Août - Autosphere.ca

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GESTION moderne des parcs de véhicules
PP 40014105, PAP – No d’enregistrement 11088
VOL. 14 / NO 6 / 3,95 $ / Août 2009 / www.autosphere.ca
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et d’espace de chargement : une vraie berline intermédiaire
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modèle à moteur de 4 cylindres pour améliorer l’économie d’essence
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offert de série sur tous les modèles
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à la une
14
ESP
Une entreprise de calibre
AN S C E NU M É R O . . .
D
10 Événement de l’industrie
Gestion moderne des véhicules d’entreprise
Le Forum canadien des parcs de services publics
à Québec
16
s o mma ir e
Pneus d’hiver
Août 2009
17
L’évolution du constructeur
18
Pourquoi pas ?
20
La grande berline de Hyundai
21
Agence de l’efficacité énergétique
22
Six fois membre du Sénat de Chrysler Canada
23
Compétence et expérience
24
GM du Canada
25
NAFA
26
La révolution énergétique d’Obama
27
Une nouvelle auto
29
Nouvelles de l’industrie
Êtes-vous prêts ?
Nouvelle Chrysler
Des voitures de luxe pour vos affaires
16
La Genesis pour les parcs ?
Démarrage du projet pilote sur l’écoconduite !
Anick Lapalme, directrice des ventes aux parcs,
Des Sources Dodge Chrysler Jeep
17
Une précieuse acquisition pour JPL Services
de gestion de parcs
Les modèles 2010 présentés aux clients commerciaux
20
Nouveau parcours, soleil et convivialité :
recette gagnante du 34e tournoi de golf
De bonnes économies à réaliser à court terme
27
Au volant de la Subaru Legacy 2010
p a rc d u mo i s
D O S S IE R
8
12
Service de police de la Ville de Montréal
Le parc de véhicules du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM)
passe au vert. L’impact de cette approche commence à porter ses
fruits alors que le SPVM utilise des véhicules six cylindres et intègre
graduellement des hybrides à son matériel roulant.
Formation en gestion de parc
S’il est un secteur au Québec où la formation est déficiente, c’est bien
celui de la gestion de parc automobile. Malgré ce constat, il existe trois
organismes qui se consacrent à améliorer la situation, en théorie et en
pratique : l’ÉTS, la NAFA et le CGER.
section camion
28
Le monde de demain
Êtes-vous prêts pour les camionnettes électriques ?
www.autosphere.ca | Août 2009 | camauto
3
Des avantages majeurs
Pour des raisons visant surtout à ce que ce
soit un personnel qualifié qui prenne soin
des nouvelles générations de véhicules, un
retour sur les bancs d’école s’impose, aussi
bref soit-il.
Mot de
l’éditeur
La rentrée
L
Objectif
Formation
es septembres se suivent et se ressemblent tous. Chacun réserve son lot de
nouveautés auxquelles il faut chaque
fois se familiariser.
Par réflexe culturel ou autre, la fin de l’été
marque le début d’une nouvelle année d’activités professionnelles qu’on voudrait encore
meilleure, à condition de faire un juste point.
Avant que le tourbillon ne reprenne et que
le rythme ne devienne trop soutenu pour
agir comme il se doit à diverses situations,
la période préautomnale est l’occasion de
se bien préparer.
Les exigences de 2010
Si vous ne l’avez déjà fait, il est bon de
prime abord de connaître l’état de votre
équipement et de vos véhicules, comme de
savoir à quel point le personnel est à jour
dans ses compétences.
Ceci est d’autant plus important que les
innovations technologiques, toujours au
rendez-vous, ne sont plus que mécaniques
ou plastiques, mais d’un ordre exigeant une
notable formation.
Sur ce plan, la déduction ou l’expérience
ne suffit plus à régler un problème apparemment simple, réparer un bris mineur, ou
procéder à un entretien tout à fait de base.
camauto | Août 2009 | www.autosphere.ca
Rédacteur en chef
Jean-Roch Savard
Quelques heures de perfectionnement ou
de formation continue constituent à ce titre
un investissement substantiel qui se traduit
par des avantages majeurs.
Collaborateurs
Raynald Bouchard, Éric Descarries,
Guy O’Bomsawin
Ces avantages, aussi importants l’un que
l’autre, équivalent à une solide assurance
contre la perte en tâtonnements d’un grand
nombre d’heures et le coût de bris majeurs,
sinon de graves accidents.
Direction de production
Valérie St‑Cyr [email protected]
Révision et options
Révision
Diane Gervais
Sécurité et optimisation en tête, il est donc
bon de vérifier si votre programme de
formation interne et externe a lieu ou non
d’être révisé, et sous tous les aspects.
Direction du tirage
Nancy Belleville [email protected]
Il y a aussi lieu de savoir à quel point votre
personnel dispose des moyens appropriés,
surtout par connectivité, pour accéder sans
délai à l’information technique appropriée.
Si un besoin est identifié, il est certain qu’il
existe des solutions offertes soit par les
fournisseurs de cours que par les représentants des entreprises spécialisées dans les
services requis.
Chauffeurs compris
Mais n’oubliez surtout pas de veiller également à ce que les chauffeurs soient informés
de ce qu’il y a de nouveau sur les véhicules,
et bénéficient de cours favorisant la conduite préventive et écologique.
Sachant combien la question de la formation est délicate malgré toute sa pertinence,
savoir compter sur le précieux concours du
personnel pour en établir les paramètres
est quasi incontournable.
Bon exercice !
Administration
Wendy Allain [email protected]
Marie-Hélène Côté [email protected]
Graphisme
Erik Borrelli [email protected]
Photographie
Marie-Josée Rousseau [email protected]
Publicité
Jean Boutzis [email protected]
647-341-2777
Luc Champagne [email protected]
514-945-1299
Nathalie Plouffe [email protected]
1-866-925-5665
Réjean A. Rousseau [email protected]
450-649-9007
Abonnement
1 an : 24 $ 2 ans : 40 $ 3 ans : 56 $
États-Unis et autres pays : 1 an : 30 $
(taxes en sus)
Publié par
Publications Rousseau
2938, terrasse Abénaquis
Longueuil QC, J4M 2B3
T : 450-448-2220
F : 450-448-1041
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La revue Camauto est publiée six fois par année. La
direction laisse aux auteurs l’entière responsabilité de leurs
textes. Les articles non signés relèvent de la rédaction.
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l’autorisation écrite de l’éditeur. Le masculin est employé
comme genre neutre dans le but d’alléger les textes; on ne
doit y voir aucune discrimination.
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Retourner toute correspondance ne pouvant être livrée au
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2938, terrasse Abénaquis, bureau 110
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Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement
du Canada par l’entremise du Programme d’aide aux
publications pour nos dépenses d’envoi postal.
PAP – No d’enregistrement 11088
Dépôt légal Bibliothèque nationale du Québec,
Bibliothèque nationale du Canada, ISSN 1912-3132.
Rémy L. Rousseau
Consultez notre site www.autosphere.ca et inscrivez-vous
au service gratuit de bulletins de nouvelles, ou renouvelez
gratuitement votre abonnement à CAMAUTO.
4
Éditeur
Rémy L. Rousseau
Imprimé au Canada
CARNET R O U TIER
Jean-Roch Savard
[email protected]
Relance amorcée
Chrysler et GM nous surprendront-ils ?
L’actualité de l’industrie automobile américaine n’a jamais autant occupé l’espace médiatique
qu’au cours de la dernière année.
C
omme vous, je suis avec beaucoup d’assiduité le fil des événements des trois grands de l’automobile, Chrysler et GM en particulier. Et
comme vous sans doute, je spécule sur
ce que l’avenir leur réserve. Permettezmoi d’ouvrir une parenthèse avant d’aller
plus loin. À la lumière de tout ce que j’ai
lu et vu jusqu’à maintenant, je me pose
la question suivante : malgré la somme
innombrable d’information dont on nous
afflue sur cette saga américaine, sommesnous assez bien renseignés pour nous forger une idée précise de ce qui se passe ?
Un fait est indéniable cependant, General
Motors nous appartient tous un peu en
tant que contribuables canadiens.
Faire renaître la confiance
Dans l’amorce de la relance de Chrysler et
de GM, le plus gros défi qui les attend est
de faire tomber les perceptions négatives
entourant leur déconfiture et de faire renaître la confiance en leurs produits chez
les consommateurs. Malgré que Chrysler
et GM n’aient pas subi de recul notable
de leurs ventes dans le secteur des parcs
automobiles, il n’en demeure pas moins
que la confiance des clients commerciaux
envers les deux manufacturiers a été mise
à l’épreuve. Pour continuer de satisfaire
les exigences de plus en plus élevées des
entreprises et des gestionnaires de parcs,
les deux constructeurs américains « ressuscités » seront mis au défi d’offrir non
seulement des produits répondant aux
besoins changeants des entreprises, mais
6
surtout de se « brancher » sur les nouvelles mouvances écoénergétiques des futurs
acheteurs de leurs véhicules.
Le retour sur la voie du succès de Chrysler
et de GM dépendra de leur capacité à
adopter un nouveau modèle d’affaires.
Une direction davantage pragmatique,
des produits de qualité équivalente ou
supérieure aux concurrents asiatiques,
un meilleur contrôle des coûts et des
opérations, une main-d’œuvre motivée et
dédiée à la relance, un réseau de concessionnaires plus modeste, un service aprèsvente amélioré, une mise en marché
« réinventée » des produits et une oreille
attentive des besoins des clients; voilà les
principales actions et positions auxquelles
doivent s’atteler les constructeurs « déchus » à partir de maintenant.
Une fois qu’ils seront remis sur les rails,
Chrysler et GM parviendront-ils à nous
surprendre avec des coups d’éclat ? Seul
le temps et la fin de la récession répondront à cette question, pour l’instant
hypothétique.
je réponds dans l’affirmative. Je ne doute
pas que les voitures mues à l’électricité
vont côtoyer les véhicules à énergie fossile
sur les routes de la province, et ce, dans
un futur pas si lointain. Nous assistons
actuellement au développement rapide
des batteries lithium-ion qui permettent
d’énergiser déjà des véhicules sur des centaines de kilomètres avant de les recharger. Cette percée technologique devrait
accélérer la commercialisation d’autos
tout électrique de série au cours des prochaines années.
En contrepartie, trois irritants pourraient
freiner l’enthousiasme des consommateurs envers les véhicules électriques :
leurs prix élevés, l’incertitude qu’HydroQuébec puisse être en mesure d’alimenter
les résidences, les commerces, les industries et les voitures électriques, et ce, en
tout temps; et l’indisponibilité d’un réseau
public de prises de recharge pour faire le
plein de ces véhicules partout au Québec.
