Bahamas

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Bahamas
Bahamas
Dispersées comme une palette de couleur sur le tableau d’un artiste, les Bahamas sont faites pour l’exploration. Découvertes par Christophe Colomb,
les îles de l’Archipel ont été, des pirates téméraires aux contrebandiers de Rhum, le lieu de convergence de corsaires en tous genres durant des siècles.
Aujourd’hui, les Bahamas sont devenues le royaume de la finance. Du moins à New Providence et à Grand Bahama. Et Nassau, capitale surpeuplée,
ressemble à une ville des Etats-Unis. Avec ses plages de sable blanc ou rose, le Commonwealth des Bahamas (de son nom officiel) est devenu la
destination « voyages de noces » des américains et des latinos américains fortunés par excellence.
Mais les Family Islands, quant à elles, attirent moins de touristes. Elles vivent dès lors au rythme plus local, celui des Caraïbes, que vous découvrirez
beaucoup mieux en écoutant du rake 'n' scrape dans un bar perdu qu'en passant trop de temps au bord de la piscine d'un hôtel. Il demeure donc
parfaitement possible de s'égarer dans les palétuviers à l'écart de la frénésie touristique. A ne pas oublier : la découverte des fonds marins, riches en
trésors.
Capitale : Nassau
Durée de vol : 11h20
Décalage horaire : -6h été comme hiver
Monnaie : Le Dollar bahaméen (1 € = 1,32 BSD), équivalent au dollar américain.
Langues : Anglais (langue officielle), créole.
Formalités d’entrée
En tant que ressortissant français, vous n'avez pas besoin de visa pour un séjour de moins de 3 mois. Il vous suffit d'être en possession de votre
passeport en cours de validité et valable 6 mois après la date de retour. Néanmoins, tous les visiteurs arrivant par avion doivent présenter un billet de
retour ou de poursuite du voyage. Attention, si vous transitez par les Etats-Unis, les Français sont dispensés de visa à condition d’être en possession
d'un passeport individuel délivré soit avant le 25 octobre 2005, soit modèle Delphine (bande à lecture optique en bas) ou encore le modèle biométrique
dernier né des autorités françaises. Plus d’infos sur le site de l’Ambassade des Etats-Unis en France : http://french.france.usembassy.gov. Mais cela ne
dispense pas, dans tous les cas, de s'enregistrer sur ESTA, (Electronic System for Travel Authorization) au moins 72 h avant le départ. L'adresse
électronique : http://france.esta.us
Voyager serein
Aucune vaccination n’est obligatoire, à moins que le visiteur n’ait séjourné avant son arrivée dans un pays ou une zone où sévit la fièvre jaune. L'eau
du robinet est propre à la consommation, bien qu'elle puisse souvent avoir un goût salé. Prévoir de la crème solaire et de la crème anti moustiques, car
ils sont à l’attaque une fois la nuit tombée. Attention aussi aux taons, il y en a beaucoup. Les services médicaux sont d'un bon niveau, mais peuvent être
onéreux. Il est donc conseillé de souscrire une assurance maladie.
Meilleure saison pour se rendre aux Bahamas
On peut se rendre aux Bahamas toute l’année. Le climat y est tropical, maritime et réchauffé par les eaux du Gulf Stream. Des températures agréables y
sont assurées grâce aux alizés. A moins que vous ne comptiez vous rendre dans les îles du sud, à éviter de juin à Août lorsque la chaleur est
particulièrement étouffante, le climat ne doit donc pas constituer un facteur déterminant dans le choix de vos dates de séjour. A noter : la saison des
pluies s’étend de mai à novembre, période pendant laquelle peuvent se produire des ouragans.
Temps fort de l’année
Entre Noël et le nouvel an, se déroule la plus grande fête locale des Bahamas : Junkanoo. Il s’agit d’une parade qui rappelle le Mardi Gras de la
nouvelle Orléans ou le carnaval de Rio, mais avec ses couleurs locales. Les participants à la parade - par groupes de mille- suivent un thème particulier
dans leurs costumes, leur danse et leur musique. A la fin de la parade, les juges attribuent des prix en argent. Les trois principales catégories de prix
récompensent la meilleure musique, le plus beau costume et la meilleure présentation générale. Les origines de cette fête sont obscures : elle pourrait
dater du temps de l’esclavage, ou avoir été initiée par John Canoe, un chef de tribu africain, ou bien venir de l’expression française « gens inconnus »
qui se serait transformée en « junkanoo ».
