Festival Européen Jeunes Talents 3 – 23 juillet 2016

Transcription

Festival Européen Jeunes Talents 3 – 23 juillet 2016
Festival Européen
Jeunes Talents
3 – 23 juillet 2016
Hôtel de Soubise
Archives nationales
jeunes-talents.org
01 40 20 09 32
Dossier de presse
Le mot de Jean-Claude Casadesus,
Président d’Honneur
C’est avec émotion qu’à l’occasion de sa 16e édition je m’associe à
l’hommage que Jeunes Talents rend à celui qui m’a précédé à la présidence
d’honneur de ce festival.
© Ugo Ponte
Le grand compositeur Henri Dutilleux, qui était aussi mon ami, a toujours
porté aux jeunes créateurs une attention qui entre totalement en
résonance avec la vocation de cette belle association. Son but étant, depuis
son origine, la promotion de jeunes musiciens professionnels. à leurs côtés,
des artistes aujourd’hui accomplis et reconnus se produiront le 20 juillet
2016, au cours d’une soirée exceptionnelle, sur la scène des Archives
nationales. Une pléiade de solistes talentueux et de compositeurs
prometteurs nous offriront 100 minutes de musique. Elles célébreront pour,
j’en suis convaincu, votre plus grand bonheur, le 100e anniversaire de la
naissance d’Henri Dutilleux. à cette occasion, le public sera invité à voter
pour désigner ce qui lui semblera être la meilleure création.
Je ne peux bien sûr que me réjouir et me féliciter, avec mon ami Frédéric
Lodéon, parrain de cette édition, devant l’action de Jeunes Talents. Devant
cette riche découverte de virtuoses en devenir, de jeunes créateurs pleins
d’espoir, d’artistes accomplis. Devant l’interprétation des plus beaux joyaux
de la musique classique baroque, romantique, sans oublier la musique de
notre temps !
Et ces lumineuses émotions que nous partagerons ne sont-elles pas les
meilleures réponses aux questions que pose un monde si souvent
déshumanisé ? à cet enthousiasmant projet, je souhaite de tout cœur tout
le succès qu’il mérite.
Jean-Claude Casadesus
Chef d’orchestre
Président d’honneur de l’Association Jeunes Talents
Le mot de Frédéric Lodéon,
Parrain du Festival
© Christophe Abramowitz
Le Festival Jeunes Talents est aujourd’hui une référence internationale
dans le domaine de la révélation et du soutien des artistes les plus
prometteurs. Cette année, notre chère Anne Queffélec mène le concert
de maître, Vassilena Serafimova, Fanny Clamagirand et Romain Leleu
offrent leur carte blanche, et un bel hommage sera rendu à Henri
Dutilleux. Je note avec plaisir la présence de dix violoncellistes parmi les
quatre-vingt-quinze jeunes musiciens invités à cette belle manifestation.
Pour ces raisons et bien d’autres, je suis très heureux d’être de nouveau le
parrain du Festival Jeunes Talents.
à bientôt, chers amis.
Frédéric Lodéon
Chef d’orchestre et producteur chez France Musique
Parrain du Festival Européen Jeunes Talents 2016
Sommaire
éditorial
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Hôtel de Soubise - Archives nationales
9
Hommage à Henri Dutilleux
5
Calendrier des concerts
10
Autour des concerts
35
Les concerts
Informations pratiques
Nos partenaires
L’équipe Jeunes Talents
Les musiciens du Festival
Contact presse et communication :
Daphné Roland
Chargée de communication
01 40 20 09 32
[email protected]
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Éditorial
Pour cette 16e édition, nous vous avons concocté une programmation haute en couleurs !
De brillants jeunes musiciens, primés lors des concours internationaux les plus exigeants et
récompensés par les plus hautes distinctions de la profession, interpréteront des répertoires
très divers. Vous pourrez entendre :
- un très bel hommage à Henri Dutilleux lors d’une soirée exceptionnelle où 7 musiciens
joueront de nombreuses œuvres du compositeur et des créations de 5 jeunes compositeurs.
- des ensembles baroquesdont L’Ensemble Lacertaequi vous fera découvrir des instruments
étonnants tels que le serpent ou la harpe triple et L’Ensemble Les Contre-Sujets qui mettra
à l’honneur le concerto.
- des formations plus « classiques » comme le récital de piano du tout jeune lauréat du
Concours Long Thibaud Julian Trevelyan, différentes sonates, le Trio Karénine qui invitera
l’altiste du Quatuor Zaïde pour un programme exceptionnel, les quatuors à cordes Akilone
et Van Kuijk…
- des formations insolites telles qu’un trio violoncelle-marimba-piano, un quatuor vocal
accompagné d’un quatre-mains, l’Ensemble Polygones qui mêle vents, cuivres et cordes…
- une ouverture sur les musiques d’ailleursavec le quintette de jazz Lost in Swing, le quintette
de cuivres Quintegr’al, le quatuor de saxophones Yendoqui partagera la scène avec le jazzman
Baptiste Herbin, mais aussi avec le duo de clarinettes Les Clarinauteset le RaGa Duo(violonguitare) qui vous feront faire le tour du monde…
Chaque année, nous invitons une éminente personnalité du monde musical à partager la
scène avec de jeunes musiciens.
Cette année, c’est la pianiste Anne Queffélec qui assurera notre traditionnel « Concert de
maître », accompagnée du violoniste Guillaume Chilemme, de l’altiste Léa Hennino et du
violoncelliste Victor Julien-Laferrière dans un programme très croustillant !
Enfin, nous vous donnons rendez-vous une fois par semaine pour une carte blanche confiée
à un artiste ayant débuté sa carrière à Jeunes Talents et maintenant internationalement
reconnu.
La percussionniste Vassilena Serafimovasera entourée de la violoncelliste Julie Sevilla-Fraysse
et du pianiste Jonathan Fournel.
Le trompettiste Romain Leleu sera accompagné du pianiste Théo Fouchenneret.
La violoniste Fanny Clamagirand partagera la scène avec le tout jeune pianiste Alexandre
Kantorow.
Enfin, toujours dans une démarche de démocratisation de la musique classique, ne manquez
pas nos nombreux concerts à entrée libre !
- dans les jardins parisiens (Buttes-Chaumont, Square Saint Lambert) les dimanches à 16h
- le 14/07 où vous pourrez assister à 4 mini-concerts : duo violon-accordéon, sonate
euphonium-piano, Trio Hélios, quatuor de bassons Les Francs Bassons
- lors de nos « Concerts familiaux » pour petits et grands les samedis à 15h
Laurent Bureau
Fondateur de l’Association Jeunes Talents
4
Lucie Robineau
Chargée de programmation
Hommage à Henri Dutilleux
Compositeur français né en 1916 à Angers, Henri Dutilleux, entre en
1933 au Conservatoire de Paris, où il suit les cours de contrepoint et
fugue avec Noël Gallon, de direction d'orchestre avec Philippe
Gaubert, de composition avec Henri Busser et d’histoire de la
musique avec Maurice Emmanuel. Il y reçoit un premier prix
d'harmonie, de contrepoint et de fugue, puis obtient le Grand prix
de Rome en 1938 avec la cantate L’anneau du Roi.
©Centre Acanthes
Il étudie à cette époque le traité de composition de Vincent d’Indy,
découvre Stravinsky, Bartók et le sérialisme, mais restera toujours en
marge de ces diverses esthétiques. Nommé en 1942 chef de chant
de l’opéra de Paris puis directeur du service des illustrations musicales
de la Radiodiffusion française en 1945, il occupera ce poste jusqu'en
1963. Cette expérience très enrichissante, lui permet de côtoyer
toutes les tendances artistiques.
La renommée d’Henri Dutilleux est internationale aussi bien en tant que compositeur qu’en tant qu’enseignant. Il mène
une importante activité de pédagogue, nommé professeur de composition en 1961 à l’École Normale Supérieure, puis
au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris de 1970 à 1984. Il est invité dans de nombreux
pays comme professeur et conférencier. Deux fois, en 1995 et en 1998, il est appelé en résidence au Tanglewood Music
Center (Massachusetts).
Henri Dutilleux devient membre associé de l’Académie Royale de Belgique en 1973, membre honoraire de la Royal
Academy de Londres en 1966, du Conseil international de la musique de l’UNESCO, de l’American Academy and Institute
of Arts and Letters de New York en 1981, de l’Academia Nazionale Santa Cecilia à Rome en 1993, et en 1998, il est membre
de la Bayerische Akademie der Schönen Künste à Munich.
Les premières œuvres du compositeur sont créées pendant la guerre : Quatre mélodies pour chant et piano, en 1943,
Geôle pour voix et orchestre, en 1944. Roger Désormière et l'Orchestre national créent sa première symphonie en 1951
et la compagnie Roland Petit, le ballet Le Loup en 1953. Charles Münch à Boston créé La Deuxième Symphonie en 1959,
puis les Métaboles en 1965, une de ses œuvres les plus fréquemment interprétées. Son quatuor à cordes Ainsi la nuit
(1977) rencontre un succès exceptionnel. Il écrit des œuvres pour son épouse, la pianiste Geneviève Joy, ainsi que pour
de nombreux autres grands interprètes : le concerto pour violoncelle et orchestre Tout un monde lointain (1970) lui est
commandé par Mislav Rostropovitch. Il compose Sur un même accord en 2002 pour la violoniste Anne-Sophie Mutter,
Correspondances en 2003 pour la soprano Dawn Upshaw. Sa dernière œuvre, Le temps l’horloge, écrite pour la soprano
américaine Renée Fleming est créée, une première fois en 2007 au Japon sous la direction de Seiji Osawa dans une
version incomplète, puis en 2009 à Paris dans sa version complète et définitive par le même Seiji Osawa.
Le travail d’Henri Dutilleux est maintes fois couronné. En 1967, il reçoit le Grand prix national de la musique pour
l'ensemble de son œuvre, en 1983 le Grand prix international du disque de Montreux. En 1987, on lui décerne le Prix
international Maurice Ravel et celui du Conseil international de la Musique. Il reçoit en 1994 le Praemium Imperiale du
Japon pour l’ensemble de son œuvre et en 1998, le Royal Philharmonic Society Awards pour The Shadows of Time. Pour
cette pièce, il reçoit aussi en 1999 le Prix de Cannes et la même année, le Grand prix de la presse musicale internationale.
C’est en décembre 2011 qu’il reçoit le Prix Marie-Josée Kravis décerné par l’Orchestre Philharmonique de New York pour
honorer un compositeur de musique contemporaine.
En 2005, lui est attribué le Prix international Ernst von Siemens.
© Ircam-Centre Pompidou
En avril 2004, Henri Dutilleux devient
le Président d’honneur de Jeunes Talents
5
« 100 minutes de musique en hommage à Henri Dutilleux »
©Alvaro Yanez
« Henri Dutilleuxaurait eu cent ans cette année... L’édition 2016 du Festival Jeunes Talents
a tenu à s’associer à l’hommage qui lui est rendu en France et dans le monde. Voici trois
ans qu’il nous a quittés et nous mesurons, chaque jour, à quel point il nous manque…
Ce grand compositeur était aussi un homme à l’écoute de son temps, toujours attentif
aux manifestations de la vie artistique et aux nouveaux courants de la création musicale.
Loin de s’enfermer dans une tour d’ivoire, il aura manifesté jusqu’à la fin de ses jours une
ouverture d’esprit et une curiosité infatigables envers ses jeunes confrères.
C’est donc une belle idée que d’avoir demandé à quelques compositeurs représentatifs
de la jeune génération de dédier une oeuvre à sa mémoire. Ces musiques seront créées
lors du Festival Jeunes Talents en juillet, et il sera passionnant d’entendre comment
chacun, dans son langage et avec sa sensibilité, aura eu à cœur d’honorer cette figure
majeure de la vie musicale française. » Philippe Hersant
Le mercredi 20 juillet 2016, Jeunes Talents réunira cinq compositeurs prometteurs et six talentueux musiciens pour 100 minutes
de musique en hommage au 100e anniversaire de la naissance d’Henri Dutilleux.
Dans une première partie, cinq jeunes compositeurs proposeront une création d’une durée de 10 minutes, l’hommage prenant
la forme qu’ils souhaitent en fonction de ce qu’Henri Dutilleux (le personnage, son œuvre, son parcours…) leur évoque.
Les compositeurs sélectionnés sont Jules Matton, Benoit Menut, Camille Pépin, Fabien Touchard et Nicolas Worms :
« Quand on m’a proposé d’écrire une pièce en hommage à Dutilleux pour les cent ans
de sa naissance, j’ai pensé à L’Arbre des songes, à Ainsi la nuit, aux deux Symphonies, à
toutes ces pièces qui imprègnent mon quotidien depuis l’enfance et qui sont des modèles
de forme, de maîtrise harmonique et de richesse orchestrale. La poésie toute française
– diaphane, sensuelle et élégante – qui en émane m’a dans mon apprentissage très tôt
bouleversé et marqué de leur sceau indélébile.
C’est ainsi, tout naturellement, que j’ai trouvé excellente l’idée d’écrire une pièce en
hommage à Dutilleux, lequel est sans doute avec Messiaen le plus solide de sa génération
et le plus grand représentant de cette tradition française qui nous fonde.
Je remercie donc Jeunes Talents d’avoir eu cette belle idée et de nous permettre, grâce
à elle, de nous inscrire par l’hommage dans une verticalité aussi belle. » Jules Matton
« Henri Dutilleux représentait pour moi le dernier représentant d'une époque, d'une
tradition héritée de Fauré ou encore Dukas. Loin de l'image d’Épinal de ce que représente
la « musique française », son œuvre, subtile et forte, m'a rassuré lorsque mes premiers
pas de compositeurs se faisaient, en tâtonnant. Sentiment augmenté lors de notre
rencontre en 2010, autour d'un film sur Olivier Greif.
L'esprit de liberté associé à l’extrême rigueur : c'était vers cette voie qu'il m'encourageait
à persévérer. Alors, lorsque Laurent Bureau m'a proposé d'écrire une pièce en hommage
à ce grand créateur, j'ai accepté et ai tout de suite pensé à un amour commun : La poésie
de Baudelaire. Lors d'une rencontre à son domicile le 28 janvier 2010, il citait encore le
grand poète avec délectation, en particulier certains passages de Fusées. Le mot
apportant son, la poésie, jumelle de la musique, avec ses harmonies, ses assonances,
ses formes, son contrepoint... me permet donc ici de rendre humblement hommage au
grand musicien dont j'ai brièvement mais profondément senti l'humanité.
Dans Fusées, pour soprano, flûte, hautbois, basson et piano, des vers, des phrases de l’œuvre poétique (écrite en 1867) se mêlent
en créant de nouveaux rapports, de nouvelles assonances. Succession de moments rassemblés en un nouveau tout, cette pièce,
d'une durée de dix minutes est une sorte de cantate, faussement fragmentaire, dans laquelle la soprano est une conteuse
d'histoires multiples dont la chute ne sera jamais connue. » Benoît Menut
6
« à une époque où foisonnent de nombreuses et pourtant si diverses esthétiques
musicales, aucune direction ne semble réellement s’imposer. Si l’on associe au XXe siècle
une période de bouleversements idéologiques, on l’associe également avec des
phénomènes de ruptures.
Pourtant, Henri Dutilleux, traverse ce siècle avec une grande sérénité. Sans jamais dévier
du chemin unique qu’il se trace, il enchaîne les compositions à la fois sublimes et
personnelles…
Ses univers poétiques – dont je me sens très proche – se renouvellent sans cesse :
nocturnes (La Nuit Etoilée, Ainsi la Nuit, l’Arbre des Songes…), rituels (Incantatoire et
Obsessionnel dans ses Métaboles), ou encore son travail sur la lumière (ses magnifiques
©Sofia Albaric
Shadows of Time).
Sa conception coloriste de l’harmonie et la liberté avec laquelle il l’emploie, son orchestre foisonnant, ces nappes vibrantes, ce
travail si riche sur le timbre et l’espace ou encore ce lyrisme intense mais toujours contenu, participent à l’élaboration d’un langage
profondément personnel et prégnant qui traverse l’intégralité de son œuvre.
La vraie leçon de Dutilleux pour les jeunes compositeurs, c’est – comme Debussy avant lui, ou Thierry Escaich aujourd’hui – la
singularité. Ce qui me fascine littéralement chez Henri Dutilleux, c’est la façon dont il s’approprie un héritage musical fort, par sa
sensibilité et un artisanat méticuleux. Et si Henri Dutilleux est un compositeur singulier, il s’agit d’une singularité intemporelle.
Lui rendre hommage serait à la fois un honneur, un plaisir immense, mais également l’occasion de rendre hommage à la voie
qu’il a ouverte et à l’exemple qu’il représente pour nous, les jeunes compositeurs d’aujourd’hui. » Camille Pépin
« Pour ma part, je suis très heureux de pouvoir participer aujourd'hui à cet hommage
au grand compositeur. Il est primordial que ses œuvres soient jouées et rejouées, mais
son impact sur notre époque se mesure également à l'influence qu'il a eue et qu'il a
toujours chez de nombreux compositeurs d'aujourd'hui. Nous avons tous eu, à un
moment ou à un autre, des partitions de Dutilleux entre les mains, et cela il ne faut pas
l'oublier. Son langage harmonique si singulier et reconnaissable entre cent, son immense
savoir-faire d'orchestrateur à une époque où bon nombre de compositeurs délaissaient
l'orchestre symphonique au profit du petit ensemble, son image de « classique parmi
les modernes », ont contribué, de plusieurs façons différentes, à en faire un modèle,
conscient ou inconscient - c'est à dire à la fois une source d'inspiration et un vivier
« artisanal » propre à enrichir la palette d'un musicien, ses outils, sa technique.
©Jean-Baptiste Millot
Je dois dire aussi que je suis, à titre personnel, très heureux d'entendre des voix s'élever pour honorer la mémoire de Dutilleux,
en particulier depuis quelques mois. J'ai trouvé que l'ensemble des réactions et des hommages rendus constituaient une
formidable pulsion de vie de l'univers des musiques dites classique et contemporaine, attestant de la vivacité d'un milieu prompt
à célébrer l'œuvre d'un des piliers de son histoire musicale. On ne peut que s'en réjouir, car c'est l'absence d'hommage et de
réaction qui aurait eu, sans aucun doute, quelque chose d'inquiétant. » Fabien Touchard
« à un moment où la création musicale se nourrit de croisements divers d'influences, et
de métissages entre musiques passées, futures, savantes, populaires, occidentales et
mondiales, la figure de Dutilleux me semble résumer tout ce que, en tant que musicien
de formation « classique », je veux m'efforcer de retenir de l'aboutissement de la longue
et multiforme tradition symphonique européenne et française.
Tout d'abord l'exigence impitoyable envers soi-même et envers l’œuvre, dont ce
compositeur fut un cas exemplaire, et presque extrême. Ensuite, la subtilité, voire la
complexité, du tissu musical contrapuntique et harmonique, servie par l'une des écritures
les plus précises qui soit. ©Edouard Bressy
Enfin, les recherches formelles qui évitent à la fois l'empirisme total, le canon préexistant, et le concept pur, pour construire des
temps musicaux forts et fluides, solides et imprévisibles comme des arbres. Il nous appartient, musiciens conscients de l'héritage
qu'une telle figure nous laisse, d'aimer le défi presque moral que nous lance une musique aussi noble,car, autant que d'un
exemple, il s'agit d'une invitation au travail et à la joie. » Nicolas Worms
7
Les musiciens
La deuxième partie de soirée sera consacrée à l’interprétation des œuvres d’Henri Dutilleux par Anna Besson (flûte), Marie-Laure
Garnier (soprano), Augustin Gorisse (hautbois), Louise Lapierre (basson), Charlie Maussion (trombone), Vincent Mussat (piano)
et Guillaume Sigier (piano), tous marqués par ce grand homme :
« Henri Dutilleux est un compositeur majeur du XXe siècle, il nous tient à cœur de lui rendre hommage en jouant ces pièces assez
méconnues du grand public.
Les quatre œuvres pour instruments à vent et piano, écrites entre 1942 et 1950 à la demande de Claude Delvincourt, directeur
du Conservatoire de Paris, ont des rôles prépondérants dans nos répertoires respectifs ; en effet, la destination de morceaux de
concours a emmené Dutilleux à aller plus loin que ses prédécesseurs dans la recherche de virtuosité sur ces instruments, en
repoussant les limites d'ambitus et en employant de nouveaux modes de jeu, par exemple.
Pourtant, il serait très injuste de considérer ces pièces comme simples morceaux de concours, tant leur écriture empreinte de
style néoclassique révèle déjà le langage de l'œuvre de Dutilleux, et notamment des œuvres orchestrales plus tardives. C'est
pourquoi nous sommes enchantés de faire découvrir cette facette du compositeur avec ces courtes sonates rarement jouées en
dehors de nos études musicales, et surtout rarement regroupées au sein d'un même concert.
D'autre part, à l'heure où l'innovation - tant dans les projets portés par les artistes qu'à travers la création en elle-même - est au
cœur de notre démarche d'artiste, quoi de plus normal pour de jeunes interprètes que de travailler et créer des pièces de jeunes
compositeurs ?
La chance de pouvoir travailler une œuvre avec son créateur est d'autant plus gratifiante que ce travail peut se révéler à doublesens : l'artiste, à travers sa démarche de rendre l'œuvre sienne, donne au compositeur de nouvelles pistes de travail et permet à
la création de demeurer en éveil.
C'est pourquoi nous sommes honorés et ravis d'être aujourd'hui, grâce à l'association Jeunes Talents, les acteurs d'un partenariat
avec ces jeunes et non moins talentueux compositeurs. »
Anna Besson
Augustin Gorisse
Vincent Mussat
© David Duchon-Doris
Charlie Maussion
Marie-Laure Garnier
8
Louise Lapierre
Guillaume Sigier
Hôtel de Soubise Archives nationales
Excepté les concerts organisés dans les jardins de la ville, les
concerts du Festival ont lieu dans la Cour de Guise ou par
mauvais temps à la Cathédrale Sainte-Croix-des-Arméniens.
Historique des lieux
Histoire de la musique à Soubise
Olivier de Clisson, successeur du connétable de France Bertrand Du
Guesclin, fait construire un hôtel particulier à partir de 1371, à
l’extérieur des remparts de Philippe Auguste. Il n’a été conservé de ce
premier hôtel que la porte fortifiée avec ses tourelles sur la rue des
Archives, seul vestige encore visible de l’architecture privée du XIVe
siècle à Paris. L’Hôtel de Clisson est acquis en 1553 par François de
Lorraine, Duc de Guise, et sa femme Anne d’Este. Des travaux entrepris
par la puissante famille de Guise subsistent la chapelle et l’ancienne
salle des gardes dans laquelle les « ligueurs » du parti catholique se
réunissent au XVIe siècle. C’est probablement là qu’est décidée la SaintBathélémy et que débute la Journée des Barricades (1588) qui oblige
le roi à fuir Paris.
Dès sa création, l’Hôtel de Guise connut une brillante activité musicale,
notamment lorsqu’en 1660 Marc-Antoine Charpentier s'y installa au
service de Marie de Lorraine, dite Mademoiselle de Guise, cousine de
Louis XIV. Cantates et pastorales constituèrent l’essentiel de sa
production pour la Duchesse de Guise. De nombreux concerts furent
organisés, dont un auquel le Roi assista, émerveillé, au point de verser
une pension au compositeur. à la mort de Mademoiselle de Guise en
1686, M-A. Charpentier devint Maître de musique du collège Louisle-Grand. Il fut ensuite nommé maître de musique des enfants de la
Sainte-Chapelle, où il demeura jusqu'à sa mort le 24 février 1704.
En 1762, le Maréchal de Soubise demanda à son ami le compositeur
François-Joseph Gossec de créer le Concert des Amateurs qui devait
rivaliser avec le Concert Spirituel, créé lui-même en 1712 en réaction
à l’emprise musicale de Lully, auquel revenait sans partage le privilège
royal. Avec 70 à 80 musiciens, le Concert des Amateurs avait une
dimension symphonique, fait exceptionnel pour l’époque. F-J. Gossec
y fit jouer en création ses premières symphonies avant de partir diriger
le Concert Spirituel et de céder sa place à Joseph de Bologne, dit Le
Chevalier de Saint-George, exceptionnel violoniste qui était devenu le
batteur de mesure du Concert des Amateurs, sous la direction du
premier. Sous la direction de Saint-George, le Concert des Amateurs
devint la meilleure formation symphonique de France et sans doute
d’Europe. La foule se pressait à l’Hôtel de Soubise pour y entendre la
formation dirigée par le professeur de musique personnel de la reine.
Lui aussi y donna en création ses symphonies, opéras ou quatuors à
cordes.
Marie de Guise étant morte sans enfant en 1688, l’Hôtel est acheté
en mars 1700 par François de Rohan-Soubise et Anne de RohanChabot, sa femme. Ils choisissent en 1705 un jeune architecte nommé
Pierre-Alexis Delamair sur les conseils de leur fils, le futur cardinal de
Rohan. Pour donner au nouveau palais une entrée digne de lui,
Delamair change l’orientation de l’Hôtel en lui plaquant une nouvelle
façade contre l’ancienne aile sud, et organise une cour d’honneur avec
colonnade ouvrant par une demi-lune sur la rue des Francs-Bourgeois.
Dans le même temps, il est chargé par le Cardinal de construire l’Hôtel
de Rohan-Strasbourg, dont la façade monumentale se dresse sur les
jardins communs aux deux hôtels.
Ils servent à de multiples usages sous la Révolution, puis sont acquis
par l’Etat (décret impérial du 6 mars 1808). Napoléon affecte l’Hôtel
de Soubise aux Archives impériales et l’Hôtel de Rohan à l’Imprimerie
nationale qui y reste jusqu’en 1927. Le musée de l’Histoire de France
des Archives nationales occupe les salles de l’Hôtel de Soubise depuis
1867.
© Jean-Michel Avramoussi
Souvent dévolu à la musique, aux arts et plus largement à l’histoire, le
centre historique des Archives nationales a accueilli les créations de
compositeurs qui lui étaient contemporains : M-A. Charpentier, F-J.
Gossec, J. Haydn, J. B. de Saint-George. Aujourd’hui, il renoue avec
cette tradition : Jeunes Talents fait créer ou interpréter des œuvres de
jeunes compositeurs contemporains comme Karol Beffa, Bruno
Mantovani, Nicolas Bacri, Benoît Menut, Kaija Saariaho, Graciane Finzi,
Philippe Hersant ou encore Guillaume Connesson. Les concerts de la
saison comme le Festival Européen Jeunes Talents, organisés par cette
association, confirment chaque année cette tradition.
9
archives-nationales.culture.gouv.fr
Calendrier des concerts
DATE HEURE
Di.
03/07
Ma.
05/07
Me.
06/07
Je.
07/07
Ve.
08/07
Sa.
09/07
Sa.
09/07
Di.
10/07
Di.
10/07
Ma.
12/07
Me.
13/07
Je.
14/07
Ve.
15/07
Sa.
16/07
Sa.
16/07
Di.
17/07
Di.
17/07
Ma.
19/07
Me.
20/07
Je.
21/07
Ve.
22/07
Sa.
23/07
Sa.
23/07
16h00
LIEU
Jardins des Archives
nationales
20h00 Archives nationales
20h00 Archives nationales
20h00 Archives nationales
20h00 Archives nationales
15h00 Archives nationales
20h00 Archives nationales
16h00
Square
Saint-Lambert
18h00 Archives nationales
20h00 Archives nationales
20h00 Archives nationales
de 16h00
à 18h00
Archives nationales
20h00 Archives nationales
15h00
Jardins des Archives
nationales
20h00 Archives nationales
16h00
Parc des
Buttes-Chaumont
18h00 Archives nationales
20h00 Archives nationales
20h00 Archives nationales
20h00 Archives nationales
20h00 Archives nationales
15h00
Jardins des Archives
nationales
20h00 Archives nationales
Quintegr'al
CONCERT
« En Amérique »
Kamen, Joplin, Williams, Crespo, Roberts, Barber, Bernstein, Blake, Curnow, Gershwin
Guillaume Chilemme, violon - Léa Hennino, alto - Victor Julien-Laferrière, violoncelle Anne Queffélec, piano
« Bijoux du répertoire »
Debussy, Schumann, Mozart
Ensemble Les Contre-Sujets
« Concertos déconcertants »
Vivaldi, C.P.E. Bach, Rotsztejn, Telemann
Julie Sévilla-Fraysse, violoncelle - Vassilena Serafimova, marimba - Jonathan Fournel, piano
« Jeux d'enfants »
Nin, Braye-Weppe, Bizet, Zimmerli, Saint-Saëns, Vladiguerov
Marie Perbost, soprano - Eva Zaïcik, mezzo-soprano - Paco Garcia, ténor - Marcel Raschke, baryton Joséphine Ambroselli Brault, piano - Tanguy de Williencourt, piano
« Chants d’amour »
Schumann, Brahms
Adélaïde Ferrière, marimba
« Une agilité renversante »
Paganini, Cheung, Bach, Gerassimez, Mozart, Rameau, Sammut
Sarah Chenaf, alto - Trio Karénine
Baptiste Herbin, saxophone alto - Quatuor Yendo
Lost in Swing
« En miroir »
Fauré, Brahms
« Danzas »
Granados, Naón
« Famous Jazz Standards »
Goodman, Sampson, Raksin, Akst, Heyman, Sour, Eyton, Green, Waller, Ellington, Gershwin, Casey...
Julian Trevelyan, piano
« Instants poétiques »
Chopin, Debussy, Neuburger, Schumann
Ensemble Lacertae
« Un serpent à Venise »
Trabaci, Ortiz, Kapsberger, Bertoli, Sances, Mayone, Ruiz de Ribayaz, Frescobaldi
Fête Nationale !
Un concert à entrée libre toutes les demi-heures !
Vladyslava Luchenko, violon - Astrig Siranossian, violoncelle - Nathanaël Gouin, piano
« Liaisons romantiques »
R. Schumann, Brahms, C. Schumann
Les Clarinautes (élodie Roudet - Claire Voisin, clarinettes)
« Patchwork musical »
Bach, Haydn, Secunda, Chassidic folk songs, Connesson, Airs traditionnels celtiques, Schwartz...
Romain Leleu, trompette - Théo Fouchenneret, piano
« La trompette autrement »
Goedicke, Liszt, Enesco, Kodály, Brandt, Gaubert, Piazzolla, Fauré, Arban
La Compagnie Divague
« Parlez-moi d'amour »
Britten, Dowland, Berlioz, Mozart, Schubert, Villa-Lobos, Tchaïkovski, Glinka, Falla, García Lorca...
