les entreprises en ile-de-france 11

LES ENTREPRISES EN ILE-DE-FRANCE
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Bérénice livre
le dîner en kit
à domicile
왘 Un dîner en perspective, mais
pas le temps de s’occuper des
courses ni d’idées pour le menu,
mais tout de même la volonté de
cuisiner soi-même pour épater
ses amis. Bérénice Sylvain,
33 ans, a trouvé la solution. Elle
propose sur son site Internet,
www.lesdinersdeberenice.fr, de
livrer en kit des dîners. Créée en
mars 2006, sa société les Dîners
de Bérénice installée à Vanves, a
ouvert son site Internet en mai
dernier et vient d’être mise à
l’honneur au concours régional
Cré’acc 2006, organisé par
l’Agence pour la création
d’entreprise (APCE) et l’ordre des
experts-comptables de Paris-Ilede-France, qui l’a élue « coup de
cœur du jury ». La jeune
entreprise permet à ses clients
de cuisiner eux-mêmes un repas
gourmet en se faisant livrer à
domicile tout ce qu’il faut.
Recettes détaillées, ingrédiens
pour tous les plats, mais aussi
vins et ustensiles adéquats,
vaisselle et décoration de table
ou encore fleurs si besoin en
était. L’Internaute choisit sur la
carte entrée, plat et dessert, le
sommelier maison lui suggère le
vin qui accompagnera le repas,
expliquant les raisons de son
choix, et propose même une
sélection de fromages. La société
les Dîners de Bérénice livre dans
toute l’Ile-de-France avec des
tarifs plutôt abordables. Il faudra
compter 20 euros TTC par
personne pour une entrée, un plat
et un dessert, et 17 euros TTC
pour une entrée et un plat, ou un
plat et un dessert. La livraison
est, elle, facturée 9,90 euros
TTC. Le paiement s’effectue sur
Internet.
S.M.
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président de Vigicell. Or, on se rend compte que les tests
réglementaires sont largement insuffisants. En 1999, on était
pris pour des extra-terrestres. Aujourd’hui, la demande explose ».
La PME, associée au pôle de compétitivité mondial Medicen, a
réalisé un chiffre d’affaires de 365 000 en 2005.
Seine-Saint-Denis
Aigle Azur fête
ses 60 ans
à Tremblay-en-France
왘 C’est un record de longévité pour une
compagnie aérienne privée : Aigle Azur souffle
ses 60 bougies cette année. Fondée en
1946 par Sylvain Floirat, un industriel de SaintDenis, l’entreprise, installée à Tremblay-enFrance, transporte aujourd’hui plus d’un million
de passagers par an. Elle emploie
540 personnes (780 personnes en comptant
le personnel d’escale), et possède 9 Airbus.
On est bien loin des anciens Junkers de
l’armée, qui firent pourtant le succès d’Aigle
Azur dans les années 1950. La compagnie
s’était alors développé dans les liaisons avec
la Tunisie, Madagascar, puis avec l’Indochine,
alors que la guerre coloniale allait nécessiter
un important trafic aérien. Alors que son
activité était encore largement dominée par les
vols charters il y a 5 ans, Aigle Azur a depuis
développé ses lignes régulières, notamment en
direction du Maghreb et du Portugal. C’était la
volonté de son PDG, Arezki Idjerouidène, qui a
racheté Aigle Azur en mai 2001. « Nous allons
développer notre activité régulière, tout en
conservant nos « niches », des trajets destinés
aux communautés immigrées installées en
France », explique le dirigeant du groupe Go
Fast, qui compte bien prolonger l’« histoire
fantastique », et déjà longue, de cette
G.B.
compagnie.
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왘 Dans quelques jours, la toute nouvelle zone franche
urbaine de Trappes accueillera ses premières
entreprises. Cette commune, avec son quartier
sensible, souffre d’une réputation difficile. Et
pourtant… Près de 250 chefs d’entreprise se
bousculent déjà pour s’installer dans cette zone,
plantée au cœur de la cité des Merisiers ! Ces
grossistes en alimentation, fleuristes et autres
responsables de sociétés informatiques sont
évidemment attirés par les avantages sociaux et
fiscaux offerts par l’Etat aux candidats. Ce n’est pas
leur seule motivation. « J’aime être pionnier et prêcher
la bonne parole. J’estime qu’il est intéressant de
participer à l’évolution de cette ville et de son
économie locale. L’image de Trappes est en train de
bouger », explique Daniel Schaeffer, patron de la jeune
entreprise Kalis, spécialisée en informatique.
M.G.
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Essonne
Paris
Six Grands Prix
pour la création
ChronoMicro poursuit
son développement
LP/Louise COLCOMBET.
Hauts-de-Seine
DR.
