éditorial - CSD Faces
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éditorial - CSD Faces
/ PRÉ FACES REVUE TRIMESTRIELLE D’INFORMATION À LA Numéro 11 Juin 2002 PRÉVENTION d e l a S o c i é t é C S D - FAC E S I n g é n i e r i e e t Fo r m a t i o n e n P r é ve n t i o n I n c e n d i e ÉDITORIAL DANS CE NUMÉRO : Formation p. 1 Dossier : Espace Libre p. 2 Info Réglementation PRÉ/FACES remporte un succès grandissant….. vous êtes maintenant 2.500 à nous lire ! N ous ne pouvons, par manque de place, traiter tous les sujets que vous nous soumettez. p. 3, 4 En bref p. 4 Les Potins de la Prévention p. 4 Aussi, les questions posées par les lecteurs et sélectionnées pour leur portée générale seront traitées dans les prochains numéros : - Désenfumage : oui ou non dans les blocs opératoires ? - Tenue des agents de sécurité - A quelle étape doit-on soumettre le projet de zonage à la commission de sécurité ? Toutes ces réponses occupent de la place dans nos colonnes et il faudrait étoffer notre “gazette“ qui, pour le coup, prendrait un virage nouveau. Dernière minute : Le premier recyclage ERP/IGH 3 a remporté un franc succès. L’interactivité des participants et les sujets spécifiques abordés (notamment la responsabilité pénale) ont enrichi les acquis des stagiaires. Serge Delhaye Directeur CSD-FACES F O R M AT I O N Programme des prochains stages 2002 NIVEAUX DATES du 10 au 21 juin 2002 ERP 1er degré du 4 au 17 septembre 2002 du 12 au 25 novembre 2002 IGH 1er degré du 29 mai au 11 juin 2002 du 26 novembre au 9 décembre 2002 ERP 2e degré du 9 au 22 octobre 2002 e ERP/IGH 3 degré du 14 au 18 octobre 2002 (1re semaine) du 4 au 8 novembre 2002 (2e semaine) du 25 au 29 novembre 2002 (3e semaine) C S D - F A C E S Formations spécifiques : Coordination S.S.I. IGH 1er degré Recyclage ERP/IGH 3 (3 jours) du 23 au 27 septembre 2002 (5 jours) du 29 mai au 11 juin 2002 du 26 novembre au 9 décembre 2002 du 2 au 4 juillet 2002 du 10 au 12 septembre 2002 du 1er au 3 octobre 2002 du 12 au 14 novembre 2002 Renseignements auprès de notre Département Formation : tél. 01 41 79 19 90 ou sur notre site internet : www.csdfaces.fr 52 rue Jules Guesde, 94140 ALFORTVILLE - Tél. : 01 41 79 19 90 - Fax : 01 41 79 19 99 DOSSIER L’Espace Libre ■ L’espace libre est une aire géographique à double fonction : l’établissement ne doit pas dépasser 60 m. ■ L’accès aux baies accessibles s’effectuera au moyen d’échelles portables sur l’épaule des intervenants et mises en pied sur une bande qu’il conviendra de stabiliser (largeur d’environ 3 m) afin que les sabots soient stabilisés. - il permet au service de secours d’atteindre la façade d’un bâtiment et d’évoluer avec le matériel nécessaire à l’intervention, - il permet également l’écoulement du public qui évacue les lieux par les issues ouvrant sur cette même façade. ■ Concernant l’évacuation, l’espace libre doit avoir une surface proportionnée au flux d’évacuation et présenter des dimensions en rapport avec la largeur cumulée des issues sans que la plus petite dimension soit inférieure à 8 m. ■ L’espace libre peut être constitué de cour, d’aire de stationnement, d’espace naturel aménagé, etc. qui contribuent, par leur organisation, à atteindre les objectifs cités ci-dessus. 2°) L’espace libre pour les bâtiments ERP dépassant 8 m(1) DEUX TYPES D’ESPACE LIBRE SONT À CONSIDÉRER : ■ L’ERP sera systématiquement distribué en cloisonnement traditionnel renforcé en secteurs. 1°) L’espace libre pour les bâtiments ERP de moins de 8 m(1) distribués en cloisonnement traditionnel ou compartiments Dans ce cas, le problème se posera concernant l’accès aux baies accessibles qui s’effectuera au moyen d’échelles aériennes autoportées. ■ Dans cette configuration, le confort de circulation et de mise en station de l’échelle est bien inférieur à une voie échelle classique sur voie routière. Le passage aboutissant à l’espace libre présentera une largeur de 3 m et l’amorce respectera le rayon de braquage aggravé, le cas échéant, d’une surlargeur. L’espace libre doit présenter un revêtement