Région Est - 02 08 05 - Renforcement de la ligne 225

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Région Est - 02 08 05 - Renforcement de la ligne 225
Nancy, le 02 août 2005
Dossier de presse
Les travaux de renforcement de la ligne
225000 volts Bezaumont-Vandières
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Véronique WITZMANN
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Sommaire
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Les travaux en cours sur la ligne Bezaumont-Vandières
Le rôle de RTE dans la réalisation du LGV EST
Les travaux de raccordement des sous stations et les travaux
de mise en conformité du réseau de transport d’electricité
existant
RTE : un acteur central de l’électricité
RTE dans l’Est : un acteur de l’économie régionale
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Renforcement de la ligne à Bezaumont- Vandières
Pour renforcer l’alimentation du poste de Vandières et de la sous station de Rèle, RTE
restructure la zone, notamment la ligne à 225 000 volts Bezaumont - Vandières.
Pourquoi renforcer la ligne Bezaumont Vandières?
Les besoins de la LGV EST
La LGV entraînera une hausse significative de consommation d’électricité dans la région
mussipontaine : une puissance de 100 mégawatts est nécessaire pour alimenter la LGV soit
l’équivalent de la consommation électrique des villes de Nancy ou de Metz.
L’exploitation des TGV impose une alimentation électrique permanente et garantie des sous
stations LGV. Cette garantie d’alimentation sera assurée par deux liaisons aériennes venant du
poste de Vandières.
Ainsi la sous station Rèle sera raccordée en énergie électrique par une alimentation principale et
une alimentation de secours.
Les travaux de raccordement de la sous-station Rèle
Le choix de RTE est d’optimiser au mieux le réseau électrique existant et de minimiser l’impact
environnemental : au final, 40 km de lignes seront démontées dans le secteur.
La sous-station Rèle sera alimentée par 2 lignes 225 000 Volts issu du poste de Vandières qui
assure également l’alimentation de l’agglomération mussipontaine.
Le choix technique effectué est d’alimenter la sous station depuis le poste de Vandières par une
ligne à 2 circuits 225 000 volts. Un des circuits constituera l’alimentation principale, le second
circuit ne sera sollicité qu’en cas d’indisponibilité du premier.
Afin de minimiser l’impact environnemental, RTE a choisi de restructurer son réseau actuel pour
alimenter la sous station de Rèle :
- Des travaux d’extension du poste électrique de Vandières ont d’ores et déjà été réalisés
- Actuellement ce sont des travaux de restructuration et de renforcement de réseau existant qui
sont effectuées
- Fin d’année, RTE construira la portion de ligne nécessaire Vandières –sous station de Rèle pour
l’alimentation électrique de la sous-station.
Parallèlement, dans le cadre de la restructuration des lignes dans le secteurs , 20 kms de lignes
ont déjà été démontées ; 20 km supplémentaires seront enlevées à l’horizon 2008 (tronçon
Vandières-Montois).
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Les travaux en cours
Deux lignes doivent faire l’objet de travaux : la ligne Bezaumont –Montois et la ligne BezaumontVandières.
Les travaux ont lieu actuellement sur la ligne Bezaumont-Vandières. Une seconde phase de
travaux concernera la ligne Bezaumont –Montois. Dans les deux cas, il s’agit de renforcer le
réseau :
-remplacement des conducteurs (câble alu-acier remplacé par de l’almelec ) ; les câble de garde
sont également remplacés pour améliorer les fonctions de protection et un est équipé de fibres
optiques (qui permet le transit d’information pour les besoins de RTE et éventuellement des
collectivités)
- renforcement de pylônes existants : 11 pour les travaux en cours (10 pour les travaux sur la
2ème ligne)
- Remplacement de pylônes existants : 13 pour les travaux en cours (9 pour les travaux sur la
ème
ligne)
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Pour améliorer l’intégration paysagère des pylônes, ceux-ci sont peints .
Ces travaux ont débutés en avril et se termineront au mois d’octobre.
