rendez-vous - La Comédie de Valence

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rendez-vous - La Comédie de Valence
 Direction artistique Marion Aubert et Marion Guerrero www.tirepaslanappe.com RENDEZ-­VOUS (de l’infra-­ordinaire à l’extraordinaire) « Chère Marion Aubert, votre mission, si vous l’acceptez, consistera à observer la vie infra-­ordinaire de Brest et de Valence et à nous en faire le récit circonstancié. Connaissant votre propension à l’affabulation, nous vous mettons en garde contre tout glissement de terrain qui pourrait, de l’infra-­
ordinaire, vous faire déraper vers l’extraordinaire… » 19 > 21 mars 2014 : La Comédie de Saint-­‐Étienne – CDN, Saint-­‐Étienne 13 > 14 mai 2014 : Le Quartz – Scène Nationale, Brest, Festival Les Humanités 22 > 24 mai 2014 : La Comédie de Valence CDN, Festival Ambivalence(s) / (no) sex (no) city Contact presse : Plan Bey -­‐ Dorothée Duplan et Flore Guiraud, assistée d’Eva Dias 21, rue du Grand Prieuré -­‐ 75011 Paris 01 48 06 57 27 / [email protected] www.planbey.com Calendrier, thématiques et distributions Du 13 au 14 mai 2014 à 20h30 : dans le cadre du Festival Les Humanités Le Quartz – Scène Nationale, Brest Square Beethoven, 60 rue du Château, 29 200 Brest Tel : 02 98 33 70 70 Tarif unique : 8€  Thème donné par Matthieu Banvillet, directeur : « L’histoire de la ville ». Dates de résidence : du 25 avril au 11 mai 2014 Texte Marion Aubert Mise en scène Marion Guerrero Avec Marion Aubert, Capucine Ducastelle, Marion Guerrero et Johanna Nizard Dix amateurs (distribution en cours) Production Cie Tire pas la nappe Coproduction de cette étape Le Quartz – Scène Nationale Du 22 au 24 mai 2014 à 20h : dans le cadre du Festival Ambivalence(s) / (no) sex (no) city La Comédie de Valence CDN -­‐ Place Charles-­‐Huguenel, 26000 Valence Tel : 04 75 78 41 70 Tarifs : de 2 à 12€  Thème donné par Richard Brunel, directeur : « Les zones érogènes de la ville ». Dates de résidence : du 3 au 14 février 2014 et du 17 au 21 mai 2014 Texte Marion Aubert Mise en scène Marion Guerrero Avec Marion Aubert, Capucine Ducastelle, Marion Guerrero, Gérald Robert-­‐Tissot et Flore Taguiev Dix amateurs (distribution en cours) Production Cie Tire pas la nappe Coproduction de cette étape La Comédie de Valence, Centre dramatique national Drôme-­‐Ardèche Remerciements aux Itinerrances des poissons rouges (Le Beau Garage) Le projet sera présenté dans de nouvelles villes lors de la saison 2014/2015 La compagnie Tire pas la nappe est conventionnée par le Ministère de la Culture et de la Communication, DRAC Languedoc-­‐Roussillon, le Conseil Régional Languedoc-­‐Roussillon et est associée à La Comédie de Saint-­‐Étienne, Centre dramatique national. www.tirepaslanappe.com Origine du projet En août 2012, je reçois cette curieuse missive de Pascal Le Brun-­‐Cordier, directeur artistique de la ZAT de Montpellier. Aurillac, le 23 août 2012. Chère Marion Aubert, Votre mission, si vous l’acceptez, consistera à observer la vie infra-­ordinaire du quartier des Arceaux et à nous en faire le récit circonstancié. Georges Perec écrit : « Ce qui se passe chaque jour et qui revient chaque jour, le banal, le quotidien, l’évident, le commun, l’ordinaire, l’infra-­ordinaire, le bruit de fond, l’habituel, comment en rendre compte, comment l’interroger, comment le décrire ? Interroger l’habituel. Mais justement, nous y sommes habitués. Nous ne l’interrogeons pas, il ne nous interroge pas, il semble ne pas faire problème, nous le vivons sans y penser, comme s’il ne véhiculait ni question ni réponse, comme s’il n’était porteur d’aucune information. Ce n’est même plus du conditionnement, c’est de l’anesthésie. Nous dormons notre vie d’un sommeil sans rêves. Mais où est-­elle, notre vie ? Où est notre corps ? Où est notre espace ? » Connaissant votre propension à l’affabulation, nous vous mettons en garde contre tout glissement de terrain qui pourrait, de l’infra-­ordinaire, vous faire déraper vers l’extra-­ordinaire. Tenez-­vous à la rampe, agrippez-­
