Veronica Guerin

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Veronica Guerin
Veronica Guerin :
Sortie(s) : 01 octobre 2003 (France) 17 octobre 2003 (USA)
Titre original: Veronica Guerin
Genre: Drame Durée: 1h38 Pays: USA
Réalisé
par:
Avec:
Joel Schumacher
Cate Blanchett, Colin Farrell, Brenda Fricker, Ciarán Hinds, Darragh Kelly, Laurence
Kinlan, Gerard McSorley, ...
plus...
Les notes de la production :
« Dublin est devenue une zone de non-droit, un champ de bataille pour les criminels sans foi ni loi et les
dealers. »
Au milieu des années 90, une femme s'est dressée seule contre les barons de la drogue à Dublin. Veronica
Guerin, journaliste d'investigation réputée du Sunday Independent, spécialisée dans les enquêtes sur les
milieux criminels et les trafiquants de drogue, s'était juré de rompre la loi du silence sur le commerce des
stupéfiants, et sur leur coût en vies humaines. Sa croisade a fait d'elle l'ennemie de nombreux criminels, mais
aussi de politiques ou de collègues qui désapprouvaient l'aspect radical de son action.
Malgré les risques qui pesaient sur elle et sa famille, cette femme a poursuivi ses enquêtes, remontant une à
une les filières. Elle a remporté l'International Press Freedom Award pour son travail.
Cet engagement lui a coûté la vie mais a apporté la réussite à son projet. Son assassinat a provoqué une
réunion d'urgence du gouvernement irlandais et a initié des changements majeurs dans la constitution du pays.
COMBATTRE, ENVERS ET CONTRE TOUT
Jerry Bruckheimer, le producteur, explique : « La portée de l'histoire de Veronica Guerin est universelle, son
sens ne se restreint pas à l'Irlande. Cette histoire d'engagement franchit les frontières pour parler à chacun.
Veronica était quelqu'un qui ne se laissait pas intimider. Rien ne pouvait l'empêcher d'aller au bout de la
mission qu'elle s'était fixée. Cette bravoure, ce courage ont fait énormément pour son pays. Sans elle, l'Irlande
aurait aujourd'hui un autre visage. »
Les reportages de Veronica Guerin ont attiré l'attention de toute la nation sur le problème croissant de l'héroïne
à Dublin. Ses portraits directs et sans concession d'un monde dangereux dont le public ignorait tout ont fait
d'elle la cible numéro un du monde de la pègre, mais ont aussi galvanisé les forces de lutte anti-drogue et ont
conduit à une législation plus forte contre ce fléau en Irlande.
Bruckheimer précise : « J'aime les histoires dans lesquelles des individus changent le monde et incarnent des
modèles pour les générations à venir. Veronica Guerin est de ceux-là. Elle est l'une de ces personnes qui ont
changé l'Irlande et la façon dont les gens voient la drogue et les criminels. Elle est de ces gens que les
générations futures doivent connaître. »
Mary Agnes Donoghue, la scénariste, observe : « Après sa tragique disparition, certains ont parlé d'elle comme
d'une sainte, d'une brave, d'autres ont dit qu'elle était seulement naïve et inconsciente. Je crois qu'elle n'était ni
l'une ni l'autre. C'était seulement quelqu'un qui n'a jamais renoncé à se battre contre quelque chose qui la
révoltait viscéralement. »
Joel Schumacher confie : « En allant voir des films, nous rêvons de héros ou d'héroïnes qui accomplissent des
choses extraordinaires. Nous aimerions en être capables. Veronica Guerin, elle, l'a fait. »
Cate Blanchett remarque : « Je ne crois pas que Veronica se considérait comme quelqu'un de spécial. Elle était
humble sur ce qu'elle accomplissait. C'est son humanité qui la rendait si fantastique. Elle ne se posait pas de
question, elle devait le faire, un point c'est tout. »
INCARNER VERONICA
Joel Schumacher poursuit : « Cate Blanchett a été la seule actrice que nous ayons jamais envisagée pour
incarner Veronica Guerin. Nous n'aurions probablement pas fait le film si elle avait refusé. »
Bruckheimer ajoute : « Cate a accompli un tour de force, elle a effectué une somme de travail et de recherches
fantastique pour le rôle - elle doit en savoir à présent autant sur Veronica que sa propre famille ! Sa façon de
travailler lui permet de représenter son personnage à l'écran d'une manière fidèle et vraie.»