Aurélien Pascal, violoncelle - Théo Fouchenneret, piano
Fanny Clamagirand, violon - Alexandre Kantorow, piano
« Un tourbillon d’expression »
Schumann, Neuburger, Chopin, Franck
« Entre lyrisme et virtuosité »
Saint-Saëns, Debussy, Strauss
Marie-Laure Garnier, soprano - Anna Besson, flûte - Augustin Gorisse, hautbois - Charlie Maussion,
trombone - Louise Lapierre, basson - Vincent Mussat, piano - Guillaume Sigier, piano
« 100 minutes de musique en hommage à Henri Dutilleux »
Dutilleux, Créations de Matton, Menut, Pépin, Touchard, Worms
Tanguy de Williencourt, piano - Quatuor Akilone
« Une explosion créatrice »
Beethoven, Brahms
Ensemble Polygones
« Ciel et Terre »
Bruch, Schreker, Brahms, Pépin (création)
RaGa Duo (Raphaëlle Rubio, violon - Gabrielle Rubio, guitare)
« Leurs cordes s'accordent... »
Pujol, Paganini, Ourkouzounov, Politi, Daniel
Quatuor Van Kuijk
« Un esprit de modernité »
Mozart, Kurtág, Ravel
10
Quintegr'al
Entrée libre
Guillaume Fattet, trompette
Fabien Verwaerde, trompette
Guillaume Merlin, cor
Nicolas Cunin, trombone
Florian Schuegraf, tuba
MUSIQUE DANS LES JARDINS
Dimanche 3 juillet à 16h00
Cour d’honneur - Archives nationales
Entrée libre
« En Amérique »
MICHAEL KAMEN (1948 – 2003)
Robin des Bois | 1991
Promouvoir le répertoire pour cuivres et faire découvrir la sonorité et
la polyvalence de ces instruments, ainsi pourrait-être la devise de
Quintegr'al.
De la musique de film au ragtime en passant par le répertoire plus
classique, l’opérette, la comédie musicale ou encore les pièces
originales pour quintette de cuivres, nous pouvons découvrir la
richesse et la diversité de la musique nord et sud-américaine à travers
ce programme. Bon voyage !
MICHAEL KAMEN (1948 – 2003)
Quintet (Canadian Brass) | 2002
SCOT JOPLIN (1868 – 1917)
The Entertainer (arrangement) | 1902
JOHN WILLIAMS (Né EN 1932)
Summon the Heroes | 1996
ENRIQUE CRESPO (Né EN 1941)
Suite Americana (extraits) | 1977
LUCKEY ROBERTS (1887 – 1968)
Junk Man Rag (arrangement) | 1914
SAMUEL BARBER (1910 – 1981)
Adagio pour cordes (arrangement) | 1936
LEONARD BERNSTEIN (1918 – 1990)
Candide Overture (arrangement) | 1956
LEONARD BERNSTEIN (1918 – 1990)
West Side Story (extraits, arrangement) | 1957
Biographies des musiciens : cf pages 71, 59, 60 et 61
EUBIE BLAKE (1887 – 1983)
The Chevy Chase (arrangement) | 1914
JAMES CURNOW (Né EN 1943)
Festivo
GEORGE GERSHWIN (1898 – 1937)
Un Américain à Paris (arrangement) | 1928
quintegral.fr
11
Guillaume Chilemme, violon
Léa Hennino, alto
Victor Julien-Laferrière, violoncelle
Anne Queffélec, piano
CONCERT DE MAÎTRE
SOUS LA DIRECTION D’ANNE QUEFFÉLEC
Mardi 5 juillet à 20h00
Cour de Guise - Archives nationales
« Bijoux du répertoire »
Lorsque Debussy compose ses trois sonates instrumentales, il est au
déclin de sa vie mais également en pleine floraison créatrice. La Sonate
n°1 en ré mineur pour violoncelle et piano est écrite d’un seul jet,
comme improvisée, lors d’un séjour à Pourville, devant la mer. L’auteur
avait pensé à l’intituler Pierrot fâché avec la Lune, comme un
hommage à Watteau ou à des poètes de son temps. La partition ne
paraît pas sous ce titre, cependant merveilleusement évocateur de ce
mélange très debussyste, d’humour sarcastique et de poésie
mélancolique.
Très malade, il compose sa Sonate n°3 en sol mineur pour violon et
piano d’une inspiration riche de fantaisie et d’un langage dramatique
inhabituel. Elle est conçue avec la finesse, la transparence et ce parfait
équilibre entre les instruments que l'on retrouve dans toute la
production du compositeur.
En 1849, les mois de tourmente révolutionnaire à Dresde sont
incroyablement féconds pour Schumann, qui compose des œuvres
de tous genres à une cadence effrénée. Ses Fantasiestücke, op. 73,
initialement écrites pour clarinette et piano, sont intensément lyriques
et reflètent avec passion ses états d’âme.
Mozart, véritable pionnier du quatuor avec piano, semble exploiter
d’emblée toutes les possibilités que lui offre cette formation. à
l’époque, le Quatuor en sol mineur avec piano K. 478 est jugé « trop
difficile à jouer » du fait de ses proportions, de ses difficultés
techniques et de sa complexité expressive. Ce quatuor est cependant
un véritable bijou du répertoire entrelaçant virtuosité, jeux
contrapuntiques, richesses mélodiques et expression ardente…
CLAUDE DEBUSSY (1862 – 1918)
Sonate n°1 en ré mineur pour violoncelle et piano | 1915
ROBERT SCHUMANN (1810 – 1856)
Fantasiestücke pour alto et piano, op. 73 | 1849
CLAUDE DEBUSSY (1862 – 1918)
Sonate n°3 en sol mineur pour violon et piano | 1916 – 1917
WOLFGANG AMADEUS MOZART (1756 – 1791)
Quatuor en sol mineur avec piano K. 478 | 1785
© Caroline Doutre
Biographies des musiciens : cf pages 40, 44, 45 et 51
Ce concert est dédié à notre partenaire H3P
12
Ensemble Les Contre-Sujets
Samuel Rotsztejn, flûte à bec
Clémentine Frémont, traverso
Laurence Valentino, violon baroque
Ajay Ranganathan, violon baroque
Tania-Lio Faucon-Cohen, violon baroque, alto baroque
Eric Tinkerhess, violoncelle, viole de gambe
Benoît Bératto, contrebasse baroque, violone
Takahisa Aida, clavecin
Mercredi 6 juillet à 20h00
Cour de Guise - Archives nationales
« Concertos déconcertants »
Quel est le point commun entre Antonio Vivaldi, Georg Philipp
Telemann et Carl Philipp Emanuel Bach ? Outre le lien familial unissant
les deux derniers, puisque Telemann était le parrain de C. P. E. Bach,
ces trois compositeurs se sont attachés à explorer et repousser les
limites du concerto.
Souvent composé de trois mouvements (Vif – Lent – Vif), le concerto
baroque fait dialoguer un ou plusieurs solistes avec l’orchestre, ou bien
l’orchestre tout entier dans le cas d’un concerto grosso. Néanmoins,
cette définition admet quelques exceptions qui ont contribué à la
grande richesse du genre.
Ce programme se compose ainsi de concertos uniques à bien des
égards.
Biographies des musiciens : cf pages 71, 54, 43, 47 et 53
ANTONIO VIVALDI (1678 – 1741)
Concerto en sol mineur pour flûte à bec et orchestre « La Notte »,
RV 439
CARL PHILIPP EMANUEL BACH (1714 – 1788)
Concerto en la majeur pour clavecin et orchestre, Wq. 172 bis
SAMUEL ROTSZTEJN (Né EN 1985)
Sarabande pour orchestre | 2014
GEORG PHILIPP TELEMANN (1681 – 1767)
Concerto en sol majeur pour alto et orchestre, TWV 51:G9
GEORG PHILIPP TELEMANN (1681 – 1767)
Double concerto en mi mineur pour flûte à bec, traverso et
orchestre, TWV 52:e1
Ce concert est dédié à notre partenaire Vivendi
contresujets.fr
13
Julie Sévilla-Fraysse, violoncelle
Vassilena Serafimova, marimba
Jonathan Fournel, piano
CARTE BLANCHE À
VASSILENA SERAFIMOVA
Jeudi 7 juillet à 20h00
Cour de Guise - Archives nationales
« Jeux d’enfants »
JOAQUíN NIN (1879 – 1949)
Suite populaire espagnole pour violoncelle et piano | 1930
« Quand nous commençons la musique, nous commençons à jouer :
jouer avec notre instrument, jouer avec nos amis, jouer devant un
public, pour un public, avec un public… ». Le sens premier de ce mot
est très cher à Vassilena Serafimova, qui aimerait ne jamais oublier
que jouer de la musique part de la simple envie de partager un
moment. C’est comme cela que la pièce Jeux d’enfants de Bizet s’est
présentée très naturellement à elle pour intituler ce concert.
Les trois musiciens ont construit ce programme en cherchant un
langage possible entre leurs instruments, encore rarement associés.
Ils proposent une rencontre amicale autour de plusieurs œuvres qu’ils
apprécient. La Sonate pour piano et percussions de Pierre-Alain Braye
Weppe et la pièce Sleight of Handde Patrick Zimmerli ont été offertes
à Vassilena pour ses 30 ans. Ces belles compositions d’aujourd’hui se
mêlent à d’autres plus anciennes telles que l’Introduction et Rondo
Capriccioso de Saint-Saëns et la Suite populaire espagnole de Nin aux
couleurs hispaniques, ou encore les poétiques Jeux d’enfants de Bizet
d’une étonnante richesse mélodique et rythmique.
Vassilena Serafimova met également à l’honneur son pays natal, la
Bulgarie, avec la Rhapsodie « Vardar » de Vladiguerov, considérée
comme l’un des emblèmes de la musique bulgare.
PIERRE-ALAIN BRAYE-WEPPE (Né EN 1981)
Sonate pour piano et percussion | 2015
GEORGES BIZET (1838 – 1875)
Jeux d'enfants pour piano à quatre mains (extraits, transcription pour
violoncelle, marimba et piano) | 1871
PATRICK ZIMMERLI (Né EN 1968)
Sleight of Hand pour percussion | création
CAMILLE SAINT-SAëNS (1835 – 1921)
Introduction et Rondo capriccioso en la mineur pour violon et orchestre,
op. 28 (transcription pour violoncelle, marimba et piano) | 1863
PANTCHO VLADIGUEROV (1899 – 1978)
Rhapsodie bulgare « Vardar » pour violon et orchestre, op. 16
(transcription pour violoncelle, marimba et piano) | 1922
Biographies des musiciens : cf pages 46, 65 et 49
Ce concert est dédié à notre partenaire Groupama Paris Val de Loire
juliesevillafraysse.com vassilenaserafimova.com
14
Marie Perbost, soprano
Eva Zaïcik, mezzo-soprano
Paco Garcia, ténor
Marcel Raschke, baryton
Joséphine Ambroselli Brault, piano
Tanguy de Williencourt, piano
Vendredi 8 juillet à 20h00
Cour de Guise - Archives nationales
« Chants d’amour »
ROBERT SCHUMANN (1810 – 1856)
Spanisches Liederspiel (Chansons espagnoles) pour quatuor vocal et piano,
op. 74 sur des poèmes espagnols traduits par Emanuel Geibel | 1849
Le Spanisches Liederspiel, op. 74 est un cahier de neuf lieder d’après
les Chants populaires et romances espagnoles de Geibel. Schumann,
qui avait été en relation avec Pauline, fille du célèbre chanteur
espagnol Manuel Garcia, y emprunte un lot de savoureuses
épigrammes et d’images chatoyantes, propices aux danses et aux
combinaisons de voix. Le compositeur estime son recueil : « On ne
peut plus gai ! ».
Contrepartie vocale des Danses hongroises de Brahms, le
Zigeunerleben, op. 29 de Schumann est né de la fascination du
compositeur pour les tziganes, fascination qui a grandi au contact du
poète Emanuel Geibel. Cette pièce permet à Schumann de donner
libre cours à sa nostalgie d’un « ailleurs ».
Les Neues Liebesliederwalzer, op. 65 rendent, après les Valses, op. 39,
un merveilleux hommage à la ville de Vienne, aux valses de Schubert
que Brahms vénérait, et aux Strauss qu’il avait pris en amitié. Ces
chants d’amour pour piano à quatre mains et quatuor vocal, destinés
à être joués coude à coude avec Clara Schumann, nous offrent un
kaléidoscope d’images et de sentiments : une passion sourde,
déchirée ou incandescente qui, se conjuguant avec les spécificités
nationales, nous vaut l’omniprésence de syncopes passionnées et
hoquetantes, de carrures impaires, d’accents en faux-pas ou encore
de rythmes pointés…
JOHANNES BRAHMS (1833 – 1897)
Walzer n°1, 3, 4, 9, 11, 13, 14, 15 pour piano à quatre mains, op. 39 | 1865
JOHANNES BRAHMS (1833 – 1897)
Danses hongroises pour piano à quatre mains (extrait) | 1867
ROBERT SCHUMANN (1810 – 1856)
Drei Gedichte (Trois Poèmes) pour quatuor vocal et piano, op. 29 sur des
poèmes d’Emanuel Geibel (extrait) | 1840
JOHANNES BRAHMS (1833 – 1897)
Neue Liebeslieder-Walzer (Chansons d’amour-Valses) pour quatuor vocal
et piano à quatre mains, op. 65 sur des poèmes de Georg Friedrich
Daumer | 1869 – 1874
© Jean-Baptiste Millot
Biographies des musiciens : cf pages 63, 64 et 48
15
Ce concert est dédié à notre partenaire la Fondation orange
Adélaïde Ferrière, marimba
Entrée libre
CONCERT FAMILIAL
Samedi 9 juillet à 15h00
Cour d’honneur - Archives nationales
Entrée libre
« Une agilité renversante »
NICCOLò PAGANINI (1782 – 1840)
Caprice n°24 en la mineur pour violon (transcription) | 1802 – 1817
Le marimba est originaire de plusieurs continents comme l'Afrique et
l'Amérique du Sud. Actuellement, les lames de bois sont composées
de bois de rose du Honduras ou encore de palissandre. Instrument
encore assez inconnu à ce jour, il recèle pourtant de sonorités
multicolores et d’un répertoire abondant. C’est ce que nous allons
découvrir dans ce programme pétillant qui met à l’honneur la
virtuosité et plus précisément la technique des « 4 baguettes ».
Il s’ouvre avec un arrangement du Caprice n°24 en la mineur pour
violon de Paganini, chef-d’œuvre technique et musical incontesté. Il
mêle ensuite des transcriptions de pièces pour clavecin (Toccata en
mi mineur, BWV 914de Bach ; L’Egyptiennede Rameau) et pour piano
(Fantaisie en ré mineur K. 397 de Mozart) avec des œuvres de trois
célèbres marimbistes actuels : Pius Cheung (Etude en mi mineur),
Alexej Gerassimez (Eravie), et Eric Sammut (Libertango ; Sugaria).
Ne manquez pas cette grande traversée dans l’histoire de la musique
en compagnie du marimba à l’agilité renversante !
PIUS CHEUNG (Né EN 1982)
Etude en mi mineur | 2006
JOHANN SEBASTIAN BACH (1685 – 1750)
Toccata en mi mineur pour clavecin, BWV 914 (transcription) | 1710
ALExEJ GERASSIMEZ (Né EN 1987)
Eravie | 2012
WOLFGANG AMADEUS MOZART (1756 – 1791)
Fantaisie en ré mineur pour piano, K. 397 (transcription) | 1782
JEAN-PHILIPPE RAMEAU (1683 – 1764)
Nouvelles suites de pièces de clavecin, Suite en sol majeur (extrait,
transcription)
ERIC SAMMUT (Né EN 1968)
Libertango | 2001
Sugaria | 2001
Biographie de la musicienne : cf page 65
adelaideferriere.com
16
Sarah Chenaf, alto
Trio Karénine
Fanny Robilliard, violon
Louis Rodde, violoncelle
Paloma Kouider, piano
Samedi 9 juillet à 20h00
Cour de Guise - Archives nationales
« En miroir »
GABRIEL FAURé (1845 – 1924)
Quatuor n°1 en ut mineur pour piano et cordes, op. 15 | 1876 – 1879
Ce programme propose de découvrir deux œuvres emblématiques
du répertoire pour quatuor avec piano, à la frontière du romantisme
et de la modernité. Très voisins par leur structure en quatre
mouvements, les deux quatuors semblent se répondre tant ils offrent
de belles similitudes : composés dans le ton fiévreux d’ut mineur, ils
présentent un premier mouvement de forme sonate au caractère
emporté suivi d’un scherzo virtuose et d’un mouvement lent au
charme méditatif, cœur émotionnel de chacune des deux œuvres.
Les deux finales font chanter les lignes de cordes sur les volutes
virtuoses du piano.
Le Quatuor n°1 en ut mineur pour piano et cordes, op. 15de Fauré doit
encore certaines de ses lignes à la grande tradition romantique. Il
frappe par la beauté des thèmes et la souple fermeté du style. La
partition est écrite peu après une période difficile pour le musicien,
ce dernier s'étant fiancé, après une cour assidue, à Marianne Viardot
(fille de Pauline Viardot), qui le délaisse au bout de quelques mois. Le
finale a été réécrit par Fauré en 1883.
Le Quatuor n°3 en ut mineur pour piano et cordes, op. 60 de Brahms
connaît lui aussi plusieurs remaniements. La tonalité définitive d’ut
mineur remplace l’ut dièse mineur prévu à l’origine et les mouvements
ne semblent pas apparaître dans l’ordre de composition. Ce quatuor
s’évade maintes fois des rigueurs classiques, guidé par l’inspiration et
l’émotion du moment, mariant la fougue juvénile et la complète
maîtrise d’écriture de Brahms.
JOHANNES BRAHMS (1833 – 1897)
Quatuor n°3 en ut mineur pour piano et cordes, op. 60 | 1856 – 1875
© Béatrice Cruveiller
Biographies des musiciens : cf pages 43, 68, 42, 46 et 50
triokarenine.com
17
Baptiste Herbin, saxophone alto
Quatuor Yendo
Antonio García Jorge, saxophone
Jonathan Radford, saxophone
Antonin Pommel, saxophone
Martin Trillaud, saxophone
Entrée libre
MUSIQUE DANS LES JARDINS
Dimanche 10 juillet à 16h00
Square Saint Lambert
Entrée libre
« Danzas »
ENRIQUE GRANADOS (1867 – 1916)
12 Danzas Españolas (extraits, transcription) | 1890
De l'expression espagnole « Yendo » (« En allant »), le quatuor puise
son identité et sa dynamique. Dans ce programme exceptionnel, le
quatuor s’associe avec Baptiste Herbin, éminent saxophoniste de jazz.
Ensemble, ils réinventent la tradition classique espagnole en mariant
le romantisme d’Enrique Granados avec la poésie virtuose de Baptiste
Herbin. Ils nous proposent ainsi un pont entre la romance classique et
l’improvisation.
Dans sa démarche de création et d'innovation, le Quatuor Yendo et
Radio France ont commandé en 2015 à Luis Naón une suite de danses
dénommée Tangos Utópicos, qui associe la création contemporaine
avec la musique traditionnelle argentine, propre au compositeur issu
de ce pays.
LUIS NAóN (Né EN 1961)
Tangos Utópicos (extrait) | 2015
ENRIQUE GRANADOS (1867 – 1916)
12 Danzas Españolas (extraits, transcription) | 1890
LUIS NAóN (Né EN 1961)
Tangos Utópicos (extrait) | 2015
ENRIQUE GRANADOS (1867 – 1916)
12 Danzas Españolas (extraits, transcription) | 1890
LUIS NAóN (Né EN 1961)
Tangos Utópicos (extrait) | 2015
Biographies des musiciens : cf pages 58, 70, 57 et 58
ENRIQUE GRANADOS (1867 – 1916)
12 Danzas Españolas (extraits, transcription) | 1890
LUIS NAóN (Né EN 1961)
Tangos Utópicos (extrait) | 2015
ENRIQUE GRANADOS (1867 – 1916)
12 Danzas Españolas (extraits, transcription) | 1890
LUIS NAóN (Né EN 1961)
Tangos Utópicos (extrait) | 2015
ENRIQUE GRANADOS (1867 – 1916)
12 Danzas Españolas (extraits, transcription) | 1890
baptisteherbin.com
yendoquartet.com
© Karim Benhaddouche
18
Lost in Swing
Clément Meunier, clarinette
Louis Billette, saxophone ténor
Étienne Loupot, guitare
Piotr Wegrowski, contrebasse
Julien Lemoine, vibraphone
Dimanche 10 juillet à 18h00
Cour de Guise - Archives nationales
« Famous Jazz Standards »
BENNY GOODMAN (1909 – 1986) ET EDGAR SAMPSON (1907 – 1973)
Don't Be That Way | 1938
Le swing désigne, en premier lieu, une manière d'être essentielle du
jazz, celle qui donne à balancer, à se balancer, à danser avec son corps
dans l'espace. Pour certains auteurs, le swing accompagne toute
l'histoire du jazz ; pour d'autres, comme André Hodeir, il est devenu
un courant musical du jazz qui prend son essor au milieu des années
1920 et va jusqu’à l’avènement du be-bop dans les années 1940.
On ne peut parler du swing sans évoquer les danses qui lui sont
associées : lindy-hop, charleston, balboa... Cette fusion entre danse et
musique connaît à l'heure actuelle un regain d’intérêt palpable et Lost
in Swing s’y intéresse particulièrement en invitant régulièrement des
danseurs.
Pour fêter le début de l'été, Lost in Swing nous offre un programme
spécial de standards très connus, à travers ses propres arrangements.
De Gershwin à Ellington, en passant par Hampton Goodman, Waller,
Raksin, Layton et bien d’autres, laissez-vous vous emporter pour un
tourbillon de swing explosif !
DAVID RAKSIN (1912 – 2004)
Laura | 1944
HARRY AKST (1894 – 1963)
Dinah | 1925
EDGAR SAMPSON (1907 – 1973)
Stompin’ at the Savoy | 1934
EDWARD HEYMAN (1907 – 1981), ROBERT SOUR (1906 – 1985),
FRANK EYTON (1894 – 1962) ET JOHNNY GREEN (1908 – 1989)
Body and Soul | 1930
FATS WALLER (1904 – 1943)
Honeysuckle Rose | 1928
Yacht Club Swing | 1938
DUKE ELLINGTON (1899 – 1974)
It Don't Mean a Thing | 1931
GEORGE GERSHWIN (1898 – 1937)
Lady Be Good | 1924
KENNETH CASEY (1899 – 1965)
Sweet Georgia Brown | 1925
LIONEL HAMPTON (1908 – 2002) ET SONNY BURKE (1914 – 1980)
Midnight Sun | 1947
EDGAR BATTLE (1907 – 1977) ET EDDIE DURHAM (1906 – 1987)
Topsy | 1937
GEORGE GERSHWIN (1898 – 1937)
I Got Rhythm | 1930
Biographie des musiciens : cf page 71, 55, 57, 52, 47 et 65
TURNER LAYTON (1894 – 1978)
After You've Gone | 1918
LIONEL HAMPTON (1908 – 2002)
Stompology | 1937
Flying Home | 1939
JULIEN LEMOINE (Né EN 1987)
Tribute to Lionel Hampton | 2015
lostinswing.com
19
Julian Trevelyan, piano
En partenariat avec le Concours Long Thibaud
Mardi 12 juillet à 20h00
Cour de Guise - Archives nationales
« Instants poétiques »
C’est autour de la Marche funèbre, point de départ et idée essentielle
de l’œuvre, que Frédéric Chopin organise la Sonate en si bémol mineur,
op. 35. Œuvre puissante et originale, cette sonate a souvent été mal
comprise. Il y a cependant dans ce morceau tragique et son
exceptionnelle « économie formelle » quelque chose de désincarné,
comme une représentation saisissante des différents visages de la
mort.
Le Livre I des Imagesde Claude Debussy est un chef-d'œuvre poétique
dans un condensé enchanteur de couleurs et de sons. Le compositeur
exprime sa satisfaction à son éditeur Jacques Durand après l’avoir
achevé : « Sans fausse vanité, je crois que ces trois morceaux se tiennent
et qu’ils prendront leur place dans la littérature pour piano…, à gauche
de Schumann ou à droite de Chopin… as you like it ».
Jean-Frédéric Neuburger compose Les lumières du manège pour le
Concours Long Thibaud Crespin 2015. Cette pièce fait référence au livre
Capitaes de Areia (Les Capitaines des Sables) de Jorge Amado. Il y est
question de lumières d'un manège dans lequel vont jouer les enfants
abandonnés sur une plage du Brésil la nuit venue, d'où l'univers un peu
« magique » de la pièce et les nombreuses références au rythme d'un
tango nocturne et déformé.
Le 11 mars 1839, Robert Schumann écrit à Clara : « J’ai été toute la
semaine au piano, composant, écrivant, riant et pleurant tout à la fois.
Tu trouveras une bonne description de cet état des choses dans mon
opus 20, la Grande Humoresque ». Cette pièce est une suite de
variations de climat expressif dont le lien unificateur est avant tout
poétique.
FRéDéRIC CHOPIN (1810 – 1849)
Sonate en si bémol mineur, op. 35 | 1837 ; 1839
CLAUDE DEBUSSY (1862 – 1918)
Livre I des Images | 1905
JEAN-FRéDéRIC NEUBURGER (Né EN 1986)
Les lumières du manège | 2015
ROBERT SCHUMANN (1810 – 1856)
Humoreske en si bémol majeur, op. 20 | 1839
Biographie du musicien : cf page 51
Ce concert est dédié à notre partenaire la Fondation Groupe ADP
juliantrevelyanpiano.info/
20
Ensemble Lacertae
Raphaël Mas, contre-ténor et percussions
Patrick Wibart, serpent
Romain Falik, théorbe
Thibaut Roussel, théorbe et guitare
Bérengère Sardin, harpe triple
Marie van Rhijn, orgue, clavecin
Mercredi 13 juillet à 20h00
Cour de Guise - Archives nationales
« Un serpent à Venise »
Fondé sous l’impulsion du serpentiste Patrick Wibart, l’Ensemble
Lacertæ vise à redonner vie aux œuvres instrumentales et vocales
allant du XVe au XVIIe siècle. Cette formation unique propose de lier
les sonorités sombres et envoûtantes du serpent à la voix lumineuse
du contre-ténor Raphael Mas en s'appuyant sur un large continuo de
cordes, de claviers et de percussions anciennes. Les musiciens de
Lacertae développent leurs aventures musicales sous plusieurs formes
et inventions artistiques conduisant l’auditeur, au-delà d’une
expérience sonore dans un voyage poétique.
En 1636, Marin Mersenne dans son Harmonie Universellene tarit pas
d'éloges à propos d'un certain serpent inventé en France au XVIe siècle.
Or si nous connaissons le grand intérêt des français pour cet instrument
aux formes reptiliennes, il semble qu'il ait fallu aux italiens presque
deux siècles pour apprivoiser ce dernier. Pourtant, au XVIIe siècle, des
musiciens venus de France ont fait entendre leurs instruments, à Rome
notamment, dans l'Eglise San Luigi dei Francesi, mais aussi dans
d'autres villes de la péninsule italique…
Dans ce programme, l'ensemble Lacertæ nous propose une
exploration des prémisses du baroque italien à travers une musique
aux sonorités particulièrement étonnantes et résolument tournée vers
l'improvisation, en posant en filigrane cette question : et si un serpent
était entré dans Venise ?
Biographies des musiciens : cf pages 71, 64, 61, 52 et 53
GIOVANNI MARIA TRABACI (1575 – 1647)
Componimenti per Organo (extrait) | 1603, Rome
DIEGO ORTIZ (1510 – 1570)
Tratado de Glosas (extraits) | 1553, Tolède
JOHANNES HIERONYMUS KAPSBERGER (1580 – 1651)
Libro segundo di villanelle (extrait) | 1623, Rome
GIOVANNI ANTONIO BERTOLI (CA 1600 – CA 1645)
Sonate per fagotto o altro strumento basso e continuo (extrait) |
1645, Venise
JOHANNES HIERONYMUS KAPSBERGER (1580 – 1651)
Libro Quatro D'Involatura Di Chitarrone (extrait) | 1626, Rome
GIOVANNI FELICE SANCES (1600 – 1679)
Cantade, Libro secondo (extrait) | 1633, Venise
ASCANIO MAYONE (CA 1570 – 1627)
Diversi capricci per sonare libro primo (extrait) | 1603, Naples
LUCAS RUIZ DE RIBAYAZ (1626 – 1677)
Luz y Norte Musical, para caminar por las cifras de la guitarra
españióla, y arpa (extrait) | 1677, Lima (Pérou)
JOHANNES HIERONYMUS KAPSBERGER (1580 – 1651)
Libro Quatro D'Involatura Di Chitarrone (extrait) | 1626, Rome
GIROLAMO FRESCOBALDI (1583 – 1643)
Secondo Libro d'Arie Musicali per Cantarsi nel Gravicembalo, e
Tiorba (extrait) | 1630, Florence
Aria Di romanesca
GIOVANNI ANTONIO BERTOLI (CA 1600 – CA 1645)
Sonate per fagotto o altro strumento basso e continuo (extrait) |
1645, Venise
marievanrhijn.com
21
Mardi 14 juillet de 16h00 à 18h00
Entrée libre
Cour de Guise - Archives nationales
16h00
Fiona Monbet, violon
Pierre Cussac, accordéon
Biographies des musiciens : cf pages 41 et 59
IGOR STRAVINSKY (1882 – 1971)
Petrouchka (extraits, arrangement) | 1910 – 1911
GEORGE GERSHWIN (1898 – 1937)
Porgy and Bess (extraits, arrangement) | 1935
LEONARD BERNSTEIN (1918 – 1990)
West Side Story (extraits, arrangement) | 1957
DJANGO REINHARDT (1910 – 1953)
Nuages (arrangement) | 1940
pierrecussac.com
16h30
Hélène Escriva, euphonium
Célia Oneto Bensaid, piano
Biographies des musiciens : cf pages 61 et 50
LUIGI BASSI (1833 – 1871)
Fantaisie sur Rigoletto de Verdi (arrangement)
JULES MASSENET (1842 – 1912)
Elégie (arrangement) | vers 1872
FRANZ SCHUBERT (1797 – 1828)
Schwanengesang (Le Chant du cygne), D. 957 (arrangement) | 1828
FRANCIS POULENC (1899 – 1963)
Les chemins de l’amour (arrangement) | 1940
celiaonetobensaid.com
heleneescriva.com
En partenariat avec la Fondation RATP
22
17h00
Trio Hélios
Camille Fonteneau, violon
Raphaël Jouan, violoncelle
Alexis Gournel, piano
Biographies des musiciens : cf pages 68, 41, 44 et 49
LUDWIG VAN BEETHOVEN (1770 – 1827)
Trio n°1 en ré majeur, op. 70 « Les Esprits » (extrait) | 1808
MAURICE RAVEL (1875 – 1937)
Trio en la mineur (extraits) | 1914
ASTOR PIAZZOLLA (1921 – 1992)
Primavera Porteña (arrangement) | 1970
17h30
Les Francs Bassons
Rafael Angster, basson
Anaël Bournel-Bosson, basson
Victor Dutot, basson
Julien Abbes, basson
Biographies des musiciens : cf pages 69, 56 et 57
SERGUEï PROKOFIEV (1891 – 1953)
Scherzo humoristique, op. 12b | 1915
DéSIRé DONDEYNE (1921 – 2015)
Pour se distraire | 1976
JOSQUIN DESPREZ (CA 1440 – 1521)
Madrigaux (arrangement)
JOHANN SEBASTIAN BACH (1685 – 1750)
Concerto italien, BWV 971 (extrait, arrangement) | 1735
P. D. Q. BACH (Né EN 1935)
Lip My Reeds | 1991
En partenariat avec la Fondation RATP
23
Vladyslava Luchenko, violon
Astrig Siranossian, violoncelle
Nathanaël Gouin, piano
Vendredi 15 juillet à 20h00
Cour de Guise - Archives nationales
« Liaisons romantiques »
ROBERT SCHUMANN (1810 – 1856)
3 Romances pour hautbois et piano op. 94 (transcription pour
violon et piano) | 1849
L’histoire entre Clara et Robert Schumann est digne d’un grand roman
d'amour romantique avec ses lettres enflammées, baisers volés,
serments passionnés… En 1849, Robert offre les Trois romances pour
hautbois et piano op. 94 à son épouse pour Noël. Malgré leur
apparente simplicité, elles portent sans aucun doute la marque du
génie schumannien.
