Festival Images Sonores 2015

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BIOGRAPHIES
COMPOSITEURS
PETER ABLINGER (1959, Schwanenstadt, Autriche) a fait des études d'arts graphiques.
Parallèlement, il étudie le piano et se tourne vers le free-jazz. À partir de 1979, il étudie la
composition à la Musikhochschule de Graz puis de Vienne auprès de Gösta Neuwirth et de Roman
Haubenstock-Ramati. En 1982, il va vivre à Berlin où il enseigne à la Musikschule BerlinKreuzberg et dirige de nombreux festivals et concerts. En 1988 il fonde l'ensemble Zwischentöne.
Depuis 1993, il est régulièrement invité à enseigner à l'université de Graz et à diriger les
ensembles Insel-Musik, Klangforum Wien et United Berlin. Depuis 2012, il est membre de
l’Académie des Arts de Berlin et professeur de recherche à l’Université de Huddersfield. La
musique de Peter Ablinger est fondée par une interrogation radicale sur la nature du son. Pour le
compositeur, le bruit doit être utilisé pour ce qu'il est en lui-même, en dehors de toute dimension
signifiante. Et dès lors, tout son devient un but en soi plutôt que le moyen d'une élaboration
musicale, et réclame d'être écouté plutôt qu'« entendu » ou « compris ». Dans cette démarche, le
timbre, le temps et l'espace, paramètres inhérents à toute composition, s'en trouvent
conjointement mis en question. Les œuvres prennent la plupart du temps la forme d'installations
qui font appel à un environnement naturel ou artificiel particulier. Le résultat sonore varie alors
selon le lieu où elles sont interprétées. Le compositeur laisse parfois même l'auditeur imaginer par
lui-même ce résultat, comme dans les pièces promenades Wege (Weiss / Weisslich 9, 1986-1993)
et Orte (lieux, Weiss / Weisslich 10, 1994). Ses installations, souvent classées comme plastiques
plutôt que sonores, placent néanmoins le visiteur dans la position d'un auditeur; l'écoute peut
naître du regard : Übersetzungen 1-8 (1997). Peter Ablinger réalise dans le même esprit ses
pièces instrumentales et électroacoustiques. Le son y est traité en « Rauschen » ou « bruit »
particulier. Le timbre, l'articulation et l'intonation existent pour eux-mêmes et appellent de la part du
public une écoute du phénomène sonore abandonnant toute recherche d'une narration musicale.
Les grands cycles comme Weiss / Weisslich, Instrumente und ElektroAkustisch Ortsbezogene
Verdichtung ou encore « Intruments et bruits » jouent sur la répétition d'éléments d'une pièce à
l'autre. Une grande partie du catalogue est constituée de « work in progress », pièces indéfiniment
évolutives. (© Ircam-Centre Pompidou) www.ablinger.mur.at
MARK APPLEBAUM (1967, Chicago) est professeur de composition et de théorie à l'Université
de Stanford. Il a obtenu son doctorat en composition à l'Université de Californie San Diego, où il a
étudié principalement avec Brian Ferneyhough. Ses œuvres (solo, musique de chambre, pièces
pour chœur et pour orchestre, des opéras et des œuvres électroacoustiques) ont été jouées
partout dans le monde, notamment lors des cours d'été de Darmstadt, ICMC à Beijing et à
Singapour, au festival TRANSIT, Stockholm New Music, American Composers orchestra’s
OrchestraTech, le Festival Unyazi à Johannesburg, Sonorities à Belfast, Sonic Circuits à Hong
Kong, SIGGRAPH à Los Angeles, le musée Essl à Vienne, au Kennedy Center, à l’Electronic
Music Midwest , University of Michigan Electronica Microfestival et le 61e Festival de Musique
Contemporaine à l'Université de Louisiane. Mark Applebaum a reçu des commandes de Betty
Freeman, Merce Cunningham Dance Company, la Fondation Fromm, Paul Dresher Ensemble, le
Festival Wien Modern, Champ d'Action, Festival ADEvantgarde à Munich, Zeitgeist,
MANUFACTURE (Tokyo), St. Lawrence String Quartet, la Fondation Jerome, et American
Composers Forum. En 1997 Mark Applebaum a reçu le prix Stephen Albert du American Music
Center et une résidence à la Villa Montalvo (Californie). Depuis 1990, il a construit des instruments
électroacoustiques, et a développé des objets à la fois comme des outils de composition ainsi que
d'improvisation. Plusieurs de ses œuvres sont apparues sur le label Innova. Mark Applebaum est
également actif en tant que pianiste de jazz et a donné des concerts de Sumatra à la République
tchèque. À l'heure actuelle, il joue avec son père, Robert Applebaum, dans le Piano Duo Jazz
Applebaum. Leur premier enregistrement, The Apple Doesn’t Fall Far from the Tree, est disponible
sur Innova. À l'Université de Stanford, Mark Applebaum est également fondateur et directeur du
Stanford Improvisation Collective. Avant sa nomination actuelle, il a enseigné à l’Université de San
Diego, au Mississippi State University, et au Carleton College. www.markapplebaum.com
GUILLAUME AUVRAY est né en 1990. Il étudie la composition au Conservatoire royal de Liège
auprès de Michel Fourgon ainsi que la direction d’orchestre dans la classe de Patrick Baton. Au
Conservatoire de Maastricht, il suit les cours de direction d’ensembles de musique contemporaine
auprès de Robert HP Platz. Très actif dans la vie musicale, Guillaume Auvray fonde en 2008
l’Orchestre et les Chœurs SOFYA. En 2010, l’Église Saint Jean-Baptiste de Wavre le désigne
comme Organiste-Cantor titulaire. Depuis 2014, il est nommé directeur artistique de l’Orchestre
Jean-Noël Hamal de Liège ainsi que chef principal de l’Ensemble Chaves (Pays-Bas). Lauréat du
Prix de l’ARIAM au Concours International de composition de Boulogne-Billancourt en 2013,
l’Orchestre de la Grande Région lui commande, l’année suivante, son 1er Concerto pour violoncelle
et orchestre. La pièce, Der Kreis, est jouée lors de la tournée de l’Orchestre en Allemagne, en
France, au Luxembourg et en Belgique. En 2015, Guillaume Auvray remporte la première session
de Ça balance classique avec son œuvre Le Ruisseau pour ensemble et électronique live.
Actuellement, il travaille à l’écriture de son premier opéra, Michaïl, sur un livret inspiré de l’œuvre
de la journaliste et écrivain biélorusse Svetlana Alexievitch.
Les œuvres de PER BLOLAND ont été décrites comme ayant un «effet incandescence» par
«textures dangereuses et fascinantes ». Ses compositions conjuguent l'outil électronique (modèles
uniques de sa propre fabrication) à des masses orchestrales mouvantes créant des paysages
sonores à tous les coups surprenants, et intègrent souvent la vidéo et la danse, en s’inspirant
d'autres formes d'art. Bloland a reçu des récompenses et de la reconnaissance d’organisations
nationales et internationales, comme l'Ircam, ICMA, SEAMUS/ASCAP, Digital Art Awards Tokyo,
le concours Martirano, ISCM, Eastman Computer Music Center, SCI/ASCAP, le concours Dal
Niente, Taukay Edizioni Musicali, et l'Accademia Musicale Pescarese. Son travail a été sélectionné
pour les World Music Days en Slovaquie (2013). Il a reçu des commandes de la Guerilla Opera
Company, Wild Rumpus, East Coast Contemporary Ensemble, Ensemble Pi, Callithumpian
Consort, Insomnio Ensemble, CCRMA de Stanford, SEAMUS/ASCAP, les Kenners, Michael
Straus et Patti Cudd. En mars 2015, un CD-portrait est paru sur le label Tazdik (interprété par le
Ecce Ensemble). Ses œuvres ont été jouées par la Guerilla Opera Company, l'Orchestre
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symphonique de Berkeley, Talea Ensemble, International Contemporary Ensemble (ICE),
l'Ensemble Quasars (Slovaquie), Bent Frequency, Insomnio, Callithumpian Consort, Linea
Ensemble, Inauthentica, Eliot Gattegno, Margaret Lancaster, Chryssie Nanou, Brian Sacawa,
Michael Straus, Worn Chamber Ensemble, Stanford Symphony Orchestra, Sebastian Berweck,
John Sampen et Marianne Gythfeldt. Sa musique a été jouée à Bourges, Darmstadt, CICM,
SIGGRAPH, Gaudeamus, le festival de Huddersfield, la Conférence nationale SCI, Stanford Lively
Arts, Third Practice Electroacoustic Music Festival, Ingenuity Festival Cleveland, et le Bowling
Green New Music Festival. Per Bloland est actuellement professeur adjoint de technologie et de
théorie musicale à l'Université de Miami, Ohio. Récemment il a terminé une résidence de cinq
mois à l'Ircam. Avant sa nomination actuelle il était professeur adjoint invité en informatique
musicale au Conservatoire de musique d'Oberlin (Ohio), où il a fondé le Oberlin Improvisation and
NewMusic Collective (OINC). Per Bloland a également enseigné à l'Université de Santa Cruz,
l'Université de Stanford et l'Université du Texas. Il a reçu son doctorat en composition à
l'Université de Stanford, où il a étudié avec Mark Applebaum, Brian Ferneyhough, Chris Chafe, et
Erik Ulman. Pendant son séjour à Stanford il a beaucoup travaillé au Center for Computer
Research in Music and Acoustics (CCRMA). En tant que chercheur, il a étudié l'interaction entre la
littérature et la musique instrumentale, en examinant les stratégies employées par les
compositeurs en réaction à des influences littéraires. Son travail avec le piano électromagnétique
préparé est le domaine de la recherche qui a reçu le plus d'attention. En outre de nombreuses
conférences et manifestations, il a composé plusieurs pièces pour ce dispositif. Il a publié l’article
The Electromagnetically-Prepared Piano and its Compositional Implications, et a développé le site
magneticpiano.com. www.perbloland.com
Né en 1992 à Bruxelles, FRANÇOIS COUVREUR débute l'étude de la guitare à l’âge de 15 ans.
