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WARNER BROS. FRANCE présente Une production JOINT EFFORT /MARK GORDON COMPANY PRODUCTION Un film de TODD PHILLIPS JONAH HILL MILES TELLER ANA DE ARMAS BRADLEY COOPER Musique de CLIFF MARTINEZ Chef costumier MICHAEL KAPLAN Montage JEFF GROTH Chef décorateur BILL BRZESKI Directeur de la photographie LAWRENCE SHER, ASC* Produit par DAVID SIEGEL BRYAN ZURIFF D’après l’article de The Rolling Stones « ARMS AND THE DUDES » de Guy Larson Scénario de STEPHEN CHIN TODD PHILLIPS & JASON SMILOVIC Producteurs Délégués MARK GORDON p.g.a TODD PHILPPS p.g.a BRADLEY COOPER p.g.a Réalisé par TODD PHILLIPS Duré : 1h54 SORTIE : 14 Septembre NEWSROOM: warnerbros.fr/newsroom Tous nos dossiers de presse, communiqués, actus, projections de presse…etc… DISTRIBUTION WARNER BROS. France 115 avenue Charles de Gaulle, 92200 Neuilly sur Seine CONTACTS PRESSE Eugénie Pont Sabri Ammar : 01 72 25 11 16 SYNOPSIS Deux copains âgés d'une vingtaine d'années (Hill et Teller), vivant à Miami Beach à l'époque de la guerre en Irak, profitent d'un dispositif méconnu du gouvernement fédéral, permettant à de petites entreprises de répondre à des appels d'offres de l'armée américaine. Si leurs débuts sont modestes, ils ne tardent pas à empocher de grosses sommes d'argent et à mener la grande vie. Mais les deux amis sont totalement dépassés par les événements lorsqu'ils décrochent un contrat de 300 millions de dollars destiné à armer les soldats afghans. Car, pour honorer leurs obligations, ils doivent entrer en contact avec des individus très peu recommandables… dont certains font partie du gouvernement américain… NOTES DE PRODUCTION ARGENT, CORRUPTION ET RÊVE AMÉRICAIN DAVID On appelle les mecs comme nous des "chiens de guerre". Des charognards qui profitent de la guerre sans jamais aller au front. Ce surnom était censé être péjoratif mais ça nous a plu. Il aurait pu s'agir de l'une des plus grosses arnaques de tous les temps… et cela ne pouvait se passer qu'aux États-Unis ! WAR DOGS s'inspire de l'histoire de deux copains d'une vingtaine d'années, devenus milliardaires grâce à un trafic d'armes international totalement improbable ! Mais au moment où ils pensaient connaître leur heure de gloire, tout s'est effondré de manière spectaculaire. Dans tous les films de Todd Phillips, on rencontre des personnages qui prennent de mauvaises décisions. Qu'il s'agisse d'une bande de jeunes adultes qui tentent de renouer avec les joies du campus ou de quatre potes qui organisent une fête d'enterrement de vie de garçon tournant au cauchemar, les conséquences sont toujours hallucinantes et totalement inattendues. Là encore, ce sont de mauvaises décisions qui provoquent la catastrophe dans WAR DOGS. Mais l'humour est ici d'un genre particulier car le film s'inspire de l'histoire vraie de deux copains qui ont réussi à exploiter un dispositif méconnu du gouvernement américain… pour empocher 300 millions de dollars. "À mon sens, les films ont toujours un peu plus de profondeur quand ils s'appuient sur des faits réels", note le réalisateur. "Ce film raconte l'ascension et la chute de deux jeunes gens cherchant à obtenir leur part du rêve américain, mais qui ont été un peu trop gourmands. Et, comme on sait, l'appât du gain empêche souvent de prendre de bonnes décisions". Producteur et interprète de WAR DOGS, Bradley Cooper précise : "Le film montre bien qu'on peut être totalement aveuglé quand on vous offre une grosse somme d'argent sur un plateau d'argent, et à quel point les gens réagissent différemment aux situations excessives". Tout a commencé sous l'administration de George W. Bush : à l'époque, des contrats sans appels d'offre, destinés à fournir en armes les troupes en Irak et en Afghanistan, étaient octroyés à des groupes comme Halliburton, Raytheon et Lockheed Martin. Alors que s'élevaient des critiques d'une situation vécue comme du népotisme et d'industriels accusés d'être des profiteurs de guerre, le gouvernement a lancé les FedBizOpps ("Federal Business Operations") pour rééquilibrer le marché. Il s'agissait en réalité d'ouvrir les appels d'offre pour les contrats militaires à … la quasi totalité des acteurs économiques. Malheureusement, le dispositif présentait suffisamment de failles pour pouvoir en tirer profit. Cet épisode a fait l'objet d'un article de Guy Lawson, intitulé "Arms and the Dudes" et paru dans Rolling Stone en 2011. "L'administration Bush tâchait de favoriser les petites entreprises", explique Lawson, "et il n'y avait pas d'entreprise plus petite que celle de nos deux potes, qui glandaient dans un studio de Miami Beach, munis d'une pipe à eau, d'un ordinateur et d'un téléphone portable". Le producteur Mark Gordon se souvient : "J'étais à bord d'un avion quand je suis tombé sur cet article dans Rolling Stone : je n'en croyais pas mes yeux. Il y avait là tous les ingrédients d'un film. Je me suis rendu compte que le public adore les films dont les personnages déjouent le système, même s'ils finissent par en payer le prix fort d'une manière ou d'une autre. Quand on pense que ces deux-là étaient sans doute les mecs les moins susceptibles de mener à bien ce type d'escroquerie, on tient une histoire totalement géniale". Gordon ajoute que Phillips était l'homme de la situation pour porter ce récit à l'écran. "Aucun réalisateur n'aurait su, mieux que lui, raconter l'histoire de ces types extravagants qui s'attirent toutes sortes d'ennuis", dit-il. "Il est le maître du genre". WAR DOGS est le premier film produit par Joint Effort, société de production de Phillips et Cooper. "J'étais très curieux de voir comment Todd allait transposer cette histoire au cinéma", indique Cooper. "Ce qui me plaisait, c'était l'exploit de ces deux potes revu et interprété par l'imagination de Todd". "En lisant cette histoire", intervient le réalisateur, "je me suis qu'il y avait là les éléments d'un film formidable. Plus on y réfléchissait, plus il était évident qu'on pouvait obtenir une formidable comédie reposant sur un tandem si on engageait les bons comédiens". Jonah Hill et Miles Teller campent respectivement Efraim Diveroli et David Packouz : ils affirment avoir été intrigués par ces personnages qui n'ont pas hésité une seconde à empocher de très grosses sommes d'argent sans vraiment envisager les conséquences. Selon Hill, "C'est toujours un plaisir de voir des personnages s'enrichir sans suivre les règles. C'est pour ça que j'adore les films de gangster… car ce sont les mecs qui roulent des mécaniques qui remportent la mise. Jusqu'au moment où ils perdent tout", ajoute-t-il en souriant. "C'est une histoire formidable", renchérit Teller. "Leurs prouesses forcent le respect. À un moment donné, ils ont quand même décroché un contrat à 300 millions de dollars ! C'est une somme délirante pour deux mecs d'une vingtaine d'années à peine qui bluffaient avant de remporter le pactole. C'est fascinant de voir comment une situation peut