Rencontres nationales SCIENCES ET MARIONNETTES

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Rencontres nationales SCIENCES ET MARIONNETTES
15, 16 et 17 novembre 2013
Strasbourg
Proposées par
THEMAA
TJP – Centre Dramatique National d’Alsace Strasbourg
RENCONTRES NATIONALES
SCIENCES ET MARIONNETTES
CORPS, OBJET, IMAGE
Les 15, 16 et 17 novembre 2013 à Strasbourg
Les arts de la marionnette contemporaine recouvrent un champ artistique vaste. Ils sont héritiers d’une longue
histoire et de savoirs faire anciens. Aujourd’hui à la croisée des disciplines, ils permettent de développer deux
axes forts des approches scéniques contemporaines : la distanciation de l’interprétation et du regard.
Au milieu du 20e siècle, les marionnettistes occidentaux se libèrent des règles de manipulation et sortent des
castelets. Ils travaillent sur l’image à construire, l’histoire à susciter dans l’esprit des spectateurs. Ils appellent
l’imaginaire. Le marionnettiste est « comédien-manipulateur », d’objets, d’images, de matériaux, de figures, de
marionnettes… Aux côtés des poupées, automates, mannequins, ombres, masques s’ajoutent aujourd’hui
d’autres réflexions sur les robots, les nouvelles technologies ou encore l’image virtuelle.
Les particularités des arts contemporains de la marionnette sont la mise en évidence de la notion de «
représentation », l’exploration théâtrale de l’espace et du mouvement, le jeu avec les matières.
L’inanimé, l’artificiel, le mécanique ou l’électronique, sont choisis par les artistes dans le but de dépasser le
réalisme ou le théâtre psychologique.
THEMAA et les Rencontres Nationales
La marionnette est l’art transdisciplinaire par excellence. L’addition du talent d’artistes professionnels
caractérise cet art. THEMAA y puise sa fonction représentative et se désigne comme l’« Association nationale
des Théâtres de Marionnettes et des Arts Associés ».
Après des Rencontres Nationales sur la relation de la marionnette aux écritures contemporaines à la Chartreuse
de Villeneuve-Lès-Avignon, aux arts plastiques à Lille, aux nouvelles technologies à Reims, aux musiques en Ilede-France (Paris – Royaumont), THEMAA propose les « Rencontres Nationales sciences et marionnette, corps,
objet, image au TJP – CDN d’Alsace.
Conçues dans un esprit de découverte, les Rencontres Nationales sont un dispositif provisoire conçu pour
expérimenter des pratiques artistiques marionnettiques dans leur relation aux autres champs disciplinaire et
pour en débattre.
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Les Rencontres Nationales Sciences et marionnettes
Corps, objets, images
Les arts et les sciences se sont de tous temps alimentés. Ne serait-ce qu’à l’époque de la Renaissance qui vit
avancer en parallèle les sciences, la technique et la peinture. La découverte de la perspective, l’utilisation des
nouveaux matériaux puis le design au XXe siècle sont la partie visible des possibilités entre les artistes et
l’industrie.
Lier les arts de la marionnette et les sciences s’ancre dans cette recherche avec cette spécificité qu’est la
marionnette. Une discipline qui touche à la fois les arts plastiques, le théâtre et la mécanique. L’enjeu de ces
Rencontres Nationales est donc de voir de quelle manière les pratiques de ces deux champs peuvent s’alimenter
et se servir mutuellement.
Plusieurs pistes de rapprochement se dessinent entre les arts de la marionnette et les sciences.
> Rapprochement philosophique : Démarche d’analyse du monde. Le scientifique cherche à comprendre et
explique le monde, l’artiste l’interroge, le représente
> Rapprochement des processus de la pensée : La démarche de recherche scientifique et la démarche de
création artistique sont similaires.
> Rapprochement technique : travail du matériau, de l’image, de la mécanique, démarche d’invention de
nouvelles matières, de nouveaux objets
> Rapprochement du travail de la matière : En recherche appliquée, le scientifique travaille la matière du vivant
ou les matières de synthèse ; le marionnettiste travaille la matière inerte, parfois la matière organique. Les deux
manipulent.