Rapidement passionné par la musique et encouragé par ses professeurs, il est admis en 2010 au
Conservatoire Royal de musique de Liège dans la classe de guitare d'Hughes Kolp. C'est au
contact de ce dernier que François Couvreur découvre, apprend et pratique la musique
d'aujourd'hui. Son intérêt pour celle-ci l'a mené à entamer depuis 2013 des études de composition
auprès de Michel Fourgon, et de partager son temps entre création et interprétation. Depuis cette
même année, François Couvreur est le guitariste du jeune Ensemble Hopper, avec lequel il
collabore également en tant que compositeur. Comme tel, ainsi que comme guitariste, seul ou
dans des formations variées, il a eu l'occasion d'enrichir son parcours de concerts, collaborations,
master classes et concours variés en Belgique et à l'étranger (Hollande, Allemagne, République
Tchèque, etc.).
BRIAN FERNEYHOUGH est né à Coventry en Angleterre le 16 janvier 1943. Ses premières
expériences musicales, dans sa ville natale, sont celles des fanfares et des brass band (il y joue
notamment la trompette). Il suit des cours à la Birmingham School of Music, puis à la Royal
Academy of Music de Londres, travaillant brièvement la composition avec Lennox Berkeley. En
1968, il part pour travailler à Amsterdam avec Ton de Leeuw, puis à Bâle où il suit les cours de
Klaus Huber. Ses œuvres reçoivent trois années de suite des distinctions au concours
Gaudeamus (1968-70), notamment pour les Sonatas, et Brian Ferneyhough reçoit un prix spécial
en 1974 pour Time and Motion Study III, meilleure œuvre toutes catégories confondues. La même
année, l'exécution de plusieurs de ses pièces au Festival de Royan assure la réputation du
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compositeur comme l'une des personnalités les plus fortes et les plus originales de sa génération.
Brian Ferneyhough est l'assistant de Klaus Huber à la Musikhochschule de Freiburg-im-Breisgau
en 1973, et il le reste jusqu'en 1986, date à laquelle il enseigne un an au Royal Conservatoire The
Hague, en Hollande, puis à l'University of California de San Diego aux États-Unis, de 1987 à1999,
avant d'obtenir un poste à Stanford University. Mais la vocation pédagogique de Brian
Ferneyhough comporte aussi beaucoup de séminaires dans des lieux différents: de 1984 à 1996
aux Darmstädter Ferienkurse für Neue Musik, et depuis 1990 à la Fondation Royaumont. Il
travaille aussi, comme professeur invité, au Royal Conservatoire de Stockholm, au California
Institute of the Arts and the University of Chicago, puis en 2007-8, à Harvard University. Il a donné
par ailleurs des cours à la Civica Scuola di Milano, au Conservatoire National Supérieur de
Musique de Paris, dans les universités d'Oxford, de Cambridge, de Durham, et dans diverses
universités d'Amérique du Nord. Il enseigne régulièrement à l'Ircam dans le cadre du Cursus de
composition et d'informatique musicale. En 2007, Brian Ferneyhough reçoit le prix Siemens. Ses
œuvres sont éditées par Peters à Londres, et ses manuscrits se trouvent à la Fondation Paul
Sacher à Bâle. © Ircam-Centre Pompidou
SAM HAYDEN a étudié la composition avec Martin Butler, Jonathan Harvey et Michael Finnissy à
l'Université de Sussex, Joseph Dubiel et David Rakowski à l'Université Columbia, à New York, et
Louis Andriessen au Conservatoire Royal de La Haye. Il a reçu de nombreux prix et distinctions
dont le premier prix au Concours international Benjamin Britten (mv pour orchestre) et le prix de
composition du 4e Gaudeamus International Young Composers’ Meeting. Il a reçu une résidence
au Centre Civitella Ranieri (2000) et une bourse Fulbright Chester Schirmer, lui permettant de
travailler avec Brian Ferneyhough et Chris Chafe à l'Université de Stanford (2001). Sunk Losses
pour orchestre, composé lors d'une résidence à l'Akademie Schloss Solitude de Stuttgart en 2002,
a remporté le premier prix du concours de la Fondation Christoph Delz, l’œuvre a été créée par
l'Orchestre symphonique de la radio de Sarrebruck pendant le festival Musik im 21. Jahrhundert, à
Sarrebruck en mai 2003. La musique de Hayden a été largement jouée au Royaume-Uni et en
Europe, par des interprètes comme le Asko Ensemble, Ensemble Antidogma, BBC Symphony
Orchestra, Birmingham Contemporary Music Group, Canto Battuto, Ensemble Cattrall, Composers
Ensemble, De Ereprijs, Ensemble Ernst, Ensemble Exposé, Gaudeamus Ensemble, Gemini,
Gruppe für Neue Musik Baden, IGNM Zürich, Klangforum Wien, Kokoro, London Sinfonietta,
NYYD Ensemble, RNCM Wind Orchestra, Steamboat Suisse, Surplus Ensemble et Orkest de
Volharding. De nombreux festivals internationaux ont programmé la musique de Sam Hayden:
Meltdown au South Bank Centre, Bath, ISCM, Gaudeamus Music Week, The State of the Nation,
Brighton, Ultima d'Oslo, BIG Torino Biennale Arte Emergente, Festival Hoxton, Huddersfield, Tage
für Neue Musik Zürich, Rumor Festival Utrecht, Gaida Festival Vilnius, Time of music Viitasaari,
NYYD Festival de Tallin, Ars Musica et MaerzMusik. En 2001, Hayden a reçu une commande du
London Sinfonietta et Braunarts pour la pièce 3D Music, un projet de musique interactive et
graphisme informatique, en collaboration avec l'artiste numérique Eduardo Carrillo. Parmi d’autres
commissions citons Le Retour A La Raison pour percussion solo et électronique live pour
l'Ensemble Ictus, Émergence pour accordéon solo, ensemble et électronique pour Frode Haltli et
l'Oslo Sinfonietta, Relative Autonomy pour le London Sinfonietta, system/error pour Anne La
Berge, Mieko Kanno et Claire Edwardes, Impetus pour percussion solo pour Claire Edwardes,
Substrat pour le BBC Symphony Orchestra, Schismatics pour violon électrique et ordinateur pour
Mieko Kanno, Die Modularitäten pour l’Ensemble Mosaik, Permutazioni/a caso pour ensemble
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amplifié pour RepertorioZero, et misguided pour quatre interprètes. surface/tension, nouvelle
œuvre pour hautbois solo et 9 joueurs, a été réalisée par Christopher Redgate et Cikáda au HCMF
Huddersfield et à Oslo en novembre 2012. Sa composition la plus récente, son quatuor à cordes
Transience (une commission de BBC Radio 3 et le quatuor Diotima) a été crée au Spitalfields
Music Winter de Londres en décembre 2014. Sam Hayden a été nommé Reader in Composition
au Trinity College of Music de Londres, en 2013. www.samhaydencomposer.com
Né en janvier 1993 à Boussu, STEFAN HEJDROWSKI entame sa formation musicale à
l'Académie de Quaregnon en étudiant le piano. Parallèlement il apprend la guitare basse avec
Marc De Martelaer et, en autodidacte, il s'initie à la guitare folk, la guitare électrique, l'harmonica
diatonique et la composition. En septembre 2011, il entre au Conservatoire Royal de Liège où il
étudie la composition sous la direction artistique de Michel Fourgon et la composition mixte sous
celle de Gilles Gobert. Il y compose de nombreuses pièces qui ont été créées au sein de concerts
de la classe de composition ou dans des manifestations internationales, comme le Festival Ars
Musica 2012, à la Raffinerie, à Bruxelles, ou le 6e Week-end de Clavier Contemporain 2013, au
Conservatoire Frédéric Chopin, à Paris. En 2014, il a participé au festival Images Sonores.
