M. VILLERS, devoirs de traduction pour les séances restantes

Transcription

M. VILLERS, devoirs de traduction pour les séances restantes
TRADUCTION
A LIRE ATTENTIVEMENT :
*Il y a un texte à traduire pour chacune des quatre semaines restantes.
*Il vous faut impérativement deux notes de contrôle continu (sauf si vous bénéficiez
d’un régime spécial). Par conséquent, ceux qui étaient présents au devoir sur table
doivent me rendre un des quatre textes, celui de leur choix. Ceux qui étaient absents
au devoir sur table doivent en rendre deux. Une note manquante vaut zéro.
*Pour chaque devoir que vous rendrez, il faut traduire le texte ET choisir deux points
de traductologie (deux mots ou groupes de mots de votre choix) que vous
commenterez (comme au devoir sur table) en décrivant le procédé utilisé et en
justifiant votre traduction.
* L’utilisation de traducteurs en ligne vaut zéro. Elle est d’ailleurs très facile à
détecter. Ce travail est un travail individuel. Un texte plus court (comme le premier)
ne signifie absolument pas que la note sera meilleure, car elle dépend de la moyenne
de points fautes. Thank you for your attention.
Corsair va supprimer 10% de ses effectifs
La compagnie aérienne réunit aujourd'hui un comité d'entreprise au cours duquel doit être
annoncé une réorganisation.
Depuis l'annonce des mauvais résultats de la maison mère TUI le 9 novembre, les salariés de
Corsair sont très inquiets. La compagnie aérienne, filiale du groupe allemand TUI, devrait
annoncer aujourd'hui un plan de sauvegarde de l'emploi avec environ 190 suppressions
d'emplois, sur un total de 1.620 salariés.
L'annonce de la restructuration devrait être faite lors d'un comité d'entreprise ordinaire jeudi
après-midi. "Tous les postes devraient être touchés", selon un représentant des salariés.
Mais pour le syndicat CFDT, les difficultés de la compagnie sont aussi dues aux "erreurs de
gestion de l'équipe dirigeante".
De son côté, la CGT a dénoncé, dans un communiqué, la "situation sociale et économique
inquiétante" de Corsair, estimant que "les changements incessants de stratégie de l'actionnaire
principal, TUI, se traduisent par une gestion au jour le jour".
La Tribune, 23 novembre 2006
Jehovah's Witness joke fails to amuse the police
A woman has been told by police that she must remove a sign on her garden gate that reads
"Our dogs are fed on Jehovah's Witnesses" because it is "distressing, offensive and
inappropriate". Jean Grove, a pensioner, has displayed the sign for 32 years. Her late
husband, Gordon, put it up after members of the Church banged on their door on Christmas
Day 1974. Mrs Grove, from Bursledon, Hants, said that police officers had taken her details
and insisted that she remove the sign. Once they had left, she put it back.
She said the sign was not intended to cause offence and that no one had complained to her
about it, not even Jehovah's Witnesses. It was merely a way of showing that she did not
welcome their calls. "It was just a bit of a lark," she said, pointing out that the only dog she
had now was a Jack Russell pup called Rabbit, which was too small to savage callers of any
religion. Mrs Grove, 77, said: "If someone had told me they were offended, I would have
taken it down. Why should it suddenly be a problem?" She said she kept the sign as a
memorial to her husband, who died two years ago after 52 years of marriage. "I couldn't
believe it," she said. "The police put my name and address in their little black book and
everything."
Her son, Richard, 53, said his father had become fed up with repeated calls from Jehovah's
Witnesses and the visit on Christmas Day was the last straw. He said his parents used to keep
Alsatians but they were good-natured and would have licked a visitor to death. The only
apparent visit from the Church since 1974 was when the sign was removed and on that
occasion police helped to recover it. “There’s no way we could take the sign down,” Mr
Grove said. "It is a testament to dad's sense of humour."
The Telegraph, 28/07/2006
LETTRE DE MOTIVATION ERASMUS
Madame, monsieur
Actuellement en deuxième année de licence LEA Anglais-Espagnol à l’Université de Toulon,
je souhaiterais développer mes connaissances en partant en Angleterre l’an prochain avec le
programme d’échange ERASMUS.
Pouvoir passer un semestre dans un pays étranger représente une énorme opportunité pour
moi, dans la mesure où je souhaiterais travailler dans le domaine du tourisme après mes
études. Pourtant, je ne suis jamais allé dans ce pays, ce que explique ma grande motivation.
Par ailleurs, l'Angleterre est une nation qui m'a toujours attiré, de par sa culture, son histoire,
la mentalité des gens qui y vivent, mais aussi son championnat de foot.
Etudiant l’anglais depuis le collège, je suis conscient que la meilleure manière de maîtriser
une langue est de se rendre dans le pays afin de communiquer avec les habitants et d'être
confronté à leur mode de vie. Le séjour me donnerait la possibilité non seulement d’améliorer
mon anglais, mais également d’en apprendre beaucoup sur moi-même. En effet, les voyages
forment la jeunesse, comme disait Erasme.
De plus, découvrir un autre système scolaire serait une expérience enrichissante. J'ai fait la
connaissance de nombreux étudiants ayant eu la chance de faire l’expérience d’un séjour
ERASMUS, et tous en sont revenus ravis et m'ont assuré en être ressorti enrichis, aussi bien
sur le plan personnel, que professionnel.
Le fait d’étudier à l’étranger ne me fait pas peur, car je suis autonome, travailleur, dynamique,
curieux, et extrêmement motivé, c’est pourquoi j’attends avec impatience une réponse de
votre part. Je vous prie d’accepter l’expression de mes salutations distinguées.
Pubs, clubs and drunken Brits
J.D. WETHERSPOON, a discount pub operator which specialises in converting old offices
and bank branches into watering holes, has a reputation for leading innovation and has seen
profits grow consistently since it floated 12 years ago. So there was a worried reaction when
it posted lower profits on September 3rd.
The problem is not that Britons aren't drinking. Total alcohol consumption has risen from 7.9
litres per person in 1990 to 9.1 litres in 2003. The problem is where they are drinking.
According to the British Beer and Pubs Association (BBPA), in 1971 less than 10% of all
beer was consumed at home. Now almost 39% is. That's mostly because of the supermarkets.
Already, in central London, a pint of a premium brand, such as Stella, costs less than £1 in a
supermarket, while in a pub it could run up to £3. “Reducing the price of beer is a good way
to get people into the stores, so price competition is set to intensify,” says Nigel Popham, a
retail analyst at Teather & Greenwood.
Pub prices, meanwhile, have been increasing at or above the level of inflation since 1997,
according to J.D. Wetherspoon. When pubs try to cut prices to compete, they risk not only
falling profits, but also falling out with the local authorities: many councils are pushing for
minimum prices to be set, to cut binge drinking. While a beer on the sofa offers an alternative
to the pub for the drinker who wants a quiet pint, there are also more attractions on offer these
days for those who want a noisy night out.
While the BBPA estimates that the number of pubs has fallen by 5,000 since 1988, to about
60,000 today, the total number of watering holes has hardly changed because other outlets,
such as clubs, have spread. In response, some pubs are emulating clubs. The Campaign for
Real Ale (CAMRA) says that while up to 20 traditional pubs are closing every month, about
the same number are springing up around city high streets.
The Economist, 09/09/2004