Tenons-nous au courant de la suite des
choses.
Les tout électrique ont-ils un
avenir ?
Si vous le voulez bien, mettons en veille
notre petit côté chauvin (Québec = électricité = automobile électrique = succès),
et répondons honnêtement à cette question : y a-t-il un avenir prometteur pour
les véhicules tout électrique à grande
autonomie au Québec ? Personnellement,
Jean-Roch Savard
Rédacteur en chef
Vorsprung durch Technik www.audi.ca
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PARC D U M O IS
Passage au Vert du parc du SPVM
Raynald Bouchard
[email protected]
Objectifs dépassés
malgré les contraintes
Le parc automobile du Service de police de la
Ville de Montréal*, comprend 600 véhicules
identifiés et 750 banalisés. Éric Longpré vient
d’accéder en février dernier à la tête du service
après avoir, entre autres, été contremaître
d’atelier. L’impact de l’approche verte du
SPVM commence à se faire sentir.
Éric Longpré, chef de section, Parc automobile du SPVM
(photo : Marie-Josée Rousseau)
É
ric a pour tâche de suivre de très
près la performance des véhicules et
de maximiser leur durée de vie utile,
ceci depuis leur acquisition jusqu’à leur
mise au rancart en passant par l’entretien,
la réparation, la carrosserie, l’aménagement, les pneumatiques et l’essence.
Son défi est rendu plus complexe en raison de la nature même d’un corps policier.
Il serait en effet impensable, pour des
questions logistiques, d’établir des équivalences entre des automobiles équipées
avant tout pour la protection des citoyens
et celles dont les fonctions sont liées à la
prestation de services divers.
Des véhicules très sollicités
Dans les faits, près de la moitié du parc du
SPVM est constitué de véhicules marqués
aux couleurs du service avec tout ce que
cela comporte comme exigences. Ils sont
en conséquence beaucoup plus sollicités
que la moyenne des automobiles en ce
qui concerne le freinage, la suspension, la
direction et le groupe motopropulseur.
Il n’est pas étonnant que la durée de vie
utile des véhicules identifiés soit d’au
maximum 150 000 km à l’odomètre, le
« compte-heures » à lui seul pouvant faire
8
tripler leur usure réelle. Pas étonnant non
plus que 25 % d’entre eux soient remplacés chaque année afin de maintenir le
parc en bon état.
des quatre cylindres au lieu des V6 et, de
plus en plus, les voitures hybrides y font
leur apparition.
« Le SPVM compte
maintenant 17 véhi« La diminution de la cylindrée de V8 à V6 a
cules hybrides en plus
de huit véhicules encontribué au dépassement de nos objectifs de
tièrement électriques,
réduction de la consommation de 6 %. »
et vient de lancer un
appel d’offres pour
– Éric Longpré
faire l’acquisition de
20 hybrides suppléDiminuer la cylindrée
mentaires cet automne. Les marques de
Depuis l’adoption du Plan de développe- ces véhicules sont très diversifiées afin
ment durable de la Ville de Montréal, en de minimiser les chances d’être associées
2005, le SPVM a fait passer de 75 % à 37 % dans le grand public. »
la proportion de ses véhicules identifiés
de huit cylindres dans l’ensemble du parc. Entretien préventif
« La diminution de la cylindrée de V8 à V6 a Le parc du SPVM est inscrit au Programme
contribué au dépassement de nos objectifs d’entretien préventif de la SAAQ qui l’oblide réduction de la consommation de 6 % ge à faire inspecter les véhicules deux fois
l’an ou aux 10 000 km.
fixés par ce plan », souligne Éric.
Plus facile pour les véhicules
banalisés
La situation ne se compare pas aux véhicules banalisés qui peuvent plus aisément
s’adapter aux politiques environnementales. Les enquêteurs, les cadres et les civils
utilisent progressivement, depuis 2005,
« En pratique, nous les effectuons aux
5000 km. Nous sommes également en
phase de réviser et adapter nos pratiques
concernant l’entretien et la réparation de
même que sur tous les aspects reliés au
recyclage », conclut Éric.
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Événement de l’industrie
Le Forum canadien des
parcs de services publics à Québec
Le Canadian Utility Fleet Council
(CUFC) ou Conseil canadien de
parcs de véhicules de service,
a tenu son 18e Forum annuel
à Québec en mai dernier. Cet
évènement s’est déroulé au Centre
de congrès de l’administration
portuaire de Québec en plein
cœur d’un des endroits les plus
pittoresques de la province. L’hôte
de ce 18e Forum n’était nul autre
qu’Hydro-Québec.
L
e mouvement a débuté il y a quelques années en tant que sous-comité
de l’Association canadienne de l’électricité. Il a commencé comme un forum
annuel pour les administrateurs de parcs
afin qu’ils partagent leurs idées concernant les besoins mutuels pour les parcs
de véhicules de service. En 1997, des représentants des secteurs du gaz naturel et
de la télécommunication se sont joints au
mouvement. Comme l’événement annuel
du Canadian Utility Fleet Forum (CUFF, ou
Forum canadien des parcs de véhicules de
service) devenait de plus en plus important, un conseil qui devint responsable du
partage constant d’information fut formé.
L’environnement à l’honneur
Au Forum 2009 de Québec, on y a donc
discuté de plusieurs sujets d’importance
– dont certains concernaient l’environnement – pour la quelque centaine de
participants venus de partout au Canada.
Parmi les orateurs, il y avait Serge Roy qui
a expliqué l’implication d’Hydro-Québec
face aux véhicules électriques et à l’infrastructure qui devrait les supporter. Al
Cormier de Mobilité électrique Canada a
10
Dave Turriff d’Hydro-Québec et Doug Reilly d’HydroOne, président du CUFC (photo : Réjean Rousseau)
présenté l’état actuel des véhicules électriques au pays et ce que l’avenir réserve
à cette industrie.
Plusieurs participants étaient particulièrement intéressés par les nouvelles normes
d’émission de 2010 pour moteurs diesel
alors que Jodi Bunger d’International
Truck & Engine, Ray Beriau de Freightliner
Truck et Michel Bergeron de Cummins
Engine étaient invités à animer une table
ronde avec les participants. Dans une
autre table ronde ouverte, des volontaires
ont partagé leurs expériences concernant
certains sujets épineux comme les pneus
d’hiver, la réduction des accidents de
véhicules, les mesures antiralenties, la
récupération des véhicules et les huiles
biodégradables.
Parmi les autres présentations et séminaires intéressants, on y retrouvait des sujets
aussi intéressants que les véhicules hybrides et les véhicules hybrides qui peuvent
être branchés, une introduction technique
de Ken Thomas de Manitoba Hydro et
de Dave Turiff d’Hydro-Québec. André
Brisson de Jade Engineers s’est occupé
de la Certification des équipements. Les
pneus d’hiver ont aussi été abordés par
Evelyn Thompson d’Enbridge Gas. Trevor
Philpot de Newfoundland Power a traité
de la certification des techniciens.
Une exposition d’intérêt
Évidemment, un tel forum ne pouvait
se dérouler sans sa propre exposition
d’équipements. Celle-ci s’est donc tenue
au Port de Québec et parmi les exposants,
on y retrouvait des compagnies comme
Altec Industries, Prinoth, Wajax, Dueco/
Odyne, Malley Industries, Ditch Hitch,
Posi-Plus Technologies, Pro-Force, Robert
Hydraulique, Parker Hannfin, Global
Rentals, Terex Utilities, Powertraxx, Miller
Technologies, Les Équipements Twin et
G.W. Anglin. Il y avait aussi une trentaine
de véhicules spécialisés représentant les
facettes de l’industrie.
L’année prochaine, le Canadian Utility
Fleet Forum se tiendra à St-John’s, TerreNeuve durant les premiers jours de juin.
Cette fois, l’hôte en sera la Newfoundland
Power.
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Formation en gestion de parc
Jean-Roch Savard
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L’ÉTS, la NAFA et le CGER s’y
consacrent en théorie et en pratique
S’il est un domaine au Québec où la formation et le perfectionnement sont déficients, c’est
bien celui de la gestion de parc de véhicules. Malgré ce constat, il existe trois organismes qui
se consacrent, en théorie et en pratique, à améliorer la situation.
D
epuis quelques années, l’École de
technologie supérieure ÉTS de
l’Université du Québec offre, dans
le cadre du programme de baccalauréat
en génie des opérations et de la logistique, le cours gestion de parcs d’équipements. Professeur attitré à donner ce
cours, Marc Chouinard explique que ce
cours est un rappel des notions apprises
dans les autres cours, mais appliquées à
la gestion des équipements. « Bien que ce
cours soit suivi par des étudiants inscrits
au programme de baccalauréat en génie
des opérations et de la logistique, il y a
aussi des étudiants libres qui viennent acquérir des compétences additionnelles et
connaître de nouvelles pratiques en gestion de parcs d’équipements. » Ce cours
sera offert à la session d’automne 2009,
qui commence en début septembre.
vraiment nouveau à annoncer concernant
ce dossier, des démarches sont en cours
pour que l’on puisse offrir au Québec
une formation du CAFM en français. Ce
dossier est prioritaire pour l’association
et il pourrait y avoir des développements concrets dans les prochains mois.
« Un sondage est actuellement mené au
Canada pour évaluer l’intérêt de présenter le CAFM en français », affirme Roger
Constantin, président de la NAFA, section Québec. En 2010, la NAFA Québec
organisera un séminaire de formation
s’adressant aux gestionnaires de parcs,
mais il reste à savoir s’il sera présenté
dans la langue de Molière.
l’offrir. Or, depuis qu’il a pris la direction
du CGER en septembre 2008, PaulYvan Deschênes a donné une nouvelle
orientation au volet formation du Centre.
« Depuis avril 2009, nous sommes davantage proactifs en matière de forma-
Tel qu’affirmé par Claude Otis, chef de service, le CGER
se donne une orientation plus proactive en matière de
formation à ses clients.
Président de la NAFA Québec, Roger Constantin travaille à
ce que le cours CAFM soit offert en français au Québec.
Le CGER est proactif
Marc Chouinard est le professeur attitré au cours Gestion
de parcs d’équipements donné à l’ÉTS.
Le CAFM en français ?
La section du Québec de la NAFA s’intéresse toujours à la formation des gestionnaires de parcs. Bien qu’il n’y ait rien de
12
Depuis que le CGER offre des services de
gestion de parc de véhicules aux organismes publics (ministères, municipalités
et villes) et parapublics, le service de
formation des opérateurs de véhicules
lourds fait partie intégrante des produits
et des services offerts à sa clientèle.
