INFO FRAIS DE DEPLACEMENT
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INFO FRAIS DE DEPLACEMENT
UNSA Défense 78 & 80, rue Vaneau – 75007 PARIS Tél : 01.45.48.84.23 –Fax: 01.45.48.22.05 Courriel : [email protected] Défense CGC 16bis, avenue Prieur de la Côte d’Or 94114 - ARCUEIL cedex Tél. : 01 45 52 68 13 – Fax : 01 45 52 68 09 Courriel :[email protected] INFO FRAIS DE DEPLACEMENT L’UNSA DEFENSE ET DEFENSE CGC ONT A MAINTES REPRISES DENONCE LA NON REVALORISATION DES INDEMNITES DE DEPLACEMENT. DE PLUS EN PLUS D’AGENTS SONT « DE LEUR POCHE » LORS DE DEPLACEMENTS PROFESSIONNELS CE QUI EST EVIDEMMENT INACCPETABLE. A CELA S’AJOUTE LES DIFFICULTES RECURRENTES POUR TROUVER DES HEBERGEMENTS EN ETABLISSEMENTS SUBVENTIONNES SOUVENT PRIS D’ASSAUT PAR DES PERSONNELS PAS TOUJOURS EN MISSION…. NOTE ACTION A TOUS LES NIVEAUX A ETE D’AUTANT PLUS SOUTENUE QUE D’AUTRES MINISTERES FAISAIENT PARAITRE DES ARRETES REVALORISANT LES INDEMNITES ET NOTAMMENT LE MINISTERE DES FINANCES …. Nous avons appris ce jour que la DRH/MD travaillait sur un projet d'arrêté modifiant les conditions du décret de 2006 relatif aux frais de missions, cet arrêté reprendra les taux du ministère des finances (pièce jointe). Cette mise à jour n’est pas une fin en soi, le Ministère de la défense doit se saisir de la problématique « frais de déplacement dans son ensemble », des conditions de remboursement aux capacités d’hébergement notamment en région parisienne. Sans oublier les cas particuliers où les hébergements sont gratuits … sauf les petits déjeuners. L’UNSA DEFENSE ET DEFENSE CGC SE FELICITENT DE CETTE ANNONCE ET NE MANQUERONT PAS DE SUIVRE L’EVOLUTION DU DOSSIER. CELA DEMONTRE QU’IL NE FAUT PAS ATTENDRE TOUT DE L’INTERMINISTERIEL NI QUE LE MINISTERE DE LA DEFENSE N’A PLUS AUCUNE MARGE DE DECISION. LORS DES TRAVAUX SUR LA LOI DE FINANCES 2015 NOUS RAPPELLERONS QUE LE MINISTERE A ENCORE DES MARGES DE DECISIONS POUR ASSURER AUX AGENTS LE MAINTIEN DE LEUR POUVOIR D’ACHAT EN NETTE DIMINUTION CES DERNIERES ANNEES. EN OUTRE ALORS QUE LE GOUVERNEMENT SE LANCE DANS DES OPERATIONS DE SIMPLIDICATIONS ADMINISTRATIVES, IL SERAIT BIEN INSPIRE D’EVITER QUE CHAQUE MINISTERE DOIVE FAIRE PARAITRE SES PROPRES ARRETES. Paris le 11 juin 2014 UNSA-Défense 78 & 80, rue Vaneau – 75007 PARIS Tél : 01 45 48 84 23 – Fax : 01 45 48 22 05 Courriel : [email protected] Défense CGC 16 bis, av. Prieur de la Côte d’Or – 94114 ARCUEIL cedex Tél. : 01 79 86 30 26 Courriel : [email protected] FRAIS DE DEPLACEMENT LES AGENTS NE DOIVENT PLUS PAYER POUR TRAVAILLER Alors que les premiers écrits sérieux sur les frais de déplacement datent du 21 mai 1953, les frais occasionnés lors de déplacements divers ne couvrent plus, dans de nombreux cas, les dépenses faites par les agents. Le ministère de la Défense s’abrite logiquement sous le parapluie d’une réglementation dite « supérieure » censée veiller à l’égalité entre tous ses ressortissants malgré les appels de Défense CGC et UNSA Défense demandant depuis de nombreuses années une « approche compréhensive ». Cette règle acceptée jusque-là par les personnels du ministère conduit à des prises de décisions, parfois déchirantes, pour certains agents qui ne pouvant assumer ces frais, sont contraints de renoncer à ces missions ou stages. Si en théorie l’instruction 312726/DEF/SGA du 28 décembre 2007 se veut ouverte et apte à couvrir tous les cas, il n’en demeure pas moins que la plupart du temps les signataires des ordres de missions refusent aux agents le remboursement des frais auxquels ils ont légitimement droit Est-il normal de se voir refuser le remboursement