janvier 2013 Antonio Vivaldi (1678-1741) Antonin Dvořák (1841
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janvier 2013 Antonio Vivaldi (1678-1741) Antonin Dvořák (1841
janvier 2013 Dans le cadre de sa démarche visant à favoriser l’accès du plus grand nombre à la culture, Lille Métropole met en place en partenariat avec 11 institutions culturelles, une programmation artistique sur tout le territoire. Cette année, 52 villes de moins de 15 000 habitants accueilleront un spectacle au tarif très accessible (5€ maxi). Alors n’hésitez plus et venez vivre cette expérience culturelle de proximité ! ....................................................................................................................... vendredi 18 20.00 PÉRENCHIES Salle Maurice Schumann samedi 19 20.00 SAINGHIN-EN-MÉLANTOIS Complexe sportif vendredi 25 20.00 QUESNOY-SUR-DEûLE Festi’val samedi 26 20.30 HALLENNES-LEZ-HAUBOURDIN Les Lucioles ....................................................................................................................... Antonio Vivaldi (1678-1741) Les Quatre Saisons (42’) entracte Antonin Dvořák (1841-1904) Sérénade pour cordes en mi majeur (28’) Ensemble de cordes de l’orchestre national de lille Direction et violon solo Fernand Iaciu ....................................................................................................................... orchestre national de lille Ivan Renar Président association subventionnée par : le Conseil régional Nord-Pas de Calais, le Ministère de la Culture et de la Communication, Lille Métropole Communauté urbaine et la Ville de Lille. Nous vous demandons de bien vouloir respecter le plus grand silence pendant le concert notamment en éteignant vos portables. Merci également de ne pas prendre de photographies et de ne pas filmer. licence n°2-1049802 Composées en 1723, Les Quatre Saisons d’Antonio Vivaldi appartiennent à un recueil de douze concertos – Il cimento dell’armonia e dell’invenzione, “confrontation de l’harmonie et de l’invention” – publiés en 1725. Ils sont étroitement liés à quatre sonnets, dont on ne sait qui les écrivit, Vivaldi ou un auteur anonyme. Concerto n° 1 en mi majeur, op. 8, RV 269, “Le Printemps” Allegro Voici le Printemps, Que les oiseaux saluent d’un chant joyeux. Et les fontaines, au souffle des zéphyrs, Jaillissent en un doux murmure. Ils viennent, couvrant l’air d’un manteau noir, Le tonnerre et l’éclair messagers de l’orage. Enfin, le calme revenu, les oisillons Reprennent leur chant mélodieux. Largo Et sur le pré fleuri et tendre, Au doux murmure du feuillage et des herbes, Dort le chevrier, son chien fidèle à ses pieds. Allegro Au son festif de la musette Dansent les nymphes et les bergers, Sous le brillant firmament du printemps. Concerto n° 2 en sol mineur, op. 8, RV 315, “L’Été” Allegro non molto - Allegro Sous la dure saison écrasée de soleil, Hommes et troupeaux se languissent, et s’embrase le pin. Le coucou se fait entendre, et bientôt d’une seule voix Chantent la tourterelle et le chardonneret. Zéphyr souffle doucement, mais, tout à coup, Borée s’agite et cherche querelle à son voisin. Le pâtre s’afflige, car il craint L’orage furieux, et son destin. Adagio - Presto - Adagio À ses membres las, le repos est refusé : La crainte des éclairs et le fier tonnerre Et l’essaim furieux des mouches et des taons. Presto Ah, ses craintes n’étaient que trop vraies, Le ciel tonne et fulmine et la grêle Coupe les têtes des épis et des tiges. Concerto n° 3 en fa majeur, op. 8, RV 293, “L’Automne” Allegro Par des chants et par des danses, Le paysan célèbre l’heureuse récolte Et la liqueur de Bacchus Conclut la joie par le sommeil. Adagio molto Chacun délaisse chants et danses : L’air est léger à