout,
le Qi Gong est donc une pratique
accessible à tous.
Le corps et l’esprit en harmonie
Après 45 minutes de détente, les
participantes sont comblées : « J’ai
véritablement senti que mon énergie
circulait dans mon corps », commente
l’une des résidentes. « Je viens
chaque semaine, et à chaque fois,
je prends davantage conscience de
mes mouvements et de mon corps. »
Préventivement ou curativement, le
Qi Gong offre de multiples bienfaits
(voir ci-dessous). Et il contribue, à
force de pratique, à instaurer une
harmonie entre le corps et l’esprit.
LE QI GONG
Les bienfaits
Améliore la confiance en soi
grâce à la prise en main de sa
santé.
Fait travailler l’équilibre et
l’ancrage.
Entretient la mobilité articulaire.
Tonifie certains muscles.
Participe à la diminution de
certaines douleurs chroniques.
Aide à réduire l’hypertension
artérielle.
Améliore le sommeil.
Permet de trouver une paix
intérieure.
Etc.
Arrêt sur image
UN RUBENS
CONTEMPORAIN
La Résidence
Rubens a ouvert ses
portes à la mi-juin à Mortsel.
C’est une nouvelle implantation
d’Orpea dans les alentours d’Anvers.
Cette toute nouvelle maison de repos et
de soins a une capacité de 123 résidents
et emploiera à terme une soixantaine de
collaborateurs. Avec son architecture
et son aménagement intérieur
contemporains, la Résidence Rubens
n’est pas une maison de repos
et de soins ordinaire.
La résidence a été conçue pour
accueillir chaque résident en
fonction de ses besoins individuels,
y compris s’ils évoluent. Chaque
chambre est équipée d’une douche
de plain-pied, de miroirs inclinables,
d’un lit modulable et d’un minibar.
« Si une infrastructure confortable
et contemporaine est appréciable,
les soins et le bien-être de nos
résidents sont bien évidemment très
importants. La Résidence Rubens
dispose d’un salon de coiffure et
d’un espace snoezelen, ainsi que
d’un kinésithérapeute à demeure.
Unique aussi, l’étroite collaboration
avec les médecins généralistes, pour
laquelle un médecin coordinateur et
conseiller a été désigné », explique
Johan Maris, directeur régional
Orpea Belgium.
« La Résidence Rubens veut maintenir
le contact entre ses résidents et
la collectivité », ajoute le directeur
régional. Située en plein centre ville,
cette résidence peut accueillir les
amis et la famille des résidents, venus
profiter des environs pour quelques
heures. Ces visiteurs peuvent profiter
d’un délicieux repas de qualité dans le
restaurant et ont aussi la possibilité de
se garer dans le parking sous-terrain.
Vous souhaitez visiter cette nouvelle résidence ? Vous avez des questions ?
Contactez-nous : +32 3 630 24 00, e-mail : [email protected].
07
En coulisses
Belle Époque Knokke
WELLNESS
UN
UNIQUE DANS UNE MAISON
DE REPOS ET DE SOINS
La nouvelle résidence de
luxe Belle Époque à Knokke
offre à ses résidents un
concept de soins, hôtelier et
wellness unique. « L’objectif
est que tout le monde se
sente bien ici », déclare
son enthousiaste directeur,
Brent Debie. « Cette
résidence est entièrement
placée sous le signe de
l’hospitalité. Et le wellness
en fait partie sous de très
nombreuses formes. »
Contactez-nous
BELLE ÉPOQUE
Gilbert Decockstraat 1
8300 Knokke-Heist
[email protected]
+32 50 44 34 00
08
La « Rolls-Royce » des bains
Prendre un bain dans le sophistiqué
Rhapsodybad constitue un véritable
moment de détente. La plateforme
vibrante permet d’éliminer les peaux
mortes et donc de nettoyer la peau
en profondeur. « Mais l’expérience
ne s’arrête pas à ce gommage »,
explique Brent Debie. « Les huiles
essentielles libèrent de délicieux
parfums. Et, grâce à la fonction box,
les résidents peuvent écouter leurs
airs de musique préférés dans le
bain, tandis que les petites lumières
tamisées leur procurent apaisement
et repos. Flotter dans le bain permet
aux muscles de se relâcher tandis
que la sollicitation de tous leurs sens
apporte aux résidents une sensation
de bien-être. »
L’apaisement de
la snoezelthérapie
Les résidents qui ne se sentent
pas en forme ou sont désorientés
ont besoin d’un environnement
calme. Ils le trouvent dans
l’espace snoezelen. « C’est une
expérience très sensorielle qui
recourt aux huiles essentielles,
à de la musique relaxante, à des
jeux de lumière, avec le murmure
de l’eau en arrière-fond », décrit
avec enthousiasme Brent Debie.