La rencontre entre Robert Schumann et Johannes Brahms est un vrai
coup de foudre amical et musical. On trouve dans la Sonate n°2 en fa
majeur pour violoncelle et piano, op. 99 de Brahms l’influence
schumanienne inhérente à leur rencontre. Composée sur les rives du
lac de Thuns, elle mêle richesse thématique, expression généreuse,
ton héroïque, couleurs populaires, autant de qualités propres à la
musique du compositeur. Elle constitue l’un des sommets de la
littérature romantique pour violoncelle et piano.
Cette complicité entre les deux compositeurs est également partagée
avec Clara Schumann, merveilleuse pianiste, qui crée de nombreuses
œuvres des deux amis. En plus d’être une grande source d’inspiration,
elle développe également d’admirables talents de composition. Son
Trio en sol mineur, op. 17 en est un beau témoignage.
JOHANNES BRAHMS (1833 – 1897)
Sonate n°2 en fa majeur pour violoncelle et piano, op. 99 | 1886
CLARA SCHUMANN (1819 – 1896)
Trio en sol mineur pour violon, violoncelle et piano, op. 17 | 1846
Biographies des musiciens : cf pages 41, 46 et 49
24
Les Clarinautes
Entrée libre
Élodie Roudet, clarinette
Claire Voisin, clarinette
CONCERT FAMILIAL
Samedi 16 juillet à 15h00
Cour d’honneur - Archives nationales
Entrée libre
« Patchwork musical »
JOHANN SEBASTIAN BACH (1685 – 1750)
2 Inventions (arrangement de Gunther Joppig)
Ce patchwork musical propose un voyage géographique et temporel
qui ravira petits et grands !
De Johann Sebastian Bach (2 Inventions) à Édith Piaf (La vie en rose),
en passant par Joseph Haydn (extrait du Duo concertant n°1 pour 2
clarinettes), Gioacchino Rossini (extraits de Il barbiere di Siviglia et Il
turco in Italia), Guillaume Connesson (Scènes de la vie contemporaine),
Joseph Kosma (Les feuilles mortes), ou encore la musique traditionnelle
klezmer, celtique, cubaine, ce programme fera écho à tous à travers
de courtes pièces interprétées dans la joie et la bonne humeur par
l’espiègle duo de clarinettes Les Clarinautes.
JOSEPH HAYDN (1732 – 1809)
Duo concertant n°1 pour 2 clarinettes (extrait)
SHOLOM SECUNDA (1894 – 1974)
Bei Mir Bist Du Shein (arrangement d’Helmut Hödl)
CHASSIDIC FOLK SONGS
(arrangement d’Helmut Hödl)
GUILLAUME CONNESSON (Né EN 1970)
Scènes de la vie contemporaine (extraits) | 2012
AIRS TRADITIONNELS CELTIQUES
(arrangement de Florian Bramböck)
CHASSIDIC FOLK SONGS
(arrangement d’Helmut Hödl)
ABE SCHWARTZ (1881 – 1963)
Oriental Hora (arrangement d’Helmut Hödl)
IGNACIO CERVANTES (1847 – 1905)
Danses cubaines (arrangement de Paquito D'Rivera)
Biographies des musiciens : cf pages 67, 55 et 56
GIOACCHINO ROSSINI (1792 – 1868)
Il barbiere di Siviglia (extrait, arrangement de Pamela Weston) |
1816
GIOACCHINO ROSSINI (1792 – 1868)
Il turco in Italia (extrait, arrangement de Pamela Weston) | 1814
JOSEPH KOSMA (1905 – 1969)
Les feuilles mortes (arrangement de Vincent Lochet) | 1946
éDITH PIAF (1915 – 1963)
La vie en rose (transcription) | 1947
© GRADISCA - Pierre Esteffe
25
Romain Leleu, trompette
Théo Fouchenneret, piano
CARTE BLANCHE À
ROMAIN LELEU
Samedi 16 juillet à 20h00
Cour de Guise - Archives nationales
« La trompette autrement »
La trompette ? « C’est un instrument qui a plein de possibilités, mais
pas le répertoire du violon ou du piano », observe Romain Leleu. Le
répertoire de la trompette est en effet peu fourni. On y trouve
quelques concertos, ceux de Johan Nepomuk Hummel et de Joseph
Haydn étant les plus connus. Mais « le XIXe siècle a complètement
ignoré l’instrument. On n’a pas de pièces écrites par Schumann ou
Schubert », regrette le trompettiste. Or, Romain Leleu veut rendre
populaire son instrument. Par son interprétation, par les programmes
qu’il compose, le mélange des genres… Il nous livre : « La trompette a
une palette de couleurs illimitée. On peut tout exprimer. Je m’inspire
du violon ou des voix féminines - les sopranos - pour chercher d’autres
sonorités.»
Romain Leleu s’associe avec le pianiste Théo Fouchenneret pour cette
carte blanche : « C'est un jeune pianiste formidable, et je suis très
heureux de jouer avec lui ! ». Ensemble, ils mélangent la musique
originale pour trompette et piano avec des transcriptions issues du
répertoire vocal et de la musique populaire. Ils y ajoutent quelques
pièces pour piano seul. Ainsi, ils proposent au public de découvrir la
trompette « autrement », bien loin des préjugés qui peuvent encore
parfois coller à l'instrument !
Biographies des musiciens : cf pages 59 et 48
romainleleu.com
ALExANDRE GOEDICKE (1877 – 1957)
Etude de concert en sol mineur, op. 49 pour trompette et piano | 1948
FRANZ LISZT (1811 – 1886)
Romance « Oh ! Quand je dors » S. 282 pour chant et piano (transcription)
GEORGES ENESCO (1881 – 1955)
Légende pour trompette et piano | 1906
ZOLTáN KODáLY (1882 – 1967)
Danses de Marosszék pour piano seul | 1927
VASSILY BRANDT (1869 – 1923)
Pièce de concert pour trompette et piano
PHILIPPE GAUBERT (1879 – 1941)
Cantabile et Scherzetto pour cornet à pistons et piano
ASTOR PIAZZOLLA (1921 – 1992)
Milonga sin palabras (transcription) | 1979
GABRIEL FAURé (1845 – 1924)
Trois Romances sans paroles pour piano, op. 17 | 1863
JEAN-BAPTISTE ARBAN (1825 – 1889)
Variations sur Le Carnaval de Venise pour trompette et piano | 1860
© Jean-Baptiste Millot
26
La Compagnie Divague
Entrée libre
Clémentine Decouture, soprano
Corentin Decouture, contrebasse
Claire Besson, guitare
MUSIQUE DANS LES JARDINS
L’AMOUR DANS LA MUSIQUE CLASSIQUE
BENJAMIN BRITTEN (1913 – 1976)
Dimanche 17 juillet à 16h00
JOHN DOWLAND (1563 – 1626)
Flow My Tears sur un poème de John Dowland (transcription)
« Parlez-moi d'amour »
WOLFGANG AMADEUS MOZART (1756 – 1791)
Les Noces de Figaro, K. 492 sur un livret de Lorenzo da Ponte (extrait, transcription)
Das Veilchen, K. 476 sur un poème de Johann Wolfgang von Goethe (transcription)
I Will Give My Love an Apple sur un poème anonyme (transcription)
Parc des Buttes-Chaumont
Entrée libre
HECTOR BERLIOZ (1803 – 1869)
Romance de l’opéra comique | ca 1819 – 1922
L’amour, sentiment d'affection et d’attachement, nous fait découvrir
un large éventail d’émotions et d’expressions différentes, allant du
désir passionné à la tendresse de l'amour familial.
L'Amour avec un grand A, muse de la musique depuis le temps des
troubadours, c’est ce que nous proposent les artistes de La Compagnie
Divague dans ce programme alliant musique classique et chansons
d’antan, voyageant à travers les siècles et les styles...
Embarquement immédiat pour ce voyage amoureux avec une
formation originale pour voix et instruments à cordes !
FRANZ SCHUBERT (1797 – 1828)
Heidenröslein (Petite rose des bruyères) D. 257 sur un poème de Johann Wolfgang
von Goethe (transcription) | 1815
HEITOR VILLA-LOBOS (1887 – 1959)
Bachianas brasileiras n° 5 (transcription) | 1938
PIOTR ILITCH TCHAïKOVSKI (1840 – 1893)
6 Romances, op. 38 (extrait) | 1878
MIKHAïL GLINKA (1804 – 1857)
Flame of desire sur un poème d’Alexander Pushkin (transcription)
MANUEL DE FALLA (1876 – 1946)
Siete canciones populares españolas (extrait) | 1914 – 1915
Biographies des musiciens : cf pages 62, 51 et 47
FEDERICO GARCíA LORCA (1898 – 1936)
Nana de Sevilla sur un poème de Federico García Lorca (transcription)
ENRIQUE GRANADOS (1867 – 1916)
12 Tonadillas en estilo antiguo sur des poèmes de Fernando Periquet (extraits)
GEORGES BIZET (1838 – 1875)
Carmen sur un livret d'Henri Meilhac et Ludovic Halévy (exrait) | 1875
ANDRé MESSAGER (1853 – 1929)
J’ai deux amants sur un poème de Sacha Guitry | 1923
L’AMOUR EN CHANSONS
VINCENT YOUMANS (1898 – 1946)
Tea for two sur un texte d'Irving Caesar (transcription) | 1925
JOSéPHINE BAKER (1906 – 1975)
J’ai deux amours sur une musique de Vincent Scotto et des textes de Géo Koger
et d'Henri Varna | 1930
éDITH PIAF (1915 – 1963)
La vie en rose sur une musique de Louiguy | 1947
MISTINGUETT (1875 – 1956)
Mon homme sur une musique de Maurice Yvain et un texte d’Albert Willemetz
(transcription)
MARILYN MONROE (1926 – 1962)
I Wanna Be Loved By You sur une musique d’Herbert Stothart et Harry Ruby et
un texte de Bert Kalmar | 1928
CONSUELO VELáZQUEZ TORRES (1916 – 2005)
Bésame mucho d’après une aria d’Enrique Granados (transcription) | 1941
GEORGE GERSHWIN (1898 – 1937)
The Man I Love sur un texte d’Ira Gershwin (transcription) | 1924
divague.wix.com/lacompagniedivague
27
FRANK CHURCHILL (1901 – 1942)
Someday My Prince Will Come sur un texte de Larry Morey (transcription) | 1937
Aurélien Pascal, violoncelle
Théo Fouchenneret, piano
Dimanche 17 juillet à 18h00
Cour de Guise - Archives nationales
« Un tourbillon d’expression »
ROBERT SCHUMANN (1810 – 1856)
Adagio et Allegro, op. 70 | 1849
Initialement écrite pour cor et orchestre, la pièce Adagio et Allegro,
op. 70 de Schumann est transcrite avec succès pour le violoncelle et
demeure aujourd'hui l'une des plus belles pages du répertoire
chambriste schumannien. Le langage, à l’expressivité intense, révèle
un romantisme à la sensibilité exacerbée.
Dans Souffle sur les cendres, Neuburger a cherché à écrire une pièce
violoncellistique et virtuose sans perdre son langage harmonique et
rythmique. Le jeu sur les doubles cordes lui a donné beaucoup de
possibilités : parfois répétées très violemment ou tenues durant de
longues valeurs en crescendo, elles évoquent le « souffle » que
suggère le titre, en saturant presque la sonorité de l'instrument.
Chopin compose sa Polonaise brillante, op. 3 lors d'un séjour chez le
prince polonais Radziwill, alors qu’il n'a que 19 ans. à cette première
ébauche, il ajoute l'année suivante une Introduction et dédie
l'ensemble à Josef Merk, célèbre violoncelliste et compositeur
viennois. Le savoureux lyrisme du compositeur s'exprime dès les
premières mesures de l'Introduction, dans laquelle les deux
instruments sont étroitement liés. Dans la Polonaise au rythme
soutenu et enlevé, mélodie et accompagnement passent d'un
instrument à l'autre jusqu'à la clôture de l'œuvre.
Chef-d’œuvre incontestable de la musique de chambre française au
XIXe siècle, la Sonate en la majeur de Franck est dédiée au violoniste
Eugène Ysaye. Cette œuvre est caractéristique du compositeur :
architecture travaillée, thèmes nombreux et variés auxquels la forme
cyclique chère à Franck donne l'unité d'ensemble. Elle est aussi
remarquable pour l’équilibre des rôles et le dialogue entre les deux
instruments, traités à parité.
JEAN-FRéDéRIC NEUBURGER (Né EN 1986)
Souffle sur les cendres | 2010
FRéDéRIC CHOPIN (1810 – 1849)
Introduction et Polonaise brillante en ut majeur, op. 3 | 1829 – 1830
CéSAR FRANCK (1822 – 1890)
Sonate en la majeur | 1886
Biographies des musiciens : cf pages 45 et 48
© Shumpei Ohsugi
28
Fanny Clamagirand, violon
Alexandre Kantorow, piano
CARTE BLANCHE À
FANNY CLAMAGIRAND
Mardi 19 juillet à 20h00
Cour de Guise - Archives nationales
« Entre lyrisme et virtuosité »
La Sonate n°1 en ré mineur, op. 75de Camille Saint-Saëns nous expose
une écriture extrêmement concertante, dans la tradition de la Sonate
à Kreutzer de Beethoven. Nous retrouvons ici une structure chère au
compositeur : deux mouvements et quatre parties. Cette architecture
est également présente dans le Concerto n°4 pour piano et dans la
Symphonie avec orgue, contemporaine de cette sonate, et qui offre
pourtant maintes ressemblances.
Très malade, Claude Debussy compose sa Sonate n°3 en sol mineur
pour violon et pianod’une inspiration riche de fantaisie et d’un langage
dramatique inhabituel. Elle est conçue avec la finesse, la transparence
et ce parfait équilibre entre les instruments que l'on retrouve dans
toute la production du compositeur.
Œuvre de « musique absolue » ressortissant pour la dernière fois au
genre de la musique de chambre en son sens classique, la Sonate en
mi bémol majeur, op. 18 de Richard Strauss est également un adieu à
ses années d’apprentissage : il a déjà achevé sa première partition
symphonique de réelle importance, Aus Italien, et travaille à la
première version de son poème symphonique Macbeth. D’ailleurs, il
n’est pas étonnant de trouver dans cette sonate de nombreuses
allusions au langage orchestral de telles partitions. Elle frappe par sa
beauté lyrique et ses exigences techniques.
CAMILLE SAINT-SAëNS (1835 – 1921)
Sonate n°1 en ré mineur, op. 75 | 1885
CLAUDE DEBUSSY (1862 – 1918)
Sonate en sol mineur | 1916 – 1917
RICHARD STRAUSS (1864 – 1949)
Sonate en mi bémol majeur, op. 18 | 1887 – 1888
Biographies des musiciens : cf pages 40 et 50
Ce concert est dédié à notre partenaire la Fondation d’entreprise
Safran pour la musique
fannyclamagirand.com
29
Marie-Laure Garnier, soprano
Anna Besson, flûte
Augustin Gorisse, hautbois
Charlie Maussion, trombone
Louise Lapierre, basson
Vincent Mussat, piano
Guillaume Sigier, piano
CONCERT HOMMAGE À
HENRI DUTILLEUX
Mercredi 20 juillet à 20h00
Cour de Guise - Archives nationales
« 100 minutes de musique en hommage à Henri Dutilleux »
Henri Dutilleux, l’un des plus grands compositeurs français du XXe
siècle, aurait eu 100 ans le 26 janvier 2016. En 2004, il a accepté de
devenir le Président d’Honneur de Jeunes Talents : nous souhaitons
fêter dignement son centenaire.
Depuis 2009, nous proposons traditionnellement à un compositeur
vivant d’être le « compositeur invité » de notre festival. à défaut de
pouvoir inviter Henri Dutilleux en 2016 comme nous l’avions espéré,
nous souhaitons lui rendre hommage en lui consacrant une soirée
exceptionnelle. Pour l’occasion, six talentueux musiciens et cinq
compositeurs prometteurs se réunissent pour interpréter 100 minutes
de musique en hommage aux 100 ans d’Henri Dutilleux.
Henri Dutilleux a toujours développé une réelle curiosité pour les
jeunes créateurs issus d'horizons les plus divers. Ainsi, dans une
première partie, cinq jeunes compositeurs proposent une création
d’une durée de 10 minutes, l’hommage pouvant prendre la forme
qu’ils veulent en fonction de ce qu’Henri Dutilleux (le personnage, son
œuvre, son parcours…) leur évoque. La formation ne leur a pas été
imposée mais ils ont eu à choisir un minimum de quatre instruments
sur les six proposés pour composer leur pièce.
Nous vous invitons à voter pour la création que vous préférez. Ce
« Prix du public » permettra au lauréat d’écrire à nouveau pour une
formation au choix dans la saison Jeunes Talents 2016-2017.
L’autre partie de concert est consacrée à l’interprétation des œuvres
du compositeur. Entre musique vocale, pièces pour piano seul et la
quasi-totalité de sa musique de chambre pour vents et piano, nous
laissons ainsi résonner la mémoire d’Henri Dutilleux à travers sa
musique si subtile et raffinée…
Plus de détails : cf présentation pages 5 à 8
JULES MATTON (Né EN 1988)
Création pour soprano, flûte, hautbois, basson, piano
BENOîT MENUT (Né EN 1977)
Création pour soprano, flûte, hautbois, basson, piano
CAMILLE PéPIN (NéE EN 1990)
Trois sonnets de Charles Baudelaire | création pour soprano,
flûte, hautbois, basson, piano
FABIEN TOUCHARD (Né EN 1985)
Création pour soprano, flûte, hautbois, piano
NICOLAS WORMS (Né EN 1993)
Création pour soprano, flûte, hautbois, basson, trombone
2E PARTIE : œUVRES DE DUTILLEUx
HENRI DUTILLEUx (1916 – 2013)
Choral, Cadence et Fugato pour trombone et piano | 1950
HENRI DUTILLEUx (1916 – 2013)
Sarabande et cortège pour basson et piano | 1942
HENRI DUTILLEUx (1916 – 2013)
Sonate pour hautbois et piano | 1947
HENRI DUTILLEUx (1916 – 2013)
Sonatine pour flûte et piano | 1943
HENRI DUTILLEUx (1916 – 2013)
Au gré des ondes pour piano seul | 1946
Biographies des compositeurs : cf pages 66 et 67
Biographies des musiciens : cf pages 62, 54, 55, 60, 57, 50 et 51
1RE PARTIE : CRéATIONS
30
HENRI DUTILLEUx (1916 – 2013)
4 Mélodies (extraits) | 1941 – 1942
Féérie au clair de lune sur un poème de Raymond Genty
Regards sur l'infini sur un poème d’Anna de Noailles
Tanguy de Williencourt, piano
Quatuor Akilone
Émeline Concé, violon
Élise De-Bendelac, violon
Louise Desjardins, alto
Lucie Mercat, violoncelle
Jeudi 21 juillet à 20h00
Cour de Guise - Archives nationales
« Une explosion créatrice »
LUDWIG VAN BEETHOVEN (1770 – 1827)
Six Bagatelles pour piano seul, op. 126 (extraits) | 1824
Intenses, personnels, les trois quatuors de l’opus 59 symbolisent
l’explosion créatrice du nouveau Ludwig van Beethoven. Le Quatuor
n°8 en mi mineur, op. 59 n°2, de par sa place médiane dans le cycle, se
révèle comme le plus équilibré des trois, avec son sublime second
mouvement et son Finale brillant. Si le public et les critiques accueillent
ces quatuors avec une incompréhension liée à l’éclosion de la
modernité, Beethoven, lui, en est très fier, tout comme de ses Six
Bagatelles pour piano seul, op. 126. Considérées par leur auteur
comme « les meilleures qu’il ait écrites dans ce genre », elles forment
les « adieux » du compositeur au piano. Dédiées à son frère, Johann
van Beethoven, ces miniatures sont façonnées avec un sens de
l’orfèvrerie inégalable. C’est en mariant le piano au quatuor à cordes
que Johannes Brahms nous délivre l’une de ses plus belles œuvres.
Longuement insatisfait, le compositeur cherche la meilleure alchimie
instrumentale : d’abord quintette à cordes à deux violoncelles, puis
sonate pour deux pianos, l’œuvre devient enfin le magnifique
Quintette que nous connaissons. Beaucoup considèrent que Brahms,
âgé seulement de 33 ans, atteint la plénitude de ses moyens dans
cette œuvre monumentale.
LUDWIG VAN BEETHOVEN (1770 – 1827)
Quatuor n°8 en mi mineur, op. 59 n°2 | 1806
JOHANNES BRAHMS (1833 – 1897)
Quintette en fa mineur pour piano et cordes, op. 34 | 1864
Biographies des musiciens : cf pages 48, 69, 40, 41, 44 et 45
© Jean-Baptiste Millot
Ce concert est dédié à notre partenaire
Espaces Ferroviaires, filiale de SNCF Immobilier
quatuorakilone.com
31
Ensemble Polygones
Carjez Gerretsen, clarinette
Louise Salmona, violon
Alexandre Collard, cor
Natacha Colmez-Collard, violoncelle
Guillaume Sigier, piano
Vendredi 22 juillet à 20h00
Cour de Guise - Archives nationales
« Ciel et Terre »
Nous avons de la chance, nous vivons sur une planète qui est à elle seule
une source d'inspiration sans fin pour tous les esprits artistiques : il suffit
d'ouvrir les yeux et de l'observer…
Ce sont sans doute les romantiques qui ont, les premiers, puisé leurs
idées et leurs textures sonores dans ses paysages entre abondance et
désolation. La musique de Johannes Brahms, dont le Trio pour violon,
cor et piano, op. 40, semble prendre racine dans le sol, cette matière
généreuse, sève de la vie, aux mouvements profonds. Face à cela,
l'inspiration que d'autres trouvent dans le ciel est plus légère,
mystérieuse, insaisissable, suspendue comme les étoiles. Ainsi, le
compositeur autrichien Franz Schreker nous emporte dans la brise et
les bourrasques avec sa courte pièce Der Wind, si dramatique qu'on
croirait presque un poème symphonique.
De son côté, Max Bruch nous guide dans une nuit veloutée, apaisée et
rêveuse avec des extraits de ses 8 Pièces pour clarinette, violoncelle et
piano, op. 83. Quant à Camille Pépin, jeune compositrice lauréate du
Grand Prix Sacem et du Prix du jury, ainsi que du Coup de cœur du public
du Concours Île de Créations, ses préoccupations de voyages dans
l'espace sont représentatives de notre siècle : avec son langage
remarquablement évocateur, elle nous emmène jusqu'à la lune et
même au soleil…
Biographies des musiciens : cf pages 70, 55, 42, 60, 44 et 51
ensemblepolygones.wix.com/ensemblepolygones
32
MAx BRUCH (1838 – 1920)
8 Pièces pour clarinette, violoncelle et piano, op. 83 (extraits) | 1910
FRANZ SCHREKER (1878 – 1934)
Der Wind pour clarinette, violon, cor, violoncelle et piano | 1909
JOHANNES BRAHMS (1833 – 1897)
Trio pour violon, cor et piano, op. 40 | 1865
CAMILLE PéPIN (NéE EN 1990)
Luna pour clarinette, violon, cor, violoncelle et piano | 2016 (création)
RaGa Duo
Raphaëlle Rubio, violon
Gabrielle Rubio, guitare
CONCERT FAMILIAL
Samedi 23 juillet à 15h00
Cour d’honneur - Archives nationales
« Leurs cordes s'accordent... »
Le Raga Duo nous mène tout d’abord en Argentine avec la pièce Dos
Aires Candomberosdu compositeur Maximo-Diego Pujol dont l’œuvre
est très marquée par l'héritage musical de son pays.
Le voyage se poursuit en Europe, et plus précisément en Italie, avec
l’éminent compositeur violoniste Niccolò Paganini et sa Sonate n°1 en
la majeur pour violon et guitare. Il est l’un des premiers compositeurs
à écrire pour cette formation et révolutionne la façon de jouer du
violon.
La Sonatina bulgarica du compositeur bulgare Atanas Ourkouzounov
nous plonge dans l’univers des Balkans avec ses thèmes populaires et
ses rythmes d’une grande singularité.
La pièce La Voix et les Racines du compositeur franco-argentin Adrien
Politi nous ramène à l’univers du tango, porté ici par une très
émouvante mélodie.
Pour terminer ce concert, leurs cordes s’accordent sur la Suite insolite
de Régis Daniel, œuvre dédiée au duo. Ses quatre mouvements font
écho à quatre nouvelles de l’écrivain argentin Julio Cortazar.
© Michel Aguilar
Biographies des musiciennes : cf pages 68, 42 et 52
raga-duo.com
33
MAxIMO-DIEGO PUJOL (Né EN 1957)
Dos Aires Candomberos | 2000
NICCOLò PAGANINI (1782 – 1840)
Sonate n°1 en la majeur | 1828
ATANAS OURKOUZOUNOV (Né EN 1970)
Sonatina bulgarica | 1995
ADRIEN POLITI (Né EN 1957)
Les pensées vagabondes (extrait) | 2003
RéGIS DANIEL (Né EN 1977)
Suite insolite | 2014
Quatuor Van Kuijk
Nicolas Van Kuijk, violon
Sylvain Favre, violon
Grégoire Vecchioni, alto
François Robin, violoncelle
Samedi 23 juillet à 20h00
Cour de Guise - Archives nationales
« Un esprit de modernité »
Toutes les œuvres de ce programme se démarquent par leur esprit
de modernité.
Dans le Quatuor n°19 en do majeur K. 465 (dernier des six quatuors
dédiés à Haydn), Mozart commence par une étonnante introduction
qui lui a valu son titre « Les Dissonances ». Très difficile à comprendre
pour le public de l’époque, certains ont même proposé de corriger
harmoniquement les premières mesures. La modernité de cette pièce
vient surtout de son langage ainsi que de son inspiration mélodique
qui se situe ici à son plus haut niveau, dans chacun des quatre
mouvements.
Kurtag s’impose comme l’une des figures majeures de la musique
hongroise après la Seconde Guerre mondiale. Influencé par l’écriture
de Bartók, il se montre particulièrement sensible au détail, dans sa
simplicité et son autonomie, illustrant son goût pour les pièces brèves.
Les Six Moments musicaux sont des pièces de caractère qui peignent,
l’espace d’un moment, une atmosphère privilégiée. Elles font preuve
de modernité par une approche très narrative et virtuose, du point de
vue instrumental.
Le Quatuor en fa majeur, op. 35 de Ravel, œuvre de jeunesse, porte
déjà l’empreinte d’une personnalité affirmée. Nous y retrouvons les
parfums d’une Espagne sensuelle et d’autres influences populaires. Le
compositeur adopte ici une forme cyclique souple et fait preuve d’une
incroyable liberté d’invention par un style subtil et expressif.
Biographies des musiciens : cf pages 70
quatuorvankuijk.com
© Adrien Vecchioni
34
WOLFGANG AMADEUS MOZART (1756 – 1791)
Quatuor n°19 en do majeur « Les dissonances » K. 465 | 1785
GYöRGY KURTáG (Né EN 1926)
Six Moments musicaux | 1999 – 2005
MAURICE RAVEL (1875 – 1937)
Quatuor en fa majeur, op. 35 | 1902 – 1903
Autour des concerts
RÉPÉTITIONS PUBLIQUES
Jeunes Talents a toujours eu la volonté de faire découvrir la
musique classique au plus grand nombre. Dans cette démarche
de démocratisation et de solidarité, nous organisons des
Journées de découverte musicale à destination des enfants,
des répétitions publiques gratuites permettant l’accessibilité à
tout public et des Introductions aux concerts.
12h30 - 13h30 : Découverte du travail des musiciens en
répétition
Entrée libre, ouverte à tous
• Répétitions publiques
Tous les midis, sauf le dimanche, les musiciens donnent une
répétition publique de leur concert du soir. C’est une occasion
pour le public de découvrir les coulisses du métier de musicien
et de se laisser séduire par le concert du soir.
LES JOURNÉES DE DÉCOUVERTE
MUSICALE
10h00 - 11h30 : Ateliers musicaux
11h30 - 12h30 : Pique-nique dans les Archives nationales
12h30 - 13h30 : Découverte du travail des musiciens lors
des Répétitions publiques
13h30 - 15h00 : Bal de la princesse
Les enfants assistent à cette répétition. Ainsi, ils écoutent le
programme des œuvres présentées lors des ateliers musicaux.
Les enfants sont en général très impressionnés par la présence
et le travail des artistes. De quoi révéler de futurs musiciens et
mélomanes !
• Ateliers musicaux
Encadrés par un musicologue, les Ateliers musicaux ont pour
but de sensibiliser les enfants aux sons, aux rythmes et aux
couleurs musicales. Ils leur permettent de faire connaissance
avec l’univers de la musique classique. Dans un premier temps,
les enfants découvrent le piano, instrument à disposition dans
la Chambre du Prince des Archives nationales. Ensuite, ils
voyagent au travers des quatre notions principales du son : la
hauteur, le rythme, l’intensité et le timbre, puis découvrent
comment naît une œuvre musicale. Enfin, les enfants sont
préparés à l’écoute du concert qui suit. L’intervenant leur donne
quelques clefs d’écoute : présentation des artistes et notions
sur l’époque des œuvres interprétées. Les enfants peuvent ainsi
développer leurs capacités d'écoute, d'expression, de
communication ainsi que leur sensibilité artistique.
