WATTIGNIES CHANGE DE VISAGE

Transcription

WATTIGNIES CHANGE DE VISAGE
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na
Jour
Doyenné du Mélantois
Abonnement annuel : 8e | Soutien 12e
n° 92 —
septembre 2014
trimestriel - 2D
L’ACO : au cæur du monde
page 4
wattignies change de visage
sommaire
page 5
L’aumônerie, lieu de
rencontres pour les 11-16 ans
S’installer dans le changement
La braderie de Lille sonne la reprise,
c’est classique. Avec la rentrée, on
s’attend à des changements. Pour les
plus jeunes, changements d’école,
de classe, de copains ou copines, de
profs. Pour les adultes, changement
dans le travail. On s’en réjouit ou
l’on s’en désole. C’est selon. Parfois
hélas, le changement espéré ne vient pas, par exemple l’emploi. Généralement en période électorale, les candidats nous
disent le changement, c’est maintenant. Mais tout le monde
n’attend pas le même changement. Quoi qu’il en soit, nous
vivons dans un monde qui change à toute allure, il faut bien
s’y faire. Paradoxalement, disons qu’il faut s’installer dans le
changement, s’y attendre tous les jours et faire avec.
L’Église aussi change. Elle semble bien décliner et pourtant...
02030
En ce moment se déroule ce qu’on appelle un synode, mot qui
veut dire «chemins qui convergent». Il s’agit de dessiner la
paroisse de demain. Il ne faut pas s’attendre à du sensationnel,
on ne remplira pas les églises moyennant quelques modifications de style. C’est dans la qualité que le changement est
attendu : être plus en phase avec ce monde changeant et avec
l’Évangile. Tous les deux, pas l’un sans l’autre. Par exemple,
l’Église, et donc la paroisse, a pour vocation première d’être
(ou devenir) une communauté de croyants heureux d’orienter
leur vie selon le message de Jésus et de partager cette joie le
plus possible. La paroisse ne doit pas tourner sur elle-même
comme une toupie, mais être ouverte sur la vie des personnes.
Cela ne l’empêchera pas, au contraire, de célébrer baptêmes,
messes, funérailles et de soigner la catéchèse... (Lire à ce sujet
en page 5 l’article qui en parle).
Jésus est venu, il vient toujours à notre rencontre pour changer
le cœur de chacun et pour changer le monde, éradiquer le mal
qui nous environne et nous pénètre. «Changez vos cœurs,
croyez à la Bonne Nouvelle» disait-il. Toute sa vie a illustré
ce changement. Car le changement, c’est la vie, la nature
nous le dit, mais nous ne le voyons pas assez : par exemple,
notre propre corps n’arrête pas d’éliminer nos cellules et de
les remplacer par de nouvelles et les semences du printemps
pourrissent en terre pour nourrir et fleurir notre planète bleue.
On a beau changer les lois, les structures comme on dit, que
ce soit dans l’État et dans l’Église, cela ne fera pas un monde
de paix, de justice, de bonheur, de fraternité. Il faut sans
cesse revoir son regard sur les autres et sur les événements,
c’est un parti pris d’amour sans lequel un vrai changement
est illusoire. C’est l’ABC de notre Bonne Nouvelle !
Bonne rentrée avec un regard neuf !
Père Michel Deswarte
doyenné du mélantois
2 ~ SEPTEMBRE 2014
Centenaire de la première guerre mondiale
Au front et à l’arrière, tranches de vie
La guerre de 1914-1918 concerna quelque soixante-treize millions de soldats, issus de tous les continents. Ce fut également une guerre industrielle
mobilisant d’énormes ressources et suscitant la création d’armes nouvelles : avions, chars, gaz de combat. Les pertes humaines et matérielles furent
considérables. Au-delà de ces généralités, comment nos ancêtres ont-ils vécu au quotidien, ces quatre années, qu’ils aient été soldats ou civils ? Les
témoignages qui suivent sont l’occasion de leur rendre hommage, tout en apportant un éclairage à la compréhension de cette période.
Le Nord, terre de batailles
Fort de Seclin :
une mémoire vivante
Il paraît qu’à l’école, on n’apprend plus
les dates, ni les batailles. Dommage. Car
nos enfants (ou petits-enfants) ne savent
plus que le sol de notre région a vu plus de
batailles, a vécu plus de guerres, que les
autres régions de France. Depuis les légions
de Jules César, le nord de la France a été
envahi par les Francs saliens de Clodion
le Chevelu, les drakkars des Vikings, les
Anglais, les Flamands, les Bourguignons, les
Espagnols, les Autrichiens et les Allemands
(à trois reprises : 1870, 1914, 1940). Il y eut
des combats à Audenaerde (1708), Azincourt
(1415), Bapaume (1871), Bouvines (1214),
Calais (1347), Cassel (1328), Courtrai (1302),
Denain (1703), Dunkerque (1944-1945),
Hondschoote (1793), Lens (1648), NotreDame de Lorette (1914-1918), Mons-enPévèle (1304), Tourcoing (1794), Wattigniesla-Victoire (1793), Zuydcoote (1940), deux
sièges de Lille (1708 et 1792) et un camp
à Boulogne (1803-1804). Les lieux avoisinants ont connu les horreurs de la guerre
et leur cortège de famines et d’épidémies
des années durant.
Une région coupée en deux
«Que les nouvelles générations n’oublient pas». Telle pourrait
être la devise des propriétaires du fort de Seclin. Appelé aussi
fort Duhoux, ce bâtiment est un des six forts édifiés après la
guerre de 1870 par Séré de Rivières pour protéger la ville de Lille.
Depuis 1996, la volonté, la passion, l’acharnement de la famille
Boniface en font un lieu de mémoire vivante. La restauration
du lieu, la création d’un musée et la volonté de partager ses
riches collections avec le public lui ont valu l’attribution du
prix «Centenaire» du Trophée «Civisme et Défense» remis au
Sénat en juin 2014.
Chaque samedi, le fort ouvre au public pour une visite guidée
du musée et du site. Chaque année, en octobre, la Journée du
poilu remet en scène les combattants de la Première Guerre
mondiale. Un livret pédagogique permet aux nombreux élèves
de comprendre le conflit sur les terres de combat, mais aussi
à l’arrière.
Les chevaux qui accueillent les visiteurs sont de la même souche
que ceux utilisés dans l’artillerie de l’époque.
En cette année du centenaire, aucune animation particulière
n’est mise en place. «Pourquoi fêter l’année qui a vu la mort de tant
de soldats, explique madame Boniface. Nous préférons attendre
2017 qui nous permettra de fêter l’avancée vers la sortie de guerre.»
Mais que cela ne vous empêche pas de pousser votre route vers
le fort de Seclin, vous y retrouverez l’histoire.
