le sexe des étoiles: dix stars dévoilent leurs secrets
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le sexe des étoiles: dix stars dévoilent leurs secrets
avril 2005 | vol. 4 | no 3 3.00 $ CONVENTION DE LA POSTE-PUBLICATIONS No 40708019 LE SEXE DES ÉTOILES: DIX STARS DÉVOILENT LEURS SECRETS À L’AFFICHE DÈS LE 13 MAI Version française de FRANK MILLER’S SIN CITY Visuel © 2004 Miramax Film Corp. Tous droits réservés. À L’AFFICHE DÈS LE 1er AVRIL Famous Québec | volume 4 | numéro 3 14 26 R E P O R T A G E S 14 ALEX GRAVEL Détrompez-vous: il n’a pas 16 ans et demi comme la défunte série Watatatow a bien voulu nous le faire croire. 16 ANDRÉ FORCIER L’enfant terrible du cinéma québécois remet ça avec Les États-Unis d’Albert, son onzième long métrage. 26 ASHTON KUTCHER Qu’on se le tienne pour dit: il faut dorénavant prendre Ashton Kutcher au sérieux. 30 CLIVE OWEN Le charme britannique apprêté à la sauce BD... 34 CE SOIR, ON STAR! Comment les restos montréalais traitent-ils les vedettes hollywoodiennes de passage dans la métropole? Enquête exclusive de Famous Québec sur la question. 16 R U B R I Q U E S 6 PREMIÈRE VUE L’édito de notre rédacteur en chef. 8 TENDANCES 10 BOX-OFFICE Les nouvelles du septième en compagnie d’Anne-Marie Losique. 12 PHOTO-SYNTHÈSE Vedettes vs paparazzis: qui va gagner? 20 LES SORTIES Beauty Shop, Une histoire de Sin City, Sahara, Le Survenant. 36 MODE Petit guide stylistique pour hommes en détresse. 38 SHOPPING Le premier dimanche d’avril n’est pas que la journée officielle du changement d’heure... 40 BEAUTÉ Qu’est-ce que l’Aniston attitude? famous québec 4 | avril 2005 42 VIDÉOS ET DVD 44 MUSIQUE Nabi-Alexandre Chartier parle de parfums, de gardes du corps et de diplôme en ligne. 45 HOROSCOPE 46 LE DERNIER MOT Dix stars lèvent le voile sur leur vie sexuelle. EN COUVERTURE 22 LE SURVENANT Jean-Nicolas Verreault, Anick Lemay et Gilles Renaud font un retour à la terre. Rencontre du troisième type au beau milieu d’un champs de blé d’inde. Textes: Emilie Villeneuve et Jean-François Légaré Photo: Jocelyn Michel www.7578.com pour Famous Québec EXHIBITIONNISTE mini.ca Vous êtes ouvert à tout. Ouvert à attirer l’attention sans vous soucier du regard des autres. Ouvert aux idées nouvelles, comme un toit ouvrant dans un cabriolet, ou comme une capote qui se rétracte en moins de 15 secondes. Vous êtes ouvert à tout. Surtout à l’essayer. © 2005 MINI Canada. « MINI » et le logo « MINI » sont des marques de commerce de BMW AG, utilisées sous licence par BMW Canada Inc. première | vue | La vie en CROZE I ÉDITEUR DIRECTEUR DE LA PUBLICATION RÉDACTEUR EN CHEF ADJOINT CONCEPTION GRAPHIQUE COORDONNATRICE l n’y a aucun doute: Marie-Josée Croze est une star. Sa consécration à Cannes en 2003 pour sa prestation de junkie dans Les Invasions barbares a bouleversé sa carrière. Dorénavant, la planète lui appartient. Elle tourne! Plus que nulle part ailleurs, c’est la France qui l’a adoptée. MarieJosée réside dorénavant dans la Ville lumière où elle est ultra-courtisée. Les propositions ne manquent pas et le téléphone sonne souvent: l’an dernier, elle a enchaîné pas moins de quatre longs métrages. Quant à son futur, il semble plus que parfait. Elle interprétera notamment Clara Schumann chez Cristina Comencini et une espionne à la James Bond chez Steven Spielberg, dans un projet qui mettra en images la prise d’otages survenue aux Jeux Olympiques de Munich en 1972. L’Hexagone ne se lasse pas de la «jeune Canadienne». Studio, le magazine-phare des cinéphages français, a écrit qu’elle était une actrice «plus que formidable». D’ailleurs, la plupart des critiques ont été dithyrambiques à son égard. Il semble toutefois y avoir «un revers à la médaille» d’un tel succès: «La moindre apparition de la lauréate est répertoriée sur Internet», déplorait récemment l’hebdomadaire parisien L’Express. Le magazine nous apprend qu’elle a fait de la figuration dans des films américains et – oh malheur! – des séries de télé québécoise! Croze explique: «Au Québec, si l’on ne fait pas de figuration ni de télé, on crève la dalle.» Et vlan pour ses rôles dans Chambres en ville et dans Montréal PQ. Si la vie est dorénavant faste pour Marie-Josée Croze, les réalisateurs d’ici n’y sont pas pour grand chose. Elle reçoit peu d’offres du Québec et s’en plaint sans ambages à nos cousins: «J’ai l’impression que le public canadien ne me comprend pas toujours très bien», explique-t-elle au Figaro. Il est vrai que Croze se fait plutôt rare chez nous. Outre les apparitions pour promouvoir ses films, l’actrice est très rarement disponible pour les médias québécois. Plusieurs de mes collègues journalistes ayant tenté de l’interviewer en France se sont vu refuser leurs demandes d’entrevue. Il faut dire que les médias du Québec ont dit de Marie-Josée Croze qu’elle était parfois bizarre, un peu brusque et que ses propos partaient dans tous les sens. Est-ce vrai ou faux? Jugez-en par ses dernières déclarations au magazine Première: «Très jeune, je détestais [le cinéma]. Et pour cause. À la maison, je ne voyais que de mauvais films doublés en québécois. Quand j’ai découvert Bergman, Rohmer, Godard, je me suis dit: “Putain, c’est ça le cinéma!”» Tant d’absurdités me laissent perplexe. Après tout, j’ai l’âge de MarieJosée Croze. Comme des milliers de jeunes de notre génération, j’ai été transporté par le travail des cinéastes français, mais aussi par celui d’Américains comme Altman, Lynch et Stone ou encore de Québécois comme Arcand, Binamé et Lauzon. Certes, il n’y a pas de mal à saluer le cinéma de l’Hexagone. Mais doit-on tourner le dos à tout ce qu’il se fait de ce côté-ci de l’Atlantique? Madame Croze semble aussi en vouloir aux films «doublés en québécois». Une traduction française est-elle nécessairement meilleure? Putain! C’est ça, Marie-Josée Croze? MATHIEU CHANTELOIS Rédacteur en chef et directeur de la publication [email protected] famous québec 6 | avril 2005 COLLABORATEURS PHOTOGRAPHES RÉVISION DIRECTRICE DE LA PRODUCTION SALAH BACHIR MATHIEU CHANTELOIS JEAN-FRANÇOIS LÉGARÉ DANIEL CULLEN MARNI WEISZ SIMON CÔTÉ NABI-ALEXANDRE CHARTIER MARTIN GRENIER SIMONA LECLERC ANNE-MARIE LOSIQUE MATHIEU ST-ONGE BOB STRAUSS BOB THOMPSON EMILIE VILLENEUVE VÉRONIQUE BONCOMPAGNI CHLOÉ DULUDE JOCELYN MICHEL JEAN-FRANÇOIS LÉGARÉ SHEILA GREGORY FAMOUS QUÉBEC EST REPRÉSENTÉ PAR LES MÉDIAS FAMOUS PLAYERS VENTES PUBLICITAIRES QUÉBEC DIRECTRICE DES VENTES (QUÉBEC ET EST DU CANADA) CHARGÉE DE COMPTES COORDONNATRICE AUX VENTES TORONTO DIRECTEUR GÉNÉRAL DIRECTEUR NATIONAL DES VENTES DIRECTEUR COMMERCIAL DIR. VENTES ET MARKETING (DIVISON MAGAZINES) CHARGÉS DES COMPTES COORDONNATRICE AUX VENTES (514) 868-0005 SOPHIE JODOIN (POSTE 222) LISE MAJOR (POSTE 224) PATRICIA CARPENTIER (POSTE 223) (416) 539-8800 ROBERT BROWN (POSTE 232) JOHN TSIRLIS (POSTE 237) ANTON KIM (POSTE 238) BETH SCOTT (POSTE 249) JAMIE CRUVER (POSTE 224) BEN MUNGER (POSTE 235) ZOLTAN TOTH (POSTE 233) JENNA PATERSON (POSTE 243) CAROL BRATHWAITE (P. 256) COLOMBIE-BRITANNIQUE DIRECTRICE DES COMPTES (604) 904-8622 DIANE RAJH PRAIRIES DIRECTRICE DES COMPTES (403) 266-4412 ELIZABETH D’ARTOIS REMERCIEMENTS IVARS REISS ROBB CHASE SCOTT GARDNER JOAN GRANT CATHY PROWSE SUSAN REGINELLI TAMMY-LYNN ROBERT JEAN STINZIANI INGRID RANDOJA JEFF RUSH ZAC VEGA Famous Québec est publié dix fois par an par 1371327 Ontario Ltd. Le coût d’un abonnement annuel est de 21,45 $ (20 $ + TPS) au Canada. Les demandes d’abonnement et les lettres au courrier du lecteur doivent être envoyées par la poste à Famous Québec au 102, avenue Atlantic, bureau 100, Toronto (Ontario) M6K 1X9, par télécopieur au 416-539-8511 ou par courriel à [email protected] Convention de poste-publications No 40708019 Retourner toute correspondance ne pouvant être livrée au Canada à Famous Québec 102, avenue Atlantic, bureau 100, Toronto (Ontario) M6K 1X9. 100 000 exemplaires de Famous Québec sont distribués dans les cinémas Famous Players et Alliance Atlantis. Famous Québec reçoit le matériel pour fins de publication. Toutefois, Famous Québec n’est pas responsable du renvoi du matériel et des photographies non sollicités. Le contenu de Famous Québec ne peut être reproduit sans le consentement écrit de l’éditeur. Demande d’adhésion présentée à BPA International en janvier 2004. VOUS IMPRIMEZ. PARTAGEZ. APPRÉCIEZ. Vos meilleurs souvenirs veulent sortir de votre appareil-photo numérique. 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Adapté du roman On finit toujours par payer de Jean Lemieux, le film mettra en images l’enquête entourant un meurtre survenu aux Îles-de-la-Madeleine. C’est Gabriel Pelletier (l’homme derrière Karmina 1 et 2) qui sera chargé de la réalisation de ce long métrage dont le tournage est prévu pour l’été 2006. Mais Pelletier n’est pas le seul réalisateur à piger dans l’univers littéraire pour s’inspirer. On annonçait récemment la transposition sur pellicule du best-seller The DaVinci Code de l’Américain Dan Brown, avec en vedette Tom Hanks et la belle Audrey Tautou. Toujours du côté américain, on pourra bientôt voir Julianne Moore et Nicolas Cage dans Next, un thriller de science-fiction adapté de la nouvelle L’homme doré du romancier Philip K. Dick. Et le Québec est loin d’échapper à cette tendance: en mai, on débutera le tournage d’un film inspiré du roman Un dimanche à la piscine à Kigali de Gil Courtemanche, réalisé par Robert Favreau (Les Muses orphelines). Et devinez où le cinéaste Érik Canuel a déniché l’idée de son scénario pour Le Survenant, qui prend l’affiche ce moisci? Dans le roman éponyme rédigé par la Québécoise Germaine Guèvremont, bien sûr! I JEAN-FRANÇOIS LÉGARÉ 2005: l’odyssée de Spielberg La dernière cérémonie des Oscars n’était pas encore terminée que déjà la machine à rumeurs concernant la prochaine cuvée s’était mise en branle. Et selon plusieurs observateurs, la remise de l’an prochain pourrait être teintée d’une étrange impression de déjà vu. À qui la faute? Steven Spielberg, qui s’affaire à boucler deux méga-productions (War of the Worlds avec Tom Cruise et un autre film inspiré des attentats terroristes survenus aux Jeux Olympiques de Munich), tout juste à temps pour les inscrire dans la prochaine course aux statuettes dorées. Résultat? Une cérémonie qui risque de ressembler grandement à celle de 1994, année où le cinéaste avait presque tout balayé avec deux de ses films, La Liste de Schindler et Le Parc Jurassique (il avait notamment remporté les trophées du meilleur