Journal TOP ALERTE juin 2009 n 14 dont Article affaire Richard

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Journal TOP ALERTE juin 2009 n 14 dont Article affaire Richard
TOP ALERTE
Top Alerte N° 14 Juillet 2009
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1,50 € - Vente - Juin 2009 - N° 14 - Abonnement et Adhésion
N° 1
le journal qui dit la vérité
Victime d’une association de malfaiteurs,
il est dépossédé de
tout : ses origines,
son honneur, son
héritage
Jacques GOGUY
L’espoir au bout
du chemin, grâce
à l’alliance entre
Richard Armenante
et Maître Eric Witt.
Richard ARMENANTE
Destruction d’une
famille
et prisonnière d’un
engrenage
Présumé coupable
et plongé en enfer
François BRE
Catherine BARDISBANIAN
Alerte Rouge ! Alerte Rouge !
Adhérez à Top Alerte ! Pourquoi nous avons besoin de vous !
Nous, les humains, nous sommes entrain d’anéantir le cycle d’une
vie qui nous était offerte alors que l’objectif majeur de notre humanité doit être de veiller à ne pas détruire notre planète. Aujourd’hui
nous sommes tous conscients que nous programmons sa mort
mais que faisons-nous chacun à notre niveau pour stopper le cours
de son extinction ?
Dans les 20 prochaines années, des millions et des millions de personnes ne pourront plus vivre dans la décence et la dignité. Des millions d’entre nous ne pourront plus se nourrir et les plus pauvres
creuseront leur tombe dans la terre pour s’y laisser mourir. D’autres
mangeront peut-être leurs cadavres pour subsister. Nous avons
engendré des phénomènes qui nous dépassent et si nous ne nous
mobilisons pas d’urgence pour sauver le désastre qui nous attend,
quel avenir allons nous laisser à nos enfants ?
Nous savons pourtant qu’il nous faut vivre en harmonie avec la
nature et respecter la biodiversité et l’équilibre climatique pour les
humains, les animaux, les végétaux, l’air, l’eau, le feu. Nous devons
aller à la rencontre les uns des autres, unir nos forces et ne pas
resté isolés dans notre inconscient ; bien au contraire nous
devons partager, aider, donner pour non pas survivre mais vivre.
justice. Nous devons recréer une atmosphère d’humanité pour que
tous les humains aient un même droit d’avoir une vie descente
dans le respect de la loi.
Bientôt quatre années de combat pour ceux qui nous ont fait
confiance. Vingt sept familles ont gagné leur procès et quelques
autres sont en passe de faire triompher la vérité et obtenir réparation. Tous ceux qui nous ont rejoints à Top Alerte savent que
nous ne les abandonnerons jamais.
Depuis le début de l’année 2009, vous vous mobilisez pour que
Top Alerte demeure. Ce n’est pas facile et nous le savons.
Nous devons nous mobiliser bien plus pour que nos adhérents
soient de plus en plus nombreux et que jamais nous ne puissions dire : c’est la fin de Top Alerte mais au contraire le commencement d’un grand mouvement humanitaire. L’avenir, nous
ne le connaissons pas encore, nous ne sommes certains de
rien, sauf d’une chose : Top Alerte est une Association à but
humanitaire et son Journal est un Concept Unique qui fait
éclater la vérité.
Plus la politique parle et plus j’ai envie d’être sourd.
Nous ferons tout pour que notre Journal survive au désastre financier de la planète, mais sans un rassemblement citoyen, fort et
volontaire, nous n’arriverons à rien.
Nos politiciens sont-il capables de changer et d’agir pour tous nous
sauver ?... Nous, citoyens oui, nous devons tout faire pour les amener à prendre les bonnes décisions pour notre devenir, pour une
meilleure équité humaine, pour plus de justice et un même droit à
la vie.
Amies, Amis, adhérez à TOP
ALERTE. Ne restez pas isolés,
rejoignez-nous, vous serez
défendus et ensemble nous
ferons triompher la loi.
Alors quel est le rôle de TOP ALERTE dans ce vertige humanitaire ?
Ce serait bien prétentieux d’affirmer quelque chose, pourtant nous
devons œuvrer tous ensemble pour une force de rassemblement, d’unité, de dignité et de respect. Nous avons tous le devoir
d’apporter à l’autre l’assurance de révéler sa vérité et son droit à la
L’avenir de TOP ALERTE
vous appartient !
Mobilisez-vous !
Jean Philippe Norton
Jacques Goguy
Victime d’une association
de malfaiteurs
Pages 2-3
François Bre
Présumé coupable
Pages 4-5
Catherine
Bardisbanian
Destruction d’une
famille
Pages 5-6
Richard Armenante
L’espoir au bout
du chemin
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Top Alerte face
à la crise financière
mondiale
Lettre ouverte de Paul Bazus
Nous devons changer et tout faire
pour sauver le monde
par Lorène Russell
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Ours/Adhésions
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TOP ALERTE Juin 2009
Victime d’une association de malfaiteurs, Jacques GOGUY
a été dépossédé de tout : son héritage, son honneur et
ses origines
Jacques Goguy
Jacques GOGUY, 68 ans est né à Thouars en 1941, sous l’occupation, d’une mère lavandière,
chargée par les officiers allemands de s’occuper de leurs vêtements et d’un pilote dans la
Luftwaffe, Kurt MULLER âgée de 21 ans. Il connaîtra peu son père dont il lui restera le vague
souvenir d’un homme gentil. Suite à une maladie, Kurt Müller est rapatrié à Berlin et sa trace se
perd le 16 juin 1944, dans les archives de la WAST. Il décède le 28 janvier 1945, à Berlin. Il a 25
ans. La guerre a séparé le petit garçon et son père. Les exactions commises par une minorité
d’allemands ont déshonoré l’Allemagne et isolées nombre de familles. La révélation des camps
de la mort a été la disgrâce de tout un peuple. Après la guerre, les origines allemandes de
Jacques GOGUY, le mettent en danger, sa mère et sa grand-mère décident de falsifier ses origines paternelles pour protéger l’enfant de la discrimination et des rancœurs des français vis-àvis des allemands particulièrement exacerbées à cette époque. Enfant, Jacques Goguy ne sait
pas qu’il est l’héritier d’une immense fortune d’environ cinq cent millions d’euros (35 milliards
d’anciens francs). Des années plus tard, des personnes malhonnêtes qui connaissent la fortune
de son père vont lui faire ingérer à son insu des produits psycho-actifs afin de le spolier de son
héritage. Tout est mis en œuvre, aujourd’hui pour le faire passer pour un fou avec l’insoutenable
légèreté de la justice. Sa franchise, sa simplicité, son émotion nous ont conduits à lui ouvrir les
pages de Top Alerte pour raconter son incroyable et triste histoire.
Pour protéger son fils, la mère de Jacques GOGUY
falsifie ses origines allemandes
Lorène RUSSELL : Pourquoi votre mère et votre grandmère ont dissimulé l’acte de reconnaissance de votre
père ?
Jacques GOGUY : C’était l’après guerre et je pense que
c’était pour me protéger de manière à ce que je ne m’appelle pas Muller. Après la guerre, étant gamin avec mes
petits copains d’école, cela aurait été difficile.
L.R. : En 1956, votre mère décède brutalement, vous
avez quinze ans, c’est le choc ?
J.G. : C’est une catastrophe qui m’est tombée dessus. Je
pensais vivre longtemps avec ma pauvre mère et malheureusement, elle est décédée bien jeune. Les rares instants de bonheur qu’elle a vécu, c’était avec mon père…
famille Brunet et c’est là que tout démarre ?
J.G. : Oui, les Brunet connaissaient mes origines allemandes et savaient que ma famille paternelle était très
riche. Je pense qu’ils ont exploité la situation.
L.R. : Comment l’ont-ils su ?
J.G. : Je suppose que c’est par mon oncle qu’ils ont été
renseignés sans que celui-ci imagine l’usage que ces
gens là feraient de ces informations.
L.R. : Que saviez-vous de vos origines à cette période ?
