Le Boréal vol.1.3
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Le Boréal vol.1.3
Ville de Lebel-sur-Quévillon, journal interne MAI-JUIN 2005 Volume 1, Numéro 3 Dans ce numéro: Dossier spécial: forêt 2-4 Acronyme: ADGMQ 5 Chronique horticole 6 Sites internet utiles 6 Vie culturelle 7 Dossier spécial: la loi 71 réduit les volumes de coupe forestière et affecte notre région! Par R. Lavigne La loi 71 adoptée par le gouvernement Charest affecte notre région. Cette loi fait en sorte de diminuer les volumes de coupe forestière pour les différentes compagnies forestières de la Légendes autochto- 8 nes Mots croisés 9 Club Optimiste 10 Insolite 10 Les sports 11 Fondation Cure 12 Lebel-à-venir 13 Inuksuk 16 Les anniversaires 19 Les potins 19 province. Cependant, cette mesure ne s’applique pas aux Cris qui ont obtenu des droits de coupe en signant la « Paix des Braves». Une exemption qui attise la grogne chez les travailleurs forestiers et leur employeur. Déjà les effets pervers et négatifs de la loi s’installent sur notre région. Les experts laissent entrevoir des pertes anticipées d’environ 6 000 emplois. Notre région, à elle seule, subirait environ 600 pertes d’emplois. À cela, nous devrons ajouter une diminution importante des activités économiques dans nos milieux. Lors d’une rencontre, qui régions ressources, les présidents ont réclamé une rencontre avec le Premier ministre et les ministres Normandeau et Corbeil afin de discuter de mesures d’atténuation des impacts négatifs de cette loi sur les régions ressources. La mise en place du comité de mise en œuvre du rapport Coulombe qu’annonçait le ministre Corbeil est jugée urgente par les intervenants. Ce comité devrait permettre une meilleure cohésion dans l’application des recommandation de la commission étant à l’origine du rapport Coulombe. La mise sur pied de ce comité devrait permettre d’éviter la prise de décision fondée sur des rePhoto: R. Lavigne commandations isolées et qui feraient en sorte de passer à côté s’est tenue à Québec, regrou- du virage proposé dans la pant les représentants des gestion de nos forêts. conférences régionales des élus Les régions ressources sont: des sept régions ressources, ces Abitibi-Témiscamingue derniers ont rappelé au gouver- Nord-du-Québec nement l’importance de mettre Bas St-Laurent en œuvre des moyens pour Côte-Nord diminuer les effets de la baisse G a s p é s i e - I l e -d e - l a de 20% de la possibilité foresMadeleine tière. Mauricie Lors de la réunion des confé- Saguenay-Lac-St-Jean. rences régionales des élus des P age 2 L e Bo r éal V ol u m e 1 , Nu m é r o 3 La Ville de Lebel-sur-Quévillon s’oppose aux coupures dans les volumes de coupe forestière. © R. Lavigne Par R. Lavigne Lors du conseil municipal du 12 avril dernier, les membres ont été saisis du dossier des coupure imposées par le gouvernement dans les volumes de coupe forestière. Rappelons que la loi 71 adoptée par le gouvernement Charest modifie la Loi sur les forêts. Parmi les modifications qui soulèvent des critiques et des inquiétudes, le gouvernement impose des coupures variant entre 20 à 25% dans les volumes de coupe. Ces mesures entraîneront, à plus ou moins court terme, des pertes d’emplois directs et indirects. Les coupures sont en vigueur du premier avril 2005 jusqu’au 31 mars 2008 et elles affectent directement les usines et les travailleurs forestiers de Lebel-surQuévillon. Pour les membres du conseil il était urgent d’agir rapidement pour contrer les effets pervers et négatifs de telles coupures dans les volumes de coupe forestière. Le conseil municipal a donc adopté une résolution dans laquelle la Ville de Lebelsur-Quévillon signifiait au ministre des Ressources naturelles, de la Faune, son désaccord face aux coupures des volumes de coupe. De plus, la résolution mentionnait que la Ville s’opposait à ce que le bois de son territoire sorte de la région afin d’approvisionner les usines de l’extérieur du territoire. Profitant de cette résolution, le conseil réclame également l’intervention immédiate du ministre Pierre Corbeil afin que des mesures économiques soient rapidement mises en place pour contrer les effets négatifs de cette décision gouvernementale d’imposer des coupures dans le volume de coupe forestière. Les impacts de la baisse des volumes de bois : la Ville de Lebel-sur-Quévillon convoque les industries et les syndicats locaux à une rencontre. Par R. Lavigne La mise en application par le gouvernement Charest de la loi 71 qui modifiait la Loi sur les forêts et qui réduit les sources d’approvisionnement des entreprises forestières, affecte les régions ressources dont la région Nord-du-Québec . La Ville de Lebel-sur-Quévillon n’échappe pas aux effets néfastes qu’engendre la mise en application de ses réductions importantes. C’est pourquoi, le conseil municipal convoquait à une même table, les représentants locaux de Domtar, d’Abitibi Consolidated ainsi que les représentants des différents syndicats afin de faire le point sur le dossier. Lors de cette rencontre, qui s’est tenue le mardi 19 avril dernier au centre communautaire de Lebel-sur-Quévillon, le maire, Monsieur Gérald Lemoyne, soulignait l’importance pour le milieu de s’unir afin de réduire les effets négatifs et pervers des coupures des volumes de coupe forestière. Selon les données disponibles, les coupures imposées dans notre région se situent entre 20 et 25 %, laissant prévoir des pertes d’emplois directs et indirects à plus ou moins court terme. Photo: R. Lavigne Déjà, des actions ont été posées afin de sensibiliser les autorités gouvernementales sur les incidences qu’auront les coupures annoncées. Monsieur Lemoyne mentionne aux participants que la Conférence régionale des élus de la Baie James a convoqué une réunion des sept régions ressources, rencontre qui s’est tenue à Québec et regroupait les régions de l’Abitibi-Témiscamingue, Côte-Nord, Nord-du-Québec, Gaspésie-Île-de-laMadeleine, Bas St-Laurent, Mauricie et Saguenay-Lac-St-Jean. L’ensemble de ces régions sont affectées par les réductions des sources d’approvisionnement des entreprises forestières imposées par le gouvernement. (suite page suivante) P age 3 L e Bo r éal On constate également que les coupures s’appliquent partout sauf pour les droits de coupe accordés aux Cris en vertu de la signature de la Paix des Braves. Cette situation indigne et choque les participants parce que notre région a été affectée par cette attribution de 350 000m 3 de bois aux Cris, réduisant d’autant les volumes de coupe forestière aux entreprises du territoire. Voilà maintenant que l’on impose de nouvelles coupures mais sans pour autant les imposer également aux Cris. Dans le dossier, le maire souligne que la Ville de Lebel-sur-Quévillon a pris une position claire et sans équivoque : la Ville a adopté une résolution par laquelle elle signifie son désaccord aux coupures et elle prévient le ministre que la Ville ne laissera pas sortir le bois de notre territoire afin V ol u m e 1 , Nu m é r o 3 d’alimenter des industries situées à l’extérieur de notre territoire. Par cette résolution, la Ville entend mettre tout en œuvre pour contrer les effets négatifs de cette décision gouvernementale. Pour plusieurs intervenants, la façon d’agir du gouvernement est une improvisation irresponsable qui ne tient pas compte des impacts négatifs de ces gestes. Il y a plusieurs autres alternatives qui peuvent être envisagées pour ce dossier. On n’a qu’à penser aux forêts surmatures qui offrent un potentiel certain, on peut reculer la limite nordique