18/11/2008 - enslaved + audrey horne + krakow

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18/11/2008 - enslaved + audrey horne + krakow
18/11/2008 - enslaved + audrey horne + krakow
Écrit par Hugin & Vicomte
Mardi, 18 Novembre 2008 01:00
Nous revoilà de nouveau sur la route en direction de la capitale pour rejoindre la Loco, ce soir,
c’est au tour de Enslaved d’investir la place. L’affiche se tient avec Krakow et Audrey horne qui
a remplacé Stonegard pour raison de split. Une Loco sous le drapeau de la Norvège évoluant
entre le Rock-heavy-metal jusqu’au Black-metal. Découverte d’un côté et valeur sûre de l’autre.
Cette tournée européenne Vertebrae s’annonce très ouverte musicalement, à chacun
d’apprécier…
Krakow
Krakow ne fera pas parti de notre carnet de route car nous les avons manqué, la circulation est
une variable que personne ne maîtrise à cette heure ci! Arrivé sur place le groupe n’a
visiblement pas vraiment marqué les esprits selon le dire des gens. Il est vrai que 20 minutes
laisse peu de temps pour convaincre. Intéressons-nous un peu plus à leur parcours qui a
débuté fin 2005. Ils se qualifient de Metal-Rock-Alternatif. Leur musique les a conduit à jouer
cette année au Psycho Holiday Festival et Southern Discomfort Metal Festival avec en tête
d’affiche Enslaved, normal entre Norvégiens on se soutient ! Ils comptent à leur actif une démo
et un EP « Dusty Roads » sorti en 2007, celui-ci a d’ailleurs reçu un bon accueil et fut
médiatisé. Ils terminent la tournée et après commenceront l’enregistrement de leur album sous
la tutelle de Ivar Peersen. A voir ou découvrir pour les amateurs du genre.
Audrey horne
L’arrivée de Audrey horne soulève la curiosité en raison de ce nom qui fait référence à un
personnage de la série Twin Peaks réalisé par David Lynch. Ils nous viennent tout droit de
Bergen, bastion de Immortal, Gorgoroth et Enslaved. Leur notoriété est déjà bien établie en
Norvège où ils ont obtenu un Grammy grâce à leur 1er album « No hay banda » auquel
succédera « The fol ». Le lien entre Enslaved et Audrey horne s’établi grâce à Ice Dale qui n’est
autre que le guitariste dans les deux formations. Non Audrey Horne n’a rien à voir avec une
horde de guerriers lancés dans une bataille épique, ils seraient plutôt les infirmiers de ces
derniers ! Leur créneau est celui du Rock métal, le public présent fut surpris de nouveau par un
groupe jouant dans un style trop sobre pour faire l’unanimité ce soir. C’est devant une salle à
moitié vide qu’ils doivent jouer. Le fait le plus marquant est la voix du Frontman Toschie,
ajustée et posée. Elle est agréable dans le timbre mais le chant clair est trop linéaire, les
envolés ne sont que trop rares, dommage car ces passages mériteraient d’être plus explorer.
L’instrumentation ne fait pas défaut malgré quelques longueurs laissant le public en état
stationnaire. Le tout évolue avec une certaine lenteur musicale au point de se demander si un
esprit balade planerait-il ? Quelques morceaux apporteront de l’énergie grâce à une rythmique
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Écrit par Hugin & Vicomte
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plus soutenue. La prestation scénique est bonne grâce notamment à un chanteur qui bouge sur
scène et qui joue avec le public. Le groupe est correct mais l’auditoire n’est pas venue pour
écouter du Rock métal en première partie et cela se ressent dans les rangs.
Enslaved
Après avoir partiellement délaissé les deux premières formations, le public revient beaucoup
plus nombreux pour gonfler les rangs de la Loco mais pas pleine ce soir. Cette date Parisienne
se positionne dans le milieu de leur tournée qui se terminera fin Décembre. Enslaved vient
soutenir la sortie leur dernier album intitulé « Vertebrae ». Cette pierre marque le 10éme album
et 17 ans de carrière pendant lesquels une évolution musicale s’est opérée. Le groupe de
black-métal du début s’est transformé en métal sombre, progressif mais toujours avec des
plans rappelant leurs racines. C’est bien là l’équilibre que l’on apprécie chez Enslaved s’est
d’avoir évolué et d’avoir trouvé leur propre style avec cette approche. N’en déplaise aux
puristes de la première heure !
Enslaved fait son entrée sous la clameur du public, soulagé d’une certaine pression latente. La
première missive est pour le moins calme même si des vidéos de guerre en noir et blanc sont
projetées sur la scène. Le titre est extrait du dernier album sur laquelle la voix claire domine. La
foule écoute sans toutefois moufeter, l’auditoire n’est pas encore entré dans l’univers. Le
second titre aura beaucoup plus d’effet car plus puissant. Les premiers riffs de black gagneront
le public qui retrouve ses repères avec ces Norvégiens. Le public répond par des Headbanging
et des pogos naissent enfin. L’alternance stylistique apporte un côté novateur musicalement
cependant les morceaux les plus convainquant et rageur nous renvoi à leur début. Les parties
sont typées black jusqu’à virer vers un genre proche de Opeth pour son côté double faces. Les
mélodies planantes sont au programme, elles nous conduisent vers des sentiments de
tristesse. Le jeu visuel apporté par les films projetés sur le thème, de la guerre, la mort, la
nature et les animations psychédéliques, contribue à mieux cerner l’esprit du groupe.
L’instrumentation est irréprochable, les relances sont efficaces mais toujours en douceur. Après
une heure de show, un rappel se fait entendre ici, les musiciens remontent sur scène pour nous
jouer plusieurs titres dont « The watcher », la set list se termine dans un bon chaos !
Une affiche qui aura permis de dévoiler deux groupes norvégiens s’inscrivant dans le
mouvement Rock-metal ce qui n’est plutôt pas courant pour cette région d’Europe plus connu
pour son vivier de groupe de Black-métal. Il aurait été préférable de voir Enslaved accompagné
de groupe dans sa lignée et surtout plus sombre. Nous regretterons cette dispersion dans
l’affiche.
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Écrit par Hugin & Vicomte
Mardi, 18 Novembre 2008 01:00
Report: Hugin
Photos: Vicomte
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