Lorsqu'elle a été contactée pour le rôle, l'actrice australienne savait peu de choses sur la journaliste irlandaise.
Au cours de ses recherches, elle a découvert « un être complexe, passionné, extraordinaire. »
Cate Blanchett précise : « Je ne juge jamais les personnages que j'interprète. Je n'en tombe pas amoureuse, ni
ne les méprise pas. Cela n'aurait aucun sens. Il est facile, pour quiconque ne participe pas à une action, d'étaler
rétrospectivement sa « sagesse » et de se montrer moralisateur sur ceux qui ont agi. C'est ce qu'a dit Veronica,
lors d'une interview, qui m'a guidée et inspirée : « Vous ne pouvez pas résoudre un problème tant que vous ne
l'avez pas compris. » C'est l'une des clés de ce qu'elle était, l'une des clés du personnage. »
Avant le tournage, Cate Blanchett a passé un mois à Dublin, à rencontrer des amis et des collègues de
Veronica Guerin, à s'entretenir avec des membres de sa famille. Elle a étudié des reportages d'actualités, des
images d'archives de la journaliste, a lu ses articles, a écouté ses interviews à la radio. Elle en a profité pour
parfaire son accent dublinois.
« Pas à pas, je me suis approchée de Veronica, raconte Cate Blanchett. J'ai commencé à comprendre sa
motivation et son investissement dans sa cause. Elle aimait les autres et avait une grande confiance dans sa
capacité à raisonner. Dans l'une de ses interviews, elle a dit que tout le monde a un côté humain, que les gens
contre lesquels elle luttait avaient eux aussi une famille, ce qui les humanisait. Cette conviction l'a finalement
conduite à des situations très dangereuses, mais elle croyait qu'elle pouvait se tirer de tout en raisonnant. »
Avec l'aide de Joel Schumacher, Cate Blanchett a peu à peu dressé le profil d'une journaliste qui ne faisait
aucun compromis, qui n'était pas une sainte, juste une femme consternée de ce qui se produisait dans sa ville,
épouvantée de voir les criminels inonder les rues d'héroïne et commettre des meurtres en toute impunité.
L'actrice explique : « L'impuissance du système juridique à endiguer cette criminalité la révoltait. L'incapacité
des institutions à traiter le problème frontalement l'a aussi beaucoup motivée. »
AUTOUR DE VERONICA
Une fois Cate Blanchett attachée au projet, les cinéastes se sont tournés vers le pays d'origine de Veronica
Guerin pour y trouver les autres acteurs. VERONICA GUERIN a été tourné à Dublin et dans ses environs, avec
une distribution en majorité irlandaise.
Graham : un époux face au pire
Au cours de sa carrière de journaliste d'investigation criminelle, Veronica Guerin s'est efforcée de trouver un
équilibre entre son travail et sa vie de famille. Barry Barnes, qui joue son mari, explique : « Veronica avait une
vie de famille riche, comme on le voit dans le film. Elle y trouvait sa base, sa force et mesurait parfaitement le
poids de son engagement sur les siens, mais cela ne calmait pas sa conscience pour autant. Graham ne peut
pas arrêter Veronica. Il pourrait lui lancer un ultimatum, mais il a peur de la perdre… Son seul autre choix est
d'accepter, de la laisser faire ce qu'elle doit, en essayant autant que possible de se tenir éloigné du bord de la
falaise… »
Pour l'acteur, l'inversion des rôles masculin/féminin était un des attraits importants du rôle. Il explique : « On a
vu des centaines de films où un homme décide de se battre contre les méchants et où une femme craint pour
sa vie. Ce n'est pas si souvent que l'on assiste à une situation inverse. »
John Traynor : celui qui détient les pièces du puzzle
Le principal contact de Veronica Guerin dans le monde de la pègre est John Traynor. L'acteur irlandais Ciaran
Hinds, qui l'incarne, explique : « John Traynor est un rouage dans l'organisation de John Gilligan, mais il est
orgueilleux et recherche la gloire. Etre sous les projecteurs flatte son ego. Cela fausse ses raisonnements. S'il
était futé, il se ferait discret, invisible, comme son patron. Traynor a fait partie de plusieurs gangs car c'est un
expert de la fraude. Il a été condamné pour effraction, fraude, possession d'armes à feu, et recel de biens volés.
