FABRICATION DU YAOURT À LA FERME
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FABRICATION DU YAOURT À LA FERME
FABRICATION DU YAOURT DU YAOURT À LA FERME À LA FERME JOURNEE DU 22 JUIN 2010 JOURNEE DU 22 JUIN 2010 Philippe CLASSEAU 1. Présentation des laits fermentés 2. La réglementation 3 Les bactéries lactiques du yaourt 3. Les bactéries du yaourt 4. Présentation générale de la technologie des laits fermentés 5. Les différentes étapes de fabrication du yaourt 6. Les principaux défauts des yaourts et leur origine la plus probable 2 Technologie Laitière ‐ Philippe CLASSEAU ‐ 22/06/2010 FABRRICATION DU YAOU URT À LA FFERME PLAN DE LA PRESENTATION 1 PRÉSENTATION DES LAITS FERMENTÉS 1. PRÉSENTATION DES LAITS FERMENTÉS 3 Technologie Laitière ‐ Philippe CLASSEAU ‐ 22/06/2010 Depuis des millénaires, alimentation privilégiée car riche en protéines et très digeste En France, apparition sous François 1er (guéri d’une infection i intestinale) i l ) Protection contre de nombreux germes pathogènes Moyen de conserver le lait pendant plusieurs jours Depuis les années 60, production industrielle et fort développement international Succès dû à la conjugaison de plusieurs facteurs : Image « g naturelle » du lait et des ferments lactiques q Goût frais, acidulé et arômes caractéristiques Qualités nutritionnelles, prophylactiques et thérapeutiques Coût du produit du produit modéré Présentation du produit sous 2 aspects : liquides (boissons) et brassés ou fermes (à la cuillère) (à la cuillère) 4 Technologie Laitière ‐ Philippe CLASSEAU ‐ 22/06/2010 1. PRÉSENTATTION DES LAITS FERRMENTÉS 1.1. IMPORTANCE DES LAITS FERMENTÉS DANS LE MONDE Laits fermentés Leben (LC‐ LV ) Lait – Ribot Lait Ribot (LV) Labneh (LV) Kéfir Koumiss (LV‐LJ‐LCH) Kéfir sucré (eau + fruits) 5 Micro‐organismes utilisés Lac lactis Lac cremoris Lac diacetylactis Lc cremoris Lac lactis Lac lactis Lac cremoris Lac diacetylactis Lc cremoris Lac thermophilus Lb bulgaricus Ecosystème Lc divers Lc divers Lb divers Levures Idem Kéfir Fermentations dans le produit Acidifiante Aromatique Caractéristiques Origine du produit fini géographique 85–90 °D Magreb‐ g Sahara Acidifiante Aromatique 85–90 85 90 °D D Caillé brassé Bretagne Bretagne Acidifiante Aromatique Acidifiante Aromatique Alcoolique 110°D–120°D Moyen‐Orient 80°D‐100°D CO2 Alcool ( 0,5°GL) Caucase Idem Kéfir Idem Kéfir Kazakhstan Idem Kéfir Idem Kéfir pH 3,6 à 3,8 CO2 Alcool ( 0 5°GL) Alcool ( 0,5 GL) Turquie Technologie Laitière ‐ Philippe CLASSEAU ‐ 22/06/2010 1. PRÉSENTATTION DES LAITS FERRMENTÉS 1.2. CLASSIFICATION DES LAITS FERMENTÉS Laits fermentés Yaourt (LV‐LC‐LB) Micro‐organismes utilisés Lac thermophilus p Lb bulgaricus Fermentations dans le produit Acidifiante Aromatique Yaourt à l’acidophilus l’acidophilus Souche yaourt + Lb Acidifiante acidophilus Aromatique Aromatique Yaourt au bifidus Souche yaourt + Lb Acidifiante bifidus Aromatique Yaourt au Lb casei BA et BIO BA et BIO Ofilus 6 Souche yaourt + Lb casei Bifidobactétérium Bifidobactétérium Longum + souche du yaourt Bifidobactérium Longum + LB acidophilus + ST Thermophilus Acidifiante Aromatique Acidifiante Aromatique Acidifiante Aromatique Caractéristiques du produit fini 80°D‐110°D Ferme Brassé aux fruits 80°D‐110°D Ferme Brassé aux fruits 80°D‐110°D Ferme Brassé aux fruits Origine géographique Bulgarie et les g balkans 80 D‐110 80°D 110°D D Ferme Brassé aux fruits 80°D‐110°D Ferme Brassé aux fruits France France Technologie Laitière ‐ Philippe CLASSEAU ‐ 22/06/2010 France 1. PRÉSENTATTION DES LAITS FERRMENTÉS 1.2. CLASSIFICATION DES LAITS FERMENTÉS 2 LA RÉGLEMENTATION 2. LA RÉGLEMENTATION 7 Technologie Laitière ‐ Philippe CLASSEAU ‐ 22/06/2010 Réservée à : Produit préparé avec des laits écrémés ou non Produit préparé avec des laits concentrés ou en poudre de lait écrémé ou non Produit enrichi ou non en constituants du lait Ayant subi un traitement thermique équivalent à la pasteurisation Ensemencés se e cés aavec des microorganismes ec des c oo ga s es ca caractéristiques ac é s ques de de chaque c aque produit Coagulation par les microorganismes g p g utilisés obligatoire g Quantité d’acide lactique libre ≥ 0,6% Teneur en MP ≥ à celle d’un lait normal Additions autorisées : extraits Additions autorisées : extraits d d’aromates aromates, arômes arômes naturels, sucre naturels sucre et et autres denrées naturelles (max 30% en poids du produit fini) Interdiction d’incorporer des matières grasses et protéiques non laitières Égouttage du coagulum interdit du coagulum interdit 8 Technologie Laitière ‐ Philippe CLASSEAU ‐ 22/06/2010 2. LA RÉGLEM MENTATION 2.1. DÉNOMINATION DES LAITS FERMENTÉS Obligation d’utiliser les seules bactéries thermophiles spécifiques : LB LB Delbrucki D lb ki SSP Bulgaricus SSP B l i Lactococcus salivarius subs thermophilus Obligation d’un ensemencement simultané Nbre de bactéries de bactéries ≥ 10 Millions/g dans ≥ 10 Millions/g dans produit fini Qté d’acide lactique libre ≥ 0,7g/100g dans produit fini DLC des yaourts sous la responsabilité du fabricant Utilisation de poudre de lait écrémé (mesure dérogatoire pour les producteurs fermiers) 9 Technologie Laitière ‐ Philippe CLASSEAU ‐ 22/06/2010 2. LA RÉGLEM MENTATION 2.2. DÉNOMINATION DU YAOURT Dénomination suivant le taux de matières grasses Taux de MG % Dénomination < 1 % Maigre ≥1 % et <3 % Standard ≥ 3 % et < 3,5 % Gras > 3,5 % Entier Normes bactériologiques Listéria M Abs dans 1g 10 Salmonella Abs dans 1g Coliformes totaux m = 0, M = 5, n = 5, c = 2 Technologie Laitière ‐ Philippe CLASSEAU ‐ 22/06/2010 2. LA RÉGLEM MENTATION 2.2. DÉNOMINATION DU YAOURT DENOMINATION Acide lactique libre M.O au moment de la vente Type de coagulation LAIT FERMENTE YAOURT ≥0,6 % ≥0,7 % M.O divers selon la M O di l l dénomination ST Thermophilus ST Th hil et LB LB Bulgaricus Flore vivante ≥10^7 / g Résultant uniquement de Résultant uniquement de l’activité des M.O l’activité des M.O Extraits d’aromates‐arômes naturels Sucres et autres denrées alimentaires conférant leur saveur spécifique ≤à 30 % du saveur spécifique ≤à 30 % du poids Extraits d’aromates‐arômes naturels Sucres et autres denrées alimentaires conférant leur saveur spécifique ≤à 30 % du saveur spécifique ≤à 30 % du poids Fruits sur sucre : Addition de sorbate si la dose est ≤à 0,2 % Fruits sur sucre : Addition de sorbate si la dose est ≤à 0,2 % Arômes artificiels limités à 4 g / kg de fruits sur sucre 4 g / kg de fruits sur sucre Arômes artificiels limités à 4 g / kg de fruits sur sucre 4 g / kg de fruits sur sucre Produits d’addition 11 Technologie Laitière ‐ Philippe CLASSEAU ‐ 22/06/2010 2. LA RÉGLEM MENTATION 2.3. DISPOSITION COMMUNE AUX LAITS FERMENTÉS ET YAOURTS 3 LES BACTÉRIES LACTIQUES DU YAOURT 3. LES BACTÉRIES LACTIQUES DU YAOURT 12 Technologie Laitière ‐ Philippe CLASSEAU ‐ 22/06/2010 Lactobacillus bulgaricus : bactérie bacille Gram positif à faible pourcentage en GC Thermophile homofermentaire capable de produire 1,4 à 1,6% d’acide lactique Fermente le glucose, le galactose, le lactose et le fructose Responsable de la production d de la production d’acétaldéhyde acétaldéhyde (composé aromatique