Toutefois, par le passé, le CGER ne sollicitait pas directement les clients pour
tion. En ce sens que nous offrons les services de nos formateurs, sans frais, pour
les opérateurs qui utilisent des véhicules
ou des équipements spécialisés loués par
le CGER », indique Claude Otis, chef de
service. En agissant ainsi, le CGER vise à
réduire les bris, le temps d’indisponibilité
et les coûts d’entretien sur des équipements tels que souffleuses, niveleuses,
chargeuses, camions avec nacelle, qui
sont maintenant pourvus de haute technologie. À part cette formation ciblée, le
CGER offre d’autres types de formation à
ses clients tels que l’évaluation d’opérateurs de machinerie lourde, l’arrimage et
la répartition des charges, la vérification
avant départ des véhicules et l’audit pour
vérifier le respect de la loi concernant
les propriétaires, les exploitants et les
conducteurs de véhicules lourds.
* Selon la première éventualité. Entretien routinier non inclus. Rendez visite à votre concessionnaire ou visitez mitsubishi-motors.ca pour obtenir tous les détails concernant la garantie.
Les clients ne sont pas tous admissibles. ** L’affirmation « Les véhicules les mieux protégés au monde » ne concerne pas les modèles de la Lancer Evolution et de la Lancer Ralliart.
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Une entreprise de calibre
Bien que le domaine de la revente de véhicules soit très actif, surtout en période de
bouleversements économiques, les entreprises qui font de l’enchère ne foisonnent pas. L’une
de celles-ci se distingue cependant de façon très particulière, soit Les Enchères ESP située au
1600, rue Norman à Lachine; l’unique lieu du genre sur l’Île de Montréal.
E
n bordure de l’autoroute 20, et à
deux pas de la 13, Les Enchères
ESP attire chaque mardi plusieurs
centaines de commerçants, acheteurs et
vendeurs de véhicules de deuxième cycle.
C’est que Les Enchères ESP fait partie de
ce Québec inc. issu à la fois d’une expertise poussée de la revente de véhicules
d’occasion, et de la plus haute formation
en la matière.
Administrateur de premier rang et président d’ESP,
Alain Boisvert offre dans un esprit de franc commerce,
et avec la rigueur propre aux bonnes affaires,
une expertise de plus d’un quart siècle ans.
En sus, elle jouit d’une pleine confiance
accordée par les grandes institutions
financières et bancaires, en raison du
professionnalisme qui constitue l’une de
ses pierres d’assise.
Un bond prodigieux
Depuis sa fondation en 1982, alors appelée Les Enchères d’Automobiles St-Pierre,
et surtout suite à l’acquisition qu’en
a faite Alain Boisvert en 2004, ESP a
franchi plusieurs étapes.
Seule entreprise québécoise du secteur
de vente par encan de véhicules d’occasion, on y trouve une culture typique
fondée sur l’excellence, l’engagement,
l’efficacité, et une hospitalité reconnue.
Au fil de plusieurs agrandissements, de
sa réinstallation sur son emplacement
original, et d’un modernisme qui priorise
les transactions par l’Internet, elle est
devenue un joueur majeur dans le domaine des enchères
de consignations.
Fougueux pilote comptant une quinzaine
d’années d’expérience en courses
automobiles sur terre battue, tant au Québec
qu’en Ontario et aux États-Unis, et détenteur
de championnats aux circuits de Granby
et de Cornwall, Alain Boisvert est le type
de vainqueur auquel il est naturel
de vouloir s’associer.
Du pur Québec inc.
On y trouve aussi une organisation, et
une fierté qui, renforcées par de solides
liens avec la clientèle, dépassent le cadre
classique du partenariat d’affaires.
14
Au-delà du
diplôme
Au t r e g é n é r a t i o n ,
autre savoir, autre
expertise et autre signature; voilà qui empreint fortement Les
Enchères ESP – ou
simplement ESP – et
qui démarque carrément l’entreprise.
Encanteur de tout premier ordre s’il en
est, Alain Boisvert est nettement plus
qu’un chef d’entreprise de premier rang,
il est aussi le détenteur d’un diplôme de
la Reppert School of Auctioneering.
Il est celui qui chaque mardi serre des centaines de mains, il connaît tous ses clients
par leur nom, et il a même le plaisir de les
rencontrer dans tout autre contexte.
Une équipe hors pair
Les pas-de-géant qu’il a faits avec Alain
Joyal, vice-président et coéquipier de
longue date aussi passionné de l’automobile et du sport automobile qu’il ne
l’est lui-même, et le dynamisme de Steve
Carrier, son directeur général, couronnent le tout.
Guy O’Bomsawin
[email protected]
se chargent ensemble des comptes spéciaux et des comptes majeurs des institutions financières, de même que Bouazza
Boussefiane d’origine marocaine, qui
occupe le poste de contrôleur.
Podiums obligent
(photos : Alan Morris)
À trois, et fort appuyés pas une permanence aussi multidisciplinaire que multiethnique et multiculturelle, ils gèrent
une entreprise qui se caractérise tant par
son ouverture que par ses compétences.
Ainsi trouve-t-on Sylvia Moran d’origine
salvadorienne qui, assistée de Pascal
Éthier, Sophie Samuel et Sarah Sénéchal,
Alain a une telle façon de mener ses affaires, qu’en 2010 il compte ajouter une
quatrième porte ou tenir une deuxième
enchère par semaine, en plus d’innover
dans les transactions en ligne.
Depuis que les installations d’ESP ont été
relocalisées il y a 3 ans sur les lieux mêmes
de l’entreprise initiale, la compagnie évolue
dans un environnement ultramoderne.
Homme de défi et d’action doté d’une ferme
volonté de bien servir une clientèle dont il
compte demeurer un partenaire-clé, Alain
Boisvert entrevoit le nouvel avenir avec un
fort optimisme. Podiums obligent.
www.espdirect.ca
« Je suis reconnaissant à mon père de m’avoir montré
à pêcher, au lieu de simplement me donner le magasin
de poissons », dit Alain Boisvert qui, sous sa gouverne,
a été chef encanteur durant 10 ans.
En direct sur l’Internet
ESP est le premier encanteur québécois à avoir instauré la diffusion
des enchères en direct sur Internet,
et rendu possibles des transactions
à distance.
De leur place d’affaires, les commerçants ont ainsi accès instantanément
au déroulement des encans en direct, ainsi qu’à toute l’information
ayant trait à chacun des véhicules.
Pareil service leur permet d’effectuer des offres dans le confort de
leurs bureaux, comme s’ils étaient
sur place, aux côtés des centaines
de commerçants qui assistent aux
enchères.
Les Enchères ESP
1600, rue Norman
Lachine (Québec) H8S 1A9
Tél.
514-489-3131
1-877-ESP-9191
Téléc. 514-639-1301
Bouazza Boussefiane, Sarah Sénéchal, Alain Boisvert, Sylvia Moran, Alain Joyal, Steve Carrier; Maryo Larouche, Samantha Rose,
Francine l’Écuyer, Lyne Boisvert, Jessie Barbeau, Mélanie Sénéchal, Marco Lapierre, Martin Gagner; Martin Boissineau,
Sylvie Poissant, Gilles Proulx, Pascal Éthier, Michel Turgeon, et Yvon Connor. Absente, Martine Fréchette, gérante du bureau
15
Éric Descarries
[email protected]
Pneus d’hiver
Êtes-vous prêts ?
C’est le temps de voir aux pneus d’hiver.
Que vous le vouliez ou non, il y a un autre hiver qui se pointe lentement à l’horizon. En effet,
c’est en plein le temps de commander des pneus d’hiver pour vos véhicules, neufs ou pas.
O
n peut considérer que le Québec
est à l’avant-garde dans ce domaine, si l’on peut s’exprimer ainsi, car
il a déjà passé une loi rendant les pneus
d’hiver obligeant les véhicules enregistrés
dans la province à être équipés de pneus
d’hiver à partir du 15 décembre jusqu’au
15 mars et rien ne change pour la saison
à venir.
Pour le moment, aucune autre province
canadienne n’a emboîté le pas, mais les
spécialistes de l’automobile, même ceux
des autres provinces, encouragent l’installation de pneus d’hiver partout au pays,
même si les précipitations sont minimes.
De nos jours, la plupart des automobilistes devraient savoir que même une chaussée froide peut être dangereuse pour tout
pneu toutes saisons qui ont généralement
du caoutchouc.
Par conséquent, et surtout si vous avez
ajouté de nouveaux véhicules à votre parc
durant les derniers mois, ils exigeront des
pneus d’hiver, il serait préférable de les
obtenir le plus tôt possible étant donné
que les distributeurs et les détaillants
peuvent n’avoir qu’une quantité limitée de
certaines grandeurs populaires dans votre
16
district. Ne vous faites pas prendre dès la
première tempête de neige !
Dunlop nous présente aussi un nouveau
pneu Graspic DS-3 d’hiver.
Plusieurs nouveaux produits
Comment reconnaître un « vrai »
pneu d’hiver ?
La preuve que les pneus d’hiver sont pris
au sérieux plus que jamais : il y a encore
plusieurs nouveaux produits qui arrivent
sur le marché. Alors que certains manufacturiers en profitent pour ajouter des grandeurs manquantes à leurs produits populaires, d’autres, comme Continental, nous
présentent de nouveaux pneus toujours
plus performants comme l’Extreme Winter
Contact incluant des grandeurs pour camionnettes pick-up (une nécessité !).
Ajoutons à ce phénomène l’arrivée de la
marque Falken dans le portrait. Toyo a
un nouveau pneu LT à nous offrir alors
que Goodyear, qui ajoute l’Ultra Grip
Performance 2 à sa gamme, offre aussi un
nouveau pneu de grandes camionnettes
Wrangler DuraTrac qui inclut le logo du
flocon de neige dans la silhouette de montagne à ses flancs. Voilà encore une fois
la preuve que les pneus d’hiver sont de
plus en plus pris au sérieux ! Bridgestone
adapte ses pneus « run-flat » aux besoins hivernaux tout comme il le prouve
avec ses LM-60 RFT. N’oublions pas que
Outre l’identification du flocon de neige
dans la silhouette de montagne, le ministère du Transport du Québec ajoute aussi
certaines autres identifications aux pneus
qu’il considère de « vrais » pneus d’hiver.
Ceux-ci porteront les noms Alaska, Arctic
A/T ou AT, Blizzard, Ice, LT, Nordic, Snow
(mais pas la simple inscription « mud
and snow »), Stud, Ultratraction, Winter,
Cresta, Ultragrip, TS et INSA. Tous ces
noms seront valides jusqu’au 15 décembre 2014 alors qu’il y aura de nouvelles
normes en effet.
