Le Boréal vol.1.3

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Le Boréal vol.1.3
Ville de Lebel-sur-Quévillon, journal interne
MAI-JUIN 2005
Volume 1, Numéro 3
Dans ce numéro:
Dossier spécial: forêt 2-4
Acronyme: ADGMQ 5
Chronique horticole 6
Sites internet utiles
6
Vie culturelle
7
Dossier spécial: la loi 71 réduit les volumes
de coupe forestière et affecte notre région!
Par R. Lavigne
La loi 71 adoptée par le gouvernement Charest affecte
notre région.
Cette loi fait en sorte de
diminuer les volumes de coupe
forestière pour les différentes
compagnies forestières de la
Légendes autochto- 8
nes
Mots croisés
9
Club Optimiste
10
Insolite
10
Les sports
11
Fondation Cure
12
Lebel-à-venir
13
Inuksuk
16
Les anniversaires
19
Les potins
19
province.
Cependant, cette mesure ne
s’applique pas aux Cris qui ont
obtenu des droits de coupe en
signant la « Paix des Braves».
Une exemption qui attise la
grogne chez les travailleurs
forestiers et leur employeur.
Déjà les effets pervers et
négatifs de la loi s’installent
sur notre région. Les experts
laissent entrevoir des pertes
anticipées d’environ 6 000 emplois.
Notre région, à elle seule,
subirait environ 600 pertes
d’emplois. À cela, nous devrons
ajouter une diminution importante des activités économiques
dans nos milieux.
Lors d’une rencontre, qui
régions ressources, les présidents ont réclamé une rencontre avec le Premier ministre et les ministres Normandeau et Corbeil afin de discuter de mesures d’atténuation
des impacts négatifs de cette
loi sur les régions ressources.
La mise en place du comité
de mise en œuvre du
rapport Coulombe
qu’annonçait le ministre Corbeil est
jugée urgente par les
intervenants. Ce comité devrait permettre une meilleure
cohésion dans l’application des recommandation de la
commission étant à
l’origine du rapport
Coulombe.
La mise sur pied de
ce comité devrait
permettre d’éviter la
prise de décision
fondée sur des rePhoto: R. Lavigne
commandations isolées et qui feraient en
sorte de passer à côté
s’est tenue à Québec, regrou- du virage proposé dans la
pant les représentants des gestion de nos forêts.
conférences régionales des élus
Les régions ressources sont:
des sept régions ressources, ces 
 Abitibi-Témiscamingue
derniers ont rappelé au gouver- 
 Nord-du-Québec
nement l’importance de mettre 
 Bas St-Laurent
en œuvre des moyens pour
 Côte-Nord
diminuer les effets de la baisse 

