Traitement des surfaces en PLEXIGLAS - PLEXIGLAS® Online-Shop
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Traitement des surfaces en PLEXIGLAS® Directives de mise en œuvre Sommaire 2 Page 1 Généralités 3 1.1 Formes de livraison 3 1.2 Propriétés et contraintes de base 4 1.3 Film de protection 4 1.4 Marquage et repérage 4 1.5 Protection supplémentaire des surfaces 4 2 Diminution des charges électrostatiques 4 3 Sérigraphie 5 4 Peinture 6 4.1 Peinture au pistolet 6 4.2 Peinture par immersion 7 4.3 Peinture par nappage 7 4.4 Peinture au cylindre 8 5 Dépolissage 8 5.1 Dépolissage mécanique 8 5.2 Dépolissage au thermoformage 9 5.3 Dépolissage chimique 9 6 Inscription et gaufrage 10 7 Coloration des surfaces 11 8 Impression par transfert 12 9 Doublage 12 10 Métallisation 13 10.1 Métallisation sous vide poussé 13 10.2 Métallisation par voie humide, galvanisation et métallisation au pistolet 13 11 Revêtement antirayures 13 12 Dispersion de l’eau 14 13 Nettoyage et entretien 14 13.1 Nettoyage 15 13.2 Nettoyage à haute pression 15 13.3 Elimination des peintures à la bombe et des affiches 15 Remarques: Pour les transformateurs professionnels de PLEXIGLAS®, il existe des brochures complémentaires prodiguant des conseils de mise en œuvre ayant pour thème: • Usinage de PLEXIGLAS® (Réf. 311-1), • Formage de PLEXIGLAS® (Réf. 311-2) et • Assemblage de PLEXIGLAS® (Réf. 311-3). Les bricoleurs trouveront des conseils judicieux sur le PLEXIGLAS® dans la brochure • Conseils pour l’usinage de PLEXIGLAS® (Réf. 311-5). Les propriétés et la mise en œuvre de certains de nos produits et leurs applications, comme par ex : • Plaques alvéolaires et plaques à profil sinusoïdal, • Vitrages avec plaques massives, • Murs antibruit, • Enseignes lumineuses, entre autres font l’objet de brochures spéciales, disponibles chez les distributeurs PLEXIGLAS®. Lors de l‘utilisation de nos produits, il convient en outre de respecter; • es normes de construction et lois sur les émissions régionales en vigueur, • es normes applicables, • les garanties, • les directives des syndicats professionnels etc. 1 Généralités 1 Généralités En dehors des procédés présentés ici et que le transformateur de matières plastiques peut exécuter, nous proposons de notre côté d’autres traitements de surface ® hautement valorisants, tels que : PLEXIGLAS , le verre acrylique (polymé• evêtement antirayure (films thacrylate de méthyle, PMMA) que nous PLEXIGLAS® et EUROPLEX® PC), fabriquons, se prête à différentes modifications de surface au cours de sa transfor• revêtement tensioactif (formation mation en diverses pièces finies. Cela tient d’un film et non pas de gouttes d’eau) aux bonnes propriétés de ce plastique, (plaques alvéolaires PLEXIGLAS®), surface non poreuse par exemple. Le • surfaces mates/satinées, unilatéra les traitement de surface entraîne en général (PLEXIGLAS SATINICE® SC mais aussi une valorisation supplémentaire de la pièce bilatérales (PLEXIGLAS SATINICE® DC). finie tout en étendant le domaine d’application de PLEXIGLAS® GS et PLEXIGLAS® Il est possible de combiner certains de ces traitements. XT à des cas impossibles à résoudre avec le matériau de base non modifiée, depuis la sérigraphie décorative jusqu’à des 1.1 Forme de livraison procédés techniquement exigeants comme la métallisation par évaporation. PLEXIGLAS® GS est distribué sous forme de plaques massives, de blocs, de bâtons Pour les transformateurs, la surface de et de tubes, à surfaces lisses, mates ou PLEXIGLAS® est très facile à traiter satinées (PLEXIGLAS SATINICE®). comparée à quelques autres plastiques. PLEXIGLAS® GS est fabriqué par coulage, PLEXIGLAS® XT existe en verre acrylique tandis que PLEXIGLAS® XT est extrudé. traditionnel et en qualités modifiées choc Le traitement de surface peut être appliqué (PLEXIGLAS RESIST®), sous forme de de façon quasiment identique pour tous les plaques massives, plaques à profil sinusoïmatériaux. Cela s’applique aussi pour cerdal, plaques alvéolaires, miroirs, tubes et taines applications, telles que SOUNDSbâtons polis, structurés, mats ou satinés TOP (protection antibruit transparente), (PLEXIGLAS® Satin Ice) ainsi que de films ou les matériaux à surfaces spéciales. (EUROPLEX®). Ces produits peuvent être des qualités PLEXIGLAS® de différents types, traités En général, les types de PLEXIGLAS® de contre les rayures, miroirs, ou sous forme couleur sont teintés régulièrement dans la de SATINICE (matages spéciaux), HEATS- masse. TOP (réfléchissant la chaleur solaire), ou NO DROP (dispersant l’eau). Lorsqu’il Qu’il s’agisse de format standard ou de existe des différences à respecter dans la plaques découpées, tous nos conditionnemise en œuvre, elles seront indiquées dans ments sur palette portent des indications le chapitre concerné. relatives au stockage et au transport à l’intérieur de l’entreprise. En principe, il L‘objectif de cette brochure est de vous est préférable de stocker PLEXIGLAS® aider à obtenir un résultat optimal. Si dans un atelier. Toutes nos plaques sont vous avez des questions lors de la lecture protégées par un film polyéthylène, facile ou dans le travail, adressez vous à votre à éliminer. En cas de stockage en plein air, fournisseur PLEXIGLAS® ou à notre ‘Serune couverture supplémentaire soignée doit être assurée. vice Technique’. Nous vous remercions d’avance des suggestions que peut nous soumettre le point de vue professionnel. 1.2 Propriétés et conditions préalables La tenue de PLEXIGLAS® offre au traitement de surface une diversité que les autres plastiques, du moins pour une part, sont incapables d’offrir. Sa grande stabilité chimique garantie une aptitude à l’usage dans de multiples applications, tandis que sa solubilité de surface répond aux exigences des modes de revêtement les plus divers. Pour tout renseignement sur la résistance chimique générale de PLEXIGLAS® GS et XT, se reporter aux imprimés « Comportement chimique de PLEXIGLAS®», (Réf. 211-2) et « Résistance aux produits chimiques et à la fissuration (Réf. 211-4) ». Tout comme le collage, la plupart des méthodes de traitement de surface sont soumises à une condition préalable, à savoir que les pièces ne doivent présenter aucune contrainte propre, ou alors minime, pouvant résulter de la fabrication ou d’étapes d’usinage antérieures. Les contraintes importantes doivent être éliminées par recuit (cf. Directives de mise en œuvre « Usinage », chap. 8, ou « Assemblage », chap. 2.5. Avant de passer au traitement de surface, il est généralement nécessaire de procéder à un nettoyage, pour le moins par soufflage d’air ionisé, ou lavage à l’eau chaude et produit de rinçage. Pour essuyer, un torchon absorbant et non pelucheux convient bien, suédine (tissu à gants) par exemple. Il peut être utile de passer un Produit nettoyant et d’entretien antistatique pour Platiques, mais ceci est à vérifier pour chaque cas particulier. Certains traitements de surface exigent que la surface du plastique soit totalement exempte de résidus, ce qui n’est pas toujours le cas si des produits de rinçage antistatiques sont utilisés. Pour nettoyer et dégraisser avant traitement, il est possible de frotter la surface avec un papier et un 3 2 Diminution des charges électrostatiques chiffon (suédine lavée) absorbant, non coloré et imbibé de DILUANT ET NETTOYANT 30 / ACRIFIX® TC0030, d’éther de pétrole, de ligroïne ou d’isopropanol. Toutes ces substances sont utilisables pour PLEXIGLAS® GS et PLEXIGLAS® XT pour de courtes applications. Pour certains traitements de surface, il peut être judicieux de commander le substrat en donnant dès le départ les précisions voulues au fournisseur, pour garantir un traitement de surface sans problème grâce à une forme de livraison particulière que nous pouvons éventuellement assurer (voir chap. 11 Revêtement antirayures). 