Pour le moment, même si certains font
sourciller les experts, les pneus avec le
logo du flocon de neige sont « légaux ».
Mais, avant d’acheter tout pneu d’hiver,
consultez un spécialiste qui s’y connaît
en pneus d’hiver. Et même si certains
produits vous semblent un peu coûteux,
souvenez-vous qu’il y va de la sécurité des
passagers avant tout !
Jack Kazmierski
[email protected]
L’évolution du constructeur
Nouvelle
Chrysler
Le nouveau partenariat de Chrysler et Fiat a fait la manchette au Salon International de l’auto à New York
lorsque Jim Press, chef de la direction adjoint chez Chrysler LLC, est apparu au volant d’une Fiat 500 lors
de la présentation mondiale de la toute nouvelle Jeep Grand Cherokee 2011. (photo : autodeadline.com)
L
e domaine de l’automobile a connu
un changement radical. De nouvelles
priorités, nouvelles relations, et nouvelles réalités ont remplacé le statu quo
auquel les constructeurs et leurs clients
se sont accoutumés. L’avenir est encore
incertain, et seul le temps nous révélera
à quoi ressemblera le monde de l’automobile des prochains mois et années.
Chrysler est l’une des entreprises qui a fait
la manchette à plusieurs reprises face à
ses défis de restructuration. Aujourd’hui,
munis de plans pour le futur, les acheteurs
au détail et exploitants de parc ont hâte
de voir ce que la nouvelle Chrysler leur offrira, mais les détails sont encore inconnus
pendant que les dirigeants de l’entreprise
éliminent les anicroches.
Ce qui est certain présentement, c’est que
Chrysler a créé un partenariat avec Fiat,
promettant de devenir « une entreprise
mondiale des plus importantes et des plus
concurrentielles ».
Cela veut-il dire que Chrysler vendra des
modèles Fiat au Canada ? Quels véhicules
Fiat intéresseront les exploitants de parc ?
Pouvons-nous anticiper plus de modèles
diesels, de plus petits moteurs, quelque
chose que les deux entreprises concevront
et construiront ensemble, ou quelque
chose que Fiat vend déjà ailleurs dans le
monde ? Les réponses à ces questions
seront disponibles sous peu.
Nouvelle et améliorée,
l’entreprise Chrysler entreprend
une restructuration avec une
promesse de revenir plus forte et
plus concurrentielle à l’échelle
mondiale.
Lettre aux parties concernées
Dernièrement, Ken Tuckey, cadre supérieur, Parcs et entreprises commerciales
chez Chrysler Canada, a fait parvenir une
lettre aux parties concernées les informant des derniers développements de la
nouvelle Chrysler.
pour voitures de petites et moyennes
tailles, permettant à l’entreprise d’offrir
une gamme de produits élargie incluant
des véhicules écologiques de plus en plus
demandés par les parcs et entreprises
commerciales.
Au Canada
Dans sa lettre, Tuckey mentionne les
« changements palpitants qui sont survenus chez Chrysler », et il assure les exploitants de parc de « l’engagement continu de
l’entreprise à mériter votre confiance et à
dépasser vos besoins opérationnels ».
Au Canada, aucun changement n’a été
apporté concernant la direction. Reid
Bigland continuera à diriger les opérations
canadiennes en tant que PDG, Chrysler
Canada. L’équipe des parcs de Chrysler
Canada demeure également inchangée.
Au nom de l’équipe de parcs chez Chrysler,
Tuckey exprime ses remerciements sincères aux exploitants de parc de leur « appui
continu envers Chrysler », et il ajoute :
« Votre loyauté et vos souhaits pour le succès de l’entreprise sont grandement appréciés par tous les membres de l’équipe
Chrysler. »
De plus, il n’y a aucun projet de restructuration ni d’élimination de concessionnaires
au Canada. Chrysler Canada continuera
d’avoir environ 450 concessionnaires à
travers le pays qui vendront tous les trois
marques de Chrysler LLC : Chrysler, Jeep,
et Dodge.
Le nouveau Groupe Chrysler LLC et Fiat
Group Alliance seront dirigés par Sergio
Marchionne qui sera PDG de Chrysler et
Fiat. « Grâce à cette alliance, une nouvelle
entreprise Chrysler voit le jour, ayant les
ressources, la technologie et le réseau de
distribution requis afin d’être concurrentielle à l’échelle mondiale », écrit Tuckey.
Faisant partie des conditions de l’alliance,
Fiat contribuera à Chrysler sa technologie, ses châssis et les motopropulseurs
Toutes les garanties, allocations pour les
parcs et leur personnel continueront sans
aucun changement, et le processus de la
clientèle relié aux réparations sur garantie demeure le même.
CAMAUTO présentera plus d’information
approfondie sur l’évolution de Chrysler
dans notre prochaine édition; détails dans
l’édition d’octobre.
Traduit de l’anglais par Marc-Alain Nantel
17
D O SSIER s p é c i a l
Pourquoi pas ?
Des voitures de luxe pour vos affaires
Il fut un temps où tout véhicule destiné aux affaires devait être dénudé, ne démontrant aucun
luxe sauf s’il s’agissait des autos de propriétaires d’entreprise et de grands patrons. Mais cela,
c’était hier. Il y a beaucoup de gens de nos jours qui passent plus de temps derrière le volant
que dans leur propre salon mais qui voudraient ajouter un peu de luxe à leur environnement
sans que ça ne soit un « péché ».
E
n vérité, les bons vieux jours des
anciens coupés d’affaires (« business
coupes ») des années cinquante sont
chose du passé. Et, de toute façon, il n’y
a plus beaucoup d’automobiles disponibles avec un minimum de confort. Mais
alors, qu’y a-t-il de mal de travailler avec
un véhicule d’affaires ou de commerce
qui vient de segments de luxe ?
Tant de choix…
Regardons les choses bien en face. Il y a
plusieurs autos de 40 000 $ à 50 000 $
que l’on pourrait considérer des véhicules de luxe qui peuvent aussi être utilisées autant comme voiture de tous les
jours que d’outil de travail. Ce qui peut
les rendre attrayantes aux administrateurs ou propriétaires de parcs, c’est
que ces autos ou camionnettes peuvent faciliter la vie de leurs utilisateurs.
Même, dans le cas des gens vivant dans
des régions plus enneigées en hiver,
plusieurs de ces autos sont disponibles
avec la traction intégrale, ajoutant une
note de sécurité à leur travail. Et vu que
la plupart de celles-ci ont un coffre verrouillable, on peut y ranger des objets
de valeur lorsqu’on s’éloigne du véhicule. Évidemment, dans le cas d’un VUS,
il faut s’assurer que la camionnette vient
avec une toile cache bagage.
Si vous voulez projeter une image de
classe et de qualité, il n’y a rien de mal à
utiliser une auto de luxe. Voici d’ailleurs
quelques suggestions que nous croyons
être capables de jouer le double jeu de véhicule privé et de véhicule de travail présentant une image à succès sans tomber
dans l’ostentatoire et pouvant toujours
être entretenues à prix raisonnable.
18
Acura RL
Cette grande ber
line vaut près de
64 000 $, mais
en plus d’offrir
un certain luxe,
elle vient avec la traction intégrale. Elle est
livrée avec un puissant V6 qui demeure
toutefois économique.
Audi A4
et A5
Ces deux
voitures allemandes ont
une grande
réputation
de qualité. En ce qui a trait à leur consommation, tout dépend du choix de moteur.
Le quatre cylindres turbocompressé est
tout indiqué pour la A4 alors que le V6 de
base suffit à la A5. Pour quelques dollars
de plus, la traction intégrale est tout un
avantage en hiver. Les prix débutent à
environ 35 000 $.
BMW
Série 3
et 5
La BMW de
Série 3 est
un beau
choix. Affichant un prix de départ de
moins de 40 000 $, la version berline
peut très bien répondre à plusieurs besoins de travail. De base, c’est une auto
à propulsion arrière alors que la traction
intégrale est une option substantielle.
La Série 5 peut aussi représenter un
choix intéressant, mais elle est plus
coûteuse à plus de 60 000 $.
Buick
Enclave
Plus multisegment qu’automobile, l’Enclave est un
autre choix
judicieux. De base, ce véhicule de presque luxe est à traction avant, mais il est
disponible avec la traction intégrale. Son
moteur V6 n’est définitivement pas gourmand. Les prix débutent à un peu plus de
40 000 $.
Cadillac
CTS
Cadillac a
toujours
été considérée une
marque
de luxe. Par contre, sa plus petite berline
CTS est disponible à un prix abordable.
Et elle vient en version familiale en 2010.
Les moteurs V6 de la CTS ne sont pas
considérés comme gloutons. La CTS n’est
disponible qu’avec la propulsion. Les prix
commencent à environ 40 000 $.
Hyundai
Azera et
Genesis
Nous élaborerons sur la
s u r p re n a n t e
Genesis dans
cette publication. Ajoutons-y donc sa petite sœur l’Azera, une version de luxe de
la Sonata mue par un V6 à traction avant.
L’intéressante Azera commence à environ
35 000 $, la plus grande Genesis à un peu
moins de 40 000 $.
Éric Descarries
[email protected]
Infiniti G37
et M35
Considérée
par plusieurs
comme une
berline sportive, la G37 d’Infiniti à propulsion arrière
est aussi disponible avec la traction intégrale (G37X). Son prix de base la rend très
intéressante. On peut aussi considérer sa
grande sœur la M35 (V6 et propulsion ou
intégrale). La G37 commence à environ
40 000 $.
Lexus
ES350
et GS
Lexus a depuis longtemps prouvé que sa berline ES à traction
avant est à la fois une voiture de luxe et
une auto fiable. La GS est une autre berline
à considérer, mais elle est plus coûteuse.
Cependant, elle est livrable avec la configuration hybride électrique, une combinaison
intéressante pour une compagnie orientée
vers la haute technologie. Les prix de la ES
commencent autour des 40 000 $.
Lincoln MKZ
La plus petite Lincoln,
la MKZ, est
basée sur la Ford Fusion mais elle affiche un style qui lui est propre. Elle est
donc disponible avec la traction avant
ou intégrale alors que sa consommation
demeure raisonnable. La nouvelle MKS
est un autre choix à considérer surtout
avec son nouveau moteur V6 EcoBoost.
Elle aussi est disponible avec la traction
intégrale. Une version MKT multisegment
suivra sous peu. Les prix de la MKZ commencent à moins de 40 000 $, ceux de la
MKS à moins de 50 000 $.
