Festival Européen Jeunes Talents 3 – 23 juillet 2016
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Festival Européen Jeunes Talents 3 – 23 juillet 2016
Festival Européen Jeunes Talents 3 – 23 juillet 2016 Hôtel de Soubise Archives nationales jeunes-talents.org 01 40 20 09 32 Dossier de presse Le mot de Jean-Claude Casadesus, Président d’Honneur C’est avec émotion qu’à l’occasion de sa 16e édition je m’associe à l’hommage que Jeunes Talents rend à celui qui m’a précédé à la présidence d’honneur de ce festival. © Ugo Ponte Le grand compositeur Henri Dutilleux, qui était aussi mon ami, a toujours porté aux jeunes créateurs une attention qui entre totalement en résonance avec la vocation de cette belle association. Son but étant, depuis son origine, la promotion de jeunes musiciens professionnels. à leurs côtés, des artistes aujourd’hui accomplis et reconnus se produiront le 20 juillet 2016, au cours d’une soirée exceptionnelle, sur la scène des Archives nationales. Une pléiade de solistes talentueux et de compositeurs prometteurs nous offriront 100 minutes de musique. Elles célébreront pour, j’en suis convaincu, votre plus grand bonheur, le 100e anniversaire de la naissance d’Henri Dutilleux. à cette occasion, le public sera invité à voter pour désigner ce qui lui semblera être la meilleure création. Je ne peux bien sûr que me réjouir et me féliciter, avec mon ami Frédéric Lodéon, parrain de cette édition, devant l’action de Jeunes Talents. Devant cette riche découverte de virtuoses en devenir, de jeunes créateurs pleins d’espoir, d’artistes accomplis. Devant l’interprétation des plus beaux joyaux de la musique classique baroque, romantique, sans oublier la musique de notre temps ! Et ces lumineuses émotions que nous partagerons ne sont-elles pas les meilleures réponses aux questions que pose un monde si souvent déshumanisé ? à cet enthousiasmant projet, je souhaite de tout cœur tout le succès qu’il mérite. Jean-Claude Casadesus Chef d’orchestre Président d’honneur de l’Association Jeunes Talents Le mot de Frédéric Lodéon, Parrain du Festival © Christophe Abramowitz Le Festival Jeunes Talents est aujourd’hui une référence internationale dans le domaine de la révélation et du soutien des artistes les plus prometteurs. Cette année, notre chère Anne Queffélec mène le concert de maître, Vassilena Serafimova, Fanny Clamagirand et Romain Leleu offrent leur carte blanche, et un bel hommage sera rendu à Henri Dutilleux. Je note avec plaisir la présence de dix violoncellistes parmi les quatre-vingt-quinze jeunes musiciens invités à cette belle manifestation. Pour ces raisons et bien d’autres, je suis très heureux d’être de nouveau le parrain du Festival Jeunes Talents. à bientôt, chers amis. Frédéric Lodéon Chef d’orchestre et producteur chez France Musique Parrain du Festival Européen Jeunes Talents 2016 Sommaire éditorial 4 Hôtel de Soubise - Archives nationales 9 Hommage à Henri Dutilleux 5 Calendrier des concerts 10 Autour des concerts 35 Les concerts Informations pratiques Nos partenaires L’équipe Jeunes Talents Les musiciens du Festival Contact presse et communication : Daphné Roland Chargée de communication 01 40 20 09 32 [email protected] 11 36 37 38 39 Éditorial Pour cette 16e édition, nous vous avons concocté une programmation haute en couleurs ! De brillants jeunes musiciens, primés lors des concours internationaux les plus exigeants et récompensés par les plus hautes distinctions de la profession, interpréteront des répertoires très divers. Vous pourrez entendre : - un très bel hommage à Henri Dutilleux lors d’une soirée exceptionnelle où 7 musiciens joueront de nombreuses œuvres du compositeur et des créations de 5 jeunes compositeurs. - des ensembles baroquesdont L’Ensemble Lacertaequi vous fera découvrir des instruments étonnants tels que le serpent ou la harpe triple et L’Ensemble Les Contre-Sujets qui mettra à l’honneur le concerto. - des formations plus « classiques » comme le récital de piano du tout jeune lauréat du Concours Long Thibaud Julian Trevelyan, différentes sonates, le Trio Karénine qui invitera l’altiste du Quatuor Zaïde pour un programme exceptionnel, les quatuors à cordes Akilone et Van Kuijk… - des formations insolites telles qu’un trio violoncelle-marimba-piano, un quatuor vocal accompagné d’un quatre-mains, l’Ensemble Polygones qui mêle vents, cuivres et cordes… - une ouverture sur les musiques d’ailleursavec le quintette de jazz Lost in Swing, le quintette de cuivres Quintegr’al, le quatuor de saxophones Yendoqui partagera la scène avec le jazzman Baptiste Herbin, mais aussi avec le duo de clarinettes Les Clarinauteset le RaGa Duo(violonguitare) qui vous feront faire le tour du monde… Chaque année, nous invitons une éminente personnalité du monde musical à partager la scène avec de jeunes musiciens. Cette année, c’est la pianiste Anne Queffélec qui assurera notre traditionnel « Concert de maître », accompagnée du violoniste Guillaume Chilemme, de l’altiste Léa Hennino et du violoncelliste Victor Julien-Laferrière dans un programme très croustillant ! Enfin, nous vous donnons rendez-vous une fois par semaine pour une carte blanche confiée à un artiste ayant débuté sa carrière à Jeunes Talents et maintenant internationalement reconnu. La percussionniste Vassilena Serafimovasera entourée de la violoncelliste Julie Sevilla-Fraysse et du pianiste Jonathan Fournel. Le trompettiste Romain Leleu sera accompagné du pianiste Théo Fouchenneret. La violoniste Fanny Clamagirand partagera la scène avec le tout jeune pianiste Alexandre Kantorow. Enfin, toujours dans une démarche de démocratisation de la musique classique, ne manquez pas nos nombreux concerts à entrée libre ! - dans les jardins parisiens (Buttes-Chaumont, Square Saint Lambert) les dimanches à 16h - le 14/07 où vous pourrez assister à 4 mini-concerts : duo violon-accordéon, sonate euphonium-piano, Trio Hélios, quatuor de bassons Les Francs Bassons - lors de nos « Concerts familiaux » pour petits et grands les samedis à 15h Laurent Bureau Fondateur de l’Association Jeunes Talents 4 Lucie Robineau Chargée de programmation Hommage à Henri Dutilleux Compositeur français né en 1916 à Angers, Henri Dutilleux, entre en 1933 au Conservatoire de Paris, où il suit les cours de contrepoint et fugue avec Noël Gallon, de direction d'orchestre avec Philippe Gaubert, de composition avec Henri Busser et d’histoire de la musique avec Maurice Emmanuel. Il y reçoit un premier prix d'harmonie, de contrepoint et de fugue, puis obtient le Grand prix de Rome en 1938 avec la cantate L’anneau du Roi. ©Centre Acanthes Il étudie à cette époque le traité de composition de Vincent d’Indy, découvre Stravinsky, Bartók et le sérialisme, mais restera toujours en marge de ces diverses esthétiques. Nommé en 1942 chef de chant de l’opéra de Paris puis directeur du service des illustrations musicales de la Radiodiffusion française en 1945, il occupera ce poste jusqu'en 1963. Cette expérience très enrichissante, lui permet de côtoyer toutes les tendances artistiques. La renommée d’Henri Dutilleux est internationale aussi bien en tant que compositeur qu’en tant qu’enseignant. Il mène une importante activité de pédagogue, nommé professeur de composition en 1961 à l’École Normale Supérieure, puis au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris de 1970 à 1984. Il est invité dans de nombreux pays comme professeur et conférencier. Deux fois, en 1995 et en 1998, il est appelé en résidence au Tanglewood Music Center (Massachusetts). Henri Dutilleux devient membre associé de l’Académie Royale de Belgique en 1973, membre honoraire de la Royal Academy de Londres en 1966, du Conseil international de la musique de l’UNESCO, de l’American Academy and Institute of Arts and Letters de New York en 1981, de l’Academia Nazionale Santa Cecilia à Rome en 1993, et en 1998, il est membre de la Bayerische Akademie der Schönen Künste à Munich. Les premières œuvres du compositeur sont créées pendant la guerre : Quatre mélodies pour chant et piano, en 1943, Geôle pour voix et orchestre, en 1944. Roger Désormière et l'Orchestre national créent sa première symphonie en 1951 et la compagnie Roland Petit, le ballet Le Loup en 1953. Charles Münch à Boston créé La Deuxième Symphonie en 1959, puis les Métaboles en 1965, une de ses œuvres les plus fréquemment interprétées. Son quatuor à cordes Ainsi la nuit (1977) rencontre un succès exceptionnel. Il écrit des œuvres pour son épouse, la pianiste Geneviève Joy, ainsi que pour de nombreux autres grands interprètes : le concerto pour violoncelle et orchestre Tout un monde lointain (1970) lui est commandé par Mislav Rostropovitch. Il compose Sur un même accord en 2002 pour la violoniste Anne-Sophie Mutter, Correspondances en 2003 pour la soprano Dawn Upshaw. Sa dernière œuvre, Le temps l’horloge, écrite pour la soprano américaine Renée Fleming est créée, une première fois en 2007 au Japon sous la direction de Seiji Osawa dans une version incomplète, puis en 2009 à Paris dans sa version complète et définitive par le même Seiji Osawa. Le travail d’Henri Dutilleux est maintes fois couronné. En 1967, il reçoit le Grand prix national de la musique pour l'ensemble de son œuvre, en 1983 le Grand prix international du disque de Montreux. En 1987, on lui décerne le Prix international Maurice Ravel et celui du Conseil international de la Musique. Il reçoit en 1994 le Praemium Imperiale du Japon pour l’ensemble de son œuvre et en 1998, le Royal Philharmonic Society Awards pour The Shadows of Time. Pour cette pièce, il reçoit aussi en 1999 le Prix de Cannes et la même année, le Grand prix de la presse musicale internationale. C’est en décembre 2011 qu’il reçoit le Prix Marie-Josée Kravis décerné par l’Orchestre Philharmonique de New York pour honorer un compositeur de musique contemporaine. En 2005, lui est attribué le Prix international Ernst von Siemens. © Ircam-Centre Pompidou En avril 2004, Henri Dutilleux devient le Président d’honneur de Jeunes Talents 5 « 100 minutes de musique en hommage à Henri Dutilleux » ©Alvaro Yanez « Henri Dutilleuxaurait eu cent ans cette année... L’édition 2016 du Festival Jeunes Talents a tenu à s’associer à l’hommage qui lui est rendu en France et dans le monde. Voici trois ans qu’il nous a quittés et nous mesurons, chaque jour, à quel point il nous manque… Ce grand compositeur était aussi un homme à l’écoute de son temps, toujours attentif aux manifestations de la vie artistique et aux nouveaux courants de la création musicale. Loin de s’enfermer dans une tour d’ivoire, il aura manifesté jusqu’à la fin de ses jours une ouverture d’esprit et une curiosité infatigables envers ses jeunes confrères. C’est donc une belle idée que d’avoir demandé à quelques compositeurs représentatifs de la jeune génération de dédier une oeuvre à sa mémoire. Ces musiques seront créées lors du Festival Jeunes Talents en juillet, et il sera passionnant d’entendre comment chacun, dans son langage et avec sa sensibilité, aura eu à cœur d’honorer cette figure majeure de la vie musicale française. » Philippe Hersant Le mercredi 20 juillet 2016, Jeunes Talents réunira cinq compositeurs prometteurs et six talentueux musiciens pour 100 minutes de musique en hommage au 100e anniversaire de la naissance d’Henri Dutilleux. Dans une première partie, cinq jeunes compositeurs proposeront une création d’une durée de 10 minutes, l’hommage prenant la forme qu’ils souhaitent en fonction de ce qu’Henri Dutilleux (le personnage, son œuvre, son parcours…) leur évoque. Les compositeurs sélectionnés sont Jules Matton, Benoit Menut, Camille Pépin, Fabien Touchard et Nicolas Worms : « Quand on m’a proposé d’écrire une pièce en hommage à Dutilleux pour les cent ans de sa naissance, j’ai pensé à L’Arbre des songes, à Ainsi la nuit, aux deux Symphonies, à toutes ces pièces qui imprègnent mon quotidien depuis l’enfance et qui sont des modèles de forme, de maîtrise harmonique et de richesse orchestrale. La poésie toute française – diaphane, sensuelle et élégante – qui en émane m’a dans mon apprentissage très tôt bouleversé et marqué de leur sceau indélébile. C’est ainsi, tout naturellement, que j’ai trouvé excellente l’idée d’écrire une pièce en hommage à Dutilleux, lequel est sans doute avec Messiaen le plus solide de sa génération et le plus grand représentant de cette tradition française qui nous fonde. Je remercie donc Jeunes Talents d’avoir eu cette belle idée et de nous permettre, grâce à elle, de nous inscrire par l’hommage dans une verticalité aussi belle. » Jules Matton « Henri Dutilleux représentait pour moi le dernier représentant d'une époque, d'une tradition héritée de Fauré ou encore Dukas. Loin de l'image d’Épinal de ce que représente la « musique française », son œuvre, subtile et forte, m'a rassuré lorsque mes premiers pas de compositeurs se faisaient, en tâtonnant. Sentiment augmenté lors de notre rencontre en 2010, autour d'un film sur Olivier Greif. L'esprit de liberté associé à l’extrême rigueur : c'était vers cette voie qu'il m'encourageait à persévérer. Alors, lorsque Laurent Bureau m'a proposé d'écrire une pièce en hommage à ce grand créateur, j'ai accepté et ai tout de suite pensé à un amour commun : La poésie de Baudelaire. Lors d'une rencontre à son domicile le 28 janvier 2010, il citait encore le grand poète avec délectation, en particulier certains passages de Fusées. Le mot apportant son, la poésie, jumelle de la musique, avec ses harmonies, ses assonances, ses formes, son contrepoint... me permet donc ici de rendre humblement hommage au grand musicien dont j'ai brièvement mais profondément senti l'humanité. Dans Fusées, pour soprano, flûte, hautbois, basson et piano, des vers, des phrases de l’œuvre poétique (écrite en 1867) se mêlent en créant de nouveaux rapports, de nouvelles assonances. Succession de moments rassemblés en un nouveau tout, cette pièce, d'une durée de dix minutes est une sorte de cantate, faussement fragmentaire, dans laquelle la soprano est une conteuse d'histoires multiples dont la chute ne sera jamais connue. » Benoît Menut 6 « à une époque où foisonnent de nombreuses et pourtant si diverses esthétiques musicales, aucune direction ne semble réellement s’imposer. Si l’on associe au XXe siècle une période de bouleversements idéologiques, on l’associe également avec des phénomènes de ruptures. Pourtant, Henri Dutilleux, traverse ce siècle avec une grande sérénité. Sans jamais dévier du chemin unique qu’il se trace, il enchaîne les compositions à la fois sublimes et personnelles… Ses univers poétiques – dont je me sens très proche – se renouvellent sans cesse : nocturnes (La Nuit Etoilée, Ainsi la Nuit, l’Arbre des Songes…), rituels (Incantatoire et Obsessionnel dans ses Métaboles), ou encore son travail sur la lumière (ses magnifiques ©Sofia Albaric Shadows of Time). Sa conception coloriste de l’harmonie et la liberté avec laquelle il l’emploie, son orchestre foisonnant, ces nappes vibrantes, ce travail si riche sur le timbre et l’espace ou encore ce lyrisme intense mais toujours contenu, participent à l’élaboration d’un langage profondément personnel et prégnant qui traverse l’intégralité de son œuvre. La vraie leçon de Dutilleux pour les jeunes compositeurs, c’est – comme Debussy avant lui, ou Thierry Escaich aujourd’hui – la singularité. Ce qui me fascine littéralement chez Henri Dutilleux, c’est la façon dont il s’approprie un héritage musical fort, par sa sensibilité et un artisanat méticuleux. Et si Henri Dutilleux est un compositeur singulier, il s’agit d’une singularité intemporelle. Lui rendre hommage serait à la fois un honneur, un plaisir immense, mais également l’occasion de rendre hommage à la voie qu’il a ouverte et à l’exemple qu’il représente pour nous, les jeunes compositeurs d’aujourd’hui. » Camille Pépin « Pour ma part, je suis très heureux de pouvoir participer aujourd'hui à cet hommage au grand compositeur. Il est primordial que ses œuvres soient jouées et rejouées, mais son impact sur notre époque se mesure également à l'influence qu'il a eue et qu'il a toujours chez de nombreux compositeurs d'aujourd'hui. Nous avons tous eu, à un moment ou à un autre, des partitions de Dutilleux entre les mains, et cela il ne faut pas l'oublier. Son langage harmonique si singulier et reconnaissable entre cent, son immense savoir-faire d'orchestrateur à une époque où bon nombre de compositeurs délaissaient l'orchestre symphonique au profit du petit ensemble, son image de « classique parmi les modernes », ont contribué, de plusieurs façons différentes, à en faire un modèle, conscient ou inconscient - c'est à dire à la fois une source d'inspiration et un vivier « artisanal » propre à enrichir la palette d'un musicien, ses outils, sa technique. ©Jean-Baptiste Millot Je dois dire aussi que je suis, à titre personnel, très heureux d'entendre des voix s'élever pour honorer la mémoire de Dutilleux, en particulier depuis quelques mois. J'ai trouvé que l'ensemble des réactions et des hommages rendus constituaient une formidable pulsion de vie de l'univers des musiques dites classique et contemporaine, attestant de la vivacité d'un milieu prompt à célébrer l'œuvre d'un des piliers de son histoire musicale. On ne peut que s'en réjouir, car c'est l'absence d'hommage et de réaction qui aurait eu, sans aucun doute, quelque chose d'inquiétant. » Fabien Touchard « à un moment où la création musicale se nourrit de croisements divers d'influences, et de métissages entre musiques passées, futures, savantes, populaires, occidentales et mondiales, la figure de Dutilleux me semble résumer tout ce que, en tant que musicien de formation « classique », je veux m'efforcer de retenir de l'aboutissement de la longue et multiforme tradition symphonique européenne et française. Tout d'abord l'exigence impitoyable envers soi-même et envers l’œuvre, dont ce compositeur fut un cas exemplaire, et presque extrême. Ensuite, la subtilité, voire la complexité, du tissu musical contrapuntique et harmonique, servie par l'une des écritures les plus précises qui soit. ©Edouard Bressy Enfin, les recherches formelles qui évitent à la fois l'empirisme total, le canon préexistant, et le concept pur, pour construire des temps musicaux forts et fluides, solides et imprévisibles comme des arbres. Il nous appartient, musiciens conscients de l'héritage qu'une telle figure nous laisse, d'aimer le défi presque moral que nous lance une musique aussi noble,car, autant que d'un exemple, il s'agit d'une invitation au travail et à la joie. » Nicolas Worms 7 Les musiciens La deuxième partie de soirée sera consacrée à l’interprétation des œuvres d’Henri Dutilleux par Anna Besson (flûte), Marie-Laure Garnier (soprano), Augustin Gorisse (hautbois), Louise Lapierre (basson), Charlie Maussion (trombone), Vincent Mussat (piano) et Guillaume Sigier (piano), tous marqués par ce grand homme : « Henri Dutilleux est un compositeur majeur du XXe siècle, il nous tient à cœur de lui rendre hommage en jouant ces pièces assez méconnues du grand public. Les quatre œuvres pour instruments à vent et piano, écrites entre 1942 et 1950 à la demande de Claude Delvincourt, directeur du Conservatoire de Paris, ont des rôles prépondérants dans nos répertoires respectifs ; en effet, la destination de morceaux de concours a emmené Dutilleux à aller plus loin que ses prédécesseurs dans la recherche de virtuosité sur ces instruments, en repoussant les limites d'ambitus et en employant de nouveaux modes de jeu, par exemple. Pourtant, il serait très injuste de considérer ces pièces comme simples morceaux de concours, tant leur écriture empreinte de style néoclassique révèle déjà le langage de l'œuvre de Dutilleux, et notamment des œuvres orchestrales plus tardives. C'est pourquoi nous sommes enchantés de faire découvrir cette facette du compositeur avec ces courtes sonates rarement jouées en dehors de nos études musicales, et surtout rarement regroupées au sein d'un même concert. D'autre part, à l'heure où l'innovation - tant dans les projets portés par les artistes qu'à travers la création en elle-même - est au cœur de notre démarche d'artiste, quoi de plus normal pour de jeunes interprètes que de travailler et créer des pièces de jeunes compositeurs ? La chance de pouvoir travailler une œuvre avec son créateur est d'autant plus gratifiante que ce travail peut se révéler à doublesens : l'artiste, à travers sa démarche de rendre l'œuvre sienne, donne au compositeur de nouvelles pistes de travail et permet à la création de demeurer en éveil. C'est pourquoi nous sommes honorés et ravis d'être aujourd'hui, grâce à l'association Jeunes Talents, les acteurs d'un partenariat avec ces jeunes et non moins talentueux compositeurs. » Anna Besson Augustin Gorisse Vincent Mussat © David Duchon-Doris Charlie Maussion Marie-Laure Garnier 8 Louise Lapierre Guillaume Sigier Hôtel de Soubise Archives nationales Excepté les concerts organisés dans les jardins de la ville, les concerts du Festival ont lieu dans la Cour de Guise ou par mauvais temps à la Cathédrale Sainte-Croix-des-Arméniens. Historique des lieux Histoire de la musique à Soubise Olivier de Clisson, successeur du connétable de France Bertrand Du Guesclin, fait construire un hôtel particulier à partir de 1371, à l’extérieur des remparts de Philippe Auguste. Il n’a été conservé de ce premier hôtel que la porte fortifiée avec ses tourelles sur la rue des Archives, seul vestige encore visible de l’architecture privée du XIVe siècle à Paris. L’Hôtel de Clisson est acquis en 1553 par François de Lorraine, Duc de Guise, et sa femme Anne d’Este. Des travaux entrepris par la puissante famille de Guise subsistent la chapelle et l’ancienne salle des gardes dans laquelle les « ligueurs » du parti catholique se réunissent au XVIe siècle. C’est probablement là qu’est décidée la SaintBathélémy et que débute la Journée des Barricades (1588) qui oblige le roi à fuir Paris. Dès sa création, l’Hôtel de Guise connut une brillante activité musicale, notamment lorsqu’en 1660 Marc-Antoine Charpentier s'y installa au service de Marie de Lorraine, dite Mademoiselle de Guise, cousine de Louis XIV. Cantates et pastorales constituèrent l’essentiel de sa production pour la Duchesse de Guise. De nombreux concerts furent organisés, dont un auquel le Roi assista, émerveillé, au point de verser une pension au compositeur. à la mort de Mademoiselle de Guise en 1686, M-A. Charpentier devint Maître de musique du collège Louisle-Grand. Il fut ensuite nommé maître de musique des enfants de la Sainte-Chapelle, où il demeura jusqu'à sa mort le 24 février 1704. En 1762, le Maréchal de Soubise demanda à son ami le compositeur François-Joseph Gossec de créer le Concert des Amateurs qui devait rivaliser avec le Concert Spirituel, créé lui-même en 1712 en réaction à l’emprise musicale de Lully, auquel revenait sans partage le privilège royal. Avec 70 à 80 musiciens, le Concert des Amateurs avait une dimension symphonique, fait exceptionnel pour l’époque. F-J. Gossec y fit jouer en création ses premières symphonies avant de partir diriger le Concert Spirituel et de céder sa place à Joseph de Bologne, dit Le Chevalier de Saint-George, exceptionnel violoniste qui était devenu le batteur de mesure du Concert des Amateurs, sous la direction du premier. Sous la direction de Saint-George, le Concert des Amateurs devint la meilleure formation symphonique de France et sans doute d’Europe. La foule se pressait à l’Hôtel de Soubise pour y entendre la formation dirigée par le professeur de musique personnel de la reine. Lui aussi y donna en création ses symphonies, opéras ou quatuors à cordes. Marie de Guise étant morte sans enfant en 1688, l’Hôtel est acheté en mars 1700 par François de Rohan-Soubise et Anne de RohanChabot, sa femme. Ils choisissent en 1705 un jeune architecte nommé Pierre-Alexis Delamair sur les conseils de leur fils, le futur cardinal de Rohan. Pour donner au nouveau palais une entrée digne de lui, Delamair change l’orientation de l’Hôtel en lui plaquant une nouvelle façade contre l’ancienne aile sud, et organise une cour d’honneur avec colonnade ouvrant par une demi-lune sur la rue des Francs-Bourgeois. Dans le même temps, il est chargé par le Cardinal de construire l’Hôtel de Rohan-Strasbourg, dont la façade monumentale se dresse sur les jardins communs aux deux hôtels. Ils servent à de multiples usages sous la Révolution, puis sont acquis par l’Etat (décret impérial du 6 mars 1808). Napoléon affecte l’Hôtel de Soubise aux Archives impériales et l’Hôtel de Rohan à l’Imprimerie nationale qui y reste jusqu’en 1927. Le musée de l’Histoire de France des Archives nationales occupe les salles de l’Hôtel de Soubise depuis 1867. © Jean-Michel Avramoussi Souvent dévolu à la musique, aux arts et plus largement à l’histoire, le centre historique des Archives nationales a accueilli les créations de compositeurs qui lui étaient contemporains : M-A. Charpentier, F-J. Gossec, J. Haydn, J. B. de Saint-George. Aujourd’hui, il renoue avec cette tradition : Jeunes Talents fait créer ou interpréter des œuvres de jeunes compositeurs contemporains comme Karol Beffa, Bruno Mantovani, Nicolas Bacri, Benoît Menut, Kaija Saariaho, Graciane Finzi, Philippe Hersant ou encore Guillaume Connesson. Les concerts de la saison comme le Festival Européen Jeunes Talents, organisés par cette association, confirment chaque année cette tradition. 