INTRODUCTION AUX CONCERTS
19h15 - 19h45 du mardi au samedi
17h15 - 17h45 le dimanche
Présentation du programmeet des interprètesdu concert
du soir
Entrée libre, réservée aux spectateurs du concert
• Introduction aux concerts
L’objectif est d’avoir un éclairage nouveau sur la musique
classique : contexte historique et culturel, extraits musicaux,
présentation des interprètes et de leurs parcours... Les
Introductions aux concerts sont des échanges pédagogiques
et conviviaux. Ils sont destinés à tous, mélomanes avertis ou
néophytes. Le but principal de présentations des concerts du
Festival Européen Jeunes Talents est d'aider les auditeurs à
chercher leurs propres interprétations des œuvres musicales
qu'ils écouteront durant le concert, c’est-à-dire de découvrir les
messages, les signes et les émotions que la musique leur
transmet.
• Bal de la princesse
Organisé par les Archives nationales, le Bal de la princesse
comprend tout d’abord une visite de l’Hôtel de Soubise réalisée
par un conférencier. Les enfants découvrent l'architecture et
des décors d'un hôtel princier du siècle des Lumières. Ensuite,
ils sont conviés à un bal costumé organisé dans les salons de
l'Hôtel de Soubise. Sous la conduite du maître de cérémonie,
ils sont initiés à la contredanse, chorégraphie de l’époque de
Louis XV sur une musique de Rameau.
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Informations pratiques
ADRESSES
TARIFS DES CONCERTS
Catégorie A (placement numéroté)
Tarif unique : 15 €
Hôtel de Soubise - Archives nationales
60, rue des Francs Bourgeois
75003 Paris
Catégorie B (placement numéroté)
Plein tarif : 12 €
Tarif réduit (-26 ans, dem. d’emploi) : 10 €
Elève de conservatoire : 5 €
Enfants de moins de 12 ans : gratuit
Métro
Ligne 1 - Hôtel de Ville
Ligne 11 - Rambuteau
Bus
Archives - Rambuteau : lignes 75 - 29
Hôtel de Ville : lignes 67 - 69
Catégorie C (placement libre, non réservable)
Tarif unique : 8 €
Pass 3 concerts
Catégorie A : 40 €
Catégorie B : 32 €
Square Saint-Lambert (kiosque)
2 rue Jean-Formigé
75015 Paris
Métro
Ligne 8 - Commerce
Tarifs « Concert Familial »
Concerts des samedi 9, 16 et 23 juillet à 15h
Gratuit
Parc des Buttes-Chaumont (kiosque)
66, rue de Botzaris
75019 Paris
INFORMATIONS
Métro
Ligne 7 bis - Buttes-Chaumont
Ligne 5 - Laumière
Par internet : www.jeunes-talents.org
Par téléphone : 01 40 20 09 32
LOCATION
En cas de mauvais temps, les concerts auront lieu à la Cathédrale
Sainte-Croix-des-Arméniens, 13 rue du Perche, 75003 - Paris (angle
de la rue Charlot)
L’achat et le retrait des places s’effectuent toujours au 60 rue des
Francs-Bourgeois, 75003 - Paris
En ligne : www.jeunes-talents.org
Par chèque : 4 rue Schubert, 75020 Paris
Sur place : chèques, espèces et CB
Ouverture de la billetterie deux heures avant le
début du concert
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Nos partenaires
Les lieux
Les partenaires publics
Les sociétés civiles
Les partenaires privés
Les partenaires en communication
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L’équipe de Jeunes Talents
Laurent Bureau
Directeur artistique
[email protected]
01 40 20 09 90
Lucie Robineau
Chargée de programmation
[email protected]
01 40 20 09 32
Charlotte Bussat-Labarre
Chargée d’administration et de production
[email protected]
01 40 20 09 34
Daphné Roland
Chargée de communication, presse
et relations avec le public
[email protected]
01 40 20 09 32
Sylvain Mangin
Assistant mécénat - partenariat
[email protected]
01 40 20 09 32
Conseil d’administration
Philippe Hersant : Conseiller artistique et Vice-Président
Gilles Gomez-Vaëz : Président
Nicolas Bourgeon : Trésorier
Françoise Sgueglia : Secrétaire Générale
Rose Assor et Jean-Loup Perlemuter
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LES MUSICIENS DU
FESTIVAL EUROPÉEN JEUNES TALENTS
2016
39
CORDES
Violon
Guillaume Chilemme
1er prix du Swedish International Duo Competition avec le pianiste Nathanaël Gouin en
août 2010, et 3e Grand Prix ainsi que Prix spécial des élèves des conservatoires de Paris
au Concours international Marguerite Long-Jacques Thibaud en novembre 2010,
Guillaume Chilemme figure parmi les violonistes les plus prometteurs de sa génération.
Passionné par le répertoire du quatuor à cordes, il fonde avec Marie Chilemme, Matthieu
© Caroline Doutre Handtschoewercker et Bruno Delepelaire, le Quatuor Cavatine avec lequel il remporte
la même année deux prix au Concours International de Musique de Chambre de Hambourg (ICMC). En août 2013, le quatuor
remporte le 2e Grand prix au prestigieux Concours international de quatuor à cordes de Banff (Canada). Aux côtés de son ami
pianiste Nathanaël Gouin, il sort son premier enregistrement consacré aux sonates de Maurice Ravel et Marguerite Canal en
2014. Guillaume est invité dans de nombreux festivals : Les Folles Journées de Nantes, Musique à L'Empéri, Les Schubertiades de
Schwarzenberg, les Folles Journées de Varsovie, le Festival de Pâques à Aix-en-Provence, le Festival de l'Orangerie de Sceaux, le
Julitafestival en Suède, le Festival des Serres d'Auteuil, les Folles Journées de Tokyo... Guillaume Chilemme se produit régulièrement
en tant que soliste dans divers concertos du répertoire. Il a notamment été invité par l'Orchestre du Capitole de Toulouse à
interpréter le Concerto de Bruch sous la baguette de Tugan Sokhiev. Guillaume Chilemme est lauréat de la Fondation Safran
(2015). Il joue un magnifique violon Nicolas Lupot « quatuor Château Pape Clément » de 1795, généreusement mis à disposition
par Bernard Magrez.
Fanny Clamagirand
Fanny Clamagirand s’impose depuis plusieurs années sur la scène internationale comme
une artiste de grande distinction, et est aujourd’hui considérée comme l’une des
violonistes les plus brillantes de sa génération. Elle a remporté ces dernières années de
prestigieuses récompenses dont le Prix Rainier III des Violin Masters 2007 de MonteCarlo et le 1er prix du Concours Kreisler à Vienne en 2005. Fanny Clamagirand a eu
l’occasion de se produire en soliste avec l’Orchestre Philharmonique de Vienne, le London
Philharmonic Orchestre, l’Orchestre national de France, le Malmö Symphony Orchestra, l’Orchestre Philharmonique de Monte
Carlo, l’Orchestre Symphonique de Vienne, le Teatro La Fenice Orchestra, l’Orchestre national du Capitole de Toulouse, etc. ainsi
que sur les plus belles scènes : Konzerthaus Berlin, Théâtre des Champs-Élysées, Konzerthaus de Vienne, Wigmore Hall, Chicago
Opera House, Salle Garnier Monte-Carlo, Auditorium du Louvre, Victoria Hall Genève, Royal Festival Hall, KKL Luzern. Ses projets
discographiques incluent l’intégrale des Concertos pour violonde Saint-Saëns, paru fin 2010 chez Naxos (Choc Classica), l’intégrale
de la musique pour violon et piano de Saint-Saëns (Naxos), les Sonates pour violon seuld’Eugène Ysaÿe chez Nascor (Choix France
Musique, Talents Fnac). Fanny joue sur un Matteo Goffriller fabriqué à Venise en 1700.
Émeline Concé
Pleine d’énergie et de joie de vivre, la violoniste Émeline Concé s’épanouit dans la
musique de chambre. Elle crée en 2011 le Quatuor Akilone qui suit l’enseignement de
Vladimir Mendelssohn au CNSMDP, et avec lequel elle a le plaisir de suivre de
nombreuses master-classes auprès de grands chambristes internationaux, notamment
par le biais de l’ECMA (European Chamber Music Academy). Depuis 2010, elle suit
également l’enseignement enrichissant de Svetlin Roussev en classe de violon. Elle intègre
l’Orchestre Lamoureux en 2012 en tant que chef d’attaque des seconds violons. Pour aller plus loin dans sa formation, Émeline
participe à diverses académies d’orchestre dont celle de l’Orchestre Philharmonique de Radio France, et celle de l’Orchestre de
Paris.
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Élise De-Bendelac
Née d'un père artiste peintre et d'une mère technicienne de laboratoire, rien ne
prédestinait Élise De-Bendelac à une carrière musicale. Pourtant, après avoir étudié le
répertoire de violon avec Serge Pataud et Olivier Charlier, elle découvre la magie de la
musique de chambre et fonde en 2011 le Quatuor Akilone. Ce quatuor représente à ses
yeux un véritable terrain d'épanouissement musical, donnant un sens important à toutes
ses années d'études. Grâce au quatuor, elle voyage beaucoup : quelques mois d'études
à Vienne (Autriche) et des séjours réguliers aux quatre coins de l'Europe grâce à l'ECMA (European Chamber Music Academy)
pour travailler avec de grands chambristes internationaux comme Hatto Beyerle, Johannes Meissl ou encore Miguel Da Silva.
Également passionnée par l'orchestre, Élise remplace régulièrement à l'Orchestre national de France depuis janvier 2014 et joue
aussi régulièrement avec de jeunes ensembles comme Secession Orchestra ou le Sinfonia Pop Orchestra. Élise a la chance d'être
boursière de l'Adami en 2015.
Camille Fonteneau
Jeune violoniste dynamique passionnée par la musique de chambre, Camille Fonteneau
est actuellement étudiante au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse
de Paris dans la classe d’Alexis Galpérine. Passionnée de musique de chambre, elle est
membre de la Rotterdam Chamber Music Society et a eu l’occasion de participer à divers
festivals (la Roque d'Anthéron, Rencontres Musicales de Saint-Césaire avec les membres
de l’Ensemble Calliopée, Estivales en Puisaye, Musicales de Thèze,
Festival les Voûtes Célestes, Festival de Chaillol, Festival Européen Jeunes Talents...). Originaire de Lyon, Camille Fonteneau a aussi
été repérée lors de plusieurs concours (Bellan, Marie Cantagrill, Jeunes Solistes de la Sorbonne). Elle fait partie du Trio Hélios,
primé lors de plusieurs concours en 2015, et ensemble en résidence au Festival des Arcs 2016.
Vladyslava Luchenko
Vladyslava Luchenko fait ses débuts de soliste à 11 ans avec la Philharmonie de Kiev. Ces
succès précoces ont attiré l’attention de la Fondation Vladimir Spivakov à Moscou et de
la Fondation Amis de l’Ukraine en Suisse. Lors d’une rencontre musicale, Vladyslava
Luchenko fait la connaissance de Zakhar Bron qui l’accepte en 2006 dans sa classe à la
Haute École d’Art de Zurich. Grâce à son nouveau mentor, elle remporte de nombreux
concours, comme le 1er prix du Concours Duttweiler-Hug de Zurich, le 2e prix du
Concours international de violon Andrea Postacchini à Fermo en Italie et le 2e prix, le Prix du public et le Prix spécial pour la
meilleure interprétation d’une œuvre imposée de Béla Bartók du Concours international de violon Tibor Varga à Martigny. Grâce
au 1er prix du Prix musique Rahn en 2010, elle s’est produite en concert avec l’Orchestre Symphonique de Lucerne dans la Tonhalle
de Zurich. Lors de ses études, elle a été soutenue par une bourse annuelle de la Fondation Marguerite Meisteret à deux reprises
et par le Prix d’étude du Concours de musique instrumentale du Pour-cent culturel Migros à Zurich. En 2012, elle achève ses
études avec succès lors d’un examen-concert et poursuit ses études avec Stephan Picard à la Haute École de Musique Hanns
Eisler de Berlin. Depuis 2014, Vladyslava fait partie du programme Artist Diploma de la Chapelle Musicale Reine Elizabeth en
Belgique, à la recherche de nouvelles sources d’inspiration sous la direction du célèbre violoniste et chef d’orchestre Augustin
Dumay. Parmi ses derniers succès, citons le Prix Rotary Excellence remporté en 2013 à Lugano. De nombreuses apparitions ont
suivi, en soliste avec l‘Orchestre ukrainien de la Radio et de l’Etat, l’Orchestre du Festival de Verbier, l’Orchestre Symphonique de
Lucerne, ainsi que l’Orchestra Virtuosi Italiani et l’Orchestre Royal de Chambre de Wallonieen 2014. Vladyslava Luchenko joue sur
un J. Guadagnini de 1793, prêt d’une collection privée.
Fiona Monbet
Fiona Monbet, violoniste franco-irlandaise, est diplômée du Conservatoire National
Supérieur de Musique et de Danse de Paris, où elle a étudié dans les classes d’Ami
Flammer et Alexis Galpérine. Parallèlement à son cursus classique, Fiona mène une
prometteuse carrière de jazz. Son professeur, Didier Lockwood, l’invite à jouer sur de
nombreuses scènes : Jazz in Marciac, Jazz sous les pommiers, Théâtre du Châtelet,
Théâtre des Champs-Élysées. Elle collabore avec Biréli Lagrène, Stochelo Rosenberg,
Marc Fosset, Phillip Catherine, Christian Escoudé, Vladimir Cosma avec qui ils tournent, accompagnés par l'Orchestre national
d'Île-de-France, l'Orchestre national de Belgique ainsi que l'Orchestre Philharmonique de Bucarest. Elle travaille également sur
les musiques des films de Tony Gatlif depuis 2010. En février 2013, elle sort son premier album O’Ceol, sur le label Harmonia
Mundi. Elle remporte avec son pianiste Romain Louveau le Prix de musique de chambre avec piano au Concours de l’ISA
(International Summer Academy) du Conservatoire de Vienne (Universität für Musik und Dartellende Kunst). Fiona étudie
maintenant la direction d’orchestre avec Jean-Sébastien Béreau au Conservatoire de Lille.
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Fanny Robilliard
Fanny Robilliard a étudié au CNSMD de Lyon dans la classe de Marianne Piketty. Elle part
ensuite se perfectionner à Munich auprès de Ingolf Turban, et entre à l’académie du
Symphonieorchester des Bayerischer Rundfunks. Deux années plus tard, elle est admise
dans la Karajan Académie du Philharmonique de Berlin. Fanny Robilliard a remporté le
1er prix du Concours Appassionato de la ville de Caen ainsi que le 1er prix du Concours
international d’Avignon. Nommée Révélation Classique 2010 par l’Adami, elle est l’invitée
de nombreux festivals parmi lesquels Aix-en-Provence, Prades, Baden Baden Festspiele, Nymphenburger Schlosskonzert, Lenk
Sommerakademy, Traunsteiner Sommerkonzerte. Au cours de son apprentissage, elle travaille auprès de Rainer Schmidt, Christian
Tetzlaff, Olivier Charlier, Stephan Picard, Salvatore Accardo, Kolja Lessing. Durant l’année 2014, elle est invitée pour plusieurs
concerts au sein du London Symphony Orchestra, en qualité de chef d’attaque des seconds violons. Après avoir obtenu son
Master de soliste avec les félicitations du jury, elle poursuit actuellement un cycle de Konzertexam à l’Universität der Künste auprès
de Nora Chastain. En février 2015, elle rejoint le Trio Karénine, avec lequel elle débute une saison de concerts en France et à
l’étranger.
Raphaëlle Rubio
Raphaëlle Rubio est née le 11 juillet 1992 à Perpignan. Elle commence ses études
musicales par le piano et le violon au CRR de Perpignan-Méditerranée à l'âge de 4 ans.
Elle étudie le violon, successivement avec Lucie Carton, Martin Brunschwig et Alexandre
Benderski. En 2007, après avoir brillamment obtenu toutes les unités de valeur du DEM
au CRR de Perpignan-Méditerranée, elle est admise, sur concours, au CRR de Paris en
Supérieur. Dès 2006, elle participe à de nombreuses master-classes avec Alexandre
Benderski, Suzanne Gessner, Irina Medvedeva, Clara Cernat, Vladimir Nemtanu, Alain Moglia et Kazimierz Olechowski. Depuis
2006, elle joue en soliste avec l'orchestre du CRR de Perpignan-Méditerranée. Elle se produit aussi, régulièrement avec différents
pianistes. Elle participe à la création mondiale d'œuvres musicales des compositeurs contemporains Daniel Tosi, Thierry Huillet,
Roberto Rossi, Régis Daniel, Eduardo Timpanaro… En 2008, elle crée le RaGa Duo avec sa sœur, la guitariste Gabrielle Rubio.
Depuis 2011, elles se produisent dans plusieurs festivals en France, en Italie, et en Espagne. En septembre 2010, elle présente le
concours d'entrée du CNSMD de Lyon. Elle est admise, à sa première tentative, et intègre les classes de Vladimir Nemtanu et
Kazimierz Olechowski. En mai et juin 2013, elle obtient brillamment son DNSPM avec une mention spéciale en Musique de
Chambre. Depuis mars 2014, Raphaëlle est sollicitée à plusieurs reprises par l’Orchestre de l’Opéra de Lyon et par l’Orchestre
national de Lyon pour participer à différentes sessions. Notamment en juin 2014 où elle rejoint à nouveau l’Orchestre de l’Opéra
de Lyon pour une tournée au Japon. En janvier 2015, dans le cadre d’un partenariat entre le CNSMD de Lyon et l’Orchestre national
de Lyon, Raphaëlle occupe le poste de co-soliste et soliste dans la Symphonie n°5 de Dimitri Chostakovitch. En février 2015, le
RaGa Duo enregistre son premier CD. En juin 2015, Raphaëlle obtient son Master au CNSMD de Lyon avec la mention Très Bien.
En août 2015, Raphaëlle interprète le Concerto pour violonde Bernard Cavanna avec l’orchestre K. N. M. de Berlin sous la direction
de Claire Levacher à Salem en Allemagne.
Louise Salmona
Louise Salmona donne des concerts de musique de chambre dans de grandes salles
européennes telles que le Concertgebouw et le Muziekgebouw d'Amsterdam, la
Chapelle Reine Elisabeth à Bruxelles, la Salle Parnassos à Athènes, le Festival international
de la Roque d'Anthéron, le Festival Musica…, ainsi qu'à plusieurs reprises sur France
Musique. En tant que soliste, elle se produit en France et en Angleterre, sous la direction
de Peter Csaba et de Mark Austin (assistant des BBC Proms). Violoniste au sein de
l'Orchestre de l'Opéra national de Paris, elle prête régulièrement son concours à des formations symphoniques prestigieuses
telles que le London Symphony Orchestra, et le Royal Concertgebouw Orchestra. Louise bénéficie du soutien de l’Adami. Son
premier disque, Le Carnaval des animaux de Camille Saint-Saëns, aux côtés du pianiste Pascal Amoyel et bien d'autres artistes,
est paru chez Albin Michel/France Musique. Louise est diplomée d'un Master du CNSMD de Lyon dans la classe de Marianne
Piketty, et d'un Artist Diploma du Royal College of Music de Londres (classe de Daniel Rowland).
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Violon baroque
Ajay Ranganathan
Né d’un père indien et d’une mère polonaise en 1989, Ajay Ranganathan commence la
musique par le piano, puis décide d’apprendre le violon, qui deviendra sa passion. Il fait
une partie de ses études musicales au Conservatoire de Tours, où il a aussi la chance de
faire partie de la maîtrise d’enfants et de chanter dans plusieurs opéras au Grand Théâtre
de Tours. Il poursuit ses études au Conservatoire de Boulogne-Billancourt, où il obtient
son Prix de violon. Ses professeurs sont Gilles Henry et Gilles Lefèvre à Tours, Maryvonne
Le Dizès et Christophe Poiget à Boulogne. Lors de différents stages, il rencontre aussi Veda Reynolds, Gilles Apap, Patrice
Fontanarosa, Jean Lenert, Olivier Charlier… Il étudie le violon baroque au Conservatoire de Tours avec Xavier Julien-Laferrière et
obtient le Diplôme d’Etudes Musicales en 2012. Ajay entre ensuite au CNSMDP dans la classe de François Fernandez, où il obtient
sa Licence en juin 2014. Il a par ailleurs l’opportunité de rencontrer un grand maître du violon en musique carnatique (musique
classique de l’Inde du Sud), V. V. Subramaniam qui l’initie à un nouveau répertoire. L'étude de cette musique indienne, où une
grande part de la création est basée sur l'improvisation, est déterminante dans son approche globale de la musique. Il joue avec
différents ensembles tels que Les Contre-Sujets (répertoire baroque), Les Siècles (répertoire baroque), Les Caractères (répertoire
baroque et contemporain), la Symphonie des Lumières (Haydn, Mozart sur instruments d'époque), ou l'Orchestre Français des
Jeunes baroque. Il se produit régulièrement aux Festes Baroques en Terres de Graves et de Sauternais, festival bordelais. Il forme
par ailleurs un trio avec ses deux frères, et joue très régulièrement avec eux en France, Pologne et Inde.
Laurence Valentino
Après un 1er prix et un perfectionnement de violon moderne auprès de Geneviève
Simonot et Maurice Moulin, Laurence Valentino obtient un 1er prix de violon baroque
dans la classe d'Hélène Schmitt, puis suit un perfectionnement dans la classe de Patrick
Bismuth au Conservatoire à Rayonnement Régional de Paris. Première nommée au
Diplôme d’État et lauréate du Concours de la ville de Paris, elle est aujourd'hui professeur
de violon dans les conservatoires des 6e et 7e arrondissements de Paris. Sa vie musicale
oscille entre formations baroques (notamment l'ensemble Opalescences), orchestres modernes et musique de chambre. Membre
de la Compagnie des Archets à Bâbord, elle se produit régulièrement en quatuor à cordes, mêlant théâtre et musique.
Tania-Lio Faucon-Cohen
Musicienne polyvalente et engagée, violoniste, altiste, gambiste, Tania-Lio Faucon-Cohen
se spécialise en musique ancienne et poursuit son apprentissage du violon baroque et
de l'alto baroque au CNSMD de Paris dans la classe de François Fernandez. En 2014, elle
obtient le Diplôme National Supérieur Professionnel de Musicien. Au cours de divers
festivals et tournées (Chaise-Dieu, Lumières, Sinfonia, Contrepoint...), elle travaille sous
la direction de Paul Agnew, Sigiswald Kuijken, Patrick Cohën-Akenine, Christophe Rousset,
Christophe Coin, Jan Waas, Sir Roger Noringthon, Florence Malgoire, Stéphanie-Marie Degand, Martin Gester ou encore Michel
Laplénie et Jean-François Frémont… Tania-Lio est également membre d’autres jeunes ensembles : le quatuor Guermantes et Les
jupons de la Marquise. Soucieuse de transmettre sa passion, elle crée une école de musique associative à Bordeaux, l'Académie
Musicale d'Aliénor, et enseigne le violon baroque au Conservatoire du 11earrondissement de la ville de Paris et le violon moderne
dans différentes écoles de musique parisiennes.
Alto
Sarah Chenaf
Sarah Chenaf commence l’étude de l’alto au Conservatoire de Bordeaux puis au
Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris où elle obtient son
Master. Elle poursuit ensuite sa formation à Vienne et Hanovre auprès de Johannes
Meissl (Quatuor Artis) et Hatto Beyerle (Quatuor Alban Berg). En 2009, elle co-fonde le
Quatuor Zaïde composé de Charlotte Juillard, Leslie Boulin-Raulet et Juliette Salmona.
Le Quatuor Zaïde est lauréat de nombreux concours (Bordeaux, Pékin, Banff, Heerlen),
se produit dans de grandes salles telles le Théâtre des Champs-Élysées, le Wigmore Hall de Londres, le Musikverein de Vienne, la
Cité de la musique et avec des musiciens tels que Jérôme Pernoo, Alexandre Tharaud, Bertrand Chamayou, Edgar Moreau, Jonas
Vitaud. En 2015-2016, le Quatuor Zaïde retrouvera toutes les plus grandes salles d’Europe pour une tournée Rinsing star et sort
un deuxième double disque consacré aux Quatuors, op. 50 de Haydn.
43
Louise Desjardins
Née dans une famille de musiciens, Louise Desjardins, altiste, s’initie dès son plus jeune
âge à la musique de chambre et profite de la place médiane de son instrument pour
développer son sens de l’écoute au sein de formations diverses. Après avoir suivi
l’enseignement d’Isabelle Lequien et Gérard Caussé, elle obtient son Master au CNSMDP
dans la classe d’Antoine Tamestit. En juin 2015, elle remporte le 3e prix ainsi que le Prix
de la Fondation Suntory au Concours international d'alto de Tokyo. Passionnée de
musique de chambre, elle est membre du Quatuor Akilone avec lequel elle se produit lors de concerts, projets pluridisciplinaires
et académies à travers l’Europe avec d’éminents chambristes. Louise participe également à l’Orchestre Français des Jeunes, au
Gustav Mahler Jugendorchester, ainsi qu’aux académies de l’Orchestre Philharmonique de Radio France et de l’Orchestre de Paris.
Elle a bénéficié d’une bourse Adami en 2015-2016.
Léa Hennino
Reconnue comme l'une des altistes les plus prometteuses de sa génération, Léa Hennino
s'est produite sur de grandes scènes internationales et dans de nombreux festivals
internationaux. Également sélectionnée pour participer à de prestigieuses académies
aux États-Unis, Pologne, Angleterre, Espagne, Suède, Suisse, elle se produit dans diverses
formations lors de concerts et master-classes. Enrichie de ces nombreuses rencontres,
Léa remporte des prix lors de concours en France, Allemagne, Luxembourg et devient
lauréate de la Yamaha Music Fondation of Europe, de la Fondation Meyer et de l'Adami. Prochainement, Léa jouera au sein de
l'ensemble les Dissonances, au Centre de Musique de Chambre de Paris, Festival de Colmar, Festival de Pâques de Deauville,
Festival de Chaillol, Classic à Guéthary, Festival Groba... Elle se produira en soliste sous la direction de Pierre-André Vallade dans
les Espaces acoustiques de Gérard Grisey à la Tonhalle de Zurich et interprétera Harold en Italiede Berlioz en République Tchèque.
Lauréate du CNSMD de Paris, Léa a également étudié avec Nobuko Imai à Genève en Suisse et se perfectionne désormais auprès
de l'altiste anglais Lawrence Power à Zurich. Léa joue un alto de Charles Coquet fait pour elle en 2014 à Paris.
Violoncelle
Natacha Colmez-Collard
Après s'être formée auprès de Xavier Phillips et Philippe Muller, Natacha Colmez-Collard
obtient le diplôme du CNSMD de Paris où elle a étudié avec Michel Strauss. Chambriste
insatiable, elle reçoit en sonate l'enseignement de Valérie et Pierre-Laurent Aimard et
remporte le Prix d'Honneur du Concours international Léopold Bellan. En trio avec piano,
elle travaille pendant deux années avec les musiciens du Quatuor Ysaÿe. Amoureuse de
la vie et du répertoire symphonique, elle intègre les plus prestigieux orchestres de jeunes
en Europe. Violoncelle solo de l'Orchestre Français des Jeunes, elle joue ensuite au sein du Gustav Mahler Jugendorchester puis
de l'Orchestre des Jeunes de l'Union Européenne. à dix-neuf ans, elle est nommée violoncelle solo de l'Orchestre de Douai (région
Nord-Pas-de-Calais), avec lequel elle joue plusieurs fois en soliste. Elle profite par ailleurs de séries au sein du London Symphony
Orchestra sous la baguette de chefs tels que Simon Rattle ou Michael Tilson Thomas. Depuis janvier 2013, Natacha est violoncelliste
de l'Orchestre national d'Île-de-France.
Raphaël Jouan
Partager et transmettre le plaisir de la musique résument les motivations du jeune
violoncelliste Raphaël Jouan. Il s’initie à son instrument dès 5 ans et se perfectionne
actuellement au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris dans
la classe de Michel Strauss, où il obtient sa Licence de violoncelle et musique de chambre
mention Très Bien. Musicien ouvert et curieux, il s’intéresse à des répertoires et des
formations variés. Il interprète plusieurs concertos avec orchestre et donne régulièrement
des concerts en sonate. Raphaël affectionne également la pratique orchestrale : il a ainsi l’occasion de donner des concerts au
sein d’orchestres tels que l’Orchestre national de Lorraine et l’Orchestre de Paris. Passionné de musique de chambre, Raphaël
donne régulièrement des concerts dans des salles prestigieuses (salles Pleyel, Cortot, Philharmonie de Paris) ou dans le cadre de
festivals en France (Festival de la Roque d’Anthéron, Festival des Arcs) et à l’étranger (Festival d’Hohenstaufen en Allemagne,
Molaeb festival au Liban). Il est membre fondateur du Trio Hélios.
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Victor Julien-Laferrière
Victor Julien-Laferrière étudie au CNSMDP avec Roland Pidoux, avant de devenir en 2009
l'élève d'Heinrich Schiff à l'Université de Vienne. Il remporte le 1er prix au Concours
international du Printemps de Prague 2012. Il se produit alors avec l'Orchestre
Philharmonique de Radio France au Festival du Printemps de Prague, au Festival Olympus
de St Pétersbourg avec le State Hermitage Orchestra, au Central European Music Festival
avec le Slovak State Philharmonic Orchestra ainsi qu'avec le Czech Chamber Orchestra
Pardubice, etc. Il est par ailleurs l'invité du Théâtre des Champs-Élysées, de l'Auditorium du Louvre, de la Cité de la musique et de
la Salle Gaveau à Paris, du Musée de Grenoble, des Sommets Musicaux de Gstaad, de l'Opéra de Dijon, des festivals de Sully-surLoire, Colmar, Menton, Mecklenburg-Vorpommern, Kuhmo, Berne, Besançon, Deauville, de l'Orangerie de Sceaux, des Serres
d’Auteuil, de l'Épau, du Périgord Noir, Chopin à Bagatelle, du Haut-Limousin, de l'Autunno Musicale di Caserta (Italie), Ticino Musica
à Lugano. Il joue aux côtés d'Augustin Dumay, Renaud Capuçon, Adam Laloum, David Grimal, Christian Ivaldi, Raphaël Sévère,
Jonas Vitaud, etc. Il a fondé avec le pianiste Adam Laloum et la violoniste Mi-sa Yang le Trio Les Esprits avec lequel il enregistre
pour le label Mirare, un premier enregistrement en 2013. Cette collaboration se poursuit avec un disque Brahms avec le
clarinettiste Raphaël Sévère et le pianiste Adam Laloum. Cet enregistrement reçoit le Diapason d’or de l’année 2015. En 2016
paraît son premier disque en sonate avec Adam Laloum, dans des œuvres de Brahms, Franck et Debussy. Victor Julien-Laferrière
a fait partie des nominés aux Victoires de la Musique Classique 2013 dans la catégorie Révélation soliste instrumental.
