Dossier de presse - Amazon Web Services

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WARNER BROS. FRANCE présente
Une production JOINT EFFORT /MARK GORDON COMPANY PRODUCTION
Un film de TODD PHILLIPS
JONAH HILL
MILES TELLER
ANA DE ARMAS
BRADLEY COOPER
Musique de CLIFF MARTINEZ
Chef costumier MICHAEL KAPLAN
Montage JEFF GROTH
Chef décorateur BILL BRZESKI
Directeur de la photographie LAWRENCE SHER, ASC*
Produit par
DAVID SIEGEL BRYAN ZURIFF
D’après l’article de The Rolling Stones « ARMS AND THE DUDES » de Guy Larson
Scénario de
STEPHEN CHIN TODD PHILLIPS & JASON SMILOVIC
Producteurs Délégués
MARK GORDON p.g.a TODD PHILPPS p.g.a BRADLEY COOPER p.g.a
Réalisé par
TODD PHILLIPS
Duré : 1h54
SORTIE : 14 Septembre
NEWSROOM: warnerbros.fr/newsroom
Tous nos dossiers de presse, communiqués, actus, projections de presse…etc…
DISTRIBUTION
WARNER BROS. France
115 avenue Charles de Gaulle, 92200 Neuilly sur Seine
CONTACTS PRESSE
Eugénie Pont
Sabri Ammar : 01 72 25 11 16
SYNOPSIS
Deux copains âgés d'une vingtaine d'années (Hill et Teller), vivant à Miami Beach à
l'époque de la guerre en Irak, profitent d'un dispositif méconnu du gouvernement fédéral,
permettant à de petites entreprises de répondre à des appels d'offres de l'armée américaine.
Si leurs débuts sont modestes, ils ne tardent pas à empocher de grosses sommes d'argent
et à mener la grande vie. Mais les deux amis sont totalement dépassés par les événements
lorsqu'ils décrochent un contrat de 300 millions de dollars destiné à armer les soldats
afghans. Car, pour honorer leurs obligations, ils doivent entrer en contact avec des individus
très peu recommandables… dont certains font partie du gouvernement américain…
NOTES DE PRODUCTION
ARGENT, CORRUPTION ET RÊVE AMÉRICAIN
DAVID
On appelle les mecs comme nous des "chiens de guerre". Des
charognards qui profitent de la guerre sans jamais aller au
front. Ce surnom était censé être péjoratif mais ça nous a
plu.
Il aurait pu s'agir de l'une des plus grosses arnaques de tous les temps… et cela ne
pouvait se passer qu'aux États-Unis !
WAR DOGS s'inspire de l'histoire de deux copains d'une vingtaine d'années, devenus
milliardaires grâce à un trafic d'armes international totalement improbable ! Mais au moment
où ils pensaient connaître leur heure de gloire, tout s'est effondré de manière spectaculaire.
Dans tous les films de Todd Phillips, on rencontre des personnages qui prennent de
mauvaises décisions. Qu'il s'agisse d'une bande de jeunes adultes qui tentent de renouer
avec les joies du campus ou de quatre potes qui organisent une fête d'enterrement de vie de
garçon tournant au cauchemar, les conséquences sont toujours hallucinantes et totalement
inattendues. Là encore, ce sont de mauvaises décisions qui provoquent la catastrophe dans
WAR DOGS. Mais l'humour est ici d'un genre particulier car le film s'inspire de l'histoire vraie
de deux copains qui ont réussi à exploiter un dispositif méconnu du gouvernement
américain… pour empocher 300 millions de dollars.
"À mon sens, les films ont toujours un peu plus de profondeur quand ils s'appuient
sur des faits réels", note le réalisateur. "Ce film raconte l'ascension et la chute de deux
jeunes gens cherchant à obtenir leur part du rêve américain, mais qui ont été un peu trop
gourmands. Et, comme on sait, l'appât du gain empêche souvent de prendre de bonnes
décisions".
Producteur et interprète de WAR DOGS, Bradley Cooper précise : "Le film montre
bien qu'on peut être totalement aveuglé quand on vous offre une grosse somme d'argent sur
un plateau d'argent, et à quel point les gens réagissent différemment aux situations
excessives".
Tout a commencé sous l'administration de George W. Bush : à l'époque, des contrats
sans appels d'offre, destinés à fournir en armes les troupes en Irak et en Afghanistan, étaient
octroyés à des groupes comme Halliburton, Raytheon et Lockheed Martin. Alors que
s'élevaient des critiques d'une situation vécue comme du népotisme et d'industriels accusés
d'être des profiteurs de guerre, le gouvernement a lancé les FedBizOpps ("Federal Business
Operations") pour rééquilibrer le marché. Il s'agissait en réalité d'ouvrir les appels d'offre pour
les contrats militaires à … la quasi totalité des acteurs économiques. Malheureusement, le
dispositif présentait suffisamment de failles pour pouvoir en tirer profit.
Cet épisode a fait l'objet d'un article de Guy Lawson, intitulé "Arms and the Dudes" et
paru dans Rolling Stone en 2011. "L'administration Bush tâchait de favoriser les petites
entreprises", explique Lawson, "et il n'y avait pas d'entreprise plus petite que celle de nos
deux potes, qui glandaient dans un studio de Miami Beach, munis d'une pipe à eau, d'un
ordinateur et d'un téléphone portable".
Le producteur Mark Gordon se souvient : "J'étais à bord d'un avion quand je suis
tombé sur cet article dans Rolling Stone : je n'en croyais pas mes yeux. Il y avait là tous les
ingrédients d'un film. Je me suis rendu compte que le public adore les films dont les
personnages déjouent le système, même s'ils finissent par en payer le prix fort d'une
manière ou d'une autre. Quand on pense que ces deux-là étaient sans doute les mecs les
moins susceptibles de mener à bien ce type d'escroquerie, on tient une histoire totalement
géniale".
Gordon ajoute que Phillips était l'homme de la situation pour porter ce récit à l'écran.
"Aucun réalisateur n'aurait su, mieux que lui, raconter l'histoire de ces types extravagants qui
s'attirent toutes sortes d'ennuis", dit-il. "Il est le maître du genre".
WAR DOGS est le premier film produit par Joint Effort, société de production de
Phillips et Cooper. "J'étais très curieux de voir comment Todd allait transposer cette histoire
au cinéma", indique Cooper. "Ce qui me plaisait, c'était l'exploit de ces deux potes revu et
interprété par l'imagination de Todd".
"En lisant cette histoire", intervient le réalisateur, "je me suis qu'il y avait là les
éléments d'un film formidable. Plus on y réfléchissait, plus il était évident qu'on pouvait
obtenir une formidable comédie reposant sur un tandem si on engageait les bons
comédiens".
Jonah Hill et Miles Teller campent respectivement Efraim Diveroli et David Packouz :
ils affirment avoir été intrigués par ces personnages qui n'ont pas hésité une seconde à
empocher de très grosses sommes d'argent sans vraiment envisager les conséquences.
Selon Hill, "C'est toujours un plaisir de voir des personnages s'enrichir sans suivre les règles.
C'est pour ça que j'adore les films de gangster… car ce sont les mecs qui roulent des
mécaniques qui remportent la mise. Jusqu'au moment où ils perdent tout", ajoute-t-il en
souriant.
"C'est une histoire formidable", renchérit Teller. "Leurs prouesses forcent le respect.
À un moment donné, ils ont quand même décroché un contrat à 300 millions de dollars !
C'est une somme délirante pour deux mecs d'une vingtaine d'années à peine qui bluffaient
avant de remporter le pactole. C'est fascinant de voir comment une situation peut dégénérer
au point que ceux qui l'ont provoquée sont totalement dépassés par les événements".
