A la recherche de l`autonomie alimentaire en élevage laitier

Journée d’étude et visite à la ferme Lamboray à Waha Rue du Bondeau, 25 6900 Waha 7 octobre 2009 de 10h à 15h30 A la recherche de l’autonomie alimentaire en élevage laitier biologique Comment nourrir ses animaux avec les aliments produits sur la ferme?"
Depuis 2009, la nouvelle réglementation BIO, impose une alimentation 100% biologique pour les herbivores. Il n’y a donc plus de liste positive des ingrédients d’origine agricole conventionnels autorisés ce qui ne va pas sans poser de problèmes aux éleveurs laitiers. Dans le cadre du projet Interreg VETABIO, une enquête réalisée chez les éleveurs laitiers bio français (Nord pas de Calais), flamands et wallons a montré qu’un des enjeux commun était de réussir à faire correspondre leurs productions végétales avec une ration pour vaches laitières en production qui fonctionne correctement c'est‐à‐dire qui assure un bon niveau tant en litrage qu’en taux, avec des vaches en bonne santé digestive. Qu’il soit dans un système tout herbe ou dans un système de polyculture‐élevage, l’objectif de l’éleveur est de limiter au maximum les achats à l’extérieur avec une contrainte forte sur la nature des aliments bio disponibles à des coûts raisonnables. Pas de pulpes de betteraves, pas de tourteau de lin ou de soja Il s’agit donc tout d’abord de valoriser au mieux les différentes qualités d’herbe récoltées sachant qu’au‐delà des teneurs, la nature des protéines et de l’énergie qu’elle contient va limiter sa valorisation en lait par l’animal. Ensuite il va falloir lui associer un aliment concentré qui permet une plus grande ingestion de protéine et d’énergie mais surtout dont la nature des protéines et de l’énergie doit compenser le déséquilibre obtenu avec l’herbe jeune. Atteindre un niveau d’équilibre permet à la vache de transformer au mieux la ration en lait, s’en écarter peut conduire à des troubles plus ou moins sévères de la digestion et compromettre à terme les efforts consentis pour produire plus de lait. Atteindre un bon équilibre de la ration à un niveau élevé de production a aussi un prix que ce soit en termes de coût d’achat quand l’aliment est acheté à l’extérieur ou de coût de production quand il est cultivé sous contraintes bio dans l’exploitation. Disposant d’un nombre limité d’options, c’est à un arbitrage complexe entre cultures, ration, niveau de production et taille du troupeau laitier qu’est confronté l’éleveur engagé dans le mode de production biologique. Un des objectifs du projet VETABIO est d’explorer avec des éleveurs, des agronomes et des nutritionnistes comment s’approcher, dans les conditions propres à chacune des exploitations de cet équilibre agronomique, zootechnique et économique. Des rencontres thématiques sont organisées dans chacune des régions française, flamande et wallonne pour y travailler. Après avoir visité une ferme française le 19 juin, les éleveurs bios et conventionnels sont invités, le 7 octobre à Waha (voir agenda) dans la ferme de Philippe Lamboray. C’est une ferme en polyculture élevage (lait et viande) à la recherche de l’autonomie alimentaire sur 170 ha de superficie totale. Les 120 ha en rotation comprennent des mélanges multi‐spécifiques de fourrages, des céréales en culture pure ou en mélange avec des pois, du colza, de la luzerne et bientôt des féveroles d’hiver. Ils sont intégralement destinés à composer une ration complète pour 52 laitières et 50 allaitantes. En matinée, après la description de la ferme par l’éleveur, la qualité des fourrages bio récoltés en région wallonne et des résultats français en mélanges fourragers multi‐spécifiques seront présentés. Ensuite, le professeur de nutrition Yves Beckers de la faculté d’Agronomie de Gembloux donnera des clefs très concrètes pour composer la ration des laitières avec les aliments bio disponibles sur l’exploitation ou sur le marché. Après le repas, deux éleveurs, de Flandre et de Wallonie présenteront la coopérative de commercialisation Biomelk‐Biolait et Philippe Lamboray nous montrera ses parcelles de culture et de prairie pâturées. Bien venue à tous. Une organisation du CEB, du CRA‐W, et de la DGARNE, dans le cadre du projet Interreg France‐
Wallonie‐Flandre, VETABIO. Avec le soutien du FEDER et de la Région Wallonne. Date : Le mercredi 07 octobre à 10h Lieux : Ferme Lamboray, rue du Bondeau, 25, 6900 WAHA, (au sud de Marche en Famenne sur la N4, direction Bastogne) Participation au repas : 10 euros Contacts et inscriptions (avant le 30 septembre) : France : GABNOR, Jessica Zaoui : +33 (0)3 20 32 25 35 Flandre : PCBT, Annelies Beeckman : +32 (0)51 27 32 51 Wallonie : CEB, Eddy Montignies et Bernadette Thiran, +32 (0)81 62 50 36 Programme : 10h00 Accueil des participants, Introduction par Joseph Framerée, Services extérieurs de Ciney, DGARNE. 10h15 Présentation de la ferme : rotation, troupeaux, rations et objectifs par Ph.Lamboray 10h45 Qualité des fourrages récoltés bio en région wallonne par Virginie Decruyenaere du CRA‐W 11h00 Les mélanges fourragés multi‐spécifiques riches en légumineuses, résultats d'essai en Nord Pas de Calais par Alain Lecat de la Chambre Régionale d’Agriculture 11h15 Combiner au mieux les ressources alimentaires de l'exploitation pour un lait de qualité et une bonne santé digestive des vaches par Yves Beckers de la FUSAGx. 12h00 Questions, réponses. 12h30 Repas buffet froid bio 13h30 Fonctionnement et objectifs de la coopérative Biolait‐Biomelk par Dominique Jacques et Wim Demiddeleer, éleveurs laitiers 14h00 Visite des parcelles : Colza, Luzerne, Mélange‐fourrager, Prairie pâturée. 15h30 Fin de la visite Itinéraire : •
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Autoroute E411 Bruxelles ‐ Luxembourg Sortie 18 Courrière Marche, prendre la N4 en direction de Marche Sur la N4, sortie Waha. A l’église, prendre à droite dans la rue du Bondeau BULLETIN REPONSE A RENVOYER AU CEB POUR LE 30 septembre 2009
Fax : +32 (0) 81 61 58 63 ou mail [email protected]
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