1.3 Film de protection 4 En fonction du type de matériau et de l’épaisseur, des films de polyéthylène adhésifs, auto-adhésifs ou autocollants et sans risques pour l’environnement sont appliqués sur nos plaques pour les protéger. Normalement, cette protection de surface devrait rester sur la plaque jusqu’à l’installation définitive de la pièce finie. S’il est nécessaire de retirer le film, par exemple avant un formage à chaud ou un collage, fixer la plaque sur un bord et tirer le film par à-coups. Si les plaques sont exposées aux intempéries, tous les films, indépendamment de leur adhérence, doivent être retirés dans un délai de quatre semaines, au-delà duquel il y aurait un risque que les films de polyéthylène se fragilisent ou que leur adhérence s’intensifie. Dans les deux cas, il n’est plus possible d’enlever correctement le film, et une endommagement des plaques n’est pas exclu. 1.4 Marquage et repérage Pour assurer leur protection pendant le transport et le stockage, les plaques de PLEXIGLAS® sont revêtues d’un film de polyéthylène non polluant. Cette protection de surface ne doit en aucun cas être retirée pendant les opérations d’usinage. Il est conseillé de ne pas retirer le film avant l’installation définitive de la pièce finie. Le marquage et le repérage, par exemple de trous à percer, de bords francs ou de contours, s’effectuent donc sur le film. Si le film a été retiré, utilisez des feutres spéciaux (par exemple, All-Stabilo ou crayon gras) directement sur la surface de la plaque. Les pointes à tracer ou pointeaux ne doivent être utilisés que s’il est certain que les points d’entaille provoqués par ces outils seront éliminés dans les opérations d’usinages suivantes. Si tel n’est pas le cas, les plaques de tout matériau, même en PLEXIGLAS RESIST® résistant aux chocs, peuvent se déchirer ou se briser sous la charge à cause de l’effet d’entaille. 1.5 Protection supplémentaire des surfaces Lorsqu’il s’agit de protéger des plaques, des pièces semi-finies ou finies, de même que les éléments déjà montés en PLEXIGLAS® contre l’encrassement ou les agressions chimiques, etc. avant un façonnage supplémentaire, pour le stockage ou encore en cas de travaux de réfection, les mesures à prendre sont les suivantes: • Revêtements appliqués sous forme liquide; qui pourront ensuite être retirés comme un film (par ex. solutions aqueuses à 30 % d’alcool polyvinylique - PVAL) ou film de protection, • Rubans crêpe adhésifs compatibles avec le matériau; • Films adhésifs en polyéthylène ou • Sachets en polyéthylène qui seront ensuite fermés ou soudés. 2 Diminution des charges électrostatiques Leurs excellentes propriétés isolantes confèrent à la plupart des plastiques des résistances superficielles et intérieures élevées, et il en est de même pour PLEXIGLAS® GS et XT. Ils peuvent par conséquent se charger électriquement, phénomène fréquemment lié à l’apparition d’effets indésirables tels que l’accumulation de poussière et, plus rarement un éclatement d’étincelles. Les causes de ce chargement électrostatique peuvent être diverses: • frottement mécanique avec des objets fixes, des torchons ou des produits de polissage; • frottement, par exemple par des courants d’air sec; • retrait du film de protection de la plaque. La charge électrostatique provoque, lors du retrait du film par exemple, un excès d’électrons sur une des faces du matériau et un manque d’électrons sur l’autre. Des différences de charge peuvent néanmoins exister sur une seule et même face d’une plaque ou d’une pièce finie. Cette différence ne peut pas se compenser d’elle même sur des plastiques électriquement isolants. Les charges, positives ou négatives, peuvent atteindre quelques centaines de volts. La charge superficielle ne sera évacuée que si la plaque entre en contact avec un autre matériau conducteur ou chargé en sens inverse, ou si elle s’en rapproche suffisamment pour que s’établisse un équilibre des charges, par éclatement d’étincelles par exemple. La propension au chargement électrostatique peut s’éliminer grâce à des couches contenant des électrolytes qui retiennent l’humidité, ou à des adjuvants électrolytiques dans le plastique. L’adjonction de tels éléments à la recette de base est cependant à déconseiller pour les verres acryliques en règle générale. Les additifs provoquent en effet d’importantes modifications 3 Sérigraphie des propriétés de ces plastiques à la fabrication, dans l’aspect optique par exemple, de sorte qu’il ne se rait plus possible d’utiliser le produit fini de manière satisfaisante dans la plupart des applications. Par contre, lors de la mise en œuvre et de l’application de PLEXIGLAS®, il est courant de traiter en surface la pièce semi-finie ou finie avec des substances antistatiques, ou d’éliminer la charge après son apparition, comme nous l’avons déjà mentionné. Ce traitement antistatique externe peut se faire à l’eau dans le cas de figure le plus simple. Il est cependant souvent conseillé d’utiliser un produit nettoyant antistatique (voir chap. 13 Nettoyage et entretien). La stabilité du traitement antistatique est en raison inverse de la volatilité des substances actives du produit traitant employé. Moins il y a de frottement, plus l’air ambiant est humide, plus la température de la pièce est basse, moins il y a de poussière. etc., et plus l’effet antistatique durera longtemps. Pour former des surfaces sérigraphiées, le choix du mode de chauffage est décisif: tandis que le chauffage au four provoque généralement un allongement uniforme, le chauffage aux rayons infrarouges peut éventuellement engendrer, si la pièce comporte des zones de différentes couleurs, un réchauffement irrégulier et, par conséquent des perturbations dans sa tenue à l’emboutissage. Différentes mesures permettent d’éviter que les distorsions de la sérigraphie déposée auparavant ne sortent des limites admissibles, par exemple le masquage de certaines zones de la pièce pendant le réchauffage aux rayons infrarouges. Les opérations de sérigraphie peuvent s’effectuer manuellement ou pour des séries importantes, sur une machine de sérigraphie (cf. Fig. 1). Le principe consiste à poser la plaque à sérigraphier sur une table de travail et à la fixer avec des serre-joints ou une plaque à ventouses. Une raclette applique la couleur sur la plaque à Une autre méthode très rationnelle à appli- travers l’écran – tissu fortement tendu sur quer au cours de la mise en œuvre consiste un cadre comportant le «pochoir», c’està-dire le négatif photogravé du modèle à à nettoyer la plaque ou la pièce à l’air imprimer. La distance de la face intérieure ionisé. L’efficacité de cette méthode est du pochoir à la face supérieure de la platoutefois de courte durée, le temps d’efque doit être réglée de telle manière que la fectuer l’opération suivante par exemple. surface à imprimer n’entre en contact avec l’écran qu’aux endroits où passe la raclette. La valeur de cette distance se situe généralement entre 5 et 10 mm, en fonction des dimensions du pochoir. L’écran est constitué d’un cadre, sur lequel est tendu le tissu polyamide ou polyester de 80 à 140 fils au cm2 qui sert de support au pochoir, et du pochoir. Pour un support rugueux ou s’il faut appliquer de la peinture en couche épaisse ou en plusieurs couleurs, il est possible d’utiliser un tissu à grosses ailles, tandis que pour des contours contrastés et un rendu minutieux, un tissu à mailles serrées est employé. Le pochoir s’obtient généralement par un procédé de photogravure : les écrans sont recouverts d’une couche photosensible et clichés par l’intermédiaire d’un diapositif sur verre. Les zones exposées durcissent, tandis que le produit des zones non exposées s’élimine au lavage. Dans le cas d’une impression polychrome, il faut un pochoir, donc un écran, par couleur. Des réticules (repères de précision) au bord du pochoir permettent de garantir le repositionnement exact de chacune des surfaces à imprimer. L’impression d’une nouvelle couleur ne peut intervenir que lorsque la couche précédente est suffisamment sèche. 