film et du meilleur réalisateur). Bien sûr, rien n’est encore coulé dans le béton (attendons tout de même de voir les productions en question…), mais l’on peut être certain de voir les studios représentant Spielberg mettre le paquet pour vendre ses films aux membres de l’Académie. Alors retenez votre souffle! Mais comme la soirée risque d’être (encore une fois...) ennuyante, on vous donne le droit de laisser échapper un petit bâillement. Ou deux. War of the Worlds de Steven Spielberg TROUVEZ L’ERREUR Vous récitez par cœur les répliques de Shrek et participez encore aux projections live du Rocky Horror Picture Show? Quel manque total d’originalité! Ne savez-vous donc pas que la nouvelle façon d’apprécier le septième art n’est plus de répéter ad nauseam les blagues de votre film favori, mais bien d’en traquer les erreurs? C’est du moins l’avis de Jon Sandys, le webmestre britannique du site www.moviemistakes.com, où des cinéphiles du monde entier s’amusent à recenser les fautes de leurs productions favorites. Au palmarès des pires erreurs de réalisation de l’année 2004 figure notamment la scène du train de Spiderman 2, famous québec 8 | avril 2005 dans laquelle le masque de l’homme araignée passe au noir pendant plusieurs secondes avant de reprendre ses couleurs habituelles. Un autre exemple? Dans L’Effet papillon, un prisonnier partageant la cellule d’Ashton Kutcher lit une copie du magazine Hustler qui, dans un plan subséquent, devient un journal. Près de 4 000 films ont été passés au crible par les amateurs de cinéma qui ont dénombré pas loin de 47 000 erreurs. Et les films québécois ne sont pas épargnés puisque deux d’entre eux se retrouvent sur le site: Karmina 2 et Séraphin: un homme et son péché, dans lequel on peut apparemment voir des membres de l’équipe technique à l’arrière plan d’une scène avec Benoît Brière. De quoi faire damner Charles Binamé. Viande à chien! ����� «La Petite Lili s’impose comme une des plus grandes réussites de MILLER» - Luc Perreault, La Presse Mettant en vedette : Ludivine Sagnier : La Piscine Julie Depardieu : Un long dimanche de fiançailles Peut-on concilier sa vie d’homme, De femme et réussir sa vie de cinéma ? Peut-on choisir et l’art et la vie? Film d’ouverture comedia juste pour rire Mettant en vedette : Diane Krueger : Troie, Trésor national Guillaume Canet : La Plage François Berléand : Le Transporteur 1 et 2, Les Choristes Après «Le fabuleux Destin d’Amélie Poulain» - Claudie Ossard présente Mettant en vedette : Claude Perron : Le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain Chantal Lauby : Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre Rossy De Palma : Prêt-à-porter © 2005 Equinoxe Films et © 2005 Warner Bros. Entertainment Inc. Tous droits réservés. box-office | LES NOUVELLES DU SEPTIÈME EN COMPAGNIE D’ANNE-MARIE LOSIQUE PROBLÈME DE TAILLE Si la rupture de Jennifer Aniston et Brad Pitt a rapporté beaucoup d’argent aux tabloïds américains, elle aura coûté une petite fortune au musée londonien Madame Tussauds. En effet, le célèbre établissement spécialisé dans les statues de cire grandeur nature de personnalités publiques a dû remouler la réplique du célèbre couple qui, à l’origine, se tenait par la taille. Montant de la facture: pas moins de 19 000 dollars. Il n’y a pas à dire, cette séparation aura coûté un bras… DU POIL DE LA BÊTE EN BAS DE LA CEINTURE Vous souhaitez mettre tout le monde au parfum du prochain scandale cinématographique? Mentionnez le prochain film du réalisateur américain Gregg Araki. Intitulé Mysterious Skin, ce long métrage met en images l’histoire de deux jeunes différents qui se rencontrent par hasard pour mieux s’épauler. Brady Corbet (Les Sentinelles de l’air) interprète un jeune homme introverti et convaincu d’avoir été enlevé par des extraterrestres, alors que Joseph Gordon-Levitt (Dix choses que je déteste de toi) est quant à lui un arnaqueur séduisant et cruel vivant dans les rues de New York. Ce film dur, présenté au dernier Festival du film de Londres, atterrira sur nos écrans plus tard cette année et promet d’alimenter les discussions dans les chaumières. C’est cru, parfois torride et souvent violent. Au menu: une scène de viol extrêmement dérangeante et des jeux aussi morbides qu’explosifs avec des feux d’artifice. EN DENTS DE SCIE Les oreilles chastes sont partout – même en Californie – et Paris Hilton l’a récemment appris à ses dépens. En patientant chez son dentiste de Beverly Hills, Paris tenait une conversation plutôt salée via son téléphone cellulaire. Offensée par ses propos, sa voisine se serait alors écriée: «Je sais très bien qui vous êtes, et ne réalisez-vous donc pas que les gens ne veulent pas entendre vos propos dégoûtants? Autre chose: habillez-vous pour l’amour de Dieu!» Hilton serait alors devenue toute rouge et, les larmes aux yeux, serait partie en courant sans même recevoir son blanchiment dentaire mensuel. La pauvre… Ne manquez pas Box-office, sur les ondes de MusiquePlus le vendredi à 19 h 30 et de TQS le samedi à 9 heures. LA QUESTION BOX-OFFICE CACHEZ CETTE POITRINE… Lorsqu’une jeune actrice demande à sa mère de l’accompagner à une séance de photos, c’est généralement pour l’aider à contenir les stylistes trop portés sur les décolletés ou les photographes friands de poses suggestives. Ce n’est toutefois pas le cas de la jolie Rosario Dawson (Une histoire de Sin City), qui décrivait récemment sa mère plutôt originale au magazine Giant: «Si j’assiste à une séance de photos et qu’il n’y a aucun vêtement qui me fait, elle me dira un truc du genre “Pourquoi ne poses-tu pas tout simplement sans chandail en cachant ta poitrine avec tes bras?” Instinct charnel ou maternel? Cela reste à voir… Laquelle de ces vedettes a offert 20 000 dollars à une gymnaste américaine pour qu’elle puisse participer aux dernières qualifications olympiques? A) Pamela Anderson B) Paris Hilton C) Jennifer Aniston famous québec 10 | avril 2005 RÉPONSE: A) Pamela Anderson Joseph Gordon-Levitt, Jeffrey Licon et Michelle Trachtenberg Elle aime peut-être se mettre à poil, mais ne demandez pas à Pamela Anderson de supporter la vue de fourrures animales. En février dernier, la plantureuse actrice lançait à Las Vegas la première collection de sa nouvelle ligne de vêtements sans cuir ni fourrure. Alors qu’elle attendait pour regagner sa chambre, Pamela aurait refusé de monter à bord d’un ascenseur où se trouvait déjà une femme portant un vison. «Vous montez?» lui aurait demandé la dame au manteau. «Oui, mais pas avec vous, aurait sèchement répondu l’ex-Miss Baywatch. Débarassezvous d’abord de cette fourrure.» photo-synthèse | DANS MA CAMÉRA Meryl Streep Audrey Tautou famous québec 12 | avril 2005 PHOTO: MARIO ANZUONI / SPLASHNEWS / IPHOTO.CA PHOTO: YUJI OHSUGI / WIREIMAGE.COM Lindsay Lohan PHOTO: RONALD ASADORIAN / SPLASHNEWS / IPHOTO.CA Pas facile, la vie de star. Surtout lorsqu'elle est parsemée de paparazzis. Mais il semble que les vedettes se soient passé le mot afin de prendre les photographes à leur propre jeu. Le stratagème? Fusiller de leurs caméras les voleurs d'images. Vous en conviendrez, les résultats sont un peu... clichés! PHOTO; PETERS / ALL ACTION / KEYSTONE PRESS Nick Stahl Daryl Hannah famous québec 13 | avril 2005 PHOTO: 590 / MOST WANTED / KEYSTONE PRESS PHOTO: SPLASH / IPHOTO.CA PHOTO: MICHAEL CAULFIED / WIREIMAGE.COM Paul Walker Drew Barrymore étoile | La route de Gravel Non, Alex Gravel n’a pas 16 ans et demi comme la défunte série Watatatow a voulu nous le faire croire. Il a 29 ans, trois enfants et vient de tourner son premier vrai rôle au cinéma. I EMILIE VILLENEUVE Une toute autre dynamique donc, surtout parce que Gravel est un produit de la télévision. Il est d’ailleurs mieux connu sous le nom de John Tremblay, son personnage de Watatatow: «J’ai fait quatre ans avec la série. J’ai aussi fait un peu de cinéma, mais surtout des rôles mineurs. À vrai dire, avoue-t-il en riant, j’ai toujours été coupé au montage! Mais cette fois, c’est la bonne. Ils pourront difficilement me réserver le même sort», termine-t-il en s’esclaffant, un rayon de soleil dans les yeux. Après le tournage de C.R.A.Z.Y., Alex Gravel a tenu à passer un peu de temps à la maison: «Ma dernière n’a pas encore un an. Je voulais prendre une pause pour m’occuper de mes filles.» Il n’aura cependant pas pu jouer à la poupée bien longtemps. En janvier, il prenait encore la route, celle du Nouveau-Brunswick cette fois, où il enseigne le théâtre. Mais il sera certainement de retour à Montréal pour la première du film le 27 mai. PHOTO: JOCELYN MICHEL WWW.7578.COM POUR FAMOUS QUÉBEC Famous Québec s’est rendu sur le plateau de C.R.A.Z.Y. par un bel après-midi de juin. C’était la première canicule de l’été, il ventait à écorner les bœufs et Alex Gravel, lui, choisissait d’instinct de s’asseoir au soleil, les pieds sur le bitume, tout près de la rutilante voiture d’époque. Sous ses airs d’adolescent, le comédien est d’un naturel calme et posé, «un peu comme mon personnage, Antoine Beaulieu, le frère qui tempère les autres, qui joue les médiateurs». C’est que l’ambiance n’est pas toujours à la fête dans une fraterie de cinq garçons. Tout le monde le sait: les gars, ça s’injurie, ça se chamaille et, parfois, ça en vient même aux poings. Voilà qui est loin de la réalité quotidienne de Gravel, un père de trois fillettes qui, dans ce film, est entouré d’une véritable légion d’hommes. Ils sont en effet pas moins de 17 garçons à incarner les frères Beaulieu à différents âges. famous québec 14 | avril 2005 LE RETOUR DU NEC PLUS ULTRA. « UN VRAI RÉGAL. » _ Manohla Dargis, THE NEW YORK TIMES ACHETEZ LE DVD LE 12 AVRIL 2005 ! « DEUX FOIS BRAVO. » _ « EBERT AND ROEPER » oceans12.net • Langage Vulgaire • Sujet Adulte } Mot-clé AOL : Ocean’s Twelve warnervideo.com { Les suppléments ne sont ni classés ni sous-titrés. © 2005 Warner Bros. Entertainment Inc. Tous droits réservés. tête | à | tête | La conquête de l’Ouest PHOTO: JOCELYN MICHEL WWW.7578.COM POUR FAMOUS QUÉBEC I JEAN-FRANÇOIS LÉGARÉ famous québec 16 | avril 2005 Huit ans après La Comtesse de Bâton Rouge, l’enfant terrible du cinéma québécois remet ça. Pour son onzième long métrage, André Forcier nous présente Les États-Unis d’Albert. tête | à | tête | U « n iconoclaste cohérent»: voilà comment le réalisateur André Forcier aimerait que l’on se souvienne de lui dans 100 ans. L’homme, qui nous a conduit l’automne dernier à la recherche d’Elvis Presley avec Acapulco Gold, s’est