« La snoezelthérapie se focalise
sur les souvenirs qui remontent
progressivement en faisant effleurer
au résident des matières agréables
au toucher. Ces séances visent avant
tout le bien-être et l’apaisement
du résident. »
La Résidence Belle Époque
crée une ambiance de
vacances pour ses résidents.
Bien plus qu’un salon
de coiffure
Dans le couloir qui mène au salon
de coiffure, des lumières colorées
donnent une impression de sérénité.
« Le wellness est omniprésent dans
notre centre », ajoute Brent Debie.
« Pour moi, le wellness est tout ce qui
a trait au bien-être. Un pomponnage
chez le coiffeur en fait aussi partie !
Ce n’est pas parce que vous n’habitez
plus chez vous que vous devez vous en
priver. » Il ouvre la porte du luxueux
salon de coiffure. « Nous partageons,
l’équipe de coiffeurs et moi, la même
philosophie. Vous ne venez pas ici
uniquement pour une coloration ou un
brushing mais aussi pour vous relaxer,
bavarder, boire une tasse de café. Bref,
pour passer un bon moment. »
Une visite chez l’esthéticienne
Les soins de beauté dans une
maison de repos et de soins sont
souvent appréhendés de façon
très minimaliste. Ce n’est pas le
cas à Belle Époque, où ces soins
sont dispensés dans un véritable
salon de beauté. « Un soin du
visage, des mains ou des pieds, un
bodypeeling, un massage shiatsu ou
une réflexologie plantaire… », voilà
les possibilités de soins énoncées
par Brent Debie. Des dizaines
de flacons de vernis à ongles de
couleurs différentes, et autant de
parfums, sont exposés sur les
étagères. Chez l’esthéticienne
aussi, l’ambiance est conviviale et
apaisante pour apporter toujours
plus de bien-être aux résidents.
Une piscine chauffée
Même les résidents qui ne savent
pas nager peuvent profiter de ce
petit bijou : la piscine chauffée.
« L’hydrothérapie, c’est mon dada »,
avoue Brent Debie, kinésithérapeute
de formation et ex-directeur du plus
grand centre de cure de Belgique.
« Dans cette piscine bénéficiant
d’une température de 30°C, les
résidents sollicitent leurs muscles
en douceur au cours de séances
collectives. Individuellement, nous
proposons la floatingthérapie : le
résident flotte sur l’eau avec un
mouvement de zigzag. Tout cela
donne à nos résidents l’impression
de faire du sport. Ils peuvent
encore bénéficier par la suite d’un
massage bienfaisant. »
09
En pratique
UN TRAVAIL
D’ÉQUIPE
POUR DES SOINS DE QUALITÉ
Travailler ensemble pour mieux prendre en charge les
résidents, tel est le but commun des équipes médicales
et paramédicales d’Orpea Belgium. En voici un exemple
avec l’équipe paramédicale de la
Résidence Les Jardins de
Longchamp à Uccle.
Collaborer lors des animations
Un projet paramédical
commun
L’équipe paramédicale joue un rôle majeur
dans la prise en charge pluridisciplinaire
des résidents. Nous, kinésithérapeutes,
ergothérapeutes, logopèdes…, nous
rassemblons une fois par semaine
lors d’une réunion pluridisciplinaire,
avec l’équipe médicale et le médecin
coordinateur, afin de discuter de chaque
résident. Ensemble, nous cherchons
des solutions adaptées à chacun, tout
en valorisant la complémentarité de nos
compétences. L’objectif : avancer ensemble
dans la même direction pour offrir des
soins de qualité.
