DP Développement durable 2010
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DP Développement durable 2010
DOSSIER DE PRESSE 2011 Protection de l’Environnement et développement durable : une priorité pour la Polynésie ! Contact Presse Attachée de Presse Dom inique Darrigade Claire-Lise Beaurenault DM COMMUNICATION Tél: 01 .47 .00.55 .03 Em ail : ddm com @club-internet.fr Serv ice Communication Odile Lichon TAHIT I TOURISME Tél: 01 .55.42.61 .24 Em ail: odile@tahiti-t ourism e.fr Ren sei gnement s Tahiti Tourisme 28 Bd St Germain 75005 Paris Tél : 0 811 46 46 80 - Site : www.tahiti-tourisme.fr Une mobilisation et une surveillance indispensable Fac e aux problèmes dus au réc hauffement c limatique notamment, la Polynésie franç aise et ses ac teurs se mobilisent pour la sauvegarde de son patrimoine et de ses espèc es. Consc iente de son rôle de préservation du patrimoine naturel mondial, la Polynésie a mis en plac e, au fil des ans, de nombreuses initiatives de protec tion de la faune et de la flore et soutient au quotidien les ac tions des organisations engagées pour une gestion durable de l’environnement : économies d'énergie, gestion des espaces, préservation des espèces, maîtrise des rejets et traitement des déc hets… Afin de connaître le plus préc isément possible, l'état des ric hesses naturelles en Polynésie franç aise, un Réseau Territorial d'Observation assure la surveillanc e des peuplements de coraux, algues, éc hinodermes, mollusques, poissons. Un réseau de surveillanc e des réc ifs relève périodiquement l'état de la c ouverture c orallienne. Le port autonome de Papeete bénéfic ie également d'une surveillanc e spéc ifique. Toujours au registre de la surveillanc e, la Polynésie franç aise dispose d'un réseau de marquage et suivi des tortues marines. La filière énergie-mer : des idées, des projets, des chantiers L'énergie présente dans les océans est illimitée. De nombreuses façon de l'exploiter ont été imaginées, c ertaines irréalisables, d'autres néanmoins pourraient, un jour, soutenir l'indépendanc e énergétique de Tahiti et ses îles. Les ressources illimitées des océans donnent lieu à un c ertain nombre de réflexions et d’ac tions qui permettraient à long terme l’indépendanc e énergétique de Tahiti et ses îles. Plusieurs pistes sont aujourd’hui à l’étude, et parmi les plus fac ilement réalisables : l’utilisation de l’énergie de la houle via des implantations offshore ou on shore, l’utilisation de l’énergie produite par les courants marins (éoliennes sous-marines) et la c aptation de l’énergie issue des gradients thermiques marins (c limatisation via l’eau froide, produc tion d’hydrogène, aquac ulture…). Une hôtellerie engagée dans la protection de l’environnement L'InterContine ntal Resort Thalasso & Spa – 90% d’économie d’énergie Dans ce domaine, les hôtels InterContinental se positionnent en préc urseur. Le système de c limatisation de l’InterContinental Resort Thalassa & S pa de Bora Bora repose en effet sur le Sea Water Air Conditioning, un princ ipe d’éc hange thermique puisant une eau à 5°c à 915m de profondeur qui refroidit le c irc uit d’eau douc e assurant la c limatisation de l’hôtel. Résultat, l’hôtel réalise une économie de 90% sur la c onsommation élec trique de la c limatisation ! Outre son utilis ation pour la c limatisation, cette eau extrêmement pure et ric he en ac tifs minéraux et oligo-éléments, préservée de toute pollution, est utilisée dans le c adre exc lusif du Deep Ocean S pa by Algotherm. 