9 archives-nationales.culture.gouv.fr Calendrier des concerts DATE HEURE Di. 03/07 Ma. 05/07 Me. 06/07 Je. 07/07 Ve. 08/07 Sa. 09/07 Sa. 09/07 Di. 10/07 Di. 10/07 Ma. 12/07 Me. 13/07 Je. 14/07 Ve. 15/07 Sa. 16/07 Sa. 16/07 Di. 17/07 Di. 17/07 Ma. 19/07 Me. 20/07 Je. 21/07 Ve. 22/07 Sa. 23/07 Sa. 23/07 16h00 LIEU Jardins des Archives nationales 20h00 Archives nationales 20h00 Archives nationales 20h00 Archives nationales 20h00 Archives nationales 15h00 Archives nationales 20h00 Archives nationales 16h00 Square Saint-Lambert 18h00 Archives nationales 20h00 Archives nationales 20h00 Archives nationales de 16h00 à 18h00 Archives nationales 20h00 Archives nationales 15h00 Jardins des Archives nationales 20h00 Archives nationales 16h00 Parc des Buttes-Chaumont 18h00 Archives nationales 20h00 Archives nationales 20h00 Archives nationales 20h00 Archives nationales 20h00 Archives nationales 15h00 Jardins des Archives nationales 20h00 Archives nationales Quintegr'al CONCERT « En Amérique » Kamen, Joplin, Williams, Crespo, Roberts, Barber, Bernstein, Blake, Curnow, Gershwin Guillaume Chilemme, violon - Léa Hennino, alto - Victor Julien-Laferrière, violoncelle Anne Queffélec, piano « Bijoux du répertoire » Debussy, Schumann, Mozart Ensemble Les Contre-Sujets « Concertos déconcertants » Vivaldi, C.P.E. Bach, Rotsztejn, Telemann Julie Sévilla-Fraysse, violoncelle - Vassilena Serafimova, marimba - Jonathan Fournel, piano « Jeux d'enfants » Nin, Braye-Weppe, Bizet, Zimmerli, Saint-Saëns, Vladiguerov Marie Perbost, soprano - Eva Zaïcik, mezzo-soprano - Paco Garcia, ténor - Marcel Raschke, baryton Joséphine Ambroselli Brault, piano - Tanguy de Williencourt, piano « Chants d’amour » Schumann, Brahms Adélaïde Ferrière, marimba « Une agilité renversante » Paganini, Cheung, Bach, Gerassimez, Mozart, Rameau, Sammut Sarah Chenaf, alto - Trio Karénine Baptiste Herbin, saxophone alto - Quatuor Yendo Lost in Swing « En miroir » Fauré, Brahms « Danzas » Granados, Naón « Famous Jazz Standards » Goodman, Sampson, Raksin, Akst, Heyman, Sour, Eyton, Green, Waller, Ellington, Gershwin, Casey... Julian Trevelyan, piano « Instants poétiques » Chopin, Debussy, Neuburger, Schumann Ensemble Lacertae « Un serpent à Venise » Trabaci, Ortiz, Kapsberger, Bertoli, Sances, Mayone, Ruiz de Ribayaz, Frescobaldi Fête Nationale ! Un concert à entrée libre toutes les demi-heures ! Vladyslava Luchenko, violon - Astrig Siranossian, violoncelle - Nathanaël Gouin, piano « Liaisons romantiques » R. Schumann, Brahms, C. Schumann Les Clarinautes (élodie Roudet - Claire Voisin, clarinettes) « Patchwork musical » Bach, Haydn, Secunda, Chassidic folk songs, Connesson, Airs traditionnels celtiques, Schwartz... Romain Leleu, trompette - Théo Fouchenneret, piano « La trompette autrement » Goedicke, Liszt, Enesco, Kodály, Brandt, Gaubert, Piazzolla, Fauré, Arban La Compagnie Divague « Parlez-moi d'amour » Britten, Dowland, Berlioz, Mozart, Schubert, Villa-Lobos, Tchaïkovski, Glinka, Falla, García Lorca... Aurélien Pascal, violoncelle - Théo Fouchenneret, piano Fanny Clamagirand, violon - Alexandre Kantorow, piano « Un tourbillon d’expression » Schumann, Neuburger, Chopin, Franck « Entre lyrisme et virtuosité » Saint-Saëns, Debussy, Strauss Marie-Laure Garnier, soprano - Anna Besson, flûte - Augustin Gorisse, hautbois - Charlie Maussion, trombone - Louise Lapierre, basson - Vincent Mussat, piano - Guillaume Sigier, piano « 100 minutes de musique en hommage à Henri Dutilleux » Dutilleux, Créations de Matton, Menut, Pépin, Touchard, Worms Tanguy de Williencourt, piano - Quatuor Akilone « Une explosion créatrice » Beethoven, Brahms Ensemble Polygones « Ciel et Terre » Bruch, Schreker, Brahms, Pépin (création) RaGa Duo (Raphaëlle Rubio, violon - Gabrielle Rubio, guitare) « Leurs cordes s'accordent... » Pujol, Paganini, Ourkouzounov, Politi, Daniel Quatuor Van Kuijk « Un esprit de modernité » Mozart, Kurtág, Ravel 10 Quintegr'al Entrée libre Guillaume Fattet, trompette Fabien Verwaerde, trompette Guillaume Merlin, cor Nicolas Cunin, trombone Florian Schuegraf, tuba MUSIQUE DANS LES JARDINS Dimanche 3 juillet à 16h00 Cour d’honneur - Archives nationales Entrée libre « En Amérique » MICHAEL KAMEN (1948 – 2003) Robin des Bois | 1991 Promouvoir le répertoire pour cuivres et faire découvrir la sonorité et la polyvalence de ces instruments, ainsi pourrait-être la devise de Quintegr'al. De la musique de film au ragtime en passant par le répertoire plus classique, l’opérette, la comédie musicale ou encore les pièces originales pour quintette de cuivres, nous pouvons découvrir la richesse et la diversité de la musique nord et sud-américaine à travers ce programme. Bon voyage ! MICHAEL KAMEN (1948 – 2003) Quintet (Canadian Brass) | 2002 SCOT JOPLIN (1868 – 1917) The Entertainer (arrangement) | 1902 JOHN WILLIAMS (Né EN 1932) Summon the Heroes | 1996 ENRIQUE CRESPO (Né EN 1941) Suite Americana (extraits) | 1977 LUCKEY ROBERTS (1887 – 1968) Junk Man Rag (arrangement) | 1914 SAMUEL BARBER (1910 – 1981) Adagio pour cordes (arrangement) | 1936 LEONARD BERNSTEIN (1918 – 1990) Candide Overture (arrangement) | 1956 LEONARD BERNSTEIN (1918 – 1990) West Side Story (extraits, arrangement) | 1957 Biographies des musiciens : cf pages 71, 59, 60 et 61 EUBIE BLAKE (1887 – 1983) The Chevy Chase (arrangement) | 1914 JAMES CURNOW (Né EN 1943) Festivo GEORGE GERSHWIN (1898 – 1937) Un Américain à Paris (arrangement) | 1928 quintegral.fr 11 Guillaume Chilemme, violon Léa Hennino, alto Victor Julien-Laferrière, violoncelle Anne Queffélec, piano CONCERT DE MAÎTRE SOUS LA DIRECTION D’ANNE QUEFFÉLEC Mardi 5 juillet à 20h00 Cour de Guise - Archives nationales « Bijoux du répertoire » Lorsque Debussy compose ses trois sonates instrumentales, il est au déclin de sa vie mais également en pleine floraison créatrice. La Sonate n°1 en ré mineur pour violoncelle et piano est écrite d’un seul jet, comme improvisée, lors d’un séjour à Pourville, devant la mer. L’auteur avait pensé à l’intituler Pierrot fâché avec la Lune, comme un hommage à Watteau ou à des poètes de son temps. La partition ne paraît pas sous ce titre, cependant merveilleusement évocateur de ce mélange très debussyste, d’humour sarcastique et de poésie mélancolique. Très malade, il compose sa Sonate n°3 en sol mineur pour violon et piano d’une inspiration riche de fantaisie et d’un langage dramatique inhabituel. Elle est conçue avec la finesse, la transparence et ce parfait équilibre entre les instruments que l'on retrouve dans toute la production du compositeur. En 1849, les mois de tourmente révolutionnaire à Dresde sont incroyablement féconds pour Schumann, qui compose des œuvres de tous genres à une cadence effrénée. Ses Fantasiestücke, op. 73, initialement écrites pour clarinette et piano, sont intensément lyriques et reflètent avec passion ses états d’âme. Mozart, véritable pionnier du quatuor avec piano, semble exploiter d’emblée toutes les possibilités que lui offre cette formation. à l’époque, le Quatuor en sol mineur avec piano K. 478 est jugé « trop difficile à jouer » du fait de ses proportions, de ses difficultés techniques et de sa complexité expressive. Ce quatuor est cependant un véritable bijou du répertoire entrelaçant virtuosité, jeux contrapuntiques, richesses mélodiques et expression ardente… CLAUDE DEBUSSY (1862 – 1918) Sonate n°1 en ré mineur pour violoncelle et piano | 1915 ROBERT SCHUMANN (1810 – 1856) Fantasiestücke pour alto et piano, op. 73 | 1849 CLAUDE DEBUSSY (1862 – 1918) Sonate n°3 en sol mineur pour violon et piano | 1916 – 1917 WOLFGANG AMADEUS MOZART (1756 – 1791) Quatuor en sol mineur avec piano K. 478 | 1785 © Caroline Doutre Biographies des musiciens : cf pages 40, 44, 45 et 51 Ce concert est dédié à notre partenaire H3P 12 Ensemble Les Contre-Sujets Samuel Rotsztejn, flûte à bec Clémentine Frémont, traverso Laurence Valentino, violon baroque Ajay Ranganathan, violon baroque Tania-Lio Faucon-Cohen, violon baroque, alto baroque Eric Tinkerhess, violoncelle, viole de gambe Benoît Bératto, contrebasse baroque, violone Takahisa Aida, clavecin Mercredi 6 juillet à 20h00 Cour de Guise - Archives nationales « Concertos déconcertants » Quel est le point commun entre Antonio Vivaldi, Georg Philipp Telemann et Carl Philipp Emanuel Bach ? Outre le lien familial unissant les deux derniers, puisque Telemann était le parrain de C. P. E. Bach, ces trois compositeurs se sont attachés à explorer et repousser les limites du concerto. Souvent composé de trois mouvements (Vif – Lent – Vif), le concerto baroque fait dialoguer un ou plusieurs solistes avec l’orchestre, ou bien l’orchestre tout entier dans le cas d’un concerto grosso. Néanmoins, cette définition admet quelques exceptions qui ont contribué à la grande richesse du genre. Ce programme se compose ainsi de concertos uniques à bien des égards. Biographies des musiciens : cf pages 71, 54, 43, 47 et 53 ANTONIO VIVALDI (1678 – 1741) Concerto en sol mineur pour flûte à bec et orchestre « La Notte », RV 439 CARL PHILIPP EMANUEL BACH (1714 – 1788) Concerto en la majeur pour clavecin et orchestre, Wq. 172 bis SAMUEL ROTSZTEJN (Né EN 1985) Sarabande pour orchestre | 2014 GEORG PHILIPP TELEMANN (1681 – 1767) Concerto en sol majeur pour alto et orchestre, TWV 51:G9 GEORG PHILIPP TELEMANN (1681 – 1767) Double concerto en mi mineur pour flûte à bec, traverso et orchestre, TWV 52:e1 Ce concert est dédié à notre partenaire Vivendi contresujets.fr 13 Julie Sévilla-Fraysse, violoncelle Vassilena Serafimova, marimba Jonathan Fournel, piano CARTE BLANCHE À VASSILENA SERAFIMOVA Jeudi 7 juillet à 20h00 Cour de Guise - Archives nationales « Jeux d’enfants » JOAQUíN NIN (1879 – 1949) Suite populaire espagnole pour violoncelle et piano | 1930 « Quand nous commençons la musique, nous commençons à jouer : jouer avec notre instrument, jouer avec nos amis, jouer devant un public, pour un public, avec un public… ». Le sens premier de ce mot est très cher à Vassilena Serafimova, qui aimerait ne jamais oublier que jouer de la musique part de la simple envie de partager un moment. C’est comme cela que la pièce Jeux d’enfants de Bizet s’est présentée très naturellement à elle pour intituler ce concert. Les trois musiciens ont construit ce programme en cherchant un langage possible entre leurs instruments, encore rarement associés. Ils proposent une rencontre amicale autour de plusieurs œuvres qu’ils apprécient. La Sonate pour piano et percussions de Pierre-Alain Braye Weppe et la pièce Sleight of Handde Patrick Zimmerli ont été offertes à Vassilena pour ses 30 ans. Ces belles compositions d’aujourd’hui se mêlent à d’autres plus anciennes telles que l’Introduction et Rondo Capriccioso de Saint-Saëns et la Suite populaire espagnole de Nin aux couleurs hispaniques, ou encore les poétiques Jeux d’enfants de Bizet d’une étonnante richesse mélodique et rythmique. Vassilena Serafimova met également à l’honneur son pays natal, la Bulgarie, avec la Rhapsodie « Vardar » de Vladiguerov, considérée comme l’un des emblèmes de la musique bulgare. PIERRE-ALAIN BRAYE-WEPPE (Né EN 1981) Sonate pour piano et percussion | 2015 GEORGES BIZET (1838 – 1875) Jeux d'enfants pour piano à quatre mains (extraits, transcription pour violoncelle, marimba et piano) | 1871 PATRICK ZIMMERLI (Né EN 1968) Sleight of Hand pour percussion | création CAMILLE SAINT-SAëNS (1835 – 1921) Introduction et Rondo capriccioso en la mineur pour violon et orchestre, op. 28 (transcription pour violoncelle, marimba et piano) | 1863 PANTCHO VLADIGUEROV (1899 – 1978) Rhapsodie bulgare « Vardar » pour violon et orchestre, op. 16 (transcription pour violoncelle, marimba et piano) | 1922 Biographies des musiciens : cf pages 46, 65 et 49 Ce concert est dédié à notre partenaire Groupama Paris Val de Loire juliesevillafraysse.com vassilenaserafimova.com 14 Marie Perbost, soprano Eva Zaïcik, mezzo-soprano Paco Garcia, ténor Marcel Raschke, baryton Joséphine Ambroselli Brault, piano Tanguy de Williencourt, piano Vendredi 8 juillet à 20h00 Cour de Guise - Archives nationales « Chants d’amour » ROBERT SCHUMANN (1810 – 1856) Spanisches Liederspiel (Chansons espagnoles) pour quatuor vocal et piano, op. 74 sur des poèmes espagnols traduits par Emanuel Geibel | 1849 Le Spanisches Liederspiel, op. 74 est un cahier de neuf lieder d’après les Chants populaires et romances espagnoles de Geibel. Schumann, qui avait été en relation avec Pauline, fille du célèbre chanteur espagnol Manuel Garcia, y emprunte un lot de savoureuses épigrammes et d’images chatoyantes, propices aux danses et aux combinaisons de voix. Le compositeur estime son recueil : « On ne peut plus gai ! ». Contrepartie vocale des Danses hongroises de Brahms, le Zigeunerleben, op. 29 de Schumann est né de la fascination du compositeur pour les tziganes, fascination qui a grandi au contact du poète Emanuel Geibel. Cette pièce permet à Schumann de donner libre cours à sa nostalgie d’un « ailleurs ». Les Neues Liebesliederwalzer, op. 65 rendent, après les Valses, op. 39, un merveilleux hommage à la ville de Vienne, aux valses de Schubert que Brahms vénérait, et aux Strauss qu’il avait pris en amitié. Ces chants d’amour pour piano à quatre mains et quatuor vocal, destinés à être joués coude à coude avec Clara Schumann, nous offrent un kaléidoscope d’images et de sentiments : une passion sourde, déchirée ou incandescente qui, se conjuguant avec les spécificités nationales, nous vaut l’omniprésence de syncopes passionnées et hoquetantes, de carrures impaires, d’accents en faux-pas ou encore de rythmes pointés… JOHANNES BRAHMS (1833 – 1897) Walzer n°1, 3, 4, 9, 11, 13, 14, 15 pour piano à quatre mains, op. 39 | 1865 JOHANNES BRAHMS (1833 – 1897) Danses hongroises pour piano à quatre mains (extrait) | 1867 ROBERT SCHUMANN (1810 – 1856) Drei Gedichte (Trois Poèmes) pour quatuor vocal et piano, op. 29 sur des poèmes d’Emanuel Geibel (extrait) | 1840 JOHANNES BRAHMS (1833 – 1897) Neue Liebeslieder-Walzer (Chansons d’amour-Valses) pour quatuor vocal et piano à quatre mains, op. 65 sur des poèmes de Georg Friedrich Daumer | 1869 – 1874 © Jean-Baptiste Millot Biographies des musiciens : cf pages 63, 64 et 48 15 Ce concert est dédié à notre partenaire la Fondation orange Adélaïde Ferrière, marimba Entrée libre CONCERT FAMILIAL Samedi 9 juillet à 15h00 Cour d’honneur - Archives nationales Entrée libre « Une agilité renversante » NICCOLò PAGANINI (1782 – 1840) Caprice n°24 en la mineur pour violon (transcription) | 1802 – 1817 Le marimba est originaire de plusieurs continents comme l'Afrique et l'Amérique du Sud. Actuellement, les lames de bois sont composées de bois de rose du Honduras ou encore de palissandre. Instrument encore assez inconnu à ce jour, il recèle pourtant de sonorités multicolores et d’un répertoire abondant. C’est ce que nous allons découvrir dans ce programme pétillant qui met à l’honneur la virtuosité et plus précisément la technique des « 4 baguettes ». Il s’ouvre avec un arrangement du Caprice n°24 en la mineur pour violon de Paganini, chef-d’œuvre technique et musical incontesté. Il mêle ensuite des transcriptions de pièces pour clavecin (Toccata en mi mineur, BWV 914de Bach ; L’Egyptiennede Rameau) et pour piano (Fantaisie en ré mineur K. 397 de Mozart) avec des œuvres de trois célèbres marimbistes actuels : Pius Cheung (Etude en mi mineur), Alexej Gerassimez (Eravie), et Eric Sammut (Libertango ; Sugaria). Ne manquez pas cette grande traversée dans l’histoire de la musique en compagnie du marimba à l’agilité renversante ! PIUS CHEUNG (Né EN 1982) Etude en mi mineur | 2006 JOHANN SEBASTIAN BACH (1685 – 1750) Toccata en mi mineur pour clavecin, BWV 914 (transcription) | 1710 ALExEJ GERASSIMEZ (Né EN 1987) Eravie | 2012 WOLFGANG AMADEUS MOZART (1756 – 1791) Fantaisie en ré mineur pour piano, K. 397 (transcription) | 1782 JEAN-PHILIPPE RAMEAU (1683 – 1764) Nouvelles suites de pièces de clavecin, Suite en sol majeur (extrait, transcription) ERIC SAMMUT (Né EN 1968) Libertango | 2001 Sugaria | 2001 Biographie de la musicienne : cf page 65 adelaideferriere.com 16 Sarah Chenaf, alto Trio Karénine Fanny Robilliard, violon Louis Rodde, violoncelle Paloma Kouider, piano Samedi 9 juillet à 20h00 Cour de Guise - Archives nationales « En miroir » GABRIEL FAURé (1845 – 1924) Quatuor n°1 en ut mineur pour piano et cordes, op. 15 | 1876 – 1879 Ce programme propose de découvrir deux œuvres emblématiques du répertoire pour quatuor avec piano, à la frontière du romantisme et de la modernité. Très voisins par leur structure en quatre mouvements, les deux quatuors semblent se répondre tant ils offrent de belles similitudes : composés dans le ton fiévreux d’ut mineur, ils présentent un premier mouvement de forme sonate au caractère emporté suivi d’un scherzo virtuose et d’un mouvement lent au charme méditatif, cœur émotionnel de chacune des deux œuvres. Les deux finales font chanter les lignes de cordes sur les volutes virtuoses du piano. Le Quatuor n°1 en ut mineur pour piano et cordes, op. 15de Fauré doit encore certaines de ses lignes à la grande tradition romantique. Il frappe par la beauté des thèmes et la souple fermeté du style. La partition est écrite peu après une période difficile pour le musicien, ce dernier s'étant fiancé, après une cour assidue, à Marianne Viardot (fille de Pauline Viardot), qui le délaisse au bout de quelques mois. Le finale a été réécrit par Fauré en 1883. Le Quatuor n°3 en ut mineur pour piano et cordes, op. 60 de Brahms connaît lui aussi plusieurs remaniements. La tonalité définitive d’ut mineur remplace l’ut dièse mineur prévu à l’origine et les mouvements ne semblent pas apparaître dans l’ordre de composition. Ce quatuor s’évade maintes fois des rigueurs classiques, guidé par l’inspiration et l’émotion du moment, mariant la fougue juvénile et la complète maîtrise d’écriture de Brahms. JOHANNES BRAHMS (1833 – 1897) Quatuor n°3 en ut mineur pour piano et cordes, op. 60 | 1856 – 1875 © Béatrice Cruveiller Biographies des musiciens : cf pages 43, 68, 42, 46 et 50 triokarenine.com 17 Baptiste Herbin, saxophone alto Quatuor Yendo Antonio García Jorge, saxophone Jonathan Radford, saxophone Antonin Pommel, saxophone Martin Trillaud, saxophone Entrée libre MUSIQUE DANS LES JARDINS Dimanche 10 juillet à 16h00 Square Saint Lambert Entrée libre « Danzas » ENRIQUE GRANADOS (1867 – 1916) 12 Danzas Españolas (extraits, transcription) | 1890 De l'expression espagnole « Yendo » (« En allant »), le quatuor puise son identité et sa dynamique. Dans ce programme exceptionnel, le quatuor s’associe avec Baptiste Herbin, éminent saxophoniste de jazz. Ensemble, ils réinventent la tradition classique espagnole en mariant le romantisme d’Enrique Granados avec la poésie virtuose de Baptiste Herbin. Ils nous proposent ainsi un pont entre la romance classique et l’improvisation. Dans sa démarche de création et d'innovation, le Quatuor Yendo et Radio France ont commandé en 2015 à Luis Naón une suite de danses dénommée Tangos Utópicos, qui associe la création contemporaine avec la musique traditionnelle argentine, propre au compositeur issu de ce pays. LUIS NAóN (Né EN 1961) Tangos Utópicos (extrait) | 2015 ENRIQUE GRANADOS (1867 – 1916) 12 Danzas Españolas (extraits, transcription) | 1890 LUIS NAóN (Né EN 1961) Tangos Utópicos (extrait) | 2015 ENRIQUE GRANADOS (1867 – 1916) 12 Danzas Españolas (extraits, transcription) | 1890 LUIS NAóN (Né EN 1961) Tangos Utópicos (extrait) | 2015 Biographies des musiciens : cf pages 58, 70, 57 et 58 ENRIQUE GRANADOS (1867 – 1916) 12 Danzas Españolas (extraits, transcription) | 1890 LUIS NAóN (Né EN 1961) Tangos Utópicos (extrait) | 2015 ENRIQUE GRANADOS (1867 – 1916) 12 Danzas Españolas (extraits, transcription) | 1890 LUIS NAóN (Né EN 1961) Tangos Utópicos (extrait) | 2015 ENRIQUE GRANADOS (1867 – 1916) 12 Danzas Españolas (extraits, transcription) | 1890 baptisteherbin.com yendoquartet.com © Karim Benhaddouche 18 Lost in Swing Clément Meunier, clarinette Louis Billette, saxophone ténor Étienne Loupot, guitare Piotr Wegrowski, contrebasse Julien Lemoine, vibraphone Dimanche 10 juillet à 18h00 Cour de Guise - Archives nationales « Famous Jazz Standards » BENNY GOODMAN (1909 – 1986) ET EDGAR SAMPSON (1907 – 1973) Don't Be That Way | 1938 Le swing désigne, en premier lieu, une manière d'être essentielle du jazz, celle qui donne à balancer, à se balancer, à danser avec son corps dans l'espace. Pour certains auteurs, le swing accompagne toute l'histoire du jazz ; pour d'autres, comme André Hodeir, il est devenu un courant musical du jazz qui prend son essor au milieu des années 1920 et va jusqu’à l’avènement du be-bop dans les années 1940. On ne peut parler du swing sans évoquer les danses qui lui sont associées : lindy-hop, charleston, balboa... Cette fusion entre danse et musique connaît à l'heure actuelle un regain d’intérêt palpable et Lost in Swing s’y intéresse particulièrement en invitant régulièrement des danseurs. Pour fêter le début de l'été, Lost in Swing nous offre un programme spécial de standards très connus, à travers ses propres arrangements. De Gershwin à Ellington, en passant par Hampton Goodman, Waller, Raksin, Layton et bien d’autres, laissez-vous vous emporter pour un tourbillon de swing explosif ! DAVID RAKSIN (1912 – 2004) Laura | 1944 HARRY AKST (1894 – 1963) Dinah | 1925 EDGAR SAMPSON (1907 – 1973) Stompin’ at the Savoy | 1934 EDWARD HEYMAN (1907 – 1981), ROBERT SOUR (1906 – 1985), FRANK EYTON (1894 – 1962) ET JOHNNY GREEN (1908 – 1989) Body and Soul | 1930 FATS WALLER (1904 – 1943) Honeysuckle Rose | 1928 Yacht Club Swing | 1938 DUKE ELLINGTON (1899 – 1974) It Don't Mean a Thing | 1931 GEORGE GERSHWIN (1898 – 1937) Lady Be Good | 1924 KENNETH CASEY (1899 – 1965) Sweet Georgia Brown | 1925 LIONEL HAMPTON (1908 – 2002) ET SONNY BURKE (1914 – 1980) Midnight Sun | 1947 EDGAR BATTLE (1907 – 1977) ET EDDIE DURHAM (1906 – 1987) Topsy | 1937 GEORGE GERSHWIN (1898 – 1937) I Got Rhythm | 1930 Biographie des musiciens : cf page 71, 55, 57, 52, 47 et 65 TURNER LAYTON (1894 – 1978) After You've Gone | 1918 LIONEL HAMPTON (1908 – 2002) Stompology | 1937 Flying Home | 1939 JULIEN LEMOINE (Né EN 1987) Tribute to Lionel Hampton | 2015 lostinswing.com 19 Julian Trevelyan, piano En partenariat avec le Concours Long Thibaud Mardi 12 juillet à 20h00 Cour de Guise - Archives nationales « Instants poétiques » C’est autour de la Marche funèbre, point de départ et idée essentielle de l’œuvre, que Frédéric Chopin organise la Sonate en si bémol mineur, op. 35. Œuvre puissante et originale, cette sonate a souvent été mal comprise. Il y a cependant dans ce morceau tragique et son exceptionnelle « économie formelle » quelque chose de désincarné, comme une représentation saisissante des différents visages de la mort. Le Livre I des Imagesde Claude Debussy est un chef-d'œuvre poétique dans un condensé enchanteur de couleurs et de sons. Le compositeur exprime sa satisfaction à son éditeur Jacques Durand après l’avoir achevé : « Sans fausse vanité, je crois que ces trois morceaux se tiennent et qu’ils prendront leur place dans la littérature pour piano…, à gauche de Schumann ou à droite de Chopin… as you like it ». Jean-Frédéric Neuburger compose Les lumières du manège pour le Concours Long Thibaud Crespin 2015. Cette pièce fait référence au livre Capitaes de Areia (Les Capitaines des Sables) de Jorge Amado. Il y est question de lumières d'un manège dans lequel vont jouer les enfants abandonnés sur une plage du Brésil la nuit venue, d'où l'univers un peu « magique » de la pièce et les nombreuses références au rythme d'un tango nocturne et déformé. Le 11 mars 1839, Robert Schumann écrit à Clara : « J’ai été toute la semaine au piano, composant, écrivant, riant et pleurant tout à la fois. Tu trouveras une bonne description de cet état des choses dans mon opus 20, la Grande Humoresque ». Cette pièce est une suite de variations de climat expressif dont le lien unificateur est avant tout poétique. FRéDéRIC CHOPIN (1810 – 1849) Sonate en si bémol mineur, op. 35 | 1837 ; 1839 CLAUDE DEBUSSY (1862 – 1918) Livre I des Images | 1905 JEAN-FRéDéRIC NEUBURGER (Né EN 1986) Les lumières du manège | 2015 ROBERT SCHUMANN (1810 – 1856) Humoreske en si bémol majeur, op. 20 | 1839 Biographie du musicien : cf page 51 Ce concert est dédié à notre partenaire la Fondation Groupe ADP juliantrevelyanpiano.info/ 20 Ensemble Lacertae Raphaël Mas, contre-ténor et percussions Patrick Wibart, serpent Romain Falik, théorbe Thibaut Roussel, théorbe et guitare Bérengère Sardin, harpe triple Marie van Rhijn, orgue, clavecin Mercredi 13 juillet à 20h00 Cour de Guise - Archives nationales « Un serpent à Venise » Fondé sous l’impulsion du serpentiste Patrick Wibart, l’Ensemble Lacertæ vise à redonner vie aux œuvres instrumentales et vocales allant du XVe au XVIIe siècle. Cette formation unique propose de lier les sonorités sombres et envoûtantes du serpent à la voix lumineuse du contre-ténor Raphael Mas en s'appuyant sur un large continuo de cordes, de claviers et de percussions anciennes. Les musiciens de Lacertae développent leurs aventures musicales sous plusieurs formes et inventions artistiques conduisant l’auditeur, au-delà d’une expérience sonore dans un voyage poétique. En 1636, Marin Mersenne dans son Harmonie Universellene tarit pas d'éloges à propos d'un certain serpent inventé en France au XVIe siècle. Or si nous connaissons le grand intérêt des français pour cet instrument aux formes reptiliennes, il semble qu'il ait fallu aux italiens presque deux siècles pour apprivoiser ce dernier. Pourtant, au XVIIe siècle, des musiciens venus de France ont fait entendre leurs instruments, à Rome notamment, dans l'Eglise San Luigi dei Francesi, mais aussi dans d'autres villes de la péninsule italique… Dans ce programme, l'ensemble Lacertæ nous propose une exploration des prémisses du baroque italien à travers une musique aux sonorités particulièrement étonnantes et résolument tournée vers l'improvisation, en posant en filigrane cette question : et si un serpent était entré dans Venise ? Biographies des musiciens : cf pages 71, 64, 61, 52 et 53 GIOVANNI MARIA TRABACI (1575 – 1647) Componimenti per Organo (extrait) | 1603, Rome DIEGO ORTIZ (1510 – 1570) Tratado de Glosas (extraits) | 1553, Tolède JOHANNES HIERONYMUS KAPSBERGER (1580 – 1651) Libro segundo di villanelle (extrait) | 1623, Rome GIOVANNI ANTONIO BERTOLI (CA 1600 – CA 1645) Sonate per fagotto o altro strumento basso e continuo (extrait) | 1645, Venise JOHANNES HIERONYMUS KAPSBERGER (1580 – 1651) Libro Quatro D'Involatura Di Chitarrone (extrait) | 1626, Rome GIOVANNI FELICE SANCES (1600 – 1679) Cantade, Libro secondo (extrait) | 1633, Venise ASCANIO MAYONE (CA 1570 – 1627) Diversi capricci per sonare libro primo (extrait) | 1603, Naples LUCAS RUIZ DE RIBAYAZ (1626 – 1677) Luz y Norte Musical, para caminar por las cifras de la guitarra españióla, y arpa (extrait) | 1677, Lima (Pérou) JOHANNES HIERONYMUS KAPSBERGER (1580 – 1651) Libro Quatro D'Involatura Di Chitarrone (extrait) | 1626, Rome GIROLAMO FRESCOBALDI (1583 – 1643) Secondo Libro d'Arie Musicali per Cantarsi nel Gravicembalo, e Tiorba (extrait) | 1630, Florence Aria Di romanesca GIOVANNI ANTONIO BERTOLI (CA 1600 – CA 1645) Sonate per fagotto o altro strumento basso e continuo (extrait) | 1645, Venise marievanrhijn.com 21 Mardi 14 juillet de 16h00 à 18h00 Entrée libre Cour de Guise - Archives nationales 16h00 Fiona Monbet, violon Pierre Cussac, accordéon Biographies des musiciens : cf pages 41 et 59 IGOR STRAVINSKY (1882 – 1971) Petrouchka (extraits, arrangement) | 1910 – 1911 GEORGE GERSHWIN (1898 – 1937) Porgy and Bess (extraits, arrangement) | 1935 LEONARD BERNSTEIN (1918 – 1990) West Side Story (extraits, arrangement) | 1957 DJANGO REINHARDT (1910 – 1953) Nuages (arrangement) | 1940 pierrecussac.com 16h30 Hélène Escriva, euphonium Célia Oneto Bensaid, piano Biographies des musiciens : cf pages 61 et 50 LUIGI BASSI (1833 – 1871) Fantaisie sur Rigoletto de Verdi (arrangement) JULES MASSENET (1842 – 1912) Elégie (arrangement) | vers 1872 FRANZ SCHUBERT (1797 – 1828) Schwanengesang (Le Chant du cygne), D. 957 (arrangement) | 1828 FRANCIS POULENC (1899 – 1963) Les chemins de l’amour (arrangement) | 1940 celiaonetobensaid.com heleneescriva.com En partenariat avec la Fondation RATP 22 17h00 Trio Hélios Camille Fonteneau, violon Raphaël Jouan, violoncelle Alexis Gournel, piano Biographies des musiciens : cf pages 68, 41, 44 et 49 LUDWIG VAN BEETHOVEN (1770 – 1827) Trio n°1 en ré majeur, op. 70 « Les Esprits » (extrait) | 1808 MAURICE RAVEL (1875 – 1937) Trio en la mineur (extraits) | 1914 ASTOR PIAZZOLLA (1921 – 1992) Primavera Porteña (arrangement) | 1970 17h30 Les Francs Bassons Rafael Angster, basson Anaël Bournel-Bosson, basson Victor Dutot, basson Julien Abbes, basson Biographies des musiciens : cf pages 69, 56 et 57 SERGUEï PROKOFIEV (1891 – 1953) Scherzo humoristique, op. 12b | 1915 DéSIRé DONDEYNE (1921 – 2015) Pour se distraire | 1976 JOSQUIN DESPREZ (CA 1440 – 1521) Madrigaux (arrangement) JOHANN SEBASTIAN BACH (1685 – 1750) Concerto italien, BWV 971 (extrait, arrangement) | 1735 P. D. Q. BACH (Né EN 1935) Lip My Reeds | 1991 En partenariat avec la Fondation RATP 23 Vladyslava Luchenko, violon Astrig Siranossian, violoncelle Nathanaël Gouin, piano Vendredi 15 juillet à 20h00 Cour de Guise - Archives nationales « Liaisons romantiques » ROBERT SCHUMANN (1810 – 1856) 3 Romances pour hautbois et piano op. 94 (transcription pour violon et piano) | 1849 L’histoire entre Clara et Robert Schumann est digne d’un grand roman d'amour romantique avec ses lettres enflammées, baisers volés, serments passionnés… En 1849, Robert offre les Trois romances pour hautbois et piano op. 94 à son épouse pour Noël. Malgré leur apparente simplicité, elles portent sans aucun doute la marque du génie schumannien. La rencontre entre Robert Schumann et Johannes Brahms est un vrai coup de foudre amical et musical. On trouve dans la Sonate n°2 en fa majeur pour violoncelle et piano, op. 99 de Brahms l’influence schumanienne inhérente à leur rencontre. Composée sur les rives du lac de Thuns, elle mêle richesse thématique, expression généreuse, ton héroïque, couleurs populaires, autant de qualités propres à la musique du compositeur. Elle constitue l’un des sommets de la littérature romantique pour violoncelle et piano. Cette complicité entre les deux compositeurs est également partagée avec Clara Schumann, merveilleuse pianiste, qui crée de nombreuses œuvres des deux amis. En plus d’être une grande source d’inspiration, elle développe également d’admirables talents de composition. Son Trio en sol mineur, op. 17 en est un beau témoignage. JOHANNES BRAHMS (1833 – 1897) Sonate n°2 en fa majeur pour violoncelle et piano, op. 99 | 