 G a s p é s i e - I l e -d e - l a de 20% de la possibilité foresMadeleine
tière.
 Mauricie
Lors de la réunion des confé- 
 Saguenay-Lac-St-Jean.
rences régionales des élus des 
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La Ville de Lebel-sur-Quévillon s’oppose aux coupures dans
les volumes de coupe forestière.
© R. Lavigne
Par R. Lavigne
Lors du conseil municipal du 12 avril
dernier, les membres ont été saisis du dossier des coupure imposées par le gouvernement dans les volumes de coupe forestière. Rappelons que la loi 71 adoptée par
le gouvernement Charest modifie la Loi
sur les forêts.
Parmi les modifications qui soulèvent
des critiques et des inquiétudes, le gouvernement impose des coupures variant entre
20 à 25% dans les volumes de coupe. Ces
mesures entraîneront, à plus ou moins
court terme, des pertes d’emplois directs
et indirects.
Les coupures sont en vigueur du premier avril 2005 jusqu’au 31 mars 2008 et
elles affectent directement les usines et les
travailleurs forestiers de Lebel-surQuévillon. Pour les membres du conseil il
était urgent d’agir rapidement pour
contrer les effets pervers et négatifs de
telles coupures dans les volumes de coupe
forestière.
Le conseil municipal a donc adopté une
résolution dans laquelle la Ville de Lebelsur-Quévillon signifiait au ministre des
Ressources naturelles, de la Faune, son
désaccord face aux coupures des volumes
de coupe. De plus, la résolution mentionnait que la Ville s’opposait à ce
que le bois de son territoire sorte de
la région afin d’approvisionner les
usines de l’extérieur du territoire.
Profitant de cette résolution, le
conseil réclame également l’intervention immédiate du ministre Pierre
Corbeil afin que des mesures économiques soient rapidement mises en
place pour contrer les effets négatifs
de cette décision gouvernementale
d’imposer des coupures dans le volume de coupe forestière.
Les impacts de la baisse des volumes de bois :
la Ville de Lebel-sur-Quévillon convoque les industries et les syndicats locaux à une rencontre.
Par R. Lavigne
La mise en application par le gouvernement Charest de la loi 71 qui modifiait la
Loi sur les forêts et qui réduit les sources
d’approvisionnement des entreprises forestières, affecte les régions ressources dont la
région Nord-du-Québec .
La Ville de Lebel-sur-Quévillon n’échappe pas aux effets néfastes qu’engendre
la mise en application de ses réductions
importantes. C’est pourquoi, le conseil municipal convoquait à une même table, les
représentants locaux de Domtar, d’Abitibi
Consolidated ainsi que les représentants des
différents syndicats afin de faire le point sur
le dossier.
Lors de cette rencontre, qui s’est tenue le
mardi 19 avril dernier au centre communautaire de Lebel-sur-Quévillon, le maire,
Monsieur Gérald Lemoyne, soulignait l’importance pour le milieu de s’unir afin de
réduire les effets négatifs et pervers des
coupures des volumes de coupe forestière.
Selon les données disponibles, les coupures
imposées dans notre région se situent entre
20 et 25 %, laissant prévoir des pertes
d’emplois directs et indirects à plus ou
moins court terme.
Photo: R. Lavigne
Déjà, des actions ont été posées afin de
sensibiliser les autorités gouvernementales
sur les incidences qu’auront les coupures
annoncées. Monsieur Lemoyne mentionne aux participants que la Conférence
régionale des élus de la Baie James a
convoqué une réunion des sept régions
ressources, rencontre qui s’est tenue à
Québec et regroupait les régions de
l’Abitibi-Témiscamingue, Côte-Nord,
Nord-du-Québec, Gaspésie-Île-de-laMadeleine, Bas St-Laurent, Mauricie
et Saguenay-Lac-St-Jean. L’ensemble
de ces régions sont affectées par les
réductions des sources d’approvisionnement des entreprises forestières
imposées par le gouvernement.
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On constate également que les coupures
s’appliquent partout sauf pour les droits de
coupe accordés aux Cris en vertu de la signature de la Paix des Braves. Cette situation indigne et choque les participants
parce que notre région a été affectée par
cette attribution de 350 000m 3 de bois aux
Cris, réduisant d’autant les volumes de
coupe forestière aux entreprises du territoire. Voilà maintenant que l’on impose de
nouvelles coupures mais sans pour autant
les imposer également aux Cris.
Dans le dossier, le maire souligne que la
Ville de Lebel-sur-Quévillon a pris une
position claire et sans équivoque : la Ville a
adopté une résolution par laquelle elle signifie son désaccord aux coupures et elle
prévient le ministre que la Ville ne laissera
pas sortir le bois de notre territoire afin
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d’alimenter des industries situées à l’extérieur de notre territoire. Par cette résolution, la Ville entend mettre tout en œuvre
pour contrer les effets négatifs de cette
décision gouvernementale.
Pour plusieurs intervenants, la façon
d’agir du gouvernement est une improvisation irresponsable qui ne tient pas
compte des impacts négatifs de ces gestes.
Il y a plusieurs autres alternatives qui peuvent être envisagées pour ce dossier. On
n’a qu’à penser aux forêts surmatures qui
offrent un potentiel certain, on peut reculer la limite nordique pour augmenter la
possibilité forestière, l’octroi de volume
ponctuel que peut accorder le ministre
etc., ainsi, on pourrait contrer les effets
négatifs des coupures dans la coupe forestière.
Le gouvernement fait une mauvaise
utilisation des recommandations contenues au rapport Coulombe. On applique à la pièce ici et là certaines recommandations du rapport en perdant de
vue sa globalité.
Monsieur Lemoyne souligne que le
ministre Pierre Corbeil et la ministre
Nathalie Normandeau seront présents
à une réunion qui se tiendra à Matagami
afin de discuter de ce dossier, des impacts de cette mise en application des
mesures sur nos communautés et des
mesures d’atténuation que le gouvernement entend mettre en place.
Monsieur Lemoyne invite les représentants des usines et les représentants
syndicaux à participer à cette rencontre.
Le gouvernement rencontre les intervenants du milieu forestier à Matagami
Par: R. Lavigne
© R. Lavigne
Les 7 régions ressources unanimement ont décrié et déploré la décision
du ministre des Ressources naturelles de
réduire de 20 % (25% pour le Norddu-Québec) la possibilité forestière des
principales essences résineuses de façon
uniforme pour toutes les régions.
Les intervenants sont inquiets de la
rapidité avec laquelle le gouvernement a
agi dans ce dossier. Bien que reconnaissant l'importance de travailler activement à la mise en place de plusieurs
recommandations de la Commission
Coulombe, les régions sont d'avis que,
compte tenu notamment de la conjoncture actuelle dans l'industrie forestière,
la précipitation ne saurait être une politique appropriée.
De plus, le gouvernement doit s'assurer que ses actions visent un équilibre
harmonieux entre les trois composantes
du développement: l’environnement,
l’économie et le social. Or, il appert déjà
que les coupures annoncées affecteront
l’économie des régions ressources puisque des mises à pied sont prévues. L’économie et le social seront donc touchés.
La réduction de la possibilité forestière à laquelle s’ajoute certains effets
négatifs de la Paix des Braves dont l’attribution de 350 000 m3 de bois aux
Cris et les difficultés qui surgissent
dans le monde minier sont d’autant
de facteurs qui suscitent l’inquiétude chez les populations du territoire.
Des mesures compensatoires
sont donc exigées du gouvernement et devant le tollé de protestations suite aux effets négatifs découlant de la loi 71, le ministre des
Ressources naturelles, de la Faune,
monsieur Pierre Corbeil, rencontrera les différents intervenants dans
les régions ressources.
Ainsi, le mardi 26 avril dernier,
le ministre, monsieur Pierre Corbeil
se présentait à Matagami afin d’écouter et de discuter des impacts
pervers de la loi 71, suite à la tournée des régions ressources qu’il
entreprenait à ce sujet.
À Matagami, un comité d’accueil
composé de citoyens mécontents
de la lenteur du gouvernement à
instaurer un plan d’action concret
pour relancer l’économie de la ville,
attendait la délégation ministérielle.
Plus de 200 personnes s’étaient
mobilisées afin de sensibiliser les
autorités gouvernementales à l’urgence d’agir puisque le cahier des
opportunités pour relancer et stimuler l’économie locale avait déjà
été déposé depuis un certain temps.
La population de Matagami
espérait que le gouvernement
se prononce rapidement en
participant financièrement à la
mise en œuvre de certaines
opportunités identifiées, à ce
jour aucune décision concrète
n’a été annoncée. Le ministre
Corbeil est demeuré silencieux
sur les moyens qu’entendait
prendre son gouvernement
pour assurer la reprise économique de la ville.
Une douche froide attendait
la population présente puisque
la ministre des Affaires municipales et des régions, Madame
Nathalie Normandeau, était
absente, cependant des gens
de son ministère assistaient à
la réunion.
Les maires de Chapais, Chibougamau, Matagami, Lebelsur-Quévillon et de la Municipalité de Baie James, les différents syndicats forestiers, les
usines et la Conférence régionale des élus du Nord-duQuébec étaient, quant à eux,
présents à cette rencontre.
Dès le début de la rencontre,
une pétition de plus de mille
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© R. Lavigne
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signataires demandait un statut
particulier pour notre région. Le
ministre a opposé une fin de nonrecevoir à cette demande et soulignait que le projet de loi avait été
adopté. La loi était maintenant en
vigueur et il n’en retarderait pas la
mise en application.
Le ministre, bien que conscient
de la problématique particulière
du Nord-du-Québec, a réitéré que
la décision de réduire la récolte de
bois avait été prise à l’unanimité à
l’Assemblée nationale et que cette
décision était fondée sur l’importance d’assurer la pérennité des
ressources forestières.
Le ministre a souligné que son
gouvernement avait prévu des
mesures compensatoires pour
adoucir les effets négatifs de la
mise en application de la loi 71.
À cet effet, lors du dépôt du
budget Audet, on apprend que le
gouvernement a prévu une réserve
de 205 millions de dollars sur 3
ans, ces argents doivent servir à
atténuer les impacts de la réduction de la possibilité forestière
dans les régions ressources.
La répartition de ces argents
sera faite de la façon suivante :
 75 M$ pour améliorer la gestion de la forêt et l’aménagement
intégré des ressources du milieu
forestier, amorcer la régionalisation de la gestion forestière et
appuyer la diversification industrielle vers de nouvelles technologies et de nouveaux produits;
 40 M$ pour les travailleurs,
les communautés et les entreprises;
 90 M$ additionnels en crédits
d’impôt pour développer davantage les secteurs de la 20 et 30
transformation du bois;
enfin d’autres mesures d’ordre
fiscale sont contenues au budget :
réduction de la taxe sur le capital
et instauration d’un crédit de taxe
en capital en regards des nouveaux investissements.
Le ministre propose de faire
équipe avec les régions pour minimiser les impacts de la baisse de
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la possibilité ligneuse et de dynamiser le secteur de la transformation.
Le ministre convie les intervenants
de la région à élaborer un plan d’action simple et réaliste d’ici le 3 juin
pour identifier des pistes de solutions typiquement régionales.
Le dossier des droits de coupe
ainsi que l’application du régime
forestier particulier accordé aux
cris, ont fait l’objet de discussion
permettant de constater que le gouvernement a deux poids deux mesures. Rappelons que la loi 71 imposant une réduction des coupes
forestières ne s’applique pas aux
Cris qui bénéficient de droit de
coupe représentant 350 000 m3.
Le ministre affiche un optimiste
irréaliste face à des scénarios qui ne
collent pas toujours à la réalité. À
titre d’exemple, lors de sa rencontre avec les gens de l’Abitibi, le
ministre a déclaré qu’un rapport
suggérait que 1 million de mètres
cubes de bois reposait au sol et
qu’à son avis plus de 50% pouvait
être récupéré pour fabriquer de la
pâte.
De plus, le ministre parle de mettre l’accent sur la 20 et 30 transformation mais cela semble assez utopique puisqu’en coupant dans les
approvisionnement cela a un impact néfaste sur les usines de première transformation alors comment peut-on être réaliste en pensant qu’il y aura suffisamment de
matière première pour assurer l’ap-
provisionnement des usines de
20 et 30 transformation, sinon
qu’en réduisant encore d’avantage l’approvisionnement aux
usines de première transformation pour en donner aux autres.
Les participants à la rencontre
avec le ministre sont demeurés
insatisfaits des réponses fournies
par ce dernier.
Monsieur Corbeil se dirigeait à
Chibougamau suite à sa visite à
Matagami. À son arrivée, plus de
2500 personnes l’attendaient
pour manifester contre la disparition éventuelle d’emplois causée
par l’application de coupure dans
les coupes forestières.
Les organisateurs de la manifestation, les membres de la Coalition pour la survie de l’industrie
forestière de ChibougamauChapais, furent amèrement déçus
de l’intransigeance du ministre
Corbeil dans l’application de la
réduction de coupe forestière.
Tout comme à Matagami, la
population n’a guère apprécié les
réponses du ministre et son manque de flexibilité pour la mise en
application de la loi.
Photo: R. Lavigne
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Par R.Lavigne
ADGMQ: Association des directeurs généraux des municipalités
du Québec.
L’Association des directeurs généraux des municipalités du Québec
(A.D.G.M.Q.) créée en 1935 regroupe
la quasi-totalité des personnes occupant les fonctions de directeur général et de directeur général adjoint, de
directeur d’arrondissement et de directeur d’arrondissement adjoint.
L’Association, de par ses statuts,
accueille dans ses rangs les personnes
qui exercent les pouvoirs et devoirs
dévolus aux directeurs généraux par la
loi de Cités et Villes, le code municipal
et toute loi provinciale a effet comparable pourvu que la personne en cause
occupe sa fonction à temps plein.
L’Association a pour objectif principal de promouvoir l’amélioration des
connaissances et du statut de ses membres dans une perspective d’amélioration de la gestion municipale au Québec. Elle vise particulièrement à favoriser l’échange d’information et la coopération entre ses membres et les autres associations ou organismes.
L’Association est active dans un
grand nombre d’activités susceptibles
de profiter à ses membres et aux municipalités du Québec.
MISSION
Promouvoir et développer les intérêts
professionnels de ses membres et assurer une représentation efficace auprès
des instances gouvernementales et
municipales.
Les objectifs:

