Mise en page 1 - La Nouvelle République
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LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE WWW .lnr-dz.com L’ E D I T O D E Youcef Kaci Réconciliation nationale : le prix de la surenchère uel bilan faire de dix ans de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale ? Après un référendum qui a eu un franc succès, et avec des résultats que nul ne peut contester aujourd’hui, des carences commencent à apparaître. Si les aspects techniques et juridiques de ce dispositif sont irréprochables, l’absence de garde-fous politiques susceptibles de parer à d’éventuels dépassements et de prévenir contre toute interprétation perverse des dispositions de cette charte apparaît comme un handicap. Il s’agit, en l’occurrence, de l’absence de clause exigeant une repentance totale des bénéficiaires de cette loi. C’est cette faille qui a été exploitée par les Madani Mezrag et consorts pour prétendre à un retour en politique. C’est ce qui a amené, au début de l’application de la Charte pour la paix, des politiciens en panne d’idées, sans doute par volonté de se distinguer ou parfois par excès de zèle, qui ont voulu au concept des définitions et des modes d’emploi qui ne correspondaient à aucune réalité, en l’occurrence, à exiger une amnistie générale, sans condition, voire aussi pour plaider une réhabilitation de la mouvance islamiste issue de l’ex-FIS, au nom de cette généreuse notion de réconciliation. Le pouvoir lui-même avait suggéré une amnistie générale en contrepartie d’une reddition massive des terroristes, alors que les contours du projet étaient pourtant bien précisés, stipulant clairement l’interdiction à tous qui étaient désignés comme responsables de la tragédie nationale toute déclaration ou action politique. Madani Mezrag ne peut être épargné, même s’il dit avoir mené des tractations secrètes avec des dirigeants de l’armée, et même si sa reddition est antérieure à l’adoption de la Charte pour la paix qui a eu lieu en 1999. Il est clair que toute surenchère sur ce thème profite directement aux porte-voix, toujours aux aguets, du parti dissous, qui ont réussi à s’y engouffrer. Q Ligue : bonne affaire pour le CRB et le MCA p. 24 Lutte antiterroriste : Messahel expose l’expérience algérienne à l’ONU p. 4 Quotidien d’information indépendant - n° 5357 - Mercredi 30 septembre 2015 - Prix : 10 DA Rezzag Bara : «La nouvelle Constitution va intégrer le réconciliation nationale» p. 2 ©New Press NR La Chaâbi Le bras droit de Dahmane El-Harrachi p. 13 s’en va actuel Le chiffre du jour La NR 5357 - Mercredi 30 septembre 2015 35 morts et 1 942 blessés en une semaine dans des accidents de la route (Protection civile). 2 collectivités locales crise syrienne demain ONU Régime électoral Lavrov Lamamra s'entretient à New York avec plusieurs de ses homologues. Révision annuelle des listes électorales du 1er au 31 octobre. Moscou et Washington vont continuer à se parler pour trouver un compromis. Inauguration du 6e SIPA’2015 à Oran. états-unis Kamel Rezzag Bara à la Chaîne III «La nouvelle Constitution va intégrer la réconciliation nationale» , Dans l’entretien qu’il a accordé à la Chaîne III de la Radio nationale dont il était l’invité de la rédaction, Kamel Rezzag Bara, conseiller du président de la République, a commenté les événements liés au 10e anniversaire de la Charte nationale pour la paix et la réconciliation nationale. Il a commencé par rappeler le contexte de la charnière entre les années 1980 et 1990, les unes marquées par le soulèvement d’octobre 1988 et la décennie suivante, appelée « décennie noire », par le terrorisme instrumentalisant la religion à des fins de prise de pouvoir «et qui aurait pu jeter l’Algérie dans un puits sans fond», a souligné Kamel Rezzag Bara. Au passage, il relève qu’à son avis, on n’aurait pas dû aller aux élections législatives de 1991 dans les conditions politiques, économiques et sociales qui prévalaient à l’époque, avec, de surcroît, un mode de scrutin qui a favorisé les islamistes du parti dissous. Une spirale meurtrière s’en est suivie qui est allée crescendo en dépit des efforts du pouvoir pour arrêter l’effusion de sang. Kamel Rezzag Bara a rappelé également les tentatives successives à travers des formules de dialogue et autres initiatives prises par les dirigeants du pays vers les dirigeants de l'ex-parti dissous, le Front islamique du salut (FIS), pour mettre fin à l’action criminelle des groupes terroristes dont le but était de faire sombrer le pays dans le chaos. Ces efforts, qui ont été engagés d’abord en 1993, puis en 1994 et 1995, ont échoué. Pour Kamel Rezzag Bara, la seule possibilité de s'en extraire était d’instituer une concorde civile suivie d’une Charte pour la paix et la réconciliation. Il explique que cette décision a été arrêtée afin d’éviter une internationalisation du conflit et la problématique de «vainqueur, vaincu». Selon lui, durant la décennie noire, entre 40 000 à 50 000 personnes ont été tuées ou blessées, 17 969 terroristes abattus et 8 023 sont portées disparues. Rezzag Bara refuse de qualifier la décennie noire «de guerre civileé, il y avait eu une situation de «très profonde antagonisation» entre les Algériens qu'il fallait dépasser par la voie politique, d’après lui. Il réfute le chiffre de 300 000 à 500 000 victimes de la tragédie nationale, avancé par n Kamel Rezzag Bara. (Photo > D. R.) Bouteflika : «Il y a des lignes rouges à ne pas franchir» ? Profitant de la commémoration du 10e anniversaire de l’adoption de la charte pour la paix et la réconciliation nationale, le président de la République a tenu à répondre aux provocations et déclarations irresponsables de certains responsables du parti dissous et des groupes armés qui ont bénéficié des mesures de clémencs de ce projet. Les mises en garde du chef de l’Etat interviennent quelques semaines seulement après que l’ex-chef de l’Armée islamique du salut (AIS) Madani Mezrag a réuni ses anciens acolytes dans une forêt de Jijel sous prétexte de tenir l’université d’été de l’organisation qui dirigeait dans les années 1990. Pour rappel, c’est au cours de ce rassemblement non autorisé que Madani Mezrag a déclaré qu’il s’apprêtait à constituer un parti politique, regroupant les ex-activistes de son groupe armé et des ex-militants de l’ex-Front Islamique dissous (FIS). L’ex-émir de l’organisation terroriste (AIS) aurait certainement pris pour une «faiblesse» de l’Etat après invitation par M. Ouyahia à prendre part aux consultations entreprises avec les partis politiques, les personnalités politiques et les représentants de la société civile. Cet état de fait a donné des ailes à l’ex-chef terroriste qui a profité de cette aubaine de la main tendue du chef du cabinet de la Présidence pour en demander encore plus de concession à l’Etat. L’ex-émir de l’AIS a continué ses provocations allant jusqu’à déclarer que nul ne pourrait l’empêcher de créer un parti politique, violant ainsi les lois de la réconciliation nationale qui interdisaient à toute personne impliquée dans la tragédie nationale d’exercer en politique. Pourtant, Madani Mezrag savait bel et bien que c’est grâce à ce projet de réconciliation nationale initié par le président de la République que luimême et ses acolytes ont échappé à la justice et retrouvé la liberté. Il est de même pour certains militants de l’ex-Front Islamique dissous qui ont bénéficié des mesures de cette loi de clémence et qui, aujourd’hui, «crachent» dans l’assiette de la soupe qu’ils ont mangée. Même si la réplique à Mezrag a été déjà faite par les hauts responsables du gouvernement et des hauts responsables de l’Etat, la mise en garde du président de la République était plus directe et plus ferme envers les islamistes de l’AIS et du FIS. «Il y a des lignes rouges à ne pas franchir», tel est le message du président de la République à ceux qui, dans les années 1990, ont mis le pays à feu et à sang. Moncef Rédha certains médias et organisations internationales, comme «catégoriquement fantaisiste». «Les (vrais) chiffres sont à la disposition de la Commission nationale de mise en œuvre de la charte pour la paix et la réconciliation nationale, présidée par le Premier ministre (...), je pense qu'il faut attendre le rapport global de cette commission», a-t-il relevé. Il rejette la démarche «vérité et réconciliation », car elle aurait, après la fin du conflit armé, entretenu encore les antagonismes qui ont conduit au terrorisme. Il rejette l’idée de chercher la vérité, c'està-dire savoir qui a fait quoi et qui est responsable de quoi. Ce que l’Algérie a fait en la matière est pris en exemple par d’autres pays. Concernant les déclarations de l'ancien chef de l'Armée islamique du salut (dissoute), Madani Mezrag, sur la création d'un parti politique, M. Rezzag Bara a rappelé les dispositions explicites contenues dans la Charte pour la paix et la réconciliation. Cette Charte stipule «très explicitement que le peuple algérien affirme son droit de se protéger de toute répétition de telle dérive et décide souverainement d'interdire aux responsables de cette instrumentalisation de la religion toute possibilité d'une activité politique, et sous quelque couverture politique que ce soit», a-t-il expliqué. Ce n'est pas une décision du président de la République mais plutôt une décision du peuple algérien», a-t-il tranché. Il insiste sur le fait que ce que dit l’ex-chef de REPÈRE Plus de 8 700 personnes ont bénéficié de la réconciliation nationale Les dispositions de la charte pour la paix et la réconciliation nationale avaient touché plus de 8 700 personnes jusqu'à la fin de l'année 2014, a affirmé lundi, à Alger, le responsable de la Cellule d'assistance judiciaire pour l'application des dispositions de la charte pour la paix et la réconciliation nationale, Me Merouane Azzi. Il a souligné que pas moins de 2 226 personnes d'entre elles ont quitté les établissements pénitentiaires au cours du premier semestre 2006. En sont exclues, a-t-il rappelé, les personnes impliquées dans des crimes de sang, des attentats et des viols, conformément au texte de loi de la charte. Il a ajouté que 44 sur 500 dossiers concernant les enfants nés dans les maquis et 270 dossiers liés aux détenus dans les camps du sud ont été traités. Me Azzi a souligné que la réconciliation nationale «a abouti» et pour preuve, a-t-il soutenu, pendant les dix ans qui ont suivi son entrée en vigueur, aucun «règlement de compte, ni acte de vengeance» entre les personnes impliquées dans les actes terroristes et les victimes, n'ont été signalés. Il a indiqué que la réconciliation nationale est une loi et les lois, a-t-il dit, ne sont pas complètes. Le président de la République peut décider de mesures complémentaires pour parachever le processus de réconciliation, a-t-il souligné. l’AIS concernant les «garanties» est faux. Signalant que la Charte avait mandaté le chef de l’Etat à demander pardon aux Algériens pour les violences endurées durant la décennie sanglante, il dit toujours attendre que «l’autre partie» se décide à en faire de même pour ses nombreux «meurtres, viols et destructions». Il annonce que le projet de révision de la Constitution inclurait les dispositions de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale, fondement sur lequel le pays «pourra parvenir à prévenir les risques éventuels de confrontation». S'agissant des dispositions à prendre pour éviter l'enrôlement des jeunes dans le terrrisme, il a affirmé qu'il fallait continuer à lutter contre toutes les formes de radicalisation, d'intégrisme et d'extrémisme et en étant conforme aux attentes de la société. Lakhdar A. Voir sur Internet www.lnr-dz.com actuel La NR 5357 – Mercredi 30 septembre 2015 3 2e séminaire sur les technologies du béton blanc Les projets des logements LPP sont maintenus , «Aucune inquiétude pour les citoyens, il n’y a aucun gel pour les projets des logements LPP», a rassuré, hier, le secrétaire général du ministère de l'Habitat, Nacer-Eddine Azem, en marge du 2e séminaire sur les technologies du béton blanc, tenu hier à Alger. Toutefois, le responsable a déclaré qu’«il y a quelques jours, nous avons préparé une application informatique comme celle qui est déjà opérationnelle pour l’AADL, qui va permettre aux citoyens de choisir leurs sites via Internet». Sans donner une date précise, M. Azem a indiqué que ce dispositif est mis en place et que les responsables concernés sont en train de le tester pour qu’il soit fiable. Concernant le taux d’avancement, il a indiqué qu’il varie en fonction des lancements des programmes, parce qu’il y a des programmes qui sont achevés, et d’autres pas encore. Quant aux prix des LPP, il a fait savoir que «qu’ils sont abordables». Par ailleurs, le SG du ministère de l'Habitat a souligné que les logements LPP sont lancés en Les LPP sont lancés en fonction de la demande. fonction de la demande. «Nous ne pouvons pas lancer des programmes alors que nous n’allons pas pouvoir les vendre après, dans ce cas, dès que nous recevons les demandes nous lançons les programmes», a-t-il ajouté. De son côté, le directeur des affaires publiques et de la communication chez Lafarge Algérie, Serge Dubois, a indiqué que Lafarge Algérie dispose d’une capacité totale de production de 8,6 millions de tonnes par an (mi/an). Il compte 30 centres de production de béton, réseau en croissance continue, d’une capacité actuelle d’un million de mètres cubes, et «nous allons (Photo > D. R.) continuer à investir dans toutes les activités, en particulier en ce qui est du béton pour arriver à 4 millions de m3 de capacité. Nous allons promouvoir de plus en plus nos solutions prospectives avec le béton blanc. Faire des ouvrages durables, aller vite, moins cher et plus beau tout en gardant la spécifique sont les solutions constructives». Il fait savoir que «les promoteurs et les pouvoirs publics regardent en premier le coût de la réalisation, le coût du ciment, la main d’œuvre, donc, notre ciment est une solution plutôt qu’un produit parce qu’il coûte moins