Cultures fruitières en zone sahalienne

Transcription

Cultures fruitières en zone sahalienne
INTRODUCTION
L'importance des productions fruitières est d'autant plus grande que
le déficit existe et que l'essor doit suivre celui des productions
maraîchères.
L'augmentation de la consommation de fruits doit aller de pair avec
celle des produits maraîchers. Actuellement la plus grosse part des
produits fruitiers consommés est importée de Haute-Volta, Bénin et
Nigeria. Seules les dattes font exception.
L!absence de grandes plantations fruitières est liée à divers
éléments dont le plus important est la contrainte climatique* C'est
ainsi que la région de Gaya est une des seules pouvant envisager de
produire à grande échelle. Le projet fruitier de Gaya travaille dans
ce sens. Toutefois la multiplication des pépi nieres fruitières dans
tous les départements du 5ud peut laisser espérer une amélioration
de la production dans les prochaines années. Il est préférable de
créer de petites unités dans un premier temps compte tenu des
disponibilités hydriques locales.
- La première partie de ce manuel concerne des généralités
indispensables à connaître pour créer une pépinière fruitière
et un verger.
- La seconde partie concerne les Cultures Spéciales dont
5
espèces importantes comportant notamment les Agrumes et 9
espèces que l'on peut considérer comme marginales au Niger.
La plantation d1espèces dites de "cueillette" est a envisager
dans l'avenir.
Seul un minimum d'expérience concernant la pratique des cultures
fruitières valorisera les connaissances de base et permettra une
certaine réussite.
A. WALLON.
1986
BIBLIOGRAPHIE
- Cours d'Horticulture de SEYBALD.
- Manuel d'Horticulture Tropic&àe - Collection Techniques
Américaines.
_
-
Mémento de l'Agronome - Ministère Français de la Coopération
Les Agrumes de J-C PRALQRANMission Palmeraie - 1980 - de"Mr MUNIERFiches Techniques Vulgarisation I&iRANAnnexes: extraits mémoire ctejMr M. ZANGUI.
CULTURES
FRUITIERES
Itinéraire de formation défini par objectifs
Objectif 1: être capable de procéder à une étude simple d'installation d'un
verger, compte tenu des divers facteurs limitants.
Objectif 2: être capable de procéder à la plantation des jeunes plants et
de leur assurer les soins nécessaires la première année de
plantation.
Objectif 3: être capable
de procéder aux différentes tailles de forma
tion et d'entretien des arbres.
d'assurer les travaux d'entretien du verger: Ja
fumure et l'irrigation.
Objectif 4: être capable de créer une pépinière fruitière et de procéder à
Ta production des diverses espèces de plants fruitiers
susceptibles de donner une production en zone Sahélienne.
Objectif 5: être capable de cultiver, protéger et vulgariser les 5 espèces
suivantes:
.
.
•
.
manguier
agrumes (8 genres).
goyavier
papayer
. palmier dattier
et accessoirement les 9 espèces suivantes:
ananas
anones
figuier
anacardier
grenadier
caramboJ1er
banan ier vigne
tamarinier
OBJECTIF
ETRE CAPABLE DE PROCEDER A LA PLANTATION DES
JEUNES PLANTS ET DE LEUR ASSURER LES SOINS
NECES5AIRE5 LA PREMIERE ANNEE DE PLANTATION
Réception des plants : Le transport est facilité lorsque les plants
se trouvent en pot de plastique.
Lorsque les plants arrivent des pépinières, il faut les placer à
l'ombre, pas dans une habitation qui est trop sombre mais sous un
abri clair et les arroser abondamment pot par pot.
Epoque i de la mi-Juin à mi-Août l'arbre doit bénéficier au
maximum de la saison des pluies qui apporte : eau, ensoleillement
moins important et forte vapeur d!eau dans l'atmosphère. On peut
également planter en saison froide en effectuant une taille et enarrosant régulièrement.
Trouaison :
La trouaison sera effectuée quelques semaines avant la plantation.
La dimension idéale est 1 m3 de terre à soustraire en veillant à
ne pas mélanger les différentes couches de sol. Ces couches seront
enrichies et remises dans l'ordre d'extraction au moment de la
plantation. Cette séparation nécessaire due au fait que la couche
de surface est humifère alors que la ou les couches plus profondes
sont stériles. Aménager une cuvette et maintenir le sol frais
jusqu'à la plantation.
Plantation :
La mise en place se fera en dehors des heures chaudes. Les dimensions
du trou de plantation seront inférieures à celles de la trouaison.
La profondeur sera effectuée de manière à ce que le collet du plant
soit situé un peu au dessus du niveau du sol de la cuvette après
rebouchage et tassement. Disposer le plant délicatement et enlever
le plastique en effectuant 2 fentes longitudinales. Veiller à ne
pas casser la motte se trouvant autour des racines. Arroser
abondamment après ces opérations.
Remarque : Si la plantation s'effectue en racines nues ce qui est
devenu rare actuellement, il faudra effectuer un pralinage et un
habillage du plan.
3 ème facteur : l'eau.
C!est le facteur le plus important. L'impossibilité de procéder
à des irrigations périodiques en saison sèche, fait qu'il est
inutile de planter.
Toutefois dans la zone extrême Sud du Niger, certaines espèces
peuvent ne plus être irriguées après la fin de la période de
croissance de l'arbre. D'autre part, la présence de la nappe
phréatique à une bonne profondeur n'oblige pas à irriguer. Dans
ce cas il fout que la nappe soit :
- à "l, 5 m pour le manguier,
- à 1 m pour les agrumes, le bananier, le goyavier.
En l'absence de nappe les apports d'eau pour une bonne croissance
et une bonne production seront de 1'ordre de 800 à 1000 m/m ce qui
correspond à 0000 à 1ÛOOO m3/ha. Ceci nécessite environ un apport
pendant B mois de saison sèche de 100 m/m par mois ou 1000 m3 par
mois.
La connaissance des capacités hydriques des sources d'eau (fleuve
- marigot - lac - puits) est nécessaire au regard des exigences en
apport d'eau. Une étude sérieuse doit être faite lotsqu'on envisay3
la solution "forage".
Compte tenu des différents facteurs, une décision d'installation
du verger est prise. Il faudra alors procéder :
1 ï Choix des espèces et des
II dépend de la latitude, dos disponibilités hydriques, et de la
présence ou non de la nappe phréatique- a une ; deur intéressante, de
la destination de la production, de la disponibilité des variétés dans
les pépinières, du goût de chacun
2) - établir un plan où figureront :
. lns limites et les clôtures
. le système d ' iirrigation et la source d'eau
. les allées et 1 ' emplncerncnt des arbres.
. 1'emplacement des brioe-vents
. éventuellement les prévisions de plantations annuelles.
3 ) - procéder aux travaux préliminaires
" Préparation du sol
procéder à un défrichement de manière à ce que les travaux
d!entretien nn noient pas gSnés par un reste de végétation
naturelle ou une quantité trop importante de rochers ou
cailloux.
- le piquetage
en fonction àv plan on procède au tracé des lignes de
plantation et à la détermination du lieu exact de plantation
sur les lignes. Les lignes de plantation seront établies à
partir de la ligne de base. Si le terrain est en pente il faudra
que les lignes de pinotation soient en liaison avec les courbes
de niveau.
.. I
-Les lignes de bases correspondent aux Ij-nites extrferoes
du terrain. Elles dûten■•-'nnnt 1rs outres jalonnements en
fonction des dist.in-ccs de plantation qui varient suivant
les espèces.
Lorsque l'emplacement des lieux de plantation sur les
lignes o été déterminé on peut procéder à la "trouai-son"
un certain temps avant la "plantation" .
3 modes de plantation
en RECTANGLE
Le verger intensif:
C'est une technique* de plantation de forte densité, permettant d'ob
tenir une haie productive. Kntre les haies (alignement serrô des
arbres) on procède a des.cultures intercalaires.
Distances de plantation: 3m sur la ligne.
10m entre les lignes.
A Gabougoura, on a associe / espèces: manguier Eldon avec pomelos
Marsh.
plusieurs variétés: lime Tahiti avec
mandarine Lee et Fremont.
LANTATION
poin
collet
t de
gref f e
ROTECT
ION
avec grillage ou
branchage épineux
Soins immédiats après la plantation ;
Procéder à des arrosages réguliers en fonction de la fréquence des
pluies. Dès que la saison des pluies est terminée il faut apporter
un minimum de 3 seaux d'eau par semaine tn trois apports, soit 1
seau tous les 2 jours par plant.
Un p«illage au niveau de la cuvette diminue l'évaporation, mais
peut attirer les termites.
Protéger individuellement les plants contre lea animaux.
Ombrer les premiers temps si l'ensoleillement est fort.
En c«s d'attaques de Sautériaux, traiter en poudrage (H.C.H.) If
feuillaga. Sinon les attaques sur feuilles et écorces peuveQt
anéantir le plant en quelques jours.
Soins après 3 mois t
. TRAVAIL DU SOL
Effectuer un labour peu profond avant la fin des pluies afin
qu'un tapis végétal s'installe assurant une protection du sol
pendant la saison sèche.
. LEj CULTURES INTERCALAIRES
Elles pourront Être effectuées les premières années
particulièrement afin d'utiliser au maximum un terrain
enrichi et irriguer périodiquement. Il s'agit : - des
cultures maraîchères.
- des cultures fruitières à végétation et
pr53ucîîon rapî3e ; papayer - bananier - Ananas
- des engrais verts : à effectuer en saison des
pluies . EnTouIr plusieurs semaines avant les
dernières pluies.