 Grouper en association les dirigeants municipaux qui assurent le lien
entre les élus et les employés municipaux;

 Étudier, promouvoir et développer les intérêts économiques, sociaux
et professionnels de ses membres;

 Favoriser l’amélioration des modes de gestion de l’administration municipale et informer les membres sur
les meilleures pratiques de travail;

 Favoriser le réseautage et le partage d’informations auprès des membres;

 Organiser des sessions de perfec-
ACRONYME
ADGMQ
tionnement dans le but d’encourager la poursuite de l’excellence dans la gestion municipale;
Publier sous toute forme les informations et
renseignements pouvant répondre aux
besoins et au développement des membres
Fonctionnement:
L’ADGMQ fonctionne par conférence, actuellement elle est constituée de 8 conférences:
Conférence :SAGUENAY/LAC-SAINTJEAN
Conférence : LAURENTIDES
Conférence : MONTÉRÉGIE
Conférence : QUÉBEC
Conférence : MONTRÉAL
Conférence : OUEST
Conférence : EST
Conférence : CENTRE
La présidence de la conférence de
l’Ouest est assumée par Réal Lavigne,
directeur général et greffier de Lebel-surQuévillon depuis 2003, le trésorier est
Yvon Boucher directeur général de Senneterre et quant à Guy Faucher, directeur
général de Val d’Or , ce dernier siège au
conseil d’administration provincial
comme le réprésentant de notre conférence.
Les membres de la conférence se réunissent environ 6 fois par année afin de
discuter des différents dossiers communs
et d’échanger sur les diverses problématiques vécues par les membres.
Le logo de l’Association:
Conférence de l’Ouest:
La conférence de l’Ouest regroupe les villes
suivantes de l’Abitibi-Téminscamingue-Norddu-Québec:
Amos
Municipalité de Baie James
Municipalité de Baie James localité de Radisson
Chibougamau
La Sarre
Lebel-sur-Quévillon
Macamic
Malartic
Matagami
Rouyn-Noranda
Senneterre
Val d’Or
La signification:
La pyramide haute et renversée : Les
citoyens - l'autorité élue
Le point focal ou le creuset : Le foyer
décisionnel conseil / direction générale
La pyramide basse s'élevant par gradation : Organigramme des services municipaux
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CHRONIQUE HORTICOLE
Par: R. Lavigne
L'huile de dormance
Une tâche importante en mai pour notre
région: l'application de l'huile de dormance. Si
cette expression est largement utilisée au Québec, le terme le plus approprié serait «huile
insecticide» ou «huile horticole» puisqu'il s'agit
d'un produit qui peut effectivement être utilisé
aussi bien au printemps avant la feuillaison, et
même au cours de l'été en production commerciale. Dans nos jardins, on se sert de cet
insecticide pour vaporiser arbres et arbustes au
stade dormant, en mai, d'où son nom populaire.
L'huile de dormance est un résidu très raffiné de pétrole brut qui agit en provoquant l'asphyxie des oeufs, des larves et des insectes
vivants ou en état d'hibernation qu'elle enveloppe lors du traitement. Elle provoque aussi
des désordres graves du métabolisme de certains insectes et a aussi un effet répulsif chez
d'autres, évitant ainsi qu'ils ne viennent pondre
sur la plante traitée.
Les huiles horticoles sont considérées
comme des composés qui ne sont pas nocifs à
l'environnent. Elles ne sont pas toxiques
pour les mammifères, les oiseaux et les
humains, sont facilement biodégradables et approuvées en agriculture biologique. En horticulture domestique, elles
sont très utiles contre les acariens
(araignées rouges), les pucerons, les
cochenilles et plusieurs autres bestioles.
On sait peu de chose toutefois sur leur
impact sur les espèces utiles et leurs
effets toxiques sur certains végétaux.
L'huile de dormance ne doit pas être
utilisée sur les arbres déjà malades; elle
peut aussi provoquer une décoloration
temporaire de certains conifères comme
les épinettes bleues les épinettes de
Norvège, les genévriers.
L'huile de dormance a une efficacité
de 92%, ce qui est considérable. Il n'est
toutefois pas conseillé de s'en servir
comme traitement préventif sur un végétal qui n'a jamais été affecté par la
maladie ou des problèmes attribuables
aux insectes.
Le traitement doit se faire par temps
calme, ensoleillé, sans pluie et sans période de gel durant 48 heures, et avant
le débourrement des bourgeons. Branches et tiges doivent être entièrement
couvertes jusqu'au point d'égouttement ou presque. Il est important
aussi d'agiter régulièrement le pulvérisateur lors de l'opération afin de s'assurer que le mélange eau et huile soit
bien homogène.
Chez certaines personnes, les huiles
horticoles peuvent provoquer une
irritation de la peau, des yeux et des
poumons. Aussi, est-il conseillé de
prendre les précautions d'usage
(chemise longue, lunettes et masque,
etc.) avant le traitement.
Sites internet utiles
Par R. Lavigne:
http://www2.ville.montreal.qc.ca/
jardin/biblio/carnet.htm
allo-polices/
http://www.mots-croisiste.com/
http://www.botanix.com/
http://touteslesfontes.free.fr/
http://www.dico-motscroises.com/
Trucs maison:
Atlas:
Navire:
http://www.trucsmaison.com/
http://www.atlasduquebec.qc.ca/
Encyclopédie:
Protection du consommateur:
http://fr.wikipedia.org/wiki/
Accueil
http://www.opc.gouv.qc.ca/
navig/default.asp
Dictionnaire:
http://perso.wanadoo.fr/titanic/
Jeux de mots:
http://www.fortissimots.com/
index.html
http://www.fgienr.net/fontes/
http://www.encyclopedie-1.com/
Horticulture:
Ornithologie:
Bonne visite!
http://www3.sympatico.ca/
l.thivierge/index.html
http://www.oiseauxqc.org/
Si vous connaissez des sites intéressants,
communiquez nous l’adresse .
http://www.jardiner-facile.com/
http://www.webchantier.com/
Polices de caractères:
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La grille de la nouvelle saison culturelle de la ville de Lebel-surQuévillon sera diversifiée.
Par : R. Lavigne
Le comité de spectacle de la Ville de Lebelsur-Quevillon, présidée par Madame Lise StPierre, a déposé sa recommandation pour le
choix des spectacles pour la saison automne
2005 et celle du printemps 2006. Lors du dernier conseil qui s’est tenu le mardi 12 avril, le
conseil municipal a entériné ces choix et a autorisé le directeur général ou la directrice des
loisirs à signer les contrats.
Pour la saison automne 2005, la Ville présentera :
Octobre :
Les Amazones :
une comédie de Jean-Marie Chevret
adaptation de Michel Tremblay
mise en scène de Monique Duceppe
Trois joyeuses célibataires de 45 ans, un peu
égratignées de la vie, cohabitent pour oublier
les affres de leur
coeur en chaleur.
C’est le bonheur
jusqu’au jour où
débarque
Guillaume… Une comédie savoureuse,
pleine de rebondissements et surtout
des femmes attachantes,
encore
désirables avant de
devenir sympathiques pour enfin
être touchantes.
Patrick Normand
Novembre :
Réal Béland
Pour la saison printemps 2006, la Ville
présentera :
Janvier :
Le mystère d’Irma Vep :
Le tandem Postigo-Bernier est de retour
dans ce spectacle peuplé d’une galerie de personnages truculents, qui défileront dans un
manoir anglais du XIXe siècle, hanté par le
souvenir de la mystérieuse Irma. Épouvante et
burlesque se donnent la main dans ce spectacle
de « théâtre extrême » où les deux comédiens sont au zénith de leur talent.
Nous sommes en 1840, quelque part sur
les landes d'Angleterre. Lord Hillcrest,
célèbre égyptologue, rentre au bercail en
compagnie de Lady Enid, sa nouvelle et
virginale épouse. Au manoir de Mandacrest, ils égrènent les heures avec les domestiques Nicodemus et Jane, alors que
plane encore le souvenir de la première
épouse de Lord, la mystérieuse et regrettée
Irma Vep. Celle dont le nom n'est rien de
moins que l'anagramme du mot vampire…
Au carrefour des romances gothiques et
des histoires d'horreur de série B, entre
loups-garous, princesse momifiée et mauvais augures, Le Mystère d'Irma Vep fait
appel au fantastique sous toutes ses formes! Terrifiant? Oui, un peu… Drôle?
Oui, très… Spectaculaire? Et comment!
Car il faut dire que tous les personnages