cher». Concernant l’investissement global Projet de Lafarge dans les deux prochaines années, le même responsable a indiqué qu’il faut environ 400 millions d’euros : «Lafarge Algérie est un des plus grands investisseurs hors hydrocarbure», a-t-il signalé. «Dans les parts du marché en Algérie, Lafarge représente environs 7% et c’est très faible, nous allons cette volonté de grossir.» Pour lui, l’Algérie constitue un marché d’importance stratégique la filiale du groupe Holcim-Lafarge : «Le secteur de la construction est en croissance constante depuis 2000, avec d’importants besoins en matériaux de construction et en solutions constructives.» Et d’ajouter que le système opérationnel de Lafarge de «classe mondiale» (POM 2.0) a permis «d’augmenter la production de 2 mi T/an ces 5 dernières années avec l'outil existant, soit l’équivalent d’une nouvelle cimenterie». Serge Dubois a également rappelé que Lafarge Algérie a consenti un plan d’investissement continu estimé à 240 millions d’euros à ce jour, tandis que 300 millions d’euros sont prévus sur les 2 prochaines années avec la nouvelle cimenterie à Biskra de 2,7 mi T/an. de réfections et parfois certaines sont profondes. Il y a aussi les centres de formation professionnelle qui ont besoin de budgets de réfection. Le directeur de l’administration locale fera une première lecture où il est question d’assainissement du budget de la wilaya qui, dira-t-il, que cette opération a permis de clore 40 opérations sur un total de 166 inscrites. Il précisera dans son rapport que l’opération d’assainissement du budget se poursuit pour certains programmes qui ont été transférés pour 2015. L’apurement du chapitre de l’équipement a atteint la somme de 767 192 695 DA pour qu’il soit transféré vers un autre compte. Les recettes de la wilaya d’Alger restent faibles concernant le recouvrement de la fiscalité et ne dépassent guère les 93 milliards de dinars. Les débats ont connu des moments forts avec des interventions pertinentes et d’autres impertinentes. Le wali prendra la parole pour dire que «nous vivons une crise morale. Comment se fait-il que certains ne défendent pas l’intérêt général et se limitent aux intérêts égoïstes ?» Djilali Harfouche Soumia Lalaoui Nawel Hami APW d’Alger 96 milliards de dinars pour le fonctionnement de la wilaya Révision annuelle des listes électorales du 1er au 31 octobre Le ministère de l'Intérieur a informé les citoyennes et les citoyens que la période de révision annuelle des listes électorales aura lieu du 1er au 31 octobre, a indiqué le ministère dans un communiqué. Les citoyennes et citoyens noninscrits sur les listes électorales, notamment celles et ceux âgés de 18 ans révolus au 31 décembre 2015, sont invités à s'inscrire sur la liste électorale de leur commune de résidence, a précisé la même source. Les électrices et les électeurs ayant changé de résidence sont tenus de demander leur radiation de la liste électorale de leur ancienne commune et leur inscription sur la liste électorale de la nouvelle commune de résidence, a ajouté la même source. La demande d'inscription doit être appuyée par la présentation des pièces suivantes, la carte d'identité nationale ou le passeport et la présentation d'autres documents. Le ministère a précisé que les bureaux chargés des élections au niveau des communes sont ouverts tous les jours de la semaine, de 9h à 16h30, à l'exception du vendredi. C.P. , A la session de l’APW d’Alger, le vote pour chaque chapitre du budget supplémentaire était presque unanime. Cette démarche est balisée par les règles requises pour de telles opérations et surtout par le bon déroulement supervisé par M. Bennour, président de l’APW d’Alger. Le wali, Abdelkader Zoukh, a coprésidé avec le P/APW les travaux de la session ordinaire consacrés à l’étude et l’adoption du projet du budget supplémentaire 2015, et la remise du rapport ayant trait au dossier de la généralisation de l’utilisation des technologies de communication et d’informatique dans la modernisation de l’administration, avec une communication sur le PDAU d’Alger. L’entame fut donnée par le P/APW lequel dans son intervention a tenu à rassurer ses pairs, les élus de la capitale, qu’aucun dégrèvement ou ajournement ou suspension de budget ne sera opéré car ils sont tous inscrits dans le cadre de la politique de modernisation de la capitale. Il soulignera que pour les prochaines étapes, il serait judicieux, pour être plus performant, d’introduire la politique participative dans l’étude et la réalisation des futurs projets. Il informera son auditoire que les dossiers du transport seront étudiés lors de la prochaine séance de l’APW. «Aujourd'hui, nous nous limiterons à prendre connaissance d’une première lecture d’une synthèse introductive par le DUC.» Le wali d’Alger prendra le relais pour annoncer le recasement de 4 000 familles du bidonville «Eramly» de la commune de Gué de Constantine et ce ,dans le cadre du RHP. L’annonce a eu son effet immédiat chez les journalistes des télévisions présents avec nous dans cette exiguë salle de réunion. Elles se sont précipitées pour mettre l’alerte info sur les bandeaux de leurs télés. Entretemps, le wali, sur sa lancée, informe l’auditoire qu’avant la fin de l’année en cours, «20 000 familles bénéficieront d’un toit soit dans le cadre du LPA soit de celui des logements sociaux locatifs». Il demandera aux élus d’apporter leur contribution pour réhabiliter les établissements scolaires de la wilaya en agissant vite pour les rendre fréquentables sans soucis par les élèves, nos enfants.Ce sont 400 établissements qui ont besoin Boudjemaâ Talai : «Une école de formation de pilotes sera bientôt créée à Aïn Benian» «Le personnel doit avoir une bonne formation, pour cela, un partenariat avec des étrangers semble indispensable», a afffirmé le ministre des Transports, Boudjemaâ Talai, hier au forum d’El Moudjahid. L’invité du forum a fait état d’une série de mesures «urgentes» pour limiter la mortalité sur les routes algériennes, qui est l’une des plus élevées au monde. Il s’agit notamment du retour du permis à points en Algérie qui consiste à mettre un certain nombre de points sur le papier rose que l’on peut ôter à chaque infraction, permettant ainsi de servir d’avertissement. A cet effet, le premier responsable du secteur a révélé l’existence d’un projet pour l’ouverture d’une école de formation de pilotes en Algérie qui aura son siège à Aïn Benian, Alger, en partenariat avec l’université britannique d’Oxford, précisant que cet accord sera signé au cours des semaines prochaines. Boudjemaâ Talai a souligné que «des mesures seront prises pour mettre à niveau Air Algérie et améliorer le transport aérien». Il s’agit, selon les déclarations du ministre, de la programmation des vols selon les flux des voyageurs et des moyens de l’entreprise, une mesure qui peut mettre fin aux retards et annulations des vols, véritable casse-tête et motif de nombreuses réclamations des clients. Le ministre a évoqué également la possibilité de programmer, dès la prochaine saison estivale, des vols charters à des «prix compétitifs», en précisant que cette mesure sera une étape intermédiaire, en attendant de réfléchir à la création d’une compagnie «low-cost». Pour ce qui concerne les lignes domestiques, le ministre a promis le lancement prochain du billet unique entre Air Algérie et Tassili Airlines dans le cadre d’un accord signé entre ces deux compagnies. Ce billet unique sera destiné aux villes du Sud principalement, en raison du manque d’agences de vente de billets dans ces régions. Il convient de signaler aussi que le nouveau texte introduit nombre d’amendements et de mesures dans l’objectif de lutter contre les actes illicites dirigés contre l’aviation civile à travers notamment l’élaboration d’un programme national de sûreté de l’aviation civile (PNSAC) et d’un programme national de sécurité de l’aviation civile (PNS). ` Par ailleurs, le ministre a précisé que «pour Alger, on va réaliser un métro aérien entre Haï El-Badr et Chevalley». La ville d’«Alger a des moyens de transports très diversifiés, avec le métro, le tramway, les bus, mais c’est une ville qui draine entre 7 à 8 millions de personnes», a conclu M. Talai. BRÈVE MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR TRANSPORT AÉRIEN actuel La NR 5357 – Mercredi 30 septembre 2015 4 Lutte contre le terrorisme C R O I S S A N T- R O U G E ALGÉRIEN Messahel présente à New York l'expérience algérienne , Lors d'une réunion mi- nistérielle du Forum global du lutte contre le terrorisme tenue à New York, le ministre des Affaires maghrébines, de l'Union africaine et de la Ligue des Etats arabes, Abdelkader Messahel, a présenté l'expérience acquise par l'Algérie en matière de lutte contre l'extrémisme violent et de politique de déradicalisation. Lors de cette réunion, M. Messahel a fait une présentation des principales conclusions de la conférence internationale sur la lutte contre l'extrémisme violent et sur la politique de déradicalisation, indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères. Il a, à cet égard, fait part de l'expérience acquise par l'Algérie dans ces domaines, expérience qui a fait l'objet d'un document qui sera formellement annoncé lors du Sommet mondial sur la lutte contre l'extrémisme violent tenu hier à New York, ajoute la même source. Le Sommet est organisé à l'initiative du président américain Barack Obama en vue de promouvoir davantage la coopération internationale dans la lutte contre le terrorisme. M. Messahel a, aussi, saisi cette occasion pour présenter les résultats auxquels a abouti l'atelier, tenu à Alger au mois de mars 2015, sur les recommandations du Mémorandum d'Alger sur n Abdelkader Messahel. (Photo > New Press) les pratiques en matière de prévention des enlèvements contre rançons par des terroristes et l'élimination des avantages qui en découlent. «Les recommandations approuvées par cet atelier s'adressent aux Etats, mais aussi aux entreprises et aux individus exerçant dans les zones à risques», précise le MAE. «Il s'agit notamment de l'adoption par les Etats de stratégies proactives et diversifiées de communication sur les risques de kidnapping, du développement de relations de confiance avec les communautés locales pour les associer davantage à la sécurité de la collectivité combinant le travail de sensibilisation, la formation, le partage et la circulation de l'information en temps réel», relève le communiqué. L'atelier a également recom- mandé la responsabilisation des entreprises dans la sécurisation de leurs employés par un travail préventif, et la coordination avec les autorités du pays d'origine et du pays d'accueil. M. Messahel a aussi renouvelé l'appel de l'Union africaine pour la criminalisation par les Nations unies de l'acte du paiement des rançons aux groupes terroristes. Lamamra : «OMD, l’Algérie a pu atteindre la majorité des objectifs» «Sous la conduite du président Abdelaziz Bouteflika et en application de son programme, l'Algérie, dont les OMD constituent désormais des cadres de référence pour son développement national, a pu atteindre avant terme, la majorité de ces objectifs, notamment l'éra- Solidarité dication de la pauvreté, l'accès à l'éducation, la réduction de la mortalité infantile et maternelle et la promotion d'un environnement durable», a souligné M. Lamamra dans son intervention au Sommet pour l'adoption de l'agenda de développement post 2015. «Grâce à la réalisation, avant terme du premier des OMD relatif à la réduction de la pauvreté, un fléau touchant directement à la dignité de la personne humaine, l'Algérie s'est vu distinguer en 2013 et en 2015 par l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture», a relevé le chef de la diplomatie algérienne. Pour M. Lamamra, les plans nationaux de développement qui se sont succédé depuis 2000 ont visé, à la fois, des objectifs stratégiques, citant la réduction de la pauvreté, la création d'emplois, la revitalisation des espaces ruraux et la réduction des disparités territoriales, mais également des objectifs structurants comme l'investissement, la création entreprises et l'extension des infrastructures de base. Par ailleurs, M. Lamamra s'est félicité que le processus d’élaboration de l’Agenda Post2015 ait offert l’occasion de «relancer» le débat sur la mise en place du partenariat mondial pour le développement, le qualifiant d’«objectif prioritaire sur lequel des progrès ont été réalisés, mais restent en deçà des attentes, d’où le besoin d’une volonté politique forte et inébranlable pour le renforcer et revitaliser». Imane Misraoui Du 4 au 6 octobre à Alger Une conférence internationale sur les changements climatiques , Une conférence internationale sur les changements climatiques et le rôle des technologies spatiales est prévue du 4 au 6 octobre prochain à Alger. L'impact du fléau des changements climatiques sur les activités économiques et les milieux naturels en Afrique du Nord et au Sahel sont au menu des travaux de la rencontre de grande envergure organisée par l'Agence spatiale algérienne (Asal), et le Bureau des Affaires spatiales des Nations unies (BAS). Selon un communiqué des organisateurs, rendu public hier, cette rencontre, se tiendra sous le thème «les changements climatiques : une réalité à prendre en compte dans les trajectoires de développement : modélisation, outil spatial et adaptation». Elle réunira un important panel de décideurs et experts de la région Afrique du Nord et Sahélosaharienne, des agences spatiales, des représentants d'organisations régionales, des institutions académiques et de recherche et de la société civile. A noter que la conférence internationale d’Alger, s’est fixée trois objectifs principaux dont celui de faire le point sur la question des changements climatiques et leurs impacts potentiels sur divers secteurs d'activité et milieux naturels dans l'Afrique du Nord et Sahélo-saharienne, « une des plus vulnérables aux effets des changements climatiques» soulignet-on. Cet objectif, explique l'Asal, «sera