THOMAS HUMMEL a étudié la composition à Cologne et Fribourg, avec, entre autres, Klaus
Huber et Mathias Spahlinger et, entre 1992-1994 il a fait un séjour à l'Ircam. Ses compositions ont
été jouées et diffusées par de nombreux ensembles, y compris l’Ensemble Court-Circuit, HolstSinfonietta, SurPlus Ensemble, Kairos Quartett, et l'Orchestre symphonique de la Radio de
Stuttgart. Thomas Hummel a reçu des prix de composition à la Villa Concordia Bamberg et
Musikprotokoll Graz et des bourses de la Fondation nationale allemande académique, le DAAD et
la Fondation Rosenberg. Il a développé des projets « d'orchestre virtuel » et la banque de données
« ConTimbre ». Depuis 1994, Thomas Hummel est ingénieur de son et réalisateur en informatique
musicale. www.thomashummel.net
DAAN JANSSENS (né à Bruges en 1983) a étudié le violon, le piano, la théorie de la musique et
la composition au conservatoire de Bruges. De 2002 à 2007, il étudie la composition au
Conservatoire de Gand avec Frank Nuyts, et a participé, entre autres, aux cours de GodfriedWillem Raes (improvisation) et Filip Rathé (analyse et au-delà). Il a également suivi des cours de
composition auprès de Peter Eötvös, Luca Francesconi, Magnus Lindberg et Bruno Mantovani et
des séminaires avec l'Ensemble Modern, Johannes Kalitzke, Marco Angius et Lucas Vis. En 2006,
sa composition pour quatuor à cordes ... Passages ... a reçu le premier prix lors de la Semaine de
la musique contemporaine à Gand. Ses compositions (... cassée nuit.), (Étude scénographique),
(es), (Paysages - études) I, (... en paysage de nuit ...) et Les Aveugles ont été sélectionnées par
ISCM Flandres. Il a eu l'occasion de collaborer avec des ensembles et des solistes belges et
internationaux, tels que le Spectra Ensemble, l’Ensemble Intercontemporain, Aton'& Armide,
l'Ensemble Orchestral Contemporain, Neue Vocalsolisten Stuttgart, Ensemble Musiques
Nouvelles, VocaalLAB, l'Orchestre Gulbenkian de Lisbonne, Symfonieorkest Vlaanderen et JeanGuihen Queyras, lors des festivals comme TRANSIT, Ars Musica, ISCM World Music Days 2009,
Darmstädter Ferienkurse, Festival Musica de Strasbourg 2010, et Operadagen Rotterdam. Depuis
2008, il collabore intensivement avec LOD, notamment avec son opéra de chambre Les Aveugles
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(d'après Maurice Maeterlinck, en collaboration avec l'artiste visuel Patrick Corillon). Depuis 2006, il
dirige régulièrement l'Ensemble Nadar. Il travaille comme assistant de recherche au Collège
universitaire de Gand depuis 2007. Récemment il a écrit (... Revenir Dans l'oubli ...) pour
orchestre (2013), commandé et créé par l'Orchestre Gulbenkian de Lisbonne, (... dans son
presque silence ...) pour orchestre (2014), commandé par le Symfonieorkest Vlaanderen et Tristia,
scène dramatique pour baryton, mezzo-soprano et quatre instruments, commandée par ENOA et
créée en 2015 au Festival d'Aix-en-Provence. www.daanjanssens.be
Après des études de composition et d’analyse à la Musikhochschule de Stuttgart, JOHANNES
KREIDLER étudie notamment la composition avec Mathias Spahlinger et la musique électronique
avec Mesias Maiguashca et Orm Finnendahl à la Musikhochschule de Freiburg, parallèlement à
des études de philosophie. Il suit également des cours avec Helmut Lachenmann, Brian
Ferneyhough et Richard Barrett à l’Ircam. Passionné d’électronique et de nouvelles technologies,
Johannes Kreidler est un artiste engagé, qui s’interroge sur le monde dans lequel il évolue. Il remet
ainsi en question les méthodes de collecte des revenus du secteur culturel en composant un remix
de 70.200 titres existants compilés dans une œuvre de 33 secondes. Dans une autre œuvre, c’est
la crise économique qu’il met en musique, en convertissant des cours de bourse, des niveaux de
chômage ou de ventes d’armes en partitions musicales. Depuis 2006 il a enseigné la théorie
musicale et la musique électronique à l’Université de Musique et Théâtre de Rostock, à la
Hochschule für Musik de Detmold ainsi qu’à la Hochschule für Musik und Theater à Hanovre
(depuis 2009). La musique de Johannes Kreidler a été jouée à de nombreux festivals
internationaux, tels que Donaueschingen et Darmstadt, le festival Ultima de Oslo, Musica
Strasbourg, Gaudeamus Music Week, et le Huddersfield Contemporary Music Festival. Des essais
et entrevues ont été publiés dans des revues telles que KunstMusik, Musik & Ästhetik, Positionen,
Musik-Konzepte, et Neue Musikzeitung. Ses livres Programmierung elektronischer Musik in Pd
(2009), Musik, Ästhetik, Digitalisierung – eine Kontroverse (2010) et Musik mit Musik. Texte 2005 2011 (2012) ont été publiés par Wolke Verlag. www.kreidler-net.de
Né à Buenos Aires en 1958, MARTIN MATALON étudie à la Juilliard School de New York où il
obtient son Master de composition. En 1989, il fonde Music Mobile, ensemble basé à New York et
consacré au répertoire contemporain et devient son directeur jusqu’en 1996. Il reçoit le prix de la
J.S Guggenheim fondation de New York, le prix F. Schmitt de l’Institut de France Académie des
Beaux-Arts, le prix de la Ville de Barcelone, le Charles Ives Scholarship de la American Academy
and Institute of Arts and Letters, le Grand prix des Lycéens... En 1993, définitivement installé à
Paris, l’Ircam lui commande une nouvelle partition pour la version restaurée du film de Fritz Lang,
Metropolis. Après ce travail considérable, Martin Matalon se plonge dans l’univers de Luis Buñuel
en écrivant consécutivement trois nouvelles partitions pour les trois films surréalistes du cinéaste
espagnol Un Chien andalou (1927), L’Age d’or (1931) et Las Hurdes terre sans pain (1932). Son
catalogue comprend un nombre important d’œuvres de musique de chambre et orchestre et
couvre un large spectre de genres différents: théâtre musical, musique mixte, contes musicaux,
musique vocale, installations, musique + texte, hörspiel, œuvres chorégraphiques, ciné-concerts,
opéra… Initiée en 1997 la série des Trames, œuvres a la lisière de l'écriture soliste du concerto et
de la musique de chambre et le cycle des Traces qui constitue pour le compositeur une sorte de
journal intime et destinée à des instruments solistes avec électronique en temps réel, forment un
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pan important de son catalogue. Depuis 2010 il est professeur de composition au CRR
d’Aubervilliers / La Courneuve et a créé au sein du Conservatoire « l’Atelier », un ensemble
consacré à la Musique des XXe et XXIe siècles. Parallèlement il mène une activité de chef
d’orchestre et a dirigé l’Ensemble Modern, MusikFabrik, Barcelona 216, l’Orchestre
Philharmonique de Monte-Carlo, l’orchestre d’Avignon, Court-circuit, Les percussions de
Strasbourg, l’Ensemble Intercontemporain... Il a été compositeur en résidence à l’Arsenal de Metz
et l’Orchestre National de Lorraine (2003-2004), à La Muse en Circuit (2005-2010), au Festival de
Stavanger 2011, compositeur en Résidence au CRR d’Aubervilliers / La Courneuve en 2012 et
compositeur invité du Festival les Arcs pour l’édition 2014. www.martinmatalon.com
LUIGI NONO étudie le droit à l’Université de Padoue et la composition au Conservatoire
Benedetto-Marcello de Venise, en auditeur libre, dans la classe de Gian Francesco Malipiero. En
1946, il rencontre Bruno Maderna. Commencent alors une longue amitié et d’intenses études,
notamment à la Biblioteca Marciana (traités du Moyen Âge, canons énigmatiques franco-flamands,
Hindemith, Dallapiccola…). En 1948, avec Maderna, Luigi Nono participe à Venise aux cours de
direction d’orchestre de Hermann Scherchen, qu’il suit en tournée, approfondissant ainsi les
œuvres de Schoenberg, Webern et Bartók. Puis il se rend, dès 1950, à Darmstadt, où il suit
l’enseignement de Varèse et se lie avec Karl Amadeus Hartmann – il y donnera, après la création
du Canto sospeso, des cours sur le dodécaphonisme schoenbergien et deux conférences écrites
aux côtés de son élève Helmut Lachenmann, Présence historique dans la musique d’aujourd’hui
(1959) et Texte-Musique-Chant (1960), qui marqueront la rupture avec Stockhausen. Luigi Nono
entre au Parti communiste italien en 1952. Le 12 mars 1954, il assiste, à Hambourg, à la création
de Moïse et Aron. À cette occasion, il fait la connaissance de la fille d’Arnold Schoenberg, Nuria,
qu’il épouse l’année suivante. À Prague, où il découvre en 1958 la Laterna magika et les
scénographies de Josef Svoboda, ses œuvres sont critiquées au nom du réalisme socialiste, ce
qui ne contrarie que peu un nouveau voyage en Europe de l’Est, deux ans plus tard et, en 1963,
un séjour à Moscou au cours duquel il s’entretient avec Edison Denisov, Alfred Schnittke, qu’il juge
sévèrement, et avec la pianiste Marina Youdina, puis à Tallinn, où il fait écouter ses œuvres de
même que celles de Berio et de Donatoni à Arvo Pärt – Luigi Nono se rendra aussi régulièrement
à Berlin-Est, à la rencontre de son ami Paul Dessau. En 1961, quelques mois lui suffisent pour
composer Intolleranza 1960, dont la création, à La Fenice, provoque un scandale retentissant. S’il
enseigne ponctuellement à la Dartington Summerschool of Music et à l’Université d’Helsinki, Nono
organise surtout, avec le critique et musicologue Luigi Pestalozza, des concerts et des débats