du du yaourt par transformation de la thréonine) Photographie MEB de la bactérie g p lactobacillus bulgaricus 13 Technologie Laitière ‐ Technologie Laitière ‐ Philippe CLASSEAU ‐ Philippe CLASSEAU ‐ 22/06/2010 22/06/2010 3. LEES BACTÉRRIES LACTTIQUES DU U YAOURTT 3.1. LACTOBACILLUS BULGARICUS Lactococcus salivarius subs thermophilus est un coque à gram positif et catalase positive Espèce lactique homofermentaire capable de fermenter le lactose, le glucose et le saccharose mais croît à 45 °C Lactocoque qui ne cultive pas à 10°C et est très thermorésistant (63°C / 30min) Produit, seule, de 0,8 à 1 % d’acide lactique et certaines souches ont la capacité d’élaborer des polysaccharides épaississants Photographie MEB du otog ap e du lactococcus salivarius subs thermophilus 14 Technologie Laitière ‐ Technologie Laitière ‐ Philippe CLASSEAU ‐ Philippe CLASSEAU ‐ 22/06/2010 22/06/2010 3. LEES BACTÉRRIES LACTTIQUES DU U YAOURTT 3.2. LACTOCOCCUS SALIVARIUS SUBS THERMOPHILUS 3.1.1. Morphologie Lactococcus Thermophilus 15 Lactobacillus Bulgaricus Forme Coque Bâtonnet Diamètre 0 7 à 0 9 µm 0,7 à 0,9 µm 0,8 à 1 µm longueur 0 8 à 1 µm longueur 4 à 8 4à8 µm Culture virulente Diplocoques et quelques chaînes h î ‐ T = 45°C : chaînes courtes ‐‐ T > 45°C : longues chaînes Courts et trapus ‐ T de 22°C : filaments de 200 à 550 µm ‐ T > 50°C : formes irrégulières Culture âgée Allongement des chaînes Batonnets longs de 15 à 20µm µ Technologie Laitière ‐ Philippe CLASSEAU ‐ 22/06/2010 3. LEES BACTÉRRIES LACTTIQUES DU U YAOURTT 3.3. TABLEAU RÉCAPITULATIF DES CARACTÉRISTIQUES DES BACTÉRIES DU YAOURT 3.3.2. Physiologie 16 Lactococcus Thermophilus Lactobacillus Bulgaricus T minimale T optimale T maximale 18 à 20°C 40 à 45°C 50 à 53°C 22°C 40 à 43°C 52 à 53°C Résistance à la T Thermorésistant : 80°C ‐15 min ou 65°C ‐ 30 min Non thermorésistant PH optimum PH optimum PH minimum 6,30 6 30 4,5 5,50 à 5,80 5 50 à 5 80 3,5 Potentiel rédox Anaérobie ou aérobie facultatif Anaérobie ou aérobie facultatif Exigences nutritionnelles Très exigeant en facteurs de croissance à bas poids moléculaires ( acides aminés : valine histidine méthionine valine, histidine, méthionine, acide glutamique, leucine trytophane) Riboflavine + Stimulé par l’acide formique élaboré par lactococcus th thermophilus hil ou formé lors de f él d la pasteurisation du lait Sensibilités aux Sensibilités aux antibiotiques Croissance inhibée à : 0,1 à Croissance inhibée à : 0,1 à 0,05UI/ml donc très sensible Croissance inhibée à : 0,3 à Croissance inhibée à : 0,3 à 0,6UI/ml donc moins sensible Technologie Laitière ‐ Philippe CLASSEAU ‐ 22/06/2010 3. LEES BACTÉRRIES LACTTIQUES DU U YAOURTT 3.3. TABLEAU RÉCAPITULATIF DES CARACTÉRISTIQUES DES BACTÉRIES DU YAOURT 3.3.1. Caractères biochimiques 17 Lactococcus Thermophilus Lactobacillus Bulgaricus Lactobacillus Bulgaricus Production d’acide q lactique Homofermentaire Production de 0,7 à 0,8 % Production de 0,7 à 0,8 % Isomère acide lactique L (+) Produit à partir du lactose de l’acide de l acide formique formique Homofermentaire Production de 1,8 % Production de 1,8 % Isomère acide lactique D (‐) Production d’arômes Très aromatique Peu aromatique (acétaldéhyde et un peu de d é l et d’acétoïne) diacétyl d’ é ) Production de mucus (polysaccharides) Très producteur p Caractère filant ou épaississant Caractère mal fixé Technologie Laitière ‐ Philippe CLASSEAU ‐ 22/06/2010 3. LEES BACTÉRRIES LACTTIQUES DU U YAOURTT 3.3. TABLEAU RÉCAPITULATIF DES CARACTÉRISTIQUES DES BACTÉRIES DU YAOURT Le yaourt résulte de la fermentation du lait par l’association des deux espèces Association bénéfique Association bénéfique pour les deux pour les deux souches : c : c’est est une une coopération non non indispensable à leur survie On parle On parle de protocoopération de protocoopération (Frederickson,1977) (Frederickson 1977) La quantité d’acide lactique produite par la culture mixte est supérieure à la somme des acidités produites par chacune des cultures pures Coopération p bénéfique q aussi p pour: La réduction du temps de latence L’augmentation de la production de biomasse Meilleure résistance aux concentrations élevées de saccharose Accroissement de la viscosité du produit fini 18 Technologie Laitière ‐ Philippe CLASSEAU ‐ 22/06/2010 3. LEES BACTÉRRIES LACTTIQUES DU U YAOURTT 3.4. LA SYMBIOSE OU PROTOCOOPÉRATION Interaction positive mise en évidence en comparant les cultures pures et mixtes des deux espèces : Production d’acide lactique 19 Technologie Laitière ‐ Philippe CLASSEAU ‐ 22/06/2010 3. LEES BACTÉRRIES LACTTIQUES DU U YAOURTT 3.4. LA SYMBIOSE OU PROTOCOOPÉRATION Interaction positive mise en évidence en comparant les cultures pures et mixtes des deux espèces : Production d’acétaldéhyde 20 Technologie Laitière ‐ Philippe CLASSEAU ‐ 22/06/2010 3. LEES BACTÉRRIES LACTTIQUES DU U YAOURTT 3.4. LA SYMBIOSE OU PROTOCOOPÉRATION Les deux germes du yaourt sont particulièrement exigeants sur le plan nutritionnel Ils cultivent mal sur du lait frais Les deux Les deux bactéries, cultivées bactéries, cultivées simultanément vont manifester une croissance plus rapide qui s’explique par un effet de symbiose : Le Le lactocoque lactocoque produisant de l de l’acide acide formique et du gaz et du gaz carbonique nécessaires au lactobacille Le lactobacille libère des acides aminés et des petits peptides f favorables bl aux lactocoques l t Les lactobacilles démarrent plus précocement leur fermentation Les coques sont inhibés plus tardivement par l’acide lactique et les lactates 21 Technologie Laitière ‐ Philippe CLASSEAU ‐ 22/06/2010 3. LEES BACTÉRRIES LACTTIQUES DU U YAOURTT 3.5 LA SYMBIOSE ET LA CROISSANCE DES CULTURES MIXTES Schéma des facteurs stimulants de la coopération interespèces Lactococcus salivarius Lactobacillus bulgaricus subs thermophilus 22 Technologie Laitière ‐ Philippe CLASSEAU ‐ 22/06/2010 3. LEES BACTÉRRIES LACTTIQUES DU U YAOURTT 3.5 LA SYMBIOSE ET LA CROISSANCE DES CULTURES MIXTES Pendant la première phase: Les lactocoques se développent plus vite dans la culture mixte Sa croissance est plus importante que celle de Lb Bulgaricus Les lactocoques bénéficient des facteurs de croissance : Provenant du traitement thermique (acide formique) Action protéolytique de LB bulgaricus (peptides et acides aminés) é) Pendant la deuxième phase: Lb Bulgaricus se développe plus vite en utilisant les composés stimulants (CO2 et acide formique) produit par Lc thermophilus 23 Technologie Laitière ‐ Philippe CLASSEAU ‐ 22/06/2010 3. LEES BACTÉRRIES LACTTIQUES DU U YAOURTT 3.6 CROISSANCE RELATIVE DES BACTÉRIES DU YAOURT 24 Technologie Laitière ‐ Philippe CLASSEAU ‐ 22/06/2010 3. LEES BACTÉRRIES LACTTIQUES DU U YAOURTT 3.6 CROISSANCE RELATIVE DES BACTÉRIES DU YAOURT 25 Technologie Laitière ‐ Philippe CLASSEAU ‐ 22/06/2010 3. LEES BACTÉRRIES LACTTIQUES DU U YAOURTT 3.6 CROISSANCE RELATIVE DES BACTÉRIES DU YAOURT 26 Technologie Laitière ‐ Philippe CLASSEAU ‐ 22/06/2010 3. LEES BACTÉRRIES LACTTIQUES DU U YAOURTT 3.6 CROISSANCE RELATIVE DES BACTÉRIES DU YAOURT : SYMBIOSE 27 Type de Yaourt Acidité/pH Rapport ST/LB Goût Doux 80°D – 4,50 95/5 Peu acide Moyen 105 – 115 °D 85/15 Saveur acide plus d l soutenue Acide 130 – 150 °D 50/50 Acide, aromatique Technologie Laitière ‐ Philippe CLASSEAU ‐ 22/06/2010 3. LEES BACTÉRRIES LACTTIQUES DU U YAOURTT 3.7. CARACTÈRE DE QUELQUES YAOURTS À DURÉE D’INCUBATION DIFFÉRENTE 3.8.1. Influence du milieu de culture Qualité du lait ‐ Primordiale pour la croissance des bactéries ‐ Apporte les composés azotés et carbonés (azote libre sous Apporte les composés azotés et carbonés (azote libre sous forme d’AA et de petits peptides) ‐ Apporte les facteurs de croissance indispensables ‐ Apporte le lactose en quantité suffisante ( seulement 1/3 est Apporte le lactose en quantité suffisante ( seulement 1/3 est transformé en acide lactique en fin de fermentation) S Sucre ‐ Diminution de l’activité acidifiante si on ajoute du sucre à partir d’une concentration de 4 % ‐ Diminution de l’activité aromatisante (acétaldéhyde) si on ajoute du sucre à partir d’une concentration de 8 % Antibiotiques ‐ Les bactéries du yaourt sont très sensibles à la présence y p d’inhibiteurs tels que des traces d’antibiotiques (Lc. Thermophilus plus sensible que Lb. Bulgaricus) Phages 28 ‐ Les souches du yaourt sont lysogènes (la plupart des Lc. Thermophilus et nombreuses Lb. Bulgaricus) ‐ Attaque phagique : ‐Retard d’acidification ‐Défaut de texture ‐Défaut d’arôme Technologie Laitière ‐ Philippe CLASSEAU ‐ 22/06/2010 3. LEES BACTÉRRIES LACTTIQUES DU U YAOURTT 3.8. FACTEURS INFLUENÇANT LE MÉTABOLISME DES BACTÉRIES LACTIQUES 3.8.2. Les paramètres technologiques 3.8.2.1. Le traitement thermique Destruction des MO pathogènes et indésirables Inactivation des principales substances antimicrobiennes (agglutinines, lactopéroxydases…) Le traitement Production d’acide formique à partir du lactose (au cours du traitement thermique) qui est un facteur de croissance de LB Bulgaricus thermique Dénaturation de la βlactoglobuline Dé i d l βl l b li et fixation sur la caséine K (gel plus fi i l éi K ( l l ferme et sans synérèse) Modification des équilibres salins avec augmentation de la taille des Modification des équilibres salins avec augmentation de la taille des micelles et de la quantité d’eau liée 29 Technologie Laitière ‐ Philippe CLASSEAU ‐ 22/06/2010 3. LEES BACTÉRRIES LACTTIQUES DU U YAOURTT 3.8. FACTEURS INFLUENÇANT LE MÉTABOLISME DES BACTÉRIES LACTIQUES 3.8.2. Les paramètres technologiques 3.8.2.2. Les conditions de fermentation 36 à 42 °C pour Lc Thermophilus 42 à 46 °C pour Lb Bulgaricus La La température d’incubation Déséquilibre du ferment si non adaptée Vitesse d’acidification Arôme du produit Sur acidification ou sous acidification Diminution du rapport Lc. TH / Lb. B avec le temps de fermentation La durée de Arrêt de la fermentation si refroidissement rapide (arrêt de la X, mais le fermentation métabolisme é b li se poursuit i au ralenti) l i) 30 Technologie Laitière ‐ Philippe CLASSEAU ‐ 22/06/2010 3. LEES BACTÉRRIES LACTTIQUES DU U YAOURTT 3.8. FACTEURS INFLUENÇANT LE MÉTABOLISME DES BACTÉRIES LACTIQUES 3.8.2. Les paramètres technologiques 3.8.2.2. Les conditions de fermentation Plus élevé : Favorise Lb Bulgaricus Plus faible: Favorise Lc Le taux d’inoculation Thermophilus Déséquilibre du ferment si non adapté Vitesse d’acidification Arôme du produit Sur acidification ou sous acidification La qualité du ferment T°C et temps de conservation, pH final de production, fraîcheur du ferment commercial 31 Vitesse et production acidifiante Qualité des arômes produits (absences d’arômes habituels et présence d’ ô d’arômes non désirés) dé i é ) Fermeté du gel (faible coagulation de la caséine) Synérèse S éè Technologie Laitière ‐ Philippe CLASSEAU ‐ 22/06/2010 3. LEES BACTÉRRIES LACTTIQUES DU U YAOURTT 3.8. FACTEURS INFLUENÇANT LE MÉTABOLISME DES BACTÉRIES LACTIQUES 3.8.2. Les paramètres technologiques 3.8.2.2. Les conditions de fermentation Sur acidification: présence possible de grumeaux, synérèse, détachement PH à la fin de des parois du pot, non uniformité du caillé en bouche, goût acide la fermentation Sous acidification : faible fermeté, consistance et viscosité inadéquates, synérèse et goût d’eau Goût d’eau û d’ Vitesse d’acidification Grosseur des grains de caillé Stabilité du gel aux chocs mécaniques St bilité d l h é i Incorporation d’oxygène Mélange du ferment 32 Déséquilibre du ferment Ralentissement ou faible fermentation du ferment Technologie Laitière ‐ Philippe CLASSEAU ‐ 22/06/2010 3. LEES BACTÉRRIES LACTTIQUES DU U YAOURTT 3.8. FACTEURS INFLUENÇANT LE MÉTABOLISME DES BACTÉRIES LACTIQUES 3.8.2. Les paramètres technologiques 3.8.2.3. Les conditions de conservation 33 Technologie Laitière ‐ Philippe CLASSEAU ‐ 22/06/2010 3. LEES BACTÉRRIES LACTTIQUES DU U YAOURTT 3.8. FACTEURS INFLUENÇANT LE MÉTABOLISME DES BACTÉRIES LACTIQUES Amélioration de la digestibilité des protéines des protéines Amélioration de ll’absorption absorption du du lactose Le yaourt est deux fois plus digeste in vitro que le lait Le yaourt contient deux fois plus d’acides aminés libres que le lait (Breslaw et Kleyn, 1973) Meilleure assimilation du lactose par les sujets déficients en lactase (Kolars et al.1984) Traitement efficace des diarrhées infantiles (Schmidt et Al. 1976) Activité antimicrobienne Protection contre les MO pathogènes (production de substances inhibitrices tel que : Acide benzoïque, bulgarican….) Hatanaka et Kaneda, 1986 1986 Augmentation de la production d’immunoglobulines Ig G Stimulation du système immunitaire Activation des lymphocytes B d l h Augmentation de la production d’interférons γ (DE Simone et al. 1989) Agent préventif dans les infections gastro‐intestinales à Salmonella et E. A t é tif d l i f ti t i t ti l à S l ll t E Coli (Perdigon et al. 1986) 34 Technologie Laitière ‐ Philippe CLASSEAU ‐ 22/06/2010 3. LEES BACTÉRRIES LACTTIQUES DU U YAOURTT 3.9. RÔLES DES BACTÉRIES DU YAOURT ET DES LAITS FERMENTÉS DANS LA NUTRITION Mise en évidence par de nombreux auteurs (Thakhur et Jha,1981 ; Action anticholestérolémiante Hussi et Miettinen,1981) Certaines vitamines sont consommées par les bactéries lactiques Action sur les A i l vitamines ( vit B 12) D’autres sont produites par ces mêmes bactéries (acide folique) Activité lipolytique peu élevée, mais augmentation de la teneur en Digestibilité des matières grasses acides gras libres dans un yaourt (Blanc, 1973) Meilleure assimilation du calcium Biodisponibibilité des sels minéraux 35 Meilleure résistance mécanique des os (Dupuis et Al.1985 ; Pointillart et al. 1986) Technologie Laitière ‐ Philippe CLASSEAU ‐ 22/06/2010 3. LEES BACTÉRRIES LACTTIQUES DU U YAOURTT 3.9. RÔLES DES BACTÉRIES DU YAOURT ET DES LAITS FERMENTÉS DANS LA NUTRITION 4. PRÉSENTATION 4 PRÉSENTATION GÉNÉRALE DE LA TECHNOLOGIE DE LA TECHNOLOGIE DES LAITS DES LAITS FERMENTÉS 36 Technologie Laitière ‐ Philippe CLASSEAU ‐ 22/06/2010 • Contrôles du lait (PH, acidité, inhibiteurs, résazurine, MG MP EST) MG, MP, EST) Standardisation du mélange • MG, ESD ou MAP Mélange des ingrédients Mélange des ingrédients • Homogénéïsation (rare en production fermière) T i Traitement thermique h i • 92 à 95°C durant 5 min • 80 à 85 80 à 85°C C durant 15 à 