MercedesBenz de
Classe C
Cette auto a
des lignes de
voitures de très grand luxe, mais elle
coûte moins de 50 000 $. Disponible avec
un de plusieurs V6, on peut la considérer
comme relativement économique. Elle est
aussi livrable avec la traction intégrale
4MATIC. Les prix commencent à un peu
plus de 36 000 $.
Nissan
Maxima
Nissan propose une voiture
de presque
luxe avec une
allure sportive et une sensation de conduite qui devrait plaire à plus d’un conducteur, la Maxima. Son moteur V6 est à la
fois nerveux et économique. Le prix de
base est d’un peu moins de 40 000 $.
Saab 9-3
Quoique la marque ait changé de mains
tout récemment, ce constructeur suédois
est toujours
en affaires et
ses véhicules
devraient
conserver
plusieurs
éléments
mécaniques de GM. La compacte Saab
9-3 est disponible en de multiples versions incluant une superbe berline et une
pratique familiale. La plus grande 9-5 sera
redessinée sous peu. La 9-3 commence à
un peu plus de 36 000 $.
Toyota
Avalon
Équipée d’un
moteur V6 et
de la traction
ava n t , c e t t e
auto est très spacieuse et relativement
économique. Les prix commencent à près
de 40 000 $.
Volvo S60
Le constructeur suédois
propose une
intéressante
berline qui
pourrait être considérée comme un véhicule de parc, la S60. Celle-ci peut aussi
être commandée en familiale V70. Notez
qu’il y a une option de traction intégrale
au catalogue. Le prix de base tourne
autour de 37 000 $.
19
La grande berline de Hyundai
La Genesis pour les parcs ?
S’il y a une voiture qui a vraiment impressionné le monde automobile depuis les derniers mois,
c’est bien la grande berline de Hyundai, la Genesis. Cette auto de pleine grandeur à propulsion
arrière mue par un V6 ou un V8 fut non seulement nommée Voiture de l’année tant au Canada
qu’aux États-Unis, mais elle a aussi attiré l’attention de plusieurs administrateurs de parcs.
C
omment la Genesis a-t-elle pu devenir attirante aux administrateurs
de parcs ? D’abord, elle affiche une
ligne à la fois sobre et classique d’allure
internationale. Deuxièmement, elle est
disponible avec un très moderne V6 de 3,8
litres de 290 chevaux combiné à une boîte
automatique à six rapports avec fonctions
manuelles, suspension arrière indépendante à bras multiples et roues de 17 pouces
pour moins de 38 000 $.
Mais ce n’est pas tout ! Elle est aussi disponible avec un moteur V8 de 375 chevaux
qui n’est pas le monstre énergivore que
l’on croirait. Selon Ressources naturelles
Canada, celui-ci affiche une consommation
de carburant de 12,6 L/100 km en ville et
8,1 sur la route. Dans le cas de la version
à moteur V6, la consommation s’établit à
11,4 L/100 km en ville, 7,2 sur la route.
Ces chiffres correspondent à ceux de plus
petites berlines. Et même la Genesis 4.6
Technology Package la plus élaborée se
vend moins de 50 000 $, un prix nettement plus abordable que plusieurs de ses
concurrentes européennes et japonaises.
Une conduite impressionnante
Évidemment, le prix du véhicule et sa
consommation sont parmi les plus
20
John Gallant de Hyundai a expliqué en détail
la Genesis aux administrateurs de parcs.
importantes données qu’un administrateur
de parc considère d’abord – mais il faut
aussi penser à l’utilité du véhicule. Pour
ceux qui passent de nombreuses heures au
volant d’un véhicule, le confort et l’espace
sont des critères d’importance. Hyundai
a pris un soin minutieux de la finition de
l’intérieur de la Genesis. Celui-ci est vaste
et, comme le dit Gabriel Provencher, chef
des opérations chez Prospek, un des administrateurs qui ont essayé l’auto, toutes les
commandes du tableau de bord sont bien
positionnées. Les sièges y sont confortables
et le coffre est caverneux. Même que son
seuil n’en est pas très élevé. L’éditeur Rémy
Rousseau en a aussi apprécié la douceur
de roulement, mais surtout les réactions
rapides du moteur et la direction précise.
D’autre part, il a aussi noté comment la
boîte automatique était bien adaptée au
moteur. Parmi les autres administrateurs
qui ont essayé l’auto avec satisfaction, il
y a eu Michel Bourgeois de Fix Auto et
François Vallerand de Dale Parizeau Morris
Mackenzie.
Conduire cette auto est une expérience à
la fois excitante et rassurante. Déjà avec
le V6, le conducteur découvrira que ce
moteur a été conçu pour aller avec cette
grande berline. Il est silencieux et rapide.
La berline Genesis a été votée Auto de l’année
autant au Canada qu’aux États-Unis.
Dans le cas du V8, celui-ci est encore plus
puissant. Hyundai affirme qu’il atteindra
le cap des 100 km/h en moins de six secondes. Et il peut même fonctionner avec
de l’essence sans plomb régulière. Oui,
la Genesis est à propulsion arrière. Mais
durant la saison froide, si elle équipée des
pneus d’hiver appropriés, son système
antipatinage aidera le conducteur à éviter
les ennuis.
Elle se mesure à la concurrence
La Hyundai Genesis devra se mesurer
à une vive concurrence venant surtout
de voitures populaires comme la grande
Chrysler 300, la nouvelle Ford Taurus et
même les Mercedes-Benz, Lexus et Infiniti
de ce monde. Grâce à son prix abordable,
sa consommation modérée de carburant
et sa qualité de construction – la Genesis a
déjà gagné le prix de l’Index de lancement
de véhicule de J.D. Power – elle devrait
vraiment se placer en tête des choix considérés. Enfin, le Black Book des valeurs
résiduelles de voitures usagées a prédit
que la Genesis V6 2009 devrait retenir
jusqu’à 52 % de sa valeur au bout de trois
ans alors que celle à moteur V8 devrait en
retenir 50 %. Est-ce suffisant pour vous
convaincre ?
(photos : Éric Descarries)
John Gallant de Hyundai a présenté la Genesis à un groupe d’administrateurs
de parcs au printemps dernier.
Agence de l’efficacité énergétique
Jean-Roch Savard
[email protected]
Démarrage du projet pilote sur l’écoconduite !
C’est un départ ! Le projet pilote de l’Agence de l’efficacité énergétique (AEE) portant sur
l’écoconduite des véhicules légers que nous avons annoncé dans les pages de CAMAUTO
d’avril, a franchi une nouvelle phase de sa réalisation.
E
n effet, les quatre entreprises exploitant des parcs d’automobiles et de
camionnettes ont été sélectionnées
pour prendre part au projet. Toutefois, étant
donné que les ententes liant l’Agence et les
quatre entreprises n’étaient pas signées
au moment de publier cet article, nous ne
pouvons dévoiler les noms des participants.
« Ils seront annoncés publiquement lors du
lancement officiel du projet en septembre »,
laisse entendre Roxanne St-Pierre, porte-parole de l’Agence.
En début juillet, il y avait 25 modules de
contrôle installés dans les véhicules appartenant aux entreprises participantes. Selon
l’évaluation de Roxanne, la mise en place des
derniers modules dans les véhicules devrait
se faire avant la fin de l’été.
Même conducteur, même véhicule
L’une des conditions à respecter par les
entreprises est que les conducteurs choisis
pour participer au projet conduisent la même
automobile ou le même camion léger durant
l’étude (une année) et qu’ils passent un nombre d’heures appréciable sur la route.
Après avoir laissé les conducteurs circuler
librement pendant une période de six semaines au cours de laquelle les modules
auront capté les données de consommation
de carburant, l’Agence invitera ces mêmes
conducteurs à une formation théorique de
trois heures. Par la suite, les conducteurs seront appelés à suivre une formation pratique
de trois heures également. À cet effet, la moitié des conducteurs effectueront la formation
pratique sur un simulateur, et l’autre moitié
sur la route en utilisant leur véhicule et leur
parcours habituels.
Rappelons que l’Agence a préparé le programme en collaboration avec le CAA-Québec. Si
l’échéancier est respecté comme prévu, le
projet pilote prendra fin en août 2010 et
l’Agence, à la lumière des résultats obtenus,
décidera si elle peut en faire un programme
régulier qui serait offert aux entreprises exploitant des parcs automobiles.
Mission de l’Agence
L’Agence de l’efficacité énergétique a pour
mission, dans une perspective de développement durable, de promouvoir l’efficacité
énergétique et le développement de nouvelles technologies pour toutes les sources
d’énergie, dans tous les secteurs d’activité, au
bénéfice de l’ensemble de tous les citoyens
des régions du Québec. L’Agence a également comme mission d’élaborer des plans
d’ensemble triennaux en efficacité énergétique de nouvelles technologies, ainsi que d’en
assurer la mise en œuvre et le suivi.
Le financement de l’Agence provient principalement de quotes-parts de distributeurs
d’énergie, du Fonds Vert mis sur pied dans le
contexte du Plan d’action sur les changements
climatiques (PACC) et de Ressources naturelles
Canada. D’autres sources de revenus sont possibles, notamment la tarification pour des services rendus de la part de l’Agence. L’ensemble
de ces sources de financement permet à l’Agence de réaliser adéquatement sa mission, de
promouvoir ses programmes et de soutenir
diverses initiatives auprès de ses clientèles.
Pour mener à bien sa mission, l’Agence peut
compter sur de nombreux collaborateurs
issus du milieu de l’énergie et des différents
secteurs d’activité à qui elle s’adresse.
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21
L e s f e mm e s d e l’ i n d u s t r i e
Jean-Roch Savard
Six fois membre du Sénat de Chrysler Canada
[email protected]
Anick Lapalme, directrice des ventes aux
parcs, Des Sources Dodge Chrysler Jeep
D’une gentillesse innée, Anick Lapalme inspire confiance dès la première poignée de main.
C’est une championne, une vraie, dans son domaine avec une feuille de route qui parle d’ellemême : six fois membre du Sénat, la plus haute distinction du Club des directeurs des ventes
aux parcs de Chrysler Canada, et ce, au cours des sept dernières années.
A
vec un tel tableau d’honneur,
la directrice des ventes aux
parcs de Des Sources Dodge
Chrysler Jeep pourrait bien se
péter les bretelles, « ce n’est pas
du tout mon genre », s’empresse-telle de dire.
Fille d’un policier de la SQ amateur
de voitures sport, Anick partageait
la passion de son père dès sa tendre
enfance. L’engouement pour cette
catégorie d’autos l’habite toujours
aujourd’hui, mais ses besoins familiaux l’obligent à utiliser un modèle
mieux adapté à sa réalité.