J.G. : Je savais que j’avais des origines allemandes mais
c’était enfoui très loin. Je me souviens quand j’étais tout
gamin, je parlais allemand et ma mère m’obligeait à
parler français pour que personne ne soupçonne mes ori-
Le regard de Jacques s’adoucit au souvenir de celle qui est partie trop tôt sans
lever le secret de ses origines allemandes. Sa mère très pauvre, a vécu dans la
misère, se privant de tout pour élever son fils. Gamin, Jacques n’était pas attentif à cette abnégation, la douleur de cette perte en est d’autant plus douloureuse encore aujourd’hui.
L.R. : Que s’est-il passé après son décès, comment
avez-vous vécu et avec qui ?
J.G. : A l’époque, j’étais en apprentissage de peintre à
Airvault, chez une brave personne, Monsieur Richard et
j’ai vécu avec mon oncle, André Goguy qui est devenu
mon tuteur. Il avait de grandes qualités mais il était rude
et autoritaire. Communiquer avec lui n’était pas facile et
je n’osais pas lui parler de mes origines. Ensuite j’ai été
hébergé deux ans chez la famille Généchaud, des personnes d’une grande humanité qui m’ont apporté un
grand réconfort. Roger Généchaud était un homme très
érudit, j’ai beaucoup appris à ses côtés et son épouse a
été une seconde mère formidable. Je suis resté chez eux
jusqu’à mon CAP. Ensuite, j’ai été embauché dans une
entreprise de peinture à Thouars.
L.R. : Vous avez 18 ans, vous prenez pension dans la
gines.
L.R. : Personne ne se doutait de vos origines allemandes ?
J.G. : C’était malgré tout connu dans la commune car
certains savaient pertinemment que mon père était allemand.
L.R. : Les Brunet avaient une fille, Yvette qui avait onze
ans de plus que vous, vous l’avez épousée et vous avez
eu cinq enfants ?
J.G. : Je me suis marié mineur et je pense qu’ils ont
exploité ma crédulité de jeune personne qui n’avait aucune expérience dans la vie. Ils ont vu le côté lucratif de cette relation.
L.R. : Donc, dès le départ, il y a eu un complot pour à
terme récupérer la fortune de votre père dont vous étiez
l’héritier ?
J.G. : Absolument.
L.R. : Vous avez découvert à quel moment que vos origines avaient été falsifiées ?
J.G. : Quand je suis arrivé à Paris, des personnes m’ont
mis la puce à l’oreille en me disant que ce n’était pas normal que l’on mette une mention au milieu d’un acte de
naissance.
L.R. : Quel était cette mention ?
J.G. : C’était marqué « Hélène » mais à l’origine c’était
marqué « Müller ».
L.R. : Quelle preuve avait-vous de cette modification ?
J.G. : D’abord ce n’est pas la même écriture, ensuite on
voit clairement que le mot a été gratté. J’ai aussi fait une
enquête auprès de l’Etat civil où il m’a été dit que l’on
notait un ajout dans la marge pas au milieu de l’acte.
L.R. : Qui et comment a-t-on pu falsifier ce document ?
J.G. : C’est mon père qui avait marqué son nom. Comme il était un officier de l’armée allemande, il a été à l’Etat
civil, il a demandé le registre et a noté son nom pour me
reconnaître. C’était en 1941 et il ne pensait certainement
pas qu’il y aurait la débâcle en 1945.
L.R. : Qui a marqué Hélène d’après vous ?
J.G. : C’est une personne de l’Etat civil qui a été sollicitée
par ma mère pour modifier le nom Müller en Hélène
pour me protéger.
L.R. : Et plus tard d’autres personnes se sont rendues
compte que ce document avait été falsifié et l’ont utilisé
pour vous démunir de votre héritage ?
J.G. : Dans la mesure où cette modification m’avait été
dissimulée, les gens qui étaient au courant de cet héritage et qui ont décidé de me spolier avaient l’assurance
que je ne le saurais jamais.
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Sous l’emprise de produits psychoactifs, Jacques Goguy signe des
documents qui le dépouillent de
son héritage
Après son service militaire, en 1962, Jacques Goguy postule à la SNCF où il passe
l’examen de conducteur. En 1991, il prend une retraite bien méritée après avoir
conduit tous les modes de traction. Il était aussi Délégué du personnel des Agents
de conduite FGAAC, avec de nombreuses fonctions syndicales. A sa retraite, il
Lorène Russell et Jacques Goguy
devient Administrateur du Foyer Laïque, une association à but non lucratif. Des problèmes de couple émergent, il divorce en juillet 1995. Pour maintenir la paix familiale, il fait don de sa maison à son ex-épouse. Il emprunte
et achète un atelier de menuiserie à Saint Varent dans lequel il se fait un appartement. A ce moment là, il est en bon terme avec ses enfants
et pour se détendre, il joue au Bridge et au tarot avec trois personnes : Nicolaï, Guillot, ancien Commandant de police et Boutet avec lesquels
il prend tous ses repas du midi. Il ignore encore qu’il est l’héritier d’une immense fortune. Pas son beau-frère, Brunet, qui s’entend avec Guillot
pour trouver les moyens de lui voler son héritage. Guillot met dans le coup Nicolaï et Boutet.
L.R. : Quelques années après avoir pris votre retraite, alors que vous étiez en bonne santé, vous avez
commencé à avoir des troubles physiques importants, que s’est-il passé ?
J.G. : Mon ex-beau-frère, Brunet avec la complicité
de Guillot, Nicolaï et Boutet ont tout simplement
commencé à me conditionner en me faisant
prendre lors de nos repas du midi des drogues à
mon insu.
L.R. : Quelles étaient les conséquences de ces
drogues ?
J.G. : J’ai commencé à avoir des pertes de mémoire, des troubles visuels, des vertiges. J’avais du mal
à contrôler mes impulsions. J’avais des palpitations
et de profondes envies de dormir.
L.R. : Quelles étaient les raisons de ce conditionnement ?
J.G. : Me faire perdre le contrôle de mon psychisme et de ma conscience pour me voler l’héritage
de mon père Kurt Müller.
L.R. : Vous ne saviez pas à ce moment là que votre
père possédait une importante fortune. Le 4 mars
1999, deux de ces personnes vous conduisent
chez le notaire, vous découvrez avec surprise la présence de votre ex-beau-frère Brunet et on vous fait
signer des documents qui vous dépouillent de votre
héritage, vous aviez conscience de votre état et de
ce que vous signiez ?
J.G. : Pas du tout. Je me suis aperçu, une fois, en
juillet 1999 que Boutet avait mis de la poudre
blanche dans mon verre. Je lui en ai fait la
remarque, il m’a dit que ce n’était rien et j’ai bu tout
le contenu. J’étais déjà annihilé et totalement asservi par ses produits, j’aurais signé n’importe quoi.
L.R. : Qu’est-ce qui a permis de déclencher un premier choc dans votre mémoire ?
J.G. : Un message téléphonique sur mon répondeur qui m’invitait à appeler un numéro de téléphone d’une maison de prêt aux grandes entre-
prises, GE Capital de Nanterre. Cela m’intriguait. Je
n’ai pas dormi de la nuit. Je me suis souvenu que
Boutet m’avait fait signer des papiers prétextant que
c’était pour ma voiture.
Jacques Goguy prend une décision qui lui sauve
probablement la vie en coupant les ponts avec
Boutet et tous ses acolytes. Il dépose une première
plainte le 26 juillet 1999, précisant que Boutet le
maintenait sous la dépendance de produits psycho
actifs qu’il ingurgitait à son insu et qu’il lui a fait
signer des papiers. Les papiers qu’il avait alors
signés étaient en réalité une caution pour un prêt
en faveur de Boutet qui ne pouvait avoir un crédit
sans garant. C’était pour l’achat d’une voiture.