pour augmenter la possibilité forestière, l’octroi de volume ponctuel que peut accorder le ministre etc., ainsi, on pourrait contrer les effets négatifs des coupures dans la coupe forestière. Le gouvernement fait une mauvaise utilisation des recommandations contenues au rapport Coulombe. On applique à la pièce ici et là certaines recommandations du rapport en perdant de vue sa globalité. Monsieur Lemoyne souligne que le ministre Pierre Corbeil et la ministre Nathalie Normandeau seront présents à une réunion qui se tiendra à Matagami afin de discuter de ce dossier, des impacts de cette mise en application des mesures sur nos communautés et des mesures d’atténuation que le gouvernement entend mettre en place. Monsieur Lemoyne invite les représentants des usines et les représentants syndicaux à participer à cette rencontre. Le gouvernement rencontre les intervenants du milieu forestier à Matagami Par: R. Lavigne © R. Lavigne Les 7 régions ressources unanimement ont décrié et déploré la décision du ministre des Ressources naturelles de réduire de 20 % (25% pour le Norddu-Québec) la possibilité forestière des principales essences résineuses de façon uniforme pour toutes les régions. Les intervenants sont inquiets de la rapidité avec laquelle le gouvernement a agi dans ce dossier. Bien que reconnaissant l'importance de travailler activement à la mise en place de plusieurs recommandations de la Commission Coulombe, les régions sont d'avis que, compte tenu notamment de la conjoncture actuelle dans l'industrie forestière, la précipitation ne saurait être une politique appropriée. De plus, le gouvernement doit s'assurer que ses actions visent un équilibre harmonieux entre les trois composantes du développement: l’environnement, l’économie et le social. Or, il appert déjà que les coupures annoncées affecteront l’économie des régions ressources puisque des mises à pied sont prévues. L’économie et le social seront donc touchés. La réduction de la possibilité forestière à laquelle s’ajoute certains effets négatifs de la Paix des Braves dont l’attribution de 350 000 m3 de bois aux Cris et les difficultés qui surgissent dans le monde minier sont d’autant de facteurs qui suscitent l’inquiétude chez les populations du territoire. Des mesures compensatoires sont donc exigées du gouvernement et devant le tollé de protestations suite aux effets négatifs découlant de la loi 71, le ministre des Ressources naturelles, de la Faune, monsieur Pierre Corbeil, rencontrera les différents intervenants dans les régions ressources. Ainsi, le mardi 26 avril dernier, le ministre, monsieur Pierre Corbeil se présentait à Matagami afin d’écouter et de discuter des impacts pervers de la loi 71, suite à la tournée des régions ressources qu’il entreprenait à ce sujet. À Matagami, un comité d’accueil composé de citoyens mécontents de la lenteur du gouvernement à instaurer un plan d’action concret pour relancer l’économie de la ville, attendait la délégation ministérielle. Plus de 200 personnes s’étaient mobilisées afin de sensibiliser les autorités gouvernementales à l’urgence d’agir puisque le cahier des opportunités pour relancer et stimuler l’économie locale avait déjà été déposé depuis un certain temps. La population de Matagami espérait que le gouvernement se prononce rapidement en participant financièrement à la mise en œuvre de certaines opportunités identifiées, à ce jour aucune décision concrète n’a été annoncée. Le ministre Corbeil est demeuré silencieux sur les moyens qu’entendait prendre son gouvernement pour assurer la reprise économique de la ville. Une douche froide attendait la population présente puisque la ministre des Affaires municipales et des régions, Madame Nathalie Normandeau, était absente, cependant des gens de son ministère assistaient à la réunion. Les maires de Chapais, Chibougamau, Matagami, Lebelsur-Quévillon et de la Municipalité de Baie James, les différents syndicats forestiers, les usines et la Conférence régionale des élus du Nord-duQuébec étaient, quant à eux, présents à cette rencontre. Dès le début de la rencontre, une pétition de plus de mille Suite page suivante P age 4 © R. Lavigne L e Bo r éal signataires demandait un statut particulier pour notre région. Le ministre a opposé une fin de nonrecevoir à cette demande et soulignait que le projet de loi avait été adopté. La loi était maintenant en vigueur et il n’en retarderait pas la mise en application. Le ministre, bien que conscient de la problématique particulière du Nord-du-Québec, a réitéré que la décision de réduire la récolte de bois avait été prise à l’unanimité à l’Assemblée nationale et que cette décision était fondée sur l’importance d’assurer la pérennité des ressources forestières. Le ministre a souligné que son gouvernement avait prévu des mesures compensatoires pour adoucir les effets négatifs de la mise en application de la loi 71. À cet effet, lors du dépôt du budget Audet, on apprend que le gouvernement a prévu une réserve de 205 millions de dollars sur 3 ans, ces argents doivent servir à atténuer les impacts de la réduction de la possibilité forestière dans les régions ressources. La répartition de ces argents sera faite de la façon suivante : 75 M$ pour améliorer la gestion de la forêt et l’aménagement intégré des ressources du milieu forestier, amorcer la régionalisation de la gestion forestière et appuyer la diversification industrielle vers de nouvelles technologies et de nouveaux produits; 40 M$ pour les travailleurs, les communautés et les entreprises; 90 M$ additionnels en crédits d’impôt pour développer davantage les secteurs de la 20 et 30 transformation du bois; enfin d’autres mesures d’ordre fiscale sont contenues au budget : réduction de la taxe sur le capital et instauration d’un crédit de taxe en capital en regards des nouveaux investissements. Le ministre propose de faire équipe avec les régions pour minimiser les impacts de la baisse de V ol u m e 1 , Nu m é r o 3 la possibilité ligneuse et de dynamiser le secteur de la transformation. Le ministre convie les intervenants de la région à élaborer un plan d’action simple et réaliste d’ici le 3 juin pour identifier des pistes de solutions typiquement régionales. Le dossier des droits de coupe ainsi que l’application du régime forestier particulier accordé aux cris, ont fait l’objet de discussion permettant de constater que le gouvernement a deux poids deux mesures. Rappelons que la loi 71 imposant une réduction des coupes forestières ne s’applique pas aux Cris qui bénéficient de droit de coupe représentant 350 000 m3. Le ministre affiche un optimiste irréaliste face à des scénarios qui ne collent pas toujours à la réalité. À titre d’exemple, lors de sa rencontre avec les gens de l’Abitibi, le ministre a déclaré qu’un rapport suggérait que 1 million de mètres cubes de bois reposait au sol et qu’à son avis plus de 50% pouvait être récupéré pour fabriquer de la pâte. De plus, le ministre parle de mettre l’accent sur la 20 et 30 transformation mais cela semble assez utopique puisqu’en coupant dans les approvisionnement cela a un impact néfaste sur les usines de première transformation alors comment peut-on être réaliste en pensant qu’il y aura suffisamment de matière première pour assurer l’ap- provisionnement des usines de 20 et 30 transformation, sinon qu’en réduisant encore d’avantage l’approvisionnement aux usines de première transformation pour en donner aux autres. Les participants à la rencontre avec le ministre sont demeurés insatisfaits des réponses fournies par ce dernier. Monsieur