M.-P. Marescaux
Pour plus d’infos :
Fort de Seclin – F-59113 Seclin – tél. 03 20 97 14 18
Mail : [email protected]
La France a décidé cette année de célébrer
le centenaire du début de la Grande Guerre
(1914-18). Notre région peut y associer le
800e anniversaire de la bataille de Bouvines,
gagnée par Philippe-Auguste sur l’empereur
Otton II et ses alliés anglo-flamands, ainsi
que le 70e anniversaire du débarquement
allié en Normandie et la libération de SaintOmer en 1944.
Dans le plat pays de Flandre, au Moyen Âge,
on construisit des beffrois pour que les guetteurs puissent voir venir l’ennemi de loin. Et,
après chaque invasion, la population pansait
ses plaies et rebâtissait courageusement
ses ruines. Comment a-t-on fait en 1914 ?
Très vite, après l’invasion de la Belgique,
notre région fut coupée en deux pendant
près de quatre ans par un front orienté
Nord-Sud, depuis Ypres en Belgique jusqu’à
Ribécourt sur l’Oise. Fin septembre 1914,
les Allemands occupaient Valenciennes,
Douai et Lens. Les 4 et 5 octobre se déroula
la bataille du Mont de Faches (altitude
57 mètres) destinée à empêcher la prise
de Lille, dont la capitulation eut lieu le 12
octobre. À l’ouest, La Bassée, Béthune et
Arras restaient du côté français. Sur cet axe,
le seul endroit élevé au milieu de la plaine
était Notre-Dame de Lorette (altitude : 165
mètres, bien plus haut qu’un beffroi).
La conquête de Lorette
À l’inverse de l’état-major français qui
improvisait (parfois avec succès ; à l’exemple
des taxis de la Marne), l’état-major allemand avait planifié méthodiquement cette
guerre. Maîtres de Lens, Liévin et Vimy, les
Allemands envoient, dans la nuit du 4 au 5
octobre 1914, une patrouille de réservistes
bavarois en direction de Lorette. Partie de
Liévin, celle-ci traverse la route nationale
de Béthune à Arras entre Aix-Noulette et
Souchez, arrive de nuit sur le plateau sans
rencontrer âme qui vive et s’installe autour
de la chapelle. Cet endroit est une sorte de
promontoire d’où l’on peut observer une
bonne partie du territoire de la Gohelle,
depuis le nord-est et l’est, jusqu’au sud.
S’apercevant trop tard de sa bévue, l’étatmajor français va s’acharner à reconquérir Lorette. Les Allemands résistent et les
deux adversaires s’épuisent mutuellement
dans la boue des tranchées. Notre-Dame de
Lorette sera au cœur des batailles de l’Artois.
D’octobre 1914 à octobre 1915, la bataille
pour Lorette aura déjà fait cent mille tués
et autant de blessés, cela des deux côtés.
Le cimetière national de Lorette, élevé sur
13 hectares, compte vingt mille tombes
individuelles françaises et huit ossuaires
rassemblant plus de vingt-deux mille morts
inconnus. De nombreux cimetières militaires français, alliés et allemands sont
situés autour de Notre-Dame de Lorette.
Des monuments commémoratifs ont été
également érigés à Vimy (Canadiens et
Marocains) et Neuville-Saint-Vaast (Polonais
et Tchèques). Après la guerre, on fit venir
cinq cent mille Polonais (dont vingt-cinq
mille dans le Nord-Pas-de-Calais) pour aider
la France (et notre région) à se rebâtir.
Stanislas le chimiste
Pour en savoir plus
Bibliographie
– Invasion 14, de Maxence Van der
Meersch.
– À l’ouest rien de nouveau, de Erich Maria
Remarque.
– Bouvines 1214, une bataille aux portes de
Lille, Voix du Nord 2014.
– Notre-Dame de Lorette, d’Yves Buffetaut,
éditions Ysec 2013.
– La bataille de Lorette Arras, par le
commandant Laure, 1922.
– Histoire de Faches-Thumesnil, de D.
Thelliez, 1964.
– Histoire de Faches-Thumesnil, du village à
la ville, de G.-J. Lustremant, Achft 1996.
– Retrouvez l’histoire de votre grand-père
en 1914-1918, d’Yves Buffetaut, Éditions
Archives et Culture, 2014, 80 p. Ce petit
ouvrage explique clairement comment
exploiter des documents familiaux et aller
sur les sites en ligne des archives départementales et militaires.
Exposition au Louvres-Lens
Les désastres de la guerre 1800-2014,
jusqu’au 6 octobre 2014.
Un vitrail pour se souvenir
E
ntrez donc dans notre église NotreDame de Lourdes à HouplinAncoisne, elle est ouverte tous
les jours. Avancez vers le chœur
et, sur le vitrail de la chapelle de droite, vous
découvrirez un médaillon pour le moins
surprenant : un soldat de la guerre 1914-1918
se recueille devant la tombe d’un de ses
camarades de combat, les mains croisées
sur la poitrine. Le fond suggère un paysage
de France ; casque, uniforme, équipement,
barbelés, précisent l’évocation. Ce vitrail du
souvenir est la réplique chrétienne aux monuments aux morts, il rappelle à la mémoire et
aux prières des fidèles ceux qui sont morts, et
donne un sens religieux à leur sacrifice. Dans la
zone dévastée du Pas-de-Calais, quarante-huit
édifices possèdent de tels vitraux. Ils témoignent du traumatisme vécu par les habitants.
Ils participent de leur travail de deuil, de leur
volonté de surmonter la tragédie pour relever
les ruines.
M.-P. Marescaux
doyenné du mélantois
SEPTEMBRE 2014
La survie à Ronchin pendant
la guerre 1914-1918
Du dimanche 4 au
lundi 12 octobre 1914
Au nº 32 rue de Lesquin
Journal d’un poilu
On était vraiment entré en
guerre !
À ce moment-là, une quinzaine de fermes
et une grande surface de champs cultivés
existaient. Les chevaux, pourtant si nécessaires aux transports et travaux des champs,
avaient été réquisitionnés. En 1918, il n’en
restait que deux pour les travaux de la
commune comme le ramassage des ordures
ou pour tirer le corbillard. Les vaches également furent réquisitionnées et regroupées
dans une grande ferme chez Masquelier.
On dit aussi qu’elles furent utilisées pour
les travaux agricoles. En 1918, il n’en restait
qu’une pour la nourriture des tout-petits.
Outre la plupart des fermes occupées, les
Allemands s’installèrent à l’Institut des
sourds-muets et jeunes aveugles ainsi que
dans la maison du docteur Desmond (dixhuit pièces).