atteint à travers une synthèse des résultats scientifiques les plus récents en matière d'évolution climatique de la région et une analyse de la relation climat/milieux naturels et climat/activités socio-économiques dans la région». Le deuxième objectif concerne, selon la même source, l'indentification des voies et moyens pour approfondir la connaissance scientifique de la région, en termes d'évaluation du climat et d'indicateurs de vul- nérabilité aux changements climatiques, en particulier à travers l'outil spatial. «Cet objectif tend au renforcement de la capacité d'anticipation à travers une connaissance plus fine, plus régulière et plus précise de l'évolution des paramètres climatiques et de la réponse des territoires et des systèmes naturels à cette évolution, notamment par le recours aux systèmes spatiaux d'observation de la terre», révèle les organisateurs dans leur communiqué. Ce dernier, indique, concernant le troisième principal objectif est d’en faire une conférence, qui sera sanctionnée par plusieurs recommandations notamment celles relatives au partage des expériences et les bonnes pratiques en matière de stratégies d'adaptation sectorielles, nationales et régionales et l'identification des axes potentiels de coopération régionale dans le domaine. «Ce dernier objectif couvre la problématique des stra- tégies d'atténuation des effets des changements climatiques, d'amélioration de la résilience et d'adaptation des territoires, en capitalisant les expériences acquises à divers niveaux (local, national et régional) et les instruments de coopération régionale et de négociations internationales en matière de changements climatiques», a-t-on expliqué. Au programme de la rencontre, figurent «des conférences plénières, des travaux qui se dérouleront en plusieurs ateliers thématiques et se pencheront notamment sur les changements climatiques observés et projetés, les changements climatiques et outils spatiaux, les impacts des changements climatiques, les changements climatiques et risques ainsi que les changements climatiques et interactions avec le développement durable», a-t-on fait savoir. Radia Zerrouki Près de 400 ressortissants nigériens rapatriés vers leur pays P rès de 400 ressortissants nigériens ont été transférés hier du centre de regroupement de la wilaya d'Alger vers Tamanrasset, avant de quitter le territoire algérien vers la ville d'Agadez (Niger), a indiqué le Croissant-Rouge algérien (CRA). L’opération de rapatriement des ressortissants nigériens qui sont entrés illégalement en Algérie, a commencé, hier par le CroissantRouge algérien. Cette opération qui débutera à partir d'Alger pour s'étendre, durant les prochains jours, à d'autres wilayas, les ressortissants nigériens seront transférés à Tamanrasset avant de quitter l'Algérie à destination de leur pays, et ce, «à la demande des autorités nigériennes». A ce propos, «toutes les mesures matérielles et sécuritaires ont été prises à cet effet», ajoute le même organisme. De son côté, la présidente du CRA Saïda Benhabiles, a déclaré que «l'opération de rapatriement, suspendue durant l'été en raison de la hausse de la température reprendra prochainement», assurant que «toutes les mesures nécessaires ont été prises pour le rapatriement de ces ressortissants dans les meilleures conditions humaines et sécuritaires». Par ailleurs, toutes les conditions d'accueil étaient réunies à Tamanrasset, a-t-elle indiqué, affirmant le respect total des normes internationales appliquées dans ce domaine. En outre, l'opération qui prendra fin le 22 octobre concernera dans les prochains jours les wilayas d'Oran, Batna, Béjaïa et Tizi Ouzou, précise la même source. S’exprimant à propos de cette opération de rapatriement, l’ambassadeur du Niger en Algérie, Elhadji Mahamidou Yahaya, a assuré que le Niger envisage cette action comme une étape et non une finalité et que les migrants rapatriés pourront bénéficier de facilités pour «leur assurer la réalisation de microprojets pour leur réinsertion». Il est à rappeler que depuis le début de l’opération en décembre 2014, plus de 3 724 ressortissants nigériens ont été rapatriés auparavant vers leur pays, dont 900 enfants, a rappelé la même responsable. Malak Haddadi échos La NR 5357 - Mercredi 30 septembre 2015 5 Prix Mobilis pour la presse algérienne INFOS EXPRESS Les structures administratives d’Alger doivent être dotées de l’outil informatique Prolongation des délais de dépôt des travaux Inauguration d’un centre d’appels à Constantine Ooredoo encore plus proche de ses clients Dans le cadre de sa politique de rapprochement de ses clients partout en Algérie et dans la continuité de la mise en œuvre de sa stratégie visant à améliorer continuellement ses prestations de service, Ooredoo annonce l’inauguration d’un nouveau Centre d’appels à Constantine. Située au siège régional de Ooredoo dans la ville des ponts suspendus, cette nouvelle structure est destinée à prendre en charge les clients de la région Est du pays dont le nombre ne cesse de croître aussi bien pour le segment particuliers qu’entreprises, participant ainsi à hisser l’expérience client de ses abonnés à des niveaux supérieurs. En effet, Ooredoo place l’expérience client au cœur de sa stratégie commerciale et déploie d’importants moyens, tant humains que matériels, afin de répondre aux attentes des clients et leur offrir les meilleurs services au travers d’une réponse personnalisé, fluide, simple, rapide et interactive. Les centres d’appels constituent un maillon important dans la chaîne de services aux clients mise en place par Ooredoo. Outre la connectivité et le challenging, le service au client est l’une des trois valeurs principales de l’entreprise. Pour rappel, le nouveau centre d’appels de Constantine vient s’ajouter à ceux déjà en activité à Alger et Oran. C. P. Alger Installation du procureur général Tayeb Louh, ministre de la Justice, garde des Sceaux, a procédé, hier, à l’installation de Brahmi Hachemi en tant que procureur général près la cour d’Alger. C. P. ,Mobilis annonce la prolongation des délais de dépôt des dossiers de participation à l’édition 2015 du «Prix Mobilis pour la presse algérienne», organisé chaque année à l’occasion de la Journée nationale de la presse. Cette décision a été prise afin de répondre à la demande des journalistes désirant participer au concours afin de leur permettre de déposer leurs œuvres conformément au règlement. Prévue initialement pour le 1er octobre 2015, la participation restera ouverte jusqu’au mercredi 14 octobre 2015 à 16h30. Pour rappel, le concours de cette édition a pour thématique «l’économie numérique». Il est ouvert à toute œuvre journalistique publiée ou diffusée dans les médias algériens, entre la presse écrite et électronique, les émissions d’informations radiophoniques et télévisuelles, durant la période allant du 22 octobre 2014 au 14 octobre 2015. Les participants retenus dans les catégories suivantes seront titrés du «Prix Mobilis pour la presse algérienne»: l Presse écrite et élec- tronique d’information et spécialisée : l Le reportage ; l L’enquête ; l Papier de presse : analyse, commentaire, éditorial et chronique ; l Illustration de presse : photo et caricature ; l Emissions d’informations radiophoniques ; l Emissions d’informations télévisuelles. Le prix Mobilis pour la presse algérienne est composé d’un trophée et d’un chèque d’une valeur conséquente pour chacune des six catégories retenues pour ce concours par le jury. Le Prix Mobilis pour la presse algérienne consacre le professionnalisme. L’APW et les APC ainsi que les services de la wilaya d’Alger doivent être dotés de l’outil informatique, a indiqué, lundi, un rapport de l’Assemblée populaire de la wilaya portant sur l’utilisation des TIC. (Photo > D. R. ) Skikda dédie la semaine de la mémoire à la Wilaya III historique LA CHRONIQUE DE Chérif Abdedaïm Du mauvais côté de la plaque (II) a Syrie est attaquée par l'Otan qui se sert de l'opposition des islamistes radicaux, fanatiques, obscurantistes et barbares contre le régime de Bachar-el-Assad laïque et tolérant envers les minorités religieuses ou ethniques. Elle use, par tous les moyens à sa disposition, de son légitime droit de défendre son territoire agressé. Le pays est en guerre, il est attaqué de l'extérieur ! Il n'y a pas de révolution arabe «spontanée», l'Occident déstabilise les pays, soit parce qu'ils ne sont pas soumis, alignés, soit parce qu'à leur tête, il y a des «dictateurs» corrompus, monopolisant les ressources à leur profit et appuyés sur une armée financée par les Américains, donc corrompue elle aussi. L'Occident veut remplacer les dictateurs par des marionnettes dociles laissant les multinationales piller le pays conquis. En d'autres termes, l'accaparement des richesses d'un territoire n'est plus au profit d'un clan, d'une famille, mais de l'Occident néo-colonial prédateur. Les Anglo-Saxons ne défendent pas la démocratie dans le monde, ils la piétinent en permanence en favorisant l'accession au pouvoir de dictateurs comme en Amérique latine des années 80, ou comme en Iran avec le Shah (coup d'Etat de la GB contre le dirigeant iranien démocratiquement élu, Mossadegh, parce qu'il était nationaliste). Et ils n'hésitent pas à s'appuyer sur les barbus d'Al Qaïda ou Daech pour détruire un Etat souverain tel que la Syrie, voler ses ressources comme le gaz, contrôler le pays, s'en servir ensuite comme rampe de lancement contre l'Iran, exactement comme avec la Libye contre la Syrie. Une démocratie, d'ailleurs, ne peut pas être exportée, encore moins bombardée ! Bachar El-Assad déplaît L à l'Occident parce qu'il refuse de se soumettre à lui, parce qu'il veut protéger la souveraineté de son pays, parce qu'il a créé des liens avec des Etats non alignés comme lui (l'Iran, par exemple), parce qu'il défend le peuple palestinien contre l'armée d'occupation israélienne... Il y a toujours eu une opposition à Bachar-el-Assad, des intellectuels séduits par les mirages de l'Occident prétendument démocratique, et surtout des islamistes fondamentalistes radicaux. Mais ce qui se passe aujourd'hui, c'est la déstabilisation d'un pays souverain par les USA, Israël, la GB et leurs alliés français, du Qatar, d'Arabie saoudite, de Turquie. Les monarchies pétrolières sont toutes corrompues et la Turquie est un allié fidèle de l'Otan. Aujourd'hui, les terroristes islamistes que l’on prétend combattre sont financés et armés par l'Occident judéo-chrétien qui, soit dit en passant, aspire à chasser les chrétiens des terres d'Orient là où ils ont toujours fait bon ménage avec les Arabes ou avec les musulmans (ex : Palestine occupée, Irak, Libye, Syrie, Iran...). Et ces fanatiques sont prêts à tout pour abattre Bachar Al-Assad conformément au «régime change» initié par les Américains. Jusqu'à quand le monde va-t-il tolérer ces mystifications, voire même ces guerres économiques sanguinaires ruinant des pays entiers (Irak, Libye, Etats africains...) ? Jusqu'à quand laissera-t-il les pires atrocités se produire au nom de la prétendue «démocratie» ? Il est important de se poser ces questions. Car la réflexion précède l'action contre la guerre... (Suite et fin) C. A. La maison de la culture Mohamed-Seradj de Skikda abrite, depuis lundi, une semaine de la mémoire que les organisateurs dédient à la Wilaya III historique, a-t-on constaté. (Photo > D. R.) Boumerdès : 1 500 cadres et agriculteurs formés au titre de 22 conventions Plus de 1.500 cadres et agriculteurs de Boumerdès ont bénéficié d’une formation au titre de 22 conventions signées entre la Direction de la formation professionnelle de la wilaya et différentes entreprises. (Photo > D. R.) Oran : la 10e édition des JST de Sonatrach du 5 au 8 octobre La 10e édition des journées scientifiques et techniques (JST) de Sonatrach sera organisée du 5 au 8 octobre prochain au Centre des conventions d’Oran. (Photo > D. R. ) monde La NR 5357 – Mercredi 30 septembre 2015 6 Yémen Syrie 40 morts dans un bombardement mené par la coalition arabe Poutine s'impose comme acteur incontournable face à Obama ,Au moins 40 personnes ont ,Le président russe Vladimir Poutine s'est imposé à l'ONU comme un acteur incontournable pour trouver une sortie de crise en Syrie, son homologue américain Barack Obama admettant qu'il fallait dorénavant coopérer avec Moscou. Pour son premier discours depuis dix ans à la tribune de l'Assemblée générale des Nations unies, le maître du Kremlin, allié du président syrien Bachar al-Assad, a proposé lundi une "large coalition antiterroriste" qui permettrait de terrasser les jihadistes de l'Etat islamique (EI). Il a évoqué une alliance internationale qui ressemblerait à "celle contre Hitler" durant la Seconde guerre mondiale. Puis, à l'issue d'un entretien d'une heure et demie lundi soir avec le président Obama au siège de l'ONU à New York, Vladimir Poutine s'est montré presque magnanime, qualifiant cette première rencontre officielle depuis plus de deux ans de "constructive et étonnamment ouverte". "Selon moi, il existe une base de coopération sur nos problèmes communs", a-t-il dit devant la presse. A la tribune de l'ONU quelques heures plus tôt, Barack Obama lui avait entrouvert la porte. Le président américain avait reconnu que "les Etats-Unis (étaient) prêts à travailler avec tous les pays, y compris la Russie et l'Iran", alliés indéfectibles du régime de Damas, dans l'espoir de trouver une porte de sortie à la guerre qui a détruit le pays et fait plus de 240.000 morts en quatre ans et demi. Une forme d'aveu de Washington du rôle essentiel de Moscou au Moyen-Orient pour régler le casse-tête syrien. Un responsable de l’administration américaine a lui aussi parlé d'une rencontre "constructive" entre les deux présidents, admettant qu'il y avait des deux côtés "un désir commun de réfléchir aux moyens de pouvoir traiter ce qui se passe en Syrie". "Je crois que les Russes ont compris l'importance d'avoir une solution politique", a fait valoir ce res- n Poutine réafirme son soutien au régime d’Assad. (Photo > D. R.) ponsable américain, tout en soulignant que les deux puissances étaient "en profond désaccord sur le rôle que jouera le président syrien dans le règlement de la guerre civile". De fait, aux yeux des Russes, M. Assad est un rempart contre les jihadistes de l'EI. Pour les Américains, il est au contraire un "tyran" qui continue de souffler sur les braises du conflit confessionnel qui a ravagé son pays. Pour Washington, le chef de l'Etat syrien devra partir dans le cadre d'une transition politique, même si le calendrier de sa sortie est négociable. Poutine a remporté la mise Mais à l'ONU, c'est le président russe qui a remporté la mise et fait avancer ses pions. Il a proposé une résolution au Conseil de sécurité pour la mise sur pied d'une coalition politique et militaire internationale "élargie", qui inclurait Damas et Téhéran, pour combattre l'EI. Une manière pour Moscou de critiquer la coalition d'une soixantaine de pays, notamment européens et arabes, pilotée depuis un an par les Etats-Unis et qui a effectué des milliers de frappes en Syrie et en Irak. "Nos militaires ont compté qu'en une journée, l'Amérique réalise 43 frappes. Mais avec quel résultat ?", s'est interrogé M. Poutine. Détaillant sa propre stratégie militaire, le chef du Kremlin n'a pas "exclu" la possibilité de frappes russes contre l'EI en Syrie, mais il a écarté l'envoi de troupes combattantes au sol. Il a en revanche dit envisager un renforcement de son soutien militaire à Damas. Les Russes conso- lident leur présence dans le port syrien de Tartous et construisent une base aérienne près de Lattaquié, le fief du clan Assad dans le nord-ouest du pays. Les satellites américains observent une augmentation de l'activité militaire russe: chars, avions, hélicoptères et jusqu'à 2.000 soldats selon la presse russe. Quant aux livraisons d'armes et d'équipements de défense à Damas, elles s'intensifient. Et avant de quitter l'ONU, M. Poutine ne s'est pas privé d'un dernier tacle à ses homologues américain et français qui réclament le départ de M. Assad: ce n'est ni à Barack Obama ni à François Hollande de décider qui doit diriger la Syrie, a prévenu le président russe. R. I./Agence Conflit en Syrie : l'Iran «prêt à aider à éradiquer le terrorisme», assure Rohani ? Le président iranien s'est exprimé avanthier devant l'assemblée générale de l'ONU... Le président iranien Hassan Rohani a plaidé ce lundi pour la création d'un « front uni » contre l'extrémisme. S'exprimant à l'assemblée générale de l'ONU, il a annoncé qu'un « nouveau chapitre » s'était ouvert entre l'Iran et le reste du monde grâce à l'accord sur le nucléaire. Cet accord est « un brillant exemple » de « victoire sur la guerre » qui « peut ouvrir une nouvelle ère et mener à des résultats en vue de l'établissement de la paix et de la stabilité dans la région », a poursuivi Hassan Rohani, assurant que Téhéran, favorable à la paix au Moyen-Orient, ne ménageait pas ses efforts en ce sens. « Nous sommes prêts à aider à l'établissement de la démocratie en Syrie et au Yémen », a-t-il notamment déclaré, alors que l'Iran est accusé par ses rivaux sunnites de chercher à déstabiliser ces pays. Bachar Al-Assad jamais mentionné Hassan Rohani, dont le pays soutient, comme la Russie, le régime du président syrien Bachar al-Assad, n'a cependant pas mentionné une seule fois le nom de son allié. « La plus grave menace contre le monde aujourd'hui est que des organisations terroristes parviennent à créer des Etats terroristes », a-t-il estimé, regrettant que « les soulèvements nationaux au Moyen-Orient soient détournés par les terroristes et que le destin des nations soit déterminé par les armes et la terreur plutôt que par les bulletins de vote ». « Nous sommes prêts à aider à éradiquer le terrorisme et à ouvrir la voie vers la démocratie », a-t-il assuré. R. I./Agence été tuées et des dizaines de blessées lundi au Yémen dans un bombardement ayant touché une salle de mariage, ont indiqué des médecins dans un nouveau bilan. Un précédent bilan a fait état de 31 morts. Un médecin a fait état d'un nouveau bilan de 40 morts après l'arrivée de nouveaux corps à l'hôpital de la localité de Mokha située dans le Sud-ouest du pays en guerre, sur la mer Rouge, et contrôlée par les rebelles chiites Houthis. Il y a eu des dizaines de blessés et "la plupart sont dans un état sérieux", a ajouté le médecin, soulignant qu'un "bombardement" avait touché une salle de mariage à Mokha, sans autres précisions. Des habitants ont affirmé que le drame avait été provoqué par un raid aérien de la coalition arabe commandée par l'Arabie saoudite, intervenue en mars dans le conflit au Yémen pour aider le président, Abd Rabbo Mansour Hadi, face aux rebelles Houthis. "C'est un raid aérien de la coalition qui a touché la salle de mariage", a assuré un témoin. Cependant un autre résident a affirmé qu'il n'y avait pas eu de frappe. "Je n'ai entendu aucun bruit d'avion". La coalition arabe dominée par des monarchies sunnites du Golfe mène une campagne aérienne intensive au Yémen contre les Houthis alliés à l'Iran, qui se sont emparés de vastes régions du pays dont la capitale Sanaa depuis juillet 2014. Elle a été accusée d'avoir commis des "bavures" lors de ses raids, notamment sur une usine d'embouteillage d'eau en août dans la province septentrionale de Hajja (17 civils tués), sur des résidences d'employés d'une centrale électrique en juillet à Mokha (65 civils tués) et sur une usine laitière en avril dans la ville occidentale de Hodeida (35 civils tués). D'autres raids ont visé des dépôts d'armes et de munitions aux mains des rebelles à Sanaa, mais des explosions secondaires ont fait des dizaines de victimes civiles. Depuis l'escalade du conflit en mars, quelque 5.000 personnes ont été tuées et 25.000 blessées, dont un grand nombre de civils, selon l'ONU. La coalition arabe a envoyé en juillet un corps expéditionnaire de plusieurs milliers de soldats afin d'appuyer au sol les forces progouvernementales sunnites qui ne sont pas parvenues jusqu'ici à venir à bout des rebelles. R. I./Agence n Salle de mariage touchée par la coalition arabe. (Photo > D. R.) Migrations Plus de 500 000 personnes ont traversé la Méditerranée en 2015 , Plus de 500.000 migrants et réfugiés ont traversé la Méditerranée en 2015 pour rejoindre l'Europe, et quelque 3.000 ont trouvé la mort ou sont portés disparus, a affirmé mardi le HautCommissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR). Cette année, au total, près de 515.000 migrants et réfugiés ont traversé la Méditerranée: près de 383.000 personnes ont rejoint la Grèce et quelque 129.000 autres l'Italie, a indiqué le HCR, précisant que 54% d'entre eux sont des Syriens, et 13% des Afghans. En Grèce, 71% des personnes arrivées sont des Syriens. Parallèlement, quelque 2.980 réfugiés et migrants ont péri ou sont portés disparus cette année durant leur tentative de rejoindre l'Europe en empruntant des voies maritimes périlleuses en Méditerranée. En 2014, quelque 3.500 personnes ont péri ou demeurent portées disparues en mer Méditerranée, selon le Haut-Commissariat. Malgré les efforts concertés de l'opération conjointe européenne pour la recherche et le sauvetage dans le cadre de Frontex, qui a sauvé des dizaines de milliers de vies humaines cette année, la mer Méditerranée continue d'être la voie la plus meurtrière pour les réfugiés et les migrants, estime l'ONU. R. I./Agence régions La NR 5357 — Mercredi 30 septembre 2015 8 Sidi Bel-Abbès INFO EXPRESS Mutuelle générale des P et T : approbation du rapport d’activité et du rapport financier 2014 Tlemcen ,Sans ambiguïtés. Sans Saisie de plus d’un quintal de kif traité Les éléments de la police judiciaire de la sûreté de la daïra de Maghnia (Tlemcen) ont saisi, lundi, une quantité de 1,15 quintal de kif traité acheminée à partir du Maroc, a-ton appris, hier, auprès de la cellule de communication de la sûreté de wilaya. Agissant sur informations faisant état d’une grande quantité de drogue dissimulée à l’intérieur d’une habitation au village Sidi Mach’hour, dans la daïra de Maghnia, près de la bande frontalière, les policiers, munis d’un mandat de perquisition, ont procédé à la fouille des lieux avant de découvrir la drogue, emballée dans cinq colis. Le propriétaire de l’habitation a été arrêté et l’enquête se poursuit pour identifier les autres individus impliqués dans cette affaire, ajoute-t-on de même source. R. R. nulle surprise, même devant des emphases habituelles de part et d’autre, exprimées par des interventions sur le bilan, le rapport d’activité et le rapport financier ont fini par être approuvés. Cependant, une dizaine de délégués a refusé, contestant certaines insuffisances. La lecture du rapport, dans une assemblée ordinaire, à Bouhnifia, ce lundi 28 septembre 2015, c’est faite en présence de l’huissier de justice et du contrôleur financier. Ce dernier a déclaré explicitement devant le parterre de délégués, de la commission de contrôle et le président de la MG/PTT Med Tchoulak que le bilan n’a enregistré aucune anomalie, ni dans l’activité ni dans les écritures comptables. Les chiffres, a-t-il expliqué, ont été réguliers et sincères. Conflit virtuel Le débat était électrique, mais très amical, dans la limite d’une acceptation et le respect de l’autre. Les interventions respectives des représentants des différentes régions orchestrées par le président tournaient autour des prestations et de la gestion des structures de la mutuelle, notamment les CMS, les hôtels et les centres de repos. Des dépenses et des recettes qu’ils enregistrent ou peuvent en- registrés. Tchoulak répondait illico presto à toute remarque, rapportant des réponses convaincantes, se référant à sa longue expérience dans le domaine. Jamais une assemblée similaire n’avait enregistré un pareil intérêt et un tel dynamisme manifesté par les représentants. Mme Hazerli Wahiba et M. Follali ont été une preuve de cet éloge. Ils ont respectivement étalés des interventions de moral très constructives, rappelant que le progrès est le résultat des critiques et que le retour vers la jeunesse s’avère désormais une obligation. Mme Hazerli Wahiba a même fait référence à la fameuse ex- Tizi Ouzou La gendarmerie mobilisera tous les moyens pour réduire l’ampleur des accidents de la route ,La Gendarmerie nationale mobilisera «tous les moyens nécessaires» pour réduire l’ampleur des accidents de la route, a indiqué, lundi dernier, à Tizi Ouzou, le commandant régional de la Gendarmerie nationale de la Première Région militaire, le général Abdelhafid Abdaoui. Intervenant lors d'une cérémonie d’installation du nouveau commandant de groupement de la wilaya de Tizi Ouzou de la Gendarmerie nationale, le lieutenant-colonel Mahmoudia Idir, qui remplace le lieutenant-colonel Akhrouf Nourredine, appelé à d’autres fonctions, le général Abdaoui a exigé au responsable fraîchement installé de «faire tout son possible pour lutter contre la criminalité sous toutes ses formes, notamment le terrorisme routier». Il a assuré, à cet effet, le nouveau commandant du groupement de TiziOuzou de sa disponibilité à mobiliser «tous les moyens nécessaires» pour qu'il puisse accomplir «efficacement cette mission». Le même responsable a, en outre, déclaré que ses services sont prêts à mobiliser des moyens supplémentaires, en sus de ceux déjà mis en place, si cela est jugé nécessaire, afin de mener à bien la mission du corps de la Gendarmerie de veiller à la sécurité des personnes et des biens. «D’énormes moyens ont été mobilisés, ce qui a permis de réduire le nombre des accidents, de blessés et de morts sur les routes», a-t-il observé, relevant, en revanche, que «beaucoup reste à faire, car les moyens, à eux seuls, ne suffisent pas s’ils ne sont pas accompagnés par une culture sécuritaire». Le général Abdaoui a insisté sur l’importance d’instaurer la communication avec le citoyen et d’être à son écoute, soulignant l’importance de l’implication de la société civile dans la lutte contre les accidents de la circulation. A ce propos, il a lancé un appel aux conducteurs pour faire preuve de civisme et aux associations pour s’impliquer dans cette lutte contre «le terrorisme routier et pour l’instauration d’une culture sécuritaire avec la contribution de la presse, des écoles, du mouvement associatif, à travers des actions de sensibilisation». Abordant la question de la couverture sécuritaire de la wilaya de TiziOuzou par le corps de la Gendarmerie nationale, le général Abdelhafid Abdaoui a souligné que son amélioration bute sur deux contraintes majeures qui sont la rareté du foncier du domaine public pour l’implantation de nouvelles brigades et la lenteur dans la livraison des projets en cours de construction. Il a souligné, à cet effet, que 17 projets de structures de la Gendarmerie sont actuellement en «souffrance» au niveau local. «La réception de ces structures permettra d’améliorer la couverture sécuritaire de la wilaya», a-t-il soutenu. R. R. pression du président de la République Bouteflika «tab jnanna». L’assemblée a été close un peu tard que prévu, vu sa particularité. Le secrétaire général de l’union de wilaya de l’UGTA a aussi participé à cet événement sur invi- tation de M. Tchoulak. Le bilan a été approuvé et tout le monde est sorti comme si rien n’était. Se n’est pas une blague, c’est la réalité. Il ne se s’agit d’apparence que d’un conflit virtuel. Djillali Toumi Saïda La station thermale Hammam Rabi ou les soins au naturel , La station thermale Hammam Rabi de Saïda se distingue par ses eaux chaudes riches en sulfate aux vertus thérapeutiques. Elle attire, tout le long de l’année, les curistes venant de différentes régions du pays et même de l’étranger. Cette station, inaugurée en 1974, est située à 11 km au nord de la ville de Saida, à proximité de la RN 6 reliant les wilayas de Saïda et Mascara. Elle dispose de structures et commodités nécessaires assurant les conditions du repos et de récupération aussi bien pour les curistes que pour les malades souffrant de problèmes dermiques ou