dégénérer au point que ceux qui l'ont provoquée sont totalement dépassés par les événements". Le véritable David Packouz le reconnaît : "Je ne vais pas mentir : ça a été génial pendant quelque temps. On allait à des soirées et les gens se présentaient : 'Je suis courtier ou je suis dans l'immobilier – et vous, vous faites quoi ?' Ce à quoi on répondait : 'Nous sommes dans le trafic d'armes international' Au départ, on nous disait 'Vous blaguez, n'estce pas ?', puis 'Vous racontez des conneries'. Mais quand ils s'apercevaient qu'on ne plaisantait pas, ils étaient bluffés. Si l'histoire est aussi délirante, c'est qu'il y a très peu de gens qui s'enrichissent dans le commerce des armes, surtout à nos âges. Le fait qu'on remporte un contrat destiné à fournir toutes les troupes afghanes en armement était franchement hallucinant". Mais leur motivation première reste l'argent. "C'est très clair dans le film : ils ne sont pas forcément favorables à la guerre", reprend Phillips. "Peu leur importe qui sont les belligérants ou la raison pour laquelle ils se font la guerre : ils ne songent qu'au profit qu'ils peuvent en retirer. Du coup, la guerre est pour eux l'occasion de s'enrichir. Et c'est un fait. La guerre est un marché et elle a une face cachée : elle enrichit beaucoup de gens et ces deux types-là cherchent à en profiter". Aussi sidérants que les faits puissent paraître, Phillips affirme : "Il ne s'agit pas d'un documentaire". Avec ses coscénaristes Jason Smilovic et Stephen Chin, il a pris des libertés en matière de drame et de comédie. "Plusieurs événements qui se sont déroulés ne figurent pas dans le film ou ont été modifiés", note Packouz, "mais la vie est toujours plus complexe que ce qu'en dit le cinéma hollywoodien. On ne peut pas résumer plusieurs années en deux heures, et c'est donc logique. Mais j'adore le scénario : il est rythmé et divertissant". Pour les besoins du script, Chin a passé quelque temps avec Packouz à Miami. "L'Amérique est sans doute la terre de tous les possibles, mais Davis a très vite compris qu'il n'allait pas devenir riche rien qu'en travaillant dur", souligne-t-il. "J'imagine que c'est pour cette raison que SCARFACE, qui se déroule aussi à Miami, a été un film majeur pour eux deux quand ils étaient petits. Cela correspondait à leur vision du rêve américain : s'ils trouvaient la bonne idée, qu'ils étaient suffisamment roublards et qu'ils n'obéissaient pas aux règles, ils pouvaient l'atteindre. Du coup, je n'ai pas été surpris que deux jeunes mecs ambitieux aient su utiliser le système à leur avantage, surtout à l'époque d'Internet. Ce qui m'a étonné, c'est l'importance du contrat et le fait qu'ils aient quasiment réussi à aller jusqu'au bout…" D'après le réalisateur, la décision d'adopter le point de vue de Packouz a très vite été prise : "On a compris que la meilleure manière d'aborder cette histoire était à travers le regard de David", dit-il. "David incarne le point de vue de l'homme ordinaire qui s'introduit dans un monde dont il ignore tout, finalement assez proche du spectateur". Smilovic ajoute : "David nous permet d'entrer dans l'histoire, non seulement pour raconter les événements au présent, mais aussi ce qui s'est passé autrefois. Et pour que le spectateur s'identifie à lui – et, franchement, pour qu'il ne le prenne pas pour un abruti – , il fallait qu'il croie à la relation entre ces deux copains… et à la sincérité de leur amitié". "Bon nombre de mes films s'attachent à des rapports masculins", constate Phillips. "Il y a toujours une part d'amour véritable dans toute grande amitié. On le sent chez les mecs de VERY BAD TRIP et RETOUR À LA FAC, et j'ai essayé de faire de même dans ce film car c'est ce que je trouve de plus intéressant". Cooper, qui a fait partie du célèbre Wolfpack, remarque : "WAR DOGS me semble vraiment marquer une évolution logique dans le parcours de Todd car les personnages masculins sont assez proches de ses protagonistes habituels. Et pourtant, il y a dans cette histoire un sentiment d'inquiétude qui lui permet d'aller plus loin dans son propos. Ce qui est formidable chez Todd, c'est qu'il a toujours su déceler le potentiel de séduction des histoires qu'il raconte. Il est capable de s'attaquer à un récit assez sombre au départ et en faire un film drôle et exaltant". Tournant pour la première fois sous la direction de Phillips, Hill et Teller expliquent qu'ils étaient aussi séduits par la perspective de travailler avec lui que par le scénario. "Quand Todd m'a envoyé le script, il m'a semblé trop bon pour passer à côté", déclare Teller, "et en prime, c'était l'occasion de travailler enfin avec Todd. On avait envisagé de s'atteler à un projet tous les deux, mais pour une raison ou pour une autre, cela n'a pas fonctionné. WAR DOGS est arrivé à point nommé, et j'en suis ravi". "Todd est l'incarnation même d'un cinéaste à mes yeux", poursuit-il. "Il excelle dans son art. En tant qu'acteur, c'est important de sentir qu'on est entre de bonnes mains, et c'est ce que j'ai ressenti tous les jours. En outre, j'ai adoré le scénario, modèle d'équilibre entre drame et comédie, avec une dose d'action, de suspense et même d'espionnage". "Il mêle de nombreux ingrédients, et c'est ce qui m'a plu", commente Hill. "Il va déjouer les attentes des gens et les pousser à en parler – et c'est ça qui est génial". "Le sujet du film se prête parfaitement au débat", acquiesce Cooper. "Notre objectif, c'était de raconter une histoire captivante de manière divertissante, mais on ne sait jamais le type de conversation que cela peut déclencher. C'est un film dont les spectateurs peuvent discuter bien après être sortis de la salle de cinéma, parce que l'intrigue est d'une grande richesse et qu'elle est toujours d'actualité. À mon avis, les gens seront curieux de savoir que le dispositif à l'origine des événements du film existe toujours". WAR DOGS se déroule aux quatre coins du globe, si bien que pour Phillips, il était important de tourner le film dans plusieurs pays. "Quand on est en décors naturels, les acteurs et les techniciens se sentent beaucoup plus investis dans ce qu'ils font", constate le réalisateur. "C'est le cas du chef-opérateur, du chef-décorateur et du chef-costumier, des comédiens… Pour moi, l'environnement est un élément fondamental, et c'était particulièrement vrai de ce film". Le tournage a donc eu lieu à Miami Beach, Las Vegas, au Maroc, en Roumanie et dans le sud de la Californie. "Je souhaitais vraiment qu'on sente qu'on a affaire à des trafiquants d'armes internationaux agissant à l'échelle planétaire – la dimension internationale étant fondamentale", dit-il encore. LES ACTEURS DAVID Ne le prends pas mal, mais je suis contre cette guerre… EFRAIM Eh mec, moi aussi je suis contre cette guerre ! Il ne s'agit pas d'être pour la guerre. Cette guerre a lieu de toute façon. Il s'agit d'être pour le fric. Quand on fait la connaissance d'Efraim et David, ils n'ont pas franchement l'air