de frais de stationnement ou de péage, alors que l’administration n’est pas en mesure de vous fournir un véhicule de service ? COMMENTAIRES : Pour Défense CGC et UNSA Défense, il est inconcevable voire illégal qu’une personne doive payer pour travailler. Cette situation est d’autant plus inacceptable que nos collègues d’autres administrations, dont le MINEFI, ont fait valoir leurs droits et se sont vus accorder des dérogations par voie officielle. Voir plus bas l'extrait de l’arrêté MINEFI de mars 2014 Oui pour la solidarité, non pour être les seuls ! Défense CGC et UNSA Défense demandent que cesse ce qui pourrait s’apparenter à du harcèlement : - des délais de route non pris en compte et non récupérés, - des dépassements non remboursés sur les frais d’hôtels, - des décisions arbitraires sur le refus de certaines prises en charge, - des remboursements dégressifs. Et dans un domaine analogue : l’imposition sur les remboursements de frais de transport. A l'heure ou Bercy se prépare à demander un nouveau sacrifice à la défense, sans se l'infliger, Défense CGC et UNSA Défense interpelleront à nouveau la DRH MD sur ce sujet et attendent du ministère qu'il défende ses agents ... et de manière aussi efficace que le ministère des finances Pour vous, pour tous Page 1 sur 2 Stages de formation continue. Rappel réglementaire : Instruction 312726/DEF/SGA du 28 décembre 2007 Déplacements temporaires Il s’agit des stages suivis dans le cadre de l’emploi de l’agent. Ils ouvrent droit au remboursement de frais de mission. Autres références Personnels concernés : cette instruction concerne les déplacements temporaires des agents civils de la Défense, y compris les Ouvriers de l'Etat. Prise en charge : elle s’applique dans le cadre des déplacements temporaires hors résidence administrative et hors résidence familiale. Selon l’instruction de référence tous les frais raisonnablement engagés sont couverts sans autorisation préalable : taxi, stationnement, péage, vaccination pour l’outre-mer, taxes d’aéroport, location de véhicule. Les locations de voiture ou frais de passeports et visas demandent un accord de l’administration. L’Ordre de Mission : sauf cas exceptionnel, il doit être remis à l’agent avant son départ. Pour les personnels exerçant des fonctions essentiellement itinérantes, il est possible d’établir des OM permanents par ailleurs non rétroactifs. Stages Stages de formation initiale/ Formation d’Adaptation à l’Emploi. Tout agent affecté sur un nouvel emploi peut demander à profiter d'une formation de ce type. Ces stages ouvrent droit au paiement d’Indemnités Journalières de Stage. MINDEF Arrêté du 10 avril 2007 en application du décret no 2006-781 du 3 juillet 2006 MINEFI Arrêté du 6 mars 2014 modifiant l’arrêté du 1er novembre 2006 Décret n°53-511 du 21 mai 1953 Pour mémoire il existe plusieurs jugements du Conseil d’Etat ou de différentes CAA qui ont permis aux agents de différents ministères de faire valoir leurs droits. Extrait de l’arrêté MINEFI de mars 2014 « Le taux du remboursement forfaitaire des frais d'hébergement est fixé à 55 euros par nuitée. A compter du 1er avril 2014 et pour une durée de trois ans, ce montant est porté à 70 euros dans les communes dont la liste est fixée en annexe du présent arrêté. » « A compter du 1er avril 2014 et pour une durée de trois ans, les taux fixés au deuxième alinéa sont respectivement portés à 60 euros et 75 euros pour les agents dont les fonctions les amènent à effectuer plus de 10 déplacements par an représentant plus de 35 nuitées. Ces agents disposent d'un ordre de mission permanent comportant la mention "hébergement à taux spécifique”. » Celles-ci étant forfaitaires, elles ne sont pas soumises à la production de pièces justificatives. Seuls les frais de transport le sont. Pour vous, pour tous Page 2 sur 2 . 