Quinzième année
d’autres atouts qui lui siéent bien
dans sa carrière. « Le service à la
clientèle et le flair que j’ai pour dé
couvrir les besoins des clients font
partie de mes forces. Et si les gens
viennent vers moi, c’est que je leur
inspire confiance : j’estime que c’est
pour cette raison que j’ai du succès. »
Année charnière
Se prononçant sur la situation de
Chrysler et ce que l’avenir lui réserve, Anick déclare que c’est une
année charnière pour le constructeur automobile. « Avec la venue de
Fiat comme actionnaire principal
de Chrysler, je suis confiante pour
le futur. Cette association va permettre d’accroître l’offre de petites
voitures », affirme-t-elle.
Après qu’elle ait fait des études
en comptabilité à l’Université du
Québec à Montréal en 1994, Anick
n’a pas tardé à dénicher un emActuellement, la demande pour
Le succès colle à
ploi. Elle accepta un poste de comles produits Chrysler est là, mais
la peau de Anick
mis-comptable chez Des Sources
compte tenu du contexte, les
Lapalme, directrice
des ventes aux parcs
Dodge Chrysler Jeep. Au retour de
concessionnaires ont peu d’unités
chez Des Sources
son congé de maternité en 2000,
en inventaire. « C’est la raison pour
Dodge Chrysler Jeep
elle se voit offrir l’emploi de selaquelle nous ne vendons pas plus
depuis neuf ans.
crétaire aux vende voitures. Mes
tes où elle y œuvre
c l i e n t s c o m p re n pendant deux ans.
nent la situation et
« J’attribue mon succès à la confiance que j’inspire aux gens. »
À la suite du départ
acceptent d’atten– Anick Lapalme
de la directrice des
dre avant de passer
ventes aux parcs
leurs commandes »,
en octobre 2002,
ajoute-t-elle.
Anick hérite du poste, qu’elle occupe de- davantage celui de conseillère qui est à
puis avec brio.
l’écoute et qui cherche à répondre à leurs Mettant des commandes en banque pour
besoins précis en matière de véhicules », l’automne, Anick profite de cette accalCe qu’elle apprécie le plus dans ses fonc- affirme-t-elle.
mie pour rendre visite à ses clients, « car
tions, c’est que faire affaire avec les clients
il ne faut surtout pas qu’ils m’oublient »,
de parcs, ce n’est pas de la vente pure. Avouant bien honnêtement ne pas avoir la lance-t-elle. À sa place, je ne m’inquiéte« Mon rôle auprès de mes clients est fibre de « vendeuse », Anick a par ailleurs rais pas.
22
Raynald Bouchard
Compétence et expérience
[email protected]
Une précieuse acquisition
pour JPL Services de gestion de parcs
Elle cumule une expérience d’une vingtaine d’années dans le domaine de la gestion des parcs
automobiles concernant les relations avec les clients. Pour Chantal Fournier, ce bagage de
connaissances acquises auprès de grandes organisations et, depuis deux ans, de JPL Services
de gestion de parcs, constitue un heureux mariage entre savoir-faire et compétence.
A
(photo : Marie-Josée Rousseau)
près ses débuts dans le secteur de
la location à court terme, elle fait
son entrée en 1990 comme coordonnatrice aux ventes chez GE Capital où
elle forgera sa carrière de gestionnaire du
service à la clientèle en occupant divers
postes, dont celui de directrice de comptes. En 2007, JPL lui propose un défi à la
mesure de ses talents et de son ambition :
prendre en charge, pour le Québec et les
Maritimes, les relations clients.
Rupture dans la continuité
Le fait d’avoir été associée depuis longtemps aux destinées d’une grande multinationale dans son domaine de prédilection
a beaucoup joué en faveur de sa décision
de joindre les rangs de JPL Services de
gestion de parcs. « Essentiellement, mes
fonctions actuelles ne diffèrent pas tellement de ce que j’ai accompli depuis
nombre d’années. La grande différence
réside dans le défi
que représente pour
moi l’implantation
des services d’une
« La grande différence réside dans le défi que reentreprise encore
présente pour moi d’implanter les services d’une
peu connue ici dans
entreprise encore peu connue ici dans le créneau
le créneau des parcs
automobiles de l’Est
des parcs automobiles de l’Est du Canada. »
du Canada. Il s’agit
– Chantal Fournier
d’une continuité naturelle dans le cheminement de ma
de parts de marché au Québec et dans
carrière. »
les Maritimes après avoir connu du sucLe goût de bâtir
cès depuis plusieurs années à Toronto,
Cette motivation a été à la source de Calgary et Edmonton. « C’était comme
sa décision d’accepter l’offre de JPL qui repartir à neuf mais avec une somme
cherchait à se positionner dans le cré- considérable d’acquis dans mon domaine
neau des parcs en tentant de s’accaparer d’activité. Le fait que JPL, avec plus de
Chantal Fournier, directrice,
relations aux clients,
JPL Services de gestion
de parcs, Est du Canada
cent d’employés, soit une entreprise entièrement canadienne de proximité a
beaucoup joué en faveur de mon désir de
relever ce défi de perfectionner sa gamme
de produits destinés à mieux desservir les
clients dans l’est du pays. »
La force des grands ensembles
JPL Services de gestion de parcs jouit
d’une alliance avec U.S. Fleet Management
and Leasing Companies qui lui permet
d’offrir toute la gamme de produits destinés aux gestionnaires comme, entre
autres, la location, l’acquisition, la gestion
de l’entretien et du carburant et la remise
sur le marché.
www.jplvms.com
23
Des équipementiers de boîtes et
d’aménagement intérieur, fournisseurs
de GM, ont exposé leurs produits.
Les quelque 70 clients de parcs étaient
curieux de savoir ce que GM avait à leur
offrir comme nouveaux produits en 2010.
Jean-Roch Savard
[email protected]
GM du Canada
Les modèles 2010 présentés
aux clients commerciaux
Ayant maintenu sa position favorable dans le marché des parcs malgré les déboires qu’elle a
connus au cours des dernières années, General Motors du Canada, par le biais de son équipe
du service des parcs commerciaux, a convié ses clients du Québec à la mi-juin afin de faire le
point sur sa situation, de présenter son plan de relance et de dévoiler ses modèles pivots 2010.
Le Chevrolet Équinox 2010 n’a plus rien à voir
avec sa version précédente.
Pour son année-modèle 2010, la Buick Allure se présente sous un jour
de rajeunissement, s’adressant à un spectre de clients élargi.
La Cadillac CTS4 familiale 2010 offre un espace cargo
de 25 pieds cubes derrière la deuxième rangée de sièges.
À
l’avant-plan de cette présentation, la Buick Allure et le
Chevrolet Equinox. Puis, la
Cadillac CTS et la Chevrolet Camaro.
Finalement, les Malibu, Aveo, Traverse,
Enclave et autres modèles faisaient
partie de la caravane des 2010, qui
représentaient les quatre marques que
GM va continuer de commercialiser
dans le futur.
Rapetissement
S’appuyant sur le fait que 25 % de
ses ventes sont réalisées auprès des
parcs, GM du Canada est consciente
qu’elle doit continuer à bien servir
ce segment de marché. Pour ce faire,
la GM « réinventée » va faire reposer
son avenir sur des véhicules de plus
petite cylindrée avec autant, sinon
plus de puissance, et ce, tout en réduisant la consommation de carburant. D’ailleurs, le manufacturier a
annoncé que d’ici 2011 plus du tiers
des moteurs que l’on trouvera sous
les capots des GM seront des quatre
cylindres. En plus, GM gardera le cap
sur la production de modèles hybrides
de plus en plus écologique au cours
des prochaines années. À ses modèles
propres existants, GM ajoutera l’an
prochain la sous-compacte Cruze et
la Volt électrique, celle qui se fait tant
attendre.
Jerry Daniel et Joe Di Stefano, respectivement directeur Parcs et ventes
commerciales, et directeur national du marketing et des ventes,
Parcs et clients commerciaux chez GM du Canada.
La camionnette GMC Sierra 2010, version hybride, était également au
nombre des modèles à essayer.
24
Jean-Roch Savard
[email protected]
C’est au Club de golf de Glendale que se sont réunis
les membres et les invités de la NAFA pour leur
rendez-vous annuel social de prédilection.
NAFA
Nouveau parcours, soleil et convivialité :
recette gagnante du 34e tournoi de golf
Après la pluie, le beau temps ! Après Verchères en 2008,
Glendale en 2009 ! Oui, il suffisait que le tournoi de golf
de la NAFA déménage cette année pour retrouver un soleil
radieux, digne des plus belles journées de l’été.
L
e vendredi 5 juin, quelque 150
golfeurs et golfeuses, membres et
invités de l’association, s’en sont
donné à cœur joie sur le parcours du
Club de golf Glendale de Saint-Augustin,
Mirabel.
Malgré la récession qui affecte durement
l’industrie automobile, les représentants
des manufacturiers automobiles et leurs
clients de parcs ont exprimé leur optimisme en l’avenir et ils ont profité de
cette activité pour resserrer les liens.
Reconnaissance de Alain Lahaie
Le moment privilégié du tournoi s’est
déroulé au souper alors que Roger
Constantin, président de la NAFA, a
reconnu l’engagement indéfectible de
Alain Lahaie au sein de la direction de
l’association au cours des dernières
La NAFA a profité de son
tournoi de golf pour reconnaître
l’engagement indéfectible
de Alain Lahaie au sein de la
direction de l’association au
cours des dernières années.
années. Visiblement touché par cet hommage bien mérité, Alain a bien sûr remercié ses collègues de la NAFA pour
cette reconnaissance, et a encouragé les
gestionnaires de parcs à s’investir dans
la direction et les comités de la NAFA
au Québec.
En introduction à la nouvelle programmation 2009-2010, la NAFA Québec
convie son monde à Toronto les 21, 22
et 23 septembre alors que se tiendra
l’événement NAFA Canada. Ce rendezvous proposera aux participants une
série de présentations touchant des
sujets d’actualité sur la gestion d’un
parc automobile, de visiter les exposants
ainsi que la possibilité de faire l’essai
routier de plusieurs véhicules. Pour en
savoir plus, consultez le site nafa.org/
canadianconference09.
L’équipe gagnante (avec un pointage de –4) était composée de :
Jacques Larouche, Action Chevrolet; Billy Munro, JPL; Ernesto Calderone,
Président Ford; Sylvain Leroux, Élite Ford. Roger Constantin leur a remis
leur prix et leur trophée.
En deuxième position avec
un score de –3, le quatuor
formé de Phil Henry, Intact
Assurance; Rodrigue Michaud,
ARI, Mario Bissonnet, HydroQuébec (1er à droite). Alan
Fefergard de Carmichael,
quatrième membre de l’équipe
était absent lors de la prise
de la photo. Le président de la
NAFA (2e à partir de la droite)
les accompagnait.