30 min durant 15 à 30 min Refroidissement • YF : 52°C • YB : 43°C 37 Technologie Laitière ‐ Philippe CLASSEAU ‐ 22/06/2010 4. PRÉSENTATTION GÉNÉRALE DEE LA TECHNOLOGIE DES LAITS Réception du lait FERM MENTÉS 4.1. DIAGRAMME DE FABRICATION GÉNÉRALE D’UN YAOURT ÉTUVÉ ET D’UN YAOURT BRASSÉ Yaourts fermes Yaourts brassés Incubation, étuvage (T = 43°C) Pré incubation 1h à 1h 30 Suivi d’acidification (pH : 4,80 ± 0,1 ) (pH : 4,80 ± 0,1 ) Aromatisation possible Dosage ‐ Conditionnement Dosage Incubation, étuvage (T = 43°C) Suivi d’acidification (pH : 4,90 ± 0,1 = sortie étuve) Refroidissement Blocage de l’acidification J+1 : pH = 4,30 ± 0,1 Brassage du caillé Lissage g Ajout des fruits sur sucre Refroidissement Blocage de l’acidification l d l’ d f Dosage ‐ Conditionnement C di i J+1 : pH = 4,50 ± 0,1 38 Technologie Laitière ‐ Philippe CLASSEAU ‐ 22/06/2010 Stockage et vente T= 2 à 4°C 4. PRÉSENTATTION GÉNÉRALE DEE LA TECHNOLOGIE DES LAITS Ensemencement en bactéries lactiques thermophiles (souches spécifiques du yaourt) FERM MENTÉS 4.1. DIAGRAMME DE FABRICATION GÉNÉRAL D’UN YAOURT ÉTUVÉ ET D’UN YAOURT BRASSÉ Absences de goûts ou Présence à un degré d’odeurs d odeurs défini d défini d’une une apparence apparence Acides Fruités Goût yaourt : présence Goût yaourt : présence d’acétaldéhyde vanillés vanillés Uniforme et jaunâtre Levurés De fromages Oxydés Rances Amers Aqueux Peu aromatiques Peu aromatiques Brûlés 39 Technologie Laitière ‐ Philippe CLASSEAU ‐ 22/06/2010 4. PRÉSENTATTION GÉNÉRALE DEE LA TECHNOLOGIE DES LAITS Présence à un degré défini, de goûts et d’ d d’odeurs FERM MENTÉS 4.2. CARACTÉRISTIQUE RECHERCHÉE DANS UN YAOURT NATURE Présence, à un degré défini, d’une texture Absence d’une texture Synérèse Ferme Molle Mousse à la surface Onctueuse Collante ou liquide Moisis M ii Uniforme U if Trop ferme ou T f Craquelage Visqueuse et gommeuse Faiblement onctueuse Râpeuse ou sableuse au palais au palais Gélatineuse Faiblement ou fortement visqueuse consistante Collage à la paroi du pot g p p Couche de crème Grumeaux Couleur trop jaune, non uniforme, non homogène g 40 Technologie Laitière ‐ Philippe CLASSEAU ‐ 22/06/2010 4. PRÉSENTATTION GÉNÉRALE DEE LA TECHNOLOGIE DES LAITS Absence dans l’apparence FERM MENTÉS 4.2. CARACTÉRISTIQUE RECHERCHÉE DANS UN YAOURT NATURE 5. LES DIFFÉRENTES ÉTAPES DE FABRICATION DU YAOURT É É 41 Technologie Laitière ‐ Philippe CLASSEAU ‐ 22/06/2010 L’onctuosité : la douceur en bouche Causes possibles de Causes possibles de standardisation inadéquate Intérêts – Rôles Fonction du produit élaboré Trop de matière (voir réglementation plus grasse haut)) Respect des indications sur p les emballages Pas assez de matière grasse Texture finale recherchée Texture finale recherchée 42 Technologie Laitière ‐ Philippe CLASSEAU ‐ 22/06/2010 Incidences sur la qualité du yaourt Trop onctueux Trop pâteux pp Goût plus acide, plus sûre 5. LEES DIFFÉRRENTES ÉTTAPES DE FABRICATTION DU YYAOURT 5.1. STANDARDISATION EN MATIÈRE GRASSE Calcul d’une quantité de lait écrémé ou de crème à ajouter : Utilisation de la croix des mélanges 43 Technologie Laitière ‐ Philippe CLASSEAU ‐ 22/06/2010 5. LEES DIFFÉRRENTES ÉTTAPES DE FABRICATTION DU YAOURT 5.1. STANDARDISATION EN MATIÈRE GRASSE La fermeté, la consistance Intérêts ‐ Rôles Moyens Causes possibles Causes possibles de standardisation inadéquate Trop de protéines Trop de protéines Incidences sur la qualité du yaourt Augmentation de la Augmentation de la Addition de poudre de Addition de poudre de proportion en caséine Κ et protéines sériques lait écrémé (tolérée en production fermière) fermeté, consistance du gel Meilleure rétention de M ill ét ti d Sélection des laits les Sél ti d l it l Texture gommeuse T t l’eau : 1g de protéines retient 3g d’eau plus riches du troupeau Goût râpeux au Concentration ‐ Meilleure coagulation par la chaleur (protéines sériques) Meilleure coagulation par l’acidité (caséine Κ) Forte viscosité, Forte viscosité évaporation du lait par la chaleur : Evaporation de 10 à 20 % d’eau augmente l’ESD de 1,5 à 3 % (pasteurisation du lait en cuve sous une hotte aspirante) palais p Protéines en Protéines en quantité insuffisante Risque de synérèse Faible texture Goût d Goût d’eau eau 44 Technologie Laitière ‐ Philippe CLASSEAU ‐ 22/06/2010 5. LEES DIFFÉRRENTES ÉTTAPES DE FABRICATTION DU YYAOURT 5.2. STANDARDISATION EN MATIÈRE PROTÉIQUE Utilisation d’un abaque pour connaître la quantité de PLE à rajouter en fonction de la teneur en protéines du lait initial Objectifs • Yaourts fermes : 35 à 38g/kg MAP 35 à 38g/kg MAP • Yaourts brassés : 38 à 40g/kg MAP 38 à 40g/kg MAP 45 Technologie Laitière ‐ Philippe CLASSEAU ‐ 22/06/2010 5. LEES DIFFÉRRENTES ÉTTAPES DE FABRICATTION DU YYAOURT 5.2. STANDARDISATION EN MATIÈRE PROTÉIQUE Utilisation de la formule de FLEISCHMAN pour corriger l’ESD (g/l) du lait L ESD n L’ESD n’est est pas une valeur analysée mais une valeur calculée pas une valeur analysée mais une valeur calculée Formule de FLEISCHMAN : EST g/l = 1,2 MG + 2665 (D – 1 ) à 15 °C ESD g/l = EST – MG D = Densité D (15°C) 1 0018 * MV (15°C) [k /l] D (15°C) = 1,0018 * MV (15°C) [kg/l] MV = Masse Volumique MV [g/kg] = MV [g/l] / 1000 MG M iè G MG = Matière Grasse L’analyse de la Masse Volumique (aréomètre à masse volumique) est donnée en g/l à 20°C. Il faut donc effectuer une correction sur la MV en g/kg à 20°C : •Par °C en + : on ajoute 0,0002 kg/l •Par °C en ‐ : on retire 0,0002 kg/l Yaourts fermes : 110 g/l ESD g/ Yaourts brassés :120 g/l ESD g/ 46 Technologie Laitière ‐ Philippe CLASSEAU ‐ 22/06/2010 5. LEES DIFFÉRRENTES ÉTTAPES DE FABRICATTION DU YYAOURT 5.2. STANDARDISATION EN MATIÈRE PROTÉIQUE Utilisation de la formule de FLEISCHMAN pour corriger l’ESD (g/l) du lait Pratique : Pratique : 1kg de PLE augmente le volume de lait de 0,7L Temps nécessaire de dissolution de la PLE : 30 à 45 min Temps nécessaire de dissolution de la PLE : 30 à 45 min Pasteurisation précoce = desséchement de la périphérie des grains de PLE (mauvaise réhydratation) Mauvaise dissolution de la PLE = texture sableuse et granuleuse du yaourt 47 Technologie Laitière ‐ Philippe CLASSEAU ‐ 22/06/2010 5. LEES DIFFÉRRENTES ÉTTAPES DE FABRICATTION DU YAOURT 5.2. STANDARDISATION EN MATIÈRE PROTÉIQUE Sucrage pour les yaourts aromatisés et brassés aux fruits Intérêts ‐ Rôles Moyens Organoleptique : Organoleptique : Utilisation du Utilisation du Yaourts aromatisés sucre cristallisé Causes possibles de Causes possibles de standardisation inadéquate Trop de sucre Trop de sucre Fort pouvoir sucrant Fort pouvoir sucrant Ralentissement de la fermentation lactique ((modification de la pression osmotique, diminution de l’AW) 8 à 10 % Yaourts brassés : Yaourts brassés : 4 à 6 % Source de Pasteurisation contamination en levures moisissures (ajouter le sucre pendant le chambrage) chambrage) Sucre ajouté trop tôt Risque de réaction de Maillard Sucre ajouté après pasteurisation 48 Incidences sur la qualité du yaourt Technologie Laitière ‐ Philippe CLASSEAU ‐ 22/06/2010 Risque de Ri d contamination en levures moisissures 5. LEES DIFFÉRRENTES ÉTTAPES DE FABRICATTION DU YYAOURT 5.3. STANDARDISATION