dans les usines italiennes. En 1965, il se rend à Boston, pour la houleuse création américaine
d’Intolleranza 1960 sous la direction de Maderna, et à Los Angeles, où il visite la maison de
Schoenberg. Il collabore, par l’intermédiaire d’Erwin Piscator qui lui transmet la culture des années
vingt et trente à Weimar, avec Peter Weiss sur L’Instruction, puis avec le Living Theater pour A
floresta é jovem e cheja de vida, dont la bande magnétique est réalisée au Studio de phonologie
de la Rai à Milan, où il travaille régulièrement tout au long des années soixante. Lors d’un voyage
de trois mois en Amérique du Sud, en 1967, il donne des cours en Argentine et au Pérou, dont il
est expulsé pour avoir pris la défense de prisonniers politiques. À Cuba, il croise Fidel Castro et
évoque Varèse avec Alejo Carpentier – d’autres voyages en Amérique du Sud suivront, en 1968,
en 1971, au Chili, où il dialogue avec Luciano Cruz, membre du Mouvement de la gauche
révolutionnaire, dont il apprendra la mort en septembre, et enfin en 1983, pour un congrès des
Artistas Trabajadores de la Cultura. En février 1968, à Berlin-Ouest, Luigi Nono prend part, avec
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Rudi Dutschke, à la Conférence internationale pour le Vietnam, et refuse, à l’automne, de
participer à la Biennale de Venise, par solidarité avec le mouvement étudiant. La révélation du
Théâtre de la Taganka, dirigé par Youri Lioubimov, aboutit en 1975 à la création de la seconde
action scénique Al gran sole carico d’amore. Peu après, Nono traverse une crise majeure, que
l’influence déterminante de Massimo Cacciari contribue à résoudre. La lecture de l’édition
génétique de Hölderlin, l’expérimentation des live electronics et l’étude des cultures juive et
grecque mènent au quatuor à cordes Fragmente-Stille, an Diotima, puis à Prometeo, avec le
Studio expérimental de la Fondation Heinrich-Strobel, qui participe à la création de presque toutes
les œuvres des années quatre-vingt. Invité du DAAD à Berlin, où il réside le plus souvent de 1986
à 1988, Luigo Nono donne, en juillet 1989, ses derniers cours dans le cadre du Centre Acanthes, à
Villeneuve-lès-Avignon. Hospitalisé à Paris, il meurt, des suites d’un cancer, le 8 mai 1990, à
Venise. © Ircam-Centre Pompidou
JOÃO PEDRO OLIVEIRA a commencé ses études musicales à l'Institut grégorien de Lisbonne,
où il étudie l'orgue. De 1985 à 1990, il a fait un doctorat en musique à l’Université de New York à
Stony Brook. Sa musique comprend un opéra de chambre, plusieurs compositions orchestrales,
un requiem, 3 quatuors à cordes, de la musique de chambre, musique instrumentale solo, musique
électroacoustique et vidéo expérimentale. Récemment, il a exploré les possibilités d'interaction
entre les sons électroacoustiques et instrumentales, la plupart de ses œuvres récentes utilisant les
deux médias. Il a reçu plus de 30 prix et récompenses internationales pour ses œuvres, comme le
Prix Giga-Hertz et le Prix Magistère de l'IMEB (Bourges). Sa musique est jouée partout dans le
monde. Il est professeur à l'Université fédérale de Minas Gerais (Brésil) et de l'Université d'Aveiro
(Portugal) où il enseigne la composition, la musique et l'analyse électroacoustique. Il a publié
plusieurs articles et a écrit un livre d’analyse et de théorie de la musique du 20e siècle. Plusieurs
de ses étudiants ont reçu des prix nationaux et internationaux. www.jpoliveira.com
MAURICIO PAULY (1976) écrit de la musique pour ensembles mixtes, souvent en utilisant une
amplification et de l'électronique performative. Ses œuvres ont été jouées au festival Ultima
Festival de Oslo, Automne de Varsovie, Le Bruit de la Musique, ISCM New Music Days à Zagreb,
Bendigo Exploratory Music Festival, festival MATA, Brooklyn Nuevo Latino Festival et les Cours
d'été de Darmstadt. Ses projets à venir comprennent une résidence et un concert monographique
à la Villa Romana à Florence; une nouvelle pièce au Bludenzer Tage zeitgemäßer Musik 2016;
une tournée au Royaume-Uni avec l’ensemble Interface; une tournée avec l’ensemble
Soundinitiative (Royaume-Uni); et une nouvelle pièce pour Darmstadt 2016 (concert avec
Distractfold). Des enregistrements de ses œuvres ont été réalisés par le JACK Quartet (New
Focus), Fonema Consort (New Focus) et Karin Hellqvist (Pour Tune). Mauricio Pauly est codirecteur artistique de l’ensemble Distractfold et membre fondateur des áltaVoz Composers. Il
enseigne au Royal Northern College of Music (Manchester) et au Architectural Association
Interprofessional Studio à Londres. www.mauriciopauly.com
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EDWIN PIERARD est né à Bruxelles en 1986 et étudie la composition aux Conservatoires de
Liège et de Mons. Il obtient, en 2014, l'Agrégation de l'Enseignement Secondaire Supérieur. Il suit
également des formations en compositions musicales appliquées aux films et aux médias ainsi
qu'en direction d'orchestre, et suit des masterclasses en Italie, en Slovénie et en Belgique. Edwin
Pierard s'intéresse beaucoup à la pédagogie et dispense des cours d’Écritures et d’Analyse
musicale dans les académies de musique de Saint-Gilles et de Saint-Josse-ten-Noode. Il est par
ailleurs professeur de musique à l'Athénée royal d'Ixelles. Chef de chœur au Centre culturel
d'Anderlecht, son activité est surtout celle d'un compositeur. Il écrit pour l'Ensemble 88, pour le
violoncelliste Jérémie Ninove et le guitariste Thomas Maillet. Edwin est l'auteur de la bande
originale du court métrage Août 1914 de Frédéric Beul et travaille régulièrement en collaboration
avec l’Ecole nationale supérieure des arts visuels de La Cambre. Sa composition pour violoncelle,
Le Passeur (2014) a été interprétée au Festival Ars Musica. En 2015, Edwin Pierard est lauréat,
avec Guillaume Auvray, de la première session de ça balance classique, programme d'aide aux
jeunes compositeurs de la Province de Liège, avec sa pièce Invention pour ensemble, une
commande de l’Ensemble Musiques Nouvelles.
Née à Zürich, KATHARINA ROSENBERGER a obtenu un Master en Musique à la Royal
Academy of Music de Londres et un Doctorat en Composition à l’Université de Columbia de New
York, sous la direction de Tristan Murail. Depuis septembre 2008, elle enseigne la composition et
l’art sonore au département de Musique à l’Université de Californie à San Diego. La majeure partie
de son travail se développe dans un contexte interdisciplinaire et s’attache à la confrontation des
pratiques performatives traditionnelles en termes de production, d’écoute et de vision du son. Elle
multiplie les collaborations et combine sa musique (acoustique et électronique) et ses installations
au théâtre, à la vidéo et à la danse. Son travail a été présenté lors de nombreux festivals tels que
Weimarer Frühlingstage, KunstFestSpiele Herrenhausen, Zürcher Theaterspektakel, les festivals
Archipel et La Bâtie, Festival für Neue Musik Bamberg, Unerhörte Musik Berlin, Festival Les
Musiques Marseille, Zoo Bizzarre, Bordeaux, New Media Art Festival, Yerevan, Shanghai
International Spring Festival, Shanghai International Electro-Acoustic Music Week et l’October
Contemporary, Hong Kong. Elle a remporté plusieurs prix de composition à Londres, New York et
en Suisse. En 2005, elle a été compositrice en résidence avec l’Orchestre de Nîmes, en France.
Ses installations VIVA VOCE et Salle V ont été récompensées par le Mediaprojects Award /
Sitemapping de l'Agence fédérale suisse (OFC), Berne. Elle a reçu la bourse Hellman (San
Francisco), le Prix Sony Scholar, et la Commission Musikstiftung Ernst von Siemens pour sa
composition Gesang Un noch das namenlose Land. Son portrait CD Texturen avec le Wet Ink
Ensemble (Hathut Records) a été récompensé par la prestigieuse bourse Copland Recording et a
été sélectionné pour le Preis der Deutschen Schallplattenkritik (2012). www.krosenberger.ch
ROBERTO DAVID RUSCONI, né dans une famille de musiciens à Ticino et actuellement basé à
Londres, est un compositeur, chercheur et professeur diplômé du Conservatoire de Padua (cours
de composition, piano, direction de chœur et musique électronique). Il a remporté plusieurs prix
internationaux comme le Valentino Bucchi et le 2e Prix Agosto. Son catalogue comprend un large
nombre d’œuvres de musique de chambre et d'ensemble, qui ont été jouées par des artistes
comme le Klangforum Wien, David Alberman, Rohan de Saram, Garth Knox et Burkard Weber,
JACK Quartet, KAIROS Quartett, Amar Quartett, Ensemble Aventure, BIT20 et Insomnio. En tant
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que compositeur et éducateur, il a travaillé sur plusieurs projets culturels et éducatifs de l’Union
Européenne. Lors des World Music Days en Suède en octobre 2009, l'Orchestre symphonique de
Malmö a réalisé sa pièce Lo Sguardo di ECATE. En 2012, le SWR2 lui a attribué une bourse à
l’Experimentalstudio Freiburg; il est également récipiendaire des bourses du British Council,
l’Akademie für Alte Musik und Audio Art (Innsbruck), Settimane musicali di Stresa, Aldeburgh et les
residences Dartington. En 2011, il a remporté le premier prix au Concours de Composition
ZEITKlang à Vienne avec De Arte Respirandi, interprété par le KAIROS Quartett Berlin. Pour sa
pièce Memento, il a remporté un troisième prix dans le cadre du Prix de la Fondation BBVA.