d’articulation, ont souligné des responsables de la station. Une aile médicalisée a été créée au niveau de cette station pour le traitement naturel des différentes pathologies. Elle dispose de tous les moyens et BRÈVE Souk Ahras Cinq morts et deux blessés dans un accident de la circulation Cinq personnes ont trouvé la mort et deux autres ont été blessées dans un accident de la circulation survenu dimanche dans la commune de Taoura (Souk Ahras), a-t-on appris, hier, auprès de la Protection civile. L’accident, une collision impliquant trois véhicules de tourisme, s’est produit sur la techniques servant à cet effet. Une spécialiste des traitements en eaux naturelles et massage, Bouzar Oum Djillali, a souligné que ce service sanitaire est un acquis important pour la station car drainant quotidiennement de dizaines de malades venus soulager leur douleur et leurs maux. Le service est doté d’équipements médicaux modernes utilisés dans la rééducation fonctionnelle. Le patient doit d’abord subir des tests et des analyses avant le diagnostic de sa maladie et l’établissement d’un programme de traitement naturel et le choix des moyens adéquats à utiliser sous la direction d’un staff médical spécialisé. R. R. Voir surInternet www.lnr-dz.com route nationale 82 (Souk AhrasTébessa) à hauteur de la mechta Kef Lahmar, a précisé le capitaine Redha Messaï, chargé de la communication à la direction de la Protection civile. Les corps des victimes, des hommes âgés de 23 à 27 ans, ont été déposés à la morgue de l’hôpital de Souk Ahras, tandis que les 2 blessés (un homme et une femme) ont été évacués à la polyclinique de Taoura où des soins leur ont été prodigués, a ajouté la même source. Une enquête a été ouverte par les services compétents pour établir les circonstances de ce grave accident. R. R. régions La NR 5357 – Mercredi 30 septembre 2015 9 Chlef Visite d'inspection et de travail du ministre de l'Habitat ,Le secteur de l’habitat est en plein essor et en développement permanent dans tout le territoire national. La wilaya de Chlef, quant à elle, réalise un taux satisfaisant en matière de réalisation de logements et d’équipements publics et ce, selon les déclarations de Abdelmadjid Tebboune, ministre de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la Ville, lors de sa visite dans la wilaya, lundi dernier. «La wilaya de Chlef est nettement au-dessus de la moyenne nationale en matière de réalisation de logements», estime Tebboune. D’après M. Tebboune, les choses vont bon train et les projets avancent conformément aux attentes et aux normes. «Pour la première fois depuis très longtemps, un lycée a été construit en 12 mois et le lycée que nous venons de visiter compte 25 élèves par classe, ce qui est rare au niveau national», rassure-t-il. En effet, le représentant du gouvernement a effectué une visite de travail et d’inspection dans les plus importantes localités de la wilaya de Chlef pour expliquer la stratégie de développement et les perspectives du secteur de l'habitat dans la wilaya. L’inspection des projets de réalisations de logements, toutes formules confondues, a également fait l’objet de cette visite ministérielle. La délégation ministérielle s’est rendue d’abord dans la nouvelle entité urbaine de Haï Bensouna, dans la banlieue sud-ouest de la ville de Chlef où le ministre a procédé à la remise des clés et, pour la première fois, d’actes de propriété aux bénéficiaires de 200 logements promotionnels aidés (LPA). Cette initiative de remise conjointement de clés et des actes de propriété des logements permettra, selon le ministre du secteur, de faciliter la tâche au bénéficiaire et de lui éviter de courir à nouveau pour acquérir son acte de propriété. Le ministre a félicité par la même occasion les services des Domaines de la wilaya de Chlef pour leur «célérité dans l’accomplissement de leur travail». À Haï Chorfa, pas loin de la Ouargla : impliquer les acteurs dans les activités juvéniles et sportives Le ministre de la Jeunesse et des Sports, El-Hadi Ould Ali, a appelé, lundi depuis Touggourt (160 km de Ouargla), à impliquer l’ensemble des acteurs pour promouvoir les activités juvéniles et sportives. (Photo > D. R. ) Aïn Témouchent : de nombreuses opportunités en agriculture recensées première entité urbaine, le représentant du gouvernement a inspecté le projet de réalisation de 100 logements sociaux dans la seconde entité urbaine de la ville de Chlef. Réalisé sur une assiette de 10 000 m2, le projet a duré 24 mois et a coûté la somme de 238 138 750 ,26 DA. La surface habitable par logement est de 69 m2 et le coût du mètre carré, 34 512,80 DA. Le ministre a été rassuré quant à l’avancement des travaux et au respect des délais impartis de la réalisation. La bonne qualité des travaux ainsi que la bonne conception et l’aspect urbanistique de cette entité urbaine ont attiré le ministre. À El-Hassania, dans la banlieue sud de Chlef, le ministre a posé la première pierre du projet de 2000 logements de la formule AADL. Rappelons que ce projet concerne les souscripteurs du programme d’AADL 2. Répondant à une question, le ministre dira que c’est la formule locative qui est prisée par les algériens. Le projet AADL de Chlef étant lancé, il a demandé au wali de lancer les projets d’Oued Sly et Boukader. Il convient de signaler que le projet de 2 000 logements AADL a fait couler beaucoup d’encre et a fait l’objet de plusieurs mouvements de protestation par les nouveaux souscripteurs devant le siège de la wilaya. Il faut savoir que l’assiette des 90 blocs projetés est de 20 ha. Les travaux ont démarré le 22 septembre 2015 et doivent durer 20 mois. Le montant des travaux est de 5 812 500 000,00 DA. À titre de rappel, il y en a 400 à Boukader et 1 000 à Oued Sly (ouest de Chlef), 400 à Ténès ( 50 km au nord de Chlef), 200 à Aïn Merane (nord-ouest) et 200 à Oued Fodda (Est). M. Taboue a beaucoup insisté sur l’aménagement et la viabilisation des nouvelles entités urbaines nouvellement construites afin de les préserver, de protéger l’environnement et d’assurer un meilleur cadre de vie aux citoyens qui les occuperont. Pour cela, il dit que la wilaya dispose de spécificités inexistantes dans d’autres wilayas. Le seul problème soulevé réside, dira-t-il, au niveau de l’aménagement urbain. Le logement est important, mais il faut, instruitil les responsables locaux, créer les structures d’accompagnement pour que le jeune soit pris en charge. Il dira à chaque fois que l’État, ne peut construire un hammam, un cybercafé ou une salle de fitness. Il faut accorder une concession et laisser le privé construire. C’est de cette manière, selon le même locuteur, que le secteur privé va être intégré dans le développement du pays et ce, dans tous les nouveaux pôles urbains. Le dernier point projeté est l’inauguration du lycée 1000 places pédagogiques Belhadj Kacem Noureddine de Haïa Charra, pas loin du centre-ville de Chlef. Il s’agit d’un ancien lycée construit en préfabriqué au lendemain du séisme d’El-Asnam de 1980, qui a été reconstruit en dur après plus de 25 ans. Le lycée a été réceptionné et créé avant la rentrée scolaire en cours, il est opérationnel depuis le 6 septembre dernier. Lors de la conférence de presse qu’il a tenue dans la même salle de conférences de la wilaya, à la fin de sa visite, le ministre de l’Habitat avance que le tableau synoptique des réalisations de la wilaya existe au niveau du ministère et qu’il est venu très rassuré. Il est venu, enchaînera-t-il, parce qu’il y avait un problème essentiel posé relatif au projet «locationvente» qui a connu un arrêt de près de 2 ans suite à un problème de foncier et qui vient aujourd’hui d’être lancé. «A ce qui sont de mauvaise foi, nous dirons que le pays va de l’avant, malgré les difficultés, difficultés que le gouvernement a pris à bras-le-corps pour les résoudre», a-t-il dit, en haussant le ton. Pour parer à la crise financière due à la baisse du prix du pétrole, le ministre dira : «Nous avons exigé des entrepreneurs d’utiliser les matériaux locaux qui, du fait du degré de qualification que nous avons atteint, sont des matériaux de qualité. Le résultat atteint durant le premier semestre, nous avons réduit 40 % des importations. Il faudrait que ce soit le cas pour tous les secteurs et que nous réduisions la facture d’importation de 30 à 40%.» Il y a des projets qui ne vont pas être revus ni révisés par le ministère, ces projets sont, poursuivra le ministre, prioritaires et c’est le président de la République qui a décidé que quels que soient les problèmes, le logement, la santé et l’éducation ne doivent pas être touchés, ainsi que la prise en charge sociale. À titre d’exemple, un lycée qui est inscrit par exemple depuis 2007, cela fait 8 ans maintenant et qui n’a pas démarré. Nous pouvons, ajoute le ministre, la geler car nous considérons que le secteur n’en a pas besoin, et l’inscrire ultérieurement. À l’issue de la courte visite du ministre de l’Habitat, la délégation du ministère s’est dirigée vers la wilaya d’Aïn Defla pour une visite similaire. Zakarya M. La valorisation des potentialités agricoles de la wilaya d’Aïn Témouchent offre, dans l’immédiat, plusieurs opportunités aux investisseurs, apprend-on lundi de la direction des services agricoles (DSA). (Photo > D. R.) Oran : 61 334 voyageurs et 16 190 véhicules ont transité par le port Quelque 61.334 voyageurs ont transité par le port d’Oran, durant la période allant du 1er juin au 31 août 2015, a-t-on appris auprès de la Direction régionale des Douanes d’Oran. (Photo > D. R. ) Djelfa : création attendue de 10 zones d’activité industrielle Dix zones d’activité industrielle devront être créées à court et moyen terme à travers des communes de la wilaya de Djelfa, a-ton appris auprès de la Direction locale de l’industrie et des mines. (Photo > D. R.) NR LA La NR 5357 – Mercredi 30 septembre 2015 12 Auto scand ale 2,1 millions de voitures sont équipées du logiciel truqueur L e constructeur Audi a annoncé que 2,1 millions de ses véhicules avaient été équipés du logiciel truqueur mis en place par la maison mère Volkswagen. Audi, filiale haut de gamme du groupe automobile allemand Volkswagen (VW) a annoncé lundi que 2,1 millions de ses voitures vendues à travers le monde sont concernées par le scandale de la tricherie aux tests anti-pollution. Le titre VW poursuit sa chute en Bourse. Audi a précisé que 1,42 million de véhicules étaient équipés par le logiciel incrimé en Europe occidentale dont 577 000 en Allemagne, et 13 000 aux Etats-Unis. Les modèles affectés sont l'A1, l'A3, l'A4, l'A5, l'A6, le TT, le Q3 et le Q5, a précisé un porte-parole de la filiale du groupe VW établie à Ingolstadt, en Bavière. Onze millions de véhicules diesel VW touchés La semaine dernière, VW a reconnu que 11 millions de ses véhicules à moteur diesel ont été équipés d'un logiciel permettant de leurrer les tests antipollution. Ce scandale, le plus grave de l'histoire du constructeur allemand, s'est traduit par un changement à la tête de la direction du groupe. L'affaire a aussi sérieusement ébranlé les investisseurs, le cours de l'action du géant établi à Wolfsburg s'effondrant à la Bourse de Francfort. Un mouvement qui se poursuivait lundi, l'action du premier constructeur automobile mondial devant le Japonais Toyota chutant encore en matinée de 6,43% au regard de la clôture de vendredi à 100,35 LADA de retour en Algérie prochainement ! La marque automobile russe, LADA, ne devrait pas tarder à revenir sur le marché algérien à travers la SARL Progrès Automobile, représentant de la marque Daewoo Ouzbékistan. C’est Youcef Nebbache, gérant de la SARL Progrès Automobile et président de l’Association des concessionnaires multimarques (ACM), qui a déclaré sur les colonnes du quotidien national d’information, Le Soir d’Algérie, que la marque LADA fera son retour sur le marché algérien prochainement. La marque russe a une grande histoire en Algérie depuis les années 1970/1980 avec l’innombrable Lada Niva 4X4 qui sillonne encore les routes nationales. LADA reviendra avec une gamme renouvelée avec un design qui a nettement évolué comparativement aux anciens modèles. Le dernier concessionnaire à avoir introduit LADA en Algérie est ANS Concessionnaire. euros. Depuis le cours de clôture du vendredi 18 septembre, soit juste avant que les premières accusations américaines contre Volkswagen n'interviennent, l'action VW a dégringolé de près de 38%. L e patron de Porsche, Matthias Müller, 62 ans, a été désigné vendredi pour prendre la tête du constructeur automobile allemand Volkswagen, (VW 106.15 -8.13%) en remplacement de Martin Winterkorn, emporté par le scandale des moteurs truqués, a annoncé le conseil de surveillance du groupe. «Le conseil de surveillance a dans sa réunion proposé à Matthias Müller de prendre la présidence du directoire» de Volkswagen, et ce dernier a accepté, a indiqué lors d'une conférence de presse à Wolfsburg Berthold Huber, président de l'organe de contrôle. «Nous pouvons et nous allons surmonter cette crise», a promis le nouvel homme fort. Le président du conseil de surveillance a qualifié l'affaire de «désastre moral et politique». «Un petit groupe de personnes a causé un énorme préjudice» à Volkswagen, a renchéri Bernd Osterloh, qui représente les salariés dans le conseil. Le nouveau patron de Volkswagen, Matthias Müller a promis de son côté que l'entreprise «allait surmonter» le scandale des moteurs truqués pour devenir «plus fort». Renault produira ses véhicules électriques en Chine dès 2017 À Matthias Müller a promis de son côté que l'entreprise «allait surmonter» le scandale des moteurs truqués pour devenir «plus fort». l’occasion de la visite de ZHU Yangfeng, Président de Dongfeng Group, au Technocentre de Renault, Dongfeng Renault Automotive Company (DRAC) annonce la production de son premier véhicule électrique en Chine. Dans le cadre de la coentreprise entre Dongfeng et Renault, la DRAC va produire un véhicule électrique qui sera basé sur la plateforme de Fluence Z.E. Ce véhicule sera produit dans l’usine