toujours démarqué par son style surréaliste et la facture singulière de ses productions. Mais que l’on aime ou que l’on n’aime pas, au fond, André Forcier s’en fiche un peu. Ce qui compte d’abord, c’est «d’être différent des autres et essayer de ne pas ennuyer les gens. J’essaie de les surprendre, mais sans les dérouter.» Sans les dérouter? Voilà une affirmation plutôt surprenante de la part d’un cinéaste qui a fait rimer toutes les répliques de son Vent du Wyoming. «Je ne prends pas de cap d’acide en me levant le matin si ça peut te rassurer», lance-t-il entre deux éclats de rire, avant d’ajouter sur une note plus sérieuse: «C’est vrai que mes images sont souvent déroutantes, mais je m’organise toujours pour que l’on comprenne l’histoire du tourner des histoires rédigées par d’autres, mais pour moi, faire un film, c’est essayer de trouver une nouvelle voie. Je me considère bêtement comme un artiste et je ne fais pas de différence entre l’écriture et le tournage. Il m’est déjà arrivé de “scrapper” l’un de mes scénarios qui avait reçu le financement nécessaire pour le tournage, mais que je n’aimais finalement pas.» Voilà qui est étonnant. Au cours de sa carrière, Forcier a dû croiser le fer à maintes reprises avec les bailleurs de fond pour pouvoir réaliser ses scénarios. C’est d’ailleurs la principale raison pour laquelle Les États-Unis d’Albert a mis autant de temps à voir le jour. Le film, qui devait initialement être tourné en anglais, a été refusé par le volet anglophone de Téléfilm Canada. Le cinéaste a donc dû se tourner vers l’équivalent francophone du programme fédéral pour obtenir du financement. Résultat: tous les Américains des États-Unis d’Albert parlent le… français! Mais Forcier n’était Roy Dupuis et Éric Bruneau premier coup», explique-t-il avec le ton languissant qui a fait sa marque de commerce. Car l’homme est à l’image de son œuvre: spontané, réactionnaire, un tantinet bougonneux et muni d’une bonhomie attachante qui le rend généreux à l’égard de son interlocuteur. Une histoire inventée Près de huit ans se sont écoulés entre la sortie de La Comtesse de Bâton Rouge (en 1997) et l’arrivée en salles des États-Unis d’Albert (prévue ce mois-ci). Il est vrai qu’André Forcier met souvent du temps à accoucher de ses films. Après 30 ans de carrière, il n’en est qu’à son onzième long métrage. «Je ne suis pas le seul à qui c’est arrivé, affirme-t-il. Je pourrais mormone (Émilie Dequenne) qui défend la polyandrie et même Noé (!) qui vit dans une arche juchée au sommet d’un poteau. Le reste de la distribution est complété par Céline Bonnier, la Française Andréa Ferréol et même Julie McClemens et Geneviève Brouillette qui font des caméos. Les fonds nécessaires finalement en poche, Forcier a pu débuter son tournage au Mexique qui, pour des raisons budgétaires, a servi de décor au désert américain. Et comme le film est réalisé en coproduction avec la France et la Suisse, les acteurs francophones s’expriment dans trois accents différents. Une véritable tour de Babel qui illustre très bien l’importance de la langue dans l’œuvre du réalisateur: «La langue a joué avec moi. J’ai été élevé à Greenfield Park et, à l’âge de 12 ans, je mélangeais l’anglais et le français. J’ai même été obligé de désapprendre l’un pour réapprendre l’autre. Peut-être qu’inconsciemment, ça m’a marqué.» Autre obsession du cinéaste: les ÉtatsCéline Bonnier pas encore au bout de ses peines: «Les fonctionnaires francophones m’ont demandé de réécrire le film à plusieurs reprises parce qu’il ne correspondait pas à leurs supposées attentes. Ils m’ont font chier et ils m’ont surtout fait perdre beaucoup de temps.» Il faut dire que l’histoire est plutôt inusitée. En 1926, un jeune acteur québécois (Éric Bruneau), résolu à devenir la prochaine sensation d’Hollywood, décide de quitter la Belle Province pour tenter sa chance en Californie. Au cours de son périple, il rencontre plusieurs personnages hauts en couleur dont un golfeur (Roy Dupuis) qui traverse le désert en pratiquant son sport favori, une passionara famous québec 18 | avril 2005 Unis, pays mythique pour Forcier puisqu’il se retrouve présent dans le titre de trois autres de ses long métrages: Kalamazoo, Le Vent du Wyoming et La Comtesse de Bâton Rouge. Son œuvre, «l’une des plus cohérentes du cinéma québécois» selon lui, en aura certainement marqué plus d’un. «Je ne gratte pas à droite et à gauche, comme d’autres le font. Des films comme Le Survenant ou Séraphin, je n’ai pas envie d’y toucher parce qu’on a déjà fait ça. On ne fait pas du cinéma pour mettre des choses en boîte, mais pour exprimer une vision. Et je suis incapable de faire des compromis avec moi-même. Après tout, je suis mon premier spectateur.» Violette « l’inventrice » Klaus « l’érudit » « Jim trou Carr ey ve a vec le co Olaf ^ mte le rô le pa – Ca rla M eyer rfait , San Fran .» cisco Ch roni cle Prunille « la mordilleuse » Aussi offert dans une Édition spéciale de collection de 2 disques Mettez le grappin sur ce DVD le 26 avril Jusqu’à épuisement des stocks Bande sonore sous étiquette Sony Classical / Sony Music Soundtrax. Copyright © 2004 Paramount Pictures Corporation et DreamWorks LLC. Tous droits réservés. www.paramount.com/homeentertainment La date, la disponibilité et l’illustration peuvent changer sans préavis. © 2005 Paramount Pictures. Tous droits réservés. La marque, le logo BLOCKBUSTER et les marques connexes sont des marques de commerce de Blockbuster Inc. © 2005 BLOCKBUSTER Inc. Tous droits réservés. MC et copyright les | sorties | AUX FILMS DU TEMPS FEVER PITCH 1ER AVRIL 8 AVRIL AVEC: Drew Barrymore, Jimmy Fallon RÉALISÉ PAR Bobby Farrelly Un homme est obsédé par l’équipe de baseball des Red Sox de Boston. Il tombe amoureux d’une jeune femme séduisante, mais la saison est sur le point de commencer… À qui la faute lorsque tout va mal? Les deux se lancent la balle. BEAUTY SHOP LES ÉTATS-UNIS D’ALBERT AVEC: Queen Latifah, Dondre T. Whitfield RÉALISÉ PAR Bille Woodruff Une femme se lance en affaires et achète un salon de beauté. Elle hérite alors d’une cohorte de stylistes entêtées et d’une clientèle colorée. Mousses, gels et shampooings s’en donneront à cœur joie! Dommage pour les postiches… AVEC: Roy Dupuis, Céline Bonnier RÉALISÉ PAR André Forcier Un jeune Québécois part pour Hollywood avec l’intention de devenir la prochaine sensation au cinéma. Pour se faire, il doit d’abord traverser le désert où il fait la rencontre de plusieurs personnages hauts en couleur. UNE HISTOIRE DE SIN CITY SAHARA THE BALLAD OF JACK AND ROSE AVEC: Josh Hartnett, Marley Shelton RÉALISÉ PAR Robert Rodriguez Sin City: la ville aux mille péchés. Corruption, meurtres, criminels… Trois histoires périlleuses se chevauchent dans cette ambiance funeste. Adaptation cinématographique des bandes dessinées de Frank Miller. AVEC: Matthew McConaughey, Penélope Cruz RÉALISÉ PAR Breck Eisner À l’aventure! Sauver le monde entier d’une catastrophe devient ici le défi d’un chasseur de trésors et d’une médecin humanitaire. Ensemble, ils tenteront d’élucider le mystère d’une terrible plaie qui cause la mort de milliers d’Africains. AVEC: Daniel Day-Lewis, Catherine Keener RÉALISÉ PAR Rebecca Miller Pour la protéger du monde moderne, un père s’isole dans une contrée lointaine avec sa fille de 16 ans. Mais quand deux garçons emménagent, l’adolescente voit naître en elle un vif désir sexuel. Une situation qui fera jaser papa. famous québec 20 | avril 2005 • SUR LES ÉCRANS DÈS LE 8 AVRIL PODIUM L’INTERPRÈTE AVEC: Benoît Poelvoorde, Julie Depardieu RÉALISÉ PAR Yann Moix Un homme gagne sa croûte en imitant un chanteur des années 1970. Son ambition, au grand dam de sa femme, est de gagner le concours de la Nuit des sosies, diffusée en prime time à la télé. Pris entre son désir de gloire et l’amour réel pour sa femme, il lui faudra choisir. AVEC: Nicole Kidman, Sean Penn RÉALISÉ PAR Sydney Pollack Une interprète travaillant pour l’ONU découvre qu’il se mijote un complot meurtrier: l’assassinat d’un dictateur africain. Elle confie son secret à un agent du FBI qui l’aidera à mener une enquête. • SUR LES ÉCRANS DÈS LE 15 AVRIL • SUR LES ÉCRANS DÈS LE 22 AVRIL 22 AVRIL 29 AVRIL UN AMOUR COMME ÇA LE GUIDE GALACTIQUE AVEC: Ashton Kutcher, Amanda Peet RÉALISÉ PAR Nigel Cole Deux jeunes gens font connaissance dans un avion. Pendant sept ans, les deux résistent à un désir réciproque, mais Cupidon décide que c’en est trop. Il aura visé juste! AVEC: John Malkovich, Mos Def RÉALISÉ PAR Garth Jennings Des extraterrestres menacent de détruire la Terre. Deux amis décident alors de partir à la conquête de l’espace. Fidèle caricature de l’œuvre du romancier Douglas Adams. LE SURVENANT XXX: STATE OF THE UNION AVEC: J.-Nicolas Verreault, Anick Lemay RÉALISÉ PAR Érik Canuel Un beau soir d’automne, un étranger cogne à la porte d’une famille du Chenal du Moine, près de Sorel. En échange de son travail, on l’accueille dans le village, où il bouleversera les existences tranquilles et tombe amoureux d’une des habitantes. Inspiré du célèbre roman de Germaine Guèvremont. AVEC: Ice Cube, Samuel L. Jackson RÉALISÉ PAR Lee Tamahori Un criminel se fait recruter par l’Agence de sécurité nationale des États-Unis (NSA). Sa mission: déjouer un complot qui vise à renverser le gouvernement américain. Détrompez-vous: ce film n’a pas été réalisé par Michael Moore! Textes et recherche: Simon Côté AMITYVILLE: LA MAISON DU DIABLE Avec: Ryan Reynolds, Melissa George Réalisé par Andrew Douglas L’histoire qui a fait maintes fois le tour du globe revient nous hanter ce printemps: George et Kathy Lutz emménagent dans une demeure habitée par des esprits maléfiques. Reprise du film de 1979. • SUR LES ÉCRANS DÈS LE 15 AVRIL famous québec 21 | avril 2005 PHOTO: JOCELYN MICHEL WWW.7578.COM POUR FAMOUS QUÉBEC en | couverture | Anick Lemay, Jean-Nicolas Verreault et Gilles Renaud famous québec 22 | avril 2005 Qui l’eût cru? Jean-Nicolas Verreault, Anick Lemay et Gilles Renaud font un retour à la terre. Rencontre du troisième type au beau milieu d’un champs de blé d’inde. I EMILIE VILLENEUVE D ans la forêt, les arbres sont nus. Dans le champs, les épis ont séché sur leurs tiges. Au bout du chemin de terre, on aperçoit une croix blanche. Un peu plus loin se dressent un petit enclos dans lequel cohabitent paisiblement poules et biquettes, et une maison de bois au toit mansardé. À droite, l’eau a fui le lit de la rivière et les feuilles couvrent presque toute la