répondant aux contraintes de glissement et de poinçonnement des vérins. ■ Ce sont des aires où les sapeurspompiers vont pouvoir mettre en œuvre du matériel portable ou tractable (échelle, dévidoir, brancard roulant, etc.). ■ La largeur du cheminement d’accès, à partir de la voie publique, doit être au minimum de 1,80 m (passage du dévidoir des sapeurspompiers) et la distance que les pompiers auront à parcourir de l’engin (stationné sur la voie publique) à la porte de (1) ■ Par contre, la réglementation reste floue sur les dimensions de l’espace libre utile à l’évolution de l’échelle et il est évident que la dimension minimale de 8 m, indiquée dans l’article CO2 § 3 ne sera pas suffisante pour manœuvrer. ■ Dans la pratique, cet espace libre doit permettre au véhicule échelle d’accéder, de se positionner mais également de se dégager. ■ L’article CO5 appelle aux caractéristiques de la voie échelle en précisant “à condition que ceux-ci (espaces libres) permettent la mise en station d’une échelle aérienne sur un ou plusieurs emplacements”. Cela induit que le véhicule doit pouvoir manœuvrer dans cet espace selon des dimensions découlant de l’article CO2 § 2. L’Espace Libre et voie de retou Différence de hauteur entre le niveau extérieur d’accès des secours et la surface du plancher bas du dernier niveau occupé par du public. C S D - F A C E S R E V U E T R I M E S T R I E L L E D ’ I N F I N F O R É G L E M E N TAT I O N Maîtrise des risques technologies ■ Si l’espace libre est en impasse, il doit posséder des caractéristiques permettant le retournement du véhicule et respecter, en outre, plusieurs données : • la largeur de l’aire de mise en station doit être d’au moins 7 m, • le rayon de braquage de l’aire de retournement doit être de 11 m minimum, • la façade doit être entièrement balayée, • la longueur de la portion d’espace libre longeant la façade doit mesurer 20 m. ■ Le tracé ainsi obtenu doit permettre l’évolution d’une échelle ayant le gabarit suivant : - longueur 9,70 m - largeur 2,40 m. Ces dimensions correspondent au cahier des charges normatif de ce type d’engin. rnement Un projet de loi est en cours d’élaboration suite à la catastrophe de TOULOUSE. Ce texte vise à renforcer la maîtrise des risques technologiques. uite à une concertation nationale, des voies de renforcement des règles actuelles sont élaborées sous forme d’un projet de loi comportant trois volets : S 1. Renforcement de la maîtrise de l’urbanisation autour des sites à risques, 2. Concertation entre les acteurs concernés localement par le danger industriel, 3. Amélioration de la prévention et de la gestion des risques. d’émanation nocives. Ce comité est présidé par une personnalité qualifiée désignée par le Préfet. Il peut (ce comité) recourir à des experts et faire procéder à toute évaluation des risques générés par le site. Enfin au niveau de l’établissement, il est créé une formation de site du CHSCT présidée par le chef d’entreprise. Cette formation vise notamment à mieux prévenir les dangers engendrés par les intervenants extérieurs. Elaboration par l’Etat (en la personne de ses représentants dans les départements : les Préfets) de plans de prévention des risques technologiques. Ces plans visent à délimiter des servitudes à risques dans lesquelles les constructions seront maîtrisées ! Il est à noter que ce projet de loi émane du gouvernement JOSPIN. Les travaux parlementaires sont actuellement suspendus et la prochaine assemblée n’est pas encore connue (au moment ou ses lignes sont rédigées).Tous ces facteurs rendent l’examen, le vote et la promulgation de cette loi lointains, voire incertains et quand bien même elle serait en vigueur, les nombreux décrets qui en découleraient pour la rendre applicable seraient longs à voir le jour. Création d’un comité local d’information et de prévention sur les risques technologiques par le Préfet, sur tout site présentant des dangers d’explosion ou Mais il est intéressant de constater que l’Etat se ressaisit dans une volonté de contrôler un peu plus les situations qui