On peut utiliser : la dolique
le niébé la crotalaire
le sorgho fourrager.
, LES TRAITEMENT5 PHYT0-5ANITAIRE5
Ils seront nécessaires si les attaques sont graves. Mais il fagt
savoir qu'un verger bien entretenu c'est à dire t fumures
régulières, arrosages périodiques, chaulage des troncs d'arbres
fruitiers, subira peu d'attaques, sauf lorsqu'une maladie ou un
insecte se manifestent d'une façon généralisée à une période
donnée, en un lieu donné.
IPDR - KQLQ
OBJECTIF 3
CULTURES F R U I T I E R E S
FICHE MEMENTO
A. Wallon
19B6
OBJECTIF 3 :- ETRE CAPABLE DE PROCEDER AUX DIFFERENTES TAILLES
. DE FORMATION ET D'ENTRETIEN DES ESPECES FRUITIERES
- ETRE CAPABLE D'ASSURER LES TRAVAUX D'ENTRETIEN DU
VERGER = . FUMURE
. IRRIGATION.
La taille elle est effectuée dès la 2 ème année de
manière à obtenir des branches charpentières assez basses, solides
et équilihrées donnant à 1'arbre une harmonie dans la forme
générale. Cette forme voulue facilitera les traitements et la
récolte. Cette taille de formation est nécessaire chez les agrumes.
Elle est accessoire chez les autres espèces (sauf cas particulier
de mauvaise forme au départ). Elle est inutile chez le manguier,
ce dernier ayant une forme équilibrée naturellement (sauf exception
tel un accident végétatif la première année de plantation).
- Taille de formation des agrumes :
Forme en "gobelet11. Il s'agit de conserver 3 ou 4 bourgeons ou
rameaux bien disposés qui deviendront branches maîtresses ou
charpentières de l'arbre. Tailler ces charpentières lorsqu'elles
auront atteint 80 cm pour obtenir une 2 ème série de branches.
- Taille d'entretien chez la plupart des espèces :
Elle concerne tous les arbres mais surtout les agrumes. Elle
consiste à enlever les branches mortes et à supprimer celles qui
sont en trop, rendant l'arbre trop touffu. C'est surtout le cas
chez le mandarinier et clémentinier. Cette taille est importante
chez le mandarinier car elle oblige 1'arbre à donner de jeunes
pousses qui seules porteront la récolte suivante.
Chez les citronniers, cédratiers et pomelos on rencontre des
pousses très vigoureuses dites "gourmands" souvent mal placés.
Au lieu de les supprimer on peut les courber vers le sol. Ils
émettront des pousses florifères au niveau de la courbure et
pourront Ctre enlevés après la récolte.
Si un gourmand est bien placé, II il peut devenir charpentiere
faut alors le tailler au2/3
de sa longueur.
futures branches
charpentières
80cm
PREMIERE
TAILLE A
1 AN
////•/
TAILLE DES
CHARPENTIERE5
CK0I5IE5
' ~/7 7 71" m
TAILLE DE5 PREMIERES BRANCHES PORTEES PAR LES CHARPENTIERES
- Taille de rajeunissement du Goyavier :
Elle s'effectue en Juin sur des arbres âgés dont la production
de gros fruits baisse, la majorité devenant petits avec peu
de chair. On procède à un "rabattage" des branches les plus
importantes en les taillant à un
niveau où leur diamètre est de 3 à 4 cm.
Supprimer toutes les branches vieillies ne donnant plus de
production. Passer un "lait de chaux" sur les plaies.
Remarque : Toutes les tailles doivent être effectuées au
sécateur ou à la scie et non pas avec le coupe-coupe qui
effectue de mauvaises coupes.
LA FUMURE
A la plantation 1'apport de terreau et d1engrais complet ne
saurait suffire pour faire croître l'arbre correctement C'est
pourquoi il sera nécessaire d1effectuer des apports annuels
pendant la croissance de l'arbre (fumure de croissance) et
plus tard pendant la production {fumure de production).
Remarque : Une forte fumure peut empêcher la floraison du
manguier,
- la fumure de croissance.
Dn apportera en début de saison des pluies par arbre et
par année de plantation :
-
10 kg de fumier décomposé.
200 gr de Sulfate d'ammoniaque
100 gr d1urée.
200 gr de 15-15-15
Exemple : pour un verger de manguiers de 3 ans on
apportera :
30 kg de fumier
- 600 gr de Sulfate d'ammoniaque
- 300 gr d* urée
- 600 gr de 15-15-15.
- La fumure de
production :
On apportera cette fumure après la première bonne
production en plusieurs fois de Juin à Octobre.
Doses par arbre et par an :
AGRUMES
- Fumier ---- ) 150 kg
- 5ulfate
d'Ammoniaque—) 1 kg
- 6-24-1 0 ----- * 2 kg
MANGUIER
300 kg
2 kg
4 kg
Gfl e,Oi.i&c;u<Vfl - C
4'ic
4-to
AlO
IRRIGATION EN
CUVETTES
OBJECTIF^- :
ETRE CAPABLE DE CREER UNE PEPINIERE FRUITIERE ET
DE PROCEDER A LA PRODUCTION DES DIVERSES ESPECES
DE PLANTS FRUITIERS SUSCEPTIBLES DE
DONNER UNE PRODUCTION EN ZONE 5AHELIENNE.
L'implantation d'une pépiniùre fruitière dépendra de la qualité du
sol, des ressources en eau et du lieu de résidence du responsable,
- le sol sera de préférence siliceux avec un bon taux d'humus.
Pour cela il sera toujours nécessaire d'apporter au sol
beaucoup de matière organique.
- l'eau nécessaire sera d'environ GQ m3 par jour et par ha.
- les brise-vents seront plantés le plus tôt possible. Prévoir
des bris.e-vents intérieurs (pennisetum - pois d'Angole)
et extérieurs (eucalyptus - neem].
- clôture solide à établir contre les animaux.
Remarque :
Une pépinière de 1 ha permettra de produire environ 15000
plants par an, avec un verger de pinds-mère de 0,5 ha
PRODUCTION DES DIVERGES ESPECES
La multiplication des espùces fruitières peut se faire soit :
- de façon sexuée p^r le semis pour la production des
porte-greffe des agrumes et du manguier et la multipli
cation du goyavier et papayer.
- de façon asexuée :
1) par le greffage pour la multiplication des variétés améliorées chez lec
agrumes et le manguier/
2) par le bouturage pour le Goynvier, In
Carambolicr. Enracinncment assez
difficile au 5ahel.
formes de boutures
(cas de la Vigne)
(cas du Grenadier)
butte de terre
enracinement
marcottage de tige en butte
(cas du Goyavier )
(ens du Figuier)
drageon
pied-mère
marcottage do tige
cDuchnnr
B) AMELIORATION DES PORTE-GREFFES PAR LE "GREFFAGE" s
Greffer : C'est implanter sur un porte-greffe (appelé sujet) une
partie de végétal amélioré, (appelé greffon).
On demande au porte-greffe de la "vigueur" et de la "rusticité"
(adaptation au milieu)
On demande au "greffon" d'apporter la qualité (acquise par
sélection) et productivité (variable suivant les variétés). Au
Niger la greffe pratiquée pour le manguier et la greffe en
"placage Bimple". C'est une greffe de rameau.
- Le sujet ou porte-greffe : il doit avoir 2 cm de diamètre à
30 cm du sol et être âgé d'où moins B mois. Supprimer les
feuilles sous la partie à greffer.
" Le greffon : le prendre sur un arbre dont onvveut
multiplier la variété. L'oeil terminal doit Être bien
constitué.
On peut greffer de Janvier à Août (cas de Mirriah)
Pratique du greffage : Seul le "savoir-faire" acquis □près'un
temps plus ou moins long de pratique permet d1obtenir un
certain pourcentage dans la réusssite de l1opération du
greffage. Ce pourcentage n'augmentant qu'avec la précision
du "coup de main". C'est pourquoi il est courant de trouver
dans les pépinières, celui qui "greffe" depuis de longues
années et dont le remplaçant n'est pas toujours aisé â trouver.
Technique : Une semaine avant le greffage, préparer le
greffon. Couper les feuilles en laissant le pétiole sur 12
cm de longueur. Lorsque les pétioles tombent, l'oeil gonfle
: le. greffon est alors prêt à être prélevé. Ne pas attendre
que l'oeil terminal ait démarré.
Au moment du greffage lorsque les greffons ont été amenée dans
la pépinière, effectuer un "blanchi" de 10 cm de long sur 1
Cm de large sur le sujet à 30 cm du sol. L'écarcc du sujet doit
Être a demi "aoÛtée" ou "liquéfiée? Effectuer le même blanchi
sur le greffon en partant du bourgeon terminal et terminer
en coupant en oblique.
Plaquer les parties blanchies l'une contre l'autre en faisant
coïncider les assises génératrices (Cambium) des 2 éléments. Ces
assises n'étant pas visibles dans la pratique, on veillera tout
simplement à faire coïncider les écarces des 2 parties. La
vitesse de réalisation de l'Opération augmente le pourcentage
de réussite. Recouvrir la greffe avec une bande plastique. La
réussite est visible 2 à 3 semaines apr&s, lorsque le bourgeon
terminal gonfle. Il faut alors aérer la greffe en déserrant le
ruban de plastique en haut et en bas. Lorsque le greffon aura
atteint 4 0 cm on effectue un pincement au "écimage" . Remorque ;
Le "surgreffage" dans un verger traditionnel donne une mise à
fruits rapide : 2 ème année.