3 Sérigraphie Dans la fabrication de série, la sérigraphie est le procédé le plus connu pour décorer PLEXIGLAS®. Cette technique permet de rendre jusqu’aux plus petits détails, même pour des motifs compliqués. Les plaques sérigraphiées se prêtent aussi au thermoformage, à la température qui convient à chacune, sans détérioration de l’impression par la chaleur. Ceci permet de créer des décors en relief ou des pièces formées en trois dimensions après sérigraphie sur la plaque plane. Fig. 1 : Principe de la sérigraphie 1 = pochoir, 2 = écran, 3 = cadre, 4 = PLEXIGLAS®, 5 = table de travail, 6 = raclette Fig. 2: Cadre de sérigraphie a = vue en coupe de différents cadres, b = taille du cadre de sérigraphie (1) par rapport à la surface à imprimer (2) 5 4 Peinture Pour améliorer la résistance aux intempéries des sérigraphies, il est possible de procéder ultérieurement à un vernissage incolore au pistolet. La sérigraphie peut aussi se faire sur l’envers des pièces découpées transparentes réalisées en PLEXIGLAS®, ces plaques qui normalement absorbent les UV, jouent alors un rôle protecteur pour l’encre de la sérigraphie contre les influences climatiques et les efforts mécaniques (cf. chap. 4.1). Après impression, pochoirs et raclettes doivent être soigneusement nettoyés avec un agent ou un diluant préconisé par le fabricant de peintures. Suivant la nature de la couleur utilisée, les pièces seront séchées à température ambiante ou à une température plus élevée (60 °C environ). 6 Pour les pièces sérigraphiées destinées à être thermoformées après impression, il faut un pochoir qui tienne compte de la distorsion au formage. Les contours voulus devront être dessinés sur la pièce formée, si possible en PLEXIGLAS® GS, puis la pièce en PLEXIGLAS® est ramenée à sa forme plane d’origine en la chauffant à nouveau. Le tracé déformé correspond au pochoir tel qu’il doit être réalisé (impression à distorsion). Pour sérigraphier sur PLEXIGLAS®, il faut utiliser des encres qui ne provoquent pas de fissures sous contrainte sur le verre acrylique, mais présentant néanmoins une bonne adhérence pour l’utilisation considérée. Il va de soi qu’il faut respecter les indications des fabricants de peintures qui proposent différents systèmes correspondant aux divers plastiques. Les solvants contenus dans les peintures peuvent avoir un effet néfaste sur la surface du plastique. Aussi est-il recommandé, dans certains cas de procéder à un recuit des pièces avant sérigraphie, pour éviter la formation de fissures sous contrainte (cf. Directives de mise en œuvre « Usinage », chap. 8, ou « Assemblage », chap.2.5). Pour les sérigraphies destinées au collage de surface par des colles polymérisables, ACRIFIX® 190/2R0190 par exemple, il faut utiliser des encres réticulées spéciales, qui résistent aux solvants de cette colle. Une description plus détaillée des collages de surface est donnée dans les Directives de mise en œuvre « Assemblage », chap. 2.7, Techniques de collage. 4 Peinture Parmi les particularités à respecter pour la mise en peinture – l’un des deux procédés de traitement de surface les plus courants – beaucoup ont déjà été développées dans la section Sérigraphie. Les pièces doivent ici aussi être nettoyées minutieusement avant application de la peinture et recevoir, si nécessaire, un traitement antistatique (cf. chap. 1.2). Un recuit préliminaire pour évacuer les contraintes peut également s’avérer nécessaire (cf. Directives de mise en œuvre « Usinage », chap. 8 ou « Assemblage », chap. 2.5). 4.1 Peinture au pistolet La peinture au pistolet convient à la fois aux séries et aux pièces isolées. Les pertes de peinture sont généralement plus élevées qu’avec la sérigraphie, mais peuvent être limitées par le choix d’un pulvérisateur et de méthodes de travail appropriées. Fig. 3 : Position du pistolet par rapport à la surface à peindre 1 = pistolet pulvérisateur 2 = PLEXIGLAS® Le pistolet à air comprimé nébulise la peinture et en asperge la surface à peindre (cf. Fig. 3 et 4). A l’aide de pochoirs ou de vernis pelables, il est possible de délimiter les zones à peindre et de dessiner des symboles ou des lettres. Fig. 4 : Trajectoire du pistolet dite « en croix » a) = vue avant : 1 = 1ère passe, 2 = 2ème passe b) = vue de côté : chevauchement des mouvements du pistolet Fig. 5 : représentation simplifiée d’une cabine de peinture : 1 = table de travail, 2 = rideau d’eau, 3 = extracteur Dans l’atelier, les murs et le plancher doivent être résistants aux solvants et faciles à nettoyer. La cabine de peinture (cf. Fig. 5) doit être dotée non seulement d’un rideau, mais aussi d’un extracteur satisfaisant au minimum aux règ les de protectio n de l’environnement. Une installation électrique et un éclairage antidéflagrants sont obligatoires. Les directives définies par les associations professionnelles doivent en outre être respectées. Il est indispensable que la température soit maintenue entre 18 et 25 °C pour conserver à la peinture la même viscosité à chaque application et pour éviter les problèmes de condensation. L’humidité relative de l’air ne doit pas dépasser 60 % et une ventilation suffisante doit aussi être prévue. La peinture et la pièce nettoyée doivent être entreposées suffisamment à l’avance dans l’atelier pour que leur température ait pu s’équilibrer avant la mise en peinture. Comme dans le cas de la sérigraphie, il existe des peintures spéciales conçues spécifiquement pour application au pistolet. Leurs propriétés essentielles sont de bien adhérer à PLEXIGLAS® GS et XT, d’être faciles à mettre en œuvre, compatibles avec le PMMA et résistantes aux intempéries, et de se prêter au formage en même temps que la pièce. Les surfaces qui ne doivent pas être peintes ou qui doivent l’être dans une autre nuance sont protégées par des pochoirs, du film adhésif ou un vernis pelable s’appliquant à la brosse ou au pistolet. Après séchage, le vernis ou le film est incisé en suivant les contours pour mettre à nu les surfaces à peindre, tout en veillant à ne pas inciser le substrat. Les pochoirs doivent être fixés de façon irréprochable et nettoyés régulièrement. Quand la peinture et le séchage sont terminés, le vernis ou les restes de film sont retirés. Dans certains cas, le film PLEXIGLAS® qui protégeait les plaques pour le transport peut servir de pochoir ou de film masquant, à condition qu’il adhère encore bien. Fig. 6 : Configuration avec peinture sur la face avant de la plaque 1 = PLEXIGLAS®, teinté dans la masse en jaune par exemple 2 = symbole (K), peinture rouge par exemple 3 = vernis de protection, incolore 4 = côté exposé aux intempéries La peinture peut s’effectuer selon deux configurations : La peinture de plaques de PLEXIGLAS® translucides ou de coloris opaque est le procédé le plus souvent appliqué. C’est le côté peint qui est généralement exposé aux intempéries et aux efforts mécaniques. Fig. 7 : Configuration avec peinture sur la face arrière de la plaque 1 = PLEXIGLAS®, incolore 2 = symbole (K), par ex. peinture rouge 3 = fond (base), peinture jaune par exemple 4 = vernis de protection, incolore 5 = côté exposé aux intempéries Une peinture incolore apporte une protection supplémentaire (cf. Fig. 6). Lors du traitement de plaques PLEXIGLAS® incolores ou transparentes – qui est le deuxième procédé – il est possible d’améliorer la protection aux Fig. 8 : Schéma d’une peinture par immersion semi-automatique 1 = pièce de PLEXIGLAS® 2 = bain de peinture, 3 = convoyeur, 4 = zone de séchage intempéries par une peinture sur l’envers des plaques. Ce procédé nécessite une application de peinture supplémentaire, si l’on veut faire apparaître par exemple des caractères ou des symboles (en couleur), c’est-à-dire si l’on a besoin d’une couche de base (cf. Fig. 7). 4.2 Peinture par immersion La peinture par immersion est fréquemment utilisée pour réaliser la couche d’apprêt des pièces ou pour l’application de revêtements protecteurs. Ce procédé permet d’appliquer un vernis de protection avant peinture au pistolet ou de protéger des surfaces métallisées par une peinture incolore ou transparente pour PLEXIGLAS®. Dans la peinture par immersion, la pièce à peindre est entièrement ou partiellement plongée dans un bain de peinture. Ceci permet de la peindre de tous les côtés en une seule opération (cf. Fig. 8). L’épaisseur de la couche est souvent variable et dépend de la consistance de la peinture ou de sa teneur en matières solides. Des défauts supplémentaires sont engendrés par le support de pièces, indispensables dans le cas d’une peinture totale. Pour augmenter l’épaisseur de la couche, plusieurs immersions peuvent être nécessaires avec séchage dans l’intervalle. Le séchage s’effectue soit aux rayons infrarouges soit à l’air chaud. Il doit être aussi intense que possible, pour éviter un trop fort écoulement du vernis le long des faces verticales et ce que l’on appelle des larmes. 