Jacques Goguy a confusément le sentiment qu’il
s’est passé quelque chose de plus grave. N’étant
plus sous l’influence de boissons droguées, peu à
peu, il émerge du brouillard, un an pour reprendre
ses esprits et prendre conscience qu’on ne conditionne pas une personne sans raison. L’affaire est
classée sans suite le 27 avril 2000 sans aucune
enquête sérieuse. Le samedi 19 août 2000, alors
qu’il regarde l’émission « Chasseurs d’Héritiers sur
TF1, tout devient clair. L’émission déclenche un processus de mémoire et un retour progressif et fractionné des événements passés, ce qui met en évidence qu’à cette époque, Jacques Goguy était bien
assujetti par des produits qui bridaient sa conscience. La mémoire lui revient chaque jour un peu plus.
Des flashs, des mots puis des scènes, des événements. Guillot, Nicolaï et Boutet parlant librement
devant lui comme s’il n’existait pas. Guillot savait
que Jacques Goguy avait été reconnu par son père
Kurt Müller et qu’il était l’héritier de sa fortune. Il se
souvient de Guillot parlant d’une affaire énorme, le
plus beau coup de sa vie et que lui, Jacques Goguy
n’en savait rien. Il parlait aussi de plusieurs usines,
dans les Ardennes, à Schiltigheim et bien d’autres
choses…. Lors d’un repas, Guillot précise qu’il a mis
Suire, un contrôleur de police à la retraite, dans le
coup et qu’il lui a coûté cher. Les escrocs ne pouvaient prévoir que Jacques Goguy sur un sursaut de
conscience aurait la force de se séparer d’eux. Le
puzzle se forme peu à peu. En 1998, lors d’un dîner
avec son oncle André Goguy et sa fille, Gisèle
Goguy, celui-ci lui avait parlé de ses racines allemandes et lui avait annoncé que son père s’appelait Kurt Müller et que en tant que son fils, il était
l’hériter d’une vraie fortune. Ces affirmations sont
confirmées par le procès verbal de police, lors de
l’audition du 2 mars 2005, de Gisèle Goguy qui
déclare : « Mon père savait que le père de Jacques
était un soldat allemand, un aviateur, mort à la
guerre… » A cette époque, déjà sous l’influence
des produits utilisés par Guillot, Jacques Goguy
n’interroge pas son oncle qui connaissait toute l’affaire y compris la falsification de ses origines par sa
mère et sa grand-mère. André Goguy, le seul
témoin de toute la vérité décède en 1999 en parfaite santé !
A ce moment, une partie de l’iceberg est immergé.
Jacques Goguy découvre ensuite que son propre
fils, Eric Goguy qui vit au Japon et une de ses filles
ont participé au détournement de son héritage.
Son fils lui a fait signer une renonciation et hérite à
sa place. Tous les liens qui le reliaient à sa famille
allemande et que détenaient sa grand-mère ont
bizarrement disparu : photos, objets divers… De
plus, son gendre qui n’avait aucune fortune s’offre
une bijouterie à Sablé-sur-Sarthe et une maison à
la sortie de la ville en 1999. Jacques Goguy dépose
une nouvelle plainte, le 2 avril 2002 pour informer
la justice des raisons pour lesquelles il a été conditionné et qui ont pour but de le spolier de son héritage. Il dénonce la renonciation faite à son fils sous
l’emprise des narcotiques et que cette escroquerie
a entraîné la fermeture de multiples usines :
Cellatex de Givet, suivie d’Adelshoffen, Job, Batat,
Métaleurop, Moulinex et d’autres.
La justice ne réagit pas et il a droit à une deuxième expertise psychiatrique. Il est alors dit qu’il délire et qu’il a rêvé cette affaire. De victime il devient coupable. Une question importante se pose : Pourquoi le magistrat chargé de l’enquête ou le premier expert ne lui ont pas
fait passer un examen en toxicologie ? Cet examen aurait pu démontrer de façon formelle qu’il disait la vérité et quels étaient les produits
qu’on lui avait fait ingurgiter ! Quels sont les intérêts en jeu ! Y a-t-il aussi des complices dans le milieu judiciaire dans cette affaire qui
se révèle être une escroquerie programmée en bande organisée. Pourquoi les services de la Mairie font obstruction pour lui donner l’acte de reconnaissance ? Pourquoi malgré sa demande au Tribunal de Lille n’a-t-il toujours pas obtenu, l’acte de renonciation que son fils
lui a fait signer ? Le seul témoin qui pouvait rétablir la vérité, l’oncle de Jacques Goguy, André, est décédé brusquement alors qu’il était
en parfaite santé ! Incroyable, Jacques Goguy a été condamné à verser des indemnités prélevées sur sa retraite à ceux qui l’ont escroqué
et le Trésor Public lui réclame des impôts sur ces mêmes sommes. Une affaire surréaliste que nous suivrons et pour laquelle Top Alerte
ne va pas manquer de saisir le Président de la République, le Ministère de la Justice et des Finances.
Lorène Russell - Jean-Claude Dague
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SOCIAL ET JUSTICE
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TOP ALERTE Juin 2009
Présumé coupable
François BRE, 58 ans, a deux filles, Clémence et Sandrine, issues d’une première union.
Professeur des écoles, né d’un père ingénieur et d’une mère secrétaire, il a grandi dans
une fratrie de quatre enfants. En 1999, après un divorce classique, François Bré met le
cap sur le Vietnam où il rencontre Thy Thuy. Il tombe immédiatement amoureux de cette jolie jeune fille de vingt ans. Deux mois plus tard, il lui propose de partager sa vie en
France. Issue d’une famille modeste, Thy Thuy vit dans des conditions difficiles, elle rêve
de vivre différemment, d’un ailleurs plus lumineux. Elle accepte avec enthousiasme la
proposition de François. Ils se marient en 2002 et de leur union naissent trois enfants :
Maïna, 7 ans, Madeleine, 6 ans et Maxime, 4 ans.
En 2003, la vie de François et de sa femme basculent brutalement en enfer. Chagrin et
désarroi s’emparent de leur quotidien. François est accusé d’abus sexuels sur sa fille,
Maïna, âgée seulement de huit mois. Madeleine a 15 mois, Maxime n’est pas encore là.
François Bré
Accusé d’abus sexuels sur sa fille de huit mois, Maïna, François Bré et sa femme
Thy Thuy sont brutalement séparés de leurs deux filles placés en famille
d’accueil
Christelle LECLERCQ : Pourquoi vos deux filles ont-elles
été placées par l’ASE (Action Sociale de l’Enfance) ?
François BRE : Les deux maternités successives de
Madeleine et Maïna ont été très fatigantes pour ma femme. Thy Thuy avait allaité Madeleine, quinze mois et Maïna, huit mois. Elle était éreintée et il s’est ajouté un drame
sur cette période de fatigue intense. Le frère de ma femme qui habite au Vietnam a eu un accident de moto. Thy
Thuy était bouleversée. C’était d’autant plus dur que
10 000 km la sépare de sa famille. Elle a éprouvé le
besoin de les rejoindre pour les soutenir. Nous avons décidé d’un commun accord qu’elle s’absente quinze jours.
En raison de sa grande fatigue, nous avions plusieurs fois
demandé un soutien à l’assistante sociale. Elle nous a proposé un placement provisoire des filles dans une famille
d’accueil pendant l’absence de leur maman. Nous avons
accepté après avoir rencontré la famille d’accueil.
C.L. : Pourquoi n’avoir pas tout simplement gardé vos
filles avec vous ?
F.B. : C’est Thy Thuy qui les lavait, les habillait, les endormait. Elles étaient très proches de leur maman qui les a
nourries longtemps au sein. Moi je les changeais. Je jouais
avec elles, je les promenais. A ce moment là, je ne me
sentais pas prêt à assumer le quotidien classique.
C.L. : Que s’est-il passé quand Thy Thuy est revenue du
Vietnam, pourquoi ne vous a-t-on pas rendu vos filles ?
F.B. : Nous avons été convoqués devant le Juge des
Enfants où j’ai été accusé d’abus sexuels sur Maïna.
C.L. : Qui a porté ces accusations ?
F.B. : La nounou.
C.L. : Maïna n’avait que huit mois !
F.B. : Oui. La nounou l’avait mise sur le pot et Maïna s’est
plainte que cela la piquait.
C.L. : Maïna a-t-elle été auditionnée par des officiers de
police judiciaire ?