Corbeil se dirigeait à Chibougamau suite à sa visite à Matagami. À son arrivée, plus de 2500 personnes l’attendaient pour manifester contre la disparition éventuelle d’emplois causée par l’application de coupure dans les coupes forestières. Les organisateurs de la manifestation, les membres de la Coalition pour la survie de l’industrie forestière de ChibougamauChapais, furent amèrement déçus de l’intransigeance du ministre Corbeil dans l’application de la réduction de coupe forestière. Tout comme à Matagami, la population n’a guère apprécié les réponses du ministre et son manque de flexibilité pour la mise en application de la loi. Photo: R. Lavigne L e Bo r éal V ol u m e 1 , Nu m é r o 3 P age 5 Par R.Lavigne ADGMQ: Association des directeurs généraux des municipalités du Québec. L’Association des directeurs généraux des municipalités du Québec (A.D.G.M.Q.) créée en 1935 regroupe la quasi-totalité des personnes occupant les fonctions de directeur général et de directeur général adjoint, de directeur d’arrondissement et de directeur d’arrondissement adjoint. L’Association, de par ses statuts, accueille dans ses rangs les personnes qui exercent les pouvoirs et devoirs dévolus aux directeurs généraux par la loi de Cités et Villes, le code municipal et toute loi provinciale a effet comparable pourvu que la personne en cause occupe sa fonction à temps plein. L’Association a pour objectif principal de promouvoir l’amélioration des connaissances et du statut de ses membres dans une perspective d’amélioration de la gestion municipale au Québec. Elle vise particulièrement à favoriser l’échange d’information et la coopération entre ses membres et les autres associations ou organismes. L’Association est active dans un grand nombre d’activités susceptibles de profiter à ses membres et aux municipalités du Québec. MISSION Promouvoir et développer les intérêts professionnels de ses membres et assurer une représentation efficace auprès des instances gouvernementales et municipales. Les objectifs: Grouper en association les dirigeants municipaux qui assurent le lien entre les élus et les employés municipaux; Étudier, promouvoir et développer les intérêts économiques, sociaux et professionnels de ses membres; Favoriser l’amélioration des modes de gestion de l’administration municipale et informer les membres sur les meilleures pratiques de travail; Favoriser le réseautage et le partage d’informations auprès des membres; Organiser des sessions de perfec- ACRONYME ADGMQ tionnement dans le but d’encourager la poursuite de l’excellence dans la gestion municipale; Publier sous toute forme les informations et renseignements pouvant répondre aux besoins et au développement des membres Fonctionnement: L’ADGMQ fonctionne par conférence, actuellement elle est constituée de 8 conférences: Conférence :SAGUENAY/LAC-SAINTJEAN Conférence : LAURENTIDES Conférence : MONTÉRÉGIE Conférence : QUÉBEC Conférence : MONTRÉAL Conférence : OUEST Conférence : EST Conférence : CENTRE La présidence de la conférence de l’Ouest est assumée par Réal Lavigne, directeur général et greffier de Lebel-surQuévillon depuis 2003, le trésorier est Yvon Boucher directeur général de Senneterre et quant à Guy Faucher, directeur général de Val d’Or , ce dernier siège au conseil d’administration provincial comme le réprésentant de notre conférence. Les membres de la conférence se réunissent environ 6 fois par année afin de discuter des différents dossiers communs et d’échanger sur les diverses problématiques vécues par les membres. Le logo de l’Association: Conférence de l’Ouest: La conférence de l’Ouest regroupe les villes suivantes de l’Abitibi-Téminscamingue-Norddu-Québec: Amos Municipalité de Baie James Municipalité de Baie James localité de Radisson Chibougamau La Sarre Lebel-sur-Quévillon Macamic Malartic Matagami Rouyn-Noranda Senneterre Val d’Or La signification: La pyramide haute et renversée : Les citoyens - l'autorité élue Le point focal ou le creuset : Le foyer décisionnel conseil / direction générale La pyramide basse s'élevant par gradation : Organigramme des services municipaux P age 6 L e Bo r éal V olu me 1, Numé ro 3 CHRONIQUE HORTICOLE Par: R. Lavigne L'huile de dormance Une tâche importante en mai pour notre région: l'application de l'huile de dormance. Si cette expression est largement utilisée au Québec, le terme le plus approprié serait «huile insecticide» ou «huile horticole» puisqu'il s'agit d'un produit qui peut effectivement être utilisé aussi bien au printemps avant la feuillaison, et même au cours de l'été en production commerciale. Dans nos jardins, on se sert de cet insecticide pour vaporiser arbres et arbustes au stade dormant, en mai, d'où son nom populaire. L'huile de dormance est un résidu très raffiné de pétrole brut qui agit en provoquant l'asphyxie des oeufs, des larves et des insectes vivants ou en état d'hibernation qu'elle enveloppe lors du traitement. Elle provoque aussi des désordres graves du métabolisme de certains insectes et a aussi un effet répulsif chez d'autres, évitant ainsi qu'ils ne viennent pondre sur la plante traitée. Les huiles horticoles sont considérées comme des composés qui ne sont pas nocifs à l'environnent. Elles ne sont pas toxiques pour les mammifères, les oiseaux et les humains, sont facilement biodégradables et approuvées en agriculture biologique. En horticulture domestique, elles sont très utiles contre les acariens (araignées rouges), les pucerons, les cochenilles et plusieurs autres bestioles. On sait peu de chose toutefois sur leur impact sur les espèces utiles et leurs effets toxiques sur certains végétaux. L'huile de dormance ne doit pas être utilisée sur les arbres déjà malades; elle peut aussi provoquer une décoloration temporaire de certains conifères comme les épinettes bleues les épinettes de Norvège, les genévriers. L'huile de dormance a une efficacité de 92%, ce qui est considérable. Il n'est toutefois pas conseillé de s'en servir comme traitement préventif sur un végétal qui n'a jamais été affecté par la maladie ou des problèmes attribuables aux insectes. Le traitement doit se faire par temps calme, ensoleillé, sans pluie et sans période de gel durant 48 heures, et avant le débourrement des bourgeons. Branches et tiges doivent être entièrement couvertes jusqu'au point d'égouttement ou presque. Il est important aussi d'agiter régulièrement le pulvérisateur lors de l'opération afin de s'assurer que le mélange eau et huile soit bien homogène. Chez certaines personnes, les huiles horticoles peuvent provoquer une irritation de la peau, des yeux et des poumons. Aussi, est-il conseillé de prendre les précautions d'usage (chemise longue, lunettes et masque, etc.) avant le traitement. Sites internet utiles Par R. Lavigne: http://www2.ville.montreal.qc.ca/ jardin/biblio/carnet.htm allo-polices/ http://www.mots-croisiste.com/ http://www.botanix.com/ http://touteslesfontes.free.fr/ http://www.dico-motscroises.com/ Trucs maison: Atlas: Navire: http://www.trucsmaison.com/ http://www.atlasduquebec.qc.ca/ Encyclopédie: Protection du consommateur: http://fr.wikipedia.org/wiki/ Accueil http://www.opc.gouv.qc.ca/ navig/default.asp Dictionnaire: http://perso.wanadoo.fr/titanic/ Jeux de mots: http://www.fortissimots.com/ index.html http://www.fgienr.net/fontes/ http://www.encyclopedie-1.com/ Horticulture: Ornithologie: Bonne visite! http://www3.sympatico.ca/ l.thivierge/index.html http://www.oiseauxqc.org/ Si vous connaissez des sites intéressants, communiquez nous l’adresse . http://www.jardiner-facile.com/ http://www.webchantier.com/ Polices de caractères: L e Bo r éal V olu me 1, Numé ro 3 P age 7 La grille de la nouvelle saison culturelle de la ville de Lebel-surQuévillon sera diversifiée. Par : R. Lavigne Le comité de spectacle de la Ville de Lebelsur-Quevillon, présidée par Madame Lise StPierre, a déposé sa recommandation pour le choix des spectacles pour la saison automne 2005 et celle du printemps 2006. Lors du dernier conseil qui s’est tenu le mardi 12 avril, le conseil municipal a entériné ces choix et a autorisé le directeur général ou la directrice des loisirs à signer les contrats. Pour la saison automne 2005, la Ville présentera : Octobre : Les Amazones : une comédie de Jean-Marie Chevret adaptation de Michel Tremblay mise en scène de Monique Duceppe Trois joyeuses célibataires de 45 ans, un peu égratignées de la vie, cohabitent pour oublier les affres de leur coeur en chaleur. C’est le bonheur jusqu’au jour où débarque Guillaume… Une comédie savoureuse, pleine de rebondissements et surtout des femmes attachantes, encore désirables avant de devenir sympathiques pour enfin être touchantes. Patrick Normand Novembre : Réal Béland Pour la saison printemps 2006, la Ville présentera : Janvier : Le mystère d’Irma Vep : Le tandem Postigo-Bernier est de retour dans ce spectacle peuplé d’une galerie de personnages truculents, qui défileront dans un manoir anglais du XIXe siècle, hanté par le souvenir de la mystérieuse Irma. Épouvante et burlesque se donnent la main dans ce spectacle de « théâtre extrême » où les deux comédiens sont au zénith de leur talent. Nous sommes en 1840, quelque part sur les landes d'Angleterre. Lord Hillcrest, célèbre égyptologue, rentre au bercail en compagnie de Lady Enid, sa nouvelle et virginale épouse. Au manoir de Mandacrest, ils égrènent les heures avec les domestiques Nicodemus et Jane, alors que plane encore le souvenir de la première épouse de Lord, la mystérieuse et regrettée Irma Vep. Celle dont le nom n'est rien de moins que l'anagramme du mot vampire… Au carrefour des romances gothiques et des histoires d'horreur de série B, entre loups-garous, princesse momifiée et mauvais augures, Le Mystère d'Irma Vep fait appel au fantastique sous toutes ses formes! Terrifiant? Oui, un peu… Drôle? Oui, très… Spectaculaire? Et comment! Car il faut dire que tous les personnages complètement dingues de cette œuvre gothico-ridiculo-kitsch - de la femme de chambre au loup-garou - sont incarnés par les deux mêmes comédiens : Serge Postigo et Éric Bernier. Un véritable tour de force! Traduite par Geneviève Lefebvre et mise en scène par le très versatile Martin Faucher, cette comédie écervelée promet de faire crouler de rire tout en donnant des frissons… Février : André-Philippe Gagnon Toujours entre deux spectacles sur le marché corporatif international, le phénomène André-Philippe Gagnon frappe encore ! L’imitateur, aujourd’hui au sommet de son art, continue d’entraîner le public dans une spirale d’imitations savoureuses et de numéros de comédie à couper le souffle. Une prestation époustouflante où l’on retrouve, tous ensemble sur une même scène, les plus grands noms du showbizz international. Avril : Les cowboys fringants : À la fois rigolos et attendrissants, ces jeunes pistoléros sont, mine de rien, une des découvertes musicales les plus fulgurantes et rafraîchissantes de l'année. C'est que leur western aux mélodies très accrocheuses est aussi du cinéma pour aveugle, pour reprendre le mot de Francis Grandmont (Abbittibi). Leurs chansons qui racontent les expériences pubères à Rempentigny ou encore celles qui mettent en scène des personnages extravagants ou tout simplement losers vraiment.. De plus, la Ville a également autorisé l’achat de deux spectacles pour le jeune public, soit Macaroni et Shilvy, qui seront présentés respectivement en octobre pour le premier et en mars pour le second. Le conseil a profité de l’occasion pour remercier le comité de spectacles pour le bon travail effectué dans ce dossier. Pour connaître les détails, suivez nos publicités. P age 8 L e Bo r éal V olu me 1, Numé ro 3 LES LÉGENDES AUTOCHTONES Par : R. Lavigne Kugaluk et les Géants Chez les Inuits qui habitent le Nunavik. C'està-dire l'extrême nord du Québec, la tradition orale transmet les croyances et les grands mythes de la création. Cette histoire raconte comment naquit le brouillard. Au pays des Inuits, un géant semait la terreur parmi les chasseurs de phoques. Il repérait facilement les chasseurs solitaires sur les grandes étendues de glace de la banquise. Tous les habitants avaient peur d'être attrapés par ce géant ou par sa femme, géante elle aussi. On disait qu'elle était aussi vorace que son mari. Ces deux géants emportaient les chasseurs qu'ils capturaient dans leur maison pour les dévorer et on n'en entendait plus jamais parler. Aussi, quand un chasseur partait sur la banquise, la peur des géants restait présente en lui jusqu'à ce qu'il fût de retour chez lui. Un jour que Kugaluk attendait qu'un phoque montrât le bout de son nez, il vit le géant qui venait vers lui. Il savait qu'il ne pouvait pas se sauver car il n'y avait que l'immensité de la neige et de la glace autour de lui, nulle part où se cacher. Sans hésiter, Kugaluk s'allongea par terre. Il retint son souffle et fit comme s'il était mort. Le géant s'approcha de lui. Il l'examina atten- tivement pour voir s'il respirait. - Il est bien mort, dit-il tout haut. Il est gelé dur. Le géant saisit Kugaluk et l'attacha sur son dos à l'aide d'une longue lanière de nerf de caribou. Il se mit en marche. Kugaluk ne bougeait pas. Mais de temps en temps, il ouvrait les yeux pour voir où il était. Le géant marcha longtemps sur la neige, puis il se dirigea vers un endroit où poussaient des arbustes touffus. Kugaluk pensa : « Si je m'agrippe aux branches, j'arriverai peut-être à fatiguer le géant. » Bientôt, le géant se fraya un chemin à travers les saules nains. Kugaluk saisit les branches qu'il voyait à la portée de ses mains. Le géant tirait fort pour se dégager. Il faillit tomber plusieurs fois. Kugaluk répéta son geste à maintes reprises. Le géant dut s'arrêter pour se reposer tant cette marche à travers les saules nains l'épuisait. Il ne soupçonnait pas que c'était à cause de Kugaluk. Il fut obligé de s'asseoir pendant un bon moment pour reprendre son souffle. Puis, hésitant, il vérifia tout même encore une fois si l'homme qu'il transportait était bien gelé. Kugaluk retint sa respiration et resta raide. Le géant reprit son fardeau et continua son chemin. Kugaluk le fit trébucher tout le reste du voyage. Il était tard lorsque le géant finit par arriver chez lui ; il était fatigué. Il entra dans la maison et dit à sa femme : - J'ai trouvé un homme mort que nous mangerons demain. Il déposa Kugaluk dans un coin de l'igloo, jeta sa hachette sur le sol et se coucha aussitôt pour dormir. Du coin de l'œil, Kugaluk examina l'igloo. Il vit la lampe qui brûlait. Il pouvait distinguer les formes du géant et de sa femme qui dormaient. Sans bruit, il tâta le sol et sa main rencontra la hachette du géant. Il la prit et resta tranquille. Puis, il se souleva doucement et, sans bruit, trancha la gorge du géant endormi. Il craignait que la femme ne s'éveillât mais elle ne bougeait pas. Alors, Kugaluk se mit debout et se précipita dehors. Il se mit à courir à toute vitesse sur la neige. Il regarda derrière lui, personne ne le poursuivait. Alors, il ralentit sa course tout en continuant de regarder derrière lui. Il se croyait sauvé mais voilà qu'apparut au