Lucie Mercat
Depuis toute petite, Lucie Mercat évolue dans un milieu musical éclectique. Elle
commence le violoncelle à Albi, et après un passage riche et varié au Conservatoire de
Toulouse, elle obtient son Master au Conservatoire National Supérieur de Musique et
de Danse de Paris en juin 2015 dans la classe de Jérôme Pernoo et Cyrille Lacrouts.
Passionnée par la musique de chambre, formation où elle s'épanouit pleinement, elle
fonde en 2011, le quatuor à cordes Akilone qui est membre de l'ECMA depuis 2013.
Cette Académie Européenne de Musique de Chambre ouvre aux quatre jeunes musiciennes un horizon riche d'exigence et
d'imagination. Musicienne à la curiosité toujours en éveil, Lucie s’initie au violoncelle baroque auprès de Brunot Cocset et David
Simpson, à l’improvisation libre auprès de Denis Badault, participe aux GMJO sous la baguette de Daniel Gatti et chante également
dans un chœur de femme, Opus 104, dirigé par Morgan Jourdain. Lucie anime aussi des ateliers de sensibilisation avec des
comédiens via les Concerts de Poche. Lucie est boursière de l’Adami en 2015-2016.
Aurélien Pascal
âgé d’à peine dix-neuf ans, Aurélien Pascal a attiré l’attention internationale en
remportant trois prix dont le Grand prix au Concours international Emanuel Feuermann
en 2014 à Berlin. Déjà vainqueur d’autres prix internationaux (1er Concours Rostropovitch
Junior, Meilleur Espoir 2011 du Concours international André Navarra), il avait remporté
en 2013 le 2e prix du Concours international de violoncelle Paulo à Helsinki. En
© Shumpei Ohsugi complément de ses études au CNSMDP avec Philippe Müller, Aurélien Pascal a reçu les
conseils du légendaire János Starker ainsi que de Peter Wispelway. Il suit actuellement l’enseignement de Frans Helmerson à
l’Académie Kronberg. Il se produit dans de nombreux festivals : le Festival de Radio-France Montpellier, les Folles Journées de
Nantes et au Japon, la Roque d’Anthéron, Prades, Colmar, l’Orangerie de Sceaux, les Flâneries Musicales de Reims, le Festival
Berlioz… On a pu aussi le voir au Beethovenfest Bonn, au Russisches Kammermusikfest Hambourg, au Kronberg Festival ou encore
au Festspiele Mecklenburg-Vorpommern où il a remporté le Prix du public en 2015. Il a également joué aux côtés d’orchestres et
de chefs tels que l’Helsinki Philharmonic et John Storgårds, le Kansai Philharmonic et Augustin Dumay, le Sendai Philharmonic et
Naoto Otomo, le Hong Kong Sinfonietta et le Kammerakademie Potsdam avec Christoph Poppen, le Tchaïkovski Symphony
Orchestra of Moscow dirigé par Vladimir Fedoseyev… Ses prochains engagements l’emmèneront aux côtés de l’Orchestre national
des Pays de la Loire, au Japon avec Clemens Schuldt et le Hiroshima Symphony Orchestra, l’Orquestra Simfònica de Barcelona et
la Deutsche Radio Philharmonie Saarbrücken. Il sera également en avril à la Salle Gaveau. Aurélien joue sur un violoncelle français
de Charles-Adolphe Gand de 1850. Il est soutenu par la prestigieuse Fondation Orpheum à Zurich ainsi que par les Fondations
Banque Populaire et Colas, et est nommé Révélation instrumentale classique Adami en 2014.
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Louis Rodde
Nommé révélation classique de l'Adami et lauréat de la Fondation Cziffra en 2011, Louis
Rodde s'est formé auprès de Philippe Bary, puis au CNSMDP avec Roland Pidoux et Xavier
Phillips avant de recevoir les conseils de Peter Bruns à la Hochschule de Leipzig. Il se
perfectionne actuellement dans la classe de Clemens Hagen au Mozarteum de Salzburg.
Parallèlement à ses activités au sein du Trio Karénine, Louis se produit régulièrement en
soliste et en musique de chambre dans la plupart des pays d’Europe, dans des salles
telles que le Musikverein de Vienne, la Cité de la musique et le Théâtre des Bouffes-du-Nord à Paris. Il se produit également avec
orchestre dans les concertos de Haydn, Saint-Saëns, Dvořák… Ses concerts sont régulièrement retransmis sur France Musique et
sur Radio Classique. Louis est l’invité de nombreux festivals, parmi lesquels l'Encuentro de Santander, les Chorégies d’Orange, le
Festival international de La Roque d'Anthéron dans le cadre des ensembles en résidence, le Festival Pablo Casals à Prades, le
Festival Cziffra à Unieux, les Rencontres de violoncelle de Belaye, le Festival Sen'Liszt, le Festival Européen Jeunes Talents…
Également féru de musique d’ensemble, Louis se produit régulièrement au sein de l'Orchestre Royal du Concertgebouw
d'Amsterdam où il a effectué une académie et participe à des projets au sein des ensembles Les Dissonances, Le Concert Idéal,
Le Balcon, et les Violoncelles Français. Louis Rodde a reçu le soutien des fondations Meyer et SYLFF, ainsi que celui de l'Académie
de Villecroze. Lauréat du DAAD (Deutscher Akademischer Austausch Dienst) pour l'année 2011-2012, il devient en 2012 filleul de
la Fondation Accenture, qu'il remercie pour son généreux soutien. Il est lauréat des concours d’Epernay (1er prix) et Flame
(2e prix). Il joue un violoncelle de Miremont prêté par le Fonds Instrumental Français.
Julie Sévilla-Fraysse
Julie Sévilla-Fraysse s’est récemment produite avec l’Orchestre Dephilarmonie d’Anvers
à la Salle Flagey de Bruxelles dans le Concerto de Saint-Saëns et avec l’Orchestre Royal
de Chambre de Wallonie dans le Concerto en si bémol majeur de L. Boccherini. En 2013,
elle est lauréate de la Fondation Banque Populaire et a interprété les Variations Rococo
de Tchaïkovsky au Festival des Rencontres de Violoncelle de Bélaye retransmis sur France
Musique. Elle a également joué le Double Concertode Vivaldi au Palais Bozar de Bruxelles
en 2014. Julie intègre à dix-sept ans le Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris dans la classe de Roland
Pidoux puis la Juilliard School de New York. Elle est actuellement artiste résidente à la Chapelle Musicale Reine Elisabeth dans la
classe de Gary Hoffman. Passionnée de musique de chambre, Julie s’est produite aux côtés d’artistes comme Emmanuelle
Bertrand, Augustin Dumay, Gérard Caussé à la salle Flagey et en trio avec Régis Pasquier et Abdel Rahman El Bacha. Julie fera
notamment partie du Trio Werther jusqu’en 2010, avec qui elle a joué au Festival de la Roque d’Anthéron. Le trio remportera le
Prix de la presse au Concours international de musique de chambre de Lyon en 2011. Elle sera aussi invitée au Festival de Musique
de Chambre de Rome en 2013 et 2016, au Festival des Violons de Légende à Beaulieu-sur-Mer et au Festival international de
musique de chambre de Schiermonnikoog en Hollande en 2014. Julie vient d’enregistrer son premier album sur le thème de
l’Europe Centrale avec notamment la Sonate pour violoncelle seul de Zoltán Kodály qui sortira en 2016.
Astrig Siranossian
Astrig Siranossian est née à Lyon en 1988. Dès l'âge de huit ans, elle réussit le concours
d'entrée au Conservatoire National de Lyon dans la classe de P. Gabard, puis celle
d’Y. Chiffoleau au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Lyon.
Après un Diplôme d’Études Supérieures qu’elle reçoit en 2007 avec les félicitations du
jury, elle part en Suisse, où elle obtient ses Masters de concertiste et soliste avec les
hautes distinctions dans la classe d'Ivan Monighetti, à la Hochschule für Musik de Bâle.
Depuis la rentrée 2015, elle est artiste en résidence à la Chapelle Musicale Royale Reine Elisabeth auprès de Gary Hoffman. En
2016, elle sortira chez le label Claves un disque consacré à F. Poulenc, G. Fauré et Komitas en compagnie du pianiste Théo
Fouchenneret. La violoncelliste remporte le Concours international de violoncelle Penderecki (ainsi que deux Prix spéciaux), le
Concours de duo de Bâle, et est lauréate de la Fondation Banque Populaire. Les chaînes de télévision TF1, la Radio Bavaroise,
Europe 1 présentent des portraits et interviews sur la musicienne durant l’année 2015. Astrig Siranossian joue un violoncelle
Ruggieri de 1676.
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Violoncelle baroque
Eric Tinkerhess
Contrebasse
Eric Tinkerhess est né à Ann Arbor dans le Michigan. Il est récemment diplômé du
Conservatoire d'Oberlin (Ohio) et poursuit actuellement un Master de viole de gambe
et de violoncelle baroque dans la classe de Christophe Coin au CNSMD de Paris.
Également compositeur, ses compositions ont été jouées au Chautauqua Music Festival
(New York) et à la Music Academy of the West (Californie). Il a aussi étudié auprès d'Abby
Alwin, Richard Aaron, Amir Eldan, Cathy Meints, Ron Leonard et Jérôme Pernoo.
Corentin Decouture
Corentin Decouture est un contrebassiste et joueur de basse électrique qui s'est orienté
dans le jazz depuis plusieurs années. Ayant terminé une formation en contrebasse dans
la musique classique avec Christophe Béreau, il décide d'arrêter les études au
conservatoire une année pour privilégier son entrée en Master de biologie à l'Université
de Bourgogne. Cette formation le destine à l'enseignement. Son envie de transmettre
et de partager vont ensuite être rejointes par sa passion pour la musique et Corentin
choisit alors d'exploiter une autre option : celle de devenir enseignant de contrebasse en musique jazz. La première année de son
inscription au département jazz, il rencontre deux musiciens talentueux, Quentin Pradel, pianiste, et Olivier Bouteille, clarinettiste,
qui vont lui transmettre leurs connaissances et leurs différentes approches dans ce domaine de la musique. En formation quartet
durant trois ans, Corentin enrichit son univers créatif dans un jazz moderne et modal grâce à une pratique intensive dans les bars
dijonnais et à la réalisation de concerts. à partir d'octobre 2015, il fonde et dirige un groupe nommé I.G.C.M pour Inhabitants of
a Groovy Colored Mandala. Cet ensemble composé d'une trompette, d'une batterie, d'une guitare et d'une contrebasse/basse
lui permet de réaliser un de ses projets qui est de pouvoir composer et jouer des musiques rythmées aux influences groove tout
en gardant un fond modal, mystérieux, décalé. Pour parfaire son désir de découverte, Corentin propose souvent de jouer avec
d'autres personnes pour d'autres styles musicaux comme il le fait souvent avec sa sœur chanteuse soprano Clémentine Decouture.
Piotr Wegrowski
Piotr Wegrowsky, né à Paris de parents polonais, apprend la basse électrique en
autodidacte à l'âge de quinze ans, puis commence rapidement à intégrer des formations
diverses de rock, punk, metal... C'est au lycée qu'il intègre le groupe de reggae/jazz
Meltin', dans lequel il va jouer pendant six ans. Cette expérience lui permet de faire de
nombreux concerts (notamment des premières parties de groupe tels que Sinsemilia,
Groundation...), une tournée et un enregistrement d’album. à la suite de sa formation
en menuiserie, il décide de se consacrer entièrement à la musique. Il s'inscrit ensuite au CRR de Reims, pour suivre des cours de
jazz et de contrebasse dans les classes de Manu Pékar et Sébastien Béliah. Au cours de ses études, il va multiplier les rencontres,
jam, projets divers avec des musiciens locaux. Il poursuit actuellement ses études à la Haute Ecole de Musique (HEMU) de Lausanne
en 2012 pour parfaire ses connaissances en jazz et enrichir son expérience de musicien sous la tutelle de Banz Oster, Jean-Pierre
Schaller, Jeff Baud ou encore Emile Spaniy, et en officiant dans les groupes Lost in swing et Monkey Manhattan Quartet.
Contrebasse baroque
Benoît Bératto
Originaire d’Annecy, Benoît Bératto découvre la musique auprès d'Auguste Augustin qui
lui enseignera dans un premier temps la contrebasse et la viole de gambe, puis le violone.
En 2006, il entre au Conservatoire Populaire de Musique de Genève où il étudie la
contrebasse avec Olivier Magnenat. Pendant la même période et durant trois ans, il a
également été contrebassiste au sein de l'Orchestre Symphonique de Genève. De 2006
à 2010, il a enseigné la contrebasse au Centre de Pratique Musicale d'Annecy. Son
parcours artistique lui a permis de se produire en tant que continuiste sous la direction de grands chefs tels que Paul Agnew, dans
la Resurezione de Haendel à l'Opéra Bastille, Sigiswald Kuijken, dans un programme Monteverdi au Théatre du Châtelet,
Jean-Marc Aymes, avec le Concerto Soave, et Sandrine Piau dans un programme Haendel au Théâtre national de La Criée à
Marseille. Actuellement, pour continuer à se spécialiser en musique ancienne, il étudie la contrebasse baroque et le violone dans
la classe de Richard Myron au CNSMD de Paris.
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Piano
Joséphine Ambroselli Brault
Remportant à quinze ans son 1er prix en Autriche, il n’est pas étonnant que la formation
de Joséphine Ambroselli Brault soit internationale. Leipzig, Bruxelles, Cologne et CNSMD
de Paris, de belles écoles et des professeurs marquants dont Jean-Claude Vanden Eynden
et Anne Le Bozec. Elle s’investit dans de nombreuses formations de chambre, mais en
particulier dans le duo pétillant qu’elle forme avec la soprano Marie Perbost. Ensemble,
elles remportent le 1er prix de Duo Chant-Piano au Concours international Nadia et Lili
Boulanger en 2015. Chambriste dans l’âme, elle entretient néanmoins sa carrière de soliste et joue à Paris (Salle Gaveau) sous la
direction de Martin Lebel et en République Tchèque avec l’Orchestre Symphonique de Karlovy Vary. Amoureuse de rencontres
entre les arts, Joséphine créé ses propres spectacles : 2014 voit naître Le ciel était trop bleu, un roman musical librement inspiré
du roman Une vie de Guy de Maupassant et 2016 apporte un nouveau projet, centré sur un cycle de mélodies d’un de ses
compositeurs favoris : Francis Poulenc. à ne pas manquer !
Tanguy de Williencourt
Formé par Roger Muraro, Jean-Frédéric Neuburger et Claire Désert, Tanguy de
Williencourt obtient au CNSMD de Paris ses Masters de piano, d’accompagnement et
de direction de chant mention Très Bien à l’unanimité, avant d’être reçu en Diplôme
d’Artiste Interprète et dans la classe de direction d’orchestre d’Alain Altinoglu à partir de
septembre 2015. Lauréat des concours Yamaha (2008) et Fauré (2013), on a pu l’entendre
© Jean-Baptiste Millot dans de nombreux festivals - Chopin à Bagatelle, Chopin à Nohant, Piano à Lyon, La Folle
Journée de Nantes, La Roque d'Anthéron - et dans des salles telles que la salle Gaveau à Paris, le TivoliVredenburg à Utrecht, le
Alti Hall à Kyoto, la Philharmonie de Saint-Pétersbourg ou la Kammersaal de la Philharmonie de Berlin.
Théo Fouchenneret
Théo Fouchenneret est né le 26 février 1994 à Nice. Il débute ses études au CRR de Nice
à l'âge de 5 ans dans la classe de Christine Gastaud. à 13 ans, il obtient son Prix de piano
mention Très Bien à l’unanimité. Il intègre ensuite le CNSMD de Paris dans la classe d’Alain
Planès, puis dans celle d'Hortense Cartier-Bresson où il obtient son Master mention Très
Bien. Il a récemment été admis à suivre le cursus du DAI (3e cycle) au CNSMDP et suit
l'enseignement de Yann Ollivo dans la classe d’accompagnement. Il s’est déjà produit
dans de nombreuses salles en France (UNESCO, Opéra de Nice, Opéra de Dijon…) et à l’étranger (Toppan Hall à Tokyo, Izumi Hall
à Osaka, Munetsugu Hall à Nagoya, National Concert Hall à Taïwan…). Il est également invité régulièrement dans des émissions
de télévision et de radio (France 3, France Musique, Mezzo…) notamment dans le cadre d’une intégrale de la musique de Chopin
retransmise sur France 3 : Un été avec Chopin. En octobre 2013, il remporte le 1er prix du Concours international Gabriel Fauré. Il
co-fonde en 2014 l'Ensemble Messiaen en compagnie de Raphaël Sévère (clarinette), David Petrlik (violon) et Volodia Van Keulen
(violoncelle), qui est actuellement en résidence à la Fondation Singer-Polignac. Aujourd'hui invité par de nombreux festivals
(Festival de Deauville, Rencontres musicales de Bélaye, Festival de la Roque d'Anthéron, Cully Classique...), il partage la scène avec
des musiciens de grande qualité tels que Raphaël Sévère, Victor Julien-Laferrière, Tatsuki Narita, Nicolas Bône, Roland Pidoux,
Romain Descharmes, Éric Picard, Christophe Morin...
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Jonathan Fournel
Jonathan Fournel est né le 2 octobre 1993 à Sarrebourg. Il est admis en 2001 au
Conservatoire de Strasbourg et intègre en 2006 la Musikhochschule de Saarbrücken dans
la classe de Robert Leonardy et Jean Micault. En 2009, Jonathan est reçu à l’unanimité
au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris où il bénéficie de
l’enseignement de Bruno Rigutto, Brigitte Engerer, Claire Desert et Michel Dalberto. Il est
sollicité par plusieurs grandes salles de concerts que ce soit en soliste ou avec orchestres
comme l’UNESCO à Paris et l’Arsenal de Metz dans le cadre du Festival des jeunes talents, à l’Auditorium Gustav Mahler de Milan,
au Grand Théâtre Carlo Felice de Genova, à la Caird Hall de Dundee, la Usher Hall de Edinbourgh et à la Royal Glasgow Concert
Hall, ainsi que plusieurs grands festivals comme Les Concerts de Poche, Lille Piano Festival, le Festival international de Colmar,
Pianoscope, ou encore le Festival de Fénétrange. Il se produit ainsi avec l’Orchestre Universitaire de Strasbourg, l’Orchestre de
Musikhochschule de Saarbrücken, les Symphonistes Européens, l’Orchestre national de Lorraine, l’Orchestre de la Radiotélévision
de Zagreb et le Royal Scottish National Orchestra, lors de concerts importants sous la direction de grands chefs tels que Simon
Rigaudeau, Tobias Deutschmann, Pierre-Yves Gronier, Jacques Mercier, Gergely Madaras, Nicola Giuliani, Mladen Tarbuk, Tan Fao,
et Peter Oundjan. De plus, Jonathan a également remporté de nombreux concours. En Janvier 2006, il participe au Concours
Madeleine de Valmalète de la Fondation Maurice Ravel à Paris : il décroche deux prix dont l’un avec les félicitations du jury dans
la catégorie virtuose. En 2008, il obtient le Prix Franz Liszt au Concours d’Île-de-France, et depuis 2013, il remporte successivement
le Prix du meilleur candidat français au Concours international d’Epinal, le 2e prix au Concours international Ettore Pozzoli à Seregno,
le 1er prix au Concours international Gian Battista Viotti à Vercelli et le 1er prix à la Scottish International Piano Competition.
Nathanaël Gouin
Nathanaël Gouin figure parmi les jeunes pianistes les plus prometteurs de sa génération.
Soliste et chambriste recherché, il se produit en Europe, en Asie, ou encore aux ÉtatsUnis lors de nombreux concerts. Invité à donner des concerts dans le cadre de festivals
tels que les Folles Journées de Nantes ou le Festival de la Roque d'Anthéron, ou dans
des salles telles que le Palais des Beaux-Arts de Bruxelles ou la Cité de la musique à Paris,
il se produit fréquemment avec orchestre ainsi qu’en récital. Né en 1988, Nathanaël
Gouin commence l’étude du piano et du violon à l’âge de trois ans. Formé au Conservatoire National Supérieur de Musique et de
Danse de Paris, à la Juilliard School de New York mais encore à la Hochschule für Musik de Freiburg, il est désormais artiste en
résidence à la Chapelle Musicale Reine Elizabeth de Belgique où il se perfectionne auprès de Maria João Pires qui le présente
ainsi au public dans le cadre du projet Partitura depuis 2014, concept qui allie différentes générations de musiciens dans le partage
de la scène. En 2015, il enregistre le Concerto pour piano et orchestre d’Edouard Lalo avec l’Orchestre Symphonique de Liège
placé sous la direction de Jean-Jacques Kantorow (Label Outhere). Nathanaël Gouin a également fondé un duo piano violon avec
Guillaume Chilemme, dont le premier enregistrement remarqué des Sonates de Ravel et Canal est paru en 2014 (Maguelone). Il
se produit par ailleurs avec de nombreux orchestres tels que le Philharmonique de Liège, l’Orchestre national du Capitole de
Toulouse, l’Orchestre national de Belgique et partage l’affiche avec de brillants musiciens tels que Gary Hoffman, Augustin Dumay,
Jean-Claude Pennetier, Claire Desert, les Quatuors Voce et Cavatine, Raphaël Pidoux, Raphaël Sévère ou Fabrice Millischer.
Nathanaël est lauréat de plusieurs concours internationaux tels que le Concours Johannes Brahms à Pörtschach en Autriche
(1er prix), le Concours de duos de Suède (1er prix), ou encore le Concours de musique de chambre de Lyon. Il est de plus lauréat de
la Fondation d’entreprise Banque Populaire et de la Fondation Meyer.
Alexis Gournel
Immergé dans la musique dès son plus jeune âge, Alexis Gournel s'est découvert très
rapidement une affinité avec le piano. Lauréat d'un 1er prix au Concours Flame, il joue
régulièrement en soliste, explorant les univers variés du répertoire pianistique. Son
investissement en musique contemporaine lui vaut de travailler avec des compositeurs
tels que Kaija Saariaho, Nicolas Bacri ou encore Tristan Murail dans le cadre du Festival
Aspects des Musiques d'Aujourd'hui. La musique de chambre occupe également une
place importante dans sa vie musicale : il est membre fondateur du Trio Hélios avec la violoniste Camille Fonteneau et le
violoncelliste Raphaël Jouan, lauréat de plusieurs concours internationaux. Son intérêt pour la musique vocale suscite une grande
complicité avec les chanteurs lyriques qu'il accompagne, notamment sa partenaire privilégiée la soprano Marianne Croux. Il se
produit au Théâtre de Montreuil, à l'Hôtel de Ville de Paris, Salle Cortot, au Festival Jeunes Talents, Festival du Cap-Ferret, Festival
des Arcs, Festival international de piano de la Roque d'Anthéron...
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Alexandre Kantorow
Alexandre Kantorow commence très tôt une activité de concertiste. à 16 ans, il est déjà
invité à se produire avec le Sinfonia Varsovia aux Folles Journées de Nantes et de Varsovie
dans les Variations sur un thèmede Paganini de Rachmaninov, et conséquemment Boris
Berezovsky l’invite pour deux récitals dans son Festival Pianoscope de Beauvais. Il joue
également avec plusieurs orchestres dont l’Orchestre de Liège, celui de Picardie,
l’Orchestre de chambre de Bordeaux, l’Orchestre de Kaunas en Lituanie dans des
programmes autour de Franck, Rachmaninov, Liszt, Saint-Saëns. 2015 a été une année riche en activités pour ce jeune pianiste
virtuose de 17 ans. Après un CD accueilli très favorablement par la critique, il a enregistré son deuxième disque consacré aux
Concertos de Liszt avec le Tapiola Sinfonietta de Finlande, répertoire qu’il affectionne particulièrement, qui est sorti sous le label
BIS, et qu’il a joué à de nombreuses reprises cette saison, notamment à Osaka avec Augustin Dumay, à Taïpei, à Douai. Il sera en
tournée à partir de décembre avec l’OLPL. Sa passion pour Brahms l’amène à jouer avec orchestre le Concerto n°2. Il participe
aussi à la saison inaugurale de la nouvelle Philharmonie de Paris en jouant la Fantaisie pour piano, chœur et orchestre de Beethoven.
Parallèlement à ses très nombreux engagements, Alexandre poursuit ses études aux CNSMDP dans la classe de Franck Braley.
Alexandre se dédie à une carrière de soliste. Néanmoins, il profite des joies de la musique de chambre en y consacrant son été
dans de nombreux festivals. Il a pris beaucoup de plaisir à étendre son répertoire au-delà de la musique classique avec le Warsaw
Concerto d’Addinsell (musique de film) et la Rhapsodie in blue de Gerschwin qu’il a joué dans sa version d’origine avec un jazz
band.
Paloma Kouider
Nommée Révélation classique de l’Adami et lauréate de la Fondation Groupe Banque
Populaire, Paloma Kouider s'est formée auprès de Sergueï Markarov et Elisso Virssaladze
à Fiesole, avant d’intégrer la classe d’Avedis Kouyoumdjian à l’Universität für Musik und
darstellende Kunst de Vienne en 2012. Une formation qu’elle enrichit auprès de Claude
Helffer pour la musique contemporaine et Stéphane Béchy pour la musique ancienne
© Jean-Pierre Ronnay sur instruments d’époque. Invitée très jeune à se produire au sein de programmations
prestigieuses en Europe, en Russie, au Kazakhstan et au Japon, Paloma n’en oublie pas pour autant une autre passion, la littérature,
qu’elle cultive en intégrant une classe préparatoire au Lycée Louis-le-Grand. Parallèlement à ses activités de concertiste, Paloma
a créé, aux côtés d’Alexandra Soumm et Maria Mosconi, l’association Esperanz’Arts qui organise des manifestations artistiques
pour les plus démunis. Son premier enregistrement discographique consacré à Beethoven et Liszt a été salué par la presse musicale
française (5 Diapasons et 4 étoiles Classica).
Vincent Mussat
Vincent Mussat est né en 1994. La passion que fait naître en lui le piano dès son plus
jeune âge l'incite à mener ses études musicales au Conservatoire à Rayonnement
Régional de Toulouse, puis à se perfectionner à Paris avant d'être admis à l'unanimité au
Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris en 2014 dans la classe
de Denis Pascal. Curieux d’acquérir une conscience historique du répertoire, il effectue
à plusieurs reprises des académies à l'Abbaye de Royaumont, l’opportunité pour
lui de se familiariser avec la pratique du pianoforte et des pianos de l’époque romantique. Vincent est lauréat du Concours
international de Brest et du Festival d'Automne des Jeunes Interprètes, festival durant lequel il se produira en novembre prochain
dans la région parisienne en tant que soliste avec l'Orchestre de Chambre Nouvelle Europe.
Célia Oneto Bensaid
En juin 2015, Célia Oneto Bensaid obtient son Master de direction de chant ainsi que
celui de musique de chambre avec pour les deux la mention Très Bien à l'unanimité avec
les félicitations du jury au CNSMD de Paris. Elle y suit actuellement ses cours en Master
de piano et d'accompagnement vocal avec Claire Désert et Anne Le Bozec. Lauréate de
nombreux concours internationaux (Piano Campus, Fondation Cziffra, Concours Fauré,
Concours Bonneton, etc.), Célia suit également l'enseignement de la grande pédagogue
Rena Shereshevskaya depuis 2010. Elle se produit régulièrement en concert en solo avec orchestre, en récital comme en musique
de chambre dans des festivals et salles telles que la Philharmonie de Paris, le Festival de la Roque d'Anthéron, la Grange de Meslay,
le Château de Lourmarin, et a été également invitée de différentes émissions de radio (France Musique : Magazine des Festivals,
Génération Jeunes Interprètes). Elle est également invitée à l'étranger (Italie, Angleterre, Espagne et Suède). En 2016, on la retrouve
notamment aux Folles Journées de Nantes.
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Anne Queffélec
Fille et sœur d’écrivains, passionnée elle-même de littérature, c’est vers la musique
qu’Anne Queffélec se tourne dès son plus jeune âge. Après des études au Conservatoire
de Paris, elle reçoit à Vienne l’enseignement de Paul Badura-Skoda, de Jörg Demus et
surtout d’Alfred Brendel. Les succès remportés dans les concours internationaux de
Munich (1er prix à l’unanimité en 1968) et Leeds (Prix en 1969) ne tardent pas à faire
d’elle une soliste renommée à travers le monde. Elle se produit en Europe, au Japon, aux
États-Unis, au Canada, avec de prestigieuses formations sous la direction des plus grands chefs, notamment Pierre Boulez, John
Eliot Gardiner, ou Philippe Jordan. Anne Queffélec est régulièrement invitée à participer à des festivals en France et à l’étranger :
La Roque d’Anthéron, la Folle Journée de Nantes, les BBC Prom’s. Elle a enregistré une quarantaine de disques, principalement
pour le label Mirare. Son répertoire très vaste s’étend de Haendel à Dutilleux, en passant par Bach, Mozart, Beethoven, Chopin,
et Satie.
Guillaume Sigier
Diplômé du Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris
(CNSMDP), Guillaume Sigier est un pianiste remarquablement sollicité, qui se produit en
récital et en musique de chambre en France et à l’étranger lors de multiples festivals
(ensembles en résidence de la Roque d’Anthéron, Piano à Lyon, Festival de Prades…) et
dans des salles reconnues comme la Cité de la musique, la Salle Pleyel et le Théâtre des
Bouffes-du-Nord à Paris. En tant que soliste, il interprète notamment le Concerto n°3 de
Beethoven, la Rhapsodie In Blue de Gershwin ou encore le Concerto en sol de Ravel à la Cité de la Musique. Récompensé du Prix
Ravel de la ville de Ciboure, distingué lors du 57eConcours international de piano Maria Canals de Barcelone en 2011, également
lauréat de la Fondation L’Or du Rhin et des Révélations classiques de l’Adami, Guillaume est l'invité régulier de nombreuses
émissions de radio.
Julian Trevelyan
En octobre 2015, à l'âge de seize ans, le pianiste Julian Trevelyan a remporté le 2e Grand
prix du prestigieux Concours international Long-Thibaud-Crespin édition 2015 (le 1erprix
n’ayant pas été décerné). Il a également remporté le Prix pour la meilleure interprétation
du concerto (le Concerto n°3 de Bartók). Le piano est son instrument principal, mais il
joue également du violon, notamment dans l’ensemble Britten Sinfonia Academy. Il
pratique régulièrement la musique de chambre, et en particulier le quatuor à cordes.
Il a été choriste à la chorale de la Cathédrale de Saint Albans. Depuis 2012, Julian est membre d’Aldeburgh Young Musicians, où il
explore d’autres formes musicales, comme le jazz, la musique folk et l’improvisation. Julian n’a jamais fréquenté un établissement
scolaire, ni un conservatoire. Il s’intéresse à la géologie qu'il étudie avec l'Open University.