surface du liquide noirâtre. Tout devrait être en place pour le tournage d’une autre scène du Survenant. Et pourtant… «C’est un peu la panique, avoue le réalisateur Érik Canuel avant que les acteurs arrivent. Il n’y a pas d’eau et nous devons tourner des scènes sur le canal. On a été obligé de créer des digues.» Malgré les efforts déployés pour garder un niveau d’eau acceptable, quelques heures plus tard, la barque du père Didace touchera le fond. Mais, n’ayez crainte, le gars des vues va arranger ça. C’est la magie du septième art. Une magie qui prend beaucoup de temps à opérer. L’atmosphère s’allège dès que Jean-Nicolas Verreault arrive sur les lieux. Érik Canuel crie «Action!» et le beau blond – roux pour l’occasion – lève sa hache dans les airs et fend une bûche d’un seul coup. «Jean-Nicolas est l’un des rares acteurs à transporter autant de mystère avec lui», siffle Canuel après avoir lancé un «Coupez!» bien sonore. L’équipe de Famous Québec restera plus de sept heures sur le plateau du Survenant. Le temps de voir les acteurs passer au maquillage, aux costumes, tourner plusieurs scènes puis, excédés et heureux, manger les douceurs que leur a préparées la cuisinière de plateau, Ana-Maria dite «la sorcière», une petite femme d’origine brésilienne à qui tout le monde semble vouer un amour sans borne. Autre coup de cœur de l’équipe: Anick Lemay. La jeune comédienne prête ses traits à Angélina Desmarais, celle dont le Survenant tombera amoureux. «Mon personnage soutient la trame romantique du film. C’est quand même une belle histoire. Tout réside dans la subtilité: contrairement à aujourd’hui où l’on baise dès le premier soir, ils ne s’embrassent même pas, se frôlent à peine.» Fraîcheur et spontanéité sont résolument au menu en ce bel avant-midi de l’automne dernier. À midi, nous allons à la rencontre de Gilles Renaud qui incarne le père Didace. «C’est un magnifique coin de pays, claironne d’emblée l’acteur avec la voix chaude qu’on lui connaît. Quand on est arrivé ici, on voulait tous acheter la terre et la maison, même si ce n’est qu’un décor.» Nous avons d’ailleurs osé ouvrir la porte de la maisonnette qui, effectivement, sert à entreposer des harnais, des pelles et des canards morts à moitié plumés (Anick Lemay devra plumer l’autre moitié dans une scène). Gilles Renaud semble parfaitement à l’aise dans ce mélange de nature sauvage, de trompe-l’œil et, surtout, dans ce rôle magnifique que lui a offert Érik Canuel: «Il y a eu plusieurs projets d’adaptation cinématographique du Survenant. Vers l’âge de 30 ans, j’ai même été approché pour jouer le rôle-titre, mais l’entreprise est tombée à l’eau. Je n’aurais jamais cru que lorsque ce projet verrait enfin le jour, j’aurais l’âge de jouer le père Didace!» s’exclame l’acteur de 61 ans. Il s’agissait pourtant du personnage qu’il préférait, «peut-être parce que, comme lui, je suis sensible aux aventuriers sans pourtant en être un moi-même». La bourrasque Rappelez-vous l’ouvrage de Germaine Guèvremont: le Survenant apparaît un soir d’automne. Il bouleverse l’existence des habitants du Chenal du Moine puis, au mois de septembre suivant, il reprend le large. Le Survenant est aussi arrivé dans la vie d’Érik Canuel telle une bourrasque: «Je ne pensais pas m’attaquer à ce genre de monument avant d’être vieux», confie le cinéaste. Pour Canuel, cette adaptation constituait un défi de taille. Non seulement parce que d’autres transpositions avaient déjà été faites (pour la radio en 1947 et pour la télévision en 1954), mais aussi à cause du débat médiatique qui entoure la surexploitation du genre. Un Homme et son péché, Aurore, Le Survenant... Il n’en fallait pas plus pour crier au manque d’imagination. «Mais il ne s’agit pas d’un film sur le misérabilisme, précise Jean-Nicolas Verreault. C’est plutôt un prétexte extraordinaire pour parler de liberté et de tolérance face aux étrangers. Non pas des conditions dans lesquelles nos arrière-grands-parents vivaient au début du siècle dernier.» Il est plus de 17 heures lorsque notre photographe croque enfin les visages des protagonistes du Survenant, tout juste avant qu’eux-mêmes ne croquent les bons petits plats d’AnaMaria. Érik Canuel le sait: «Il y a un vieil adage en cinéma qui dit que, quand tu as un bon kraft [cuisinier], tu as un plateau heureux.» Un constat qui s’impose de soi. famous québec 23 | avril 2005 en | couverture | contraste étonne. Difficile de croire qu’Anick Lemay ait pu troquer les talons griffés de son personnage de Tribu.com pour de rustiques sabots de fermière. Pourtant, sur le plateau du Survenant, l’actrice n’a eu d’autre choix que d’enfiler une robe lacée jusqu’au cou, un changement qui semble néanmoins lui plaire: «Je suis tannée de jouer les mangeuses d’hommes. Fini les pitounes!» rigole celle que l’on a récemment pu voir dans Le Dernier tunnel et Maman Last Call. C’est probablement parce qu’elle a les deux pieds bien ancrés sur le plancher des vaches qu’on lui a confié le rôle d’Angélina Beauchemin, une femme introvertie aux prises avec un handicap physique qui déforme sa démarche. «Un handicap, ça devait être un très gros problème en 1911. Au début du film, elle ne fait rien d’autre qu’attendre la mort.» Lemay se renfrogne et demeure silencieuse un instant. «Je trouve ça effrayant qu’à 20 ans, on puisse vouloir attendre la mort», finit-elle par ajouter. Mais le mystérieux Survenant, qui s’éprend de la jeune Angélina, viendra la libérer de sa torpeur. «Je suis une fille totalement romantique et cette histoirelà me fait capoter. En 1911, les gens ne se touchaient pas, mais la passion était quand même toute là», s’émerveille l’actrice qui, pour pouvoir incarner son personnage au grand écran, a dû perdre plus de dix kilos. «Mon esthéticienne m’a mis sur un régime et on a coupé les sucres. Mais je me suis quand même gardé le droit de boire un verre de vin en rentrant chez moi le soir. Ça, c’est sacré!» – JF LÉGARÉ est un extraterrestre. C’est du moins ce que prétend Jean-Nicolas Verreault lorsqu’il décrit son personnage. Visiblement fier d’incarner le colosse roux, l’acteur affirme se retrouver dans les valeurs véhiculées par celui à qui il prête ses traits: «C’est quelqu’un qui se fout de l’artifice et qui s’intéresse à l’essentiel, aux relations humaines. Il veut vivre dans l’instant présent et voyager, en partie pour conserver sa liberté.» Au fil de ses voyages, le Survenant se retrouve au Chenal du Moine, le visage brûlé par le soleil avec, pour seul bagage, un baluchon contenant des objets que les habitants du village n’ont jamais vus. «Contrairement à ce que l’on peut croire, il s’agit d’une histoire on ne peut plus contemporaine. C’est un film sur l’acceptation de la différence et, personnellement, je ne trouve pas les gens beaucoup plus ouverts qu’au début du siècle.» Si l’histoire du Survenant captive encore le Québec après 60 ans, Verreault, lui, continue à tenir le public québécois en haleine. Après une brûlante performance dans la série Jack Carter et deux rôles au cinéma l’an dernier (les tièdes Dans l’œil du chat et Je n’aime que toi), on retrouve un Jean-Nicolas plus vrai que nature, dans un décor on ne peut plus sauvage. D’ailleurs, «le gars de ville que je suis se prend à aimer de plus en plus se retrouver dans le bois». Mais est-il prêt à troquer le manteau de cuir pour la chemise à carreaux? «Non! Si je me retrouve en campagne, ce sera avec ma veste de cuir sur le dos!» – E. VILLENEUVE famous québec 24 | avril 2005 PHOTOS: JOCELYN MICHEL WWW.7578.COM POUR FAMOUS QUÉBEC dos, on dirait une petite fille. Deux lourdes tresses lui fendent le dos jusqu’aux fesses et sa robe lui donne l’air d’une poupée. Elle se retourne et les traces de l’enfance sont encore là. Les grands yeux de Catherine Trudeau fouillent discrètement les recoins de l’âme de son interlocuteur et distraitement l’horizon. À 29 ans, on retrouve la comédienne de La Loi du cochon, L’Ange de Goudron et de la série télé Tabou emprisonnée dans un serre taille et des jupes dont le poids est difficile à supporter. Ses yeux gourmands, elle les prête cette fois à Alphonsine Beauchemin, «la femme d’Amable, la brue du père Didace. Une jeune femme orpheline, discrète, qui ne veut pas prendre de place et qui s’avère incapable de tenir maison, de faire le train, le ménage, de s’occuper des hommes, mais surtout, de concevoir un enfant». Décidément, le rapport de l’actrice avec la fertilité est des plus intéressants: «J’ai vraiment un drôle de karma! Dans Un Homme et son péché, je succombe à un avortement, dans La Loi du cochon, je donne mon bébé en adoption et là, dans Le Survenant, je n’arrive pas à devenir enceinte!» Mais l’arrivée du grand roux va changer la vie de Phonsine. «Il va amener “l’ailleurs” au Chenal du Moine. Il va rire dans la maison des Beauchemin, alors que personne n’y a jamais ri.» Et, qui sait, peut-être Le Survenant marquera-t-il le cours de la carrière de Catherine Trudeau… – E. VILLENEUVE famous québec 25 | avril 2005 : il y a un bout de temps déjà que ce nom résonne dans le milieu du cinéma québécois. Grâce à Érik, bien sûr, qui enchaîne depuis trois ans succès par-dessus succès. Mais aussi grâce à Nicolas Canuel, «le frère de l’autre» comme il le dit lui-même, acteur qui s’impose peu à peu comme une figure de premier plan avec des rôles comme le Père Pivot dans Sur le seuil, Vincent Savard dans Le Dernier tunnel ou encore Beau-Blanc de-Froi dans Le Survenant, «un fouineux qui cherche constamment à savoir ce que les autres racontent pour aller le rapporter», explique l’interprète. Canuel prévient toutefois les nostalgiques de la série originale que son Beau-Blanc sera fort différent de celui personnifié par Marc «Sol» Favreau, qui avait fait connaître le personnage en 1957: «Dans la série, il n’était pas très vite, il bégayait. Ce n’est pas vraiment l’interprétation que je voulais en donner. J’ai essayé de coller davantage à ce qu’il est dans le roman.» Après Nez Rouge et Le Dernier tunnel, Le Survenant est la troisième collaboration «notable» entre Érik et Nicolas, eux qui avaient «déjà travaillé ensemble à l’époque où [ils étaient] étudiants», poursuit celui qui était aussi le bum Éric St-Amand dans la télésérie Temps dur. Une question nous brûle cependant les lèvres: connaissent-ils des frictions lors de ces expériences de travail communes? Après tout, il s’agit de deux frères… «Pas du tout. On s’est parlé longtemps avant le début du tournage et Érik est très bon pour diriger