1886 CLARA SCHUMANN (1819 – 1896) Trio en sol mineur pour violon, violoncelle et piano, op. 17 | 1846 Biographies des musiciens : cf pages 41, 46 et 49 24 Les Clarinautes Entrée libre Élodie Roudet, clarinette Claire Voisin, clarinette CONCERT FAMILIAL Samedi 16 juillet à 15h00 Cour d’honneur - Archives nationales Entrée libre « Patchwork musical » JOHANN SEBASTIAN BACH (1685 – 1750) 2 Inventions (arrangement de Gunther Joppig) Ce patchwork musical propose un voyage géographique et temporel qui ravira petits et grands ! De Johann Sebastian Bach (2 Inventions) à Édith Piaf (La vie en rose), en passant par Joseph Haydn (extrait du Duo concertant n°1 pour 2 clarinettes), Gioacchino Rossini (extraits de Il barbiere di Siviglia et Il turco in Italia), Guillaume Connesson (Scènes de la vie contemporaine), Joseph Kosma (Les feuilles mortes), ou encore la musique traditionnelle klezmer, celtique, cubaine, ce programme fera écho à tous à travers de courtes pièces interprétées dans la joie et la bonne humeur par l’espiègle duo de clarinettes Les Clarinautes. JOSEPH HAYDN (1732 – 1809) Duo concertant n°1 pour 2 clarinettes (extrait) SHOLOM SECUNDA (1894 – 1974) Bei Mir Bist Du Shein (arrangement d’Helmut Hödl) CHASSIDIC FOLK SONGS (arrangement d’Helmut Hödl) GUILLAUME CONNESSON (Né EN 1970) Scènes de la vie contemporaine (extraits) | 2012 AIRS TRADITIONNELS CELTIQUES (arrangement de Florian Bramböck) CHASSIDIC FOLK SONGS (arrangement d’Helmut Hödl) ABE SCHWARTZ (1881 – 1963) Oriental Hora (arrangement d’Helmut Hödl) IGNACIO CERVANTES (1847 – 1905) Danses cubaines (arrangement de Paquito D'Rivera) Biographies des musiciens : cf pages 67, 55 et 56 GIOACCHINO ROSSINI (1792 – 1868) Il barbiere di Siviglia (extrait, arrangement de Pamela Weston) | 1816 GIOACCHINO ROSSINI (1792 – 1868) Il turco in Italia (extrait, arrangement de Pamela Weston) | 1814 JOSEPH KOSMA (1905 – 1969) Les feuilles mortes (arrangement de Vincent Lochet) | 1946 éDITH PIAF (1915 – 1963) La vie en rose (transcription) | 1947 © GRADISCA - Pierre Esteffe 25 Romain Leleu, trompette Théo Fouchenneret, piano CARTE BLANCHE À ROMAIN LELEU Samedi 16 juillet à 20h00 Cour de Guise - Archives nationales « La trompette autrement » La trompette ? « C’est un instrument qui a plein de possibilités, mais pas le répertoire du violon ou du piano », observe Romain Leleu. Le répertoire de la trompette est en effet peu fourni. On y trouve quelques concertos, ceux de Johan Nepomuk Hummel et de Joseph Haydn étant les plus connus. Mais « le XIXe siècle a complètement ignoré l’instrument. On n’a pas de pièces écrites par Schumann ou Schubert », regrette le trompettiste. Or, Romain Leleu veut rendre populaire son instrument. Par son interprétation, par les programmes qu’il compose, le mélange des genres… Il nous livre : « La trompette a une palette de couleurs illimitée. On peut tout exprimer. Je m’inspire du violon ou des voix féminines - les sopranos - pour chercher d’autres sonorités.» Romain Leleu s’associe avec le pianiste Théo Fouchenneret pour cette carte blanche : « C'est un jeune pianiste formidable, et je suis très heureux de jouer avec lui ! ». Ensemble, ils mélangent la musique originale pour trompette et piano avec des transcriptions issues du répertoire vocal et de la musique populaire. Ils y ajoutent quelques pièces pour piano seul. Ainsi, ils proposent au public de découvrir la trompette « autrement », bien loin des préjugés qui peuvent encore parfois coller à l'instrument ! Biographies des musiciens : cf pages 59 et 48 romainleleu.com ALExANDRE GOEDICKE (1877 – 1957) Etude de concert en sol mineur, op. 49 pour trompette et piano | 1948 FRANZ LISZT (1811 – 1886) Romance « Oh ! Quand je dors » S. 282 pour chant et piano (transcription) GEORGES ENESCO (1881 – 1955) Légende pour trompette et piano | 1906 ZOLTáN KODáLY (1882 – 1967) Danses de Marosszék pour piano seul | 1927 VASSILY BRANDT (1869 – 1923) Pièce de concert pour trompette et piano PHILIPPE GAUBERT (1879 – 1941) Cantabile et Scherzetto pour cornet à pistons et piano ASTOR PIAZZOLLA (1921 – 1992) Milonga sin palabras (transcription) | 1979 GABRIEL FAURé (1845 – 1924) Trois Romances sans paroles pour piano, op. 17 | 1863 JEAN-BAPTISTE ARBAN (1825 – 1889) Variations sur Le Carnaval de Venise pour trompette et piano | 1860 © Jean-Baptiste Millot 26 La Compagnie Divague Entrée libre Clémentine Decouture, soprano Corentin Decouture, contrebasse Claire Besson, guitare MUSIQUE DANS LES JARDINS L’AMOUR DANS LA MUSIQUE CLASSIQUE BENJAMIN BRITTEN (1913 – 1976) Dimanche 17 juillet à 16h00 JOHN DOWLAND (1563 – 1626) Flow My Tears sur un poème de John Dowland (transcription) « Parlez-moi d'amour » WOLFGANG AMADEUS MOZART (1756 – 1791) Les Noces de Figaro, K. 492 sur un livret de Lorenzo da Ponte (extrait, transcription) Das Veilchen, K. 476 sur un poème de Johann Wolfgang von Goethe (transcription) I Will Give My Love an Apple sur un poème anonyme (transcription) Parc des Buttes-Chaumont Entrée libre HECTOR BERLIOZ (1803 – 1869) Romance de l’opéra comique | ca 1819 – 1922 L’amour, sentiment d'affection et d’attachement, nous fait découvrir un large éventail d’émotions et d’expressions différentes, allant du désir passionné à la tendresse de l'amour familial. L'Amour avec un grand A, muse de la musique depuis le temps des troubadours, c’est ce que nous proposent les artistes de La Compagnie Divague dans ce programme alliant musique classique et chansons d’antan, voyageant à travers les siècles et les styles... Embarquement immédiat pour ce voyage amoureux avec une formation originale pour voix et instruments à cordes ! FRANZ SCHUBERT (1797 – 1828) Heidenröslein (Petite rose des bruyères) D. 257 sur un poème de Johann Wolfgang von Goethe (transcription) | 1815 HEITOR VILLA-LOBOS (1887 – 1959) Bachianas brasileiras n° 5 (transcription) | 1938 PIOTR ILITCH TCHAïKOVSKI (1840 – 1893) 6 Romances, op. 38 (extrait) | 1878 MIKHAïL GLINKA (1804 – 1857) Flame of desire sur un poème d’Alexander Pushkin (transcription) MANUEL DE FALLA (1876 – 1946) Siete canciones populares españolas (extrait) | 1914 – 1915 Biographies des musiciens : cf pages 62, 51 et 47 FEDERICO GARCíA LORCA (1898 – 1936) Nana de Sevilla sur un poème de Federico García Lorca (transcription) ENRIQUE GRANADOS (1867 – 1916) 12 Tonadillas en estilo antiguo sur des poèmes de Fernando Periquet (extraits) GEORGES BIZET (1838 – 1875) Carmen sur un livret d'Henri Meilhac et Ludovic Halévy (exrait) | 1875 ANDRé MESSAGER (1853 – 1929) J’ai deux amants sur un poème de Sacha Guitry | 1923 L’AMOUR EN CHANSONS VINCENT YOUMANS (1898 – 1946) Tea for two sur un texte d'Irving Caesar (transcription) | 1925 JOSéPHINE BAKER (1906 – 1975) J’ai deux amours sur une musique de Vincent Scotto et des textes de Géo Koger et d'Henri Varna | 1930 éDITH PIAF (1915 – 1963) La vie en rose sur une musique de Louiguy | 1947 MISTINGUETT (1875 – 1956) Mon homme sur une musique de Maurice Yvain et un texte d’Albert Willemetz (transcription) MARILYN MONROE (1926 – 1962) I Wanna Be Loved By You sur une musique d’Herbert Stothart et Harry Ruby et un texte de Bert Kalmar | 1928 CONSUELO VELáZQUEZ TORRES (1916 – 2005) Bésame mucho d’après une aria d’Enrique Granados (transcription) | 1941 GEORGE GERSHWIN (1898 – 1937) The Man I Love sur un texte d’Ira Gershwin (transcription) | 1924 divague.wix.com/lacompagniedivague 27 FRANK CHURCHILL (1901 – 1942) Someday My Prince Will Come sur un texte de Larry Morey (transcription) | 1937 Aurélien Pascal, violoncelle Théo Fouchenneret, piano Dimanche 17 juillet à 18h00 Cour de Guise - Archives nationales « Un tourbillon d’expression » ROBERT SCHUMANN (1810 – 1856) Adagio et Allegro, op. 70 | 1849 Initialement écrite pour cor et orchestre, la pièce Adagio et Allegro, op. 70 de Schumann est transcrite avec succès pour le violoncelle et demeure aujourd'hui l'une des plus belles pages du répertoire chambriste schumannien. Le langage, à l’expressivité intense, révèle un romantisme à la sensibilité exacerbée. Dans Souffle sur les cendres, Neuburger a cherché à écrire une pièce violoncellistique et virtuose sans perdre son langage harmonique et rythmique. Le jeu sur les doubles cordes lui a donné beaucoup de possibilités : parfois répétées très violemment ou tenues durant de longues valeurs en crescendo, elles évoquent le « souffle » que suggère le titre, en saturant presque la sonorité de l'instrument. Chopin compose sa Polonaise brillante, op. 3 lors d'un séjour chez le prince polonais Radziwill, alors qu’il n'a que 19 ans. à cette première ébauche, il ajoute l'année suivante une Introduction et dédie l'ensemble à Josef Merk, célèbre violoncelliste et compositeur viennois. Le savoureux lyrisme du compositeur s'exprime dès les premières mesures de l'Introduction, dans laquelle les deux instruments sont étroitement liés. Dans la Polonaise au rythme soutenu et enlevé, mélodie et accompagnement passent d'un instrument à l'autre jusqu'à la clôture de l'œuvre. Chef-d’œuvre incontestable de la musique de chambre française au XIXe siècle, la Sonate en la majeur de Franck est dédiée au violoniste Eugène Ysaye. Cette œuvre est caractéristique du compositeur : architecture travaillée, thèmes nombreux et variés auxquels la forme cyclique chère à Franck donne l'unité d'ensemble. Elle est aussi remarquable pour l’équilibre des rôles et le dialogue entre les deux instruments, traités à parité. JEAN-FRéDéRIC NEUBURGER (Né EN 1986) Souffle sur les cendres | 2010 FRéDéRIC CHOPIN (1810 – 1849) Introduction et Polonaise brillante en ut majeur, op. 3 | 1829 – 1830 CéSAR FRANCK (1822 – 1890) Sonate en la majeur | 1886 Biographies des musiciens : cf pages 45 et 48 © Shumpei Ohsugi 28 Fanny Clamagirand, violon Alexandre Kantorow, piano CARTE BLANCHE À FANNY CLAMAGIRAND Mardi 19 juillet à 20h00 Cour de Guise - Archives nationales « Entre lyrisme et virtuosité » La Sonate n°1 en ré mineur, op. 75de Camille Saint-Saëns nous expose une écriture extrêmement concertante, dans la tradition de la Sonate à Kreutzer de Beethoven. Nous retrouvons ici une structure chère au compositeur : deux mouvements et quatre parties. Cette architecture est également présente dans le Concerto n°4 pour piano et dans la Symphonie avec orgue, contemporaine de cette sonate, et qui offre pourtant maintes ressemblances. Très malade, Claude Debussy compose sa Sonate n°3 en sol mineur pour violon et pianod’une inspiration riche de fantaisie et d’un langage dramatique inhabituel. Elle est conçue avec la finesse, la transparence et ce parfait équilibre entre les instruments que l'on retrouve dans toute la production du compositeur. Œuvre de « musique absolue » ressortissant pour la dernière fois au genre de la musique de chambre en son sens classique, la Sonate en mi bémol majeur, op. 18 de Richard Strauss est également un adieu à ses années d’apprentissage : il a déjà achevé sa première partition symphonique de réelle importance, Aus Italien, et travaille à la première version de son poème symphonique Macbeth. D’ailleurs, il n’est pas étonnant de trouver dans cette sonate de nombreuses allusions au langage orchestral de telles partitions. Elle frappe par sa beauté lyrique et ses exigences techniques. CAMILLE SAINT-SAëNS (1835 – 1921) Sonate n°1 en ré mineur, op. 75 | 1885 CLAUDE DEBUSSY (1862 – 1918) Sonate en sol mineur | 1916 – 1917 RICHARD STRAUSS (1864 – 1949) Sonate en mi bémol majeur, op. 18 | 1887 – 1888 Biographies des musiciens : cf pages 40 et 50 Ce concert est dédié à notre partenaire la Fondation d’entreprise Safran pour la musique fannyclamagirand.com 29 Marie-Laure Garnier, soprano Anna Besson, flûte Augustin Gorisse, hautbois Charlie Maussion, trombone Louise Lapierre, basson Vincent Mussat, piano Guillaume Sigier, piano CONCERT HOMMAGE À HENRI DUTILLEUX Mercredi 20 juillet à 20h00 Cour de Guise - Archives nationales « 100 minutes de musique en hommage à Henri Dutilleux » Henri Dutilleux, l’un des plus grands compositeurs français du XXe siècle, aurait eu 100 ans le 26 janvier 2016. En 2004, il a accepté de devenir le Président d’Honneur de Jeunes Talents : nous souhaitons fêter dignement son centenaire. Depuis 2009, nous proposons traditionnellement à un compositeur vivant d’être le « compositeur invité » de notre festival. à défaut de pouvoir inviter Henri Dutilleux en 2016 comme nous l’avions espéré, nous souhaitons lui rendre hommage en lui consacrant une soirée exceptionnelle. Pour l’occasion, six talentueux musiciens et cinq compositeurs prometteurs se réunissent pour interpréter 100 minutes de musique en hommage aux 100 ans d’Henri Dutilleux. Henri Dutilleux a toujours développé une réelle curiosité pour les jeunes créateurs issus d'horizons les plus divers. Ainsi, dans une première partie, cinq jeunes compositeurs proposent une création d’une durée de 10 minutes, l’hommage pouvant prendre la forme qu’ils veulent en fonction de ce qu’Henri Dutilleux (le personnage, son œuvre, son parcours…) leur évoque. La formation ne leur a pas été imposée mais ils ont eu à choisir un minimum de quatre instruments sur les six proposés pour composer leur pièce. Nous vous invitons à voter pour la création que vous préférez. Ce « Prix du public » permettra au lauréat d’écrire à nouveau pour une formation au choix dans la saison Jeunes Talents 2016-2017. L’autre partie de concert est consacrée à l’interprétation des œuvres du compositeur. Entre musique vocale, pièces pour piano seul et la quasi-totalité de sa musique de chambre pour vents et piano, nous laissons ainsi résonner la mémoire d’Henri Dutilleux à travers sa musique si subtile et raffinée… Plus de détails : cf présentation pages 5 à 8 JULES MATTON (Né EN 1988) Création pour soprano, flûte, hautbois, basson, piano BENOîT MENUT (Né EN 1977) Création pour soprano, flûte, hautbois, basson, piano CAMILLE PéPIN (NéE EN 1990) Trois sonnets de Charles Baudelaire | création pour soprano, flûte, hautbois, basson, piano FABIEN TOUCHARD (Né EN 1985) Création pour soprano, flûte, hautbois, piano NICOLAS WORMS (Né EN 1993) Création pour soprano, flûte, hautbois, basson, trombone 2E PARTIE : œUVRES DE DUTILLEUx HENRI DUTILLEUx (1916 – 2013) Choral, Cadence et Fugato pour trombone et piano | 1950 HENRI DUTILLEUx (1916 – 2013) Sarabande et cortège pour basson et piano | 1942 HENRI DUTILLEUx (1916 – 2013) Sonate pour hautbois et piano | 1947 HENRI DUTILLEUx (1916 – 2013) Sonatine pour flûte et piano | 1943 HENRI DUTILLEUx (1916 – 2013) Au gré des ondes pour piano seul | 1946 Biographies des compositeurs : cf pages 66 et 67 Biographies des musiciens : cf pages 62, 54, 55, 60, 57, 50 et 51 1RE PARTIE : CRéATIONS 30 HENRI DUTILLEUx (1916 – 2013) 4 Mélodies (extraits) | 1941 – 1942 Féérie au clair de lune sur un poème de Raymond Genty Regards sur l'infini sur un poème d’Anna de Noailles Tanguy de Williencourt, piano Quatuor Akilone Émeline Concé, violon Élise De-Bendelac, violon Louise Desjardins, alto Lucie Mercat, violoncelle Jeudi 21 juillet à 20h00 Cour de Guise - Archives nationales « Une explosion créatrice » LUDWIG VAN BEETHOVEN (1770 – 1827) Six Bagatelles pour piano seul, op. 126 (extraits) | 1824 Intenses, personnels, les trois quatuors de l’opus 59 symbolisent l’explosion créatrice du nouveau Ludwig van Beethoven. Le Quatuor n°8 en mi mineur, op. 59 n°2, de par sa place médiane dans le cycle, se révèle comme le plus équilibré des trois, avec son sublime second mouvement et son Finale brillant. Si le public et les critiques accueillent ces quatuors avec une incompréhension liée à l’éclosion de la modernité, Beethoven, lui, en est très fier, tout comme de ses Six Bagatelles pour piano seul, op. 126. Considérées par leur auteur comme « les meilleures qu’il ait écrites dans ce genre », elles forment les « adieux » du compositeur au piano. Dédiées à son frère, Johann van Beethoven, ces miniatures sont façonnées avec un sens de l’orfèvrerie inégalable. C’est en mariant le piano au quatuor à cordes que Johannes Brahms nous délivre l’une de ses plus belles œuvres. Longuement insatisfait, le compositeur cherche la meilleure alchimie instrumentale : d’abord quintette à cordes à deux violoncelles, puis sonate pour deux pianos, l’œuvre devient enfin le magnifique Quintette que nous connaissons. Beaucoup considèrent que Brahms, âgé seulement de 33 ans, atteint la plénitude de ses moyens dans cette œuvre monumentale. LUDWIG VAN BEETHOVEN (1770 – 1827) Quatuor n°8 en mi mineur, op. 59 n°2 | 1806 JOHANNES BRAHMS (1833 – 1897) Quintette en fa mineur pour piano et cordes, op. 34 | 1864 Biographies des musiciens : cf pages 48, 69, 40, 41, 44 et 45 © Jean-Baptiste Millot Ce concert est dédié à notre partenaire Espaces Ferroviaires, filiale de SNCF Immobilier quatuorakilone.com 31 Ensemble Polygones Carjez Gerretsen, clarinette Louise Salmona, violon Alexandre Collard, cor Natacha Colmez-Collard, violoncelle Guillaume Sigier, piano Vendredi 22 juillet à 20h00 Cour de Guise - Archives nationales « Ciel et Terre » Nous avons de la chance, nous vivons sur une planète qui est à elle seule une source d'inspiration sans fin pour tous les esprits artistiques : il suffit d'ouvrir les yeux et de l'observer… Ce sont sans doute les romantiques qui ont, les premiers, puisé leurs idées et leurs textures sonores dans ses paysages entre abondance et désolation. La musique de Johannes Brahms, dont le Trio pour violon, cor et piano, op. 40, semble prendre racine dans le sol, cette matière généreuse, sève de la vie, aux mouvements profonds. Face à cela, l'inspiration que d'autres trouvent dans le ciel est plus légère, mystérieuse, insaisissable, suspendue comme les étoiles. Ainsi, le compositeur autrichien Franz Schreker nous emporte dans la brise et les bourrasques avec sa courte pièce Der Wind, si dramatique qu'on croirait presque un poème symphonique. De son côté, Max Bruch nous guide dans une nuit veloutée, apaisée et rêveuse avec des extraits de ses 8 Pièces pour clarinette, violoncelle et piano, op. 83. Quant à Camille Pépin, jeune compositrice lauréate du Grand Prix Sacem et du Prix du jury, ainsi que du Coup de cœur du public du Concours Île de Créations, ses préoccupations de voyages dans l'espace sont représentatives de notre siècle : avec son langage remarquablement évocateur, elle nous emmène jusqu'à la lune et même au soleil… Biographies des musiciens : cf pages 70, 55, 42, 60, 44 et 51 ensemblepolygones.wix.com/ensemblepolygones 32 MAx BRUCH (1838 – 1920) 8 Pièces pour clarinette, violoncelle et piano, op. 83 (extraits) | 1910 FRANZ SCHREKER (1878 – 1934) Der Wind pour clarinette, violon, cor, violoncelle et piano | 1909 JOHANNES BRAHMS (1833 – 1897) Trio pour violon, cor et piano, op. 40 | 1865 CAMILLE PéPIN (NéE EN 1990) Luna pour clarinette, violon, cor, violoncelle et piano | 2016 (création) RaGa Duo Raphaëlle Rubio, violon Gabrielle Rubio, guitare CONCERT FAMILIAL Samedi 23 juillet à 15h00 Cour d’honneur - Archives nationales « Leurs cordes s'accordent... » Le Raga Duo nous mène tout d’abord en Argentine avec la pièce Dos Aires Candomberosdu compositeur Maximo-Diego Pujol dont l’œuvre est très marquée par l'héritage musical de son pays. Le voyage se poursuit en Europe, et plus précisément en Italie, avec l’éminent compositeur violoniste Niccolò Paganini et sa Sonate n°1 en la majeur pour violon et guitare. Il est l’un des premiers compositeurs à écrire pour cette formation et révolutionne la façon de jouer du violon. La Sonatina bulgarica du compositeur bulgare Atanas Ourkouzounov nous plonge dans l’univers des Balkans avec ses thèmes populaires et ses rythmes d’une grande singularité. La pièce La Voix et les Racines du compositeur franco-argentin Adrien Politi nous ramène à l’univers du tango, porté ici par une très émouvante mélodie. Pour terminer ce concert, leurs cordes s’accordent sur la Suite insolite de Régis Daniel, œuvre dédiée au duo. Ses quatre mouvements font écho à quatre nouvelles de l’écrivain argentin Julio Cortazar. © Michel Aguilar Biographies des musiciennes : cf pages 68, 42 et 52 raga-duo.com 33 MAxIMO-DIEGO PUJOL (Né EN 1957) Dos Aires Candomberos | 2000 NICCOLò PAGANINI (1782 – 1840) Sonate n°1 en la majeur | 1828 ATANAS OURKOUZOUNOV (Né EN 1970) Sonatina bulgarica | 1995 ADRIEN POLITI (Né EN 1957) Les pensées vagabondes (extrait) | 2003 RéGIS DANIEL (Né EN 1977) Suite insolite | 2014 Quatuor Van Kuijk Nicolas Van Kuijk, violon Sylvain Favre, violon Grégoire Vecchioni, alto François Robin, violoncelle Samedi 23 juillet à 20h00 Cour de Guise - Archives nationales « Un esprit de modernité » Toutes les œuvres de ce programme se démarquent par leur esprit de modernité. Dans le Quatuor n°19 en do majeur K. 465 (dernier des six quatuors dédiés à Haydn), Mozart commence par une étonnante introduction qui lui a valu son titre « Les Dissonances ». Très difficile à comprendre pour le public de l’époque, certains ont même proposé de corriger harmoniquement les premières mesures. La modernité de cette pièce vient surtout de son langage ainsi que de son inspiration mélodique qui se situe ici à son plus haut niveau, dans chacun des quatre mouvements. Kurtag s’impose comme l’une des figures majeures de la musique hongroise après la Seconde Guerre mondiale. Influencé par l’écriture de Bartók, il se montre particulièrement sensible au détail, dans sa simplicité et son autonomie, illustrant son goût pour les pièces brèves. Les Six Moments musicaux sont des pièces de caractère qui peignent, l’espace d’un moment, une atmosphère privilégiée. Elles font preuve de modernité par une approche très narrative et virtuose, du point de vue instrumental. Le Quatuor en fa majeur, op. 35 de Ravel, œuvre de jeunesse, porte déjà l’empreinte d’une personnalité affirmée. Nous y retrouvons les parfums d’une Espagne sensuelle et d’autres influences populaires. Le compositeur adopte ici une forme cyclique souple et fait preuve d’une incroyable liberté d’invention par un style subtil et expressif. Biographies des musiciens : cf pages 70 quatuorvankuijk.com © Adrien Vecchioni 34 WOLFGANG AMADEUS MOZART (1756 – 1791) Quatuor n°19 en do majeur « Les dissonances » K. 465 | 1785 GYöRGY KURTáG (Né EN 1926) Six Moments musicaux | 1999 – 2005 MAURICE RAVEL (1875 – 1937) Quatuor en fa majeur, op. 35 | 1902 – 1903 Autour des concerts RÉPÉTITIONS PUBLIQUES Jeunes Talents a toujours eu la volonté de faire découvrir la musique classique au plus grand nombre. Dans cette démarche de démocratisation et de solidarité, nous organisons des Journées de découverte musicale à destination des enfants, des répétitions publiques gratuites permettant l’accessibilité à tout public et des Introductions aux concerts. 12h30 - 13h30 : Découverte du travail des musiciens en répétition Entrée libre, ouverte à tous • Répétitions publiques Tous les midis, sauf le dimanche, les musiciens donnent une répétition publique de leur concert du soir. C’est une occasion pour le public de découvrir les coulisses du métier de musicien et de se laisser séduire par le concert du soir. LES JOURNÉES DE DÉCOUVERTE MUSICALE 10h00 - 11h30 : Ateliers musicaux 11h30 - 12h30 : Pique-nique dans les Archives nationales 12h30 - 13h30 : Découverte du travail des musiciens lors des Répétitions publiques 13h30 - 15h00 : Bal de la princesse Les enfants assistent à cette répétition. Ainsi, ils écoutent le programme des œuvres présentées lors des ateliers musicaux. Les enfants sont en général très impressionnés par la présence et le travail des artistes. De quoi révéler de futurs musiciens et mélomanes ! • Ateliers musicaux Encadrés par un musicologue, les Ateliers musicaux ont pour but de sensibiliser les enfants aux sons, aux rythmes et aux couleurs musicales. Ils leur permettent de faire connaissance avec l’univers de la musique classique. Dans un premier temps, les enfants découvrent le piano, instrument à disposition dans la Chambre du Prince des Archives nationales. Ensuite, ils voyagent au travers des quatre notions principales du son : la hauteur, le rythme, l’intensité et le timbre, puis découvrent comment naît une œuvre musicale. Enfin, les enfants sont préparés à l’écoute du concert qui suit. L’intervenant leur donne quelques clefs d’écoute : présentation des artistes et notions sur l’époque des œuvres interprétées. Les enfants peuvent ainsi développer leurs capacités d'écoute, d'expression, de communication ainsi que leur sensibilité artistique. INTRODUCTION AUX CONCERTS 19h15 - 19h45 du mardi au samedi 17h15 - 17h45 le dimanche Présentation du programmeet des interprètesdu concert du soir Entrée libre, réservée aux spectateurs du concert • Introduction aux concerts L’objectif est d’avoir un éclairage nouveau sur la musique classique : contexte historique et culturel, extraits musicaux, présentation des interprètes et de leurs parcours... Les Introductions aux concerts sont des échanges pédagogiques et conviviaux. Ils sont destinés à tous, mélomanes avertis ou néophytes. Le but principal de présentations des concerts du Festival Européen Jeunes Talents est d'aider les auditeurs à chercher leurs propres interprétations des œuvres musicales qu'ils écouteront durant le concert, c’est-à-dire de découvrir les messages, les signes et les émotions que la musique leur transmet. • Bal de la princesse Organisé par les Archives nationales, le Bal de la princesse comprend tout d’abord une visite de l’Hôtel de Soubise réalisée par un conférencier. Les enfants découvrent l'architecture et des décors d'un hôtel princier du siècle des Lumières. Ensuite, ils sont conviés à un bal costumé organisé dans les salons de l'Hôtel de Soubise. Sous la conduite du maître de cérémonie, ils sont initiés à la contredanse, chorégraphie de l’époque de Louis XV sur une musique de Rameau. 