de Wuhan en 2017. Il sera commercialisé sous une marque locale de Dongfeng et destiné au marché chinois uniquement. Cet accord témoigne de la volonté des groupes Renault et Dongfeng d’offrir des solutions de mobilité durable. Comme le souligne Jacques Daniel, Président-Directeur Général de DRAC, « il illustre l’engagement de Renault, partenaire de COP 21, en matière de protection de l’environnement et de limitation des émissions de CO2 ». Renault KWID en Algérie dès 2016 ? Lancé au mois de mai dernier, le nouveau véhicule low-cost Renault KWID destinés aux marchés d’Iran et pourquoi pas également d’Algérie, mais surtout d’Inde, où sa elle débute sa commercialisation à des prix qui commencent à 3 885 $, soit à un prix avoisinant les 450 000 da en Algérie. Long de 3.68 m et large de 1.58 m, le Renault KWID dispose d’un empattement de 2.42 m et d’une hauteur de 1.47 m. Il est basé sur la plateforme CMF-A développé par l’alliance Renault-Nissan, et s’équipe d’un bloque moteur essence 3 cylindres 0.8l de 53ch seulement, avec un couple de 72 Nm de couple disponible à 4 300 tr/min. Ce petit moteur est associé à une boite à vitesse manuelle à 5 rapports. culture La NR 5357 - Mercredi 30 septembre 2015 13 Moh Ouali Hakem tire sa révérence à l’âge de 81 ans SALON DU LIVRE À TLEMCEN 26 MAISONS D’ÉDITION PRÉSENTES À LA 8E ÉDITION Vingt-six maisons d’édition de plusieurs wilayas prennent part à la 8e édition du Salon national du livre, ouverte lundi à la maison de la culture Abdelkader Alloula de Tlemcen. Cette manifestation est organisée jusqu’au 3 octobre prochain sous le slogan «Lire pour progresser», dans le but de susciter la lecture dans la wilaya et d'encourager les jeunes à lire, ont souligné les organisateurs. Cette édition est marquée par l’exposition de plusieurs publications nouvelles outre une gamme riche et variée de titres portant sur des thèmes scientifiques, littéraires, religieux, récréatifs et pour enfants. Selon la même source, il a été convenu entre directeurs de maisons d’édition exposantes des réductions jusqu’à 20 pour cent par rapport aux prix dans les librairies. Le directeur de la maison de la culture initiatrice de cet évènement, Ameur Abdelhak a signalé la programmation, à cette occasion, d’activités dont la vente par dédicace par des écrivains locaux et des concours pour enfants. En marge de cette exposition, sont programmées des séances intellectuelles sur le livre et les moyens de relever le lectorat en milieux de jeunes et enfants, ainsi que des récitals poétiques et littéraires. R. C. Il a été pendant plusieurs années le bras droit du chanteur Dahmane El-Harrachi kLe chanteur Moh Ouali Hakem a tiré sa révérence, à l’âge de 81 ans, dans la nuit de vendredi à samedi derniers, des suites d’une longue maladie. Il a été enterré samedi au cimetière du village natal, Tizi N’Temlelt, à Iflissen, dans la daïra de Tigzirt, au nord de TiziOuzou, en présence d’une foule nombreuse dont plusieurs artistes et chanteurs l’ayant connu et apprécié son œuvre et parcours artistique. L’auteur de la célèbre chanson «Ya Sidi Khaled El Marsa», a été pendant plusieurs années le bras droit de l’un des maîtres de la chanson chaâbi, feu Dahmane El Harrachi, et compagnon de longue date de deux maestros de la chanson kabyle, Cheikh El Hasnaoui et Slimane Azem, en l’occurrence. Le chanteur, qui a chanté l’immigration, l’exil, la nostalgie de son pays ainsi que d’autres thèmes de la vie, était, pour reprendre un de ses proches, un «homme modeste, humble et pétri de valeurs humaines ». Peu connu du grand public, feu Moh Ouali Hakem, fut très sollicité par les maîtres de la chanson algérienne, à l’instar de Dahmane El Harrachi, Slimane Azem, Cheikh El Hasnaoui, Mohamed Belkheir, Akli Yahiaten pour ne citer que ceux-là. Moh Ouali Hakem est né en 1934 au village Tizi N'Temlelt dans la région de Tifra à Tigzirt. Ses débuts dans la chanson remontent à 1952, en France où il venait de débarquer avec son père, alors émigré, travailleur dans une usine. Ses premiers airs les fredonnera dans les usines, selon la biographie du chanteur barde de l’immigration. En 1956, le chanteur décide de s’offrir une guitare et commença à fredonner les airs de Cheikh El Hasnaoui et Slimane Azem, deux virtuoses de la chanson de l’exil. En 1957, il rencontra, par hasard, Arab Uzelag, alors chanteur célèbre, en compagnie de Amraoui Missoum. Mais c’est en 1958, qu’il fit une rencontre décisive pour sa carrière artistique restée dans l’oralité de la chanson de l’exil : au passage Theirry, à la Bastille, se trouvait un café dé- nommé « Lqahwa n Ami Ali » (Café de l’oncle Ali), lieu de passage de tous les artistes maghrébins de l’émigration. Son propriétaire, lui-même virtuose instrumentiste, mettait à la disposition des artistes émigrés de Paris, de Belgique, d’Allemagne, tous les instruments dont ils avaient besoin pour un gala, une séance d’enregistrement ou pour tout simplement passer le temps, selon toujours la biographie du défunt. C’est dans ce café célèbre et riche de présence artistique, que Hakem Moh Ouali fit la connaissance de Dahmane El Harrachi. De 1958 à 1962, Hakem et Dahmane ne se quitteront pas d’une semelle. Ils sillonnèrent Paris et donnèrent des concerts à travers tous les cafés maghrébins. Notons par ailleurs qu’au mois d’août de l’année 2008, des citoyens de son village natal, Tizi N’Temlelt, lui avaient rendu un vibrant hommage en présence de plusieurs artistes et hommes de culture, à l’instar de Cherif Hamani, Ali Ideflawen, Moh Saïd Fahem, Mohand Akli Belkheir. La direction de la Culture de la wilaya de Tizi-Ouzou, ainsi que l’ ensemble du personnel du secteur de la culture, ont présenté leurs sincères condoléances à la famille de l’artiste et les ont assuré, en cette pénible circonstance, de leur profonde compassion. Rabah Mokhtari Sofitel 3e édition du prix de l'Escale littéraire d'Alger kPour la troisième année consécutive, le Sofitel Algiers Hamma Garden organise le prix de l'Escale Littéraire d'Alger. Cette année, le jury récompensera deux oeuvres : - Le Prix de l'Escales Littéraire d'Alger pour le roman qui aura subjugué, - Un Coup de coeur du jury pour un roman qui aura plu et qui méritera une mise en avant. S'inscrivant dans la culture Sofitel qui oeuvre pour le rayonnement de la culture des arts & de la littérature. Ce prix, co-organisé par Denis Labayle & Akli Tadjer écrivains émérites et présidents du jury, a pour objectif de mieux faire connaître la scène littéraire algérienne. Outre les deux organisateurs du prix, nous retrouvons tout un panel des spécialistes des média & de la littérature qui amèneront toute leur culture & expérience pour choisir aux mieux les deux lauréats. - Mme Nadia Sebkhi, écrivain & directrice de la publication de L'ivrEscQ, - M. Outoudert Abrous, directeur de la publication Liberté Algérie, - M. Youcef Sayeh, journaliste & responsable de la rubrique Culture de la radio Chaine III, - Mme Mélanie Matarese, rédactrice en chef d'EI Watan Weekend, - Mme Peggy Derdrer, écrivain & historienne, - M. Mohamed Berkani, journaliste. En 2014, Kamel Daoud s'est vu remettre le prix de l'Escale Littéraire pour son roman « Meursault, Contre-enquête » paru aux éditions Barzakh. Les titres ayant retenu l'attention du jury pour cette édition sont : - La mer nous portera de Khaled Naili aux éditions El Dar El Othmania - Face au silence des eaux de Youcef Tounsi aux éditions APIC - Absolue canicule de Kader Ferchiche aux éditions APIC - L'âne mort de Chawki Amari aux éditions Barzakh - Le miel de la sieste d'Amin Zaoui aux éditions Barzakh - Le châle de Zeineb de Lèfla Hammoutène aux éditions Casbah - La fontaine de Sidi Hassan d'Ahmed Benzelikha aux éditions Casbah - Le dernier des livres de Kamel Bouayed aux éditions ENAG. Cet événement a reçu le soutien de la Commission Européenne et n'a pu se faire sans l'apport des partenaires : BNP PARIBAS, GRAS SAVO YE & AIR ALGERIE ainsi que l'association Coup de Soleil qui accompagnera l'auteur lauréat et le Coup de Coeur. A propos de l'hôtel Sofitel A lgiers H amma G arden : Cet hôtel du centre d'Alger vous offre des vues sur le fameux Jardin d'Essai, l'éclat de la Ville blanche et la Méditerranée. L'art de vivre à la française s'allie au raffinement oriental du Sofitel Algiers Hamma Garden, un hôtel de luxe 5 étoiles à Alger. Les 309 chambres et 24 suites de cet hôtel, symbole du luxe à Alger, offrent un confort high-tech et une élégance à la française agrémentée de touches mauresques évoquant la Casbah. C. P. contribution La NR 5357 — Mercredi 30 septembre 2015 17 Conflit ministère de l’Industrie-groupe Cevital Privilégier les intérêts supérieurs de l’Algérie ,Etant fondateur de l’Association nationale de développement de l’économie de marché qui a regroupé intellectuels, opérateurs publics et privés de toutes les régions du pays, ayant été son président pendant plus de 20 ans, militant depuis plusieurs décennies pour une économie de marché à vocation sociale réalisant la symbiose entre l’efficacité économique et une très profonde cohésion sociale. Je me désole, au moment où face à une crise sans précédent qui risque d’être de longue durée, de voir cette polémique stérile entre deux de mes connaissances de très longue date dont j'ai une estime de part et d'autre. Je pense fermement que l’Algérie a besoin de rassembler tenant compte de toutes les sensibilités, si l’on veut éviter de réitérer les impacts dramatiques de la crise de 1986, avec plus d’intensité du fait des tensions géostratégiques au niveau de notre région et d’une jeunesse habituée à un modèle de consommation au-dessus de nos moyens et qui a besoin d’un discours de vérité pour être mobilisée. Tous les opérateurs sans exclusive doivent être associés par les pouvoirs publics afin de contribuer à la croissance pour atténuer les tensions sociales, car le véritable nationalisme se mesurera à l’avenir par la contribution de tous les algériennes et algériens à l’accroissement de la valeur ajoutée interne, personne n’ayant le monopole du nationalisme et de la vérité. A.- En plus des grands groupes publics comme Sonatrach, Sonelgaz, Cosider, les banques publiques BNA-CPA-BADR-BEA qui contrôlent plus de 85% des crédits octroyés, devant également dynamiser les banques privées comme soutien à l’investissement productif , tous les opérateurs privés qui doivent reposer leur mangement stratégique sur l’économie de la connaissance, doivent être encouragés devant lever tous les entraves bureaucratiques qui freinent l’épanouissement des énergies créatrices. Je ne citerai que les groupes les plus connus, liste qui n’est pas exhaustive et ne traduit pas forcément le poids réel de chaque groupe. 1.-Nous avons le groupe Cevital. 2- . Le groupe Haddad qui active dans les secteurs des travaux publics, de l'hydraulique et des transports -3- Le groupe Rahim contrôlant Arcofina est un groupe algérien diversifié, dans des métiers aussi différents que la distribution pharmaceutique, la banque, les technologies de l’information, la grande distribution, l’hôtellerie, l’immobilier d’affaires et l’assurance. - 4.Nous avons le groupe Mehri qui a étendu son champ d'activité au monde des affaires internationales dès 1965 5- Le groupe Benamor est spécialisé dans la filière agroalimentaire et leader sur le marché national. 6- Le Groupe Othmani (propriétaire de Coca Cola Algérie) avec, NCA 7- Le groupe Benhamadi qui active dans l'informatique, électronique, électroménager.– 8- Le groupe Hasnaoui, «Bâtiment» et «Agriculture - 9- Le groupe Biopharm est un laboratoire pharmaceutique algérien, indépendant, fondé en 1992 10- Le groupe SIM composé de huit filiales notamment dans l’agro-alimentaire - 11- Le groupe Hamoud Boualem entreprise familiale, fondée en 1889–12- Le groupe Attia spécialisé en fabrication de briqueteries, tuileries, boissons, eaux minérales. –13- Le groupe Eden, les domaines d'intervention étant l'industrie de transformation, le tourisme et l'hôtellerie, la promotion immobilière 14Le groupe Dennouni activant dans le BTPH,. –15- Le groupe Alliances /Assurances -16 -Le groupe Kouininef , allant de l’immobilier, au BTPH à l’industrie17- Le groupe La Belle, - 18- Le groupe Bellat, Mais il existe par ailleurs des centaines d’entreprises privées nouvelles perfor- mantes, animées par de jeunes entrepreneurs notamment dans les prestations de services, devant éviter la vision matérielle du passé, qui contribuent à la valeur ajoutée, comme l’entreprise SLC fournisseur de haut débit internet. L’Algérie a besoin de 300 à 400 grands groupes cités précédemment et plus de deux (2) millions de petites et moyennes entreprises dans l’agriculture, le tourisme, les nouvelles technologies et les industries écologiques, les industries mécaniques, éclectiques, électroniques, par des contrats de sous- traitance avec les grands groupes, afin de réaliser la transition économique dans le cadre des valeurs internationales. D’où l’importance de revoir certaines lois qui ne tiennent pas compte du contexte tant local qu’international dont la règle 49/51% généralisable à tous les secteurs, l’Algérie supportant tous les surcoûts, devant aller pour les segments non stratégiques à des minorités de blocage favorisant le transfert technologique et managérial. B.