ses acteurs.» C’est maman Canuel qui doit être fière… – JF LÉGARÉ entrevue | Ashton Kutcher et Amanda Peet famous québec 26 | avril 2005 onbadine avec l’humour Nous voilà prévenus: il faut dorénavant prendre Ashton Kutcher au sérieux. Cela ne l’empêche toutefois pas de récidiver avec la nouvelle comédie romantique Un Amour comme ça. I SIMON CÔTÉ images l’histoire de deux jeunes gens qui font connaissance dans un avion. Pendant sept ans, les deux résistent à un désir réciproque avant de céder peu à peu à leurs vrais sentiments. Si le film emprunte à la comédie romantique traditionnelle, Kutcher tente d’en faire valoir les différences: «Il y a un peu plus d’esprit. C’est une exploration du temps. Existe-t-il vraiment un bon moment pour être avec quelqu’un? demande-t-il. C’est aussi une façon de nous faire réaliser à quel point nous sommes parfois aveugles, que la personne rêvée est peut-être tout près et que nous l’ignorons parfois complètement.» C’est l’actrice Amanda Peet (Identité, Le Nouveau voisin) qui incarne la belle de Kutcher. «Elle est la personne la plus professionnelle, la plus généreuse et la plus attentionnée avec qui j’ai travaillé», affirme Kutcher. Il faut un peu de jugeote pour arriver à de telles fins. Mais devant autant de projets, quels sont ses buts créatifs? Kutcher et sa Demi «J’essaie d’être le moins possible centré sur moi-même et de m’attarder davantage aux autres», affirme-t-il sagement. Décidément, Demi Moore ne pouvait pas demander mieux. «Je veux utiliser tous les moyens à ma disposition pour aider les gens à s’aimer plus. Si nous adoptions cette attitude en tout temps, nous irions beaucoup mieux.» famous québec 27 | avril 2005 S a belle gueule aurait pu nuire à sa cause. Après tout, combien de sex-symbols ont défilé dans le ciel hollywoodien sans jamais être pris au sérieux? Mais Ashton Kutcher n’est pas une étoile filante. Le boy-toy de Demi Moore a préféré miser sur sa crédibilité plutôt que sur son apparence pour se tailler, au fil des ans, une réputation d’acteur, d’animateur et de producteur respecté. Le secret derrière tant de succès? Un redoutable instinct pour les bonnes décisions et un intarissable désir de s’amuser. C’est d’ailleurs ce qui l’aurait motivé à quitter la télésérie américaine That ’70s Show, après sept saisons de collaboration qui l’ont propulsé au rang de superstar. De sa résidence de Los Angeles, Kutcher explique, le plus sérieusement du monde: «Je veux prendre part à des projets qui me gardent motivé.» Peu à peu, à mesure que l’entrevue téléphonique progresse, Kutcher laisse transparaître un côté sage que peu de gens connaissent. Derrière l’image d’éternel adolescent qui se dégage de l’acteur de 27 ans se cache un homme réfléchi qui sait prendre du recul pour mieux revenir en force. Kutcher reste tout de même conscient que ses fans adorent le voir jouer la comédie. Dans Un Amour comme ça, qui prend l’affiche ce mois-ci, l’acteur de 1,89 mètre poursuit dans cette direction, tout en s’éloignant progressivement de l’humour facile et gras auquel il nous avait habitués. Le film met en entrevue | Avec ces belles paroles, on peut facilement mesurer l’influence que la Kabale, cette tradition issue du judaïsme, a eu sur le jeune acteur. Et si plusieurs considère ce courant comme la dernière folie spirituelle d’Hollywood, Kutcher, lui, pose un regard critique sur la doctrine à laquelle Demi Moore l’a initié: «Je ne suis pas du genre à avoir peur de quelque chose simplement parce que je ne sais pas de quoi il s’agit. J’ai donc tenté d’en apprendre plus.» Cette pratique viendrait-elle combler un vide laissé par une transition trop abrupte dans la vie de l’acteur? Peutêtre. Après tout, Kutcher était un simple étudiant en biochimie avant d’entreprendre une carrière internationale de mannequin. Avant sa participation au concours Fresh Faces of Iowa, il était fils de fermier et menait une vie rangée. Du jour au lendemain, Kutcher est parti pour New York, où on le paya des sommes extravagantes pour se faire prendre en photo. Mais devenir coup sur coup sex-symbol, acteur fétiche et compagnon de Demi Moore n’est pas si facile. Les tabloïds ont d’ailleurs été longtemps obsédés par sa relation avec l’actrice de quinze ans son aîné. «Le respect de ma vie privée et de ses frontières ont été dépassés. Je ne voudrais jamais censurer la presse, mais est-ce qu’aller au restaurant ou faire du ski constitue une nouvelle? Est-ce vraiment nécessaire?» Demi Moore vaut-elle alors vraiment la peine de s’exposer à toutes ces incommodités? «Elle est sensationnelle, fantastique», s’exclame-t-il sans aucune hésitation. Alors, le mariage, c’est pour quand? «C’est une question complètement impertinente», répond-il en riant chaleureusement. On ne badine pas avec l’amour… Propos recueillis par Bob Strauss KUTCHER, KID KODAK Bien avant That ‘70s Show, bien avant L’Effet papillon et surtout bien avant Demi Moore, Ashton Kutcher était un p’tit gars de l’Iowa voulant tenter sa chance au pays de Calvin Klein et de Jean-Paul Gaultier. Ces clichés, issus de sa toute première séance de photos professionnelle, ont été pris alors qu’il n’avait que 16 ans. Bon d’accord, on repassera pour le style, mais n’est-il tout de même pas à croquer? famous québec 28 | avril 2005 rencontre | Clive Owen et Rosario Dawson famous québec 30 | avril 2005 bien et le mâle Il ne fallait pas avoir peur de se décoiffer pour plonger dans les quartiers sordides d’Une histoire de Sin City. Mais est-ce un «Bond» dans la bonne direction pour Clive Owen? I MARTIN GRENIER famous québec 31 | avril 2005 Le S uave écrivain devenu dealer dans Croupier, éclatant Roi Arthur, médecin sophistiqué dans Intime… Difficile de dissocier le nom de Clive Owen du mot «élégance». Talent, charme et style qui ont permis au Britannique de 40 ans de décrocher, pour Intime, sa première nomination aux Oscars cette année. Avec ce type de casting, on comprend la surprise de l’acteur devant la proposition du réalisateur Robert Rodriguez (Espions en herbe, Desperado) l’invitant à joindre la distribution d’Une histoire de Sin City, adaptation de la bande dessinée sombre et décoiffante de Frank Miller. Bien qu’interpellé, Owen hésite d’abord: «Quand j’ai reçu l’appel m’informant que Robert Rodriguez voulait que je sois dans le film, je me souviens de m’être dit: “Quelle étrange proposition”» avoue l’interprète depuis un hôtel de Los Angeles. Doté d’un budget de 40 millions de dollars, Une histoire de Sin City amalgame trois histoires noir et blanc du célèbre bédéiste Miller. Les cinéphiles sont plongés dans la vulnérabilité d’un bouillant quartier urbain où règnent le crime et le vice. Cet univers sinistre grouille de personnages plus grands que nature: criminels et crétins, sauvages et salauds, prostituées et parasites, carnivores et cannibales. Même les yeux bleus angéliques d’Elijah Wood tombent dans la dépravation. Dans une tentative apparente de se défaire de l’image de hobbit qui traîne depuis la trilogie du Seigneur des Anneaux, Wood incarne un tueur en série mutant et cannibale. Transformation extrême. Mais revenons à Clive Owen. Sans accepter le rôle, l’acteur londonien continue de se montrer curieux devant la singularité de l’aventure proposée. Après tout, Rodriguez avait déjà exploré, en 1996, ce mélange d’action, d’humour et d’horreur dans La Nuit la plus longue, film de vampires n’ayant toutefois pas drainé les foules. Mais le réalisateur tenait un as dans sa manche. Outre l’univers magnifiquement inspiré de l’œuvre de Miller, on pouvait désormais compter sur la technologie numérique pour enrichir visuellement ce monde glauque et éthéré. Malgré tout, Owen se faisait toujours prier. Il poursuit: «On m’a envoyé un montage de cinq minutes pour me montrer de quoi le film aurait l’air.» Quelques semaines plus tard, Rodriguez lui fait parvenir le livre The Big Fat Kill dans lequel se trouve le personnage de rencontre | Dwight le dur à cuire. L’acteur découvre alors un protagoniste beaucoup moins étrange que la société tordue dans laquelle il évolue. «Je l’ai lu, puis nous en avons discuté, se souvient-il. Puis, Robert Rodriguez m’a appris que Benicio Del Toro serait dans le film. J’ai immédiatement accepté!» Owen s’est donc métamorphosé en Dwight, photographe drapé de cuir ayant maille à partir avec un assassin revanchard (Del Toro) et deux prostituées cannibales. Les deux autres parties du scénario d’Une histoire de Sin City, The Customer is Always Right et That Yellow Bastard, mettent respectivement en scène Josh Hartnett en employé de service et Bruce Willis en policier cardiaque. Ce dernier doit affronter un monstre morbide (Nick Stahl) qui partage la même affection que lui pour une jolie strip-teaseuse (Jessica Alba). Chancer le fait finalement sortir de l’ombre. Mais ce n’est qu’en 1998, avec Croupier, que l’acteur devient payant aux yeux d’Hollywood. Il joint alors la distribution d’Un week-end à Gosford Park de Robert Altman (2001), du thriller La Mémoire dans la peau (2002) aux côtés de Matt Damon puis, coup de grâce l’an dernier, il obtient le rôle-titre dans Le Roi Arthur. Nul doute que sa récente collaboration avec Robert Rodriguez, dont il applaudit l’enthousiasme et la polyvalence, l’a emballé: «C’est quelqu’un de très sympathique et de très impressionnant. Il fait absolument tout: le tournage, le montage, la caméra, l’éclairage, la musique.» Owen sourit et ajoute: «Et c’est le plus merveilleux des cuisiniers!» Une histoire de Sin City a été tourné à Austin, au Texas, dans les quartiers généraux de Rodriguez. Soucieux de respecter Criminels et crétins, sauvages et salauds, prostituées et parasites, carnivores et cannibales. Même les yeux bleus angéliques d’Elijah Wood tombent dans la dépravation. Une brute du nom de Marv (Mickey Rourke) sert de lien entre les trois histoires du film. Son but: retracer l’assassin de sa fiancée prostituée. Voici donc un mélange impitoyablement salace qui reflète avec justesse le ton de la bande dessinée de Frank Miller, la nudité en moins. En effet, le bédéiste et Rodriguez craignaient que l’on ne frappe le film d’une interdiction aux 17 ans et moins ce qui, croient-ils, aurait été suicidaire pour le box-office. Jeu d’enfant Avant d’être l’acteur populaire que l’on connaît, Clive Owen grandit à Coventry, en Angleterre. Il vit entouré de ses quatre frères, de sa mère et de son père jusqu’au jour où ce dernier, travaillant pour le chemin de fer britannique, les abandonne. Malgré