promenade d`Happeau - Maison Du Tourisme De La Hesbaye

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PROM E NA DE
D’
Vous partirez du centre de Roux-Miroir, jalonné d’anciennes
fermettes, à la découverte du hameau de Happeau et des
grandes censes qui s’étendent largement sur les campagnes
ondulées : la ferme de Beaumont, la ferme de Gailbiez...
Bonne balade !
Il est important de
signaler que bon nombre
des bâtiments décrits
ci-après demeurent des
propriétés privées.
Merci d’en respecter les
limites ainsi que l’intimité
de leurs propriétaires.
COM MU N E D’I NCOU RT
| I 2 B | promenade d’Happeau
H A PPE AU
P OI N T DE
DÉ PA RT : RU E DE
L’ E C OL E , dans la cour
à droite de la maison N°6 . Il
s’agit de l’ancienne école
communale. Le bâtiment, de
style néo-classique , illustre
l’architecture type des écoles
telles qu’on les bâtissait au
19 e siècle, ici en 1869 : bâtisse
carrée s’élevant sur 2 niveaux,
avec une façade ornementée,
organisée de façon symétrique
suivant l’axe central de la porte.
Remarquez ici les fenêtres à
meneaux , le pignon décoré
de frises d’arcatures (frises
formées de petites arcades), les
encadrements des ouvertures ou
encore les bandeaux en pierre,
qui tranchent sur la brique. Le
lieu est aujourd’hui réservé aux
activités socio-collectives locales.
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Sur votre gauche, vous
découvrez ensuite l’Ancienne
Ferme ou l’Ancienne Auberge
des Trois Couronnes (CHAUSSÉE
DE NAMUR, 56), ceinturée
d’un grand parc arboré. Les
bâtiments disposés en forme
de quadrilatère datent du 18 e
siècle, mais ont été remaniés à
la fin du 19 e siècle. Le logis, avec
sa façade de brique soulignée
de bandeaux en pierre de
GOBERTANGE , est de style néoclassique . La tourelle domine
l’ensemble, ainsi que la haute
toiture en forme de pavillon à
crête (toiture à quatre pans, ici
coiffée d’une ferronnerie) qui
surmonte la partie centrale du
logis.
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PROM E NA DE
D’
La promenade continue dans
les ruelles de ROUX-MIROIR . Le
PATRUANGE ,
nom même du village rappelle
sa vocation agricole, roux
désignant un terrain défriché et
miroir (ajouté plus tardivement)
signifiant « à moitié ». La
pratique du défrichage intensif
s’est ainsi étendue jusqu’au
milieu du 19 e siècle. Certains
noms de rues évoquent la
présence des bois qui les
longeaient avant que ceux-ci
ne soient arrachés : RUE DU BOIS
PAILLET, RUE DU BOSQUET... Les
3 ⁄4 du territoire de l’entité sont
aujourd’hui des terres labourées.
établissement en 1889 facilita
le déplacement des villageois,
qui partaient travailler comme
saisonniers à la belle saison.
Le patrimoine bâti témoigne
de cette activité
agricole dominante.
De nombreuses
fermes et
fermettes des 18 e
et 19 e siècles sont
encore conservées.
Dispersées dans le
village, elles sont
intercalées de petites prairies
ou de vergers. ROUX-MIROIR
est de même resté à l’écart
du grand essor industriel qui
a marqué le 19 e siècle. Deux
brasseries existaient cependant
en 1820 , situées respectivement
en face de l’église et à la ferme
du Grand Haquedeau.
Prendre à gauche, RUE DE
CHAUMONT, puis à droite, rue
de Patruange. L’ancienne ligne
vicinale qui reliait JODOIGNE
à WAVRE traversait la RUE DE
avant de longer
la CHAUSSÉE DE NAMUR . Son
Au bas de la rue, prendre à
gauche la petite route pavée
qui part à travers champs vers
INCOURT.
Vous longez le BOIS DE
PATRUANGE avant de prendre
un chemin sur votre gauche.
Témoins de l’intense activité
agricole de la localité,
d’importantes fermes s’étendent
au-delà de l’auréole villageoise.
H A PPE AU
D’esprit néo-classique ,
il date du milieu du 19 e siècle.
Les dépendances, dont les
plus anciennes remontent
au 18 e siècle, sont bâties en
brique blanchie et pierre de
GOBERTANGE autour d’une
grande cour.
Vous traversez prudemment
la N91 pour prendre le chemin
en face et continuez tout droit.
furent inhumées au sein de
ce terrain qui avait été mis à
disposition par le bourgmestre
de l’époque.
