DOCUMENT DE RÉFÉRENCE COB Le présent

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DOCUMENT DE RÉFÉRENCE COB Le présent
DOCUMENT DE RÉFÉRENCE
COB
Le présent Document de Référence a été enregistré auprès de la Commission des Opérations de Bourse le 26 Mai
2000 sous le numéro R 00-289.Il ne peut être utilisé à l’appui d’une opération financière que s’il est complété par
une note d’opération visée par la Commission.
Dans ce document, le « Groupe » désigne Laurent-Perrier et ses filiales consolidées et « Laurent-Perrier » désigne
la marque sous laquelle sont vendus les produits Laurent-Perrier.
Les conversions de francs français en Euros ont été effectuées au taux de change officiel entre le franc français et
l’Euro annoncé par la Banque Centrale Européenne le 31 décembre 1998 de FRF 6,55957 = Euro 1,00.
Les mots marqués du signe * renvoient au lexique en fin de document.
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TABLE DES MATIERES
1. RENSEIGNEMENTS CONCERNANT L’ACTIVITE DU GROUPE LAURENT-PERRIER
1.1. HISTORIQUE DU GROUPE LAURENT-PERRIER : des origines toujours présentes
1.2. PRESENTATION GENERALE DU GROUPE
1.2.1. Chiffres clés sur les trois dernières années
1.2.2. Avantages concurrentiels
1.3. LE MARCHE
1.3.1. Une filière réglementée
1.3.2. Structure d’approvisionnement en raisin
1.3.3. Évolution du marché, une croissance séculaire de l’ordre de 2,5 % par an, momentanément
favorisée par l’anticipation des célébrations du passage à l’An 2000
1.3.4. L’impact des célébrations de l’an 2000 sur la profession
1.3.5. L’environnement concurrentiel
1.3.6. L’environnement réglementaire et fiscal
1.4. LE GROUPE LAURENT-PERRIER : EVOLUTION RECENTE, OBJECTIFS ET STRATEGIE,
PERSPECTIVES
1.4.1. Évolution récente, faits marquants 1999
1.4.2. Objectifs et Stratégie
1.4.2.1. Un approvisionnement de qualité pérennisé par des partenariats
1.4.2.2. Un contrôle actif de la distribution
1.4.2.3. Des investissements ciblés sur 4 marques complémentaires
1.4.2.4. La constitution d’équipes compétentes et alignées sur les mêmes objectifs
1.4.3. Perspectives
1.4.3.1. A court terme des facteurs d’incertitude…
1.4.3.2. A moyen terme des motifs de confiance forts
1.5. LES FACTEURS DE RISQUES
1.5.1. Approvisionnement et prix du raisin
1.5.2. Les risques liés aux opérations internationales et aux fluctuations des taux de change
1.5.3. Les risques liés aux fluctuations de taux d’intérêt
1.6. FAITS EXCEPTIONNELS ET LITIGES
2. RESPONSABLES DU DOCUMENT DE REFERENCE ET RESPONSABLE DU CONTRÔLE DES
COMPTES
2.1. RESPONSABLE DU DOCUMENT DE REFERENCE
2.2. ATTESTATION DU RESPONSABLE DU DOCUMENT DE REFERENCE
2.3. ATTESTATION DES RESPONSABLES DU CONTRÔLE DES COMPTES
2.4. RESPONSABLES DE L’INFORMATION
3. RENSEIGNEMENTS DE CARACTERE GENERAL CONCERNANT LAURENT-PERRIER ET SON
CAPITAL
3.1. RENSEIGNEMENTS DE CARACTERE GENERAL CONCERNANT LAURENT-PERRIER
3.1.1. Dénomination sociale et siège social
3.1.2. Lieu où peuvent être consultés les documents ou renseignements relatifs à Laurent-Perrier
3.1.3. Date de création et durée (article 5 des statuts)
3.1.4. Registre du commerce et des sociétés
3.1.5. Forme juridique
3.1.6. Objet social (article 3 des statuts)
3.1.7. Exercice social (article 19 des statuts)
3.1.8. Affectation et répartition des bénéfices (article 20 des statuts)
3.1.9. Assemblées générales (article 18 des statuts)
3.1.10. Clauses statutaires particulières
3.1.11. Programme de rachat par Laurent-Perrier de ses titres
3.2. RENSEIGNEMENTS DE CARACTERE GENERAL CONCERNANT LE CAPITAL
3.2.1. Capital social (article 7 des statuts)
3.2.2. Plans d’options d’achat d’actions
3.2.3. Capital autorisé non émis (autorisations financières)
3.2.4. Évolution du capital
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3.2.5. Répartition du capital et des droits de vote au 31 mars 2000
3.2.6. Modifications du capital
3.2.7. Pacte d’actionnaires
3.2.8. Nantissement et garanties
3.2.9 L’action Laurent-Perrier : marché, évolution du cours et des transactions
3.2.10. Politique de dividendes
3.2 ORGANIGRAMME DU GROUPE LAURENT-PERRIER
- 4. ORGANES D’ADMINISTRATION DE DIRECTION ET DE SURVEILLANCE
4.1. Les membres dirigeants
4.1.1. Composition du Directoire de Laurent-Perrier
4.1.2. Composition du Conseil de Surveillance de Laurent-Perrier
4.1.3. Censeur auprès du Conseil de Surveillance
4.1.4. Comité de Direction
4.2. Rémunération des membres dirigeants
5. PATRIMOINE SITUATION FINANCIERE ET RESULTAT
5.1. Comptes consolidés au 31 mars 1998, 1999, 2000
5.2. Annexes aux comptes consolidés au 31 mars 2000
5.3. Comptes sociaux au 31 mars 1998, 1999, 2000
5.4. Annexes aux comptes sociaux au 31 mars 2000
5.5. Attestations des commissaires aux comptes sur les comptes sociaux et consolidés au 31 mars 2000
5.6. Rapport spécial des commissaires aux comptes pour l’exercice clos le 31 mars 2000
6. ASSEMBLEE GENERALE DU 29 JUIN 2000
6.1. Ordre du jour
6.2. Texte des résolutions
ANNEXES
Annexe 1 : Elaboration du champagne
Annexe 2 : Lexique
Annexe 3 : Tableau de concordance entre le rapport de gestion du Directoire et le document de référence
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1. RENSEIGNEMENTS CONCERNANT L’ACTIVITE DU GROUPE LAURENT-PERRIER
1.1.
HISTORIQUE DU GROUPE LAURENT-PERRIER : des origines toujours présentes
1812 : Fondation par Alphonse Pierlot de la maison de champagne qui doit son nom à ses successeurs :
Eugène Laurent et Mathilde-Emilie Perrier.
1939 : Acquisition de Laurent-Perrier par Marie-Louise de Nonancourt
1948 : Bernard de Nonancourt, son fils, prend la présidence du Groupe
1978 : Établissement d’une antenne de distribution au Royaume-Uni
1983 : Participation de 34 % dans le capital de la société Champagne de Castellane.
1988 : Prise du contrôle de la prestigieuse maison de champagne Salon
1992 : Création d’une filiale de distribution en Suisse
1998 : Rachat de la participation minoritaire (22%) détenue par United Distillers and Vintners (« UDV ») (filiale
du nouveau groupe Diageo, issu de la fusion de Grand Met avec Guinness).
1999 : Rachat de la part des actionnaires minoritaires de Champagne de Castellane.
1.2.
PRESENTATION GENERALE DU GROUPE
Sous l’impulsion de Bernard de Nonancourt, Laurent-Perrier s’est hissé au cinquième rang mondial des groupes
de maisons de champagne, avec 10,5 millions de bouteilles de champagne vendues en 1999/2000. Sa part de
marché mondial est estimée à 3,2 % environ, (source : Laurent-Perrier, CIVC).
Le Groupe vend ses produits sous quatre marques principales, Laurent-Perrier, Salon, Delamotte et Vicomte de
Castellane, positionnées sur un éventail de prix allant de la gamme moyenne supérieure au haut et au très haut de
gamme. Laurent-Perrier occupe la quatrième place des marques de champagne en valeur au plan mondial, après
Moët et Chandon, Veuve Clicquot-Ponsardin et Mumm (source : Impact Data Bank 1999).
Laurent-Perrier estime, par ailleurs, avoir atteint une position de premier rang dans des produits à forte valeur
ajoutée, tel que le champagne rosé.
Contrôlé par la famille de Nonancourt, qui possède 56 % du capital, le Groupe Laurent-Perrier comprend trois
types d’entités légales :
-
les maisons de champagne qui comprennent, outre Champagne Laurent-Perrier, Champagne de Castellane, la
Société A.S. (marques Salon et Delamotte) et Champagne Lemoine ;
- des filiales de distribution en France et dans certains pays étrangers ; Belgique, Etats-Unis, Suisse, GrandeBretagne ;
- les vignobles détenus en propre par Grands Vignobles de Champagne contrôlée à plus de 99% ou par le biais
de différentes sociétés civiles immobilières en association avec des viticulteurs.
Par ailleurs, deux groupements d’intérêt économique permettent d’optimiser l’utilisation des moyens du Groupe
en terme de distribution ou de production. Ils ne sont pas consolidés en raison de leur caractère non significatif
comparé au Groupe dans son ensemble.
Le Groupe vend 54% de sa production à l’exportation dans près de 100 pays, notamment en Belgique, au
Royaume-Uni, en Suisse, en Allemagne, et aux États-Unis. Ces cinq pays ont représenté 32,5% des volumes
expédiés en 1999/2000. Pour la plupart de ses marchés à l’exportation, les produits de Laurent-Perrier sont
distribués au travers du circuit traditionnel (cafés, hôtels et restaurants :« CHR »), les détaillants cavistes et les
ventes directes). En France, 70% des volumes sous la marque Laurent-Perrier sont vendus par le circuit
traditionnel, les 30% restants étant distribués par le circuit des grandes et moyennes surfaces (GMS).
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1.2.1. Chiffres clés sur les trois dernières années
31.03.98*
124,2
Chiffre d’affaires (en MA)
31.03.99*
148,3
31.03.00
169,9
Une croissance annuelle moyenne de 17 % sur 3 exercices, momentanément favorisée par l’anticipation des
célébrations du passage à l’An 2000
Résultat opérationnel ( en MA)
19,1
27,8
35,3
14,4 %
17,3 %
Une progression moyenne de 36 % par an, supérieure à la croissance des ventes.
Rentabilité des capitaux investis
11,3 %
Une marge opérationnelle supérieure à 20 %, conjuguée à une maîtrise des capitaux investis qui inscrit LaurentPerrier au premier rang des valeurs cotées en Champagne.
Endettement net/capitaux propres part Groupe
310 %
264 %
100 %
Une structure financière particulièrement saine offrant de la flexibilité pour saisir les opportunités de
développement.
Valeur comptable des stocks/endettement net
149 %
134 %
203 %
Un endettement dédié au financement d’un actif clé : les stocks qualitatifs représentent l’équivalent de plus de trois
ans de ventes.
Bénéfice net consolidé part du Groupe (en MA)
7,1
15,8
17,7
En progression de 12 % par rapport l’exercice 1998/1999 ; il est supérieur aux prévisions annoncées lors de
l’introduction en Bourse en juin 1999.
*Données proforma établies dans le prospectus d’Introduction en Bourse pour assurer la comparabilité des comptes
dans le temps (périmètre et méthode constants)
Endettement net :
Rentabilité
investis :
des
« emprunts et dettes financières » - « valeurs mobilières de placement » –
« disponibilités »
capitaux [« résultat d’exploitation » - « participation des salariés »] / « capitaux investis »
Capitaux investis :
« écarts d’acquisition » + « marques et autres immobilisations incorporelles » +
« stocks et en cours » + « clients et comptes rattachés » + « autres créances et
comptes de régularisation » - « fournisseurs et comptes rattachés » - « autres dettes et
comptes de régularisation ».
1.2.2. Avantages concurrentiels
Le Groupe dispose de forces qui lui permettront de saisir des opportunités de développement futur sur ses marchés
et d’améliorer ses résultats :
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Un portefeuille de marques et de produits large et sans duplication
Les champagnes du Groupe couvrent une large gamme de prix de vente au consommateur, depuis la gamme
moyenne supérieure vendue essentiellement en GMS (Vicomte de Castellane) et en circuits traditionnels
(Delamotte), jusqu’aux catégories haut de gamme (Laurent-Perrier) et très haut de gamme (Salon). Le Groupe
concentre les efforts de promotion de prix sur les marques de gamme moyenne supérieure, préservant les niveaux
de prix et l’image des marques haut et très haut de gamme.
Des relations solides avec les viticulteurs champenois
Le Groupe a signé un pourcentage important de ses contrats d’approvisionnement en raisin avec les viticulteurs
sur une durée supérieure à la durée de quatre ans prévue par le Comité Interprofessionnel des Vins de Champagne
(« C.I.V.C.* ») et a pu étaler dans le temps le renouvellement de ses contrats. Alors qu’en vertu des dispositions
interprofessionnelles, la majorité des contrats en approvisionnement en raisin de la profession venait à expiration
après la vendange* 1999, environ 41% des contrats en volume d’approvisionnement en raisin du Groupe ne
viendront à expiration qu’après la vendange* 2001. En outre, avec une cote qualitative moyenne pour son
approvisionnement sur l’échelle des crus* de champagne de 91%, Champagne Laurent-Perrier figure parmi les
maisons de champagne les mieux approvisionnées en raisin de qualité, la cote qualitative moyenne de la
profession étant près de 88% (source : C.I.V.C.*). Les bonnes relations du Groupe avec plus de 750 viticulteurs
constituent la base d’un approvisionnement satisfaisant sur le long terme, permettant de privilégier la qualité.
De fortes positions sur ses principaux marchés à l’export
Le Groupe exporte ses produits dans près de 100 pays. Laurent-Perrier a concentré ses efforts plus
particulièrement sur certains pays ou régions qu’il considère comme des marchés clés où il a atteint une taille
critique et dispose d’un réseau de distribution performant. Le Groupe est leader en Belgique qui est, selon les
données du C.I.V.C.*, le quatrième marché à l’export du champagne. La Belgique et le Royaume-Uni sont les
deux plus importants marchés à l’export du Groupe, qui dispose, par ailleurs, de positions fortes en Afrique. Le
Groupe est également bien implanté en Suisse, marché d’exportation important pour la profession du champagne.
Enfin, le Groupe est leader mondial sur le segment des champagnes rosés.
Une distribution maîtrisée
Le Groupe dispose d’un atout important par la maîtrise de la distribution de ses produits par l’intermédiaire de sa
filiale de distribution, Laurent-Perrier Diffusion (LPD) couvrant la France, et la Belgique depuis 1999, et de
filiales de distribution propres au Royaume-Uni, en Suisse et depuis 1998 aux États-Unis. La structure des filiales
est adaptée à leur environnement commercial afin d’optimiser leur rentabilité. Le Groupe distribue en propre
environ 76% de ses ventes.
1.3. LE MARCHE
1.3.1. Une filière réglementée
L’appellation Champagne recouvre une zone délimitée par parcelles d’environ 35.000 hectares. Elle est délimitée
par la loi de 1927 qui a institué l’Appellation d’Origine Contrôlée (A.O.C. *).
La Champagne est la région viticole la plus septentrionale de France. C’est un terroir de petite taille qui
correspond à 5,6% des surfaces classées en (A.O.C.*) en France et à 3,5% de la superficie française consacrée à la
production de vin (source : C.I.V.C.*, Banque de France). Les rendements sont limités (à l’hectare et au
pressurage*) afin de garantir la qualité de l’appellation. Les vins produits sous cette appellation dépendent ainsi
exclusivement des limites du terroir et de la quantité de raisin accordée par l’INAO*.
Outre la délimitation de la Champagne viticole, la loi de 1927 définit des règles strictes et adaptées aux
particularités du terroir concernant les plantations, les cépages*, les systèmes de taille, la récolte, la fermentation*
et l’élaboration des vins.
Le vignoble est planté avec une très forte densité de pieds de vigne (de l’ordre de 8 à 10.000 pieds à l’hectare).
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Le tableau ci-dessous montre la croissance des hectares en production de la région viticole champenoise par année
de récolte :
Hectares en production
32000
31000
30000
29000
28000
27000
26000
25000
24000
23000
1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999
Sources : C.I.V.C.* – 2000
Les champagnes cumulent trois siècles de savoir-faire, de recherche et d’expérience en matière de travail de la
vigne et d’élaboration. Leur terroir est difficile – c’est là que réside en partie le secret de ce vin – et sujet à de
fréquentes gelées d’hiver et de printemps. Il est rude pour la vigne et les viticulteurs, d’autant plus qu’il est
morcelé en de multiples parcelles situées souvent à flanc de coteau.
Les vendanges* sont irrégulières. Pour pallier ces aléas, les Champenois pratiquent depuis très longtemps
l’assemblage* de vins de différentes années et de différentes zones afin de garantir une qualité et un style
constants.
La culture de la vigne, l’élaboration des vins et leur vieillissement* sont des opérations complexes : taille
rigoureuse, vendanges* manuelles pour respecter l’intégrité des grappes, pressurage* très lent, fractionnement des
moûts*, assemblage* de cuvées issues de parcelles différentes, double fermentation*, remuage*, dégorgement*,
dosage*. Il s’agit de plus de 25 opérations, qui requièrent à la fois des professionnels de talent, des outils
sophistiqués et des investissements, nécessaires à l’élaboration de ces vins hors du commun. (Voir en annexe :
élaboration du champagne).
Outre son effervescence, la particularité du champagne est d’être élaboré à partir de l’assemblage* de différents
vins, qu’ils soient de différentes années (assemblage* « vertical ») ou de différents cépages* et régions de la
même année de récolte (assemblage* « horizontal »).
La technique et les compétences nécessaires pour obtenir un champagne d’une qualité et d’un style constants au
fil des années en font un produit à part et recherché. Les connaisseurs ajoutent même que « le génie du
champagne, c’est l’assemblage* » car c’est ainsi que se distinguent les meilleures marques.
Trois variétés de vignes ou de cépages* sont cultivées dans la région : le pinot noir, raisin noir (37,7 % de la
superficie totale plantée), le pinot meunier, raisin noir (35 % de la superficie totale plantée) et le chardonnay,
raisin blanc (26,9 % de la superficie totale plantée) qui est le cépage* le plus rare de la Champagne.
La profession a systématiquement agi pour accroître la qualité de vin du Champagne afin de maintenir son produit
en tête du marché.
Sous l’égide de l’Institut National des Appellations d’Origine Contrôlée (I.N.A.O.*) et du C.I.V.C.* sont édictées
une réglementation et des règles applicables à tout le secteur économique du champagne. La qualité du produit est
contrôlée par des critères de production extrêmement stricts dont les plus importants sont les suivants :
- Origine du raisin : tous les raisins doivent être cultivés à l’intérieur de la zone A.O.C.* dont 30.547 hectares
étaient effectivement en production en 1997, 30.370 hectares en 1998, et 30.147 hectares en 1999 (source :
C.I.V.C.*).
- Qualité du raisin* : elle est appréciée par rapport à une cote sur une échelle qualitative exprimée par un
pourcentage. La cote minimum est de 80 %, la qualité la mieux rémunérée de raisin ayant une cote de 100 %.
Aujourd’hui, 253 crus* sont répertoriés. Le champagne a droit au titre « grand cru* » s’il est élaboré à partir
de raisins cotés à 100 % et au titre « premier cru* » si les raisins sont cotés de 90 à 99 %.
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-
-
Rendement maximum* : pour avoir droit à l’appellation champagne, le rendement du raisin à l’hectare est
limité. Au-delà du rendement de base fixé pour chaque récolte (10.000 kilos par hectare en 1997, 10.400 kilos
par hectare en 1998, 12.000 kilos par hectare en 1999), une partie déterminée de l’excédent peut être utilisée
pour constituer une réserve qualitative qui est stockée afin de pouvoir ensuite être débloquée pour compenser
une insuffisance de rendement futur (0 kilo en 1997, 2.600 kilos par hectare en 1998, 1.000 kilos par hectare
en 1999). Cette décision dépend de l’I.N.A.O.* Le surplus de production est automatiquement envoyé en
distillerie.
Durée de vieillissement* minimal : elle est fixée par la réglementation à 15 mois pour les champagnes nonmillésimés* et trois ans pour les millésimés*.
1.3.2. Structure d’approvisionnement en raisin
Une des particularités de la région champenoise est la fragmentation des exploitations viticoles.
19.000 déclarants de récolte cultivent près de 90 % de la récolte de raisin ; 68 % des ventes de champagne sont
réalisées par les maisons de champagne (source : C.I.V.C.* – 2000).
Cette situation requiert des relations permanentes et équilibrées entre les viticulteurs et les maisons de
champagne : celles-ci doivent être assurées d’un approvisionnement suffisant en raisin pour faire face à la
croissance de la demande des marchés, en particulier à l’export où leur part de marché s’élève à 89 %.
Il faut 1,2 kilo de raisin pour produire les 75 centilitres d’une bouteille de champagne.
Le prix du raisin représente environ 70 % du coût total de cette bouteille : toute évolution de ce prix est donc
déterminante pour les maisons de champagne.
Le mode de détermination du prix du raisin a connu plusieurs transformations depuis une dizaine d’années.
Jusqu’en 1989, le C.I.V.C.* fixait le prix du raisin annuellement en fonction de la demande et de la récolte. En
1990, le mécanisme de fixation des prix du raisin a été libéralisé, ce qui a entraîné une forte volatilité des prix. La
flambée du prix du raisin qui en a résulté, en partie répercutée par des hausses de prix du champagne, jointe au
retournement de la conjoncture en Europe, s’est traduite par un fléchissement de la demande de l’ordre de 14 %
de 1989 à 1991. Ce fléchissement n’a pas pu être enrayé par des baisses de prix significatives opérées par les
maisons de champagne.
La profession a tiré des conclusions de cette situation en choisissant de mettre en place un système élaboré de
régulation des prix du raisin. Ainsi, après une période de transition de 1993 à 1996, l’organisation représentant les
viticulteurs (Syndicat Général des Vignerons) et l’organisme représentatif des maisons de champagne (Union des
Maisons de Champagne) ont conclu en 1996 un accord interprofessionnel couvrant les quatre vendanges* de 1996
à 1999. Cette convention, actuellement en cours de reconduction, a instauré des contrats d’approvisionnement de
quatre ans entre les maisons de champagne et les viticulteurs, ainsi qu’un mécanisme d’évolution des prix évitant
des fluctuations brutales.
Les viticulteurs vendent ainsi l’intégralité de la récolte annuelle provenant du vignoble visé par l’accord cadre
dans la limite du rendement maximum* fixé chaque année à un prix de référence. Ce prix, dit « prix indicatif »,
est fixé tous les ans par le C.I.V.C.*. Son évolution pour le contrat 1996 - 1999 était contenue d’année en année
dans les limites de plus ou moins 3 % (plus l’inflation) en fonction de la conjoncture. En 1998, le prix de référence
était de FRF 25/kg pour les crus* à 100 %. En 1999, le prix de référence était de FRF 25,5/kg, soit une
augmentation de 2%. Ce prix est susceptible d’être ajusté en fonction de la qualité de la récolte couverte par
chaque contrat et par une prime par kilo de raisin que les maisons de champagne offrent aux viticulteurs au titre de
leur partenariat. Cette prime supplémentaire est en général de l’ordre de 5 à 7 % du prix indicatif. Certaines
années, (cinq depuis 1990) une partie de la récolte excédentaire et qualitative peut être mise en réserve qualitative
après décision du C.I.V.C.* et de l’I.N.A.O.* Les maisons de champagne ne payent ce stock bloqué qu’au
moment de la décision (C.I.V.C.* et I.N.A.O.*) de sortie des vins correspondants sur le marché. Pendant cette
période qui peut recouvrir plusieurs années, les maisons de champagne supportent uniquement le coût du stockage
dans les cuves.
Cette pratique a permis une normalisation de la production par les opérateurs du champagne ce qui rend
aujourd’hui les maisons de champagne mieux à même de gérer leurs stratégies d’expansion. A ce jour, les stocks
mis en réserve qualitative accumulés par les professionnels du champagne et issus des vendanges* 1998 et 1999
représentent environ 89 millions de bouteilles (source C.I.V.C.*2000).