Règles générales de lutte ou do prévention contre les maladies en pépinière
- pas de sols lourds et salés, utiliser des semences provenant d'arbres sains,
pas de stagnation d'eau autour du collet, apporter des fumures équilibrées
et des irrigations réguli'ères, greffer le plus haut possible, détruire
les plants à *rhizoetonia', traiter les 'flétrisse-menU a 1'oxychlorure
de cuivre et les cochenilles avec un produit spécifique.
bourgeon
terminal
GREFFE EN' PLACAGE
sujet
greffon
zones
écorcées
sujet
greffon
greffon
en
place
et
ligature
rvJPJj., £!".-,
CAS DES AGRUHE5I
A) PRODUCTION DES PORTE-GREFFES :
Préparation des semences :
Les semences sont commandées en Côte d'Ivoire et aux Etats-Unis par
la section fruitière de Niamey. Il s'agit des variétés :
- Citrus volkamériana
- Citrus macrophylla
- Citrus aurantium ou bigaradier.
R : Certaines pépinières sont actuellement en mesure de produire
ces semences à partir des semenciers mis en place avant 198U.
La préparation du terrain est identique à celle du manguier. On
compte 5ÛQ gr de semence pour 10 ni2. On sème en Qermoir des graines
fraîches (on peut les conserver à 4 ° en sachet humide et traitement
au cryptonol) .
- Semis en lignes espacées de 10 cm, à 3 cm de profondeur.
Arrosage 2 fois par jour à raison de B arrosoirs par planche.
Levée après 3 semaines. Meilleure période de semis Décembre. Hais on peut semer toute l'année.
- Repiquage : 12 mois après le semis. 1 plant par paquet.
Arrachage des plants au déplantoir après arrosage des germoirs.
Pratiquer Hl* habillage" et le "pralinageV
Repiquer à 30 cm sur la ligne et 1 m entre les lignes lorsque les
plants ont 30 cm de hauteur en saison froide. Forte irrigation
jusqu'à la reprise puis diminution ensuite.
Fumure : organique
minérale
10 t /ha/an. 1 )
15-15-15
B00 gr/planche après le
repiquage.
2) urée en solution à raison de 200 gr/
arrosoir soit 1,5 kg pour 10 m2
PROTECTION PHYTO SANITAIRE
1 ) Maladies
Gommose {phytophthora citrophtora) ou chancre
3û*~collet. Traitement au sulfate de Cuivre et de
chaux. Les porte-greffes volkamériana et le
bigaradier sont résistants et greffer à 30 cm au
dessus du sol.
Anthracnose : attaque toutes les parties des plants
THîEIës7~flméliorer la fumure et traiter avec du
Cuivre.
Termites : utiliser un insecticide en poudrage.
CôcRënlïles : traiter avec un oleoparàthion.
Acariens : traiter avec un acaricide.
B) AMELIORATION DES P0RTE-GREFFE5 PAR LE "GREFFAGE" i
Le mode de greffage des agrumes est l'écussonnage. C!est une
greffe de "bourgeon" ou "d'oeil".
Il a lieu un an après le semis. A ce moment là le sujet a 80 cm
de hauteur. On utilise les 3 espèces déjà citées ainsi que i
- Lime mexicaine
- Citrus carrizo et tawanica
- Mandarine Cléopâtre.
Remarque : A Mirriah c'est le Citrus Volkamériana qui donne les
meilleurs résultats.
Technique : Prélever les greffons sur un arbre dont on veut
Prendre des rameaux de plus d'un an
reproduire la variété
sur un arbre en sève.
Supprimer les feuilles en gardant les pétioles. Conserver
les greffons dans un sac humidifié.
Au moment du greffage, enlever les pousses sur le sujet
jusqu'au lieu de la greffe - (30 cm) L'écussonnage s'effectue en :
1) incisant en T le sujet de 2 à 3 cm. Puis on soulève
les écorces pour pouvoir placer l'écusson.
2) Prélever l'écusson sur le greffon (sans vider l'oeil de
son bois) et l'introduire dans la fente en T. Recouvrir
avec les écorces et ligaturer avec une bande de plastique
fin. Ne pas recouvrir l'oeil et son pétiole. Après quel
ques jours si l'oeil gonfle et que le pétiole tombe, c'est
que la greffe est prise.
columelle
cloison
des segments
segment
(carpelle)
ecorce
ECU550NNAGE
incision
ouverture
des écorces
sujet •
prélèvement
de l'écusson
cambium
ligature à
placer
point
de soudure
des tisau's
greff
écusson placé
dans la fente
du sujet
écusaon en place
20
ICAS DU GOYAVIER!
On lave les graines extraites du fruit et on les laisse
sécher à l'ombre.
Semis : Semer les graines à la volée dans du terreau et arroser Dn
peut effectuer un semis en ligne si on craint une poussée
de mauvaises herbes. Levée après 25 jours.
Repiquage : II est effectué dans des pots en plastique
lorsque les plants ont 8 cm de haut soit 4D à
50 jours après le semis. Un seul plant par pot.
Dn regroupe les pots sur une planche pour faciliter
les arrosages (2 fois par jour).
Un apport minéral renforcera les plants. On peut
apporter 100 à 200 gr de 15-15-15 et 200 gr de
sulfate dajrmoniaque par pot.
. Il peut être nécessaire d'utiliser un insecticide en
poudrage contre les termites et les insectes
défoliateurs.
CAS DU PAPAYER] :
On extrait les graines du fruit que l'on sème à l'état frais.
Utiliser les graines se trouvant dans la moitié située près du
pédoncule. Les graines de cette zone permettent d1obtenir un bon
pourcentage de pieds femelles.
Semis ; En pot, à raison de 3 à 4 graines par pot en planche, à
la volée. Levée 15 jours après. Démariage pour le semis
en pot. Repiquage pour le semis à la volée. Effectuer des
traitements en cas d'attaques.
AGRUMES
Novembre
préparation
des lits de
semences
Octobre
à Mars
semis
6 à 8 mois plus tard
12
greffage
repi quaqe
(hauteur des plants
environ 12 mois
après le semis
>
3CJ
(hauteur des
o
60 à 80 ciji)
R: en bonne condition, le semis peut-être effectué toute l'année.
De même que les plantations dans la mesure ou les problèmes d'eau ne
se posent pas.
cm)
21
OBJECTIF 5
CULTURES FRUITIERES
FICHE
KEKENTO
A.
WALLON
OBJECTIF^
E # C.
de
1986
cultiver, de protéger et
de vulgariser les
5«spàoefl fruitières suivantes:
Le Kanguier Les Agrumes (8 espèoes)Le Goyavier-Le
papayer Le
Palmier-dattier-
et accessoirement les 9 espèces suivant*»
Les
L'ananasLe figuier L'anaoardier Le grenadier-Le
CarambolierL,e
bananier-Le
tamarinierLa vigne ESHKCES
[Le
importante au NIGER:
K A N G V I E R]
Arbre à fécondation oroisée,
d'un cycle floral de
jours à graines monoembryonnées mais parfois
fruit est une drupe"
dont
variétés sont classées
la fonr£
100 à
130
polyembryonnées. Le
varie avec la variété- Les
en 4 groupes:
—Indiennes: formes tortueuses -Américaines:
sont
oe
des hybrides de fonne
élancée
-Antillaises; do forme
ohânoises: élancée et
arrondie -Indotortueuse
72
La floraison débute en Janvier et
les variété»
est
s'échelonne suivant
qui peuvent fructifier d'Avril à Septembre. L'interSt
d'avoir dans
le verger un éventail de variétés
qui permettent des
réoolt pendant plue de 5 mole- La pémrie de greffeurs fait que l'offre
de plantB
greffés
n'est
pa c
toujours
suffisante.
En l ! ataenoe de plants
greffés, la plantation des
eepèoea locales est à faire étant
capable de donner une bonne
production.
7ARIETIS A TLAIITIIR? Les Variétés encadréca sont recommandées et vulgarisées au I&ger (INBAN)
Variétés
Amélie
Smith
Dates de Récolte
Avril à l'.ai
Kai
à Juillet
Comportement
Mauvaise
conservation
Croissance lente
PorVotalé en parasol-
Zill
Eldcn
l'ai
Mai
à Juillet
à Juillet
Croissance rapide
USA»
Croissance rapide
Alphonse
l'ai
Julie
Juin à Juillet
AI:TILLEG
Kai à
USA.
Iîaden
à Juin
UoA«
Juin
CEYLAir
Kent
Juillet à Août
USA.
Keitt
Juillet è Août
USA,
Soumo
Huby
Aotlt
Juillet
à Septembre
à Août
Croissance rapide
Cr o is s a n ce le n te
très "bonne variété
U2A. très bonne variété à
Petits fruits très
Erooks
DaviG
AoQt
Juillet h.
à Septembre
AoCt
colorée
USA.
la plus
tardive
Ci^oiacance lente
BaBgoo
améliorée à multiplier par greffage» Hangoa
Tillabt'ry ^ce'-bo ùcruitpe peut DûccniLro à
7illab;-iv).
de Ma^ariai de Kirriah, de
donner une 25 récolLe en
?\
type Somno
type Mango
type Davis
FORMES
DE
FRUITS
MALADIES ET EHICKIS
mangiferajx
sécrétion de gomme- chancre
f r u i t . ANTHRACU05E:(colleototriohum)t
des fleurs et
avortement
attaquée
sur fruits—
Pouroes 2 maladies utiliser des pulvérisations
floraison et
cupriques avant
la
à la formation des fruits _ COCIIEIÎILLIS; utiliser du
Parathion _
HSLOPFLTIS:
insecte piqueur des
jeunes bourgeons provoquant
des malformations.