Il y a quelques années, l’équipe de
kinésithérapeutes des Jardins de
Longchamp travaillait indépendamment
de l’équipe d’ergothérapeutes et de
logopèdes. Afin de varier et de multiplier
les projets communs d’animation pour
les résidents, nous formons désormais
une seule et même équipe. Ensemble,
nous organisons deux activités chaque
matin et une à deux activités l’après-midi :
cours de gym, ateliers massage, bains
thérapeutiques, jeux d’adresse, ateliers
réminiscence, etc. Étant donné que nous
sommes plus nombreux pour encadrer
les résidents, nous pouvons proposer
plusieurs activités sur une même journée.
Une bonne ambiance pour
le confort du résident
Comme nous sommes régulièrement
amenés à collaborer, nous
entretenons une excellente ambiance
au sein de l’équipe. Et les résidents
le ressentent. En tant que personnel
paramédical, nous avons aussi la
chance de pouvoir prendre le temps
d’échanger avec les résidents. Cela
nous permet d’instaurer un rapport
presque amical avec eux. Or, une
bonne communication avec les
résidents permet d’optimiser les
gestes thérapeutiques.
L’ÉQUIPE PARAMÉDICALE
Leurs rôles
L’équipe paramédicale de la Résidence
Les Jardins de Longchamp. De gauche
à droite : Maria Diaz, Carl Fransen
(kinésithérapeutes), Caroline Huyghe
(ergothérapeute) et Christel Dubois (logopède).
10
Le kinésithérapeute : il contribue à maintenir l’autonomie des
résidents grâce à un traitement préventif par le mouvement et
rééduque en cas d’accident. Il anime également les cours de
gym, les ateliers d’équilibre, etc.
La logopède : elle prend en charge les troubles de la
communication. Elle participe aux ateliers bien-être,
réminiscence, stimulation de la mémoire, etc.
L’ergothérapeute : elle favorise l’autonomie des résidents, en
organisant des activités telles que la stimulation cognitive, les
jeux d’adresse ou les séances de balnéothérapie.
Zoom
DES OLYMPIADES
VERSION ORPEA
Il y a quelques mois, la ville de Rio vibrait au rythme des Jeux
Olympiques. Une semaine plus tôt, les résidences Orpea Belgium
préparaient le terrain, avec la première édition des Orpea Olympic.
Une belle réussite !
Des sports pour tous
les seniors
Le lundi 25 juillet dernier,
dans les résidences Orpea
Belgium, l’ambiance était
sportive. À 14 h, le top départ
de la première édition des
Orpea Olympic a été donné.
Durant une semaine, chaque
début d’après-midi, des
tournois étaient organisés.
Les participants avaient
l’embarras du choix, en
fonction du programme
de leur résidence : billard,
pétanque, jeux d’adresse,
rummikub, ping-pong,
fléchettes, bowling, etc.
La plupart de ces activités
se sont déroulées à
l’extérieur, dans les jardins
ou sur les terrasses des
résidences. Après un peu
plus d’une heure d’effort, les
participants ont profité d’une
collation pour se retrouver
en toute convivialité
entre résidents avec les
membres du personnel et
leurs familles.
Une collaboration
entre résidences
De nombreuses résidences
ont mis en commun leurs
forces et leurs équipes.
La Résidence du Golf a
animé les activités avec la
Résidence Senior Westland.
La Résidence Terrasses des
Hauts Prés a participé à ces
olympiades avec Château
d’Or. « Nous avons même
décidé d’organiser à l’avenir
des après-midis pétanque
inter-résidences », témoigne
Valérie Van Berlamont,
responsable des Unités
de Vie à Terrasses des
Hauts Prés.
Des participants
récompensés
Dans chaque résidence,
la semaine s’est clôturée
par une cérémonie de
remise des médailles.
« À la Résidence Terrasses
des Hauts Prés », assure
Valérie Van Berlamont, « il
y avait beaucoup d’émotion
lors de la remise de prix ».
