Ambassade du Royaume du Maroc en France

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Ambassade du Royaume du Maroc en France
Ambassade du Royaume du Maroc en France
Mercredi 02 Mai 2007
Maroc
Le tourisme roi
Création de six stations balnéaires, rénovation des sites existants, libéralisation du ciel… Sous
l’impulsion de Sa Majesté Mohammed VI, le pays vise les 10 millions de vacanciers en 2010. Sans
tomber dans le bas de gamme. (Reportage de Corinne Scemama pour l’Express)
Politique Française
Présidentielle 2007
Débat sous haute surveillance
Ce soir à 21 heures, sur TF1 et France 2, Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy s'affronteront pendant
deux heures lors du traditionnel débat télévisé de l'entre deux tours, qui pourrait réunir jusqu'à 20
millions de téléspectateurs. Joute oratoire parfois tendue, confrontation d'idées et de programmes, le
débat est aussi une affaire d'image très importante. D'autant que, à quatre jours du second tour, les
électeurs indécis demeurent nombreux. La date du 2 mai à d'ailleurs été choisie pour laisser aux
candidats le temps de se retourner en cas de mauvaise prestation ce soir. Ségolène Royal et Nicolas
Sarkozy seront ainsi présents tour à tour sur le plateau du « 19/20 », sur France 3, les 3 et 4 mai.
Plusieurs réunions préparatoires ont été organisées en présence de responsables des deux chaînes, de
membres du Conseil supérieur de l'audiovisuel – chargé de veiller à l'égalité du temps de parole entre
les deux candidats –, et des mandataires des deux parties : Jack Lang, porte-parole de la candidate
socialiste, et Claude Guéant, directeur de campagne du candidat de l'UMP, épaulé par son chargé de
communication Franck Louvrier et le publicitaire Jean-Michel Goudard. En guise de modernité, le
débat 2007 aura lieu dans un décor design et un dispositif digne d'une grande émission de direct. Seuls
les cameramen et les deux journalistes chargés d'animer le débat – Arlette Chabot pour France 2,
Patrick Poivre d'Arvor pour TF1 – seront admis sur le plateau. (Guillaume Fraissard, le Monde)
Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal enfin face-à-face
Comment les deux finalistes ont préparé leur débat qui aura lieu ce soir à partir de 21h. Plus de vingt
millions de téléspectateurs sont attendus. D’après Nicolas Barotte et Charles Jaigu du Figaro,
plusieurs proches de Sarkozy s'attendent à beaucoup d'agressivité de la part de la candidate. «Ça va
être dur, très tendu », prévoit un collaborateur, qui souligne que la candidate n'a plus que ce débat pour
inverser la tendance. Rachida Dati, porte-parole du candidat, assure que Sarkozy ne se laissera pas
intimider par «l'effet femme : il l'a toujours dit, Ségolène Royal est d'abord un responsable politique,
cela lui est égal que ce soit une fille ou un garçon », explique-t-elle. Sur le fond, l'équipe
d'Emmanuelle Mignon, responsable du projet, abreuve Nicolas Sarkozy de fiches, depuis plusieurs
jours. Parmi les questions qui ont été passées en revue : le choix d'expérimenter la TVA sociale - il
s'attend à une attaque virulente de la candidate socialiste sur le thème de l'augmentation du coût de la
vie. L'Europe, aussi. Chez Ségolène Royal, c'est presque motus et bouche cousue à propos du débat de
ce soir. Officiellement, la candidate ne s'entraîne avec personne. Ce rendez-vous est capital pour faire
basculer ou pas la campagne, estime-t-on au PS : « Il y a deux points d'écart dans les sondages, il faut
que cela bouge après le débat. » Pour préparer l'échéance, Ségolène Royal a regardé avec son équipe
les débats qu'a menés Nicolas Sarkozy.