CERATITI5 CAPITATA:
(mouche des fruits)
CECYPOMIE
Diptère
diptère phytophage
et
qui pond dans les fruits.
attaques
sur
fruits^pulvériser
du Kalathion.
Fumigations
larves
au "bromure de méthyle pour détruire les
s ur les fruits attaqués
mis
en tas»
CHAUVE-SOURIS :
elles
sont frugivo res
gros
dégâts
avant
et
peuv ent
pro voquer do
très
la récolte des fruits. Les
fruits attaqués sont inconsommables.
KEKAR3JIB; DONNEES INRAN
1983
DISTANCES DS .PLANTATION :
i nt ensi vnn(4m x 8 et
de
on peut
3x 10)- On t ai l l e à 4m de haut e ur l a 5 è
l a rg e à r ai s on d ' un c ot é t ai l l é par an après
servir de "brise vent s. FUMURE KINERALE:
fois:
effeotuer des haies fruitières
la 6b année.
Les apports
a nn é e
e t c. 5 ™
Ses haies peuvent
doivent Stre apportés
en 3
Avril- AoQtSeptembre—
IRRIGATION :
Selon les
observations de
en • a is o n c ha u de / pa r
Gabougoura il faudrait
80l/jour
a r bre .
Termitesipoudrage du trou de plantation avec ÏÏCH(5Okg chaux +25kg HCH
+ 5kg ael)dépérissement:
éviter la dispersion du pathogène en éliminant tous
les déchets morts de
de
l'arbre.
Traitement
Cuivre(bouillie Bordelaise)
après la récolte
floraison.
Calendrier de pépinière recommandé par
-Semis:
Avril
—Repiquage:
—Grcffatfc
:
Jarr.'ior— F<'vri
chimique
l'IRAN
avec du sulfate
et
à la
LE5 AGRUMES
En agronomie, on appelle "agrumes" les espèces du genre
"citrus". Ces espèces sont :
: Citrus sinensis
: Citrus surantium - ou bigaradier ; Citrus bergamia (sous espèce de Citrus
aurantium)
Pamplemcussier : Citrus grandis (gros fruit à écorce épaisse) :
Citrus paradisi (mutation de grandis à
Pomelo
fruits plus petits à écorce fine et chair
juteuse) : Citrus lemon : Citrus veticulata
Citronnier
(un hybride donne le
Mandarinier
clémentinier) : Citrus medica (gros fruits
à écorce très
Cédratier
épaisse) : Citrus aurantifolia (petits
fruits très
Limettier
acides).
Oranger doux
Oranger amer
Bergamotier
Toutes ces espèces ont un feuillage persistant, brillant.
Fleurs nombreuses blanches ou rosées-Fruit compartimenté
(quartier) à pépins. Forte sensibilité aux maladies è virus. Mais
les virus sont rarement transmis par les graines, ce qui permet
une régénération sanitaire. A cultiver en sols légers mais
profonds. Plan d'eau à au moins 2,5 m Résistance dnn porte-greffes en terres sèches
Bigaradier
Mandarinier Cléopâtre
Oranger de semis Lime
Rnngpur Rough Lemon
Citrus taîwanica
Citrus junos
Moyenne
Moyenne
Moyenne Très
élevée
Moyenne
Moyenne Trùs
élevée.
Aptitudes physiologiques apportées au greffon
II existe une inter-action entre le porte-greffe et le
greffon. C'est ainsi que certains porte-greffe peuvent
apporter vigueur, ou productivité ou mise à fruit plus ou
moins rapide.
PORTE-GREFFE
VIGUEUR
PRODUCTIVITE
MISE A FRUIT
Bigaradier
Moyenne
. Moyenne
Moyenne
Mandarinier Cleo.
Moyenne
Moyenne
Moyenne
Citrange Troyer
Citrange Carrizo
Moyenne
Moyenne
Elevée
Elevée
Rapide
Rapide
Oranger de semis
Grande
Moyenne
Moyenne
Lime Rangpur
Rough Lemon
Citrus Taïwanica
Moyenne
Très grande
Mayenne
Moyenne
Très élevée
Moyenne
Rapide
Lente
Moyenne
Citrus macrophylla
Grande .
Grande
Moyenne
Citrus volkameriana
Grande
Grande
Moyenne
Citrus junos
Faible
Faible
Moyenne
Remarque :
Rough Lemon diminue la qualité des fruits.
Caractéristiques dos différentes espèces :
- fORAMGERl : Distance de
plantation
: 7 x 7
La peau reste verte au Niger à cause des fortes températures Fruit
riche en vitamines C et P.
VARIETES
Navel
Absence de pépins. Gros fruit. Hâtive
petit fruit interne pistillaire.
Valentia
Tardive - grande productivité
Hamlin
Sans pépins
Double fine
Demi sanguine sans pépins.
Pinneaple
Pour l1industrie.
ecotee —
second
réseau
vésicule
à /us
graine
avortée
[COUPE
TRANS
columetle
pédoncule
"navel'
segments
du fnnt norrrhif
VERSALE D'UN
SEGMENT DE
FRUIT DEC LIMON
ICITRONNIERI :
II peut produire toute 1!année s'il est irrigué en conséquence Fruit
moins acide que le Lime. Jeunes pousses raugeâtres.
VARIETES
4 saisons
Eurêka
Très productif - Remontant
Remontant - Recommandé par l1INRAN
Lisbonne
Remontant - non sensible au Shell back
Les variétés de Citronniers non greffés sont également intéressants à
planter.
[TlMETTIEnl :
Variété recommandée par l'.INRAN = Tahiti
Très cultivé au Niger. Petits fruits très acides ronds.
Très épineux - Multiplication par semis -Sensible à la
gommose et au Tristeza. Utilisé comme brise-vent et en
haies de protection.
[PAMPLEMOUSSE
Gros fruits - Arbre
velues.
IPDHELUI :
Fruits jaunes très juteux. Jeunes pousses dépourvues de
poils.
vigoureux, à jeunes pousses
VARIETES
Red Blush
Recommandé par l'INRAN
Ruby
Thomson
Marsh - 5ncdles3
Tangelo
A chair rouge
Espèce à pépins pour les jus
Sans pépins - Recommandé par l'INRAN
Hybride donnant 2 variétés;ortanique et'
orlando.
Orange
Lime
Citron
Mandarine
Pomelo
Arbre de petit format avec de nombreuses branches fines.
Fruits un peu aplati avec pépins nombreux.
VARIETES
Temple
Osceola
Lee
Robincon
Dancy (tangerine)
Dnêko du Congo
"j
}
)
Gros fruit
En nouvelles plantations -
Multiplication par semis
Nombreuses variétés locales d'Afrique du Nord
Clémentine
Hybride sans pépins - Réussite variable
réseau
va seul aire
- Sur fruits t
- Anthracnose : sur épiderme - Produits cupriques
- Acariens - Thrips : lésion de l'épiderme - utiliser
du soufre.
- Mouche des fruits : larve pénètre à l'intérieur le
rendant impropre à la consommation
SYMPTOMES DES MALADIES :
Maladies _&. virus ;
Psorose
Stubborn
Exocortis
* Dépérissement général de l!arbre. Utilisation
de porte-greffes tolérants ; citron de Floride
et Mandarine -CléopâtrB..
: Altération des écorces - Greffer sur Lime,
citron de Floride et citrange troyer.
; Désordres végétatifs et chlorose foliaire.
Utiliser des greffons indemnes.
: Rabougrissement des écorces en longues bandes
verticales - greffer sur citron de Floride.
Maladies cryptogamiques :
Gommose
Anthracnose
: Provoque des chancres du collet» la pourriture
des racines et des exudats de gomme. Le
champignon s'introduit par des plaies au collet
et aux racines. Utiliser le bigaradier comme
porte-greffes. Ne pas enterrer le collet
greffer 30 cm au dessus du sol. Drainer les sols
humides. Pas de stagnation d f eau autour du
collet. Cursr les
plaies et appliquer un mélange de
1 kg de 50 4 Cu)
10 litres d1eau
2 kg de chaux J "
attaque les arbres faibles ou carences,
supprimer les parties atteintes. Equilibrer
les fumures - pulvérisations cupriques.
Parasites animaux
:
- Nématodes sur racines en sols légers .
- Cochenilles ï traiter avec des oléoparathions
- Thrips - acariens - pucerons : Insecticides
- Pagilio DemodocuG : Tuer les chenilles en les attirant
sur des planches de Zinnia ou rosé
d'Inde.
Remarques ; données INRAN
Calendrier de pépinière recommandé :
Pour 20 mois i
Semis
Repiquage
Greffage
Plantation
: Octobre
.
: Mai
____>
i Octobre _______ .
:
Juin
Mars
Août
Janvier
II est possible de planter les agrumes en haies fruitiert à des
distances de 3 x 8 en vue d'une association avec de; cultures
intercalaires. Dès la 5 ème année on fait un "écimage" à 4 m puis
des tailles latérales à raison de 1 côté chaque année.
Travaux d'entretien
; calendrier
taille
labour superficiel
fumier
engrais
cultures intercalaires
réfection des cuvettes
Irrigation :
Novembre - Décembre
Mai et Octobre
Novembre
Février - Mai - Novembre
de Juillet à Septembre
Octobre.
dfaprès les observations faites à Gabougoura
les besoins en eau seraient de 70 à 80 % de l'E.T.P. Soit en
période de pointe 160 litres d'eau par arbre et par jour.
LE GOYAVIER
Arbuste donnant des fruits émanant de fleurs situées à
l'aisselle des feuilles (2 ou 3) - Fruits à chair rosé ou blanche
suivant les variétés - forte teneur en Vitamine C
Exigences :
Arrosages fréquents. Il résiste à la submersion et
peut pousser dans les sols gorgés d'eau.