Le programme de renforcement de réseau suite à la tempête de 99
Ces travaux sont menés dans le cadre du programme de renforcement de réseau suite à la
tempête de 99 :
- Installation régulière (tous les 5 km) de pylônes anti-cascade qui visent à limiter l’effet de chutes
en série
- renforcement des fondations et des pylônes
-sécurisation des portions d’ouvrages en surplomb des voies de communication ou de zones
urbaines
Fiche technique du projet
Nombre de km construits entre le poste de Vandières et sous station « Rèle » : 1,9 km
km de ligne renforcés : 13,6 km
km de ligne démontés 20 Km (dont 13 km Millery-Vandières et 7 km Ancerville – Vandières)
km de lignes à démonter (horizon : 2008) : 20km (Bezaumont-Montois)
Montant du projet : 11.7 millions d’euros dont 6. 2 millions d’euros de restructuration de
réseau
Commune concernée: Vandières, Pont-A-Mousson, Mousson, Atton, Loisy, Bezaumont
.
Les dates clés
Mai 2005
Fin 2005
Avril 2006
2008
début des travaux
construction de la nouvelle ligne
mise en service
Fin de la dépose de l’ancienne ligne
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LE RÔLE DE RTE DANS LA REALISATION
DE LA LGV EST
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L’Etat a confié à RFF la mission de réaliser la ligne à grande vitesse est-européenne,
sur laquelle sera exploité, par la SNCF, le TGV Est. À la demande de RFF, RTE est le
maître d’œuvre des travaux de raccordement des sous-stations qui vont permettre
l’alimentation électrique de la LGV.
À la demande de Réseau Ferré de France (RFF), le gestionnaire du réseau de
transport public d’électricité, RTE, conduit les travaux nécessaires à l’alimentation
électrique de la Ligne à Grande Vitesse (LGV) est-européenne.
Le mode d’alimentation – 5 sous-stations reliées au réseau de transport de RTE – a
été retenu par RFF à la suite de l’appel d’offre qu’il avait lancé. Parmi les différentes
propositions qui avaient été faites, cette solution a été considérée comme la meilleure
en termes techniques, environnementaux et économiques.
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LES TRAVAUX DE RACCORDEMENT DES SOUS-STATIONS
ET LES TRAVAUX DE MISE EN CONFORMITE
DU RESEAU DE TRANSPORT D’ELECTRICITE EXISTANT
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Le projet d’alimentation en électricité de la LGV Est prévoit le raccordement de 5 sousstations au réseau de transport d’électricité de RTE. Parallèlement, pour respecter les
règles de sécurité en vigueur, des travaux de “ mise en conformité ” du réseau de
transport d’électricité existant sont exécutés. Ces travaux sont rendus indispensables par
le croisement des trajets de la future LGV Est et des lignes à haute et très haute tension.
ν LES TRAVAUX DE RACCORDEMENT DES SOUS-STATIONS
L’alimentation en électricité de la LGV est-européenne est assurée par 5 sous-stations (stations
d’alimentation électrique). Ces sous-stations seront implantées le long de la LGV et reliées aux lignes à 225
000 et 400 000 volts du réseau de RTE.
Elles sont espacées de 60 à 65 kilomètres le long du tracé de la LGV et réparties sur 5
sites :
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Penchard (Seine-et-Marne)
Vezilly (Aisne),
Cuperly (Marne),
Trois-Domaines (Meuse),
Vandières (Meurthe-et-Moselle).
La localisation des sous-stations résulte de simulations de trafic réalisées par la SNCF pour
le compte de RFF, intégrant la géographie du terrain et la proximité du réseau de transport
d’électricité à très haute tension.
Les sous-stations seront généralement raccordées au réseau de transport d’électricité par
la création de lignes nouvelles. La nécessité de disposer d’une alimentation de secours
pourra conduire RTE à construire une ligne à double circuit, en lieu et place d’une ligne
à simple circuit existante.
À certains endroits, des renforcements du réseau existant seront nécessaires. Ils prendront
notamment la forme de travaux à l’intérieur des postes électriques existants.
ν LES TRAVAUX DE MISE EN CONFORMITE DU RESEAU DE TRANSPORT
D’ELECTRICITE EXISTANT
Préalablement au raccordement des 5 sous-stations au réseau de transport
d’électricité de RTE, une mise en conformité du réseau existant a été réalisée
En effet, le trajet de la future LGV croisera celui de plusieurs lignes à haute et très haute
tension (de 63 000 à 400 000 volts) existantes.
Or, l’arrêté technique interministériel du 17 mai 2001 fixe les règles de construction des
ouvrages électriques : il impose des distances minimales de sécurité à respecter entre les
câbles électriques et les caténaires.