Le véritable David Packouz le reconnaît : "Je ne vais pas mentir : ça a été génial
pendant quelque temps. On allait à des soirées et les gens se présentaient : 'Je suis courtier
ou je suis dans l'immobilier – et vous, vous faites quoi ?' Ce à quoi on répondait : 'Nous
sommes dans le trafic d'armes international' Au départ, on nous disait 'Vous blaguez, n'estce pas ?', puis 'Vous racontez des conneries'. Mais quand ils s'apercevaient qu'on ne
plaisantait pas, ils étaient bluffés. Si l'histoire est aussi délirante, c'est qu'il y a très peu de
gens qui s'enrichissent dans le commerce des armes, surtout à nos âges. Le fait qu'on
remporte un contrat destiné à fournir toutes les troupes afghanes en armement était
franchement hallucinant".
Mais leur motivation première reste l'argent. "C'est très clair dans le film : ils ne sont
pas forcément favorables à la guerre", reprend Phillips. "Peu leur importe qui sont les
belligérants ou la raison pour laquelle ils se font la guerre : ils ne songent qu'au profit qu'ils
peuvent en retirer. Du coup, la guerre est pour eux l'occasion de s'enrichir. Et c'est un fait. La
guerre est un marché et elle a une face cachée : elle enrichit beaucoup de gens et ces deux
types-là cherchent à en profiter".
Aussi sidérants que les faits puissent paraître, Phillips affirme : "Il ne s'agit pas d'un
documentaire". Avec ses coscénaristes Jason Smilovic et Stephen Chin, il a pris des libertés
en matière de drame et de comédie.
"Plusieurs événements qui se sont déroulés ne figurent pas dans le film ou ont été
modifiés", note Packouz, "mais la vie est toujours plus complexe que ce qu'en dit le cinéma
hollywoodien. On ne peut pas résumer plusieurs années en deux heures, et c'est donc
logique. Mais j'adore le scénario : il est rythmé et divertissant".
Pour les besoins du script, Chin a passé quelque temps avec Packouz à Miami.
"L'Amérique est sans doute la terre de tous les possibles, mais Davis a très vite compris qu'il
n'allait pas devenir riche rien qu'en travaillant dur", souligne-t-il. "J'imagine que c'est pour
cette raison que SCARFACE, qui se déroule aussi à Miami, a été un film majeur pour eux
deux quand ils étaient petits. Cela correspondait à leur vision du rêve américain : s'ils
trouvaient la bonne idée, qu'ils étaient suffisamment roublards et qu'ils n'obéissaient pas aux
règles, ils pouvaient l'atteindre. Du coup, je n'ai pas été surpris que deux jeunes mecs
ambitieux aient su utiliser le système à leur avantage, surtout à l'époque d'Internet. Ce qui
m'a étonné, c'est l'importance du contrat et le fait qu'ils aient quasiment réussi à aller
jusqu'au bout…"
D'après le réalisateur, la décision d'adopter le point de vue de Packouz a très vite été
prise : "On a compris que la meilleure manière d'aborder cette histoire était à travers le
regard de David", dit-il. "David incarne le point de vue de l'homme ordinaire qui s'introduit
dans un monde dont il ignore tout, finalement assez proche du spectateur".
Smilovic ajoute : "David nous permet d'entrer dans l'histoire, non seulement pour
raconter les événements au présent, mais aussi ce qui s'est passé autrefois. Et pour que le
spectateur s'identifie à lui – et, franchement, pour qu'il ne le prenne pas pour un abruti – , il
fallait qu'il croie à la relation entre ces deux copains… et à la sincérité de leur amitié".
"Bon nombre de mes films s'attachent à des rapports masculins", constate Phillips. "Il
y a toujours une part d'amour véritable dans toute grande amitié. On le sent chez les mecs
de VERY BAD TRIP et RETOUR À LA FAC, et j'ai essayé de faire de même dans ce film car
c'est ce que je trouve de plus intéressant".
Cooper, qui a fait partie du célèbre Wolfpack, remarque : "WAR DOGS me semble
vraiment marquer une évolution logique dans le parcours de Todd car les personnages
masculins sont assez proches de ses protagonistes habituels. Et pourtant, il y a dans cette
histoire un sentiment d'inquiétude qui lui permet d'aller plus loin dans son propos. Ce qui est
formidable chez Todd, c'est qu'il a toujours su déceler le potentiel de séduction des histoires
qu'il raconte. Il est capable de s'attaquer à un récit assez sombre au départ et en faire un film
drôle et exaltant".
Tournant pour la première fois sous la direction de Phillips, Hill et Teller expliquent
qu'ils étaient aussi séduits par la perspective de travailler avec lui que par le scénario.
"Quand Todd m'a envoyé le script, il m'a semblé trop bon pour passer à côté",
déclare Teller, "et en prime, c'était l'occasion de travailler enfin avec Todd. On avait envisagé
de s'atteler à un projet tous les deux, mais pour une raison ou pour une autre, cela n'a pas
fonctionné. WAR DOGS est arrivé à point nommé, et j'en suis ravi".
"Todd est l'incarnation même d'un cinéaste à mes yeux", poursuit-il. "Il excelle dans
son art. En tant qu'acteur, c'est important de sentir qu'on est entre de bonnes mains, et c'est
ce que j'ai ressenti tous les jours. En outre, j'ai adoré le scénario, modèle d'équilibre entre
drame et comédie, avec une dose d'action, de suspense et même d'espionnage".
"Il mêle de nombreux ingrédients, et c'est ce qui m'a plu", commente Hill. "Il va
déjouer les attentes des gens et les pousser à en parler – et c'est ça qui est génial".
"Le sujet du film se prête parfaitement au débat", acquiesce Cooper. "Notre objectif,
c'était de raconter une histoire captivante de manière divertissante, mais on ne sait jamais le
type de conversation que cela peut déclencher. C'est un film dont les spectateurs peuvent
discuter bien après être sortis de la salle de cinéma, parce que l'intrigue est d'une grande
richesse et qu'elle est toujours d'actualité. À mon avis, les gens seront curieux de savoir que
le dispositif à l'origine des événements du film existe toujours".
WAR DOGS se déroule aux quatre coins du globe, si bien que pour Phillips, il était
important de tourner le film dans plusieurs pays. "Quand on est en décors naturels, les
acteurs et les techniciens se sentent beaucoup plus investis dans ce qu'ils font", constate le
réalisateur. "C'est le cas du chef-opérateur, du chef-décorateur et du chef-costumier, des
comédiens…
Pour
moi,
l'environnement
est
un
élément
fondamental,
et
c'était
particulièrement vrai de ce film".
Le tournage a donc eu lieu à Miami Beach, Las Vegas, au Maroc, en Roumanie et
dans le sud de la Californie. "Je souhaitais vraiment qu'on sente qu'on a affaire à des
trafiquants d'armes internationaux agissant à l'échelle planétaire – la dimension
internationale étant fondamentale", dit-il encore.
LES ACTEURS
DAVID
Ne le prends pas mal, mais je suis contre cette guerre…
EFRAIM
Eh mec, moi aussi je suis contre cette guerre ! Il ne s'agit
pas d'être pour la guerre. Cette guerre a lieu de toute façon.
Il s'agit d'être pour le fric.
Quand on fait la connaissance d'Efraim et David, ils n'ont pas franchement l'air d'être
trafiquants d'armes internationaux. Issus de la classe moyenne, ils ont une petite vingtaine
d'années et habitent à Miami Beach. Alors qu'ils étaient très proches au lycée, ils se sont
perdus de vue comme cela se produit souvent. Lorsqu'ils se retrouvent à l'enterrement d'un
ami commun, ils renouent et se mettent à se voir régulièrement. David gagne tout juste de
quoi vivre comme masseur, mais il a le sentiment d'avoir trouvé une idée en or : vendre des
draps haut de gamme aux nombreuses maisons de retraite de Miami. Efraim est aussi dans
la vente – mais c'est leur seul point commun.