> Rapprochement des dispositifs : Le théâtre et les sciences proposent des dispositifs expérimentaux, font
preuve d’invention
Pour permettre la rencontre la plus fructueuse entre les sciences et les arts de la marionnette, du corps, de
l’objet et de l’image, les Rencontres Nationales proposeront différents temps et différentes formes d’échanges :
Des tables rondes plénières, des temps de discussion en ateliers restreint, des workshops d’expérimentation,
des duos sur un thème technique commun, des restitutions de temps d’échanges et de pratiques qui se sont
tenus en amont, des spectacles et une plateforme générale/forum pour exposer, présenter, partager des
trouvailles et des questionnements d’artistes et de scientifiques et pour permettre de donner une visibilité aux
structures de médiation, espaces ressources, édictions, groupes universitaires existants à l’heure actuelle.
La volonté de ces rencontres est de susciter de nouvelles collaborations et d’associer le public.
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PRÉ-PROGRAMME DES RENCONTRES NATIONALES
Donner à voir des expériences menées sur le terrain et les interroger
Un certain nombre d’expériences mêlant arts de la marionnette et sciences ont été repérées sur le terrain. En
interrogeant ces expériences de marionnettistes et en les croisant avec des expériences de scientifiques, nous
pourrons développer des pistes de travail pour ces deux disciplines. Les sciences humaines pourront faire
passerelle entre ces deux secteurs, en analysant et en proposant des éclairages sur ces rencontres.
Trois tables rondes plénières
Les tables rondes plénières croiseront les points de vus de différents invités artistes, scientifiques et
universitaires des sciences humaines sur des questions génériques pour dresser un panorama global de cette
relation entre sciences, arts et arts de la marionnette, du corps, de l’objet, de l’image.
-> Quelle histoire commune entre les arts et les sciences
Les arts et les sciences se sont de tous temps alimentés. De Léonard de Vinci à Schlemmer avec l’expérience du
Bauhaus, l’évolution de l’histoire de l’art se situe en parallèle de l’évolution du contexte scientifique dans une
interdépendance forte. Nous traverserons différentes expériences entre arts et sciences en relation avec les arts
de la marionnette qui ont la spécificité de toucher à la fois aux arts plastiques, au théâtre et à la mécanique.
Ouverture et modération : Sébastien Soubiran – Directeur adjoint du Jardin des sciences de Strasbourg,
Avec : Olivier Vallet – marionnettiste prix art-science, Rachel Luppi - agrégée d’art plastique, épistémologue,
Alain Terlutte et Sandrine Chaterlain, plasticien et marionnettiste, Raphaël Navarro, magicien et anthropologue
-> Les processus de recherche : le temps et la manière
Nous cherchons à confronter de la pensée de scientifiques de tous horizons, de marionnettistes et d’artistes.
Cette table ronde peut interroger à la fois la question du temps et celle de la perception et de la représentation
du monde.
Ouverture et modération : en cours
Avec : Antoine Conjart – Directeur scène nationale du Meylan, Emmanuel Grimaud - anthropologue, Elise
Vigneron – marionnettiste, Arnaud Louski-Pan – Marionnettiste (sous réserve), autre intervenant en cours.
-> Les nouvelles technologies sont-elles des nouvelles techniques de manipulation ?
Les technologies nouvelles apparaissent depuis quelques années de manière récurrente dans le spectacle vivant.
Le spectacle de marionnette n’échappe pas à cette tendance. Ces nouveaux procédés scéniques posent
question. En quoi les technologies nouvelles participent-elles de l’écriture des spectacles ? Les technologies
peuvent être un nouvel outil du marionnettiste ?
Ouverture et modération : Franck Bauchard - la fascination des hommes pour les nouvelles technologies et
le progrès
Avec : Michel Ozeray – Marionnettiste, Compagnie Skappa – marionnette et vidéo, Solène briquet marionnettiste, autres intervenants en cours.
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Expérimenter ensemble pour mettre en questionnement la complémentarité des
métiers
 Une plateforme – des propositions libres et inventives !
Une des fortes problématiques identifiées dans la relation entre scientifiques et artistes est le manque
d’une plateforme informelle qui leur permette de se rencontrer.
Cette s’appuiera sur le partage des hypothèses, des questionnements, des recherches.
Regards croisés
[Compagnie Les Visseurs de clous] Quel mode de dialogue inventer entre la parole scientifique et
l’intention artistique ?