7 5 Dépolissage Dans la peinture au cylindre, la peinture est d’abord étalée uniformément sur une surface lisse et plane et un cylindre vient s’enduire de peinture sur cette surface. Le cylindre ainsi imprégné ou humidifié – guidé latéralement par des rails parallèles–continuera à rouler tout le long de la pièce à vitesse régulière. De cette manière, seules les parties saillantes de la pièce en relief seront vernies (cf. Fig. 10). Le cylindre possède un revêtement lastique humidifiable, en caoutchouc à pores fins la plupart du temps, dont la dureté (env. 45 Shore-A) doit être adaptée aux surfaces de l’objet à peindre. Plus les contours sont précis et les surfasses lisses, plus la dureté du caoutchouc peut être élevée. Une viscosité adéquate de la peinture et un temps de séchage qui ne soit pas trop court sont des facteurs décisifs pour une application irréprochable de la peinture. Fig. 9 : Principe de la peinture par nappage 1 = découpe de PLEXIGLAS®, 2 = poche de nappage, 3 = peinture, 4 = fente d’écoulement réglable, 5 = couche de peinture, 6 = bac de récupération, 7 = convoyeur à bande, 8 = alimentation en peinture, 9 = retour à la pompe Fig. 10 : Principe de la peinture au cylindre 1 = cylindre, 2 = film de peinture, 3 = enseigne lumineuse PLEXIGAS ®, 4 = rails de guidage 8 4.3 Peinture par nappage Le « nappage de peinture » convient particulièrement pour PLEXIGLAS® pour le revêtement de grandes surfaces lisses. On obtient des épaisseurs de couche très régulières, qualité indispensable pour les très grandes pièces transparentes ou translucides, afin de produire un effet de couleur régulier. Le procédé de nappage est donc principalement utilisé pour appliquer des couches de fond ou de finition sur les enseignes lumineuses, ainsi que pour la fabrication de verres de projection. Les machines à peindre par nappage disponibles sur le marché travaillent toutes suivant le même principe de base (cf. Fig. 9). Les différences consistent principalement dans la présentation et les équipements accessoires éventuels. En raison de vitesses élevées d’application de la peinture, ce procédé convient surtout pour la fabrication en série. En règle générale, il est possible d’utiliser les mêmes peintures que pour la peinture au pistolet, mais il faut souvent des viscosités différentes. Ici encore, le choix de la peinture en fonction de sa compatibilité avec PLEXIGLAS® et de ce que l’on attend de la peinture proprement dite joue un rôle primordial pour l’obtention d’une peinture parfaite et respectant le matériau. La mise en œuvre des peintures et le retraitement doivent toujours s’effectuer suivant les recommandations des fabricants de peintures. Les conseils généraux donnés aux précédents chapitres s’appliquent également ici. 4.4 Peinture au cylindre La peinture au cylindre est souvent utilisée pour l’enduction de pièces formées gaufrées ou en relief en PLEXIGLAS ® , comme les enseignes lumineuses avec caractères ou emblèmes en relief par exemple. Ce procédé convient aussi pour appliquer des peintures de fond ou de protection incolores, pour la réalisation d’enductions ,protectrices en film liquide ainsi que pour les inscriptions au pochoir. Pour de petites séries, le travail manuel simple procure des résultats satisfaisants. Avant peinture, la pièce doit être nettoyée, dégraissée et séchée. 5 Dépolissage PPLEXIGLAS® existe dans toute une gamme de versions : incolores, blanches et de couleur, fournis avec une surface lisse, structurée ou mate. Ces dernières forment la famille de produits PLEXIGLAS SATINICE®, une offre particulièrement attrayante pour les designers et les transformateurs : en plaques coulées SATINICE « SC» satinées veloutées d’un côté et « DC » des deux côtés, et en plaques extrudées PLEXIGLAS Gallery®« AR » à effet antireflet sur un côté ou PLEXIGLAS® Satin Ice à effet dépolissant avec diffusion lumineuse maximale sur les deux côtés. Outre les plaques, il existe aussi des tubes PLEXIGLAS® Satin Ice. L’effet de dépolissage de ces versions étant très régulier et adapté à de nombreuses applications, il convient de tirer parti de cette gamme de produits afin d’économiser des coûts de transformation dus au dépolissage supplémentaire. Fig. 12 : Schéma de la fabrication par soufflage d’une coupole lumineuse dépolie à l’intérieur 1 = PLEXIGLAS®, 2 = expansé, 3 = blanchet, 4 = air comprimé Toutes les surfaces PLEXIGLAS® se prêtent toutefois à un dépolissage ultérieur. Il existe à cet effet une série de procédés mécaniques, thermiques et chimiques, avec des degrés de dépolissage variant de très brillant à structuré. Dans ces opérations, les teintes – surtout dans les nuances sombres – ont tendance à virer au gris, c’est-à-dire à ternir, ce que l’on observe particulièrement avec les procédés mécaniques. Les plaques teintées en blanc sont celles qui s’altèrent le moins. 5.1 Dépolissage mécanique Dans le sablage, l’abrasif (généralement sable silencieux, corindon ou alumine) est projeté en vrac à grande vitesse sur la surface à dé-polir. L’enlèvement de matière, et donc le dépolissage, dépendent de la vitesse d’impact, de la forme des grains, de leur taille et de leur nature. La meilleure solution pour les surfaces importantes est le dépolissage à la machine, car le dépolissage au pistolet à main peut éventuellement donner des résultats irréguliers.Un dépolissage partiel est également possible, à condition de masquer les parties devant rester brillantes par des pochoirs ou des films autocollants. Le sablage donne un bon dépolissage mais avec moins de résistance au toucher de la surface traitée, ce qui signifie que les traces de doigts et les salissures peuvent engendrer une modification d’aspect du dépolissage. Fig. 11 : Dépolissage mécanique à la ponceuse vibrante Autre méthode possible: le dépolissage par ponçage aux abrasifs sur support. Il est recommandé de poncer en mouillant, pour réduireles éventuelles tensions dans la plaque ou la pièce formée. Des structures se créent pendant cette opération, avec une orientation privilégiée correspondant à un des mouvements de ponçage. Ce dépolissage ne donnant pas une surface parfaitement régulière, il est généralement réservé à des applications de moindre importance ou si l’on souhaitejustement obtenir cette structure poncée. Pour plus de détails sur la méthode de ponçage, les abrasifs à utiliser et leur granulométrie, voir les Directives de mise en œuvre « Usinage », chap. 7.1. Le dépolissage de PLEXIGLAS® s’obtient aussi au moyen de brosses rotatives, en acier ou laiton, mais aussi en plastique (fibres de polyamide, par exemple). Des brosses rondes garnies d’abrasif sur support, appelées « ponceuse à lamelles » sont aussi couramment utilisée. 5.2 Dépolissage en cours de thermoformage Pour PLEXIGLAS® XT et sous certaines conditions pour PLEXIGLAS® GS également, il est possible deprocéder au dépolissage pendant le thermoformage. Les matériaux sont 100 alors amenés à la température de formage et formés dans un moule dépoli. La plaque, épousant la surface du moule, obtient le même effet dépoli. Divers procédés sont envisageables (ils sont cités par ordre de complexité croissante) : • formage sur expansé souple, en polyéther ou polyuréthane par exemple, • formage sur mousse rigide ROHACELL®, • formage sur surfaces de matériaux dépolis, telles que papier de verre, tissus textiles, nontissés, mats de fibre de verre, bois ou plastique dépoli. (Il est possible d’utiliser une surface PLEXIGLAS SATINICE® SC ou DC pour dépolir (en peu de temps) au thermoformage des pièces formées en PLEXIGLAS® XT), • formage sur surfaces métalliques, c’est-à-dire surfaces sablées, décapées ou poncées en acier ou aluminium. Le réchauffage, même léger, des matériaux en question engendre généralement une amélioration de l’effet de dépolissage. En particulier, les matériaux conducteurs de chaleur tels que l’alum nium ou l’acier, devraient être amenés à une température d’au moins 80 °C pour PLEXIGLAS®, lorsqu’ils servent de face interne de moule pour le dépolissage en cours de thermoformage. 