35 Informations pratiques ADRESSES TARIFS DES CONCERTS Catégorie A (placement numéroté) Tarif unique : 15 € Hôtel de Soubise - Archives nationales 60, rue des Francs Bourgeois 75003 Paris Catégorie B (placement numéroté) Plein tarif : 12 € Tarif réduit (-26 ans, dem. d’emploi) : 10 € Elève de conservatoire : 5 € Enfants de moins de 12 ans : gratuit Métro Ligne 1 - Hôtel de Ville Ligne 11 - Rambuteau Bus Archives - Rambuteau : lignes 75 - 29 Hôtel de Ville : lignes 67 - 69 Catégorie C (placement libre, non réservable) Tarif unique : 8 € Pass 3 concerts Catégorie A : 40 € Catégorie B : 32 € Square Saint-Lambert (kiosque) 2 rue Jean-Formigé 75015 Paris Métro Ligne 8 - Commerce Tarifs « Concert Familial » Concerts des samedi 9, 16 et 23 juillet à 15h Gratuit Parc des Buttes-Chaumont (kiosque) 66, rue de Botzaris 75019 Paris INFORMATIONS Métro Ligne 7 bis - Buttes-Chaumont Ligne 5 - Laumière Par internet : www.jeunes-talents.org Par téléphone : 01 40 20 09 32 LOCATION En cas de mauvais temps, les concerts auront lieu à la Cathédrale Sainte-Croix-des-Arméniens, 13 rue du Perche, 75003 - Paris (angle de la rue Charlot) L’achat et le retrait des places s’effectuent toujours au 60 rue des Francs-Bourgeois, 75003 - Paris En ligne : www.jeunes-talents.org Par chèque : 4 rue Schubert, 75020 Paris Sur place : chèques, espèces et CB Ouverture de la billetterie deux heures avant le début du concert 36 Nos partenaires Les lieux Les partenaires publics Les sociétés civiles Les partenaires privés Les partenaires en communication 37 L’équipe de Jeunes Talents Laurent Bureau Directeur artistique [email protected] 01 40 20 09 90 Lucie Robineau Chargée de programmation [email protected] 01 40 20 09 32 Charlotte Bussat-Labarre Chargée d’administration et de production [email protected] 01 40 20 09 34 Daphné Roland Chargée de communication, presse et relations avec le public [email protected] 01 40 20 09 32 Sylvain Mangin Assistant mécénat - partenariat [email protected] 01 40 20 09 32 Conseil d’administration Philippe Hersant : Conseiller artistique et Vice-Président Gilles Gomez-Vaëz : Président Nicolas Bourgeon : Trésorier Françoise Sgueglia : Secrétaire Générale Rose Assor et Jean-Loup Perlemuter 38 LES MUSICIENS DU FESTIVAL EUROPÉEN JEUNES TALENTS 2016 39 CORDES Violon Guillaume Chilemme 1er prix du Swedish International Duo Competition avec le pianiste Nathanaël Gouin en août 2010, et 3e Grand Prix ainsi que Prix spécial des élèves des conservatoires de Paris au Concours international Marguerite Long-Jacques Thibaud en novembre 2010, Guillaume Chilemme figure parmi les violonistes les plus prometteurs de sa génération. Passionné par le répertoire du quatuor à cordes, il fonde avec Marie Chilemme, Matthieu © Caroline Doutre Handtschoewercker et Bruno Delepelaire, le Quatuor Cavatine avec lequel il remporte la même année deux prix au Concours International de Musique de Chambre de Hambourg (ICMC). En août 2013, le quatuor remporte le 2e Grand prix au prestigieux Concours international de quatuor à cordes de Banff (Canada). Aux côtés de son ami pianiste Nathanaël Gouin, il sort son premier enregistrement consacré aux sonates de Maurice Ravel et Marguerite Canal en 2014. Guillaume est invité dans de nombreux festivals : Les Folles Journées de Nantes, Musique à L'Empéri, Les Schubertiades de Schwarzenberg, les Folles Journées de Varsovie, le Festival de Pâques à Aix-en-Provence, le Festival de l'Orangerie de Sceaux, le Julitafestival en Suède, le Festival des Serres d'Auteuil, les Folles Journées de Tokyo... Guillaume Chilemme se produit régulièrement en tant que soliste dans divers concertos du répertoire. Il a notamment été invité par l'Orchestre du Capitole de Toulouse à interpréter le Concerto de Bruch sous la baguette de Tugan Sokhiev. Guillaume Chilemme est lauréat de la Fondation Safran (2015). Il joue un magnifique violon Nicolas Lupot « quatuor Château Pape Clément » de 1795, généreusement mis à disposition par Bernard Magrez. Fanny Clamagirand Fanny Clamagirand s’impose depuis plusieurs années sur la scène internationale comme une artiste de grande distinction, et est aujourd’hui considérée comme l’une des violonistes les plus brillantes de sa génération. Elle a remporté ces dernières années de prestigieuses récompenses dont le Prix Rainier III des Violin Masters 2007 de MonteCarlo et le 1er prix du Concours Kreisler à Vienne en 2005. Fanny Clamagirand a eu l’occasion de se produire en soliste avec l’Orchestre Philharmonique de Vienne, le London Philharmonic Orchestre, l’Orchestre national de France, le Malmö Symphony Orchestra, l’Orchestre Philharmonique de Monte Carlo, l’Orchestre Symphonique de Vienne, le Teatro La Fenice Orchestra, l’Orchestre national du Capitole de Toulouse, etc. ainsi que sur les plus belles scènes : Konzerthaus Berlin, Théâtre des Champs-Élysées, Konzerthaus de Vienne, Wigmore Hall, Chicago Opera House, Salle Garnier Monte-Carlo, Auditorium du Louvre, Victoria Hall Genève, Royal Festival Hall, KKL Luzern. Ses projets discographiques incluent l’intégrale des Concertos pour violonde Saint-Saëns, paru fin 2010 chez Naxos (Choc Classica), l’intégrale de la musique pour violon et piano de Saint-Saëns (Naxos), les Sonates pour violon seuld’Eugène Ysaÿe chez Nascor (Choix France Musique, Talents Fnac). Fanny joue sur un Matteo Goffriller fabriqué à Venise en 1700. Émeline Concé Pleine d’énergie et de joie de vivre, la violoniste Émeline Concé s’épanouit dans la musique de chambre. Elle crée en 2011 le Quatuor Akilone qui suit l’enseignement de Vladimir Mendelssohn au CNSMDP, et avec lequel elle a le plaisir de suivre de nombreuses master-classes auprès de grands chambristes internationaux, notamment par le biais de l’ECMA (European Chamber Music Academy). Depuis 2010, elle suit également l’enseignement enrichissant de Svetlin Roussev en classe de violon. Elle intègre l’Orchestre Lamoureux en 2012 en tant que chef d’attaque des seconds violons. Pour aller plus loin dans sa formation, Émeline participe à diverses académies d’orchestre dont celle de l’Orchestre Philharmonique de Radio France, et celle de l’Orchestre de Paris. 40 Élise De-Bendelac Née d'un père artiste peintre et d'une mère technicienne de laboratoire, rien ne prédestinait Élise De-Bendelac à une carrière musicale. Pourtant, après avoir étudié le répertoire de violon avec Serge Pataud et Olivier Charlier, elle découvre la magie de la musique de chambre et fonde en 2011 le Quatuor Akilone. Ce quatuor représente à ses yeux un véritable terrain d'épanouissement musical, donnant un sens important à toutes ses années d'études. Grâce au quatuor, elle voyage beaucoup : quelques mois d'études à Vienne (Autriche) et des séjours réguliers aux quatre coins de l'Europe grâce à l'ECMA (European Chamber Music Academy) pour travailler avec de grands chambristes internationaux comme Hatto Beyerle, Johannes Meissl ou encore Miguel Da Silva. Également passionnée par l'orchestre, Élise remplace régulièrement à l'Orchestre national de France depuis janvier 2014 et joue aussi régulièrement avec de jeunes ensembles comme Secession Orchestra ou le Sinfonia Pop Orchestra. Élise a la chance d'être boursière de l'Adami en 2015. Camille Fonteneau Jeune violoniste dynamique passionnée par la musique de chambre, Camille Fonteneau est actuellement étudiante au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris dans la classe d’Alexis Galpérine. Passionnée de musique de chambre, elle est membre de la Rotterdam Chamber Music Society et a eu l’occasion de participer à divers festivals (la Roque d'Anthéron, Rencontres Musicales de Saint-Césaire avec les membres de l’Ensemble Calliopée, Estivales en Puisaye, Musicales de Thèze, Festival les Voûtes Célestes, Festival de Chaillol, Festival Européen Jeunes Talents...). Originaire de Lyon, Camille Fonteneau a aussi été repérée lors de plusieurs concours (Bellan, Marie Cantagrill, Jeunes Solistes de la Sorbonne). Elle fait partie du Trio Hélios, primé lors de plusieurs concours en 2015, et ensemble en résidence au Festival des Arcs 2016. Vladyslava Luchenko Vladyslava Luchenko fait ses débuts de soliste à 11 ans avec la Philharmonie de Kiev. Ces succès précoces ont attiré l’attention de la Fondation Vladimir Spivakov à Moscou et de la Fondation Amis de l’Ukraine en Suisse. Lors d’une rencontre musicale, Vladyslava Luchenko fait la connaissance de Zakhar Bron qui l’accepte en 2006 dans sa classe à la Haute École d’Art de Zurich. Grâce à son nouveau mentor, elle remporte de nombreux concours, comme le 1er prix du Concours Duttweiler-Hug de Zurich, le 2e prix du Concours international de violon Andrea Postacchini à Fermo en Italie et le 2e prix, le Prix du public et le Prix spécial pour la meilleure interprétation d’une œuvre imposée de Béla Bartók du Concours international de violon Tibor Varga à Martigny. Grâce au 1er prix du Prix musique Rahn en 2010, elle s’est produite en concert avec l’Orchestre Symphonique de Lucerne dans la Tonhalle de Zurich. Lors de ses études, elle a été soutenue par une bourse annuelle de la Fondation Marguerite Meisteret à deux reprises et par le Prix d’étude du Concours de musique instrumentale du Pour-cent culturel Migros à Zurich. En 2012, elle achève ses études avec succès lors d’un examen-concert et poursuit ses études avec Stephan Picard à la Haute École de Musique Hanns Eisler de Berlin. Depuis 2014, Vladyslava fait partie du programme Artist Diploma de la Chapelle Musicale Reine Elizabeth en Belgique, à la recherche de nouvelles sources d’inspiration sous la direction du célèbre violoniste et chef d’orchestre Augustin Dumay. Parmi ses derniers succès, citons le Prix Rotary Excellence remporté en 2013 à Lugano. De nombreuses apparitions ont suivi, en soliste avec l‘Orchestre ukrainien de la Radio et de l’Etat, l’Orchestre du Festival de Verbier, l’Orchestre Symphonique de Lucerne, ainsi que l’Orchestra Virtuosi Italiani et l’Orchestre Royal de Chambre de Wallonieen 2014. Vladyslava Luchenko joue sur un J. Guadagnini de 1793, prêt d’une collection privée. Fiona Monbet Fiona Monbet, violoniste franco-irlandaise, est diplômée du Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris, où elle a étudié dans les classes d’Ami Flammer et Alexis Galpérine. Parallèlement à son cursus classique, Fiona mène une prometteuse carrière de jazz. Son professeur, Didier Lockwood, l’invite à jouer sur de nombreuses scènes : Jazz in Marciac, Jazz sous les pommiers, Théâtre du Châtelet, Théâtre des Champs-Élysées. Elle collabore avec Biréli Lagrène, Stochelo Rosenberg, Marc Fosset, Phillip Catherine, Christian Escoudé, Vladimir Cosma avec qui ils tournent, accompagnés par l'Orchestre national d'Île-de-France, l'Orchestre national de Belgique ainsi que l'Orchestre Philharmonique de Bucarest. Elle travaille également sur les musiques des films de Tony Gatlif depuis 2010. En février 2013, elle sort son premier album O’Ceol, sur le label Harmonia Mundi. Elle remporte avec son pianiste Romain Louveau le Prix de musique de chambre avec piano au Concours de l’ISA (International Summer Academy) du Conservatoire de Vienne (Universität für Musik und Dartellende Kunst). Fiona étudie maintenant la direction d’orchestre avec Jean-Sébastien Béreau au Conservatoire de Lille. 41 Fanny Robilliard Fanny Robilliard a étudié au CNSMD de Lyon dans la classe de Marianne Piketty. Elle part ensuite se perfectionner à Munich auprès de Ingolf Turban, et entre à l’académie du Symphonieorchester des Bayerischer Rundfunks. Deux années plus tard, elle est admise dans la Karajan Académie du Philharmonique de Berlin. Fanny Robilliard a remporté le 1er prix du Concours Appassionato de la ville de Caen ainsi que le 1er prix du Concours international d’Avignon. Nommée Révélation Classique 2010 par l’Adami, elle est l’invitée de nombreux festivals parmi lesquels Aix-en-Provence, Prades, Baden Baden Festspiele, Nymphenburger Schlosskonzert, Lenk Sommerakademy, Traunsteiner Sommerkonzerte. Au cours de son apprentissage, elle travaille auprès de Rainer Schmidt, Christian Tetzlaff, Olivier Charlier, Stephan Picard, Salvatore Accardo, Kolja Lessing. Durant l’année 2014, elle est invitée pour plusieurs concerts au sein du London Symphony Orchestra, en qualité de chef d’attaque des seconds violons. Après avoir obtenu son Master de soliste avec les félicitations du jury, elle poursuit actuellement un cycle de Konzertexam à l’Universität der Künste auprès de Nora Chastain. En février 2015, elle rejoint le Trio Karénine, avec lequel elle débute une saison de concerts en France et à l’étranger. Raphaëlle Rubio Raphaëlle Rubio est née le 11 juillet 1992 à Perpignan. Elle commence ses études musicales par le piano et le violon au CRR de Perpignan-Méditerranée à l'âge de 4 ans. Elle étudie le violon, successivement avec Lucie Carton, Martin Brunschwig et Alexandre Benderski. En 2007, après avoir brillamment obtenu toutes les unités de valeur du DEM au CRR de Perpignan-Méditerranée, elle est admise, sur concours, au CRR de Paris en Supérieur. Dès 2006, elle participe à de nombreuses master-classes avec Alexandre Benderski, Suzanne Gessner, Irina Medvedeva, Clara Cernat, Vladimir Nemtanu, Alain Moglia et Kazimierz Olechowski. Depuis 2006, elle joue en soliste avec l'orchestre du CRR de Perpignan-Méditerranée. Elle se produit aussi, régulièrement avec différents pianistes. Elle participe à la création mondiale d'œuvres musicales des compositeurs contemporains Daniel Tosi, Thierry Huillet, Roberto Rossi, Régis Daniel, Eduardo Timpanaro… En 2008, elle crée le RaGa Duo avec sa sœur, la guitariste Gabrielle Rubio. Depuis 2011, elles se produisent dans plusieurs festivals en France, en Italie, et en Espagne. En septembre 2010, elle présente le concours d'entrée du CNSMD de Lyon. Elle est admise, à sa première tentative, et intègre les classes de Vladimir Nemtanu et Kazimierz Olechowski. En mai et juin 2013, elle obtient brillamment son DNSPM avec une mention spéciale en Musique de Chambre. Depuis mars 2014, Raphaëlle est sollicitée à plusieurs reprises par l’Orchestre de l’Opéra de Lyon et par l’Orchestre national de Lyon pour participer à différentes sessions. Notamment en juin 2014 où elle rejoint à nouveau l’Orchestre de l’Opéra de Lyon pour une tournée au Japon. En janvier 2015, dans le cadre d’un partenariat entre le CNSMD de Lyon et l’Orchestre national de Lyon, Raphaëlle occupe le poste de co-soliste et soliste dans la Symphonie n°5 de Dimitri Chostakovitch. En février 2015, le RaGa Duo enregistre son premier CD. En juin 2015, Raphaëlle obtient son Master au CNSMD de Lyon avec la mention Très Bien. En août 2015, Raphaëlle interprète le Concerto pour violonde Bernard Cavanna avec l’orchestre K. N. M. de Berlin sous la direction de Claire Levacher à Salem en Allemagne. Louise Salmona Louise Salmona donne des concerts de musique de chambre dans de grandes salles européennes telles que le Concertgebouw et le Muziekgebouw d'Amsterdam, la Chapelle Reine Elisabeth à Bruxelles, la Salle Parnassos à Athènes, le Festival international de la Roque d'Anthéron, le Festival Musica…, ainsi qu'à plusieurs reprises sur France Musique. En tant que soliste, elle se produit en France et en Angleterre, sous la direction de Peter Csaba et de Mark Austin (assistant des BBC Proms). Violoniste au sein de l'Orchestre de l'Opéra national de Paris, elle prête régulièrement son concours à des formations symphoniques prestigieuses telles que le London Symphony Orchestra, et le Royal Concertgebouw Orchestra. Louise bénéficie du soutien de l’Adami. Son premier disque, Le Carnaval des animaux de Camille Saint-Saëns, aux côtés du pianiste Pascal Amoyel et bien d'autres artistes, est paru chez Albin Michel/France Musique. Louise est diplomée d'un Master du CNSMD de Lyon dans la classe de Marianne Piketty, et d'un Artist Diploma du Royal College of Music de Londres (classe de Daniel Rowland). 42 Violon baroque Ajay Ranganathan Né d’un père indien et d’une mère polonaise en 1989, Ajay Ranganathan commence la musique par le piano, puis décide d’apprendre le violon, qui deviendra sa passion. Il fait une partie de ses études musicales au Conservatoire de Tours, où il a aussi la chance de faire partie de la maîtrise d’enfants et de chanter dans plusieurs opéras au Grand Théâtre de Tours. Il poursuit ses études au Conservatoire de Boulogne-Billancourt, où il obtient son Prix de violon. Ses professeurs sont Gilles Henry et Gilles Lefèvre à Tours, Maryvonne Le Dizès et Christophe Poiget à Boulogne. Lors de différents stages, il rencontre aussi Veda Reynolds, Gilles Apap, Patrice Fontanarosa, Jean Lenert, Olivier Charlier… Il étudie le violon baroque au Conservatoire de Tours avec Xavier Julien-Laferrière et obtient le Diplôme d’Etudes Musicales en 2012. Ajay entre ensuite au CNSMDP dans la classe de François Fernandez, où il obtient sa Licence en juin 2014. Il a par ailleurs l’opportunité de rencontrer un grand maître du violon en musique carnatique (musique classique de l’Inde du Sud), V. V. Subramaniam qui l’initie à un nouveau répertoire. L'étude de cette musique indienne, où une grande part de la création est basée sur l'improvisation, est déterminante dans son approche globale de la musique. Il joue avec différents ensembles tels que Les Contre-Sujets (répertoire baroque), Les Siècles (répertoire baroque), Les Caractères (répertoire baroque et contemporain), la Symphonie des Lumières (Haydn, Mozart sur instruments d'époque), ou l'Orchestre Français des Jeunes baroque. Il se produit régulièrement aux Festes Baroques en Terres de Graves et de Sauternais, festival bordelais. Il forme par ailleurs un trio avec ses deux frères, et joue très régulièrement avec eux en France, Pologne et Inde. Laurence Valentino Après un 1er prix et un perfectionnement de violon moderne auprès de Geneviève Simonot et Maurice Moulin, Laurence Valentino obtient un 1er prix de violon baroque dans la classe d'Hélène Schmitt, puis suit un perfectionnement dans la classe de Patrick Bismuth au Conservatoire à Rayonnement Régional de Paris. Première nommée au Diplôme d’État et lauréate du Concours de la ville de Paris, elle est aujourd'hui professeur de violon dans les conservatoires des 6e et 7e arrondissements de Paris. Sa vie musicale oscille entre formations baroques (notamment l'ensemble Opalescences), orchestres modernes et musique de chambre. Membre de la Compagnie des Archets à Bâbord, elle se produit régulièrement en quatuor à cordes, mêlant théâtre et musique. Tania-Lio Faucon-Cohen Musicienne polyvalente et engagée, violoniste, altiste, gambiste, Tania-Lio Faucon-Cohen se spécialise en musique ancienne et poursuit son apprentissage du violon baroque et de l'alto baroque au CNSMD de Paris dans la classe de François Fernandez. En 2014, elle obtient le Diplôme National Supérieur Professionnel de Musicien. Au cours de divers festivals et tournées (Chaise-Dieu, Lumières, Sinfonia, Contrepoint...), elle travaille sous la direction de Paul Agnew, Sigiswald Kuijken, Patrick Cohën-Akenine, Christophe Rousset, Christophe Coin, Jan Waas, Sir Roger Noringthon, Florence Malgoire, Stéphanie-Marie Degand, Martin Gester ou encore Michel Laplénie et Jean-François Frémont… Tania-Lio est également membre d’autres jeunes ensembles : le quatuor Guermantes et Les jupons de la Marquise. Soucieuse de transmettre sa passion, elle crée une école de musique associative à Bordeaux, l'Académie Musicale d'Aliénor, et enseigne le violon baroque au Conservatoire du 11earrondissement de la ville de Paris et le violon moderne dans différentes écoles de musique parisiennes. Alto Sarah Chenaf Sarah Chenaf commence l’étude de l’alto au Conservatoire de Bordeaux puis au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris où elle obtient son Master. Elle poursuit ensuite sa formation à Vienne et Hanovre auprès de Johannes Meissl (Quatuor Artis) et Hatto Beyerle (Quatuor Alban Berg). En 2009, elle co-fonde le Quatuor Zaïde composé de Charlotte Juillard, Leslie Boulin-Raulet et Juliette Salmona. Le Quatuor Zaïde est lauréat de nombreux concours (Bordeaux, Pékin, Banff, Heerlen), se produit dans de grandes salles telles le Théâtre des Champs-Élysées, le Wigmore Hall de Londres, le Musikverein de Vienne, la Cité de la musique et avec des musiciens tels que Jérôme Pernoo, Alexandre Tharaud, Bertrand Chamayou, Edgar Moreau, Jonas Vitaud. En 2015-2016, le Quatuor Zaïde retrouvera toutes les plus grandes salles d’Europe pour une tournée Rinsing star et sort un deuxième double disque consacré aux Quatuors, op. 50 de Haydn. 43 Louise Desjardins Née dans une famille de musiciens, Louise Desjardins, altiste, s’initie dès son plus jeune âge à la musique de chambre et profite de la place médiane de son instrument pour développer son sens de l’écoute au sein de formations diverses. Après avoir suivi l’enseignement d’Isabelle Lequien et Gérard Caussé, elle obtient son Master au CNSMDP dans la classe d’Antoine Tamestit. En juin 2015, elle remporte le 3e prix ainsi que le Prix de la Fondation Suntory au Concours international d'alto de Tokyo. Passionnée de musique de chambre, elle est membre du Quatuor Akilone avec lequel elle se produit lors de concerts, projets pluridisciplinaires et académies à travers l’Europe avec d’éminents chambristes. Louise participe également à l’Orchestre Français des Jeunes, au Gustav Mahler Jugendorchester, ainsi qu’aux académies de l’Orchestre Philharmonique de Radio France et de l’Orchestre de Paris. Elle a bénéficié d’une bourse Adami en 2015-2016. Léa Hennino Reconnue comme l'une des altistes les plus prometteuses de sa génération, Léa Hennino s'est produite sur de grandes scènes internationales et dans de nombreux festivals internationaux. Également sélectionnée pour participer à de prestigieuses académies aux États-Unis, Pologne, Angleterre, Espagne, Suède, Suisse, elle se produit dans diverses formations lors de concerts et master-classes. Enrichie de ces nombreuses rencontres, Léa remporte des prix lors de concours en France, Allemagne, Luxembourg et devient lauréate de la Yamaha Music Fondation of Europe, de la Fondation Meyer et de l'Adami. Prochainement, Léa jouera au sein de l'ensemble les Dissonances, au Centre de Musique de Chambre de Paris, Festival de Colmar, Festival de Pâques de Deauville, Festival de Chaillol, Classic à Guéthary, Festival Groba... Elle se produira en soliste sous la direction de Pierre-André Vallade dans les Espaces acoustiques de Gérard Grisey à la Tonhalle de Zurich et interprétera Harold en Italiede Berlioz en République Tchèque. Lauréate du CNSMD de Paris, Léa a également étudié avec Nobuko Imai à Genève en Suisse et se perfectionne désormais auprès de l'altiste anglais Lawrence Power à Zurich. Léa joue un alto de Charles Coquet fait pour elle en 2014 à Paris. Violoncelle Natacha Colmez-Collard Après s'être formée auprès de Xavier Phillips et Philippe Muller, Natacha Colmez-Collard obtient le diplôme du CNSMD de Paris où elle a étudié avec Michel Strauss. Chambriste insatiable, elle reçoit en sonate l'enseignement de Valérie et Pierre-Laurent Aimard et remporte le Prix d'Honneur du Concours international Léopold Bellan. En trio avec piano, elle travaille pendant deux années avec les musiciens du Quatuor Ysaÿe. Amoureuse de la vie et du répertoire symphonique, elle intègre les plus prestigieux orchestres de jeunes en Europe. Violoncelle solo de l'Orchestre Français des Jeunes, elle joue ensuite au sein du Gustav Mahler Jugendorchester puis de l'Orchestre des Jeunes de l'Union Européenne. à dix-neuf ans, elle est nommée violoncelle solo de l'Orchestre de Douai (région Nord-Pas-de-Calais), avec lequel elle joue plusieurs fois en soliste. Elle profite par ailleurs de séries au sein du London Symphony Orchestra sous la baguette de chefs tels que Simon Rattle ou Michael Tilson Thomas. Depuis janvier 2013, Natacha est violoncelliste de l'Orchestre national d'Île-de-France. Raphaël Jouan Partager et transmettre le plaisir de la musique résument les motivations du jeune violoncelliste Raphaël Jouan. Il s’initie à son instrument dès 5 ans et se perfectionne actuellement au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris dans la classe de Michel Strauss, où il obtient sa Licence de violoncelle et musique de chambre mention Très Bien. Musicien ouvert et curieux, il s’intéresse à des répertoires et des formations variés. Il interprète plusieurs concertos avec orchestre et donne régulièrement des concerts en sonate. Raphaël affectionne également la pratique orchestrale : il a ainsi l’occasion de donner des concerts au sein d’orchestres tels que l’Orchestre national de Lorraine et l’Orchestre de Paris. Passionné de musique de chambre, Raphaël donne régulièrement des concerts dans des salles prestigieuses (salles Pleyel, Cortot, Philharmonie de Paris) ou dans le cadre de festivals en France (Festival de la Roque d’Anthéron, Festival des Arcs) et à l’étranger (Festival d’Hohenstaufen en Allemagne, Molaeb festival au Liban). Il est membre fondateur du Trio Hélios. 44 Victor Julien-Laferrière Victor Julien-Laferrière étudie au CNSMDP avec Roland Pidoux, avant de devenir en 2009 l'élève d'Heinrich Schiff à l'Université de Vienne. Il remporte le 1er prix au Concours international du Printemps de Prague 2012. Il se produit alors avec l'Orchestre Philharmonique de Radio France au Festival du Printemps de Prague, au Festival Olympus de St Pétersbourg avec le State Hermitage Orchestra, au Central European Music Festival avec le Slovak State Philharmonic Orchestra ainsi qu'avec le Czech Chamber Orchestra Pardubice, etc. Il est par ailleurs l'invité du Théâtre des Champs-Élysées, de l'Auditorium du Louvre, de la Cité de la musique et de la Salle Gaveau à Paris, du Musée de Grenoble, des Sommets Musicaux de Gstaad, de l'Opéra de Dijon, des festivals de Sully-surLoire, Colmar, Menton, Mecklenburg-Vorpommern, Kuhmo, Berne, Besançon, Deauville, de l'Orangerie de Sceaux, des Serres d’Auteuil, de l'Épau, du Périgord Noir, Chopin à Bagatelle, du Haut-Limousin, de l'Autunno Musicale di Caserta (Italie), Ticino Musica à Lugano. Il joue aux côtés d'Augustin Dumay, Renaud Capuçon, Adam Laloum, David Grimal, Christian Ivaldi, Raphaël Sévère, Jonas Vitaud, etc. Il a fondé avec le pianiste Adam Laloum et la violoniste Mi-sa Yang le Trio Les Esprits avec lequel il enregistre pour le label Mirare, un premier enregistrement en 2013. Cette collaboration se poursuit avec un disque Brahms avec le clarinettiste Raphaël Sévère et le pianiste Adam Laloum. Cet enregistrement reçoit le Diapason d’or de l’année 2015. En 2016 paraît son premier disque en sonate avec Adam Laloum, dans des œuvres de Brahms, Franck et Debussy. Victor Julien-Laferrière a fait partie des nominés aux Victoires de la Musique Classique 2013 dans la catégorie Révélation soliste instrumental. Lucie Mercat Depuis toute petite, Lucie Mercat évolue dans un milieu musical éclectique. Elle commence le violoncelle à Albi, et après un passage riche et varié au Conservatoire de Toulouse, elle obtient son Master au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris en juin 2015 dans la classe de Jérôme Pernoo et Cyrille Lacrouts. Passionnée par la musique de chambre, formation où elle s'épanouit pleinement, elle fonde en 2011, le quatuor à cordes Akilone qui est membre de l'ECMA depuis 2013. Cette Académie Européenne de Musique de Chambre ouvre aux quatre jeunes musiciennes un horizon riche d'exigence et d'imagination. Musicienne à la curiosité toujours en éveil, Lucie s’initie au violoncelle baroque auprès de Brunot Cocset et David Simpson, à l’improvisation libre auprès de Denis Badault, participe aux GMJO sous la baguette de Daniel Gatti et chante également dans un chœur de femme, Opus 104, dirigé par Morgan Jourdain. Lucie anime aussi des ateliers de sensibilisation avec des comédiens via les Concerts de Poche. Lucie est boursière de l’Adami en 2015-2016. Aurélien Pascal âgé d’à peine dix-neuf ans, Aurélien Pascal a attiré l’attention internationale en remportant trois prix dont le Grand prix au Concours international Emanuel Feuermann en 2014 à Berlin. Déjà vainqueur d’autres prix internationaux (1er Concours Rostropovitch Junior, Meilleur Espoir 2011 du Concours international André Navarra), il avait remporté en 2013 le 2e prix du Concours international de violoncelle Paulo à Helsinki. En © Shumpei Ohsugi complément de ses études au CNSMDP avec Philippe Müller, Aurélien Pascal a reçu les conseils du légendaire János Starker ainsi que de Peter Wispelway. Il suit actuellement l’enseignement de Frans Helmerson à l’Académie Kronberg. Il se produit dans de nombreux festivals : le Festival de Radio-France Montpellier, les Folles Journées de Nantes et au Japon, la Roque d’Anthéron, Prades, Colmar, l’Orangerie de Sceaux, les Flâneries Musicales de Reims, le Festival Berlioz… On a pu aussi le voir au Beethovenfest Bonn, au Russisches Kammermusikfest Hambourg, au Kronberg Festival ou encore au Festspiele Mecklenburg-Vorpommern où il a remporté le Prix du public en 2015. Il a également joué aux côtés d’orchestres et de chefs tels que l’Helsinki Philharmonic et John Storgårds, le Kansai Philharmonic et Augustin Dumay, le Sendai Philharmonic et Naoto Otomo, le Hong Kong Sinfonietta et le Kammerakademie Potsdam avec Christoph Poppen, le Tchaïkovski Symphony Orchestra of Moscow dirigé par Vladimir Fedoseyev… Ses prochains engagements l’emmèneront aux côtés de l’Orchestre national des Pays de la Loire, au Japon avec Clemens Schuldt et le Hiroshima Symphony Orchestra, l’Orquestra Simfònica de Barcelona et la Deutsche Radio Philharmonie Saarbrücken. Il sera également en avril à la Salle Gaveau. Aurélien joue sur un violoncelle français de Charles-Adolphe Gand de 1850. Il est soutenu par la prestigieuse Fondation Orpheum à Zurich ainsi que par les Fondations Banque Populaire et Colas, et est nommé Révélation instrumentale classique Adami en 2014. 