Discussion autour d’un corps sur une table d’autopsie
Médecine légale, construction, arts plastique, anthropologie, dramaturgie
[Théâtre Illusia] Existe-t-il une possibilité, même éphémère, de forger l’eau pour la manipuler, à
l’instar de ce que l’on est capable de faire ?
Dialogue entre un artiste et un scientifique avec 4 aquariums, un pulvérisateur et un ventilateur
Manipulation aquatique et chimie
[Compagnies 7e acte] A quoi ressemblerait l’humanité dans un monde qui ne repose pas sur la
physique quantique ?
Rencontre sur un plateau de deux marionnettistes et d'un et/ou plusieurs astrophysiciensavec une
marionnette et un vidéo-projecteur.
Astrophysique, mise en scène marionnettique
Conférence – installation
[Damien Schoevaert - Biologiste] Du corps friction au corps fiction, une dynamique du pli ?
Quels sont les « motifs » et les « moteurs » du vivant ?
Mini-conférence avec travaux pratiques
Embryologie mise en espace
[Le Théâtre Inutile] En quoi le corps-machine (robotique, prothèses, vidéo, systèmes temps-réel)
constitue un tournant dans la représentation théâtrale pensée comme un organisme (et
comment ça rate des fois) qui inclue le public en tant qu'homme moderne, homme-facebook,
saturé d'images et de nouvelles technologies ?
Session avec un poster. Forme en cours.
Robotique et dramaturgie
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 Des espaces – temps pour échanger
-> Etat des lieux : Quel espace/plateforme de collaboration, de recherche et d’échange aujourd’hui ?
A travers différentes expériences menées, cet état des lieux proposera une ébauche de cartographie
d'espaces qui explorent les liens arts et sciences sur le territoire. Complété d'une expérience de
construction d'une production, ce temps permettra d’identifier quelle forme de partenariats peuvent se
construire entre structures scientifiques et artistes et d’échanger sur la manière aujourd’hui accompagner
ce type de projets.
Conférence – mise en discussion : Didier Michel, directeur de l’AMSCTI
-> Deux apéro – regards croisés
Une question artistique interroge une recherche scientifique et inversement. Deux passionnés, un
scientifique et un artiste marionnettiste, parle du même thème selon leur angle d’approche, en duo selon
un temps défini.
> Interaction entre la lumière et la matière : Astrophysicien du Projet Planetarella vs un marionnettiste qui
travail sur interaction lumière/matière (en cours)
> Glace : Elise Vigneron sur le projet Impermanence vs un glaciologue (en cours)
Développer l’interconnaissance entre marionnettistes et scientifiques
Des laboratoires d’exploration et d’expérimentation
Afin de développer la réflexion autour des Rencontres Nationales Sciences et Marionnettes - corps, objet,
image, des laboratoires ont lieu en amont des rencontres.
->Deux laboratoires en 2012 :
« Développer la pensée théorique »
- 27 au 30 Mars 2012 – Avec le festival BienVenus sur Mars à Vivoin (72)
- Du 14 au 16 Septembre 2012 – Avec l’Institut International de la Marionnette
-> Deux laboratoires en 2013
Laboratoire Gi-Nova – A la rencontre du prototypage (10 octobre 2013)
Dans l’univers du « Fab-Lab Gi-Nova », des artistes rencontrent des spécialistes de conception industrielle
et des technologies modernes de prototypage rapide. L’atelier permettra à ces artistes de découvrir de ces
technologies pour la création d’objets intégrants des systèmes mécaniques ou mécatroniques, et surtout
d’échanger avec les ingénieurs présents sur la plateforme.
Ce laboratoire est organisé dans le cadre de la Biennale Arts Sciences des Rencontres I organisé par UJF/AIP-PRIMECA DS en partenariat avec la
Scène Nationale du Meylan. Ce laboratoire proposera une restitution aux Rencontres I et aux Rencontres Nationales de THEMAA.
Un laboratoire organisé par le TJP (novembre 2013)
Le dispositif des labos COI – corps, objet, image – proposé par le TJP sera animé par cette recherche entre
marionnettistes et scientifiques des sciences humaines et des sciences dites dures.