Nous vous convions à la Conférence canadienne des gestionnaires de parcs 2009,
qui aura lieu les 21, 22 et 23 septembre
au Doubletree International Plaza Hotel, Toronto Airport.
Quebec Chapter
Pour obtenir tous les détails sur cet événement majeur et vous y inscrire,
visitez le site nafa.org/canadianconference09.
NAFA Section du Québec
Roger Constantin
Président, section du Québec
Association nationale des gestionnaires de parcs
National Association of Fleet Administrators
25
La révolution énergétique d’Obama
Raynald Bouchard
[email protected]
De bonnes économies à réaliser
à court terme
L’administration Obama a annoncé en mai dernier une entente avec l’industrie pour imposer de
nouveaux standards qui réduiront d’environ 30 % la consommation d’essence et les émissions
de gaz à effet de serre d’ici 2016. À partir de cette date, les véhicules devront consommer en
moyenne 5,6 litres aux 100 kilomètres.
N
ous avons contacté Georges Iny,
président de l’Association pour
la protection des automobilistes
(APA), afin de recueillir ses commentaires
dans une perspective de gestion d’un parc
de véhicules.
Georges Iny, président, Association pour la protection
des automobilistes (APA)
: Cette politique risque-t-elle
de nous affecter au Canada ?
Georges Iny : L’industrie automobile
nord-américaine devra se conformer à ces
standards, ce qui nous touchera directement. La mainmise du gouvernement sur
General Motors et Chrysler, à titre d’exemple, donne carte blanche à l’administration
américaine pour imposer ces nouvelles
normes. Ceci est d’autant plus vrai que le
Canada a déjà laissé entendre qu’il s’ajusterait aux objectifs des États-Unis.
: Que devrait-on privilégier
en planifiant les acquisitions ou remplacements en fonction de 2016 ?
GI : Selon moi, il est impossible de faire
des prévisions à trop long terme, d’autant
plus que sept années nous séparent encore de cette date limite. On devrait s’en
tenir à deux ou trois ans, le temps de
bien évaluer les disponibilités actuelles
sur le marché et d’anticiper ce que les
ingénieurs élaboreront sur leurs planches
à dessin pour le début de 2012.
: Peut-on anticiper une hausse du coût des véhicules ?
GI : Le développement des technologies
nécessaires à l’atteinte des objectifs établis est évalué à un minimum de 1500 $
en moyenne par voiture, selon les plus
récentes données avancées par Toyota.
Ce coût sera progressivement refilé aux
consommateurs à partir de 2012 jusqu’à
2016 au fur et à mesure que les modèles
moins énergivores feront leur apparition.
: L a c o n c u r re n c e e n t re
constructeurs est-elle susceptible de freiner l’augmentation des coûts ?
GI : D’ici les deux prochaines années, cette
concurrence pour écouler les automobiles
26
GI : Les parcs de véhicules ne sont pas
monolithiques et sont souvent constitués
de plusieurs types de véhicules. On peut
facilement avancer que les grands parcs
urbains ou ceux d’importantes entreprises de service pourraient profiter des
formules hybrides qui sont appelées à
prendre de plus en plus d’importance sur
le marché.
: Verra-t-on vraiment en 2016
cette nouvelle génération de véhicules
moins énergivores et polluants ?
sera très vive et permettra certainement
aux gestionnaires de parcs de réaliser des
aubaines et d’avoir accès à un vaste choix
dans toutes les catégories. Par contre, dès
2012, il est prévisible que les coûts seront
à la hausse en raison du développement
des futures technologies implantées par
les constructeurs.
: Y a-t-il certains types de
parcs qui seront avantagés par des aubaines ?
GI : Les automobiles seront, à partir
de 2016, plus performantes en ce qui
a trait à la consommation et les émissions. Toutefois, avec ces technologies qui
n’auront pas encore fait leurs preuves,
il est à prévoir une période de rodage
de quelques années nécessitant plus de
réparations ou d’entretien. Il faudra attendre la génération ultérieure, celle de
2020, pour que ces technologies soient
optimisées.
I M PRESSI O N DE C O ND U ITE
Éric Descarries
[email protected]
Même d’arrière, la nouvelle Legacy
affiche une ligne agréable.
Le moteur quatre cylindres à plat
est bien adapté à la Legacy.
Une nouvelle auto
La Legacy a fait peu neuve pour 2010.
Au volant de la Subaru Legacy 2010
Le coffre est suffisamment vaste.
Le constructeur japonais Subaru est bien connu pour ses
voitures à traction intégrale, et le Canada s’est avéré un excellent
marché pour Subaru où les ventes continuent de progresser.
Et, suivant le succès remporté par ses compactes Impreza et
VUS multisegment Forester, Subaru propose maintenant une
version complètement refaite de sa berline Legacy.
D
évoilée au Salon de l’auto de Detroit
en janvier dernier sous le format
prototype, la nouvelle Legacy – qui
retient d’ailleurs la majeure partie des traits
de ce proto – se présente avec une carrosserie et un intérieur complètement refaits et
une mécanique revue. L’auto conserve une
silhouette reconnaissable, mais étant un peu
plus grande et un peu plus haute avec un
empattement allongé, elle offre un intérieur
plus volumineux, passant de 2648 à 2917
litres. La Legacy qui était autrefois à peine
plus grande qu’une compacte devient alors
une véritable intermédiaire reconnue.
De nouveaux éléments mécaniques
La nouvelle Legacy a d’intéressants éléments mécaniques à proposer. Le moteur de
base, un quatre cylindres à plat de 2,5 litres,
a été revu pour une meilleure économie de
carburant. Comparativement au modèle
2009, celui de 2010 devrait produire une
consommation de 9.2L/100 km en ville
contre les 10,5 de la version précédente
et de 6,5L/100 km sur route contre les
7,6L/100 km de 2009, selon le constructeur. La version PZEV est de retour, mais elle
est maintenant disponible avec la Legacy de
base et la boîte CVT pour qu’elle demeure
des plus abordables. La boîte manuelle à
six rapports n’est livrable qu’avec la version
de base et la GT. Le 2,5 litres régulier développe 170 chevaux alors que sa version
turbo en fait 265 et le six cylindres à plat de
3,6 litres avec la boîte automatique à cinq
rapports produit 256 chevaux.
Évidemment, le prix est un élément d’importance dans ce segment. Par conséquent,
Subaru a abaissé le prix de base de sa
Legacy de presque 3000 $ à 23 995 $. La
version PZEV commence à 26 395 avec la
boîte CVT, celle avec le six cylindres 3.6 R à
31 895 $ et la plus puissante turbo 2.5 GT
à 38 395 $.
Sur la route
CAMAUTO a profité de la présentation de
Subaru Canada à Terre-Neuve en juillet
dernier pour conduire la nouvelle Legacy.
Nous avons commencé avec la version de
base à moteur 2,5 litres PZEV combiné à la
nouvelle boîte automatique CVT. Le moteur
de base PZEV est certes bien suffisant pour
déplacer l’auto, mais c’est la boîte CVT qui la
rend plus confortable avec des « passages »
imperceptibles qui transmettent facilement
la puissance aux quatre roues. En passant,
Si c’est une familiale qu’il vous
faut, vaut mieux regarder du côté
de l’Outback.
on peut passer manuellement les « six vitesses » de la boîte par des palettes au volant.
La même voiture avec le six cylindres à plat
de 3,6 litres s’est avérée plus puissante en
couple et un peu plus silencieuse. En passant, l’arrière de l’habitacle est plus grand
que jamais alors que l’espace de chargement du coffre peut facilement être agrandi
grâce aux dossiers de la banquette arrière
qui se rabattent à plat et à une plus grande
ouverture de la partition.
Et plus encore
Subaru propose plusieurs autres accessoires à tous ceux qui veulent équiper un
peu plus leur Legacy. Parmi ceux-ci, notons
la connexion téléphonique Blueconnect
(standard sur la plupart des modèles) et la
possibilité de la radio satellite Sirius. Subaru
sait très bien que la concurrence est féroce
dans le créneau des voitures intermédiaires. Mais elle entend y faire face grâce à la
traction intégrale standard de ses Legacy
combinée à des moteurs plus économiques
et un intérieur plus vaste. Et si vous recherchez une version un peu plus robuste de la
Legacy, il y en a toujours les versions familiales Outback… mais ça, c’est une autre
histoire !
(photos : Éric Descarries)
Même le tableau de bord est d’allure
différente.
27
Éric Descarries
Section camion
[email protected]
Le monde de demain
Êtes-vous prêts pour les camionnettes
électriques ?
Jusqu’à maintenant, on n’a rien découvert de moins polluant que la puissance électrique pour
mouvoir tout véhicule. Par conséquent, cette forme de propulsion serait vraiment la voie de
l’avenir. Plusieurs grands constructeurs nous promettent déjà des voitures électriques alors que
de petits entrepreneurs s’aventurent déjà dans ce créneau avec des autos sportives et de luxe.
Mais a-t-on pensé à des camionnettes électriques ?
O
ui, Ford nous a déjà promis une
minifourgonnette Transit Connect
de livraison à propulsion tout électrique. Et le constructeur américain a aussi
présenté une version à gaz propane de
sa F-150 préparée par Roush Industries.
Mais un pick-up tout électrique ? Voilà à
quoi s’intéresse Jay Giraud de Vancouver.
Jay fut, dans le passé, un planchiste à
neige professionnel et il a déjà toute une
carrière derrière lui. Il a même une collection de linge organique à son nom.
Maintenant, il veut s’aventurer dans le
monde de l’automobile.
La propulsion électrique, la seule
solution
Comme tous les nouveaux venus dans
le domaine, Jay est plutôt intéressé par
les nouvelles technologies. Il dit avoir été
fortement impressionné par le programme
d’hydrogène de Honda mais il croit que le
modèle FCX utilisé aux États-Unis ne correspond pas nécessairement à tous les besoins. Ce qu’il voudrait faire : installer des
moteurs électriques dans les Ford pick-up.
Jay Giraud croit aux camionnettes électriques pour les parcs.
28
Pourquoi les Ford pick-up ? « Parce que je
crois que les véhicules de parcs seraient
le choix idéal pour la propulsion électrique et, de ce que je sais, Ford domine le
marché des parcs suivi de GM », dit Jay.
