Mon séjour en Afrique du Sud fut pour moi un voyage initiatique vers

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Mon séjour en Afrique du Sud fut pour moi un voyage initiatique vers
Voyage initiatique et accomplissement
en Afrique du Sud
par Aline Potiron, Agrosup Dijon
J’ai passé mon BAC S-SVT option mathématiques en
2009, puis j’ai suivi une classe préparatoire en Biologie,
Chimie, Physique et Sciences de la Terre (BCPST) pour
arriver en 2011 à Agrosup Dijon où lors de ma deuxième
année je suis partie en stage à the Institute for Wine
BioTechnology (IWBT) en Afrique du Sud. Je termine
actuellement ma troisième et dernière année à Agrosup
Dijon en effectuant un stage en entreprise dans un
département R&D
Mon séjour en Afrique du Sud fût pour moi un voyage initiatique vers quelque chose d’indescriptible
et de très personnel : l’accomplissement de soi.
Le stage de deuxième année à Agrosup Dijon se fait obligatoirement à l’étranger ceci en vue
d’améliorer notre anglais. Avec 11 langues officielles dont l’anglais, l’Afrique du Sud est un parfait
exemple de multiculturalité. De plus, le stage doit se passer dans un laboratoire de recherche pour
nous familiariser avec ce milieu qui sera peut-être le notre un jour.
Lorsque j’ai posé le pied sur le sol sud-africain, j’ai été frappée par la prépondérance de la culture
occidentale. Ce pays est très différent de l’image que l’on peut se faire d’un pays africain. L’influence
anglo-saxonne est partout, je suis bien arrivée dans une ancienne colonie anglaise et non dans un
jeune pays d’Afrique.
Quand on déambule dans les rues du Cap ou d’autres grandes villes, on voit toutefois que la devise
nationale, « L’unité dans la diversité », pointe le bout de son nez. Ici, Indiens, Chinois, Noirs et Blancs
se côtoient dans un immense melting pot qui fait la richesse de ce pays. Ici on n’est ni noir ni blanc,
on est « sud-af’ », natifs de ce bout de Terre situé à l’extrémité du continent noir. Il est alors difficile
de trouver des plats typiques de l’Afrique du Sud, ils sont tous le résultat du mélange de ces cultures.
On peut toutefois trouver du « biltong », viande séchée héritée du Grand Trek, lorsque les premiers
colons du Cap ont voulu migrer vers l’ouest et la province d’Orange. Ou encore le bobotie à base de
viande hachée épicée, gratinée au four avec une garniture à base d’œuf et de pain. La recette
proviendrait des colonies hollandaises de Batavia, elle a été adoptée par la communauté des Malais
du Cap. La viande utilisée était à l’origine du mouton ou du porc mais aujourd’hui on retrouve
surtout du bœuf ou de l’agneau. L’assaisonnement se compose de : curry, chutney, gingembre,
marjolaine, zeste de citron, oignons, fruits secs, noix. Ce plat est souvent servi avec du riz basmati, il
a été exporté par les colons sud-africains dans toute l’Afrique et même en Argentine. On retrouve
pas mal d’influence indienne avec notamment le chutney, sauce aigre-douce servie en
accompagnement de mets. Il est composé de piments vert frais et de fruits ou de légumes. Mais le
plat national sud-africain reste le « braai », une sorte de barbecue très populaire où la viande cuit
longtemps et où les légumes sont facultatifs…
La richesse culinaire de l’Afrique du Sud n’est pas le seul attrait de ce pays. La faune et la flore
regorgent de trésors à découvrir. On peut bien sûr parler des écureuils présents dans tous les parcs
des villes de la région du Cap et qui sont parfois tellement nourris par les promeneurs qu’ils
deviennent énormes. Mais les cinq animaux a ne pas manquer lorsque l’on vient en Afrique du Sud,
ce sont les « big five ». Ils sont tous représentés sur les billets allant de 10ZAR (monnaie locale)
jusqu’à 200ZAR. Le plus recherché est le guépard présent sur le billet avec la plus forte valeur. Ces
animaux : rhinocéros, éléphant, lion, buffle et guépard ainsi que bien d’autres sont visibles dans de