Un rendu de ces deux ateliers sera proposé aux Rencontres Nationales.
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Une mise en chantier sur les 3 jours
Chantier pour une typologie des interactions entre les arts de la marionnette et la science
Proposée par Damien Schoëvaërt-Brossault
Les croisements entre l’art et la science connaissent aujourd’hui une extension sans précédent. Ces
croisements ne sont pas nouveaux et ont été féconds par le passé. Aussi, de nombreuses pratiques
artistiques ont trouvé de nouvelles modalités d’expression en détournant certains médium(s) offerts par les
avancées techniques. Mais, jusqu’à présent, ces appropriations, le plus souvent dissymétrique et au
bénéfice de l’art, n’ont fait que renforcer les frontières. Chacun exploitant ce que l’autre pouvait lui
proposer, la frontière qui les empêchait de se confondre n’a cessé de se creuser. Une séparation
regrettable quand on sait que ces deux approches du réel et de l’imaginaire constituent, par leurs
questionnements et leurs réponses contrastées, la matrice féconde de notre culture.
L’émergence récente des « technosciences » fragilise cette délimitation en y introduisant une
porosité qui précipite l’art et la science dans une aventure commune sans précédent. Ainsi la révolution
numérique ouvre de vastes territoires de la « dématérialisation » où le réel et le virtuel se confondent. Au
point que, dans certaines de ses approche du réel, la science de la simulation numérique ne se différencie
guère de l’art du simulacre. L’art de la marionnette ne peut être indifférent à la nanotechnologie et ses de
nouveaux matériaux aux propriétés inédites, à la bio-impression et ses sculptures vivantes. Elle ne peut non
plus être indifférente aux paysages hallucinés de la réalité augmentée, au monde théâtralisé des avatars
doués de sensibilité et d’émotion. Aussi il lui est nécessaire d’identifier les stratégies d’exploration des
nouveaux territoires et d’exploitation des nouvelles ressources. La difficulté est de dresser une
cartographie exhaustive des possibles dans un paysage mouvant et en constante extension. Selon les points
de vue, différentes typologies des interactions peuvent être dressées, chacune ouvrant un chemin
particulier dans un territoire encore vierge. En dehors de l’approche classique par le médium, qui trop
souvent limitatif, il convient de répertorier les grandes voies irriguant des territoires tout en sachant qu’il
nous faudra parcourir les lignes de crêtes, les entres deux indéfinissables.
Le chantier proposé consiste dans un premier temps à élaborer un diagramme évolutif à entrées
multiples susceptibles de représenter les voies d’accès aux croisements possibles art-science. Dans un
second temps chacun sera invité à le parcourir pour y déposer la marque de son expérience, ou de son
désir de faire l’expérience. Proposé en début de colloque comme un jeu exploratoire, et en fin de colloque
comme un bilan provisoire, ce diagramme devrait permettre de redessiner, à terme, les contours du champ
marionnettique. En effet, ce qui est visé, ce n’est pas tant un morcellement en nouveaux genres et
procédés, que ce qui fait l’unité de la marionnette au travers de ses multiples modalités. La science est une
occasion unique de re-questionnement de la marionnette, d’une exploration de ses domaines d’actions,
d’une expérimentation de ses possibles, d’une redéfinition de sa spécificité vis-à-vis des autres arts vivants.
La science y gagne, en retour, parce que la marionnette est le medium privilégié pour revisiter la physique
de l’espace et du temps, de la matière et de la lumière, dont elle porte au plus haut point la métaphore
sensible. En révélant ce qui échappe à la pensée rationnelle, la marionnette transforme une relation
d’exploitation réciproque en une alliance d’exploration et d’enrichissement mutuelle.
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Des rencontres ouvertes à tous les publics
Les Rencontres Nationales sont conçues pour permettre de développer les arts de la marionnette dans leur
relation avec les sciences mais souhaite s’adresser à tous types de public : marionnettistes de tous types et
de toutes pratiques, scientifiques, espaces ressources, laboratoires d’universités, organismes de formation
dans les arts de la marionnette et dans les autres secteurs (design, archi, autres), organes de médiation,
service culturel des universités, artistes des autres secteurs, éditeurs, grand public
 Des spectacles
Création du Campement Mathématique - 3 spectacles des ateliers du spectacle / N + 1
Les Ateliers du spectacle tentent la gageure d’associer la science et les arts dans des créations étonnantes
qui réconcilient avec les mathématiques. Le T de n-1 interroge nos logiques quotidiennes et nos modes de
pensées grâce à une méthode qui emprunte autant aux Shadocks qu’à Paul Valéry.