Louis Montois, maire, et monsieur l’abbé
Desbarbieux, curé de Sainte-Rictrude, furent
retenus comme otages pour prévenir des
réactions hostiles de la population. Le jeune
Michel Fontaine, âgé de 14 ans, qui habitait le café La Tour Eiffel rue de la Justice
(actuellement A. France) et l’allumeur de
réverbères Fleury Faille qui avait cru bon
de faire son travail furent accusés par les
Allemands d’être des francs-tireurs et déportés. Le 4 octobre, le jeune Decauvrière qui
transportait des blessés vers l’Institut des
sourds et muets fut épargné grâce au directeur de cet établissement. Louis Montois
fut incarcéré en Pologne et mademoiselle
Thieffry qui habitait Villa Saint-Jean rue de
Lille (actuellement R. Salengro) déportée
en Westphalie.
Des réquisitions de plus
en plus exigeantes
Ronchin connut différents combats en direction de Fâches, Lesquin, Vendeville… On
raconte qu’Eugène Régnier, propriétaire
de batteuses, couché sur son engin essaya
d’arrêter les Allemands en tirant sur eux.
Plusieurs centaines d’obus s’abattirent sur le
Grand et le Petit Ronchin et firent quelques
victimes dont on peut lire les noms sur un
cénotaphe au cimetière. Suite aux bombardements, il avait été décidé de former des
citoyens aux premiers secours, Joseph Labbe
eut la responsabilité de créer ce premier
groupe en 1916.
Des difficultés énormes
ne tardèrent pas à apparaître
Des usines furent pillées, comme la chaudronnerie Deruyvère rue Chalant. Puis ce
fut le cuivre, adieu casseroles, bouilloires,
suspensions de lampes à pétrole, les vélos
(interdits), les cloches de nos deux églises.
L’une d’elles, Marie-Antoinette, fut cassée
lors de son démontage dans l’église NotreDame de Lourdes, tuant l’ouvrier réquisitionné pour ce travail. Il faut aussi ajouter la
laine des matelas qu’on essayait de cacher
et les lapins ainsi que les noyers dont le bois
servait à fabriquer les crosses des fusils.
La population recevait
une alimentation de base
Riz, saindoux, haricots rouges, café vert
et le célèbre pain KK cuit par les boulangers de la commune. Pour les bébés, on
recevait de la farine lactée et des produits
à base de céréales en quantité suffisante.
Les enfants scolarisés recevaient un biscuit
qu’ils devaient manger sur place au cours
de la récréation. Contre des tickets de ravitaillement, les habitants pouvaient acheter
leurs provisions trois fois par semaine dans
l’un des centres installés à l’école de la rue
du Cerf et à la salle Defretin rue Lamblin
(actuellement G. Leclerc).
Cette pénurie était accompagnée
de vexations multiples...
Lors des tirs au canon d’octobre 1914, un
obus est entré par le toit et s’est encastré
dans le mur sans exploser en ressortant. Une
statue de Notre-Dame de la Treille y a été
placée en reconnaissance de la protection
de cette maison.
~3
comme le couvre-feu, de regarder aux
fenêtres certains après-midi d’été, obligation
d’afficher la liste des résidants des habitations. Les chambres inoccupées même chez
les femmes seules furent réquisitionnées
pour y loger un ou deux soldats allemands.
Il était très difficile de ne pas
payer la taxe sur les chiens...
imposée par le commandant Kittel (20
marks) et pour la bonne exécution de cet
ordre tous les chiens durent être présentés
dans la cour du patronage Notre-Dame.
Le secrétaire procéda à l’encaissement en
établissant un registre. Si les propriétaires
refusaient de payer la taxe, le chien était
abattu immédiatement. Certains ont essayé
de tricher : madame Plancq avait envoyé
son animal chez des amis qui habitaient
à l’écart, mais le chien arrivait toujours à
s’enfuir et à revenir chez sa maîtresse qui
finit par payer les 20 marks pour éviter de
le voir abattu.
Ce texte a été rédigé avec l’aimable accord de
monsieur Pierre Tonnerre et la mémoire de Ronchin
Alain Godefroy
Théophile est le fils d’un poilu de 19141918. Il conserve précieusement le journal
de guerre de son père Marcel. Ce dernier a
été un héroïque combattant de la Première
Guerre mondiale. Théophile a bien voulu
nous en confier quelques extraits…
Marcel, natif de Bergues, est né en juillet 1894. Il eut donc 20 ans
en juillet 1914. Le 27 août, il partait déjà pour le front et ne fut
démobilisé que le 16 août 1919.
Après une instruction très dure au camp de la Courtine, il dut subir,
avec ses camarades, de violents combats dans la Somme, dans
l’Aisne et en Champagne. Marcel arrive aux Éparges (Meuse) le 4
avril 1915. Il y a partout de la boue et de l’eau. Il fait glacial. Il eut
alors les pieds gelés et dut être évacué vers plusieurs hôpitaux où
il reçut la visite de ses proches : sa mère, sa sœur et même son
grand-père alors âgé de 85 ans.
À peine guéri, volontaire, il repart au front comme mitrailleur, et
c’est de nouveau la montée aux tranchées dans le secteur d’Artois
qui ne lui laisse qu’un souvenir de boue, de mines et de torpilles.
Fin avril 1916, ce fut Verdun où, à chaque instant, on frôlait la mort.
On peut ainsi lire dans son journal : «Nous arrivons aux tranchées
à 10 heures du soir. Tout y est bouleversé ; nous n’y relevons que
des cadavres. On rampe sous les arbres abattus et déchiquetés par
l’artillerie, on trébuche sur des quantités d’équipements et de fusils
abandonnés. Les boches nous font un tir de barrage en règle. Au matin,
nous voyons enfin où nous sommes. Ce n’est plus qu’une série de trous
d’obus que nous occupons. L’artillerie ennemie commence à nous
arroser copieusement de 210. C’est un véritable enfer. Je ne pense plus
à rien, j’attends la mort qui me délivrera de cette souffrance morale
que seul le véritable combattant de cette guerre a pu ressentir. Nous
avons beaucoup de pertes.»
Plus loin, Marcel transcrit des événements plus personnels mais tout
aussi dramatiques : «Tous les soirs, comme volontaire, j’allais au
ravitaillement qui se faisait au “Ravin de la mort” justement nommé.
C’était environ deux kilomètres aller et autant pour le retour qu’il fallait
franchir sous le feu meurtrier de l’ennemi. Un soir, comme je revenais
de la distribution, nous étions dans une niche faite dans ce qui reste
de parapet de la tranchée. Tout à coup, un 210 tombe à côté de nous,
tuant des camarades, en blessant d’autres. Je suis enseveli jusqu’au
cou. J’étouffe littéralement. Je n’ai dû la vie sauve qu’à la Providence
et ensuite qu’au courage de mon chef de pièce qui, au péril de sa vie,
m’a arraché à cette mort terrible en me déterrant et en m’emportant
dans ses bras.»