EN SUCRE Changements physico‐ chimiques du MIX à yaourt après du à yaou t ap ès pasteurisation Conséquences du traitement thermique sur le MIX à yaourt h i l MIX à Micelle de caséine : Augmentation des peptides et des acides • Hydrolyse très partielle Hydrolyse très partielle peptidiques aminés libres aminés libres Augmentation de la taille des micelles et formation d’un réseau complexe Protéines sériques : P téi éi Goût de cuit G ût d it • Production de groupements SH libres Diminution de la synérèse • Leur insolubilisation et fixation sur les Augmentation de la taille des micelles micelles de caséines (recherche d micelles de caséines (recherche d’une une dénaturation à 80 %) Augmentation de la viscosité A i d l i ié Autres composés azotés : Contribution aux flaveurs • Décomposition des acides aminés en Légère diminution des qualités nutritives composés aromatiques • Réaction de Maillard : Lysine‐lactose Brunissement • Liaisons entre les micelles par des liaisons 49 Stabilisation du caillé Technologie Laitière ‐ Philippe CLASSEAU ‐ 22/06/2010 5. LEES DIFFÉRRENTES ÉTTAPES DE FABRICATTION DU YYAOURT 5.4. TRAITEMENT THERMIQUE ‐ LA PASTEURISATION Changements physico‐ chimiques du MIX à yaourt après du à yaou t ap ès pasteurisation Lactose : • Légère décomposition é è dé ii Conséquences du traitement thermique sur le MIX à yaourt h i l MIX à Diminution du pH i i i d Formation d’acide formique (aide à la croissance de Lac. Thermophilus) Matière grasse : • Formation de certains composés volatils tels que les cétones volatils tels que les cétones • Hydrolyse Vitamines : • Destruction de certaines vitamines hydrosolubles Participation à la saveur Effets négligeables Réduction de la valeur nutritive 50 Technologie Laitière ‐ Philippe CLASSEAU ‐ 22/06/2010 5. LEES DIFFÉRRENTES ÉTTAPES DE FABRICATTION DU YYAOURT 5.4. TRAITEMENT THERMIQUE ‐ LA PASTEURISATION Changements physico‐ chimiques du MIX à yaourt après du à yaou t ap ès pasteurisation Minéraux : • Redistribution du Ca, P et Mg entre les di ib i d l phases solubles et colloïdales Conséquences du traitement thermique sur le MIX à yaourt h i l MIX à Microorganismes : g • Formation de facteurs de croissance • Diminution des substances antimicrobiennes antimicrobiennes • Abaissement du potentiel Rédox • Diminution du O2 et du CO2 dissous Baisse du pH i d Diminution du temps de coagulation Enzymes : • Inactivation Amélioration de la fermentation 51 Diminution des risques de mauvais g goûts Technologie Laitière ‐ Philippe CLASSEAU ‐ 22/06/2010 5. LEES DIFFÉRRENTES ÉTTAPES DE FABRICATTION DU YYAOURT 5.4. TRAITEMENT THERMIQUE ‐ LA PASTEURISATION Causes Incidences sur la qualité du yaourt Pasteurisation trop faible en T°C Destruction moindre des contaminants microbiens contaminants microbiens Temps de chambrage trop court Diminution possible de l’activité ou ralentissement du ferment l ti td f t Pasteurisation trop élevée Goût de brûlé Couleur plus foncée (brunissement) Dénaturation de trop des protéines (grumeaux, produit plus liquide, consistance et viscosité faibles) 52 Technologie Laitière ‐ Philippe CLASSEAU ‐ 22/06/2010 5. LEES DIFFÉRRENTES ÉTTAPES DE FABRICATTION DU YYAOURT 5.4. TRAITEMENT THERMIQUE ‐ LA PASTEURISATION Après la pasteurisation, il faut ramener le lait à une température idéale pour le développement des deux bactéries soit 42 à 43°C pour le développement des deux bactéries soit 42 à 43 C La température de refroidissement va dépendre : De la température optimale de développement des bactéries Des pertes de températures au cours du conditionnement Du type de yaourts brassés ou fermes : Du type de yaourts brassés ou fermes YF: 50 à 52°C YB: 43 à 45°C 53 Technologie Laitière ‐ Philippe CLASSEAU ‐ 22/06/2010 5. LEES DIFFÉRRENTES ÉTTAPES DE FABRICATTION DU YYAOURT 5.5. REFROIDISSEMENT Techniques Ensemencement Doses Déterminées pour « Direct » (à partir de obtenir un temps de cellules bactériennes coagulation (Doses X cellules bactériennes coagulation (Doses X congelées ou / 2X : ≠ 25 à 30 min) lyophilisées) Selon fournisseurs : • U • DCU • Dose Ensemencement Variable selon la par « Grand Levain » vitalité des cultures: entre 1 à 7% 54 Température 50 à 52°C YF Rapport Lc.TH / LB 1,2 à 2 / 1 pour les yaourts fermes 43 à 45°C YB Technologie Laitière ‐ Philippe CLASSEAU ‐ 22/06/2010 10 / 1 pour les yaourts brassés 5. LEES DIFFÉRRENTES ÉTTAPES DE FABRICATTION DU YYAOURT 5.6. ENSEMENCEMENT Yaourt Ferme Remplissage Operculage/ Capsulage Etuvage Yaourt Brassé Conditionnement Seaux Etuvage Bidons Brassage À chaud Conditionnement des pots 55 Refroidissement Operculage Technologie Laitière ‐ Philippe CLASSEAU ‐ 22/06/2010 À froid 5. LEES DIFFÉRRENTES ÉTTAPES DE FABRICATTION DU YYAOURT 5.7. CONDITIONNEMENT Remplissage (T du lait ± 50°C) Préincubation du lait avant le remplissage environ 1H30 (afin de limiter la remontée de matière grasse avant la formation du gel) Opercules et soudure de l’opercule aluminium avec une operculeuse adaptée ou à défaut un fer à repasser Capsulage avec des Préchauffage des pots couvercles plastiques 2H avant le remplissage, à préchauffer 2H au l’ét l’étuve préalable en étuve Remplissage des pots plastiques ou en verre plastiques ou en verre avec le maximum d’aseptie 56 Etuvage (T= 43°C ± 1°C) Operculage ‐ Capsulage Suivi de l’acidification: Acidimètre PH mètre Bandelettes papier pH Suivi de la température des yaourts dans l’étuve y Tracer la courbe d’acidification et la courbe de température en fonction de température en fonction du temps d’étuvage Sortir les yaourts à : Sertissage avec des Sertissage avec des opercules aluminium et la machine coup de poing Technologie Laitière ‐ Philippe CLASSEAU ‐ 22/06/2010 PH : 4,8 à 5,00 PH : 4 8 à 5 00 A°D : 85°D ± 5°D 5. LEES DIFFÉRRENTES ÉTTAPES DE FABRICATTION DU YYAOURT 5.7. CONDITIONNEMENT ‐ YAOURT FERMES Etuvage Suivi de l’acidification: Acidimètre PH mètre Bandelettes papier pH Suivi de la température des seaux ou bidons de yaourts dans l’étuve Tracer la courbe Tracer la courbe d’acidification et la courbe de température en fonction du temps d’étuvage Sortir les yaourts à : PH : 4,80 ± PH : 4 80 ± 0,1 01 A°D : 85 à 90 °D 57 Refroidissement Brassage à froid ou à chaud Brassage à froid : Après min 24H de refroidissement Louche ou fouet Chambre froide Mixeur pour les yaourts à boire Ajout des f i / fruits/sucre ou arômes ô Frigo ventilé Tank d’eau a d eau glacée Brassage à chaud : Sortie étuve Sortie étuve Agitation violente qq secondes Louche ou agitateur Louche ou agitateur manuel Ajout des fruits/sucre ou arômes (stockés à 20°C) Technologie Laitière ‐ Philippe CLASSEAU ‐ 22/06/2010 Conditionnement Remplissage des pots plastiques ou en verre Operculage et soudure de l’opercule aluminium avec une operculeuse adaptée adaptée ou à défaut un fer à repasser Capsulage avec des couvercles plastiques Sertissage avec des opercules aluminium et la machine coup de poing 5. LEES DIFFÉRRENTES ÉTTAPES DE FABRICATTION DU YYAOURT 5.7. CONDITIONNEMENT ‐ YAOURTS BRASSÉS 58 Technologie Laitière ‐ Philippe CLASSEAU ‐ 22/06/2010 5. LLES DIFFÉRENTES ÉTAPES DEE FABRICAATION DU YAOURT 5.8. ETUVAGE : METABOLISME HOMOFERMENTAIRE DES BACTERIES LACTIQUES 59 Technologie Laitière ‐ Philippe CLASSEAU ‐ 22/06/2010 5. LEES DIFFÉRRENTES ÉTTAPES DE FABRICATTION DU YAOURT 5.8. ETUVAGE : COURBES D’ACIDIFICATION 60 Technologie Laitière ‐ Philippe CLASSEAU ‐ 22/06/2010 5. LLES DIFFÉRRENTES ÉTTAPES DE FABRICATTION DU YAOURT 5.8. ETUVAGE : CARACTERISTIQUES MICROBIOLOGIQUES ET PHYSICO‐CHIMIQUES Evolution de l’organisation des caséines en fonction du pH 61 Technologie Laitière ‐ Philippe CLASSEAU ‐ 22/06/2010 5. LEES DIFFÉRRENTES ÉTTAPES DE FABRICATTION DU YYAOURT 5.8. ETUVAGE : MÉCANISME DE LA COAGULATION ACIDE La coagulation par acidification est de nature électrochimique Sous l’action des bactéries lactiques, le lactose du lait est progressivement transformé en acide lactique transformé en acide lactique L’acide lactique entraîne : Une régression de l’ionisation des fonctions acides des caséines Une diminution du pouvoir séquestrant des caséines αS1, αS2 et β vis‐à‐vis des minéraux minéraux Solubilisation du calcium et du phosphate micellaire Les micelles de caséines se désagrègent en leur sous unités : les submicelles Si le lait est au repos (cas du yaourt), les submicelles se lient entre elles (liaisons de nat re éle trostatiq e et h drophobe) nature électrostatique et hydrophobe) A pH 5,4‐5,2 : Formation d’un réseau protéique qui englobe dans ses mailles la totalité de la phase aqueuse : Naissance du gel lactique dans l’étuve Mais l’acidification se poursuit A pH 4,6 : (PH de consommation d’un yaourt) 62 On se retrouve au pH isoélectrique des caséines g Leurs charges se neutralisent Leur hydratation se réduit fortement La structure submicellaire disparaît Le gel lactique (le yaourt) correspond à une organisation tridimensionnelle des protéines relativement fragile (liaisons très nombreuses mais de faible énergie) Technologie Laitière ‐ Philippe CLASSEAU ‐ 22/06/2010 5. LEES DIFFÉRRENTES ÉTTAPES DE FABRICATTION DU YYAOURT 5.8. MÉCANISME DE LA COAGULATION ACIDE Paramètres Acidité après A idité è refroidissement Incidences sur la qualité du yaourt YF : après 24H : 90°D ± YF après 24H 90°D ± 5 5°D D ; après 20J à 4 après 20J à 4°C C : 95 95°D D ± ±5 5°D D YB : après 24H : 90°D ± 5°D ; après 20J à 4°C : 95°D± 5°D Fonction de l’objectif final d’acidité recherchée (à surveiller avec rigueur) Fonction du type de yaourt (YB beaucoup plus long à refroidir q à cause du volume et de l’inertie thermique) Condensation à la surface Vitesse de refroidissement Bris du gel Ch Chocs mécaniques é i Apparence non uniforme A if Montée de sérum à la surface Variation de la température (non respect de la chaîne du froid) 63 Suracidification du gel Synérèse Protéolyse Protéolyse Technologie Laitière ‐ Philippe CLASSEAU ‐ 22/06/2010 5. LEES DIFFÉRRENTES ÉTTAPES DE FABRICATTION DU YYAOURT 5.9. REFROIDISSEMENT DU YAOURT – STOCKAGE AU FROID Contrôles physico‐ chimiques hi i Contrôles b éi l i bactériologiques Contrôles sensoriels Contrôles sensoriels pH, acidité Observations Matière sèche microscopiques i i Taux de sucre Coliformes à 30°C Grille d’évaluation Contrôle de texture à la Salmonella sensorielle cuillère Listéria 64 Technologie Laitière ‐ Philippe CLASSEAU ‐ 22/06/2010 5. LEES DIFFÉRRENTES ÉTTAPES DE FABRICATTION DU YYAOURT 5.0. CONTRÔLES DES PRODUITS FINIS 6. LES PRINCIPAUX 6 LES PRINCIPAUX DÉFAUTS DES YAOURTS DES YAOURTS ET LEUR ET LEUR ORIGINE LA LA PLUS PROBABLE 65 Technologie Laitière ‐ Philippe CLASSEAU ‐ 22/06/2010 Nature Origine Activité protéolytique trop forte des ferments (production i ié é l i f d f ( d i Amertume Goût levuré, fruité, alcool, vanillé, malté, de fromages Goût de moisi 66 de peptides amers ) Contamination par des germes protéolytiques Trop longue conservation T l ti Manque d’acidité Mauvais choix des ferments filants (producteurs de polypeptides au lieu de polysaccharides) polypeptides au lieu de polysaccharides) Déséquilibre au niveau des souches au profit des lactobacilles (T°C trop élevée, taux d’inoculation élevé, vieux ferment ou mauvaise production) p ) Contamination par des levures Contamination par des psychrotrophes C t i ti d h t h Contamination par des moisissures ambiantes ou par les fruits ajoutés j Technologie Laitière ‐ Philippe CLASSEAU ‐ 22/06/2010 6. LEES PRINCIPAUX DÉFFAUTS DESS YAOURTTS 6.1. DÉFAUTS DE GOÛT Nature Origine Activité du lactobacille favorisé au détriment du lactocoque Goût plat, absence d’arôme Lactocoques produisant une enzyme ou arôme insuffisant (alcooldeshydrogénase) qui transforme l’acétaldéhyde en éthanol éthanol Déséquilibre des souches au profit du lactocoque Inhibiteurs de lait (antibiotiques, antiseptiques) Faiblement acide Bactériophages é h Trop de poudre de lait Trop de matière grasse Pas assez de ferments Trop acide 67 Déséquilibre des souches au profit du lactobacille Mauvaise conduite de la fermentation (Incubation trop l longue ou à T°C trop élevée) à T°C él é ) Refroidissement trop lent ou non uniformité à travers le lot Conservation à trop haute T°C Trop de ferments ou souches trop vieilles Trop de ferments o so ches trop ieilles Technologie Laitière ‐ Philippe CLASSEAU ‐ 22/06/2010 6. LEES PRINCIPAUX DÉFFAUTS DESS YAOURTTS 6.1. DÉFAUTS DE GOÛT Nature Origine Contamination par des germes lipolytiques Contamination par des germes lipolytiques (psychrotrophes, levures) Traitement thermique trop faible Goût de rance Goût farineux Goût graisseux Goût aigre Goût aigre Goût aqueux Goût aqueux G ût d Goût de cuit, de brûlé it d b ûlé 68 Trop de poudre Teneur en matière grasse trop élevée Teneur en matière grasse trop élevée Mauvaise conduite des ferments (contamination par une flore lactique sauvage ou par des coliformes)) Manque de protéines (poudre de lait), de matière grasse Vitesse trop rapide de l’acidification entraînant l’obtention de grains de caillé trop gros Traitement thermique trop sévère, inadapté q p , p Technologie Laitière ‐ Philippe CLASSEAU ‐ 22/06/2010 6. LEES PRINCIPAUX DÉFFAUTS DESS YAOURTTS 6.1. DÉFAUTS DE GOÛT Nature Origine Suracidification ou postacidification ou postacidification Température trop élevée pendant le stockage Conservation trop longue Synérèse décantation Synérèse, décantation Refroidissement trop faible Agitation des yaourts pendant le transport Teneur en matière sèche trop faible iè è h f ibl Présence de bulles de Contamination par des levures gonflantes, des gaz gaz coliformes, des leuconostocs coliformes, des leuconostocs Couche de crème Tâches de couleur en surface 69 Absence d’homogénéisation Contamination par des levures ou des moisissures de surface Technologie Laitière ‐ Philippe CLASSEAU ‐ 22/06/2010 6. LEES PRINCIPAUX DÉFFAUTS DESS YAOURTTS 6.2. DÉFAUTS D’APPARENCE Nature Origine Agitation ou vibration pendant le transport faisant suite à Agitation ou vibration pendant le transport faisant suite à Décalottage, sérum en surface Manque de fermeté 70 un refroidissement mal conduit en chambre froide Suracidification ou postacidification Matière sèche trop faible Mauvais étuvage (temps ou température trop faible) Trop liquide Matière sèche trop faible Matière sèche trop faible Temps d’étuvage trop