-Car nous assistons à un dépérissement tissu productif où l’industrie représente moins de 5% du produit intérieur brut. Selon les données quantitatives du recensement économique (RE) effectué par l'Office national des statistiques (ONS) en 2011, toujours d’actualité, le nombre d'entreprises recensées sur le territoire national a atteint 990 496 entités dont plus de 934 250 entités économiques avec la «prédominance» du secteur commercial et le caractère «tertiaire de l'économie nationale plus de 83% du tissu économique global). Par ailleurs, cette enquête a révélé que le tissu économique national est fortement dominé par les personnes physiques à 95% (888 794) alors que les personnes morales (entreprises) représentent seulement 5%, soit 45 456 entités, ce résultat étant révélateur d'une économie basée essentiellement sur des micro- entités peu initiées au management stratégique. Les quelques cas analysées précédemment qui sont d’ailleurs confrontés à de nombreuses contraintes, ne peuvent permettre à eux seuls une dynamisation globale de la production hors hydrocarbures, nécessitant des milliers d’entrepreneurs dynamiques. Car le montant des exportations hors hydrocarbures est négli- geable. Si l’on analyse la structure, nous avons les demi-produits, la totalité des dérivées d’hydrocarbures qui sont dominants avec 83,6% pour une valeur totale de 2,34 milliards de dollars sur un total de 2,81 milliards de dollars d’exportation hors hydrocarbures. Ainsi, les solvantsnaphta représentent 1,105 milliard de dollars – l’ammoniac pour 610,3 millions de dollars, les engrais pour 312,3 millions de dollars, ces trois produits totalisant plus de 2 milliards de dollars soit 72% des exportations hors hydrocarbures. Ces exportations sont suivies par l’alimentation qui représente 11,5% dont le sucre pour une exportation d’une valeur de 228,14 milliards de dollars, et pour le reste c’est marginal, les équipements industriels pour 0,53%, les biens de consommation non alimentaires (0,36%) les produits bruts seulement de 3,91% (dont le phosphate pour 96 millions de dollars). C.-La raison essentielle de cette tertiairisation de l’économie avec la dominance de l’économie informelle est que le milieu des affaires est peu propice aux initiatives créatrices de valeur ajouté à l’instar de la politique salariale qui favorise des emplois rentes au lieu du savoir et du travail. Cela explique selon notre enquête que les entrepreneurs cités, face à une concurrence étrangère (nombreux privés dans l’import) à laquelle ils n’étaient pas préparée, ont des filières d’importation afin d’équilibrer leur comptes globaux. Que l’on visite bon nombre d’anciennes zones industrielles (EstCentre – Ouest ou la zone de Ghardaïa) et l’on constatera que bon nombre d’anciennes usines se sont transformées en aire de stockage expliquant d’ailleurs le dépérissement du tissu productif où l’industrie représente à peine 5% du produit intérieur brut. La raison essentielle sont les contraintes d’environnement : bureaucratie pour plus de 50%, un système financier administré, (plus de 90% des crédits octroyés sont le fait de banques publiques), un système socio-éducatif inadapté et enfin l’épineux problème du foncier. A cela s’ajoute du fait de l’ancienne culturelle, une méfiance vis-à-vis du privé tant local qu’international du fait que les tenants de la rente ont peu de perdre des parcelles de pouvoir. Cela explique d’ailleurs ces al- liances entre la sphère bureaucratique et certaines sphères privées spéculatives mues par des gains de court terme via la rente. Or le véritable dynamisme de l’entreprise, qu’elle soit publique ou privée suppose une autonomie de décisions face aux contraintes tant internes qu’internationales évoluant au sein de la mondialisation caractérisée l’incertitude, la turbulence et l’urgence de prendre des décisions au temps réel. D’une manière générale que représente le secteur privé algérien dans la sphère réelle face au chiffre d’affaires de Sonatrach qui contribue directement et indirectement via la dépense publique/via les hydrocarbures à plus de 80% du produit intérieur brut ? Par ailleurs, les plus grosses fortunes en Algérie ne sont pas forcément dans la sphère réelle mais au niveau de la sphère informelle notamment marchande avec une intermédiation informelle à des taux d’usure. Ici existe des données contradictoires, le premier ministre annonçant pour 2014 37 milliards de dollars et le nouveau ministre des Finances dans plusieurs déclarations publiques avant sa nomination entre 40/50 milliards de dollars. Selon Deborah Harold, enseignante américaine de sciences politiques à l’université de Philadelphie et spécialiste de l’Algérie se basant sur des données de la banque d’Algérie, l’économie informelle brasserait 40/50 % de la masse monétaire en circulation soit 62,5 milliards de dollars soit plus de quatre fois le chiffre d’affaires de toutes les grandes entreprises du FCE réunies. Ces données sont corroborées en date du 18 février 2013 par un document du ministère du Commerce algérien pour qui existeraient 12 000 sociétés écrans avec une transaction qui avoisinerait 51 milliards d’euros au cours de 2012 soit 66 milliards de dollars. Les dernières mesures, tant des chèques que de l’obligation de déposer l’argent de la sphère informelle obligatoirement au niveau des banques algériennes qui sont actuellement de simples guichets administratifs, ignorent le fonctionnement de la société algérienne. On n’impose pas par la contrainte des mesures. Je préconise trois actions au gouvernement. -Premièrement, la suppression de la taxe des 7% car si cet argent sert à dynamiser le secteur pro- ductif, à terme, c’est plus bénéfique par l’accroissement future de l’assiette fiscale. -Deuxièmement un large emprunt national sous couvert de bons anonymes, dont les taux rémunérateurs approchent le taux d’inflation et la dépréciation du dinar par apport aux devises fortes, devant forcément dynamiser la Bourse d’Alger. -Troisièmement un décret exécutif, afin de redonner confiance aux citoyens, et éviter les erreurs des décrets de 2005 et 2011 qui n’ont jamais vu le jour, de séparer la fonction bancaire et du contrôle fiscal qui ne devra se faire qu’après une exécution judiciaire (cas de recyclage de l’argent de la drogue par exemple) pour la vérification des comptes, les contrôleurs fiscaux ou service de sécurité n’ayant pas à s’immiscer dans la gestion bancaire. D.-En résumé, un large front intérieur regroupant tous les Algériens sans exclusive devient stratégique évitant les polémiques stériles qui nuisent aux intérêts supérieurs du pays. Il serait souhaitable l’intervention des plus hautes autorités du pays pour faire entendre raison aux deux parties. Car il est inutile que le ministre de l’Industrie via Cevital s’attaque à la France sous tendant qu’il ya eu malversation de part et d’autres, et dans ce cas devant apporter des preuves tangibles, ou à un autre pays récemment comme l’Allemagne. Le capital privé national et international créateur de valeur ajoutée et de transfert technologique doit être démystifié et encouragé. L’Algérie est un Etat souverain, et les potentialités existent pour maîtriser notre propre destin avant qu’il ne soit trop tard. Il existe une loi dans la pratique des affaires, la discrétion ce qui ne saurait signifier manque de transparence. Le chauvinisme n’a jamais payé dans les relations internationales. Comme rappelé précédemment, le véritable nationalisme à l’avenir, face à la baisse des recettes de Sonatrach qui peut conduire le pays à une cessation de paiement horizon 2018/2020, en cas de non changement de la trajectoire socio-économique, supposant une participation de TOUS, de profondes réformes structurelles, se mesurera par la contribution de tous les Algériens à la valeur ajoutée locale. Dr Abderrahmane Mebtoul environnement La NR 5357 — Mercredi 30 septembre 2015 Les caféiculteurs d'Amérique centrale au défi du changement climatique , «Jusqu'à récemment, je ne croyais pas beaucoup au changement climatique. Aujourd'hui, c'est clair» : Adrian Hernandez, producteur de café au Costa Rica, a dû se battre pour sauver sa culture après une année de sécheresse historique. 18 INFO EXPRESS Energie : Poma se diversifie dans l'éolien On connaissait Poma pour ses télésièges et télécabines, il faudra compter aussi avec les éoliennes. Le spécialiste français du transport par câble, basé à Voreppe (Isère) près de Grenoble, a annoncé ce mardi qu'il engageait une diversification dans le secteur de l'éolien terrestre. Début de la production en 2017 J amais en 23 ans à la tête de cette exploitation nous n'avions eu un hiver sans pluie", raconte-t-il à l'AFP lors d'une visite de ses cinq hectares situés à une quinzaine de kilomètres au nord de San José, à Barva de Heredia. Certes, la sécheresse lui a permis d'éviter cette année la rouille du café, un champignon se développant durant les saisons humides et chaudes de plus en plus fréquentes ces derniers temps - autre signe du changement climatique - et qui, depuis trois ans, dévaste les caféiers d'Amérique centrale. Mais elle a failli provoquer un autre désastre car le manque d'eau nuit à la floraison des plants de café et donc à la récolte. "Il est très difficile de rester en activité. Nous sommes passés d'un à trois traitements fongicides par an. Et s'il ne pleut pas, il faut payer de grosses factures pour de l'arrosage artificiel, ce qui revient à travailler à perte", souligne Adrian Hernandez, un sexagénaire à la chevelure poivre et sel. Sur l'isthme centraméricain, baigné par les océans Atlantique et Pacifique, le changement climatique est synonyme d'épisodes météorologiques toujours plus extrêmes : dépressions, ouragans, pluies intenses et sécheresses s'enchaînent, affectant l'agriculture, explique la biologiste Rocio Cordoba, coordinatrice régionale de l'Unité des milieux vivants et du changement climatique de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). S'adapter "Nous observons des indices montrant que le climat est en train de changer. Auparavant, les paysans, quand ils semaient, le faisaient selon les mois de l'année. Cela rique centrale souffraient déjà des ravages de la rouille, apparue dans la région en 2012. Depuis cette date, 60% des plantations de la région ont été touchées, particulièrement sur la côte Pacifique. "Face à l'agressivité de la rouille et aujourd'hui de la sécheresse, beaucoup de caféiculteurs ont Des milliers de producteurs d'Amérique centrale souffraient déjà des ravages de la rouille, apparue dans la région en 2012. Depuis cette date, 60% des plantations de la région ont été touchées, particulièrement sur la côte Pacifique. n'existe plus désormais, les pluies de mai débutent plus tardivement et les périodes de canicule ne correspondent plus à celles auxquelles nous étions habitués", ajoute Mme Cordoba. Pour cette experte, le mot-clé est "adaptation". Et cela commence par une bonne gestion de l'eau. Des milliers de producteurs d'Amé- abandonné leurs exploitations", affirme Francisco Ayala, producteur dans les montagnes de Tecapa Chinameca, dans l'est du Salvador. Dans un contexte de baisse des cours des grains - 1,21 dollar la livre en août, selon l'Organisation internationale du café (OIC) - les producteurs locaux, à l'origine d'environ 9% du café mondial selon l'OIC, ont le plus grand mal à faire les investissements nécessaires pour s'adapter aux nouvelles conditions climatiques. Les gouvernements tentent d'apporter leur aide, financière et technique, pour soutenir un secteur qui emploie jusqu'à deux millions de personnes en Amérique centrale. "Cela aide, mais il faut comprendre que pour affronter le changement climatique, on doit mener les cultures de café de façon différente de ce qui a toujours été fait", insiste auprès de l'AFP l'ingénieur agricole Ricardo Rodriguez, de l'Institut du café du Costa Rica (Icafe). Traitements, tailles, arrachages... "Il faut contrôler et renouveler les cultures pour avoir des plantes en conditions optimales de production, nous n'avons pas assez prêté attention à cela" jusqu'à présent, admet-il. Adrian Hernandez dit l'avoir compris, raison pour laquelle il parvient encore à surmonter les difficultés. "Cette année, j'ai déjà appliqué deux fois des fongicides, presque trois, parce que c'est la seule façon de contrôler la rouille, mais en même temps, j'essaie d'autres variétés plus résistantes", poursuit-il. Mais le renouvellement des plants de café est un processus lent et coûteux, que tous les producteurs ne pourront assumer, met en garde M. Rodriguez, qui en appelle aux gouvernement et aux organismes internationaux. n "Les premiers assemblages des éoliennes avec les génératrices, les nacelles et les convertisseurs de puissance sont prévus à partir de 2017 en RhôneAlpes", précise Poma. Propriété depuis 2000 du groupe italien HTI (High Technology Investments), Poma va s'appuyer pour cette diversification sur une autre branche de ce groupe : Leitwind. Depuis une quinzaine d'années Leitwind, fabrique des éoliennes avec une technologie développée, à la base, pour le transport par câble avec entrainement direct. Les futures éoliennes seront fabriquées sous la marque Poma-Leitwind. Transport urbain par câble Orientée depuis plusieurs années déjà sur le marché en croissance du transport urbain par câble, en plus de la montagne, l'entreprise iséroise s'engage donc dans un tout autre domaine. "Nous disposons de l'ensemble des compétences nécessaires à la réalisation des projets d'infrastructures que constituent les parcs éoliens : l'ingénierie et la conduite de projets, l'industrialisation et la fabrication, la maîtrise d'œuvre et le montage, la mise en service et la maintenance", justifie Jean Souchal, président du directoire de Poma dans un communiqué. Poma emploie 938 personnes, dont 630, en France et a réalisé en 2014, un chiffre d'affaires de 290,6 millions d'euros.n sport La NR 5357 – Mercredi 30 septembre 2015 22 USC 1 - CRBAF 1 Le Chabab méritait mieux , Stade Zerdani-H’souna, temps clément, affluence très nombreuse, pelouse en bon état, organisation parfaite. Arbitrage de Houasnia assisté de Boulakrinef et Tazrout Buts : Ziad (73’) CRBAF et Belhadi (90+2csc) USC Avertissements : Ziad, Belhadi, Haouche, Debih, Benchaira (CRBAF), Si Mohamed, Merah, Bourahla (USC) Composition des équipes : USC : Benbot, Hitani, Si Mohamed, Aouf, Bourahla, Saighi (Merah 46’), Kabari (Ouassel 74’), Lemouchi, Chetti (Medjedoub 62’), Demen Entraîneur : Gijui CRBAF : Boultif, Haouche, Mansour, Oukrif, Belhadi, Ziad (Aouina 82’), Chouaib, Benchaira, Boukhari, Debbih (Benchadi 85’), Salah Salah (Bellalem 46’) Entraîneur : Hadjar Le stade Zerdani-H’souna a drainé une foule record jamais égalée, les supporteurs de l’USC arboraient en jaune, tandis que ceux de leurs