F.B. : Oui mais son audition qui aurait légalement dû être
filmée comme c’est le cas pour une mineure ne l’a pas
été. La caméra ne marchait pas.
C.L. : Que dit le rapport d’audition ?
F.B. : L’officier a montré à Maïna une affiche de Rugby
Man accrochée au mur en lui demandant : « Qu’est-ce
qu’il y a entre les jambes ? Maïna a répondu « zizi ». Elle
a ensuite dit quatre autres MOTS : « Bobo ; minou ;
bâton rouge ; pique. »
L’épouse de François Bré avec laquelle il vit depuis 10
ans, lui est solidaire. Elle explique au Juge des enfants
qu’à la crèche de Maïna quand un enfant a un petit
problème urinaire qui pique, on lui met du mercurochrome sur l’irritation avec un coton tige. L’enfant voit
approcher cette tige avec le bout en coton rouge de
mercurochrome et dit : « bâton rouge pique. » Une
explication qui semble logique mais le Juge des
enfants ne tiendra pas compte de cette explication,
alors que pendant les 14 jours d’absence de sa mère,
Maïna a vu son père uniquement en droit de visite au
domicile parental et en présence d’un tiers. Deux
experts seront mandatés. Le premier, le Docteur
WOERTH détecte une très légère rougeur vulvaire, le
deuxième au périnée ! Les deux experts ne sont pas
d’accord. Nous savons aujourd’hui que la séparation
parentale, le changement d’environnement et de référents parentaux entraînent chez un bébé du stress et
un sentiment d’abandon qui a pu provoquer chez Maïna une petite infection urinaire. Le départ de Thy Thuy
au Vietnam entraînait de surcroit chez Maïna un sevrage de l’allaitement. Les services sociaux, éducatifs et
les magistrats n’ont pas tenu compte de ces éléments.
Le placement provisoire de Madeleine et Maïna est
devenu un placement à long terme. Six ans que les
petites filles grandissent dans une famille d’accueil.
En 2004, le lieu du placement des enfants sera tenu
secret. La raison évoquée dans la note de situation du
Conseil Général du Cantal, est le comportement trop
expansif voire inquisiteur de François Bré vis-à-vis de
la famille d’accueil où sont placées les fillettes. Ne
peut-on pas comprendre les réactions d’un père qui
se trouve accusé puis condamné à six mois de prison
avec sursis alors qu’il a toujours crié son innocence,
que sa femme est restée à ses côtés et qu’aucun élément concret n’appuie réellement cette condamnation. S’agit-il d’une bavure, d’erreur judiciaire ou tout
simplement de la volonté de personnalités prêtes à lui
nuire qui utiliseraient leur influence ? François Bré lors
d’une élection avec 5,45 % des voix a mis le Maire
d’Aurillac en ballotage ! On peut également s’étonner
des raisons qui ont conduit le Juge d’instruction a ne
jamais diligenter une enquête quant au passé de François Bré en milieu scolaire ? Des milliers d’enfants sont
pourtant passés dans ses classes sans qu’on lui
reproche d’indélicatesses. Jamais la moindre suspicion
d’abus sexuels n’a été évoquée par ses élèves, leurs
parents ou ses collègues. On peut se poser la question : « Qui dérange François Bré ? »
L’incohérence des Institutions
sociales et judiciaires
C.L. : François Bré, dans un premier temps, de septembre
2004 jusqu’à fin juillet 2005, seule Thy Thuy avait un droit
de visite des enfants à la PMI, comment le viviez-vous ?
F.B. : Douloureusement. J’aime mes filles, si elles étaient
malades et en avaient besoin, je leur donnerais mon rein,
mon cœur, ma vie.
C.L. : Quand avez-vous revu vos filles ?
F.B. : A la naissance de Maxime, le 25 juillet 2005, Maïna et Madeleine ont eu le droit d’aller à la maternité voir
leur maman. J’étais à son chevet et les retrouvailles furent
très émouvantes. Maïna est tout de suite venue sur mes
genoux pour me faire un câlin. On m’accuse du pire sur
ma fille mais il n’y a pas de victime d’abus sexuels. Par
contre toute ma famille est victime des décisions de justice que l’on nous fait subir depuis 2003. Nous voyons nos
filles une fois par semaine le mardi matin, pendant une
heure, 60 petites minutes dans un lieu médiatisé avec
une éducatrice. Nous sommes confrontés à des interdictions multiples, pas le droit d’apporter des cadeaux, pas le
droit de leur écrire, de téléphoner. Nous devons jouer un
rôle celui de parents heureux et faire attention au moindre
mot qui pourrait déplaire à l’éducatrice. Quand les deux
petites hurlaient, ne voulant pas être séparés de nous, à
aucun moment il n’y a eu une cellule psychologique. On
a laissé ma femme mourir de chagrin. Toutes ces années,
j’ai essayé de la consoler mais elle ne croit plus à la justice française. Elle s’est repliée sur elle-même et refuse de
communiquer, cloîtrant sa peine à la maison. Ils ont
détruits tous ses efforts d’insertion.
C.L. : Comme se comporte la nouvelle nounou ?
F.B. : Eliane est une brave femme et les filles sont dans
une famille aimante qui s’en occupe d’une manière responsable comme de vrais parents. Elles ont trouvé un
deuxième foyer.
Nous avons des enfants adorables qui ont des résultats
scolaires stupéfiants. Maxime a quatre ans, sa maman l’a
allaité trois ans et demi. C’est un petit garçon adorable et
brillant. Notre mélange culturel est une vraie richesse pour
lui, il communique facilement. C’est triste de le voir grandir séparé de ses sœurs. Heureusement ils vont être
réunis deux mois avec leur mère pour aller voir leur Papy
et leur Mamy au Vietnam. Deux mois de liberté où ils vont
retrouver toute leur grande tribu. Une immense bouffée
d’oxygène pour Thy Thuy. Là bas, elle est reconnue comTOP ALERTE n° 14
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me une maman méritante, dans sa maternité.
C.L. : Vous n’allez pas avec eux ?
F.B. : Non, le juge me l’interdit.
C.L. : C’est une opération couteuse.
F.B. : Oui. 5 600 € plus les frais sur place mais c’est très important pour les enfants.
C.L. : Que souhaitez-vous aujourd’hui ?
F.B. : Former une vraie famille avec nos enfants et qu’ils rentrent à la maison.
C.L. : Comment vous sentez-vous face à ces accusations qui perdurent et à la perte de vos deux filles ?
Quel recours vous reste t’il ?
F.B. : Fatigué. Mes filles me manquent. Je ne les vois pas vraiment grandir et j’ai le sentiment de perdre tant
de choses. Depuis cinq ans, je suis sur le créneau d’une barricade et je m’épuise en vain. Il n’y a plus rien
à faire légalement, nous avons tout fait : Appel, Cassation, Conseil d’état, Cours des révisions des procès,
cour européenne des Droits de l’homme et de la Justice et la Haute cour des Nations Unies des Droits de
l’homme à Genève. On se heurte à un mur judiciaire. Des milliers de parents sont comme nous et vivent
ainsi dans la honte, la culpabilité. On les pousse à se détruire, ils se suicident, ils se mettent à l’alcool… Il
faudrait réformer le pouvoir de l’ase qui est totalitaire, c’est une forteresse, une bastille sclérosée depuis des
siècles.
François Bré et sa famille
Quelles sont les faits qui accréditent la thèse d’abus sexuels : les propos de Maïna qui a déclaré à la nounou que cela la pique alors
qu’elle est sur le pot. Les cinq mots prononcés par Maïna lors de son audition par les officiers de police judiciaire. Personne a tenu compte des explications de sa mère et a interrogé le personnel de la crèche. Personne a enquêté auprès des anciens collègues et des nombreux
élèves qui sont passés entre les mains de ce Professeur des écoles. Et une question s’impose à nous ! Si François Bré était un danger pour
Maïna, pourquoi Maxime n’a-t-il pas été placé comme ses sœurs ?