9 6 Inscription et gaufrage Ces procédés permettent également le dépolissage localisé de PLEXIGLAS®. Le matériau, déjà sous sa forme de motif, de caractères ou de partie de pièce, est alors façonné dans un moule. Par rapport au dépolissage mécanique, les surfaces ainsi dépolies présentent une meilleure résistance au toucher. Ce procédé permet en outre de dépolir même des pièces réalisées par soufflage sans moule, si le degré de formage n’est pas trop élevé (cf. Fig. 12). 5.3 Dépolissage chimique 10 Le dépolissage par des substances chimiques qui, comme les solvants ou les acides, dissolvent ou attaquent le verre acrylique en profondeur n’est pas recommandé pour structurer la surface. En effet, le dépolissage est souvent irrégulier et il existe un danger de fissuration et de risques liés à la manipulation de substances de ce genre. L’usage de solvants est uniquement réservé à la création de surfaces à matité soyeuse, après un dépolissage terne par ponçage. Le matériau est dans ce cas poncé avec du Fig. 13 : Retraitement chimique d’une surface préalablement papier à poncer grossier, soit manuellement, soit à la ponceuse à bande, jusqu’à ce qu’il devienne mat, puis frotté avec un chiffon (tampon) imprégné de chlorure de méthylène (dichlorométhane). Il faut veiller à frotter dans le sens de la structure de ponçage. Dans le cas de PLEXIGLAS® GS Noir 811/9H01 par exemple, cette opération lui confère un aspect qui rappelle l’ébène (cf. Fig. 13). inscriptions/motifs les plus fins. L’utilisation de lasers CO2 en tant que laser spécial 6 Inscription et gaufrage à inscription est aussi possible afin de réaliser des coupes au laser des plaques de PLEXIGLAS®, mais implique une diminuLes procédés d’inscription utilisés pour les tion des prestations. surfaces en plastique sont d’une part divers Les avantages de cette inscription reset d’autre part tellement connus, qu’il n’est semblant à une gravure sont la vitesse, la pas nécessaire de les décrire tous içi. Nous résistance à l’abrasion et la possibilité de se passer de peinture ou d’encre d’imprimenous limiterons à une brève description des procédés importants our PLEXIGLAS®. rie. Cette méthode ne permet pas en effet d’inscription au laser en couleur, mais tout ® au plus des contrastes clairs-foncés de la En plus de l’inscription sur PLEXIGLAS simple, directe et le plus souvent manuelle, couleur du PLEXIGLAS® utilisé. réalisée avec des marqueurs ou des Une méthode particulière d’inscription ou crayons (cf. chap. 1.4), est la méthode respectivement de transfert de motifs sur indirecte plus connue : appliquer, respecti- une surface de films plutôt que de plaques vement coller un autocollant (aussi appelé en PLEXIGLAS® est obtenue par gravure étiquette, label ou sticker, etc.). Celui-ci photochimique. est normalement pré-inscrit/imprimé ou Cette technique de copie pour films en bien il existe des autocollants «en blanc», plastique ne sera pas détaillée car il est sur lesquels l’information ultérieurement nécessaire de respecter exactement les insreportée sur la pièce en PLEXIGLAS® sera tructions du fabricant des proponcée duits chimiques utilisés. inscrite. Dans les grosses séries de plaques découpées et de pièces formées à surface arrondie ou légèrement sphérique circulaire ou légère, les inscriptions et les motifs sont souvent obtenus grâce à l’impression par tampon. Dans ce procédé, les pièces sont passées dans une machine à imprimer, où un textile élastique ou des tampons en plastique vient saisir une couche de peinture préimprimée de l’élément d’impression et l’applique séparément sur chaque pièce. L’avantage de l’imprimante à jet d’encre pour les séries des pièces principalement planes (ou des films continus), est de pouvoir changer relativement rapidement le texte à inscrire grâce à la programmation numérique. Ce texte est plus souvent constitué d’indications techniques (telles que la désignation de la qualité de PLEXIGLAS® sur le film de protection des plaques) que de motifs décoratifs ou de textes publicitaires. L’inscription au laser est similaire, mais nettement plus facile à commander individuellement par ordinateur et possède une définition permettant de travailler les Fig. 14 : Gaufrage à chaud dans PLEXIGLAS® a)= procédé manuel de gaufrage 1 = fer à souder, chaud; 2 =poiçon en laiton avec des lettres élevées; 3 = PLEXIGLAS® b)= inscription gaufrée en relief Gaufrer PLEXIGLAS® consiste à imprimer des caractères, symboles etc. avec un poinçon de forme chauffé. Il faut distinguer le gaufrage blanc (nommé aussi gaufrage à chaud) et le gaufrage couleur. Les deux procédés s’emploient principalement pour repérer, faire des inscriptions ou décorer. Dans le cas du gaufrage blanc, le poinçon de forme est chauffé à la température de formage et appuyé sur la pièce en PLEXIGLAS® qui, elle, n’est pas chauffée. La forme du poinçon s’imprime alors dans la pièce sous forme de „gravure“ en creux. 7 Coloration des surfaces Le temps de gaufrage ne doit pas être trop long si l’on veut obtenir des contours aussi précis que possible. Deux à trois secondes suffisent en général à une température de 150 °C. Il est recommandé de faire des essais préliminaires pour découvrir le temps de gaufrage nécessaire. Il est à noter que le gaufrage ne provoque pas d’entaillage. L’estampage se fait par poinçon à main, pastille de laiton dans un fer à souder par exemple (cf. Fig. 14), ou alors à la presse. La température du poinçon doit être régulable et pou voir éventuellement être contrôlée par une sonde pyrométrique. sur la pièce (cf. Fig. 15). La température du poinçon dépend de la nature du film, mais elle se situe généralement entre 70 et 100 °C pour PLEXGLAS®. Ces températures relativemen basses pour certaines, limitent la profondeur de pénétration du poinçon. Pour de grandes quantités, on fait appel à des presses à gaufrer avec avance automatique de galets. Elles se distinguent par une faible consommation de film et une vitesse de travail très élevée. Elles permettent en outre le gaufrage en plusieurs couleurs simultanément. Le principe du gaufrage couleur correspond à celui du gaufrage blanc, mais les symboles gaufrés sont en outre revêtus d’un film de couleur ou métallique; composé d’un support et d’une couche de peintureou de métal avec promoteur d’adhérence. La chaleur du poinçonet la pression transfèrent la couche de peinture Le tableau de la Fig. 16 offre un aperçu des avantages et des inconvénients des différents procédés afin d’aider le transformateur de PLEXIGLAS® dans le choix d’une méthode d’inscription. Pour la coloration des surfaces de pièces principalement en PLEXIGLAS® GS et XT transparents, on utilise des solutions colorantes aqueuses. A très haute température, Fig. 15 : Gaufrage couleur de PLEXIGLAS® les agents gonflants qu’elles contiennent, acétone par exemple, commencent à agir. Ce procédé convient à de petites pièces finies ou des pièces découpées de dimension allant jusqu’à 200 x 100 mm environ, qui sont immergées dans le bain colorant réchauffé. Les colorations transparentes présentent une résistance limitée à la lumière et aux intempéries. Inscription + = bien adaptée o = adaptée - = sous réserve ou pas adaptée 7 Coloration des surfaces Laser Jet d´encre Tampon Gaufrage Label Coût d´investition o + - + + Coût d´exploitatio + o o + + Qualité d´inscription + + + + + Résistance à l´abrasion + o o + o Stabilité à long terme + o - + - Micro-inscription + o o o - Vitesse d´inscription + + o o + Inscription sur surfaces bombées/mates + + o + - Inscription sur surfaces « contaminées » + - - + - Précision de position + + o o o Fiabilité/Disponibilité du système + o o + + Liberté de contact + + - - - Intégration en milieu CIM + + - - o Absence de peinture/solvant + o o + + Flexibilité («taille de groupe 1») + + o o o Sélection de la couleur dímpression - o + + + Fig. 16 : Comparaison des différentes méthodes d’inscription (Source : A. Schulman GmbH, Kerpen, dans PLASTVERARBEITER, 51ème édition, 2000, N° 12) Les pièces à colorer doivent être finies d’usinage et polies. Elles sont bien nettoyées et dégraissées dans un bain chaud aqueux auquel un agent nettoyant doux est ajouté, puis rincées à l’eau distillée et essuyées. Il est judicieux de recuire les découpes et les pièces de forme avant coloration de la surface (cf. Directives de mise en œuvre « Usinage », chap. 8 et « Assemblage », chap. 2.5). On utilise des colorants de surface et des formulations spécialement mis au point pour ce procédé. Pendant l’immersion dans la solution colorante, il est possible - en fonction de la durée d’immersion - d’obtenir des tonalités allant de doux à foncé. Par imprégnation lente et continue, il est possible d’obtenir un déroulement harmonieux de la coloration. Il est essentiel dans tous les cas que le bain colorant soit parfaitement mélangé et que la pièce à colorer soit intégralement lavée. 