voisins déployaient des banderoles en noir et blanc. Auteurs de leur première victoire chacun, l’USC à l’extérieur face à l’OM Arzew et le CRBAF à domicile n L’USC a eu de la chance en égalisant en fin de partie. (Photo > D. R.) contre le JSM Skikda, et comme attendu le match a été très difficile pour les 2 équipes de la wilaya d’Oum el Bouaghi. La rencontre a débuté en trombe par les visiteurs et dès la 2e minute de jeu, un tir puissant de Ziad, le gardien chaoui d’une belle parade dévia le cuir en corner. Deux minutes plus tard, le même joueur d’un su- perbe tir, Benbot s’interposa avec brio. Une seule opportunité s’est présentée à la 6e minute de jeu par Lemouchi qui d’un lobe n’a pas inquiété Boultif. Depuis, les visiteurs assiègent le périmètre des locaux et le soumettent à un pressing soutenu. La défense locale fait tout son possible pour s’opposer aux raids de Ziad et consorts. A la 29’ de jeu, le défenseur chaoui Aouf intercepta volontairement le cuir de la main mais l’arbitre ferma les yeux, ce qui a provoqué la grogne des supporteurs du CRBAF. A la 34e minute de jeu, le remuant Ziad sert idéalement Salah Salah qui seul face au gardien rata lamentablement d’ouvrir la marque. A signaler qu’aucune action offensive significative de la part des locaux n’est à signaler, et en dépit d’une domination des visiteurs, la première mi-temps s’est soldée par un score vierge. Après la pause, l’équipe locale a repris confiance surtout avec l’incorporation de Merah qui à la 52e d’un tir fulgurant, le cuir passa légèrement des bois gardés par Boultif. A la 59e, un coup franc tiré par Chetti obligea Boultif à étaler toute sa classe pour préserver sa cage. Loin de rester les bras croisés, les visiteurs s’offrent une occasion à la 73e suite à un joli mouvement collectif ponctué de fort belle manière par un tir splendide de Ziad qui ne laissa aucune chance au portier chaoui. A la 85e, le CRBAF aurait pu aggraver la marque si ce n’est l’excès de précipitation des attaquants devant les bois du gardien de l’USC. Alors qu’on attendait la fin de la partie, l’USC obtiendra un corner au temps additionnel (90+2) tiré par Merrah, le défenseur Belhadi trompa son propre gardien privant ainsi son équipe d’une victoire largement à leur portée dans cette 6e journée du championnat de Ligue 2 Mobilis. A. Remache FC Porto Brahimi intéresse Chelsea ,L'international algérien Yacine Brahimi, sous contrat avec le FC Porto jusqu'en juin 2019, intéresse le club londonien de Chel- sea dans la perspective d'un recrutement, a indiqué, hier, le site italien Tuttomercatoweb. Mondial d’athlétisme (handisport) Les engagements définitifs des athlètes clos ,Les engagements définitifs des athlètes retenus pour les championnats du monde d'athlétisme handisport, prévus du 22 au 30 octobre à Doha, prendront fin, lundi à minuit, a-t-on appris auprès de la Fédération algérienne handisport (FAH). La réunion de travail ayant regroupé, lundi au siège de la fédération, les membres de la direction technique nationale (DTN) et les entraîneurs nationaux d'athlétisme, a permis de faire un tour d'horizon sur l'état de la préparation des athlètes, l'effectif retenu pour représenter l'Algérie aux joutes de Doha ainsi que le programme arrêté par la DTN pour le suivi des athlètes jusqu'au départ pour la capitale qatarie, prévu le 17 octobre prochain. «Cette réunion était importante, aussi bien pour nous que pour les entraîneurs nationaux. On a passé en revue beaucoup de choses dont les athlètes qui auront l'honneur de représenter l'Algérie à ces joutes mondiales, qualificatives aux Jeux paralympiques de Rio en 2016», a indiqué le DTN, Zoubir Aichaine, qui a présidé la rencontre. Un engagement définitif de 15 athlètes dont cinq filles devrait être envoyé lundi avant minuit au comité d'organisation de l'IPC (Comité paralympique international). Le groupe sera dirigé par neuf entraîneurs nationaux et accompagné par quatre guides d'athlètes. «L'effectif est arrêté conjointement avec les différents staffs et il est pris en compte, primordialement, le critère d'excellence, c'est-à-dire, le podium. Les entraîneurs énonceront des pronostics et s'engageront à les respecter», a expliqué le directeur technique national, ajoutant que le Mondial de Doha sera très relevé en matière de participation et de niveau. Une fois l'effectif arrêté, les athlètes retenus bénéficieront d'un stage d'une dizaine de jours à partir du début du mois d'octobre, selon les doléances des entraîneurs, avant de regrouper tout l'effectif trois jours pour finaliser le départ. «Il ne faut rien laisser au hasard et prendre. C'est un championnat du monde qui est un rendez-vous à ne pas rater pour le handisport algérien, habitué à rehausser les grands défis», a conclu le directeur technique national adjoint, Saâd Said. Etait également présent à la réunion de travail, le directeur des équipes nationales de la fédération (DEN), Salim Boutebcha.n «Malgré le recrutement de l'ancien barcelonais Pedro Rodriguez, l'entraîneur José Mourinho souhaiterait bénéficier des services de Brahimi à l'ouverture du prochain mercato hivernal», a encore précisé le média italien. Brahimi (25 ans) ancien milieu offensif du Stade Rennais (Lgue 1 française), avait lancé sa carrière professionnelle en rejoignant le FC Grenade en Espagne, puis le FC Porto au Portugal. En constante progression, y compris avec la sélection algérienne, Brahimi a vu sa cote grimper en flèche au cours des trois dernières années, puisque le montant de sa clause libéra- toire est actuellement de 50 millions d'euros. Le FC Porto a accueilli Chelsea hier soir, au stade Dragao, pour le compte de la 2e journée de la Ligue des champions. Entièrement remis de la blessure qu'il a contractée vendredi dernier contre Moreirense (2-2) en championnat du Portugal, Brahimi fait partie du groupe retenu pour ce match de Ligue des champions contre Chelsea. Lors de la première journée de la C1, Le FC Porto a fait match nul sur le terrain des Ukrainiens du Dynamo Kiev (2-2), tandis que Chelsea a gagné face à Tel Aviv (4-0). n Ligue des champions Al-Hilal hier à Alger ,La délégation soudanaise d'Al-Hilal était attendue hier en fin de journée à Alger en prévision de la demi-finale retour de la Ligue des champions d'Afrique de football face à l'USM Alger, prévue samedi prochain à 20h30 au stade Omar-Hamadi, a annoncé lundi le club soudanais. Conduite par le président du club Achref Sid Ahmed, la délégation soudanaise a quitté Khartoum hier à l'aube. Elle sera composée de 35 personnes, précise la même source. Les responsables d'Al Hilal ont décidé de faire le déplacement à Alger cinq jours avant la confrontation pour s'adapter aux conditions de jeu. L'équipe dirigée par l'entraîneur tunisien Nabil Kouki a opté pour l'hôtel Mercure, situé à quelques encablures de l'aéroport Houari Boumediene. En prévision du déplacement de l'équipe en Algérie, un membre du club Al Hilal accompagné de deux journalistes sont arrivés lundi à midi à Alger en prévision du match retour de la demi-finale de la Ligue des champions africaine. L'ancien joueur de l'USM Alger Meftah Mahieddine et deux membres de l'ambassade du Soudan à Alger étaient à leur accueil à l'aéroport Houari-Boumediene. Au match aller disputé dimanche à Oum Dourmane, l'USM Alger s'est imposée sur le score de 2 à 1 grâce à deux réalisations d'Amine Aoudia et Baiteche. L'autre demifinale opposera dimanche prochain à Lubumbashi, le TP Mazembe (RDC) et El Merrikh (SDN).n N R La LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE La NR 5357 – Mercredi 30 septembre 2015 sport en direct le match à suivre football FC Porto USMA - Al-Hilal Ligue 2 Brahimi intéresse Chelsea Un Sud-Africain au sifflet L’USMBA solide leader Ligue 1 Mobilis Bonne affaire pour le CRB et le MCA faites consécutives. Sa victime est la lanterne rouge, le RC Arbaâ. Mais la différence, l'équipe de Medina Djedida l'a fait dans le dernier quart d'heure. Djamouni a ouvert la marque grâce à son penalty transformé à la 75e minute de jeu. Bentiba est parvenu à doubler la mise dans le temps addition. Le derby de l'Ouest joué entre le RC Relizane et le MC Oran n'a pas donné de vainqueur. Les Relizanais ont réussi à trouver le chemin des filets juste avant la pause (41'). Toutefois à la 90e minute de jeu, le MC Oran parvient à égaliser grâce à Larbi. Le dernier match entre l'USM Blida et le NA Hussein Dey s'est achevé sur le score de parité de zéro partout. Un résultat qui ne fait plus les affaires des visiteurs. C'est d'ailleurs le premier match où le NAHD n'a pas encaissé de but depuis le début de la saison. ,Le CR Belouizdad a rejoint l'USM Alger en tête du classement, à la suite de sa victoire, acquise devant le CS Constantine pour le compte de la sixième journée du championnat de la Ligue 1. Face à des Constantinois en perte de vitesse, les gars de Laâquiba n'ont pas raté l'opportunité de renouer avec la victoire. C'est Yahia Chérif, qui a réussi à ouvrir la marque à la 38e minute de jeu d'une jolie tête. Au retour des vestiaires, le CSC a donné quelques sueurs froides aux Belouizdadis. Mais ces derniers ont su rester menaçant jusqu'au bout. A la 80e minute de jeu, le gardien Cédric parvient à repousser le penalty tiré par Bougueroua, à la suite d'une faute commise sur Yahia Chérif. Toutefois le keeper constantinois n'a rien pu faire sur le coup franc botté par Fahem Bouazza, entré en jeu dans les toutes dernières minutes (88'). Avec ce succès, le Chabab partage désormais la première place avec l'USMA, qui compte un match en moins. L'USM Harrach aurait pu prétendre se hisser en tête du classement. Manque de chance, l'équipe s'est inclinée dans son second derby joué au stade du 5-Juillet devant le MC Alger. L'équipe de Boualem Charef n'a jamais réussi à revenir à la marque en dépit du fait que le Doyen avait ouvert la marque très tôt. En effet, dès la neuvième minute de jeu, Aouedj, d'une jolie reprise du pied gauche parvient à tromper le gardien Chaâl (9'). Le jeu est resté ouvert entre les deux formations, mais le score n'a plus bougé au grand dam des Harrachis. Les Mouloudéens, eux, alignent leur second succès de suite et reviennent à un point des deux leaders, l'USMA et le CRB. Le promu, le DRB Tadjenanet a concédé, face à la JS Kabylie son second match nul de suite à domicile. Après l'USM Harrach, c'est le club kabyle, qui est parvenu à prendre un point. Boulaouidet avait ouvert la marque à la 52e minute pour les visiteurs après avoir déjoué le hors jeu des défenseurs. Mais vingt minutes plus tard, Sayoud sert Tambeng, qui parvient à remettre les pendules à l'heure. Le DRBT partage après ce nul, la troisième place du classement avec le MC Alger et l'USM Harrach. Quant à la JSK, elle a aligné sa troisième rencontre sans défaite en même si elle occupe la onzième place du Khaled M. Résultats : ASMO – RCA 2-0 DRBT – JSK 1-1 RCR – MCO 1-1 USMH – MCA 0-1 JSS – ESS 1-1 USMB – NAHD 0-0 CRB – CSC 2-0 Le match USMA – MOB est reporté au 13 octobre prochain Classement 1- USM Alger - CR Belouizdad 3- MC Alger - USM Harrach - DRB Tadjenanet 6- JS Saoura 7- MO Béjaïa - ES Sétif - ASM Oran - CS Constantine 11- JS Kabylie - USM Blida 13- RC Relizane - NA Hussein Dey 15- MC Oran 16- RC Arbaâ n Phase de jeu de la rencontre USMH-MCA. (Photo > New Press) classement avec six points. Si la JS Saoura reste invaincue depuis le début de la saison, l'équipe semble faire du surplace depuis plusieurs journées. Lundi, la formation sudiste a été contrainte au partage des points avec l'Entente de Sétif (1-1). Pourtant, les poulains de Simondi ont cru avoir fait l'es- La Der On est vraiment curieux de savoir ce qui se déroule dans les catégories de jeunes et quel travail est entrepris par les clubs pour qu’à l’avenir, l’Algérie ne soit pas contrainte de former son équipe nationale à partir de l’étranger, comme c’est le cas aujourd’hui. Il est tout à fait légitime de s’interroger sur la prise en charge de ces jeunes qui forcément représentent l’avenir de notre football mais dont on n’entend presque pas parler. Tout ce qu’on sait, c’est que ces catégories ne sont jamais présentes dans les phases finales des compétitions africaines. Un signe révélateur bien que les jeunes ne demandent qu’à être sérieusement entourés pour étaler leur savoir-faire. La sentiel en menant au score à la faveur du but inscrit Zaïdi à la 28e minute de jeu. Mais à deux minutes du coup de sifflet final, Benyattou a réussi à égaliser pour l'Entente de Sétif, pas au mieux de sa forme en ce début de saison. L'ASM Oran a mis fin à la série des trois dé- Pts 12 12 11 11 11 8 7 7 7 7 6 6 5 5 4 2 J 5 6 6 6 6 6 5 6 6 6 6 6 6 6 6 6 A voir n BeINSport 1HD : Malmö-Real Madrid à 19h45 n BeIN Sport 11HD : Manchester UnitedWolfsburg à 19h45 Dépendance pâte existe, ne cesse-t-on pas de crier sur tous les toits, mais celle-ci tarde à être modelée et peut-être, elle ne le sera jamais si on se fie à cette politique des clubs qui ne leur accordent aucun intérêt. C’est juste s’ils courent, tapent sur un ballon et puis c’est tout. Ailleurs, le gros du travail se fait justement dans ces catégories qui jouissent d’une attention particulière. Au Mali, un travail colossal se fait en direction des jeunes qui, faut-il le rappeler, jouent presque toujours les premiers rôles en Afrique. La Mauritanie, dont l’équipe nationale senior vient de battre l’Afrique du Sud dans les éliminatoires de la CAN-2017, commence à cueillir les fruits d’un travail de longue haleine entrepris il y a quelques années. Ce pays fera très mal dans un proche avenir. C’est dire toute l’importance que l’Algérie doit accorder aux jeunes pour sortir de cette dépendance de l’Europe. Cette dépendance condamne nos jeunes et leur ferme à tout jamais les portes de l’avenir. La responsabilité incombe d’abord aux instances dirigeantes de notre football qui n’agit pas en conséquence pour sauver ces jeunes, délaissés, ignorés et même frappés d’indifférence par des clubs plutôt soucieux de soigner leur image que de leur accorder le moindre intérêt. Assem Madjid