45 Louis Rodde Nommé révélation classique de l'Adami et lauréat de la Fondation Cziffra en 2011, Louis Rodde s'est formé auprès de Philippe Bary, puis au CNSMDP avec Roland Pidoux et Xavier Phillips avant de recevoir les conseils de Peter Bruns à la Hochschule de Leipzig. Il se perfectionne actuellement dans la classe de Clemens Hagen au Mozarteum de Salzburg. Parallèlement à ses activités au sein du Trio Karénine, Louis se produit régulièrement en soliste et en musique de chambre dans la plupart des pays d’Europe, dans des salles telles que le Musikverein de Vienne, la Cité de la musique et le Théâtre des Bouffes-du-Nord à Paris. Il se produit également avec orchestre dans les concertos de Haydn, Saint-Saëns, Dvořák… Ses concerts sont régulièrement retransmis sur France Musique et sur Radio Classique. Louis est l’invité de nombreux festivals, parmi lesquels l'Encuentro de Santander, les Chorégies d’Orange, le Festival international de La Roque d'Anthéron dans le cadre des ensembles en résidence, le Festival Pablo Casals à Prades, le Festival Cziffra à Unieux, les Rencontres de violoncelle de Belaye, le Festival Sen'Liszt, le Festival Européen Jeunes Talents… Également féru de musique d’ensemble, Louis se produit régulièrement au sein de l'Orchestre Royal du Concertgebouw d'Amsterdam où il a effectué une académie et participe à des projets au sein des ensembles Les Dissonances, Le Concert Idéal, Le Balcon, et les Violoncelles Français. Louis Rodde a reçu le soutien des fondations Meyer et SYLFF, ainsi que celui de l'Académie de Villecroze. Lauréat du DAAD (Deutscher Akademischer Austausch Dienst) pour l'année 2011-2012, il devient en 2012 filleul de la Fondation Accenture, qu'il remercie pour son généreux soutien. Il est lauréat des concours d’Epernay (1er prix) et Flame (2e prix). Il joue un violoncelle de Miremont prêté par le Fonds Instrumental Français. Julie Sévilla-Fraysse Julie Sévilla-Fraysse s’est récemment produite avec l’Orchestre Dephilarmonie d’Anvers à la Salle Flagey de Bruxelles dans le Concerto de Saint-Saëns et avec l’Orchestre Royal de Chambre de Wallonie dans le Concerto en si bémol majeur de L. Boccherini. En 2013, elle est lauréate de la Fondation Banque Populaire et a interprété les Variations Rococo de Tchaïkovsky au Festival des Rencontres de Violoncelle de Bélaye retransmis sur France Musique. Elle a également joué le Double Concertode Vivaldi au Palais Bozar de Bruxelles en 2014. Julie intègre à dix-sept ans le Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris dans la classe de Roland Pidoux puis la Juilliard School de New York. Elle est actuellement artiste résidente à la Chapelle Musicale Reine Elisabeth dans la classe de Gary Hoffman. Passionnée de musique de chambre, Julie s’est produite aux côtés d’artistes comme Emmanuelle Bertrand, Augustin Dumay, Gérard Caussé à la salle Flagey et en trio avec Régis Pasquier et Abdel Rahman El Bacha. Julie fera notamment partie du Trio Werther jusqu’en 2010, avec qui elle a joué au Festival de la Roque d’Anthéron. Le trio remportera le Prix de la presse au Concours international de musique de chambre de Lyon en 2011. Elle sera aussi invitée au Festival de Musique de Chambre de Rome en 2013 et 2016, au Festival des Violons de Légende à Beaulieu-sur-Mer et au Festival international de musique de chambre de Schiermonnikoog en Hollande en 2014. Julie vient d’enregistrer son premier album sur le thème de l’Europe Centrale avec notamment la Sonate pour violoncelle seul de Zoltán Kodály qui sortira en 2016. Astrig Siranossian Astrig Siranossian est née à Lyon en 1988. Dès l'âge de huit ans, elle réussit le concours d'entrée au Conservatoire National de Lyon dans la classe de P. Gabard, puis celle d’Y. Chiffoleau au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Lyon. Après un Diplôme d’Études Supérieures qu’elle reçoit en 2007 avec les félicitations du jury, elle part en Suisse, où elle obtient ses Masters de concertiste et soliste avec les hautes distinctions dans la classe d'Ivan Monighetti, à la Hochschule für Musik de Bâle. Depuis la rentrée 2015, elle est artiste en résidence à la Chapelle Musicale Royale Reine Elisabeth auprès de Gary Hoffman. En 2016, elle sortira chez le label Claves un disque consacré à F. Poulenc, G. Fauré et Komitas en compagnie du pianiste Théo Fouchenneret. La violoncelliste remporte le Concours international de violoncelle Penderecki (ainsi que deux Prix spéciaux), le Concours de duo de Bâle, et est lauréate de la Fondation Banque Populaire. Les chaînes de télévision TF1, la Radio Bavaroise, Europe 1 présentent des portraits et interviews sur la musicienne durant l’année 2015. Astrig Siranossian joue un violoncelle Ruggieri de 1676. 46 Violoncelle baroque Eric Tinkerhess Contrebasse Eric Tinkerhess est né à Ann Arbor dans le Michigan. Il est récemment diplômé du Conservatoire d'Oberlin (Ohio) et poursuit actuellement un Master de viole de gambe et de violoncelle baroque dans la classe de Christophe Coin au CNSMD de Paris. Également compositeur, ses compositions ont été jouées au Chautauqua Music Festival (New York) et à la Music Academy of the West (Californie). Il a aussi étudié auprès d'Abby Alwin, Richard Aaron, Amir Eldan, Cathy Meints, Ron Leonard et Jérôme Pernoo. Corentin Decouture Corentin Decouture est un contrebassiste et joueur de basse électrique qui s'est orienté dans le jazz depuis plusieurs années. Ayant terminé une formation en contrebasse dans la musique classique avec Christophe Béreau, il décide d'arrêter les études au conservatoire une année pour privilégier son entrée en Master de biologie à l'Université de Bourgogne. Cette formation le destine à l'enseignement. Son envie de transmettre et de partager vont ensuite être rejointes par sa passion pour la musique et Corentin choisit alors d'exploiter une autre option : celle de devenir enseignant de contrebasse en musique jazz. La première année de son inscription au département jazz, il rencontre deux musiciens talentueux, Quentin Pradel, pianiste, et Olivier Bouteille, clarinettiste, qui vont lui transmettre leurs connaissances et leurs différentes approches dans ce domaine de la musique. En formation quartet durant trois ans, Corentin enrichit son univers créatif dans un jazz moderne et modal grâce à une pratique intensive dans les bars dijonnais et à la réalisation de concerts. à partir d'octobre 2015, il fonde et dirige un groupe nommé I.G.C.M pour Inhabitants of a Groovy Colored Mandala. Cet ensemble composé d'une trompette, d'une batterie, d'une guitare et d'une contrebasse/basse lui permet de réaliser un de ses projets qui est de pouvoir composer et jouer des musiques rythmées aux influences groove tout en gardant un fond modal, mystérieux, décalé. Pour parfaire son désir de découverte, Corentin propose souvent de jouer avec d'autres personnes pour d'autres styles musicaux comme il le fait souvent avec sa sœur chanteuse soprano Clémentine Decouture. Piotr Wegrowski Piotr Wegrowsky, né à Paris de parents polonais, apprend la basse électrique en autodidacte à l'âge de quinze ans, puis commence rapidement à intégrer des formations diverses de rock, punk, metal... C'est au lycée qu'il intègre le groupe de reggae/jazz Meltin', dans lequel il va jouer pendant six ans. Cette expérience lui permet de faire de nombreux concerts (notamment des premières parties de groupe tels que Sinsemilia, Groundation...), une tournée et un enregistrement d’album. à la suite de sa formation en menuiserie, il décide de se consacrer entièrement à la musique. Il s'inscrit ensuite au CRR de Reims, pour suivre des cours de jazz et de contrebasse dans les classes de Manu Pékar et Sébastien Béliah. Au cours de ses études, il va multiplier les rencontres, jam, projets divers avec des musiciens locaux. Il poursuit actuellement ses études à la Haute Ecole de Musique (HEMU) de Lausanne en 2012 pour parfaire ses connaissances en jazz et enrichir son expérience de musicien sous la tutelle de Banz Oster, Jean-Pierre Schaller, Jeff Baud ou encore Emile Spaniy, et en officiant dans les groupes Lost in swing et Monkey Manhattan Quartet. Contrebasse baroque Benoît Bératto Originaire d’Annecy, Benoît Bératto découvre la musique auprès d'Auguste Augustin qui lui enseignera dans un premier temps la contrebasse et la viole de gambe, puis le violone. En 2006, il entre au Conservatoire Populaire de Musique de Genève où il étudie la contrebasse avec Olivier Magnenat. Pendant la même période et durant trois ans, il a également été contrebassiste au sein de l'Orchestre Symphonique de Genève. De 2006 à 2010, il a enseigné la contrebasse au Centre de Pratique Musicale d'Annecy. Son parcours artistique lui a permis de se produire en tant que continuiste sous la direction de grands chefs tels que Paul Agnew, dans la Resurezione de Haendel à l'Opéra Bastille, Sigiswald Kuijken, dans un programme Monteverdi au Théatre du Châtelet, Jean-Marc Aymes, avec le Concerto Soave, et Sandrine Piau dans un programme Haendel au Théâtre national de La Criée à Marseille. Actuellement, pour continuer à se spécialiser en musique ancienne, il étudie la contrebasse baroque et le violone dans la classe de Richard Myron au CNSMD de Paris. 47 Piano Joséphine Ambroselli Brault Remportant à quinze ans son 1er prix en Autriche, il n’est pas étonnant que la formation de Joséphine Ambroselli Brault soit internationale. Leipzig, Bruxelles, Cologne et CNSMD de Paris, de belles écoles et des professeurs marquants dont Jean-Claude Vanden Eynden et Anne Le Bozec. Elle s’investit dans de nombreuses formations de chambre, mais en particulier dans le duo pétillant qu’elle forme avec la soprano Marie Perbost. Ensemble, elles remportent le 1er prix de Duo Chant-Piano au Concours international Nadia et Lili Boulanger en 2015. Chambriste dans l’âme, elle entretient néanmoins sa carrière de soliste et joue à Paris (Salle Gaveau) sous la direction de Martin Lebel et en République Tchèque avec l’Orchestre Symphonique de Karlovy Vary. Amoureuse de rencontres entre les arts, Joséphine créé ses propres spectacles : 2014 voit naître Le ciel était trop bleu, un roman musical librement inspiré du roman Une vie de Guy de Maupassant et 2016 apporte un nouveau projet, centré sur un cycle de mélodies d’un de ses compositeurs favoris : Francis Poulenc. à ne pas manquer ! Tanguy de Williencourt Formé par Roger Muraro, Jean-Frédéric Neuburger et Claire Désert, Tanguy de Williencourt obtient au CNSMD de Paris ses Masters de piano, d’accompagnement et de direction de chant mention Très Bien à l’unanimité, avant d’être reçu en Diplôme d’Artiste Interprète et dans la classe de direction d’orchestre d’Alain Altinoglu à partir de septembre 2015. Lauréat des concours Yamaha (2008) et Fauré (2013), on a pu l’entendre © Jean-Baptiste Millot dans de nombreux festivals - Chopin à Bagatelle, Chopin à Nohant, Piano à Lyon, La Folle Journée de Nantes, La Roque d'Anthéron - et dans des salles telles que la salle Gaveau à Paris, le TivoliVredenburg à Utrecht, le Alti Hall à Kyoto, la Philharmonie de Saint-Pétersbourg ou la Kammersaal de la Philharmonie de Berlin. Théo Fouchenneret Théo Fouchenneret est né le 26 février 1994 à Nice. Il débute ses études au CRR de Nice à l'âge de 5 ans dans la classe de Christine Gastaud. à 13 ans, il obtient son Prix de piano mention Très Bien à l’unanimité. Il intègre ensuite le CNSMD de Paris dans la classe d’Alain Planès, puis dans celle d'Hortense Cartier-Bresson où il obtient son Master mention Très Bien. Il a récemment été admis à suivre le cursus du DAI (3e cycle) au CNSMDP et suit l'enseignement de Yann Ollivo dans la classe d’accompagnement. Il s’est déjà produit dans de nombreuses salles en France (UNESCO, Opéra de Nice, Opéra de Dijon…) et à l’étranger (Toppan Hall à Tokyo, Izumi Hall à Osaka, Munetsugu Hall à Nagoya, National Concert Hall à Taïwan…). Il est également invité régulièrement dans des émissions de télévision et de radio (France 3, France Musique, Mezzo…) notamment dans le cadre d’une intégrale de la musique de Chopin retransmise sur France 3 : Un été avec Chopin. En octobre 2013, il remporte le 1er prix du Concours international Gabriel Fauré. Il co-fonde en 2014 l'Ensemble Messiaen en compagnie de Raphaël Sévère (clarinette), David Petrlik (violon) et Volodia Van Keulen (violoncelle), qui est actuellement en résidence à la Fondation Singer-Polignac. Aujourd'hui invité par de nombreux festivals (Festival de Deauville, Rencontres musicales de Bélaye, Festival de la Roque d'Anthéron, Cully Classique...), il partage la scène avec des musiciens de grande qualité tels que Raphaël Sévère, Victor Julien-Laferrière, Tatsuki Narita, Nicolas Bône, Roland Pidoux, Romain Descharmes, Éric Picard, Christophe Morin... 48 Jonathan Fournel Jonathan Fournel est né le 2 octobre 1993 à Sarrebourg. Il est admis en 2001 au Conservatoire de Strasbourg et intègre en 2006 la Musikhochschule de Saarbrücken dans la classe de Robert Leonardy et Jean Micault. En 2009, Jonathan est reçu à l’unanimité au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris où il bénéficie de l’enseignement de Bruno Rigutto, Brigitte Engerer, Claire Desert et Michel Dalberto. Il est sollicité par plusieurs grandes salles de concerts que ce soit en soliste ou avec orchestres comme l’UNESCO à Paris et l’Arsenal de Metz dans le cadre du Festival des jeunes talents, à l’Auditorium Gustav Mahler de Milan, au Grand Théâtre Carlo Felice de Genova, à la Caird Hall de Dundee, la Usher Hall de Edinbourgh et à la Royal Glasgow Concert Hall, ainsi que plusieurs grands festivals comme Les Concerts de Poche, Lille Piano Festival, le Festival international de Colmar, Pianoscope, ou encore le Festival de Fénétrange. Il se produit ainsi avec l’Orchestre Universitaire de Strasbourg, l’Orchestre de Musikhochschule de Saarbrücken, les Symphonistes Européens, l’Orchestre national de Lorraine, l’Orchestre de la Radiotélévision de Zagreb et le Royal Scottish National Orchestra, lors de concerts importants sous la direction de grands chefs tels que Simon Rigaudeau, Tobias Deutschmann, Pierre-Yves Gronier, Jacques Mercier, Gergely Madaras, Nicola Giuliani, Mladen Tarbuk, Tan Fao, et Peter Oundjan. De plus, Jonathan a également remporté de nombreux concours. En Janvier 2006, il participe au Concours Madeleine de Valmalète de la Fondation Maurice Ravel à Paris : il décroche deux prix dont l’un avec les félicitations du jury dans la catégorie virtuose. En 2008, il obtient le Prix Franz Liszt au Concours d’Île-de-France, et depuis 2013, il remporte successivement le Prix du meilleur candidat français au Concours international d’Epinal, le 2e prix au Concours international Ettore Pozzoli à Seregno, le 1er prix au Concours international Gian Battista Viotti à Vercelli et le 1er prix à la Scottish International Piano Competition. Nathanaël Gouin Nathanaël Gouin figure parmi les jeunes pianistes les plus prometteurs de sa génération. Soliste et chambriste recherché, il se produit en Europe, en Asie, ou encore aux ÉtatsUnis lors de nombreux concerts. Invité à donner des concerts dans le cadre de festivals tels que les Folles Journées de Nantes ou le Festival de la Roque d'Anthéron, ou dans des salles telles que le Palais des Beaux-Arts de Bruxelles ou la Cité de la musique à Paris, il se produit fréquemment avec orchestre ainsi qu’en récital. Né en 1988, Nathanaël Gouin commence l’étude du piano et du violon à l’âge de trois ans. Formé au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris, à la Juilliard School de New York mais encore à la Hochschule für Musik de Freiburg, il est désormais artiste en résidence à la Chapelle Musicale Reine Elizabeth de Belgique où il se perfectionne auprès de Maria João Pires qui le présente ainsi au public dans le cadre du projet Partitura depuis 2014, concept qui allie différentes générations de musiciens dans le partage de la scène. En 2015, il enregistre le Concerto pour piano et orchestre d’Edouard Lalo avec l’Orchestre Symphonique de Liège placé sous la direction de Jean-Jacques Kantorow (Label Outhere). Nathanaël Gouin a également fondé un duo piano violon avec Guillaume Chilemme, dont le premier enregistrement remarqué des Sonates de Ravel et Canal est paru en 2014 (Maguelone). Il se produit par ailleurs avec de nombreux orchestres tels que le Philharmonique de Liège, l’Orchestre national du Capitole de Toulouse, l’Orchestre national de Belgique et partage l’affiche avec de brillants musiciens tels que Gary Hoffman, Augustin Dumay, Jean-Claude Pennetier, Claire Desert, les Quatuors Voce et Cavatine, Raphaël Pidoux, Raphaël Sévère ou Fabrice Millischer. Nathanaël est lauréat de plusieurs concours internationaux tels que le Concours Johannes Brahms à Pörtschach en Autriche (1er prix), le Concours de duos de Suède (1er prix), ou encore le Concours de musique de chambre de Lyon. Il est de plus lauréat de la Fondation d’entreprise Banque Populaire et de la Fondation Meyer. Alexis Gournel Immergé dans la musique dès son plus jeune âge, Alexis Gournel s'est découvert très rapidement une affinité avec le piano. Lauréat d'un 1er prix au Concours Flame, il joue régulièrement en soliste, explorant les univers variés du répertoire pianistique. Son investissement en musique contemporaine lui vaut de travailler avec des compositeurs tels que Kaija Saariaho, Nicolas Bacri ou encore Tristan Murail dans le cadre du Festival Aspects des Musiques d'Aujourd'hui. La musique de chambre occupe également une place importante dans sa vie musicale : il est membre fondateur du Trio Hélios avec la violoniste Camille Fonteneau et le violoncelliste Raphaël Jouan, lauréat de plusieurs concours internationaux. Son intérêt pour la musique vocale suscite une grande complicité avec les chanteurs lyriques qu'il accompagne, notamment sa partenaire privilégiée la soprano Marianne Croux. Il se produit au Théâtre de Montreuil, à l'Hôtel de Ville de Paris, Salle Cortot, au Festival Jeunes Talents, Festival du Cap-Ferret, Festival des Arcs, Festival international de piano de la Roque d'Anthéron... 49 Alexandre Kantorow Alexandre Kantorow commence très tôt une activité de concertiste. à 16 ans, il est déjà invité à se produire avec le Sinfonia Varsovia aux Folles Journées de Nantes et de Varsovie dans les Variations sur un thèmede Paganini de Rachmaninov, et conséquemment Boris Berezovsky l’invite pour deux récitals dans son Festival Pianoscope de Beauvais. Il joue également avec plusieurs orchestres dont l’Orchestre de Liège, celui de Picardie, l’Orchestre de chambre de Bordeaux, l’Orchestre de Kaunas en Lituanie dans des programmes autour de Franck, Rachmaninov, Liszt, Saint-Saëns. 2015 a été une année riche en activités pour ce jeune pianiste virtuose de 17 ans. Après un CD accueilli très favorablement par la critique, il a enregistré son deuxième disque consacré aux Concertos de Liszt avec le Tapiola Sinfonietta de Finlande, répertoire qu’il affectionne particulièrement, qui est sorti sous le label BIS, et qu’il a joué à de nombreuses reprises cette saison, notamment à Osaka avec Augustin Dumay, à Taïpei, à Douai. Il sera en tournée à partir de décembre avec l’OLPL. Sa passion pour Brahms l’amène à jouer avec orchestre le Concerto n°2. Il participe aussi à la saison inaugurale de la nouvelle Philharmonie de Paris en jouant la Fantaisie pour piano, chœur et orchestre de Beethoven. Parallèlement à ses très nombreux engagements, Alexandre poursuit ses études aux CNSMDP dans la classe de Franck Braley. Alexandre se dédie à une carrière de soliste. Néanmoins, il profite des joies de la musique de chambre en y consacrant son été dans de nombreux festivals. Il a pris beaucoup de plaisir à étendre son répertoire au-delà de la musique classique avec le Warsaw Concerto d’Addinsell (musique de film) et la Rhapsodie in blue de Gerschwin qu’il a joué dans sa version d’origine avec un jazz band. Paloma Kouider Nommée Révélation classique de l’Adami et lauréate de la Fondation Groupe Banque Populaire, Paloma Kouider s'est formée auprès de Sergueï Markarov et Elisso Virssaladze à Fiesole, avant d’intégrer la classe d’Avedis Kouyoumdjian à l’Universität für Musik und darstellende Kunst de Vienne en 2012. Une formation qu’elle enrichit auprès de Claude Helffer pour la musique contemporaine et Stéphane Béchy pour la musique ancienne © Jean-Pierre Ronnay sur instruments d’époque. Invitée très jeune à se produire au sein de programmations prestigieuses en Europe, en Russie, au Kazakhstan et au Japon, Paloma n’en oublie pas pour autant une autre passion, la littérature, qu’elle cultive en intégrant une classe préparatoire au Lycée Louis-le-Grand. Parallèlement à ses activités de concertiste, Paloma a créé, aux côtés d’Alexandra Soumm et Maria Mosconi, l’association Esperanz’Arts qui organise des manifestations artistiques pour les plus démunis. Son premier enregistrement discographique consacré à Beethoven et Liszt a été salué par la presse musicale française (5 Diapasons et 4 étoiles Classica). Vincent Mussat Vincent Mussat est né en 1994. La passion que fait naître en lui le piano dès son plus jeune âge l'incite à mener ses études musicales au Conservatoire à Rayonnement Régional de Toulouse, puis à se perfectionner à Paris avant d'être admis à l'unanimité au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris en 2014 dans la classe de Denis Pascal. Curieux d’acquérir une conscience historique du répertoire, il effectue à plusieurs reprises des académies à l'Abbaye de Royaumont, l’opportunité pour lui de se familiariser avec la pratique du pianoforte et des pianos de l’époque romantique. Vincent est lauréat du Concours international de Brest et du Festival d'Automne des Jeunes Interprètes, festival durant lequel il se produira en novembre prochain dans la région parisienne en tant que soliste avec l'Orchestre de Chambre Nouvelle Europe. Célia Oneto Bensaid En juin 2015, Célia Oneto Bensaid obtient son Master de direction de chant ainsi que celui de musique de chambre avec pour les deux la mention Très Bien à l'unanimité avec les félicitations du jury au CNSMD de Paris. Elle y suit actuellement ses cours en Master de piano et d'accompagnement vocal avec Claire Désert et Anne Le Bozec. Lauréate de nombreux concours internationaux (Piano Campus, Fondation Cziffra, Concours Fauré, Concours Bonneton, etc.), Célia suit également l'enseignement de la grande pédagogue Rena Shereshevskaya depuis 2010. Elle se produit régulièrement en concert en solo avec orchestre, en récital comme en musique de chambre dans des festivals et salles telles que la Philharmonie de Paris, le Festival de la Roque d'Anthéron, la Grange de Meslay, le Château de Lourmarin, et a été également invitée de différentes émissions de radio (France Musique : Magazine des Festivals, Génération Jeunes Interprètes). Elle est également invitée à l'étranger (Italie, Angleterre, Espagne et Suède). En 2016, on la retrouve notamment aux Folles Journées de Nantes. 50 Anne Queffélec Fille et sœur d’écrivains, passionnée elle-même de littérature, c’est vers la musique qu’Anne Queffélec se tourne dès son plus jeune âge. Après des études au Conservatoire de Paris, elle reçoit à Vienne l’enseignement de Paul Badura-Skoda, de Jörg Demus et surtout d’Alfred Brendel. Les succès remportés dans les concours internationaux de Munich (1er prix à l’unanimité en 1968) et Leeds (Prix en 1969) ne tardent pas à faire d’elle une soliste renommée à travers le monde. Elle se produit en Europe, au Japon, aux États-Unis, au Canada, avec de prestigieuses formations sous la direction des plus grands chefs, notamment Pierre Boulez, John Eliot Gardiner, ou Philippe Jordan. Anne Queffélec est régulièrement invitée à participer à des festivals en France et à l’étranger : La Roque d’Anthéron, la Folle Journée de Nantes, les BBC Prom’s. Elle a enregistré une quarantaine de disques, principalement pour le label Mirare. Son répertoire très vaste s’étend de Haendel à Dutilleux, en passant par Bach, Mozart, Beethoven, Chopin, et Satie. Guillaume Sigier Diplômé du Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris (CNSMDP), Guillaume Sigier est un pianiste remarquablement sollicité, qui se produit en récital et en musique de chambre en France et à l’étranger lors de multiples festivals (ensembles en résidence de la Roque d’Anthéron, Piano à Lyon, Festival de Prades…) et dans des salles reconnues comme la Cité de la musique, la Salle Pleyel et le Théâtre des Bouffes-du-Nord à Paris. En tant que soliste, il interprète notamment le Concerto n°3 de Beethoven, la Rhapsodie In Blue de Gershwin ou encore le Concerto en sol de Ravel à la Cité de la Musique. Récompensé du Prix Ravel de la ville de Ciboure, distingué lors du 57eConcours international de piano Maria Canals de Barcelone en 2011, également lauréat de la Fondation L’Or du Rhin et des Révélations classiques de l’Adami, Guillaume est l'invité régulier de nombreuses émissions de radio. Julian Trevelyan En octobre 2015, à l'âge de seize ans, le pianiste Julian Trevelyan a remporté le 2e Grand prix du prestigieux Concours international Long-Thibaud-Crespin édition 2015 (le 1erprix n’ayant pas été décerné). Il a également remporté le Prix pour la meilleure interprétation du concerto (le Concerto n°3 de Bartók). Le piano est son instrument principal, mais il joue également du violon, notamment dans l’ensemble Britten Sinfonia Academy. Il pratique régulièrement la musique de chambre, et en particulier le quatuor à cordes. Il a été choriste à la chorale de la Cathédrale de Saint Albans. Depuis 2012, Julian est membre d’Aldeburgh Young Musicians, où il explore d’autres formes musicales, comme le jazz, la musique folk et l’improvisation. Julian n’a jamais fréquenté un établissement scolaire, ni un conservatoire. Il s’intéresse à la géologie qu'il étudie avec l'Open University. Guitare Claire Besson Née en 1991, Claire Besson commence son cursus musical au Conservatoire de Perpignan où elle obtient les prix de musique de chambre et de guitare à l’unanimité (classes de M. Rubio et J. F. Ortiz). Elle intègre en 2010 le Pôle Supérieur d’enseignement artistique de Paris Boulogne-Billancourt (PSPBB) où elle obtient une Licence de musicologie ainsi que le Diplôme National Supérieur Professionnel de Musicien, dans la classe de Gérard Abiton. Désireuse d’élargir ses horizons musicaux, Claire intègre en septembre 2014 le cursus de guitare acoustique « concertmusic/world music/jazz » en première année de Master, au sein de la Hochschule für Musik de Dresden (Allemagne). En mai 2010, Claire Besson remporte le 1er prix à l’unanimité au Concours de Montigny-leBretonneux, le 1er prix au Concours de Fontenay-sous-Bois en mars 2012 et le 1er prix au Concours international de guitare des Nuits Musicales de Cieux en juillet 2014. Elle a participé au Festival international de Guitare de Saint-Cyprien (2008), Festival international de Guitare de Paris (Guitares à suivre, 2010), Festival Guitares en Picardie (2013)… Elle se produit régulièrement sous diverses formations, telles que le duo flûte-guitare Clariana, ou encore en duo avec chanteur, accordéoniste... Animée par le goût de la transmission, elle consacre une partie de son temps à l’enseignement et a obtenu en mars 2014 son Diplôme d’État. 51 Étienne Loupot Étienne Loupot est né en 1989. Il a suivi la classe de jazz de Manu Pekar au CRR de Reims. Il intègre la Haute Ecole de Musique (HEMU) de Lausanne en 2012 où il suit, entre autres, les cours de Francis Coletta et Vinz Vonlanthen. Étienne participe à de nombreux stages où il rencontre des musiciens d'envergure internationale tels que Dave Liebman, Andrè Ceccarelli, David Kikoski, Chucho Valdès, Antonio Sanchez… Il joue dans diverses formations allant de la tradition jusqu’à la modernité : Lost in Swing, un quartet de jazz qui ose la tradition Swing du début du XXe siècle, Monkey Manhattan, Beat Music. Il s'inscrit dans la ligne de Jim Hall, Phillip Catherine et Kurt Rosenwinkel. Gabrielle Rubio Gabrielle Rubio est née le 20 mai 1997 à Perpignan. Elle commence ses études musicales au Conservatoire à Rayonnement Régional de Perpignan-Méditerranée à l'âge de 4 ans. à 6 ans, elle aborde la guitare dans la classe de Michel Rubio et la flûte traversière dans la classe d’Annie Ploquin. En 2011, 2012 et 2013, elle obtient brillamment trois DEM au CRR de Perpignan-Méditerranée en flûte traversière, guitare et traverso. à partir de 2010, elle participe à des master-classes de guitare avec Alberto Ponce, Giorgio Albiani, Roberto Aussel, Laurent Blanquart, Olivier Chassain et Judicaël Perroy. En 2008, elle crée, avec sa sœur, la violoniste Raphaëlle Rubio, le RaGa Duo. Depuis 2011, elles se produisent dans plusieurs festivals en France, en Italie, et en Espagne. Dès 2011, Gabrielle donne également, plusieurs récitals de guitare en France et en Espagne. En 2010 et 2012, elle remporte les premiers prix de deux concours nationaux en flûte traversière et en guitare. En mars 2013, à sa première tentative, Gabrielle est admise à l'unanimité, première nommée, au concours d'entrée du CNSMD de Paris à l'âge de 15 ans, en guitare, dans la classe d’Olivier Chassain et Laurent Blanquart. En février 2014, Gabrielle est admise à l’unanimité, première nommée, au concours d’entrée du CNSMD de Paris à l’âge de 16 ans, en traverso, dans la classe de Jan de Winne. En juin 2014, Gabrielle est admise au concours d’entrée de l’Orchestre Français des Jeunes Baroque. Elle se produira avec cet orchestre à Aix-en-Provence, Blagnac et à la Maison de Radio France à Paris. En février 2015, le RaGa Duo enregistre son premier CD. Le 28 février 2015, à 17 ans, Gabrielle joue le Concerto d’Aranjuez de Joaquin Rodrigo, avec le Collégium Instrumental Méditerranée sous la direction de Daniel Tosi. En avril 2015, Gabrielle est finaliste du XIIe Concours international de Guitare de Weimar en Allemagne. Biographie plus complète consultable sur le site : www.raga-duo.com Théorbe Romain Falik Guitariste autodidacte, Romain Falik entre au CRR de Toulouse à 20 ans en 2004 dans la classe de guitare classique de Paul Ferret. Il poursuit ses études musicales au CRR de Versailles en obtenant en 2009 un Diplôme d'Études Musicales de guitare classique dans la classe de Christian Channel. Il se tourne alors vers la musique ancienne en entrant dans la classe de Benjamin Perrot (ensemble La Rêveuse) au CRR de Versailles où il étudie le théorbe et le luth, et en jouant régulièrement avec le Centre de Musique Baroque de Versailles sous la direction d'Olivier Schneebeli dans le cadre des Jeudis musicaux à la Chapelle royale du Château de Versailles. Il obtient un DEM de théorbe en 2013. En tant que soliste et continuiste, il se produit régulièrement dans des festivals en France et à l’étranger avec des ensembles tels que Les Cris de Paris (Geoffroy Jourdain), Le Théâtre de l’Incrédule (Benjamin Lazar, Louise Moaty), le Baroque Nomade (Jean Christophe Frisch), La Camerata Vocale de Brive (Jean Michel Hasler), La Compagnie du Mage (Jean Paul Bouron) ou encore la Compagnie l'Escarboucle (Carine Moretton) ainsi que divers ensembles. Aujourd'hui, il s'intéresse également au luth arabe et reçoit l'enseignement du oudiste Issa Murad. Récemment, il a participé à l’enregistrement du disque Marais - Suites for Oboe avec le hautboïste Canadien Christopher Palameta sous le label Audax records. 