-> Le T de N-1 (+visuel)
Si l’homme trouve les mathématiques compliquées, il ne peut s’en prendre qu’à lui-même. Car selon Le t
de n-1, les mathématiques sont à l’image de l’homme et de la femme. On vit les opérations et les équations
sans s’en apercevoir. Ainsi l’addition de deux humains divise une cellule pour multiplier un petit qui se
soustrait à sa mère pour devenir un résultat… Si l’algèbre et la géométrie vous ont plongés dans des abîmes
de perplexité, voici l’occasion d’une réconciliation joyeuse.
-> L’Apéro Mathématiques
L’apéro mathématiques est un spectacle déambulatoire créé à partir de rencontres et d’échanges avec des
mathématiciens, de discussions autour de leur méthode dans ce qu’elle a de personnel et singulier, voir
d’a-méthodique. L’apéro mathématiques est aussi un moment ludique et décalé à partager à la tombée du
jour, autour d’un verre, de radis aux racines carrées et d’œufs cubiques.
Les mathématiciens vivent-ils dans leur tête ? Du moins, y passent-ils plus de temps que la moyenne des
gens ? Cela reste à voir. Toujours est-il que pour représenter l’espace qu’ils ont dans la tête quand ils font
des mathématiques, il a tout de même fallu prendre son temps !
-> Fromage de tête
Nouvelle création de la compagnie. Texte en cours.
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THEMAA et ses partenaires
THEMAA
La marionnette est l’art transdisciplinaire par excellence. L’addition du talent d’artistes professionnels
caractérise cet art. THEMAA y puise sa fonction représentative et se désigne comme le « Théâtre de
Marionnettes et des Arts Associés ».
THEMAA fédère prêt de 300 structures compagnies et artistes indépendants, marionnettistes,
dramaturges, plasticiens, metteurs en scène et amateurs de cet art. L’association regroupe également la
plupart des lieux de formation, des structures de programmation et des festivals dédiés à ce domaine.
Cette solidarité fait de THEMAA un outil de relation et d’influence sur le territoire et auprès des tutelles.
C’est un indispensable foyer de connaissance et de reconnaissance et un organe de transmission
d’informations, de rencontres et de d’échanges.
Les trois chantiers ouverts aux Etats Généraux 2010 - « l’artistique », « l’économie créative et solidaire » et
« le politique » - permettent à THEMAA de définir des stratégies d’intérêt général, d’encourager le partage
des connaissances, de favoriser les réseaux de savoirs en relation avec les adhérents de l’association et des
partenaires.
THEMAA est le centre français de l’UNIMA – Union mondiale de la marionnette - et est adhérent de l’UFISC
– Union fédérale d’intervention des structures culturelles.
Le TJP – Centre Dramatique National d’Alsace Strasbourg
« Qualifier les arts de la marionnette contemporaine »
Depuis 2012, sous la nouvelle direction de Renaud Herbin, le projet du TJP - Centre Dramatique National
d’Alsace Strasbourg, est conçu comme un pôle européen de création artistique pour les arts de la
marionnette.
Les arts de la marionnette contemporaine questionnent les écritures d’aujourd’hui et proposent de
nouvelles modalités de représentation, déploient une richesse infinie de formes qui, tout en s’appuyant sur
des histoires et des techniques souvent ancestrales, s’actualisent, se renouvellent et nous surprennent.
Le projet du TJP - CDN d‘Alsace Strasbourg vise à reconsidérer les pratiques artistiques engageant l’objet
par jeux d’éclairages mutuels avec celles du corps et du mouvement, des arts visuels et de l’image. Il s’agit
d’élaborer des articulations inattendues, de proposer des variations à nos façons de percevoir. Formulées
ainsi, loin d’une approche strictement disciplinaire, ces problématiques artistiques déplacent les repères
habituels et invitent largement artistes et public de tout horizon à s’engager dans un champ esthétique
riche par sa multiplicité.