Roberto Rusconi a été choisi comme représentant du Royaume-Uni au World Music Days 2013 à
Vienne; il est également finaliste du Concours européen ECPNM 2012 (composition de pièces
électroacoustiques en temps réel) et du concours de composition Ysang Yun 2013, avec l’œuvre
Zefran. Récemment, il a reçu le deuxième prix au Concours Pablo Casals de composition avec sa
pièce Omnia Mutantur. En 2013 sa composition De Arte Respirandi a été présentée à la Biennale
de Venise. En 2015 Roberto Rusconi a achevé son doctorat en composition au Kings College de
Londres, sous la direction de George Benjamin. Il est distribué par Verlag Neue Musik Berlin.
www.robertdavidrusconi.co.uk
FRANÇOIS SARHAN étudie la composition avec Jonathan Harvey, Magnus Lindberg, Philippe
Manoury, Tristan Murail et Guy Reibel. Par ailleurs, il étudie l'analyse, l'esthétique, le violoncelle, la
direction d'orchestre, ainsi que l'harmonie et le contrepoint. De 1999 à 2002, il suit les séminaires
de poétique comparée de Jacques Roubaud à l'École des hautes études en sciences sociales. En
1995 il entre au Conservatoire national supérieur de Paris, d'où il sort diplômé en analyse en 1999
et en composition en 2000. Il reçoit une bourse de la SACEM pour suivre les séminaires de Brian
Ferneyhough et Marco Stroppa à Szombathely en Hongrie en 1996-1997 et suit le Cursus de
composition de l'Ircam en 1997-1998. Entre 1998 et 2002, François Sarhan enseigne lui-même à
l'Ircam et, depuis 1999, à l'Université Marc Bloch de Strasbourg. En tant que compositeur,
François Sarhan a enrichi son répertoire dans tous les genres: orchestre, musique de chambre
(notamment le cycle Bobok pour 2, 3, 4 et 5 instruments à cordes), opéra de chambre (Kyrielle du
Sentiment des Choses, créé au festival d'Art lyrique d'Aix-en-Provence en 2003), musique
électronique et mixte. Ses œuvres ont été jouées à de nombreux festivals tels que Musica
Strasbourg, Donaueschingen, Wittener Musik Tage, Ars Musica, Holland Festival et Maerzmusik
Berlin. Avec le collectif CRwTH, il réalise des films d’animation et des vidéos. Il participe à de
nombreuses manifestations pluridisciplinaires, pour la danse et le théâtre. Il collabore notamment
avec l'artiste sud-africain William Kentridge pour la musique du spectacle Telegrams from the
Nose représenté une trentaine de fois à travers l'Europe. Il est auteur d’une "Introduction à
l'histoire de la musique" (Flammarion 2004), ainsi que d'un ouvrage Encyclopédie qui est un
recueil d’articles et d’illustrations sur des sujets divers mais dont tout est inventé. Ses projets
récents incluent des expositions, notamment à Paris, Prague et au château de Chambord, et des
spectacles: The Last Lighthouse Keepers, à Bergen, et Wandering Rocks, au Palais de Tokyo (mai
2014). www.fsarhan.com
ALEXANDER SCHUBERT (1979) étudie la bioinformatique à Leipzig et la composition multimédia
auprès de Georg Hajdu et Manfred Stahnke à Hambourg. Au cours de sa formation, il se produit
en tant que musicien et compositeur en diverses occasions et dans diverses circonstances. En
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outre, Alexander Schubert travaille au ZKM (Centre pour les Arts et les Médias) de Karlsruhe
pendant un an. Depuis 2011, il prépare un doctorat à Hambourg et enseigne l’électronique en
temps réel au conservatoire de Lübeck. La curiosité de Schubert lui fait explorer les diverses
interactions entre musique acoustique et musique électronique. La principale singularité de son
travail réside toutefois dans le métissage de différents genres musicaux (comme le hardcore, le
free jazz, la musique électronique populaire, la techno) et les concepts développés dans le cadre
de la musique contemporaine. Cependant, cette démarche d’incorporation d’influences disparates
s’appuie non sur une approche théorique du sujet mais, de manière empirique, sur son expérience
personnelle — Schubert a pratiqué dans sa jeunesse et au début de sa carrière tous ces genres
musicaux, autant en groupe qu’en solo. Plus encore, c’est sur la performance que Schubert met
l’accent. L’utilisation du corps dans la musique électronique, et la transmission d’un contenu
supplémentaire au moyen des gestes sont l’une des caractéristiques essentielles de son œuvre,
qui cherche à donner le pouvoir à l’interprète et à dégager une énergie maximale. Cela conduit
également le compositeur à interroger régulièrement les frontières entre musique écrite et musique
improvisée. Un certain nombre de ses partitions peuvent ainsi s’entendre comme des
improvisations hyperstructurées. Depuis 2009, Alexander Schubert se concentre sur la
composition avec captation de geste, dans ses œuvres comme dans le cadre de ses activités de
recherche. Sa formation d’informaticien sert de fondation à une approche audacieuse de la
technologie en général, et des capteurs en particulier. Il donne de nombreuses conférences dans
le domaine de par le monde. Il a obtenu de nombreux prix et bourses, notamment de ZKM, GigaHertz-Prize, Bourges, ICMC, NIME, JTTP, Darmstädter Ferienkurse, ainsi que des commandes de
la part de NDR, International Musikinstitut Darmstadt, Ensemble Resonanz, IRCAM, ZKM, HCMF,
Kulturstiftung Hamburg, Piano Possible et l’Ensemble Intégrales. www.alexanderschubert.net
La musique de RAND STEIGER a été commandée et interprétée par de nombreux ensembles,
tels que l'American Composers Orchestra, Boston Musica Viva, Ensemble Intercontemporain,
International Contemporary Ensemble, Lontano, Los Angeles Chamber Orchestra, NYNME, Prism
Quartet, San Diego Symphony, San Francisco Contemporary Music Players , Saint Paul Chamber
Orchestra, Talea Ensemble, et le Los Angeles Philharmonic, et des solistes comme Matthew
Barley, Maya Beiser, Claire Chase, Daniel Druckman, Peter Evans, Alan Feinberg, George Lewis,
Mark Menzies, Susan Narucki, Vicki Ray et Steven Schick. Tout au long de sa carrière, Rand
Steiger a été impliqué dans la recherche de l’informatique musicale, après avoir tenu trois
résidences à l'Ircam, et jouissant d'une longue collaboration fructueuse avec Miller Puckette, le
principal chercheur de l’informatique musicale de sa génération. Il a été compositeur en résidence
à l'Institute for Telecommunications and Information Technology (Californie) de 2010 à 2013. De
nombreuses œuvres de Rand Steiger combinent des instruments d’orchestre avec un traitement
en temps réel du signal audio numérique. Ils proposent également une approche hybride entre
l’intonation tempérée et non-tempérée, en explorant le point perceptive délicat entre une harmonie
et un timbre qui se produit lorsque les tons sont réglés avec précision (Écosphère, développée lors
des résidences à l'Ircam et créée par l'Ensemble Intercontemporain à Paris; Traversant, pour le
violoncelliste Mathew Barley et créée par le Southbank Sinfonia à Londres; Cryosphère, créée par
l'American Composers Orchestra au Carnegie Hall, A menaçant Plume, créée par le Talea
Ensemble à New York, et le cycle de Coalescence, créé sur un concert portrait au Miller Theater à
New York par le International Contemporary Ensemble en 2013). Actuellement il travaille sur des
quatuors à cordes avec électronique pour les quatuors Flux et Jack. Rand Steiger a également été
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actif en tant que conducteur, spécialisé dans des œuvres contemporaines. Il a mené une série de
concerts avec l'Ensemble Sospeso à New York, ainsi qu’avec le California EAR Unit au Los
Angeles County Museum. Parmi les autres groupes, il a dirigé le Quatuor Arditti, le Aspen
Chamber Ensemble, La Jolla Symphony, Los Angeles Philharmonic New Music Group, New York
New Music Ensemble, et le Nouvel Ensemble Contemporain (Suisse). Comme chef d’orchestre il a
réalisé des enregistrements d’opéras de Anne LeBaron, Hilda Paredes et Anthony Davis, et des
œuvres de musique de chambre de Elliott Carter, George Lewis, Mark Osborn, Roger Reynolds,
Karlheinz Stockhausen, Morton Subotnick, Iannis Xenakis et Wadada Leo Smith. Rand Steiger est
professeur émérite et titulaire de la Chaire présidentielle Conrad Prebys au département de
musique à l'UC San Diego, ainsi que lauréat de la Fondation Guggenheim en 2015. www.rand.info
STEVEN KAZUO TAKASUGI, né en 1960 à Los Angeles, a étudié la composition auprès de Noé
Creshevsky, Bunita Marcus, Morton Feldman, Brian Ferneyhough, Joji Yuasa et Roger Reynolds,
ainsi que l’informatique musicale avec Charles Dodge, F. Richard Moore, et Harold Cohen. Il a
reçu ses maîtrises et des doctorats en composition de l'Université de Californie, San Diego et a
occupé des résidences au Japon, en Allemagne, en France, en Israël, en Autriche et aux EtatsUnis. Ses œuvres ont été jouées dans le monde entier, notamment au Salt Festival de Victoria,
Colombie-Britannique; Forma Leipzig, Allemagne; Yong Siew Toh Conservatory of Music,
Singapour; Spark Festival, Minnesota; University of North Texas, Denton; Acousmain, Francfort; EWerk, Freiburg; Transit; Ultraschall et MaerzMusik, Berlin; HaTeiva, Jaffa, Israël; University
College Cork; Académie de Musique de Bucarest; Espace Symphony, New York; Stockholm New