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Le tableau montre l’évolution des prix du raisin pour les années indiquées (en francs français par kilogramme) :
32,0
35
30,0
27,0
30
25
22,0
21,8
1986
1987
24,0
24,0
20,5
21,0
1993
1994
22,5
24,0
24,0
25,0
25,5
1996(2)
1997
1998
1999
20
15
10
5
0
1988
Source :C.I.V.C.* - 1999
(1) 1989 – libération des prix.
1989(1)
1990
1991
1992
1995
(2) 1996 – début de l’accord cadre.
Le tableau ci-dessous indique, pour la région viticole champenoise, le rendement moyen et le rendement total
autorisé et le rendement excluant la part mise en réserve pour les années 1992, 1993, 1994, 1998 et 1999 :
rendement moyen
rendement total autorisé
rendement excluant la part mise en réserve
14 000
12 000
10 000
8 000
6 000
4 000
2 000
1988
1989
1990
1991
1992
1993
1994
1995
1996
1997
1998
1999
Sources : C.I.V.C.* – 2000
1.3.3.
Evolution du marché : une croissance séculaire de l’ordre de 2,5% par an, momentanément
favorisée par l’anticipation des célébrations du passage à l’An 2000
Malgré la forte croissance des exportations, le marché français représente encore 58 % des expéditions totales en
1999 (190,5 millions de bouteilles).
En 1999, les ventes de négociants ont progressé moins vite que le marché (+ 8,2 % contre 11,9 %), tandis que les
ventes des récoltants-manipulants, c’est-à-dire des viticulteurs qui vendent leur propre champagne, progressaient
de 30 ,5 % pour s’établir à 79 millions de bouteilles. Les coopératives de viticulteurs, dont la part de marché est
plus faible (8 %) ont enregistré un recul de 2,6 % de leurs expéditions (26,1 millions de bouteilles) avec un repli
plus marqué sur le marché français.
En 1999, 136,6 millions de bouteilles ont été vendues à l’exportation contre 113,6 millions en 1998. La part
réalisée vers l’Union Européenne augmente fortement : + 18,6 % en 1999 contre +8,3 % l’année précédente. Les
autres marchés d’exportation passent à 49,6 millions de bouteilles, soit 23,6 % de plus qu’en 1998. Parmi eux, les
Etats-Unis représentent près de 24 millions de bouteilles et sont désormais le deuxième marché d’exportation pour
la profession, après la Grande-Bretagne.
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Le tableau suivant reprend, pour la profession du champagne, les ventes en millions de bouteilles depuis 1960, qui
illustrent la forte croissance des volumes sur le long terme, ainsi que les variations enregistrées au début des
années 1990 liées à l’évolution du prix du raisin, au cycle économique et au comportement des consommateurs:
France
10
15
30
60
40
40
Export
55
90
90
94
85
76
73
76
84
87
100
104
113
136
147
155
148
135
141
153
157
160
160
165
179
191
90
110
60
110
1960 1965 1970 1975 1980 1985 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999
Sources : C.I.V.C.* - 2000
Le tableau ci-dessous montre l’évolution des quantités de champagne expédiées et le prix moyen par bouteille
depuis 1987 :
Expéditions en millions de bouteilles
400
74
71
67
350
300
Prix moyen en francs courants
65
61
54
60
56
60
61
61
62
66
80
70
60
250
50
200
40
150
30
100
20
50
10
0
0
1987
1988
1989
1990
1991
1992
1993
1994
1995
1996
1997
1998
1999
10
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Le tableau suivant indique les principaux marchés à l’exportation (expéditions par millions de bouteilles pour les
années indiquées) :
Evolution de 1990 à 1999
(en millions de bouteilles)
Pays
1990
1991
1992
1993
1994
Royaume-Uni
21,3
14,0
14,7
14,6
Etats-Unis
11,7
10,2
10,0
10,8
Allemagne
14,2
14,1
13,6
15,2
Belgique
5,9
5,2
5,8
6,3
Italie
9,6
9,0
8,1
6,0
Suisse
8,6
6,9
6,4
7,3
Japon.
1,5
1,4
1,0
1,0
14,8
13,8
15,2
Autres pays
12,0
Total Export
84,8
75,6
73,4
76,4
138,8
140,8 152,7
France
147,6
Total
232,4
214,4
214,2 229,1
Source : basée sur information C.I.V.C.* – 2000
17,0
12,0
18,8
6,6
6,6
7,5
1,5
14,5
84,5
157,1
241,6
1995
1996
17,0
12,6
17,8
6,4
7,4
7,4
1,9
16,2
86,7
160,0
246,7
20,1
13,6
18,4
7,4
6,3
7,0
2,4
20,1
95,3
160,0
255,3
1997
22,3
15,5
19,5
7,9
6,7
6,8
2,5
22,6
103,8
165,1
268,9
1998
24,3
16,9
19,3
9,5
8,2
8,4
3,0
24,0
113,6
179,0
292,6
1999
32,3
23,7
17,5
10,7
9,4
8,7
3,9
30,4
136,6
190,5
327,1
Taux de
croissance
annuel
moyen
(1990-1999)
4,7%
8,2%
2,3%
6,8%
-0,2%
0,1%
11,2%
10,9%
5,4%
2,9%
3,9%
Le tableau ci-dessous décrit l’évolution globale des stocks de champagne sur les quatorze dernières années :
Stock total y compris réserve qualitative
4,0
1200
3,7
1000 3,0
3,1
3,0
4,0
Rapport stock/expéditions
3,9
3,8
3,8
3,7
3,1
2,8
800
600
400
200
0
3,3
3,0
4,5
4,0
3,5
3,0
2,5
2,0
1,5
1,0
0,5
-
Source C.I.V.C. 2000*
1.3.4.
L’impact des célébrations de l’An 2000 sur la profession
L’année 1999 a connu un record d’expéditions : 327 millions de bouteilles avec une progression de près de 12 %
sur 1998.
Au moment où il écrit ces lignes, le Groupe pense que ces expéditions ont sensiblement dépassé la consommation
de champagne. Celle-ci devrait continuer à croître au taux historique moyen de l’ordre 2,5 % par an, avec une
progression plus soutenue de la part exportée. Cette croissance devrait être stimulée par des performances
économiques excellentes et quasiment générales, ainsi que par l’évolution des modes de consommation.
Pour faire face à la hausse de la consommation, la profession dispose d’un niveau raisonnable de stocks. Selon les
inventaires, ils étaient de 920 millions de bouteilles fin juillet 1999 (estimation C.I.V.C.*), hors réserve
qualitative.
11
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1.3.5. L’environnement concurrentiel
Le secteur du champagne a connu d’importantes transformations depuis le début de la décennie. Outre une
modification substantielle du cadre réglementaire régissant la profession, le paysage concurrentiel s’est modifié à
la faveur d’importantes opérations de concentration, de l’apparition de nouveaux acteurs et de l’appel au marché
boursier d’un nombre croissant de groupes.
Ces transformations qui sont encore à l’œuvre traduisent des tendances de fond qui vont toutes dans le sens d’une
rationalisation et d’une modernisation du secteur, et accompagnent la consécration du champagne comme produit
de luxe mondial.
Les principales opérations de concentration depuis 1997 sont les suivantes :
Acquéreur/Cédant
Vranken
Boizel-Chanoine
Rémy Cointreau
Laurent-Perrier
LVMH
Boizel-Chanoine
Seagram
Vranken/Frey
Cible
acquisition de Heidsieck-Monopole.
acquisition de Philipponat et Abel Lepître.
cession de De Venoge, Krug.
cession de Joseph-Perrier au groupe Alain Thiénot.
acquisition de Krug et de De Venoge auprès de Rémy Cointreau.
revente de la marque De Venoge.
acquisition de Bonnet et de la marque De Venoge.
cession de Mumm et Perrier-Jouët.
cession de Germain
Date
1997
1997
1998
1998
1998
1998
1999
1999
Rang
(1998
Le tableau ci-dessous classe les principaux acteurs, les groupes de négoce et les groupes coopératifs, de la
profession du champagne en fonction de leur part de marché en volume :
Parts de
Volumes expédiés
marché 1998
Groupe
Marques principales
1998
(millions bouteilles)
%
1
LVMH
Moët et Chandon, Veuve Clicquot58,0
19,8 %
Ponsardin, Ruinart, Pommery, CanardDuchêne, Mercier, Dom Pérignon, Krug
2
Marne & Champagne
Lanson, Alfred de Rothschild et Cie,
21,0
7,2 %
Burtin, Besserat de Bellefon, Massé, Marne
& Champagne
3
4
5
6
Rémy Cointreau
Charles Heidsieck, Piper-Heidsieck, F.
Bonnet, Princesse de France
Hicks, Muse Tate and Furst Mumm, Perrier-Jouët
(80%) / Frey (20%)
Laurent-Perrier
Laurent-Perrier, Vicomte de Castellane,
Salon, Delamotte
12,0
4,1 %
11,0
3,8 %
10,2
3,5 %
Vranken Monopole
10,1
3,5 %
8,4
8,0
7,5
6,5
5,7
2,9 %
2,7 %
2,3 %
2,2 %
1,9 %
4,8
4,0
3,7
3,6
1,6 %
1,4 %
1,3 %
1,2 %
2,16
0,7 %
Vranken, Heidsieck-Monopole, Charles
Lafitte, Demoiselle, Barancourt ; Germain
(acquis en 1999)
7
C.V.C.
Nicolas Feuillatte
8
Alliance Champagne
Jacquart, Veuve Devaux, Pannier
9
G.H.Martel
Martel
10 Duval-Leroy
Duval-Leroy
11 Boizel-Chanoine
Boizel, Chanoine, Philipponnat, AbelLepître, A. Bonnet, De Venoge
12 Taittinger
Taittinger, Irroy, Saint-Evremont
13 Martin
Delbeck, Bricout, Martin
14 Alain Thiénot
Alain Thiénot, Marie-Stuart, Joseph Perrier
15 Roederer
Louis-Roederer,
Théophile-Roederer,
Deutz
16 Frey
Germain (vendu à Vranken en 1999), Binet
Source: Laurent-Perrier, JP Morgan – 1999
12
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L’évolution récente de l’environnement concurrentiel se caractérise par trois phénomènes principaux :
- le renforcement du leader mondial du luxe LVMH, qui a fait en 1999 l’acquisition du champagne Krug
auprès de Rémy Cointreau. La réussite de LVMH dans le secteur repose essentiellement sur trois axes
majeurs : la gestion de la notoriété des marques, avec notamment le maintien de l’image « traditionnelle » des
marques les plus prestigieuses telles que Veuve Clicquot-Ponsardin ; la maîtrise de la distribution, qui a
permis une diffusion des champagnes du groupe à l’échelle mondiale ; enfin, une gestion active du
portefeuille de marques qui a conduit le groupe à revendre Lanson et De Venoge et à acquérir Krug, pour
élargir son offre de produit très haut de gamme.
- le désengagement progressif des maisons de spiritueux, telles que Seagram, qui a vendu les marques Mumm
et Perrier-Jouët, et Rémy Cointreau, qui a cédé De Venoge et Krug ou Diageo qui a vendu au Groupe sa
participation dans Champagne Laurent-Perrier. Outre des transformations qui leur sont propres, Seagram,
Rémy Cointreau et Diageo sont de plus en plus conscients des spécificités de la profession du champagne et
des considérables différences d’approches existant entre le champagne et les spiritueux, particulièrement dans
le domaine commercial. Le retrait des maisons de spiritueux offre des opportunités de croissance aux groupes
de champagne de taille moyenne dotés d’outils de gestion des marques et de distribution adaptés.
- les acteurs nouveaux tels que Vranken, Boizel-Chanoine et certaines coopératives ou groupement de
coopératives : depuis le début des années 1990, ces acteurs ont alimenté l’évolution du secteur et la
diversification de l’offre. La plupart de ces opérateurs ont pénétré d’abord le marché français sur les segments
à faible valeur ajoutée et cherchent actuellement à diversifier leur offre vers la gamme moyenne et le haut de
gamme. Après l’acquisition de Lanson en 1991 par Marne & Champagne, Vranken a repris HeidsieckMonopole tandis que Boizel-Chanoine a acheté les marques De Venoge et Philipponnat. La progression de
ces groupes, essentiellement alimentée par des opérations de croissance externe, résulte en une répartition de
leur activité sur un nombre de marques très important. Les ventes en GMS sur le marché domestique
constituent encore une large proportion de leur chiffre d’affaires. Certains groupements de coopératives ont
également connu des succès récents, avec la progression de certaines marques (Nicolas Feuillatte, Jacquart)
en Grandes et Moyennes Surfaces (GMS). Ces coopératives bénéficient d’un approvisionnement assuré, mais
ont moins d’expertise à ce jour dans la gestion des marques et la distribution internationale.
1.3.6.
L’environnement réglementaire et fiscal de l’exercice 1999/2000
La profession du champagne est assujettie à un nombre important de réglementations européennes, nationales et
régionales, notamment quant aux exigences en matière de production, de vieillissement*, de qualité,
d’Appellation d’Origine Contrôlée*, de taxes et impôts indirectes, d’étiquetage et de publicité (Loi Evin en
France). Cet environnement réglementaire, s’il se développe notamment dans le domaine fiscal, pourrait avoir un
impact négatif sur l’ensemble de cette profession.
1.4.
LE GROUPE LAURENT-PERRIER : EVOLUTION RECENTE, OBJECTIFS ET STRATEGIE,
PERSPECTIVES
1.4.1. Evolution récente, faits marquants de l’exercice 1999
Activité et résultats
Ø
Ø
Ø
L’année 1999 a été marquée par le démarrage commercial et financier réussi de la filialisation de la
distribution en Belgique et aux États-Unis. Conjuguée à la croissance des volumes, l’augmentation des
ventes de haut de gamme pour la marque Laurent-Perrier est significative. Le poids des cuvées haut de
gamme représente plus de 35 % des volumes aux Etats-Unis, tandis qu’il est passé de 4 à 10 % en
Belgique.
Les investissements de marketing au profit des quatre marques phares du Groupe, Champagne LaurentPerrier, Salon, Delamotte et Vicomte de Castellane, se sont accrus très significativement, passant de
5,4 F par bouteille de champagne vendue l’an dernier à 8,9 F cette année.
Le Groupe a poursuivi une politique de recrutement ambitieuse. Ainsi sont notamment entrés en
fonction pendant l’exercice, une directrice du marketing, une directrice du reporting et des budgets, un
directeur des filiales étrangères de distribution, deux œnologues, ainsi que divers responsables dans
d’autres domaines. Tous ces professionnels bénéficient d’une expérience éprouvée, qu’ils ont acquise
dans un environnement de produits de marque concurrentiel et international.
13
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Ø
Ø
Dans le domaine de l’approvisionnement, le contrat interprofessionnel de quatre ans pour la période de
1996 à 1999 est arrivé à échéance. L’exercice 2000/2001 sera donc pour l’ensemble de la profession celui
du renouvellement. Dans cette perspective, le Groupe a d’ores et déjà obtenu la signature de contrats
supplémentaires, portant sur environ 60 hectares pour des durées significativement supérieures à 4 ans.
Ils viennent compléter les contrats de 4 ans portés à 6 ans dès 1997 et venant à échéance à la vendange
2001, qui représentent plus de 40% des approvisionnements du Groupe en raisins et vins en cercle.
Le chiffre d’affaires consolidé pour l’exercice 1999/2000 s’établit à 1 114,7 millions de francs (169,9
millions d’A). Il est en augmentation de 15 % par rapport à celui de l’exercice précédent, qui s’élevait à
973 millions de francs (148,3 millions d’A).
Les éléments suivants expliquent la variation du chiffre d’affaires du Groupe :
-
un effet prix-mix proche de 8%,
-
un effet volume pour 3%
-
des effets de structure de l’ordre de 3% consécutifs à la consolidation de la distribution de la marque
Vicomte de Castellane en France, et à la création de filiales aux Etats-Unis d’Amérique et en Belgique
pour la distribution de la marque Laurent-Perrier.
-
enfin, l’impact des variations de change s’élève à 1 %.
En conséquence, le taux de marge brute progresse de 49,6% à 54,6%.
La part du chiffre d’affaires à l’exportation est demeurée stable à 54 %.
Les anticipations de commandes constatées tout au long du second semestre de l’année 1999 en vue des
célébrations du passage à l’An 2000, ont conduit au ralentissement attendu de l’activité commerciale au cours
du premier trimestre de l’année 2000. En effet, l’ensemble de la profession a enregistré un excès
d’expéditions comparé aux niveaux de consommation pendant l’année 1999.
Sur l’ensemble de l’exercice, le chiffre d’affaires des quatre marques phares du Groupe a progressé de 18 %
en valeur et de 6% en volume. Elles représentent désormais 92% du chiffre d’affaires total du Groupe, contre
89% l’an dernier. Dans le même temps, le poids relatif des marques secondaires de champagne dans le chiffre
d’affaires consolidé a continué à diminuer : il s’établit à environ 6% des volumes et 4% du chiffre d’affaires
pour l’ensemble de l’activité champagne du Groupe (contre encore près de 10% des volumes au cours de
l’exercice antérieur).
Ø
Ø
Ø
Ø
L’activité de Laurent-Perrier, marque principale du Groupe (72% du chiffre d’affaires consolidé), a crû de
15% en valeur et de 3,4 % en volume. Les ventes réalisées hors de France constituent dorénavant plus de 60%
de l’activité. Les ventes de haut de gamme, toujours plus élevées sur les marchés où le Groupe contrôle sa
distribution, atteignent environ 21% des volumes pour cette marque.
Les charges commerciales s’établissent à 28% du chiffre d’affaires contre 24,5% l’an dernier. En valeur
absolue, elles progressent de 31%. Cette progression, supérieure à celle du chiffre d’affaires, traduit la
nette intensification des dépenses de marketing. Il convient d’y ajouter les efforts de recrutements, en
particulier ceux associés au développement de la filialisation de la distribution des produits du Groupe.
Les charges administratives s’élèvent à MF 73,2 contre MF 68,5 l’an dernier. Leur poids par rapport au
chiffre d’affaires a régressé à 6,6%, contre 7% l’an dernier.
Le résultat d’exploitation avant prise en compte de la participation des salariés, progresse de MF 182,1 à
MF 231,8. Cette amélioration de 27,3 %, excédant largement celle du chiffre d’affaires, a permis en un an
de porter la marge opérationnelle de 18,7% à 20,8%. La rentabilité avant impôt des capitaux investis passe
de 14,4% à 17,5%. Ces derniers ont augmenté de 5,1% sur la même période, pour atteindre MF 1.292
(116% du chiffre d’affaires).
La forte baisse des frais financiers (MF 35,5 contre MF 43,5 en 1998/1999) est consécutive d’une part, à
la réduction du niveau d’endettement moyen, accélérée par l’introduction en Bourse et confortée par le
cash flow, et d’autre part, à la baisse des taux d’intérêt sur l’exercice. Les frais financiers représentent
3,2% du chiffre d’affaires contre 4,5% l’an dernier. La couverture des frais financiers par le résultat
d’exploitation passe de 4,2 à 6,5.
14
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Ø
Ø
Ø
Le résultat exceptionnel est négatif sur l’exercice de MF 7,2 contre un profit de MF 29,2 l’exercice
précédent. Ce dernier avait enregistré des plus-values significatives de MF 28,9 lors de la cession de
Champagne Joseph Perrier et des actifs fonciers du Groupe aux États-Unis. L’exercice 1999/2000 est
affecté favorablement par la reprise de provisions, d’un montant de MF 3,6, due à l’extinction de garanties
de passifs consenties en 1996/1997, lors des cessions de Château Malartic Lagravière et de la société
Antonin Rodet. Il est pénalisé par des provisions pour restructuration d’un niveau habituel, ainsi que par la
constitution de provisions pour risques fiscaux relative à des contrôles en cours, pour lesquels les
notifications n’ont pas été reçues.
La charge d’impôt du Groupe est de MF 59,5 contre MF 55,3 en 1998/1999. Sur l’exercice 1999/2000, le
Groupe a activé pour la première fois des impôts différés sur les engagements de retraite. L’impact pris en
résultat correspondant aux engagements existant à l’ouverture de l’exercice s’élève à MF 5,4. Il diminue
ponctuellement le taux d’impôt de 3,1 points. Le taux effectif d’impôt s’établit donc à 33,7% pour un taux
d’impôt de droit commun applicable en France désormais proche de 37,77%.
Le Groupe Laurent-Perrier a dégagé un résultat net consolidé de MF 117,2 (Part du Groupe MF 116,1 Part des minoritaires MF 1,1), en hausse de 14%. Quant au résultat net récurrent part du Groupe avant
amortissement des écarts d’acquisition, il a progressé de 62%, passant de MF 77 à MF 125. Sur la base
d’un nombre d’actions total au 31 mars 2000 de 5 945 861 actions, le bénéfice net par action est de A 2,98
(A 3,10 en 1998/1999 sur la base de 4 883 338 actions).
Investissements
Ø
Ø
Après le rachat pour MF 38,3 de 22,2% du capital aux actionnaires minoritaires de Champagne de
Castellane, le Groupe Laurent-Perrier contrôle désormais cette filiale à 99,8 %. Par ailleurs, en mars 2000,
Champagne Laurent-Perrier a racheté 15% du capital Laurent-Perrier Diffusion Suisse pour MF 2,1, qu’il
contrôle aujourd’hui à 100%.
Les investissements corporels et incorporels se sont élevés à MF 22, soit 126 % de la charge annuelle
d’amortissement, et 16% du cash flow. Les efforts sont prioritairement dirigés vers l’outil industriel, ainsi
que vers les systèmes d’information.
Financement
Ø
Ø
Ø
Le renforcement de la structure financière apporté par l’introduction en Bourse, ainsi que l’amélioration
forte des ratios de rentabilité, ont permis au Groupe, en décembre 1999, de renégocier avec son pool
bancaire des lignes totales de crédits de MF 963. A l’exception d’un montant de MF 38,5 amortissable sur
4 ans, elles bénéficient à hauteur de MF 925 d’une maturité glissante de 3 ans. Ces lignes de crédit sont
adossées à des garanties composées exclusivement de warrants douaniers, qui sont des garanties bancaires
usuelles en Champagne.
Le rapport dettes nettes/capitaux propres part du Groupe au 31 mars 2000 s’établit à 100% contre 264% à
la clôture de l’exercice précédent, ou 129% à cette même date après prise en compte de l’introduction en
Bourse et du rachat des titres de Champagne de Castellane. La capacité du Groupe à rembourser ses dettes
s’est améliorée : le rapport endettement net / EBITDA passe en dessous de 3 pour s’établir à 2,6 contre 4,5
l’an dernier.
Les stocks disponibles (hors réserve qualitative) représentent l’équivalent de 3,35 années de ventes au 31
mars 2000, contre 3,25 années au 31 mars 1999. Leur valeur comptable couvre 2,03 fois l’endettement,
contre 1,35 fois au 31 mars 1999.
En résumé, les résultats pour l’exercice 1999/2000 reflètent l’amélioration significative de la rentabilité ainsi
que de la structure financière du Groupe. Ils offrent la flexibilité opérationnelle et stratégique indispensable
pour aborder l’après 2000.
15
Brought to you by Global Reports
1.4.2. Objectifs et stratégies
S’appuyant sur les atouts du Groupe et sur une vision de long terme du secteur du champagne, Laurent-Perrier
s’est fixé trois objectifs :
- Faire de Laurent-Perrier le deuxième groupe de champagne en terme de résultat opérationnel. En
complément, le Groupe vise une amélioration de sa marge opérationnelle de près de trois points,
correspondant à un objectif d’augmentation du retour sur capitaux investis de l’ordre de 14% en 1998 à plus
de 17% en 2004. Les résultats consolidés au 31 mars 2000 illustrent une avancée significative vers la
réalisation de cet objectif ;
- Ancrer le Groupe dans l’univers des marques de prestige et de luxe, en renforçant une spécialisation dans les
champagnes à forte valeur ajoutée et une présence mondiale ;
- Positionner durablement Laurent-Perrier parmi les toutes premières marques mondiales de champagne.