complètement dingues de cette œuvre
gothico-ridiculo-kitsch - de la femme de
chambre au loup-garou - sont incarnés par
les deux mêmes comédiens : Serge Postigo
et Éric Bernier. Un véritable tour de force!
Traduite par Geneviève Lefebvre et mise
en scène par le très versatile Martin Faucher, cette comédie écervelée promet de
faire crouler de rire tout en donnant des
frissons…
Février :
André-Philippe Gagnon
Toujours entre deux spectacles sur le marché corporatif international, le phénomène
André-Philippe Gagnon frappe encore !
L’imitateur, aujourd’hui au sommet de son
art, continue
d’entraîner le
public dans
une spirale
d’imitations
savoureuses
et de numéros de comédie à couper
le
souffle.
Une prestation époustouflante où
l’on retrouve, tous ensemble sur une
même scène, les plus grands noms du
showbizz international.
Avril :
Les cowboys fringants :
À la fois rigolos et attendrissants,
ces jeunes pistoléros sont, mine de
rien, une des découvertes musicales
les plus fulgurantes et rafraîchissantes
de l'année. C'est que leur western aux
mélodies très accrocheuses est aussi
du cinéma pour aveugle, pour reprendre le mot de Francis Grandmont
(Abbittibi). Leurs chansons qui racontent les expériences pubères à
Rempentigny ou encore celles qui
mettent en scène des personnages
extravagants ou tout simplement losers vraiment..
De plus, la Ville a également autorisé l’achat de deux spectacles pour le
jeune public, soit Macaroni et Shilvy,
qui seront présentés respectivement
en octobre pour le premier et en mars
pour le second.
Le conseil a profité de l’occasion
pour remercier le comité de spectacles pour le bon travail effectué dans
ce dossier.
Pour connaître les détails, suivez
nos publicités.
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LES LÉGENDES AUTOCHTONES
Par : R. Lavigne
Kugaluk et les Géants
Chez les Inuits qui habitent le Nunavik. C'està-dire l'extrême nord du Québec, la tradition
orale transmet les croyances et les grands mythes
de la création. Cette histoire raconte comment
naquit le brouillard.
Au pays des Inuits, un géant semait la terreur parmi les chasseurs de phoques. Il repérait facilement les chasseurs solitaires sur les
grandes étendues de glace de la banquise.
Tous les habitants avaient peur d'être attrapés
par ce géant ou par sa femme, géante elle
aussi. On disait qu'elle était aussi vorace que
son mari. Ces deux géants emportaient les
chasseurs qu'ils capturaient dans leur maison
pour les dévorer et on n'en entendait plus
jamais parler.
Aussi, quand un chasseur partait sur la banquise, la peur des géants restait présente en lui
jusqu'à ce qu'il fût de retour chez lui. Un jour
que Kugaluk attendait qu'un phoque montrât
le bout de son nez, il vit le géant qui venait
vers lui.
Il savait qu'il ne pouvait pas se sauver car il
n'y avait que l'immensité de la neige et de la
glace autour de lui, nulle part où se cacher.
Sans hésiter, Kugaluk s'allongea par terre. Il
retint son souffle et fit comme s'il était mort.
Le géant s'approcha de lui. Il l'examina atten-
tivement pour voir s'il respirait.
- Il est bien mort, dit-il tout haut. Il est
gelé dur.
Le géant saisit Kugaluk et l'attacha sur
son dos à l'aide d'une longue lanière de
nerf de caribou. Il se mit en marche. Kugaluk ne bougeait pas. Mais de temps en
temps, il ouvrait les yeux pour voir où il
était.
Le géant marcha longtemps sur la neige,
puis il se dirigea vers un endroit où poussaient des arbustes touffus.
Kugaluk pensa : « Si je m'agrippe aux
branches, j'arriverai peut-être à fatiguer le
géant. »
Bientôt, le géant se fraya un chemin à
travers les saules nains. Kugaluk saisit les
branches qu'il voyait à la portée de ses
mains. Le géant tirait fort pour se dégager.
Il faillit tomber plusieurs fois.
Kugaluk répéta son geste à maintes reprises.
Le géant dut s'arrêter pour se
reposer tant cette marche à
travers les saules nains
l'épuisait. Il ne soupçonnait
pas que c'était à cause de
Kugaluk.
Il fut obligé de s'asseoir
pendant un bon moment
pour reprendre son souffle.
Puis, hésitant, il vérifia tout
même encore une fois si
l'homme qu'il transportait
était bien gelé.
Kugaluk retint sa respiration et resta raide. Le géant
reprit son fardeau et continua son chemin.
Kugaluk le fit trébucher
tout le reste du voyage. Il
était tard lorsque le géant finit par arriver
chez lui ; il était fatigué. Il entra dans la
maison et dit à sa femme :
- J'ai trouvé un homme mort que nous
mangerons demain.
Il déposa Kugaluk dans un coin de
l'igloo, jeta sa hachette sur le sol et se coucha aussitôt pour dormir. Du coin de l'œil,
Kugaluk examina l'igloo. Il vit la lampe qui
brûlait. Il pouvait distinguer les formes du
géant et de sa femme qui dormaient.
Sans bruit, il tâta le sol et sa main rencontra la hachette du géant. Il la prit et
resta tranquille. Puis, il se souleva doucement et, sans bruit, trancha la gorge du
géant endormi. Il craignait que la femme
ne s'éveillât mais elle ne bougeait pas.
Alors, Kugaluk se mit debout et se précipita dehors. Il se mit à courir à toute
vitesse sur la neige. Il regarda derrière
lui, personne ne le poursuivait.
Alors, il ralentit sa course tout en
continuant de regarder derrière lui. Il se
croyait sauvé mais voilà qu'apparut au
loin la géante. Elle avançait droit sur lui,
son ulu* à la main. Kugaluk rassembla
ses forces mais ses jambes ne voulaient
plus courir. Il se sentit perdu. Malgré
son affolement, il se rendit compte qu'il
traversait un bras de mer couvert d'une
épaisse couche de glace brillante. Une
idée lui vint.
Il saisit la hachette et se mit à frapper
le sol à coups répétés. Une rivière bouillonnante surgit aussitôt et barra le chemin à la géante qui accourait. Elle s'arrêta au bord de l'eau et cria :
- Comment as-tu traversé la rivière ?
- Je l'ai bue, répondit Kugaluk en tremblant.
Alors la géante se mit à boire la rivière. Son estomac était moitié plein et
déjà elle se préparait à sauter par-dessus
ce qui restait d'eau.
- Il faut tout boire ! cria Kugaluk désespéré.
Car il pensait :« Que puis-je faire
contre la géante avec une pauvre hachette? »
Soudain un bruit épouvantable se fit
entendre et un épais brouillard s'entendit sur toute la toundra. C'était la géante
qui avait explosé en crevant.
Kugaluk ne voyait rien ; il ne savait
plus dans quelle direction aller. Il réussit
tant bien que mal à s'orienter et retourna chez lui sans rencontrer personne.
Lorsqu'on apprit au village comment
Kugaluk avait réussi à débarrasser le
pays du géant mangeur d'homme et de
sa femme, on fit une grande fête.
C'est depuis ce jour que le brouillard
existe. Il s'étend parfois sur la toundra,
obligeant les chasseurs de phoques à
rester sur place et à attendre le retour du
ciel clair.
Durant ces moments d'attente immobile, ils n'ont plus peur de rencontrer les
géants car chacun se rappelle l'exploit
de Kugaluk.
L e Bo r éal
V olu me 1, Numé ro 3
P age 9
LE BORÉAL
Vol. 1, no. 3
Mai-Juin 2005
Journal interne de la Ville de
Lebel-sur-Quevillon
500, Place Quévillon
c. p. 430
Lebel-sur -Quévillon (Québec)
J0Y 1X0
Téléphone : (819) 755-4826
Télécopieur : (819) 755-8124
Site Web : www.lebel-sur quevillon.com
R é da c te ur e n c he f e t
coordination de la rédaction :
Réal Lavigne
directio nge neral e@lebel- surquevillon.com
Horizontal
Vertical
1. Partiel
2. Attacher. Tuer
3. Mois. Trois fois dix
4. Commune de Belgique. Cri de douleur.
Double voyelle
5. Douleur
6. Coup de tambour. Continent. Union
européenne
7. Buées. Ville du Kazakhstan
8. Anneau de cordage. Ballonna
9. Île de l'océan Atlantique. Costume féminin en Inde. Partisan de Staline
10. Ville du Nigeria. Curriculum vitae.
Organisation de l'unité africaine
11. Île anglaise. Premier ministre australien de 1991 à 1996
12. Évaporation. Engrais azoté
1. Flatteries
2. Berge. Méduse transparente
3. Ventilée. Crack. Arme blanche
4. Moucharabiehs. Hep
5. Résine puante. À le
6. Du verbe être. Aromatiser avec de la
badiane. Kilogramme