Ségolène Royal veut « faire gagner la France »
Plusieurs dizaines de milliers de personnes – 40 000 selon le Parti socialiste – se sont réunies, mardi
1er mai, au stade Charlety à Paris pour assister au meeting de Ségolène Royal. Vers 19 heures,
Ségolène Royal a traversé la foule massée sur les pelouses du stade et a prononcé un discours pendant
plus d'une heure. « Je suis avec vous, libre, droite, pour dimanche prochain faire gagner la France », at-elle déclaré, sur une scène dressée au milieu de la pelouse. La candidate a tout au long de son
discours attaquer son adversaire. Elle s'est posée en rempart de la « paix civile », dressant un parallèle
entre la présidentielle de 2007 et le mouvement de Mai 68. (AFP, le Monde)
« Ségolène Royal, les femmes et la politique », par Anne Chemin, le Monde
Pour la première fois dans l'histoire de France, une femme est aujourd'hui en situation de conquérir
démocratiquement le symbole même du pouvoir politique qu'est l'Elysée. Si Ségolène Royal est élue le
6 mai, elle deviendra, par la grâce du suffrage universel, celle qui présidera le conseil des ministres, la
chef des armées, l'inspiratrice de la politique internationale et la garante de l'indépendance de la
magistrature, toutes fonctions longtemps réservées aux hommes. Si Mme Royal est élue présidente de
la République, elle rejoindra, le 6 mai, le club - encore très fermé - des sept femmes chefs d'Etat de la
planète : Michelle Bachelet (Chili), Tarja Halonen (Finlande), Michaëlle Jean (gouverneure générale
du Canada), Mary Mc Aleese (Irlande), Vaira Vike-Freiberga (Lettonie), Ellen Johnson Sirleaf
(Liberia) et Gloria Arroyo (Philippines). Le club des femmes chefs de gouvernement, auquel
appartient Angela Merkel, ne compte aussi que sept membres.
Le Pen appelle à « s'abstenir massivement »
Jean-Marie Le Pen a demandé hier aux « électeurs qui lui ont fait confiance » de « n'accorder leur
suffrage ni à Mme Royal ni à M. Sarkozy » et de « s'abstenir massivement ». Propos tenus devant les
militants qui s'étaient rassemblés place de l'Opéra (15 000 selon les organisateurs, 2 500 selon la
police) après avoir participé à son défilé traditionnel en l'honneur de Jeanne d'Arc. Le leader du Front
National a exhortés ses électeurs à prendre une « revanche » aux législatives. (Olivier, Pognon, le
Figaro)
Royal et Sarkozy sous toutes les coutures
Numéro spécial de Libération. Côté pile, «Tout sur Royal», côté face, «Tout sur Sarkozy». A chaque
fois, décryptage de leur vraie personnalité, les temps forts de leur campagne, les points principaux de
leur programme, leur réseau.
Du coté des hebdos
Les six jours qui ont tout changé
Entre le soir du premier tour et le « dialogue »Royal Bayrou » de samedi, la politique française est
entrée dans une nouvelle ère. Autre gauche ? Nouveau centre ? C’est l’heure du dégel. Pour en arriver
là, il fallait qu’une main se tende et qu’en face on ne la repousse pas. Et tant pis si le PS renâcle et si
l’UDF s’éparpille. (Nouvel observateur)
Histoires secrètes du dernier choc
Eliminé du premier tour, François Bayrou a réussi le pari d’être la vedette du second. Récit d’une
semaine folle entre tractations secrètes et débat public où le scrutin du 6 mai opposant Ségolène Royal
et Nicolas Sarkozy s’est en partie joué.(Catherine Pégard, Carl Meeus, Chritophe Ono-Dit –Biot,
Emanuel Berratta, Le Point)
Info ou intox ?
Derniers jours avant l’élection. Derniers échanges, dernières polémiques. Sur le futur ou la future
quinquagénaire qui occupera l'Elysée à partir de la mi-mai, il a été dit et écrit tant de choses. Ces
« primocandidats » ont mené une campagne sous le signe de la personnalisation. Eux-mêmes ont
assumé ou nié certaines positions. Le 6 mai, au moment de voter, il s’agira d’avoir l’esprit clair. De
faire le tri entre rumeurs et vérités. De connaître les petits secrets et les grandes évolutions de chacun.
L'Express passe au crible 30 affirmations sur l'un et l'autre. Pour distinguer le faux du vrai. (Elise
Karlin, Eric Mandonnet, Philippe Bidalon et Corinne Lhaik, l’Express)