Négocier et financer le rachat d`une entreprise en 2010
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Négocier et financer le rachat d`une entreprise en 2010
TRANS’ OUEST Bienvenue dans la newsletter In Extenso Transmission Grand Ouest ! Edition trimestrielle - Novembre 2010 EDITO Voici une dizaine d’années que le groupe In Extenso s’est doté de la ligne de services In Extenso Transmission, dédiée à l’accompagnement des repreneurs de PME, au conseil de nos clients désireux de céder ou de transmettre leur entreprise dans le cadre familial, de lever des fonds auprès d’investisseurs ou de se rapprocher d’autres entreprises. In Extenso Transmission réalise aujourd’hui des opérations dans toute la France et plusieurs dizaines d’opérations par an dans le Grand Ouest qui réunit trois régions In Extenso : l’Anjou et Maine, la Bretagne, et l’Ouest Atlantique. Il nous a semblé utile de communiquer sur nos réalisations afin de vous faire mieux connaître notre activité et également de vous faire réagir sur certaines problématiques. Voici donc le premier numéro de TRANS’ OUEST la newsletter d’In Extenso Transmission. EVENEMENTS A VENIR NEGOCIER ET FINANCER LE RACHAT D’UNE ENTREPRISE EN 2010 In Extenso partenaire du Salon des Entrepreneurs de Nantes La reprise d’une entreprise suppose la conjonction de plusieurs paramètres dont au moins deux sont éminemment délicats : la volonté de céder du dirigeant et le caractère finançable de l’opération. Participation au Salon Envie d’Entreprendre à Redon – 20- 26/11 Tous les secteurs d’activité et toutes les entreprises n’ont pas été touchés de la même manière par la crise et certains s’en tirent très bien. Néanmoins, en cet automne 2010 nous sommes confrontés, pour beaucoup, notamment nombre d’entreprises industrielles, à une situation particulière : 2008 a été une année de forte activité et de bons résultats, 2009 a vu son activité affectée par la crise (avec parfois des baisses de chiffre d’affaires de l’ordre de 50% et un résultat négatif) et 2010 voit une reprise modérée de l’activité et un retour aux bénéfices. Dans ce contexte, faut-il vendre ? Faut-il acheter ? Comment financer le rachat ? Pour le cédant, le moment peut paraître peu opportun pour vendre. Cependant, s’il veut mieux négocier son entreprise, il lui faudra sans doute attendre au moins le début de 2012 afin de pouvoir s’appuyer sur des comptes annuels des trois derniers exercices complètement assainis … A condition toutefois que l’économie ne nous réserve pas de nouveaux à coups d’ici là. C’est un pari car nous sommes entrés dans une économie d’incertitude, de chocs et de court terme. Nous pensons donc que, si le cédant souhaite prendre sa retraite et en a atteint l’âge, il a sans doute intérêt malgré tout à le faire maintenant. Partenaire de la Cantine Numérique Rennaise – Inauguration 22/11 ème Les 2 Rencontres de la Transmission In Extenso : - 25/11 à Angers (49) - 09/12 à Cholet (49) - 14/12 à Nogent le Roi (28) - Début 2011 à La Rochelle (17) (inscriptions www.inextenso.fr) Participation au Forum des Entreprises à Rennes organisé par l’IGR-IAE – 09/12 Pour l’acquéreur, la période peut paraître opportune. En tout cas, elle l’est certainement davantage que les années 2007 et 2008 car nous avons arrêté de tracer des courbes de croissance annuelle à deux chiffres sur une décennie ! Mais l’acquéreur est forcément confronté à la question incontournable du financement du rachat (ou LBO). A cet égard, les banquiers ne peuvent pas ignorer la fragilité des entreprises qui a été mise en évidence en 2008. La capacité de remboursement de l’emprunt qui est calculée à partir du résultat normatif (autrement dit moyen) de l’entreprise en est fortement affectée. D’autant plus que les comptes annuels 2009 sont les derniers disponibles et que les comptes annuels 2010 ne seront pas disponibles et audités avant plusieurs mois (pour les entreprises qui clôturent au 31 décembre). Le levier de l’endettement sera donc faible. Là où un montage LBO aboutissait parfois à 15 ou 20% de fonds propres en 2008, il sera aujourd’hui souvent difficile de descendre en dessous de 50%. Cela éloigne souvent les attentes respectives du repreneur et du cédant qui ne parviennent plus à se rencontrer et il s’agit là d’un problème grave pour le renouvellement de notre population de dirigeants. Il nous semble qu’au moins deux pistes doivent être suivies pour répondre à cette situation : La première consiste à s’appuyer sur les investisseurs en capital qui sont toujours présents pour participer à des LBO si le couple entreprise/repreneur est pertinent et s’il existe des perspectives de croissance de l’entreprise sur son marché. De par leur mode de fonctionnement, les investisseurs en capital (institutionnels régionaux, nationaux ou business angels) ont une aversion au risque plus faible que celle des banquiers, à condition que les perspectives de croissance soient attractives. Voici qui a au moins le mérite de nous éloigner du souvenir des résultats de 2008 ! La seconde piste consiste à utiliser un levier de négociation qui est souvent très utile : l’earn out (ou complément de prix). Il consiste à ajouter à un prix de départ, un complément de prix qui sera calculé en fonction des performances à venir de l’entreprise et qui sera donc versé plus tard. Le dirigeant de PME est souvent peu enclin à accepter ce dispositif dont le gain lui paraît hypothétique mais celui-ci peut aujourd’hui lui permettre de toucher un prix de vente davantage à la hauteur de ses attentes. Il doit avant tout faire l’objet d’un calcul pertinent et d’une rédaction juridique sécurisée. Dans le même esprit, la cession en deux temps, avec conservation d’un bloc minoritaire qui sera cédé un an ou deux après la cession du bloc majoritaire peut aider à rapprocher les parties mais présente, par rapport à l’earn-out, l’inconvénient de ne pas affecter tous les dividendes au LBO. En résumé, cédants et repreneurs doivent plus que jamais faire preuve de flexibilité et s’adapter à notre nouveau contexte qui se caractérise notamment par une faible visibilité. TEMOIGNAGE En 2009, Franck Vienot, 31 ans, a repris la SARL LM DENTAIRE, entreprise spécialisée dans la distribution de matériel pour cabinets dentaires, au Mans (72). CA 771 K€, 4 pers. « J’ai passé 5 années dans le monde bancaire et la Finance, avant de me lancer dans la reprise d’une entreprise. J’avais, en effet, envie d’apporter mon expérience en matière d’organisation et de management pour le développement d’une société. La définition de la cible a été assez naturelle : mon expérience de responsable d’agence au sein de la Mutuelle Intégrance, dans un secteur auquel je voue un intérêt particulier, m’avait permis d’être au fait des nécessités et des besoins des praticiens du domaine médical et paramédical. J’ai fait appel à IN EXTENSO pour m’accompagner durant les étapes successives de la transmission, de la lettre d’intention au closing : leur technicité et leur rôle de conseil m’ont permis d’anticiper un certain nombre de difficultés. L’équipe Transmission a joué un vrai rôle de facilitateur. Après cette première reprise réussie, je suis en train de finaliser une nouvelle acquisition en croissance externe, de nouveau avec l’assistance d’IN EXTENSO. » QUELQUES OPERATIONS RECENTES NOS COORDONNEES Pour les autres régions : Contact : Agathe TRIGNAT Tel : 04 72 43 46 02 [email protected]