vous au réel, regardez où vous mettez les pieds, et si par mégarde vous aperceviez une fissure dans un mur, un arbre de guingois ou un terrier où s’engouffre un lapin blanc, surtout ne vous en approchez pas. Nous sommes impatient de découvrir votre Chronique des Arceaux — qui pourra être lue par vous, pendant la ZAT des Arceaux, les 10 et 11 novembre 2012, ou mise en partage d’une autre manière, à inventer —, et vous remercions par avance de votre méticuleuse objectivité. Bons vents, Pascal Le Brun-­Cordier, Directeur artistique ZAT ! Montpellier PS : voici douze lieux des Arceaux où nous vous demandons d’aller fureter : -­ rue Marioge, chez le boucher, à 9h45 ; -­ boulevard des Arceaux, au pied de l’aqueduc, un samedi matin, entre 10h30 et 11h30, à l’occasion du marché ; -­ à la terrasse de la Cigale, à 11h45 ; -­ au 2 rue du Progrès, à 16h30 ; -­ au pied de la première arche de l’aqueduc dans le jardin du Peyrou, à 17h ; -­ sur le terrain de boules, au niveau du 37 rue du Progrès, à 17h ou 22h ; -­ sur le premier terrain de boules, face à la Cigale, à 19h ; -­ sur la place ronde sans nom située devant la Maison des avocats (une ancienne clinique), au croisement de la rue Fontenille et de la rue Marcel de Serres, à l’heure qui vous plaira ; -­ dans la première partie de la rue des Rêves (entre le boulevard des Arceaux et la rue Valette) à l’heure qui vous sourit ; soyez attentive en particulier à la sortie de la Résidence de retraite Les Glycines au 9 de la rue des Rêves (« Sonnez trois fois = merci ») ; -­ au square Maquis Bir-­Hakeim, sur la grande terrasse herborée au pied du Château d’eau, à 21h ; -­ sur le boulevard des Arceaux, à 1h le matin, devant le numéro 38 ; -­ rue Maillart, à l’heure qui sera la vôtre. Je décide aussitôt de répondre à ses injonctions. Dix jours durant, je prends rendez-­‐vous avec ma propre ville (le quartier des Arceaux est à trois minutes trente de mon quartier). Ces rendez-­‐vous donnent naissance à douze chroniques (rassemblées sous le titre générique de « Tentatives de détournement d’un quartier montpelliérain ».) Depuis, je ne marche plus tout à fait de la même façon dans mon quartier. L’air y est un peu plus épais. Les trottoirs plus dangereux. La ville me parle. Je ne m’en étais pas rendue compte, mais ça manquait. Nous étions juste à ce moment-­‐là en train d’interroger nos pratiques d’artistes en compagnie. Les modes de production. Les liens avec le territoire. Comment inventer un projet avec les institutions (et non plus pour) ? Avec les autres artistes ? Avec les lieux où nous vivons ? Comment rencontrer davantage d’altérité ? Comment ne pas vivre à huis clos entre artistes ? Comment l’artiste peut-­‐il se nourrir du monde ? Comment peut-­‐il à son tour nourrir le monde ? Restituer le monde légèrement modifié ? Comment ne plus obéir uniquement aux impératifs d’efficacité ? De visibilité ? Aux modes dominantes ? Comment retrouver du présent dans la création ? Marion Aubert, février 2012. Le projet Marion Aubert, dramaturge inspirée, compose pour chacune des villes qu’elle traverse une fresque jubilatoire dont l’objet est… la ville elle-­‐même ! Les Rendez-­vous se construisent ainsi autour d’un thème donné par le directeur du théâtre. La résidence de création, qui dure vingt jours, est décomposée en deux temps : -­ Les 5 premiers jours, la Cie Tire pas la Nappe – Marion Aubert, écrivaine ; Capucine Ducastelle, comédienne et Marion Guerrero, metteuse en scène – créent la matière première du spectacle (écriture des chroniques, prises de son et photographies) en explorant les quartiers imposés par chaque directeur de lieu. -­ Les 10 derniers jours sont quant à eux consacrés à la résidence. Pour ce faire, Marion Aubert fait appel aux habitants qui, mis en