loin la géante. Elle avançait droit sur lui, son ulu* à la main. Kugaluk rassembla ses forces mais ses jambes ne voulaient plus courir. Il se sentit perdu. Malgré son affolement, il se rendit compte qu'il traversait un bras de mer couvert d'une épaisse couche de glace brillante. Une idée lui vint. Il saisit la hachette et se mit à frapper le sol à coups répétés. Une rivière bouillonnante surgit aussitôt et barra le chemin à la géante qui accourait. Elle s'arrêta au bord de l'eau et cria : - Comment as-tu traversé la rivière ? - Je l'ai bue, répondit Kugaluk en tremblant. Alors la géante se mit à boire la rivière. Son estomac était moitié plein et déjà elle se préparait à sauter par-dessus ce qui restait d'eau. - Il faut tout boire ! cria Kugaluk désespéré. Car il pensait :« Que puis-je faire contre la géante avec une pauvre hachette? » Soudain un bruit épouvantable se fit entendre et un épais brouillard s'entendit sur toute la toundra. C'était la géante qui avait explosé en crevant. Kugaluk ne voyait rien ; il ne savait plus dans quelle direction aller. Il réussit tant bien que mal à s'orienter et retourna chez lui sans rencontrer personne. Lorsqu'on apprit au village comment Kugaluk avait réussi à débarrasser le pays du géant mangeur d'homme et de sa femme, on fit une grande fête. C'est depuis ce jour que le brouillard existe. Il s'étend parfois sur la toundra, obligeant les chasseurs de phoques à rester sur place et à attendre le retour du ciel clair. Durant ces moments d'attente immobile, ils n'ont plus peur de rencontrer les géants car chacun se rappelle l'exploit de Kugaluk. L e Bo r éal V olu me 1, Numé ro 3 P age 9 LE BORÉAL Vol. 1, no. 3 Mai-Juin 2005 Journal interne de la Ville de Lebel-sur-Quevillon 500, Place Quévillon c. p. 430 Lebel-sur -Quévillon (Québec) J0Y 1X0 Téléphone : (819) 755-4826 Télécopieur : (819) 755-8124 Site Web : www.lebel-sur quevillon.com R é da c te ur e n c he f e t coordination de la rédaction : Réal Lavigne directio nge neral e@lebel- surquevillon.com Horizontal Vertical 1. Partiel 2. Attacher. Tuer 3. Mois. Trois fois dix 4. Commune de Belgique. Cri de douleur. Double voyelle 5. Douleur 6. Coup de tambour. Continent. Union européenne 7. Buées. Ville du Kazakhstan 8. Anneau de cordage. Ballonna 9. Île de l'océan Atlantique. Costume féminin en Inde. Partisan de Staline 10. Ville du Nigeria. Curriculum vitae. Organisation de l'unité africaine 11. Île anglaise. Premier ministre australien de 1991 à 1996 12. Évaporation. Engrais azoté 1. Flatteries 2. Berge. Méduse transparente 3. Ventilée. Crack. Arme blanche 4. Moucharabiehs. Hep 5. Résine puante. À le 6. Du verbe être. Aromatiser avec de la badiane. Kilogramme 7. Mollusque. Ville de Turquie 8. Fatiguée. Sans frais. Convient 9. Doyen. Douceurs. Pronom 10. Qui existe dès la naissance. Outil servant à matir le métal 11. Décence. Ancienne mesure de longueur 12. Hégire. Action de teiller le chanvre Solution: p.12 Révision : Régine Campeau [email protected] La reproduction partielle ou totale est autorisée à la condition d’en mentionner la source. Les articles n’engagent que les auteurs et ne représentent pas nécessairement l’opinion de la ville. Date limite de transmission des articles pour le prochain numéro : 27 juin 2005. Dépôt légal 2005: Bibliothèque Nationale Québec Bibliothèque Nationale Canada du du P age 1 0 L e Bo r éal V olu me 1, Numé ro 3 Le club Optimiste de Lebel-sur-Quévillon innove: Journée de golf junior pour les élèves de l’école Boréale. Par: R. Rousseau Cette année, le club Optimiste innove en organisant un après-midi de golf junior pour les élèves du 2°et du 3° cycle de l’école Boréale accompagnés de leurs parents. Cette journée d’activité se déroulera le samedi 4 juin prochain au club de golf de Lebel-surQuévillon. Notez que cette activité se tiendra peu importe la température. Le début des départs est prévu pour 15 heures jusqu’au crépuscule. Tout au long de l’après midi des breuvages et des collations seront servis. Le club Optimiste souhaite une grande participation des élèves et de leurs parents pour cette première journée de golf junior. D’autres activités se tiendront bientôt telles que la journée de la sécurité à vélo. Surveillez nos communiqués. INSOLITE Bas les pattes Presse Canadienne INSO L IT E LONDRES (AP) - Fatiguée de voir ses poules martyrisées par le très entreprenant coq de sa basse-cour, une fermière anglaise a eu l'idée de leur confectionner de petites mais très protectrices vestes en jean. "Quand l'envie de s'accoupler lui prenait, il plantait ses ergots dans leur dos et, du fait de son poids, leur faisait de profondes éraflures en leur arrachant les plumes", se souvient avec émotion la maîtresse des deux poulettes, transformées malgré elles en "fashion victims" de bassecour… GRANDE-BRETAGNE À en croire Ro Jessop, 48 ans, de Linstead Parva, dans le Suffolk (est de l'Angleterre), les avances amoureuses de Huckerby, dodu coq de six kilos, procurait davantage de souffrances que de plaisir aux deux poulettes Daniella et Amilee. Il fallait trouver une façon des les protéger, Mlle Jessop a ainsi opté pour de ravissantes vestes en jean, faciles à enfiler et surtout couvrant bien le dos, afin de faire obstacle aux assauts du f o u g u e u x m â l e Blessé par une saucisse congelée... Agence France-Presse Un automobiliste britannique a eu le nez cassé par une saucisse surgelée entrée inopinément par la fenêtre ouverte de sa voiture, a-t-on appris mardi de source médicale. projectile congelé est, a-t-il raconté, entré par la fenêtre ouverte de sa voiture et lui a cassé l e n e z . «Il a expliqué qu'il avait vu une voiture arriver de l'autre côté, et ressenti une forte douleur au nez. Il a réussi à s'arrêter (...) et des passants sont venus à son aide», a déclaré un porte-parole des services ambulanciers de l'Essex. «Il avait le nez cassé, sans aucun doute, et a perdu beaucoup de sang», a précisé la même source. «C'était beaucoup de chance ou de malchance que de réussir à lancer une saucisse dans une voiture qui roulait», a ajouté le porte-parole en soulignant qu'il n'avait jamais vu ou entendu parler d'une histoire pareille auLe blessé, un homme de 46 ans paravant. dont on ignorait l'identité, rentrait chez lui lundi soir, à South Woodham Ferrers, quand le P age 1 1 L e Bo r éal V olu me 1, Numé ro 3 Les championnats inter-régionaux : pee-wee A féminin et bantam B à Lebel-sur-Quévillon. Par : R. Lavigne Du 8 au 10 avril derniers, se tenait à l’aréna Jean-Guy-Perron, les championnats interrégionaux. La Ville de Lebel-sur-Quévillon accueillait le championnat pee-wee B féminin et le championnat bantam B sur sa glace. La Ville, dans le cadre d’une cérémonie protocolaire, recevait vendredi 8 avril, les gérants, les instructeurs des différentes délégations participantes, les organisateurs et bénévoles responsables de ces championnats pour un vin d’honneur. À cette occasion, Monsieur Mario Dion qui agissait à titre de maire suppléant a prononcé un discours de bienvenue et a invité ces personnes à signer le Livre d’or de la Ville. Treize équipes, provenant des différentes régions de la province, se sont affrontées durant la fin de semaine. La population a répondu en grand nombre à l’invitation des organisateurs pour encourager les joueurs du 49o Parallèle de Lebel-sur-Quévillon qui évoluaient dans la catégorie bantam B. Nos joueurs locaux se sont inclinés 3 à 1 à leur premier match devant Les Seigneurs de la Petite Nation de la région de l’Outaouais. Puis, à leur seconde partie, ils ont été éliminés