2 • 4 hôtels InterContinental de Polynésie Française engagés dans la démarche Earthcheck Les 4 hôte ls InterContine ntal de Polynésie Française – l’InterContinental Tahiti Resort, l’InterContinental Bora Bora Resort & Thalasso Spa, l’InterContinental Bora Bora Le Moana Resort et l’InterContinental Moorea Resort & Spa - sont tous affiliés au labe l EarthChe ck récompe nsant le urs e ngageme nts pour le dé ve loppeme nt de tourisme responsable e t le urs initiatives e n matiè re de dé ve loppe ment durable . Les 4 é tablisseme nts ont obtenu l’accré ditation EarthCheck Be nchmark Bronze . Ce tte accré ditation accordée par le Sustainable Tourism Coope rative Research Ce ntre met e n lumiè re les multiple s initiatives e nvironne mentales e t sociales des hôte ls Inte rcontine ntal visant à limite r le ur consommation d’eau e t d’é nergie , à ré duire l’utilisation de produits chimiques e t de déte rgents, à produire moins de dé chets e t égale me nt à s’e ngager dans la vie locale . Acce ntuant continue lleme nt le urs e fforts, l’InterContine ntal Moorea Resort & Spa e t l’InterContine ntal Bora Bora Resort & Thalasso Spa ont obtenu la certification EarthChe ck Silve r e n 2010, soit e ncore un niveau de performance au dessus de l’accré ditation Bronze . Il s’agit du premier programme mondial pour le tourisme re sponsable , mesurant l’utilisation des ressources nature lles et soutie n à la communauté locale . Egale ment me mbres du programme Reef Check, le s 4 hôte ls InterContine ntal soutie nne nt active me nt ce tte organisation dans ses reche rches sur le dé ve loppeme nt des fonds sous-marins e t ses actions de sensibilisation du public conce rnant l’importance des coraux pour l’é cosystème e t la survie des espèces Construction du Brando : l’écoresort de luxe ouvrira au second semestre 2012 Les travaux de construction du Brando continue nt sur l’atoll de Tetiaroa, proprié té de l’acte ur Marlon Brando qui e n avait fait l’acquisition e n 1966. Initié par le groupe Pacific Beachcomber, avec un budge t de près de 50 millions d’e uros pour la partie hôte liè re, ce proje t s’articule é gale ment autour de la construction de réside nces e t d’un ce ntre de recherche à but non lucratif, Te tiaroa Socie ty. Supe rvisés par Richard Baile y, proprié taire des hôte ls InterContine ntal de Polynésie française , les travaux du Brando inclue nt notamme nt la mise en place d’un Sea Wate r Air-Conditioning Syste m, ce lui même utilisé à l’InterContine ntal Resort Thalasso & Spa. 3 En e ffe t, le dé ve loppeme nt durable est au ce ntre du proje t avec la mise en place d’é ne rgies re nouve lables, d’infrastructures e t programmes de reche rche , de transports maritimes e t aérie ns spé cifiques pour assure r la de sserte de l’île . • Trois hôtels du Groupe South Pacific Management ont également reçu la Certification Green Globe South Pacific Manageme nt, particulière ment impliqué dans la préservation e t la valorisation du système écologique de ses sites d’implantation ont é té ré compe nsés par la ce rtification Green Globe de trois hôte ls du Groupe : Bora Bora Pearl Beach Resort & Spa, le Taha’a Island Resort & Spa et le Manihi Pearl Beach Resort & Spa. Bora Bora Pearl Beach Resort & Spa (5*) Le ading Small Hote l of the World, a é té distingué pour son action e n matiè re d’é conomie d’é ne rgie e t d’eau, de traiteme nt des eaux usées, d’utilisation de produits d’e ntre tie n écologiques e t biologiques, et pour l’implication de son pe rsonne l dans la protection de l’e nvironneme nt. L’hôte l fait é gale me nt l’obje t d’une me ntion spé ciale pour ses initiative s en matiè re de protection de l’e nvironneme nt e t d’éco-citoyenne té , grâce à la création de puis plusie urs années d’une nurse ry de corail à l’origine de la protection de 129 ré cifs, abritant près de 4 000 colonies de coraux, 2 000 nouveaux e t sa politique d’achat de son poisson auprès des pêche urs locaux afin