d'être trafiquants d'armes internationaux. Issus de la classe moyenne, ils ont une petite vingtaine d'années et habitent à Miami Beach. Alors qu'ils étaient très proches au lycée, ils se sont perdus de vue comme cela se produit souvent. Lorsqu'ils se retrouvent à l'enterrement d'un ami commun, ils renouent et se mettent à se voir régulièrement. David gagne tout juste de quoi vivre comme masseur, mais il a le sentiment d'avoir trouvé une idée en or : vendre des draps haut de gamme aux nombreuses maisons de retraite de Miami. Efraim est aussi dans la vente – mais c'est leur seul point commun. Alors que David, dans son appartement, accumule les cartons de draps invendus et les factures impayées, Efraim possède plus d'un million de dollars sur son compte en banque grâce à FedBizOpps, dispositif d'appels d'offre du gouvernement en matière de fournitures militaires. Lorsque Efraim propose à David de s'associer avec lui, la réponse s'impose. Et c'est ainsi que AEY est né. "Efraim est un personnage formidable", indique Jonah Hill. "C'est lui qui encourage son copain à plonger dans l'inconnu. Il est excessif et sanguin, et je savais que ce rôle m'était destiné. Il a envie de devenir riche et il aime tout ce qui brille. Il pense que c'est ce qui va le rendre heureux. C'est un magouilleur qui peut se montrer extrêmement charmant quand il le faut. Mais il n'est pas du tout paresseux. Il lui faut énormément d'énergie, d'intelligence et d'ingéniosité pour se frayer une place. C'était un rôle passionnant". Selon Phillips, le rôle témoigne de l'étendue du registre de Hill car "Efraim peut se métamorphoser en fonction de la situation", dit-il. "C'est un caméléon qui, en fonction de la personnalité qu'on lui prête, peut s'adapter. C'était un aspect très sympa du personnage que Jonah a aimé explorer". David n'est pas insensible à l'argent mais pour des raisons un peu moins frivoles qu'Efraim. "Il se bat pour joindre les deux bouts lorsqu'il retrouve Efraim", confie-t-il. "Ils étaient potes au lycée et ils s'attiraient des ennuis tous les deux. Quand il refait surface, David se sent redynamisé et emballé à l'idée de gagner une grosse somme d'argent car sa petite amie est enceinte et qu'il se demande comment il va pouvoir faire vivre sa famille". "Le fric", constate Smilovic. "Au bout du compte, tout se résume à ça, pas vrai ? Ce n'est que de l'argent mais il permet de s'en sortir et de s'occuper des gens qu'on aime". Phillips, qui a fait la connaissance de Teller à l'époque où il produisait PROJET X, déclare : "Je trouve que Miles est un acteur extraordinaire. On dirait qu'il n'a jamais besoin de faire des essais. Ce n'est pas péjoratif dans ma bouche : il est naturellement doué. C'est sidérant à voir. On a vraiment eu de la chance de pouvoir réunir Miles et Jonah dans le même film". Grâce à leur nouvelle fortune, Efraim et David peuvent s'offrir des appartements et des voitures de luxe et une drogue de meilleure qualité. Néanmoins, David doit au départ cacher la véritable source de ses revenus à sa future femme Iz, résolument hostile aux armes à feu et à la guerre. Ana de Armas, qui campe le rôle, note : "Elle ne sait presque rien de ce que manigance David car elle serait en colère. Du coup, elle évolue dans cette étrange atmosphère où le secret règne en maître. Bien entendu, elle finit par découvrir la vérité mais elle comprend que David agit de la sorte pour leur avenir et pour sa famille, et elle décide donc de le soutenir. Quoi qu'il fasse, elle sera à ses côtés. C'est ce qui définit le mieux Iz : elle aime David et elle lui fait confiance. Je trouve que c'est une femme très forte et sensible, et qu'elle est une formidable partenaire". Ana De Armas a décroché le rôle après une longue audition : "nous avons auditionné pas mal de comédiennes pour Iz", se souvient Phillips. "Mais lorsqu'Ana est arrivée, on s'est dit : 'C'est elle !' C'est une comédienne épatante et elle exprime énormément d'émotions d'un simple regard". La comédienne est tout aussi élogieuse à l'égard du réalisateur : "Todd est très futé et ce qui me frappe chez lui, c'est sa capacité à faire des films qui touchent autant le public", dit-elle. "Sur le plateau, il sait ce qu'il veut et quand on sent qu'on a affaire à un réalisateur sûr de ses choix, et qui vous dit ce qu'il recherche, c'est extraordinaire. Il est à vos côtés pendant les répétitions, si bien que lorsqu'on entend 'Action !', on sait comment réagir. Ensuite, on a la liberté de jouer avec la situation car on possède les éléments essentiels de la scène". Malgré leur réussite, Efraim et David restent assez modestes sur le marché des trafiquants d'armes internationaux dont l'un des gros bonnets est un certain Henry Girard. Bradley Cooper qui campe le rôle relève : "Henry n'est absolument pas le genre d'homme qu'on se risque à froisser d'une manière ou d'une autre. Mieux vaut ne pas se fier à sa mauvaise vue ou à ses grosses lunettes : elles ne signifient pas du tout qu'il est inoffensif. On lui a interdit de travailler avec l'armée américaine parce qu'il figure sur une liste de terroristes en puissance, mais Henry peut encore se procurer une quantité impressionnante de munitions dont Efraim et David ont besoin pour consolider leur contrat à 300 millions de dollars. C'est pour ça qu'ils font affaire avec lui". Phillips reprend : "Henry est le genre de type qui ne prend jamais parti pour un bord plutôt qu'un autre en cas de guerre. Il n'a pas d'opinion politique. Ce qui lui plaît, c'est que le monde soit à feu et à sang car c'est bon pour les affaires : Efraim est conquis ! Du coup, quand ils se rencontrent enfin lors d'un congrès sur l'armement à Las Vegas, Efraim est très heureux de se retrouver face à son héros". Il ajoute : "Henry est un personnage composite. Nos deux potes commencent à rencontrer des gens très peu recommandables pour décrocher leur contrat, et faire en sorte de gagner un peu plus d'argent encore, et ils se retrouvent alors en danger. Mais il fallait qu'on simplifie les choses pour les besoins du film et c'est donc ce personnage fictif qui incarne tous ces mecs louches". Efraim et David ont un autre associé, qui accepte de les financer contre un pourcentage de leurs profits. Il s'agit, là encore, d'un personnage fictif : Ralph Slutsky (Kevin Pollak) est un teinturier dont les motivations ne sont pas que financières. "Mon personnage est un Juif très pratiquant qui estime avoir une responsabilité vis-à-vis d'Israël", affirme Pollak. "Todd a écrit un petit discours expliquant que tous les Juifs ont une dette envers Israël… une dette qu'ils portent tous sur leurs épaules. Cela correspond parfaitement à Ralph. Le personnage de Jonah réussit à le convaincre en lui disant qu'une part de leurs profits est reversée à Israël. Du coup, Ralph a le sentiment de soutenir une cause plus essentielle". On trouve encore au casting JB Blanc, dans le rôle de Bashkim, contact d'Efraim et de David en Albanie où ils