scène par Marion Guerrero, deviennent acteurs de cette aventure théâtrale. Ces amateurs (du latin amator « celui qui aime »), permettent ainsi de voir d’autres corps sur le plateau. Histoire, surtout, toujours, de se confronter à davantage d’altérité. Enfin, pendant ces dix jours de création, Marion Aubert et Marion Guerrero sont notamment rejointes par un acteur proche de la Compagnie (en 17 ans de vie commune, Tire pas la Nappe a créé quelques fidélités) ainsi qu’un acteur recommandé par le lieu d’accueil, un inconnu, un artiste non rompu au travail de la Compagnie, un artiste étonné. Les lieux Nous avons demandé à plusieurs lieux. On pourrait dire des lieux urbains. Eloignés les uns des autres. Des lieux en France. Hors de France. Des lieux différents. Qu’y a-­‐t-­‐il de commun entre une cité de Montpellier et les quartiers bobos de San Francisco ? Qu’est-­‐ce que c’est les villes où il fait bon vivre ? C’est quoi une ville pourrie ? Une ville industrielle et pauvre ? C’est quoi une ville pour une femme la nuit ? Quels sont les espaces qui nous sont réservés ? A qui appartient la ville ? Qui en est dépossédé ? Quelles sont les stratégies d’adaptation ? Est-­‐ce bien notre ville dont elle parle ? Notre quartier ? Est-­‐ce ainsi que nous vivons ? Qu’a-­‐t-­‐elle exactement détourné ? Pouvons-­‐nous, nous aussi, légèrement nous perturber ? Déplacer nos vies ? Ne pas les subir ? Les subissons-­‐nous ? Mais nous avons surtout sollicité des lieux où nous avions déjà une histoire. Montpellier, donc, où nous vivons depuis près d’une vingtaine d’années. La Comédie de Saint-­‐Etienne où nous sommes associées. Les théâtres de Brest et Valence qui suivent notre travail depuis plusieurs années. Et puis San Francisco où nous avons été invitées. Le projet a ainsi débuté à la ZAT ! de Montpellier en 2012, et a ensuite été présenté du 16 au 27 septembre 2013 à l’American Conservatory Theater de San Fransisco (San Franciscan dreams, http://rendezvousatsanfrancisco.tumblr.com/, thème donné : « l’étranger »), et du 19 au 21 mars 2014 à La Comédie de Saint-­‐Etienne CDN, Roman 42, thème donné : « On est pas sérieux quand on a 17 ans » d’Arthur Rimbaud). Dans chacune de ces villes, les Rendez-­vous se construisent autour d’un thème donné par le directeur du théâtre. Matthieu Banvillet du Quartz à Brest a choisi « L’histoire de la ville », tandis que Richard Brunel les a orienté sur « Les zones érogènes de la ville », le projet étant accueilli dans le cadre du Festival Ambivalence(s), sous-­‐titré pour l’occasion « (no) sex (no) city ». De l’art de jouer Le ludique est aujourd’hui fort présent dans les arts contemporains. Il est beaucoup plus rare – et suspect – sur les scènes de théâtre. Mais notre art n’est-­‐il pas aussi celui des joueurs ? Que nous racontent des rencontres de hasard ? Des rencontres imprévues ? Dans les marges ? Quelle place dans nos vies pour l’intempestif ? L’inattendu ? Nous avons eu envie de partager l’invention du projet avec les directeurs des lieux. « Invente-­‐moi quelque chose ! Dirige-­‐moi ! Donne-­‐moi des rendez-­‐vous ! Oriente-­‐moi là où je n’irais pas ! Fais-­‐moi connaître des lieux que je ne connais pas ! Déterritorialise-­‐moi ! Fais-­‐moi découvrir ta ville. Envoie-­‐moi où tu voudrais que j’aille voir. Envoie-­‐moi où je n’irais pas toute seule. Envoie-­‐moi où tu n’as pas le temps d’aller. Envoie-­‐moi vers l’invisible. Je viendrai te dire ce que mes yeux ont vu. » Note d’intention Nous voulons réinterroger le processus de création, provoquer des rencontres inattendues, inspecter l'infra-­‐ordinaire, comme dit Pérec, et réinventer pour nous une nouvelle façon de travailler et d'aborder les villes que nous traversons. Nous voulons rafraîchir notre regard et le porter sur la vie dans la cité. Comme un peintre. Parler aux gens de leur quotidien, de leur quartier, de leur ville, en bougeant légèrement