C'est lui qui s'occupait du blanchiment de l'argent. Il avait de toute évidence un esprit très aiguisé pour ce genre
de choses et il était précieux aux yeux des barons.
« Il lui est arrivé de se heurter à Gilligan - bien qu'il ait bien connu ses réactions radicales et jusqu'où il pouvait
aller. Malgré cela, ses confessions à Guerin apparaissaient dans le journal chaque dimanche. C'était un
vantard. »
Gilligan : les racines du mal
John Gilligan fut condamné pour la première fois à l'âge de 15 ans. Au fil des ans, il s'est entouré de criminels
efficaces et a tranquillement amassé une petite fortune grâce à son commerce de la drogue. C'était un homme
violent et versatile.
Gilligan rejetait l'idée d'un contact avec les journalistes ou les médias. Malgré les demandes répétées de
Veronica Guerin, il a toujours refusé d'être interviewé et a plusieurs fois mis en garde Traynor, exigeant qu'il se
tienne éloigné de la journaliste. La dernière chose qu'il désirait était de voir son nom étalé dans les journaux…
Gerard McSorley incarne ce grand patron du crime. L'acteur a un temps envisagé de rendre visite à John
Gilligan à la prison de Portlaoise, mais a finalement renoncé. Il explique : « Le portrait de cet homme devait être
plus une impression qu'une incarnation fidèle. J'ai eu le sentiment que même si j'essayais de lui ressembler
physiquement, ce ne serait pas la bonne approche. Ce qui comptait, c'était d'essayer de comprendre la vie
psychologique de l'homme et son passé. »
Parmi les autres personnages clés qui interviennent dans cette histoire figure Bernadette, la mère de Veronica,
qui a eu une forte influence dans sa vie. Elle est interprétée par Brenda Fricker. On croise aussi Spanky
McSpank, l'un des membres du gang de Gilligan les plus hauts en couleur et les plus dangereux, incarné par
l'acteur irlandais Colin Farrell.
TOURNER A DUBLIN
Les lieux
Pour Schumacher, Dublin est un personnage primordial de l'histoire de Veronica Guerin. « Je n'aurais pas
raconté cette histoire ailleurs que là-bas. Du lieu dépendait aussi l'authenticité. Il faut aller dans les endroits où
tout est vraiment arrivé pour capter l'esprit de ce qui s'y est produit. »
Jerry Bruckheimer ajoute : « C'est aussi avec ce souci de vérité que nous avons fait appel à des acteurs et une
équipe technique irlandais. Les seuls étrangers sur ce film étaient Cate, Joel et moi.»
Au total, 92 lieux de tournage ont été utilisés, depuis les maisons de passe et les quartiers sordides où se
déroulent les trafics et les meurtres, jusqu'au monde socialement plus élevé où Veronica travaille et vit avec sa
famille.
Pour le chef décorateur, Nathan Crowley, cette quantité de lieux et leur variété a représenté un vrai défi. Il
précise : « Nous avions à peu près trois fois plus de lieux de tournage que dans la plupart des films sur lesquels
j'ai travaillé jusqu'à présent. Nous y sommes parvenus en regroupant plusieurs lieux de tournage dans une
même région. Autrement, il aurait fallu déplacer l'équipe deux fois par jour ! La plus grande partie du film se
déroule à l'extérieur, et nous voulions que le public ait le sentiment que l'on se trouve dans une grande ville.
Nous voulions aussi montrer une face très sombre de Dublin, autre chose que la magnifique architecture
georgienne et la rivière Liffey - cette image touristique de la ville. Il était important de tourner dans le nord de la
ville, c'est là que se trouvent la plupart des lieux de tournage, là où travaillait Veronica Guerin. »
Le chef décorateur a collaboré avec le directeur de la photographie, Brendan Galvin, pour donner au film son
style visuel réaliste. « Le style du film découle de la nécessité de raconter l'histoire de manière authentique.