Mode de culture : La multiplication par semis donne des
plants dissemblables à cause de la pollinisation croisée. Seule la multiplication
végétative par "marcottage" des racines ou
par"greffoge par approche" reproduit
fidèlement un genre. Les semis sont repiqués
après 5 mois.
marcottage : on déterre partiellement des racines, de la
grosseur d!un crayon et on maintient la fraction mise à 1
' air obliquement avec un tuteur. Des bourgeons apparaissent.
Lorsqu'ils sont bien développés on peut arracher et planter.
Le marcottage de tige peut se faire avec les branches basses.
- greffage par approche possible.
greffage en écusson. Porte-greffe et écusson doivent provenir
de plants ayant plus de 2 cm de diamètre. Préparer les écussons
en coupant les feuilles 1D jours avant sur les rameaux ou seront
prélevés les écussons. Ainsi les bourgeons grossissent et se
développent mieux après l'écussonage, Plantation à un minimum
de 5 m. Apporter une bonne fumure organique et minérale à la
trouaison. Tailler de manière à donner une forme à l'arbuste
qui facilite la cueillette. Supprimer les rejets de la base.
La fructification peut débuter la 2 ème année. Production
normale après 3 ans.
La production en haies fruitières à 4 x 8 permet de doubler la
plantation, formation rapide des haies qui se protègent
mutuellement, diminution des risques de casse par le vent et
des pertes en eau. La taille des haies à 4 m de haut et 6 m de
large dès la 5 ème année diminue les problèmes de récolte ainsi
que la migration des fruits vers les extrémités. La taille du
sommet augmente la floraison qui a lieu de Janvier à
Septembre. Récolte d'Avril à Décembre.
(recommandations INR AIM ) ; en 4 apports : Mars, Juin,
Septembre et Décembre à raison de :
AGE5
DISTANCES 8 xB
(156 arbres/ha)
DI5TAIMCES 4 x 8
(haie fruitière)
(312 arbres/ha)
1
0,6 kg par arbre et par an
2
1.2
3
1 ,0
0,6 kg par arbre et par an
1 .2
1 ,8
4
2.4
2.0
5
3,0
2,2
6
3.5
2.4
(
d
4.1
4,7
2tù
2.6
y
IL)
5,3
5.9
3,0
Ces doses sont à divir^rr por 4 pour un apport
Espèces
:
- Psidium
tjuajava
:
2
genres
. Goyave à fruits ronds dite goyave pomme à chair
blanche. .
Goyave à fruits pyriforme dite goyave poire à chair
rouge
- Psidium cattleianum :
. Çoyave de Cattley dite goyave fraise - deux genres l f u n à
chair rouge l'autre à chair jaune.
Variétés recommandées par 1 ' INRAPJ i
- Acid Speer
- Suprême
- Pink India
Irrigation
: par cuvettes.
Besoins en eau d'une haie fruitière (4 x B)
SURFACE CUVETTE
INTERVALLE ENTRE 2
IRRIGATIONS
M 3/HA/AN
1
3 J
975
4
4
6
B
B
3892
9
16
2Q
25
B
B759
1b577
19469
23361
Maladies et ennemis :
Champignons :
clitocybe tabsecens ,
:
: provoque une pourriture des racines.
procéder à l'arrachage _ Nématodes
se manifestent sur les racines en sol sableux.
_ Insectes :
—Mouche orientale (dacus dorsalis)
_ Mouche méditerranéenne (Ceratitis cepitata)
Les larves de ces mouches creusent des galeries dans les fruits
Utiliser un insecticide en pulvé-risations dès la formation des
fruits.
Pucerons et cochenilles peuvent envahir l1arbuste. Il est
alors nécessaire de traiter pour éviter la destruction des
plants.
LE PAPAYER
Plante dont la tige principale unique et sans ramifications se
"subérise" donnant des tissus fibreux (subérisation) tendres.
Cette tige ne donnera pas de bois (absence de lignine).
Toutes les parties de la plante sont utilisées d'une manière
ou d'une autre. Le fruit est très riche en vitamine C - A et B.
La papaîne du fruit permet et facilite la digestion des albuminoïdeî
II existe en pharmacie un produit contenant des extraits de
papaîne ( éle xir Trouet Perret). On peut consommer le fruit
vert après cuisson. Ln popnîna est utilisée pour attendrir
les viandes.L1espèce doit prendre une grande importance en
Afrique.
Particularités :
II existe des pieds mûles, des pieds femelles et des pieds
hermaphrodites. Les sujets mSles portent des fleurs fortement
pédonculées. Les sujets femelles portent des fleur3 sessiles
qui donneront les fruits placés très près de la tige. Dans le verger
on laisse 1 pied mâle pour 10 pieds femmelles.
Toutes les variétés peuvent ôtre transformées en variété
hermaphrodite en utilisant du pollen hermaphrodite uniquement. Le
milieu peut influencer le sexe. C'est pourquoi il faut assurer de
bonnes conditions de croissance pour éviter
la stérilité des sujets hermaphrodites.
PS :
- Lorsque les fleurs femelles sont fécondées par des fleurs
mâ"lesf leur descendance est constituée de 5Q % de pieds
mâles et 50 % de pieds femelles.
- lorsque les fleurs hermaphrodites sont auto-fécondées, leur
descendance est de 66 ']'< de pieds bisexués, 33 % de pieds
femelles et moins de 5 % de pieds mâles.
Lorsque des fleurs femelles sont fécondées par du pollen de fleure
bisexuées, leur descendance est de 50 % de pieds bisexués et de 50
% de pieds femellc3.
VARIETES
Nombreuses espèces à chair jeune ou rouge. Celles à chair rouge
sont plus riches en vitamine A.
La variété "solo" à chair rouge est la meilleure. Elle est
hermaphrodite.
Mode de culture :
Multiplication par semis :
Utiliser des graines de beaux fruits et situées dans la partie
proche du pédoncule car dans cette portion le pourcentage de
pieds femelles est plus important.
Semer les graines fraiches en sachets à raison de 3 graines
par potée. Germination après 2 semaines. Eclaicir % mois
après à 1 plant par pot. Le soleil jusqu'à 12 heures et l'ombre
l'après-midi augmentent la germination.
Plantation ï
Elle a lieu lorsque les plants ont 20 cm de hauteur à 3 x 3 m. Sectionner
le pivot pour favoriser la formation de racines secondaires - Juillet
est la meilleure période - Pailler si possible et arroser abondamment.
Premiers fruits après 9 mois. Procéder aux fumures organiques et
minérales aux doses normales utilisées en arboriculture (30 t de
fumier et 500 kg d'engrais complet par ha) - bonne réaction à l'Azote.
Le papayer peut être utilisé en intercalaire notamment en culture
maraichère et au moment de la création du verger. Suppression après
4 ans.
Usages :
Fruits
crus à l'état mûr et cuit à l'état vert-Latex (sève)
feuilles, fleurs et racines sont utilisés en pharmacopée
Formes de Papaye
LE PALMIER DATTIER
Situation au Niger :
L1ensemble des palmeraies
500.000 palmiers dont :
constitue un minimum de
50.000 In Gall
- Aîr 350.000 Agram Kaouar - Djado 100.00D Damagaram - Manga
- (Zinder)
Ce qui peut représenter une production de 10.000 tonnes en
conditiona normales à des prix variant entre 200 F le kilo dans la
région de Zinder et 300 F le kilo au niveau des des palmeraies d'
In Gall. Il existe une station de recherche à Bonkoukou fcDallol
Bossa) bénéficiant de l'appui technique de l'I.R.F.A. et une à
Indoudou (Agadez).
5ous-produits :
et dans 1'habitat,
- Le s palmes sont utilisées pour
constructions dans le
l'artisanat
Djado) plantation de
- le stipe (faux tronc) est utilisé
rejets kg de noyau
dans les
un important complément
et comme bois de chauffage,
de plantation est correcte,
(source unique
- la multiplication SE fait par atténue les effets de
des vents qui dessèchent, persemis ou par
- le noyau a une grande valeur
fourragère, 1
équivaut à 1 kg d'orge. C!est
fourrager. Lorsque la densité
le palmier diminue l'E.T.P. ,
l'amplitude thermique,
d1effectuer abrite
mettant maraichères des cultures intercalaires
cultures
et fruitières.
LES PALMERAIES D ! IN GALL ET DE L ! A I R :
Les populations de ces zones ont une longue tradition
culturale du palmier-dattier.
Les gabions :
Ces palmeraies sont établies sur les banquettes bordant les vallées
(koris) à cours d'eau temporaire avec crues violentes, 5es nappes
alimentées p a r l e s koris assurent les ressources en eau des
palmeraies. Ces nappes sont exploitées par des puits établis en
bordure des koris ou répartis à l'intérieur de la palmeraie.
Les crues en Juillet et Août font effondrer les berges et l'eau
pénètre dans les palmeraies, ravageant les cultures et détruisant
les puits. Un programme de "gabionnage" est en cours dans certaines
zones (Iférouane - Timia - Tabelot).
L'AIR ET StS
vc-fs In gai
PALMERAIES
39
Ces aménaçjL..iunts améliorent l1 infiltration des eaux de
ruissellement permettant de mieux gérer le sous-écoulement.
Ces crues sont accentuées par la destruction humaine et climatique
de la végétation des koris» Il faut que la déforesta-tion des
palmeraies cesse et que des plantations de "doums" soient
effectuées le long des berges en plue des gabions.