Alors que David, dans son appartement, accumule les cartons de draps invendus et
les factures impayées, Efraim possède plus d'un million de dollars sur son compte en
banque grâce à FedBizOpps, dispositif d'appels d'offre du gouvernement en matière de
fournitures militaires. Lorsque Efraim propose à David de s'associer avec lui, la réponse
s'impose. Et c'est ainsi que AEY est né.
"Efraim est un personnage formidable", indique Jonah Hill. "C'est lui qui encourage
son copain à plonger dans l'inconnu. Il est excessif et sanguin, et je savais que ce rôle
m'était destiné. Il a envie de devenir riche et il aime tout ce qui brille. Il pense que c'est ce qui
va le rendre heureux. C'est un magouilleur qui peut se montrer extrêmement charmant
quand il le faut. Mais il n'est pas du tout paresseux. Il lui faut énormément d'énergie,
d'intelligence et d'ingéniosité pour se frayer une place. C'était un rôle passionnant".
Selon Phillips, le rôle témoigne de l'étendue du registre de Hill car "Efraim peut se
métamorphoser en fonction de la situation", dit-il. "C'est un caméléon qui, en fonction de la
personnalité qu'on lui prête, peut s'adapter. C'était un aspect très sympa du personnage que
Jonah a aimé explorer".
David n'est pas insensible à l'argent mais pour des raisons un peu moins frivoles
qu'Efraim. "Il se bat pour joindre les deux bouts lorsqu'il retrouve Efraim", confie-t-il. "Ils
étaient potes au lycée et ils s'attiraient des ennuis tous les deux. Quand il refait surface,
David se sent redynamisé et emballé à l'idée de gagner une grosse somme d'argent car sa
petite amie est enceinte et qu'il se demande comment il va pouvoir faire vivre sa famille".
"Le fric", constate Smilovic. "Au bout du compte, tout se résume à ça, pas vrai ? Ce
n'est que de l'argent mais il permet de s'en sortir et de s'occuper des gens qu'on aime".
Phillips, qui a fait la connaissance de Teller à l'époque où il produisait PROJET X,
déclare : "Je trouve que Miles est un acteur extraordinaire. On dirait qu'il n'a jamais besoin
de faire des essais. Ce n'est pas péjoratif dans ma bouche : il est naturellement doué. C'est
sidérant à voir. On a vraiment eu de la chance de pouvoir réunir Miles et Jonah dans le
même film".
Grâce à leur nouvelle fortune, Efraim et David peuvent s'offrir des appartements et
des voitures de luxe et une drogue de meilleure qualité. Néanmoins, David doit au départ
cacher la véritable source de ses revenus à sa future femme Iz, résolument hostile aux
armes à feu et à la guerre.
Ana de Armas, qui campe le rôle, note : "Elle ne sait presque rien de ce que
manigance David car elle serait en colère. Du coup, elle évolue dans cette étrange
atmosphère où le secret règne en maître. Bien entendu, elle finit par découvrir la vérité mais
elle comprend que David agit de la sorte pour leur avenir et pour sa famille, et elle décide
donc de le soutenir. Quoi qu'il fasse, elle sera à ses côtés. C'est ce qui définit le mieux Iz :
elle aime David et elle lui fait confiance. Je trouve que c'est une femme très forte et sensible,
et qu'elle est une formidable partenaire".
Ana De Armas a décroché le rôle après une longue audition : "nous avons auditionné
pas mal de comédiennes pour Iz", se souvient Phillips. "Mais lorsqu'Ana est arrivée, on s'est
dit : 'C'est elle !' C'est une comédienne épatante et elle exprime énormément d'émotions d'un
simple regard".
La comédienne est tout aussi élogieuse à l'égard du réalisateur : "Todd est très futé
et ce qui me frappe chez lui, c'est sa capacité à faire des films qui touchent autant le public",
dit-elle. "Sur le plateau, il sait ce qu'il veut et quand on sent qu'on a affaire à un réalisateur
sûr de ses choix, et qui vous dit ce qu'il recherche, c'est extraordinaire. Il est à vos côtés
pendant les répétitions, si bien que lorsqu'on entend 'Action !', on sait comment réagir.
Ensuite, on a la liberté de jouer avec la situation car on possède les éléments essentiels de
la scène".
Malgré leur réussite, Efraim et David restent assez modestes sur le marché des
trafiquants d'armes internationaux dont l'un des gros bonnets est un certain Henry Girard.
Bradley Cooper qui campe le rôle relève : "Henry n'est absolument pas le genre d'homme
qu'on se risque à froisser d'une manière ou d'une autre. Mieux vaut ne pas se fier à sa
mauvaise vue ou à ses grosses lunettes : elles ne signifient pas du tout qu'il est inoffensif.
On lui a interdit de travailler avec l'armée américaine parce qu'il figure sur une liste de
terroristes en puissance, mais Henry peut encore se procurer une quantité impressionnante
de munitions dont Efraim et David ont besoin pour consolider leur contrat à 300 millions de
dollars. C'est pour ça qu'ils font affaire avec lui".
Phillips reprend : "Henry est le genre de type qui ne prend jamais parti pour un bord
plutôt qu'un autre en cas de guerre. Il n'a pas d'opinion politique. Ce qui lui plaît, c'est que le
monde soit à feu et à sang car c'est bon pour les affaires : Efraim est conquis ! Du coup,
quand ils se rencontrent enfin lors d'un congrès sur l'armement à Las Vegas, Efraim est très
heureux de se retrouver face à son héros".
Il ajoute : "Henry est un personnage composite. Nos deux potes commencent à
rencontrer des gens très peu recommandables pour décrocher leur contrat, et faire en sorte
de gagner un peu plus d'argent encore, et ils se retrouvent alors en danger. Mais il fallait
qu'on simplifie les choses pour les besoins du film et c'est donc ce personnage fictif qui
incarne tous ces mecs louches".
Efraim et David ont un autre associé, qui accepte de les financer contre un
pourcentage de leurs profits. Il s'agit, là encore, d'un personnage fictif : Ralph Slutsky (Kevin
Pollak) est un teinturier dont les motivations ne sont pas que financières. "Mon personnage
est un Juif très pratiquant qui estime avoir une responsabilité vis-à-vis d'Israël", affirme
Pollak. "Todd a écrit un petit discours expliquant que tous les Juifs ont une dette envers
Israël… une dette qu'ils portent tous sur leurs épaules. Cela correspond parfaitement à
Ralph. Le personnage de Jonah réussit à le convaincre en lui disant qu'une part de leurs
profits est reversée à Israël. Du coup, Ralph a le sentiment de soutenir une cause plus
essentielle".
On trouve encore au casting JB Blanc, dans le rôle de Bashkim, contact d'Efraim et
de David en Albanie où ils sont censés acheter plus de 100 millions de munitions de
Kalachnikov AK-47, Shaun Toub dans celui d'un chauffeur surnommé Marlboro en raison
des cigarettes qu'il fume, et Patrick St Esprit dans celui du capitaine Philip Santas qui n'arrive
pas à croire que deux civils aient pu traverser le "Triangle de la Mort" d'Irak sans encombres.
Le véritable David Packouz fait une apparition sous les traits d'un musicien : on le
croise dans une scène au début du film où le personnage de Teller tente de livrer des draps
dans une maison de retraite. "Je me suis dit que ce serait sympa qu'on le voie dans le film",
indique le réalisateur. "Il joue 'Don't Fear the Reaper' ['N'aie pas peur de la mort', NdT], ce
qui de toute évidence n'est pas une chanson adaptée aux circonstances ! Mais parfois, il faut
bien se marrer un peu en dépit du contexte".
LE TOURNAGE
DAVID
Tu veux vraiment aller à Bagdad en bagnole ?
EFRAIM
David, on est trafiquants d'armes. Allons faire notre boulot !
La plupart des scènes de WAR DOGS ont été tournées en décors naturels, ce qui
était à la fois complexe pour l'équipe et bénéfique au film. "Quand on est en extérieurs, on
est imprégné par l'atmosphère du lieu et ça se retrouve toujours à l'image", affirme Phillips.