7. Mollusque. Ville de Turquie
8. Fatiguée. Sans frais. Convient
9. Doyen. Douceurs. Pronom
10. Qui existe dès la naissance. Outil servant à matir le métal
11. Décence. Ancienne mesure de longueur
12. Hégire. Action de teiller le chanvre
Solution: p.12
Révision :
Régine Campeau
[email protected]
La reproduction partielle ou totale
est autorisée à la condition d’en
mentionner la source. Les articles
n’engagent que les auteurs et ne
représentent pas nécessairement
l’opinion de la ville.
Date limite de transmission
des articles pour le prochain
numéro : 27 juin 2005.
Dépôt légal 2005:
Bibliothèque Nationale
Québec
Bibliothèque Nationale
Canada
du
du
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L e Bo r éal
V olu me 1, Numé ro 3
Le club Optimiste de Lebel-sur-Quévillon innove: Journée de
golf junior pour les élèves de l’école Boréale.
Par: R. Rousseau
Cette année, le club Optimiste
innove en organisant un après-midi
de golf junior pour les élèves du
2°et du 3° cycle de l’école
Boréale accompagnés de leurs
parents.
Cette journée d’activité se déroulera le samedi 4 juin prochain
au club de golf de Lebel-surQuévillon.
Notez que cette activité se
tiendra peu importe la température.
Le début des départs est prévu
pour 15 heures jusqu’au crépuscule. Tout au long de l’après midi des breuvages et des collations seront servis.
Le club Optimiste souhaite une
grande participation des élèves et
de leurs parents pour cette première journée de golf junior.
D’autres activités se tiendront
bientôt telles que la journée de la
sécurité à vélo. Surveillez nos
communiqués.
INSOLITE
Bas les pattes
Presse Canadienne
INSO L
IT E
LONDRES (AP) - Fatiguée de
voir ses poules martyrisées par
le très entreprenant coq de sa
basse-cour, une fermière anglaise a eu l'idée de leur
confectionner de petites mais
très protectrices vestes en jean.
"Quand l'envie de s'accoupler
lui prenait, il plantait ses ergots
dans leur dos et, du fait de son
poids, leur faisait de profondes
éraflures en leur arrachant les
plumes", se souvient avec émotion la maîtresse des deux poulettes, transformées malgré elles
en "fashion victims" de bassecour…
GRANDE-BRETAGNE
À en croire Ro Jessop, 48 ans, de
Linstead Parva, dans le Suffolk
(est de l'Angleterre), les avances
amoureuses de Huckerby, dodu
coq de six kilos, procurait davantage de souffrances que de plaisir
aux deux poulettes Daniella et
Amilee. Il fallait trouver une façon
des les protéger, Mlle Jessop a
ainsi opté pour de ravissantes
vestes en jean, faciles à enfiler et
surtout couvrant bien le dos, afin
de faire obstacle aux assauts du
f o u g u e u x
m â l e
Blessé par une saucisse
congelée...
Agence France-Presse
Un automobiliste britannique a
eu le nez cassé par une saucisse
surgelée entrée inopinément par
la fenêtre ouverte de sa voiture,
a-t-on appris mardi de source
médicale.
projectile congelé est, a-t-il raconté, entré par la fenêtre ouverte de sa voiture et lui a cassé
l
e
n
e
z
.
«Il a expliqué qu'il avait vu une
voiture arriver de l'autre côté, et
ressenti une forte douleur au nez.
Il a réussi à s'arrêter (...) et des
passants sont venus à son aide»,
a déclaré un porte-parole des
services ambulanciers de l'Essex.
«Il avait le nez cassé, sans aucun
doute, et a perdu beaucoup de
sang», a précisé la même source.
«C'était beaucoup de chance ou
de malchance que de réussir à
lancer une saucisse dans une
voiture qui roulait», a ajouté le
porte-parole en soulignant qu'il
n'avait jamais vu ou entendu
parler d'une histoire pareille auLe blessé, un homme de 46 ans paravant.
dont on ignorait l'identité, rentrait chez lui lundi soir, à South
Woodham Ferrers, quand le
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L e Bo r éal
V olu me 1, Numé ro 3
Les championnats inter-régionaux : pee-wee A féminin et bantam B
à Lebel-sur-Quévillon.
Par : R. Lavigne
Du 8 au 10 avril derniers, se tenait à l’aréna
Jean-Guy-Perron, les championnats interrégionaux. La Ville de Lebel-sur-Quévillon
accueillait le championnat pee-wee B féminin et le championnat bantam B sur sa glace.
La Ville, dans le cadre d’une cérémonie
protocolaire, recevait vendredi 8 avril, les
gérants, les instructeurs des différentes délégations participantes, les organisateurs et
bénévoles responsables de ces championnats
pour un vin d’honneur. À cette occasion,
Monsieur Mario Dion qui agissait à titre de
maire suppléant a prononcé un discours de
bienvenue et a invité ces personnes à signer
le Livre d’or de la Ville.
Treize équipes, provenant des différentes régions de la province, se sont
affrontées durant la fin de semaine. La
population a répondu en grand nombre
à l’invitation des organisateurs pour
encourager les joueurs du 49o Parallèle
de Lebel-sur-Quévillon qui évoluaient
dans la catégorie bantam B.
Nos joueurs locaux se sont inclinés 3
à 1 à leur premier match devant Les
Seigneurs de la Petite Nation de la région de l’Outaouais. Puis, à leur seconde
partie, ils ont été éliminés par l’équipe
d’Asbestos qui représentait la région de
l’Estrie, en perdant ce match 7 à 1.
Dans la catégorie pee-wee B féminin,
les Félines du St-Laurent de la région
Richelieu ont remporté le titre en
défaisant les Mineurs de Sherbrooke-Ouest de la région de l’Estrie au compte de 2 à 0.
Chez le bantam B, Le Garage P.
Lambert d’Asbestos et qui représentait la région de l’Estrie triomphait
de l’équipe les Citadelles de LavalNord de la région de Laval au
compte de 8 à 2.
Photos: R. Lavigne
Mario Dion dans une envolée oratoire pour souhaiter la bienvenue aux visiteurs.
Photos prises lors du match pee-wee féminin opposant le Ice
cats de Waskaganish et les Étoiles des Laurentides qui ont
remportées la partie 19-0 contre Waskaganish.
P age 1 2
L e Bo r éal
V olu me 1, Numé ro 3
JOURNÉE INTERNATIONALE DU DENIM
Par R. Lavigne
Encore une fois cette année, se
tiendra la levée de fonds pour la
Fondation Cure.
CURE est une fondation nationale
qui fournit des fonds pour la recherche fondamentale et clinique sur le
cancer du sein. Sa mission est de
travailler en conjonction avec des
femmes, des hommes, des professionnels de la santé, d'autres fondations et les hôpitaux universitaires
canadiens, afin d'améliorer les perspectives pour les personnes affectées par le cancer du sein.
La fondation finance des chercheurs, des projets, des laboratoires,
de l'équipement qui aideront à atteindre ces objectifs.
La fondation a initié la Journée
Nationale du Denim, dans le but
d’obtenir ces fonds. CURE a invité
les entreprises et organismes de permettre à leurs employé(e)s de porter
le denim au travail en échange d’un
don suggéré de 5 $ à la Fondation
CURE.
LA JOURNÉE NATIONALE
DU DENIM , son principal événement annuel de levée de fonds, qui a
lieu le mardi suivant la Fête des Mères. Les employés de différentes compagnies contribuent un don suggéré
de 5 $ à CURE pour le droit de porter le denim et/ou un ruban « fleur
rose » au travail.
Je vous invite à vous procurer
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V olu me 1, Numé ro 3
Consultati on publique porteuse
d’une vision d’un bel avenir
Lebel-sur-Quévillon
Par: P. Rondier
La démarche Rues principales favorise la
prise en charge graduelle du milieu par la
concertation auprès des acteurs locaux en
assurant une bonne planification à court, à
moyen et à long terme du processus de revitalisation. C’est d’abord une bonne connaissance du milieu, de sa situation économique,
sociale, culturelle, physique et organisationnelle qui constitue la base essentielle à une
prise de décision éclairée, favorisant le développement équilibré et durable d’un secteur.
En faisant appel à la collaboration et à la
participation du plus grand nombre possible
d’intervenants de la communauté, la tenue
de l’événement Équipe-Ressource a eu pour
but principal de dresser un portrait de la
situation actuelle.
Le mandat de cette équiperessource portait
sur la réalisation
des objectifs suivants:

 Recueillir des données de type qualitatif,
c’est-à-dire les préoccupations et les
attentes des gens de Lebel-surQuévillon à l’égard de leur municipalité
et ce, à partir d’une session de travail en
groupes (groupe cible) et d’entrevues
individuelles;

 Établir, avec la collaboration de tous les
participants, une partie du diagnostic de
la situation actuelle (les perceptions du
milieu);

 Définir les préoccupations communes
et les enjeux de développement afin que
la réflexion puisse se poursuivre
d’ ic i l’a utomne 2 00 5.
Les gens de Lebel-sur-Quévillon
seront alors appelés à prendre
des décisions collectives sur la
vocation qu’ils devront privilégier pour le développement économique et social de Lebel-surQuévillon et sur l’image à promouvoir qui correspondra aux
décisions prises;

 Développer un plan d’action à
court terme pour encadrer les
actions du chargé de projets et de
ses collaborateurs durant les premiers mois du processus de revitalisation.
Les forces de Lebel-sur-Quévillon
Ce compte rendu synthèse présente :


les forces du milieu soulignées par
l’ensemble des intervenants et des
membres de l’équipe-ressource;


Les points faibles et les attentes
qu’ils ont suscitées chez les participants;
un plan d’action à court terme, qui constituera, pour les prochains mois, le plan de
travail du comité de gestion, des organismes
volontaires et du chargé de projets.
Les Forces:
A. Du point de vue de l’organisation

Le dynamisme des nombreuses personnes impliquées dans les organismes communautaires

La fierté des résidants et le sentiment
d’appartenance à Lebel-sur-Quévillon

La diversité et la qualité des services
municipaux, sociaux et éducatifs

La qualité de vie exceptionnelle

Le rythme de vie plus paisible que dans
les grands centres
B. Du point de vue du développement économique

La présence et la proximité des ressources naturelles

La diversité des organismes économiques, sociaux et communautaires

Les salaires généralement élevés

La disponibilité de fonds et de subventions du fait d’être en région éloignée

Le camping et ses coûts de location parmi les moins dispendieux
au Québec
C. Du point de vue de l’animation et la promotion

Une vie communautaire active

La diversité des loisirs

L’abondance des activités sportives

La richesse des activités d’animation variant selon les années et les
saisons
(suite page suivante)
P age 1 4
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D. Du point de vue des aspects physiques

La beauté de la ville

La vue sur le lac depuis le golf

Le mobilier urbain, les trottoirs, les beaux
lampadaires

Le panneau avec le logo de la ville aux
entrées

La présence du sentier multipiste

La qualité de la marina et de la plage

La propreté des parcs

Les maisons coquettes et très fleuries en
été
Le plan d’action à court terme
Volet organisation :
1. Recruter des leaders afin de renforcer le
comité « Lebel à venir »
Responsable : « Lebel à venir » Comité
Rues principales
2. Impliquer davantage les jeunes au processus de revitalisation
Responsable : Chargé de projet
3. Se doter d’un plan de communication
Responsable : Chargé de projet
4. Organiser un concours pour trouver un
logo au comité « Lebel à venir »
5. Organiser un concours pour trouver un
nom au secteur commercial central
Responsable : Chargé de projet, comité
« Lebel à venir »
Volet développement économique :
6. Débuter la cueillette de données
socio-économique (études, sondages)
Responsable : Chargé de projet et
« Lebel à venir »
Volet animation—
promotion :
7. Organiser une activité de nettoyage du centre-ville
Responsable : Chargé de projet,
comité « Lebel à venir »
8. Organiser un rallye photo pour les
élèves du primaire.
Responsable : Chargé de projet et
Conseil d’établissement de l’école
Boréale
9. Organiser le projet « Si Lebel m’était conté »
Responsable : Chargé de projet et
participants
Volet interventions physiques :
10.Aménager les locaux vacants
Responsable : responsable du centre
d’achat,gens d’affaires,
11.Préparer et tenir la Session Image
Responsable : Chargé de projet,
Fondation Rues principales.
Les attentes quant au développement
En résumé, voici les attentes suscitées à
l’égard du développement de Lebel-surQuévillon selon les 4 champs de préoccupations suivants:
A. Du point de vue de l’organisation








Diffuser constamment un message
positif de Lebel-sur-Quévillon, ses
atouts, le dynamisme des bénévoles,
ses nombreuses activités, etc.
Mettre en valeur les avantages comparatifs de la vie à Quévillon
Stimuler le sentiment de fierté et
d’appartenance des gens du milieu
Se doter d’un plan de communication




qui met à profit les médias
locaux
Assurer une relève et promouvoir le bénévolat
Impliquer davantage les jeunes
pour qu’ils soient concrètement engagés dans le processus de revitalisation
B. Du point de vue du développement économique