«Ces jours furent bien pénibles ; sous une grêle d’obus, on mourait
de soif ; j’ai bu dans des trous d’obus de l’eau pleine de boue que je
n’aurais pas donnée pour tout l’or du monde.»
Marcel reçut la médaille de Verdun et fut inscrit au livre d’or. Après
bien d’autres campagnes très meurtrières où il fut téléphoniste, il
reçut alors la Croix de guerre avec citation : «Le 1er juin 1918, il n’a
cessé de réparer les lignes coupées à plusieurs reprises par le bombardement et a permis au chef de bataillon d’être relié à peu près sans
interruption avec la majeure partie de la première ligne.»
Le 14 juillet 1919, ce fut avec ses camarades survivants le défilé
triomphal à Paris.
André Campos
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Ensemble,
nous faisons confiance
à nos annonceurs
~~Une partie de l’équipe ACO qui se réunit régulièrement avec son aumônier, Michel Deswarte.
A
u début, en 1925, il y eut la
Jeunesse ouvrière chrétienne
(Joc), à l’instigation d’un jeune
prêtre, Joseph Cardijn, vicaire
d’une paroisse de la banlieue bruxelloise
(plus tard, le pape Paul VI le nommera
cardinal). Aux jeunes ouvriers qu’il réunit,
Joseph Cardijn propose les trois temps de
la «révision de vie» : Voir - Juger - Agir, une
méthode simple et originale pour aider les
jeunes à réfléchir sur leur condition ouvrière
et à voir comment, inspirés par l’Évangile,
ils peuvent, ensemble, remédier aux abus
de leur milieu ; participer ainsi à changer
le monde.
Mais la jeunesse n’a qu’un temps. Les
jocistes d’hier devinrent parents. Beaucoup
ont pris des engagements, syndicaux ou
politiques, sans pourtant renoncer à se
rencontrer, à confronter les événements
de leur vie à la lumière de la foi chrétienne
puis à continuer d’agir pour transformer
la société. C’est ainsi que naquit l’ACO,
au début des années 1950. L’abbé Michel
Deswarte, alors aumônier de la fédération de Lille Sud, a accompagné quelques
équipes. Soixante-quatre ans plus tard,
toujours actif retraité, attaché à la paroisse
de Wattignies-Templemars, il accompagne
une équipe d’ACO. Certes, les membres
de l’équipe en sont pour la plupart à
l’âge de la retraite ; rescapés d’équipes
de communes du sud de Lille, ils se sont
regroupés et continuent à faire vivre l’ACO
dans le secteur.
Expériences vécues
Voir - Juger - Agir, base de la révision de
vie, reste le fil rouge des rencontres. Si le
monde du travail n’est plus leur actualité,
par leurs engagements (syndicalisme, groupements de locataires, conseil municipal,
appartenance politique, services d’Église,
etc.), ils continuent d’agir au sein de la
société, afin de favoriser «le développement
de tout homme et de tout l’homme». Ce sont
des expériences vécues qu’ils apportent et
partagent lors de leurs réunions ; beaucoup des sujets évoqués concernent le
chômage, la précarité grandissante. On
a bien sûr parlé en leur temps des élections, de la retraite - ses problèmes et
ses perspectives. Afin d’élargir le regard
vers l’extérieur, on fait aussi appel à des
témoins, ce qui fut le cas par exemple pour
évoquer le monde des Roms. Tout cela vu
et partagé, comment passer à l’action afin
qu’au plus près de chez soi la société soit
plus conforme à l’esprit de l’Évangile ?
Le thème du récent congrès de l’ACO (il
Carnet paroissial
Du 21-4-2014 au 3-8-2014
Sont entrés dans la communauté
chrétienne par le sacrement du
baptême
Szymanski Marine, Oracz Violette, Louise
Delzenne, Sasha Landrecies, Mathys Monté,
Mileva Boulanger-Nosel, Cassandre Kumm, Téo
Pollet, Sacha Roman, Lou Doolaeghe, Charline
Jactat, Léa Leclercq, Julie Delettré, Lenzo
Dujardin, Mathis Leclercq, Maë Flourez, Louis
Renard, Lalie Tapin, Thomas Houze, Ambre
Moreels, Eliot et Timéo Neut-Vanlierde, Ambre
Vekemans, Léonio Renard, Adélie Raguenet
de Saint-Albin, Lucie Vervacke, Léa Renard,
Timothée Delannoy, Yaël Thumerel, Sarah
Carpentier, Jade Vanuxem, Aurélia Frakowiak,
Mila Saeys, Thibault Montagnon, Agathe Hespel.
Se sont unis devant Dieu par le
sacrement de mariage
Charlotte Gossart et Aurélien Trancart. Laurette
Desmarescaux et Anthony Pollet. Nadège Agache
et Sullivan Marcque. Amélia Desrousseaux et
Maxime De Keyster. Anne-Sophie Muneret et
Ludovic Calin. Valérie Preudhomme et Laurent
Decallonne. Sandrine Dehaies et Sébastien
Lefebvre. Nathalie Mendes et Frédéric Leclercq.
Mélanie Massiot et Alexandre Calonne. Gaëlle
Dupuis et Vincent Billaut. Sabrina Marnet et
Marck Letellier. Hélène Magnier et Vincent
Palialunga.
Nous ont quittés et ont été
accompagnés par la prière de
la communauté
Marie-Lise Boutry, 58 ans. Bernard Decherf,
70 ans. Jeanne Godefroy, 91 ans. Jeanne-Marie
Duquesne, 81 ans. Évelyne Broquet, 62 ans.
Adrienne Gaudet, 87 ans. Noëlle Tredez, 82 ans.
Marguerite Molon, 95 ans. Raymonde Defever,
94 ans. Laurent Dooghe, 45 ans. Adrien Couvez,
80 ans. Philippe Haze, 58 ans. Hélène Marquilie,
88 ans. Marie-Louise Mille, 84 ans. Frédéric
Gore, 50 ans. Marie-Rose Guilbert, 80 ans. Émilie
Delefosse, 86 ans.
a lieu tous les quatre ans) a soufflé sinon
la solution, au moins l’objectif : «Engagés
pour la justice et la dignité, osons l’Espérance». Les huit cents délégués, venus de
toute la France, présents à Angers lors du
week-end de la Pentecôte, dont Michèle
Béarez, membre de l’équipe du secteur, qui
fit partie de l’équipe nationale, ont tracé
le cap pour les quatre années à venir, sans
dévier de la méthode apprise du cardinal
Cardijn : «À la relecture de chacune de nos
vies, oser témoigner de l’Espérance qui nous
anime»... L’ACO pourra encore compter sur
l’Esprit saint, son allié le plus fidèle.