Le chef-décorateur Bill Brzeski, qui collabore ici pour la cinquième fois avec le
réalisateur, signale : "Todd aime bien tourner sur les lieux mêmes de l'action, ou sur un site
qui s'en rapproche, et il n'a d'ailleurs pas beaucoup tourné en studio. C'est aussi le cas de
notre directeur photo Larry Sher qui apprécie la lumière naturelle, accentuant l'effet de
réalisme".
En revanche, comme en convient Brzeski, "tourner en décors réels est très éprouvant
car on maîtrise beaucoup moins les choses qu'en studio. Mais il n'y a rien de tel pour obtenir
le style visuel recherché".
"Je suis très heureux d'avoir participé à cette aventure mais tous les déplacements
n'ont pas toujours été très simples", ajoute Jonah Hill. "On a tourné dans des conditions
délirantes mais on se rend bien compte de l'envergure des différents décors en voyant le
film. Et c'est tout ce qui compte".
Miles Teller signale que le tournage en décors naturels présentait un énorme
avantage. "Avec Jonah, on n'avait pas eu l'occasion de passer du temps ensemble avant ce
projet, mais on a pu sympathiser en Roumanie, ce qui était capital pour ce film", dit-il. "On
était aux quatre coins de la planète et les journées de tournage étaient très longues, si bien
qu'on a eu le temps de nouer une vraie complicité. Et c'était génial !"
Pour le chef-décorateur, les décors se définissent par leurs "contrastes extrêmes". Il
s'explique : "Le ciel bleu et le climat ensoleillé de Miami Beach tranchent avec l'univers postcommuniste gris et froid de Bucarest, qui nous a servi de cadre pour les scènes en Albanie.
Alors qu'au départ les bureaux d'AEY sont installés dans un trou à rats, ils occupent ensuite
un espace élégant et moderne. Quant aux protagonistes, ils passent d'un immeuble minable
à une tour luxueuse d'un quartier chic de Miami Beach. C'est l'illustration même de ce qui
arrive quand on est très jeune et qu'on devient riche du jour au lendemain".
On retrouve ces mêmes contrastes dans les tenues vestimentaires. Le chefcostumier Michael Kaplan précise : "Efraim a un style à la Tony Montana, héros de
SCARFACE, dès le début du film. À mesure qu'avance l'intrigue, on constate qu'il a un
penchant pour les survêtements et les accessoires de couturiers italiens – Gucci, Versace,
etc. – et les montres de luxe et qu'il aime avoir les cheveux gominés et utiliser un spray
bronzant. Il a un côté m'as-tu-vu et clinquant, et il a une vision romantique du caïd de la
mafia".
Hill confirme : "Il y a des moments où il s'habille en gangster – ou dans ce qu'il croit
être la tenue d'un gangster. Je me souviens d'un jour où on tournait une scène en Roumanie
où tout était gris. Todd voulait même que les figurants s'habillent en gris. Et c'est alors
qu'Efraim fait son apparition dans une tenue totalement excentrique, ce qui a produit son
petit effet. Les costumes de Michael Kaplan étaient extraordinaires et m'ont permis d'entrer
dans la peau de ce type très sûr de lui qui se moque totalement du regard des autres".
Kaplan souligne la dichotomie entre les tenues d'Efraim et celles de David, garçon
plus conventionnel. "David est plus terre-à-terre qu'Efraim, qui est franchement extravagant",
dit-il. "Il incarne la voix de la raison et son style de garçon un peu strict s'en ressent tout au
long du film".
Le tournage de WAR DOGS a commencé en Roumanie – servant de cadre à
l'Albanie – où se trouve un stock inépuisable d'armes et de munitions. Le réalisateur
explique : "On cherchait un immense hangar ou entrepôt, et Brzeski nous a envoyé des
photos d'un hangar qu'il avait déniché à Bucarest. Je suis allé le voir et je lui ai dit que c'était
exactement ça ! Il me semblait délabré, comme s'il avait été construit il y a plusieurs dizaines
d'années, et c'est précisément l'effet que je recherchais".
Brzeski précise : "Il s'appelait le Hangar du roi car c'était bel et bien le hangar
personnel du roi de Roumanie avant l'époque du communisme. On l'a vidé et nettoyé et on y
a déposé toutes sortes d'objets militaires qu'on a achetés chez des brocanteurs et des
collectionneurs pour lui donner l'air d'un immense entrepôt de munitions".
Comédiens et techniciens se sont ensuite envolés pour Las Vegas où Phillips a
investi un lieu qu'il connaît bien : Caesar's Palace. Plusieurs scènes ont été tournées dans le
célèbre casino et dans le restaurant Rao's. "Comme on y a tourné la saga VERY BAD TRIP,
Todd connaît bien les propriétaires, et eux le connaissent bien aussi", indique Brzeski. "Ils
nous accueillent à bras ouverts".
La séquence du congrès de l'armement de Las Vegas a, quant à elle, été tournée au
Palais des Congrès de Los Angeles. "C'était très difficile", reprend le chef-décorateur, "car un
véritable congrès international de l'armement occupe un espace de la taille d'un terrain de
football, regorgeant d'armes et réunissant des gens du monde entier. On en a reconstitué
une partie et on créé le reste en infographie par la suite".
Le premier bureau d'AEY, très exigu, est l'un des rares décors construits en studio à
la Warner. Dès que l'entreprise commence à gagner beaucoup d'argent, elle s'installe dans
des bureaux luxueux filmés dans un immeuble de Century City, à Los Angeles. "Mais, bien
entendu, c'est Miami qu'on aperçoit par la fenêtre", note Brzeski.
Toujours à Los Angeles, l'équipe a également tourné au célèbre Wilshire Ebell
Theatre, qui campe une maison de retraite, et dans le bâtiment du Los Angeles Times, utilisé
pour les bureaux du gouvernement.
La production a ensuite pris ses quartiers à El Centro, à un peu moins de 200 km de
San Diego. Le climat désertique de cette région désolée correspondait parfaitement à l'Irak
en guerre. "On ressent la même atmosphère à El Centro que dans cette partie du Moyen
Orient", indique Brzeski.
S'il était évidemment plus sûr de tourner à El Centro qu'en zone de conflit, certaines
difficultés persistaient malgré tout. "On a vécu là des journées très éprouvantes parce qu'il
faisait une chaleur épouvantable et que le vent déclenche des tempêtes de poussière",
confirme Phillips. "Il y a également une base aérienne de la US Navy si bien qu'on ne
pouvait pas survoler leur espace aérien en hélicoptère".
Par ailleurs, dans certaines zones du désert, la flore est protégée.
Malgré ces difficultés, "ce sont ces obstacles qui font aussi partie du plaisir à tourner
en décors réels", poursuit le réalisateur. "C'est un peu stressant mais au bout du compte on
trouve toujours le moyen de s'en sortir. Au final, l'expérience a été formidable, même si ça
n'a pas toujours été facile".
L'équipe s'est ensuite rendue dans les environs luxuriants de Miami Beach, QG
d'Efraim et David où débute le film. La production a notamment tourné au mythique
Fontainebleau Hotel, construit par le célèbre architecte Morris Lapidus qui, selon Brzeski, a
"inventé le style emblématique de Miami. On lui doit les fameux tons pastel et l'architecture
typique du coin. C'est l'esprit même de Miami Beach".
Le chef-décorateur souligne que le tournage à Miami a été bénéfique à l'authenticité
du récit. "Miami Beach est un lieu unique aux États-Unis et on ne peut guère le transposer
ailleurs", remarque-t-il. "C'est pour ça qu'on est allé sur place. On n'a pas eu besoin de
transformer une autre ville en Miami Beach : le plus simple était d'aller tourner sur les lieux
mêmes de l'action".