Pour les réaliser, la stratégie du Groupe s’appuie sur 4 piliers principaux :
-
UN APPROVISIONNEMENT DE QUALITÉ PERENNISÉ PAR DES PARTENARIATS
-
UN CONTRÔLE ACTIF DE LA DISTRIBUTION
-
DES INVESTISSEMENTS CIBLÉS SUR 4 MARQUES COMPLÉMENTAIRES
-
LA CONSTITUTION D’ÉQUIPES COMPÉTENTES ET ALIGNÉES SUR LES MÊMES OBJECTIFS
Consommateurs
Construction
des marques
Viticulteurs
Contrôle de la
Distribution
Approvisionnement
Clients
Management
Ressources humaines
1.4.2.1. Un approvisionnement de qualité pérennisé par des partenariats
Il s’agit d’un domaine essentiel au développement de chaque marque en volume et en qualité. Le Groupe, qui
fonde 92 % de son approvisionnement sur des contrats en raisins, entend exploiter ses importants atouts dans ce
domaine : il vise à développer et pérenniser ses approvisionnements en intensifiant davantage son partenariat avec
le vignoble champenois.
Approvisionnements
Le volume des ventes s’élève à 10,5 millions de bouteilles pour 1999/2000, ce qui nécessite un
approvisionnement de plus de 12 millions de kg de raisin, l’équivalent de 1.050 hectares de terrain, sur la base
d’une production par hectare moyenne de 12.000 kg de raisin (rendement excluant la part mise en réserve pour la
vendange* 1999/2000). Sur la base du rendement de la vendange* 1998, soit 10.400 kg de raisin par hectare, les
surfaces nécessaires s’élèvent à un peu plus de 1200 hectares.
16
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Les approvisionnements du Groupe en raisins et en vins en cercle sur l’exercice 1999/2000 ont porté sur environ
1 150 hectares. Ils permettent au Groupe de disposer d’un potentiel de tirage* de l’ordre de 11,5 millions de
bouteilles.
L’approvisionnement propre du Groupe (terroirs dont le Groupe est propriétaire ou qu’il loue dans le cadre de
baux à long terme) représentait environ 7% de son approvisionnement en raisin et vins en cercle sur l’exercice
1999/2000, en dessous du taux moyen des maisons de champagne de l’ordre de 20 % (estimation Laurent-Perrier
sur base de données professionnelles). Le Groupe a toujours considéré que l’achat et l’exploitation de vignobles
ne devait pas être son activité première, les accords avec les viticulteurs permettant plus de souplesse pour couvrir
les besoins en approvisionnement du Groupe en raisin et un meilleur déploiement de ses ressources financières.
Le Groupe s’approvisionne en raisin principalement auprès des viticulteurs indépendants de la région de
Champagne. En 1999/2000, 64 % de l’approvisionnement en raisin et en vins en cercle du Groupe est fourni par
plus de 750 viticulteurs et 36 % par des coopératives et négociants.
Cette stratégie lui permet un approvisionnement en raisin de très haute qualité. La qualité des relations avec les
viticulteurs et le paiement d’une prime spécifique a favorisé une extension d’un grand nombre de contrats
standard d’une durée de quatre à six années, expirant après la vendange* 2001, ce qui représente 41 % des
approvisionnements du Groupe en raisin et en vins en cercle. Pour Champagne Laurent-Perrier, le total de son
auto-approvisionnement et de ses contrats à long terme représentent 64 % de son approvisionnement sur
l’exercice 1999/2000. Il s’agit d’un avantage substantiel par rapport aux concurrents permettant au Groupe de se
concentrer sur sa stratégie de développement plutôt que sur la renégociation de contrats après la vendange* 1999.
Stocks
La gestion des stocks est essentielle dans la profession en raison du long processus de vieillissement* qui génère
un important besoin en fonds de roulement. Il est nécessaire pour une maison de champagne de premier plan
d’avoir une quantité de stock suffisante pour couvrir plusieurs années de ventes. Depuis le début des années 1990,
le Groupe a pour politique de maintenir un ratio stock/vente de trois ans en moyenne, afin de produire des
champagnes de qualité supérieure.
Le tableau ci-dessous indique le ratio stock/vente (exprimé en années) en ce qui concerne les stocks de produits
disponibles (hors réserve qualitative, y compris achats à terme) du Groupe au 31 mars 1998, 1999, 2000 :
1998
3,06
Stocks de produits disponibles/vente
1999
3,25
2000
3,35
Le tableau ci-dessous résume l’état des stocks de produits champagne (hors vins bloqués et ratafia*) du Groupe au
31 mars 1998, 1999, 2000 :
Total comptable
(en FRF millions)
Vins clairs*
1999
2000
318
304
1998
207
(en hectolitres)
Total comptable
(en volume)
Achats dénoués
après Clôture (1)
Total stock
disponible
(1)
51.570
74.438
70.466
Vins en bouteilles
1998
1999
2000
756
776
939
(en milliers de bouteilles)
22.069
22.302
26.052
1998
963
74.438
70.466
22.069
23.724
2000
1.243
(en équivalent milliers de
bouteilles)
28.969 32.228 35.447
1.421
51.750
Total
1999
1.094
1.421
26.052
28.969
33.649
35.447
Champagne de Castellane avait signé des contrats d’achat portant sur l’équivalent de 1,4 millions de bouteilles
qui se sont dénoués sur l’exercice 1999/2000.
17
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1.4.2.2. Un contrôle actif de la distribution
Plus que le taux d’auto-approvisionnement, c’est pour Laurent-Perrier le taux « d’auto-distribution » qui est le
facteur majeur de succès. Depuis 1998, le Groupe a pris le parti de renforcer considérablement la maîtrise de la
distribution de ses propres produits. Cette stratégie est exécutée au travers d’équipes commerciales locales dans 5
pays clés : France (contrôlée à 100%), Belgique, Royaume Uni, États Unis, Suisse. Ces pays représentent en 1999
81% du marché mondial du champagne (source C.I.V.C.*) et 76% des ventes du Groupe.
Le Groupe considère le degré de contrôle élevé de distribution comme un facteur clé de succès, vital pour bâtir de
manière ordonnée et durable, la notoriété ainsi que la rentabilité de ses marques. Il privilégie la valeur et le long
terme, plutôt que le volume et le court terme.
Le contrôle de la distribution recèle de nombreux avantages :
- Spécialistes du champagne et des circuits de distribution locaux, les équipes commerciales développent des
relations directes avec l'ensemble de la clientèle, mettant en avant l'ensemble de la gamme du Groupe et, en
particulier, ses produits haut de gamme aussi uniques que le Rosé ou Grand Siècle la Cuvée.
- Un effort particulier est mis sur la clientèle traditionnelle de cavistes et restaurants haut de gamme, là où se
construisent patiemment l'image et la notoriété des produits de luxe en gastronomie.
- Le champagne étant un vin et une marque, il est essentiel de pouvoir assurer la cohérence entre les
investissements de marketing liés à la marque et l'argumentation commerciale liée aux différents produits.
C'est la présence d’équipes locales dans les différents pays clés pour le champagne qui permet au Groupe LaurentPerrier de tirer le meilleur profit de ses investissements sur la marque, par leur travail d'accompagnement auprès
de la clientèle. Par ailleurs, dans certains pays, le portefeuille de produits est complété par des vins de prestige à
forte notoriété, tels les portos Taylor, les vins de Rioja Marques de Riscal, les bourgognes de Bouchard Aîné et
Fils,…. Ceci permet d’offrir à la clientèle une gamme de vins plus large, ainsi que de répartir les frais de
distribution sur une base de volume plus importante.
Dans les pays dans lesquels le Groupe ne contrôle pas sa distribution, il la confie à des importateurs,
soigneusement sélectionnés pour leur connaissance du monde des vins, leur implantation dans les circuits
traditionnels.
France
La France représente le plus gros marché pour les marques du Groupe. La distribution y est principalement
effectuée par une filiale, Laurent-Perrier Diffusion (LPD). LPD distribue les produits Laurent-Perrier et Delamotte
à travers les circuits traditionnels de distribution. LPD distribue également, dans les GMS, les marques LaurentPerrier et depuis juin 1998 Vicomte de Castellane qui était distribuée auparavant en France par SOVEDI, filiale
d’UDV. Vicomte de Castellane a aussi une équipe de vente essentiellement dédiée au circuit traditionnel. La
commercialisation dans les circuits traditionnels reste significative non seulement à cause du volume qui peut y
être réalisé, mais aussi à cause de l’importance de ces circuits pour l’image des marques. L’équipe de vente dédiée
à la marque Laurent-Perrier dans les circuits traditionnels comporte 37 personnes pour la France. Les ventes à
travers ces circuits représentent 62% des ventes de 1999/2000 par rapport à 58 % des ventes en 1998/99 alors que
les ventes à la grande distribution s’élèvent à 38% pour 1999/2000 par rapport à 42 % pour 1998/99.
LPD distribue également en France des vins et spiritueux de marques extérieures au Groupe : les vins de
Bordeaux Dubos, les vins de Bourgogne Bouchard Aîné et Fils, les vins espagnols Marquès de Riscal, ainsi que
les portos Taylor. En 1999/2000, les ventes provenant de cette activité s’élevaient à FRF 28,5 millions.
18
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Export
Le Groupe a récemment renforcé et restructuré son propre réseau de distribution à l’exportation à la suite de la
résiliation par Laurent-Perrier des accords de distribution du Groupe avec le groupe UDV.
Pays
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
Royaume-Uni
Belgique
Allemagne
Suisse
États-Unis
Italie
Pays-Bas
Réunion
Guadeloupe
Duty free
Exercice clos au 31 mars 2000
Volume total
% de Volume exporté total
(en milliers de bouteilles)
1 053
18,7
910
16,2
688
12,2
412
7,3
354
6,3
297
5,3
184
3,3
121
2,2
116
2,1
104
1,9
1.4.2.3. Des investissements ciblé sur 4 marques complémentaires
Avec Laurent-Perrier, Vicomte de Castellane, Delamotte et Salon, le Groupe a constitué un portefeuille de 4
marques qui couvrent tous les segments de haut de gamme (au-delà de 100 F Prix Public). Elles ne se
concurrencent pas, car elles opèrent toujours dans des segments de prix ou des canaux de distribution différents.
Le poids de ces 4 marques est passé de 89 % à 92% des ventes en 1999 et doit encore augmenter, parallèlement à
la réduction du poids des marques secondaires.
Les investissements marketing sur ces marques sont passés de 5,4 F par bouteille vendue à 8,9 F cette année et
devraient être encore accentués à l’avenir.
Champagne Laurent-Perrier
La marque principale du Groupe est Laurent-Perrier, dont le site d’élaboration est localisé au cœur du vignoble
champenois, à Tours-sur-Marne. La société Champagne Laurent-Perrier a expédié 7 millions de bouteilles de
champagne en 1999/2000 pour un chiffre d’affaires consolidé à la marque total de FRF 799 millions. Champagne
Laurent-Perrier a été la première maison de champagne à développer de manière importante le champagne rosé de
haute qualité, obtenu par une base de macération de raisins noirs, ce qui lui donne son goût et sa couleur uniques.
Ce produit, vendu en bouteille spéciale, est un succès commercial depuis son introduction sur le marché.
Champagne Laurent-Perrier est également un des leaders sur le segment des champagnes à forte valeur ajoutée,
avec des produits uniques tels que le Grand Siècle, La Cuvée et l’Ultra-Brut. Depuis 1987, Laurent-Perrier fait
partie des six maisons de champagne membres du Comité Colbert, un comité exclusif en France qui réunit les
marques françaises de luxe les plus prestigieuses. En outre, Champagne Laurent-Perrier a reçu le brevet de
fournisseur officiel de champagne de S.A.R. le Prince de Galles en mars 1998 pour une période de 10 ans,
distinction qui n’a été accordée à aucune autre marque de champagne.
L’une des caractéristiques principales de Laurent-Perrier est sa gamme étendue comprenant des produits
spécifiques et des cuvées spéciales :
Brut Laurent-Perrier
Champagne le plus vendu du Groupe, il est élaboré avec un pourcentage élevé de cépage* chardonnay ce qui le
rend élégant, frais et indiqué pour l’apéritif. Il représente 79 % des ventes en volume de Champagne LaurentPerrier en 1999/2000. Au cours de cet exercice, les ventes de Brut* Laurent-Perrier en dehors de France
représentaient 61% du total des ventes en volume de ce produit. Avec un prix de vente public entre FRF 130 et
FRF 150, le Brut* Laurent-Perrier concurrence des marques telles que Moët et Chandon Brut* Impérial, Brut*
Veuve Clicquot et Mumm Cordon Rouge.
19
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Cuvée Rosé Brut
En 1968, Laurent-Perrier a été la première maison de champagne à développer sur une grande échelle ce produit,
qui combine une très haute qualité et une présentation originale dans la célèbre bouteille à écusson arrondie. Ce
champagne est élaboré à base de cépage* pinot noir par macération des peaux de raisins, ce qui lui donne sa
couleur particulière, une fraîcheur et un arôme de fruits rouges caractéristiques. Ce champagne est vendu à un prix
de 40 % plus élevé que celui du Brut* avec un prix de vente public entre FRF 200 et FRF 230. Il a créé un
nouveau marché pour les produits Laurent-Perrier dans un segment à forte croissance. En 1999/2000, les ventes
de Cuvée Rosé Brut* en dehors de France représentaient 72% du total des ventes en volume de ce produit.
Grand Siècle La Cuvée
Cette cuvée de prestige est un vin d’assemblage* de crus* à 100 % et de très grandes années, ce qui est unique
dans cette catégorie bien que conforme à la tradition du champagne. Il concurrence les produits Cristal de
Roederer et Dom Pérignon de Moët et Chandon sur le marché à forte valeur ajoutée des cuvées de prestige qui
représente environ 7,5 millions de bouteilles par an (source : estimation Laurent-Perrier sur base de données
publiques). La marque prévoit d’intensifier le développement de ce produit à l’exportation. Avec un prix de vente
public entre FRF 350 et FRF 500, ce champagne est vendu à un prix jusqu’à trois fois plus élevé que celui
appliqué au Brut*. En 1999/2000, les ventes de Grand Siècle La Cuvée en dehors de France représentaient 52%
du total des ventes en volume de ce produit.
Ultra-Brut
Ce champagne trouve son origine dans le « Grand Vin sans Sucre » créé par Laurent-Perrier à la fin du siècle
dernier. Il requiert un savoir-faire exceptionnel d’assemblage* de raisins de haute qualité. Avec un prix de vente
public entre FRF 160 et FRF 180, ce champagne est vendu à un prix qui est jusqu’à 30 % plus élevé que celui
appliqué au Brut*. En 1999/2000, les ventes de l’Ultra-Brut* en dehors de la France représentaient 59% du total
des ventes en volume de ce produit.
Vintage
Ces vins qui proviennent exclusivement de raisins d’une seule et même année produits et commercialisés par
Champagne Laurent-Perrier sont élevés pendant une période de cinq à dix ans entre le tirage* et la
commercialisation. Les ventes de Vintage dont le prix de vente public se situe entre FRF 160 et FRF 180, sont
volontairement limitées par Champagne Laurent-Perrier, qui ne vinifie que les années exceptionnelles.
Vins tranquilles
Champagne Laurent-Perrier est une des seules maisons importantes à produire et commercialiser des vins
tranquilles de champagne (non effervescents) dénommés « Coteaux Champenois », les vins rouges de Bouzy et
Pinot Franc et le vin blanc de chardonnay. Les volumes vendus sont peu significatifs au regard des ventes totales
de Champagne Laurent-Perrier, mais participent à l’image de la marque.
Champagne Laurent-Perrier réalise 38% de ses ventes en volume en France et 62% à l’exportation, l’Europe seule
hors la France représentant 45% des volumes totaux de la société. Laurent-Perrier Diffusion assure les ventes en
France dont 30% sont effectuées en GMS, 70% par l’intermédiaire des CHR, des détaillants cavistes et de ventes
directes. Les ventes à l’exportation sont essentiellement effectuées au travers des canaux de distribution
spécialisés tels que les CHR et les cavistes, et non de GMS, à l’exception de la Belgique où la majeure proportion
des ventes est faite en GMS.
Vicomte de Castellane
Cette maison de champagne, fondée en 1895 par le Vicomte Florens de Castellane, est située à Epernay. Ses vins
sont reconnaissables par son étiquette particulièrement distinctive qui porte la Croix Rouge de Saint-André. Au
sein des marques de champagne, Vicomte de Castellane se caractérise par une qualité reconnue et une présence
particulièrement forte en France dans les GMS.
20
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Les ventes de Vicomte de Castellane s’effectuent dans la gamme moyenne supérieure de prix, c’est à dire un prix
de vente public supérieur à FRF 100 pour le Brut* par bouteille.
Vicomte de Castellane complète le portefeuille de marques du Groupe en ciblant essentiellement des GMS en
France et elle offre une combinaison attractive avec Laurent-Perrier. Ses principales marques concurrentes sont
Canard-Duchêne et Mercier, Jacquart, Nicolas Feuillatte et Alfred de Rothschild.
Le volume global des ventes de la société Champagne de Castellane s’est élevé à 2,8 millions de bouteilles en
1999/2000 dont 2,4 millions de bouteilles de Castellane et le solde au travers de marques secondaires (cf. Autres
marques). 84% des ventes sous la marque Vicomte de Castellane s’effectuent en France, dont 66% en GMS, et
34% dans le circuit traditionnel.
La société Champagne de Castellane a également une activité de prestation de services aux tiers pour d’autres
maisons de champagne.
Salon
Cette prestigieuse maison de champagne, acquise par le Groupe en 1988, fut fondée en 1921 par Eugène-Aimé
Salon. Champagne Salon est localisée au Mesnil-sur-Oger, au cœur de la Côte des Blancs*, célèbre pour la très
haute qualité de son raisin, cru* classé à 100 % sur l’échelle des crus*.
Le champagne Salon est unique. Il est fait à partir d’un cépage*, étant exclusivement élaboré à partir du
chardonnay blanc, ce qui fait de Salon un champagne dit Blanc de blancs*. Il ne vient que d’un seul cru* à 100 %,
étant élaboré à partir de raisins issus d’un seul vignoble, celui du Mesnil-sur-Oger. Il est élaboré à partir de raisins
d’une seule année, et uniquement dans les très grandes années. Sa période de vieillissement* varie entre neuf et 15
ans.
Ces caractéristiques font que Salon est considérée comme la plus rare et la plus exclusive des marques de
champagne, et la référence en matière de champagne blanc de blancs*. Le prix de vente public peut dépasser FRF
1.000 par bouteille.
Seulement 20% des ventes de Salon s’effectuent en France, le reste des ventes s’effectuant à l’exportation dans 20
pays, principalement les États-Unis, le Japon, le Royaume-Uni et le Canada. La clientèle principale de Salon est la
grande restauration, les cavistes spécialisés et les amateurs de vins exceptionnels. Cette clientèle est servie par des
exportateurs qui distribuent des vins exceptionnels tels que Opus One, Vega Sicilia, Château Margaux et La
Romanée-Conti.
Delamotte
Cette maison de champagne, fondée en 1760, est l’une des cinq plus anciennes maisons de champagne. Elle fut
acquise par Marie-Louise de Nonancourt en 1948. Elle se situe également au Mesnil-sur-Oger, sur la célèbre Côte
des Blancs*.
Le marché français absorbe 59% des ventes en volume sur l’exercice 1999/2000. Le reste des ventes est réalisé à
l’exportation, principalement vers les États-Unis, le Royaume-Uni, la Belgique et l’Allemagne, mais également le
Japon, pays où les ventes connaissent un fort développement.
Avec un prix de vente public entre FRF 100 et FRF 120, les ventes de Delamotte s’effectuent entièrement via les
CHR, les cavistes spécialisés, les ventes directes aux sociétés et les particuliers. La marque bénéficie d’un fort
potentiel de croissance.
Le volume global des ventes en 1999/2000 réalisé sous les marques Salon et Delamotte s’est élevé à 0,5 million
de bouteilles.
Autres marques
Les marques secondaires et les marques sous étiquettes privées ne représentent que de faibles pourcentages du
chiffre d’affaires du Groupe. Ces productions ont représenté 4% du chiffre d’affaires en valeur en 1999/2000 et
leur prix de vente varie de FRF 70 à FRF 90.
21
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Le tableau ci-dessous indique la répartition des ventes en volume de chaque marque de champagne du Groupe
pour les exercices 1997/98, 1998/99 et 1999/2000 :
Exercice clos au 31 mars
France
Laurent-Perrier
Vicomte de Castellane
Salon
Delamotte
Export
1998
GMS
1999
2000
1998
Traditionnel
1999
2000
1998
1999
2000
8%
81 %
0%
0%
11 %
67 %
0%
0%
11%
54%
0%
0%
28 %
8%
23 %
69 %
27 %
19 %
16 %
68 %
27%
29%
17%
59%
64 %
11 %
77 %
31 %
62 %
14 %
84 %
32 %
62%
17%
83%
41%
1.4.2.4. La constitution d’équipes compétentes et alignées sur les mêmes objectifs
La conception et l’exécution des stratégies, le respect de la tradition de qualité des vins nécessitent un personnel
compétent, productif et très impliqué. Il a toujours été un atout du Groupe. L’importance prise par les nouvelles
filiales de distribution, les techniques nouvelles (automatismes, informatique, reporting) et les budgets de
communication nécessite un renforcement de l’encadrement. Recrutement, promotion interne et formation y
contribuent de façon dynamique.
Au 31 mars 2000, le nombre total de salariés à temps plein, à temps partiel ou sous contrat à durée déterminée
était de 390.
Le tableau ci-après indique les effectifs par catégorie sur les trois dernières années :
Effectifs au 31 mars
1998
1999
2000
Commerciaux
104
126
119
Administratifs
75
77
80
Production
177
175
191
Total
356
378
390
Le 18 décembre 1998, Champagne Laurent-Perrier et la délégation syndicale représentant son personnel en
France ont signé un accord relatif à la réduction du temps de travail qui est devenu effectif le 1er janvier 1999.
Un accord de réduction du temps de travail a également été signé avec la délégation syndicale de Champagne de
Castellane.
Schéma d’intéressement
Accord d’intéressement et de participation de Champagne Laurent-Perrier
Conformément à la réglementation, Champagne Laurent-Perrier met en œuvre des plans de participation du
personnel aux résultats de l’entreprise. Par ailleurs, un accord d’intéressement a été négocié afin d’accorder aux
salariés des primes fondées sur l’amélioration de la productivité, l’accroissement des volumes et l’atteinte du
résultat opérationnel prévu au plan.
Accord d’intéressement et de participation de Champagne de Castellane
Un accord d’intéressement de participation est en vigueur au sein de Champagne de Castellane. Le calcul de
l’intéressement repose sur l’amélioration de la productivité ainsi que sur l’évolution du résultat d’exploitation.
22
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1.4.3. PERSPECTIVES
1.4.3.1. A court terme apparaissent des facteurs d’incertitude avec :
-
-
la correction des expéditions sur 2000, en raison de l’excédent d’expédition sur la consommation en 1999
le niveau réel de désengagement du vignoble envers les négociants et l’évolution du prix réel du raisin : la
stabilité dans le temps du partage des volumes et de la valeur ajoutée reste nécessaire au bon fonctionnement
économique de la filière ;
la pérennité des niveaux du dollar et de la livre sterling, monnaies des deux principaux pays d’exportation
pour la Champagne ;
la remontée des taux d’intérêt bancaire à court terme.
1.4.3.2. A moyen terme, il existe des motifs de confiance très forts :
-
-
en premier lieu, l’excellente santé et visibilité économique sur la zone euro ;
ensuite, l’évolution durable des modes de consommation dans le monde : le champagne vin d’apéritif ;
par ailleurs, le niveau de demande structurellement excédentaire par rapport à l’offre, en raison de la limite
des surfaces ouvrant droit à appellation, soutient la valeur du produit ;
de son côté, le Groupe dispose d’un atout ancien et pérenne : la capillarité de sa base d’approvisionnement en
raisins (plus de 750 viticulteurs). Cette antériorité de relation lui a ainsi permis dès 1997, de trouver des
accords portant ainsi de 4 à 6 ans la durée de ses contrats, pour des surfaces représentant plus de 40% de son
approvisionnement en raisins et vins en cercles* ;
en outre, Laurent-Perrier a procédé à des investissements de marketing et de recrutement dont les résultats
sont loin d’avoir atteint tout leur potentiel ;
enfin la présence encore modeste de Laurent-Perrier aux Etats-Unis, le deuxième marché mondial
d’exportation du champagne, constitue une véritable opportunité de développement et un relais de croissance
d’envergure.
Adossée à ses perspectives, Laurent-Perrier aborde l’exercice 2000 avec confiance et lucidité.