par l’équipe d’Asbestos qui représentait la région de l’Estrie, en perdant ce match 7 à 1. Dans la catégorie pee-wee B féminin, les Félines du St-Laurent de la région Richelieu ont remporté le titre en défaisant les Mineurs de Sherbrooke-Ouest de la région de l’Estrie au compte de 2 à 0. Chez le bantam B, Le Garage P. Lambert d’Asbestos et qui représentait la région de l’Estrie triomphait de l’équipe les Citadelles de LavalNord de la région de Laval au compte de 8 à 2. Photos: R. Lavigne Mario Dion dans une envolée oratoire pour souhaiter la bienvenue aux visiteurs. Photos prises lors du match pee-wee féminin opposant le Ice cats de Waskaganish et les Étoiles des Laurentides qui ont remportées la partie 19-0 contre Waskaganish. P age 1 2 L e Bo r éal V olu me 1, Numé ro 3 JOURNÉE INTERNATIONALE DU DENIM Par R. Lavigne Encore une fois cette année, se tiendra la levée de fonds pour la Fondation Cure. CURE est une fondation nationale qui fournit des fonds pour la recherche fondamentale et clinique sur le cancer du sein. Sa mission est de travailler en conjonction avec des femmes, des hommes, des professionnels de la santé, d'autres fondations et les hôpitaux universitaires canadiens, afin d'améliorer les perspectives pour les personnes affectées par le cancer du sein. La fondation finance des chercheurs, des projets, des laboratoires, de l'équipement qui aideront à atteindre ces objectifs. La fondation a initié la Journée Nationale du Denim, dans le but d’obtenir ces fonds. CURE a invité les entreprises et organismes de permettre à leurs employé(e)s de porter le denim au travail en échange d’un don suggéré de 5 $ à la Fondation CURE. LA JOURNÉE NATIONALE DU DENIM , son principal événement annuel de levée de fonds, qui a lieu le mardi suivant la Fête des Mères. Les employés de différentes compagnies contribuent un don suggéré de 5 $ à CURE pour le droit de porter le denim et/ou un ruban « fleur rose » au travail. Je vous invite à vous procurer P age 1 3 L e Bo r éal V olu me 1, Numé ro 3 Consultati on publique porteuse d’une vision d’un bel avenir Lebel-sur-Quévillon Par: P. Rondier La démarche Rues principales favorise la prise en charge graduelle du milieu par la concertation auprès des acteurs locaux en assurant une bonne planification à court, à moyen et à long terme du processus de revitalisation. C’est d’abord une bonne connaissance du milieu, de sa situation économique, sociale, culturelle, physique et organisationnelle qui constitue la base essentielle à une prise de décision éclairée, favorisant le développement équilibré et durable d’un secteur. En faisant appel à la collaboration et à la participation du plus grand nombre possible d’intervenants de la communauté, la tenue de l’événement Équipe-Ressource a eu pour but principal de dresser un portrait de la situation actuelle. Le mandat de cette équiperessource portait sur la réalisation des objectifs suivants: Recueillir des données de type qualitatif, c’est-à-dire les préoccupations et les attentes des gens de Lebel-surQuévillon à l’égard de leur municipalité et ce, à partir d’une session de travail en groupes (groupe cible) et d’entrevues individuelles; Établir, avec la collaboration de tous les participants, une partie du diagnostic de la situation actuelle (les perceptions du milieu); Définir les préoccupations communes et les enjeux de développement afin que la réflexion puisse se poursuivre d’ ic i l’a utomne 2 00 5. Les gens de Lebel-sur-Quévillon seront alors appelés à prendre des décisions collectives sur la vocation qu’ils devront privilégier pour le développement économique et social de Lebel-surQuévillon et sur l’image à promouvoir qui correspondra aux décisions prises; Développer un plan d’action à court terme pour encadrer les actions du chargé de projets et de ses collaborateurs durant les premiers mois du processus de revitalisation. Les forces de Lebel-sur-Quévillon Ce compte rendu synthèse présente : les forces du milieu soulignées par l’ensemble des intervenants et des membres de l’équipe-ressource; Les points faibles et les attentes qu’ils ont suscitées chez les participants; un plan d’action à court terme, qui constituera, pour les prochains mois, le plan de travail du comité de gestion, des organismes volontaires et du chargé de projets. Les Forces: A. Du point de vue de l’organisation Le dynamisme des nombreuses personnes impliquées dans les organismes communautaires La fierté des résidants et le sentiment d’appartenance à Lebel-sur-Quévillon La diversité et la qualité des services municipaux, sociaux et éducatifs La qualité de vie exceptionnelle Le rythme de vie plus paisible que dans les grands centres B. Du point de vue du développement économique La présence et la proximité des ressources naturelles La diversité des organismes économiques, sociaux et communautaires Les salaires généralement élevés La disponibilité de fonds et de subventions du fait d’être en région éloignée Le camping et ses coûts de location parmi les moins dispendieux au Québec C. Du point de vue de l’animation et la promotion Une vie communautaire active La diversité des loisirs L’abondance des activités sportives La richesse des activités d’animation variant selon les années et les saisons (suite page suivante) P age 1 4 L e Bo r éal V olu me 1, Numé ro 3 D. Du point de vue des aspects physiques La beauté de la ville La vue sur le lac depuis le golf Le mobilier urbain, les trottoirs, les beaux lampadaires Le panneau avec le logo de la ville aux entrées La présence du sentier multipiste La qualité de la marina et de la plage La propreté des parcs Les maisons coquettes et très fleuries en été Le plan d’action à court terme Volet organisation : 1. Recruter des leaders afin de renforcer le comité « Lebel à venir » Responsable : « Lebel à venir » Comité Rues principales 2. Impliquer davantage les jeunes au processus de revitalisation Responsable : Chargé de projet 3. Se doter d’un plan de communication Responsable : Chargé de projet 4. Organiser un concours pour trouver un logo au comité « Lebel à venir » 5. Organiser un concours pour trouver un nom au secteur commercial central Responsable : Chargé de projet, comité « Lebel à venir » Volet développement économique : 6. Débuter la cueillette de données socio-économique (études, sondages) Responsable : Chargé de projet et « Lebel à venir » Volet animation— promotion : 7. Organiser une activité de nettoyage du centre-ville Responsable : Chargé de projet, comité « Lebel à venir » 8. Organiser un rallye photo pour les élèves du primaire. Responsable : Chargé de projet et Conseil d’établissement de l’école Boréale 9. Organiser le projet « Si Lebel m’était conté » Responsable : Chargé de projet et participants Volet interventions physiques : 10.Aménager les locaux vacants Responsable : responsable du centre d’achat,gens d’affaires, 11.Préparer et tenir la Session Image Responsable : Chargé de projet, Fondation Rues principales. Les attentes quant au développement En résumé, voici les attentes suscitées à l’égard du développement de Lebel-surQuévillon selon les 4 champs de préoccupations suivants: A. Du point de vue de l’organisation Diffuser constamment un message positif de Lebel-sur-Quévillon, ses atouts, le dynamisme des bénévoles, ses nombreuses activités, etc. Mettre en valeur les avantages comparatifs de la vie à Quévillon Stimuler le sentiment de fierté et d’appartenance des gens du milieu Se doter d’un plan de communication qui met à profit les médias locaux Assurer une relève et promouvoir le bénévolat