Ou l`art de se refaire une virginité

Ou l'art de se refaire une virginité
Écrit par Ouardirhi Abdelaziz
Hymen recousu
La virginité féminine est un sujet qui passionne depuis l’aube des temps, c’est est aussi
un sujet tabou dont n’osait pas parler, mais de nos jours en ce XXIème siècle les choses
ont tendance a changer et les jeunes filles comme les garçons ont une
autre
perception de la virginité.
La virginité féminine est traditionnellement associée à la présence de l'hymen qui est une petite
membrane située à l'entrée du vagin et cette caractérisation est parfois utilisée pour prouver
qu'une jeune fille est encore vierge avant de se marier.
Cette petite et fine membrane représente pour certains l'ultime critère existentiel pour décider
de leur avenir. Des guerres de clans, des vendettas ont eu lieu à cause de ce petit bout de
chair, des familles se sont déstructurées car la jeune mariée n’était pas vierge la nuit de noce
comme le témoigne le rituel du mouchoir nuptial qui ressort mais sans tâches de sang, preuve
que la future épouse n’est pas une vierge. Il faut reconnaître que le fait d’avoir des rapports
sexuels hors mariage est considéré par beaucoup comme un péché (Zina) et donc ces actes
sexuels sont contraires à l’Islam. Certaines jeunes filles pour garder leur hymen intact et rester
vierge ont recours à la sodomie
Une vierge ou rien
Etre vierge, c’est avant tout une affaire de choix. Il est tout a fait normal et compréhensible 1/4
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qu’une jeune fille veuille absolument se préserver pour une personne en particulier, mais il faut
dire que ça peut être lourd à gérer surtout dans la société dans laquelle nous vivons.
Et puis il faut dire les choses comme elles sont, sans hypocrisie, sans faux semblant, rester
vierge jusqu’au mariage n’est plus perçu comme quelque chose de particulièrement vertueux,
bien plus certaines et certains considère cela comme un signe de sous développement,
d’attitude archaïque.
Mais dans certaines familles, il faut absolument être vierge le jour de son mariage.
Bien entendu , les avis différent sur la question, nous sommes tous d’accord pour dire qu’il faut
cesser de rabaisser nos jeunes filles à ce petit bout de chair et traiter la fille en tant qu'être
humain qui a le droit à l'erreur ainsi que le droit de vivre en toute liberté.
Etre ou ne pas être vierge doit rester une décision personnelle. Chacun devrait en toute bonne
logique être libre de faire ce qu’il veut de son corps.
La virginité comme la non virginité ne devrait pas influer sur nos sentiments et attirances
mutuels, c’est ce qui doit compter le plus et non pas l’intégrité hyménale ou l’absence de
celle-ci.
Une hypocrisie sociale
Mais dans certaines familles, le mariage c’est vierge ou rien. Dès lors, la jeune fille qui n’a plus
son hymen va se refaire une virginité avant la nuit de noces et le tour est joué.
En effet, avant de se marier, les jeunes femmes qui ont perdu leur virginité, qui n’ont plus la
petite membrane gage de leur chasteté, ont de plus en plus recours à la chirurgie pour concilier
une certaine liberté sexuelle avec les exigences sociales et religieuses de leur entourage.
Grâce à des gynécologues, elles retrouvent une virginité perdue (hyménoplastie) c'est-à-dire
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une opération chirurgicale consistant à recoudre l'hymen, petit lambeau de peau situé à
l'entrée du vagin, afin de retrouver leur virginité.
Quand on cherche à en savoir plus, on s’aperçoit au fil des rencontres et des discussions que la
plupart de ces jeunes femmes ont une histoire qui se ressemble : issues d'une famille traditionaliste qui réprouve les rapports sexuels hors du cadre strict du mariage, elles ont perdu
leur virginité avant de rencontrer leur futur mari.
A quelques semaines des noces, elles tentent de sauver leur honneur en obéissant à la règle
qui veut que les draps nuptiaux soient souillés de sang le premier soir quand elle se retrouve
avec son futur mari, la présence du sang attestant de la rupture de leur hymen, et donc de leur
virginité jusque-là préservée.
L'opération dure une demi-heure et se fait généralement une semaine avant la noce, afin que la
plaie, encore fraîche, puisse saigner sur les draps, l'hymen étant un gage est donné à la belle
famille. Sans ce laissez-passer, la jeune épouse court le risque de se faire rejeter, d’être jetée
en pâture comme une moins que rien par sa belle-famille sans parler du déshonneur.
Qu’est ce que l’hymen ?
L'hymen est une membrane fine et délicate. Qui couvre partiellement l'ouverture (orifice vaginal)
du vagin dans la plupart des filles. Il est un vestige de la mise au point d'un fœtus, des
membranes du sinus urogénital du vagin et à leur point de fusion. Chez les jeunes femmes,
l'hymen est très vascularisé. Chez les femmes ménopausées, il est devenu très mince. Chez
les femmes adultes vierges, l'hymen entoure l'orifice vaginal plus ou moins complètement.
La fonction biologique de l'hymen humain est encore incertaine. Les scientifiques ont émis
l'hypothèse qu'il protège le vagin de l'infection au cours de l'étape de la petite enfance. Il doit
être incomplet, afin de permettre l'écoulement de sang menstruel au début de la puberté. La
fonction sociale de l'hymen, cependant, a été et est toujours un symbole mythique de la virginité
dans de nombreuses cultures.
Rupture de l'hymen
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La rupture de l'hymen se produit normalement au cours de la première expérience sexuelle.
Dans certains cas l'hymen est déchiré à cause des activités rudes comme le vélo, l'équitation et
la gymnastique le cheval. Insertion tampons peuvent également rompre un hymen tôt. Lors
d'activités sportives comme le vélo, l'équitation, la gymnastique, etc.
Une fille peut même ne pas être au courant qu'une déchirure de l'hymen a eu lieu, car il n'y a
pas de saignement minime et la douleur quand cela arrive. L'hymen se déchire généralement
en deux ou plusieurs parties. Communément, la rupture de l'hymen est accompagnée d'un
léger saignement, qui s'arrête spontanément. De temps en temps, parfois cela peut saigner
abondamment, peut-être même entraîner un choc et nécessitant une transfusion sanguine.
Même dans les cas graves, une hémorragie peut généralement être arrêtée par l'application
d'une pression directe sur le point de saignement. Seule une assistance très rarement
chirurgicale est nécessaire. Dans le cas d'un hymen large ou élastique, l'hymen peut ne pas
être lacéré même avec le coït répété, en particulier en cas de pénis mince. En fait, de
nombreux cas de grossesse ont été rapportés chez les femmes chez qui l'hymen n'a pas été
rompu. Certaines femmes sont nées sans la moindre trace d'un hymen.
Pour le coût de cette intervention, cela dépend du gynécologue ou du chirurgien esthéticien,
mais c’est entre 4.000 et 5.000 DH.
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