1.5. LES FACTEURS DE RISQUES
1.5.1. Approvisionnement et prix du raisin
Il est important pour une maison de champagne d’avoir un approvisionnement stable en raisin à moyen terme. La
qualité et la quantité du raisin dépendent de plusieurs facteurs comme les conditions météorologiques, les
maladies éventuelles dont peut souffrir le raisin et le développement des surfaces plantées.
L’approvisionnement en raisin dans la région de Champagne est limité en raison de la superficie réglementée de
production. Le Groupe avait conclu des contrats à échéance après la vendange* de 1999 (44,6 %), et à échéance
après la vendange* de 2001 (41,0 %) pour son approvisionnement en raisin et en vins en cercle. Ces contrats,
augmentés de l’auto-approvisionnement, répondaient à ses besoins pour la production de champagne jusqu’à la
vendange* 2001 à concurrence d’environ 46 % des ventes de l’exercice 1999/2000. En effet, le Groupe est
propriétaire ou bénéficie de baux à long terme sur 79 hectares de vignobles représentant 7 % de ses besoins en
approvisionnement en raisin. Le renouvellement des contrats expirant à la vendange* 1999 est en cours à la date
d’obtention du visa de la Commission des Opérations Boursières sur le présent document et pourra durer jusqu’au
début de la vendange* 2000. Prenant en compte la qualité et l’ancienneté de ses relations avec les viticulteurs ainsi
que le gain de plus de 60 hectares, le Groupe reste très confiant dans sa capacité à maintenir le volume des
surfaces sous contrat nécessaire. La profession a également constitué des réserves de champagne d’environ 89
millions de bouteilles (dont 2,9 de bouteilles pour le Groupe) qu’elle peut utiliser en accord et avec l’appréciation
du C.I.V.C.* en cas de mauvaise récolte dans une année donnée. Laurent-Perrier estime que le Groupe est bien
approvisionné en raisin mais ne peut pas exclure un éventuel déficit d’approvisionnement pour l’avenir.
1.5.2. Les risques liés aux opérations internationales et aux fluctuations des taux de change
Dans le cadre de ses opérations, le Groupe est exposé à des risques de change découlant de son activité
internationale. Cette activité entraîne la vente, par l’intermédiaire de filiales, de produits principalement fabriqués
en France. Par conséquent, le Groupe est vendeur net des devises des pays dans lesquels il exporte.
23
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L’essentiel des ventes du Groupe est effectué en francs français ou en devises faisant désormais partie de l’euro.
Les autres devises non inclues dans l’euro et dans lesquelles il a été effectué des ventes significatives sont le dollar
US (3,3% en 1999/2000), la livre sterling (7,9 % en 1999/2000) et le franc suisse (2,9% en 1999/2000). Le
Groupe est exposé également au risque de dévalorisation éventuelle de la valeur exprimée en francs français des
comptes consolidés. Le Groupe ne couvre à ce jour son risque de change qu’en livre sterling et en dollars US, en
ayant recours à des ventes à terme de devises ou à des ventes d’option sur la base d’une année glissante de chiffre
d’affaires.
1.5.3. Les risques liés aux fluctuations de taux d’intérêt
En matière de taux d’intérêt, l’endettement du Groupe est totalement à taux variable. Une partie de la dette devrait
progressivement donner lieu à une couverture à taux fixe par recours à des instruments financiers dérivés.
1.6. FAITS EXCEPTIONNELS ET LITIGES
A la connaissance de Laurent-Perrier, il n’existe pas de faits exceptionnels ou de litiges susceptibles d’avoir ou
ayant eu dans un passé récent une incidence sensible sur l’activité, le résultat, la situation et le patrimoine de la
société et de ses filiales.
2. RESPONSABLE DU DOCUMENT DE REFERENCE ET RESPONSABLES DU CONTROLE DES
COMPTES
2.1. RESPONSABLE DU DOCUMENT DE REFERENCE
Yves Dumont - Président du Directoire
2.2. ATTESTATION DU RESPONSABLE DU DOCUMENT DE REFERENCE
« A ma connaissance, les données du présent document de référence sont conformes à la réalité ; elles
comprennent toutes les informations nécessaires aux investisseurs pour fonder leur jugement sur le patrimoine,
l’activité, la situation financière, les résultats et les perspectives du Groupe Laurent-Perrier. Elles ne comportent
pas d’omission de nature à en altérer la portée. »
Yves Dumont - Président du Directoire
RESPONSABLES DU CONTROLE DES COMPTES
Commissaires aux comptes titulaires :
Befec-Price Waterhouse, représenté par Monsieur Jean-Claude Viarnaud,
Tour AIG, 34 place des Corolles,
92908 Paris La Défense 2
Date de première nomination :
Date d’expiration du mandat :
le 11 juillet 1996
Assemblée générale ordinaire statuant sur les comptes de l’exercice clos le
31 mars 2002.
Monsieur Philippe Venet
PVA
12, rue des Élus
51100 Reims
Date de première nomination :
Date d’expiration du mandat :
le 10 juillet 1984
Assemblée générale ordinaire statuant sur les comptes de l’exercice clos au
31 mars 2005.
24
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Commissaires aux comptes suppléants
Monsieur Leroy
Société d’Expertise Comptable FIDEX
- 2 bis allée de Villiers,
92300 Levallois-Perret
Date de première nomination :
Date d’expiration du mandat :
le 25 juin 1985
Assemblée générale statuant sur les comptes de l’exercice clos au 31 mars
2005.
Monsieur Michel Moralee
Tour AIG, 34 place des Corolles,
92908 Paris La Défense 2
Date de première nomination :
Date d’expiration du mandat :
le 11 juillet 1996
Assemblée générale ordinaire statuant sur les comptes de l’exercice clos
au 31 mars 2002.
2.3. ATTESTATION DES RESPONSABLES DU CONTROLE DES COMPTES
Nous avons procédé à la vérification des informations financières et comptables données dans le présent
document de référence en effectuant les diligences que nous avons estimées nécessaires selon les normes de la
profession.
Les comptes consolidés présentés selon les normes applicables en France pour les exercices clos le 31 mars 2000
et 1999 ainsi que les comptes sociaux pour les exercices clos le 31 mars 2000 et 1999 ont fait l’objet d’un audit
par nos soins, les comptes sociaux et consolidés pour l'exercice clos le 31 mars 1998 ont fait l'objet d'un audit par
Monsieur Michel Chiron, associé de Befec - Price Waterhouse et Monsieur Philippe Venet, associé du cabinet
P.V. Associés.
Nous n’avons pas d’observation à formuler sur la sincérité des informations financières et comptables présentées.
Paris, le 23 mai 2000
Les Commissaires aux Comptes
Befec – Price Waterhouse Philippe Venet
Jean Claude Viarnaud
2.4. RESPONSABLES DE L’INFORMATION
Yves Dumont
Président du Directoire
Laurent-Perrier
Domaine de Tours-sur-Marne
B.P.3
51150 Tours-sur-Marne
Tél. : + 33(0) 3.26.58.91.22
Fax : + 33 (0) 3.26.58.77.21
Communication financière : Jean-Christophe Jouffre, Directeur Financier
E-mail : [email protected]
Tél. : + 33(0) 3.26.58.91.22
Fax : + 33 (0) 3.26.58.77.29
25
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3.
RENSEIGNEMENTS DE CARACTERE GENERAL CONCERNANT LAURENT-PERRIER ET
SON CAPITAL
3.1. RENSEIGNEMENTS DE CARACTERE GENERAL CONCERNANT LAURENT-PERRIER
3.1.1. Dénomination sociale et siège social
Laurent-Perrier
32, avenue de Champagne
51150 Tours-sur-Marne
3.1.2. Lieu ou peuvent être consultés les documents ou renseignements relatifs à Laurent-Perrier
Les statuts, comptes, rapports, procès-verbaux d’assemblées générales et autres documents faisant l’objet du droit
de communication des actionnaires peuvent être consultés au siège social dans les conditions légales.
3.1.3. Date de création et durée (article 5 des statuts)
Le Groupe a été constitué le 20 février 1939, pour une durée de vie de 99 ans expirant le 30 janvier 2038, sauf
prorogation ou dissolution anticipée.
3.1.4. Registre du commerce et des sociétés
Laurent-Perrier est immatriculé au registre du commerce et des sociétés sous le numéro RCS Reims 335 680 096.
Son code APE est le 741 J.
3.1.5. Forme juridique
Société anonyme de droit français à Directoire et Conseil de Surveillance.
3.1.6. Objet social (article 3 des statuts)
Laurent-Perrier a pour objet plus spécialement dans le secteur vinicole :
- l’acquisition, la gestion, la vente de valeurs mobilières, titres de sociétés et de tous droits portant sur ces
valeurs et titres ;
- l’animation des sociétés qu’elle contrôle exclusivement ou conjointement, ou sur lesquelles elle exerce une
influence notable, en participant activement à la définition de leurs objectifs et de leur politique économique ;
- la coordination et le contrôle notamment budgétaire et financier des sociétés du Groupe ainsi formé ;
- la reddition à titre purement interne au groupe de services spécifiques administratifs, juridiques, comptables,
financiers ou immobiliers ;
- la réalisation de toutes les opérations qui sont compatibles avec cet objet, s’y rapportent ou contribuent à sa
réalisation.
3.1.7. Exercice social (article 19 des statuts)
Du 1er avril au 31 mars de chaque année civile.
3.1.8.Affectation et répartition des bénéfices (article 20 des statuts)
Réserve légale
Sur les bénéfices de chaque exercice, diminués, le cas échéant, des pertes antérieures, il est fait un prélèvement de
5% pour la constitution de la réserve légale, pour autant que celle-ci n’atteigne pas 10% du capital social.
26
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Bénéfice distribuable
Le solde augmenté, le cas échéant, des reports bénéficiaires, est affecté par l’Assemblée Générale. L’Assemblée
Générale peut prélever toute somme, soit pour être reportée sur l’exercice suivant, soit pour être portée en compte
de réserve générale ou spéciale, dont elle détermine librement l’emploi ou l’affectation, soit pour être distribuée
aux actionnaires à titre de dividende.
L’Assemblée Générale peut décider la mise en distribution de sommes prélevées sur les réserves dont elle a la
disposition, en indiquant expressément les postes sur lesquels le prélèvement doit être effectué.
Le versement des dividendes se fait chaque année, dans les neuf mois de la clôture de l’exercice suivant des
modalités fixées par l’Assemblée Générale ou, à défaut, par le Directoire.
L’Assemblée Générale statuant sur les comptes de l’exercice a la faculté d’accorder à chaque actionnaire, pour
tout ou partie du dividende mis en distribution ou des acomptes sur dividende, une option entre le paiement du
dividende en numéraire ou en actions selon les modalités prévues par les dispositions légales et les statuts.
3.1.9. Assemblées générales (article 18 des statuts)
Les Assemblées Générales sont convoquées et délibèrent dans les conditions prévues par la loi.
Le lieu de la réunion est librement fixé par l’auteur de la convocation.
Tout actionnaire a le droit d’assister aux Assemblées Générales et de participer aux délibérations, personnellement
ou par l’intermédiaire d’un mandataire (qui ne peut être qu’un autre actionnaire ou son conjoint), quel que soit le
nombre d’actions qu’il possède, dès lors que ses titres sont libérés des versements exigibles.
Le Directoire ou le Conseil de Surveillance, s’il(s) l’estime(nt) opportun(s) et à condition d’en faire état dans
l’avis de convocation (ainsi que, s’il y a lieu, dans l’avis de réunion), peu(ven)t subordonner le droit de participer
aux Assemblées :
- en ce qui concerne les actionnaires titulaires d’actions nominatives, à l’inscription des actions au nom de
l’actionnaire sur les registres de Laurent-Perrier, cinq jours calendaires au moins avant la date de réunion de
l’Assemblée.
-
en ce qui concerne les actionnaires titulaires d’actions au porteur, au dépôt, dans les conditions prévues à
l’article 136 du décret no.67-236 du 23 mars 1967, du certificat de dépôt des actions au porteur, cinq jours
calendaires au moins avant la date de réunion de l’Assemblée.
3.1.10. Clauses statutaires particulières
Franchissements de seuils statutaires (article 9 des statuts)
En sus des seuils légaux, qui s’appliquent à tout actionnaire, agissant seul ou de concert, venant à franchir à la
hausse ou à la baisse le vingtième, le dixième, le cinquième, le tiers, la moitié ou les deux tiers du capital de
Laurent-Perrier et/ou des droits de vote, les statuts de Laurent-Perrier prévoient, en leur article 9, que toute
personne physique ou morale, qui vient de franchir à la hausse ou à la baisse, de quelque manière que ce soit, au
sens de l’article 356-1 de la loi sur les sociétés commerciales, le seuil de 2,5% du capital ou des droits de vote ou
tout multiple de ce pourcentage, doit informer Laurent-Perrier du nombre total d’actions qu’elle possède, au
moyen d’une lettre recommandée avec demande d’avis de réception, adressée au siège social dans le délai de
quinze jours à compter du franchissement de l’un de ces seuils.
Pour les franchissements de seuil résultant d’une acquisition ou d’une cession en bourse, le délai de quinze jours
susvisé commence à courir à compter du jour de la négociation des titres et non de leur livraison.
En cas de non-respect de cette obligation statutaire supplémentaire d’information et à la demande d’un ou
plusieurs actionnaires détenant ensemble 5% au moins du capital ou des droits de vote, les titres excédant la
fraction qui aurait dû être déclarée sont immédiatement privées du droit de vote jusqu’à l’expiration d’un délai de
deux ans suivant la date de régularisation de la notification.
Cette disposition statutaire s’applique pour autant que le seuil franchi soit directement ou indirectement inférieur
ou égal à 35%, sans faire toutefois obstacle aux autres dispositions de l’article 356-1 de la loi n° 66-537 du 24
juillet 1966.
Droit de vote double (Article 18 des statuts)
Un droit de vote double est attaché dans les conditions légales à toutes les actions entièrement libérées et justifiant
d’une inscription nominative depuis quatre ans (1) révolus au nom du même actionnaire.
(1) NB il s’agit de 4 ans date à date.
27
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Identification des détenteurs de titres aux porteurs
A la date du 8 octobre 1999, Laurent-Perrier a procédé à une enquête sur les Titres au Porteur Identifiable qui a
recensé plus de 10 000 actionnaires.
3.1.11. Programme de rachat par Laurent-Perrier de ses titres
L’Assemblée Générale du 26 mai 1999 a autorisé le Directoire à racheter des actions de la société dans les
conditions fixées par l’article 217-2 de la loi du 24 juillet 1966 en vue notamment :
- d’optimiser la gestion financière des fonds propres
- de régulariser le cours des actions
- de les attribuer aux salariés
- de les utiliser en vue de consentir des Options d’Achat d’Actions à des salariés ou mandataires sociaux
- de rémunérer une acquisition
- d’être utilisées dans le cadre d’offres publiques sur des valeurs mobilières déjà émises ou à émettre
- d’être conservées, cédées ou transférées par quelque moyen que ce soit.
Ce programme ne donnera lieu à aucune annulation des actions ainsi détenues.
Une nouvelle autorisation sera donnée par l’Assemblée Générale ordinaire appelée à statuer sur les comptes de
l’exercice clos le 31 mars 2000.
Modalités
Les opérations effectuées au titre de ce programme devront être réalisées à un prix maximum d’achat par action
hors frais de 58 A et à un prix minimum de vente par action hors frais de 20 A.
La part maximale du capital dont le rachat sera autorisée par l’Assemblée Générale du 29 juin 2000 s’élève à
594.000 actions de A 3,80 de valeur nominale chacune.
Éléments permettant d’apprécier l’incidence du programme sur la situation financière de Laurent-Perrier
Le calcul des incidences du programme sur les comptes de Laurent-Perrier a été effectué, à titre indicatif, à partir
des comptes consolidés au 31 mars 2000. Il est toutefois peu probable que les rachats d’actions effectués au titre
du programme atteignent 594.000 actions de Laurent-Perrier sous déduction des 82.470 actions d’autodétention
détenues par la société au 31 mars 2000.
Les actions seront rachetées et revendues par intervention sur le marché et/ou par acquisition de blocs.
Financement du programme de rachat
L’intention de Laurent-Perrier est d’assurer le financement des rachats sur ses ressources propres.
Intention des dirigeants
Les dirigeants de Laurent-Perrier n’ont pas l’intention d’acheter ou de vendre des titres dans le cadre de la
réalisation du présent programme de rachat.
Régime fiscal du rachat
M Pour le cessionnaire
Le rachat par Laurent-Perrier de ses propres actions dans le cadre du présent programme de rachat aurait une
incidence sur son résultat imposable dans le cas où les actions seraient finalement cédées ou transférées à un prix
différent de celui de leur rachat ; le résultat imposable serait alors affecté à hauteur de la plus ou moins-value
réalisée.
M Pour le cédant
Les rachats étant effectués sur le fondement de l’article 217-2 modifié de la loi du 24 juillet 1966, les gains
réalisés à cette occasion seront soumis au régime des plus-values conformément aux dispositions de l’article 1126e du Code Général des Impôts.
Les gains réalisés par les personnes morales seront soumis au régime des plus values professionnelles (article 39
duodecies du Code Général des Impôts).
Les gains réalisés par les personnes physiques ne seront soumis au régime des gains de cession de valeurs
mobilières ou de droits sociaux prévu aux articles 150-OA et suivants du Code Général des Impôts, c’est-à-dire à
28
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une imposition au taux proportionnel de 16 % (26 % avec les prélèvements sociaux), que si le montant global
annuel des cessions réalisées par l’actionnaire, dont les titres sont rachetés, excède 50 000 francs.
M Pour les autres actionnaires
Les actionnaires soumis à un régime d’imposition autres que ceux visés ci-dessus, notamment les non-résidents et
contribuables dont les opérations portant sur ce type de titres dépassent la simple gestion de portefeuille doivent
s’informer du régime fiscal s’appliquant à leur cas particulier.
La société a établi et diffusé une note d’information qui a recueilli le visa de la Commission des Opérations de
Bourse.
3.2. RENSEIGNEMENTS DE CARACTERE GENERAL CONCERNANT LE CAPITAL
3.2.1. Capital social (article 7 des statuts)
Au 31 mars 2000, le capital social s’élevait à A 22.594.271,80 divisé en 5.945.861 actions d’une valeur nominale
de A 3,80 chacune, toutes de même catégorie.
3.2.2. Plans d’options d’achat d’actions
L’Assemblée Générale Mixte du 26 mai 1999 a autorisé le Directoire, dans le cadre des articles 208-1 et suivants
de la loi du 24 juillet 1966, à consentir dans les conditions légales aux salariés ou aux mandataires sociaux du
Groupe qu’il désignera, des options d’achat d’actions. Le nombre total d’actions de Laurent-Perrier auquel pourra
donner droit l’ensemble des options d’achat d’actions consenties dans le cadre de la présente autorisation ne
pourra excéder 2% du capital tel qu’il existe 90 jours après l’introduction des actions Laurent-Perrier sur le second
marché de la Bourse de Paris. L’Assemblée Générale a délégué au Directoire le soin d’en déterminer les
modalités.
Cette autorisation est donnée pour un délai de cinq ans. Les options d’achat d’actions ne pourront être exercées
par leurs bénéficiaires avant l’expiration d’un délai de cinq ans à compter de la date à laquelle elles auront été
consenties, sauf, le cas échéant, en cas de modification du régime fiscal. Le prix d’achat des actions sous options
par les bénséficiaires ne peut être inférieur à la moyenne des cours cotés aux vingt dernières séances de Bourse
précédant le jour où les options d’achat d’actions sont consenties.
Date d’assemblée 26 mai 1999
Date du Directoire
Nombre de salariés et ou mandataires sociaux concernés
Nombre total d’actions pouvant être achetées
- Dont : nombre d’actions pouvant être achetées par
les membres du Comité de direction (au 31 mars
2000)
- Nombre de membres du Comité de Direction
Point de départ d’exercice des options
Date d’expiration
Prix de souscription
Plan n° 1
11 juin 1999
18
31.474
Plan n° 2
22 octobre 1999
3
4.500
Plan n° 3
30 mars 2000
22
44.950
20.124
-
26.500
7
12 juin 2004
10 juin 2009
33 A
(216,47 F)
23 octobre 2004
21 octobre 2009
33,9 A
(222,37 F)
7
31mars 2005
29 mars 2010
30,63 A
(200,92 F)
3.2.3. Capital autorisé non émis (Autorisations financières)
L’Assemblée Générale Mixte du 26 mai 1999 a décidé de déléguer au Directoire les pouvoirs nécessaires à l’effet
de procéder, pendant une période de 26 mois, à l’émission, en une ou plusieurs fois :
-
d’actions de Laurent-Perrier ainsi que de toutes valeurs mobilières de quelque nature que ce soit donnant
accès immédiatement ou à terme à des actions de Laurent-Perrier à l’exception toutefois d’actions de priorité,
d’actions à dividende prioritaire sans droit de vote et de certificats d’investissements. Ces émissions pourront
être réalisées avec maintien ou avec suppression du droit préférentiel de souscription des actionnaires. Le
montant nominal des augmentations du capital résultant de ces émissions ne pourra être supérieur à A
4.000.000 (FRF 26.238.280) (actions) et A 50.000.000 (FRF 327.978.500) (titres d’emprunt) ;
29
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-
d’actions de Laurent-Perrier par augmentation de capital dans la limite d’un montant nominal de A 4.000.000
(FRF 26.238.280) par incorporation de réserves, bénéfices ou primes.
-
3.2.4. Evolution du capital
Date
Nature de l’opération
Création de Laurent-Perrier
par apport
Entre 1939 Augmentations de capital
et 1993
successives
10.12.1993 Augmentation de capital
27.06.1994 Augmentation de capital
par incorporation de
réserves
15.03.1999 Réduction de capital par
diminution de la valeur
nominale
de
l’action
ramenée de FRF à FRF 50
31.03.1999 Fusion-absorption
de
Galilée Investissements(1)
Augmentation
ou réduction de
capital (en FRF
sauf indication
contraire)
20.02.1939
26.05.1999
26.05.1999
31.05.1999
Division de la valeur
nominale de l’action de
FRF 50 à FRF 25
Conversion du capital en
Euros (A 3,80 par action),
arrondissage et réduction
corrélative du capital
Annulation
d’actions
d’autocontrôle
11.06.1999
Augmentation de capital
Juillet 1999
Option de surallocation
444.500
Prime
Variation
d’émission ou du nombre
d’apport(en
d’actions
FRF sauf
indication
contraire)
36.000
10.668.000
Capital après
l’opération en
FRF sauf
indication
contraire)
3.600.000
366.000
36.600.000
4.445
2.032.225
40.644.500
243.867.000
121.933.500
11.030.400
121.933.500
27.403.170
220.608
132.963.900
2.659.277
132.963.850
A 59.703
A
20.210.505,20
A
(435.216)
(1.653.820,80)
A 3.510.945,40
A26.978.843,0
A 526.642
A 4.046.828
A
18.556.684,40
923.933 A22.067.629,80
A
138.590
22.594.271,80
(1)
En outre, annulation d’une action formant rompu lors de la réunion du Directoire du 10 mai 1999.
Dans un souci de simplification de l’organigramme de Laurent-Perrier et de rationalisation des structures de
détention, et afin de donner une meilleure visibilité de son actionnariat, une fusion-absorption est intervenue en
date du 31 mars 1999 entre Laurent-Perrier et Galilée Investissements (une société anonyme à caractère familial
détenue exclusivement par la famille de Nonancourt).
Cette fusion-absorption s’est effectuée « par transparence », après capitalisation de divers comptes courants
d’actionnaires existant dans Galilée Investissements, et Laurent-Perrier a reçu à titre d’apport le seul actif de
Galilée Investissements, soit 220.068 actions de Laurent-Perrier.
Suite à la fusion-absorption de Galilée Investissements par Laurent-Perrier, et à la division par deux de la valeur
nominale des actions décidée par l’Assemblée Générale Mixte du 26 mai 1999, Laurent-Perrier s’est trouvée
détenir 441.216 de ses propres actions. Lors de sa réunion du 31 mai 1999, le Directoire de Laurent-Perrier a
ensuite décidé d’annuler 435.216 des actions d’autodétention pour ne conserver que 6.000 actions au 31 mai 1999.