court Mauvaise activité des ferments filants Mauvaise qualité des ferments Déséquilibre des souches en faveur du lactocoque Brassage trop violent pour les yaourts brassés Acidification insuffisante (défaut de croissance) Trop filant Mauvais ferments M i f t T°C d’incubation trop faible Déséquilibre entre les souches Bactéries excessivement filantes Technologie Laitière ‐ Philippe CLASSEAU ‐ 22/06/2010 6. LEES PRINCIPAUX DÉFFAUTS DESS YAOURTTS 6.3. DÉFAUTS DE TEXTURE Nature Origine Acidification faible ou irrégulière Acidification faible ou irrégulière Poudrage trop fort Chauffage du lait trop important Agitation mécanique pendant l’incubation é d l’ b Texture sableuse Texture hétérogène, granuleuse (présence de grumeaux blancs) Faible onctuosité 71 Mauvais choix des souches Mauvais choix des paramètres technologiques p gq Mauvais choix ou mauvaise utilisation du ferment filant Faible teneur en matière grasse Technologie Laitière ‐ Philippe CLASSEAU ‐ 22/06/2010 6. LEES PRINCIPAUX DÉFFAUTS DESS YAOURTTS 6.3. DÉFAUTS DE TEXTURE MERCI DE VOTRE ATTENTION MERCI DE VOTRE ATTENTION Email: [email protected] 72 Technologie Laitière ‐ Philippe CLASSEAU ‐ 22/06/2010 A.R.V.D. JURY DEGUSTATION YAOURT N° Nom du Producteur 15/07/2010 Texture à la cuillère Odeur Flaveur / goût Texture en bouche Note d'écha Aspect visuel ntillon /2 /4 /2 / 10 /2 /20 N°1 N°2 N°3 N°4 N°5 N°6 N°7 N°8 N°9 N°10 N°11 N°12 Observations BAREME DE COTATION DU YAOURT FERMIER Note 10 9 8 7 6 5 Aspect visuel Surface homogène et Bonne consistance, lisse. Bonne fermeté Couleur homogène : de Pas de résistance à la blanche à proche de la pénétration de la cuillère gel lisse couleur de la crème Petites bulles d’air Consistance trop épaisse visibles à la surface ou trop liquide, présence de petits grains après Remontée de sérum ou mélange de petit lait important Surface présentant des inégalités importantes : crevasses, trous, translucide… 4 3 2 1 Texture à la cuillère Consistance trés épaisse ou trés liquide, aspect grumeleux ou liquide visible , présence de grains sensible ou texture filante Odeur/Arôme Goût/flaveur Texture en bouche Bonne odeur de ferments lactique et de lait frais Bon gôut de fraîcheur, de petit lait, de fements lactiques, acidité et amertume légère, de crème fraîche Fluide en bouche, il fond sous le palais sans percevoir de grains. Texture homogène Odeur saine de ferments lactique et de lait frais difficile à percevoir Goût acide assez ressenti cachant les bonnes flaveurs, la fraîcheur est moins ressentie Texture légèrement fluide, présence de grains fins Pas d'odeur particulière Goût plat, neutre, amer Texture hétérogène, pâteuse, grumeleuse, filant, trop fluide Goût parasite de crème rance, d'acitité ou amertume prononcée, arrière-goût , asséchant , goût de plastique, de lait cuit, de poudre de lait Texture très hétérogène et très granuleuse, grains qui ne se dissout pas en bouche Texture à la cuillère : gros Odeur d'acidité prononcée grumeaux ou avec et désagréable, oxydation Présence très importante beaucoup de grains ou très de sérum liquide (aspect de remuer Présence de corps Odeur d'étable,de du lait caillé), texture très étranger plastique de sûre, d'acidité hétérogène filante et prononcée grumeuleuse. le sérum resorti ne se mélange pas Transformation du lait à la ferme Fiche yaourt FICHE FABRICATION YAOURTS FERMES ou ETUVES Date : D.L.C.: N° Lot : ETAPES Quantité de lait : Nombre de yaourts : CONSIGNES STANDARDISATION EN MATIERE GRASSE STANDARDISATION EN MATIERE SECHE Ajout de poudre de lait écrémé afin d’obtenir : 35 à 38 g/kg de MAP ou 110 g/l ESD soit environ 20 à 30 g/l de PLE à ajouter Ajout de sucre (si sucré ou aromatisé) : 6 à 10% T°C : 92°C à 95 °C Durée : 5 min OU T°C : 85°C Durée : 10 à 15 min PASTEURISATION REFROIDISSEMENT ENSEMENCEMENT PREINCUBATION ADDITIFS (si yaourt aromatisé) CONDITIONNEMENT Y au lait entier : > 3,5 % Y gras: ≥ 3 % et < 3,5 % Y standard : ≥ 1% et < 3 % Y maigre : < 1% T°C : 43°C ± 1°C Souche Yaourt à choisir selon fournisseur (voir tableau en annexe) Souche choisie : Dose : Durée : 1H30 ± 15 min T°C : 43°C ± 1°C Arôme : Parfum : ex Vanille Dose : variable selon fournisseur Philippe Classeau CFPPA du QUESNOY (59) VALEURS REELLES Pots préchauffés à l’étuve (2H au préalable) Bien agiter à la louche (sans faire de mousse) Remplissage aseptique Operculage, capsulage ou 1 Transformation du lait à la ferme Fiche yaourt sertissage ETUVAGE CONTROLES PENDANT L’ETUVAGE T°d’étuvage : 43°C ± 1°C Durée : 3H à 5H A°D fin étuvage: 75°D à 85°D PH fin étuvage : 4,8 à 5 HEURE T°C A°D PH Texture Odeur Goût SORTIE DE L’ETUVE CONTROLES L’ETUVAGE APRES Aspect REFROIDISSEMENT – STOCKAGE CONTROLES A J+1 CONTROLES A J+8 A J+20 Philippe Classeau CFPPA du QUESNOY (59) Mettre les yaourts au froid ventilé entre + 2°C à + 4°C maxi Disposer les yaourts de façon à laisser circuler l’air froid facilement Laisser min 24H au froid avant de commercialiser ou de transporter PH : A°D : T°C : J+8 J + 20 PH : A°D : T°C : Aspect : Goût : Odeur : Texture : 2 Transformation du lait à la ferme Fiche yaourt FICHE FABRICATION YAOURTS BRASSES Date : D.L.C.: N° Lot : ETAPES Quantité de lait : Nombre de yaourts : CONSIGNES STANDARDISATION EN MATIERE GRASSE STANDARDISATION EN MATIERE SECHE Ajout de poudre de lait écrémé afin d’obtenir : 38 à 40 g/kg de MAP ou 120 g/l ESD soit environ 30 à 40 g/l de PLE à ajouter Ajout de sucre (si sucré ou aromatisé) : 6 à 10 % Ajout de sucre (aux fruit/sucre : 3 à 6 %) PASTEURISATION T°C : 92°C à 95 °C Durée : 5 min OU T°C : 85°C Durée : 10 à 15 min REFROIDISSEMENT T°C : 43°C ± 1°C ENSEMENCEMENT Souche Yaourt à choisir selon fournisseur (voir tableau en annexe) Souche choisie : Dose : CONDITIONNEMENT Philippe Classeau CFPPA du QUESNOY (59) VALEURS REELLES Y au lait entier : > 3,5 % Y gras: ≥ 3 % et < 3,5 % Y standard : ≥ 1% et < 3 % Y maigre : < 1% En seaux plastiques, inox En bidons plastiques En cuve Bien recouvrir les contenants 3 Transformation du lait à la ferme ETUVAGE CONTROLES PENDANT L’ETUVAGE SORTIE DE L’ETUVE CONTROLES APRES L’ETUVAGE Fiche yaourt T°d’étuvage : 43°C ± 1°C Durée : 3H à 4H A°D fin étuvage : 80°D à 90°D PH fin étuvage : 4,9 à 5,10 Heure Aspect T°C Texture A°D Odeur REFROIDISSEMENT CONTROLES A J+1 BRASSAGE DU COAGULUM A FROID A la louche Au fouet Agitateur de cuve Objectifs : Obtenir un caillé lisse, sans grains Obtenir une texture épaisse sans être trop filante Possibilité de brasser à chaud dès la sortie d’étuve Agitation quelques secondes OU BRASSAGE DU COAGULUM A CHAUD Philippe Classeau CFPPA du QUESNOY (59) PH Goût Mettre le caillé yaourt à refroidir : Frigo ventilé Ou Eau glacée Laisser refroidir jusqu’à atteindre une T°C ≤ 4°C avant d’effectuer le brassage du yaourt PH : A°D : T°C : 4 Transformation du lait à la ferme Fiche yaourt AJOUT DES FRUITS SUR SUCRE OU AJOUT DES ARÔMES Dose habituelle : 8 à 12 % A mélanger au yaourt brassé Ou A mettre au fond du pot de yaourt sous forme de coulis CONDITIONNEMENT REFROIDISSEMENT – STOCKAGE CONTROLES A J+8 A J+20 Philippe Classeau CFPPA du QUESNOY (59) Avec une louche Agitateur manuel Possibilité d’aromatisé les yaourts au