52 Thibaut Roussel Après des études de guitare classique et de son, Thibaut Roussel se spécialise dans l’interprétation de la musique ancienne avec l’étude du théorbe, de la guitare baroque ainsi que du luth au CRR de Versailles dans la classe de Benjamin Perrot et obtient son DEM à l’unanimité avec félicitations. Il se produit aujourd’hui en tant que soliste et continuiste au sein de plusieurs ensembles tels que l’Escadron Volant de le Reine, l’ensemble Correspondances, (Sébastien Daucé), Les Traversées Baroques (Etienne Meyer), l’ensemble La Rêveuse (Benjamin Perrot et Florence Bolton) dans le cadre du Bourgeois Gentilhomme avec François Morel, Les Musiciens de Saint-Julien (François Lazarevitch), Les Pages et les Chantres du Centre de Musique Baroque de Versailles (Olivier Schneebeli), le Théâtre de l’Incrédule (Benjamin Lazar), Il Festino (Manuel de Grange), l’ensemble Desmarest (Ronan Khalil), la Maîtrise de Radio France (Sofi Jeannin), l’ensemble Vertigo (Jean-Miguel Aristizabal), ou encore l’ensemble Artifices (Alice Julien-Laferrière). Particulièrement intéressé par la musique contemporaine et son interprétation sur instruments anciens, il crée des pièces spécialement écrites pour le théorbe notamment au sein de récitals au Festival Radio-France de Montpellier. Harpe triple Bérengère Sardin C’est à l’ENM d’Angoulême que Bérengère Sardin débute ses études de musique en formation musicale, harpe moderne, flûte à bec, écriture et analyse. Après avoir obtenu son Baccalauréat scientifique en 2003, elle poursuit sa formation au CRR de Toulouse où elle s’initie à la harpe ancienne et suit les cours d’écriture, d’analyse et d’histoire des arts, en obtenant parallèlement une Licence de musicologie à l’Université de Toulouse Le Mirail en 2007. Elle obtient en 2006, dans le cadre de l’ENM de Montauban, un DEM de harpe moderne et de flûte à bec (Mention TB) avec Anne Bacquerysse et Marc Armangaud, et entre cette même année au CNSMD de Lyon dans la classe d’Eugène Ferré. En 2007, la fin de son cursus au département de musique ancienne du CRR de Toulouse lui attribue le Prix de harpe ancienne (Mention TB) avec Nanja Breedjik, et celui de flûte à bec avec Marc Armangaud. Elle est actuellement inscrite en Master 2 avec Eugène Ferré au CNSMD de Lyon et bénéficie également de l’enseignement de Pierre Hamon en musique médiévale. Avec la compagnie Ad Libitum et Claire Delgado-Boge, elle joue dans Chansons d’Amour, Correspondances Baroques (œuvres de Monteverdi, Charpentier, Lambert) et Raconte-moi l’Opéra (répertoire d’opéra) en collaboration avec des chœurs amateurs inclus dans le spectacle. Clavecin Takahisa Aida Né au Japon, Takahisa Aida étudie le clavecin à l’Université Nationale des Beaux-Arts et de la Musique de Tokyo, dans la classe de Masaaki Suzuki. Il y est diplômé avec mention Très Bien à l’unanimité et les félicitations du jury. En 2009, il obtient le 1er prix de clavecin au Concours de musique ancienne Yamanashi au Japon. Takahisa Aida est diplômé de basse continue au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris et y continue son parcours en clavecin. Il se forme notamment auprès d’Olivier Baumont, Blandine Rannou, Kenneth Weiss et plus largement à l’occasion de master-classes avec Pierre Hantaï, Noëlle Spieth et Bertrand Cuiller. Marie van Rhijn Marie van Rhijn découvre le clavecin à Calais à l’âge de 7 ans. Titulaire de plusieurs Masters (clavecin et basse continue au CNSMDP, musicologie à la Sorbonne) et du Certificat d’Aptitude, elle transmet sa passion pour la musique ancienne en enseignant le clavecin et la basse continue au CRR de Cergy Pontoise, est chef de chant au Centre de Musique Baroque de Versailles et est continuiste pour les Arts Florissants et le CAVEMA à Namur. Soutenue par les fondations De Lacour, SYLFF, Adami, Société Générale, Meyer et Tarrazi, elle est également lauréate de plusieurs concours internationaux. La Handel House à Londres l’a sélectionnée pour faire partie de leurs six jeunes solistes de l’année 2014-2015. En 2016, elle est organiste et continuiste pour la Messe en si de J. S. Bach avec l'ensemble Les Arts Florissants, sous la direction de William Christie. 53 VENTS Flûte à bec Samuel Rotsztejn Samuel Rotsztejn se spécialise en musique ancienne au Conservatoire de Lille où il obtient son Diplôme d'Études Musicales en 2008. Il y étudie la flûte à bec, le traverso, le clavecin, la basse continue et l'écriture auprès de Dominique Vasseur, Emer Buckley, Christian Bellegarde, et suivra diverses master-classes dont celles de Pierre Hantaï et Pierre-Alain Clerc en clavecin et rhétorique. Lauréat en 2007 de la bourse de la SOGEDA qui récompense les jeunes artistes monégasques au cursus supérieur prometteur, Samuel poursuit sa formation d'instrumentiste à Paris dans les classes d'Elisabeth Joyé (musique de chambre), Jocelyn Daubigney (traverso), Adrien Mabire (cornet à bouquin), et également au cours d’académies comme celle de Lisieux en 2011, auprès de Pierre Hamon. Samuel est aussi compositeur, ses œuvres ont été jouées en 2013 au festival Les Inouïs d’Arras (dir. Fabrice Bihan), durant la saison 2014 de Jeunes Talents Paris (par le trio Boudoirs) et à la Basilique de Vézelay. Sa dernière pièce pour clavecin a été donnée en mars 2015 à la maison de Georg Friedrich Haendel en Angleterre (claveciniste Marie Van Rhijn). Il collabore en outre avec l'artiste plasticienne Céline Marin pour un projet sélectionné par la villa Cameline de Nice en juin 2015, dont l’exposition est amenée à voyager partout en Europe. Ingénieur centralien de formation, Samuel prépare actuellement l’agrégation de mathématiques à l’Université Pierre et Marie Curie de Paris. Flûte traversière Anna Besson Lauréate de la Fondation Cziffra, diplômée du CNSMD de Paris et du Conservatoire supérieur de Genève, Anna Besson se fait remarquer très tôt par ses succès à plusieurs concours nationaux et internationaux. Elle joue entre autres avec le Quatuor Debussy, l'Ensemble Contraste ou l’Opéra de Paris et travaille avec des compositeurs actuels tel Guillaume Connesson, qui l'a invitée à jouer deux de ses pièces sur France Musique en 2011 (émission Un Mardi idéal). Parallèlement à son parcours flûtistique moderne, Anna Besson se produit régulièrement au traverso avec Le Concert Spirituel, Concert d’Astrée, l'Ensemble Mattheus, La Chambre Philharmonique, La Grande Ecurie et La Chambre du Roy... Anna est une artiste soutenue par la Fondation Meyer et le Mécénat Musical Société Générale et a intégré la formation CA au CNSMDP en 2011. Flûte traversière baroque Clémentine Frémont « Comme une bouffée d'air »... n'est-ce pas la meilleure façon de définir la passionnante découverte du traverso ? C'est après ses études de flûte traversière moderne à Nantes que Clémentine Frémont commence le traverso, y obtenant les deux Diplômes d'Études Musicales respectifs : musique moderne et musique ancienne. En 2011, elle continue d’explorer ce captivant monde baroque en entrant au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris. En dehors des rencontres (dont le fameux ensemble Les Contre-Sujets), des projets et du cursus complet qu’elle y suit, le lieu lui permet d’obtenir en 2015 une bourse de la Fondation Meyer, et de partir étudier au Conservatoire de La Haye, expérience et aventure de taille dans sa vie de musicienne. Clémentine enrichit également son parcours en étudiant la flûte à bec, la basse continue, la danse baroque ; et étant profondément attirée par la pédagogie, elle enseigne en parallèle en écoles de musique - toujours dans un ardent désir d'ouverture et de partage. 54 Hautbois Augustin Gorisse C'est au Conservatoire de Toulouse, qu’Augustin Gorisse découvre le hautbois, la musique de chambre et l’orchestre. Sa volonté d'approfondir ses connaissances musicales et de se professionnaliser l’amène au Conservatoire Régional de Paris puis au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris où il étudie actuellement auprès de Jacques Tys (hautbois solo de l’Opéra de Paris) et Frédérique Tardy (hautbois solo de l’Opéra de Lyon). Il remporte en 2012 le 1er prix du Concours de l'association française du hautbois. Passionné par la musique d'ensemble, il participe à plusieurs académies d'orchestre comme la Philharmonie franco-allemande des jeunes, le département de formation à l'orchestre du Conservatoire de Paris, ou l’Orchestre Français des Jeunes. Dans sa vie professionnelle, il collabore avec de grands orchestre comme, l'Orchestre national du Capitole, l'Orchestre Philharmonique de Radio France, l'Orchestre national de France, mais également dans d'autres formations comme, le San Fransisco Ballet au Théâtre du Châtelet, l'Ensemble à Vent Français ou l’Orchestre Mozart Toulouse. Également curieux de découvrir et promouvoir différents styles de musique, il participe au Netherland Youth Orchestra sur une série de concerts autour de Steve Reich, participe plusieurs fois au Festival Jazz in Marciac au côté de Baptiste Trotignon ou Riccardo Del Fra, et interprète les Kammer-Symphonie de Schoenberg à New York. Parallèlement à sa vie de musicien, il pratique régulièrement le nihon tai jitsu (art martial japonais) et le cyclisme. Clarinette Carjez Gerretsen Né aux Pays-Bas, Carjez Gerretsen est diplômé des CNSMD de Lyon et de Paris après avoir étudié avec Michel Lethiec, Jacques Di Donato, Nicolas Baldeyrou et Jean-Noël Croq. Il remporte en 2009 le 3e prix du Concours international de clarinette Crusell en Finlande et en 2012, le 3e prix du Concours international de Freiburg, ce qui l’amène à se produire en soliste accompagné par l’Orchestre de Cannes, le Freiburg Philharmonisches Orchester, I Virtuosi di Kuhmo, le CIC Chamber Orchestra ou encore l'Orchestre de Chambre de la Nouvelle Europe. Régulièrement invité en tant que première clarinette dans des formations telles que l'Orchestre du Capitole de Toulouse, l'Orchestre d'Auvergne ou l'Orchestre de Tours, il se passionne pour la musique de chambre sous ses formes et styles les plus divers. Membre des ensembles Variances et Virévolte, il aborde ainsi avec la même ferveur la musique baroque, la chanson populaire, l'improvisation et la création contemporaine. Clément Meunier Clément Meunier débute la clarinette à l’âge de 8 ans au Conservatoire de Nantes, où il étudie parallèlement les musiques classique et jazz. C’est là qu’il co-fonde le quintet de jazz Penta Tonik qui se produit sur plusieurs scènes nationales de 2006 à 2010 (première partie de Marc Ducret, Lucky Peterson ou encore Carla Bley, Europa Jazz, Jazz in Marciac), et qui confirme son goût pour le partage et les planches. Il participe à des stages animés par Kenny Barron, Médéric Collignon, Eric Barret, Claudia Solal, Karl Jannuska. En quête d’espace, il fonde en 2010 un trio de jazz progressif, Tripium, pour lequel il compose, tout en cherchant à étendre les possibilités de son instrument (pédales d’effets, boucles). Il s’investit aussi dans des rencontres plus ponctuelles, souvent sur fond de musiques improvisées : Quintet Farows, sessions de soundpainting, ensemble de clarinette klezmer, groupe de reprise de Supertramp… Il se produit en soliste pendant les Rendez-Vous de l’Erdre à l’occasion d’un hommage à Benny Goodman et Lionel Hampton. Il pratique aussi en autodidacte les saxophones ténor et soprano. Après l’obtention de son Diplôme d’Etudes Musicales (prix de clarinette classique, jazz, musique de chambre, études d’écriture, big band, piano-jazz et solfège), il intègre la Haute École de Musique de Lausanne (département Jazz) en 2012. Élodie Roudet Diplômée du CNSMD de Paris en clarinette, pédagogie et musique de chambre, Élodie Roudet est invitée dans de nombreux festivals en tant que chambriste. Elle est membre fondateur du Duo Onyx (clarinette-piano) et membre fondateur des Clarinautes (duo de clarinettes). Élodie voue un attachement particulier à l'orchestre symphonique et collabore régulièrement avec les orchestres nationaux. Elle enseigne la clarinette au Conservatoire du 12e arrondissement de Paris. 55 Claire Voisin Après des études musicales aux conservatoires d’Angoulême, Tours, Montreuil, RueilMalmaison puis au Pôle d’Enseignement Supérieur de Musique de Bourgogne, Claire Voisin intègre en 2013 le Master de formation au Certificat d’Aptitude, au sein du Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris. Outre une pratique d’orchestre régulière, elle s’investit dans diverses formations de musique de chambre, dont le Gioco Duo, avec accordéon, dévoué plus particulièrement à la musique contemporaine, et les Clarinautes, duo de clarinettes. Son attrait pour le spectacle vivant l’amène à prendre part à divers projets pluridisciplinaires : Pentimentode Madonna Bouglione, Vingt poèmes d’amour et une chanson désespéréede la Cie José Manuel Cano Lopez, L’Ours de Tchekhov par la Cie Aorte, ou encore Comédie de Beckett par la Cie Si ceci se sait. Basson Julien Abbes Julien Abbes débute la pratique du basson au Conservatoire de Cannes. Très tôt il s’initie à l’orchestre au sein de l’Orchestre régional Cannes-Provence-Alpes-Côte-d’Azur sous la direction de Philippe Bender. Il entre ensuite au Conservatoire à Rayonnement Régional de Paris dans la classe de Laurent Lefèvre où il obtient son Diplôme d’Etudes Musicales. Après un an de perfectionnement dans la classe de Geneviève Grisenti au CRR de Boulogne-Billancourt, il est admis au CNSMDP dans la classe de Gilbert Audin où il obtient son Master en 2013. Depuis sa fondation en 2008, Julien est membre de l'Ensemble Le Balcon, orchestre à géométrie variable dédié à la création et l’interprétation du répertoire sur instruments sonorisés. Julien a été amené à travailler avec des orchestres tels que l’Orchestre Philharmonique de Radio-France, l’Orchestre national de France, l’Orchestre Les Siècles, ou encore l’Ensemble Intercontemporain. Rafael Angster Né en 1992, Rafael Angster commence le basson au Conservatoire de Strasbourg auprès de Jean-Christophe Dassonville. En 2010, il intègre la classe de Gilbert Audin au CNSMDP, établissement dans lequel il obtient son diplôme avec les félicitations du jury en mai 2015. Il a eu l’occasion de se perfectionner auprès de musiciens renommés tels que Laurent Lefèvre et Daniele Damiano, ainsi que dans le domaine de la musique de chambre avec Laszlo Hadady et Jean-Noël Crocq. Il remporte à plusieurs reprises le Concours national des jeunes bassonistes de Limoges et est lauréat du 5e Concours international de basson K.M. von Weber en 2012. Chambriste actif, Rafael est membre fondateur de l’Ensemble Ouranos et collabore régulièrement avec la harpiste Pauline Haas, les pianistes Jonas Vitaud et Guillaume Bellom ou le Quatuor Hermès. En 2015, il intègre l’Orchestre régional de Normandie en tant que basson solo. Anaël Bournel-Bosson Anaël Bournel-Bosson commence le basson français à Dijon dans la classe de Florence Hamel en 1998. Ce n'est cependant pas son premier instrument puisque son père lui enseigne le piano dès l'âge de 3 ans. Il commence un cursus à horaires aménagés (CHAM) dans cette ville, qui débouche sur l'obtention d'un Bac TMD à Paris en partenariat avec le CRR de Boulogne dans la classe de Geneviève Grisenti. Dans ce conservatoire, il réussit une double formation en basson et musique de chambre qui sont ses deux disciplines dominantes. Il obtient ensuite un diplôme de Licence de musique et musicologie à l'Université de Paris IV Sorbonne et entre au CNSMDP en 2010 dans la classe de Gilbert Audin dans laquelle il obtient son Master mention Très Bien à l’unanimité en 2015. En plus de son cursus au CNSMDP, il participe depuis plusieurs années à des concerts dans différents orchestres parisiens (tels que Pasdeloup, Colonne ou Lamoureux). 56 Victor Dutot Né en 1989, Victor Dutot commence le basson à l'âge de sept ans avec René Sicart à Bailly, intègre le CRR de Versailles dans la classe d'Alexandre Ouzounoff et est admis dans la classe de basson français de Gilbert Audin au CNSMD de Paris dans laquelle il obtient son Master mention Très Bien en 2015. Il aime également faire découvrir au public des œuvres pour basson de compositeurs méconnus comme Ozi, Gebauer, Devienne, Crusell, Dai Fujikura, Mestral… En tant que musicien d'orchestre, Victor Dutot est basson solo du Secession Orchestra, du Sinfonia Pop Orchestra et est souvent invité à jouer au sein des grandes institutions telles que l’Orchestre de l’Opéra de Paris, l'Orchestre national de France, l'Orchestre Colonne et l'Orchestre Lamoureux. Il est également invité en tant que basson solo aux orchestres de Mulhouse, Strasbourg, Cannes, Monaco, Pays de la Loire ou Les Siècles.). Louise Lapierre Louise Lapierre naît à Paris en 1990 de parents musiciens spécialisés dans la musique ancienne. Elle commence très tôt l'apprentissage de la musique par le piano, puis débute le basson à 10 ans. L'année suivante elle intègre la classe de Laurent Lefèvre au CRR de Paris, en parallèle avec un cursus en classe à horaires aménagés ; elle y obtient son Prix de basson en 2009. Elle entre alors au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris dans la classe de Gilbert Audin et Philippe Hanon, et découvre le basson baroque avec Giorgio Mandolesi. Elle y obtient son diplôme de Master en juin 2014 avec la mention Très Bien à l'unanimité et avec les félicitations du jury. En tant que lauréate du Concours international du Festival Musical d'Automne des Jeunes Interprètes, elle s'est produite en soliste dans six concertos à l'automne 2014, accompagnée par des orchestres tels que l'Orchestre Pasdeloup. Attachant depuis très jeune une grande importance à la pratique orchestrale, elle participe à l'Orchestre Français des Jeunes en 2010 sous la direction de Kwamé Ryan et collabore avec la plupart des grands orchestres français tels que l'Orchestre national de France, l'Orchestre Philharmonique de Radio France, l’Opéra de Paris, l'Orchestre national du Capitole de Toulouse. Elle est également basson solo de l'Orchestre des Lauréats du Conservatoire depuis 2014. Désireuse de faire connaître son instrument, le basson français, à l'étranger, elle participe à l'Académie d'Orchestre d'Ossiach en Autriche, encadrée par des musiciens des orchestres philharmoniques de Berlin et Vienne et est sélectionnée aux concours internationaux de Muri (Suisse) et de l'ARD de Munich. Elle est également lauréate du Concours international Aeolus (Düsseldorf). Saxophone Louis Billette Louis Billette a commencé ses études musicales à six ans au Conservatoire du Centre de Paris. Il obtient une solide formation en saxophone classique et en solfège. Il s’initie au Jazz et à la scène avec le groupe Natural Misfits et fait le tour des villes du Nord de la France. Il prend des cours de saxophone Jazz notamment avec André Villeger et Sylvain Beuf, étudie le piano, l’harmonie et la composition à Paris. Actuellement, il est étudiant à la Haute Ecole de Musique (HEMU) en Jazz de Lausanne dans la classe de Robert Bonnisolo. Il se consacre principalement aux projets Oggy and the Phonics, Duo Noé et Lost in Swing. Antonio García Jorge Antonio García Jorge s’est récemment distingué dans de nombreux concours nationaux et internationaux remportant trois premiers prix au cours de l'année 2013/2014. Il a débuté son apprentissage du saxophone au Conservatoire de Musique de Segovia et a par la suite obtenu son diplôme du Conservatoire National Supérieur de Salamanca (classe de Juan Clemente Novo). Il a intégré le CRR de Versailles (classe de Vincent David) © Karim Benhaddouch avant de rejoindre le Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris (classes de Claude Delangle et Christophe Bois). Antonio est actuellement au saxophone soprano dans le Quatuor Yendo et il est professeur au Conservatoire Olivier Messiaen de Charenton-Saint Maurice. 57 Baptiste Herbin Originaire de Chartres, Baptiste Herbin apprend le saxophone avec Jean-Louis Mounier puis le jazz avec Julien Lourau et Jean-Jacques Rulhmann, puis Jean-Charles Richard. Issu du CNSMDP dans la classe de jazz de Riccardo Del Fra, il rencontre André Ceccarelli en 2010 lors de sa résidence au Duc des Lombards qui l’emmène en studio pour enregistrer son premier album en quartet, Brother Stoon, avec Pierre de Bethmann, Sylvain Romano, ainsi que Jean Toussaint et Dimitri Dourantonis en invités. Il joue en première partie de Dionne Warwick à l’Olympia en novembre 2012 en duo avec Pierre de Bethmann pour présenter ce premier disque, qui rencontre un franc succès. Son deuxième disque en quintet, Interférences, sort en 2015, avec Benjamin Henocq, Maxime Fougères, Sylvain Romano et Renaud Gensane. Baptiste est aussi enseignant, et donne des master-classes dans le monde entier. Sa musique et son jeu sont influencés par Charlie Parker, Cannonball Adderley, Ornette Coleman, Maceo Parker, John Coltrane, la musique malgache, mais aussi des compositeurs classiques comme Debussy, Ravel et Bach. Jonathan Radford Après ses études à l'École de musique de Chetham's au Royaume-Uni, Jonathan Radford continue ses études musicales en France grâce à une bourse d'enseignement du Fond d'art du spectacle de BBC, tout d'abord avec Vincent David au Conservatoire de Versailles où il obtient un DEM et perfectionnement à l'unanimité. En 2015, il obtient sa Licence avec une mention Très Bien à l'unanimité dans la prestigieuse classe de saxophone de © Karim Benhaddouch Claude Delangle au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris (CNSMDP). Fasciné par la musique de chambre, il co-fonde le Quatuor Yendo en 2014. Il s'est produit avec succès lors de concours et récitals en Europe et a interprété quelques pièces du répertoire avec la Philharmonie de Chester, le Liverpool Mozart Orchestra, le Slovenian Philharmonic String Chamber Orchestra… Antonin Pommel Après avoir réalisé à la Cité de la Musique de Paris une interprétation remarquée de la Sequenza VIIb de Luciano Berio, Antonin Pommel remporte en 2014 le Prix du jury au Concours international « Musique du dernier siècle » de Boulogne-Billancourt. Il co-fonde dans la foulée le Quatuor Yendo avec lequel il remporte en 2015 le 2nd prix du Concours international SaxOpen de Strasbourg, puis se produit sur les ondes de France Musique © Karim Benhaddouch dans l’émission « Génération Jeunes Interprètes ». Il se produit régulièrement au sein de l'Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo, et poursuit actuellement ses études en Master au CNSMDP en saxophone et musique de chambre. En échange à l’Université du Michigan (USA) pour un semestre, il reçoit les conseils de T. McAllister et donne un récital autours du répertoire américain pour son instrument. Martin Trillaud Titulaire d'un Master d'artiste-interprète obtenu en 2014 dans la classe de Claude Delangle, Martin Trillaud se perfectionne auprès de David Walter au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris avec le Quatuor Yendo. Il se distingue notamment dans des concours tels que le Concours international de musique de chambre à Osaka (1erprix), Leopold Bellan (2e prix) et Saxopen (2e prix). Martin se produit © Karim Benhaddouch régulièrement dans plusieurs festivals en France et à l’étranger parmi lesquels figurent le Festival de musique en Graves, les XVeet XVIe congrès mondiaux du saxophone en Thaïlande et en Ecosse, le Festival Les Grandes Heures de Saint-Emilion, Les concerts de Poche, le Festival de Prades, la Japan Chamber Music Foundation. Passionné par son instrument, il travaille avec des compositeurs de sa génération notamment à l'Institut de Recherche et de Création d'Acoustique Musicale. Martin est actuellement au saxophone baryton dans le Quatuor Yendo et s'occupe des relations artistiques au sein de l'entreprise Vandoren Paris. 