15 mars 2014 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 4 sur 110 Décrets, arrêtés, circulaires TEXTES GÉNÉRAUX MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE ET DES FINANCES Arrêté du 6 mars 2014 modifiant l’arrêté du 1er novembre 2006 pris pour l’application au ministère de l’économie, des finances et de l’emploi et au ministère du budget, des comptes publics et de la fonction publique du décret no 2006-781 du 3 juillet 2006 fixant les conditions et les modalités de règlement des frais occasionnés par les déplacements temporaires des personnels civils de l’Etat NOR : EFIP1403302A Le ministre de l’économie et des finances, Vu le décret no 2006-781 du 3 juillet 2006 fixant les conditions et les modalités de règlement des frais occasionnés par les déplacements temporaires des personnels civils de l’Etat ; Vu l’arrêté du 3 juillet 2006 fixant les taux des indemnités de mission prévues à l’article 3 du décret susvisé ; Vu l’arrêté du 3 juillet 2006 fixant les taux des indemnités de stage prévues à l’article 3 du décret susvisé ; Vu l’arrêté du 3 juillet 2006 fixant les taux des indemnités kilométriques prévues à l’article 10 du décret susvisé ; Vu l’arrêté du 1er novembre 2006 pris pour l’application au ministère de l’économie, des finances et de l’emploi et au ministère du budget, des comptes publics et de la fonction publique du décret no 2006-781 du 3 juillet 2006 fixant les conditions et les modalités de règlement des frais occasionnés par les déplacements temporaires des personnels civils de l’Etat, Arrête : Art. 1 . − L’intitulé de l’arrêté du 1er novembre 2006 susvisé est remplacé par l’intitulé suivant : « Arrêté du 1er novembre 2006 pris pour l’application dans les ministères économiques et financiers du décret o n 2006-781 du 3 juillet 2006 fixant les conditions et les modalités de règlement des frais occasionnés par les déplacements temporaires des personnels civils de l’Etat ». Art. 2. − Le deuxième alinéa de l’article 5 du même arrêté est remplacé par les dispositions suivantes : « Le taux du remboursement forfaitaire des frais d’hébergement est fixé à 55 euros par nuitée. A compter du 1er avril 2014 et pour une durée de trois ans, ce montant est porté à 70 euros dans les communes dont la liste est fixée en annexe du présent arrêté. » Art. 3. − Le cinquième alinéa de l’article 5 du même arrêté est remplacé par les dispositions suivantes : « A compter du 1er avril 2014 et pour une durée de trois ans, les taux fixés au deuxième alinéa sont respectivement portés à 60 euros et 75 euros pour les agents dont les fonctions les amènent à effectuer plus de 10 déplacements par an représentant plus de 35 nuitées. Ces agents disposent d’un ordre de mission permanent comportant la mention “hébergement à taux spécifique”. » Art. 4. − L’annexe du même arrêté est remplacée par les dispositions suivantes : er «ANNEXE LISTE DES COMMUNES SITUÉES EN MÉTROPOLE OUVRANT DROIT À UNE INDEMNITÉ DE NUITÉE D’UN MONTANT DE 70 EUROS Paris. Communes des départements des Hauts-de-Seine, de Seine-Saint-Denis, du Val-de-Marne, de Seine-et-Marne et du Val-d’Oise. Communes de plus de 200 000 habitants : Bordeaux, Lille, Lyon, Marseille, Montpellier, Nantes, Nice, Rennes, Strasbourg et Toulouse. » Art. 5. − Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française. Fait le 6 mars 2014. PIERRE MOSCOVICI .