Îles à la dérive d'Ernest Hemingway. Un regard fictionnel, mais plein de vérité sur les Bahamas, où l'écrivain a séjourné durant la Seconde
Guerre mondiale.
Histoire des aventuriers, des flibustiers et des boucaniers d'Amérique d'Alexandre-Olivier Exquemelin, présentation du mode de vie des
flibustiers du XVIIe siècle dans la zone géographique des Amériques.
Le code international des Bahamas est le 1242. Il faut donc composer 00 + 1242 suivi du numéro de votre correspondant.
Le principal aéroport international des Bahamas est l’Aéroport de Nassau, Lynden Pindling International Airport. Il est petit, mais très actif. De
nombreux taxis vous attendent à la sortie, en face de la zone des arrivées. Un trajet vers le centre-ville de Nassau (13 km) prend environ 20 minutes et
coûte 18 à 25 $.
Ne pas se promener avec casquette ou tee-shirt des Yankees de New York, car les Bahaméens sont de fervents supporters des Redsocks !
Ne pas hésiter à louer un scooter pour faire le tour de l'île de New Providence, mais attention : conduite à gauche !
Pour aller d’île en île, il existe une compagnie nationale (Bahamasair) et de nombreuses petites compagnies privées, mais aussi des bateaux
taxis dont il faut négocier le tarif avant le départ.
Sélectionner soigneusement son fournisseur de jet ski, bateaux à moteurs et hors bords en tous genres car l’activité de location de ce type
d’engins n’est pratiquement pas réglementé aux Bahamas et il y a de nombreux accidents chaque année.
Les Bahamas sont le paradis de la plongée. Les îles comptent 4000 km de tombants coralliens, de grottes sous-marines et de trous bleus, et sont
entourées de récifs coralliens. Ce qui est intéressant, c’est la limpidité de l’eau et sa température : on peut y plonger sans combinaison. De nombreuses
épaves de bateaux et d'avions, et même un train reposent dans les fonds marins ! A faire, sans modération, y compris en simple « snorkeling »
(palmes-masque-tuba).
Plonger avec les requins. Certains apprécient d’assister au repas des requins, tandis que d’autre, plus téméraires, plongent le long des grands tombants
d’Andros, d’Exuma ou de San Salvador et croisent, au hasard, des bancs de requins : requins gris, requins taureaux, requins citrons, requins
marteaux..., l’archipel en dénombre pas moins de 70 espèces.
Repas moyen : 25 $
Une bière dans un hôtel vous coûtera 5 $ et 3 $ (2 €) dans un restaurant.
Le prix d’une location de voiture de 70 $ par jour en moyenne.
Il est possible de prendre la route avec un permis de conduire international. Mais il faut savoir qu’en tant que Commonwealth de Grande Bretagne, on
roule à gauche… Avec un détail majeur : les voiture sont importées des Etats-Unis ; le volant se trouve donc également à gauche… Expérience
particulière.
Les Bahamas est l’un des plus riche pays des caraïbes avec une économie lourdement dépendante de l’industrie du tourisme et de ses banques offshore.
Le tourisme compte approximativement pour 60% du PIB et emploie directement ou indirectement la moitié de la main d’œuvre de l’archipel. Les
Bahamas reçoivent surtout des visiteurs venus des États-Unis.
Faire le + 33 et le numéro français sans le zéro.
Accès internet :Vous disposerez d’une connexion Internet dans la majorité des hôtels, et des cybercafés ne ont pas rares dans les grandes villes.
Le courant électrique est de 110 volts et les prises américaines. Ainsi pour utiliser un appareil électrique, il faut penser à se munir d'un adaptateur.
L'Ambassade de France auprès des Bahamas a sa résidence à Kingston (Jamaïque) : 13, Hillcrest Avenue, Kingston 6, Jamaïque. Tél : (1 876)
978 48 81 ou 82 - Fax : (1 876) 927 49 98
Consul honoraire à Nassau (tél : (1-242) 356 76 51- fax : (1-242).356.76.53) ou le Consulat général à Miami (tél : (1.305).403 41 50 - fax :
(11305) 372.95.51 - Urgences : (1-786) 390 55 39)
35,4% de baptistes, 15,1% d'anglicans, 13,5% de catholiques, 8,1% de pentecôtistes, 4,2% de méthodistes