sont censés acheter plus de 100 millions de munitions de Kalachnikov AK-47, Shaun Toub dans celui d'un chauffeur surnommé Marlboro en raison des cigarettes qu'il fume, et Patrick St Esprit dans celui du capitaine Philip Santas qui n'arrive pas à croire que deux civils aient pu traverser le "Triangle de la Mort" d'Irak sans encombres. Le véritable David Packouz fait une apparition sous les traits d'un musicien : on le croise dans une scène au début du film où le personnage de Teller tente de livrer des draps dans une maison de retraite. "Je me suis dit que ce serait sympa qu'on le voie dans le film", indique le réalisateur. "Il joue 'Don't Fear the Reaper' ['N'aie pas peur de la mort', NdT], ce qui de toute évidence n'est pas une chanson adaptée aux circonstances ! Mais parfois, il faut bien se marrer un peu en dépit du contexte". LE TOURNAGE DAVID Tu veux vraiment aller à Bagdad en bagnole ? EFRAIM David, on est trafiquants d'armes. Allons faire notre boulot ! La plupart des scènes de WAR DOGS ont été tournées en décors naturels, ce qui était à la fois complexe pour l'équipe et bénéfique au film. "Quand on est en extérieurs, on est imprégné par l'atmosphère du lieu et ça se retrouve toujours à l'image", affirme Phillips. Le chef-décorateur Bill Brzeski, qui collabore ici pour la cinquième fois avec le réalisateur, signale : "Todd aime bien tourner sur les lieux mêmes de l'action, ou sur un site qui s'en rapproche, et il n'a d'ailleurs pas beaucoup tourné en studio. C'est aussi le cas de notre directeur photo Larry Sher qui apprécie la lumière naturelle, accentuant l'effet de réalisme". En revanche, comme en convient Brzeski, "tourner en décors réels est très éprouvant car on maîtrise beaucoup moins les choses qu'en studio. Mais il n'y a rien de tel pour obtenir le style visuel recherché". "Je suis très heureux d'avoir participé à cette aventure mais tous les déplacements n'ont pas toujours été très simples", ajoute Jonah Hill. "On a tourné dans des conditions délirantes mais on se rend bien compte de l'envergure des différents décors en voyant le film. Et c'est tout ce qui compte". Miles Teller signale que le tournage en décors naturels présentait un énorme avantage. "Avec Jonah, on n'avait pas eu l'occasion de passer du temps ensemble avant ce projet, mais on a pu sympathiser en Roumanie, ce qui était capital pour ce film", dit-il. "On était aux quatre coins de la planète et les journées de tournage étaient très longues, si bien qu'on a eu le temps de nouer une vraie complicité. Et c'était génial !" Pour le chef-décorateur, les décors se définissent par leurs "contrastes extrêmes". Il s'explique : "Le ciel bleu et le climat ensoleillé de Miami Beach tranchent avec l'univers postcommuniste gris et froid de Bucarest, qui nous a servi de cadre pour les scènes en Albanie. Alors qu'au départ les bureaux d'AEY sont installés dans un trou à rats, ils occupent ensuite un espace élégant et moderne. Quant aux protagonistes, ils passent d'un immeuble minable à une tour luxueuse d'un quartier chic de Miami Beach. C'est l'illustration même de ce qui arrive quand on est très jeune et qu'on devient riche du jour au lendemain". On retrouve ces mêmes contrastes dans les tenues vestimentaires. Le chefcostumier Michael Kaplan précise : "Efraim a un style à la Tony Montana, héros de SCARFACE, dès le début du film. À mesure qu'avance l'intrigue, on constate qu'il a un penchant pour les survêtements et les accessoires de couturiers italiens – Gucci, Versace, etc. – et les montres de luxe et qu'il aime avoir les cheveux gominés et utiliser un spray bronzant. Il a un côté m'as-tu-vu et clinquant, et il a une vision romantique du caïd de la mafia". Hill confirme : "Il y a des moments où il s'habille en gangster – ou dans ce qu'il croit être la tenue d'un gangster. Je me souviens d'un jour où on tournait une scène en Roumanie où tout était gris. Todd voulait même que les figurants s'habillent en gris. Et c'est alors qu'Efraim fait son apparition dans une tenue totalement excentrique, ce qui a produit son petit effet. Les costumes de Michael Kaplan étaient extraordinaires et m'ont permis d'entrer dans la peau de ce type très sûr de lui qui se moque totalement du regard des autres". Kaplan souligne la dichotomie entre les tenues d'Efraim et celles de David, garçon plus conventionnel. "David est plus terre-à-terre qu'Efraim, qui est franchement extravagant", dit-il. "Il incarne la voix de la raison et son style de garçon un peu strict s'en ressent tout au long du film". Le tournage de WAR DOGS a commencé en Roumanie – servant de cadre à l'Albanie – où se trouve un stock inépuisable d'armes et de munitions. Le réalisateur explique : "On cherchait un immense hangar ou entrepôt, et Brzeski nous a envoyé des photos d'un hangar qu'il avait déniché à Bucarest. Je suis allé le voir et je lui ai dit que c'était exactement ça ! Il me semblait délabré, comme s'il avait été construit il y a plusieurs dizaines d'années, et c'est précisément l'effet que je recherchais". Brzeski précise : "Il s'appelait le Hangar du roi car c'était bel et bien le hangar personnel du roi de Roumanie avant l'époque du communisme. On l'a vidé et nettoyé et on y a déposé toutes sortes d'objets militaires qu'on a achetés chez des brocanteurs et des collectionneurs pour lui donner l'air d'un immense entrepôt de munitions". Comédiens et techniciens se sont ensuite envolés pour Las Vegas où Phillips a investi un lieu qu'il connaît bien : Caesar's Palace. Plusieurs scènes ont été tournées dans le célèbre casino et dans le restaurant Rao's. "Comme on y a tourné la saga VERY BAD TRIP, Todd connaît bien les propriétaires, et eux le connaissent bien aussi", indique Brzeski. "Ils nous accueillent à bras ouverts". La séquence du congrès de l'armement de Las Vegas a, quant à elle, été tournée au Palais des Congrès de Los Angeles. "C'était très difficile", reprend le chef-décorateur, "car un véritable congrès international de l'armement occupe un espace de la taille d'un terrain de football, regorgeant d'armes et réunissant des gens du monde entier. On en a reconstitué une partie et on créé le reste en infographie par la suite". Le premier bureau d'AEY, très exigu, est l'un des rares décors construits en studio à la Warner. Dès que l'entreprise commence à gagner beaucoup d'argent, elle s'installe dans des bureaux luxueux filmés dans un immeuble de Century City, à Los Angeles. "Mais, bien entendu, c'est Miami qu'on aperçoit par la fenêtre", note Brzeski. Toujours à Los Angeles, l'équipe a également tourné au célèbre Wilshire Ebell Theatre, qui campe une maison de retraite, et dans le bâtiment du Los Angeles Times, utilisé pour les bureaux du gouvernement. La production a ensuite pris ses quartiers à El Centro, à un peu moins de 200 km de San Diego. Le climat désertique de cette région désolée correspondait parfaitement à l'Irak en guerre. "On ressent la même atmosphère à El Centro que dans cette partie