Enfin, la production a mis le cap sur le Maroc, servant de cadre à Amman, en
Jordanie, où Efraim et David entament leur périple en voiture jusqu'en Irak pour livrer une
commande de Beretta. Ce qui les amène à traverser le Triangle de la Mort.
Si Phillips a pris quelque liberté pour cette séquence-clé, il déclare, admiratif : "Je
suis toujours aussi sidéré en repensant à l'exploit que ces deux types ont réussi à accomplir
à l'époque. Mais c'est surtout l'attitude du gouvernement qui m'a stupéfait : comment cela at-il pu se produire sans que le moindre contrepouvoir intervienne ?"
Le mot de la fin lui revient : "Certains pourraient penser que leur prouesse est une
variante du Rêve américain, mais je crois que nous avons tous notre propre conception en la
matière. Ce n'est sans doute pas la mienne… mais elle correspond probablement à
quelques-uns".
# # #
DEVANT LA CAMÉRA
Deux fois cité à l'Oscar, JONAH HILL (Efraim) s'est imposé à Hollywood à la
fois dans le registre comique et dramatique.
Il a obtenu sa deuxième nomination à l'Oscar pour LE LOUP DE WALL
STREET de Martin Scorsese, avec Leonardo DiCaprio. Son interprétation de Donnie
Azoff, meilleur ami et associé de Jordan Belfort, lui a valu le Creative Impact Award
du magazine Variety et une citation au Critics’ Choice Award. En outre, le film a
généré plus de 392 millions de dollars de recettes et décroché des nominations à
l'Oscar, au Golden Globe et au Critics’ Choice Award, et été consacré parmi les dix
meilleurs films de l'année par l'AFI et le National Board of Review.
Il a décroché sa première citation à l'Oscar pour LE STRATÈGE de Bennett
Miller, avec Brad Pitt et Philip Seymour Hoffman. Son interprétation de Peter Brand
lui a valu des nominations au Golden Globe et au Screen Actors Guild (SAG) Award.
Le film a été cité à l'Oscar et au Golden Globe.
En 2014, il a donné la réplique à Channing Tatum dans 22 JUMP STREET qui
a dépassé les 330 millions de dollars de recettes mondiales. Il s'agit de la suite de 21
JUMP STREET, avec Jonah Hill, qui a engrangé 200 millions de dollars de recettes
mondiales. Il sera prochainement à l'affiche du troisième volet, 23 JUMP STREET.
Hill est scénariste et producteur de la trilogie.
On le retrouvera dans THE BALLAD OF RICHARD JEWELL, avec DiCaprio. Il
réalisera également son premier long métrage, MID '90S.
On l'a vu dans AVE, CÉSAR ! des frères Coen, DJANGO UNCHAINED de
Quentin Tarantino, C'EST LA FIN, avec Seth Rogen, CYRUS de Jay et Mark
Duplass, et plusieurs films signés ou écrits par Judd Apatow comme SUPERGRAVE,
AMERICAN TRIP, FUNNY PEOPLE, SANS SARAH RIEN NE VA ! et 40 ANS,
TOUJOURS PUCEAU. Il a prêté sa voix à LA GRANDE AVENTURE LEGO,
DRAGONS et DRAGONS 2, MEGAMIND, HORTON et SAUSAGE PARTY.
Par ailleurs, il a coécrit et créé la série d'animation ALLEN GREGORY à
laquelle il prête aussi sa voix. La même année, il a réalisé le clip de Sara Bareilles
“Gonna Get Over You”.
Il coécrit actuellement THE ADVENTURER’S HANDBOOK, dont il partagera l’affiche
avec Jason Segel. Il écrit aussi PURE IMAGINATION, une comédie produite par Judd
Apatow dont il sera producteur exécutif. Il a par ailleurs été producteur associé de la
comédie de Sacha Baron Coen BRÜNO, et producteur exécutif de BABY-SITTER MALGRÉ
LUI de David Gordon Green.
Jonah Hill a entamé sa carrière dans des pièces en un acte qu’il a écrites et
interprétées au Black & White Bar à New York. Il a fait ses débuts sur le grand écran dans
J’ADORE HUCKABEES de David O. Russell, aux côtés de Dustin Hoffman et Lily Tomlin.
MILES TELLER (David) sera bientôt à l'affiche de BLEED FOR THIS, où il campe
l'ancien champion du monde de boxe Vinny Pazienza, THANK YOU FOR YOUR SERVICE,
autour des séquelles de la guerre sur les anciens combattants, et GRANITE MOUNTAIN, sur
les pompiers qui ont perdu leur vie en tentant de venir à bout de l'incendie de 2013 en
Arizona.
Diplômé de la célèbre Tisch School of the Arts de NYU, il a fait ses débuts face à
Nicole Kidman dans RABBIT HOLE réalisée par John Cameron Mitchell, d'après la pièce
lauréate du Prix Pulitzer. Il y interprétait Jason Willette, un adolescent solitaire passionné de
bande dessinée et de science-fiction.
Au cours des trois années suivantes, il se produit dans le remake de FOOTLOOSE,
PROJET X de Nima Nourizadeh, produit par Todd Phillips, et 21 & OVER réalisée par Jon
Lucas et Scott Moore. Il s'est fait remarquer pour THE SPECTACULAR NOW de James
Ponsoldt, avec Shailene Woodley, qui a valu aux deux acteurs le Prix Spécial du Jury de la
meilleure interprétation au festival de Sundance.
En 2014, il a été salué par la critique pour WHIPLASH de Damien Chazelle, avec J.K.
Simmons, Grand prix du jury et du public aux festivals de Sundance et Deauville. La même
année, il retrouve Shailene Woodley pour DIVERGENTE. Il s'est ensuite illustré dans les
deux volets suivants de la trilogie.
On l'a encore vu dans CÉLIBATAIRES … OU PRESQUE, LES 4 FANTASTIQUES et
GET A JOB, avec Anna Kendrick.
D'origine cubaine, ANA
DE
ARMAS (Iz) est devenue l'une des stars
montantes en Espagne et s'impose désormais aux États-Unis.
Elle tourne actuellement dans BLADE RUNNER 2 de Denis Villeneuve, avec
Ryan Gosling, Harrison Ford, Robin Wright et Mackenzie Davis. Le film se déroule
plusieurs décennies après la fin du premier épisode signé Ridley Scott.
On la retrouvera dans HANDS OF STONE, avec Edgar Ramírez, Robert De
Niro et Usher. Dans ce biopic autour du boxeur Roberto Duran, elle campe sa femme
Felicidad Iglesias, qui a accompagné et soutenu l'athlète tout au long de sa carrière.
Écrit et réalisé par Jonathan Jakubowicz, le film a été présenté au festival de
Cannes.
Elle a récemment achevé le tournage d'OVERDRIVE, avec Scott Eastwood et
Freddie Thorp. On l'a vue dans SUSPICIONS, avec Keanu Reeves, et KNOCK
KNOCK d'Eli Roth, présenté au festival de Sundance.
Elle décroche son premier rôle dans UNA ROSA DE FRANCIA (2006) de
Manuel Gutiérrez Aragón. Elle enchaîne avec POR UN PUNADO DE BESOS, EL
EDÉN PERDIDO et BLIND ALLEY.
KEVIN POLLAK (Ralph Slutsky) a partagé l'affiche de plus de 75 longs
métrages. On l'a ainsi vu dans USUAL SUSPECTS de Bryan Singer, DES HOMMES
D'HONNEUR de Rob Reiner, et CASINO de Martin Scorsese. Tout récemment, on
l'a vu dans SPECIAL CORRESPONDENTS, avec Ricky Gervais et Eric Bana. On le
retrouvera dans THE THREE CHRISTS OF YPSILANTI de Jon Avnet, avec Richard
Gere, Julianna Margulies, Bradley Cooper et Peter Dinklage.
Il a récemment réalisé THE LATE BLOOMER, avec J.K. Simmons, Maria
Bello, Brittany Snow, Jane Lynch, Johnny Simmons, Kumail Nanjiani et Beck
Bennett.