les moments difficiles, Owen sait ce qu’il veut faire de sa vie: jouer. Pour plusieurs, ce choix de carrière semble tout simplement irréaliste et intangible pour quelqu’un provenant d’un quartier pauvre. «Mais je n’ai jamais souhaité faire autre chose», se souvient-il. À l’école, il enchaîne les pièces de théâtre et les comédies musicales: «J’ai incarné Artful Dodger dans Oliver!» lance-t-il. Son enthousiasme pour les planches s’intensifie. Il peaufine son art à la Royal Academy of Dramatic Arts de Londres et, plus tard, au sein de la troupe du Young Vic Theatre. En 1990, son rôle dans la populaire série télé britannique scrupuleusement la bande dessinée de Frank Miller, on filma dans des studios vides, devant des écrans verts, ce qui a permis aux arrière-plans gorgés d’effets spéciaux d’être ajoutés par la suite. Fils de pub Rare phénomène pour un acteur hollywoodien (sauf en Asie), Clive Owen donne aussi dans la publicité. BMW le met en vedette dans une série de huit films publicitaires branchés, signés par des réalisateurs de renom tels Ang Lee (Hulk), Wong Kar-Wai (2046) et John Woo (Mission: impossible 2). Cette juxtaposition de voitures luxueuses et du charme sophistiqué de l’acteur renforce la rumeur voulant qu’on le pressente pour devenir le prochain James Bond. Il continue de démentir une telle assertion: «Ce que j’en pense? répondil en riant tout bas. Je n’y pense pas vraiment. Je n’y pense jamais. Le bruit au sujet de James Bond court depuis un moment. C’est tout. J’ai appris depuis longtemps à ne pas perdre mon temps à m’attarder à ces choses-là.» Entre-temps, Owen préfère vivre une vie tranquille à Londres, loin des projecteurs, auprès de sa femme, l’actrice Sarah Jane Fenton et de leurs deux jeunes filles. Comme un agent secret en attente de sa prochaine mission… Propos recueillis par Bob Thompson famous québec 32 | avril 2005 ANT » LE FORFAIT « LE SURVEN COMPREND : nes • une nuitée pour deux person ge ber l'Au à ble dou tion upa occ en Sorel-Tracy de la Rive dans la région de • le souper et le petit-déjeuner isière • une paire de billets de cro el Sor de îles les s dan âtre du • une paire de billets au Thé ne Chenal-du-Moi ux • un panier de produits régiona rien ne r • une paire de jumelles pou la de les veil mer des r manque biosphère du Lac-Saint-Pierre reconnue par l'UNESCO r le film • un laissez-passer double pou • la trame sonore du film mont • le livre de Germaine Guèvre « Le Survenant ». d le livre, la trame *L’ensemble-cadeau compren le. doub sonore et un laissez-passer Remplissez ce bon de participation et envoyez-le à l’adresse suivante: CONCOURS LE SURVENANT 1255, rue Université, bureau 306, Montréal (Québec) H3B 3W4 Nom : Adresse : Ville : Téléphone (jour) : Courriel : Code postal : Téléphone (soir) : La page promotionnelle est publiée dans le magazine FAMOUS QUÉBEC du mois d’avril 2005. Le tirage aura lieu le 25 avril 2005. Les règlements de la promotion sont disponibles chez Alliance Atlantis Vivafilm. Une collaboration de on star! à | la | carte | Ce soir, Vous êtes en charmante compagnie dans un chic restaurant de la Main. Tout à coup, branle-bas de combat: votre serveur s’approche et vous intime l’ordre de déguerpir. Que se passe-t-il? Un incendie? Un tsunami? Non, c’est Robert De Niro qui a choisi de piquer votre table. I MATHIEU ST-ONGE B ienvenue dans l’univers merveilleux des restaurants movie-friendly de Montréal. Ainsi appelle-t-on – jargon oblige – une poignée d’établissements branchés qui traitent les vedettes hollywoodiennes aux petits oignons. Mais attention: on retrouve aussi dans la métropole quelques institutions à la fois haut de gamme et «anti-glamour» que les stars ne dédaignent pas pour autant. Restaurant Globe PHOTOS: CHLOÉ DULUDE POUR FAMOUS QUÉBEC RESTO-DISCO-LOUNGE: comme Paris et New York Véritables références en matière de jet-set, le Globe et le Buona Notte ont acquis au fil des ans de solides réputations auprès des gens de l’industrie hollywoodienne. De Leonardo DiCaprio à Kevin Spacey, en passant par Halle Berry et Penélope Cruz, peu de stars de passage à Montréal oublient d’aller faire la fête dans l’un ou l’autre de ces lieux de prestige de la Main. Ce qui attire tant cette célébrissime clientèle? Tout est mis en œuvre pour plaire aux étoiles du septième art: ils y retrouvent la même ambiance festive qu’à Londres, New York ou Paris. Car ces réputés établissements sont à l’image des vedettes qui les fréquentent: ils savent jouer sur plusieurs tableaux. Restaurants à la cuisine raffinée en début de soirée, ils se métamorphosent peu à peu en bar lounge, proposant meilleurs DJs live, piste de danse endiablée et éclairage coloré. Experts consacrés dans l’art de plaire aux plus excentriques, le Buona Notte et le Globe opèrent d’emblée une stricte sélection de la clientèle appelée à fréquenter, ne serait-ce qu’un instant, le cercle très restreint et convoité des dieux hollywoodiens. Il n’est d’ailleurs pas rare que des gardes du corps undercover soient assis aux tables environnantes pour veiller à la sécurité et à la tranquillité de Monsieur Affleck ou de Madame Barrymore. Et si ces derniers ont un retard de trois heures sur leur réservation à cause d’un pépin sur le plateau de tournage, soyez sûrs que le maître d’hôtel ne leur fera pas de scène… Les clubs movie-friendly ne manquent jamais à leur devoir d’hôtes. Au Buona Notte, on se plie aux goûts particuliers de Robert De Niro qui affectionne une mozzarella au lait de bufflonne que l’on fait venir d’Italie spécialement pour lui. Le Globe n’est pas en reste: on y fait des pieds et des mains pour contenter la végétarienne invétérée Ashley Judd qui se fait toujours un devoir de commander ce qui n’est pas au menu. famous québec 34 | avril 2005 Voulant répéter et étendre leur formule à succès ailleurs en ville, les propriétaires du Globe et du Buona Notte ont depuis donné naissance au chic Time Supper Club dans le Vieux Montréal ainsi qu’au non moins huppé Rosalie, où l’on a récemment pu voir festoyer la nouvelle coqueluche d’Hollywood Hugh Jackman. Un seul autre resto-disco-lounge digne de ce nom semble échapper à ce monopole: le fameux Newtown appartenant à Jacques Villeneuve, notre vedette à nous. HAUT DE GAMME ANTI-GLAMOUR: spécialité montréalaise Si certains grands restaurants n’ont rien à faire des chichis et des flaflas, cela n’a jamais empêché un Tom Cruise ou une Jodie Foster d’y réserver une table, bien au contraire. Car nombreuses sont les stars qui, après une journée de tournage, préfèrent vivre une authentique expérience culinaire plutôt que d’aller se faire étinceler les paillettes jusqu’aux petites heures du matin. Et pour celles-là, la métropole possède quelques atouts gastronomiques dont les réputations ont traversé les frontières. Il peut toutefois arriver aux vedettes les plus adulées d’y recevoir quelques franches leçons d’humilité. Encore récemment, le très vénérable Toqué! aurait refusé de donner à la dernière minute une table à la diva Fanny Ardant: Madame n’avait qu’à réserver à l’avance comme tout le monde, vedettes comprises. Mais la palme d’or de l’anti-glamour va sans l’ombre d’un doute au très classique L’Express. Aucune folie égocentrique d’acteurs en mal d’attention n’y est tolérée. George Clooney et Samuel L. Jackson, entre autres stars qui s’y sont sustentées, y reçoivent la même attention que vous et moi. Restaurant Buona Notte Autre secret bien gardé: la Maison de Pierre du Calvet. Ce bâtiment historique transformé en auberge-restaurant n’a jamais cessé d’attirer les personnalités les plus hautes en couleur. Peu chaude aux soirées disco lounge, Angelina Jolie en a fait son lieu de prédilection entre ses journées de tournage pour Le Voleur de vies. L’authenticité de la Maison et la cuisine personnalisée de son chef ont également fait craquer les plus grands, du pointilleux Robert De Niro au défunt Marlon Brando. Parlant de fine cuisine personnalisée, on ne peut passer à côté du Da Emma et du Da Vinci, deux restaurants inscrits dans la plus pure tradition de la gastronomie italienne. Johnny Depp a tellement apprécié son expérience au Da Emma qu’il a invité les propriétaires à visiter le plateau de tournage de Fenêtre secrète. D’ailleurs, le Da Vinci serait davantage italianfriendly que movie-friendly. La preuve? Habituellement fermé le dimanche, ce ristorante s’est récemment empressé d’ouvrir ses portes et ses fourneaux pour contenter un seul client. Devinez qui? Eh oui, Robert De Niro! TOP 5 - RESTOS STAR-FRIENDLY Buona Notte (3518 boul. Saint-Laurent) Rosalie (1232 rue de la Montagne) Globe (3455 boul. Saint-Laurent) Newtown (1476 rue Crescent) Time Supper Club (997 rue Saint-Jacques Ouest) TOP 5 - HAUT DE GAMME ANTI-GLAMOUR Restaurant L’Express L’Express (3927 rue Saint-Denis) La Maison de Pierre du Calvet (405 rue de Bonsecours) Toqué! (900 place Jean-Paul Riopelle) Da Emma (777 rue de la Commune) Da Vinci (1180 rue Bishop) famous québec 35 | avril 2005 La mode | mâle éducation Allons, messieurs: plus d’excuses! Avec les tendances estivales qui filent dans toutes les directions, même les plus vendus aux sempiternels «gougounes-bermudascamisole» y trouveront leur compte. Petit guide stylistique pour hommes en détresse. I JEAN-FRANÇOIS LÉGARÉ I l y a une dizaine d’années, Kurt Cobain revêtait une robe afin de pimenter une performance de Nirvana. Sidéré, le designer Marc Jacobs en venait alors à la conclusion qu’absolument n’importe quoi – même une toilette féminine – pouvait fringuer un homme de manière élégante. À condition, bien sûr, d’assortir le bon mec au bon accoutrement. Voilà qui résume bien le vent de folie qui souffle sur la saison printemps-été 2005. Du glam rock (Dior, D&G) aux preppies (Paul Smith, Burberry), en passant par le rose (Jil Sander), le blanc (Valentino) et le chapeau (Prada, Armani), n’importe qui peut s’habiller avec n’importe quoi. Seule consigne: savoir doser pour ne pas verser dans le ridicule. Sinon, on s’arme d’un peu d’imagination et, de grâce, on laisse le t-shirt Budweiser à la maison… PHOTO: LIVIO VALERIO / KEYSTONE PRESS En technicolor Burberry, printemps-été 2005 famous québec 36 | avril 2005 Cessons d’avoir peur et pensons en couleurs: les teintes franches font un retour en force et l’on serait fou de s’en passer. En rayures vibrantes sur les polos, en tartans vifs sur les pantalons ou en nuances voyantes sur les mocassins, les pigments se déclinent dans presque tous les tons pour donner