du Moyen Orient", indique Brzeski. S'il était évidemment plus sûr de tourner à El Centro qu'en zone de conflit, certaines difficultés persistaient malgré tout. "On a vécu là des journées très éprouvantes parce qu'il faisait une chaleur épouvantable et que le vent déclenche des tempêtes de poussière", confirme Phillips. "Il y a également une base aérienne de la US Navy si bien qu'on ne pouvait pas survoler leur espace aérien en hélicoptère". Par ailleurs, dans certaines zones du désert, la flore est protégée. Malgré ces difficultés, "ce sont ces obstacles qui font aussi partie du plaisir à tourner en décors réels", poursuit le réalisateur. "C'est un peu stressant mais au bout du compte on trouve toujours le moyen de s'en sortir. Au final, l'expérience a été formidable, même si ça n'a pas toujours été facile". L'équipe s'est ensuite rendue dans les environs luxuriants de Miami Beach, QG d'Efraim et David où débute le film. La production a notamment tourné au mythique Fontainebleau Hotel, construit par le célèbre architecte Morris Lapidus qui, selon Brzeski, a "inventé le style emblématique de Miami. On lui doit les fameux tons pastel et l'architecture typique du coin. C'est l'esprit même de Miami Beach". Le chef-décorateur souligne que le tournage à Miami a été bénéfique à l'authenticité du récit. "Miami Beach est un lieu unique aux États-Unis et on ne peut guère le transposer ailleurs", remarque-t-il. "C'est pour ça qu'on est allé sur place. On n'a pas eu besoin de transformer une autre ville en Miami Beach : le plus simple était d'aller tourner sur les lieux mêmes de l'action". Enfin, la production a mis le cap sur le Maroc, servant de cadre à Amman, en Jordanie, où Efraim et David entament leur périple en voiture jusqu'en Irak pour livrer une commande de Beretta. Ce qui les amène à traverser le Triangle de la Mort. Si Phillips a pris quelque liberté pour cette séquence-clé, il déclare, admiratif : "Je suis toujours aussi sidéré en repensant à l'exploit que ces deux types ont réussi à accomplir à l'époque. Mais c'est surtout l'attitude du gouvernement qui m'a stupéfait : comment cela at-il pu se produire sans que le moindre contrepouvoir intervienne ?" Le mot de la fin lui revient : "Certains pourraient penser que leur prouesse est une variante du Rêve américain, mais je crois que nous avons tous notre propre conception en la matière. Ce n'est sans doute pas la mienne… mais elle correspond probablement à quelques-uns". # # # DEVANT LA CAMÉRA Deux fois cité à l'Oscar, JONAH HILL (Efraim) s'est imposé à Hollywood à la fois dans le registre comique et dramatique. Il a obtenu sa deuxième nomination à l'Oscar pour LE LOUP DE WALL STREET de Martin Scorsese, avec Leonardo DiCaprio. Son interprétation de Donnie Azoff, meilleur ami et associé de Jordan Belfort, lui a valu le Creative Impact Award du magazine Variety et une citation au Critics’ Choice Award. En outre, le film a généré plus de 392 millions de dollars de recettes et décroché des nominations à l'Oscar, au Golden Globe et au Critics’ Choice Award, et été consacré parmi les dix meilleurs films de l'année par l'AFI et le National Board of Review. Il a décroché sa première citation à l'Oscar pour LE STRATÈGE de Bennett Miller, avec Brad Pitt et Philip Seymour Hoffman. Son interprétation de Peter Brand lui a valu des nominations au Golden Globe et au Screen Actors Guild (SAG) Award. Le film a été cité à l'Oscar et au Golden Globe. En 2014, il a donné la réplique à Channing Tatum dans 22 JUMP STREET qui a dépassé les 330 millions de dollars de recettes mondiales. Il s'agit de la suite de 21 JUMP STREET, avec Jonah Hill, qui a engrangé 200 millions de dollars de recettes mondiales. Il sera prochainement à l'affiche du troisième volet, 23 JUMP STREET. Hill est scénariste et producteur de la trilogie. On le retrouvera dans THE BALLAD OF RICHARD JEWELL, avec DiCaprio. Il réalisera également son premier long métrage, MID '90S. On l'a vu dans AVE, CÉSAR ! des frères Coen, DJANGO UNCHAINED de Quentin Tarantino, C'EST LA FIN, avec Seth Rogen, CYRUS de Jay et Mark Duplass, et plusieurs films signés ou écrits par Judd Apatow comme SUPERGRAVE, AMERICAN TRIP, FUNNY PEOPLE, SANS SARAH RIEN NE VA ! et 40 ANS, TOUJOURS PUCEAU. Il a prêté sa voix à LA GRANDE AVENTURE LEGO, DRAGONS et DRAGONS 2, MEGAMIND, HORTON et SAUSAGE PARTY. Par ailleurs, il a coécrit et créé la série d'animation ALLEN GREGORY à laquelle il prête aussi sa voix. La même année, il a réalisé le clip de Sara Bareilles “Gonna Get Over You”. Il coécrit actuellement THE ADVENTURER’S HANDBOOK, dont il partagera l’affiche avec Jason Segel. Il écrit aussi PURE IMAGINATION, une comédie produite par Judd Apatow dont il sera producteur exécutif. Il a par ailleurs été producteur associé de la comédie de Sacha Baron Coen BRÜNO, et producteur exécutif de BABY-SITTER MALGRÉ LUI de David Gordon Green. Jonah Hill a entamé sa carrière dans des pièces en un acte qu’il a écrites et interprétées au Black & White Bar à New York. Il a fait ses débuts sur le grand écran dans J’ADORE HUCKABEES de David O. Russell, aux côtés de Dustin Hoffman et Lily Tomlin. MILES TELLER (David) sera bientôt à l'affiche de BLEED FOR THIS, où il campe l'ancien champion du monde de boxe Vinny Pazienza, THANK YOU FOR YOUR SERVICE, autour des séquelles de la guerre sur les anciens combattants, et GRANITE MOUNTAIN, sur les pompiers qui ont perdu leur vie en tentant de venir à bout de l'incendie de 2013 en Arizona. Diplômé de la célèbre Tisch School of the Arts de NYU, il a fait ses débuts face à Nicole Kidman dans RABBIT HOLE réalisée par John Cameron Mitchell, d'après la pièce lauréate du Prix Pulitzer. Il y interprétait Jason Willette, un adolescent solitaire passionné de bande dessinée et de science-fiction. Au cours des trois années suivantes, il se produit dans le remake de FOOTLOOSE, PROJET X de Nima Nourizadeh, produit par Todd Phillips, et 21 & OVER réalisée par Jon Lucas et Scott Moore. Il s'est fait remarquer pour THE SPECTACULAR NOW de James Ponsoldt, avec Shailene Woodley, qui a valu aux deux acteurs le Prix Spécial du Jury de la meilleure interprétation au festival de Sundance. En 2014, il a été salué par la critique pour WHIPLASH de Damien Chazelle, avec J.K. Simmons, Grand prix du jury et du public aux festivals de Sundance et Deauville. La même année, il retrouve Shailene Woodley pour DIVERGENTE. Il s'est ensuite illustré dans les deux volets suivants de la trilogie. On l'a encore vu dans CÉLIBATAIRES … OU PRESQUE, LES 4 FANTASTIQUES et GET A JOB, avec Anna Kendrick. D'origine cubaine, ANA DE ARMAS (Iz) est devenue l'une des stars montantes en Espagne et s'impose désormais aux États-Unis. Elle tourne actuellement dans BLADE RUNNER 2 de Denis Villeneuve, avec Ryan Gosling, Harrison Ford, Robin Wright et Mackenzie Davis. Le film se déroule plusieurs décennies après la fin du premier épisode signé Ridley Scott. On la retrouvera dans HANDS OF STONE, avec Edgar