le cadre, en le retournant, en regardant derrière, en grossissant l'image, en regardant le tout petit, le minuscule. Qu'un bout de trottoir devienne le lieu de tous les fantasmes. Pour la première étape de ce travail, pour la représentation de cette fin de résidence, nous voulons créer une scénographie comme une installation d’art plastique. Quelques-­‐unes de nos inspirations : -­‐ Sophie Calle, pour sa mise en scène du quotidien. Pour sa poésie. Pour son humour. -­‐ JR, pour son travail ludique sur la cité et les gens qui y vivent. Sur l'immense et le minuscule. -­‐ Martin Parr, pour son humour acéré et son regard déformant sur les êtres et la normalité. Sur l'absurdité de situations banales. Sur la laideur et la beauté. Nous voulons observer et nous surprendre. Rendre poreuses les frontières entre la vie et l'imaginaire. Entre l'infra-­‐ordinaire et l'extraordinaire. Dans cette idée, nous pourrions investir les lieux de fin de résidence, en recréant un espace hybride entre la scène et la ville. Que les spectateurs entrent dans un espace à la fois complètement déroutant et complètement familier. Peut-­‐être pourrions-­‐nous même les faire évoluer dans cet endroit. Comme dans une exposition. Par exemple, à la Comédie de Saint-­‐Étienne, le lieu qui nous est dévolu est "l'Usine". Cette petite salle gradinée regorge de trésors d'espaces pour peu qu'on veuille la regarder avec attention. À l'instant où le spectateur pousserait la porte de la petite cage d'escalier en béton, il entrerait dans une aire de jeu habitée, investie, transformée. Il y a cette cage d'escalier donc, l'arrière du gradin, le gradin, la scène, l'arrière scène, envahie de meubles entassés et poussiéreux (une caverne d'Ali Baba), puis une espèce de hangar attenant, renfermant les loges et la machine à café. Nous pourrions recréer à l'intérieur de ces espaces mis à nu et pour ainsi dire chamboulés, une sorte de ville rêvée. Une Saint-­‐Étienne miniature et boiteuse, dont les membres épars et incomplets seraient liés entre eux par notre imaginaire et celui du spectateur. Dans ce projet quatre acteurs professionnels et une dizaine d'amateurs, par ville. Nous essaierons, avec les amateurs de renforcer le lien entre la vie et le théâtre, le réel et la représentation. Comment ces corps, ces voix, invisibles sur nos scènes, peuvent devenir les héros du théâtre ? Que peuvent-­‐ils apporter de différent ? Comment les regarder pour qu'apparaisse leur singularité sur le plateau ? Il faut que le regard porté sur eux soit comme celui d'un photographe ou d'un peintre. Essayer de donner à voir quelque chose d'une humanité qui nous dépasse. Et renforcer grâce à eux le lien avec la ville, puisque ce sont eux qui l'habitent vraiment. Ils en sont une partie. Ils peuvent faire venir un public différent au théâtre. Un public qui n'y vient jamais. Ce public à qui nous aimerions tant pouvoir nous adresser, aussi. Et puis dans un second temps, dans la deuxième étape du travail, nous rassemblerons toute cette matière, tous les acteurs, toutes nos forces et notre envie pour créer une œuvre plus vaste, reliant toutes ces villes entre elles, et riche de toutes ces rencontres. Créant une fois encore un espace imparfait, plein de manques de toutes ces villes que nous n'aurons pas traversées, mais qui, autant dans ses vides que dans ses pleins, nous racontera quelque chose du monde. D'un monde en creux. Et en bosses. Marion Guerrero, mars 2013. La compagnie Tire pas la Nappe La Compagnie Tire pas la Nappe est fondée en 1997 par Marion Aubert, Marion Guerrero et Capucine Ducastelle, à leur sortie du Conservatoire de Montpellier, dirigé par Ariel Garcia-­‐