Pour certains, « réalisme » signifie tourner avec une caméra à l'épaule, à la manière d'un documentaire. En
l'occurrence, je ne crois pas que cela aurait convenu. Nous avions deux caméras en permanence, ce qui a aidé
les acteurs, a servi la continuité et l'histoire.»
Travaillant en étroite collaboration avec les principaux membres de l'équipe du journal, Crowley a reconstruit le
labyrinthe qui constituait les bureaux du Sunday Independent.
« On pense toujours aux rédactions de journaux comme à de grands espaces ouverts, explique le chef
décorateur, mais celle du Sunday Independent était un dédale de séparations, de bureaux, de tuyaux et de
câbles. On a presque l'impression de se trouver dans BRAZIL ! Nous voulions rendre ce sentiment de
confusion. Ce qui frappe, quand vous entrez au Sunday Independent, ce sont ces piles de papier… »
Dans un autre registre, on trouve la résidence de campagne de John Gilligan : le centre équestre Jessbrook, un
complexe de 6,6 millions de dollars sur 12 hectares - un paradis voyant et vulgaire.
Les costumes
Ces criminels aimant se donner des surnoms - le Coach, le Général, le Moine, « Fatso » Mitchell, Paul « Hippo
» Ward, « Dutchy » Holland - ont un sens vestimentaire aussi voyant que leurs pseudonymes, qui semblent tout
droits sortis d'une bande dessinée. Pour Joan Bergin, la chef costumière, la difficulté a été de recréer un passé
récent sans basculer dans la caricature.
Elle explique : « Je me suis inspirée de vrais témoignages du gang de Gilligan. La difficulté, avec les films
impliquant des gangsters, c'est d'éviter de leur donner l'allure d'une famille de mafiosos. Il y a une grande scène
de funérailles dans le film, qui est en un sens l'expression ultime de leur manière de s'habiller. Gilligan, dans la
vie, se mettait en colère si ses hommes portaient des vêtements voyants, et ne s'habillaient pas selon ce qu'il
considérait comme « le bon goût conservateur». »
Lors de ses recherches sur le gang, sur leur façon de penser, d'agir, sur les vêtements qu'ils portaient et les
lieux qu'ils aimaient fréquenter, Bergin a mis au jour certains détails intéressants. « Nous avons découvert que
les membres du gang aimaient sortir à plusieurs et dépenser des montagnes d'argent dans certaines boutiques
de vêtements dans Henry Street et Talbot Street. Ils élaboraient leur « look », différent selon chacun des
membres. Ces styles correspondaient plus à leur vision de ce que devait porter quelqu'un de branché qu'à ce
qu'il fallait véritablement porter pour l'être. J'ai pensé qu'il fallait transmettre une certaine ironie sur leur façon de
s'habiller, plutôt que d'être absolument conforme à la réalité. »
L'exception à cette règle vestimentaire concerne le chef du gang. La chef costumière précise : « John Gilligan
voulait à tout prix éviter d'attirer l'attention sur lui. Cela confinait à la paranoïa. Il emportait m7ême des photos
partout pour montrer qu'il était un homme d'affaires. Sur ces clichés, il portait un blazer, une chemise de très
bonne qualité et un pantalon de flanelle gris. »
DEVANT LA CAMERA
CATE BLANCHETT
Veronica Guerin
Diplômée du National Institute of Dramatic Art australien en 1992, Cate Blanchett a été plusieurs années
membre de la Company B, une troupe de comédiens où l'on retrouvait Geoffrey Rush, Gillian Jones et Richard
Roxburgh. Elle s'est aussi produite avec la Sydney Theater Company, dans « Oleanna » de David Mamet, qui
lui a valu un Sydney Theater Critics Circle Rosemount Award de la meilleure comédienne et « Kafka Dances »,
pour lequel elle a obtenu le Critics Circle Award du meilleur espoir. En mars 99, elle est revenue à la scène
pour jouer Susan Traheren dans la reprise marquant le dixième anniversaire de la pièce de David Hare, «
Plenty », à l'Almeida Theatre, dans le West End londonien.