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RTE a donc dû modifier la géométrie de certaines de ces lignes pour leur permettre de
franchir la LGV. Ces travaux de mise en conformité, réalisées en 2002, ont intégré les
nouvelles normes de résistance des ouvrages, définies par RTE après les tempêtes de la fin
1999 (arrêté technique du 17 mai 2001).
Ces modifications ont été du simple changement des matériels d’accrochage des câbles
aux pylônes au déplacement de pylônes qui se situent dans l’emprise de la voie
ferroviaire. Il s’agissait en particulier de réétudier les profils des ouvrages qui se
croisent, pour mise au gabarit du génie civil et des caténaires
Des interventions ont été effectuées tout au long des 300 kilomètres de voie ferrée
nouvelle. Au total, une vingtaine de communes étaient concernées, là où une ligne
électrique croise la future LGV. ν
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RTE : un acteur central de l’électricité
RTE a été créé le 1er juillet 2000, en application de la loi du 10 février 2000 relative à la
modernisation et au développement du service public de l’électricité.
RTE est le gestionnaire de la partie centrale de l’alimentation électrique nationale : le réseau
de lignes à haute et à très haute tension (63 000 kV à 400 000 kV), en amont des réseaux
publics de distribution, ces derniers Rèlevant des gestionnaires de réseaux de distribution.
RTE gère ainsi près de 100 000 km de lignes.
RTE est dirigé par André Merlin qui a été nommé Directeur de RTE le 4 mai 2000, pour une
durée de 6 ans, par le Ministre en charge de l’énergie, après avis de la CRE (Commission de
Régulation de l’Energie).
Un statut et une mission de service public
La mission centrale de RTE est de garantir l’accès de tous les clients à son réseau de façon
équitable et non discriminatoire : producteurs, sites industriels éligibles (avec un seuil
minimum de consommation de 7 GWh), distributeurs et négociants (traders et producteurs
étrangers).
RTE met le réseau de transport au service des clients qui l'utilisent contre une rétribution
calculée sur la base des tarifs d'accès. Ses recettes résultent de la perception de ces droits
d'accès au réseau. Ses dépenses sont liées à l'utilisation de celui-ci : charges d'exploitation,
de maintenance, de développement et d’investissement.
Tout en restant une entité de l’opérateur historique, RTE est indépendant d’EDF sur le plan
de son management, de sa gestion et de sa comptabilité. Cette indépendance est garantie et
contrôlée par la Commission de Régulation de l’Energie.
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RTE dans l’Est
un acteur de l’économie régionale
RTE est représenté dans l’Est de la France par deux Unités régionales, dont le siège est situé à
Villers-lès-Nancy (54) : Système Electrique Est (SE-EST) et Transport Electricité Est (TE-EST).
Complémentaires et solidaires, ces deux unités ont pour zone d'intervention l'Alsace,
la Bourgogne, la Franche-Comté, la Lorraine et le Sud de la Champagne-Ardenne, soit
16 départements au total.
Un acteur économique régional
Son rôle-clé dans le transport de l’électricité, ses missions, sa taille, son chiffre d’affaires font de
RTE un acteur économique et institutionnel de premier plan dans l’Est de la France :
854 collaborateurs
507 M€ de chiffres d’affaires en 2004
58 M€ d’investissement en 2004
27 M€ de taxes pylônes versées aux collectivités en 2004
La Lorraine en 2004
190 M€ de chiffre d’affaires
24 M€ d’investissement
8 M€ de taxes pylônes pour les collectivités locales
Les clients de RTE Est
RTE dans l’Est compte 142 clients :
91 clients industriels
30 sites de production
21 distributeurs
Les clients de RTE en Lorraine
45 clients industriels (Sollac Lorraine, Arkema, Papeteries de Golbey, …)
8 distributeurs (l’UEM, les agences ERD Vosges, Nancy, ...)
8 sites de production (Cattenom, Blénod, La Maxe, …)
Le réseau Est : 16 100 km de lignes
Avec 16 100 km de lignes, l’Est de la France représente 16 % de l’ensemble du Réseau de
Transport d’Electricité national.
En Lorraine
1 700 km de lignes Très Haute Tension (400 000 et 225 000 volts )
2 580 km de lignes Haute Tension (150 000 et 63 000 volts)
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