Ramírez, Robert De Niro et Usher. Dans ce biopic autour du boxeur Roberto Duran, elle campe sa femme Felicidad Iglesias, qui a accompagné et soutenu l'athlète tout au long de sa carrière. Écrit et réalisé par Jonathan Jakubowicz, le film a été présenté au festival de Cannes. Elle a récemment achevé le tournage d'OVERDRIVE, avec Scott Eastwood et Freddie Thorp. On l'a vue dans SUSPICIONS, avec Keanu Reeves, et KNOCK KNOCK d'Eli Roth, présenté au festival de Sundance. Elle décroche son premier rôle dans UNA ROSA DE FRANCIA (2006) de Manuel Gutiérrez Aragón. Elle enchaîne avec POR UN PUNADO DE BESOS, EL EDÉN PERDIDO et BLIND ALLEY. KEVIN POLLAK (Ralph Slutsky) a partagé l'affiche de plus de 75 longs métrages. On l'a ainsi vu dans USUAL SUSPECTS de Bryan Singer, DES HOMMES D'HONNEUR de Rob Reiner, et CASINO de Martin Scorsese. Tout récemment, on l'a vu dans SPECIAL CORRESPONDENTS, avec Ricky Gervais et Eric Bana. On le retrouvera dans THE THREE CHRISTS OF YPSILANTI de Jon Avnet, avec Richard Gere, Julianna Margulies, Bradley Cooper et Peter Dinklage. Il a récemment réalisé THE LATE BLOOMER, avec J.K. Simmons, Maria Bello, Brittany Snow, Jane Lynch, Johnny Simmons, Kumail Nanjiani et Beck Bennett. BRADLEY COOPER (Henry Girard / Producteur) a été quatre fois cité à l'Oscar. WAR DOGS est le premier film produit par Joint Effort, société de production de Phillips et Cooper. La même année, il a produit et interprété AMERICAN SNIPER de Clint Eastwood où il campe le Navy SEAL Chris Kyle. Son interprétation lui a valu une citation à l'Oscar et le Critics’ Choice Award. Il a obtenu sa première nomination à l’Oscar du meilleur acteur pour son rôle face à Jennifer Lawrence dans le drame salué par la critique HAPPINESS THERAPY, sous la direction de David O. Russell. Le film a été nommé à 8 Oscars, notamment celui du meilleur film, et cité parmi les meilleurs films de l’année par l’AFI. Pour son rôle, Bradley Cooper a en outre remporté le National Board of Review Award et le Broadcast Film Critics Association Award du meilleur acteur dans une comédie. Il a également été nommé au Golden Globe du meilleur acteur dans une comédie ou comédie musicale, ainsi qu’au Screen Actors Guild Award, à l’Independent Spirit Award et au BAFTA du meilleur acteur. Bradley Cooper a été nommé pour la deuxième fois à l’Oscar pour son interprétation de l’agent du FBI Richie DiMaso dans le film de David O. Russell AMERICAN BLUFF. Il y donnait la réplique à Christian Bale, Amy Adams et Jennifer Lawrence. Le film a été nommé à 10 Oscars, dont celui du meilleur film. Bradley Cooper a en outre été nommé au Golden Globe, au BAFTA Award, au Broadcast Film Critics Association Award, et au Satellite Award. L’ensemble des acteurs a reçu le Screen Actors Guild Award de la meilleure interprétation collective. En 2015, il a retrouvé Russell pour JOY, d'après l'histoire vraie de Joy Mangano, inventrice de génie. La même année, il a fait ses débuts sur scène dans le West End londonien dans le rôle de John Merrick dans "The Elephant Man" auprès de Patricia Clarkson et d’Alessandro Nivola, dans une mise en scène de Scott Ellis. Il reprend le rôle à Broadway : sa prestation lui a valu une nomination au Tony, une autre à l'Outer Critics Circle Award et un Drama League Award. La pièce a obtenu 4 nominations au Tony. Il entame sa collaboration avec Todd Phillips en 2009 pour VERY BAD TRIP, avec Ed Helms et Zach Galifianakis. Puis, il enchaîne avec les deux suites de la trilogie qui au total a rapporté plus de 1,4 milliard de dollars au box-office international. En 2014, il a prêté sa voix au personnage de Rocket dans LES GARDIENS DE LA GALAXIE de James Gunn. Il retrouvera le personnage pour la suite du film. En 2013, Bradley Cooper a donné la réplique à Ryan Gosling, Rose Byrne, Eva Mendes et Dan DeHaan dans THE PLACE BEYOND THE PINES de Derek Cianfrance. Le film a été salué par le National Board of Review comme l’un des 10 meilleurs de l’année. en 2011, on l'a vu dans LIMITLESS de Neil Burger, dont il partageait la vedette avec Robert De Niro et dont il était producteur exécutif. Parmi sa filmographie, citons À VIF, WELCOME BACK de Cameron Crowe, SERENA, THE WORDS, NEW YORK, I LOVE YOU, la comédie CE QUE PENSENT LES HOMMES, YES MAN, HIT & RUN, ALL ABOUT STEVE, et WET HOT AMERICAN SUMMER. Côté télévision, il a campé Will Tippin dans ALIAS, puis il a joué dans NIP/TUCK et KITCHEN CONFIDENTIAL ou encore JACK & BOBBY et SEX & THE CITY. Côté théâtre, c’est au printemps 2006 que Bradley Cooper a fait ses débuts à Broadway dans la production par Joe Montello de "Trois jours de pluie", face à Julia Roberts et Paul Rudd. Il a rejoint en 2008 la distribution de la pièce de Theresa Rebeck "The Understudy", montée au Williamstown Theatre Festival. Né à Philadelphie, Bradley Cooper est diplômé avec mention en littérature de la Georgetown University. Il s’est ensuite installé à New York et a passé un master à l’Actors Studio Drama School de la New School University. DERRIÈRE LA CAMÉRA TODD PHILLIPS (Réalisateur/Producteur/Scénariste) a fait ses débuts comme documentariste alors qu'il était encore étudiant à New York University Film School. Il se tourne ensuite vers la fiction et signe ROAD TRIP, son premier long métrage. Depuis, il s'est imposé comme l'un des plus importants auteurs et producteurs de comédies. En 2006, il est cité à l'Oscar de la meilleure adaptation pour BORAT, LEÇONS CULTURELLES SUR L'AMERIQUE AU PROFIT GLORIEUSE NATION KAZAKHSTAN. WAR DOGS est le premier film produit par Joint Effort, société de production de Phillips et Bradley Cooper. En 2009, il réalise VERY BAD TRIP, avec Bradley Cooper, Ed Helms, Zach Galifianakis et Justin Bartha, Golden Globe de la meilleure comédie. Il signe ensuite les deux autres volets de la trilogie qui au total a rapporté plus de 1,4 milliard de dollars au box-office international. Il a produit les trois films sous l'égide de sa société Green Hat, fondée en 2008. En 2004, il écrit et réalise STARSKY ET HUTCH, avec Ben Stiller et Owen Wilson. On lui doit RETOUR A LA FAC, avec Luke Wilson, Will Ferrell et Vince Vaughn, L'ECOLE DES DRAGUEURS et DATE LIMITE, avec Zach Galifianakis et Robert Downey Jr. Il a également produit la comédie déjantée PROJET X. Au début de sa carrière, Phillips tournait des documentaires en s'inspirant de la réalité et en partant du principe que celle-ci dépasse souvent la fiction. En 1993, alors qu'il est encore étudiant à New York University il tourne HATED, autour du chanteur punk G.G. Allin, qui sort en salles et s'impose comme l'un des plus gros succès pour un film de fin d'études. Quatre ans plus tard, il signe FRAT HOUSE, dans le cadre de la série "America Undercover" pour la chaîne HBO. Le film remporte le grand prix du jury du documentaire au festival de Sundance. Mais ce portrait sans concession de la vie universitaire déclenche une telle polémique que la chaîne renonce à le diffuser. En 2000, il produit et réalise