nombreuses réserves naturelles recouvrant le territoire géographique du pays avec bien sûr, le plus
connu, le Parc Kruger au nord est du pays. Beaucoup de touristes participent au « game viewing »
dans des réserves naturelles où les animaux vivent en semi-liberté. L’éléphant est associé à l’un de
mes meilleurs souvenirs en Afrique du Sud. Alors que je traversais tranquillement le parc d’Addo en
voiture, une horde d’éléphants est apparue sur ma droite sortant des bosquets où ils se cachaient du
soleil. J’ai alors coupé mon moteur ainsi que mon souffle et j’ai vu ces animaux majestueux passer de
part et d’autre de mon véhicule. J’étais à la fois émerveillée et apeurée ; subjuguée par la beauté de
ces animaux et tétanisée par leur masse imposante et par ce sentiment d’infériorité face à cet
animal. Lorsque l’on se dirige vers la pointe du Cap de bonne espérance, que l’on croit à tort le point
le plus au sud de l’Afrique, on peut s’arrêter dans plusieurs villes mais surtout à Simmon’s Town pour
y admirer les pingouins. Et oui, ces petits oiseaux ne vivent pas seulement sur la banquise, ils
viennent aussi sur la péninsule du Cap pour se reproduire. Le « blue crane », symbole national, est un
autre oiseau présent sur cette péninsule et dans tout le pays. Comme son nom l’indique, c’est une
grue qui possède une tête bleue. C’est un gros oiseau pour en avoir approché un une fois, il est assez
impressionnant, plus gros qu’un flamand rose. Toutefois, je crois que mon meilleur souvenir
animalier, fût la vision de baleines et de baleineaux sautant en-dehors de l’eau, nous éblouissant par
un spectacle naturel qui nous dépasse tous. Mais je n’en ai pas terminé avec les souvenirs animaliers.
A la fin de mon séjour, j’ai visité une ferme d’autruches qui proposait des courses à dos d’autruche.
Elles peuvent supporter jusqu’à 70 kg sur leur dos et elles sont capables de courir à plus de 70km/h
en vitesse de pointe. Les fermes sont très présentes autour de Oudtshoorn où elles sont élevées pour
leur peau (cuir), leurs plumes et surtout leur viande, très consommée en Afrique du Sud. J’allais
oublier l’animal fétiche des rugbymen : le springbok qui signifie « antilope à ressort » en afrikaans et
qui porte bien son nom. Il est omniprésent dans les parcs et réserves naturelles du pays.
La flore est également remarquable. La région du Cap possède un petit côté méditerranéen qui n’a
pas manqué de me surprendre. Les paysages ainsi que les plantes ressemblent assez à celles que l’on
peut retrouver dans la région de Toulouse ou en Provence. La végétation en montagne se compose
principalement de buissons et de plantes basses. Dans les zones plus plates et les vallées, on peut
trouver des arbres plus hauts, des palmiers, et à Stellenbosch, ville où j’ai fait mon stage, des chênes
importés par les européens lors de la colonisation. Certaines zones de l’Afrique sont quasidésertiques ; le centre et le grand Karoo que j’ai eu le plaisir de traverser. Dans ces zones, on est
alors surpris par l’immensité. Pas une habitation, pas une route sauf celle sur laquelle on est en train
de rouler pendant plusieurs centaines de kilomètres ; c’est calme, reposant et magnifique. Il y a
également des zones de forêts avec des arbres plus que centenaires. Je ne suis pas une spécialiste en
végétaux mais j’ai pu remarquer que les arbres de ces forêts n’étaient pas les mêmes que les arbres
de nos forêts. Mais le plus admirable reste les fleurs présentes dans ce pays. Quand je pense à ma
mère qui a du mal à garder son arum en vie alors qu’ici ils poussent dans les fossés après un jour de
pluie… La fleur nationale est la « protéa » ou protée en français. Ce genre de fleur montre une
étonnante variation de formes et de couleurs suivant l’espèce. Elle se retrouve un peu partout dans
la région du Cap sous plusieurs formes le long du littoral et en région montagneuse. Elle est présente
sur le maillot des rugbymen en plus de l’antilope sud-africaine.