Il s’est donc associé avec Metro Ford de
Vancouver et il a commencé la modification de produits Ford en véhicules électriques. Même s’il vise les F-150, il a débuté
avec les Escape. Évidemment, l’économie
de carburant et la préservation de l’environnement sont ses buts premiers. Mais
Giraud pense aussi à la durabilité et à la
fiabilité. Selon lui, il voit également plusieurs avantages à passer au mode électrique surtout qu’un ensemble mécanique
conventionnel à essence avec moteur et
boîte de vitesses comporte des milliers de
pièces mobiles auxquelles il faut ajouter
la complexité des huiles, des carburants
et des conduites. Dans le cas d’un moteur
électrique, il n’y a qu’une seule pièce en
mouvement et les propriétaires n’ont pas
à s’inquiéter de pression, de choix de carburant ou de quoi que ce soit d’autre.
Que des avantages
Jay croit qu’il y aura sous peu une grande
demande pour la propulsion électrique.
Il est le fondateur et le président directeur de Rapid Electric Vehicles (REV), une
compagnie qui est à développer des groupes propulseurs électriques pour des
camionnettes comme la F-150. Il a débuté
ces travaux avec Metro Ford et ses produits incluent tout ce qui est nécessaire
pour convertir une nouvelle camionnette
comme la F-150 à la propulsion électrique
incluant les supports et fixations. Plus
besoin d’une boîte automatique alors que
Ce prototype REV est, en fait, une Ford Escape tout électrique.
la servodirection devient électrique elle
aussi. Comment recharger les batteries ?
REV considère une collaboration avec
les gouvernements – tant aux États-Unis
qu’au Canada – afin d’installer des postes
de charge qui pourraient très bien être
intégrés à des stations de service courantes qui offriraient des prises standard de
120 volts.
REV estime pouvoir modifier quelque
1000 véhicules cette année. La plupart
d’entre eux verront leur installation et leur
entretien confiés à des concessionnaires
Ford. Même que le système REV peut
être installé dans une camionnette légèrement usagée. Jay croit aussi que cette
application aux véhicules de parcs aura
un impact financier et pratique intelligent.
Évidemment, les premiers pas ne seront
pas faciles, il y aura une résistance au
changement. Mais nous, chez CAMAUTO,
surveillerons la situation de près. Parce
que, avouons-le, le passage à l’électrique
ne serait que bénéfique aux propriétaires
de parcs et de véhicules commerciaux !
Nouvelles de l’industrie
Prius rechargeable en 2012
Le constructeur nippon Toyota compte
commercialiser une Prius rechargeable en
2012. Il en introduira sur le marché entre
20 000 à 30 000 unités. Rappelons que
Toyota a reporté à quelques reprises la
mise en circulation d’une version rechargeable de la Prius, sa populaire berline à
motorisation hybride essence-électrique.
Par ailleurs, cette Prius tout électrique
ne sera pas offerte à un prix abordable.
Il faudra débourser plus de 55 000 $
pour s’en procurer un exemplaire, selon
l’agence de presse asiatique Nikkel.
Objectifs records
pour la SOGHU
Au début du mandat de la SOGHU en
janvier 2005, le taux de récupération de
l’huile usagée était de 60 %, celui des
filtres usagés de 20 % et les contenants
d’huile ou de fluide ne se récupéraient pas.
Au 31 décembre 2008, les résultats de
la SOGHU sont fort éloquents : 90 % de
l’huile usagée et 90 % des filtres usagés
sont récupérés ainsi que 92 % des contenants. L’objectif gouvernemental étant de
75 %, cela signifie que la SOGHU a largement excédé les résultats attendus.
Hyundai : les moins chers à
assurer !
Règlement sur le limiteur
de vitesse en vigueur
Selon une étude menée par insure.com
sur les coûts d’assurance des véhicules
utilitaires sport (VUS) et des minifourgonnettes 2009, c’est le VUS de luxe Mercedes-Benz G-Class qui coûte le plus cher
à assurer avec une moyenne de 2088 $
par année, et le moins cher étant le Santa Fe de Hyundai avec une moyenne de
832 $.
La période transitoire étant terminée (de
janvier à juin 2009), la disposition pénale concernant le limiteur de vitesse est
entrée en vigueur le 1er juillet. Les véhicules visés par cette nouvelle obligation
sont les camions et les véhicules de transport d’équipement assemblés après le 31
décembre 1994, munis d’un limiteur de
vitesse de série et dont le poids nominal brut est de 11 794 kg et plus. Les
contrevenants pourront se voir imposer
des amendes variant de 350 $ à 1050 $.
En ce qui a trait aux minifourgonnettes,
la Nissan Quest coûte 1021 $ en frais
d’assurance alors qu’au bas de l’échelle
on retrouve la Hyundai Entourage avec un
coût de 848 $.
Percée importante
pour Alcotest
Déjà offert sur le marché québécois depuis quelques années, le test d’alcoolémie
Alco-Tube Plus, commercialisé par Alcotest Québec, vient d’obtenir l’approbation
de la Food and Drug Administration (FDA)
américaine.
Cette reconnaissance par la FDA ouvre
les portes du marché des États-Unis à
l’entreprise de Laval. Celle-ci estime
que plus d’un million d’alcootests seront
écoulés sur le marché américain d’ici
2010.
Au Québec, l’Alco-Tube Plus est offert
dans les succursales de la SAQ, Jean Coutu, Uniprix, Proxim et chez les détaillants
Canadian Tire.
Amélioration du bilan routier
Selon les dernières données compilées par la SAAQ en date du 13 juillet, il y a eu
une baisse de 15,7 % des décès sur les routes du Québec de janvier à mai 2009, par
rapport à la même période en 2008. Cependant, on note une légère hausse de 0,6 % des
victimes blessées grièvement (nécessitant une hospitalisation) en 2009 en comparaison à
2008, et ce, pour les cinq premiers mois de l’année.
De janvier à mai 2009, la SAAQ a enregistré un total de 15 545 victimes (décédées,
blessées grièvement et blessées légèrement), soit 6,3 % de moins qu’en 2008.
Hydro-Québec s’associe à
Ford pour étudier les autos
électriques
Hydro-Québec, la société québécoise
de services publics d’électricité, a reçu
de Ford Motor Company, une Ford Escape Hybrid toute spéciale pour évaluer
les autos hybrides rechargeables. Ce petit
VUS utilisera une batterie au lithium-ion
qui ne demande qu’une simple prise domestique à 120 volts pour être rechargée. La batterie permettra alors à l’Escape
de rouler jusqu’à 48 km avec une pleine
charge soit une consommation de 2 L/100
km en situation urbaine. Lorsque la batterie n’aura plus de charge, le moteur à
essence prendra la relève. Hydro-Québec
est le seul service canadien à obtenir une
telle Escape au Canada.
29
Q U O I DE NE U F ?
é
index des
annonceurs
www.audicanada.ca
7
Audi Canada
www.fleet.chrysler.ca
32
Chrysler Canada
www.continentaltire.ca
9
Continental Tire
www.fleet.ford.ca
5
Ford du Canada
Maranda lance la boîte
aérodynamique V-370
Le spécialiste des ateliers mobiles Maranda ajoute la toute nouvelle V-370 à sa gamme de boîtes de camionnettes. Entièrement
monocoque, la V-370 a un volume de chargement de 370 pieds
cubes. Elle a un design aérodynamique qui favorise l’économie
www.carrossierrive-sud.com
21
Le Carrossier Rive-Sud
www.espdirect.ca
Les enchères ESP
14, 15
www.locationparkavenue.com
19
Location Park Avenue
de carburant. Au nombre de ses particularités, mentionnons
ses gouttières qui empêchent l’écoulement d’eau dans l’habita-
www.mercedes-benz.ca/fleet
cle du camion lors de l’ouverture des portières. Aussi, la V-370
Mercedes-Benz Canada
est facilement aménageable grâce à des renforts intégrés dans
les parois en fibre de verre. Légère – elle ne pèse que 340 kilos
– cette nouvelle cabine est pourvue de portières pleine grandeur 60-40, facilitant ainsi l’accès à l’espace de chargement.
11
www.mitsubishi-motors.ca
13
Mitsubishi Canada
Également, elle a été conçue pour être installée sur la plupart
des camionnettes de la même catégorie. Finalement, elle est
www.nafa.org
dotée d’une nouvelle poignée ergonomique avec déverrouillage
NAFA
à distance en option.
25, 31
Quebec Chapter
www.fleet.subaru.ca
Subaru lance une
nouvelle Outback
Comme vous avez lu en page 27 de la présente édition de
CAMAUTO, Subaru Canada a lancé sa nouvelle Legacy auprès
de la presse spécialisée à St-John’s, Terre-Neuve. Mais voila, la
Legacy n’est disponible qu’en berline. Donc, si vous voulez une
familiale, il vous faudra considérer la nouvelle Outback, car c’est
ainsi que Subaru l’a décidé. L’Outback est une voiture à traction
intégrale et elle est disponible avec un moteur à quatre cylindres
à plat combiné à une boîte CVT ou avec un six cylindres à plat
plus puissant avec une boîte automatique à cinq rapports. Les
prix pour l’Outback 2,5 litres PZEV débutent à 28 995 $.
30
Subaru Canada
À LIRE DANS LE
PR O C H AIN N U M É R O
2
$
Gestion des ressources humaines :
nouvelle réalité
Dans le numéro d’automne, nous jetterons un regard sur la nouvelle réalité de la gestion des ressources humaines, celles engagées
de près ou de loin dans l’exploitation d’un parc de véhicules commerciaux. En complément à cette thématique, trois autres sujets
aussi pertinents les uns que les autres (assurances, véhicules utilitaires et systèmes de freinage) seront traités dans cette parution,
qui marque le début de la 15e année d’édition de CAMAUTO.
L’Association de Gestion de parcs
Conférence canadienne des gestionnaires de parcs
2009
21, 22 ET 23
SEPTEMBRE PROCHAIN
NAFA 2009
toronto
INCLUANT :
Conférence canadienne
des gestionnaires de parcs
le “Ride & Drive” de la NAFA
le 22 septembre
Doubletree International Plaza Hotel
Toronto Airport
655 Dixon Road, Toronto, Ontario
Canada’s Wonderland
9740 Jane Street
Toronto, Ontario
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Données estimatives d’ÉnerGuide fondées sur une consommation de 15,4 L/100 km (18 mi/h) en ville et 10,2 L/100 km (28 mi/h) sur route des modèles 2RM et selon les méthodes d’essai de Transports Canada.
Les résultats dépendent des habitudes de conduite et des conditions routières.Chrysler et Dodge sont des marques de commerce déposées de Chrysler Canada Inc., filiale en propriété exclusive de Chrysler LLC.
Rambox est une marque de commerce de Chrysler LLC. Le service des parcs est une division de Chrysler Motors LLC.
(1)

Août - Autosphere.ca

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