Interview Christelle Leclercq - Rédaction Julie Mandou
Destruction d’une famille
Catherine BARDISBANIAN, 39 ans, a eu une enfance heureuse. D’origine arménienne par son grand-père paternel qui
a quitté l’Arménie lors du génocide de 1915 pour s’installer en France, elle est issue d’un milieu bourgeois. Partisane
de l’éducation non violente, elle a hérité de l’un de ses arrière-grands-pères, fondateur des établissements BAUCHET,
une grosse entreprise de matériel photographique et de son grand-père paternel, ingénieur du son pour le cinéma et
qui travaillait avec Marcel PAGNOL, sa curiosité, son goût pour les beaux arts et son esprit d’entreprise. Ingénieur
commercial grand compte en réseau micro-informatique et assistante gestion administrative du personnel, elle est
efficace et appréciée de ses collègues. En 1989, le décès de son meilleur ami la déstabilise mais la jeune femme continue de se battre et en 1990, elle met en œuvre un projet de création d’entreprise dans le domaine artistique et décoratif. Un souhait qu’elle portait en elle depuis l’adolescence et qui concilie son goût pour la décoration, ses études
principales et un équilibre entre sa vie familiale et professionnelle. En 1996, elle rencontre Carlos, peintre en bâtiment.
De leur union naissent trois enfants, Carla en 1999, Nathan en 2001 et Mélodie en 2003. Son appartement de célibataire devient trop petit pour la famille et son atelier d’artiste peintre, elle déménage en 2002 dans une maison achetée en indivision, à la campagne prés de Cahors. A la naissance de Nathan, Carlos change de comportement. Il s’enCatherine Bardisbanian
suit des périodes de maltraitance ou tentatives de maltraitance envers les enfants et des violences psychologiques et
menaces de violences physiques sur leur mère. Catherine BARDISBANIAN tient le coup pendant deux ans car ces périodes sont entrecoupées des regrets
du père, Carlos et de son engagement jamais tenu à se soigner. Plusieurs médecins ont diagnostiqué le comportement de Carlos comme étant une réaction à un passé d’enfant maltraité et l’on orienté vers des soins psychiatriques auquels il n’a jamais donné suite. En 2003, compte tenu du comportement
maltraitant de son mari à l’égard des enfants, Catherine décide de se séparer de lui et fait appel à une assistante sociale pour la conseiller et l’aider.
Catherine BARDISBANIAN, face aux services sociaux, est déjà perdante en raison de sa
conception non violente de l’éducation des enfants
Christelle LECLERCQ : En 2003, vous demandez de l’aide à une assistante sociale, comment a t’elle réagi ?
Catherine BARDISBANIAN : Elle n’a pas pris au sérieux le
comportement de Carlos. Je pense également que ma
personnalité, ma situation professionnelle d’artiste et ma
conception de l’éducation des enfants ne lui ont pas plu et
ont été un handicap certain. Sa position m’a mise en porte à faux pour protéger les enfants de leur père pour la
séparation d’autant plus que je n’avais aucune preuve
matérielle des maltraitances puisque je m’interposais entre
lui et les enfants. J’ai alors étudié plusieurs solutions et pris
le parti d’attendre d’avoir de meilleures conditions pour le
quitter et de gérer comme je le pouvais les périodes de
violences physiques et psychologiques de leur père. J’ai
tout tenté pour l’amener à se soigner mais en vain.
C.L. : Que vous reprochait-elle sur l’éducation de vos
enfants ?
C.B. : D’être une mère laxiste qui n’impose pas de
contraintes à ses enfants ni à moi-même d’ailleurs. Elle
n’acceptait pas le fait que je ne sois pas partisane de la fesTOP ALERTE n° 14
sée. Pour mon aînée, j’avais momentanément appliqué
cette éducation classique, fessées et punitions puis j’ai
trouvé cette forme d’éducation ridicule. Je me suis penchée sur l’éducation non violente et j’a vite constaté qu’en
parlant avec mes enfants, en favorisant l’explication, la
compréhension, c’était beaucoup plus efficace car les
enfants réagissaient par respect et non plus par peur des
représailles. Mes enfants sont sociables, disciplinés, instruits, gais et dynamiques. Par ailleurs, nous avions pris le
parti avec leur père d’instruire les enfants à la maison. En
2005, une psychologue privé a évalué les enfants et
constaté qu’ils étaient en avance avec des facilités à
apprendre et un QI de 117 et 127 pour les ainés. J’ai reçu
à la maison, une visite de l’assistante sociale de l’Académie
du Lot, Madame Laurent, cela s’est très mal passé. Elle a
tenu des propos déplacés allant jusqu’à dire
que j’étais stupide alors même que l’instruction dans la
famille était validée. Le contrôle de l’inspecteur de l’académie et du médecin scolaire en février 2006 a été
globalement positif. L’inspectrice n’avait pas l’air d’aimer
mes méthodes mais les résultats étaient très bons. Elle
avait pris beaucoup de plaisir à évaluer Carla, disant qu’il
serait bien qu’elle réintègre l’établissement du regroupement de la commune car elle serait la première de sa classe.
En janvier 2006, Catherine BARDISBANIAN reçoit un
avis d’ouverture d’une procédure d’assistance éducative. En consultant le dossier, elle découvre un signalement du Conseil Général du Lot qui la présente comme une mère laxiste s’opposant aux bons principes du
père. L’audience se tient le 27 janvier 2006, le père ne
se présente pas à l’audience, Catherine, accompagnée
de son avocat Maître Chastanet a le sentiment d’être
entendue par le Juge pour enfants, Patrice Deyrat qui
semble réceptif à ses problèmes et celui des enfants. Il
ordonne une mesure «d’Investigation d’Orientation
Educative de 6 mois afin de mieux cerner l’environnement familial des enfants et d’évaluer les capacités de
chacun des parents à sortir de la crise actuelle en privilégiant l’intérêt de leurs enfants. »
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Confrontée à l’incohérence des
services sociaux-éducatifs,
Catherine Bardisbanian se voit
retirer la garde de ses enfants
Catherine Bardisbanian
C.L. : Quel a été le résultat de la mesure ordonnée par le
Juge des enfants ?
C.B. : Le rapport oral de la psychologue de la Protection
judiciaire, Madame Bastide, a été positif. Elle a reconnu les
capacités des enfants et leur besoin d’avoir un enseignement adapté. Elle a parlé du comportement violent du
père sur les enfants, de la protection que je leur apporte
et de l’importance de la mise en place de visites protégées
après la séparation… Par contre, le rapport de l’éducateur,
Monsieur Djilali-Ayad a présenté des inexactitudes tendant
à donner une image négative de moi. L’audience suivante, je me suis présentée sans avocat pour des raisons
financières. Le juge n’a pas pris en considération ma
volonté de me séparer de Carlos et ma demande pour
que les enfants soient protégés de sa maltraitance. J’ai
contesté le rapport de l’éducateur et le magistrat a dit que
je m’attachais aux détails. C’est pourtant ces détails qui
donnent une image erronée de la situation familiale et
négative de moi et qui occultent les raisons du comportement violent du père qui ne cesse de colporter à droite et
à gauche des affirmations fausses du genre que les
enfants se couchent tard, qu’ils font beaucoup de bruit,
que je leur laisse tout faire, que je ne le laisse pas partager des moments avec eux, que je ne suis pas capable de
me lever… C’est faux mais il est très persuasif et tout le
monde le croit sans se poser de questions. Il tient un discours double. Le juge ordonne une mesure d’AEMO d’un
an « afin d’aider le couple parental dans sa réflexion aux
fins de rechercher et concrétiser des choix et des positionnements éducatifs privilégiant les besoins des enfants
».
C.L. : Que pensez-vous de cette procédure ?
C.B. : Le juge a des rapports sur lesquels il s’est fait une
idée, ces rapports ne sont pas forcément objectifs. Ce que
l’on dit à l’audience est interprété dans le sens de l’idée
première. Il est difficile de se repérer par rapport au comportement des intervenants. Par exemple, lors de l’IOE, j’ai
obtenu d’avoir des rendez-vous en fin d’après-midi en
fonction de l’organisation de mon travail et un des rapports dit que bien que ne travaillant pas, j’ai mis beaucoup
de mauvaise volonté pour les rendez-vous avec l’équipe
éducative.