La culture du rugby est présente partout ! Lorsque je suis arrivée, j’ai pu assister à la finale de la H
cup en direct, sur écran géant. Mais le moment sportif le plus émouvant pour moi fût le match
Nouvelle-Zélande vs Afrique du Sud. Il y avait plus d’une centaine de personnes réunies autour d’un
écran géant situé dans l’Université. Je me souviendrais toujours de cette foule qui s’est levée lorsque
Bismark du Plessi a taclé le grand Carter et s’est mise à crier de joie. Mais surtout je n’oublierais
jamais cette lumière qui s’est allumée dans les yeux d’un vieil homme lorsque l’Afrique du Sud a
marqué son deuxième essai cinq minutes avant la fin. Dans ce pays, le rugby rassemble, les hommes,
les femmes, de toutes origines autour d’un sport, d’une passion, d’une équipe : les Springboks.
Les paysages sont grandioses et tellement différents d’une région à l’autre. Le Cap et sa région
regorgent de verdure, de montagnes et de vignes. Elles ne sont certes pas aussi hautes que les Alpes
mais j’ai quand même vu de la neige au sommet en août et en septembre. Le Cap occidental est
traversé par la très touristique « Garden road » ou route des jardins. Ce trajet s’étend du Cap à Port
Elizabeth bien que certains guides la réduise. Tout au long de cette route, de nombreux points sont à
visiter. Je me souviens particulièrement d’une randonnée à Storm river longeant le bord de mer, au
pied d’une falaise menant au magnifique spectacle d’une cascade d’eau douce se jetant dans la mer.
J’ai aussi découvert un petit coin de paradis à Nature’s valley, une crique entourée de collines
verdoyantes laissant place à une mer déchainée. L’Afrique du Sud offre une variété de paysages
impressionnants, de forêts verdoyantes à Wilderness aux plaines presque désertiques de la vallée de
la Désolation près de Graaff-Reinet. C’est en Afrique du Sud que l’on trouve le saut à l’élastique le
plus haut du monde aux boulkrans. Même si la région montagneuse du Cap n’est pas très élevée, le
massif du Drakensberg s’étendant après Port Elizabeth et faisant partie intégrante du Lesotho,
culmine lui a plus de 3000m. On peut même y faire du ski pendant l’hiver (juillet-août). Là encore, les
paysages sont grandioses, des vallées escarpées, des rivières et cascades, en un mot le paradis.
D’ailleurs, au centre du Lesotho, il y a un passage dans la montagne baptisé « les portes du paradis ».
Avec cette diversité de paysages, on peut assister à des couchers de soleil plus magnifiques les uns
que les autres. Le soleil couchant sur la mer, la montagne, le désert, la plaine, la forêt etc. Mon plus
beau coucher de soleil, je l’ai vécu quand j’effectuais un « game viewing » avec d’autres touristes
dans un parc National, j’ai aperçu au loin, dans le soleil couchant, les silhouettes d’un lion et d’une
lionne, je me serais crue dans « Le roi lion », c’était magique et émouvant.
L’Afrique du Sud est l’un des rare pays à être bordé par deux Océans ; il joue même le rôle de
frontière. A l’ouest c’est le froid et tumultueux Océan Atlantique et à l’est c’est le plus chaud Océan
Indien. Le point le plus au sud du pays et donc du continent africain se trouve dans une petite ville
appelée l’Aghulas. Ici, juste après le phare, on trouve une stèle indiquant le point le plus au sud de
l’Afrique. Sur la côte de Cape Town à J’bay, le surf est roi mais attention aux requins qui deviennent
de plus en plus friands de la proximité humaine.