lieu de mettre des fruits / sucre Dose selon fournisseurs Remplissage aseptique des pots plastique ou des pots en verre Operculage, capsulage, ou sertissage selon fermeture Mettre les yaourts au froid ventilé entre + 2°C à + 4°C maxi Disposer les yaourts de façon à laisser circuler l’air froid facilement Laisser min 24H au froid avant de commercialiser J + 10 J + 20 PH : A°D : T°C : Aspect : Goût : Odeur : Texture : 5 Transformation du lait à la ferme Fiche yaourt FICHE ANNEXE DE QUELQUES FERMENTS YAOURTS UTILISES EN MILIEU FERMIER LABO STANDA ETS COQUARD DANISCO Composition St thermophilus, Lb delbrueckii ssp bulgaricus St thermophilus, Lb delbrueckii ssp bulgaricus St thermophilus, Lb delbrueckii ssp bulgaricus Désignation PAL YOG 2-30 D LAMBDA 3, 5 /2, 5 / 3 YOMIX 300- 305 Forme Lyophilisé Lyophilisé Lyophilisé Type d’ensemencement Direct Direct Direct Conditionnement 1U, 2U, 5U, 10U DL1, DL3,5 10 DCU Conservation du ferment lyophilisé Soit : Soit : Soit : Dosage préconisé : Y étuvé T°C ≤ 4°C ( 4 mois) T°C ≤ - 18°C ( 6 mois) T°C ≤ 4°C ( 2 mois) T°C ≤ - 18°C ( 2 ans) 1 à 4 U / 100L lait DL1 / 22L lait DL3.5 / 150 à 200L de lait Y brassé 0,5 à 2 U / 100L lait Y à boire 0,5 à 2 U / 100L lait T°C ≤ 4°C ( 4 mois) T°C ≤ - 18°C ( 6 mois) 10 DCU à 20 DCU / 100 L de lait Rapport LB / ST ? LAMBDA 3, 5 /2, 5 : 25 % / 75% LAMBDA 3 : 50% / 50% ? Type d’acidification Douce Sans post-acidification Rapide jusqu’à pH 4,60 à 4,5 0 Plus lente pour un pH moins élevé, pour un parfait contrôle du pH Acide lactique formé L (+) et D (-) ? ? Recommandé pour : Y étuvés Y brassés Y cassant et de brebis Y étuvés Y brassés Y à boire Philippe Classeau CFPPA du QUESNOY (59) 6 Transformation du lait à la ferme Fiche yaourt LABO STANDA ETS COQUARD DANISCO Composition St thermophilus, Lb delbrueckii ssp bulgaricus St thermophilus, Lb delbrueckii ssp bulgaricus St thermophilus, Lb delbrueckii ssp bulgaricus Désignation PAL YOG 4-92 D LAMBDA 6,7,8,9,10 YOMIX 492-495-496 Forme Lyophilisé Lyophilisé Lyophilisé Type d’ensemencement Direct Direct Direct Conditionnement 2U, 5U DL1, DL3.5 100 à 250 DCU (pour fabrication importante) Dosage préconisé : Y étuvé 2,5 à 3 U / 100L lait DL1 / 22L lait Y brassé 2,5 à 3 U / 100L lait DL3.5 / 150 à 200L de lait 10 à 20 DCU / 100L Y à boire 2,5 à 3 U / 100L lait Type d’acidification Rapide jusqu’à pH 4,60 à 4,50 Plus lente pour un pH moins élevé Sans post-acidification Rapide jusqu’à pH 4,70 à 4,6 0 Plus lente pour un pH moins élevé, pour un parfait contrôle du pH Acide lactique formé ? ? ? Recommandé pour : Y brassés Y à boire Y mixtes, texturant sans post- acidification LAMBDA 6,7,8 Y mixtes, texture consistante, arôme doux Philippe Classeau CFPPA du QUESNOY (59) 7 ANALYSE DES RISQUES MICROBIOLOGIQUES YAOURTS Etapes à risques Mélange manuel Dangers Pasteurisation CCP : voir dossier Ensemencem ent Ajout d’arôme, de sucre, de fruits Conditionnem ent Contamination par le matériel (seau, fouet, chinois) Contamination par la poudre de lait Mesures préventives Pasteurisation incomplète permettant le développement de germes indésirables Contamination par les ferments Destruction des ferments Utilisation d’outils propres, application du plan de nettoyage aux outils Conservation de la poudre de lait dans une salle sèche, dans des sacs bien refermés Couple temps-température important (80°C – 20 minutes) Ferments surgelés à ensemencement direct Stockage des ferments à –45°C Respect de la DLC des ferments Ajout des ferments lorsque la température du lait est inférieure à 50°C Contamination par Conservation des ingrédients au l’arôme, le sucre, les fruits sec et à l’abri des contaminations Conservation de l’arôme et des fruits en chambre froide une fois ouverts Respect de la DLUO des ingrédients Contamination par les pots Pots plastiques à usage unique, conservés à l’abri des poussières Contamination par la machine Hygiène du manipulateur Contamination par les Application du plan de nettoyage à seaux la conditionneuse Utilisation de seaux propres (application du plan de nettoyage) Contrôle surveillance Contrôle visuel de la propreté des outils Contrôle visuel de la poudre de lait Actions correctives Nouveau nettoyagedésinfection des outils Elimination du sac de poudre de lait si sac percé ou douteux Enregistrement de l’heure de début et de fin de traitement thermique Nouveau traitement thermique ou élimination du lait si aucun barème de pasteurisation n’est atteint Contrôle visuel des ferments Changement de lot de ferment en cas de doute Contrôle visuel En cas de problème ou de doute, changement du lot d’ingrédient Contrôle visuel de la propreté des pots Contrôle visuel de la propreté de la machine Contrôle visuel de la propreté des seaux Elimination des emballages souillés ou douteux Nouveau nettoyage et désinfection de la machine Nouveau nettoyage et désinfection des seaux Page 1 sur 2 Etuvage Multiplication des germes indésirables Contamination en germes indésirables Brassage Contamination en germes indésirables par le fouet Stockage Multiplication des germes si élévation de la température Température d’étuvage adaptée au développement des bactéries lactiques, ce dernier limitant le développement de germes indésirables Etuvage de pots avec opercules thermoscellés, ou pots recouverts de film alimentaire (pour les bicouches qui sont thermoscellés après l’étuvage) Utilisation de fouets propres, application du plan de nettoyage aux outils Stockage à une température de 2°C Mesure de l’acidité Contrôle visuel de l’aspect et de la texture du yaourt Contrôle visuel de la propreté du fouet Nouveau nettoyagedésinfection Contrôle visuel de l’affichage de température et enregistrement si anomalie Autocontrôles microbiologiques sur les yaourts Appel du technicien pour réparation Si nécessaire, stockage temporaire dans le camion frigorifique En cas de problème important, élimination des produits Si acidité insuffisante, augmentation du temps d’étuvage En cas de problème important : élimination des yaourts Page 2 sur 2 Récapitulatif du CCP pasteurisation Point critique de maîtrise Limites critiques Procédure de surveillance Mesures correctives Enregistrement Couple temps-température : lait à 85°C pendant 10 minutes. Température du lait < 75°C. pas de limite supérieure (en cas de dépassement de la température cible ou de la durée, il peut exister un problème gustatif mais sans conséquence sanitaire) Chaque fabrication : affichage digital, et thermomètre plongé dans le lait, observation de l’heure à laquelle la température de 85°C est atteinte. Prolongement de la montée en température. Si le lait atteint 75°C, il y est maintenu pendant 20 minutes (autre couple de pasteurisation basse). Si la température de 75°C ne peut être atteinte, alors le lait est éliminé et une maintenance du pasteurisateur est effectuée. Sur le cahier de fabrication, enregistrement de : - l’heure de début de la mise en chauffe - l’heure d’atteinte de la température de 75°C - l’heure d’atteinte de la température de 85°C - l’heure de début de refroidissement (= 10 min doivent séparer l’atteinte de la température de 85°C et l’arrêt de la chauffe).