11 8 Impression par transfert/9 Doublage Le contrôle de la température du bain requiert également un soin particulier. Il est recommandé de procéder à des essais de coloration sur de petites surfaces. Après coloration, la pièce est passée brièvement sous l’eau chaude, essuyée et débarrassée des résidus de solvant et d’eau en quelques heures au séchoir à 70 °C. 8 Impression par transfert 12 L’impression par transfert consiste à transférer une impression mono ou polychrome d’un support - papier à transfert le plus souvent - sur la pièce plane à décorer. L’impression s’effectue à température très élevée pour permettre au pigment de migrer du support vers la pièce à décorer et d’y pénétrer. Les avantages de ce procédé sont la multiplicité des typons possibles et le rendu de précision extraordinaire jusque dans les plus infimes détails, en particulier si les papiers à transfert ont été réalisés en héliogravure. Mais les typons en offset ou en sérigraphie donnent aussi de bons résultats. L’impression par transfert est relativement simple, mais elle demande néanmoins de l’expérience et un savoir-faire technique. Dans l’impression par transfert, la plaque à imprimer en PLEXIGLAS® GS ou PLEXIGLAS® XT se trouve dans une presse chauffable. Le papier d’impression par transfert est étalé sur la plaque sans aucun pli, face colorée contre la plaque. Il est éventuellement possible de passer un agent de démoulage thermorésistant entre le papier et la plaque pour permettre un dégagement sans résidus après impression. Une fois le papier d’impression mis en place, la presse est fermée et le plateau de la presse, à température, est amené en contact étroit avec la plaque à imprimer et le papier. Celui-ci atteint rapidement des températures entre 150 et 250 °C. Les pigments passent alors de l’état solide à l’état gazeux et pénètrent profondément dans la plaque à imprimer. La profondeur de pénétration dépend de la température, du pigment et de la durée de l’opération. Pour PLEXIGLAS®, la durée du transfert peut atteindre 10 minutes. La pression d’appui est faible, à savoir suffisamment haute pour obtenir un bon contact entre le papier d’impression par transfert et PLEXIGLAS® et ce, sans que la plaque à imprimer ne se bombe. L’impression par transfert présente cependant l’inconvénient que, quelles que soient les précautions prises, des éléments du papier d’impression ou de l’agent de démoulage peuvent toujours rester collés à la surface de la plaque, ou du moins laisser des traces. Ceci est préjudiciable à l’excellent brillant des surfaces de PLEXIGLAS®. La perte de qualité est d’autant plus grande que la température de transfert, la durée du transfert et la force d’appui sont importantes et que les contraintes géométriques du procédé (tolérance en épaisseur de la plaque, précision de la presse) sont marquées. C’est ainsi qu’une variante du procédé* a été crée. Elle permet aussi d’imprimer des surfaces bombées dans l’espace, à condition que ces formes soient déroulables dans le plan, en surfaces de cylindres ou de cônes par exemple. Il est possible, de la même manière d’imprimer partiellement des surfaces de pièces formées en plastique bombées dans tous les sens. Le procédé permet aussi de faire des impressions déformées, pour thermoformage ultérieur par exemple. La nouvelle «impression par transfert numérique» offre au transformateur de PLEXIGLAS® un accès plus économique à ce procédé d’impression. En effet, des modèles rapidement conçus par ordinateur peuvent être directement imprimés sur du papier à impression pour transfert et sur les pièces en PLEXIGLAS de façon à éviter des frais d’impression. *) Brevet européen EP-B 1102 20 de Evonik Röhm GmbH 9 Doublage La notion de doublage recouvre l’application de films principalement pour la décoration, le marquage, l’identification, le renforcement (anti-éclat par exemple) ou pour la coloration après fabrication (pare-soleil par exemple), de pièces en PLEXIGLAS® GS et PLEXIGLAS® XT. Les films n’épousent bien que les surfaces planes, cylindriques ou présentant une courbure légèrement sphérique. En règle générale, ils ne peuvent pas être formés avec PLEXIGLAS®. Au moment de choisir les films, étiquettes autocollantes ou décalcomanies, il faut vérifier qu’ils ne provoquent pas de fissures sous contrainte sur le verre acrylique. Cellesci peuvent provenir de la migration de plastifiants issus du film plastique ou de solvants agressifs contenus dans les colles. Le verre acrylique étant perméable au gaz, des dégazages provenant du substrat peuvent engendrer des décollements locaux de la feuille de doublage. Aussi est-il recommandé – en particulier pour le doublage de surfaces importantes devant avoir une bonne tenue dans le temps et un bon aspect - de sécher les découpes ou les pièces au four à réchauffer avec circulation d’air entre 70 et 80 °C pendant plusieurs heures avant de procéder au doublage. Toutefois, des décollements partiels ou ponctuels peuvent aussi survenir ultérieurement si des particules de poussière en suspension dans l’air se sont glissées entre la plaque et le film. Les films autocollants sont laminés sans bulles ou appliqués en pressant avec un chiffon doux. Si le doublage est manuel, il est recommandé de ménager une pause entre le retrait du papier de protection du film de doublage et l’exécution du collage, la manipulation devenant sinon fastidieuse. Pour le doublage de surfaces importantes, le principe à retenir est celui des 10 Métallisation/11 Revêtement antirayures installations de doublage équipées de cylindres afin d’éviter les inclusions de bulles et de fournir la pression d’appui nécessaire, condition sine qua non à une application optiquement propre. Le doublage avec films livrés sans enduction de colle est un peu plus exigeant. Il faudra en effet pratiquer un traitement préliminaire propre à chaque matériau. Certains films s’activent par exemple, par humidification à l’eau de leur surface de doublage et s’appliquent à la raclette. Les décalcomanies s’utilisent pour l’identification, le marquage ou la présentation décorative, souvent combinées avec la sérigraphie ou une peinture de protection. 10 Métallisation La surface brillante et sans pores de PLEXIGLAS® est une bonne prémisse à des enductions métalliques lisses et sans défaut. La métallisation a ses principaux débouchés comme couche réfléchissante ou couche d’arrêt dans les appareils optiques, mais peut aussi être utilisée à des fins décoratives. PLEXIGLAS® ayant un effet d’isolation électrique, la métallisation électrolytique est généralement hors de question. 