C.L. : Comment s’est passé la mesure d’AEMO ?
C.B. : L’éducatrice venait surtout jouer avec les enfants
pendant mes heures de travail. Le 4 février 2007, alors que
je peignais pour préparer une exposition pendant que les
enfants jouaient, Carla s’est mise à hurler que son père
poursuivait Nathan. Quand je suis intervenue, il était trop
tard, mon fils avait déjà pris un coup de bâton. J’ai fait établir un certificat médical et j’ai prévenu l’éducatrice en vain,
elle n’en a pas parlé au juge et quand j’ai voulu le prévenir moi-même en contactant le greffe, elle m’en a dissuadée me disant qu’il allait placer immédiatement les
enfants. J’ai décidé d’aller trois nuits à l’hôtel avec les
enfants. L’éducatrice m’a alors proposé de les placer le
temps que je trouve un autre logement. Aucune action,
aucune médiation n’ont été mises en place pour que Carlos accepte la séparation, cesse de nous harceler et nous
laisse la jouissance de la maison et de mon atelier.
Fin avril 2007, Catherine BARDISBANIAN emménage
avec ses enfants dans un logement locatif. Avant leur
départ de la maison commune, Carlos profère des
menaces à l’encontre de sa femme et de ses enfants.
Il culpabilisera les enfants en leur disant « qu’ils l’ont
abandonné et qu’il ne veut plus les voir. » Les enfants
ne veulent plus le voir non plus, mais l’éducatrice harcèle les enfants pour qu’ils acceptent de voir leur père,
déclenchant des crises d’angoisse, surtout pour l’ainée. En septembre 2007, un accord amiable est conclu
avec Carlos qui accepte de voir ses enfants en présence d’une tierce personne. Les relations sont distantes
mais deviennent peu à peu meilleures. La vie est plus
tranquille. Catherine propose à Carlos que les enfants
fassent leur scolarité avec le CNED pour poursuivre le
programme de l’éducation nationale et faciliter ses
déplacements professionnels en France et à l’étranger.
Carlos accepte et propose de régler la moitié des frais.
Les activités des enfants sont parfaitement organisées.
Tout semble bien se présenter mais c’est sans compter
sur le rapport négatif de l’AEMO.
C.L. : Que s’est-il passé à l’audience de septembre 2007 ?
C.B. : Carlos ne s’est pas rendu à l’audience, moi, j’étais
représentée par mon avocat. J’avais besoin de prendre du
recul, de souffler par rapport à toute cette histoire. Malgré
tous les éléments que j’avais donnés à mon avocat :
accord de l’académie pour le CNED, activités des enfants,
démarches auprès du CMPP, convention amiable avec le
père, vie professionnelle… dans son ordonnance, le juge
dit que rien n’est mis en place pour le père qui n’a pas son
mot à dire, que les enfants ne sont pas scolarisés, qu’il n’y
a aucune démarche administrative pour l’instruction, que
mon projet professionnel est confus, que les enfants ne
s’autorisent pas à investir d’autres espaces que ceux proposés par la mère, que je suis une mère fusionnelle, que
j’ai entrepris des démarches auprès du CMPP mais que j’ai
différé les rendez-vous… Effectivement, un rendez-vous
de psychomotricité a été décalé ! Le juge a ordonné mon
expertise psychiatrique et reconduit la mesure d’AEMO
pour six mois dans l’attente de cette expertise : « compte tenu de la persistance des difficultés parentales afin de
permettre à chacun de se positionner dans son rôle et de
réinvestir sa place, de favoriser la socialisation des
enfants, notamment en leur permettant une ouverture
vers l’extérieur et en veillant à ce que leur scolarisation
soit effective, de leur offrir un espace de parole privilégié
de nature à leur permettre d’évoluer dans un cadre familial stable, sécurisant, à l’extérieur du conflit encore latent
opposant les parents. » A aucun moment le rapport n’a
fait état du coup de bâton que Nathan a reçu et des circonstances de la séparation. Il est juste dit que madame a
quitté le domicile familial à son initiative avec les enfants
et que monsieur habite la maison jusqu’à sa vente.
Les événements s’accélèrent. Le rapport d’expertise
sur Catherine est négatif. Le juge ordonne un placement provisoire des trois enfants pour une période de
six mois à compter du 14 janvier 2008 avec un droit de
visite et d’hébergement pour la mère et un droit de
visite pour le père. Nombre d’inexactitudes ponctuent
les rapports. Jamais des questions essentielles ne sont
posées à Catherine BARDISBANIAN comme sa façon
d’éduquer les enfants, ses activités avec eux, les habitudes à la maison… Les actes et comportements du
père sont systématiquement occultés. La coupure des
enfants avec « L’extérieur », reproché à la mère
concerne la scolarisation des enfants au sein d’écoles
extérieures et le fait que les enfants vivent dans un
autre extérieur est considéré comme de l’isolement
social. Carla, Nathan et Mélodie ont pourtant des
camarades, des activités (équitation, musique, loisirs
créatifs) qu’ils ont choisis et qui leur apportent beaucoup de satisfaction. Ils ont des repères, un cadre de
vie qui n’est peut-être pas classique et celui de la
majorité mais qui existe. Ils sont entourés d’amour et
d’affection sans en être étouffés. Les premières victimes de la décision de placement vont être les
enfants. Les ainés sont placés en institution, la plus
petite dans une famille d’accueil. Le placement semble
avoir été mis en place pour fabriquer une relation
entre les enfants et le père en occultant le vécu des
enfants avec leur père et l’amour qu’ils portent à leur
mère.
Les ordonnances tombent les unes après les autres :
Le placement est maintenu compte tenu de la persistance du conflit parental.
Plus de six mois après l’expertise psychiatrique de Catherine BARDISBANIAN, le juge ordonnera enfin une expertise du père. Il va être reconnu immature et violent.
Et pourtant, le Juge aux affaires familiales saisit par le père, dans son jugement rendu le 23 mars 2009 accorde la garde au père sous réserve de décisions du Juge
des enfants. La motivation reprend le même type de discours tenu dans la procédure d’assistance éducative.
Catherine BARDISBANIAN est une victime comme ses enfants. Le docteur ROUZAUD, psychiatre sollicité par la mère, sur la base de plusieurs séances depuis avril
2009 constate que la mère ne présente pas à ce jour, la moindre affection psycho-pathologique pouvant être de nature à contrarier gravement la prise en charge
de ses enfants. Pour le docteur Rouzaud, sa personnalité n’a pas été comprise. Il serait temps que les magistrats et les services sociaux éducatifs comprennent que
l’on peut être différent mais aussi totalement capable d’assumer et d’aimer ses enfants. Aujourd’hui, Catherine souffre et demande le retour de ses enfants chez elle.
C’est les larmes aux yeux et la détresse dans le cœur qu’elle nous dira : « Mes enfants sont devenus des vecteurs de souffrance et j’en viens à regretter qu’ils m’aiment encore pour ne pas être libre de partir et de vivre normalement. »
Interview Christelle LECLERCQ – Rédaction Jean-Philippe NORTON
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CORRUPTION ET INJUSTICE
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C’est l’alliance de confiance entre
Richard ARMENANTE et Maître Eric
WITT, avocat franco-américain
Dans le Top Alerte n°13 du mois de Mars, nous vous avons informé de l’avancement de l’affaire de Richard Armenante et de la mise en examen de Guy
MARIANI, le 20 mars 2009. Depuis quelques jours, Richard Armenante peut enfin
prendre connaissance des documents qu’il avait demandés au Juge d’Instruction,
Richard Armenante
l’instruction suite à ses plaintes où il s’était constitué partie civile en 1996 et en
1999 étant terminée. Le magistrat l’a alors informé qu’un sulfureux personnage Guy Mariani avait été mis en examen le 20 mars
dernier. Dans les faits, à la lecture des documents et des procès verbaux d’auditions, Richard Armenante a découvert que Guy
Mariani, l’Administrateur judiciaire de son dossier avait été mis en examen depuis le 4 février 1999 alors qu’il était déjà en prison
et donc prolongé en détention pour cette affaire, pour Faux, usage de faux, fausse comptabilité, abus de confiance, vol, détournement. Rappelons que Mariani a été condamné précédemment à l’affaire de Richard Armenante, cinq fois à de la prison. En trente
ans, Mariani a détourné plusieurs milliards de francs. Le juge a fait un travail long mais particulièrement minutieux et en profondeur.