Les puits
I
Les puits doivent 6trB bien répartis. Il faut compter 1 puits pour
1/2 ha.' Les puits en ciment doivent remplacer les puits
traditionnels. Mais dans l'état actuel des conditions économiques
le "Takarkart" reste le seul moyen d'exhaure possible.bystème
d1outre à vidange automatique puisant l'eau
l^eeu à 1'aide de la traction animale.Débit de 3 à 5 m3/heure.
Rénovation et renouvellement des palmeraies :
L1aménagement des berges entraine un investissement important. Il
faut donc rationaliser la culture des palmeraies. Il faut prévoir
des espacements suffisants pour permettre les cultures associées.
Le renouvellement doit se faire par multiplication végétative, à
partir d|une sélection rigoureuse afin d'améliorer la qualité des
plantations. Actuellement les palmeraies sont issues de noyaux
conduisant à une multiplicité de phénotypes donnant des produits
hétérogènes.
Fertilisation :
La pratique des cultures intensives diminue la fertilité. En zone
désertique le fumier et la luzerne sont les pivots de la fumure.
Dans 1' A£r la .luzerne est actuellement peu diffusée. La production
do fumier artificiel (déchets végétaux + déchets animaux) dons le
cadre d'une association agriculture-élevage permettra de
maintenir la fertilité.
Les brise-vents :
Utiliser des haies vives de préférence . Les espèces devront Être
de multiplication facile, de croissance rapide et ne pas Être
consommable par les animaux :
. Euphorbia balsnmifera .
Jatropha curcas.
A 1'intérieur dos palmeraies on peut planter des lignes de henné.
Les amas de branchages épineux constituent une g6ne, réduisent
la surface utilisable et servent d'abris aux rongeurs,
Culturea à associer :
Traditionnellement, ce sont les cultures maraichères qui sont
pratiquées dans lea palmeraies telles que gombo * blé - maîa
oseille de Guinée
niébé oignons piment.
Depuis quelques années on assiste à un développement des cultures de
pommes de terre, carottes, choux et salades. L1introduction d1un
engrais vert dons la rotation permet de maintenir la fertilité en
améliorant le sol. Si on choisit une espèce telle que crotalaria
risoramoensis on éliminera lea Nématodes qui envahissent toujours les
parcelles de cultures maraîchères. En cultures fruitières la
vulgarisation de la vigne est à faire. Cette espèce étant capable
de donner 2 récoltes par an dans 1? Air. Des variétés telles que Muscat
et Dattier de Beyrouth conviendront.
LE5 PALMERAIES DU KOUAR- AGRAM ET DU DJADO :
Elles s'étendent sur 30D km de Bilma à Djado. L'eau est présente
à faible profondeur. Il existe de nombreuses
L'eau est
sources
et également des nappes artésiennes {Bilma)
facilement exploitable avec le "chadouf".
Malgré les ressources en eau, les palmeraies sont mal entretenues
et mal exploitées. La pratique ancienne de multiplication
végétative a permis la sélection de variétés de bonne
qualité.
LES PALMERAIES DE DAMA GARAM
Dans cette zone on trouve le palmier près des bas-fonds occupés de
bas en haut par de la canne à sucre puis du manioc et de la patate
douce et enfin le palmier dattier en périphérie mélangé à d'autres
cultures fruitières. Ces dattiers sont plantés en désordre et à trop
forte densité. Ces bas-fonds donnent des productions échelonnées
tout au long de 1'année. Cette région située au Sud de Zinder reçoit
une pluviométrie de 5D0 m/m.
On ne se trouve pas dans la zone écologique du palmier dattier. Mais
la saison des pluies entraine uno baisse des températures provoquant
un repos végétatif. Dès que la température remonte et atteint le
seuil de floraison du dattier celui-ci fleurit
'1
1
Cultures à associer :
Traditionnellement, ce sont les cultures maraîchères qui sont
pratiquées dans lea palmeraie» telles que gombo - blé - maîs
oseille de Guinée
niébé oignons piment.
Depuis quelques années on assiste à un développement des cultures de
pommes de terre, carottes, choux et salades. L introduction d f u n
engrais vert dons la rotation permet de maintenir la fertilité en
améliorant le sol. Si on choisit une espèce telle que crotalaria
risoramoensis on éliminera les Nématodes qui envahissent toujours les
parcelles de cultures maraîchères. En cultures fruitières la
vulgarisation de la vigne est à faire. Cette espèce a tant capable
de donner 2 récoltes par an dans l'Air. Des variétés telles que Muscat
et Dattier de Beyrouth conviendront.
LES PALMERAIES DU KDUAR- AGRAM ET DU DJADO :
Elles s'étendent sur 300 km de Bilma à Djado. L'eau est présente
à faible profondeur. II existe de nombreuses sources et également
des nappes artésiennes (Bilma}. L'eau est facilement exploitable
avec le "chadouf".
Malgré les ressources en eau, les palmeraies sont mal entretenues
et mal exploitées. La pratique ancienne de multiplication
végétative a permis la sélection de variétés de bonne qualité.
LES PALMERAIES DE PAMA GARAM
Dans cette zone on trouve le palmier près des bas-fonds occupée de
bas en haut par de la canne à sucre puis du manioc et de la patate douce
et enfin le palmier dattier en périphérie mélangé à d'autres cultures
fruitières. Ces dattiers sont plantés en désordre et à trop forte
densité. Ces bas-fonds donnent des productions échelonnées tout au
long de l'année. Cette région située au Sud de Zinder reçoit une
pluviométrie de 500 m/m.
On
la
un
de
ne se trouve paa dans la zone écologique du palmier dattier. Mais
saison des pluies entraine une baisse des températures provoquant
repos végétatif. Dès que la température remonte et atteint le eeuil
floraison du dattier celui-ci fleurit
•n
donnant une 2 ème production très rémunératrice en Mars, la
première récolte se situant en Juin. La cochenille blanche est
en apparition.
Il est nécessaire de vulgariser les techniques appropriées et
d1aménager une section de bordure de cuvette en pratiquant un bon
échelonnemement des cultures.
LES PALMERAIES DU DEPARTEMENT DE DIFFA
Elles sont situées dans l'arrondissement de Mainé-Soroa et de
N'Guigmi ,
Le cycle de production est double avec une récolte en Mars
et une en Juin.
Il existe une centaine de cuvettes où les dattiers sont associés
à d'autres cultures fruitières et du manioc ou patate douce.
Ils sont multipliés par semis. Les pieds mâles sont conservas
et constituent donc 5D % des peuplements. Les régimes sont peu
productifs par manque d'entretien. La cochenille blanche c o m m e n ■
ce à s'installer.
Un champignon : grapholia phoenici provoque des taches foliaires
diminuant la production.
Techniques culturales et exigences de l'espèce
L'EAU :
- le problème de l'eau :
Origine
les sources
les forages
les puits
il est nécessaire de les aménager. ils
exploitent des nappes profondes le débit
est souvent important. ils utilisent les
nappes superficielles
Les besoins en eau du palmier dattier sont de l'ordre de 15U0Q à 20000
m 3 /ha/an soit 0,6 litre/seconde/ha. Dans les palmeraies les eaux
sont souvent salées. Le dattier résiste à des doses de 5 gr/litre dans
l'eau du sol.
Un peut apporter à chaque irrigation (50 à 75 m/rn en sol léger.
(50 à 100 m/m en sol moyen.
- les systèmes d'irrigation :
, l'irrigntion en cuvette ; on apporte l'eau autour des
arbres après aménagement d'une cuvette. Exige beaucoup de rnain-d
'oeuvre .
SCHEMA
DU DATTIER
PRINCIPE DU DISPOSITIF ELEVATOIRE A OUTRE A VIDANGE
AUTOMATIQUE
l'irrigation en glanches : on fait ruisseler lfeau
lentement sur une surface déterminée. La pente doit être
faible„
1*irrigation en sillons ; l'eau sfinfiltre de chaque
côté du sillon pendant la durée de l1irrigation. La
pente peut être assez importante.
Remarque : 1!irrigation gravitaire en terre, lourde peut
provoquer le pourrissement du coeur. Dégager légèrement le
coeur pour éviter cela.
LA MULTIPLICATION
" le semis : semis de graines ayant moins de 6 mois.
Transplantation des plants lorsqu'ils ont 40 cm. Les produits
sont hétérogènes et on obtient 50 % de pieds mâles et 50 %
de pieds femelles,
- l'utilisation des rejets : le rejet est situé à la
base du palmier. Il est de même sexe et de caractéristiques
identiques au pied mère. Un arbre émet de 4 à 20 rejets. Au
moment du prélèvement il ne faut pas blesser l'arbre. Un bon
rejet doit peser une vingtaine de kg. Les palmes sont coupées
au nivBau du coeur. Une toile de jute tout autour protège de
la chaleur. Ne pas dépasser 10 jours entre le décollage et
la plantation.
L'utilisation de rejets a été appliquée par la vulgarisation
dans les palmeraies de Tabelot en 1977, de la vallée du
Teloua, d'Aouderas et d'Affassas en 1979 en liaison avec les
paysans G.M.V. au sein de leurs coopératives.
Cette multiplication par rejet permet d'avoir une bonne
qualité, d'améliorer la précocité et de choisir le sexe (la
plante étant dioîque, le sexe est inconnu). Un traitement du
rejet est à effectuer à la plantation. Tremper la coupe dans
un fongicide (kankertox) et effectuer un trempage total dans
du Parathion pour lutter contre la cochenille blanche.
LA PLANTATION :
Elle doit avoir lieu en Janvier et en Juillet. Planter 1 mâle
pour 25 femelles. Une densité de plantation de 10 x 10 permet
la création d'un micro-climat favorable aux sous-cultures et
facilite les travaux du sol. Piquetage et trouaison (0,5 à
1 m3) doivent être réalisés avant l'arrivée des plants.