Son premier rôle au cinéma est celui de Susan Macarthy dans PARADISE ROAD, de Bruce Beresford. Elle est
ensuite Lizzie dans THANK GOD HE MET LIZZIE, une comédie de Cherie Nowlan. Elle remporte pour cette
dernière interprétation l'Australian Film Institute Award du meilleur second rôle et le Sydney Film Critics Award.
Elle joue ensuite Lucinda face à Ralph Fiennes dans OSCAR ET LUCINDA, de Gillian Armstrong, et est citée à
l'AFI de la meilleure actrice.
En 1999, elle reçoit le Golden Globe Award de la meilleure actrice catégorie drame, le BAFTA de la meilleure
actrice et est citée à l'Oscar et au Screen Actors Guild Award pour son portrait de la reine ELIZABETH Ière
dans le film homonyme de Shekhar Kapur. Elle obtient également les prix de la Chicago Film Critics
Association, de la London Film Critics Association, de On-line Film Critics, Variety Critics et l'UK Empire Award.
La même année, elle partage avec John Cusack, Billy Bob Thornton et Angelina Jolie la vedette du film LES
AIGUILLEURS de Mike Newell. Elle joue également dans UN MARI IDEAL, réalisé par Oliver Parker d'après
Oscar Wilde
En 2000, elle est citée au BAFTA Award du meilleur second rôle pour son interprétation dans LE
TALENTUEUX M. RIPLEY d'Anthony Minghella. On la voit ensuite dans INTUITIONS, un thriller surnaturel écrit
par Billy Bob Thornton et réalisé par Sam Raimi, et dans THE MAN WHO CRIED de Sally Potter, qui lui vaut le
Prix du meilleur second rôle du Florida Critics Circle.
En 2001, elle joue dans BANDITS de Barry Levinson, avec Bruce Willis et Billy Bob Thornton, pour lequel elle
est nommée au Golden Globe et au Screen Actors Guild Award de la meilleure actrice dans un second rôle.
Elle incarne Galadriel, la reine de Lorien, dans la trilogie de Peter Jackson adaptée de l'oeuvre de J.R.R.
Tolkien, LE SEIGNEUR DES ANNEAUX. Elle tient ensuite le rôle-titre de CHARLOTTE GRAY de Gillian
Armstrong, puis joue aux côtés de Kevin Spacey dans TERRE-NEUVE de Lasse Hallström et dans HEAVEN
de Tom Tykwer, avec Giovanni Ribisi. Elle a remporté en 2001 le Prix de la meilleure actrice dans un second
rôle de la National Board of Review pour ses interprétations dans BANDITS, TERRE-NEUVE et LE SEIGNEUR
DES ANNEAUX : LA COMMUNAUTE DE L'ANNEAU.
CIARAN HINDS
John Traynor
Ciaran Hinds a entamé sa carrière au Glasgow Citizens Theatre, dont il a fait partie pendant de nombreuses
années. Au cours d'une riche carrière théâtrale, il a travaillé avec le Lyric Theatre de Belfast, le Druid Theatre
de Galway et le Gate et l'Abbey Theatre à Dublin. Il s'est produit dans la tournée internationale de la troupe de
Peter Brook pour « Mahabharata » et a joué avec la Royal Shakespeare Company, le Royal Court et le Royal
National Theatre.
Au cinéma, il a été l'interprète des films LE CUISINIER, LE VOLEUR, SA FEMME ET SON AMANT de Peter
Greenaway, DECEMBER BRIDE de Thaddeus O'Sullivan, LE CERCLE DES AMIES de Pat O'Connor, TITANIC
TOWN et PERSUASION de Roger Michell, OSCAR ET LUCINDA de Gillian Armstrong, avec Cate Blanchett,
LE POIDS DE L'EAU de Kathryn Bigelow, LES SENTIERS DE LA PERDITION de Sam Mendes et LA SOMME
DE TOUTES LES PEURS de Phil Alden Robinson.