Valdès. Elle est codirigée par Marion Aubert et Marion Guerrero. Depuis plus de quinze ans, la compagnie travaille à la création et à la promotion des écritures contemporaines et plus spécifiquement celle de Marion Aubert, dans des mises en scène de Marion Guerrero. De 2003 à 2006, la Compagnie Tire pas la Nappe est accueillie en résidence au Théâtre des Treize Vents CDN de Montpellier et depuis 2011 elle est associée à La Comédie de Saint-­‐Etienne CDN, dirigée par Arnaud Meunier. Principales productions 2013-­‐2014 Rendez-­‐vous (De l’infra-­‐ordinaire à l’extraordinaire). De Marion Aubert / Mise en scène de Marion Guerrero Festival ZAT de Montpellier, A.C.T. San-­‐Francisco, La Comédie de Saint-­‐Étienne, La Comédie de Valence, Le Quartz scène nationale de Brest. 2012 Saga des habitants du Val de Moldavie De Marion Aubert / Mise en scène de Marion Guerrero Création La Comédie de Saint-­‐Étienne CDN. Tournée Théâtre des 13 Vents CDN de Montpellier, Théâtre de l’Archipel SN Perpignan, Le Festin CDN Montluçon, Scènes du Jura SN, Théâtre de Cusset, Théâtre de Roanne. 2011 Voyage en pays aubertois Montage de textes de Marion Aubert / Mise en espace de Marion Guerrero Création Centre Culturel Athanor Guérande. Tournée Théâtre Jacques Cœur à Lattes, La Comédie de Saint-­‐Etienne CDN, Scènes du Jura SN, Entre en scène. 2010 Eboulis intérieurs et autres désastres De Marion Aubert / Mise en scène de Marion Guerrero Glob Théâtre-­‐Micro-­‐Climat / Festival Novart Bordeaux. Orgueil, poursuite et décapitation (comédie hystérique et familiale) De Marion Aubert / Mise en scène de Marion Guerrero, assistée de Virginie Barreteau Création Théâtre des Treize Vents CDN de Montpellier. Tournée Le Préau CDR de Vire, La Comédie de Valence, SN de Sète et du Bassin de Thau, Le Carreau SN de Forbach, L’Onyx scène conventionnée de Saint-­‐Herblain, Théâtre de l’Archipel SN Perpignan, Théâtre du Rond Point. 2009 Parfois, lorsque les garçons arrivent, le temps s’arrête De Marion Aubert / Mise en scène de Marion Guerrero Création Le Préau CDR de Vire et au reprise au Théâtre de Villeneuve-­‐lès-­‐Maguelone scène conventionnée jeune public. 2007 Les aventures de Nathalie Nicole Nicole De Marion Aubert / Mise en scène de Marion Guerrero, assistée de Virginie Barreteau Création au Théâtre de Lorient CDDB. Tournée au Théâtre du Rond Point à Paris, au Théâtre de Villeneuve-­‐lès-­‐Maguelone, La Comédie de Valence CDN, Festival Face à Face à Rome, Théâtre de la Manufacture CDN de Nancy, Théâtre des Treize Vents CDN de Montpellier, ATP d’Uzès, Le Carré SN de Château-­‐Gontier, ATP de l’Aude. 2006 Les Histrions (détail) De Marion Aubert / Mise en scène de Richard Mitou Création au Théâtre des Treize Vents CDN de Montpellier. Tournée aux CDN de Valence, Nancy, Marseille, Toulouse, Lorient, Nice, Tours, Bordeaux et TNP à Villeurbanne, aux scènes nationales de Chambéry, Le Havre, La Rochelle, Brest, Cavaillon, Creil, Clermont Ferrand et au Théâtre de la Colline dans le cadre du Festival d’automne à Paris. 2005 Les Trublions De Marion Aubert / Mise en scène de Marion Guerrero Création au Théâtre de la Tête Noire scène conventionnée pour les écritures contemporaines à Saran (Orléans). 2004 Orgie Nuptiale De Marion Aubert / Mise en scène de Marion Guerrero Création au Théâtre des Treize Vents CDN de Montpellier et reprise dans le cadre du festival Le Printemps des Comédiens à Montpellier. 2003 La terrible nuit de Juliette De et mise en scène Marion Guerrero Création Festival Saperlipopette, voilà Enfantillages à Montpellier. Tournée au Théâtre Jean Vilar à Montpellier, Théâtre de Villeneuve-­‐lès-­‐Maguelone scène conventionnée jeune public, Théâtre de Nîmes, La Cigalière à Sérignan, Le Grant T de Nantes, Théâtre des Trois ponts de Castelnaudary. 2001-­‐2002 Les Règles du savoir-­‐vivre dans la société moderne De Jean-­‐Luc Lagarce / Mise en scène Richard Mitou, assisté de Marion Guerrero Création Festival de Mèze. Tournée au Théâtre des Treize Vents CDN de Montpellier, Théâtre Molière SN de Sète et du Bassin de Thau, Théâtre des Salins SN Martigues, ATP d’Uzès, Théâtre de Béziers.