Gérard Loigerot
Pour contacter l’équipe ACO du secteur : Thérèse
Bartier - tél. : 03 20 95 01 86.
hommage
Germaine
Demoncheaux :
une vie de service
Germaine Demoncheaux est décédée
le 10 juillet à l’âge de 93 ans dans la
maison de retraite de Tournai où elle
était depuis 2011. Elle était arrivée à
Wattignies en 1957 ; elle se fit très vite
estimer, particulièrement auprès des
habitants du Marais et à travers ses
divers engagements : elle participa
longtemps au service d’action sociale
de la ville (elle sillonnait Wattignies
sur son vélo) ; musicienne, elle faisait
partie, depuis sa création, de la chorale
À Cœur Joie. Elle militait encore dans
une équipe d’Action catholique des
Femmes (ACF) et se dévoua encore
au sein de services paroissiaux dont
le catéchisme auprès d’enfants de son
quartier.
Très croyante, convertie au début de
sa vie d’adulte, elle ne cachait pas sa
foi en Jésus et l’Espérance qui la faisait
vivre.
Nous la remercions pour une vie si bien
remplie au service des autres et pour
sa grande gentillesse. Merci Germaine.
À Dieu.
A.-M. Destombes
partages wattimars
SEPTEMBRE 2014
~5
paroisse de wattignies et templemars
Le catéchisme,
une clé pour la vie
Calendrier paroissial
À partir du samedi 6 septembre, reprise des horaires habituels.
Horaire des messes dominicales
Samedi soir : 18h30
- à la chapelle Notre-Dame de Bonsecours au centre pastoral
de l’Arbrisseau, Wattignies.
Dimanche : 10h30
- Premier et deuxième dimanche du mois à Saint-Martin,
Templemars.
- Autres dimanches à Saint-Lambert, Wattignies.
Faites cadeau à votre enfant de ce temps spirituel et permettez-lui la rencontre du Christ.
N
on, Luc n’est pas que le héros
de la Guerre des Étoiles ! Et
saint Marc n’est pas qu’une
marque de lessive... Luc et
Marc sont deux évangélistes. Non, Salomon
n’est pas qu’une marque de skis ! C’est
aussi un roi d’Israël connu pour sa sagesse
et sa justice...
Par le caté, l’Église vous propose de donner
à vos enfants un autre éclairage sur la vie
et son sens... Une culture religieuse transmise depuis des générations mais aussi
la rencontre avec notre Dieu, vivant et
aimant.
Dans notre société qui se vide de Dieu ou
le passe sous silence, il est nécessaire de
faire vivre aux enfants une rencontre avec
le Christ dans une ambiance joyeuse, de
découvrir la saveur de l’écoute, du partage
et du respect, et de leur permettre de vivre
déjà leur vie de chrétien en Église et dans
le monde.
Loin d’être une activité comme une autre,
le caté amène l’enfant à vivre en unité avec
Dieu et avec les autres en se découvrant
enfant de Dieu et frère de tous.
brations, à la découverte de notre culture
religieuse.
Les enfants du catéchisme sont également
invités à participer avec leurs parents
aux messes des familles qui ont lieu le
troisième dimanche de chaque mois.
Quand ?
Les inscriptions se feront en septembre
en trois demi-journées :
- Samedi 13 (10h-12h) à la salle paroissiale
de Templemars, sur le côté de l’église.
- Mercredi 17 (14h-18h) au centre pastoral
de Wattignies, Clos Clemenceau.
- Samedi 20 (10h-12h) à la salle Arc-enciel à Wattignies, 22 rue Blériot (rez-dechaussée).
Le catéchisme accueille à la paroisse les
enfants de 6 à 12 ans, une fois par mois
le samedi matin.
Il propose aux enfants de vivre l’Évangile
et de grandir dans la foi dans la société
actuelle. Chacun avance à son propre
rythme grâce à l’écoute de la Parole de
Dieu, à l’initiation à la prière, aux célé-
Permanence Au presbytère, 12 rue J.-F. Desrousseaux à Wattignies, mardi
de 9h30 à 10h30, vendredi de 17h30 à 18h30 et samedi de 10h
à 11h30. Tél. : 03 20 97 31 68.
Pour les personnes qui souhaitent passer un moment à l’église :
l’église Saint-Lambert est ouverte le samedi matin de 10h à 12h.
Site internet de la paroisse : www.wattimars.com.
Bénédicte Delcambre
ressourcement
Une prière pour revenir à l’essentiel
Madeleine Delbrêl
L’aumônerie, lieu de rencontres
pour les 11-16 ans
Madeleine Delbrêl (1904-1964) a été assistante sociale, vivant selon
l’évangile parmi la population de la ville populaire d’Ivry-sur-Seine.
Les écrits de Madeleine Delbrêl expriment son talent de poète. Ici,
elle décrit l’œuvre secrète de Dieu dans le croyant, comme l’hiver
prépare la terre au printemps.
Christophe Chaland
L’aumônerie de l’enseignement public de Wattignies-Templemars regroupe une cinquantaine de
jeunes qui fréquentent les collèges de Wattignies, de la 6e à la 3e, chrétiens ou non (certains ne
sont pas baptisés).
Mon Dieu, recueillez-nous en vous,
approfondissez-nous,
dépouillez-nous de l’inutile,
enfoncez en nous vos pensées pour qu’elles germent.
Apprenez-nous l’inutilité
de ce qui refroidit nos enthousiasmes
et durcit notre sensibilité.
Ouvrez nos cœurs à l’espérance.
Ainsi soit-il.
Humour dans l’amour,
Nouvelle Cité, 2005.
~~Échanges détendus à l’aumônerie entre jeunes et accompagnatrices.
- Retraite des 5e, pour préparer la profession de foi, à Raismes ; puis profession
de foi.
- Préparation de la remise de la croix pour
les 6e.
- Fête de «l’avent Noël», fête de fin d’année.
La liste n’est pas complète ; pour plus de
renseignements, contactez sœur Estelle,
tél. : 06 44 26 90 52, ou Jean-Claude
Lefebvre, tél. : 06 02 31 30 63.
Vous pouvez aussi venir au centre pastoral
- à la permanence pour les inscriptions,
mercredi 17 septembre, de 15h à 18h ;
- à la réunion avec les parents, jeudi
18 septembre de 20h15 à 22h.
La rencontre de rentrée pour les jeunes
de tous les niveaux aura lieu le samedi
27 septembre à 9h30, au centre pastoral.
Jean-Claude Lefebvre
Claudia Hugues - BSE-Ciric
L
es jeunes collégiens viennent
approfondir leur vie de foi en
Jésus-Christ, commencée en
famille et au catéchisme, ou sont
en recherche sur le sens de leur vie. Ils sont
accompagnés par une dizaine d’adultes ou
de «grands jeunes», sous la responsabilité
de sœur Estelle.
