Surirradiés d`Epinal : 3 ans de prison avec sursis pour les médecins
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Surirradiés d`Epinal : 3 ans de prison avec sursis pour les médecins
Source : http://www.sortirdunucleaire.org/Surirradies-d-Epinal-3-ans-de-prison-avec-sursis Réseau Sortir du nucléaire > Informez vous > Revue de presse > Surirradiés d’Epinal : 3 ans de prison avec sursis pour les médecins et le manipulateur radio 4 juillet 2015 Surirradiés d’Epinal : 3 ans de prison avec sursis pour les médecins et le manipulateur radio Source : Pourquoi Docteur http://www.pourquoidocteur.fr/Articles/Question-d-actu/11371-Surriradies-d-Epinal-3-ans-de-prison-av ec-sursis-pour-les-medecins-et-le Surirradiés d'Epinal : 3 ans de prison avec sursis pour les médecins et le manipulateur radio Près de 450 victimes Trois praticiens de l’hôpital d’Epinal ont été condamnés à trois ans de prison avec sursis et des interdictions d'exercer, après la surirradiation accidentelle de plus de 400 personnes. CHAMUSSY/SIPA PRESS/SIPA Publié le 03.07.2015 à 12h32 Les médecins et le radiophysicien, condamnés dans l’affaire des irradiés d’Epinal, échappent à la prison ferme. La cour d’appel sur Paris a décidé, ce jeudi, de réduire la peine des trois hommes initialement prévue de 4 ans de prison et 18 mois ferme, à 3 ans avec sursis. La cour a également confirmé que les trois hommes étaient coupables d’homicides et blessures involontaires. Par ailleurs, les deux médecins, Jean-François Sztermer, 66 ans, et Michel Aubertel, 64 ans, n’ont plus le droit d’exercer leur profession, ainsi que le radiophysicien, Joshua Anah, 57 ans. Au vu des « manquements coupables » et de la « gravité des erreurs commises », les juges ont estimé que les 3 hommes devaient être condamnés aux mêmes peines. Une décision de justice qui clôt un combat de 8 ans pour les victimes. Une douzaine de décès Entre 2001 et 2006, près de 450 patients de l’hôpital d’Epinal, traités pour des cancers de la prostate, avaient été exposés à des surirradiations. En cause : des erreurs de manipulation et de réglage des appareils de radiothérapie. Depuis, une douzaine de ces patients sont morts, et beaucoup d’autres souffrent de graves séquelles. Selon un rapport de l’Agence de Sûreté Nucléaire (ASN) et de l’Inspection Générale des affaires sociales, (IGAS), une chaîne de défaillances avait été mise en lumière. Des bâtiments vétustes, des difficultés d'organisation du service qui déléguait le suivi des patients à des médecins non spécialistes et des manipulateurs peu ou mal formés sur un logiciel en anglais, étaient notamment en cause. LIENS SUR LE MÊME THÈME Surirradiés d'Epinal : la décision de justice reportée en juillet Les irradiés d'Epinal veulent savoir