Dans une région comme le Cap occidental où les blancs sont très présents, le choc culturel reste
limité. La façon de vivre anglo-saxonne est très présente, mais tout de même, il y a quelques
coutumes auxquelles il faut s’habituer quand on arrive dans le pays. Le choc pour nous autres
européens c’est de voir la disparité qui existe entre les pauvres et les riches. C’est sur, les sans
domicile fixe sont souvent des noirs, mais j’ai aussi rencontré des blancs qui faisait la manche. Ce
sont quand même principalement les populations de couleurs qui font le ménage, toute la ville est
entretenue par des noirs (sorte de cantonniers). Bien souvent dans les boutiques et les restaurants,
les serveurs sont noirs mais les propriétaires sont blancs. Il ne faut pas oublier non plus que la grande
majorité des habitants des townships sont des noirs. Enfin, quand on prend de l’essence en Afrique
du Sud, il y a un pompiste pour nous servir et celui-ci est toujours noir. Je me souviendrais toujours
de la réflexion naïve et sans arrière pensée de mon maître de stage « Et alors en France vous faites
comment pour prendre de l’essence s’il n’y a personne pour vous servir? ». Les mentalités changent,
il y a de plus en plus de noirs propriétaires de maison et qui ne vivent plus dans des bidonvilles. Il y a
de l’ascension sociale mais il y a encore du travail pour que blancs et noirs se mêlent ensemble. Le
problème n’est pas tellement entre blancs et noirs mais surtout entre riches et pauvres et ces
catégories ne se recoupent pas forcément. L’état fait des efforts pour créer des emplois, il y a
souvent des personnes pour garder un œil sur votre voiture, pour ramener votre caddie au
supermarché mais ça ne suffit pas à palier un taux de chômage grandissant dans le pays. Une autre
distinction culturelle apparait entre les blancs cette fois. Ceux d’origine anglaise et ceux d’origine
« Boer ». Cette distinction n’est pas très flagrante au départ mais on s’en rend compte petit à petit
en vivant là-bas. Elle est d’autant plus présente que la région du Cap est une région où les Afrikaners
(descendants des Boers) sont très présents. Ils parlent l’afrikaans alors que les blancs d’origine
anglaise ne le parle pas et ils ont un accent prononcé lorsqu’ils parlent anglais.
En résumé, mon expérience à l’étranger n’a eu à mes yeux que des aspects positifs. En tout cas, ce
sont eux que je retiens le mieux maintenant. Cependant, je n’oublie pas que j’ai aussi eu des
moments difficiles, le mal du pays tout d’abord, la solitude ensuite quand la barrière de la langue
était encore un peu présente et enfin cette impression de laisser un bout de soi quand je suis partie.
Le seul inconvénient notable est le coût du voyage et de la vie. Le prix du billet d’avion reste
raisonnable (800 euros aller-retour) par rapport à d’autres destinations comme les Etats-Unis ou la
Nouvelle-Zélande. A ma grande surprise, le prix du logement fourni par l’université était cher, pour
une colocation à quatre, je payais environ 400 euros par mois. Cependant le coût de la vie sur place
est moins cher qu’en France. Les denrées alimentaires sont dans l’ensemble d’un prix plus
raisonnable qu’en France bien qu’un produit de base comme le Nutella reste assez cher. Les
restaurants sont beaucoup moins chers qu’en France et bien souvent la note pour quatre personnes
revient à celle pour deux personnes en France. De même, les vêtements et chaussures sont environ
25% moins chers que chez nous. Le départ à l’étranger nécessite donc un bon calcul des ressources
disponibles surtout si une fois là-bas le stage n’est pas rémunéré. Lorsque j’avais le mal du pays,
j’allais à Franschoek, une ville près de Stellenbosch où se sont installés des Huguenots en 1688. La
ville est teintée d’éléments français, les noms des rues sont français, il existe de nombreuses
chocolateries et boulangeries mais aussi des domaines viticoles appréciés. Dans cette ville, il y a
également un monument dédié aux Huguenots ainsi qu’un musée retraçant l’histoire de leur arrivée
en Afrique. Au début de mon séjour, j’ai fait une dégustation de vin le week-end du 14 juillet et tous
les domaines viticoles avaient le drapeau français de hisser. A Franschhoek, il y a même un festival
appelé « festival de la Bastille » où l’on peut déguster du vin.