Guitare
Claire Besson
Née en 1991, Claire Besson commence son cursus musical au Conservatoire de Perpignan
où elle obtient les prix de musique de chambre et de guitare à l’unanimité (classes de
M. Rubio et J. F. Ortiz). Elle intègre en 2010 le Pôle Supérieur d’enseignement artistique
de Paris Boulogne-Billancourt (PSPBB) où elle obtient une Licence de musicologie ainsi
que le Diplôme National Supérieur Professionnel de Musicien, dans la classe de Gérard
Abiton. Désireuse d’élargir ses horizons musicaux, Claire intègre en septembre 2014 le
cursus de guitare acoustique « concertmusic/world music/jazz » en première année de Master, au sein de la Hochschule für
Musik de Dresden (Allemagne). En mai 2010, Claire Besson remporte le 1er prix à l’unanimité au Concours de Montigny-leBretonneux, le 1er prix au Concours de Fontenay-sous-Bois en mars 2012 et le 1er prix au Concours international de guitare des
Nuits Musicales de Cieux en juillet 2014. Elle a participé au Festival international de Guitare de Saint-Cyprien (2008), Festival
international de Guitare de Paris (Guitares à suivre, 2010), Festival Guitares en Picardie (2013)… Elle se produit régulièrement
sous diverses formations, telles que le duo flûte-guitare Clariana, ou encore en duo avec chanteur, accordéoniste... Animée par
le goût de la transmission, elle consacre une partie de son temps à l’enseignement et a obtenu en mars 2014 son Diplôme d’État.
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Étienne Loupot
Étienne Loupot est né en 1989. Il a suivi la classe de jazz de Manu Pekar au CRR de Reims.
Il intègre la Haute Ecole de Musique (HEMU) de Lausanne en 2012 où il suit, entre autres,
les cours de Francis Coletta et Vinz Vonlanthen. Étienne participe à de nombreux stages
où il rencontre des musiciens d'envergure internationale tels que Dave Liebman, Andrè
Ceccarelli, David Kikoski, Chucho Valdès, Antonio Sanchez… Il joue dans diverses
formations allant de la tradition jusqu’à la modernité : Lost in Swing, un quartet de jazz
qui ose la tradition Swing du début du XXe siècle, Monkey Manhattan, Beat Music. Il s'inscrit dans la ligne de Jim Hall, Phillip
Catherine et Kurt Rosenwinkel.
Gabrielle Rubio
Gabrielle Rubio est née le 20 mai 1997 à Perpignan. Elle commence ses études musicales
au Conservatoire à Rayonnement Régional de Perpignan-Méditerranée à l'âge de 4 ans.
à 6 ans, elle aborde la guitare dans la classe de Michel Rubio et la flûte traversière dans
la classe d’Annie Ploquin. En 2011, 2012 et 2013, elle obtient brillamment trois DEM au
CRR de Perpignan-Méditerranée en flûte traversière, guitare et traverso. à partir de 2010,
elle participe à des master-classes de guitare avec Alberto Ponce, Giorgio Albiani, Roberto
Aussel, Laurent Blanquart, Olivier Chassain et Judicaël Perroy. En 2008, elle crée, avec sa sœur, la violoniste Raphaëlle Rubio, le
RaGa Duo. Depuis 2011, elles se produisent dans plusieurs festivals en France, en Italie, et en Espagne. Dès 2011, Gabrielle donne
également, plusieurs récitals de guitare en France et en Espagne. En 2010 et 2012, elle remporte les premiers prix de deux concours
nationaux en flûte traversière et en guitare. En mars 2013, à sa première tentative, Gabrielle est admise à l'unanimité, première
nommée, au concours d'entrée du CNSMD de Paris à l'âge de 15 ans, en guitare, dans la classe d’Olivier Chassain et Laurent
Blanquart. En février 2014, Gabrielle est admise à l’unanimité, première nommée, au concours d’entrée du CNSMD de Paris à
l’âge de 16 ans, en traverso, dans la classe de Jan de Winne. En juin 2014, Gabrielle est admise au concours d’entrée de l’Orchestre
Français des Jeunes Baroque. Elle se produira avec cet orchestre à Aix-en-Provence, Blagnac et à la Maison de Radio France à
Paris. En février 2015, le RaGa Duo enregistre son premier CD. Le 28 février 2015, à 17 ans, Gabrielle joue le Concerto d’Aranjuez
de Joaquin Rodrigo, avec le Collégium Instrumental Méditerranée sous la direction de Daniel Tosi. En avril 2015, Gabrielle est
finaliste du XIIe Concours international de Guitare de Weimar en Allemagne.
Biographie plus complète consultable sur le site : www.raga-duo.com
Théorbe
Romain Falik
Guitariste autodidacte, Romain Falik entre au CRR de Toulouse à 20 ans en 2004 dans la
classe de guitare classique de Paul Ferret. Il poursuit ses études musicales au CRR de
Versailles en obtenant en 2009 un Diplôme d'Études Musicales de guitare classique dans
la classe de Christian Channel. Il se tourne alors vers la musique ancienne en entrant
dans la classe de Benjamin Perrot (ensemble La Rêveuse) au CRR de Versailles où il étudie
le théorbe et le luth, et en jouant régulièrement avec le Centre de Musique Baroque de
Versailles sous la direction d'Olivier Schneebeli dans le cadre des Jeudis musicaux à la Chapelle royale du Château de Versailles. Il
obtient un DEM de théorbe en 2013. En tant que soliste et continuiste, il se produit régulièrement dans des festivals en France
et à l’étranger avec des ensembles tels que Les Cris de Paris (Geoffroy Jourdain), Le Théâtre de l’Incrédule (Benjamin Lazar, Louise
Moaty), le Baroque Nomade (Jean Christophe Frisch), La Camerata Vocale de Brive (Jean Michel Hasler), La Compagnie du Mage
(Jean Paul Bouron) ou encore la Compagnie l'Escarboucle (Carine Moretton) ainsi que divers ensembles. Aujourd'hui, il s'intéresse
également au luth arabe et reçoit l'enseignement du oudiste Issa Murad. Récemment, il a participé à l’enregistrement du disque
Marais - Suites for Oboe avec le hautboïste Canadien Christopher Palameta sous le label Audax records.
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Thibaut Roussel
Après des études de guitare classique et de son, Thibaut Roussel se spécialise dans
l’interprétation de la musique ancienne avec l’étude du théorbe, de la guitare baroque
ainsi que du luth au CRR de Versailles dans la classe de Benjamin Perrot et obtient son
DEM à l’unanimité avec félicitations. Il se produit aujourd’hui en tant que soliste et
continuiste au sein de plusieurs ensembles tels que l’Escadron Volant de le Reine,
l’ensemble Correspondances, (Sébastien Daucé), Les Traversées Baroques (Etienne
Meyer), l’ensemble La Rêveuse (Benjamin Perrot et Florence Bolton) dans le cadre du Bourgeois Gentilhomme avec François
Morel, Les Musiciens de Saint-Julien (François Lazarevitch), Les Pages et les Chantres du Centre de Musique Baroque de Versailles
(Olivier Schneebeli), le Théâtre de l’Incrédule (Benjamin Lazar), Il Festino (Manuel de Grange), l’ensemble Desmarest (Ronan
Khalil), la Maîtrise de Radio France (Sofi Jeannin), l’ensemble Vertigo (Jean-Miguel Aristizabal), ou encore l’ensemble Artifices
(Alice Julien-Laferrière). Particulièrement intéressé par la musique contemporaine et son interprétation sur instruments anciens,
il crée des pièces spécialement écrites pour le théorbe notamment au sein de récitals au Festival Radio-France de Montpellier.
Harpe triple
Bérengère Sardin
C’est à l’ENM d’Angoulême que Bérengère Sardin débute ses études de musique en
formation musicale, harpe moderne, flûte à bec, écriture et analyse. Après avoir obtenu
son Baccalauréat scientifique en 2003, elle poursuit sa formation au CRR de Toulouse
où elle s’initie à la harpe ancienne et suit les cours d’écriture, d’analyse et d’histoire des
arts, en obtenant parallèlement une Licence de musicologie à l’Université de Toulouse
Le Mirail en 2007. Elle obtient en 2006, dans le cadre de l’ENM de Montauban, un DEM
de harpe moderne et de flûte à bec (Mention TB) avec Anne Bacquerysse et Marc Armangaud, et entre cette même année au
CNSMD de Lyon dans la classe d’Eugène Ferré. En 2007, la fin de son cursus au département de musique ancienne du CRR de
Toulouse lui attribue le Prix de harpe ancienne (Mention TB) avec Nanja Breedjik, et celui de flûte à bec avec Marc Armangaud.
Elle est actuellement inscrite en Master 2 avec Eugène Ferré au CNSMD de Lyon et bénéficie également de l’enseignement de
Pierre Hamon en musique médiévale. Avec la compagnie Ad Libitum et Claire Delgado-Boge, elle joue dans Chansons d’Amour,
Correspondances Baroques (œuvres de Monteverdi, Charpentier, Lambert) et Raconte-moi l’Opéra (répertoire d’opéra) en
collaboration avec des chœurs amateurs inclus dans le spectacle.
Clavecin
Takahisa Aida
Né au Japon, Takahisa Aida étudie le clavecin à l’Université Nationale des Beaux-Arts et
de la Musique de Tokyo, dans la classe de Masaaki Suzuki. Il y est diplômé avec mention
Très Bien à l’unanimité et les félicitations du jury. En 2009, il obtient le 1er prix de clavecin
au Concours de musique ancienne Yamanashi au Japon. Takahisa Aida est diplômé de
basse continue au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris
et y continue son parcours en clavecin. Il se forme notamment auprès d’Olivier Baumont,
Blandine Rannou, Kenneth Weiss et plus largement à l’occasion de master-classes avec Pierre Hantaï, Noëlle Spieth et Bertrand
Cuiller.
Marie van Rhijn
Marie van Rhijn découvre le clavecin à Calais à l’âge de 7 ans. Titulaire de plusieurs Masters
(clavecin et basse continue au CNSMDP, musicologie à la Sorbonne) et du Certificat
d’Aptitude, elle transmet sa passion pour la musique ancienne en enseignant le clavecin
et la basse continue au CRR de Cergy Pontoise, est chef de chant au Centre de Musique
Baroque de Versailles et est continuiste pour les Arts Florissants et le CAVEMA à Namur.
Soutenue par les fondations De Lacour, SYLFF, Adami, Société Générale, Meyer
et Tarrazi, elle est également lauréate de plusieurs concours internationaux. La Handel House à Londres l’a sélectionnée pour
faire partie de leurs six jeunes solistes de l’année 2014-2015. En 2016, elle est organiste et continuiste pour la Messe en si de J. S.
Bach avec l'ensemble Les Arts Florissants, sous la direction de William Christie.
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VENTS
Flûte à bec
Samuel Rotsztejn
Samuel Rotsztejn se spécialise en musique ancienne au Conservatoire de Lille où il obtient
son Diplôme d'Études Musicales en 2008. Il y étudie la flûte à bec, le traverso, le clavecin,
la basse continue et l'écriture auprès de Dominique Vasseur, Emer Buckley, Christian
Bellegarde, et suivra diverses master-classes dont celles de Pierre Hantaï et Pierre-Alain
Clerc en clavecin et rhétorique. Lauréat en 2007 de la bourse de la SOGEDA qui
récompense les jeunes artistes monégasques au cursus supérieur prometteur, Samuel
poursuit sa formation d'instrumentiste à Paris dans les classes d'Elisabeth Joyé (musique de chambre), Jocelyn Daubigney
(traverso), Adrien Mabire (cornet à bouquin), et également au cours d’académies comme celle de Lisieux en 2011, auprès de
Pierre Hamon. Samuel est aussi compositeur, ses œuvres ont été jouées en 2013 au festival Les Inouïs d’Arras (dir. Fabrice Bihan),
durant la saison 2014 de Jeunes Talents Paris (par le trio Boudoirs) et à la Basilique de Vézelay. Sa dernière pièce pour clavecin a
été donnée en mars 2015 à la maison de Georg Friedrich Haendel en Angleterre (claveciniste Marie Van Rhijn). Il collabore en
outre avec l'artiste plasticienne Céline Marin pour un projet sélectionné par la villa Cameline de Nice en juin 2015, dont l’exposition
est amenée à voyager partout en Europe. Ingénieur centralien de formation, Samuel prépare actuellement l’agrégation de
mathématiques à l’Université Pierre et Marie Curie de Paris.
Flûte traversière
Anna Besson
Lauréate de la Fondation Cziffra, diplômée du CNSMD de Paris et du Conservatoire
supérieur de Genève, Anna Besson se fait remarquer très tôt par ses succès à plusieurs
concours nationaux et internationaux. Elle joue entre autres avec le Quatuor Debussy,
l'Ensemble Contraste ou l’Opéra de Paris et travaille avec des compositeurs actuels tel
Guillaume Connesson, qui l'a invitée à jouer deux de ses pièces sur France Musique en
2011 (émission Un Mardi idéal). Parallèlement à son parcours flûtistique moderne, Anna
Besson se produit régulièrement au traverso avec Le Concert Spirituel, Concert d’Astrée, l'Ensemble Mattheus, La Chambre
Philharmonique, La Grande Ecurie et La Chambre du Roy... Anna est une artiste soutenue par la Fondation Meyer et le Mécénat
Musical Société Générale et a intégré la formation CA au CNSMDP en 2011.
Flûte traversière baroque
Clémentine Frémont
« Comme une bouffée d'air »... n'est-ce pas la meilleure façon de définir la passionnante
découverte du traverso ? C'est après ses études de flûte traversière moderne à Nantes
que Clémentine Frémont commence le traverso, y obtenant les deux Diplômes d'Études
Musicales respectifs : musique moderne et musique ancienne. En 2011, elle continue
d’explorer ce captivant monde baroque en entrant au Conservatoire National Supérieur
de Musique et de Danse de Paris. En dehors des rencontres (dont le fameux ensemble
Les Contre-Sujets), des projets et du cursus complet qu’elle y suit, le lieu lui permet d’obtenir en 2015 une bourse de la Fondation
Meyer, et de partir étudier au Conservatoire de La Haye, expérience et aventure de taille dans sa vie de musicienne. Clémentine
enrichit également son parcours en étudiant la flûte à bec, la basse continue, la danse baroque ; et étant profondément attirée
par la pédagogie, elle enseigne en parallèle en écoles de musique - toujours dans un ardent désir d'ouverture et de partage.
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Hautbois
Augustin Gorisse
C'est au Conservatoire de Toulouse, qu’Augustin Gorisse découvre le hautbois, la musique
de chambre et l’orchestre. Sa volonté d'approfondir ses connaissances musicales et de
se professionnaliser l’amène au Conservatoire Régional de Paris puis au Conservatoire
National Supérieur de Musique et de Danse de Paris où il étudie actuellement auprès
de Jacques Tys (hautbois solo de l’Opéra de Paris) et Frédérique Tardy (hautbois solo de
l’Opéra de Lyon). Il remporte en 2012 le 1er prix du Concours de l'association
française du hautbois. Passionné par la musique d'ensemble, il participe à plusieurs académies d'orchestre comme la Philharmonie
franco-allemande des jeunes, le département de formation à l'orchestre du Conservatoire de Paris, ou l’Orchestre Français des
Jeunes. Dans sa vie professionnelle, il collabore avec de grands orchestre comme, l'Orchestre national du Capitole, l'Orchestre
Philharmonique de Radio France, l'Orchestre national de France, mais également dans d'autres formations comme, le San
Fransisco Ballet au Théâtre du Châtelet, l'Ensemble à Vent Français ou l’Orchestre Mozart Toulouse. Également curieux de découvrir
et promouvoir différents styles de musique, il participe au Netherland Youth Orchestra sur une série de concerts autour de Steve
Reich, participe plusieurs fois au Festival Jazz in Marciac au côté de Baptiste Trotignon ou Riccardo Del Fra, et interprète les
Kammer-Symphonie de Schoenberg à New York. Parallèlement à sa vie de musicien, il pratique régulièrement le nihon tai jitsu
(art martial japonais) et le cyclisme.
Clarinette
Carjez Gerretsen
Né aux Pays-Bas, Carjez Gerretsen est diplômé des CNSMD de Lyon et de Paris après
avoir étudié avec Michel Lethiec, Jacques Di Donato, Nicolas Baldeyrou et Jean-Noël
Croq. Il remporte en 2009 le 3e prix du Concours international de clarinette Crusell en
Finlande et en 2012, le 3e prix du Concours international de Freiburg, ce qui l’amène à
se produire en soliste accompagné par l’Orchestre de Cannes, le Freiburg
Philharmonisches Orchester, I Virtuosi di Kuhmo, le CIC Chamber Orchestra ou encore
l'Orchestre de Chambre de la Nouvelle Europe. Régulièrement invité en tant que première clarinette dans des formations telles
que l'Orchestre du Capitole de Toulouse, l'Orchestre d'Auvergne ou l'Orchestre de Tours, il se passionne pour la musique de
chambre sous ses formes et styles les plus divers. Membre des ensembles Variances et Virévolte, il aborde ainsi avec la même
ferveur la musique baroque, la chanson populaire, l'improvisation et la création contemporaine.
Clément Meunier
Clément Meunier débute la clarinette à l’âge de 8 ans au Conservatoire de Nantes, où il
étudie parallèlement les musiques classique et jazz. C’est là qu’il co-fonde le quintet de
jazz Penta Tonik qui se produit sur plusieurs scènes nationales de 2006 à 2010 (première
partie de Marc Ducret, Lucky Peterson ou encore Carla Bley, Europa Jazz, Jazz in Marciac),
et qui confirme son goût pour le partage et les planches. Il participe à des stages animés
par Kenny Barron, Médéric Collignon, Eric Barret, Claudia Solal, Karl Jannuska. En quête
d’espace, il fonde en 2010 un trio de jazz progressif, Tripium, pour lequel il compose, tout en cherchant à étendre les possibilités
de son instrument (pédales d’effets, boucles). Il s’investit aussi dans des rencontres plus ponctuelles, souvent sur fond de musiques
improvisées : Quintet Farows, sessions de soundpainting, ensemble de clarinette klezmer, groupe de reprise de Supertramp… Il
se produit en soliste pendant les Rendez-Vous de l’Erdre à l’occasion d’un hommage à Benny Goodman et Lionel Hampton. Il
pratique aussi en autodidacte les saxophones ténor et soprano. Après l’obtention de son Diplôme d’Etudes Musicales (prix de
clarinette classique, jazz, musique de chambre, études d’écriture, big band, piano-jazz et solfège), il intègre la Haute École de
Musique de Lausanne (département Jazz) en 2012.
Élodie Roudet
Diplômée du CNSMD de Paris en clarinette, pédagogie et musique de chambre, Élodie
Roudet est invitée dans de nombreux festivals en tant que chambriste. Elle est membre
fondateur du Duo Onyx (clarinette-piano) et membre fondateur des Clarinautes (duo de
clarinettes). Élodie voue un attachement particulier à l'orchestre symphonique et
collabore régulièrement avec les orchestres nationaux. Elle enseigne la clarinette au
Conservatoire du 12e arrondissement de Paris.
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Claire Voisin
Après des études musicales aux conservatoires d’Angoulême, Tours, Montreuil, RueilMalmaison puis au Pôle d’Enseignement Supérieur de Musique de Bourgogne, Claire
Voisin intègre en 2013 le Master de formation au Certificat d’Aptitude, au sein du
Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris. Outre une pratique
d’orchestre régulière, elle s’investit dans diverses formations de musique de chambre,
dont le Gioco Duo, avec accordéon, dévoué plus particulièrement à la musique
contemporaine, et les Clarinautes, duo de clarinettes. Son attrait pour le spectacle vivant l’amène à prendre part à divers projets
pluridisciplinaires : Pentimentode Madonna Bouglione, Vingt poèmes d’amour et une chanson désespéréede la Cie José Manuel
Cano Lopez, L’Ours de Tchekhov par la Cie Aorte, ou encore Comédie de Beckett par la Cie Si ceci se sait.
Basson
Julien Abbes
Julien Abbes débute la pratique du basson au Conservatoire de Cannes. Très tôt il s’initie
à l’orchestre au sein de l’Orchestre régional Cannes-Provence-Alpes-Côte-d’Azur sous la
direction de Philippe Bender. Il entre ensuite au Conservatoire à Rayonnement Régional
de Paris dans la classe de Laurent Lefèvre où il obtient son Diplôme d’Etudes Musicales.
Après un an de perfectionnement dans la classe de Geneviève Grisenti au CRR de
Boulogne-Billancourt, il est admis au CNSMDP dans la classe de Gilbert Audin où il obtient
son Master en 2013. Depuis sa fondation en 2008, Julien est membre de l'Ensemble Le Balcon, orchestre à géométrie variable
dédié à la création et l’interprétation du répertoire sur instruments sonorisés. Julien a été amené à travailler avec des orchestres
tels que l’Orchestre Philharmonique de Radio-France, l’Orchestre national de France, l’Orchestre Les Siècles, ou encore l’Ensemble
Intercontemporain.
Rafael Angster
Né en 1992, Rafael Angster commence le basson au Conservatoire de Strasbourg auprès
de Jean-Christophe Dassonville. En 2010, il intègre la classe de Gilbert Audin au CNSMDP,
établissement dans lequel il obtient son diplôme avec les félicitations du jury en mai
2015. Il a eu l’occasion de se perfectionner auprès de musiciens renommés tels que
Laurent Lefèvre et Daniele Damiano, ainsi que dans le domaine de la musique de
chambre avec Laszlo Hadady et Jean-Noël Crocq. Il remporte à plusieurs reprises le
Concours national des jeunes bassonistes de Limoges et est lauréat du 5e Concours international de basson K.M. von Weber en
2012. Chambriste actif, Rafael est membre fondateur de l’Ensemble Ouranos et collabore régulièrement avec la harpiste Pauline
Haas, les pianistes Jonas Vitaud et Guillaume Bellom ou le Quatuor Hermès. En 2015, il intègre l’Orchestre régional de Normandie
en tant que basson solo.
Anaël Bournel-Bosson
Anaël Bournel-Bosson commence le basson français à Dijon dans la classe de Florence
Hamel en 1998. Ce n'est cependant pas son premier instrument puisque son père lui
enseigne le piano dès l'âge de 3 ans. Il commence un cursus à horaires aménagés (CHAM)
dans cette ville, qui débouche sur l'obtention d'un Bac TMD à Paris en partenariat avec
le CRR de Boulogne dans la classe de Geneviève Grisenti. Dans ce conservatoire, il réussit
une double formation en basson et musique de chambre qui sont ses deux disciplines
dominantes. Il obtient ensuite un diplôme de Licence de musique et musicologie à l'Université de Paris IV Sorbonne et entre au
CNSMDP en 2010 dans la classe de Gilbert Audin dans laquelle il obtient son Master mention Très Bien à l’unanimité en 2015. En
plus de son cursus au CNSMDP, il participe depuis plusieurs années à des concerts dans différents orchestres parisiens (tels que
Pasdeloup, Colonne ou Lamoureux).
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Victor Dutot
Né en 1989, Victor Dutot commence le basson à l'âge de sept ans avec René Sicart à
Bailly, intègre le CRR de Versailles dans la classe d'Alexandre Ouzounoff et est admis dans
la classe de basson français de Gilbert Audin au CNSMD de Paris dans laquelle il obtient
son Master mention Très Bien en 2015. Il aime également faire découvrir au public des
œuvres pour basson de compositeurs méconnus comme Ozi, Gebauer, Devienne,
Crusell, Dai Fujikura, Mestral… En tant que musicien d'orchestre, Victor Dutot est basson
solo du Secession Orchestra, du Sinfonia Pop Orchestra et est souvent invité à jouer au sein des grandes institutions telles que
l’Orchestre de l’Opéra de Paris, l'Orchestre national de France, l'Orchestre Colonne et l'Orchestre Lamoureux. Il est également
invité en tant que basson solo aux orchestres de Mulhouse, Strasbourg, Cannes, Monaco, Pays de la Loire ou Les Siècles.).
Louise Lapierre
Louise Lapierre naît à Paris en 1990 de parents musiciens spécialisés dans la musique
ancienne. Elle commence très tôt l'apprentissage de la musique par le piano, puis débute
le basson à 10 ans. L'année suivante elle intègre la classe de Laurent Lefèvre au CRR de
Paris, en parallèle avec un cursus en classe à horaires aménagés ; elle y obtient son Prix
de basson en 2009. Elle entre alors au Conservatoire National Supérieur de Musique et
de Danse de Paris dans la classe de Gilbert Audin et Philippe Hanon, et découvre le basson
baroque avec Giorgio Mandolesi. Elle y obtient son diplôme de Master en juin 2014 avec la mention Très Bien à l'unanimité et
avec les félicitations du jury. En tant que lauréate du Concours international du Festival Musical d'Automne des Jeunes Interprètes,
elle s'est produite en soliste dans six concertos à l'automne 2014, accompagnée par des orchestres tels que l'Orchestre Pasdeloup.
Attachant depuis très jeune une grande importance à la pratique orchestrale, elle participe à l'Orchestre Français des Jeunes en
2010 sous la direction de Kwamé Ryan et collabore avec la plupart des grands orchestres français tels que l'Orchestre national de
France, l'Orchestre Philharmonique de Radio France, l’Opéra de Paris, l'Orchestre national du Capitole de Toulouse. Elle est
également basson solo de l'Orchestre des Lauréats du Conservatoire depuis 2014. Désireuse de faire connaître son instrument,
le basson français, à l'étranger, elle participe à l'Académie d'Orchestre d'Ossiach en Autriche, encadrée par des musiciens des
orchestres philharmoniques de Berlin et Vienne et est sélectionnée aux concours internationaux de Muri (Suisse) et de l'ARD de
Munich. Elle est également lauréate du Concours international Aeolus (Düsseldorf).
Saxophone
Louis Billette
Louis Billette a commencé ses études musicales à six ans au Conservatoire du Centre de
Paris. Il obtient une solide formation en saxophone classique et en solfège. Il s’initie au
Jazz et à la scène avec le groupe Natural Misfits et fait le tour des villes du Nord de la
France. Il prend des cours de saxophone Jazz notamment avec André Villeger et Sylvain
Beuf, étudie le piano, l’harmonie et la composition à Paris. Actuellement, il est étudiant
à la Haute Ecole de Musique (HEMU) en Jazz de Lausanne dans la classe de Robert
Bonnisolo. Il se consacre principalement aux projets Oggy and the Phonics, Duo Noé et Lost in Swing.
Antonio García Jorge
Antonio García Jorge s’est récemment distingué dans de nombreux concours nationaux
et internationaux remportant trois premiers prix au cours de l'année 2013/2014. Il a
débuté son apprentissage du saxophone au Conservatoire de Musique de Segovia et a
par la suite obtenu son diplôme du Conservatoire National Supérieur de Salamanca
(classe de Juan Clemente Novo). Il a intégré le CRR de Versailles (classe de Vincent David)
© Karim Benhaddouch avant de rejoindre le Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris
(classes de Claude Delangle et Christophe Bois). Antonio est actuellement au saxophone soprano dans le Quatuor Yendo et il est
professeur au Conservatoire Olivier Messiaen de Charenton-Saint Maurice.
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Baptiste Herbin
Originaire de Chartres, Baptiste Herbin apprend le saxophone avec Jean-Louis Mounier
puis le jazz avec Julien Lourau et Jean-Jacques Rulhmann, puis Jean-Charles Richard. Issu
du CNSMDP dans la classe de jazz de Riccardo Del Fra, il rencontre André Ceccarelli en
2010 lors de sa résidence au Duc des Lombards qui l’emmène en studio pour enregistrer
son premier album en quartet, Brother Stoon, avec Pierre de Bethmann, Sylvain Romano,
ainsi que Jean Toussaint et Dimitri Dourantonis en invités. Il joue en première partie de
Dionne Warwick à l’Olympia en novembre 2012 en duo avec Pierre de Bethmann pour présenter ce premier disque, qui rencontre
un franc succès. Son deuxième disque en quintet, Interférences, sort en 2015, avec Benjamin Henocq, Maxime Fougères, Sylvain
Romano et Renaud Gensane. Baptiste est aussi enseignant, et donne des master-classes dans le monde entier. Sa musique et
son jeu sont influencés par Charlie Parker, Cannonball Adderley, Ornette Coleman, Maceo Parker, John Coltrane, la musique
malgache, mais aussi des compositeurs classiques comme Debussy, Ravel et Bach.
Jonathan Radford
Après ses études à l'École de musique de Chetham's au Royaume-Uni, Jonathan Radford
continue ses études musicales en France grâce à une bourse d'enseignement du Fond
d'art du spectacle de BBC, tout d'abord avec Vincent David au Conservatoire de Versailles
où il obtient un DEM et perfectionnement à l'unanimité. En 2015, il obtient sa Licence
avec une mention Très Bien à l'unanimité dans la prestigieuse classe de saxophone de
© Karim Benhaddouch Claude Delangle au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris
(CNSMDP). Fasciné par la musique de chambre, il co-fonde le Quatuor Yendo en 2014. Il s'est produit avec succès lors de concours
et récitals en Europe et a interprété quelques pièces du répertoire avec la Philharmonie de Chester, le Liverpool Mozart Orchestra,
le Slovenian Philharmonic String Chamber Orchestra…
Antonin Pommel
Après avoir réalisé à la Cité de la Musique de Paris une interprétation remarquée de la
Sequenza VIIb de Luciano Berio, Antonin Pommel remporte en 2014 le Prix du jury au
Concours international « Musique du dernier siècle » de Boulogne-Billancourt. Il co-fonde
dans la foulée le Quatuor Yendo avec lequel il remporte en 2015 le 2nd prix du Concours
international SaxOpen de Strasbourg, puis se produit sur les ondes de France Musique
© Karim Benhaddouch dans l’émission « Génération Jeunes Interprètes ». Il se produit régulièrement
au sein de l'Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo, et poursuit actuellement ses études en Master au CNSMDP en saxophone
et musique de chambre. En échange à l’Université du Michigan (USA) pour un semestre, il reçoit les conseils de T. McAllister et
donne un récital autours du répertoire américain pour son instrument.
Martin Trillaud
Titulaire d'un Master d'artiste-interprète obtenu en 2014 dans la classe de Claude
Delangle, Martin Trillaud se perfectionne auprès de David Walter au Conservatoire
National Supérieur de Musique et de Danse de Paris avec le Quatuor Yendo. Il se distingue
notamment dans des concours tels que le Concours international de musique de
chambre à Osaka (1erprix), Leopold Bellan (2e prix) et Saxopen (2e prix). Martin se produit
© Karim Benhaddouch régulièrement dans plusieurs festivals en France et à l’étranger parmi lesquels figurent
le Festival de musique en Graves, les XVeet XVIe congrès mondiaux du saxophone en Thaïlande et en Ecosse, le Festival Les Grandes
Heures de Saint-Emilion, Les concerts de Poche, le Festival de Prades, la Japan Chamber Music Foundation. Passionné par son
instrument, il travaille avec des compositeurs de sa génération notamment à l'Institut de Recherche et de Création d'Acoustique
Musicale. Martin est actuellement au saxophone baryton dans le Quatuor Yendo et s'occupe des relations artistiques au sein de
l'entreprise Vandoren Paris.