Music; Théâtre d'Etat, Fribourg; Festival de Bludenz pour la musique contemporaine, Autriche;
ISCM Genève; CICM Thessalonique, Grèce; Asia Music Week 2000, Yokohama; Tempus Novum,
Tokyo; Le Conservatoire central de musique, Beijing; et les Cours d'été de Darmstadt. Il a reçu de
nombreux prix, dont des bourses de la Fondation Guggenheim 2010 et du Japon Foundation
Artist, le prix HSK DAAD, une bourse de la Fondation Heinrich-Strobel Experimentalstudio, une
Résidence UCLA Pierre Boulez, ainsi qu’une bourse spéciale du maire de Darmstadt. Il a donné
de nombreuses conférences et est l'auteur de nombreux articles sur la musique contemporaine et
de l'esthétique. Steven Takasugi est professeur (Associate) au département de Musique de
l'Université de Harvard et directeur de l’Institut de Composition d'été. Il est professeur à l'Académie
Schloss Solitude à Stuttgart et au cours d'été Tzlil Meudcan pour la performance contemporaine et
composition en Israël. Il a enseigné à l'Université de Californie à San Diego, le California Institute
of the Arts, Kunitachi College of Music (Tokyo), HaTeiva à Jaffa (Israël) et le Dian Rouge Kechil
International Young Composers Residency à Singapour. Il est l'un des rédacteurs-fondateurs du
Search Journal for New Music and Culture et co-directeur du Darmstadt Forum aux Ferienkurse für
neue Musik (Darmstadt). www.steventakasugi.com
CATHY VAN ECK (1979 Belgique / Pays-Bas) est compositrice, sound artist, et chercheur dans le
domaine des arts. Elle se concentre sur les interdépendances entre les objets du quotidien,
l’artiste humain, et le son. Son travail artistique comprend des spectacles avec électronique live et
des installations avec des objets sonores conçus par elle-même. Elle s’intéresse à mettre ses
gestes dans des relations insolites et surprenants avec des sons, principalement par des moyens
électroniques. Le résultat pourrait être appelé « art sonore performatif », car il combine des
éléments de l'art de la performance, la musique électronique et les arts visuels. Afin de développer
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ses œuvres, Cathy van Eck travaille en étroite collaboration avec les artistes. Elle travaille souvent
dans des domaines interdisciplinaires, en collaborant régulièrement avec des metteurs en scène et
des chorégraphes. Ses projets sont présentés dans des festivals et des lieux du monde entier tels
que NYCEMF New York (USA), Chronus Galerie d'art de Shanghai (Chine), BONE Performance
Art Festival de Berne (Suisse), Klangwerkstatt Berlin (Allemagne), Hapzura Digital Art Festival
(Israël), Avantgarde Schwaz (Autriche), Eclat Festival Stuttgart, SPARK Minneapolis, STEIM
Amsterdam, November Music, Spaziomusica Cagliari, et la Biennale de Munich. Depuis 2007,
Cathy van Eck enseigne au Département de musique et Arts médiatiques de l'Université des Arts
de Berne. Dans sa thèse de doctorat, Between Air and Electricity (supervisé par Richard Barrett,
Marcel Cobussen et Frans de Ruiter, à l'Université de Leiden), elle a enquêté sur l'utilisation de
microphones et haut-parleurs en tant qu’instruments de musique. Elle a obtenu une nomination
pour le Prix suisse de Musique 2015. www.cathyvaneck.net
INTERPRETES
Dirigé depuis 1997 par le compositeur et violoncelliste Jean-Paul Dessy, l'ensemble MUSIQUES
NOUVELLES, créé en 1962, a fêté en 2012 ses cinquante ans. En effet, le 6 décembre 1962, le
Studio 1 de L’Institut National de Radiodiffusion (aujourd’hui la RTBF) assurait la création de
Répons d’Henri Pousseur et celle de la Deuxième Sonate de Pierre Boulez. Quelques musiciens,
parmi lesquels les frères Kuijken, Robert Kohnen et Francette Bartholomée, se rassemblèrent pour
l’occasion autour de Pierre Bartholomée, marquant les débuts d’une grande aventure musicale où
l’on retrouvera par la suite Philippe Boesmans, Walter Boeykens, Patrick Davin, Bernard
Foccroulle, Georges-Elie Octors ou Jean-Pierre Peuvion.
Aujourd’hui, Musiques Nouvelles est un pôle de création et de production musicales qui, à ce titre,
organise la diffusion de concerts et de manifestations artistiques en Belgique et sur la scène
internationale. L’ensemble, qui accueille également en résidence des compositeurs étrangers ainsi
que des vidéastes dans le cadre de projets pluridisciplinaires, organise régulièrement des
rencontres autour des enjeux musicaux d’aujourd’hui.
Virtuoses et inventifs, ses musiciens sont soucieux d’investir la musique d’une présence féconde
de sens aujourd’hui et participent à la création du répertoire de notre époque. Présentant des
compositeurs qui n’appartiennent pas nécessairement aux obédiences dominantes de la musique
contemporaine, l’ensemble invente une forme de concert qui renouvelle les pratiques d’écoute.
Musiques Nouvelles initie chaque saison une cinquantaine de concerts et performances
transdisciplinaires (vidéo, danse, littérature, arts électroniques, installations, extensions du corps
sonores, conférences…), dont une vingtaine d’œuvres nouvelles, plusieurs disques et une revue
périodique. www.musiquesnouvelles.com
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THOMAS VAN HAEPEREN est directeur musical de l’Ensemble Sturm und Klang. Avec cet
ensemble il a assuré de nombreuses créations mondiales et premières belges d’œuvres
contemporaines (e.a. de Schnittke, Guerrero, Leroux, Widmann, Van Rossum, Rens, d’Hoop, …).
Outre la musique d’aujourd’hui, il est passionné par le grand répertoire classique, romantique et du
20e siècle.
Il a aussi dirigé l’Europa Chor Akademie, le Pauliner Kammerorchester, l’ensemble ON, l’ensemble
Dextuor, l’Orchestre et le Chœur universitaire de Leipzig, et a été chef assistant de Leo Hussain à
La Monnaie. En novembre 2014, il à dirigé l’Orchestre National de Belgique dans le cadre du
festival Ars Musica.
Lauréat de la Fondation belge de la Vocation, Thomas Van Haeperen a étudié la direction
d’orchestre en Allemagne, à Leipzig chez Wolfgang Unger (Universitätsmusikdirektor), puis lors de
Masterclass à Mayence auprès de Sylvain Cambreling, auquel il doit l’alliance de la rigueur et de la
sensibilité dans l’interprétation du répertoire contemporain. Egalement titulaire d’un diplôme
supérieur de violon et d'une maîtrise en philosophie, Thomas Van Haeperen s’intéresse à tout ce
qui unit la musique à la pensée, la mémoire et le temps. Il est responsable d’une classe
d’orchestre à l’Académie des Arts de la Ville de Bruxelles et à l’IMEP.
Fondé en 1986 à Freiburg, l’ENSEMBLE AVENTURE est un des plus anciens et des plus
importants ensembles de musique contemporaine en Europe. Avec sa série de concerts à
Freiburg, ses contacts intensifs avec des compositeurs à travers le monde, de nombreuses
commandes, des centaines de créations, environ 20 enregistrements et de nombreux projets et
publications pour transmettre la musique d’aujourd’hui, l’Ensemble Aventure a contribué largement
à la création musicale.
La précoccupation primordiale des quinze membres est de connecter l’avant-garde à la tradition
dont elle est issue, de redécouvrir des œuvres oubliées ou refoulées et de promouvoir des
nouveautés. Le répertoire de l'ensemble va de la Seconde École de Vienne et de l'avant-garde
américaine par Dada, Fluxus, l'art conceptuel, la composition critique et l’avant-garde de
Darmstadt jusqu’aux œuvres de jeunes compositeurs d’aujourd’hui. Une attention particulière est
donnée aux œuvres des compositeurs politiquement persécutés et réprimés, et à un engagement
envers la musique non-européenne, particulièrement la musique actuelle en Amérique latine, en
Israël et en Palestine.
L’Ensemble Aventure a initié le Concours international de Composition Elisabeth Schneider (20012005) et a fondé en 2005 le Festival Freiburger Frühling, avec son caractère d’atelier ouvert et un
large éventail d'activités éducatives dans les écoles, écoles de musique et écoles supérieures
(Premier Prix au Concours « Kinder des Olymp » avec un projet autour de Cage lors des
Donaueschinger Musiktagen 2005).
Les distinctions que l’ensemble a reçues (Prix de l'Economie Européenne, la Fondation Ernst von
Siemens et la Deutschen Schallplattenkritik) démontrent la haute qualité artistique et le rayon
d'action multiforme de l'ensemble, qui est soutenu par la Ville de Freiburg et le Land de BadenWürttemberg/Regierungspräsidium Freiburg. L’ensemble Aventure bénéficie également du
patronage de la Fondation Elisabeth Schneider. www.ensemble-aventure.de
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ATON’&ARMIDE, collectif bruxellois de musique contemporaine, a été créé en 2010 par Sara
Picavet et Benjamin Glorieux, le directeur artistique. Aton'&Armide propose des programmes qui
mélangent la musique de différentes époques, souvent en partant d'une composition
contemporaine. Ceci résulte en des spectacles hybrides, mélangeant textes et musiques. Depuis
2013, Aton'&Armide s'est engagé dans le théâtre musical en se produisant dans les productions
Trauerzeit (Johan Leysen) et Children of Nowhere (Fabrice Murgia), avec la musique de
Dominique Pauwels.
