"Halte aux clichés: la construction est un employeur moderne offrant

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"Halte aux clichés: la construction est un employeur moderne offrant
Communiqué de presse – 25 février 2016 - Forum Construction Confédération Construction
"Halte aux clichés: la construction est un employeur
moderne offrant des perspectives de carrière et de
développement"
Le secteur de la construction accroît son attractivité en tant qu'employeur. Un emploi dans
la construction offre plus que jamais de riches possibilités de carrière et d'avenir. Mais ce
fait est encore trop méconnu du grand public. C'est la raison pour laquelle la Confédération
Construction a consacré son traditionnel Forum Construction, qui ouvre Batibouw chaque
année, à ce thème. Mais la Confédération a également souligné les problèmes qui mettent
en péril le potentiel de notre secteur en tant qu'employeur. Le ministre Willy Borsus a
confirmé l'engagement du gouvernement de travailler le plus rapidement possible à un tax
shift pour la construction.
Depuis les années 2000, le travail dans le secteur de la construction a connu une évolution
agitée. Quatre facteurs en sont à l'origine. Le cadre réglementaire, qui impose des exigences
énergétiques toujours plus strictes. La société, qui valorise de plus en plus la durabilité et qui
est confrontée à des évolutions telles que le vieillissement de la population et la
décohabitation. L'évolution technologique, qui amène sur le marché des techniques et
produits de construction toujours plus sophistiqués. Et enfin, le progrès organisationnel. Il
encourage les nouvelles formes de travail comme l'équipe de construction, le Building
Information Modeling (BIM) et les constructions Design, Build, Finance and Maintain, indique
Colette Golinvaux (Présidente de la Confédération Construction).
Colette Golinvaux: "Mais dans le même temps, nous assistons à une forte valorisation des
métiers classiques de la construction. Ceux-ci constituent aujourd'hui une combinaison
passionnante de connaissances traditionnelles et de savoir-faire moderne, dont l'objectif est
toujours la qualité la plus élevée possible. C'est précisément la base solide du savoir-faire sur
laquelle ils reposent qui fait que ces métiers sont tournés vers l'avenir et prometteurs."
Le résultat de cette récente évolution est non seulement une modification profonde des
métiers de la construction existants, mais aussi une prolifération de nouvelles fonctions,
comme le BIM manager, le calculateur-métreur, le process manager, etc. Cet aspect de notre
secteur est trop peu connu. Et c'est à ce niveau que le Forum Construction de la
Confédération souhaite apporter un changement. Car notre secteur est, plus que jamais,
attractif pour les jeunes qui en veulent, indique Robert de Mûelenaere, administrateur
délégué de la Confédération Construction.
Robert de Mûelenaere: "Nous avons également souligné cet aspect lors de notre Forum
Construction. Nous occupons actuellement près de 200.000 personnes, auxquelles il
convient d'ajouter plus de 70.000 indépendants. Mais dans le même temps, nous constatons
que depuis fin 2011, quelque 19.000 emplois ont été perdus. Notre dynamique en tant que
secteur créant des emplois attractifs et locaux avec des possibilités de carrière est en
danger."
Il existe deux raisons principales à cela. Les entreprises de construction belges souffrent de la
concurrence des entreprises étrangères qui détachent des ouvriers sur nos chantiers. Leurs
coûts salariaux totaux sont inférieurs aux nôtres, car les charges sociales sont payées dans le
pays d'origine où elles sont moins élevées. La Confédération dénonce ce phénomène depuis
longtemps déjà et reçoit maintenant le soutien de la Banque nationale. Le tout récent
rapport annuel de la BNB note que la Belgique est l’un des principaux pays de destination
pour le détachement et que près de 60% des personnes détachées opèrent pour des sociétés
du secteur de la construction.
Concernant spécifiquement la construction, ce rapport souligne l’évolution divergente de
l’emploi et de l’activité: hausse de l’activité et baisse de l’emploi, avec en parallèle une
hausse des déclarations de détachement.
Et de manière générale, il indique que les conditions minimales en matière de droit de travail
édictées dans la réglementation européenne "ne sont pas suffisantes pour éviter un effet de
dumping social".
Willy Borsus, le ministre des Classes moyennes, des Indépendants et des PME, a reconnu le
problème. Il a souligné que la construction a besoin d'un propre tax shift qui fasse baisser les
coûts salariaux totaux et qui permette une concurrence saine. Le gouvernement s'est engagé
sur ce point, selon le ministre, et va travailler à ce tax shift au plus vite, dès que les moyens
seront disponibles. (Pour rappel, il est ici question d'un montant de 600 millions €.)
Robert de Mûelenaere: "Mais il existe un second problème, qui réside dans la situation
financière des pouvoirs publics. Ceux-ci doivent faire des économies, ce qui met en danger
les investissements dans les infrastructures publiques, et par là les emplois dans la
construction."
Lors du Forum Construction, la Confédération a annoncé qu'elle allait mener des actions au
sujet de ce dernier point, afin de conscientiser le citoyen par rapport à l'urgence du
problème. Car l'avenir, ça ne se promet pas, ça se construit. La Confédération invite tout le
monde à visiter le site de la campagne, www.investirestvital.be, et à participer à l'enquête.
Pour plus d'informations concernant ce communiqué de presse:
Véronique Vanderbruggen
T 02 545 56 26 • M 0477 36 09 44
[email protected]
La Confédération Construction défend les intérêts de plus de 15.000 entreprises du secteur de la construction de
toute taille (indépendants, pme, grandes entreprises), actives dans tous les segments de la construction. Elle est
présente au niveau local, régional, national et européen. La Confédération est à l'initiative de grands événements tels
que le Forum Construction et la Journée Chantiers Ouverts.

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