méritent de la vigilance. Ce texte va interférer sur trois codes : Code de l’Environnement, Code de l’Urbanisme et Code du Travail. Citons quelques points clés qui apparaissent dans la mouture : 20 m 7m 15,4 m 11 m 3m F O R M A T I O N À L A P R É V E N T I O N C S D - F A C E S I N F O R É G L E M E N TAT I O N Rave Parties ! Un décret du 3 mai 2002 (n° 2002-887) traite “des rassemblements festifs à caractère musical”. Ce terme administratif désigne en fait les “rave-parties”. pratique”. L’autorisation est donnée si les mesures de sécurité et d’hygiène sont satisfaisantes, le Préfet prévient les Maires des communes concernées. e texte concerne les manifestations organisées par des personnes privées dans des espaces non aménagés au préalable à cette fin, dès lors qu’elles accueillent plus de 250 personnes et donnent lieu à diffusion de “musique amplifiée”. Le Préfet, s’il considère que la manifestation présente des risques, peut faire appel à la force publique pour interdire le rassemblement. Ces manifestations, pour pouvoir se dérouler, doivent être déclarées un mois auparavant auprès du Préfet, sous forme d’un “engagement de bonne Un arrêté du 3 mai 2002 précise le contenu de l’engagement de bonne pratique et notamment mentionne un descriptif des mesures de respect de la réglementation relative à la sécurité dans les ERP. En bref... ETAT PAYEUR (MAUVAIS) Deux décrets du 21 février 2002 du Premier Ministre vont cadrer le règlement des donneurs d’ordre public. En effet, les fournisseurs qui traitent avec les organismes publics se plaignent régulièrement du retard des règlements des factures. L’anomalie est flagrante entre l’état encaisseur, pour le coup, d’une rigueur exacerbée et l’état payeur très souvent “négligent”. Désormais, par le premier décret n° 2002-231 qui modifie le Nouveau Code des Marchés Publics, le délai de paiement limite d’un marché public est actuellement de 60 jours et sera réduit progressivement jusqu’à 45 jours au 1er janvier 2004. Le second décret 2002-232 détaille des points essentiels, concernant toujours les règlements des marchés publics : - la date de réception de la facture : elle marque le point de départ du délai de paiement (date constatée par l’ordonnateur ou bien date de transmission + 2 jours) ; - intérêts moratoires : le défaut de paiement dans le délai prescrit entraîne le versement d’une pénalité appelée “intérêts moratoires”; c’est le taux de l’intérêt légal à la date de dépassement du délai, augmenté de 2 points. TOURS DE CONTRÔLE Les tours de contrôles de plus de 28 m sont-elles à considérer “immeubles de grande hauteur” ? Oui, si l'on s'en tient à la définition de l'article R122-2 du Code de la Construction et de l'Habitation. Dans la pratique ces bâtiments, bien qu'IGH, bénéficiaient de mesures dérogatoires en vertu de l'article R 421-48 du Code de l’Urbanisme à l'initiative de la sous-commission départementale de sécurité ERP-IGH locale. Toutefois, récemment, une tour de contrôle s'est vue frappée de mesures lourdes difficilement applicables à ce type de construction. C'est la raison pour laquelle la Direction Générale de l'Aviation Civile a décidé de créer un groupe de travail en vue de rédiger un “Cahier des charges incendie” à soumettre à la Commission Centrale. Ce document qui liste un ensemble de mesures adaptées, s'il est accepté, constituerait une doctrine jurisprudentielle pour guider les sous-commissions de sécurité. V O T R E AV I S NOUS INTÉRESSE ■ Continuez à vous manifester ! ■ Vos réactions nous intéressent. ■ Contacts par téléphone : 01 41 79 19 90 ou par Fax : 01 41 79 19 99 SITE INTERNET ■ Contacts par e.mail : Vous pouvez également consulter le site internet de notre Société : [email protected] D’avance merci ! www.csdfaces.fr Vous y découvrirez nos domaines de compétences et y retrouverez également PRÉ / FACES. Pré/Faces est une publication de CSD-FACES 52 rue Jules Guesde, 94140 ALFORTVILLE Tél. : 01 41 79 19 90 - Fax : 01 41 79 19 99 Imprimerie Delta Graphique Service - Tél. 01 42 87 59 42 L Les Potins de la Prévention