BITTERSWEET MOTEL, documentaire autour du groupe-culte Phish. MARK GORDON (Producteur) a produit une centaine de longs métrages et séries télé. Il a été cité à l'Oscar pour IL FAUT SAUVER LE SOLDAT RYAN de Steven Spielberg, qui remporte le Golden Globe et les prix de plusieurs associations de critiques. En 2015, il a produit STEVE JOBS de Danny Boyle sur un scénario d'Aaron Sorkin. Il prépare notamment MOLLY'S GAME, écrit et réalisé par Sorkin, ALL THE OLD KNIVES de Neil Burger, un remake du CRIME DE L'ORIENT EXPRESS réalisé par Kenneth Branagh, SAND CASTLE de Fernando Coimbra, avec Nicholas Hoult et Henry Cavill, et THE NUTCRACKER AND THE FOUR REALMS de Lasse Hallström. On lui doit 2012, LE JOUR D'APRÈS, SPEED, SOURCE CODE, THE MESSENGER, THE PATRIOT, LE CHEMIN DE LA LIBERTÉ, TOMB RAIDER, WONDER BOYS, LE VOILE DES ILLUSIONS, UN PLAN SIMPLE et PRIMARY COLORS. Côté petit écran, il est producteur exécutif de GREY'S ANATOMY, RAY DONOVAN, ESPRITS CRIMINELS, ESPRITS CRIMINELS : UNITÉ SANS FRONTIÈRES, et QUANTICO. The Mark Gordon Company a aussi produit DESIGNATED SURVIVOR, avec Kiefer Sutherland, et le pilote CONVICTION, avec Hayley Atwell. En 2015, Gordon a obtenu le Norman Lear Award décerné par la Producers Guild of America. Deux fois lauréat de l'Emmy (sur cinq nominations), il a remporté un Golden Globe pour GREY'S ANATOMY. En outre, il a produit PRIVATE PRACTICE, AMERICAN WIVES et LE DIABLE ET MOI/ UN JOB D'ENFER. En 2015, The Mark Gordon Company s'est associée à Entertainment One pour monter un studio indépendant de cinéma et de télévision. Gordon est PDG de la société qui finance ses projets et ceux d'autres producteurs. Président émérite de la Producers Guild of America, il en a été président de 2010 à 2014. Philanthrope et militant du secteur public de l'éducation, Gordon a fondé Citizens of the World Charter Schools qui vient en aide à 1400 étudiants de cinq établissements de Los Angeles et Brooklyn. Gordon a siégé au conseil d'administration d'Archer School for Girls et a été président de Teach for America Los Angeles. Il a été membre des conseils d'administration du Virginia Film Festival, de Chrysalis, du Motion Picture and Television Fund, et du UCLA Lab School. STEPHEN CHIN (Scénariste) a passé un mois avec David Packouz à Miami avant de s'atteler à l'écriture de WAR DOGS d'après l'article de Guy Lawson paru dans Rolling Stone. Né au Canada, il a fait des études de droit à la Yale Law School. Juriste à Washington, il est engagé chez Miramax avant de devenir producteur indépendant. Il assure la production exécutive de GUNMO de Harmony Korine et écrit et produit ANOTHER DAY IN PARADISE de Larry Clark. En outre, il a produit LES ADVERSAIRES de Ron Shelton, avec Antonio Banderas et Woody Harrelson. Il abandonne ensuite le métier pour voyager dans des pays à la fois fascinants et dangereux où il rencontre des personnages passionnants et effrayants. En 2004, il se rend en Irak pour acquérir les droits d'adaptation de l'histoire de deux jeunes entrepreneurs ayant fondé la première radio de la période post-Saddam Hussein. Il a réussi à s'introduire dans le pays et à traverser le fameux "Triangle de la Mort", contrôlé par les insurgés. Se faisant passer pour un fou d'informatique originaire de Californie, il parvient à entrer dans la Zone Verte, le palais républicain, Falloujah et Bagdad. Personne n'a jamais mis en cause sa couverture et le scénario qu'il a tiré de son expérience, "I Rock Iraq", a figuré sur la fameuse Black List. Depuis, Chin est scénariste à plein temps. Il travaille pour Warner Bros., Universal, Fox, DreamWorks et MGM. En 2015, il a venu les droits d'un pilote de série à HBO (interprété par Forest Whitaker). Legendary Pictures l'a sollicité pour adapter un grand classique chinois pour un public international. JASON SMILOVIC (Auteur) a entamé sa carrière comme créateur et coproducteur exécutif de la série KAREN SISCO d'après le roman "Loin des yeux" d'Elmore Leonard (déjà adapté par Steven Soderbergh pour HORS D'ATTEINTE, avec Jennifer Lopez et George Clooney). Tout jeune producteur, il a également créé d'autres séries comme KIDNAPPED, BIONIC WOMAN et MON MEILLEUR ENNEMI. Il adapte le film de Sydney Pollack LES TROIS JOURS DU CONDOR sous forme de série. Il a en outre plusieurs pilotes en développement. Il a fait ses débuts avec le long métrage SLEVIN, réalisé par Paul McGuigan et interprété par Josh Hartnett, Morgan Freeman, Ben Kingsley, Lucy Liu, Stanley Tucci et Bruce Willis. GUY LAWSON (Auteur) est l'auteur de plusieurs ouvrages comme "Arms and The Dudes: How Three Stoners From Miami Beach Became the Most Unlikely Gun Runners in History", "Octopus: Sam Israel, the Secret Market, and Wall Street’s Wildest Con", et "The Brotherhoods: The True Story of Two Cops Who Murdered for the Mafia". Pendant vingt ans, il a sillonné la planète pour chroniquer plusieurs événements – le terrorisme aux États-Unis, les guerres des cartels au Mexique, le conflit des Balkans, le hockey sur glace au Canada, le football au Brésil, les kamikazes du Hezbollah, les procès pour crimes de guerre du Rwanda… Il a publié ses articles dans le New York Times Magazine, Harper’s, GQ, Rolling Stone, le Guardian, l'Australian, et The Globe and Mail. Après WAR DOGS, Lawson s'attellera à quatre projets de cinéma actuellement en développement. En mars 2016, Sony Pictures a acquis les droits d'adaptation de son article "Ice Pack", paru dans le New York Times Magazine, autour de la première expédition au Pôle Nord. En avril 2015, New Line/Warner Bros. a acquis les droits de son article "The Dukes of Oxy", publié dans Rolling Stone. En outre, HBO développe une adaptation de son ouvrage "Octopus" et Warner Bros. adaptera "The Brotherhood". Né à Toronto, Lawson est diplômé de la University of Western Australia et de la University of Cambridge. DAVID SIEGEL (Producteur exécutif) a assuré la production exécutive de CRAZY, STUPID, LOVE, avec Steve Carell et Ryan Gosling, et UN CŒUR À L'ENVERS de Rob Reiner. Il prépare THE BABYSITTER et LIFE OF THE PARTY. Il a déjà collaboré avec Todd Phillips à quatre reprises, coproduisant la trilogie VERY BAD TRIP et étant producteur associé de STARSKY & HUTCH. Il a également été directeur de production de PROJET X. Par ailleurs, il a assuré la direction de production de LA GRANDE AVENTURE LEGO, SANS PLUS ATTENDRE, A LA RECHERCHE DU BONHEUR, BORAT : LEÇONS CULTURELLES SUR L’AMÉRIQUE AU PROFIT GLORIEUSE NATION KAZAKHSTAN, UNE BOUTEILLE A LA MER, AIR FORCE ONE, TIN CUP, LES ADVERSAIRES, LA MORSURE DU LÉZARD et DOMMAGE COLLATÉRAL. Originaire du Maryland, il a commencé sa carrière en travaillant sur de petits films indépendants. Après avoir fait partie de l’équipe régie sur de nombreux films tournés à Washington, Siegel a occupé les fonctions de régisseur général sur des films tels que WYATT EARP, BODYGUARD, DUO A TROIS, DANSE AVEC LES LOUPS, LES BLANCS NE SAVENT PAS SAUTER, LA FAMILLE ADDAMS, LORD OF THE FLIES et