58 Accordéon Pierre Cussac Musicien accordéoniste et bandonéoniste, Pierre Cussac interprète un large répertoire allant de la transcription d’œuvres baroques à la création contemporaine, sans oublier les musiques traditionnelles et improvisées. Il est lauréat de la Fondation Cziffra, et reçoit notamment le soutient du fond Mécénat Musical Société Générale. Il est régulièrement invité comme soliste avec les plus grandes formations orchestrales en France comme à l’étranger (Japon, Bulgarie, Italie, Slovénie, Suisse, Taïwan…). Comme chambriste, ses partenaires sont notamment le chanteur baryton Jean-Marc Salzmann, le Quatuor Voce, la violoniste Fiona Monbet ou le groupe de tango Escotilla. Après avoir découvert l’accordéon auprès de Patrice Soulié au Conservatoire d’Aurillac (15), Pierre entre à 17 ans au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse Paris où il obtient un Master d'Accordéon et un Prix d'Improvisation. Il est également titulaire d'une Licence de musicologie (Université Paris IV Sorbonne). Site web : pierrecussac.com CUIVRES Trompette Guillaume Fattet Guillaume Fattet commence la trompette à l'âge de 7 ans dans la classe de Jean-Paul Haffner au CRC de Sarreguemines et intègre par la suite la classe de Patrice Porté au CRR de Strasbourg. Il est invité à jouer avec l'Orchestre philharmonique de Strasbourg, l'Orchestre symphonique de Mulhouse et l'Opéra national du Rhin, et joue également avec des formations réduites telles que le Wonderbrass Ensemble et l'Ensemble de cuivres de l'Orchestre de Strasbourg. Guillaume est lauréat du Concours UFAM à Paris et du Concours européen d’Alençon. Il obtient son Prix de trompette en 2010 et son Prix de musique de chambre en 2011 au CRR de Strasbourg. Il intègre en 2012 la classe d'Antoine Curé au CNSMD de Paris. Il est nommé trompette solo de l'Orchestre philharmonique de l'Opéra de Marseille en 2014. Romain Leleu Considéré comme l’héritier du grand Maurice André, Romain Leleu remporte en 2009 la Victoire de la Musique dans la catégorie Soliste instrumental. Depuis, il se produit dans des festivals tels que le Seoul Arts Center, le Théâtre de l’Hermitage Saint Pétersbourg, le Festival de la Roque d'Anthéron, le Festival Radio-France de Montpellier, l'Ongakudo Hall Kanazawa, la Folle Journée de Nantes, la Folle Journée du Japon, le Festival international © Jean-Baptiste Millot de Colmar, le Festival de Sully sur Loire, le Seoul Spring Festival, le Festival de Saint-Denis, le Festival d'Auvers-sur-Oise. Avec orchestre, il se produit avec l'Ensemble Orchestral de Paris, l'Orchestre national d'Île-de-France, l’Orchestre national de Lille, l’Orchestre national de Lorraine, l’Orchestre d’Auvergne, l'Orchestre de Bretagne, l'Orchestre Régional de Cannes, l'Orchestre Philharmonique de l'Opéra de Marseille, le Württembergisches Kammerorchester Heilbronn, l’Orchestra Ensemble Kanazawa, le Baltic Chamber Orchestra, le Slovak Sinfonietta, le Saint-Petersburg Hermitage State Orchestra. Son premier disque avec orchestre paru en 2011 est consacré aux grands concertos classiques (Haydn, Hummel, Neruda) et remporte un vif succès tant public que critique (Aparté/Harmonia Mundi). Le second, enregistré avec l’Orchestre d’Auvergne incluse des œuvres de Jolivet, Beffa, Delerue, Matalon, Robin (Aparté). Avec l’Ensemble Convergences, il enregistre en 2013 le disque Sur la routecomposé de transcriptions, musiques de genre, mélodies populaires (Aparté/Harmonia Mundi). Un second enregistrement est prévu pour 2016. Fabien Verwaerde Né en 1993, Fabien Verwaerde commence la trompette à l'âge de sept ans à l'école de musique de Bailleul avec Laurent Kesmaecker. En 2009, il intègre la classe de Pierre Perpete au CRR de Lille. Il est invité dans différents orchestres comme Les Symphonistes Européens ou encore l'Orchestre national de Lille. Fabien joue également dans le Brass Band Nord-pas-de-Calais. En 2013, Fabien obtient son DNOP (Diplôme National d'Orientation Professionnelle) avec la meilleure note possible et il est admis la même année, premier nommé à l'unanimité, au CNSMD de Paris dans la classe d’Antoine Curé. 59 Cor Alexandre Collard Musicien complet, Alexandre Collard a obtenu, au cours de ses études, ses médailles d'or de cor, musique de chambre, formation musicale, contrepoint, harmonie, et s'est initié au jazz, à la direction d'orchestre et au cor naturel. En 2011, il sort premier nommé du CNSMD de Paris, dans la classe d'André Cazalet et Jérôme Rouillard. Corniste à la technique réputée, Alexandre est lauréat du Concours du Festival Musical d'Automne des Jeunes Interprètes en 2011 et remporte le 2e prix du célèbre Concours international de cuivres Città di Porcia en 2013. Il a joué à de nombreuses occasions en soliste en France et en Italie. Alexandre est actuellement cor solo de l'Orchestre national de Lille. Il est également le cor solo invité des plus grands orchestres : London Symphony Orchestra, Orchestre Philharmonique de Radio France, Orchestre de l'Opéra de Paris... Malgré tous ces engagements, il garde du temps pour la musique de chambre qu'il pratique notamment avec le Lille Brass Quintet et l'Ensemble Polygones. Guillaume Merlin Bourguignon d'origine, Guillaume Merlin découvre le cor auprès de musiciens amateurs dans l'école de sa petite ville natale. D'abord peu motivé par une carrière artistique, Guillaume entame des études de littérature avant de découvrir sa véritable vocation : l'orchestre. De plus en plus passionné au fil des ans, il découvre sans cesse de nouvelles facettes à ce métier en travaillant auprès de maîtres reconnus dont notamment André Cazalet, qui l'intègre dans sa classe au CNSMD de Paris en 2012. Il a travaillé depuis avec l'Orchestre du Capitole de Toulouse, l'Orchestre national de Lille ou plus récemment l'Opéra national de Paris. Trombone Nicolas Cunin Nicolas Cunin commence le trombone à l'âge de six ans avec son père, Pascal Cunin. En 2004, il entre dans la classe d'Olivier Renault au CRD de Troyes, puis en 2010 dans la classe de Fabrice Brohet et Marc Lefèvre au CRR de Reims où il obtiendra son DEM mention Très Bien à l'unanimité du jury en mai 2012. Il est lauréat de plusieurs concours : 1er prix au Concours de trio de trombone à Troyes en 2007, 3e prix au Concours national de trombone d’Aulnoy-Aymerie (catégorie espoir) en 2007, 1er prix au Concours national de la ville de Lempdes en 2008, 1er prix au Concours national de trombone de Lille catégorie espoir en 2009, 3e prix au Concours national de trombone de Golbey en 2011, 2e prix au Concours national de trombone de Lille (catégorie prestige) en 2011. Il joue dans différents ensembles, et a participé à l'European Youth Brass Band en 2011, comme trombone solo. Il entre dans la classe de Gilles Millière au CNSMD de Paris en 2012. Il est également professeur de trombone et de tuba au Conservatoire de Chartres. Charlie Maussion Né en 1991 à Calais dans le nord de la France, c’est à Montréal, dans un petit village de l’Aude, que Charlie Maussion découvre la musique et plus particulièrement le trombone à l’âge de 12 ans. Après une année passée à l’école de musique de Limoux, il intègre en 2004 la classe de Daniel Lassalle et David Locqueneux au CRR de Toulouse. En parallèle, il suit les cours et les précieux conseils d’Olivier Lachurie au Conservatoire de Carcassonne. © David Duchon-Doris Il obtient en mai 2011 un 1er prix de trombone ténor et de musique de chambre. Durant ces années, il découvre aussi la sacqueboute (ancêtre du trombone). En juin 2011, deux semaines après l’obtention de ses diplômes, il entre dans la classe de Fabrice Millischer à la Hochschule für Musik Saar de Saarbruck en Allemagne. L’année suivante, en septembre 2012, il intègre à l’unanimité du jury la prestigieuse classe de Michel Becquet et Alain Manfrin au CNSMD de Lyon. Charlie Maussion a collaboré avec de nombreuses formations tels que l’Opéra de Lyon, l’Orchestre de Saint-Etienne, l’Orchestre de Pau, l’Opéra de Marseille, l’Opéra national de Lorraine, l’Orchestre Philharmonique de Strasbourg, le Saarländisches Staatstheater de Saarbrucken, l’Orchestre national du Capitole de Toulouse ou encore la Chambre Philharmonique d’Emmanuel Krivine. Depuis janvier 2015, il est trombone solo de l’Orchestre national de Lyon. 60 Serpent Patrick Wibart Patrick Wibart fait partie de cette nouvelle génération de musiciens curieux et passionnés qui, riches d'une solide formation classique, n'hésitent plus à se confronter à de nombreux et différents mondes musicaux. Fort d'une expérience de concertiste commencée dès le plus jeune âge, il se distingue aujourd'hui aussi bien en tant que soliste et chambriste qu'en tant que musicien d'orchestre et improvisateur. Il commence l'apprentissage du tuba à l'âge de six ans en Picardie, au Conservatoire de Persan. Très vite repéré pour ses qualités vocales, il entre à dix ans à la Maîtrise de Radio France sous la direction de Toni Ramon. Après cinq années passées dans cette formation, il décide de se concentrer sur l'étude du saxhorn et entre à quinze ans au CRR de Paris ; il est admis trois années plus tard au CNSMD de Paris dans la classe de saxhorn basse et euphonium de Philippe Fritsh et Jean-luc Petitprez ; il obtient en 2013 le diplôme de Master mention Très Bien à l’unanimité avec les félicitations du jury, avec mentions spéciales pour le choix du programme et la polyvalence instrumentale. C'est avec Michel Godard qu'il débute le serpent. En quelques années, il devient l'un des spécialistes français de cet instrument et est invité dans des ensembles de musique ancienne comme La Fenice, Le Parnasse Français, Les Passions et participe à de nombreux enregistrements, notamment pour le label Ricercar. Il continue cette démarche vers les instruments anciens en se spécialisant dans la pratique de l'ophicléïde et du tuba historique, et il est soutenu pour cela par la Fondation Meyer en 2011 et 2013. Bien que régulièrement invité dans des orchestres tels que La Chambre Philharmonique, La Grande Écurie, Les Siècles ou l’Orchestre national de France, la musique de chambre reste son domaine de prédilection. Il est notamment membre du quatuor Opus 333 avec lequel il est diplômé en 2014 au CNSMD de Paris d'un master de musique de chambre mention Très Bien à l’unanimité avec les félicitations du jury. Il est aussi, avec le compositeur et chef d'orchestre Benjamin Attahir, fondateur de l'ensemble Ænea et il est membre du collectif Spat'Sonore. Tuba Florian Schuegraf Florian Schuegraf est né le 6 janvier 1995 à Auchel (62) et débute la musique a l'âge de six ans avec Gabriel Capet (professeur au Conservatoire de Lille). Il entre au Conservatoire de Lille à l'âge de huit ans en classe d'euphonium. Durant ses études à Lille, il gagne plusieurs concours régionaux, le Concours de la fédération dans la plus grande catégorie, le Concours du Rotary en catégorie Espoir de la musique, puis l'année suivante en catégorie Jeune talent, et le Concours national Petite Main. Il entre ensuite brillamment au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris, premier nommé à l'unanimité, à l'âge de dix-sept ans, dans la classe de Gérard Buquet. Dernièrement, il a été finaliste du Concours international de Porcia et a obtenu le premier prix du Concours national de Tours dans la catégorie Prestige. Il a joué avec l'Ensemble Intercontemporain et l'Orchestre national de France. Il a remporté en août 2014 le 1er prix du Concours international de Jeju (Corée du Sud). Euphonium Hélène Escriva Hélène Escriva fait partie de cette jeune génération de tubistes curieux et dynamiques qui souhaitent donner une place de choix à l’euphonium et à la trompette basse à travers la musique d’ensemble (membre fondatrice du Saxback Ensemble, du duo Oneto Bensaid/Escriva, du Trio Bêtes et Bluettes…). Elle entre au CNSMD de Paris en 2012 et obtient en 2015 son DNSPM mention Très Bien à l’unanimité avec les félicitations du jury. Elle est lauréate de plusieurs concours nationaux, européens et internationaux (Concours national de Tours - 1er prix 2011, 1er prix 2013 ; Concours international de Tours - 2e prix 2015 ; Concours européen des Jeunes Solistes du Luxembourg - Médaille d’or). Hélène est invitée à travailler avec des orchestres prestigieux dont : l’Orchestre national de l’Opéra de Paris, l’Orchestre du Capitole de Toulouse, l’Orchestre Philharmonique de Radio France, l’Orchestre de l’Opéra national de Lorraine, l’Orchestre Pasdeloup, l’Orchestre des Frivolités Parisiennes, l’Orchestre Français des Jeunes (2013)… Elle collabore ainsi avec des chefs de renom tels que : Philippe Jordan, Tugan Sokhiev, Mikko Franck, Cornelius Meister, David Russel Davies, Emmanuel Krivine, Dirk Brosse, Jean-François Verdier… Elle participe à des festivals tels que le Festival de Lucerne (Suisse), Festival de la Chaise-Dieu, Festival d’Alzira (Espagne), Festival di Milano (Italie), Festival de Calenzana (Corse), Festival Epsival, Festi’Cuivres, Cuivres en Mayenne. Hélène est lauréate de la Fondation Yamaha et de la Fondation Meyer depuis 2015. 61 CHANTEURS Soprano Clémentine Decouture Après avoir étudié le violon et la musicologie à Dijon, Clémentine Decouture acquiert son DNSPM au Pôle Supérieur de Boulogne-Billancourt. Elle interprète Thérèse dans Les mamelles de Tirésias de Poulenc, Papagena et la première dame dans Die Zaüberflöte de Mozart, Florine dans Colin Maillard d’Hignard, Douce dans Douce et Barbe Bleue d'Aboulker, Lisette dans Le petit Faustd'Hervé, Mickaëla dans Carmende Bizet, Cupidon dans Orphée aux enfers d’Offenbach à Caen et sera en 2017 Musette dans La Bohème de Puccini. Elle remporte plusieurs prix : celui de l’interprétation et du public au Concours de Vivonne en 2012, le Prix de la Sacem au Concours international de Musique de Chambre de Lyon ainsi que celui de la mélodie au Concours Nadia et Lili Boulanger en 2013 à Paris. En avril 2014, elle remporte le 1er prix du Duo à l’unanimité, le Prix du public ainsi que le Prix d’honneur de la ville de Marseille au Concours international d’Opérette pour ses passages en duo et en solo. En 2015, c’est le Grand prix Opéra, le 2e prix de mélodie française ainsi que le prix franco-québécois qui lui sont décernés au Concours international de chant de Marmande et qui lui permettent de se produire à Montréal ainsi qu’à l’Opéra de Bordeaux. Clémentine vient également de remporter le Grand prix Paul Derenne avec Nicolas Chevereau, pianiste au Concours international de Toulouse en la présence de Mady Mesplé. Tout au long de son parcours, Clémentine suit les conseils de François Le Roux, Noël Lee, Jeff Cohen, Christian Ivaldi, Graham Johnson à Tours, Anne Le Bozec, Michel Lehmann, Jean-Jacques Cubaynes, Marc Bleuse, David Selig à Toulouse, Donna Brown et dernièrement de Thomas Quasthoff à la Philharmonie de Paris. Marie-Laure Garnier Nommée Révélation Adami, la soprano Marie-Laure Garnier débute son parcours artistique en Guyane (flûte traversière, piano, orgue, percussions). Elle est admise au CRR de Paris en 2004 où elle étudie la flûte traversière avec Madeleine Chassang, la direction de chœur avec Christine Morel et intègre la Maîtrise de Paris sous la direction de Patrick Marco. Aujourd'hui diplômée du Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris, Marie-Laure Garnier a étudié aux côtés de Malcolm Walker. Elle a également suivi les classes de lied et mélodie de Jeff Cohen, Anne Le Bozec et Stephan Genz. Elle a travaillé avec Susan Manoff, Olivier Reboul et Karolos Zouganelis. En septembre 2012, elle intègre la classe de musique de chambre de Claire Désert et Ami Flammer, aux côtés de la pianiste Célia Oneto Bensaid avec qui elle forme le Duo Nitescence. Marie-Laure Garnier est lauréate de la Fondation Cziffra et du Concours international des Symphonies d’Automnes à Mâcon. Cette jeune artiste a donné de nombreux récitals sur des scènes telles que le Petit Palais, les Invalides, le Théâtre de Gray, le Château de la Renaissance (Ecouen), etc. dans des programmes hauts en couleurs. On a pu l'entendre lors de plusieurs festivals (la Grange de Meslay, Consonnances, Messiaen, Voix-là, Entrecasteaux). Elle s'est également produite sur des scènes nationales et internationales telles que la Philharmonie de Paris, l’Institut Goethe, le Théâtre d'Avignon, le Théâtre des Bouffes-du-Nord, le Théâtre Impérial de Compiègne, l'Orangerie du Manoir de Skebo (Suède), les Chorégies d’Orange et le Théâtre du Bolchoï à Moscou. En février 2013, on la découvrait dans le rôle de la délicieuse et caractérielle Cantatrice dans Reigen, opéra contemporain de Philippe Boesmans sur la scène d'Art Lyrique du CNSMDP, sous la direction de Tito Ceccherini. C'est dans le rôle de Tosca qu'on a pu la retrouver sous la direction d’Alexandra Cravero au Festival des Nuits musicales de Bazoches en juillet 2014. On retrouvera cette artiste prometteuse aux Folles Journées de Nantes en février, au Festival Cziffra à Unieux en mars. Elle chantera en soliste dans l’oratorio Elias de Mendelssohn à l’Opéra de Cannes sous la direction de Wolfgang Doerner. 62 Marie Perbost Encouragée dès son plus jeune âge par sa mère chanteuse, Marie Perbost entre à la Maîtrise de Radio-France où elle se formera auprès des plus grands chefs (Kurt Masur, Myung Wung Chung…) et fera de nombreux concerts, aussi bien en France qu’à l’étranger. Reçue au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris, elle découvre auprès d’Alain Buet toutes les subtilités du métier d’artiste. Marie se passionne pour le répertoire si riche du lied et de la mélodie auprès de l’inspirante Anne Le Bozec. Coup de cœur amical et musical, Joséphine Ambroselli deviendra sa partenaire privilégiée dans cette aventure musicale. Elles sont récompensées par le Grand prix de Duo du Concours international Nadia et Lili Boulanger en 2015, sont lauréates du Concours international Les Saisons de la Voix de Gordes en 2014 et obtiennent le Prix spécial des Amis du Lied au Concours international de Lied de Enschede (Pays-Bas) en 2013. Chanteuse et comédienne, c’est avec un égal bonheur qu’elle aborde l’opéra et a joué en scène différents rôles parmi lesquels Blanche de la Force dans Le dialogue des carmélites de Poulenc ou Despina dans Cosi fan tutte de Mozart. Elle a été récompensée lors du Concours d’Opéra Grand Avignon par le Prix du Centre Français de Promotion Lyrique, décerné par Raymond Duffaut, directeur des Chorégies d’Orange. Elle porte le répertoire de l’opérette dans son cœur et rêve de le défendre sur scène. De grands chefs actuels lui confient des parties solistes tels que Lionel Saw dans les Neues Liebeslieder Walzer de Brahms donnés à la Philharmonie de Paris, ou bien Ignazio Schifani dans Les Vêpres des étoiles de Rubino données aux Invalides, à la Cathédrale de Strasbourg et à la Cathédrale de Palerme. En mars 2016, Marie interprétera la soprano solo de la Passion selon Saint Jean de Bach à Notre-Dame de Paris sous la direction de Philippe Pierlot. Elle s’attache à être une chanteuse polyvalente, capable d’interpréter des répertoires très variés. Nouveau défi : elle devient soprano solo et membre fondateur de l’Ensemble 101, collectif de théâtre musical contemporain a cappella qui a pour vocation d’interpréter la musique composée par Mike Salomon. Déjanté, drôle et hors-norme, découvrez-les ! www.ensemble101.fr/ Depuis 2012, Marie est bénéficiaire d’une bourse de la Fondation l’Or du Rhin (Fondation de France). Mezzo-Soprano Eva Zaïcik Après des études de chant à la Maîtrise de Notre-Dame de Paris, Eva Zaïcik intègre le Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris dans la classe d’Elène Golgevit. Parallèlement, elle se perfectionne avec de grands maîtres tels qu’Anne Le Bozec, Margreet Hönig, Janina Baechle, Kenneth Weiss ou encore René Jacobs… Artiste éclectique et musicienne sensible, elle s’intéresse à toutes les formes d'expression que lui offre le répertoire vocal. Elle collabore ainsi avec de nombreux ensembles de musique ancienne et est proche de la création contemporaine. Attentive au dialogue des cultures, elle était l’invitée du Festival européen d’Aix-en-Provence, du Festival d’Avignon et de la Fondation Royaumont, pour participer au projet Oraciòn, unissant musiciens orientaux et occidentaux. Elle crée à cette occasion une pièce d’Ahmed Essyad, composée pour elle et le Quatuor Tana. En 2008, elle co-fonde l’Ensemble Lunaris avec lequel elle explore un large répertoire du médiéval au contemporain, pour leur formation atypique de trois voix et une viole de gambe. Elles publient leur 1erCD en 2014. Remarquée pour la richesse de son timbre et son aisance scénique, elle interprète plusieurs rôles à l’Opéra: Melibea (Il Viaggio a Reims de Rossini), Farnace (Mitridate de Mozart), 2e Sorcière (Dido and Aenas de Purcell), Diane à la Houppe (Les Aventures du Roi Pausole d’Honegger) et avec l’Atelier Lyrique de l’Opéra de Paris celui d’Ernesto (Il Mondo della Luna de Haydn). Elle est invitée à chanter dans de nombreux Festivals en France et à l’étranger (Aix-en-Provence, Avignon, Oude Muziek d’Utrecht, Festival Messiaen...), sous la direction de grands chefs tels que Marco Guidarini, Hervé Niquet, Raphaël Pichon, David Reiland, Leonardo Garcia Alarcòn, Vincent Dumestre... En 2016, elle sera Nelly dans la création de Betsy Jolas, Iliade l’Amouret l’Elfe dans A Midsummer Night’s Dream de Mendelssohn à la Philharmonie de Paris. Elle sera invitée à chanter l’alto solo dans la Passion Selon Saint Jean de Bach, le Stabat Mater de Dvořák, le Requiem de Duruflé, ainsi que dans le Stabat Mater de Pergolesi partout en Europe. En 2017, ses projets à l’opéra sont : Messaggiera (Orfeo de Monteverdi) et la 3e Dame (La Flûte Enchantée de Mozart) à l’Opéra de Dijon et Caliste (Les Amants Magnifiquesde Lully) avec le Concert Spirituel. 63 Contre-Ténor Raphaël Mas Né à Paris, Raphaël Mas entre comme enfant-soliste de la Maîtrise de Notre-Dame de Paris ; il y poursuit sans interruption ses études musicales jusqu'au Diplôme supérieur d'études vocales, études complétées au CNSMD de Lyon. Il participe à de nombreux concerts, enregistrements et tournées, en soliste ou avec, notamment, les ensembles vocaux et/ou instrumentaux Alla Francesca (Brigitte Lesne), les Jeunes solistes (Rachid Safir), Le concert de l'Hostel-Dieu, l'Ensemble vocal de Notre-Dame de Paris (Sylvain Dieudonné), l'ensemble de voix d'hommes Aquilon, l'ensemble Benjamin Britten (Nicole Corti), la Kamerata d'Athènes et l’Orchestre symphonique d’Etat de Thessalonique (Alexandre Myrat), A Sei Voci (Bernard Fabre-Garrus), Correspondances (Emmanuel Mandrin), Sagittarius (Michel Laplénie), Pygmalion (Raphaël Pichon), Le Poème harmonique (Vincent Dumestre), la Chapelle des Flandres (Maurice Bourbon), l'Ensemble vocal de Nantes (Paul Colléaux), les Solistes de Lyon (Ton Koopman), les ensembles Il Ballo (Leonardo Loredo), William Byrd (Graham O’Reilly), le Kammerorchester de Manheim, Vox cantoris, les Jardins de courtoisie (Anne Delafosse)… concerts qui l'ont amené à chanter dans les principaux festivals français (Festival d’Île-de-France, La Chaise-Dieu, Saintes, Conques, Sinfonia du Périgord, Le Thoronet...) et l'ont conduit en Angleterre, Suisse, Allemagne, Italie, Grèce, Russie, Corée, Chine... Ténor Paco Garcia Paco Garcia, jeune ténor de 23 ans originaire de Reims, commence la musique dès son plus jeune âge. Il débute au Conservatoire de Reims en violoncelle moderne puis au Conservatoire de Châlons-en-Champagne en violoncelle baroque. Il découvre le chant à douze ans à la Maîtrise de la Cathédrale de Reims où il restera deux années pendant lesquelles il aura l’occasion de participer à plusieurs projets en tant que soliste (soprano) tels que La Passion selon Saint Jean de Jean-Sébastien Bach avec l’Académie Sainte Cécile sous la direction de Philippe Couvert ou encore La flûte enchantée de Wolfgang Amadeus Mozart au à l’Opéra de Reims sous la direction de Vincent Barthe. Ce n’est qu’après avoir passé son baccalauréat qu’il envisage sérieusement de travailler sa voix. Il s’inscrit alors à l’âge de dix-neuf ans au Conservatoire du 1er arrondissement de la ville de Paris et entre dans la classe de Valérie Millot. Après trois ans, il rentre en cycle spécialisé (DEM) et passe son Prix de chant l’année suivante. Il travaille en parallèle avec l’ensemble La Tempête sous la direction de Simon-Pierre Bestion et également avec l’ensemble Les Cris de Paris sous la direction de Geoffroy Jourdain. Depuis septembre 2015, Paco Garcia est élève au CNSMD de Paris dans la classe d’Alain Buet et a eu l’occasion de travailler lors de master-classes organisées par le Conservatoire, avec Raphael Pichon (chef de l’ensemble Pygmalion) ou encore Benoit Haller (chef de l’ensemble la Chapelle Rhénane).. Baryton Marcel Raschke Marcel Raschke est né en 1990 à Berlin où il a grandi. Il était membre du plus ancien choeur de Berlin, le Staats - und Domchor (Petits Chanteurs du chœur des Enfants de l’Université des Arts) et a participé à de nombreux concerts en Allemagne et à l’étranger. Depuis 2012, il étudie le chant à la Hochschule für Musik Hanns Eisler de Berlin auprès de Sebastian Noack et suit les cours de bel canto de Peter Berne. Sa formation a été enrichie lors de master-classes avec Paul Agnew et Wolfgang Katschner (opéra baroque), avec Helmuth Rilling (J. S. Bach) et aussi avec Thomas Quastoff (lied). En tant que soliste, il incarne Seneca dans L’incoronazione di Poppeade Monteverdi, et Rodolphe et Plutone dans Le Carnaval de Venisede Campra. En 2014, il était Osmin dans L’Enlèvement au Sérail de Mozart lors d’une production de la Hochschule für Musik Hanns Eisler de Berlin, ainsi que pour l’atelier du Staatsoper Unter den Linden. En 2015, il a chanté Colline dans La Bohème de Puccini, une production également réalisée par la Hochschule de Berlin. Marcel Raschke s’est récemment produit en concert à Berlin dans Membra Jesu Nostri de Buxtehude, la Petite Messe Solennelle de Rossini, ainsi que dans la Missa in Tempore Belli de Haydn. Il est invité régulièrement par le chœur de chambre Kammerchor de Stuttgart sous la direction de Frieder Bernius. Depuis septembre 2015, Marcel Raschke poursuit ses études au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris dans la classe d’Yves Sotin. Au mois d’octobre, il sera l’invité de la Hochschule für Musik Hanns Eisler de Berlin pour chanter le rôle de Gremin dans l’opéra Eugène Onéguine de Tchaïkovski. Marcel est boursier du fonds Richard Wagner et de l’Office Franco-Allemand pour la jeunesse. 64 PERCUSSIONS Marimba Adélaïde Ferrière Artiste en plein essor, Adélaïde Ferrière est l'une des percussionnistes les plus prometteuses de sa génération. Reconnue en France et à l'étranger, elle a déjà remporté plus de six prix internationaux, dont le 1er Grand prix avec félicitations du 28e Concours international du Festival Musical des Jeunes Interprètes, ainsi que le 1er Grand prix à l'unanimité du Concours international d'Interprétation « Musiques du Dernier Siècle » de la Ville de Boulogne-Billancourt. A l'étranger, elle a aussi reçu « The Annelie Prize », Prix du Jeune Jury et de la Fondation Annelie au Tromp International Competition des Pays-Bas. Elle était à chaque fois la plus jeune lauréate et/ou candidate. C'est en 2012, à l'âge de 15 ans, qu'elle intègre la prestigieuse classe du Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris, où elle termine actuellement son Master. La jeune musicienne se produit régulièrement en soliste dans des salles tels que la Cité de la Musique, à la Banque de France et aux Invalides à Paris, au Muziekgebouw d'Eindhoven, à l'Auditorium de la Hochschule de Munich, à l'Université Anton Bruckner en Autriche, à l'Auditorium de Dijon, la Scène Nationale de Mâcon en France ; avec des orchestres tels que l'Orchestre de la Garde Républicaine, l'Orchestre Pasdeloup, le Paris Percussion Group, l'Orchestre symphonique de Saône et Loire… Elle vient de remporter haut la main le Prix du public de la Saison 2015 du Festival Musical d'Automne des Jeunes Interprètes. Une sensibilité et une musicalité hors du commun ainsi qu'une énergie et technique foudroyante séduisent tous ceux qui la voient sur scène, à chacune de ses prestations... Vassilena Serafimova Vassilena Serafimova est une percussionniste formée au CNSMD de Paris et à la Juilliard School de New York, après avoir terminé la classe de percussions de son père en Bulgarie. Elle donne, dès son plus jeune âge, de nombreux concerts en soliste ou au sein de l’ensemble de percussion Accent. Entre 2003 et 2010, elle remporte de nombreux prix internationaux : 1erprix de la World International Marimba Competition de Stuttgart, 2e prix du Concours international de Musique de l’ARD de Munich, Grand prix du 10e Concours international Music and Earth, Prix Jeune musicienne de l’année en Bulgarie, 1er prix de la Critique Musicale du 18e Festival international d’Europe Centrale en Slovaquie, 1er prix du Festival d’Automne de Jeunes Interprètes… En avril 2014, elle fait ses débuts au Carnegie Hall de New York. Un an plus tard, en duo avec le pianiste de jazz Thomas Enhco, elle fait entendre le marimba pour la première fois aux Victoires de la musique classique. Vassilena se produit en tant que soliste et chambriste dans de nombreux orchestres et festivals : Bayerischer Rundfunk (Allemagne), Bulgarian National Radio (Bulgarie), Radio France, Les Flâneries Musicales de Reims, Classique au Vert (France), Middelheim Jazz Festival (Belgique), REpercusionES (Costa Rica), Focus ! 