Avant de partager un
goûter tous ensemble, les
organisateurs ont répété
combien l’activité physique
était importante à tout âge.
Une valeur que partage
d’ailleurs Orpea Belgium
au quotidien.
Un enthousiasme
partagé
Franc succès pour cette
première édition, d’après
Anaïs Canick, ergothérapeute
à la Résidence du Golf :
« Les résidents ont demandé
si on allait renouveler
ces activités. La preuve
qu’ils ont apprécié ! »
De véritables liens se sont
créés entre les participants :
« Nous animions finalement
un groupe unique. Les
résidents s’entendaient
tellement bien que nous
n’avions presque pas besoin
de les encadrer », conclut
Anaïs Canick.
Nos prochains rendez-vous
En décembre : Marchés de Noël à la Résidence Terrasses des Hauts Prés à Uccle
(10/12), à la Résidence Vordenstein à Schoten (17/12) et à la Résidence Panhuys
Park à Destelbergen (18/12).
28/12/2016 : « Oysters and blues ». Dégustation et blues band avec les amis du
Zoute à la Résidence Belle Époque (dès 17 h).
Gilbert Decockstraat 1 - 8300 Knokke-Heist – +32 50 44 34 00
11
We are Orpea
Faites connaissance avec celles et ceux qui font Orpea au quotidien !
Orpea et moi
En tant que responsable informatique, je passe
très peu de temps derrière un ordinateur.
La majorité du temps, je suis sur le terrain
ou en réunion. Sur le terrain, je règle les
problèmes de connexion, j’installe les
systèmes informatiques, je coordonne les
interventions des différents fournisseurs,
etc. J’ai aussi un rôle de conseil lors de la
mise en place de certains programmes,
comme le dossier de soins informatisé.
Dans les maisons de repos, l’informatique
occupe une place bien plus importante qu’on
ne le pense ! Et c’est très motivant de faire
grandir Orpea Belgium via l’informatique. Ce
métier est très enrichissant car il faut toujours être
performant, disponible et réactif et parce que je suis
constamment en contact avec un éventail de personnes variées.
« DANS LES
MAISONS DE REPOS,
L’INFORMATIQUE
OCCUPE UNE
PLACE BIEN PLUS
IMPORTANTE
QU’ON NE LE
PENSE ! »
VALDET OCAKOGLU
Responsable informatique pour Orpea Belgium
Parcours
J’ai étudié l’informatique puis ai travaillé durant 10 ans dans le secteur financier. J’y étais représentant du service
informatique pour l’international. Depuis deux ans, je travaille pour Orpea Begium car j’avais besoin de relever un
nouveau défi dans un secteur différent.
« MON RÔLE ?
FAVORISER
L’AUTONOMIE DES
RÉSIDENTS ET LEUR
APPORTER DU
BIEN-ÊTRE. »
MAURINNE GODEFROID
Ergothérapeute à la Résidence Bonaparte (Waterloo)
Orpea et moi
Chaque matin, quand j’arrive à la résidence,
je fais prendre un bain relaxant aux huiles
essentielles à certains résidents. Une grande
partie de mon métier consiste à apporter
du bien-être et de la détente aux personnes
âgées. L’après-midi, je propose diverses
activités, comme la gymnastique des mains et
des bras, le massage des mains, des séances de
snoezelen, des points presse, etc. J’ai une grande
liberté dans le choix des activités. Cela me permet d’être
créative. De temps en temps, j’accompagne aussi les résidents
au théâtre, à des concerts ou au musée. Mon rôle ? Favoriser
l’autonomie des résidents. Leur reconnaissance quotidienne est
une réelle motivation.
Parcours
Après 3 ans d’études d’ergothérapie, j’ai été diplômée en 2014. J’ai ensuite suivi plusieurs formations en réflexologie
plantaire, en premiers secours ainsi que pour devenir personne de référence pour la démence. Après, j’ai travaillé
au sein du service de gériatrie aiguë de la Clinique Saint-Pierre à Ottignies. Et depuis un an, je travaille à mi-temps
pour Orpea Belgium à la Résidence Bonaparte et à mi-temps dans une autre maison de repos.
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