de mainte nir le ur économie e t le urs traditions. Le Taha’a Island Resort & Spa (5*), a été récompensé pour ses efforts e n matiè re d’é conomie d’eau e t à ses actions vise nt à sensibilise r la clie ntè le à la protection de l’e nvironneme nt. Enfin, le Manihi Pearl Beach Resort & Spa, s’est fait re marqué par ses e fforts e n matière d’économies d’é nergie e t d’eau, de gé néralisation du papier recyclable , e t d’utilisation de produits d’e ntretie n biologiques e t biodé gradables afin de proté ger le fragile é quilibre du lagon. Le Maitai Polynesia à Bora Bora a é gale ment reçu la certification Gree n Globe ré compe nsant son engageme nt écologique e t éco-citoye n, ainsi que son implication dans la vie locale . 4 Un bio logiste au Four Seasons Dans le même espr it, l’Hôtel Fours Seasons Bora Bora participe au déve loppe me nt durable e n e ngageant un biolog iste français, Oliv ier Martin, spécialiste de l’e nvironneme nt marin. Ce Français d’Antibes qui a passé son e nfance e n Afrique e t e n Asie , e t a beaucoup voyagé au cours de ses é tudes de biologie , a acquis une solide ré putation dans son domaine .Dans le cadre de sa mission au Four Seasons, Olivie r Martin informe e t partage ses connaissances sur l’e nvironneme nt marin avec les visite urs et ré pond aux nombre uses inte rrogations des clie nts toujours plus se nsibilisés aux questions sur l’e nvironneme nt. La protection des espèces menacées • Le centre de protection des tortues Le ce ntre de protection des tortues est un proje t scie ntifique e t touristique créé e n 1999 par l'e ntre prise Pae Tai Pae Uta. La lagune e xistait mais avait besoin, pour de venir un espace de protection de la biodive rsité , d'ê tre alime ntée e n eau fraîche réguliè reme nt par une circulation organisée e ntre l'océan e t le lagon pour ainsi de ve nir une gigantesque piscine d'eau de me r dans laque lle se re trouve l'écosystè me du lagon polynésie n. C'est sur ce site e xce ptionne l que le Méridie n de Bora Bora a dé cidé de participer activeme nt à la protection des tortues marines, e n voie de disparition. En coordination avec les ministè res concernés, une é quipe se consacre aux soins e t à la convalesce nce des tortues marines recue illie s par les volontaires. Le s tortues, adultes ou bé bés, sont prises e n charge e t re lâchées quand le urs forces sont suffisantes pour échapper à le urs futurs pré date urs. En 2006, le Mé ridie n Bora Bora a é te ndu son action. Son objectif : re lâche r près de 1 000 tortue s par an. Un programme é ducatif a é té mis e n place e n dire ction des é coles de l'île , des je unes géné rations, futurs garants de la pé re nnisation de l'espèce et des visite urs qui ont alors le privilè ge de côtoyer ces animaux e xce ptionne ls dans le ur e nvironne ment nature l e t dans le plus grand respect de l'écosystème . www.boraboraturtles.com 5 • La nurserie de corail du Bora Bora Pearl Beach Resort & Spa Toa Nui, la nurse rie de corail du Bora Bora Pearl Beach Resort & Spa, est un proje t unique e t ambitie ux de sauve garde du corail, de s ré cifs, de le urs habitants e t des ressources capitales qu'ils re prése ntent. Ale rtée sur les me naces qui pèse nt sur cet e nvironneme nt par De nis Schne ide r, biologiste e t initiate ur du proje t, la direction du Bora Bora Pearl Beach Resort & Spa a décidé de soute nir la mise e n place ce tte expé rie nce grande ur nature . Ce véritable laboratoire sous-marin est avant tout destiné à sauve garder e t à soigne r les coraux e n danger afin de le ur pe rme ttre de croître dans un e nvironneme nt protégé . Il pe rmet égaleme nt de découvrir dans les me ille ures conditions les mystères de cet é cosystème particulie r. En 