2011 Festival (États-Unis). Elle donne régulièrement des récitals et des master-classes en Europe, en Amérique Centrale, en Amérique du Nord et en Asie. Directrice artistique du Festival international de marimba et percussions de Bulgarie et de l’ensemble Paris Percussion Group (avec Jean-Baptiste Leclère), elle a à cœur de défendre le répertoire de la percussion dans le monde entier. Vassilena représente les sociétés Adams Musical Instruments, Avedis Zildjian Compagny et a créé sa propre série de baguettes chez Vibrawell. Son disque en duo avec Thomas Enhco est à paraître chez Deutsche Grammophon en mars 2016. www.vassilenaserafimova.com Vibraphone Julien Lemoine Julien Lemoine commence ses études de piano et de percussion à l'âge de six ans. Il intègre ensuite le CRR de Douai en percussion dans la classe de Jean-Louis Raison. Après l'obtention de son Bac, il rentre au CRR de Reims où il passe ses prix de percussion et de formation musicale. Il commence le jazz au vibraphone à Reims avec Manu Pékar et entre à la Haute Ecole de Musique (HEMU) de Lausanne en 2012 dans la classe du vibraphoniste Thomas Dobler. Il y obtient son Bachelor in Arts of Music en 2013 et entre l'année suivante en Master de Pédagogie instrumentale. Parallèlement à ses études, il est très actif sur la scène rémoise lors de son passage dans cette ville dans des groupes tels que Les Maracasse-pieds, Milamarina, La Famille à Dam, Migrassons. Il s'initie également au théâtre et travaille avec la compagnie Ici et maintenant Théâtre (Châlons-en-Champagne). Il tombe amoureux du swing et décide de monter avec ses trois amis Lost in Swing en 2013. 65 COMPOSITEURS Jules Matton Diplômé de la Juilliard School of Music and Dance en 2013, Jules Matton est un compositeur de 27 ans décrit par John Corigliano comme « doué d’un talent remarquable, à la technique impeccable ». Il est lauréat de la Fondation Marcel Bleustein-Blanchet pour la Vocation, de la Bourse d’Excellence de l’Institut Catholique de Paris, ainsi que, en 2015, de la Fondation d’entreprise Banque Populaire. Il se produit dans des salles telles que le DiMenna Center for Classical Music, le Carnegie Hall à New York, la Salle Cortot, le Corum de Montpellier, l’Oratoire du Louvre, le Théâtre de l’Alliance Française en France, la Royal Academy of Music à Londres, ou encore l’Aoyama Cross Theater à Tokyo. Il est joué par de nombreux musiciens de sa génération tels Victor Julien-Laferrière, Bruno Philippe, Irène Duval, Léa Hennino, l’Ensemble Nouvelles Portées, Aurèle Marthan ou Yan Levionnois. Il est depuis septembre 2014 compositeur en résidence du new-yorkais Æon Music Ensemble, ainsi que du Festival Classic à Ghétary à partir de l’été 2016. Il se produit dans des festivals tels que Les Vacances de Monsieur Haydn, le Festival Européens Jeunes Talents, ou encore Classic à Guétary. Benoit Menut Benoît Menut débute une formation musicale pluridisciplinaire à Brest et reçoit les conseils du compositeur Pierick Houdy. Ses premières œuvres sont ensuite données lors de festivals à Minsk, Tarente, Varsovie et Prague à la fin des années 1990. à partir de 1995, il poursuit sa formation au CRR puis au CNSMD de Paris et découvre parallèlement des horizons nouveaux au contact d’Olivier Greif avec lequel il a la chance de travailler. Il écrit pour de nombreux ensembles vocaux reconnus (Cris de Paris, Chœur Britten, Maîtrise de Notre-Dame de Paris, Chœur de Radio France…) ainsi que des ensembles à géométrie variable, allant de la pièce soliste à l’ensemble instrumental (Ophélie Gaillard, Jean Ferrandis, Trio Schubert, Quatuor Stanislas, Ensemble Calliopée, Ensemble Hélios, Trio Karénine). Dans le domaine orchestral, il écrit pour l’Orchestre de Bretagne, l’Orchestre des Pays de Savoie, l’Orchestre du CRR de Paris… Ses œuvres sont jouées dans divers festivals et saisons musicales (Les Flâneries Musicales de Reims, Musée d’Orsay, La Chaise-Dieu, Biennale d’art vocal de la cité de la musique, Festival contemporain de Vienne, Festival de chœur d’Arezzo). Son premier disque monographique, enregistré par l’Ensemble Accroche Note, sous le label Sonogramme, a été salué par la critique. Le catalogue de Benoît Menut est actuellement composé d’une cinquantaine d’opus et est en cours d’édition aux éditions musicales Artchipel. Il est en résidence à l’Abbaye de la Prée entre 2007 et 2009, est lauréat de la Fondation Natexis groupe Banque Populaire en 2008 (section composition) ainsi que du Prix SACEM de la Fondation Francis et Mica Salabert en 2014. De 2015 à 2017, il est compositeur en résidence à l’Orchestre Symphonique de Bretagne. Peu intéressé par les notions « d’écoles », il conçoit sa musique comme « de l’énergie en sons portée par du sens, qui ne se refuse aucun matériau musical et mode de traitement ». Camille Pépin Après des études de piano et de musicologie, Camille Pépin intègre le Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris où elle obtient plusieurs premiers prix (harmonie, contrepoint, fugue et formes, analyse musicale, Prix Monique Rollin en musicologie sous l’égide de la Fondation de France, Prix Marcel Dautremer). Ses travaux de recherche sur des pièces du répertoire contemporain sont récompensés. Ancienne © Sofia Albaric élève de Thierry Escaich et de Guillaume Connesson, Camille étudie la composition avec Fabien Waksman. En 2015, elle obtient le Grand prix SACEM Jeune compositeur. Sa pièce Vajrayana remporte le Prix du jury et le Coup de Cœur du public au Concours de Composition Île de Créations. Elle est créée à la Philharmonie de Paris par l’Orchestre National d’Île-de-France sous la direction de Julien Leroy et Nicholas Collon en partenariat avec Radio France. Camille a d’ores et déjà écrit plusieurs pièces pour orchestre symphonique, pour chœur et orchestre, musique de chambre, mais aussi des pièces pédagogiques pour des ensembles de cuivres. Ses arrangements et orchestrations sont joués au Théâtre du Châtelet, Salle Gaveau à Paris, ou encore au Festival de Musique de Chambre de Giverny par de grands interprètes et ensembles (Macha Belooussova, James Campbell, Sabine Meyer, Alliage Quartet, Ensemble Carpe Diem, Orchestre de Picardie, Orchestre du Conservatoire de Paris, Orchestre de Cuivres d’Amiens…). 66 Fabien Touchard Fabien Touchard a étudié au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris où il a obtenu huit prix (classes d'écriture, composition, orchestration, analyse, improvisation et accompagnement vocal), et à l'université Paris-IV Sorbonne où il a obtenu un Master de musicologie. Compositeur lauréat de la Fondation Banque Populaire en 2014 et de la Fondation Franz Josef Reinl de Vienne/Munich en 2013, il a enseigné l'harmonie et © Jean-Baptiste Millot l’harmonisation au clavier à l'université Paris-IV Sorbonne avant d'être nommé professeur d'écriture au CRR de Boulogne-Billancourt. Également arrangeur et improvisateur, il travaille sur de nombreux spectacles et cinéconcerts à Paris et en province, en particulier avec le Hall de la chanson/Centre National du Patrimoine de la chanson (depuis 2010). En 2015, il est nommé professeur de musique au Conservatoire National Supérieur d'Art Dramatique de Paris. Nicolas Worms Nicolas Worms, né à Paris en 1993, entre en 2010 au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris. Il y obtient quatre premiers prix avec la mention Très Bien à l’unanimité en harmonie (classe de Cyrille Lehn), contrepoint (classe de Pierre Pincemaille), fugue (classe de Thierry Escaich) et analyse (classe de Michaël Levinas). Il y poursuit maintenant ses études d’improvisation au piano avec Jean-François Zygel. © Edouard Bressy Curieux de toutes les formes d’expression artistiques et musicales, il s’initie parallèlement au jazz et fait partie depuis plusieurs années du groupe de rock Moonsters avec lequel il effectue de nombreux concerts et enregistrements. Son intérêt pour la transmission artistique et l’élargissement des publics de la musique dite « classique », ainsi que son goût pour l’improvisation, l’amènent également à rejoindre l’association Les Concerts de Poche, où il anime des ateliers en tant que pianiste improvisateur depuis début 2012. Il improvise régulièrement au piano l’accompagnement musical de films muets à la Cinémathèque Française, au Forum des Images, à la Fondation Jérôme Seydoux-Pathé… En tant que compositeur, Nicolas Worms a reçu des commandes de l’Opéra national de Paris (création du ballet Ça manque d’amour en juin 2015 à l’Amphithéâtre Bastille) du Théâtre du Châtelet (écriture du 3e acte de la comédie musicale Pourquoi j’ai mangé mon père, créée le 18 mai 2013), ainsi que de l’Orchestre de la Cité Internationale Universitaire de Paris, qui a créé le 30 novembre 2013 son poème symphonique Visions de Nuit. Il est, depuis 2014, chef assistant de ce même orchestre. Plusieurs de ses œuvres ont été entendues sur France Musique, interprétées par le claveciniste et pianiste Jean Rondeau. Parallèlement à la composition, son activité d’arrangeur l’amène à collaborer régulièrement avec des institutions comme l’Orchestre Français des Jeunes, le Quatuor Debussy, l’Opéra de Rouen, mais aussi avec des artistes comme Yael Naim, Alex Beaupain, Tahiti Boy and the Palmtree Family… ENSEMBLES Duo Les Clarinautes Toutes deux fraîchement arrivées de leur province natale, Les Clarinautes se rencontrent en 2008 au CRR de Rueil-Malmaison dans la classe de clarinette de Florent Héau. Suivant ensuite des chemins d'études parallèles, elles se retrouvent régulièrement, à l'orchestre ou pour le goûter. Leur collaboration au pupitre de clarinettes de l'Orchestre Français des Jeunes en 2010 scelle définitivement leur amitié musicale. Elles la prolongent lors © GRADISCA - Pierre Esteffe de séries de concerts avec l'Orchestre Coruscant, l'Orchestre Symphonique et Lyrique de Paris ou pour l'enregistrement de l'album pop symphonique Odino. Entre deux copinades, Élodie Roudet et Claire Voisin décident finalement de donner un nom à leur duo : les Clarinautes viennent de naître. Désireuses de partager des instants de musique avec des publics toujours différents, elles sont ravies de pouvoir proposer, grâce à l'association Jeunes Talents, plusieurs concerts dans des endroits non dédiés à la musique : maisons de retraite ou hôpitaux. Elles se produisent également dans d'autres lieux inhabituels : cinéma ou entreprises. Elles défendent avec plaisir un large répertoire, qui balaie toute l'histoire de la musique, de Bach à Édith Piaf en passant par des chansons traditionnelles d'ici et d'ailleurs. 67 RaGa Duo En 2008, c'est tout naturellement que les sœurs Raphaëlle (violon) et Gabrielle Rubio (guitare) commencent à jouer ensemble alors qu'elles sont élèves au Conservatoire à Rayonnement Régional Perpignan Méditerranée et qu'elles pratiquent la musique d'une manière intensive. Rapidement, leur complicité devient une évidence et elles intègrent la classe de musique de chambre de leur père, Michel Rubio, au sein du CRR Perpignan © Michel Aguilar Méditerranée. Cela s'accompagne de premiers concerts dès 2011 et des premiers succès publics. Plutôt rare, cette formation RaGa Duo surprend et intéresse. C'est ainsi que plusieurs festivals, en France, en Espagne et en Italie font appel à ces deux jeunes musiciennes. D’autre part, Raphaëlle et Gabrielle ont pour vocation de développer le répertoire violon-guitare et sollicitent les compositeurs qu’elles rencontrent lors de leurs voyages et de leurs concerts. Le guitariste et compositeur italien Roberto Rossi leur dédie la RaGa Suite. Les guitaristes et compositeurs français Olivier Chassain et Régis Daniel leur dédient, respectivement, une sonate pour violon et guitare La Chevelure des Anges et la Suite Insolite. Par ailleurs, deux compositeurs argentins, Eduardo Timpanaro et Fernando Maglia, ont récemment écrit pour RaGa Duo la Suite Argentina et Scintillements de Rêve. En 2015, RaGa Duo décide d'enregistrer son premier CD en autoproduction. Raphaëlle vient d’obtenir son Master 2 avec la mention Très Bien en violon au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Lyon. Gabrielle vient d’être admise en Licence 3 avec la mention Très Bien à l’Unanimité pour la guitare et en Licence 2 pour le traverso avec la mention Très Bien au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris. Toutes deux mènent, parallèlement à leur duo, une activité de soliste et d'autres activités de chambriste. http://www.raga-duo.com Trio Trio Hélios Camille Fonteneau (violon), Raphaël Jouan (violoncelle) et Alexis Gournel (piano), tous trois issus du CNSMD de Paris, fondent en septembre 2014 le Trio Hélios. Épris de musique de chambre depuis leur plus jeune âge, ils explorent avec passion l'univers varié du répertoire pour trio avec piano. Diplômé de la Licence de musique de chambre en juin 2015 dans la classe de Claire Désert et Ami Flammer, le Trio Hélios se perfectionne actuellement auprès du Trio Wanderer et d'Emmanuel Strosser en cycle concertiste au CRR de Paris et bénéficie également des conseils de personnalités musicales. Le Trio Hélios se produit à la salle Cortot, au Château de Canisy, au Théâtre de Montreuil, à l'Hôtel de Soubise, au Festival de la Roque d’Anthéron ainsi que dans de nombreux salons privés et interprète en janvier 2016 le Triple Concerto de Beethoven à Paris et à Rennes. En 2015, le trio est lauréat du deuxième prix au Concours international de musique de chambre d'Illzach ainsi que du Prix du public et du Prix du jury des jeunes musiciens. Il remporte le Prix d'honneur au Concours international Léopold Bellan et devient lauréat-boursier de la FNAPEC à l'issue du concours Musiques d'Ensemble de Paris. Le Trio Hélios est désormais ensemble résident du Festival des Arcs jusqu'en 2017. Trio Karénine Déjà maintes fois récompensé, le Trio Karénine remporte en 2013 le prestigieux Concours international de l’ARD de Munich. Régulièrement invité à se produire sur les scènes de renommée internationale à Paris, Londres, Munich, Tokyo, Pékin ou Montréal, il fait aussi ses débuts dans des festivals réputés tels que la Roque d’Anthéron ou les MecklenburgVorpormmern Festspiele qui leur décernent en 2015 le NORDMETALL-Ensemble Preis © Béatrice Cruveiller aux côtés de Krzysztof Chorzelski et Laurène Durantel. ARTE invite également le trio à participer à sa série Stars von Morgen, présentée par Rolando Villazon à Berlin. Fondé en 2009 et aujourd’hui composé de Paloma Kouider (piano), Fanny Robilliard (violon) et Louis Rodde (violoncelle), le Trio Karénine a reçu les précieux conseils du Quatuor Ysaÿe et de Menahem Pressler, Hatto Beyerle, ainsi que du Trio Wanderer, de Jean-Claude Pennetier et de Ferenc Rados lors de master-classes. 1er prix du Concours Charles Hennen aux Pays-Bas, lauréat de la Fondation Banque Populaire et de la bourse du Festival Musique & vin du Clos Vougeot, du Prix de la Fondation Oulmont, le trio a également remporté le Prix spécial de la meilleure interprétation de la pièce contemporaine au Concours international de musique de chambre Joseph Haydn à Vienne ainsi que le Prix international Pro Musicis. Le premier enregistrement du Trio Karénine, consacré aux deux premiers trios de Robert Schumann est paru en 2016 sous le label Mirare. 68 Quatuor Les Francs Bassons Le quatuor Les Francs Bassons est issu de la rencontre entre quatre élèves du Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris (CNSMDP). Réunis par leur passion pour le basson français, Anaël Bournel-Bosson, Rafael Angster, Victor Dutot et Julien Abbes créent en 2011 cet ensemble afin d’explorer trois cents ans de répertoire à deux, trois ou quatre bassons. S’étendant de la sonate baroque au quatuor contemporain, ce répertoire témoigne du grand intérêt qu’ont manifesté les grands compositeurs de ces époques à l’égard du basson. Cet instrument, souvent méconnu du grand public, a pourtant accompagné la création musicale de façon continue jusqu’à nos jours, complétant la famille des bois tout comme le violoncelle complète celle des instruments à cordes. Le quatuor s’est perfectionné auprès de bassonistes renommés tels que Gilbert Audin, Philippe Hanon et Giorgio Mandolesi et bénéficie du soutien de Neuranter, Rieger, du Mécénat Société Générale et du Coin des Bois. Portés par la volonté de faire connaître au plus grand nombre l’extraordinaire spécificité du basson, Les Francs Bassons se produisent régulièrement en concert, à Paris ou en province. Dans un but pédagogique, ils accompagnent souvent leurs concerts d’explications ludiques des pièces qu’ils exécutent afin de guider l’auditeur à travers les styles abordés. Les Francs Bassons sont lauréats du 1er Concours international d’ensembles de bassons de Strasbourg. Ils se produisent dans toute la France (Cannes, Paris, Lille…) et sont invités dans plusieurs festivals : Saint-Denis, Chambre avec vue, FIMU... La création est une des ambitions majeures des Francs Bassons puisqu'ils sont les dédicataires de pièces de Jean-François Pauléat, Alexandre Ouzounoff et Jean-Philippe Audin. Quatuor Akilone Né d’une rencontre entre quatre musiciennes aux personnalités aussi éclectiques que pétillantes, le Quatuor Akilone s'est formé en 2011 au CNSMD de Paris. Inspiré par le terme italien « aquilone » (le cerf-volant), son nom évoque à la fois un lien entre ciel et terre, un plaisir partagé et un bel envol imaginaire et coloré. Il symbolise également le désir de créer un pont entre les différents arts et les artistes qui les représentent. Le Quatuor Akilone est régulièrement invité à se produire dans de nombreux festivals comme ceux de l'Orangerie de Sceaux ou de l'Association Jeunes Talents en région parisienne, le Festival des Arcs en Savoie ou le Festival de Musique d'Entrecasteaux dans le Var. Parallèlement à ces programmations, c'est aussi au travers de spectacles vivants que se dessinent leurs projets. Mettre le quatuor à cordes au service d'un message artistique universel : tel est leur rêve le plus cher. C'est ainsi que le spectacle Aventures Surréalistes, créé en avril 2014, réunit théâtre et arts graphiques autour du quatuor, qui évolue seul en scène avec le narrateur. D'autres projets ont également vu le jour comme le conte musical Le Violon Virtuosequi avait peur du vide,en octobre 2014. C'est ainsi que se traduit le perpétuel désir d'ouverture qui caractérise les quatre musiciennes du Quatuor Akilone. Également gourmand de connaissances et de répertoire classique ou contemporain, le quatuor exprime toujours une volonté marquée de continuer à se former auprès de musiciens reconnus tels que Hatto Beyerle, Johannes Meissl, Miguel Da Silva ou encore les quatuors Ebène et Debussy. Il effectue d'ailleurs en ce moment un Erasmus avec J. Meissl à Vienne afin de profiter de sa dernière année d'étude en Master au CNSMD de Paris. C'est dans cette logique qu'il fait partie depuis deux ans de l'European Chamber Music Academy, qui lui permet de participer régulièrement à des master-classes un peu partout en Europe et de rencontrer de grands chambristes avec qui les musiciennes peuvent aborder leur répertoire toujours plus en profondeur. Les musiciennes du Quatuor Akilone ont chacune la chance d'être boursières de l'Adami pour l'année 20152016. 69 Quatuor Van Kuijk « Du style, de l’énergie et le sens du risque ! Ces quatre jeunes français font sourire la musique. » The Guardian Fondé en 2012 à Paris, le Quatuor Van Kuijk est le premier quatuor français à remporter, en mars 2015, le 1er prix du Wigmore Hall String Quartet Competition ainsi que les prix spéciaux Haydn et Beethoven. Depuis octobre 2015, le quatuor est sélectionné pour © Adrien Vecchioni participer au programme BBC 3 New Generation Artist jusqu'en 2017. Ces prestigieuses récompenses viennent s’ajouter au 1er prix et au Prix du public reçus au Concours de Trondheim (Norvège) en 2013. Également lauréat HSBC 2014 de l’Académie du Festival d'Aix-en-Provence et du Concours Musiques d'Ensemble organisé par la FNAPEC, le quatuor a la chance d’être en résidence à Proquartet (Paris) depuis 2014 et de suivre l’enseignement des légendaires quatuors Berg, Hagen ou Artemis. Après avoir fait ses armes dans la classe du Quatuor Ysaÿe, le Quatuor Van Kuijk étudie jusqu'en 2015 à l'Escuela Superior de Mùsica Reina Sofia de Madrid avec Günter Pichler en bénéficiant du soutien financier de l'Institut international de musique de chambre de Madrid. Le quatuor participe également à de nombreuses académies telles que l’Académie internationale de Montréal à l'Université McGill (MISQA) avec André Roy et Michael Tree (Quatuor Guarneri), la 58e Académie internationale de Weikersheim avec le Quatuor Vogler et Heime Müller (ex-membre du Quatuor Artemis), ou encore les académies d’Aix-en-Provence et du Festival Verbier. Déjà présent sur les grandes scènes internationales, le Quatuor Van Kuijk joue à la salle Gaveau aux côtés d’Angelika Kirchschlager, au Wigmore Hall de Londres, aux festivals d’Heidelberg, Verbier, Aix-en Provence, Stavanger, Tivoli Concert Series au Danemark et au Lockenhaus Chamber Music Festival en Autriche. Mécénat Musical Société Générale est le mécénat principal du Quatuor Van Kuijk. Quatuor Yendo De l'expression espagnole « Yendo » (« En allant »), le quatuor puise son identité et sa dynamique. Formé de quatre jeunes saxophonistes issus du Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris (CNSMDP), le Quatuor Yendo reprend ainsi le genre le plus abouti de la musique de chambre : le quatuor. Une formation au départ vocale, puis à cordes, transfigurée aujourd’hui avec le Quatuor Yendo pour lui donner © Karim Benhaddouche un air nouveau, en s’appuyant sur un répertoire éclectique composé de musiques modernes à classiques, en passant par celles plus traditionnelles comme le klezmer ou le pasodoble espagnol. Actuellement diffusés sur France Musique, ils se produisent aussi en formation moins conventionnelle avec Baptiste Herbin, saxophoniste de jazz, révélation de la jeune génération. Diplômés du CNSMDP, ils sont lauréats du Concours Bellan et ont obtenu le 2e prix au Concours Saxopen lors du congrès mondial du saxophone en 2015. Quintette Ensemble Polygones Cinq jeunes musiciens aux profils et expériences très variés, cinq instruments dont l'association étonne : l'Ensemble Polygones explore le répertoire de musique de chambre qui marie le violon, le violoncelle, la clarinette, le cor et le piano. Les formations chambristes qui associent les vents et les cordes sont rares, et pourtant ces combinaisons offrent une palette de sonorités époustouflantes, le piano - qui enrobe le tout - mettant en lumière un monde acoustique aux couleurs innombrables. L'Ensemble Polygones conçoit ainsi des concerts à thème où la géométrie variable permet de puiser dans tous les répertoires, alliant chefs-d'œuvre reconnus et découvertes envoûtantes. Du solo au quintette, toutes les associations sont possibles tant que l’enchaînement des pièces choisies crée une véritable promenade musicale dans un univers où les musiciens emmènent le public, étape par étape, par la présentation orale de chaque œuvre. Dynamique, l'Ensemble Polygones fourmille de projets : il travaille notamment en collaboration avec de jeunes compositeurs, et met actuellement en place la création d'un spectacle musical avec un chœur de collégiens. 70 Lost in swing Lost in Swing est né en septembre 2013 à l'initiative du vibraphoniste Julien Lemoine. Celui-ci réunit autour de lui des amis de longues dates : Étienne Loupot à la guitare, Louis Billette au saxophone ténor et Piotr Wegrowsky à la contrebasse. Durant les premiers mois de son existence, ce quartet travaille sous la houlette de Thomas Dobler (vibraphoniste), au sein d'un workshop de la Haute École de Musique de Lausanne département jazz où ses membres étudient tous. Cette première période de travail vise à aborder le répertoire et à se l'approprier, avant de monter sur scène. Passée cette étape, le groupe se lance dans le grand bain et enchaîne les concerts à Lausanne et ses environs. On les aura vu se produire notamment à l'EJMA, au Chorus Club (Lausanne) pour la Journée internationale du Jazz, plusieurs fois à l'Église Saint-François dans des programmes sur Sydney Bechet ou encore sur le fameux disque Bag's and Trane, au Château Villa de la ville de Sierre, à la Fondation L'Hermitage (Lausanne), au Festival Rive-Jazzy des quartiers de Nyon, à la cave Marignac des Concerts de Lancy, au Festival Montreux Jazz 2013, à la scène des Télégraphes/quartier Flon (Lausanne), au Blew Note de François Lindeman... Parallèlement à ces concerts, Lost in Swing fait beaucoup de musique de rue et enchante les weeks-end des flâneurs à Ouchy, au bord du Lac Léman. Quintegr’al Promouvoir le répertoire pour cuivres et faire découvrir la sonorité et la polyvalence de ces instruments, ainsi pourrait-être la devise de Quintegr'al, quintette de cuivres fondé en 2012 par cinq artistes désireux de faire partager à tous leur passion de la musique. Formé par de grands maîtres de la musique de chambre tels Jens McManama ou le Spanish Brass au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris, ce groupe est en constante évolution et sans cesse à la recherche de nouvelles expériences. Ce quintette de cuivres s'intéresse à tout type de musique permettant de valoriser et d'exposer le potentiel de ces instruments au travers d'un programme modulable allant du Moyen-âge aux créations contemporaines en passant par des œuvres pour orchestre ou des chants populaires. Ce répertoire ne cesse de s'étoffer, un accent tout particulier étant placé sur la promotion des pièces originales pour quintette de cuivres, tant celui-ci s'avère riche et varié. Mû par un profond désir de partage et d'ouverture, le groupe s'est déjà produit aussi bien sur la scène de prestigieux festivals (parmi lesquels le Festival de La Chaise-Dieu) qu'en soliste en compagnie de formations diverses, et même sur une péniche en plein cœur de Paris. En somme, Quintegr'al a pour vocation de nous faire découvrir un large panel d'œuvres connues ou méconnues, grâce à son dynamisme et son envie d'explorer de nouvelles pistes. Ensemble Ensemble Lacertae Fondé sous l’impulsion du serpentiste Patrick Wibart, l’Ensemble Lacertae vise à redonner vie aux œuvres instrumentales et vocales allant du XVe au XVIIe siècle. Cette formation unique propose de lier les sonorités sombres et envoûtantes du serpent à la voix lumineuse du contre-ténor Raphaël Mas en s'appuyant sur un large continuo de cordes, de clavier et de percussions anciennes. Les musiciens de Lacertae développent leurs aventures musicales sous plusieurs formes et inventions artistiques conduisant l’auditeur, au-delà d’une expérience sonore, vers un voyage poétique. Ensemble Les Contre-Sujets Fondé en 2011 à Paris par Samuel Rotsztejn, l’Ensemble Les Contre-Sujets réunit de jeunes musiciens désireux de partager leur passion pour le répertoire baroque auprès d’un large public. Pour cela, l’ensemble n’hésite pas à déployer des moyens supplémentaires variés : bande sonore enregistrée, vidéo, mise en scène et interaction avec les spectateurs. Parmi les diverses activités des Contre-Sujets, les plus récentes incluent une résidence Jeunes Ensembles à La Cité de la Voix de Vézelay, remportée en 2014. En 2015, Les Contre-Sujets ont fait partie des quatre ensembles invités par le Concours international Händel de Göttingen et des cinq finalistes retenus par le 1er Concours international du Val de Loire, présidé par William Christie. Après une résidence estivale au Centre culturel de rencontre d’Ambronay marquée par la présence d’Enrico Onofri, Les Contre-Sujets ont également pu rencontrer Lars Ulrik Mortensen lors de leur résidence au National Center for Early Music de York en décembre dernier, dans le cadre du programme EEEmerging 2015 d’Ambronay. 71 Hommage à Henri Dutilleux Jean-Claude Casadesus Président d’honneur Frédéric Lodéon Parrain du Festival Philippe Hersant Conseiller artistique Laurent Bureau Directeur artistique Contact presse Daphné Roland Chargée de communication 01 40 20 09 32 [email protected] Association Jeunes Talents 4, rue Schubert 75020 Paris, 01 40 20 09 32 www.jeunes-talents.org EUROPE FOR FESTIVALS FESTIVALS FOR EUROPE EFFE LABEL 2015-2016 Conception graphique Cécilia Génard