58
Accordéon
Pierre Cussac
Musicien accordéoniste et bandonéoniste, Pierre Cussac interprète un large répertoire
allant de la transcription d’œuvres baroques à la création contemporaine, sans oublier
les musiques traditionnelles et improvisées. Il est lauréat de la Fondation Cziffra, et reçoit
notamment le soutient du fond Mécénat Musical Société Générale. Il est régulièrement
invité comme soliste avec les plus grandes formations orchestrales en France comme à
l’étranger (Japon, Bulgarie, Italie, Slovénie, Suisse, Taïwan…). Comme chambriste, ses
partenaires sont notamment le chanteur baryton Jean-Marc Salzmann, le Quatuor Voce, la violoniste Fiona Monbet ou le groupe
de tango Escotilla. Après avoir découvert l’accordéon auprès de Patrice Soulié au Conservatoire d’Aurillac (15), Pierre entre à 17
ans au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse Paris où il obtient un Master d'Accordéon et un Prix
d'Improvisation. Il est également titulaire d'une Licence de musicologie (Université Paris IV Sorbonne).
Site web : pierrecussac.com
CUIVRES
Trompette
Guillaume Fattet
Guillaume Fattet commence la trompette à l'âge de 7 ans dans la classe de Jean-Paul
Haffner au CRC de Sarreguemines et intègre par la suite la classe de Patrice Porté au CRR
de Strasbourg. Il est invité à jouer avec l'Orchestre philharmonique de Strasbourg,
l'Orchestre symphonique de Mulhouse et l'Opéra national du Rhin, et joue également
avec des formations réduites telles que le Wonderbrass Ensemble et l'Ensemble de
cuivres de l'Orchestre de Strasbourg. Guillaume est lauréat du Concours UFAM à Paris et
du Concours européen d’Alençon. Il obtient son Prix de trompette en 2010 et son Prix de musique de chambre en 2011 au CRR
de Strasbourg. Il intègre en 2012 la classe d'Antoine Curé au CNSMD de Paris. Il est nommé trompette solo de l'Orchestre
philharmonique de l'Opéra de Marseille en 2014.
Romain Leleu
Considéré comme l’héritier du grand Maurice André, Romain Leleu remporte en 2009
la Victoire de la Musique dans la catégorie Soliste instrumental. Depuis, il se produit dans
des festivals tels que le Seoul Arts Center, le Théâtre de l’Hermitage Saint Pétersbourg, le
Festival de la Roque d'Anthéron, le Festival Radio-France de Montpellier, l'Ongakudo Hall
Kanazawa, la Folle Journée de Nantes, la Folle Journée du Japon, le Festival international
© Jean-Baptiste Millot de Colmar, le Festival de Sully sur Loire, le Seoul Spring Festival, le Festival de Saint-Denis,
le Festival d'Auvers-sur-Oise. Avec orchestre, il se produit avec l'Ensemble Orchestral de Paris, l'Orchestre national d'Île-de-France,
l’Orchestre national de Lille, l’Orchestre national de Lorraine, l’Orchestre d’Auvergne, l'Orchestre de Bretagne, l'Orchestre Régional
de Cannes, l'Orchestre Philharmonique de l'Opéra de Marseille, le Württembergisches Kammerorchester Heilbronn, l’Orchestra
Ensemble Kanazawa, le Baltic Chamber Orchestra, le Slovak Sinfonietta, le Saint-Petersburg Hermitage State Orchestra. Son
premier disque avec orchestre paru en 2011 est consacré aux grands concertos classiques (Haydn, Hummel, Neruda) et remporte
un vif succès tant public que critique (Aparté/Harmonia Mundi). Le second, enregistré avec l’Orchestre d’Auvergne incluse des
œuvres de Jolivet, Beffa, Delerue, Matalon, Robin (Aparté). Avec l’Ensemble Convergences, il enregistre en 2013 le disque Sur la
routecomposé de transcriptions, musiques de genre, mélodies populaires (Aparté/Harmonia Mundi). Un second enregistrement
est prévu pour 2016.
Fabien Verwaerde
Né en 1993, Fabien Verwaerde commence la trompette à l'âge de sept ans à l'école de
musique de Bailleul avec Laurent Kesmaecker. En 2009, il intègre la classe de Pierre
Perpete au CRR de Lille. Il est invité dans différents orchestres comme Les Symphonistes
Européens ou encore l'Orchestre national de Lille. Fabien joue également dans le Brass
Band Nord-pas-de-Calais. En 2013, Fabien obtient son DNOP (Diplôme National
d'Orientation Professionnelle) avec la meilleure note possible et il est admis la même
année, premier nommé à l'unanimité, au CNSMD de Paris dans la classe d’Antoine Curé.
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Cor
Alexandre Collard
Musicien complet, Alexandre Collard a obtenu, au cours de ses études, ses médailles
d'or de cor, musique de chambre, formation musicale, contrepoint, harmonie, et s'est
initié au jazz, à la direction d'orchestre et au cor naturel. En 2011, il sort premier nommé
du CNSMD de Paris, dans la classe d'André Cazalet et Jérôme Rouillard. Corniste à la
technique réputée, Alexandre est lauréat du Concours du Festival Musical d'Automne
des Jeunes Interprètes en 2011 et remporte le 2e prix du célèbre Concours international
de cuivres Città di Porcia en 2013. Il a joué à de nombreuses occasions en soliste en France et en Italie. Alexandre est actuellement
cor solo de l'Orchestre national de Lille. Il est également le cor solo invité des plus grands orchestres : London Symphony Orchestra,
Orchestre Philharmonique de Radio France, Orchestre de l'Opéra de Paris... Malgré tous ces engagements, il garde du temps
pour la musique de chambre qu'il pratique notamment avec le Lille Brass Quintet et l'Ensemble Polygones.
Guillaume Merlin
Bourguignon d'origine, Guillaume Merlin découvre le cor auprès de musiciens amateurs
dans l'école de sa petite ville natale. D'abord peu motivé par une carrière artistique,
Guillaume entame des études de littérature avant de découvrir sa véritable vocation :
l'orchestre. De plus en plus passionné au fil des ans, il découvre sans cesse de nouvelles
facettes à ce métier en travaillant auprès de maîtres reconnus dont notamment André
Cazalet, qui l'intègre dans sa classe au CNSMD de Paris en 2012. Il a travaillé depuis avec
l'Orchestre du Capitole de Toulouse, l'Orchestre national de Lille ou plus récemment l'Opéra national de Paris.
Trombone
Nicolas Cunin
Nicolas Cunin commence le trombone à l'âge de six ans avec son père, Pascal Cunin. En
2004, il entre dans la classe d'Olivier Renault au CRD de Troyes, puis en 2010 dans la
classe de Fabrice Brohet et Marc Lefèvre au CRR de Reims où il obtiendra son DEM
mention Très Bien à l'unanimité du jury en mai 2012. Il est lauréat de plusieurs concours
: 1er prix au Concours de trio de trombone à Troyes en 2007, 3e prix au Concours national
de trombone d’Aulnoy-Aymerie (catégorie espoir) en 2007, 1er prix au Concours national
de la ville de Lempdes en 2008, 1er prix au Concours national de trombone de Lille catégorie espoir en 2009, 3e prix au Concours
national de trombone de Golbey en 2011, 2e prix au Concours national de trombone de Lille (catégorie prestige) en 2011. Il joue
dans différents ensembles, et a participé à l'European Youth Brass Band en 2011, comme trombone solo. Il entre dans la classe
de Gilles Millière au CNSMD de Paris en 2012. Il est également professeur de trombone et de tuba au Conservatoire de Chartres.
Charlie Maussion
Né en 1991 à Calais dans le nord de la France, c’est à Montréal, dans un petit village de
l’Aude, que Charlie Maussion découvre la musique et plus particulièrement le trombone
à l’âge de 12 ans. Après une année passée à l’école de musique de Limoux, il intègre en
2004 la classe de Daniel Lassalle et David Locqueneux au CRR de Toulouse. En parallèle,
il suit les cours et les précieux conseils d’Olivier Lachurie au Conservatoire de Carcassonne.
© David Duchon-Doris Il obtient en mai 2011 un 1er prix de trombone ténor et de musique de chambre.
Durant ces années, il découvre aussi la sacqueboute (ancêtre du trombone). En juin 2011, deux semaines après l’obtention de
ses diplômes, il entre dans la classe de Fabrice Millischer à la Hochschule für Musik Saar de Saarbruck en Allemagne. L’année
suivante, en septembre 2012, il intègre à l’unanimité du jury la prestigieuse classe de Michel Becquet et Alain Manfrin au CNSMD
de Lyon. Charlie Maussion a collaboré avec de nombreuses formations tels que l’Opéra de Lyon, l’Orchestre de Saint-Etienne,
l’Orchestre de Pau, l’Opéra de Marseille, l’Opéra national de Lorraine, l’Orchestre Philharmonique de Strasbourg, le Saarländisches
Staatstheater de Saarbrucken, l’Orchestre national du Capitole de Toulouse ou encore la Chambre Philharmonique d’Emmanuel
Krivine. Depuis janvier 2015, il est trombone solo de l’Orchestre national de Lyon.
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Serpent
Patrick Wibart
Patrick Wibart fait partie de cette nouvelle génération de musiciens curieux et passionnés
qui, riches d'une solide formation classique, n'hésitent plus à se confronter à de
nombreux et différents mondes musicaux. Fort d'une expérience de concertiste
commencée dès le plus jeune âge, il se distingue aujourd'hui aussi bien en tant que soliste
et chambriste qu'en tant que musicien d'orchestre et improvisateur. Il commence
l'apprentissage du tuba à l'âge de six ans en Picardie, au Conservatoire de Persan. Très
vite repéré pour ses qualités vocales, il entre à dix ans à la Maîtrise de Radio France sous la direction de Toni Ramon. Après cinq
années passées dans cette formation, il décide de se concentrer sur l'étude du saxhorn et entre à quinze ans au CRR de Paris ; il
est admis trois années plus tard au CNSMD de Paris dans la classe de saxhorn basse et euphonium de Philippe Fritsh et Jean-luc
Petitprez ; il obtient en 2013 le diplôme de Master mention Très Bien à l’unanimité avec les félicitations du jury, avec mentions
spéciales pour le choix du programme et la polyvalence instrumentale. C'est avec Michel Godard qu'il débute le serpent. En
quelques années, il devient l'un des spécialistes français de cet instrument et est invité dans des ensembles de musique ancienne
comme La Fenice, Le Parnasse Français, Les Passions et participe à de nombreux enregistrements, notamment pour le label
Ricercar. Il continue cette démarche vers les instruments anciens en se spécialisant dans la pratique de l'ophicléïde et du tuba
historique, et il est soutenu pour cela par la Fondation Meyer en 2011 et 2013. Bien que régulièrement invité dans des orchestres
tels que La Chambre Philharmonique, La Grande Écurie, Les Siècles ou l’Orchestre national de France, la musique de chambre
reste son domaine de prédilection. Il est notamment membre du quatuor Opus 333 avec lequel il est diplômé en 2014 au CNSMD
de Paris d'un master de musique de chambre mention Très Bien à l’unanimité avec les félicitations du jury. Il est aussi, avec le
compositeur et chef d'orchestre Benjamin Attahir, fondateur de l'ensemble Ænea et il est membre du collectif Spat'Sonore.
Tuba
Florian Schuegraf
Florian Schuegraf est né le 6 janvier 1995 à Auchel (62) et débute la musique a l'âge de
six ans avec Gabriel Capet (professeur au Conservatoire de Lille). Il entre au Conservatoire
de Lille à l'âge de huit ans en classe d'euphonium. Durant ses études à Lille, il gagne
plusieurs concours régionaux, le Concours de la fédération dans la plus grande catégorie,
le Concours du Rotary en catégorie Espoir de la musique, puis l'année suivante en
catégorie Jeune talent, et le Concours national Petite Main. Il entre ensuite brillamment
au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris, premier nommé à l'unanimité, à l'âge de dix-sept ans,
dans la classe de Gérard Buquet. Dernièrement, il a été finaliste du Concours international de Porcia et a obtenu le premier prix
du Concours national de Tours dans la catégorie Prestige. Il a joué avec l'Ensemble Intercontemporain et l'Orchestre national de
France. Il a remporté en août 2014 le 1er prix du Concours international de Jeju (Corée du Sud).
Euphonium
Hélène Escriva
Hélène Escriva fait partie de cette jeune génération de tubistes curieux et dynamiques
qui souhaitent donner une place de choix à l’euphonium et à la trompette basse à travers
la musique d’ensemble (membre fondatrice du Saxback Ensemble, du duo Oneto
Bensaid/Escriva, du Trio Bêtes et Bluettes…). Elle entre au CNSMD de Paris en 2012 et
obtient en 2015 son DNSPM mention Très Bien à l’unanimité avec les félicitations du
jury. Elle est lauréate de plusieurs concours nationaux, européens et internationaux
(Concours national de Tours - 1er prix 2011, 1er prix 2013 ; Concours international de Tours - 2e prix 2015 ; Concours européen des
Jeunes Solistes du Luxembourg - Médaille d’or). Hélène est invitée à travailler avec des orchestres prestigieux dont : l’Orchestre
national de l’Opéra de Paris, l’Orchestre du Capitole de Toulouse, l’Orchestre Philharmonique de Radio France, l’Orchestre de
l’Opéra national de Lorraine, l’Orchestre Pasdeloup, l’Orchestre des Frivolités Parisiennes, l’Orchestre Français des Jeunes (2013)…
Elle collabore ainsi avec des chefs de renom tels que : Philippe Jordan, Tugan Sokhiev, Mikko Franck, Cornelius Meister, David
Russel Davies, Emmanuel Krivine, Dirk Brosse, Jean-François Verdier… Elle participe à des festivals tels que le Festival de Lucerne
(Suisse), Festival de la Chaise-Dieu, Festival d’Alzira (Espagne), Festival di Milano (Italie), Festival de Calenzana (Corse), Festival
Epsival, Festi’Cuivres, Cuivres en Mayenne. Hélène est lauréate de la Fondation Yamaha et de la Fondation Meyer depuis 2015.
61
CHANTEURS
Soprano
Clémentine Decouture
Après avoir étudié le violon et la musicologie à Dijon, Clémentine Decouture acquiert
son DNSPM au Pôle Supérieur de Boulogne-Billancourt. Elle interprète Thérèse dans Les
mamelles de Tirésias de Poulenc, Papagena et la première dame dans Die Zaüberflöte
de Mozart, Florine dans Colin Maillard d’Hignard, Douce dans Douce et Barbe Bleue
d'Aboulker, Lisette dans Le petit Faustd'Hervé, Mickaëla dans Carmende Bizet, Cupidon
dans Orphée aux enfers d’Offenbach à Caen et sera en 2017 Musette dans La Bohème
de Puccini. Elle remporte plusieurs prix : celui de l’interprétation et du public au Concours de Vivonne en 2012, le Prix de la Sacem
au Concours international de Musique de Chambre de Lyon ainsi que celui de la mélodie au Concours Nadia et Lili Boulanger en
2013 à Paris. En avril 2014, elle remporte le 1er prix du Duo à l’unanimité, le Prix du public ainsi que le Prix d’honneur de la ville de
Marseille au Concours international d’Opérette pour ses passages en duo et en solo. En 2015, c’est le Grand prix Opéra, le 2e prix
de mélodie française ainsi que le prix franco-québécois qui lui sont décernés au Concours international de chant de Marmande
et qui lui permettent de se produire à Montréal ainsi qu’à l’Opéra de Bordeaux. Clémentine vient également de remporter le
Grand prix Paul Derenne avec Nicolas Chevereau, pianiste au Concours international de Toulouse en la présence de Mady Mesplé.
Tout au long de son parcours, Clémentine suit les conseils de François Le Roux, Noël Lee, Jeff Cohen, Christian Ivaldi, Graham
Johnson à Tours, Anne Le Bozec, Michel Lehmann, Jean-Jacques Cubaynes, Marc Bleuse, David Selig à Toulouse, Donna Brown
et dernièrement de Thomas Quasthoff à la Philharmonie de Paris.
Marie-Laure Garnier
Nommée Révélation Adami, la soprano Marie-Laure Garnier débute son parcours
artistique en Guyane (flûte traversière, piano, orgue, percussions). Elle est admise au
CRR de Paris en 2004 où elle étudie la flûte traversière avec Madeleine Chassang, la
direction de chœur avec Christine Morel et intègre la Maîtrise de Paris sous la direction
de Patrick Marco. Aujourd'hui diplômée du Conservatoire National Supérieur de Musique
et de Danse de Paris, Marie-Laure Garnier a étudié aux côtés de Malcolm Walker. Elle a
également suivi les classes de lied et mélodie de Jeff Cohen, Anne Le Bozec et Stephan Genz. Elle a travaillé avec Susan Manoff,
Olivier Reboul et Karolos Zouganelis. En septembre 2012, elle intègre la classe de musique de chambre de Claire Désert et Ami
Flammer, aux côtés de la pianiste Célia Oneto Bensaid avec qui elle forme le Duo Nitescence. Marie-Laure Garnier est lauréate de
la Fondation Cziffra et du Concours international des Symphonies d’Automnes à Mâcon. Cette jeune artiste a donné de nombreux
récitals sur des scènes telles que le Petit Palais, les Invalides, le Théâtre de Gray, le Château de la Renaissance (Ecouen), etc. dans
des programmes hauts en couleurs. On a pu l'entendre lors de plusieurs festivals (la Grange de Meslay, Consonnances, Messiaen,
Voix-là, Entrecasteaux). Elle s'est également produite sur des scènes nationales et internationales telles que la Philharmonie de
Paris, l’Institut Goethe, le Théâtre d'Avignon, le Théâtre des Bouffes-du-Nord, le Théâtre Impérial de Compiègne, l'Orangerie du
Manoir de Skebo (Suède), les Chorégies d’Orange et le Théâtre du Bolchoï à Moscou. En février 2013, on la découvrait dans le
rôle de la délicieuse et caractérielle Cantatrice dans Reigen, opéra contemporain de Philippe Boesmans sur la scène d'Art Lyrique
du CNSMDP, sous la direction de Tito Ceccherini. C'est dans le rôle de Tosca qu'on a pu la retrouver sous la direction d’Alexandra
Cravero au Festival des Nuits musicales de Bazoches en juillet 2014. On retrouvera cette artiste prometteuse aux Folles Journées
de Nantes en février, au Festival Cziffra à Unieux en mars. Elle chantera en soliste dans l’oratorio Elias de Mendelssohn à l’Opéra
de Cannes sous la direction de Wolfgang Doerner.
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Marie Perbost
Encouragée dès son plus jeune âge par sa mère chanteuse, Marie Perbost entre à la
Maîtrise de Radio-France où elle se formera auprès des plus grands chefs (Kurt Masur,
Myung Wung Chung…) et fera de nombreux concerts, aussi bien en France qu’à l’étranger.
Reçue au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris, elle
découvre auprès d’Alain Buet toutes les subtilités du métier d’artiste. Marie se passionne
pour le répertoire si riche du lied et de la mélodie auprès de l’inspirante Anne Le Bozec.
Coup de cœur amical et musical, Joséphine Ambroselli deviendra sa partenaire privilégiée dans cette aventure musicale. Elles
sont récompensées par le Grand prix de Duo du Concours international Nadia et Lili Boulanger en 2015, sont lauréates du Concours
international Les Saisons de la Voix de Gordes en 2014 et obtiennent le Prix spécial des Amis du Lied au Concours international
de Lied de Enschede (Pays-Bas) en 2013. Chanteuse et comédienne, c’est avec un égal bonheur qu’elle aborde l’opéra et a joué
en scène différents rôles parmi lesquels Blanche de la Force dans Le dialogue des carmélites de Poulenc ou Despina dans Cosi fan
tutte de Mozart. Elle a été récompensée lors du Concours d’Opéra Grand Avignon par le Prix du Centre Français de Promotion
Lyrique, décerné par Raymond Duffaut, directeur des Chorégies d’Orange. Elle porte le répertoire de l’opérette dans son cœur et
rêve de le défendre sur scène. De grands chefs actuels lui confient des parties solistes tels que Lionel Saw dans les Neues Liebeslieder
Walzer de Brahms donnés à la Philharmonie de Paris, ou bien Ignazio Schifani dans Les Vêpres des étoiles de Rubino données aux
Invalides, à la Cathédrale de Strasbourg et à la Cathédrale de Palerme. En mars 2016, Marie interprétera la soprano solo de la
Passion selon Saint Jean de Bach à Notre-Dame de Paris sous la direction de Philippe Pierlot. Elle s’attache à être une chanteuse
polyvalente, capable d’interpréter des répertoires très variés. Nouveau défi : elle devient soprano solo et membre fondateur de
l’Ensemble 101, collectif de théâtre musical contemporain a cappella qui a pour vocation d’interpréter la musique composée par
Mike Salomon. Déjanté, drôle et hors-norme, découvrez-les ! www.ensemble101.fr/
Depuis 2012, Marie est bénéficiaire d’une bourse de la Fondation l’Or du Rhin (Fondation de France).
Mezzo-Soprano
Eva Zaïcik
Après des études de chant à la Maîtrise de Notre-Dame de Paris, Eva Zaïcik intègre le
Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris dans la classe d’Elène
Golgevit. Parallèlement, elle se perfectionne avec de grands maîtres tels qu’Anne Le
Bozec, Margreet Hönig, Janina Baechle, Kenneth Weiss ou encore René Jacobs… Artiste
éclectique et musicienne sensible, elle s’intéresse à toutes les formes d'expression que
lui offre le répertoire vocal. Elle collabore ainsi avec de nombreux ensembles de musique
ancienne et est proche de la création contemporaine. Attentive au dialogue des cultures, elle était l’invitée du Festival européen
d’Aix-en-Provence, du Festival d’Avignon et de la Fondation Royaumont, pour participer au projet Oraciòn, unissant musiciens
orientaux et occidentaux. Elle crée à cette occasion une pièce d’Ahmed Essyad, composée pour elle et le Quatuor Tana. En 2008,
elle co-fonde l’Ensemble Lunaris avec lequel elle explore un large répertoire du médiéval au contemporain, pour leur formation
atypique de trois voix et une viole de gambe. Elles publient leur 1erCD en 2014. Remarquée pour la richesse de son timbre et son
aisance scénique, elle interprète plusieurs rôles à l’Opéra: Melibea (Il Viaggio a Reims de Rossini), Farnace (Mitridate de Mozart),
2e Sorcière (Dido and Aenas de Purcell), Diane à la Houppe (Les Aventures du Roi Pausole d’Honegger) et avec l’Atelier Lyrique de
l’Opéra de Paris celui d’Ernesto (Il Mondo della Luna de Haydn). Elle est invitée à chanter dans de nombreux Festivals en France
et à l’étranger (Aix-en-Provence, Avignon, Oude Muziek d’Utrecht, Festival Messiaen...), sous la direction de grands chefs tels que
Marco Guidarini, Hervé Niquet, Raphaël Pichon, David Reiland, Leonardo Garcia Alarcòn, Vincent Dumestre... En 2016, elle sera
Nelly dans la création de Betsy Jolas, Iliade l’Amouret l’Elfe dans A Midsummer Night’s Dream de Mendelssohn à la Philharmonie
de Paris. Elle sera invitée à chanter l’alto solo dans la Passion Selon Saint Jean de Bach, le Stabat Mater de Dvořák, le Requiem de
Duruflé, ainsi que dans le Stabat Mater de Pergolesi partout en Europe. En 2017, ses projets à l’opéra sont : Messaggiera (Orfeo
de Monteverdi) et la 3e Dame (La Flûte Enchantée de Mozart) à l’Opéra de Dijon et Caliste (Les Amants Magnifiquesde Lully) avec
le Concert Spirituel.
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Contre-Ténor
Raphaël Mas
Né à Paris, Raphaël Mas entre comme enfant-soliste de la Maîtrise de Notre-Dame de
Paris ; il y poursuit sans interruption ses études musicales jusqu'au Diplôme supérieur
d'études vocales, études complétées au CNSMD de Lyon. Il participe à de nombreux
concerts, enregistrements et tournées, en soliste ou avec, notamment, les ensembles
vocaux et/ou instrumentaux Alla Francesca (Brigitte Lesne), les Jeunes solistes (Rachid
Safir), Le concert de l'Hostel-Dieu, l'Ensemble vocal de Notre-Dame de Paris (Sylvain
Dieudonné), l'ensemble de voix d'hommes Aquilon, l'ensemble Benjamin Britten (Nicole Corti), la Kamerata d'Athènes et
l’Orchestre symphonique d’Etat de Thessalonique (Alexandre Myrat), A Sei Voci (Bernard Fabre-Garrus), Correspondances
(Emmanuel Mandrin), Sagittarius (Michel Laplénie), Pygmalion (Raphaël Pichon), Le Poème harmonique (Vincent Dumestre), la
Chapelle des Flandres (Maurice Bourbon), l'Ensemble vocal de Nantes (Paul Colléaux), les Solistes de Lyon (Ton Koopman), les
ensembles Il Ballo (Leonardo Loredo), William Byrd (Graham O’Reilly), le Kammerorchester de Manheim, Vox cantoris, les Jardins
de courtoisie (Anne Delafosse)… concerts qui l'ont amené à chanter dans les principaux festivals français (Festival d’Île-de-France,
La Chaise-Dieu, Saintes, Conques, Sinfonia du Périgord, Le Thoronet...) et l'ont conduit en Angleterre, Suisse, Allemagne, Italie,
Grèce, Russie, Corée, Chine...
Ténor
Paco Garcia
Paco Garcia, jeune ténor de 23 ans originaire de Reims, commence la musique dès son
plus jeune âge. Il débute au Conservatoire de Reims en violoncelle moderne puis au
Conservatoire de Châlons-en-Champagne en violoncelle baroque. Il découvre le chant à
douze ans à la Maîtrise de la Cathédrale de Reims où il restera deux années pendant
lesquelles il aura l’occasion de participer à plusieurs projets en tant que soliste (soprano)
tels que La Passion selon Saint Jean de Jean-Sébastien Bach avec l’Académie Sainte Cécile
sous la direction de Philippe Couvert ou encore La flûte enchantée de Wolfgang Amadeus Mozart au à l’Opéra de Reims sous la
direction de Vincent Barthe. Ce n’est qu’après avoir passé son baccalauréat qu’il envisage sérieusement de travailler sa voix. Il
s’inscrit alors à l’âge de dix-neuf ans au Conservatoire du 1er arrondissement de la ville de Paris et entre dans la classe de Valérie
Millot. Après trois ans, il rentre en cycle spécialisé (DEM) et passe son Prix de chant l’année suivante. Il travaille en parallèle avec
l’ensemble La Tempête sous la direction de Simon-Pierre Bestion et également avec l’ensemble Les Cris de Paris sous la direction
de Geoffroy Jourdain. Depuis septembre 2015, Paco Garcia est élève au CNSMD de Paris dans la classe d’Alain Buet et a eu
l’occasion de travailler lors de master-classes organisées par le Conservatoire, avec Raphael Pichon (chef de l’ensemble Pygmalion)
ou encore Benoit Haller (chef de l’ensemble la Chapelle Rhénane)..
Baryton
Marcel Raschke
Marcel Raschke est né en 1990 à Berlin où il a grandi. Il était membre du plus ancien
choeur de Berlin, le Staats - und Domchor (Petits Chanteurs du chœur des Enfants de
l’Université des Arts) et a participé à de nombreux concerts en Allemagne et à l’étranger.
Depuis 2012, il étudie le chant à la Hochschule für Musik Hanns Eisler de Berlin auprès
de Sebastian Noack et suit les cours de bel canto de Peter Berne. Sa formation a été
enrichie lors de master-classes avec Paul Agnew et Wolfgang Katschner (opéra baroque),
avec Helmuth Rilling (J. S. Bach) et aussi avec Thomas Quastoff (lied). En tant que soliste, il incarne Seneca dans L’incoronazione
di Poppeade Monteverdi, et Rodolphe et Plutone dans Le Carnaval de Venisede Campra. En 2014, il était Osmin dans L’Enlèvement
au Sérail de Mozart lors d’une production de la Hochschule für Musik Hanns Eisler de Berlin, ainsi que pour l’atelier du Staatsoper
Unter den Linden. En 2015, il a chanté Colline dans La Bohème de Puccini, une production également réalisée par la Hochschule
de Berlin. Marcel Raschke s’est récemment produit en concert à Berlin dans Membra Jesu Nostri de Buxtehude, la Petite Messe
Solennelle de Rossini, ainsi que dans la Missa in Tempore Belli de Haydn. Il est invité régulièrement par le chœur de chambre
Kammerchor de Stuttgart sous la direction de Frieder Bernius. Depuis septembre 2015, Marcel Raschke poursuit ses études au
Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris dans la classe d’Yves Sotin. Au mois d’octobre, il sera l’invité
de la Hochschule für Musik Hanns Eisler de Berlin pour chanter le rôle de Gremin dans l’opéra Eugène Onéguine de Tchaïkovski.
Marcel est boursier du fonds Richard Wagner et de l’Office Franco-Allemand pour la jeunesse.
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PERCUSSIONS
Marimba
Adélaïde Ferrière
Artiste en plein essor, Adélaïde Ferrière est l'une des percussionnistes les plus
prometteuses de sa génération. Reconnue en France et à l'étranger, elle a déjà remporté
plus de six prix internationaux, dont le 1er Grand prix avec félicitations du 28e Concours
international du Festival Musical des Jeunes Interprètes, ainsi que le 1er Grand prix à
l'unanimité du Concours international d'Interprétation « Musiques du Dernier Siècle »
de la Ville de Boulogne-Billancourt. A l'étranger, elle a aussi reçu « The Annelie Prize »,
Prix du Jeune Jury et de la Fondation Annelie au Tromp International Competition des Pays-Bas. Elle était à chaque fois la plus
jeune lauréate et/ou candidate. C'est en 2012, à l'âge de 15 ans, qu'elle intègre la prestigieuse classe du Conservatoire National
Supérieur de Musique et de Danse de Paris, où elle termine actuellement son Master. La jeune musicienne se produit
régulièrement en soliste dans des salles tels que la Cité de la Musique, à la Banque de France et aux Invalides à Paris, au
Muziekgebouw d'Eindhoven, à l'Auditorium de la Hochschule de Munich, à l'Université Anton Bruckner en Autriche, à l'Auditorium
de Dijon, la Scène Nationale de Mâcon en France ; avec des orchestres tels que l'Orchestre de la Garde Républicaine, l'Orchestre
Pasdeloup, le Paris Percussion Group, l'Orchestre symphonique de Saône et Loire… Elle vient de remporter haut la main le Prix
du public de la Saison 2015 du Festival Musical d'Automne des Jeunes Interprètes. Une sensibilité et une musicalité hors du
commun ainsi qu'une énergie et technique foudroyante séduisent tous ceux qui la voient sur scène, à chacune de ses prestations...