30
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3.2.5.Répartition du capital et des droits de vote au 31 mars 2000
Actionnaires
Q
R
S
T
U
Nombre d’actions
Actionnaires familiaux au nominatif
(famille de Nonancourt)
Actionnaires institutionnels au nominatif(1)
Autres actionnaires (y compris public)
Salariés au travers d’un Fonds Commun de
Placement d’Entreprise géré par la Banque
Nationale de Paris
Autodétention (2)
TOTAL GENERAL au 31.03.2000
% capital
3.332.626
56,05 %
% droits de
vote
68,00 %
505.206
2 000 772
24 787
8,5 %
33,65 %
0,41 %
8,86 %
22,87 %
0,27 %
82 470
5 945 861
1,39 %
100 %
100 %
(1) Dont :
CCF – Finimo – Cie Nobel possèdent plus de 5 % du capital
Banexi possède plus de 2,5% du capital
(2) Autodétention : à savoir principalement les actions acquises en vertu de l’article 217-2 Loi du 24 juillet 1966
(animation du marché et attribution aux salariés).
3.2.6. Modifications du capital
Toute modification du capital ou des droits attachés aux titres qui le composent est soumise aux prescriptions
légales, les statuts ne prévoyant pas de dispositions spécifiques.
3.2.7. Pacte d’actionnaires
A la connaissance de Laurent-Perrier, il n’existe pas de pacte relatif au capital social.
3.2.8. Nantissement et garanties
Dans le cadre des prêts bancaires consentis à A.S.N. (société du groupe familial majoritaire), 66 523 titres de
Laurent-Perrier (soit 1 % du capital au 31 mars 2000) ont été donnés en nantissement. L’ensemble des garanties
données par les sociétés du groupe figurent dans les annexes aux comptes consolidés.
3.2.9. L’action Laurent-Perrier : marché, évolution du cours et des transactions
Les actions de Laurent-Perrier sont cotées au second marché de la SBF – Bourse de Paris.
1999
2000
Juillet
Août
Sept
Octobre Nov.
Déc.
Jan
Fév
Mars
Avril
14
21
22
22
21
21
22
21
21
23
18
875 402 162 939 60 066 135 228 186 089 199 073 138 957 121 668 109 310 151 074
83 853
Juin
Nb Cotation
Titres
Echangés.
Moyenne
journalière
Capitaux K A
Cours FM A
Plus haut du
mois A
Plus bas du
mois A
Ecart FM vs
mois
précédent A
62 529
7 759
2 730
6 147
8 861
9 480
6 316
5 794
5 205
6 568
4 659
30 782K
35,90
36,95
5 725K
33,00
36,80
2 051K
35,95
36,50
4 763K
34,00
36,19
6 354K
36,00
36,00
8 116K
44,00
45,00
5 959K
40,30
45,00
4 636K
38,90
41,74
4 175K
36,00
40,00
4 616K
30,20
35,10
2 553K
32,50
33,50
33,00
30,60
32,50
33,80
32,20
34,10
39,00
37,11
36,00
27,05
27,54
-8,1 %
8,9%
-5,4%
5,9%
22,2%
-8,4%
-3,5%
-7,5%
-16,1%
7,6%
(1) FM : Fourchette moyenne mensuelle
31
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3.2.10. Politique de dividendes
Laurent-Perrier entend mener une politique constante de distribution de dividendes de l’ordre de 20 à 25% du
bénéfice net consolidé part du Groupe sous réserve que l’intérêt social de Laurent-Perrier le permette.
Ainsi, le Directoire du 23 mai 2000 a décidé de proposer au titre de l’exercice 1999/2000 à l’Assemblée Générale
Ordinaire du 29 juin 2000 la distribution d’un dividende de 1 euro par action, avoir fiscal compris.
Aucun dividende n’a été distribué au titre des trois derniers exercices.
Les dividendes non encaissés dans un délai de cinq ans sont prescrits au profit de l’État français.
ORGANIGRAMME DU GROUPE LAURENT-PERRIER
L’organigramme simplifié ci-dessous au 31 mars 2000 présente la structure juridique du Groupe qui s’organise
autour du holding Laurent-Perrier et de Champagne Laurent-Perrier, sa principale filiale opérationnelle détenue à
100 %.
Laurent-Perrier
Société cotée au 2d marché de la bourse de Paris
100%
Champagne Laurent-Perrier
Champagne Lemoine
25,9%
Champagne de Castellane
99%
74%
(1) (2)
33%
99%
Laurent-Perrier Diffusion Suisse
Laurent-Perrier UK
Grande-Bretagne
Grands
Vignobles
Champagne
43,29%
99%
23,6%
de
Société Civiles (1)
92%
Société A.S.
Champagne Salon Delamotte
0,6%
SARL Laurent-Perrier
Diffusion - France et Belgique
99%
Laurent-Perrier Inc. U.S.A.
GIE Laurent-Perrier Activités
PRODUCTION
100% via Laurent-Perrier U.S.
GIE Laurent-Perrier Diffusion
DISTRIBUTION
VIGNOBLE
(1) Voir annexe aux comptes consolidés en ce qui concerne les participations minoritaires
(2) Voir paragraphe 1.1. ci-dessus
32
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4.
ORGANES D’ADMINISTRATION DE DIRECTION ET DE SURVEILLANCE
4.1.
Les membres dirigeants
4.1.1 COMPOSITION DU DIRECTOIRE DE LAURENT-PERRIER
Monsieur Yves Dumont
Président du Directoire, nommé le 10 mai 1999 pour un mandat
de deux exercices
Madame Alexandra Pereyre de Nonancourt
Madame Stéphanie Meneux de Nonancourt
Nommés le 10 mai 1999 pour un mandat de deux exercices
Monsieur Alain Terrier
AUTRES MANDATS SOCIAUX A L’INTERIEUR DU GROUPE
Monsieur Yves Dumont
Madame Alexandra Pereyre de Nonancourt
Madame Stéphanie Meneux de Nonancourt
Monsieur Alain Terrier
Président du Directoire de Champagne Laurent-Perrier, Président
du Conseil d’Administration de Champagne de Castellane et
Président du Directoire de la Société A.S.
Membre du Directoire de Champagne Laurent-Perrier, Membre
du Directoire de Société A.S., Administrateur de Champagne
Lemoine, Administrateur de Grands Vignobles de Champagne,
Administrateur de LP UK
Membre du Directoire de la Société A.S., Administrateur de
Champagne Lemoine, Administrateur de Grands Vignobles de
Champagne, Membre du Conseil de Surveillance de Champagne
Laurent-Perrier en qualité de représentant permanent de LaurentPerrier
Membre du Directoire de Champagne Laurent-Perrier, Membre
du Directoire de la Société A.S
4.1.2.COMPOSITION DU CONSEIL DE SURVEILLANCE DE LAURENT-PERRIER
Monsieur Bernard de Nonancourt
Monsieur François Philippoteaux
Président du Conseil de Surveillance, nommé par l’Assemblée
Générale Ordinaire du 31 mars 1999
Vice-Président du Conseil de Surveillance, nommé par
l’Assemblée Générale Ordinaire du 11 juillet 1996
Monsieur Bernard de la Giraudière
Madame Claude de Nonancourt
Nommés par l’Assemblée Générale Ordinaire du 11 juillet 1996
Cie Nobel (rept Monsieur Jean Laurent-Bellue)
Monsieur Jean-Louis Pereyre
Nommé par l’Assemblée Générale Ordinaire du 20 décembre
1994
Monsieur Grant Gordon
Nommés par l’Assemblée Générale Ordinaire du 26 octobre
Monsieur Éric Meneux
1999
Monsieur Alain Nkontchou
Monsieur Henry Racamier
AUTRES MANDATS SOCIAUX ET ACTIVITES EN DEHORS DE LA SOCIETE
Monsieur Bernard de Nonancourt
Monsieur François Philippoteaux
Administrateur de Grands Vignobles de Champagne, de LaurentPerrier UK et Président du Conseil de Surveillance de
Champagne Laurent-Perrier et de la Société A.S.
Vice-Président du Conseil de Surveillance de Champagne
Laurent-Perrier, Président de Laurent-Perrier Suisse,
33
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Monsieur Bernard de la Giraudière
Madame Claude de Nonancourt
Monsieur Jean Laurent-Bellue
Monsieur Jean-Louis Pereyre
Monsieur Grant Gordon
Monsieur Éric Meneux
Monsieur Alain Nkontchou
Monsieur Henry Racamier
Membre du Conseil de Surveillance de Champagne LaurentPerrier, Administrateur de Laurent-Perrier UK
Membre du Conseil de Surveillance de Champagne LaurentPerrier, Vice-Président du Conseil de Surveillance de la Société
A.S
Représentant permanent du CCF – Compagnie NOBEL
Gérant de la société Cie Maritime Archéologie et Prospection
époux de Alexandra Pereyre de Nonancourt, Membre du
Directoire
Vice-Président de la société William Grant & Sons Limited
Docteur en médecine et époux de Stéphanie Meneux de
Nonancourt, Membre du Directoire
Directeur Général de la trésorerie pour l’Europe continentale à la
Chase Manhattan Bank
Ancien Membre du Conseil de Surveillance de Champagne
Laurent-Perrier et personnalité réputée du secteur du luxe.
COMITES AU SEIN DU CONSEIL DE SURVEILLANCE :
- Le Comité de la stratégie traite des plans à long terme, des investissements productifs et de communication,
de la politique d’acquisitions et d’alliances, d’approvisionnement en raisins.
Ø
Ø
Le Comité de l’Audit et de la Communication Financière traite des résultats, de leur analyse et de la
communication de ceux-ci aux actionnaires. Il a pour mission de :
- s’assurer de la qualité des méthodes comptables et des procédures internes ;
- examiner les comptes sociaux et consolidés avant leur soumission au conseil de surveillance ;
- veiller à la qualité de la communication financière aux actionnaires.
Le Comité des Rémunérations et de Gouvernement d’Entreprise propose les conditions de rémunération des
membres du Conseil de Surveillance et du Directoire, les plans de stock-options et formule des avis sur la
politique générale de rémunération des cadres. Il s’assure aussi de l’absence de conflit d’intérêts, de la
fixation et de l’application de la politique de Gouvernement d’Entreprise.
4.1.3. CENSEUR AUPRES DU CONSEIL DE SURVEILLANCE
Monsieur Michel Chiron, a été nommé par l’Assemblée Générale du 26 octobre 1999 pour un mandat de trois
exercices expirant lors de l’Assemblée Générale Ordinaire statuant sur les comptes de l’exercice clos le 31 mars
2002.
4.1.4. COMITE DE DIRECTION
Le Comité de Direction est composé de :
Monsieur Yves Dumont
Madame Alexandra Pereyre de Nonancourt
Madame Stéphanie Meneux de Nonancourt
Monsieur Alain Terrier
Monsieur Bertrand de Fleurian
Monsieur Didier Depond
Monsieur Olivier Saint Georges
Monsieur Guy Givry
Monsieur Jean-Christophe Jouffre
Monsieur Olivier Kanengieser
Madame Flore Steinmetz-Coffin
Président du Directoire
Membre du Directoire
Membre du Directoire
Membre du Directoire, Directeur de la Production et des
Approvisionnements
Directeur de la marque Laurent-Perrier
Directeur des marques Salon et Delamotte
Directeur de la marque Vicomte de Castellane
Directeur Comptable et Administratif
Directeur Financier
Directeur du Service Clients et Systèmes
Directeur Juridique
34
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4.2. Rémunération des membres dirigeants
La rémunération globale brute des membres du Comité de Direction au 31 mars 2000 s’élève à 7,4 MF.
La rémunération globale brute versée aux membres du Conseil de Surveillance et au Censeur au 31 mars 2000
s’élève à : 3,5 MF dont 0,35 MF au titre des jetons de présence versés pour l’exercice.
Plan d’options d’achat d’actions Laurent-Perrier pour les membres du Comité de Direction
Le premier plan d’option d’achat d’action a été autorisé par l’Assemblée Générale du 26 mai 1999.
Le nombre total d’options d’achat d’actions attribué aux membres du Comité de Direction sur l’exercice 99/00
s’élève à 46 624 actions.
Aucun prêt ni aucune garantie n’ont été accordés par Laurent-Perrier aux membres du Comité de Direction ni à
ceux du Directoire et du Conseil de Surveillance.
5. PATRIMOINE SITUATION FINANCIERE ET RESULTAT
5.1.
Comptes consolidés au 31 mars 1998, 1999, 2000
Compte de résultat consolidé
N o te s
C hiffre d'affaires
C oût de s ven te s
M arge bru te
C harg es co m m ercia les
C harg es ad m inistrative s
M arge su r v ente de p rodu its in te rm édia ire s
et sur pre stations d e serv ic e
R ésu lta t d 'exp loitatio n
P rodu its e t (ch arge s) fina ncie rs
R ésu lta t co u ran t d e s en tr ep rise s in tég rée s
P rodu its e t (ch arge s) e xce ptionn els
Im pô ts sur les bé néfice s et im p ôts différés
P articipa tio n des sa lariés
R ésu lta t n et d es en trep rises inté gré es
Q u ote part dan s les résu lta ts des en treprise s m ises e n équ iv alen ce
D o ta tio ns au x am o rtissem e nts des é carts
d'a cqu isitio n
R ésu lta t n et d e l'e nsem ble co nsolid é
Intérê ts m inoritaires
R ésu lta t n et (P a rt du gro up e )
R ésu lta t p ar a ction e n F R F
"
"
"
"
"
"
"
"
"
"
"
"
"
"
"
"
"
"
"
"
"
"
"
"
"
"
"
"
21
"
"
"
"
"
"
20 00
(e n E u ro m illio ns)
78 5,6
(43 3,3)
35 2,3
97 3,0
(49 0,7)
48 2,3
1 11 4,7
(50 5,8)
60 8,9
16 9,9
(77 ,1 )
92 ,8
(18 5,3)
(64 ,2 )
(23 7,9)
(68 ,5 )
(31 2,2)
(73 ,2 )
(47 ,6 )
(11 ,2 )
0,0
1,3
20
18 ,0
19
12 0,8
(27 ,7 )
18 2,1
(43 ,5 )
23 1,8
(35 ,5 )
35 ,3
(5,4)
93 ,1
7,1
(33 ,0 )
(8,0)
59 ,2
13 8,6
29 ,2
(55 ,3 )
(5,6)
10 6,9
19 6,3
(7,2)
(59 ,5 )
(6,3)
12 3,4
29 ,9
(1,1)
(9,1)
(1,0)
18 ,8
(6,2)
0,0
0,0
(0,9)
"
"
"
"
18
11
"
"
"
"
"
6,2
8,3
0,9
4
"
"
"
"
"
"
"
E xer cice s clos au 31 m ars
19 98
19 99
20 00
(en F R F m illions)
(0,4)
(4,0)
59 ,7
11 ,4
10 2,9
3,7
11 7,2
1,1
17 ,9
0,2
48 ,3
9,9
99 ,2
20 ,3
11 6,1
19 ,5
17 ,7
3,0
35
Brought to you by Global Reports
Bilan consolidé
Exercices clos au 31 mars
ACTIF
Notes
1998
1999
2000
(en FRF millions)
Ecarts d'acquisition
Marques et autres immobilisations incorporelles
Immobilisations corporelles
Immobilisations financières
Autres immobilisations financières
Titres mis en équivalence
Actif immobilisé
Stocks et en cours
Clients et comptes rattachés
Autres créances et comptes de régularisation
Impôts différés
Valeurs mobilières de placement
Disponibilités
Actif circulant
Total de l'actif
4
5
6
7
""
""
""
8
9
16
11
10
""
""
""
1,7
40,2
157,6
3,1
9,5
6,4
218,5
1 058,1
168,5
40,0
10,5
1 277,1
1 495,6
2000
(en Euro millions)
33,5
24,7
153,8
3,6
0,6
50,8
24,9
158,6
3,6
0,9
7,7
3,8
24,2
0,5
0,1
216,2
1 134,2
276,0
59,7
0,2
5,6
22,4
1 498,1
1 714,3
238,6
1 283,6
150,2
45,1
14,2
19,9
40,5
1 553,5
1 792,1
36,4
195,7
22,9
6,9
2,2
3,0
6,2
236,8
273,2
""
Exercices clos au 31 mars
PASSIF
Notes
1998
1999
2000
(en FRF millions)
Capital
Primes et réserves
Ecart de conversion
Résultat
Autocontrôle
Total des capitaux propres (part du groupe)
Intérêts minoritaires
Provisions pour risques et charges
Impôts différés
Emprunts et dettes financières
Fournisseurs et comptes rattachés
Autres dettes et comptes de régularisation
Total des dettes
Total du passif
""
""
""
""
""
12
12
13
11
14
9
16
""
""
243,9
(72,3)
0,5
48,3
220,4
141,4
54,7
0,5
735,2
262,1
81,3
1 078,6
1 495,6
133,0
125,5
0,3
99,2
(38,5)
319,5
22,9
48,2
870,8
362,3
90,6
1 323,7
1 714,3
2000
(en Euro millions)
148,2
364,9
0,2
116,1
22,6
55,6
0,0
17,7
629,4
6,8
42,1
1,1
691,7
323,8
97,2
1 112,7
1 792,1
96,0
1,0
6,4
0,2
105,4
49,4
14,8
169,6
273,2
Les notes annexes font partie intégrante des comptes consolidés
36
Brought to you by Global Reports
Tableau de financement
1998
Exercices clos au 31 mars
1999
2000
(en FRF millions)
Flux de trésorerie liés à l'activité
2000
(en Euro millions)
""
Résultat net des sociétés intégrées
48,3
99,2
116,1
17,7
Part des minoritaires dans le résultat
11,4
3,7
0,2
Quote part dans le résultat des mises en équivalence
(0,9)
¾
1,0
Amortissements et provisions
21,4
13,7
3,5
Variation des impôts différés
(23,1)
¾
23,1
(4,5)
(0,7)
Plus values de cession, nettes d'impôt
(16,7)
(13,7)
(0,3)
(0,0)
Capacité d'autofinancement
40,4
102,9
135,4
20,6
Variation des actifs circulants
54,1
(273,3)
(30,6)
(4,7)
Variation des des dettes d'exploitation
47,2
111,3
(37,2)
(5,7)
101,3
(162,0)
(67,8)
(10,3)
141,7
(59,1)
67,6
10,3
(10,8)
(167,4)
(62,4)
(9,5)
Cessions d'immobilisations
57,6
61,1
0,5
0,1
Variation nette des prêts et créances
(2,1)
(106,3)
(61,9)
(16,2)
204,5
31,2
(0,2)
(0,0)
Variation du besoin en fonds de roulement lié à l'activité
""
Flux net de trésorerie généré par l'activité (A)
""
Flux de trésorerie liés aux opérat. d'investissement
""
Acquisition d'immobilisations
Incidence des variations de périmètre
""
""
Flux net de trésorerie lié aux op. d'investissement (B)
44,7
Flux de trésorerie liés aux opérations de financement
""
Dividendes versés aux actionnaires de la société mère
""
Dividendes versés aux minoritaires des sociétés intégrées
""
Augmentation de capital en numéraire
Dividendes versés aux minoritaires
""
Emissions d'emprunts
""
183,7
Remboursements d'emprunts
(194,1)
(14,2)
(179,1)
(27,3)
Flux net de trésorerie lié aux op. de financement (C)
(194,1)
169,5
25,2
3,8
Variation de trésorerie (A+B+C)
(7,7)
4,1
30,9
4,7
Trésorerie nette en début de période
18,2
10,5
28,0
4,3
0,4
1,5
0,2
Incidence des variations de cours de devises
Incidence des variations de périmètre et changement de
méthodes de consolidation
""
13,0
Variation de trésorerie
(7,7)
4,1
30,9
4,7
Trésorerie nette à la fin de la période
10,5
28,0
60,4
9,2
37
Brought to you by Global Reports
5.2.
Annexes aux comptes consolidés au 31 mars 2000
Les comptes consolidés sont établis conformément aux dispositions de la loi du 3 janvier 1985 et de l'arrêté du 9
décembre 1986.
1.
PRINCIPES DE CONSOLIDATION
1.1
Méthodes de consolidation
Les sociétés dans lesquelles la société Laurent-Perrier exerce un contrôle exclusif sont consolidées par intégration
globale.
Les sociétés dans lesquelles Laurent-Perrier exerce une influence notable et détient, directement ou indirectement,
entre 20 et 50 % du capital sont consolidées par mise en équivalence.
Certaines sociétés correspondant à ces critères, mais dont l'importance rapportée aux comptes consolidés n'est pas
significative, ne sont pas consolidées (cf. §3. sur le périmètre de consolidation).
1.2
Ecarts d'acquisition
Les écarts d'acquisition s'analysent comme la différence non affectée lors de l'entrée dans le périmètre de
consolidation, entre le coût d'acquisition des titres des sociétés consolidées et la quote-part de capitaux propres
retraités détenus.
Les retraitements effectués sur les capitaux propres ont consisté principalement à réévaluer les immeubles à partir
de valeurs d'expertise et les terrains et vignobles en fonction de prix de marché.
Les écarts d'acquisition sont amortis selon un mode linéaire selon un plan déterminé, en fonction des hypothèses
et objectifs retenus au moment de l'achat et sur une durée qui n'excède pas 10 ans.
1.3
Conversion des états financiers des filiales étrangères
Les états financiers de la filiale anglaise (Laurent-Perrier UK ltd), des filiales américaines (Laurent-Perrier US Inc
et Laurent-Perrier Inc) et de la filiale suisse (Laurent-Perrier Diffusion Suisse) ont été convertis selon les principes
suivants:
§
§
§
le compte de résultat est converti au taux moyen,
les postes d'actif et de passif ont été convertis en francs français sur la base des cours de clôture,
les différences de conversion engendrées par la variation des cours du change sont incluses dans les
capitaux propres au poste "Ecart de conversion".
Les taux de conversion utilisés sont les suivants :
§
§
§
1.4
Livre Sterling
Dollar
Franc Suisse
Taux de clôture
10,96
6,87
4,12
Taux moyen
10,31
6,41
4,10
Date de clôture des exercices
Les sociétés du groupe clôturent leur exercice social le 31 mars à l’exception de 3 sociétés civiles qui clôturent au
31 décembre et dont l’importance contributive est négligeable, tant pour les postes du bilan que pour les agrégats
du compte de résultat.
38
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2.
METHODES ET REGLES D'EVALUATION
2.1.
Marques et autres immobilisations incorporelles
Ce poste comprend la valeur des marques Champagne Laurent-Perrier (MF 12,5) et Aimé Salon (MF 9,1). Pour
cette dernière, le montant correspond à une affectation d'un écart de première consolidation. Les marques ne font
pas l'objet d'amortissement. Une provision pour dépréciation serait comptabilisée dans les résultats, si leur valeur
venait à décliner de manière significative et durable.
Les fonds de commerce, licences, brevets et droits au bail acquis sont enregistrés au coût d'achat. Ils sont amortis
linéairement sur des périodes limitées à 10 ans.
2.2.
Immobilisations corporelles
Les immobilisations corporelles figurent au bilan pour la valeur d'acquisition pour le Groupe après affectation, le
cas échéant, d'une partie des écarts de première consolidation.
Les amortissements sont calculés en fonction de la durée de vie estimée des immobilisations et selon le mode
linéaire. Les principales durées d'amortissement sont les suivantes :
§
§
§
Plantations
25 ans
Constructions
20 ans
Installations techniques, matériel et outillage 4 à 10 ans
Les frais de constitution des vignobles jusqu'à ce que ceux-ci soient productifs (généralement 3 ans) sont portés en
immobilisations en cours.
2.3.
Stocks et en cours
Les stocks sont évalués au prix de revient sans que celui-ci puisse excéder la valeur nette de réalisation. La
méthode de valorisation retenue est le coût unitaire moyen pondéré sans prise en compte des frais financiers.
Le stock destiné à la revente ou aux opérations de négoce est identifié et donne lieu à un calcul de coût isolé de
celui de l'activité. La position nette de cette catégorie de stock en fin de période est intégrée au coût unitaire
moyen pondéré.
Les vins bloqués (indisponibles avant une décision de déblocage émanant des organismes professionnels) ne
comprennent que les coûts de pressurage et de vinification à l'exclusion de tout autre coût.
2.4.
Créances et dettes en devises
Les transactions réalisées en devises sont converties au cours du jour de la date de transaction. Les soldes des
actifs et passifs libellés en devises sont convertis au cours du jour de la clôture, les gains et pertes de changes
latents résultant de ces conversions sont portés au compte de résultat.
2.5.
Contrat de crédit-bail et assimilés
Les contrats de crédit-bail et assimilés ont été retraités de manière à faire apparaître :
§
§
2.6.