En tant que Centre Dramatique National, le TJP se définit comme : un outil de travail et d’accompagnement
partagé pour les artistes confirmés comme pour les démarches émergentes (production) ; un espace de
création et de présentation des œuvres majeures qui pensent, qui nous touchent et nous déplacent
(diffusion) ;
un espace d’expérimentation, de confrontation et d’échanges, stimulant et engageant pour le
public et pour les artistes (recherche) ; un lieu ressource, promouvant et outillant les espaces critiques
(développement).
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Université de Strasbourg - Jardin des Sciences
La loi du 10 août 2007 relative aux Libertés et Responsabilités des Universités (LRU) a confirmé « la
diffusion de la culture et l'information scientifique et technique » comme faisant partie des six missions du
service public de l'enseignement supérieur. En conséquence, l'Université de Strasbourg a décidé de mener
une politique ambitieuse dans ce domaine, et d'inscrire son action dans la vie culturelle de la région.
Afin d'insérer dynamiquement l'Université dans la Cité et réciproquement, cette politique veut englober
l'ensemble des sciences, la culture comme produit et objet de ces sciences, et la société dans toute sa
diversité. Au-delà des réseaux externes procurés par l'excellence de sa recherche, et des populations
d'étudiants touchées par l'attractivité de son offre de formation, l'Université de Strasbourg s'affirme ainsi
comme un acteur et un partenaire culturels, et comme le principal opérateur du partage par tous de la
culture scientifique et technique.
Chacune des trois universités strasbourgeoises avait déjà répondu à sa manière à l'exigence de la LRU, tout
en mettant l'accent sur ses propres spécificités disciplinaires : l'Université Louis Pasteur a développé depuis
1998 une Mission Culture Scientifique et Technique de très haut niveau ; l'Université Marc Bloch dispose
depuis le début des années 1990 d'un Service d'Action Culturelle ; et l'Université Robert Schuman s'est plus
récemment dotée d'une Cellule d'Action Culturelle. Les trois universités réunies avec les collectivités
territoriales dans le GIP du Pôle Universitaire Européen de Strasbourg ont lancé la Carte Culture dès 1992.
Le dispositif « Culture, Sciences et Société » a pour but de maintenir ces actions, de les organiser dans un
dispositif administratif cohérent et efficace, et de développer des activités innovantes conjuguant les
apports des sciences, des arts et des techniques :
Le Jardin des Sciences, mis en place depuis septembre 2008 dans le prolongement de la Mission Culture
scientifique et technique qui fête ses 10 ans cette année, regroupe les actions de diffusion de la culture
scientifique et technique de l'Université.
Le Service Universitaire d'Action Culturelle a pour vocation de promouvoir la culture et les arts au sein de la
communauté universitaire et de stimuler les pratiques et initiatives dans ce domaine.
Le Projet d'Établissement Commun, approuvé par le congrès des conseils des trois universités le 26 février
2008, comporte notamment l'action pilote « Culture, Sciences et Société » qui se décline en sept
opérations.
L’atelier arts sciences : L’Hexagone scène nationales de Meylan / l’Université Joseph Fourrier de
Grenoble
L'Hexagone Scène nationale de Meylan et le CEA - LETI s'associent pour créer l'Atelier Arts-Sciences, un
laboratoire commun de recherche aux artistes et aux scientifiques. En novembre 2011 le CCSTI - La
Casemate, Grenoble a rejoint le CEA et l'Hexagone Scène nationale de Meylan.
Automne 2002, l’Hexagone crée « Les Rencontres-i, festival des imaginaires » événement culturel mettant
en relation des artistes, des scientifiques et des entreprises. L’objectif : croiser les imaginaires, dynamiser
l’imagination. Dès la première édition du festival, le CEA participe à la réalisation de ces expériences d’un
genre nouveau. Quatre festivals et de nombreuses collaborations plus tard, les deux organismes s’associent
et s’engagent plus loin dans la fertilisation croisée en créant en 2007 l’Atelier Arts-Sciences, lieu commun
de recherche et d’expérimentation pour artistes et scientifiques.
L'Atelier Arts-Sciences est une initiative conjointe de Jean Therme, directeur du CEA - Grenoble et de
Antoine Conjard, directeur de l'Hexagone Scène nationale de Meylan.
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