Vous revenez sur vos pas. La
promenade se poursuit à travers
champs. La dépression du
« Trou aux bombes », un autre
témoignage de l’histoire, a
longtemps marqué le paysage
sur cette portion de chemin. Le
lieu, écarté de toute habitation,
fut choisi après la guerre 40-45
pour détruire des obus et des
La Ferme de Beaumont
s’isole sur un vaste plateau
à l’extrémité sud du village.
L’imposante silhouette de son
corps de logis peint en rouge,
s’élevant sur 2 niveaux et demi,
se découpe dans le paysage.
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Arrivé au croisement, avant
de prendre à gauche, un court
crochet par le chemin à droite
vous permet de découvrir
une grande croix, au pied
d’un bosquet. Elle marque
l’emplacement d’un ancien
cimetière, connu sous le nom
de « cimetière des Français ».
En 1918, de nombreux français
du nord de la France, évacués
par l’occupant, vinrent trouver
refuge en Belgique. Au château
de DONGELBERG furent accueillis
ceux d’entre eux qui étaient
touchés par l’épidémie de
grippe espagnole. Les victimes
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bombes, notamment ceux qui
avaient été trouvés sur le champ
d’aviation de BEAUVECHAIN,
occupé pendant la seconde
guerre mondiale par l’armée
allemande.
Vous atteignez un des points
culminants de la commune
(environ 140 m), offrant un
beau panorama, par temps
clair, sur plusieurs kilomètres.
ROUX-MIROIR , dont les bâtisses
s’étalent largement sur le
plateau légèrement ondulé, est
visible de loin. Il s’agit de l’un
des quelques villages de plateau
de la HESBAYE BRABANÇONNE ,
région sillonnée de ruisseaux le
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long desquels se sont implantés
la plupart des autres villages.
Les premières maisons signalent
le hameau de HAPPEAU. La
source d’Aillebroux s’écoule
à proximité. « Aillebroux »
dérive du lieu-dit Alionbrokes
et signifierait « tout marais ».
La promenade continue
RUE DE HEMPTINNE puis RUE
DE GAILBIEZ , du nom de
l’exploitation qui la borde.
famille entreprit au 18 e siècle
pour transformer les bâtiments
en ferme-château. Les
exploitants actuels proposent
leurs produits à la vente.
Et si on
parlait
d’Agriculture…
Après avoir longé la ferme
de Gailbiez, vous traversez
prudemment la N91, pour
retourner sur ROUX-MIROIR .
Depuis la RUE DE LA HAIE, vous
apercevez après la première
ferme blanche les vestiges
d’un ancien moulin à vent, le
moulin Goes (RUE DE LA HAIE,
1). Construit en 1831 sur le point
culminant du plateau, il n’en
reste que la base et une cave
voûtée.
ET SI ON PARLAIT
D’AGRICULTURE
Cette brochure fait le
point sur un métier, une
passion, qui n’a cessé
d’évoluer ces dernières
années. Une profession qui
doit désormais prendre de
plus en plus en compte des
données environnementales
et des réglementations
relatives au maintien de
l’équilibre avec la nature.
Cette imposante ferme
en quadrilatère marque
le paysage de ses volumes
étendus. Il s’agit de la Ferme
de Gailbiez, dite aussi ferme
Dardenne (RUE DE GAILBIEZ, 1),
citée dès 1620 . Elle représentait
la plus importante exploitation
agricole du canton de JODOIGNE
durant la 2 e moitié du 19 e
siècle, comme en atteste encore
l’ampleur de ses bâtiments. Ces
derniers ont été reconstruits
par étapes successives, aux 19 e
et 20 e siècles. Le cartouche placé
au-dessus du portail d’entrée
porte les armes de la famille
d’Ysembart, qui acquit les lieux
en 1725 . C’est le seul élément qui
subsiste des travaux que cette
La promenade se termine par
la RUE DU BOIS PAILLET, bordée
dans sa partie la plus haute
d’anciennes fermettes et de prés,
pour vous reconduire RUE DE
L’ECOLE .
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H A PPE AU
9,4 km
RU E D E H E M P T I N N E
RU E S A I N T- U R B A I N
RU E D ’A L L I E B R O U X
RU E D E
GAILBIEZ
RU E DE L’ É C OL E
ROU X-M I ROI R
RU E D E L A H A I E
RU E D U
B O I S PA I L L E T
RU E D E L’ É C O L E
RU E D E
LA POTERIE
RU E D U B O S Q U E T
RU E D E PAT RUA N G E
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