Ensemble à géométrie variable, Aton’&Armide accueille au sein de son noyau de base d'autres
musiciens, en fonction des œuvres proposées.
Aton'&Armide a été invité par Bozar, le festival Ars Musica et le MA Festival à plusieurs reprises et
s’est produit dans différentes salles et festivals nationaux et internationaux. L'ensemble a été
enregistré à plusieurs reprises par Musiq3 et Klara, lors de concerts ou pour des interviews.
Depuis sa naissance, l’ensemble encourage la création en Belgique et à l’étranger. Il joue et
commande des œuvres aux compositeurs d’aujourd’hui, comme Laurent Pigeolet (Ars Musica
2011), Daan Janssens (Bozar 2011; What's Next 2011), Thomas Smetryns (2011, 2013),
Dominique Pauwels (2013, 2014), Jean-Luc Fafchamps (2013) et Daan Janssens (2015).
www.aton-armide.com
LUIGI GAGGERO est né à Gênes en 1976. Moment fondamental pour sa formation musicale, sa
rencontre avec Andrea Pestalozza le pousse à étudier avec passion la musique du XXème siècle.
Il a étudié le cymbalum avec Márta Fábián à Budapest, les instruments à percussion avec Andrea
Pestalozza à Gênes, puis avec Edgar Guggeis et Rainer Seegers à la Hochschule für Musik
Hanns Eisler à Berlin où il a passé brillamment son Diplôme de fin d’études et son Diplôme de
soliste (Konzertexamen). De plus il a reçu par deux fois le Prix Hanns-Eisler pour l’interprétation de
la musique contemporaine.
Il a participé à des concerts en tant que soliste et chambriste dans toute l’Europe (Berliner
Festspiele, Ultraschall-Festival et Philharmonie de Berlin, WDR Cologne, NDR Hambourg, MDR
Leipzig, Dresdner Musikfestspiele, Konzerthaus Dortmund, Prinzregententheater de Munich,
deSingel d’Anvers, Royal Festival Hall de Londres, Konserthuset de Goteborg, Biennale de Venise
et de Salisbourg, Milano Musica, Società del Quartetto, Musica-Strasbourg, Radio France,
Fundaçao Gulbenkian de Lisbonne, Filarmonica Romana), en Chine et à New York (Carnegie
Hall).
En tant que cymbaliste, il joue régulièrement avec les orchestres du Berliner Philharmoniker,
Münchner Philharmoniker, Deutsches Symphonie-Orchester Berlin, Rundfunk Sinfonieorchester
Berlin, SWR de Fribourg et Frankfurt, Berliner Sinfonie-Orchester, Gürzenich-Orchester et WDR
de Cologne, Orchestre du Théâtre de La Monnaie à Bruxelles, Orchestra Mozart, Orchestra RAI
de Turin, Orchestra del Maggio Musicale Fiorentino, Orchestra del Teatro La Fenice à Venise,
Orchestra della Toscana, Orchestre de la Suisse italienne, Orchestre Symphonique de la RTVE, et
avec les ensembles Scharoun, InterContemporain, MusikFabrik, Oriol, Resonanz, United Berlin,
Modern, Contrechamps, Itinéraire, L'imaginaire, Accroche Note, Österreichisches Ensemble für
Neue Musik, Musiques Nouvelles, Spectra, Remix, Gageego sous la direction de Claudio Abbado,
Stefan Asbury, Daniel Barenboim, Pierre Boulez, Reinbert de Leeuw, Peter Eötvös, Michael
Gielen, Philippe Jordan, Michail Jurowski, Riccardo Muti, Kent Nagano, Kazushi Ono, Zoltán
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Peskó, Emilio Pomarico, Markus Poschner, Filip Rathé, Simon
Schlingensiepen, Markus Stenz, Arturo Tamayo et Mario Venzago.
Rattle,
Mark-Andreas
En tant que soliste il a joué avec le Sinfonieorchester des NDR de Hambourg, l'Orchestra
Filarmonica della Scala di Milano, Radio Filharmonisch Orkest Holland, Münchener
Kammerorchester, Orchester der Komischen Oper Berlin, Philharmonia Orchestra et avec de
nombreux ensembles de musique contemporaine.
Luigi Gaggero a effectué divers enregistrements radiotélévisés et discographiques. Son CD Un
brin de bruyère paru chez Stradivarius et consacré aux œuvres pour cymbalum de Kurtág, Solbiati
et Francesconi a reçu les 5 diapasons.
Depuis plusieurs années, il cherche à explorer de nouvelles possibilités sonores du cymbalum à
travers l’emploi de nouvelles techniques et en collaborant avec des compositeurs tels que Claudio
Ambrosini, Luca Antignani, Luca Francesconi, Stefano Gervasoni, Konstantia Gourzi, Toshio
Hosokawa, Erik Janson, Mauro Lanza, Carla Magnan et Alessandro Solbiati, Franck C. Yeznikian,
qui lui ont dédié leurs œuvres.
En tant que chef, il dirige de nombreuses formations, avec un répertoire notamment baroque et
contemporain. Il a fondé et dirige l’Ensemble Vocal strasbourgeois La Dolce Maniera avec lequel il
a récemment enregistré deux disques consacrés à Monteverdi et à Gesualdo, et l'ensemble de
musique contemporaine Ukho.
Luigi Gaggero est professeur de l’unique classe de cymbalum en Europe occidentale et directeur
de l’Ensemble de Musique Contemporaine au Conservatoire et à l’Académie Supérieure de
musique de Strasbourg. www.cimbalom.eu
FRANÇOIS DEPPE est né en 1964 à Lille (France). Il est le collaborateur priviligié de Thierry De
Mey depuis des nombreuses années, ainsi que d'Anne Teresa de Keersmaeker pour plusieurs
productions de Rosas. Violoncelliste et compositeur, il fait partie du groupe Maximalist! dès sa
création en 1984. Il est aujourd'hui membre de l'ensemble Ictus qui se produit fréquemment aux
côtés de Rosas. François Deppe est diplômé du Conservatoire de Bruxelles et de la Hochschule
für Musik de Freiburg. Sa longue fréquentation des meilleurs compositeurs de notre époque, de
Kurtag à Ligeti, de Kagel à Klaus Huber en fait un observateur aux avant-postes de la musique du
XXe siècle. Il a donné de nombreuses pièces pour violoncelle en première audition. Il est
également professeur de musique de chambre au Conservatoire royal de Liège.
Décrit par le New York Times comme agile, compelling and irresistible, NICO COUCK (né en
1988) a commencé la guitare à l’âge de 15 ans. En 2013, il a obtenu son diplôme de maîtrise au
Conservatoire Royal d'Anvers, sous la direction de prof. Roland Broux, avec la plus grande
distinction. Depuis 2010, il a remporté plusieurs prix, notamment au Klara Festival, lors du
Laboratorium III (ChampdAction), et au Concours International de Musique du Lions Club. En
2014, il a reçu le Kranichsteiner Stipendienpreis pour interprétation par le Internationales
Musikinstitut Darmstadt. Son répertoire varie du baroque à la musique contemporaine avec un
accent particulier sur les développements actuels dans la musique.
Parmi ses concerts à travers l'Europe et les Etats-Unis, Nico Couck s’est produit aux festivals tels
que Internationale Ferienkurse für Neue Musik de Darmstadt, Global Composition Conference,
Centre Henri Pousseur
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Acht Brücken Festival Köln, ISCM World Music Days, Festival Transit, Ars Musica et Musica Sacra
Maastricht. Ses concerts ont été diffusés par la WDR3, DLF (DE) et Radio Klara. Il a créé des
œuvres de Clemens Gadenstaetter, Johannes Kreidler, Phil Niblock, Stefan Prins, Simon SteenAndersen et Serge Verstockt. Outre ses activités en tant que soliste, Nico Couck collabore avec
plusieurs ensembles, notamment avec ChampdAction et l’ensemble Nadar.
Nico Couck est professeur adjoint de guitare au Conservatoire Royal d'Anvers et doctorant à
l'Institut Orpheus de Gand. www.nicocouck.com
La flûtiste belge INE VANOEVEREN (née en 1986) s’est spécialisée dans la performance de la
musique contemporaine. Elle a obtenu sa maîtrise au Conservatoire Royal de Musique de Liège,
dans la classe de Toon Fret, et un MAS (Diplôme d’études approfondies) en interprétation de
musique contemporaine dans la classe de Mario Caroli, au Conservatorio della Svizzera Italiana
(Lugano).
Elle a joué dans de nombreux festivals de musique contemporaine et séries de concerts, tels que
Salon Mativa à Liège, Lanterna Rossa à Lugano, Internationales Musikinstitut Darmstadt,
Wednesdays @7 à San Diego, le festival Musica Sacra Maastricht et les prestigieux Monday
Evening Concerts à Los Angeles.
Ine a remporté plusieurs prix, notamment lors des concours Action Classics et le Benelux
Fluitconcours. En 2013, elle a reçu une bourse de la part de la Belgian American Educational
Foundation (BAEF) qui lui a permise de poursuivre sa recherche en performance de la musique
contemporaine aux États-Unis.