Marion Aubert, auteure dramatique et comédienne Marion Aubert est diplômée du Conservatoire National de Région de Montpellier (aujourd’hui ENSAD, Maison Louis Jouvet). En 1996, elle écrit son premier texte pour le théâtre : Petite Pièce Médicament. Cette pièce est créée l’année suivante, date à laquelle elle fonde la Compagnie Tire pas la Nappe avec Marion Guerrero et Capucine Ducastelle. Depuis, toutes ses pièces ont été créées, notamment par sa compagnie, dans des mises en scène de Marion Guerrero. Marion Aubert répond aussi aux commandes de différents théâtres, metteurs en scène ou chorégraphes, parmi lesquels la Comédie Française, la Comédie de Valence, le Théâtre du Rond-­‐Point, le CDR de Vire, le Théâtre Am Stram Gram de Genève, le Théâtre du Peuple de Bussang, Philippe Goudard, Guillaume Delaveau, Babette Masson, Matthieu Cruciani, Marion Levy… Ses pièces sont éditées chez Actes Sud-­‐
Papiers. Certains de ses textes sont traduits en allemand, anglais, tchèque, italien et catalan. Son travail d’auteure se réalise le plus souvent dans le cadre de résidences d’écriture : à la Chartreuse de Villeneuve-­‐lès-­‐Avignon, au Festival des Théâtres francophones en Limousin, au Théâtre de la Tête Noire à Saran (Orléans), à la Bibliothèque de Saint-­‐Herblain (Nantes), au Royal Court à Londres… Marion Aubert est marraine de la promotion 26 de la Comédie de Saint-­‐Etienne et intervenante au département d’écriture de l’ENSATT. Elle est aussi membre du comité de lecture du Théâtre du Rond-­‐Point, et membre fondatrice de la Coopérative d’Ecriture initiée par Fabrice Melquiot. Marion Aubert est également comédienne. Elle a joué dans de nombreuses pièces, dont les siennes, mais on la retrouve aussi chez Musset, Lagarce, Ionesco, Lemahieu, Copi, Bégaudeau, sous la direction d’Ariel Garcia-­‐
Valdès, Jacques Echantillon, Jean-­‐Marc Bourg, Dag Jeanneret, Jean-­‐Michel Coulon, Philippe Goudard, Marion Guerrero, Cécile Auxire-­‐
Marmouget et Matthieu Cruciani. Bibliographie : Rendez-­vous (Valence mon amour) -­‐ 2014 ; Rendez-­vous (Roman 42) -­‐ 2014 ; Tumultes -­‐ 2013 ; Rendez-­vous (San Franciscan dreams) -­‐ 2013 ; Débâcles, une pièce française -­‐ 2012 ; La nouvelle -­‐ 2012 ; Essai sur le désordre entre génération -­‐ 2012 ; Rendez-­Vous (Tentatives de détournements d’un quartier montpelliérain) -­‐ 2012 ; Dans le ventre du loup Heyoka Jeunesse -­‐ 2011 ; Les Vives -­‐ 2011 ; Eboulis intérieurs et autres désastres -­‐ 2010 ; Le brame des biches Actes Sud-­‐Papiers -­‐ 2010 ; Suivi de Conseils pour une jeune épouse / Advice to a young bride (ou préparation collective à la vie conjugale, bilingue) Actes Sud-­‐Papiers -­‐ 2011 ; Parfois, lorsque les garçons arrivent, le temps s’arrête Les Orphelines Heyoka Jeunesse -­‐ 2010 ; Orgueil, poursuite et décapitation Actes Sud-­‐Papiers -­‐ 2010 ; Phaéton Actes Sud-­‐Papiers -­‐ 2008 ; Scènes d'horreurs familiales, coédition l'Avant-­‐Scène-­‐ Théâtre -­‐ la Comédie française -­‐ 2008 ; Les Aventures de Nathalie Nicole Nicole Actes Sud Papiers -­‐ 2007 ; Suivi de Voyage en pays herblinois Actes Sud-­‐Papiers -­‐ 2007 ; Les Histrions (détail) Actes Sud-­‐Papiers -­‐ 2005 ; Suivi de Les Trublions Actes Sud-­‐Papiers -­‐ 2005 ; Saga des habitants du Val de Moldavie Les Solitaires Intempestifs -­‐ 2003 ; Les Mésaventures de la Vouivre répertorié Aux Nouvelles Ecritures Théâtrales -­‐ 2003 ; Textes pour un clown Espace 34 -­‐ 2002 ; Les Pousse-­Pions Actes Sud-­‐Papiers -­‐ 2002 ; La très sainte famille Crozat -­‐ 2001 ; Orgie Nuptiale -­‐ 2000 ; Les Aventures de Pénélope et Gudulon 1999 ; L’Histoire des deux qui s’aimaient sur un carré 1998 ; Epopée lubrique 1997 ; Petite pièce médicament 1997.