plaisir, Et la saison invite Au plaisir d’un doux sommeil. Allegro Le chasseur part pour la chasse à l’aube, Avec les cors, les fusils et les chiens. La bête fuit, et ils la suivent à la trace. Déjà emplie de frayeur, fatiguée par le fracas des armes Et des chiens, elle tente de fuir, Exténuée, mais meurt sous les coups. Concerto n° 4 en fa mineur, op. 8, RV 297, “L’Hiver” Allegro non molto Trembler violemment dans la neige étincelante, Au souffle rude d’un vent terrible, Courir, taper des pieds à tout moment Et, dans l’excessive froidure, claquer des dents ; Largo Passer auprès du feu des jours calmes et contents, Alors que la pluie, dehors, verse à torrents ; Allegro Marcher sur la glace, à pas lents, De peur de tomber, contourner, Marcher bravement, tomber à terre, Se relever sur la glace et courir vite Avant que la glace se rompe et se disloque. Sentir passer, à travers la porte fermée, Sirocco et Borée, et tous les vents en guerre. Ainsi est l’hiver, mais, tel qu’il est, il apporte ses joies. La Sérénade pour cordes d’Antonin Dvořák, fut composée en à peine deux semaines de mai 1875, à un moment heureux de la vie du compositeur. Elle alterne mouvements vifs, de danse, et mouvements lents, lyriques, et fut créée à Prague le 10 décembre 1876. Cinq mouvements la composent : 1. Moderato ; 2. Tempo di valse ; 3. Scherzo : Vivace ; 4. Larghetto ; 5. Finale : Allegro vivace. Fernand Iaciu Direction et violon Fernand Iaciu effectue ses études musicales en Roumanie et mène une riche carrière de chambriste avant de devenir en 1984 violon solo de l’orchestre national de lille. Avec cet orchestre, il interprète les principaux concertos du répertoire (Mozart, Brahms, Beethoven, Sibelius, Chostakovitch) et enregistre, sous la direction de Jean-Claude Casadesus, le Boeuf sur le toit de Darius Milhaud. Par ailleurs, il est fréquemment invité, comme violon solo à se produire avec l’Orchestre de chambre d’Auvergne, l’Orchestre national des Pays de la Loire, l’Orchestre de Montpellier et l’Orchestre Philharmonique du Luxembourg. Il a joué fréquemment aux États-Unis, en particulier dans le cadre du New Hampshire Music Festival, sous la direction de Paul Polivnik. Également passionné par la musique de chambre, membre fondateur du Quatuor Lalo, Fernand Iaciu joue fréquemment en Europe, en compagnie d’interprètes tels qu’Abdel Rahman El Bacha, Paul Meyer, David Geringas, Olivier Charlier, Marie-Josèphe Jude, Roland Pidoux ou Jean-Claude Pennetier. Il a participé plusieurs fois à des concerts de musique de chambre dans le cadre du Festival du Périgord Noir en compagnie de Brigitte Engerer, Dmitry Sitkovetsky, Gérard Caussé et Alexander Rudin. Récemment il a été invité en Russie à donner des master-classes et des concerts de musique de chambre, ainsi qu’en Roumanie (Athénée roumain). Parallèlement à son activité d’interprète, il se consacre depuis 1986 à l’enseignement du violon dans le cadre du Conservatoire à rayonnement régional de Lille. Fernand Iaciu est le fondateur de l’Orchestre de chambre Edouard Lalo, une formation qui a donné plusieurs concerts dans la région Nord-Pas-de-Calais ainsi qu’en Grande-Bretagne. Il joue actuellement sur un violon Ferdinand Gagliano de 1783. Ensemble de cordes de l’orchestre national de lille Direction et violon solo Fernand IACIU Violons Lucyna JANECZEK, Waldemar KURKOWIAK, Alexandre DIACONU, Sylvaine BOUIN, Benjamin BOURSIER, Anne COUSU, Noël COUSU, Hélène GAUDFROY, Brigitte LOISEMANT, Thierry VAN ENGELANDT, Caroline DOOGHE, Khrystyna GRYTSYUK Altos Philippe LOISEMANT, Véronique BODDAERT, Cristina BLANCO-AMAVISCA, Virginie COQUANT Violoncelles Dorel FODOREANU, Claire MARTIN, Jacek SMOLARSKI Contrebasses Gilbert DINAUT, Christian POTTIEZ Clavecin Thomas YVRARD