BRADLEY COOPER (Henry Girard / Producteur) a été quatre fois cité à
l'Oscar. WAR DOGS est le premier film produit par Joint Effort, société de production
de Phillips et Cooper.
La même année, il a produit et interprété AMERICAN SNIPER de Clint
Eastwood où il campe le Navy SEAL Chris Kyle. Son interprétation lui a valu une
citation à l'Oscar et le Critics’ Choice Award.
Il a obtenu sa première nomination à l’Oscar du meilleur acteur pour son rôle
face à Jennifer Lawrence dans le drame salué par la critique HAPPINESS
THERAPY, sous la direction de David O. Russell. Le film a été nommé à 8 Oscars,
notamment celui du meilleur film, et cité parmi les meilleurs films de l’année par l’AFI.
Pour son rôle, Bradley Cooper a en outre remporté le National Board of Review
Award et le Broadcast Film Critics Association Award du meilleur acteur dans une
comédie. Il a également été nommé au Golden Globe du meilleur acteur dans une
comédie ou comédie musicale, ainsi qu’au Screen Actors Guild Award, à
l’Independent Spirit Award et au BAFTA du meilleur acteur.
Bradley Cooper a été nommé pour la deuxième fois à l’Oscar pour son
interprétation de l’agent du FBI Richie DiMaso dans le film de David O. Russell
AMERICAN BLUFF. Il y donnait la réplique à Christian Bale, Amy Adams et Jennifer
Lawrence. Le film a été nommé à 10 Oscars, dont celui du meilleur film. Bradley
Cooper a en outre été nommé au Golden Globe, au BAFTA Award, au Broadcast
Film Critics Association Award, et au Satellite Award. L’ensemble des acteurs a reçu
le Screen Actors Guild Award de la meilleure interprétation collective.
En 2015, il a retrouvé Russell pour JOY, d'après l'histoire vraie de Joy
Mangano, inventrice de génie.
La même année, il a fait ses débuts sur scène dans le West End londonien
dans le rôle de John Merrick dans "The Elephant Man" auprès de Patricia Clarkson
et d’Alessandro Nivola, dans une mise en scène de Scott Ellis. Il reprend le rôle à
Broadway : sa prestation lui a valu une nomination au Tony, une autre à l'Outer
Critics Circle Award et un Drama League Award. La pièce a obtenu 4 nominations au
Tony.
Il entame sa collaboration avec Todd Phillips en 2009 pour VERY BAD TRIP,
avec Ed Helms et Zach Galifianakis. Puis, il enchaîne avec les deux suites de la
trilogie qui au total a rapporté plus de 1,4 milliard de dollars au box-office
international.
En 2014, il a prêté sa voix au personnage de Rocket dans LES GARDIENS
DE LA GALAXIE de James Gunn. Il retrouvera le personnage pour la suite du film.
En 2013, Bradley Cooper a donné la réplique à Ryan Gosling, Rose Byrne,
Eva Mendes et Dan DeHaan dans THE PLACE BEYOND THE PINES de Derek
Cianfrance. Le film a été salué par le National Board of Review comme l’un des 10
meilleurs de l’année.
en 2011, on l'a vu dans LIMITLESS de Neil Burger, dont il partageait la
vedette avec Robert De Niro et dont il était producteur exécutif.
Parmi sa filmographie, citons À VIF, WELCOME BACK de Cameron Crowe,
SERENA, THE WORDS, NEW YORK, I LOVE YOU, la comédie CE QUE PENSENT
LES HOMMES, YES MAN, HIT & RUN, ALL ABOUT STEVE, et WET HOT
AMERICAN SUMMER.
Côté télévision, il a campé Will Tippin dans ALIAS, puis il a joué dans
NIP/TUCK et KITCHEN CONFIDENTIAL ou encore JACK & BOBBY et SEX & THE
CITY.
Côté théâtre, c’est au printemps 2006 que Bradley Cooper a fait ses débuts à
Broadway dans la production par Joe Montello de "Trois jours de pluie", face à Julia
Roberts et Paul Rudd. Il a rejoint en 2008 la distribution de la pièce de Theresa
Rebeck "The Understudy", montée au Williamstown Theatre Festival.
Né à Philadelphie, Bradley Cooper est diplômé avec mention en littérature de
la Georgetown University. Il s’est ensuite installé à New York et a passé un master à
l’Actors Studio Drama School de la New School University.
DERRIÈRE LA CAMÉRA
TODD PHILLIPS (Réalisateur/Producteur/Scénariste) a fait ses débuts
comme documentariste alors qu'il était encore étudiant à New York University Film
School. Il se tourne ensuite vers la fiction et signe ROAD TRIP, son premier long
métrage. Depuis, il s'est imposé comme l'un des plus importants auteurs et
producteurs de comédies. En 2006, il est cité à l'Oscar de la meilleure adaptation
pour
BORAT,
LEÇONS
CULTURELLES
SUR
L'AMERIQUE
AU
PROFIT
GLORIEUSE NATION KAZAKHSTAN.
WAR DOGS est le premier film produit par Joint Effort, société de production
de Phillips et Bradley Cooper.
En 2009, il réalise VERY BAD TRIP, avec Bradley Cooper, Ed Helms, Zach
Galifianakis et Justin Bartha, Golden Globe de la meilleure comédie. Il signe ensuite
les deux autres volets de la trilogie qui au total a rapporté plus de 1,4 milliard de
dollars au box-office international. Il a produit les trois films sous l'égide de sa société
Green Hat, fondée en 2008.
En 2004, il écrit et réalise STARSKY ET HUTCH, avec Ben Stiller et Owen
Wilson. On lui doit RETOUR A LA FAC, avec Luke Wilson, Will Ferrell et Vince
Vaughn, L'ECOLE DES DRAGUEURS et DATE LIMITE, avec Zach Galifianakis et
Robert Downey Jr. Il a également produit la comédie déjantée PROJET X.
Au début de sa carrière, Phillips tournait des documentaires en s'inspirant de
la réalité et en partant du principe que celle-ci dépasse souvent la fiction. En 1993,
alors qu'il est encore étudiant à New York University il tourne HATED, autour du
chanteur punk G.G. Allin, qui sort en salles et s'impose comme l'un des plus gros
succès pour un film de fin d'études. Quatre ans plus tard, il signe FRAT HOUSE,
dans le cadre de la série "America Undercover" pour la chaîne HBO. Le film
remporte le grand prix du jury du documentaire au festival de Sundance. Mais ce
portrait sans concession de la vie universitaire déclenche une telle polémique que la
chaîne renonce à le diffuser. En 2000, il produit et réalise BITTERSWEET MOTEL,
documentaire autour du groupe-culte Phish.
MARK GORDON (Producteur) a produit une centaine de longs métrages et
séries télé. Il a été cité à l'Oscar pour IL FAUT SAUVER LE SOLDAT RYAN de
Steven Spielberg, qui remporte le Golden Globe et les prix de plusieurs associations
de critiques.
En 2015, il a produit STEVE JOBS de Danny Boyle sur un scénario d'Aaron
Sorkin.
Il prépare notamment MOLLY'S GAME, écrit et réalisé par Sorkin, ALL THE
OLD KNIVES de Neil Burger, un remake du CRIME DE L'ORIENT EXPRESS réalisé
par Kenneth Branagh, SAND CASTLE de Fernando Coimbra, avec Nicholas Hoult et
Henry Cavill, et THE NUTCRACKER AND THE FOUR REALMS de Lasse Hallström.
On lui doit 2012, LE JOUR D'APRÈS, SPEED, SOURCE CODE, THE
MESSENGER, THE PATRIOT, LE CHEMIN DE LA LIBERTÉ, TOMB RAIDER,
WONDER BOYS, LE VOILE DES ILLUSIONS, UN PLAN SIMPLE et PRIMARY
COLORS.