Les rencontres ont lieu tous les quinze
jours environ, hors vacances scolaires,
au centre pastoral, clos Clemenceau, le
vendredi soir de 19h à 21h30 pour les
4e et 3e, le samedi de 9h30 à 11h45 pour
les 6e et les 5e.
Des «temps forts» jalonnent l’année :
- Pèlerinage des 5e à Lisieux et celui des
4-3e à Lourdes.
- Les «Automnales» à Merville, où
l’aumônerie va «faire son cirque» les
15-16 novembre avec les 4-3e.
- Des réunions à thème ou des rencontres
avec des témoins de Jésus, certains samedi
après-midi, avec la participation à la messe,
puis un repas partagé.
- Mobilisation pour la collecte de denrées
ai profit de la Banque alimentaire et de
la Croix-Rouge, le samedi 29 novembre.
CITATION
«Il faut toujours prier comme si
l’action était inutile et agir comme si la
prière était insuffisante.»
Sainte Thérèse de Lisieux
~~Devant le porche de la basilique de Lisieux, les 5e de Wattignies en pèlerinage avec les «Lillois».
diocèse de lille - www.lille.catholique.fr
6 ~ SEPTEMBRE 2014
■ 21-23 novembre à l’Université catholique de Lille
89e session des Semaines sociales
de France
L’homme face au défi
des technosciences
➔Programme
Cinq conférences plénières
❙ «La vie au temps du numérique» – vendredi
21 novembre
Le numérique bouscule nos façons de penser, de vivre,
de consommer, d’entrer en relation. Quels sont les
acteurs de ce nouveau monde ? Où nous mènent-ils ?
❙ «La transition fulgurante» – vendredi 21 novembre
L’informatisation décuple les capacités d’innovation.
Internet, en les croisant, les augmente encore, nous
faisant entrer dans un monde nouveau.
Quels en sont les contours, les dangers, les promesses ?
❙ «L’altérité à l’épreuve des technosciences» – samedi
22 novembre
Les nouvelles technologies nous conduisent-elles à une
négation de l’altérité, ou au contraire à sa promotion ?
❙ «Le politique face aux technosciences» – dimanche
23 novembre
Comment le politique peut-il promouvoir, réguler,
orienter la recherche et le développement des technosciences ?
❙ «Comment rester humains dans ce monde en
mutation ?» – dimanche 23 novembre
Débat sur les chances et les dangers des technosciences.
La prochaine session des Semaines sociales de France sera l’occasion d’aborder le sujet à la fois
effrayant et fascinant des nouvelles technologies afin de débattre de ce que nous voulons pour
l’homme dans ce monde qui vient.
L
es nouvelles technologies font
partie de notre quotidien. Nous en
sommes imprégnés. Et elles s’imprègnent de nos habitudes et de
nos besoins pour nous simplifier la vie. Mais
parler de technologies, ce n’est pas seulement
parler des smartphones, d’Internet et des
échanges de données. C’est aussi évoquer
les innovations médicales de pointe, la robotique, le rapport au savoir et à la transmission
à l’heure de l’Internet… Quelles seront les
conséquences de ces progrès révolutionnaires
sur notre société ? Sur notre vie personnelle ?
Un univers en expansion
L’univers des sciences et celui des techniques sont entrés depuis quelques années
en symbiose, provoquant une accélération
sans précédent du progrès, encore augmenté
par l’explosion de la puissance de calcul des
ordinateurs. Même s’il y a longtemps que
cette convergence est en marche, elle avance
cependant aujourd’hui d’un pas inattendu.
Les banales poupées sont abandonnées au
profit de robots toujours plus performants
et dont l’apparence ressemble de plus en
plus à celle de l’homme. Et si nous allions
vers un univers robotisé dont les premiers
«bénéficiaires» seraient les personnes âgées,
dorlotées sans fin par des robots «empathiques» ?
Récemment, on a expérimenté une «main
bionique», c’est-à-dire totalement robotisée,
mais dont les commandes sont sensibles à
l’influx nerveux… Il faudrait des pages et
des pages pour décrire l’univers radieux qui
advient et dans lequel, pour une part, nous
sommes déjà. Mais que faire face à un tel razde-marée ? Comment agir face à des intérêts
aussi puissants ?
La 89 e session des Semaines sociales de
France répond d’abord à un devoir : celui d’ouvrir les yeux et cela sans parti-pris. Et donc de
faire connaissance avec ce monde technoscientifique qui est en train de façonner, pour
le meilleur et pour le pire, notre univers. En
allant sur le terrain, en dialoguant, en nous
informant. Ce sera le premier temps d’une
session dont le maître mot sera l’interactivité.
Viendra ensuite le temps de l’interrogation
et du discernement : qu’est-ce que ce monde
permet, qu’est-ce qu’il interdit ? En quoi nous
invite-t-il à plus d’humanité ?
À force de «suivre les avancées des sciences
et des techniques» est-ce que nous ne
courons pas le risque de vivre le syndrome
des moutons de Panurge qui se jettent à
l’eau à la suite des plus inconscients tout
➔Nouveautés 2014
simplement parce que «tout urge» ?
Contrairement à une idée reçue, nous avons,
plus que jamais, la possibilité d’agir. Cette
session est une invitation pressante à saisir
l’occasion qui nous est donnée.
Voyages apprenants
❙ Vendredi 21 novembre. Immersion au cœur d’entreprises et de laboratoires de recherche de pointe de la
région lilloise pour mieux comprendre les développements technologiques d’aujourd’hui et de demain.
Jean-Pierre Rosa,
délégué général des Semaines sociales
de France
Entre culture et science-fiction
❙ Samedi 22 novembre. Présentation-débat autour du
film documentaire Un monde sans humains ? en partenariat avec Arte.
Jérôme Vignon : «Partager
une vision chrétienne
de ce qui est humain»
Ateliers thématiques
Trois questions au président des Semaines sociales de France.
Les chrétiens ont-ils quelque chose à dire
sur l’avènement de ces progrès techniques ?
Parce que les technosciences impliquent l’avenir de l’homme, et que l’homme est au centre
des préoccupations de l’Église, il est nécessaire, voire primordial, que nous prenions
part au débat sur la question avec toutes les
ressources d’une vision chrétienne de ce qui
est humain. Chacun a le droit de s’exprimer
sur ces enjeux essentiels de notre avenir
commun. Les chrétiens doivent y prendre
leur contribution. Elle est essentielle, car ils
sont du côté de la création, mais d’une création mise au service d’une vocation d’unité.
Peut-on venir à la session si on n’est pas du
tout «branché» nouvelles technologies et
technosciences ? Ne risque-t-on pas de ne
rien comprendre ?
