Interdire les toilettes à un garçon que ses parents croient fille

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Interdire les toilettes à un garçon que ses parents croient fille
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Interdire les toilettes à un garçon que ses parents croient fille
? Discrimination !
Coy est l'enfant le plus près du papa.
Le garçon en question a six ans. Oui, six ans ! A Denver, Colorado, le petit Coy Mathis fréquente
une école élémentaire depuis la rentrée 2011. En l'inscrivant, ses parents avaient demandé qu'il
soit traité, comme il l'était déjà à la maison, en petite fille, expliquant qu'il est « transgenre » :
jusqu'à l'hiver dernier, le petit Coy avait donc accès aux toilettes des filles, là où il y avait des
toilettes séparées. Mais, sans que l'école rende la raison publique, cela lui a été interdit au retour
des vacances. Il lui était proposé d'utiliser les toilettes des garçons, celles des professeurs ou
celles de l'infirmière de l'école.
Colère et indignation des parents !
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Sa maman, Kathryn Mathis, a souligné combien il était « dangereux » pour une petite fille de devoir
utiliser les toilettes des garçons… Avec son époux, Jeremy, un ancien Marine, elle en a fait une
affaire très médiatisée, accordant des interviews à la presse et apparaissant dans des talk-shows à
la télévision.
Les Mathis, assistés du « Transgender Legal Defense and Education Fund », se sont aussitôt
tournés vers la Division des droits civiques du Colorado – nous sommes alors en février. Le 18
juin, le directeur de cet organisme, Steven Chavez, explique que l'attitude de l'école rappelle la
ségrégation qui avait cours avant le mouvement des droits civiques, cette ségrégation qui reposait
sur le principe que les Noirs et les Blancs sont « séparés mais égaux ». Donc, les droits de Coy
Mathis avaient été violés. Et son école y est qualifiée d'« hostile, discriminatoire et n'offrant pas un
environnement sûr » en raison de son refus de laisser le garçonnet faire usage des toilettes des
filles.
Il n'est peut-être pas nécessaire de préciser que c'est une première…
Coy Mathis a une grande sœur, autiste, et une petite sœur, et aussi une sœur et un frère nés en
même temps que lui : l'autre garçon est autiste lui aussi, et la sœur triplée a été victime d'un virus à
la naissance qui l'a laissée paraplégique et elle nécessite des soins constants.
C'est à cinq mois que ses parents ont commencé à « s'apercevoir » que Coy se sentait fille – parce
qu'il avait attrapé la couverture rose d'une de ses sœurs. Plus tard, il ne montrait guère d'intérêt
pour les jouets traditionnellement « mâles » et avait plutôt tendance à graviter vers les jouets et les
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vêtements des filles. A quatre ans, il a expliqué à ses parents que quelque chose clochait dans son
corps.
Déprimé quand on lui coupait les cheveux, il a commencé à refleurir, assurent les parents,
lorsqu'ils ont commencé à le traiter comme une fille (ou plus exactement, sans doute, comme ses
sœurs…), sur la recommandation d'un psychiatre qui l'a diagnostiqué « transgenre ». Tout le monde
s'adresse à lui avec des pronoms féminins et il paraît que, revêtu de robes à froufrous, il (pardon,
toute la presse américaine dit « elle ») a retrouvé le sourire. Sans compter que sa mère donne des
interviews sur son cas en sa présence.
Que ce garçon soit victime d'un désordre, soit de lui-même, soit en raison des circonstances
familiales, et même pour toute autre raison, paraît évident. Ce qui est notable, c'est le refus de
vouloir essayer de traiter le désordre qu'on ne qualifie plus comme tel depuis que l'Association
psychiatrique américaine l'a décidé. On a pourtant de nombreux exemples de thérapies réussies
qui ont permis à un enfant biologiquement fille ou garçon de se sentir à l'aise dans sa propre
identité.
LifeSite cite la vice-présidente de l'American College of Pediatricians qui, après avoir souligné que
les enfants intègrent des messages émis par leurs parents même pendant la petite enfance et que
si ces messages sont confus ou brouillés, ce qui peut se refléter dans l'affirmation qu'ils aimeraient
faire partie de l'autre sexe. « Le sexe biologique n'est pas un désordre ; permettre à un enfant de
désavouer son sexe biologique l'est bel et bien. Personne ne naît transgenre : cela a été établi
grâce à des études sur les jumeaux », affirme-t-elle.
L'université John Hopkins a cessé de pratiquer des opérations de changement de sexe en
constatant qu'elles n'entraînent aucune conséquence bénéfique, tandis que certaines personnes
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opérées finissent même par revenir à leur identité d'origine. Le responsable de ces opérations a
abandonné en expliquant qu'« on ne donne pas de liposuccion à un anorexique ».
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