Programme-de-salle-gisela-joao
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votre soirée mercredi 19 octobre, 20h30 Théâtre municipal, REZ� gisela joÃo MusiqueS ET VOIX du monde / PORTUGAL 1h30 La Soufflerie est un établissement public de coopération culturelle (EPCC), porté par la Ville de Rezé en coopération avec le Département de LoireAtlantique et la Région des Pays de la Loire. Il reçoit le soutien de l’Etat – Préfet de la région Pays de la Loire – Direction régionale des affaires culturelles, dans le cadre du programme des scènes conventionnées, sur l’axe voix. gisela joÃo Gisela João chant Bernardo Couto guitare portugaise Nelson Alexo guitare fado Francisco Gaspar guitare basse acoustique C’est le chant, viscéral, impérieux, qui a amené Gisela João, née à Barcelos au nord du Portugal, de Porto à Lisbonne. Dans la profonde solitude d’une petite maison de la Mouraria, elle résiste à l’abattement et peaufine son art. Partie à la conquête des casas de fado, elle remplit les salles jusqu’à afficher rapidement complet. Son premier album est enregistré en février 2013 dans le palais Marquês de Pombal. Le succès est foudroyant : deux semaines après sa sortie en juin 2013, il rafle la première place du top des ventes portugaises. Considéré comme le plus important premier album d’une artiste portugaise du 21ème siècle, le disque de Gisela João est un fait marquant dans l’histoire du fado contemporain. Sans détours ni artifices, il concilie l’authenticité, la pureté originelle du fado à la contemporanéité d’une musique urbaine. La chanteuse vit ce fado avec profondeur, retenant quelquefois sa puissance vocale dans un doux murmure pour la libérer enfin dans un déchaînement passionné. Intense, l’artiste livre une musique fervente, humaine, parcourue de frissons. Je me suis habitué à considérer le fado comme un territoire dangereux. D’un côté, le meilleur disque jamais édité par Valentim de Carvalho est, selon moi, le disque de Fado Com que Voz de Amália Rodrigues. D’un autre côté, c’est le genre musical où il existe le plus de malentendus, parce que le fado est aujourd’hui celui qui offre le plus de garanties de marché aux artistes portugais, le résultat est que nombre d’entre eux l’ont embrassé pour des raisons purement commerciales. De plus, ou peut-être à cause de cela, c’est un fait que le fado n’a connu aucune évolution créative depuis le temps où se sont tues les voix d’Amália, d’Alain Oulman et de leur complice éditeur, Rui Valentim de Carvalho et il est vrai que face à l’héritage qu’ils nous ont laissé, je n’avais pas la motivation, ou le courage, de m’impliquer dans l’enregistrement de tout type de disque du genre et j’ai regardé avec beaucoup de défiance, quand ce n’était pas avec une certaine aversion, presque tout ce qui a été édité depuis lors. Cependant, et depuis quelques années, j’alimentais l’idée que tôt ou tard le fado allait être de nouveau secoué par une énergie vitale qui le ramènerait vers une génération le regardant aujourd’hui comme une musique pour touristes et seulement et (presque) uniquement comme un phénomène commercial à laquelle il a cessé de s’identifier. Pour moi ce moment est arrivé à l’automne dernier, quand l’occasion s’est présentée de travailler avec Gisela João et avec le producteur Frederico Pereira. Je tiens à remercier Helder Moutinho pour cette opportunité, lui qui a cru très tôt que Gisela João n’était pas uniquement une fadiste de plus... Je peux dire que j’ai attendu 30 ans pour éditer ce disque. Et cela valait la peine d’attendre. Francisco Vasconcelos - Valentim de Carvalho Edições In Gisela João (2013) La presse en parle Avec l’innocence d’une Pimprenelle, Gisela João prend le fado à revers Gisela João, fadista, casse les codes d’un genre chevillé à l’âme du Portugal. Et de ses anciennes colonies, qui furent multiples, si l’on en croit la jeune femme