Côté petit écran, il est producteur exécutif de GREY'S ANATOMY, RAY
DONOVAN, ESPRITS CRIMINELS, ESPRITS CRIMINELS : UNITÉ SANS
FRONTIÈRES, et QUANTICO. The Mark Gordon Company a aussi produit
DESIGNATED SURVIVOR, avec Kiefer Sutherland, et le pilote CONVICTION, avec
Hayley Atwell. En 2015, Gordon a obtenu le Norman Lear Award décerné par la
Producers Guild of America. Deux fois lauréat de l'Emmy (sur cinq nominations), il a
remporté un Golden Globe pour GREY'S ANATOMY. En outre, il a produit PRIVATE
PRACTICE, AMERICAN WIVES et LE DIABLE ET MOI/ UN JOB D'ENFER.
En 2015, The Mark Gordon Company s'est associée à Entertainment One
pour monter un studio indépendant de cinéma et de télévision. Gordon est PDG de la
société qui finance ses projets et ceux d'autres producteurs.
Président émérite de la Producers Guild of America, il en a été président de
2010 à 2014.
Philanthrope et militant du secteur public de l'éducation, Gordon a fondé
Citizens of the World Charter Schools qui vient en aide à 1400 étudiants de cinq
établissements de Los Angeles et Brooklyn. Gordon a siégé au conseil
d'administration d'Archer School for Girls et a été président de Teach for America Los
Angeles. Il a été membre des conseils d'administration du Virginia Film Festival, de
Chrysalis, du Motion Picture and Television Fund, et du UCLA Lab School.
STEPHEN CHIN (Scénariste) a passé un mois avec David Packouz à Miami
avant de s'atteler à l'écriture de WAR DOGS d'après l'article de Guy Lawson paru
dans Rolling Stone.
Né au Canada, il a fait des études de droit à la Yale Law School. Juriste à
Washington, il est engagé chez Miramax avant de devenir producteur indépendant. Il
assure la production exécutive de GUNMO de Harmony Korine et écrit et produit
ANOTHER DAY IN PARADISE de Larry Clark. En outre, il a produit LES
ADVERSAIRES de Ron Shelton, avec Antonio Banderas et Woody Harrelson.
Il abandonne ensuite le métier pour voyager dans des pays à la fois fascinants
et dangereux où il rencontre des personnages passionnants et effrayants. En 2004, il
se rend en Irak pour acquérir les droits d'adaptation de l'histoire de deux jeunes
entrepreneurs ayant fondé la première radio de la période post-Saddam Hussein. Il a
réussi à s'introduire dans le pays et à traverser le fameux "Triangle de la Mort",
contrôlé par les insurgés. Se faisant passer pour un fou d'informatique originaire de
Californie, il parvient à entrer dans la Zone Verte, le palais républicain, Falloujah et
Bagdad. Personne n'a jamais mis en cause sa couverture et le scénario qu'il a tiré de
son expérience, "I Rock Iraq", a figuré sur la fameuse Black List. Depuis, Chin est
scénariste à plein temps.
Il travaille pour Warner Bros., Universal, Fox, DreamWorks et MGM. En 2015, il
a venu les droits d'un pilote de série à HBO (interprété par Forest Whitaker).
Legendary Pictures l'a sollicité pour adapter un grand classique chinois pour un
public international.
JASON SMILOVIC (Auteur) a entamé sa carrière comme créateur et
coproducteur exécutif de la série KAREN SISCO d'après le roman "Loin des yeux"
d'Elmore Leonard (déjà adapté par Steven Soderbergh pour HORS D'ATTEINTE,
avec Jennifer Lopez et George Clooney). Tout jeune producteur, il a également créé
d'autres séries comme KIDNAPPED, BIONIC WOMAN et MON MEILLEUR ENNEMI.
Il adapte le film de Sydney Pollack LES TROIS JOURS DU CONDOR sous
forme de série. Il a en outre plusieurs pilotes en développement.
Il a fait ses débuts avec le long métrage SLEVIN, réalisé par Paul McGuigan
et interprété par Josh Hartnett, Morgan Freeman, Ben Kingsley, Lucy Liu, Stanley
Tucci et Bruce Willis.
GUY LAWSON (Auteur) est l'auteur de plusieurs ouvrages comme "Arms and The
Dudes: How Three Stoners From Miami Beach Became the Most Unlikely Gun Runners in
History", "Octopus: Sam Israel, the Secret Market, and Wall Street’s Wildest Con", et "The
Brotherhoods: The True Story of Two Cops Who Murdered for the Mafia".
Pendant vingt ans, il a sillonné la planète pour chroniquer plusieurs événements – le
terrorisme aux États-Unis, les guerres des cartels au Mexique, le conflit des Balkans, le
hockey sur glace au Canada, le football au Brésil, les kamikazes du Hezbollah, les procès
pour crimes de guerre du Rwanda… Il a publié ses articles dans le New York Times
Magazine, Harper’s, GQ, Rolling Stone, le Guardian, l'Australian, et The Globe and Mail.
Après WAR DOGS, Lawson s'attellera à quatre projets de cinéma actuellement en
développement. En mars 2016, Sony Pictures a acquis les droits d'adaptation de son article
"Ice Pack", paru dans le New York Times Magazine, autour de la première expédition au
Pôle Nord. En avril 2015, New Line/Warner Bros. a acquis les droits de son article "The
Dukes of Oxy", publié dans Rolling Stone. En outre, HBO développe une adaptation de son
ouvrage "Octopus" et Warner Bros. adaptera "The Brotherhood".
Né à Toronto, Lawson est diplômé de la University of Western Australia et de la
University of Cambridge.
DAVID SIEGEL (Producteur exécutif) a assuré la production exécutive de
CRAZY, STUPID, LOVE, avec Steve Carell et Ryan Gosling, et UN CŒUR À
L'ENVERS de Rob Reiner. Il prépare THE BABYSITTER et LIFE OF THE PARTY.
Il a déjà collaboré avec Todd Phillips à quatre reprises, coproduisant la trilogie
VERY BAD TRIP et étant producteur associé de STARSKY & HUTCH. Il a
également été directeur de production de PROJET X.
Par ailleurs, il a assuré la direction de production de LA GRANDE AVENTURE
LEGO, SANS PLUS ATTENDRE, A LA RECHERCHE DU BONHEUR, BORAT :
LEÇONS CULTURELLES SUR L’AMÉRIQUE AU PROFIT GLORIEUSE NATION
KAZAKHSTAN, UNE BOUTEILLE A LA MER, AIR FORCE ONE, TIN CUP, LES
ADVERSAIRES, LA MORSURE DU LÉZARD et DOMMAGE COLLATÉRAL.
Originaire du Maryland, il a commencé sa carrière en travaillant sur de petits
films indépendants. Après avoir fait partie de l’équipe régie sur de nombreux films
tournés à Washington, Siegel a occupé les fonctions de régisseur général sur des
films tels que WYATT EARP, BODYGUARD, DUO A TROIS, DANSE AVEC LES
LOUPS, LES BLANCS NE SAVENT PAS SAUTER, LA FAMILLE ADDAMS, LORD
OF THE FLIES et BROADCAST NEWS de James L. Brooks.
BRYAN ZURIFF (Producteur exécutif) est le producteur exécutif de la série
RAY DONOVAN, avec Liev Schreiber et Jon Voight.
Côté grand écran, il a été producteur exécutif de STEVE JOBS de Danny
Boyle, avec Michael Fassbender et Kate Winslet. Il développe actuellement
COWBOY NINJA VIKING de David Leitch et Chad Stahelski, avec Chris Pratt. Il a
plusieurs films en développement.
Ancien agent d'auteurs et de comédiens et vice-président exécutif du
marketing de Content Partners, Zuriff connaît bien le secteur. Il a assuré la
production exécutive de THE MESSENGER d'Oren Moverman, avec Woody
Harrelson et Ben Foster. Le film a reçu plusieurs nominations l'Oscar dont une pour
le scénario.