Vigicell traque la toxicité
des produits à Villejuif
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Yvelines
La zone franche
de Trappes fait recette
Val-de-Marne
왘 C’est la start-up qui monte. Créée en 1999 à Villejuif, la
société de biotechnologie Vigicell veut changer de division.
Grâce à l’appui de quatre financeurs, la PME de sept salariés
finalise une augmentation de capital de l’ordre de 2 M .
Objectif : se développer à l’international, doubler sa surface de
laboratoires et embaucher une vingtaine de collaborateurs d’ici
à fin 2008. Spécialisée dans la toxicologie prédictive, Vigicell
évalue pour de grands groupes industriels (LVMH, EDF, Véolia,
Bouygues) la dangerosité à 20 ou 25 ans de produits
commercialisés (cosmétiques, téléphones portables, aliments)
mais aussi de molécules pharmaceutiques ou de rejets
industriels. «Tout le monde se demande si le produit qu’il utilise
est sain à long terme, explique Jean-Emmanuel Gilbert,
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왘 Avec l’ouverture d’une nouvelle franchise à Yerres, la
chaîne d’assistance et de dépannage informatique de
proximité ChronoMicro poursuit son implantation en Ilede-France. Déjà leader dans son domaine, ChronoMicro,
5 ans après sa création, compte actuellement
12 magasins, dont deux en province. C’est d’ailleurs
vers la province que la marque souhaite désormais
s’étendre avec quatre nouvelles ouvertures
programmées avant la fin de l’année. La force de
ChronoMicro, selon Stéphane Thabart, son fondateur,
est double : proximité et conseil. « Nous voulons avoir
pignon sur rue, c’est pourquoi nos ateliers sont de vraies
boutiques où nous recevons la clientèle », explique-t-il.
Surfant sur l’explosion de la diffusion des PC chez les
particuliers, la marque compte fidéliser cette nouvelle
clientèle, mais aussi celle des PME. L’ambition de
ChronoMicro ? « Que les gens se tournent vers nous dès
qu’ils ont un problème d’informatique, comme l’on va
L.C.
chez son médecin ou son dentiste. »
왘 Comme chaque année, la ville
de Paris décernera dans
quelques mois six grands prix de
la Création. Et pour les
inscriptions, c’est avant la fin du
mois d’octobre. Dotés chacun de
8 000 euros, ces prix seront
attribués dans trois disciplines :
la mode, le design et les métiers
de l’artisanat d’art. Leur but :
distinguer trois créateurs
débutants (c’est-à-dire en activité
depuis moins de trois ans) et
trois créateurs plus confirmés
(en activité depuis plus de trois
ans) pour l’ensemble de leurs
travaux. L’œuvre pouvant être
collective ou individuelle. Pour
participer, chaque candidat devra
transmettre une fiche de
candidature, qui comportera un
curriculum vitæ détaillant le
parcours de création et
mentionnant le projet
professionnel. Le candidat devra
également joindre deux
photographies représentatives de
son travail. Clôture des
inscriptions : le 27 octobre. V.L
Pour en savoir plus :
paris.fr/rubrique économie
Kazed élargit sa gamme grâce à une acquisition
왘 Voilà plus de quarante
ans que Kazed décline les
portes de placard sous
toutes leurs formes. Leader du marché en France,
l’entreprise ne cesse pas pour autant d’innover.
C’est l’invention de la porte pliante – surnommée
« porte accordéon » – qui a fait la réputation de
Kazed depuis ses débuts. Mais la société, qui
emploie aujourd’hui 216 personnes, a rapidement
su se diversifier, développant les portes
pivotantes et coulissantes. L’usine n’a jamais
LE PARISIEN ECONOMIE - LUNDI 9 OCTOBRE 2006
quitté Chevrières depuis quarante et un ans, mais
en 2002 la marque a rapproché son siège social
de son site de production, créant un lieu unique
dédié à Kazed. Depuis l’Oise, l’entreprise assure
à la fois la création et la distribution de ses
nombreux produits. Et si Kazed ne s’est toujours
pas essoufflé sur un marché porteur mais
restreint, c’est sans doute grâce à ses portes
lumineuses. En un an, cette innovation plongeant
votre salon dans des lumières tamisées aux
couleurs de votre intérieur a conquis une large
clientèle de particuliers et de professionnels. En
2007, l’entreprise, qui affiche un chiffre d’affaires
de plus de 40 millions d’euros, s’apprête à lancer
deux nouveautés : les modèles Korner (des
portes d’angles qui permettent de reconstituer
une pièce à l’intérieur d’une pièce existante) et
une porte coulissante extra-large sous le nom de
Mekazed. La société vient, en outre, de racheter,
afin d’élargir sa gamme de produits, la FEIB à
Blois, une entreprise spécialiste de
MA.P.
l’aménagement intérieur.