née il y a trente-trois ans à Barcelos, la ville du nord où l’on modèle les fameux coqs en terre cuite ornés de cœurs et d’une crête rouge vif. Amalia Rodrigues (1920-1999) fut, est et restera un monstre de poésie aussi puissant que Fernando Pessoa l’est dans la littérature. Chercher à la contourner ne sert à rien, mieux vaut la prolonger, l’adapter. D’abord parce que le répertoire de la grande chanteuse est imparable. Ses paroliers sont des poètes majeurs de la langue portugaise, et ses compositeurs n’ont jamais failli à la tâche. Pour autant, Gisela João est une enfant de Google traduction, dont elle s’aide avec humour pour expliquer ses chansons en français tout en tutoyant son public. Retour du populaire Gisela João a joué son rôle d’espiègle au Théâtre de la Ville, le 11 juin, lors d’un tout premier concert parisien, alors qu’elle a remporté un grand succès populaire au Portugal après la sortie en 2013 de l’album qui a son nom pour titre. Pour mesurer l’esprit du fado de rue, elle interprète d’une voix ample et râpeuse un célèbre titre du Brésilien Cartola, As Rosas Nao Falam – les roses ne peuvent qu’exhaler le parfum du manque, mais elles ne savent pas répondre à la douleur de l’amoureux éconduit. Véronique Mortaigne Le Monde - 13 juin 2015 vos prochains rendez-vous Louis-Jean Cormier + Emilie & Ogden sam. 22 octobre à 20h30 à la Barakason Songwriter actif et reconnu sur la scène rock indé québécoise, leader flamboyant du groupe Karkwa, Louis-Jean Cormier façonne élégamment depuis quelques années un univers où l’amour de la belle écriture dans la langue de Molière côtoie l’inventivité des arrangements à l’anglo-saxonne. Emilie & Ogden, c’est la rencontre entre une chanteuse (Emilie Kahn) et sa harpe (Ogden). Baigné par le folk et le rock, l’univers de cette jeune Montréalaise prometteuse n’est pas sans rappeler celui de Feist ou de Marika Hackman. Son premier album aborde rivages ombrageux et sommets lumineux. En partenariat avec la Bouche d’Air, et la Cité, Nantes, dans le cadre des Eclats Francophones. Plein 14€, réduit 12€, très réduit 9€, plein carte la Soufflerie 10€, très réduit carte la Soufflerie 5€ Paolo Fresu, Omar Sosa et Trilok Gurtu LUN. 31 OCTOBRE à 20h30 à la Cité, Nantes Trois des plus talentueux jazzmen internationaux en connivence pour un concert d’exception. Le trompettiste italien Paolo Fresu, le pianiste et compositeur cubain Omar Sosa et le percussionniste indien Trilok Gurtu fusionnent leurs univers en une musique ouverte au monde, libres. Ensemble, se jouant les uns des autres, ils entrelacent rythmes, incantations quasi-chamaniques et envolées atmosphériques. Un concert proposé par les Rendez-Vous de l’Erdre dans le cadre de Jazz en Phase, le parcours. Plein 25€, réduit 21€, très réduit 12€, plein carte la Soufflerie 19€, très réduit carte la Soufflerie 9€ Bon anniversaire Froberger - Yannick Varlet mar. 8 novembre à 20h30 à l’Auditorium 400 ans après sa naissance, Froberger demeure un musicien attachant, surprenant, mystérieux qui fonde en plein cœur du XVIIème siècle une toute nouvelle musique pour clavier ! La musique, virtuose autant que poétique, possède une grande force expressive, et une énergie jubilatoire qui touche l’auditeur. Ce récital offre un large éventail de formes typiques de ce répertoire telles que la Toccata, la Canzone, le Ricercare, la Suite, le Tombeau ou encore la Fantaisie. Plein 21€, réduit 19€, très réduit 12€, plein carte la Soufflerie 14€, très réduit carte la Soufflerie 9€ bar et restauration Un bar est ouvert au moment des spectacles. Un food truck est présent à la Barakason les soirs de concert. L’Auditorium - 2 avenue de Bretagne, 44400 Rezé, Ouvert du mardi au vendredi de 13h30 à 18h30 lasoufflerie.org - 02 51 70 78 00 Licences : 1-1091646, 2-1091647, 3-1091648 Conférence introductive au concert par Philippe Le Corf - 18h30 à l’Auditorium