Zuriff a également produit THE DETAILS de Jacob Estes, avec Tobey
Maguire, Elizabeth Banks, Laura Linney et Ray Liotta. La Weinstein Company a
acquis les droits de distribution au festival de Sundance.
LAWRENCE SHER (Directeur de la photographie) a récemment réalisé son
premier long métrage, BASTARDS, avec Owen Wilson, Ed Helms, J.K. Simmons et
Glenn Close.
Directeur de la photo depuis vingt ans, il a signé la photo de spots
publicitaires, vidéo clips et une vingtaine de longs métrages. Il a éclairé d'autres films
de Todd Phillips comme la trilogie VERY BAD TRIP et DATE LIMITE.
On lui doit la lumière de GARDEN STATE et LE RÔLE DE MA VIE de Zach
Braff, THE DICTATOR de Larry Charles, THE BIG YEAR de David Frankel, PAUL de
Greg Mottola, I LOVE YOU, MAN, TRUCKER, THE PROMOTION, COUP DE
FOUDRE À RHODE ISLAND, SHÉRIF, FAIS-MOI PEUR, et GÉNÉRATION RX. Il a
inscrit son nom aux génériques de plusieurs pilotes
de séries, comme
ENLIGHTENED : ILLUMINÉE.
Né à New York, où il a grandi, Sher a étudié l'économie à Wesleyan
University, où il s'est découvert une passion pour la photo.
BILL BRZESKI (Chef décorateur) a plus de trente ans de carrière à son actif
dans le cinéma, la télévision, le théâtre et l'architecture d'intérieur.
Il a notamment collaboré à FAST & FURIOUS 7 de James Wan et IRON MAN
3 de Shane Black. Il prépare FAST & FURIOUS 8 de F. Gary Gray.
Après VERY BAD TRIP, qui lui a valu une nomination à l'Art Director's Guild
Award du meilleur décor, VERY BAD TRIP 2 et DATE LIMITE, c'est la quatrième
fois qu'il collabore avec Todd Phillips. Il a également signé les décors de PROJET X.
Parmi sa filmographie, citons POUR LE PIRE ET POUR LE MEILLEUR de
James L. Brooks, MATILDA de Danny DeVito, le diptyque STUART LITTLE de Rob
Minkoff, SANS PLUS ATTENDRE de Rob Reiner, et LE ROYAUME INTERDIT.
Diplômé de Miami University et de la Tisch School of the Arts de New York
University, Brzeski s'intéresse d'abord au ballet et à l'opéra, avant de se tourner vers
le théâtre et la télévision. Puis, il s'installe à Los Angeles.
Il a alors conçu les décors de plusieurs séries télé.
JEFF GROTH (Chef monteur) a monté plusieurs longs métrages et séries
télé. Il a entamé sa collaboration avec Todd Phillips sur PROJET X en 2012. Il
retrouve ce dernier pour VERY BAD TRIP 3.
De 2008 à 2010, il a monté la série ENTOURAGE de Doug Ellin. En 2015, il
assure le montage du long métrage éponyme;
Il a également monté TÉMOIN À LOUER et RELIGOLO de Larry Charles.
MICHAEL KAPLAN (Chef costumier) a récemment conçu les costumes de
STAR WARS – LE RÉVEIL DE LA FORCE de J.J. Abrams. Il collabore actuellement
au huitième épisode de la célèbre saga de George Lucas. Il a récemment conçu les
costumes de STAR TREK, et STAR TREK : INTO DARKNESS de J.J. Abrams, avec
Chris Pine, Zachary Quinto et Benedict Cumberbatch, et MISSION : IMPOSSIBLE –
PROTOCOLE FANTÔME de Brad Bird, avec Tom Cruise et Jeremy Renner.
Après avoir remporté un BAFTA pour BLADE RUNNER (1982) de Ridley
Scott, il a été à l'origine d'un mouvement de mode pour toute une génération grâce
aux costumes qu'il a imaginés pour FLASHDANCE d'Adrian Lyne.
Depuis, il a collaboré à une trentaine de films comme FIGHT CLUB, PANIC
ROOM, THE GAME et SEVEN de David Fincher, et PEARL HARBOR et
ARMAGEDDON de Michael Bay. Il a retrouvé Ridley Scott pour LES ASSOCIÉS.
Il a encore signé les costumes de UN AMOUR D'HIVER, BURLESQUE, avec
Cher et Christina Aguilera, JE SUIS UNE LÉGENDE de Francis Lawrence, avec Will
Smith, MIAMI VICE, DEUX FLICS À MIAMI de Michael Mann, avec Colin Farrell et
Jamie Foxx, MR & MRS SMITH de Doug Liman, avec Brad Pitt et Angelina Jolie,
NATIONAL LAMPOON'S CHRISTMAS VACATION de Jeremiah Chechik, et
CONTRE TOUTE ATTENTE de Taylor Hackford, avec Jeff Bridges.
CLIFF MARTINEZ (Compositeur) travaille actuellement à WOLVERINE 3 de
James Mangold, avec Hugh Jackman, et THE FOREIGNER de Martin Campbell.
Né dans le Bronx, il a grandi dans l’Ohio. Il s’est établi en Californie en 1976,
au beau milieu du mouvement punk. Il a entamé sa carrière musicale professionnelle
comme batteur des Weirdos, de Lydia Lunch et du chanteur de Fœtus, Jim Thirlwell,
ainsi que de Captain Beefheart and the Magic Band. Il enregistrera par la suite les
deux premiers albums des Red Hot Chili Peppers, puis jouera avec les Dickies.
Amateur des nouvelles technologies appliquées au son et à la musique, il s’intéresse
aussi à la musique de films.
Une cassette de démo utilisant ces nouvelles technologies lui permet de se
voir confier l’illustration musicale d’un épisode de « Pee-Wee’s Playhouse. Cliff
Martinez a signé la bande originale de son premier long métrage, SEXE,
MENSONGES ET VIDÉO, en 1989, puis celles de KAFKA, L’ANGLAIS, SOLARIS,
GRAY’S ANATOMY, SCHIZOPOLIS et TRAFFIC, tous signés Steven Soderbergh.
La musique de ce dernier film lui a valu une nomination au Grammy Award. Il a
depuis retrouvé Steven Soderbergh sur CONTAGION et sur la série THE KNICK.
Il collabore aussi régulièrement avec Nicolas Winding Refn, à commencer par
DRIVE, qui lui a valu une nomination au Critics’ Choice Award. Puis, il a signé la
partition de ONLY GOD FORGIVES et THE NEON DEMON qui lui a valu un
Soundtrack Award du meilleur compositeur au festival de Cannes. On lui doit
également la musique du documentaire MY LIFE DIRECTED BY NICOLAS
WINDING REFN de Liv Corfixen.
C'est sans doute en raison de son expérience de la scène punk que la
musique de Cliff Martinez tend vers un son épuré utilisant une palette tonale
moderne. Il est l'auteur de la BO de SOUS SURVEILLANCE de Robert Redford,
ARBITRAGE de Nicholas Jarecki, SPRING BREAKERS de Harmony Korine, LA
DÉFENSE LINCOLN de Brad Furman, À l’ORIGINE de Xavier Giannoli, qui lui a valu
une nomination à l'Oscar, NARC de Joe Carnahan, et PUMP UP THE VOLUME
d’Allan Moyle.
Il a gagné un BAFTA pour son travail sur le jeu vidéo "Far Cry 4". Côté petit
écran, il a signé la musique de THE NORMAL HEART.
Cliff Martinez figure au Rock and Roll Hall of Fame depuis avril 2012 avec les
Red Hot Chili Peppers. Il a remporté le prestigieux Richard Kirk Lifetime Achievement
Award en 2013. Il a fait partie du jury du Festival de Sundance 2012 et du comité de
sélection des films internationaux des Independent Spirit Awards 2011.
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