En 2013, elle reçoit le Prix Nouveau Talent Théâtre SACD. 7 Marion Guerrero, metteuse en scène et comédienne Marion Guerrero est diplômée du Conservatoire National de Région de Montpellier (aujourd’hui ENSAD, Maison Louis Jouvet) et de l’Atelier Volant du Théâtre National de Toulouse, où elle présente, en 1999, sa première mise en scène Petit(s) rien(s) Cabaret. Elle fonde la Cie Tire pas la Nappe avec Marion Aubert et Capucine Ducastelle et met en scène la plupart des textes de Marion Aubert. Elle répond également à des commandes de mise en scène pour différentes compagnies : Cie Théâtre petit comme un caillou (Fani Carenco), Cie Alcibiade (Frédéric Borie), Cie Aurachrome Théâtre (Bastien Crinon), Cie En goguette (Virginie Hopé)… Les pièces qu’elle met en scène sont jouées dans de nombreux théâtres en France et à l’étranger, comme le Théâtre du Rond-­‐Point, le Teatro Eliseo de Rome, le théâtre ACT de San Francisco, le Staatstheater de Sarrebruck, le CDN de Montpellier, la Scène Nationale de Perpignan, le CDDB de Lorient, la Scène Nationale d’Annecy, le CDN de Nancy... Elle met en scène deux opéras : La Cantate de l’Archipel, mise en espace du spectacle d’inauguration du Théâtre de l’Archipel à Perpignan, avec Sergi Lopez et Cali et Tango du couteau de Virginie Barreteau pour Ecume (direction de l’orchestre Pablo Aslan) au Théâtre des Treize Vents CDN de Montpellier. Marion Guerrero est intervenante et membre du jury à l’Ecole Nationale Supérieure d’Art Dramatique de Montpellier, et dans ce cadre met en scène plusieurs pièces avec les élèves de la section professionnelle. Elle est également intervenante et membre du jury de l’Ecole de la Comédie de Saint-­‐Etienne. Parallèlement à cela, elle mène ses projets de comédienne, pour la Cie Tire pas la Nappe, sur les textes de Marion Aubert ou Copi, mais on la retrouve aussi chez Shakespeare, Musset, Minyana, Ionesco, Brecht, Belbel, et d’autres, pour des metteurs en scène comme Christophe Rauck, Jean-­‐Claude Fall, Ariel Garcia-­‐Valdès, Jacques Nichet, Frédéric Borie, Jacques Echantillon, Richard Mitou, Jérôme Hankins, Frédéric Villemur, Sébastien Lagord, Gilles Lefeuvre, Michèle Heydorff, Laurent Pigeonnat…
Mises en scène : Réduit, épisode 1 saison 2, de Elizabeth Mazev et Thibault Rossimieux -­‐ 2014 ; Rendez-­vous (Valence mon amour) de Marion Aubert -­‐ 2014 ; Rendez-­vous (Roman 42) de Marion Aubert -­‐ 2014 ; Tumultes de Marion Aubert avec les élèves de la Promotion 26 de l’Ecole de La Comédie de Saint-­‐
Etienne – 2013/2015 ; Rendez-­vous (San Franciscan dreams) de Marion Aubert -­‐ 2013 ; Lorenzaccio, conspiration, d’après Musset et Sand, co-­‐
mise en scène avec Frédéric Borie -­‐ 2013 ; Rendez-­vous (Tentatives de détournements d’un quartier montpelliérain) de Marion Aubert -­‐ 2012 ; Il suffit d'un train pour pleurer de et interprété par Fani Carenco -­‐ 2012 ; Un Opéra de quat’sous d’après Bertolt Brecht, avec les élèves de la Promotion 2014 de l’ENSAD de Montpellier -­‐ 2012 ; Saga des habitants du Val de Moldavie de Marion Aubert -­‐ 2012 ; La Cantate de l’Archipel, adaptation du mythe Orphée et Eurydice, avec Sergi Lopez et Cali -­‐ 2011 ; Voyage en pays aubertois de Marion Aubert -­‐ 2011 ; Thé dansant montage de textes et chansons, avec les élèves de la promotion 2012 de l’ENSAD de Montpellier -­‐ 2011 ; Eboulis intérieurs et autres désastres de Marion Aubert -­‐ 2010 ; Orgueil, poursuite et décapitation (comédie hystérique et familiale) de Marion Aubert -­‐ 2010 ; Boucherie musicale montage de textes et chansons, avec les élèves de la promotion 2010 de l’ENSAD de Montpellier -­‐ 2010 ; Parfois, lorsque les garçons arrivent, le temps s'arrête de Marion Aubert -­‐ 2009 ; Timon d’Athènes d’après Shakespeare dans une adaptation de Frédéric Borie pour la Cie Alcibiade -­‐ 2009 ; Les Aventures de Nathalie Nicole Nicole de Marion Aubert -­‐ 2008 ; Les Trublions de Marion Aubert -­‐ 2005 ; Molécule Adèle de et avec Virginie Hopé pour la Cie En goguette -­‐ 2005 ; Yavart, travail à l’envers de et avec Bastien Crinon pour la Cie Aurachrome -­‐ 2004 ; Orgie Nuptiale de Marion Aubert -­‐ 2003 ; La terrible nuit de Juliette de Marion Guerrero -­‐ 2003 ; Tango du couteau de Virginie Barreteau pour Ecume, direction de l’orchestre Pablo Aslan -­‐ 2003 ; Petit(s) rien(s) Cabaret, montage de texte et chansons -­‐ 1999 ; Epopée lubrique de Marion Aubert, mise en scène Nicolas Gabion, Marion Guerrero, Laurent Pigeonnat et Fanny Reversat -­‐ 1997. 8 Capucine Ducastelle Issue du Conservatoire National de Région de Montpellier elle crée la Compagnie Tire pas la Nappe en 1997 avec Marion Aubert. Pour la Compagnie Tire pas la Nappe elle joue dans : Rendez-­vous, de l’infra-­ordinaire à l’extraordinaire : Roman 42 et Valence mon amour ; Saga des habitants du Val de Moldavie ; Voyage au pays aubertois ; Eboulis intérieurs et autres désastres ; Orgueil, poursuite et décapitation (comédie hystérique et familiale) ; Parfois, lorsque les garçons arrivent, le temps s’arrête ; Les Aventures de Nathalie Nicole Nicole ; Les Trublions de Marion Aubert, mises en scène de Marion Guerrero, Les Histrions (détail) de Marion Aubert, mise en scène de Richard Mitou, Les quatre jumelles de Copi mise en scène de Cécile Auxire-­‐Marmouget, La terrible nuit de Juliette de et mis en scène par Marion Guerrero, La très sainte famille Crozat de Marion Aubert mise en scène de Philippe Goudard, Les Règles du Savoir-­Vivre dans la Société Moderne de Jean-­‐Luc Lagarce mise en scène de Richard Mitou, Epopée Lubrique de Marion Aubert mise en scène collective de Nicolas Gabion, Marion Guerrero, Laurent Pigeonnat et Fanny Reversat, L’Histoire des deux qui s’aimaient sur un carré de Marion Aubert mise en scène de Gilles Lefeuvre et Petite Pièce Médicament de Marion Aubert, mise en scène de Fanny Reversat. Elle joue aussi sous la direction de Sébastien Lagord dans Les Cancans de Carlo Goldoni, Série Noire et Aucun rapport, de Frédéric Tournaire dans La Douzième Nuit de Shakespeare, de Christiane Hugel dans Herba Midori de Thierry Maré et Ovo de Mickaël Glück, de Jean-­‐Marc Bourg dans Comédies Enfantines de Mickaël Glück et Parking de François Bon, de Laurence Roy dans Un tramway nommé désir de Tennessee Williams, de Ariel Garcia Valdès dans Après la pluie de Sergi Belbel, Luc Sabot dans Britannicus de Jean Racine et Jacques Echantillon dans Jeux de massacre d’Eugène Ionesco. 9