à l'actif du bilan une immobilisation corporelle et en contrepartie un emprunt au passif,
au compte de résultat, une dotation aux amortissements et des frais financiers en lieu et place de la
charge de crédit-bail.
Provisions pour risques et charges
Les provisions constituées sont destinées à couvrir les risques et les charges nettement précisés quant à leur objet
et que des événements survenus ou en cours rendent probables.
39
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2.7.
Impôts différés
Les impôts différés ont été constatés au taux de 37,767% correspondant au taux de l'impôt sur les sociétés
applicable à la clôture (33,33%) et aux contributions additionnelles. Les impôts différés actifs ont été limités à
hauteur des impôts différés passifs pour les sociétés pour lesquelles il n’existait pas de certitude raisonnable de
récupération. Les actifs d’impôts différés ne sont comptabilisés que lorsque leur utilisation est probable dans un
futur prévisible.
Ces impôts résultent des différences temporaires entre les charges et produits retenus pour l'établissement des
comptes consolidés et ceux retenus pour le calcul de l'impôt sur les bénéfices des sociétés.
Les impôts éventuellement à la charge du Groupe sur les distributions de dividendes des filiales ne sont
provisionnés que dans les cas où une décision de distribution a été prise formellement à la date d'arrêté des
comptes.
Un impôt différé actif sur les indemnités de départs en retraite est pris en compte à compter de l’exercice ouvert le
1er avril 1999 (cf. incidence en Note 11).
2.8.
Retraites et autres engagements vis à vis du personnel
Les montants des engagements du Groupe en matière de pensions, de compléments de retraite et d'indemnités de
départ en retraite sont comptabilisés sous forme de provisions estimées sur la base d'évaluations actuarielles. Ces
engagements ont été calculés selon une méthode rétrospective avec projection des salaires et les principales
hypothèses actuarielles retenues sont les suivantes :
§
§
§
§
§
2.9.
taux d'actualisation : 4,5 %
taux de revalorisation annuelle des salaires : 3 %
âge de départ en retraite : 60 ans si le salarié est âgé de plus de 50 ans et 63 ans dans le cas contraire,
charges sociales : 45%
taux annuel de démission et de mortalité de 5% pour la population de moins de 40 ans, 2% pour
moins de 50 ans et 1% au-delà.
Critères d'appréciation retenus pour l'identification des opérations exceptionnelles
Les opérations exceptionnelles comprennent les produits et les charges hors gestion courante de l'entreprise. Elles
concernent soit des opérations de gestion soit des opérations en capital.
2.10. Résultat par action
Le résultat par action non dilué est obtenu en divisant le résultat net annuel par le nombre moyen d'actions
composant le capital. Il n'existait, sur les exercices présentés, aucun titre à caractère dilutif.
Le résultat par action a été divisé par 2 pour les comptes au 31 mars 1999 et au 31 mars 1998. Le nombre
d’actions retenues au 31 mars 1998 et au 31mars 1999 a été de 4.883.338 contre 5.945.861 au 31 mars 2000. La
valeur nominale de l’action était antérieurement de 50 F contre 25 F (soit 3.80 euros) depuis juin 1999.
2.11. Chiffres clés en euros
Voir note 22
40
Brought to you by Global Reports
3.
INFORMATIONS RELATIVES AU PERIMETRE DE CONSOLIDATION
3.1.
Sociétés consolidées par intégration globale
SIEGE
N° SIREN
%
CONTROLE
%
INTERET
Laurent-Perrier
32 Avenue de Champagne
51150 TOURS SUR MARNE
335 680 096
100.00
100.00
Champagne Laurent-Perrier
32 Avenue de Champagne
51150 TOURS SUR MARNE
351 306 022
100.00
100.00
Laurent-Perrier Diffusion
32 Avenue de Champagne
51150 TOURS SUR MARNE
337 180 152
99.96
99.96
Champagne LEMOINE
Rue de Chigny
51500 RILLYLAMONTAGNE
335 780 011
99.80
99.80
Société A.S.
5/7 rue de la Brèche d'Oger
51190 LE MESNIL SUR
OGER
095 750 038
93.02
93.02
Grands Vignobles de Champagne. 32 Avenue de Champagne
51150 TOURS SUR MARNE
379 525 389
99.99
99.93
SCA Coteaux de Courteron
32 Avenue de Champagne
51150 TOURS SUR MARNE
352 427 603
51.05
40.00
SCA Coteaux de Charmeronde
32 Avenue de Champagne
51150 TOURS SUR MARNE
335 680 096
51.14
51.14
SCA Coteaux du Barrois
32 Avenue de Champagne
51150 TOURS SUR MARNE
350 251 351
50.96
50.96
Champagne de Castellane
57 rue de Verdun
51200 EPERNAY
095 850 529
99.81
99.81
SOCIETE
FRANCE
ETRANGER
Laurent-Perrier UK LTD
66/68 Chapel Street Marlow
Bucks SL 7 1 DE
GRANDE BRETAGNE
/
100.00
100.00
Laurent-Perrier US Inc
10. East 40 th Street
New York 10016 USA
/
100.00
100.00
LP Inc
10. East 40 th Street
New York 10016 USA
/
100.00
100.00
Laurent-Perrier Diffusion Suisse
Chemin de la Vuarpillière 35
/
100.00
100.00
1260 NYONS SUISSE
Ont été exclues du périmètre de consolidation 4 sociétés civiles dont la contribution aux postes du bilan et du
compte de résultat a été jugée non significative.
41
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3.2.
Modification du périmètre de consolidation
3.2.1. Acquisitions
Champagne Laurent-Perrier a acheté en juillet 1999, 22,2% des titres de la SA Champagne de Castellane et en
mars 2000, 15 % des titres de Laurent-Perrier Suisse.
3.2.2. Cessions
NEANT
Tous les chiffres sont exprimés en millions de francs français
NOTE 4 - Ecarts d'acquisition
Solde à l'ouverture.................................................................. "
Augmentation nette (1) ................................................................. "
Amortissements (2) ........................................................................"
Autres variations .................................................................... " "
Solde à la clôture .................................................................. "
(1)
(2)
Au 31 mars
2000
1999
33,5
1,7
23,5
35,8
(6,2)
(4,0)
50,8
33,5
La société a acheté en juillet 22,2 % des titres Champagne de Castellane, constatant à cette occasion
un écart d’acquisition de MF 21,5. Cet écart n'a pas été affecté et est amorti sur une période de 10
ans. L’écart d’acquisition de MF 2,0 constaté sur le rachat des titres de Laurent Perrier Suisse n’a pas
été affecté et sera amorti à compter du 1er avril 2000.
Dont MF 2,1 pour l’amortissement de l’écart d’acquisition sur l’achat des titres Champagne de
Castellane.
NOTE 5 – Marques et autres immobilisations incorporelles
Marques ..................................... "
Autres .......................................... "
Total ........................................... "
Brut
21,7
10,1
31,8
Au 31 mars
2000
Amort.
Net
21,7
6,9
3,2
6,9
24,9
1999
Net
21,7
3,0
24,7
NOTE 6 - Immobilisations corporelles
Valeurs brutes
Terrains ..................................... "
Vignobles .................................. "
Constructions ............................ "
Inst. techn. mat. et outillages ..... "
Autres immobilisations corp. ..... "
Immobilisations en cours ........... "
Total ......................................... "
Valeurs
brutes à l'
ouverture *
73,2
17,8
83,0
124,9
39,1
1,9
339,9
Variations
de
périmètre
Acquisitions
0,1
2,0
14,6
2,4
1,9
21,0
Cessions
(2,5)
(0,1)
(2,6)
Autres
mouvements
4,5
(4,5)
(1,1)
(1,1)
Valeurs
brutes à la
clôture *
73,2
17,9
85,0
141,5
36,9
2,7
357,2
* Dont crédit-bail MF 28,9.
42
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Le total de la colonne « Autres mouvements » correspond à des acquisitions de progiciels qui figuraient en
immobilisations en cours au début de l’exercice et qui ont été virés au compte d’immobilisations incorporelles
« concessions et droits similaires » en cours d’exercice.
Amortissements
Terrains ..........................................
Vignobles .......................................
Constructions ..................................
Inst. techn. mat. et outillages ..........
Autres immobilisations corp. .........
Total ...............................................
Montants
à
l'ouverture
"
"
"
"
"
"
Variations
de
périmètre
Dotations
de
l'exercice
0,7
5,0
56,2
92,5
31,6
186,0
0,4
3,5
9,0
2,4
15,3
Amort. sur
éléments
sortis
Autres
mouvements
Montant
à la
clôture *
0,7
5,4
59,7
99,0
33,8
198,6
(2,5)
(0,2)
(2,7)
* Dont crédit bail pour MF 15,5.
NOTE 7 – Immobilisations financières
Participations supérieures à 50% ..........................
Participations inférieures à 20% ...........................
Total ....................................................................
Brut
3,5
0,3
3,8
Au 31 mars
2000
Provisions
Net
(0,2)
3,3
0,3
(0,2)
3,6
1999
Net
3,3
0,3
3,6
NOTE 8 – Stocks et en cours
Marchandises et produits finis .................... "
Matières premières et produits en cours ..... "
Total ........................................................... "
Brut
958,5
325,3
1 283,8
Au 31 mars
2000
Provisions
Net
958,5
(0,2)
325,1
(0,2)
1 283,6
1999
Net
788,7
345,5
1 134,2
NOTE 9 – Clients et comptes rattachés – Fournisseurs et comptes rattachés
Clients et comptes rattachés
Montant brut .............................................................................. "
Provision .................................................................................... "
Total .......................................................................................... "
Au 31 mars
2000
1999
155,4
284,5
(5,2)
(8,5)
150,2
276,0
La baisse du poste « Clients et comptes rattachés » résulte de deux éléments essentiels : i) L’extinction sur
l’exercice d’une créance ponctuelle de MF 65 liée à la réalisation d’une opération de négoce interprofessionnel ii)
au niveau d’activité nettement moins important sur le dernier trimestre fiscal par rapport à l’exercice précédent .
43
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Des opérations de couverture de change sont effectuées sur la Livre Sterling et le dollars US, sous forme de ventes
à terme.
Au 31 mars
Fournisseurs et comptes rattachés
Fournisseurs d'exploitation .......................................................
Fournisseurs d'immobilisations .................................................
Total .........................................................................................
2000
321,1
2,7
323,8
1999
360,0
2,2
362,2
Le poste « Fournisseurs et comptes rattachés » diminue sous l’effet deux éléments contraires : i) au 31 mars 1999,
les 2/3 de la libération de la réserve qualitative intervenue sur l’exercice n’étaient pas réglés ainsi que des
opérations ponctuelles d’acquisitions de vins .ii) au 31 mars 2000 la moitié du supplément de rendement par
rapport à la vendange précédente (soit 12.000 kilos par hectare au lieu de 10.400 kilos par hectare) reste à
décaisser.
NOTE 10 – Valeurs mobilières de placement
Au 31 mars 2000, les valeurs mobilières de placement s’élèvent à MF 19,9 et comprennent notamment des actions
propres détenues dans le cadre d’un plan d’options d’achat d’actions. Ces actions sont évaluées au prix d’exercice
ou au cours de Bourse moyen des 20 dernières séances précédant la clôture de l’exercice, si ce cours moyen
s’avère inférieur au prix d’exercice.
NOTE 11 – Impôt sur les bénéfices et impôts différés
Détail de la charge de l'exercice
Impôt courant .................................................................................... "
Impôt différé ...................................................................................... "
Total .................................................................................................. "
Détail des impôts différés au bilan
Au 31 mars
2000
1999
64,0
(4,5)
59,5
55,3
55,3
Au 31 mars
2000
1999
Impôts sur provisions pour hausse de prix .......................................... "
Impôts sur amortissements dérogatoires ............................................. "
Impôts sur indemnités de départ en retraite (1) ................................... "
2,2
4,4
(5,4)
2,2
4,2
Autres impôts (2) ................................................................................. "
(14,3)
(6,6)
Total (3)............................................................................................. "
(13,1)
(0,2)
(1) Un impôt différé actif sur les indemnités de départ en retraite est pris en compte à compter de cet
exercice. La base d’ouverture est de MF 14,7 au 31 mars 1999 (voir note 13) soit un impôt de
MF 5,4 à 37,767% prélevé sur le résultat de l’exercice.
(2) L’essentiel de la rubrique “ Autres impôts ” est représenté notamment par :
des différences temporaires entre le résultat fiscal et le résultat comptable ;
Ø
Ø
les impôts différés relatifs à la première élimination de marge sur stocks , pour la partie affectant
les capitaux propres d’ouverture (Voir Note 12. §3), qui ont été prélevés sur le poste « Prime et
réserves » pour un montant de MF 8,8.
(3) Il s’agit du montant net actif-passif.
44
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Par ailleurs, Laurent-Perrier, Champagne Laurent-Perrier, Laurent-Perrier Diffusion et Champagne de Castellane
font actuellement l’objet d’un contrôle fiscal.
En outre, les sociétés Laurent-Perrier, Champagne Laurent-Perrier, Champagne de Castellane, Laurent-Perrier
Diffusion, Lemoine, Grands Vignoble et Grands vins de Champagne sont membres d’un Groupe fiscalement
intégré à compter de l’exercice ouvert le 1er avril 2000.
Enfin, au 31 mars 2000, la société holding Laurent-Perrier dispose de reports déficitaires de droit commun de
MF 44,7, d’amortissements réputés différés de MF 3,8 et de provisions fiscalement non déductibles constituées
sur l’exercice ou au titre d’exercices antérieurs de MF 2,8. En application stricte des principes énoncés au § 2.7 cidessus, le Groupe, compte tenu des différents facteurs d’incertitude entourant la récupération des déficits
reportables de la holding a maintenu sa position de ne pas comptabiliser d’impôts différés actifs au tires de ces
déficits.
Réconciliation entre la charge théorique d’impôt et la charge effective, telle qu’elle apparaît au compte de résultat.
Résultat de l'ensemble consolidé avant impôt sur les
"
bénéfices et impôts différés ..............................................
"
Charge d'impôt théorique à 37,767 % .................................... "
""
Différences permanentes comptables ....................................."
(1)
Différences permanentes fiscales ....................................... "
Déficits fiscaux de l'exercice non activés ..............................."
Utilisation de pertes fiscale non activées au cours
"
d'exercices antérieurs .....................................................
Ecart de taux d'impôt (France/ France et France/étranger) .... "
Incidence de la première comptabilisation d'impôts différés "
sur les engagements de retraite .........................
"
Charge effective d'impôt
""
(1)
176,6
(66,7)
-37,8%
(3,1)
7,3
(2,9)
-1,8%
4,1%
-1,6%
0,2
0,3
0,1%
0,2%
5,4
(59,5)
3,1%
-33,7%
Incidence ponctuelle de la déduction extra-comptable des frais d’introduction prélevés comptable
ment directement sur la prime d’émission (cf. Note 12) pour un montant de MF 9,6.
NOTE 12 - Variation des capitaux propres consolidés, part du Groupe et des intérêts minoritaires
Capitaux propres
Montant au 31 mars 1999 ...................................................
Augmentation de capital (1).................................................
Primes liées au capital ...........................................................
Ecart de conversion ...............................................................
Résultat de l'exercice .............................................................
Distribution de dividendes .....................................................
Effets de périmètre (2) ...........................................................
Autres mouvements (3) .........................................................
Montant au 31 Mars 2000 ...................................................
(1)
Part du
groupe
"
"
""
"
"
""
""
"
"
319,5
204,5
2,1
116,1
(12,8)
629,4
Intérêts
minoritaires
22,9
1,1
(0,2)
(16,8)
(0,2)
6,8
Le capital social est composé de 5.945.861 actions de valeur nominale de 3,80 euros. Le capital a fait l’objet
d’une réduction de MF 10,8 en mai 1999 suite à l’annulation de 435.216 actions d’autocontrôle. La
conversion du capital en euros et la conversion des actions à un nominal de 3,80 euros ont généré un
reclassement de MF 0,4 du poste capital aux réserves. Le capital a ensuite été augmenté en juin 1999 de
MF 26,5 lors de l’introduction de la société sur le Second Marché de la Bourse de Paris.
45
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L’augmentation nette de capitaux propres consécutive à l’introduction en Bourse s’est élevée à MF 204,5.
L’ensemble des charges relatives à cette opération, soit MF 25,5 a été prélevé intégralement sur la prime
d’émission. Ces charges ont représenté 11,1 % du montant brut de l’augmentation de capitaux propres. Les
dépenses de communication cosubstantielles à l’introduction en Bourse se sont élevées à MF 8,1 soit 3,5 % du
montant brut de l’augmentation de capitaux propres.
(2)
Impacts liés au rachat par Champagne Laurent-Perrier de titres Champagne de Castellane et Laurent Perrier
Diffusion Suisse.
(3)
A compter des comptes au 31 Mars 2000 le Groupe élimine les marges internes sur stocks. Ce changement
de méthode décidé dans le souci de la recherche d’une meilleure information pour les actionnaires porte sur
des montants non significatifs , soit 1,8% du stock final pour le montant brut et 2,1 % des capitaux propres
pour le montant net d’impôts. Le caractère non significatif n’affecte donc pas la comparabilité des états
financiers dans le temps. L’impact net d’impôts du changement à l’ouverture a été prélevé sur les capitaux
propres et s’élève à MF 13,1, l’impact net d’impôts sur l’exercice s’élève à MF 1,4.
NOTE 13 - Provisions pour risques et charges
Nature des provisions
Indemnités de départ en retraite (1) ....................
Risques financiers (2) .........................................
Risques sur créances à l'étranger (3) ...................
Autres provisions (4) ..........................................
Total ..................................................................
Solde à
l'ouverture
"
"
"
"
"
14,7
8,8
5,6
19,1
48,2
Dotations
aux
provisions
1,1
6,4
5,7
13,2
Reprises
de
provisions
(1,2)
(3,0)
(5,6)
(9,4)
(19,2)
Solde
à la
clôture
14,6
12,2
15,4
42,2
(1)
Indemnités de départ en retraite : voir § 2.8 et Note 18.
(2)
Couvre pour l’essentiel des provisions pour litiges. La quasi-totalité des provisions, constituées face
aux risques de mise en œuvre de garanties d’actifs et de passifs consenties par le Groupe dans le
cadre de cessions d’actifs réalisées lors des exercices précédents, ont été reprises au terme de
l’expiration des périodes de garantie.
(3)
Reprise sur l’exercice en totalité. Dans le même temps la créance provisionnée à 100 % a été passée
en perte.
(4)
L’essentiel de ce poste est constitué par une provision destinée à couvrir des coûts de réorganisation.
NOTE 14 - Emprunts et dettes financières
Échéance des dettes financières
Montant total A moins d'1 an
691,7
10,2
Crédits d'exploitation ....................... "
"
Total ................................................
691,7
10,2
De 1 à 5 ans
681,5
681,5
A plus de 5 ans
0,0
§
Le passif financier constaté au titre des contrats de crédit-bail dans les comptes de l'exercice clos le
31 mars 2000 s'élève à MF 2,3.
§
100 % des utilisations du Groupe au 31 mars 2000 l’étaient dans le cadre de crédits à taux variables.
Par ailleurs, le Groupe effectue des couvertures de taux. A compter de juin 2000 et pour une durée de
5 ans, un montant de MF 50 est couvert par un swap.
§
En décembre 1999, le Groupe a renégocié avec son pool bancaire des lignes de crédit pour un
montant total d’autorisations de MF 963 d’une maturité glissante de 3 ans à l’exception d’un montant
de MF 38,5 amortissable sur 4ans.
46
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NOTE 15 - Engagements hors bilan
15.1
Engagements financiers
Au 31 mars 2000, une fraction des dettes bancaires décrites dans la Note 14, correspondant à un plafond
d’autorisation de MF 920 fait l'objet de garanties assorties de sûretés réelles que le Groupe peut décider de placer
à 100 % sous le régime des warrants douaniers. Les utilisations garanties dans ce cadre s’élevaient à MF 650 au
31 mars 2000. Dans le cadre des accords avec son pool bancaire le Groupe s’est engagé à maintenir un ratio de
couverture des frais financiers par le résultat d’exploitation supérieur à 4 et un rapport endettement net / capitaux
propres part du groupe inférieur à 2. Le non respect des ratios précités entraîne la mise en œuvre d’une clause de
revoir non assortie d’une clause d’exigibilité anticipée.
15.2
Autres engagements
Certaines filiales sont engagées contractuellement auprès de divers fournisseurs pour l'achat d'une partie
significative de leur approvisionnement en raisins. Ces engagements portent sur des surfaces ; dès lors en raison
des écarts pouvant affecter d'une année sur l'autre tant les rendements que les prix, la valeur de ces engagements
ne peut être quantifiée avec une approximation raisonnable.
Le Groupe Laurent-Perrier détient dans ses caves 21.824 hectolitres de vins des récoltes 1998 et 1999 constituant
une réserve qualitative et appartenant à des viticulteurs et coopératives.
NOTE 16 – Autres créances et autres dettes
Les autres créances s’analysent ainsi :
Autres créances
Etat - Créances de TVA .............................................................................
Etat - Acomptes IS .....................................................................................
Charges constatées d'avance ......................................................................
Divers ........................................................................................................
Total ..........................................................................................................
"
"
"
"
"
Au 31 mars
2000
1999
30,2
46,5
5,8
4,2
2,7
4,0
6,4
5,0
45,1
59,7
Les autres dettes se composent des éléments suivants :
Autres dettes et comptes de régularisation
Dettes envers le personnel ...................................................................
Réserve de participation des salariés ....................................................
Provision pour participation des salariés ..............................................
Organismes sociaux .............................................................................
Etat - TVA et autres taxes ....................................................................
Etat - Impôt sur les sociétés .................................................................
Clients créditeurs .................................................................................
Divers ..................................................................................................
Total ...................................................................................................
"
"
"
"
"
"
"
"
"
Au 31 mars
2000
1999
14,4
13,7
9,9
7,0
7,8
5,6
13,1
13,6
4,4
23,6
18,2
14,2
17,4
4,3
12,1
8,6
97,3
90,6
NOTE 17 – Charges de personnel
Les frais de personnel du Groupe (charges sociales, participation et intéressement compris) s'élèvent à MF 118,1
contre MF 112,6 pour l'exercice précédent (12 mois).
47
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L'effectif au 31 mars 2000 dans les entreprises consolidées par intégration globale est le suivant :
Au 31 mars
2000
1999
124
116
44
45
58
61
164
156
390
378
Effectifs
Cadres .....................................................................................................
Agents de maîtrise ...................................................................................
Employés ................................................................................................
Ouvriers ..................................................................................................
Total .......................................................................................................
""
NOTE 18 – Produits et charges exceptionnels
Le résultat exceptionnel enregistre les éléments suivants :
§
§
§
§
§
§
§
un coût net pour réorganisation et rupture de contrats de distribution d’un montant de MF 5,7
une reprise de provision pour charge de retraite d’un montant de MF 0,1
des reprises de provisions à caractère commercial devenues sans objet pour un montant de MF 2,9
des provisions pour litiges financiers pour MF 6,4
des reprises de provisions consécutives à l’extinction de garanties d’actifs et de passifs pour MF 3,6
la mise au rebut de matières et fournitures pour MF 1,1.
une provision de MF 0,7 pour faire face aux dégâts consécutifs à la tempête de décembre 1999
Aucun des autres éléments n’est jugé significatif individuellement.
NOTE 19 – Produits et charges financières
Les charges financières s’élèvent à MF 35,5, contre MF 43,5 l’exercice précédent dont MF 2,5 de perte de change
et MF 2,3 de provision destinée à ramener la valeur de rachat des options d’achat d’actions au cours de Bourse
moyen des 20 dernières séances précédant la clôture de l’exercice, ce dernier étant inférieur au prix d’exercice à la
clôture de l’exercice.
NOTE 20 – Marge sur vente de produits intermédiaires et sur prestations de services
Les marges réalisées sur la vente de produits intermédiaires ainsi que sur la réalisation de prestations à caractère
industriel se sont élevées à MF 8,3 contre MF 6,2 sur l’exercice précédent.
NOTE 21 - Information sectorielle et géographique
Par zone géographique de destination, le chiffre d'affaires consolidé s'analyse ainsi :
Répartition géographique du chiffre d'affaires
France .................................................................................................
Europe ................................................................................................
Asie et Moyen Orient .........................................................................
Amérique ............................................................................................
Océanie ...............................................................................................
Afrique ...............................................................................................