BROADCAST NEWS de James L. Brooks. BRYAN ZURIFF (Producteur exécutif) est le producteur exécutif de la série RAY DONOVAN, avec Liev Schreiber et Jon Voight. Côté grand écran, il a été producteur exécutif de STEVE JOBS de Danny Boyle, avec Michael Fassbender et Kate Winslet. Il développe actuellement COWBOY NINJA VIKING de David Leitch et Chad Stahelski, avec Chris Pratt. Il a plusieurs films en développement. Ancien agent d'auteurs et de comédiens et vice-président exécutif du marketing de Content Partners, Zuriff connaît bien le secteur. Il a assuré la production exécutive de THE MESSENGER d'Oren Moverman, avec Woody Harrelson et Ben Foster. Le film a reçu plusieurs nominations l'Oscar dont une pour le scénario. Zuriff a également produit THE DETAILS de Jacob Estes, avec Tobey Maguire, Elizabeth Banks, Laura Linney et Ray Liotta. La Weinstein Company a acquis les droits de distribution au festival de Sundance. LAWRENCE SHER (Directeur de la photographie) a récemment réalisé son premier long métrage, BASTARDS, avec Owen Wilson, Ed Helms, J.K. Simmons et Glenn Close. Directeur de la photo depuis vingt ans, il a signé la photo de spots publicitaires, vidéo clips et une vingtaine de longs métrages. Il a éclairé d'autres films de Todd Phillips comme la trilogie VERY BAD TRIP et DATE LIMITE. On lui doit la lumière de GARDEN STATE et LE RÔLE DE MA VIE de Zach Braff, THE DICTATOR de Larry Charles, THE BIG YEAR de David Frankel, PAUL de Greg Mottola, I LOVE YOU, MAN, TRUCKER, THE PROMOTION, COUP DE FOUDRE À RHODE ISLAND, SHÉRIF, FAIS-MOI PEUR, et GÉNÉRATION RX. Il a inscrit son nom aux génériques de plusieurs pilotes de séries, comme ENLIGHTENED : ILLUMINÉE. Né à New York, où il a grandi, Sher a étudié l'économie à Wesleyan University, où il s'est découvert une passion pour la photo. BILL BRZESKI (Chef décorateur) a plus de trente ans de carrière à son actif dans le cinéma, la télévision, le théâtre et l'architecture d'intérieur. Il a notamment collaboré à FAST & FURIOUS 7 de James Wan et IRON MAN 3 de Shane Black. Il prépare FAST & FURIOUS 8 de F. Gary Gray. Après VERY BAD TRIP, qui lui a valu une nomination à l'Art Director's Guild Award du meilleur décor, VERY BAD TRIP 2 et DATE LIMITE, c'est la quatrième fois qu'il collabore avec Todd Phillips. Il a également signé les décors de PROJET X. Parmi sa filmographie, citons POUR LE PIRE ET POUR LE MEILLEUR de James L. Brooks, MATILDA de Danny DeVito, le diptyque STUART LITTLE de Rob Minkoff, SANS PLUS ATTENDRE de Rob Reiner, et LE ROYAUME INTERDIT. Diplômé de Miami University et de la Tisch School of the Arts de New York University, Brzeski s'intéresse d'abord au ballet et à l'opéra, avant de se tourner vers le théâtre et la télévision. Puis, il s'installe à Los Angeles. Il a alors conçu les décors de plusieurs séries télé. JEFF GROTH (Chef monteur) a monté plusieurs longs métrages et séries télé. Il a entamé sa collaboration avec Todd Phillips sur PROJET X en 2012. Il retrouve ce dernier pour VERY BAD TRIP 3. De 2008 à 2010, il a monté la série ENTOURAGE de Doug Ellin. En 2015, il assure le montage du long métrage éponyme; Il a également monté TÉMOIN À LOUER et RELIGOLO de Larry Charles. MICHAEL KAPLAN (Chef costumier) a récemment conçu les costumes de STAR WARS – LE RÉVEIL DE LA FORCE de J.J. Abrams. Il collabore actuellement au huitième épisode de la célèbre saga de George Lucas. Il a récemment conçu les costumes de STAR TREK, et STAR TREK : INTO DARKNESS de J.J. Abrams, avec Chris Pine, Zachary Quinto et Benedict Cumberbatch, et MISSION : IMPOSSIBLE – PROTOCOLE FANTÔME de Brad Bird, avec Tom Cruise et Jeremy Renner. Après avoir remporté un BAFTA pour BLADE RUNNER (1982) de Ridley Scott, il a été à l'origine d'un mouvement de mode pour toute une génération grâce aux costumes qu'il a imaginés pour FLASHDANCE d'Adrian Lyne. Depuis, il a collaboré à une trentaine de films comme FIGHT CLUB, PANIC ROOM, THE GAME et SEVEN de David Fincher, et PEARL HARBOR et ARMAGEDDON de Michael Bay. Il a retrouvé Ridley Scott pour LES ASSOCIÉS. Il a encore signé les costumes de UN AMOUR D'HIVER, BURLESQUE, avec Cher et Christina Aguilera, JE SUIS UNE LÉGENDE de Francis Lawrence, avec Will Smith, MIAMI VICE, DEUX FLICS À MIAMI de Michael Mann, avec Colin Farrell et Jamie Foxx, MR & MRS SMITH de Doug Liman, avec Brad Pitt et Angelina Jolie, NATIONAL LAMPOON'S CHRISTMAS VACATION de Jeremiah Chechik, et CONTRE TOUTE ATTENTE de Taylor Hackford, avec Jeff Bridges. CLIFF MARTINEZ (Compositeur) travaille actuellement à WOLVERINE 3 de James Mangold, avec Hugh Jackman, et THE FOREIGNER de Martin Campbell. Né dans le Bronx, il a grandi dans l’Ohio. Il s’est établi en Californie en 1976, au beau milieu du mouvement punk. Il a entamé sa carrière musicale professionnelle comme batteur des Weirdos, de Lydia Lunch et du chanteur de Fœtus, Jim Thirlwell, ainsi que de Captain Beefheart and the Magic Band. Il enregistrera par la suite les deux premiers albums des Red Hot Chili Peppers, puis jouera avec les Dickies. Amateur des nouvelles technologies appliquées au son et à la musique, il s’intéresse aussi à la musique de films. Une cassette de démo utilisant ces nouvelles technologies lui permet de se voir confier l’illustration musicale d’un épisode de « Pee-Wee’s Playhouse. Cliff Martinez a signé la bande originale de son premier long métrage, SEXE, MENSONGES ET VIDÉO, en 1989, puis celles de KAFKA, L’ANGLAIS, SOLARIS, GRAY’S ANATOMY, SCHIZOPOLIS et TRAFFIC, tous signés Steven Soderbergh. La musique de ce dernier film lui a valu une nomination au Grammy Award. Il a depuis retrouvé Steven Soderbergh sur CONTAGION et sur la série THE KNICK. Il collabore aussi régulièrement avec Nicolas Winding Refn, à commencer par DRIVE, qui lui a valu une nomination au Critics’ Choice Award. Puis, il a signé la partition de ONLY GOD FORGIVES et THE NEON DEMON qui lui a valu un Soundtrack Award du meilleur compositeur au festival de Cannes. On lui doit également la musique du documentaire MY LIFE DIRECTED BY NICOLAS WINDING REFN de Liv Corfixen. C'est sans doute en raison de son expérience de la scène punk que la musique de Cliff Martinez tend vers un son épuré utilisant une palette tonale moderne. Il est l'auteur de la BO de SOUS SURVEILLANCE de Robert Redford, ARBITRAGE de Nicholas Jarecki, SPRING BREAKERS de Harmony Korine, LA DÉFENSE LINCOLN de Brad Furman, À l’ORIGINE de Xavier Giannoli, qui lui a valu une nomination à l'Oscar, NARC de Joe Carnahan, et PUMP UP THE VOLUME d’Allan Moyle. Il a gagné un BAFTA pour son travail sur le jeu vidéo "Far Cry 4". Côté petit écran, il a signé la musique de THE NORMAL HEART. Cliff Martinez figure au Rock and Roll Hall of Fame depuis avril 2012 avec les Red Hot Chili Peppers. Il a remporté le prestigieux Richard Kirk Lifetime Achievement Award en 2013. Il a fait partie du jury du Festival de Sundance 2012 et du comité de sélection des films internationaux des Independent Spirit Awards 2011. # # #