Impliquer davantage les jeunes pour qu’ils soient concrètement engagés dans le processus de revitalisation B. Du point de vue du développement économique Diversifier l’économie de Lebel-sur-Quévillon, explorer les industries de seconde et troisième transformation des ressources naturelles, le dévelop- pement durable (la récupération, recyclage), le potentiel du lac et le tourisme d’aventure Améliorer la diversité, la qualité commerciale et le niveau de service Réaliser une analyse de l’offre et de la demande afin de cibler des créneaux potentiels viables (suite page suivante) P age 1 5 L e Bo r éal Se doter d’une stratégie de consolidation, de localisation, de diversification et de recrutement commercial Développer de nouvelles stratégies pour stimuler l’achat local Mailler des promotions commerciales avec des événements rassembleurs Réaliser une étude comparative pour vérifier et comparer les prix avec d’autres municipalités Élaborer des programmes d’accueil et des incitatifs afin que les travailleurs et les retraités demeurent établis à Quévillon Développer l’entrepreneurship en particulier auprès des jeunes (système de parrainage, formules coopératives, incubateurs d’entreprises) Développer des avantages complémentaires pour les salariés des commerces C. Du point de vue de l’animation et la promotion Réaliser des publicités commerciales collectives Mettre sur pied une campagne de sensibilisation auprès des gens d’affaires et de leur personnel afin d’amé- V olu me 1, Numé ro 3 liorer le service à la clientèle Développer un calendrier d’activités pour toutes les saisons et toutes les différentes clientèles (jeunes, adultes, retraités, etc.) Valoriser les activités existantes comme le festival des neiges, le Festival nautique D. Du point de vue des aspects physiques Se doter d’une image du secteur commercial qui colle à l’identité des Quévillonnais Élaborer un concept global de réaménagement du secteur commercial qui touche à l’architecture, l’aménagement paysager, l’affichage, la signalisation, le mobilier urbain et l’implantation d’œuvre d’art Rendre le secteur commercial plus animé, plus gai et mieux entretenu Proposer des esquisses de bâtiments du secteur commercial illustrant des interventions de qualité abordables financièrement Se doter d’un programme de rénovation des façades qui favorisent des interventions de qualité sur les bâtiments Examiner la possibilité d’aménager des ouvertures sur l’arrière des bâtiments donnant sur la rue principale Aménager adéquatement les débarcadères donnant sur la rue principale afin de mieux les intégrer au cadre bâti Développer un concept de mise en valeur de la ruelle piétonne, la rendre encore plus conviviale Créer un lieu de rassemblement au centre-ville bien aménagé Élaborer un concept d’affichage pour annoncer les commerces au centre-ville et aux entrées de ville Améliorer l’organisation, la signalisation et l’aménagement des espaces de stationnements Aménager de petits parcs avec des arbres dans certains endroits vacants du secteur commercial Bonifier, mieux entretenir la plage et la marina, aménager un coin pour les pêcheurs et les promeneurs Les membres de l’équipe-ressource Boutique cadeau chez Jean Gagné Jacques MARQUIS, L’équipe-ressource, ayant suivi les diffé- propriétaire du Motel Iris rents événements de la consultation était composée des membres suivants: Denis LEMOYNE, Lise CARON, Restaurant OPC Déli; Hélène FAUCHER, Boutique Helena Sylvie OUELLET, Caisse populaire; Anik RACICOT, conseillère municipale; Claude & Stéphane DUBREUIL, RONA; Jean GAGNÉ, conseiller municipal ; Gaétan PLANTE, Provigo; En soutien à l’équipe-ressource: Mireille BRAZEAU, directrice de la SDÉ de Lebel-surQuévillon Pierre RONDIER, chargé de projet, « Lebel à venir » Comité Rues principales Annie FOURNIER, coordonnatrice de projets, Fondation Rues principales Jean-Yves BERNARD, coordonnateur de projets, Fondation Rues principales P age 1 6 L e Bo r éal V olu me 1, Numé ro 3 L’Inuksuk, cette sentinelle du Grand Nord. L'inuksuk, ce qui ressemble à l'homme en Inuktikut, est un empilement de pierre qui peut atteindre plusieurs mètres et qui prend l'allure d'un homme aux bras tendus. L'inuksuk sert d'indicateur pour les bons lieux de campement et donne également une direction à suivre. Il permettait également aux chasseurs de capturer les caribous selon la méthode de chasse suivante: les femmes et les enfants étaient chargés de mener le troupeau de caribous vers les inuksuit en remuant des peaux de haut en bas. Les caribous étaient alors effrayés par les blocs de pierre qu'ils prenaient pour des hommes. Les chasseurs inuit cachés derrière les inuksuit en profitaient pour aller se placer derrière le troupeau et attraper les animaux Par : R. Lavigne On a vu apparaître au cours des dernières années des pierres disposées d’une façon à ressembler sommairement à une forme humaine. Pour ceux qui circulent dans la réserve faunique La Vérendrye, on peu apercevoir ces sculptures sur le haut des falaises. De plus en plus, le long de nos routes ces structures font leur apparition. Les soldats canadiens en mission de paix, en érigent même dans d’autres pays puisqu’avec les années l’Inuksuk est associé à la paix. Origine de l’Inuksuk: Ils tirent leur origine du monde des Inuits, ce genre de balise se nomme Inuksuk en Inuit, (Inuksuit est le pluriel d’Inuksuk) Dans la langue Inuit; inukshuk signifie "celui qui ressemble à une personne". Les inukshuit sont construits avec des pierres de façon à ressembler à un être humain. Bien avant que les Inuits n'aient accès à des fusils et des munitions, les inukshuit ont joué un rôle important dans la chasse au caribou. La méthode traditionnelle consistait à ériger une série d'inukshuit en les disposant en forme d'entonnoir les conduisant à un cul de sac, lieu d'embuscade sur une colline. Les chasseurs, armés d'arcs et de flèches, étaient cachés derrière les inukshuit. Les femmes et les enfants menaient le troupeau de caribou vers les chasseurs en remuant des peaux de haut en bas en faisant beaucoup de bruit. Les caribous devenaient très nerveux car, étant myopes, ils voyaient les inukshuit comme des humains et croyaient être pris au piège. Cette façon de chasser créait de la confusion parmi les caribous et permettait aux chasseurs d'aller se placer derrière le troupeau. Pour ceux qui ont eu le bonheur de se rendre dans les régions nordiques du Nunavut et du Nunavik, il est difficile pour un visiteur de se trouver des points d’orientation. Les inukshuit pouvaient aussi servir de point de repère ou cairn (amas de pierres) identifiant la position d'une cache pour la nourriture, d’une direction à suivre, etc. Si chaque pièce est unique et défie la gravité, la sélection des pierres, comme leur montage d’ailleurs, reposent sur la précision et la minutie de l’architecte. Et, grâce à l’inuksuk, l’Inuk laisse une trace de son passage et signe ce vaste désert blanc pour l’imprégner de sa présence. Partout où l’on pose les yeux en parcourant le Nunavut et le Nunavik, il est donc possible d’apercevoir un inuksuk, une manifestation physique de la tradition orale des Inuits. Taillé dans n'importe quelle pierre brute trouvée à portée de main par des gens au talent variable, l'inuksuk est aussi caractéristique qu'une empreinte digitale, mais les inuksuit sont mal compris. Souvent, la disposition et l'agencement des inuksuit étaient le fruit d'une réflexion aussi mûre que leur construction. Certains étaient placés de façon à être visibles de très loin tandis que d'autres étaient