Effectivement, ce sujet peut paraître délicat,
voire effrayant. Mais c’est justement pour
fustiger les croyances que nous organisons la
prochaine session autour de cette question.
Bien évidemment, chacun peut y venir, même
si les technosciences représentent parfois
une terre inconnue. Si nous construisons la
prochaine session autour de ce grand thème,
Alain Pinoges/Ciric
Les sessions, ces dernières années, ont souvent
eu lieu à Paris, pourquoi avoir choisi le Nord
pour cette session 2014 ?
Si nous avons choisi d’organiser cette session
à Lille, c’est parce que la région Nord est très
dynamique en termes d’innovations technologiques. De surcroît, l’Université catholique
de Lille, notre partenaire principal pour cette
session, mène une action exemplaire pour
la prise en compte des innovations pédagogiques et relationnelles permises par les
nouveaux outils. Les «voyages apprenants»
(voir encadré «Nouveautés 2014») auxquels
seront conviés les semainiers s’inspirent
directement de l’expérience de l’Université
catholique. Je n’oublie pas enfin que Lille est,
avec Lyon, le berceau des Semaines sociales
de France.
Nombreux ateliers au choix autour de cinq grands
thèmes : «Transmettre demain», «Échanger demain»,
«Gouverner demain», «Vivre demain» et «Entreprendre
demain».
Les ateliers se dérouleront en deux temps :
❙ Un temps de réflexion et de partage en petits groupes,
animés par les antennes régionales des Semaines
sociales et les mouvements partenaires.
❙ Un temps de mise en commun autour d’experts de
chacun des cinq grands domaines abordés.
Jusqu’où le temps s’accélère ?
❙ Festival du rapport au temps – dimanche
23 novembre. Forum mêlant expositions, débats,
rencontres autour de la thématique du temps.
c’est parce que nous avons conscience de sa
complexité, mais aussi de son importance
dans le monde actuel. Il ne faut pas que le
progrès technoscientifique nous submerge
sans que nous ne puissions faire quoi que ce
soit. Le but de cette session est effectivement
de prendre en considération ce que l’homme
peut faire et peut être avec les technosciences.
❙ Conversations avec… – dimanche 23 novembre.
Moment privilégié de rencontres et d’échanges en
petits groupes avec des acteurs et des observateurs du
domaine des technosciences.
Un observatoire de la vie sociale
En 1904, deux laïcs catholiques créent les Semaines sociales de France (SSF), association pour faire connaître la pensée sociale chrétienne.
Chaque année, une session nationale se consacre à un grand thème de société. Rencontres, débats, ateliers participatifs permettent
alors de dégager des propositions concrètes pour faire évoluer la législation française. Ce fut le cas, par exemple, pour la création des
allocations familiales, le 1% logement ou encore la loi Léonetti sur la fin de vie…
Programme complet et inscriptions en ligne sur :
www.technosciencesledefi.org
Nom du journal
était
Ilil
était
une foiune
foi
Septembre 2014 ■ 5
SEPTEMBRE 2014~
Sainte Thérèse : l’amour, et rien que l’amour
Zoé est invitée à un concert. Des stars interprètent des chansons inspirées par
les écrits de sainte Thérèse de Lisieux. En lisant une BD sur sa vie, elle s’étonne :
«C’est incroyable, on chante encore aujourd’hui ses poèmes !» Sa mère lui répond :
«Détrompe-toi, elle est plus proche de toi que tu ne le penses. C’est une sainte des
temps modernes !»
«Vouloir aimer, c’est aimer»
Thérèse de l’Enfant-Jésus vivra des moments de désespoir, alors qu’elle
est très malade au terme de sa vie. En 1895, elle écrit : «Le brouillard s’est
épaissi sur mon âme, je ne sais plus s’il y a un ciel. Je suis à la même table que
les incroyants.»
Mais la petite voie l’aidera à garder sa confiance en Dieu : «On ne sent
pas toujours qu’on aime… mais on sait qu’on voudrait aimer, et vouloir aimer,
c’est aimer.»
MAIS QUI EST-ELLE ?
CARMÉLITE À 15 ANS
Née en 1873 en Normandie dans une famille catholique de commerçants,
Thérèse Martin est une petite fille fragile. Elle perd sa mère à 5 ans, et fait une
grave dépression. Elle en sort guérie, aidée par la force de la prière. Elle en
gardera des séquelles jusqu’à ce soir de Noël où, à 14 ans, elle vit une vraie
conversion qui la fera quitter le monde de l’enfance. Elle mûrit comme femme
et comme chrétienne. Elle entre au Carmel dès 15 ans et prend le nom de sœur
Thérèse de l’Enfant-Jésus et de la Sainte-Face. Elle écrit, entre autres, ses
souvenirs dans Histoire d’une âme où elle livre le secret de sa vocation
et de sa relation à Dieu. Malade,Thérèse meurt à 24 ans à Lisieux, inconnue.
Quelques semaines après sa mort, ses manuscrits sont largement diffusés
en France puis à l’étranger.
«Je compris que l’amour renfermait
toutes les vocations, que l’amour était tout»
«La petite voie»
Dans ses écrits comme dans sa vie, Thérèse sera en rupture avec la spiritualité de l’époque, très imprégnée par le jansénisme : la peur de Dieu,
les scrupules qui ont fait fuir de la religion bon nombre de Français. Elle
découvre la voie de l’amour et de la confiance. Elle a la conviction que sa
vraie vocation dans l’Église, c’est l’amour : «Je compris que l’amour renfermait
toutes les vocations, que l’amour était tout.»
La nouveauté de sa spiritualité, appelée «la théologie de la petite voie»,
a inspiré de nombreux croyants. Elle propose de rechercher la sainteté,
non pas dans les grandes actions, mais dans les actes du quotidien même
les plus insignifiants, à condition de les accomplir pour l’amour de Dieu :
«L’ascenseur qui doit m’élever au ciel, ce sont vos bras, ô Jésus ! Pour cela, je
n’ai pas besoin de grandir, au contraire, il faut que je reste petite et que je le
devienne de plus en plus.»
Page rédigée par l’OTPP : Véronique Droulez, Anne henry Castelbou,
le père Jean Boulangé et Joël Thellier. Dessins : Nicolas haverland.
Une sainte qui
inspire les artistes !
Bien qu’ayant vécu cloîtrée et une
courte vie, sainte Thérèse de Lisieux
est aujourd’hui connue dans le monde
entier. Elle a été canonisée par le
pape Pie XI en 1923, qui la considérait comme «la plus grande sainte de
tous les temps modernes».
Encore aujourd’hui, les artistes chantent et mettent en scène ses textes :
Pierre Éliane, Natasha Saint-Pierre,
Grégoire, etc.