Diversifier l’économie de Lebel-sur-Quévillon, explorer les
industries de seconde et troisième transformation des ressources naturelles, le dévelop-




pement durable (la récupération, recyclage), le potentiel du
lac et le tourisme d’aventure
Améliorer la diversité, la qualité commerciale et le niveau de
service
Réaliser une analyse de l’offre
et de la demande afin de cibler
des créneaux potentiels viables
(suite page suivante)
P age 1 5














L e Bo r éal
Se doter d’une stratégie de consolidation, de localisation, de diversification et de recrutement commercial
Développer de nouvelles stratégies
pour stimuler l’achat local
Mailler des promotions commerciales
avec des événements rassembleurs
Réaliser une étude comparative pour
vérifier et comparer les prix avec
d’autres municipalités
Élaborer des programmes d’accueil et
des incitatifs afin que les travailleurs
et les retraités demeurent établis à
Quévillon
Développer l’entrepreneurship en
particulier auprès des jeunes (système
de parrainage, formules coopératives,
incubateurs d’entreprises)
Développer des avantages complémentaires pour les salariés des commerces
C. Du point de vue de l’animation
et la promotion




Réaliser des publicités commerciales
collectives
Mettre sur pied une campagne de
sensibilisation auprès des gens d’affaires et de leur personnel afin d’amé-




V olu me 1, Numé ro 3
liorer le service à la clientèle
Développer un calendrier d’activités
pour toutes les saisons et toutes les
différentes clientèles (jeunes, adultes, retraités, etc.)
Valoriser les activités existantes
comme le festival des neiges, le Festival nautique
D. Du point de vue des aspects
physiques










Se doter d’une image du secteur
commercial qui colle à l’identité des
Quévillonnais
Élaborer un concept global de réaménagement du secteur commercial qui touche à l’architecture, l’aménagement paysager, l’affichage, la
signalisation, le mobilier urbain et
l’implantation d’œuvre d’art
Rendre le secteur commercial plus
animé, plus gai et mieux entretenu
Proposer des esquisses de bâtiments
du secteur commercial illustrant des
interventions de qualité abordables
financièrement
Se doter d’un programme de rénovation des façades qui favorisent des
interventions de qualité sur les bâtiments
