Total ...................................................................................................
"
"
"
"
"
"
"
Au 31 mars
2000
1999
514,2
455,5
447,2
396,4
16,1
11,9
84,4
54,9
9,9
7,4
42,9
46,9
1 114,7
973,0
48
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NOTE 22 – Chiffres clé en Euro
Au 31 mars 2000
en MF
en M Euro
Chiffre d'affaires ............................. " 1 114,7
Résultat d'exploitation .................... "
231,8
Résultat net part groupe .................. "
116,1
""
Capitaux propres part groupe .........."
629,4
Endettement net .............................. "
631,3
Au 31 mars 1999*
en MF en M Euro
Au 31 mars 1998*
en MF en M Euro
169,9
35,3
17,7
973,0
182,1
103,6
148,3
27,8
15,8
814,6
125,2
116,1
124,2
19,1
17,7
96,0
96,2
319,5
842,8
48,7
128,5
218,6
677,8
33,3
103,3
* Données proforma au 31 mars 1999 et 1998 figurant dans le prospectus définitif émis lors de l'introduction en Bourse en
Juin 1999
Ces chiffres en euros sont obtenus par conversion au taux de 1 euro = 6,55957 F.
5.3.
Comptes sociaux au 31 mars 1998, 1999, 2000
Compte de résultat
Notes
Chiffre d'affaires ...............................................
Reprise sur amortissements et transfert de charges
Autres produits ........................................................
Total des produits d'exploitation ...............................
Achats de marchandises ............................................
Variation de stock (marchandises) ............................
Autres achats et charges externes ..............................
Impôts taxes et versements assimilés .........................
Salaires et traitements ...............................................
Charges sociales .......................................................
Dotations aux amortissements ...................................
Dotations aux provisions ...........................................
Autres charges ..........................................................
Résultat d'exploitation
Produits financiers ....................................................
Charges financières ..................................................
Résultat financier ....................................................
Résultat courant avant impôt ..................................
Produits exceptionnels ..............................................
Charges exceptionnelles ............................................
Résultat exceptionnel ..............................................
Impôts sur le résultat ................................................
Participation des salariés ...........................................
Résultat net .............................................................
" ""
" ""
" ""
" ""
""
""
""
""
"
8
"
8
" ""
" ""
" ""
" ""
""
""
"
9
" ""
" ""
""
" 10
" ""
" ""
" ""
1998
7,3
Exercices clos au 31 mars
1999
2000
(en FRF millions)
2000
(en • millions)
7,9
0,8
22,2
30,9
8,7
1,3
25,7
34,4
3,9
5,2
(0,1)
(5,3)
(1,0)
(6,3)
(2,5)
(1,3)
(0,1)
(0,8)
(4,8)
(0,9)
(5,3)
(2,0)
(1,1)
(5,6)
(0,7)
(4,2)
(1,8)
(1,2)
(0,9)
(0,1)
(0,6)
(0,3)
(0,2)
10,8
1,3
(9,3)
(8,0)
2,8
89,2
(85,7)
3,5
16,0
16,6
(10,5)
6,1
22,1
64,5
(43,6)
20,9
(2,3)
18,6
19,7
(5,6)
14,1
32,7
3,7
(1,8)
1,9
(0,4)
2,8
3,0
(0,9)
2,1
5,0
0,6
(0,3)
0,3
6,3
43,0
34,6
5,3
20,1
27,4
49
Brought to you by Global Reports
Bilan
ACTIF
Immobilisations incorporelles ............................
Immobilisations corporelles ...............................
Immobilisations financières ...............................
Autres immobilisations financières ....................
Actif immobilisé ...............................................
Stocks et en cours ..............................................
Clients et comptes rattachés ...............................
Autres créances et comptes de régularisation .....
Valeurs mobilières de placement .......................
Disponibilités ....................................................
Charges constatées d'avance ..............................
Actif circulant ..................................................
Total de l'actif ..................................................
PASSIF
Capital ..............................................................
Primes d'émission, de fusion et d'apport .............
Réserve légale ...................................................
Réserves statutaires ...........................................
Réserves réglementaires ....................................
Report à nouveau ...............................................
Résultat .............................................................
Provisions réglementées ....................................
Total des capitaux propres ..............................
Autres fonds propres .......................................
Provisions pour risques et charges ..................
Emprunts et dettes financières ...........................
Fournisseurs et comptes rattachés ......................
Dettes fiscales et sociales ...................................
Autres dettes et comptes de régularisation .........
Ecart de conversion passif .................................
Total des dettes ................................................
Total du passif ..................................................
5.4.
1.
Notes
""
""
""
""
" 1&2
""
""
""
"
7
"
3
""
""
""
""
""
Notes
"
""
""
""
""
""
""
""
"
""
"
"
""
"
"
""
""
""
4
1998
13,9
2,8
317,8
0,8
335,3
Exercices clos au 31 mars
1999
2000
(en FRF millions)
14,1
14,4
2,1
1,3
432,6
432,5
38,5
487,3
448,2
0,9
2,5
0,6
2,3
0,4
6,7
342,0
3,9
1,8
0,6
1,0
0,2
7,5
494,8
2000
(en • millions)
2,2
0,2
65,9
68,3
0,2
2,8
19,9
1,3
0,0
0,4
3,0
0,2
24,2
472,4
3,7
72,0
Exercices clos au 31 mars
1999
2000
(en FRF millions)
243,9
133,0
148,2
27,4
178,4
24,4
24,4
24,4
16,1
16,0
16,1
1,7
1,7
2,1
(160,6)
(32,4)
10,5
6,3
43,0
34,6
1998
2000
(en • millions)
22,6
27,2
3,7
2,5
0,3
1,6
5,3
4
131,8
213,1
414,3
63,2
5
6
19,6
176,5
3,9
2,6
7,2
0,4
190,6
342,0
12,4
256,5
3,3
6,4
3,1
10,2
39,6
2,7
1,8
3,8
1,6
6,0
0,4
0,3
0,6
269,3
494,8
47,9
472,4
7,3
72,0
7
7
Annexe aux comptes sociaux au 31 mars 2000
REGLES ET METHODES COMPTABLES
Les conventions générales comptes ont été appliquées, dans le respect du principe de prudence, conformément
aux hypothèses de base :
§
§
§
continuité d’exploitation,
permanence des méthodes comptables d’un exercice à l’autre,
indépendance des exercices.
50
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2.
METHODES ET REGLES D'EVALUATION
2.1.
Immobilisations incorporelles
Les frais de dépôt et de renouvellement de marques et de recherche d’antériorité sont immobilisés.
2.2.
Immobilisations corporelles
Les immobilisations corporelles sont évaluées à leur coût d'acquisition (prix d’achat et frais accessoires, hors frais
d’acquisition) ou à leur coût de production.
Les intérêts des emprunts spécifiques à la production d’immobilisations ne sont pas inclus dans le coût de
production de ces immobilisations.
Les amortissements sont calculés en fonction de la durée de vie estimée des immobilisations et selon le mode
linéaire. Les principales durées d'amortissement sont les suivantes :
§
§
2.3.
Agencements et aménagements des constructions
Mobilier et matériel
8 à 10 ans
5 à 10 ans
Créances et dettes en devises
Les transactions réalisées en devises sont converties au cours du jour de la date de transaction. Les soldes des
actifs et passifs libellés en devises sont convertis au cours du jour de la clôture, les gains et pertes de changes
latents résultant de ces conversions sont portés au compte de résultat.
2.4.
Créances
Les créances sont valorisées à leur valeur nominale. Une provision pour dépréciation est pratiquée lorsque la
valeur d’inventaire est inférieure à la valeur comptable.
2.5.
Provisions pour risques et charges
Les provisions constituées sont destinées à couvrir les risques et les charges nettement précisés quant à leur objet
et que des événements survenus ou en cours rendent probables.
2.6.
Critères d'appréciation retenus pour l'identification des opérations exceptionnelles
Les opérations exceptionnelles comprennent les produits et les charges hors gestion courante de l'entreprise. Elles
concernent soit des opérations de gestion soit des opérations en capital.
51
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Analyse du bilan et du compte de résultat
Tous les chiffres sont exprimés en millions de francs français
NOTE 1 – Valeur brute de l’actif immobilisé
Valeurs brutes
""
Immobilisations incorporelles .............. " "
Marques .......................................... "
Autres ............................................. "
Sous-total ............................................. "
Immobilisations corporelles .................. " "
Terrains .......................................... " "
Constructions ................................. "
Installations techniques .................. "
Autres ............................................. " "
Sous-total ............................................. "
Immobilisations financières .................. " "
Participations .................................. "
Autres immo. financières ............... " "
Sous-total ............................................. "
Total général ....................................... "
Valeurs
brutes à l'
ouverture
12,5
2,1
14,6
Acquisitions
Cessions
0,5
0,5
0,4
11,2
0,2
11,6
0,2
-
13,0
2,1
15,1
-
0,6
11,2
11,8
-
463,7
463,7
490,6
463,7
463,7
489,9
0,7
Valeurs
brutes à la
clôture
NOTE 2 – Amortissements et provisions pour dépréciation
Amortissements
""
Immobilisations incorporelles ............. " "
Marques ....................................... " "
Autres .......................................... "
Sous-total ........................................... "
Immobilisations corporelles ................ " "
Terrains ........................................ " "
Constructions ............................... "
Installations techniques ................ "
Autres .......................................... " "
Sous-total ........................................... "
Immobilisations financières ................. " "
Participations ............................... "
Autres immo. financières .............. " "
Sous-total ........................................... "
Total général ..................................... "
Amortissements à l'
ouverture
0,5
0,5
Dotations
0,2
0,2
0,3
9,2
0,1
0,9
9,5
1,0
Diminutions
-
0,7
0,7
-
0,4
10,1
10,5
-
31,1
31,1
42,3
31,1
31,1
41,1
1,2
Amortissements à l'
clôture
NOTE 3 – Valeurs mobilières de placement
Au 31 mars 2000, les valeurs mobilières de placement s’élèvent à MF 19,9 et comprennent notamment des actions
propres détenues dans le cadre d’un plan d’options d’achat d’actions. Ces actions sont évaluées au prix d’exercice
ou au cours de Bourse moyen des 20 dernières séances précédant la clôture de l’exercice, si ce cours moyen
s’avère inférieur au prix d’exercice.
52
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NOTE 4 – Composition du capital social et variation des capitaux propres
Le capital social est composé de 5.945.861 actions de valeur nominale de 3,80 euros. Le capital a fait l’objet d’une
réduction de MF 10,8 en mai 1999 suite à l’annulation de 435.216 actions d’autocontrôle. La conversion du
capital en euros et la conversion des actions à un nominal de 3,80 euros ont généré un reclassement de MF 0,4 du
poste capital aux réserves. Le capital a ensuite été augmenté en juin 1999 de MF 26,5 lors de l’introduction de la
société sur le Second Marché de la Bourse de Paris.
L’augmentation nette de capitaux propres consécutive à l’introduction en Bourse s’est élevée à MF 204,5.
L’ensemble des charges relatives à cette opération soit MF 25,5 a été prélevé intégralement sur la prime
d’émission. Ces charges ont représenté 11,1 % du montant brut de l’augmentation de capitaux propres. Les
dépenses de communication cosubstantielles à l’introduction en Bourse se sont élevées à MF 8,1 soit 3,5 % du
montant brut de l’augmentation de capitaux propres.
Montant au 31 mars 1999 ...................................................
Augmentation nette de capital ...............................................
Primes liées au capital ...........................................................
Résultat de l'exercice .............................................................
Distribution de dividendes .....................................................
Montant au 31 mars 2000 ...................................................
"
"
"
"
""
"
213,1
15,7
150,9
34,6
414,3
NOTE 5 - Provisions pour risques et charges
Nature des provisions
Risques sur filiales et garanties données (1) ........
Provisions pour départs ......................................
Risque financier ................................................
Total ..................................................................
(1)
Solde à
l'ouverture
"
"
"
"
Dotations
aux
provisions
4,3
2,3
5,8
12,4
Reprises
de
provisions
(3,7)
1,5
1,5
(3,7)
Solde
à la
clôture
0,6
2,3
7,3
10,2
Risques sur filiales : une provision de MF 3,6 est devenue sans objet.
NOTE 6 - Emprunts et dettes financières
Échéance des dettes financières
Montant total A moins d'1 an
Crédits d'exploitation ..................... "
39,6
3,5
39,6
3,5
Total .............................................. "
De 1 à 5 ans
36,1
36,1
A plus de 5 ans
Le poste « Emprunts et dettes financières » s’élevait à MF 256,5 au 31 mars 1999. La réduction massive opérée
sur l’exercice résulte de l’augmentation de capital réalisée lors de l’introduction en Bourse.
NOTE 7 – Autres créances et autres dettes
Les autres créances s’analysent ainsi :
Autres créances
Etat - Créances de TVA .............................................................................
Etat - Acomptes IS .....................................................................................
Divers ........................................................................................................
Total ..........................................................................................................
"
""
"
"
Au 31 mars
2000
1999
1,2
0,1
1,6
2,8
1,7
1,8
53
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Les autres dettes se composent des éléments suivants :
Autres dettes et comptes de régularisation
Dettes envers le personnel .......................................................................
Organismes sociaux ..............................................................................
Etat - TVA et autres taxes .......................................................................
Etat - Impôt sur les sociétés ....................................................................
Divers ......................................................................................................
Total ........................................................................................................
"
"
"
""
"
"
Au 31 mars
2000
1999
0,6
0,7
0,6
0,7
0,2
4,9
4,2
5,6
3,2
9,5
NOTE 8 – Charges de personnel
Les frais de personnel de la société (charges sociales, participation et intéressement compris) s'élèvent à MF 6,0
contre MF 7,3 pour l'exercice précédent (12 mois).
L'effectif au 31 mars 2000 est le suivant :
Au 31 mars
2000
1999
7
7
1
1
1
1
3
1
12
10
Effectifs
Cadres ..........................................................................................................
Agents de maîtrise .......................................................................................
Employés .....................................................................................................
Ouvriers .......................................................................................................
Total ............................................................................................................
""
NOTE 9 – Produits et charges financières
Le résultat financier est positif à MF 14,1. Il comprend pour MF 18 de dividendes versés par Champagne LaurentPerrier.
NOTE 10 – Produits et charges exceptionnels
Le résultat exceptionnel enregistre les éléments suivants :
§
des provisions pour litiges financiers pour MF 1,5
§
des reprises de provisions consécutives à l’extinction de garanties d’actifs et de passifs pour MF 3,6
Aucun des autres éléments n’est jugé significatif individuellement.
NOTE 11 - Engagements hors bilan
Le passif financier existant au titre des contrats de crédit-bail et non constaté dans les comptes de l'exercice clos le
31 mars 2000 s'élève à MF 2,3.
Les engagements pris en matière d’indemnités de départ en retraite s’élèvent à MF 0,3.
54
Brought to you by Global Reports
LAURENT-PERRIER
Siège social: 32, avenue de Champagne
51150 Tours sur Marne
TABLEAU-LISTE DES FILIALES ET PARTICIPATIONS
Informations financières
Renseignements détaillés sur chaque
filiale et participation dont la valeur
excède 1% du capital de la société
astreinte à la publication.
Capital
Capitaux
propres
autres que
le capital
Quote-part
du capital
détenue
(en %)
Résultats
(bénéfice
ou perte
du dernier
exercice
clos)
1 . Filiales (détenues à + de 50 %)
Champagne LAURENT-PERRIER
Siciété A.S.
SCEA DES COTEAUX DU BARROIS
SCEA DES COTEAUX DE CHARMERO
SCA DES COTEAUX DE COURTERON
SCEV DES GRANDS MONTS
STE CIVILE DE CHAMOE
STE CIVILE CUVILLIERS
LAURENT-PERRIER US (en USD)
290 031 600
4 596 300
1 670 000
3 070 000
764 000
880 000
1 620 000
23 000
$1 320 471
248 006 262
24 042 944
229 803
314 575
135 993
114 139
-40 334
44 861
-$295 667
36 404 000
7 043 600
52 900 121
18 264 762
100,00
92,34
50,96
51,14
51,05
51,15
50,62
99,57
100,00
76 109 721
9 170 515
171 666
203 242
135 993
113 399
31 605
-20 454
-$81 000
2 . Participations (détenues entre 10 et 50%)
Champagne de CASTELLANE
LAURENT-PERRIER-VIGNOBLES
Filiales
Renseignements globaux
sur toutes les filiales et participations
Valeur comptable des titres détenus
- brute
- nette
Montant des prêts et avances accordés
Montant des cautions et avals donnés
Montant des dividendes encaissés
Françaises
423 346 946
396 493 946
1 245 132
25,90
23,61
10 000 060
2 128 998
Participations
Etrangères
8 700 062
4 500 062
Françaises
Etrangères
31 515 929
31 515 929
18 270 743
55
Brought to you by Global Reports
5.5.
Attestations des commissaires aux comptes sur les comptes sociaux et consolidés au 31 mars 2000
5.5.1.
Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes sociaux pour l'exercice clos le 31 mars 2000
Aux Actionnaires
Laurent-Perrier
32, Avenue de Champagne
51150 Tours sur Marne
Mesdames, Messieurs,
En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous vous présentons notre
rapport relatif à l'exercice clos le 31 mars 2000 sur :
-
le contrôle des comptes annuels de la société Laurent-Perrier, établis en francs français, tels qu'ils sont
joints au présent rapport,
-
les vérifications spécifiques et les informations prévues par la loi.
Les comptes annuels ont été arrêtés par le directoire. Il nous appartient, sur la base de notre audit,
d'exprimer une opinion sur ces comptes.
1.
OPINION SUR LES COMPTES ANNUELS
Nous avons effectué notre audit selon les normes de la profession applicables en France; ces normes requièrent la
mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent
pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à examiner, par sondages, les éléments probants justifiant les
données contenues dans ces comptes. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis et les
estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes et à apprécier leur présentation d'ensemble. Nous
estimons que nos contrôles fournissent une base raisonnable à l'opinion exprimée ci-après.
Nous certifions que les comptes annuels, établis conformément aux principes comptables généralement admis en
France, sont réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi
que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.
2.
VERIFICATIONS ET INFORMATIONS SPECIFIQUES
Nous avons également procédé, conformément aux normes de la profession applicables en France, aux
vérifications spécifiques prévues par la loi.
Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des
informations données dans le rapport de gestion du directoire et dans les documents adressés aux actionnaires sur
la situation financière et les comptes annuels.
En application de la loi, nous nous sommes assurés que les diverses informations relatives aux prises de
participation et de contrôle et à l'identité des détenteurs du capital vous ont été communiquées dans le rapport de
gestion.
Paris, le 23 mai 2000
Les Commissaires aux Comptes
Befec – Price Waterhouse
Jean Claude Viarnaud
Philippe Venet
56
Brought to you by Global Reports
5.5.2.
Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés pour l'exercice clos le 31 mars 2000
Aux Actionnaires
Laurent-Perrier
32, avenue de Champagne
51150 – Tours sur Marne
Mesdames, Messieurs,
En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous avons procédé au contrôle
des comptes consolidés de la société Laurent-Perrier relatifs à l'exercice clos le 31 mars 2000, tels qu'ils sont joints
au présent rapport.
Les comptes consolidés ont été arrêtés par le Directoire. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer
une opinion sur ces comptes.
Nous avons effectué notre audit selon les normes de la profession applicables en France ; ces normes requièrent la
mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés ne
comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à examiner, par sondages, les éléments probants
justifiant les données contenues dans ces comptes. Il consiste également à apprécier les principes comptables
suivis et les estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes et à apprécier leur présentation
d'ensemble. Nous estimons que nos contrôles fournissent une base raisonnable à l'opinion exprimée ci-après.
Nous certifions que les comptes consolidés du groupe Laurent-Perrier pour l'exercice clos le 31 mars 2000, établis
conformément aux principes comptables généralement admis en France, sont réguliers et sincères et donnent une
image fidèle du patrimoine, de la situation financière, ainsi que du résultat de l'ensemble constitué par les
entreprises comprises dans la consolidation.
Sans remettre en cause l'opinion exprimée ci dessus, nous attirons votre attention sur la note annexe n° 12, qui
décrit le changement de principe comptable relatif à l'élimination des marges internes sur stocks, lequel a notre
agrément.
Par ailleurs, nous avons procédé à la vérification des informations données dans le rapport sur la gestion du
groupe. Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes
consolidés.
Paris, le 23 mai 2000
Les Commissaires aux Comptes
Befec – Price Waterhouse
5.6.
Philippe Venet
Rapport spécial des commissaires aux comptes pour l’exercice clos le 31 mars 2000
Mesdames, Messieurs,
En notre qualité de commissaires aux comptes de votre société, nous vous présentons notre rapport sur les
conventions réglementées.
En application de l’article 145 de la loi du 24 juillet 1966, nous avons été avisés des conventions qui ont fait
l’objet de l’autorisation préalable de votre directoire.
Il ne nous appartient pas de rechercher l’existence éventuelle de telles conventions mais de vous communiquer,
sur la base des informations qui nous ont été données, les caractéristiques et les modalités essentielles de celles
dont nous avons été avisés, sans avoir à nous prononcer sur leur utilité ou leur bien-fondé. Il vous appartient, selon
les termes de l’article 117 du décret du 23 mars 1967, d’apprécier l’intérêt qui s’attachait à la conclusion de ces
conventions en vue de leur approbation.
57
Brought to you by Global Reports
Nous avons effectué nos travaux selon les normes de la profession ; ces normes requièrent la mise en œuvre de
diligences destinées à vérifier la concordance des informations qui nous ont été données avec les documents de
base dont elles sont issues.
Aucune convention nouvelle n’a été portée à notre connaissance.
Par ailleurs, en application du décret du 23 mars 1967, nous avons été informés que l’exécution des conventions
suivantes, approuvées au cours d’exercice antérieurs, s’est poursuivie au cours du dernier exercice :
1 - Avec Champagne Laurent Perrier
- Poursuite de la convention d’utilisation du Château de Louvois accordée à Champagne Laurent Perrier
Votre société a facturé un montant global de 1 000 000 F, sur l’exercice 1999/2000.
-
Poursuite de la convention de mise à disposition de locaux et de prestations de services par Champagne
Laurent Perrier
Champagne Laurent Perrier a facturé, sur l’exercice 1999/2000, 300 000 F HT de prestations à votre société.
2
-
- avec la société A.S.
Poursuite de la convention d’assistance de gestion
Votre société a facturé une redevance de 0,5 % du chiffre d’affaires réalisé par AS sous les marques
Delamotte et Salon, soit au titre de l’exercice 1999/2000 : 245 572 F HT.
3
-
- avec la société Champagne de Castellane
Poursuite de la convention d’assistance de gestion
Votre société a facturé une redevance de 0,5 % du chiffre d’affaires réalisé par de Castellane sous les marques
de Castellane et Maxim’s, soit au titre de l’exercice 1999/2000 : 886 833 F HT.
4
- Convention de gestion de trésorerie
Les sociétés de votre groupe ont mis en place depuis plusieurs exercices une convention de gestion centralisée de
trésorerie, portant sur les flux financiers intervenant entre elles, à l’exclusion des sommes dues au titre de l’activité
commerciale. Ces avances sont coordonnées par la société Champagne Laurent Perrier et portent intérêt au taux
de refinancement externe du groupe (actuellement EURIBOR 1 mois + 0,80 %) sauf :
-
les comptes courants entre votre société et les sociétés civiles d’exploitation qui sont rémunérés à un taux égal
à la moyenne annuelle des taux de rendement des obligations des sociétés privées ;
-
le compte courant entre Champagne Laurent Perrier et votre société qui est rémunéré au taux EURIBOR 1
mois + 0,4 %.
Conformément à cette convention, les comptes courants ont engendré les intérêts suivants, au cours de l’exercice :
Intérêts reçus
Taux
(versés) %
Champagne Laurent Perrier
189 337
EURIBOR + 0,40
SCEA des Grands Monts
<18 710>
5,12
SC des Côteaux de Charmeronde
<53 541>
5,12
SC des Côteaux du Barrois
<27 591>
5,12
SC des Côteaux de la Louvière
<2 046>
5,12
SC de Chamoe
<38293>
5,12
SC des Côteaux de Courteron
39 463
5,12
5 - Convention de redevance de marque avec Champagne Laurent Perrier
La redevance de marque, prévue au contrat de licence du 14 décembre 1990, modifié par un avenant du 2
décembre 1992, à effet au 1er janvier 1993, s’est élevée à 25 649 254 F HT, pour l’exercice clos le 31 mars 2000.