GERARD McSORLEY
John Gilligan
Né à Omagh, Gerard McSorley fait ses débuts au théâtre comme comédien indépendant au Dublin's Gate
avant de travailler avec Jim et Peter Sheridan au Project Theatre. En 1981, il entre dans la célèbre compagnie
théâtrale nationale irlandaise, la troupe Abbey Players. Il joue sur scène « Dancing At Lughnasa », « Equus », «
La maison de poupée », « La chasse aux sorcières » et « Comme il vous plaira ».
En 1992, Jim Sheridan le choisit pour jouer dans AU NOM DU PERE. Gerard McSorley jouera dans AN
AWFULLY BIG ADVENTURE de Mike Newell, BRAVEHEART de et avec Mel Gibson, SOME MOTHER'S SON
de Terry George, MICHAEL COLLINS de Neil Jordan, AGNES BROWNE d'Anjelica Huston, THE BOXER de
Jim Sheridan, LES CENDRES D'ANGELA d'Alan Parker, ORDINARY DECENT CRIMINAL de Thaddeus
O'Sullivan, LE VOYAGE DE FELICIA d'Atom Egoyan et BLOODY SUNDAY de Paul Greengrass.
BRENDA FRICKER
Bernadette Guerin
Brenda Fricker a remporté l'Oscar du meilleur second rôle en 1990 pour son interprétation dans MY LEFT
FOOT de Jim Sheridan. Elle avait déjà tourné sous la direction de Schumacher dans LE DROIT DE TUER ? et
a été l'interprète de CONSPIRACY OF SILENCE de John Deery, WAR BRIDE de Lyndon Chubbuck,
RESURRECTION MAN de Marc Evans, PAINTED ANGELS de Jon Sanders, SWANN d'Anna Benson Gyles,
ANGELS IN THE OUTFIELD de William Dear, MAMAN, J'AI ENCORE RATE L'AVION de Chris Columbus, UTZ
de George Sluizer et THE FIELD de Jim Sheridan.
Elle joue à la télévision aussi bien aux Etats-Unis qu'au Canada, dans des émissions comme « Torso », «
Cupid & Cate », « Resurrection », « Durango », « Journey » et « A Woman of Independent Means ». Elle a créé
pour le petit écran britannique le rôle de l'infirmière Megan Roche dans « Casualty ». Elle a été l'interprète des
miniséries « No Tears » et « I Was A Rat », et de « Mother Me Daughter ». Brenda Fricker a été nommée à
l'IFTA Award pour le rôle de Maureen Lessing dans « Relative Strangers ».
BARRY BARNES
Graham Turley
Diplômé de la Gaiety School of Acting, Barry Barnes s'est fréquemment produit sur scène. Il a incarné Antonio
dans « La Nuit des rois », Malcolm dans « Macbeth », Rory dans la production par le Royal Court de «
Cavalcaders », Bentham dans « Junon et le paon », Donal Davoren dans « The Shadow of a Gunman », Rehill
dans « Sour Grapes », John dans « Into the Heartland », Sir Henry dans « Cuirt an Mhean Oiche », et Manus
dans la production par l'Abbey Theatre de « Translations ». Il a été Dave dans « Lovers at Versailles ».
Au cinéma, il a joué dans MOLL FLANDERS de Pen Densham, MICHAEL COLLINS de Neil Jordan et
ORDINARY DECENT CRIMINAL de Thaddeus O'Sullivan. A la télévision, il a été l'interprète de Michael Dolan
dans la série « The Hanging Gale », et celui de DI Fagan dans la minisérie « The Painted Lady ». Il a joué dans
le téléfilm « Vicious Circle ». Il a aussi été DI Simms dans « The Escapist » et Sean dans la minisérie « No
Tears ».
DON WYCHERLEY
Chris
La filmographie de Don Wycherley compte des titres comme LE GENERAL de John Boorman, MICHAEL
COLLINS de Neil Jordan, PARFUM DE SCANDALE de John Irvin, LAST OF THE HIGH KINGS de David
Keating, IRISH CRIME de Paddy Breathnach, ONE MAN'S HERO de Lance Hool, BRENDAN & TRUDY de
Ciaran Walsh.
http://www.cinemovies.fr/fiche_info-1347-prod.html

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