Examiner la possibilité d’aménager des ouvertures sur l’arrière
des bâtiments donnant sur la rue
principale
Aménager adéquatement les
débarcadères donnant sur la rue
principale afin de mieux les intégrer au cadre bâti
Développer un concept de mise
en valeur de la ruelle piétonne, la
rendre encore plus conviviale
Créer un lieu de rassemblement
au centre-ville bien aménagé
Élaborer un concept d’affichage
pour annoncer les commerces au
centre-ville et aux entrées de
ville
Améliorer l’organisation, la signalisation et l’aménagement des
espaces de stationnements
Aménager de petits parcs avec
des arbres dans certains endroits
vacants du secteur commercial
Bonifier, mieux entretenir la
plage et la marina, aménager un
coin pour les pêcheurs et les
promeneurs
Les membres de l’équipe-ressource
Boutique cadeau chez Jean Gagné
Jacques MARQUIS,
L’équipe-ressource, ayant suivi les diffé- propriétaire du Motel Iris
rents événements de la consultation était
composée des membres suivants:
Denis LEMOYNE,
Lise CARON,
Restaurant OPC Déli;
Hélène FAUCHER,
Boutique Helena
Sylvie OUELLET,
Caisse populaire;
Anik RACICOT,
conseillère municipale;
Claude & Stéphane DUBREUIL,
RONA;
Jean GAGNÉ,
conseiller municipal ;
Gaétan PLANTE,
Provigo;
En soutien à l’équipe-ressource:
Mireille BRAZEAU,
directrice de la SDÉ de Lebel-surQuévillon
Pierre RONDIER,
chargé de projet,
« Lebel à venir » Comité Rues principales
Annie FOURNIER,
coordonnatrice de projets,
Fondation Rues principales
Jean-Yves BERNARD,
coordonnateur de projets,
Fondation Rues principales
P age 1 6
L e Bo r éal
V olu me 1, Numé ro 3
L’Inuksuk, cette sentinelle du Grand Nord.
L'inuksuk, ce qui ressemble à l'homme en Inuktikut, est un empilement
de pierre qui peut atteindre plusieurs mètres et qui prend l'allure d'un
homme aux bras tendus. L'inuksuk sert d'indicateur pour les bons lieux de
campement et donne également une direction à suivre. Il permettait également aux chasseurs de capturer les caribous selon la méthode de chasse
suivante: les femmes et les enfants étaient chargés de mener le troupeau de
caribous vers les inuksuit en remuant des peaux de haut en bas. Les caribous étaient alors effrayés par les blocs de pierre qu'ils prenaient pour des
hommes. Les chasseurs inuit cachés derrière les inuksuit en profitaient
pour aller se placer derrière le troupeau et attraper les animaux
Par : R. Lavigne
On a vu apparaître au cours des dernières
années des pierres disposées d’une façon à
ressembler sommairement à une forme
humaine. Pour ceux qui circulent dans la
réserve faunique La Vérendrye, on peu
apercevoir ces sculptures sur le haut des
falaises.
De plus en plus, le long de nos routes ces
structures font leur apparition. Les soldats
canadiens en mission de paix, en érigent
même dans d’autres pays puisqu’avec les
années l’Inuksuk est associé à la paix.
Origine de l’Inuksuk:
Ils tirent leur origine du monde des
Inuits, ce genre de balise se nomme Inuksuk en Inuit, (Inuksuit est le pluriel d’Inuksuk)
Dans la langue Inuit; inukshuk signifie
"celui qui ressemble à une personne". Les
inukshuit sont construits avec des pierres
de façon à ressembler à un être humain.
Bien avant que les Inuits n'aient accès à
des fusils et des munitions, les inukshuit
ont joué un rôle important dans la chasse
au caribou. La méthode traditionnelle
consistait à ériger une série d'inukshuit en
les disposant en forme d'entonnoir les
conduisant à un cul de sac, lieu d'embuscade sur une colline. Les chasseurs, armés
d'arcs et de flèches, étaient cachés derrière
les inukshuit. Les femmes et les enfants menaient le troupeau de caribou
vers les chasseurs en remuant des
peaux de haut en bas en faisant beaucoup de bruit. Les caribous devenaient
très nerveux car, étant myopes, ils
voyaient les inukshuit comme des humains et croyaient être pris au piège.
Cette façon de chasser créait de la
confusion parmi les caribous et permettait aux chasseurs d'aller se placer
derrière le troupeau.
Pour ceux qui ont eu le bonheur de
se rendre dans les régions nordiques
du Nunavut et du Nunavik, il est difficile pour un visiteur de se trouver des
points d’orientation. Les inukshuit
pouvaient aussi servir de point de repère ou cairn (amas de pierres) identifiant la position d'une cache pour la
nourriture, d’une direction à suivre,
etc.
Si chaque pièce est unique et défie la
gravité, la sélection des pierres, comme
leur montage d’ailleurs, reposent sur la
précision et la minutie de l’architecte.
Et, grâce à l’inuksuk, l’Inuk laisse une
trace de son passage et signe ce vaste
désert blanc pour l’imprégner de sa
présence. Partout où l’on pose les yeux
en parcourant le Nunavut et le Nunavik, il est donc possible d’apercevoir
un inuksuk, une manifestation physique de la tradition orale des Inuits.
Taillé dans n'importe quelle pierre
brute trouvée à portée de main par des
gens au talent variable, l'inuksuk est
aussi caractéristique qu'une empreinte
digitale, mais les inuksuit sont mal compris.
Souvent, la disposition et l'agencement
des inuksuit étaient le fruit d'une réflexion
aussi mûre que leur construction.
Certains étaient placés de façon à être
visibles de très loin tandis que d'autres
étaient camouflés à la vue des passants.
Certains être placés pour être vus sur
un fond enneigé; d'autres, placés sur le
rivage, pour être vus de la mer ou des
glaces.
Certains inuksuit étaient disposés dans
un ordre précis sur de grandes distances
tandis que d'autres étaient groupés formellement pour définir un espace précis
ou former un cercle.
Leurs rôles:
Les inuksuit varient non seulement en
taille, mais aussi en fonction. L'une de
ces fonctions étaient de guider les troupeaux d'animaux sauvages jusqu'à un
endroit où les bêtes pourraient être abattues en grand nombre.
Une autre était de guider les chasseurs
qui voyageaient sur la terre ferme, en mer
ou sur les glaces, mais en vue de la terre.
Il y a des endroits en Arctique où des
réseaux d'inuksuit s'étendent depuis l'intérieur des terres jusqu'à la mer et longent
les côtes dans les deux directions.
(suite page suivante)
P age 1 7
L e Bo r éal
Certains inuksuit ont été érigés pour
faire office de communications. Ils pouvaient indiquer, par exemple, où étaient
les endroits dangereux ou quelle était la
profondeur de la neige ou la direction
de la terre ferme depuis une île où des
phoques ou du poisson pouvaient être
pris.
Ces inuksuit étaient destinés à être des
messages fixes dans le temps et l'espace.
Par ailleurs, d'autres inuksuit encore
avaient une fonction autre que pratique.
Il fut un temps où ils étaient vénérés
comme formes matérielles du pouvoir.
Ils n'étaient pas des symboles de pouvoir, mais bien des lieux de pouvoir.
Son montage:
Les terrains et les pierres disponibles
influencent la construction, la facilitant
ou la compliquant. L’inuksuk est généralement constitué de pierres plates et
minces disposées les unes par-dessus les
autres, mais il peut également être aménagé avec une seule pierre droite dressée à la verticale ou être formé d’un
petit monticule de pierres rondes. Il
arrive, fréquemment, que ces sculptures
ne soient pas exclusivement formées de
pierres et que des ossements ou des
V olu me 1, Numé ro 3
bouts de bois se retrouvent mêlés à la
composition finale.
Parce qu’il peut être vu de loin et qu’il
est le symbole Inuit par excellence, on le
retrouve sur l’emblème du drapeau du
Nunanut et dans ses armoiries.
On associe facilement l’inuksuk aux
Inuits, c’est pourquoi on en retrouve un
devant la boutique de souvenirs et d’art
de Radisson. Ce monument attire rapidement l’attention du visiteur. Pour
ceux qui ont visité les mosaïcultures de
Montréal, il s’y dressait un magnifique
Inuksuk.
Symbolisme du drapeau
Les couleurs dominantes, or, blanc et bleu symbolisent les richesses de la
terre, de la mer et du ciel. Le rouge représente le Canada.
L'inuksuk symbolise les monunents de pierre qui guident les gens sur leur
chemin et qui marquent les lieux sacrés et d'autres sites remarquables.
L'étoile est le Niqirtsituk, c'est-à-dire l'étoile polaire qui sert traditionnellement de guide aux navigateurs et qui, de façon plus générale, réprésente
un repère fixe et immuable à l'instar du conseil des sages dans la collectivité.
Mosaïcultures de Montréal
Signification des armoiries:
Les couleurs dominantes, bleu et or, ont été
choisies par les membres de la Commission
d’établissement du Nunavut pour symboliser les richesses de la terre, de la mer et du
ciel. Sur la partie inférieure de l’écu, l’inuksuk sym-bolise les monuments de pierre
qui guident les gens sur leur chemin et qui
marquent des lieux sacrés et d’autres sites
remarquables. Le qulliq, ou lampe de
pierre inuite, représente la lumière et la
chaleur associées à la famille et à la collectivité.
Dans la partie supérieure, l’arc concave de
cinq cercles dorés évoque les propriétés vivifiantes du soleil formant un arc à la fois audessus et au-dessous de l’horizon, un moment de l’année exceptionnel au Nunavut.
L’étoile Niqirtsuituq, c’est-à-dire l’étoile
Polaire, sert traditionnellement de guide
aux naviga-teurs et, de façon plus générale,
représente un repère fixe et immuable tout
comme le conseil des sages dans la collectivi-
té. Posé en timbre au-dessus de l’écu,
l’iglou représente la vie traditionnelle
des gens et leurs moyens de survie. Il
symbolise également les membres de
l’Assemblée législative du Nunavut
réunis pour le bien-être du territoire.
La couronne royale représente, pour la
population du Nunavut, le gouvernement et le statut équivalent de ce territoire à celui des autres territoires et
provinces de la Confédération canadienne.
Le tuktu (caribou) et le qilalugaq
tugaalik (narval) représentent tous les
animaux terrestres et marins qui font
partie du riche héritage naturel du
Nunavut et qui contribuent à la subsistance de la population. La terrasse
est composée d’éléments de la terre et de
la mer et comprend trois importantes
variétés de fleurs sauvages de l’Arctique.
En Inuktitut, la devise — NUNAVUT SANGINIVUT — signifie
« Nunavut, notre force ».
L’Inuksuk de la boutique Arts et trésors inouis à Radisson
P age 1 8
L e Bo r éal
V olu me 1, Numé ro 3
Différents types d’Inuksuit
Inunnguaq : signature attestant la présence des Inuits
Sakabluniit : a une signification spirituelle et indique un lieu où on doit être
respectueux
Inunnguaq : pointe en direction des terres où on chasse
Tammariikkuti : pointe en direction de lieux terrestres et spirituels
Iungvaliruluit :
Fait office de ligne de
vision vers un lieu
important
Tupqujak : semblable à une porte, c’est le passage emprunté
par le chaman pour voyager entre le monde terrestre et celui des
esprits
Inuksuapik :
Inuksuk exprimant de
la joie et le bonheur, il
se retrouve normalement sur les sites de
camps qui sont attraiyants
Ville de Lebel-sur-Quévillon,
journal interne
Les anniversaires
500, Place Quévillon,
Case postale 430
Lebel-sur-Quévillon, (Qué.)
Téléphone : (819) 755-4826
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Juin
9
12
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28
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Nathalie Chouinard
Date de tomber pour la transmission des
articles: 27 Juin 2005
Par R. Lavigne
Les potins entendus ici et là…
Communiqué de presse
UMQ
COMITÉ EXÉCUTIF À
L'UMQ
Michel Tremblay, maire de
Rimouski, est réélu à la présidence de l’Union des municipalités du Québec
Québec, le 28 avril 2004 – Les
membres du conseil d’administration de l’Union des municipalités du Québec (UMQ) ont
procédé hier soir à l’élection
d’un comité exécutif et réélu le
maire de Rimouski, M. Michel
Tremblay, au poste de président. M. Tremblay, 49e président de l’histoire de l’Union,
assumera un deuxième mandat
d’une durée d’un an. Les personnes suivantes ont été élues
et complètent le comité exécutif :
Président : M. Michel Tremblay,
maire de Rimouski
1er vice-président : M. Jean Perrault, maire de Sherbrooke
2e vice-président : M. Robert
Coulombe, maire de Maniwaki
Trésorier : M. Pierre Gingras,
maire de Blainville
Présidente ex-officio : Mme Fran-
cine Ruest Jutras, mairesse de
Drummondville
Mme Nicole Appleby, mairesse de New Richmond
M. Jean-Guy Breton, maire de
Lac-Etchemin
M. Roger Carette, maire de
Saint-Georges
M. Bernard Gagnon, maire de
Saint-Basile-le-Grand
M. Marc Gascon, maire de
Saint-Jérôme
M. Jean-Paul L’Allier, maire de
Québec
M. Denis Lebel, maire de Roberval
M. Gérald Lemoyne, maire de
Lebel-sur-Quévillon et de la
Municipalité de Baie-James
M. Jean Tremblay, maire de
Saguenay
M. Gilles Vaillancourt, maire
de Laval

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