On enfonce fortement les rejets en sol limoneux peu
irrigué (cas dans le KQUAR) et inversement on enfonce
faiblement le rejet en sol léger bien irrigué. Le coeur doit Stre
planté droit. Après plantation un traitement à base d'H.C.H. à
raison de 5Q gr/litre/pied. empêchera une invasion de termites,
traiter 2 fois par an. Installer des abris individuels (toile de
jute ou paille) et des brise-vents très serrés. Dn peut atteindre
en bonnes conditions BO $ de reprise. Les manquants seront
remplacés le plus vite possible.
L'ENTRETIEN DE LA PALMERAIE :
-matière organique
...__ ----- —ji—^3__
„ .
,
,
,
• enfouissement autour des arbres par
petites doses de fumier décomposé.
- engrais verts :
Remarque :
technique non employée à vulgariser.
La paille non décomposée attire les termites.
Qn peut créer une zone d'isolation vis à vis des insectes en apportant
du sable pur autour de la zone fumée. Il est conseillé d'apporter
de la terre "d'hibesguine (salvadora persica ) dont les racines
décomposées donnent un bon compost.
- les irrigations
: doivent avoir une fréquence;de 1 tous
les 25 à 30 jours en saison froide.
10 jours en saison chaude.
T.de 1 tous les
- suppression des rejets : les premières annéfs et dès les
premières inflorescences. Taille des vieilles palmes
porteuses de maladies.
- la pollinisation naturelle est faible. Il est nécessaire
2e procéder a" une pollinisation artificielle. Les fleurs
femelles fécondées donnent des fruits avec noyau : c'est
la datte.
Les fleurs non fécondées donnent 3 fruits en général, sans noyau
et ne présentent aucun intérêt.Les épillets maies sont secoués
au-dessus de la fleur femelle.Une Composée nommée: aknan n ' ernalil
ca-tjpouse ) est associée à la fleur maie pour fa- la fructification se conduit par :
voriser la .féçonr
_ ---------------dation
. la limitntion en conservant 15 régimes par arbre. .
le ciselagn en supprimant les pédicelles du tiers
inférieur des régimes. . l'étalement en étalant les
régimes trop lourds sur
les palmes voisines.
Ces opérations augmentent la précocité, la qualité des
R# fruits.
' dans l1 Air tIn flarniuon a lieu on Février et la fructifier a
fi* ri 1 4 cï jours npr " s r.oit Juin.
MALADIES ET ENNEMIS :
- cochenille blanche :(parlatoria blanchardi)
Cet insecte se nourrit de la sève qu'il aspire. Le» arbres
infestés sont très affaiblis. De plus cette cochenille injecte
une toxine qui altère la chlorophylle. Les régimes de dattes
attaqués perdent leur valeur marchande.
L1espèce est controléepar 1* intraduction de chilocorus
bipustulatus qui renforce l'action des prédateurs locaux en
maintenant l1infestation à un faible niveau. C'est la station
de lutte biologique d'Agadez qui contrôle l'évolution du
prédateur. Actuellement, il semble apparaître un équilibre
hôte-prédateur limitant l1infestation à un niveau acceptable.
- acariose :
5aras en Tamacheq
Bourbour en Kanouri
L'ocarien se développe sur la fruit dès la nouaison, à l'abri
d'une toile qui retient la poussièrB et donne aux fruits un
mauvais aspect. L'enveloppe du fruit s'épaissit aux dépends de
la chair.
Dn lutte par poudrage au soufre mélangé à de la chaux ou des
cendres. 25 r/ô de soufre pour 75 c,v de support. Premier poudrage
à la nouaison puis 2 autres traitements effectués de 15 jours
en 15 jours.
Le soufre est San 3 danger pour les coccinelles utilisées dans
la lutte biologique.
Fusariose vnsculaire ou Bavoud
:
Pas de manifestation actuellement au Niger. Symptôme extérieur
: aspect plombé d'une palme de la couronne de l'arbre, qui finit
par se dessécher. Une nécrose brune parcourt le "rachis" de la
base vers le sommet. Puis toutes los palmes seront atteintes par
la suite. L1évolution peut aller de quelques mois à plus d'un
an. Le parasite pénètre par les racines et se dirige vers le
bourgeon en fin d'infestation.
Actuellement cette maladie doit foire l'objet de mesures
prophylactiques pour que la maladie ne se propage pas. Il est
nécessaire d1interdire 1'introduction de matériel végétal et de
terre en provenance des régions contaminées.
Des tests de sensibilité sur des variétés Nigériennes
permettraient de savoir si la maladie prendrait de 1'impor^ tance
si 1'introduction avait lieu.
LA COMMERCIALISATION:
La palmeraie d!ln Gall produit des dattes malles excellentes maie de
conservation limitée. Les palmeraie» de l'Aîr produisent des dattes
sèches et malles. L'auto-consommation est très forte. Les dattes
molles sont commercialisées en sac. Les dattes de Kouar - Djado et
Agram sont échangées contre des céréales (mil et blé). Les dattes sont
vendues empilées en collier. Les dattes sont dites "stabilisées"
lorsque le rapport sucre - humidité est de 2 . Le désenclavement pour
le Kouar Djado est le préalable à une relance des activités de
production (pietés de l'Air et axe Agadez-Bilma)
CONDITIONNEMENT
II est pratiquement inexistant. Seules les dattes molles sont mises
en sac plastique pour la vente en ville.
La production est évaluée à 5UQQ tonnes.Elle est auto-consommée.
Priticin.ilc-s dénominations des
Nom
Palmeraie
dans
l'Air.
routeur
texture
qualité
nrreorité
Groupe 1 El
médina
In Gall
rouge
dcnuniolle
trèi bonne
iitin-juillfît
Groupe 2
In G ail
Bag/anea
ruu"'-n
nirc
dctni-niotle
demi molle
bonne
bonne
juin-jtiiUct
juillet
Baguincs
Air
Bagzancs
vert foncr
ambre
rouge
rutile
jaune
dt'iuiscLliP
ilcnti'itioli*1
dciiiï-niollc
denit-niollc
dt-Mui-stichc
se i-lie
moyenne
trè^ bonne
JU l'It 't
Tomba je
Tazwayt
Hacha
Tan-r-iman
Ak.izkaz
Edjimrl Taorak
guewe** Taorak
area Taorak
.ilaqual
Kddamol
Croupe 3
Tazawzaw
Zngar
Arca
Taorak
[iagzanes. Air
■ Tabelot Air
AiiAir
Air - Timia
Air
Air
Air
jaillit*
jatiiK-'
j.iunc
verte
dcmi-tnollc
ronge
variablL"
sèche
varia bh*
variable
jatuic
dt'diî-mnllfi
variahle
boniif.
bon il'.'
miiyeiuic
moyenne
très biiiui'"
tiunnt'
variable
juillet
juillet
juillet j u i l l e t
;u>ùt anût
s ept emb r e juillet
juillet
variable
variable
vari-iblc
variable
variable
> jrijblo
variable
9 ESPKCKS de moindre Importance au NiOKR:
1,'ANAHASI:
Plante herbacée, pereaao
La partie
charnue du fruit
correspond
4 dos nombreuses fleura stériles portée par l'axe de 1'inflore»oenoeEXI OENCES :lea " besoins en eau sont de
1200m m bien r épar tis dans l'année soit
des besoins théoriques de plus
C ' es t u n e p l a n t e d e
allongent le
jours
de 2nuû/jour«
c o u r ts.
L e s t e m p ér a t u r e s " b a ss e s
cycle-
Le sol doit Stre léger et perméable(si
Azote
possible acide)— Besoins
et Potasse—
VARIETES
Cayenne lisse à feuilles Sans épines
Do nne
Abacaxi:
1
à f e u i l l es
o h a i r blanche»
à 3
et
chair jaune
caye ux gr os f r uit-
é p i n e u s es ,
fruit
petit
p yr a m i d a l à
Donne de nombreux petits bulbes—
CULTURE
La multiplication se fait par voie végétatine.
Il
existe plusieurs
sortes de productions végétative
-Les
cayeux de
-Les
cayeux de la tige:
-Los Hapas
la base de la tige ou
naissant
-la
couronne
souterrains
à la jonction de
floral -Les bulbilles naissant
:
la tige
et
du pédoncule
sur le pédoncule du fruit»
au desaua du fruit.
Lee rejets les plus utilisés aont les cayeux.
Planter en ligEP8 eapacées de 8 an au plus et de
Paillage conseillé.
Na tolère pas lee mauvaises heroea
plante.
qui
reWent
30on
lc développenent
La fumure s'applique en looaliiation,
sur la
de
la
soit par pied à
repartir en cours de végétation:
- 10 gr d ' N _ 10 gr d.e Potasse5 gr de i*hosphare 5 gr de Mag nesium (sulfate de Ma&egium)_
en
bourgeon
terminal
fleurs
pulpe
ANANA5
en
coupe
pomme cajou (faux
fruit)
noix de cajou
(vrai fruit)
amande
ANACARDE
coupe
en
S:
En culture induatrielle(COte d'Ivoire)
d«
oaloium )
ou utilise une hormone
déposée au ooeur de la rosette 5 rooia anant
(carbura
l a récolte,.
