COSTA RICA
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COSTA RICA
COSTA RICA COSTA RICA APPARTENANCE RELIGIEUSE Chrétiens 97% Catholiques 87,9% / Protestants 9,1% Autres 3% SURFACE 51 100 Km² POPULATION 4 563 538 RÉFUGIÉS 12 571 DÉPLACÉS --- Situation législative Malgré les discussions et les propositions de modifications de la Charte fondamentale, la République du Costa Rica maintient pour l’instant son caractère d’État confessionnel, comme indiqué à l’article 75 de la Constitution qui dispose que "la religion catholique, apostolique et romaine est celle de l’État, lequel contribue à son entretien, sans entraver le libre exercice dans la République des autres cultes, à condition qu’ils ne s’opposent pas à la morale universelle ni aux bonnes mœurs". Le débat sur le statut constitutionnel de l’Église catholique La question d’une possible réforme constitutionnelle qui modifierait l’article 75, mettant fin au caractère confessionnel de l’État, se repose à chaque fois que surgissent dans le débat politique des propositions concernant les principes que l’Église catholique considère comme "non négociables" et qui concernent les thèmes de la famille et de la vie1. C’est ce qui est arrivé lors du débat parlementaire concernant plusieurs projets de loi sur la possibilité d’une fécondation in vitro. La Cour constitutionnelle s’étant prononcée contre une telle éventualité, certains couples ont dénoncé l’État devant la Commission interaméricaine des droits de l’homme. Le 29 juillet 2011, la Commission a présenté devant la Cour interaméricaine des droits de l’homme l’affaire n° 12.361, Grettel Artavia Murillo et autres (fécondation in vitro) contre l’État du Costa Rica, conformément à l’article 51.1 de la Convention et à l’article 45 du Règlement de la Commission Interaméricaine. Le 16 février 2012, l’évêque de Cartago, Mgr José Francisco Ulloa, a souligné le fait que la Cour interaméricaine des droits de l’homme ne pouvait pas imposer à l’État la fécondation in vitro. Mgr Ulloa, qui est entre autres l’ancien Président de la 1 www.nacion.com/13/07/2011/Opinion/el-estado-laico.aspx COSTA RICA Conférence épiscopale du Costa Rica, a expliqué comment les évêques avaient demandé au Président de la République, Laura Chinchilla, que la République du Costa Rica reconnaisse l’incompétence de la Cour sur cette question2. Le 21 novembre 2011, à travers une note publique, les évêques se sont déclarés opposés au projet de loi d’"une société de coexistence" (proposition de loi n° 17668), visant à reconnaître un statut juridique et social aux unions de personnes de même sexe3. En août 2011 a eu lieu une manifestation de groupes féministes opposés à la doctrine catholique en ce qui concerne les droits des femmes. La Conférence épiscopale a considéré cette manifestation comme étant irrespectueuse, dans la mesure où une image de la patronne du Costa Rica, Notre-Dame des Anges, avait été utilisée de manière irrévérencieuse4. À l’occasion de la concession d’un financement, provenant en partie de fonds publics et en partie d’entreprises privées (loi 7266), destiné, entre autres, à la Fondation pour la restauration de la cathédrale métropolitaine et d’autres églises catholiques, un débat public a eu lieu sur l’opportunité de cette initiative5. Communautés chrétiennes non catholiques / autres religions Après des années de recherches, le Programme latino-américain d’études socioreligieuses (PROLADES) a publié un répertoire des groupes religieux au Costa Rica, qui a pour but d’exposer la diversité religieuse dans le pays6. www.aciprensa.com, 16/02/2012 Agence Zenit, 21/11/2011 4 www.iglesiacr.org/2011/documentos/comunicados/447-comunicado-a-la-opinion-publica.html 5 www.diocesissanisidro.org/esp/noticias.php?id_n=59¬icia=not_ver 6 www.prolades.com/cra/regions/cam/cri/cri-relspn-latest.pdf 2 3