un look à craquer de «p’tit-gars-pastrop-sage». Bon, d’accord: la palette arc-en-ciel n’est pas pour tout le monde. Heureusement pour les amateurs de noir, certains créateurs continuent de piger dans le glam rock des années 1980. Hedi Slimane, directeur artistique chez Dior Homme, emprunte même au grunge des années 1990: silhouette et jeans étroits, manteaux raccourcis en cuir, t-shirts vintage que l’on préfère dans les teintes foncées et longs foulards en tricot qui ajoutent une touche romantique à l’ensemble. Pour une allure de dandy savamment négligée, on commence par une chemise que l’on laisse dépasser à moitié du pantalon, on enfile un veston tuxedo et, cerise sur le sunday, on complète avec une boucle défaite. Beck n’a qu’à bien se tenir. PHOTO: RANDY BROOKE / WIREIMAGE.COM Glamour glam rock La vie en rose Pourquoi pensez-vous que la fameuse Panthère a connu tant de succès? Ce n’est pas pour rien que l’on en fait même un remake: le rose est partout! Pour s’imprégner de l’air du temps, ajoutonsen une touche sur nos complets sévères. Cravates, chemises, vestons et même sur les chaussures: vous serez cool jusqu’au bout des épines. Preppy? Youppi! Les inconditionnels de La Société des poètes disparus vont en jubiler de plaisir. Le look écolier s’offre un retour fracassant avec, comme porte-étendards, les griffes Burberry et Paul Smith qui réinventent les classiques du preppy britannique: chemises à larges rayures colorées, vestons voyants, pantalons cintrés et tricots old school. Pour finir, on se noue une cravate blanche autour du cou, on se glisse un cartable sous le bras et on lisse ses cheveux avec un peu de brillantine pour une allure parfaitement studieuse. PHOTO: ANDREW MATUSIK / WIREIMAGE.COM Denim, denim, denim Marc by Marc Jacobs Soupir de soulagement: nul besoin de balancer son vieux jeans confortable à la poubelle. Cet été, les créateurs Domenico Dolce et Stefano Gabbana ont décidé de prouver une fois de plus que le denim ne se démode pas. Vintage, roulé jusqu’aux genoux, lavé à la pierre ou usé à la corde, le jeans affirme une fois de plus sa suprématie. Chez D&G, on le porte avec un polo, un chandail matelot, un blazer bleu ou en cuir tanné avec une inscription I Love Denim. Michael Kors Chapeau! Tête à chapeau ou pas, c’est l’incontournable de la saison. Que l’on préfère le style Al Capone de Prada, le pêcheur d’Armani ou le béret de Miu Miu, il est partout. Et puis, connaissez-vous une meilleure façon pour se protéger d’une insolation? famous québec 37 | avril 2005 shopping | Lesheures Le premier dimanche d’avril n’est pas seulement la journée officielle du changement d’heure, c’est aussi celle du changement de montre! Et c’est tant mieux. Car s’il est vrai qu’il serait plus sage – et beaucoup plus économique – d’avancer l’heure sur la montre que l’on possède déjà, il y a toujours une bonne excuse pour s’en procurer une nouvelle. I JEAN-FRANÇOIS LÉGARÉ L’élégance façon DKNY: bracelet en acier inoxydable, cadran noir et aiguilles argent. On complète avec un tailleur acheté chez Chanel… ou chez Winners, selon son budget (160 $, disponible chez La Baie, Sears et certains bijoutiers indépendants). Ouh la la! Les années 1930 s’offrent un retour à la fois glamour et sexy avec la Malice Dior D’Trick. Le génie de la célèbre griffe parisienne s’illustre une fois de plus avec cette montre sertie d’un rang de perles détachable qui, selon les occasions, peut aussi être porté seul (1 115 $, disponible chez Birks et certains bijoutiers). En collaboration avec Tiger Woods, TAG Heuer a élaboré une montre spécialement conçue pour les golfeurs professionnels (ou ceux qui prétendent l’être). Faite de titane, d’acier inoxydable et de silicone ultra-légers, elle porte le logo de Tiger Woods sur le cadran et, comble de bonheur, sa signature au dos du boîtier (1 495 $ en édition limitée, tagheuer.com pour les points de vente). Avec cette Tandem de Roots, votre homme pourra toujours vous donner l'heure juste... à la canadienne! Bracelet de cuir aussi disponible en brun (150 $, boutiques Roots). Avec ses accents vert lime et son bracelet en cuir gaufré, cette montre DKNY est l’accessoire idéal pour tous vos cocktails estivaux. À agencer avec un martini ou une flûte de champagne (145 $, disponible chez La Baie, Sears et certains bijoutiers indépendants). L’esprit rebelle à même son poignet! La Dior 66 est toute indiquée pour celles qui préfèrent la motocyclette au carrosse de Cendrillon, tout en conservant une touche de luxe qui ferait frémir le prince de Galles. Il n’y a pas de doute: on adore Dior! (1 055 $, disponible chez Birks et certains bijoutiers). famous québec 38 | avril 2005 Toute en tons pastel, cette jolie Burberry soufflera la délicatesse sur votre garde-robe estivale en entier (485 $, disponible chez Holt Renfrew et certains bijoutiers). À l’occasion du 40e anniversaire de la fameuse Carrera qui a fait sa réputation, TAG Heuer lançait l’an dernier une réédition de cette montre mythique disponible en deux modèles. Ici: tachymètre noir avec compteurs argent sur cadran noir (3 300 $, tagheuer.com pour les points de vente). Fatiguée de la vieille Timex de votre copain? Vous pouvez la balancer à la poubelle: cette Diesel la remplacera à merveille avec son bracelet en cuir noir et son cadran phosphorescent (165 $, disponible chez La Baie, Sears et certains bijoutiers). Avec ce chronographe Burberry, plus d’excuse pour arriver en retard. Et tant qu’à être ponctuelle, autant l’être avec classe: son bracelet en cuir et en lainage tressé vous donnera juste ce qu’il faut de chic néo-hippie pour impressionner (825 $, disponible chez Holt Renfrew et certains bijoutiers). famous québec 39 | avril 2005 Un in-con-tourna-ble pour toutes les fashionistas qui se respectent, ce bracelet en argent sterling Burberry compte dix breloques (dont le fameux «B» de la maison), en plus d’un petit cadran portatif. L’heure du raffinement a sonné (695 $, disponible chez Holt Renfrew et certains bijoutiers). beauté | L es paparazzis immortalisent le moindre de ses pas: Jennifer mange. Jennifer rit. Jennifer sort avec Brad. Jennifer laisse Brad. Indéniablement, Aniston fascine l’Amérique. Née en Califonie d’une famille d’origine grecque, l’actrice de 36 ans a commencé à étudier le jeu à l’âge tendre de 11 ans. Sacrée reine du petit écran pour son rôle dans Friends en 1994, elle part à la conquête du septième art quatre ans plus tard. Les rôles s’enchaînent: L’Object de mon affection, Rock Star, The Good Girl, Bruce le tout puissant et Polly et moi. Pas de frasque, pas de grand éclat, mais un enthousiasme évident de la part du public américain – des femmes notamment – qui trouvent chez Aniston une beauté accessible et une simplicité désarmante. Qui n’a pas un jour découpé une photo de la belle et demandé à son coiffeur de faire de sa tête une réplique identique de celle de l’actrice? Baptisée The Rachel Cut, la coiffure d’Aniston a fait l’envie de toutes dès les tous débuts de Friends. Malgré la mort de la série, notre inclination pour Jennifer et son look de girl next door semble se poursuivre. Égérie de la sobriété, l’actrice n’hésite pas à arborer le jeans et la gougoune les soirs de gala. S’il le faut, c’est Prada, Chanel, Dolce & Gabbana, Helmut Lang ou Calvin Klein, mais seulement les morceaux les plus simples de la collection. Et des lignes douces et naturelles, s’il vous plaît. Et pendant qu’on y est, des noirs, des camaïeux et des blancs, de préférence. Bref, en voici une que le retour en force du débardeur blanc doit réjouir. Voilà déjà deux ans qu’elle l’apprête à toutes les sauces. La suggestion Famous Québec pour adopter l’Aniston attitude? Le tank à bretelles croisées American Apparel que l’on porte en toute occasion. Un peu d’autobronzant, une couche de mascara brun-noir (Pro Lash, faux cils pro de MAC), un simple gloss sur les lèvres et le tour est joué. Il ne vous manque plus qu’une destination. Pourquoi pas le cinoche? Dès le 15 avril, Jennifer Aniston tient le haut de l’affiche dans Rumour Has It, aux côtés de Mark Ruffalo, Kevin Costner et Kathy Bates. attitude Aniston PHOTO: WIREIMAGE.COM Qui a dit que le style n’était pas qu’une question d’attitude? I EMILIE VILLENEUVE famous québec 40 | avril 2005 PRÏSENTE -ARDIMAI DONNEZ PORTEZDUDENIMPOUR VAINCRELECANCERDUSEIN WWWFONDATIONCURECOM dvd | vidéo | PETIT ÉCRAN Notre petit guide de ce que vous devez voir et avoir LA MAUVAISE ÉDUCATION AVEC: Gael Garcia Bernal, Javier Camara RÉALISÉ PAR Pedro Almodovar Deux garçons découvrent l’amour, le cinéma et la peur dans une école religieuse au début des années 1960. Présenté en ouverture du dernier festival de Cannes, ce film poursuit la tradition du génie créatif d’Almodovar au grand écran. Una película qui frappe. À voir! • CHEZ VOUS DÈS LE 12 AVRIL 5 AVRIL ELEKTRA AVEC: Jennifer Garner, Terence Stamp RÉALISÉ PAR Rob Bowman Une meurtrière a pour mission de liquider un père et sa fille. Elle se lie plutôt d’amitié avec eux et les protège d’assassins sanguinaires. Suite très attendue de Daredevil. LE RETOUR DE DANNY OCEAN AVEC: George Clooney, Brad Pitt RÉALISÉ PAR Steven Soderbergh Trois ans après le braquage d’un casino de Las Vegas, un clan de voleurs professionnels se fait prendre. Le propriétaire du casino dérobé tient à revoir la couleur de son argent… et rapidement! • CHEZ VOUS DÈS LE 12 AVRIL SPANGLISH: J’EN PERDS MON LATIN AVEC: Adam Sandler, Téa Leoni RÉALISÉ PAR James L. Brooks Une jeune Mexicaine immigre aux ÉtatsUnis et se déniche un boulot de gouvernante dans une famille troublée. 12 AVRIL HÔTEL RWANDA AVEC: Don Cheadle, Sophie Okonedo RÉALISÉ PAR Terry George Un hôtelier sauve la vie de milliers de Rwandais en leur prêtant refuge lors du génocide de 1994. Performance à couper le souffle de Don Cheadle dans ce film inspiré d’une histoire vraie. GÉNÉRATION CHUCKY AVEC: Jennifer Tilly, Brad Dourif RÉALISÉ PAR Don Mancini La petite terreur en salopette se rend à Hollywood et ramène (une fois de plus) ses parents à la vie. Cinquième film de famous québec 42 | avril 2005 la série et un incontournable pour les amateurs de Tilly et Chucky. LA PEUR DU LOUP AVEC: Kevin Bacon, Kyra Sedgwick RÉALISÉ PAR Nicole Kassell Après 12 ans d’incarcération pour pédophilie, un homme regagne sa liberté. Il mène une vie irréprochable, mais doit faire face à ses anciens démons. 