On peut effectuer 2 réooltesmais il ait préférable de replanter
les rejeta fournis après l a 1fcre récolte qui correspond à 1 fruit par pied
parfois deux^
C'est une culture à effeotuer dans les concessions pour une
consommation familiale.
des
Seuls les pays de la cCte de l'Afrique de l'Ouest
cultures industrielles-
envisagent
Nombreux genres doirt quelques une seulement peuvent être
essayés au Niger— II
s'agit
de: ILAJÏA {
anona
diversifoliaj
Fruit à chair- blanche ou roee»
sous les
tropiques
ne pouvant
que le
II a une plus
grande valeur
chérimolîer plus
convenir au Niger.
Cette espace
con^ mais
cet bien adaptée
une saison sèche prolongée.
COEUR SE BOEPFU û-nona retioulata).
Seule
cette
espèce peut
laisser espérer une production moyenne car elle
supporte les longues périodes sèches mieux que les
c'est un
forte greffe
autres. Dautre part
résistant pour les autres Annoncs. Autre nom:
CachimantierCAfflJELLE
ou
Cette
espèoe
C'est
la seule
Fruit
en foime de
a.none éoailleuae^
anona squamosa)*
supporte bien la chaleur.
espèce
cultivée donnant
une production au Niger»
coeur à pulpe blanche sucrée. A
greffer sur
Annona réticulata aTin d'obtenir une production plus tt5t*
AHO_NA SEIIEGALinrJJo;
saison des pluies-
espèoe spontanée au Niger produisant pendant la
formes
Caramhole
de Goyave
'LEJURAKBOLIER
Arbre de plus de 3ra poussant bien au Higer. Le fruit est muai de
côte» saillantes à chair acidulée riche en Vitamine
5 7
0» Xultiplication
par semis et par marcottage La pépinière de Yantala^Kiamey) multiplie
cette espèce—
ILE SAD^KIERk
ou myrobolanier-
Arbre ornemmntal donnent beanooup d'ombre dont les feulllee rougissent en
saison sèche. Le fruit
contient des anandes
consommables,A planter au Higer—
IfrE FÏGUIEBk
Arbre à vulgariser donnant des fruits en grande quantité en conditions
normales de
pour la
culture. Le fruit peut titre
consommé frai» ou t!tre sèche
conservation.
Multiplication par: Bouturage-(en saison des pluies).
eb Drageonnage.
Il est
très sensible aux Nématodes-
Le Fruit
est riche
en oalcium,suore, fer et
cuivre.
IL'AJUCAHDIERI
A planter en terre
sableutte et
La partie pulpeuse du fruit
est
caillouteuses*
consommée fraîche ou est utilisée
en oonfiture ou pour fabriquer un jus fermenté. A planter dans le sud
du Kiger.
La noix de oajou de forte densité est
une huile. Le
oonsommée aèchée. On peut
en
extraire
séchage se fait par grillage en oylindre rotatif»
Moltiplioation poserais à 10 an de profondeur avec la tige dirigée ver le
haut*
Germination èa 3 semaines.
Repiquage après 2 mois. Plantation après huit ou 10 mois à 5^ de distance ad
minimum •
Fructification après 4 ans. Les arbres greffée plus grande et
robustes
donnent plus
tôt soit
après 2 ans. On utilise la greffe en
écusaon*
Cette espèce peut Être également
apports
d'eau suffisant
considérée
la rendront
comme" forestière". Seuls des
productrice de fruit
en quantité
notable.
La technologie d'extraction
point
et fait l'objet d'une industrie
plantation
intensive.
des divers produits du fruit
importante dans lec Zones
est a u
de
L)p
Figue
Grenade
(Moza mbique— Tanza nie— Madagascar) - Ou trouve beaucoup de petites
plantations dans
le Nord du
Bénin
LE GRENADIEK
G r a n d a r b u s t e d o n n an t d e s f r u i t s
r o u g e - b r i l l a n t co u r o n n é p a r l e
g r ai n e s
(baie) globuleux
o a li o e» L e f r u i t
f
d u r es re co u v e r te s d u n e p u lp e
es t
r em p li d e
j u t eu s e ro u g e o u ro sé a c id e
e t . as t rin g en t e—
P o u s se b i en e n Z o n e
c h au d e et
s è ch e» A p rè s u n e p re m i è re t a il l e ,
concerner 3 ou 4 b ran ches chQirp e-rjfcîères et supp rimer les -rejets de
de la tige principale et
oeux venant
d es raoines» Multiplication
p a r a e m i s , b o u t u r a g e o u m a r c o t t a g e » L e s m a r c o t t e s do nn ent
m eilleu rs
rend em ents. Plan tation à 4m de d istan o e
de
ou en haie à 1
f 50m»
p r o d u c t io n a p r è s 3 an s »
Ne pas
arracher.
permett a n t
Cu e i l l i r a v a n t m a t u r i t é a v e o u n
Continue à mûrir pen dant
une amélioration de
la période de
couteau»
conservation
la qualité»
LE TAMARINIER
Bien connu au Nigerj
o'est
un arbre à planter pour ses fruits
l'ombre qu'il peut
donner»
3ucrée- et
employées pour fad re des
acid e
et
II produit des gousses à pulpe noirâtre
jus
et
d e la
confiture. C ' e s t u n p u r g a t i f d o u x
;LA
VIGNE |
E s p è c e g r i m p a n t e q u ' i l f a u t m u n i r d ' u n s u p p o r t . L e s f r u i t s s o n t rassem b lés
su r u n e
g rap p e d ite "
g r ap p e d e rai ein " •
II
ex iste
v a r i é t é s à c o n s o m m er l o r s q u e l e s g r a i n s s o n t m û r s e t
d e n o m b r e u s es
des variétéa utilisées
pour fabriquer le "VIN " aprcs fermentation du jus.
A u N ig e r l a p ro d u c tio n es t m o y en n e m ai s c e t t e e spc o e m é r it e d ' ê t re
c u l t i v é e n o n s e u l e m en t p o u r l e s f r u i t s m a i s é g a l e m e n t p o u r l ' o m b r e q u ' e l l e
peut
apporter près des habitats»
La multiplication o'effeotue par " boutures "»
On doit procéder à 2 tailles par
au:
—Une après l'hivernage—
—Une après la saison froideLa pépinière fruitière de ÏAKTALA à NIAMEY multiplie une variété de VIGNE.
grappe
de Raisin
pieds de vigne et leur support en tonnelle
LE BANANIER
II est constitué d'un rhizome donnant des rejets assurant la
multiplication de l'espèce. Un rejet donne une tige dont les feuilles
sont imbriquées les unes dans les autres (engainantes). Au Niger on
peut planter le genre Musa nana et sinensis donnant de petits fruits
parfumés.
Culture : Meilleure situation : nappe à 80 cm de profondeur. Planter
des rejets ayant une base renflés et des feuilles étroites
et provenant de souchesdont on connait les performances.
Couper les racines autour du rejet. Distances 2 x 2 . Choisir
une terre bien drainée mais ayant un bon pouvoir de
rétention. Apporter beaucoup de matière organique au
moment de la trouaison. A la plantation le collet doit se
trouver au niveau du sol ou au plus 10 cm sous le niveau
du sol. Ne laisser que 3 rejets par souche plantée. Ces
rejets se trouvant à des stades différents d'évolution. Un
apport d'engrais complet 3 ou 4 fois par an ( 2 kg par an
et par souche) hâtera la production. La floraison a lieu
10 mois après la plantation et la première récolte 4 à 5
mois après floraison suivant les apports hydriques. Le
bananier est sensible aux vents. Les rendements et les
besoins importants an eau ne peuvent permettre la culture
industrielle.
Ennemis :
- Nématodes sur racines
- Charançon du Bananier
(Cosmopolites sordidus)
Les larves creusent des galeries dans les souches.
pédoncule
floral
zone femelle
rejet
zone maie
bulbe
Schéma
d'une
souche
de
BANANIER
L'ARBORICULTURE
au
Problèmes
NIGER
actuels
Les problèmes hydriques:
Le fait de ne pas pouvoir assurer des irrigations régulières dans
la plupart des sites arboricoles Nigériens, entraîne une mortalité
importante ou une stagnation des vergers.
En effet, un manque d'eau pendant une période, s'il n'entraîne pas
la mort, affaiblit l'arbre, qui devient sensible aux attaques
parasitaires, principalement virales et cryptogamiques.
Les problèmes sanitaires:
Les "flétrissements" et maladies dites de 'dégénérescence' prennent
un, grand développement. Dans les pépinières, on arrive à des taux
de mortalité supérieurs à 50%.
De ce fait, on assiste à une offre de plants très inférieure à la
demande au niveau des pépinières.
Le problème des semences:
Le manque de semences de porte-greffes necessi te des commandes en
Côte d'Ivoire notamment, à un prix élevé.
Les sernenciers de Gabougoura ne produisent pas de façon régulières pour des raisons hydriques et la présence d'un horizon dur
à faible profondeur.
Le gaspillage des demandeurs :
Trop d'acheteurs cherchent à acquérir beaucoup de plants alors
qu'ils ne leur est pas possible d'assurer la plantation dans les
délai s normaux et; que 1 ' absence d ' une étude sérieuse sur les apports
d'eau nécessaires compromet la survie des plantations, surtout 1 es
premi <>ros années.
La déficience dos facteurs de production:
- irrégularités des apports hydriques.
- apports de matière organiques faibles ou nuls
- apports minéraux très irréguliers.
Chiffres approx ima t i fs concernant le prix du kil o de mangues
greffées.
Résultats enregistrés en 1985: prix par kilo
- 1'importateur paye au producteur
70 f
- frais de transport et divers
12Q f
- prix de revient grossiste
190 f
- prix de vente au premier détaillant
?25 f
" '
"
"
revendeur
2lx5 f
au dernier revendeur
300 f
"
Ce dei~nier bénéficiant de:
4S f