Un long calvaire qui prend fin pour Richard Armenante et lui donne l’espérance d’obtenir réparation des errements judiciaires pour
les pertes intolérables qu’il a subies.
Jean-Claude DAGUE : La Justice était donc parfaitement
informée de la situation judiciaire de Guy MARIANI et ces
informations vous ont été cachées, que ressentez-vous ?
Richard ARMENANTE: J’ai une envie de justice. Je suis en
colère à cause des mensonges qui ont ponctués mon affaire et de l’incompétence, de la tromperie et de la dissimulation d’informations de mes anciens avocats et de certains
magistrats. La lenteur de la justice a permis que l’on me
cache des informations pendant 13 années. Il faut dire que
la justice française est la plus lente d’Europe, ce qui permet
aux escrocs de profiter de cette situation. Avec ces informations sur Mariani, l’orientation de mes requêtes auraient été
différente et j’aurais obtenu justice depuis longtemps car
toutes les décisions de Guy MARIANI sont entachées de nullité.
Lorène RUSSELL : Le Journal a informé Monsieur le Premier
Ministre François FILLON et celui-ci a demandé le 29 mai
2009 des informations et un suivi attentif au Ministre de la
justice, que font les responsables politiques ?
R.A. : Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale Bernard ACCOYER, Monsieur le Premier Ministre François
FILLON, le Maire de Marseille Jean-Claude GAUDIN , le
Ministre du Budget et des comptes publics et de la Fonction
Publique Eric WOERTH, des Députés dont je tais le nom
pour le moment, sont intervenus à la suite des nombreuses
informations que les circonstances m’ont obligé à leur communiquer. Ils ont fait preuve de compréhension et ils suivent
mon dossier avec attention, je profite de votre question non
seulement pour les remercier mais pour leurs demander de
me rendre justice rapidement. J’attends depuis 13 ans.
J-C.D. : Une entreprise prospère détentrice de brevets mondiaux a été détruite par un Administrateur judiciaire sans
scrupule, que vous inspire cela ?
R.A. : Un vrai gâchis ! Les actionnaires salariés majoritaires
m’ont voté leur confiance pendant plus de 15 ans il n’y avait
aucune raison pour m’écarter de la gestion de la société
dont le Capital social était de 5 millions d’euros. Le chiffre
d’affaires était en progression à 25 millions d’euros dont
20% à l’exportation, 250 employés travaillaient avec passion
et un bénéfice en 1995 d’un millions d’euros net. Le Groupe disposait d’un Bureau d’étude et de Recherche-Désign
qui ont développé la norme qualité ISO 9002, créé la Norme française et européenne de l’économie d’eau pour les
cuves de WC (le 1er créateur du mécanisme de WC à économie d’eau au monde), et enfin 1er créateur du bac à réserve d’eau empilable au monde, etc.
J-C.D. : La Direction Générale des Impôts continue de vous
TOP ALERTE n° 14
poursuivre injustement, que fait dans votre dossier Le
Ministre du Budget et des comptes publics et de la Fonction
Publique M. Eric WOERTH ?
R.A. : Il m’a fait savoir par courrier du 21 avril 2009 qu’il avait
demandé un examen attentif du dossier et qu’il me ferait
savoir la suite qui lui sera réservée. A ce jour je n’ai pas reçu
d’information du Ministre, mais la Direction Générale des
Impôts n’a que faire des élus de la République, c’est intolérable ! En représailles à mes actions, sur ordre de la DGI, un
huissier s’est présenté pour la vente aux enchères de mes
modestes biens immobiliers peu après la lettre. Je vais donc
être à la rue si je n’obtiens pas une suspension de ces poursuites iniques suite à des dénis de justice alors que je suis la
victime de la gabegie judiciaire. Il est étonnant que la DGI
continue à me harceler alors que les preuves que je possède devraient amener la DGI à être solidaire avec moi. J’ai
donc saisi le Tribunal Administratif qui a compris enfin l’injustice que je subis et m’a indiqué de déposer un référé suspension et annulation ATD devant la Cour Administrative
d’appel, ce qui a été fait. Ces demandes légitimes pour que
cessent les poursuites injustes, laisseront ainsi le temps à la
justice de faire son travail et mettre en prison Guy MARIANI
et tous ses complices. De plus, j’ai maintenant des informations « très importantes », Guy MARIANI a eu un contrôle fiscal en 1993 et 1994, la Direction Générale des Impôts lui
réclamait 3 millions d’euros sur une TVA non déclarée.
Curieusement la DGI a abandonné les poursuites. De plus il
devait à la DGI 1,2 million d’euros sur la TVA non payée en
1997 et 1998. Il est des plus surprenant que la DGI n’est pas
poursuivi cet escroc notoirement connu. La police financière
explique facilement comment Guy MARIANI a détourné des
sommes sans payer la TVA. Par contre sur mon dossier la
DGI n’a pas été pas aussi clémente, pourtant j’ai dénoncé les
manœuvres frauduleuses de Guy MARIANI qui était l’interlocuteur de la DGI, celui-ci a en particulier détruit les originaux
des CA3 des années 1993 et 1994, d’autre part je ne payais
pas la TVA pour ces deux années, avec l’accord écrit du TPG
M. Paul-Henry WATINE et sa collaboratrice Brigitte SLAWICK
Directeur départemental du Trésor qui m’a fait un témoignage.
L.R. : Cela fait des années que vous subissez des dénis de
justice, et vous avez assigné la France en responsabilité !
R.A. : J’ai en effet assigné pour faute la France en la personne de l’agent judiciaire du Trésor pour des dommages et
intérêts de 90 millions d’euros le 23 avril 2009 au Tribunal
de Grande Instance de Marseille.
J-C. D : Pensez-vous être au bout de votre affaire et êtesvous prêt à négocier avec l’ETAT ?
R.A. : Je suis prêt à négocier. Guy MARIANI et ses complices
ont eu l’habilité et le savoir faire de tricher en jouant de la
fragilité de la justice, pour nuire et atteindre des honnêtes
concitoyens comme moi. Le crime parfait c’est quand tout le
monde est complice. Mais les faits démontrent qu’il y a des
Magistrats honnêtes qui ont fait leur travail dans des conditions difficiles. Je pense que justice devrait m’être rendue
d’ici 2010.
R.A. : Je sollicite toute l’autorité de Monsieur Le Président de
la République Nicolas SARKOZY pour que j’obtienne la rectification des erreurs commises par la justice, la DGI dans
mon dossier. Je le remercie très sincèrement par avance de
son soutien quant au suivi de ce dossier, ne doutant pas qu’il
a à cœur de faire le maximum pour ma famille qui souffre
depuis 13 années. J’espère aussi que la Cour Administrative
d’Appel respectera mes droits et les droits de l’Homme. J’en
ai assez de cette injustice !
J-C.D. : Maître Eric WITT, votre client Richard ARMENANTE,
suite à la découverte d’informations en juin 2009 que l’ensemble des acteurs de la justice lui ont caché volontairement
sur les plaintes qu’il avait déposées en 1996, 1999, et 2006,
est très en colère sur le comportement de la justice en général, ses anciens avocats, certains magistrats, la DGI, la France,
etc. En effet, ces informations lui auraient permis d’éviter
tous ces ennuis judiciaires depuis 13 ans. Celles-ci ont été
cachées volontairement par certains pour lui nuire. Qu’en
pensez-vous ?