camouflés à la vue des passants. Certains être placés pour être vus sur un fond enneigé; d'autres, placés sur le rivage, pour être vus de la mer ou des glaces. Certains inuksuit étaient disposés dans un ordre précis sur de grandes distances tandis que d'autres étaient groupés formellement pour définir un espace précis ou former un cercle. Leurs rôles: Les inuksuit varient non seulement en taille, mais aussi en fonction. L'une de ces fonctions étaient de guider les troupeaux d'animaux sauvages jusqu'à un endroit où les bêtes pourraient être abattues en grand nombre. Une autre était de guider les chasseurs qui voyageaient sur la terre ferme, en mer ou sur les glaces, mais en vue de la terre. Il y a des endroits en Arctique où des réseaux d'inuksuit s'étendent depuis l'intérieur des terres jusqu'à la mer et longent les côtes dans les deux directions. (suite page suivante) P age 1 7 L e Bo r éal Certains inuksuit ont été érigés pour faire office de communications. Ils pouvaient indiquer, par exemple, où étaient les endroits dangereux ou quelle était la profondeur de la neige ou la direction de la terre ferme depuis une île où des phoques ou du poisson pouvaient être pris. Ces inuksuit étaient destinés à être des messages fixes dans le temps et l'espace. Par ailleurs, d'autres inuksuit encore avaient une fonction autre que pratique. Il fut un temps où ils étaient vénérés comme formes matérielles du pouvoir. Ils n'étaient pas des symboles de pouvoir, mais bien des lieux de pouvoir. Son montage: Les terrains et les pierres disponibles influencent la construction, la facilitant ou la compliquant. L’inuksuk est généralement constitué de pierres plates et minces disposées les unes par-dessus les autres, mais il peut également être aménagé avec une seule pierre droite dressée à la verticale ou être formé d’un petit monticule de pierres rondes. Il arrive, fréquemment, que ces sculptures ne soient pas exclusivement formées de pierres et que des ossements ou des V olu me 1, Numé ro 3 bouts de bois se retrouvent mêlés à la composition finale. Parce qu’il peut être vu de loin et qu’il est le symbole Inuit par excellence, on le retrouve sur l’emblème du drapeau du Nunanut et dans ses armoiries. On associe facilement l’inuksuk aux Inuits, c’est pourquoi on en retrouve un devant la boutique de souvenirs et d’art de Radisson. Ce monument attire rapidement l’attention du visiteur. Pour ceux qui ont visité les mosaïcultures de Montréal, il s’y dressait un magnifique Inuksuk. Symbolisme du drapeau Les couleurs dominantes, or, blanc et bleu symbolisent les richesses de la terre, de la mer et du ciel. Le rouge représente le Canada. L'inuksuk symbolise les monunents de pierre qui guident les gens sur leur chemin et qui marquent les lieux sacrés et d'autres sites remarquables. L'étoile est le Niqirtsituk, c'est-à-dire l'étoile polaire qui sert traditionnellement de guide aux navigateurs et qui, de façon plus générale, réprésente un repère fixe et immuable à l'instar du conseil des sages dans la collectivité. Mosaïcultures de Montréal Signification des armoiries: Les couleurs dominantes, bleu et or, ont été choisies par les membres de la Commission d’établissement du Nunavut pour symboliser les richesses de la terre, de la mer et du ciel. Sur la partie inférieure de l’écu, l’inuksuk sym-bolise les monuments de pierre qui guident les gens sur leur chemin et qui marquent des lieux sacrés et d’autres sites remarquables. Le qulliq, ou lampe de pierre inuite, représente la lumière et la chaleur associées à la famille et à la collectivité. Dans la partie supérieure, l’arc concave de cinq cercles dorés évoque les propriétés vivifiantes du soleil formant un arc à la fois audessus et au-dessous de l’horizon, un moment de l’année exceptionnel au Nunavut. L’étoile Niqirtsuituq, c’est-à-dire l’étoile Polaire, sert traditionnellement de guide aux naviga-teurs et, de façon plus générale, représente un repère fixe et immuable tout comme le conseil des sages dans la collectivi- té. Posé en timbre au-dessus de l’écu, l’iglou représente la vie traditionnelle des gens et leurs moyens de survie. Il symbolise également les membres de l’Assemblée législative du Nunavut réunis pour le bien-être du territoire. La couronne royale représente, pour la population du Nunavut, le gouvernement et le statut équivalent de ce territoire à celui des autres territoires et provinces de la Confédération canadienne. Le tuktu (caribou) et le qilalugaq tugaalik (narval) représentent tous les animaux terrestres et marins qui font partie du riche héritage naturel du Nunavut et qui contribuent à la subsistance de la population. La terrasse est composée d’éléments de la terre et de la mer et comprend trois importantes variétés de fleurs sauvages de l’Arctique. En Inuktitut, la devise — NUNAVUT SANGINIVUT — signifie « Nunavut, notre force ». L’Inuksuk de la boutique Arts et trésors inouis à Radisson P age 1 8 L e Bo r éal V olu me 1, Numé ro 3 Différents types d’Inuksuit Inunnguaq : signature attestant la présence des Inuits Sakabluniit : a une signification spirituelle et indique un lieu où on doit être respectueux Inunnguaq : pointe en direction des terres où on chasse Tammariikkuti : pointe en direction de lieux terrestres et spirituels Iungvaliruluit : Fait office de ligne de vision vers un lieu important Tupqujak : semblable à une porte, c’est le passage emprunté par le chaman pour voyager entre le monde terrestre et celui des esprits Inuksuapik : Inuksuk exprimant de la joie et le bonheur, il se retrouve normalement sur les sites de camps qui sont attraiyants Ville de Lebel-sur-Quévillon, journal interne Les anniversaires 500, Place Quévillon, Case postale 430 Lebel-sur-Quévillon, (Qué.) Téléphone : (819) 755-4826 Télécopie : (815) 755-8124 Messagerie : [email protected] V I SI T E Z N O T R E S I T E I N T ER N ET : W W W . L EB EL - S U R - Q U E VI L L O N . C O M Mai Publication de vos textes: Transmettre vos textes ou suggestions à : [email protected] 1 7 Daniel Guay Mona Savard Juin 9 12 22 28 30 Régine Campeau Luce Paradis Louiselle Barrette Jacques Godin Nathalie Chouinard Date de tomber pour la transmission des articles: 27 Juin 2005 Par R. Lavigne Les potins entendus ici et là… Communiqué de presse UMQ COMITÉ EXÉCUTIF À L'UMQ Michel Tremblay, maire de Rimouski, est réélu à la présidence de l’Union des municipalités du Québec Québec, le 28 avril 2004 – Les membres du conseil d’administration de l’Union des municipalités du Québec (UMQ) ont procédé hier soir à l’élection d’un comité exécutif et réélu le maire de Rimouski, M. Michel Tremblay, au poste de président. M. Tremblay, 49e président de l’histoire de l’Union, assumera un deuxième mandat d’une durée d’un an. Les personnes suivantes ont été élues et complètent le comité exécutif : Président : M. Michel Tremblay, maire de Rimouski 1er vice-président : M. Jean Perrault, maire de Sherbrooke 2e vice-président : M. Robert Coulombe, maire de Maniwaki Trésorier : M. Pierre Gingras, maire de Blainville Présidente ex-officio : Mme Fran- cine Ruest Jutras, mairesse de Drummondville Mme Nicole Appleby, mairesse de New Richmond M. Jean-Guy Breton, maire de Lac-Etchemin M. Roger Carette, maire de Saint-Georges M. Bernard Gagnon, maire de Saint-Basile-le-Grand M. Marc Gascon, maire de Saint-Jérôme M. Jean-Paul L’Allier, maire de Québec M. Denis Lebel, maire de Roberval M. Gérald Lemoyne, maire de Lebel-sur-Quévillon et de la Municipalité de Baie-James M. Jean Tremblay, maire de Saguenay M. Gilles Vaillancourt, maire de Laval