58
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6 - Convention de prestations d’assistance avec Champagne Laurent Perrier
Les prestations diverses en matière de finance, comptabilité et gestion, d’assistance juridique et fiscale et de
travaux neufs, font l’objet d’une facturation sur la base de 0,7 % du chiffre d’affaires hors taxes réalisé sous les
marques Laurent Perrier et Grand Siècle. Leur montant facturé sur l’exercice 1999/2000 est de 5 129 851 F HT.
7 - Convention de compte courant avec Monsieur et Madame Bernard de NONANCOURT
Leurs comptes courants sont créditeurs respectivement de 45 959 F et de 129 433 F, et ont donné lieu à décompte
d’intérêts au taux de 5,12 %. La charge supportée, au titre de l’exercice 1999/2000, s’est élevée respectivement à
2 399 F et 4 210 F.
Les personnes concernées par ces conventions sont présentées dans le tableau ci-joint.
Telles sont, à notre connaissance, les conventions et opérations visées à l'article 143 de la loi n° 66-537 du 24
juillet 1966 et sur lesquelles vous avez à statuer.
Fait à Reims, le 22 mai 2000
Les Commissaires aux Comptes
Pour BEFEC PRICE WATERHOUSE
Jean-Claude VIARNAUD
Philippe VENET
SOCIETES
M. Bernard de
NONANCOURT
Mme Claude de
NONANCOURT
Mme Alexandra
PEREYRE
M. Yves
DUMONT
LAURENT-PERRIER
Président du Conseil
de surveillance
Président du Conseil
de surveillance
Membre du Conseil de
surveillance
Membre du Conseil de
surveillance
Membre du
Directoire
Membre du
Directoire
Président du
Directoire
Président du
Directoire
CHAMPAGNE
LAURENT PERRIER
Administrateur
CHAMPAGNE de
CASTELLANE
SOCIETE AS
Président du Conseil de
Vice-Président
surveillance
Membre du Conseil de
surveillance
M.François
PHILIPPOTEAUX
M. Bernard de La
GIRAUDIERE
Mme Stéphanie
MENEUX
Membre du Conseil
Membre du
Vice-Président du
de surveillance
Directoire
Conseil de surveillance
Vice-Président du Conseil
Membre du Conseil de surveillance
de surveillance
Président du
Conseil
d'administration
Membre du
Directoire
Président du
Directoire
SCEA des Grands
Monts
STE Civile Coteaux de
Charmeronde
STE Civile Coteaux du
Barrois
STE Civile Coteaux de
Courteron
STE Civile de Chamoe
STE Civile Coteaux de la
Louvière
(1) BdN : Monsieur Bernard de NONANCOURT
CHAMPAGNE
LAURENT
PERRIER
LAURENTPERRIER
M.Alain
TERRIER
Membre du
Directoire
Membre du
Directoire
Membre du
Conseil de
surveillance,
représenté par
Mme
S.MENEUX
Administrateur,
société
représentée par
Mme S.Meneux
Membre du
Directoire
Membre du
Directoire
Gérant (BdN) (1)
Gérant (BdN) (1)
Gérant (BdN) (1)
Gérant (BdN) (1)
Gérant (BdN) (1)
Gérant (BdN) (1)
6. ASSEMBLEE GENERALE DU 29 JUIN 2000
6. 1. Ordre du jour
1. Présentation du rapport fusionné du Directoire sur les comptes sociaux et consolidés clos le 31 mars 2000 et
sur l’activité au cours dudit exercice.
2. Présentation des rapports des commissaires aux comptes sur les comptes sociaux et consolidés clos le 31 mars
2000 et sur les opérations de l’exercice clos le 31 mars 2000
3. Présentation du rapport spécial des commissaires aux comptes sur les conventions visées à l’article 143 de la
Loi du 24 juillet 1966
4. Présentation du rapport du Conseil de Surveillance sur le rapport du Directoire ainsi que sur les comptes
sociaux de l’exercice clos le 31 mars 2000
5. Examen et approbation des Opérations de l’exercice 99/00 et des comptes de l’exercice clos le 31 mars 2000
6. Quitus aux membres du Directoire, du Conseil de Surveillance et aux commissaires aux comptes
7. Affectation du résultat
8. Approbation des conventions visées aux articles 143 et suivants de la Loi du 24 juillet 1966
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9. Examen des mandats
10. Jetons de présence
11. Autorisation et pouvoirs à donner au Directoire pour faire acheter ou vendre par la société ses propres actions
(article 217-2 modifié de la loi du 24 juillet 1966)
12. Questions diverses
13.Pouvoirs
6.2. Texte des résolutions
PREMIERE RESOLUTION
L'assemblée générale, après avoir entendu la lecture des rapports du directoire sur les comptes sociaux et
consolidés, du conseil de surveillance et des commissaires aux comptes, approuve lesdits rapports et comptes
annuels arrêtés à la date du 31 mars 2000 tels qu'ils ont été présentés, ainsi que les opérations traduites dans ces
comptes ou résumées dans ces rapports.
En conséquence, elle donne aux membres du Directoire quitus entier et sans réserve de l'exécution de leur mandat
pour ledit exercice.
Enfin, l’Assemblée Générale déclare avoir pris connaissance des comptes consolidés établis par le Directoire au
titre de l’exercice clos le 31 mars 2000.
DEUXIEME RESOLUTION
L'assemblée générale décide d'affecter comme suit le bénéfice de l'exercice clos le 31 mars 2000 se montant à
34,6 MF
Affectation du résultat :
Bénéfice de l’exercice :
Report à nouveau :
Solde disponible
34,6 MF
10,5 MF
45,1 MF
Sur solde disponible, prélèvement de :
25,6 MF (*) à titre de dividende aux actionnaires
soit 1 euro brut par action, avoir fiscal inclus (correspondant à un dividende net par action de 4,37 F assorti d’un
avoir fiscal de 2,19 F par action)
Le solde à virer au compte « report à nouveau »
19,5 MF
45,1 MF
Nous vous précisons d’ores et déjà que lors de la mise en paiement des dividendes, le bénéfice correspondant aux
dividendes non versés en raison des actions Laurent-Perrier détenues par la société sera affecté au compte « report
à nouveau ».
(*)
En excluant les 82 470 actions Laurent-Perrier détenues par la société au 31.03.2000, sous réserve d’un
complément à la hausse ou à la baisse d’actions d’autocontrôle.
Ce dividende sera versé au plus tard le 17 juillet 2000 sur toutes les actions du capital composant le capital et
pouvant donner droit à un dividende.
Affectation au compte « réserve pour actions propres »
Une somme de 18 974 212 F correspondant à la valeur des 82 470 actions propres détenues par la société est virée
du compte « prime d’émission » au compte « réserve pour actions propres ».
A l’issue de cette opération, le compte prime d’émission passe donc de 178 050 980,98 F à
159 076 768,98 F.
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L'assemblée générale prend acte de ce que les sommes distribuées à titre de dividendes, au titre des trois
précédents exercices, ont été les suivantes :
Exercice
1996/97
1997/98
1998/99
Dividendes
0
0
0
Avoirs fiscaux
0
0
0
Dividendes bruts
0
0
0
TROISIEME RESOLUTION
L'assemblée générale approuve les opérations intervenues entre les membres du Conseil de Surveillance (ou les
sociétés qu’ils représentent dont ils sont administrateurs) et la Société au cours de l'exercice écoulé, telles qu'elles
résultent du rapport spécial du commissaire aux comptes sur les conventions visées aux articles 143 et suivants de
la loi du 24 juillet 1966.
QUATRIEME RESOLUTION
L'assemblée générale approuve les opérations intervenues entre les membres du Directoire (ou les sociétés qu’ils
représentent dont ils sont administrateurs) et la Société au cours de l'exercice écoulé, telles qu'elles résultent du
rapport spécial du commissaire aux comptes sur les conventions visées aux articles 143 et suivants de la loi du 24
juillet 1966.
CINQUIEME RESOLUTION
L’assemblée générale décide d’allouer une somme de 700 000 F au titre des jetons de présence aux membres du
Conseil de Surveillance, jusqu’à décision contraire des actionnaires.
Un Conseil de Surveillance devra se tenir pour répartir les jetons de présence.
SIXIEME RESOLUTION
L’Assemblée Générale, après avoir entendu lecture du rapport du Directoire et après avoir pris connaissance des
éléments figurant dans la note d’information visée par la COB, autorise le Directoire, pour une période de dixhuit(18) mois à compter de la date de la présente Assemblée, à faire racheter par la Société ses propres actions
dans les conditions définies par les articles 217-2 et suivants de la loi n° 66-537 du 24 juillet 1966 et les autres
dispositions légales applicables.
L’Assemblée Générale décide que ces rachats d’actions pourront s’opérer par intervention sur le marché et par
acquisition de blocs, en une ou plusieurs fois, dans la limite maximale visée ci-après ; le prix maximal d’achat par
action hors frais est fixé à 58 euros et le prix minimal de vente par action hors frais est fixé à 20 euros.
La part maximale du capital pouvant être achetée ne pourra excéder en permanence la limite de 10 % du capital
social, soit un nombre maximum de 594.000 actions au jour de la présente assemblée générale, en tenant compte
des actions déjà rachetées au titre du précédent programme.
L’Assemblée Générale décide que ces actions pourront être rachetées en vue :
d’optimiser la gestion financière des fonds propres de la Société ;
de régulariser le cours des actions de la Société ;
de les attribuer aux salariés ou mandataires sociaux dans les conditions prévues par les dispositions légales
applicables, et notamment de les utiliser en vue de consentir des Options d’Achat d’Actions, tel que ce terme est
défini à la vingt-huitième résolution de l’Assemblée Générale Mixte du 26 mai 1999 ;
de rémunérer une acquisition réalisée par la Société ;
de les utiliser dans le cadre d’offres publiques sur des valeurs mobilières déjà émises ou à émettre ;
de les conserver, céder, transférer par quelques moyens que ce soit.
L’Assemblée Générale décide que les rachats d’actions effectués dans le cadre de la présente résolution ne
pourront, en aucun cas, donner lieu à annulation desdites actions et que la présente autorisation remplace les
dispositions du précédent programme de rachat adopté par l’Assemblée Générale du 26 mai 1999.
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L’Assemblée Générale décide que les rachats d’actions effectués dans le cadre de la présente résolution ne
pourront, en aucun cas, donner lieu à annulation desdites actions et que la présente autorisation remplace les
dispositions du précédent programme de rachat adopté par l’Assemblée Générale du 26 mai 1999.
SEPTIEME RESOLUTION
L’Assemblée Générale constatant que le mandat de membre du Conseil de Surveillance de M. Jean-Louis
PEREYRE arrive à expiration, décide de le renouveler pour une période de six années, soit jusqu’à l’issue de
l’Assemblée Générale statuant sur les comptes de l’exercice clos au 31 mars 2006 et qui se tiendra en 2006.
HUITIEME RESOLUTION
L’Assemblée générale confère tous pouvoirs au porteur d’un original, d’une copie ou d’un extrait du procèsverbal de la présente assemblée pour effectuer tous dépôts, formalités et publications nécessaires.
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Annexe 1 : L’ÉLABORATION DU CHAMPAGNE
L’élaboration du champagne comporte dix étapes principales :
1ère étape – vendanges*
(septembre – octobre)
Le raisin est exclusivement cueilli à la main. Cette contrainte contribue à la qualité
du champagne
2ème étape – pressurage*
(septembre – octobre)
Le raisin est pressuré afin d’obtenir 25,5 hectolitres de moût* pour 4.000 kg de
raisin, ce qui est exceptionnellement qualitatif en comparaison avec d’autres vins.
3ème étape – vinification*
(octobre – décembre)
Une première fermentation* en cuves ou en fûts permet au sucre de se transformer
en alcool.
4ème étape – assemblage*
(janvier – mars)
Cette opération détermine le goût spécifique qu’obtiendra le champagne après son
vieillissement*. Il est effectué par un chef de cave* ayant une connaissance intime
du style caractéristique de la maison de champagne. Il effectue un assemblage*
vertical et horizontal de crus* afin d’obtenir un vin dont la qualité ne varie pas
d’année en année. Une partie des récoltes exceptionnelles pour lesquelles aucun
assemblage* vertical n’est nécessaire permet de faire des vins millésimés* .
en De la liqueur de canne et des levures sont ajoutées lors de la mise en bouteille du
vin. Les bouteilles sont ensuite stockées dans des caves ou dans des entrepôts à
température et hygrométrie contrôlées durant le vieillissement*.
5ème étape –
bouteille
(tirage*)
mise
6ème étape – prise
mousse
de Le sucre ajouté fermente à basse température, il se forme de l’alcool et du gaz
carbonique. Ce dernier assure l’effervescence.
7ème étape - vieillissement*
La période de vieillissement* minimum pour un champagne est de 15 mois, et de
trois ans pour un champagne millésimé*.
8ème étape - remuage*
Après le processus de vieillissement*, les bouteilles font l’objet de petits
mouvement rotatifs, à intervalles réguliers pendant plusieurs semaines pour
permettre au dépôt d’être rassemblé dans le goulot de la bouteille.
9ème étape - dégorgement*
Les dépôts accumulés pendant la période de vieillissement* et rassemblés dans le
goulot lors du remuage* sont retirés de la bouteille après formation d’un glaçon qui
est ensuite expulsé. Vient le dosage* par lequel une petite quantité de liqueur
(mélange de sucre et de vin) est ajoutée au champagne avant l’insertion du bouchon
de liège. Selon la quantité de sucre ajoutée, le champagne sera Brut* nature, Brut*,
extra dry, sec, demi-sec ou doux.
10ème étape - habillage*
Enfin, capsule, collerette, étiquette sont posées, la bouteille est mise en carton ou en
coffret et elle est expédiée.
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Annexe 2 - LEXIQUE
Assemblage
Opération effectuée après la fermentation qui consiste en l’élaboration de la
cuvée par le mélange de plusieurs vins afin d’obtenir un ensemble
harmonieux. En Champagne les vins de différents cépages, de différentes
années et de différents vignobles sont mélangés. Le processus de
l’assemblage produit un vin supérieur à chacun des vins de base.
Appellation d’Origine Contrôlée La mention A.O.C. désigne expressément la ou les régions et parfois le cru
(A.O.C.)
dans lequel le vignoble est implanté. Une réglementation est établie par
l’I.N.A.O. Rendement à l’hectare, degré alcoolique, cépage utilisé et
contenance minimum en sucre du moût sont ainsi fixés, et les vins sont
agrées chaque année par le comité de dégustation.
Blanc de blancs
Champagne élaboré uniquement à partir de chardonnay, seul raisin blanc de
Champagne.
Brut
Traditionnellement le champagne le plus sec, jusqu’à l’élaboration
relativement récente des champagnes non édulcorés, qui ont été dénommés
extra-brut, brut zéro ou brut non-dosé et désormais dénommés Brut nature.
Cépage
Variété de raisin. Uniquement trois variétés de cépages sont autorisées pour
la production du champagne : le pinot noir, le pinot meunier et le
chardonnay.
Champagne non millésimé
Champagne élaboré par assemblage de vins de plusieurs années.
Champagnisation
Deuxième fermentation s’opérant en bouteille et durant plusieurs mois. Elle
est obtenue par l’adjonction, lors de la mise en bouteille, d’une liqueur de
canne, et de levures sélectionnées. Cette seconde fermentation élève le degré
d’alcool de 10,5° et 12° et produit du gaz carbonique qui, ne pouvant
s’échapper, se dissout dans le vin et lui confère son effervescence.
Chef de cave
Celui qui effectue l’assemblage des vins et supervise le processus
d’élaboration
C.I.V.C.
Le Comité Interprofessionnel du Vin de Champagne, constitué en 1941, est
un organisme indépendant, dont les membres sont des producteurs de vins
de Champagne, qui gère les intérêts des vignerons et négociants, régit les
professions liées à la culture de la vigne et à l’élaboration des vins de
champagne et s’occupe de la régulation des marchés afin d’ajuster l’offre et
la demande.
Côte des Blancs
Très célèbre vignoble répandu sur les collines au sud d’Epernay, endroit où
sont cultivées des vignes parmi les meilleures.
Cru
Le C.I.V.C. attribue à chaque commune viticole une cote en fonction de la
qualité de sa production, ce qui forme une échelle des crus. Un champagne a
droit au titre de « grand cru » s’il est élaboré à partir de raisins cotés 100 %,
« premier cru » si les raisins sont cotés de 90 à 99%, tandis que la cote
minimum de raisin pour le champagne est 80 %.
Dégorgement
Le dégorgement consiste à expulser les dépôts (la lie) du col de la bouteille
après la seconde fermentation, le vieillissement et le remuage. Afin d’éviter
de perdre en même temps du vin, le col de la bouteille est plongé dans un
bac à –23°. Un glaçon, emprisonnant le dépôt, se forme et est expulsé par la
pression du gaz à l’ouverture. Intervient ensuite le dosage.
Dosage
L’ajout d’une petite quantité de liqueur, composée de vin vieux et de sucre
de canne, après le dégorgement. Selon le dosage de sucre le champagne sera
Brut nature (moins de 3g par litre), Brut (moins de 15g par litre), sec (17 à
35g par litre), demi-sec (33 à 50g par litre) ou doux (plus de 50g par litre).
Fermentation
Le processus d’apparition d’alcool dans les moûts dans des cuves en inox,
ou, plus rarement, dans des fûts de chêne.
Grand cru
Champagne élaboré à partir de raisins cotés 100 %.
Habillage
L’opération d’habillage de la bouteille comporte l’insertion du bouchon de
liège, la pose de l’étiquette, parfois la mise en coffret.
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²
I.N.A.O.
Lie
Millésimé
Moût
Négociant manipulant
Premier cru
Pressurage
Qualité du raisin
Ratafia
Récoltant manipulant
Remuage
Rendement maximum
Prix indicatif du raisin
Stock mis en réserve qualitative
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L’Institut national des Appellations d’Origine est un organisme indépendant
qui s’occupe du contrôle et de la protection des appellations d’origine contre
les utilisations frauduleuses. Il vérifie les conditions de production qui
doivent être conformes aux normes en vigueur.
Dépôt formé dans la bouteille lors de la deuxième fermentation, descendu
vers le col de la bouteille par le remuage et ensuite expulsé lors du
dégorgement.
Un champagne dit millésimé est élaboré à partir d’un assemblage de vins de
la même année, vieilli sur lies pour un minimum de trois ans après mise en
bouteille.
Produit du pressurage des raisins,-le raisin est pressuré en trois fois, le
premier moût est destiné aux meilleures cuvées. La quantité totale de moût
est réglementée et ne peut excéder 25,5 hectolitres pour 4.000 kg de raisin.
L’excédent est utilisé pour la distillation du marc et du ratafia.
Vinificateur qui achète le raisin des viticulteurs, exploitant son propre
vignoble.
Champagne élaboré à partir de raisin coté de 90 à 99 %.
Le pressurage est réglementé, chaque centre doit recevoir un agrément pour
avoir le droit de fonctionner. Le produit du pressurage du raisin est le moût.
Le rendement maximum de pressurage est actuellement fixé par l’I.N.A.O.
à 1,6 kg de raisin pour un litre de champagne.
La qualité du raisin est appréciée par une cote exprimée en pourcentage
comprise entre 80 % et 100 %. La qualité du champagne (« grand cru »,
« premier cru ») dépend de la qualité du raisin.
Apéritif sucré obtenu par mélange de moût de raisin et d’alcool.
Vigneron qui vinifie sa récolte.
Ce processus intervient pendant les derniers mois du vieillissement et
consiste, après avoir placé les bouteilles col vers le bas, à leur imprimer à
intervalles réguliers, des petits mouvements rotatifs alternatifs et
d’inclinaisons, destinés à amener progressivement vers le col les dépôts (la
lie) laissés par la seconde fermentation. Bien que le remuage soit encore
pratiqué traditionnellement à la main dans certains cas, l’utilisation de
machines automatisées s’est généralisée.
Le rendement maximum de vin est fixé chaque année par l’I.N.A.O. et est
habituellement limité à 10.000 ou 10.400 kg de raisins à l’hectare. Le
rendement maximum agréé dans le cas d’une récolte exceptionnelle est le
plafond limite de classement (PLC) qui autorise un rendement plafonné à
20% au-dessus du rendement maximum autorisé.
Un prix indicatif du raisin est fixé par le C.I.V.C. L’évolution du prix est
contenue en fonction du taux d’inflation et, dans la limite de plus ou moins
3%, d’indicateurs de conjoncture déterminés par un observatoire interne au
C.I.V.C. Une prime additionnelle au prix indicatif peut être ensuite être
négociée entre le vigneron et le négociant, en fonction de la qualité de la
récolte.
Cette pratique a été mise en place par la profession pour remédier à
l’incidence que peuvent avoir les aléas climatiques sur le volume des
récoltes champenoises. Au-delà du rendement de base fixé pour chaque
récolte (10.400 kilos par hectare en 1998, 12.000 kilos par hectare en 1999),
une partie déterminée peut être utilisée pour constituer une réserve
quantitative (2.600 kilos par hectare en 1998, 1.000 kilos par hectare en
1999). Cette réserve est placée en dépôt chez les négociants et vinifiée, mais
sans pouvoir être mis en bouteilles. Il est ainsi stocké en cuves et peut être
débloqué par le C.I.V.C. et l’I.N.A.O. pour compenser une insuffisance de
rendement une année suivante. Ce stock bloqué régulateur est financé
conjointement par les viticulteurs (qui ne pourront facturer leur raisin que
lors du déblocage) et par les négociants (qui supportent le coût de la
vinification et du stockage en cuves).
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Tirage
Vendange
Vieillissement
Vins clairs (vins en cercle)
Vins de réserve
Vins sur lattes
Vinification
Mise en bouteille et ajout de ferments naturels et de sucre, après la première
fermentation et l’assemblage et avant la champagnisation.
Récolte du raisin, fait encore exclusivement à la main en Champagne pour
respecter l’intégrité des grappes. Les dates de vendange sont établies par le
C.I.V.C. et interviennent en septembre / octobre.
Le vieillissement du vin en bouteille entraîne une série de phénomènes
contribuant à l’affinage du vin et le développement du bouquet, avec prise
de mousse. La réglementation A.O.C. fixe la durée minimale de
vieillissement du champagne à 15 mois (à partir de la date de tirage) pour les
champagnes non millésimés et à trois ans (à partir de la date de tirage) pour
les millésimés.
Les vins clairs (vins en cercle) sont les vins en cuve non encore mis en
bouteille.
Les vins de réserve sont les vins des années précédentes utilisés dans
l’assemblage des champagnes non millésimés.
Les vins sur lattes sont les vins mis en bouteilles mais non encore dégorgés.
Technique de transformation du moût en vin. Pour le champagne ce
processus est celui de la première fermentation.
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Annexe 3 :
TABLEAU DE CONCORDANCE AVEC LE RAPPORT DU DIRECTOIRE ET LE DOCUMENT DE
RÉFÉRENCE
§ 1.4.1
La situation de la société et son activité au cours de l’exercice écoulé :
- les résultats de cette activité :
- les progrès réalisés ou les difficultés rencontrées
§ 1.4.
L’évolution prévisible de la situation de la société et les perspectives d’avenir
§1.4.3.
Les événements importants survenus entre la date de clôture de l’exercice et la date à
laquelle le rapport est établi
§ 1.4.1.
Filiales de la société et des sociétés contrôlées par elles
§ 3.2.5.
Renseignements relatifs à la répartition du capital
§ 3.2.5.
La proportion du capital social détenu par les salariés par un fonds commun de placement
§ 3.2.5. et Indications en cas d’acquisition d’actions destinées à être attribuées aux salariés et en cas
3.1.11
d’opérations effectuées par une société cotée sur ses propres actions.
§ 3.2.2.
Opérations réalisées au titre des options d’achat d’actions réservées au personnel salarié de
la société
§ 6.2.
Les dividendes versés au titre des trois exercices précédents et l’avoir fiscal correspondant
§ 3.2.4.
Les modifications intervenues dans le capital social (augmentation, réduction)
§4
Les modifications intervenues au sein des organes d’administration de direction, de
surveillance ou de contrôle
§ 6.2.
La nomination des organes de direction, ou le renouvellement de leur mandat, proposé à
l’assemblée
§ 6.2.
La proposition d’affectation du résultat conformément aux dispositions statutaires
67
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