10.1 Métallisation sous vide poussé La métallisation présuppose toute une série de valeurs acquises par expérience. C‘est pourquoi, il est préférable que ce procédé soit exécuté par des entreprises spécialisées en la matière et équipées à cet effet. Nous ne décrirons donc ici que les principes de ce traitement de surface. Dans les cas où la métallisation réfléchissante s’effectue non pas sur des pièces finies en PMMA, mais sur des plaques miroirs comme matériau de départ, l’emploi de PLEXIGLAS® MIROIR XT est particulièrement recommandé. Dans une chambre à vide spéciale, le métal à appliquer – souvent aluminium à bas point de fusion – est chauffé jusqu’à évaporation. Les vapeurs, en se condensant, produisent le précipité métallisant recherché sur les pièces en PLEXIGLAS®. L’éclat et le lissé de la pièce finie dépendent de l’état de surface, c’està-dire que dès le stade du moule en injection par exemple, il faut veiller à un bon poli. Les plaques ou pièces finies ne doivent être ni rayées ni abîmées. Les épaisseurs de couche se situent, suivant l’utilisation prévue, entre 0,1 et 0,5 µm, mais peuvent atteindre dans des cas particuliers jusqu’à 1 µm. Une couche métallique fermée se forme aux environs de 0,2 µm, épaisseur en dessous de laquelle est obtenu ce qu’on appelle un «miroir semi-transparent ». La première condition à respecter pour une métallisation est une surface de substrat parfaitement exempte de résidus. C’est un point auquel il faut être attentif dès le stade de l’achat des plaques ou du traitement préliminaire des pièces. Pour protéger la couche métallique déposée par vaporisation contre les détériorations mécaniques, il faut généralement procéder à une application supplémentaire de peinture incolore transparente sur la face avant de PLEXIGLAS® et éventuellement sur la face arrière en couverture. Cette application peut être effectuée au pistolet, par immersion ou par fluage. Il n’est pas possible dans le cadre du procédé habituel de pratiquer un formage ultérieur des découpes en PLEXIGLAS® ou des plaques PLEXIGLAS® MIROIR XT métallisées par évaporation. En effet, la couche métallique déposée s’arrache ne serait-ce que sous l’effet de la chaleur. Les pièces métallisées se prêtent cependant au cintrage à froid et, sous certaines conditions et jusqu’à un certain point, au formage sphérique à froid par introduction dans un cadre rond. 10.2 Métallisation par voie humide, galvanisation, métallisation au pistolet Pour la métallisation par voie humide, deux méthodes sont disponibles : la métallisation chimique et la technique de projection d’argent. La théorie et la pratique de la métallisation chimique comportant encore des lacunes, nous ne saurions en recommander l’application. La technique de projection d’argent est d’une portée restreinte dans la mesure où elle est très onéreuse et où l’adhérence du revêtement métallique est généralement très médiocre. La galvanisation de PLEXIGLAS® est en soi possible, mais n’a pas non plus une grande portée car ce matériau est électriquement isolant. Cette méthode demande des connaissances étendues et de l’expérience. Il convient donc d’en réserver l’application à des entreprises spécialisées. De même, la métallisation au pistolet (connue sous le nom de projection à l’arc électrique ou au plasma) est bien d’une certaine importance pour la métallisation des plastiques, mais n’est que rarement utilisée sur PLEXIGLAS®. 11 Revêtement antirayures A côté des offres – variables selon les demandes – de plaques et films en PLEXIGLAS® ou EUROPLEX® déjà enduits d’une protection antirayures, les plaques, les blocs et les tubes, tout comme les pièces finies fabriquées à partir de nos produits peuvent aussi recevoir un revêtement antirayures par des entreprises spécialisées dans l’enduction. La spécialisation de chaque système d’enduction pour un produit précis garantit un résultat optimal. C’est pourquoi, les transformateurs intéressés devraient se renseigner sur les méthodes de revêtement antirayures auprès de leur fournisseur, avant de réaliser le contrat. 13 12 Dispersion de l’eau Les pièces à enduire doivent être propices au revêtement, c’est-à-dire que les transitions doivent être aussi lisses que possible. Les angles vifs, les trous et les bosses sont à éviter afin de réduire le risque de bourrelets aux niveaux des changements de surface et tout autre défaut optique. Les pièces moulées et de forme peuvent être accrochées par des bords de serrage, des talons d’éjecteurs, des carottes ou des canaux d’injection. Ce point de vue devrait être pris en compte lors de l’étude de la pièce ou du moule d’injection. 14 Le revêtement peut se faire par immersion, fluage ou au pistolet. Les pièces les plus susceptibles de répondre aux fortes exigences posées sur la qualité de surface sont les pièces planes et très légèrement formées, telles que les vitres latérales de voiture en PLEXIGLAS RESIST®, qui sont nettoyées automatiquement puis enduites par immersion ou fluage. Les conditions indispensables à un traitement impeccable sont la filtration des peintures antirayures avant leur utilisation, le nettoyage soigneux du substrat avant le revêtement et l’application de la peinture en salle blanche en atmosphère adéquate. Des exigences d’un tel niveau sont compréhensibles, si l’on considère que l’épaisseur finale du revêtement sera de l’ordre de 8 µm et que la moindre impureté, le moindre grain de poussière, aussi petits soient-ils, provoqueront immanquablement des défauts. Les revêtements n’atteignent leur durcissement final qu’après plusieurs heures de cuisson à des températures d’environ 80 °C. Plus le réglage de la température peut être élevé (cela dépend naturellement de la température d’amollissement du substrat en question et du degré de formation pour les pièces formées), plus le temps nécessaire au durcissement est court. Les propriétés mécaniques et thermiques des pièces avec revêtement antirayures correspondent pour l’essentiel à celles des substrats. Pour certaines sollicitations, il est néanmoins possible de noter une nette influence du revêtement. Les revêtements à base de polysiloxane ont un allongement à la rupture de 1,2 %. Les allongements au delà de cette valeur conduisent à des fissures de contrainte dans la couche et peuvent même, en cas de sollicitation en flexion par à-coups, provoquer une propagation des fissures au substrat. Il faut tenir compte de ce phénomène, en particulier pour les épaisseurs de couche de plus de 10 µm et pour les substrats résilients. Les revêtements à base de résine de mélamine, avec un allongement à la rupture de 7 %, ne présentent pas cet effet. Les deux systèmes antirayures engendrent une amélioration de la résistance aux produits chimiques, en particulier en cas de courte exposition aux acides, lessives et solvants organiques. Les pièces revêtues de vernis polysiloxane ne sont pas formables à chaud, mais cintrables à froid avec un rayon de courbure = 330 x épaisseur de la plaque. Les pièces sont imprimables sous certaines conditions, mais pas colorables. La couche de couverture flexible de la résine mélamine permet le cintrage à froid, suivi d’une relaxation à chaud (utilisation : visières de protection pour casques de moto). Ce vernis est imprimable et emboutissable. savoir sciage, perçage, fraisage, meulage d’angle et polissage. La surface, en raison de la couche de couverture dure réticulée, n’est bien sûr pas polissable, mais cette opération n’est de toute manière guère nécessaire, et ne peut pas être collée avec les substances adhésives habituelles du verre acrylique. Pour déterminer la résistance aux rayures, il est possible de distinguer entre les efforts d’abrasion et les efforts de collision. Pour la détermination, l’augmentation de turbidité de la pièce revêtue après traitement doit être mesurée selon les procédés de vérification suivants : a) méthode des roues abrasives ISO 9352 (essai de Taber) pour les efforts d’abrasion (au nettoyage par exemple), b) essai d’abrasion par sable DIN 52348 pour efforts par à-coups (sable dans les remous/visières de casque par exemple). Un revêtement «hydrophile» (= à dispersion de l’eau) formant un film d’eau , permet de supprimer ces inconvénients, sans restreindre les propriétés positives du matériau. Bien au contraire, une surface dispersant l’eau améliore la transparence des vitrages, leur effet de nettoyage par l’eau et la pluie et accélère le processus de séchage. L’usinage de PLEXIGLAS® avec revêtement antirayures s’en trouve partiellement modifié. Les plaques et pièces d’assemblage avec revêtement antirayures supportent les mêmes opérations ultérieures que les substrats non revêtus, à 12 Dispersion de l’eau De l’eau tombant sur du verre acrylique, ou qui se condense, peut provoquer la formation de gouttes. Pour la plupart des applications, cela ne constitue pas un inconvénient. Par contre, il existe des applications qui doivent conserver une bonne transparence malgré les intempéries (murs anti-bruit transparents en PLEXIGLAS SOUNDSTOP®) ou bien pour lesquelles une formation de gouttes sur la surface interne des plaques alvéolaires isolantes en PLEXIGLAS® (toitures de terrasses/jardins d’hiver et serres) est indésirable, car elle diminue la luminosité et les gouttes tombantes peuvent endommager les cultures végétales. Contrairement à la vaporisation de produits de dispersion de l’eau après fabrication, le revêtement NO DROP d’usine des produits PLEXIGLAS® tout comme le revêtement de toutes les faces ALLTOP de quelques plaques alvéolaires PLEXIGLAS® présente l’avantage d’être résistant aux intempéries et non soluble dans l’eau, c’est-à-dire qu’il n’a pas besoin d’être renouvelé régulièrement. 