Me Eric WITT : Bien entendu, je ne peux entrer ni dans l’esprit de l’Etat, ni dans celui de toutes ces institutions afin de
déterminer si ces pièces ont été volontairement cachées
dans le dessein de nuire à M. ARMENANTE. Si tel était le cas,
il est certain que la confiance que j’accorde au système juridique français serait trahie. Pour autant, je peux vous affirmer
ma volonté de faire avancer les choses et aujourd’hui, nous
sommes en train de réaliser un véritable travail de fourmis
afin de voir comment tous ces nouveaux éléments peuvent
être exploités dans l’avenir. En effet, aujourd’hui, il est assez
délicat de pouvoir les utiliser dans la mesure où le secret de
l’instruction ne le permet pas sauf accord express et écrit du
Juge d’Instruction qui est difficile à obtenir. A ce titre, il aurait
été, de toute façon, difficile pour Monsieur ARMENANTE
d’utiliser ces informations avant. Pour autant, dans deux ou
trois semaines, l’instruction sera probablement à un stade où
la permission du Juge d’Instruction ne sera plus nécessaire.
En tout état de cause, je comprends pourquoi M. ARMENANTE est en colère et ces informations me motivent d’autant plus.
Jean-Claude Dague - Lorène Russell
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CE QU’IL FAUT SAVOIR
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Top Alerte face à la crise financière planétaire
Lettre ouverte de Paul
Bazuz, du Conseil des
Sages, à Top Alerte et à
nos amis
Mon cher Jean-Claude, chers Amis,
Je sais combien le journal est ton souci ; notre souci à tous pour qu’il vive et qu’il continue à dire la VERITE ;
Je constate que des amis t’entourent, qu’ils travaillent à cette tache et font de leur
mieux pour t’aider à cette réussite. C’est aussi mon désir et bien que je sois un peu
trop loin de vous tous pour vivre à vos côtés vos soucis au quotidien, je les vis à distance au jour le jour.
Dans le dernier numéro paru, nos amis du journal, Frédéric TESSIER, Lorène RUSSELL
et notre Doyen du Conseil des Sages de TOP ALERTE, Richard ARMENANTE, ont passionnément fait vivre au lecteur la situation et le besoin du journal d’exister malgré la
crise actuelle qui frappe le Monde entier.
C’est sur ces appuis de dévouement que je vais unir mes efforts pour inviter nos Amis
lecteurs à associer leur aide à nos volontés. Selon l’une des trois solutions adoptées :
l’adhésion à l’Association, l’Abonnement au Journal qui me parait intéressant à ceux qui
recherchent l’aide par la vérité qu’il peut développer dans nos colonnes, et enfin le don
et le parrainage pour ceux d’entre eux qui désirent faire éclater des vérités et participer avec nous.
Je sais aussi que les temps sont durs, pour eux comme pour nous qui le vivons en ce
moment. Je vais malgré tout les inviter à participer à nos côtés et leur demander ce
petit plus qu’il nous faut pour qu’ils vivent leur espoir au côté du notre.
Qu’enfin nous puissions raviver ensemble cette flamme de vérité qui nous enivre tous.
Celle de pouvoir permettre au lecteur de dire tout haut ce que certain pense tout bas,
et de pouvoir écrire longtemps leur VERITE dans les colonnes de leur journal, notre
journal à tous, TOP ALERTE.
Hormis les soucis que j’exprime ci avant, je t’adresse avec le même espoir et la même
passion de la VERITE qui m’anime, la copie d’une pétition que je viens d’adresser en
haut lieu dans leur intérêt à tous.
C’est une partie de l’étude à laquelle je consacre beaucoup de mon temps. Lis là avec
toute l’attention que je te connais, elle est passionnante et très importante pour faire
remédier à beaucoup de choses.
Elle peut, d’une certaine façon, permettre au journal de venir en aide au faible et à
l’opprimé. Comme venir en aide au citoyen victime de notre société actuelle qui en
crée d’autres tous les jours qu’aggravent la crise financière mondiale d’aujourd’hui.
C’est un fléau que seul peut combattre un journal neutre qui n’a pas les pieds et points
liés à un instrument manipulateur, et qui sait rester libre de dire et d’écrire la VERITE.
La stricte Vérité qui ce doit d’être exprimée par écrit.
C’est une vérité qu’il faut faire éclater. Mais avec de la sagesse, pour toujours rechercher les solutions amiables et éloigner les conflits. J’ai hâte de te rencontrer de nouveau et d’apprendre que notre journal a beaucoup d’abonnés, beaucoup de
lecteurs et d’apporteurs d’informations utiles à faire éclater des vérités nécessaires aux
intérêts de tous. A bientôt.
Ton vieil ami,
Paul BAZUS
Bulletin d’Adhésion Citoyen TOP ALERTE
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La Terre se meurt, les
humains s’épuisent,
nous devons changer et
tout faire pour sauver ce
monde.
L’Edito de Jean-Claude DAGUE me permet de rebondir sur un sujet qui nous tient tous à cœur : Où va
notre monde ?
Il fut un temps où les portes s’ouvraient sur la prospérité. Les hommes et les femmes
travaillaient pour un monde meilleur. Les inventions, les découvertes étaient un bienfait
pour l’humanité mais l’argent, le pouvoir, le profit ont transformés les hommes et le mal
a pris le pas sur le bien, la violence sur la paix, l’injustice sur la justice. La course à l’armement nous a menés, des armes primitives aux armes atomiques capables de dévaster le monde et qui peut aujourd’hui entraîner la perte de l’humanité en une fraction de
seconde. La désolation est comme une vague immense et sans fin qui recouvre peu à
peu notre terre et s’accroit dans tous les pays. Nous devons réagir et ne pas oublier ce
que l’histoire de certaines civilisations nous ont enseigné quand les hommes ne discernent plus le mal et entraînent des nations entières dans un génocide. Nous devons
évaluer les conséquences de nos comportements pour stopper la dégradation du monde. La mécanisation de tout, des machines qui se substituent de plus en plus aux
hommes les privant d’emploi, la modernisation des grandes industries qui entraînent
des montagnes de déchets toxiques pour lesquelles il nous faudra des millénaires pour
les éliminer si tant est que nous le souhaitions.
Nous couvrons chaque jour la terre, de plus de béton, de plus de ciment ou de bitume, l’empêchant de respirer. Nous polluons ce qui nous fait vivre l’eau et l’air. Nous
massacrons nos forêts pour produire toujours plus de papiers. Nous le constatons
chaque jour simplement dans nos boîtes aux lettres envahies par les pubs que nous ne
regardons même plus et jetons directement à la poubelle.
Nous faisons de ce monde une immense poubelle, la terre souffre et manque d’énergie. Des espèces animales et végétales disparaissent et demain ce sera NOUS. Nous
ne pouvons faire ce qui nous plaît en toute impunité.
La violence et la haine font partie intégrante de nos vies : des enfants sont violés, maltraités, ainsi que des personnes âgées. Des enfants devenus adultes laissent mourir leur
père et leur mère dans la misère. De faux témoignages envoient des personnes innocentes en prison alors que des criminels en col blanc restent libres. Les hommes pillent
et détruisent en faisant la guerre, tuant des hommes, des enfants, violant des femmes.
La loi est constamment transgressée, la course permanente pour le profit et la guerre
sont les causes de la mécanisation de notre monde.
Ceux qui nous gouvernent et jouent au jeu de la politique ne cessent de nous berner
sans la moindre considération pour notre devenir. Les vraies valeurs de l’existence comme le respect et l’amour de son prochain disparaissent. Les êtres humains sont angoissés, meurtris, tourmentés, désespérés et de plus en plus dépressifs. Les maladies commettent de terribles ravages dans les pays les plus pauvres. Dans ces mêmes pays surpeuplés, des enfants naissent pour mourir de faim avant même d’être sortis de l’enfance...
Nous devons réapprendre à écouter, mesurer nos propos, ouvrir nos yeux et nos cœurs.
Notre Terre pourrait être magnifique et les hommes sont aussi capables du meilleur.
Laissons le pire derrière nous, retrouvons notre dignité, notre bon sens et notre esprit
de justice pour chaque humain sur terre. Nous devons réviser nos conceptions de la vie
et du monde. La mission de Top Alerte est un commencement pour lutter pour le bien
de la vérité et une vraie justice pour tous.
Lorène RUSSELL
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TOP ALERTE n° 14