Un jour pas comme les autres. - Filles du Saint Esprit

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Un jour pas comme les autres. - Filles du Saint Esprit
Un jour pas comme les autres.
Extrait du Filles du Saint Esprit - Province FBH
http://www.espritprovince.catholique.fr/spip.php?article691
Un jour pas comme les autres.
- Dynamique missionnaire - Solidarité -
Date de mise en ligne : lundi 21 décembre 2015
Date de parution : 21 décembre 2015
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Un jour pas comme les autres.
Ah ! Et la raison ? Ce 18 octobre, nous accueillons les deux familles irakiennes arrivées récemment à
Châteauneuf-du-Faou, et Madeleine, une Syrienne, avec Philippe, un prêtre du secteur qui est arabophone. Mina, 9
ans, et Sarah 5 ans, sont les enfants d'une des familles, et Kristof, « deux ans moins un mois », le petit de l'autre.
Madeleine maîtrise bien le français et traduit rapidement d'une langue à l'autre.<span class='spip_document_1792
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Pourquoi sont-ils avec nous aujourd'hui ? Anne-Marie Roudaut (avec 2 autres bénévoles) est le professeur de
français des parents deux jours par semaine. Quant aux petites elles sont scolarisées à l'école de Châteauneuf .
Chrétiens, ils ont été accueillis dans la communauté paroissiale au cours d'une messe, et sont invités à l'occasion, à
réciter le Notre Père dans leur langue. Erwann, permanent du Secours Catholique, est avec d'autres personnes, à
l'origine de leur arrivée. Il héberge une des familles dans son gîte. Les petites ont chanté Frère Jacques. Les parents
ont chanté aussi mais dans leur langue, Madeleine nous entretient de Bachar al-Assad. Un homme très intelligent,
dit-elle, et il parle sept langues.
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Elle, à l'aise en français, a été embauchée à l'usine L'Andouillerie qui connaît la course au rendement, des
conditions de travail très difficiles. Est-ce la raison pour laquelle elle y est entrée rapidement ? Elle s'y rend à pied.
Une demi-heure de marche matin et soir. Quelle différence avec sa profession en Syrie où elle était prof. de chimie
dans une université ! Sa maison y a été bombardée et son petit d'un an et demi tué par une bombe. La guerre
terminée, elle compte y retourner. En attendant, elle espère faire venir sa famille en France aussi.
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Un jour pas comme les autres.
Une demi-journée enrichissante et dont nous nous souviendrons longtemps. Nous avons réalisé notre difficulté
réciproque à nous comprendre. Nous nous rappellerons la dignité de ces personnes, leur courage. Elles ont
tout perdu mais leurs valeurs sont intactes et si admirables ! A la fin du jour, les mercis qui fusent de la part des
invités comme des invitantes en témoignent, tout comme ces mêmes mercis que nous exprimons à Dieu durant
notre prière de ce dimanche soir...
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