Vassilena Serafimova
Vassilena Serafimova est une percussionniste formée au CNSMD de Paris et à la Juilliard
School de New York, après avoir terminé la classe de percussions de son père en Bulgarie.
Elle donne, dès son plus jeune âge, de nombreux concerts en soliste ou au sein de
l’ensemble de percussion Accent. Entre 2003 et 2010, elle remporte de nombreux prix
internationaux : 1erprix de la World International Marimba Competition de Stuttgart, 2e
prix du Concours international de Musique de l’ARD de Munich, Grand prix du 10e
Concours international Music and Earth, Prix Jeune musicienne de l’année en Bulgarie, 1er prix de la Critique Musicale du 18e
Festival international d’Europe Centrale en Slovaquie, 1er prix du Festival d’Automne de Jeunes Interprètes… En avril 2014, elle fait
ses débuts au Carnegie Hall de New York. Un an plus tard, en duo avec le pianiste de jazz Thomas Enhco, elle fait entendre le
marimba pour la première fois aux Victoires de la musique classique. Vassilena se produit en tant que soliste et chambriste dans
de nombreux orchestres et festivals : Bayerischer Rundfunk (Allemagne), Bulgarian National Radio (Bulgarie), Radio France, Les
Flâneries Musicales de Reims, Classique au Vert (France), Middelheim Jazz Festival (Belgique), REpercusionES (Costa Rica), Focus
! 2011 Festival (États-Unis). Elle donne régulièrement des récitals et des master-classes en Europe, en Amérique Centrale, en
Amérique du Nord et en Asie. Directrice artistique du Festival international de marimba et percussions de Bulgarie et de l’ensemble
Paris Percussion Group (avec Jean-Baptiste Leclère), elle a à cœur de défendre le répertoire de la percussion dans le monde entier.
Vassilena représente les sociétés Adams Musical Instruments, Avedis Zildjian Compagny et a créé sa propre série de baguettes
chez Vibrawell. Son disque en duo avec Thomas Enhco est à paraître chez Deutsche Grammophon en mars 2016.
www.vassilenaserafimova.com
Vibraphone
Julien Lemoine
Julien Lemoine commence ses études de piano et de percussion à l'âge de six ans. Il
intègre ensuite le CRR de Douai en percussion dans la classe de Jean-Louis Raison. Après
l'obtention de son Bac, il rentre au CRR de Reims où il passe ses prix de percussion et de
formation musicale. Il commence le jazz au vibraphone à Reims avec Manu Pékar et
entre à la Haute Ecole de Musique (HEMU) de Lausanne en 2012 dans la classe du
vibraphoniste Thomas Dobler. Il y obtient son Bachelor in Arts of Music en 2013 et entre
l'année suivante en Master de Pédagogie instrumentale. Parallèlement à ses études, il est très actif sur la scène rémoise lors de
son passage dans cette ville dans des groupes tels que Les Maracasse-pieds, Milamarina, La Famille à Dam, Migrassons. Il s'initie
également au théâtre et travaille avec la compagnie Ici et maintenant Théâtre (Châlons-en-Champagne). Il tombe amoureux du
swing et décide de monter avec ses trois amis Lost in Swing en 2013.
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COMPOSITEURS
Jules Matton
Diplômé de la Juilliard School of Music and Dance en 2013, Jules Matton est un
compositeur de 27 ans décrit par John Corigliano comme « doué d’un talent remarquable,
à la technique impeccable ». Il est lauréat de la Fondation Marcel Bleustein-Blanchet
pour la Vocation, de la Bourse d’Excellence de l’Institut Catholique de Paris, ainsi que, en
2015, de la Fondation d’entreprise Banque Populaire. Il se produit dans des salles telles
que le DiMenna Center for Classical Music, le Carnegie Hall à New York, la Salle Cortot,
le Corum de Montpellier, l’Oratoire du Louvre, le Théâtre de l’Alliance Française en France, la Royal Academy of Music à Londres,
ou encore l’Aoyama Cross Theater à Tokyo. Il est joué par de nombreux musiciens de sa génération tels Victor Julien-Laferrière,
Bruno Philippe, Irène Duval, Léa Hennino, l’Ensemble Nouvelles Portées, Aurèle Marthan ou Yan Levionnois. Il est depuis septembre
2014 compositeur en résidence du new-yorkais Æon Music Ensemble, ainsi que du Festival Classic à Ghétary à partir de l’été
2016. Il se produit dans des festivals tels que Les Vacances de Monsieur Haydn, le Festival Européens Jeunes Talents, ou encore
Classic à Guétary.
Benoit Menut
Benoît Menut débute une formation musicale pluridisciplinaire à Brest et reçoit les
conseils du compositeur Pierick Houdy. Ses premières œuvres sont ensuite données lors
de festivals à Minsk, Tarente, Varsovie et Prague à la fin des années 1990. à partir de
1995, il poursuit sa formation au CRR puis au CNSMD de Paris et découvre parallèlement
des horizons nouveaux au contact d’Olivier Greif avec lequel il a la chance de travailler.
Il écrit pour de nombreux ensembles vocaux reconnus (Cris de Paris, Chœur Britten,
Maîtrise de Notre-Dame de Paris, Chœur de Radio France…) ainsi que des ensembles à géométrie variable, allant de la pièce
soliste à l’ensemble instrumental (Ophélie Gaillard, Jean Ferrandis, Trio Schubert, Quatuor Stanislas, Ensemble Calliopée, Ensemble
Hélios, Trio Karénine). Dans le domaine orchestral, il écrit pour l’Orchestre de Bretagne, l’Orchestre des Pays de Savoie, l’Orchestre
du CRR de Paris… Ses œuvres sont jouées dans divers festivals et saisons musicales (Les Flâneries Musicales de Reims, Musée
d’Orsay, La Chaise-Dieu, Biennale d’art vocal de la cité de la musique, Festival contemporain de Vienne, Festival de chœur d’Arezzo).
Son premier disque monographique, enregistré par l’Ensemble Accroche Note, sous le label Sonogramme, a été salué par la
critique. Le catalogue de Benoît Menut est actuellement composé d’une cinquantaine d’opus et est en cours d’édition aux éditions
musicales Artchipel. Il est en résidence à l’Abbaye de la Prée entre 2007 et 2009, est lauréat de la Fondation Natexis groupe Banque
Populaire en 2008 (section composition) ainsi que du Prix SACEM de la Fondation Francis et Mica Salabert en 2014. De 2015 à
2017, il est compositeur en résidence à l’Orchestre Symphonique de Bretagne. Peu intéressé par les notions « d’écoles », il conçoit
sa musique comme « de l’énergie en sons portée par du sens, qui ne se refuse aucun matériau musical et mode de traitement ».
Camille Pépin
Après des études de piano et de musicologie, Camille Pépin intègre le Conservatoire
National Supérieur de Musique et de Danse de Paris où elle obtient plusieurs premiers
prix (harmonie, contrepoint, fugue et formes, analyse musicale, Prix Monique Rollin en
musicologie sous l’égide de la Fondation de France, Prix Marcel Dautremer). Ses travaux
de recherche sur des pièces du répertoire contemporain sont récompensés. Ancienne
© Sofia Albaric élève de Thierry Escaich et de Guillaume Connesson, Camille étudie la composition avec
Fabien Waksman. En 2015, elle obtient le Grand prix SACEM Jeune compositeur. Sa pièce Vajrayana remporte le Prix du jury et
le Coup de Cœur du public au Concours de Composition Île de Créations. Elle est créée à la Philharmonie de Paris par l’Orchestre
National d’Île-de-France sous la direction de Julien Leroy et Nicholas Collon en partenariat avec Radio France. Camille a d’ores et
déjà écrit plusieurs pièces pour orchestre symphonique, pour chœur et orchestre, musique de chambre, mais aussi des pièces
pédagogiques pour des ensembles de cuivres. Ses arrangements et orchestrations sont joués au Théâtre du Châtelet, Salle Gaveau
à Paris, ou encore au Festival de Musique de Chambre de Giverny par de grands interprètes et ensembles (Macha Belooussova,
James Campbell, Sabine Meyer, Alliage Quartet, Ensemble Carpe Diem, Orchestre de Picardie, Orchestre du Conservatoire de
Paris, Orchestre de Cuivres d’Amiens…).
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Fabien Touchard
Fabien Touchard a étudié au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris où
il a obtenu huit prix (classes d'écriture, composition, orchestration, analyse, improvisation
et accompagnement vocal), et à l'université Paris-IV Sorbonne où il a obtenu un Master
de musicologie. Compositeur lauréat de la Fondation Banque Populaire en 2014 et de
la Fondation Franz Josef Reinl de Vienne/Munich en 2013, il a enseigné l'harmonie et
© Jean-Baptiste Millot l’harmonisation au clavier à l'université Paris-IV Sorbonne avant d'être nommé professeur
d'écriture au CRR de Boulogne-Billancourt. Également arrangeur et improvisateur, il travaille sur de nombreux spectacles et cinéconcerts à Paris et en province, en particulier avec le Hall de la chanson/Centre National du Patrimoine de la chanson (depuis
2010). En 2015, il est nommé professeur de musique au Conservatoire National Supérieur d'Art Dramatique de Paris.
Nicolas Worms
Nicolas Worms, né à Paris en 1993, entre en 2010 au Conservatoire National Supérieur
de Musique et de Danse de Paris. Il y obtient quatre premiers prix avec la mention Très
Bien à l’unanimité en harmonie (classe de Cyrille Lehn), contrepoint (classe de Pierre
Pincemaille), fugue (classe de Thierry Escaich) et analyse (classe de Michaël Levinas). Il y
poursuit maintenant ses études d’improvisation au piano avec Jean-François Zygel.
© Edouard Bressy Curieux de toutes les formes d’expression artistiques et musicales, il s’initie parallèlement
au jazz et fait partie depuis plusieurs années du groupe de rock Moonsters avec lequel il effectue de nombreux concerts et
enregistrements. Son intérêt pour la transmission artistique et l’élargissement des publics de la musique dite « classique », ainsi
que son goût pour l’improvisation, l’amènent également à rejoindre l’association Les Concerts de Poche, où il anime des ateliers
en tant que pianiste improvisateur depuis début 2012. Il improvise régulièrement au piano l’accompagnement musical de films
muets à la Cinémathèque Française, au Forum des Images, à la Fondation Jérôme Seydoux-Pathé… En tant que compositeur,
Nicolas Worms a reçu des commandes de l’Opéra national de Paris (création du ballet Ça manque d’amour en juin 2015 à
l’Amphithéâtre Bastille) du Théâtre du Châtelet (écriture du 3e acte de la comédie musicale Pourquoi j’ai mangé mon père, créée
le 18 mai 2013), ainsi que de l’Orchestre de la Cité Internationale Universitaire de Paris, qui a créé le 30 novembre 2013 son
poème symphonique Visions de Nuit. Il est, depuis 2014, chef assistant de ce même orchestre. Plusieurs de ses œuvres ont été
entendues sur France Musique, interprétées par le claveciniste et pianiste Jean Rondeau. Parallèlement à la composition, son
activité d’arrangeur l’amène à collaborer régulièrement avec des institutions comme l’Orchestre Français des Jeunes, le Quatuor
Debussy, l’Opéra de Rouen, mais aussi avec des artistes comme Yael Naim, Alex Beaupain, Tahiti Boy and the Palmtree Family…
ENSEMBLES
Duo
Les Clarinautes
Toutes deux fraîchement arrivées de leur province natale, Les Clarinautes se rencontrent
en 2008 au CRR de Rueil-Malmaison dans la classe de clarinette de Florent Héau. Suivant
ensuite des chemins d'études parallèles, elles se retrouvent régulièrement, à l'orchestre
ou pour le goûter. Leur collaboration au pupitre de clarinettes de l'Orchestre Français
des Jeunes en 2010 scelle définitivement leur amitié musicale. Elles la prolongent lors
© GRADISCA - Pierre Esteffe de séries de concerts avec l'Orchestre Coruscant, l'Orchestre Symphonique et Lyrique
de Paris ou pour l'enregistrement de l'album pop symphonique Odino. Entre deux copinades, Élodie Roudet et Claire Voisin
décident finalement de donner un nom à leur duo : les Clarinautes viennent de naître. Désireuses de partager des instants de
musique avec des publics toujours différents, elles sont ravies de pouvoir proposer, grâce à l'association Jeunes Talents, plusieurs
concerts dans des endroits non dédiés à la musique : maisons de retraite ou hôpitaux. Elles se produisent également dans d'autres
lieux inhabituels : cinéma ou entreprises. Elles défendent avec plaisir un large répertoire, qui balaie toute l'histoire de la musique,
de Bach à Édith Piaf en passant par des chansons traditionnelles d'ici et d'ailleurs.
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RaGa Duo
En 2008, c'est tout naturellement que les sœurs Raphaëlle (violon) et Gabrielle Rubio
(guitare) commencent à jouer ensemble alors qu'elles sont élèves au Conservatoire à
Rayonnement Régional Perpignan Méditerranée et qu'elles pratiquent la musique d'une
manière intensive. Rapidement, leur complicité devient une évidence et elles intègrent
la classe de musique de chambre de leur père, Michel Rubio, au sein du CRR Perpignan
© Michel Aguilar Méditerranée. Cela s'accompagne de premiers concerts dès 2011 et des premiers succès
publics. Plutôt rare, cette formation RaGa Duo surprend et intéresse. C'est ainsi que plusieurs festivals, en France, en Espagne et
en Italie font appel à ces deux jeunes musiciennes. D’autre part, Raphaëlle et Gabrielle ont pour vocation de développer le
répertoire violon-guitare et sollicitent les compositeurs qu’elles rencontrent lors de leurs voyages et de leurs concerts. Le guitariste
et compositeur italien Roberto Rossi leur dédie la RaGa Suite. Les guitaristes et compositeurs français Olivier Chassain et Régis
Daniel leur dédient, respectivement, une sonate pour violon et guitare La Chevelure des Anges et la Suite Insolite. Par ailleurs,
deux compositeurs argentins, Eduardo Timpanaro et Fernando Maglia, ont récemment écrit pour RaGa Duo la Suite Argentina
et Scintillements de Rêve. En 2015, RaGa Duo décide d'enregistrer son premier CD en autoproduction. Raphaëlle vient d’obtenir
son Master 2 avec la mention Très Bien en violon au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Lyon. Gabrielle
vient d’être admise en Licence 3 avec la mention Très Bien à l’Unanimité pour la guitare et en Licence 2 pour le traverso avec la
mention Très Bien au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris. Toutes deux mènent, parallèlement à
leur duo, une activité de soliste et d'autres activités de chambriste. http://www.raga-duo.com
Trio
Trio Hélios
Camille Fonteneau (violon), Raphaël Jouan (violoncelle) et Alexis Gournel (piano), tous
trois issus du CNSMD de Paris, fondent en septembre 2014 le Trio Hélios. Épris de
musique de chambre depuis leur plus jeune âge, ils explorent avec passion l'univers varié
du répertoire pour trio avec piano. Diplômé de la Licence de musique de chambre en
juin 2015 dans la classe de Claire Désert et Ami Flammer, le Trio Hélios se perfectionne
actuellement auprès du Trio Wanderer et d'Emmanuel Strosser en cycle concertiste au
CRR de Paris et bénéficie également des conseils de personnalités musicales. Le Trio Hélios se produit à la salle Cortot, au Château
de Canisy, au Théâtre de Montreuil, à l'Hôtel de Soubise, au Festival de la Roque d’Anthéron ainsi que dans de nombreux salons
privés et interprète en janvier 2016 le Triple Concerto de Beethoven à Paris et à Rennes. En 2015, le trio est lauréat du deuxième
prix au Concours international de musique de chambre d'Illzach ainsi que du Prix du public et du Prix du jury des jeunes musiciens.
Il remporte le Prix d'honneur au Concours international Léopold Bellan et devient lauréat-boursier de la FNAPEC à l'issue du
concours Musiques d'Ensemble de Paris. Le Trio Hélios est désormais ensemble résident du Festival des Arcs jusqu'en 2017.
Trio Karénine
Déjà maintes fois récompensé, le Trio Karénine remporte en 2013 le prestigieux Concours
international de l’ARD de Munich. Régulièrement invité à se produire sur les scènes de
renommée internationale à Paris, Londres, Munich, Tokyo, Pékin ou Montréal, il fait aussi
ses débuts dans des festivals réputés tels que la Roque d’Anthéron ou les MecklenburgVorpormmern Festspiele qui leur décernent en 2015 le NORDMETALL-Ensemble Preis
© Béatrice Cruveiller
aux côtés de Krzysztof Chorzelski et Laurène Durantel. ARTE invite également le trio à
participer à sa série Stars von Morgen, présentée par Rolando Villazon à Berlin. Fondé en 2009 et aujourd’hui composé de Paloma
Kouider (piano), Fanny Robilliard (violon) et Louis Rodde (violoncelle), le Trio Karénine a reçu les précieux conseils du Quatuor
Ysaÿe et de Menahem Pressler, Hatto Beyerle, ainsi que du Trio Wanderer, de Jean-Claude Pennetier et de Ferenc Rados lors de
master-classes. 1er prix du Concours Charles Hennen aux Pays-Bas, lauréat de la Fondation Banque Populaire et de la bourse du
Festival Musique & vin du Clos Vougeot, du Prix de la Fondation Oulmont, le trio a également remporté le Prix spécial de la
meilleure interprétation de la pièce contemporaine au Concours international de musique de chambre Joseph Haydn à Vienne
ainsi que le Prix international Pro Musicis. Le premier enregistrement du Trio Karénine, consacré aux deux premiers trios de Robert
Schumann est paru en 2016 sous le label Mirare.
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Quatuor
Les Francs Bassons
Le quatuor Les Francs Bassons est issu de la rencontre entre quatre élèves du
Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris (CNSMDP). Réunis
par leur passion pour le basson français, Anaël Bournel-Bosson, Rafael Angster, Victor
Dutot et Julien Abbes créent en 2011 cet ensemble afin d’explorer trois cents ans de
répertoire à deux, trois ou quatre bassons. S’étendant de la sonate baroque au quatuor
contemporain, ce répertoire témoigne du grand intérêt qu’ont manifesté les grands
compositeurs de ces époques à l’égard du basson. Cet instrument, souvent méconnu du grand public, a pourtant accompagné
la création musicale de façon continue jusqu’à nos jours, complétant la famille des bois tout comme le violoncelle complète celle
des instruments à cordes. Le quatuor s’est perfectionné auprès de bassonistes renommés tels que Gilbert Audin, Philippe Hanon
et Giorgio Mandolesi et bénéficie du soutien de Neuranter, Rieger, du Mécénat Société Générale et du Coin des Bois. Portés par
la volonté de faire connaître au plus grand nombre l’extraordinaire spécificité du basson, Les Francs Bassons se produisent
régulièrement en concert, à Paris ou en province. Dans un but pédagogique, ils accompagnent souvent leurs concerts d’explications
ludiques des pièces qu’ils exécutent afin de guider l’auditeur à travers les styles abordés. Les Francs Bassons sont lauréats du 1er
Concours international d’ensembles de bassons de Strasbourg. Ils se produisent dans toute la France (Cannes, Paris, Lille…) et
sont invités dans plusieurs festivals : Saint-Denis, Chambre avec vue, FIMU... La création est une des ambitions majeures des
Francs Bassons puisqu'ils sont les dédicataires de pièces de Jean-François Pauléat, Alexandre Ouzounoff et Jean-Philippe Audin.
Quatuor Akilone
Né d’une rencontre entre quatre musiciennes aux personnalités aussi éclectiques que
pétillantes, le Quatuor Akilone s'est formé en 2011 au CNSMD de Paris. Inspiré par le
terme italien « aquilone » (le cerf-volant), son nom évoque à la fois un lien entre ciel et
terre, un plaisir partagé et un bel envol imaginaire et coloré. Il symbolise également le
désir de créer un pont entre les différents arts et les artistes qui les représentent. Le
Quatuor Akilone est régulièrement invité à se produire dans de nombreux festivals
comme ceux de l'Orangerie de Sceaux ou de l'Association Jeunes Talents en région parisienne, le Festival des Arcs en Savoie ou
le Festival de Musique d'Entrecasteaux dans le Var. Parallèlement à ces programmations, c'est aussi au travers de spectacles
vivants que se dessinent leurs projets. Mettre le quatuor à cordes au service d'un message artistique universel : tel est leur rêve
le plus cher. C'est ainsi que le spectacle Aventures Surréalistes, créé en avril 2014, réunit théâtre et arts graphiques autour du
quatuor, qui évolue seul en scène avec le narrateur. D'autres projets ont également vu le jour comme le conte musical Le Violon
Virtuosequi avait peur du vide,en octobre 2014. C'est ainsi que se traduit le perpétuel désir d'ouverture qui caractérise les quatre
musiciennes du Quatuor Akilone. Également gourmand de connaissances et de répertoire classique ou contemporain, le quatuor
exprime toujours une volonté marquée de continuer à se former auprès de musiciens reconnus tels que Hatto Beyerle, Johannes
Meissl, Miguel Da Silva ou encore les quatuors Ebène et Debussy. Il effectue d'ailleurs en ce moment un Erasmus avec J. Meissl à
Vienne afin de profiter de sa dernière année d'étude en Master au CNSMD de Paris. C'est dans cette logique qu'il fait partie
depuis deux ans de l'European Chamber Music Academy, qui lui permet de participer régulièrement à des master-classes un peu
partout en Europe et de rencontrer de grands chambristes avec qui les musiciennes peuvent aborder leur répertoire toujours
plus en profondeur. Les musiciennes du Quatuor Akilone ont chacune la chance d'être boursières de l'Adami pour l'année 20152016.
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Quatuor Van Kuijk
« Du style, de l’énergie et le sens du risque ! Ces quatre jeunes français font sourire la
musique. » The Guardian
Fondé en 2012 à Paris, le Quatuor Van Kuijk est le premier quatuor français à remporter,
en mars 2015, le 1er prix du Wigmore Hall String Quartet Competition ainsi que les prix
spéciaux Haydn et Beethoven. Depuis octobre 2015, le quatuor est sélectionné pour
© Adrien Vecchioni
participer au programme BBC 3 New Generation Artist jusqu'en 2017. Ces prestigieuses
récompenses viennent s’ajouter au 1er prix et au Prix du public reçus au Concours de Trondheim (Norvège) en 2013. Également
lauréat HSBC 2014 de l’Académie du Festival d'Aix-en-Provence et du Concours Musiques d'Ensemble organisé par la FNAPEC, le
quatuor a la chance d’être en résidence à Proquartet (Paris) depuis 2014 et de suivre l’enseignement des légendaires quatuors
Berg, Hagen ou Artemis. Après avoir fait ses armes dans la classe du Quatuor Ysaÿe, le Quatuor Van Kuijk étudie jusqu'en 2015 à
l'Escuela Superior de Mùsica Reina Sofia de Madrid avec Günter Pichler en bénéficiant du soutien financier de l'Institut
international de musique de chambre de Madrid. Le quatuor participe également à de nombreuses académies telles que
l’Académie internationale de Montréal à l'Université McGill (MISQA) avec André Roy et Michael Tree (Quatuor Guarneri), la 58e
Académie internationale de Weikersheim avec le Quatuor Vogler et Heime Müller (ex-membre du Quatuor Artemis), ou encore
les académies d’Aix-en-Provence et du Festival Verbier. Déjà présent sur les grandes scènes internationales, le Quatuor Van Kuijk
joue à la salle Gaveau aux côtés d’Angelika Kirchschlager, au Wigmore Hall de Londres, aux festivals d’Heidelberg, Verbier, Aix-en
Provence, Stavanger, Tivoli Concert Series au Danemark et au Lockenhaus Chamber Music Festival en Autriche. Mécénat Musical
Société Générale est le mécénat principal du Quatuor Van Kuijk.
Quatuor Yendo
De l'expression espagnole « Yendo » (« En allant »), le quatuor puise son identité et sa
dynamique. Formé de quatre jeunes saxophonistes issus du Conservatoire National
Supérieur de Musique et de Danse de Paris (CNSMDP), le Quatuor Yendo reprend ainsi
le genre le plus abouti de la musique de chambre : le quatuor. Une formation au départ
vocale, puis à cordes, transfigurée aujourd’hui avec le Quatuor Yendo pour lui donner
© Karim Benhaddouche un air nouveau, en s’appuyant sur un répertoire éclectique composé de musiques
modernes à classiques, en passant par celles plus traditionnelles comme le klezmer ou le pasodoble espagnol. Actuellement
diffusés sur France Musique, ils se produisent aussi en formation moins conventionnelle avec Baptiste Herbin, saxophoniste de
jazz, révélation de la jeune génération. Diplômés du CNSMDP, ils sont lauréats du Concours Bellan et ont obtenu le 2e prix au
Concours Saxopen lors du congrès mondial du saxophone en 2015.
Quintette
Ensemble Polygones
Cinq jeunes musiciens aux profils et expériences très variés, cinq instruments dont
l'association étonne : l'Ensemble Polygones explore le répertoire de musique de chambre
qui marie le violon, le violoncelle, la clarinette, le cor et le piano. Les formations
chambristes qui associent les vents et les cordes sont rares, et pourtant ces combinaisons
offrent une palette de sonorités époustouflantes, le piano - qui enrobe le tout - mettant
en lumière un monde acoustique aux couleurs innombrables. L'Ensemble Polygones
conçoit ainsi des concerts à thème où la géométrie variable permet de puiser dans tous les répertoires, alliant chefs-d'œuvre
reconnus et découvertes envoûtantes. Du solo au quintette, toutes les associations sont possibles tant que l’enchaînement des
pièces choisies crée une véritable promenade musicale dans un univers où les musiciens emmènent le public, étape par étape,
par la présentation orale de chaque œuvre. Dynamique, l'Ensemble Polygones fourmille de projets : il travaille notamment en
collaboration avec de jeunes compositeurs, et met actuellement en place la création d'un spectacle musical avec un chœur de
collégiens.
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Lost in swing
Lost in Swing est né en septembre 2013 à l'initiative du vibraphoniste Julien Lemoine.
Celui-ci réunit autour de lui des amis de longues dates : Étienne Loupot à la guitare, Louis
Billette au saxophone ténor et Piotr Wegrowsky à la contrebasse. Durant les premiers
mois de son existence, ce quartet travaille sous la houlette de Thomas Dobler
(vibraphoniste), au sein d'un workshop de la Haute École de Musique de Lausanne
département jazz où ses membres étudient tous. Cette première période de travail vise
à aborder le répertoire et à se l'approprier, avant de monter sur scène. Passée cette étape, le groupe se lance dans le grand bain
et enchaîne les concerts à Lausanne et ses environs. On les aura vu se produire notamment à l'EJMA, au Chorus Club (Lausanne)
pour la Journée internationale du Jazz, plusieurs fois à l'Église Saint-François dans des programmes sur Sydney Bechet ou encore
sur le fameux disque Bag's and Trane, au Château Villa de la ville de Sierre, à la Fondation L'Hermitage (Lausanne), au Festival
Rive-Jazzy des quartiers de Nyon, à la cave Marignac des Concerts de Lancy, au Festival Montreux Jazz 2013, à la scène des
Télégraphes/quartier Flon (Lausanne), au Blew Note de François Lindeman... Parallèlement à ces concerts, Lost in Swing fait
beaucoup de musique de rue et enchante les weeks-end des flâneurs à Ouchy, au bord du Lac Léman.
Quintegr’al
Promouvoir le répertoire pour cuivres et faire découvrir la sonorité et la polyvalence de
ces instruments, ainsi pourrait-être la devise de Quintegr'al, quintette de cuivres fondé
en 2012 par cinq artistes désireux de faire partager à tous leur passion de la musique.
Formé par de grands maîtres de la musique de chambre tels Jens McManama ou le
Spanish Brass au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris, ce
groupe est en constante évolution et sans cesse à la recherche de nouvelles expériences.
Ce quintette de cuivres s'intéresse à tout type de musique permettant de valoriser et d'exposer le potentiel de ces instruments
au travers d'un programme modulable allant du Moyen-âge aux créations contemporaines en passant par des œuvres pour
orchestre ou des chants populaires. Ce répertoire ne cesse de s'étoffer, un accent tout particulier étant placé sur la promotion
des pièces originales pour quintette de cuivres, tant celui-ci s'avère riche et varié. Mû par un profond désir de partage et d'ouverture,
le groupe s'est déjà produit aussi bien sur la scène de prestigieux festivals (parmi lesquels le Festival de La Chaise-Dieu) qu'en
soliste en compagnie de formations diverses, et même sur une péniche en plein cœur de Paris. En somme, Quintegr'al a pour
vocation de nous faire découvrir un large panel d'œuvres connues ou méconnues, grâce à son dynamisme et son envie d'explorer
de nouvelles pistes.
Ensemble
Ensemble Lacertae
Fondé sous l’impulsion du serpentiste Patrick Wibart, l’Ensemble Lacertae vise à redonner
vie aux œuvres instrumentales et vocales allant du XVe au XVIIe siècle. Cette formation
unique propose de lier les sonorités sombres et envoûtantes du serpent à la voix
lumineuse du contre-ténor Raphaël Mas en s'appuyant sur un large continuo de cordes,
de clavier et de percussions anciennes. Les musiciens de Lacertae développent leurs
aventures musicales sous plusieurs formes et inventions artistiques conduisant l’auditeur,
au-delà d’une expérience sonore, vers un voyage poétique.
Ensemble Les Contre-Sujets
Fondé en 2011 à Paris par Samuel Rotsztejn, l’Ensemble Les Contre-Sujets réunit de
jeunes musiciens désireux de partager leur passion pour le répertoire baroque auprès
d’un large public. Pour cela, l’ensemble n’hésite pas à déployer des moyens
supplémentaires variés : bande sonore enregistrée, vidéo, mise en scène et interaction
avec les spectateurs. Parmi les diverses activités des Contre-Sujets, les plus récentes
incluent une résidence Jeunes Ensembles à La Cité de la Voix de Vézelay, remportée en
2014. En 2015, Les Contre-Sujets ont fait partie des quatre ensembles invités par le Concours international Händel de Göttingen
et des cinq finalistes retenus par le 1er Concours international du Val de Loire, présidé par William Christie. Après une résidence
estivale au Centre culturel de rencontre d’Ambronay marquée par la présence d’Enrico Onofri, Les Contre-Sujets ont également
pu rencontrer Lars Ulrik Mortensen lors de leur résidence au National Center for Early Music de York en décembre dernier, dans
le cadre du programme EEEmerging 2015 d’Ambronay.
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Hommage à Henri Dutilleux
Jean-Claude Casadesus
Président d’honneur
Frédéric Lodéon
Parrain du Festival
Philippe Hersant
Conseiller artistique
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