Depuis 2013, Ine est doctorante à l'Université de Californie, San Diego auprès de John Fonville,
où elle se concentre sur le développement de nouvelles techniques étendues à la flûte et de la
musique de Brian Ferneyhough. Sa thèse de doctorat explore la nécessité d'un engagement
physique vis-à-vis de l'exécution de la musique contemporaine, en partant des œuvres pour flûte
solo de Ferneyhough et leurs influences sur de nouvelles compositions (notamment de James
Bean et Marcela F. Lazcano).
Elle a joué avec plusieurs ensembles tels que (h)elektron, Palimpseste, Ictus et l'ensemble Echoi;
elle a travaillé avec de nombreux compositeurs tels que Brian Ferneyhough, Roger Reynolds,
Steven Takasugi, Rand Steiger, Lei Liang, Bradley Rosen, Wojtek Blecharz, James Bean,
Fernanda Aoki Navarro, Marcelo F. Lazcano et Trevor Baca.
Ine Vanoeveren montre un intérêt particulier pour les projets multimédias. Ainsi, elle a écrit
Carnaval des Animaux - revisited (2010). En 2014 elle a créé Lacunae: These Visions Will Destroy
You, une installation vidéo en collaboration avec le compositeur Bradley Rosen. En 2015, ses
installations sonores Home Improvement et Twist/Her ont été créées à l'Université de Californie,
San Diego.
Ine est assistante de recherche à l'Université de Californie, San Diego; elle a enseigné des projets
de musique contemporaine au Conservatoire Royal de Musique de Liège. Elle est B.A.E.F. Fellow
de l'année 2013. www.inevanoeveren.com
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TAKAO HYAKUTOME est né à Sapporo, Japon. Il a commencé des cours de violon à l'âge de 4
ans au Violin School Murayama. A partir de 2001, il a poursuivi ses etudes auprès de Mme Eiko
Ichikawa et le professeur Sachika Mizuno à Tokyo jusqu'à ce qu'il rencontre le violoniste Maestro
Roby Lakatos, avec qui il a donné plusieurs concerts à Tokyo. Ensuite, Takao Hyakutome a
poursuivi ses études auprès de Dirk Verelst au Conservatoire Royal d’Anvers et au Conservatoire
de Maastricht, où il a obtenu le Diplôme de Baccalauréat en 2006 et le Diplôme d'études
supérieures en 2008. Parallèllement à ses etudes de composition auprès de Wim Henderickx, il a
obtenu sa maîtrise avec grande distinction au Conservatoire Royal d'Anvers en 2011.
Takao a remporté de nombreux prix lors de concours internationaux tels que le Concours
International de Violon Canetti 2004 (Cremona), le 6e Music Award Maastricht 2006, le 3e
Concours International Henri Koch 2006 (Liège), International Competition of Contemporary
Chamber Music 2008 (Cracovie), le 1er Concours International de Violon Solo 2008 (Cremona), le
3e Premio "Francesco Geminiani" 2008 (Verona) et le 2e Concours International de Violon Solo
2010 (Cremona).
Takao se consacre quasi entièrement à la musique contemporaine. De 2005 à 2008, il se produit
régulièrement au festival de musique contemporain "Klanken" aux Pays-Bas. En 2005, en tant que
membre de “Maastricht Resonance”, il a réalisé une tournée de concerts à Majorque, où il a créé
Monochrome Time I pour violon solo, la première pièce dédiée à lui, écrite par Kayoko Morita.
Pendant la saison 2008-2009, il a travaillé avec l'artiste Merlin Spie dans le projet Josaphat
(performance art). En 2010 et 2011, il a été invité aux cours d'été de Monthureux-le-Sec où il a
donné des conférences sur l'utilisation des techniques étendues du violon. Depuis mars 2011,
Takao Hyakutome fait partie de l’ensemble ChampdAction. En été 2012, il a suivi les Cours d’été à
Darmstadt où il a donné des conférences sur les techniques de jeu étendues ainsi que plusieurs
concerts avec de nouvelles compositions.
Actuellement Takao fait des recherches sur les techniques de jeu de violon étendues, telles que
les sous-harmoniques qui permettent au violon de sonner plus bas que le registre d’alto. Il explore
également les possibilités du violon à cinq cordes.
Il joue sur un violon Edoardo Marchetti, Torino 1910, et un violon électrique à cinq cordes réalisé
par John Jordan. www.takao.co.nr
FREDERIK CROENE (1973) est connu pour ses programmes de piano aventureux. Dans son
répertoire, les classiques de Mozart et de Beethoven figurent aux côtés des compositions les plus
récentes. En outre, il programme régulièrement des œuvres contemporaines belges, une
demarche pour laquelle il a reçu le Prix Pelemans en 2005.
Frederik Croene s’est développé d’abord comme autodidacte avant de suivre des cours de piano
auprès de Claude Coppens. Ensuite il a obtenu sa maîtrise au Conservatoire de Bruxelles, auprès
de Boyan Vodenitcharov. Il a également participé à plusieurs masterclass internationales avec
entre autres Jos van Immerseel, Hans Leygraf, György Kurtag et Alexei Lubimov.
Pour son premier disque Frederik Croene a choisi un mélange radical de styles et de techniques
de jeu; un choix qui a été accueilli avec grand enthousiame à la fois par la presse et par le public.
Entretemps, il a sorti plusieurs disques à son nom tels que Hout (2005), Voile au vent (2009) et Le
Piano Démécanisé (2010).
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Outre la création de nouvelles pièces pour piano, Frederik Croene repense, en partant du concept
du piano déméchanisé, les situations traditionnelles dans lesquelles l’instrument et l’artiste se
retrouvent. Ainsi, il a présenté des projets de musique (de piano) avec danse, de
l'accompagnement en direct du cinéma muet, des installations et des performances du Piano
Démécanisé en collaboration avec des artistes de différentes disciplines comme Hallveig
Agustsdottir (arts visuels), Malstaf (installation), Liv Hanne Haugen (danse), Edurne Rubio (vidéo),
Timo Van Luijk (musique intuitive), Erik Bassier (performance), Joris Verdoodt (graphisme) et de
nombreux musiciens de styles très différents. www.frederikcroene.com
STIJN SAVENIERS est chef d'orchestre et violoncelliste belge. Il dirige des projets très divers
(opéra, opérette, ballet, oratorio, répertoire symphonique et de la musique contemporaine). Son
style de direction se nourrit de son expérience en tant que violoncelliste, pianiste/co-répétiteur,
chanteur et orchestrateur. Il est fondateur et directeur artistique de ‘Volksopera’, une nouvelle
maison pour l’opéra-comique et l’operette. Comme violoncelliste, il est membre de HERMES.
www.stijnsaveniers.com
TOM DE COCK, né en 1982, est titulaire d’un master de percussion du Koninklijk Conservatorium
Brussel (2005), ainsi qu’un master en musique contemporaine de la Haute Ecole de Musique et
des Arts de la Scène de Francfort (HFMDK, 2007, Allemagne). A la Haute Ecole de Musique de
Detmold, en 2009, il a été reçu à l’examen final avec la plus grande distinction. Il est lauréat du prix
Horlait Dapsens (2007).
Outre son engagement comme percussionniste solo au Brussels Philharmonic Orchestra, Tom De
Cock a travaillé en freelance avec des ensembles européens tels que l’Ensemble Modern,
MusikFabrik, et la Radio Kamer Philharmonie. Il est membre fixe des ensembles Ictus, Nadar,
Triatu, Blindman Drums et Ensemble XII.
Il a joué dans de grands festivals tels qu’Agora à Paris, les Internationale Ferienkurse à Darmstadt,
les Donaueschinger Musiktage, Klangspuren Schwaz, Bang on a Can NY, Ars Musica,
Huddersfield Contemporary Music Festival, etc.
Tom De Cock a collaboré avec les compositeurs Pierre Boulez, Peter Eötvös, Philippe Hurel,
Bruno Mantovani, Philippe Manoury, Georges Aperghis et bien d’autres grandes figures de la
scène internationale de la musique d’aujourd’hui.
Fondé en 1970 à l'initiative de Henri Pousseur et de Pierre Bartholomée, le CENTRE HENRI
POUSSEUR (anciennement Centre de Recherches et de Formation musicales de Wallonie) a joué
un rôle de pionnier et s'est engagé dès sa création dans la réalisation et la diffusion d'œuvres de
musique électronique et, tout particulièrement, de musique mixte.
Lieu d'expérimentations, d'échanges et de réalisations contemporaines, le Centre Henri
Pousseur accueille des projets d'artistes de la Fédération Wallonie-Bruxelles, ainsi que des autres
régions du pays et de l'étranger.
Plusieurs commandes sont lancées chaque année par le Centre à des compositeurs de
Communauté française et étrangers. Depuis 2009, il décerne tous les deux ans le Prix Henri
Pousseur à un jeune lauréat d'un Conservatoire de la Fédération Wallonie-Bruxelles.
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Au travers de projets propres, comme le festival IMAGES SONORES, le Centre soutient la
diffusion des créations réalisées dans ses studios, sans négliger pour autant le répertoire.
Les activités du Centre Henri Pousseur sont réalisées avec l'aide de la Fédération de la
Communauté Wallonie-Bruxelles (Direction générale de la Culture, Service de la Musique).
www.centrehenripousseur.be
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