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Point de presse du 29 septembre 2015
1 - Rwanda
Q - Bonjour, Fred Constant, le diplomate français proposé il y a 4 mois à Kigali pour remplacer l'ambassadeur Michel
Flesh, sur le départ, n'a toujours pas été agréé par les autorités rwandaises.
Il semble que la passation de pouvoir ne pourra se faire, M. Flesh devant quitter son poste à la fin septembre.
Faut-il y voir le signe d'un regain de tension entre la France et le Rwanda ?
R - Nous avons présenté une demande d'agrément aux autorités rwandaises pour le successeur de l'ambassadeur Michel
Flesch et attendons leur réponse.
Le délai que vous évoquez est conforme à la procédure habituelle et n'a rien d'anormal.
Nous sommes attachés à une coopération bilatérale constructive et tournée vers l'avenir avec le Rwanda.
(fin de l'article)
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2 - Azerbaïdjan - Arménie
Q - Les tirs azerbaïdjanais à l'arme lourde sur les populations civiles de la région du Tavouch (en Arménie), qui ont tué
le 24 septembre 3 villageoises arméniennes, et les tirs de missiles qui ont fait le 25 septembre 4 morts et 16 blessés
parmi les jeunes conscrits arméniens, constituent des violations particulièrement graves du cessez-le-feu de la part de
l'Azerbaïdjan. La France condamne-t-elle ces provocations criminelles qui menacent de relancer le conflit du
Haut-Karabagh ?
R - La France déplore toute violation du cessez-le-feu entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan.
Je vous renvoie à la déclaration publiée le 26 septembre par les co-présidents du «groupe de Minsk», qui a notamment
souligné qu'une escalade de la violence n'était dans l'intérêt d'aucune des parties et appelé à la mise en place d'un
mécanisme d'enquête des incidents.
Cette déclaration est consultable à l'adresse suivante :
http://www.diplomatie.gouv.fr/en/country-files/azerbaijan/events/article/co-chairs-statement-new-york-09-26-15.
(fin de l'article)
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3 - Syrie
Q - Comment la France réagit-elle à l'annonce par le ministre russe des affaires étrangères de la réunion d'un «groupe
de contact incluant les principaux acteurs» dans le conflit syrien, dont les États-Unis, la Russie, la Turquie, l'Iran,
l'Arabie saoudite et l'Égypte. La France y voit-elle les premiers signes d'une réconciliation internationale envers une
résolution du conflit syrien? La France envisage-t-elle de faire partie de ce groupe ?
R - M. Laurent Fabius a cette semaine à New York de nombreux contacts avec ses homologues. Il s'entretiendra
notamment ce soir avec M. Sergueï Lavrov, ministre russe des affaires étrangères.
Sur le fond, le président de la République a rappelé hier que «la France veut travailler avec tous». Comme il l'a
indiqué, une large coalition est «nécessaire pour en terminer avec ce qui se passe en Syrie, mais cette coalition doit
avoir une base claire ou alors elle ne verra jamais le jour. Cette base, elle a été donnée à Genève et il y a plus de trois
ans déjà (...) : un gouvernement de transition doté de pleins pouvoirs, incluant des membres du gouvernement actuel
et de l'opposition, à partir d'un consentement mutuel.»
(fin de l'article)
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4 - Russie - ONG Mémorial
Q - Quelle est votre réaction après la condamnation de l'ONG «Mémorial» en Russie ?
R - La France est préoccupée par la confirmation en appel le 28 septembre à Moscou d'amendes infligées au centre des
droits de l'Homme de l'ONG «Mémorial», en application de la loi russe qui impose à des organisations non
gouvernementales de se présenter comme «agents de l'étranger».
Cette décision menace la poursuite de l'action de «Mémorial», l'une des associations russes les plus engagées dans la
défense des droits de l'Homme./.
(fin de l'article)
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