2001, de s récifs artificie ls e n bé ton ont é té imme rgés pour se rvir de support aux colonies corallie nnes e t fre iner les e ffets de s courants de fonds. La nurse rie abrite aujourd'hui plus de 91 récifs supportant près de 3000 colonie s de coraux. • La clinique des tortues de Moorea De puis 1982, toutes les espèces de tortues marines sont proté gées par la conve ntion de Washington. En Polynésie française , la loi inte rdit de puis 1990 le transport, la dé te ntion, la collecte des œufs, la comme rcialisation, la capture à te rre ou e n mer de tout ou partie de trois espèces : la tortue ve rte, la tortue imbriquée e t la tortue luth. À Moorea, une clinique pour tortues marines recue ille e t soigne les tortues malades ou blessées de puis 2004. Créée dans le cadre d'un programme de sauve garde des tortues marines mis e n place par le ministè re chargé de l'e nvironne ment de Polynésie , la Clinique des tortues, située au se in de l'hôte l Inte rContine ntal Moorea Resort & Spa, est gérée par l'association " Te mana o te moana ", créée par Cécile Gaspar e t parrainée e ntre autres par Jean-Miche l Cousteau e t l’astronaute Jean-François Cle rvoy. Les tortues recue illies, dont la majorité a é té blessée par flè che , sont soignées puis rapideme nt re lâchées après avoir é té ide ntifiées e t marquées par des bagues numérotées. Les tortues mortes sont autopsiées. De puis sa création, la clinique a accue illi 110 tortues (98 tortues vertes, 11 tortues à écaille s, 1 tortue olivâtre), e t 33 ont é té re lâchées. www.temanaotemoana.org 6 • A la découverte des Baleines de Rurutu De puis le s temps immémoriaux, chaque année, les bale ines à bosse vie nne nt se re produire dans les eaux des îles australes e ntre juin e t octobre, après être passées au large de Moorea et Tahiti. Les habitants de Rurutu, profitant de l’opportunité les chassaie nt lors de grandes fê tes perme ttant de nourrir la population. Le cé tacé géant est aujourd’hui prése rvé, non se ule me nt de la pêche , mais de toutes nuisances humaines. La zone est de venue un sanctuaire ou les groupes de bale ines e t de bale ineaux pe uve nt vivre e n toute tranquillité . Des règles d’approche ont é té adoptées pe rme ttant d’observer ces mé gaptères tout en respectant le ur é quilibre . • Le Centre de Recherches Insulaires et Observatoire de l’Environnement Le CRIOBE, e n baie d'Opunohu à Moorea, rattaché à l'Ecole Pratique des Hautes Etude s (EPHE), e st le ce ntre de recherche de l'équipe associée au CNRS mais égaleme nt une station de terrain pour tous les che rche urs français e t étrangers (américains, australie ns, japonais,...) dont plus de 500 y ont travaillé au cours des 10 de rniè res années. Effe ctuant des reche rches sur les récifs corallie ns de puis plus de 30 ans, le CRIOBE e ffectue un programme de reche rches sur la conservation de l’é cosystè me polynésie n e t sur sa gestion durable . • La réserve de biosphère de Fakarava De puis 2006, Fakarava e t six autres atolls ale ntours de l’archipe l des Tuamotu sont classés réserve de biosphè re par l’Unesco. Fakarava, anneau corallie n de 60 km de long s’é te ndant sur 25 km de large ré puté pour la pure té de ses eaux cristallines, est mondiale me nt connu comme un spot de plongée sous-marine e xtraordinaire . Créée afin de protége r la grande dive rsité de ses espèces sous-marines – grâce à ses 2 larges passes qui pe rme tte nt aux plonge urs d’observe r raies, requins, coraux e t bancs de poissons - , la réserve de biosphè re de Fakarava e nglobe 270 000 ha e ntre terre et me r. Outre la protection du lagon, e lle a pour objectif de sauve garde r les nombre uses espèces endé miques de l’atoll, notamment les oiseaux e t tortues. 7