19 LE SECRET DES POIGNARDS VOLANTS AVEC: Andy Lau, Ziyi Zhang RÉALISÉ PAR Zhang Yimou En 859, le gouvernement chinois doit lutter contre des rebelles tenaces. Deux guerriers ont alors pour mission de capturer le chef du pire groupe ennemi. Acteurs brillants, scénario sensible, cascades extrêmes et mouvements qui fendent l’air sont au rendez-vous. À couper le souffle! • CHEZ VOUS DÈS LE 19 AVRIL AVRIL LA NAISSANCE AVEC: Nicole Kidman, Cameron Bright RÉALISÉ PAR Jonathan Glazer Une jeune veuve s’apprête à épouser un nouvel homme. Les choses se gâtent lorsqu’elle rencontre un garçon de dix ans qui prétend être la réincarnation de son premier mari… LES DÉSASTREUSES AVENTURES DES ORPHELINS BAUDELAIRE AVEC: Jim Carrey, Meryl Streep RÉALISÉ PAR Brad Silberling Un oncle malveillant adopte ses trois neveux après la mort de leurs parents. Parce qu’il s’intéresse davantage à leur fortune qu’à leur bonheur, il leur fait vivre une panoplie d’aventures abracadabrantes. Textes et recherche: Simon Côté BLADE 3: LA TRINITÉ AVEC: Wesley Snipes, Kris Kristofferson RÉALISÉ PAR David S. Goyer Des vampires font croire au FBI que Blade massacre des humains. Une fois les autorités à ses trousses, les démons mordent dans l’occasion d’envahir la planète et de ressusciter le plus puissant d’entre eux: Dracula. Conclusion de la bloody trilogy. • CHEZ VOUS DÈS LE 26 AVRIL famous québec 43 | avril 2005 musique | NABI-ALEXANDRE CHARTIER PARLE DE PARFUMS, DE GARDES DU CORPS ET DE DIPLÔME EN LIGNE. des amateurs […]. Si j’étais né à leur époque, je ne penserais même pas à faire de la musique. Je deviendrais probablement mathématicien ou architecte.» UN AIR DE FAMILLE Décidément, les membres de la famille Jackson semblent déterminés à assurer une retraite confortable à leurs avocats! Janet fait en effet l’objet d’une poursuite de 120 millions de dollars pour «négligence dans l’embauche de ses gardes du corps». Léonard Salati affirme avoir été tabassé, étranglé et jeté dans les escaliers par les gardes du corps de Mme Jackson alors qu’il tentait de s’infiltrer dans la section V.I.P. du Marquee Club, à New York, pour remettre un message à la star. Le comble dans toute cette histoire: l’homme avait véritablement été invité par la chanteuse! EFFLUVES DE STARS DUFF À HARVARD La vedette de Lizzie McGuire et Une histoire de Cendrillon, Hilary Duff, a été admise à l’université Harvard où elle étudiera… en ligne. Sur son site Internet, elle déclare d’ailleurs: «Je suis très excitée de retourner à l’école. Les cours en ligne sont très cool !» La blonde star pourra ainsi assister à ses classes même si elle est sur la route ou en tournage. TIERSEN À TOUTE ALLURE Depuis la parution de L’Absente, en 2001, Yann Tiersen n’a pas chômé. L’an dernier, il signait un album à quatre mains avec Shannon Wright; en 2003, il enregistrait un disque live et la trame sonore d’Au revoir Lénine! Malgré tous ces projets, le musicien breton a trouvé le temps de travailler sur du nouveau matériel et complète actuellement la réalisation d’un disque double (CD et DVD), intitulé Les Retrouvailles, qui devrait être prêt en mai. Pour se faire, le compositeur de la populaire musique du film Le Fabuleux destin d’Amélie Poulain s’est entouré des meilleurs: Liz Fraser (Cocteau Twins), Jane Birkin, Dominique A et Myossec. Le DVD est quant à lui réalisé par Aurélie Duboy qui explique que «l’idée est de retranscrire tout le processus créatif de manière simple et crue; le tout en plans séquence, quasi sans montage». BOB ET LA ZIZIQUE Dans la revue personnelle de son Never Ending Tour, Bob Dylan s’attaque violemment aux groupes rock contemporains et remet leur pertinence en question. L’artiste de 63 ans écrit à leur sujet: «Les groupes qui dominent présentement les palmarès et que l’on encense comme les sauveurs du rock’n’roll ne sont en fait que famous québec 44 | avril 2005 Après Céline Dion, Britney Spears et Jennifer Lopez, c’est au tour de la chanteuse canadienne Shania Twain de lancer sa fragrance. «Comme le fait une chanson, une odeur évoque un souvenir, crée une ambiance et inspire une émotion», déclare la superstar du country qui a confié à la compagnie Stetson Fragrances la tâche d’élaborer son parfum. SHOWS DEVANT Le 2 avril, les New Found Glory enflammeront le Spectrum de Montréal. Les nostalgiques de la pop-électro des années 1980 ne voudront pas manquer le passage de Duran Duran le 6 avril prochain au Centre Bell. Le 7 avril, l’increvable Cher et les inimitables Village People séviront ensemble sur la scène du Centre Bell. Ce sera le tour des récipiendaires du Grammy de la révélation de l’année, Maroon 5, à faire vibrer les tympans de leurs fans au Centre Bell le 11 avril. La première gagnante d’American Idol, Kelly Clarkson, sera à la salle Wilfrid Pelletier de la Place des Arts le 21 avril. Nabi anime PLUS SUR COMMANDE sur les ondes de MusiquePlus du lundi au vendredi à 17 heures. star | système | AVRIL 2005 | SIMONA LECLERC Taureau 21 AVRIL >> 22 MAI Cessez de jongler avec vos spéculations morales. De toute façon, vous ennuyez votre entourage avec vos concepts abstraits. Il est temps de redescendre sur Terre, chers Taureaux. Prenez une vraie décision pour changer. COULEUR: chili con carne. Gémeau Bélier «Je ne suis pas plus intelligent que les autres, disait Albert Einstein. Je ne fais que m’attarder plus longtemps aux problèmes.» Voilà ce qu’il faut faire, chers Gémeaux: se concentrer plus longuement sur les difficultés... Croyez-moi. Les vraies solutions vous sauteront aux yeux. COULEUR: bleu méditation. L’utilisation d’une tronçonneuse peut causer de sérieuses blessures si l’on ne sait pas s’en servir correctement. Même chose pour les relations amoureuses. Apprenez l’art de vivre en couple: cela vous évitera bien des ennuis. COULEUR: rouge passion. 23 MAI >> 21 JUIN Cancer 22 JUIN >> 22 JUILLET À cette période de l’année, l’hémisphère Nord reçoit en moyenne 15 minutes de soleil supplémentaires par semaine. De quoi vous remonter le moral et vous pousser à accomplir vos désirs les plus profonds. L’été approche, très chers Cancers. Courage. COULEUR: mimosa bien alcoolisé. Lion 23 JUILLET >> 22 AOÛT Si, un jour, vous devenez millionnaire ou si, dans 100 ans, une secte décide de vous vénérer comme son dieu, cela sera sans doute grâce aux questions que vous vous poserez ce mois-ci. Prenez votre temps: les réponses changeront votre vie. COULEUR: hydromel. Vierge 23 AOÛT >> 22 SEPTEMBRE Darwin avait raison: il n’y a que les plus forts qui finissent par survivre. Continuez dans cette voie. Non seulement survivrezvous, vous dominerez! Voilà qui vous changera. COULEUR: poivre noir. 21 MARS >> 20 AVRIL Roy Dupuis est né à Amos, le 21 avril 1963. Balance Capricorne Ce mois-ci, vous tirerez votre épingle du jeu grâce aux mots que vous ne prononcerez pas, grâce aux décisions que vous reporterez et grâce aux gestes que vous ne poserez pas. La contemplation est parfois la plus efficace des actions. Ne l’oubliez pas. COULEUR: brun encens. Comprenez-vous la différence entre les concepts de répression et de suppression? Voyez la nuance: en réprimant les choses, vous ne faites que les remettre à plus tard. Essayez plutôt la suppression pure et simple de vous soucis. Vous serez soulagé. COULEUR: brun. Scorpion Verseau Avril est un mois d’introspection. Et pour vous aider, vous entendrez souvent ce que les gens pensent de vous au cours des prochaines semaines. Attention toutefois à l’obésité de l’ego: rien de pire pour vous frapper la tête contre des cadrages de porte trop étroits. COULEUR: rose humilité. Cessez de vous tourmenter! Ou alors les ongles que vous rongez si frénétiquement finiront par disparaître! Vous savez, une visite chez votre esthéticienne ne fait pas que soigner votre manucure français, elle permet d’oublier momentanément vos soucis. Vous devriez essayer. COULEUR:blanc. Sagittaire Poissons Britney Spears sera votre «Sagittaire du mois». Pas à cause de son excentricité, ni de son choix douteux de mari, mais bien parce que depuis quelque temps, elle se contrefiche de ce que les gens peuvent penser d’elle. Faites pareil. COULEUR: bloody mary. «Enivrez-vous, écrivait Baudelaire. De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise. Mais enivrez-vous!» Baudelaire n’était pas que le meilleur représentant du mouvement symboliste, il savait aussi faire la fête. Suivez son exemple: peut-être deviendrezvous une légende. COULEUR: champagne. 23 SEPTEMBRE >> 22 OCTOBRE 23 OCTOBRE >> 21 NOVEMBRE 22 NOVEMBRE >> 22 DÉCEMBRE famous québec 45 | avril 2005 23 DÉCEMBRE >> 20 JANVIER 21 JANVIER >> 19 FÉVRIER 20 FÉVRIER >> 20 MARS le | dernier | mot | DIX STARS LÈVENT LE VOILE SUR LEUR VIE SEXUELLE KEVIN COSTNER «Lorsque j’étais plus jeune, je couchais toujours avec des sluts [sic]. Je ne dis pas cela méchamment. C’est un petit mot d’amour.» PAMELA ANDERSON «Faire l’amour en me réveillant m’a aidé à surmonter mes nausées matinales. Je me suis rendue compte que je pouvais être heureuse et vomir en même temps.» JIM CARREY «Donner du plaisir à quelqu’un d’autre, c’est beaucoup mieux que se satisfaire soi-même. Par contre, il est vrai que si l’on utilise sa main gauche, c’est comme si l’on était avec une autre personne.» PARIS HILTON «Toute femme qui se respecte devrait avoir quatre animaux dans sa vie: un vison dans son placard, une jaguar dans son garage, un tigre dans son lit et un crétin qui paie pour tout.» ROBERT DOWNEY JR. «Plusieurs de mes amis me décrivent comme un bisexuel excentrique et ça me va. Je pense que tout le monde est bisexuel.» STING «Quand j’ai dit que j’avais fait l’amour pendant sept heures grâce au yoga tantrique, cela comprenait aussi le temps passé au restaurant et au cinéma.» SOPHIA LOREN «Le sex appeal, c’est quelque chose que l’on ne possède qu’à 50 %. L’autre moitié, c’est la partie que les gens croient que l’on a.» CATHERINE ZETA-JONES «La seule chose PHOTO: WIREIMAGE.COM meilleure que de faire l’amour, c’est de faire l’amour en mangeant du chocolat.» FARRAH FAWCETT «Dieu a donné deux atouts aux femmes: l’intuition et la féminité. Utilisée correctement, la combinaison des deux a rendu la plupart des hommes que j’ai rencontrés complètement fous.» PROPOS RECUEILLIS PAR SUSAN GRANGER Traduits de l’anglais par Jean-François Légaré famous québec 46 | avril 2005 64 configurations des sièges, plancher utilitaire lavable d’un coup d’éponge, et entrée auxiliaire pour lecteur MP3 ou autre support numérique. Le très polyvalent Element de Honda. Jusqu’où ira-t-il pour vous ? Ensemble Y à quatre roues motrices représenté. ©2005 Honda Canada Inc. honda.ca