7
partagesDE
wattimars
PAROISSE
WATTIGNIES ET TEMPLEMARS
JUILLET 20142014
8 ~ septembre
paroisse de
wattignies
et templemars
PRÉCISER
SI BESOIN
------------------------------------------------
DVD
JMJ de Rio, un an après
The Way
The Way a déjà rencontré son public
sur grand écran lors de sa sortie en
2013. Le DVD ouvre la possibilité de
reprendre le chemin de Compostelle
avec Tom Avery, médecin américain
sexagénaire, héros malgré lui qui se
met en route à la place de Daniel,
son fils, foudroyé au premier jour de
son pèlerinage. Au long des étapes se
noue la réconciliation de chacun des marcheurs avec sa propre
histoire, par la rencontre et la magie de la marche en pleine
nature. Un film complet et sensible qui fait grandir.
Ces derniers temps, le Brésil a été à l’honneur : Journées mondiales de la jeunesse ( JMJ) de
Rio en 2013, puis coupe du monde de football en 2014. Deux occasions, au travers de ces
événements, de découvrir quelques aspects de ce pays immense (8,5 millions de km²), peuplé de
deux cents millions d’habitants, de constater les énormes contrastes dans les modes et niveaux
de vie des habitants, etc.
Arnaud Alibert
Panorama, n° 506, 1/3/14,
www.panorama-spiritualite.fr
The Way, un film sensible pour prendre ou reprendre le chemin de Compostelle.
Condor Entertainement, 128 min., 20 euros.
Jean-Matthieu Gautier/BSE-CIRIC
Rédigé par votre équipe locale – Siège : Wattimars,
12, rue J.F. Desrousseaux – 59 139 Wattignies.
Avec la participation de l’OTPP – Président : Xavier Bris,
rédacteur en chef : Père Gérard Serien.
Équipe du doyenné : A. Barré, A. Campos, A. Godefroy,
abbé Hériveaux, S. Kups, M.-P. Marescaux.
Pages diocésaines. Marie Schockaert.
Édité par Bayard Service Édition : allée Hélène Boucher –
BP 60090 – 59874 Wambrechies – Tél. 03 20 13 36 60 –
www.bayard-service.com – Directeur de la publication :
Georges Sanerot. Secrétaire de rédaction : Éric Sitarz.
Régie publicitaire. Bayard Service Régie. Tél. 03 20 13 36 70.
Imprimerie Léonce Deprez (Barlin, 62).
Textes et photos : droits réservés Dépôt légal 3e trimestre 2014.
~~Devant plus de trois millions de personnes, à la messe de clôture des JMJ 2013, à Rio de Janeiro, le pape François annonce que les prochaines JMJ auront
lieu en 2016 à Cracovie (Pologne).
N
LEMBREZ
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78, rue Jean Jaurès WATTIGNIES
ul doute que ceux qui ont eu la
chance d’aller au Brésil, pour
assister à des matchs des
«Bleus» ou d’autres équipes,
sont rentrés la tête pleine de souvenirs et
enchantés de leur voyage. C’était déjà le
cas des quelques dizaines de jeunes du
Nord Pas-de-Calais, qui avaient participé aux
Journées mondiales de la jeunesse de Rio.
Pauline, une jeune templemaroise, a évoqué
dans un précédent numéro de Wattimars son
séjour au Brésil : elle avait alors souligné la
chaleur de l’accueil des Brésiliens, la joie de
se retrouver entre jeunes venus des quatre
coins du monde et l’émotion de rencontrer
le pape François, qu’elle considère un peu
«comme le grand-père que je n’ai pas eu
la chance de connaître».
Un an après, le samedi 5 juillet, elle a
tenu à revenir sur cette expérience et
témoigner, devant une quarantaine de
personnes réunies dans la salle paroissiale
de Templemars, des traces laissées par sa
participation aux JMJ. Outre la gratitude
envers ceux qui lui ont permis d’effectuer
ce voyage et les contacts noués et maintenus avec ceux qui l’ont accueillie au Brésil,
elle estime avoir acquis plus d’assurance
dans ses convictions et sa vie quotidienne ;
elle se considère aussi plus attentive aux
autres, ce qui l’a conduite à rejoindre un
groupe du Secours catholique du quartier de la ville où elle effectue ses études
universitaires. D’autre part, elle a découvert
l’importance des sacrements comme ceux
de la réconciliation et de l’eucharistie.
Complétant les propos de Pauline, son amie
Marine qui a également fait le voyage du
Brésil, insiste sur la dimension des JMJ,
qui dépasse largement les trois semaines
passées en Amérique du Sud : en effet,
plusieurs réunions ont précédé le voyage
pour «souder» les participants et les préparer à bien vivre cet événement. Depuis le
retour, un cycle de rencontres a permis à
certains participants de se retrouver et de
continuer à approfondir leur foi, par des
exposés et discussions. Plusieurs songent
déjà aux prochaines JMJ, prévues en 2016
à Cracovie (Pologne). La représentation
de notre région devrait y être importante,
pour trois raisons : d’abord, la proximité
géographique qui permet un voyage
moins onéreux ; ensuite, l’attachement à
la Pologne lié aux origines de nombreuses
familles du nord de la France ; enfin, la
notoriété de Karol Wojtyla, cardinal de
Cracovie, devenu le pape Jean-Paul II (19782005) et récemment canonisé (27.04.2014).
Alain Barré
Le mondial de foot est terminé ! Que faut-il en retenir ?
Bien sûr, nous en connaissons les ombres : coût élevé, problèmes de corruption,
houliganisme, etc. Mais attachons-nous plutôt au positif de cet événement planétaire.
Du côté du public : bons moments passés devant la télé, en famille, entre amis.
Inoubliable convivialité, enthousiasme vécu à l’extérieur partagé au moyen d’écrans
géants, installés sur les places publiques, dans les bars, les restaurants, les rues, où
chacun communie dans la même passion. Le monde entier se rassemble, hommes,
femmes quels que soient âge, race, milieu social ou culturel.
Du côté des joueurs : par leur courage, leur ténacité, leur travail à l’entraînement,
ils parviennent à de bons résultats. Ils sont un exemple pour l’humanité et notamment pour les jeunes. Dans les matchs, il faut souligner l’importance de la cohésion du groupe, de l’esprit d’équipe. Celle qui gagne est la moins individualiste. La
composition des équipes est souvent multiculturelle, ce qui appelle au respect et
à la tolérance. Bonheur partagé d’être ensemble, exprimer un rêve, une ambition :
être le meilleur, se surpasser sans écraser l’autre.
Au final, le mondial est une occasion formidable d’ouverture au monde : découverte
des autres et connaissances d’autres pays, avec leurs différences géographiques,
historiques, économiques, politiques et culturelles. Un mondial vers la mondialisation : pourquoi pas ? Mais, pas n’importe comment !
Joëlle Fournier

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