13 Nettoyage et entretien L’action de dispersion de l’eau est obtenue par augmentation sur la plaque de la tension superficielle des solides par rapport à la tension superficielle de l’eau. Aussi faut-il veiller, dans une serre, à bien orienter la face NO DROP vers l’intérieur. Pour les toitures de terrasses/jardins d’hiver, par contre, la face de PLEXIGLAS® SP doit être tournée vers l’extérieur. L’eau de pluie s’écoule mieux sous forme de film et la face supérieure sèche plus rapidement. Ceci permet dans une large mesure d’éviter les taches d’eau et de saleté ou les traces d’écoulement d’eau ; la qualité optique et la bonne transparence sont préservées. Pour éviter de façon durable que les visières de casque en EUROPLEX® ou en PLEXIGLAS RESIST® par exemple ne s’embuent, il existe des → produits antibuée qui peuvent être appliqués ultérieurement. 13 Nettoyage et entretien Les plastiques se chargent généralement en électricité statique. Les pièces risquent alors d’attirer la poussière. A l’extérieur, la pluie et l’humidité de l’air empêchent normalement l’apparition de ce phénomène, alors qu’à l’intérieur, les frottements mécaniques des surfaces plastiques, les déplacements d’air et l’air ambiant sec favorisent ce phénomène. C’est pourquoi, en cas de légères salissures, des Produit nettoyant et d’entretien antistatique pour Plastiques (AKU)par exemple sont immédiatement vaporisés (ou juste après pré-nettoyage intensif ), puis essuyés avec un chiffon humide mais sans frotter à sec. De la sorte, l’effet antipoussière se conserve plus longtemps. Le repolissage d’entretien de surfaces sollicitées est très facile à réaliser, surtout pour PLEXIGLAS®, et efficace, grâce à des produits de nettoyage appropriés. Fenêtres et vitrages peuvent également être débarrassés des salissures de l’environnement extérieur au nettoyeur haute pression, éventuellement avec adjonction d’un produit de rinçage. 13.1 Nettoyage La surface non poreuse de PLEXIGLAS® ne permet guère l’adhérence de la saleté. Les vitres, meubles, écrans et appareils d’exposition poussiéreux se nettoient avec de l’eau, à laquelle un peu de produit vaisselle ménager est ajouté, au moyen d’un torchon doux non pelucheux ou d’une éponge. Ne jamais frotter à sec. Pour un nettoyage en profondeur, utiliser un produit de nettoyage non abrasif, Produit nettoyant et d’entretien antistatique pour Plastiques (AKU)par exemple. Un bon nettoyage pratiquement sans stries est obtenu à l’aide d’un torchon Vileda® Microclean uniquement humidifié avec de l’eau. En cas d’encrassement prononcé, graisse en particulier, il est possible, pour PLEXIGLAS®, d’utiliser de l’essence pure sans benzène (éther de pétrole, ligroïne). Il est très facile d’effectuer une «retouche » des surfaces PLEXIGLAS® lisses et brillantes, même à la main, avec du lait ou de la pâte à polir. Ces produits peuvent aussi être passés à la ponceuse vibrante, à condition de la garnir d’un disque à polir doux ou directement appliqués à l’aide d’une peau d’agneau. En cas de rayure sur une pièce de PLEXIGLAS®, celle-ci est très facile à éliminer d’une surface lisse. Il suffit d’un préponçage à l’eau à l’endroit abîmé avec un papier émeri résistant à l’eau, de granulométrie n°240 environ, puis 400 ou 600. Faire suivre cette opération d’un polissage au chiffon doux avec la Pâte à polir pour verre acrylique ou un polish auto du commerce, ou avec un disque de coton et de la cire à polir. 13.2 Nettoyage à haute pression Pour les vitrages de dimensions importantes ou les façades, des procédés mécaniques de nettoyage sont souvent utilisés. Aucun des systèmes mécanisés, par exemple à brosse rotative, raclettes etc. ne convient à PLEXIGLAS®. Même en mouillant abondamment les brosses, la surface risque d’être rayée. Les surfaces extérieures en PLEXIGLAS® se nettoient par contre très bien avec un nettoyeur haute pression à eau chaude du commerce. La pression recommandée est de 50 à 100 bar et la température de l’eau de 50 à 80 °C. Grâce au dispositif de dosage incorporé, il est possible d’ajouter des petites quantités de concentré nettoyant peu moussant à l’eau de lavage, BURLANA® de Burnus par exemple. Un passage ultérieur de la raclette n’est ni nécessaire, ni recommandé. Il est possible cependant d’accélérer le séchage de la surface des plaques au contact de l’air en l’essuyant avec un chiffon propre. 13.3 Elimination des peintures à la bombe et des affiches Il est possible d’enlever les peintures à la bombe, graffitis par exemple sur PLEXIGLAS® GS et XT avec un nettoyant pour pinceaux hydrosoluble. La méthode consiste à maintenir la peinture humide au moyen d’un chiffon imbibé de nettoyant pendant une période d’environ 20 minutes dépendant de la nature et de l’intensité de la peinture puis à rincer abondamment à l’eau claire. Les pièces de PLEXIGLAS® enduites de vernis antirayure polysiloxane peuvent être travaillées avec VANDAL-EX. Il est déconseillé de faire un prétraitement du verre acrylique avec des substances pour enlever les peintures. Pour les affiches, bien les imbiber d’eau additionnée de produit de rinçage, laisser agir une dizaine de minutes, elles s‘enlèvent ensuite sans problèmes. Les produits pour enlever les affiches sont aussi déconseillés car ils sont préjudiciables à l’optique de la surface PLEXIGLAS®. 15 ® = marque déposée PLEXIGLAS PLEXIGLAS ALLTOP PLEXIGLAS FREE FLOW PLEXIGLAS HEATSTOP PLEXIGLAS RESIST PLEXIGLAS SATINICE PLEXIGLAS SOUNDSTOP ACRIFIX EUROPLEX ROHACELL est une marque déposée de la société Evonik Röhm GmbH, Darmstadt, Allemagne. Certifié selon DIN EN ISO 9001 (qualité) et DIN EN ISO 14001 (environnement) Ces informations ainsi que toute recommandation y afférent reflètent l’état des développements, connaissances et expérience actuels dans le domaine visé. Toutefois, cela n’entraîne en aucun cas une quelconque reconnaissance de responsabilité de notre part et ce, y compris concernant tous droits de tiers en matière de propriété intellectuelle. En particulier, il ne saurait être déduit ou interprété de cette information ou sa recommandation le bénéfice de quelles que garanties que ce soit, expresses ou tacites, autres que celles fournies au titre des articles 1641 et suivants du Code civil, et notamment celles afférentes aux qualités du produit. Nous nous réservons le droit d’apporter tout changement utile justifié par le progrès technologique ou un perfectionnement interne à l’entreprise. Le client n’est pas dispensé de procéder à tous les contrôles et tests utiles au produit. Il devra en particulier s’assurer de la conformité du produit livré et des caractéristiques et qualités intrinsèques de ce dernier. Tout test et/ ou contrôle devra être effectué par un professionnel averti ayant compétence en la matière et ce sous l’entière responsabilité du client. Toute référence à une dénomination ou à une marque commerciale utilisée par une autre société n’est qu’une indication et ne sous-entend en aucun cas que des produits similaires ne peuvent également être utilisés. No de réf. 311-4 avril 2008 00/0408/09484 (fr) Domaine d´activités Performance Polymers Evonik Röhm GmbH Kirschenallee 64293 Darmstadt Allemagne [email protected] www.plexiglas.net www.evonik.com