En ce qui concerne la partie pratique du stage, j’étais située à Stellenbosch comme cité
précédemment. C’est une ville à une trentaine de kilomètre du Cap assez connue dans la région pour
ses vignes ; il y a d’ailleurs des circuits de dégustation comme ceux que l’on peut trouver en France,
en Bourgogne ou ailleurs. J’ai travaillé dans un laboratoire de l’Université de cette ville. Mon stage
était centré sur la biologie moléculaire. J’ai dû identifier deux gènes de terpènes synthases de la
vigne ; ce sont des enzymes qui produisent des composés aromatiques appelés terpènes. Après cette
identification dans le génome de la vigne, j’ai caractérisé ces gènes en termes de séquences de
nucléotides et d’acides aminés. J’ai de plus déterminé le produit d’expression de ces gènes (type de
terpènes). L’intérêt scientifique était au départ de connaître les gènes responsables du bouquet des
vins pour pouvoir les stimuler et ainsi modifier leur profil aromatique. En fait, il s’est avéré que les
gènes que j’avais étudiés étaient exprimés par la vigne lors de l’infection par le champignon Botrytis
cinerea donnant une autre dimension à mon travail. En effet, en connaissant les mécanismes de la
plante impliqués dans la défense contre ce champignon, il est possible de stimuler ces gènes contre
l’infection. Ce stage m’a beaucoup apporté. Tout d’abord en termes de compétences pratiques, j’ai
acquis de nombreuses méthodes expérimentales en biologie moléculaire que j’ai pu réutiliser lors de
mon projet de fin d’année à Agrosup Dijon. Ce stage m’a également permis de découvrir le monde du
laboratoire et surtout de la recherche que j’ai beaucoup apprécié. J’étais assez autonome, je menais
les expériences que je voulais mais toujours en accord avec l’étude que je menais et mon maître de
stage. Cela m’a permis de faire des erreurs et donc d’apprendre comment les éviter par la suite.
Dans le cadre de ma formation, ce stage correspondait parfaitement aux exigences de l’école mais
aussi aux miennes. J’ai toujours été très attirée par la génétique et la biologie moléculaire,
exactement ce que j’ai étudié là-bas. Il m’a permis de confirmer ce sentiment et ainsi j’ai su que je
voulais continuer dans la biologie et plus particulièrement la biologie moléculaire et la
microbiologie. Il a également joué un rôle dans le choix de ma spécialisation en troisième année.
En effet, cette année j’étais en spécialité MIB (Microbiologie Industrielle et Biotechnologies). Enfin,
mon stage m’a persuadée à poursuivre mon cursus par une thèse. Le monde de la recherche a été
pour moi une vraie révélation. J’ai vraiment apprécié travailler dans ce domaine et c’est pourquoi
aujourd’hui j’effectue mon stage de troisième année dans le département R&D d’une entreprise
fabricant différents types de ferments lyophilisés. Je n’ai pas quitté la microbiologie et je
souhaiterais faire ma carrière dans ce domaine.
Pour terminer, pour moi l’expérience à l’étranger, ce n’est pas juste une ligne de plus sur un CV pour
montrer qu’on sait parler anglais, c’est aussi et surtout, l’occasion de découvrir un autre monde, une
autre culture et de voir un peu plus loin que le bout de son nez. C’est aussi un défi, après on peut dire
« je l’ai fait, j’ai vécu 6 mois dans un pays qui m’étais totalement étranger », c’est là que l’on rejoint
l’accomplissement de soi.
est né de la fusion en 2009 de l’ENSBANA et de l’ENESAD sous la
double tutelle du Ministère de l’Agriculture et du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la
Recherche. Cadres et ingénieurs y sont formés à l’ensemble des métiers de l’agriculture, agronomie,
environnement, agro-alimentaire, bio-industrie et cosmétique. Agrosup Dijon est fortement impliqué
dans les processus d’innovation et à la pointe des innovations technologiques notamment grâce à ses
laboratoires de recherche, ses relations industrielles et son partenariat emblématique avec le centre
de transfert Welience Agro-alimentaire et bio-industriel.